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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
basa son plan d’accusation sur trois infractions formelles faites aux lois . 1º Une loi défend de couronner aucun citoyen cha
d’accusation sur trois infractions formelles faites aux lois. 1º Une loi défend de couronner aucun citoyen chargé d’une ad
u’il ait rendu ses comptes, et Démosthène se trouve dans le cas de la loi  ; Ctésiphon a donc évidemment violé la loi ; 2º U
e trouve dans le cas de la loi ; Ctésiphon a donc évidemment violé la loi  ; 2º Une autre loi ordonne que le décret de couro
s de la loi ; Ctésiphon a donc évidemment violé la loi ; 2º Une autre loi ordonne que le décret de couronnement soit procla
, n’ayant de confiance que dans les dieux, dans mes juges et dans nos lois , convaincu d’avance qu’auprès de vous la cabale e
ce qu’auprès de vous la cabale et l’intrigue ne prévalent pas sur les lois et la justice ». Ce début n’est qu’adroit : ce q
nts, et dans les assemblées du peuple ; que l’on remît en vigueur les lois de Solon, qui concernent les orateurs ; que d’abo
de perfidie dans ce respect hypocrite qu’il annonce d’avance pour les lois , afin de rendre plus odieux ceux qu’il va bientôt
lontés de ceux qui commandent : dans la démocratie on est soumis à la loi seulement. Qu’aucun de vous n’ignore donc, qu’il
tout, que lorsqu’il monte au tribunal pour juger un infracteur de la loi , il va prononcer sur sa propre liberté : aussi le
placé ces mots à la tête du serment des juges : Je jugerai suivant la loi , etc., parce que ce grand homme avait senti que l
i, etc., parce que ce grand homme avait senti que l’observation de la loi est le maintien de notre indépendance ». Voilà s
er comme ennemi déclaré du bien public un infracteur quelconque de la loi . Voilà Ctésiphon assez odieux d’avance, pour que
tant de vrai talent dans une si mauvaise cause. Il donne à toutes les lois qu’il cite une interprétation fausse, à toutes le
ntendre, non pas mon adversaire, l’injustice serait criante, mais les lois et votre serment ! ce serment solennel, dont un d
sous le jour favorable à nos passions, que Ctésiphon avait violé les lois , et attenté par conséquent à la sûreté générale,
ne avait commencé par l’exposé des infractions prétendues faites à la loi  : c’était le fort de sa cause, et la partie faibl
exemples de ce qui s’est fait par le passé, et par le texte même des lois invoquées par Eschine. Arrivé à la troisième époq
uliers qu’aux états qu’il a voulu diriger. Quoi ! vous avez porté une loi par laquelle un nautonnier de Salamine ne peut pl
lon, ce grand philosophe, ce législateur fameux, dont les excellentes lois ont affermi chez nous la démocratie ; et Aristide
ec cette douceur qui lui était si naturelle, de ne point préférer aux lois et à votre serment, les phrases éloquentes de Dém
nous menacent, accordez-nous le salut et la tranquillité ». Une sage loi d’Athènes voulait que l’accusateur eût au moins l
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ruira bien mieux que tous les préceptes. C’est celui du sermon sur la loi chrétienne, par le père Bourdaloue. « Division.
e. « Division. Deux rapports sous lesquels nous devons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit, et rapport au cœ
’elle choque le bon sens ; odieuse, en nous la représentant comme une loi trop dure et sans onction. Or, à ces deux erreurs
sans onction. Or, à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique ; caractère de raison, et caractère d
e la loi évangélique ; caractère de raison, et caractère de douceur : loi souverainement raisonnable, I. Partie : loi souve
et caractère de douceur : loi souverainement raisonnable, I. Partie : loi souverainement aimable, II. Partie. » I. Partie.
ble, I. Partie : loi souverainement aimable, II. Partie. » I. Partie. Loi chrétienne, loi souverainement raisonnable. Il ne
loi souverainement aimable, II. Partie. » I. Partie. Loi chrétienne, loi souverainement raisonnable. Il ne nous appartient
nnable. Il ne nous appartient pas de l’examiner ; et cependant jamais loi n’a été plus critiquée ni plus combattue. Les paï
t même dans le christianisme, les libertins l’ont réprouvée comme une loi trop sublime et trop au-dessus de l’humanité : et
usieurs, au contraire, parmi les hérétiques, l’ont attaquée comme une loi trop naturelle et trop humaine. D’où je conclus q
une loi trop naturelle et trop humaine. D’où je conclus que c’est une loi raisonnable, une loi conforme à la règle universe
e et trop humaine. D’où je conclus que c’est une loi raisonnable, une loi conforme à la règle universelle de l’esprit de Di
un sage tempérament, etc. » Et certes, remarque Saint Augustin, si la loi de Jésus-Christ avait été parfaitement au gré ou
re ces injustes reproches, j’avance deux propositions : 1º. C’est une loi sainte et parfaite : mais dans sa perfection, ell
faite : mais dans sa perfection, elle n’a rien d’outré. 2º. C’est une loi modérée : mais dans sa modération, elle n’a rien
ée : mais dans sa modération, elle n’a rien de lâche. » 1º. C’est une loi sainte et parfaite ; mais dans sa perfection, ell
e, entre les mains de ceux qui les commandaient, etc. » 2º. C’est une loi modérée : mais dans sa modération elle n’a rien d
us puissants, pour que je m’attache à ma religion, etc. » II. Partie. Loi chrétienne, loi souverainement aimable. Jésus-Chr
ur que je m’attache à ma religion, etc. » II. Partie. Loi chrétienne, loi souverainement aimable. Jésus-Christ nous l’a pro
rgés d’ailleurs et fatigués. Pour former donc une idée complète de la loi évangélique, il ne fallait pas séparer ces deux c
che, par toutes sortes de moyens, d’entretenir, prétends qu’autant la loi chrétienne est parfaite, autant l’onction qui rac
ompagne, la rend douce et facile à pratiquer. 1º. Parce que c’est une loi de grâce. 2º. Parce que c’est une loi de charité,
tiquer. 1º. Parce que c’est une loi de grâce. 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1º. Loi de grâce, où Dieu nous
une loi de grâce. 2º. Parce que c’est une loi de charité, etc. » 1º. Loi de grâce, où Dieu nous donne de quoi accomplir ce
r votre grâce, la force d’exécuter ce que vous me commandez par votre loi . Avec votre grâce, rien ne me coûtera, etc. » 2º.
andez par votre loi. Avec votre grâce, rien ne me coûtera, etc. » 2º. Loi de charité et d’amour. Amour et charité, dont l’e
celle de père. Selon ces trois qualités, il a donné aux hommes trois lois  : une loi d’autorité comme à des esclaves ; une l
ère. Selon ces trois qualités, il a donné aux hommes trois lois : une loi d’autorité comme à des esclaves ; une loi d’espér
aux hommes trois lois : une loi d’autorité comme à des esclaves ; une loi d’espérance comme à des mercenaires, et une loi d
à des esclaves ; une loi d’espérance comme à des mercenaires, et une loi d’amour comme à des enfants. Les deux premières f
et une loi d’amour comme à des enfants. Les deux premières furent des lois de travail et de peine. Mais la troisième est une
res furent des lois de travail et de peine. Mais la troisième est une loi de consolation et de douceur, qui nous rend ses p
par leurs propres sentiments. Parce qu’ils aiment le monde, à quelles lois ne se soumettent-ils pas pour plaire au monde ? Q
aiment le monde : ils ne trouveront plus rien d’impraticable dans la loi de Dieu. Cette loi de charité n’est difficile qu’
ils ne trouveront plus rien d’impraticable dans la loi de Dieu. Cette loi de charité n’est difficile qu’à ceux qui la craig
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux Rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
e et à l’élévation du génie, une connaissance étendue et profonde des lois , des différentes coutumes, de la jurisprudence an
de meilleures preuves que celles qui sont appuyées de l’autorité des lois . Toute l’habileté d’un Avocat consiste à se servi
té des lois. Toute l’habileté d’un Avocat consiste à se servir de ces lois à son avantage. Si donc la loi est pour lui, il r
un Avocat consiste à se servir de ces lois à son avantage. Si donc la loi est pour lui, il représentera avec force qu’étant
ne lui est pas tout à fait favorable, il fera voir que la justice des lois dépend d’une infinité de circonstances, qui toute
gislateur ; et qu’il est permis aux Juges d’expliquer, d’éclaircir la loi , de s’en écarter même dans leurs jugements, en su
énie et un discernement si sûr, qu’on disait de lui qu’il devinait la loi , et qu’il devinait juste. Quand on lit les plaido
été suivi par tous les récipiendaires. L’académie même en a fait une loi , et a imposé de plus à tout nouvel académicien, l
voyagé dans les différentes parties de l’Europe, pour s’instruire des lois , des mœurs, et des arts, acquit, le premier, l’im
guerre, la sûreté des frontières, le commerce et l’établissement des lois . Je ne suivrai point ce savant rhéteur dans les d
voir faire de sages et de justes propositions sur l’établissement des lois , il faut connaître les différentes espèces de gou
œurs, le caractère et le génie des peuples ; l’esprit des principales lois , tant nationales qu’étrangères, tant anciennes qu
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
n personnage de tragédie. Il ne publia qu’à soixante ans l’Esprit des lois (1748), dont vingt-deux éditions traduites dans t
te et de méthode, si l’on a pu dire qu’il faisait de l’esprit sur les lois , cependant il égale souvent la majesté de son suj
itoyen est digne de l’écrivain. « Le principal mérite de l’Esprit des lois , a dit Voltaire, est l’amour des lois qui règne
incipal mérite de l’Esprit des lois , a dit Voltaire, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage ; et cet amour des loi
e, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage ; et cet amour des lois est fondé sur l’amour du genre humain. » Il mouru
comices une troupe de quelques séditieux ; l’autorité du peuple, ses lois , lui-même devinrent des choses chimériques, et l’
corps morts ensevelis les uns auprès des autres. Il est vrai que les lois de Rome devinrent impuissantes pour gouverner la
république ; mais c’est une chose qu’on a vue toujours, que de bonnes lois , qui ont fait qu’une petite république devient gr
e, et non pas de le gouverner. Il y a bien de la différence entre les lois bonnes et les lois convenables, celles qui font q
gouverner. Il y a bien de la différence entre les lois bonnes et les lois convenables, celles qui font qu’un peuple se rend
e grandeur où sa sagesse la destine, elle changera nécessairement ses lois  ; et ce ne sera point l’ouvrage d’un législateur,
celui de la corruption même. Rome était faite pour s’agrandir, et ses lois étaient admirables pour cela. Aussi, dans quelque
uvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l
r il est clair que dans une monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins
monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois , on a besoin de moins de vertu que dans un gouver
tu que dans un gouvernement populaire, où celui qui fait exécuter les lois sent qu’il y est soumis lui-même et qu’il en port
, par mauvais conseil3 ou par négligence, cesse de faire exécuter les lois , peut aisément réparer le mal : il n’a qu’à chang
ette négligence même. Mais lorsque dans un gouvernement populaire les lois ont cessé d’être exécutées, comme cela ne peut ve
objets : ce qu’on aimait, on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois , on veut être libre contre elles : chaque citoyen
ire avec sa vertu lorsqu’elle avait ses forces1. Sur l’esprit des lois À M. le grand prieur de Solar, ambassadeur de
s des yeux1. Je suis bien aise que vous soyez content de l’Esprit des lois . Les éloges que la plupart des gens pourraient me
rrière-pensées de séduction, d’avances intéressées. 3. L’Esprit des Lois . 1. Le duc d’Argenson jugeait ainsi Montesquieu
t dans leurs assemblées : « Ceux qui ont pu choisir ont préféré leurs lois au droit de la cité romaine, qui a été une peine
jusqu’à la poésie. Ce passage devait figurer en tête de l’Esprit des lois . 2. Montesquieu a le style du législateur. Il pr
pulaire. 1. Voltaire, dans ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois . « Ce livre m’a toujours paru un cabinet mal ran
res lui avaient usé les yeux 2. Lorsque M. de Solar lut l’Esprit des lois , il dit : « Voilà un livre qui opérera une révolu
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
barreau enfin, le champ de l’éloquence est essentiellement borné. La loi et la coutume présentent sans cesse et de toutes
iens, ni aussi obscure, ni aussi compliquée que chez les modernes. La loi n’était pas pour eux un objet aussi strictement s
t sévère que pour nous ; et du temps de Démosthène et de Cicéron, les lois municipales étaient simples, générales, et surtou
ient de donner à l’orateur tous les renseignements nécessaires sur la loi intéressée dans la cause qu’il entreprenait de dé
it point en général de quelques juges versés dans la connaissance des lois , mais d’une assemblée de citoyens romains. De là,
cat dépendent absolument d’une connaissance profonde et raisonnée des lois et de sa profession. Quel que soit son talent, co
ntérêts, si l’on ne lui suppose qu’une connaissance superficielle des lois . Il faut donc qu’il joigne à un grand fonds de co
leur concision. Mais au barreau, l’obscurité de quelques points de la loi , la difficulté de trouver et d’en faire toujours
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
it de pays en pays, de royaumes en royaumes. Elle lui en découvre les lois , les mœurs, la religion et le gouvernement : il r
discours du barreau, les rapportaient à six espèces principales : la loi , les titres, la renommée, le serment, la question
oignages, sont des lieux communs dont on peut faire usage. Quant à la loi et aux titres, ils donnent lieu à des discussions
énement, et, de même, s’appuient sur les témoignages, la renommée, la loi , etc. § 5. Mœurs. Les mœurs sont, en généra
ble. Cicéron en fournit un bel exemple dans sa seconde oraison sur la loi agraire, contre Rullus. L’extrême longueur de cet
c son repos ; quelques autres, esclave des destinées, et soumis à des lois qu’il ne s’était pas imposées lui-même : ceux-ci,
sent avec lui. Si la réputation et la vertu pouvaient dispenser d’une loi commune, l’illustre et la vertueuse Julie vivrait
instruira mieux que tous les préceptes ; c’est celui du sermon sur la loi chrétienne, par Bourdaloue : Division. — Deux r
Division. — Deux rapports, sous lesquels nous devons considérer la loi chrétienne : rapport à l’esprit et rapport au cœu
’elle choque le bon sens ; odieuse, en nous la représentant comme une loi trop dure et sans onction. Or, à ces deux erreurs
sans onction. Or, à ces deux erreurs, j’oppose deux caractères de la loi évangélique : caractère de raison et caractère de
de la loi évangélique : caractère de raison et caractère de douceur. Loi souverainement raisonnable, première partie ; loi
ractère de douceur. Loi souverainement raisonnable, première partie ; loi souverainement aimable, deuxième partie. Tout le
ant la poursuivre : il prouvera la première partie en montrant que la loi chrétienne est une loi sainte et parfaite, et ens
prouvera la première partie en montrant que la loi chrétienne est une loi sainte et parfaite, et ensuite que c’est une loi
i chrétienne est une loi sainte et parfaite, et ensuite que c’est une loi modérée ; il prouvera la seconde en montrant que
oi modérée ; il prouvera la seconde en montrant que c’est d’abord une loi de grâce, et en second lieu une loi de charité et
en montrant que c’est d’abord une loi de grâce, et en second lieu une loi de charité et d’amour. Tel est, en général, le se
discipline des mœurs y était tristement défigurée, la sainteté de la loi tombée dans l’avilissement, le culte du Seigneur
les princes de sa nation, et qui jugea l’assemblée d’Israël selon la loi . Ce prophète, qui d’abord, sous les yeux du grand
t des princes du peuple ; et qui enfin, dépositaire des vérités de la loi , fut reconnu fidèle dans ses paroles, parce qu’il
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
e et à l’élévation du génie, une connaissance étendue et profonde des lois , des différentes coutumes, de la jurisprudence an
ique. Il fait amener Gavius, appelle les bourreaux ; et, contre toute loi , en dépit des privilèges attachés au titre de cit
abus de pouvoir. Ô doux nom de liberté ! Ô droits sacrés du citoyen ! loi Porcia ! loi de Sempronius !… étiez-vous donc abo
ir. Ô doux nom de liberté ! Ô droits sacrés du citoyen ! loi Porcia ! loi de Sempronius !… étiez-vous donc abolies ? Et dan
guerre, la sûreté des frontières, le commerce et l’établissement des lois . Cette division, qui pouvait suffire chez les anc
ttérature et de goût ; et son exemple est devenu en quelque sorte une loi dont les académiciens gens de lettres ne se sont
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
u soldat sont terribles ; mais il faut qu’elles tiennent à une grande loi du monde spirituel, et l’on ne doit pas s’étonner
urroux du Ciel qui fait armer les rois. » Observez de plus que cette loi déjà si terrible de la guerre n’est cependant qu’
oi déjà si terrible de la guerre n’est cependant qu’un chapitre de la loi générale qui pèse sur l’univers. Dans le vaste do
mêmes de la vie. Déjà, dans le règne végétal, on commence à sentir la loi  ; depuis l’immense catalpa1 jusqu’au plus humble
mbien sont tuées ! mais, dès que vous entrez dans le règne animal, la loi prend tout à coup une épouvantable évidence. Une
carnage permanent est prévu et ordonné dans le grand tout. Mais cette loi s’arrêtera-t-elle à l’homme ? Non sans doute. Cep
i est chargé d’égorger l’homme. Mais comment pourra-t-il accomplir la loi , lui qui est un être moral et miséricordieux ; lu
e lui suffit pas, ni même celui des coupables versé par le glaive des lois . Si la justice humaine les frappait tous, il n’y
si s’accomplit sans cesse, depuis le ciron jusqu’à l’homme, la grande loi de la destruction violente des êtres vivants. La
ses pères3 La guerre est donc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde4. Le génie français Le chevalie
ont disparu plutôt par le caractère national que par la sévérité des lois . » (Considérations sur les mœurs.) Joubert disai
s en discussion par l’humanité tout entière ; ce qu’elle conclut fait loi . Son esprit s’introduit peu à peu dans les gouver
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
n personnage de tragédie. Il ne publia qu’à soixante ans l’Esprit des lois (1748), dont vingt-deux éditions traduites dans t
te et de méthode, si l’on a pu dire qu’il faisait de l’esprit sur les lois , cependant il découvre les principaux ressorts de
ans un État, où les mœurs font toujours de meilleurs citoyens que les lois . C’est, de toutes les puissances, elles dont on a
nsiblement, et renversa, sous Tibère, avec violence5 Il y avait une loi de majesté 1 contre ceux qui commettaient quelque
t quelque attentat contre le peuple romain. Tibère se saisit de cette loi , et l’appliqua non pas aux cas pour lesquels elle
étaient pas seulement les actions qui tombaient dans le cas2 de cette loi , mais des paroles, des signes et des pensées même
int de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre5 des lois , et avec les couleurs de la justice, lorsqu’on va
apper l’imagination, à revêtir sa pensée de vives couleurs. 1. Cette loi datait de la République. L’ancienne jurisprudence
angue du droit. Ce latinisme signifie : étaient les cas prévus par la loi . 3. Parentés. Pluriel tombé en désuétude 4. T
nat le contemple, et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler ; Tibère à ses genoux voit l’unive
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
lus autorisés ne se soutiennent que par l’assemblage des armes et des lois , et cet assemblage est si nécessaire que les unes
nécessaire que les unes ne se peuvent maintenir sans les autres. Les lois désarmées tombent dans le mépris ; les armes qui
s tombent dans le mépris ; les armes qui ne sont pas modérées par les lois tombent bientôt dans l’anarchie. La république ro
ista autant de temps qu’ils purent eux-mêmes conserver l’autorité des lois . Aussitôt qu’elles perdirent leurs forces, celle
e celle de leurs maîtres, dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois anéanties. L’empire romain mis à l’encan et celui
r esprit, c’est-à-dire par l’affaiblissement et par le changement des lois de l’État. Le cardinal de Richelieu était trop ha
le mépris d’avec la haine2, et qui, dans un État où il n’y a plus de lois , supplée au moins pour quelque temps à leur défau
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
plus habile et le moraliste le plus profond qui ait jamais donné des lois ou des leçons au genre humain. Ceux même qui lui
hef de la religion et des armées, dépositaire et organe de toutes les lois , Moïse a su prendre tous les tons et remplir tous
r expose aux Israélites ce qu’ils ont à espérer de leur fidélité à la loi , et ce qu’ils doivent redouter de l’infraction de
à la loi, et ce qu’ils doivent redouter de l’infraction de cette même loi . « Si autem audieris vocem Domini Dei tui, etc.
.) « Si, dociles à la voix du Seigneur, vous observez fidèlement les lois que je vous ai dictées de sa part, sa bonté toute
ir votre vengeance. Si vous marchez constamment dans le sentier de la loi divine, le Seigneur fera de vous un peuple saint,
l’étranger. » Mais si, sourds à la voix de votre Dieu, rebelles à ses lois et parjures à vos serments, vous violez ses comma
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
cela était vrai sous tous les rapports), où ses exemples plus que ses lois même et que ses châtiments commencent à nous chan
ions pas nés dans la république de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes, écrites de sang, ni sous celles de Lac
r intérêt et pour passion que sa seule gloire. Il n’est pas jusqu’aux lois , sire, qui tout insensibles et tout inexorables q
-puissante, telle que celle de votre majesté, etc. » Cette image des lois personnifiées et le sentiment que leur prête ici
ertus ensemble ? L’avenir, sire, peut être prévu, réglé par de bonnes lois  : qui oserait encore manquer à son devoir quand l
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
art : une science, car il donne un sens aux faits, il en cherche les lois , il les explique par leurs causes ; il en surpren
iculières qui attestent la liberté morale de l’homme, et l’action des lois générales de l’humanité vers des fins supérieures
ns d’une époque, lui font découvrir la raison de leur existence et la loi de leur succession. À ce titre, l’histoire est fa
la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’action des lois générales et les limites des volontés particulièr
eaux plaisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avantage des lois  ? Sachons continuer, messieurs, l’œuvre de nos de
ui-même, aspire à découvrir, par l’observation et par l’histoire, les lois même de l’humanité. Lorsque ce siècle aura réglé
ts des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait cont
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
ssemblait de lui-même, sans attendre les formalités prescrites par la loi . Lorsque tous les orateurs avaient parlé, le peup
il portait provisoirement le nom de προϐούλευμα, et n’avait force de loi que pendant un an. Chez les Romains, les comices
oir. On s’y prenait de la même manière dans les délibérations sur une loi à porter, ou dans les décisions judiciaires. Su
pensée, il saccage, il possède des provinces entières : il impose des lois et trouve des alliés, parce que les hommes aiment
lus étrange, que de voir le Macédonien subjuguer Athènes, et faire la loi à la Grèce ? Philippe est-il mort ? — Non, mais i
ome eut un sénat et des législateurs, Quand les Romains n’ont plus ni lois , ni sénateurs ? Où retrouver enfin les traces de
ait inventer pour les punir, je suis d’avis qu’il faut s’en tenir aux lois existantes. » La plupart de ceux qui ont parlé av
uté qu’ils seraient auparavant battus de verges ? Est-ce parce que la loi Porcia le défend ? Mais d’autres lois portent qu’
de verges ? Est-ce parce que la loi Porcia le défend ? Mais d’autres lois portent qu’on ne fera point mourir les citoyens c
Ce châtiment est-il plus léger ? pourquoi ce respect scrupuleux de la loi pour une bagatelle, quand on la viole évidemment
un exemple plus récent ? Quand Sylla, vainqueur, livra au glaive des lois Damasippe, et quelques autres qui devaient leur é
t l’objet et souvent la victime de la calomnie. Voilà l’origine de la loi Porcia, et de plusieurs autres qui permettent l’e
ution de celui-ci, ou il sera trop tard d’implorer l’insuffisance des lois . La ville prise, rien ne reste aux vaincus. » C’e
la multitude soudoyée, ne les arrachassent de force à la rigueur des lois . Comme s’il n’y avait en effet des pervers et des
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
puissant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi . Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préfé
sant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préférable
re-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préférable A la riches
sage6 : Le riche et l’indigent, l’imprudent et le sage, Sujets à même loi , subissent même sort1. D’avides étrangers, transp
és perdu le souvenir : Pareils aux animaux farouches et stupides, Les lois de leur instinct sont leurs uniques guides, Et po
        On ne l’obtient que par son choix.         Tout reconnaît sa loi suprême ;         Lui seul ne connaît point de lo
 Tout reconnaît sa loi suprême ;         Lui seul ne connaît point de lois .         Dans les champs que l’hiver désole.   
