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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
ris Duvernez, devint, grâce à son adresse, une importante question de liberté publique et d’intérêt général. Il y trouva prétex
ont d’un château fort, à l’entrée duquel je laissai l’espérance et la liberté . Que je voudrais bien tenir un de ces puissants d
ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours1 ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, et qu
ant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à
l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté , j’annonce un écrit périodique, et croyant n’alle
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
nce affaire de quelques louis devient par son adresse une question de liberté publique et d’intérêt général. Par des pamphlets
s des calamités sans nombre ; déchiré par mille ennemis ; privé de ta liberté , de tes biens ; accusé de rapines, de faux, d’imp
ont d’un château fort, à l’entrée duquel je laissai l’espérance et la liberté . Que je voudrais bien tenir un de ces puissants d
ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours1 ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, et qu
ant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à
l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté , j’annonce un écrit périodique, et croyant n’alle
. Le comte Almaviva doit être joué très-noblement, mais avec grâce et liberté . La corruption du cœur ne doit rien ôter au bon t
3 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
trement puissante d’une parole inspirée par l’amour du droit et de la liberté . IV L’éloquence grecque dans les cités démoc
errière a succédé l’égalité politique ; à la discipline des camps, la liberté de la place publique. Avec la forme de l’État, le
la mer et les îles tributaires. Ce spectacle de la grandeur et de la liberté de leur patrie est bien fait pour agrandir leurs
t des dieux qui les ont protégés contre les barbares et l’amour de la liberté qu’ils ont achetée au prix de tant de sacrifices.
cendants aimaient mieux le bien-être que la patrie et le repos que la liberté … Mais pourquoi m’étendre sur le tableau de la déc
tution démocratique, et, soit calcul, soit désespoir, trahissaient la liberté et livraient la patrie à l’ennemi, sous prétexte
ndeur, c’est d’avoir compris que la puissance d’Athènes fondée par la liberté ne pouvait se relever que par la liberté. C’est à
ance d’Athènes fondée par la liberté ne pouvait se relever que par la liberté . C’est à cette grande idée qu’il dut son influenc
nts. Elle était encore capable de se passionner pour le beau, pour la liberté , pour la justice, et de s’exalter au souvenir du
est menacée par Philippe : il faut la secourir. Votre honneur, votre liberté sont intéressés à son salut ; sa chute ouvre à Ph
il s’en arme comme le prisonnier s’arme de ses fers pour conquérir sa liberté . Il ressemble au torrent qui emprunte ses forces
pas de ces inconséquences. Dans le grand combat qu’il soutint pour la liberté de son pays contre l’ambition de la Macédoine, on
ns, non, vous n’avez pas failli, quand vous vous êtes exposés pour la liberté et le salut le tous, j’en jure par nos ancêtres l
ompensèrent par de magnifiques décrets de n’avoir pas désespéré de la liberté , même quand la liberté était perdue pour jamais.
ifiques décrets de n’avoir pas désespéré de la liberté, même quand la liberté était perdue pour jamais. Certes, voilà bien des
doine qui est en lutte avec une petite république : c’est l’esprit de liberté aux prises avec l’esprit de conquête et d’oppress
4 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
s deux mains ; j’aurai assez de l’une ou de l’autre pour conquérir la liberté par le glaive. Craignez-vous de confier une épée
la justice, la sagesse, la paix, la joie, les plaisirs purs, la vraie liberté , la douce abondance, la gloire sans tache. « Je v
lois sont étouffées par la force, les droits sacrés sont anéantis, la liberté gémit accablée sous des armes sacrilèges ! Et qua
ue et ne permettront pas que César opprime à jamais et les lois et la liberté de Rome ! » Traduit de Thomas May, écrivain Angl
attre, la piété, la fermeté invincible, l’amour de la patrie et de la liberté . Chez nos ennemis, dominent la volonté des chefs
os âmes, grâce à une valeur inébranlable, l’espérance de recouvrer la liberté . L’armée des ennemis est partagée en plusieurs co
 ! l’on comblerait d’éloges ceux qui ont sacrifié leur existence à la liberté commune, et pourtant on n’aurait pas honte de pré
Mytilène, innocents de tout crime, possédés seulement du regret de la liberté perdue ? » XXXIX. Discours de Gylippe. Troisi
es, aux dévastations de vos ennemis ! « Ainsi donc, si vous rendez la liberté aux prisonniers Athéniens, si vous faites avec At
rai, de ne pas couper mon discours par des exclamations : tu auras la liberté de me répondre ensuite tout à loisir. Je t’ai tro
la flamme et les traits, et nous ne craindrons pas d’endurer pour la liberté ce que souffrit Sagonte assiégée par le cruel Car
rances mutuelles de deux nations. Quant à ce qui est de les mettre en liberté , je n’approuve pas l’idée de les renvoyer tous sa
ue même je ne les condamne à aucune amende, mais que je leur rends la liberté , en les épargnant, comme s’ils avaient bien mérit
contraire pour l’en délivrer. Notre victoire sera la gardienne de la liberté et des lois. Si les dieux n’eussent connu à fond
trouverais très glorieux pour nous de le donner, afin d’assurer notre liberté , et de le transmettre à nos descendants. » Tradu
atrie nous encouragent à triompher des Romains. Soyons vainqueurs, la liberté nous attend, et l’esclavage, si nous sommes vainc
s, la liberté nous attend, et l’esclavage, si nous sommes vaincus. La liberté  ! c’est le patrimoine des Parthes : protégeons-la
des brigands cupides et ambitieux l’amour de la patrie, la valeur, la liberté . » LXVI. Entretien de Xerxès et de Démarate.
est féconde en héros qui sauront tout souffrir, tout essayer pour la liberté , pour la défense de leurs autels et de leurs foye
rité, je ne cherche pas à vous flatter ; en agissant autrement, notre liberté commune ne serait peut-être pas sauvegardée dans
nous d’immenses avantages. Dès qu’on verra briller l’espérance d’une liberté reconquise, alors pour l’atteindre, plus de révol
ge de si grands bienfaits, nous te demandons seulement de rétablir la liberté détruite ; accomplis cette tâche, et la renommée
xprime en ces termes : « Grand Prince, si je donne mon avis en toute liberté , j’espère que vous ne condamnerez pas ma franchis
e, conduite ici par le vainqueur avec tout le butin, elle recouvra sa liberté , grâce à une rançon considérable ; mais bientôt l
aux armes étincelantes, t’entraînera toute en larmes et te ravira la liberté  ! Captive dans la ville d’Argos, tu tourneras le
tu recherches la gloire des combats, si tu veux rendre tes amis à la liberté , asservir tes ennemis, prends les maîtres les plu
e aux Athéniens. Il les engage à veiller à la conservation de leur liberté et à songer que les citoyens d’une ville sont ava
us fort, en n’agissant pas conformément à la justice, ni de vendre sa liberté pour obtenir son salut ; mais elle a toujours per
ble servitude ; ils auraient mieux aimé ne pas vivre que de perdre la liberté . Chacun ne se croyait pas né seulement pour ses p
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
tiques, basés sur le même plan, animés du même esprit de gloire et de liberté , mutuellement jaloux, et nécessairement rivaux le
en faire ? C’était dans les luttes perpétuelles des factions et de la liberté , dans le torrent d’une vie toujours active, au mi
citoyens n’étaient ingrats. Il pensa, parla et vécut toujours pour la liberté de son pays, et travailla quarante ans à ranimer
ique ambitieuse de Philippe, roi de Macédoine, l’ennemi déclaré de la liberté de la Grèce, et de les prémunir contre les mesure
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
es et l’élégance de la cour ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La Fontaine lui-même s’aperçoit1 d
ez inspirer l’éloquence, cette altière élève des révolutions et de la liberté  ? C’est là que nous apparaît le trait distinctif
e un exemple de probité antique ; elle n’était plus la sauvegarde des libertés que ses pères avaient défendues ; Lamoignon avait
cette littérature imitée et quelquefois transcrite de l’antiquité. La liberté du pinceau se trouva jusque dans les copies qui s
i et de cœur à tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté , à la religion, à la vérité, semblent rendre enco
donc, pour l’instruction de nos contemporains, mettre à profit cette liberté que nous pouvons prendre sur les auteurs qui ne s
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
la multitude et la diriger à leur gré. Mais, malgré les orages de la liberté , les grands intérêts, et le plaisir de gouverner
its que n’a pas le reste des hommes. Chez les anciens, d’ailleurs, la liberté républicaine permettait plus d’énergie aux sentim
nce avec Cicéron, elle expira avec lui. Rien de moins surprenant : la liberté n’était plus, et l’empire romain devenait la proi
uelques-uns des beaux-arts, qui dépendent moins essentiellement de la liberté , se soutinrent quelque temps encore. Mais les dis
8 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
es sociétés ; il forme des vœux généreux d’humanité, de justice et de liberté réglée. Il allume des flambeaux qui ne s’éteindro
et les succès qui leur arrivent leur font presque toujours perdre la liberté  ; au lieu que les succès et les malheurs d’un Éta
le dont le peuple n’avait eu qu’un même esprit, un même amour pour la liberté , une même haine pour la tyrannie, où cette jalous
n État qui se donne le nom de république, on peut être certain que la liberté n’y est pas. Ce qu’on appelle union dans un corps
t profité, ni de malheurs dont elle ne se soit servie. Elle perdit sa liberté parce qu’elle acheva trop tôt son ouvrage2. I
ement même qu’on avait proscrit1. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté , elle ne put plus la recevoir : elle n’avait plus
la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté , mais des plaisirs. Cette ville, qui avait résist
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
a le secret d’associer dans une sorte d’idéal les mots d’Empire et de Liberté . Sa gaieté, composée de bon sens narquois et de m
illaient dans la bataille Ces habits bleus par la victoire usés6 ! La liberté mêlait à la mitraille Des fers rompus et des scep
encor toute noircie, Leur bouche est prête à flatter les tyrans9. La liberté déserte avec ses armes ; D’un trône à l’autre il
nir drame. Il a gravé pour l’immortalité des vers comme ceux-ci : La liberté mêlant à la mitraille Des fers rompus et des scep
10 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
que les droits soient proportionnés au mérite de qui les obtient. La liberté est une conquête funeste à qui n’est point digne
son, de la justice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les pauvres
e un siècle en poudre, Il éclate comme la foudre Dans un mot de feu : Liberté  ! Puis, dégoûté de son ouvrage, D’un mot qui tonn
e ne ressens pas le moindre embarras à en parler, et à en parler avec liberté . Personne n’ignore qu’au moment où il s’est saisi
ouces voix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la liberté publique. Celui qui leur inspirait ce venin avec
euve : dans la guerre et dans le gouvernement, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple ; comme
vière pour ramener l’abondance. Le roi songeait-il non à proclamer la liberté des entrées, mais à rendre aux protestants l’état
n supprimait ou on allégeait au moins les entraves que mettaient à la liberté du commerce les jurandes et les maîtrises ; vite
que d’abord le droit d’arriver, par l’indépendance de la raison et la liberté de penser, aux vérités que l’autorité religieuse
u prix de son sang que la postérité Doit recueillir un jour la sainte liberté . Cela suffit. Qu’importe où sa cendre repose ? Il
hington ; il agit avec lenteur : on dirait qu’il se sent chargé de la liberté de l’avenir et qu’il craint de la compromettre. C
le géant révolutionnaire ; mais en écrasant l’anarchie, il étouffe la liberté , et finit par perdre la sienne sur son dernier ch
ettre incessamment en lumière les conditions essentielles de la vraie liberté , de la liberté pour tous, sans restrictions ni ré
ent en lumière les conditions essentielles de la vraie liberté, de la liberté pour tous, sans restrictions ni réticences, ils a
reprendre son empire sans recours à la violence, sans dommage pour la liberté à qui le devait-on ? L’histoire n’oubliera pas d’
enaient d’être retrouvés, chacun redressa la tête, et ce grand nom de liberté , déshonoré par l’anarchie, proscrit par le despot
s de tous exposés au grand jour par un Aristophane aux mille noms, la liberté de la presse fait, il faut l’avouer, une formidab
tat, d’un péril, d’une coalition des puissances de l’Europe contre la liberté , ou du meilleur terrain à semer les navets, le st
Et dans tous les chemins montre les pas de Dieu. V. Hugo, La Liberté Tu n’as rien toi, Tyrol, ni temples ni riches
, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté  ! Qu’importe au fils de la montagne Pour quel des
à Dieu. L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le feu ! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes. Oui, vous qui la
nez-moi la sandale et la pique ferrée : Elle est là sur les monts, la liberté sacrée. C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit
ul jour, éblouissant ma vue, Ce beau soleil me réchauffe le cœur ! La liberté , que de loin je salue, Me crie : « Accours, Thras
nte en soi fleurir sa puberté, Il n’est qu’un seul moyen, et c’est la liberté . Cette seconde ardeur remplaçant la première, Rom
git pour lui. Comme je vous estime, il m’est aisé de croire Que de la liberté vous feriez votre gloire, Que votre âme en secret
re ; Qu’on croit n’être en vos fers qu’esclave volontaire ; Et que la liberté trouvera peu de jour À détruire un pouvoir que fa
souverain, Qui pour tout conserver tienne tout en sa main ; Et si sa liberté te faisait entreprendre, Tu ne m’eusses jamais em
in, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, princes, ce n’est point au bout de
oi-même, revêtu d’un pouvoir emprunté, Que je reçus de Claude avec la liberté , J’ai cent fois, dans le cours de ma gloire passé
mble. ROBESPIERRE. Les essais ne sont pas si faciles qu’il semble. La liberté ne vit que par les bonnes mœurs ; Pour réformer l
Et vais tout droit au but, par des chemins très-courts. Eh bien ! la liberté ne sera pas fondée, Si l’on ne suit ma simple et
r, Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! DANTON. Morbleu ! la liberté ne veut pas de despotes, Chapeau bas, grands seig
ont d’un château fort, à l’entrée duquel je laissai l’espérance et la liberté . Que je voudrais bien tenir un de ces puissants d
’ont d’importance qu’aux lieux où l’on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur, et qu
ant ma retraite économique, il s’est établi dans Madrid un système de liberté sur la vente des productions, qui s’étend même à
l’inspection de deux ou trois censeurs. Pour profiter de cette douce liberté , j’annonce un écrit périodique, et croyant n’alle
foi publique ? Je ne vous dis plus. Eh ! quels titres avez-vous à la liberté , quels moyens vous resteront pour la maintenir, s
désaltérer de sang. Et savez-vous, citoyens, comment disposent de la liberté des citoyens ces hommes qui s’imaginent qu’on a f
en être secondé soi-même. Voilà de quelle étrange série dépendent la liberté et la vie des citoyens ; voilà entre quelles main
tution qui assure le bonheur de la France et consolide le règne de la liberté . Je demande que les membres de la commune réponde
e cet acte solennel n’est point une vaine forme ; que le temple de la liberté est aussi celui de l’impartialité que la loi comm
rs des insinuations sans consistance. Casimir Périer. Pour la Liberté de la Presse Messieurs, une loi qui nie la mo
loi de tyrannie. Or, messieurs, il en est de la tyrannie comme de la liberté  : il ne suffit pas de l’écrire ; elle a ses précé
juge par ses œuvres. Voilà qu’elle vous propose la destruction de la liberté de la presse ; l’année dernière, elle avait exhum
le mouvement des esprits ne vient pas seulement des livres. Né de la liberté des conditions, il vit du travail, de la richesse
au jour de l’affranchissement des communes, sinistre précurseur de la liberté de la presse, qui, frappée des mêmes anathèmes pa
ttres familières, c’est lui qui encourage tout le monde à défendre la liberté . Au moment où le triumvirat se forme entre Octave
âme a pu être abattue, déchirée ; son patriotisme et son amour de la liberté n’ont pas fléchi. Dans ses lettres, dans ses disc
, et n’attaqua point ces vices dangereux qui venaient de renverser la liberté romaine et devaient finir par renverser l’empire.
