rera les conséquences qui en découlent, et conduira insensiblement le
lecteur
à une entière connaissance de toutes les règles d
upposition ne peut pas raisonnablement se faire à l’égard de tous les
lecteurs
, et quand même elle pourrait avoir lieu, la liais
cinctement. Ils servent, d’ailleurs, à en approfondir d’autres que le
lecteur
débrouille sans peine, dès lors qu’on a mis sous
que une autre qui s’y rapporte, et qu’il n’étudiera que plus tard. Le
lecteur
est ainsi prévenu d’une relation réelle, qu’il ne
ose, quand elle ne peut être comprise, à la première vue, que par les
lecteurs
qui ont l’esprit très pénétrant38. On ne peut don
du style, et la netteté des conséquences que l’on tire de là. Mais le
lecteur
a sans doute fait lui-même toutes ces observation
r les matières paraît dans tout son lustre, et mérite l’attention des
lecteurs
intelligents. § 21. Articles de critique. — Pr
u’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mettrait sous les yeux du
lecteur
que les vers négligés d’une pièce de poésie, ou l
seule ligne contraire à sa façon de penser, il trompera bassement ses
lecteurs
et se manquera à lui-même en se vengeant de son e
dans son traité. Ses fréquentes contradictions font de la peine à des
lecteurs
attentifs ; elles se dérobent à la plupart des le
a peine à des lecteurs attentifs ; elles se dérobent à la plupart des
lecteurs
entraînés par les agréments du style. Après qu’on
adversaire pour s’attirer immédiatement la bienveillance de tous les
lecteurs
. Ce passage est curieux et mérite d’être cité. L
rera les conséquences qui en découlent, et conduira insensiblement le
lecteur
à une entière connaissance de toutes les règles d
upposition ne peut pas raisonnablement se faire à l’égard de tous les
lecteurs
; et quand même elle pourrait avoir lieu, la liai
ccinctement. Ils servent d’ailleurs à en approfondir d’autres, que le
lecteur
débrouille sans peine, dès lors qu’on a mis sous
faut que l’écrivain (qu’on me passe cette expression) fasse monter le
lecteur
de branche en branche, jusqu’à ce que celui-ci so
hose, quand elle ne peut être comprise à la première fois que par les
lecteurs
qui ont l’esprit pénétrant. Ce n’est point à l’in
tombé, par sa faute, dans l’erreur, l’injustice d’y jeter ceux de ses
lecteurs
, que le défaut de lumières oblige de l’en croire
u’elle a pesé dans sa balance. Celui qui ne mettrait sous les yeux du
lecteur
, que les vers négligés d’une pièce de poésie, ou
seule ligne contraire à sa façon de penser, il trompera bassement ses
lecteurs
, et se manquera à lui-même, en se vengeant de son
plus amuser les sots et les méchants, mais qui révoltent toujours le
lecteur
honnête et raisonnable, et qui ne répandent jamai
s poèmes. En effet, trouver une histoire qui puisse plaire à tous les
lecteurs
et les intéresser, qui soit amusante, importante
le roi des poèmes, tous les trésors de la poésie brillent aux yeux du
lecteur
et sont étalés avec la plus grande magnificence.
ation, et liés à l’action principale, qui ont pour but de délasser le
lecteur
par une variété étrangère à celle du sujet même,
ans son poème un ornement de plus, ou pour délasser et pour égayer le
lecteur
. De ce nombre sont l’épisode de Cacus et celui de
as être compris dans une période historique trop familière à tous les
lecteurs
. Voltaire a péché contre cette règle dans le choi
er l’intérêt au plus haut point chez le plus grand nombre possible de
lecteurs
. Or, pour atteindre ce but, pour arriver à excite
es naturelles, et alors le spectacle du merveilleux n’est que pour le
lecteur
. Dans le second cas, les êtres surnaturels se mêl
rien d’affecté. N’allez pas dès l’abord sur Pégase monté Crier à vos
lecteurs
d’une voix de tonnerre : Je chante le vainqueur d
é et que le ton se soutienne jusqu’à la fin et remplisse l’attente du
lecteur
. Telle est celle de la Lusiade. 383. Citez un mod
l’exposition dans laquelle le poète, se supposant exaucé, prépare le
lecteur
en lui montrant la situation des personnages au m
ans ses propres foyers. L’intérêt est fortement lié ; la curiosité du
lecteur
est excitée ; on no consentirait p s facilement à
r but de renouveler et d’accroître sans cesse l’intérêt, en tenant le
lecteur
dans l’incertitude et comme suspendu entre la cra
mple, parce que le personnage qui raconte paraît toujours aux yeux du
lecteur
plus intéressé à l’action et plus intéressant que
poème par une situation intéressante, en se réservant d’instruire le
lecteur
après coup de tout ce qui l’a précédée. Il en rés
omme cette division a été établie pour venir en aide à l’attention du
lecteur
, il faut que chaque livre présente lui-même une é
ceux qui l’environnent, et présenter un tout complet qui permette au
lecteur
de se reposer, sans cesser toutefois de le porter
il doit tendre à un but plus élevé, à l’utilité et à l’instruction du
lecteur
. 404. Qu’est-ce que le poème héroï-comique ? Le
ine de force et de dignité ; c’est le moyen d’attacher constamment le
lecteur
distrait ou volage. S’il s’abandonne à la fougue
siste à passer d’un sujet à un autre, non seulement sans distraire le
lecteur
; mais encore en l’attachant davantage, et en aug
t de même de tous les faits, dont les détails peuvent être utiles aux
lecteurs
de toutes les classes, au simple citoyen, au mili
étail des motifs qui les font agir, qu’il peut piquer la curiosité du
lecteur
, l’intéresser et l’instruire. Il faut qu’il lui m
mais ils sont toujours vides d’instruction, et ne plaisent jamais au
lecteur
sensé. Que m’importe, dit l’auteur113 que j’ai dé
oire : elles y répandent une agréable variété, qui charme l’esprit du
lecteur
, sans cesser de l’occuper utilement. Mais il faut
ines de sens. Encore même l’historien devrait-il les laisser faire au
lecteur
, en se bornant à lui en présenter le germe. V.
des personnages. Tous ces différents objets bien présentés donnent au
lecteur
une idée aussi étendue et aussi juste qu’elle pui
seul événement important, il doit faire un préambule, pour mettre le
lecteur
au fait des temps, des lieux, des mœurs, des inté
irconstances, et dire assez de choses pour instruire et intéresser le
lecteur
. C’est ce que n’a point fait un abréviateur de l’
public, pour ne l’entretenir que de choses qui peuvent intéresser un
lecteur
honnête et sensé. Historiens en ce genre. L
t que donner les plus grandes connaissances de l’art de la guerre. Le
lecteur
est conduit, comme par la main, dans les sièges e
ours également, et surtout le grand art d’attacher et d’intéresser le
lecteur
: c’est le prince des historiens latins. Il a été
-être trop dénué d’ornements. Sa narration unie et rapide enchaîne le
lecteur
. D’Ablancourt les a traduits. Mais la traduction
voir et plus d’exactitude que lui ; qui aient l’adresse d’attacher le
lecteur
autant qu’il fait ». J’ajouterai à ce témoignage
téressante, très utile pour les militaires, et curieuse pour tous les
lecteurs
. L’abbé Velly dans son Histoire de France depuis
e didactique, procédant par synthèse, où vous imposez votre savoir au
lecteur
qui ne s’adresserait pas à vous, s’il n’avait foi
éléments de l’exorde les dispositions à inspirer aux auditeurs ou aux
lecteurs
. Dans les questions variées, difficiles, que l’on
effet, trois qualités sont requises par Cicéron dans l’auditeur ou le
lecteur
: il doit être bienveillant, attentif, docile, be
le désir et la volonté de lire ou d’écouter. Le mot sacramentel, Ami
lecteur
, qui commence toutes les préfaces de nos vieux éc
n d’affecté. N’allez pas, dès d’abord, sur Pégase monté, Crier à vos
lecteurs
d’une voix de tonnerre : Je chante le vainqueur d
nt et trop étudié, soit de pensée, soit de style, l’exorde déroute le
lecteur
ou l’auditeur. Celui-ci sortant à peine de la vie
ne serait-il que disparate, il serait déjà blâmable, car il abuse le
lecteur
sur le caractère général, sur l’allure réelle de
un grand nombre d’explications, de confidences, d’expositions, car le
lecteur
ignorant encore ce que l’on fera de ces matériaux
nt et en multipliant les explications le dénoûment d’un drame que les
lecteurs
ne soupçonnent pas encore, c’est les rebuter, c’e
on, à l’heure où ils deviendront nécessaires, et dans un moment où le
lecteur
portera déjà un intérêt assez vif au sujet qui sa
t de celui qui écrit, et conséquemment ne se montre telle aux yeux du
lecteur
, que quand l’image que l’écrivain se forme d’un o
i bien marqué. Il semble que l’écrivain l’a caché à demi, afin que le
lecteur
le cherche et le devine : ou du moins, il le lais
our ta gloire aura-t-il son usage. Et comme tes exploits étonnant les
lecteurs
, Seront à peine crus sur la foi des auteurs ; Si
, parce qu’elle s’y rapporte entièrement et directement. Il semble au
lecteur
qu’il l’avait dans la tête, avant de la lire, et
ndant ne doit pas être bien fréquent, à cause de l’impatience qu’a le
Lecteur
ou l’Auditeur de voir le sens terminé. Voici une
p longue, elle manquerait de mouvement, et fatiguerait l’attention du
lecteur
. Un des plus beaux modèles à suivre pour la coupe
besoin d’être présentée dans tout son jour, pour être bien saisie du
lecteur
. Pourquoi affecteriez-vous de l’envelopper et de
es naïves beautés qu’étale la nature, Qui fait que d’un coup d’œil le
lecteur
aperçoit Un objet tout entier et tel qu’il le con
fait le mérite d’un ouvrage, la gloire d’un écrivain, et le charme du
lecteur
. Oui, il faut qu’à la première lecture, avec une
nsées toute l’explication et toute la clarté qu’il faut, pour que ses
lecteurs
les comprennent parfaitement. S’il doit, suivant
s notre esprit, elle doit nécessairement se montrer telle aux yeux du
lecteur
Réfléchir longtemps sur son sujet, le posséder pl
vain, dit-il, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses
lecteurs
, examiner son propre ouvrage comme quelque chose
le vers de Racine moins poétique. Ainsi, d’un côté, l’imagination du
lecteur
n’aurait pas été moins flattée par l’harmonie du
ses œuvres ; ce pronom, ses, formerait une équivoque, qui mettrait le
lecteur
dans l’impossibilité de juger si c’est dans le re
du roi ; et quand il fut délivré, il continua à le bien servir. » Le
lecteur
qui ne serait pas au fait de l’histoire, n’aurait
est-il bien sensible au premier coup-d’œil ; et ne faut-il pas que le
lecteur
réfléchisse un peu pour le voir ? C’est un soin q
’écrivain, ne prenant la plume que pour instruire, ou pour amuser ses
lecteurs
, doit, par l’arrangement des mots et des phrases,
rai sens de ce qu’il veut dire. Quintilien ne veut pas qu’on donne au
lecteur
ou à l’auditeur la peine de rien éclaircir. Ob
r, ou au moins par parties assez distinctes pour offrir à l’esprit du
lecteur
des points d’arrêt ou de repos naturels. Dans que
ine de force et de dignité ; c’est le moyen d’attacher constamment le
lecteur
toujours distrait ou volage. Que le fil de la nar
d art à passer d’un sujet à un autre, non seulement pour distraire le
lecteur
, mais encore en l’attachant davantage et en augme
toire ; elles y répandent une agréable variété qui charme l’esprit du
lecteur
sans cesser de l’occuper utilement. Mais il faut
hommes. Le détail des motifs qui les font agir pique la curiosité du
lecteur
, l’intéresse et l’instruit souvent plus que le si
ls sont presque toujours vides d’instruction, et plaisent rarement au
lecteur
sensé. « Que m’importe, dit le P. Rapin46, de sav
it des hommes doivent se peindre ; qu’ils frappent alors bien plus le
lecteur
, et se gravent bien mieux dans sa mémoire que par
ons morales ou politiques ; alors, il faut prendre garde d’ennuyer le
lecteur
par des réflexions ou leçons trop fréquentes, des
ns ces sortes d’histoires, faire quelque préambule pour introduire le