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
rsqu’on vient annoncer la vérité aux hommes, les presser d’obéir à la loi de l’amour, qui ordonne de renoncer à soi pour se
e d’abord toutes les passions humaines, qui se soulèvent contre cette loi et la repoussent violemment. Vous demandez au fai
ule en ce monde. Aimer Dieu, aimer le prochain, n’est-ce pas toute la Loi  ? N’était le souvenir d’un petit nombre d’êtres d
isceaux romains abattus devant la croix de Jésus. Les Juifs feront la loi aux Romains : ils recevront dans leurs États des
Juifs feront la loi aux Romains : ils recevront dans leurs États des lois étrangères qui y seront plus fortes que les leurs
erront sans jalousie un empire s’élever au milieu de leur empire, des lois au-dessus de leurs ; un empire s’élever au-dessus
ité à la vie. « Qu’on ne dise pas : Le salut du peuple est la suprême loi . La suprême loi, c’est la justice. Quand il serai
Qu’on ne dise pas : Le salut du peuple est la suprême loi. La suprême loi , c’est la justice. Quand il serait prouvé qu’on s
prodigieuse différence vient de l’importance que tous attachent à la loi morale : elle est mille fois plus que la vie phys
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
s’ouvre entre eux la grande question s’il est permis de désobéir aux lois pour éviter la mort. C’est là que Socrate, élevé
la grandeur des idées quelle lui suggère, personnifie tout à coup les lois , et les introduit elles-mêmes sur la scène. Il su
ate ! Ne vois-tu pas que tu anéantis, autant qu’il est en toi, et les lois et la patrie ? Crois-tu donc qu’une ville puisse
t les ordres de la patrie sont sacrés ». De ces motifs généraux, les lois personnifiées passent à des considérations partic
raîner les restes d’une vieillesse honteuse, après avoir enfreint les lois de son pays, que répondra-t-il ? Ô Socrate ! tu s
ants que tu voudrais vivre ? Tes enfants ! Ah ! Socrate, crois en ces lois qui t’ont élevé, qui t’ont nourri ; et ne préfère
16 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
en changeant de théâtre. Nous l’avons vue en Grèce, enchaînée par des lois sévères, concentrer toutes ses forces dans la dia
tiques. Sa religion est toute dans les cérémonies ; son respect de la loi dans la stricte observation du texte ; sa philoso
e la justice. Je vous ai déjà dit que les Grecs avaient réglé par des lois l’usage de l’éloquence ; mais je ne vous ai pas é
crit par les trente tyrans. Quand la ville les eut chassés et que les lois eurent repris leur-empire, il intenta un procès à
ou campagnards, de juges interprètes scrupuleux et inflexibles de la loi . L’orateur romain plaide en plein air, dans le va
n le dispensant de rendre ses comptes, semble le mettre au-dessus des lois . Tite-Live nous a gâté nos vieux Romains en embel
e beaux avocats et de phrases élégantes, mais de braves soldats et de lois sages et utiles. Nos pères préféraient le soleil
he ils savaient frapper l’ennemi, défendre leurs enseignes, obéir aux lois . C’est avec cette science qu’ils ont agrandi la
pour vous applaudir. » Les rhéteurs ne tardèrent pas à revenir : la loi les bannissait, mais les mœurs les rappelaient. M
la géométrie, la théogonie hellénique, le droit athénien, toutes les lois de la Grèce. Diodote lui enseigne la philosophie
17 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
t du style comme il avait fait du raisonnement, il en a recherché les lois générales et les principes essentiels. » (P. 93.)
x regards des sacrificateurs et transportée dans un autre pays, où la loi ordonnait de sacrifier les étrangers à la déesse.
dans leurs traités. V. Parmi tous les hommes, les uns pensent que les lois doivent prononcer dans tel sens182, et les autres
l doit les apprendre. VII. Il convient donc, par-dessus tout, que les lois , établies sur une base juste, déterminent elles-m
ce de juges. Aussi, en beaucoup d’endroits, je l’ai dit plus haut, la loi défend-elle de rien dire en dehors de l’affaire.
me importance de bien s’entendre à la législation, car c’est dans les lois que réside le salut du pays. Aussi est-il nécessa
int de vue, d’une grande utilité, car c’est un moyen de connaître les lois des peuples. Pour les délibérations politiques, i
re toutes les espèces de gouvernement et de distinguer les mœurs, les lois et les intérêts de chacun d’eux. II. En effet, to
lle dépend de l’éducation ; je parle ici de l’éducation réglée par la loi , car ce sont ceux qui ont constamment observé les
n réglée par la loi, car ce sont ceux qui ont constamment observé les lois à qui revient le pouvoir dans le gouvernement ari
hie, la richesse ; celle de l’aristocratie, la bonne éducation et les lois  ; celle de la tyrannie, la conservation du pouvoi
du pouvoir. Il est donc évident qu’il faut distinguer les mœurs, les lois et les intérêts qui se rapportent à la fin de cha
ar laquelle chacun a ce qui lui appartient, et cela conformément à la loi  ; tandis que l’injustice (est un vice) par lequel
ice (est un vice) par lequel on a le bien d’autrui contrairement à la loi . VIII. Le courage est une vertu par laquelle on e
able d’accomplir de belles actions dans les dangers et, autant que la loi le commande, capable de se soumettre à la loi. La
ngers et, autant que la loi le commande, capable de se soumettre à la loi . La lâcheté est le vice contraire. IX. La tempéra
e on se comporte vis-à-vis des plaisirs du corps de la manière que la loi le prescrit. L’intempérance est son contraire. X.
ice, c’est le mal causé volontairement à quelqu’un contrairement à la loi  ; or la loi est tantôt particulière, tantôt commu
e mal causé volontairement à quelqu’un contrairement à la loi ; or la loi est tantôt particulière, tantôt commune. J’appell
loi ; or la loi est tantôt particulière, tantôt commune. J’appelle «  loi particulière » celle dont la rédaction écrite con
elle dont la rédaction écrite constitue un fait de gouvernement, et «  loi commune » celle qui, sans avoir été jamais écrite
r lequel on prémédite de nuire et de faire du mal, contrairement à la loi , cela s’appelle vice et dérèglement ; car, suivan
u’il atteint et les motifs qui le déterminent. Chapitre XIII La loi naturelle et la loi écrite. — Des gens équitables
motifs qui le déterminent. Chapitre XIII La loi naturelle et la loi écrite. — Des gens équitables. I. Établissons,
e la définition du juste et de l’injuste se rapporte à deux sortes de lois , et que leur application à ceux qu’elles concerne
qu’elles concernent a lieu de deux manières. II. Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune. La loi particu
de deux manières. II. Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune. La loi particulière est celle que chaque
s. II. Je veux parler de la loi particulière et de la loi commune. La loi particulière est celle que chaque collection d’ho
ection d’hommes détermine par rapport à ses membres, et ces sortes de lois se divisent en : loi non écrite et en loi écrite.
ine par rapport à ses membres, et ces sortes de lois se divisent en : loi non écrite et en loi écrite. La loi commune est c
membres, et ces sortes de lois se divisent en : loi non écrite et en loi écrite. La loi commune est celle qui existe confo
s sortes de lois se divisent en : loi non écrite et en loi écrite. La loi commune est celle qui existe conformément à la na
pas juste pour certains et injuste pour certains autres. Mais cette loi générale s’étend par tout le vaste éther et aussi
Messénien 283. III. Par rapport aux personnes, la détermination de la loi se fait de deux manières ; car c’est tantôt par r
et ce qui ne s’écrit pas, quant aux affaires au sujet desquelles les lois statuent, nous nous en sommes expliqués. Pour les
. Les autres choses non écrites correspondent à ce qui manque dans la loi particulière et dans la loi écrite ; car ce qui e
tes correspondent à ce qui manque dans la loi particulière et dans la loi écrite ; car ce qui est équitable semble être jus
e juste. XIII. L’équitable, c’est le juste, pris indépendamment de la loi écrite. Or ce caractère se manifeste tantôt avec,
c le cas est resté indéterminé et qu’il soit nécessaire d’établir une loi , il faut s’exprimer en termes généraux. Ainsi, qu
quelqu’un ou se met à le frapper ; cet individu est justiciable de la loi écrite et commet une injustice, et pourtant, en r
ncore d’excuser les actions humaines ; c’est de considérer non pas la loi , mais le législateur ; non pas la lettre de cette
érer non pas la loi, mais le législateur ; non pas la lettre de cette loi , mais la pensée du législateur ; non pas l’action
le côté équitable des choses, tandis que le juge ne considère que la loi , et l’arbitre a été institué précisément dans le
ne particulière à celui qui a occasionné l’institution d’une nouvelle loi ou à ceux qui ont donné lieu à la construction d’
justice, telles que serments, démonstrations d’amitié293, foi jurée, lois de mariage, car c’est là une accumulation d’actio
’on agit contrairement à des règles de justice, non inscrites dans la loi . Car on est d’autant plus honnête que l’on pratiq
rement aux affaires judiciaires. II. Elles sont de cinq espèces : les lois , les témoins, les conventions, la torture, le ser
ns, les conventions, la torture, le serment. III. Parlons d’abord des lois , de l’usage qu’il faut en faire dans le cas de l’
sion, de l’accusation et de la défense. IV. Il est évident que, si la loi écrite est contraire à notre cause, il faut invoq
ue, si la loi écrite est contraire à notre cause, il faut invoquer la loi commune et les considérations d’équité comme étan
cience 295 implique qu’il ne faut pas invoquer en toute occasion les lois écrites. VI. Que l’équité est éternelle, qu’elle
’équité est éternelle, qu’elle n’est pas sujette au changement, et la loi commune non plus ; car elle est conforme à la nat
et la loi commune non plus ; car elle est conforme à la nature ; les lois écrites, au contraire, changent souvent. De là ce
le est contraire à l’édit de Créon, du moins n’est pas contraire à la loi non écrite : En effet, cette loi n’est pas d’auj
, du moins n’est pas contraire à la loi non écrite : En effet, cette loi n’est pas d’aujourd’hui, ni d’hier, mais de toute
le et réellement utile, et non pas une simple apparence. Ainsi, telle loi écrite n’est pas une loi, car elle ne remplit pas
t non pas une simple apparence. Ainsi, telle loi écrite n’est pas une loi , car elle ne remplit pas la fonction de la loi ;
i écrite n’est pas une loi, car elle ne remplit pas la fonction de la loi  ; le juge est comme le vérificateur des monnaies,
rai. VIII. Enfin, qu’il est plus honnête d’invoquer et d’exécuter les lois non écrites que les lois écrites. IX. Il faut voi
st plus honnête d’invoquer et d’exécuter les lois non écrites que les lois écrites. IX. Il faut voir si la loi n’est pas en
ter les lois non écrites que les lois écrites. IX. Il faut voir si la loi n’est pas en contradiction avec telle autre loi g
X. Il faut voir si la loi n’est pas en contradiction avec telle autre loi généralement approuvée, ou encore avec elle-même 
tre loi généralement approuvée, ou encore avec elle-même ; ainsi, une loi porte que les conventions tiennent lieu de loi à
elle-même ; ainsi, une loi porte que les conventions tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites, et une autre interdit
les ont faites, et une autre interdit les conventions contraires à la loi . X. De même, si la loi est équivoque, il faut la
autre interdit les conventions contraires à la loi. X. De même, si la loi est équivoque, il faut la retourner et voir dans
tion. XI. Il faut encore voir si les circonstances pour lesquelles la loi a été faite ne subsistent plus, tandis que la loi
pour lesquelles la loi a été faite ne subsistent plus, tandis que la loi subsiste. On doit faire ressortir cette situation
e situation, et c’est par là qu’il faut combattre l’application de la loi . XII. Mais, si la loi écrite est dans le sens de
par là qu’il faut combattre l’application de la loi. XII. Mais, si la loi écrite est dans le sens de l’affaire en cause, il
onscience298 » n’est pas employée en vue d’un jugement contraire à la loi , mais afin que, si l’on ignore le texte de la loi
ment contraire à la loi, mais afin que, si l’on ignore le texte de la loi , il n’y ait pas violation du serment prêté ; que
soi-même ; qu’il n’y a pas de différence entre la non-existence d’une loi et sa non-application ; que, dans les autres arts
dres de celui qui a l’autorité ; que prétendre être plus sage que les lois est précisément ce qui est défendu dans une légis
mandable. Voilà ce qu’il y avait à déterminer, en ce qui concerne les lois . XIII. Passons aux témoins299. Ils sont de deux s
st pour nous, elle doit être fortifiée ; car toute convention est une loi individuelle et spéciale. Les conventions ne donn
duelle et spéciale. Les conventions ne donnent pas de l’autorité à la loi , mais les lois en donnent à une convention légale
iale. Les conventions ne donnent pas de l’autorité à la loi, mais les lois en donnent à une convention légale, et, en généra
mais les lois en donnent à une convention légale, et, en général, la loi elle-même est une convention ; si bien que celui
celui qui désavouerait, ou annulerait une convention, annulerait les lois . XXII. De plus, il y a beaucoup d’arrangements et
contradicteur, d’abord, tout ce qui pourra être allégué au nom d’une loi opposée sera de mise. En effet, il serait absurde
surde, supposé que nous ne jugions pas obligatoire l’obéissance à des lois mal faites et dénotant l’erreur du législateur, d
ur, de juger nécessaire le respect d’une convention (reposant sur ces lois ). XXIV. Nous dirons aussi que le juge est comme l
nte. En outre, il faut considérer si elles sont contraires soit à une loi écrite, soit à une loi commune, soit à ce qui est
considérer si elles sont contraires soit à une loi écrite, soit à une loi commune, soit à ce qui est juste, soit à ce qui e
n effet, c’est pour cette raison que l’on n’est chargé d’exécuter les lois qu’après avoir juré de le faire312 : « Nous préte
a vérité semble intéressée, et devant des étrangers dans celles où la loi est en jeu. XXIV. Voici encore des situations où
a que Thessaliscus était fils d’Isménias. Autre exemple emprunté à la Loi , de Théodecte426 : « L’on ne confie pas ses cheva
ujourd’hui. Les Athéniens furent heureux tant qu’ils appliquèrent les lois de Solon, et les Lacédémoniens celles de Lycurgue
ommes de petite taille sont des enfants. » De même Théodecte, dans la Loi  : « Vous donnez le droit de cité à des mercenaire
ait paraître telle. Exemple : Androclès de Pitthée parlant contre les lois , comme on lui répondait par des rumeurs tumultueu
les lois, comme on lui répondait par des rumeurs tumultueuses : « Les lois , dit-il, ont besoin d’une autre loi qui les corri
des rumeurs tumultueuses : « Les lois, dit-il, ont besoin d’une autre loi qui les corrige, car les poissons ont besoin de s
ours un poulain453 » ; et en parlant de Dracon le législateur : « Ses lois ne sont pas d’un homme, mais d’un dragon », à cau
isthmiques », mais « à la solennité des jeux isthmiques » ; ni « les lois  », mais « les lois, reines des cités533 » ; ni « 
« à la solennité des jeux isthmiques » ; ni « les lois », mais « les lois , reines des cités533 » ; ni « dans la course », m
la poésie. C’est comme dans Alcidamas : « La philosophie, rempart des lois . » — « L’Odyssée, miroir fidèle de la vie humaine
ont Athos592. » — « Citoyens de par la nature, ils étaient, de par la loi , privés de leur cité593. » — « Parmi eux, les uns
pas d’oracles sur l’avenir, mais sur le passé, inconnu d’ailleurs. La loi sert de texte aux discours judiciaires ; or, quan
x, viii, 10. Les juges prêtaient le serment de voter conformément aux lois quand il y avait loi, et, dans le cas contraire,
prêtaient le serment de voter conformément aux lois quand il y avait loi , et, dans le cas contraire, conformément à l’opin
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
la faction de Clodius accusa Sextius de violence publique, d’après la loi Lutatia. On peut juger avec quelle chaleur Cicéro
veur des ténèbres, et sauve par la fuite une vie que la faiblesse des lois et des juges n’avait pu protéger. Faut-il vous re
s que l’on appela des villes, qui, entourées de murs, reconnurent des lois et un culte religieux. Or, rien ne marque mieux l
e vie actuelle civilisée et la vie sauvage des premiers hommes que la loi et la violence. Si nous ne voulons pas user de l’
utre. Voulons-nous abolir la violence ? il faut nécessairement que la loi règne, c’est-à-dire, les tribunaux qui maintienne
ent que la loi règne, c’est-à-dire, les tribunaux qui maintiennent la loi  ». 86. « Voici, dit-il, les fondements de cette
des magistrats, l’autorité du sénat, les usages de nos ancêtres, les lois , les tribunaux, les formes judiciaires, le crédit
19 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
par plusieurs productions, entre lesquelles se distingue l’Esprit des Lois . Souvent on a loué la richesse d’imagination et d
t trop dur : vous aimez mieux être soumis à un prince, et obéir à ses lois moins rigides que vos mœurs. Vous savez que pour
ulement aux peuples vaincus leurs mœurs : il leur laissa encore leurs lois civiles, et souvent même les rois et les gouverne
il fit une chose qui entrait dans le plan de sa conquête. Esprit des lois 1, X, 13 et 14. 1. Parmi les auteurs qui ont d
e sérieux et la solidité de ses réflexions. 1. Il épousa, suivant la loi des Perses, qui permettait d’avoir plusieurs femm
ès sa première jeunesse, Montesquieu n’avait pas seulement étudié les lois en jurisconsulte ; il les avait approfondies en p
d’un si ferme et si lumineux génie, et je n’ouvre jamais l’Esprit des lois que je n’y puise ou de nouvelles idées ou de haut
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
es yeux du soupçon n’ont jamais pénétré ; Et son époux absent est une loi plus forte3 Pour que toute rumeur se taise vers
tance ; Rome, trop tôt sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois , n’a même plus au cœur D’un peuple impolicé6 la s
ène vers la gauche. Eh bien ! substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raiso
bien ! substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre f
e humain, Et la probité seule, alliée au génie, Peut des mœurs et des lois créer cette harmonie1. Danton, à part. Déclamate
S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Dieu juste
peau bas, grands seigneurs ! chapeau bas, sans-culottes, Et saluez la loi , non les individus ; Car ce n’est qu’à la loi que
-culottes, Et saluez la loi, non les individus ; Car ce n’est qu’à la loi que ces respects sont dus. Le nouveau droit commu
et se dérobe. 3. Il faut que les hommes obéissent au devoir et à la loi , ou à la force et à un maître. La République est
21 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur les extraits des problèmes » pp. -144
t si peu de secours à la critique. Les mêmes notes, etc.] Cf. Platon, Lois , VII, p.812, D. Chap. x. — Lorsque l’on fredonne.
e technique, qui ne convient pas à ce texte d’Aristote. — Cf. Platon, Lois , II, p. 669. Un son plus fort.] Κρουστιϰά. Ce mot
xviii. — Plutarque explique le sens de νόμος par la sévérité même des lois qui présidaient à ce genre de composition (De la
 XII, p. 559. Cicéron, dans son enfance, apprenait aussi par cœur les lois des xii Tables, ut necessarium carmen, ce qui ne
ssarium carmen, ce qui ne veut pas dire qu’elles étaient en vers (Des Lois , II, 23). Chap. xv. — Des acteurs, etc.] On sait
22 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
rgile, ô poète ! dis-moi Quels sont ces malheureux, et quelle étrange loi Les fait passer si vite à cet autre rivage, Autan
strats ; c’est lui que tant de fois Entoura de respect l’autorité des lois . Venez, généreux fils, en qui l’affront d’un père
issible. On ne croit point possible qu’en cette condition, la raison, loi de l’intelligence, et la conscience, loi de la mo
cette condition, la raison, loi de l’intelligence, et la conscience, loi de la morale, aient pu subsister et se développer
anité. La conscience humaine reçut, comme incontestables axiomes, des lois et des devoirs que, depuis tant de siècles, elle
ver elle-même. Ce n’est pas à dire pour cela que l’application de ces lois ait pu être soudaine et facile. L’Évangile n’a po
ns et les intérêts. La fraternité et la charité ne peuvent devenir la loi de l’État ; elles cesseraient d’être des vertus.
es têtes, il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois  ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de
ais, tabernacles, Il sème ces débris d’oracles Avec les débris de ses lois  ! Déployant ses ailes rapides, Il plonge au dése
; Là, jetant au vent populaire, Comme le grain criblé sur l’aire, Les lois , les dogmes et les dieux ! Las de cet assaut de
nce est là ! Des ruines c’est le génie Qui prend les rênes d’Attila ! Lois , Forum, dieux, faisceaux, tout croule ; Dans l’or
s, le grand principe de la démocratie grecque, c’est le respect de la loi , c’est-à-dire le respect de la majorité. C’était
n but, c’est d’amener l’âme humaine à se gouverner elle-même selon la loi divine ; et, pour atteindre à ce but, il prend la
de tout gouvernement, de tout pays, n’a paru sur la terre qu’avec la loi évangélique. Cicéron défend un client ; Démosthèn
dit. Le parlement lui-même réclamait avec emportement le maintien des lois antiques de la nation, quand la réforme menaçait
laideur et de génie, et l’assemblée éclairée ou raffermie rendait des lois ou prenait des résolutions magnanimes. Fier de se
ir est de montrer à tous qu’au-dessus des passions du jour, règne une loi toute-puissante qui punit sur les fils les fautes
famille et à ses soldats ; il se dépêche dans ses monuments, dans ses lois , dans ses victoires. Penché sur le monde, d’une m
s si cette tempête fut de courte durée, si l’ordre put renaître et la loi reprendre son empire sans recours à la violence,
el Marqués au front par Dieu de son chiffre éternel. Au lieu de mille lois qu’une autre loi rature, Dans le code infaillible
t par Dieu de son chiffre éternel. Au lieu de mille lois qu’une autre loi rature, Dans le code infaillible écrire la nature
et aussi le seul instruit de ce qu’il faut savoir pour n’obéir qu’aux lois . Les feuilles imprimées circulant chaque jour et
ui-même, aspire à découvrir, par l’observation et par l’histoire, les lois mêmes de l’humanité. Lorsque ce siècle aura réglé
e captive ; Et secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents De sa bouche aimab
nt portés à rougir, car ils pensent qu’il n’y a de beau que ce que la loi leur apprend à regarder comme tel. Ils sont magna
je vous en crois, Doit marcher, doit fléchir, doit trembler sous vos lois . Un bienfait reproché tint toujours lieu d’offens
tance ; Rome, trop tôt sauvée, a perdu sa constance, Et, façonnée aux lois , n’a même plus au cœur D’un peuple impolicé la sa
é chétive, esclave de ses rois ; Libre, elle soumettra l’Italie à ses lois . VALÈRE. Donc tu prétends qu’ici règne la multitu
abitude du trône engendre les tyrans. Il vaut mieux en cela suivre la loi d’Athènes : Alors que la carrière a des bornes ce
mple, et doutons si dans Rome Il n’instruit point le peuple à prendre loi d’un homme Et si votre valeur, sous le pouvoir d’
al ? Les titres différents ne font rien à la chose ; Vous imposez des lois ainsi qu’il en impose ; Et, s’il est périlleux de
nds un siége, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t’impose : Prête, sans me troubler, l’orei
 ; Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les
alheur son destin le menace, Si pour monter au trône et lui donner la loi Tu ne trouves dans Rome autre obstacle que moi, S
age, et l’arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps : c’est la loi de ce monde, Et pour l’éternité la mort seule est
tenue. De tous les souverains blessant la majesté, Malgré les saintes lois de l’hospitalité, Malgré le droit des gens et la
e changer de service. Eh bien ! substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raiso
Eh bien ! substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre f
humain ; Et la probité seule, alliée au génie, Peut des mœurs et des lois créer cette harmonie. DANTON, à part. Déclamateur
S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Dieu juste
eau bas, grands seigneurs ! chapeau bas, sans-culottes ! Et saluez la loi , non les individus ; Car ce n’est qu’à la loi que
culottes ! Et saluez la loi, non les individus ; Car ce n’est qu’à la loi que ces respects sont dus. Le nouveau droit commu
, vous n’avez ni principe ni foi, Et votre avancement est votre seule loi  ; Touchez là ! — Vous, monsieur, à la fin de la l
un précipice affreux. On nous en avertit dès le premier pas ; mais la loi est prononcée, il faut avancer toujours. Je voudr
forces la sûreté des personnes, les propriétés, et l’exécution de la loi  ; de la fédération qu’ils ont formée pour donner
Il est arrivé ce moment où, entouré des conseils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une
que le temple de la liberté est aussi celui de l’impartialité que la loi commande, et que l’homme, quel qu’il soit, qui se
eule son point de repos. Nous avons pensé qu’il n’appartenait qu’à la loi de finir une révolution commencée pour la loi. Le
l n’appartenait qu’à la loi de finir une révolution commencée pour la loi . Les hommes d’État qui veulent honorer et affermi
rle point des coupables) ; ils doivent leur assurer la protection des lois , s’ils s’en rendent dignes par une résignation qu
ours ont donné plus qu’on ne demandait à plusieurs années ; quand des lois organiques qu’on réservait pour l’avenir, s’impro
Casimir Périer. Pour la Liberté de la Presse Messieurs, une loi qui nie la morale est une loi athée ; une loi qui
Liberté de la Presse Messieurs, une loi qui nie la morale est une loi athée ; une loi qui se joue de la foi donnée et r
esse Messieurs, une loi qui nie la morale est une loi athée ; une loi qui se joue de la foi donnée et reçue est le renv
e le droit. Hélas ! nous avons traversé des temps où l’autorité de la loi ayant été usurpée par la tyrannie, le mal fut app
use épreuve, nous n’avons pas cherché la règle de nos actions dans la loi , mais dans nos consciences ; nous avons obéi à, D
plutôt qu’aux hommes. Maintenant, messieurs, purgez, j’y consens, la loi de son principe ; dépouillez-la de ses incontesta
a qu’elle étouffe un droit et qu’elle viole la morale, elle reste une loi de tyrannie. Or, messieurs, il en est de la tyran
oire, elle serait ridicule. Conseillers de la couronne, auteurs de la loi , connus ou inconnus, qu’il nous soit permis de vo
es mains ; votre conscience vous le dit encore plus haut que nous. La loi que je combats annonce l’existence d’une faction
t de là qu’il vous faut les chasser. Avez-vous pour cela un projet de loi  ? tant que nous n’aurons pas oublié ce que nous s
t leur apparition. Rappeler tout fait, même le plus particulier, à sa loi générale, à la loi qui seule le fait être ; exami
Rappeler tout fait, même le plus particulier, à sa loi générale, à la loi qui seule le fait être ; examiner son rapport ave
être ; examiner son rapport avec les autres faits élevés aussi à leur loi  ; et de rapports en rapports arriver jusqu’à sais
hatouilla l’oreille et pénétra dans l’âme ? Mais leurs mœurs et leurs lois , et mille autres hasards, Rendaient le siècle heu
imait à la lumière des chefs-d’œuvre antiques ? On n’échappe pas à la loi de l’imitation en changeant l’objet imité. La bar
d’art n’est belle qu’à la condition d’être vivante, et par exemple la loi de l’art dramatique est de ne point mettre sur la
le précepte et l’exemple à la fois, Établit d’Apollon les rigoureuses lois . Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la
il le fait, et si quelque chose pouvait nous rappeler au respect des lois du beau à l’amour et à l’étude des modèles, ce se
alité, de la justice et de la fraternité, la Convention a mis hors la loi tous les Français ; elle les a ruinés, chassés, d
e sénat. Ce conseil nécessaire est l’âme de l’État, Le gardien de nos lois , l’appui d un peuple libre Aux rives de Vulturne,
cité, Vienne entendre l’arrêt qu’il aura mérité ; Mais avant qu’à nos lois sa peine satisfasse, Il faudra qu’au sénat un aut
ui donne le respect et la vénération aux personnes, aux ouvrages, aux lois , aux grands, sinon cette faculté imaginante ? Tou
on, un Aristote, un Épictète, un Marc-Aurèle ! Cousin 102. La Loi divine. CRÉON. Toi, réponds, et sois brève !
i, je le connaissais : pouvais-je l’ignorer ? CRÉON. En lutte avec ma loi tu n’as pas craint d’entrer ! ANTIGONE. Ce n’est
IGONE. Ce n’est pas Jupiter dont la bouche infaillible Proclama cette loi , ni la vierge terrible Qui siège aux sombres bord
ortel redoutant la puissance, Braver des Dieux vengeurs la souveraine loi  ? Je savais qu’à mourir je m’exposais : — mais qu
s pour y parvenir, et il a toujours devant les yeux ce précepte de la loi  : « Tu poursuivras justement ce qui est juste. Ju
uel laurier ne pâlit auprès de son laurier ? Tracés par le génie, aux lois du goût fidèles, Leurs, monuments détruits nous s
vierge de tout poison ! Jules Lacroix (Trad. de Juvénal). La Loi du Travail Le travail est la loi commune des
roix (Trad. de Juvénal). La Loi du Travail Le travail est la loi commune des hommes ; c’est aussi celle des intell
et des veilles. Le travail, châtiment de la déchéance, est devenu la loi de la régénération. C’est lui qui fait les époque
ts des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait cont
ez les bêtes, car les Indiens ont des hôpitaux pour les chiens, et la loi anglaise ne permet pas de maltraiter impunément l
e du peuple agriculteur ; la seconde propriété naît, et avec elle des lois compliquées, il est vrai, que le temps rend plus
pas moins contraire au bon sens, à la droite raison, qu’à toutes les lois divines et humaines. Un homme d’État célèbre disa
la fois un crime et une faute ; c’est-à-dire qu’en violant toutes les lois , il va encore directement contre sa fin, et ne pr
la sueur de son visage. Pourquoi le génie serait-il dispensé de cette loi du travail, qui est la loi de Dieu ? — Mon travai
rquoi le génie serait-il dispensé de cette loi du travail, qui est la loi de Dieu ? — Mon travail, dit le génie, c’est de r
erre est soumise, comme tout le reste des institutions humaines, à la loi du progrès, dans quel sens ce progrès doit-il s’a
qu’elle entraîne. Ayons donc sous les yeux cette maxime qui résume la loi du progrès en ce qui touche la guerre : réduire l
uvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l
r il est clair que dans une monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins
monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois , on a besoin de moins de vertu que dans un gouver
tu que dans un gouvernement populaire, où celui qui fait exécuter les lois sent qu’il y est soumis lui-même et qu’il en port
i, par mauvais conseil ou par négligence, cesse de faire exécuter les lois peut aisément réparer le mal : il n’a qu’à change
ette négligence même. Mais lorsque dans un gouvernement populaire les lois ont cessé d’être exécutées, comme cela ne peut ve
objets : ce qu’on aimait, on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois , on veut être libre contre elles : chaque citoyen
nou devant la fortune, mais accoutumez-vous à vous incliner devant la loi . Entretenez en vous le noble sentiment du respect
devenir de l’intelligence, pour embrasser les cieux, en calculer les lois , pour franchir l’espace immense, et chercher par-
de soi seul, rapportant tout à soi, Sa volonté suprême est sa suprême loi  ! Mais cette volonté, sans ombre et sans faibless
s l’origine du genre humain… La poésie a donné au monde les premières lois , c’est elle qui a adouci les hommes sauvages et f
23 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
toute la puissance de la parole pour combattre les vices, éveiller la loi , remuer le cœur, ébranler l’imagination, subjugue
juguer la volonté et enchaîner toutes les passions sous le joug de la loi par les liens les plus intimes des intérêts étern
défendu de s’en servir dans les causes portées devant l’Aréopage. La loi prescrivait aux avocats de se renfermer exactemen
e mot, le plus auguste que l’on puisse prononcer parmi les hommes, la loi , un juge qui n’en est que l’organe, qui doit être
e capable de juger suivant ses propres impressions, et non suivant la loi , qui n’en doit point recevoir, qui ne doit pronon
ait important est douteux, ou sa qualité contestée ; c’est lorsque la loi est obscure ou vague, ou que la relation du fait
e, que la forme est nuisible au fond, que l’esprit et la lettre de la loi se contrarient ou semblent se contrarier : c’est
n est de savoir s’il est, ce qu’il est, quel il est relativement à la loi . S’il est, je plaide par les indices ; ce qu’il e
pproche ; Philipsbourg qui tint si longtemps le Rhin captif sous  nos lois , et dont le plus grand des Rois a si glorieusemen
consacrant un paragraphe au plaidoyer, de nous jeter dans l’étude des lois , des règlements de toutes sortes, et des arrêts d
inuant et de préparer le repos. Mais il faut consulter avant tout les lois de l’euphonie. 3° La déclamation est bienséante q
est cadencée, et ses membres proportionnés entre eux, sont soumis aux lois de la mesure ; c’est là ce qui constitue ce qu’ o
ire, ce n’est pas la mesure que la césure rompt ; car la mesure a ses lois  qu’on ne peut transgresser ; mais c’est le rhythm
e épouvanté n’a plus la conscience de ses actes, il ne songe plus aux lois qui le régissent, son état normal est bouleversé.
