Chapitre premier. De la
lettre
. Observations préliminaires. Le genre épistola
nous a donné un recueil charmant et jusqu’à présent inimitable ; les
lettres
de Mme de Grignan, sa fille, et de Mme de Simiane
partout et détruit la perfection. Je ne veux point parler ici de ces
lettres
, fort estimées d’ailleurs, qui sont tout entières
mées d’ailleurs, qui sont tout entières à l’adresse du public : de la
lettre
, elles n’ont que le nom. Sous forme épistolaire,
e son titre pour se dispenser de polir parfaitement son élocution. La
lettre
en effet a une forme un peu négligée que n’admet
e que n’admet pas aussi aisément tout autre genre de composition. Par
lettre
, on entend l’écrit qui ne sort point ordinairemen
de l’intimité de l’amitié, du cercle des affections privées. C’est la
lettre
missive ; c’est le genre de composition dont l’ét
ue, c’est le plus important pour le plus grand nombre des hommes. Les
lettres
ont un cérémonial particulier ; elles exigent la
yle de la conversation ordinaire ne peut être tout-à-fait celui d’une
lettre
. Il est des personnes qui conversent aisément, él
ent aisément, élégamment même ; ce sont les modèles à suivre dans une
lettre
. On a dit et répété qu’une lettre est avec sa rép
sont les modèles à suivre dans une lettre. On a dit et répété qu’une
lettre
est avec sa réponse une véritable conversation pa
ous les préceptes. Le ton naturel est donc le seul secret d’une bonne
lettre
, « Ne polissez pas vos lettres, dit Mme de Sévign
rel est donc le seul secret d’une bonne lettre, « Ne polissez pas vos
lettres
, dit Mme de Sévigné, vous en feriez des pièces d’
rmentent l’imagination pour faire de belles phrases et parsemer leurs
lettres
de fleurs et de figures. C’est une vraie manie, i
du tout recherchés16. Une dernière observation générale, c’est qu’une
lettre
ne doit point être allongée sans nécessité, excep
enablement et clairement exprimées. On distingue plusieurs espèces de
lettres
. Les principales sont les lettres de compliments,
. On distingue plusieurs espèces de lettres. Les principales sont les
lettres
de compliments, de félicitation, de condoléance,
seils et de reproches. Chacune a ses préceptes particuliers17. § 1.
Lettres
de compliments. Préceptes particuliers. On éc
§ 1. Lettres de compliments. Préceptes particuliers. On écrit une
lettre
de compliment à l’occasion du jour de l’an ou d‘u
rrait faire appel aux sentiments propres de la personne qui reçoit la
lettre
, y prendre des textes pour en exalter le mérite,
yer pour ne pas tomber dans l’affectation et l’éloge outrés. Dans les
lettres
à l’occasion des anniversaires, l’écrivain a plus
saint, et trouver dans les circonstances des pensées heureuses. Si la
lettre
est accompagnée d’une fleur ou d’un présent, il f
qui varient agréablement les pensées, les affections, et rendent une
lettre
charmante dans sa forme, en lui donnant ce nature
e et court dans l’expression des vœux, et de faire, si l’on peut, une
lettre
d’une autre espèce en mêlant ou des nouvelles ou
a transformer. Les réponses aux compliments sont plus faciles que les
lettres
, parce qu’ elles contiennent d’abord un remercîme
vient alors de la variété des genres. Voir Canevas n° 1 à 3. § 2.
Lettres
de félicitation. Préceptes particuliers. Les l
à 3. § 2. Lettres de félicitation. Préceptes particuliers. Les
lettres
de félicitations ressemblent sous le rapport prin
es lettres de félicitations ressemblent sous le rapport principal aux
lettres
de compliments ; elles en diffèrent en ce que dan
Il vaudrait mieux se taire que de féliciter à demi. Les réponses aux
lettres
de félicitations se distingueront surtout par l’h
ne sont pas donnés à tous les hommes. Voir Canevas n° 4 à 6. § 3.
Lettres
de condoléance. Préceptes particuliers. Les l
à 6. § 3. Lettres de condoléance. Préceptes particuliers. Les
lettres
de condoléance s’écrivent aux personnes qui sont
ls. On peut dorer l’avenir et le temps est un consolateur habile. Les
lettres
de condoléance doivent être un peu développées. I
nt distraire efficacement l’esprit du correspondant. Les réponses aux
lettres
de condoléance n’ont pas besoin de préceptes. Dan
a douleur le cœur parle et parle bien. Voir Canevas n° 7 à 9. § 4.
Lettres
de demandes. Préceptes particuliers. Ne parlo
, comme de la réalité du besoin. il y a deux manières de répondre aux
lettres
de demande. C’est d’accorder ou de refuser la fav
dant insensible ou peu compatissant. Voir Canevas n° 10 à 12. § 5.
Lettres
de Remercîments. Préceptes particuliers. Quan
n bienfait, il faut montrer qu’on en sent le prix. C’est le but de la
lettre
de remercîment. Le style doit en cette occasion ê
es éloges que pour dire un mot de sa reconnaissance. Les réponses aux
lettres
de remercîment suivront le même précepte. On fera
ié qu’il porte à la personne obligée. Voir Canevas n° 13 à 15. § 6
Lettres
d’excuses. Préceptes particuliers. Nos fautes
souvent les convenances sans intention. On se fait pardonner par une
lettre
d’excuses. En supposant que l’on soit obligé de s
on avoue ses torts sans les pallier. Le ton est naïf et sincère ; la
lettre
n’est point achevée qu’on est pardonné. Il n’y a
d’autre, la paix est bientôt faite. Voir Canevas n° 16 à 18. § 7.
Lettres
de nouvelles. Préceptes particuliers. Quand on
Quand on mande des nouvelles, il est important de se souvenir qu’une
lettre
n’est point une narration. Il faut raconter avec
les faits par quelques développements piquants, on n’écrira plus une
lettre
de nouvelles, mais on fera une narration épistola
re dont nous parlerons à l’article de la narration. Les réponses aux
lettres
de nouvelles sont des lettres de remercîments, de
icle de la narration. Les réponses aux lettres de nouvelles sont des
lettres
de remercîments, de conseils, de reproches, de fé
félicitation, etc., suivant le cas. Voir Canevas n° 19 à 20. § 8.
Lettres
de recommandation. Préceptes particuliers. La
20. § 8. Lettres de recommandation. Préceptes particuliers. La
lettre
de recommandation est une espèce de lettre de dem
Préceptes particuliers. La lettre de recommandation est une espèce de
lettre
de demande, par laquelle on sollicite près d’un a
: si elle est peu recommandable et qu’on ait subi en lui remettant sa
lettre
des influences de pure civilité, on n’écrit qu’un
; s’il est concis, un peu sec, on crie à son ami : prends garde ! La
lettre
de recommandation n’exige pas de réponse pour l’o
dinaire : c’est un simple laissez passer. Canevas n° 20 à 23. § 9.
Lettres
de conseils. Préceptes particuliers. Pour bien
Lettres de conseils. Préceptes particuliers. Pour bien écrire une
lettre
de conseils, il faut s’y prendre de telle sorte q
le respect exigé par la position du supérieur. On doit répondre à une
lettre
de conseils par un remercîment, lors même qu’on n
osé à suivre les avis qu’on reçoit. Voir Canevas n° 24 à 26. § 10.
Lettres
de reproches. Préceptes particuliers. Les let
à 26. § 10. Lettres de reproches. Préceptes particuliers. Les
lettres
de reproches doivent toujours être tempérées par
is, et les plus graves reproches seront acceptables. Les réponses aux
lettres
de reproches sont des lettres d’excuses. Voir Can
es seront acceptables. Les réponses aux lettres de reproches sont des
lettres
d’excuses. Voir Canevas n° 27 à 29. Décomposit
excuses. Voir Canevas n° 27 à 29. Décompositions. L’analyse des
lettres
est fort simple. Les figures sont clairsemées dan
approprier dans l’occasion. En général, on ne cherchera pas dans une
lettre
de trace de logique, car c’est le cœur qui parle
élève sera prévenu. Il n’en sera pas de même de la disposition. Toute
lettre
suit un ordre de pensées bien dessiné, et nous ve
bien que c’est tout au plus si vous avez maintenant reçu ma première
lettre
; mais je ne vous réponds pas que dans huit jours
tir à M. Levasseur que Racine sait très-bien qu’il a reçu sa première
lettre
et qu’il devrait déjà avoir reçu la réponse. C’es
à faire ? c’est de répondre de suite et de s’excuser. Fond. — Cette
lettre
contient de vifs reproches, la disposition est en
l’ordre des pensées qui augmentent en vigueur. On pourrait réduire la
lettre
entière à cette simple phrase : Je vous prie de m
ner ce style. 17. Voir dans le même ouvrage les 12 autres espères de
lettres
dont je ne puis parler dans ce traité.
Chapitre III.
Lettres
missives. Genre épistolaire. § 17. Infinie va
e épistolaire. § 17. Infinie variété des sujets et des formes des
lettres
. — Classification. Ce n’est que par une extens
e par une extension assurément excessive du mot genre qu’on fait, des
lettres
que s’écrivent deux ou plusieurs personnes, sous
imite disparaît, et, par conséquent, ensemble, toute définition ? Des
lettres
n’ont ni sujet spécial, ni forme particulière, ni
rticuliers, quelquefois au public ; et, pour tout dire en un mot, des
lettres
ne sont pas un ouvrage : elles sont plusieurs ouv
ne sont pas un ouvrage : elles sont plusieurs ouvrages. C’est chaque
lettre
considérée en elle-même qui pourrait, jusqu’à un
usqu’ici ou de ceux qu’on étudiera plus tard. Mais, pour une suite de
lettres
, à moins qu’ensemble elles ne composent un roman,
ui s’y sont fait un nom. Nous croyons donner une idée plus exacte des
lettres
missives prises en général en les rapprochant des
ensées ; alors on leur écrit. Tout discours pourrait donc devenir une
lettre
s’il était écrit ; toute lettre deviendrait un di
ut discours pourrait donc devenir une lettre s’il était écrit ; toute
lettre
deviendrait un discours si l’auteur, au lieu de l
ceux qui ont à parler. Disons pourtant qu’à cause du grand nombre de
lettres
qu’on est, dans le monde, obligé d’écrire (car il
parmi elles une classification méthodique. On a distingué d’abord les
lettres
philosophiques et les lettres familières. Les pre
méthodique. On a distingué d’abord les lettres philosophiques et les
lettres
familières. Les premières sont des ouvrages desti
naturellement soumis aux règles convenables à ces ouvrages mêmes. Les
lettres
familières, dont nous nous occupons uniquement ic
ou les intéresse tous deux. Dans cet ordre, on a encore distingué les
lettres
familières proprement dites, où l’on parle de tou
ù l’on parle de tout sans attacher beaucoup d’importance à rien ; les
lettres
galantes, où l’on enveloppe ce que l’on dit sous
compliments ingénieux et des formes d’une politesse recherchée ; les
lettres
de compliments et de félicitation, les lettres d’
tesse recherchée ; les lettres de compliments et de félicitation, les
lettres
d’affaires, les lettres de demandes, de conseils,
ettres de compliments et de félicitation, les lettres d’affaires, les
lettres
de demandes, de conseils, de reproches ou d’excus
les lettres de demandes, de conseils, de reproches ou d’excuses, les
lettres
ou épîtres dédicatoires, dont le nom seul est une
nom seul est une définition. § 18. Conseils sur l’art de faire une
lettre
. Tout ce qu’on peut dire sur les lettres en gé
ils sur l’art de faire une lettre. Tout ce qu’on peut dire sur les
lettres
en général est renfermé dans ce précepte si connu
ien ; et peut-être même est-on obligé de parler un peu mieux dans une
lettre
que dans la conversation, parce qu’on a le temps
e est le seul qui doive être employé, au moins généralement. Dans les
lettres
de sentiment, il faut être touchant, mais en péné
s l’âme avec douceur, sans prétendre y exciter les passions. Dans les
lettres
d’agrément, il faut être fleuri, mais en n’admett
bonne compagnie. Les jeunes gens doivent s’appliquer à corriger leurs
lettres
en ces deux points jusqu’à ce qu’ils aient acquis
l’on sent bien qui l’on est et à qui l’on parle, on ne dira dans une
lettre
que ce que l’on doit dire, et on le dira de la ma
t facile, du reste, de comprendre ce qui convient selon l’objet de la
lettre
et les différentes situations des correspondants.
lettre et les différentes situations des correspondants. S’agit-il de
lettres
d’affaires ? L’esprit et l’enjouement doivent en
préambule, et passez d’un article à l’autre sans transition. Dans les
lettres
de demandes, le ton doit être modeste et respectu
s, les tours agréables et propres à persuader, doivent distinguer ces
lettres
. Les lettres de recommandation ressemblent à plus
agréables et propres à persuader, doivent distinguer ces lettres. Les
lettres
de recommandation ressemblent à plusieurs égards
nde quelque chose, ni trop appuyer sur ses talents ou ses vertus. Les
lettres
de condoléance exigent un style sérieux, simple e
os forces. Il faut beaucoup de prudence et de circonspection dans les
lettres
de reproches. Plaignez-vous avec douceur, la poli
ire, vous avez des torts, ne rougissez point d’en convenir dans votre
lettre
; montrez-vous touché d’avoir pu déplaire à celui
écrivez et sincèrement disposé à réparer le passé. Il faut, dans ces
lettres
d’excuse, une manière de s’exprimer franche et na
nche et naturelle, qui soit un sûr garant des sentiments du cœur. Les
lettres
de bonne année nous laissent bien peu d’observati
jeter à côté, et traiter un autre sujet, pour revenir, à la fin de sa
lettre
, aux souhaits de bonheur qu’on a d’abord écartés.
in de sa lettre, aux souhaits de bonheur qu’on a d’abord écartés. Les
lettres
de conseils exigent beaucoup d’adresse. N’y prene
ire goûter par la douceur35. Après ces avis généraux sur le style des
lettres
, on ne peut passer entièrement sous silence le cé
’y conformer. On place indifféremment la date au haut ou au bas d’une
lettre
; dans les lettres d’affaires et de commerce, on
lace indifféremment la date au haut ou au bas d’une lettre ; dans les
lettres
d’affaires et de commerce, on la met le plus ordi
t évêques. Ces mots placés ainsi sur une ligne séparée du corps de la
lettre
sont dits mis en vedette. Au-dessous d’eux, on la
ts mis en vedette. Au-dessous d’eux, on laisse, avant de commencer la
lettre
, un intervalle plus ou moins grand, selon le resp
urd’hui, que les titres sont un peu tombés. On finit tout uniment une
lettre
par ces mots, qu’on met à l’alinéa : J’ai l’honne
, et à gauche, qu’il faut écrire la date quand on la place au bas des
lettres
. Si la personne occupe une position assez élevée
de Votre Excellence, ou de Votre Grandeur, le très humble, etc. Si la
lettre
est adressée à un égal ou à un inférieur, le céré
u des apostilles, ou des post-scriptum. La suscription ou adresse des
lettres
doit correspondre au mot mis en vedette, et aux f
ncés dans la littérature ou doués de quelque goût, l’art d’écrire les
lettres
a été poussé très loin. Il nous reste un assez gr
ettres a été poussé très loin. Il nous reste un assez grand nombre de
lettres
des grands écrivains grecs, quoiqu’elles ne soien
as toutes authentiques. Les Latins sont très riches en ce genre : les
lettres
de Cicéron et de plusieurs de ses amis sont aussi
rquables par l’excellence du style que par l’intérêt des détails. Les
lettres
de Sénèque, celles de Pline le jeune, celles de F
arler ici que de la plus célèbre, madame de Sévigné a mérité, par ses
lettres
, une place au milieu de nos plus grands écrivains
t nous nous y attachons avec elle. Donnons de cette femme célèbre une
lettre
écrite à sa fille, le 20 février 1671, sur un inc
énissime. 35. Domairon, Rhét, Observations sur l’art d’écrire les
lettres
. 36. Domairon, lieu cité.
Observations générales sur l’Art d’écrire les
Lettres
Il y a deux espèces de lettres ; les unes qu’o
ns générales sur l’Art d’écrire les Lettres Il y a deux espèces de
lettres
; les unes qu’on appelle philosophiques, parce qu
ntes. Il n’est question ici que de celles de cette dernière espèce.
Lettres
familières. Tout ce qu’on peut dire sur le sty
ettres familières. Tout ce qu’on peut dire sur le style propre aux
lettres
familières, est renfermé dans ce précepte si conn
ien ; et peut-être même est-on obligé de parler un peu mieux dans une
lettre
que dans la conversation, parce qu’on a le temps
e simple et facile est le seul qui puisse être mis en usage. Dans les
lettres
de sentiment, il doit être pathétique, mais en pé
échauffer l’imagination, sans exciter de grands mouvements. Dans les
lettres
d’agrément, il doit être fleuri, mais en n’admett
les tours pompeux ou alambiqués. Madame de Maintenon a répondant à la
lettre
d’un jeune Ecclésiastique, pour qui elle s’intére
siastique, pour qui elle s’intéressait, lui disait : « Je crois votre
lettre
très exacte, et dans toutes les règles de l’art d
des termes et des expressions plus propres à une déclamation qu’à une
lettre
. » L’autre excès est le trop de négligence. On d
re. » L’autre excès est le trop de négligence. On doit dire dans une
lettre
les choses comme elles se présentent à l’esprit,
rit. Les jeunes gens doivent à cet égard s’appliquer à corriger leurs
lettres
, jusqu’à ce qu’ils aient acquis par l’habitude, l
l’on sent bien qui l’on est, et à qui l’on parle, on ne dira dans une
lettre
que ce que l’on doit dire, et on le dira de la ma
timent, et laissera courir la plume : c’est au cœur seul à dicter les
lettres
d’amitié. On recommande cependant, et avec juste
même insensiblement les liens de l’amitié. Différentes espèces de
Lettres
familières. Le style ne saurait être trop simp
style ne saurait être trop simple, trop clair et trop précis dans les
lettres
d’affaires. L’esprit et l’enjouement doivent en ê
exprime nettement et sans équivoque. Il n’en est pas de même dans les
lettres
de demande. Le ton doit en être modeste et respec
t le connaître par soi-même, ou par la voix publique. À ces sortes de
lettres
ressemblent, à bien des égards, les lettres de re
publique. À ces sortes de lettres ressemblent, à bien des égards, les
lettres
de recommandation. La chaleur du sentiment, la do
e les talents et les vertus. Cicéron est admirable dans ces sortes de
lettres
: il s’exprime, il sollicite, il insiste avec la
n’est ni moins zélé, ni moins pressant, ni moins pathétique dans ses
lettres
de recommandation. Nous n’en connaissons qu’une t
nnaître d’Auguste, qui ne tarda pas à lui donner son affection. Cette
lettre
est un vrai modèle en ce genre, principalement po
probité. » Votre cœur doit fournir ce que vous avez à dire dans une
lettre
de remerciement. Si vous êtes vraiment sensible a
igé. Mais ne vous imaginez pas qu’il faille pour cela une bien longue
lettre
. Le sentiment se peint souvent dans un seul mot.
e lettre. Le sentiment se peint souvent dans un seul mot. Voyez cette
lettre
du Maréchal de Tallard à Madame de Maintenon. M
vous êtes aussi persuadée de mes sentiments que je le mérite. » Une
lettre
de félicitation ou de condoléance à un ami, est f
s oblige d’écrire à un Supérieur ou à un égal. Il faut alors dans une
lettre
de félicitation employer ces lieux communs déjà é
nir, et l’intérêt qu’on prend à tout ce qui la regarde. Ces sortes de
lettres
doivent être courtes. Celle ci peut servir de mod
squels, etc. » On ne me pardonnerait point de passer sous silence la
lettre
que le Duc de Montausier, cet homme d’une vertu s
; si vous ne l’êtes pas, vous me haïrez, et je m’en consolerai. Les
lettres
de condoléance exigent un style sérieux, grave et
ercier. » Il faut beaucoup de prudence et de circonspection dans une
lettre
de reproches. Plaignez-vous avec douceur ; la pol
aire vous avez des torts, ne rougissez point d’en convenir dans votre
lettre
. Montrez-vous touché d’avoir pu déplaire à celui
écrivez, et sincèrement disposé à réparer le passé. Il faut, dans ces
lettres
d’excuses, une manière de s’exprimer franche et n
re y trouve même son intérêt. Il y a bien peu de chose à dire sur ces
lettres
de bonne année, qui ne sont dictées que par les é
iel donne les années ; Vous trouverez le reste en vous. Le style des
lettres
dans lesquelles on fait des récits ou des descrip
Mais voici le ton du sentiment, l’expression de la douleur dans cette
lettre
, où Madame de Sévigné annonce au Comte de Grignan
r pour apprendre au Roi la suite de cette entreprise : il cachette sa
lettre
et l’envoie à deux heures. Il va sur cette petite
vous ai dit, de sorte qu’à une heure l’une de l’autre, le Roi eut une
lettre
de M. de Turenne, et la nouvelle de sa mort. » N
la nouvelle de sa mort. » Ne prenez jamais un ton de maître dans les
lettres
de conseils. Vous devez y ménager d’amour-propre
raie amitié. On va voir un modèle du ton et du style de ces sortes de
lettres
, dans celle-ci de Mademoiselle de Barry, à son fr
lé pour cela jusqu’à vous : c’est lui qui m’a dicté tout ce que cette
lettre
contient ; il vous aime trop pour avoir pu se tro
gréable. Mais nous en avons peu de cette espèce. On ne parle plus des
lettres
de Balzac et de Voiture, que pour les citer, les
ût et dépourvues de naturel. Il y a en général trop d’esprit dans les
lettres
de Bussi-Rabutin ; trop d’apprêt dans le style de
fait trop sentir dans celles de Fléchier. Il faut donc se borner aux
lettres
de Madame de Sévigné, et à celles de Madame de Ma
égance et la précision du style. Voici le cérémonial observé dans les
lettres
. Ce détail ne paraîtra pas minutieux, puisqu’il e
aire : d’ailleurs il ne sera pas long. Cérémonial observé dans les
lettres
. On place indifféremment la date au haut ou au
s lettres. On place indifféremment la date au haut ou au bas d’une
lettre
. Il y a des personnes qui prétendent que la secon
oiqu’elle soit peut-être moins commode que la première. Mais dans les
lettres
d’affaires et de commerce, on la place ordinairem
es d’affaires et de commerce, on la place ordinairement au haut de la
lettre
. Vers le quart de la page, à commencer en haut, o
isser entre la qualification de la personne, et le commencement de la
lettre
, un intervalle plus ou moins grand selon le respe
conde personne, mais de se servir d’une périphrase. On dira donc : la
lettre
dont votre Altesse, votre Éminence, etc., (selon
e la vie feront connaître. La politesse exige que dans le cours d’une
lettre
, quelque peu étendue qu’elle soit, on rappelle le
utôt qu’on peut, quand on a tourné la page. On finit tout uniment une
lettre
par ces mots qu’on met à l’alinéa, je suis, ou j’
à-vis ces mots qu’il faut écrire la date, si on la place au bas de la
lettre
. Ces intervalles doivent être gardés dans les let
ace au bas de la lettre. Ces intervalles doivent être gardés dans les
lettres
mêmes où l’on n’a pas donné la ligne. Mais dans u
dans les lettres mêmes où l’on n’a pas donné la ligne. Mais dans une
lettre
à un inférieur, on écrit tout de suite : je suis
er doit être déterminée par les circonstances. Si dans le corps de la
lettre
on a donné quelque titre particulier, il faut le
u’ils ajoutent le titre ou de leur terre, ou de leur charge, etc. Les
lettres
à un prince du sang ont cette adresse : À son alt
e nom) ; pour un ambassadeur : À son Excellence, etc. On sait que les
lettres
à des têtes couronnées n’ont d’autre adresse que
autre adresse que celle-ci : Au Roi, à la Reine. Au-dessus des autres
lettres
, on exprime le titre, la profession et la demeure
e de joindre l’article simple et l’article particulé, au-dessus d’une
lettre
qu’on écrit à un religieux. Au lieu de mettre : A
voriser le développement des idées. Ce sont : 1° La Narration ; 2° La
Lettre
ou le Style oratoire ; 3° La Dissertation. Sect
a vie, chacun de nous éprouve à tout moment la nécessité d’écrire une
lettre
; mais tous ne sont pas exposés au besoin de fair
ition admet quelques règles. Nous n’entendons point parler ici de ces
lettres
scientifiques ou littéraires, sur la pluralité de
toire qui sont destinées à l’impression, pais nous voulons parler des
lettres
ordinaires, dites missives, dont le but est de tr
ttre aucune, mais les qualités essentielles qui donnent du prix à une
lettre
. § II. Conseils généraux sur le Style épistola
. Conseils généraux sur le Style épistolaire On peut envisager une
lettre
et sa réponse comme une conversation entre des ab
essions, votre style devra y gagner en élégance et en agrément. « Les
lettres
varient suivant l’âge, le sexe, le rang, et un mo
de familiarité avec un supérieur. » § III. Style qui convient aux
Lettres
1° Le style qui convient le mieux à la corresp
s plaisamment que vous croiriez m’ôter quelque chose en polissant vos
lettres
; gardez-vous bien d’y toucher ; vous en feriez d
a vouloir trop bien faire. » 5° Qu’est-ce donc que l’esprit dans une
lettre
? Voltaire se charge de nous l’expliquer lui-même
est pas expressément énoncée. Madame de Sévigné écrit dans une de ses
lettres
: « J’ai beau frapper du pied, rien ne sort qu’un
s trop nombreuses. Madame de Sévigné dit quelque part dans une de ses
lettres
: « Si l’on pouvait avoir un peu de patience, on
que vous remportez. » 10° Les descriptions sont fréquentes dans les
lettres
Madame de Grignan est fort amusante dans celle qu
four dans ses vers. » 13° Les citations faites à propos égayent une
lettre
; et madame de Sévigné ne les dédaignait pas. «
erbes et les locutions proverbiales doivent figurer rarement dans une
lettre
. Cependant ils sont très bien reçus, quand on pos
, d’un petit conte à ce qui fait le sujet de l’entretien, donne à une
lettre
de la variété, de l’enjouement. Ainsi l’histoire
nt en général les différents traits qui constituent l’esprit dans les
lettres
et qui en rendent le style agréable. Nous allons
le. Nous allons maintenant passer en revue les différentes espèces de
lettres
que l’on est appelé à écrire dans ses relations d
ans ses relations de société. Section V. — Différentes espèces de
Lettres
1° Lettres d’Affaires Les Lettres d’affai
s de société. Section V. — Différentes espèces de Lettres 1°
Lettres
d’Affaires Les Lettres d’affaires doivent dire
V. — Différentes espèces de Lettres 1° Lettres d’Affaires Les
Lettres
d’affaires doivent dire clairement l’objet qu’ell
grand soin les tournures étranges, qu’on trouve trop souvent dans les
lettres
de commerce. « Un comptoir, dit Philippon, n’est
, dit Philippon, n’est pas l’Académie ; mais puisque l’on y écrit des
lettres
en langue française, encore faut-il que cette lan
stropiée sous la plume des commis. » Bannissez donc de ces sortes de
lettres
les expressions suivantes : Nous vous retournons,
rmes qu’avouent la grammaire et le bon usage ou la bonne compagnie.
Lettre
de Mme de Maintenon à Mme de Villette (1708). « J
i. » Lecture. — La Fontaine à son Oncle. Vol. II, nº 124. 2° Des
Lettres
de Demande Une demande se fait ordinairement d
ordinairement de deux manières, par un placet ou pétition, et par une
lettre
. Le placet ou la pétition ne s’adresse qu’au chef
ette, et qui ne sont point du domaine du style épistolaire. La simple
lettre
de demande n’a de règles que celles qui sont pres
re la reconnaissance que vous en éprouverez. Prenons pour exemple une
lettre
de M. de Bâville, dans laquelle il expose à madam
nº 125. — 2° P. L. Courier à M. Millengen. Vol. II, nº 126. 3° Des
Lettres
de Remerciement Une demande accordée appelle o
res de Remerciement Une demande accordée appelle ordinairement une
lettre
de Remerciement, La reconnaissance est un devoir
connaissance. C’est le sentiment qu’exprime madame de Simiane dans la
lettre
suivante : Lettre de madame de Simiane « Je voud
le sentiment qu’exprime madame de Simiane dans la lettre suivante :
Lettre
de madame de Simiane « Je voudrais bien trouver,
etc. » Lecture. — Rousseau à M. Boutet. Vol. II, nº 127. 4° Des
Lettres
de Félicitation Une lettre de Félicitation a p
M. Boutet. Vol. II, nº 127. 4° Des Lettres de Félicitation Une
lettre
de Félicitation a pour but de complimenter une pe
pas sincères ; toutes les choses du monde sont à facettes. » Dans la
lettre
qui suit, madame de Maintenon félicite mademoisel
madame de Maintenon félicite mademoiselle d’Osmond sur son mariage.
Lettre
de madame de Maintenon à mademoiselle d’Osmond su
ourg, à l’occasion de la prise de Fleurus. Vol. II, nº 128. 5° Des
Lettres
de Conseils Les lettres de Conseils demandent
ise de Fleurus. Vol. II, nº 128. 5° Des Lettres de Conseils Les
lettres
de Conseils demandent beaucoup de tact et de ména
re inspirés par une tendre amitié. C’est ce que l’on remarque dans la
lettre
suivante : Lettre de Racine à son Fils « C’est t
tendre amitié. C’est ce que l’on remarque dans la lettre suivante :
Lettre
de Racine à son Fils « C’est tout de bon que nous
, mon cher fils ; donnez-moi souvent de vos nouvelles. » Lecture. —
Lettre
de Voltaire à mademoiselle *** qui l’avait consul
nsulté sur les livres qu’elle devait lire. Vol. II, nº 129. 6° Des
Lettres
de Reproche Si les lettres de conseils demande
devait lire. Vol. II, nº 129. 6° Des Lettres de Reproche Si les
lettres
de conseils demandent des ménagements, les lettre
Reproche Si les lettres de conseils demandent des ménagements, les
lettres
de Reproche en demandent de plus grands encore. E
usquer ni l’irriter : autrement, il s’endurcirait dans son défaut. La
lettre
de madame de Scudéry au comte de Bussy, quoique b
cudéry au comte de Bussy, quoique brève, peut nous servir de modèle.
Lettre
de madame de Scudéry au Comte de Bussy « Ne vous
tombeau. » Lecture. — Racine à son Fils. Vol. II, nº 130. 7° Des
Lettres
d’Excuses La lettre d’Excuses a pour but de se
Racine à son Fils. Vol. II, nº 130. 7° Des Lettres d’Excuses La
lettre
d’Excuses a pour but de se justifier de ses torts
râces perdues, voilà quels doivent être à peu près les éléments d’une
lettre
d’excuses. »(Philippon.) Voyez comme madame de S
) Voyez comme madame de Sévigné avoue franchement ses torts dans une
lettre
qu’elle écrit à son cousin, et avec quelle bonne
on cousin, et avec quelle bonne grâce elle lui présente ses excuses.
Lettre
de madame de Sévigné à M. de Bussy-Rabutin « Je m
afin d’effacer promptement de votre esprit le chagrin que ma dernière
lettre
y a mis. Je ne l’eus pas plutôt écrite que je m’e
rire ; je trempai ma plume dans mon fiel, et cela » composa une sotte
lettre
amère, dont je vous fais mille excuses. Si vous f
ma fille. Demandez à M. de C… combien elle est jolie. Montrez-lui ma
lettre
, afin qu’il voie que si je fais les maux, je fais
I, nº 134. — 2° J.-B. Rouleau à M, Boulet. Vol. II, nº 132. 8° Des
Lettres
de Condoléance Les lettres de Condoléance sont
à M, Boulet. Vol. II, nº 132. 8° Des Lettres de Condoléance Les
lettres
de Condoléance sont celles que l’on adresse aux p
t de faire appel ; c’est le remède le plus fort contre la douleur. La
lettre
suivante est de J.-J. Rousseau et nous la regarde
éprochable, si elle contenait l’expression d’un sentiment religieux.
Lettre
de J.-J. Rousseau à M. le maréchal de Luxembourg,
s propres peines en s’attendrissant sur les leurs. » Lectures. — 1°
Lettre
de madame de Maintenon au roi, sur la mort de la
e de Maintenon au roi, sur la mort de la reine. Vol. II, nº 133. — 2°
Lettre
de J.-B. Rousseau à M. D *** sur la mort de son f
D *** sur la mort de son fils aîné, 1720. Vol. II, nº 134. 9° Des
Lettres
de Recommandation Les lettres de Recommandatio
né, 1720. Vol. II, nº 134. 9° Des Lettres de Recommandation Les
lettres
de Recommandation ont pour but d’attirer la bienv
conservera soi-même des bontés dont il aura été l’objet. Telle est la
lettre
dans laquelle Voltaire recommande un jeune homme
uelle Voltaire recommande un jeune homme à M. le marquis d’Argenson.
Lettre
de Voltaire à M. le marquis d’Argenson Cirey, 7 m
ligent, je suis bon garçon, je suis de fatigue ; enfin donnez-moi une
lettre
pour lui. Moi qui suis un bonhomme, je lui donne
ez-moi une lettre pour lui. Moi qui suis un bonhomme, je lui donne la
lettre
. Dès qu’il la tient, il se croit trop heureux Je
la plus respectueuse et la plus tendre reconnaissance. » Lecture. —
Lettre
de d’Alembert à Voltaire. Vol. II, nº 135. 10°
cture. — Lettre de d’Alembert à Voltaire. Vol. II, nº 135. 10° Des
Lettres
sérieuses et morales Le style épistolaire adme
force d’embellir et de faire aimer la morale. Prenons pour modèle une
lettre
de Racine le père à son fils. « M. de Bonrepaux,
cture. — J.-J. Rousseau à un jeune homme. Vol. II, nº 136. 11° Des
Lettres
anecdotiques, de Narrations et de Nouvelles Le
ettres anecdotiques, de Narrations et de Nouvelles Le titre de ces
lettres
indique suffisamment quels en sont les différents
t rapportée par madame de Sévigné : Le Roi poète et le Courtisan.
Lettre
adressée à M. de Pomponne. « Il faut que je vous
le petite chose qu’on puisse faire à un courtisan. » Lectures. — 1°
Lettre
de P. L. Courier à madame Pégalle. Vol. II, nº 13
— 1° Lettre de P. L. Courier à madame Pégalle. Vol. II, nº 137. — 2°
Lettre
de M. de Fiesque à madame de Maintenon. Vol. II,
Lettre de M. de Fiesque à madame de Maintenon. Vol. II, nº 138. — 3°
Lettre
de madame de Sévigné à sa fille. Vol. II, nº 139.
° Lettre de madame de Sévigné à sa fille. Vol. II, nº 139. 12° Des
Lettres
de Devoirs et de Sentiments La société, les li
ù il se trouve, et c’est ce que peut quelquefois accomplir une simple
lettre
. Dans quelques circonstances, le devoir seul nous
inévitablement avec le devoir. De là nos missives prendront le nom de
lettres
de devoirs, ou de sentiments. Les lettres de devo
issives prendront le nom de lettres de devoirs, ou de sentiments. Les
lettres
de devoir exigent surtout la politesse, le ton du
réables, des traits d’esprit sans recherche. Nous citons ici quelques
lettres
de devoirs ; la première, à cause du sujet qu’ell
première, à cause du sujet qu’elle renferme, peut encore être nommée
lettre
de bonne année. La seconde, à la faveur d’une fra
onne au prince auquel elle est adressée, une forte leçon d’humanité.
Lettre
de mademoiselle R., pensionnaire, à P… 1er janvie
eur de tout le monde, et surtout de votre petite amie. Henriette.
Lettre
du vicomte d’Orthès, commandant de Bayonne, à Cha
soient, nous y mettrons jusqu’à la dernière goutte de notre sang. »
Lettre
de sentiment de madame de Sévigné à sa fille Livr
. — 3° Mademoiselle d’Hautpoul à sa mère. Vol. II, nº 142. 13° Des
Lettres
familières Nous terminerons nos observations s
Nous terminerons nos observations sur le style épistolaire par les
Lettres
familières. Les lettres familières sont celles qu
observations sur le style épistolaire par les Lettres familières. Les
lettres
familières sont celles que nous sommes appelés à
de notre famille, à nos intimes, à nos connaissances. C’est dans ces
lettres
que Voltaire permet d’étaler tout l’esprit qu’on
taire permet d’étaler tout l’esprit qu’on peut avoir. Le style de ces
lettres
doit être simple, franc, facile et plein de gaiet
smes, tout ce qui peut froisser les sentiments. Lisons à ce sujet une
lettre
que Racine écrivit à M. Levasseur, 1661. Lettre
isons à ce sujet une lettre que Racine écrivit à M. Levasseur, 1661.
Lettre
de Racine à M. Levasseur « Je ne me plains pas en
bien que c’est tout au plus si vous avez maintenant reçu ma première
lettre
mais je ne vous réponds pas que dans huit jours j
iers à l’offrande. Vous ne voyez pas cela à Paris. » Lectures. — 1°
Lettre
de Le Brun au comte de Turpin. Vol. II, 143. — 2°
ctures. — 1° Lettre de Le Brun au comte de Turpin. Vol. II, 143. — 2°
Lettre
de madame de Maintenon. Vol. II, 144. 14° Des
madame de Maintenon. Vol. II, 144. 14° Des Réponses Puisqu’une
lettre
et sa réponse forment un dialogue, c’est-à-dire u
onc avoir soin, lorsqu’on écrit une réponse, d’avoir sous les yeux la
lettre
que l’on a reçue. On répond alors à chacune des c
ettre d’intéressant. Si on le juge opportun, en complétera ensuite sa
lettre
en y ajoutant ce que la circonstance ou le cœur p
férence de cette princesse ; il lui écrivit donc à ce sujet. Voici sa
lettre
et la réponse dont elle fut honorée : Lettre de
nc à ce sujet. Voici sa lettre et la réponse dont elle fut honorée :
Lettre
de Voltaire à l’Impératrice de Russie « Madame, «
mourir de vieillesse. « Que V. M., madame, daigne donc recevoir cette
lettre
comme ma dernière volonté, comme mon testament. «
Russe, et vous ne sauriez être l’ennemi de Catherine. » Lecture. —
Lettre
d’un Sacristain au roi de Prusse. Vol. II, nº 145
t les humanistes, et qui sont des descriptions, des narrations et des
lettres
. Article Ier. De la composition en général.
tion, qui peint les objets ; la narration, qui raconte les faits ; la
lettre
, qui sert à converser par écrit. L’exposé détaill
r supplice pour la cause glorieuse qu’il soutient. Mais il reçoit une
lettre
dans laquelle le juge Festus lui annonce que son
sse autour de lui ; les soldats qui l’environnent se saisissent de la
lettre
; le peuple la réclame un tribun en fait lecture
r âge, l’aventure de Canius judicieusement appréciée par Rollin ; les
lettres
de Mme de Sévigné sur le maréchal de Grammont et
chiens dévorants se disputaient entre eux. Article IV. De la
lettre
. 450. Qu’est-ce que la lettre ? La lettre es
tre eux. Article IV. De la lettre. 450. Qu’est-ce que la
lettre
? La lettre est un entretien par écrit entre deu
Article IV. De la lettre. 450. Qu’est-ce que la lettre ? La
lettre
est un entretien par écrit entre deux personnes é
ce principe qu’il faut partir pour établir les règles relatives à la
lettre
. 451. Quelle est l’étendue du genre épistolaire ?
amp ; car, il n’y a aucun sujet qu’on ne puisse traiter sous forme de
lettre
. Sénèque, Pascal, Bossuet et beaucoup d’autres, o
compositions épistolaires proprement dites. Après avoir lu au titre :
Lettres
à un ami, après quelques mots d’introduction, on
paraître l’ami, et on s’aperçoit bientôt que l’auteur n’a adressé ses
lettres
à aucune personne déterminée, mais qu’il les a éc
contiennent, et qui en suivent les règles. On leur a donné le nom de
lettres
philosophiques. Mais la saine critique ne fait en
r écrit entre deux personnes séparées par la distance. On les appelle
lettres
familières ou lettres proprement dites. 452. Est-
sonnes séparées par la distance. On les appelle lettres familières ou
lettres
proprement dites. 452. Est-il important de connaî
ersonne qui ne se trouve assez souvent dans l’obligation de faire des
lettres
. On peut avoir besoin de s’entretenir avec une pe
irs de bienséance à remplir, des affaires à traiter, ce qui exige des
lettres
d’amitié, des lettres de convenance et des lettre
mplir, des affaires à traiter, ce qui exige des lettres d’amitié, des
lettres
de convenance et des lettres d’affaires. Chacun a
, ce qui exige des lettres d’amitié, des lettres de convenance et des
lettres
d’affaires. Chacun a donc intérêt à écrire conven
à écrire convenablement et à bien connaître les règles relatives à la
lettre
. D’ailleurs, comme il est reconnu que l’homme se
nu que l’homme se peint dans son style et surtout dans le style de la
lettre
, il arrive fréquemment qu’une personne est jugée
? Dans cet article, nous traiterons du ton général et du style de la
lettre
; puis, nous parlerons des différentes espèces de
style de la lettre ; puis, nous parlerons des différentes espèces de
lettre
. § I. Du ton général et du style de la lettre.
ifférentes espèces de lettre. § I. Du ton général et du style de la
lettre
. 454. Quels doivent être les caractères de la
u style de la lettre. 454. Quels doivent être les caractères de la
lettre
? La lettre, n’étant que l’expression simple et
lettre. 454. Quels doivent être les caractères de la lettre ? La
lettre
, n’étant que l’expression simple et facile du sen
aite sera simple, naturelle, facile et convenable. Les qualités de la
lettre
seront donc la simplicité, le naturel, la facilit
e. 455. En quoi consistent la simplicité et le naturel que demande la
lettre
? La première condition qu’on impose à un écriva
ple et naturel : le travail et la raideur conviennent aussi peu à une
lettre
qu’à la conversation familière. Or, il sera simpl
le bien. Peut-être même est-il obligé de parler un peu mieux dans une
lettre
que dans une conversation même soignée, parce qu’
ssions et de leur donner un tour plus agréable, et aussi parce que la
lettre
a un caractère permanent que n’a pas la conversat
Qu’avez-vous à dire sur la facilité et la convenance nécessaires à la
lettre
? La facilité demande qu’on évite dans les lettr
e nécessaires à la lettre ? La facilité demande qu’on évite dans les
lettres
tout ce qui sentirait la contrainte et l’effort,
t de passer brusquement d’une idée à une autre. La convenance dans la
lettre
demande que l’on se rende bien compte de ce que l
t, s’il ordonne trop impérieusement ou s’il refuse trop sèchement, sa
lettre
lui vaut un ennemi. La douceur, au contraire, et
à lui gagner les cœurs. 458. En quoi consiste la convenance dans les
lettres
adressées à des égaux ou à des amis ? S’il n’est
ir la plume avec liberté et abandon ; c’est au cœur seul à dicter les
lettres
d’amitié. Cependant, comme on doit avoir bonne op
enchant pour la raillerie. Le soin donné à la partie matérielle de la
lettre
, et l’observation des règles du cérémonial rentre
brièveté de la phrase à la propriété des expressions, le style de la
lettre
peut être, si le sujet le demande, spirituel, orn
et énergique. 460. Montrez que les traits d’esprit sont admis dans la
lettre
. Les traits d’esprit peuvent produire d’heureux
ttre. Les traits d’esprit peuvent produire d’heureux effets dans une
lettre
quand ils sont bien amenés, employés à propos et
de l’expression. Les traits d’esprit servent à embellir, à orner les
lettres
, principalement les lettres d’amitié. 461. Faites
d’esprit servent à embellir, à orner les lettres, principalement les
lettres
d’amitié. 461. Faites connaître les principaux or
ptions, les contes, les anecdotes, etc. Nous verrons plus loin que la
lettre
admet même en quelque cas la dignité, la noblesse
e si éloquent, de si régulier, en un mot, de si merveilleux que votre
lettre
. Mme de Maintenon. Mille et mille grâces soient
e de Sévigné. Nous indiquerons comme modèles de descriptions dans la
lettre
, les peintures de la noce de Mme de Louvois : J’a
s rangerons au nombre des plus beaux récits épistolaires les fameuses
lettres
de cette dernière sur la mésaventure arrivée au m
al de Grammont, sur la mort de Vatel et sur celle de Turenne. 463. La
lettre
peut-elle s’élever jusqu’à l’éloquence ? Le styl
3. La lettre peut-elle s’élever jusqu’à l’éloquence ? Le style de la
lettre
, ordinairement simple et facile, peut s’élever ju
quence. Mme de Sévigné et Ducis se rapprochent quelquefois dans leurs
lettres
de la diction oratoire de l’illustre évêque de Me
Meaux. Je regarde nos quarante fauteuils , dit Ducis dans une de ses
lettres
, comme quarante tombes qui se pressent les unes c
es contre les autres/ — Il en est de même de certains passages de la
lettre
de Mme de Sévigné sur la mort de Louvois : Je sui
Eh ! quel roi… 464. Quels sont les défauts à éviter en écrivant une
lettre
? Dans la lettre, il faut éviter deux défauts qu
64. Quels sont les défauts à éviter en écrivant une lettre ? Dans la
lettre
, il faut éviter deux défauts que nous avons déjà
que demande le genre épistolaire. Les traits d’esprit admis dans une
lettre
ne doivent jamais dégénérer en pointes froides, e
qu’elle aura tracés resteront. 465. Est-il important de corriger ses
lettres
? Comme on n’excuse pas les négligences dans une
orriger ses lettres ? Comme on n’excuse pas les négligences dans une
lettre
, ceux qui ne peuvent écrire d’un trait font sagem
est même à propos que les jeunes gens qui commencent corrigent leurs
lettres
, jusqu’à ce qu’ils aient acquis par l’habitude la
de langage que l’on pardonne dans la conversation, mais qui, dans une
lettre
, ne peuvent que donner une idée peu avantageuse d
ation de la personne qui écrit. § II. — Des différentes espèces de
lettres
. 466. En combien de classes peut-on diviser le
espèces de lettres. 466. En combien de classes peut-on diviser les
lettres
? On peut diviser les lettres en autant de class
combien de classes peut-on diviser les lettres ? On peut diviser les
lettres
en autant de classes qu’il y a de sujets principa
. Nous allons réunir sous ces trois titres les différentes espèces de
lettres
, pour en faire connaître la nature et en détermin
pour en faire connaître la nature et en déterminer les règles. I. —
Lettres
dans l’intérêt de celui qui écrit : lettres d’aff
rminer les règles. I. — Lettres dans l’intérêt de celui qui écrit :
lettres
d’affaires, d’excuse, de demande, de remercîment.
xcuse, de demande, de remercîment. 467. Quel est le caractère des
lettres
d’affaires ? Le mérite des lettres d’affaires co
467. Quel est le caractère des lettres d’affaires ? Le mérite des
lettres
d’affaires consiste à dire clairement ce qu’il fa
re, le dit bien, et ne dit que cela. 468. Quelles sont les règles des
lettres
d’excuse ? Disons d’abord que dans ces sortes de
règles des lettres d’excuse ? Disons d’abord que dans ces sortes de
lettres
il faut être toujours sans contrainte et sans dép
sincèrement disposé et empressé à réparer le passé. Il faut, dans ces
lettres
, une manière de s’exprimer franche et naturelle,
e recouvrer les bonnes grâces perdues. 469. Quel doit être le ton des
lettres
de demande ? Le ton des lettres de demande se rè
dues. 469. Quel doit être le ton des lettres de demande ? Le ton des
lettres
de demande se règle sur la qualité de la personne
. Il faut le connaître par soi-même ou par la voix publique. Dans ces
lettres
, il est quelquefois utile de mettre un peu de pro
confiance entière sont préférables. 470. Qu’avez-vous à dire sur les
lettres
de remercîment ? Ces lettres, comme la reconnais
ables. 470. Qu’avez-vous à dire sur les lettres de remercîment ? Ces
lettres
, comme la reconnaissance, sont un devoir pour cel
faiteur. D’ailleurs, il n’est point nécessaire pour cela de faire une
lettre
bien longue. Le sentiment se peint souvent dans u
t à l’occasion d’un petit service ou d’un cadeau entre amis. II. —
Lettres
dans l’intérêt de la personne à qui on les adress
II. — Lettres dans l’intérêt de la personne à qui on les adresse :
lettres
de félicitation, de condoléance, de conseil, de r
hes, de refus et de nouvelles. 471. Quelles sont les règles de la
lettre
de félicitation ? La lettre de félicitation, qu’
. 471. Quelles sont les règles de la lettre de félicitation ? La
lettre
de félicitation, qu’on écrit à une personne pour
u de quelque circonstance agréable, doit être courte comme toutes les
lettres
de compliment. Elle est facile à faire lorsqu’il
r et courir la plume, parce qu’on se réjouit réellement avec lui. Les
lettres
de félicitation qu’on adresse à un supérieur, à u
rde la personne à qui on écrit. Ici, il faut travailler son style. La
lettre
suivante du P. Brumoi au cardinal de Gesvres peut
êle au concert de la joie publique. 472. Comment faut-il rédiger une
lettre
de bonne année ? Les lettres de nouvelle année s
lique. 472. Comment faut-il rédiger une lettre de bonne année ? Les
lettres
de nouvelle année se rapportent aux lettres de fé
tre de bonne année ? Les lettres de nouvelle année se rapportent aux
lettres
de félicitation. Ces lettres, dictées par l’amiti
tres de nouvelle année se rapportent aux lettres de félicitation. Ces
lettres
, dictées par l’amitié, les égards, la reconnaissa
ge à le servir avec plus de fidélité. 473. Quel doit être le ton des
lettres
de condoléance ? Ces lettres demandent un ton co
délité. 473. Quel doit être le ton des lettres de condoléance ? Ces
lettres
demandent un ton conforme à la situation de la pe
eurent. Quelques consolations pieuses sont très bien placées dans ces
lettres
, pourvu qu’elles ne soient pas longues. Il est de
res ou trop amères. 474. Comment doit-on donner des conseils dans une
lettre
? Il ne faut jamais prendre un ton de maître dan
ans une lettre ? Il ne faut jamais prendre un ton de maître dans les
lettres
de conseil. On doit extrêmement ménager l’amour-p
e celles de père, de supérieur, etc., que l’on peut employer dans ces
lettres
des expressions un peu dures, pourvu toutefois qu
bienveillant ou d’un correctif adroit. 475. Quel doit être le ton des
lettres
de reproches ? Ces sortes de lettres supposant u
475. Quel doit être le ton des lettres de reproches ? Ces sortes de
lettres
supposant une faute, demandent encore plus de pru
attacher à votre écriture ; je veux croire que vous avez écrit votre
lettre
fort vite ; le caractère en paraît beaucoup négli
rès content de vous. 476. Comment faut-il formuler un refus dans une
lettre
? Ici encore il faut de l’aménité, de la délicat
rendre le service demandé. 477. Quelles doivent être les qualités des
lettres
de nouvelles ? Mme de Sévigné nous apprend qu’el
ncer les nouvelles désagréables et tristes. En général, le ton de ces
lettres
doit avoir quelque chose de naturel, de dégagé, d
et sérieux selon le sujet. Nous citerons comme modèles en ce genre la
lettre
de Mme de Sévigné au comte de Grignan sur la mort
ge du Rhin par le comte de Guiche et le chevalier de Nantouillet, une
lettre
du maréchal de Luxembourg pour annoncer au roi la
t une de Mlle de Montpensier sur le bonheur de la retraite. III. —
Lettres
écrites dans l’intérêt d’une tierce personne : le
ite. III. — Lettres écrites dans l’intérêt d’une tierce personne :
lettres
de recommandation. 478. Qu’appelle-t-on lettr
tierce personne : lettres de recommandation. 478. Qu’appelle-t-on
lettres
de recommandation ? Les lettres de recommandatio
mmandation. 478. Qu’appelle-t-on lettres de recommandation ? Les
lettres
de recommandation, qui ne sont guère que des lett
mandation ? Les lettres de recommandation, qui ne sont guère que des
lettres
de demande dans l’intérêt d’un autre, sont celles
onservera. La douceur et l’agrément du style doivent caractériser ces
lettres
. Elles seront courtes et réservées, lorsqu’elles
ceux qui en sont vraiment dignes. Il y a plus d’expansion lorsque ces
lettres
sont inspirées par le sentiment. On peut appuyer
outes choses, que ma recommandation n’a rien de vulgaire. Lorsqu’une
lettre
de ce genre est confiée à la personne recommandée
achetée. — On ne peut rien citer de plus admirable en ce genre que la
lettre
de saint Paul à Philémon en faveur d’Onésime. 479
-vous à dire sur les réponses ? Un proverbe bien connu dit que toute
lettre
mérite une réponse. Cependant, on se dispense de
ponse. Cependant, on se dispense de répondre lorsque l’ensemble de la
lettre
indique que cela n’est pas nécessaire, et lorsque
ponse doit être analogue, soit pour le fond, soit pour la forme, à la
lettre
qui la détermine, puisqu’elle est la continuation
i la détermine, puisqu’elle est la continuation de l’entretien que la
lettre
a commencé. Il est bon de rappeler la date de la
retien que la lettre a commencé. Il est bon de rappeler la date de la
lettre
reçue, et de suivre l’ordre qui s’y trouve : c’es
dèles, nous citerons les suivants : Cicéron, qui a laissé près de 900
lettres
, remarquables par la simplicité, la finesse et la
user beaucoup d’esprit, qui se font trop souvent remarquer dans leurs
lettres
par les défauts les plus opposés au genre épistol
et l’enflure ; Bussy-Rabutin, qui a en général trop d’esprit dans ses
lettres
; Boileau, qui est dépourvu d’aisance dans le gen
nce dans le genre épistolaire ; Racine, qui offre de beaux modèles de
lettres
familières ; Mme de Sévigné, qui possède au plus
écrits ; Enfin, Lamotte, qui se montre spirituel et agréable dans ses
lettres
; Voltaire qui, à défaut de sentiments honorables
overbes et des réflexions naïves ou malicieuses. On l’emploie dans la
lettre
, la fable et la narration badine. — Lorsqu’on en
peut étudier dans la jeunesse se réduisent à trois, qui sont : 1° la
Lettre
, 2° la Narration, 3° le Discours. Chapitre Ier.