lecteur
dans le récit. Ainsi, il faut que l’historien nou
e public pour ne l’entretenir que de choses qui peuvent intéresser un
lecteur
honnête et sensé60. Les anciens ont plusieurs aut
se sont distingués dans ces divers genres. Ainsi, elle peut offrir au
lecteur
le tableau de ce que les inventions des hommes on
irconstances, et dire assez de choses pour instruire et intéresser le
lecteur
. Un discernement juste pour le choix des événemen
s encore l’esquisse de M. de La Harpe, qui feront goûter Lucain à des
lecteurs
français, parce qu’il faut, pour le goûter, le vo
il n’en sort guère que par des efforts d’autant plus pénibles pour le
lecteur
, qu’il s’aperçoit davantage de ce qu’ils ont coût
s parties de l’ouvrage ; mais elle varie sur les taches, que tous les
lecteurs
ne voient pas des mêmes yeux, et n’aperçoivent pa
! quel torrent de poésie roule à travers tout l’ouvrage, entraîne le
lecteur
, et le critique lui-même, qui s’attache en vain à
ces deux versions, le résultat sera que Dryden subjugue, entraîne le
lecteur
par la vigueur et par la véhémence qui dominent e
nent en général dans son style, et que Pitt force quelquefois ce même
lecteur
de s’arrêter pour admirer tel ou tel vers en part
és réelles, et que les beautés de Pitt sont à peine sensibles pour un
lecteur
glacé par le froid mortel d’une correction trop é
plaire à certains critiques, mais que Dryden a pour lui le peuple des
lecteurs
; que Pitt enfin est cité, mais que Dryden est et
é, mais que Dryden est et sera lu ». (Johnson, Vie de Pitt). C’est au
lecteur
de faire maintenant l’application de ce passage,
tait élevé si haut pour retomber si bas l’instant d’après ; et peu de
lecteurs
français s’étaient senti le courage de chercher q
l, La bénit et la porte aux pieds de l’Éternel. J’engage ceux de mes
lecteurs
à qui la poésie anglaise est familière, à rapproc
Chapitre V. Du Roman. Le divertissement du
lecteur
, que le romancier habile semble se proposer pour
t peu ordinaires, mais vraisemblables ; qui intéressent, attachent le
lecteur
; et qui amènent des peintures vraies du cœur hum
e chaleur échauffe toujours de plus en plus l’imagination et l’âme du
lecteur
; que les situations des personnages n’aient rien
ent assez la curiosité, et offrent assez d’intérêt pour dédommager le
lecteur
de l’impatience qu’il a de voir la fin des aventu
res. Je tâcherai encore d’être précis pour initier en peu de mots mon
lecteur
à ma pensée. Si pour arriver à la clarté, j’ai be
seul de ses côtés, et j’abandonnerai les deux autres à la sagacité du
lecteur
, pour lui laisser le plaisir de me compléter. Les
u’il n’a eu recours à la suspension que pour intéresser d’avantage le
lecteur
. Aussi à la seconde lecture (en supposant toutefo
eut être qu’un ornement frivole, indigne d’un bon écrivain comme d’un
lecteur
sérieux. Les portraits et caractères doivent être
on ne prodiguera point les portraits et on disposera favorablement le
lecteur
à les examiner quand on les lui présentera. Dans
éveloppe et se fait connaître par ses actions ; dans les mémoires, le
lecteur
est transporté dans l’intimité d’une famille, et
port le plus favorable à la réfutation, il joue un rôle de niais ; le
lecteur
est attiédi ; le dialogue devient froid, languiss
charmant. Les demi-mots, les réticences, sont ici placés avec art. Le
lecteur
devine et donne tort à celui des dialogueurs qui
it, il convient donc de ne point déchirer le voile de l’allégorie, le
lecteur
a au moins le plaisir de découvrir la pensée cach
un peu votre imagination, sans lui permettre cependant de fatiguer le
lecteur
; 4° Enfin, recourez quelquefois au contraste. Mé
m de tableau ; car on y reconnaît la touche d’un peintre habile. Tout
lecteur
remarque les mots Reine des nuits, cette périphra
l’intérêt dès l’abord, on peut ne pas commencer par l’exposition. Le
lecteur
se trouve ainsi transporté de suite au milieu du
e ou conte est le récit d’un événement dont le but est d’instruire le
lecteur
tout en l’amusant. C’est le genre peut-être où l'
te qu’il s’agit d’un héros qui a vaillamment combattu, et pour que le
lecteur
ait une haute idée de la force et de la valeur du
ntures intéressantes qui tendent toutes à un dénouement désiré par le
lecteur
. Qu’y a-t-il à faire pour cela ? Il s’agit d’abor
’ailleurs la curiosité, et offrent assez d’intérêt pour dédommager le
lecteur
du retard qu’on met à satisfaire son impatience d
ou méprisée par un grand nombre de romanciers. « Le divertissement du
lecteur
, dit Huet, évêque d’Avranches, dans son savant Tr
littérature qui soit plus féconde et qui intéresse plus le commun des
lecteurs
que celle des romans, il n’y en a pas non plus do
s s’embarrassent et s’enchevêtrent afin d’attacher de plus en plus le
lecteur
. Ce genre est moins estimé, parce qu’il ne nous a
difficile et périlleux. Sous chacun de ces trois premiers genres tout
lecteur
met des noms célèbres, en faisant une place à par
la moins relevée des sciences morales. Quant au quatrième genre, les
lecteurs
de ce livre diront s’il répond à une réalité, ou
mi-siècle, admiré comme auditeurs, et nous admirons aujourd’hui comme
lecteurs
, une brillante application de la critique3 à l’hi
it rien de durable en France, sont comme autant de priviléges pour le
lecteur
; pour l’écrivain, ce sont des charges et des dev
nous autorise à dire que la langue française, si complaisante pour le
lecteur
, est sans pitié pour l’écrivain. Pour écrire clai
cette demi-clarté trompeuse, qui peut lui suffire, mais qui laisse le
lecteur
dans les ténèbres ? Le plaisir même que donne à l
ces diverses conditions, une certaine facilité apparente qui cache au
lecteur
jusqu’à la trace des efforts qu’elle a coûtés, vo
ponctuation, se justifieront, je pense, sans commentaire aux yeux du
lecteur
. Dans la traduction française, j’ai voulu surtout
les sont distinguées avec soin du reste de la phrase, de façon que le
lecteur
en puisse juger au premier coup d’œil. Le Comment
modernes, sur des questions d’histoire ou de critique littéraire. Le
lecteur
qui désirerait de plus amples renseignements sur
ttache au mot précision varie donc selon le génie de l’auditeur et du
lecteur
; elle varie aussi selon les circonstances. On a
avarice. La concision dans le style laisse quelque chose à deviner au
lecteur
; la précision le satisfait si pleinement, qu’il
ve, le milieu où elle agit, les circonstances qui l’affectent, que le
lecteur
ne se figure pas la possibilité de penser ou de s
à chaque phrase. L’écrivain naturel et vrai ne plaît pas seulement au
lecteur
, il s’en fait aimer ; et Pascal a finement expliq
surprendre, dit encore Fénelon ; on veut avoir plus d’esprit que son
lecteur
et le lui l’aire sentir, pour enlever son admirat
1° Caractère moral. L’épopée doit avoir un résultat moral pour le
lecteur
: ce n’est pas tout de l’intéresser, il faut enco
est un tableau héroïque des sentiments humains, laisse dans l’âme du
lecteur
une impression vive ; c’est cette impression qui
ale : les épisodes doivent varier l’intérêt, et reposer un instant le
lecteur
. Tels sont l’entretien d’Hector et d’Andromaque,
la solution des obstacles, qui satisfait complètement la curiosité du
lecteur
. Le dénouement du poème épique est ordinairement
aires. Cet artifice n’étant pris au sérieux ni par le poète ni par le
lecteur
, délasse agréablement l’esprit, et provoque le ri
rrative, consiste à détailler beaucoup les événements, en laissant au
lecteur
à tirer lui-même les conséquences ; elle s’adress
utôt au jugement, peut se nommer philosophique ; elle suppose chez le
lecteur
une connaissance préalable des faits ; elle les s
pérée de dignité et de noblesse, elle ne peut manquer d’intéresser le
lecteur
. Le style sera clair, précis, grave et naturel ;
ur peut s’y mettre en scène, et cette communication familière avec le
lecteur
donne un charme de plus au récit ; mais les mémoi
nts doivent être écartés, comme n’offrant pas assez d’intérêt pour le
lecteur
, et comme dénués de ressources pour le poète même
és écrits en prose, mais de manière cependant à montrer clairement au
lecteur
la suite et l’enchaînement des idées. Il faut don
enfin toutes les parties si bien rapprochées et si bien liées, que le
lecteur
, entraîné par le poète, ne puisse jamais perdre l
ur intéresser dans un poème didactique, est de reposer et d’amuser le
lecteur
, en liant au sujet quelques épisodes agréables pr
descriptions dans leurs poèmes didactiques, pour délasser l’esprit du
lecteur
, comme nous l’avons vu précédemment ; mais jamais
onnête homme et badiner en sage ; Et ses charmants écrits, retenus du
lecteur
, Sont toujours d’un poète et jamais d’un rhéteur.
d’esprit et de goût, et étant dans l’obligation de précautionner ses
lecteurs
contre les ridicules et les travers en matière li
t bien placées, parce qu’elles semblent presque endormir et amuser le
lecteur
, en lui faisant observer les mouvements de la gen
l’exige ou le permet. L’avantage est à peu près égal pour l’esprit du
lecteur
, qui n’est pas moins exercé dans un cas que dans
dans l’autre. Lorsqu’elle est placée au commencement de la fable, le
lecteur
a le plaisir, en suivant le fil de la narration,
; et c’est par la clarté que ce but est atteint à la satisfaction du
lecteur
. La clarté doit, s’il est possible, être si lumin
arté aussi vive. Le style deviendrait diffus par sa clarté même et le
lecteur
serait fâché de voir que vous le soupçonnez de pa
est pas de même des ouvrages faits pour les jeunes gens, ou pour des
lecteurs
ou des auditeurs peu instruits ou prévenus contre
eption intellectuelle. En ce cas la pensée est si bien amenée, que le
lecteur
l’a pressentie, et qu’il est charmé de la voir ar
et la pluie allons prier sur sa tombe. M. Dès les premiers mots, le
lecteur
attend cette phrase ; il est si naturel d’aller l
pas de son mérite, il ne se compare avec personne, et abandonne à ses
lecteurs
le soin d’apprécier son talent. C’est par là qu’a
e est du galimatias double, c’est-à-dire une chose que n’entend ni le
lecteur
ni l’auteur. La seconde est du galimatias simple,
r. La seconde est du galimatias simple, c’est-à-dire une chose que le
lecteur
n’entend point, mais que l’auteur entend seul. L’
se produit de diverses manières. Les mots impropres font réfléchir le
lecteur
. II se demande si l’auteur a pensé ce qu’il écrit
période doit être très soignée, pour satisfaire à la fois l’esprit du
lecteur
et les principes de l’harmonie. Chaque membre d’u
z la, et en ce cas ne consultez pas votre grammaire. Pourvu que votre
lecteur
vous entende bien clairement, cela suffit. Vous
ent n’en laisse percer qu’un seul, dans un ciel couvert de nuages. Le
lecteur
surpris agréablement s’occupe de cette image ; po
uelquefois le rapport de comparaison est tout entier dans l’esprit du
lecteur
, et nullement dans le mot qui forme la figure. Il
l’élocution, c’est un appel adroit aux connaissances historiques des
lecteurs
, qui se trouvent ainsi flattés et satisfaits.
pourrait être obscur. On développe son expression par égard pour les
lecteurs
. En parlant des Parques, par exemple, on ajoute :
fille, parle d’Archemore. Cet Archemore est-il bien connu ? Quelques
lecteurs
seulement savent que c’est un enfant des temps fa
l’esprit une pensée frappante, en décomposant toutes ses nuances. Le
lecteur
arrêté malgré lui sur cette pensée, la retient pl
est de savoir varier son style, pour empêcher l’ennui de s’emparer du
lecteur
. D’excellents auteurs ne sont pas exempts de cett
embrassé d’aujourd’hui » dit-elle, et cette tournure fait partager au
lecteur
les angoisses de la pauvre veuve. PENSEE NAÏVE.