uit en réduit. Mon travail sans appui monte sur le théâtre, Chacun en liberté l’y blâme ou l’idolâtre ; Là, sans que mes amis p
ossuet, d’un accent ferme et mesuré, avec le respect d’un sujet et la liberté d’un apôtre, proclamer le néant des choses humain
. Pardonnons beaucoup à celui qui a écrit tant de belles pages sur la liberté , sur la vertu et sur Dieu ; mais réservons notre
itié de son esprit. Sa verve avait besoin de licence pour circuler en liberté . Voltaire, dans ses écrits, n’est jamais seul ave
i et de cœur à tout ce qui honore, console et relève l’humanité, à la liberté à la religion, à la vérité, semblent rendre encor
e voudrais pas de tout l’or de l’Asie, Au prix de ma paresse et de ma liberté .     Vous avez quelquefois loué ma modestie ; En
monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de 1’homme y joue un certain rôle, nous finissons
reux et chrétien, c’est le vœu de votre ami. Ozanam. Folie de liberté Le docteur Olybrius, etc., etc., a madame Dan
ste ; si on l’enferme, il se révolte ; il ne pense et ne parle que de liberté . Telle est la dégradation intellectuelle et moral
’ambition cède quelquefois à l’âge et au mépris des hommes ; folie de liberté , on n’en guérit jamais. Je me mets à vos pieds, c
nement même qu’on avait proscrit. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté , elle ne put plus la recevoir : elle n’avait plus
la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté , mais des plaisirs. Cette ville, qui avait résist
ux. De Montalembert 109. Aux Jeunes Gens Si vous aimez la liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de
ussi très-persuadés qu’en France la démocratie traversera toujours la liberté , qu’elle mène tout droit au désordre et par le dé
u désordre et par le désordre à la dictature. Ne demandez donc qu’une liberté modérée et attachez-vous-y de toutes les puissanc
pines ni les découragements de la rédaction ; où l’esprit, planant en liberté au-dessus des matériaux qu’il rassemble, compose
dans les rencontres particulières. Bossuet. La Religion et la Liberté Il y a des gens en France qui considèrent les
s ruines dans cet abîme pour essayer de le combler. Ceux-là sont à la liberté ce que les compagnies franches du moyen âge étaie
térêts. C’est le despotisme qui peut se passer de la foi, mais non la liberté . La religion est beaucoup plus nécessaire dans la
e ? Qu’est-il sorti du christianisme et de la société chrétienne ? La liberté moderne, les gouvernements représentatifs. Tourne
e sans bornes. Au contraire, l’Europe chrétienne est le berceau de la liberté  ; et si c’était ici le lieu et le temps, je vous
ter cette forme admirable de gouvernement qui identifie l’ordre et la liberté . C’est aussi le christianisme qui, après avoir co
c’est la découverte que cette âme est libre. Cette connaissance de la liberté produit l’idée du devoir ; analysant cette idée,
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
ns un petit nombre d’âmes privilégiées, d’amour de la gloire et de la liberté . Des peuples vaincus d’avance, engourdis depuis l
’exposer publiquement, et de défendre avec courage les intérêts de la liberté et la forme du gouvernement ; on peut dire aussi
bstacles réunis, et pour reconquérir une ombre au moins de l’ancienne liberté . Aussi peut-on remarquer une conformité singulièr
12 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
nt aux peuples anciens, les appasts9 de la servitude, le prix de leur liberté , les utils10 de la tyrannie. Ce moyen, ceste prac
ndu de tous n’eust pas quitté son escuelle de soupe pour recouvrer la liberté de la Republique de Platon. Les tyrans faisoient
oit faict à la mort de Jules Cæsar, qui donna congé8 aux lois et à la liberté  : auquel personnage ils n’y ont trouvé, ce me sem
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
amation Aux Italiens Novembre 17971. Nous vous avons donné la liberté … sachez la conserver… Pour être dignes de votre d
és depuis des siècles à la tyrannie, vous n’eussiez pas conquis votre liberté  ; mais sous peu d’années, fussiez-vous abandonnés
vous serez dignes de l’armée dont vous faites partie. Le génie de la liberté , qui a rendu, dès sa naissance, la république l’a
assuré la puissance de nos alliés, n’ait restitué à notre commerce sa liberté et ses colonies. Nous avons conquis sur l’Elbe et
n grand commerce aujourd’hui, est intéressée à l’indépendance et à la liberté des mers. La destruction des principes révolution
rillaient dans la bataille Ces habits bleus par la Victoire usés ! La Liberté mêlait à la mitraille Des fers rompus et des scep
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
tous les exilés furent rappelés ; tous les prisonniers furent mis en liberté , tous les criminels furent justifiés, tous ceux q
aient devant lui. Le premier président parla à la reine avec toute la liberté que l’état des choses lui donnait. Il lui représe
lement étant sorti du Palais-Royal, et ne disant rien au peuple de la liberté de Broussel, ne trouva d’abord qu’un morne silenc
ibéra, et l’on donna arrêt par lequel la reine serait remerciée de la liberté accordée aux prisonniers. Aussitôt que l’arrêt fu
15 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
es, leurs sentiments, leurs images, leur plan, mais avec une certaine liberté , c’est-à-dire en les déguisant avec esprit ou en
eilleurs modèles, et imiter d’une manière noble, généreuse, pleine de liberté et d’aisance, comme La Fontaine qui dit de lui-mê
fait justice en ces termes d’une des maximes de la Révolution : La liberté , l’égalité, la fraternité ou la mort ont eu dans
fraternité ou la mort ont eu dans la Révolution une grande vogue. La liberté a abouti à couvrir la France de prisons ; l’égali
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
laissera pas à l’auditeur transporté hors de lui-même, le temps et la liberté de remarquer ses défauts : ils seront cachés dans
fort les paroles qu’il y doit prononcer. Si quelquefois il n’a pas la liberté de mesurer le style et les expressions de ses dis
ssances. Ses partisans se sont érigés en précepteurs du genre humain. Liberté de penser, voilà leur cri, et ce cri s’est fait e
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
nte en soi florir3 sa puberté, Il n’est qu’un seul moyen, et c’est la liberté . Cette seconde ardeur remplaçant la première, Rom
oses du monde, On ne peut y plier son humeur vagabonde. Rodolphe. La liberté , cher George, est le suprême bien. Je ne dois rie
ble. Robespierre. Les essais ne sont pas si faciles qu’il semble. La liberté ne vit que par les bonnes mœurs3 ; Pour réformer
, Et vais tout droit au but par des chemins très-courts. Eh bien ! la liberté ne sera pas fondée, Si l’on ne suit ma simple et
à grands pas, pendant les dernières paroles de Marat. Morbleu ! — la liberté ne veut pas de despotes. Chapeau bas, grands seig
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
s n’ont rien d’absolu, d’étroit et d’impérieux. Il trouve si douce la liberté d’opinion, qu’il ne cherche pas querelle aux diss
ttres familières, c’est lui qui encourage tout le monde à défendre la liberté . Au moment où le triumvirat se forme entre Octave
âme a pu être abattue, déchirée ; son patriotisme et son amour de la liberté n’ont pas fléchi. Dans ses lettres, dans ses disc
t dans ses Verrines, avec une sensibilité si profonde : O doux nom de liberté  ! droits sacrés du citoyen ! loi Porcia ! loi Sem
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ie multitude de peuples qui attend de leur protection son salut et sa liberté  ; quand je vois que, dans un état policé, si la t
mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent semble caress
grande inconstance, vous diriez toutefois que l’arbre s’égaye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que3 les hommes d
son mouvement. Ainsi, encore que3 les hommes du monde n’aient pas de liberté véritable, étant presque toujours contraints de c
t qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d’un certain air de liberté et de paix, en promenant deçà et delà leurs désir
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
te de la vertu, qui en est le principe, et qui elle-même dépend de la liberté venue de Dieu et assistée de lui. Ce regard jeté
ence et le goût, l’histoire du monde, la science des tyrannies et des libertés , la lumière reçue des temps, l’ombre de tous les
orgueil ou de la charité, un esclave des sens ou du devoir ; et si la liberté lui demeure toujours contre le mal, ce sera pourt
mœurs. Ils ont trouvé des complices jusque dans les traditions de la liberté , et le forum, la tribune, le sénat, ont été les n
ue leur cœur n’a point faibli, et que leur parole a conservé toute sa liberté . Il vaut mieux cent fois se taire que de trahir l
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
uêtes. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté , il ne songeait pas qu’il jetait dans les esprits
mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l’image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent semble caress
grande inconstance, vous diriez toutefois que l’arbre s’égaye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que les hommes du
e son mouvement. Ainsi, encore que les hommes du monde n’aient pas de liberté véritable, étant presque toujours contraints de c
t qui les pousse, toutefois ils s’imaginent jouir d’un certain air de liberté et de paix, en promenant deçà et delà leurs désir
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
le cache. Et toutefois, grâce à la mort, nous en pouvons parler avec liberté . Il n’est rien de si grand dans le monde, qui ne
torze ans. 6. On voit par cette lettre que Bossuet sait concilier la liberté du prédicateur avec le respect du sujet. Il faut
22 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
sage, pour mieux s’étourdir, on s’y précipita. De là cette ivresse de liberté , qui tourne toutes les têtes ; ce feu français, c
une époque de réconciliation. Les principes de justice sociale et de liberté politique sont proclamés par le tiers état et acc
ns pour faire pénétrer et prévaloir l’équité dans l’état social et la liberté dans le gouvernement14. » Malgré tout, dans ces j
cipe est matérialiste, ses solutions spiritualistes. Car les idées de liberté , de droit, d’égalité, de dignité humaine, de phil
iste leur raison d’être et leur vérité. Comment nier théoriquement la liberté de l’homme et la rétablir dans l’ordre pratique d
cette étude s’appelèrent publicistes 20. « Les idées de réforme et de liberté que Fénelon avait proposées dans des mémoires con
, et Bolingbroke, qui, bien que jacobite, était, par ses habitudes de liberté anglaise et de scepticisme, un grand révolutionna
il ne les concilie le principe de la monarchie absolue et celui de la liberté des communes ; l’abbé Mably qui propose comme mod
l’humanité, réformé la pénalité, créé la science sociale, préparé la liberté politique : ce sont là ses gloires durables. D’ai
Révolution, n’avait pas cru acheter trop cher son repos du prix de sa liberté  ; mais devait-elle longtemps, avec sa nature arde
de la Révolution ou un temps d’arrêt ? Cet accord de l’ordre avec la liberté voulu par la nation, renonçait-elle définitivemen
cé par Chateaubriand et par Madame de Staël, se développe, grâce à la liberté des institutions nouvelles et à la faveur même de
des institutions nouvelles et à la faveur même des passions que cette liberté soulève ou combat. La tribune se relève. Des orat
variée, ne suffisait plus sous la Restauration à la curiosité et à la liberté des esprits. Une feuille célèbre, le Globe, répon
Duvergier de Hauranne, Ampère, Damiron, Dubois, Magnin. Grâce à cette liberté nouvelle des études, à la connaissance plus appro
e nouveau, mais un mouvement d’émancipation, une légitime reprise des libertés de l’art. Sous d’autres mots reparaissait la viei
s combinés du mouvement, nie par conséquent la personne humaine et la liberté . « Sous l’action lente, mais irrésistible de ces
ourde et grossière doctrine qui, en chassant du monde Dieu, l’âme, la liberté , ôte à la vie son sens, aux lettres et aux arts l
uisque vous m’avez recommandé d’être franc et sincère, je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discours ne me par
mouvement intime de sa conscience, enfin sa personne, sa volonté, sa liberté , et tout cela dans leur totalité entière, sacrifi
lle crainte qu’il ne leur échappât pour peu qu’ils lui laissassent de liberté . Ce monarque si altier gémissait dans ses fers, l
s de tous états, sur sa famille de tout âge, qui avait proscrit toute liberté jusqu’à la ravir aux consciences les plus saintes
risienne avant de la faire réfléchir. Les hardiesses frondeuses et la liberté trop vive de certains tableaux, ce fut là ce qui
lles, mirent leur confiance dans ce roi barbare qui les appelait à la liberté . Cette disposition des choses produisit trois gra
e revenu du fisc de plus d’un tiers, le pouvoir n’augmenta pas, et la liberté publique n’en fut que plus exposée147. Considéra
ent même qu’on avait proscrit160. Quand Sylla voulut rendre à Rome la liberté , elle ne put plus la recevoir : elle n’avait plus
la réveiller : on y craignait Philippe, non pas comme l’ennemi de la liberté , mais des plaisirs163. Cette ville, qui avait rés
, le système de Newton, le spectacle d’institutions politiques que la liberté affermissait au lieu d’ébranler, par malheur auss
auvaise ; il faudrait la venir rétablir dans l’air natal, jouir de la liberté , boire avec moi du lait de nos vaches, et brouter
e, avec les animaux ; mais dès qu’oubliant sa noblesse il sacrifia sa liberté pour se réunir aux autres, la guerre, l’âge de fe
és. Si, sous un climat doux, dans un terrain abondant, ils peuvent en liberté occuper un espace considérable au-delà duquel ils
à une doctrine qui fait de la souveraineté de tous la négation de la liberté individuelle, qui déplace le despotisme au lieu d
dération d’un temps éloigné qui peut ne jamais être. Non pas : car la liberté que je donne à mon élève le dédommage amplement d
mme peut voir, et, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un homme peut jouir235. Voyager à pied, c’es
venargues, comme Pascal, défendit jusqu’à la fin contre la maladie la liberté de son esprit. Il mourut à Paris le 28 mai 1747.
ndue de l’esprit et du cœur humain que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
e, a l’art enfin de transformer une affaire privée en une question de liberté publique. En 1787 Beaumarchais eut encore un autr
évelopper dans cette âme ardente la haine d’un régime politique où la liberté personnelle était si mal protégée contre les capr
publique ? Je ne vous dis plus :    Eh ! quels titres avez-vous à la liberté  ? quels moyens vous resteront pour la maintenir,
ns l’exercice du droit de la paix et de la guerre est parricide de la liberté publique ; on répand des bruits de perfidie, de c
vingt ans combat toutes les oppressions, qui par lait aux Français de liberté , de constitution, de résistance, lorsque ses vils
étaient trop voisins, l’ébranlement trop sensible encore pour que la liberté sereine du jugement fût déjà possible ; mais ce q
nt permis au diable de barbouiller, de façon que les anges ont pleine liberté d’y écrire tout ce qu’ils voudront, pourvu que tu
poléon, deviendront dans notre pays les formes et les garanties de sa liberté politique. Anne-Louise-Germaine Necker, fille du
Le but de Mme de Staël était de montrer que tout ce qui profite à la liberté politique d’un peuple profite au talent. On compr
légant qu’ils n’avaient point à Sparte. L’amour de la patrie et de la liberté n’était point pour les Athéniens un instinct aveu
préoccupée de ne pas sacrifier le principe d’autorité au principe de liberté . Les ouvrages de Guizot sur les origines et la su
vain Selden, le plus ancien et le plus illustre des défenseurs de la liberté , Holborne, l’un des avocats de Hampden dans l’aff
un serment d’union, pour la défense de la religion protestante et des libertés publiques, fut adopté par les deux chambres ; les
ans la pensée, richesses d’une mémoire qui laisse à l’esprit toute sa liberté  ; style à la fois naturel et savant, que l’imagin
ses d’art et de goût. Cette élévation n’a pas toujours la forme de la liberté civile proprement dite : elle peut, suivant l’âge
un vif éclat poétique, alors même que la tradition de leurs vieilles libertés allait s’affaiblissant. Ainsi, l’Angleterre avait
e lumières pour n’avoir aucune volonté sur les affaires publiques, la liberté civile devient nécessaire à la dignité nationale.