1° la Lettre, 2° la Narration, 3° le Discours. Chapitre Ier. De la
lettre
. 2. Par lettre on entend l’écrit par lequel un
la Narration, 3° le Discours. Chapitre Ier. De la lettre. 2. Par
lettre
on entend l’écrit par lequel une personne transme
, pour cette raison, on doit apprendre dans un cours spécial22. 3. La
lettre
forme avec sa réponse une véritable conversation
crite entre personnes absentes. Le genre d’élocution qui convient aux
lettres
est donc le style familier, le ton d’une conversa
ent nos sujets ; et la disposition ne veut qu’une chose, c’est que la
lettre
présente une gradation descendante, en commençant
s objets qui intéressent le plus la personne à qui l’on écrit. 5. Une
lettre
ne doit point être allongée sans nécessité, excep
e l’on a à se dire, lorsqu’elles ont été clairement exprimées. 6. Les
lettres
ont un cérémonial particulier tout à fait indépen
s choses, la civilité épistolaire exige que l’on réponde toujours aux
lettres
qu’on reçoit, lorsque les bienséances et la volon
du correspondant ne s’y opposent point. Les réponses n’étant que des
lettres
retournées, contenant l’explication des questions
yle ne change pas, et la disposition doit rester la même que pour les
lettres
. 7. Il y a vingt-une espèces de lettres ; mais no
t rester la même que pour les lettres. 7. Il y a vingt-une espèces de
lettres
; mais nous ne pouvons traiter ici que des dix pr
s nous ne pouvons traiter ici que des dix principales, qui sont : les
lettres
de compliment, de félicitation, de condoléance, d
nouvelles, de recommandations, de conseils et de reproches. § I. —
Lettres
de compliment. 8. On écrit une lettre de compl
s et de reproches. § I. — Lettres de compliment. 8. On écrit une
lettre
de compliment à l’occasion du jour de l’an, ou d’
qu’il leur offre en témoignage de son affection. 11. Les réponses aux
lettres
de compliment sont des lettres de remerciement, d
de son affection. 11. Les réponses aux lettres de compliment sont des
lettres
de remerciement, de félicitations, de conseils, d
élicitations, de conseils, d’amitié, etc., suivant le cas. § II. —
Lettres
de félicitations. 12. Les lettres de félicitat
etc., suivant le cas. § II. — Lettres de félicitations. 12. Les
lettres
de félicitations ont pour objet de témoigner à qu
cite : ce serait une inconvenance impardonnable. 14. Les réponses aux
lettres
de félicitations doivent se distinguer par la mod
de toutes grâces, le mérite de la faveur qu’on a obtenue. § III. —
Lettres
de condoléance. 15. Les lettres de condoléance
aveur qu’on a obtenue. § III. — Lettres de condoléance. 15. Les
lettres
de condoléance sont le contraire des lettres de f
condoléance. 15. Les lettres de condoléance sont le contraire des
lettres
de félicitations : celles-ci ont pour texte les c
el, exempt de toute philosophie, tel est le secret de faire une bonne
lettre
de con doléance, quand les douleurs sont extrêmes
lations dans le présent et dans l’avenir. Ajoutons qu’en tous cas les
lettres
de condoléance doivent être un peu développées. 1
de condoléance doivent être un peu développées. 17. Les réponses aux
lettres
de con doléance deviennent la plupart des lettres
7. Les réponses aux lettres de con doléance deviennent la plupart des
lettres
de remerciaient, où le cœur oppressé sait trouver
res de composition à étudier dans la jeunesse ? — 2. Qu’entend-on par
lettre
? — 3. Que forme la lettre avec sa réponse, et qu
r dans la jeunesse ? — 2. Qu’entend-on par lettre ? — 3. Que forme la
lettre
avec sa réponse, et quel genre d’élocution convie
vec sa réponse, et quel genre d’élocution convient-il d’appliquer aux
lettres
? — 4. Quelles règles d’invention el de dispositi
sposition le genre épistolaire exige-t-il ? — 5. Doit-on allonger une
lettre
sans nécessité ? — 6. Y a-t-il un cérémonial part
cessité ? — 6. Y a-t-il un cérémonial particulier à observer dans les
lettres
? — 7. Combien y a-t-il d’espèces de lettres ? —
lier à observer dans les lettres ? — 7. Combien y a-t-il d’espèces de
lettres
? — 8. À quelles occasions écrit-on une lettre de
y a-t-il d’espèces de lettres ? — 8. À quelles occasions écrit-on une
lettre
de compliment ? — 9. Que faut-il observer en écri
résente-t-il plus de ressources à l’écrivain ? — 12. Les réponses aux
lettres
de compliment ne sont-elles pas des lettres ? — 1
? — 12. Les réponses aux lettres de compliment ne sont-elles pas des
lettres
? — 12. Quel est l’objet des lettres de félicitat
compliment ne sont-elles pas des lettres ? — 12. Quel est l’objet des
lettres
de félicitation ? — 13. Quel est le texte à chois
qualité principale doivent se distinguer les réponses à ces sortes de
lettres
? — 15. Quel est l’objet des lettres de condoléan
uer les réponses à ces sortes de lettres ? — 15. Quel est l’objet des
lettres
de condoléance ? — 16. Expliquez-nous le secret d
s lettres de condoléance ? — 16. Expliquez-nous le secret d’une bonne
lettre
de condoléance. — 17. Que deviennent la plupart d
ttre de condoléance. — 17. Que deviennent la plupart des réponses aux
lettres
de condoléance ? (23e Leçon) — § IV. — Lettres
rt des réponses aux lettres de condoléance ? (23e Leçon) — § IV. —
Lettres
de demande23. 1. Les lettres de demande entre
ondoléance ? (23e Leçon) — § IV. — Lettres de demande23. 1. Les
lettres
de demande entre amies sont affranchies de toutes
cessitent, et exposée avec naïveté et franchise. 2. Pour répondre aux
lettres
de demande, il faut suivre les mêmes règles de si
est accordée, et témoigner son regret si elle est refusée. § V. —
Lettres
de remerciement. 3. Le but de la lettre de rem
le est refusée. § V. — Lettres de remerciement. 3. Le but de la
lettre
de remerciement est de montrer qu’on sent le prix
tégé que son mérite est récompensé comme il devait l’être. § VI. —
Lettres
d’excuses. 5. On écrit une lettre d’excuses qu
me il devait l’être. § VI. — Lettres d’excuses. 5. On écrit une
lettre
d’excuses quand on a blessé sans intention les co
toires, tout en rétablissant et expliquant les faits. 6. Répondre aux
lettres
d’excuses est chose plus facile. L’on doit pardon
ète, ou convenir soi-même de ses torts, s’ils sont réels. § VII. —
Lettres
de nouvelles. 7. Une lettre de nouvelles est l
torts, s’ils sont réels. § VII. — Lettres de nouvelles. 7. Une
lettre
de nouvelles est l’exposé d’un fait réduit à sa p
santes, qui ne puissent pas blesser la discrétion. 8. On répond à une
lettre
de nouvelles par une lettre de remerciement, de c
blesser la discrétion. 8. On répond à une lettre de nouvelles par une
lettre
de remerciement, de conseils, de félicitations, e
tre de remerciement, de conseils, de félicitations, etc. § VIII. —
Lettres
de recommandation. 9. Par une lettre de recomm
citations, etc. § VIII. — Lettres de recommandation. 9. Par une
lettre
de recommandation, on introduit quelqu’un près de
traité comme un étranger. 10. Le style fait le principal mérite d’une
lettre
de recommandation : s’il est abondant, le recomma
; s’il est concis, le correspondant doit obliger avec réserve. 11. La
lettre
de recommandation n’exige pas de réponse ordinair
de réponse ordinairement ; c’est un simple laissez-passer. § IX. —
Lettres
de conseils. 12. Les supérieurs ont seuls le d
es de conseils. 12. Les supérieurs ont seuls le droit d’écrire des
lettres
de conseils ; entre amies, il ne faut donner de c
l’embarras. 13. La politesse épistolaire exige que l’on réponde à une
lettre
de conseils par un remerciement, lors même que le
que les conseils ne paraîtraient pas dignes d’être suivis. § X. —
Lettres
de reproches. 14. Les reproches doivent toujou
e les faire si l’on n’est pas certain des faits. 15. En répondant aux
lettres
de reproches, on écrit une lettre d’excuses. 16.
in des faits. 15. En répondant aux lettres de reproches, on écrit une
lettre
d’excuses. 16. Dans la décomposition ou analyse d
écrit une lettre d’excuses. 16. Dans la décomposition ou analyse des
lettres
, on remarquera les expressions de meilleur goût e
Au fond, l’on examinera la disposition des pensées, et on réduira la
lettre
à quelques lignes. Questionnaire. 1. Quelles sont
ttre à quelques lignes. Questionnaire. 1. Quelles sont les règles des
lettres
de demande ? — 2. Quelles règles faut-il suivre p
lles règles faut-il suivre pour y répondre ? 3. Quel est le but de la
lettre
de remerciement ? — 4. Que fera-t-on dans les rép
les réponses aux remerciements ? — 5. En quelle occasion écrit-on une
lettre
d’excuses ? — 6. Est-il plus facile de répondre a
rit-on une lettre d’excuses ? — 6. Est-il plus facile de répondre aux
lettres
d’excuses ? — 7. Qu’est-ce qu’une lettre de nouve
plus facile de répondre aux lettres d’excuses ? — 7. Qu’est-ce qu’une
lettre
de nouvelles ? — 8. Comment répondre à une lettre
7. Qu’est-ce qu’une lettre de nouvelles ? — 8. Comment répondre à une
lettre
de nouvelles ? — 9. Que fait-on par une lettre de
Comment répondre à une lettre de nouvelles ? — 9. Que fait-on par une
lettre
de recommandation ? — 10. Le style ne fait-il pas
on ? — 10. Le style ne fait-il pas le principal mérite de ce genre de
lettre
? — 11. La lettre de recommandation n’exige-t-ell
e ne fait-il pas le principal mérite de ce genre de lettre ? — 11. La
lettre
de recommandation n’exige-t-elle pas une réponse
ne réponse ? — 12. Quelles observations avez-vous à présenter sur les
lettres
de conseils ? — 13. Qu’exige la politesse épistol
nseils ? — 13. Qu’exige la politesse épistolaire, quand on a reçu une
lettre
de conseils ? — 14. Passons aux lettres de reproc
istolaire, quand on a reçu une lettre de conseils ? — 14. Passons aux
lettres
de reproches ; les écririez-vous sans ménagement
es écririez-vous sans ménagement ? — 15. Que fait-on en répondant aux
lettres
de reproches ? — 16. Que faudra-t-il faire dans l
de reproches ? — 16. Que faudra-t-il faire dans la décomposition des
lettres
? (24e Leçon) — Chapitre II. De la narration2
La narration épistolaire est le récit d’un événement exposé dans une
lettre
. Elle se distingue d’une simple nouvelle en ce qu
uables. 5. Le fond de la narration épistolaire doit réunir, comme les
lettres
de nouvelles, la vérité et la certitude à la conv
, inexorable ; mais c’est lorsqu’il y a doute, lorsque l’esprit et la
lettre
de la loi semblent se contrarier, qu’il est agréa
ou sept syllabes, etc. En écrivant, on a soin de placer toujours une
lettre
capitale au commencement de chaque vers. Cette ha
’e muet devant une voyelle. Ainsi la syllabe qui se termine par cette
lettre
suivie d’une voyelle ne compte pas dans la mesure
e ; mais la mesure repousse cette introduction dans le vers des trois
lettres
ent qui forment syllabe muette. Dans l’autre vers
termine par un e muet, soit qu’il se trouve seul, soit que plusieurs
lettres
t’accompagnent, mais sans en changer le son31. 2.
ième, c’est-à-dire qu’on ne doit pas avoir égard à la syllabe ou à la
lettre
muette, et qu’en la supprimant mentalement, il re
ur la dernière syllabe, la rime est masculine, qu’il reste ou non des
lettres
purement orthographiques. Si, au contraire, le so
nformité de sons et d’articulations. Alors une rime sera riche si les
lettres
qui servent d’appui à la voyelle sont semblables
andrins. Si le vers se termine par une seule voyelle, il lui faut une
lettre
pour appui, bon — té, chari — té, — vé — cu, vain
veur de la rime comme de la mesure, on peut quelquefois supprimer une
lettre
ou rajouter à volonté. Tels sont les mots je voi,
aux affaires, aussi laborieux que dissipé, homme de cour et homme de
lettres
, favori de Madame de Pompadour et roi des philoso
je n’ai la force ni de penser ni d’écrire. Je viens de recevoir votre
lettre
et le commencement de votre nouvelle Allégorie. A
oussière pour vous répondre. Vous m’avez écrit, mon charmant ami, une
lettre
où je reconnais votre génie2. Vous ne trouvez poi
e sont point les rois, ce sont les belles-lettres qui la donnent.
Lettre
de recommandation À M. le chevalier de Beaute
s ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’amour des
lettres
a trop séduits. Avouez, en effet, monsieur, que c
e quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de
lettres
font grand bruit de toutes ces petites querelles
assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de
lettres
. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas na
s lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne sait que chiffrer. Les
lettres
nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ;
ante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaindre des
lettres
, c’est moi, puisque dans tous les temps et dans t
Je suis avec la plus tendre estime, etc. La condition des gens de
lettres
À M. Lefebvre 1 1732. Votre vocation, mon
2 les dissèque et que vous les chantiez. Vous serez poëte et homme de
lettres
, moins parce que vous le voulez, que parce que la
en imaginant que la tranquillité sera votre partage. La carrière des
lettres
, et surtout celle du génie, est plus épineuse que
sa beauté, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux hommes de
lettres
sont les ministres de ce petit royaume. Si vous n
z dans l’opprobre et dans la misère. Les places destinées aux gens de
lettres
sont données à l’intrigue, non au talent. Ce sera
main sera oublié pour jamais3. Il n’est pas étonnant que les gens de
lettres
désirent entrer dans un corps où il y a toujours
t que, dans l’autre moitié, il se trouve à peine huit ou neuf gens de
lettres
qui soient assidus. L’Académie est souvent néglig
t réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de
lettres
: Ci-git, au bord de l’Hippocrène, Un mortel lon
avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une
lettre
à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes
entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’écrire des
lettres
pensées et réfléchies avec soin, qui peuvent un p
autant plus d’envie d’avoir avec vous un commerce régulier, que votre
lettre
m’a fait un plaisir extrême. Je pourrai vous dema
us être très-utile, et que cet ouvrage vous vaudrait vingt volumes de
Lettres
philosophiques… Écrivez-moi, et aimez toute votr
a près d’un an, est bien vrai ; les artifices sont, pour les gens de
lettres
, la plus mauvaise des armes ; l’on se croit un po
rir sous mon nom, qui est trop connu. Lorsqu’on imprime une prétendue
lettre
de feu milord Tyrconnel2, je suis obligé de donne
été le meilleur soldat d’Alexandre. » 1. Voltaire disait dans une
lettre
à M. de Chamfort : « La nation n’est sortie de l
ssent : je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux. » (
Lettre
à l’Académie, V.) Rousseau disait aussi : « Il
et non le goût. » 1. Comme il sait bien dorer la pilule ! Dans sa
lettre
du 3 avril 1741, Voltaire écrit à peu près les mê
ité. Tant pis pour Voltaire ! 3. Voltaire disait ailleurs, dans une
lettre
à Brossette, en parlant de Racine et Boileau : «
ndrie est rare chez Voltaire, mais elle est pourtant habituelle à ses
lettres
de Berlin et de Potsdam ; elles finissent presque
endu un véritable service à la jeunesse par son excellent recueil des
lettres
choisies de Voltaire. — Delagrave, 1867.) 2. Ré
fuir tous les esclavages possibles. » 1. La profession d’homme de
lettres
est de toutes les professions la plus difficile,
plus détestable des métiers. » (Voir le chapitre intitulé l’Homme de
lettres
, Mélanges.) 3. Voltaire a dit de l’Académie :
l’Académie : « Elle est l’objet secret des vœux de tous les gens de
lettres
; ils font contre elle des chansons et des épigra
ux premières leçons de la civilité. » 1. Il disait dans une autre
lettre
: « Il faut qu’un homme de lettres se prépare à
» 1. Il disait dans une autre lettre : « Il faut qu’un homme de
lettres
se prépare à passer sa vie entre la calomnie et l
ux est toujours de rire aussi. « De toutes les républiques, celle des
lettres
est sans contredit la plus ridicule. » 2. Ferm
tte vieille idée, en avait démontré la fausseté dans plusieurs de ses
lettres
, dont il lui montra des copies. « Maupertuis, pré
sa patente de la dignité d’académicien de Berlin. « Tous les gens de
lettres
de l’Europe furent aussi indignés des manœuvres d
ami ; j’avais à la fois le plaisir de défendre la liberté des gens de
lettres
avec la cause d’un ami, et celui de mortifier un
u langage et de la composition. § II. Du style épistolaire. Une
lettre
est la transmission par écrit de nos pensées à un
ar écrit de nos pensées à une personne absente. On dit souvent qu’une
lettre
est une conversation par écrit : cela peut être v
u’une lettre est une conversation par écrit : cela peut être vrai des
lettres
familières ; mais on écrit aussi des lettres d’af
cela peut être vrai des lettres familières ; mais on écrit aussi des
lettres
d’affaires, de convenance, etc., qui ne sont null
ations. Souvent nous voyons des ouvrages entiers écrits sous forme de
lettres
, tels que des romans, des traités philosophiques
ire illusion, mais on comprend bien vite que ce ne sont pas de vraies
lettres
: c’est un auteur qui parle au public. 1) Lettr
ont pas de vraies lettres : c’est un auteur qui parle au public. 1)
Lettres
familières. On dit ordinairement que, dans une
ublic. 1) Lettres familières. On dit ordinairement que, dans une
lettre
, il faut écrire comme on parle ; oui, mais à cond
s à condition qu’on parle bien : on peut même dire que le style d’une
lettre
doit être un peu plus soigné que celui de la conv
nt, mais les écrits restent. Comme on a souvent occasion d’écrire des
lettres
, c’est par là que nos amis et nos connaissances j
is et nos connaissances jugent de notre esprit et de notre cœur : une
lettre
peint mieux l’homme qu’un volume entier. Mais s’i
mieux l’homme qu’un volume entier. Mais s’il convient de soigner ses
lettres
, il n’y faut apporter ni recherche ni affectation
préceptes. Il n’est pourtant pas défendu d’avoir de l’esprit dans une
lettre
: on l’y rencontre même avec plaisir. Voltaire en
gné dans une narration pleine de vivacité et d’enjouement ? lisons la
lettre
suivante : « Le comte de Guiche a fait une actio
ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte. » Les
lettres
familières forment une partie essentielle des, re
une âme plus délicate et plus sensible, elles mettent plus dans leurs
lettres
de cet aimable abandon, de cet enjouement gracieu
e, peut-être avec avantage, la conversation elle-même ; car, dans une
lettre
, on dit plus et l’on dit mieux ce qu’on pense, il
e notre affection : or le soupçon est un poignard dans le cœur. 2)
Lettres
de convenance et d’affaires. La correspondance
qui la font naître. C’est le bon sens qui doit guider chacun dans ces
lettres
. L’instruction que nous donnent nos travaux litté
se et de bon ton qui est l’expression de la bonne compagnie. Dans les
lettres
de convenance, l’essentiel est de bien observer l
son. Il nous semble inutile de passer en revue ici tous les genres de
lettres
, telles que les lettres de félicitations, de cond
ile de passer en revue ici tous les genres de lettres, telles que les
lettres
de félicitations, de condoléance, de remerciement
mmandation, de reproches, de demandes, etc. Le ton et la forme de ces
lettres
ne peuvent être indiqués à l’avance ; ils dépende
e doit y être plus soigné, les expressions plus mesurées que dans les
lettres
familières, il ne faut ni affectation ni roideur.
une tournure, un mot qui relève ce que le sujet a de trop commun. Les
lettres
d’affaires doivent se distinguer par la clarté, l
sans transition. On ne saurait trop recommander de lire avec soin une
lettre
avant de la fermer, pour s’assurer qu’on a bien d
utes ni équivoque. Voici, dans différents genres, quelques modèles de
lettres
qui se recommandent par les noms des auteurs :
res qui se recommandent par les noms des auteurs : Bonne année.
Lettre
de madame de Simiane à M***. J’ai si peur que vou
vous me direz. Adieu, Monsieur, que je vous plains ces jours-ci ! *
Lettre
de mademoiselle d’Haut… à sa mère Saint-Cyr, 1718
sont les réflexions d’une personne de mon âge. Félicitation.
Lettre
de madame de Simiane. On me dit hier au soir que
ous regarde me touche et m’intéresse infiniment. Condoléance.
Lettre
de J.-J. Rousseau à M. le Maréchal de Luxembourg.
sait aigrir ses propres peines en s’attendrissant sur les leurs. *
Lettre
de madame de Grignan à M. le président Moulceau,
coup de vénération pour votre vertu. Demande, recommandation.
Lettre
de Marmontel au duc de Choiseul, pour lui demande
ligent, je suis bon garçon, je suis de fatigue ; enfin donnez-moi une
lettre
pour lui. — Moi, qui suis bonhomme, je lui donne
ez-moi une lettre pour lui. — Moi, qui suis bonhomme, je lui donne la
lettre
. Dès qu’il la tient, il se croit » trop heureux :
Le cardinal de Bernis à Voltaire, 1775. Je ne saurais refuser cette
lettre
, mon cher et illustre confrère, à deux jeunes off
, voir et entendre le grand homme de notre siècle. Ils ont cru qu’une
lettre
de moi serait un passeport pour arriver jusqu’à v
erdront pas. Point de raisonnements là-dessus, point de paroles ni de
lettres
perdues, il faut venir : tout ce que vous m’écrir
mon cher confrère ? Pourquoi suis-je tombé dans votre disgrâce ? Vos
lettres
ne me sont-elles pas parvenues, ou n’avez-vous pa
afin d’effacer promptement de votre esprit le chagrin que ma dernière
lettre
y a mis. Je ne l’eus pas plus tôt écrite, que je
écrire ; je trempai ma plume dans mon fiel, et cela composa une sotte
lettre
amère, dont je vous fais mille excuses. Si vous f
ivons guères à nos jeunes cousines sans savoir auparavant comment nos
lettres
seront reçues, n’étant pas, comme vous autres, to
z mieux répondu à mon silence que peut-être vous n’eussiez fait à mes
lettres
. On mande de vous des choses qui me plaisent. Vou
herche à pénétrer ; les sciences et leurs merveilleux résultats,, les
lettres
avec leur influence et leur utilité ; la critique
ége, elle en a joui de son vivant. On se passait, on se disputait ses
lettres
: souvent même on les surprenait avant qu’elles f
fine, délicate et ferme, courant toujours et ne s’égarant jamais, la
Lettre
, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou a
érature française a le plus droit d’être fière. Un autre avantage des
lettres
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bi
énéreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? On peut dire que ses
lettres
ne charment pas seulement l’esprit du lecteur, ma
à une fête de cinquante mille écus1… Il est dimanche 26 avril ; cette
lettre
ne partira que mercredi ; mais ce n’est pas une l
avril ; cette lettre ne partira que mercredi ; mais ce n’est pas une
lettre
, c’est une relation que Moreuil vient de me faire
à la chasse ; tout était parfumé de jonquilles, tout était enchanté.
Lettres
des 24 et 26 avril 1671. A la même. Séjour
ur des paresseux : Bella cosa far niente 1. Hélas ! ma fille, que mes
lettres
sont sauvages ! Où est le temps que je parlais de
e songe que je la passerai si souvent éloignée de vous. Extrait de la
lettre
du 31 mai 1671. A la même. Inquiétudes de m
prenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte. Extrait de la
lettre
du 20 juin 1672. 1. Sur cette femme qui fut, c
rages d’esprit, lisait chaque soir, après une page de Tacite, quelque
lettre
de madame de Sévigné. Contentons-nous d’ajouter q
1. Son mari s’était noyé au passage du Rhin : on peut consulter les
lettres
de madame de Sévigné des 17 et 19 juin 1672. 2.
Il fut, dans ce célèbre passage, blessé à la main : on peut voir les
lettres
précédemment citées. 3. Pour plus de détails sur
s sur sa mort, qui fut causée par sa témérité, on peut voir une autre
lettre
de madame de Sévigné à sa fille, datée du 3 juill
donne de sages conseils. Où prenez-vous que je vous aie écrit une
lettre
mélancolique3 ? Je n’ai aucun sujet de l’être, et
furent errantes et tourmentées. 3. A cette époque, l’auteur de cette
lettre
n’était encore que la gouvernante des enfants du
n élévation ne changea point son cœur, comme le lui écrivait dans une
lettre
fort remarquable, datée du 20 avril 1714, le duc
re du maréchal de France. 1. Le bon sens élevé qui caractérise cette
lettre
se montrait dans toutes les paroles de Mme de Mai
t plaisamment : « Qu’en pense votre solidité ? » On retrouve dans ses
lettres
« ce langage doux, juste, en bons termes, naturel
nnemi, a loué dans ses conversations. 2. On peut rapprocher de cette
lettre
, qui est de 1676, celle que Mme de Maintenon écri
re joie que celle d’être mort saintement ». 3. Allusion à une de ses
lettres
précédentes, où elle lui disait, entre autres cho
enchant à la fierté, comme sa tante le lui a reproché dans une de ses
lettres
où elle lui disait très-justement : « Vous serez
: « Vous serez insupportable, si vous ne devenez humble. » 1. Cette
lettre
, que l’on rapporte à l’année 1682, jette beaucoup
e secret : on rapporte la date de ce mariage à l’année 1685, et cette
lettre
est datée du 1er juillet 1686. 1. Mme de La Mais
du 1er juillet 1686. 1. Mme de La Maisonfort, à qui est écrite cette
lettre
(1691 ou 1692), venait d’embrasser, non toutefois
ont elle était la parente : elle fut éloignée de Saint-Cyr. Plusieurs
lettres
pieuses de Bossuet lui sont adressées. 2. Si l’o
gue. Ses études sont inspirées par la passion des livres, l’amour des
lettres
, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai. Le
n fait de littérature n’est qu’une chimère, si l’on s’imagine que les
lettres
peuvent croître et se développer indéfiniment par
allume plus qu’à un long intervalle. La Grèce, cette mère féconde des
lettres
et des arts, n’a pas eu deux Homère, deux Platon,
ui le pense et qui ose le dire. Prenez les plus connus de nos gens de
lettres
actuels, et transportez-les dans le milieu où viv
ècles où la littérature n’était qu’un plaisir délicat, et les gens de
lettres
que les amuseurs du grand monde ? Ne faut-il pas
ue le ciel le plus pur ! Que de douces matinées m’ont fait passer les
Lettres
de Sénèque à Lucilius, si spirituelles, si fortes
cadémique.) Le rêve d’un lettré Quelle est l’âme sensible aux
lettres
qui n’ait pas fait ce rêve d’une vie toute plongé
des récréations. Le fond de la vie, ce serait un abandon complet aux
lettres
, sans ambition personnelle, sans autre passion qu
minaire qui ouvre avec tant d’autorité le Rapport sur les progrès des
lettres
, publié à l’occasion de l’Exposition universelle,
e, et dont l’antiquité ne nous offre pas un autre modèle, ce sont ces
lettres
si précieuses pour l’histoire, plus précieuses en
une grâce de plus ; on n’y trouve pas un sentiment mauvais ! Dans ses
lettres
familières, c’est lui qui encourage tout le monde
s. Le style majestueux de l’orateur se détend et s’assouplit dans ces
lettres
avec une grâce merveilleuse. Et cependant jusque
son patriotisme et son amour de la liberté n’ont pas fléchi. Dans ses
lettres
, dans ses discours, dans ses traités de philosoph
belles qualités, c’est Cicéron, Cicéron orateur, philosophe, homme de
lettres
, Cicéron homme d’État ! » 1. Écoutez avec que
te religion-là. Au milieu de tant de ruines et de déceptions, que les
lettres
soient notre refuge et le lieu de toutes les âmes
commun. N’arrive pas qui le veut à un savoir profond ; mais aimer les
lettres
, c’est encore être de la grande famille, c’est te
genre épistolaire est très borné ; il ne contient réellement que les
lettres
simples et familières, écrites avec un talent rem
roposées comme modèles. Car nous nous garderons de confondre avec les
lettres
véritables des ouvrages complets, soit traités ph
la forme épistolaire ; à peine a-t-on commencé à lire ces prétendues
lettres
, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à
et des détails intimes qu’il est impossible de trouver ailleurs. Une
lettre
écrite avec abandon est pleine de ces surprises d
le portrait le plus ressemblant de l’auteur. Ajoutons à cela que les
lettres
peignent, non seulement les hommes, mais encore t
eilleur tableau du règne de Louis XIV est certainement le recueil des
lettres
de madame de Sévigné. Il y a donc dans les lettre
ent le recueil des lettres de madame de Sévigné. Il y a donc dans les
lettres
un intérêt à la fois littéraire et historique. Pa
ra l’autre assez vite. Après la dissertation, c’est le discours et la
lettre
qui reviennent le plus souvent. Le discours repos
si l’on s’applique à n’exprimer que des pensées justes et solides. La
Lettre
, celle-là du moins qu’on donne à écrire aux candi
istant surtout sur ceux du xvii e siècle. (Poitiers, novembre 1888.)
lettre
de nicole a un ami de province sur la mort de pas
e jusqu’au xix e siècle. Pour quelles causes le xvii e siècle, où les
lettres
ont brillé d’un si vif éclat, est-il resté inféri
s avoir rappelé brièvement dans quelles circonstances a été écrite la
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, quel
récier les idées exprimées par Fénelon au sujet de l’histoire dans sa
Lettre
à l’Académie française. (Besançon, novembre 1886.
u’au moment où éclate la querelle du Cid, Rotrou adresse au poète une
lettre
chaleureuse, où il montre que les critiques plus
que le grand Condé, après la représentation, adresse à Corneille une
lettre
où il le remercie du plaisir de qualité si rare e
écier le caractère des principaux personnages. (Paris, octobre 1887.)
Lettre
de Mme de Sévigné à une de ses amies. Elle expose
ittéraires répondit cette comédie de Molière. (Poitiers, août 1891.)
Lettre
à un ami. – Vous venez d’expliquer le Misanthrope
itiques les plus vives ; Fénelon notamment ne l’a pas épargné dans sa
Lettre
à l’Académie. Quel singulier aveuglement ! Notre
ers d’esprit. » Développer cette pensée. (Caen, avril 1891.) Dans sa
lettre
à d’Alembert sur les spectacles, J.-J. Rousseau é
» Que pensez-vous de cette opinion ? (Toulouse, avril 1891.) Dans la
Lettre
à l’Académie, Fénelon dit, en parlant de Molière
u deuxième recueil des Fables, Mme de Sévigné écrit à La Fontaine une
lettre
où elle prend avec enjouement et esprit, contre l
passer le précepte avec lui. » (Alger, novembre 1888.) Supposez une
lettre
de La Fontaine à Boileau pour lui reprocher amica
e l’Art poétique de Boileau et vous les résumerez. (Nancy, août 1886)
Lettre
de Mme de la Sablière à Boileau. Elle a lu avec u
1891.) Quelles sont les idées de Fénelon sur l’éloquence, d’après la
Lettre
de l’Académie. (Poitiers, août 1891.) Histoire
t où il doit être. » (Richelieu parlera seul.) (Clermont, août 1890.)
Lettre
de Richelieu à Louis XIII pour l’engager à réprim
rincipaux résultats de son administration. (Montpellier, avril 1889.)
Lettre
du prince de Condé à Louis XIV, lors du traité de
endront la clémence du roi. (On pourra s’inspirer, pour rédiger cette
lettre
, des idées émises par Bossuet dans l’oraison funè
s de guerre : cet établissement remplira ses intentions. 2° Comme les
lettres
, les sciences et les arts qui sont récompensés, q
.) On sait que presque tout ce qui, sous Louis XIV, fut fait pour les
lettres
, les arts et les sciences, l’a été sous l’inspira
ui-même qui leur annonçait la faveur dont ils étaient l’objet par des
lettres
flatteuses rédigées de sa main. Vous supposerez q
qui, dans les armées de terre et de mer, dans la diplomatie, dans les
lettres
et dans les arts, illustrent le présent règne, il
d’élever, à Landrecies, un monument à la mémoire de Dupleix. Dans une
lettre
à un ami, vous direz les réflexions que cette glo
ment des idées et les tentatives de réformes. (Poitiers, août 1891.)
lettre
de turgot à louis xvi. Après avoir, en vingt mois
ivi par beaucoup d’autres officiers français. (Paris, novembre 1888.)
Lettre
d’un jeune officier à La Fayette pour lui demande
bat le maréchal écrit en France à un de ses amis et l’on écrira cette
lettre
. Le maréchal annonce la victoire de nos troupes e
gré ; et vous annoncez votre résolution à un de vos amis. Dans votre
lettre
vous dites que vous êtes heureux et fier de march
tte phrase, apprécier le style de La Bruyère. (Grenoble, août 1886.)
lettre
d’un père a son fils pour le détourner des jeux d
» (Montpellier, juillet 1888.) Colbert écrit à Louis XIV en 1666 une
lettre
pour l’engager à créer l’Académie des sciences. I
ie, nommé membre de l’Académie des sciences de Paris, lui adresse par
lettre
ses remerciements. (Nancy, juillet 1891.) Discour
Vous ferez développer cette pensée par Montesquieu lui-même dans une
lettre
de consolation qu’il adressera à quelque ami malt
es et des lectures. (Clermont, octobre 1889.) Vous exposerez dans une
lettre
à un ami tous les avantages que présente la conna
t beaucoup d’ardeur à l’étude des sciences, mais très peu à celle des
lettres
, qui, dit-il, ne peuvent lui être utiles. Vous lu
vent lui être utiles. Vous lui montrerez, dans votre réponse, que les
lettres
ont leur intérêt et leur utilité. (Dijon, octobre
e quels sentiments elle vous a inspirés. (Alexandrie, juillet 1891.)
Lettre
de François de Sales, évêque de Genève (1602-1622
ainsi ? Donnez une idée sommaire de chacun d’eux, en citant dans les
lettres
et les arts, des noms et des chefs-d’œuvre qui ju
et à quels écrivains la doit-on ? (Paris, août 1876.) Définissez les
lettres
, les arts et les sciences et dites ce que l’homme
e sa vie. – Sa mort héroïque et glorieuse. (Clermont, octobre 1878).
Lettre
de Washington a Lafayette (1er février 1784). Was
iculier, dans sa résidence de Mount Vernont. Vous placerez dans cette
lettre
tous les sentiments appropriés aux deux personnag
tre la situation du roi Louis XVI à cette époque. (Paris, août 1873.)
Lettre
d’un député du Tiers-État à un de ses électeurs a
dance avec un ami, à qui il écrit à de rares intervalles. Sa dernière
lettre
était datée de Smolensk, où les Français étaient
le 13 novembre de la même année, et sans être certain que sa nouvelle
lettre
puisse parvenir en France, il raconte à son ami,
ement l’incendie de Moscou. Il mêle à son récit les réflexions qu’une
lettre
comporte à cette époque. (Paris, août 1879.) Plu
ales cultures, etc… Vous pourrez donner à votre voyage la forme d’une
lettre
. (Paris, octobre 1875.) Voyage dans la vallée du
cultures, les industries, les souvenirs. Vous prendrez la forme d’une
lettre
. (Paris, août 1883.) Décrivez le cours du Rhône d
homme leur doit-il ? Vous pourrez donner à votre sujet la forme d’une
lettre
de voyage. (Paris, août 1884.) Quelle utilité doi
re préférence. Vous pourrez donner à cette composition la forme d’une
lettre
à un ami. (Paris, août 1881.) Un jeune écolier ai
oserez que son frère aîné, éloigné de lui, lui écrit, à ce sujet, une
lettre
pleine d’utiles conseils et d’indications pratiqu
leur reconnaissance. Vous développerez cette idée sous la forme d’une
lettre
, écrite par un voyageur qui a parcouru la France
ndeur de ce siècle sous le rapport des armes, des institutions et des
lettres
.(Paris, août 1870) avant la bataille. Les premie
hôtel de Rambouillet ? – Que pensez-vous de Richelieu, protecteur des
lettres
? – Quel rôle l’Académie devait-elle jouer dans l
les femmes allaient plus loin que les hommes dans l’art d’écrire des
lettres
? – Quelle est l’utilité des mémoires, et quel us
ue Voltaire ait exagéré la grandeur du xvii e siècle ? – Comparer les
lettres
de Voltaire à celles de Mme de Sévigné. – Que fau
hilosophes et les économistes ? – Parler de l’influence politique des
lettres
au xviii e siècle. – Quels progrès les sciences o
t. – Charles Ier et Cromwell d’après l’histoire et d’après Bossuet. –
Lettre
de Boileau à La Bruyère qui lui avait envoyé le l
nt au xvii e siècle d’après Trissotin et Vadius. – Henriette dans une
lettre
à une de ses amies montre ce qu’est la maison d’u
nte. – Quelles sont les qualités qui vous ont surtout frappé dans les
lettres
de Mme de Maintenon ? Comparez ses lettres à cell
nt surtout frappé dans les lettres de Mme de Maintenon ? Comparez ses
lettres
à celles de Mme de Sévigné. – Rousseau recommande
tragiques grecs ? programme de la classe de quatrieme moderne –
Lettre
de Balzac à un de ses amis de province sur le Cid
ain était peu lucratif et que le roi donnait des pensions aux gens de
lettres
. Avant Louis XIV la littérature était fort mêlée
nfluence de l’Hôtel de Rambouillet a-t-elle été utile ou nuisible aux
lettres
? Le langage des camps était à la mode à la c
uisit à temps. A tout prendre, l’Hôtel de Rambouillet a été utile aux
lettres
. Si les Précieuses ridicules, celles que Molière
aration et de justice vraiment digne de lui. Sujets traités
Lettre
de Vaugelas à un de ses amis de province sur le C
éclatants exemples, la justesse des idées de Pascal. Supposez une
lettre
de La Fontaine à Boileau, pour lui reprocher amic
e plaider pour ma maison, ni que je réclame pour moi-même. J’aime les
lettres
pour la joie qu’on goûte à les cultiver bien plus
is le ton d’un docteur. Nulle part il n’a mieux enseigné que dans ses
lettres
. Il y a, là, tout un cours de littérature, et le
n réfléchit que le style familier est le style même qui convient à la
lettre
, on ne s’étonnera point que la correspondance de
Quelles sont les qualités essentielles du style épistolaire ? Une
lettre
est une conversation par écrit ; elle doit donc a
nt le charme des entretiens ; on les trouve aussi dans les meilleures
lettres
. La conversation a, pourtant, des franchises que
eilleures lettres. La conversation a, pourtant, des franchises que la
lettre
ne saurait avoir. Le causeur le plus habile est r
entraînent souvent où il ne voulait point aller. On attend plus de la
lettre
; on lui demande de la correction toujours, et qu
urelle à tous les esprits droits. Cette qualité convient à toutes les
lettres
, à quelque personne qu’on les adresse. Il en est
n les adresse. Il en est beaucoup auxquelles elle convient seule. Les
lettres
d’affaires et de demande ne sauraient s’accommode
eilleurs écrivains épistolairesse sont peints tout entiers dans leurs
lettres
. Madame de Sévigné était aimable et enjouée, Mada
éveloppe plutôt qu’on ne l’acquiert. C’est proprement le charme de la
lettre
. Les esprits aisés ont l’art de toucher délicatem
re dans tous les genres d’écrits, mais elle est indispensable dans la
lettre
. On n’a le temps ni de disserter longuement, ni d
plat et terne éveille en eux mille idées ingénieuses. La plupart des
lettres
de Mme de Sévigné ressemblent assez, pour le fond
ient qu’à elle seule. Il est, enfin, une qualité qui convient à toute
lettre
, et sans laquelle tout le reste serait vain, c’es
pas avec un vieillard comme avec un jeune homme ; on n’écrit pas une
lettre
de reproche ou de condoléance comme une lettre d’
e ; on n’écrit pas une lettre de reproche ou de condoléance comme une
lettre
d’affaires. Il faut que le ton convienne au sujet
e lecture n’ait dissipé ». Il l’engagera à s’adonner à l’étude et aux
lettres
. D’Argenson. – Je ne pouvais pas, dans la retrai
eprésenté une existence calme, tout entière adonnée à la lecture, aux
lettres
, à des loisirs studieux, mais l’ambition m’en a d
pirer une telle résolution et je souhaite que vous y persévériez. Les
lettres
ont fait mon bonheur, elles peuvent faire le vôtr
lons tous au bien de notre commune patrie. Devoirs d’élèves
Lettre
de Saint-Évremond à un de ses amis sur la mort de
Évremond à un de ses amis sur la mort de Corneille. Votre dernière
lettre
, mon ami, m’a apporté une bien triste nouvelle. L
rançaise (Corneille et Racine). Il ne faut point chercher, dans la
Lettre
à l’Académie un jugement complet sur nos deux gra
mine dans le Projet d’un traité sur la Tragédie et même dans toute la
Lettre
à l’Académie : Rien n’égale les chefs-d’œuvre ant
laircir par des exemples et, s’il y a lieu, discuter ces lignes d’une
lettre
de Voltaire : « Je regarde la tragédie et la com
eur d’âme, et Molière a fondé celle de la vie civile. » (Section des
Lettres
.) PLAN Préambule. – Remarquer le double parallél
e Paragraphe. – Discussion. – Pour la tragédie, on peut accepter à la
lettre
la définition de Voltaire, – Pour la comédie, on
le. Devoirs envers nos semblables. – Justice et charité. (Section des
Lettres
et section des Sciences.) Concours de 1883.
défaut, la France d’alors parut à peine s’en apercevoir. (Section des
Lettres
.) Morale. L’Etat et les devoirs du citoyen enver
Morale. L’Etat et les devoirs du citoyen envers l’Etat. (Section des
Lettres
et section des Sciences.) Concours de 1884.
a marquise de Rambouillet : « Les esprits doux et amateurs des belles
lettres
ne trouvent jamais leur compte à la campagne. »
lettres ne trouvent jamais leur compte à la campagne. » (Section des
Lettres
.) PLAN Préambule. – Sens exact de la pensée. Mad
pparences lui donnent raison. Les esprits doux et amateurs des belles
lettres
fuirent les champs. Paris, la Cour, leur sont pré
Quels sont les rapports de la charité et de la justice ? (Section des
Lettres
.) Littérature. « Que chacun de nous se contente
le plus délicat et le plus complet qu’il pût souhaiter. (Section des
Lettres
.) Morale. Qu’appelle-t-on conscience morale ? Id
science morale ? Idées et sentiments qui s’y rattachent. (Section des
Lettres
.) Littérature. Justifier cette pensée : « La cul
es entre les tragédies de Corneille et celles de Racine. (Section des
Lettres
.) Morale. De la connaissance de soi-même comme m
sance de soi-même comme moyen de perfectionnement moral. (Section des
Lettres
.) Littérature. Développer ces lignes d’une lettr
ral. (Section des Lettres.) Littérature. Développer ces lignes d’une
lettre
de Voltaire : « On s’accoutume à bien parler en l
es et différents, de Philaminte, de Bélise et d’Armande. (Section des
Lettres
.) Morale. De l’universalité des principes de la
orale. De l’universalité des principes de la loi morale. (Section des
Lettres
.) Littérature. Expliquer cette pensée de Nicole
ut-on expliquer cette supériorité de l’une sur l’autre ? (Section des
Lettres
.) PLAN La prose et la poésie au xviii e siècle.
rance. Morale. De la tolérance comme devoir de justice. (Section des
Lettres
.) De la responsabilité. (Section des Sciences.)
é, à qui elle faisait apprendre tout ce qui sert à former l’esprit » (
Lettre
de Mme de Sévigné à Mme de Grignan, 8 mai 1689),
a mère de Pauline pour lui reprocher cette interdiction. (Section des
Lettres
.) Morale. Sur cette parole de Socrate : « La ver
cette parole de Socrate : « La vertu est une science. » (Section des
Lettres
.) Dans la préface de la traduction des Principes
re fois peut-être dans notre langue, la prose de Pascal. (Section des
Lettres
.) (Voir préface des Pensées, par Havet.) Morale.
peut seconder ou entraver notre perfectionnement moral ? (Section des
Lettres
.) De l’éducation de soi-même. (Section des Scienc
ttérature. Qu’entendez-vous par un écrivain classique ? (Section des
Lettres
.) PLAN Préambule. – Définir le sens exact du mot
nous nous imaginons que les choses sont impossibles. » (Section des
Lettres
.) « Les mathématiques rendent l’esprit juste en
mathématiques rendent l’esprit juste en mathématiques, tandis que les
lettres
le rendent juste en morale. » joubert. (Section
oubert. (Section des Sciences.) Sujets proposés section des
lettres
Mme du Deffand, qui lisait beaucoup, ne savai
au vif les ridicules et les vices de son temps. – Vous supposerez une
lettre
de Mme de Motteville, écrivant familièrement à He
fils et Mme de la Sablière retira chez elle le fabuliste. On fera la
lettre
de Mme de la Sablière au premier président du Har
tout. » Cette charmante comparaison ne peut-elle pas s’appliquer aux
lettres
de Mme de Sévigné elle-même ? Dites ce que vous e
le théâtre de Corneille, de Racine et de Voltaire. – Vous avez lu des
lettres
choisies de Mme de Sévigné et de Voltaire. Appréc
d’aussi bon aloi ? – Quelle idée vous êtes-vous faite, en lisant les
lettres
de Mme de Sévigné, de l’histoire et des mœurs de
es sont, auxvii e siècle, les femmes qui se sont fait un nom dans les
lettres
? Dites ce que vous savez d’elles et de leurs pri
ue par le talent ; pensez-vous que ce jugement soit vrai, d’après les
lettres
de Mme de Sévigné que vous avez lues ? – En tête
ement, elles la continuèrent de même. Pour qui ne connaîtrait pas les
lettres
de Mme de Sévigné, l’étude même rapide de sa vie
justice, qui étudierait la vie de Mme de Maintenon sans connaître ses
lettres
, n’aurait qu’une ressource : s’abstenir de tout j
les faits à une sévérité excessive. On peut étudier sans crainte les
lettres
de Mme de Sévigné, comme sa vie ; elle s’y montre
pect charmant, fait remarquable si l’on songe à l’immense quantité de
lettres
qu’elle a écrites, et dans tous les moments de sa
J’aime à être comptée pour rien » dit Mme de Sévigné dans une de ses
lettres
. Rien de plus sincère que ce mot. Dans son amour
, elle connaît du moins et pratique ses devoirs de charité ; dans ses
lettres
, si abondantes en traits de malice, il n’y a pas,
ers se sent toujours des bassesses du cœur. » On peut déshonorer les
lettres
par ses œuvres ; on le peut aussi par sa vie : Sa
eulement dans une disposition naturelle, mais encore dans l’amour des
lettres
et le désir de faire triompher la vérité et le go
rs de Corneille » ; à plus forte raison un écrivain, qui a fait des
lettres
la principale affaire de sa vie, a le droit de pe
vaux, si je vaux quelque chose. » X., Élève du collège Sévigné.
