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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
ncienne forme de génitif en aï, comme aulaï, pictaï, où a crément est long . Exemple : Dives equum, dives pictāi vestis et
ntia… Troisième déclinaison. 1re règle. A crément du singulier est long dans les noms et les adjectifs de la troisième dé
are juvencos. Virg. Exceptions. E crément du singulier est long  : 1° dans les noms en en-ēnis : siren-rēnis. 2
armĭnis ætas. Virg. Exceptions. I crément du singulier est long  : 1° dans les monosyllabes Dis, Dītis, Pluton.
(sans nominatif). Y crément du singulier, ordinairement bref, est long dans bombyx, ӯcis, ver à soie, et dans quelques a
uelques autres noms peu usités. 4e règle. O crément du singulier est long dans les noms et les adjectifs de la troisième dé
i ceciderunt murmŭris aurœ. Virg. Exceptions. U erément est long  : 1° dans les noms en us dont le génitif est en
f et au datif singulier de la cinquième déclinaison, qui est toujours longue , comme dans diēi, speciēi, etc. II créments
réments du singulier conservent la même quantité au pluriel. Ainsi, ō long au crément du singulier dans labōris, est égaleme
el. Ainsi, ō long au crément du singulier dans labōris, est également long dans labōres, labōrum, etc. Exemple : Sed nova
membra labōres. 2e règle. A, e, o créments du pluriel sont toujours longs  : musārum, diērum, dominōrum. Exemple : Plena
donc deux créments : ta et ba. 1re règle. A crément des verbes est long  : amāmus, audiebātis, monebātur, etc. Exemple :
rbe dare et de ses composés : dămus, circumdăbant, etc. ; mais il est long au second crément : dăbāmus, dăbātur. 2e règle.
cond crément : dăbāmus, dăbātur. 2e règle. E crément des verbes est long  : legēbam, monērem, docērëmur, scripsērunt, etc.
et à l’imparfait du subjonctif) : legĕre, legĕrem, legĕris 38. Il est long au second crément : legĕrēris. Remarque. — 
e justitiam monĭti, et non temnere divos. Exceptions. I est long  : 1° au premier crément des verbes de la quatriè
ul vitam dĕdĕrītis in unda. Ov. 4e règle. O crément des verbes est long  : estōte, legitōte, etc. Exemple : Venturæ mem
excepter les participes futurs en rus, ra, rum, qui ont la pénultième longue  : lectūrus, auditūrus, etc. ARTICLE II. de
ux syllabes, et les temps qui en sont formés, ont la première syllabe longue , comme vēni, vīdi vīci, vēneram, vīdissem, etc. I
pter cecīdi (de cædo) et pĕpēdi (de pedo), qui ont la seconde syllabe longue , de même que ceux où le crément est suivi de deux
llabes, et les participes qui en sont formés, ont la première syllabe longue , comme mōtum, mōtus ; vīsum, vīsus, vīsurus, etc.
de plus de deux syllabes en atum, etum, otum, utum, ont la pénultième longue  : amātum, delētum, amōtum, solūtum. Exemple :
illis ! Virg. 3 e règle. Les supins en itum ont la pénultième longue dans les verbes qui ont le parfait en ivi, comme
omus patuere ingentiă centum. Virg. Exceptions. A final est long  : 1° à l’ablatif sing. de la première déclin. :
), qui suivent la règle. A final est commun, mais le plus souvent long , dans les nombres cardinaux : trigint[ATTcaracter
ior, deindĕ sequerĕ, Menalca. Virg. Exceptions. E final est long  : 1° aux nominatif, vocatif et ablatif des noms
ē, tē, sē, dē, nē (de peur que). III I final. I final est long , comme dans dominī, sororī, accepī, dicī, serī.
aphnĭ ; Alexis, Alexĭ. 2° dans nisĭ, quasĭ. (On trouve quelquefois ē long chez les vieux poètes.) I final est commun :
[ATTcaractere], ib[ATTcaractere], ub[ATTcaractere]. (Cuī, monosyllabe long , se rencontre quelquefois en deux syllabes brèves
quelquefois en deux syllabes brèves, cŭĭ, et même en une brève et une longue , cŭī. De tels exemples ne sont pas à imiter.)
ples ne sont pas à imiter.) IV O final. O final est long  : 1° aux datifs et ablatifs de la deuxième décli
, dans ces deux cas, les poètes du siècle d’Auguste faisaient o final long , quand la pénultième était longue, comme dans vīr
du siècle d’Auguste faisaient o final long, quand la pénultième était longue , comme dans vīrgō, sērmō, canto, ībō, etc. O fina
ngue, comme dans vīrgō, sērmō, canto, ībō, etc. O final précédé d’une longue n’est devenu commun qu’à une époque postérieure.
ur da ou dic) ; dans l’interjection ehŏ. V U final. U est long à la fin des mots, comme tū, diū, manū, cornū, (g
ue ; le supin dictu est pour dictui. Ces mots sont donc naturellement longs à la dernière syllabe. VI Y final. Y fin
tte voyelle suit en latin la quantité du primitif ; elle est brève ou longue selon que la finale grecque en υ admet l’une ou l
Sæpe tener nostris ăb ovilibus imbuĕt agnus. Virg. Exceptions. B est long dans quelques mots grecs et hébreux, où cette fin
. B est long dans quelques mots grecs et hébreux, où cette finale est longue , comme Jōb (en grec Iώϐ), Jacōb (en grec Iαϰώϐ),
Jacōb (en grec Iαϰώϐ), etc. II C final. Les finales en c sont longues , comme sīc, hōc, dūc, hīc (adverbe). Exemple :
m sont brèves de leur nature ; mais, dans les vers, elles deviennent longues devant une consonne, et s’élident devant une voye
nimiūm dilexit amicum. Virg. V N final. Les finales en n sont longues ou brèves. N final est long : 1° dans les
final. Les finales en n sont longues ou brèves. N final est long  : 1° dans les noms en ēn, gén. enis : rēn, renis
 ; sir-ēn, enis ; hym-ēn, enis. 2° dans les noms qui ont en grec une longue pour finale, comme Titān, Anchisēn, Salamīn, Æneā
Fortitĕr ille facit qui misĕr esse potest. Mart. R final est long  : 1° dans les monosyllabes cūr, fūr, fār, lār, n
ux catégories. 1° as, es, os finals. Les finales en as, es, os, sont longues , comme dans pietās, diēs, animōs, amās, audiēs, e
els des noms dérivés du grec, comme Troĕs, Arcadĕs, (Ces noms font ēs long à l’accusatif.) 3° OS final est bref :
! quantum mutatŭs ab illo ! Virg. Exceptions. 1° IS final est long  : 1° aux datifs et ablatifs pluriels : dominīs,
īs, Si-moīs, et quelques autres peu usités qui ont en grec une finale longue . 3° à la deuxième personne du sing. indic. des ve
e licence qui résulte du besoin de la césure. 2° US final est long  : 1° dans les noms de la troisième déclinaison q
al est long : 1° dans les noms de la troisième déclinaison qui ont ū long pour crément : virt-ūs, ūtis ; sal-ūs, ūtis ; rūs
rivées de noms grecs en ευς, forment une diphthongue qui est toujours longue . 3° YS final est long dans Teth[ATTcaractere]s, E
ευς, forment une diphthongue qui est toujours longue. 3° YS final est long dans Teth[ATTcaractere]s, Erinn[ATTcaractere]s, e
suivantes : jūro : dejĕro, pejĕro (les autres composés ont ū long ). d ī co : causidĭcus, maledĭcus, fatidĭcus.
dē, dī (pour diversim), sē (pour seorsim), trā (pour trans), qui sont longues par elles-mêmes, conservent leur quantité en comp
s suivie de deux consonnes, comme dans rĕduco, rĕponco, etc. Elle est longue , quand elle est suivie de deux consonnes dont la
ques. — 1° Dans l’impersonnel rēfert, rē (venant de res) est toujours long . 2° Au lieu de rĕligio, rĕliquiœ, rĕpulit, rĕperi
rēppulit, rēpperit, rēttulit. 4° La préposition pro est généralement longue dans les mots composés : prōsum, prōmitto, prōfer
tius, prŏtervus, prŏpero, prŏpago (dans le sens de race ; elle serait longue dans le sens de rejeton de vigne, provin), prŏphe
e qu’ils dérivent de ănĭmus ; nātūralis a les deux premières syllabes longues , parce qu’il vient de nātūra, dérivé lui-même de
; Διδώ, Didō ; Фοῖϐος, Ph[ATTcaractere]bus ; µοῦσα, mūsa ; πυραµίς (ū long ), p[ATTcaractere]ramis ; Ζέφυρος, Zĕph[ATTcaracte
es en or sont brèves en latin, quoiqu’elles aient en grec une voyelle longue  ; comme Nέστωρ, Nestŏr ; ρήτωρ, rhetŏr, etc. 2. L
; ρήτωρ, rhetŏr, etc. 2. Les noms en a pur ont généralement la finale longue en grec, et brève en latin : θεά, deă ; λὺρα, lyr
n latin : θεά, deă ; λὺρα, lyră, etc. 3. O final est bref dans egŏ et long dans εγώ ; il est commun dans les verbes latins,
ccent est sur la dernière syllabe, comme τηθύς, ύος, ces finales sont longues . (Le Chevalier.)
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — NOTIONS PRÉLIMINAIRES. » pp. 264-266
es règles. Les syllabes qui entrent dans la composition des vers sont longues , ou brèves, ou communes 23. Les syllabes longues
sition des vers sont longues, ou brèves, ou communes 23. Les syllabes longues se prononçent lentement ; elles se marquent ainsi
ent ; elles se marquent ainsi : făcĭnŏră. Les syllabes communes sont longues ou brèves à volonté ; elles se marquent ainsi : i
Remarque. — Il y a des syllabes brèves de leur nature qui deviennent longues par position ; ce qui arrive quand elles sont sui
itiale du mot suivant. Ainsi, a est bref dans ăt ego, mais il devient long dans ăt t pater, parce qu’il est suivi de deux co
bes se nomment douteuses. La réunion de plusieurs syllabes brèves et longues forme ce qu’on appelle un pied. On distingue six
labes. Les pieds de deux syllabes sont : 1° Le spondée, formé de deux longues , gēntēs. 2° L'iambe, formé d’une brève et d’une
ormé de deux longues, gēntēs. 2° L'iambe, formé d’une brève et d’une longue , dĭēs. 3° Le trochée, formé d’une longue et d’un
formé d’une brève et d’une longue, dĭēs. 3° Le trochée, formé d’une longue et d’une brève, Rōmă. Les pieds de trois syllabe
Rōmă. Les pieds de trois syllabes sont : 1° Le dactyle, formé d’une longue et de deux brèves, cārmĭnă. 2° L'anapeste, form
deux brèves, cārmĭnă. 2° L'anapeste, formé de deux brèves et d’une longue , pĭĕtās. 3° Le tribraque, formé de trois brèves,
. 1°De la césure. La césure (de cædere, couper) est une syllabe longue qui finit un mot et commence un pied. Nōs pătrĭ
s ce vers, les syllabes ǣ et nēs sont des césures ; car 1° elles sont longues , 2° elles finissent un mot, 3° elles commencent u
partie, les brèves sont indiquées par des accents graves (ˋ), et les longues par des accents circonflexes (ˆ). 24. Dans ce ca
3 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
aérien. 2° dans āio, je dis, aux personnes où i est élidé. A est long  : 3° dans quelques noms propres en aius Cāius, Gr
n aius Cāius, Grāius, et d’autres tirés du grec, où cette voyelle est longue , comme Nāis, Lāocoon, āonia, Menelāüs. 4° dan
atif singulier de la cinquième déclinaison : diēi, speciēi. E est long  : 2° dans quelques noms propres qui ont en grec l
° dans quelques noms propres qui ont en grec la diphthongue ει, ou la longue η : Pompēius, Ænēas (en grec : Poµπήιος, Aίvειας)
s : unĭus, illĭus, nullĭus, etc. Il est bref dans alterĭus. I est long 2° dans les temps du verbe fio où r ne se trouve
ĭeri, fĭerem. 3° I est commun dans Orĭon, Dĭana, Marĭa. O est long dans les noms qui, en grec, ont un oméga, comme t
trouve quelquefois suŭāvis). 2e règle. Les diphthongues sont longues de leur nature : cǣlum, aūrum, pǣna, rosǣ, etc.
règle. Une syllabe formée de deux syllabes par contraction33 est longue , comme cōgo pour coago, jūnior pour juvenior, nīl
ante sont considérées comme élidées. 4e règle. Une voyelle est longue , quand elle est suivie, dans le même mot, de deux
Exemple : Quāmvis mūlta ēxiret vīctima sēptis. Dans ce vers, a est long dans quāmvis, parce qu’il est suivi de deux conso
loc[ATTcaractere]ples, etc. A moins toutefois que la voyelle ne soit longue de sa nature. Ainsi, māter fait mātris ; frāter,
lūber, salūbris, etc. ; parce que, dans ces mots, a est naturellement long . Remarque. — Dans les mots composés, la lettre j
ugum), jurĕjurando, etc.35 5e règle. Une voyelle brève devient longue , quand elle est suivie de deux consonnes, dont l’
a, dernière voyelle de agricolam, qui est brève de sa nature, devient longue par position, parce qu’elle est suivie de deux co
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4
les héros, et non pas comme s’il y avait les zhéros. Des voyelles longues et des voyelles brèves. 7. — Les voyelles lon
Des voyelles longues et des voyelles brèves. 7. — Les voyelles longues sont celles sur lesquelles on appuie plus longtem
t celles sur lesquelles on appuie moins longtemps. Par exemple, a est long dans pâte pour faire du pain, il est bref dans pa
dans pâte pour faire du pain, il est bref dans patte d’animal. è est long dans tempête, et il est bref dans trompette. i e
imal. è est long dans tempête, et il est bref dans trompette. i est long dans gîte, et bref dans petite. o est long dans
ef dans trompette. i est long dans gîte, et bref dans petite. o est long dans apôtre, et bref dans dévote. u est long dan
ref dans petite. o est long dans apôtre, et bref dans dévote. u est long dans flûte, et bref dans butte.   8. — Pour marqu
utte.   8. — Pour marquer les différentes sortes d’e, et les voyelles longues , on emploie trois petits signes que l’on appelle
 ; et l’accent circonflexe (^) qui se met sur la plupart des voyelles longues , apôtre.   9. — Il y a en français dix sortes de
5 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
’il était basé sur la combinaison des syllabes brèves et des syllabes longues . Dépourvu de mètre et de forte accentuation, le v
s vers est rare : on les trouve surtout mêlés aux vers de mesure plus longue . Le vers d’une syllabe, ou vers à écho, n’est guè
oya ble 28. Il suit de là que chaque mot a une syllabe accentuée ou longue , et que toutes les autres sont brèves. Les monosy
brefs. D’après ce principe, le vers français a donc véritablement des longues et des brèves, c’est-à-dire des syllabes accentué
chargé de syllabes fortes et accentuées est en réalité beaucoup plus long que celui qui en a moins, fussent-ils composés du
péril, on triomphe sans gloire. Corneille. Il est composé de quatre longues et de huit brèves ; le premier est donc réellemen
es et de huit brèves ; le premier est donc réellement d’un tiers plus long que le second. Le vers alexandrin, pour être harm
vantes sont vicieuses : tyran, courant ; sort, cor ; sang, puissant ; long , salon ; mais on peut faire rimer ensemble les mo
iment pas au singulier, riment bien au pluriel : tyrans et courants ; longs et salons ; rangs et parents. On appelle rime ins
; on en trouve aussi de douze ; l’oreille n’en supporte guère de plus longues . Nous ne pouvons entrer ici dans les nombreux dét
6 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
s un mot de trois syllabes dont la première soit brève et la deuxième longue , comme prŏcēllă, hŏnōrēs, fĕrēbānt, etc. ; ou bie
ef, comme ăd, ĭn, sĕd, ăb, suivi d’un disyllabe dont la première soit longue , comme ăb āurīs, pĕr ōrbĕm, ĭn āurās, etc. Si de
Ensuite on cherchera un mot de deux syllabes, dont la première soit longue et la seconde brève, comme prātă l[ATTcaractere]t
à un mot de trois et même de quatre syllabes, dont la pénultième fût longue et la finale brève, comme ēϰtrēmă, rĕdĭmītă, pŏpŭ
yle du cinquième. Ce pied et demi pourra être formé de trois syllabes longues , comme sūblīmēs, mōx qu[ATTcaractere]rūnt ; ou de
llabes longues, comme sūblīmēs, mōx qu[ATTcaractere]rūnt ; ou de deux longues et de deux brèves, comme mītīssĭmă, nōn sūstĭnĕt 
me mītīssĭmă, nōn sūstĭnĕt ; ou bien encore de deux brèves et de deux longues , comme rŭtĭlāntēs, sēd ĭn āurās. Par exemple : …
après la césure du second pied, il y avait un mot de quatre syllabes longues , comme dans cet autre vers : Lecto | rem de | l
diphthongue ; autrement la dernière syllabe de ce dactyle deviendrait longue par position. Ainsi, après le verbe cōndĕrĕt, si
mettait muros au lieu de urbem, la dernière syllabe, ret, deviendrait longue , et il n’y aurait plus de dactyle. Il en serait a
olam, de laudat, de juris, qui sont brèves de leur nature, deviennent longues par position. Si, au contraire, la dernière lettr
essairement de deux dactyles, plus une césure (qui peut être brève ou longue ) ; ce qui oblige, pour plus de facilité, de comme
e, un mot de deux syllabes, dont la première soit brève et la seconde longue , ou douteuse, ou même brève (ce qui est moins élé
ur achever le dactyle, un mot de deux syllabes, dont la première soit longue et l’autre brève : …… dōctŭs A | pōllŏ că | nit.
ier, il faudrait en choisir un de deux syllabes, dont la première fût longue et la seconde brève, comme : ……. bēllă că | nit.
un bâton dans les lieux où il a traîné ses premiers pas, ne compte sa longue existence que par celle d’une seule et même caban
7 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
ne césure après le troisième pied, et cette césure peut être brève ou longue , puisque le troisième pied peut être un iambe.
spondée, le second un iambe suivi de la césure qui est ordinairement longue  ; le troisième et le quatrième sont dactyles. Vĭ
’on veut, trois trochées et deux iambes suivis d’une syllabe brève ou longue . (Voir plus haut vers saphiques et adoniques.) 3°
oniques.) 3° Le grand alcaïque, comprenant six pieds, plus une césure longue au milieu. Le premier pied est un trochée, le sec
iers pieds de l’hexamètre. Gaūdĭă | pēlle. 58. Comme une syllabe longue équivaut à deux brèves, les poëtes moins anciens
dernier pied°; et, comme un dactyle ou un anapeste équivalent à deux longues , ils ont aussi fait usage de ces pieds au lieu du
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
piques. Enfin, à quarante ans, après une maladie noire causée par ses longues épreuves, il publie les Études de la nature (1784
elle des oiseaux1. Mais la mer était sillonnée par cinq ou six vagues longues et élevées semblables à des chaînes de collines,
mobile, et le bouleau laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions1. Quel
és de passions1. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles. Comme u
cevoir par leurs ouvertures le bleu pur du firmament ; là, ce sont de longues grèves sablées d’or, qui s’étendent sur des fonds
t du sud-est qui y règne presque toute l’année n’y soufflait plus. De longs tourbillons de poussière s’élevaient sur les chem
asol. Les sommets des montagnes les rassemblaient autour d’eux, et de longs sillons de feu sortaient de temps en temps de leu
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
e qui l’a frappé , il se soit arrêté à dessein à ce choix de syllabes longues et tristement sonores, pour terminer tout à coup
it descendu de la sublimité de son génie à cette puérile recherche de longues et de brèves, et qu’il s’y soit asservi dans le m
, et qui ne supposent nullement le calcul minutieux des brèves et des longues . Buffon est, de tous nos bons auteurs, celui peut
tout le secret de son style enchanteur consistait dans le mélange des longues et des brèves. Jeunes gens, prenez-y garde ! on n
temps saisis, muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sangl
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
io… Flumina amem sylvasque inglorius… Une voyelle brêve suivie d’une longue et réciproquement ne déplaisait pas à Quintilien,
nt un rhythme et une prosodie, c’est-à-dire des sons graves ou aigus, longs ou brefs, déterminés par des règles fixes et un u
que soient les objections opposées à l’abbé d’Olivet, son Traité des longues et des brèves renferme bien des remarques d’une v
ain nombre de pieds, formés eux-mêmes d’un certain nombre de syllabes longues ou brèves, et présentant chacun leur caractère sp
e dans la prose, sur l’arrangement des syllabes, sur le pouvoir d’une longue ou d’une brève mise en sa place, sur le charme de
ou l’arrangement des sons plus ou moins doux, le mélange des syllabes longues ou brèves, la position des accents, celle des rep
r. — Oiseux et languissants, s’ils ont embarrassé une pensée dans une longue périphrase, ils assurent que Cicéron n’aurait pas
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
c l’argumentation et le corps de l’ouvrage. Souvent le lecteur trouve long et par conséquent fastidieux ce qui dans le fait
er les idées et les formes. L’âme, comme le corps, ne supporte ni une longue inertie, ni une longue tension de force ; l’une e
mes. L’âme, comme le corps, ne supporte ni une longue inertie, ni une longue tension de force ; l’une et l’autre en usent les
frappe, et de l’autre, par un coup non moins décisif, mais préparé de longue main, qui lui laisse une profonde et durable impr
dimensions convenables, on elles sont hors de leur place » 38. « Une longue uniformité, dit Montesquieu, rend tout insupporta
gue, les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent de l’ennui dans un long poème. S’il est vrai que l’on ait fait cette fame
12 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
un regard sur votre passé si court encore et qui vous paraît déjà si long . Tout petits, vous aimiez les contes de fées avec
encore sauvages ne respirent que la joie enivrante des combats et des longs banquets. Il leur faut des hymnes comme les sagas
Il leur faut des hymnes comme les sagas des Danois, où ruissellent à longs flots le sang, la bière et l’hydromel. La période
font raconter les exploits merveilleux des ancêtres. C’est l’ère des longs récits, des grandes épopées, des Achille et des R
au fracas de la guerre succède l’harmonie bienfaisante des lois. Une longue paix donne aux hommes le temps de s’étudier et de
une conversation que je vous demande la permission de relater tout au long . Le Juge. — Eh bien, mon jeune ami, vous venez d
13 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
n consciencieux travail, d’une sérieuse application, d’une expérience longue et consommée. Il se distingue par une remarquable
sse, sur la demande du maître, et trahit, de la part de l’auteur, une longue expérience de l’enseignement. On retrouve la même
proposé. J’aurais été heureux de l’avoir entre les mains pendant les longues années que j’ai passées dans renseignement. J’aur
es. L’auteur y donne le résumé de ses doctes leçons et le fruit de sa longue expérience dans la carrière de l’enseignement. Sa
le Cours de littérature auquel vous avez consacré vos talents et vos longues études, j’ai fait examiner avec soin cet importan
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ui convenait si peu à Bernardin de Saint-Pierre, devait lui offrir de longues et cruelles déceptions. La dure épreuve qu’il fai
ine à travers leurs voiles pluvieux et multipliés, laisse échapper de longs rayons d’une lumière blafarde. La surface plombée
mobile, et le bouleau laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions : l’un
jeux des vents. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles : comme
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
une main, supportant son corps demi penché. Rejetant de son front ses longs cheveux, Psyché Écarte l’herbe haute et les fleur
vie, et voit la terre belle, Et blanche, se dressant dans sa robe aux longs plis, Hors du gazon touffu monte comme un grand l
troncs vénérés, Comme des combattants étroitement serrés, Autour des longs rochers, donjons à tête grise, Font une palissade
touche à peine, Comme un jaune océan, ondulent sur la plaine2 ; D’un long ruban de pourpre, agité mollement, L’aurore en fe
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
dans la conversation, jusqu’aux choses les plus indifférentes, par de longs et fastidieux serments. Un honnête homme, qui dit
dieu, sans venir me chercher de si loin, et abréger vos jours par un long voyage ! La mort n’arrive qu’une fois, et se fait
les autres non, ce serait une désolante affliction que de mourir. Une longue maladie semble être placée entre la vie et la mor
est un sommeil2 : les vieillards sont ceux dont le sommeil a été plus long  ; ils ne commencent a se réveiller que quand il f
as un effet différent de celui qu’aurait pu produire un silence aussi long  : cependant ils se croient considérables, parce q
17 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
par les exemples. Les principaux lieux intérieurs (car il serait trop long et fort inutile de les parcourir tous) sont la dé
es conditions12. De là, pour l’orateur, la nécessité d’une étude très longue et très délicate du cœur humain, étude dont nos g
itent d’être développées. Une narration de deux lignes peut être trop longue , si elle contient des détails inutiles ; une narr
tre de l’ordre dans un discours, quand ce que l’on a à dire est assez long pour que l’auditeur puisse s’y perdre. Nous n’avo
es sans lesquelles il ne remplira jamais dignement son ministère. Une longue et sérieuse étude de la théologie lui est indispe
commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui ont coulé jusq
à venir aient plus de réalité que les passés ? Les années paraissent longues quand elles sont encore loin de nous ; arrivées,
temps saisis, muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sangl
e Verrès, par exemple, sont un acte d’accusation et un plaidoyer très longs et très développés contre ce préteur. Il serait i
veloppés contre ce préteur. Il serait intéressant, mais beaucoup trop long , de suivre sur tous ces discours les changements
fire chez les anciens, est beaucoup trop restreinte pour nous, où les longs frottements entre les hommes et les progrès de la
’Alembert, est une tache à la mémoire de Fontenelle ; et la beauté du long passage cité par son historien, si elle mérite de
18 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ornes de cet ouvrage ne me permettent point de parler des discours de longue haleine. Les genres divers de causes que l’orateu
lées délibérantes, qui appartiennent à l’éloquence politique ; 3° les longs plaidoyers civils et criminels et les réquisitoir
, c’est la brièveté. Il ne lui est pas permis en effet de chercher de longs développements, de se jeter dans l’amplification
mer le courage. Quelquefois une phrase suffira, si elle vaut seule un long discours. Canevas n°224 à 241. Décomposition. No
tant de blesser les gens. De cette manière ou nous n’aurons jamais de longues discussions, ou nous resterons toujours les maîtr
de la quantité, c’est-à-dire, à éviter de rendre brèves des syllabes longues , ou longues des syllabes brèves. Si l’on tombait
ité, c’est-à-dire, à éviter de rendre brèves des syllabes longues, ou longues des syllabes brèves. Si l’on tombait dans ce défa
exercices : Nota. On fera un repos très court au signe un repos plus long au signe — Le point indique naturellement le repo
ependant on les place quelquefois au milieu de vers d’une mesure plus longue , quand on veut obtenir un effet de surprise, ou f
u repos, pour le plus grand charme de l’oreille. Tantôt le repos sera long , tantôt court, quelquefois il sera à peine sensib
Janv.) C’étaient, dansaient, au pluriel, ont une prononciation plus longue qu’au singulier, c’était, dansait. Je me suis ét
race de Japhet — les hommes, et une foule d’autres qu’il serait trop long d’énumérer et qu’on remarquera en lisant les poèt
ite point des grandes compositions, comme l’histoire, les discours de longue haleine, sermons, panégyriques, oraisons funèbres
19 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
par excellence au poème didactique et au poème épique qui sont assez longs pour se diviser en plusieurs parties qu’on appell
reculées, Les muses, tour à tour, d’un récit enchanteur Trompent des longues nuits l’importune lenteur. Une nuit que Phébus, j
ance, Et par droit de conquête et par droit de naissance ; Qui par de longs malheurs apprit à gouverner, Calma les factions,
’un air plus grand encor, la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et vit de fictio
poème épique ; il y a d’autres poèmes aussi étendus, quelquefois plus longs que le poème épique, qui peuvent rouler sur des f
teur, puisqu’il a trouvé en lui-même de quoi remplir deux poèmes très longs  ; qu’il a eu le secret de tirer le plus long des
emplir deux poèmes très longs ; qu’il a eu le secret de tirer le plus long des deux du sujet le plus mince et le plus étroit
nquête du Chili. Ce poème est composé de trente-six chants, tous fort longs . Il est généralement médiocre. Ercilla a beaucoup
20 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -
l’avenir. Montluc « haïssait les écritures », et pourtant il doit un long souvenir à ces Commentaires, qui consolèrent sa r
estomac et garde de fere digestion. Or n’avions-nous autres herbes au long des murailles de la ville ; car tout estoit mangé
mouche6 ; et alors tous les enfans et femmes de la ville sortoient au long des murailles ; mais je vis que j’y perdois force
ne remontrance aux Gascons, et leur dis qu’il y avoit une disputte de longue main entre les Espaignolz4 et les Gascons, et qu’
21 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
doit être le fruit d’une connaissance approfondie du sujet, et d’une longue méditation. Ceux qui prétendent indiquer d’autres
chaleur qui nous anime ont toujours bien plus de succès qu’une tirade longue et travaillée avec soin. Troisièmement. Il faut o
s. Gardez-vous de raisonner hors de propos, et surtout de déduire une longue série de raisonnements subtils, lorsqu’il ne s’ag
raison depuis « Venez peuples, venez maintenant, » qu’il eût été trop long d’insérer ici, est un chef-d’œuvre d’éloquence pa
evons nous étonner ni de la haute idée qu’il en avait, ni des efforts longs et pénibles qu’au rapport des anciens, il fit pou
t porte tantôt sur la voyelle et tantôt sur la consonne ; et, quelque long que soit un mot, il est bien rare qu’il ait plus
e. Il est, dans le cours de la période, des intervalles plus ou moins longs pendant lesquels on peut respirer ; et lorsqu’on
’on sait en profiter, on peut suivre jusqu’à la fin la phrase la plus longue , sans avoir été obligé de s’arrêter à contresens.