dans l’ordre intellectuel, que celui qui renoncerait tout à fait à la liberté , dont il aurait eu la passion et le privilège. Ma
dans la civilisation imparfaite de l’empire romain, le souvenir de la liberté perdue, l’effort accidentel pour la ressaisir, ju
« Tu vas commander à des hommes, qui ne peuvent porter ni la complète liberté , ni la complète servitude438. » Choix d’études su
quité, le plus grand intérêt, la plus puissante affection, c’était la liberté  ; dans le dix-septième siècle, fut la religion. C
que, a cru devoir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avait ravi sa liberté et ses vieilles institutions, qui peut trouver sa
pé au reproche d’avoir fait dans l’histoire la part trop étroite à la liberté humaine. Cette tendance fataliste apparaît surtou
toriques, à la tête de cette école fataliste qui, ne croyant pas à la liberté humaine, et n’ayant d’autre mesure que celle du s
e ; ici, la brume et la pluie, mais l’intelligence, la richesse et la liberté . Passez la frontière, comparez nos routes splendi
entier au triomphe de sa foi. Avec Montalembert, il voulut fonder la liberté de l’enseignement, avant que le principe en fût i
ne cessa d’aimer ce qui était bon, et personne n’a mieux parlé de la liberté que ce moine qui avait renoncé à la sienne. Les d
s que donnent aux trois premières sortes de critique la diversité, la liberté , l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tabl
sique, il n’a jamais, pour maintenir cette haute situation, aliéné sa liberté , et les jugements par lesquels il confirme ceux d
ire le fait évader pendant la nuit. Le premier usage qu’il fait de sa liberté , c’est d’aller frapper son tyran sous les yeux mê
, L’esprit semble écouter la voix de l’Éternel. Épitres, liv. La liberté . Dans le cours de nos ans, étroit et court pa
insi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun Roi. « La liberté , qu’il donne à tout être qui pense, « Fait des mo
s zéphirs, « A ta propre pensée, et même à tes désirs. « Ah ! sans la liberté , que seraient donc nos âmes ? « Mobiles agités pa
« Vils instruments d’un Dieu qui nous aurait trompés. « Comment, sans liberté , serions-nous ses images ? « Que lui reviendrait-
ent le diable ? » Discours en vers sur l’Homme, 2e Discours : De la Liberté . Les Français à la guerre. Épître a M… Du
Terreur et faillit en être la victime. Forcé de payer la rançon de sa liberté en composant un hymne pour la fête de l’Être Supr
u poète anglais, élevé au-dessus de lui-même, et a rencontré, dans la liberté même d’une interprétation souvent peu sévère, que
toutes les mémoires : L’Aveugle, le Mendiant, la Jeune Tarentine, la Liberté , etc. Il médite aussi des œuvres plus étendues, e
rassemblés ? Notre âge est-il pareil aux temps dont vous parlez ? La liberté régnait sur les rives du Tibre ; César y règne se
i dirais-je, et prononce toi-même : Vois le crime, usurpant le nom de liberté , Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ;
sans diadème, Des brigands, parvenus à l’empire suprême, Souillant la liberté d’éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses pr
délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir, gloire, bonheur, patrie et liberté , Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. L
n des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur né pour la liberté , Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut so
s plus contraires. La foi monarchique et chrétienne, la passion de la liberté , l’orgueilleux souvenir de l’épopée militaire du
de juillet. D’autres pièces, non moins célèbres, lui succédèrent : La Liberté , Quatre-vingt-treize, la Popularité, l’Idole. And
mble. ROBESPIERRE. Les essais ne sont pas si faciles qu’il semble. La liberté ne vit que par les bonnes mœurs ; Pour réformer l
, Et vais tout droit au but par des chemins très courts. Eh bien ! La liberté ne sera pas fondée, Si l’on ne suit ma simple et
Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! DANTON. Morbleu ! — la liberté ne veut pas de despotes. Chapeau bas, grands seig
ent, déteste le pouvoir absolu, même dans Louis XIV, et ne conçoit la liberté que pour les ducs et pairs. » 102. Remarquez ce
cependant il succombe, le résultat enfin d’une victoire funeste à la liberté romaine : toutes les parties de ce vaste sujet so
seau a bien raison ; mais comment concilier cette limite imposée à la liberté de l’enfant avec le principe de l’Émile ? Il y a
général vivement enlevé, et qui laisse à notre appréciation toute sa liberté . 344. Joubert dit encore de Montesquieu : oc Ses
essons donc de nous calomnier, de dire que nous n’entendons rien à la liberté  : nous entendons tout, nous sommes propres à tout
epuis la plaine jusqu’aux cavernes des montagnes, fut la patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire ! sépulcre des grands
ouronne, il prit son pouvoir à cœur, comme il avait fait naguères les libertés du pays, mais sérieusement, fièrement, en ministr
nce, qui n’a entouré d’ombre ce grand mystère que par respect pour la liberté humaine. 483. Lucrèce a rendu la même pensée da
homme tout entier, pour sa raison, son imagination, son cœur, pour la liberté et pour la grâce, pour le dogme et pour la morale
e supporte pas que ses flatteurs deviennent ses juges, et la première liberté qu’elle ôte à ses adulateurs, c’est la liberté de
juges, et la première liberté qu’elle ôte à ses adulateurs, c’est la liberté de ne plus l’être ; la seconde condition, c’est q
p.II de la Ire partie du Traité de l’Existence de Dieu : « Otez cette liberté  : toute la vie humaine est renversée, et il n’y a
samment l’entraîne ; Et nous ne recevons ni crainte ni désir De cette liberté qui n’a rien à choisir. Attachés sans relâche à c
nonçant son complcie ; mais des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son cœur, j’ai peine à les concevoir. » 743
tions poétiques. Chez C. Delavigne, Napoléon est le fils ingrat de la liberté . M. V. Hugo est ébloui par l’homme de génie, auss
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
la plus belle des mortelles. A sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit le reconnaît
nts et suaves. Aux avantages de la nature, le cygne réunit ceux de la liberté  ; il n’est pas du nombre de ces esclaves que nous
force ; il a su discipliner leur humeur brutale, et contraindre leur liberté indocile ; il a même fléchi par adresse les créat
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
45-1862) l’amour du vrai, la clairvoyance d’une raison supérieure, la liberté d’un esprit impartial, et une modération aussi éq
re, réalise le plus vrai de ses besoins, l’égalité civile, ajourne la liberté qui l’eût gêné dans sa marche, et court porter à
haut degré, sert à protéger, à défendre une noble cause, celle de la liberté , alors la scène devient aussi morale qu’elle est
25 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
danger passé, la proie regagne les champs, va revoir le soleil et la liberté  ; elle retourne toute joyeuse à son tapis de serp
e sous un buisson, bien à couvert, a-t-elle regret aux caprices de sa liberté et aux molles ondulations de son vol dans le haut
s ondulations de son vol dans le haut des airs ? Je n’ai jamais eu la liberté de l’oiseau, ni ma pensée n’a été aussi heureuse
26 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
r véritable de la patrie, ayant pour base l’ordre légal appuyé sur la liberté . Elle assiste aux funérailles de ce noble général
des mots n’est plus soumis à un ordre invariable. On accorde plus de liberté dans l’inversion et la transposition ; mais cette
rde plus de liberté dans l’inversion et la transposition ; mais cette liberté est restreinte dans des limites peu étendues, et
ccessoire des substantifs qu’ils servent à distinguer. D’ailleurs, la liberté de transposition admise par ces langues exigeait
avantage considérable sur nous dans cette partie du style. L’extrême liberté que leur langue leur accordait dans la constructi
bligation. Là, on exige plus d’attention à la nature des sons, et les libertés poétiques nous rendent plus maîtres de leur direc
sont eux qui, dans la débauche, ont autrefois vendu à Philippe notre liberté , et qui la vendent encore aujourd’hui à Alexandre
où il vivait, met cette vérité dans le plus haut degré d’évidence. La liberté , dit-il, est la mère nourricière du génie, elle a
oute-t-il, trouver toutes les autres qualités chez un peuple privé de liberté  ; un esclave peut être un flatteur pompeux ; mais
tiques, presque tous tracés sur le même plan, animés du même désir de liberté , jaloux et rivaux l’un de l’autre. Nous pouvons r
a bataille de Marathon et le temps où Alexandre-le-Grand subjugua les libertés de la Grèce. Cette période comprend cent cinquant
éloquence mâle et vigoureuse jaillit des débats des factions et de la liberté . Pisistrate, qui fut contemporain de Solon, et qu
de ses concitoyens contre Philippe de Macédoine, l’ennemi public des libertés de la Grèce ; de les prémunir contre les ruses de
rment encore un peuple puissant et florissant, protecteur naturel des libertés de la Grèce, et qu’il ne leur manque que la volon
es actions et le patriotisme. Chaque orateur agit avec la plus grande liberté contre son antagoniste ; les mœurs anciennes perm
raduction de Boileau. Après la mort de Démosthène, la Grèce perdit sa liberté . L’éloquence naturellement languit et retomba dan
de, l’argumentation véhémente, le dédain, la colère, la hardiesse, la liberté qui les animent perpétuellement rendraient infail
e expira, et nous ne devons pas nous en étonner, car non seulement la liberté périt entièrement, mais le pouvoir arbitraire s’a
teindre. Quelques-uns des arts de luxe les moins intimement liés à la liberté , subsistèrent pendant quelque temps encore ; mais
à l’éloquence, cette souveraine des cœurs, qui toujours accompagne la liberté et se voile à l’aspect d’un pouvoir ombrageux. No
re horizon politique ! Foudroyons l’anarchie, non moins ennemie de la liberté que le despotisme ! Fondons la liberté sur les lo
rchie, non moins ennemie de la liberté que le despotisme ! Fondons la liberté sur les lois et une sage constitution, et bientôt
au soldat heureux qui devait l’asservir. L’éloquence est fille de la liberté , elle fuit le despotisme. L’aigle impériale l’eff
confondre les intérêts et concilier toutes les opinions, consacra la liberté par une charte qui fut acceptée comme un bienfait
bats politiques rappellent l’éloquence, elle reparaît à la voix de la liberté . Des orateurs distingués se présentent dans la li
l Foy et le spirituel Girardin, qui joignirent un amour sincère de la liberté à un attachement patriotique à l’antique maison d
ent notre éloquence parlementaire. Les discussions judiciaires sur la liberté de la presse, le talent qu’ont développé les avoc
x de l’éloquence populaire dans son plus haut degré de perfection. La liberté que nous accordons à ce genre passionné et véhéme
exige le raisonnement pressant. Quelquefois on peut permettre quelque liberté à l’imagination pour animer un sujet aride et sou
Verrès. Le style est simple et l’exclamation passionnée, l’appel à la liberté , aux lois, est bien placé, et dans le véritable s
ius, et montrait quel mépris il avait conçu pour le nom romain et les libertés romaines. » Jusqu’à présent tout est beau, animé
r en public avec dignité, droit et ferme, afin d’avoir la plus grande liberté de mouvements. L’expression des traits de son vis
yens, elle nous accoutume au travail, elle laisse à l’esprit toute sa liberté , le rend maître de lui-même, exempt de ces passio
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
dans un discours aux Anciens assemblés, de sauver la république et la liberté . Qui nous le garantira ? s’écrie une voix. Grenad
’il faut de suite travailler, pour consolider enfin dans la France la liberté et la république ». Il nous serait facile de mul
28 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
écision énergique. Elle s’adresse à tous ceux que trompe le nom de la liberté , et qui croient qu’elle consiste à se révolter co
e révolter contre les lois, à secouer le joug d’un devoir. « Vive la liberté  ! » criait dans la prairie, L’unique fois, hélas 
is, hélas ! qu’il se soit emporté, Martin, qui se croyait vraiment en liberté         Pour n’être pas à l’écurie.         Un ce
syllabes ou en vers mêlés. Elle doit avoir un air de négligence et de liberté  ; c’est ce qui la caractérise. Elle ne souffre po
sans diadème, Des brigands parvenus à l’empire suprême, Souillant la liberté d’éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses pr
re par des écarts souvent incompréhensibles, et dans la forme par une liberté entière dans le choix des vers et la longueur des
eptres des rois.         Toi que je chante et que j’adore, Dirige, ô Liberté  ! mon vaisseau dans son cours ; Moins de vents or
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
: Honorer la vertu, c’est la rendre féconde,   Et la vertu produit la liberté . …………………… Le verrai-je ce jour où, sans intolér
, je trouverai des vers,   Des sons dans ma voix affaiblie ; Et cette liberté , que je chantai toujours, Redemandant un hymne à
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
cles passés. Démosthène défendit par les foudres de son éloquence, la liberté de sa patrie, contre la politique et les armes de
toyens de la république s’y distinguèrent. Bientôt la Grèce perdit sa liberté . Les arts exilés de ces belles contrées, vinrent
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
lui présentant des objets toujours différents, et elle lui laisse la liberté de se livrer à toute sa vivacité. Cependant la su
cipal. On doit mettre son adresse à régler l’esprit, sans lui ôter sa liberté . Quelque ordre que les gens à talent mettent dans
« Ainsi,… ceux qui leur sont soumis se vengent de la servitude par la liberté des discours ; les grands se croient tout permis,
ils perdent par la soumission ; ils se vangent de la servitude par la liberté des discours. Non, Sire, les grands se croient to
32 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
à tous tes ancêtres ? et à ce Brutus qui chassa les rois et donna la liberté aux Romains ? que leur dira-t-elle de toi ? de te
ont changées. L’aigle en cage a les ailes aussi vastes que l’aigle en liberté  : ce n’est pas la puissance qui lui manque, c’est
tte tare, la faveur des Athéniens s’attacha à ce ferme champion de la liberté avec une constance invincible. Cicéron n’eut que
sont pas, comme ceux de Démosthène, des actes. Il aime son pays et la liberté , mais il aime aussi sa réputation. Il ne s’oublie
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
nal pour juger un infracteur de la loi, il va prononcer sur sa propre liberté  : aussi le législateur a-t-il placé ces mots à la
ver les yeux, si nous avions laissé à d’autres le soin de défendre la liberté des Grecs contre Philippe ? Et qui donc, parmi le
n’avez point failli, en bravant tous les dangers pour le salut et la liberté de tous les Grecs ; non, vous n’avez point failli
34 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
les avons suivies scrupuleusement. Nous nous sommes réservé une seule liberté , celle d’élargir le cadre tracé par M. le ministr
les jugements que nous avons exprimés à nos risques et périls, que la liberté de notre appréciation s’est toujours conciliée av
évelopper dans cette âme ardente la haine d’un régime politique où la liberté personnelle était si mal protégée contre les capr
ouvait encore, à cette dernière heure, réconcilier le pouvoir avec la liberté  : le deuil public qui entoura ses funérailles tém
foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vous à la liberté  ? quels moyens vous resteront pour la maintenir,
ns l’exercice du droit de la paix et de la guerre est parricide de la liberté publique ; on répand des bruits de perfidie, de c
vingt ans combat toutes les oppressions, qui parlait aux Français de liberté , de constitution, de résistance, lorsque ses vils
rs cette convention nationale, encore garrottée dans les langes de la liberté ), foulèrent aux pieds tant de préjugés, bravèrent
u pays, en échange de la gloire et de la sécurité, le sacrifice de sa liberté . Bonaparte exila Mme de Staël (1802), qui se reti
fice. Crescentius, Arnault de Brescia, Nicolas Rienzi, ces amis de la liberté romaine, qui ont pris si souvent Les souvenirs po
t et de la justice, et sur les garanties inviolables de la charte, la liberté parlementaire. Tour à tour dans l’opposition léga
légant qu’ils n’avaient point à Sparte. L’amour de la patrie et de la liberté n’était point pour les Athéniens un instinct aveu
et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté , étaient seuls capables de souffrir ce que vous a
n compromis équitable entre les deux principes de l’autorité et de la liberté , dont l’un est nécessaire à la sécurité et l’autr
vain Selden, le plus ancien et le plus illustre des défenseurs de la liberté , Holborne, l’un des avocats de Hampden dans l’aff
un serment d’union, pour la défense de la religion protestante et des libertés publiques, fut adopté par les deux chambres ; les
nt, qu’à cette seule condition le royaume retrouverait la paix et ses libertés . Pendant qu’il parlait, quelqu’un toucha à la hac
quité, le plus grand intérêt, la plus puissante affection, c’était la liberté  ; dans le dix-septième siècle, ce fut la religion
ssionnent avec une courageuse candeur pour toutes les nobles idées de liberté , de réparation, de justice ; qui les réclament, a
à une double haine, il continuait de proclamer toutes les théories de liberté et d’attaquer avec une vertueuse colère tous les
que, a cru devoir délivrer sa patrie de l’homme qui lui avait ravi sa liberté et ses vieilles institutions, qui peut trouver sa
autres États gaulois, comme seul régi en toute puissance et en pleine liberté , devint le centre d’un système politique embrassa
storiques, à la tête de cette école fataliste qui ne croyant pas à la liberté humaine, et n’ayant d’autre mesure que celle du s
Elle avait quitté la maison paternelle pour aller vivre avec plus de liberté chez une de ses amies à Caen. Son père avait autr
village. Nous fuyons. Plus de soins, plus d’importune image. Amis, la liberté nous attend dans les bois. Sans nous plaindre, et
Terreur et faillit en être la victime. Forcé de payer la rançon de sa liberté en composant un hymne pour la fête de l’Être supr
u poète anglais, élevé au-dessus de lui-même, et a rencontré, dans la liberté même d’une interprétation souvent peu sévère, que
un Camille, et l’on s’était flatté Qu’il devait aux Romains rendre la liberté . Souvent je me suis dit, plein de cette espérance
PISON. Ô mon fils ! ton aïeul, dont tu me rends les traits, Vit notre liberté , si chère à tes regrets, Sous les coups de Lépide
ômes sacrés, Et, des Romains séduits trompant l’obéissance, Du nom de liberté cimentait sa puissance355. Il étendit sur moi son
ant loi. CNÉIUS. Qui ? vous ! PISON. Qui ? vous !Moi. Dût un jour la liberté renaître, Je n’en jouirai plus ; j’ai fléchi sous
rassemblés ? Notre âge est-il pareil aux temps dont vous parlez ? La liberté régnait sur les rives du Tibre : César y règne se
i dirais-je, et prononce toi-même : Vois le crime, usurpant le nom de liberté , Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ;
sans diadème, Des brigands, parvenus à l’empire suprême, Souillant la liberté d’éloges imposteurs, Immolaient en son nom ses pr
délaissé, doux rêves de la vie : Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté , Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. L
rapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! » Par cet acte d’héroïque résistan
n des sens enchaîné sur la terre, Esclave, il sent un cœur né pour la liberté , Malheureux, il aspire à la félicité ; Il veut so
rin en variant sa coupe, en usant, à l’exemple d’André Chénier, de la liberté du rejet ; il ne fallait pas en arriver, par espr
Misérables : ἀνάγκη. C’est l’honneur et la force de la doctrine de la liberté humaine, qu’on ne puisse la nier sans tomber dès
esthétique. 34. « Schiller, disait Goethe, a prêché l’Évangile de la liberté . » 35. « On ne peut nier, ce me semble, que les
exacte et minutieuse jusqu’au scrupule : Homère use souvent de cette liberté . 66. Cette admirable description, qu’on ne se la
epuis la plaine jusqu’aux cavernes des montagnes, fut la patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire ! sépulcre des grands
ouronne, il prit son pouvoir à cœur, comme il avait fait naguères les libertés du pays, mais sérieusement, fièrement, en ministr
ais le lecteur français veut être respecté : Du moindre sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’i
ence qui n’a entouré d’ombre ce grand mystère que par respect pour la liberté humaine. 245. Lucrèce a rendu la même pensée da
nonçant son complice : mais des remords, et surtout des sentiments de liberté dans son cœur, j’ai peine à les concevoir. » 352
éon l’homme de génie ; chez C. Delavigne, il est le fils ingrat de la liberté . Enfin dans les vers célèbres de M. de Lamartine
iant le pain qu’il pleure, À l’orphelin une demeure, Au prisonnier la liberté . 448. M. de Laprade. Discours de réception à l
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
onvénients où j’avais vu ceux qui avaient pris avec vous de pareilles libertés . Mais, monseigneur, vous en faites trop, pour le
ns que vous faites sans qu’il en fût autre chose, ni que l’on prît la liberté de vous en parler. Si vous saviez de quelle sorte
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
, par de si grands exemples, et convaincus que le bonheur est dans la liberté , la liberté dans Je courage, ne refusez jamais de
grands exemples, et convaincus que le bonheur est dans la liberté, la liberté dans Je courage, ne refusez jamais des périls glo
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
vous faites sans qu’il en fût autrement question, ni que l’on prît la liberté de vous en parler. Si vous saviez de quelle sorte
’être des vôtres. Trouvez bon, ô César ! que je vous parle avec cette liberté . Recevez les louanges qui vous sont dues, et souf
38 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
le, et le rendre formidable. Déjà sa politique astucieuse menaçait la liberté d’Athènes ; l’alarme commençait à se répandre par
ut le plus chéri, Par un vil délateur se vit presque flétri. Alors la liberté ne savait pas dans Rome Du simple citoyen disting
érêt général et sa passion particulière ? Laissez à l’esprit toute sa liberté , il aura toute son énergie : dominé par la passio
dit à leur sévère équité ; mais insensiblement ils abusèrent de cette liberté , et firent indistinctement périr les bons et les
git ici ni d’impôts à établir, ni d’alliés à venger : il s’agit de la liberté , il s’agit de nos jours menacés. » J’ai souvent f
39 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
us me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m
peine respirant du joug qu’elle a porté, Du règne de Néron compte sa liberté . Que dis-je ? la vertu semble même renaître. Tout
in, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’à rallumés sa liberté mourante. Non, princes, ce n’est point au bout de
us me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. (Raci
ers avait été brisé comme ci-dessous : Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat : je sais mal farder la vérité.
