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1 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
sympathiques à notre tempérament. L’Italie et l’antiquité grecque ou latine , voilà les trois écoles dont relevèrent plus ou m
çaise par un coup d’autorité, en lui imposant un dictionnaire grec et latin et une grammaire despotique, où l’ignorance de la
d et ses disciples, lorsque les « rapetasseurs de vieilles ferrailles latines  » passèrent sous ses verges, en compagnie de l’ét
contrefaire la langue des Parisiens ; mais il ne fait que escorher le latin , et cuide ainsi pindariser ; et luy semble bien q
rer cette conclusion, demandons-nous dans quelle mesure le grec et le latin aidèrent à la formation de notre langue. III.
oviennent de cara, sagma, parabola, byrsa, baucalis, empruntés par le latin vulgaire à κάρα, σάγμα, παραβόλη, βύρσα, βαυκάλιο
lla tout, fit un art à sa mode… Que sa muse en français parla grec et latin  ? En dépit de ces expériences, peu de mots grecs
netteté scientifique, ses grâces ou son enjouement, à l’austérité du latin , cet instrument de la discipline et de la traditi
par son esprit, sa raison et son cœur. IV. Influence de la langue latine sur la grammaire du XVIe  siècle Si Athènes et
excellence et la popularité de Montaigne, qui francisa autant de mots latins que Rabelais de mots grecs, ne prouve-t-elle pas
s-nous dans le xvie  siècle ; et, sans passer en revue le vocabulaire latin des érudits ou des lettrés, énumérons les princip
re latin des érudits ou des lettrés, énumérons les principales formes latines que nous offrent les écrivains de ce temps. Le ca
au masculin. Tel est le moterreur, auquel fut imposé parfois le genre latin , contrairement à la règle qui féminisait tous les
nre latin, contrairement à la règle qui féminisait tous les masculins latins en or, et dont le souvenir est resté dans le fémi
 » Souvent aussi l’on usait d’adjectifs numéraux venus directement du latin , prime, tiers, quart, quint ; et, si, depuis lors
ous abordons les pronoms personnels, nous constaterons que la syntaxe latine enseigna la pratique, alors très-générale, qui co
rot.) Or ne serait-ce point une vague réminiscence de la conjugaison latine  ? Avouons que ce tour avait de la grâce, et donna
’était que la conséquence logique des lois qui régirent le passage du latin au vieux français. Ne voulant pas rebuter les esp
des propositions infinitives tout à fait calquées sur la construction latine . « Vous sçavez estre du mouton le naturel tousjou
’une libre démarche. En résumé, le français du xvie  siècle est tout latin par son vocabulaire et sa grammaire. Que serait-c
son exemple, mais par ce précepte : « A défault de nostre langage, le latin se présente au secours… Le maniement de ses beaux
r dans le style, et par son origine qui est francaise. Moult, quoique latin , était dans son temps d’un même mérite, et je ne
n mal, plutôt que je sais ce que c’est qu’un mal, soit par l’analogie latine , soit par l’avantage qu’il y a souvent à avoir un
par sa science délicate des analogies qui permettent de franciser le latin , ou de latirriser le français, par l’originalité
chez nous, avait, sans le vouloir, transformé spontanément en v le p latin . Mais les savants en décidèrent autrement. Tout i
ousiasme, ils crurent lui rendre hommage, en calquant les mots sur le latin savant. Ils ne se bornerent pas à revêtir de ce c
ils imposèrent l’uniforme à beaucoup d’autres qui ne relevant que du latin vulgaire, n’étaient point sortis de l’Ecole ou de
n ligne directe de pensum par la réduction de n en s, d’où provint le latin vulgaire pesum, qui donna pois à la langue primit
 : (mois, toise de mensis et tensa). Le même calcul modifia le groupe latin gn qui, originairement, perdait le g, (benin de b
ning, poing, etc. — Tandis que les premiers âges changeaient en n l’m latin appuyé sur une consonne, (songe de somnium, conte
venire) fit de nouveau son apparition dans advenir. — Ignorant que ct latin se métamorphose en it, et est représenté par i da
plus loin. Non contents de rétablir c dans les mots où il existait en latin , ils l’accordèrent libéralement à ceux que leur é
ire, savire). — Au lieu de s’effacer, comme dans l’ancien idiome, l’h latin s’afficha dans le nouveau, qui, tout en écrivant
dans achapteur (acheteur) et escript (écrit). — S’imaginant que le p latin avait péri dans neveu (nepotem), où il atteste po
ctrine n’est point es-auditoires des professeurs hébraïques, grecs ou latins de l’Université de Paris ; elle est au Louvre, au
es raisons ; car, si elle l’avait essayé, elle aurait pu y perdre son latin . Mais ce qu’elle ne fit pas fut opéré peu à peu,
est ainsi qu’il fit bien de maintenir ps dans corps, moins à cause du latin corpus que par égard pour les dérivés corporel ou
vie, et qu’on est à jeun quand on se lève. — Il tirait le mot rat du latin mus. « On avait dû dire d’abord mus, puis muratus
abord mus, puis muratus, puis ratus, enfin rat. — On faisait venir le latin lucus (bois sacré) de non lusere (ne pas luire),
2 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
vons profité. Car les mots qui nous viennent du grec dérivent tous du latin , c’est-à-dire de la Renaissance, et des emprunts
s voir que le vieux français, ou langue romane, dérive directement du latin , qu’au xe  siècle il eut déjà son existence indép
ois et ses institutions. Entraînés dans le courant de la civilisation latine , les vaincus n’étaient plus des barbares, mais de
es vaincus n’étaient plus des barbares, mais des Gallo-Romains. Si le latin patricien et littéraire régnait alors parmi les h
sses, et dans les célèbres écoles d’Autun, de Bordeaux ou de Lyon, le latin des camps et des rues, (castrensis et plebeius se
antissement de la classe moyenne fit disparaître toute culture, et le latin vulgaire gagna le terrain envahi par la barbarie.
es lois qui présidèrent à la formation du vocabulaire primitif que le latin nous a transmis, et que nous avons accommodé à no
lois suivantes : 1° La plus manifeste fut la persistance de l’accent latin , qui est toujours sur la pénultième, si elle est
plus qu’en français, la voyelle brève ou atone, celle qui précède en latin la voyelle longue, demeure constamment supprimée.
nominatif, l’autre de l’accusatif usité dans la première déclinaison latine en us. Voilà pourquoi la lettre s, employée comme
l est privé de l’s, c’est qu’il se modèle sur la deuxième déclinaison latine où l’s fait défaut. Quant à l’orthographe, elle n
a faire accueil à notre idiome. Martino da Canale traduira l’histoire latine de Venise en français, « parce qu’il cort parmi l
mprovisations diffuses, la langue est indigeste et surchargée de mots latins ou italiens qui ont brutalement envahi notre voca
nt à raviver quelques souvenirs antiques, et la fondation d’un empire latin à Constantinople rétablit des relations fécondes
ous rappellerons que le cardinal Bembo cessa de lire son bréviaire en latin , de peur de gâter son style, qu’Érasme appelait C
paradoxe qui déplorent les conséquences de cette invasion grecque et latine , nous ne regretterons pas que le xvie  siècle tou
hou, dont la gravité rappellerait Thucydide s’il n’avait pas écrit en latin son impartiale histoire. Tandis que la guerre civ
pensée. Introduit par Louis XII dans les tribunaux, d’où il chasse le latin , prescrit par François I er comme le seul organe
ontagne). S’il faut en croire W. Edwards, les sons è, e, étrangers au latin , seraient aussi de provenance gauloise, comme la
car c’est seulement au sud du Pô que commence la prononc ation toute latine de l’ou italien. — On explique par la même origin
3 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
ous points les règles de la grammaire. S'il en était ainsi, la langue latine ne saurait offrir de sérieuses difficultés ; car
n’auront qu’à puiser quand il sera besoin d’écrire et de composer en latin . Un maître habile et jaloux du progrès de ses élè
nquera pas de mettre à profit cette partie si intéressante des études latines . Mais, pour obtenir à cet égard des résultats sat
yse littéraire, et, dans la correction des thèmes ou des compositions latines , de leur communiquer de vive voix ou par écrit un
s’aidant de son expérience, de ses études approfondies sur la langue latine  ; en s’aidant surtout du texte original d’où ces
s tournures élégantes, des inversions conformes au génie de la langue latine . 1. ……. Vos exemplaria grœca Nocturnâ versat
4 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pensées. » En latin , le mot ædificare, employé dans le sens propre, e
s le règne d’Auguste. Mais il est plus conforme au génie de la langue latine d’employer le terme concret et de dire : Post Bru
e substantifs français qui se traduisent élégamment par des adjectifs latins . Tels sont : 1° les noms qui marquent la dimensio
. Hor. Beaucoup d’incommodités assaillent les vieillards. VI En latin , comme en français, les noms propres sont quelque
tif intentionnel) est communément plus conforme au génie de la langue latine que l’accusatif joint à quelque préposition. Ex. 
que vous ne soyez heureux. XXIV L'ablatif absolu6, si usité en latin , est plus élégant que tout autre cas, et s’emploi
iste, le travail est inutile. Elle s’emploie surtout pour traduire en latin nos participes passés actifs, comme ayant aimé, a
le. XLVII L'adjectif numéral un, une se rend le plus souvent en latin par quidam, quand il ne sert pas à compter. Ex. :
dum, est beaucoup plus élégant et plus conforme au génie de la langue latine que les verbes debere, oportere ; à moins toutefo
m d’une chose qui fait plaisir, qui réjouit, se traduit élégamment en latin par juvare, delectare. Ex. : Quosdam castra juvan
e pouvoir et d’autres de signification analogue se suppriment bien en latin dans les phrases suivantes et autres semblables.
ons françaises : il est question de, il s’agit de, se rendent bien en latin de la manière suivante. Il s’agit du salut de vos
uand le sens et l’harmonie de la phrase ne s’y opposent pas ; mais en latin la voix passive est plus usitée et plus conforme
us a fait commettre assez de fautes depuis tant d’années. XV En latin comme en français on fait souvent usage du temps
le subjonctif ; on doit même suivre cette construction quand le verbe latin n’a pas de supin, ou qu’il est peu usité à l’infi
icipes. Les participes sont d’un usage si fréquent dans la langue latine , ils donnent lieu à des formes si élégantes et si
ne pouvons le retenir, quand même nous le voulons. 6° Pour rendre en latin notre préposition sans suivie d’un infinitif. Ex.
c les verbes volo, nolo, malo, cupio, oportet, etc., pour traduire en latin un infinitif français. Ex. : Unum te monitum volo
be français n’avait pas de régime dont on pût faire le sujet du verbe latin , il faudrait se servir du mode impersonnel et met
et servant à exprimer le but, l’intention, se rend très-élégamment en latin par le participe en dus, da, dum. Ex. : Le bois s
est ordinairement plus élégant et plus conforme au génie de la langue latine de faire usage du participe futur passif, quand i
idem, at enim, tu quoque, nihil adeò, nisi fortè, nisi verò, etc. Les Latins se plaisent à employer ces sortes de particules,
jonctions exprimant des rapports de coordination. Les conjonctions latines exprimant des rapports de coordination répondent
t, mais encore, soit…, soit. Nous en avons parlé dans notre grammaire latine  ; nous n’ajouterons ici que ce qui concerne leur
entre deux idées. Dans ce cas, on doit en faire usage pour rendre en latin la conjonction et, qui se trouve en français dans
une mer tranquille. XIII La conjonction française or se rend en latin par atqui, quand il s’agit d’un simple raisonneme
on est digna) 13. XIX Il importe, au point de vue de l’élégance latine , de remarquer la différence qu’il y a entre tùm r
’il peut se tourner par à moins que, si ce n’est que, on l’exprime en latin par nisi. Ex. : Memoria minuitur, nisi eam exerce
leur autel. XXIV Nous avons vu à l’article des adverbes que les Latins , à l’imitation des Grecs, aimaient à introduire d
lle doit être prise. Scio oppidum esse capiendum. 11. Dutrey, Gram. latine . 12. Gantrelle, Gram. lat. 13. Gantrelle, Gra
5 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
il en regorgea jusqu’aux villages tout au tour plusieurs appellations latines qui ont pris pied par l’usage, et existent encore
s qui obéissent à la pensée et la rendent visible. Aussi gasconne que latine et gauloise, sa langue allie la vigueur romaine à
soins domestiques. 8. Ce mot prend alors un t, parce qu’il vient du latin chortem, cour. 9. Comme on dit : à bâtons rompus
offre ses livres rangés à l’entour sur cinq rangs. 5. Prospect (du latin prospectus), vue qui s’étend au loin, perspective
du plafond étaient tracées cinquante-quatre inscriptions grecques et latines , tirées des Écritures et des auteurs profanes. El
. 6. Frappe aussi par contre-coup l’auditeur lui-même. 7. Verse (du latin infundit). 8. Cela se voit. 9. Où il arrive qu
d’instabilité. 2. C.-à-d. qui est innée. 3. Cette liaison est toute latine  : ita ut. 4. Ce mot vient de functus, défunt. 5
te jamais assez… pour. Mutiner vient de meute (à l’origine troupe, du latin mota, et, par suite, attroupement, émeute). 2.