arrive, le vers doit être vif et précipité, et c’est méconnaître les lois du plus simple bon sens que d’arrêter court le rh
pensée et soumettant la phrase, De la mode et du temps a pu subir les lois , Mais dont il faut garder et soutenir les droits.
lennel, Célébrer avec vous la fameuse journée, Où sur le Mont-Sina la loi nous fut donnée. Ces rimes sont les seules adopt
rait une césure supportable. Mais rien n’est respecté, ni rhythme, ni lois poétiques. Racine se permet-il de faire enjamber
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
panégyrique : ce sont les éloges de Pompée, dans le discours pour la loi Manilia, et celui de César, dans le remerciement
ral que l’on enverrait à sa place. Le tribun Manilius avait porté une loi pour choisir Pompée, qui terminait alors la guerr
guerre contre les pirates. D’illustres personnages s’opposaient à la loi du tribun : Cicéron, alors préteur, monte, pour l
e, pour la première fois, à la tribune aux harangues, pour appuyer la loi Manilia, et faire donner à Pompée le commandement
César à l’égard de Marcellus, c’était lui faire, pour ainsi dire, une loi de ne plus se démentir de ses principes ; que met
a puissance, l’avertit que son premier devoir est de la soumettre aux lois  ? Quant au talent de l’exécution, c’est la manièr
icence, à favoriser la population : c’est à vous à raffermir, par des lois sévères, toutes les parties du corps politique éb
25 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
sous le ciel libre de la Grèce, des philosophes en recherchaient les lois et essayaient de la réduire en art. Voici à peu p
e, ne le défendez pas, livrez-le, dans son intérêt, à la vindicte des lois . Si c’est votre ennemi, employez pour le justifie
’il ne repose pas sur des divisions arbitraires, mais sur l’étude des lois immuables de la pensée et sur la connaissance app
u génie de l’orateur, du caractère de son auditoire, de la nature des lois , des mœurs et des institutions ; parce que, si la
gue ; de la cupidité, s’il a usurpé le bien d’autrui ; du respect des lois et du danger des guerres civiles, s’il est factie
des gens, traités, commerce, industrie, politique, histoire, morale, lois , usages, que rien ne lui soit étranger. S’il ne p
ns maintenant l’œuvre d’art, c’est-à-dire le discours. L’unité est la loi de toute composition. J’entends par unité la conc
es de la nature semble élever la voix et vous rappeler à cette grande loi de l’unité. « Est-il rien de plus beau que le spe
, une sorte de rhythme et de progression : le désordre de l’âme a ses lois comme celui des éléments. Mais ces règles mystéri
ué au péril de sa vie, quand tout lui était contraire : l’opinion, la loi , les circonstances, le théâtre de la lutte ! Et c
nd tous. Unité dans la conception, variété dans l’exécution, c’est la loi de la nature, c’est la loi de toutes les œuvres h
eption, variété dans l’exécution, c’est la loi de la nature, c’est la loi de toutes les œuvres humaines. Je ne reviendrai p
esprits calmes et rassis. Réduisez en raisonnements ces phrases : Une loi de salut public est un glaive dans le fourreau ; 
devient un juge qui tient dans ses mains le sort de deux peuples ; la loi une mère qui rappelle au devoir ses fils égarés.
du bruit de ses exploits ? Sera-ce hors des murs ?… — Qui a porté la loi  ? Rullus. Qui a privé des suffrages la majeure pa
s de la tribune, la présence de la multitude. Tout chez nous fait une loi à l’orateur d’être plus sobre et plus discret : l
26 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
u as été assez puissant, non seulement pour ne tenir aucun compte des lois et des enquêtes judiciaires, mais encore pour les
, que tu aies horreur de tes crimes, que tu redoutes le châtiment des lois , que tu fasses à l’intérêt de la république la mo
des citoyens en compromettre la sûreté, les ont frappés de mort. Les lois relatives au supplice des citoyens romains ? mais
héros renversées, et que les tables d’airain, où étaient gravées nos lois , furent fondues : la foudre ne respecta pas même
hes où l’on verrait des massacres, des incendies, le renversement des lois , la guerre civile et domestique, la chute de Rome
, guerre où Lentulus, Catilina, Cassius, Céthégus s’étaient imposé la loi de traiter en ennemis tous ceux qui pouvaient tro
est point un Caïus Gracchus s’efforçant de soulever les partisans des lois agraires ; ce n’est point un L. Saturninus, meurt
as comme un châtiment destiné à frapper les coupables, mais comme une loi de la nature, comme un repos après les peines et
e de voir sur le fond même de la cause ? Pour César, s’il sait que la loi Sempronia fut établie en faveur des citoyens roma
yen à aucun titre ; il n’ignore pas également que l’auteur même de la loi Sempronia expia, par l’ordre du peuple, ses atten
ournissait : ni même d’habits, parce qu’on lui en donnait suivant les lois . Ils lui ont laissé la liberté d’acheter un escla
rir les choses d’un usage indispensable. Pourquoi tous ces soins, ces lois pour nous détourner de toute acquisition dans les
qualité de particulier, s’adresse à vous. Il use du bénéfice de cette loi qui protège également les fortunes publiques et p
ent les fortunes publiques et particulières de nos alliés. Quoique la loi soit contre les concussionnaires, Héjus ne réclam
on dominante, et la force de cette passion. Or, si, accusé suivant la loi , et renvoyé à une prochaine audience, presque con
e accusé, ou que plus il aurait pillé, moins il aurait à craindre les lois et la justice. Aussi n’a-t-il rien fait sourdemen
t il a eu pour vos jugements et pour ceux du peuple romain ; pour les lois , pour la justice ; voyez s’il a craint les témoin
tte action était bien digne du fils de celui qui le premier porta une loi contre les concussionnaires. Il est absurde de re
eur est pas permis de la donner ; que leur religion et la crainte des lois et des châtiments les en empêchent. Verrès prie,
. Scipion protège celui qui les a détruits ? Nos anciens ont fait une loi sacrée à chacun de défendre et de conserver les m
’accuse, on produit de faux témoins : tout le sénat procède selon les lois du pays. Les prêtresses sont mandées ; on les int
mme suis-je ici l’accusateur ? quel est ce monstre dont, en vertu des lois , je poursuis le châtiment ? quel est celui que vo
ils ne fuyaient pas tant leurs maîtres que vous fuyez l’équité et les lois  : ils étaient moins barbares par leur langue et l
ne les négligez pas. Il s’agit des injures faites à nos alliés ; des lois et de leur vigueur ; de la réputation et de l’équ
ndifférence, et ne pas juger le coupable suivant toute la rigueur des lois  ? LII. Je rapporterai encore et je vous exp
e la colère d’un ennemi vainqueur, et de la licence du soldat, et des lois de la guerre, et des droits de la victoire : j’ou
était décorée, il consulta également les droits de la victoire et les lois de l’humanité : il crut que l’une lui faisait un
près sa mort ; mais comparez trois ans de paix avec cette guerre, les lois avec la force, la conduite du gouverneur et du ju
ntes, on voyait cette apostille : « Un tel, rendant compte suivant la loi , et devant représenter ce qu’il a reçu, a demandé
t faire ce décret, user de leur droit suivant leurs coutumes et leurs lois , ce n’est ni un ami de Verrès, ni son hôte, ni en
’objet de mon appel, et qu’il ne fallait pas me les livrer. Je lus la loi par laquelle on devait remettre à ma disposition
tes les pièces. Le furieux Théomnaste, au contraire, répliqua que nos lois ne le regardaient point. L’habile préteur dit qu’
je n’eusse fait de vives menaces au préteur, si je ne lui avais lu la loi expresse et les peines qu’il encourait par son re
dusse m’attacher à ce point) que, la cause étant établie d’après une loi positive, il ne s’agit point ici d’exposer vos ex
ssant, que faible et lâche en fermant les yeux sur une infraction aux lois . IV. Aussi, grâce aux sages mesures de l’au
és avec votre conseil ; ces esclaves livrés pour le supplice selon la loi de nos pères, attachés au poteau, vous osez les a
ns et aux coups. Ce préteur austère et prudent, incapable d’obéir aux lois du peuple romain, était très exact observateur de
nt il était permis à un sénateur de faire construire un vaisseau. Les lois qui le défendent sont, selon votre expression ord
’en avoir ni de trafiquer. De plus, pourquoi rien acquérir contre les lois  ? Cette accusation aurait eu de la force lorsque
XXI. Enfin, lorsque, suivant un décret du sénat, aux termes de la loi Térentia Cassia, il fallait faire des achats de b
’acheter. Ainsi, par vos règlements et votre manière d’interpréter la loi Cassia, les Mamertins n’ont dû contribuer aux app
îme, devaient-ils quelque chose au-delà de chaque dixième, suivant la loi d’Hiéron ? Pourquoi les avez-vous aussi taxés à d
écesseurs avaient taxés comme les autres, et à qui, conformément à la loi et au décret du sénat, ils avaient payé leur blé,
de ne pas remplir ce nombre fixé par un usage qui a presque force de loi . Il y a dans la Sicile tant de villes que vous av
les vaisseaux : vous en avez reçu un des Mamertins en violation de la loi  ; vous les avez dispensés de fournir celui qu’ils
tte accusation ; je veux la garder tout entière : il est un lieu, une loi , un tribunal devant lequel je me réserve de la po
son de son refus est facile à deviner : il vous dira qu’il a fait une loi en faveur des alliés, et qu’il vous a établis les
s, et qu’il vous a établis les conservateurs, les défenseurs de cette loi . Ce lieu devient donc leur unique refuge, leur po
ous ne retomberiez plus sous la puissance des juges et l’autorité des lois  ? LVI. Quelle était donc cette passion effr
e ranimé par la lumière de la liberté et par une espèce de parfum des lois , commença à se plaindre dans Messine qu’étant cit
. Nom précieux de liberté ! magnifique privilège de notre empire ! lois de Porcius et de Sempronius ! puissance des tribu
elle-même à Verrès un châtiment qu’elle n’attendait peut-être pas des lois et de votre jugement. Mais aujourd’hui, Verrès, q
en sûreté, non seulement auprès de nos magistrats, que la crainte des lois et de l’opinion contient dans le devoir, non seul
près des citoyens romains, qui leur sont unis par le langage, par les lois et par plusieurs autres raisons ; mais en quelque
cité : « Qu’il regarde, dit-il, sa patrie ; qu’il expire à la vue des lois et de la liberté. » Ce n’est donc point, Verrès,
’hui que j’en parle à des sénateurs du peuple romain, protecteurs des lois et dispensateurs de la justice, je suis persuadé
et un autre ordre de personnes ; ce sera après la promulgation d’une loi relative à une nouvelle organisation des tribunau
lgation d’une loi relative à une nouvelle organisation des tribunaux, loi que n’a pas publiée celui dont le nom y est attac
ée de vous, est cause de la proposition et de la publication de cette loi . Au commencement du procès, la loi n’était pas pu
tion et de la publication de cette loi. Au commencement du procès, la loi n’était pas publiée. Verrès, intimidé par l’idée
il n’était pas dans le dessein de répondre, et l’on ne parlait pas de loi . Mais dès qu’on vit ses espérances se ranimer, on
as de loi. Mais dès qu’on vit ses espérances se ranimer, on publia la loi  ; et tandis que votre honneur s’y oppose fortemen
formeront le nouvel ordre judiciaire, pris, aux termes de la nouvelle loi , parmi les anciens juges. LXX. Or qui ne co
ns qui présidez aux affaires du barreau, aux conseils importants, aux lois et aux jugements, Castor et Pollux, que l’on voit
elon la tradition, avez donné aux hommes la vie et la nourriture, les lois et les règles des mœurs, de l’humanité, de la dou
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
une science et un art. Il donne un sens aux faits, il en cherche les lois , il les explique par leurs causes ; il en surpren
la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’action des lois générales et les limites des volontés particulièr
eaux plaisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avantage des lois  ? Sachons continuer, messieurs, l’œuvre de nos de
ui-même, aspire à découvrir, par l’observation et par l’histoire, les lois mêmes de l’humanité. Lorsque ce siècle aura réglé
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
x fais les maux de la guerre,   Et dont l’orgueil ne connaît point de lois  ; En quelque haut dessein que ton esprit s’égare,
s heures consumées,   Que les soleils nous seraient courts. Mais, ô loi rigoureuse à la race des hommes ! C’est un point
tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois  : et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert
gloire aux misères publiques,   Et dont l’orgueil ne connaît point de lois . Allez, fléaux de France, et les pestes du monde 
poésie ce mot pouvait être masculin. 2. Un point, c’est-à-dire une loi de nature. 3. Serre. — On dirait aujourd’hui :
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
étique (1674), sous la dictée d’Horace, dont il n’a pas la grâce, ces lois éternelles du goût, qui doivent être la conscienc
nt l’air d’alentour de longs gémissements. Sans cesse feuilletant les lois et la coutume5, Pour consumer autrui, le monstre
e dompter, le plus juste des rois Fit régler le chaos des ténébreuses lois  : Ses griffes, vainement par Pussort accourcies8,
ays, Faire trembler le Scythe aux bords du Tanaïs, Et ranger sous nos lois tout ce vaste hémisphère. Mais, de retour enfin,
ers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois . Enfin5 Malherbe vint, et le premier en France Fi
tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. Tout reconnut ses lois , et ce guide fidèle Aux auteurs de ce temps sert
e, maigre, exténuée par la fièvre. 5. Coutume : elle avait force de loi avant 89. 6. Thémis-est la déesse de la Justice
30 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ment ! Il obtiendra les honneurs du triomphe avant l’âge fixé par les lois  ! Il ne quittera jamais les honneurs qu’il aura u
les mœurs. Quand les rois s’accoutument à ne connaître plus d’autres lois que leurs volontés absolues, et qu’ils ne mettent
t les habitudes de toute une nation ; il faut lui donner de nouvelles lois . Qui le pourra entreprendre, si ce n’est un roi p
onneraient à mon éloquence les blessures de la malheureuse Rome ! Les lois sont étouffées par la force, les droits sacrés so
la république et ne permettront pas que César opprime à jamais et les lois et la liberté de Rome ! » Traduit de Thomas May,
tiens la protection due à la religion catholique, au droit civil, aux lois  ; car ce sont là les véritables appuis d’un empir
qui, nouvel Alexandre, avait l’orgueilleuse prétention d’imposer ses lois à tout le genre humain ! Vous avez acquis une glo
es, au moment de quitter la vie et en leur remettant les tables de la Loi . Après quarante ans, moins trente jours, Moïse
en abondance. Vous serez fidèles à ces principes, si vous suivez les lois que je vous ai données, quand Dieu me les eut dic
Mes fils, en effet, sacrifiant pour leur patrie une existence que les lois de la nature leur auraient enlevée tôt ou tard, o
i des maux qu’ils ont fait souffrir ! N’est-il pas juste de subir les lois qu’on a portées contre les autres ? Figurez-vous
e résidence. César occupe des murs désolés, une ville déserte, où les lois sont réduites au silence, où les tribunaux en deu
l’en délivrer. Notre victoire sera la gardienne de la liberté et des lois . Si les dieux n’eussent connu à fond mes intentio
forcé l’Indus, l’Hydaspe, l’Acesinès et l’Hydraotès à couler sous nos lois , pourquoi hésiter à ajouter encore à notre empire
ples, le vol avec effraction, la trahison, voilà des forfaits que les lois punissent de mort. Mes accusateurs eux-mêmes ont-
dépouillés, anéantis par le feu, les campagnes ravagées : toutes les lois divines et humaines ont été violées ! Tels sont l
s à la pauvreté s’est adjointe la vertu, fille de la sagesse et de la loi qui est forte ; grâce à son secours, la Grèce rep
sont libres, mais non pas d’une manière absolue. Chez eux commande la loi qui est leur maîtresse souveraine ; ils la craign
us redoutent vous, leur maître ! Ils accomplissent toujours ce que la loi ordonne ; or, chez eux la loi ordonne toujours la
 ! Ils accomplissent toujours ce que la loi ordonne ; or, chez eux la loi ordonne toujours la même chose : elle leur défend
ndra le choc d’une invasion formidable. Quand la nature changeant ses lois pour vous seul, vous aura ouvert un passage, vous
ter, ni la justice compagne des dieux Mânes, qui avaient publié cette loi . Je n’ai pas cru que tes ordres eussent assez de
i. Je n’ai pas cru que tes ordres eussent assez de force pour que les lois non écrites, mais immuables, émanées des dieux, d
t aucune, bonne ou mauvaise, dont il ne soit tenu compte. Suivant les lois immuables de la nature, les bons reçoivent leur r
erté ! Captive dans la ville d’Argos, tu tourneras le fuseau sous les lois d’une maîtresse impérieuse, et abreuvée d’amertum
on palais ! » LXXXIV. Paroles de Tibérius Gracchus au sujet de la loi Agraire (133 av. J.-C.). « Tibérius représent
utres, sans fatigue et sans travail, jouissent, contre toute sorte de lois , d’une quantité prodigieuse de biens et d’héritag
donne la mort. Voyage pénible assurément, entrepris pour soutenir les lois , inspiré par l’amour de la patrie expirante ! J’a
e ironiquement les Anglais de condamner à mort contre le droit et les lois des nations, une jeune fille faite prisonnière. E
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ère et de sa vengeance1. (Carème. — Jeudi de la ive semaine.) La loi doit régner sur les rois Sire, c’est le choix
t faire usage que pour nous… Ce n’est donc pas le souverain, c’est la loi , sire, qui doit régner sur les peuples : vous n’e
es hommes croient être libres quand ils ne sont gouvernés que par les lois  ; leur soumission fait alors tout leur bonheur, p
ils deviennent moins puissants dès qu’ils veulent l’être plus que les lois  ; ils perdent en croyant gagner : tout ce qui ren
ses jugements qui en décide ; en un âge tendre, on regarde comme une loi la volonté de ceux de qui l’on tient la vie ; on
’acceptent le saint ministère que comme un joug odieux qu’une injuste loi leur impose ; enfin, pourvu que ce qui paraît d’u
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
re un modèle accompli de ce genre d’introduction. Il s’agissait de la loi agraire, proposée par ce Rullus, alors tribun du
fie, dans l’idée du peuple, son opinion sur la popularité, et sur les lois agraires en général : il ajoute enfin, qu’ayant e
. Elle est loin d’avoir au barreau la même importance : ici, c’est la loi qui prononce ; c’est donc bien moins la volonté d
le cœur du juge, est le commentaire heureux du texte impassible de la loi . Une péroraison pathétique n’est indigne de l’élo
r, sous un seul et même point de vue, l’état général de la cause, les lois dont elle s’appuie, et les moyens que l’on a empl
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
t longtemps regarder pour voir, et écouter pour entendre. Eh bien, la loi du sens physique est celle du sens intellectuel.
ulture, qui nous fait discerner et sentir le beau, en dehors même des lois générales et des prévisions de l’art. « Quoique l
ger de l’assujettissement à la méthode ; elle est pour eux ce que les lois sont pour l’homme libre. » Seulement j’ajouterai
l’homme libre. » Seulement j’ajouterai avec Montesquieu : « Comme les lois sont toujours justes dans leur être général, mais
qu’on la coule dans une certaine forme, l’opération est soumise à des lois rigoureuses. » 4. Aristote demande φύσιν, ίμπυρ
34 (1854) Éléments de rhétorique française
gage ; mais, à l’origine des sociétés, quand les hommes vivaient sans lois , sans demeure fixe, du produit de leur chasse ou
thodique et clair fut de fixer les langues, et de les soumettre à des lois positives. Jusque-là, les sons qui frappaient les
ouvé le moyen de peindre les mots, on ne tarda pas a en découvrir les lois . Des lois, il ne fut plus permis d’employer un te
yen de peindre les mots, on ne tarda pas a en découvrir les lois. Des lois , il ne fut plus permis d’employer un terme pour u
oles comme de sa personne. La grammaire lit dans le langage ce que la loi avait fait dans la société : elle mit chaque chos
es peu éloignées les unes des autres se soumirent en commun aux mêmes lois grammaticales mais les montagnes, les fleuves, le
il fut couvert devinrent autant d’écoles où les Gaulois apprirent les lois , les mœurs, et par conséquent la langue de leurs
tous les habitants des provinces (l’an 212 de l’ère chrétienne), les lois de Rome devinrent le droit commun dans presque to
point comme les Saxons, qui, vainqueurs de la Bretagne, abolirent les lois , les coutumes et le langage du peuple conquis. Le
le du clergé et de quelques hommes lettrés ; c’était en latin que les lois étaient rédigées. Mais, dans le peuple, le mélang
ndique l’absence de sexe. Mais, sur ce point, notre langue déroge aux lois d’une saine logique : à l’exemple du latin, notre
que la langue française tient de sa nature, et qui sont devenues ses lois les plus inviolables, ses habitudes les plus cons
un petit nombre dans la poésie. Par cette religieuse observation des lois qui la constituent, notre langue est devenue la p
s’expliquant par la voix. Eût instruit les humains, eût enseigné des lois , Tous les hommes suivaient la grossière nature, D
rts, De l’aspect du supplice effraya l’insolence, Et sous l’appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, l
re, non-seulement parce qu’elle nous fait jouir quelques moments plus loi de la présence du soleil, mais parce qu’en nous d
pas que quelque autre conquérant puisse se vanter. (De l’Esprit des Lois , liv. X, ch. xiv.) Des semblables. Il y a
se ; l’orateur du barreau, dans les dépositions des témoins, dans les lois , coutumes, arrêts et ordonnances ; le publiciste,
qu’on fit sortir les étrangers et les esclaves introduits contre les lois pour donner leur suffrage ; mais ni l’homme de bi
obstacle, et cet obstacle, c’est le sentiment de la justice, c’est la loi du devoir. Les passions ne s’arrêtent pas toujour
passions qu’enfante l’égoïsme, doit s’animer de toutes celles que la loi morale autorise ; par elles il foudroie tout ce q
a souffrir. Je lisais dernièrement le discours de C. Gracchus sur les lois promulguées. Il y cherche à soulever l’indignatio
s romains, des citoyens innocents, au mépris du droit des gens et des lois , sont battus de verges ou livrés au dernier suppl
: « O doux nom de la liberté ! ô droits sacrés de la cité romaine ! ô loi Porcin ! lois de Sempronius ! puissance tribuniti
m de la liberté ! ô droits sacrés de la cité romaine ! ô loi Porcin ! lois de Sempronius ! puissance tribunitienne, si vivem
a nature nous en offre l’exemple et le modèle. Les arts, dont une des lois suprêmes est l’imitation de la nature, ne vivent,
esté et l’indépendance. est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
e tous ces sophismes que la passion suggère au pécheur pour éluder la loi divine. Massillon ne se contente pas de prouver q
nt comme image ou expression d’un objet quelconque, est soumise à des lois invariables. De la netteté des pensées. La p
ne sont pas indignes de noire imitation ; la foule n’a point d’autre loi que les exemples de ceux qui commandent ; leur vi
réaliser une seule idée, l’éducation d’un roi. L’unité est une de ces lois fondamentales que les arts ont empruntées à la na
t l’harmonie musicale se compose de contrastes. L’esprit suit la même loi dans la conception de ses pensées. C’est au milie
rtir l’un l’autre par leur opposition. Cette figure ne viole point la loi de l’unité ; car le but qu’on se proposé, quand o
ue je ne travaille point ; mais êtes-vous dispensé vous-même de cette loi  ? N’êtes-vous riche que pour vivre dans une indig
tants ? Il y faut prendre garde : une erreur indiscrète, Une mauvaise loi produirait la disette. Sur ce point important qu’
étudier les mauvaises ; car l’art d’écrire renferme deux choses, les lois qu’il faut suivre et les défauts qu’il faut évite
membre. Prenons pour exemple cette stance de J. B. Rousseau : Si la loi du Seigneur vous touche, Si le mensonge vous fait
s que vous portez sur moi ? Voilà une période à deux membres : Si la loi du Seigneur vous touche, etc. — Parlez, fils des
hommes, etc. Le premier membre est composé de trois sections : Si la loi du Seigneur vous touche, —   si le mensonge vous
tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros, défenseurs de ma loi  ; C’est le sang des martyrs... La répétition de
vi d’un trois La tête froide et peu pensante De Fleury, qui donna des lois A notre France languissante, Et gouverna jusqu’à
n précipice affreux. On nous en avertit dès les premiers pas, mais la loi est portée : il faut avancer toujours. Je voudrai
ables règlements ; il fit plus, il les fit exécuter. On voit dans les lois de ce prince un esprit de prévoyance qui comprend
is il est bon qu’ils sachent en quoi elle consiste, quels en sont les lois et les procédés, afin de pouvoir mieux juger les
en quoi consiste la destinée humaine, sur quelles bases reposent les lois des empires, comment les États s’élèvent ou s’écr
r, véhément, etc. Une bonne narration doit être : 1° Claire. C’est la loi suprême de toutes les paroles et de tous les écri
es instincts affectés à l’homme, c’est l’amour de la patrie. Si cette loi n’était soutenue par un miracle toujours subsista
imait à la lumière des chefs-d’œuvre antiques ? On n’échappe pas à la loi de l’imitation, en changeant l’objet imité. La ba
Foucquet. Il rappelle le principe fondamental pose par les anciennes lois françaises, que nul ne peut être distrait de ses
ions pas nés dans la république de Platon, ni même sous les premières lois d’Athènes écrites de sang, ni sous celles de Lacé
r intérêt et pour passion que sa seule gloire. Il n’est pas jusqu’aux lois , sire, qui, tout insensibles, tout inexorables qu
tus ensemble ? L’avenir, sire, peut être prévu et réglé par de bonnes lois . Qui oserait encore manquer à son devoir, quand l
le soutient, il le dirige, il règle son mouvement, et le soumet à des lois  ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare ; sa pl
u philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace,
ns un tribunal, ou devant toute autre assemblée publique, la première loi qu’il doive s’imposer, c’est de dire exactement c
ison, l’injustice, le mensonge, et toutes les grandes infractions aux lois de la morale. Dans les entretiens particuliers, o
35 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
ie que l’épopée, et que par conséquent il doit se conformer aux mêmes lois , entre autres à la loi de l’unité. Avec la voix.]
par conséquent il doit se conformer aux mêmes lois, entre autres à la loi de l’unité. Avec la voix.] Δɩὰ τῆς φωνῆς, leçon d
ψɩλοῖς, voy. plus bas, p. 71. « Aristote, dont les jugements sont des lois , dit positivement que l’épopée peut être écrite e
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
ériphrase doit servir à caractériser l’idée. Si je dis : Dieu fait la loi aux rois ; Dieu arrête les complots des méchants,
ment et pourquoi Dieu « est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
rase ne sert pas à caractériser la pensée ou le sentiment d’après les lois de la liaison des idées et le ton de l’ouvrage, p
e proprement dite, paraphrase des psaumes, paraphrase d’un article de loi , etc., ce n’est plus là une figure de rhétorique,
Un père veut dire qu’il pleure sa fille morte, tandis que, selon les lois de la nature, c’est elle qui devrait le pleurer :
de l’ouvrage sont les seuls guides à suivre dans ces infractions aux lois ordinaires.