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
action ne l’oblige pas à être historique : on laisse à l’auteur toute liberté d’invention. Mais il ne doit jamais sortir de la
et c’est ce qui arrive fréquemment sur notre théâtre. Sans donner une liberté illimitée au poète, nous avouerons pourtant que l
chefs-d’œuvre. Le système ancien enlevait à l’homme une partie de sa liberté  ; la lutte n’était pas égale entre le ciel et la
érialiser : l’atroce et l’horrible sont les éléments qu’il aime. Même liberté , dans le style : la noblesse, la correction sont
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
r tous les jours parmi la confusion d’un grand peuple, avec autant de liberté et de repos que vous sauriez faire dans vos allée
à trouver qu’en celui-ci ? Quel autre pays où l’on puisse jouir d’une liberté si entière, où l’on puisse dormir avec moins d’in
42 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
tablier, apprennent l’arithmétique et la géométrie. » Élevé en toute liberté , il était réveillé au son des instruments. Il dut
ce en l’education d’une ame tendre, qu’on dresse pour l’honneur et la liberté . Il y a je ne sçay quoy de servile en la rigueur
(Ép., 123) veut dire : « C’est une des conditions essentielles de la liberté qu’un estomac bien réglé. » 5. Ce fut aussi la
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
couvrira des plus riches moissons. Vous marcherez toujours dans votre liberté , et jamais votre tête ne se courbera sous le joug
lumineuses, que tout l’Aréopage, à moitié convaincu déjà, lui rend sa liberté d’une voix unanime, en se proposant bien de l’ent
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
nièce, elle le sera bien1, et cette idée me console de la perte de ma liberté . Vous ne me parlez point de son baptême : est-ell
de Nantes, publié en 1598 par Henri IV, accordait aux calvinistes la liberté de conscience, l’exercice de leur culte et l’admi
45 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
uche pour faire confession de ma chrestienté1. Icy non seulement j’ay liberté de glorifier Dieu, mais j’ay tant de bonnes remon
hose en elle-même. » 9. C’était comme une fenêtre ouverte à d’autres libertés . — Parmi bien d’autres prescriptions tyranniques,
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
impide et frais ? Qui peindra des grands bois le studieux silence, La liberté des champs et leur indépendance, Et les prés plei
qu’il a quitté J’aime qu’il vienne faire hommage A l’humble et pauvre liberté . Que n’as-tu suivi ton envie ! Que ne t’ai-je p
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
e, et la matière humaine ! Inventez, maniez, changez, embellissez, La Liberté jamais ne dira : C’est assez1 ! 2. Je lis da
e aux nations, avec leur nourriture, La lumière, la paix, l’ordre, la liberté  ! Ainsi toujours fidèle à la voix des poëtes, Q
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
quittaient tout pour la suivre. Dans nos rudes hameaux faits pour la liberté , Où jamais magister ne s’était implanté, Son foye
uriez jamais pour la Muse bannie Un seul regret, pas plus que pour la liberté  ! On dit vos cœurs tout pleins d’ambitions mort-n
49 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ple. Cette exclamation passionnée, cette invocation des lois et de la liberté sont parfaitement bien placées, et dans le vérita
ais de produire un mauvais effet, lorsqu’on n’y trouve ni aisance, ni liberté . Peu de personnes sont capables de parler parfait
e émulation, soutient notre ardeur, et laisse à notre esprit toute sa liberté , en l’affranchissant du joug de ces passions hont
et la corruption ; du courage et de la grandeur d’âme ; l’amour de la liberté , de la patrie et du bien public, un zèle ardent p
. Peut-être aussi que, dans ces temps reculés, de quelque amour de la liberté que fussent animés les citoyens d’un État, l’infl
développer sa manière de voir sous un nom célèbre. C’est une sorte de liberté poétique incompatible avec le caractère grave du
ncipaux citoyens de l’ancienne Rome, une conversation où président la liberté , la politesse et la dignité. L’auteur du dialogue
est inconvenant de n’employer qu’un style lâche et incorrect ; cette liberté pourrait desservir la personne qui écrit auprès d
siècle, et peuvent être regardées comme les derniers monuments de la liberté romaine, puisque la plupart furent écrites pendan
dans les différends où la justice et l’honneur étaient intéressés, la liberté qu’avaient les dames de nommer un chevalier qui s
, ont un ton particulier et une espèce de mélodie. L’inversion, ou la liberté des transpositions que le style poétique prit nat
aut qui fait perdre au vers une grande partie de la noblesse et de la liberté que réclame la poésie héroïque. Notre vers anglai
au sublime et au pathétique ; elles feraient perdre sa noblesse et sa liberté au poème épique ou tragique. Ce n’est qu’aux comp
a mélodie des vers, il suffisait des mots sonores de la langue, de la liberté des inversions, de la quantité fixe des syllabes,
e vers rimé, et fait enjamber ses couplets18 l’un sur l’autre avec la liberté que donnent les vers blancs. Lecture XXXIX. De
de, telle est la cause de l’enthousiasme qui y domine et de l’extrême liberté accordée au poète, liberté que ne lui permettrait
’enthousiasme qui y domine et de l’extrême liberté accordée au poète, liberté que ne lui permettrait pas une autre espèce de po
t l’autre cas il court grand risque de tomber dans l’extravagance. La liberté d’écrire sans ordre, sans méthode, sans liaison,
arrogé, de nos jours, le droit de prendre dans leur versification une liberté excessive qui a encore augmenté le désordre intro
de l’art poétique. Les poètes didactiques jouissent de la plus grande liberté pour embellir leurs compositions d’épisodes et de
res des hommes, on y peut, en quelque sorte, employer l’aisance et la liberté de la conversation ; aussi, la muse qui préside p
ouvertement ; et, pour y arriver, elle pousse jusqu’à la hardiesse la liberté de censurer le vice et les hommes vicieux. Les tr
tion ce qui, dans son sujet, ne se prèle pas assez à la poésie. Cette liberté , au contraire, est d’autant plus restreinte qu’il
optèrent une marche opposée. Le dénouement de l’un est la ruine de la liberté romaine, le dénouement de l’autre est l’expulsion
de réserve dans l’emploi de ces moyens extraordinaires. Il n’a pas la liberté d’introduire au gré de son imagination un nouveau
ut ce que la nature a donné au génie de hardiesse, de franchise et de liberté . Et, en effet, ce qui caractérise surtout la poés
épique, puisque le poète n’a célébré que le triomphe de César sur la liberté romaine. Il est vrai que, tel que nous le possédo
l avait éprouvé les rigueurs du despotisme assis sur les ruines de la liberté romaine. En écrivant, il cédait aux inspirations
ût beaucoup mieux valu qu’on n’en fixât jamais aucun, pour laisser la liberté de partager toutes les pièces en autant de partie
és de temps et de lieu, il ne faut cependant pas perdre de vue que la liberté qu’ils peuvent prendre à cet égard a des bornes.
sont sous les yeux du spectateur, il est impossible de prendre cette liberté . En effet, dans le cours d’un acte, la scène ne d
contraire, qu’il ait cette vivacité et cette aisance nécessaires à la liberté du dialogue et aux mouvements des passions. L’obl
; mais il n’en est pas moins évident que la rime est un obstacle à la liberté du dialogue, qu’elle le remplit d’une languissant
sous leur véritable nom, parce qu’on s’était aperçu qu’une semblable liberté pourrait compromettre la tranquillité publique. L
re moderne. Les Anglais aiment surtout ce qui est naturel et vrai. La liberté que nous laisse notre gouvernement, celle que nos
reux que, sur notre théâtre comique, se joigne à la hardiesse et à la liberté un esprit de licence, d’indécence même, qui a pla
s’assujettir à la rime ; et Blair soutient que le vers blanc, par sa liberté , sa noblesse, l’emporte sur le vers rimé, qui ne
n d’un si grand dessein. Il était né avec une passion extrême pour la liberté  ; ce sentiment l’empêcha toujours de prendre part
50 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
sont discutées, la Réforme se greffe sur la Renaissance. L’esprit de liberté , éveillé par l’étude des lettres anciennes, à laq
enue sous bride. Davantage, il y en a d’aucuns qui sous couverture de liberté lui concedent toutes choses. Il la faut donc brid
sçay-ie ? » qui est le contre-pied d’une doctrine, nous laisse toute liberté . Si nul livre n’est plus décousu, sans incohérenc
en la forme du parler. Toute affectation, nommeement en la gayeté et liberté françoise, est mesavenante au courtisan ; et en u
ée et de mon propre désir ; et d’eslever mon ame en toute doulceur et liberté , sans rigueur et contraincte : ie dis jusques à t
ioinct ne le peust tenir ni arrester. Celuy qui sçait se maintenir en liberté et user de son droict, qui est de n’estre pas enf
port de salut, et la forteresse à plusieurs qui se fussent perdus en liberté , voire qui ont eu recours à elle pour estre en li
sent perdus en liberté, voire qui ont eu recours à elle pour estre en liberté , l’ont choisie et espousee pour vivre en repos et
gageront jusques à leur chemise pour conserver avec eulx la vie et la liberté , estant vivement persuadez qu’il y va de cela, qu
ie, messieurs, s’il est permis de jetter encore ces derniers abois en liberté , considérons un peu quel bien et quel profit nous
ps ils sont ensemble soupirans pour la vostre et travaillans à vostre liberté  ; mais vous n’avez que des larmes aux yeux et eux
es années pour les gens de lettres, entre la servilité du passé et la liberté de l’avenir. Molière joue, par la volonté de Loui
toutes leurs pensées : d’où vient que, s’ils avoient une fois pris la liberté de douter des principes qu’ils ont reçus et de s’
de chercher un lieu écarté pour se tuer. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appa
une chose indubitable, ou en faisant paroitre qu’on leur veut ôter la liberté de l’examiner et d’en juger par leur propre lumiè
nt devant lui. Le premier président351 parla à la reine avec toute la liberté que l’état des choses lui donnoit. Il lui représe
lement étant sorti du Palais-Royal, et ne disant rien au peuple de la liberté de Broussel, ne trouva d’abord qu’un morne silenc
ibéra, et l’on donna arrêt par lequel la reine seroit remerciée de la liberté accordée aux prisonniers. Aussitôt que l’arrêt fu
ue de les régler, n’a jamais été donné à la multitude ; mais si cette liberté ne veut pas être contrainte, elle souffre toutefo
s ouvrages françois, puisque on y voit la hardiesse qui convient à la liberté , mêlée à la retenue, qui est l’effet du jugement
se contente pas seulement de plaire ; soit que la parole retienne sa liberté naturelle dans l’étendue de la prose, soit que, r
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
é par de tels orages ? Ou bien étoit-ce381 les derniers efforts d’une liberté remuante, qui alloit céder la place à l’autorité
urd’hui les yeux de toute l’Europe ! Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a rien à craindre ni à espérer,
françoise, dans la plus douce des monarchies, non-seulement pleine de libertés , mais de licences. Il ne nous étoit pas aisé de v
œur et l’âme ; et en effet, quelle rude sépa- ration ! Je demandai la liberté d’être seule ; on me mena dans la chambre de Mada
d’y parvenir. S’il restoit à quelqu’autre un souvenir innocent de la liberté , il passoit pour un esprit dangereux qui vouloit
joue et badine, mais avec dignité ; on l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son caractère est noble et facil
uvre à moi ; le sultan effrayé recule ; déjà le Péloponèse respire en liberté , et l’Église de Corinthe va refleurir. La voix de
austère et contraignant. Là où est l’esprit de Dieu, là est la vraie liberté 473. Si une fois vous l’aimez de tout votre cœur,
les.) Lettre à Louis XIV475 La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette lettre n’a aucun intérêt en
es, de vous persuader que ce qui multiplie vos chaînes augmente votre liberté , et de faire votre sûreté de vos périls mêmes482.
Castries, sa dame d’atours, et madame de Saint-Simon. Ravies de leur liberté , elles s’approchèrent en un tas, tout le long d’u
e, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble dans ce groupe avec liberté . Dans la galerie et dans ce salon, il y avoit plu
Suisse me disoit de temps en temps : Demande pardon à monsieur de la liberté grande ; et là-dessus m’envoyoit des bouffées de
fées de tabac à m’étouffer. M. Cerise, de l’autre côté, me demanda la liberté de me demander si j’avois jamais été dans son pay
ns beaucoup de façons qu’il y consentit, en me demandant pardon de la liberté grande. Je lui gagnai partie, revanche, et le tou
’un de ses goussets, et, me le présentant, il me demanda pardon de la liberté grande, et voulut se retirer. Ce n’étoit pas mon
qu’il allât voir ses chevaux, et se retira, me demandant pardon de la liberté grande500. Le sang-froid dont il me refusa, et la
le jetèrent par la fenêtre en criant : « Le tyran est mort ; vive la liberté et Dom Juan, roi de Portugal ! » Le peuple, qui é
ux insultes du peuple encore en mouvement et plein de chaleur pour sa liberté . Elle comprit qu’elle étoit prisonnière. Outrée d
oltaire est l’apôtre de la tolérance et du bon sens ; Rousseau, de la liberté et de la religion naturelles ; Montesquieu cherch
rande sæculi spatium », ouvrent à l’éloquence, par la fondation de la liberté politique et du régime parlementaire, une vaste c
y, de Cazalès, à gauche de Barnave, de Vergniaud et des Girondins. La liberté de la presse est une autre carrière, parallèle à
rde les louanges de la vie rustique. C’est pour cela que je prends la liberté de vous indiquer un endroit de Saint-Chrysostôme
isque vous m’avez recommandé d’être franc et sincère ; je prendrai la liberté de vous dire que votre dernier discours ne me par
puis quinze mois qu’il étoit occupé par Son Éminence, prit un jour la liberté de lui représenter ses besoins, et de demander qu
s mœurs du monarque » Les mœurs du prince contribuent autant à la liberté que les lois : il peut, comme elles, faire des ho
, a aussi défendu ma vie quand je l’ai quittée ; et ce jour assure ma liberté pour jamais. « Seigneur, lui dis-je, Marius raiso
la se soit impunément fait dictateur dans Rome, ils y ont proscrit la liberté pour jamais. Il faudroit qu’ils fissent trop de m
érieure, qu’il a aimée avec passion et peinte avec génie. La vraie liberté Ô homme ! resserre ton existence au dedans de
t pour la conserver comme il lui plaît, et autant qu’il lui plaît. La liberté , ton pouvoir ne s’étendent qu’aussi loin que tes
l suit que le premier de tous les biens n’est pas l’autorité, mais la liberté  : l’homme vraiment libre ne veut que ce qu’il peu
s intelligences célestes. Mais un corps qui souffre ôte à l’esprit sa liberté  : désormais je ne suis plus seul, j’ai un hôte qu
ns la dispute, de la sécurité dans les périls, et dans le monde cette liberté de cœur qui nous rend attentifs à tout ce qui s’y
due de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
n combattant le despotisme domestique. Il les dépensa au profit de la liberté publique. Plein de ressources et d’audace, lumine
foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vous à la liberté , quels moyens vous resteront pour la maintenir, s
lique ; de même qu’on avait vu le tribun Clodius élever un autel à la liberté sur l’emplacement de la maison rasée de Cicéron,
placement de la maison rasée de Cicéron, et le peuple crier : Vive la liberté  ! L’un était frappé à cause de son nom et de celu
, et sans témoins de sa valeur ; nous, dont la mort soufferte pour la liberté ne peut être que glorieuse, solennelle et reçue e
s, non pas à défendre notre vie comme des malades, mais à défendre la liberté et les principes comme des républicains. El quand
e, dans un moment de guerre où j’ai eu mes deux frères hachés pour la liberté , qu’est-ce que la guillotine, sinon un coup de sa
ont assujetties. Les sciences y étoient libres, et ils durent à cette liberté d’avoir pu ressusciter quelques étincelles du gén
et fécond, mais devenu étouffant ; la révolution du xixe a fondé la liberté littéraire, qui dure encore. La première associai
. de Vigny écrivait depuis 1816 sans rien publier encore. L’esprit de liberté souffle de toutes parts. Les vieilles lois qui ré
e est une sorte d’équilibre entre l’indépendance intellectuelle et la liberté littéraire dans les œuvres d’imagination, d’une p
nt permis au diable de barbouiller, de façon que les anges ont pleine liberté d’y écrire tout ce qu’ils voudront, pourvu que tu
i préparaient la Révolution. Apôtre précoce, fervent et éclairé de la liberté , par sa plume, elle la servit sous la monarchie,
à l’oreille et au cœur le « souffle lointain de morale, de poésie, de liberté  » que l’on ne pouvait respirer en France. Ses pre
s léger d’érables, où le soleil se joue comme à travers une dentelle. Liberté primitive, je te retrouve enfin ! Je passe comme
et souvent sans pain. Les phalanges républicaines, les soldats de la liberté , étaient seuls capables de souffrir ce que vous a
 : il fut l’apôtre ardent et aimé de l’union du catholicisme et de la liberté . Dans ses belles oraisons funèbres d’O’Connell et
ient de son immuable sanction ce qui n’a ni sentiment, ni vouloir, ni liberté , ni vie. Qui eût dit que là même, au foyer glacé
quité, le plus grand intérêt, la plus puissante affection, c’était la liberté  ; dans le dix-septième siècle, ce fut la religion
ndépendance individuelle, le plaisir de se jouer, avec sa force et sa liberté , au milieu des chances du monde et de la vie ; le
ons anciennes. Quand vous trouvez dans les civilisations anciennes la liberté , c’est la liberté politique, la liberté du citoye
nd vous trouvez dans les civilisations anciennes la liberté, c’est la liberté politique, la liberté du citoyen : ce n’est pas d
es civilisations anciennes la liberté, c’est la liberté politique, la liberté du citoyen : ce n’est pas de sa liberté personnel
’est la liberté politique, la liberté du citoyen : ce n’est pas de sa liberté personnelle que l’homme est préoccupé, c’est de s
pas de sa liberté personnelle que l’homme est préoccupé, c’est de sa liberté comme citoyen ; il appartient à une association,
ur lui-même, sur son âme, un travail intérieur pour dompter sa propre liberté et se soumettre à ce que voulait sa foi. Mais le
a foi. Mais le sentiment de l’indépendance personnelle, le goût de la liberté se déployant à tout hasard, sans autre but presqu
des grands esprits qui cultivent les lettres, et leur laisse assez de liberté pour qu’ils déploient avec confiance leurs ailes.