e tua à Utique. 8. Nature tire. 9. Avec peine. Sens de curiose en latin . 10. Se souciant peu de. 11. Travaille (fodit),
st l’un et l’autre. 9. Umbella, umbracula, pluriel neutre. 1. Sens latin luxuria, goût et excès du luxe. 2. Frais (itáli
6 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
mes finales dans les nombres voisins l’un de l’autre : Du destin des Latins expliquant les oracles… ; au retour trop multipl
ts, il alla à Athènes, m’offensent l’oreille, il est probable que les Latins du siècle d’Auguste ne trouvaient rien de pénible
liberté des constructions, du rhythme enfin, comme de l’euphonie, le latin et surtout le grec l’emportent manifestement sur
. Voulez-vous saisir du premier coup d’œil la distance qui sépare les Latins des Grecs sous le rapport de l’harmonie, rapproch
n et Quintilien de Denys d’Halicarnasse. Assurément les deux rhéteurs latins ne négligent pas l’harmonie ; l’un, dans le Trait
e l’oreille en même temps que l’esprit. Dans la rhétorique grecque et latine , la période ne pouvait avoir moins de deux membre
iècle que la période fut introduite dans le français à l’imitation du latin . Jusqu’à Balzac, on n’en trouve guère, même dans
contemporains qui semblent l’être un peu plus encore. 78. Je dis les Latins du siècle d’Auguste, car plus vous descendez. plu
7 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -
et corrompu. Ce fut une découverte même pour les lettrés ; car si le latin était alors très-répandu, le grec ne comptait enc
rapporte à la proposition précédente tout entière. C’est une tournure latine . 1. Il n’y eut aucun d’entre eux qui … 2. Luy
e dans le sens de contredire. 7. Disposition de l’âme. C’est le sens latin d’affectus. 8. Il commença à … 9. Disant très h
très haut (prædicans). 10. C.-à-d. aussi rude… que. Rebours vient du latin reburrus, rebursus, hérissé. 11. Au premier aspe
ncée fut le pilote des Argonautes. 9. Tuiles (de legula). 10. Sens latin  : commerce, relation (versari cum). 1. Voire, e
ne manière régulière. 12. Mais. 13. Régime rigoureusement suivi (du latin diæta). 14. Cette sage précaution. 15. Faire qu
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
e langue : l’un qui se nomme prose, et l’autre vers. La prose, du mot latin prosa, dérivé de prorsa ou prorsus, direct, droit
mande, anglaise, sont choquantes dans les vers grecs et dans les vers latins  ; et, de même, la mesure des vers grecs et des ve
s les vers latins ; et, de même, la mesure des vers grecs et des vers latins , qui dépend de la quantité des syllabes, n’aurai
elons la rime. La première de ces méthodes fut celle des Grecs et des Latins , dont les Grecs furent les modèles ; la seconde e
ur une combinaison de syllabes longues et brèves, comme en grec et en latin . Le vers français se distingue de la prose de tro
sie ; mais quant au nombre des syllabes, il répond au vers asclépiade latin , qui lui a servi de modèle. En effet, un asclépia
contre des voyelles. 51. Qu’est-ce que l’élision ? L’élision, du latin elisio, radical elidere, étouffer, est en général
ou un h non aspiré. Cette suppression, en usage chez les Grecs et les Latins , s’est conservée dans la langue française. Dans n
ans le monarque indolent. 57. Qu’est-ce que l’hiatus ? L’hiatus, du latin hiatus, fait de hiare, ouvrir la bouche, est la r
. Nos anciens poètes et surtout Ronsard, voulant imiter le grec et le latin , ont souvent transgressé la loi du repos final. Q
M. Félix Clément, les poètes chrétiens remplacèrent, dans les hymnes latines , la quantité minutieuse et la prosodie compliquée
ucoup de talent et une merveilleuse fécondité par une foule de poètes latins , depuis le xe  siècle jusqu’au xive , fut adoptée
ptée définitivement par les poètes français. Cette forme de la poésie latine du moyen âge, si calomniée, plutôt par l’ignoranc
9 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
s un très-petit nombre de mots dérivés du grec. Cette voyelle suit en latin la quantité du primitif ; elle est brève ou longu
fre aussi des exceptions. Ainsi : 1. Les finales en or sont brèves en latin , quoiqu’elles aient en grec une voyelle longue ;
noms en a pur ont généralement la finale longue en grec, et brève en latin  : θεά, deă ; λὺρα, lyră, etc. 3. O final est bref
al est bref dans egŏ et long dans εγώ ; il est commun dans les verbes latins , bien que, dans le grec, il y ait un oméga, comme
nnent de Iberus ; il n’y a donc pas de crément. (Quicherat.) 38. Les Latins faisaient à peine sentir dans la prononciation la
vocatif et à l’accusatif, ne saurait être bien déterminée. Les poètes latins ont généralement élidé cette finale, ou l’ont pla
uentes, etc. 43. Ces deux noms, qui ont pris à tous les cas la forme latine , en ont pris aussi la quantité. 44. Audîs est p
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
s naturelle et usuelle. Supposons maintenant que, comme en grec et en latin , les désinences expriment encore mieux toutes les
lage de mode l’emploi de l’infinitif au lieu de l’indicatif, dont les Latins usaient si souvent sous le nom d’infinitif histor
if et le pronom ; car souvent le contraire a beaucoup de grâce. » Les Latins croyaient donc aussi à l’ordre naturel ; s’ils s’
égale, si elle ne la surpasse, toute la puissance de la construction latine  ; rapprochez, en effet, de Quinte-Curce et de Jus
suffirait à prouver ce que nous disions tout à l’heure, que la langue latine , si libre qu’elle soit dans son allure, reconnais
’est ce qu’on peut conclure d’ailleurs des plus anciens commentateurs latins  ; ordo est, disent-ils, toutes les fois qu’ils ve
le. » Condillac, Art d’écrire, c. 14. 123. A tout moment les poëtes latins remplacent le présent de l’infinitif par le parfa
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
s, encore seulement pour le temps qu’ils sont condamnés au grec et au latin . Je suis de ceux qui trouvent ce préjugé fort inj
suivent, dans la traduction de M. Pierron. 1. M. Joubert disait du latin  : « En apprenant le latin à un enfant, on lui ap
de M. Pierron. 1. M. Joubert disait du latin : « En apprenant le latin à un enfant, on lui apprend à être juge, avocat,
les mots, les discours et les exemples, tout concourt dans les livres latins à former des hommes publics. Ces livres suffiraie
t de courage que de raison : « Je veux que mon fils sache beaucoup de latin . » 2. Je lis ailleurs dans M. Mérimée : « À
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ats. Plus tard, on devint plus sévère. Les comparaisons des écrivains latins sont déjà plus étroitement liées à leur sujet ; e
préparait les cent cinquante volumes de sa Collection des classiques latins , uniformes par le caractère et le format, variés
tur, obscœnius concurrerent litterœ. On s’est fait une fausse idée du latin sous ce rapport. Parce que plusieurs modernes ont
dée du latin sous ce rapport. Parce que plusieurs modernes ont dit en latin des impertinences qu’ils n’auraient osé dire en f
re en français, on s’est imaginé que c’était là le génie de la langue latine , et on a pris à la lettre le vers de Boileau : L
e la langue latine, et on a pris à la lettre le vers de Boileau : Le latin dans les mots brave l’honnêteté. C’est un préjug
dans les mots brave l’honnêteté. C’est un préjugé. Tous les rhéteurs latins , Cicéron, Varron, Quintilien, font une loi impéri
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
harade. De l’Énigme. L’Énigme et le logogriphe se nomment en latin gryphus et logogryphus ; mots qui viennent du gre
ont appelées les membres. Je prends pour exemple un ancien logogriphe latin , qui est peut-être le meilleur qu’on puisse citer
        Porte devant moi son flambeau. Les meilleurs épigrammatistes latins sont Catulle, né à Vérone, l’an 86 avant J.-C., e
le connaissait pas. Ces vers sont une traduction libre de l’épitaphe latine qu’un poète italien fit à l’Arétin, et qu’on dit
on lit au-dessus de la porte de l’Arsenal de Paris. Ce sont deux vers latins , dont l’auteur, nommé Bourbon, était professeur d
re en ce genre qui s’offre à ma mémoire. Elle consiste en quatre vers latins que les uns attribuent au président de Fieubet, e
lame d’Hélène, qui est un chef-d’œuvre. Catulle est le premier poète latin , qui ait exercé son talent en ce genre, Son épith
14 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
s. Ce sont là les seuls fabulistes grecs remarquables. Les fabulistes latins sont d’abord et surtout Phèdre, affranchi d’Augus
remarquable des deux et le meilleur auteur de fables qu’aient eu les Latins , crut ce genre d’écrire susceptible d’embellissem
fit connaître à Rome par ses poésies pastorales. Il est le seul poète latin qui ait excellé dans ce genre. Il a mieux aimé pr
tiques amoureux de l’antiquité, qui leur préféraient les vieux poètes latins . Il faut qu’une épître de ce genre se fasse disti
peut-être perfectionné encore ce qu’avait déjà si bien fait le poète latin . Voyez sa première épitre, adressée au roi Louis 
s ; Mais Rome prise enfin, seigneur, où courons-nous ? — Du reste des Latins la conquête est facile. — Sans doute on peut les
ons francisé le mot, mais en lui donnant un sens qu’il n’avait pas en latin  ; nous l’avons appliqué à l’épître elle-même, par
pas de juger de sa valeur. Après Lucile vinrent les autres satiriques latins , Horace, Perse et Juvénal, que Boileau a si bien
; ensuite l’amour y chanta ses succès. » Boileau a dit après le poète latin  : Elle peint des amants la joie et la tristesse.
t cela est vrai, mais seulement pour nous modernes ; les Grecs et les Latins jugeaient tout autrement que nous de cette espèce
s noms et de bien courts fragments. Nous sommes plus heureux pour les Latins . Nous avons Properce, Tibulle et Ovide, qui peuve
s fugitives que parmi les lyriques. Horace, le premier et le seul des Latins qui ait réussi parfaitement dans l’ode, s’était r
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
a partie de son ouvrage qui a disparu. Horace. Horace, célèbre poète latin , né à Venouse, l’an de Rome 689, entreprit aussi
que chez les Romains. Vida. Longtemps après parut une autre Poétique latine , qui eut pour auteur un contemporain de Léon X, V
ersification de Virgile. Admirateur enthousiaste du prince des poètes latins , il ne pense qu’avec ses expressions, il imite to
16 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
riété des mots. Il importe avant tout, pour bien entendre la langue latine , pour parler et écrire d’une manière pure et élég
t grec πυρ ; d’où, par le changement de p en f, cette famille de mots latins  : furor, fureur ; furiosus, furieux ; furens, vio
la racine primitive re, chose, objet que l’on voit, on a formé le mot latin res, chose, qui, joint à l’adjectif public-us, a,
ie se souvenir, se rappeler. Cette petite digression sur les origines latines doit suffire pour nous faire comprendre toute l’i
17 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
re ces sortes de redondances. Une grande partie de l’artifice du vers latin consiste dans ces répétitions que les poétiques n
le, qu’il serait impossible de concevoir l’une sans l’autre, le poète latin , comme tout autre, est inexcusable de le présente
e sais rien de plus propre à gâter le goût que ces éditions d’auteurs latins , comme les Ad usum Delphini et le Juvénal de Lama
où le commentateur traduit le texte, d’un bout à l’autre, en un autre latin , affectant toujours d’éviter les termes dont l’au
18 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
exemples. (8 novembre 1881). • Expliquer par l’histoire de la poésie latine ce vers d’Horace. : Nil intentatum nostri liquer
précepteurs de l’art, non seulement pour les modernes, mais pour les Latins même. II. — Ce qui caractérise en effet la littér
une originalité assez restreinte : la civilisation et la littérature latine sont en grande partie empruntées, et l’on peut di
imagination artistique et littéraire est presque toute d’emprunt. Les Latins ont emprunté aux Grecs, en effet, les genres litt
de valeur que lorsque le génie grec eut pénétré et fécondé la pensée latine , un peu lourde et lente à s’éveiller. Prenons com
arer la littérature grecque du siècle de Périclès avec la littérature latine du siècle d’Auguste. Développement. — La pério
ncore que l’autre, la satire peut être considérée comme un genre tout latin  ; Horace, en effet, la revendique et n’hésite pas
evendique et n’hésite pas à dire en parlant du premier des satiriques latins , Ennius, Græcis intacti carminis auctor (Sat. I
ne saurait le nier ; mais d’autre part il faut convenir aussi que les Latins , Lucilius, Horace, Juvénal, ont donné à la satire
r on la retrouve à toutes les époques de l’histoire de la littérature latine  : l’esprit satirique est un trait de race, le Rom
s, appelés épîtres farcies (epistolæ farcitæ),où deux clercs, l’un en latin , l’autre en roman, exaltaient tour à tour, en se
lablement au xie  siècle, du moins en grande partie ; écrit tantôt en latin , tantôt en langue vulgaire, à la manière des épît
ait transplantées, des mots nouveaux empruntés aux sources grecque et latine sans ménagement comme sans souci du génie de notr
is à refaire les mots existants et à remanier la langue en prenant le latin pour modèle. Elle périt sous les coups répétés de
te que pas une des autres vivantes, pourrait bien enfin succéder à la latine , comme la latine succéda à la grecque, si on pren
s autres vivantes, pourrait bien enfin succéder à la latine, comme la latine succéda à la grecque, si on prenait plus de soin
entes ; les autres, plus simplement, à la lecture même des historiens latins , qui n’ont jamais inédit de Rome ni des Romains,
m est temporis potius quam hominis . C’est principalement à la source latine qu’il puisa, dans l’antiquité. Sénèque et Lucain
que de Vida, évêque d’Albe en Italie au xvie  siècle. Vida a écrit en latin trois livres de préceptes poétiques, qui n’ont pa
grecque, au rebours de Corneille qui n’a guère connu que les lettres latines , c’est surtout aux poètes dramatiques d’Athènes q
tragédies que Racine a puisées à la source grecque. À la littérature latine , il ne prit que deux de ses pièces. L’une, Britan
i, de même que les anciens appelaient Térence le plus grec des poètes latins , l’on peut dire que Racine est le, plus grec des
e vieux français, qui nous appartient toujours, soit dans les langues latine et grecque, qui sont les sources de la nôtre.
et modernes ; mais Ronsard, Dont la muse en français parlait grec et latin ne parle que des anciens : il ne faut pas nous e
j’aurais besoin d’un modèle. Hâtez-vous donc d’achever votre odyssée latine , qui nous fera connaître cet autre chef-d’œuvre d
tre chef-d’œuvre d’Homère, et nous montrera comment on peut rendre en latin toutes les beautés de son divin langage. [3]
s, comme vous l’avez fait, vous et vos disciples, pour parler grec et latin , au risque d’être incompris ? Ronsard. — Je voul
repris de transporter dans la langue française tous les mots grecs ou latins qui me parurent nobles, harmonieux et expressifs,
plus élevés sans la refaire en entier ni la remanier sur le modèle du latin et du grec. Malherbe. — Merci du compliment : ma
oppement, dans l’excellent chapitre sur Tacite de l’Hist. de la litt. latine , de M. de Caussade. 19. Urbain et Jamey, Les Cla
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
i que le premier poète qui ait donné de l’harmonie à la versification latine , Lucrèce, a imité avec succès ce beau morceau d’H
rappé son bouclier, animé ses chevaux ; En tumulte à sa voix tous les Latins s’unissent, De leurs cris conjurés les champs au
et d’harmonie imitative que nous admirons dans les langues grecque et latine . Tous les amateurs de la poésie savent par cœur,
ase, et a fait passer dans ses vers l’harmonie enchanteresse du poète latin . Era la notte, alor ch’ alto riposo Han l’onde e
20 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
ons parlé. Nous ferons remarquer, avant de finir cet article, que les Latins aimaient à concentrer dans le corps de la phrase
dans Cicéron, surnommé à juste titre le père de l’éloquence chez les Latins . C'est lui, en effet, qui a introduit dans la pro
n de la proposition. Ceci, nous l’avons dit, est habituel à la langue latine , quand l’intérêt ou l’harmonie n’exigent pas une
re de finir une phrase, nous l’avons déjà dit, est ordinaire chez les Latins . C'est à la fois afin d’avoir pour finale un mot
agesimus quartus, trois cent quatre-vingt-quatorzième. Remarque. Les Latins emploient le nombre ordinal dans tous les cas où
osition des phrases et des membres de phrases. I Si la langue latine a ses règles pour l’arrangement des mots qui form
omplément, il est plus élégant et plus conforme au génie de la langue latine de les disposer de la manière suivante. Au lieu d
rs. XI Il importe, pour faire de rapides progrès dans la langue latine , que les élèves s’habituent à exprimer de différe
nescio. Je ne sais quelles louanges vous accorder. Soit à exprimer en latin cette pensée : Cicéron a été le plus éloquent des
extension. Un maître habile et familiarisé avec le génie de la langue latine , ne manquera pas de diriger ses élèves dans cette
plus célèbres de l’antiquité, Homère chez les Grecs, Virgile chez les Latins , ont poussé ce genre d’harmonie à sa dernière per
21 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « OBSERVATIONS DE L'AUTEUR. » p. 