Lettre
d’Alceste à un ami de Benserade qui lui avait dem
es études sur l’instruction féminine. Examen de 1882. (ORDRE DES
LETTRES
) Langue française. 1° Qu’entend-on par formation
peuvent que leur être très utiles. » Examen de 1883 (ORDRE DES
LETTRES
) Langue française. Des synonymes. – Développer
le de la matière, et ont très heureusement mis en œuvre celles de ces
lettres
qui nous introduisent dans l’histoire du temps, a
mettra mieux encore en lumière. » Examens de 1884. Ordre des
lettres
Langue française. Bossuet a dit : « Il ne fau
on à l’enseignement des sciences. Examens de 1885. Ordre des
lettres
Langue française. de l’utilité des citations
qu’un dictionnaire, sans de telles citations, n’est qu’un squelette (
Lettre
à Duclos, 1760.) Villemain (préface du dictionnai
procédés didactiques ordinaires. Examens de 1886. Ordre des
lettres
Langue française. Fénelon, dans ses vœux pour
i la clarté ni la douceur qu’il faudrait désirer, ajoute (§ III de sa
Lettre
à l’Académie) : « Un terme nous manque, nous en
examiner certaines opinions émises par Fénelon dans le chapitre de sa
Lettre
à l’Académie française, où il appelle l’attention
nt secondaire des jeunes filles ? Examens de 1887. Ordre des
lettres
Langue française. Qu’entend-on par archaïsme
gne et sans livres. Répondez-lui. Examens de 1888. Ordre des
lettres
Langue française. Qu’entend-on par histoire d
e encore qu’il y a deux siècles ? Examens de 1889. Ordre des
lettres
Langue française. Qu’entend-on par les synony
place, concluez que l’or de cette pensée n’est pas bien enchâssé. » (
Lettre
à Helvétius du 25 février 1739.) Et ailleurs : «
a démonstration sur des exemples. Examens de 1890. Ordre des
lettres
Langue française. En quoi l’étude des langues
se concilier avec celle du beau ? Examens de 1891. Ordre des
lettres
Langue française. « Nous nous applaudissons
tion des filles. Avant la publication de ce traité, Fénelon, dans ses
lettres
à la Duchesse ou dans ses entretiens avec elle, a
lantes de Paris et le Muséum d’Histoire naturelle. Vous supposerez la
lettre
par laquelle Buffon remercie le roi de cette fave
tère retraite pour entendre la parole du jeune abbé, et que, dans une
lettre
à sa sœur, il essaye de caractériser par des trai
son tour et mourut de la petite vérole, le 17 avril 1696. Composer la
lettre
par laquelle Mme de Grignan annonce à une amie la
Le Glorieux, acte II, scène V.) – Mme de Maintenon, dans une de ses
lettres
, s’exprime ainsi : « Cultivez soigneusement dans
s et traités par des professeurs. Concours de 1883. (Ordre des
lettres
) Littérature. Lettre de Mme de Sévigné à son
sseurs. Concours de 1883. (Ordre des lettres) Littérature.
Lettre
de Mme de Sévigné à son ancien maître Ménage sur
tion si funestes à la France. » Concours de 1884. Ordre des
lettres
Langue française. Du verbe dans la langue fra
dernière, on avait donné pour canevas de la composition française une
lettre
de Mme de Sévigné à Ménage, après la première rep
tère particulier de leur style ? Concours de 1885. Ordre des
lettres
Littérature. Expliquez, et appliquez à la cri
de la jeunesse, en particulier. Concours de 1886. Ordre des
lettres
Littérature. A quels points de vue différents
tranché, si je ne me trompe, plus de mots qu’on n’en a introduit. » (
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, 1714
s applications se présentent à chaque instant dans l’enseignement des
lettres
. La critique littéraire a été confondue tantôt av
souvent l’ouvrage de plusieurs ? Concours de 1887. Ordre des
lettres
Littérature. Quelle a été, sur la littérature
une réunion d’académiciens, de professeurs de Faculté et d’hommes de
lettres
, quelqu’un étant venu à parler de cette adjonctio
s, peut-on même la bien savoir ? Concours de 1888. Ordre des
lettres
Littérature. Comparer Corneille et Racine. L
condes, les grandes découvertes. Concours de 1889. Ordre des
lettres
Composition littéraire. Que savez-vous de la
loi du progrès, beaucoup plus marquée dans les sciences que dans les
lettres
, confusément entrevue par les défenseurs des mode
hie et de la politique, revenant, au xix e siècle, sur le terrain des
lettres
, avec la querelle des classiques et des romantiqu
u pourrait même devenir funeste. Concours de 1890. Ordre des
lettres
Composition littéraire. La Bruyère a écrit :
e, et vous puiserez vos arguments et vos exemples dans l’histoire des
lettres
françaises. Langue française. On a dit quelquefo
pliquer la présence, la suppression ou l’altération d’un son et d’une
lettre
, enregistre encore des faits de l’intelligence, d
ésenté dans un style correct. » Concours de 1891. Ordre des
lettres
Composition littéraire. Que pensez-vous du re
1776, morte en 1831, dans un Discours sur l’état des sciences et des
lettres
chez les anciens et chez les modernes, exprime ce
meilleures de leurs pensées. » – Qu’entend-on par la Renaissance des
lettres
en France au xvi e siècle ? Quelles sont les prin
rincipales influences qui se sont exercées sur la littérature ? – Les
lettres
françaises sous Richelieu. – Qu’entendez-vous par
rose alerte dans les sujets qui demandent de la simplicité, comme les
lettres
, les pamphlets, les pièces comiques, les discours
trouve de la recherche même dans Montesquieu, non seulement dans les
Lettres
persanes, mais encore dans l’ Esprit des lois ; c
s du soir.) École normale de fontenay-aux-roses Section des
lettres
Conseils généraux Deux sujets sont propos
Conseils généraux Deux sujets sont proposés pour la section des
lettres
. L’un est d’ordre général. Il a un caractère tant
arer à l’examen du brevet supérieur ? Insistez sur l’enseignement des
lettres
. Littérature. Entre les classiques français, à q
omme, qui se prépare à l’une de nos écoles savantes, exprime dans une
lettre
adressée à sa sœur son dédain pour les études lit
PLAN Préambule. – La jeune fille s’excusera de plaider la cause des
lettres
. C’est bien prétentieux de sa part, bien hardi. M
i l’éloge des sciences n’avait pas été suivi d’une attaque contre les
lettres
. 1er Paragraphe. – Il convient d’accorder que le
pour l’éveil des sentiments nobles et généreux. 3e Paragraphe. – Les
lettres
, au contraire, s’adressent à toute l’âme, humanis
ocurent des joies inoubliables. Conclusion. – Pourquoi sacrifier les
lettres
aux sciences ? Pourquoi ne pas les unir, les acco
ial de littérature et de pédagogie féminines. I. – Littérature –
Lettre
de Mme de Maintenon à Mme d’Aubigné, sa nièce, su
le de soumettre à des règles fixes le genre de style qui convient aux
lettres
, Mme de Maintenon ajoute que le principal mérite
nt aux lettres, Mme de Maintenon ajoute que le principal mérite d’une
lettre
est le naturel. En quoi consiste le naturel ? Ell
écrire dans notre propre langue. – Napoléon préférait de beaucoup les
lettres
de Mme de Maintenon à celles de Mme de Sévigné. –
uez cette préférence et dites quelle est la vôtre. – Vous avez lu les
lettres
de Mme de Sévigné ; quel profit en avez-vous tiré
le dans sa revue des différents genres poétiques. Vous imaginerez une
lettre
que lui adresse Mme de Sévigné, grande admiratric
ersonnes. – Comparez, d’après la lecture que vous avez faite de leurs
lettres
, Mme de Sévigné et Mme de Maintenon. – La tendres
sse maternelle et l’ambition féminine dans les tragédies de Racine. –
Lettre
de Mme de Maintenon à Racine pour le prier de com
rtir les qualités et les défauts de chacune. – Esquisser, d’après ses
lettres
, une journée de Mme de Sévigné en Bretagne : ses
es qualités du véritable historien. II. – Pédagogie et morale –
Lettre
de J.-J. Rousseau à une mère qui gâte son enfant.
trouver aux autres. » Développer cette pensée. – « Soignez bien vos
lettres
, disait Mme Campan, songez que l’on envoie de soi
n. » Si cette pensée vous parait juste, pourriez-vous, d’après leurs
lettres
, esquisser le portrait de Mme de Sévigné et celui
s conclusions pratiques pour la profession d’institutrice. – Sujet de
lettre
. – A une institutrice peu satisfaite des promenad
former votre bibliothèque. Vous aimez l’étude, vous avez le goût des
lettres
, et une éducation attentive et libérale a dévelop
us. Vous pouvez traiter ce sujet sous forme de récit ou sous forme de
lettre
. – Quel est le rôle des femmes en général dans la
en deux mots : amour et dévouement. – Vous discuterez, sous forme de
lettre
à une amie, le jugement porté par La Bruyère sur
ont déjà des hommes. » – Une directrice d’institution trace dans une
lettre
affectueuse à une de ses anciennes élèves ses dev
gréable, il reste comme un arrière-goût un peu âpre. » (Extraits des
Lettres
de Mme de Maintenon sur l’Éducation.) – Mme de Sé
e Maintenon sur l’Éducation.) – Mme de Sévigné écrit, dans une de ses
lettres
: « La jolie, l’heureuse disposition, que d’aimer
l’oisiveté, deux vilains compagnons. » Commentez ces paroles dans une
lettre
que vous écrivez à une de vos amies. – Expliquez
« S’il y avait à préférer dans l’excellent, je préférerais parmi les
lettres
de Voltaire celles dont le sujet est littéraire.
faire la leçon » (Nisard). PLAN DÉVELOPPE Préambule. – De toutes les
lettres
écrites par Voltaire, celles qui pourraient être
plus volontiers qu’il les présente sans pédantisme. Divisions. – Ses
lettres
, selon M. Nisard, résument toute l’histoire litté
à nos yeux l’histoire littéraire du xviii e siècle aient disparu, les
lettres
seules de Voltaire suffiraient pour faire revivre
ineté littéraire sur tous les écrivains de l’Europe. Il a échangé des
lettres
avec tous les hommes qui ont tenu la plume en ce
renvoyer aux renseignements que nous avons donnés pour la section des
lettres
. Le sujet proposé est d’ordre pédagogique. Il con
s proposés Nous complétons les sujets proposés pour la section des
lettres
. – Dans quelle mesure pensez-vous que l’éducation
Ce que les filles doivent savoir. (Gausseron, chap. XXV.) – Dans une
lettre
à son inspecteur primaire, une institutrice qui d
t la bonté qu’on chérit. Voltaire. – Mme de Maintenon dit, dans ses
lettres
, en parlant des élèves de Saint-Cyr : « On doit m
re les fables de La Fontaine. Vous combattez ses hésitations dans une
lettre
où, après quelques mots d’entrée en matière, vous
mettre en pratique ce précepte de morale ? – Vous indiquez, dans une
lettre
à une jeune fille qui débute, comme stagiaire, le
ctions pour l’éducation qu’il convient de donner aux jeunes filles. –
Lettre
de Mme de La Sablière à La Fontaine. Elle lui rep
tte bibliothèque se compose, et exposez les raisons de votre choix. –
Lettre
d’une institutrice à une amie, de même profession
e se mettre à l’œuvre, non sans émotion, mais de grand cœur. Dans une
lettre
à une amie, elle rend compte des impressions de s
mploierez-vous pour essayer de le corriger de ce défaut ? – Dans une
lettre
à une de vos amies, vous racontez que vous avez v
ferais pour eux. École normale de Saint-Cloud Section des
lettres
Conseils généraux Le caractère du concour
et Kaan) ; L’Histoire de la Pédagogie, par Vincent (Delaplane) ; Les
Lettres
Pédagogiques, de P. Vincent (Maurice) ; L’Éducati
ement l’origine et les caractères et citer, dans les arts et dans les
lettres
, les principaux monuments de cette époque. SESSIO
maire, pour donner aux enfants l’habitude de la politesse. – Dans une
lettre
qu’il adresse à un de ses anciens élèves récemmen
s, lorsqu’une fois on a pris son vol. » (Michelet.) Essayer, dans une
lettre
à un ami, de lui dépeindre l’impression produite
ciences sont presque toujours ceux qui sont proposés à la section des
lettres
. – Parfois quelques sujets d’un caractère scienti
devoir d’histoire, un exercice de mémoire que l’on demande, mais une
lettre
où un étranger dira quelle admiration excite en l
re tel qu’il a pu être au moyen âge. – Le pape Léon X expose dans une
lettre
à Raphaël ses projets d’embellissement pour Rome,
temps ? Pourquoi leur siècle porte-t-il le nom de ces souverains ? –
Lettre
de Henri Regnault a un de ses amis. – Il voyageai
re faite en dialogue et en allocution. (Centre d’examen : Besançon.)
lettre
de duquesne a louis xiv. Louis XIV avait écrit à
t trouver une mort glorieuse et un tombeau. Il doit régner dans cette
lettre
une soumission respectueuse, mais cependant quelq
u’à : « Vous supposerez… » ne sont pas à développer. Le sujet est une
lettre
et rien qu’une lettre, sans préambule, sans préfa
z… » ne sont pas à développer. Le sujet est une lettre et rien qu’une
lettre
, sans préambule, sans préface. Mais les indicatio
ent de lui faire adresser quelques paroles pour implorer son pardon…
lettre
de tourville au chevalier d’hocquincourt. Un tein
it les préventions du chevalier d’Hocquincourt. Il régnera dans cette
lettre
un ton poli mais ferme et décidé. Tourville relèv
nous est tracée du héros, trouveront leur place dans le courant de la
lettre
. Ils sont à retenir pour la réfutation. Le sujet
: qui parle ? à qui parle-t-il ? De cette façon, on aura le ton de la
lettre
. Qui écrit ? C’est Tourville, le marin de la Ilou
ne sera pas écouté, il ne frappera pas l’attention. PLAN Début de la
lettre
… – Il espérait qu’on l’agréerait parmi l’équipage
fourni un nouvel aiguillon. Ce qu’il peut y avoir de jactance dans sa
lettre
, M. d’Hocquincourt le mettra sur le compte de sa
capturé, où il est installé comme maître de prise. Il expose dans une
lettre
les sentiments qu’il éprouve dans ce nouveau post
y, avant qu’elle achetât la Malmaison. On composera le texte de cette
lettre
pressante et rapide. Joséphine fait appeler Richa
ces mirent à la voile au mois d’août 1250. Ils étaient porteurs d’une
lettre
adressée par le roi à ses sujets, sorte de compte
livrance des saints lieux. Nota. – Le sujet de la composition est la
lettre
du roi. Concours de 1872. Rapport des génér
uté plus puissante, ses peuples plus heureux. Concours de 1874.
Lettre
d’Asdrabal annonçant à Annibal son arrivée en Ita
vait entendues jadis, il le chargea de porter lui-même à la reine une
lettre
, scellée du sceau royal, contenant l’ordre de met
e ; puis, séduit par la bonne mine du voyageur, il y changea quelques
lettres
et la renferma soigneusement. La reine y trouva l
sement. La reine y trouva l’ordre de donner sa fille au porteur de la
lettre
et de célébrer le mariage dès son arrivée. L’empe
a ville. Conclusion. – Se souvenir que Louis XI décida, en 1473, par
lettres
patentes, que les femmes devaient précéder les ho
son héroïsme. Cortez parvient à l’arracher à la mort. – Composer une
lettre
de Dupleix à Bussy pour lui annoncer l’arrivée de
u’il a inaugurée et qui lui a si bien réussi dans les Indes (1754). –
Lettre
de Dupleix a Louis XV (1756). – Après son rappel,
; 3° une mèlée au moyen âge ; 4° un combat dans les temps modernes. –
Lettre
d’Aristote à Alexandre, après la fondation d’Alex
aille pour conserver le souvenir de l’exploit et Louis XIV envoya des
lettres
de noblesse à Jean Bart. – Jean Bart a Bergues. –
e, en Océanie, en Indo-Chine. – Exposer sous forme de dissertation de
lettre
ou de récit, et apprécier les avantages que l’édu
r sa sagesse. (Centre d’examen : Paris.) influence de la culture des
lettres
. La culture des lettres fortifie l’intelligence e
examen : Paris.) influence de la culture des lettres. La culture des
lettres
fortifie l’intelligence et l’assouplit en l’habit
lheurs et les chagrins de la vie. Tous les grands hommes ont aimé les
lettres
. Exemples : Alexandre, César, Charlemagne. Louis
sont un développement de l’intelligence tout aussi nécessaire que les
lettres
et les sciences. Il n’est pas de nation civilisée
urs, et par suite, celle du goût, ruine les arts comme elle ruine les
lettres
. Athènes peut s’enorgueillir de Phidias ; l’Itali
ucun des grands hommes qu’elles ont produits dans les sciences et les
lettres
, dans la politique, etc. (Paris). l’industrie.
ienfaits d’une administration équitable….. Vous avez fait fleurir les
lettres
, les sciences et les arts….. l’Occident tout enti
ours divins….. et enfin il se déclarera prêt à mourir sur la brèche.
lettre
de christophe colomb a isabelle. Grande Reine, de
st sauvé et la concorde rétablie. (Paris.) descartes et la fontaine (
lettre
a un écolier). Vous demandez où vous pourriez pre
, est cependant aussi contraire au bon sens qu’à la poésie. (Paris.)
lettre
d’un officier de l’armée de turenne a madame de s
et du chrétien. (Besançon.) regrets d’un europeen dans l’australie (
lettre
). Les descriptions que je vous ai faites de la ri
eurs ; mais c’est là seulement qu’il faut vivre. (Lyon.) l’habitude (
lettre
). Vous prenez des habitudes de désœuvrement et de
2e .) du silence de boileau sur la fontaine. (Réflexions en forme de
lettre
.) On remarquera l’étonnement qu’on éprouve en voy
ats en sont venus à sentir leurs fautes. (Paris. — 5e et 6e séries.)
lettre
de tacite a son ami pline le jeune. Vous me deman
’au concours de 1851 (Angoulême). Concours de 1874. fénelon. –
Lettre
sur l’éloquence. Développer et discuter cette opi
de Charles V. » Concours de 1875. influence de la culture des
lettres
. Même sujet qu’au concours de 1851 (Paris, 2e sér
tions de sa conscience et les leçons de l’histoire, il fera, selon la
lettre
des règlements, tout ce que le devoir et l’honneu
ses sacrifices, ses apôtres et ses martyrs. Concours de 1882.
lettre
d’un officier actuellement en tunisie. Il traiter
ilité et le but de l’œuvre, ses ressources, etc. – Vous rédigerez une
lettre
à un de vos amis qui, étudiant près d’une Faculté
dans leur intimité. – Descente dans une houillère. – Exposer dans une
lettre
les raisons qui vous ont décidé à vous présenter
la prospérité des nations. Énumérez-les et développez-les. – Dans une
lettre
à un ami, vous lui racontez une visite que vous a
voir l’âme grande et l’esprit pénétrant sans quelque passion pour les
lettres
, les arts et les sciences. » Expliquer et comment
es sciences. » Expliquer et commenter cette pensée en définissant les
lettres
, les arts et les sciences qui embrassent tout ce
en erreur. Il indique que l’on aura à développer une narration ou une
lettre
le plus souvent historique, et, en réalité, ce so
térêts particuliers au bien public. Développer ce thème sous forme de
lettre
écrite par Nicolas Leblanc. (La découverte de Nic
date de la Révolution française 1790.) Concours de 1888. Écrire une
lettre
de deux pages dans laquelle le candidat racontera
, une excursion faite dans Paris ou aux alentours. Concours de 1889.
Lettre
de Lavoisier à Guyton de Morveau, dans laquelle i
lable essai fondé sur des principes scientifiques. Concours de 1890.
Lettre
de Réaumur à l’un de ses amis pour lui faire part
son thermomètre à 80°. Concours de 1891. Gay-Lussac raconte dans une
lettre
à un de ses amis l’ascension qu’il vient d’effect
e personne n’a encore atteintes. Il ira seul. Sujets proposés –
Lettre
de Denis Papin à un de ses amis pour lui conter c
voit couchée à terre, éventrée, après un déraillement. – Composer une
lettre
de Volta à Sir Joseph Danks, président de la Soci
a triste destinée des inventeurs. Gutenberg lui répond. Vous ferez la
lettre
ou le discours de Gutenberg. – Discours de Monge
e l’armée du Nord avait bien mérité de la Patrie. Vous supposerez une
lettre
écrite à Chappe par Lakanal qui avait surveillé e
l’appareil. Un globe de feu bleuâtre le frappe au front et le tue. –
Lettre
de Périer à son beau-frère Pascal pour lui faire
armonieux. L’étude des sciences ne saurait faire négliger l’étude des
lettres
. Comme le disait si bien Biot, qui donnait l’exem
assouplir, perfectionner les ressorts de votre esprit par l’étude des
lettres
. N’écoutez pas ceux qui les dédaignent ; on n’a j
s’apercevoir qu’ils fussent plus savants pour être moins lettrés. Les
lettres
seules pourront vous apprendre les délicatesses d
des bateaux-poste font régulièrement des trajets pour le service des
lettres
et des voyageurs. On s’invite à dîner d’une ville
tre du logis et vous présenter, certain, avant même d’avoir remis vos
lettres
d’introduction, d’une réception amicale et bienve
gronomique Concours de 1889. 1re Session. Vous direz dans une
lettre
adressée à un ami les raisons qui vous ont décidé
un forestier, soit les travaux d’un laboratoire. 2e Session. Dans une
lettre
adressée à un ami qui a les goûts casaniers, vous
s et plans (écoles commerciales). Concours de 1890. 2e Session.
Lettre
à un ami pour le dissuader de quitter la campagne
yages à pied, par J.-J. Rousseau. Lire aussi Le Rhin, de Victor Hugo,
lettre
XX. Concours de 1891. Lettre écrite à un je
ire aussi Le Rhin, de Victor Hugo, lettre XX. Concours de 1891.
Lettre
écrite à un jeune garçon pour lui montrer qu’il e
géographique, industriel et agricole. Examens de 1886 à 1888.
Lettre
à un ami. – Etablissements dans lesquels le candi
nt déterminé à embrasser la carrière agricole ? Examen de 1883.
Lettre
à un ami pour lui indiquer les raisons qui vous o
mains, instruments attelés. Rentrée. Battage. Examen de 1889.
Lettre
à un ami. – Huit jours à la campagne, à l’époque
rra. » – Décrire la ruine d’un village envahi par les sauterelles. –
Lettre
à un ami pour lui décrire les plaisirs des champs
pectacle la leçon qu’il renferme. – L’hiver touche à sa fin. Dans une
lettre
que vous écrivez à un de vos camarades, vous raco
indre idée de l’administration communale ; vous lui exposez, dans une
lettre
, ce que vous savez sur la commune, le conseil mun
s, selon les régions que l’on habite et que l’on connaît.) – Dans une
lettre
à un ami, vous lui dites comment s’est opéré le t
nement n’avait pas besoin de tant d’argent. Vous faites part, par une
lettre
, à un camarade éloigné, des réflexions que vous o
, ami de son père, le temps de la fenaison et de la moisson. Dans une
lettre
à un de ses camarades, il décrit le lieu où il se
gné. Il préfère entrer dans un bureau en ville. Vous répondez à cette
lettre
de votre ami. – Franklin a dit : « Dépensez chaqu
ressions, leurs souvenirs, leurs espérances, leurs projets. Faites la
lettre
que l’un des trois, à votre choix écrit le lendem
devez passer vos vacances dans les montagnes. Dites, sous la forme de
lettre
à un ami, comment vous pensez employer votre temp
ut vivre « à ne rien faire ». Vous essayez de l’en dissuader dans une
lettre
qui développera brièvement les idées suivantes :
es sujets de composition ont un caractère un peu spécial. Ce sont des
lettres
, des narrations, des descriptions qui se rapporte
voir et y apprendre. Vous donnerez à votre composition la forme d’une
lettre
adressée à un ami avant de partir Concours de
devoirs de bonté envers les vivants : plantes et animaux. – Dans une
lettre
à un ami vous opposerez la campagne à la ville. V
a révolté. Vous exprimez les sentiments qu’elle vous inspire dans une
lettre
à votre père. – Expliquer et développer cette pen
uis XIV. Examens de 1883. Première session La renaissance des
lettres
et des arts a été favorisée en France, au xvie si
quoi la découverte de l’imprimerie a-t-elle aidé à la renaissance des
lettres
et au mouvement des idées dans le monde ? Traiter
reuses. 7° Paragraphe. – Supériorité du siècle de Louis XIV dans les
lettres
, les arts et les sciences. Conclusion. – Henri I
prospérité actuelle. École supérieure de commerce de Bordeaux
Lettre
. Tremblement de terre de Lima Un jeune homme éc
éférez ? Justifiez votre choix en mettant en relief son importance. –
Lettre
d’un commerçant à son fils sur l’exactitude, l’or
’un commerçant à son fils sur l’exactitude, l’ordre, la régularité. –
Lettre
d’un employé à un ami sur ses occupations dans un
iel, qu’un commerçant peuvent retirer des avantages de la culture des
lettres
. – Montrer qu’un industriel, un commerçant peuven
, les frêts des compagnies, les tarifs d’affranchissement postal pour
lettres
, colis, paquets, ballots ; les taxes télégraphiqu
si ses trafiquants. Le commerce et l’industrie s’apprennent comme les
lettres
et les sciences. On répète trop, hors de nos fron
ale de Sèvres. Conseils généraux 157 Sujets de concours (Section des
lettres
et section des sciences) 158 Sujets proposés : s
s lettres et section des sciences) 158 Sujets proposés : section des
lettres
166 – – section des sciences 173 Copies d’élève
des Jeunes filles. Conseils généraux 188 Sujets d’examens (Ordre des
lettres
et ordre des sciences) 189 Sujets proposés 213
s Jeunes filles. Conseils généraux 226 Sujets de concours (Ordre des
lettres
et ordre des sciences) 227 Sujets proposés 256
ÉCOLES SPÉCIALES Ecole normale de Fontenay-aux-Roses. Section des
Lettres
. Conseils généraux 268 Sujets de concours 271 S
296 Sujets proposés 298 Ecole normale de Saint-Cloud. Section des
Lettres
. Conseils généraux 304 Sujets de concours 304 S
ênée et appauvrie depuis environ cent ans, en voulant la purifier. » (
Lettre
à l’Académie.) 1. Voir Sèvres, Fontenay-aux-Rose
le que nous ne reproduisons pas ici, ont été communs à la section des
lettres
et à la section des sciences. 1. Ce vœu, qui a é
le que nous ne reproduisons pas ici, ont été communs à la section des
lettres
et à la section des sciences. 1. Voir : Maspéro.
eurs études antérieures, à l’épreuve de composition française. 1. La
lettre
est dans L. Figuier : Merveilles de la science, t
ώες, ἠρωες). Il est commun dans [ATTcaractere]he. 1° après la
lettre
q : quŏd, quāre, equōs, etc. U ne compte pour
e q : quŏd, quāre, equōs, etc. U ne compte pour rien : 2° après la
lettre
g précédée d’un n : anguĭs, linguă, etc. 3° ap
rès la lettre g précédée d’un n : anguĭs, linguă, etc. 3° après la
lettre
s dans suādere, suēscere, suētus, suāvis (on trou
quand elle est suivie, dans le même mot, de deux consonnes, ou d’une
lettre
double, j, x, z (j pour deux i, x pour cs, z pour
ans sēptis ; de même aussi e dans ēxiret, parce qu’il est suivi d’une
lettre
double. Exception. Si la seconde des deux conson
ts, a est naturellement long. Remarque. — Dans les mots composés, la
lettre
j placée en tête du second mot ne change pas la q
l. Il en est de même de a dans laudat et de i dans juris. 32. La
lettre
h ne compte pour rien dans la quantité : c’est pl
nt, les deux consonnes n’appartiennent pas à la même syllabe. 35. La
lettre
j, chez les Latins, était une voyelle double dans
t, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires, homme de cour et de
lettres
, flatteur des souverains qu’il encensa pour assur
content de mon sort, et ne trouvant que vous qui me manque. Que cette
lettre
et ces mêmes sentiments soient aussi pour monsieu
je n’ai la force ni de penser ni d’écrire. Je viens de recevoir votre
lettre
et le commencement de votre nouvelle Allégorie. A
état soit bien douloureux, puisque je n’ai pu répondre plus tôt à la
lettre
dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que
avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une
lettre
à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes
entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’écrire des
lettres
pensées et réfléchies avec soin, qui peuvent un p
son écritoire. Est-ce donc là un effort si pénible ? Apologie des
lettres
À J.-J. Rousseau 31 août 1755. J’ai reçu,
s ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’amour des
lettres
a trop séduits. Avouez, en effet, monsieur, que c
e quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de
lettres
font grand bruit de toutes ces petites querelles
assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de
lettres
. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas na
s lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne sait que chiffrer. Les
lettres
nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ;
ante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaindre des
lettres
, c’est moi, puisque dans tous les temps et dans t
ssent ; je cherche une lumière douce qui soulage mes faibles yeux. » (
Lettre
à l’Académie, V.) 1. Comme il sait bien dorer l
e à l’Académie, V.) 1. Comme il sait bien dorer la pilule ! Dans sa
lettre
du 3 avril 1741, Voltaire écrit à peu près les mê
parfaite. 3. Remarquez l’exquise et respectueuse politesse de cette
lettre
adressée à une enfant par un sexagénaire illustre
ent de ses maux. Il a les doléances souriantes et gaies. Comparez une
lettre
de Joubert se plaignant d’un rhumatisme (même rec
ans mon Horace, ni dans mon La Fontaine. Je me borne à décacheter les
lettres
des amis qui me restent, et c’est ma femme qui m’
e de vous le montrer. » 3. M. de Sacy a dit : « Dès qu’on parle de
lettres
, la correspondance de Voltaire se présente à l’es
a grande armée. Le jeune Drouot s’était senti poussé vers l’étude des
lettres
par un très-précoce instinct. Agé de trois ans, i
de de camp, le jeune Drouot. Oxford et Londres Fragment d’une
lettre
à l’abbé Perreyve, professeur à la Sorbonne. (Sa
erspectives d’arbres et de prairies. Tous ces monuments, destinés aux
lettres
et aux sciences, ont leurs portes ouvertes ; l’ét
ux yeux en pensant qu’ailleurs j’aurais rencontré des regards amis ! (
Lettres
du révérend Père Lacordaire à des jeunes gens. —
venir qui l’attend en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas les
lettres
; car les lettres, il le sait, c’est la suprémati
en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas les lettres ; car les
lettres
, il le sait, c’est la suprématie de l’esprit ; c’
avec la majesté de leur souvenir, le courage de faire comme eux. Les
lettres
sont le palladium des peuples véritables ; et, qu
ent plus ce qui émeut. Mais, chez les peuples vivants, la culture des
lettres
est, après la religion, le premier trésor public,
à une arme présente contre les erreurs trop précoces de ses sens. Des
lettres
, il passe au droit. Le droit est la seconde initi
, et devint major général de l’artillerie en 1808. 1. Fragment d’une
lettre
à l’abbé Perreyve, professeur à la Sorbonne. (Sa
ne s’accorde jamais avec son sujet. EXEMPLES. Mon père a écrit une
lettre
. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont éc
n sujet. EXEMPLES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère a écrit une
lettre
. Mes frères ont écrit une lettre. Mes sœurs o
t une lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont écrit une
lettre
. Mes sœurs ont écrit une lettre. (Le participe
lettre. Mes frères ont écrit une lettre. Mes sœurs ont écrit une
lettre
. (Le participe écrit ne change point, quoique l
régime direct, quand ce régime est devant le participe. EXEMPLES. La
lettre
que vous avez écrite, je l’ai lue. Les livres que
articipe ne s’accorde pas avec son régime. EXEMPLES. J’ai écrit une
lettre
. J’ai écrit des lettres. Vous avez acheté un li
as avec son régime. EXEMPLES. J’ai écrit une lettre. J’ai écrit des
lettres
. Vous avez acheté un livre. Vous avez acheté de
monyme 62 Impératif 16 Indicatif 16 Infinitif 16 Interjection 45
Lettre
e 3 Lettre k 4 Lettre y 3 Lettres 3 Locutions
mpératif 16 Indicatif 16 Infinitif 16 Interjection 45 Lettre e 3
Lettre
k 4 Lettre y 3 Lettres 3 Locutions vicieuses 6
Indicatif 16 Infinitif 16 Interjection 45 Lettre e 3 Lettre k 4
Lettre
y 3 Lettres 3 Locutions vicieuses 65 Modes des
6 Infinitif 16 Interjection 45 Lettre e 3 Lettre k 4 Lettre y 3
Lettres
3 Locutions vicieuses 65 Modes des verbes 16 M
ions vicieuses 65 Modes des verbes 16 Mots 3 Mots dans lesquels la
lettre
k est aspirée 69 Nom 5 — commun 5 — propre 5
lières sur chaque espèce de mots 45 — sur les adverbes 51 — sur les
lettres
45 — sur les noms composés 46 Remarque sur les
, parmi les épreuves écrites de la première partie du Baccalauréat ès
lettres
. Le développement de tous les sujets proposés de
pement de tous les sujets proposés de 1881 à 1885, par la Faculté des
lettres
de Paris, aurait fait prendre à ce volume une éte
térature française sous le règne de Louis XIII. (17 août 1881). • Les
lettres
françaises sous le cardinal de Richelieu. (3 nove
discuter les moyens d’enrichir la langue proposés par Fénelon dans sa
Lettre
à l’Académie (15 novembre 1881). • Quels sont les
i vous paraissent les plus dignes de ce titre ? (26 juillet 1883).
Lettres
. • Lettre d’Auguste à Virgile qui lui avait en
ent les plus dignes de ce titre ? (26 juillet 1883). Lettres. •
Lettre
d’Auguste à Virgile qui lui avait envoyé le plan
tur qui sera le vrai poème national des Romains. (9 novembre 1883). •
Lettre
de Charles-Quint à son fils l’infant don Philippe
nonce, en la motivant, son intention d’abdiquer. (26 juillet 1882). •
Lettre
du président Pasquier à un ami, en lui annonçant
t de l’agriculture et des réformes militaires. On supposera que cette
lettre
a été écrite en 1604. (31 juillet 1882). • Lettre
supposera que cette lettre a été écrite en 1604. (31 juillet 1882). •
Lettre
de Rotrou à un de ses amis de Rouen pour lui raco
s ses auspices pour y traiter le sujet d’Œdipe. (17 novembre 1883). •
Lettre
de Boileau à Louis XIV pour lui exposer la situat
r lui exposer la situation de Corneille mourant. (29 juillet 1882). •
Lettre
de Racine à Thomas Corneille en apprenant la mort
Thomas Corneille en apprenant la mort de son frère. (16 août 1883). •
Lettre
de La Fontaine à Boileau après une lecture de l’A
aine à Boileau après une lecture de l’Art poétique. (13 août 1883). •
Lettre
de l’acteur Lagrange à La Fontaine pour lui appre
lui apprendre la mort de Molière, février 1673. (15 novembre 1883). •
Lettre
d’un bourgeois de Paris venant d’assister à l’ora
èbre du prince de Condé, par Bossuet, à Notre-Dame. (11 août 1883). •
Lettre
de l’abbé de Rancé à Bossuet pour le remercier de
u écrit à Boursault pour réfuter ses critiques. (16 novembre 1883). •
Lettre
de Rollin à Fénelon pour lui demander d’écrire la
bre 1883). • Lettre de Rollin à Fénelon pour lui demander d’écrire la
Lettre
à l’Académie. (19 novembre 1883). • Lettre de Dac
r lui demander d’écrire la Lettre à l’Académie. (19 novembre 1883). •
Lettre
de Dacier à Fénelon pour le remercier de sa Lettr
novembre 1883). • Lettre de Dacier à Fénelon pour le remercier de sa
Lettre
à l’Académie. (14 août 1883). • Le tzar Pierre Ie
sent et pour l’avenir d’une alliance avec la Russie. (8 août 1882). •
Lettre
de Voltaire à Frédéric II en lui envoyant le Sièc
plendeurs de sa langue de génie. S’il ne convient pas de prendre à la
lettre
ce titre de « père de la poésie épique », il ne f
[N. B. — Nous avons jugé préférable de traiter ce sujet sous forme de
lettre
, afin d’éviter la sécheresse, et nous nous sommes
Voyage du jeune Anacharsis, où l’on trouve une description analogue].
Lettre
d’un jeune étranger à un de ses compatriotes, apr
raconter la touchante histoire d’Antigone dans une de mes prochaines
lettres
. Adieu. » [3] (9 août 1884) Quels sont dans
la Grèce, le dénouement des guerres Médiques, et pendant laquelle les
lettres
redevinrent florissantes sous la puissante protec
570, Charles IX, qui « aimait Baïf, comme, un très excellent homme de
lettres
, » dit un historien de cette première académie, l
ttres, » dit un historien de cette première académie, lui octroya des
lettres
patentes, qui furent enregistrées, non sans résis
lui fournissant les moyens « d’entretenir aux études quelques gens de
lettres
, de régaler chez lui tous les savants de son sièc
en soupant gaîment, sur tout ce qui se passait dans la République des
Lettres
. L’Académie naissante se composa de Conrart, Chap
e des Beaux-Esprits, d’Académie d’Éloquence, d’Académie éminente. Les
lettres
patentes de sa fondation furent signées le 2 janv
r 1635, par le chancelier Séguier, « magistral éclairé et amateur des
Lettres
», dit Fénelon ; ce fut lui qui, après la mort de
eux livres l’inspiration est très différente. On sait que les Petites
Lettres
ont été composées pour défendre Port-Royal contre
esprit et de la chaire dans les Caractères (1688), de La Bruyère ; la
Lettre
à l’Académie (1714), de Fénelon, ses Dialogues su
à l’Académie (1714), de Fénelon, ses Dialogues sur l’éloquence et ses
Lettres
à La Motte sur Homère et les anciens ; le Discour
gne, en voyage, dans la bonne ou mauvaise fortune, celui qui aime les
lettres
porte cette passion partout, partout il cherche à
ment achevé, est aussi un illustre exemple de ce que peut l’amour des
lettres
sur l’esprit qui le possède ; en effet, ce grand
être imprimée. Mais il ne faudrait pas croire, sous prétexte que les
lettres
d’affaires sont les plus nombreuses, que le genre
olaire n’admet aucune ou presque aucune qualité littéraire, et qu’une
lettre
, en général, doit dire le plus possible avec le m
sible avec le moins de mots possible. Les qualités essentielles d’une
lettre
, il est à peine besoin de le dire, sont la sincér
’imprévu, de détours et de surprises. Nous parlons, bien entendu, des
lettres
familières, dont la matière habituelle est ce qui
s féminines ayant passé à la postérité. Mais nous possédons nombre de
lettres
d’hommes politiques ou de célèbres auteurs, dans
r, soit enfin qu’il badine sur des sujets familiers avec Atticus, ses
lettres
portent toujours ce cachet d’élégance, de simplic
finée, plus blasée, et qui a dû penser à la postérité en écrivant ses
lettres
. Que de curieuses anecdotes, que de documents lit
le premier que nous rencontrons est un poète, Clément Marot, dont les
lettres
sont écrites en vers comme le reste de ses œuvres
rites en vers comme le reste de ses œuvres, mais ce qui doit être une
lettre
en prose, pour le fond, une épître en vers doit l
i, nous signalons une exception qui continue la règle ; en effet, les
lettres
de Balzac se ressentent fort de l’Hôtel de Rambou
nt du bel esprit. Nous arrivons après eux, à Mme de Sévigné, dont les
lettres
sont restées les plus célèbres dans notre langue
tes littéraires de Boileau, ne peuvent pas être considérées comme des
lettres
. Fénelon nous offre, dans sa correspondance, des
s lettres. Fénelon nous offre, dans sa correspondance, des modèles de
lettres
éloquentes et simples en même temps, consolantes
nom qui puisse avoir place ici est celui de J.-J. Rousseau, dont les
lettres
sont d’un style original et puissant. Malheureuse
térature grecque, au rebours de Corneille qui n’a guère connu que les
lettres
latines, c’est surtout aux poètes dramatiques d’A
) et (9 novembre 1885) Discuter le projet exposé par Fénelon dans la
Lettre
à l’Académie pour enrichir la langue française.
et militaires ; 2º Tableau du gouvernement intérieur ; 3º Progrès des
lettres
, sciences et arts ; 4º Affaires ecclésiastiques.
le caractère mondain de la littérature s’accentue très nettement. Les
lettres
de Balzac et de Voiture sont de petites miniature
orter un coup plus décisif à ses adversaires que d’écrire les Petites
Lettres
, sachant bien qu’elles passeront de mains en main
ste lui-même en spectateur curieux. Mme de Sévigné a déposé dans ses
lettres
un trésor inestimable de renseignements historiqu
oublier elle-même dans la contemplation des belles choses. III. —
Lettres
, discours, dialogues et narrations. [1] (8
mal et à immortaliser le bien18. — Adieu. [5] (29 juillet 1884)
Lettre
de Rotrou à un de ses amis de Rouen pour lui raco
au génie de notre ami et vous verrez que je n’exagère rien dans cette
lettre
. Adieu, Monsieur, et croyez toujours à ma constan
r, et croyez toujours à ma constante amitié. [6] (17 août 1885)
Lettre
de Balzac à Scudéry pour l’engager à cesser ses a
et une action morale. » Enfin, Monsieur, il faut conclure, car cette
lettre
est plus longue que je ne l’aurais voulu : « quan
lherbe — Mon Dieu, c’est là une boutade qu’on ne saurait prendre à la
lettre
, et je ne me suis servi d’une expression exagérée
core passer de beaux moments au théâtre. [11] (31 juillet 1885)
Lettre
de La Fontaine à Olivier Patru, qui le détournait
nneriez de ne pas me rendre à vos conseils. [12] (19 août 1885)
Lettre
de La Fontaine à Boileau après la lecture du IIe
Omne tulit punctum qui miscuit utile dulci. [13] (2 août 1884)
Lettre
de Madame de Sévigné à Madame de Grignan au sujet
, plus triomphant qu’à Fribourg et à Rocroy. [15] (4 août 1885)
Lettre
de Colbert à Racine pour lui conférer, de la part
’elles ne feront jamais défaut à Racine. [16] (7 novembre 1885)
Lettre
de Bossuet à La Bruyère pour l’engager à accepter
seront certainement donnés par les Condés, chez lesquels le goût des
lettres
et de l’esprit est de tradition. [17] (12 no
ettres et de l’esprit est de tradition. [17] (12 novembre 1884)
Lettre
de l’acteur Lagrange à La Fontaine pour lui appre
omme Corneille serait laissé dans l’abandon et la misère. Composer la
lettre
de Boileau à Colbert. Plan. — Il vient se plai
s ; mais Corneille n’est pas un rentier ordinaire. Pour l’honneur des
lettres
, pour la gloire du Roi, de son ministre, de la Fr
une longue succession de chefs-d’œuvre. [20] (14 novembre 1884)
Lettre
de Vauban à Louis XIV pour lui conseiller de ne p
ience, proclamée, par l’édit de Nantes. [21] (7 novembre 1884).
Lettre
de Dacier à Fénelon pour le remercier de sa Lettr
7 novembre 1884). Lettre de Dacier à Fénelon pour le remercier de sa
Lettre
à l’Académie. Développement. — Monseigneur, —
zèle, leur activité surtout se refroidisse ; quoi qu’il arrive, votre
lettre
(puisque tel est le mot plus que modeste que vous
oins mes hommages les plus respectueux. [22] (10 novembre 1884)
Lettre
du marquis d’Argenson à Voltaire pour lui raconte
saura dignement raconter à la postérité. [23] (4 novembre 1884)
Lettre
du maire de Rouen au doyen de la Comédie-Français
rneille. 22. Extrait de la Préface de Corneille. 23. Extrait de la
lettre
même de Balzac. 24. P. Janet, Étude sur la Psych
n mot laisser causer son esprit et son cœur : voilà toute sa vie. Ses
lettres
sont l’incomparable chef-d’œuvre du genre épistol
aturelle. Je ne sais en quelle disposition vous serez en lisant cette
lettre
; le hasard fera qu’elle viendra mal à propos, et
e 20 juillet 1668. Je veux commencer à répondre en deux mots à votre
lettre
, et puis notre procès sera fini. Vous m’attaquez
jurant d’ôter de votre esprit que ce soit moi qui aie tort. Gardez ma
lettre
, et la relisez, si jamais la fantaisie vous prena
s promis, j’écrirai en deux mille ; et enfin j’en ferai tant, par des
lettres
d’une longueur cruelle et d’un ennui mortel, que
es en pareille occasion, si vous aviez voulu. Je vous remercie de vos
lettres
au roi, mon cousin ; elles me feroient plaisir à
t bien ; je trouve même quelquefois le moyen de le faire, quoique mes
lettres
ne partent pas ; mais le plaisir d’écrire est uni
er l’opinion et à gagner à l’accusé la pitié universelle. Les gens de
lettres
surtout y aidèrent puissamment, et aujourd’hui le
nt XIII de la Jérusalem délivrée. 2. Lieu d’enchantement. 3. Cette
lettre
est un modèle de fantaisie charmante. L’imaginati
erres en Bourgogne, il se consolait de ses disgrâces en cultivant les
lettres
, sans pourtant cesser de faire des tentatives pou
, venue en France à la suite de Catherine de Médicis ; il cultiva les
lettres
avec succès, (Bayle l’appelle un des beaux et bon
corniche. 1. MM. de Créqui, de Bellefonds et d’Humières. 2. Cette
lettre
est un réquisitoire plein de franchise, de fermet
4. Madame de Sévigné raconte ainsi les mêmes détails dans une autre
lettre
(9 août 1675) : « Écoutez, je vous prie, une cho
arler et pour écrire, on emploie des mots : les mots sont composés de
lettres
. 2. — Il y a deux sortes de lettres, les voyell
ots : les mots sont composés de lettres. 2. — Il y a deux sortes de
lettres
, les voyelles et les consonnes. Les voyelles sont
savoir : b, c, d, f, g, h, j, k, l, m, n, p, q, r, s, t, v, x, z. Ces
lettres
s’appellent consonnes, parce qu’elles ne forment
bi, bo, bu ; ca, ce, ci, co, cu ; da, de, di, do, du, etc. 6. — La
lettre
h ne se prononce pas dans certains mots, l’homme,
ette. Mais, dans les mots suivants, la haine, le hameau, le héros, la
lettre
h fait prononcer du gosier la voyelle qui suit1 ;
h aspirée fait prononcer la voyelle qui la suit eu la détachant de la
lettre
qui la précède.