ché aux anciennes lois du pays, tout en détestant le nouvel esprit de liberté , modéré par raison, quoique son humeur fui âpre e
et les États. C’est d’abord la justice, le respect inviolable que la liberté d’un homme doit avoir pour celle d’un autre homme
ver et à agrandir l’homme. Elle enseigne la spiritualité de l’âme, la liberté et la responsabilité des actions humaines, l’obli
montrons ici le principe de vos maux et leur remède. Si vous aimez la liberté et la patrie, fuyez ce qui les a perdues. Loin de
lara nettement son droit absolu et imprescriptible de propriété et de liberté . Le pouvoir capitula, puis il se rétracta ; il y
jamais besoin que d’un peu de mouvement pour lever, et de l’air de la liberté pour grandir. C’est dans ces circonstances que la
0 l’octogénaire M. Sieyès vint jouir, dans sa patrie recouvrée, de la liberté dont il avait été l’un des principaux fondateurs,
it indirectement, enfermé au For-L’Évêque. Il obtient quatre jours de liberté , et, peut avoir de son rapporteur, le conseiller
me historien, à disparaître tout à fait. Les mémoires lui laissent la liberté de se livrer à son génie. Il aime à dire : J’étai
51 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
imer, se battent ; et l’on est obligé de les séparer. Leur flamme en liberté devait être éternelle :              La nécessité
mours, coulaient des jours dignes d’envie dans l’abondance et dans la liberté , dans le sein du repos et de la joie, au milieu d
age.         Il n’est de sincère langage.                 Il n’est de liberté que chez les animaux. L’usage, le devoir, l’austè
r,                 Cette crainte nous est commune ;         Sur notre liberté chacun veut attenter : Par des dehors trompeurs o
Cette âme, ce rayon de la divinité, Dans le calme des sens, médite en liberté , Sonde ses profondeurs, cherche au fond d’elle-mê
L’Épître qu’on nomme familière doit avoir un air de négligence et de liberté  : c’est ce qui la caractérise. Elle ne souffre po
; Jamais le moindre fracas De carrosse ni de cloche ; Paix, bombance, liberté , Liberté sans anicroche ; L’horloge à la vérité R
le moindre fracas De carrosse ni de cloche ; Paix, bombance, liberté, Liberté sans anicroche ; L’horloge à la vérité Rarement e
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
us me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat, qui sait mal farder la vérité. Vous
nsuls imploraient votre secours pour la défense de la patrie et de la liberté  ? Quelle autorité auriez-vous respectée ? quelle
que ce grand criminel Si le même jour que ce grand criminel Dût à la liberté porter le coup mortel : Si lorsque le Sénat eût c
, joue et badine, mais avec dignité. On l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son caractère est noble et facil
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
butte au sombre orage,   En proie au flot amer, Il a fallu, plaisirs, liberté , fantaisie, Famille, amour, trésors, jusqu’à la p
cages, Et, joyeux, s’en étaient allés, de fleur en fleur, Chercher la liberté , bien loin, — ou l’oiseleur4. Ciel ! alors j’acco
est pas seulement pour l’oiseau que l’oiseleur est parfois près de la liberté . 5. L’ensemble est charmant d’esprit, et d’émoti
54 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
positions dictées par une philanthropie éclairée et par l’amour d’une liberté qui n’est pas la licence ; nous lui avons laissé
nstruction, il n’a cherché qu’à être clair. Si, parce qu’il a pris la liberté nécessaire de critiquer sévèrement le style des é
n une circonstance heureuse et pittoresque9. Notre vers blanc, par sa liberté , sa hardiesse et sa variété, est infiniment plus
ère de presque toutes les langues anciennes laissaient la plus grande liberté dans la disposition des mots, et permettaient qu’
versions et les transpositions sont quelquefois permises ; mais cette liberté est resserrée dans des bornes bien étroites en co
la terminaison des noms et des verbes, qu’elles devaient cette grande liberté de transposer les mots et de ne suivre que l’arra
prose. Il est important de remarquer que, lorsque nous usons de cette liberté , que nous laisse le génie de notre langue, de don
je parlerai dans la Lecture prochaine, nous nous sommes privés de la liberté de transposer ou d’arranger arbitrairement les mo
és de la liberté de transposer ou d’arranger arbitrairement les mots, liberté dont les anciennes langues tiraient un si grand a
unir dans l’expression, comme la nature les a réunis dans l’objet. La liberté des transpositions exigeait encore cette espèce d
sions que nous avons pour peindre les grandes commotions de l’âme, la liberté dont nous jouissons, à un plus haut degré qu’aucu
ui sont d’une formation récente ; toutefois, on ne doit user de cette liberté qu’avec une extrême réserve. En prose, les innova
Vues sur les progrès de la religion : « Les Romains s’entendaient en liberté au moins aussi bien que nous. » Ces mots peuvent
és de deux manières, selon qu’en les prononçant le lecteur appuie sur liberté , ou sur au moins. Dans le premier cas, ils signif
e si nous nous entendons en d’autres choses mieux que les Romains, la liberté au moins était une chose dans laquelle ils s’ente
si bien que nous ; dans le second cas, ils veulent dire qu’en fait de liberté , ils s’entendaient au moins aussi bien que nous,
ntendaient au moins aussi bien que nous, ou, autrement, qu’en fait de liberté ils s’entendaient mieux que nous. Si ce dernier s
ante de la prononciation, en mettant : « Les Romains s’entendaient en liberté aussi bien, au moins, que nous. » Il est certain
ait succomber victime du pouvoir, mais la vérité, et la raison, et la liberté succomberaient avec lui. » César, en décrivant un
d’être clair ; car le génie de notre langue ne laisse pas une grande liberté dans le choix des constructions. Presque toujours
u style. Leur langue, qui permettait les inversions, leur laissait la liberté de choisir pour chaque mot la place qui leur semb
ent les inversions que leur langue admettait, et qui leur laissait la liberté de placer les mots dans l’ordre le plus propre à
prose de Milton ; mais les écrivains de son siècle jouissaient d’une liberté d’inversion qui aujourd’hui ne serait pas compati
ne serait pas compatible avec la pureté du style ; et, quoique cette liberté rendît leurs périodes plus pompeuses et plus sono
que le spectateur qui en fait le récit, il ne peut jouir d’autant de liberté , parce que l’on suppose que la personne exprime d
son Traité du Sublime, donne un beau développement à cette idée. « La liberté , dit-il, est la vraie nourrice du génie ; elle do
Europe, bien que quelques-unes de ces nations jouissent d’une entière liberté . Les sermons, les oraisons funèbres des orateurs
L’éloquence mâle et forte ne se retrouve guère que dans le pays de la liberté . Sous un gouvernement arbitraire, indépendamment
peu près sur les mêmes bases, également animés d’un grand amour de la liberté , et mutuellement rivaux et jaloux l’un de l’autre
énergique, s’élevait au milieu du choc des factions, à l’ombre de la liberté publique, et ne se formait point au sein de la re
e ses concitoyens contre Philippe, roi de Macédoine, l’oppresseur des libertés de la Grèce, et de les mettre en garde contre les
e une nation forte et florissante, que c’est sur lui que reposent les libertés de la Grèce, et que, pour faire trembler Philippe
e toute l’impétuosité, de tout le feu que peut inspirer l’amour de la liberté . C’est une succession rapide d’inductions, de con
r nous de vives émotions ! La Grèce perdit à la fois Démosthène et la liberté . Le flambeau de l’éloquence pâlit, les rhéteurs e
émence des raisonnements, ce dédain, ce courroux, cette audace, cette liberté qui respirent dans les harangues de Démosthène, r
devons pas en être surpris. Non seulement les Romains perdirent leur liberté , mais ils sentirent bientôt tout le poids du pouv
t s’éteindre. Ceux des beaux-arts qui sont moins intimement liés à la liberté furent encore cultivés quelque temps ; mais on ne
se de l’habileté et du génie de la nation, mais surtout à cause de la liberté dont elle jouit. Cependant, il n’est que trop vra
arler d’une manière lâche et triviale. Ils ne devraient prendre cette liberté que dans ces sortes de sociétés où l’on ne s’occu
ment à l’orateur de se préparer avant de prendre la parole. C’est une liberté dont jouissent les prédicateurs et quelquefois le
’elle est portée à son plus haut point de perfection. Cependant cette liberté , accordée à ce genre d’éloquence, de prendre un c
ujours plus perfide, avaient mis en danger, et ensuite opprimèrent la liberté de la Grèce. Les Athéniens commençaient à s’alarm
ar ce n’est pas sans cause que les Grecs, autrefois si jaloux de leur liberté , sont maintenant si disposés à la servitude. Il r
ut dans la circonstance présente, de vous exposer mes sentiments avec liberté et sincérité. Je voudrais être assuré qu’il est a
ou réveiller l’attention des auditeurs ; mais il faut n’user de cette liberté qu’avec la plus grande réserve. Car un style bril
retentissait de ce bruit, et l’on s’écriait partout que la vie et la liberté des citoyens n’étaient plus en sûreté, si l’on ne
ar les mêmes juges ? Celui qui avait tout à craindre, dont la vie, la liberté , la fortune étaient fortement compromises, ne dut
t devant eux ; en les consultant, ils conserveraient presque toute la liberté et l’aisance d’un homme qui parle. Les prédicateu
signifie un ferme attachement aux véritables intérêts du peuple, à sa liberté , à son repos et à son bonheur ; mais qu’il voit b
le était combinée de manière à fonder un pouvoir incompatible avec la liberté , et à enrichir quelques hommes aux dépens du publ
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
, et que je puisse y soulager la vieillesse de mes parents. Prenez la liberté de lui demander cette faveur, il ne vous refusera
auvaise ; il faudrait la venir rétablir dans l’air natal, jouir de la liberté , boire avec moi du lait de nos vaches et brouter
s ce que toutes les académies ont dit depuis, et je pris, de plus, la liberté de me moquer d’un livre très-ridicule que votre p
itié de son esprit. Sa verve avait besoin de licence pour circuler en liberté . « Voltaire, dans ses écrits, n’est jamais seul a
ix. Kœnig était mon ami ; j’avais à la fois le plaisir de défendre la liberté des gens de lettres avec la cause d’un ami, et ce
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
isonnière à Saint-Lazare, comme Chénier. Le 9 thermidor lui rendit la liberté . fragment « L’épi naissant mûrit de la faux re
isonnière à Saint-Lazare, comme Chénier. Le 9 thermidor lui rendit la liberté . 3. C’est toute la pensée des strophes suivantes
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
e à ce mot. J’y fus pris ; j’asservis au vain désir de plaire La mâle liberté qui fait mon caractère3 ; Et, perdant la raison,
itié de son esprit. Sa verve avait besoin de licence pour circuler en liberté . « Il entre souvent dans la poésie, mais il en so
e excella. 1. « On dirait que la versification n’est pour lui qu’une liberté de plus, et qu’il a trouvé dans ce genre la vraie
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
de : rien d’heureux ne leur échappe ; rien ne coule de source et avec liberté  : ils parlent proprement3 et ennuyeusement. L’esp
ons des hommes, de la sérénité sur leurs visages ; qui étendrait leur liberté  ; qui réveillerait en eux, avec les talents natur
, joue et badine, mais avec dignité. On l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue. Son caractère est noble et facil
nt vous regardez la peinture, a parlé à son maître avec force et avec liberté , et a plus craint de lui nuire que de lui déplair
59 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
udier, le commerce de la vie ne pouvant même subsister si l’on n’a la liberté de témoigner que l’on n’est pas du sentiment des
une chose indubitable, ou en faisant paraître qu’on leur veut ôter la liberté de l’examiner et d’en juger par leur propre lumiè
60 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
due de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
» « La servitude abaisse l’homme jusqu’à s’en faire aimer. » « La liberté est incompatible avec la faiblesse. » « Le frui
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
r l’enseignement des plus grands spectacles, sous la protection de la liberté de l’État ou de l’indépendance de la pensée, que
sement des faits, la part des volontés particulières qui attestent la liberté morale de l’homme, et l’action des lois générales
62 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
t et vaillant soldat, à Pavie, où il fut blessé et pris. — Rendu à la liberté , commença pour lui, en 1526, cette vie de persécu
du livre. Mais il n’a pleu aux Dieux me permettre de suivre Ma jeune liberté , ny faire que depuis Je vesquisse aussi franc de
pas retournee, Quand, loin d’affection, de desir et d’amour, En pure liberté je passois tout le jour, Et, franc de tout soucy
s courtisans ont les aines atteintes… Misérables valets, vendant leur liberté Pour un-petit201 d’honneur servement acheté ! Quo
cime Brute, Marc Antoine, soldats.   MARC BRUTE. Le Tyran est tué, la liberté remise, Et Rome a regaigné sa premiere franchise.