UR. La dernière édition de ce Traité d’élégance et de versification latine , malgré l’accueil favorable qu’a daigné lui faire
es et les études toutes spéciales que nous avons faites sur la langue latine , nous avons revu avec le plus grand soin cette no
22 (1854) Éléments de rhétorique française
le verbe ; c’est à son importance qu’il doit son nom : verbe vient du latin verbum qui signifie mot, c’est-à-dire qu’il est l
passer, et ce qui le prouve d’une manière incontestable, c’est que le latin , qui en était privé, n’était dépourvu ni de clart
n’en restait plus qu’un petit nombre de mots, qui, mêlés à la langue latine , formèrent l’idiome général de la nation. Le lati
mêlés à la langue latine, formèrent l’idiome général de la nation. Le latin corrompu dominait dans ce nouveau langage. Cepend
d’où ils sortaient, l’idiome tudesque ou germanique ; mais la langue latine ne fut pas complètement bannie du pays, parce que
leurs principaux compagnons, jusqu’à la fin du ixe siècle. La langue latine était celle du clergé et de quelques hommes lettr
tine était celle du clergé et de quelques hommes lettrés ; c’était en latin que les lois étaient rédigées. Mais, dans le peup
rédigées. Mais, dans le peuple, le mélange de l’idiome tudesque et du latin avait formé le roman rustique ou la langue romanc
gnage de Grégoire de Tours, que, dès la fin du vie siècle, la langue latine n’était plus entendue que d’un petit nombre, tand
e la France, prévalut la langue romane, avec ses dialectes divers. Le latin resta toujours la langue de l’Église, de la justi
jours la langue de l’Église, de la justice et des lettres. C’était en latin que l’on écrivait l’histoire, si l’on peut appele
langue qu’on parlait alors. On y voit encore les origines celtiques, latines et allemandes. Les mots qui signifient les partie
des choses d’un usage journalier, et qui n’ont rien de commun avec le latin ou l’allemand, sont de l’ancien gaulois ou celte,
lte, maréchal, bivouac, reître, lansquenet. Presque tout le reste est latin  ; et les mots latins furent tous abrégés » scion
ac, reître, lansquenet. Presque tout le reste est latin ; et les mots latins furent tous abrégés » scion l’usage et le génie d
abolit, en 1539, l’ancien usage de plaider, déjuger, de contracter en latin , usage qui attestait la barbarie d’une langue don
la signification, et rend la phrase plus claire et plus précise, les Latins ne connaissaient pas l’article : ils se servaient
oi, un fils du roi, présentent trois sens bien différents ; la langue latine , faute d’articles, n’aurait qu’une seule locution
susceptibles d’être modifiés de deux manières, comme les substantifs latins , par le nombre et par le genre. Le nombre disting
rançais, le pluriel se forme ordinairement par l’addition d’un s. Les Latins n’admettaient comme nous que deux nombres, le sin
nt, notre langue déroge aux lois d’une saine logique : à l’exemple du latin , notre grammaire, non contente d’avoir assigné un
re entièrement celui des cas. Lorsque la langue italienne se forma du latin , les Goths et les Lombards trouvèrent plus simple
fut de même quand le langage des Francs se combina avec les débris du latin . Au lieu de dire : Romœ, Romam, on dit par-delà l
verbes, ils sont divisés à peu près en autant de temps que les verbes latins . Nous remarquerons cependant que notre langue est
les nuances du passé. Nous avons aussi, outre les modes empruntés aux Latins , tels que l’indicatif, l’impératif, etc., un mode
ruction de notre langue : donne-moi ce fruit ; mais, selon l’ordre du latin , fruit donne-moi, fructum da mihi car son attenti
i qu’ont adopté la plupart des langues anciennes, comme le grec et le latin  ; c’est celui que suivent encore aujourd’hui le r
it, et l’action elle-même, ne sont exprimées qu’à la fin5. L’ordre du latin est plus animé : il retrace plus vivement la pens
vé l’usage de ces terminaisons diverses, qui, dans le grec et dans le latin , distinguent les cas des substantifs et les temps
simple, a moins d’harmonie et de vivacité que celles des Grecs et des Latins , elle est aussi plus claire et plus raisonnable.
ois l’inversion ; l’italien, qui paraît plus fidèlement calqué sur le latin que les autres langues modernes, se permet de tra
e du mot précision se tire de son étymologie même : il vient d’un mot latin qui signifie couper, retrancher. La précision con
la mère, confirmé par un bel esprit du jour, on ne lui enseigna ni le latin , ni la géographie, ni l’astronomie, ni l’histoire
rien enseigner à son pupille. Monsieur voulait que son fils apprît le latin , madame ne le voulait pas. Ils prirent pour arbit
de la maison commença par lui dire : « Monsieur, comme vous savez le latin , et que vous êtes un homme de la cour… — Moi ! mo
le latin, et que vous êtes un homme de la cour… — Moi ! monsieur, du latin  ! Je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit
n’ont sur nous cette supériorité que parce qu’elles ne savent pas le latin . « — Eh bien ! n’avais-je pas raison ? dit madame
u’il réussisse dans le monde ; et vous voyez bien que, s’il savait le latin , il serait perdu. Joue-t-on, s’il vous plaît, la
il serait perdu. Joue-t-on, s’il vous plaît, la comédie et l’opéra eu latin  ? Plaide-t-on en latin quand on a un procès ? » M
-on, s’il vous plaît, la comédie et l’opéra eu latin ? Plaide-t-on en latin quand on a un procès ? » Monsieur, ébloui de ces
adjectifs qui a donné naissance à notre article défini. On disait en latin ille rex, illa regina ; un a retranché la premièr
23 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
modernes. Je vais seulement indiquer les principaux, soit grecs, soit latins , soit français. Historiens grecs. Hérodote,
dans sa narration. Le P. Le Jay, jésuite, l’a traduit. Historiens latins . Trogue-Pompée, natif du pays des Voconces, d
à quelques mots près, qui se ressentent de la décadence de la langue latine . Favier en avait donné une traduction, qui a été
’attacher et d’intéresser le lecteur : c’est le prince des historiens latins . Il a été traduit par Guérin. Salluste, né l’an 
s et des Macédoniens. En prenant pour guides les auteurs grecs et les latins , il a recueilli tout ce qu’ils ont de plus intére
e était composée, il ne nous en est parvenu que dix. Gara l’a mise en latin  ; et Le Camus 124 en a donné une traduction franç
, nous a laissé un Traité des plantes, très curieux, traduit aussi en latin par Gara, et une Histoire des pierres, dont Hill
24 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
onsacrée à l’enseignement, j’ai reconnu bien des fois que le Discours Latin , exigé pour le Baccalauréat ès lettres, présente
e composition en français, qu’ils s’efforcent ensuite de convertir en Latin , avec l’aide du dictionnaire. J’ai toujours comba
toujours combattu et repoussé ces systèmes irréfléchis : un Discours Latin ne doit pas être assimilé à un thème. D’ailleurs,
e éclairé ; et aujourd’hui, comme autrefois par mes cours de Versions latines , dictées à la Sorbonne, j’ai cru être utile aux c
ante, sous prétexte d’équivoques et d’obscurités. Des compositions en latin , quels qu’en soient le mérite et les avantages, r
échiffre un musicien encore novice. Pour la majorité des candidats le latin est dépourvu de charmes, parce qu’il n’est pas to
uise à chercher le sens, voir et juger comment des écrivains Grecs ou Latins , des auteurs modernes de bon aloi, ont tiré parti
n donnée ; on n’a d’autre peine que celle de s’essayer à revêtir d’un latin aussi clair que possible, correct surtout, des id
s attaché, et c’est avec intention, en traduisant les textes grecs ou latins , à l’élégance des phrases, à l’éclat du style ; c
uelque sorte les expressions de l’auteur, pour que la reproduction en latin fut à la fois plus facile, plus fidèle, et que le
de tous les soldats à l’égard de votre général. » Traduit des œuvres latines de C. Lebeau (1701-1778). II. Même sujet.
s à vos chefs qu’à ceux des ennemis ! » Traduit de Justin, historien latin (iie siècle av. J.-C.). III. Charles Martel a
ome de se livrer aux caprices d’un tyran. » Traduit de Lucain, poète latin , né l’an 38 ap. J.-C. (La Pharsale). IX. Marc-
erre civile. Cette bataille fut longtemps indécise. Florus, historien latin , en a donné une description qui mérite d’être lue
ire ! Fais serment d’allumer une guerre qui portera la ruine chez les Latins . Puisse la jeunesse Tyrrhénienne trembler déjà en
ntes pour y chercher des présages. Traduit de Silius Italicus, poète Latin né vers l’an 25 de J.-C. XLI. Discours de Lent
n’eût déclaré la guerre à la patrie, Babylone dépouillée des trophées latins aurait depuis longtemps payé nos douleurs par une
pas ouvert aux Sabins les portes de notre ville ? Et les Albains, les Latins n’ont-ils pas adopté jusqu’à notre nom ? Aujourd’
ourir au milieu d’une ville libre ! » Fragment traduit d’un discours latin de Sainte-Beuve. Rhétorique 1822, Collège Bourbon
25 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
aissance, il fit ses études au pas de course. A six ans, il lisait le latin , le grec et l’hébreu ; à sept ans et demi, il ava
t de l’Yère et de la Seine. 4. Bonheur. 5. De ce qu’il vous est. En latin , le verbe esse a ce sens. 6. Il s’agit de Dieu.
est en proportion de. 3. Engin, de l’italien ingegno, qui vient du latin ingenium. 4. Ce qui reviendrait. 5. C.-à-d. l’e
26 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VII. Satire. »
e forme plus piquante. Boileau a fort bien caractérisé les satiriques latins dans les vers suivants : Lucile, le premier, osa
tire24. 24. Satiriques célèbres : Grecs. Archiloque, Aristophane. Latins . Pacuvius, Ennius, Lucilius, Horace, Perse, Juvén
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
nt. 6. Ce vers expressif peint une dégringolade. 7. La dame de, du latin , domina : la maîtresse, la propriétaire. — Marri,
lysse, après le siège de Troie. 5. Pélerine, voyageuse. Pèlerin, du latin peregrinus, étranger 6. Guise un vieux mot. On
qui venait de mastinus, et signifiait dogue, gros chien, dans le bas latin . 2. Compliment, Il a l’humilité obséquieuse des
uré se dit des avares et des pauvres diables. Hères, peut-être du mot latin herus, ou de l’allemand herr, seigneur. 5. Lipp
utes les nuances. Cherchez à les bien sentir. 2. Las, pour lacs, du latin laqueus, lacets. 3. Appas. Il faudrait appâts,
s paternels et nos douces campagnes. 5. Conversons. C’est le terme latin conversamur ; nous ne vivons plus qu’avec. 1. Il
mier cas, il est préposition ; dans le second, adverbe. 1. Mais, du latin magis, plus. Vieille locution encore usitée dans
un autre. Cela s’est dit d’abord à l’époque où les médecins parlaient latin . Lesage dit qu’en Espagne les hôteliers font des
28 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
rtée ; ce fut Mimnerme qui la rendit plaintive et touchante. Chez les latins , l’élégie prit encore un autre ton ; elle chanta
6. Principaux poètes élégiaques. Grecs. Callinus, Mimnerme, Simonide. Latins . Properce, Catulle, Tibulle, Ovide. Russes. Glink
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
quelqu’un que nous prendrons pour juge. Durior ellipsis, diraient les Latins . Le vers si souvent cité : Le crime fuit la hont
uns joignent à l’ellipse la figure que l’on remarque dans les phrases latines suivantes : … hie illius arma, Hic currus fuit.