écrivait récemment un critique, sont hostiles à l’étude sérieuse des
lettres
. Quelque but qu’on se propose, il y a là un dange
sent les compositions les plus élevées du poète et de l’orateur ? Les
lettres
! mais, tandis que les autres plaisirs ne sont ni
ni de tous les temps, ni de tous les âges, ni de tous les lieux, les
lettres
, dit Cicéron, servent d’aliment à l’adolescence,
de l’illustre orateur pour louer l’étude, et pour rendre hommage aux
lettres
et aux beaux-arts ! Écoutons-en quelques-uns : L
sent les compositions secondaires. La description, la narration et la
lettre
ont été l’objet d’études très approfondies. Nous
l’égard de nos travaux, et sur la reconnaissance de tous les amis des
lettres
, mais surtout des lettres chrétiennes ; d’appréci
sur la reconnaissance de tous les amis des lettres, mais surtout des
lettres
chrétiennes ; d’apprécier toute l’importance de n
qu’alors, le récipiendaire prit pour sujet de son discours l’homme de
lettres
citoyen. Voici l’idée qu’il s’en forme, et de que
ton prophétique ; mais ce n’est pas, à coup sûr, celui de l’homme de
lettres
méditant paisiblement un ouvrage utile ; à moins
de mots, de cet entassement de phrases vides de sens ? Que l’homme de
lettres
doit aimer son pays. Fallait-il ouvrir une bouche
paroles ». (Disc. à l’académie). Thomas continue : « Il (l’homme de
lettres
) peint les infortunés qui gémissent. Il attaque l
les à l’homme qui gouverne, etc. » Non ; ce n’est point à l’homme de
lettres
à se mêler de politique : rarement il y entend qu
le char qu’ils avaient entrepris de conduire ? Sans doute l’homme de
lettres
peut, en compassant,en analysant, dans son cabine
s pas pour s’échauffer ? Écoutez : « La vertu le réclame (l’homme de
lettres
). Elle parle à son cœur ; elle lui dit : ton géni
ue l’on prenait bonnement pour le sublime de la morale ? « Homme de
lettres
, si tu as de l’ambition, ta pensée devient esclav
du signe par des additions, des retranchements ou des déplacements de
lettres
, n’appartiennent pas plus aux figures, que les al
pace, esprit, formés du latinspatium, spiritus. 1° Par addition des
lettres
ou épenthèse, au milieu des mots, relligio pour r
ement des mots, post ’ st pour posita est. 2° Par retranchement des
lettres
on syncope, au milieu des monts, amarit pour amav
mots, Arhilli pour Achillis, Æn.,liv liv. I, v. 34. antithèse, une
lettre
pour une autre, olli pour illi. 3° Par changeme
e, une lettre pour une autre, olli pour illi. 3° Par changement des
lettres
ou métathèse, deux lettres qui se remplacent mutu
e, olli pour illi. 3° Par changement des lettres ou métathèse, deux
lettres
qui se remplacent mutuellement, tymbre pour tymbe
, X, 394 ; en français, Hanovre pour Hanover. 4° Par séparation des
lettres
ou diérèse, aular, vital, pour aulæ, vitæ. 5°
ou diérèse, aular, vital, pour aulæ, vitæ. 5° Par contraction des
lettres
ou synérèse ou synisèse,aureis pour aureis, Omn
reis, Omnia en deux syllabes pour soma., Virg., Æn., VI, 33. Les deux
lettres
restent dans l’écriture ; en français, paon pour
en français, paon pour pan. crase, peculi pour peculii. L’une des
lettres
disparaît dans l’écriture ; en français, oût pour
« Je ne sais, a dit La Bruyère, si l’on pourra mettre jamais dans les
lettres
plus de tour, d’agrément et de style que l’on n’e
our. Enfin, je suis échappé des bandits, des Espagnols et de la mer.
Lettre
xciv. Défense de la conjonction car. A made
oi ils veulent dire avec trois mots ce qu’ils peuvent dire avec trois
lettres
. Ce qui est le plus à craindre, mademoiselle, c’e
palement, mademoiselle, qui êtes obligée d’en prendre la protection.
Lettre
liii. Félicitations adressées au duc d’Enghien
aux rois vos ancêtres autant de lustre que vous en avez reçu d’eux.
Lettre
cxl. 1. M. Campenon en a donné un choix (1807)
i, en outre, et M. A. Roux ont réimprimé ses œuvres (1855). 2. Cette
lettre
de Voiture est adressée à Mlle de Rambouillet, si
énéralement aujourd’hui dans ce sens : sous prétexte. 1. Dans cette
lettre
, Voiture prend avec beaucoup de raison la défense
rtants sont imprimés en petites capitales, et les définitions sont en
lettres
italiques. Au commencement de tous les chapitres,
role écrite ou parlée. 3. Il y a, ce semble, une différence entre les
lettres
et les belles-lettres. L’ordre et la correction,
n, le respect de l’usage et des règles sont proprement du domaine des
lettres
. Pour qu’un ouvrage appartienne aux belles-lettre
poser nettement et fortement ses raisons, d’écrire convenablement une
lettre
, de rédiger clairement un récit, un rapport, et d
du beau, enfin rendre l’homme plus homme, c’est la fin de toutes les
lettres
, c’est la fin même de l’homme. De là vient que le
e là vient que les belles-lettres sont justement appelées, humanités,
lettres
humaines, humaniores litteræ. 9. La culture des b
l et frivole, et il ne mérite pas d’être admis dans le sanctuaire des
lettres
. II. Facultés littéraires. 10. Tous les hom
abandonne jamais un homme s’il ne l’abandonne le premier. Voici une
lettre
de Jean Racine : il fait part à son fils du plais
les semblent ne leur avoir rien coûté. C’est surtout le caractère des
lettres
de Mme de Sévigné. Les confidences intimes et les
onvient aux entretiens familiers, aux récits de faits ordinaires, aux
lettres
, aux fables, et généralement à tous les sujets où
souviens, et veux m’assassiner ! Dans le genre familier et badin, la
lettre
de Mme de Sévigné sur le mariage de Lauzun et les
La lecture est indispensable aux jeunes gens qui veulent cultiver les
lettres
avec quelque succès. Dans le premier âge de la vi
ce point des conseils qui sont connus de tous ceux qui cultivent les
lettres
. Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
, et nous devons parler ici de la narration, de la description, de la
lettre
, de la dissertation morale ou littéraire. § II
t l’effet serait manqué. On peut citer comme un modèle en ce genre la
lettre
où Mme de Sévigné raconte la mort de Turenne. Ell
arallèle entre Turenne et Condé. § IV. De la lettre17. 340. La
lettre
est une conversation par écrit entre deux personn
; car il n’est pas de sujet qu’on ne puisse développer sous forme de
lettre
; mais les divers traités religieux, philosophiqu
é cette forme, n’appartiennent pas aux compositions épistolaires. Les
lettres
dont il s’agit n’ont été adressées à aucune perso
eut parler. On ne doit faire entrer dans le genre épistolaire que ces
lettres
familières et libres qui sont un véritable entret
e l’autre. 342. Rien de plus indispensable que le talent d’écrire une
lettre
. Tout homme peut avoir besoin de communiquer ses
e ; bien souvent un homme est jugé par la manière dont il a écrit une
lettre
, et ne n’est pas sans raison. Car s’il est vrai d
aussi fidèlement que dans cette conversation écrite. 343. Puisque la
lettre
a une si grande importance, il serait juste de co
r les qualités du style épistolaire et sur les principales espèces de
lettres
. Qualités du style épistolaire. 344. La lett
pales espèces de lettres. Qualités du style épistolaire. 344. La
lettre
, n’étant qu’une conversation par écrit, exige’ le
ple, naturelle, facile, familière et convenable. Les caractères de la
lettre
seront donc la simplicité, le naturel, la facilit
rtaine exactitude sérieuse et modeste qui fait plus d’honneur que les
lettres
les plus élégantes et les plus gracieuses. » 346
antes et les plus gracieuses. » 346. Le naturel demande que dans une
lettre
tout coule de source et paraisse trouvé plutôt qu
e à sa fille, que vous croiriez m’ôter quelque chose en polissant vos
lettres
. Gardez-vous bien d’y toucher ; vous en feriez de
travail. « Soyez vous et non autrui, dit encore Mme de Sévigné, votre
lettre
doit m’ouvrir votre âme et non votre bibliothèque
à ce qu’on lui écrit. 348. Le plus grand abandon doit régner dans les
lettres
qu’on adresse à ses amis. Puisque la lettre est u
don doit régner dans les lettres qu’on adresse à ses amis. Puisque la
lettre
est une conversation par écrit, il faut écrire à
C’est un des privilèges du genre. On peut avoir de l’esprit dans une
lettre
; mais cet esprit doit être si naturel qu’il semb
pouvez vous en servir. (Mme de Sévigné.) 349. La convenance dans les
lettres
exige que l’on n’oublie jamais ce que l’on est et
core que l’on donne une grande attention à la partie matérielle d’une
lettre
et aux formules introduites par la politesse et l
par la politesse et l’usage. C’est ce qu’on appelle le cérémonial des
lettres
, et les livres spéciaux contiennent des règles à
iaux contiennent des règles à ce sujet. Des différentes espèces de
lettres
. 350. Il est impossible de compter exactement
st impossible de compter exactement toutes les différentes espèces de
lettres
qu’on peut avoir à écrire, puisque la lettre peut
différentes espèces de lettres qu’on peut avoir à écrire, puisque la
lettre
peut varier à l’infini, selon les diverses circon
sonnes. Nous ne suivrons pas ici la classification souvent employée :
lettres
de bonne année, de félicitation, de condoléance,
lles qui résument toutes les autres, nous distinguerons seulement les
lettres
d’amitié, les lettres de convenance, et les lettr
es les autres, nous distinguerons seulement les lettres d’amitié, les
lettres
de convenance, et les lettres d’affaires. 351. Pl
ons seulement les lettres d’amitié, les lettres de convenance, et les
lettres
d’affaires. 351. Plus que toutes les autres, les
ance, et les lettres d’affaires. 351. Plus que toutes les autres, les
lettres
d’amitié demandent ce langage simple, naturel et
tefois que le cœur ne nourrisse que des sentiments louables. Dans une
lettre
, quelque intime qu’on la suppose, on doit toujour
, communique aux épanchements de l’amitié un charme inexprimable. Les
lettres
de saint Basile et de saint Grégoire, de saint Jé
s littérateurs assignent au genre épistolaire conviennent surtout aux
lettres
d’amitié. C’est là qu’on doit répandre ces grâces
uses citations qui donnent tant d’agréments et d’attraits à certaines
lettres
familières. En vérité, j’ai eu bien de la peine,
r avoir rendu la parole à une fille qui n’était pas muette. 353. Les
lettres
de convenance sont celles que la civilité ou les
voirs de position nous obligent à écrire. Le caractère général de ces
lettres
est une politesse aisée, une élégance naturelle.
ez surtout de mêler d’autres affaires à ce qui fait le sujet de votre
lettre
. 354. Les lettres d’affaires sont toujours simple
er d’autres affaires à ce qui fait le sujet de votre lettre. 354. Les
lettres
d’affaires sont toujours simples, courtes, précis
aires sont toujours simples, courtes, précises et très sérieuses. Les
lettres
de commerce doivent contenir l’exposé clair et ne
es formules vicieuses souvent employées par les commis de bureau. Les
lettres
de demande doivent faire valoir les motifs qui pe
otifs qui peuvent déterminer les autres à se rendre à nos désirs. Les
lettres
de remerciement seront toujours faciles pour celu
ement seront toujours faciles pour celui qui possède un bon cœur. Les
lettres
de recommandation doivent être sagement mesurées,
ns épistolaires sont, chez les Latins, Cicéron et Pline le Jeune. Les
lettres
du premier sont des modèles de gaieté, de finesse
efs-d’œuvre sur presque tous les sujets. Nous ne citerons pas ici les
lettres
de Balzac et de Voiture, qui ne doivent guère êtr
peuvent fournir amplement des modèles pour tous les genres. Enfin les
lettres
de Joseph de Maistre, qui ont été publiées de nos
grand effet que les raisons les plus solides. L’abbé Guénée, dans ses
Lettres
de quelques Juifs, et de célèbres écrivains catho
le finit par des sons pleins et sonores, c’est-à-dire par toute autre
lettre
que l’e muet suivi ou non de s, nt : Avant donc
recours ; 3º deux mots qui n’ont la même consonance que par une seule
lettre
: santé, voilé ; 4º deux mots dont les sons ne so
. 548. L’épître, comme l’indique son nom, n’est autre chose qu’une
lettre
écrite en vers. Elle peut, comme la lettre en pro
, n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. Elle peut, comme la
lettre
en prose, embrasser tous les sujets et se plier à
gnifications qu’il prend, suivant qu’on en retranche une ou plusieurs
lettres
. Mélange les six pieds qui composent mon être Et
n particulière et habituelle à réussir dans une chose : à l’égard des
lettres
, il consiste dans l’aptitude à donner aux sujets
trac et inonde celui contre lequel il joue. Lui-même écrit une longue
lettre
, met de la poudre dessus à plusieurs reprises, et
rs la poudre dans l’encrier ; ce n’est pas tout, il écrit une seconde
lettre
, et, après les avoir achevées toutes deux, il se
x, il se trompe à l’adresse : un duc et pair reçoit l’une de ces deux
lettres
, et, en l’ouvrant, il lit ces mots : Maître Olivi
le les ordres qu’il a plu à Votre Grandeur… Lui-même écrit encore une
lettre
pendant la nuit, et, après l’avoir cachetée, il é
bellum, exhortationem ducum, et ululatum exercitus. (Job.) XIV.
Lettre
familière. Le comte de Maistre à mademoiselle Con
urs. Je ne veux point que tu te mettes en frais pour répondre à cette
lettre
; je sais que la bonne maman veut ménager ta peti
d’acceptions peut avoir le mot littérature ? 3. Faut-il confondre les
lettres
et les belles-lettres ? 4. À combien d’objets se
-ce que le portrait prend le nom de parallèle ? 340. Qu’est-ce que la
lettre
? 341. Combien de sujets peut embrasser la lettre
0. Qu’est-ce que la lettre ? 341. Combien de sujets peut embrasser la
lettre
? 342. Le talent d’écrire une lettre est-il bien
bien de sujets peut embrasser la lettre ? 342. Le talent d’écrire une
lettre
est-il bien important ? 343. À quoi se réduisent
ortant ? 343. À quoi se réduisent les règles que nous donnons sur les
lettres
? 344. Quels caractères doit avoir le style de la
ons sur les lettres ? 344. Quels caractères doit avoir le style de la
lettre
? 345. Qu’exige la simplicité ? 346. Que demande
? 345. Qu’exige la simplicité ? 346. Que demande le naturel dans une
lettre
? 347. En quoi consiste la réalité ? 348. Quel es
la réalité ? 348. Quel est le genre d’abandon qui doit régner dans la
lettre
! 349. Qu’exige la convenance dans la lettre ? 35
qui doit régner dans la lettre ! 349. Qu’exige la convenance dans la
lettre
? 350. Combien peut-on compter d’espèces de lettr
convenance dans la lettre ? 350. Combien peut-on compter d’espèces de
lettres
? 351. Quel doit être le caractère des lettres d’
n compter d’espèces de lettres ? 351. Quel doit être le caractère des
lettres
d’amitié ? 352. Quels ornements conviennent aux l
caractère des lettres d’amitié ? 352. Quels ornements conviennent aux
lettres
d’amitié ? 853. Qu’est-ce que la lettre de conven
ls ornements conviennent aux lettres d’amitié ? 853. Qu’est-ce que la
lettre
de convenance, et comment faut-il l’écrire ? 354.
enance, et comment faut-il l’écrire ? 354. Comment faut-il écrire les
lettres
d’affaires ? 355. Quels sont les principaux écriv
, Talent, Goût, etc. ; Laurentie, De l’étude et de l’enseignement des
lettres
, ch. i, ii, iii ; Pérennès, Principes de littérat
du sublime, ch. xv ; Marmontel, Élém. de litt., art. Image ; Fénelon,
Lettre
sur les occupations de l’Académie. 7. Auteurs à
hap. xiii et xiv ; Quintilien, Instit. orat., liv. I et II ; Fénelon,
Lettre
à l’Académie ; Laurentie, De l’étude et de l’ense
Lettre à l’Académie ; Laurentie, De l’étude et de l’enseignement des
lettres
, chap. iv et v ; Marmontel, art. Imitation. Tradu
tel, art. Rhétorique ; Laurentie, De l’étude et de l’enseignement des
lettres
, chap. v ; L’abbé Capot, Études sur la compositio
sie, Poète, Poétique ; Laurentie, De l’étude et de l’enseignement des
lettres
, ch. vi ; Cormenin, Le livre des orateurs, art. L
vre des orateurs, art. Lamartine. 21. Auteurs à consulter : Fénelon,
Lettre
à l’Académie, — Projet de poétique ; Blair, Leçon
e, Ode ; Lowth, Poésie sacrée des Hébreux ; Laurentie, De l’étude des
lettres
, ch. ix ; Mgr Plantier, Études littéraires sur le
die, Comédie, Comique, Opéra, Chœur, etc. ; Laurentie, De l’étude des
lettres
, chap. viii ; Victor Hugo, Préface de Cromwell ;
. xxxix ; Marmontel, art. Églogue, Idylle ; Laurentie, De l’étude des
lettres
, ch. x. 27. Auteurs à consulter : Le Batteux, Pr
venir qui l’attend en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas les
lettres
; car les lettres, il le sait, c’est la suprémati
en face de ses concitoyens. Il ne dédaigne pas les lettres ; car les
lettres
, il le sait, c’est la suprématie de l’esprit, c’e
avec la majesté de leur souvenir, le courage de faire comme eux. Les
lettres
sont le palladium des peuples véritables ; et, qu
ent plus ce qui émeut. Mais, chez les peuples vivants, la culture des
lettres
est, après la religion, le premier trésor public,
à une arme présente contre les erreurs trop précoces de ses sens. Des
lettres
il passe au droit. Le droit est la seconde initia
dition de Mme Ve Poussielgue-Rusand.) Une question de dignité
Lettre
1 Vendières, 12 novembre 1843. Il vous était
e me donner une plus grande preuve d’attachement que celle dont votre
lettre
est la vivante et sainte expression ; et si je ne
tchine. Édition Didier.) L’intégrité du caractère Fragment de
lettre
1 Je tiens par-dessus tout à l’intégrité du c
un discours à l’Académie française : « Pour appartenir dignement aux
lettres
, que de qualités sont nécessaires ! et qui peut s
ainement les esprits superficiels qui considèrent le noble métier des
lettres
comme une distraction élégante, mais en même temp
er mon cœur au milieu d’une corruption si universelle ! » 1. Cette
lettre
est adressée à madame Swetchine ; en voici l’occa
remptoire que madame Swetchine eut la douleur de transmettre. — Cette
lettre
est l’ultimatum de l’éloquent dominicain. 2. Mad
très-distingué, et dont le salon réunit bien des noms illustres. Les
lettres
que lui écrivit Lacordaire ont été publiées par M
mmes écartés par l’horreur1 Le rôle de la france Fragment de
lettre
Au baron vignet des étoiles 2 Lausanne, 2
écembre 1810. J’ai reçu avec un extrême plaisir, ma chère enfant1, ta
lettre
du 4 novembre dernier. Je ne sais cependant si je
loureux plaisir ; j’ai été attendri jusqu’aux larmes par la fin de ta
lettre
, qui a touché la fibre la plus sensible de mon cœ
défend. La vie de l’homme ajoute au crédit du penseur. L’histoire des
lettres
en offre peu d’aussi belles. » 2. Ministre du
de Sardaigne auprès de la Confédération helvétique. 3. Comparer à la
lettre
de Balzac, l’Homme s’agite et Dieu le mène, dans
clavecin est un instrument de musique, l’ancêtre du piano. 2. Cette
lettre
nous montre la physionomie austère du comte de Ma
ient été sauvées de l’oubli par la piété de quelques admirateurs. Ses
lettres
vont de pair avec les meilleures. Ses pensées son
is dans la compagnie des maîtres1. Plaintes sur un rhumatisme
Lettre
à madame de quitaud Villeneuve-sur-Yonne, 12
J’ai logé cet hôte cruel : je suis en proie à ses caprices depuis la
lettre
du mois d’octobre où je vous en ai dit un mot, et
us-même ; le troisième, de chercher sur ma table une demi-douzaine de
lettres
éparses que j’avais commencées pour vous dans les
ut à l’exécution, je pourrai me vanter à vous de vous avoir écrit six
lettres
pour une, moi qu’on a toujours accusé de n’en écr
eur. 1. Voir ses œuvres. Librairie académique. Didier : Pensées et
Lettres
. (2 vol. in-12.) 2. On ne saurait sourire plus a
me5 ; il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. La tolérance
Lettre
à M. d’Aubigné On m’a porté sur votre compte
ussiez moins, et moins de présomption. S’il y a quelque chose dans ma
lettre
que vous n’entendiez pas, votre mignonne vous l’e
rs pour obtenir les grâces dont vous avez besoin3. (Mme de Maintenon,
Lettres
sur l’éducation des filles.) Sur les malheurs
Noailles. A Saint-Cyr, ce 24 juillet 1706. J’ai à répondre à deux
lettres
de vous, mon cher duc, l’une du 11, l’autre du 17
1. Cela n’est pas d’un homme, et d’un chrétien suffirait. 2. Cette
lettre
fait honneur à madame de Maintenon, et venge sa m
1. Fille unique du frère de madame de Maintenon. — Le texte de cette
lettre
a été altéré par la plupart des recueils qui l’on
ée ; une raison solide s’y allie à une fermeté affectueuse. 1. Cette
lettre
fut écrite à l’époque où Louis XIV expiait ses fa
onne, et que tous me sauront gré de ma franchise. J’ai été nourri aux
lettres
dès mon enfance, et, pour ce qu’on me persuadait
de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l’étude des
lettres
; et, me résolvant de ne chercher plus d’autre sc
nir bientôt après s’il a mal jugé, que dans ceux que fait un homme de
lettres
dans son cabinet touchant des spéculations qui ne
affliction, et bien que je ne me promette pas de rien mettre en cette
lettre
qui ait grande force pour adoucir votre douleur,
un vif sentiment de reconnaissance pour ses maîtres. Il faut lire la
lettre
qu’il écrivit à l’un de ses anciens professeurs e
s disciples que vous aviez il y a vingt-trois ou vingt-quatre ans (la
lettre
est du 15 juin 1637, et Descartes avait quitté le
t fait imprimer ces jours passés le volume que vous recevrez en cette
lettre
, je suis bien aise de vous l’offrir, comme un fru
qu’ils devaient désapprendre ce qu’ils croyaient savoir. » 1. Une
lettre
de Descartes, rapportée en fac-simile dans l’édit
e M. V. Cousin, t. Il, p. 3, fait voir que Descartes datait ainsi ses
lettres
, quand il les detait, ce qui lui arrivait raremen
, en un mot laisser causer son esprit et son cœur : voilà sa vie. Ses
lettres
sont le chef-d’œuvre du genre épistolaire, et lui
ssionnées de l’amour maternel furent sa seule et charmante folie.
Lettre
de regrets À madame de Grignan A Paris, ve
passa avec Madame de La Tronche à l’Arsenal. Le soir, je reçus votre
lettre
qui me remit dans les premiers transports, et, ce
, avec les douleurs de tous ceux que vous avez laissés ici ; toute ma
lettre
serait pleine de compliments, si je voulais6.
Paris, ce dimanche 26 avril 1671. Il est dimanche, 26 avril ; cette
lettre
ne partira que mercredi ; mais ceci n’est pas une
vril ; cette lettre ne partira que mercredi ; mais ceci n’est pas une
lettre
, c’est une relation que vient de me faire Moreuil
nt XIII de la Jérusalem délivrée. 1. Lieu d’enchantement. 2. Cette
lettre
est un modèle de fantaisie charmante. L’imaginati
en odeur de sainteté. 6. Dans cette occasion, Louis XIV adressa la
lettre
suivante à la duchesse de Longueville : « Au ca
cette rencontre. J’y satisfais maintenant en vous assurant par cette
lettre
, qu’outre qu’une perte si considérable m’est très
2. Madame de Sévigné raconte ainsi les mêmes détails dans une autre
lettre
(9 août 1675) : « Saint-Hilaire, lieutenant géné
cloué sur son lit par la souffrance, presque aveugle, il demanda aux
lettres
des ressources, une consolation, et l’emploi d’un
ps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des
lettres
de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il était en
lles folies, et même des folies présentes. Je voudrais bien que cette
lettre
fût assez ridicule pour vous faire rire vous-même
nforme à ma paresse, et plus commode aussi pour vous. (Fragment d’une
lettre
à M. de Mirabeau.) Ménalque, ou l’esprit moye
mitié pour vous, et je crois pouvoir toujours compter sur la vôtre2. (
Lettre
à M. de Saint-Vincent.) 1. « Grandissant au m
aradol. Les Moralistes français. ) 1. Ce passage est emprunté à une
lettre
que Vauvenargues adressait au marquis de Mirabeau
Plutarque à la reine : « M’amye, j’attendois d’heure à heure vostre
lettre
; je l’ai baisée en la lisant. Je vous responds e
t emportées par un jour d’orage. » 1. Il disait dans une première
lettre
: « J’ai honte de vous laisser voir ce que je pr
e beau littéraire. On entend donc par belles-lettres cette partie des
lettres
où le beau se révèle, dont le beau est le princip
e embrasse. — On dit aussi, mais plus rarement dans le même sens, les
lettres
humaines, les lettres polies, humaniores litteræ,
ussi, mais plus rarement dans le même sens, les lettres humaines, les
lettres
polies, humaniores litteræ, parce que les composi
se concevoir et que l’imagination puisse se figurer. Le beau dans les
lettres
, qui résulte de l’imitation de la nature et de l’
Phèdre et le Grand Hippias ; Aristote, dans sa Rhétorique et dans sa
Lettre
à Alexandre ; saint Augustin, Lettre XVIII et de
e, dans sa Rhétorique et dans sa Lettre à Alexandre ; saint Augustin,
Lettre
XVIII et de Verâ religione ; saint Thomas, 1, 2,—
Les hommes de génie devancent les autres esprits dans la carrière des
lettres
ou des sciences, parce qu’ils conçoivent plus viv
s emplois de la vie. Cette qualité est surtout indispensable dans les
lettres
, puisque le beau repose sur le vrai, puisque sans
n’avaient été sauvées de l’oubli par la piété de ses admirateurs. Ses
lettres
vont de pair avec les meilleures. Ses pensées son
ement rendu sourd ; M. Maillet donc vient d’arriver à Paris, avec une
lettre
de l’évêque de Montpellier pour M. Trouvé, laquel
, avec une lettre de l’évêque de Montpellier pour M. Trouvé, laquelle
lettre
demande pour lui à ce dernier une mention au Cons
rou : qu’a-t-il besoin d’appeler là tant de ressources étrangères1 ? (
Lettre
XIX, à Mme de Beaumont.) Lettre de consolatio
tant de ressources étrangères1 ? (Lettre XIX, à Mme de Beaumont.)
Lettre
de consolation À mademoiselle Moreau de Bussy
ademoiselle Moreau de Bussy Montignac, 16 janvier 1793. Aucune des
lettres
que vous m’avez écrites ne m’a autant affligé que
r1. 1. Voir ses œuvres. Librairie académique, Didier : Pensées et
Lettres
, 2 vol. in-12. Joubert disait de lui-même : « Je
2. M. Joubert était alors inspecteur général de l’Université. Cette
lettre
où il y a tant d’esprit et tant d’âme honore égal
e nous ennuie, l’autre nous effraye. » 1. Il faut comparer à cette
lettre
platonicienne les chapitres ou les passages dans
escription, Tableau, Portrait, Parallèle, Éloge, Discours, Allégorie,
Lettre
, Rapport, Dialogue, Dissertation, Analyse littéra
— de la chaire) Fénelon 1651 — 1715 Dialogues sur l’éloquence ; —
Lettre
à l’Académie française. XVIIIe siècle. Roll
ience, depuis les plus vastes créations des poètes jusqu’à une simple
lettre
d’affaires, il doit satisfaire aux règles général
préférer l’usage et les maximes du monde à l’exacte probité, etc. » (
Lettre
à d’Alembert sur les spectacles.) 2° La pétition
anciens, le style (stylus) était le poinçon qui servait à tracer les
lettres
sur la tablette de cire. Passant du sens primitif
ses héros.) Ex. Parallèle de Démosthène et de Cicéron dans Fénelon (
Lettre
à l’Académie française, § 4) ; — de Turenne et de
4° Portrait, 5° Parallèle, 6° Éloge, 7° Discours, 8° Allégorie, 9°
Lettre
, 10° Rapport, 11° Dialogue, 12° Dissertation, 13°
a fortune) ; — celui de Démosthène et de Cicéron par Fénelon, dans sa
Lettre
à l’Académie française, § 4. 6° Éloge L’élo
ies morales. Les proverbes sont aussi quelquefois allégoriques. 9°
Lettre
La lettre est un entretien par écrit entre per
Les proverbes sont aussi quelquefois allégoriques. 9° Lettre La
lettre
est un entretien par écrit entre personnes absent
e exercice de rhétorique, elle n’est guère qu’un discours déguisé. La
lettre
proprement dite n’est pas soumise à la méthode ri
t se passer de règles, que sa méthode consiste à n’en point avoir. La
lettre
, par la nature multiple des sujets qu’elle aborde
x points de son sujet. Oh ne peut pas établir entre les parties d’une
lettre
une proportion qui permette de la découper en un
permette de la découper en un certain nombre de paragraphes égaux. La
lettre
n’est pas une dissertation ; son charme est surto
é, aisance et naturel. C’est avec raison que Mme de Sévigné, dont les
lettres
sont des modèles de style épistolaire a dit : So
odèles de style épistolaire a dit : Soyez-vous et non autrui ; votre
lettre
doit m’ouvrir votre âme et non votre bibliothèque
st précisément ce qui est beau et ce qui plaît uniquement. — Cf. les
lettres
de Mme de Sévigné, de Mme de Maintenon, de Voltai
d’Eugénie de Guérin ; etc. 10° Rapport Le rapport n’est qu’une
lettre
d’affaire d’une nature particulière. C’est l’expo
apologue, parabole, etc. Description. scientifique, littéraire.
Lettre
. Tableau. Rapport. Portrait. Dialogue. m
vers latins, 1527) ; Hugues Blair : Cours de Rhétorique et de Belles
lettres
, traduit de l’anglais par Prévost, 2 vol. in-8, 1
vol. in-8, 1821 ; E. Laurentie : De l’étude et de l’enseignement des
lettres
, 2e édit. in-8, 1851 ; E. Talbot ; Principes de
, Conte, Nouvelle. 5° Pastoral Idylle, Églogue. 5° Épistolaire.
Lettres
philosophiques, familières. Étude des genres l
lacer le petit vers sous le grand vers, de façon à ce que la première
lettre
de l’un soit sous la première de l’autre. À cause
eau (Art poétique, chant III, du vers 1 au vers 160), — dans Fénelon,
Lettre
à l’Académie, § 6, son projet d’un Traité sur la
Art poétique, chant III, du vers 335 jusqu’à la fin), — dans Fénelon (
Lettre
à l’Académie, § 7, son projet d’un Traité sur la
houannerie, — Les Derniers Bretons, etc.) ; — les scènes provençales (
Lettres
de mon moulin) par Alphonse Daudet ; — le poème e
e ces conversations par écrit entre personnes absentes, qu’on appelle
lettres
(genre épistolaire). Pour traiter tant de sujets
ant, de grands genres et de petits genres, de genres secondaires. Une
lettre
de Mme de Sévigné ou de Voltaire peut être un che
ngues et compliments, 5° les mémoires sur les sciences, les arts, les
lettres
et tous les genres d’érudition, 6° les discours f
te les origines, les progrès, les transformations et la décadence des
lettres
, des sciences et des arts. La vie des écrivains,
entiment du beau et du vrai au jugement des sciences, des arts et des
lettres
. Elle est à la fois une science et un art. Dans l
lecteurs de nos jours. 5° Genre épistolaire Définition de la
lettre
, ses règles, ses caractères On comprend sous c
ses règles, ses caractères On comprend sous ce terme les diverses
lettres
missives (en latin epistola, en grec ἐπιστολὴ, en
et ont le plus souvent pour sujet des événements de la vie réelle. La
lettre
est un entretien par écrit entre personnes absent
ance, l’abandon et le naturel sont les caractères essentiels de toute
lettre
, même lorsque le sujet en est très sérieux. « Je
ais le tortillage », disait Mme de Sévigné. Dans la composition d’une
lettre
la plume doit « avoir la bride sur le cou », selo
le disait encore d’elle-même. Style épistolaire Le style d’une
lettre
doit être simple et naturel, vif et rapide, sobre
t Joubert, est l’enjouement et l’urbanité. » Le style et le ton d’une
lettre
doivent être appropriés à son sujet et au caractè
à la situation de la personne à laquelle on s’adresse. En un mot, une
lettre
sera bien faite si l’on y observe les règles de l
la règle est de n’en avoir pas d’absolues. Division des genres de
lettres
On peut diviser les lettres en deux grandes ca
d’absolues. Division des genres de lettres On peut diviser les
lettres
en deux grandes catégories : les lettres familièr
ttres On peut diviser les lettres en deux grandes catégories : les
lettres
familières et les lettres philosophiques. Les let
es lettres en deux grandes catégories : les lettres familières et les
lettres
philosophiques. Les lettres familières roulent su
atégories : les lettres familières et les lettres philosophiques. Les
lettres
familières roulent sur Les sujets dont il peut êt
sujets dont il peut être question dans l’usage ordinaire de la vie ¡
lettres
d’affaires privées ou de famille, lettres d’affai
usage ordinaire de la vie ¡ lettres d’affaires privées ou de famille,
lettres
d’affaires publiques, lettres de demande, de reco
ttres d’affaires privées ou de famille, lettres d’affaires publiques,
lettres
de demande, de recommandation, de remerciement, d
ion, de remerciement, de condoléance, de félicitation, de compliment,
lettres
à excuses, de réclamation, etc. On trouvera des m
s Correspondances des auteurs que nous citons plus loin (p. 146). Les
lettres
philosophiques traitent particulièrement des poin
littéraires, artistiques, scientifiques, etc. Ex. Agrippa d’Aubigné,
Lettres
de poincts de science ; — Fénelon, Lettre sur les
tc. Ex. Agrippa d’Aubigné, Lettres de poincts de science ; — Fénelon,
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, etc.
çaise, etc. Cette division n’a rien de rigoureux et d’absolu, car une
lettre
familière peut parfaitement avoir un caractère ph
tolaire admet tous les tons, depuis celui de la plus haute éloquence (
lettre
de Mme de Sévigné sur la mort de Turenne) jusqu’a
in, 30 août 1755.) Ce dernier exemple suffît pour nous montrer qu’une
lettre
, sérieuse pour le fond, peut être présentée sous
nt rares. Les Romains sont plus riches dans le genre épistolaire. Les
lettres
de Cicéron et de plusieurs de ses amis (ier sièc
, que le genre épistolaire a jeté le plus vif éclat. Bien tourner une
lettre
est un talent naturel, qui fait partie de l’espri
la Satire Ménippée, — le Voyage de Chapelle et Bachaumont, — quelques
lettres
de La Fontaine, entre autres le Récit de son voya
, Éloge historique, Rapport littéraire, Compliments, Mémoires sur les
lettres
, les arts, Discours funèbres Différentes espèc
tif : Prosopographie, Éthopée, Topographie. 5° Genre épistolaire.
Lettres
: 1° familières, 2° philosophiques. Appendic
cienne, et servant à former d’autres mots par l’addition de nouvelles
lettres
ou de nouvelles syllabes. Ainsi le mot fons, font
ceux qui ont été formés des mots simples par l’addition de nouvelles
lettres
ou de nouvelles syllabes que l’on nomme désinence
vent aussi de mots primitifs dont elles ont conservé une ou plusieurs
lettres
qui en caractérisent le sens. Ainsi la lettre l d
servé une ou plusieurs lettres qui en caractérisent le sens. Ainsi la
lettre
l désigne principalement les qualités des objets
t les qualités des objets : facilis, facile ; amabilis, aimable. — La
lettre
r est surtout relative à l’action : actor, celui
lui qui agit, acteur ; pictor, peintre ; salvator, sauveur, etc. — La
lettre
c désigne la fixité d’un objet, sa ténacité, sa c
am-abilis, am-ator, am-abiliter, etc. 3. Les terminaisons sont des
lettres
ou des syllabes ajoutées, dans chaque langue, à l
au lieu d’en faire lui-même, n’est pas un ennemi naturel des gens de
lettres
, mais un homme de lettres moins entreprenant ou p
me, n’est pas un ennemi naturel des gens de lettres, mais un homme de
lettres
moins entreprenant ou plus modeste2. Cette injust
me en ressente les nobles impressions ; qu’il entre dans l’empire des
lettres
, non pas comme un proscrit qu veut venger sa hont
développé, il louera l’espérance. Quelquefois l’enthousiasme même des
lettres
peut lui inspirer une sorte d’impatience et de dé
e l’Éloge de Bossuet, par M. Patin, l’éminent doyen de la faculté des
lettres
de Paris, aujourd’hui secrétaire perpétuel de l’A
3. Où n’est pas l’agrément et quelque sérénité, là ne sont plus les
lettres
. Quelque aménité même doit se trouver dans la cri
s que la Péninsule ait séduit les imaginations par le prestige de ses
lettres
ou de ses arts. Mais bien des travers compromiren
s Ier lui-même avait donné le signal ; et nous lisons dans une de ses
lettres
: « Le cerf nous a menés jusqu’au tartre (tertre)
er devant moy. » Il est vraiment plaisant d’entendre ce promoteur des
lettres
parler ici comme ces paysans qui, sur notre scène
s ne nous trompent pas, ils peuvent égarer aussi ceux qui, prenant la
lettre
pour l’esprit, et transformant les dieux en idole
i de court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné », comme dit la
lettre
à l’Académie. Labruyère est encore plus compatiss
a contraction es (dans les), qui se retrouve dans le mot bachelier es
lettres
, n’est plus aussi qu’une relique de l’ancienne dé
gique. A chacun d’eux correspond de préférence une certaine classe de
lettres
. Ou bien elles sont vivantes, parce qu’on les art
s. Ainsi fit d’ordinaire le moyen âge ; il s’interdit par exemple ces
lettres
doubles, qui sont un des fléaux du vocabulaire, e
encombrent le plus souvent sans raison. Il n’usa pas davantage de ces
lettres
intercalaires qui épaississent les mots, sans que
rèrent Robert et Henri Estienne. Voilà d’où procède l’invasion de ces
lettres
muettes qui foisonnèrent dans tous les dérivés ;
e la tradition romane qui ramenait pt à t, ils réintégrèrent ces deux
lettres
dans achapteur (acheteur) et escript (écrit). — S
t que la force des choses condamnât définitivement toute surcharge de
lettres
incommodes ou superflues, on dut se résigner à su
voulut pas, dit-elle en sa préface, « authoriser un retranchement de
lettres
» qui « eût osté tous les vestiges de l’analogie
r de front. Se conformant à la prononciation, toutes les fois que les
lettres
étymologiques étaient muettes, il réussit ainsi,
t ainsi, sans fracas et insensiblement, à réduire de plus en plus les
lettres
doubles ou parasites, c’est-à-dire les difficulté
it l’emploi dans les actes publics et privés ? Il octroyait ainsi des
lettres
de noblesse à la langue des bourgeois, qui devint
aire perpétuel de l’Académie depuis 1832, M. Villemain exerce sur les
lettres
françaises une sorte de magistrature. Son intelli
au lieu d’en faire lui-même, n’est pas un ennemi naturel des gens de
lettres
, mais un homme de lettres moins entreprenant ou p
me, n’est pas un ennemi naturel des gens de lettres, mais un homme de
lettres
moins entreprenant ou plus modeste1. Cette injust
me en ressente les nobles impressions ; qu’il entre dans l’empire des
lettres
, non pas comme un proscrit qui veut venger sa hon
développé, il louera l’espérance. Quelquefois l’enthousiasme même des
lettres
peut lui inspirer une sorte d’impatience et de dé
laborieux et contestés. Vous le savez par ouï-dire1 ; pour vous, les
lettres
ne furent dès la jeunesse qu’amusement, célébrité
2. Où n’est pas l’agrément et quelque sérénité, là ne sont plus les
lettres
. Quelque aménité même doit se trouver dans la cri
temps : « La critique est sans doute permise dans la république des
lettres
. Elle est légitime, puisque c’est un droit nature
ant à mépriser les autres. « Il faudrait donc, dans la république des
lettres
, traiter les satiriques superficiels comme des sé
poser pour idéal ce qu’il appelait l’état de nature, et de rendre les
lettres
, les arts ou les institutions civiles et politiqu
e la vie, et toujours tremblants de la perdre ; peut-être des gens de
lettres
, de tous les ordres d’hommes le plus sédentaire,
u ni écrit, j’en aurais sans doute été plus heureux. Cependant si les
lettres
étaient maintenant anéanties, je serais privé du
voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni
lettres
, ni visites n’en vinssent troubler le charme. Apr
762. J’aurais moins tardé, monsieur, à vous remercier de la dernière
lettre
dont vous m’avez honoré, si j’avais mesuré ma dil
ainement plus près de la vérité que ceux que me prêtent ces hommes de
lettres
qui, donnant tout à la réputation, jugent de mes
devoirs de la vie civile lui sont insupportables ; un mot à dire, une
lettre
à écrire, une visite à faire, dès qu’il le faut,
le jure, la véritable cause de cette retraite, à laquelle nos gens de
lettres
ont été chercher des motifs d’ostentation, qui su
publier. Voilà une objection à résoudre, qui m’oblige à prolonger ma
lettre
, et qui, par conséquent, me force à la finir. J’y
eul. Vous en jugerez quand j’aurai tout dit. Ne me renvoyez point mes
lettres
, monsieur, je vous supplie ; brûlez-les, parce qu
er dans le monde les traces de toutes mes folies, il y aurait trop de
lettres
à retirer, et je ne remuerais pas le bout du doig
que je leur dois, ni aux procédés que ce respect exige. » 2. Cette
lettre
est une réponse à celle que Voltaire écrivit à Ro
u’à ceux qui veulent être faits avec une certaine légèreté, comme les
lettres
, genre dont je n’ai jamais pu prendre le ton et d
e le ton et dont l’occupation me met au supplice. Je n’écris point de
lettres
sur les moindres sujets qui ne me demandent des h
crire de suite ce qui me vient, je ne sais ni commencer, ni finir. Ma
lettre
est un long et confus verbiage. « Non-seulement l
dique. Le style simple est celui de la bonne conversation, celui des
lettres
familières, des mémoires, de certains dialogues,
ou un nom propre pour un nom commun : Un Mécène est un protecteur des
lettres
, etc. L'antiphrase fait entendre le contraire de
s ; le premier et le second étage. Enfin, le poëte peut supprimer une
lettre
finale, si cette lettre est inutile pour la prono
ond étage. Enfin, le poëte peut supprimer une lettre finale, si cette
lettre
est inutile pour la prononciation d'un mot ; il p
été démontrée, mais ces règles ne doivent point être, pour l'homme de
lettres
, des entraves qui embarrassent sa marche : quand
Laharpe1 Genre épistolaire. Le genre épistolaire embrasse les
lettres
familières et l'épitre : les lettres familières d
e genre épistolaire embrasse les lettres familières et l'épitre : les
lettres
familières doivent tout au naturel, au cœur, au s
dispose, » ne sont pas du style simple, elles sont du style bas. Une
lettre
reproduira les accidents et les couleurs de la co
lus simplement. Remarques sur le style des différentes espèces de
lettres
. Dans les lettres d'affaires, il faut passer d
emarques sur le style des différentes espèces de lettres. Dans les
lettres
d'affaires, il faut passer d'un article à un autr
de transition, et s'exprimer clairement et sans équivoque. Le ton des
lettres
de demande doit être modeste ; les pensées doiven
ler du caractère, des vertus, des talents de cette personne. Dans une
lettre
de remercîment, on exprime franchement sa reconna
la longueur : souvent le sentiment se peint en un seul mot. Dans les
lettres
de conseil, on ménage l'amour-propre des personne
re les leur faire accepter par l'expression de la politesse. Dans une
lettre
de reproches, il faut, en blâmant les procédés de
en blâmant les procédés de la personne, justifier ses intentions. Les
lettres
de condoléance demandent un style grave, mais nég
style grave, mais négligé ; un ton qui marque une douleur vraie. Les
lettres
dans lesquelles on fait des descriptions exigent
on laisse le même intervalle entre ces mots et le commencement de la
lettre
. Mais il n'y a que l'amitié intime ou une supério
ignité au-dessus de ces mots : Excellence, Monseigneur, etc. Dans les
lettres
que l'on écrit à des personnes élevées à de haute
on emploie la troisième personne au lieu de la seconde ; on dit : La
lettre
dont votre Excellence m'a honoré. Après ces mots
s : je suis ou j'ai l'honneur d'être, qui terminent ordinairement les
lettres
des personnes entre lesquelles il n'existe pas de
c., qui précédent la signature de celui qui écrit. C'est au bas de la
lettre
que l'on met ordinairement la date. — On met sous
ettre que l'on met ordinairement la date. — On met sous enveloppe les
lettres
qu'on écrit aux personnes des premières classes d
soit bien douloureux, pour que je n'aie pas répondu plus tôt à votre
lettre
. Vous me demandez quels sont les livres que vous
avec quel naturel Mme de Sévigné a écrit le plus grand nombre de ses
lettres
; avec quelle bonhomie la Fontaine a écrit ses fa
x qui parlent bien. « J'ai l'honneur d'être, etc. » L'épître est une
lettre
en prose ou en vers dont le style est fleuri et f
Il ne vous suffit pas que votre libelle1 me déchire en public ; vos
lettres
me viennent quereller jusque dans mon cabinet, et
e vous m’imputez et qui vous pique2 ; je l’ai reçue de Paris avec une
lettre
qui m’a appris le nom de son auteur ; il l’adress
non pas à celui que vous m’avez voulu faire. Vous vous plaignez d’une
Lettre
à Ariste, où je ne vous ai point fait de tort de
ribuaient. 3. Le cardinal de Richelieu. 4. Scudéri, dans une de ses
lettres
adressée à Corneille, s’éleva beaucoup au-dessus
bation. Ces deux ou trois lignes que Corneille avait mises dans cette
Lettre
apologétique lui attirèrent de la part de Clavere
cette Lettre apologétique lui attirèrent de la part de Claveret, une
lettre
pleine d’impertinences et de ridiculités. Elle fu
qui enseigne avec l’autorité de son expérience et de ses exemples. Sa
lettre
sur les occupations de l’ Académie révèle le crit
ès une controverse courtoise, il fit sa soumission avec humilité. Ses
Lettres
spirituelles, fines, délicates, charmantes, inspi
la main au-devant de l’Évangile ; et c’est d’eux qu’on peut dire à la
lettre
qu’ils ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient p
homme qui a gardé un long silence. (Fénelon, Correspondances, t. VI,
Lettres
spirituelles, 239.) Au duc de Bourgogne 1
Correspondances, t. Ier, avec le duc de Bourgogne, etc., p. 199.)
Lettre
sur les anciens et les modernes Cambrai, 4 mai
Lettre sur les anciens et les modernes Cambrai, 4 mai 1714. La
lettre
que vous m’avez fait la grâce de m’écrire, Monsie
del bene. Il ne faudrait pas en littérature suivre ce proverbe à la
lettre
. Le mieux, dit-on, est l’ennemi du bien : Jamais
emis en lumière par l’abbé Maury, qui le présenta à plusieurs gens de
lettres
, en les conviant à entendre un très-beau sermon d
petit-fils de Louis XIV, né en 1682, mort en 1712. À la date de cette
lettre
, il avait le commandement de l’armée de Flandre,
un reliquaire d’or avec un morceau de la mâchoire de saint Louis ». (
Lettre
au duc de Chevreuse, en date du 8 mars 1712.) 2
de réalité dans cette société intime ! (Id., ibid., 198.) 1. Cette
lettre
est adressée à M. de la Motte, l’adversaire décla
de la Motte, l’adversaire déclaré des anciens. Comparez le § X de la
Lettre
sur les occupations de l’Académie française. Voye
et depuis sont devenues familières à la critique. 1. Fénelon dans sa
lettre
à l’Académie alla jusqu’à dire : « Notre versific
qu’on gagne en séduction, on le perd en autorité. 5. Outre que cette
lettre
contient des idées qui depuis ont fait fortune, e
fenseur ; et la perte d’un homme seul est une calamité publique1.
Lettre
sur la mort de Bossuet 1. J’ai été sensiblemen
le et très-obéissant serviteur. À Nîmes, ce 23 avril 1707. (Fléchier,
Lettres
choisies, lettre 288.) À un père sur la mort
nt serviteur. À Nîmes, ce 23 avril 1707. (Fléchier, Lettres choisies,
lettre
288.) À un père sur la mort de sa fille J
ent et qui aiment la vertu et la solide religion. Je leur écris cette
lettre
aussi bien qu’à vous, et j’espère qu’ils se souvi
humble et très-obéissant serviteur. À Nîmes, 12 juin 1699. (Fléchier,
Lettres
choisies, lettre 84.) 1. C’est le récit des as
issant serviteur. À Nîmes, 12 juin 1699. (Fléchier, Lettres choisies,
lettre
84.) 1. C’est le récit des assises tenues à Cl
la craignent plus. 1. Devenu évêque, Fléchier conserva le goût des
lettres
. Il fut le restaurateur de l’Académie de Nîmes. O
, descendu du ciel, a chassé, a exterminé les dieux de la terre10.
Lettre
de recommandation A M. De Priezac11 Po
elle qui a un procès Monsieur, La demoiselle qui vous rendra cette
lettre
m’a assuré que je suis votre favori12, et se prom
fait imprimer ces jours passés le volume que vous recevrez avec cette
lettre
, je suis bien aise de vous l’offrir, comme un fru
à ceux de votre ordre tout le peu de connaissance que j’ai des bonnes
lettres
. Que si vous prenez la peine de lire ce livre55,
mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu dans votre
lettre
que vous aviez dessein de venir ici, et maintenan
ouvenir des grâces. que vous m’avez faites avec tant de facilité, des
lettres
gracieuses dont il vous a plu les accompagner, et
agon. Sou viens-toi de m’écrire ces mots. Je veux les faire graver en
lettres
d’or189 sur la cheminée de ma salle. v alère. Je
elon l’ordre des choses, par une exacte connaissance de la nature des
lettres
et de la différente manière de les prononcer tout
ière de les prononcer toutes. Et, là-dessus, j’ai à vous dire que les
lettres
sont divisées en voyelles, ainsi dites voyelles,
cela253 ! l e maître de philosophie. Demain nous verrons les autres
lettres
, qui sont les consonnes254. m. Jourdain. Est-ce
e à lire271; et il avait neuf ans qu’il ne connaissait pas encore ses
lettres
. Bon ! disais-je en moi-même, les arbres tardifs
nions de même farine276. (Act. II, sc. vi, le Malade imaginaire.)
Lettre
de condoléance A Monsieur de La Motte Le Vay
ide avocat, il composa pour les défendre contre leurs adversaires les
Lettres
de Louis de Montalte à un provincial de ses amis
Né à, Chartres, fils d’un avocat au Parlement, professeur de belles
lettres
à Port-Royal, associé aux traverses et aux épreuv
n mot laisser causer son esprit et son cœur : voilà toute sa vie. Ses
lettres
sont le chef-d’œuvre du genre épistolaire, et lui
passionnées de l’amour maternel furent sa seule et charmante folie.