rs, il ne faut pas que le repos qui indique la fin du vers soit aussi long que celui qui indiquerait la fin d’une phrase ; m
mbe au milieu du vers, et le coupe en deux hémistiches. Quoique moins longue que celle de la fin du vers, il faut cependant qu
t plus particulièrement applicables. Il me serait facile de donner un long développement à cette dernière partie de mon trav
ès, il est vrai, n’ont pas constamment marché avec les siècles, et de longues périodes l’ont vu plongé dans une profonde léthar
que nous pourrions tirer de l’expérience pendant le cours de la plus longue vie. Elle a pour objet de nous montrer l’homme da
s politiques moins bien connues que dans nos temps modernes. Une plus longue expérience des différents modes de gouvernement n
ses propres raisonnements. L’historien toujours prêt à se livrer à de longues dissertations sur tous les faits qu’il décrit, la
ricte vérité. Ces harangues peuvent jeter beaucoup d’agrément dans un long récit ; mais il n’y a pas de raison pour que l’on
arde partout la gravité de l’historien. Ses phrases sont souvent trop longues et trop prolixes, mais son style est généralement
rits philosophiques, par exemple, ne nous entraîneront point dans une longue dissertation. Comme l’instruction est essentielle
dans le cours de l’ouvrage, délassent l’esprit fatigué de suivre une longue série de raisonnements, et ont presque toujours u
nière de prononcer rendait cette quantité si sensible, qu’une syllabe longue en valait précisément deux brèves pour la durée.
une durée constante, et aussi pour que l’on y pût mêler à propos les longues et les brèves, on inventa ce que les grammairiens
l, la différence que nous mettons dans notre manière de prononcer les longues et les brèves est si légère, et nous avons tant d
s avons tant de latitude pour rendre à volonté nos syllabes brèves ou longues , que la quantité en elle-même est une chose assez
, et que nous appelons accent. Cet accent ne rend pas la syllabe plus longue , il ne fait que donner au son plus de vigueur ; e
est composé d’une succession presque alternative de syllabes, non pas longues et brèves, mais accentuées et non accentuées. Cep
te, et l’on ne s’en sert ordinairement que pour terminer une pièce de longue haleine. And in the smooth description | murmur
ièce de longue haleine. And in the smooth description | murmur still Long loved adored ideas ! | all adieu. J’ai pris ces
ent régulier et méthodique, ou bien, sans vouloir faire un ouvrage de longue haleine, il peut, comme dans les satires et les é
te de celle qu’elle a prise depuis. Les critiques se sont livrés à de longs débats sur sa naissance, qui est toujours restée
ants. Si, à la manière de nos auteurs modernes, le poète eût fait une longue description des fontaines, des forêts et des prai
s la suite de cette Lecture. Il n’est pas nécessaire d’entrer dans de longs développements pour prouver qu’il existe entre le
imparfaite sur la nature de leur poésie, qui fut pour les savants un long sujet de discussions dans lesquelles nous ne pour
ers, dans l’original, et on le voit bien par la traduction, sont plus longs que ceux dont se servaient ordinairement les poèt
variété de caractères et de tableaux, et, pendant tout le cours d’un long ouvrage, soutenir cette dignité dans les sentimen
une idée bien pauvre et bien bornée de l’avantage que la lecture d’un long poème épique est susceptible de procurer, que de
e égalité et une dignité constamment soutenues. Elle embrasse un plus long espace de temps et un plus grand nombre d’actions
as très claire, et cette obscurité fut pour les critiques un motif de longues discussions. Le Bossu, entre autres, est confus à
cessairement sur ces passions violentes dont la durée ne saurait être longue . Dans l’Iliade, qui a pour sujet la colère d’Achi
s d’unité qu’il n’eût pu le faire s’il avait entrepris le récit d’une longue suite de batailles ; il a encore trouvé, dans Ach
aucoup de grâce et de vivacité ; et si quelquefois il est un peu trop long , ce n’est, comme nous l’avons déjà fait remarquer
son sujet, il interrompt le cours de sa narration pour introduire le long épisode de Marius et de Sylla, où les cruautés le
les ans flétri, Tient encor par sa masse au sol qui l’a nourri : Ses longs rameaux noircis s’étendent sans feuillage, Mais s
plus heureuse variété ; les descriptions de combats ne sont ni assez longues ni assez multipliées pour fatiguer le lecteur. La
s et de prosaïques ; mais ils sont bien excusables dans un ouvrage si long et presque toujours si harmonieux. Considéré dans
er trop souvent l’intérêt languir plutôt que de sacrifier un discours long et étudié. Le sentiment, la passion, la pitié, la
portants qui décident de la fortune et de la vie des hommes, point de longs discours, point de froids raisonnements, point de
ès le départ d’Almérie, dans l’Épouse éplorée 38, Osmin gémit dans un long monologue sur ce que ses yeux n’aperçoivent que l
e son ardeur se soutient, elle ne raisonne pas, elle n’emploie ni les longs discours ni les déclamations ; elle s’exprime, au
’un genre élevé. Les discours passionnés n’y sont trop souvent qu’une longue déclamation ; l’on y trouve trop d’esprit, trop d
ans le monologue du cardinal Wolsey après sa chute, lui fait faire de longs adieux aux grandeurs ; il met ensuite dans sa bou
aient à ce que disait le premier. Les acteurs tragiques portaient une longue robe appelée smyrna ; elle flottait sur le théâtr
ques de sa nation, c’est-à-dire qu’il manque de force, qu’il est trop long dans ses discours, et que souvent il tombe dans l
d’intérêt dans quelques endroits, et souvent les discours y sont trop longs . On lui a reproché d’être descendu jusqu’à la far
ous avons consacré quelques pages à ce rapprochement. Il eût été trop long , et l’on eût pu faire le sujet d’un ouvrage en pl
 ; et cependant tous ces différents mérites, dont chacun coûterait un long travail à tout autre que lui, semblent ne lui avo
ns pas cru devoir couper le texte de l’auteur anglais en insérant une longue note, dont la plus grande partie renferme un beau
é plus reculée : Les hommes, en tout temps, ont pensé qu’autrefois De longs ruisseaux de lait serpentaient dans nos bois ; La
de réciter des vers en italien et en anglais fait sentir des syllabes longues et brèves, qui soutiennent encore l’harmonie sans
n’ont point, dans leur langue, une mélodie sensible, marquée par les longues et par les brèves, et qui ne peuvent employer ces
n de détails que nous ne souffrons point dans notre poésie, et que de longs discours politiques et économiques ne plairaient
connaître à fond Nisroth, Moloc et Abdiel. On a reproché à Homère de longues et inutiles harangues, et surtout les plaisanteri
point de départ à ce point de développement, après lequel il fut une longue période de temps sans faire un pas de plus. Il ne
voir perdu sa femme et son fils, venait se remarier à Paris, après un long voyage dans l’Inde55. « Sa femme était une impert
et j’oserai dire d’abord qu’il ne devrait plus l’être, puisqu’une si longue expérience a prouvé qu’il était indépendant de la
, en tout temps et en tout genre, peuvent beaucoup, mais n’ont pas un long pouvoir. « Une foule de critiques ont regardé l’e
iser la construction, ou à faire sentir quelle succession de syllabes longues et brèves convenait le mieux à sa mélodie ; et co
règles de la quantité des anciens, de manière à donner à une syllabe longue la durée de deux brèves ; mais nous entremêlons l
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
e Racine. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus vifs regrets que celui d’And
admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer ; Car, en de longs détours de chansons vagabondes, Il enchaînait de
tent la voix ; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes. En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes. Les chên
antit leurs pas, Renverse devant eux les tables des repas, Flétrit de longs soucis, empreinte douloureuse, Et leur front et l
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
mme un homme en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’une assez longue terrasse2, en courant de toute ma force, jusqu’à
mais sans finesse et sans profondeur ; le goût des détails, une assez longue expérience des choses du monde, la mémoire prompt
eillesse éclairent sans échauffer, comme le soleil d’hiver. » « Les longues prospérités s’écoulent quelquefois en un moment,
qualités fortes, la fermeté, la patience, les nuits laborieuses, les longues marches, avec la faim et la soif pour compagnes,
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
r la quantité des syllabes, c’est-à-dire sur la distinction entre les longues et les brèves. Celles qui ne faisaient pas sentir
quantité et non pas métrique ou basé sur une combinaison de syllabes longues et brèves, comme en grec et en latin. Le vers fra
x, convient aux grands poèmes, et à toutes les pièces sérieuses et de longue haleine. On l’emploie sans aucun mélange dans l’é
rechef, J’aurai jà… Répondu, etc. Mais entremêlés avec d’autres plus longs , ils peuvent produire certains effets de style, e
nne : On peut être héros sans cesser d’être humain. J’évite d’être long , et je deviens obscur. 55. Quelle est la règle l
roite ligne, Si vous ne faites voir — qu’une bassesse indigne, Ce long amas d’aïeux — que vous diffamez tous Sont auta
eilleuse variété et la mélodieuse cadence que le mélange des syllabes longues et brèves donnait aux rhythmes poétiques des anci
que l’on prononçait autrefois étrait : Damoiselle belette, au corps long et fluet, Entra dans un grenier par un trou fort
n’étant que pour les yeux, est tout à fait insuffisante. Une syllabe longue ne peut pas non plus rimer avec une brève, comme
25 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
ce de l’accent latin, qui est toujours sur la pénultième, si elle est longue , (vocâre), ou sur l’antépénultième, si l’avant-de
ais, la voyelle brève ou atone, celle qui précède en latin la voyelle longue , demeure constamment supprimée. Par exemple blasp
scence de cette littérature. Alors apparaîtront enfin des manuscrits, longue chaîne dont les anneaux se tiennent. C’est de cet
e fabliau, dans lequel la malice gauloise va prendre sa revanche d’un long silence. — L’épopée ironique de Renart inaugure l
ger le dur métal pour le rendre malléable et ductile. Ces épreuves de longue patience seront profitables à l’avenir. L’instrum
vés de Christine de Pisan et d’Alain Chartier, un seul nom mérite une longue mémoire dans la foule de ceux qui jargonnent des
26 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e façon à charmer les loisirs d’une journée de mauvais temps ou d’une longue soirée d’hiver, à faire oublier à un malade les l
veloppe, l’étouffe, arrache de son flanc D’affreux lambeaux suivis de longs ruisseaux de sang. Leur père accourt : tous deux
ourir, Est-ce ainsi qu’à nos yeux Hector devait s’offrir, Quand à ses longs travaux Troie entière succombe, Quand presque tou
chirés ! » Hector ne répond point ; mais du fond de son âme Tirant un long soupir : « Fuis les Grecs et la flamme, Fils de V
docile à ma voix, D’une mère qui t’aime exécute les lois. Vois-tu ces longs débris, ces pierres dispersées. De ces brûlantes
ante : Attaqué, inutile, déchiré lentement, Enfin, dans un dernier et long gémissement, Il épuise sa vie, il tombe, et les c
des sources, des montagnes. Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent, hélas ! autour de son cercueil
aupière, Le fleuve s’écartant de sa forme première M’apparut rond, de long qu’il me semblait avant. Et puis, comme, caché s
ufle des dogues et des loups. Les uns chargent leur main droite d’une longue framée, et leur main gauche d’un bouclier qu’ils
e de ce triangle étaient placés des braves qui conservaient une barbe longue et hérissée et qui portaient au bras un anneau de
de cheval. Leur visage était entièrement rasé, à l’exception de deux longues moustaches qui leur tombaient de chaque côté de l
ongueur et capable de servir également de près et de loin. La pointe, longue et forte, était armée de plusieurs barbes ou croc
n’avait été suivi à Sainte-Marie que d’un petit nombre de prêtres. Un long et violent orage, qui parut aux esprits préoccupé
nt de tournois, point de guerre ; peu d’étrangers et de pèlerins ; de longs jours monotones, de tristes et interminables soir
e éplorée          Payer à ton ombre sacrée L’honorable tribut de son long souvenir ; Souris du haut des cieux â ses justes
ient chez son jeune ami une indépendance et une fierté natives qu’une longue contrainte n’avait fait que comprimer. Le Sueur s
éleste courroux.      Le juste enfin remporte la victoire, Et de ses longs combats, au sein de l’Éternel,      Il se repose
ur sa croix immonde      Le corps inanimé dont il se sépara, Après le long travail de cette mort féconde,      D’où sortit l
en mes ennuis, Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère. Ce long regret, dix ans ne l’ont point adouci ; Je ne pui
couverts ; Et là, d’une voix éplorée, Il raconte à l’ombre adorée Les longs tourments qu’il a soufferts. Il veut fuir l’ingr
utent la voix ; Ni ces vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes. Les chên
s rêves d’empire emplissaient de merveilles,            Pâle sous ses longs cheveux noirs. Puis, empereur puissant dont la t
s détachés, semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et t
es années, Ma vie est sans couleur et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis l’enchaînement certain, Lugubres comme un
la vieille romance et les aimables jeux : Là, se dédommageant de ses longues absences, Chacun vient retrouver ses vieilles con
on aigrette s’agite sur sa tête et annonce l’émotion intérieure ; les longues plumes de sa queue déploient, en se relevant, leu
frir à lui, et n’ayant qu’un instant pour la saisir, il doit subir de longs jeûnes, et quelquefois périr d’inanition ; car il
tombaient jusqu’aux genoux, et non à cause qu’il avait une main plus longue que l’autre ; et il ajoute qu’il y a des auteurs
eurs victoires ? Une vie accompagnée d’un extrême bonheur joint à une longue expérience serait illustre par les seules actions
nt vos passions et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblabl
’axe de la vision, pour s’ajuster aux distances, comme les lunettes à longue vue. L’oreille a son tambour, où une peau aussi d
n front se levait pour te faire un abri. Elle entoura tes pieds d’un long tapis de mousse, Où toujours en avril elle faisai
rvalles le ronflement des dauphins d’eau douce qui se succédaient par longues files. Après onze heures il s’éleva dans la forêt
à peu l’alerte se communique à tous les animaux. Nous savons, par une longue expérience, que ce n’est point toujours « la fête
Ici, le dieu du jour achève sa carrière, Le sculpteur a marqué ces longs traits de lumière, Ces rayons dont l’éclat, dans
ce de la beauté du spectacle et du calme de la nuit. Près de nous une longue barque emportait rapidement une noce de riches né
h ! mon père, oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’osez-vous, sans rougir, être père
                                  Sur la roche voisine, Cet arbre aux longs rameaux, c’est l’antique olivier Où souvent, vers
 !… Et ma main        Ensanglante et meurtrit mon sein !… Pendant les longues nuits, ma couche solitaire Sait par combien de pl
ésenté mille. Qui tous auraient brigué l’honneur de l’avilir Dans une longue enfance ils l’auraient fait vieillir.     De quoi
a formé, Et, portant à mon cœur des atteintes plus rudes, Me fait un long récit de mes ingratitudes. De quel front soutenir
gne d’envie Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie, Et qu’un long âge apprête aux hommes généreux, Au bout de leur
éreux, Au bout de leur carrière, un destin malheureux ! Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire, Moi, que jadis
vous vous êtes levé ici de bon matin, vous y trouvez la journée bien longue  : vous êtes accoutumé à un plus grand mouvement ;
es humaines, la félicité sans bornes aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine, autrefois élevé par une si longue suite de prospérités, et puis plongé tout à coup
rises, ni ses fameuses victoires dont la vertu est indignée, ni cette longue tranquillité qui a étonné l’univers. C’était le c
s mots que je vous rapporte. Dieu, qui n’a besoin ni de temps ni d’un long circuit de raisonnements pour se faire entendre,
s’enrouer ;              Rien ne fléchit ni ne dérange Le cerbère au long poil qu’il veut amadouer. Vante-t-il son courage
ages, les ormes, les érables montent sur ses combles, enfoncent leurs longs pivots dans ses frontons élevés, et dominent enfi
D’un air plus grand encor la poésie épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable, et vit de ficti
es mers ;                Vous embellissez l’univers. Cet arbre à tête longue , aux rameaux toujours verts,                C’est
omme un homme en fureur, pour mire plusieurs fois le tour d’une assez longue terrasse, on courant de toute ma force, jusqu’à c
el vaut le mieux d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, ou d’avoir ôté le plus
ra faire quatre, moyennant quoi le seul bon n’y sera plus. D’une idée longue comme un sonnet, il composera un poème épique. Vo
                Il se donna bien de la peine.   Quel est le but de ce long sermon que je vous fais ? est-ce de vous détourne
’ai vu Enthousiasme, qui est meilleur ; mais on n’a que faire d’un si long discours pour savoir que l’enthousiasme doit être
couverts ; Et là, d’une voix éplorée, Il raconte à l’ombre adorée Les longs tourments qu’il a soufferts. Il veut fuir l’ingr
us quelque hangar. Cependant Sedaine étudiait toujours ; à côté de sa longue scie, le tailleur de pierres posait Horace et Vir
n savoir, S’il me laisse mourir sans un rayon d’espoir ?     Loin des longs raisonneurs que la Grèce publie, Le mystique viei
dieu, sans venir me chercher de si loin, et abréger vos jours par un long voyage ! » Il y n’a pour l’homme que trois événem
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
agne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une longue scène de tumulte et de cris, dix personnes demeur
en veulent surtout aux Français5. De vous dire pourquoi, cela serait long  ; suffit6 qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on p
vais ; imaginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart d’heure qui fut long , j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
rs Né en 1797 [Notice] Orateur et homme d’État formé par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d
profondes autant qu’immuables. Ma vie, j’ose le dire ; a donc été une longue étude historique ; et si on en excepte ces moment
pour y chercher ce qu’il y avait de différent ou de semblable. Cette longue comparaison est, je le crois, la vraie préparatio
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
r l’Indifférence. Que l’on compare ce morceau, dont les phrases sont longues et embarrassées, avec le précédent dont la marche
it contribuer efficacement à la clarté du discours. Les constructions longues et traînantes embarrassent aussi la marche de la
rrassent aussi la marche de la phrase ; il faut savoir n’être ni trop long , ni trop court ; l’homme de goût doit savoir quel
ée sur la toile. » Diderot. Un semblable discours n’a pas besoin de longues réflexions. L’obscurité dépend encore de ce qu’on
ccession de sons divers ou qui offrent un heureux mélange de voyelles longues et de voyelles brèves. Qui n’éprouverait un vérit
possible entre les membres de la période ; à éditer les périodes trop longues et les phrases trop courtes : car les premières f
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
nds m’enchaîner ! À loisir, en détail, tu veux m’assassiner ; Dans de longs bâillements et des vapeurs mortelles Ensevelir l’
n mes ennuis Je pleurais tous les jours, même auprès de ma mère. ; Ce long regret, dix ans ne l’ont point adouci : Je ne pui
d, mais il vit dans leurs doigts Briller la croix d’argent au bout du long rosaire ; Et l’enfant les suivit, en se signant d
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
ie et pèse sur sa mémoire, furent consacrées surtout les années de sa longue vieillesse : elles lui permirent de voir les comm
s se défendirent en gardant leurs rangs. Il en fit un bataillon carré long  ; et, quoique chargé de cinq blessures, il se ret
it saisi, la violence de son tempérament et la fureur où un combat si long et si terrible avait dû le mettre firent place to
32 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
vos pleurs. Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée Et
Les Muses sont des abeilles volages ; Leur goût voltige2, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d’un sujet3
e à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font peur, a dit aussi le fabuliste.