37 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
rras, tout l’ennui et le fardeau le plus pesant de notre vie1 La loi doit régner sur les rois Sire, c’est le choix
t faire usage que pour nous… Ce n’est donc pas le souverain, c’est la loi , Sire, qui doit régner sur les peuples : vous n’e
s hommes croient êtres libres quand ils ne sont gouvernés que par les lois  ; leur soumission fait alors tout leur bonheur, p
ils deviennent moins puissants dès qu’ils veulent l’être plus que les lois  ; ils perdent en croyant gagner : tout ce qui ren
38 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
e, qui subjugue et pressure les nations. On nous propose un projet de loi qui a pour objet de verser l’argent de la France
es armes que nous portons ? » — C’est la preuve. — « Certainement les lois ne toléreraient pas un semblable appareil de défe
à un proscrit ; il a réussi à le faire échapper. Il a transgressé la loi , je le reconnais ; lui-même l’avoue. Mais quel se
sont pris, comme nous l’avons dit, en dehors de la cause. Ce sont les lois , les titres, les promesses, les serments, les inf
39 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
n, qui veut toujours se croire au terme et s’y reposer ! Il écrit des lois pour prévoir et punir les crimes, et quand il les
s ont échappé à la prévoyance et ne tombent point sous l’atteinte des lois . La conscience humaine s’étonne, hésite ; puis en
; il faut aller au delà du crime comme il a fallu aller au delà de la loi  ; il faut étudier l’homme lui-même, tout l’homme 
Il est vrai, Strafford, qui n’était pas coupable de trahison selon la loi , en était coupable selon la morale ; et pourtant
et un coupable. Comme il y avait dans sa conduite des crimes que les lois n’atteignent point, de même il y avait dans son c
40 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
Introduction I. Origines de la langue française. —  Lois qui présidèrent à sa formation La langue franç
eté de sa politique, le vainqueur lui avait imposé sa langue avec ses lois et ses institutions. Entraînés dans le courant de
achet1. Bornons-nous à l’indispensable, et indiquons sommairement les lois qui présidèrent à la formation du vocabulaire pri
rce créatrice de la sève populaire, on s’assurera qu’ils obéirent aux lois suivantes : 1° La plus manifeste fut la persistan
tion de Guillaume le Conquérant, pour rencontrer dans le texte de ses lois le témoignage des progrès accomplis par l’idiome
ment des rimes masculines et féminines ; et ce sera plus tard une des lois de notre prosodie. La prose enfin commence à nous
l’arbitre de l’Europe ; ses milices, répandues partout, faisaient la loi au clergé séculier ; Boniface VIII allait bientôt
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
de deux, de trois et de quatre membres. En voici des exemples. Si la loi du Seigneur vous touche ; Si le mensonge vous fai
les règles de la syntaxe. Rien de plus juste que de s’assujettir aux lois de la langue qu’on parle ; lois fondées sur une d
de plus juste que de s’assujettir aux lois de la langue qu’on parle ; lois fondées sur une dialectique très fine et très sol
ue naturelle, avec laquelle naissent tous les hommes bien organisés ; lois qui accoutument l’esprit à une marche toujours dr
seulement que leurs plus beaux morceaux sont précisément ceux, où les lois grammaticales sont observées avec la plus grande
ment beaux, que l’arrangement des mots et des phrases selon ces mêmes lois . Ne reprochons donc point trop de sévérité à Boil
ntiment ne doivent point s’attacher en esclaves serviles, à certaines lois de la grammaire. Bien plus, elle autorise elle-mê
s observations puissent être une règle pour eux, je me suis imposé la loi de m’appuyer toujours de l’autorité des critiques
tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des Héros défenseurs de ma loi  ; C’est le sang des martyrs…… ô fille encor trop
usages et des mœurs, par les devoirs et par les règles. Donc c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante du temps
ps, et non pas la variation des temps qui doit devenir la règle de la loi de Dieu. » Et dans celui-ci : « Il ne faut pas v
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
es ou des lettres et par des mots, on ne tarda pas à leur imposer des lois . Sujets à des altérations continuelles, les mots
omplétée par le moyen d’un complément direct, exemple : Dieu donna sa loi  ; d’un complément indirect, exemple : Dieu donna
Dieu donna sa loi ; d’un complément indirect, exemple : Dieu donna sa loi à Moise, et d’un déterminatif ou complément circo
un déterminatif ou complément circonstanciel, exemple : Dieu donna sa loi à Moïse, sur le mont Sinaï. Toute phrase en génér
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
Orateur du Barreau. L’avocat ne saurait mettre jamais trop de bonne loi dans l’exposition des moyens de son adversaire. P
ajesté d’un tribunal ; c’est manquer enfin au respect que commande la loi . Le devoir de l’orateur, au barreau, est de porte
ce ; tout ce qui a pour objet l’interprétation ou l’application de la loi , porte nécessairement un caractère de gravité, do
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
à l’Empire, Auguste fut l’idole des Romains. Il ne régna que par les lois  ; prit soin de conserver les bonnes mœurs, surtou
; et peu de temps après, il fut élu consul avant l’âge requis par les lois . Il termina glorieusement plusieurs guerres impor
ois honoré du triomphe, et trois fois du consulat ; établit plusieurs lois fort sages, et vit dans Rome une statue équestre
die de le faire assassiner l’an 48 avant Jésus-Christ. Porcia. Cette loi proposée par le tribun M. Porcius Caton, vers l’a
laire, et se trouve fort exposée aux vents du nord. Sempronia. Cette loi , proposée par le tribun C. Sempronius Gracchus, v
r crime capital, sans l’aveu du peuple. Elle confirma sur ce point la loi Valéria, rendue vers l’an de Rome 245, environ 50
i Valéria, rendue vers l’an de Rome 245, environ 507 avant J.-C. ; la loi des douze tables, rendue vers l’an de Rome 304, e
les, rendue vers l’an de Rome 304, environ 448 ans avant J.-C., et la loi Porcia, dont j’ai parlé ailleurs. Voyez ce mot.
é, qu’il avait constamment refusée. Après avoir donné à sa patrie les lois les plus sages, et qui sont encore admirées, Solo
eul d’entre eux avait le pouvoir de s’opposer à d’établissement d’une loi par ce seul mot veto (je l’empêche) ; pouvoir dan
45 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
elle, ou à ceux qui les ont mis en pratique, et dont le nom seul fait loi  ? « Quand le bon est trouvé, dit Quintilien, cher
ruire, à gouverner les passions, à corriger les mœurs, à soutenir les lois , à diriger les délibérations publiques, à rendre
s se forment, on l’a dit quand l’éloquence a été forcée d’étudier les lois , le génie des juges, la méthode usitée, les habit
nes choses pour le repos et l’intérêt commun. On ne peut violer cette loi sans être mauvais citoyen ; on ne peut violer la
eut violer cette loi sans être mauvais citoyen ; on ne peut violer la loi naturelle sans offenser l’humanité. C’est donc à
r l’humanité. C’est donc à l’orateur à faire valoir l’autorité de ces lois . Il se fera écouter avec attention et bienveillan
a nature,     Et la lumière est un don de ses mains ;         Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il a
t la lumière est un don de ses mains ;         Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait aux hum
n conseil qui sent l’école et la dispute : « Si l’on vous allègue les lois , dit-il, appelez-en à la nature ; et si l’on fait
la nature ; et si l’on fait parler la nature, rangez-vous du côté des lois . » De tous les préceptes de la logique et de l’ar
es, des aruspices, des devins ; il range dans la seconde division les lois , les titres, les promesses, les serments, les inf
ublique. On peut donc reconnaître six principaux lieux extérieurs, la loi , les titres (et ce mot comprend tous les genres d
bruit, ou un oracle de Dieu même. (Id., pro Cælio, c. 16.) Quant à la loi et aux titres, c’est une discussion qui regarde a
maximes éclate son respect pour la religion, pour les mœurs, pour les lois . On ne peut s’empêcher d’aimer et d’estimer un te
es grands maîtres se sont réunis, comme de concert, pour dicter cette loi . Il est impossible que l’auditeur se livre à la d
ne doivent-elles pas émouvoir des sénateurs romains, protecteurs des lois et de la liberté ?… » De Suppliciis, cap. 66, 67.
les orateurs romains. Du temps de la république, où il y avait peu de lois , et où les juges étaient souvent pris au hasard,
es bras, me présenta aux juges, et implora pour lui l’humanité et les lois (pro Flacco, c. 42). Mais aujourd’hui cette prati
ritable éloquence, l’éloquence des passions. Les Romains, occupés des lois , de la guerre, de l’agriculture et du commerce, s
ur n’avoir ni nom ni rang dans ta patrie, en es-tu moins soumis à ses lois  ? Il te sied bien d’oser parler de mourir, tandis
les juges, pris au hasard, ne se croyaient pas astreints à suivre les lois en rigueur, on pouvait plus facilement espérer de
plus d’art et de circonspection pour louer les juges, esclaves de la loi et de la vérité. Ne louez pas, si vous ignorez l’
on donna un bel exemple de cet art quand il osa se déclarer contre la loi agraire. On appelait ainsi la loi qui ordonnait d
quand il osa se déclarer contre la loi agraire. On appelait ainsi la loi qui ordonnait des distributions de terres pour ce
erres pour ceux d’entre le peuple qui étaient les plus pauvres. Cette loi avait, dans tous les temps, servi d’appât et d’am
s exemple. S’il eût commencé par se déclarer ouvertement contre cette loi , il aurait trouvé toutes les oreilles et tous les
eux ; après avoir loué hautement les Gracques, zélés défenseurs de la loi agraire, et dont la mémoire, par cette raison, ét
en être enfin rendu maître, il n’ose pas encore cependant attaquer la loi dont il s’agissait : il se contente de protester
te de protester que, si le peuple lui-même ne reconnaît pas que cette loi , sous un dehors flatteur, donne en effet atteinte
us devriez l’adopter. » (Pro Archia, c. 2.) Dans la harangue pour la loi Manilia, où il s’agissait de la guerre contre Mit
’est point de sorte de récit où les ornements soient mieux placés. La loi du genre les exige même, et les rend nécessaires8
oppose, etc. Faites-vous parler une chose inanimée ; alors c’est une loi , une ville, un monument, que vous chargez de l’én
oi, une ville, un monument, que vous chargez de l’énumération. “Si la loi elle-même pouvait parler, ne se plaindrait-elle p
oupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous les mortels avec d’égales lois , Et du haut de son trône interroge les rois. Un
du droit ; j’expliquai les mots équivoques. Dans mon discours pour la loi Manilia, j’avais à louer Pompée : j’adoptai le ge
egumque turres. (Carm., I, 4, 13.) Voici l’imitation de Racan : Les lois de la mort sont fatales Aussi bien aux maisons ro
en sa cabane, où le chaume le couvre,                 Est sujet à ses lois  ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre,
s mots communs qui ne font point d’image, qui ne peignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont suj
ainsi la fable de l’âne et du chien : Il se faut entraider, c’est la loi de nature.         L’âne un jour pourtant s’en mo
u philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace,
aits ? Une des plus célèbres prosopopées de l’antiquité est celle des lois dans le Criton, c. 12. Socrate, à qui ses amis on
is ont ménagé les moyens de s’enfuir de sa prison, croit entendre les lois elles-mêmes qui lui disent : « Ignores-tu donc to
re, elle l’est encore plus envers la patrie ? Que répondrons-nous aux lois , Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La
tre témoin, l’impunité du meurtre, le bruit des armes, le silence des lois . « La ville était inondée de soldats, et les habi
par nous. Mais on a remarqué depuis longtemps que, si la plupart des lois du goût sont universelles, si les discours les mo
’imagination, lorsqu’il fallait monter à la tribune pour soutenir une loi , ou paraitre devant des juges pour repousser une
re, comme si tout ce qu’ils enseignent sur la justice, le devoir, les lois et le gouvernement des États, sur la morale, et m
avait défendus, l’un contre les favoris de Sylla, l’autre contre ses lois  ; il avait surtout la gloire d’avoir réduit au si
et il venait de prononcer à la tribune son éloquent discours pour la loi Manilia. Si l’on veut savoir ce qu’il eût trouvé
nt rien que de naturel et de vrai lorsqu’il y avait une patrie et des lois , n’étaient alors que de vains jeux d’esprit, sour
ux, instruit par l’expérience des hommes et de la fortune, soumis aux lois comme son plus humble sujet, et ordonnant par son
la force et la gloire rendues à l’empire, les barbares repoussés, les lois florissantes, Rome enfin rappelée à son ancienne
du vainqueur, encore fumante du sang des citoyens, traçait seule nos lois  ; Constantin, même après la victoire, n’a point v
ue l’éclat redouté du glaive épouvantât la justice, et nous avons des lois qui semblent le fruit de la paix. Et c’est au mom
mbats et je les plains. Du moins, j’accomplis ainsi le précepte de la loi sainte, qui commande l’oubli des injures, la clém
46 (1873) Principes de rhétorique française
littéraires ; il constate les faits de la nature et il en dégage les lois . Ainsi comprise, la rhétorique est une branche de
ommes, à gouverner les passions, à corriger les mœurs, à soutenir les lois , à diriger les délibérations publiques. L’abus qu
souveraine à ce qu’elle est fondée sur l’observation des faits et des lois de l’intelligence humaine, et ces lois sont les m
l’observation des faits et des lois de l’intelligence humaine, et ces lois sont les mêmes pour le savant, pour le poëte, pou
par l’écriture aussi bien que par la parole. Elle s’accorde avec les lois logiques de la pensée par un rapport si étroit qu
ne ou la vie d’un accusé. Règle générale. — Rattacher l’autorité des lois civiles à l’autorité supérieure des lois naturell
. — Rattacher l’autorité des lois civiles à l’autorité supérieure des lois naturelles de la raison. Le meilleur moyen de se
l’humanité, le culte de la justice, le respect de la religion et des lois donnent à notre langage une autorité que rien ne
rt à toute la Castille, Sans moi vous passeriez bientôt sous d’autres lois , Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Ch
amener à un syllogisme. Les poëtes comme les orateurs subissent cette loi de la raison. Ainsi ces beaux vers de Joad : Cel
ue je ne travaille point : mais êtes-vous dispensé vous-même de cette loi  ? N’êtes-vous riche que pour vivre dans une indig
ques qui sont tirés de témoignages extérieurs, comme l’autorité de la loi , les titres ou le serment, etc. 2. Des lieux int
imer la nature,    Et la lumière est un don de ses mains ;    Mais sa loi sainte, sa loi pure    Est le plus riche don qu’i
   Et la lumière est un don de ses mains ;    Mais sa loi sainte, sa loi pure    Est le plus riche don qu’il ait aux humai
etenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
crier. Le pauvre en sa cabane où le chaume le couvre Est sujet à ses lois  ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
ue l’espèce qui est en question se rattache au genre déterminé par la loi . Bossuet en a fait encore un usage très oratoire 
Socrate qui a refusé de fuir pour ne pas se soustraire à l’action des lois d’Athènes ? Silvio Pellico dit, avec la double au
en dehors du sujet. On peut les ramener à cinq principaux qui sont la loi , les titres, la renommée, le serment et les témoi
ont la loi, les titres, la renommée, le serment et les témoins.    La loi et les titres, c’est-à-dire toutes les pièces et
les supplices. O doux nom de liberté ! ô droits sacrés du citoyen ! ô lois de Porçius et de Sempronius ! puissance tribuniti
plus efficace pour produire l’interêt. L’ordre est donc l’objet et la loi même de la disposition :     Quiconque ne sent p
nc la religion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et rendre sa foi certaine par ses bonnes œuvres,
’effet de l’exorde. La bienveillance appelle la bienveillance par une loi naturelle de la sympathie humaine ; la probité et
uation et des précautions oratoires quand il entreprit d’attaquer une loi agraire et de la faire rejeter par le peuple lui-
ejeter par le peuple lui-même : Se déclarer ouvertement contre cette loi qui semblait devoir assurer au peuple le repos et
ieux desseins, il loue hautement les Grecques, zélés défenseurs de la loi agraire et objets d’un culte passionné pour le pe
teur ne se croit pas encore assez maître des esprits pour attaquer la loi . Au contraire, il proteste que si le peuple lui-m
ire, il proteste que si le peuple lui-même ne reconnaît pas que cette loi le trompe par de flatteuses apparences et porte a
érite cet éloge de Pline l’Ancien : « A ta voix, le peuple rejette la loi agraire, c’est-à-dire son pain ! » 4. De l’exor
eloppé. Tel est l’exemple fourni par le discours de Cicéron contre la loi agraire. 2. De la division. — Quelque simple que
le et accumulera entre deux les preuves médiocres. De cette façon la loi générale de progression croissante sera observée
etenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
it à l’importance de la distinction que le moraliste veut établir. La loi de la gradation ascendante s’impose d’une façon t
e mot puisse désigner un degré de susceptibilité morale qui soit à la lois touchant et risible ; Molière a mieux compris, pa
ppose, etc. — Faites-vous parler une chose inanimée ? alors c’est une loi une ville, un monument, que vous chargez de l’énu
i une ville, un monument, que vous chargez de l’énumération : « Si la loi elle-même pouvait parler, ne se plaindrait-elle p
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois et de leur donner, quand il lui plaît, d
de Bossuet peut se ramener à cette simple proposition : Dieu fait la loi aux rois. Le développement de cette idée consiste
vons plus qu’un lourd balancement de propositions et d’épithètes. Une loi de progression applicable surtout aux périodes, c
t en dehors du sujet. Ainsi quand le poëte, dans une allusion à cette loi providentielle qui enchaîne la vie à la mort, dit
nt la gloire, la majesté, l’indépendance, est aussi celui qui fait la loi aux rois et qui leur donne quand il lui plaît, de
ein à la fureur des flots est aussi celui qui se glorifie de faire la loi aux rois, etc. — Celui qui règne dans les cieux e
: Est-il juste après tout qu’un conquérant s’abaisse Sous la servile loi de tenir sa promesse ? Le mot ironique d’Oreste 
communique à l’âme de ceux qui l’entendent. Un vieillard, cédant à la loi du temps et au poids de l’âge, dirait : La mort n
t dévoré ton patrimoine. — Dira-t-elle que tu cultives la science des lois  ? — Ce serait une tradition paternelle, mais en v
s’enfuir de sa prison, Socrate refuse, parce qu’il croit entendre les lois d’Athènes qui lui disent : Ignores-tu donc, toi
ère elle l’est encore plus envers la patrie ? Que répondrons-nous aux lois , Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La
rgie dramatique la morale sociale et le principe de la soumission aux lois empruntent à cette belle et poétique figure ! Jér
, alors que l’impunité est assurée au crime par le silence timide des lois  : La ville était inondée de soldats, et tous les
s nouveau qu’un homme de Macédoine maître des Athéniens et faisant la loi à toute la Grèce ? — Philippe est mort, dit l’un.
er que les imiter. Ce n’est qu’après Bossuet, dont l’inspiration fait loi et l’emporte sur les timidités ou les exigences d
it aussi prompt que l’oiseau. La prose elle-même n’échappe pas à ces lois que la nature a dictées et qui correspondent à un
C’est qu’il lisait un poëme où manquait la variété ; il subissait la loi énoncée par Boileau : Un style trop égal et touj
ntaine, telle page de Bossuet ou de Racine nous les présente tous les Lois . Les sujets les plus favorables à l’éloquence son
i la fable de    l’Ane et le Chien : I1 se faut entr’aider, c’est la loi de nature. L’âne un jour pourtant s’en moqua ; Et
ère du pauvre et le palais du roi. Voici l’imitation de Racan : Les lois de la mort sont fatales. Aussi bien aux maisons r
ue : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois  ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
ar des mots communs qui ne font point image et ne peignent rien : Les lois de la mort sont fatales ; tous nos jours sont suj
u philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace,
oupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous les mortels avec d’égales lois , Et du haut de son trône interroge les rois. La
ces de la poésie, mais elle est soumise presque aussi sévèrement à la loi de l’harmonie ; elle dispose des mêmes richesses,
fît une œuvre littéraire. La prose est donc le langage affranchi des lois rigoureuses du rhythme. Elle parle à l’intelligen
osophie de l’histoire, qui cherche à lire dans les faits eux-mêmes là loi suprême qu’ils manifestent, à deviner la pensée s
hilosophiques se rattachent les écrits des savants qui ont exposé les lois de la nature, comme Buffon et Fontenelle ; des mo
ublicistes tels que Montesquieu ou Voltaire, attentifs à chercher les lois des faits historiques et les principes les plus g
e et judiciaire animée par l’amour de la patrie et par le respect des lois , tel fut d’abord l’unique objet des études de la
un peu mieux notre passé universitaire ; on se montrerait fidèle aux lois éternelles de la logique et de la raison, en reve
sont l’origine et la source des autres. L’examen de quelqu’une de ces lois générales de l’humanité est un travail très-propr
it humain, tout comme les événements de l’histoire, sont soumis à des lois dont la recherche et l’explication offrent au pen
ans la comparaison des productions de l’art, dans leur conformité aux lois de la raison et de la sensibilité, une autorité p
47 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
l d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il a
ature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux hum
extrinsèques. Les principaux lieux communs extrinsèques sont : la loi et les titres, la renommée, le serment et les tém
t : la loi et les titres, la renommée, le serment et les témoins. La loi et les titres sont du domaine de la jurisprudence
ine de la jurisprudence. Observez qu'il y a deux espèces de droits ou lois  : le droit naturel, qui est écrit dans le cœur de
sible, ou dur, intraitable ; il est juste, ou il se met au-dessus des lois . L'homme pauvre, s'il appartient aux dernières cl
l'exorde et la narration : les preuves doivent être appuyées sur des lois ou sur des principes clairs et incontestables ; e
rt : Le pauvre en sa cabane, où le chaume le couvre, Est sujet à ses lois  ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre
des verbe se douter, se prévaloir et s'échapper, qui sont soumis aux lois de l'accord, étant également formés des verbes ne
t les principaux lieux communs extrinsèques ? De quel domaine sont la loi et les titres ? En faveur de qui parle la renommé
elles de l'histoire, de la géographie, de la mythologie et celles des lois et des coutumes ; enfin, il doit connaître les ou
tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros, défenseurs de ma loi  ; C'est le sang des martyrs. O fille encor trop c
ence de tout pays, de tout gouvernement, n'a été éloquente qu'avec la loi évangélique : Démosthène combat un adversaire ou
llumés les feux étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éternel te prescrivit ta loi . Il dit au mouvement : « Du temps sois la mesure.
e simples, naturels. Le merveilleux, c'est-à-dire ce qui surpasse les lois ordinaires de la nature, comme l'intervention des
48 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
istoire Ecclésiastique ; l’orateur du barreau les découvrira dans les lois , dans les arrêts ou ordonnances, dans les déposit
vers : Le riche et l’indigent, l’imprudent et le sage, Sujets à même loi subissent même sort. 5° L’Exemple On donne
pauvres ; les pauvres ont de la nécessité ; la nécessité n’a point de loi  ; qui n’a pas de loi vil en bête brute ; et, par
ont de la nécessité ; la nécessité n’a point de loi ; qui n’a pas de loi vil en bête brute ; et, par conséquent, vous sere
obstacle, et cet obstacle, c’est le sentiment de la justice, c’est la loi du devoir qui nous dit : « Sois heureux si tu peu
passions qu’enfante l’égoïsme, doit s’animer de toutes celles que la loi morale autorise ; par elles, il foudroie tout ce
Mardochée : Esther à Mardochée. Hélas ! ignorez-vous quelles sévères lois Aux timides mortels cachent ici les rois ? Au fon
st égal. Moi-même, sur son trône, à ses côtés assise, Je suis à cette loi comme une autre soumise Et sans le prévenir, il f
s ; cette terre si féconde, sur laquelle on voit se perpétuer par des lois constantes une multitude d’êtres vivants, avec ce
49 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
justifièrent cette protestation patriotique de Du Bellay : « La même loi naturelle, qui commande à chacun de défendre le l
ui admire ces types d’un art souverain, où s’entrevoit l’autorité des lois éternelles. Et pourtant, bien que ces maîtres ne
penchant prédominant de notre race ? Nous ne rappellerons pas ici les lois qui présidèrent aux origines des dialectes romans
ui notre routine grammaticale, n’était que la conséquence logique des lois qui régirent le passage du latin au vieux françai
souvent distraits, insouciants, ou trop incompétents pour obéir à des lois et à des traditions d’ailleurs aussi variables qu
rt de collaboration efficace. Leurs exemples méritaient trop de faire loi pour ne pas forcer la main aux plus récalcitrants
ce à l’autorité des faits ou du sens commun. Assujetir l’écriture aux lois de la prononciation, c’eût été déclasser les mots
nte. Ce n’est pas que le langage échappe à l’obligation d’obéir à des lois . Mais de toutes celles qui le régissent la plus i
 siècle, où la sagacité de Turgot soupçonna pour la première fois les lois d’une science fondée sur l’observation, la logiqu
50 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
généreux. Lisez quelques passages de Platon, de la République ou des Lois , des Lois surtout, ce délicieux ouvrage de sa vie
Lisez quelques passages de Platon, de la République ou des Lois, des Lois surtout, ce délicieux ouvrage de sa vieillesse, t
ement qui pénètre l’âme à la lecture des divines pages de Platon. Les Lois de Platon ! je les ai relues dans de bien mauvais
lité si profonde : O doux nom de liberté ! droits sacrés du citoyen ! loi Porcia ! loi Sempronia ! O nomen dulce libertatis
nde : O doux nom de liberté ! droits sacrés du citoyen ! loi Porcia ! loi Sempronia ! O nomen dulce libertatis ! o jus exim
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
es a établis sur nous. Elle leur défend encore plus fortement que les lois civiles de se faire justice à eux-mêmes : et c’es
es criminels entre les mains des juges pour les faire punir selon les lois et dans les formes de la justice. Tout le monde s
établi ce règlement ; et ne l’ont-ils pas fait pour proportionner les lois civiles à celles de l’Évangile, de peur que la pr
des hommes est trop importante, on y agit avec plus de respect ; les lois ne l’ont pas soumise à toutes sortes de personnes
uite desquelles1 ils ne peuvent en conscience prononcer que selon les lois , ni juger dignes de mort que ceux que les lois y
rononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent. Et alors, si l’ordre de Dieu les ob
52 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
es têtes, il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois  ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de
vaisseaux, sans soldats et sans argent, combattant seulement avec des lois , des ordonnances et des paroles, attaquait la Mac
mettre ses jugements. Les maximes de cette morale sont : 1º obéir aux lois et coutumes de son pays, être fidèle à la religio
imes dont je veux bien vous faire part. La première était d’obéir aux lois et aux coutumes de mon pays, retenant constamment
la condition de notre nature, se soumet toujours à la nécessité de sa loi . Maintenant que votre deuil, ne pouvant plus être
ui donne le respect et la vénération aux personnes, aux ouvrages, aux lois , aux grands, sinon cette faculté imaginante ? Tou
prédécesseurs et par celui de Votre Majesté même, que l’esprit de nos lois et de la justice française, que l’exemple du gran
ient donner au monde un siècle nouveau, où ses exemples, plus que ses lois mêmes ni que ses châtiments, commencent à nous ch
r intérêt et pour passion que sa seule gloire. Il n’est pas jusqu’aux lois , sire, qui, toutes135 insensibles, inexorables, d
tus ensemble ? L’avenir, sire, peut être prévu et réglé par de bonnes lois  : qui oserait encore manquer à son devoir quand l
Dieu, que vous y tenez sa place et que vous y devez régner selon ses lois . Les lois qu’il vous a données sont que, parmi vo
vous y tenez sa place et que vous y devez régner selon ses lois. Les lois qu’il vous a données sont que, parmi vos sujets,
peuples s’attendent, sire, à vous voir pratiquer plus que jamais ces lois que l’Écriture vous donne. La haute profession qu
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
etenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
truire, à réprimer les passions, à corriger les mœurs, à soutenir les lois , à diriger les délibérations publiques, à rendre
de la grandeur et de la décadence des Romains (1734) et l’Esprit des Lois . Souvent on a loué la richesse d’imagination et d
énie se répandit sur toutes les parties de l’empire. On voit dans les lois de ce prince un esprit de prévoyance qui comprend
ntion, avec économie ; un père de famille pourrait apprendre dans ses lois à gouverner sa maison315. On voit dans ses capitu
sans que la puissance parût diminuer au dehors324. De l’Esprit des Lois , liv. XXXI, chap. xviii et suiv. Dialogue de S
les génies médiocres ont tant d’avantages, cette lente exécution des lois , cette discipline d’une milice tranquille, mon âm
er et de faire rendre à leur fantaisie le respect qui n’est dû qu’aux lois . » « Et moi, me dit-il, Eucrate, je n’ai jamais é
lire son nom à la tête des proscrits. On murmure en secret contre mes lois  ; mais elles ne seront pas effacées par des flots
suis-je moins Sylla ? J’ai pour moi le sénat, avec la justice et les lois  ; le sénat a pour lui mon génie, ma fortune et ma
s secrets de l’art d’écrire, dont il nous a si parfaitement tracé les lois Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immortal
le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois  ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plu
u philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace,
humain, sur la crainte odieuse des supplices : et c’est l’origine des lois . Nous naissons, nous croissons à l’ombre de ces c
vons la sûreté de notre vie, et la tranquillité qui l’accompagne. Les lois sont aussi le seul titre de nos possessions : dès
ien produit par le vice est toujours mêlé de grands maux. Ce sont les lois qui arrêtent le progrès de ses désordres390 ; et
t pas né pour la gloire lorsqu’on ne connaît pas le prix du temps. La loi des esprits n’est pas différente de celle des cor
a famille avait élevé pour le barreau, et qui préférait à l’étude des lois le travail de la composition et des vers. Né le 6
mpuissants qu’en leurs mains vous peignez, Et, saintement rebelle aux lois de la naissance, Une fois envers toi manquer d’ob
l’heure une preuve évidente : Je veux bien à mon tour subir les mêmes lois . On ne peut craindre trop pour le salut des rois.