Lettre
de regrets A Madame De Grignan A Paris, ve
passa avec Madame de la Tronche à l’Arsenal. Le soir, je reçus votre
lettre
qui me remit dans les premiers transports, et, ce
, avec les douleurs de tous ceux que vous avez laissés ici ; toute ma
lettre
serait pleine de compliments, si je voulais399.
telles bagatelles. Que dites-vous, mon enfant, de l’infinité de cette
lettre
? si je voulais, j’écrirais jusqu’à demain. Conse
é est assez commode ; on ne va pas chercher bien loin le sujet de ses
lettres
, L’incendie Paris, vendredi 20 février 1671
ence qui trouble mon repos. Je suis bien assurée qu’il me viendra des
lettres
; je ne doute point que vous ne m’ayez écrit ; ma
Paris, ce dimanche 26 avril 1671. Il est dimanche, 26 avril ; cette
lettre
ne partira que mercredi ; mais ceci n’est pas une
vril ; cette lettre ne partira que mercredi ; mais ceci n’est pas une
lettre
, c’est une relation que vient de me faire Moreuil
ue vous avez raison : nous en avons fait autant que vous. Adieu ; les
lettres
qui seront portées par cet ordinaire vous feront
les tyranniques, qui veulent usurper l’empire de la réputation et des
lettres
. Je voudrais n’avoir que ces plaintes ; je ne les
éances de la vie lui620 sont à charge. Les visites qu’on se rend, les
lettres
qu’on s’écrit, et le commerce de société inévitab
ce qu’il faudrait savoir, et ne sait que ce qu’il faut ignorer638.
Lettre
de premier de l’an Fléchier, Évêque De Nîmes
e suis, Madame, votre très-humble et très-obéissant serviteur639.
Lettre
de consolation Fléchier, Évêque De Nîmes, A
erviteur. A Nîmes, ce 5 juin 1705. Un naufrage sur le Rhône
Lettre
narrative Votre lettre, Monsieur, est arrivée
in 1705. Un naufrage sur le Rhône Lettre narrative Votre
lettre
, Monsieur, est arrivée aussitôt que moi, et j’ai
sa raison ?663 (Serm. sur la Providence.) Vœux de retraite
Lettre
au supérieur de la compagnie Mon très-révérend
2 ; il n’y a que Dieu qui puisse le rassassier. La tolérance
Lettre
à M. D’Aubigné On m’a porté sur votre compte d
e Noailles A Saint-Cyr, ce 24 juillet 1706. J’ai à répondre à deux
lettres
de vous, mon cher duc. l’une du 11, l’autre du 17
auteur, et quelquefois avec dureté. Il faut que tout cela change.
Lettre
à Madame de Maintenon sur la Duchesse de Bourgogn
les romans Fontainebleau, 3 octobre 1694. Il me paraît, par votre
lettre
, que vous portez un peu d’envie à mademoiselle de
par beaucoup de soumission à tout ce qu’elle désirera de vous. Votre
lettre
m’a fait beaucoup de plaisir ; elle est fort sage
qui enseigne avec l’autorité de son expérience et de ses exemples. Sa
lettre
sur les occupations de l’Académie révèle le criti
mour de la justice, une place dans l’heureux séjour de la paix802.
Lettre
à Louis XIV 803 1694. Au lieu de tirer de l’a
. La noblesse, dont tout le bien est en décret805, ne vit plus que de
lettres
d’État806 Vous êtes importuné de la foule des gen
sur la mort de son fils873 J’ai reçu, mon bon et cher Duc, votre
lettre
sur la perte que vous avez faite, et je crois que
cent mille livres de rentes, sans condition et sans rien demander. (
Lettre
au duc de Chevreuse.) Sur lui-même903 Je
Je suis fort aise, mon cher bonhomme, de vous voir content de ma
lettre
. Vous avez raison de dire et de croire que je dem
sort de la guerre pourra changer encore pour elle ; mais le sort des
lettres
ne changera plus : les âges à venir pourront la v
né Le Sage quitta un modeste emploi de finance pour se faire homme de
lettres
. Crispin rival de son maître et le Diable boiteux
ton987, les tourmentait, fouillait leurs tables, leurs papiers, leurs
lettres
, les décachetait, les lisait quelquefois malgré e
48), il vendit sa charge en 1726 pour se consacrer plus librement aux
lettres
, et se prépara par des voyages en Allemagne, en I
es attacher encore par les motifs de l’espérance et de la crainte.
Lettre
sur florence C’est une belle ville que Florenc
t, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires, homme de cour et de
lettres
, flatteur des souverains qu’il encense pour assur
e veste de Lyon1083 de fort bon goût ; le tout était accompagné d’une
lettre
à monsieur de la Jeannotière1084. Colin admira l’
ps après, un valet de chambre arrive en poste, et apporte une seconde
lettre
à M. le marquis 1085 de la Jeannotière : c’était
ettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendre, écrivit une
lettre
de compliments1089 à son ancien camarade. Le peti
, 15 avril 1768. Monseigneur, j’aurais dû répondre sur-le-champ à la
lettre
dont vous m’avez honoré, si mes maladies me l’ava
état soit bien douloureux, puisque je n’ai pu répondre plus tôt à la
lettre
dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que
content de mon sort, et ne trouvant que vous qui me manque. Que cette
lettre
et ces mêmes sentiments soient aussi pour monsieu
erai bien, et j’irai vous offrir tous les sentiments de mon cœur.
Lettre
d’amitié A Madame Necker Quinze ou vingt
lles domestiques. J’en étais là, lorsque je reçois de M. Tronchin une
lettre
pour M. de Saint-Marc. Je la garde sept ou huit j
trouve à la porte de l’hôtel des Fermes1272 ; je me ressouviens de ma
lettre
, et j’entre. M. de Saint-Marc n’était pas à son b
il s’assied dans son fauteuil, et je reste droit. Je lui présente ma
lettre
; il la prend, l’ouvre, et la lit ; se met à rega
et la lit ; se met à regarder un moment au plafond, et, me rendant ma
lettre
en la jetant sur un coin de sa table, me dit : Je
ite1275, il me dit : « Ah ! oui, je me rappelle cela. J’ai touché vos
lettres
de change1276. Je n’ai point de billet à vous don
vous, j’espère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma
lettre
ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mademoi
l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoyer sa fille, avec la
lettre
d’avis, vous redemander son beurre, ou le prix qu
399. À sa nourrice1400 Montmorency, le 22 juillet 1761. Votre
lettre
, ma chère Jacqueline, est venue réjouir mon cœur
é par la petite vérole, qui le rendit presque aveugle, il demanda aux
lettres
des ressources, une consolation, et l’emploi d’un
sor à votre âme, et n’appréhendez rien des suites1416. L’amour des
lettres
On ne peut avoir l’âme grande, ou l’esprit un
e grande, ou l’esprit un peu pénétrant, sans quelque passion pour les
lettres
. Les arts sont consacrés à peindre les traits de
indigne d’être peint ou enseigné. La plupart des hommes honorent les
lettres
, comme la religion et la vertu, c’est-à-dire comm
l’amour et par les respects de tous ceux qui chérissent l’honneur des
lettres
! restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, l
tragique, et m’a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l’amour des
lettres
est incompatible avec l’esprit des affaires. l e
ur retrouver mon ancien maître. Voyant à Madrid que la république des
lettres
était celle des loups, toujours armés les uns con
es censeurs, et tout ce qui s’attache à la peau de malheureux gens de
lettres
, achevait de déchiqueter et sucer le peu de. subs
bre 1810. J’ai reçu avec un extrême plaisir, ma chère enfant1496, ta
lettre
du 4 novembre dernier. Je ne sais cependant si je
oureux plaisir ; j’ai été attendri jus-qu’aux larmes par la fin de ta
lettre
, qui a touché la fibre la plus sensible de mon cœ
ient été sauvées de l’oubli par la piété de quelques admirateurs. Ses
lettres
vont de pair avec les meilleures. Ses pensées son
dans la compagnie des maîtres1503. Plaintes sur un rhumatisme
Lettre
à Madame de Quitaud Villeneuve-sur-Yonne, 12 dé
J’ai logé cet hôte cruel ; je suis en proie à ses caprices depuis la
lettre
du mois d’octobre où je vous en ai dit un mot, et
ous-même ; le troisième de chercher sur ma table une demi-douzaine de
lettres
éparses que j’avais commencées pour vous dans les
ut à l’exécution, je pourrai me vanter à vous de vous avoir écrit six
lettres
pour une, moi qu’on a toujours accusé de n’en écr
A Monsieur Destutt de Tracy1531 Vous m’avez écrit une charmante
lettre
, Monsieur, et vous savez quel prix je mets à votr
re dans la Calabre Résina, près Portici, le 1er novembre 1807. Vos
lettres
sont rares, ma chère cousine ; vous faites bien,
oureurs ou vignerons, et la monarchie est sauvée1620 ! Fragment de
lettre
sur la langue française Courage, monsieur1621,
difficile1630. (Correspondance, édition Didier, p. 359, t. Ier.)
Lettre
de Nouvel an À Madame la Comtesse de Senfft1
taphe de ses conquêtes et de sa vie. On a recueilli de César quelques
lettres
brèves et saisissantes, comme l’éclair de sa volo
s de sa vie quelques courtes et admirables harangues, et une foule de
lettres
qui ont gardé jusqu’à nous le feu de son esprit e
roi dès l’enfance, a laissé dans des fragments de mémoires, dans des
lettres
nombreuses, dans quelques mots d’une inimitable n
nd roi, et un auteur ayant eu bien plutôt la passion que le génie des
lettres
. D’un esprit plus vaste et moins sage, Napoléon n
a ensuite à part et écrivit de sa main, pendant plusieurs heures, des
lettres
et son testament, dont elle fit le duc de Guise p
de deux heures du matin. Elle mit dans un coffre son testament et ses
lettres
ouvertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occ
gue. Ses études sont inspirées par la passion des livres, l’amour des
lettres
, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai. Le
je ne suis ni un grand critique, ni un grand érudit ; mais j’aime les
lettres
, je les aime avec passion ; c’est un sentiment qu
orté. Je ne pourrai jamais dire tout ce que ce goût des livres et des
lettres
a répandu de charme sur ma vie ; quelle force j’y
sir le soir, enfermé dans mon humble chambre, j’ouvrais un volume des
Lettres
de madame de Sévigné. C’est fa première fois que
erspectives d’arbres et de prairies. Tous ces monuments, destinés aux
lettres
et aux sciences, ont leurs portes ouvertes ; l’ét
ses institutions, rien de plus petit dans sa physionomie de la rue. (
Lettres
du révérend Père Lacordaire à des jeunes gens. —
e suis transformé en scribe, en véritable homme de bureau, lisant des
lettres
, y répondant, occupant un secrétaire, et prêt à d
sées. Les livres ne sont plus que des formulaires, et les beautés des
lettres
que des questions numérotées1833. Ce que Virgile
e quand on en sort1840. (Discours au lycée Charlemagne, 1854.) Les
lettres
Que n’a-t-on pas dit des lettres, jeunes élève
lycée Charlemagne, 1854.) Les lettres Que n’a-t-on pas dit des
lettres
, jeunes élèves, et que ne reste-t-il pas. à en di
que idéal que se fasse une société d’une condition désirable sans les
lettres
, toute condition ornée et relevée par les lettres
désirable sans les lettres, toute condition ornée et relevée par les
lettres
vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien
urent après lui ne peut l’atteindre. » 3. Ce passage est tiré d’une
lettre
an cardinal de la Valette, si dévoué à Richelieu,
période savante et noble. Le cardinal de Richelieu jugeait ainsi les
lettres
de Balzac : « Bien que j’aie déjà fait connaître
déjà fait connaître à l’un de vos amis le jugement que je faisais des
lettres
qu’il m’a fait voir de votre part, je ne me satis
le temps leur fera connaître que les défauts qu’ils remarquent en vos
lettres
viennent de leur esprit et non de votre plume; et
ge présidial d’Angoumois. On a de lui, outre la préface des premières
Lettres
de Balzac : Thémis en deuil, ou Regret funèbre su
ueuse déférence pour ses anciens maîtres. La politesse est dans cette
lettre
une des formes de la reconnaissance et de l’affec
e sur les bords de la Charente. 63. Le canal de la Charente. Voir la
lettre
de Balzac sur les plaisirs de la campagne. 64. Q
ation. 72. Si bien comme est un tour tombé en désuétude. 73. Cette
lettre
est antérieure à la publication des grands ouvrag
me vous l’avez acquise. Balzac était un oracle dans la république des
lettres
. 76. Il habitait alors Amsterdam. 77. Il veut p
te souveraine, que rendit célèbre son abdication, aimait beaucoup les
lettres
, les sciences et la philosophie, ce qui ne l’empê
resté le premier, même après Saint-Evremond, et jusqu’à Voltaire. Ses
lettres
et ses poésies légères sont, au dix-septième sièc
» Il aimait l’encens, mais administré délicatement. Comparez à cette
lettre
celle de Voiture (1er recueil, prose). Le sujet e
mot. Beaucoup plus fou, mais pas si sot. 241. Nous lisons dans un
lettre
de Voltaire cette apologie du théâtre : « Les gé
iller cette léthargie barbare, et faites, si vous pouvez, du bien aux
lettres
, qui en ont tant fait à la France. » 242. Il v
les plus illustres de son temps Son fils, dont la mort inspira cette
lettre
, était né en 1628. Boileau lui dédia une de ses s
ls, qui mourut en bas âge. Nous avons conservé l’orthographe de cette
lettre
comme échantillon curieux du vieux temps. 281.
me de Sévigné eut le sentiment de la nature ; elle disait ailleurs :
Lettre
du 3 juillet, de Livry. — « Ah ! ma chère, que je
recueillir tons les détails pittoresques de sa correspondance. Même
lettre
. « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’av
st infatigable, il lit cinq heures de suite, si on veut. Recevoir des
lettres
, y faire réponse, tient une grande place dans not
écrivait ainsi le château de sa fille : « J’ai reçu plusieurs de vos
lettres
, mon cher cousin : il n’y en a point de perdues :
u intéressant de montrer comment un froid versificateur à su gâter la
lettre
de Madame de Sévigné. Voici la paraphrase de Berc
n odeur de sainteté. 476. Dans cette occasion, Louis XIV adressa la
lettre
suivante à la duchesse de Longueville : « Au cam
cette rencontre. J’y satisfais maintenant, en vous assurant par cette
lettre
, qu’outre qu’une perte si considérable m’est très
cré à Madame de Sévigné, nous ne saurions mieux faire que de citer la
lettre
que sa fille, Madame de Grignan, écrivit, après l
’une fois qu’on ne peut vous honorer plus que je ne fais. » (Dans les
Lettres
de Madame de Sévigné, n° 1273, édit. Monmerqué ;
même, qu’elle veut tout soumettre à son empire... » 515. Relisez la
lettre
de Madame de Sévigné sur la mort de Louvois. (Cla
et œil qui voit l’insecte, et pour qui tout est grand ! 597. Cette
lettre
fut écrite en 1675, pendant la campagne que Louis
n lui montrant le courage d’un cœur féminin. 602. Engagement. Cette
lettre
est un modèle de tact. Remarquez ces euphémismes.
ira. Il y a là un encouragement, une consolation et une menace. Cette
lettre
fait trop d’honneur à Bossuet pour que nous ayons
payable naïveté. 631. On peut comparer l’ironie de cette page à une
lettre
où Fénélon s’amuse aux dépens des orateurs offici
roissons en âge. » L’occasion nous invite à citer ce fragment d’une
lettre
de saint François de Salles à une de ses pénitent
73. Cela n’est pas d’un Homme et d’un chrétien suffirait. 674. Cette
lettre
fait honneur à madame de Maintenon, et venge sa m
on ; même dans une humble condition, on peut en profiter. 682. Cette
lettre
fut écrite à l’époque où Louis XIV expiait ses fa
ut dire : « Je me sens, par là, plus libre. » 689. Fénelon, dans une
lettre
où il sollicitait une place pour un neveu, disait
iance. 721. Quel accent de tendresse intelligente ! 722. Dans cette
lettre
la bonté s’allie au bon sens et à l’autorité du c
n bon père de famille qui fait de beaux vers. 727. On dit plutôt les
Lettres
de Cicéron. Le mot Épitres s’applique aujourd’hui
. 788. Eustrate est le personnage à la mode. 789. Je lis dans une
lettre
de Voltaire : Je tiens, en fait de langue, tous
nsuite la vieillesse : L’une après l’autre. 803. Comparez la belle
lettre
de Bossuet à Louis XIV (1er recueil). 804. C’éta
es expéditions militaires dont elle portait tout le poids, 806. Ces
lettres
d’État étaient des brevets de pensions royales.
ons aux victoires stériles de Steinkerke et Nerwinde. 808. Dans une
lettre
au duc de Chevreuse, Fénelon disait encore : « V
inet in piscem. 836. Fénelon supposa qu’un savant lui envoyait cette
lettre
pour l’informer de la découverte d’une médaille a
e, son élève, gagnait d’une manière sensible en douceur, en amour des
lettres
, en humanité. C’est tout une églogue que ce duo m
c l’espace et les temps et la vie ! 872. Citons ce fragment d’une
lettre
à Brossette, dans laquelle Boileau juge le Téléma
e âme vraiment évangélique ! 880. Fénélon terminait ainsi une autre
lettre
sur la perte d’un autre fils de duc de Chevreuse
e, et les traite gentiment eu grands parents. 988. Dans une de ses
lettres
, Mme de Maintenon parlait ainsi de la jeune princ
urtisans s’agitaient comme ceux de la mer. 1016. Voltaire, dans ses
lettres
, a jugé ainsi l’Esprit des lois : « Ce livre m’
-huitième siècle, les cafés étaient très-fréquentés par les hommes de
lettres
, entre autres le café Procope. 1050. En ce temps
écialité. Lettrés, aimez les sciences ; savants, ne dédaignez pas les
lettres
. 1058. Montesquieu s’amuse, et parodie le langag
remières sociétés se firent à son image. 1072. Voici une bien belle
lettre
de Ducis inspirée par la piété filiale : Mon pèr
plaisanteries, vous ne laisseriez pas que d’être le premier homme de
lettres
de votre siècle ; mais outre les talents de l’esp
faite. 1137. Remarquez l’exquise et respectueuse politesse de cette
lettre
adressée à une enfant par un sexagénaire illustre
uation ; je doute que celle de Constantinople soit aussi agréable » (
Lettres
inédites, à M. Watelet, aux Délices, 25 avril 176
1163. Il y a quelque turbulence dans ses souvenirs ; on voit que la
lettre
fut écrite d’un trait de plume. 1164. Voltaire,
ent de ses maux. Il a les doléances souriantes et gaies. Comparez une
lettre
de Joubert se plaignant d’un rhumatisme (même rec
ans mon Horace, ni dans mon La Fontaine. Je me borne à décacheter les
lettres
des amis qui me restent, et c’est ma femme qui m’
vous le montrer. » 1178. M. de Sacy a dit : « Dès qu’on parle de
lettres
, la correspondance de Voltaire se présente à l’es
1261. Montbard (Côte-d’Or), fut la résidence de Buffon. 1262. Cette
lettre
nous montre que la physionomie grave et majestueu
et sans la moindre contestation d’intérêts. 1267. Il y a dans cette
lettre
la simplicité d’une émotion naïve et profonde. Co
distrait qui rêve à autre chose. Se tracasser est trivial. 1276. Une
lettre
de change est un billet qui représente une somme
dans la forme. 1398. Quels sentiments, s’il vous plaît ? 1399. Une
lettre
de Rousseau à Madame d’Épinay nous apprend qu’il
nt. 1427. Vauvenargues avait vingt-quatre ans quand il écrivit cette
lettre
. 1428. Fragment du Barbier de Séville, acte 1, s
rabeau fit souvent alors entendre les mêmes prières; il terminait une
lettre
éloquente à son oncle par ces supplications touch
vecin est un instrument de musique, l’ancêtre du piano. 1500. Cette
lettre
nous montre la physionomie austère du comte de Ma
l. 1503. Voir ses œuvres. Librairie académique, Didier : Pensées et
Lettres
. (2 vol. in-12.) Joubert disait de lui-même : «
est, ou doit être une grâce d’état, chez un inspecteur. 1509. Cette
lettre
amicale et enjouée contient des conseils bons pou
amentations d’une héroïne de roman, qui, née en Italie, a le goût des
lettres
, des arts, et se trouve condamnée par son mariage
tent d’une même souche. 1549. On appelle Renaissance l’époque où les
lettres
et les arts s’épanouirent parmi nous, sous l’infl
vais été élevé. Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère ; quand sa
lettre
me parvint au-delà des mers, ma sœur elle-même n’
al en chef de l’armée d’Italie, marchait sur Vienne. Il écrivit cette
lettre
avant d’attaquer l’archiduc, fière de l’empereur
C’était un négociant arménien; on se défiait de l’authenticité de la
lettre
dont il était porteur. 1605. Cette lettre est ad
it de l’authenticité de la lettre dont il était porteur. 1605. Cette
lettre
est adressée d’Egypte au vice-amiral Thevenard, a
à un autre soldat. Napoléon, dans la campagne de Prague, écrivait la
lettre
suivante à sa belle-fille, la reine Hortense, qui
lus grand de tous. « Votre affectionné père. » Rapprochons de ces
lettres
celle qu’on simple soldat anglais, Lamard Race, é
vous écrire quelques lignes avant l’action. Quand vous recevrez cette
lettre
, je ne serai plus ; car, si je survis au combat,
vous n’oublierez pas ma dernière volonté. Je n’ai encore reçu aucune
lettre
de vous, ni de personne, depuis que j’ai quitté l
eté, sa cordialité, son air ouvert, sa pointe de vanité. 1618. Cette
lettre
est un modèle de narration habilement composée. R
e l’Éloge de Bossuet, par M. Patin, l’éminent doyen de la faculté des
lettres
de Paris. 1672. Montaigne, auteur des Essais, na
rappelle, par son accent despotique, le caractère des dictées et des
lettres
de Napoléon. Il y avait de la géométrie chez l’un
en ai pas encore entendu prononcer un mot. Notre langue et nos belles
lettres
ont fait plus de conquêtes que Charlemagne. »
st le nom ancien de la Bretagne. 1758. Les Romains ont été, dans les
lettres
et les arts, les disciples de la Grèce. Us étaien
ommande, abstenez-vous de l’office de juges. » 1762. Fragment d’une
lettre
à l’abbé Perreyve, professeur à la Sorbonne. (Sa
é, c’est de suivre l’ordre des idées, tel qu’il est exposé. Guyet.
Lettres
→ Préceptes du genre, tome 1er, page 199. §
Guyet. Lettres → Préceptes du genre, tome 1er, page 199. § I.
Lettres
de Compliments. → Préceptes particuliers, tome
nom d’une mère, souhaitez à sa fille une heureuse année, Avis. Cette
lettre
n’aura que six à sept lignes et comme on doit sup
vis. N’employez que quelques lignes. N° 3. Répondez à une jolie
lettre
de compliment que vous avez reçue à l’occasion de
lui demandez son secret de dire si bien les choses. Désespéré de ces
lettres
de bonne année, vous avez envie de souhaiter du m
vez commencer par votre correspondant. (Ici le compliment.) § II.
Lettres
de Félicitations. → Préceptes particuliers, to
— Une mère à sa fille La mère félicitera sa fille d’une très belle
lettre
qu’elle a reçue pendant le temps du carnaval. Ell
ompliment de son style, ajoutant qu’elle est toujours contente de ses
lettres
, et que les personnes qui les voient en demeurent
ersonnes qui les voient en demeurent enchantées ; mais cette dernière
lettre
est merveilleuse. Avis. Recourez à l’énumération
e est merveilleuse. Avis. Recourez à l’énumération pour parler de la
lettre
de la fille ; une quinzaine de lignes pour toute
rler de la lettre de la fille ; une quinzaine de lignes pour toute la
lettre
. N° 5. — A M. de G**** C’est une belle mère
on gendre et lui fait son compliment. Avis. Le commencement de cette
lettre
, quoiqu’un peu sérieux, sera égayé par le style n
de la dignité d’évêque et de l’amitié d’un homme de bien. § III.
Lettres
de Condoléances. → Préceptes particuliers, tom
triste nouvelle, et vous a dépeint tout son malheur. Ecrivez-lui une
lettre
de condoléance. Oui, vous êtes extrêmement mal he
d’une fille et ne pas avoir un fils pour se consoler. — Avis. Celle
lettre
mérite d’être travaillée avec le plus grand soin.
ons, comme vous le verrez par le modèle, et c’est bien dommage. Cette
lettre
eût été parfaite sans cet oubli. N° 8. — A un
il ne fait qu’indiquer. Recourez à Dieu pour vous consoler. § IV.
Lettres
de Demandes. → Préceptes particuliers, tome 1e
ien ne peut réussir, que la volonté du ciel soit faite ! Avis. Celle
lettre
devra être familière. Vous tutoierez votre ami. U
récompense la valeur, ne doit-il pas récompenser les prières ? Avis.
Lettre
respectueuse, mais franche. Style d’un homme assu
que. Sa prose, quoique plus sérieuse, a un ton comique qui rend cette
lettre
agréable et piquante. Suivez l’ordre des idées du
’ordre des idées du Canevas. À vous tout le mérite du style. § V.
Lettres
de Remerciements. → Préceptes particuliers, to
10. N° 15. — A M. le duc de Noailles. Je viens de recevoir votre
lettre
du premier juillet, monsieur, par laquelle je voi
ne pas écrire souvent, parce que vous avez trop de plaisir à lire ses
lettres
; mais il faut tourner cela autrement. Si vous ré
’il en soit, c’est un présent digne d’une reine. Remerciez. § VI.
Lettres
d’Excuses. → Préceptes particuliers, tome 1er,
s cent cinquante lieues refroidissent l’imagination, — quand même ses
lettres
seraient bien reçues, il ne serait pas content d’
iller — … et mener à bonne fin cette grande entreprise… Avis. Cette
lettre
, qui décline l’honneur de ce nom, n’est pas moins
s. Cette lettre, qui décline l’honneur de ce nom, n’est pas moins une
lettre
fort spirituelle. C’est une aimable plaisanterie.
e de Sévigné est en Provence ; elle a écrit à madame de Lafayette une
lettre
de reproches sur sa paresse à écrire. Celle-ci s’
nce ; vous aimez à écrire, — Moi… Je vous aime toujours… Avis. Cette
lettre
d’excuse sera un peu originale. Elle se fera pard
A Mme de Grignan. Madame de Sévigné ne recevait pas exactement les
lettres
de sa fille, et l’avait chagrinée à ce sujet. Ell
se plaint à ceux qu’on aime. — Est-on parfaite ? — Non… Avis. Petite
lettre
courte et sentimentale. § VII. Lettres de Nou
aite ? — Non… Avis. Petite lettre courte et sentimentale. § VII.
Lettres
de Nouvelles. → Préceptes particuliers, tome 1
ne bataille et de prendre la ville, c’est ce que j’ai fait. — Avis.
Lettre
courte. § VIII. Lettres de Recommandations.
a ville, c’est ce que j’ai fait. — Avis. Lettre courte. § VIII.
Lettres
de Recommandations. → Préceptes particuliers,
est un grand bien qui ne dépend que de votre justice. — Avis. Cette
lettre
est facile à faire. Suivez l’ordre naturel des id
t que madame de Grignan elle-même connaît parfaitement. Avis. Petite
lettre
d’une douzaine de lignes, où l’on fera ressortir
oie pour moi. Elle me rend très favorable à ceux qui me demandent des
lettres
… En voici une pour M.*** — Je ne sais pas son nom
nt. — Si l’on allait prendre un ami pour un ennemi ! — … Avis. Cette
lettre
est un appel à la raison d’un homme juste, écrive
rivez-la en conséquence ; excusez-vous à la fin d’être si sévère.
Lettres
de Reproches. → Préceptes particuliers, tome 1
Avis. Sous le voile d’une invitation paternelle au repentir, cette
lettre
n’est pas moins une réunion de reproches très vif
eureuse femme ne sait pas écrire, elle vous prie décrire au comte une
lettre
de reproches an sujet de sa conduite envers elle.
s venez lui offrir des excuses et de l’argent ; il sera ravi de votre
lettre
. Viendra l’exposé du fait. Vous avez tâché de con
M. le comte le remboursement du port que ce beurre a dû coûter. Cette
lettre
va vous divertir, tirez-vous en bien. N° 29. —
l’affectation de son style, d’être mis au nombre des épistolaires. La
lettre
précédente est une des meilleures qu’il ait écrit
hrase à la Voiture.) — Que pensez-vous de l’hyperbole qui commence la
lettre
? — La seconde phrase est-elle bonne ? — Que dire
ésenter une analyse suivie. Au fond, dites-nous si vous voyez dans la
lettre
des traces de disposition. A quel genre appartien
dans la lettre des traces de disposition. A quel genre appartient la
lettre
? N° 31. — Mme de Sévigné à Mme de Grignan
sse jamais vous aimer plus parfaitement que je fais. Avis. Voici une
lettre
bien différente de celle de Voiture. Il serait di
es à donner à ce style. — Parlez un peu du compliment qui commence la
lettre
, — de cette idée de prêter de la reconnaissance à
ve une image charmante, qui peint une idée abstraite ? Au fond, cette
lettre
peut-elle être classée parmi les genres que nous
ce pays depuis des siècles. Avis. Il y a quelques figures dans cette
lettre
; il faut les trouver. — Indiquez les trois petit
N’y a-t-il pas une image un peu grotesque ? — De quel genre est cette
lettre
? — Ne faites pas trop longue votre analyse.
comte de Turpin les agréments de ce pays. Voici le commencement de sa
lettre
. « J’allais finir ici ma lettre, mais en dépit de
ce pays. Voici le commencement de sa lettre. « J’allais finir ici ma
lettre
, mais en dépit de ma paresse, il me prend un remo
omac vide. Avis. Il faudra bien saisir la tournure ironique de cette
lettre
. Tout sera blâme, et les expressions élogieuses m
rir par ces deux lignes qui suivent le repas sur mer, et terminent la
lettre
. « On s’en revient à la rosée du soir, leste, con
marché — … Etonnement de ces braves gens. — Le chevalier termine sa
lettre
en disant à sa mère qu’il leur rendra en partant
vas précédents ; il faudra changer toutes les expressions qui sont en
lettres
italiques. Vers alexandrins, rimes plaies. N°
seule responsable de la guerre. Je prie Votre Majesté de lire cette
lettre
avec les mêmes sentiments qui me l’ont fait écrir
14). Napoléon Ier a Frédéric III, roi de Prusse Réponse a une
lettre
où ce roi le sommait d’évacuer l’Allemagne Cam
ra, le 12 octobre 1806. Monsieur mon frère, Je n’ai reçu que le 7 la
lettre
de Votre Majesté du 25 septembre. Je suis fâché q
t une guerre impolitique4. Je sens que peut-être j’irrite dans cette
lettre
une certaine susceptibilité naturelle à tout souv
commerce et de politique. Je prie Votre Majesté de ne voir dans cette
lettre
que le désir que j’ai d’épargner le sang des homm
e, Napoléon. (Correspondance de Napoléon Ier, t. XIII, n° 10990.)
Lettre
de condoléances Bonaparte, général en chef de
er vos peines, et ne doutez jamais de mes sentiments pour vous. Cette
lettre
n’étant à autre fin, je prie Dieu qu’il vous ait,
en vain conjuré l’empereur de ne pas troubler la paix du monde. Cette
lettre
fut écrite après la victoire de Marengo, qui nous
qui se sent supérieure à l’adversaire. 1. C’est ce que prouvent des
lettres
très-modérées et très-sages écrites au roi de Pru
s toujours dans les larmes, et le devoir en souffrirait. » 1. Cette
lettre
avait un caractère privé. 2. Il y a beaucoup de
mots d’une langue. Orthographe des noms. 151. — 1° La première
lettre
des noms propres, des noms de dignité, doit être
première lettre des noms propres, des noms de dignité, doit être une
lettre
capitale : Pierre, Paris. 2° Tous les noms qui ne
3° C’est une faute d’écrire sans h les mots qui commencent par cette
lettre
. Écrivez l’honneur et non pas l’onneur : quoiqu’o
170. — L’apostrophe (’) marque le retranchement d’une de ces trois
lettres
, a, e, i. a, e, suivis d’une voyelle ou d’une h
n appelle ainsi deux points placés sur le voyelles, i, u, e,quand ces
lettres
doivent être prononcées séparément de la voyelle
nous avons pensé que les élèves qui, en quatrième, avaient connu les
lettres
choisies de Mme de Sévigné, par le recueil destin
ie siècle, et qui constate, avec la résurrection des arts, celle des
lettres
antiques, et par le mot « Illustration » qui bril
ellay lui-même, puise au trésor de la littérature italienne comme des
lettres
antiques, et ajoute sur son drapeau le nom de Pét
sit les Français dans l’Italie, la première héritière des arts et des
lettres
de l’antiquité, — légua au premier siècle des tem
effe sur la Renaissance. L’esprit de liberté, éveillé par l’étude des
lettres
anciennes, à laquelle, dit M. Nisard, s’attachait
622) dans ses Négociations ; le cardinal d’Ossat (1537-1604) dans ses
Lettres
dont Fénelon regrette le vieux langage a l’égal d
r (anagramme de François Rabelais), abstracteur de Quinte Essence.
Lettre
de Gargantua à Pantagruel son fils Trés chier
tu peulx bien entendre, le temps n’estoyt tant idoine7 ne commode es
lettres
comme est de present, et n’avoys copie8 de telz p
la bonté divine, la lumiere et dignité ha esté de mon eage rendue es
lettres
, et y voy, tel amendement que, de present, a diff
nt y ha qu’en l’eage ou ie suis, i’ai esté contrainct d’apprendre les
lettres
grecques, lesquelles ie n’avoys contemnees comme
lien ; secondement la latine ; et puis l’hebraicque pour les sainctes
lettres
, et la chaldaicque et arabicque pareillement ; et
homme. Et par quelques heures du iour commence a visiter les sainctes
lettres
. Premierement, en grec, le Nouveau Testament et E
pie17, ce dix septiesme jour du moys de mars. Ton pere Gargantua. Ces
lettres
receues et veues, Pantagruel print nouveau courai
espect et contenance pour crocheter soubdain, où que nous soyons, les
lettres
qu’on nous apporte, il a eu raison de louer la gr
s doubte qu’on le peust louer de prudence ; car recevant à l’improveu
lettres
, et notamment d’un empereur, il pouvoit bien adve
s ou quatre tours aprez, on retrouvoit encores dans leur pochette les
lettres
toutes closes qu’on leur avoit envoyees. Ie n’en
cience si mes yeulx desrobent, par mesgarde, quelque cognoissance des
lettres
d’importance qu’il lit quand ie suis à costé d’un
ne parle que pour mémoire de ses poésies latines, — appartiennent aux
lettres
du siècle. Son style, quelquefois surchargé de so
efois et là où il voyoit de la raison… Aussi estoit-il si pariaict en
lettres
humaines qu’il sçavoit bien user d’humanité enver
ux qu’il talloit et cognoissoit en estre dignes ; et ainsy ces belles
lettres
humaines lui rabattoient beaucoup de sa rigueur d
ls le laisseraient sortir avec moy226. (Mémoires, année 1577.)
Lettre
. Au Roy mon seigneur et frere 227 Du 19 nove
et valeur… Henri IV (1553-1610) Notice Henri IV, par ses
Lettres
missives (7 vol. in-4°, publiés dans la Collectio
s, adresses aux villes qui doivent faire ou ont fait leur soumission,
lettres
à ses agents et à ses diplomates, harangues aux c
is [3 septembre 1601.] M’amye, j’attendois d’heure à heure vostre
lettre
; je l’ay baisee en la lisant. Je vous responds e
l’élevèrent aux évêchés de Rennes et de Bayeux et au cardinalat. Ses
Lettres
, publiées en 1624, ont été, avec les Négociations
ne et des Torcy. Elles sont un modèle de style admiré par Fénelon.
Lettre
au roi245 De Rome, le vendredi 23 décembre 159
tre au roi245 De Rome, le vendredi 23 décembre 1594. Sire, par la
lettre
que j’écrivis hier à Vostre Majesté je vous rendo
rs à l’advenir tel en son cœur, comme Vostre Majesté a entendu par ma
lettre
precedente qu’il s’est declaré de parole, et par
dont Vostre Majesté a esté advertie, et dont elle fait mention en sa
lettre
, et sur d’autres encore qui pourront estre mises
aye au reste, et qui ont fait que je n’ay craint de rendre au Pape la
lettre
que Vostre Majesté luy escrivoit. D’Aubigné (
ée pour la première fois en 1873, éd. Réaume, t. Ier, p. 6.) Une
lettre
au roi de Navarre La paix se fit259 et Aubign
aquit près d’Annecy, dans ce pays de Savoie qui donna, après lui, aux
lettres
françaises Vaugelas, Saint-Réal et les frères de
a guerre des Vaudois. C’est à la demande de Henri IV qu’il fît de ces
lettres
de direction spirituelle à une dame de ses parent
uhait, cela tient de l’esventé et du leger. (Ibid., 29 et 30.)
Lettre
sur la mort de Henri IV270 À Monsieur Desha
lée proprement Siècle de Louis XIV. Dans la première, Balzac, par ses
lettres
et ses écrits divers ; Vaugelas, par ses Observat
al, par ses Provinciales (1656) ; Voiture même, par bon nombre de ses
lettres
, — contribuent soit à épurer, soit à fixer la lan
s le genre épistolaire ; et, si elles étoient toujours correctes, les
lettres
de quelques-unes d’entre elles seroient peut-être
t sans doute « chimérique ». Mais il fit beaucoup pour la dignité des
lettres
, qui le lui rendaient, ne disons pas en flatterie
ui se sent libre. Le jour où Louis XIV donna des pensions aux gens de
lettres
au nom de l’État, il les mit « hors de servitude
aux titres pour Louis XIV ; ce sont de belles années pour les gens de
lettres
, entre la servilité du passé et la liberté de l’a
e. La noblesse du xviie siècle paya comme des serviteurs les gens de
lettres
; la royauté du xviiie les emprisonna comme des
t et admiré par Descartes, doit l’estime de la postérité, moins à ses
Lettres
, Inès aujourd’hui, qu’on sollicitait de toutes pa
a popularisé ce mot, comme il a créé celui d’urbanité. Il a, dans ses
Lettres
, dans ses traités divers (le Prince, Aristippe ou
ation dans laquelle il fut parlé des ministres et du ministère.)
Lettre
à monseigneur le cardinal de la Valette qui devoi
a marquise. Il a donné en vers et en prose, particulièrement dans ses
lettres
, des modèles d’ingénieux badinage, qui, malgré le
du bon et du mauvais chez Voiture ; par exemple, dans la trop fameuse
lettre
, aujourd’hui démodée, de la carpe à son compère l
on. Il vaut mieux retenir quelques billets délicats, et une admirable
lettre
sur la politique de Richelieu, où Voiture, devenu
érieux, a une fermeté de jugement et une éloquence inattendues. — Les
lettres
de Voiture ont été publiées pour la première fois
Mais vous êtes trop poltron300. (Éd. Ubicini, t. IIe, p. 145.)
Lettre
de recommandation à un magistrat À Monsieur
t. Ier, p. 395.) Apologie de la politique de Richelieu301
Lettre
à M. *** 302 . De Paris, le 24 novembre 1636. J
s entière sincérité. Enfin il intervint dans la guerre du Cid par une
lettre
fière au plus acharné de ses ennemis, Scudéry.
r, Il ne vous suffit pas que votre libelle me déchire en public ; vos
lettres
me viennent quereller jusque dans mon cabinet, et
vous m’imputez et qui vous pique316 ; je l’ai reçue de Paris avec une
lettre
qui m’a appris le nom de son auteur ; il l’adress
non pas à celui que vous m’avez voulu faire. Vous vous plaignez d’une
Lettre
à Ariste 322, où je ne vous ai point fait de tort
ansénistes et des jésuites, il écrivit contre ceux-ci (1656-1657) les
Lettres
de Louis de Montalte à un provincial de ses amis,
ontalte à un provincial de ses amis, qu’on appela souvent les Petites
Lettres
, qu’on appelle aujourd’hui les Provinciales, « mo
MM. de Retz, de Vitry et de Bassompierre se croyoient, au pied de la
lettre
, en faveur, parce qu’ils n’étoient plus ni prison
dée aux prisonniers. Aussitôt que l’arrêt fut rendu, l’on expédia les
lettres
de cachet, l’on transmit les paroles, et le premi
vec esprit, avec trop d’esprit, contre ses maîtres de Port-Royal deux
lettres
(1666) ; avec pureté, plus tard, un Abrégé de l’h
de l’histoire de Port-Royal ; avec une gravité douce et touchante des
lettres
à ses fils ; avec une affectueuse urbanité des le
touchante des lettres à ses fils ; avec une affectueuse urbanité des
lettres
à La Fontaine, à Boileau. Il a, en sa qualité d’h
dans les États, nous ne craindrons point de le dire à l’avantage des
lettres
et de ce corps fameux dont vous faites maintenant
de cette province de Bourgogne qui a donné avec lui à l’Église ou aux
lettres
saint Bernard, Buffon, Lamartine, naquit à Dijon,
; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une
lettre
du style de Paul, adressée à ses concitoyens, que
le grandes ! (Oraison funèbre de la princesse Palatine, 1684.)
Lettre
à Louis XIV Votre Majesté m’a fait une grande
t de profiter de vos exemples. Nous le faisons souvent souvenir de la
lettre
si instructive que Votre Majesté lui a écrite. Il
ur de lui-même. Je supplie Votre Majesté de me pardonner cette longue
lettre
; jamais je n’aurois eu la hardiesse de lui parle
es juges que Votre Majesté même, suivant les clauses expresses de ses
lettres
de surintendant, qui l’affranchissent de toute au
il les recevoit auparavant, peut-être même que la soustraction de ses
lettres
, lui ôtent tout moyen de se justifier ; qu’en plu
dans le style de ses Œuvres (6 vol. 1806) ou mémoires, instructions,
lettres
, documents de toute nature, écrits ou dictés par
60), comme César se retrouve dans ses Commentaires, Henri IV dans ses
Lettres
, Napoléon dans son Mémorial de Sainte-Hélène. Voy
ai reçu, par le courrier extraordinaire que vous m’avez envoyé, votre
lettre
du 20 janvier. Ce que j’ai remarqué dans la teneu
philosophiques. On a de Pauline de Grignan, marquise de Simiane, des
lettres
, publiées par La Harpe. Balzac composait des lett
de Simiane, des lettres, publiées par La Harpe. Balzac composait des
lettres
éloquentes, Voiture des lettres spirituelles. La
es par La Harpe. Balzac composait des lettres éloquentes, Voiture des
lettres
spirituelles. La plume de Mme de Sévigné écrivit,
les. La plume de Mme de Sévigné écrivit, « la bride sur le cou », des
lettres
qui, à l’occasion sont l’un et l’autre. Ils ont p
es. Sa plume court vive, piquante, attendrie, sérieuse, grave. Et ces
lettres
, on les copiait, encore humides, et elles couraie
passa avec Madame de la Tronche à l’Arsenal. Le soir, je reçus votre
lettre
qui me remit dans les premiers transports, et ce
s, avec les douleurs de tous ceux que vous avez laissés ici. Toute ma
lettre
seroit pleine de complimens, si je voulois. À
rignan. Séparation À Paris, lundi 9e février [1671] Je reçois vos
lettres
, ma bonne, comme vous avez reçu ma bague ; je fon
soir à Nevers, et vous serez dimanche à Lyon, où vous recevrez cette
lettre
. Je n’ai pu vous écrire qu’à Moulins par Mme de G
crire qu’à Moulins par Mme de Guénégaud. Je n’ai reçu que deux de vos
lettres
; peut-être que la troisième viendra ; c’est la s
À Paris, jeudi 28e décembre [1673] Je commence dès aujourd’hui ma
lettre
et je la finirai demain. Je veux traiter d’abord
tre résolution… Je reçois tout présentement, ma chère enfant, votre
lettre
du 7. Je vous avoue qu’elle me comble d’une joie
e m’en vais demain dès le grand matin, et même je n’attendrai pas vos
lettres
: je laisse un homme qui me les apportera à la dî
isse un homme qui me les apportera à la dînée, et je laisse ici cette
lettre
qui partira ce soir, afin qu’autant que je le pui
cris aujourd’hui comme Arlequin, qui répond avant que d’avoir reçu la
lettre
. Je fus hier au Buron, j’en revins le soir ; je p
de femmes, dont témoignent ses écrits divers sur l’éducation, et ses
lettres
d’un style naturel, fin, délicat, pleines des qua
extérieurement… Pardonnez-moi ce qui pourroit vous fâcher dans cette
lettre
que je vous écris devant Dieu et par l’intérêt du
qui dissipa son talent en courtes productions de toute espèce, vers,
lettres
, opuscules critiques ou historiques, etc., fut mi
beaucoup de distinction ; comme lui, il se perdit par la satire. Une
lettre
mordante sur la paix des Pyrénées le fit exiler (
s politiques, d’écrire un traité De l’existence de Dieu (1713) et une
Lettre
à l’Académie française (1714), qui est le plus fi
’être pas « un peu traînante » dans maint passage du Télémaque, de la
Lettre
à l’Académie, du Sermon pour la fête sur l’Épipha
la main au-devant de l’Évangile ; et c’est d’eux qu’on peut dire à la
lettre
qu’il ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchoient pa
couronnes que rien ne peut flétrir469. (Télémaque, livre XIX.)
Lettre
à M. ***470 sur le projet qu’il avait de se consa
nseigneur. Vous serez bien aise d’apprendre que c’est ici ma dernière
lettre
, et la fin de mes enthousiasmes, qui vous importu
entretenir de loin, en attendant que je le puisse faire de près.
Lettre
à la sœur charlotte de saint-cyprien, carmélite (
ur l’amour de qui vous le faites de vous en payer au centuple472.
Lettre
à un militaire (Sans date). … Une petite demi
uelque commerce un peu libre avec eux. (Lettres spirituelles.)
Lettre
à Louis XIV475 La personne, Sire, qui prend
475 La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette
lettre
n’a aucun intérêt en ce monde. Elle ne l’écrit ni
épuisés. La noblesse, dont tout le bien est en décret, ne vit que de
lettres
d’État. Vous êtes importuné de la foule des gens
ôté des tragédies de Racine, le Petit Carême de celui qu’il a appelé (
Lettre
à M. de la Vallière, 1762) le « Racine de la chai
comédies et des opéras de même valeur ou à peu près ; qui écrivit les
Lettres
diverses du chevalier de Her…, modèle « du précie
la science attirent à ceux qui s’élèvent trop. On voit par une de ses
lettres
du Commercium epistolicum que, son Traité d’Optiq
s anciens et des modernes fut le signal d’une guerre fameuse dans les
lettres
, et dont les Contes sont écrits dans la meilleure
du jardin anglais en France, que Montesquieu emprunta le cadre de ses
Lettres
persanes. Le médecin Guy Patin (1601-1671), le mé
précédé, et les chefs-d’œuvre de Mme de Sévigné et de Maintenon. Ses
lettres
sont pleines de naturel, de crudité, de passion,
aloi, net et brillant, et de l’esprit le plus fin, ont fait vivre ses
Lettres
et ses Mémoires. Il fut de l’Académie française.
tunons tous les jours de notre vie. Vous me donnâtes l’autre jour les
lettres
de Voiture ; j’ai à présent à vous demander une c
eigneurs qui auroient changé de couleur à ces dernières paroles de ma
lettre
; mais un duc de Retz les aura lues sans s’effray
un État aussi bien qu’une armée. Il n’étoit pas ignorant des belles-
lettres
; il savoit quelque chose des poètes latins, et m
oltaire, qui débute en 1718 par Œdipe ; Montesquieu, en 1721, par les
Lettres
Persanes ; Buffon, qui commence en 1739 son Histo
robe on l’écoutait. « Vertueux par bonté de nature et par goût des
lettres
, véritable saint de l’enseignement, l’éducation d
sonnes et rend très-agréable un loisir qui sans le secours des belles
lettres
est une espèce de mort et comme le tombeau d’un h
et celle que l’on doit préférer à toutes les autres. (Ibid.)
Lettre
à Claude Le Peletier510 Monseigneur, Depuis
ous aime comme si je me portais bien. À M. le marquis d’Argenson.
Lettre
de recommandation542 À Cirey, 7 mars 1739. Q
ligent, je suis bon garçon, je suis de fatigue ; enfin donnez-moi une
lettre
pour lui. « Moi, qui suis bonhomme, je lui donne
ez-moi une lettre pour lui. « Moi, qui suis bonhomme, je lui donne la
lettre
. Dès qu’il la tient, il se croit trop heureux. Je
Je vous écris rarement, madame, quoique, après le plaisir de lire vos
lettres
, celui d’y répondre comme je peux soit le plus gr
d’histoire naturelle, puis à la France par la spirituelle satire des
Lettres
Persanes (1721), dont plusieurs, sous leur forme
éviaire de ceux qui sont appelés à gouverner les autres. » (Voltaire,
Lettre
du 5 janvier 1759). — Voyez l’édition de M. Labou
la plus éloquente du siècle. Lié avec les philosophes et les gens de
lettres
, il se fit une route à part. À cette société raff
e l’inégalité parmi les hommes (1754), qui furent son début ; dans la
Lettre
à d’Alembert sur les spectacles ; dans la Nouvell
à d’Alembert sur les spectacles ; dans la Nouvelle Héloïse, roman par
lettres
; dans le Contrat social, où « apparurent les tro
fameux, et imaginé une notation chiffrée ; botaniste, il a donné des
Lettres
sur la botanique. Sa gloire incontestée est d’avo
nteur en seroit plus étonnant que le héros. (Ibid., livre IV.)