33 (1875) Poétique
nres et les différentes parties de ces genres. Il devait expliquer au long les effets de ces mêmes genres, et en particulier
es unes après les autres. C’en est assez sur cet objet, car il serait long d’en marquer tous les degrés. Chapitre V. De
qui le sauve. Dans les drames, les détails sont plus courts, et plus longs dans les épopées. L’Odyssée, par exemple, prise e
l’Iliade une seule pièce. Dans l’épopée, l’étendue du poème permet de longs épisodes : dans les drames, ils ne réussiraient p
ερέα (grand-prêtre). Le mot allongé est celui où l’on met une voyelle longue à la place d’une brève, ou auquel on ajoute une s
tte, ψ, ξ. Les féminins en ont trois aussi, par les voyelles toujours longues , η, ω, ou qui peuvent s’allonger comme α, de mani
a fin d’une seule vue. Ce qui se fera si les fables sont un peu moins longues que celles des anciens : si l’on tâche, par exemp
les reconnaissances et les autres parties de l’action. Elle est moins longue que l’épopée, et arrive plus tôt à son but. Or ce
n soi, a bien plus de force et d’effet que ce qui est étendu dans une longue durée. Que deviendrait l’Œdipe si l’on en faisait
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
rances : hélas ! ce qui doit finir, mes frères, doit-il vous paraître long  ? Regardez derrière vous : où sont vos premières
commencé à vivre avec le monde, le passé ne vous paraîtrait pas plus long ni plus réel. Tous les siècles qui se sont écoulé
enir aient plus de réalité que les jours passés ? Les années semblent longues quand elles sont encore loin de nous ; arrivées,
très-douce. 1. Pascal a dit de la vérité : « C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : c
e nuisent chaque jour à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides4, ils es
ées éprouvent déjà les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse.
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ir si vif des bois, Qu’avec tant de plaisir j’aspirais autrefois ; Le long frémissement qui court sous les ombrages, Semblab
me semble à sa voix du passé revenir, Triste et fier à la fois de ce long souvenir ; Et, suivant son récit dans ma propre m
imini, consiste en deux vallées et trois collines. Il a dix milles de long , compte 5,000 habitants, 3,000 écus de revenus et
37 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
poètes dramatiques éclos sur les pas de Jodelle, — la liste en serait longue , — écrivaient tragédies antiques, tragédies bibli
rt où soit faict. » Voyla le compte en termes rithmassez, Il est bien long , mais il est vieil assez, Tesmoing Esope et plus
s, Rithmer30 soubz terre et y faire des vers.     C’est une lourde et longue maladie De troys bons moys, qui m’a toute eslourd
uf moys en ça37 Je suis traicté. Or ce que me laissa Mon larronneau, long temps a, l’ay vendu, Et en sirops et julez38 desp
cer A la court, de bonne heure il convient commencer. Je ne veulx que long temps à l’estude il pallisse, Je ne veulx que res
r tirer de sa teste un misérable vers Qui ne rapporte, ingrat, qu’une longue risee Par tout où l’ignorance est plus authorisee
ar les taillis, verte maison des cerfs. J’aimois le cours suivy d’une longue riviere, Et voir onde sur onde allonger sa carrie
rs des choses Qui aux entendemens de tous hommes sont closes, Qui par longue dispute et curieux propos Ne te laissent jouir du
l flatte les seigneurs, il fait d’un diable un ange. Avant qu’il soit long temps on luy rendra son change234, Comme à Villeg
cte de Garnier n’est, le plus ordinairement comme chez Sénèque, qu’un long monologue suivi d’un chœur exprimant des lieux co
peur de la mort venue avant saison, Mais pour l’ennuy souffert en sa longue prison, Lors tous les assistans émeus en leur cou
schine, Col mollement vousté comme un arc my tendu, Sur qui flotte un long poil crespement espandu, Yeux gros, prompts, rele
n enduré de toy : son frere il faut connoistre. Cheri les amitiez qui longues dureront, Et les inimitiez qui bien tost finiront
gousts savoureux ; L’age premier se passe : et la vieillesse blanche Long temps apres les fruicts ne demeure en la branche4
nfin reduicts sous un empire, Et beaucoup d’autres plats qui seroient longs à dire. Et quand on en sçauroit ce que Platon en
qui ne heurte une diphtongue, Espier si des vers la rime est breve ou longue , Ou bien si la voyelle à l’autre s’unissant Ne re
propos me traversa l’esprit627 ! Encor n’est-ce pas tout : il tire un long escrit, Que voyant je fremy. Lors, sans cageoller
ait exercice, Et ne demandez rien pour vous ny pour autruy. Continuez long tens, pour quelque bien acquerre, A le servir ain
arder sans fruit la lumiere du jour ? Heureux qui, sans languir en si longue vieillesse (sic), Retourne de bonne heure au cele
d une compagnie approche, Sans en user journellement. Quelquefois le long d’un rivage, Il voit conduire son troupeau, Voit
ou retourne en arriere, Tant j’ay de m’avancer desir. O ! qu’elle est longue , la carriere Où à la fin gist mon plaisir ! Je r
itost qu’elle est née ; Et vivre une journée Est reputé pour elle une longue saison. Bien est-il mal aisé que l’injuste licen
Aimez, Seigneur, aimez à vivre ; Et faites que de vos beaux jours Le long et le fortuné cours De toutes craintes nous deliv
peut du lit vous chasser si matin, Vous à qui l’âge encor garde un si long destin ? LADISLAS. Si vous en ordonnez avec votre
lant équipage, Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à longs flots le soleil de la cour : Mais la faveur du ci
ons en hâte avec quelques œufs frais, Lorsqu’un franc campagnard avec longue rapière, Montant superbement sa jument poulinière
910. J’appuie, et sonne fort. Mon cerf débûche911, et passe une assez longue plaine ; Et mes chiens après lui, mais si bien en
HITRYON. Ça, je veux étouffer le courroux qui m’enflamme, Et, tout du long , t’ouïr sur ta commission. Il faut, avant que voi
moderne ne se trouve-t-elle pas dans Les plaisans promenoirs de ces longues allées Où tant d’afflictions ont été consolées ?
d a de belles situations et un vers inoubliable : Que la nuit paroît longue à la douleur qui veille et qui méritait le faute
ante de style. C’est par là qu’il se rattache au xviie  siècle, à une longue distance de ses poètes de génie, comme par les sc
je franchir cette noble barrière ! Mais, peu propre aux efforts d’une longue , carrière, Je vais jusqu’où je puis ; Et, semblab
e Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgées par la suie1085 ; J’estime plus
dmirent l’étendue ; Et les Alpes de loin, s’élevant dans la nue, D’un long amphithéâtre enferment ces coteaux, Où le pampre
donc ce que fait mon neveu dans Paris ? Qu’a produit un séjour de si longue durée ? Que veut dire ce nom : Monsieur de l’Empy
e sans cause et sans repos, Vers ces demeures odieuses Où règnent les longs argumens Et les harangues ennuyeuses, Loin du séj
n, L’un avec un poignard, l’autre un sceptre à la main ; L’autre d’un long serpent serroit le corps livide : Tous trois vers
soutienne, Le corps droit, fixe d’aplomb, Notre Jacqueau fait tout du long L’exercice à la prussienne. Un jour qu’au cabaret
it au Parnasse Que Malherbe est un sot et Quinault un Horace. Dans un long commentaire il prouve longuement Que Corneille pa
ice, De l’incorruptible avenir1173 : Eux-même1174 épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu’ils pensent ternir. Soy
s ont les grâces mensongères Et le sort des rapides fleurs. Leur plus long règne est d’une aurore ; Mais le temps rajeunit e
du repos, Aux éclats du tonnerre, aux cris des matelots, Au bruit des longs adieux mourans sur le rivage, Superbe avec ses mâ
tient d’autres assauts Et brise fièrement la colère des eaux. Là d’un long mur de joncs l’ondoyante souplesse, Puissante par
es ailes des vents, les ailes des éclairs, Les bonds de la comète aux longs cheveux de flamme. Mes vers impatients, élancés d
admirer, Et l’écoutaient en foule, et n’osaient respirer ; Car, en de longs détours de chansons vagabondes, Il enchaînait de
aux cimes des montagnes1228, Les coursiers hérissant leur crinière à longs flots, Et d’une voix humaine excitant les héros12
sur le centaure impie Dryas a fait tomber, avec tous ses rameaux, Un long arbre de fer hérissé de flambeaux. L’insolent qua
utent la voix ; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes En longs cercles hideux leurs écailles sonnantes.     Les
uteur des ombres, Escorté d’infâmes soldats, Ébranlant de mon nom ces longs corridors sombres, Où seul dans la foule à grands
ir au milieu de la rue Pour gêner les passans et les arrêter tous Une longue chaîne tendue Par deux anneaux très-forts et scel
doyantes1267 ; Ce vent doux qui frémit sur les vagues brillantes ; Ce long tapis de fleurs, déployé sur les prés ; Ces colli
ms sort des bois et des plaines ; Le soleil, en fuyant, se projette à longs traits Sur les monts, sur les tours, sur les eaux
e dramatique (vaudevilles, comédies, opéras-comiques, opéras) la plus longue du siècle. Alexandre Guiraud (1788-1847) fit conn
s années, Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis l’enchaînement certain, Lugubres comme un
en mes ennuis, Je pleurais tous les jours même auprès de ma mère. Ce long regret, dix ans ne l’ont pas adouci ; Je ne puis
ir si vif des bois, Qu’avec tant de plaisir j’aspirais autrefois ; Le long frémissement qui court sous les ombrages, Semblab
lles strophes : Du Christ, avec ardeur, Jeanne baisait l’image ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des vents ; Au pi
turelle. Entre ce début et cette conclusion il parcourut une des plus longues et des plus belles carrières dramatiques du siècl
r jamais. Ainsi, prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et
auvre oiseau chantant dans l’écume, Sur le mât d’un vaisseau perdu ! Longue nuit ! tourmente éternelle ! Le ciel n’a pas un c
de Dieu, s’arrête, et, sans orgueil, Sur le vaste horizon promène un long coup d’œil. Il voit d’abord Phasga, que des figui
oi que regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’en vas-tu dans ce
plomb, les palmiers en silence Sous leur ciel embrasé penchent leurs longs cheveux ; Elle cherche son puits dans le désert i
d’immortels qui sont de purs sanglots. Lorsque le pélican, lassé d’un long voyage, Dans les brouillards du soir retourne à s
a couvée, Pêcheur mélancolique, il regarde les cieux. Le sang coule à longs flots de sa poitrine ouverte ; En vain il a des m
parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissen
de sang. LE POÈTE. Ô Muse, spectre insatiable, Ne m’en demande pas si long . L’homme n’écrit rien sur le sable À l’heure où p
lumière inondée aux feux d’un soleil pur, Danse la demoiselle avec sa longue queue, De ses ailes de crêpe1439 égratignant l’ea
arpentier, éditeur). Le coin du feu Que la pluie à déluge au long des toits ruisselle ! Que l’orme du chemin penche
de blés causant ainsi tous deux, Vinrent d’autres Bretons avec leurs longs cheveux, Oh ! comme alors, pareils au torrent qui
lobe en feu Embrasa devant lui l’espace vide et bleu ; Sur la terre à longs traits il pompa la rosée, Et quand toute sa soif
emin les deux vieillards assis Sur les jours d’autrefois faisaient de longs récits (Les Bretons, chant II. — Calmann Lévy,
errer librement : au pied des verts coteaux Ils suivent pas à pas les longs détours des eaux, S’étendent sur les prés, ou, da
r en un jour. Puis, quand le vieux Janvier, les épaules drapées D’un long manteau de neige1462 et suivi de poupées, De mago
e ton avenir, je le pressais d’éclore, Quand tout à coup, pleurant un long espoir déçu, De tes petites mains je vis tomber l
frayeur : Camille et ta mère sont là. Moi, j’aurai pour tes chants de longs échos… » — Chimère ! Le fossoyeur m’a pris et Cam
uceur et me trompe, qu’avant De clore au jour mes yeux battus d’un si long vent, Je veux faire à tes bords un saint pèlerina
x bûcheron c’est le dernier effort. Il pose sa cognée et s’accoude au long manche1474 ; Il se courbe, en soufflant, le pied
eil sur l’âme et sur le corps « Si j’ai vos bras noueux, vos cheveux longs et rudes, J’ai mes chansons aussi, mes bruits gra
ois et l’aigle osent seuls se percher, Quel sentier a conduit dans sa longue escalade, Depuis ce toit qui fumé au pied de la c
onne foi. Le monde sous-marin Qui de vous n’a perdu souvent de longues heures À contempler, rêveur, le merveilleux table
le en passant, Diamants sous la vague où le soleil descend ! Après ce long ruban d’humides pierreries S’étendent des gazons
manquant d’haleine, Le bruit d’une charrette aux essieux cahotés, Les longs mugissements plusieurs fois répétés, Le babil des
tâche est faite, il faut mourir. Et, vers la neuvième heure, avec un long soupir, Le Rédempteur baissa la tête et rendit l’
cez : du costé où le soleil rapporte le beau jour, se descouvroit une longue terrace pratiquée sur les flancs d’un rocher, por
s fueilles qui se trouvent sur la grève de la mer : il porte la barbe longue et herissee de couleur bleuë, et semble qu’une in
, Fleurissant, Le long de ce beau rivage, Tu es vêtu jusqu’au bas Des longs bras D’une lambrunche sauvage. (Odes. IV, 21.)
près Sophocle, par Baïf (1573), Garnier (1580) et Rotrou (1638). — La longue scène, réduite de moitié dans notre citation, don
. 506. Comme on dit familièrement : en sait quelque chose, en aurait long à dire. 507. Allonge sans fin mon procès, même j
Corneille dit encore sans plus de demeure  ; La Fontaine, sans plus longue demeure . Retard, délai. 643. Horace, v. 30.
us laisse crier. (Malherbe, Stances à Dupérier.) 784. Héros d’un long roman de chevalerie, en prose, du xve  siècle, qu
s sont le sujet et le dénouement de la tragédie. — L’exposition, trop longue pour trouver place ici, met, dès le début, en scè
n : Je les voyois tous trois se hâter sous un maître Qui chargé d’un long âge, a peu de temps à l’être, Et tous trois à l’e
son modèle, que des traces éparses dans son style, par exemple, le «  long espoir » de la fable du Vieillard, et des trois j
Ce fantôme léger, couvert d’un vieux suaire, Et tristement vêtu d’un long drap mortuaire, À pas affreux et lents s’approche
rables ou non, Un hôpital de grand renom. Et la liste, qui suit, est longue . Je crois, ajoute-t-il, que, pour la charge que j
s » n’aient déconcerté leurs princes. Nous ne le suivrons pas dans le long dédale de ces strophes. Il nous suffira d’avoir c
ieuses, et des analyses parfaites a été plus mal inspiré que dans son long panégyrique de Rousseau. Pour Rousseau, dit-il, «
ce temps qui s’envole ; C’est donc ainsi que nous perdons les jours. Longs pour les sots, pour qui pense si courts ? Mais qu
Il est des temps pour tout ; et lorsqu’en mes vallées, Qu’entoure un long amas de montagnes pelées, De quelque malheureux m
fourmi déménage… Et, le triste hibou, le soir, au haut des toits, En longs gémissemens ne traîne plus sa voix. ………………… Un as
ssemens ne traîne plus sa voix. ………………… Un astre étincelant Traîne de longs éclairs qui sillonnent les ondes. (Ch. Ier.)
fficieux, Qui s’occupe de vous pour occuper de lui. La liste en est longue . Le dernier chant est consacré au vrai et bon cau
dès lors Toujours lui ! lui partout !… et le consul, Pâle sous ses longs cheveux noirs ; et l’empereur, Grave et serein
e, v. 1 sqq.). 1359. Ailleurs (Les Voix intérieures, XIX) : Cette longue chanson qui coule des fontaines. 1360. Dieu my
’Épopée du Lion.) Ces lames que la mer amincit sur la grève. Où les longs cheveux verts des sombres goëmons Tremblent dans
t une revue poétique de l’histoire de l’humanité. Le poète dresse une longue galerie sur la route des siècles ; de distance en
Bonaparte de Rivoli, des Pyramides et du 18 brumaire, Pâle sous ses longs cheveux noirs, (V. Hugo, les Orientales, XL, Lu
èmes civiques. 1478. On voit dans ces derniers vers, que suivent de longs développements sur sa « tristesse immense », que
quelques pas plus loin, un poulain familier Frotte son poil bourru le long d’un vieux pailler, Et des chèvres debout contre
dernier vers la souple et ondulante alternance des syllabes brèves et longues , le mouvement plus vif du rejet, et la calme lent
ésonne Et va s’éteindre au loin, comme un bruit monotone Que, sous un long portique, au milieu de la nuit, L’écho redit plus
38 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ue fait Théramène de la mort d'Hippolyte, parce que ce récit est trop long et peut-être trop beau, nous avons cru devoir le
eau, dragon impétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux ; Ses longs mugissements font trembler le rivage. Le ciel ave
de l'arrangement de ces mots dans la phrase ; du mélange des syllabes longues et des syllabes brèves ; des mots qui ont plusieu
utile Fatigua vainement une mer immobile. (Racine.) Un jour sur ses longs pieds allait, je ne sais où, Le héron au long bec
cine.) Un jour sur ses longs pieds allait, je ne sais où, Le héron au long bec emmanché d'un long cou. (La Fontaine.) Mais
longs pieds allait, je ne sais où, Le héron au long bec emmanché d'un long cou. (La Fontaine.) Mais dans ces vers de Boilea
 : On les voyait tous trois se hâter sous un maître Qui, chargé d'un long âge, a peu de temps à l'être ; Et tous trois, à l
vie. C. Dubos. L'élégie. Quelquefois La plaintive élégie, en longs habits de deuil, Sait, les cheveux épars, gémir s
s ; si le mérite d'avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, est un titre plus beau
it pas toujours tracé par les règles, bien que, lorsqu'un ouvrage est long et compliqué, l'écrivain ne puisse pas toujours l
étrer d'un seul effort de génie, il parvient ordinairement, après une longue méditation, à en saisir tous les rapports. Mais q
ns ce cas. 1. Les articles de M. Anot et ceux de Hoffmann étant fort longs , je n'ai dû reproduire que les idées de ces écriv
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
s ? Non, c’est de l’avoir faite reine malheureuse. Auguste, après un long récit des bienfaits dont il a comblé Cinna, annon
les unes ou les autres dominent, la langue est dure ou efféminée. Les longs mots sont en général plus agréables à l’oreille q
aisance : aussi abondent-ils dans les langues harmonieuses. Parmi les longs mots, ceux qui flattent le plus l’oreille sont le
s l’oreille sont les mots composés d’un mélange de syllabes brèves et longues . 268. Quelles observations avez-vous à faire sur
Épître au roi sur le passage du Rhin. 5° L’accumulation de mots trop longs ou de monosyllabes. Exemples : Conturbabantur Co
ler en croissant jusqu’à la fin. Ainsi les membres de phrase les plus longs , et les mots les plus pleins et les plus sonores,
de harmonieuse exige que la dernière ou l’avant-dernière syllabe soit longue . 276. Est-il nécessaire de varier la coupe et la
aux mêmes intervalles. Il faut mêler des phrases courtes aux périodes longues et sonores, et rendre le discours animé en même t
i, dans notre imagination, correspondent à ce mouvement. Des syllabes longues et des mots lourds et traînants présentent nature
ra donner une cadence plus animée aux sensations vives, et trouver de longs mots et des mesures lentes pour les sujets triste
e réelle : Je chante ces combats et ce prélat terrible, Qui, par ses longs travaux et sa force invincible, Dans une illustre
temps et du changement, et aspirez à l’éternité. Bossuet. Dans une longue enfance, ils l’auraient fait vieillir. Racine.