les tiens à mes derniers ouvrages ! Que de tant de bonté l’impérieuse loi Ramènerait bientôt et peuple et cour vers moi ! T
e, C’est ton utilité, ton plaisir, ton caprice457 :         Selon ces lois , condamne-moi ;         Mais trouve bon qu’avec f
 Que tout mal et toute injustice : Faute d’y recourir, on viole leurs lois . Témoin nous que punit la romaine avarice : Rome
t de pourpre à donner ? c’est en vain qu’on espère Quelque refuge aux lois  : encor leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce
l veut être folâtre, évaporé, plaisant ; Il s’est fait de sa joie une loi nécessaire, Et ne déplaît enfin que pour vouloir
oupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous les mortels avec d’égales lois , Et du haut de son trône interroge les rois602. D
faits, Regarda notre peuple avec des yeux de paix, Nous rendit et nos lois et nos fêtes divines ; Et le temple déjà sortait
nnel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina618 la loi nous fut donnée. Que les temps sont changés ! Sit
che ! » Voici comme ce Dieu s’exprime par ma bouche : « Du zèle de ma loi que sert de vous parer ? « Par de stériles vœux p
les jours votre emploi ? JOAS. J’adore le Seigneur ; on m’explique sa loi  ; Dans son livre divin on m’apprend à la lire, Et
t déjà de ma main je commence à l’écrire. ATHALIE. Que vous dit cette loi  ? JOAS.                                       Que
s la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois , Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois ; Q
vre, et comme eux orphelins679. JOAS. Je promets d’observer ce que la loi m’ordonne. Mon Dieu, punissez-moi si je vous aban
haiter ! je me flatte, j’espère Qu’indocile à ton joug, fatigué de ta loi , Fidèle au sang d’Achab qu’il a reçu de moi, Conf
e comme tourmenté par les remords qui le punissent d’avoir oublié les lois de la nature. Pour empêcher que Zénobie ne tombât
Arménie, son ancien royaume, au moment où elle allait passer sous les lois d’un nouveau maître, il s’est fait choisir par le
gret quitteront la lumière, S’ils vous ont vu régir sous d’équitables lois L’empire du Potoze712 et la ville des Rois. GUSMA
père ; Je dois de vous encore apprendre à gouverner, Et recevoir vos lois plutôt que d’en donner. ALVAREZ. Non, non, l’auto
lleux Au fer qui l’a dompté n’accoutume ses yeux ; Que, méprisant nos lois , et prompt à les enfreindre, Il ose contempler de
and de nous il fit choix, Pour annoncer son nom, pour faire aimer ses lois  : t nous, de ces climats destructeurs implacables
, Nous, et d’or et de sang toujours insatiables713, Déserteurs de ces lois qu’il fallait enseigner, Nous égorgeons ce peuple
ns ; mais songez qu’il faut qu’ils soient chrétiens. Ainsi le veut la loi  : quitter l’idolâtrie Est un titre en ces lieux p
autels un courage inflexible. Je veux que ces mortels, esclaves de ma loi , Tremblent sous un seul Dieu comme sous un seul r
donne au meurtrier qui m’ôta mon amant. Je connais mal peut-être une loi si nouvelle ; Mais j’en crois ma vertu, qui parle
; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois . (À Zamore.) Des dieux que nous servons connais l
ndu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à
oi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance
s titres de gloire. Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par les lois , qui, aux jours de la captivité, trouva de si fie
énat le contemple et décrète en silence ; Les regards sont muets, les lois n’osent parler Tibère à ses genoux voit l’univers
p. 97, je remarquerais avec quel art le lieu commun sur la dureté des lois est ici retourné en faveur de l’accusé. Ces lois,
un sur la dureté des lois est ici retourné en faveur de l’accusé. Ces lois , qui ne peuvent se fléchir elles-mêmes, s’animent
’un païen, ce que Cicéron lui-même n’aurait pas imaginé, je crois. La loi qui cherche toujours le salut des hommes, même lo
salut des hommes, même lorsqu’elle semble demander leur peine, est la loi chrétienne. » — Cette belle personnification des
ur peine, est la loi chrétienne. » — Cette belle personnification des lois rappelle un magnifique passage du Criton, où Plat
l’éminent historien, s’éleva aux idées de gouvernement, de nation, de loi , d’ordre public, et voulut, en régnant, faire aut
e sur Mithridate une fort belle page de Montesquieu dans l’Esprit des Lois , liv. XXI, chap. XII. 334. On dirait aujourd’hui
xtrême que Montesquieu a montré pour les sections dans son Esprit des lois . 370. Pascal l’a remarqué dans ses Pensées : « L
de Platon et d’Aristote : « Quand ils se sont divertis à faire leurs Lois et leurs Politiques, c’était la partie la moins p
us, mais je te vois et je t’ai nommé par ton nom. Je marcherai devant loi dans les combats ; à ton approche, je mettrai les
nature à plaire au spectateur, en même temps qu’elle est conforme aux lois de la vraisemblance. — Il est bien dommage, faut-
eu a prêtée aux hommes pour pénétrer ses œuvres infinies, d’après une loi d’une simplicité sublime », ……… Pure intelligenc
53 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ns politiques, accepte le titre d’historiographe du roi. L’Esprit des Lois paraît en 1748, et l’année suivante Buffon donne
es une noblesse soutenue : ses habitudes furent désormais érigées en lois . Il avait demandé plusieurs de ses sujets à Euri
mœurs sociales et à former insensiblement des hommes nouveaux par des lois nouvelles. » Telle est aussi la doctrine de la Co
les conditions essentielles de la vie parlementaire : le respect des lois et le droit incontesté d’un contrôle efficace exe
l’étude critique des documents originaux. Monuments écrits, textes de lois , traditions, chroniques, mœurs, religions, langue
cette vérité qui précède toute convention et se conforme à la suprême loi de la beauté morale35. » Troisième période. Conc
tte dernière formule : « Rien ne peut être connu que les faits et les lois qui ne sont que des faits généralisés. » M. Caro,
giquement, si elle venait à triompher, une doctrine qui identifie les lois morales avec les lois physiques, fait de la vie e
ait à triompher, une doctrine qui identifie les lois morales avec les lois physiques, fait de la vie et de la pensée des mod
la période de notre déclin ? Que notre littérature doive subir cette loi inflexible de décadence proclamée par Lucrèce ave
ers exemples, et qui avait continuellement augmenté contre toutes les lois  ; qu’il ne pouvait se fermer les yeux à la vérité
tte dignité n’avait duré qu’autant que l’autorité qui avait forcé les lois  ; qu’ainsi les ducs de Joyeuse104 et d’Épernon105
mais qu’ils ne pouvaient alléguer rien de valable contre la force des lois et des exemples ; qu’il ne s’agissait que de fair
ntesquieu fit paraître à Genève son ouvrage capital : De l’Esprit des Lois . Montesquieu entend par esprit dés lois les diver
age capital : De l’Esprit des Lois. Montesquieu entend par esprit dés lois les divers rapports que les lois ont avec la natu
s. Montesquieu entend par esprit dés lois les divers rapports que les lois ont avec la nature, l’origine, les mœurs des soci
a pensée a été non de comparer les législations à un type idéal de la loi pour en faire sortir une théorie politique nouvel
ue nouvelle, un système de réforme future, mais surtout de donner des lois la raison historique et morale, en acceptant le f
ption en leur faveur. Non d’ailleurs que Montesquieu n’exige de toute loi positive, pour être digne de respect, qu’elle soi
n’y a rien de juste ni d’injuste que ce qu’ordonnent ou défendent les lois positives, c’est dire qu’avant qu’on eût tracé de
les cérémonies de mes ancêtres ; ce « culte a soumis l’univers à mes lois  ; c’est par là qu’Annibal « a été repoussé de mes
des Romains d’Orient et de ceux d’Occident, qui venaient recevoir ses lois , ou implorer sa clémence. Tantôt il demandait qu’
rnement despotique se maintiennent ou se soutiennent157. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours levé dans l
r il est clair que dans une monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois, on a besoin de moins
monarchie, où celui qui fait exécuter les lois se juge au-dessus des lois , on a besoin de moins de vertu que dans un gouver
tu que dans un gouvernement populaire, où celui qui fait exécuter les lois sent qu’il y est soumis lui-même, et qu’il en por
i, par mauvais conseil ou par négligence, cesse de faire exécuter les lois , peut aisément réparer le mal : il n’a qu’à chang
ette négligence même. Mais lorsque dans un gouvernement populaire les lois ont cessé d’être exécutées, comme cela ne peut ve
objets : ce qu’on aimait, on ne l’aime plus ; on était libre avec les lois , on veut être libre contre elles ; chaque citoyen
rait pu faire avec sa vertu lorsqu’elle avait ses forces. Esprit des Lois , liv. III, ch. iii. Pensées diverses. L’étu
VI, au zèle de Turgot et de Malesherbes pour le bien public. Quand la loi arbitraire qui l’éloignait de Paris eut été rappe
animaux, rien ne prouve que l’homme n’ait pas au moins subi les mêmes lois de la nature, les mêmes altérations, les mêmes ch
ulier faisant partie de l’intérêt national, l’ordre, la police et les lois ont dû succéder, et la société prendre de la cons
ner sur des faits, il faut éloigner les suppositions, et se faire une loi de n’y remonter qu’après avoir épuisé tout ce que
ux-ci à d’autres plus grossiers, mais encore soumis à des rois, à des lois  ; de ces hommes grossiers aux sauvages, qui ne se
oit changer selon nos caprices, que la nature doit être soumise à nos lois , et que, pour lui interdire un tremblement de ter
était né avec un amour ardent pour les plaisirs, que la sévérité des lois aigrissait et contraignait ; sa dissipation et se
es pierres274. Vous souvenez-vous que, César voulant faire passer une loi trop à l’avantage du peuple, le même Caton voulut
resser à son projet de fonder une colonie à laquelle il eût donné des lois  ; mais, après un voyage en Finlande, il quitte le
de leur félicité. C’est dans la nature que nous en devons trouver les lois , puisque ce n’est qu’en nous écartant de ses lois
devons trouver les lois, puisque ce n’est qu’en nous écartant de ses lois que nous rencontrons les maux. Étudier la nature,
lant. Le goût est au jugement ce que l’honneur est à la probité : ses lois sont délicates, mystérieuses et sacrées. L’honneu
re : ils battent l’étranger, rétablissent l’ordre, font refleurir les lois , les lettres, le commerce et l’agriculture. Tous
élever la guerre, comme le fait Joseph de Maistre, à la hauteur d’une loi divine, on ne doit pas oublier que, si elle montr
L’agitation des communes devint extrême ; à la faveur du texte de la loi et de son fatal génie, un grand coupable allait d
acte du parlement. Ce procédé, qui affranchissait les juges de toute loi , n’était pas sans exemple, quoique toujours dans
btint sur-le-champ une première lecture. Les uns crurent sacrifier la loi à la justice, d’autres la justice à la nécessité.
e merveilleuse éloquence, toujours appliqué à prouver que, par aucune loi , aucun de ses actes n’était qualifié de haute tra
république contre leur trahison arbitraire. Nous vivons à l’ombre des lois  ; faudra-t-il que nous mourions par des lois qui
ous vivons à l’ombre des lois ; faudra-t-il que nous mourions par des lois qui n’existent point ? Vos ancêtres ont soigneuse
s lords ne condamneraient point Strafford comme juges et au nom de la loi . Il eût voulu même que le procès fût tout à coup
lesse la sanction de leur lâcheté : ils déclarèrent qu’aux termes des lois les crimes de Stafford constituaient vraiment la
ons, et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’intérêt ? comment admettre
seulement naturelle, mais encore légitime ; elle trouve donc que les lois de la nature et celles de la justice sont blessée
el est le dénouement inévitable de tout bonheur humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun d’eux ne saurait se dérob
eux, est-elle sortie de terre, en tous lieux, au jour marqué par les lois générales de l’univers, pour y rentrer un autre j
e son cœur et confond son imagination. Il se demande quelle est cette loi sous laquelle marche le troupeau des hommes sans
ait dans l’histoire moins le drame des passions que l’affirmation des lois selon lesquelles se développe l’humanité. L’Histo
esure où elles lui semblent l’expression d’une idée générale ou d’une loi historique. M. Mignet n’a même pas échappé au rep
ts des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait cont
erté de l’enseignement, avant que le principe en fût inscrit dans nos lois . Rédacteur de l’Avenir avec Lamennais, s’il défen
, va dire à Sparte que nous sommes morts ici pour obéir à ses saintes lois . » Voilà encore l’obéissance, et non pas une obéi
ent pas, par l’obéissance, à maintenir les relations établies par les lois , et sans cesse menacées par tous les intérêts méc
seconde sorte de critique, celle de Sainte-Beuve, moins attentive aux lois générales de l’esprit qu’à ses diversités intelle
temps n’en avait reçu le don plus pleinement : nouvelle preuve qu’une loi préside à la diversité des talents, et les approp
puissant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi . Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préfé
sant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préférable
re-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. Loi sainte, loi désirable, Ta richesse est préférable A la riches
reur divine, Il reconnaît enfin du dieu qui le domine Les souveraines lois  ; Alors, tout pénétré de sa vertu suprême, Ce n’e
barque Mes chants adouciraient de l’orgueilleuse Parque L’impitoyable loi  : Lachésis apprendrait à devenir sensible, Et le
doucir ma misère profonde ! Le Ciel, qui soumit tout à leurs augustes lois … RHADAMISTE, à part. Que vois-je ? ah, malheureux
et amour l’impérieuse voix S’opposait à nos dieux et condamnait leurs lois  ; Il fallut dérober cette tendre victime Au fatal
; apprenez à ses rois Que les chrétiens sont nés pour leur donner des lois . (A Zamore.) Des dieux que nous servons connais l
ndu. Quoi donc ! les vrais chrétiens auraient tant de vertu ! Ah ! la loi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à
oi qui t’oblige à cet effort suprême, Je commence à le croire, est la loi d’un Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance
n nouvel objet. Dans vos leçons j’ai puisé ces maximes : Puissent vos lois se lire dans mes rimes ! Dans maint auteur de sci
arts, les esprits et les goûts, Le jugement d’un seul n’est point la loi de tous, Qu’attendre est, pour juger, la règle la
t avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger dociles à ses lois , Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des r
où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde Et marqua de sa croix les drapeaux des C
ils s’étonnent de peindre. La prose plus souvent vient subir d’autres lois , Et se transforme, et suit mes poétiques doigts ;
nts. Cette sage affranchie avait nourri sa mère ; Maintenant sous des lois de vigilance austère, Elle et son vieil époux, au
s fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux, barbouilleurs de lois , Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorg
es bons proscrits par lui la mort ou la ruine, L’opprobre de subir sa loi , Tout eût tari ma vie ou contre ma poitrine Dirig
e la révolution pour avoir mis ces mots dans la bouche de Caïus : Des lois et non du sang ! Chénier était de ces esprits qui
ÈRE. Il n’a vu qu’un devoir à César imposé, Et dont il faut subir les lois inexorables. PISON. César, faut-il aussi punir to
les coupables ? TIBÈRE. Sur des preuves, sans doute. Ainsi le veut la loi . PISON. César sera puni. TIBÈRE. César sera puni
, quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois  ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceu
uble entre son ombre et moi : Scélérats ! contre vous elle invoque la loi . Hélas ! pour arracher la victime aux supplices,
prement parler, un genre littéraire. Libre et insouciante, sans autre loi que le caprice de sa gaieté, elle riait follement
st d’être homme et de vouloir connaître : Ignorer et servir, c’est la loi de notre être. Byron, ce mot est dur : longtemps
immensité L’insecte vaut un monde : ils ont autant coûté ! Mais cette loi , dis-tu, révolte ta justice ; Elle n’est à tes ye
nature, J’ai cru trouver un sens à cette langue obscure. J’étudiai la loi par qui roulent les cieux ; Dans leurs brillants
rtout te rendre un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissant ta loi , Jusqu’aux bords du néant murmurer : Gloire à toi
pour brûler, et l’homme pour souffrir. « Que j’ai bien accompli cette loi de mon être ; La nature insensible obéit sans con
ette obéissance ; Je jouis de remplir en tout temps, en tout lieu, La loi de ma nature et l’ordre de mon Dieu ; J’adore en
souillures de la femme n’atteindra le cœur de la mère. Sans doute, la loi du contraste est vraie : comme elle existe dans l
nde N’avait pas sous le ciel de plus belles cités. Mais, rebelles aux lois de la nature sainte, Les peuples qui roulaient de
ve avec impatience. Eh bien ! Substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raiso
bien ! Substituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre f
e humain, Et la probité seule, alliée au génie, Peut des mœurs et des lois créer cette harmonie. DANTON, à part. Déclamateur
S’il ne parle de Dieu, que ce mot ne dit rien. On foule aux pieds la loi qui n’a pas pour tutelle Le dogme d’un Dieu juste
peau bas, grands seigneurs ! chapeau bas, sans-culottes, Et saluez la loi , non les individus : Car ce n’est qu’à la loi que
-culottes, Et saluez la loi, non les individus : Car ce n’est qu’à la loi que ces respects sont dus. Le nouveau droit commu
, vous n’avez ni principe ni foi, Et votre avancement est votre seule loi  ; Touchez-là ! — Vous, monsieur, à la fin de la l
hapitre ce que Montesquieu dit encore de Mithridate dans l’Esprit des Lois . Voir livre XXI, chap. xii. 148. De là le prover
cependant l’a défini plusieurs fois. Voir particulièrement Esprit des Lois , livre III, chap. v, note 1, et livre V, chap. II
e 1, et livre V, chap. II. Dans les Eclaircissements sur l’Esprit des Lois , Montesquieu répète qu’il définit sa vertu l’amou
jours (1878). 162. C'est-à-dire ce qui était égard, respect pour les lois , on l’appelle une crainte au-dessus de laquelle i
essus de laquelle il faut s’élever, et ainsi on est "libre contre les lois , au lieu d’être libre avec elles. » 163. « Ils a
lois, au lieu d’être libre avec elles. » 163. « Ils avaient fait une loi pour punir de mort celui qui proposerait de conve
me suédois TychoBrahé, et Képler, qui eut la gloire de déterminer les lois du mouvement des planètes. 186. Bossuet, dit-on,
t 1756. 239. Rousseau parle des deux poèmes de Voltaire, l’un sur la Loi naturelle et l’autre sur le Désastre de Lisbonne.
se composait de sept officiers. 315. C’est la portion assurée par la loi sur un héritage. 316. Lire sur Rivarol, Sainte-B
Qu’est-ce qui arrêtera le pape ? je répondrai : Tout, les canons, les lois , les coutumes des nations, les souverainetés, les
r à réduire le royaume en obéissance. » 428. Le bill d’attainder, ou loi de proscription, avait pour effet de suspendre le
orzième siècle, en Angleterre, des exemples de l’application de cette loi d’exception. Le bill d’attainder, porté par la co
tains, etc.) la longue lutte soutenue par l’Ecosse confédérée sous la loi du covenant. 431. C’était la fille de Henri IV,
n de nature : l’homme réduit aux sensations n’est pas libre. La seule loi de nos actions est donc le plaisir et l’intérêt.
ujours fidèle ; L’autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi … 466. Il faut lire à ce sujet la belle ode d’H
Philosophie de l’Histoire a pour objet de rechercher les causes et la loi de ces divers changements qui transforment sans c
nature à plaire au spectateur, en même temps qu’elle est conforme aux lois de la vraisemblance. — Il est bien dommage, faut-
la mort ouvre devant nous l’avenir, a permis au poète de déroger à la loi générale, qui ordonne qu’un caractère soit le mêm
eu a prêtée aux hommes pour pénétrer ses œuvres infinies, d’après une loi d’une simplicité sublime, » ….Pure    intelligen
érieux doit suivre les caprices     L’âme est donc tout esclave : une loi souveraine Vers le bien ou le mal incessamment l’
destin le (l’État) menace, Si, pour monter au trône et lui donner la loi , Tu ne trouves dans Rome autre obstacle que moi ;
ur le regard : Neu populo coram pueros Medea trucidet, avait force de loi au dix-huitième siècle. Aussi Ducis, voulant prof
ée : Oui, vous qui, de l’Olympe usurpant le tonnerre, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la te
iers accents de cette invocation à Dieu ! Une obéissance résignée aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’homme. M
hantant les Phèdres, les Jocastes, Les Méropes, ayant le décorum pour loi , Et montant à Versailles aux carosses du roi ! Le
tique, en fondant la nécessité de son existence sur le principe de la loi morale. 833. Ville de Thessalie. Voir l’Iliade,
54 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
recommencer les mêmes rythmes, est le langage mesuré ou assujéti aux lois de la versification. 36. En quoi consiste la vers
piré. Ainsi, on ne peut faire entrer dans un vers les mots suivants : loi évangélique, Dieu immuable, vérité éternelle, vra
nsard, voulant imiter le grec et le latin, ont souvent transgressé la loi du repos final. Quelques modernes sont tombés dan
même voyelle, ne rimeraient pas ensemble. Ne faites donc point rimer loi avec voix, bois ou exploit non plus que genou ave
eut faire rimer ensemble altiers et fiers, je reconnois et à la fois, lois et françois, fluet et étroit que l’on prononçait
ers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois . Ici la rime n’étant que pour les yeux, est tout
N’ont pu le garantir, au milieu de son âge,             De la commune loi . Pour vous l’amante de Céphale Enrichit Flore d
Naples, Athènes, Charles, etc. Vous régnez, Londre est libre et vos lois florissantes. On peut encore écrire avec ou sans
le est trop dure et trop ouvertement contraire à l’usage ainsi qu’aux lois de la grammaire et de l’harmonie. C’est ainsi qu’
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
ce soit l’organe appelé à l’émettre. Voilà le principe de toutes les lois de l’harmonie générale en littérature. Et bien en
ndait. Au contraire, il a eu raison d’obéir à l’euphonie en dépit des lois de la grammaire, quand il a fait dire à Agamemnon
quand l’oreille est blessée, il faut avouer du moins que l’oubli des lois de l’harmonie nuit aux meilleures choses76. Pren
enfin tout concours de mauvais sons, toute cacophonie. Au reste, ces lois d’harmonie ne sont pas plus universelles que les
ronne si bien le tout ! Et remarquez pourtant, car c’est là la grande loi  ! tandis que vous le diriez exclusivement occupé
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
capricieuse encore d’une aveugle multitude, ni… etc. Elle obéit à la loi , invisible et toute-puissante, comme le vaisseau
e, quand il dit, à propos des contraires : « si l’on vous allègue les lois , appelez-en à la nature, et si l’on fait parler l
la nature, et si l’on fait parler la nature, rangez-vous du côté des lois  ; » et Quintilien, quand il développe la théorie
ssement des secrets desseins de Dieu sur cet enfant : Pour obéir aux lois d’un tyran inflexible, Moïse, par sa mère au Nil
57 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
n carcan5 fait de leur butin ; bien qu’encore depuis, vivant sous les lois chrétiennes, ils s’obligeassent par serment de pr
ieu seul a le droit d’ôter la vie, et que néanmoins, ayant établi des lois pour faire mourir les criminels, il a rendu les r
té sont néanmoins homicides, s’ils font mourir un innocent contre les lois qu’ils doivent suivre. Voilà les principes du rep
tous les législateurs du monde, sacrés et profanes, ont établi leurs lois , sans que jamais les païens mêmes aient apporté d
de la vie, parce qu’ils ont pensé qu’alors, comme dit Cicéron, « les lois mêmes semblent offrir leurs armes à ceux qui sont
ors cette occasion, dont je ne parle point ici, il y ait jamais eu de loi qui ait permis aux particuliers de tuer, et qui l
mes n’ont fait. Ils l’ont, au contraire, défendu expressément, car la loi des Douze Tables de Rome portait qu’il n’est « pa
avec des armes » ce qui avait déjà été défendu dans l’Exode48. Et la loi Furem, ad legem Corneliam, qui est prise d’Ulpien
es a établis sur nous. Elle leur défend encore plus fortement que les lois civiles de se faire justice à eux-mêmes ; et c’es
es criminels entre les mains des juges pour les faire punir selon les lois et dans les formes de la justice. Tout le monde s
établi ce règlement ; et ne l’ont-ils pas fait pour proportionner les lois civiles à celles de l’Évangile, de peur que la pr
des hommes est trop importante, on y agit avec plus de respect ; les lois ne l’ont pas soumise à toutes sortes de personnes
te desquelles50, ils ne peuvent en conscience prononcer que selon les lois , ni juger dignes de mort que ceux que les lois y
rononcer que selon les lois, ni juger dignes de mort que ceux que les lois y condamnent. Et alors, si l’ordre de Dieu les ob
Pannonie le reconnaît, la Germanie le redoute, et le Wéser reçoit ses lois . Victorieux par mer et par terre, il ferme le tem
rétienté114. Tu disais en ton cœur avare : « Je tiens la mer sous mes lois , et les nations sont ma proie. » La légèreté de t
et de ses cruels imitateurs, où142 la raison a perdu l’empire, où les lois n’ont plus de vigueur, l’ambition, l’avarice, la
ues étaient aussi nombreuses que les conciles universels278, et où la loi de Dieu attendait son explication de la bouche d’
si ruineuse par son inconstance et par ses excès capricieux, est une loi tyrannique à laquelle on sacrifie toutes les autr
’orgueil lui-même s’en lasse. Commander aux hommes et leur donner des lois  ? mais ce sont là les soins de l’autorité, ce n’e
de la grandeur et de la décadence des Romains (1734) et l’Esprit des Lois . Souvent on a loué la richesse d’imagination et d
Ptolémée, roi de Chypre, avait des richesses immenses, ils firent une loi , sur la proposition d’un tribun, par laquelle ils
s secrets de l’art d’écrire, dont il nous a si parfaitement tracé les lois . Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immorta
dont la seule présence soutient la nature et maintient l’harmonie des lois de l’univers ; vous qui, du trône immobile de l’e
uplades des oiseaux aquatiques, qui toutes semblent se ranger sous sa loi  ;’il n’est que le chef, le premier habitant d’une
l’autorité des grands exemples. Mais ce n’était plus le temps où les lois de la Grèce infligeaient une peine aux artistes q
t reconnue : on pourrait même démontrer que c’est d’après lui que les lois de la tragédie ont presque toutes été rédigées. E
illes, Donne aux champs les moissons fertiles ; Et, de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les
a famille avait élevé pour le barreau, et qui préférait à l’étude des lois le travail de la composition et des vers. Né le 6
73 m’enseigner tes voies, Ni quelque autre prophète à m’expliquer tes lois  : C’est toi, qui les instruis, c’est toi, qui les
nt Auguste a fait choix « Pour monter sur le trône et nous donner des lois . « Mais nous pouvons changer un destin si funeste
nds un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t’impose : Prête, sans me troubler, l’orei
 : Un tas d’hommes perdus de dettes et de crimes, Que pressent de mes lois les ordres légitimes, Et qui, désespérant de les
alheur son destin le menace, Si pour monter au trône et lui donner la loi Tu ne trouves dans Rome autre obstacle que moi, S
ur ceux dont j’ai fait choix Pour soutenir mon trône et dispenser mes lois , Sans blesser les respects dus à mon diadème, Et
cendant ; Par elle rendez-vous digne d’un diadème. Né pour donner des lois , commencez par vous-même545 Et que vos passions,
s si toujours vous-même, et toujours serf du vice, Vous ne prenez des Lois que de votre caprice, Et si pour encourir votre i
out roi, je ne serai plus père : En vous abandonnant à la rigueur des lois , Au mépris de mon sang je maintiendrai mes droits
me586 C’est elle qui gouverne ; et, d’un ton absolu, Elle dicte pour loi ce qu’elle a résolu. Je voudrais bien vous voir p
e sont des pitiés : Toute construction est par elle détruite ; Et des lois du langage on l’a cent fois instruite. MARTINE. T
nominatif, Comme de l’adjectif avec le substantif, Nous enseigne les lois . MARTINE.                                       J
, Pour mettre incessamment mon oreille au supplice, Pour rompre toute loi d’usage et de raison Par un barbare amas de vices
e pléonasme ou la cacophonie. CHRYSALE. Qu’importe qu’elle manque aux lois de Vaugelas, Pourvu qu’à la cuisine elle ne manqu
ient manquer d’être tous beaux et sages. ARMANDE. Nous serons par nos lois les juges des ouvrages ; Par nos lois, prose et v
s. ARMANDE. Nous serons par nos lois les juges des ouvrages ; Par nos lois , prose et vers, tout nous sera soumis : Nul n’aur
ieux ;     Mais un roi sage et qui hait l’injustice,     Qui, sous la loi du riche impérieux     Ne souffre point que le pa
Il reconnaît enfin du dieu qui le domine             Les souveraines lois  ; Alors, tout pénétré de sa vertu suprême, Ce n’e
hants adouciraient de l’orgueilleuse Parque             L’impitoyable loi  : Lachésis apprendrait à devenir sensible, Et le
a sœur inflexible             Tomberait devant moi770. Mais une dure loi , des dieux même suivie, Ordonne que le cours de l
      Leurs conducteurs avares Reçurent à la fois et le sceptre et la loi . Dès lors, courant toujours de victoire en victo
est à son aise chez moi ; Et vivre comme on veut, c’est notre unique loi . Viens, et sans te gourmer787 avec moi de la sort
ouvoir. Ainsi donc, croyez-moi, De ce que je vous dis faites-vous une loi . LYCANDRE. Monsieur vous parle juste, et pour vot
lus qu’à triompher de moi ; Du respect, de l’amour, je veux suivre la loi  : Ils m’ont ouvert les yeux ; qu’ils m’aident à m
Isménie.) EURYCLÈS. Madame, vengez-vous ; et vengez à la fois826 Les lois et la nature, et le sang de nos rois. ÉGISTHE. À
s titres de gloire. Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par les lois , qui, aux jours de la captivité, trouva de si fie
e captive ; Et secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents         De sa bouc
u joug de leur bonheur ; les ont faits citoyens ; En leur donnant des lois leur ont donné des biens, Des forces, des parents
llet, nominaliin diceret. » Cicéron rappelle plus loin et approuve la loi des Douze Tables qui prononçait la peine de mort
re au dix-huitième siècle, xve  leçon) sur la dureté de nos anciennes lois pénales, et l’absence trop générale alors, dans l
au dix-septième siècle, de celui qui ne voulait pas s’assujettir aux lois de la religion. 173. De Civitate Dei, XVIII, 50
ne connaissait que les rapports des distances planétaires déduits des lois de Képler ; mais Lacaille et Laplace, en mesurant
un précipice affreux. On nous en avertit dès le premier pas ; mais la loi est prononcée, il faut avancer toujours. Je voudr
ême de Tacite : « Il abrège tout, parce qu’il voit tout. » Esprit des lois , xxx, 2. 315. On peut revoir sur la conduite du
des stoïciens, dont il a fait un magnifique éloge dans son Esprit des lois , xxiv, 10. A la précision et à la fermeté qui car
Post mortem nihil, ipsaque mors nihil. 328. Alexandre, suivant la loi des Perses qui permettait d’avoir plusieurs femme
l’énergique dialogue de Sylla et d’Eucrate, et même dans l’Esprit des lois  ; mais c’est là le cachet du temps , a dit très
e l’Histoire naturelle avaient paru en 1749, un an après l’Esprit des lois , « comme si, remarque M. Villemain, le génie fran
eux, à raison de la prononciation semblable des deux mots françois et lois . Voyez la citation dans le premier chant de l’Art
que l’idée lui était venue « qu’il fallait comparaître devant Dieu et loi rendre compte du talent dont il l’avait favorisé 
aujourd’hui : par malheur ces tours ne sauraient s’accorder avec les lois du vers. 533. C’est-à-dire, n’est appréciée par
74. — Boileau avait acquis par ses productions le droit de donner des lois au Parnasse, lorsqu’il publia ce code du bon goût
oir l’auteur de Zaïre, de Mérope et d’Alzire aboutir aux Guèbres, aux Lois de Minos et à Irène. 836. Moins célèbre de son t
58 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
et ne parvenait pas à se saisir, enfin les luttes douloureuses d’une loi tourmentée, ne firent qu’augmenter ces premières
L’agitation des communes devint extrême ; à la faveur du texte de la loi et de son fatal génie, un grand coupable allait,
acte du parlement. Ce procédé, qui affranchissait les juges de toute loi , n’était pas sans exemple, quoique toujours dans
btint sur-le-champ une première lecture. Les uns crurent sacrifier la loi à la justice, d’autres la justice à la nécessité.