Lettre
à M. de Malesherbes Montmorency, le 26 janvie
voyois commencer une belle journée, mon premier souhait étoit que ni
lettres
, ni visites n’en vinssent troubler le charme. Apr
ier559. (Les Rêveries d’un promeneur solitaire, Ve Promenade.)
Lettre
à un jeune homme qui demandait à s’établir à Mont
vous, j’espère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma
lettre
ne sauroit être mal reçue. J’apprends que mademoi
l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoyer sa fille, avec la
lettre
d’avis, vous redemander son beurre, ou le prix qu
tueux ; mais il ne lui appartient pas de fléchir leur courage568.
Lettre
au marquis de Mirabeau569 sur les « Vies » de Plu
ps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des
lettres
de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il étoit en
lles folies, et même des folies présentes. Je voudrois bien que cette
lettre
fût assez ridicule pour vous faire rire vous-même
est plus conforme à ma paresse, et plus commode aussi pour vous.
Lettre
à Louis XV À Arras, le 13 décembre 1743. Sire
cultés puissantes dans des essais divers dont le plus remarqué fut la
Lettre
sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (17
tragique, et m’a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l’amour des
lettres
est incompatible avec les affaires. LE COMTE. Pui
ur retrouver mon ancien maître. Voyant à Madrid que la République des
lettres
étoit celle des loups, toujours armés les uns con
s censeurs, et tout ce qui s’attache à la peau des malheureux gens de
lettres
, achevoit de déchiqueter et de sucer le peu de su
ous ne me prouverez que je suis un imposteur que par des injures, des
lettres
mendiées et des récriminations étrangères à la ca
tous les coins, et qui se peut appeler, à juste titre, votre homme de
lettres
? Seroit-il bienséant que, d’un ton boursoufflé,
un peu tard, comme Rousseau, à se fixer dans la condition d’homme de
lettres
. Il écrivit des ouvrages de théorie ou d’utopie p
ontre l’âpreté des persécutions paternelles, par les cinquante-quatre
lettres
de cachet obtenues contre lui par le marquis, par
erre. Quand le Sénat les avait condamnés, l’empereur lui écrivait une
lettre
de remerciement de ce qu’il avait fait périr un e
es groupes divers parcouraient en tous sens le champ des idées et des
lettres
. Ouvrons cette revue par les noms de deux hommes
uteur de spirituels Mémoires sur ma vie. — Elle emprunte la forme des
Lettres
, qui n’était pas une nouveauté depuis Pascal et M
qui n’était pas une nouveauté depuis Pascal et Montesquieu, dans les
Lettres
de quelques Juifs portugais, de l’abbé Guénée (17
président du Parlement de Dijon, à l’esprit le plus piquant dans ses
Lettres
historiques et critiques, écrites en Italie. — La
t, à la vive allure du style et au goût des arts, dont témoignent ses
Lettres
sur l’Italie. La critique littéraire est exercée
ncement du siècle suivant des Mélanges militaires et littéraires, des
Lettres
et Pensées, etc. ; un Italien, l’abbé Galiani (17
féconde, le premier et le plus beau génie qui ait jamais illustré les
lettres
, et qu’on peut placer, avec une juste confiance,
sque le temps eut calmé la fièvre du fanatisme religieux, le goût des
lettres
et des sciences vint se mêler à leur zèle pour la
s mains qu’il porta sur son visage. (Id., Lettres et pensées.)
Lettre
Au camp sous Oczakow637. ……………………………………………………
onte, on décrit et on peint ; et on se fait par là une place dans les
lettres
, comme Victor Jacquemont par son voyage aux Indes
ur goûter la nature, ni de faire les livres pour la peindre. Quelques
lettres
ou quelques fragments d’Eugénie et de Maurice de
entures piquantes et instructives avec Lesage ; il a écrit de longues
lettres
avec Rousseau. Il a été court et touchant avec Mm
ante envers les exagérations du naturalisme dans les arts et dans les
lettres
. J. de Maistre (1753-1821) Notice Né à
u livre et la doctrine générale de tous les écrits de son auteur. Ses
Lettres
, publiées en 1853, « le plus aimable et le plus o
impassible demandent un autre monde. (Ibid., VIIIe Entretien.)
Lettres
à Mademoiselle Adèle de Maistre [I] Sain
amment l’importance de cet animal647… (Lettres et opuscules.)
Lettre
à M. le chevalier de Maistre648 Saint-Péters
ble, messieurs mes frères ? » Nous l’étions, mon cher ami, lorsque ta
lettre
est arrivée. Un beau matin que je songeais creux
ons n’exciter aucune pitié, nous en sommes du moins préservés par les
lettres
. Elles élèvent l’âme à des méditations générales
e leur permet rien de semblable ; ils prennent la grâce au pied de la
lettre
, ils considèrent le charme de l’expression comme
-Tombe, Journal de Padoue à Prague, du 20 au 26 septembre 1833.)
Lettre
à M. de Fontanes La campagne de Rome. — Les r
ntiennent, sous le nom général de Correspondance de Napoléon Ier les
lettres
(vol. 1-28) et les œuvres de Sainte-Hélène (vol.
lettres (vol. 1-28) et les œuvres de Sainte-Hélène (vol. 29-32). Les
lettres
sont un monument du génie universel de Napoléon,
discipline, sans frein, qui ne connaîtrait de loi que la force… »
Lettre
du général Bonaparte à l’archiduc Charles690
lle d’Austerlitz, pour que l’on vous réponde : Voilà un brave ! »
Lettre
à la maréchale Lannes, duchesse de Montebello
’est pour vous en donner l’assurance que j’ai voulu vous écrire cette
lettre
, car je sens que rien ne peut alléger la juste do
tateur savant et discret de la langue des xvie et xviie siècles, sa
Lettre
à M. Renouard sur une tache faite à un manuscrit
sur une tache faite à un manuscrit de Florence (celui de Longus) ; sa
Lettre
à Messieurs de l’Académie des inscriptions, après
ition de Chambord (1821) ; son Pamphlet des Pamphlets, ses nombreuses
lettres
, sont des modèles de plaisanterie fine, souvent a
s d’encre et de poussière, accuser réception, apostiller en marge les
lettres
à répondre et celles répondues. Là, des troupes r
des lecteurs de semblables impertinences. — Monsieur, lui dis-je, les
Lettres
provinciales de Pascal… — Oh ! livre admirable, d
uis souffrir les pamphlets. — Et vous aimez les Provinciales, petites
lettres
, comme alors on les appelait, quand elles allaien
où il écrivait dans l’intimité des correspondances privées ces belles
Lettres
à des jeunes gens, publiées par son disciple l’ab
……………………………………………… Le jeune Drouot s’était senti poussé à l’étude des
lettres
par un très-précoce instinct. Agé de trois ans, i
Éloge funèbre du général Drouot — Poussielgue frères, éditeurs.)
Lettre
a *** Vivre dans l’avenir Sorèze, 9 juin 1857
rtout ailleurs est empreinte de déclamation et de subtilité. Homme de
lettres
bien plus que de science, Pline jette souvent sur
ique, par l’organisation de l’enseignement primaire (1833) ; dans les
lettres
, par les écrits qui ont marqué les divers rôles q
en Europe, IIe leçon. — Librairie académique Didier et Cie.) Les
lettres
et le despotisme Le Journal des Débats 745, c
ans dans l’exil. Le pouvoir absolu n’est pas l’ennemi nécessaire des
lettres
et ne les a pas nécessairement pour ennemies. Tém
ent pour ennemies. Témoins Louis XIV et son siècle. Mais pour que les
lettres
brillent sous un tel régime et l’embellissent de
bsolu sache respecter la dignité des grands esprits qui cultivent les
lettres
, et leur laisse assez de liberté pour qu’ils dépl
pouvoir absolu et les plus grands, les plus fiers esprits adonnés aux
lettres
peuvent bien vivre ensemble. Mais l’Empire n’offr
exercé dans cet art. À peu près vers 1660, il est devenu un homme de
lettres
, bien entendu en mettant tout son soin à ne le pa
chacun croit alors agir dans le véritable intérêt des sciences ou des
lettres
; chacun s’imagine être placé sur les voies de la
e la formation et des progrès du tiers-état, publié en 1853. Dans ses
Lettres
sur l’histoire de France (1820 et 1827), dans ses
bénédictin, il avait appliqué, en un sujet vaste, la théorie que ses
Lettres
exposaient et essayaient, et avait refait le dram
contemporains, poètes ou prosateurs, français ou étrangers, femmes de
lettres
, hommes de lettres, hommes d’État, hommes de guer
es ou prosateurs, français ou étrangers, femmes de lettres, hommes de
lettres
, hommes d’État, hommes de guerre, savants, voyage
en vers, et qu’il a le langage plus naturel, écrivant à ses amis des
lettres
charmantes, toutes semées de mots simples et gran
plus en plus noble et belle. Voici quelques pensées que j’extrais des
lettres
écrites par lui dans sa vieillesse : « Je suis
disait-il à Bernardin de Saint-Pierre, à qui la plupart de ces jolies
lettres
de la fin sont adressées, je suis seul dans ma ch
ment poëte par l’imagination et par le cœur. M. Campenon843, dans ses
Lettres
sur Ducis, a raconté une anecdote qui peint bien
n’acquit toute sa saveur et sa maturité qu’à un âge très avancé. Les
lettres
qu’on a de lui mériteraient d être recueillies à
; mais elles nous mirent à notre tour en possession de ce trésor des
lettres
antiques, au partage duquel nous allions bientôt
Didot.) Madame de Sévigné Rien n’est plus charmant dans les
lettres
de madame de Sévigné que celle qui les écrit. Sen
s fonds. C’est tour à tour chacun de ces traits qui se peint dans ses
lettres
, où plutôt il n’en est pas une qui ne soit toute
uration, se groupant dans le Globe, étudia, écrivit sur les arts, les
lettres
, l’histoire, et prépara des hommes politiques aux
it dans une patache les voyageurs, les marchandises, et peut-être les
lettres
de Saint-Nazaire à Guérande, et réciproquement. B
Mergy se rendit à l’hôtel de Châtillon pour présenter à l’Amiral la
lettre
dont son père l’avait chargé. Il trouva la cour d
u bout de la table, un secrétaire paraissait fort occupé à écrire des
lettres
qu’il donnait ensuite à l’Amiral pour les signer.
de son pays de prédilection, est aussi un des plus vifs attraits des
Lettres
d’un voyageur que G. Sand publia à diverses repri
5. Plutarque. Si les Athéniens ont été plus excellents en armes qu’en
lettres
(Amyot). 116. Sénèque, Epist. 40. 117. Épitaphe
, professa en France et en Italie. A écrit en latin 46 orationes, des
Lettres
, etc. 123. Au collège de Guienne, à Bordeaux. 1
telligence. 147. Fréquentation. 148. En toute vérité, au pied de la
lettre
. 149. Aulu-Gelle, I, 3. Cicéron (De amicitiâ, XV
acchino (italien), portefaix. 237. C’est ce que l’on a appelé depuis
lettre
de cachet. 238. Les Politiques étaient les parti
it encore : le bois s’éclate. 274. Du Mahomètisme. 275. Comparez la
lettre
de madame de Sévigné sur la mort de Louvois. 276
hap. X : Du souverain ou de la république. 296. Le Colisée. Voyez la
lettre
de Châteaubriand à M. de Fontanes (20 janvier 180
e chauffée par un poêle. 315. Publiée en 1637 (in-8) sous le titre :
Lettre
apologétique du sieur Corneille, contenant sa res
nt oublié. Il se vengea de cette allusion méprisante en répondant une
Lettre
injurieuse contre Corneille. 322. Publiée par Co
égation. — Tournure du xvie siècle (voir l’Appendice). 390. Cf. une
lettre
de Fénelon à Louis XIV, infra. 391. « Je ne cro
ique. 420. Remarquez l’effort qu’elle fait pour contenir, dans cette
lettre
, son chagrin ; dans la suivante, sa joie. Dans l’
on et Roanne, et en passant sous le pont d’Avignon par un gros temps (
Lettres
à madame de Grignan du 25 février et 3 mars 1671)
mademoiselle de la Maison-Fort à entrer dans la vie religieuse. Cette
lettre
, où son caractère est analysé avec une rare pénét
. Elle introduisit madame Guyon et le Quiétisme à Saint-Cyr, dont une
lettre
de cachet la retira en 1697. Elle fut l’amie de F
eurs et directeurs des dames de Saint-Cyr. — La destinataire de cette
lettre
ne peut être, comme on l’a cru longtemps, mademoi
xième livre de l’Énéide. 470. On a conjecturé sans preuves que cette
lettre
était adressée à Bossuet. 471. Hor. Epod., XVI,
à Bossuet. 471. Hor. Epod., XVI, v. 41. 472. « On a de Fénelon une
lettre
sur la mort de son meilleur ami, l’abbé de Langer
ne l’a portée si loin. » (Saint-Simon). — On peut apprécier par cette
lettre
à un militaire le bon sens délicat qu’il portait
e cherche ; c’est le beau simple, aimable et commode que je goûte. » (
Lettre
à l’Académie). 475. Il est impossible de révoque
475. Il est impossible de révoquer en doute l’authenticité de cette
lettre
dont le manuscrit existe, et dont le fac-simile a
rant ; il n’est plus reconnoissable ; Fabius est devenu Alexandre. » (
Lettre
du 19 juillet 1674.) Turenne crût d’audace en vie
x ou des troupes. 505. Cf. supra, La Bruyère, Les paysans ; Fénelon,
Lettre
à Louis XIV ; infra, Voltaire, Lettre à M. de Bas
Bruyère, Les paysans ; Fénelon, Lettre à Louis XIV ; infra, Voltaire,
Lettre
à M. de Bastide. 506. 1713-1783. De ses nombreux
on n’a pas encore passé par là. 509. Tout ceci est imité de Sénèque (
Lettres
à Lucilius, 114). La doctrine et le style de Roll
114). La doctrine et le style de Rollin rappellent ici Fénelon et la
Lettre
à M. Dacier. 510. 1630-1711. Président des enquê
ré des Brahmanes. 536. Trésorier de Voltaire à Paris. 537. Homme de
lettres
. 538. Libraire. 539. Homme de lettres. 540. Li
taire à Paris. 537. Homme de lettres. 538. Libraire. 539. Homme de
lettres
. 540. Libellistes. 541. Lieutenant de police.
545. Malgré le tour, plaisant en deux ou trois mots, que prend cette
lettre
, le fond et le ton général en sont sérieux et que
L’âge du frère du marquis, encore fort jeune. 571. Fénelon, dans sa
Lettre
à l’Académie (IV), en cite quelques passages avec
l se faisait fort de réussir en tout ; il me protégeait réellement »,
Lettre
du 26 février 1774), semble, après la lecture du
d’Arnaud (1718-1805), littérateur protégé par Voltaire (voir supra la
lettre
à l’abbé Moussinot), écrivit des drames et des ro
t des romans. 587. Voltaire ne tarit pas sur les Mémoires. Voyez ses
Lettres
(30 décembre 1773, 3 janvier 1774, etc.). « J’ai
rganisée contre les Girondins, décrétés d’accusation le 2 juin. 613.
Lettre
de Brutus à Atticus. Voyez cette même citation da
. 613. Lettre de Brutus à Atticus. Voyez cette même citation dans la
Lettre
à l’Académie de Fénelon. 614. Bouchotte, ministr
Corinne au Capitole (Ibid., II, 3) ou au cap Misène : Chateaubriand (
Lettre
à M. de Fontanes), et Lamartine (Confidences, épi
Virgile, Géorg. II, 145. 669. P. L. Courier le connut à Rome. (Voy.
Lettre
du 18 juillet 1809). Né à Beauvais en 1714, vécut
680. Hypothèse de l’horreur de la nature pour le vide. 681. Dans les
Lettres
provinciales (1656). 682. Nous rappellerons, si
ix). 683. Hôpital des invalides de la marine. 684. Cf. Montesquieu (
Lettres
pers., 84) et Cousin (Du Vrai, etc., X). V. notre
07. Ce n’est pas une manière de dire : il n’en avait qu’une. Voyez la
lettre
suivante. 708. Mort en 1709. Érudit, Auteur d’un
oquins dans leur voyage ; c’est Froissard gigantesque. » (P. Mérimée,
Lettres
à une inconnue, 24 octobre 1842.) 737. Chateaubr
. 756. Savant archéologue (1755-1849). C’est le Winckelmann (voir la
lettre
de Chateaubriand à M. de Fontanes) de la France.
Son salon réunissait les « honnêtes gens ». gentilshommes ou gens de
lettres
. C’est chez elle qu’eut lieu la tragi-comédie de
nt il est l’honneur, a été si juste, si bienveillant même, envers les
lettres
, il y aurait injustice, il y aurait inconvenance
l’une par l’autre : les sciences sont les éléments de la pensée, les
lettres
sont la lumière des sciences. La pensée est aux s
e moderne, ch. XIX ; 1833.) 822. Cf. Vauban, Dixme royale ; Fénelon,
Lettre
à Louis XIV. 823. L’abbé Sieyès (1748-1836), de
adémie française, poète (1772-1843). 844. 1610-1685. Il a laissé des
Lettres
(1682), un Traité de la vraie honnêteté, de l’élo
suites singulières. Ibid. liv. VI. Au marquis d’Argenson1. Une
lettre
de recommandation. Que direz-vous de moi, mons
ligent, je suis bon garçon, je suis de fatigue ; enfin donnez-moi une
lettre
pour lui. » Moi, qui suis bonhomme, je lui donne
ez-moi une lettre pour lui. » Moi, qui suis bonhomme, je lui donne la
lettre
. Dès qu’il la tient, il se croit trop heureux. —
attaché avec la plus respectueuse et la plus tendre reconnaissance.
Lettres
, mars 1739. 1. Vauvenargues a écrit une belle
ayant porté chez les étrangers, dès sa jeunesse, la réputation de nos
lettres
, dont il a reculé toutes les bornes ». Consult. d
que, il vendit sa charge (1726), pour se consacrer plus librement aux
lettres
. Il avait déjà publié sous le voile de l’anonyme
ment aux lettres. Il avait déjà publié sous le voile de l’anonyme les
Lettres
Persanes (1721) où il se jouait autour d’importan
il assez favorable des gens en place : mais lorsque par le succès des
Lettres
persanes j’eus peut-être prouvé que j’en avais, e
lte à Rome Fragments Monsieur, mon illustre commandeur, votre
lettre
a mis la paix dans mon âme, qui était embarbouill
ence J’ai reçu, cher et illustre abbé, avec une véritable joie la
lettre
que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Vous
tannerie qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les
Lettres
persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de tra
cité. 5. Le droit de suffrage ne s’exerçait qu’à Rome. 6. Voyez les
Lettres
de Cicéron à Atticus, livre IV, lettre xviii. (No
çait qu’à Rome. 6. Voyez les Lettres de Cicéron à Atticus, livre IV,
lettre
xviii. (Note de Montesquieu.) 1. Tumulte popula
Le pire des États, c’est l’État populaire. 1. Voltaire, dans ses
lettres
, a jugé ainsi l’Esprit des lois. « Ce livre m’a
ontemporain l’appela « le prince le mieux disant de son siècle ». Ses
Lettres
missives ne démentent pas cet éloge. Dans sa corr
fût au monde. » On ne saurait contester les services qu’il rendit aux
lettres
. Non seulement il protégea de Thou, Pierre Mathie
moy. La Rochelle, ce xxv e octobre 1588 Vostre affectionné, Henry. (
Lettres
missives de Henri IV, tome II, p. 398.) Un po
comme le devez faire sur Vostre plus asseuré et meilleur amy, Henry. (
Lettres
missives du Roi de Navarre, Henri (1577). Un
tte gloire, entre nos premiers prosateurs : on le reconnaîtra par ses
lettres
, quelques œuvres polémiques et des fragments d’hi
dans les États, nous ne craindrons point de le dire à l’avantage des
lettres
et de ce corps fameux dont vous faites maintenant
fait allusion à ces injustices de l’opinion publique dans une de ses
Lettres
, adressée à Saint-Evremond (1666), où il le remer
phin et le roi d’Espagne (Philippe V) ; il y a, en outre, beaucoup de
lettres
de Louis XIV à sa famille, à ses généraux, à ses
doivent pas douter que je n’en garde le souvenir. » Et dans une autre
lettre
adressée au duc de Beaufort, qui venait de vaincr
souvenir. » 1. Voltaire rend ce même témoignage à Louis XIV dans sa
lettre
à milord Hervey, que l’on trouvera dans les Morce
e Pradon à une personne qui lui avait écrit, et qui avait mis dans sa
lettre
beaucoup d’esprit : Vous n’écrivez que pour écri
un mot, est une autre énigme où l’on donne à deviner un mot avec les
lettres
duquel on en a formé quelques autres qu’il faut d
nt pris pour deux cents. Ce qu’on appelle ici les pieds, ce sont les
lettres
; le mot est catéchisme, où l’on trouve athéisme.
mot est catéchisme, où l’on trouve athéisme. En retranchant les huit
lettres
de ce dernier mot, il reste ce, qui, placés à côt
de logogriphes en vers, le mot total s’appelle souvent le corps ; les
lettres
sont les membres ou les pieds ; celle du commence
efois le cœur. Quelquefois aussi ces mots s’entendent non d’une seule
lettre
, mais de deux ou trois, ou de syllabes entières,
st an, par la suppression duquel on a le mot orge ; le changement des
lettres
de ce mot orange fait trouver Garone (pour Garonn
eils destinés aux classes de grammaire et aux classes supérieures des
lettres
, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour
rement tombées dans l’oubli. Il a conservé plus de réputation par ses
lettres
, écrites en prose15. Dans la plupart de celles-ci
ut ce que vous m’écrirez, quand les Espagnols auront repris Corbie.
Lettre
LXXIV. Molière (1622-1673.) [Notice.]
re, vouée aux découvertes scientifiques aussi bien qu’aux travaux des
lettres
, ne lui a permis toutefois que de laisser deux ou
ège, elle en a joui de son vivant. On se passait, on se disputait ses
lettres
: souvent même on les surprenait avant qu’elles f
fine, délicate et ferme, courant toujours et ne s’égarant jamais, la
lettre
, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou a
érature française a le plus droit d’être fière. Un autre avantage des
lettres
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bi
énéreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? On peut dire que ses
lettres
ne charment pas seulement l’esprit du lecteur, ma
y a que vous qui puissiez comprendre ; car je viens de recevoir votre
lettre
: elle vaut mieux que tout ce que je puis écrire.
et je continuerai encore jusqu’au bout. Dieu veuille que ma dernière
lettre
vous apprenne ce que je souhaite le plus ardemmen
onsieur ; priez notre solitaire de prier Dieu pour notre pauvre ami.
Lettres
des 1er et 2 décembre 1664. Au même. Fin du pr
il y aurait bien à causer sur tout cela ; mais il est impossible par
lettres
. (Lettres des 17, 19, 22 décembre 1664.) À Mo
t bien à causer sur tout cela ; mais il est impossible par lettres. (
Lettres
des 17, 19, 22 décembre 1664.) À Monsieur de C
rois que c’est ici, sans vanité, le modèle des narrations agréables.
Lettre
du 22 juillet 1671. À Madame de Grignan. Goût
gagner son procès. Que dites-vous, mon enfant, de l’infinité de cette
lettre
? Si je voulais, j’écrirais jusqu’à demain. Conse
t il y a huit jours ; notre jardin en est tout triste. Extrait de la
lettre
du 29 avril 1671. À Monsieur et Madame de Grig
, en attendant celui de Notre-Dame, qui sera solennel97. Extrait des
lettres
du 31 juillet et du 28 août 1675. Bossuet (16
tes, comme se rapportant à lui, s’exécuta-t-il bientôt après, et à la
lettre
, dans la sanglante catastrophe de sa passion et d
prie pour vous, et où il veut que vous régniez un jour avec lui255. (
Lettres
au duc de Bourgogne.) Le fantasque. Qu’est
que me passer de lui268. Decies repetita placebit269.
Lettre
à l’Académie 270, V. Sermon pour la fête de l’
la main au-devant de l’Évangile, et c’est d’eux qu’on peut dire à la
lettre
qu’ils ont trouvé le Dieu qu’ils ne cherchaient p
langues classiques et particulièrement du grec, il y introduisit les
lettres
françaises, jusque-là trop négligées : surtout il
ourri du lait de sa doctrine, si j’ai acquis quelque connaissance des
lettres
, si j’ai quelque amour de la vérité, quelque goût
le zèle de l’Université pour former les jeunes gens non seulement aux
lettres
, mais bien plus encore à la probité et à la relig
té romaine. Ainsi se forment les grands hommes dans la république des
lettres
. C’est de cette source qu’est sorti ce nombreux e
n 1742. Massillon aux membres de l’Académie française. État des
lettres
avant la fondation de l’Académie française : prog
vie ; car les hommes ne résistent pas à la volonté des dieux. » Cette
lettre
m’encouragea ; et faisant réflexion que les homme
et de celle de Condé. Il sut vaincre et profiter de la victoire. Ses
lettres
à la cour firent résoudre le siège de Thionville,
Cideville355. Sur l’abus de l’esprit. Je viens de recevoir votre
lettre
et le commencement de votre nouvelle allégorie. A
état soit bien douloureux, puisque je n’ai pu répondre plus tôt à la
lettre
dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que
nneur de dire hier à M. le duc de Duras que je venais de recevoir une
lettre
d’un philosophe plein d’esprit, qui d’ailleurs ét
ile, monsieur, qu’il y eût deux personnes capables d’écrire une telle
lettre
; et depuis que j’entends raisonner sur le goût,
le cadre de cette fiction les principaux traits de la renaissance des
lettres
et des arts au seizième siècle. Il abandonna, ou
oint à y succomber : il avait passé à peine quarante ans. La dernière
lettre
qu’il écrivit, pleine d’une simplicité héroïque,
iration. Il est l’intermédiaire qui unit la plus glorieuse époque des
lettres
françaises à une autre époque où leur éclat, moin
t plusieurs années, et qu’il abandonna pour se livrer entièrement aux
lettres
. Quoi qu’il en soit, il a eu le rare mérite de re
e qu’il a écrit, ut Pasquin lit, par l’ordre de son maitre, une autre
lettre
, que celui-ci vient de recevoir.) LE COMTE, s’adr
e lettre, que celui-ci vient de recevoir.) LE COMTE, s’adressant à sa
lettre
. Tu ne partiras point, et c’est une bassesse, Dan
mplet ; Mais, si c’est à ce prix, je suis votre valet. (Il déchire la
lettre
.) Ôte-moi cette table. — Eh bien ! que dit l’épît
nc responsable ? Au diable l’écrivain avec ses vérités ! (Il jette la
lettre
sur la table.) LE COMTE. Ah ! je vous apprendrai…
enres d’esprit, de celui des affaires presque autant que de celui des
lettres
, Voltaire acquit par des spéculations heureuses n
ssuet. Puis il porta les armes ; mais il ne tarda pas à se livrer aux
lettres
et même aux luttes de la politique. En soutenant
eux. Il était ennemi de Balzac, et il avait composé, sous le titre de
Lettres
de Philarque à Ariste, un ouvrage où il le critiq
i, et en outre M. A. Roux ont réimprimé ses œuvres (1855). 16. Cette
lettre
a été écrite après la reprise de la ville de Corb
e Voiture sur Richelieu, lorsqu’il parle ainsi de lui dans une de ses
Lettres
(I, 12) : « Quand M. le cardinal ne serait qu’aup
rt interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer : c’était Pascal.
Lettre
du 15 janvier 1690. — Le texte original des Pensé
om., XIII, 4. 45. Rom., XIII, 3. 46. Ce passage se trouve dans les
Lettres
de saint Augustin Epist., classis III, cciv, tome
és à d’autres époques.« C’est, remarque cet écrivain, dans la fameuse
lettre
de Pascal sur l’homicide qu’on voit paraître au p
e plus parfait ?… Quelle solidité, quelle force, quelle éloquence ! »
Lettre
du 21 décembre 1689 ; cf. celle du 15 janvier 169
rages d’esprit, lisait chaque soir, après une page de Tacite, quelque
lettre
de Mme de Sévigné. Contentons-nous d’ajouter que
t devenu ministre des affaires étrangères t on peut voir une curieuse
lettre
de Mme de Sévigné, datée du 22 novembre 1679. — D
générale, Fouquet mourut dans sa prison, à Pignerol, en 1680. Voy. la
lettre
de Mme de Sévigné du 3 avril 1689. 78. Virgile,
Louis XIV l’ennemi le plus acharné du surintendant. 80. C’est cette
lettre
que Mme de Thianges envoyait demander à Mme de Co
l, qui malheureusement est perdue. — Fort goûtée des connaisseurs, la
lettre
de la Prairie est un modèle de grâce sémillante e
ces et les beautés. On peut en offrir bien d’autres preuves que cette
lettre
. Ailleurs, elle écrit à sa fille, le 15 novembre
urore et de feuille morte. Cela fait une étoffe admirable. » (Cf. une
lettre
à de Bussy du 3 novembre 1677.) Et le 13 janvier
sait aussi avec quel charme elle regrette ses vieux arbres : voy. sa
lettre
du 27 mai 1680. 84. Mme de Sévigné redoutait for
priété des Rochers était très voisine. Elle dit encore dans une autre
lettre
du 12 juillet 1671 « qu’elle n’est point contente
. Ce regret mélancolique des années qui s’en vont se retrouve dans la
lettre
à Mme de Grignan du 10 janvier 1682, où elle parl
e de libéralité funeste, nous ne sommes que trop enclins. 86. Cf. la
lettre
de Mme de Sévigné à Mme de Grignan du 9 mars 1672
folle de Corneille… il faut que tout cède à son génie. » Et encore la
lettre
du 16 mars 1672 : « Vive notre vieil ami Corneill
et ce tour était, en effet, plus usité dès cette époque. 88. Cf. la
lettre
de Mme de Sévigné au comte de Bussy du 20 juillet
son portrait sous le nom de Ménalque. On peut voir sur lui une autre
lettre
de Mme de Sévigné à sa fille, du 10 avril 1671.
uents séjours, était l’abbaye de son oncle de Coulanges, que dans ses
lettres
elle appelle le bien bon, parce qu’elle lui avait
la mort), à trois heures après midi. On le trouvera imprimé dans les
Lettres
militaires de Louis XIV, t. III, p. 216. 92. Bos
ude. 94. Mme de Sévigné raconte ce fait avec plus de détails dans sa
lettre
du 9 août 1675. « Écoutez, je vous prie, une chos
lesse de ce sentiment. » 95. Mme de Sévigné dit de Turenne, dans sa
lettre
du 12 août 1675 : « Il aimait tendrement le fils
et devint maréchal de camp en 1688. 97. On peut voir dans une autre
lettre
de Mme de Sévigné, datée du 16 août 1675, et que
s modèles de vertus. Pour connaître celles de Bourdaloue, on lira une
lettre
de François de Lamoignon, le fils ainé du premier
e Lamoignon, dont il ne nous reste aucune autre chose imprimée, cette
lettre
, admirable de pensée et de style, donne la plus h
avec beaucoup d’assiduité, quoique la presse y fût à mourir (voy. les
Lettres
des 26 et 27 mars 1671). Elle écrivait vers le mê
prêche : bon Dieu ! tout est au-dessous des louanges qu’il mérite » :
lettre
du 11 mars 1671.Cons. encore celles du 5 février
s, au sens absolu du mot. Fénelon avait tort de le regretter, dans sa
lettre
à l’Académie. Ce serait pour la langue d’un peupl
ur et toute l’amertume de la vie. » On peut voir particulièrement ses
lettres
au chevalier Destouches. 251. Outre les portrait
lui a consacrée le cardinal de Bausset. En 1850, il a paru encore des
Lettres
et Opuscules de ce grand écrivain, jusque-là non
nelon, passent cependant pour être une composition de sa jeunesse, la
Lettre
à l’Académie ou la Lettre sur les occupations de
our être une composition de sa jeunesse, la Lettre à l’Académie ou la
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, rédi
à ce corps illustre la pensée de plusieurs travaux utiles. Quant à la
Lettre
à l’Académie, elle était adressée à Dacier, parti
ommes illustres dans la guerre produisit des génies sublimes dans les
lettres
, dans les arts et dans les sciences… » 285. On a
à-dire de toutes les nobles connaissances, particulièrement celle des
lettres
. Arts était encore, le siècle dernier, pris dans
s lettres. Arts était encore, le siècle dernier, pris dans le sens de
lettres
. Ainsi Vauvenargues : « Les arts ou les sciences
composé par d’Alembert, en 1774. On peut rapprocher de cet éloge une
lettre
de Mme de Maintenon au duc de Noailles, du 11 mar
teur, répondit à Massillon. 291. L’Académie française fut fondée par
lettres
patentes de janvier 1635. 292. Comme Massillon,
ayant porté chez les étrangers, dès sa jeunesse, la réputation de nos
lettres
, dont il a reculé toutes les bornes. » Consult. d
nservé le souvenir de ce poète bel esprit auquel Voltaire écrit cette
lettre
, qui, sous la forme a plus ingénieuse, offre les
assez faible d’Adélaïde Duguesclin. 358. Il faut rapprocher de cette
lettre
le morceau de Fénelon intitulé : De la perfection
Voltaire parle souvent de Boileau avec la plus grande estime. Cf. la
lettre
à Helvétius du 20 juin 1741 : « Je vous prêcherai
génevoise, « touchés d’un rayon de soleil, et avec quelques-unes des
Lettres
Provinciales et les chapitres de Pascal sur l’hom
, qui a laissé des fragments pour un Dictionnaire de botanique et des
Lettres
sur la botanique. 405. C’est-à-dire que je faisa
a séduisante éloquence. Lui-même le reconnaissait dans une fort belle
lettre
qu’il écrivait de son ermitage à un jeune homme q
ieux 409. La musique fut encore, non moins que la botanique et les
lettres
, une passion de J.-J. Rousseau, et elle, eut une
siteur : on connaît le succès du Devin du village. Aussi dans sa IIIe
lettre
à M. de Malesherbes, en retraçant les plaisirs d’
iers débris de la langue. C’est ce que reconnaissent Fénelon, dans sa
Lettre
à l’Académie, et La Bruyère, c. I des Caractères.
ille dignement loué par Racine et par La Bruyère. Cf. Mme de Sévigné,
lettres
du 29 avril 1671, des 15 janvier, 9 et 16 mars 16
ccesseur d’Innocent X et mourut en 1667. Ce pontife, qui protégea les
lettres
, les avait lui-même cultivées avec succès. Il ava
25. « Le péril où je me trouve est imminent, disait Rotrou dans cette
lettre
; au moment où je vous écris, les cloches sonnent
r), son nom subsisterait parmi ceux qui font date dans l’histoire des
lettres
françaises. Mais il a par lui-même sa valeur, et
Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La Fontaine :
Lettre
à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; cf. les lett
de La Fontaine : Lettre à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; cf. les
lettres
du 20 juillet 1679 et du 14 mai 1686 au comte de
sion aux fêtes pompeuses de Vaux, racontées par La Fontaine, dans une
lettre
à son ami Maucroix. Celui-ci composait aussi des
anthrope et de l’Avare par La Bruyère (Caract., c. i) et par Fénelon (
Lettres
sur les occupations de l’Académie, § vii). 584.
ême que des empereurs romains échouèrent dans ce projet d’ajouter des
lettres
à l’alphabet. — L’excellente coupe de ce dernier
par Voltaire, Siècle de Louis XIV, chap. x. Consulter à ce sujet les
Lettres
de Mme de Sévigné, du 27 avril 1672, des 17 et 20
es en 1670. La date de 1671 est la véritable ; elle est fixée par une
lettre
même de Rousseau, du 2 juillet 1737. En outre, so
un affront pour toi ? courage, écris, fais mieux. Et dans une de ses
lettres
(de 1747, au comte d’Argental), il va jusqu’à éga
’est que Lycandre s’est fait uniquement annoncer comme l’auteur de la
lettre
citée plus haut. 790. Élision dure, déjà condamn
de la langue française avaient déjà été formulées par Fénelon dans sa
Lettre
à l’Académie (Projet de poétique). Est-il juste d
ien affligeant. À Athènes et dans l’ancienne Rome, l’éloquence et les
lettres
n’eurent un grand éclat que dans les temps les pl
at que dans les temps les plus orageux. En Italie, la renaissance des
lettres
fut précédée par les factions des Guelfes et des
cédée par les factions des Guelfes et des Gibelins. En Allemagne, les
lettres
ne commencèrent à fleurir, qu’après la guerre de
ons des guerres civiles. Il est triste, sans doute, pour les amis des
lettres
, d’être obligés d’avouer que ce qui trouble les é
humain 1. (Réponse au discours de réception de M. Flourens.) Les
lettres
Vous êtes un exemple, monsieur, de l’utilité
Les lettres Vous êtes un exemple, monsieur, de l’utilité des
lettres
dans la carrière des affaires. Leur forte culture
t de brillants génies qui, après lui avoir donné la gloire élevée des
lettres
et les beaux plaisirs des arts, lui ont encore pr
rs, et ne laissons pas dépérir dans nos mains cet admirable dépôt des
lettres
fidèlement transmis de génération en génération,
bornes, ce genre de poésie ne peut qu’être utile à la société et aux
lettres
; car, dit Boileau : La satire, en leçons et nou
er une missive) dit assez que ce petit poème n’est autre chose qu’une
lettre
écrite en vers. Il n’est point de genre de poésie
0. Quelles sont les règles de l’épître ? L’épître a ses règles comme
lettre
, et ce sont les mêmes que celles du style épistol
omme lettre, et ce sont les mêmes que celles du style épistolaire. La
lettre
, qui consiste dans un entretien par écrit entre d
andon, mais aussi de la correction et de l’exactitude. Le style de la
lettre
est simple, seulement plus ou moins léger, plus s
plus respectueux, selon les convenances. Les règles de l’épître comme
lettre
en vers se réduisent aux suivantes : que la réfle
vantes : que la réflexion et le travail s’y montrent plus que dans la
lettre
, et qu’elle ait au moins un degré ou de force ou
r dans celle de Delille sur l’utilité de la retraite pour les gens de
lettres
. 286. Que doit faire le poète quand il veut peind
ces du bel esprit et le faste des ornements. Nous citerons de lui une
lettre
de Pénélope à Ulysse. — Colardeau, né en 1732, da
lus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce, comme dans la
lettre
d’Horace à Mécène, I, 7. Boileau, dans sa vie Ép
Voltaire a admirablement peint et loué le militaire français dans une
lettre
bien connue, qu’il écrivit du camp de Philipsbour
vers à la prose et de la prose aux vers. L’épître dédicatoire est une
lettre
eu vers qui contient la dédicace d’un livre, c’es
les vôtres sont encore après tant de siècles les délices des gens de
lettres
. Vous ne vous trompiez pas quand vous disiez dans
ur et toute l’amertume de la vie. » On peut voir particulièrement ses
lettres
au chevalier Destouches. 2. Outre les portraits
lui a consacrée le cardinal de Bausset. En 1850, il a paru encore des
Lettres
et Opuscules de ce grand écrivain, jusque-là non
illemain.) On peut rapprocher de plusieurs chapitres de ce traité les
Lettres
philosophiques de Fénelon, « ce que nous avons, d
uintilien, Inst. or., I. X, chap. i, etc. — Fénelon lui-même, dans sa
Lettre
à l’Académie, § IV, a fait encore l’éloge de Démo
plein de délicatesse et de goût, d’un autre ouvrage de Fénelon, de la
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, § 5.
s de notices et de remarques littéraires Par G. Feugère docteur ès
lettres
, professeur de rhétorique au lycée Saint-Louis.
nnaire de ces huit années (1715-1723)10. » L’Œdipe de Voltaire et les
Lettres
persanes de Montesquieu appartiennent à cette pér
aux dernières profondeurs de la société française. Après l’éclat des
Lettres
philosophiques (1735), Voltaire s’est retiré à Ci
œuvres remarquables ; mais les genres eux-mêmes, dans le tableau des
lettres
, resteraient à une place secondaire. Avec Massill
pendant le cours même des événements, l’art n’existe pas à part, les
lettres
se confondent avec la politique, elles sont une p
poléon, en effet, avait vivement senti de quel prix est la gloire des
lettres
et des arts. En 1806, il écrivait de Posen à M. d
us grand et au plus imprévu de tous, Napoléon. Ses proclamations, ses
lettres
portent l’empreinte de son génie, et, au milieu d
son action, en s’étendant à tout le mouvement des esprits, donne aux
lettres
un élan qui se maintiendra sous le règne de Louis
s avait rendu un important service, trop oublié : elle avait tiré les
lettres
du dérèglement et des déclamations révolutionnair
chassant du monde Dieu, l’âme, la liberté, ôte à la vie son sens, aux
lettres
et aux arts leur beauté, dégrade les peuples et l
rogrès raisonnable, l’intelligence avec laquelle il étend l’étude des
lettres
françaises sans diminuer la part des lettres anci
lle il étend l’étude des lettres françaises sans diminuer la part des
lettres
anciennes ; c’est aussi cette langue simple, pure
l est aisé de faire l’application de ce principe à l’étude des belles
lettres
et des sciences. Il nous apprend, non à les négli
ances, où il avait été d’abord engagé, la vie indépendante d’homme de
lettres
. Pauvre et fier, condamné à un travail trop rapid
ion de Montesquieu, quoique celui-ci l’eût publié sans le signer. Les
Lettres
persanes avaient paru en 1721, "le plus profond d
uis XIV et pour le faire réfléchir après l’orgie de la Régence. » Les
Lettres
persanes, en effet, amusèrent la société parisien
tent, et ne compromet point son mérite avec l’orgueil des autres133 !
Lettres
persanes. L. Le géomètre. Je passais l’autr
ement des anciens autels148. Ce fut le préfet Symmaque, qui, dans une
lettre
écrite aux empereurs au sujet de l’autel de la Vi
ite sur tout le mouvement littéraire du dix-huitième siècle. Avec les
Lettres
philosophiques, dont il différa la publication, V
tradition timide. Les vues neuves que Fénelon avait exposées dans la
Lettre
à l’Académie, ce fut Voltaire qui les appliqua le
école moderne relève de lui, même quand elle le combat. Cependant les
Lettres
philosophiques, où le dessein apparent de faire c
ts extérieurs, les mœurs, les coutumes, la religion, l’industrie, les
lettres
elles-mêmes et les beaux-arts ; "On n’a fait que
3 les dissèque et que vous les chantiez. Vous serez poète et homme de
lettres
, moins parce que vous le voulez, que parce que la
en imaginant que la tranquillité sera votre partage. La carrière des
lettres
, et surtout celle du génie, est plus épineuse que
sa beauté, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux hommes de
lettres
sont les ministres de ce petit royaume. Si vous n
z dans l’opprobre et dans la misère. Les places destinées aux gens de
lettres
sont données à l’intrigue, non au talent. Ce sera
t que, dans l’autre moitié, il se trouve à peine huit ou neuf gens de
lettres
qui soient assidus197. L’Académie est souvent nég
t réelle. On pourrait mettre sur la tombe de presque tous les gens de
lettres
: Ci-gît, au bord de l’Hippocrène, Un mortel lon
point ainsi à la destinée : je vous exhorte seulement à la patience.
Lettres
de Voltaire, 1732. Le prix du temps. À M. Thié
avez pas un moment pour penser à vous et à vos amis. Cela fait qu’une
lettre
à écrire devient un fardeau pour vous. Vous êtes
entiers sans leur écrire un mot. Il n’est point question d’écrire des
lettres
pensées et réfléchies avec soin, qui peuvent un p
effort si pénible ? Ibid., 1735. Du paradoxe de Rousseau sur les
Lettres
. A M. J. J. Rousseau. J’ai reçu, monsieur, vot
s ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’amour des
lettres
a trop séduits. Avouez en effet, monsieur, que ce
e quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de
lettres
font grand bruit de toutes ces petites querelles
assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de
lettres
. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas na
as lire, jusqu’à un commis de la douane qui ne sait que chiffrer. Les
lettres
nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ;
ante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaindre des
lettres
, c’est moi, puisque, dans tous les temps et dans
s morales. Avec Buffon, au dix-huitième siècle, l’éloquence passe des
lettres
dans la science. Son originalité est double : d’u
immense à laquelle est attaché son nom, et qui honore l’histoire des
lettres
comme celle des sciences. Dix ans s’écoulèrent ce
se soit donne la mission de porter à son temps un perpétuel défi. Les
lettres
, qui sont la passion dominante de son siècle, il
2) que Rousseau composa et publia ses plus célèbres ouvrages. Dans la
Lettre
sur les Spectacles, il continue la croisade qu’il
’il avait entreprise, et proscrit le théâtre, comme il avait fait les
lettres
et les arts ; mais ce qui repose des exagérations
et sombre, il se réfugie à Motiers, dans le val de Travers. Après les
Lettres
écrites de la Montagne, il quitte Motiers et va s
e opposition bien singulière entre vous et moi dans le sujet de cette
lettre
. Rassasié de gloire, et désabusé des vaines grand
voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni
lettres
ni visites n’en vinssent troubler le charme. Aprè
ns ces ravissantes contemplations que les intelligences célestes249.
Lettre
à M. de Malesherbes, iv. Diderot.(1713-1784.)
’athéisme dans l’ouvrage qui lui valut une détention à Vincennes : sa
Lettre
sur les aveugles à l’usage de ceux qui voient (17
s années actives qu’il écrivit son traité sur le Libre Arbitre et une
lettre
critique sur Corneille et Racine, qui amena entre
l’amour et par les respects de tous ceux qui chérissent l’honneur des
lettres
! Restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, l
rme que rien n’égale269. Réflexions critiques sur quelques Poètes.
Lettre
au marquis de Mirabeau270. Les vies de Plutarque.
ps, un Sénèque dans les mains, je ne sais par quel hasard ; puis, des
lettres
de Brutus à Cicéron, dans le temps qu’il était en
ron, dans le temps qu’il était en Grèce, après la mort de César : ces
lettres
sont si remplies de hauteur, d’élévation, de pass
lles folies, et même des folies présentes. Je voudrais bien que cette
lettre
fût assez ridicule pour vous faire rire vous-même
un quart d’heure, car il faut bien cela pour la lire. Fragment d’une
lettre
à M. de Mirabeau. Pensées diverses. Lorsqu’
e fut surtout par ses Mémoires qu’il a été autre chose qu’un homme de
lettres
. On en sait l’origine. Grâce à ses relations avec
tragique, et m’a fait ôter mon emploi, sous prétexte que l’amour des
lettres
est incompatible avec l’esprit des affaires. Le
ur retrouver mon ancien maître. Voyant à Madrid que la République des
lettres
était celle des loups, toujours armés les uns con
s censeurs, et tout ce qui s’attache à la peau des malheureux gens de
lettres
achevaient de déchiqueter et de sucer le peu de s
aient suggérées. Mais n’auriez-vous rien à dire de particulier sur la
lettre
que j’ai eu l’honneur de vous écrire, et qui m’a
on mari, mais seulement de mon ménage, et que si monsieur a remis une
lettre
à mon laquais, ce n’a été que par excès de méchan
ceté vous entendez trouver dans l’action toute simple de remettre une
lettre
à un valet ? » Nouvel embarras sur ma méchanceté
elle nous dit : « S’il est vrai que monsieur ait apporté chez moi une
lettre
, auquel de nos gens l’a-t-il remise ? » — « A un
Ah ! voilà une bonne contradiction ! Écrivez que monsieur a remis la
lettre
à un blondin ; mon laquais n’est pas blond, mais
vous, a été chargé par « moi, sur le perron de votre escalier, d’une
lettre
, qu’il ne voulait pas porter alors, parce que mon
r devant témoins : ainsi vous ne pouvez attester qu’il m’ait remis la
lettre
en mains propres ; et moi, je déclare que je n’ai
en mains propres ; et moi, je déclare que je n’ai jamais reçu aucune
lettre
de monsieur, ni de sa part, et que je ne me suis
soupçon nous livrez-vous ? C’est bien pis si vous n’avez pas reçu la
lettre
des mains du laquais : comme il est prouvé au pro
en faudrait conclure que ce perfide laquais de femme aurait remis la
lettre
à votre mari ; cette lettre, madame, par laquelle
perfide laquais de femme aurait remis la lettre à votre mari ; cette
lettre
, madame, par laquelle vous étiez sommée, suivant
age de la pousser plus loin : décidez lequel des deux époux ouvrit la
lettre
qui produisit l’audience ; mais si vous persistez
fallait répondre à tant d’impertinences, on resterait sur cette sotte
lettre
jusqu’à demain matin. Je m’en tiens à ce que j’ai
flexible, pour le punir de ses désordres, obtint contre lui plusieurs
lettres
de cachet, et jusqu’en 1780 lui fit subir d’humil
vous pouvez ; calomniez ensuite tant que vous voudrez. Discours.
Lettre
de Mirabeau. Une aventure chez un baigneur310 (17
individu, notre influence, notre chose, comme infiniment importants.
Lettres
écrites du donjon de Vincennes, t. IV. Rivaro
ainte-Garde, à Avignon, il vint à Paris, et son premier écrit fut une
lettre
sur le poème des Jardins, de Delille, dont il rel
ue celle des langues du Nord, parce qu’elle n’articule pas toutes ses
lettres
. Le son de l’e muet, toujours semblable à la dern
1.) Quoiqu’il soit étranger, Joseph de Maistre a sa place dans les
lettres
françaises. Il la mérite à un double titre : comm
dées sont moins violentes et moins absolues. A côté du diplomate, les
Lettres
du comte de Maistre nous ont révélé l’homme lui-m
Il y a mille traits de ce genre. Je me souviens d’avoir lu jadis une
lettre
du fameux architecte Christophe Wren, où il exami
tune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement tout est perdu.