Boileau : Dans les transitions la muse toujours sage, Sait cacher au
lecteur
le moment du passage. Moyens de découvrir les
excepter le cas où le naturel s’accorde avec la langue pour égayer le
lecteur
. Quand Philinte s’est écrié en parlant d’un sonne
d on étend trop ses pensées, soit qu’on se méfie de l’intelligence du
lecteur
, soit qu’on s’exagère l’importance du sujet que l
qu’en général il n’offrira que ténèbres et phébus pour le commun des
lecteurs
. Pour le style romantique, la régularité est de l
n ouvrage, il est nécessaire que le fond puisse captiver l’intérêt du
lecteur
, de telle sorte qu’on désire vivement voir ce que
e narrateur a besoin quelquefois de cette ressource pour distraire le
lecteur
des émotions vives que celui-ci peut éprouver. On
ien lié à l’action. C’est un simple temps de repos pour l’esprit. Au
lecteur
fatigué présentez à propos. D’un épisode heureux
le sa vie de forfaits honteux ? Il faudrait pour cela que je fusse un
lecteur
de mœurs dépravées ; et, lors même que je le sera
s ne demandez au narrateur aucun titre à l’amour et au respect de ses
lecteurs
! Est-ce être conséquent avec vos principes, avec
rouvant pas la politique capable de défrayer seule l’avidité de leurs
lecteurs
, prirent fantaisie de faire de la littérature dan
ge triste qui doivent nous en arracher à nous spectateurs, auditeurs,
lecteurs
, troupe de pleureurs, comme les appelle Diderot,
des ressources infinies pour les développer en y intéressant aussi le
lecteur
. Ce dernier point est capital. N’employez que la
ier point est capital. N’employez que la raison, vos auditeurs ou vos
lecteurs
pourront approuver votre opinion ; mais arrivez à
qu’un pas. Autre observation. Dans un livre, vous pouvez préparer le
lecteur
, l’amener peu à peu à prendre vos impressions, l’
e pencher alternativement la balance, de manière à tenir l’anxiété du
lecteur
éveillée jusqu’au dénoûment : voilà ce qui donne
e fois ce point bien arrêté dans votre pensée, ne permettez jamais au
lecteur
de le perdre de vue ; ramenez-y jusqu’aux moindre
cription nécessaire ou seulement agréable ? mettez-vous à la place du
lecteur
, et si vous pouvez craindre que celui-ci, encore
paraisse, ajournez-le jusqu’à ce que, plus rassis, mieux disposé, le
lecteur
l’appelle lui-même aussi vivement que vous. La de
re la nature extérieure et les sentiments qui les animent ; tantôt au
lecteur
lui-même, en mettant l’action en lui, en réveilla
mots techniques empruntés à des sciences ou à des professions que vos
lecteurs
ne sont pas obligés de connaître. 88. Ce qu’il y
s intime, afin que leur rapport soit clairement saisi par l’esprit du
lecteur
. Si l’on dit par exemple : Eschine avait trahi l’
a fréquente répétition de ces particules, et bien voir d’avance si le
lecteur
en saisira le vrai rapport. Voici quelques phrase
t bien éblouir un instant, mais ils finissent bientôt par fatiguer le
lecteur
. Quand on ne sait pas se faire entendre, il n’y a
ir de contrainte et d’effort dans un ouvrage semble faire partager au
lecteur
la peine que l’auteur a éprouvée. On montrait à u
plus méprisable et le plus bas, et c’est celui qui choque le plus le
lecteur
. Quoi de plus puéril en effet que des pensées com
’agrément. 164. Comme l’écrivain veut s’insinuer dans l’esprit de ses
lecteurs
et leur faire adopter ce qu’il pense, il ne doit
tu paradisum mente deambulas. 193. La suspension consiste à tenir le
lecteur
ou l’auditeur dans l’incertitude, pour mieux exci
e pareille ? (La Fontaine.) 303. Quelquefois on jette tout à coup le
lecteur
au milieu du sujet, comme s’il lui était connu, e
position porte le nom de début dramatique. Elle pique la curiosité du
lecteur
et réveille d’autant plus vivement son attention
ù les personnages se heurtent et s’embarrassent de telle sorte que le
lecteur
ne peut prévoir si l’issue sera heureuse ou funes
presque toujours de la manière dont le nœud se présente à l’esprit du
lecteur
. 305. C’est dans le nœud de l’action que se montr
ntrent surtout le talent et l’habileté du narrateur. Il doit tenir le
lecteur
continuellement suspendu entre l’espérance et la
ois, il faut se garder de couvrir tellement sa marche que l’esprit du
lecteur
ne puisse plus suivre le progrès et l’ensemble de
nements qui précèdent. Le dénouement ne doit pas être annoncé : si le
lecteur
le devine d’avance ou peut même le prévoir, la cu
de ces mots : Je suis chrétien ! le cœur oppressé bat à l’aise et le
lecteur
triomphe avec le martyr. 307. S’il arrive que les
martyr. 307. S’il arrive que les personnages aient assez intéressé le
lecteur
pour qu’il désire connaître quel a été leur sort
t décisif, point de retours fatigants sur les détails de l’action. Le
lecteur
est instruit de tout et il dédaigne ce qu’on pour
e règle : dans la Laitière et le Pot au lait, le récit est fini et le
lecteur
n’attend plus rien après le beau vers qui précipi
iste à mettre dans tout son jour le fait principal, de manière que le
lecteur
puisse le saisir dans son ensemble et dans ses dé
, et ne pas charger le récit de ces détails inutiles qui fatiguent le
lecteur
. 311. La brièveté consiste à mettre dans la narra
et pressé dans vos narrations. 312. L’intérêt consiste à attacher le
lecteur
aux événements que l’on raconte, et à lui inspire
dénouement. Il faut que l’intérêt aille toujours croissant, et que le
lecteur
, à mesure qu’il avance dans un récit, sente un at
oire consiste à bien juger les hommes et les événements, à montrer au
lecteur
les leçons qu’il peut tirer de la connaissance du
rnements qu’avec sobriété ; ia narration poétique cherche à plaire au
lecteur
en excitant son admiration, et s’embellit de tous
à quelques traits vifs et saillants qui puissent frapper l’esprit du
lecteur
sans retarder la marche du récit. L’orateur se pe
n écrit licencieux ou impie, la chaleur du style devra communiquer au
lecteur
l’indignation dont on est pénétré. La plaisanteri
e, maniée finement et à propos, produit quelquefois sur le commun des
lecteurs
un plus grand effet que les raisons les plus soli
rteurs, Trahissent la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs
lecteurs
rendent le vice aimable, c’est le crime du poète
s plus frappantes, et les rend comme elles se présentent, laissant au
lecteur
le soin de saisir la liaison qui les unit. Moïse
pas également héroïque dans ses actions, soit parce que l’intérêt du
lecteur
s’affaiblit quand il est partagé. 449. L’action d
l ne peut dépasser les bornes de la vraisemblance morale. L’esprit du
lecteur
ne s’intéresse point à un récit qui choque les id
uelque chose de commun et de familier. Si le poète veut intéresser le
lecteur
, il choisira les exploits des grands capitaines,
és et de ces obstacles. Ce dénouement doit satisfaire la curiosité du
lecteur
sur tous les personnages principaux du récit. 461
t d’éclat pour justifier le titre d’épopée et captiver l’attention du
lecteur
. La grandeur d’une entreprise se mesure d’après l
et la variété des incidents contribuent aussi beaucoup à captiver le
lecteur
. Un autre moyen d’intéresser, c’est de ne pas ref
le lecteur. Un autre moyen d’intéresser, c’est de ne pas refroidir le
lecteur
en prolongeant trop la durée de l’action. On ne p
Pour que l’intérêt se soutienne jusqu’à la fin, il faut que l’âme du
lecteur
reste comme suspendue entre la crainte et l’espér
lace ses leçons dans la bouche du héros ou de quelque personnage : le
lecteur
les reçoit alors avec plus de confiance et de pla
t que ces ouvrages ne font qu’exalter l’imagination et transporter le
lecteur
dans un monde faux, chimérique, invraisemblable,
, mais plus souvent à la fin. Placée au début, elle guide l’esprit du
lecteur
; réservée pour la fin, elle le tient en suspens,
ttres. Mélange les six pieds qui composent mon être Et bientôt, cher
lecteur
, tu verras apparaître Une ville, une mouche, un o
-il entre le naïf et le naturel ? 123. Quelle illusion produit sur le
lecteur
le style naturel et aisé ? 124. Quels sont les éc
n quoi consiste l’affectation ? 127. Quelle impression produit sur le
lecteur
l’affectation du style ? 128. En quoi consiste la
oit admissible en quelque ouvrage que ce soit, il faut d’abord que le
lecteur
le désire et l’attende, ce qui suppose que le per
xagérer le vice ou la vertu, la beauté ou la laideur, au point que le
lecteur
se récrie et déclare votre création impossible ;
sultat positif. Un dialogue où deux opinions se choquent, sans que le
lecteur
puisse en rien conclure, rappelle ces combats de
on laconique de Fénelon, c’eût été, en quelque sorte, désappointer le
lecteur
, qui, comme Thésée, demande des détails, c’est-à-
ffet, est la plus concise, la plus saisissante et la plus agréable au
lecteur
, à qui elle donne la satisfaction d’apprécier lui
lura, Quæ legis hic : aliter non fit, Avite, liber. Je t’offre, ami
lecteur
, au livre que voici, Du bon, du médiocre et du ma
pensée même, ce qu’on appelle la pointe, c’est-à-dire ce qui pique le
lecteur
, ce qui l’intéresse. La première partie doit être
phe, lorsqu’elle est juste et bien choisie, prévient favorablement le
lecteur
; mais lorsqu’elle est ambitieuse, elle excite, a
es. L’équivoque caractérise donc l’énigme : elle y donne le change au
lecteur
qui d’ailleurs doit s’y attendre ; la métaphore e
e, Quand on me veut ôter le cœur Qu’a vu plus d’une fois renaître le
lecteur
. Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gasc
anière à l’augmenter encore. Je ne puis, à cet égard, que renvoyer le
lecteur
aux conseils que j’ai donnés dans mes précédentes
saisir que le temps nécessaire à son expression, et ne peut, comme le
lecteur
, jouir de l’avantage d’y revenir à loisir et de s
ités et écrits dans le cabinet, pour passer ensuite sous les yeux des
lecteurs
. Tous ont cette abondance, cette ardeur, cette fo
nt les événements passés d’un œil froid et impassible, il offre à ses
lecteurs
une copie fidèle de la nature humaine. Cependant
’histoire n’est donc point une simple narration, faite pour plaire au
lecteur
en flattant son imagination. Ses caractères essen
elles se rattachent à une base commune, et produisent sur l’esprit du
lecteur
l’impression d’un seul tout, entier et complet. L
ar étés et par hivers ; les récits ne sont pas toujours terminés ; le
lecteur
y est promené de place en place, d’Athènes en Sic
onte, de manière à en former un récit suivi. Il fatiguera bientôt son
lecteur
, s’il se contente de rappeler chronologiquement u
elle, n’a pas su éviter ce défaut ; il met à la fois sous les yeux du
lecteur
une foule d’événements divers, arrivés en même te
s dissertations sur tous les faits qu’il décrit, laisse soupçonner au
lecteur
qu’il ne cherche qu’à appuyer de sa narration que
d’une grande importance ; mais qu’avant tout il évite de fatiguer ses
lecteurs
par des digressions trop fréquentes. Lorsqu’on cr
produiront un bien meilleur effet que si elles étaient présentées au
lecteur
comme des réflexions détachées. Ainsi Tacite, dan
ulés et une lente prolixité de détails. D’un côté, l’on embarrasse le
lecteur
; de l’autre, on l’ennuie. L’historien qui veut i
particularités heureusement choisies qui intéressent et attachent le
lecteur
, donnent à un récit du corps, de la vie, de la co
réable, qui met dans ses récits cette naïveté qui toujours attache le
lecteur
. Quoique la manière de Thucydide ait quelque chos
oire, mais il n’est peut-être pas moins instructif pour le commun des
lecteurs
, parce qu’il leur fait voir, en quelque sorte, d’
e et de clarté, en même temps qu’il flatte davantage l’imagination du
lecteur
. Mais il doit faire en sorte que ses ornements so
du temps comme des chefs-d’œuvre, ne manquent jamais d’être, pour le
lecteur
, les plus ennuyeuses et les plus insipides. Toute
implicité qui produit une impression si profonde sur l’imagination du
lecteur
; c’est en même temps un livre très instructif, p
er, je craindrais d’entrer dans des discussions que la plupart de mes
lecteurs
regarderaient comme trop minutieuses. Je me borne
les temps, la poésie pastorale a fait le charme d’un grand nombre de
lecteurs
, et excité l’émulation de plusieurs écrivains. Ce
rme ou d’intérêt, qui seraient plus susceptibles encore d’attacher le
lecteur
, si l’on mêlait aux descriptions que comporte cet
aité en prose ; cependant il faut qu’ils y dominent assez pour que le
lecteur
saisisse avec facilité l’enchainement et la suite
e l’intérêt sur un poème didactique consiste à reposer l’attention du
lecteur
, et à l’amuser en mêlant au sujet principal quelq
ivacité de son imagination est telle, qu’il intéresse constamment son
lecteur
. Dans ses Nuits, son expression est éminemment én
ances dans les descriptions en transmet l’énergie à l’imagination des
lecteurs
. Le grand art d’une description pittoresque consi
; il la décrit en peu de mots, et la quitte après l’avoir produite au
lecteur
sous son point de vue le plus frappant, le plus c
oie, les détails en sont si bien choisis, si bien représentés, que le