: At non infelix animi Phœnissa !… Voltaire a mieux compris le tour latin , et, malgré l’inconcevable distraction qui lui a
e soit pas ainsi, voyons ailleurs, etc. 114. Elle est fréquente en latin . Cependant il faut distinguer. Par exemple, on ci
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
littéraires, soit scientifiques. On verra bientôt que les Grecs, les Latins , et les écrivains de notre nation l’ont employé a
é Massieu, l’a éclipsée par son exactitude et son élégance. Parmi les Latins , Cicéron, après avoir offert dans ses discours, l
indiquer ici aux jeunes gens qui ont du goût pour les belles-lettres latines , le guide le plus sûr qu’ils puissent choisir pou
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
vue de l’inspiration et de l’enthousiasme, le poème lyrique, chez les Latins et chez les nations modernes, n’a été qu’une friv
r la forme de l’élégie ? La forme de l’élégie, chez les Grecs et les Latins , était le distique. Les anciens appelaient poème
oésie lyrique. 224. Quel a été le sort du dithyrambe antique chez les Latins et les modernes ? Les Latins, quoique leur culte
le sort du dithyrambe antique chez les Latins et les modernes ? Les Latins , quoique leur culte fût celui des Grecs, ne respe
et de Ménélas, qui est très remarquable. Catulle est le premier poète latin qui ait exercé son talent en ce genre. Son épitha
t saint Jérôme, peut nous tenir lieu de tous les Grecs et de tous les Latins , nous citerons : Anacréon et Pindare, chez les Gr
ous citerons : Anacréon et Pindare, chez les Grecs ; Horace, chez les Latins  ; Malherbe, J. Racine, J.-B. Rousseau, Lefranc de
32 (1881) Rhétorique et genres littéraires
anciens rhéteurs les appelaient lieux communs (loci communes chez les Latins , τόποι chez les Grecs, d’où le nom de Topiques do
exorde, la confirmation et la péroraison. 1° Exorde L’exorde (en latin exordium, du verbe exordiri, commencer) est la pa
st le fond même de la construction de la phrase chez les Grecs et les Latins , donne aux langues anciennes une grande souplesse
souvent consultés avec profit : Vida : Art poétique (3 liv. en vers latins , 1527) ; Hugues Blair : Cours de Rhétorique et d
leau synthétique POÉSIE PROSE Versification : 1° grecque, 2° latine , 3° française. Différents genres de composition e
. Différents genres de composition en vers. Prose : 1° grecque, 2° latine , 3° française. Différents genres dé composition e
i admiré de Sainte-Beuve). 1° Versification chez les Grecs et les Latins Chez les Grecs et les Latins, les vers étaient
° Versification chez les Grecs et les Latins Chez les Grecs et les Latins , les vers étaient métriques, c’est-à-dire mesurés
gēntēs ; diēs ; Rōmă ; cārmĭnâ ; pătrĭaē ; ăgĕrĕ. Prosodie latine Le dactyle et le spondée sont les pieds les pl
es poètes lyriques. On distingue deux principes dans la versification latine  : 1° la césure (cædere, couper), syllabe longue q
beaucoup plus difficile de fixer la prosodie grecque que la prosodie latine . Toutefois, on peut remarquer dans la première la
ne et le Roseau, I, 22.) L’enjambement ou rejet est familier au vers latin dont il varie la cadence. Cette construction poét
umé synoptique de la versification   VERSIFICATION Grecque et latine . Française. Principaux pieds Spondée, Ïambe,
le ? 250 ? — 186 Iliade. — Odyssée. Expédition des Argonautes. Latins Virgile   Silius Italicu s Lucai n Stace 69 —
scène avec Plaute et Térence, qui donnent à l’art dramatique chez les Latins un vif éclat. Tragédie et drame en France E
t dans l’expression. Les poèmes didactiques écrits en langue grecque, latine française et étrangère sont innombrables. Toutes
-12, etc. II. Prose [Introduction] Définition grecque, latine , française de la prose ; ses conditions essentiel
, française de la prose ; ses conditions essentielles La prose (du latin prorsa ou prosa oratio, langage direct) est le la
historique, et qu’après eux Hérodote écrivit ses Histoires. Chez les Latins , les Chants des frères Arvales, Ennius, Lucrèce s
ence de nombreuses harangues de généraux chez les historiens grecs et latins . Elles n’ont probablement jamais été prononcées t
les Apôtres et s’est continuée avec les Pères de l’Église grecque et latine (saint Jean Chrysostôme, saint Basile, saint Grég
Elle est à la fois une science et un art. Dans l’antiquité grecque et latine Aristote et Quintilien, en France, aux dix-septiè
ctères On comprend sous ce terme les diverses lettres missives (en latin epistola, en grec ἐπιστολὴ, envoi, message) qui s
33 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
e, saint Grégoire de Nazianze, saint Basile, saint Chrysostome. Pères latins . Saint Hilaire de Poitiers, saint Ambroise, saint
rincipaux orateurs politiques : Grecs. Périclès, Eschine, Démosthène. Latins . Caton, Crassus, M. Antoine, Cicéron, J. César. F
bres du barreau : Grecs. Lysias, Isocrate, Isée, Démosthène, Eschine. Latins . Hortensius, Cicéron, Quintilien, Tacite. Françai
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
rmont, professeur d’humanités au collége de la Marche, puis de poésie latine au Collége de France, Delille se recommande surto
it chanter ; Connaît les lunaisons1, prophétise l’orage2, Et même du latin eut jadis quelque usage. Dans les doctes débats,
bre dur me plaît l’ardoise fine ; Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin , Plus mon petit Liré que le mont Palatin, Et plus
35 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
ont puisé sans scrupule dans les poètes et dans les orateurs grecs et latins . C’est dans les bons orateurs, dit Quintilien, qu
aucoup de personnes, dit Pline le Jeune, c’est de traduire du grec en latin et du latin en grec. Par là on acquiert la justes
rsonnes, dit Pline le Jeune, c’est de traduire du grec en latin et du latin en grec. Par là on acquiert la justesse et la bea
36 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
te maintenus si longtemps dans la langue des Grecs et des Romains. Le latin se perdit insensiblement dans leur idiome, et le
n de notre langue : « Donne à moi ce fruit ; » mais, selon l’ordre du latin  : « Fruit donne à moi, » Fructum da mihi ; car so
s trouvons dans la plupart des langues anciennes, comme le grec et le latin  ; c’est, à ce qu’on assure, celui que suivent aus
s peuples de l’Amérique. L’arrangement le plus ordinaire des mots, en latin , consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’o
d avantage de l’empire de l’âme que du service du corps. » L’ordre du latin s’accorde mieux avec la rapidité de l’imagination
it l’objet principal de la pensée du poète. J’ai dit qu’en grec et en latin la construction la plus usitée plaçait en premier
nstruction, se rapproche plus de la langue anglaise que le grec ou le latin . Toutes les langues modernes de l’Europe ont adop
m modum, tacitus nullo modo præterire possum . (Pro Marc.) L’ordre du latin est plus animé, celui de la traduction est iilusc
conservé l’usage de ces terminaisons diverses qui, dans le grec et le latin , distinguent les cas des substantifs et les temps
ons littéralement en anglais chacun de ces mots et dans l’ordre où le latin nous les présente : Dead the nymphs by a cruel fa
armonie, moins de beauté et moins de force que celle des Grecs et des Latins , elle est aussi plus claire et plus naturelle. J’
βασιλεὺς signifie a king, un roi ; ὁ βασιλεὺς, the king, le roi. Les Latins ne les connaissaient pas ; ils se servaient à leu
e privation des articles me paraît cependant un défaut dans la langue latine , parce qu’ils ajoutent beaucoup à la clarté et à
ifférentes applications des articles a, un, et the, le. Au lieu qu’en latin , filius regis, présente un sens tout à fait indét
bien éloignées d’être identiques, et qui cependant sont confondues en latin dans la même phrase : Es-ne tu rex ? Thou art a m
objets inanimés. C’est ce que nous voyons dans les langues grecque et latine . Ainsi, par exemple, gladius [une épée], est au m
ral, assigné un certain genre à certaines terminaisons. En grec et en latin , cependant, tous les noms d’objets inanimés ne so
nie des langues française et italienne diffère de celui du grec et du latin . En français et en italien (on n’en peut indiquer
quelque occasion que ce soit. Ἀρετὴ, par exemple, en grec, virtus, en latin , et la vertu, en français, sont constamment au fé
es, cependant, n’ont point adopté ce mode d’expression. Le grec et le latin , entre autres, ont des déclinaisons ; l’anglais,
. Nos pronoms personnels ont aussi un cas qui repond à l’accusatif du latin . I, me [je, moi, ou me] ; he, him [il, lui] ; who
e même objet, et ne diffèrent que par la forme ; car le sens, dans le latine n’eût point été altéré, si les substantifs de cet
es que l’on appelle mères ou primitives, ainsi que dans le grec et le latin . On peut expliquer d’une manière naturelle et sat
s déclinaisons. Lorsque la langue italienne, par exemple, se forma du latin , les nations barbares trouvèrent plus simple et p
terminaisons qu’emportaient les cas et les déclinaisons du grec et du latin , devint bien moins agréable à l’oreille. Mais l’i
rement coupé ou divisé ; au lieu que la construction des Grecs et des Latins , au moyen des terminaisons qui indiquaient claire
er à leur égard, si ce n’est cette singularité des langues grecque et latine , de leur faire prendre la forme des noms substant
on de chaque mot ne laisse aucune équivoque, au lieu que si je dis en latin formosa fortis viri uxor, le sens n’est intelligi
avec le substantif, et se construit quelquefois de la même manière en latin , en anglais et en français. Ainsi l’on dit en lat
a même manière en latin, en anglais et en français. Ainsi l’on dit en latin  : Scire tuum, nihil est ; dulce et decorum est pr
le verbe. C’est à son importance qu’il doit son nom : verbe vient du latin verbum, qui signifie mot, c’est-à-dire qu’il est
plaisir que notre langue, ainsi que le français, a un avantage sur le latin , qui ne possède que trois temps différents pour l
depuis que j’ai fini d’écrire, d’autres actions se sont achevées. Les Latins n’ont aucun temps pour indiquer cette différence,
rcevoir. Remarquez seulement combien de choses renferme ce simple mot latin  : amavissem, I would have love [j’eusse aimé]. Pr
ues connues, possède exactement tous les temps et tous les modes ; le latin est formé sur le même modèle, mais est un peu moi
. Nous avons aussi un très grand nombre de mots dérivés évidemment du latin  ; mais ce n’est pas du latin que nous les avons e
and nombre de mots dérivés évidemment du latin ; mais ce n’est pas du latin que nous les avons empruntés directement ; ils no
pays, jusqu’à l’invasion des Francs et des Normands, qu’une espèce de latin corrompu, mélangé de celtique, et auquel on a don
contraire avec eux ; la langue du pays devint alors un composé de ce latin corrompu et du dialecte teutonique que parlaient
inqueurs. Ainsi le français eut toujours beaucoup de rapports avec le latin , et un très grand nombre de mots originairement l
apports avec le latin, et un très grand nombre de mots originairement latins , en usage chez les Normands et les Français, fure
066). Il est vrai que, depuis, nous en avons emprunté quelques-uns du latin directement, par suite de la grande influence que
atin directement, par suite de la grande influence que la littérature latine exerce sur toutes les langues de l’Europe. De la
ir l’expression. Nous exprimons bien moins que les langues grecque et latine par un verbe ou par un nom substantif. Notre styl
et le plus familier jusqu’au plus majestueux. À cet égard, la langue latine , quoique fort belle d’ailleurs, est bien au-desso
nous avons rendu plus brefs presque tous les mots que nous devons au latin , comme : arator, spectacle, theatre, liberty, etc
u’on ne le fait ordinairement dans aucune autre langue. En grec et en latin , c’est presque toujours sur la troisième avant-de
parfaitement clairs et intelligibles. Toutes les règles de la syntaxe latine ne peuvent, il est vrai, s’appliquer à notre lang
les qui servent en quelque sorte de base au langage, sont communes au latin et à l’anglais comme à toutes les langues ; car,
dans la construction d’une phrase. C’est ainsi qu’en anglais comme en latin l’adjectif doit, par sa position, indiquer son ra
e que nous nous écartions tous les jours davantage. Une foule de mots latins se sont dernièrement introduits dans notre langue
st le résultat inévitable d’un tel abus. Il n’y a pas, dans la langue latine , deux mots que l’on regarderait plus volontiers c
e surtout, c’est sa merveilleuse invention. » Les écrivains grecs et latins avaient sur nous un avantage considérable dans ce
tion. Premièrement, les langues anciennes, je veux dire le grec et le latin , étaient plus susceptibles de se revêtir des grâc
pas assujettie à des règles constantes comme dans le grec et dans le latin  ; elle est presque toujours arbitraire et détermi
es se rapprochaient beaucoup trop de l’ordre et de la construction du latin . Shaftsbury est sans contredit le plus harmonieux
récède immédiatement, il s’appelle une métalepse. C’est ainsi que les Latins disent fuit, ou vixit, pour exprimer qu’une perso
ain comme l’auteur le plus rempli d’hyperboles excessives. Les poètes latins , en adressant des compliments à leurs empereurs,
des phrases, entièrement calquée sur l’idiome et la construction des Latins . La formation de notre style actuel semble dater
es par ce caractère, que nous retrouvons encore dans quelques auteurs latins , comme Térence, Lucrèce, Phèdre et Jules César. C
ongtemps. » (Trad. de l’abbé Lemonnier.) Dans ce passage de l’auteur latin , chaque expression est heureuse et élégante, et d
langue dans laquelle il écrivit nous soit moins connue que celle des Latins , et que nous soyons moins familiers avec les anti
us illustres de la Grèce et de Rome, décide constamment en faveur des Latins . Quant à la préférence qu’il accorde à Cicéron, i
rgé de faux ornements que ceux des Pères de l’Église qui ont écrit en latin . Comme, dans le moyen âge, je ne vois plus rien q
toujours la fermeté ou la force, et ont quelque analogie avec le mot latin sto, je reste ; comme stand, demeurer, s’arrêter 
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
ir de base aux études littéraires. Nous en avons banni toute citation latine . Les textes que nous donnons comme exemples à l’a
n fait bien faire aux jeunes gens, dans nos collèges, de mauvais vers latins pendant plusieurs années. En faisant comprendre a
38 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
formé sur morgue. 2. Panache, de l’italien pennacchio, qui vient du latin penna, plume. 3. Courage, au xviie  siècle, est
, diminutif de l’ancien français douille, mon, tendre, qui procède du latin ductilis, mou. 6. Exagérer, mettre à trop haut p
39 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
up, à partir du xvie siècle, à l’imitation de l’antiquité grecque et latine . L’histoire cependant est peut-être le seul genre
cine appelait « le plus grand peintre de l’antiquité », à l’historien latin Tacite. Plaisante mésaventure de quelques dames
rien enseigner à son pupille. Monsieur voulait que son fils apprît le latin , madame ne le voulait pas. Ils prirent pour arbit
de la maison commença par lui dire : « Monsieur, comme vous savez le latin et que vous êtes un homme de la cour… — Moi, mons
ez le latin et que vous êtes un homme de la cour… — Moi, monsieur, du latin  ! je n’en sais pas un mot, répondit le bel esprit
n’ont sur nous cette supériorité que parce qu’elles ne savent pas le latin … » Madame fut entièrement de cet avis. Le petit m
éloquent, il regretta vivement de ne lui avoir pas fait apprendre le latin , car il lui aurait acheté une grande charge dans
comme un temps assez mal employé celui qu’on donnait aux études : le latin , disait-il, ne faisait que des fainéants. Peut-êt
nse, lorsqu’on se plaint que, dans les collèges, on n’apprenne que du latin . (Mémoires d’un père, livre I.) Beaumarchai
ou je l’épouserai. A pédant, pédant et demi ; qu’il s’avise de parler latin , j’y suis grec1279; je l’extermine. Le Comte. — 
1465 sous une grosse pierre sur laquelle le maître d’école écrivit en latin C’est ici qu’est la Bichonne, Le pauvre chien de
cul ont deux plumes ; ceux qui enseignent la lecture, le calcul et le latin ont trois plumes. Ceux-là sont de grands savants.