40 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
sez récompensé du temps et des soins que nous a coûtés une tâche plus longue et plus difficile qu’on ne serait peut-être tenté
inissable roman : et ce rieur est un des trois grands écrivains de ce long âge, entre le sombre Calvin et le sceptique Monta
et le tout par raison et mystere. Ont aussi les gryphes tant fortes, longues et acerees, que rien ne leur eschappe depuis qu’u
advenu, advenant et a venir ne recordent, ne sentent, ne prevoyent de longue main, ou le sentans n’osent et ne veulent ou ne p
e d’icelluy et de tous ses collateraulx Chatz-garanniers estoyt d’ung long ratelier tout neuf, au dessus duquel, par forme d
eres veloutees, l’une pleine de billon et pendente, l’aultre vuide et longue , eslevee au dessus du tresbuchet. Et suis d’opini
ieu, n’exerce pas regne, mais brigandage. Or on s’abuse, si on attend longue prosperité en un regne qui n’est point gouverné d
ouster foy à leurs rapports. Et mesme ie doute que ie n’aye esté trop long , veu que ceste preface ha quasi la grandeur d’une
gage, en quoy il surpasse touts aultres, ny pour la constance d’un si long travail, ny pour la profondeur de son sçavoir, ay
certainement entendu l’imagination vraye de l’aucteur, ou ayant, par longue conversation, planté vifvement dans son ame une g
os estoient venus à Cleomenes, roy de Sparte, preparez d’une belle et longue oraison, pour l’esmouvoir à la guerre contre le t
a justement à celuy qui tenoit aux Ephores des bons propos, mais trop longs . : « O estrangier, tu dis ce qu’il fault aultreme
traictee à pieces descousues, qui ne demandent pas l’obligation d’un long travail, de quoy ie suis incapable : ainsi sont l
tiez molles et regulieres, ausquelles il fault tant de precautions de longue et prealable conversation147. Ceste-cy n’a point
yvent, mangent et dorment à leur aise, endurer de faim, de soif et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les escrits des h
tu entendras ci aprés) et ne dois trouver mauvais si j’en fais un peu long discours, afin de te rendre plus attentif à ce qu
me donna un peu de courage, et ayant consideré que je serois beaucoup long pour faire une fournee toute de ma main, pour abr
stre tirer proffict. Vous debvés estre certains que, puisqu’il y a si long temps que j’ay esté en votre degré, et si longuem
ous croyés que j’ay retenu quelque choze d’este estat là, et que, par longue experience, j’ay vu advenir aux cappitaines beauc
e parvenu degré par degré, comme le plus pouvre soldat qu’aye esté de long temps en ce royaulme ; car je suis venu au monde
ne remontrance aux Gascons, et leur dis qu’il y avoit une disputte de longue main entre les Espaignolz205 et les Gascons, et q
-ïaictz, et l’artillerie prinse. Nous exécutasmes la victoire tout au long de la pleyne et par les vignes. Il s’en jecta à f
ulois acquérir le tiltre d’orateur, j’aurois apprins quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerois avec assés de g
l’advis de plusieurs. Et en ceste cour, ils sont fort formalistes et longs en toutes choses, mesmement246 d’importance, et p
usteroit ce refus. Et comme j’ay dit qu’on est icy fort formaliste et long , aussi puis-je dire avec vérité qu’ils y aiment l
tres éludassent cette sorte de longueur avec une patience encore plus longue , et esprouvassent à qui durera plus le temps, à c
es Romains ont fait l’apprentissage de leurs victoires et commencé ce long dessein qu’ils n’achevèrent qu’aux extrémités de
cessaire, et qu’il y a bien des choses que l’on ne connoît que par un long et difficile examen, il est certain qu’il seroit
e aux enfants de Henri le Grand), et qu’il eut de grands cheveux bien longs et bien blonds. Vous ne pouvez vous imaginer le p
lus rudes coups qui la pût frapper ; car, bien que, depuis un an, une longue maladie nous eût privés de sa présence, et que no
oyons penchant sur le retour de notre âge, que nous comptons déjà une longue suite de nos ans écoulés, que nos forces se dimin
s est-il clairsemé dans ma vie ! C’est comme les clous attachés à une longue muraille, dans quelques distances ; vous diriez q
es humaines, la félicité sans bornes aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
d’elles-mêmes. Le cœur d’une grande reine, autrefois élevé par une si longue suite de prospérités, et puis plongé tout à coup
r l’amour de lui-même. Je supplie Votre Majesté de me pardonner cette longue lettre ; jamais je n’aurois eu la hardiesse de lu
temps saisis, muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sangl
. Que ne puis-je vous le représenter tel qu’il étoit, lorsqu’après un long et pénible travail, loin du bruit de la ville et
stille, rencontraient bien des obstacles. « Il faut des voyages et de longs voyages, dit-il dans le dernier, pour une feuille
n’est pas un petit dessein, que de réformer la France. Il a été moins long et moins difficile à Votre Majesté de vaincre l’E
un moment, encore qu’on n’ose presque espérer qu’elle voie dans un si long discours ce qu’on peut dire pour lui sur ces abus
erre par leurs grandes qualités, et laissé depuis tant de siècles une longue et éternelle mémoire d’eux-mêmes, qui semble, au
principalement de la coutume, et le bon sens ne se forme que par une longue expérience ou par une méditation réitérée et cont
ons, mais vous n’avez pas la même déférence pour tout. Je serois trop longue si j’entrois dans le détail de tout ce que vous p
qu’aux bords de l’Euphrate, et qui voit renaître le jour après une si longue nuit ; la terre sanctifiée par les pas du Sauveur
vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : c
e nuisent chaque jour à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides, ils ess
ées éprouvent déjà les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse… Et
de sympathie, et sentoit le faux sans le discuter, lui épargnoit les longs cireuits par où les autres marchent ; et d’ailleu
des bienfaits du Roi. Il en a été comblé pendant tout le cours d’une longue vie, et il a eu la gloire de ne laisser en mouran
là. Une foule d’officiers de Monseigneur se jetèrent à genoux tout du long de la cour, des deux côtés sur le passage du roi,
’il a agi de lui-même. Je sens bien que l’affliction ne peut pas être longue  ; mais ce sera dans quelques jours que je trouver
imon. Ravies de leur liberté, elles s’approchèrent en un tas, tout le long d’un lit de veille à pavillon et le joignant ; et
et les amples replis de ces fourrures ondoyantes à chaque génuflexion longue et redoublée qui ne finissoit que par le commande
t une grande créature, maigre, jaune, qui rioit niais, et montroit de longues et vilaines dents, dévote à outrance, d’un mainti
, le nez aquilin, les joues creuses et décharnées, la forme du visage longue et la physionomie d’une aigle ; les cheveux frisé
Rien n’est plus ordinaire que d’entendre des gens du monde qu’une longue expérience et de sérieuses réflexions ont instrui
campagne, et qui est pour moi Fleury et Villeneuve. Je n’ai point de longues allées à perte de vue, mais deux petites seulemen
uittent et le plaisir qu’ils attendent, une préparation toujours trop longue pour eux, et souvent trop courte pour la justice.
gal Saint-Evremont n’ose parler de vers à personne. Balzac assomme de longues phrases hyperboliques Voiture et Benserade, qui l
capitale de Cachemire ; il eut avec un des principaux bostangis531 un long entretien sur la manière de donner à cette ville
t plus facile que celle des vices. La liste des vertus outrées serait longue  ; j’en indiquerai quelques-unes ; vous devinerez
me hâtois de dîner pour échapper aux importuns, et me ménager un plus long après-midi. Avant une heure, même les jours les p
milieu du lac quand l’eau était calme ; et là, m’étendant tout de mon long dans le bateau, les yeux tournés vers le ciel, je
z lui a l’âme et la vie. Son génie, formé par des méditations d’une «  longue patience », grandit avec son œuvre et s’éleva pro
it approcher davantage, il se trouva près de mes lèvres ; je tirois à longues inspirations le parfum, et goûtois à longs traits
mes lèvres ; je tirois à longues inspirations le parfum, et goûtois à longs traits les plaisirs de l’odorat. J’étois intérieu
e mon existence. Ce sommeil fut profond ; mais je ne sais s’il fut de longue durée, n’ayant point encore l’idée du temps et ne
mme un homme en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’une assez longue terrasse, en courant de toute ma force, jusqu’à c
ur les audiences de ce même cabinet, vous nous donnez un mémoire bien long , bien hérissé de textes, d’ordonnances, de passag
christianisme, les observations multiples qu’il avait faites dans ses longs voyages. Théoricien hasardé et subtil des dessein
s une troupe de jeunes paysannes qui sortoient de la ville avec leurs longues coiffes blanches, que le vent faisoit voltiger au
et là, sont d’un beau gris de perle. Quelquefois ils se disposent en longues bandes cramoisies, de couleur ponceau et écarlate
mobile, et le bouleau laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions. Quelq
més de passions. Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles. Comme u
curité affreuse. On distinguoit, à la lueur fréquente des éclairs, de longues files de nuages épais, sombres, peu élevés, qui s
neige qui sortoit de la mer. L’horizon offroit tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paroissoit confondue avec le c
r prévenir sa perte Dominique et moi lui attachâmes à la ceinture une longue corde dont nous saisîmes l’une des extrémités. Pa
une popularité prodigieuse, conquise par des services éclatants, une longue expérience, la réputation du premier talent finan
r, tandis que son indigne ministre vous parlera ; car j’ai acquis une longue expérience de ses miséricordes. C’est lui-même, c
et grisâtre ; un vaste silence régnoit sur le désert ; seulement à de longs intervalles, on entendoit les lugubres cris de qu
ne jouit que dans les Alpes les plus élevées : devant nous fuyoit une longue et profonde vallée, couverte dans toutes ses part
mets descendoient par degrés en s’éloignant de nous, et formoient une longue suite d’échelons dont les derniers étoient de la
é des aventures piquantes et instructives avec Lesage ; il a écrit de longues lettres avec Rousseau. Il a été court et touchant
en France. Mais bientôt, à côté du Cinq-Mars, d’Alfred de Vigny, des longues et amusantes équipées des héros d’Alexandre Dumas
ce de la beauté du spectacle et du calme de la nuit. Près de nous une longue barque emportait rapidement une noce de riches né
rité de la conversation ; le titre le plus mince, et pourtant le plus long à prononcer, y est donné et répété vingt fois dan
lle ; de tout temps ils ont eu le talent de vivre vite, d’abréger les longs discours, de faire place aux successeurs avides d
convolvulus à fleurs blanches et bleues, des festons de bignonias, de longues graminées, des plantes saxatiles de toutes les co
l’orgue avait jadis moins de soupirs sous des voûtes religieuses. De longues herbes tremblent aux ouvertures des dômes. Derriè
es Invalides Trois corps de logis, formant avec l’église un carré long , composent l’édifice des Invalides. Mais quel goû
es circonstances ; ils sont obligés de les exposer dans un récit bien long , ou de les résumer en réflexions abstraites. Froi
des affaires de son pays, par la durée et la fin tragique de son plus long ministère (1840-1848) ; dans l’administration de
d’un régime temporaire, peu en harmonie avec les tendances réelles et longues de la société, et commandé par la nécessité plutô
et puissants sous un maître ; mais il est peu d’hommes qui, après un long exercice du pouvoir, aient conservé des convictio
de s’en faire connaître, et d’avoir raison, même après leur mort. Les longues grandeurs amènent l’indifférence ; peu de vieux m
mmes proposé, et qui nous a soutenu dans le cours d’une carrière déjà longue , où les difficultés ne nous ont pas manqué. Grâce
e Discours sur les révolutions du globe (1821), fruit et substance de longs et nombreux travaux, sont ses Époques de la natur
lles douleurs M. de Lacépède fut frappé de la petite vérole, dont une longue expérience lui avait fait croire qu’il était exem
et accident causa une grande rumeur parmi les troupes, fatiguées d’un long campement. Dans l’oisiveté de leurs journées, les
pour embrasser sa cause. Il fut cruel dans sa victoire, parce qu’une longue misère l’avait aigri. Il ne sut pas se conduire é
es circonstances étaient-elles difficiles, les esprits fatigués d’une longue discussion ou intimidés parle danger, un cri, un
, le duc de Bassano l’était presque davantage, et donnait ainsi de sa longue soumission une honorable excuse, en prouvant qu’e
ainsi de la manière la plus noble qu’il était le seul coupable. Cette longue agonie devait finir. Le 20 au matin, Napoléon se
çois Ier et Henri II, au prix de trente-quatre ans d’efforts, de cinq longues guerres, dans lesquelles, presque toujours victor
; celle de Louvois, affaibli l’administration de l’armée ; et de trop longues guerres avaient enlevé à l’agriculture ses bras e
6. Alors le cri : « C’est le champ de la grande bataille ! » forma un long et triste murmure. L’empereur passa vite ; person
mort n’est point passive. C’est un dévouement voulu, prémédité, couvé longues années ; une mort active, héroïque et persévérant
t au jour le jour ces trésors d’érudition, il écrivit des ouvrages de longue haleine, comme : Chateaubriand et son groupe litt
tout une Histoire de Port-Royal, monument d’érudition qui l’occupa de longues années. Sainte-Beuve fut académicien, et sénateur
Peinture murale par P. Delaroche Le critique décrit d’abord le long portique à deux colonnes, demi circulaire, qui oc
À droite et à gauche de ce « muet aréopage », debout, ou assis sur un long banc de marbre, les uns conversant, les autres éc
eurs ils sont frappés d’abord d’une noble figure de vieillard dont la longue barbe blanche laisse tomber ses reflets argentés
, se déroulaient avee des ondulations d’une douceur infinie, comme de longues houles d’azur. De larges traînées de vapeurs blon
En Russie. — Effet de neige sous la lune879 La nuit d’hiver est longue et profonde sous ces latitudes, -mais aucune obsc
ur des vagues faisant jaillir entre les galères qui se choquent leurs longues lanières vertes, que termine un flocon d’écume.
tendait cliqueter contre le flanc des bêtes les étriers de fer et les longs éperons ; le torse humain du centaure ne bronchai
amis qui étaient sur leurs portes, les yeux en flammes et agitant son long fusil, comme s’il allait avoir à s’en servir. Cet
et costumés, parés, équipés comme pour un carrousel ; tous avec leurs longs fusils à capucines d’argent, ou pendus par la bre
hevaux habillés de soie comme on les voyait au moyen âge, et dont les longs chelils, ou caparaçons rayés et tout garnis de gr
confondre plus tard son nom dans le nom de Valmy911, et qu’après une longue vie et d’éclatantes victoires il légua, dans son
levant au couchant, de la Tournelle à la Tour de Nesle923, c’était un long cordon de maisons à solives sculptées, à vitres d
te. Au-delà verdoyaient les prés, au-delà s’enfuyaient les routes, le long desquelles traînaient encore quelques maisons de
ole ; il la flattait de la main, comme un bon cheval qui va faire une longue course. Il la plaignait de la peine qu’elle allai
irasse de fer battu, avec des pistolets d’arçon dans les fontes et le long sabre-épée. Le matin toute l’armée les avait admi
uffle farouche. Il y eut un silence redoutable, puis, subitement, une longue file de bras levés brandissant des sabres apparut
Le Lépreux. — … Les maux et les chagrins font paraître les heures longues  ; mais les années s’envolent toujours avec la mêm
e, reposée des passions orageuses et des espérances déçues, quand les longs voyages de la pensée ramènent l’homme, de circuit
vaient imprimé sur son front chauve plus de rides que les années. Une longue barbe blanche tombait sur sa poitrine. Ses joues,
d’une blessure dont la cicatrice enfoncée était à peine cachée par sa longue moustache ; à la bataille de Moncontour965, un co
atriarches de la prairie, hauts de taille, un peu maigres, les cornes longues et rabattues, de ces vieux travailleurs qu’une lo
es, les cornes longues et rabattues, de ces vieux travailleurs qu’une longue habitude a rendus frères, comme on les appelle da
parrallèle à la charrue et piquait le flanc des bœufs avec une gaule longue et legère, armée d’un aiguillon peu acéré. Les fi
ures de cresson, de baume et d’hépatiques969 ; les fontinales970, les longues herbes appelées rubans d’eau, les mousses aquatiq
ge sensible le théâtre tel que Corneille l’avait créé, il imagine une longue période où tout s’enchaîne et se soutient, où tou
ène (Ibid., XIII, 4 et 5), popularisée par le tableau de Gérard, trop longue pour être transcrite ici, est d’ailleurs, malgré
tèrent sur le bord des étangs, et les notes du rossignol éclatèrent à longs intervalles. L’air était chargé d’enivrantes sent
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
outes les narrations fictives, depuis les plus courtes jusqu’aux plus longues  ; le roman ne se dit que de celles-ci. Un conte d
u’un roman est, dans toute la rigueur du terme, un conte suffisamment long  ; et, comme il y a des contes qui sont, en effet,
fisamment long ; et, comme il y a des contes qui sont, en effet, fort longs , il est évident qu’on pourrait les appeler tout a
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
brouillards semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et t
mobile, et le bouleau laisse flotter le sien dans les airs comme une longue chevelure. Ils semblent animés de passions1 Quelq
més de passions1 Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles. Comme u
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
ie M’enivrera d’honneur, de gloire et d’or5. La tragédie est un bien long ouvrage ; L’ode1 au sujet, comme à moi, convient
is d’abord, et, s’il en reste2, aux dieux. Mais l’ode exige un trop long flux de style ; Mieux vaux traiter mon sujet en c
’un grand ?   Pour des rubans2, la France entière   Fut en proie à de longs débats. La fleur des champs brille à ta boutonniè
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
tion, suspendre la marche des événements, pour nous faire entendre un long discours travaillé avec art, et qui, par cela mêm
ne des circonstances les plus importantes et les plus délicates de sa longue administration. On sait que la seconde campagne d
nients, et s’était efforcé de les faire sentir aux Athéniens dans une longue harangue. C’est à ce discours que répond Alcibiad
iscours de Nicias à ses troupes. « Qu’est-il besoin, guerriers, d’un long discours pour animer des hommes déjà disposés à s
résente, est celui qui les rassasie ; et les nuits sont toujours plus longues que leur sommeil : et tu pourrais croire que des
45 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
nt, à coup sûr, ni le suffrage des honnêtes gens, ni la couronne. Une longue , précédée d’une brève, s’appelle iambe : pied si
ille quelquefois ; et pourtant, n’est-ce pas bien pardonnable dans un long poëme ? Il en est de la poésie comme de la peintu
539être remise à la scène, 540ne soit ni plus courte 541ni plus longue 542que l’acte cinquième (cinq actes). 543Et qu’
), 611et le luxe du costume ; 612et se-promenant 613il traîna une longue robe 614per pulpita. sur les théâtres. 615Ainsi
orables, 718et nela récompensent pas d’une couronne. 719Une syllabe longue , 720mise-après une brève, 721est appelée iambe,
xcepté de gloire. 928 Mais les enfants Romains 929apprennent par de longs calculs 930à diviser une livre 931en cent parti
2un-tel livre aussi passe la mer, 993et proroge (assure) 994une vie longue (l’immortalité) 995à son auteur célèbre. 996Il
t les jeux scéniques 1169 par eux, sa fin (le délassement) 1170des longs travaux 1171 furent inventés : 1172que la Muse
l ne s’enivra qu’une fois dans sa vie, parce que sa vie ne fut qu’une longue ivresse, Ebrius, ex quo semel factus est, fuit. »
a traduit quelquefois : un poëme d’une certaine étendue, un poeme de longue haleine, il semble évident que promissi signifie
uantité véritable : la dernière syllabe de palus étant invariablement longue , comme dans virtus, tellus, etc. On corrige quelq
cette correction ne se trouve dans aucun manuscrit. Bentley fait une longue dissertation pour justifier la leçon qu’il propos
tote. En effet, le vieillard est bien plus enclin au désespoir qu’aux longues espérances ; et puis, entre ces deux mots iners e
s, de penser que le poëte, en composant cette fameuse épître, la plus longue de celles qu’il a laissées, songeait à réunir et
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
oyons penchant sur le retour de notre âge, que nous comptons déjà une longue suite de nos ans écoulés, que nos forces se dimin
s qu’il faille souvent autre chose pour lui renverser le sens que ses longues prospérités. C’est ainsi que Dieu règne sur tous
le le foudre de la vérité évangélique ; je veux l’abattre tout de son long devant la croix de mon Sauveur ; je veux la brise
ne. Cependant il tombera d’une grande chute ; on le verra tout de son long couché sur la montagne, fardeau inutile de la ter
s humaines, la félicité sans bornes2 aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
’elles-mêmes. Le cœur1 d’une grande reine, autrefois élevé par une si longue suite de prospérités, et puis plongé tout à coup
r l’amour de lui-même. Je supplie Votre Majesté de me pardonner cette longue lettre ; jamais je n’aurais eu la hardiesse de lu
dit ailleurs : « Ainsi nous allons toujours tirant après nous cette longue chaîne traînante de notre espérance ; et avec cet
47 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXII. » pp. 122-123
e de lire au vers suivant : ϰεράμενος, en faisant la première syllabe longue   en faisant de ἐλλέϐορον quatre longues, on aura
en faisant la première syllabe longue  en faisant de ἐλλέϐορον quatre longues , on aura ainsi un mauvais hexamètre, plein des ὲϰ
48 (1873) Principes de rhétorique française
on imagine des. procédés expéditifs pour parcourir en peu de temps un long cercle d’études ; vaine utopie, il faut en reveni
essoire. Les rhéteurs anciens avaient fait de la mnémonique une étude longue et minutieuse qui n’est plus guère pour nous qu’u
humaines : la félicité sans bornes, aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
on veut, on le croit aisément. Un mot est souvent plus éloquent qu’un long discours. Témoin cette simple et belle parole d’u
sée et l’inspiration essentielles. Ainsi M.Thiers a condensé tous les longs développements militaires, politiques, moraux et
n’importe l’homme, n’importent les circonstances ! En finissant cette longue histoire de nos triomphes et de nos revers, c’est
ù la passion ne doit jamais être aveugle et déréglée. IV. Eviter les longs préambules étrangers au sujet. V.    Tirer l’exo
ne contient que ce qui est nécessaire ; un récit de vingt lignes est long , s’il contient des détails inutiles. Les Plaideur
es. Les Plaideurs offrent encore un excellent exemple d’un récit trop long , bien que formé de propositions très-courtes : V
parle ; j’ai parlé ! L’Intimé fait trop précipitamment un récit trop long . C’est une confusion commune de croire qu’on abrè
une séduction qu’il ne faut pas négliger ; ce qui plaît paraît moins long  : un chemin riant et d’une pente douce fatigue mo
sur lui ; sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que le long usage des prospérités leur dorme toujours : sa gr
os qui seul reste inébranlable et pousse droit au monstre. Sans cette longue description, si souvent blâmée, l’acte du jeune h
l’action. Dans le morceau de Bossuet, cité plus haut, les adjectifs : longue et paisible, nobles, glorieux, ont une valeur d’a
ement, de l’Angleterre, frappe mieux l’imagination par les mots : une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
s termes propres pour résumer sans redite et sans obscurité toute une longue exposition et pour en bien rappeler la substance.
me : le style est l’homme même. 4. Division du sujet. — Cette étude longue , diverse et très-délicate doit être partagée d’un
e poëte écrivit : Or, apprenez comme l’on parle en France :    Votre longue persévérance, A donner au public vos vers, Est ce
quatre à cinq membres au plus, la période courrait risque de paraître longue et de fatiguer. 4. Du style périodique. — C’est
conclure et de couronner le développement de la pensée par une phrase longue et sonore. 6. Règles relatives à la phrase et à
chaussé de sandales, revêtu d’un manteau de pourpre et d’une tunique longue nonchalamment appuyé sur une femme, aux yeux de t
éparable outrage. Les courtisans auraient corrompu Néron : Dans une longue enfance ils l’auraient fait vieillir. Il faut le
e Savoie arrivent tous les ans, Et dont la main légèrement essuie Ces longs canaux engorgés par la suie. La passion a aussi
Quel spectacle que celui d’un vénérable vieillard, illustre par une longue vie consacrée tout entière à l’étude, abjurant à
qui ne produira jamais qu’un bagne intellectuel, où. l’on traînera la longue chaîne du doute avec le pesant boulet dudésespoir
en que cette énumération et cette analyse des figures ait pu paraître longue  ; elle n’est cependant qu’un abrégé de l’expositi
entrés dans les plus minutieux détails sur les effets du mélange des longues et des brèves. Le peuple même était très-sensible
nsible que celle de la poésie. L’arrangement des sons, le mélange des longues et des brèves, une symétrie des mots, des proposi
promesses réitérées, qu’il vienne. 2° La monotonie de phrases toutes longues ou de proposition toutes coupées. 5. De l’harmon
éclame plutôt le contraire. Fuyez avec un soin égal les périodes trop longues et les phrases trop courtes. À cet égard, il n’y
ortance ; on peut voir par l’expérience, combien un mot plus ou moins long , une chute masculine ou féminine, produit de diff
entué que dans ce portrait dessiné par La Fontaine : Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où Le héron au long bec e
taine : Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais où Le héron au long bec emmanché d’un long cou. ou dans ce tableau d
s longs pieds allait je ne sais où Le héron au long bec emmanché d’un long cou. ou dans ce tableau de Bossuet : L’univers
augmenter la terreur : c’est d’abord : Tremble ; puis à la fin, cette longue épithète redoutable ; enfin ce rejet Ma fille ! q
endorme. Montesquieu- a fait preuve de goût ; quand il a dit : Une longue uniformité rend tout insupportable : le même ordr
e ; les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent :de l’ennui dans un long poëme. S’il est vrai que l’on ait fait cette fame
e pas seulement des mots. Ce qu’il faut fuir ce sont les transitions, longues , lentes, forcées, emphatiques, subtiles. Quant au
s de Néron : Qui tous auraient brigué l’honneur de l’avilir Dans une longue enfance ; ils l’auraient fait vieillir. Cet ave
brutale avec temple adorable.    Les périphrases de Voltaire, un peu longues peut-être, sont d’un style élégant ; le dernier v
un modèle de finesse la réponse d’un ministre à l’issue d’une séance longue et stérile. La reine Élisabeth lui demandait ce q
e force sont des merveilles de mémoire, ils sont le prix d’un travail long et consciencieux. L’orateur a dû nourrir et forme
plan, aux idées, aux arguments et aux mots ; elle est le fruit d’une longue culture, de l’étude et de la méditation des maîtr
e style de Buffon peut se résumer dans ce mot : le génie n’est qu’une longue    patience. Le mérite suprême, la qualité premi
Kérouïs ; que dis-je, à vous tous, tenants du lis. Mais voici déjà un long temps écoulé, et rien de décisif encore. Les, cou
s de Kérouïs et Guillaume Bataille se défont de leurs adversaires. Un long cri s’élève dans l’espace, c’est le cri de la Fra
asile souterrain, la cigale laissa passer la bourrasque qui fut aussi longue que terrible. Malgré tous ses efforts ; la fourmi
nt vos passions et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblabl
sions de l’Italie où elle avait à peine un pied-à-terre, et après une longue opulence, s’endormant paisiblement dans les bras
é sans courber le dos ; Mais attendons la fin. » Le propos n’est pas long , mais il est énergique. Les acteurs n’ont plus ri
de cris et de vœux ; seulement les mots de richesses, d’honneurs, de longues années se faisaient entendre sans peine, parce qu
rale. Je suis las de vains prétextes pour prolonger une vie déjà trop longue . « Mais, continua-t-il avec colère, n’en tendrai-
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
compliquée ; dans les études sur les hommes ou les choses ; dans les longs récits, vrais ou fictifs ; dans l’éloquence qui c
pas toujours été aussi heureux ; celle de Waverley, par exemple, est longue et pénible. D’où vient la différence entre le déb
uges. Nous ne sommes plus au temps où les couleurs de deuil, la barbe longue et le désordre des vêtements étaient la tenue obl
a commencé, que de savoir ce qui reste à faire : on ne trouve jamais long ce dont on aperçoit le terme. » Quistil. Inst. or
50 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ètes, ce sont de lourds artisans de rimes. De fades lieux communs, de longues périphrases, d’obscures allusions, des circonlocu
e poète inégal et mêlé est un de ceux que notre siècle, réparateur de longues injustices, s’est heureusement repris à goûter et
maigre visage Qu’un renard que Martin porte au Louvre en sa cage. Un long temps sans parler je regorgeais d’ennui. Mais n’é
se lire en moins d’une demi-heure, et ses plus belles odes sont trop longues de moitié. Mais il a été l’homme le plus épris d’
se saison Où nos misères bornées Vont avoir leur guérison. Les dieux, longs à se résoudre, Ont fait un coup de leur foudre, Q
cours, Son extrême douceur ayant dompté l’envie, De quels jours assez longs peut-il borner sa vie, Que notre affection ne les
re heures une accumulation de faits qui auraient demandé un bien plus long temps pour s’accomplir. Mais, quoi qu’il en soit
au drame romanesque est grand et terrible, mais il ne présente qu’une longue suite d’atrocités sans cause, sans liaison, sans
éligieux de sa vieillesse ne lui laissa plus voir, dans l’objet de sa longue admiration, « qu’un chef-d’œuvre de versification
e vingt rois, N’attendent que les vents pour partir sous vos lois. Ce long calme, il est vrai, retarde vos conquêtes ; Ces v
, dit-on, ou beaucoup d’ans sans gloire, Ou peu de jours suivis d’une longue mémoire. Mais, puisqu’il faut enfin que j’arrive
é ! mon père, oubliez votre rang à ma vue. Je prévois la rigueur d’un long éloignement : N’osez-vous, sans rougir, être père
s de la ville ; M’ôter, pour faire bien, du grenier de céans74 Cette longue lunette à faire peur aux gens, Et cent brimborion
, Ou quidams, dont les noms, qualités et métiers Sont déduits plus au long avecque les parties, Et assignations dont je tien
nné le vers qui nous convient, « toujours divers, toujours nouveau », long , puis court, puis entre les deux, avec vingt sort
j’ai peu d’espérance De les revoir. Malgré tous nos efforts, Pour un long temps, selon toute apparence, Térence, et Plaute,
vol affreux vienne fondre sur moi, Soit que le ciel me garde un cours long et tranquille, À Rome ou dans Paris, aux champs o
rible et sombre Où, des arbres dont tout exprès, Pour un plus doux et long usage, Mes mains ornèrent ce bocage, Nul ne me su
forte passion. On te pleure au Parnasse, on te pleure à Cythère ; En longs habits de deuil les Muses, les Amours, Et ces div
ges ; pas une des pièces de cette vieillesse tristement féconde où de longues tirades n’offrent un débordement de lieux communs
t satiriques : ce ne sont pas les meilleures. C’est ainsi que dans la longue et diffuse Épître à Boileau, s’abandonnant sans f
e ce temps qui s’envole ; C’est donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si courts : Mais qu
ayons. La sublimité monotone Plane sur de tristes climats : C’est un long orage qui tonne Dans la saison des noirs frimas.