lecteur
croit se trouver lui-même au milieu de cette scèn
as de décrire les objets, mais qu’il les place sous les yeux mêmes du
lecteur
. On pourrait en citer une multitude d’exemples ;
ution est le plus difficile. Inventer une action faite pour plaire au
lecteur
, pour l’instruire et pour l’intéresser ; créer de
i mystérieux, qu’il est devenu fort difficile pour un grand nombre de
lecteurs
de bien concevoir ce que c’est qu’un poème épique
, il s’en tirerait de manière à ne trouver qu’un bien petit nombre de
lecteurs
. Il n’est aucune personne de goût qui puisse mett
. Son effet consiste dans l’impression que produisent sur l’esprit du
lecteur
chaque partie du poème prise isolément, aussi bie
dépendants les uns des autres ne peuvent intéresser aussi vivement le
lecteur
et fixer autant son attention, qu’une seule narra
e l’ouvrage, et placé si près du commencement, qu’il laisse croire au
lecteur
qu’on y reviendra dans le cours du poème, tandis
jettent de la diversité dans un ouvrage aussi étendu, et délassent le
lecteur
en changeant le lieu de la scène. Au milieu des c
t ennuyeux. Il s’agit donc de choisir un sujet propre à intéresser le
lecteur
; tel serait, par exemple, le héros qui aurait fo
e du récit éclatant des exploits de ses héros ; car il n’est point de
lecteurs
que ne fatiguent des descriptions continuelles de
re des personnages. Ils doivent être capables d’attacher fortement le
lecteur
, et l’obliger, en quelque sorte, à prendre part a
ir jusqu’à la fin, et ne jamais agir dans un sens opposé, afin que le
lecteur
puisse toujours les reconnaître dans leurs discou
des poètes ; on n’y recherche que l’agrément, et pour la plupart des
lecteurs
, pour même presque tous les hommes, le merveilleu
faire de trop grandes promesses, de peur de mal remplir l’attente du
lecteur
. Ce qui est surtout bien important dans une narra
moins de poids, moins de dignité, et quelquefois même elle fatigue le
lecteur
. Homère, il faut bien l’avouer, s’est trop écouté
la scène de la terre dans le ciel, et repose agréablement l’esprit du
lecteur
fatigué de tant de combats et de carnage. Il faut
, la terreur et la confusion sont peintes avec tant de vérité, que le
lecteur
se croit transporté au milieu des combats. Le feu
ope est trop défiante, elle s’environne de trop de précautions, et le
lecteur
cherche en vain l’élan de surprise et de joie que
ent observée dans l’Énéide. Depuis le commencement jusqu’à la fin, le
lecteur
n’est occupé que d’un seul objet, l’établissement
s que la ruine de Troie, l’amour de Didon, la descente aux enfers. Le
lecteur
, ainsi que Voltaire l’a remarqué, est tenté de pr
oir de rendre son ouvrage plus intéressant pour toutes les classes de
lecteurs
. Le plus beau morceau de ce genre, dans l’Iliade,
interrompre le cours de sa narration, et transporter brusquement son
lecteur
d’un lieu dans un autre. Il se livre à de fréquen
ombats ne sont ni assez longues ni assez multipliées pour fatiguer le
lecteur
. La scène change souvent de place ; du théâtre de
oyages, des scènes pastorales intéressent et délassent tour à tour le
lecteur
. Cependant toutes les parties du poème sont liées
on dans le plan du Roland Furieux, au lieu de les rendre sensibles au
lecteur
, il semble que l’Arioste ait cherché tous les moy
rai que le poème languit souvent ; il n’entraîne pas l’imagination du
lecteur
, et ne lui inspire pas cet intérêt, cet enthousia
ilieu de faits si généralement connus, de telles fictions choquent le
lecteur
, et forment avec la vérité historique un mélange
ssions des hommes, son poème eût été un peu mieux goûté du commun des
lecteurs
. Le sujet qu’il a préféré convenait mieux à la ha
toujours quelques circonstances imaginaires, et la majeure partie des
lecteurs
ne sait ni ne cherche à savoir ce qui, dans un su
par h. Blair. Nous avons pensé qu’il serait curieux, pour quelques
lecteurs
, de rapprocher les opinions des littérateurs fran
e renferme un beau passage de Massillon. Mais pour n’en pas priver le
lecteur
, nous allons la rapporter ici. « Pour donner une
Mazen ou Mazenius, et beaucoup d’autres, tous inconnus au commun des
lecteurs
; il a pu prendre dans le Tasse la description de
faiblesse ; dans Milton seul il est une vertu. Le poète transporte le
lecteur
dans un jardin de délices ; il semble lui faire g
ons et les Scapulaires des moines. « Voilà des imaginations dont tout
lecteur
sensé a été révolté ; et il faut que le poème soi
iel, de Moloc, de Nisroth, d’Astaroth, tous êtres imaginaires dont le
lecteur
ne peut se former aucune idée, et auxquels on ne
ux, les caractérisait par leurs attributs qu’on connaissait ; mais un
lecteur
chrétien a envie de rire quand on veut lui faire
nnable. Mais que produirait une pareille composition dans l’esprit du
lecteur
? Elle n’y laisserait qu’un étourdissement, causé
tenir compte : 1° de sa situation ; 2° du sujet qu’il traite ; 3° du
lecteur
auquel il s’adresse.. Les mêmes considérations co
effet, quelque matière que l’on traite, il faut au moins occuper son
lecteur
, et il est toujours bon de l’intéresser ; il se p
ains sentiments ou certaines opinions dans l’âme des auditeurs ou des
lecteurs
. 2. Utilité de cette partie. — Si l’écrivain ou
e. Au contraire, en face d’un écrivain suffisant ou orgueilleux, le
lecteur
prend fièrement l’attitude d’un juge ; il devient
uvres, cependant c’est au début surtout qu’il importe de faire sur le
lecteur
ou l’auditeur une impression agréable qui décide
our et de la haine. — Ainsi que les mœurs plaisent à l’auditeur ou au
lecteur
, ainsi que les arguments peuvent le convaincre, d
que l’émotion sorte de l’âme de l’écrivain pour passer dans l’âme du
lecteur
; Boileau a fort bien dit : Pour me tirer des pl
d d’entreprendre en finissant d’éveiller l’intérêt ; l’auditeur ou le
lecteur
qui se serait fait comme une habitude de l’indiff
à toucher par les passions. Si nous n’avions comme auditeurs ou comme
lecteurs
que de pures intelligences, il suffirait pour les
t, ce sont les dispositions d’humeur et d’esprit des auditeurs ou des
lecteurs
qui doivent diriger l’orateur ou l’écrivain. Il f
l’écrivain, convient surtout aux rapports avec une certaine classe de
lecteurs
; dans le monde, avant tout, il faut plaire, et l
e nécessité que, le plus tôt et avec le moins d’efforts possibles, le
lecteur
ou l’auditeur soit mis en état de résumer lui-mêm
. Dans le plus grand nombre de cas, on ne saurait trop tôt mettre le
lecteur
au courant des opinions que l’on veut faire préva
En effet, l’exorde est placé au début pour préparer l’auditeur ou le
lecteur
en lui plaisant par le charme des mœurs. — A un e
oraison couronne l’œuvre en excitant les passions de l’auditeur ou du
lecteur
en faveur de notre cause. On sent qu’il n’y a rie
mots, celui qui écrit ou qui parle doit s’emparer de l’esprit de son
lecteur
ou de son auditeur. La première impression produi
scours ; il doit donc charmer dès l’abord et séduire l’auditeur ou le
lecteur
. 2 .Son but et ses moyens. — Il a pour but, dis
de s’étendre sur sa faiblesse et son insuffisance ; la pénétration du
lecteur
voit dans ces précautions un détour et une subtil
ien d’affecté. N’allez pas des l’abord, sur Pégase monté, Crier à vos
lecteurs
d’une voix de tonnerre : Je chante le vainqueur d
sition et de la division. 1. De la proposition. — L’auditeur ou le
lecteur
disposé par un exorde approprié au sujet, se trou
hode un peu factice contre les surprises de laquelle l’auditeur ou le
lecteur
se tient en garde comme un homme qu’on essaye d’e
oit exprimée dans les termes les plus clairs, de façon à instruire le
lecteur
plutôt qu’à faire briller l’esprit et la subtilit
raits, elle provoquera plus facilement l’émotion de l’auditoire et du
lecteur
. Mais ici la mesure et le goût sont de grande val
s, car elle transporte l’émotion de l’âme de l’écrivain dans l’âme du
lecteur
, 8. De la narration dans le genre démonstratif.
Pour être courte, elle choisira les faits essentiels. V. L’intérêt du
lecteur
et de l’auditeur sera la conséquence de l’intérêt
ation et la sensibilité que la représentation d’un personnage dont le
lecteur
croit voir le visage et entendre les paroles. La
mon cher Phèdre, tu ne pouvais mieux me conduire. Ainsi préparé, le
lecteur
a déjà l’âme doucement ouverte aux images et aux
t pénétrer la lumière et la conviction dans l’âme de l’auditeur ou du
lecteur
par un progrès et une gradation suivis ; il faut,
rnier coup, d’agir une dernière fois sur l’esprit et l’imagination du
lecteur
ou des auditeurs. Il est très-important de bien c
rier à l’infini suivant la nature du sujet ; chaque objet présenté au
lecteur
a son intérêt et son genre de passion. Ainsi c’es
e, l’amour de la vérité que Descartes veut éveiller dans l’âme de ses
lecteurs
pour achever de les persuader dans son Discours s
ssion est importante, parce qu’elle prépare favorablement l’esprit du
lecteur
; mais la derniere impression l’est davantage, pu
cement. C’est ce rapport qui fait l’unité de l’œuvre et qui laisse le
lecteur
ou l’auditeur dans un état de pleine satisfaction
ole sans laquelle la pensée ne peut se communiquer à l’auditeur ou au
lecteur
. Enfin, comme le raisonnement est l’opération la
oire que le portrait doit être développé avec un soin scrupuleux ; le
lecteur
est curieux de connaître comme s’il les voyait le
te moins de curiosité et provoque moins de mouvement dans l’esprit du
lecteur
. 2. Des qualités qu’elle doit réunir. — La premi
des idées et des objets ; elle est alors plus detournée et fournît au
lecteur
l’occasion d’exercer sa finesse et sa pénétration
ns l’esprit de l’écrivain et qu’il veut éveiller dans le souvenir des
lecteurs
. Il ne nomme rien ; mais il indique les choses d’
aussi plus de charme et de vivacité à l’expression ; elle procure au
lecteur
l’agrément du souvenir et la satisfaction de devi
s à la lettre, iraient au-delà du but ; mais qui frappent l’esprit du
lecteur
en lui laissant le soin de ramener les choses à l
ôt que juste. Au lieu d’être entraîné par une hyperbole excessive, le
lecteur
la rejette parce qu’elle le révolte et lui fait p
succès enivre et trompe celui qui se laisse aller à la raillerie. Le
lecteur
ou l’auditeur rit d’abord ; mais bientôt il se di
aut donc se rappeler cette observation de Boileau : Rien n’apaise un
lecteur
toujours rempli d’effroi Qui voit peindre en autr
conclusion tout autre que celle qui semblait naturelle. Elle tient le
lecteur
ou l’auditeur dans une incertitude destinée à éve
e consiste à s’arrêter comme dans la suspension, mais pour laisser au
lecteur
le soin de compléter une idée dont le sens est dé
ogation par laquelle ou suggère une opinion à son adversaire ou à son
lecteur
, afin d’avoir le droit de répondre pour lui. Cett
eur au sentiment de l’orateur ;, elle enchaîne le juge à l’avocat, le
lecteur
à l’écrivain. Confiant dans notre bon droit nous
r que causent les tropes vient de ce qu’ils frappent l’imagination du
lecteur
par le rapprochement établi entre certains objets
ns, de même un style peu travaillé prouve un dédain offensant pour le
lecteur
; il a donc le droit de nous en punir en ne nous
oirs d’un homme qui n’éçrit que pour être entendu est de soulager son
lecteur
en se faisant d’abord entendre. Il faut que la cl
s : Si je vois de l’obscurité dans ce que j’écris, si je sens que le
lecteur
ne me comprendra pas très-bien, je retranche simp
out écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses
lecteurs
, examiner son propre ouvrage comme quelque chose
un vernis de facilité, un air de plaisir qui cachent et épargnent au
lecteur
toute la peine que l’auteur a prise. Joubert
nt de rappeler ce qu’il a dit, dans cette phrase où il fait passer le
lecteur
, du récit du combat au tableau de la victoire :
et imprévues qui excitent une surprise mêlée de plaisir, parce que le
lecteur
en reconnaît la justesse, en même temps qu’il en
isonnement sous plusieurs formes différentes… Peut-on faire entrer le
lecteur
dans ses sentiments ? Un seul trait ne suffit pas
nsiste à réveiller plusieurs idées par un seul mot, à faire penser le
lecteur
ou l’auditeur aux rapports que ce mot embrasse, a
C’est un plaisir d’esprit et une satisfaction d’amour-propre pour le
lecteur
ou l’auditeur que de pénétrer le sentiment qui lu
pour nos petits-fils ? Multiples, les traits et les mots fatiguent le
lecteur
parce qu’ils trahissent la prétention à l’esprit
la conversation, est moins d’avoir de l’esprit que de persuader à ses
lecteurs
qu’ils en ont. Rien ne déplaît plus qu’un écrivai
é de son succès, attentif à faire montre de son esprit ; il ennuie le
lecteur
parce qu’il le blesse en l’écrasant sous le poids
nature. Le but de la description est de produire sur l’imagination du
lecteur
ou de l’auditeur une impression analogue à celle
ressé dans vos narrations. C’est par là que le narrateur entraîne son
lecteur
jusqu’au dénoument, sans fatigue et sans ennui.