Un calligraphe Toute mon éducation devait se borner à savoir de latin ce qu’en savait l’abbé Grégoire1600, à étudier me
côtés, exhala une fumée et une odeur abominables, il dit au peuple en latin  : « C’est vous1702 qui êtes des mangeurs d’hommes
rouver un peu plus tard, vers l’époque où ils commencent à étudier le latin . III Teutobochus Il ne me paraît pas possib
ituer tous les honteux larcins Que réclament sur toi les Grecs et les Latins . Vadius, Va, va-t’en faire amende honorable au P
faire voir ton maître. Vadius. Je te défie en vers, prose, grec, et latin . Trissotin. Hé bien, nous nous verrons seul à se
de vous faire une âme. Avant de savoir l’allemand, La physique et le latin même, Aimez ! c’est le commencement : Aimez sans
 Jean, que fait-on ce matin ? Travaille, si tu veux qu’on te mette au latin  ! A l’école !… » — Il faut partir, coûte que coût
qui chantent les exploits, la geste — ce mot vient du pluriel neutre latin gesta, hauts faits, qu’on a pris, à l’époque de b
qui lui avait été constitué après l’établissement (1204) d’un empire latin à Constantinople. C’est dans cette dernière pério
omposé restorer sous la forme savante et plus voisine de l’étymologie latine restaurer. 21. Alors. Quand tous les vaisseaux
ante. 32. L’Anglais Jean de Salisbury (xiie siècle), dans un ouvrage latin qui fut fort célèbre au moyen âge : Bagatelles de
endre. 70. Estan, étang. 71. Ot, eut. — Trop, beaucoup. 72. . Du latin ante annum, avant l’année. 73. Héloïse (1101-11
te, tribunal ecclésiastique de la cour de Rome, ainsi appelé d’un mot latin qui veut dire roue, parce que les procès n’y sont
able de La Fontaine, le Savetier et le Financier. 221. Quidam, mot latin passé en français pour désigner quelqu’un dont on
Entendez : ce n’est pas (le fait) de la vertu. — Vertu, courage, sens latin du mot. 459. . La constitution des organes. 460
inent, sur l’heure, sans retard. (Littéralement, d’après l’étymologie latine  : dans le moment qui tient sans interruption au m
ue, qui était fort étroite). 532. La Croix du Tiroir ou du Trahoir ( latin  : trahere, tirer) était située à l’angle de la ru
548. Patenôtres, mot français formé des deux premiers mots du texte latin de la prière dominicale Pater noster, et qui dési
onnaître pour un homme de leur sang. 576. Un flambeau. Deux auteurs latins avaient déjà exprimé la même idée en un beau lang
he étymologiquement à la racine grecque harp..., que l’on retrouve en latin sous la forme rap… et qui marque l’action ou le d
le, le mot factotum, formé exactement d’un impératif et d’un adjectif latins , et qui veut dire fais tout (fac totum). 595.
la Rhétorique à Hérennius (IV, xxviii) ; d’autre part, le compilateur latin Aulu-Gelle et Plutarque, le célèbre écrivain grec
qui ne recouvrent point de corps. 604. Exténués, amincis, amaigris ( latin tennis, mince). 605. Que. Entendez : une tendre
exerce, comme synonyme de métier. 615. Sénèque, célèbre philosophe latin (2-65 ap. J.-C.), a en effet composé un traité Su
r. 776. Noté, marqué d’une mauvaise note, déshonoré ; c’est le sens latin du mot. 777. Une communauté de religieux ou de
expressions encore aujourd’hui fort usitées. 823. Dans. C’est le in latin . Nous dirions plutôt : à la première place. Remar
1630-1697), chanoine de, Saint-Victor, qui s’illustra par ses poésies latines , particulièrement par ses poésies religieuses. 8
mologique des mots indolence et apathie, qui viennent, le premier, du latin , le second, du grec. Mais il importe de comprendr
rce, il se rattache en effet au verbe sourdre (jaillir), qui vient du latin surgere (se lever) : avoir de grandes ressources,
t le goût (des études, des travaux intéressants). 911. Bacchus, nom latin du dieu que les Grecs pomment Bacchos ou Dionysos
cs pomment Bacchos ou Dionysos. Il était fils de Zeus (le Jupiter des Latins ) et de Sémélé, fille de Cadmos, roi de Thèbes. C’
es, dieux inférieurs des forêts, moitié hommes, moitié boucs, que les Latins imaginèrent à l’imitation des satyres grecs. 918
niversité, fondée en 1575, fut supprimée en 1809. — Jacques Horst (en latin Horstius), 1548-1618. 938. Ni s’explique par l’
Saint Ambroise (340-397), l’un des plus illustres Pères de l’Église latine . Dans sa Vie de Naboth. 972. Massillon s’adress
i chef-lieu de canton du département du Morbihan. 977. Parasite, du latin parasïtus, qui est lui-même un mot grec latinisé,
2. Savantissime. Le suffixe issime est la forme française du suffixe latin qui marque le superlatif. Les adjectifs formés de
est devenu proverbial. 1003. Les Parques, divinités de la mythologie latine , présidaient à la destinée des hommes, en leur fa
r sans discussion raison à son adversaire. 1078. L’admirer, au sens latin du mot, m’étonner de son attitude. 1079. Notre b
même dans une lettre à Mme du Deffand (19 mai 1754) : « Savez-vous le latin madame ? Non ; voilà pourquoi vous me demandez si
Virgile. » Virgile (69-19 av. J.-C) est le plus illustre des poètes latins  ; Pope (1688-1744) est un célèbre poète anglais.
chaîne du Jura, en Suisse (canton de Neuchâtel). 1172. Orfraie (du latin ossifraga, qui brise les os) est synonyme d’oisea
scendo, en croissant ; tous ces mots sont italiens. Chorus est le mot latin qui veut dire chœur. 1259. Stagnant se dit en
, de votre bureau. Car Hennin demeurait à Versailles. 1317. Le poète latin Horace (65-8 av. J.-C.), ami et protégé de Mécène
de Rome. — Le vin de Falerne, ville du Latium, était très estimé des Latins . 1318. Des dames anglaises : les Augustines ang
e, verbe plaisamment forgé pour dire : je vis en véritable ânesse (en latin asina), me laissant vivre sans penser. – Cochonne
us aimables fables qu’ait inventées la mythologie grecque. Le rhéteur latin Apulée (iie siècle de l’ère chrétienne) en a fai
demeurera pas chez toi jusqu’au lendemain. » 1481. Charité vient du latin caritas, qui veut dire en effet haut prix qu’on a
le de Peterborough est à quelque distance de Fotheringay. 1527. En latin , et par conséquent selon le rite catholique. — Su
s’appelait Alauda, nom gaulois qui désignait l’alouette et qui devint latin dans ce sens. 1573. La Fontaine, Fables, II, xiv
prement l’action d’enlever le bétail, et se rattache à la même racine latine que le mot pécore, dont le premier sens est celui
ts de chaume. 1631. Louvre. On croit que ce nom, forme française du latin Lupara, vient des loups (lupus) qui fréquentaient
’est pas français, mais qui est formé du radical de geindre (du verbe latin qui a également donné gémir) et du suffixe ard qu
ir de bordure à un vêtement ou à une chasuble. 1783. Mot emprunté au latin et qui ne s’emploie que dans cette expression, av
lier rond. 1792. Abréviation usuelle du titre d’un ouvrage rédigé en latin par Lhomond (1727-1794), à l’usage de ceux qui co
n, le vulgaire. 1836. Certains adjectifs français venant d’adjectifs latins qui n’avaient qu’une forme pour le masculin et le
Die est la forme qui vient directement et régulièrement du subjonctif latin dicam. Elle a été supplantée par dise, formé d’ap
s nous contentons d’en donner la première partie. 1952. Sa vie, sens latin du mot. Par le mouvement de son premier vers et p
et par son sens général, ce sonnet rappelle une petite pièce du poète latin Claudien (mort dans les premières années du ve s
e conjuguait régulièrement, d’après l’accentuation diverse des formes latines d’où ces formes françaises sont tirées : je treuv
La Parque : Atropos. Les Parques sont des divinités de la mythologie latine qui présidaient à la destinée des hommes, leur fa
. Un roi fainéant, allusion à Henri III. 2053. Vergogne, honte (en latin verecundia). Les écrivains postérieurs à Malherbe
et ses camps déconfits par sa fatale main. Fatal, qui se rattache au latin fatum (destin), veut dire : qui a rapport au dest
eloppement est imité d’un passage d’une petite pièce célèbre du poète latin Claudien, qui a vécu à la fin du ive et au ve siè
croire, elle proclame qu’il a plus de vertu (courage, : c’est le sens latin du mot) qu’Alexandre. 2114. Quitter, laisser, a
dent) sont dits à part. 2140. Croi. La première personne des verbes latins ne prenant point d’s, la première personne des ve
t une sorte de manuel de la vie mystique, en quatre livres, rédigé en latin , qui est, au plus tard, du xve siècle, et dont l
gues, dont on fit des recueils à diverses époques. Quant au fabuliste latin Phèdre, qui vécut dans les premières années du ie
froid n’est plus à craindre. 2151. Un manant. Ce mot, qui vient du latin et dont le premier sens est celui d’habitant fixe
voir pages 491 et 498. 2186. Horace (65-8 av. J.-C.), illustre poète latin . — Malherbe et Racan ont fait des odes comme Hora
 : un veau ne peut être que jeune. 2198. Bourrique, vient d’un mot latin qui signifie petit cheval et qui vient lui-même d
r les écrivains de son époque. 2201. Quidam (prononcez kidan) : mot latin qui a passé en français dans le sens de personnag
ablie et qui paraît stable. 2207. Parques, déesses de la mythologie latine , qui président à la destinée » des hommes et font
 aller en Alger ». 2210. Mars, dieu de la guerre dans la mythologie latine . 2211. République, État. 2212. Enter, greffer
et qui signifiait avoir coutume : il est tiré directement d’un verbe latin qui a le même sens. 2218. Un fâcheux, un import
e Paris. — Primitivement et à l’époque de la féodalité, les pairs (en latin pares, les égaux), étaient les principaux vassaux
e de pirates dans les temps primitifs de la Grèce. 2265. Quasi. Mot latin , qui veut dire comme, à peu près, et qui a passé
9. Cette comédie en trois actes est imitée de l’Amphitryon du comique latin Plaute (vers 251-181 av J.-C.). Mais Molière en a
ennent au genre pastoral. Virgile (69-19), le plus célèbre des poètes latins , a aussi laissé dix pièces pastorales ou églogues
res modes, cet s n’a pas de raison d’être, la forme correspondante du latin , de laquelle la forme française est tirée, ne l’a
oule en occupant à quelque bagatelle. 2515. Avarice, cupidité (sens latin du mot). Entendez : en jouant on n’a l’air que de
e qu’on a appelé depuis calembour ; le quolibet (suivant l’étymologie latine  : ce qu’on veut, n’importe quoi) est un propos di
ine (480 av. J.-C.). — Téthys, la mer 2527. Hère vient peut-être du latin herus (maître), peut-être de l’allemand herr (maî
raduit un vers de Virgile (Géorg., IV, 17). 2571. Horreurs, au sens latin du mot : état de ce qui se hérisse, se raidit com
(Champagne). 2574. Pyrénées, étant la forme française d’un adjectif latin qui s’accordait avec le mot masculin pluriel sign
ins beau que toi. » 2581. Cérès, déesse du blé, dans la mythologie latine . 2582. Balsamique, embaumé. 2583. Heureux com
e contenue dans un vase consacré qu’on appelait la Sainte Ampoule (du latin ampulla, vase, flacon). 2643. Madeleine, nom d’
petit poème (Juges, chap. xi). 2664. Paladins. Ce mot, qui vient du latin palatinus, homme du palais, s’applique d’abord au
i s’attache à la secte, c’est-à-dire à la suite d’un maître. Le verbe latin auquel ce mot se rattache (sectari) est un fréque
ollatin, neveu du roi Tarquin le Superbe. Lucrèce, dont les écrivains latins ont fait le type de la matrone romaine, vivait da
Arès, dieu de la guerre, que les Romains ont identifié avec le dieu latin Mars. 2878. Steppe, mot que a passé du russe en
, De la Nature des Choses, l’un des plus beaux monuments de la poésie latine . 2928. Œuvres éditées chez Lemerre. 2929. Arme
chrétienté contre le Turc. 2943. Magnifique, libéral, généreux (du latin magnificus, littéralement : qui agit avec grandeu
e, la peau de ceux qu’elle attaque : le mot se rattache, à travers le latin , à la racine grecque kau…, qui exprime l’idée de
40 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
au début de la vie. C’était, du reste, l’époque où Montaigne parlait latin à six ans, où Juste-Lipse composait des poëmes à
groupes. 2. Lourd vient de lordo, sale, mot Italien qui procède du latin luridus. 3. Une partie de ce qui leur appartenai
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
atoires, et je ne m’en suis pas occupé. — Qu’as-tu donc étudié ? — Le latin et le grec. — Et as-tu fait de bonnes classes ? —
pendant lequel le petit jeune homme s’avise d’improviser un distique latin à la louange de l’Empereur, qui, prenant son part
42 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
ait des thèmes ou des narrations en seconde, on fera ici des discours latins et des discours français ; on développait un peu
tière de vers, on la développera davantage ; les versions grecques ou latines seront plus difficiles. C’est là, comme on le voi
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
s empereurs de Nicée, ne dédaigna pas d’ouvrir une école de grammaire latine et grecque. Les chefs-d’œuvre de Rome et d’Athène
de l’homme. Molière enleva le sceptre de la comédie aux Grecs et aux Latins , et le laissa entre les mains de Regnard. La Font
44 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
unis sous le nom abstrait de poésie de cette langue. Ainsi, la poésie latine , c’est l’ensemble des poèmes latins ; et la poési
de cette langue. Ainsi, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins  ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes é
45 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
sortes de vers. Outre les vers hexamètres et pentamètres, la poésie latine en comprenait beaucoup d’autres dont la mesure av