e merveilleuse éloquence, toujours appliqué à prouver que, par aucune loi , aucun de ses actes n’était qualifié de haute tra
république contre leur trahison arbitraire. Nous vivons à l’ombre des lois  ; faudra-t-il que nous mourions par des lois qui
ous vivons à l’ombre des lois ; faudra-t-il que nous mourions par des lois qui n’existent point ? Vos ancêtres ont soigneuse
s lords ne condamneraient point Strafford comme juges et au nom de la loi . Il eût voulu même que le procès fût tout à coup
lesse la sanction de leur lâcheté ; ils déclarèrent qu’aux termes des lois les crimes de Strafford constituaient vraiment la
ons, et dans les poésies, comment ne pas croire qu’il reconnaisse une loi morale différente de l’intérêt ? Comment admettre
is Mérovingiens. Je prends pour exemple le plus important de tous, la loi des Franks saliens ou loi salique, dont la rédact
pour exemple le plus important de tous, la loi des Franks saliens ou loi salique, dont la rédaction latine appartient au r
la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété ; la loi salique fut dictée par les chefs de cette nation,
tuellement, de se faire entendre à force de se faire écouter. De la loi morale Après avoir établi l’objet du droit nat
les caractères de cette idée de l’ordre, qui n’est autre chose que la loi morale elle-même, dans sa plus haute conception.
mme sa légitime souveraine, qu’elle l’honore et s’y soumet comme à sa loi naturelle et éternelle. Violer l’ordre, c’est une
agir est apparu, une nouvelle règle véritablement règle, une nouvelle loi véritablement loi, un motif, une règle, une loi q
ne nouvelle règle véritablement règle, une nouvelle loi véritablement loi , un motif, une règle, une loi qui se légitime par
t règle, une nouvelle loi véritablement loi, un motif, une règle, une loi qui se légitime par elle-même, qui oblige immédia
ente pas immédiatement et intimement qu’elle a rencontré sa véritable loi , qu’elle n’avait pas encore aperçue, deux faits é
également impossibles à méconnaître ou à contester. Cette idée, cette loi est lumineuse et féconde. En nous montrant la fin
-seulement naturelle, mais encore légitime ; elle trouve donc que les lois de la nature et celles de la justice sont blessée
el est le dénouement inévitable de tout bonheur humain ; telle est la loi fatale à laquelle aucun d’eux ne saurait se dérob
eux, est-elle sortie de terre, en tous lieux, au jour marqué par les lois générales de l’univers, pour y rentrer un autre j
e son cœur et confond son imagination. II se demande quelle est cette loi sous laquelle marche le troupeau des hommes sans
ait dans l’histoire moins le drame des passions que l’affirmation des lois selon lesquelles se développe l’humanité. L’Histo
esure où elles lui semblent l’expression d’une idée générale ou d’une loi historique, M. Mignet n’a même pas échappé au rep
ts des deux mondes comme un sage qui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand homme qui avait cont
n temps, et elle était enivrée de l’idée d’une république soumise aux lois et féconde en vertus. Les Girondins lui paraissai
avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois , Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des r
tout, si l’exil de leur cloître pieux À banni ces reclus qui sous des lois austères Dérobent aux humains leurs tourments vol
où, du sein de cette nuit profonde, Triomphante, elle vint donner des lois au monde Et marqua de sa croix les drapeaux des C
la révolution pour avoir mis ces mots dans la bouche de Caïus : Des lois et non du sang ! Chénier était de ces esprits ard
le contemple, et décrète en silence359 ; Les regards sont muets ; les lois n’osent parier ; Tibère à ses genoux voit l’unive
’éprouve un peu d’effroi, C’est de me voir contraint de rougir devant loi . CNÉIUS. Qui ? vous ! PISON. Qui ? vous !Moi. Dû
te, ils ont assez d’un maître : Les Romains de César reconnaissent la loi  ; C’est à lui qu’est l’empire365. TIBÈRE. C’est
la demande ; écoutez la réponse : Ce n’est point l’empereur, c’est la loi qui prononce : Mais la loi ne punit que des crime
onse : Ce n’est point l’empereur, c’est la loi qui prononce : Mais la loi ne punit que des crimes prouvés ; Et ce sont des
ÈRE. Il n’a vu qu’un devoir à César imposé, Et dont il faut subir les lois inexorables. PISON. César, faut-il aussi punir to
les coupables ? TIBÈRE. Sur des preuves, sans doute. Ainsi le veut la loi . PISON. César sera puni. TIBÈRE. César sera puni
t quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois  ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceu
uble entre son ombre et moi : Scélérats ! contre vous elle invoque la loi . Hélas ! pour arracher la victime aux supplices,
prement parler, un genre littéraire. Libre et insouciante, sans autre loi que le caprice de sa gaieté, elle riait follement
st d’être homme et de vouloir connaître : Ignorer et servir, c’est la loi de notre être. Byron, ce mot est dur : longtemps
mmensité L’insecte vaut un monde : ils ont autant coûté ! Mais cette loi , dis-tu, révolte ta justice ; Elle n’est à tes ye
l. Hélas ! tel fut ton sort, telle est ma destinée ; J’ai vidé comme loi la coupe empoisonnée ; Mes yeux, comme les tiens,
nature, J’ai cru trouver un sens à cette langue obscure. J’étudiai la loi par qui roulent les cieux ; Dans leurs brillants
rtout te rendre un même hommage, Et, d’un égal amour accomplissant ta loi . Jusqu’aux bords du néant murmurer : Gloire à toi
our brûler, et l’homme pour souffrir. « Que j’ai bien accompli cette loi de mon être ; La nature insensible obéit sans con
ette obéissance ; Je jouis de remplir en tout temps, en tout lieu. La loi de ma nature et l’ordre de mon Dieu ; ; J’adore e
st le résumé de la poétique de M. V, Hugo. Dans ses drames toutes les lois dramatiques sont ainsi ramenées à l’antithèse mor
dramatiques sont ainsi ramenées à l’antithèse morale comme toutes les lois du style à l’antithèse des mots et des images. Un
souillée de vices et de crimes (Lucrèce Borgia, 1833), Sans doute la loi du contraste est vraie en elle-même ; elle existe
oman s’écroule et avec le roman ce réquisitoire inexorable contre les lois qui gouvernent les sociétés. Il faut donc effacer
orge ! Ah ! c’est toi !C’est moi qui ne te quitte pas ; Je veille sur loi , George, et te suis pas à pas. Qu’est-ce que c’es
, vous n’avez ni principe ni foi, Et votre avancement est votre seule loi  ; Touchez là ! — Vous, monsieur, à la fin de la l
r à réduire le royaume en obéissance. » 129. Le bill d’attainder ou loi de prescription avait pour effet de suspendre les
atorzième siècle en Angleterre des exemples de l’application de cette loi d’exception. Le bill d’attainder porté par la com
tains, etc.) la longue lutte soutenue par l’Écosse confédérée sous la loi du covenant. 132. C’était la fille de Henri IV,
n de nature : l’homme réduit aux sensations n’est pas libre, La seule loi de nos actions est donc le plaisir et l’intérêt.
toujours fidèle L’autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi … 189. Il faut lire à ce sujet la belle ode d’H
absolu n’est autre que le principe admis et reconnu comme base de la loi morale par tous les grands moralistes anciens et
e de Platon : elle est formulée dans le Gorgias, la République et les Lois . Aristote fait aussi de cette notion, savoir la c
nd moraliste que grand métaphysicien, donne aussi pour caractère à la loi morale l’universalité, à laquelle il ajoute le ca
martine, et fera jaillir du cœur et des lèvres du chrétien un acte de loi et d’amour envers la Providence qui n’a entouré d
philosophie de l’histoire a pour objet de rechercher les causes et la loi de ces divers changements qui transforment sans c
une grande hauteur de vues, une science profonde des religions et des lois  : comme Bossuet, il a cherché la lumière dans le
it au dix-huitième siècle une tradition dramatique qui avait force de loi . Aussi Ducis, voulant profiter des inventions de
n destin le (l’État) menace, Si pour monter au trône et lui donner la loi Tu ne trouves dans Rome autre obstacle que moi ;
ée : Oui, vous qui, de l’Olympe usurpant le tonnerre, Des éternelles lois renversez les autels, Lâches oppresseurs de la te
iers accents de cette invocation à Dieu ! Une obéissance résignée aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’homme. M
atique en fondant la nécessité de son existence sur le principe de la loi morale. 458. Ville de Thessalie. V. l’Iliade, li
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
r à ce jugement l’appareil le plus capable d’en imposer. Il porta une loi , en vertu de laquelle on devait connaître extraor
ompée ces intentions généreuses, l’orateur lui fait indirectement une loi de ne pas s’en écarter. Aussi cet appareil formid
grand Dieu ! quand l’insuffisance présumée, ou le sommeil affecté des lois , ont fait rentrer chacun dans ces droits prétendu
onné la mort à Clodius ; les fureurs de ce pervers que la crainte des lois et des jugements ne pouvaient plus réprimer, ce b
réprimer, ce bras et ce fer les ont repoussées de vos têtes ; si les lois , si la justice, si les tribunaux, si la liberté,
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
pas manqué de préconiser le législateur qui, en consacrant l’ancienne loi sur la sépulture des citoyens moissonnés dans les
de vous ». Un magnifique éloge d’Athènes, de sa constitution, de ses lois , de ses avantages physiques et politiques, du car
ité des censures, même la publicité des éloges. » J’ai satisfait à la loi  ; j’ai développé les idées que les circonstances
61 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
as pas sa rencontre assurée. Tel est notre destin, telles en sont les lois  ; Tout homme pour lui-même est une vive1 croix, P
l faut régir une province, Faire trembler partout les peuples sous la loi , Remplir les bons d’amour, et les méchants d’effr
à toute la Castille : Sans moi, vous passeriez bientôt sous d’autres lois , Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Ch
t ; Souffre que de toi-même elle obtienne ta vie, Pour vivre sous tes lois à jamais asservie8. Si tu peux rejeter de si just
ce que je méprise une richesse vaine. — Quel livre portes-tu ? — Les lois de Dieu mon Père, Où de ses Testaments est compri
le sentiment fort au sentiment faible, la tendresse au devoir, et la loi morale reste supérieure à l’homme, dont elle cont
istrats, c’est lui qui tant de fois Entoura de respect l’autorité des lois  : Venez, généreux fils, en qui l’affront d’un pèr
62 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
sé dans son honneur, peut être retenu par la religion, le respect des lois , la crainte de l’opinion publique, les conséquenc
ettre qui soit indigne de lui. Ils ont tellement gravée au cœur cette loi de la proportion, qu’ils veulent la retrouver par
t que les grandes idées de dévouement à la patrie et d’obéissance aux lois sont aussi étrangères aux héros grecs qu’elles le
vie civile, ne veulent plus être gouvernés par la lance, mais par les lois qu’ils ont eux-mêmes faites ou consenties. La mul
une attitude digne, des gestes mesurés, une élocution réglée par les lois du rhythme et par la gradation des sentiments exp
plaisirs, s’en était assuré la longue et paisible jouissance par une loi qui punissait de mort la simple proposition d’aff
a guerre les fonds destinés aux spectacles. Démosthène exécrait cette loi insensée qui tranchait le nerf de la république e
il s’enhardit peu à peu, il ose enfin aborder de front la redoutable loi . Ses insinuations deviennent plus claires, ses at
émosthène n’a qu’une voie ouverte devant lui, l’argumentation. Car la loi lui interdit sévèrement l’emploi du pathétique. J
d’intelligence des ordonnateurs ? C’est que là tout est réglé par la loi , c’est que chacun sait longtemps à l’avance quel
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
avoir pénétré les secrets de la nature et du cœur humain, étudié les lois et les constitutions des peuples, et acquis sur l
vènements de l’histoire, ils se développent toujours d’après certaine loi , sous certaine influence, et ils tendent toujours
événements et les caractères, et qu’elle met en relief les mœurs, les lois et les institutions. Mais il faut faire un choix
64 (1839) Manuel pratique de rhétorique
reur Théodose. Tout à coup ils passent de la fureur au repentir ; les lois reprennent leur force, les plus criminels sont pu
le-même. Les habitants d’Antioche sont coupables, ; ils ont violé les lois , outragé jusqu’à la personne de l’empereur : conv
s d’Antioche, en se révoltant, avaient fait une entreprise contre les lois  ; c’est ce qu’on appelle un attentat. « Ce ne se
nd toutes les causes civiles ou criminelles qui sont du ressort de la loi . Les rhéteurs anciens donnaient avec le plus gran
soit le devoir de l’état, comme quand on défend un coupable auquel la loi accorde ce moyen. Dans le genre délibératif, c’es
xemple : « On a droit de tuer un injuste agresseur ; non seulement la loi naturelle le permet, mais elle nous en fait encor
le permet, mais elle nous en fait encore un devoir ; et, de plus, les lois civiles nous le permettent tacitement, puisqu’ell
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
le spectacle de ses maux ; et dès que j’aurai trouvé une cité où les lois et la liberté soient respectées, c’est là que je
eius rogatione, etc. » « Mais, dit-on, Cn. Pompée a prononcé par sa loi sur le fait et sur le droit ; car cette loi statu
 Pompée a prononcé par sa loi sur le fait et sur le droit ; car cette loi statue sur le meurtre commis dans la voie Appia o
de la maison d’Appius. Grands dieux ! quel excès de rigueur ! aucune loi ne permet d’interroger les esclaves contre leurs
ppées des bruits qui circulent ? n’êtes-vous pas instruits de quelles lois , si l’on peut nommer ainsi des édits funestes et
ainsi des édits funestes et destructeurs de la république, de quelles lois , dis-je, il devait nous accabler et nous flétrir 
oux nom de liberté ! ô droits augustes attachés au titre de citoyen ! loi Porcia ! loi Sempronia ! puissance tribunitienne
berté ! ô droits augustes attachés au titre de citoyen ! loi Porcia ! loi Sempronia ! puissance tribunitienne si amèrement
 Moi seul, donnant l’exemple aux timides Hébreux, « Déserteur de leur loi , j’approuvai l’entreprise, « Et par là de Baal mé
les tristes funérailles de ses guerriers ! Et qu’après avoir subi la loi d’une paix honteuse, il ne puisse retenir ni le s
65 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
parce que ces passions sont celles de l’humanité tout entière. Cette loi poétique du beau idéal, qui est en même temps le
Outre ces qualités, la langue poétique, pour obéir à cette impérieuse loi de la cadence, réduit et circonscrit la pensée da
a pudeur, et Vénus la beauté. Ibid. Tels sont les caractères et les lois que le goût assignait à la poésie épique ; mais,
monde extérieur, et ramenées plus tard aux phénomènes de l’âme et aux lois de la morale, ont créé la philosophie. IV. Él
de l’histoire qui juge les hommes se place la science qui étudie les lois générales de la vie des peuples et l’origine des
uand il expose, démontre et défend les grandes vérités et les saintes lois de la morale et de la religion, il n’oublie cepen
de la nature ; les publicistes qui, comme Montesquieu, ont étudié les lois générales des peuples et les principes du droit ;
tres à des conditions extérieures déterminées d’avance, telles que la loi , les faits, le témoignage, les moyens de convicti
extrinsèques. — On rangeait sous ce titre tout ce qui appartient à la loi ou bien au témoignage : textes de lois, titres, p
tre tout ce qui appartient à la loi ou bien au témoignage : textes de lois , titres, promesses, serments, dépositions des tém
e judiciaire, où l’on cherche à prouver que les textes généraux de la loi sont applicables dans l’ espèce au sujet particul
t à toute la Castille. Sans moi, vous passeriez bientôt sous d’autres lois , Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Ch
nds un siège, Cinna, prends, et sur toute chose Observe exactement la loi que je t’impose, etc. Voilà l’exorde par prépara
oique les grands orateurs eux-mêmes n’aient pas toujours obéi à cette loi . Elle ne doit jamais descendre au mensonge, ni al
éral, d’un fait accidentel, d’une vérité partielle et relative, à une loi universelle et absolue. Ainsi raisonnent dans la
ps la souplesse et la vigueur. Il ne faut pas croire non plus que les lois générales du goût et du style ne servent qu’aux é
philosophe pourra devenir sublime, toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace,
é du style est l’attention à n’employer que les termes consacrés à la lois par l’autorité des maîtres et l’usage de la langu
ut à fait, la clarté, devenait de plus en plus (au xviie siècle) une loi de notre littérature. Elle se marquait par l’ordr
Le xviiie siècle recueillit ce magnifique héritage ; mais, par cette loi de décadence que subissent fatalement toutes les
Est-il juste, après tout, qu’un conquérant s’abaisse Sous la servile loi de garder sa promesse ? Non, non, la perfidie a d
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
 ; d’un côté les éléments matériels, de l’autre, les principes et les lois d’affinité d’après lesquels ils se lient et se co
nces et les différences6 ; il cherchera à apprécier non-seulement les lois , mais les habitudes qui déterminent leurs relatio
alement, comme une formule algébrique, comme le texte d’un article de loi  ; alors seulement il ne l’oubliera plus. Dans les
la philosophie et surtout de la logique, qui enseigne la nature, les lois et les formes du raisonnement. Aussi voudrais-je,
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
parfois en faisant revenir la synthèse primitive : ainsi l’Esprit des lois , l’Emile de Rousseau, etc. Un autre choisit, dans
t que la clarté résulte surtout du plan, de la disposition, et que la loi souveraine de ce plan lui-même est, comme pour l’
ne de ce plan lui-même est, comme pour l’ensemble de tout ouvrage, la loi de l’unité. Or il me semble, et c’est là que je v
e. » Qu’il me soit done permis de m’arrêter sur ce point. La première loi à observer, c’est de ne jamais décrire pour décri
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
onclusion de Montesquieu pour les trente et un livres de l’Esprit des lois . Et il a raison, en effet, de briser là, sans plu
Platon, philosophes plutôt qu’artistes en cet endroit, proclament la loi que plus tard nos mélodrames du boulevard ont rel
ment au théâtre, le véritable terrain du pathétique. En portant cette loi , les anciens n’ont été que les interprètes de la
ue toute la rigueur de la méthode syllogistique. Elle donne enfin les lois qui règlent toute conclusion et en déterminent la
69 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
e, parce que, des deux parts, la rhétorique ne fait que constater les lois universelles de la nature. « Les couleurs vives
usages et des mœurs par les devoirs et par les règles. Donc, c’est la loi de Dieu qui doit être la règle constante des temp
es temps, et non la variété des temps qui doit devenir la règle et la loi de Dieu. » Tout le monde connaît l’épigramme d’Au
orgueil lui-même s’en lasse. Commander aux hommes, et leur donner des lois  ? Mais ce sont là les soins de l’autorité, ce n’e
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
etenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
pproche ; Philipsbourg, qui tint si longtemps le Rhin captif sous nos lois , et dont le plus grand des rois a si glorieusemen
n sa cabane où le chaume le couvre                    Est sujet à ses lois  ; Et la garde qui veille aux barrières du Louvre,
x. En même temps que nous entendons un des plus fidèles organes de la loi , nous en voyons un des plus rigides observateurs.
. Après cette description vive et touchante, l’orateur invoquant les lois , qui défendaient de condamner au supplice des ver
 Ô doux nom de la liberté, ô admirable prérogative de notre ville ! Ô loi Porcia38 ! Ô lois de Sempronius39 ! Ô puissance d
liberté, ô admirable prérogative de notre ville ! Ô loi Porcia38 ! Ô lois de Sempronius39 ! Ô puissance des Tribuns40 si dé
onc être, lorsque je parle à l’auguste sénat de Rome, aux auteurs des lois , des jugements et de notre jurisprudence, etc. » 
oir un homme de Macédoine se rendre maître des Athéniens, et faire la loi à toute la Grèce ? Philippe est-il mort ? dit l’u
udacieuse. Imaginez-vous entendre Solon76, qui par tant d’excellentes lois , prit soin de munir le gouvernement populaire, ce
ien d’estimer plus les phrases de Démosthène, que vos serments et vos lois . Imaginez-vous entendre Aristide77, qui sut, avec
71 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ue le jurisconsulte ; s’il est permis de briguer les charges ; si une loi est digne d’éloge ou de censure ; en quoi deux ho
qui la rend problématique, ou ce qui la distingue et l’excepte de la loi générale et de l’ordre commun. De ces études on v
é ; si l’accusé a fait ce qu’on lui impute, et s’il l’a fait selon la loi , hors de la loi, contre la loi, seul, de son prop
a fait ce qu’on lui impute, et s’il l’a fait selon la loi, hors de la loi , contre la loi, seul, de son propre mouvement, ou
lui impute, et s’il l’a fait selon la loi, hors de la loi, contre la loi , seul, de son propre mouvement, ou par l’impulsio
rescrire que l’indispensable, en un mot, laisser au talent, comme les lois doivent laisser à l’homme, autant de sa liberté n
ont appris : car sans compter, pour l’avocat, cette immense étude des lois  ; sans compter, pour l’homme d’État, la connaissa
t bien employé : aussi le sénateur, le consul, le censeur, l’homme de loi , l’homme d’État, s’y formaient-ils en même temps 
arler contre la servitude, contre la rigueur inutile de nos anciennes lois pénales, contre l’iniquité des peines infamantes 
e comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il lit pour la première lois , où il n’a nulle part, et que l’auteur aurait sou
nt ; son, sonore ; frein, effréné ; front, effronté ; ris, ridicule ; loi , loyal ; cœur, cordial ; bien, bénin : mal, malic
et deux arts pour le corps ; les deux de l'esprit sont la science des lois et de la jurisprudence : par la science des lois
sont la science des lois et de la jurisprudence : par la science des lois il comprend tous les principes de philosophie pou
u’on juge les procès et qu’on punit les crimes : ainsi la science des lois doit servir à prévenir le mal, et la jurisprudenc
rdu la santé. La gymnastique est pour les corps ce que la science des lois est pour l’âme : elle forme, elle perfectionne. L
tution si pure est altérée, dit Socrate. A la place de la science des lois , on a mis la vaine subtilité des sophistes, faux
lon vos principes, que les orateurs devraient être les défenseurs des lois et les maîtres des peuples, pour leur enseigner l
rès cette étude générale vient la particulière. Il faut connaître les lois et les coutumes de son pays, le rapport qu’elles
pour but d’en mouvoir à propos les ressorts. Pour la connaissance des lois , il la demande à l’orateur, comme le fondement de
out y garde le caractère qu’il doit avoir : l’histoire, le détail des lois , les descriptions, les endroits véhéments, les my
miné. Je répondis avec franchise : Hélas ! je connais assez peu Les lois de cet aimable dieu ; Mais je sais qu’il vous fav
a différence. Sur le ton des Français, il faut chanter en France. Aux lois de notre goût Lulli sut se ranger ; Il embellit n
le précepte et l’exemple à la fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois . Il revoit ses enfants avec un œil sévère : De la
s se forment, on l’a dit quand l’éloquence a été forcée d’étudier les lois , le génie des juges et la méthode du temps : la n
t toujours venus après l’art Tisias fut le premier qui recueillit les lois de l’éloquence, dont la nature donne les première
ue la Grèce fut la seule contrée de la terre où l’on connût alors les lois de l’éloquence, parce que c’était la seule où la
Omne superva cuum pleno de pectore manat. « Que l’homme apprenne les lois de la nature (page 2) ; qu’il se soumette à ces l
mme apprenne les lois de la nature (page 2) ; qu’il se soumette à ces lois auxquelles rien ne peut le soustraire ; qu’il con
traire, elle semble la contredire visiblement. Si l’homme apprend les lois de la nature, il connaîtra ce que nous entendons
l autre solécisme ! Il fallait dire : ne sera jamais qu’une suite des lois de la nature. Mais il l’a déjà dit quatre fois en
n a dit autrefois qu’il faut écrire comme on parle ; le sens de cette loi est qu’on écrive naturellement. On tolère dans un
plus de douze cents années. Si vous examinez à présent nos mœurs, nos lois , notre gouvernement, notre société, vous trouvere
dissimulons point, nous n’existons que depuis environ six vingt ans : lois , police, discipline militaire, commerce, marine,
ées profondes, ingénieuses, et neuves, on ait traité du fondement des lois en épigrammes. La gravité d’une étude si importan
autre système solaire, ce serait le dernier de ses satellites que la loi de la gravitation mettrait à la place de Saturne.