s maux, Les deux dragons ne laissent point de trêve Sa voix perdue en longs mugissements Des vastes mers fait retentir les on
ent la critique avait lieu de s’exercer contre ce poème beaucoup trop long , souvent ennuyeux, où un chant est uniformément e
détourne les yeux, se cache ; et le piqueur, Impitoyable et sourd aux longs soupirs qu’il traîne, Le perçant d’un poignard, e
du tonnerre ? Il achève leur moule enseveli sous terre ; Puis, par un long canal en rameaux divisés, Y fait couler les flots
                Escorté d’infâmes soldats, Emplissant de mon nom ces longs corridors sombres,                 Où seul, dans
            L’encens de hideux scélérats, Ont pénétré vos cœurs d’une longue blessure,                 Sauvez-moi. Conservez u
nent d’un travail trop précipité : cette traduction d’un ouvrage fort long et fort difficile fut achevée dans l’espace d’une
le clairon ; Là, c’est une massue, ailleurs une tiare ; Celui-ci d’un long peigne offre l’aspect bizarre, L’autre en boîte d
spute une coquille. Observons des oursins l’épineuse famille, Qui, de longs javelots s’armant de toutes parts, Chemine, au li
nterprète, Dans chaque heure qui fuit, à l’humble anachorète Redit en longs échos : « Songe au dernier moment ! » Le son sous
ne ; Ce temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long , silence et monter dans les airs ; Un martyr dont
allades généralement un peu fades et dont la meilleure est Harold aux longs cheveux. Nous ne parlerons pas de ses autres poés
désiré pour lui-même. Le Clair de lune de mai206. Au bout de sa longue carrière, Déjà le soleil moins ardent Plonge et d
Quels doux trésors de paix, de joie et d’innocence, Après des maux si longs , je retrouve en ces lieux ! Là, tout plaît à mon
oc qui domine De ce vieux ménestrel la cabane en ruine, J’ai passé de longs jours à voir tous ces torrents, À grand bruit, so
ous mes pieds, briser leurs flots errants ! J’aimais à contempler ces longs amphithéâtres De collines, de bois et de rochers
s noirâtres, Où les nombreux foulons, au travail excités, Sèchent ces longs tissus par leurs mains apprêtés. J’admirais ces s
i tombe d’un rocher et fuit dans la prairie, J’entretins une utile et longue rêverie ! Et que de fois encore, aux rayons de Ph
llon souffle avec rage. Vieillards, osez-vous à tout prix M’envier ma longue carrière ? Ces enfants à qui je souris, Mon pied
cités en cendre. Et tandis que, sous les couteaux, Le sang chrétien à longs ruisseaux Inonde la terre où nous sommes, Comme o
Ainsi dans les forêts de la Louisiane, Bercé sous les bambous et la longue liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri,
poussière Dieu n’aurait pas créé cette immense lumière, Cette âme au long regard, à l’héroïque effort ! Sur cette froide pi
yée au théâtre, ce drame de Cromwell, qui fit surtout du bruit par sa longue préface, où l’auteur s’appropriait et poussait à
e le Prévost. (Les Consolations, III.) Dans l’île Saint-Louis, le long d’un quai désert, L’autre soir je passai ; le cie
envola, Et d’objets en objets, dans sa course incessante, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tenait, tout e
exclamations de douleur pleines de sincérité et de poésie. Après une longue retraite du monde et des plaisirs, Musset donna u
r… même un peu rire. Vous verrez chez les vieux auteurs Expliqués au long dans vos classes, Que la Muse, à ses sectateurs,
bien, hélas ! perdu, Et l’avenir d’une vie immortelle. « Ce temps si long , oui, mon Dieu, ces cent ans Se sont passés ainsi
ie illuminait leurs têtes. La messe terminée, entre les deux amis Les longs épanchements furent enfin permis : Une table dres
e, l’Honneur et l’Argent (1853) et la Bourse (1856). Nous citerons un long morceau de l’Honneur et l’Argent. Il suffira pour
se signaler entre mille rivaux, Et l’on n’acquiert un nom que par de longs travaux, Encor que de dégoûts et de déconvenues !
de. George. Je comprends tout cela, monsieur ; mais j’ai la foi. Les longs travaux n’ont rien de rebutant pour moi ; Quant a
an et du désert, le repos des vagues après l’orage ou la sérénité des longues plaines de sable ; qu’il montre le tigre couché d
arré         Flanqué de lions héraldiques ; Un rideau blanc tombait à longs plis, bigarré         Du reflet des vitraux gothi
han des bûcherons         Tour à tour lançant leurs cognées. Puis un long roulement, un vaste branle-bas,         Pareil au
51 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ontient que ce qui est nécessaire ; un récit de vingt lignes est trop long , s’il peut être renfermé dans dix. Il faut donc a
exemples. Le moyen de paraître court, même dans la narration la plus longue , c’est d’y semer à propos quelques ornements, et
fable de La Fontaine est plus étendue, et cependant elle paraît moins longue . Le récit de la nuit affreuse que Molina passa da
ne partie accessoire de la narration. Ainsi, on n’y admettra point de longs détours et des préliminaires interminables, et on
’où vient ce bruit lugubre ? Où courent ces guerriers Dont la foule à longs flots roule et se précipite ?         La joie écl
ts. C’est ainsi que le style historique, toujours coupé et dégagé des longues phrases et de ces périodes qui tiennent l’esprit
ué par Fénelon et par Marmontel qui l’ont trouvé trop pompeux et trop long pour la circonstance qui en est l’objet ; cependa
trop loin, les circonstances triviales, les détails superflus et les longues réflexions. — Quant au style, il doit être en gén
rêtant le récit du combat entre les Romains et les Francs par de trop longs détails sur la généalogie et les qualités du chev
illeurs, il n’est point nécessaire pour cela de faire une lettre bien longue . Le sentiment se peint souvent dans un seul mot.
ont très bien placées dans ces lettres, pourvu qu’elles ne soient pas longues . Il est des peines et des revers dans lesquels la
52 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
tous les adieux faits , le bardot chargé , se montre encore dans la longue phrase qui commence a ainsi, coffres qu’on rappor
atant ceint son corps et ses ailes, Dore son cou superbe et flotte en longs cheveux. De sanglants éperons arment ses pieds ne
nt vos passions et vos funestes doctrines. Sa vie entière n’est qu’un long et héroïque dévouement au bonheur de ses semblabl
el vaut le mieux d’avoir été le premier génie qui ait brillé après la longue nuit des siècles barbares, ou d’avoir été le plus
t donc aimer la gloire, parce que c’est aimer les grandes choses, les longs travaux, les services effectifs rendus à la patri
oup la nue avec l’éclair, et font retentir les vallées d’horribles et longs mugissements, tel paraît dans le lointain un tigr
les racines de l’arbre. Le chasseur respirait à peine. Épuisé par une longue course, énervé par la terreur, ses forces l’aband
ux jours de sa jeunesse. Il déroulait encore aux yeux de la déesse Le long cercle des ans mesurés par ses pas. Les races qu’
e la postérité l’image auguste et sainte Répétait ses accents dont le long souvenir Allait rouler au sein de l’immense aveni
les tours ; C‘est un volcan fumeux et toujours en haleine Qui remue à longs flots de la matière humaine ; Un précipice ouvert
te goutte, et la croyait dans l’embarras. Il cria, en lui montrant un long roseau : Petite goutte d’eau, veux-tu que je te r
e de voisin, je lui demanderai un service » Le pauvret, épuisé par un long jeûne, vola vers la fourmi, et d’un ton suppliant
une belle nuit, un grillon sautillant Et chantant s’en allait tout le long d’une plaine fleurie, Il y rencontre un ver luisa
s détachés, semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et t
fleurs, mille ouvriers commencent leurs travaux ; ceux-ci portent de longues pailles dans le trou d’un vieux mur ; ceux-là maç
in les cabanes, étouffe les troupeaux ; son passage laisse pendant de longues années d’affreux vestiges de désolation. Le mugis
de hautes barrières, formées d’un seul tronc de chêne ; On voyage le long d’une haie d’aubépine ou bourdonne l’abeille, et
ête le plus effrayant et le plus admirable que j’aie vu pendant cette longue nuit ; neuf heures de suite le tonnerre nous enve
urnoyant au fond du souffre, et des carcajoux se suspendent par leurs longues queues au bout d’une branche abaissée, pour saisi
u’on désire ! Comme il m’a manqué ! il aurait monté auprès de moi, le long d’une rivière, ou plutôt d’un torrent, un chemin
e loin du port, Demande à tes rayons de blanchir la demeure Où de son long retard ses enfants comptent l’heure ; Ou quelque
qui rendent une mer étroite aussi terrible que dangereuse pendant les longues nuits de novembre. Les vaisseaux voguent à l’aven
is rencontre parmi eux de femme qui eût souffert une si étrange et si longue suite de tourments. St Eusèbe. Narrations
daignée, en la voyant si docile. Les préposés de l’arène, armés d’une longue pique, obéissent à la volonté du peuple, et, du b
t. Avec lui s’évanouit la nuée ténébreuse et la mer sembla pousser un long gémissement. Je levais les mains vers le ciel, j’
ui, dans son vol rapide au travers des plaines de l’Empirée, trace un long sillon de lumière. Sa taille majestueuse est enve
si, frissonnant, immobile, environné de mille morts, il passe la plus longue nuit dans une pénible agonie, désirant, frémissan
n ce moment, il était immobile et muet comme un homme foudroyé, et un long ruisseau de pleurs coulait en silence de cet œil
sir… Après bien de la peine il y parvient, il attrape enfin un de ses longs rubans blancs, il l’attire à lui… Savez-vous ce q
printemps, Charles-Quint, alors simple roi des Espagnes, chassait au long cours dans une forêt de la Castille-Vieille. Un v
ur sera pour le cinquième. — Je ne pourrai jamais si les mots sont si longs  : Celui-là suffirait pour deux ou trois moutons.
hométan ou idolâtre, se courba vers la terre et demanda à son dieu de longues années et d’heureux succès pour le sultan Ekber.
rône, entouré de ses fils et de plusieurs eunuques. Les uns, armés de longues queues de paon, avaient le soin de chasser les mo
di parût avec le présent mystérieux. Il trouva le temps excessivement long , et, dès le lever de l’aurore, il se rendit à la
désert et d’un aspect sombre, il eut été bien malheureux, pendant les longues journées qu’il était condamné à passer dans les b
quinze ans on avait vainement cherché de tous côtés... Il serait trop long de vous raconter comme quoi la justice ne s’arrêt
ts un parfum si suave, que je m’arrêtais à chaque pas, et respirais à longs traits cet air embaumé. Mais quand j’y fus entré,
aisait étinceler son tronc comme une pierre d’azur de Samarcande. Ses longues feuilles rayonnaient comme le saphir le plus pur
maître ! à là-haut ! » Et du doigt ils montraient le ciel. Puis, aux longs éclats de la foudre, tous deux s’élancent à la me
cris d’allégresse se mêlaient au bruit des clairons. Enfin, après de longs et cruels combats, avait fini cette époque funest
duré une heure à peu près, pendant laquelle le temps avait paru plus long à l’homme qu’à l’ours. Cependant l’homme était un
ffût. Ce fut bien pis quand il vit l’ours blessé, après avoir fait un long circuit, chercher à reprendre sa trace de la veil
ble ; Ils négligent tous deux cet appareil qui rend Et le combat plus long et le danger moins grand. Leur arme est une épée 
du bruit des combats au milieu des prairies, Seule, j’entretenais mes longues rêveries. Un soir, il m’en souvient, de la cime
s’allongeaient les noirs flancs de l’orage : Et des arbres brisés les longs gémissements, Du tigre furieux les sourds rugisse
ône, plusieurs personnages d’un maintien grave et austère, revêtus de longues robes noires, et qui paraissaient être des juges,
emin de Saint-Pétersbourg, soit qu’il fût accablé par l’ennui d’un si long voyage, soit qu’il éprouvât quelque malaise physi
rter en foule à sa rencontre ; il se plaisait à regarder ces hommes à longue barbe, portant pour la plupart une grande robe bl
re !  vive le prince qui rend la vie à ses sujets ! Dieu lui donne de longs jours ! » Ce vœu ne devait point s’accomplir : de
eulent surtout aux Français : de vous dire pourquoi, cela serait trop long  ; suffit qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on pa
vais, imaginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart-d’heure, qui fut long , j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la
un recoin ignoré d’Unterwald, sur le bord d’un sentier qui, comme un long serpent, ondule entre les fragments éboulés dont
t avec transport le jour heureux où elles pourront se reposer de leur long travail dans la foi, sous la protection de nos ar
de la terre, et mêlé mes ossements à ceux de ton père, entreprends de longs voyages, traverse les mers que tu voudras ; tu se
adorée Vous traversiez les flots d’une foule enivrée. Au lieu de ces longs cris, de ces regards joyeux, Qui frappaient votre
le secours des Incas. Pour vous je me suis exposé, dans ce pénible et long voyage, au danger d’être pris, d’être déchiré par
me. Un vieillard à cheveux blancs, qui a souffert tous les maux d’une longue captivité, pleuré ses enfants qu’il croyait morts
53 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
rtée, — (les femmes) la veillent la nuit jusqu’au lever du jour. — Le long d’un autel bellement l’enterrèrent. — Là le roi l
u entendras ci-après), et ne dois trouver mauvais si j’en fais un peu long discours312, afin de te rendre plus attentif à ce
na un peu de courage, et, ayant considéré que je serais beaucoup plus long pour faire une fournée toute de ma main315, pour
varice. Il avait beaucoup dépensé et s’était incommodé795 pendant ses longues années de service796, et il n’avait point d’autre
bienfait porte avec lui ce tribut doux et secret dans notre âme ; le long usage, qui endurcit le cœur à tous les plaisirs,
vi de l’homme qui l’avait arrêté dans la rue. Ce cavalier portait une longue rapière979, et pouvait bien avoir trente ans. Il
irriter1000 sa goutte. Pour la première fois de sa vie, qui avait été longue , il eut recours aux médecins. Il demanda le docte
, nous en fîmes d’abord boire à mon maître deux ou trois pintes1017 à longs traits. Une heure après, nous réitérâmes ; puis,
t de travail, frère d’un conseiller au parlement de Normandie, qui de longue main touché des mêmes vues que Vauban, y travaill
te en formant des desseins qui ne pouvaient être exécutés que par une longue guerre : ce que son royaume ne pouvait soutenir10
n’est, pour ainsi dire, qu’une grande ville, dont les rues, larges et longues plus que celle de Saint-Antoine1177, sont semées
verdoyante et fraîche, sous des touffes d’aunes et de coudriers ; une longue procession de gais convives porterait en chantant
vide, s’amusant à nous faire attendre à boire, et murmurant d’un trop long dîner. Nous serions nos valets pour être nos maît
a franchise et le vrai plaisir. Je souperais gaiement au bout de leur longue table ; j’y ferai chorus au refrain d’une vieille
me hâtais de dîner pour échapper aux importuns, et me ménager un plus long après-midi. Avant une heure, même les jours les p
e couler de ma plume, elle présentait le flanc. On y voyait tracés en longues raies noires les fréquents services qu’elle m’ava
ngues raies noires les fréquents services qu’elle m’avait rendus. Ces longues raies annonçaient le littérateur, l’écrivain, l’h
s ; le bouleau, ses feuilles pendantes ; et les sombres sapins, leurs longues flèches toujours vertes. Du sein de ces forêts s’
lines et les bords des ruisseaux ; tout se meut au gré des vents ; de longs rayons de soleil dorent la cime des arbres et tra
uits à la ville, dans ses moments de loisir. Le jardin était un carré long , divisé en quatre portions autour desquelles étai
e de la beauté du spectacle et du calme de la nuit. Près de nous, une longue barque emportait rapidement une noce de riches né
e leurs fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or. Les haies, au long desquelles abondent la fraise, la framboise et la
ufle des dogues et des loups. Les uns chargent leur main droite d’une longue framée1429 et leur main gauche d’un bouclier qu’i
e de ce triangle étaient placés des braves qui conservaient une barbe longue et hérissée, et qui portaient au bras un anneau d
t en veulent surtout aux Français. De vous dire pourquoi, cela serait long  ; suffit qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on pa
vais, imaginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart d’heure, qui fut long , j’entends sur l’escalier quelqu’un, et par la fe
avoir si ton père ne revient pas. Et toi, Biscotin, suis le chemin au long de l’étang, en prenant bien garde s’il n’y a pas
« Voilà la tête d’un traître ! » dit-il en la montrant au peuple. Un long et sourd gémissement s’éleva autour de Whitehall 
: « C’était là un corps bien constitué, dit-il, et qui promettait une longue vie ». (Histoire de la Révolution d’Angleterre 1
a vie, un jour pour lequel il sembla avoir vécu tout le nombre de ses longues années ; ce fut le jour où le parlement de son pa
ne de lui et fille d’un roi.... A travers tous les incidents de cette longue négociation, Galeswinlhe n’avait cessé d’éprouver
qui avaient mission de la conduire auprès de son futur époux1513. Une longue file de cavaliers, de voitures et de chariots de
it tout. Pour les Français, on leur dit que la bataille ne serait pas longue , et qu’il valait mieux déjeuner vainqueurs. Un Be
ques plaisirs de l’extrême pénurie où nous vivions. Lorsque, dans nos longues courses, j’avais parcouru avec mon père tous les
en les répandant sur les soldats qui ont supporté les fatigues de nos longues guerres sans en recevoir la récompense, et surtou
), de détruire définitivement. — Le récit qu’on va lire est placé, de longues années après les événements, dans la bouche d’un
à votre chapeau. Van Buck, s’asseyant. — Monsieur mon neveu, la plus longue patience et la plus robuste obstination doivent,
enêtre et je vous ai vu arriver ; vous méditiez un sermon juste aussi long qu’il y a d’ici chez vous. Épargnez, de grâce, vo
une faute contre l’honneur. Voilà comment la camaraderie devient une longue épreuve qui nous permet de nous apprécier les uns
Eyssette s’asseyait auprès de lui, avec son tricot, et restait là, de longues heures, comptant ses mailles à voix basse, avec u
ble de pont a été si souvent emporté par les coups de vent, il est si long , si frêle, et le Rhône a tant de largeur à cet en
en lettres blanches : l’Oiseau-Mouche, l’Hirondelle. Puis, parmi les longs avirons reluisants de céruse qui étaient en train
e rencontrer la chaîne 1772. Vite je m’accrochais tout au bout de ces longs trains de bateaux qu’elle remorquait, et, les ram
laissais aller à cette vitesse silencieuse qui coupait la rivière en longs rubans d’écume et faisait filer des deux côtés le
es, verdâtres, prêtes à se refermer. Une pluie glacée rayait l’air en longues flèches blanches, fouettait, cuisait comme des co
e mangé, à peine dormi, et la force des hommes diminuait. C’est cette longue attente, cette longue fatigue dans le froid humid
, et la force des hommes diminuait. C’est cette longue attente, cette longue fatigue dans le froid humide qui sont les vraies
, dont il égratignait : La gorge douillette et mignonne, La queue1944 longue à la guenonne1945, Mouchetée diversement D’un nat
re large, Bien retroussé1947 dessous sa charge, Et le dos moyennement long , Vray Sourian1948, s’il en fut onc1949. Tel fut B
ramenez Vos flots d’un cours1967 qui ne séjourne ; Et moi, sans faire long séjour, Je m’en vais de nuit et de jour, Au lieu
cours, Son extrême douceur ayant dompté l’envie, De quels jours assez longs peut-il borner sa vie, Que notre affection ne les
l’importance des réformes de ce dernier. Racan a laissé une œuvre de longue haleine, les Bergeries, pastorale2070 en cinq act
pour vous ? Ne songez désormais qu’à vos erreurs passées ; Quittez le long espoir et les vastes pensées ; Tout cela ne convi
t un petit village ou plutôt un hameau2383, Bâti sur le penchant d’un long rang de collines, D’où l’œil s’égare au loin dans
e ce temps qui s’envole ; C’est donc ainsi que nous perdons des jours Longs pour les sots, pour qui pense si courts ! (Épîtr
, la justice De l’incorruptible avenir. Eux-mêmes épureront, par leur long artifice, Ton honneur, qu’ils pensent ternir2542.