, qui convient à la poésie légère, était d’un fréquent usage chez les Latins . VI vers trochaïques. Les vers trochaïq
46 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
our comprendre l’art mesuré d’un Démosthène ; l’esprit peu subtil des Latins perdrait le fil de ses déductions et s’embrouille
ins civilisés par la Grèce, mais des vrais fils de la louve, des purs Latins , de ceux qui préparèrent la conquête du monde par
à leur couleur dramatique, vous reconnaîtrez déjà le génie de la race latine . Ce Mucius Scævola, la main sur le brasier ; cett
ombien sont variables les conditions de l’éloquence, les Grecs et les Latins semblent avoir confondu ces deux genres si différ
47 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
IV, p. 315. — Voici comment la définition d’Aristote est traduite en latin d’après l’arabe d’Averroès (voir Essai sur la Cri
t metrum seu pondus et credulitas et consideratio et tonus. » Dans ce latin , Aristote est absolument méconnaissable, et de te
48 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
d’avoir moins connu l’antiquité française que l’antiquité grecque et latine , ce jugement qu’il a porté sur les débuts de notr
yle noble. 2. Forme qui paraîtrait aujourd’hui triviale. 3. Sens du latin fides, fidélité. — L’orthographe du mot avec étai
49 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
Lacédémone que nous sommes morts ici pour obéir à ses lois. Chez les Latins , Catulle, né à Vérone, l’an 86 avant Jésus-Christ
.                                 Orange, ville de France. La langue latine se prête mieux que la nôtre à ce genre d’amusemen
emples ; le premier peut être regardé comme le modèle des logogriphes latins  : Sume caput, curram ; ventrem conjunge, volabo 
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins . L’estimable et laborieux écrivain à qui nous d
a, entre les harangues des historiens grecs et celles des historiens latins , une différence qui tourne tout entière à l’avant
que l’historien les rapporte. Il n’en est pas de même des historiens latins  : leurs harangues sont des morceaux si achevés, d
nsum adpellat . (Tit. Liv. Lib. i. c. 26). Voilà ce qu’a dit l’auteur latin , et tout le monde sait par cœur l’imprécation sub
51 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
. la manière d’élever les abeilles. Fidèle à cette division, le poëte latin ne confond jamais l’une de ces quatre parties ave
t susceptible. En voici un bien bel exemple que nous fournit le poëme latin des éclipses, par le P. Boscovich, jésuite. Il s’
grands événemens qu’il vient de décrire. Le P. Vanière dans son poëme latin intitulé Prœdium Rusticum, c’est-à-dire, la Maiso
nombre. Vida, né en Italie, dans le seizième siècle, traita en vers latins le même sujet qu’He. Son poëme est plein d’excell
reuses lois. Le siècle de Boileau vit éclore parmi nous trois poëmes latins . Le premier sur la peinture est de Dufresnoy, qui
uit par Berland d’Halouvry. Le P. Brumoi, jésuite, a fait deux poëmes latins  ; l’un sur les Passions, et l’autre sur l’Ae. On
s en français. Nous sommes redevables aussi de deux fort beaux poëmes latins au père Doissin, jésuite, enlevé aux Muses dans l
le en est abondant, fleuri, et ne manque jamais de chaleur. Les Muses latines et les françaises se sont disputé de nos jours l’
Marsy a fait dignement parler les premières dans son charmant, poëme latin , qui a pour titre l’Art de peindre. On ne peut pa
remarquer. Le P. Boscovich, jésuite, a emprunté le langage des Muses latines pour traiter une des matières les plus difficiles
raconter un événement, et pour dire ce qui arrivera. Les Grecs et les Latins ont suivi cet usage, que nous avons banni de notr
de la Comédie. Le style familier est celui auquel les Grecs et les Latins se sont toujours attachés dans la comédie : ils n
i dit, à vous que je m’adresse. Je n’aime point céans tous vos gens à latin , Et principalement ce monsieur Trissotin : C’est
ins, parmi lesquels on distingue Ennius, s’exercèrent dans la comédie latine , et lui ôtèrent de plus en plus sa première rudes
e, en comparant les fragmens du comique grec et les comédies du poëte latin , que celui-ci a souvent traduit mot à mot son mod
ance achevée : Cicéron et Quintilien y admirent tout ce que la langue latine a de délicatesse. Mais César ne trouvoit pas dans
l réunit au plus haut degré tous les talens des comiques grecs et des latins  ; le sel et la gaîlé d’Aristophane, la finesse et
n des précieuses, du pédantisme des femmes savantes, de la robe et du latin des médecins. Molière fut, si on ose le dire, un
divertissement me fait une fatigue1. Nous n’avons d’autres tragédies latines que celles qu’on attribue à Sénèque, ancien préce
les murs d’une ville (c) qui a été le berceau d’un nouvel empire des Latins , et d’où sont sortis les rois d’Albe d et les fon
per, ils furent apperçus par un gros de cavalerie qu’Amate, reine des Latins , envoyoit à Turnus, roi des Rutules. « Je ne me
utés. A ce chef-d’œuvre de narration dans le genre terrible, le poëte latin en a fait succéder un autre dans le genre touchan
Ascagne(a), marche à la tête de la seconde. Les Atius(b), du pays des Latins , tirent de lui leur origine. Ascagne, qui par sa
yens, malgré le roi Latinus. Le bouillant Turnus assemble les troupes latines et celle de ses alliés. VIII. Livre. Le héros tr
elui-ci l’a demandé. Cependant le chef des Troyens vient attaquer les Latins par deux endroits. Turnus, à la tête de son infan
D’un autre côté, il se livre un combat de cavalerie, dans lequel les Latins défaits, sont poursuivis jusques sous les murs de
n traité, par lequel Lavinie doit être le prix du vainqueur. Mais les Latins le violent, en tirant sur les Troyens, et les deu
ain qu’il est peu d’ouvrages aussi propres à former le goût. Le poëte latin n’a pas toute la vigueur, toute la sublimité, tou
la nature. Huber en a donné une bonne traduction. Nous avons un poëme latin , intitulé Sarcotis (la Sarcothée, c’est-à-dire, l
pour fournir des sujets propres à exercer la jeunesse dans la poésie latine , ne s’asservit point à une certaine régularité, e
52 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
e et la sagesse des réflexions, et par l’élégance du style. Parmi les Latins , Cicéron, après avoir offert dans ses discours le
t graves, soit badins, soit littéraires, soit savants. Les Grecs, les Latins et les écrivains de notre nation l’ont employée a
et naturel, assaisonnés du sel d’une plaisanterie délicate. Chez les Latins , Cicéron nous a laissé les beaux traités de l’Ami
53 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
ophie, toutes les sciences lui furent familières. Il sait le grec, le latin , l’hébreu et la plupart des langues modernes. Emp
d’un grand seigneur). 10. A reculorum, sous-entendu parle : mauvais latin , qui signifie abandonné. 11. Ce qu’il fit. 12.
Il est sous-entendu. 14. Cette histoire est empruntée aux épigrammes latines de Nicolas Barthélemy, Paris, 1532. 15. Les rece
54 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
. Je vous cède le premier rang. II ellipse des adjectifs. Les Latins aimaient à sous-entendre les adjectifs ou les par
ède. Ainsi, l’on dit en grec : Περι λογων ὦν ελεξα, et l’on dirait en latin , par imitation : De verbis quibus dixi, pour quæ
gnoscetis, quibus (pour quas) in Peloponesum misit. C'est ce que les Latins ont souvent ²imité, comme lorsqu’ils ont dit : Mi
ré à l’accusatif par quem. 2° Hellénisme de la préposition ϰατα. Les Latins ont imité souvent les accusatifs grecs régis par
tendent si souvent cette préposition, qui gouverne le génitif, et les Latins ont si souvent imité cette manière de parler, que
grammairiens ont cru qu’il y avait quantité de verbes ou d’adjectifs latins qui par eux-mêmes gouvernaient le génitif, tandis
s particulières qui ne sont point en usage dans une autre langue. Les Latins disaient, en parlant d’une armée : dextrum et sin
me ou le langage des différentes nations. Ainsi, l’on dit : la langue latine , la langue française, etc. La catachrèse n’est do
s anciens disent le Philosophe, ils entendent Aristote ; et quand les Latins disent l’Orateur, ils entendent Cicéron ; quand i
âme et la vie. Homère et Virgile, ces princes de la poésie grecque et latine , sont pleins de cette figure. La guerre, la paix,
quant à rechercher et à définir les figures du langage. SYNONYMES LATINS . Nous ne rapportons ici que les synonymes les
dit plus spécialement des choses, et ignorare des personnes. Nescire latine loqui. Ignorare patrem suum. Nescire signifie aus
éclarer, désigner, appeler22 TABLE ALPHABÉTIQUE des synonyme s latins Nota. — Le chiffre indique les articles.
55 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
le cardinal de Pellevé, un sot solennel dont les tirades bariolées de latin rappellent les coq-à-l’âne du Malade imaginaire ;
estru, vient du provençal malastruc (opposé à benastruc, heureux), du latin astrulus, qui est sous une bonne étoile. — Artill
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
la Médisance 2. 1. Sa réputation avait commencé par de beaux vers latins sur le carrousel dont Louis XIV donna le spectacl
é les tournois. Fléchier aima beaucoup et cultiva longtemps la poésie latine et française. On retrouve quelque chose de ce goû
57 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
 : ce qu’on s’était trop généralement borné à faire jusqu’ici pour le latin et pour le grec. Parmi nos textes, il en est qui
s, qu’on se transporte sur les lieux, et qu’on fasse en quête au pays latin , on trouvera que depuis Saint-Yves14 jusqu’à Sain
adelle assurée, afin qu’arrosée des sources de l’antiquité grecque et latine , elle n’admît jamais le mélange d’une nouveauté s
quelques-uns, d’electus, choisi. On ne voit point qu’aucun autre mot latin puisse être son étymologie. En effet, il y a du c
a nature, comme Aristote l’avait été chez les Grecs et Pline chez les Latins  ; mais, avec plus de richesse que le premier, il
d’avoir moins connu l’antiquité française que l’antiquité grecque et latine , ce jugement qu’il a porté sur les débuts de notr
i dit, à vous que je m’adresse. Je n’aime point céans tous vos gens à latin , Et principalement ce monsieur Trissotin : C’est
e monsieur Trissotin. CHRYSALE. Oui, qui parle toujours de vers et de latin . ARISTE. Vous l’avez accepté ? CHRYSALE.         
la famille, Et de tout votre bien revêtir un nigaud, Pour six mots de latin qu’il leur fait sonner haut ; Un pédant, qu’à tou
pronom réfléchi était préféré, comme plus conforme à la construction latine . 59. De même le poète Manilius a dit : Victuro
empires… » 101. C’est-à-dire incomplète, dans le sens de l’adjectif latin curtus. 102. Belle image, empruntée au prophète
103. Bossuet se sert du mot conseil dans le sens assez large du mot latin consilium ; c’est tout en même temps l’acte de dé
ent affaiblie de nos jours : il garde ici l’acception et l’énergie du latin rapti, entraînés par… 134. Laissez le long es
rges et belles énumérations oratoires qui ont l’ampleur de la période latine et sont d’un si puissant effet dans l’éloquence d
force ces mêmes considérations dans une savante instruction écrite en latin  : de Cærimonia cinerum. M. Jacquinet, au chapitre
édant est un savant nourri dans les collèges, et rempli de grec et de latin , qui admire aveuglément tous les auteurs anciens 
. Le mot courage, au dix-septième siècle, avait le sens étendu du mot latin animus. 201. Cf. le chap. 7 du livre cité de Lon
e les sens ; celle-ci les endort et les émousse. » 283. La harangue latine que rappelle ici Rollin se trouve dans ses Opuscu
’un parfum antique. On sait cependant que Rollin, cessant d’écrire en latin à l’âge de plus de soixante ans, avait pour la pr
it lui qui dans un sermon comparait « les quatre docteurs de l’église latine aux quatre rois du jeu de cartes ; Saint Grégoire
313. Montesquieu rend à ce verbe sa signification primitive et toute latine  : abattre, renverser. Il ne se dit plus guère auj
nterdits, tel était le sens de cet adjectif conforme à son étymologie latine (stupere). 322. Dans cette étude profonde de l’a
ux pièces du grand Corneille, l’une en vers français, l’autre en vers latins  : tom. XI de ses Œuvres, édit. Lefèvre, 1824, pag
eut lire ses deux tragédies d’Hécube et d’Hippolyte. Plaute, chez les Latins , offre souvent aussi l’exemple de cette faute sin
e. » A. C. 449. C’est-à-dire dont on a désespéré ; ainsi parlent les Latins  : « Deplorata coloni vota jacent », lit-on dans O
 » 450. Ce mot est très beau, dit Ménage : il vient, selon lui, du latin fata, et ainsi il convient très bien aux Muses. C
« Beau tableau en deux vers, dit André Chénier. C’est l’assurgere des Latins  : Utque viro Phœbi chorus assurrexerit omnis. »
s avait été publié au Louvre en 1680. C’était même en lisant ses vers latins , remplis de rares pensées sur la mort et la relig
ité. » 489. Ce verbe est employé ici, comme neutre, dans le sens du latin queri. 490. « Ce dernier vers est de la plus gr
ent de sa situation ? 520. On francisait alors tous les noms propres latins , comme on a pu déjà le voir : goût auquel sont re
ais je t’expose ici mon âme toute nue. Ce sens figuré nous vient des Latins . Horace a dit, Od., I, 24 : Iccorropta fides, nu
ment la conduite de sa femme. 612. Oraison garde ici le sens du mot latin oratio dont il vient ; cette acception a vieilli.