ur notre langue. Il me semble que les langues s’établissent comme les lois . De nouveaux besoins, dont on ne s’est aperçu que
on ne s’est aperçu que petit à petit, ont donné naissance à bien des lois qui paraissent se contredire. Il semble que les h
la poésie elle-même n’a presque point de privilège ; et pour elle les lois de l’usage, comme celles de la syntaxe, sont pres
moins naturel que l’un et l’autre : et en cela il a subi peut-être la loi de la nécessité, n’ayant pas, comme eux, une lang
ne médiocrité de sentiment et de génie, qui assujettit les hommes aux lois de l’usage, et les détourne des grandes hardiesse
uvais exemples de ses contemporains, et pour leur imposer ses propres lois . Ceux qui bornent le mérite de sa poésie à l’art
à toute la Castille : Sans moi, vous passeriez bientôt sous d’autres lois , Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Ch
ds un siège, Cinna, prends, et sur toute chose, Observe exactement la loi que je t’impose ; Prête, sans me troubler, l’orei
le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois  ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plu
u philosophe pourra devenir sublime toutes les fois qu’il parlera des lois de la nature, des êtres en général, de l’espace,
quand elle ne se trouve pas dans la réalité. Ceci mène à parler d’une loi capitale qui embrasse la nature entière, et sur l
e pour ce qui touche aux choses élevées de notre nature morale. Cette loi de la variété obligatoire est d’une évidence frap
n’ont que celui-ci ou celui-là, nous fatiguent tout d’abord. La même loi semble présider à un bon style, dans lequel on év
est tourmenté d’un sentiment insupportable. C’est peut-être sur cette loi de la variation obligatoire que se fondait Shakes
e piété, qui ont quelque chose d’infini. Le second convient mieux aux lois et aux maximes de morale. Le meilleur des deux es
place publique, à l’attention universelle ; de cette espèce sont les lois , les inscriptions, les maximes, les proverbes ; t
e édition de son Traité de la prosodie française. 71. L'Esprit des lois , par Montesquieu. 72. Expression de J.-J. Rouss
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
à parler aux hommes ; l’histoire lui apprit à les juger ; l’étude des lois lui montra la base et le fondement des états : il
états : il parcourut toutes les législations, et compara ensemble les lois de tous les peuples. Il ne fut donc pas élevé com
voirs et Dieu, et cette raison suprême qui doit être ton modèle et ta loi  ; mais la volonté de la suivre en tout ne te subi
t-puissant ; on te trompera : les bornes de ton autorité sont dans la loi . On te dira encore qne tu es grand, que tu es ado
73 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ute seulement et, docile à ma voix, D’une mère qui t’aime exécute les lois . Vois-tu ces longs débris, ces pierres dispersées
avec soin ses mains laborieuses, Un jardin, un verger, dociles à ses lois , Lui donnaient le bonheur qui s’enfuit loin des r
is mérovingiens. Je prends pour exemple le plus important de tous, la loi des Francs saliens ou loi salique, dont la rédact
pour exemple le plus important de tous, la loi des Francs saliens ou loi salique, dont la rédaction latine appartient au r
la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété, la loi salique fut dictée par les chefs de cette nation,
lemagne, le premier, s’éleva aux idées de gouvernement, de nation, de loi , d’ordre public, et voulut, en régnant, faire aut
valiers, d’une commune voix, Lusignan fut choisi pour nous donner des lois . Ô mon cher Nérestan ! Dieu qui nous humilie, N’a
lus autorisés ne se soutiennent que par l’assemblage des armes et des lois , et cet assemblage est si nécessaire que les unes
nécessaire que les unes ne se peuvent maintenir sans les autres. Les lois désarmées tombent dans le mépris ; les armes qui
s tombent dans le mépris ; les armes qui ne sont pas modérées par les lois tombent bientôt dans l’anarchie. La république ro
ista autant de temps qu’ils purent eux-mêmes conserver l’autorité des lois . Aussitôt qu’elles perdirent leur force, celle de
e celle de leurs maîtres, dont ils firent leur proie, à l’abri de ces lois anéanties. Mais pourquoi chercher des exemples ét
r esprit, c’est-à-dire par l’affaiblissement et par le changement des lois de l’État. Le cardinal de Richelieu avait de la n
ce et plus approprié à nos temps. Elle a remplacé l’arbitraire par la loi , le privilège par l’égalité ; elle a délivré les
t nombre, ô ciel ! rangea ses volontés            Sous le joug de tes lois augustes ! Des vieillards ! des enfants ! quelque
nie, Dans un saisissement d’horreur et de respect,      Suspendit ses lois , à l’aspect      De cette douleur infinie ; Où, d
antais ses exploits. Quand ses lauriers soumis se courbaient sous les lois , Quand, simple citoyen, soldat du peuple libre, A
ont disparu plutôt par le caractère national que par la sévérité des lois . Duclos. Le Curé Il est un homme dans ch
de vertu, et laissé aux générations qui vont naître une croyance, une loi , un Dieu. Lamartine. Le grand Capitaine25
le fils de tant de rois, Puisqu’il devait servir, fût tombé sous vos lois  : J’ai cru que sa prison deviendrait son asile. J
re main : Vous mettrez et l’Europe, et l’Asie, et l’Afrique, Sous les lois d’un monarque ou d’une république ; Votre avis es
ttentat Que vous avez changé la forme de l’État. Rome est dessous vos lois par le droit de la guerre Qui sous les lois de Ro
tat. Rome est dessous vos lois par le droit de la guerre Qui sous les lois de Rome a mis toute la terre ; Vos armes l’ont co
ur être usurpateurs ne sont pas des tyrans ; Quand ils ont sous leurs lois asservi des provinces, Gouvernant justement, ils
rreur dont il est idolâtre, Par qui le monde entier, asservi sous ses lois , L’a vu cent fois marcher sur la tête des rois, S
re, Qu’on ne saurait changer sans lui faire une injure : Telle est la loi du ciel, dont la sage équité Sème dans l’univers
s, Qui, par des fers dorés se laissant enchaîner, Reçoivent d’eux les lois qu’ils pensent leur donner. Envieux l’un de l’aut
ez mes vœux de cette obéissance. Ne me réduisez point, par cette dure loi , Jusqu’à me plaindre au ciel de ce que je vous do
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
tenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein. à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
ise en 1815 L’ancienne noblesse a repris une portion de ce que la loi royale de Louis XVI lui avait ôté ; elle a repris
la loi royale de Louis XVI lui avait ôté ; elle a repris, d’après une loi , les titres qui faisaient partie de ce que lui av
les titres qui faisaient partie de ce que lui avait enlevé une autre loi . La Charte dit : « La nouvelle noblesse conserve
aient-ce des intérêts opposés, incompatibles avec l’égalité devant la loi , avec l’admissibilité à tous les emplois ? Pour d
Réfléchissez-y bien ! N’est-il pas téméraire d’adopter un article de loi qui suppose, comme M. le rapporteur l’insinue, qu
admira, on le plaignit. Mais la rigueur des formes et la lettre de la loi obligèrent les magistrats de prononcer contre lui
 ? Pour lui plus de repos, quand sa haine impunie Du doux concert des lois a troublé l’harmonie ; Et dussent ses forfaits, c
été aperçu en société. L’instinct, la première, la plus ancienne des lois , le rapproche de son semblable, et le constitue u
s’expliquant par la voix, Eût instruit les humains, eût enseigné des lois , Tous les hommes suivant la grossière nature, Dis
rts, Du l’aspect du supplice effraya l’insolence, Et sous l’appui des lois mit la faible innocence.     Cet ordre fut, dit-o
eaux plaisirs des arts, lui ont encore procuré le solide avantage des lois  ? Sachons continuer, Messieurs, l’œuvre de nos de
est point un esclavage ; Je ne prends que l’idée, et les tours et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si
des pierres. Vous souvenez-vous que César prétendant faire passer une loi trop avantageuse au peuple, le même Caton voulut
aux talents aussi divers que les visages. Elle est moins touchée des lois générales de l’esprit que des variétés de la vie
divin ; Je ne puis ignorer ce qu’ordonna mon maître ; Il m’a donné sa loi , puisqu’il m’a donné l’être. La morale, uniforme
n tout lieu, À des siècles sans fin parle au nom de ce Dieu. C’est la loi de Trajan, de Socrate, et la vôtre : De ce culte
cœur, à l’intérêt porté, Un instinct qui nous lie à la société ? Les lois que nous faisons, fragiles, inconstantes, Ouvrage
u’a dit Rousseau sur l’inégalité des conditions et l’excellence de la loi agraire, toute cette conspiration de passions et
humaine qui, étudiée de plus près, n’a pas de caprices et obéit à des lois . Mille coups d’épingle peuvent donner la fièvre a
gard de celle des grands hommes qui ont aussi tenté de déterminer les lois morales de la vie humaine et d’assurer leur empir
s, jeune enfant, la tristesse sauvage Dont ton orgueil subit la vaine loi . Loin de les fuir, cours aux jeux de tort âge ; J
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
eureux, heureux mille fois L’enfant que le Seigneur rend docile à ses lois  ! Interrogatoire de Joas JOAS, ATHALIE,
es jours votre emploi ? Joas. J’adore le Seigneur ; on m’explique sa loi  ; Dans son livre divin, on m’apprend à la lire Et
déjà de ma main je commence à l’écrire. Athalie. Que vous dit cette loi  ? Joas. Que Dieu veut être aimé ; Qu’il venge tô
A maître Petit-Jean, messieurs. Je vous atteste : Qui ne sait que la loi , si quis canis, Digeste2, De vi, paragrapho, mes
ujours fidèle ; L’autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi . L’un, tout esprit et tout céleste, Veut qu’au
75 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
lère, inexorable, impétueux : qu’il se mette résolûment au-dessus des lois , et n’en appelle qu’a son épée. Montrez-nous Médé
chante la frugalité, la tempérance, les bienfaits de la justice, les lois tutélaires, et la paix et les tranquilles loisirs
écipitation et une négligence extrêmes, ou une coupable ignorance des lois de la poésie. Tout le monde ne sent pas le défaut
a liberté dégénéra en licence : il fallut arrêter le scandale, et une loi intervint, qui, condamnant le Chœur à l’impuissan
es mœurs, tracer les devoirs de l’hymen, bâtir des villes, graver des lois sur le chêne : telle fut la cause de cette immort
oit ardent, colère, 344inexorable, impétueux ; 345qu’il nie que les lois 346soient nées (soient faites) pour lui ; 347qu
3dans un cercle étroit (une difficulté), 384d’où la honte, 385ou la loi de l’ouvrage (le plan du poëme) 386 t’empêche de
courte (frugale) ; 565 qu’ il vante la justice salutaire, 566et les lois , et les loisirs de la paix 567aux portes ouvert
itté des sacrifices, 636et ayant bien bu, 637et étant au-dessus-des lois (sans retenue), 638devait être intéressé (amusé)
abus), 807et dans une violence 808qui-mérita d’être modérée par une loi  : 809la loi fut reçue, 810et le Chœur se tut ho
dans une violence 808qui-mérita d’être modérée par une loi : 809la loi fut reçue, 810et le Chœur se tut honteusement,
s 1152aux gens-mariés ; 1153construire des villes ; 1154graver des lois sur le bois. 1155 C’est ainsi que l’honneur et l
prendre et en laisser (hoc amet, hoc sernat), le goût est la première loi de l’écrivain : Le style le moins noble a pourta
e surtout de la première, c’est la modération satirique à laquelle la loi les contraignit. Voyez Horace, Art poétique, vers
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
s secrets de l’art d’écrire, dont il nous a si parfaitement tracé les lois . Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immorta
âcher les liens de la société, la barbarie achève de les rompre ; les lois méprisées ou proscrites ; les mœurs dégénérées en
e l’Histoire naturelle avaient paru en 1749, un an après l’Esprit des lois , « comme si, remarque M. Villemain, le génie fran
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ls s’étonnent de peindre1. La prose plus souvent vient subir d’autres lois , Et se transforme, et fuit mes poétiques doigts ;
ma joue un soufflet à Virgile. Et ceci (tu peux voir si j’observe ma loi ), Montaigne, il t’en souvient, l’avait dit avant
st point un esclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
= le précepte si généreux du pardon des injures, celui si juste de la loi de nature, l’élevèrent au-dessus de tous les cult
récepte si généreux du pardon des injures, le précepte si juste de la loi de nature, etc. Dans les deux autres, si l’on ne
jet, se dit des personnes et des choses : = l’homme qui étudie : = la loi qui commande : = le bâton qui me soutient. Mais s
personnes ou aux choses personnifiées. Ainsi on ne peut pas dire : la loi à qui nous obéissons : = le bâton sur qui je m’ap
ui nous obéissons : = le bâton sur qui je m’appuie. Il faut dire : la loi à laquelle nous obéissons : = le bâton sur lequel
d il doit être employé avec le verbe être. On dira, par exemple : les lois qu’on n’a pas su maintenir, et qui devaient être
bonnes mœurs sont respectés par ceux qui les approchent ; toutes les lois sont constamment observées par le peuple. Verbes
gime simple, dont il est précédé. Ainsi de même qu’il faut dire : les lois que les Romains s’étaient prescrites, étaient for
e, aurait été au-dessus de tous les éloges ; on doit dire aussi : les lois que s’étaient prescrites les Romains, étaient for
s, nos plus grands maîtres ont senti la nécessité de s’assujettir aux lois grammaticales, pour bien écrire en vers ; et c’es
ces vers à l’empereur de la Chine : Ton peuple est-il soumis à cette loi si dure, Qui veut qu’avec six pieds d’une égale m
non plus exprimé correctement lorsqu’il dit que celui qui inventa les lois rigoureuses du sonnet, Défendit qu’un vers faibl
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
quand ce serait un royaume, Je voudrais bien savoir, dit-elle, quelle loi En a pour toujours fait l’octroi A Jean, fils ou
an Lapin10 allégua la coutume et l’usage11 : « Ce sont, dit-il, leurs lois qui m’ont de ce logis Rendu maître et seigneur, e
à Simon, puis à moi Jean, transmis. Le Premier occupant12 est-ce une loi plus sage ? Or bien, sans crier davantage13 Rap
Que tout mal et toute injustice : Faute d’y recourir, on viole leurs lois . Témoin nous que punit la romaine avarice : Rome
t comme déconcerté par l’aplomb paradoxal de la belette. 12. Mais la loi du premier occupant lui serait également favorabl
ement favorable. 13. Il a la foi du paysan chicaneur dans l’homme de loi  ; c’est pour lui l’oracle. 1. Raminagrobis, nom
aut lire le discours de Galgacus dans la Germanie de Tacite. 2. Aux lois , c’est-à-dire dans les lois. Ce datif rend la phr
acus dans la Germanie de Tacite. 2. Aux lois, c’est-à-dire dans les lois . Ce datif rend la phrase plusé nergique. 3. Se
80 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
de l’homme ; c’est, dit M. Ernest Hello, la parole humaine ayant pour loi , comme la vie et la pensée, la vérité, puisque l’
’il demande un ordre plus rigoureux, une observation plus stricte des lois du langage, ainsi que l’emploi de tous les orneme
81 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
s’expliquant par la voix, Eût instruit les humains, eût enseigné des lois , Tous les hommes suivaient la grossière nature ;
ts ; De l’aspect du supplice effraya l’insolence, Et sous l’appui des lois mit la faible innocence. Cet ordre fut, dit-on, l
le précepte et l’exemple à la fois, Établit d’Apollon les rigoureuses lois . Tout est beau, tout est à savoir par cœur dans
blantes, égales. Les mœurs seront bonnes, c’est-à-dire conformes à la loi naturelle qui commande la vertu et proscrit le vi
ains incertaines De l’État ébranlé laissaient flotter les rênes ; Les lois étaient sans force et les droits confondus, Ou pl
t-il, que l’Escaut en deux mois Ait appris à couler sous de nouvelles lois  ; Et de mille remparts mon onde environnée, De ce
82 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
seignée par deux maîtres dont l’autorité a depuis long-temps force de loi dans nos écoles ; Rollin et Fénélon. « Il serait
té ou de malice, de décider à quel point elles sont dignes, devant la loi , de sévérité ou d’indulgence, de châtiment ou de
l’incliner du côté qui mérite le plus de faveur. Dans ces causes, la loi qui n’a pu tout prévoir laisse l’homme juge de l’
le du fait soit nécessaire, c’est parce que le fait étant supposé, la loi décide le cas sans obscurité. Nous allons voir qu
i se tirent des documens que la cause elle-même fournit, tels que les lois , les jugemens, les actes, les témoignages, les in
ar son éloquence que par ses vastes connaissances dans la science des lois , en propose une plus satisfaisante qu’il tire de
anciens nomment artificielles. A la première classe appartiennent les lois , les jugemens, les actes, les preuves écrites, le
ont plus ou moins d’identité avec le point litigieux ; les termes des lois , des jugemens, des actes et des témoignages ne so
ingulièrement selon le temps, les hommes et les circonstances. Des Lois . Quand la loi fait fonction de preuves. Les
le temps, les hommes et les circonstances. Des Lois. Quand la loi fait fonction de preuves. Les lois ne font pas f
tances. Des Lois. Quand la loi fait fonction de preuves. Les lois ne font pas fonction de preuves dans toutes les c
Dans celles où le fait seul est en question, lorsqu’il est établi, la loi prononce. Elle n’est alors appelée dans la discus
la discussion que comme conséquence. Dans les questions de droit, la loi vient en preuve lorsqu’il s’agit de fixer le droi
ntestation tombe sur l’effet et les conséquences des dispositions des lois , la discussion n’étant pas tranchée par un texte
t, on remonte aux idées générales, l’on détermine l’application de la loi par la considération de ses motifs d’ordre nature
on sur celle d’un droit, tous les droits ayant leur fondement dans la loi . On voit, d’après ce que nous venons de dire, que
e que l’on traite. Il ne faut pas néanmoins en composant se faire une loi de les passer tous en revue, et de les interroger
etc… On aurait pu lui répondre que ce n’était pas à Milon, mais aux lois d’en faire justice. Il avait donc deux choses à p
utre, que Milon, en le tuant, avait pu justement faire l’office de la loi . Il prouve l’une par l’accumulation des attentats
de ses complices, que, par l’effroi qu’il inspirait, il fît taire les lois et qu’il enchaînât leur action, chacun, à son éga
urvoir au salut de tous ? Cicéron raisonne de la sorte : Lorsque les lois sont impuissantes pour réprimer le crime, et que
est l’ennemi commun, tout citoyen est autorisé à venir au secours des lois  ; Or c’est là ce qu’a fait Milon en tuant Clodius
n ne trouverait pas étrange qu’il fût sacrifié à toute la rigueur des lois . Il est donc juste, ô mon Dieu ! que vous preniez
e zèle pour l’honneur, cette horreur pour le vice. Respectez-vous les lois  ? fuyez-vous l’injustice ? Savez-vous pour la glo
ne tige diffamée. A fortiori. 3°. A fortiori. Cicéron, appuyant la loi Manilia, c’est-à-dire, le plébiscite proposé par
Force de l’exemple. L’exemple est dans le genre persuasif ce que la loi est dans le genre judiciaire ; il sert d’appui au
on, qu’à la force de la vérité, de la justice, du raisonnement et des lois . » (De Orat., l. II, n. 178.) Puisque l’homme ju
la vengeance qu’on demande justice. On la demande à des juges que la loi voudrait impassibles, et que la nature a faits ir
un principe, et d’en bien déduire les conséquences, d’interpréter une loi et d’en faire voir la convenance avec ce que nous
les assemblées. D’ailleurs, du temps de Démosthène et de Cicéron, les lois étaient simples, générales, et en petit nombre ;
de la justice, et se réduisent presque tous à une discussion sèche de lois et des conventions qu’il faut éclaircir. En outre
n sèche de lois et des conventions qu’il faut éclaircir. En outre, la loi est pour les juges une règle inexorable dont ils
e quelquefois aux circonstances et à l’utilité de la cause qui est la loi souveraine de l’orateur. Elles ne se trouvent pa
ontroverse est toute en doctrine, où il s’agit de l’application d’une loi , de la discussion de son texte et de son esprit,
te espèce de sophisme. S’il s’agit de prouver la justice de ce qu’une loi autorise ou condamne, sera-ce bien raisonner que
ondamne, sera-ce bien raisonner que de dire : ce qui est conforme aux lois est juste ; or ceci est conforme aux lois, donc,
e : ce qui est conforme aux lois est juste ; or ceci est conforme aux lois , donc, etc… ? non sans doute. C’est là poser la q
à poser la question en principe ; car la question est de savoir si la loi elle-même est juste ; et, si elle n’est pas juste
Sous ses rustiques toits, mon père vertueux, Fait le bien, suit les lois , et ne craint que les dieux. (Voltaire.) Don San
oupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous les mortels avec d’égales lois , Et du haut de son trône interroge les rois. (Rac
u barreau. La vie, l’honneur ou les biens des citoyens compromis, la loi toujours présente, l’autorité du magistrat, la ma
titre ou de l’éclaircissement d’un point de forme, ou d’un article de loi . An non pudeat certam creditam pecuniam periodis
un homme de Macédoine qui se rend maître des Athéniens et qui fait la loi à toute la Grèce ? Philippe est mort, dit l’un. —
nt la gloire, la majesté, l’indépendance, est aussi celui qui fait la loi aux rois, et qui leur donne quand il lui plaît de
désigner Dieu, explique comment l’Etre Suprême est celui qui fait la loi aux rois, etc…. C’est qu’il règne lui-même dans l
il d’animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains, Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il a
nature, Et la lumière est un don de ses mains, Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait aux hum
soutient que la peine de mort proposée par Silanus est contraire aux lois existantes. « Pour moi, P. C., je pense que les
ad occidendum hominem ab ipsis porrigitur legibus. « Quelquefois les lois nous présentent elles-même le glaive pour frapper
…. Non audeo totum dicere. « Eut-il jamais osé faire mention de cette loi dont Clodius se glorifie d’être l’auteur, si Milo
même où seriez-vous, vous qui la combattez, Si toujours Antiope à ses lois opposée D’une pudique ardeur n’eût brûlé pour Thé
Il dit qu’il a interrogé la nature et qu’il l’a forcée d’obéir à ses lois . Un avocat, à propos d’un mur mitoyen, dit que le
ême de fixer son discours dans la mémoire, sans pourtant se faire une loi inviolable de n’y pas changer un mot, et sans ren
eur soutient sa voix et en règle l’élévation et l’abaissement sur des lois fixes qui l’empêchent d’aller haut et bas au hasa
ou les critiquer, etc… Ajoutez la science du droit civil, l’étude des lois , la connaissance de l’antiquité, des usages du sé
oquence du barreau 26 1°. Des preuves directes ou d’identité 31 Des lois 32 Des jugemens ibid. Des actes et des écrits e
es d’identité ; pourquoi elles peuvent tomber en discussion. Quand la loi fait fonction de preuves. Jugemens employés comme
r ?… (Ibid. l. XXXIV.) Discours de Valérius pour l’abrogation de la loi Oppia. Venio nunc ad id de quo agitur… (Tit. Liv
83 (1852) Précis de rhétorique
des personnages sont bien conservés ; si on les fait agir suivant les lois de la nature et les caprices du cœur humain ; si
me membre sans incise : est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, 4me membre avec une incise : et de leur
et dans la langue latine, mais contraire jusqu’à un certain point aux lois de la grammaire. 7. Les noms des figures, la plup
arer la chute d’une période, il dépend du goût, et est subordonné aux lois de l’euphonie. 11. La déclamation est bienséante,
oncitoyens pour défendre la société contre les méchants, et faire des lois qui sauvegardent les droits et le bonheur de tous
nce d’un orateur, la justice devant suivre aveuglément le texte de la loi , impassible, inexorable ; mais c’est lorsqu’il y
; mais c’est lorsqu’il y a doute, lorsque l’esprit et la lettre de la loi semblent se contrarier, qu’il est agréable d’ente
st cadencée, et ses membres, proportionnés entre eux, sont soumis aux lois de la mesure ; c’est là ce qui constitue ce qu’on
ire, ce n’est pas la mesure que la césure rompt ; car la mesure a ses lois qu’on ne peut transgresser ; mais c’est le rythme
e épouvanté n’a plus la conscience de ses actes, il ne songe plus aux lois qui le régissent, son état normal est bouleversé.
arrive, le vers doit être vif et précipité, et c’est méconnaître les lois du plus simple bon sens que d’arrêter court le ry
pensée et soumettant la phrase, De la mode et du temps a pu subir les lois , Mais dont il faut garder et soutenir les droits.
olennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le Mont-Sina la loi nous fut donnée. [Racine.] Ces rimes sont les se
vrait une césure supportable. Mais rien n’est respecté, ni rythme, ni lois poétiques. Racine se permet-il de faire enjamber
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
j’ai fourni à mes concitoyens, leur liberté que j’ai défendue, leurs lois que j’ai rétablies, le génie sacré de nos législa
ur moi, que Neptune que j’implore, que cet autel, que la sainteté des lois me protègent aujourd’hui : et si Neptune lui-même
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ure.    Et la lumière est un don de ses mains ;               Mais sa loi sainte, sa loi pure, Est le plus riche don qu’il
umière est un don de ses mains ;               Mais sa loi sainte, sa loi pure, Est le plus riche don qu’il ait fait aux hu
ints et dans les Pères de l’Église ; l’orateur du barreau invoque les lois , les coutumes, les témoins ; le philosophe et l’h
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
n. Ce plan une fois conçu dirigera la disposition, la soumettra à des lois , et réglera le mouvement de l’Elocution. Sans cel
ue soit l’ordre de choses où il puise ses faits, est soumis aux mêmes lois , en fait d’invention. Il faut d’abord que le fait
t les personnages qui sont en action. Si vous ne remplissez pas cette loi de l’intérêt, votre ouvrage deviendra froid, et l
t de peindre les personnages, de les faire agir et parler suivant les lois de la nature et les caprices du cœur humain. 2° C
87 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
imes douleurs, malheurs, et pleurs 68 id. ; Les quatre rimes fois, lois , rois et voix 96 id. ; Les cinq rimes foi, loi
quatre rimes fois, lois, rois et voix 96 id. ; Les cinq rimes foi, loi , moi, roi et toi 186 id. ; Les trois rimes frè
al jugés, mais jugez-vous vous-même, Votre borne flottante est de vos lois l’emblème. *** Les fait fendre le vide, et tour
je vous en crois, Doit marcher, doit fléchir, doit trembler sous vos lois . Un bienfait reproché tint toujours lieu d’offens
ers ans du Parnasse françois, Le caprice tout seul faisait toutes les lois . La rime, au bout des mots, assemblés sans mesure
le précepte et l’exemple à la fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois , ( Voltaire, le Temple du Goût.) 18. Voici un
88 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
la nature,     Et la lumière est un don de ses mains,         Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il a
Et la lumière est un don de ses mains,         Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu’il ait fait aux hum
ce qui sont gravés dans toutes les consciences, et qu’on peut appeler loi naturelle ou divine. Dans tous les genres d’éloqu
épichérème suivant : Il est permis de tuer un injuste agresseur : la loi naturelle, la loi positive, les exemples le prouv
 : Il est permis de tuer un injuste agresseur : la loi naturelle, la loi positive, les exemples le prouvent ; Or Clodius a
ucité sont honorables au ministère : soyez les Éléazar de la nouvelle loi  ; et que votre vieillesse elle-même vous devienne
upplices mille fois pires que la mort. Le discours de Cicéron sur la loi agraire et la harangue d’Antoine sur la mort de C
devez m’entendre, non mon adversaire (ce serait rigoureux), mais les lois et votre serment ! Là parmi tant de justes promes
ajesté, l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
u fait dont il s’agit. On en voit un exemple dans le discours pour la loi Manilia. Quelquefois cependant l’auditoire est pr
jours la nature et le besoin de sa cause ; seulement il s’imposera la loi de ne point finir par de faibles raisons après av
bientôt à force de plaire. Il faut des ombres à un tableau ; c’est la loi de tous les arts, c’est la loi de la nature. A
aut des ombres à un tableau ; c’est la loi de tous les arts, c’est la loi de la nature. Article troisième. Du style path
re son discours, ou de le déclamer en hésitant. Si l’usage a fait une loi de lire les discours académiques, partout ailleur
concitoyens. 359. Puisque les assemblées délibérantes ont à faire des lois , à se prononcer sur les relations du dehors, sur
se décidaient dans l’assemblée du peuple ; c’est là qu’on portait les lois , qu’on décrétait la paix ou la guerre. D’un autre
s qu’il agite ; l’avocat interprète avec finesse les ambiguïtés de la loi , prête sa voix à des intérêts souvent incertains,
les vrais rapports de l’Église et de l’État, et de chercher dans les lois divines le fondement des lois humaines. En outre,
e et de l’État, et de chercher dans les lois divines le fondement des lois humaines. En outre, l’avocat devra être instruit
qu’il se propose d’instruire les juges du droit de ses clients et des lois sur lesquelles il est fondé. Nous demandons aussi
Athéniens étaient moins obligés de s’attacher au sens rigoureux de la loi , et que les juges, plus nombreux que parmi nous,
truire, à réprimer les passions, à corriger les mœurs, à soutenir les lois , à diriger les délibérations publiques, à rendre
Il est arrivé ce moment où, entouré des conseils que l’humanité et la loi lui ont donnés, il peut présenter à la nation une
; que le temps de la liberté est aussi celui de l’impartialité que la loi commande ; et que l’homme, quel qu’il soit, qui s
moyens de justification que laissent à un accusé ce qu’on appelle les lois criminelles de France. Enfin, on fait lire rapide
ganisé des caisses publiques, le renversement des institutions et des lois , les contributions de guerre, les ruptures des do
nc la religion est vraie ; donc il faut s’y attacher, vivre selon ses lois et rendre sa foi certaine par ses bonnes œuvres.