r une mesme main qu’eust Tarquin le dernier. Respire donc à l’aise, o liberté romaine ! Respire librement sans la crainte inhum
naturelle, Ceux qui voudront bastir leur puissance nouvelle Dessus la liberté , car ainsi les tyrans Finent313 le plus souvent l
isant l’univers d’une horrible fierté, L’univers captivant veuf de sa liberté . Toutefois aujourd’huy cette orgueilleuse Rome, S
berté. Toutefois aujourd’huy cette orgueilleuse Rome, Sans bien, sans liberté , ploye au vouloir d’un homme : Son empire est à m
et les bois, Loin du tumulte et du bruit populaire, Et qui ne vend sa liberté pour plaire Aux passions des princes et des rois 
ange de sincérité naïve, d’en-thousiasme et de hauteur, il réclame la liberté de son génie qu’échauffe et vivifie cette intempé
peche honorablement. Car penser s’affranchir, c’est une resverie. La liberté par songe en la terre est cherie. Rien n’est libr
us sommes nez, et n’a jamais esté Homme qu’on ait veu vivre en pleine liberté .     En vain, me retirant enclos en une estude, P
ui avait régenté et dominé la poésie. Ils les suivent, chacun dans la liberté de sa nature et de son esprit, mais tous respectu
nière comédie de Regnard, le Légataire, couvre de sa gaîté d’étranges libertés contre la morale et la loi, symptôme de cette dis
Et je ne voy plus rien qui me pût secourir, Ni qui sceust rappeler ma liberté bannie. Dès long-temps je connois sa rigueur inf
peine ; Elle m’affranchira de votre autorité, Et ma punition sera ma liberté , (Antigone, 1638, IV, 3.) Corneille (1606
républiques, Que sous votre cabale il vous plut asservir : La vieille liberté si chère à leurs ancêtres Y fut partout forcée à
t en réduit ; Mon travail sans appui monte sur le théâtre ; Chacun en liberté l’y blâme ou l’idolâtre ; Là, sans que mes amis p
aire peur. Mes soins pour Léonor ont suivi ces maximes ; Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes, À ses jeunes désir
ais bien que nos ans ne se rapportent guère, Et je laisse à son choix liberté tout entière. Si quatre mille écus de rente bien
gueur est passée, Mon dernier jour est dessus l’horizon. Tu crains ta liberté . Quoy ! n’est-tu pas lassée D’avoir souffert soix
cet excès l’esclavage est monté, L’esclavage, crois-moi, touche à la liberté  ; le Barnewelt, un qui le termine : Caton se la
ur style tragique. C’est ailleurs qu’il faut chercher Voltaire. La liberté Dans le cours de nos ans, étroit et court pas
insi que moi ; « C’est le plus beau présent de notre commun roi. « La liberté , qu’il donne à tout être qui pense, « Fait des mo
s zéphirs, « À ta propre pensée, et même à tes désirs. « Ah ! sans la liberté , que seraient donc nos âmes ? « Mobiles agités pa
ge occupés, « Vils instrumens d’un Dieu qui nous aurait trompés… « La liberté , dis-tu, t’est quelquefois ravie : « Dieu te la d
imites ?… « Connais mieux l’heureux don que ton chagrin réclame. « La liberté dans l’homme est la santé de l’âme. « On la perd
s saillies ; « Hélas ! combien le cœur a-t-il de maladies « Sûr de ta liberté , rapporte à son auteur « Ce don que sa bonté te f
ître étoit resté (C’étoit, je pense, un jour de fête), Notre singe en liberté Veut faire un coup de sa tête. Il s’en va rassemb
e ne suis-je enfant de ce lac enchanté Où trois pâtres héros ont à la liberté Rendu tous leurs neveux et l’Helvétie entière ! F
le tombeau… Si je devois, un jour, pour de viles richesses Vendre ma liberté , descendre à des bassesses ; Si mon cœur par mes
usé aux fantaisies de Mardoche, n’ont-ils pas été, dans la plus large liberté de leurs conceptions poétiques, de purs classique
n et de l’Empire, le xixe  siècle a cherché dans l’ordre politique la liberté  ; il a cherché dans l’histoire, les sciences, les
ffée sous la tradition des conventions littéraires, il a reconquis la liberté entravée par la tyrannie des règles absolues. Le
e romantique qui, comme toute école révolutionnaire, même celle de la liberté , a eu ses formules despotiques, voulut à son tour
même de la révolution poétique qui s’était accomplie, « tolérance et liberté  » (Victor Hugo, préface d’Hernani). C’est la poés
pelle le 18 brumaire et l’attentat de Bonaparte contre les lois et la liberté . Je n ai point caressé sa brillante infamie ; Ma
délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté , Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. L
vous les clameurs qu’elle envoie ? Elle s’avance et mêle, aux cris de liberté Des chants d’orgueil, d’espérance et de joie. « 
enivrer. ANNA. Madame, où votre esprit se va-t-il égarer ? Hélas ! la liberté ne vous est pas rendue ; La prison seulement s’ou
e enfance ! Saluez ces doux bords qui me furent si chers ! Hélas ! en liberté vous traversez les airs1309 (Marie Stuart, tra
rêt sans appel, qu’un seul aurait porté, Serait la tyrannie et non la liberté  ; Contre elle et contre tous, notre garant, c’est
verra luire un sommet argenté Pour les oiseaux divins, l’aigle et la liberté . (Iambes et Poèmes. — Poèmes, Lazare, XV. — E.
l’école rivale avait assuré au théâtre la conquête et l’exercice, les libertés de temps et de lieu. Chacune de ses pièces nouvel
2. — Calmann Lévy, éditeur.) Enthousiasme de la nature et de la liberté Charlotte Corday, Faneuses, Faucheurs.   CHA
, ô solitude ! (Ibid.,II, 1 et 2. — Calmann Lévy, éditeur.) La liberté Charlotte Corday, Barbaroux 1513.   BARBAROU
ez-moi du récit de nos gloires ! — Non, tu n’es pas flétrie, ô sainte liberté , Par les crimes commis sous ton nom emprunté ! S’
ux punis, nous pourrons faire admirer au monde La mère des vertus, la liberté féconde. (Ibid., III, 1. — Calmann Lévy, éditeu
n qu’on nomme renommée N’a jamais enivré d’une vaine fumée, Qui de sa liberté forme tout son plaisir, Et ne rend qu’à lui-même
s’est plaint, avec quelque amertume, d’avoir, sans profit, aliéné sa liberté au service de maîtres ingrats. Comme eux, il étai
ur la dure. Je l’ay, sans le quitter, à toute heure suivy, Donnant ma liberté je me suis asservy. En public, à l’Eglise, à la c
sa peau s’enveloppa (VIII, 3). 850. La Fontaine se donne toute liberté à l’égard de l’affabulation, tantôt simple, tantô
épouse de bon gré et de bon cœur un tuteur qui lui laisse une honnête liberté . La charmante comédie de l’École des Femmes (1662
ue suscita contre lui cette pièce ; ses ennemis abusérent de quelques libertés de langage, qu’ils interprétèrent malignement, po
r un philosophe que lui justifier ses larmes, et mettre sa douleur en liberté . Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pou
oublât ton repos ? As-tu pas toujours eu comme reine absolue Toute la liberté que toi-même as voulue ? Cependant ton caprice, e
, Philinte, l’homme aux révérences, toujours prêt a s’excuser de la «  liberté grande », qui le provoque : Avec confusion, mais
te, sans remords, avec simplicité. Je marche dans ma force et dans ma liberté . (Othello, II, 7) 1149. Cf. Lamartine, Le v
e, les abus de la fiscalité, et un appel éloquent à l’égalité et à la liberté . Cette seconde partie de l’Hymne est de même éten
e la libre pensée. — Il revendique avec autant d’éloquence ceux de la liberté politique dans sa célèbre Élégie La Promenade (18
. Convaincu seulement du crime détesté D’avoir aimé, servi, chanté la liberté 1282. Bernardin de Saint-Pierre, Chateaubriand
dant marcher cette forêt d’éclairs ». et auquel répond par un cri de liberté L’aigle montagnard, l’aigle orageux de l’espace,
chênes Serve aux humains d’exemple et leur dicte des lois, Et que la liberté , seul remède à nos haines, Règne autour des palai
ien des deux actions qui composent la pièce, la mort de Lucrèce et la liberté de Rome…, et un des plus heureux ressorts de la t
63 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ttre de ne jamais porter les armes contre les Abenakis et lui rend la liberté , afin que son père cesse d’être malheureux. Ce fa
er rang des braves qui défendent contre les cruels enfants de Rome la liberté expirante de la Gaule, se distingue un jeune bard
s pas dans l’esclavage, toi qui célébrais le courage, la gloire et la liberté . « O ma patrie ! je meurs pour toi, hélas ! et av
jeune homme, Huneric, gendre du roi des Vandales, de lui accorder la liberté de l’enfant. Refus dur et insultant du barbare. D
e cette scène ; paroles de l’enfant, qui ne voulait point accepter la liberté à un tel prix. Insistance héroïque de Paulin ; se
on et le respect de son nouveau maître. Trois ans après, il obtint la liberté , non-seulement pour lui-même, mais encore pour to
te de Lycurgue envers lui. Au bout de deux mois, Lycurgue lui rend la liberté et le renvoie dans sa famille. Paroles de Lycurgu
nt été sans pitié pour le gouverneur, se font un honneur de rendre la liberté au poëte. Paroles de leur chef. Les brigands font
nsko, le vainqueur lui accorde, ainsi qu’à ses compagnons d’armes, la liberté de retourner en Russie ou d’accepter en Pologne u
eurtrier ; il lui accorde la vie et ordonne qu’on le laisse partir en liberté , sans lui faire aucun mal. Alors Bertrand se sent
dessein d’aller soulever l’Ecosse contre les Anglais et de rendre la liberté à sa patrie. Il s’échappe de Londres avec son frè
sa vie), écouta la voix de la raison et de l’humanité : il rendit la liberté à Owinsko et à ses compagnons. 122. Monologue
Autriche, à la tête d’une armée formidable, s’avance pour détruire la liberté naissante de la Suisse. L’un de ces jeunes gens r
de Morgarten ; l’armée autrichienne fut écrasée, Léopold fut tué, la liberté de la Suisse fut assurée. Les cinquante jeunes ge
ce jeune homme lui firent délivrer une feuille de route pour venir en liberté rejoindre son régiment en garnison à Paris. Le co
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
utus lit jurer au peuple qu’il se maintiendrait éternellement dans sa liberté . Bossuet, Histoire universelle. J.-J. Rousseau
ébéiens contre les patriciens. Le peuple-roi, accoutumé à regarder la liberté comme inséparable de son nom, ne voulait recevoir
s’éteignent ou sont immolés. Actium décide du maître de l’empire. La liberté est sacrifiée à un repos perfide, que devaient su
s qui marque sur la terre le triomphe de l’égalité des races et de la liberté politique. Et ces cérémonies de la semaine sainte
qui ont la mine d’être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés , et de traiter une âme de Turc à More. Comment, d
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
les ; et beaucoup de vilains petits embarras m’en ont toujours ôté la liberté . Je n’ai pourtant pas ignoré l’état où vous êtes,
bles dans un long ouvrage1. En vous exposant mes pensées avec tant de liberté , je ne prétends ni reprendre ni contredire person
t être moins parfaits ou trop éloignés de nos mœurs. C’est avec cette liberté si judicieuse et si délicate que Virgile a suivi
es portiques, et partout le sentiment de l’homme dans sa beauté et sa liberté . Sa maison est le temple en petit ; le temple est
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ne de vos leçons ; et vous qui savez si bien peindre les vertus et la liberté , apprenez-nous à les chérir dans nos murs comme d
s intelligences célestes. Mais un corps qui souffre ôte à l’esprit sa liberté  ; désormais je ne suis plus seul, j’ai un hôte qu
nc enfin cette cause ? Elle n’est autre que cet indomptable esprit de liberté que rien n’a pu vaincre, et devant lequel les hon
nd air, le grand appétit, la bonne santé que je gagne en marchant, la liberté du cabaret, l’éloignement de tout ce qui me fait
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
it leur magistrat naturel ; c’était un maître qui s’accordait avec la liberté , qui se faisait obéir, quoiqu’il ne leur fît poin
ison, de la justice et des lois. Il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les pauvres
68 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
personnages ; et, ce qui est plus essentiel, elle laisse au poète la liberté d’embellir son sujet au moyen de quelques fiction
rentre dans le domaine de l’histoire réelle et bien constatée, cette liberté est fort gênée. Il faut qu’il se renferme, comme
les personnages principaux doivent être historiques. Le poète a toute liberté pour la création des personnages accessoires. 354
propre caractère. Dans les personnages d’invention, le poète a toute liberté pour la peinture et le choix des caractères ; il
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
foi publique ? Je ne vous dis plus : Eh ! quels titres avez-vous à la liberté , quels moyens vous resteront pour la maintenir, s
a force des baïonnettes !” » 1. Le bailli de Mirabeau. Privé de sa liberté depuis trois ans, son neveu le supplie d’intercéd
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
euve : dans la guerre et dans le gouvernement, résister, au nom de la liberté et au nom du pouvoir, au roi et au peuple ; comme
à ses rivaux ; il connaissait des besoins publics, des conditions de liberté publique dont Hollis et Pym2 avaient tort de ne p
71 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
s n’osa plus enjamber. Toutefois, La Fontaine use largement de cette liberté toute latine et en tire des effets singulièrement
Livre X, fable ii. Racine même a dit : Je parlerai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. … Pui
nent, elles adoptent la forme et créent le genre de la prose, dont la liberté et la souplesse se prêtent mieux à l’analyse et à
ngage les incertitudes où le jette la comparaison du pouvoir et de la liberté  : Cet empire absolu sur la terre et sur l’onde,
intres immortels. Narration poétique. — Le poëte et l’orateur ont la liberté , interdite à l’historien, de donner aux événement
tions mathématiques. En effet, dans les sciences exactes, il n’y a ni liberté ni choix ; la vérité est rigoureuse et n’abandonn
Grecs et aux Latins leur facilité à composer les mots, aux Anglais la liberté de leurs emprunts et de leurs usurpations5. L’exp
. « On sait combien notre langue, au xviiie siècle surtout, avait de liberté hardie dans les tours, soit par un reste des vieu
u langage. « La règle en France et la discipline ont donc prévenu la liberté . Nos écrivains ont été bien avertis que la langue
 Quand on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté , elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende
se perdre dans une eau si vaste, en se flattant d’une fausse image de liberté . » (Bossuet, Panégyrique de saint André, 1re part
72 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
citoyens, tyranniser et piller les alliés en toute impunité, en toute liberté  ; tu as été assez puissant, non seulement pour ne
la prison et les fers l’homme qui, de lui-même, se juge indigne de la liberté  ? Puisqu’il en est ainsi, Catilina, peux-tu hésit
ommes qui, il y a trois jours, privaient des citoyens romains de leur liberté , les mêmes qui décrétaient des actions de grâces
en pour qui ces temples, l’aspect de cette ville, la possession de la liberté , cette lumière même qui nous éclaire, cette terre
t de leur fortune, les droits de citoyens auxquels ils sont admis, la liberté enfin, si douce à tous les cœurs, intéressent nat
u pour fonder cet empire, que de courage pour y établir solidement la liberté , quelle protection des dieux pour étendre et agra
ville entière avec ses monuments et vos maisons ; c’est l’empire, la liberté , le salut de l’Italie, c’est la république tout e
s, parce qu’on lui en donnait suivant les lois. Ils lui ont laissé la liberté d’acheter un esclave, dont le service est absolum
dépouillées. Il ne s’est laissé ni le moyen de nier ces faits, ni la liberté de se justifier. Je démontre tous mes chefs d’acc
nts, nous sortîmes du sénat, mon frère et moi, pour ne point gêner la liberté des suffrages, en cas qu’ils eussent quelque chos
rient que c’est les dépouiller de leurs droits, que c’est violer leur liberté  ; le peuple comble d’éloge son sénat et lui témoi
prédécesseurs. Quand donc a-t-il privé quelqu’un du plaisir et de la liberté de voir tous ceux qu’il avait pris ? En quelque l
, tu fis trancher la tête à leurs concitoyens. » En un mot, juges, la liberté que vous avez donnée à vos alliés, Furius l’emplo
t : mais déjà leurs parents endurent le supplice ; car on leur ôte la liberté de voir leurs enfants, de leur fournir des vêteme
nourris par leurs parents dans l’espérance qu’ils jouiraient de leur liberté sous notre empire équitable, doivent-ils être les
violé le droit des citoyens romains, vous jugez que cela intéresse la liberté et la gloire de l’État. Quoi c’est dans les priso
urs du supplice, se sentait revivre comme ranimé par la lumière de la liberté et par une espèce de parfum des lois, commença à
ait jamais vu un pareil abus de pouvoir. LXIII. Nom précieux de liberté  ! magnifique privilège de notre empire ! lois de
regarde, dit-il, sa patrie ; qu’il expire à la vue des lois et de la liberté . » Ce n’est donc point, Verrès, Gavius seul, ce n
e, le premier citoyen venu, c’est la cause commune de l’État et de la liberté que vous avez immolée au milieu de ces tourments
ls sont persuadés que leurs biens, leurs droits, leurs intérêts, leur liberté enfin, dépendent du jugement que vous prononcerez
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
te et ingénieuse. L’épitre familière prend un air de négligence et de liberté  ; elle badine agréablement, elle sème partout la
74 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
et serviles, mais que les plus injustes blâmes passent pour effets de liberté , et sont mis au nombre des actions généreuses. Vo
urs de cette puissance divine, d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépositions des témoins, e
nnées, afin que tu dises à ceux qui sont dans les chaînes : Sortez en liberté  ; et à ceux qui sont dans les ténèbres : Venez à
uêtes. Quand Brutus inspirait au peuple romain un amour immense de la liberté , il ne songeait pas qu’il jetait dans les esprits
s pensassent à ceux du prochain : vous les avez mis à leur aise et en liberté , afin qu’ils fissent leur affaire du soulagement
dès son202 commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et le temps de vous remettre ; ou, s’
joue et badine, mais avec dignité ; on l’approche tout ensemble avec liberté et avec retenue : son caractère est noble et faci
pendant deux générations ; mais cet amour était au fond celui de leur liberté . Enfin la Franche-Comté était heureuse, mais pauv
qui ne demande qu’autant qu’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté . Les grâces de la figure, la beauté de la forme,
uver les grâces et la beauté… À sa noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit le reconnaît
s et suaves388. Aux avantages de la nature le cygne réunit ceux de la liberté  ; il n’est pas du nombre de ces esclaves que nous
ral. 1. Dieu a créé l’homme à son image, c’est-à-dire libre. Or cette liberté n’existerait plus si nous ne pouvions être bons o
e l’a doué ; mais elle a tellement borné ses forces, que l’abus de la liberté qu’elle lui laisse ne peut troubler l’ordre génér
er ce contentement que nous sommes placés sur la terre et doués de la liberté , que nous sommes tentés par les passions et reten
battait l’aigle, et de chaque côté Nos légions s’armaient contre leur liberté  ; Où les meilleurs soldats et les chefs les plus
eu de mots : « Toutes ces cruautés, « La perte de nos biens et de nos libertés , « Le ravage des champs, le pillage des villes, «
i. « Lui mort, nous n’avons point de vengeur ni de maître498. Avec la liberté Rome s’en va renaître ; Et nous mériterons le nom
souverain, Qui pour tout conserver tienne tout en sa main ; Et si sa liberté -te faisait entreprendre517, Tu ne m’eusses jamais
passe à votre frère ; Votre jalouse humeur ne lui saurait souffrir La liberté d’aimer ce qu’il me voit chérir : Son amour pour
garée, Les bergers de leur peau se faisaient maints habits. Jamais de liberté , ni pour les pâturages,         Ni d’autre part p
us me rendez garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité711.    