rras, se parer, s’enorgueillir. 628. Nare trahi, disaient aussi les Latins , en parlant d’un homme faible qui ne voit, ne pen
e. Le P. de La Rue a célébré également cet exploit dans de beaux vers latins qui ont été traduits par Corneille. 653. On appe
vers la pièce de Corneille, Sur les prétoires du roi, imitée des vers latins du Père de La Rue : Grammont ouvre le fleuve à c
693. Sens ironique. 694. Σπεῦδε βραδέως disaient les Grecs ; et les Latins  : festina lente. « Qui enim nimium properat, ser
oint de vue du sens. 708. C’est-à-dire dont j’aurais pu. De même, en latin , nous trouvons potui, debui, etc., pour potuissem
atorum turba compleret. » 718. Forme poétique, ou plutôt imitée des Latins , pour signifier petite-fille, et même, ce qui est
tre son style si souple, si élevé et si naturel, et celui de l’auteur latin , toujours tendu, hérissé de sentences et visant à
ourut qu’à l’âge de quatre-vingt-sept ans. 771. Pris dans le sens du latin labor : traverses, peines. 772. Pindare, dans s
ns bien traité le satirique français qu’il ne traite ici le satirique latin . 802. Ce vers semble une allusion à un trait de
58 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
Avestissement. Ce Cours gradué de Versions latines n’est, comme le Cours de Thèmes latins qui l’a pr
Ce Cours gradué de Versions latines n’est, comme le Cours de Thèmes latins qui l’a précédé, que la syntaxe appliquée et pour
es règles précédemment étudiées(1). Tout le monde sait que les livres latins , même les plus élémentaires, qu’on fait expliquer
de sa classe. Aussi plusieurs de ceux qui ont composé des grammaires latines ont-ils cru nécessaire de les compléter par des e
s. — 138, — 25, quadringenta, lisez quadraginta. Cours de versions latines . Deuxième partie. — Syntaxe. Livre premie
Le musicien Denys enseigna la musique à Épaminondas. — 3. Les légions latines furent façonnées à la tactique romaine. — 4. Hipp
cavaliers. — 12. Fronton, orateur très-célèbre, enseigna les lettres latines à Marc-Aurèle. § 138. Verbes qui gouvernent l
ls furent foudroyés par Jupiter. — 14. Le peuple Romain combattit les Latins , les Samnites, les Carthaginois, Pyrrhus. ver
our le commerce maritime. Tarquin l’Ancien triompha des Sabins et des Latins , soumit les douze peuples de l’Étrurie, augmenta
Ils s’appliquaient principalement à la guerre. Ils ressemblaient aux Latins par la langue et les mœurs. Ils empruntèrent en g
es couronnes civiques. — 9. Il est utile de traduire, soit du grec en latin , soit du latin en grec. — 10. Que les hommes rech
viques. — 9. Il est utile de traduire, soit du grec en latin, soit du latin en grec. — 10. Que les hommes recherchent la vert
t, dans un âge déjà avancé, condamné au repos, il se mit à exposer en latin les principes de la philosophie, ce qui lui parai
e tous les autres sont en démence. — 5. Cicéron a pensé que la langue latine était plus riche que la langue grecque. — 6. Poss
urné ses armes contre l’Italie. § 192.Infinitif français rendu en latin par une proposition infinitive. version 15
Aborigènes de l’Arcadien Évandre ; et en effet, la forme des lettres latines ressemble à celle des plus anciennes lettres grec
acuse. — 6. Il nous est prescrit de parler d’abord purement et en bon latin , ensuite avec clarté et nettement, puis avec élég
. § 208. Pronoms il, elle, le, la, les, lui, leur, eux, rendus en latin par SUI, SIBI, SE. version 193. 1. Sapie
lieu de choix. § 216. Pronoms français qui ne s’expriment pas en latin . version 214. 1. Scipio Africanus turpe
IV. Des participes. § 217. Participes français qui manquent en latin . version 220. 1. Hercules, infans quum
ns. § 220. Parfait de l’infinitif français rendu par un participe latin . version 223. 1. Gloriam captæ nobiliss
ortait fort à l’honneur et à la gloire de son pays que la littérature latine s’enrichît d’une matière si grave et si noble. — 
s en mémoire. » — 11. Le peuple Romain a lutté pour l’empire avec les Latins , les Samnites, les Carthaginois, Pyrrhus. ver
VII. Gallicismes. § 241. Verbes français rendus par un adverbe latin . — § 242. Verbes français qui ne s’expriment pas
un adverbe latin. — § 242. Verbes français qui ne s’expriment pas en latin . version 261. 1. Virtutem necessariò gl
Lhomond, n’ont pour objet que de faciliter le passage du français au latin  ; pour passer au contraire du latin au français,
ciliter le passage du français au latin ; pour passer au contraire du latin au français, il n’est pas absolument nécessaire d
nvénient, en faire entrer quelques exemples dans un cours de versions latines , sans attendre qu’elles aient été exposées dans l
ea ou vitia. (2). Maximus, surnom de Fabius, signifie très-grand en latin . (1). Sous-entendu eorum malorum. (1). Præmium
(1). On traduira par le passif les verbes qui n’ont pas de passif en latin . (1). On appelait hommes nouveaux, à Rome, ceux
ressus est. (2). Sous-entendu vitia. (1). Alba signifie blanche en latin . (1). Voyez page 9, note 1. (1). Eos pourrait
lutem, sous-entendu dat. (1). Verres, comme nom commun, signifie en latin pourceau, verrat. (1). Voyez page 335, note1 (
59 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
e elles. C’est à peu près ce que les logiciens appellent jugement, en latin judicium, sententia. 43. Il y a une grande différ
s, et qu’ils traduisent avec si peu d’exactitude les auteurs grecs et latins . 97. La correction défend encore de passer subite
s ces innovations, il faut puiser des mots dans l’étude du grec et du latin  ; faire quelques emprunts tantôt à la langue popu
les donne. 355. Les principaux écrivains épistolaires sont, chez les Latins , Cicéron et Pline le Jeune. Les lettres du premie
un mécanisme particulier qu’on appelle rythme. Chez les Grecs et les Latins , c’est la mesure et la quantité des syllabes qui
bes dont se compose le vers. Dans la langue grecque et dans la langue latine , le vers est basé sur une combinaison de syllabes
y a beaucoup plus d’enthousiasme et d’inspiration que dans celle des Latins et des peuples modernes. Cette différence vient s
poètes imitaient le délire et l’ivresse. Cette extravagance, que les Latins avaient dédaignée, fut renouvelée quelquefois che
chez les Grecs, Alcée, Tyrtée, Simonide et Pindare ; Horace, chez les Latins  ; chez les Français, Malherbe, Racine, J.-B. Rous
giques sont, chez les Grecs, Eschyle, Sophocle et Euripide ; chez les Latins , Sénèque ; chez les Français, Corneille, Racine,
tes comiques sont, chez les Grecs, Aristophane et Ménandre ; chez les Latins , Plaute et Térence ; chez les Français, Molière,
mes, et où l’on critique les mauvais ouvrages. La satire vient du mot latin satyra, qui signifie mélange, parce que dans l’or
re pastoral sont, chez les Grecs, Théocrite, Bion, Moschus : chez les Latins , Virgile ; chez les Français, Racan, Segrais, Mme
nt à prendre la forme qu’elles eurent plus tard chez les Grecs et les Latins , où nous voyons les poésies élégiaques en vers pe
ane. Les Grecs nous présentent Mimnerme, Simonide et Callimaque ; les Latins , Catulle, Properce, Ovide et Tibulle. Malheureuse
qu’on pinçait sur un tombeau ou sur un monument quelconque. Chez les Latins , l’épigramme commença il changer de caractère, et
nant, la signification du mot pris dans son entier. Voici une charade latine et une charade française : Sume caput, curram ;
ens, malgré le roi Latinus. Le bouillant Turnus rassemble les troupes latines et celles de ses alliés. Livre VIII. Le héros tr
elui-ci l’a demandé. Cependant le chef des Troyens vient attaquer les Latins par deux endroits : Turnus, à la tête de son infa
. D’un autre côté, il se livre un combat de cavalerie dans lequel les Latins défaits sont poursuivis jusque sous les murs de L
un traité par lequel Lavinie doit être le prix du vainqueur. Mais les Latins le violent en tirant sur les Troyens, et les deux
a Traduction, ou Cours théorique et pratique de la version grecque et latine , suivi d’études critiques sur diverses traduction
l’art épistolaire. 18. Auteurs à consulter : Aubertin, Compositions latines et françaises ; Essai sur la composition, par M.
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
langue française à la perfection de la langue grecque et de la langue latine . Aussi a-t-on vu par vos ouvrages qu’on peut, en
st pris ici dans le sens de force, conformément à l’étymologie du mot latin virtus (vis). 1. Remarquez la parfaite symétrie
s. 1. Cet adverbe a, dans la langue de Bossuet, le sens de l’adverbe latin apte : il désigne l’exact rapport d’un objet avec
61 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ittérature grecque qui servit de type à la langue et à la littérature latines , et par cette dernière ou même le plus souvent sa
nous parlons ! Sans méconnaître les obligations que lui peut avoir le latin , nous devons confesser que le français ne commenç
s, d’appliquer à l’idiome naissant les règles de la poésie grecque et latine et s’essaya dans presque tous les genres, hormis
isons-le, des chefs-d’œuvre grecs, plus encore que la connaissance du latin , a provoqué, déterminé cet essor. Amyot, le tradu
, et qui voulut bien nous assurer qu’à part les citations grecques et latines , ce petit traité, par sa simplicité, par sa clart
ccompagné ou suivi ; autrement dit les antécédents, les adjoints, (du latin adjuncta), les conséquents deviennent d’un grand
l’on veut le discours. Chapitre Ier. De l’exorde. L’exorde (du latin exordium) est cette partie du discours qui prépar
le vicieux ou la pétition de principe, en grec ὁ διάλληλος τρόπος, en latin demonstratio in orbem, c’est-à-dire une argumenta
on mérite, rend mal l’original. Sur le premier plan apparaît, dans le latin , le père des humains. L’idée est heureuse. Les nu
incelante, n’est pas indiqué. Et pourquoi, contrairement à l’ordre du latin , l’idée de trembler précède-t-elle celle de tonne
tron, etc. C’est de même par catachrèse qu’on a fait dériver du verbe latin succurrere le sens d’aider ou secourir, du verbe
partie. Nous disons cent voiles pour cent vaisseaux. Dans les poètes latins on trouve constamment la poupe ou la proue prises
? Les Grecs disent : ἐὰν οὗτός τι πάθῃ, Dém., 1re Philippique, et les Latins  : si quid humanitûs acciderit , dissimulant par
jet, le cri de tel autre, qui lui sert de règle. Ainsi sont formés en latin  : tinnitus æris, le tintement de l’airain ; clamo
eur cri, en grec, ἡ κακκάϐη, la perdrix ; en grec encore : ὁ βύαξ, et latin , Bubo, cuculus, ulula, et en français le hibou, l
française elle-même, qui ne saurait se prêter à l’hypallage admise en latin , nous apprend que, d’après l’ordre grammatical, i
62 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e scènes qui offraient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à no
l’Occident, par la recherche et la découverte des manuscrits grecs et latins , par l’Invention de l’imprimerie, par l’exemple d
ur, sous la direction d’un maître renommé dans la poésie française et latine , d’Aurat, Du Bellay, le dernier venu, lança dès 1
en faisant de la langue maternelle une rivale des langues grecque et latine . Il fallait pour cela laisser là les ballades, ro
son père, Champenois et Troyen de naissance, imitateur de la comédie latine et de la comédie italienne. (Voir nos Morceaux ch
ouvertes à la poésie, ils laissent l’une, celle du pédantisme grec et latin , cl suivent l’autre, celle de l’afféterie italien
faire sa part. La substitution constante de la mythologie grecque et latine aux allégories de la vieille poésie française ; l
eu d’une vive, imagination, à la poésie, particulièrement à la poésie latine , pour les chanter. Puis line maladie grave en fit
me plaist l’ardoise fine128 ; Plus mon Loyré129 gaulois que le Tybre latin  ; Plus mon petit Lyré que le mont Palatin, Et plu
dieux, tous les soirs et matins Les exemplaires grecs et les autheurs latins . Ces exercices-là font l’homme peu habile, Le ren
u’elle couroit), vault mieux qu’une Iliade. Laisse moy donques là ces Latins et Gregeois, Qui ne servent de rien au poëte fran
Belleau un chant pastoral, J.-B. de Thou et Daurat des vers grecs et latins  ; le cardinal du Perron prononça son oraison funè
xvie  siècle, le culte de la Renaissance pour l’antiquité grecque et latine , l’Italie artistique et littéraire, et la nature.
ay, à qui Boileau aurait pu imputer comme à Ronsard de parler grec et latin en français ; qui, comme et plus que d’autres en
Sénèque qu’il a, avec d’autres poètes s’inspirant comme lui du poète latin plus que des Grecs, emprunté ces dialogues coupés
oir les Nimphes Poitevines, Qui suivoient par les prés, Françoises et Latines , Le jeune Saintemarthe, et ses vers enchanteurs A
vers et en prose, de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poésies latines et françaises sa vie laborieuse de processeur et
e, Sert au peuple de fable, aux plus grands de risée ; Si les gens de latin des sots sont dénigrez, Et si l’on est Docteur sa
nt par vertu l’envie et le destin, Comme celuy d’Homere et du chantre Latin .     Mais, Rapin mon amy, c’est la vieille querel
», et la préciosité française qui avait succédé au pédantisme grec et latin et à la « drôlerie italienne », les « pâtés de bo
gueux revêtu des dépouilles d’Horace ; Avant lui Juvénal avoit dit en latin Qu’on est assis à l’aise aux sermons de Cotin ; L
temps eut un heureux destin Mais sa muse, en françois parlant grec et latin , Vit dans l’âge suivant, par un retour grotesque,
ré l’Hippolyte grec, auquel il emprunte son sujet, malgré l’Hippolyte latin de Sénèque qui lui fournit le thème de la déclara
ts et le lacet oriental qui remplacent le poison et le poignard grec, latin et français, Bajazet (1672), transportant sur la
ure du sérail. Ajoutons, entre l’Andromaque grecque et le Britannicus latin , une courte et unique excursion dans l’autre doma
ar Mignard », a dit Chateaubriand, qui lui valut une chaire de poésie latine au Collège de France et un fauteuil à l’Académie.
, quand il demande qu’on le remplace par la satire, dont l’étymologie latine (satura lanx, plat farci) exprime ridée de la var
s offerte eh souhait de nouvel an et en étrenne. Étymol. : strena, en latin étrenne, Dixains, Huitains, Sixains, Quatrains.