sa présence a beau s’étourdir, le pécheur n’est pas heureux, c’est la loi . Il souffre surtout à ces moments solennels où la
est pas une académie, que le discours n’est pas une leçon, et que les lois ne doivent pas être rédigées en style d’école. Em
offenser jusqu’aux premiers sentiments, renverser jusqu’aux premières lois de la nature, abattre d’une main sacrilège la bar
istrats qui sont hommes avant d’être juges, non, mon respect pour les lois et leurs ministres, quelque profond qu’il soit, n
es ; il se proclame le défenseur du pouvoir monarchique réglé par les lois , et l’apôtre de la liberté garantie par le pouvoi
ieu, dans les actes de la royauté ; il jure de désobéir à la première loi de proscription contre les émigrés. « Personne, d
ls ? 40. À quel genre d’éloquence conviennent l’autorité divine et la loi naturelle ? 41. Combien y a-t-il de genres d’auto
89 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
i prouver que les vérités qu’elle enseigne ne sont pas contraires aux lois de la raison ; mais elle nous met en garde contre
de faire absoudre un innocent, en s’appuyant sur la justice et sur la loi . C’est donc un noble et saint ministère que celui
président ou procureur, est de poursuivre le coupable pour venger la loi et la société outragées. On donne aussi au tribun
90 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
justice et les devoirs de charité. (Poitiers, août 1891.) En quoi la loi morale se distingue-t-elle de la loi physique et
Poitiers, août 1891.) En quoi la loi morale se distingue-t-elle de la loi physique et de la loi civile ? (Besançon, novembr
En quoi la loi morale se distingue-t-elle de la loi physique et de la loi civile ? (Besançon, novembre 1889.) Qu’est-ce qu
actions ? (Paris, avril 1889.) Développer cette parole de Gœthe : la loi seule peut nous donner la liberté. (Alger, juille
autres. » Apprécier cette pensée au point de vue de la morale et des lois de l’économie politique ; à propos de cette phras
cle ? (Poitiers, août 1890.) Expliquer et justifier l’article 3 de la loi sur l’ivresse. « Toute personne qui aura été con
estigateur dans son laboratoire pour arriver à la détermination d’une loi physique. (Lyon, juillet 1888.) Montrer, en compa
ionomies diverses. (Paris, octobre 1880.) Morale Sanction de la loi morale. La première consiste dans les joies et le
(Clermont, octobre 1878) Montrez les rapports et les différences des lois positives et de la loi morale. Où les lois positi
) Montrez les rapports et les différences des lois positives et de la loi morale. Où les lois positives puisent-elles leur
rts et les différences des lois positives et de la loi morale. Où les lois positives puisent-elles leur autorité ? Où la loi
loi morale. Où les lois positives puisent-elles leur autorité ? Où la loi morale puise-t-elle la sienne ? Les codes de lois
eur autorité ? Où la loi morale puise-t-elle la sienne ? Les codes de lois suffisent-ils pour assurer la moralité d’un homme
aites voir que, malgré l’inégalité des conditions et des fortunes, la loi du travail est égale pour tous, et que chaque hom
est tenu de payer sa dette à la société. Montrez la moralité de cette loi . (Paris, août 1878.) La loi du travail. Vous dire
la société. Montrez la moralité de cette loi. (Paris, août 1878.) La loi du travail. Vous direz le rôle du travail dans le
la règle des trois unités dont la tragédie classique s’était fait une loi . L’action doit se passer dans un seul lieu. Cela
est une pièce entière. Toute œuvre dramatique est astreinte à cette loi . Analyser et apprécier la tragédie de Cinna.
ssuré Molière et Racine devait laisser à la postérité tout un code de lois qui perpétueraient son influence. On a pu contest
. Je regrette qu’il ne vous ail point paru à propos de lui donner des lois . Nous autres qui cultivons l’apologue, nous aurio
u. Tout cela est bien de son temps. C’est l’homme tel que le font les lois et les coutumes de l’époque où il vit. Le livre d
l’histoire. Il veut qu’elle apporte plus d’attention aux usages, aux lois , aux mœurs, au commerce, aux finances, à l’agricu
ment aux batailles, nous voyons aussi quels étaient les usages et les lois de ce peuple qui se rendait si redoutable à tous
es, que des rois, des ministres et des généraux ; mais nos mœurs, nos lois , nos coutumes, notre esprit, ne sont-ils donc rie
iompher de l’avis de l’autre, sans combattre cet avis même suivant le lois les plus élémentaires du bon sens. D. « Il y a
e l’expression majestueuse de la nature souveraine, immuable dans ses lois , mais infiniment variée dans ses détails. Polite
(Section des Lettres.) Morale. De l’universalité des principes de la loi morale. (Section des Lettres.) Littérature. Expl
que crée plus ou moins son génie, et qui ne sauraient également faire loi  ? – Un dictionnaire où la langue des auteurs sera
mais un « roseau pensant ». Persuadé que la nature est soumise à des lois fixes et constantes et non livrée à une volonté c
’origine des doublets. Le mécanisme de ces transformations, la double loi qui les explique sont des curiosités qu’on n’oubl
préciation des plus belles œuvres du xvii e siècle, le problème de la loi du progrès, beaucoup plus marquée dans les scienc
ès avoir saisi et groupé les faits principaux, à mieux comprendre les lois fortement appuyées d’un petit nombre d’exemples b
n et d’une lettre, enregistre encore des faits de l’intelligence, des lois de l’esprit, dont elle révèle le secret longtemps
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
etenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
odes, mais il peut se glorifier d’œuvres en prose comme l’ Esprit des lois , le Contrat social, Charles XII… Cette prééminenc
n seulement dans les Lettres persanes, mais encore dans l’ Esprit des lois  ; c’est ce qui faisait dire à Voltaire, s’il étai
tention suivie, et telles qu’en devait faire l’auteur de l’Esprit des Lois . Division. – A. Marquer la part de vérité conten
re aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savantes ? Par quelles lois , par quels édits, par quels rescrits leur a-t-on
réaliser en lui-même. Grâce à la discipline, l’enfant se soumet à une loi  ; au lieu de rester livré à tous ses caprices ; p
est la volonté mise au service de la raison, et suivant librement une loi que la raison lui dicte. Or, la raison de l’enfan
ui dicte. Or, la raison de l’enfant n’est point capable de dicter des lois  ; il faut donc qu’une autre se substitue à la sie
il faut donc qu’une autre se substitue à la sienne, et lui dicte une loi que l’enfant comprenne, accepte, qui ait à ses ye
lui faire entendre qu’il n’est libre que lorsqu’il se soumet à cette loi . Quand il désobéit, en effet, c’est son caprice q
la décision et de la fermeté. Sans doute, mais si l’enfant accepte la loi et veut lui obéir, il puise en lui-même le motif
en rarement du commandement et de la prière, qu’il parle au nom de la loi , alors il est vraiment fort ! La règle (nous la
torique ; ce travail accompli, il s’agit d’interpréter, de trouver la loi de succession qui enchaîne les faits l’un à l’aut
t doit-il obéir à ses parents, l’écolier à son maître, le citoyen aux lois de son pays ? Concours de 1889. Littératur
trer comment la discipline scolaire peut préparer à l’obéissance à la loi . – Comment comprenez-vous cette maxime de La Font
rmis de plaindre, devant nous, les jeunes instituteurs que la récente loi militaire appelle à rendre à leur pays de nouveau
t montré que, pour beaucoup d’entre eux, il n’était pas besoin qu’une loi leur imposât le sacrifice de leur vie. – Montrer
oire vrai. Un jour, se trouvant à Marseille, l’auteur de L’Esprit des Lois voulut faire une petite excursion en mer. Son ram
igneur, proscrit pour avoir guerroyé contre ses voisins au mépris des lois , et que c’était le même enfant dont il avait déjà
e la nature, mais il la comprend ; il en recherche et en découvre les lois . Merveilles de la science. Grandeur morale de l’h
orale de l’homme. Il se dompte et s’étudie lui-mème ; il se donne des lois . Organisation sociale. Religion. Politique. (Toul
le triste état du royaume sous la domination anglaise, le mépris des lois , la tyrannie d’une soldatesque effrénée, la misèr
tes….. l’esprit de Dieu l’inspirera dans son administration, dans ses lois , et la postérité bénira son nom. (Metz.) saint p
battu vaillamment pour mon pays….. Magistrat, j’ai fait respecter les lois et j’ai défendu contre l’intrigue, l’injustice et
lqu’un ou de quelque chose : enfant, de ses parents ; homme fait, des lois  ; employé, fonctionnaire, de ses chefs ; malade,
es se manifeste constamment par les mêmes effets et suivant les mêmes lois . 4° La descente à Mériville (Loiret). Projets nou
sie. – Jetons les yeux sur les découvertes théoriques de la science : lois de Galilée, de Képler, de Newton. Grâce aux astro
es régions célestes. L’on sait, qu’en son mouvement, elle obéit à des lois fixes et naturelles. Toutes ces lois des phénomèn
son mouvement, elle obéit à des lois fixes et naturelles. Toutes ces lois des phénomènes célestes n’ont-elles pas leur beau
es ? Qui eût pu croire, dans les temps anciens, que la découverte des lois les plus mystérieuses de la nature serait due aux
mme, surtout quand il est jeune ? – « Il se faut entr’aider, c’est la loi de nature. » Qui a dit cela ? Si vous connaissez
société, en prenant des exemples, guerre, épidémies, incendie. – Une loi du 2 juillet 1850, dite loi Grammont, du nom du d
mples, guerre, épidémies, incendie. – Une loi du 2 juillet 1850, dite loi Grammont, du nom du député qui l’a proposée, puni
ez les raisons qui, à votre avis, ont dû déterminer l’auteur de cette loi à en faire la proposition. Prouver par des exempl
Faire voir que malgré l’inégalité des conditions et des fortunes, la loi du travail est égale pour tous, et que chaque hom
est tenu de payer sa dette à la société. Montrer la moralité de cette loi . La loi du travail. CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le
de payer sa dette à la société. Montrer la moralité de cette loi. La loi du travail. CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le vrai suj
lité extérieure, toute de surface, est, dans le fond, égalisée par la loi du travail. 1er Paragraphe. – La loi du travail e
t, dans le fond, égalisée par la loi du travail. 1er Paragraphe. – La loi du travail est générale. Elle s’impose au riche c
là de simples métaphores. Non ; la lutte pour l’existence, qui est la loi de tous les êtres vivants, est aussi la loi histo
r l’existence, qui est la loi de tous les êtres vivants, est aussi la loi historique des langues ; pour elles aussi, malheu
seul développement de leur population, c’est-à-dire par le jeu d’une loi naturelle et en quelque sorte fatale. Nous ne pou
91 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
de l’aigrette et de la moustache relevée imposer leurs caprices pour lois à la langue, et décider souverainement de ce qu’i
made ; Et n’est blanc en Espagne à qui ce cormoran Ne fasse renier la loi de l’Alcoran ; Ses yeux bordés de rouge, égarés,
s ont fait sa célébrité ? Il trouva le principe générateur, la grande loi d’harmonie universelle qui présida à la création
pour lui nuire Aussitôt confondus comme délibérés. La rigueur de ses lois , après tant de licence, Redonnera du cœur à la fa
sition du Cid, la règle des unités n’avait pas encore obtenu force de loi . Aussi Corneille tient-il peu de compte de l’unit
nnu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois , Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits
les tiens à mes derniers ouvrages ! Que de tant de bonté l’impérieuse loi Ramènerait bientôt et peuple et cour vers moi !
rappelle diminue l’horreur du sien, et amène ce terrible aveu que les lois de la décence ne semblaient pas devoir permettre 
chargés de vingt rois, N’attendent que les vents pour partir sous vos lois . Ce long calme, il est vrai, retarde vos conquête
ente est flagellée. « Nul avant lui ne s’était fait une habitude, une loi d’isoler sur le premier plan d’une pièce un trave
rie hélas ! tant que tu voudras, Rien pour rien en tous lieux est une loi suivie ;               Les mains vides sont sans
st point un esclavage : Je ne prends que l’idée, et les tours, et les lois Que nos maîtres suivaient eux-mêmes autrefois. Si
produit que cet Art poétique qui mérita, dès son apparition, de faire loi , non seulement en France, mais chez les étrangers
e de ses préceptes seront toujours transmis, par tradition, comme des lois . Le genre satirique. Dans la pièce intitulée
vaux, si je vaux quelque chose. Ainsi, soit que bientôt, par une dure loi , La mort d’un vol affreux vienne fondre sur moi,
ée de vérité et de conscience. Cet ambitieux machiavélique qui nie la loi de la nature et celle de Dieu, cet hypocrite et l
s Scythes, les Triumvirs, les Guèbres, les Pélopides, Sophonisbe, les Lois de Minos, le Dépositaire, Chariot, Dom Pèdre, n’o
surveille, on sent qu’il redoute encore la critique.   Poèmes. — La loi naturelle. — Le Désastre de Lisbonne. — La Guerre
Le Désastre de Lisbonne. — La Guerre de Genève. — Voltaire composa la Loi naturelle en 1751, chez la margrave de Baireuth,
moteur, et de l’homme une machine sensitive. L’auteur du Poème sur la loi naturelle établit l’existence d’une morale univer
is de tout système particulier sur la nature de l’Être suprême. Cette loi peu exigeante se réduit à la qualité de bon père,
d que le mien. Chaque peuple à son tour a brillé sur la terre Par les lois , par les arts, et surtout par la guerre ; Le temp
œurs, et sans culte, et sans rois, Donnèrent aisément d’insuffisantes lois . Je viens, après mille ans, changer ces lois gros
aisément d’insuffisantes lois. Je viens, après mille ans, changer ces lois grossières ; J’apporte un joug plus noble aux nat
la Chicane et sa barbare voix N’y défiguraient pas l’éloquence et les lois . Que des traces du monstre on purge la tribune, J
t : pour barreau je choisis le théâtre ; Pour client, la vertu ; pour lois , la vérité ; Et pour juge, mon siècle et la posté
dit, il est vrai, presque tout ce qu’on pense. Leurs écrits sont des lois qu’ils nous ont fait d’avance. Mais le remède est
ça dans le cercle immense Que Dieu lui-même avait décrit ; Fidèle aux lois de sa carrière, Il retire et rend la lumière Dans
vivant brillante image, L’homme paraît quand le jour luit : Sous ses lois la terre est captive ; Il y commande, il la culti
  Des conquêtes de notre roi !     Dans la Hollande, il est une autre loi  : En vain j’étalerais ce galon qu’on renomme, En
ma voix ! Où suis-je ? Quel nouveau miracle De l’Olympe a changé les lois  ? Au loin, dans l’étendue immense, Je contemple s
u ciel s’expliquent par ta voix, Donne donc le pouvoir d’exécuter ses lois … Gertrude. Quelles lois, ô mon fils ! Hamlet.  
a voix, Donne donc le pouvoir d’exécuter ses lois… Gertrude. Quelles lois , ô mon fils ! Hamlet.                           
ils s’étonnent de peindre. La prose plus souvent vient subir d’autres lois , Et se transforme et fuit mes poétiques doigts, D
ma joue un soufflet à Virgile, Et ceci (tu peux voir si j’observe ma loi ), Montaigne, il t’en souvient, l’avait dit avant
pétrir dans leur fange                 Ces bourreaux barbouilleurs de lois  ! Ces vers cadavéreux de la France asservie,     
s par lui la mort ou la ruine,                 L’opprobre de subir sa loi , Tout eût tari ma vie, ou contre ma poitrine     
e captive ; Et secouant le joug de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliais les accents        De sa bouch
poètes français, sous la Restauration, reprirent l’attaque contre les lois dont Boileau avait donné la formule, en disant :
vées en différents lieux à la fois. Bien certainement il n’a fait une loi que de l’unité d’action. Secouer le joug de la do
s les contrastes se rencontrent. On oublia que le goût est la suprême loi de l’art.   La description, en vers comme en pros
éplorez pourtant leurs destins malheureux. Quel préjugé funeste à des lois si rigides Attache, dites-vous, ces pieux suicide
ple Maintiennent dans la paix ces heureuses tribus, Un prêtre ami des lois et zélé sans abus, Qui, peu jaloux d’un nom, d’un
e sénat. Ce conseil nécessaire est l’âme de l’État, Le gardien de vos lois , l’appui d’un peuple libre : Aux rives du Vulturn
cité, Vienne entendre l’arrêt qu’il aura mérité. Mais, avant qu’à nos lois sa peine satisfasse, Il faudra qu’au sénat un aut
rage, et l’arbre avec son fruit. Tout produit pour le temps, c’est la loi de ce monde, Et pour l’éternité la mort seule est
pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera mes lois  ; Des tombes des humains j’ouvre la plus antique,
tait devant ma voix. Lorsque mon peuple souffre ou qu’il lui faut des lois , J’élève mes regards, votre esprit me visite. La
face. L’impropriété des termes, l’incohérence des images, l’oubli des lois de la syntaxe défigurent la langue. Cependant, le
garde ; Avant que de prêter, il faut qu’on y regarde. George. Et nos lois ont permis que le nom paternel Fût souillé par un
te. George.                                                 Alors la loi française, Qui souffre un mauvais acte, est une l
         Alors la loi française, Qui souffre un mauvais acte, est une loi mauvaise. (Il se lève.) Le Notaire. Vous pouvez a
réponds de sa foi. Le Notaire. Je le veux ; mais le père imposera sa loi . George. Oh ! que me dites-vous ! Le Notaire.  
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
a famille avait élevé pour le barreau, et qui préférait à l’étude des lois le travail de la composition et des vers. L’avoca
l faut régir une province, Faire trembler partout les peuples sous sa loi , Remplir les bons d’amour et les méchants d’effro
à toute la Castille : Sans moi, vous passeriez bientôt sous d’autres lois , Et vous auriez bientôt vos ennemis pour rois. Ch
on Iphigénie en Aulide, I, 5 : Les princes sont des dieux sujets aux lois des hommes : Ils souffrent comme nous, ils sont c
’honneur en est, pour ainsi parler, l’enfant et le père. » Esprit des Lois , V, 9. 1. On sait qu’il faut s’abstenir de faire
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
le soutient, il le dirige, il règle son mouvement et le soumet à des lois  ; sans cela, le meilleur écrivain s’égare, sa plu
dont la seule présence soutient la nature et maintient l’harmonie des lois de l’univers ; vous qui du trône immobile de l’em
peuplades d’oiseaux aquatiques, qui toutes semblent se ranger sous sa loi  ; il n’est que le chef, le premier habitant d’une
3. Dans ce que j’ai dit ici, j’avais en vue le livre de l’Esprit des lois , ouvrage excellent pour le fond, et auquel on n’a
n reposant sa vue sur l’immensité des êtres paisiblement soumis à des lois éternelles et nécessaires. »
94 (1881) Rhétorique et genres littéraires
émonstration ; imposées par la logique, elles tirent leur origine des lois même de notre intelligence. Ces formes de raisonn
e judiciaire, où l’on cherche à prouver que les textes généraux de la loi sont applicables dans l’espèce à un sujet particu
e la jurisprudence que de l’art oratoire. Les principaux sont : 1° La loi , base de tout jugement. Elle détermine la culpabi
Antécédents et conséquents, Cause et effet, etc.   2° Extrinsèques. Loi , Titres, Témoins, Serment, Renommée. qualités d
equel on conclut du particulier au général d’un fait accidentel à une loi universelle. Ex. Le raisonnement d’Orgon lorsque
ode x.) Cf. la plus belle prosopopée de l’antiquité (Apostrophe à la Loi ), où Socrate, dans le Criton, refuse de suivre le
, λέγω, je dis ; car cette étymologie très répandue est contraire aux lois philologiques. Son origine est l’ἐλεγεῐον qui dés
l noir, C’est le seul devoir Qui reste. Dans un site agreste Suis sa loi modeste ! Les yeux Vers l’azur céleste, La vie et
s son Poème de la Religion, Voltaire, dans celui qu’il écrivit sur la Loi naturelle et dans son Épître à Horace, montrent,
atio, langage direct) est le langage ordinaire des hommes, exempt des lois de la versification, de la mesure et de la rime p
, les discours d’affaires particulières ou locales, la discussion des lois , etc. Ex. Discours de Mirabeau sur le droit de pa
s faits, une critique attentive et pénétrante dans leur appréciation. Lois , guerre, finances, institutions administratives e
e, H. Martin, etc. 3° Elle est philosophique quand elle recherche les lois générales de la vie des nations. Science nouvelle
ien Vico, Principes d’une science nouvelle, — Montesquieu, Esprit des lois , — Voltaire, Essai sur les mœurs et l’esprit des
e ou science de l’âme, dont l’objet est la recherche des faits et des lois de la vie spirituelle dans l’homme. 2° La logique
lois de la vie spirituelle dans l’homme. 2° La logique ou science des lois de la pensée, qui est l’art de diriger l’esprit d
ervations sur les phénomènes de la nature, dont ils ont découvert les lois  ; 2° Les publicistes et les journalistes, en pren
Ed. About, etc., ont étudié, dans leurs œuvres ou leur articles, les lois générales des peuples, les principes du droit pub
gles du gouvernement des nations ; 3° Les économistes recherchent les lois qui régissent la production et la distribution de
 ; elle a pour elle l’autorité du succès et celle de l’usage qui fait loi , suivant l’expression d’Horace. Ex. George Dandin
e. Éloquence 1° Politique : générale, particulière, Discussion des lois , etc. 2° Militaire : Proclamations, Harangues, Bu
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
n indigne et honteuse, mais ç’a été par un beau combat1 ; quoique les lois vous condamnent, quoique l’Église vous excommunie
tre de courage ; le monde vous applaudit et vous couronne, malgré les lois et l’Église. Enfin y a-t-il aucun vice que l’honn
esté et l’indépendance, est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît,
etenue, à la fin tout à fait maîtresse ; nul frein à la licence ; les lois abolies ; la majesté violée par des attentats jus
ous y tenez sa place, et que vous y devez régner selon ses lois3. Les lois qu’il vous a données sont que, parmi vos sujets,
peuples s’attendent, Sire, à vous voir pratiquer plus que jamais ces lois que l’Écriture vous donne. La haute profession qu
; il passe avec la rapidité et la majesté des siècles. La verge de la loi à la main, avec une autorité incroyable, il chass
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
us dans mes membres agiles… Est-ce moi qui préside au maintien de ces lois , Et pour les établir ai-je donné ma voix ? Je les
gesse. De cet ordre secret reconnaissons l’auteur : Fut-il jamais des lois sans un législateur ? Stupide impiété, quand pour
rté par un contraire choix2, Sorti du même sein, va chercher d’autres lois . Mais enfin terminant leurs courses vagabondes, L
97 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
raires, depuis les notions élémentaires concernant le style jusqu’aux lois qui régissent les compositions les plus élevées d
es de l’amplification, les règles de la composition en général et les lois qui régissent les compositions secondaires. La de
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
e qu’il défend est celle de la vérité et de la vertu : ses titres, la loi de la nature empreinte dans tous les cœurs, et la
ses titres, la loi de la nature empreinte dans tous les cœurs, et la loi révélée, écrite et consignée dans le dépôt des li
99 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
perfectible de celles que la nature nous a accordées. Une des grandes lois de la nature est que l’exercice est le principe q
ure, créer un ouvrage digne des plus grands éloges sans connaître les lois de la critique. Homère a pu se laisser guider par
ns des limites peu étendues, et la langue française est soumise à des lois plus sévères à cet égard que la plupart des autre
ccuper de leur arrangement. La première règle est de se conformer aux lois de la grammaire ; la seconde, de placer aussi prè
phrase, sous le rapport de la clarté, de l’unité et de la force ; la loi fondamentale est que les idées doivent être class
bus. (Orat. pro Milone.) La figure est heureuse ; il personnifie les lois qui lui présentent un glaive pour mettre à mort u
oyez ? Un homme de Macédoine se rend maître des Athéniens, et fait la loi à toute la Grèce. Philippe est-il mort ? dira l’u
e, la concision et la réflexion. Les Lettres persanes et l’Esprit des lois sont des ouvrages du même auteur ; ils exigeaient
née au point de perfection, sont les œuvres de Tacite et l’Esprit des lois du président de Montesquieu. Aristote tient aussi
passions et des intérêts de la masse des citoyens. La confection des lois , la paix, la guerre, le choix des magistrats appa
it beaucoup moins d’impression sur l’esprit. Ses raisonnements sur la loi dont on s’occupait sont très subtils, mais ses at
ages. Chez les anciens, les juges étaient ordinairement nombreux, les lois simples et peu multipliées ; la décision des caus
oquence judiciaire. Chez les modernes tout est changé. Le système des lois est beaucoup plus compliqué ; leur étude est deve
, excepté dans quelques cas, l’orateur est réduit à argumenter sur la loi , les usages ou les précédents, d’où il résulte qu
ennemie de la liberté que le despotisme ! Fondons la liberté sur les lois et une sage constitution, et bientôt vous verrez
une inspiration subite, et s’écrie : « Jurisconsultes, retirez-vous ! lois , taisez-vous ! magistrats, écoutez la voix de la
esprit de son discours. Tous les anciens insistent beaucoup sur cette loi fondamentale. Consultez le premier chapitre du de
i suggèrent ; mais au barreau le champ de la parole est limité par la loi ou la jurisprudence : il n’est plus permis à l’im
D’abord, dans les anciens discours judiciaires, le texte strict de la loi était l’objet d’une attention moins scrupuleuse q
mois d’étude suffisaient pour acquérir une connaissance complète des lois civiles. Bien plus, on pensait qu’on pouvait être
ensait qu’on pouvait être très bon avocat sans jamais avoir étudié la loi  ; car il y avait chez les Romains une classe d’ho
fice consistait à donner à l’orateur tous les documents et toutes les lois que la cause exigeait ; il les arrangeait alors d
toute sa plaidoirie non à des juges peu nombreux et instruits dans la loi , comme cela se pratique aujourd’hui, mais à une a
rler, si l’on pense qu’il n’a qu’une connaissance superficielle de la loi , peu de personnes lui confieront leur cause. Outr
t ainsi préparé et muni de toutes les connaissances que l’étude de la loi en général, et celle de sa cause en particulier,
nnus acquièrent de la force par la concision ; mais l’obscurité de la loi exige fréquemment que les arguments soient dévelo
du malheur, sans attaquer les criminels que réclame la vengeance des lois  ; à cette condition, il fera rire. Les difformité
Grand Dieu ! que l’on connaît peu dans le monde les terreurs de votre loi , etc. » Après ces terribles et alarmantes exhort
ordonne que Gavius comparaîtra, appelle les bourreaux ; et, contre la loi , contre les privilèges avérés d’un citoyen romain
yle est simple et l’exclamation passionnée, l’appel à la liberté, aux lois , est bien placé, et dans le véritable style de la
elui qui plaide au barreau doit avoir une connaissance complète de la loi , et de tout ce qui peut être utile à sa professio
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
pénétrée par des forces qui ne sont pas matérielles, et elle suit des lois qui attestent une intelligence partout présente.
ure organisée à sa manière, et qui n’est dépourvue ni de forces ni de lois . Dans les profondeurs de l’abîme comme dans les h
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