ir une, Quittèrent leur foret, leur étang, leur hallier2548. Après un long voyage, après mainte aventure, Ils arrivent dans
r au milieu de ce charmant vallon. — Quinze jours ! ce terme est bien long , Répond le sanglier : moi, j’y serai plus vite ;
outienne, Le corps droit, fixe, d’aplomb, Notre Jacqueau fait tout du long L’exercice à la prussienne2556. Un jour qu’au cab
des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent « hélas ! » autour de son cercu
tent la voix ; Ni les vastes serpents ne traînent sur tes plantes, En longs cercles hideux, leurs écailles sonnantes ; Les ch
d’un grand ? Pour des rubans2599, la France entière Fut en proie à de longs débats. La fleur des champs brille à ta boutonniè
our jamais. Ainsi prêt à quitter l’horizon de la vie, Pleurant de mes longs jours l’espoir évanoui, Je me retourne encore, et
, La mère réchauffait ces deux corps dans son sein. Oh ! durant cette longue et suprême insomnie, Combien le sable but de gout
aile diaprée, Sans doute, hélas ! aussi de sa route égarée, Comme une longue flèche à la fin de son vol, Fendait l’air résonna
s tout-puissants. A l’hymne universel que le désert répète Se mêle en longs éclats le son de la trompette, Et l’armée, en mar
lanches d’un bahut vaguement étincelle, On distingue un grand lit aux longs rideaux tombants. Tout près, un matelas s’étend s
spectre échevelé de la misère morte ; Ce qui reste du pauvre après un long combat. Elle laissait, parmi la paille du grabat,
Qu’est-ce donc que Jeannie a fait chez cette morte ? Sous sa cape aux longs plis qu’est-ce donc qu’elle emporte ? Qu’est-ce d
uvre chair de l’enfant misérable. Il vient, et sur Roland il jette un long lacet ; Roland, surpris, recule, et Pacheco passa
i semble une araignée horrible, Masse affreuse oscillant au bout d’un long anneau : Il lance sur Roland cet arrache-créneau 
l’âtre, écumer le pot, moucher des mioches, Porter, si le chemin est long et raboteux, Ses souliers à la main, les pieds s’
puis mille babils, mille gais entretiens, Un fou rire, et souvent de longs pleurs pour des riens. Mais plus tard, lorsqu’on
ir en un jour. Puis, quand le vieux Janvier, les épaules drapées D’un long manteau de neige et suivi de poupées, De magots,
e ton avenir, je le pressais d’éclore, Quand tout à coup, pleurant un long espoir déçu, De tes petites mains je vis tomber l
mains. Je ne ferai jamais qu’un maigre parasite ; Car ce n’est, qu’un long jeûne et qu’une faim maudite Qui me feront courir
,… même un peu rire. Vous verrez chez les vieux auteurs, Expliqués au long dans vos classes, Que la muse à ses sénateurs2836
tressaille à sa voix fière et brève, Accourt, l’oreille droite et les longs crins flottants. L’aigle tombe sur lui comme un s
eurs normands. Les enfants sont couchés dans le charme des rêves : Ce long bruit cadencé du flot qui bat ses grèves Semble u
Paysages de mer et fleurs des prés.) Bateaux chalands2891 Ces longs bateaux chalands, ces grosses barques neuves Pein
age à travers les campagnes fleuries, En écoutant parfois, dans un si long parcours, Les bœufs des grands vergers, les coqs
ignant ses petits doigts, Elle courait après les âmes charitables. De longs cheveux touffus chargeaient son front halé ; Ses
ime et la gloire en présence ; Mais j’eus tort en voulant qu’après ce long oubli, Ce secret dans mon sein restât enseveli ;
erai Si loin et d’un tel pas, que je la trouverai ! Berthe, après un long silence. Eh bien… je me soumets : qui t’aime te r
nfitures ! Dès que l’été fleurit les liserons2923 du seuil, Après les longs travaux, lessives et coutures, Vous êtes son plai
matin jusqu’au soir, et tous les jours de l’an, T’envoya promener ce long troupeau bêlant Par les ajoncs fleuris où sont ta
end ivres, S’engourdir ses jarrets et siffler ses poumons ; Passer de longs hivers, dans des salles bien closes, A regarder l
sse. Je tournais mes regards vers le Midi sans cesse, Mais la pluie à longs traits barrait les horizons. Oh ! pensais-je, pal
réputation de narrateur aimable et charmant ; l’autre, beaucoup plus longue , raconte ses exploits guerriers. — Il est a noter
langue. 310. Expériences. 311. Comportées. 312. Un discours un peu long . 313. La langue n’a conservé que le composé attr
à cheval. 667. Quatre parties, quatre cinquièmes : quatre fois trop longues . 668. Montre, étalage fait pour frapper tous le
ant pas faire supporter à une enfant si jeune les fatigues d’un aussi long voyage. 685. La marquise de la Troche, une des b
le suivant sont d’ailleurs purement imaginaires. 979. Rapière, épée longue et affilée, dont la garde en forme de coquille hé
la prison de la Bastille, à laquelle elle aboutissait, et alors plus longue qu’aujourd’hui, était une des plus larges de Pari
encore sa marchandise enfermée dans une boîte cylindrique en forme de long tambour, surmontée d’un jeu de tourniquet, dont l
és, écrivant, de sa résidence de Caprée, dans le golfe de Naples, une longue lettre au sénat, pour accuser inopinément de trah
r à Azineourt (1415). 1366. Croisade de Prusse. On appelle ainsi la longue lutte engagée au xiiie siècle par les chevaliers
el Tacite dit que ces peuples désignent une sorte de lance à fer très long . 1430. L’auteur les représente au moment où ils
bâtiment ; proue, l’avant, poupe, l’arrière ; cale, le fond ; mât, la longue pièce de bois qui porte les voiles ; membrure ou
vaient imprimé sur son front chauve plus de rides que les années. Une longue barbe blanche tombait sur sa poitrine. Ses joues,
d’une blessure dont la cicatrice enfoncée était à peine cachée par sa longue moustache ; à la bataille de Moncontour, un coup
ux armes, citoyens ! formez vos bataillons ! Il y a un silence assez long entre le vers précédent et celui-ci, et un nouvea
carabines. 1768. Dague, espèce de poignard ; - lazo (mot espagnol), longue et forte lanière, garnie de plomb à ses extrémité
ais. 1950. Gente, gentille. 1951. Cette piéce gracieuse est un peu longue . Nous nous contentons d’en donner la première par
lleurs volontairement sa pensée : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. (Art poétique, chant ii, 94.) 2338. Vo
la vérité à ce traître ; j’ai fait parcourir d ces enfants une assez longue route. 2349. L’auteur des Satires. Boileau (voi
Racine a peint dans sa tragédie que le temps écoulé était un peu plus long ), il commença la série de ses crimes en faisant e
reste, toutes les données historiques que Racine a utilisées dans ce long morceau lui sont fournies par la Guerre de Mithri
bitait : c’est le sujet de l’Enéide de Virgile. 2550. Hâte. L’a est long dans ce mot ; il est bref dans patte : la rime es
te ne paraît pas mettre en doute que la jeune captive n’ait encore de longs jours à vivre. Or, rien n’était moins certain. 2
rès estimés en Orient. 2799. Chibouchs (mot turc), pipes turques à long tuyau de bois. On dit d’ailleurs généralement une
arlant du cochon, dont le poil est rude, et de certains chiens à poil long et doux. 2845. Yeuse, espèce de chêne qui reste
54 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
recommander, elle aussi, par l’expérience que donne à son auteur une longue pratique du professorat, et surtout par son désir
es Romains ont fait l’apprentissage de leurs victoires et commencé ce long dessein qu’ils n’achevèrent qu’aux extrémités de
21, toutes les inventions de la cruauté. Chose étrange et digne d’une longue considération ! en ce temps-là il y avait de la p
n même temps effacé quelques-uns des malheurs qui s’étaient mêlés aux longues prospérités de l’autre. Thionville, Philisbourg10
ux noirs sont naturellement frisés, et avec cela assez épais et assez longs pour pouvoir prétendre120  en belle tête. J’ai qu
e commençai à entrevoir quelque chose ; et ce qui m’en parut, fut une longue procession de fantômes noirs, qui me donna d’abor
r lui, l’univers n’en sait rien. La vérité C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer
re campagne ; vous auriez vu la guerre, et votre voyage n’eût pas été long . » Racine lui répondit : « Sire, nous sommes deux
, ni les richesses, ni les gardes qui environnent le prince, ni cette longue suite de grands seigneurs, ni la foule des courti
r ainsi dire, de tous ses pas501. Mais laissons à la rhétorique cette longue et scrupuleuse énumération, et contentons-nous de
osse533, la mort donc et la corruption nous ont dit : Enfin, après de longues enquêtes et plusieurs rudes expériences, nous en
1. Bossuet au maréchal de Bellefonds592 Votre silence est trop long  ; je vous prie de me donner de vos nouvelles. Je
ens et à lui-même, ne sachant pas à quoi Dieu le préparait par une si longue retraite ; et Jésus-Christ, trente ans obscur et
t pas l’ouvrage d’un jour, je le confesse ; mais plus cet ouvrage est long et difficile, plus il y faut travailler. Votre ma
de l’autre, mais le chemin en est si beau, qu’il peut passer pour une longue allée de promenade ; il est bordé de faux626 des
Quand je vous souhaite, Madame, au commencement de cette année, une longue suite de jours heureux, j’entends des jours de sa
vice, échappent toujours aux dangers d’une guerre aussi vive et aussi longue que celle-ci. Leur vie est si précieuse à l’État,
n serrement de cœur qui devrait bien terminer cette misérable et trop longue vie. Pas de népotisme À Madame de Caylus
e ; sa bouche fort vermeille, les lèvres grosses, les dents blanches, longues et mal rangées ; les mains bien faites, mais de l
voulois acquérir le titre d’orateur, j’aurois appris quelque belle et longue harangue, et vous la prononcerois avec assez de g
-là que vous serez le plus estimé. Je remets à vous en parler plus au long , et plus particulièrement, quand je vous reverrai
e dieu, sans venir me chercher de si loin et abréger vos jours par un long voyage783 ? La mode784 Une personne à la m
es de passions, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé à de longs travaux par ceux de qui l’on dépend. Je suis pers
vivacité d’ostentation ; le cœur n’y prend presque plus de part ; le long usage des plaisirs les leur a rendus inutiles : c
e nuisent chaque jour à elles-mêmes. Semblables à un malade à qui une longue langueur a rendu tous les mets insipides925, ils
ées éprouvent déjà les dégoûts et l’insipidité que la lassitude et le long usage de tout semble attacher à la vieillesse. P
d’un homme qui l’avait arrêté dans la rue. Ce cavalier942 portait une longue rapière943, et pouvait bien944 avoir trente ans.
ait et se moquait972 la première, le plus beau teint du monde, le cou long avec un soupçon de goitre973 qui ne lui seyait po
stueux et le regard de même, le sourire le plus expressif, une taille longue , ronde, menue, aisée, parfaitement coupée, une ma
renvoie content. Le voilà qui enfile l’avenue ; bientôt il la trouve longue  ; après, il va aux arbres, et n’en trouve plus ;
nifiques ; et il n’avait vu, lui, qu’on bâtiment de soixante pieds de long sur trente-cinq de large, et un bosquet comptant
de maître que son plaisir et son goût. Pardonnez, Mademoiselle, à ces longues réflexions ; ne les attribuez qu’à mon obéissance
e croisées de face en cintre1152, un canal de douze grandes lieues de long que l’œil enfile d’un côté, et un autre de quatre
 » et il songeait sans doute à lui-même, en définissant le génie, une longue patience. Avant de mourir, il vit sa statue placé
t semble annoncer sa fière et majestueuse intrépidité. Le tigre, trop long de corps, trop bas de jambes, la tête nue, les ye
yante et fraîche, sous des touffes d’aulnes et de coudriers1326 : une longue procession de gais convives porterait en chantant
vide, s’amusant à nous faire attendre à boire, et murmurant d’un trop long dîner. Nous serions nos valets, pour être nos maî
a franchise et le vrai plaisir. Je souperais gaiement au bout de leur longue table ; j’y ferais chorus au refrain d’une vieill
s esprits, le précis1418 de leurs connaissances, et le fruit de leurs longues veilles. L’étude d’une vie entière s’y peut recue
brouillards semblables à ceux qui s’élèvent des terres véritables. Un long fleuve semblait circuler dans leurs vallons, et t
stes1463 qui croissent sur leurs plateaux élevés, et dont on voit les longues flèches toujours balancées par les vents. Un jour
ge1470 qui sortait de la mer. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête : la mer y paraissait confondue avec le c
évenir sa perte, Domingue1473 et moi lui attachâmes à la ceinture une longue corde dont nous saisîmes l’une des extrémités. Pa
e de la beauté du spectacle et du calme de la nuit. Près de nous, une longue barque emportait rapidement une noce de riches né
yant au fond du gouffre, et des carcajoux1534 se suspendent par leurs longues queues au bout d’une branche abaissée, pour saisi
pillons d’or posés sur des arbustes verts et bleuâtres. Les haies, au long desquelles abondent la fraise, la framboise et la
de hautes barrières, formées d’un seul tronc de chêne ; on voyage le long d’une haie d’aubépine où bourdonne l’abeille, et
a sa muse O Muse, qui daignas me soutenir dans une carrière aussi longue que périlleuse, retourne maintenant aux célestes
que je t’envoie, et je te souhaite les bénédictions du ciel, un règne long et glorieux, et une fin heureuse. Écrit en mon pa
e nouvelle génération ? Valent-ils les dégoûts, les souffrances d’une longue maladie ? Heureux ceux qui meurent sur le champ d
veulent surtout aux Français1614. De vous dire pourquoi, cela serait long  ; suffit1615 qu’ils nous haïssent à mort, et qu’o
vais ; imaginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart d’heure qui fut long , j’entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la
agne, tombent aux mains de ceux qui les attendaient dehors. Après une longue scène de tumulte et de cris, dix personnes demeur
d’angoisse, mais de peu de durée ; et songez qu’il vous fait faire un long trajet, il vous transporte de la terre au ciel164
« Voilà la tête d’un traître ! » dit-il en la montrant au peuple, Un long et sourd gémissement s’éleva autour de Whitehall 
: « C’était là un corps bien constitué, dit-il, et qui promettait une longue vie1650 » L’enfance et la vieillesse Après
ssent être. Il y a loin de la surface au fond de l’âme ; une vraie et longue intimité, des regards d’affection, des paroles de
Du navire sortent des enfants, des blessés, des femmes. Couvertes de longues robes blanches, le visage caché sous un voile, ce
eul toute la gloire littéraire d’une nation ; puis, lorsque, après de longues années, sous les auspices de quelques génies subl
gne, expliqueront à jamais, directement, la domination du héros et le long éblouissement des hommes1680. (Souvenirs contempo
t1707. Thiers Né en 1797 Orateur et homme d’État formé par une longue expérience de la vie publique, M. Thiers mérite d
profondes autant qu’immuables. Ma vie, j’ose le dire, a donc été une longue étude historique, et si on en excepte ces moments
pour y chercher ce qu’il y avait de différent ou de semblable. Cette longue comparaison est, je le crois, la vraie préparatio
es premiers mois qui suivirent la révolution de 1848, à la fin de ces longues soirées pendant lesquelles Paris tout entier semb
érieuse. Les beaux jours arrivaient-ils, mon livre me suivait dans de longues promenades : je l’ouvrais ou je ne l’ouvrais pas 
ent était difficile à cause de la violence de la mer ; il devait être long , et cependant, d’un moment à l’autre, le vaisseau
vous et du P. Porée. Je vous souhaite la bonne année et une vie aussi longue que vous la méritez. Aimez-moi toujours un peu. J
r à sa nature. 377. Se fâchent. Ce mot n’était pas alors usé par un long usage, et avait un sens énergique. 378. Comparez
nt dans les paroles, et une heureuse facilité, qui est le fruit d’une longue étude. On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit s
elle de Scudéry. 778. Grand mots. Ils me font dire aussi des mots longs d’une toise. De grands mots qui tiendraient d’ic
, pour former en peu de temps un langage tout composé de brèves ou de longues , et qui, par un mélange harmonieux de consonnes e
, Il est un autre monde, un Élysée, un ciel, Que ne parcourent pas de longs ruisseaux de miel, Où les âmes des bons, de Dieu
an ; portons-la de bon cœur : plus les douleurs et les sujétions sont longues , plus il est évident qu’il était capital d’aller
cheval ; il est l’équivalent de l’anglais gentleman. 943. Rapière, longue épée qui était en usage autrefois. 944. Bien ve
nglaise, courant du matin au soir, un bonnet de colon sur la tête, un long échalas de vigne sur l’épaule ; ceux qui venaient
nombre auxquels vous l’avez assujettie, je vous promets une vie aussi longue que celle de la maréchale de Villars, qui s’est d
èce, et tenait sa maison. 1155. Il disait ailleurs de Ferney : « De longues allées où, parmi quelques ormeaux et mille autres
onnade de Louvre. « Quelques heures avant sa mort, en sortant d’une longue faiblesse, comme il vit les siens en pleurs autou
onuments, Plantés là par le temps sans trop de symétrie ; De noirs et longs tuyaux, clochers de l’industrie, Ouvrant toujours
gueule, et de leurs ventres chauds Exhalant dans les airs la fumée à longs flots ; De vastes dômes blancs cl des flèches got
lycée Charlemagne, quelques jours avant sa mort : « On croit la vie longue , jeunes élèves ; elle est très-courte : car la je
55 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
sir. Le Réveil d’une Mère. Un sommeil calme et pur, comme sa vie, Un long sommeil a rafraîchi ses sens. Elle sourit et nomm
Intéressant. Le monstre qui sort du sein de la tuer fait entendre de longs beuglements Pradon, et cette expression nous para
emplacé heureusement par celle-ci, qui est beaucoup plus noble : Ses longs mugissements font trembler le rivage. Les coursi
réveillant, il se trouve devant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie, que porte un ouvrier sur ses é
56 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ttéraire aux matières scientifiques. Fontenelle, contemporain, par sa longue vie, du dix-septième et du dix-huitième siècle, f
che développement et une diversité de caractères qui mériteraient une longue étude ; mais ce n’est pas sans raison, on en conv
ces actions rares que l’on peut compter aisément dans le cours d’une longue vie ; et quand il ne faut être grand que certains
e ; une seule de ses journées compte plus d’actions glorieuses que la longue carrière d’un conquérant : l’un a été le héros d’
id., IV° Dimanche. Le prix du temps. Si nous avions à vivre une longue suite de siècles sur la terre, ce temps, il est v
nts perdus ne formeraient que comme un point imperceptible dans cette longue suite de siècles que nous aurions à passer ici-ba
toute notre vie n’est elle-même qu’un point imperceptible71 : la plus longue dure si peu ; nos jours et nos années ont été ren
limitée, et moissonner dans nos plus beaux ans l’espérance d’une plus longue vie ! Que de morts soudaines et étonnantes, et to
he française en crie sans cesse vengeance à Dieu94. Telles furent les longues et cruelles circonstances des plus douloureux mal
plus solide que n’avait pu faire tout l’éclat de ses conquêtes ni la longue suite de ses prospérités. La grandeur d’âme que m
spérités. La grandeur d’âme que montra constamment dans de tels et si longs revers, parmi de si sensibles secousses domestiqu
furent les témoins, et ce qui lui ramena tant de cœurs qu’un règne si long et si dur lui avait aliénés97. Il sut s’humilier
bles et la première dignité de l’État ne lui permettaient pas un plus long déni de justice, que les légitimés avaient eu tou
ui opina en deux mots, après au garde des sceaux, qui ne fut pas plus long , ensuite à moi. Je dis seulement, en regardant M.
nifiques ; et il n’avait vu, lui, qu’un bâtiment de soixante pieds de long sur trente-cinq de large, et un bosquet barlong13
. Pensées diverses (passim). Voltaire.(1694-1718.) Si, par la longue durée de sa vie, Voltaire remplit la plus grande
entièrement bâtis. Il donne des logements dans le Louvre, sous cette longue galerie qui est son ouvrage, à des artistes en to
uvre et méprisé, Il se donna bien de la peine. Quel est le but de ce long sermon que je vous fais ? est-ce de vous détourne
ont écoulés avant l’invention de l’art de la parole ont été bien plus longs que les siècles qu’il a fallu pour perfectionner
me hâtais de dîner pour échapper aux importuns, et me ménager un plus long après-midi. Avant une heure, même les jours les p
mme un homme en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’une assez longue terrasse, en courant de toute ma force jusqu’à ce
ttre à un valet ? » Nouvel embarras sur ma méchanceté ; cela devenait long et si long que nous laissâmes là ma méchanceté ;
alet ? » Nouvel embarras sur ma méchanceté ; cela devenait long et si long que nous laissâmes là ma méchanceté ; mais, en re
t pas moins de variété dans leurs ailes : quelques-unes en avaient de longues et de brillantés comme des lames de nacre ; d’aut
j’y distinguai, avec la plus grande surprise, de superbes amphores à long col, d’une matière semblable à l’améthyste, du go
sont la plupart des Cauchoises, qui sortaient de la ville avec leurs longues coiffes blanches, que le vent faisait voltiger au
neige qui sortait de la mer. L’horizon offrait tous les signes d’une longue tempête ; la mer y paraissait confondue avec le c
r prévenir sa perte, Domingue et moi lui attachâmes à la ceinture une longue corde, dont nous saisîmes l’une des extrémités. P
une popularité prodigieuse, conquise par des services éclatants, une longue expérience, la réputation du premier talent de fi
nous sommes gaudis ensemble. Cette réunion, au reste, n’a pas été de longue durée. Il était venu avec un jeune chambellan qui
leux, » dit-il de lui-même, Joubert n’était pas né pour les œuvres de longue haleine et de bruyante publicité. Il appartient à
u’elles n’ont qu’une fois. Dans Atala, les passions sont couvertes de longs voiles blancs. Saint-Pierre n’a qu’une ligne de b
le ; de tout temps, ils ont eu le talent de vivre vite, d’abréger les longs discours, de faire place aux successeurs avides d
us naître, la terre de leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs, une longue espérance, tout se soulève
e leurs aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs, une longue espérance, tout se soulève autour d’eux comme un
é l’exemple du meurtre juridique d’un roi. L’un des premiers actes du long parlement fut de mettre en accusation le comte de
de Strafford lui fut remise : « Sire, lui écrivait le comte, après un long et rude combat, j’ai pris la seule résolution qui
la pensée française, libre avec tant de force et de licence, dans les longs troubles de la Ligue, puis, tout à la fois animée
r Buffon l’étude de sa vie entière, et, s’il définissait le génie une longue patience, c’était au travail de son style, plus e
ent les privilèges et les prétentions de la noblesse ? Pourquoi cette longue oppression des classes moyennes et inférieures ?