peine respirant du joug qu’elle a porté, Du règne de Néron compte sa liberté . Que dis-je ? la vertu semble même renaître : Tou
t enlevée, Et qui même aurait mis au rang de ses bienfaits L’heureuse liberté de ne le voir jamais ! BURRHUS. Je sais que d’auc
BURRHUS. Madame, je vois bien qu’il est temps de me taire, Et que ma liberté commence à vous déplaire. La douleur est injuste 
oi-même, revêtu d’un pouvoir emprunté, Que je reçus de Claude avec la liberté , J’ai cent fois, dans le cours de ma gloire passé
là, toutefois, ses seuls titres de gloire. Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par les lois, qui, aux jours de la captivi
onnant des lois leur ont donné des biens, Des forces, des parents, la liberté , la vie ; Enfin qui d’un pays ont fait une patrie
storien met de la variété dans ses récits, parce que Dieu a mis de la liberté dans l’homme ; il y met de l’unité, parce qu’à tr
’éloquence humaine saurait-elle aller au-delà ? Et aussi quelle noble liberté dans la parole ! Cf. le sermon de Bossuet sur l’é
. 365. Maxime aussi équitable que sensée, très propre à concilier la liberté de nos jugements avec le respect que nous devons
s la condamnation de Fouquet, demandait encore au roi qu’il rendit la liberté au prisonnier ; il ne réussit point à désarmer la
le commencement et me mène jusqu’à la catastrophe sans me laisser la liberté de respirer. » — On a dû regretter pour Voltaire,
nfermée comme le poète à Saint-Lazare. Rendue par le 9 thermidor à la liberté , elle est morte en janvier 1820, dans un âge par
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
mme irréprochables, et qui paraissent même devoir leur succès à cette liberté d’allure. Il faut en conclure que la règle vérita
inspirer la valeur, le mépris de la mort, l’amour de la patrie, de la liberté et de la gloire. Dans ce genre, les chants prussi
’est quelquefois confondue avec d’autres gemmes, à cause de la grande liberté dont elle jouissait alors. C’est ainsi que nous l
’enthousiasme et le délire poétique, et qui jouit de la plus complète liberté relativement à la mesure. Ce petit poème est, pou
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
l’on tient pour démontré que Clodius n’est privé ni de raison, ni de liberté . Le syllogisme ainsi resserré se nomme enthymème.
es. Voilà les maîtres à suivre dans la réfutation par le ridicule. La liberté de la tribune et de la presse, consacrée par nos
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
Castries, sa dame d’atours, et madame de Saint-Simon. Ravies de leur liberté , elles s’approchèrent en un tas, tout le long d’u
e, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble dans ce groupe avec liberté . Dans la galerie et dans ce salon, il y avait plu
78 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
mme l’airain qui bout et se régénère dans le creuset. La statue de la Liberté n’est pas fondue : le métal bouillonne, et si vou
n ; je me trompe, c’est une lâcheté. » La licence. — C’est un air de liberté et de feinte rudesse que l’on prend pour faire pa
79 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
Grèce. » Après Démosthène et Eschine, l’Éloquence s’évanouit avec la liberté  ; le peuple grec, devenu esclave, cessa de délibé
litique de Rome, car après lui les Romains dégénérés abdiquèrent leur liberté entre les mains de ceux à qui César avait montré
es républiques de l’antiquité, le rôle de l’éloquence ; elle guida la liberté et mourut avec elle. [7] (24 juillet 1884)
tion au milieu de laquelle il vit : il n’y a plus de famille, plus de liberté d’aucune sorte ; la gloire, le crédit, la fortune
ent. — Le genre épistolaire est celui de tous qui comporte le plus de liberté , et celui dans lequel presque tout le monde peut
ie, la veuve du grand Pompée, qui vient sommer César de lui rendre la liberté , afin de courir à la vengeance. On le voit, les e
franc et libre, soit qu’il réponde aux reproches d’Agrippine avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité, soit
veau, tout en conservant sa physionomie bouffonne et ses habitudes de liberté excessive. Dès lors, les intrigues enchevêtrées,
ressemblance avec les autres ! L’un personnifie l’enthousiasme et la liberté absolue d’inspiration lyrique, l’autre la sensibi
e servitude aussi abjecte, je crois impossible un retour sérieux à la liberté . Au point de vue pratique, je pense que le meille
l’ardeur de la lutte, j’ai parfois usé envers vous d’une trop grande liberté de parole ; mais vous savez à quel point j’étais
r de ne pas révoquer l’édit de Nantes. Plan. — Il s’excusera de la liberté qu’il prend de donner des conseils au grand roi a
a tolérance ; Louis XIV mettra le comble à sa gloire en respectant la liberté de conscience, proclamée, par l’édit de Nantes.
80 (1873) Principes de rhétorique française
ature reste ; et la nature « de l’homme, c’est d’intelligence » et la liberté  : l’intelligence qu’il faut développer, la libert
telligence » et la liberté : l’intelligence qu’il faut développer, la liberté qu’il faut conduire. A cet effet, on a imaginé ;
our et le contre, elle frapperait également toutes les forces dont la liberté humaine peut user et abuser : «  La mer, dit Mont
et tyrannique. Sans doute l’homme a toujours le droit d’abuser de sa liberté et de s’abandonner au désordre sous prétexte d’in
e mensonge eut toujours trop d’horreur Je répondrai, Madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité : Vou
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
t détourner tous les coups, écarter tous les supplices. O doux nom de liberté  ! ô droits sacrés du citoyen ! ô lois de Porçius
t de leurs moyens, se dirigent eux-mêmes avec puissance, réflexion et liberté . Le langage des arguments honore à la fois celui
ançais, afin de leur persuader à tous qu’il ne faut jamais aliéner sa liberté , et pour ne pas être exposé à l’aliéner, n’en jam
rois parties sont indispensables, 4. Ordre de ces parties. — La même liberté peut être réclamée et par l’orateur et par l’écri
tte loi le trompe par de flatteuses apparences et porte atteinte à sa liberté , le consul est prêt à changer de sentiment. À for
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté .... 3. Condition essentielle de l’amplification
ante et naturelle du cygne : A la noble aisance, à la facilité, à la liberté de ses mouvements sur l’eau, on doit reconnaître
ar son sujet, il paraîtrait au moins étrange qu’il conservât assez de liberté d’esprit pour soigner ses mots et rechercher des
e à faire peur une brune adorable ; La maigre a de la taille et de la liberté  ; La grasse est dans son port pleine de majesté ;
habilement déguisée ; elle consiste à se donner les apparences d’une liberté portée à l’excès, mais qui ne sert qu’à faire val
, non, vous n’avez pas failli, quand vous vous êtes sacrifiés pour la liberté et le salut commun ; j’en jure par nos ancêtres q
t devait cette gloire aux mânes d’un tel homme D’emporter avec eux la liberté de Rome. Cette pensée a beaucoup d’éclat, et même
e Pompée devaient plutôt obtenir du ciel le maintien éternel de cette liberté , pour laquelle on suppose qu’il combattit et qu’i
aractére essentiel et permanent de la poésie. Au contraire une grande liberté dans la disposition dès sons et des mots est le p
ation, pour émouvoir les passions, cette langue a besoin d’une grande liberté de mouvement et cette liberté est d’autant plus l
ons, cette langue a besoin d’une grande liberté de mouvement et cette liberté est d’autant plus légitime que d’autre part la no
u sujet, une mémoire sûre et prompte qui laisse à l’orateur la pleine liberté de son esprit et de sa parole sont encore et sero
ette Athènes, l’endroit de la Grèce, dit Platon, où il y a le plus de liberté de parler. 3. De la rhétorique chez les Romains.
juste mesure, offrant les secours suffisants et laissant une certaine liberté à l’imagination. 5. Règles relatives à l’action.
Démosthène les consolations de la philosophie et les souvenirs de la liberté , il alla chercher un pays où l’on pût être impuné
actions ; il agit avec lenteur : on dirait qu’il se sent chargé de la liberté de l’avenir et qu’il craint de la compromettre. C
le géant révolutionnaire ; mais en écrasant l’anarchie, il étouffe la liberté , et finit par perdre la sienne sur son dernier ch
81 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
r laisser aux maîtres, qui voudraient bien accepter ce recueil, toute liberté de commenter ces textes à leur aise. Je dédie ce
lors j’eus le choix de tous les termes de ma langue, pour exprimer en liberté les pensées de mon auteur. » Voilà, je crois, le
pourrait de même permettre aux élèves de l’éloquence de s’essayer en liberté , lorsqu’ils auraient acquis des forces. Ce serait
ser au talent, comme les lois doivent laisser à l’homme, autant de sa liberté naturelle qu’il en peut avoir sans danger. Les rè
t avons-nous une tribune où l’orateur, homme d’État, puisse parler en liberté  ? » Fasse le ciel qu’il s’en élève, et en grand n
ne sera plus délatrice et calomnieuse ; mais si elle n’a pas toute la liberté de l’éloquence républicaine, aussi n’en aura-t-el
n leur ôtant le fruit qu’ils pourraient tirer de l’émulation et de la liberté qu’auraient plusieurs excellents maîtres de faire
ur dès son commencement, vous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et le temps de vous remettre ; ou, s’
xercer, il se jetât d’abord dans les emplois extérieurs, qui ôtent la liberté d’étudier. Un jeune homme pourrait, de temps en t
ssieurs, je profite beaucoup à raisonner avec vous, vous souffrez mes libertés . B. Laissez là le compliment : pour moi, je me f
la république. Alors l’expérience des grandes affaires, l’amour de la liberté , la crainte des malheurs dont il était menacé, lu
aire des efforts dignes d’un orateur. Lorsqu’il s’agit de soutenir la liberté mourante, et d’animer toute la république contre
us avons déjà posés. D’un autre côté, que ne gagnera-t-il pas pour la liberté et pour la force de l’action, qui est le principa
discerner les grandes choses qui s’amusent à celles-là. Pardonnez ma liberté  : ce n’est qu’à cause que je vous crois bien diff
ue celle d’Athènes. L’éloquence sublime n’appartient, dit-on, qu’à la liberté  ; c’est qu’elle consiste à dire des vérités hardi
s qui voient rarement des vaisseaux. Tout ce qui tiendra de près à la liberté d’un Anglais, à ses droits, à ses usages, fera pl
le peuple qui renferme les femmes, et chez celui qui leur accorde une liberté sans bornes. Mais il sera toujours vrai de dire q
. Permettez-moi, mon cher abbé, de vous dire librement pensée ; cette liberté est la preuve de mon estime. J’ajouterai que la p
oie en prose et en vers. Mais j’oserai dire que je n’aime point cette liberté qu’on se donne souvent, de mêler dans un ouvrage
Je m’imagine que M. de Catinat aurait pensé comme vous. J’ai pris la liberté de remettre au coche de Nancy un exemplaire que j
e et à la profondeur du pathétique de Voltaire. Aux hardiesses et aux libertés que les langues se sont permises, ou à la timide
nt données et avaient fait passer. L’italien a pris de ces langues la liberté des inversions ; il s’est donné celle d’employer
contours de la nature : et l’œil y trouve réunies l’exactitude et la liberté , la correction et la grâce : telle est encore la
ainte ; Et puisque vous trouvez plus de charme à la plainte, En toute liberté goûtez un bien si doux. Voici venir ma sœur pour
e commencement, et me mène jusqu’à la catastrophe, sans me laisser la liberté de respirer. S’il y a donc quelqu’un qui prétende
dans un plus beau jour et raisonner avec plus de force. Je prends la liberté de défendre encore contre son autorité le vertueu
82 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e patrie à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liberté  ! Ô Dante Alighieri ! poète de Florence ! Je comp
siper, ses pressentiments et ses rêves se réaliser et s’éclaircir. La liberté d’esprit du Poussin, ses attaques franches et bru
il qu’on se rabaisse ?            Faut-il oublier, avant tout, Que la Liberté sainte est la seule déesse            Que l’on n’
l’Italie. Des champêtres plaisirs tu n’es plus le séjour 1 Ah ! de la liberté tu vis le dernier jour. Dix ans d’efforts pour el
as ! le malheureux, sur ce bord enchanté, Ensevelit sa gloire avec la liberté . Crédule, j’ai longtemps célébré ses conquêtes ;
délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire, bonheur, patrie et liberté , Vous fuyez loin d’un cœur vide et désenchanté. L
e.     Rome est à vous, seigneur, l’empire est votre bien ; Chacun en liberté peut disposer du sien ; Il le peut à son choix ga
prévaloir, C’est son bien seulement que vous devez vouloir ; Et cette liberté , qui lui semble si chère, N’est pour Rome, seigne
sité. Les Macédoniens aiment le monarchique, Et le reste des Grecs la liberté publique : Les Parthes, les Persans veulent des s
c votre aïeul Pompée au ciel a résisté Quand il a combattu pour notre liberté  ? Cinna. Si le ciel n’eût voulu que Rome l’eût pe
devait cette gloire aux mânes d’un tel homme, D’emporter avec eux la liberté de Rome.     Ce nom depuis longtemps ne sert qu’à
devint jaloux ; César de mon aïeul ; Marc-Antoine de vous ; Ainsi la liberté ne peut plus être utile Qu’à former les fureurs d
ous me rende garant du reste de sa vie, Je répondrai, madame, avec la liberté D’un soldat qui sait mal farder la vérité. Vous m
peine respirant du joug qu’elle a porté, Du règne de Néron compte sa liberté . Que dis-je ? la vertu semble même renaître. Tout
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
e fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté , elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende
onstance : j’ai été, je suis, je serai jusqu’au tombeau l’homme de la liberté publique, l’homme de la constitution. Malheur aux
ence et le goût, l’histoire du monde, la science des tyrannies et des libertés , la lumière reçue des temps, l’ombre de tous les
craser ce qu’on a redouté. Le peuple ressaisit sa vaste autorité ; La liberté fougueuse est une tyrannie ; L’audace triompha, l
dis, nous renfermer tellement en nous-mêmes, que nous n’ayons pas la liberté de suivre des exemples et de joindre à nous des q
due de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
es portiques, et partout le sentiment de l’homme dans sa beauté et sa liberté . Sa maison est le temple en petit ; le temple est
our ; Vois ces groupes d’enfants se jouant sous l’ombrage Qui de leur liberté viennent te rendre hommage, Et dis, en contemplan
s que donnent aux trois premières sortes de critique la diversité, la liberté , l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tabl
’entreprise, c’est au nom et avec les seules armes de la foi et de la liberté que l’œuvre chrétienne a commencé à conquérir l’h
es armes et avec celles-là seulement, c’est au nom de la foi et de la liberté que, sous le coup de nouvelles et vives attaques,
83 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
Newton. Précurseur de la révolution de 1789, il défend la cause de la liberté de conscience, de la liberté individuelle ; il ré
lution de 1789, il défend la cause de la liberté de conscience, de la liberté individuelle ; il réclame la liberté de la presse
la liberté de conscience, de la liberté individuelle ; il réclame la liberté de la presse autant que l’adoucissement de la lég
ur dès son commencement, nous laisse à peine dans tout son progrès la liberté de respirer et le temps de nous remettre, ou, s’i
ir, en vingt mois de ministère, relevé nos finances, fait décréter la liberté du commerce des grains, détruit la corvée et les
nde-Bretagne. Il se plaint que le peuple anglais, qui a grandi par la liberté , veuille opprimer ses concitoyens d’Amérique. Les
ants des grands citoyens qui ont acheté au prix de longues luttes les libertés dont le peuple anglais est justement fier. Pourqu
) Développer cette parole de Gœthe : la loi seule peut nous donner la liberté . (Alger, juillet 1888.) Commenter cette maxime de
moyen. » (Lyon, juillet 1891.) Les arguments de la science contre la liberté  : leur valeur. (Lyon, juillet 1891.) Le droit :
’après les livres, la presse et les salons. – Montrer que c’est à ses libertés politiques que l’Angleterre a dû son influence au
Émilie et Cinna nous apparaissent d’abord comme les vengeurs de la liberté proscrite par Auguste. Nous n’entendons rien au p
se déplace. Ceux qu’on prenait tout à l’heure pour les vengeurs de la liberté ne semblent plus guère que des fanatiques. Cinna
lie aura beau rappeler la mort de son père, Cinna aura beau parler de liberté , nous ne croirons plus à leur désintéressement. L
irons plus à leur désintéressement. L’occasion de rendre à Rome cette liberté qu’ils regrettent s’est présentée ; ils ont pu le
n, qui vont même comme Émilie jusqu’à dire qu’ils n’useraient de leur liberté que pour recommencer, c’est le fait d’une grande
es maîtrises et les jurandes vont disparaître. Le commerce, auquel la liberté n’est pas moins nécessaire qu’à l’industrie, est
urir à une bonne administration. Il convient d’initier le peuple à la liberté politique. Mon projet est de créer une représenta
ne assemblée nationale. La France entière jouira ainsi vraiment de la liberté  ; elle s’associera à son roi pour la réforme de t
ichesses, supprimons les abus, accordons de sages et d’indispensables libertés , et nous aurons fait tout notre devoir. C’est ain