t à Jupiter par un compliment assez ; mal tourné, que j’épargnerai au
lecteur
avec beaucoup d’autres détails. Le père des dieux
. Comme l’intérêt ne peut pas aller du plus au moins sans dégoûter le
lecteur
, il faut faire en sorte qu’il se soutienne, et mê
Afrique les Troyens bientôt arrivés en Italie, que pour intéresser le
lecteur
au sort d’Énée en faisant ressortir son courage.
ennui, la fatigue et même le dégoût ne tarderaient pas à s’emparer du
lecteur
, si on ne lui présentait pas un tout complet, un
nsiste donc à faire naître et à augmenter sans cesse dans l’esprit du
lecteur
le désir de connaître le dénoûment. Il y a dans t
omme une fleur de sa tige. Elle doit être simple, afin de disposer le
lecteur
à la bienveillance, et de permettre à l’auteur de
’exposition est dramatique ou piquante lorsqu’on jette brusquement le
lecteur
ou l’auditeur au milieu des faits comme s’ils éta
rsonnages s’embarrasse et se complique de telle sorte que l’esprit du
lecteur
soil fortement attaché à l’action, et qu’il ne ce
stinat , s’efforcera donc de le suspendre, en intéressant vivement le
lecteur
, et en le tenant continuellement comme partagé en
une fois connu, l’intérêt est épuisé, la curiosité satisfaite ; et le
lecteur
, instruit de tout ce qu’il désirait savoir, regar
e et la liaison, nécessaires pour le plaisir et pour l’instruction du
lecteur
, et qui dépendent en grande partie de l’unité de
se peut-il être atteint ? La narration fabuleuse cherche à plaire au
lecteur
en excitant son admiration, en occupant en même t
ion mixte ayant pour objet d’embellir un fait réel et d’intéresser le
lecteur
en même temps que de l’instruire, admettra les or
et légère. Pour exciter l’attention, piquer la curiosité et amuser le
lecteur
, la narration badine demande des traits heureux e
interversion entre les trois genres est réparée immédiatement par le
lecteur
. Ainsi, malgré ce dérangement, l’idée d’ordre dom
pas non plus cette partie du talent poétique qui s’adresse au cœur du
lecteur
. La forme était donc tout chez lui. Mais il faut
enchaînés les uns avec les autres, aucun intérêt alors ne conduit le
lecteur
avec plaisir jusqu’au bout du poème. L’action ser
petites actions subordonnées à l’action principale, pour délasser le
lecteur
par une variété étrangère à celle du sujet même :
esse, plus que si on y voit l’action d’un peuple entier, parce que le
lecteur
, qui est particulier, rapporte tout à lui-même. V
st la manière à la fois la plus poétique et la plus frappante pour le
lecteur
. Quelquefois, cependant, la description d’un cara
tions que font ses héros, et les jugements qu’il en fait porter à ses
lecteurs
, sont précisément le langage qui lui convient136.
t d’étendue avec l’argumentation et le corps de l’ouvrage. Souvent le
lecteur
trouve long et par conséquent fastidieux ce qui d
soit rare et rapide, qu’elle ne vienne point divertir trop souvent le
lecteur
, ni, en luttant d’importance avec l’idée principa
mes, épiphonèmes, et les Latins sententiœ. Elles frappent l’esprit du
lecteur
, elles le font penser et se fixent dans la mémoir
oduira peut-être pas une impression pareille sur les auditeurs ou les
lecteurs
qui y sont étrangers. Il faut les disposer, les a
brusquerie originale n’est nullement déplacée, pourvu que l’esprit du
lecteur
soit réellement satisfait ; qu’il comprenne que l
antes, qui préoccupe et doit préoccuper dès l’abord et l’auteur et le
lecteur
; elle est le but, et les autres ne sont que les
savouera-t-elle en le condamnant ? Dans les dénoûments semblables, le
lecteur
demande ce que les rhéteurs appellent l’achèvemen
’ensemble, quelles dispositions il doit faire naître dans l’esprit du
lecteur
ou de l’auditeur ; elle en indique les différente
de frapper de grands coups dès l’abord, afin que ses auditeurs ou ses
lecteurs
, surpris à l’improviste, soient comme étonnés de
composition marcherait ainsi par bonds, et ressemblerait aux yeux du
lecteur
à ces routes inégales, qui sont tracées en montée
lir ; car s’il est trop brusque, il surprend, déconcerte et laisse le
lecteur
peu satisfait ; mais le préparer n’est pas l’anno
qu’en matière légère, on serait répréhensible, après avoir préparé le
lecteur
à rire, de lui présenter un dénouement tragique.
ns. L’équivoque caractérise donc l’énigme : elle y donne le change au
lecteur
, qui d’ailleurs, doit s’y attendre. La métaphore
oésie, qui doit être court, précis, et piquer surtout la curiosité du
lecteur
par quelque trait qui semble désigner le mot, ou
l’énigme. On y personnifie souvent le sujet, en le faisant parler au
lecteur
, comme on le voit dans celle-ci.
Quand on me veut ôter le cœur, Qu’a vu plus d’une fois renaître le
lecteur
. Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gasc
d nombre de mots, par la dissection du mot principal. Mais avertir le
lecteur
de rassembler, par exemple, la 2e, la 3e, la 5e,
es, ordinairement imaginaires, qui doit avoir pour but d’instruire le
lecteur
en l’amusant. § I. Origine du roman. Quoique
es leçons de philosophie et de morale pratiques, et communiquer à ses
lecteurs
l’expérience de la vie. Il ne suffit pas, en effe
ables, écrites en prose avec art, pour le plaisir et l’instruction du
lecteur
Daphnis et Chloé, par Longus, est un roman pastor
hniques, divise et subdivise, délaie ses idées, et fatigue souvent le
lecteur
. Elle ne convient guère qu’aux professeurs et à c
n seul désir sont d’être utile ; et j’ai pensé qu’en présentant à mes
lecteurs
les idées des hommes les plus judicieux des temps
r, le feu, le mouvement qu’il répand dans ses combats, présentent aux
lecteurs
de l’Iliade de fréquents exemples de mouvements s
evées, ennoblissent toute leur composition et soutiennent l’esprit du
lecteur
dans un état voisin du sublime ; à ce titre ils m
igneusement ces préfaces d’apparat où l’auteur appelle l’attention du
lecteur
, invoque sa muse, et vante, par des expressions c
n des siècles précédents : il offre encore l’avantage de permettre au
lecteur
un examen plus approfondi des idées de l’auteur,
es, et ils ne parviennent qu’à produire la confusion dans l’esprit du
lecteur
. Sentant bien qu’ils n’ont pas atteint l’expressi
cette profusion diffuse de mots qui ne fait pénétrer dans l’esprit du
lecteur
aucune idée claire ; mais aussi il faut éviter qu
cette règle est toujours une source de déplaisir et de dégoût pour le
lecteur
. La troisième règle pour conserver l’unité du dis
si nous voulons les transmettre d’une manière claire et précise à nos
lecteurs
. Si tous les hommes pensaient avec clarté et s’il
ire et fatiguerait l’oreille. Si nous voulons captiver l’attention du
lecteur
ou de l’auditeur et conserver de la vivacité et d
nation joue un grand rôle, et l’impression que fait le passage sur le
lecteur
détermine souvent la ressemblance qu’il imagine ;
jetons un vernis brillant sur notre sujet, nous préparons l’esprit du
lecteur
, et nous l’invitons à participer aux impressions
naturelle et forcée, qui déplaît toujours parce qu’elle embarrasse le
lecteur
, et qu’au lieu d’éclairer la pensée elle la rend
rop en détail, on change la métaphore en allégorie ; et on fatigue le
lecteur
par un étalage d’imagination. Elle prend alors le
ttention. Il faut cependant observer, qu’à moins que l’imagination du
lecteur
ne soit disposée à s’élever, à se laisser entraîn
t l’offense ; une sorte de contrainte désagréable lui est imposée. Le
lecteur
est forcé de tendre son esprit, d’exercer son ima
ime pas, et les expressions exagérées dégoûteraient nécessairement le
lecteur
qui ne pourrait les considérer que d’un œil calme
es objets ; de telle sorte qu’il serait plus nécessaire pour bien des
lecteurs
de décrire les lions, les serpents, en employant,
mer et échauffer ainsi sa composition, et qui, au contraire, glace le
lecteur
. Il ne peut exciter aucune émotion sympathique ;
est employée avec art, cette figure fait une forte impression sur le
lecteur
ou l’auditeur par le moyen de cette sympathie don
e figure de passion, de jeter du ridicule sur l’auteur en laissant le
lecteur
froid et entièrement étranger à l’émotion qu’il v
précision qu’il affecte est destinée à faire naître dans l’esprit du
lecteur
plus d’idées qu’il n’en exprime. L’écrivain abond
sées ; il montre la même idée sous une infinité de faces, et offre au
lecteur
tout secours possible pour l’entendre. Il est peu
mme. L’extrême diffusion devient faiblesse et langueur, et fatigue le
lecteur
; mais l’écrivain qui, ne consultant que son géni
grands avantages ; il donne de la vivacité aux pensées, intéresse le
lecteur
, fait sur lui une impression plus forte et mieux
essaire. Si nous nous étendons trop, nous courons risque de glacer le
lecteur
. Le cœur, comme l’imagination, marche vivement ;
al, parce qu’elle fatigue l’attention et transporte nos sentiments au
lecteur
ou à l’auditeur avec désavantage. Le style simple
iner le sens de ce qu’il écrit. Mais, s’il s’occupe peu de flatter le
lecteur
par l’emploi des figures, un arrangement harmonie
ujet et une grande force de sentiment doivent attacher l’attention du
lecteur
, et prévenir l’ennui qui pourrait l’atteindre. Le
enclin à se laisser éblouir par ces vains ornements ; le vulgaire des
lecteurs
est facilement entraîné vers tout ce qui est bril
ste facilement par les effets produits ; l’une intéresse et flatte le
lecteur
, l’autre le fatigue et le dégoûte. Je vais parler
ide, mais il marche majestueusement de vérité en vérité, et laisse le
lecteur
convaincu avant qu’il ait aperçu le but où il le
t qui produit de vives émotions, cependant elle ne satisferait pas le
lecteur
qui chercherait dans ses écrits le grand orateur.