om de lieu de la bataille, les lignes des Anglo-Saxons occupaient une longue chaîne de collines fortifiées par un rempart de p
assins armés à la légère, vêtus de casaques matelassées et portant de longs arcs de bois ou des arbalètes d’acier. Le duc mon
s de la justice sont blessées dans ce qui lui arrive ; et de là cette longue incrédulité d’abord, puis ensuite cette sourde pr
n se rencontrant, elles se trouvent hostiles les unes aux autres : de longues luttes s’engagent, qui fondent de grands empires
; le duc de Bassano l’était presque davantage, et donnait ainsi de sa longue soumission une honorable excuse, en prouvant qu’e
pointu de Biscaye. Le voiturier basque y viendra sur son âne avec sa longue voiture à trois chevaux ; il porte le berret du B
atteinte à la moralité du temps. Pourquoi ? Il réussit. On oublia ses longues humiliations, on se souvint des succès qui finire
court aux ruses et pilleries des avocats ; les procès en seront moins longs … Je briderai, comme il faut, ces gens du Parlemen
ittéraire : 1 Histoire de Port-Royal. C’est dans ce livre, et dans la longue série de ses Portraits et Causeries, que nous pre
gement n’entre pas, où l’on se dit qu’on a devant soi une époque plus longue que soi, plus forte que soi, une époque protectri
Pau. Pour apprécier cette charmante ville, il faut avoir traversé ces longues solitudes de bruyères et de sable : l’ennui d’une
i entourent Paris et ces vastes plaines, marquetées de tant de carrés longs de terre cultivée, où la propriété se compte par
ingrate ; si l’on peut appeler saplus des fantômes de saplus au tronc long et sans branches, à la tête effeuillée, amaigris
en produit une sébile pleine tous les printemps. Il languit ainsi de longues années sans pouvoir prendre de force, jusqu’à ce
exotiques, plantés pour servir de points de vue ; pour celui-là, ces longs bois de saplus, jetés à profusion et sans symétri
aplus, jetés à profusion et sans symétrie sur d’immenses espaces, ces longues et monotones rangées de blessés étalant piteuseme
r lui vos rigoureux usages, Prenez tous les fuseaux qui pour les plus longs âges Tournent entre vos mains. C’est à vous que d
en 1674, et mort en 1762, Crébillon n’a donné, dans le cours de cette longue carrière, que neuf tragédies : Idoménée (1703), A
ciers, dans les secrets profonds de son art. Nourri de la lecture des longs romans du dix-septième siècle, peu versé dans la
affreux de sang les marbres se couvrirent ; De l’autel ébranlé par de longs tremblements Une invisible main repoussait mes pr
ar glacé des sept astres de l’Ourse ; Embrassez, dans le cours de vos longs mouvements, Deux cents siècles entiers par-delà s
vos pleurs. Sur sa vertu par le sort traversée, Sur son voyage et ses longues erreurs, On aurait pu faire une autre Odyssée Et
s Muses sont des abeilles volages ; Leur goût voltige641, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d’un sujet6
euse qui se rappportaient au salut de son âme. Il n’y eut pas dans la longue carrière de Ducis un jour de désordre ni d’oubli.
n, L’un avec un poignard, l’autre un sceptre à la main ; L’autre d’un long serpent serrait le corps livide : Tous trois vers
hommes. » Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus vifs regrets que celui d’And
u loin circule704, et d’apprêts savoureux Se charge. L’encens vole en longs flots vaporeux ; Sur leurs bases d’argent, des fo
si les dieux ont épargné leur vie : Car tout mortel errant nourrit un long amour D’aller revoir le sol qui lui donna le jour
onner les rênes ? Je n’ai plus ni pays, ni parents, ni domaines. D’un long jeune flétri, d’un long chemin lassé, Et de plus
i plus ni pays, ni parents, ni domaines. D’un long jeune flétri, d’un long chemin lassé, Et de plus d’un grand fleuve en nag
des sources, des montagnes, Toutes, frappant leur sein et traînant un long deuil, Répétèrent, hélas ! autour de son cercueil
Io, tourmentée, en l’ardente saison, Traverse en vain les bois et la longue campagne, Et le fleuve bruyant qui presse la mont
uteur des ombres, Escorté d’infâmes soldats, Ébranlant de mon nom ces longs corridors sombres, Où seul dans la foule à grands
oce injure, L’encens des hideux scélérats, Ont pénétré mon cœur d’une longue blessure, Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance
s sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus, d’un long crêpe voilées ; Près d’elles, le génie éteignant
années ; Ma vie est sans couleur, et mes pâles journées M’offrent de longs ennuis l’enchaînement certain, Lugubre comme un s
l’abondance et l’expansion, qui n’arrive à toute sa force que par un long et silencieux travail, âme fière et repliée, chez
sentir le froid de tes voûtes flétries, J’aime à voir s’allonger tes longues galeries, Et là, silencieux, le front bas, le pie
anches, Tout en cherchant des nids sous les épines blanches, Oh ! Les longs entretiens sur nos chères amours ! Récits toujour
oi qui regarde au loin le pâtre qui chemine, Tandis que pas à pas son long troupeau le suit ; Étoile, où t’eu vas-tu dans ce
au feuillage clair. Ma rive a d’heureuses retraites Où s’échangent de longs serments ; J’y couvre sous mes voix discrètes Les
vif comme la mémoire, Pernette serait là, brune aux tempes d’ivoire, Longs cils noirs abaissés, clair et profond coup d’œil,
AURY. Vous connaissez, Radbert, le but de mon voyage. Ou plutôt de ce long et dur pèlerinage : Je sentais, j’étais sûr qu’en
ignant ses petits doigts, Elle courait après les âmes charitables. De longs cheveux touffus chargeaient son front hâlé ; Ses
voix en a plus de moelleux et de grâce. Je lance aux plats fumants de longs regards amis ; On comprend, et voilà que mon couv
sur lui : sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que le long usage des prospérités leur donne toujours ; sa gr
tants. 126. Bourdaloue doit partager avec Bossuet l’honneur de cette longue lutte qui dura de 1675 à 1681. Voir à ce sujet Bo
louerais ; il n’est que trop aisé. 135. Qui a la figure d’un carré long , mais irrégulier. Bar est un préfixe qui indique
licium, trame. Ce mot se dit proprement de l’assemblage de plusieurs longs fils de soie ou de laine établis sur les métiers
et du cœur de l’homme. » 250. Après s’être faites d’abord à d’assez longs intervalles, les expositions devinrent annuelles
et du génie, et le tableau l’ouvrage du travail, de la patience, des longues études et d’une expérience consommée, etc. » Voir
Scott a retracé dans plusieurs de ses romans (les Puritains, etc.) la longue lutte soutenue par l’Ecosse confédérée sous la lo
i et de respect, qui l’ont connu de près à Bruxelles, que, pendant le long séjour qu’il y a fait, on n’a jamais eu de reproc
éviter de faire rimer, comme ici, une syllabe brève avec une syllabe longue . 639. Chienne favorite de la personne à qui ce p
e à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font peur, a dit aussi le fabuliste.
dans ce mot admirablement rejeté : il se traîne ! Il semble que cette longue période qui précède, composée de propositions san
avec amour ce livre Ne le lira jamais : quand le soir la délivre Des longs travaux du jour, des soins de la maison, C’est as
57 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
unt. Il faut un heureux mélange de voyelles et de consonnes, de mots longs et de mots courts, qui se prêtent une mutuelle as
par rapport aux premiers. On doit éviter également les périodes trop longues et les périodes trop courtes. Le style qui fait p
e qui contribue le plus à produire ce résultat, c’est la variété. Une longue uniformité, dit Montesquieu, rend tout insupporta
es sons qui aient quelque analogie avec ces mouvements : des syllabes longues pour ceux qui s’exécutent avec lenteur, des sylla
qui concerne Milon, l’orateur accumule des mots composés de syllabes longues , des épithètes, des hiatus, afin de mieux représe
s à la première coupe du vers ! comme il exprime bien le regret d’une longue absence ! et comme les deux mots venisti tandem p
était mort depuis peu ; mais l’amour séparé de son objet trouve bien longs les moments les plus courts. …… Tuaque exspectat
e que la valeur des syllabes considérées comme sons, c’est-à-dire des longues et des brèves, non assemblées fortuitement, mais
est sa durée divisée symétriquement par des intervalles plus ou moins longs , suivant l’étendue des membres dont elle est comp
58 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
cond, la conclusion du second sert de majeure aux troisième, et qu’un long discours n’est souvent que la preuve graduelle de
ours était propre à faire impression sur un jeune prince accoutumé de longue main à respecter les avis de Mentor ; Mais il eût
ien autre langage ; il loue sa sagesse, il atteste l’expérience de sa longue vie : « Ô Nestor, sage Nestor, vous n’ignorez pas
lles de l’auditeur sont fatiguées, si sa patience est épuisée par les longs discours de l’adversaire, il vaudra mieux se disp
écis : car rien ne déplaît tant à l’auditeur que la perspective d’une longue discussion. Il faut donc travailler l’exorde avec
ou n’y convient, pas. Il peut être encore, ou trop brillant, ou trop long , ou peu d’accord avec la narration ; enfin, il es
t que ce qui est nécessaire ; au lieu qu’un récit de vingt lignes est long , si moins de mots suffisent. J’arrivai au port, j
e, on met à la voile, nous partons. Il est difficile de faire un plus long récit plus rapidement ; il suffirait de dire : Je
l suffirait de dire : Je m’embarquai. Que de gens ne sont jamais plus longs que quand ils se piquent de brièveté ! Ils tâchen
use et ce qui plait passe vite : un chemin riant et uni, quoique plus long , fatigue moins qu’un chemin plus court qui serait
sur lui ; sa foi ôta même à ses malheurs la nouvelle amertume que le long usage des prospérités leur donne toujours : sa gr
0). En plaidant pour Roscius, accusé d’avoir tué son père, il fait de longues réflexions sur le supplice des parricides, qui ét
sque incroyables, tant elles sont loin de nos mœurs. On voit, dans de longs discours mêlés aux récits de Diodore de Sicile (X
ppeler en peu de mots et par des tours variés toute la substance d’un long discours. « Vous pouvez alors, dit Cicéron (de In
les constructions louches, les inversions forcées, les périodes trop longues ou qui sont traversées par des sens différents. I
ourts par rapport aux premiers ; à éviter également les périodes trop longues et les phrases trop courtes, le style qui fait pe
repos à l’oreille. On ne saurait croire combien un mot plus ou moins long à la fin d’une phrase, une chute masculine ou fém
un murmure s’élève de toutes parts quand un acteur se trompe sur une longue ou sur une brève. Le peuple sans doute ne connaît
reille est blessée ; mais la nature a mis en nous la juste mesure des longues et des brèves, comme celle des tons graves et des
ciation. Au contraire, il affecte ensuite d’accumuler les hiatus, les longues , les épithètes, les mots composés de plusieurs sy
temps saisis, muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sangl
lenteur et la plénitude des sons rendent avec justesse l’image de ce long et morne silence ! Ceux qui ne peuvent concevoir
à l’exclamation qui la termine, et que l’auditeur attend après une si longue suspension. L’orateur peut s’abandonner alors san
de mots et plusieurs figures de pensées. Il sert pour les discussions longues et soignées, pour les lieux communs qui n’ont pas
t au second d’exprimer brièvement chaque pensée. Un ouvrage peut être long et concis, lorsqu’il embrasse un sujet qui fourni
sées ou de faits ; une réponse, une lettre, ne peuvent être à la fois longues et laconiques. Laconique suppose une sorte d’affe
En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme. Boileau. Une longue uniformité, dit Montesquieu, rend tout insupporta
ue ; les mêmes nombres et les mêmes chutes mettent de l’ennui dans un long poème. S’il est vrai que l’on ait fait cette fame
ans son sermon sur l’humanité des grands, après avoir prouvé assez au long que les malheureux ont droit à la protection des
us ne vivons jamais, nous attendons la vie. (Id.) Ô que la nuit est longue à la douleur qui veille ! (Saurin.) Le crime fa
n. Les Romains, qui furent toujours bien moins amis que les Grecs des longs discours, et surtout des discours inutiles, s’ape
es ; la jeunesse aimera toujours à promener son imagination sur cette longue suite de faits, de raisonnements, de pensées, qui
des peuples, que nos érudits ont rassemblés laborieusement dans leurs longs ouvrages d’antiquités, ne les trouvez-vous pas ép
t de principautés qui se disputent les provinces romaines, et par les longues révolutions qui fondèrent la puissance des rois s
a grandeur et de la bonté. Nous reconnaissons tour à tour, dans cette longue suite de tableaux et de scènes, et le Gaulois bra
re, qui a besoin d’une main sage et pacifique, capable de réparer ses longs désordres, d’apaiser les troubles qui le déchiren
bécile Gallus. Voyez-vous comme déjà Rome se relève plus belle de son long abaissement ? Non, elle n’a rien perdu encore de
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
iblesse. Mes yeux virent Sisyphe, et cette énorme pierre, Qu’avec de longs efforts il roulait sur la terre ; Son corps demi-
t en grondant et balancent leurs ondes : Tantôt court sur la plage un long mugissement, Et les noires forêts murmurent sourd
nie soutenue et caractérisée, d’un bout à l’autre, dans un morceau de longue haleine ? Entendez-vous le son des trompettes et
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
turée pour l’imagination de Corneille ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste déclin de ce grand homme, des éclairs d
dépit de l’envie, Il lira seulement l’histoire de ma vie. Là, dans un long tissu de belles actions, Il verra comme il faut d
d’envie, Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie2 ! Et qu’un long âge apprête aux hommes généreux, Au bout de leur
éreux, Au bout de leur carrière, un destin malheureux ! Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire, Moi, que jadis
ire rimer, comme dans cet exemple, une syllabe brève avec une syllabe longue . 2. Allusion de Géronte aux mensonges que son fi
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
erdoyante et fraîche, sous des touffes d’aunes et de coudriers1 : une longue procession de gais convives porterait en chantant
vide, s’amusant à nous faire attendre à boire, et murmurant d’un trop long dîner. Nous serions nos valets, pour être nos maî
a franchise et le vrai plaisir. Je souperais gaiement au bout de leur longue table ; j’y ferais choses au refrain d’une vieill
62 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
ifs, bref, naïf, font au féminin, brève, naïve, en changeant f en v ; long fait longue. Quatrième exception. — Malin, bénin
naïf, font au féminin, brève, naïve, en changeant f en v ; long fait longue . Quatrième exception. — Malin, bénin, font malig
63 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
our délasser l’esprit, pour varier le ton. Ce sont ces comparaisons à longue queue, qui, au xviie  siècle, faisaient tant rire
les tours ; C’est un volcan fumeux et toujours en haleine Qui remue à longs flots de la matière humaine… etc. Tout cela fait
aculté ou dans le feuilleton de la veille. N’en usez que d’urgence, à longs intervalles, sans afféterie ni pédantisme, et la
e couleur qu’il soit. 104. Centons. Pièce de poésie, plus ou moins longue , composée de vers ou fragments de vers pris de qu
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
rlait et se moquait5 la première, le plus beau teint du monde, le cou long avec un soupçon de goître6 qui ne lui seyait poin
tueux, et le regard de même, le sourire le plus expressif, une taille longue , ronde, menue, aisée, parfaitement coupée, une ma
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
uand les termes sont équivoques, quand les phrases sont embarrassées, longues , quand les rapports sont louches. La langue franç
ttrait irrésistible. Pour être clair, il faut éviter les phrases trop longues , entortillées de qui et de que, embarrassées par
Il faut construire les périodes de manière qu’elles ne soient ni trop longues ni trop courtes ; la chute doit en être arrondie
lasser tous les tons, toutes les nuances, on ferait un chapitre aussi long que fastidieux, et dont l’utilité serait médiocre
se n’est pas seulement un trait d’esprit : elle peut s’étendre sur un long morceau, et même sur tout un ouvrage. Fontenelle
s rêves d’empire emplissaient de merveilles,            Pâle sous ses longs cheveux noirs. Puis, empereur puissant dont la t
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
dées l’une par l’autre du commencement à la fin de l’ouvrage, quelque long , quelque compliqué qu’il soit. Et tout cela, d’un
ferais de même, » jusqu’à ce qu’il se mette à l’œuvre, et qu’après de longs et inutiles efforts, il reconnaisse la vanité de
des morceaux plus considérables, des discours, des dissertations, de longs chapitres tout entiers, appartenant toujours aux
st pas lui, Rousseau, strophe 30. Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends ce sentiment de modestie 
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
t à la voile, nous partîmes. — Chaque phrase est courte, le récit est long . La précision consistait à dire tout simplement :
’ils se rapportent tous au point culminant, ils ne seront jamais trop longs , parce qu’ils ne seront jamais déplacés. Mais tou
gris et rose ; la main gracieuse et délicate s’est changée en doigts longs et blancs ; de même qu’au siècle précédent, les G
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
s l’ont porté jusqu’à l’abus, ils l’ont étendu à des morceaux de plus longue haleine ; de l’exception ils ont fait la règle. A
tragédie, dans le roman, « le dénoûment, dit M. Wey, étant préparé de longue main et tout tracé par les situations dont il res
on et les sympathies de l’assemblée. Aussi après quelques mots sur sa longue absence et ses infirmités : « Milords, dit-il, je
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
Rodrigue, au premier acte du Cid. Son monologue est peut-être un peu long , mais il est vrai et naturel, Puisque son père e
s de Racine : Et Dieu trouvé fidèle en toutes ses menaces… Dans une longue enfance ils l’auraient fait vieillir… Pour répar
’Enghien, après la bataille de Rocroi. C’est la 141e, qui n’est qu’un long astéisme du premier mot au dernier. J’ai dit qu’i
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
rnoyant au fond du gouffre, et des carcajoux1 se suspendent par leurs longues queues au bout d’une branche abaissée, pour saisi
pillons d’or posés sur des arbustes verts et bleuâtres. Les haies, au long desquelles abondent la fraise, la framboise et la
de hautes barrières, formées d’un seul tronc de chêne ; on voyage le long d’une haie d’aubépine où bourdonne l’abeille, et
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
e plus longtemps que Car, j’eusse cru qu’il m’eût promis une vie plus longue que celle des patriarches. Cependant il se trouve
n’était-il pas banni honteusement d’une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer 
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
d’un homme qui l’avait arrêté dans la rue. Ce cavalier2 por trait une longue rapière1, et pouvait bien2 avoir trente ans. Il s
er à cheval il est l’équivalent de l’anglais gentleman. 1. Rapière, longue épée qui était en usage autrefois. 2. Bien veut
73 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
Avant-propos Dans ma longue carrière consacrée à l’enseignement, j’ai reconnu
tes destinées, on nous défie ! Qu’il vienne ce général amolli par une longue paix, avec ses soldats levés à la hâte, avec ses
érance que vous nous les conserverez. Aussi, je ne me servirai pas de longues circonlocutions pour vous engager à la fidélité à
ur nous. Je ne pense pas qu’il soit convenable de vous exciter par de longs discours à engager la lutte avec confiance et éne
muette, de région si inculte, de suite d’années se succédant dans le long enchaînement des siècles, qui ne parlent de vous,
elle se plaît à faire succéder l’abaissement à la grandeur. Dans une longue durée de vie, il faut s’attendre à voir et à supp
termes : « Guerriers, mes compagnons d’armes, associés à moi par de longues infortunes, puisque Dieu l’ordonne et qu’il faut
en exil se trouve ici. Étrangers au crime, tranquilles au sein d’une longue paix, nous avons été dispersés par les premières
ajournement. « Quant à moi, Lacédémoniens, je ne comprends rien aux longs discours des Athéniens. Ils se sont eux-mêmes com
rces ; car souvent il est abandonné par ses alliés, qui détestant une longue oppression, cherchent autour d’eux des libérateur
cus, il ne leur restera pas même l’espérance du salut. Épuisés par de longues marches à travers nos immenses déserts, tourmenté
dirigé, et ce qui ne peut être dirigé ne saurait avoir une durée bien longue . Dès la première montagne vous trouverez à votre
ôt dans ta patrie ou à quelque port de l’Eubée : la route ne sera pas longue pour gagner le mont Trachine, et m’offrir aux reg
ttendant, il fut enfermé dans une maison particulière. Après une très longue délibération, les décurions de Minturnes résolure
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
’ai besoin que de penser à cinq cents lieues qui nous séparent ; deux longues , longues années écoulées sans nous voir, et combi
n que de penser à cinq cents lieues qui nous séparent ; deux longues, longues années écoulées sans nous voir, et combien encore
; Et son pâle rayon, sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang, Des coursiers et des chars bri
ions s’étendaient du nord au midi, et ouvraient dans leurs vallées de longues échappés de vue sur le désert de l’Océan. Ces mob
’une manière brusque et désagréable. Toute digression inutile ou trop longue est un défaut. On appelle épisodes certaines acti
rêvait À ce que rêvent les bergères. Voilà que pour se délasser Des longues courses de son aile, Un papillon vient se placer
suprême ; car lorsque le messager de mort vint remplir de son nom les longs corridors sombres, il crayonnait son dernier hymn
75 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
nt je devais m’y prendre pour le remplir ne m’a pas coûté non plus de longues réflexions. Elle m’a été enseignée par deux maîtr
ntiel en rhétorique. Pour éviter une omission si grave, j’ai parlé au long des bienséances et des précautions oratoires. Je
rmontel, on doit se souvenir que ce ne sont pas de froids détails, de longues analyses, ni des récits inanimés que demande l’ac
ciles à imaginer. Cicéron et Quintilien en donnent qu’il eût été trop long de rapporter. (De inv. Rh. l. II ; De orat. l. II
e par d’assez grands intervalles, et renvoyant la conclusion après de longues explications : tantôt, et c’est ce qui arrive le
e en droite ligne, Si vous ne faites voir qu’une bassesse indigne, Ce long amas d’aïeux que vous diffamez tous, Sont autant
re économe de mots dans l’argumentation. La surabondance de mots, les longues phrases relâchent la discussion et en rendent le
’exorde. Les défauts de l’exorde sont d’être vulgaire, inutile, trop long , exagéré, hors d’œuvre, déplacé, à contre-sens. U
usieurs sujets ; inutile, celui qui n’est qu’un prélude oiseux ; trop long , celui qui contient plus de pensées ou de paroles
t nécessaires quand les moyens à exposer sont nombreux1 ; car un trop long enchaînement d’idées sans relâche, une déduction
t que ce qui est nécessaire ; au lieu qu’un récit de vingt lignes est long , s’il peut être renfermé dans dix. « Quand je rec
récit. Voulez-vous paraître court, même dans les narrations les plus longues , semez-y à propos quelques ornemens. « La narrati
le durer. C’est ainsi qu’un chemin riant et uni, bien qu’il soit plus long , fatigue moins qu’un autre qui serait plus court,
e coupé. Du style périodique. Le premier se compose de phrases plus longues , de périodes dont les membres s’enchaînent les un
e, ne sont pas invariables comme dans la poésie. Ils sont tantôt plus longs , tantôt plus courts. Ils doivent être déterminés
iation : Au contraire, il affecte ensuite d’accumuler les hiatus, les longues , les épithètes, les mots composés de plusieurs sy
rs saisis, muets, immobiles ! « Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sangl
Comme la lenteur et la résonnance des sons rendent bien l’image de ce long et morne silence ? Ceux qui ne peuvent concevoir
à l’exclamation qui la termine, et que l’auditeur attend après une si longue suspension. Après cette exclamation de douleur, l
t dans les plus grands détails sur les effets du mélange des syllabes longues et brèves dans la texture des phrases(1). Leurs
s ou moins de force ; elle peut seulement procéder par un chemin plus long ou plus court, plus simple ou plus compliqué. » (
ts qui forment un sens complet. Chaque phrase peut être plus ou moins longue , suivant qu’il faut plus ou moins de mots pour ac
a des périodes de quatre, de cinq membres ; rarement on les fait plus longues . Il est impossible de déterminer exactement le no
e en plus, un excès qu’il faut éviter. Inconvénient des périodes trop longues . Les périodes d’une longueur démesurée fatiguent
sont pénibles, et la mémoire du lecteur est comme surchargée de cette longue série de petits objets qu’on lui fait passer succ
omposition que ce soit. Un mélange bien ordonné de phrases courtes et longues , de périodes et de sentences brèves et précises,
Bruyère va nous en fournir un exemple : « Champagne, au sortir d’un long dîner qui lui enfle l’estomac, et dans les douces
ince, si l’on n’y remédiait : » Les membres incidens, au sortir d’un long dîner, et dans les douces fumées d’un vin, etc… s
s périodes de manière à ce qu’elles ne soient ni trop courtes ni trop longues  ; à ce que les membres en soient bien proportionn
valles placés entre les pauses ne doivent être ni trop courts ni trop longs . Dans le premier cas, ils n’auraient pas assez de
avons abandonnées. » La raison en est que lorsque le membre le moins long est placé le premier, nous nous le rappelons plus
s plus remarquables et les plus importantes. Nous n’épuiserons pas la longue liste qu’ils en ont faite ; nous nous contenteron
une proposition sentencieuse. Massillon, après avoir prouve assez au long que les malheureux ont droit à la protection des
est la volonté de le faire. La cause aurait demandé peut-être un plus long discours ; mais votre bonté aurait permis de l’ab
Les muses sont des abeilles volages ; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages ; Et ne prenant que la fleur d’un sujet
thalie, Zaïre, ne peuvent être soupçonnées d’avoir un goût ennemi des longs ouvrages. La pensée de ces vers est donc fausse.