ocre estime ; on préférait l’unité à la diversité, la discipline à la liberté  ; le législateur du Parnasse pouvait-il comprendr
s, ces souffrances même que nous a coûté le long enfantement de notre liberté , ces affronts dévorés en silence, ce sang que tan
ent leurs maîtres ; où ces peuples qui étaient nés comme nous pour la liberté sont devenus les instruments inertes et les victi
té toute puissante du soleil ! Malgré les colères et les rancunes, la Liberté poursuit elle aussi sa marche triomphante et le j
nt du plus beau nom qui fut jamais sous le ciel le grand apôtre de la liberté  ! Je vous propose, Messieurs, de donner à William
vé contre cette sorte d’assimilation de l’une à l’autre, au nom de la liberté du poète, des droits de son inspiration, des prér
ils manient des hommes, qu’ils descendent dans le domaine où règne la liberté , leur esprit rigoureux ne voit qu’une ligne de co
s inquiétudes poignantes de notre destinée, avec l’enthousiasme de la liberté ou le souvenir de la gloire. Qu’avons-nous trouvé
l y eût même un goût et des principes de goût, et qui ont proclamé la liberté sans limites, non pas du génie seulement (on le l
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une Reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
us, quelle que fût la règle, il suffit qu’il y en eût une pour que la liberté fût supprimée ou tout au moins fort amoindrie ; e
que la liberté fût supprimée ou tout au moins fort amoindrie ; et la liberté est, je crois, une des conditions essentielles de
sque aucun (je parle toujours des auteurs d’œuvres graves), n’a cette liberté , cette vivacité d’allure qui seules pourraient à
ts ; on s’en défit : on fut sceptique, athée, et l’on osa réclamer la liberté de conscience. L’antiquité s’imposait à l’admirat
aqua aux abus de l’ancien régime, réclamant des réformes au nom de la liberté civile et politique. Cette œuvre de destruction e
 Le problème de la discipline peut être formulé ainsi : Préparer à la liberté en obtenant l’obéissance. » La pensée de ce p
livré à tous ses caprices ; par là, il se prépare à l’exercice de la liberté . Car la liberté ne consiste pas à faire ce qui pl
s caprices ; par là, il se prépare à l’exercice de la liberté. Car la liberté ne consiste pas à faire ce qui plaît, uniquement
nsiste pas à faire ce qui plaît, uniquement parce que cela plaît ; la liberté n’est pas le caprice, c’est la volonté mise au se
uvre actuel : supposez-le inaugurant les premiers travaux. On a toute liberté pour imaginer la scène ; il faut seulement y plac
M. Robert est de retour dans sa famille sans savoir à qui il doit sa liberté . Son fils seul croit connaître l’auteur de ce bie
le du tribunal et ordonne au président Gascwagne de mettre son ami en liberté . – Le magistrat refuse. – Le prince le frappe. – 
toujours la mer… courage pour la lutte, mépris du danger, amour de la liberté , absence de préjugés sociaux, joie et fierté de l
iant le pain qu’il pleure, A l’orphelin une demeure, Au prisonnier la liberté . – Expliquer et commenter le proverbe : « Il n’y
s dans le concert civilisateur, nées au progrès, à la lumière et à la liberté , grâce à la France, mère et éducatrice des peuple
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
aton et Brutus, c’est elle qui les soutint au milieu des ruines de la liberté  ; elle s’étendit ensuite, et se multiplia sous vo
i donnait son plan à cet égard ; et n’y trouve-t-on pas encore sur la liberté , l’égalité, la propriété, la vie et la mort, beau
85 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
mme les peintres, le privilège de tout oser ? — Sans doute : et cette liberté même, nous la réclamons pour nous, et l’accordons
sirs : alors on vit s’introduire dans les vers et dans la musique une liberté plus grande. Quel espoir, en effet, d’intéresser
arut la vieille Comédie, et elle compta de brillants succès ; mais la liberté dégénéra en licence : il fallut arrêter le scanda
cratère embrasé de l’Etna. Laissons donc aux poëtes le privilége, la liberté du suicide : en sauver un malgré lui ! mais c’est
non entendus 140des Céthégus couverts-du-cinctus ; 141et une telle liberté , 142prise avec-discrétion 143 te sera permise ;
céda la Comédie Antique, 804non sans une grande gloire ; 805mais la liberté tomba 806dans le vice (dans l’abus), 807et dans
tématique sa muse vagabonde, son style familier, son allure pleine de liberté et de caprice. Mais, dans toutes les trois aussi,
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
et l’artifice, la douceur et la majesté, la clarté et la brièveté, la liberté et l’exactitude, la hardiesse et la retenue, et q
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
5 que donnent aux trois premières sortes de critique la diversité, la liberté , l’histoire mêlée aux lettres, la beauté des tabl
urait dû échapper aux théories. Je ne sais si c’est la tyrannie ou la liberté qui donna naissance à l’apologue ; je me borne à
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
ations que j’ai élevées, l’or que j’ai fourni à mes concitoyens, leur liberté que j’ai défendue, leurs lois que j’ai rétablies,
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
ition, une pensée, un morceau qu’il a pris dans un autre écrivain. Liberté d’imiter. L’imitation est très permise : les p
tir toute l’injustice de cet indigne traitement : « Ô doux nom de la liberté , ô admirable prérogative de notre ville ! Ô loi P
bras de mer très étroit formait la séparation de l’esclavage et de la liberté , et afin que l’Italie vît un de ses enfants mouri
s du Levant, pour porter en Europe les richesses de l’Asie. Contre la liberté des mers et la fidélité du commerce, des armateur
90 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
à ceux à qui l’on s’adresse. On inspire l’amour de la campagne, de la liberté , du repos, du travail, de la vertu, lorsqu’on en
trop y nuirait plus que le trop peu : les anciens avaient ici plus de liberté , et nous entendrons tout à l’heure Cicéron lui-mê
les pas émouvoir des sénateurs romains, protecteurs des lois et de la liberté  ?… » De Suppliciis, cap. 66, 67. 5º. L’orateur qu
la toge des sénateurs de Rome. L’éloquence de la chaire donne plus de liberté dans l’usage des passions. En un mot, erit ars ma
nt que vous ; sans doute vous combattrez avec plus de courage pour la liberté qu’eux pour la tyrannie. Jusques à quand aurez-vo
sous un dehors flatteur, donne en effet atteinte à son repos et à sa liberté , il se joindra à lui, et se rendra à son sentimen
de ses maux ; et la première ville où j’aurai trouvé des mœurs et la liberté , j’en ferai mon tranquille séjour. » Dans ces pa
t devait cette gloire aux mânes d’un tel homme D’emporter avec eux la liberté de Rome. Act. II, sc. 1. Cette pensée a beaucoup
e Pompée devaient plutôt obtenir du ciel le maintien éternel de cette liberté , pour laquelle on suppose qu’il combattit et qu’i
elui d’ignorer et de combattre la vérité. » La licence est un ton de liberté qui semble porté à l’excès, mais avec l’intention
avec l’intention secrète de plaire ; car il en est de cette espèce de liberté comme de la correction : si elle est franche et q
dre à ceux qui s’étaient armés contre vous. » Ce discours a un air de liberté , mais au fond il a pour but de plaire à César, et
ndre : chez ceux qui nous en ont dépossédés. L’orateur peut courir en liberté dans cette vaste carrière ; partout il sera dans
dant les droits du peuple, et donnant à ses souverains, dans sa noble liberté , le plus sûr gage de son amour et de leur empire.
ve-toi, prince qu’il a choisi pour rendre à Juda ses sacrifices et sa liberté  ; sors du sein de ta mère, et dès ta naissance po
Démosthène les consolations de la philosophie et les souvenirs de la liberté , il alla chercher un pays où l’on pût être impuné
fois dans le sang du peuple et du sénat, étouffer les restes de cette liberté que Rome avait retrouvée sous Titus ; et, fier de
nt les vertus et le courage rendront au monde le bonheur, la paix, la liberté , au nom romain, cette puissance qui étonnait et s
Qu’on m’amène tous les prisonniers parisiens ; je veux leur rendre la liberté  ; je les chargerai de dire à leurs concitoyens qu
91 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
son, de la justice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la liberté de la voix et de la respiration : ou les pauvres
liaison du sénat avec le peuple, et la barrière entre Philippe et la liberté . Philippe ne le dissimulait pas. Il reconnaissait
it leur magistrat naturel ; c’était un maître qui s’accordait avec la liberté , qui se faisait obéir, quoiqu’il ne leur fît poin
me promener tous les jours au milieu d’un grand peuple avec autant de liberté et de repos que vous en auriez dans vos allées, e
rouver que dans celui-ci ? Quel autre pays où l’on puisse jouir d’une liberté aussi entière, où l’on puisse dormir avec moins d
ieu. Il faut l’observer autant qu’il est possible, mais sans gêner sa liberté par la recherche d’une trop rigoureuse exactitude
e chercher un lieu écarté pour se tuer44. Nous ne prenons pas la même liberté de tirer les rois et les princesses de leurs appa
rs personnes, bref cette oppression dernière, nuisible à la vie, à la liberté et aux biens de tous les sujets du roi. Le parlem
ouces voix de dieux tutélaires de la patrie et de restaurateurs de la liberté publique. Celui qui leur inspirait ce venin avec
urd’hui les yeux de toute l’Europe ! Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un homme qui n’a rien à craindre ni à espérer,
ats jusqu’alors inconnus ; l’usurpation et la tyrannie sous le nom de liberté  ; une reine fugitive, qui ne trouve aucune retrai
e fois on a trouvé le moyen de prendre la multitude par l’appât de la liberté , elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende
cédé par de tels orages ? Ou bien était-ce les derniers efforts d’une liberté remuante, qui allait céder la place à l’autorité
e Castries, sa dame d’atour, et madame de Saint-Simon. Ravies de leur liberté , elles s’approchèrent en un tas, tout le long d’u
e, elles se mirent à en deviser tout bas ensemble dans ce groupe avec liberté . Dans la galerie et dans ce salon il y avait plus
des sénateurs trahir le sénat pour ce peuple qui, s’imaginant que la liberté doit être aussi extrême que le peut être l’esclav
vantage de mourir citoyens d’une ville libre. » « J’ai cru qu’ôter la liberté à une ville dont j’étais citoyen était le plus gr
ssi défendu ma vie le jour que je l’ai quittée ; et ce jour assure ma liberté pour jamais. » « Seigneur, lui dis-je, Marius rai
se soit334 impunément fait dictateur dans Rome, ils y ont proscrit la liberté pour jamais. Il faudrait qu’ils fissent trop de m
ire le fait évader pendant la nuit. Le premier usage qu’il fait de sa liberté , c’est d’aller frapper son tyran sous les yeux mê
ce Caucase768 inhabitable Je me fais l’Olympe des dieux. Là, dans la liberté suprême, Semant de fleurs tous mes instants, Dans
là, toutefois, ses seuls titres de gloire. Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par les lois, qui, aux jours de la captivi
urs cherché à l’observer avec ce juste tempérament qui ne gêne pas la liberté de l’inspiration. L’empereur Napoléon Ier disait
it alors synonyme d’indépendant à l’excès, c’est-à-dire qui pousse la liberté des opinions jusqu’à la témérité. 227. Jud. 10 
est désormais moins forte que les grands hommes qu’elle produit : la liberté est perdue ; et l’on découvre dans l’avenir toute
état, le double système qu’avait fondé son aïeul, au-dedans, pour la liberté de religion, au-dehors, pour la prépondérance nat
375. « Il faut, a dit Bossuet, qu’à la hardiesse, qui convient à la liberté , se mêle la retenue, qui est l’effet du jugement
e, il en est trois qui méritent une égale admiration, le Mendiant, la Liberté et l’Aveugle. Le charme de ces trois pièces est s
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
es de vos têtes ; si les lois, si la justice, si les tribunaux, si la liberté , la pudeur et la chasteté ne sont point bannis de
e trouble ; et la première ville où j’aurai trouvé des mœurs et de la liberté , c’est là que je fixerai mon asile. Espérances tr
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
ion usuelle s’étendra bien davantage et se permettra beaucoup plus de liberté . Cicéron écrira indifféremment : accepi tuas litt
er, Vient-il de me convaincre et de nous arrêter ! On voit que cette liberté de changer l’ordre analytique et de faire du prem
94 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
és à mort, les fit communier, traiter splendidement, puis rendre à la liberté , en disant : « On ne peut faire mourir ceux que J
ble et si fière plut au vainqueur, qui rendit sur-le-champ à Porus la liberté et ses États. 18° Pensées sublimes Les pens
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
française, dans la plus douce des monarchies, non seulement pleine de liberté , mais de licence. Il ne nous était pas aisé de va
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
monde politique est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de l’homme y joue un certain rôle, nous finissons
97 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ance a prêté Son invincible génie, A coupé sa tyrannie D’un glaive de liberté . Les aventures du monde Vont d’un ordre mutuel43
in, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, princes, ce n’est point au bout de
alité haute et courageuse en attaquant les abus de son temps avec une liberté qui n’épargnait ni grands seigneurs, ni princes,
t l’arrêt de ma mort est un arrêt de grâce        Qui va me mettre en liberté  ; Mais le vizir en moi perdra plus qu’il ne pense
les autres beautés de la poésie, il néglige la rime au-delà même des libertés du théâtre ; par exemple, il fait rimer champs av
rades n’offrent un débordement de lieux communs sur la tyrannie et la liberté . Comédies. — Voltaire a fait quelques belles tra
e et Marc-Aurèle le reconnaissaient à nos devoirs. Le Discours sur la liberté nous laisse libres de croire qu’elle n’existe pas
monde occupé Quitte à la fin le jeu pour le soupé. Chaque convive en liberté déploie À son voisin son insipide joie. L’homme,
De ce Caucase inhabitable Je me fais l’Olympe des dieux. Là, dans la liberté suprême, Semant de fleurs tous mes instants, Dans
antique. Par lui le lyrisme, la pureté, la mollesse, la beauté et la liberté helléniques revivront dans notre langue renouvelé
Bertin et le chevalier de Parny. Les poésies héroïques, les chants de liberté sentent le travail. Il n’y a qu’une partie de ses
ent quatre d’entre elles, le Jeune Malade, le Mendiant, l’Aveugle, la Liberté , brillent par cette vérité de détail et par cette
nées suivantes, de chanter les grands événements qui intéressaient la liberté de la France et du monde ; mais son talent en ce
senter, en 1819, à l’Odéon, les Vêpres siciliennes. Les sentiments de liberté , le caractère de Procida, la curiosité du sujet s
uneste ; J’ai tout perdu par vous, le remords seul me reste. Farouche liberté , que me demandes-tu ? Laisse-moi mes remords, et
aru quelque reste à sa vue enflammée                      En criant : Liberté  ! Il eût jusqu’à la mer, borne du monde antique,
ait jadis ! Bravo ! c’est un bon clou de plus à la pensée, La vieille liberté par Voltaire laissée Était bonne autrefois pour l
ui, bien souvent, il néglige par trop la rime, et en use avec tant de liberté qu’il semble écrire en prose. Il fait rimer eau a
, chasseresse ! Mais l’amour de ton cœur s’appelle d’un beau nom : La liberté  ! Qu’importe au fils de la montagne Pour quel des
’à Dieu L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le feu ! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes ! Oui, vous qui la
-moi la sandale et la pique ferrée, Elle est sur les grands monts, la liberté sacrée : C’est là qu’à chaque pas l’homme la voit
patrie, à tous les vents jeté, Sans profit pour le peuple et pour la liberté . Ô Dante Alighieri, poète de Florence, Je compren
qui se perd dans les villes, Deux autels : l’un à Dieu, l’autre à la liberté . C’est chez vous que l’on fuit pour y rompre ses
utrager ? Ne parlez pas de vous plus mal que l’étranger. Je pleure, ô liberté  ! je pleure tes victimes ; Mais les âges passés s
le d’Alfred de Vigny et de Victor Hugo, Ponsard profile de toutes les libertés restituées à l’alexandrin par André Chénier ; mai
e voudrais, dit-il dans sa dédicace à Léon Bernard-Derosne, que cette liberté fût discrète et n’offensât aucune foi ; mais le d
98 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
escriptions. Les poètes jouissent même, sons ce rapport, d’une grande liberté . Une instruction longtemps soutenue nous lasse, s
digressions de cette nature, où le génie du poète a pu se déployer en liberté  : tels sont les prodiges qui accompagnèrent la mo
sur des sujets peu élevés. Elle doit avoir un air de négligence et de liberté  : c’est même ce qui la caractérise. Elle ne souff
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
eurs de cette puissance divine d’ôter la vie aux hommes, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépositions des témoins, e
justice ; et je crois qu’il y en aura peu qui ne souhaitent que cette liberté 3 s’applique à d’autres objets, puisque les inven
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
ctueuse. 1. Elle a la grâce d’un oiseau. 2. Elle prend avec eux des libertés aimables d’enfant gâtée, et les traite gentiment
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