Lettres
. Regrets d’absence.A M. le chevalier de Maistr
ble, messieurs mes frères ? » Nous l’étions, mon cher ami, lorsque ta
lettre
est arrivée. Un beau matin que je songeais creux
8, à l’âge de vingt-quatre ans, il fréquenta la société des hommes de
lettres
et connut particulièrement Diderot, dont il reçut
nt ils veulent amener l’expression à son point parfait. Avec quelques
lettres
d’un ton élevé, Joubert nous a laissé une série d
caractère, moins que jamais il conviendrait de séparer l’histoire des
lettres
de celle des faits et des idées. La littérature d
mes en Allemagne qui croiraient trouver du génie dans l’adresse d’une
lettre
, si c’était lui qui l’eut mise. L’admiration pour
res dispositions. En 1791, il s’embarquait pour Baltimore, muni d’une
lettre
de recommandation pour Washington. A ce moment il
déale et plus belle que nature ? Eh bien, c’est la lumière de Rome !
Lettre
à M. de Fontanes (10 janvier 1804). Une nuit d
attent l’étranger, rétablissent l’ordre, font refleurir les lois, les
lettres
, le commerce et l’agriculture. Tous deux, après a
du général Reynier. On ne reprochera pas à Courier d’avoir, dans ses
lettres
, idéalisé la guerre. Il se plaît, au contraire, p
r lui l’école du courage et du dévouement. Les meilleures parties des
lettres
de Courier sont celles où il parle de l’Italie mê
nts de Diomède, et l’Hermaphrodite (immane nefas !) a un pied brisé.
Lettres
1799. Tarente. Le Galèse et Virgile.A M. Chlew
défendues par lui dans le journal l’Avenir. Condamné, en 1832, par la
lettre
encyclique de Grégoire XVI, Lamennais parut d’abo
La Chênaie417, 24 août 1811. Quoique nous ne recevions aucune de vos
lettres
, nous ne doutons pas, cher et toujours plus cher
On décréta que les ports seraient fermés, qu’on ouvrirait toutes les
lettres
venues du dehors. D’absurdes alarmes révélèrent e
e à sa conscience de roi. Il sortait à peine de cette conférence, une
lettre
de Strafford lui fut remise : « Sire, lui écrivai
ursis, le roi se contenta de leur envoyer par le prince de Galles une
lettre
qui finissait par ce post-scriptum : « S’il doit
études qu’elle encourage, se rapporte tout mouvement heureux dans les
lettres
, tout réveil philosophique ou poétique. Qu’est-ce
problème surtout passionnait sa curiosité, et ce fut dans la Première
Lettre
sur l’Histoire de France qu’il posa nettement les
ion et en sévérité. Après avoir agité plus encore que résolu dans ses
Lettres
sur l’Histoire de France cette question des origi
nèbres. » Ce fut en 1833, après la révision complète et sévère de ses
Lettres
sur l’Histoire de France, qu’il conçut la pensée
des Deux-Mondes publia six de ces épisodes sous le titre de Nouvelles
Lettres
sur l’Histoire de France ; en 1840, les sept frag
une captivité de dix-huit ans, Marie Stuart, dont on avait saisi les
lettres
où elle appelait l’Espagne à son secours, fut tra
a ensuite à part et écrivit de sa main, pendant plusieurs heures, des
lettres
et son testament, dont elle fit le duc de Guise p
de deux heures du matin. Elle mit dans un coffre son testament et ses
lettres
ouvertes, en disant qu’elle ne voulait plus s’occ
rables pièces contenues dans les archives de l’Etat, les trente mille
lettres
composant la correspondance personnelle de Napolé
ille lettres composant la correspondance personnelle de Napoléon, les
lettres
non moins nombreuses de ses ministres, de ses gén
t-Marc Girardin est encore le souvenir de ses leçons à la faculté des
lettres
. De cet enseignement de quarante années sont sort
nt de proscriptions : une société aimable et douce, ayant le goût des
lettres
, livrée au plaisir ; un gouvernement facile et in
ées aux choses. Avant lui, les philosophes semblaient avoir écrit des
lettres
, sans oser y mettre l’adresse : Beaumarchais s’en
plus éloquente est celle de Drouot, Lacordaire a laissé une série de
lettres
adressées à des jeunes gens sur la vie chrétienne
uelle tout homme n’est rien qu’un misérable, quel que soit son rang.
Lettres
à des jeunes gens. La force du caractère. N
nne une feuille emportée par les flots. On ne tombe pas sans déchoir.
Lettre
à un jeune homme sur la vie chrétienne. Saint
premières études physiologiques536. Mais il sentit bien vite que les
lettres
étaient sa vocation véritable. Les articles qu’il
qués, mais qui ne cesse de réveiller et de tenir en haleine. Mais les
lettres
ne sont pas seulement le plaisir délicat de l’esp
s, de réminiscences ou d’illusions fécondes, et s’il n’avait eu, à la
lettre
, Virgile pour guide, pour soutien et pour patron
à ses diversités intellectuelles, « s’occupe plus de la chronique des
lettres
que de leur histoire, et fait plus de portraits q
e de Sâint-Marc Girardin, en disant qu’elle a pour objet de tirer des
lettres
un enseignement pratique, qu’elle est « de la lit
res sortes de critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux
lettres
, la beauté des tableaux, la vie des portraits, le
nt j’avais salué la venue, j’étais allé chercher, dans l’histoire des
lettres
latines, une école de novateurs, à qui je pusse d
e Pascal, malgré la défaveur du jansénisme, qui rendait suspectes les
Lettres
provinciales ; d’Athalie, malgré le doute de Raci
et en plaignant l’autre. Ibid., tome IV ; Conclusion. L’étude des
lettres
. Que n’a-t’on pas dit des lettres, et que ne r
IV ; Conclusion. L’étude des lettres. Que n’a-t’on pas dit des
lettres
, et que ne reste-t-il pas à en dire ? Chaque époq
que idéal que se fasse une société d’une condition désirable sans les
lettres
, toute condition ornée et relevée par les lettres
désirable sans les lettres, toute condition ornée et relevée par les
lettres
vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien
r l’esprit ! Je ne veux rien exagérer : le bonheur dont je parle, les
lettres
n’ont pas à elles seules le privilège de le donne
cessa de protester de son innocence : il refusa même avec dignité les
lettres
de rappel qui lui furent offertes, et, ce qu’il e
4 mars 1741, et sa mémoire, il nous semble, est mieux protégée par la
lettre
simple et touchante de Rollin561 que par l’ode su
ie, retiré dans sa ville natale, il abandonna presque entiérement les
lettres
. Néanmoins Louis XVI, lorsqu’il monta sur le trôn
auprès de lui. Quelques années avant Chateaubriand, Delille, dans une
lettre
éloquente, qui semble la préface de l’Itinéraire,
ut parmi des beautés. » etc. 48. Cf. la réflexion de Fénelon dans la
Lettre
à l’Académie, § v : Projet de Poétique :« Le goût
sées, art. IX (éd. Havet). 73. Massillon, s’il était interprété à la
lettre
, semblerait dire qu’une mort soudaine est toujour
é une partie sous ce titre : Papiers inédits du duc de Saint-Simon. —
Lettres
et dépêches sur l’Ambassade d’Espagne. — Tableau
leur de… 125. Né en 1637 et mort à Rotterdam, en 1713. Il publia des
Lettres
de controverses contre l’Histoire des Variations,
ns son Tableau de l’Éloquence chrétienne au quatrième siècle. 150.
Lettres
de Symmaque, livre X, lettre liv. 151. Né à Tarr
chrétienne au quatrième siècle. 150. Lettres de Symmaque, livre X,
lettre
liv. 151. Né à Tarragone vers la fin du quatrièm
s causeries. Voir particulièrement les tomes II, VII et XV. — Sur les
Lettres
de Voltaire, lire la préface de Saint-Marc Girard
r les Lettres de Voltaire, lire la préface de Saint-Marc Girardin aux
Lettres
inédites de Voltaire, publiées par M. Cayrol (Did
t. » 177. « Voltaire, dit Sainte-Beuve, semble prendre au pied de la
lettre
cette gracieuse et débonnaire promesse de se mett
e « reconnaître comme valable, » et par suite, « enregistrer ». 180.
Lettres
par lesquelles le roi enjoignait au parlement de
é à Paris en 1692, mort en 1762, il fut fermier-général, protégea les
lettres
et composa quelques ouvrages de société qui sont
homme qui donne envie « de marcher à quatre pattes. » — Cet éloge des
lettres
rappelle une des pages les plus brillantes de Pré
pelle une des pages les plus brillantes de Prévost-Paradol : « Salut,
lettres
chéries, douces et puissantes consolatrices ! Dep
uffon n’ait ici en vue J. J. Rousseau. Nous avons donné, page 83, une
lettre
de Voltaire qui touche à la même question. Le rap
pas d’intérêt. Le ton et les arguments de Voltaire sont d’un homme de
lettres
; ceux de Buffon, d’un philosophe et d’un savant.
sseau le reproche à la société. Le passage est curieux. » 245. « La
Lettre
sur la Providence, conclut Saint-Marc Girardin, a
8. Son chien. 249. Lire le jugement de Saint-Marc Girardin sur cette
lettre
dans l’ouvrage cité (tome II, ch. xiv : Rousseau
par Vauvenargues ont été développés par Fénelon au chapitre VII de la
Lettre
sur les occupations de l’Académie française. Mais
à un jeune homme le goût de ces fortes et graves études. 274. Cf. la
lettre
de Henri IV sur Plutarque (3 septembre 1601) : «
. Madame de Sévigné : « On a confronté Penautier à la Brinviliers. » (
Lettre
295.) 281. C’était madame Goëzmann, on le sait,
11 juillet 1789, Necker, victime de basses intrigues, avait reçu une
lettre
du roi qui lui ordonnait de quitter la France ; m
es peut-être plus spirituelles que justes. Relire le chapitre v de la
Lettre
à l’Académie : « On voit toujours venir d’abord u
le signal de l’abrutissement irrévocable de l’espèce humaine. » Voir
Lettres
et Opuscules, tome I, page 54. 323. La principal
s froidement aux choses du cœur, à la famille et à l’amitié. Dans une
lettre
il écrit : « Le jamais ne plaît jamais à l’homme
quable, surtout quand on pense que J. de Maistre l’écrit en 1794. Ses
Lettres
, et surtout sa Correspondance diplomatique montre
re de Mémoires d’un Homme d’autrefois (Plon). On y trouvera plusieurs
lettres
inédites du comte de Maistre. 335. Elle venait d
s russes, chimiste, il a laissé, lui aussi, un nom distingué dans les
lettres
françaises, mais à un tout autre titre que son fr
ue la gravité soutenue. » V. Pensées et Fragments (1881). 346. Cette
lettre
est adressée à madame de Beaumont. Dans la Causer
tations. Joubert tremblait, et ce n’était pas sans raison. Dans cette
lettre
, nous avons le secret des ses craintes. Il répond
’on opposerait avec avantage aux moyens proposés par Fénelon, dans la
Lettre
à l’Académie, pour enrichir la langue. 356. Cett
M. Xavier Marmier, à la bibliothèque de l’université de Leipsick, une
lettre
autographe de Voltaire, adressée à Gottsched, écr
je n’attends rien des jours… 420. Sainte-Beuve, à propos de cette
lettre
de Lamennais, écrit ces lignes : « Je sais tout c
mière leçon du cours de morale professé par Jouffroy à la faculté des
lettres
de 1830 à 1831. Le philosophe posait les termes d
se jouait par moi et en moi. » 512. Dans son cours à la faculté des
lettres
, en 1835, Michelet répondait ainsi à ceux qui lui
férences de Lacordaire ont été publiées chez Poussielgue frères ; les
Lettres
à des Jeunes gens, chez J. Gervais. 534. Cette p
ommes. » 562. Odes sacrées, livre IV, ode X. 563. Voir la curieuse
lettre
adressée par Rousseau à M. de Machy, le 28 févrie
siècle, par L. Fontaine (1878). — On devra aussi lire les principales
lettres
de Voltaire qui concernent la poésie et l’art dra
llet 1768) ; à M. de Soumarokof (26 février 1769), etc. 607. Dans la
Lettre
sur Œdipe, Voltaire dit, à propos de cette scène
dre sublime, Vertueux sans mérite, et vicieux sans crime. 633. Les
Lettres
philosophiques de Voltaire lui avaient attiré un
ition est demeurée unique dans son genre. On peut voir à ce sujet les
lettres
de J. B. Rousseau à M. de Lesseré et au P. Brumoy
tium, au sud de Locres. 723. Rapprocher de ces vers de A. Chénier la
lettre
célèbre de Voltaire adressée à M. Deodati de Tova
est la tête de Méduse, l’une des trois Gorgones. 728. Relire dans la
lettre
de Voltaire citée plus haut ce qu’il dit particul
r intitulé Études littéraires (Pion. 1881), page 279 et suivantes. La
lettre
de Voltaire et les beaux vers d’André Chénier son
es papiers qu’il ne publia pas. Ses amis répétèrent que c’étaient des
lettres
de Tibère et des ordres contre Germanicus, et qu’
itations de Lamartine a été vivement rendue par Sainte-Beuve dans une
lettre
adressée à M. Paul Verlaine (19 novembre 1865) :
ontré le chantre des enfers. 761. Alfred de Musset, au début de sa
Lettre
à Lamartine, a rappelé le souvenir de cette épîtr
XI. 779. « Seissel écrit de Louis XI, dit Nicolas Pasquier dans ses
Lettres
, X, v , que comme on eut dressé une oraison expr
a force d’ordonner la mort de Nemours. Il sera intéressant de lire la
lettre
d’Étienne Pasquier à M. de Thiard, citée tout ent
eils destinés aux classes de grammaire et aux classes supérieures des
lettres
, nous avons pensé qu’il convenait d’adopter, pour
une étrange sorte. Des extrémités de l’Orient il lui vient une grande
lettre
, qui délivre la vérité opprimée, qui la venge des
teurs, qui efface les odes et les panégyriques de la flatterie. Cette
lettre
injurieuse est écrite de la main du roi des Parth
de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande
lettre
, cette lettre injurieuse lui conseille, pour conc
e et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre, cette
lettre
injurieuse lui conseille, pour conclusion, de met
ge de Tibère : car, environ ce temps-là8, il écrit lui-même une autre
lettre
au sénat, dans laquelle il maudit sa malheureuse
r faire de votre bouche celui qui a la conduite de toutes les âmes.
Lettres
20, II, 11. Descartes (1596-1650.) [Noti
de la sujétion de mes précepteurs, je quittai entièrement l’étude des
lettres
; et, me résolvant de ne chercher plus d’autre sc
mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu dans votre
lettre
que vous aviez dessein de venir ici ; et, mainten
ité de jour. Il doit être permis au poète de ne pas s’astreindre à la
lettre
même du précepte ; mais cette règle n’en est pas
re, vouée aux découvertes scientifiques aussi bien qu’aux travaux des
lettres
, ne lui a permis toutefois que de laisser deux ou
n, a enrichi notre littérature de trois excellentes productions : les
lettres
de madame de Sévigné qui renferment la relation é
es juges que Votre Majesté même, suivant les clauses expresses de ses
lettres
de surintendant, qui l’affranchissent de toute au
ège, elle en a joui de son vivant. On se passait, on se disputait ses
lettres
: souvent même on les surprenait avant qu’elles f
fine, délicate et ferma, courant toujours et ne s’égarant jamais, la
lettre
, écrite jusqu’alors avec emphase, négligence ou a
érature française a le plus droit d’être fière. Un autre avantage des
lettres
de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bi
énéreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? On peut dire que ses
lettres
ne charment pas seulement l’esprit du lecteur, ma
que vous avez raison, nous en avons fait autant que vous ; adieu. Les
lettres
qui seront portées par cet ordinaire vous feront
es par cet ordinaire vous feront voir si nous disons vrai ou non142.
Lettre
du 15 décembre 1678. À madame de Grignan. Tend
je vous donnais un jour, pour m’excuser d’avoir écrit à quelqu’un une
lettre
qui ne devait partir que dans deux jours : c’étai
maison, votre appartement, la nuit, le lendemain ; et votre première
lettre
, et toutes les autres, et encore tous les jours ;
nt l’objet aimé. Je songe donc à vous, et je souhaite toujours de vos
lettres
: quand je viens d’en recevoir, j’en voudrais bie
voudrais bien encore. J’en attends présentement, et je reprendrai ma
lettre
quand j’aurai reçu de vos nouvelles. J’abuse de v
se de vous, ma très chère ; j’ai voulu aujourd’hui me permettre cette
lettre
d’avance ; mon cœur en avait besoin, je n’en fera
’avance ; mon cœur en avait besoin, je n’en ferai pas une coutume148.
Lettre
du 3 mars 1671. À la même. Funérailles du cha
ssé dès le premier pas de cette campagne158. Guitaut m’a montré votre
lettre
: envoyez-moi ma mère. Ma fille, que vous êtes ai
ous m’êtes si chère, que vous faites toute l’occupation de mon cœur…
Lettre
du 7 mai 1672. À monsieur de Coulanges. Mort d
e que Dieu fait ? Voilà sur quoi je vous laisse, mon cher cousin167.
Lettre
à M. de Coulanges, du 26 juillet 1691. Bossue
nera si j’appuie sur ce sujet-là, qui est le plus important de tous.
Lettre
à Louis XIV, du 10 juillet 1675. Oraison funè
à la cour et en la présence du roi ? Lorsqu’il y fit lire la dernière
lettre
que lui écrivit ce grand homme, et qu’on y vit, d
ivains français. Je ne sais si l’on pourra jamais mettre dans des
lettres
plus d’esprit, plus de tour, plus d’agrément et p
ens. Si les femmes étaient toujours correctes, j’oserais dire que les
lettres
de quelques-unes d’entre elles seraient peut-être
d on ne le voit pas encore, et bientôt on ne le voit plus. L’homme de
lettres
, au contraire, est trivial252 comme une borne au
lamateur livré à son imagination et sans science ne peut discerner.
Lettre
à l’Académie française, ch. IV. Sermon pour la
, la clarté, l’élégance et la finesse338. Louis XIV et son siècle.
Lettre
à milord Hervey339. Je fais compliment à votr
, il veut être votre bienfaiteur ; il m’a commandé de vous envoyer la
lettre
de change ci-jointe, comme un gage de son estime.
me un gage de son estime. » Un Bohémien, un Danois, recevaient de ces
lettres
datées de Versailles. Guglielmini343 bâtit une ma
ssionnée ni naïve ; dans un compliment, dans un petit roman, dans une
lettre
, on vous vous égayerez, pour égayer vos amis. Mai
ans une existence si courte, quel temps y eut-il pour les travaux des
lettres
? Ses Maximes cependant, son Introduction à la co
enres d’esprit, de celui des affaires presque autant quo de celui des
lettres
, Voltaire acquit par des spéculations heureuses n
magistrature), et sa carrière fut dès lors entièrement consacrée aux
lettres
. Au milieu de la lutte ardente du xviiie siècle
retiré dans sa ville natale756, il abandonna presque entièrement les
lettres
. Néanmoins Louis XVI, lorsqu’il monta sur le trôn
ssuet. Puis il porta les armes ; mais il ne tarda pas à se livrer aux
lettres
et même aux luttes de la politique. En soutenant
temporains de Balzac exprimaient l’admiration qu’ils avaient pour ses
lettres
en l’appelant le grand épistolier ; l’un d’eux (M
son existence ; il l’a lui-même indiqué en ces termes dans une de ses
lettres
: « La philosophie dont je m’occupe, dit-il, n’es
e la nôtre, et que nous les irons trouver quelque jour. » 31. Cette
lettre
est datée du 15 mai 1631. 32. Il nous a paru cur
de l’Histoire de Port-Royal, que c’était un génie admirable pour les
lettres
et sans bornes pour l’étendue des connaissances ;
» 49. « Je crois, observe très justement Descartes dans une de ses
Lettres
, que comme il n’y a aucun bien au monde, excepté
59. Madame de Sévigné a souvent parlé de La Rochefoucauld dans ses
Lettres
, et toujours comme d’un parfait honnête homme, en
rt interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer : c’était Pascal.
Lettre
du 15 janvier 1690. — Le texte original des Pensé
ogique et par la passion. » 87. On peut rapprocher de ce passage une
lettre
de madame de Sévigné où ces terribles incertitude
de l’âme sont exprimées avec une éloquence digne de Pascal : voy. la
lettre
à madame de Grignan, du 16 mars 1672. 88. Cf. B
ation. Il fut arrêté le 5 septembre 1661 (on peut lire à ce sujet une
lettre
curieuse de Louis XIV à sa mère ; elle est citée
ois ans et le jugement ne commença que le 14 novembre 1664. Outre les
lettres
citées de madame de Sévigné, qui sont adressées à
n-12, 1665-1668. 126. Fouquet fit délivrer à Pellisson, en 1660, des
lettres
de conseiller d’État. 127. La qualité de procure
ages d’esprit, lisait chaque soir, après une page de Tacite, quelques
lettres
de madame de Sévigné. Contentons-nous d’ajouter q
iècle. 141. C’est-à-dire, celle dont on parle le plus. 142. Voir la
lettre
du 31 décembre 1670, dans laquelle Mme de Sévigné
aroisse de Saint-François-d’Assise. 148. On peut rapprocher de cette
lettre
plusieurs autres lettres de madame de Sévigné à s
s-d’Assise. 148. On peut rapprocher de cette lettre plusieurs autres
lettres
de madame de Sévigné à sa fille, celles qui sont
idée de cette espèce de sens qu’il n’a pas, il faudrait lui lire les
Lettres
de madame de Sévigné. » 149. Séguier. Madame de
le allégorie qui rappelle ces paroles de Descartes, dans l’une de ses
lettres
: « Je connais clairement que nos âmes doivent du
endant quatorze ans le département de la marine. Voy. à ce sujet deux
lettres
de madame de Sévigné, datées des 13 novembre et 1
omme s’agite, mais Dieu le mène. » 167. Madame de Sévigné, dont les
lettres
nous offrent tant de modèles de tous les genres e
adame de Sévigné avait le goût du grand. N’avait-il donc pas lu cette
lettre
? 168. Lex orandi fuit Demosthenes , X, 1. 1
Sévigné rappelle cette oraison funèbre, avec quelques autres, dans sa
lettre
du 11 janvier 1690 : « Nous relisons, écrit-elle
ieu en 1645. 195. Au sujet de cette conversion, on peut voir une des
lettres
de Descartes, adressée « à la princesse palatine
dit le même hommage à Condé un mois après Madame de Sévigné, dans une
lettre
au comte de Bussy (1687), a fait l’analyse de cet
lent ignavi, mortuus est. » 218. Reg. II. xxii. 2, 3. 219. Voy. la
lettre
de madame de Sévigné du 15 décembre 1686. — Cf. c
élicat et d’une si fine observation, a été inspiré par la lecture des
lettres
de Mme de Sévigné. Bien que le recueil n’en fut p
le recueil n’en fut publié qu’après la mort de La Bruyère, plusieurs
lettres
de Mme de Sévigné circulaient manuscrites, et éta
quelle vous n’avez lien donné. » 254. Descartes avait dit (voy. ses
Lettres
) : « Ne m’avouerez-vous pas que vous êtes moins a
ur et toute l’amertume de la vie. » On peut voir particulièrement ses
lettres
au chevalier Destouches. 257. Outre les portrait
lui a consacrée le cardinal de Bausset. En 1850, il a paru encore des
Lettres
et Opuscules de ce grand écrivain, jusque-là non
composé par d’Alembert, en 1774. On peut rapprocher de cet éloge une
lettre
de Mme de Maintenon au duc de Noailles, du 11 mar
portrait. 296. Au sujet de la mort de Monseigneur, on peut voir une
lettre
de Mme de Maintenon, adressée au duc de Noailles
cesse, fort honnête, mais assez bizarre, a laissé des Mémoires et des
Lettres
: ces lettres, qui étaient demeurées inédites jus
nnête, mais assez bizarre, a laissé des Mémoires et des Lettres : ces
lettres
, qui étaient demeurées inédites jusqu’à ce jour,
ayant porté chez les étrangers, dès sa jeunesse, la réputation de nos
lettres
, dont il a reculé toutes les bornes ». Consult. d
Cassini, que la France faisait des conquêtes jusque dans l’empire des
lettres
. » 348. Le célèbre poète écossais Thompson a fai
et a exposé particulièrement, à ce sujet, d’excellentes idées dans sa
lettre
au pape Innocent XI sur l’instruction du grand Da
philosophique. Déjà on a cité les Dialogues sur l’éloquence, dont la
Lettre
sur les occupations de l’Académie française forme
mi motus ? » 366. C’est qu’en effet, comme l’a dit Fénelon, dans sa
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, « l’
odvis, simplex duntaxat et unum. Fénelon a dit pareillement, dans sa
Lettre
sur les occupations de l’Académie française : « T
les sciences devaient jeter un nouveau lustre sur la France, que les
lettres
avaient fait briller de tant de gloire. 383. On
lus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas. » Une telle
lettre
ne dut-elle pas consoler celui qui mourait avec l
ille dignement loué par Racine et par La Bruyère. Cf. Mme de Sévigné,
lettres
du 29 avril 1671, des 15 janvier, 9 et 16 mars 16
Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La Fontaine :
lettre
à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; cf. les lett
de La Fontaine : lettre à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; cf. les
lettres
du 20 juillet 1629 et du 14 mai 1686 au comte de
anthrope et de l’Avare par La Bruyère (Caract., c. I) et par Fénelon (
Lettres
sur les occupations de l’Académie, § vii). 483.
peu fondé, ce semble, à dire qu’Alceste n’est pas un misanthrope à la
lettre
. Bien au contraire : il ne hait pas seulement le
utrefois la bonne habitude de ne pas mettre d’s dans celle-là : cette
lettre
était réservée pour la deuxième personne et le t
ci la confidence que plus d’un grand seigneur, dans une cour amie des
lettres
, lui avait faite de ses essais poétiques. Si l’on
it-il beaucoup plus qu’Oronte la vérité sur ce point : voy., dans les
Lettres
de Mme de Sévigné, celle du 1er décembre 1664. 5
ustice de ces honteuses flatteries que prodiguaient alors les gens de
lettres
trop peu soucieux de leur dignité. 554. Abel de
ieille orthographe de ce mot, dont a disparu depuis (tandis que cette
lettre
est restée dans certes), qui a été conservée par
les, ne laissait pas d’aimer les redoutables coups d’épée » : voy. sa
lettre
du 12 juillet 1671. 575. Au dix-septième siècle,
mais en effet, a parlé de cette œuvre avec de grands éloges ; voy. la
lettre
à Mme de Grignan, du 21 février 1689. Cf. une let
éloges ; voy. la lettre à Mme de Grignan, du 21 février 1689. Cf. une
lettre
de Mme de Maintenon à l’abbé Gobelin, du 14 févri
e. Un sait qu’Amiens, deux ans avant d’honorer ainsi publiquement les
lettres
, avait rendu le même hommage au génie de l’érudit
uvenir d’un objet semblable dont parle Mme de Sévigné dans une de ses
lettres
à Mme de Grignan (4 décembre 1673) : « On disait
ne regardent, d’ailleurs, les Proverbes , dit l’abbé Guénée dans ses
Lettres
de quelques Juifs , que comme un choix de sentenc
sens, serait aujourd’hui plus usité. 1. Madame de Sévigné, dans ses
Lettres
, revient très-fréquemment sur la belle morale de
n admiration se plaît à varier les formes d’un éloge toujours senti. (
Lettres
des 21 juin, 5 et 22 juillet 1671, etc.) — L’écri
bonnes qualités ce qu’on perd en vieillissant du côté des agréables. (
Lettres
des 7 octobre, 1er et 4 novembre 1671.) A ce suff
peut ôter de pointes par la comparaison avec le mal d’autrui. Les
lettres
Que n’a-t-on pas dit des lettres, jeunes élèv
on avec le mal d’autrui. Les lettres Que n’a-t-on pas dit des
lettres
, jeunes élèves, et que ne reste-t-il pas à en dir
que idéal que se fasse une société d’une condition désirable sans les
lettres
, toute condition ornée et relevée par les lettres
désirable sans les lettres, toute condition ornée et relevée par les
lettres
vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien
dive et presque féminine, comme le prouvent ses vives épigrammes, ses
lettres
à Nicole, sa préface de Britannicus, et la fin de
es dans les États, nous ne craindrons point de dire, à l’avantage des
lettres
et de ce corps fameux dont vous faites maintenant
té des remercîments pour Louis le Grand. (Discours à l’Académie.)
Lettre
de Racine à son fils ainé 1 Au camp de Thieusi
votre écriture. Je veux croire que vous avez écrit fort vite les deux
lettres
que j’ai reçues de vous, car le caractère en para
48), il vendit sa charge en 1726 pour se consacrer plus librement aux
lettres
, et se prépara par des voyages en Allemagne, en I
es premières sociétés se firent à son image 2. Voici une bien belle
lettre
de Ducis inspirée par la piété filiale : « Mon p
tannerie, qu’il appelle sa bibliothèque. » 2. Voltaire appelle les
lettres
persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de tra
-huitième siècle, les cafés étaient très-fréquentés par les hommes de
lettres
, entre autres le café Procope. 6. Au dix-huitièm
pécialité. Lettrés, aimez les sciences. Savants, ne dédaignez pas les
lettres
. 6. Montesquieu s’amuse, et parodie le langage d
ne étrange sorte. Des extrémités de l’Orient, il lui vient une grande
lettre
qui délivre la vérité opprimée, qui la venge des
teurs, qui efface les odes et les panégyriques de la flatterie. Cette
lettre
injurieuse est écrite de la main du roi des Parth
et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre1, cette
lettre
injurieuse lui conseille, pour conclusion, de met
age de Tibère : car, environ ce temps-là, il écrit lui-même une autre
lettre
au sénat dans laquelle il maudit sa malheureuse g
squin : nous dirions une pasquinade, raillerie satirique. 1. Grande
lettre
, cette expression est un souvenir de Juvénal. 2.
de son objet, Jamais sans l’épuiser n’abandonne un sujet. Toutes les
lettres
, voyelles ou consonnes, à l’exception de l’e muet
ue la dernière syllabe offre le même son, et se termine par les mêmes
lettres
ou par des lettres analogues. Ainsi mouvoir, rime
abe offre le même son, et se termine par les mêmes lettres ou par des
lettres
analogues. Ainsi mouvoir, rime avec déchoir, tale
n’est pas frappée du même son ; 4° Quand la rime se borne à une seule
lettre
; 5° Lorsque le mot simple rime avec son composé
ons. 75. La rime est-elle suffisante quand elle se borne à une seule
lettre
? La rime est insuffisante quand elle se borne à
le lettre ? La rime est insuffisante quand elle se borne à une seule
lettre
. Ainsi, charité ne peut rimer avec charmé, vaincu
ui avec ennemi. La voyelle finale doit alors être précédée de la même
lettre
ou d’une lettre du même son, comme il traversa, i
La voyelle finale doit alors être précédée de la même lettre ou d’une
lettre
du même son, comme il traversa, il effaça, chaste
Les sons en ant, ent, on et eu veulent aussi être précédés des mêmes
lettres
. Ainsi intéressant, jugement, permission, pernici
même son, c’est-à-dire, lorsqu’il y a entière conformité de son et de
lettres
dans la syllabe finale pour le vers masculin, et
affectées à la poésie, dans la suppression ou l’addition de certaines
lettres
, enfin dans l’inversion. Nous ne parlerons ici qu
mes yeux pour voir si je ne dormais point, lorsque j’ai lu dans votre
lettre
que vous aviez dessein de venir ici, et maintenan
ffliction ; et bien que je ne me promette pas de rien mettre en cette
lettre
qui ait grande force pour adoucir votre douleur,
re sur les bords de la Charente. 3. Le canal de la Charente. Voir la
lettre
de Balzac sur les plaisirs de la campagne. 4. Qu
tation. 5. Si bien comme, est un tour tombé en désuétude. 6. Cette
lettre
est antérieure à la publication des grands ouvrag
syllabes, qui précéda, chez quelques peuples, celle d’un alphabet de
lettres
, C’est ainsi qu’on écrit encore aujourd’hui en Et
n de ces sons élémentaires un signe particulier, connu sous le nom de
lettre
, et il enseigna aux hommes comment, en combinant
le nom de lettre, et il enseigna aux hommes comment, en combinant ces
lettres
de différentes façons, l’écriture pourrait parven
. Le latin resta toujours la langue de l’Église, de la justice et des
lettres
. C’était en latin que l’on écrivait l’histoire, s
veloppement historique, dans une dissertation philosophique, dans une
lettre
, dans la conversation même, aussi bien que dans u
que tout son charme à une disposition ingénieuse. N’écrivît-on qu’une
lettre
, une lettre vaut encore la peine d’être disposée
charme à une disposition ingénieuse. N’écrivît-on qu’une lettre, une
lettre
vaut encore la peine d’être disposée avec soin. U
ettre, une lettre vaut encore la peine d’être disposée avec soin. Une
lettre
d’affaires veut être claire, méthodique et précis
, à la précision, il faut avoir médité la place de chaque pensée. Une
lettre
à un ami, où l’on exprime ce qu’on a vu et ce qu’
stolaire, si ce n’est le naturel et l’abandon ; et doit-on écrire une
lettre
comme un traité de philosophie ? Non, sans doute
ndon et le naturel, du désordre et de la confusion. On peut, dans une
lettre
, glisser sur un sujet, et laisser à son lecteur l
tent, et, en écrivant une phrase, prévoir celles qui vont suivre. Les
lettres
de madame de Sévigné confirment la règle que nous
lus heureux. Lors même quelle parait se répéter, lorsque dans la même
lettre
elle dit adieu à sa fille jusqu’à cinq fois, c’es
ce de désordre n’est que l’expression fidèle du motif principal de la
lettre
. Il n’y a pas jusqu’à la conversation qui n’exige
regarde la nature des mots, nous n’analyserons point ici chacune des
lettres
et des sons élémentaires dont une langue est comp
er des tortures... Un Auguste désigne les princes qui protègent les
lettres
, des Virgiles désignent de grands poëtes ; les Sa
est le style ordinaire de la conversation et de ce qu’on appelle les
lettres
familières ; il est moins châtié que le style sim
c une veste de Lyon de fort bon goût ; le tout était accompagné d’une
lettre
à M. de La Jeannotière. Colin admira l’habit, et
ps après, un valet de chambre arrive en poste, et apporte une seconde
lettre
à M. le marquis de La Jeannotière : c’était un or
tre à Paris dans le beau monde. « Colin, toujours tendre, écrivit une
lettre
de compliments à son ancien camarade, et lui fit
es nos dames, elles ont l’esprit plus agréable que les hommes ; leurs
lettres
sont écrites avec cent fois plus de grâce, elles
ains phénomènes de la nature ; ou bien on leur ferait examiner si les
lettres
sont utiles aux mœurs et à la prospérité des empi
du style épistolaire ; car la qualité essentielle de toute espèce de
lettre
est d’être naturelle, et de représenter, avec une
dame de Sévigné ? Et peut-on se donner l’esprit d’un autre ? Dans une
lettre
surtout, ne doit-on pas être soi, et laisser parl
compliments hyperboliques. Un homme de goût, qu’elle consulta sur sa
lettre
, lui demanda ce qu’elle voulait faire savoir à so
! madame, reprit le conseiller, mandez-lui cela tout uniment ; votre
lettre
vaudra infiniment mieux que tout ce que je viens
ieux que tout ce que je viens de lire. » On l’a dit avec raison : une
lettre
est une conversation par écrit. La correspondance
ir la pensée. Les expressions figurées peuvent trouver place dans une
lettre
, mais à condition qu’elle conviennent parfaitemen
e venues comme d’elles-mêmes se placer sous votre plume. Le ton d’une
lettre
varie nécessairement selon les choses dont on par
de Coutras, laquelle me fait véritablement plaie au cœur. » Dans une
lettre
d’affaires, soyez laconique et serré ; allez droi
e dont il faut savoir se passer : le bon sens suffit. Mais il y a des
lettres
où l'on peut se livrer à toutes ses pensées, et l
disposés d’avance à tout applaudir. Ne craignez pas d’être long : les
lettres
de ceux qu’on aime paraissent toujours trop court
se présentent. Comme le naturel et l’abandon sont de rigueur dans une
lettre
, il semble à certains esprits que l’on est perdu
ilité et un tact aussi prompt qu’infaillible, la plupart écrivent des
lettres
décousues, fastidieuses, et qui ne valent pas sou
ouvent la modique rétribution qu’il faut payer pour les recevoir. Les
lettres
écrites dans l’intimité roulent ordinairement sur
n art ou plutôt avec un instinct admirable. Nous avons vu ailleurs sa
lettre
si éloquente sur la mort de Turenne. Écoutons-la
ême abandon, le même mouvement dans le style. Nous ne lisons plus une
lettre
: ce sont des faits qui se passent sous nos yeux,
z-vous d’un air dogmatique et tranchant ; songez que vous écrivez une
lettre
: si celui qui doit vous lire ne partage pas voir
ne lumière qui n’éclaire pas, mais qui brûle. Il faut se défier d’une
lettre
écrite dans le premier moment, et ne pas se hâter
serez étonné du désordre et de l’exagération qui régnaient dans votre
lettre
, et, en la condamnant au feu, vous vous épargnere
l’âme, et ne laissent qu’une impression légère et confuse ; mais une
lettre
, une fois lancée, devient un monument éternel qu’
our heureux à un reproche ou à un conseil. Citons, par exemple, cette
lettre
à sa nièce qui s’en faisait beaucoup accroire, et
e épistolaire. De sa volumineuse correspondance nous extrairons cette
lettre
, écrite à une jeune personne qui l’avait consulté
état soit bien douloureux, puisque je n’ai pas répondu plus tôt à la
lettre
dont vous m’honorez, et que je ne vous envoie que
flexions ; ne les attribuez qu’à mon obéissance à vos ordres. » Cette
lettre
, écrite en 1756, ne semble-t-elle pas datée d’hie
voyage, tout ce que vous ne voudrez point oublier, mettez-le dans vos
lettres
: un paysage, un monument que vous aurez décrit a
ue vous aurez décrit avec soin, ne sortira plus de votre mémoire. Une
lettre
permet des développements que ne tolère point la
rait, par son audace, la simplicité d’une conversation familière. Une
lettre
est plus commode qu’un interlocuteur : elle atten
re presque le contraire de ce que vous vouliez dire d’abord. Dans une
lettre
, on est maître de son sujet ; on le dispose, on l
d’une table verte, et de nous écrire au lieu de causer ensemble. Ces
lettres
multipliées nous amusaient tellement, que nous ét
variation, au lieu de modifier la terminaison, tombe sur la première
lettre
du substantif. 5. « Tantam mansuetudinem, tam
poque ou Voltaire écrivait. 8. Velly et Anquetil. Voyez la première
lettre
de M. Augustin Thierry sur l’Histoire de France.
es compositeurs, ils écrivaient le lendemain un simple billet, ou une
lettre
d’un style banal ou équivoque sans élégance aucun
et de l’application du style à la narration, à la dissertation et aux
lettres
. Il se termine par des Éléments de Rhétorique con
squ’on eut trouvé le moyen de peindre la parole par des signes ou des
lettres
et par des mots, on ne tarda pas à leur imposer d
s deux reines sévères, les mots sont constamment constitués des mêmes
lettres
, et sympathisent naturellement quand ils se réuni
a rime. § II. Des syllabes. On appelle syllabe une ou plusieurs
lettres
qui se prononcent par une seule émission de voix.
ut donc faire rimer les mots qui ont le même son sans avoir les mêmes
lettres
. Ex. : prix, esprits ; terre, solitaire ; aimé, c
s ; terre, solitaire ; aimé, consumé. Les rimes qui offrent les mêmes
lettres
sans offrir les mêmes sons ne valent rien ; ainsi
par t, d, c, ne riment bien qu’avec des mots terminés par une de ces
lettres
; ainsi, les rimes suivantes sont vicieuses : tyr
parents. On appelle rime insuffisante celle qui se borne à une seule
lettre
, comme pari, défi ; donné, charité ; vertu, vendu
dame… La guerre et ses ravages À M. Chlewaski1 Fragment de
lettre
2 Rome, le 8 janvier 1799. … Dites à ceux qui
vécut quatorze ans trois mois et six jours ; et plus bas, en petites
lettres
: Que la terre te soit légère, fille pieuse et bi
euse et bien-aimée ! … Fragment de conversation sur la gloire des
lettres
Ceux-là dont la renommée coûte si cher au gen
une entreprise extrêmement dispendieuse. » Il ajoutait dans une autre
lettre
« En général, je vois qu’il est bon de s’en tenir
e ciel ! oh ! que mon âme monte au ciel ! Aujourd’hui grande venue de
lettres
que je n’ai pas lues. Que lire là-dedans ? Des mo
urnal et fragments. Édition Didier.) 1. Journal, un vol. in-12. —
Lettres
, un vol. in-12, Didier, librairie académique. Ces
nfant ferme les yeux, tandis que les autres se cachent. 2. Dans ses
lettres
, elle disait un jour : « Ils sont partis hier, n
e tirer de là. Je suis trop bien dans ma chambrette, je m’en vais. » (
Lettres
, Didier, p. 57.) 1. Voici un aveu sur elle-mê
ngue. Ses études sont inpirées par la passion des livres, l’amour des
lettres
, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai. Le
etons pas1. Le rêve d’un lettré Quelle est l’âme sensible aux
lettres
qui n’ait pas fait ce rêve d’une vie toute plongé
des récréations. Le fond de la vie, ce serait un abandon complet aux
lettres
, sans ambition personnelle, sans autre passion qu
e humain1. (Réponse au discours de réception de M. Flourens.) Les
lettres
Vous êtes un exemple, monsieur, de l’utilité
Les lettres Vous êtes un exemple, monsieur, de l’utilité des
lettres
dans la carrière des affaires. Leur forte culture
t de brillants génies qui, après lui avoir donné la gloire élevée des
lettres
et les beaux plaisirs des arts, lui ont encore pr
rs, et ne laissons pas dépérir dans nos mains cet admirable dépôt des
lettres
fidèlement transmis de génération en génération e
prise qu’on faisait sur sa vie, et instruit particulièrement, par ses
lettres
, de celui qui la devait conduire à chef424, qui é
à l’étranger et fut nommé par Richelieu, à son retour à Paris, où ses
Lettres
l’avaient fait connaître, conseiller d’État et hi
te-t-il une grande place dans l’histoire de notre langue, quoique ses
Lettres
manquent souvent de naturel. Outre ses Lettres et
re langue, quoique ses Lettres manquent souvent de naturel. Outre ses
Lettres
et diverses dissertations, Balzac a laissé trois
rocodiles du Nil et le faux or de toutes les rivières des poètes475. (
Lettres
, 4 septembre 1622). Descartes (1596-1650)
nd nombre d’autres traités sur la philosophie et les sciences, et des
Lettres
. La ville et la campagne A M. de Balzac. Qu
ent être souhaitées soient si faciles à trouver qu’en cettui-ci485 ? (
Lettres
, mai 1631). Le bons sens et la méthode Le b
dée aux prisonniers. Aussitôt que l’arrêt fut rendu, l’on expédia les
lettres
de cachet541, et le Premier Président montra au p
-1695) Pour la notice, voir page 516. Une journée de voyage
Lettre
de la Fontaine a sa femme545 Notre seconde co
gon. — Souviens-toi de m’écrire ces mots. Je les veux faire graver en
lettres
d’or sur la cheminée de ma salle. Valère. — Je n
écrivit, pour attaquer les Jésuites, leurs adversaires, les célèbres
Lettres
provinciales (1656-1657). Quand il mourut, en 166
en 1696, Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, a laissé des
lettres
, dont la plupart sont adressées à sa fille, Mme d
Mme de Grignan, qu’elle aima toujours d’une affection passionnée. Ces
lettres
, que leur auteur ne destinait pas à la publicité,
il jugeât par là combien il est loin de connaître jamais la vérité. (
Lettre
du ler décembre 1664.) Première lettre à de Gr
nnaître jamais la vérité. (Lettre du ler décembre 1664.) Première
lettre
à de Grignan après son départ de Paris A Paris
assa avec Mme de la Troche685 à l’Arsenal686. Le soir, je reçus votre
lettre
qui me remit dans les premiers transports, et, ce
9, avec les douleurs de tous ceux que vous avez laissés ici. Toute ma
lettre
serait pleine de compliments, si je voulais. L
ici. Toute ma lettre serait pleine de compliments, si je voulais.
Lettre
de printemps A Madame De Grignan. A Livry690,
696; mais je ne veux plus vous en parler. Ce matin on m’a apporté vos
lettres
du 4e de ce mois : qu’elles viennent de loin quan
s de poids encore à sa prédication, et l’on peut voir, dans plusieurs
lettres
de Mme de Sévigné, des témoignages enthousiastes
en, 1, 2.) Racine (1639-1699) Pour la notice, voir page 572,
Lettres
a son fils810 Au camp devant Namur811, le 31e
r811, le 31e mai [1692]. Vous aurez pu voir, mon cher enfant, par les
lettres
que j’écris à votre mère, combien je suis touché
qu’à un âge plus avancé. J’aurai une sensible joie de recevoir de vos
lettres
; mais ne m’écrivez que quand vous serez entièrem
par beaucoup de soumission à tout ce qu’elle désirera de vous. Votre
lettre
m’a fait beaucoup de plaisir ; elle est fort sage
ailler ; c’est maintenant au roi à me nourrir816. » (Correspondance,
lettre
du 3 juin 1692.) La Bruyère (1645-1695) Je
politiques, le Traité de l’Existence et des attributs de Dieu, et la
Lettre
à l’Académie ou Lettre sur les occupations de l’A
de l’Existence et des attributs de Dieu, et la Lettre à l’Académie ou
Lettre
sur les occupations de l’Académie française, et l
a science attirent à ceux qui s’élèvent trop. On voit, par une de ses
lettres
, que son Traité d’optique étant prêt à imprimer94
pourtant beaucoup d’avantage959. M. Leibnitz avait un commerce960 de
lettres
prodigieux. Il se plaisait à entrer dans les trav
fût-on proposé que l’honneur de lui écrire. Il est impossible que ses
lettres
ne lui aient emporté un temps très considérable :
, a publié, outre différents opuscules, trois ouvrages célèbres : les
Lettres
persanes (1721), ses Considérations sur les cause
rit des lois (1748). Le premier est une espèce de roman satirique par
lettres
, dans lequel il attaque les ridicules et les abus
est une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? » (
Lettres
persanes, XXX.) L’homme universel1068 Je10
entôt pris ; je me tus, je le laissai parler ; et il décide encore. (
Lettres
persanes, LXXII.) La vraie grandeur Il y a
ge, et l’on trouvait quelquefois que nous représentions assez bien. (
Lettres
persanes, LXXIV.) Charles XII Ce prince, qu
endant la même période de sa vie, sont l’Histoire de Charles XII, les
Lettres
philosophiques ou Lettres sur les Anglais (1731),
sa vie, sont l’Histoire de Charles XII, les Lettres philosophiques ou
Lettres
sur les Anglais (1731), le Siècle de Louis XI V (
irable de pureté, de finesse et de vivacité. Mais ce sont surtout les
lettres
, les poésies légères et les opuscules polémiques
ient massacrés comme traîtres à la patrie ; elle leur donna enfin des
lettres
patentes1100, par lesquelles elle les remerciait
élever un Pichon que servir un roi, fût-ce le roi des Vandales1118. (
Lettres
, 28 juillet 1757.) Jeannot et Colin Plusieu
c une veste de Lyon de fort bon goût : le tout était accompagné d’une
lettre
à M. de la Jeannotière. Colin admira l’habit et n
près, un valet de chambre arrive en poste1121, et apporte une seconde
lettre
à M. le marquis de la Jeannotière ; c’était un or
ettre à Paris dans le beau monde. Colin, toujours tendre, écrivit une
lettre
de compliments à son ancien camarade, et lui fit
es nos dames, elles ont l’esprit plus agréable que les hommes ; leurs
lettres
sont écrites avec cent fois plus de grâce ; elles
par l’Académie de Dijon : « Si le rétablissement des sciences et des
lettres
a contribué à corrompre ou à épurer les mœurs ».
’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), la
Lettre
à d’Alembert sur les spectacles (1758), le Contra
vous, j’espère qu’ayant à vous offrir des excuses et de l’argent, ma
lettre
ne saurait être mal reçue. J’apprends que Mlle de
l’ayant appris, a eu la simplicité de vous envoyer sa fille, avec la
lettre
d’avis1200, vous demander son beurre ou le prix q
voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni
lettres
, ni visites n’en vinssent troubler le charme. Apr
urais borné volontiers tout celui de mon existence. (Correspondance,
lettre
du 26 janvier 1762.) Diderot (1713-1784) N
?... (Miscellanea philosophiques, éd. Assézat, t. IV.) L’homme de
lettres
et le financier Vous savez que M. Tronchin1230
les mains de M. Colin de Saint-Marc1232… Je reçois de M. Tronchin une
lettre
pour M. de Saint-Marc. Je la garde sept ou huit j
trouve à la porte de l’hôtel des Fermes1234, je me ressouviens de ma
lettre
, et j’entre. M. de Saint-Marc n’était pas à son b
il s’assied dans son fauteuil, et je reste droit. Je lui présente ma
lettre
; il la prend, l’ouvre, et la lit ; se met à rega
et la lit ; se met à regarder un moment au plafond, et me rendant ma
lettre
en la jetant sur un coin de sa table, me dit : Je
droite, il me dit : « Ah ! oui, je me rappelle cela. J’ai touché vos
lettres
de change1235. Je n’ai point de billets à vous do
si peu fait à se trouver tout à coup un valet !... (Correspondance :
Lettres
à Mlle Volland, 21 juillet 1765.) Vauvenargue
lequel il s’était cependant distingué, et se consacra tout entier aux
lettres
, après avoir vainement tenté d’entrer dans la dip
urut à Paris en 1747, à l’âge de trente-deux ans, laissant, outre des
lettres
et divers opuscules de morale et de critique, une
aissé quelques poésies diverses, quelques opuscules politiques et des
lettres
. La calomnie La calomnie, monsieur ! vous ne
s elle s’enfuit et Paul courut après elle. (Paul et Virginie.)