es replis les plus cachés du cœur humain. Je prémunirai également mes
lecteurs
contre l’attrait de prendre pour modèle ces genre
déjà traité avec détail de l’emploi des figures, nous y renvoyons le
lecteur
. Le langage des écritures saintes, convenablement
u’elle jouisse de toute son énergie. À cet égard, je dois renvoyer le
lecteur
aux préceptes que j’ai indiqués en traitant du st
is nous avons déjà parlé de ces divers exercices, nous y renvoyons le
lecteur
. Les conférences de jeunes gens qui se destinent
ne doit avoir que les qualités exigées en logique ; il suffit que le
lecteur
puisse saisir nettement l’idée, la distinguer de
paradoxale, ou seulement originale, d’indisposer ou d’effaroucher le
lecteur
. Le passage cité de Rousseau vient à l’appui de c
mais souvent elle peut traîner en longueur et fatiguer la patience du
lecteur
, surtout du lecteur français toujours avide de to
ut traîner en longueur et fatiguer la patience du lecteur, surtout du
lecteur
français toujours avide de toucher le but. La tro
ste, Et que mon cœur, toujours conduisant mon esprit, Ne dit rien aux
lecteurs
qu’à soi-même il n’ait dit. Ma pensée au grand jo
u doux, du plaisant au sévère ! Son livre, aimé du ciel, et chéri des
lecteurs
, Est souvent chez Barbin3 entouré d’acheteurs. Qu
avec art, Sublime sans orgueil, agréable sans fard. N’offrez rien au
lecteur
que ce gui peut lui plaire : Ayez pour la cadence
rteurs, Trahissant la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs
lecteurs
rendent le vice aimable. En vain l’esprit est ple
és, autant du moins qu’il a pu se les rappeler, afin de faciliter aux
lecteurs
les recherches qu’ils voudraient faire pour obten
devable. Il ne peut s’attendre à se trouver toujours de l’avis de ses
lecteurs
dans les opinions qu’il a émises sur tant d’auteu
la rapidité qu’il met dans ses descriptions de bataille, offrent aux
lecteurs
de l’Iliade de fréquents exemples du style sublim
e est dénuée de détails, l’objet faiblement éclairé ne produit sur le
lecteur
qu’une légère impression, ou même n’en produit pa
peuvent n’être pas parfaites sans cesser pour cela d’être belles ; le
lecteur
peut glisser sur quelques traits déplacés ou de m
nt ils composent leurs ouvrages, tiennent continuellement l’esprit du
lecteur
sur un ton voisin de celui du sublime ; ce mérite
on qu’ils veulent rendre sublime ; ils appellent l’attention de leurs
lecteurs
, ils invoquent leur muse, ou se répandent en excl
est un effort pénible de l’écrivain pour émouvoir et lui-même et son
lecteur
, tandis que son imagination languit énervée. Il e
hétique, ni le brillant, mais seulement cette espèce d’émotion que le
lecteur
éprouve, émotion douce et paisible qui a beaucoup
on aux hommes. L’écriture a encore cet avantage sur la parole, que le
lecteur
qui a un ouvrage sous les yeux peut s’arrêter, et
voulons présenter avec dignité, et, en même temps, nous annonçons au
lecteur
ou à l’auditeur que nous passons du style précis
iquaient clairement les régimes des noms et des verbes, présentait au
lecteur
le sens entremêlé dans toutes les parties de la p
ent qu’une triste lueur à travers les ténèbres, et, loin de plaire au
lecteur
, le fatiguent et le dégoûtent. Aussi, ce qui doit
ne peut que l’environner d’obscurité, et le soustraire à l’esprit du
lecteur
. La précision exige de l’écrivain la conception l
rendre en multipliant les expressions ; ils ne font qu’embarrasser le
lecteur
. Ils sentent bien qu’ils n’ont pas saisi le mot q
, parce qu’il est probable que le sujet est déjà connu et familier au
lecteur
, et qu’on ne se méprendra pas sur le sens, quoiqu
u son corps. » Une telle profusion de mots est faite pour dégoûter un
lecteur
judicieux, et ne sert qu’à embarrasser ou à obscu
doit éviter cette profusion de mots, qui ne laissent dans l’esprit du
lecteur
qu’une idée obscure ou confuse. Nous devons néanm
ur être débités en public, les longues périodes fatiguent l’esprit du
lecteur
, parce qu’elles exigent une bien plus grande atte
sens se trouve haché, les transitions sont pénibles, et la mémoire du
lecteur
est comme surchargée de cette longue série de pet
embarrassées ou faibles, il n’y a plus ni utilité ni agrément pour le
lecteur
. Ce n’est d’ailleurs qu’en observant avec soin le
ble les uns des autres, afin que cette relation ne puisse échapper au
lecteur
. Cette règle n’est pas toujours observée, même pa
vent être interprétés de deux manières, selon qu’en les prononçant le
lecteur
appuie sur liberté, ou sur au moins. Dans le prem
nom relatif représente son antécédent de manière à ce que l’esprit du
lecteur
ne puisse pas hésiter un seul moment. J’ai voulu
ses, on leur prête encore de la grâce et de la beauté, et l’esprit du
lecteur
en suit avec plaisir le cours doux et facile. Je
le sujet de deux ou trois phrases. On ne manque jamais de choquer le
lecteur
, ou au moins de lui déplaire, lorsqu’on néglige d
de la période entière, en plaçant une nouvelle image sous les yeux du
lecteur
. En ce sens, cette phrase d’une traduction de Plu
n’ont les uns avec les autres qu’un rapport assez éloigné, et que le
lecteur
ne peut que très dififcilement saisir d’un seul c
e une proposition sur laquelle on demande l’attention particulière du
lecteur
; mais, dans le discours ordinaire, il vaut mieux
rapidité ; on la répète lorsqu’on veut qu’en passant sous les yeux du
lecteur
, ils s’y arrêtent un instant. Voici quels en sont
t. Lorsqu’au contraire on fait une énumération et qu’on désire que le
lecteur
s’appesantisse sur chaque objet, l’esprit doit ma
essentiels ; aussi sont-ils placés de manière à frapper davantage le
lecteur
. Mais je ne veux parler que de ces mots peu utile
e, sans être jamais rassasiée des jouissances qu’elle éprouve. » Quel
lecteur
ne sent pas combien est parfaite cette division d
lodie, s’en fatiguerait bientôt. Si nous voulons fixer l’attention du
lecteur
ou de l’auditeur, et conserver à notre style sa f
avail de l’imagination y a la plus grande part, et que, suivant qu’un
lecteur
est affecté par un passage, il trouve entre les s
uve entre les sons et le sens une ressemblance qui échappe à d’autres
lecteurs
; il se crée une espèce de mélodie conforme à sa
ature ; leur lustre, qui réfléchit sur cet objet, vivifie l’esprit du
lecteur
, et le dispose à partager avec nous le sentiment
e cette manière avec beaucoup de grâce, et on laisse dans l’esprit du
lecteur
une plus profonde impression. Ma seconde remarque
utrement les métaphores sont pénibles et forcées, elles déplaisent au
lecteur
et le fatiguent, et obscurcissent ou embarrassent
tés ; l’on appréciera également si l’objet que l’on offre aux yeux du
lecteur
est placé sous le point de vue le plus convenable
espèce d’allégorie qu’il nous présente, et non pas une métaphore. Le
lecteur
fatigué le suit avec peine à travers l’obscur déd
étaphores, souvent trop hardies ou poussées trop loin, éblouissent le
lecteur
au lieu de l’éclairer, et l’obligent à tenir sans
ifficile de réunir les suffrages, et de fixer l’attention de tous les
lecteurs
. L’on en rencontre d’infiniment ingénieuses dans
notre attention ; et il faut observer qu’à moins que l’imagination du
lecteur
ne soit disposée à s’élever à la hauteur de l’hyp
serve, et ne pas les présenter trop brusquement, afin que l’esprit du
lecteur
puisse les suivre. Il est donc nécessaire, ou que
nt, employées moins dans la vue d’éclairer un sujet ou d’instruire le
lecteur
, que pour servir d’ornement à une composition, so
ue parmi ces objets remarquables et bien connus, que presque tous les
lecteurs
ont vus, et dont ils ont probablement conservé un
des effets de la nature ou dans une classe d’objets avec lesquels les
lecteurs
ne peuvent manquer d’être familiers. Ainsi les li
i, par cette manière affectée de ponctuer, ils pouvaient persuader au
lecteur
que ces phrases sont des figures de la plus haute
de lui-même, et, lorsqu’elle est employée à propos, peut faire sur le
lecteur
ou l’auditeur une forte impression au moyen de la
nées sont placées a contresens, l’auteur se couvre de ridicule, et le
lecteur
reste froid et indifférent pour sa production. Il
nt ; elles pourront éblouir le vulgaire, mais ne plairont jamais à un
lecteur
judicieux. En second lieu, les figures, pour être
ercevoir ; et, même lorsqu’ils ne nous coûtent rien, l’auditeur ou le
lecteur
peut en être promptement rassasié. Enfin s’ils se
rigoureuse, et elles semblent faites pour suggérer à l’imagination du
lecteur
plus d’idées qu’elles n’en expriment. Un écrivain
ment sa pensée ; il la place sous tous les points de vue, et donne au
lecteur
tous les moyens de la concevoir. Il ne s’applique
style trop étendu est faible et languissant ; il finit par ennuyer le
lecteur
. Un auteur cependant doit adopter l’une ou l’autr
on, produit une impression plus agréable et plus forte-, et flatte le
lecteur
en lui offrant l’occasion d’exercer son esprit. U
ces frappantes, que du grand nombre de celles qu’on peut présenter au
lecteur
. S’adresse-t-on aux passions ? ce doit être plutô
e chaleur convenable. En devenant prolixe, on s’expose à refroidir le
lecteur
. Le cœur ainsi que l’imagination sont faciles à é
en grand défaut ; elle fatigue l’attention et présente nos pensées au
lecteur
ou à l’auditeur sous un jour très défavorable. Le
ns préparation, et lorsqu’il paraît à peine sourire, il fait rire son
lecteur
à pleine gorge. Le style uni convenait parfaiteme
cours de toute une composition, il faut, pour soutenir l’attention du
lecteur
sans la fatiguer, que son sujet soit grave, et qu
rai, trop facile à se laisser imposer à cet égard, et le vulgaire des
lecteurs
est toujours prêt à trouver admirable tout ce qui
ouvoir rien faire de mieux que de mettre le plus souvent possible mes
lecteurs
en garde contre les ornements affectés et frivole
Des écrivains comme ceux que je viens de citer ne fatiguent jamais le
lecteur
. Rien dans leur style ne se traîne péniblement, r
servant l’effet que l’une et l’autre produisent ; celle-là attache le
lecteur
, l’autre le fatigue et le dégoûte. Je vais mainte
ctation, parce que c’est une faute capable de dégoûter promptement le
lecteur
. En passant en revue les différents caractères du
de la syntaxe anglaise, et qui offriraient assez peu d’intérêt à des
lecteurs
étrangers à cette langue. Quatrième partie. D
de plaire et de flatter l’oreille. Mais j’ai mis depuis longtemps mes
lecteurs
en garde contre cette fausse idée de l’éloquence.
fortes ou sublimes qui mettent le héros tout entier sous les yeux du
lecteur
, que l’on pardonne volontiers à l’historien de pr
eaux où respire cette éloquence vraiment dramatique, qui identifie le
lecteur
avec le personnage, et lui fait éprouver tout ce
ers mots, l’historien poète se transporte avec ses personnages et son
lecteur
au milieu même de l’action : Velut si jam agendi
ûté ; si son obscurité prétendue rebute encore une grande quantité de
lecteurs
, c’est à eux qu’ils doivent s’en prendre ; et com
l ne se borne point à parler de la vertu ; il la fait respecter à ses
lecteurs
, parce qu’il paraît la sentir lui-même : il ne dé
à cette étude celle de ses propres rapports avec ses auditeurs ou ses
lecteurs
, ce qui constitue les bienséances. Chapitre VI
rons le talent de passionner un sujet, c’est-à-dire d’y intéresser le
lecteur
, en s’y intéressant vivement soi-même. Presque to
ent le sujet. Dans les autres il faut en outre chercher à inspirer au
lecteur
la bienveillance, l’attention, la docilité. Ces d
s principaux pour les mieux graver dans l’esprit des auditeurs et des
lecteurs
. Chapitre XV. La troisième et dernière part
écit. Le plus souvent la moralité termine l’apologue, pour laisser au
lecteur
le temps et le plaisir de la deviner : la fable y
lui-même. En faisant agir et parler ses personnages sous les yeux du
lecteur
, il a fait de la fable. Une ample comédie à cent
indres détails, avec une précision toujours instructive même pour les
lecteurs