re de ce grand homme. Un autre : Le nez aquilin du missionnaire, sa longue barbe, avaient quelque chose de sublime dans leur
ent. (L. II, c. 2.) La faculté de parler sur-le-champ est le fruit de longues et solides études, et la digne récompense du trav
ncé et dans des fonctions plus sérieuses, on lui impose un tâche plus longue et plus difficile. Mémoire des mots. Il y a une
le est d’un usage plus général. Méthode pour apprendre facilement un long discours. La mémoire des choses sert de base à c
es sert de base à celle des mots. Quand on veut apprendre par cœur un long discours, rien n’est plus propre à soulager la mé
amplification. Mais rarement. 1. Il veut aller au but sans faire un long circuit ; C’est un trait qui nous frappe, un écla
ouve la liaison qui existe entre la musique et la danse. Les syllabes longues expriment les mouvemens lents : nous en avons un
 VIII.) Les sujets mélancoliques et sombres s’expriment par des mots longs et des mesures lentes. Extinctum nymphœ crudeli
la phrase. De la période. Son étendue. Inconvénient des périodes trop longues . Et des courtes phrases trop multipliées. La phra
re des mots. Mémoire des choses. Méthode pour apprendre facilement un long discours. Nécessité de remédier sur-le-champ dans
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
colère. Il y a image dans ces vers de la Fontaine : Un jour sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, Le héron au long be
ne : Un jour sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, Le héron au long bec emmanché d’un long cou. dans cette phrase de
ongs pieds, allait, je ne sais où, Le héron au long bec emmanché d’un long cou. dans cette phrase de Bossuet : « L’univers
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ements du monde qui commencent par la barbarie pour revenir, après de longs siècles de ténèbres, à l’âge du goût privilégié e
s uniques. Ils s’éteignent, et le flambeau ne se rallume plus qu’à un long intervalle. La Grèce, cette mère féconde des lett
sueur de mon front, et je les aime tant ! Il me semble que, par un si long et si doux commerce, ils sont devenus comme une p
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
âme forte et grande, avec quelque facilité naturelle de parler, et un long exercice, ne doit jamais craindre que les termes
st, selon saint Paul, « le corps du péché ». C’est vous faire un trop long sermon ; pardonnez-le, s’il vous plaît, à un homm
ong sermon ; pardonnez-le, s’il vous plaît, à un homme qui a gardé un long silence. (Fénelon, Correspondances, t. VI, Lettre
voie chercher. Je suis en peine de votre santé : elle a été mise à de longues et rudes épreuves. D’ailleurs, quand le cœur est
puleuse versification rend les beaux vers presque impossibles dans un long ouvrage1. En vous exposant mes pensées avec tant
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
me hâtais de dîner pour échapper aux importuns, et me ménager un plus long après-midi. Avant une heure, même les jours les p
e est un sommeil. Les vieillards sont ceux dont le sommeil a été plus long  ; ils ne commencent à se réveiller que quand il f
: l’incertitude de l’avenir m’a toujours fait regarder les projets de longue exécution comme des leurres de dupe. « Un continu
ébrouille, chaque chose vient à sa place, mais lentement et après une longue et confuse agitation. « De là l’extrême difficult
ce qui me vient, je ne sais ni commencer, ni finir. Ma lettre est un long et confus verbiage. « Non-seulement les idées me
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
u grotesque ? — De quel genre est cette lettre ? — Ne faites pas trop longue votre analyse. Définitions → Préceptes du
Un prêtre est, par devoir, l’ami des malheureux… Sa vie n’est qu’un long dévouement… Qui de vous consentirait à échanger c
cations, à Lebrun sur la peinture, à Racine sur la poésie. Il fait un long calcul de ses revenus et il ne peut vivre. Il con
admiré de son siècle. — Il fut le premier génie qui brilla après une longue suite de siècles barbares. Il créa la tragédie pa
à ce que le feu ait purifié son âme, Il voudrait pouvoir lui faire un long récit, mais il ne peut lui dire que quelques mois
montra prudent, il pria son sage conseiller de lui expliquer plus au long ce qu’il avait à faire, et dès ce moment, il ne f
vait amis puissants, il les pria instamment de l’accompagner, dans le long voyage qu’il allait faire, afin d’intercéder pour
est la seule difficulté de ce canevas. Elle ne devra point être trop longue , et tendra à prouver que l’isolement est la cause
r son rosier défleuri et de perdre son éclatante voix — épuisé par un long jeune, il vola vers la fourmi, lui fit l’aveu de
ires, les plus limpides, les plus pures de l’Asie. Et pourtant ce lac long de 24 lieues sur trois ou quatre de largeur n’est
es, glaciers, etc., etc. — … Avis. Cette  description ne sera qu’une longue accumulation qu’il faudra rendre pittoresque, en
l’abîme. — La branche la plus forte, qui est au midi arrive comme un long cylindre, et s’étend en nappe en tombant, — l’aut
e, Et son pâle rayon sur la terre glissant, Découvre à nos regards de longs ruisseaux de sang, Des coursiers et des chars bri
. Elle me toucha et disparut — … J’ouvris les yeux, et surpris de mon long sommeil, je continuai ma route — … et atteignis a
e chasse de Guillaume qui refusa. Avis. Dans cette exposition un peu longue , Guillaume ne dit rien à François de ses projets,
her de remplir ce pieux devoir, la mort aura tout purifié. » Après un long silence, il ajouta : « Je vais mourir ! à cet ins
chênes embrasés, le malheureux roi de Thèbes, le visage couvert d’un long voile, tenant d’une main le couteau sacré, et de
la cour de Thésée. BALLANCHE Fils. Avis. Voilà une narration un peu longue  ; il ne faut pas songer à donner la même étendue
ur victoire. Avis. Les harangues militaires ne doivent pas être trop longues . N° 255. — Un Curé à ses Paroissiens Note.
e palais d’un empereur musulman, sa fille qu’il croyait perdue depuis longues années, Sa joie est troublée par la pensée que, p
tat que Callidore ; car Polidore peut rendre à la patrie des services longs et durables. Callidore, il est vrai, allie la for
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
es intérieurs. Les principaux lieux intérieurs (car il serait trop long et même inutile de les parcourir tous) sont la dé
humaines ; la félicité sans bornes, aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
space qu’ils ont vécu, ne leur paraît rien : l’avenir qui leur paraît long , les frappe bien autrement. Ainsi ils se souvienn
partie, être l’opposé des mœurs de la jeunesse. » L’expérience d’une longue vie, leurs propres fautes, la fourberie des autre
en l’opinion des hommes. Rarement se repaissent-ils d’espérances : le long usage du monde et des affaires, les mauvais succè
ne puisse convenir à aucun autre discours. Il faut qu’il ne soit pas long  : il dégoûterait l’auditeur, qui, dès que le suje
temps saisis, muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée que form
t nécessaire, les circonstances triviales, les détails superflus, les longues réflexions, les raisonnements étendus. La simplic
82 (1852) Précis de rhétorique
quand on porte trop loin la concision, quand on fait des phrases trop longues , quand on embarrasse ses constructions par l’empl
devient un genre de composition qui peut donner lieu à un ouvrage de longue haleine. Tel est le Voyage sur la mer du monde (b
turelle, et plaît à la pensée. Le son qu’en se vidant rend un verre à long cou, Dans l’Onomatopée est dépeint par glou-glou.
la quantité, c’est-à-dire si l’on évite de rendre brèves des syllabes longues et longues des syllabes brèves, enfin si on place
, c’est-à-dire si l’on évite de rendre brèves des syllabes longues et longues des syllabes brèves, enfin si on place toujours a
re. 3. L’histoire, à son point de vue le plus restreint, n’est qu’une longue narration des événements accomplis par l’homme. D
’est la brièveté : il ne lui est pas permis, en effet, de chercher de longs développements et de se jeter dans l’amplificatio
ependant on les place quelquefois au milieu de vers d’une mesure plus longue , quand on veut obtenir un effet de surprise, ou f
u repos, pour le plus grand charme de l’oreille. Tantôt le repos sera long , tantôt court, quelquefois il sera à peine sensib
nvier]) C’étaient, dansaient, au pluriel, ont une prononciation plus longue qu’au singulier, c’était, dansait. Je me suis éte
race de Japhet — les hommes. et une foule d’autres qu’il serait trop long d’énumérer, et qu’on remarquera en lisant les poè
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
stinguent ce fougueux Mirabeau, dont la vie entière n’avait été qu’un long combat contre tous les genres d’autorités, qui n’
n félicitant les nations de ce que de tels hommes ne viennent qu’à de longs intervalles étonner la terre par l’assemblage ino
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
62. Lutte de la violence contre la vérité. C’est une étrange et longue guerre que celle où la violence essaye d’opprimer
nges, le passage où cet écrivain décrit avec une admirable énergie la longue et étrange guerre de la violence et de la vérité…
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
Quand je vous souhaite, Madame, au commencement de cette année, une longue suite de jours heureux, j’entends des jours de sa
nt dans les paroles, et une heureuse facilité, qui est le fruit d’une longue étude. On ne peut rien ajouter à ce qu’il écrit s
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
outienne, Le corps droit, fixe, d’aplomb, Notre Jacqueau fait tout au long L’exercice à la prussienne1 Un jour qu’au cabare
ini ! » Son frère, murmurant, Se fâche, et d’un seul coup détruit son long ouvrage7 ; Et voilà le cadet pleurant. « Mon fils
87 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
is, loin d’être une œuvre mécanique, l’art de bien écrire demande une longue expérience, beaucoup d’exercice, une prudence con
i la différence : Or, apprenez comme l’on parle en France.     Votre longue persévérance     À nous donner de méchants vers,
llage et quelques autres. Nous n’en parlerons point ici parce que ces longues nomenclatures chargent inutilement la mémoire et
uste déclare à Cinna qu’il connaît tous ses projets, il y a aussi une longue suspension qui se termine par cette terrible paro
ntent un heureux mélange de voyelles et de consonnes, de brèves et de longues , et qui deviennent ainsi sonores, coulants et fac
lle toujours croissant. L’oreille veut un heureux mélange de syllabes longues et brèves, de mots et des membres de diverses lon
. Il résulte de ce que nous venons de dire qu’on rencontre souvent de longues phrases qui contiennent une énumération très déve
s humaines : la félicité sans bornes aussi bien que les misères ; une longue et paisible jouissance d’une des plus nobles cour
n apprend plus dans les chefsd’œuvre d’un homme de génie que dans les longs volumes des écrivains du second ordre. Timeo hom
p abondante fatigue et surcharge l’estomac : de même une lecture trop longue et mal digérée rebute et embarrasse l’esprit. Mes
uche ferme, une marche libre, aisée et pleine d’assurance. 29t. D’une longue et patiente méditation vous sentirez naître une f
n voit beaucoup de jeunes gens qui remontent trop haut, se perdent en longs préliminaires, et ne donnent pas ensuite aux fait
où vient ce bruit lugubre ;’ Où courent ces guerriers Dont la foule à longs flots roule et se précipite ?         La joie écl
la lettre a une si grande importance, il serait juste de consacrer de longs développements à ce genre de composition. Mais, d
ns la langue latine, le vers est basé sur une combinaison de syllabes longues et brèves, et on l’appelle vers métrique. Dans la
hauteur. C’est Homère, Virgile, dans l’antiquité ; et puis, après un long intervalle, c’est Dante, le Tasse, Milton, Camoën
e poésies fugitives de petites pièces de vers qui ne demandent pas un long travail, et qui sont plutôt destinées à amuser un
e au sérieux ce vers de Boileau : Un sonnet sans défaut vaut seul un long poème. C’est là une satire ou une exagération ri
eillant, il se trouve ou devant un limon de charrette, ou derrière un long ais de menuiserie que porte un ouvrier sur ses ép
le trictrac et inonde celui contre lequel il joue. Lui-même écrit une longue lettre, met de la poudre dessus à plusieurs repri
estin plus doux Ce qu’on peut attendre D’une amitié tendre ; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour
bilité         De cette demeure inconstante,         Nourrit-il cette longue attente         De l’immuable éternité ?         
es, passa près d’Actium, se rendit de là en Épire, où il fit un assez long séjour, côtoya ensuite plusieurs pays, aborda à D
ndition nécessaire pour toute période ? 239. Ne rencontre-t-on pas de longues phrases qui ne forment pas une seule période ? 24
jeunes gens de méditer un sujet ? 291. Quels seront les fruits d’une longue et patiente méditation ? 292. Faut-il suspendre l
88 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ui semblaient ne devoir se révéler qu’à la réflexion ou à une lecture longue et variée. On a cité le vers de la Fontaine, dans
t’en souviens, et veux m’assassiner, reçoit toute son énergie de la longue énumération des bienfaits d’Auguste mis en opposi
: Je les voyais tous trois se hâter sous un maître, Qui, chargé d’un long âge, a peu de temps à l’être, Et tous trois à l’
89 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
disposition oratoire. La rhétorique explique ordinairement fort au long le plan que doit suivre un orateur dans la compos
temps saisis, muets, immobiles. Un effort de douleur rompant enfin ce long et morne silence, d’une voix entrecoupée de sangl
e dis-je ? Nos feuilletons eux-mêmes et nos plaidoyers si beaux et si longs ne seront pas épargnés. D’où je conclus que détru
90 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
ître de Maillezais, dans l’ordre des bénédictins. Mais il n’y fit pas long séjour ; et, jetant le froc aux orties, devint, e
ieurs sont nez en ce monde en façons bien estranges que seroient trop longues à racompter1 : lisez le vije liure de Pline2, si
iait déroute. 13. Il est le fils de Gargantua. 1. Qu’il serait trop long de raconter. 2. Pline l’Ancien. G. Plinius Secun
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
Enfants infortunés de ses raffinements, Troublent l’air d’alentour de longs gémissements. Sans cesse feuilletant les lois et
ire. Un vers ôtait trop faible, et vous le rendez dur. J’évite d’être long , et je deviens obscur. L’un n’est point trop fard
t simple de cœur, Puisant la vérité jusqu’en son origine, De tous ses longs combats Arnauld sortit vainqueur, Et soutint de l
92 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e caractères et de descriptions ; soutenir pendant tout le cours d’un long ouvrage la convenance dans les sentiments, l’élév
au contraire, rend un ouvrage plus agréable et le fait paraître moins long , grâce aux incidents et aux tableaux divers qui y
cette méthode semble préférable dans un poème dont l’action est d’une longue durée et s’étend même à quelques années, comme da
récit épique devant nécessairement être étendu, puisqu’il retrace une longue et glorieuse entreprise, doit être divisé en plus
cessairement sur ces passions violentes dont la durée ne saurait être longue . Dans l’Iliade, qui a pour sujet la colère d’Achi
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ice         De l’incorruptible avenir : Eux-même2 épureront, par leur long artifice,         Ton bonneur qu’ils pensent tern
siècle de la raison ? Tout un monde sophiste, en style de sermon, De longs écrits moraux nous ennuie avec zèle… ………………………………
94 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
oudroyante harangue de d’Aubray. » Sans faire le commentaire de cette longue allégorie, indiquons du moins l’idée mère qui en
ger des tailles, aydes et subsides les pauvres sujects affligez d’une longue guerre, introduisirent une nouvelle dace (contrib
95 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
n consciencieux travail, d’une sérieuse application, d’une expérience longue et consommée. Il se distingue par une remarquable
sse, sur la demande du maître, et trahit, de la part de l’auteur, une longue expérience de l’enseignement. On retrouve la même
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
yle fleuri dans ces vers d’une épître de Gresset à sa sœur, après une longue maladie qu’il avait essuyée :         Ô jours de
insensiblement son azur, à la clarté graduelle du jour naissant : de longs traits de lumière qui paraissent jaillir du sein
é de Westphalie. Le voici. Je ne craindrai point qu’on le trouve trop long . « Malgré les portraits odieux que des Auteurs c
té ; d’autres avaient une eau paisible et dormante ; d’autres, par de longs détours, revenaient sur leurs pas, comme pour rem
97 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
plus élémentaire : les principes qu’il nous a transmis, fruits d’une longue observation, sont de précieux trésors qu’il nous
re de la manière la plus séduisante. Mais, souvent enveloppés dans de longs dialogues et des digressions multipliées, ces pré
leurs, les feuilles sont diversifiées à l’infini ; un canal étroit et long est un objet insipide, si on le compare au ruisse
ieux sentie. Outre cela, cette quantité et la différence des syllabes longues et brèves, les accents qui modifiaient la plupart
nce à l’époque de la formation du langage, mais ce ne fut qu’après de longues réflexions qu’il atteignit la perfection où il es
variété qui se présente, par rapport aux phrases, est la division en longues et en courtes sentences. Quoique l’étendue de la
la phrase soit un peu arbitraire, néanmoins elle ne doit être ni trop longue ni trop courte. Dans les discours il faut avoir é
aut avoir égard à la facilité de la prononciation, et éviter les trop longues périodes. La vraie période oratoire ne doit avoir
t qu’il faut l’étudier, non seulement pour faire succéder aux phrases longues les sentences courtes, mais encore pour l’introdu
aliquid infirmius. Si la phrase se compose de deux membres, le plus long doit ordinairement la terminer. Les périodes ains
ent de la douceur aux mots, les consonnes de la vigueur aux sons. Les longs mots sont ordinairement plus agréables à l’oreill
e beauté. Les sensations lugubres et mélancoliques s’expriment par de longs mots et des mesures lentes ; les émotions vives o
e l’on puisse signaler est que l’une doit être courte et l’autre plus longue , que la métaphore s’explique toujours par les exp
s admirés. J’ai fait observer qu’un style diffus abonde en général en longues périodes, tandis que l’écrivain précis fait le pl
faudrait cependant pas conclure de cette observation que les phrases longues ou courtes fussent absolument caractéristiques de
éveillé, et donnent à la composition une physionomie plus animée. Les longues périodes ont de la gravité et de la fermeté, mais
nt et avec soin. Que la facilité et la célérité soient le fruit d’une longue pratique. Moram et solicitudinem, dit Quintilien
fia de n’avoir jamais fait porter le deuil à aucun citoyen pendant sa longue administration. Une remarque importante de Suidas
’il n’avait pas acquises. Mirabeau avait beaucoup réfléchi pendant sa longue captivité. Sa gloire littéraire et la célébrité q
qu’une pareille introduction présente toujours le triste aspect d’un long discours. Cependant, quoiqu’on ne doive pas faire
jure les collines et les bois sacrés des Albains, et leur adresse une longue invocation. Ces deux passages produisent un heure
meilleur ; mais il court risque d’être aride, et ne doit jamais être long . L’exorde historique produit généralement un bon
même de raisonner hors de saison, ou au moins de présenter une suite longue et subtile de raisonnements, lorsque votre princi
ières phrases terminent cette oraison, mais toute la péroraison, trop longue pour être insérée, est un chef-d’œuvre d’éloquenc
tanément suspendue, et par cet artifice fournir aux périodes les plus longues sans interruptions choquantes. C’est le sens qui
roit, à une grande présence d’esprit, perfectionnés par une grande et longue attention au style et à la composition, et souten
98 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
échirante qui pénètre dans tous les cœurs. Enfin, la conclusion de ce long cours d’étude sera d’avertir les élèves les mieux
e plus naturel : mais quel serait pour nous le fruit, l’emploi de ces longues études ? où serait la place de ces talents cultiv
t en si petit nombre qu’ils sont uniques en tout un peuple et dans un long temps, on n’en voit aucun qui le sache aussi. Il
nce entre écrire un mot à l’aventure, sans y faire une réflexion plus longue et plus étendue, et apercevoir dans ce mot une su
utres règles sont inutiles ou nuisibles. Voilà ce que je sais par une longue expérience de toutes sortes de livres et de perso
n mauvais poëte ! Certains poètes sont sujets dans le dramatique à de longues suites de vers pompeux, qui semblent forts, élevé
tours et des expressions qui souvent en nous ne sont l’effet que d’un long travail et d’une pénible recherche : elles sont h
te leur force, ni avec une entière exactitude ; et ce qui use la plus longue patience, il faut lire un grand nombre de termes
es de passions, de soins et de désirs, et que l’on est déterminé à de longs travaux par ceux de qui l’on dépend. Je suis pers
’était -il pas banni honteusement d’une langue à qui il a rendu de si longs services, sans qu’on sût quel mot lui substituer 
e reste de cet éloge est plein des mêmes traits : il est fondé sur la longue guerre de Troie, sur les maux que souffrirent les
lement les Pères, mais encore les auteurs pieux qui ont écrit dans ce long intervalle. On y apprend la tradition de leur tem
otre étude : Le goût n’est rien ; nous avons l’habitude De rédiger au long de point en point Ce qu’on pensa ; mais nous ne p
surchargé, Nul vestibule, encor moins de façade ; Mais vous aurez une longue enfilade ; Vos murs seront de deux doigts d’épais
n France par quelques filles de l’Opéra. Il faisait exécuter alors un long récitatif français, mis en musique par un Italien
recueil de ses poésies, imprimé depuis longtemps incognito, avec une longue approbation et un privilège. Cet autre venait pré
gal Saint-Évremond n’ose parler de vers à personne. Balzac assomme de longues phrases hyperboliques Voiture et Benserade, qui l
ant de réputation, n’est-elle pas une plaisanterie trop poussée, trop longue , et en quelques endroits, trop peu naturelle ? N’
s eussent endurée pour la religion. Ces exagérations emphatiques, ces longues périodes mesurées, si contraires au style épistol
rore ; enfin le grand jour paraît, après lequel on ne voit plus qu’un long et triste crépuscule. Nous convenons tous depuis
ître. Je vous en montrerais vingt exemples, si je ne craignais d’être long . Massillon et Cheminais savaient Racine par cœur,
de l’Opéra ; au contraire, ils font ce qu’ils peuvent pour sauver la longue tenue de cette finale désagréable, et ne peuvent
, pour former en peu de temps un langage tout composé de brèves ou de longues , et qui, par un mélange harmonieux de consonnes e
t cette fête qui m’empêche d’entrer avec vous, Monsieur, dans un plus long détail, et de vous soumette mes idées ; mais rien
t ces deux derniers sont restés dans la classe des noms abstraits, un long souvenir, un doux sourire ; mais il en est peu de
, et les embrasse d’un coup d’œil ; un esprit méthodique en forme une longue chaîne et un ensemble régulier : un esprit transc
que dans le langage familier presque personne ne s’embarrasse dans de longs circuits de paroles ; et en général l’affectation
rdit à préférer sa voix au chant du cygne. Un autre oison lui fait un long discours pour l’obliger à chanter, et Rousseau co
u dans le tissu de ses pièces ; sans entrer dans cette question, trop longue à discuter, je me contenterai de lui répondre que
e celles-ci, et qui ne respirent que la passion, que beaucoup d’assez longs poèmes. Je finirai sur les ouvrages de M. de Volt
tion de ses fragments, qui contiennent souvent plus de matière que de longs discours, plus de proportion et plus d’art. On re
t trop de détails énervent toujours un discours. Les digressions trop longues ou trop fréquentes rompent l’unit du sujet, et la
pal, et qui leurs ne peuvent suivre, sans beaucoup de peine, une trop longue chaîne de faits et de preuves. On ne saurait trop
t éclairé et l’œil perçant. XXI. Un seul beau son est plus beau qu’un long parler. XXII. Les plus beaux sons, les plus beaux
i suffisent pour exprimer des idées devenues vulgaires en lui par une longue conception. Enfin, ce qu’on dit en paraît plus vr
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
s a obligé. Mais ne vous imaginez pas qu’il faille pour cela une bien longue lettre. Le sentiment se peint souvent dans un seu
ions de piété y sont très bien placées, pourvu qu’elles ne soient pas longues . Il est bien des peines, bien des revers qui abat
a pas minutieux, puisqu’il est nécessaire : d’ailleurs il ne sera pas long . Cérémonial observé dans les lettres. On pl
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
x de se faire petit, au sensuel de vaincre ses convoitises, à tous un long et rude labeur ; comment seriez-vous écouté ? Ce
el, en même temps, la bonne Providence versa de grandes douceurs. Ces longues soirées de la rue du Bac me reviennent en mémoire
qui pourront se rencontrer. » 2. Sa fille venait de voir finir ses longues souffrances. 1. Il écrivait quelques jours aprè
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