Lettre
à M. Hennin1312 Monsieur et ami, J’ai suivi
vant, mais déparés malheureusement par une certaine emphase, dont les
lettres
mêmes qui nous restent d’elle ne sont pas non plu
ement temporel de la Providence (1821). On a encore publié de lui des
Lettres
familières et diplomatiques, qui, quelque sujet q
l’heureux, au puissant Tibère, écrivant de l’île de Caprée sa fameuse
lettre
au sénat romain1342 ; il ne sera pas difficile, j
deux qualités devraient être inséparables, au moins dans un homme de
lettres
. Sa conscience était sa muse : celle-là n’a pas b
3 un sentiment plus pur, l’amour de la vérité, qui fait des hommes de
lettres
comme les prêtres guerriers d’une noble cause....
s étrangers, le voyageur s’adressait à son évêque qui lui donnait une
lettre
apostolique avec laquelle il passait en sûreté da
quelle il passait en sûreté dans toute la chrétienté. La forme de ces
lettres
variait selon le rang et la profession du porteur
grande pureté, et l’on lit encore avec plaisir un grand nombre de ses
Lettres
, vives et malicieuses. Une terrible histoire A
Pigalle1435 Résina, près Portici, le ler septembre 18071436. Vos
lettres
sont rares, chère cousine ; vous faites bien, je
prenez des sujets qui aillent à votre air, Psyché, par exemple1442. (
Lettres
écrites de France et d’Italie.) Un tyranneau
e de Lamennais, outre L’Esquisse d’une philosophie (1841-1846) et des
Lettres
, une traduction de l’Imitation de Jésus-Christ (1
de la Révolution d’Angleterre 1490, livre VII.) Savoir dire non
Lettre
à Mademoiselle Henriette Guizot1491 Londres1492,
ette. Je t’embrasse de toute mon âme. Embrasse les autres pour moi. (
Lettres
à sa famille et à ses amis 1495.) Lamartine (
re de la formation et des progrès du Tiers Etat (1853), et, outre ses
Lettres
sur l’histoire de France (1827 et ses Considérati
ent l’armée, font paraître un prétendu messager de Sardaigne avec une
lettre
qui les exhortait à observer de près Gescon et le
ar un nouveau messager qui se dit arrivé de Tunis, et qui apporte une
lettre
dans le sens de la première. Autarite, chef des G
gnifique écriture. Il faisait, à main levée, non seulement toutes les
lettres
de l’alphabet, mais encore des ornements, des cœu
! Tous les imbéciles écrivent bien. Mais vois Bonaparte : tu as vingt
lettres
de lui adressées à ton père1605; peux-tu en lire
écits historiques, exacts et même colorés, mais un peu froids, et des
Lettres
1607. La noce espagnole On célébrait une noc
mais personne n’avait vu1613 l’homme qu’ils cherchaient. (Mosaïque.
Lettres
d’Espagne, III.) En temps de guerre civile
ayée au théâtre, quelquefois avec succès. l’Histoire de ma vie et les
Lettres
d’un voyageur, remplies de ces vivantes descripti
réponse émue, presque indignée. Quinze jours plus tard, je reçus une
lettre
écrite en caractères tremblés, sur le fort papier
leu ! tu te moques de moi ? Je ne suis bon apparemment qu’à payer tes
lettres
de change1680 ? J’en ai reçu une ce matin : soixa
et je vous aime. Faites-moi la grâce de m’écouter. Vous avez payé une
lettre
de change à mon intention. Quand vous êtes venu,
n’avez pas déjeuné. Vous êtes resté le cœur à jeun sur cette maudite
lettre
de change ; avalons-la de compagnie : je vais dem
poésies et quelques œuvres dramatiques. Son Petit Chose (1868) et ses
Lettres
de mon moulin (1869) le firent mettre au nombre d
, comme allégés par les jolis noms qu’ils portaient à leur arrière en
lettres
blanches : l’Oiseau-Mouche, l’Hirondelle. Puis, p
oudain en ma place on les livre. Si1919 vous suppli, Sire, mander par
lettre
Qu’en liberté vos gens me vueillent mettre : Et,
ent, la richesse et la netteté des images. Il a laissé, en outre, des
lettres
et quelques traductions. Stances Consolation A
ui a laissé de petits poèmes, des comédies, des poésies diverses, des
lettres
, est surtout connu par ses douze livres de Fables
es opuscules en prose, presque tous relatifs à la littérature, et des
lettres
dont quelques-unes sont adressées à Racine, et le
(1691). Il a laissé, outre ses tragédies, des opuscules en prose, des
lettres
et quelques poésies diverses, notamment des canti
à Paris, servit comme officier avant de se consacrer entièrement aux
lettres
. Il publia son premier recueil de poésies en 1822
se fumée L’ivresse du malheur emporte sa raison. (Poésies nouvelles :
Lettre
à Lamartine.) La Fontaine C’est avec celui
urrissait la raison en égayant le cœur. C’était là son grand art : la
lettre
inanimée Vivait, riait, chantait sous son aiguill
e songe du retour ; Je mourais d’un regret de soleil et d’amour ; Les
lettres
du pays ne quittaient plus ma lèvre. Pourtant les
Corneille Cinna ou la Clémence d’Auguste. 439. . Éducation. 440.
Lettres
, l’instruction en général. 441. A la vérité, li
ent à être célèbres ; une quinzaine d’années après le moment où cette
lettre
fut écrite, elles donnaient lieu à des marchés ex
540. Conseiller des enquêtes : voir la note 1 de la page 47. 541.
Lettres
de cachet, lettres scellées du cachet du roi et c
es enquêtes : voir la note 1 de la page 47. 541. Lettres de cachet,
lettres
scellées du cachet du roi et contenant ses ordres
542. De l’un et de l’autre. Entendez : les copies de l’arrêt et des
lettres
de cachet, copies qu’il avait prises en forme, c’
siège de conseiller. 544. « Cette maxime, dit Mme de Sablé dans une
lettre
écrite à La Rochefoucauld, est bien vraie, car le
ne l’accompagna dans son exil, et adressa à sa femme une suite de six
lettres
(prose et vers mêlés) qui contien la relation de
Fontaine a ainsi mélangé la prose et les vers dans un grand nombre de
lettres
, dans un ouvrage intitulé le Songe de Vaux et dan
son roman de Psyché. Plus tard Voltaire a fait de même dans quelques
lettres
et dans quelques œuvres légères. Certaines lettre
même dans quelques lettres et dans quelques œuvres légères. Certaines
lettres
de la jeunesse de Racine sont aussi mélangées de
plus tard ministre des affaires étrangères, et à qui est adressée la
lettre
dont nous citons un fragment : cette lettre est d
et à qui est adressée la lettre dont nous citons un fragment : cette
lettre
est du ler décembre 1664. 672. François de Beauv
tendez : je ne sais rien d’autre que ce que je vous ai dit dans cette
lettre
, c’est-à-dire mon chagrin. 690. Livry, village
auparavant, quitté Paris pour rejoindre son mari en Provence (voir la
lettre
précédente). 697. Paquet. Expression consacrée
re précédente). 697. Paquet. Expression consacrée pour désigner une
lettre
ou des lettres confiées à la poste. 698. La Font
. 697. Paquet. Expression consacrée pour désigner une lettre ou des
lettres
confiées à la poste. 698. La Fontaine (voir page
07. Phillipe-Emmanuel de Coulanges, cousin de Mme de Sévigné. – Cette
lettre
est une de celles qui étaient déjà célèbres du vi
de Croque-Oison, et l’autre de Kerborgne… Ces noms me réjouissent. » (
Lettre
du 19 juillet 1671.) 714. Après l’avoir été voi
ropriété des Rochers. 716. Encore : elle avait déjà écrit plusieurs
lettres
sur ce sujet. Turenne avait été tué à Salzbach, n
attention sur lui, se met à crier et à pleurer cette grande perte. » (
Lettre
du 9 août). 723. Là où : on écrirait aujourd’h
e, écrivit à Mme de Grignan, le soir même de la Toussaint, une courte
lettre
toute débordante de joie : « Philippsbourg est pr
rès. C’est alors que Mme de Sévigné écrivit à M. et Mme de Grignan la
lettre
qu’on va lire. a. Le comte de Grignan. b. Enten
si qu’elle passe la plume à Louis-Provence, qui joignit en effet à la
lettre
de sa grand’mère un billet que nous avons et dans
ence par une phrase qui se rattache immédiatement à la dernière de la
lettre
de Mme de Sévigné : « Si ce n’est lui-même, c’est
province des Asturies, où Gil Blas avait été élevé, avait appris les
lettres
et la philosophie, et d’où il venait de partir po
s l’antiquité. 984. Peñaflor, à une journée de mulet d’Oviédo. — La
lettre
espagnole ñ correspond à notre gn. 985. Ses sa
rsans échangent entre eux ou avec leurs amis qui forme le recueil des
Lettres
Persanes, d’où ce morceau et le suivant sont tiré
oclamer, finit par ceci, à savoir qu’on proclama (juin 1682). 1100.
Lettres
patentes (littéralement ouvertes, par opposition
1100. Lettres patentes (littéralement ouvertes, par opposition aux
lettres
closes, qui étaient de vraies lettres du roi, cac
nt ouvertes, par opposition aux lettres closes, qui étaient de vraies
lettres
du roi, cachetées de son sceau), pièces émanant d
1102. Expéditions, nom général qui désigne les pièces officielles,
lettres
dépêches, expédiées par un gouvernement. 1103. E
uche que Voltaire emploie à dessein, comme s’il la transcrivait de la
lettre
même de Colin. 1123. Il semble bien que ce soit
n bel esprit ridicule. Voici comment il s’exprimait lui-même dans une
lettre
à Mme du Deffand (19 mai 1754) : « Savez-vous le
evalier d’Assas. « J’en suis si touché, lui écrivit-il alors dans une
lettre
de remerciement (26 octobre), que je vais faire u
au épousa plus tard la fille, ancienne servante d’auberge. 1200. La
lettre
d’avis, la lettre par laquelle elle était informé
d la fille, ancienne servante d’auberge. 1200. La lettre d’avis, la
lettre
par laquelle elle était informée de l’envoi de ce
et, par conséquent, héritage de paysan, d’homme non noble. 1202. La
lettre
est spirituelle autant qu’impertinente. Nous igno
eur profit, moyennant une redevance qu’ils payaient à l’État. 1235.
Lettre
de change, lettre par laquelle un banquier ou un
ant une redevance qu’ils payaient à l’État. 1235. Lettre de change,
lettre
par laquelle un banquier ou un négociant donne l’
On lui doit la première édition des Mémoires de Mme Roland. 1337. La
lettre
est écrite du clos de la Piâtrière, propriété de
ochonne, adjectif également forgé, continue la plaisanterie. 1339. «
Lettre
richement et admirablement rustique, disait Saint
ivant, de sa résidence de Caprée, dans le golfe de Naples, une longue
lettre
au sénat, pour accuser inopinément de trahison et
urier feint que le morceau qu’on va lire, et qui est de 1823, est une
lettre
qu’un paysan lui a adressée. Il est bien évident
u bout de la table, un secrétaire paraissait fort occupé à écrire des
lettres
, qu’il donnait ensuite à l’Amiral pour les signer
(Côtes-du-Nord). 1679. Bouillotte, espèce de jeu de cartes. 1680.
Lettres
de change. Voir page 225, note 5. 1681. Soixant
rmule en usage, dans la correspondance commerciale, pour le début des
lettres
; entendez ; j’ai reçu votre honorée lettre du 8
ciale, pour le début des lettres ; entendez ; j’ai reçu votre honorée
lettre
du 8 du mois courant. 1754. Le Languedoc. 1755.
d’Aix, était un grand ami de Malherbe, qui en parle souvent dans ses
lettres
. Sa fille s’appelait Marguerite. » (Ludovic Lalan
plus d’un témoignage. D’ailleurs Lamartine s’est représenté lui-même (
Lettre
à M. d’Esgrigny, en tête des Harmonies poétiques
s’appelait Albula, et que le pieux Énée remonta ses ondes inconnues. (
Lettre
à M. de Fontanes.) Les ruines de Rome Il
us ne voyez donc dans les copies d’Adrien que des ruines de ruines2. (
Lettre
à M. de Fontanes.) Un effet de lune Un so
s de la nature2. (Génie du christianisme.) La mort d’une sœur
Lettre
à M. de Fontanes Fragment 25 octobre 1799,
té. (Méditations, Hachette et Cie, p. 133.) 1. L’homme à qui cette
lettre
est adressée n’est plus ! (Note de l’édition de 1
ent de la villa Adriana. Voyez la description de cette villa dans une
lettre
à M. Joubert, en date du 10 décembre 1803. (Id.)
1803. (Id.) 1. Monument de la villa. En voir la description dans une
lettre
à M. Joubert (Note de Chateaubriand.) 2. Dans se
s mémoires sont à l’histoire. Elle s’occupe plus de la chronique2 des
lettres
que de leur histoire, et elle fait plus de portra
en sont les qualités éminentes. En lisant certaines Causeries sur des
lettres
illustres, on pense à Plutarque et à Bayle3, et o
rte de critique choisit, parmi tous les objets d’étude qu’offrent les
lettres
, une question qu’elle traite à fond, en prenant g
ortir quelque vérité de l’ordre moral. C’est là son objet : tirer des
lettres
un enseignement pratique, songer moins à conduire
res sortes de critique la diversité, la liberté, l’histoire mêlée aux
lettres
, la beauté des tableaux, la vie des portraits, le
iel ci-dessous, où rentrent tous les points essentiels de l’étude des
lettres
. Il s’est publié bien des Manuels de rhétorique,
uels de rhétorique, après les grands traités de critique, tels que la
Lettre
et les Dialogues de Fénelon sur l’Éloquence. le T
s et par le charme de l’harmonie, fut nommée le langage des dieux. » (
lettre
à l’ Académie, § V.) C’est ce besoin des vives
orne à représenter les mœurs des hommes dans une condition privée. » (
Lettre
à l’Académie, § vi.) La tragédie enseigne à l’hom
la différence qui sépare l’orateur du poëte, ni prendre au pied de la
lettre
le mot de Cicéron : que l’orateur doit avoir la
peuples ont passé d’une forme de gouvernement à une autre. »(Fénelon,
Lettre
à l’Académie, viii.) 1. — L’histoire doit être
mme, et les ont peintes dans un style immortel. Genres secondaires :
Lettres
, Critique, Romans. — Il serait injuste, après les
ait une partie de la Rhétorique. La critique moderne a parlé, dans la
Lettre
de Fénelon à l’Académie et dans ses Dialogues sur
ue pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. » (
Lettre
à l’Académie, § iv.) On comprend qu’il soit diff
ime, le plus pur qu’aient jamais parlé la passion et le sentiment. La
Lettre
de Fénelon à l’Académie est une étude exquise de
our être honnête homme, il suffit de n’être pas un franc scélérat. » (
Lettre
à d’Alembert sur les spectacles.) Voici le repro
le. C’en est assez, ce me semble, pour rendre Molière inexcusable. » (
Lettre
sur les spectacles.) La Harpe fait voir le vice
. S’il pouvait exister, il ne ferait pas rire ; il ferait horreur. » (
Lettres
sur les spectacles.) Ces principes sont communs
ulation ou Conclusion est indispensable ; un discours d’affaires, une
lettre
se passent d’une péroraison, mais jamais d’une co
s froides de la raison, depuis les chefs-d’œuvre des poëtes jusqu’aux
lettres
d’affaires, il faut toujours satisfaire à cette t
, ou du moins plaire et séduire, sous peine d’être ennuyeux. Dans une
lettre
, dans une conférence, dans une simple conversatio
isposition ne sont pas moins générales que celles de l’invention. Une
lettre
et un rapport ont une exposition, un développemen
études. Il peut paraître singulier, de nos jours, que pour écrire une
lettre
, soutenir une correspondance, rédiger un rapport,
scours ? Le style des sciences ou des affaires n’est pas le style des
lettres
; mais pourquoi en bannir la facilité, l’élégance
les affaires publiques, la philosophie, les sciences, l’histoire, les
lettres
, demandent avant tout lu simplicité, la solidité
se moderne. Ce fut la gloire du roi de diriger ce grand mouvement des
lettres
, consacrées à l’expression du vrai, de l’utile et
l a donné le ton et le modèle de la critique dans les Dialogues et la
Lettre
sur l’Éloquence, où les principes éternels du goû
st emprunté à l’Electre de Sophocle. 4. Virgile, Géorgiques. 5.
Lettre
sur les occupations de l’Académie, § iii, p. 6. V
que l’on fait : traité scientifique, pièce de vers, récit historique,
lettre
même. En effet, quelque matière que l’on traite,
l’inspiration religieuse ou patriotique jusqu’à la familiarité de la
lettre
et de la conversation. Voilà pourquoi les conseil
hérème emprunté à Cicéron quand il a dit : Qui peut ne pas aimer les
lettres
? Ce sont elles qui enrichissent l’esprit, qui ad
reux serait : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits ; or, les
lettres
nous rendent plus parfaits : donc il faut aimer l
; or, les lettres nous rendent plus parfaits : donc il faut aimer les
lettres
. Ce syllogisme est devenu un épichérème, parce q
ens, 2° la mineure se justifie par l’énumération des services que les
lettres
rendent à l’humanité. Zénon comparait le syllogis
l’objet de mon application ; enfin si je dois beaucoup à l’étude des
lettres
, c’est à Licinius qu’appartient surtout le droit
il n’est pas nécessaire de se préoccuper successivement de toutes lés
lettres
qui le composent ; de même à chaque sujet qu’il f
présenter à nous pour la question que nous avons à traiter comme les
lettres
pour le mot que nous voulons écrire. Mais l’orate
aye de produire un effet d’accumulation, comme Mme de Sévigné dans la
lettre
célèbre où elle annonce le singulier mariage de M
nquerait pas aussitôt de dire cent sottises. De même Colbert dans sa
lettre
aux savants étrangers : Quoique le roi ne soit p
répondre un interlocuteur réel ou imaginaire. Ainsi Voltaire, dans sa
lettre
célèbre à milord Harvey : Eh ! quel roi donc en
t votre esprit avouent qu’il n’y a en vous ni fond ni rive. Toute la
lettre
trop fameuse de la Carpe au Brochet n’est que ce
-delà ; au effet l’hyperbole emploie des expressions qui, prises à la
lettre
, iraient au-delà du but ; mais qui frappent l’esp
La Fontaine a réuni l’atténuation et l’astéisme dans ce passage d’une
lettre
où il raconte sa vie oisive à la campagne : Les
familier, l’ironie peut avoir la louange pour objet, comme dans cette
lettre
adressée au prince de Condé, après la bataille de
cès dans le style simple et familier ; nous en avons comme exemple la
lettre
bien connue de Mme de Sévigné : Je vais vous mar
d’écrire. Tel est le début ; telle est la conclusion de la charmante
lettre
de Voltaire à son ami Thiriot : Oui, je vous inj
lit, elle le cacha dans ses asiles mystérieux, où elle le nourrit des
lettres
grecques et latines ; elle lui enseigna tout ce q
Voltaire l’a fait sentir avec esprit quand il a écrit : Le style des
lettres
de Balzac n’aurait pas été mauvais pour des orais
t, il faut parler à l’imagination, la remuer et lui plaire. Lisez les
lettres
de Mme de Sévigné ; que de récits, ou plutôt que
pique et dans une table, on n’écrit pas une oraison funèbre comme une
lettre
. Voltaire s’est agréablement moqué de Balzac, qui
mis ni sur le rang des oraisons funèbres de Bossuet, ni sur celui des
lettres
de Chapelle et de Bachaumont ; il aurait bien été
élevés. Les compositions secondaires les plus intéressantes sont les
Lettres
et les Romans. Le genre épistolaire est l’
sentiments de la vie privée, le récit des événements journaliers. Une
lettre
est une conversation écrite ; elle en a la variét
que doit réunir précision scientifique à l’élévation oratoire. X. La
lettre
et le roman comportent tous les tons et tous les
sitions littéraires. Descriptions — Tableaux — Narrations — Fables —
Lettres
— Rapports — Discours — Dialogues. 2° Composition
à la morale. Leçon XLVIII. Suite des compositions littéraires. —
Lettres
rapports. — Discours. — Dialogues. 1. De la le
littéraires. — Lettres rapports. — Discours. — Dialogues. 1. De la
lettre
. — 2. Qualités essentielles au style épistolaire.
dialogue. — 8. Modèle de dialogue. — 9. Résumé et règles. 1. De la
lettre
. — La lettre est une conversation écrite L’objet
. Modèle de dialogue. — 9. Résumé et règles. 1. De la lettre. — La
lettre
est une conversation écrite L’objet pour lequel o
est une conversation écrite L’objet pour lequel ont été inventées les
lettres
en fixe le caractère général ; la lettre est le m
equel ont été inventées les lettres en fixe le caractère général ; la
lettre
est le moyen d’informer les absents de ce qu’il l
égoire a marqué les caractères généraux du style épistolaire dans une
lettre
qui réunit l’exemple au précepte il résume sous u
epte il résume sous une forme charmante toutes les règles du genre :
Lettre
a un ami. Vous me demandez comment on doit écrire
genre : Lettre a un ami. Vous me demandez comment on doit écrire une
lettre
: voici, moi cher Nicobule, quelques observations
dont vous pourrez faire votre profit. Il est des gens qui, dans leurs
lettres
, vont toujours devant eux sans savoir où s’arrête
rtant peu agréables. On doit mesurer la longueur ou la brièveté d’une
lettre
sur ce qui en fait le sujet. Ce n’est pas assez d
t pas assez d’être précis, il faut sur toutes choses être clair : une
lettre
n’est pas une énigme ; mieux vaudrait être un peu
peu causeur que d’être obscur en visant à la brièveté. En un mot, une
lettre
écrite avec la clarté convenable, une lettre bien
brièveté. En un mot, une lettre écrite avec la clarté convenable, une
lettre
bien écrite est celle qui, entendue de l’ignorant
deux également. Une troisième qualité, c’est la grâce. Sans elle, une
lettre
est sèche, triste, monotone ; avec elle, au contr
tefois sans affectation. La pourpre ne s’emploie qu’en bordure, et la
lettre
ne souffre qu’une élégance sans apprêt. Le style
a que sa plus belle parure était de n’en point avoir. » La plus belle
lettre
, à mon avis, est celle qui tire toute sa parure d
on d’épuiser un sujet inépuisable. Les observations indiquées dans la
lettre
qui précède peuvent être rendues plus précises en
ent être rendues plus précises en quelques mots : La simplicité de la
lettre
1° exclut cette emphase qui fait dire à Mme de Ma
dire sans chercher des termes plus propres à une déclamation qu’à une
lettre
. Mme de Sévigné a dit de même avec l’autorité du
ut travail. Le premier soin de l’art est de se cacher ; en lisant une
lettre
chacun doit s’imaginer qu’il l’eût écrite ainsi.
ge en harmonie avec le sujet traité et avec la personne à laquelle la
lettre
est adressée. La plaisanterie doit être ménagée,
us tout ; Mme de Sévigné écrivait : Soyez vous et non autrui ; votre
lettre
doit m’ouvrir votre âme et non votre bibliothèque
doit m’ouvrir votre âme et non votre bibliothèque… Vous feriez de vos
lettres
des pièces d’éloquence ; cette pure nature est pr
niquement. 3. Du rapport ou compte rendu. — Le rapport n’est qu’une
lettre
d’affaire d’une nature déterminée. Son mérite est
onfirmation ; 3° toucher et entraîner par la péroraison. Ainsi que la
lettre
, le discours comporte tous les tons et toutes les
pratiques on pourrait les réduire aux quatre règles suivantes : I. La
lettre
doit être simple, claire et naturelle. Elle exclu
le passant : qu’avaient à pleurer les citoyens ? Les sciences et les
lettres
. Sujet. — Les sciences méritent l’admiration et
ui étendent l’empire de l’esprit humain. Mais il faut d’abord que les
lettres
aient éclairé et fécondé les esprits. C’est ce qu
s esprits. C’est ce que Napoléon avait compris quand il a dit : « Les
lettres
, c’est l’esprit humain lui-même. » Développeme
Mais que les sciences me permettent de le dire : Premier honneur aux
lettres
! Les sciences ajoutent à la force et à la riches
nt à la force et à la richesse des nations ; mais c’est après que les
lettres
ont illumine les hauteurs do la terre et fécondé
e toujours fils des grands siècles littéraires, et la renaissance des
lettres
fut le signal ordinaire des grandes découvertes d
les est une belle application partielle de l’esprit humain ; mais les
lettres
, c’est l’esprit humain lui-même. » Un orateur co
nt à ses émotions. Développement. — La critique est inséparable des
lettres
; elle en fait une partie essentielle. Non seulem
es plaisirs de l’esprit, le mouvement de l’imagination, bienfaits des
lettres
et des arts, tiennent une grande place dans la vi
qui enseigne avec l’autorité de son expérience et de ses exemples. Sa
lettre
sur les occupations de l’Académie révèle le criti
oir néanmoins pourvu aux aumônes pressées ; car j’aimerais mieux à la
lettre
vivre de pain sec que d’en laisser manquer jusqu’
is cent mille livres de rente, sans condition et sans rien demander. (
Lettre
, au duc de Chevreuse.) Sur lui-même 1 Je
Je suis fort aise, mon cher bonhomme, de vous voir content de ma
lettre
. Vous avez raison de dire et de croire que je dem
l à ses débiteurs, c’est uniquement par esprit de charité. 1. Cette
lettre
est écrite à la marquise de la Laval. 2. Fénelon
n de belles phrases qui se montre et prémédite ses effets. 1. Cette
lettre
qui éclaire d’un jour si vif la physionomie de M.
ntaires de l’Évangile selon saint Marc, édition Garnier.) 1. Cette
lettre
fut écrite dans une de ces heures clémentes, où s
entes, où s’apaisait la fièvre de son âme. 2. On lit dans une autre
lettre
à M. de Coriolis : « Je vous assure, mon cher am
crivait quelques jours après à la comtesse de Senfft : « Voilà votre
lettre
du 18, qui a été bien retardée. Elle me brise le
ire, sèche, triste comme une demeure maudite. » 2. Dans une autre
lettre
à madame de Senfft, je lis encore : « Je prends
uspect à Schneider, à Coray, et, après eux, à Letronne (Appendice des
Lettres
d’un Antiquaire à un Artiste, p. 28, note), qui d
ris, 1844) Dissertation sur le rhythme chez les Anciens (1845) Deux
lettres
à M. Rossignol sur le rhythme, sur la poésie lyri
e de saint Augustin, intitulé De Musica (1849) 3° M. Rossignol, Deux
lettres
à M. Vincent, sur le rhythme, sur le vers dochmia
e point Pascal qui écrivait à un ami : « Excusez la longueur de cette
lettre
; je n’ai pas eu le temps de la faire plus courte
essentielles à tous le privilége exclusif de quelques initiés, et une
lettre
close pour la majorité de ceux même qui veulent l
, les précieuses véritables, celles du dictionnaire de Somaise et des
lettres
de Voiture, ainsi les nouvelles sentimentales de
sage. L’écrivain pur obéit à l’esprit, le puriste est l’esclave de la
lettre
. Non-seulement le purisme glace toute espèce d’él
r 1780. Mon cher oncle, Vous vous trompez ; quoique assez dures, vos
lettres
ont quelque douceur pour moi ; quoique affligeant
liv. VIII, t. II, p. 361)1 Au major de Mauvillon Fragment de
lettre
C’est avoir entrepris une fière et difficile2
a colère de son père, qui le haïssait, et ne répondait pas même à ses
lettres
. Alors il se tourna vers son oncle, animé de sent
à Mirabeau portait un post-scriptum ainsi conçu : « Votre commerce de
lettres
avec moi ne doit pas vous paraître assez doux pou
édé malhonnête, que la forme est nuisible au fond, que l’esprit et la
lettre
de la loi se contrarient ou semblent se contrarie
ent le repos complet. L’accent tonique se placera sur les syllabes en
lettres
italiques. Les mots en petites capitales seront p
ou sept syllabes, etc. En écrivant, on a soin de placer toujours une
lettre
capitale au commencement de chaque vers. Cette ha
’e muet devant une voyelle. Ainsi la syllabe qui se termine par cette
lettre
suivie d’une voyelle ne compte pas dans la mesure
e ; mais la mesure repousse cette introduction dans le vers des trois
lettres
ent qui forment syllabe muette. Dans l’autre vers
termine par un e muet, soit qu’il se trouve seul, soit que plusieurs
lettres
l’accompagnent, mais sans en changer le son25. 2.
ième, c’est-à-dire qu’on ne doit pas avoir égard à la syllabe ou à la
lettre
muette, et qu’en la supprimant mentalement, il re
ur la dernière syllabe, la rime est masculine, qu’il reste ou non des
lettres
purement orthographiques. Si, au contraire, le so
nformité de sons et d’articulations. Alors une rime sera riche si les
lettres
qui servent d’appui à la voyelle sont semblables
andrins. Si le vers se termine par une seule voyelle, il lui faut une
lettre
pour appui, bon — té, charité — vé — cu, vain — c
veur de la rime comme de la mesure, on peut quelquefois supprimer une
lettre
ou l’ajouter à volonté. Tels sont les mots je voi
re, vouée aux découvertes scientifiques aussi bien qu’aux travaux des
lettres
, ne lui a permis toutefois que de laisser deux ou
rt interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer : c’était Pascal.
Lettre
du 15 janvier 1690. — De nos jours on peut citer,
de plus fort et de plus sublime que ces paroles jetées à la fin d’une
lettre
polémique ? » 1. C’est-à-dire : laissons échappe
e, retiré dans sa ville natale3, il abandonna presque entièrement les
lettres
. Néanmoins Louis XVI, lorsqu’il monta sur le trôn
e. On sait qu’Amiens, deux ans avant d’honerer ainsi publiquement les
lettres
, avait rendu le même hommage au génie de l’érudit
mposition est demeurée unique dans genre. On peut voir à ce sujet les
lettres
de J. B. Rousseau à M. de Lesseré et au P. Brumoy
rt qui avait enseigné la rhétorique. Un naufrage sur le Rhône
Lettre
narrative. Votre lettre, Monsieur, est arrivée
étorique. Un naufrage sur le Rhône Lettre narrative. Votre
lettre
, Monsieur, est arrivée aussitôt que moi, et j’ai
ce qu’il faudrait savoir, et ne sait que ce qu’il faut ignorer1.
Lettre
de premier de l’an Fléchier, évêque de Nîmes,
passé ensuite à Fénelon pour ses Dialogues sur l’éloquence et pour sa
Lettre
à l’Académie française ; je lisais en parcourant,
nnaire philosophique, son Temple du Goût, et quelques passages de ses
lettres
où il juge Boileau, Racine et Corneille. J’y ai j
d’autrui que du leur. XXVII. Les langues sont des chiffres où non les
lettres
sont changées en lettres, mais les mots en mots ;
II. Les langues sont des chiffres où non les lettres sont changées en
lettres
, mais les mots en mots ; de sorte qu’une langue i
ils approuvent. Je ne sais pas si l’on pourra jamais mettre dans des
lettres
plus d’esprit, plus de tour, plus d’agrément et p
ens. Si les femmes étaient toujours correctes, j’oserais dire que les
lettres
de quelques-unes d’entre elles seraient peut-être
il briller autre chose dans l’églogue qu’un beau naturel, et dans les
lettres
familières, comme dans les conversations, qu’une
addition, la suppression, le changement ou le dérangement de quelques
lettres
, fait frelater de fralater, prouver de prouver, p
ut l’ignorance et le mauvais goût. Nous venons d’eux ; et quoique les
lettres
aient commencé à se rétablir dans le quinzième si
pigrammes ! Quoi ! le bon Goût souffrira dans son temple l’auteur des
Lettres
du ch. d’Her...., d’une Passion d’automne, d’un C
Et plus bas quelques cochons Avec nombre de moutons, etc. La fameuse
lettre
de la carpe au brochet, et qui lui fit tant de ré
le manger avec un grain de sel ? Est-ce un bon goût d’écrire tant de
lettres
seulement pour montrer un peu de cet esprit qui c
Marie de Médicis. Voiture et Costar le citent très-souvent dans leurs
lettres
comme un modèle. Ils admirent sa description de l
rona E d’ostro il manto. Voiture cite avec complaisance, dans sa 35e
lettre
à Costar, l’atome sonnant du Marini, la voix empl
costo. Balzac avait un mauvais goût tout contraire : il écrivait des
lettres
familières avec une étrange emphase. Il écrit au
ait d’un temps où le goût n’était pas encore formé. Cinna même et les
Lettres
provinciales, qui étonnèrent la nation, ne la dér
pris, et comment l’a-t-il fait ? Corneille. Est-il parmi les gens de
lettres
quelqu’un qui ne reconnaisse le goût perfectionné
d’autres spectateurs sont tranquilles. Le célèbre sculpteur, homme de
lettres
et de génie, qui a fait la statue colossale de Pi
on goût dans les arts. Style Section première Le style des
lettres
de Balzac n’aurait pas été mauvais pour des orais
’eurent aucun livre écrit d’un bon style, jusqu’à l’année 1654 où les
Lettres
provinciales parurent. Pourquoi personne n’avait-
situation. Rien n’est si simple que ce vers : Madame, j’ai reçu des
lettres
de l’armée ; Mais le moment où Roxane prononce c
érances. Section II SUR LA CORRUPTION DU STYLE. Fragment d’une
lettre
adressée à un jeune homme nommé Lefebvre mort en
sens de cette loi est qu’on écrive naturellement. On tolère dans une
lettre
l’irrégularité, la licence du style, l’incorrecti
du style, l’incorrection, les plaisanteries hasardées, parce que des
lettres
écrites sans dessein et sans art sont des entreti
l’entassement facile Déshonore à la fois le génie et le style,
Lettres
A M. le duc de La Vallière. 1761. Bourdal
lus heureux, malgré nos calamités passagères. Car quel est l’homme de
lettres
qui ne sache que le bon goût n’a été le partage d
inesse que vous n’en trouveriez dans tous les livres écrits avant les
Lettres
provinciales. Voilà l’état de nos richesses de l
onfrères78 et moi nous avons l’honneur de recevoir quelquefois de ses
lettres
, écrites avec autant de pureté que de génie et de
pourvu qu’on ne choque pas trop l’usage, pourvu que l’on conserve les
lettres
qui font sentir l’étymologie et la vraie signific
c’est du plâtre et du rouge sur le visage d’une poupée. Parlez-moi de
Lettres
provinciales. Quoi ! Vous louez Fénelon d’avoir d
e sa vie. Si je l’avais reçue un jour plus tôt, vous l’auriez avec ma
lettre
. Un petit mot encore, je vous prie, sur le style
oussière pour vous répondre. Vous m’avez écrit, mon charmant ami, une
lettre
où je reconnais votre génie. Vous ne trouvez poin
nneur de dire hier à M. le duc de Duras que je venais de recevoir une
lettre
d’un philosophe plein d’esprit, qui d’ailleurs ét
ile. Monsieur, qu’il y eût deux personnes capables d’écrire une telle
lettre
; et, depuis que j’entends raisonner sur le goût,
e public commence toujours par être ébloui. On a d’abord été ivre des
Lettres
persanes dont vous me parlez. On a négligé le pet
abord méprisé, et font assez peu de cas de la frivole imagination des
Lettres
persanes, dont la hardiesse, en certains endroits
i cette campagne vous permettra de le cultiver. Je crains même que ma
lettre
11 arrive au milieu de quelque marche ou dans que
pour les auteurs : et je crois qu’il serait à désirer que les gens de
lettres
voulussent bien séparer les défauts des plus gran
, et que la vérité m’a été chère. C’est le témoignage que l’amour des
lettres
m’oblige de rendre à un homme qui n’est ni en pla
’amour et par les respects de tous ceux, qui chérissent l’honneur des
lettres
! Restaurateurs des arts, pères de l’éloquence, l
s, et porté chez les étrangers, dès sa jeunesse, la réputation de nos
lettres
, dont il a reculé toutes les bornes. XXX On ne do
âme grande ou l’esprit un peu pénétrant sans quelque passion pour les
lettres
. Les arts sont consacrés à peindre les traits de
ent longtemps leurs paroles, avant de pouvoir en prononcer toutes les
lettres
. XL. Les mots qui ont longtemps erré dans la pens
ctère du style académique ; c’est le seul qui convienne à un homme de
lettres
, parlant à des hommes de lettres. XCIV. Il est un
le seul qui convienne à un homme de lettres, parlant à des hommes de
lettres
. XCIV. Il est un style Livrier, qui sent le papie
ce personnage inconnu l’anagramme de Louis de Montalte, l’auteur des
Lettres
provinciales. Pascal parle donc ici de lui-même.
2. Balzac et Voiture. Balzac, né à Angoulême en 1594, mort en 1605 :
Lettres
adressées à Conrart, Chapelain et autres; petits
chrétien, Entretiens. — Voiture, né à Amiens en 1598, mort en 1648 :
Lettres
et poésies. 23. Tout ce passage semblerait avo
s. 23. Tout ce passage semblerait avoir été inspiré par la lecture
lettres
de Mme de Sévigné ; et il en serait le plus bel â
de Sévigné n’était pas la seule femme de cette époque qui écrivit des
lettres
avec un abandon plein de grâce et une piquante or
tre toutes les pensées. 44. Mais. (La Bruyère.) 45. Allusion à la
lettre
de Voiture à Mlle de Rambouillet pour la défense
des lois, par Montesquieu. 72. Expression de J.-J. Rousseau dans sa
Lettre
à M. Grimm sur Omphale 73. Horace, Art poét., v
vait pas senti d’abord les beautés. On est même étonné, en lisant ses
lettres
à Voltaire, de son aveuglement à cet égard, et de
oses qui sont trop connues. SUARD. 99. Œuvres choisies de Fénelon,
Lettres
sur l’éloquence, tome II, § VI, pages 238 et suiv
tres sur les parties de ce mot, c’est-à-dire, sur les syllabes ou les
lettres
indifféremment arrangées. Le mot total du logogri
est an, par la suppression duquel on a le mot orge. Le changement des
lettres
de ce mot Orange, fait trouver celui de Garone, f
tir le lecteur de rassembler, par exemple, la 2e, la 3e, la 5e, la 7e
lettre
qu’on désigne par des chiffres, c’est avilir la p
ce qui exerce l’esprit, ne peut pas lui être inutile. Mais l’homme de
lettres
un peu célèbre, et celui qui est né avec quelque
e de Pradon à quelqu’un qui lui avait écrit, et qui avait mis dans sa
lettre
beaucoup d’esprit. Vous n’écrivez que pour écrir
cru devoir ajouter des Observations générales sur l’Art d’écrire les
Lettres
, et sur le cérémonial qu’on y observe. En entrant
le leur mettre entre les mains imprimé. D’un autre côté, des Gens de
lettres
ont pensé que la jeunesse, et même les personnes
mans, quant à leur forme, en romans suivis ou continus, et romans par
lettres
. Ces derniers sont ceux où l’auteur suppose que d
st mort chez Mesmer. Il y avait quelques mois qu’il avait imprimé une
lettre
qui contenait le plus grand éloge du magnétisme a
guérison. On n’avait pas encore débité tous les exemplaires de cette
lettre
, quand M. de Gébelin est mort de cette même malad
Il y a mille traits de ce genre. Je me souviens d’avoir lu jadis une
lettre
du fameux architecte Christophe Wren, où il exami
ées de Saint-Pétersbourg 3.) Le rôle de la france Fragment de
lettre
Au baron Vignet des Étoiles1 Lausanne, 28 o
défend. La vie de l’homme ajoute au crédit du penseur. L’histoire des
lettres
en offre peu d’aussi belles. » 3. Édition Péla
de Sardaigne auprès de la Confédération helvétique. 2. Comparer à la
lettre
de Balzac, L’homme s’agite et Dieu le mène, p. 9
if usité dans la première déclinaison latine en us. Voilà pourquoi la
lettre
s, employée comme désinence dans le substantif, m
ance. Ce mot exprime bien l’idée d’un âge nouveau que les arts et les
lettres
, après dix siècles de ténèbres ou de clarté doute
r guide en son pèlerinage de la Divine Comédie. Pétrarque écrivit des
lettres
sur la recherche des manuscrits ; il retrouva lui
et ce luxe qui alimente les arts épuisera son peuple. Protecteur des
lettres
, il proscrira les jeux de la scène, et mettra un
lique par la même origine les articulations ch et j, le son nasal des
lettres
m et n, enfin l’emploi des u mouillées. 1. Le P
il aime. » § 51. Épître en vers. L’épître en vers n’est qu’une
lettre
adressée à une personne, quelle qu’elle soit. Ell
dressée à une personne, quelle qu’elle soit. Elle a ses règles, comme
lettre
, et ce sont les mêmes que celles du style épistol
t nous avons parlé précédemment. Les règles qu’elle peut avoir, comme
lettre
en vers, se réduisent à ceci : qu’elle ait au moi
de la personne doit être nécessairement toujours le même dans la même
lettre
. L’épître commence et se termine sans apprêt91. L
héros, séparées de leurs maris ou de leurs pères, leur écrivaient des
lettres
dans lesquelles elles peignaient leur impatience
lles peignaient leur impatience de les revoir. Il a donc intitulé ces
lettres
héroïdes ; ce qui signifie en français les héroïn
héroïnes, c’est-à-dire les femmes qui étaient censées avoir écrit ces
lettres
. Nous avons francisé le mot, mais en lui donnant
z nous que par des poètes du second ou du troisième ordre. On cite la
lettre
d’Héloïse à Abailard par Colardeau. Encore faut-i
; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une
lettre
du style de Paul, adressée à ses concitoyens, que
ie les restes d’une voix qui tombe et d’une ardeur qui s’éteint2
Lettre
a Louis XIV Votre Majesté m’a fait une grande
t de profiter de vos exemples. Nous le faisons souvent souvenir de la
lettre
si instructive que Votre Majesté lui a écrite. Il
ur de lui-même. Je supplie Votre Majesté de me pardonner cette longue
lettre
; jamais je n’aurais eu la hardiesse de lui parle
de mélancolie. 1. « Qui vous touche si fort au cœur. » Allusion à la
lettre
que Bossuet écrivit à Louis XIV pour lui faire ro
rsel, etc. » « Il est vrai, s’écrie saint François de Sales, dans une
lettre
à M. Deshayes, maître d’hôtel du roi Henri IV, il
conduite. » Le prince avait alors quatorze ans. 6. On voit par cette
lettre
que Bossuet sait concilier la liberté du prédicat
liberté du prédicateur avec le respect du sujet. Il faut comparer la
lettre
de Fénelon à Louis XIV. 1. Ce premier point a po
ement à ce chapitre xxii e que le Tasse fait allusion, lorsqu’il dit (
Lettres
poétiques, 15 juin 1575) qu’Aristote ne mentionne
parlé ou du moins avait voulu parler ailleurs de l’allégorie. (Cf. la
Lettre
du 4 octobre 1575.) Mais l’allégorie, et en génér
une étrange sorte. Des extrémités de l’Orient il lui vient une grande
lettre
, qui délivre la vérité opprimée, qui la venge des
teurs, qui efface les odes et les panégyriques de la flatterie. Cette
lettre
injurieuse est écrite de la main du roi des Parth
de sa personne et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande
lettre
, cette lettre injurieuse lui conseille, pour conc
e et les crimes les plus connus de sa vie, cette grande lettre, cette
lettre
injurieuse lui conseille, pour conclusion, de met
ignage de Tibère : car, vers ce temps-là, il écrit lui-même une autre
lettre
au sénat, dans laquelle il maudit sa malheureuse
ient leurs marches, leurs mouvements de retraite, et exécutaient à la
lettre
les mesures prises à la pluralité des voix. Or, q
r. Il ne voulut pas seulement, comme Louis XIV, que les sciences, les
lettres
et les arts fussent l’ornement de son trône ; il
d’épée qui se crût spécialement destinée à l’action ; plus de gens de
lettres
ou de philosophes qui se contentassent du domaine
s, en province aussi bien qu’à Paris, dans les plus humbles rangs des
lettres
comme dans les plus aristocratiques, une place co
e moment le voile qui couvre l’écriture de Ninive et de Babylone. Les
lettres
, quoi qu’on en dise, les lettres, à travers des é
riture de Ninive et de Babylone. Les lettres, quoi qu’on en dise, les
lettres
, à travers des écarts qu’il faut déplorer, auront
peu de gens sont capables d’en écrire dix sans sottises ! La moindre
lettre
de Pascal était plus malaisée à faire que toute l
ur le public, n’en fera point un gros ouvrage avec son nom en grosses
lettres
, par Monsieur..., de l’Académie, mais un article
d on ne le voit pas encore, et bientôt on ne le voit plus. L’homme de
lettres
, au contraire, est trivial comme une borne au coi
ssionnée ni naïve ; dans un compliment, dans un petit roman, dans une
lettre
, où vous vous égayerez, pour égayer vos amis. Mai
au ! Messieurs ; ne pleurez pas déjà sur mon tombeau. Cette troisième
lettre
est aux autres pareille ; Si la Convention fait e
épassera l’effet des discours les plus étudiés. Dupin 73. Les
Lettres
et les Sciences Honneur aux sciences ! honneu
Mais que les sciences me permettent de le dire : Premier honneur aux
lettres
! Les sciences ajoutent à la force et à la riches
nt à la force et à la richesse des nations ; mais c’est après que les
lettres
ont illuminé les hauteurs de la terre et fécondé
e toujours fils des grands siècles littéraires, et la renaissance des
lettres
fut le signal ordinaire des grandes découvertes d
re privilégiée de ce grand Institut de France, c’est que le génie des
lettres
y fut toujours glorieusement associé au génie des
lle est une belle application partielle de l’esprit humain ; mais les
lettres
, c’est l’esprit humain lui-même. » Belle et profo
a salué du nom de grands siècles, avant tous les autres, ceux où les
lettres
ont jeté le plus vif éclat ! Et il ne faut pas cr
terre, ils firent briller d’admirables clartés : la philosophie, les
lettres
, l’éloquence, la poésie, dans ce qu’elles eurent
ligibles ! V. Cousin 76. La Gloire des armes et la Gloire des
lettres
Ceux-là dont la renommée coûte si cher au gen
ompée, au nez de ses ancêtres, Pour les gros électeurs te donnera des
lettres
; Caton t’embrassera s’il le faut au balcon, Et t
re et dont l’antiquité ne nous offre pas un autre modèle, ce sont ces
lettres
si précieuses pour l’histoire, plus précieuses en
une grâce de plus ; on n’y trouve pas un sentiment mauvais ! Dans ses
lettres
familières, c’est lui qui encourage tout le monde
s. Le style majestueux de l’orateur se détend et s’assouplit dans ces
lettres
avec une grâce merveilleuse. Et cependant jusque
son patriotisme et son amour de la liberté n’ont pas fléchi. Dans ses
lettres
, dans ses discours, dans ses traités de philosoph
; et un jour cette ville maîtresse se tiendra bien plus honorée d’une
lettre
du style de Paul, adressée à ses concitoyens, que
ix, de son cours régulier et majestueux. Voltaire, entouré de gens de
lettres
, occupé de petites querelles, travaillant toujour
a sévérité de la raison. Joubert 87. La Profession d’homme de
lettres
La profession d’homme de lettres est de toute
7. La Profession d’homme de lettres La profession d’homme de
lettres
est de toutes les professions la plus difficile,
en d’ailleurs ; il ne vaut que par lui-même. La profession d’homme de
lettres
a un défaut essentiel : elle n’a pas d’avancement
ssir, tandis que nous, morbleu !…… Telle est la profession d’homme de
lettres
, toujours mobile et irrégulière, qui ne soutient
Il ne vous suffit pas que votre libelle94 me déchire en public ; vos
lettres
me viennent quereller jusque dans mon cabinet, et
vous m’imputez et qui vous pique95 ; je l’ai reçue de Paris avec une
lettre
qui m’a appris le nom de son auteur ; il l’adress
non pas à celui que vous m’avez voulu faire. Vous vous plaignez d’une
Lettre
à Ariste, où je ne vous ai point fait de tort de
ion. La noblesse, dont tout le bien est en décret, ne vit plus que de
lettres
d’État. Vous êtes importuné de la foule des gens
s ; que cette destinée est celle de presque tous ceux que l’amour des
lettres
a trop séduits. Avouez, en effet, monsieur, que c
e quelques frelons pillent le miel de quelques abeilles ? Les gens de
lettres
font grand bruit de toutes ces petites querelles
assassin que dans le temps où il fut privé de la société des gens de
lettres
. Avouez que Pétrarque et Boccace ne firent pas na
s lire, jusqu’à un commis de la douane, qui ne sait que chiffrer. Les
lettres
nourrissent l’âme, la rectifient, la consolent ;
ante écrivait contre l’imagination. Si quelqu’un doit se plaindre des
lettres
, c’est moi, puisque dans tous les temps et dans t
gouvernez les pauvres humains ! Il est plaisant que les mêmes gens de
lettres
de Paris qui auraient voulu m’exterminer, il y a
je l’ai appelé le Salomon du Nord ! Vous vous souvenez de cette belle
lettre
qui ne vous a jamais rassurée. Vous êtes philosop
arras est de sortir d’ici. Vous savez ce que je vous ai mandé dans ma
lettre
du 1er novembre ; je ne peux demander de congé qu
st en même temps pour moi une source bien amère de chagrin : homme de
lettres
comme vous, je suis riche ou pauvre selon les cir
plus distinguée. P. S. — D’après votre demande, je vous renvoie la
lettre
que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser. Mon
ssi le christianisme qui, après avoir conservé le dépôt des arts, des
lettres
, des sciences, leur a donné une impulsion puissan
plus d’une fois l’expression heureuse de nobles sentiments. Dans ses
lettres
comme dans ses tableaux, c’est un représentant tr
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