les plus compétents. Sa puissance de travail se d
humaines exposées dans leur vérité, qui aient le droit de retenir le
lecteur
, et qui le retiennent en effet. Si l’écrivain par
Si l’écrivain paraît une fois, il ennuie ou fait sourire de pitié les
lecteurs
sérieux. J’ai vécu dans les assemblées, et j’ai é
bien ordonnée, on évitera les longueurs, qui rebutent l’attention du
lecteur
, et lui causent de la fatigue et de l’ennui à la
; une fable doit être courte, sinon elle perd son charme et ennuie le
lecteur
. Évitez aussi de développer certaines parties au
’il n’a senti que faiblement, il est impossible qu’il excite dans ses
lecteurs
une émotion bien profonde. Des exemples prouveron
mbats, le feu dont il les anime, l’intérêt qu’il y répand, offrent au
lecteur
de l’Iliade une foule de traits et d’images subli
l’objet, à peine aperçu, ne fera que peu ou point d’impression sur le
lecteur
; si, au contraire, la description est surchargée
le style le plus chargé d’ornements fatigue, au lieu d’intéresser le
lecteur
. S’il faut revenir sans cesse sur ses pas, relire
ui à la plus grande précision, et il cherche plutôt à faire penser le
lecteur
, qu’à satisfaire complètement son imagination. L’
sez expliqué : il semble se méfier tellement de l’intelligence de son
lecteur
, qu’il fatigue, qu’il retourne sa pensée, jusqu’à
messied pas. Sans doute quelques ouvrages scientifiques demandent au
lecteur
, avec des connaissances préalables, une plus gran
la Mécanique céleste de Laplace soit obscure, parce que le commun des
lecteurs
ne la comprend pas. Mais dans tout ce qui n’est p
parenthèses, des épisodes, des idées accessoires qui embarrassent le
lecteur
et lui font perdre de vue l’idée principale. Enfi
e, et l’aire de Napoléon ? Vous voyez que les deux poëtes laissent au
lecteur
le soin de faire mentalement entre la louange et
ussent-ils connues, se seraient soigneusement gardés, parce que leurs
lecteurs
ne les auraient point comprises, et qu’en définit
propos d’une idée, en réveille tout à coup une autre dans l’esprit du
lecteur
, et cet autre est un fait historique, une fiction
t, par l’allusion, le personnage mis en scène rappelle à son insu aux
lecteurs
un fait qu’ils connaissent, mais auquel ils ne so
tenue, que, se laissant aller à cette magie de la disposition, chaque
lecteur
se dise, « je ferais de même, » jusqu’à ce qu’il
» Les interruptions, les repos, les sections peuvent être utiles au
lecteur
, elles le délassent et lui indiquent les temps d’
miers vers si vrais et si féconds de la Poétique d’Horace. Je prie le
lecteur
de comparer les deux écrits, et surtout de médite
nt peu d’écrivains y parviennent, mais il n’est pas même donné à tout
lecteur
de saisir, là où elle se trouve, cette unité qui
la valeur et de l’énergie, elle devra être présentée de façon que le
lecteur
ne puisse manquer, d’une part, d’interpréter les
ope comme à l’ironie : c’est d’abord de les présenter de façon que le
lecteur
ou l’auditeur ne s’y trompe pas, ne s’avise point
, il a l’air d’affirmer qu’il ne le fera pas, tout en demandant à son
lecteur
s’il doit le faire : Décrirai-je sas bas en tren
ons que comporte cette méthode, il convenait d’avertir l’attention du
lecteur
par des commentaires qui provoqueront ses propres
us serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes
lecteurs
de notre recueil comprennent bien cette leçon écr
ons que comporte cette méthode, il convenait d’avertir l’attention du
lecteur
par des commentaires qui provoqueront ses propres
us serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes
lecteurs
de notre recueil comprennent bien cette leçon écr
ui s’empare victorieusement de l’âme. Cette manière de transporter le
lecteur
sur le lieu même de la scène, de le placer au mil
ce et de l’égalité : j’attendis qu’il vînt chez moi ». Je laisse aux
lecteurs
judicieux le soin d’apprécier un pareil paragraph
s’agite au milieu de ses entraves, et qui fait trop souvent subir au
lecteur
le supplice qu’il éprouve lui-même. 108. Voyez
à ses phrases une forme métaphysique qui peut fatiguer l’attention du
lecteur
, d’autant plus que les idées sont accumulées ; il
it que les pénibles efforts de l’écrivain y fussent moins visibles au
lecteur
, qui regrette de ne pas découvrir autant de facil
la perfection, sous ce rapport, faisait éprouver aux auditeurs et aux
lecteurs
. Ceux qui ont un peu étudié la matière doivent, s
es plus haut, mais évitez-les naturellement, sans effort, sans que le
lecteur
puisse s’apercevoir du travail de l’écrivain. Aus
ions et les repos y soient ménagés avec assez d’art pour permettre au
lecteur
de respirer librement et à propos81 ; qu’elle se
iles à se contenter difficilement pour être plus sûrs de contenter le
lecteur
. Dans la satire et dans l’épître, on a pu faire a
Veut faire au moins, de grâce, adoucir la sentence : Rien n’apaise un
lecteur
toujours tremblant d’effroi, Qui voit peindre en
railler2 d’un plaisant qui ne sait pas nous plaire, C’est ce que tout
lecteur
eut toujours droit de faire. Tous les jours, à l
sente tout ces vieux grognards autour d’un conscrit qu’ils ont nommés
lecteur
, et les voit, à ce début, retrousser leurs mousta
s reconnu qu’elle soit indispensable à tout narrateur, et même à tout
lecteur
. Rien n’est plus vrai pourtant. Sans doute on ne
n’en accuserons aucune en particulier, mais nous pouvons dire que les
lecteurs
du Nord, du Midi, de l’Est et de l’Ouest, mis à l
roportionne son débit à la nature de l’action qu’il raconte. Quant au
lecteur
, sa déclamation est presque toujours paisible, il
, et la droite est un peu avancée. En cette position, l’orateur ou le
lecteur
n’éprouvent aucune fatigue, il fait les gestes av
ui sera bien pénétré de ce qu’il dit aura les gestes convenables ; le
lecteur
parfaitement initié à la pensée d’un auteur saura
à suivre pour réussir dans l’action est le Manuel de l’Orateur et du
Lecteur
, par Duquesnois, 1 vol, in-12. 24. Les rhéteurs
ne nous reprochera sans doute pas de chercher à faire illusion à nos
lecteurs
sur le fonds des idées ou sur les expressions ori
infidélités du peuple de Dieu. Nous allons la mettre sous les yeux du
lecteur
, en nous servant de la belle traduction de Lefran
her, même de loin, du tableau que nous allons mettre sous les yeux du
lecteur
. Dieu transporte le poète de Babylone à Jérusalem
nsiste à disposer la phrase sans l’interrompre, de telle sorte que le
lecteur
, en la commençant, n’en prévoi pas la fin, et à r
, en quelque sorte, parenthèse sur parenthèse, de façon à dérouter le
lecteur
, qui, à travers toutes ces superfétations, perd d
re. Mais quelque longue que soit ma nomenclature , je prie mes jeunes
lecteurs
d’être persuadés que je leur épargne encore bien
e des personnages vicieux et dépravés, dont les actions rebutent tout
lecteur
sage et lui inspirent du dégoût. 10. L’invention
onstitutives de la clarté, il faut encore avoir le soin d’épargner au
lecteur
ou à l’auditeur tout travail d’esprit, et s’effor
ais l’expliquer : ce serait tomber dans la diffusion et soupçonner le
lecteur
d’ignorance. 5. La communication dans les paroles
4. L’interrogation est une question qu’on adresse à l’auditeur et au
lecteur
, et qui ne peut recevoir de réplique défavorable
xceptons le cas où le naturel s’accorde avec la langue pour égayer le
lecteur
. 11. On est enflé, quand on affecte d’être grand,
éterminer les convenances physiques que l’orateur et le narrateur (ou
lecteur
) doivent observer. 2. Les règles de l’action embr
puisse confondre le sujet défini avec d’autres ; précis, pour que le
lecteur
ne soit point fatigué de la longueur des explicat
que, il est permis de ne pas commencer par le commencement ; alors le
lecteur
est transporté de suite au milieu du nœud, et ce
ion badine ou conte est le récit d’un événement propre à instruire le
lecteur
, tout en l’amusant. C’est le genre où l’imaginati
mots tombés en désuétude, pourvu qu’ils soient intelligibles pour un
lecteur
instruit. Décomposition. 9. En décomposant
n naturelle, bien claire, qui ne coûte aucune attention à l’esprit du
lecteur
. N’ayez point d’esprit, peignez avec la vérité, e
liaison, cette suite d’idées, cet air aisé avec lequel il conduit son
lecteur
, ce naturel qui est le fruit de l’art, et cette a
toute force, dans ces matières, faire entendre raison à sept ou huit
lecteurs
qui prennent la peine de vous donner un quart d’h
ention. Je réponds quelquefois aux calomnies, parce qu’il y a plus de
lecteurs
des feuilles médisantes que des livres utiles. Pa
rf et tout feu. Il est malheureux pour lui-même et délicieux pour ses
lecteurs
. » 1. M. Nisard. 1. Il eut plus d’une fois de
ne jettent qu’une pâle lueur au sein de l’obscurité, et fatiguent le
lecteur
sans lui plaire. 120. Quels sont les défauts oppo
ils s’étaient présentés d’eux-mêmes à l’esprit, de telle sorte que le
lecteur
croie qu’il aurait facilement parlé ou écrit de m
que la gêne et l’effort de l’auteur ne manquent jamais d’affecter le
lecteur
d’une manière désagréable. Un évêque de Lisieux a
primer qu’une partie de ses pensées, pourvu toutefois que l’esprit du
lecteur
puisse aisément deviner le reste. Parmi les écriv
rts à l’âge de dix-neuf ans, et dut à la protection de Jacques Colin,
lecteur
du roi, une chaire de grec à l’université de Bour
ndant pas la portée de cet éloge, et l’illusion qui vient ici pour un
lecteur
moderne de l’effet produit par un idiome vieilli
etc. Loin de nous la pensée de chercher à affaiblir aux yeux de nos
lecteurs
le mérite du plus grand lyrique de la France163.
, de rapprocher le texte de la traduction, afin de bien convaincre le
lecteur
, que ce qu’il y a de plus attendrissant dans l’ou
e histoire. Appliquant un cristal sur ses yeux obscurcis, Et du jeune
lecteur
dirigeant les récits, Le vieillard lui disait : L
onne. Oubli pour oubli, autant vaut celui des auditeurs que celui des
lecteurs
. Puis, si j’ai accompli, en parlant, la moitié se
ert : « C’est par les mots familiers que le style mord et pénètre le
lecteur
. C’est par eux que les grandes pensées ont cours
ravail, tant d’art, que l’art et le travail disparaissent aux yeux du
lecteur
. — Boileau employait une journée entière pour fai
X. Observer l’hémistiche. — Éviter l’hiatus. N’offrez rien au
lecteur
que ce qui peut lui plaire. Ayez pour la cadence
t de trop est fade et rebutant. (Art p., I, v. 61.) N'offrez rien au
lecteur
que ce qui peut lui plaire. (Art p., I.) Il fau
dans Racine des vers uniquement composés de monosyllabes : nos jeunes
lecteurs
pourront eux-mêmes comparer et juger14. Pyrrhus
eur prête l’historien, c’est se jouer mal à propos de la crédulité du
lecteur
, faire prendre le change à sa bonne foi, et l’ind
l’objet et la victime de tous les genres de corruption. Le commun des
lecteurs
ne connaît de lui que son opulence, et l’on ignor
et Lacédémone. Le seul nom de cette guerre réveille dans l’esprit du
lecteur
le souvenir de tous les grands hommes qui y jouèr
t de cette raison, qui n’en est malheureusement pas une pour tous les
lecteurs
, nous y trouvons autant de vraie philosophie et d
le sublime de pensée, et qui, écartant nécessairement de l’esprit du
lecteur
toute idée de recherche dans les figures, et d’am
auteur. Le sage trouve tout cela dans son âme, et il est difficile au
lecteur
de ne pas ouvrir la sienne à ses discours : Heur
r, selon les divers sujets, et toujours à intéresser l’auditeur ou le
lecteur
: voilà le problème qu’il se propose. Mais le pro
qu’il doive entièrement oublier ses auditeurs pour ne songer qu’à ses
lecteurs
. Il ne perdra pas de vue que la barre et la tribu
érature avec la science, qu’il sut mettre à la portée du vulgaire des
lecteurs
. Doué d’une singulière aptitude à tout comprendre
pe. Il fallait que vous fussiez bien hardi pour vous reposer sur vos
lecteurs
du soin de mettre des allégories dans vos poëmes.
roduit à la suite des Extraits des Problèmes, et nous espérons que le
lecteur
nous saura gré de cette utile addition. E. E.
e, comme d’une source intarissable : c’est un courant qui entraîne le
lecteur
sur des rives toujours riantes, sans lui faire ja
de la vérité, afin de ne pas laisser d’erreur grave dans l’esprit du
lecteur
. Mais quelle que soit la nature du récit, réel ou
ncourant à la marche de l’action, formant une intrigue qui attache le
lecteur
, et qui tend vers une solution définitive ; cette
doit sortir naturellement de ce qui précède et satisfaire l’esprit du
lecteur
. Il importe de s’arrêter à propos et de ne pas aj
sse planer sur le sujet une sorte de mystère, et il tient l’esprit du
lecteur
enchaîné jusqu’au dénouement. La narration admet
n des traités de Cicéron et de Quintilien, ramener perpétuellement le
lecteur
à l’éloquence de la tribune et du barreau, comme
n parle, soit qu’on écrive, le moins qu’on doive aux auditeurs ou aux
lecteurs
, c’est de leur parler leur langue. Les fautes de
rs écrit : ils est jugé de sang-froid ; les fautes n’échappent pas au
lecteur
, et, si elles sont fréquentes, elles le rebutent
adroit fait passer une phrase inharmonieuse, mal sonnante. Mais tout
lecteur
, même celui qui lit pour lui seul et des yeux seu
lecteur, même celui qui lit pour lui seul et des yeux seulement, tout
lecteur
à moins que ce ne soit un sourd-muet), à mesure q
isonnement sous plusieurs formes différentes. Veut-on faire entrer le
lecteur
ou l’auditeur dans ses sentimens : un seul trait
de celle qui part de l’âme de l’écrivain et se communique à celle du
lecteur
. La douceur du style le rend aimable et pénétrant
situation, et se pénétrer des affections qu’on veut faire éprouver au
lecteur
. Cette qualité est d’un usage presque général. Lo
à prouver rien à persuader, il faut toujours occuper, intéresser son
lecteur
; il faut parler à son imagination, la toucher, l
e au doux du plaisant au sévère ! Son livre aimé du ciel et chéri des
lecteurs
Est souvent chez Barbin entouré d’acheteurs. (Boi
le sens se trouve haché, les liaisons sont pénibles, et la mémoire du
lecteur
est comme surchargée de cette longue série de pet
les uns des autres, afin que cette relation ne puisse pas échapper au
lecteur
. De réunir plusieurs propositions subordonnées o
it être levée par ce qui précède ; elle serait levée trop tard, si le
lecteur
était obligé de lire ce qui suit. Il, elle, le,
n’ont les uns avec les autres qu’un rapport assez éloigné, et que le
lecteur
ne peut que très-difficilement saisir d’un seul c
rapidité : on la répète lorsqu’on veut qu’en passant sous les yeux du
lecteur
ils s’y arrêtent un instant. Placer les mots ess
nt des idées sur lesquelles on veut attirer et arrêter l’attention du
lecteur
. Presque toujours les mots essentiels sont placés
uels sont les moyens de procurer dans le discours, à l’auditeur ou au
lecteur
, ces surprises, ces émotions qui ont tant de char
’on nomme tours ne peut tendre qu’à exciter et à fixer l’attention du
lecteur
, en donnant au style plus de netteté et plus d’ag
êts, où il a des motifs de se passionner et de vouloir passionner son
lecteur
. § III. Des figures. Ce que les rhéteurs o
ce des métaphores outrées jusque dans les récits les plus simples. Le
lecteur
est tenté à tout moment de dire comme Fréport(1)
fruit ? La meilleure allégorie est celle qui, ramenant sans effort le
lecteur
du sens figuré au sens propre et naturel, lui per
ver une idée simple et commune par une image qui plaise à l’esprit du
lecteur
. C’est surtout en poésie qu’on fait cet usage des
onnus, ce qui les rendrait peu intelligibles pour le grand nombre des
lecteurs
; 4°. qu’elles ne soient point empruntées d’objet
nce il dépeint les objets et les offre à l’esprit de l’auditeur ou du
lecteur
, comme s’il les avait devant les yeux. Par ce moy
. Lorsqu’on suspend en quelque sorte l’attention de l’auditeur ou du
lecteur
, par un discours commencé de manière à lui faire
de l’excès. Mais cette exagération évidente fait que l’auditeur ou le
lecteur
ne prend point à la lettre l’expression hyperboli
t l’égaler, il vaut mieux en dire plus que moins. » (Loc. cit.) Si le
lecteur
n’est point entraîné par les choses mêmes ou par
es pensées remarquables, saillantes, et qui excitent dans l’esprit du
lecteur
quelque surprise mêlée de plaisir. Il serait diff
qui étonne d’abord, et qui satisfait en même temps l’amour-propre du
lecteur
en lui donnant lieu de s’applaudir d’avoir deviné
pas bien entendre, qu’on n’occasione de la confusion dans l’esprit du
lecteur
. (Au mot abstraction.) Dans les situations pathé
res sérieux et faits pour instruire, une affectation qui indigne tout
lecteur
sensé. » Il faut mettre sur le compte de l’amou
spensent d’employer le secours de la mémoire : « On les voit, dit-il,
lecteurs
insipides et récitateurs ennuyeux de leurs ouvrag
saisir, que le temps nécessaire à son expression, et ne peut comme le
lecteur
jouir de l’avantage d’y revenir à loisir et de s’
ensée un souffle harmonieux, qui retentit agréablement à l’oreille du
lecteur
ou de l’auditeur ; c’est par là surtout qu’il pla
rit qui se voile en partie pour briller davantage, car elle laisse au
lecteur
le plaisir de deviner ce qu’elle lui cache. Une t
ne doit outrer la vérité que jusqu’à une certaine mesure, afin que le
lecteur
puisse y faire la part du vrai et du faux. La Fon
était vertueux. 5° Suspension. Par la suspension, on tient le
lecteur
ou l’auditeur dans l’incertitude, pour exciter sa
ulement apprécier les mœurs dans leurs rapports avec l’auditeur ou le
lecteur
, mais s’appliquer à lui-même la plupart des consi
raite, les circonstances où il se trouve, l’auditoire ou la classe de
lecteurs
à qui il s’adresse, constitue le quid deceat des
e confonde pas avec un autre objet, et qu’à l’aide de l’expression le
lecteur
puisse saisir la pensée et la concevoir telle qu’
et directement au sujet, et qui en découle d’elle-même. Il semble au
lecteur
qu’il l’avait dans l’esprit avant de la lire, et
il se rapporte, de manière à ne laisser aucun doute dans l’esprit du
lecteur
. On trouvera dans la Rhétorique de Blair, des écl
ur obtenir l’unité. 1° Il faut éviter de faire passer brusquement le
lecteur
d’une personne à l’autre, et faire en sorte d’avo
de son travail. On affecte souvent dans l’énigme, afin de dérouter le
lecteur
, d’embrouiller le sens par des idées en apparence
Quand on me veut tirer le cœur, Qu’a vu plus d’une fois renaître le
lecteur
. Mon nom bouleversé, dangereux voisinage, Au Gasc
tent pas d’offrir en entier de pareils morceaux à l’admiration de nos
lecteurs
. Mais il n’en est pas d’un sermon de Bourdaloue,
n effet que, selon la nature du sujet, la forme adoptée, la classe de
lecteurs
ou d’auditeurs auxquels on s’adresse, les mœurs,
inconnue. Noblesse oblige. Je veux que les écrivains respectent leurs
lecteurs
en se respectant eux-mêmes ; qu’ils ne s’imaginen
nt de la pensée principale : de là naissent l’ordre et la lumière. Le
lecteur
ou l’auditeur qui comprend sans peine la marche d
aille toujours croissant. Le grand art est de ménager l’attention du
lecteur
: si l’on épuise tout d’abord sa curiosité, le re
la lecture du texte, et à quelques indications qui pourront guider le
lecteur
curieux de plus amples notions. C’est dans une hi
de fleurs. Pour rompre la monotonie du poème didactique et reposer le
lecteur
en l’amusant, on y introduit des descriptions et
prétendu de ce livre précieux, dont Lucien veut bien faire part à ses
lecteurs
. C’est un dialogue entre Antipater et l’officier
ur ta gloire aura-t-il son usage ? Et comme tes exploits étonnant les
lecteurs
, Seront à peine crus sur la foi des auteurs, Si q
oligny ; il amène ce sanglant épisode par deux vers, qui préparent le
lecteur
à cette scène dramatique : Ma mère enfin mourut,
i que des vérités toujours utiles à présenter à toutes les classes de
lecteurs
, et des modèles à offrir à nos jeunes rhétoricien
nger cette dissertation ; mais je me hâte de finir, et je préviens le
lecteur
que j’ai tâché de faire pour le mieux, en adoptan
ecommandations générales de Cicéron qui nous semblent fort utiles aux
lecteurs
ou aux orateurs qui ne veulent point affecter dés
ueil. Si l’on ôte de beaucoup d’ouvrages de morale l’avertissement au
lecteur
, l’épître dédicatoire, la préface, la table, les
saire pour faire l’impression qui doit servir à son dessein. Quelques
lecteurs
croient néanmoins le payer avec usure, s’ils dise
out écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses
lecteurs
, examiner son propre ouvrage comme quelque chose
uctueuse qui est sans sel, sans utilité, sans nouveauté. Que sert aux
lecteurs
de comprendre aisément et sans peine des choses f
grande délicatesse, ce n’est que par la bonne opinion qu’on a de ses
lecteurs
. L’on a cette incommodité à essuyer dans la lectu
, et qu’elle s’exerce sur de certains chapitres, elle corrompt et les
lecteurs
et l’écrivain. Je conseille à un auteur né copist
que les choses et les personnes qu’on veut mettre devant les yeux du
lecteur
. Voyez combien ces anciens-là avaient des idées p
et entortillées. Ce qui est mauvais en lui est ce que la plupart des
lecteurs
y cherchent le plus. Beaucoup de prédicateurs se
iloques. Il faut avouer qu’ils sont tendres et propres à attendrir le
lecteur
. A. C’est qu’il corrige le jeu d’esprit, autant
ne, soient devenus les modèles de toutes les nations occidentales. Le
lecteur
sera pourtant bien aise de trouver ici ce qui arr
orchons y sont pour moi De fine toile de Hollande. Il n’est point de
lecteur
qui ne convienne que les vers de Voiture sont d’u
ux sont devenus plaisants et, pour être de bonne compagnie avec leurs
lecteurs
, ont dit des choses de très-mauvaise compagnie. O
liaison, cette suite d’idées, cet air aisé avec lequel il conduit son
lecteur
, ce naturel qui est le fruit de l’art, et cette a
Racine, dans Massillon une seule phrasé dont l’intelligence coûte au
lecteur
ni à l’auditeur un moment de réflexion, et j’oser
ent qu’aux grandes passions, il court risque de marcher seul ; car le
lecteur
se lasse de ces transitions forcées, et de ces fr
op longues ou trop fréquentes rompent l’unit du sujet, et lassent les
lecteurs
sensés, qui ne veulent pas qu’on les détourne de
l’auteur demeure obscur ; il ne peut faire impression sur l’esprit du
lecteur
, il ne peut même se faire sentir que par la conti
s s’adressent ; ils s’efforcent d’être clairs afin de convaincre leur
lecteur
, et ornés afin de lui plaire. En somme, le style
on ne doit parler qu’aux yeux et, pour ainsi dire, à l’oreille de son
lecteur
. XXVIII. Il y a harmonie pour l’esprit, toutes le
se promener dans la mémoire de l’auteur, ils s’élancent vers celle du
lecteur
, par une sorte d’attraction que leur imprima l’ha
e mot et à chaque phrase leur horizon et leur écho. LXXV. L’esprit du
lecteur
est charmé lorsque, par la contexture de la phras
IX. C’est par les mots familiers que le style mord et pénètre dans le
lecteur
. C’est par eux que les grandes pensées ont cours
voyé en notes tout ce qui pourrait distraire de l’objet principal les
lecteurs
peu familiarisés avec les idiomes étrangers. J’ai
ts étant nécessaires à l’intelligence de la phrase, il importe que le
lecteur
puisse les saisir facilement. Les inversions, loi
e plus grande unité, et la rend par là même plus intéressante pour le
lecteur
. ARTICLE II. de la disposition des mots sous
es plus remarquables ; puis, après avoir excité ainsi la curiosité du
lecteur
, on expose l’idée principale. Telle est cette aut
la fin, et les autres dans le milieu, — tient en haleine l’esprit du
lecteur
, et l’oblige de soutenir son attention jusqu’au v
es allégories est celle, sans contredit, qui, ramenant sans effort le
lecteur
du sens figuré et poétique au sens propre et natu
pleins de ces grands traits, de ces grands mouvements qui frappent le
lecteur
d’étonnement et d’admiration : « À ces cris, Jér
ermé dans ce dernier trait, et que de choses il retrace à l’esprit du
lecteur
! La vie entière de Socrate, et les remords inévi
stance soient d’espèce différente. Sans cette attention, l’oreille du
lecteur
serait un peu choquée de trouver, en passant d’un
l’art d’employer les mots chiens et pavé, sans que la délicatesse du
lecteur
en fût blessée. Les chiens à qui son bras a livr
dans les pensées. C’est un genre particulier qui excite dans l’âme du
lecteur
une émotion douce et agréable, semblable à peu pr
’emprunter ses métaphores que des arts les moins connus du commun des
lecteurs
. Il multiplie à tous propos les masses, les calcu
es judicieuses et profondes, qui se mêlent sans confusion, conduit le
lecteur
jusqu’au bout du livre sans qu’il ait un moment l
indres détails, avec une précision toujours instructive même pour les
lecteurs
les plus compétents. Sa puissance de travail se d
faut aussi montrer un auteur en place dans son siècle, et mettre son
lecteur
au point de vue qui l’éclaire. Ce mode de comment
ivement ce petit être, est exprimée avec clarté ; et, à mesure que le
lecteur
avance dans ce tableau si naturel, il saisit le p
audrait éviter d’aller au-delà, à cause de l’impatience qu’éprouve le
lecteur
ou l’auditeur de voir le sens terminé. Exemple de
à l’autre, et former un ensemble non moins utile qu’agréable pour le
lecteur
. Il faut donc que le poëte dispose et conduise sa
enfin toutes les parties si bien rapprochées et si bien liées, que le
lecteur
entraîné par le poëte, ne puisse jamais perdre le
t s’astreindre, s’il veut que ses ouvrages causent le même plaisir au
lecteur
et au spectateur. Il faut que son style soit simp
it produire au grand jour les horreurs que j’ai dérobées aux yeux des
lecteurs
. Madame Dacier n’a traduit que son Plutus et ses
rs poëmes. Pour que ce merveilleux du christianisme puisse plaire aux
lecteurs
éclairés, qui veulent que la poésie épique présen
aison le justifie sans doute aux yeux de l’homme de génie, et de tout
lecteur
judicieux, qui doit se transporter, et dans le si
on traducteur dise tant qu’il voudra que ce sont des allégories. Quel
lecteur
s’en seroit jamais douté ? 2°. Les êtres moraux o
ns un motif, sans un dessein raisonnable, et qui paroisse sensible au
lecteur
. J’ai dit encore que l’intégrité d’une action con
ans son poëme un ornement de plus, ou pour délasser et pour égayer le
lecteur
. En voici un exemple. Enée va demander du secours
on de mœurs ou caractères est une des choses qui attachent le plus le
lecteur
; qui jettent le plus d’éclat et le plus d’intérê
ne doit point en général faire lui-même la fonction de moraliste. Le
lecteur
, qui a cru n’entendre qu’un narrateur inspiré, se
rend le poëte, soit soutenu jusqu’à la fin, et remplisse l’attente du
lecteur
. Tel est celui-ci de la Luisiade. « Je chante ce
re, parce que le personnage qui raconte, paroît toujours, aux yeux du
lecteur
, plus intéressé et plus intéressant que le poëte
iété, heureux fruit d’un génie riche et fécond, qui fait le charme du
lecteur
. Voici dans le genre agréable une description, à
i ne se propose pour but le plaisir et en même temps l’instruction du
lecteur
. Le poëte peut sans doute se borner au choix d’un
osthène, qui n’a pas cet avantage. Cicéron peut l’emporter devant les
lecteurs
, parce qu’il leur donne plus de jouissances : mai
constamment. Homère et Virgile ne charment pas toutes les classes de
lecteurs
: ce sont des mœurs nouvelles à étudier ; des car
cable pas sous un joug qui me pèse ; N’exige pas du moins, insensible
lecteur
, Que jamais je me plie à ton goût destructeur. Va
▲