Étymol. : ecce hac. 38. Potion adoucissante. Étymol. julapium, bas latin , de jelâb, arabe, potion faite de fruits, eau et
ζεσθαι, être agréable à. 143. Projets et plans d’ouvrages. 144. Les Latins appelaient scrinium le coffret où ils mettaient l
inct, Étymol. : pungere, punctus. 151. Aura popularis, ont dit les Latins . 152. Il est facile de reconnaître, dans de nomb
glogue Ire. — Voilà comme Ronsard aurait toujours dû « parler grec et latin en français ». Voilà le vrai sentiment de la lang
stinée de chacun est de toute antiquité. De là l’expression, prise du latin , « né sous une bonne, sous une mauvaise étoile »,
gie computare. 195. Horologium. 196. Seuil. Étymol. : solium (bas latin ), de solea, solum. — Huis, porte. Étymol. : ostiu
t chaude. Plus ou peu d’artifice, de pastiche, de mosaïque grecque et latine  : l’expression vient de source, tour à tour chale
vives couleurs. Étymol. : diaspre, sorte de drap à fleurs, venant du latin jaspis jaspe (en italien diaspro). 250. Fait sor
Fait sortir du sein de la terre en la dilatant. C’est le solvere des Latins . 251. On a dit basme, bausme, auj. baume. Étym. 
eau qui sert à transporter la vendange de la vigne au pressoir. Étym. latine , tina. 268. Lit de paille, paille, Étym. : stram
ainante. 304. Ainsi nommés parce qu’ils contiennent, comme les Mimes latins , un enseignement moral. Ce recueil est divisé en
e  siècle prélude par des traductions en français ou desimitations en latin au coup d’éclat de Jodelle. Lazare de Baïf, sous
et l’Hécube d’Euripide ; Buchanan Alceste et Médée. Buchanan écrit en latin et fait jouer au collège de Bordeaux un Jean-Bapt
littéralement en vers de 8, 10 ou 12 syllabes (1567). Muret donne en latin un Jules César qu’on accusera Grévin d’avoir pill
t le xvie  siècle y préluder par des traductions des théâtres grec et latin . Octavien de Saint- Gelais traduit Térence ; Bona
Racine.) 358. Dieu. Ce vers est le septième du poème. 359. Ce tour latin est fréquent chez Ronsard. 360. On remarquera ce
invente-art, aime-lyre (IIIe jour). 374. Abaissée, abattue ; les Latins disent immissis habenis, laxis, bride lâchée. — É
411. Cagnard, cagnardier, fainéant, gueux (Étym. : Cagne, chienne, du latin canis). On a dit cagnarder, cagnarderie. On a dém
et toutes les gracieuses allégories grecques, passées dans la poésie latine . 454. Avec lesquelles pourraient seuls rivaliser
Indulgences, dont l’abus fut un des griefs de la Réforme. 491. Les Latins disent souvent pictœ volucres. 492. Blessés par
s. 495. Ainsi, à cette condition. Sic et ita s’emploient de même en latin dans l’expression d’un souhait. 496. En latin st
s’emploient de même en latin dans l’expression d’un souhait. 496. En latin sturnus, oiseau friand de raisin, qui s’en « saou
e constamment dans Corneille, Molière, etc. 714. Traces du paganisme latin , resté dans notre langue qui se remit à l’école d
arle. 747. Attaqué : offendere, heurter. 748. Encore un souvenir du latin , edidit. 749. Quel simple et terme accent ! Je l
pluriel. 758. De l’italien incarnato, de couleur rouge de chair (en latin incarnars ; racine caro, chair). 759. Occasion,
ère, etc., le temps, le jour, l’heure, etc., que… pour où. Du relatif latin , ou de la conjonction quum. 787. « La crainte,
ble du Songe d’un habitant de Mogol, p. 233, et les notes. 866. Les Latins disent flectere animum. 867. Élision de le déjà
hez vous. (II, 1.) 934. La fable de Psyché, connue par la prose latine d’Apulée, par les vers et la prose du roman de La
el Boileau serre son style pour caractériser le plus serré des poètes latins . Quant à lutter de concision avec lui, il a dû y
ndem Sejant pœna tumultum Absolvet que Deos. On connaît l’épigramme latine  : Marmoreo Liclnus tumulo jacet, at Cato nullo,
notre langue est impuissante à rendre l’harmonieuse énergie des vers latins , comme des vers grecs ; mais j’oserai donner une
dantesque rue », dans le quartier qui a conservé le nom de « Quartier latin  », près du point culminant de cette montagne « em
gnalons en détail ni les nombreuses imitations des formes grecques et latines que renferme cet Hymne, ni les épithètes hardies
ité à la voix du poète : il parle au nom du ciel, vates, disaient les Latins . 1351. À quel coup de surprise aboutit cette mag
atin ; d’un ancien adjectif diano, dérivé de dia, jour ; dia vient du latin dies. » (Littré.) 1357. Léviathan, monstre mari
et la Terre-de-Feu, le détroit qui a conservé son nom. 1385. Panne ( latin pannus, étoffe), usité dès le xiiie siècle, a dé
Sa surface s’est aplanie ; elle s’est nivelée, équilibrée. — Étym. : latin libella, diminutif de libra. 1389. Ou la ligne
ion, montagne de Thessalie, εἰνοσίϕυλλον, Ib.,757 ; comans, dirait le latin , boisé. Changeant, feuillu en été, dépouillé en h
u les inspirations de leur poésie ! Il suffit de citer les élégiaques latins , A. Chénier, Lamartine, et les mélancolies de Vir
jardin attenant à la ferme (Étymol. : curtis, métairie ; curtile, bas latin ). — Usité aussi on Picardie. 1452. La caisse en
e, Paul-Émile, Marc-Antoine, etc. 1498. Mot pris dans un des sons du latin peculium, dont il vient : avoir, biens. Autres se
63 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ns que Lucrèce, a chanté l’agriculture dans ses Géorgiques. La langue latine s’était encore épurée depuis quelques années ; el
sorte que le poème de Virgile nous représente la langue et la poésie latine à son plus haut degré de perfection, et que les G
andis qu’ils sont très pâles dans l’Énéide. D’un autre côté, le poète latin est bien supérieur dans l’ordonnance de son poème
lques endroits imités de Virgile, qui égalent les plus beaux du poète latin , comme la descente en esprit de Henri aux enfers,
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
èbres : l’Iliade et l’Odyssée, d’Homère (grec). L’Énéide, de Virgile ( latin ). Le Ramayana, de Valnicki (sanscrit). Le Mahabar
héroïques remarquables : Grec. Apollonius de Rhodes : l’Argonautique. Latins . Lucain : la Pharsale. Silius Italicus : les Guer
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
ion française plusieurs des procédés habituels à la poésie grecque et latine . On reconnaît ici un exemple du rejet, dont les a
II. v. 65 et suiv. 1. Petite île des Cyclades. 2. L’expression est latine . Virgile, en parlant des deux colombes qui appara
66 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e la tragédie ou de la comédie en actes. C’était une règle du théâtre latin qu’une pièce de théâtre devait avoir cinq actes,
é et moins vigoureux que Sophocle161. Nous n’avons d’autres tragédies latines que celles qu’on attribue à Sénèque. Cependant le
et à Térence, l’ami de Scipion et de Lélius, qui portèrent la comédie latine aussi loin qu’elle ait jamais été, nous avons leu
réunit au plus haut degré tous les talents des comiques grecs et des latins  : le sel et la gaîté d’Aristophane, la finesse et
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
l’ironie, dans le cœur paternel du grand évêque. 1. Ce mot est tout latin  ; il veut dire l’infirmité. 2. Ici, sur la terr
loquitur, sed jubet. 7. En vérité ; avec l’amour du vrai. 8. Forme latine … quod si… 1. L’efficace, c’est-à-dire l’effica
our est resté féminin au pluriel, surtout en poésie 5. Composée, du latin compositus, ordonné, réglé. 1. On dit aujourd’hu
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ncore à la mamelle, une louange parfaite. » 1. La tournure est toute latine  ; cette forme a de la grâce. 2. Dit-on. Il ne m
qu’il est même capable de penser, il veut les devoir aux anciens, aux Latins , aux Grecs. Ce n’est ni pour donner plus d’autori
ariquer, c’est trahir la cause et l’intérêt des personnes. 2. Le mot latin compendium signifie abrégé. 3. Ovide (Métamorpho
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
ucelle. On peut voir sur lui les Mémoires de Huet (l. III), écrits en latin , et dont M. Ch. Nisard a donné une traduction fra
sa lui-même, dirions-nous plutôt aujourd’hui. 4. Ce verbe, dérivé du latin insequi, est aujourd’hui de peu d’usage. 1. On p
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
Caumartin, qui lui fit connaître la société la plus choisie. Des vers latins adressés à Mazarin sur la paix des Pyrénées, des
ent2, il a réussi dans la prose : les savants ont été contents de son latin  ; la cour a loué sa politesse. Il a écrit avec su
71 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 403
fils d’Enée et de Ce. Il succéda à son père dans le nouvel empire des Latins , que celui-ci avoit fondé en Italie, et bâtit la
72 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
et la Théogonie, et Aratus, auteur des Phénomènes célestes ; chez les Latins , Lucrèce, Virgile et Horace ; enfin, chez les mod
e de l’iambe chez les anciens. Les iambes, chez les Grecs et chez les Latins , étaient ordinairement d’usage dans le style mord
nous ne savons même pas si ce genre était cultivé chez eux. Chez les Latins , nous mentionnerons Horace, qui nous a laissé des
ique. Quant au rythme, elle choisit de préférence le vers iambique en latin , et le vers libre en français. La Fontaine en a t
73 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIX. »
ue, II, 26. La représentation.] Διδασχαλίας. Voy. parmi les Opuscules latins de Boettiger, p. 284 : Quid sit docere fabulam. L
74 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
ngloutir le français sous un déluge de locutions bibliques, grecques, latines , italiennes. Or le xviiie  siècle a plus d’un poi
oppose au vrai génie de la langue. Quintilien disait finement : Aliud latine , aliud grammatice loqui ; parler français et parl
75 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
ouvent l’un dans l’autre. Les rhéteurs les plus sensés de l’antiquité latine , Cicéron même et Quintilien, ont beaucoup trop mu
ent subir les mots. Je choisis en général mes exemples dans la langue latine , où ils sont beaucoup plus fréquents que dans la
76 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
tesse d’Escarbagnas. 1. Harassée… Ce vieux mot paraît venir du verbe latin recrudescere dans le sens d’empirer. Ménage, dans
, au dix-septième siècle, voulait dire, conformément à son étymologie latine , bien portant, en bonne santé. 1. Descartes parl
77 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
l épousa Lavinie, fille du roi Latinus, et fonda un nouvel empire des Latins , qui fut le berceau de celui de Rome. Les Romains
78 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
t qui se trouve dans Aristophane chez les Grecs, dans Plaute chez les Latins , e dans Molière chez les Français. Cette force, c
17. Principaux poètes tragiques : Grecs. Eschyle, Sophocle, Euripide. Latin . Sénèque. Sanscrit. Kalidasa. Français. Jodelle,
ge. 20. Principaux auteurs comiques : Grecs. Aristophane, Ménandre. Latins . Plaute, Térence. Français. Au moyen âge, les far
79 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « [6] » p. 
passage d’Aristote, s’est d’abord conformé pour le mot en question au latin de Budé (Les quatre Poétiques, t. I, p. 234)  la
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avis du libraire sur cette nouvelle édition » pp. -
obre 1802), pour le choix des Livres classiques dans chaque classe de latin et dans celle des Belles-Lettres, et pour s’occup
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
mme, qui après une longue étude des lettres françaises et surtout des latines , connaissait si bien toutes les finesses et toute
illustres après leur mort. Muret prononça à Rome l’Oraison funèbre en latin de Charles IX. Orateurs de ce genre. Dans le
me ce que Démosthène avait été dans Athènes. Ce prince de l’éloquence latine excelle dans les trois genres d’écrire. Simple, f
z toujours au chemin de l’honneur et de la victoire ». Les historiens latins sont pleins de ces sortes de discours que les gén
un recueil sous le titre de Harangues choisies, tirées des historiens latins Salluste, Tite-Live, Tacite et Quinte-Curce : ell
82 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
briller par la délicatesse et la grâce25. 25. Auteurs d’épîtres : Latins . Horace, Ovide. Français. Marot, Boileau. Voltair
83 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
nneur de concilier un enthousiasme ardent pour les langues grecque et latine avec une passion patriotique pour la langue natio
 ou fouillent en tous sens et éclaircissent les antiquités grecque et latine , comme Budé, qui conseilla à François Ier la fond
stienne, le latiniste, savant imprimeur, dont toute la maison parlait latin  ; son fils Henri Estienne, l’helléniste, qui se f
e la poésie françoises et le jurisconsulte Pasquier (15291612), poète latin et français à ses heures, et auteur des Recherche
tude des antiquités françaises suivre celle des antiquités grecque et latine . Des jurisconsultes aux publicistes, la transitio
e du colloque de Poissy, a écrit pour sa foi, en prose et en vers, en latin et en français, des ouvrages, parmi lesquels se d
mal, le catholique Jacques-Auguste De Thou (1553-1617), qui écrit en latin , mais qui tous deux ont fait apprécier de Bossuet
it que) quand le verbe principal est au passé ; 7° L’emploi, imité du latin , de l’imparfait du subjonctif dans le sens du con
comprise implicitement dans ce qui précède (ellipse très fréquente en latin devant la proposition infinitive). — Voyez dans B
infra) un double et curieux exemple. De de sorte devant que (ellipse latine de ita devant ut). — Voyez Brantôme, ibid. IX
c’est honte qu’une personne se die sçavant ; hebraicque, chaldaicque, latine . Les impressions tant elegantes et correctes en u
. Premièrement la grecque, comme leveult Quinctilien ; secondement la latine  ; et puis l’hebraicque pour les sainctes lettres,
es ton style quant a la grecque, a l’imitation de Platon ; quant a la latine , de Ciceron : qu’il n’y ait hystoire que tu ne ti
Puis soigneusement revisite les livres des medicins greçz, arabes et latins , sans contemner les thalmudistes16 et caballistes
ur de François Ier, ensuite à Bâle où il acheva, et publia d’abord en latin (1535), puis en français (1536), son Institution
) Notice Michel Eyquem, né au château de Montaigne, apprit le latin par la conversation dans la maison de son père :
ption est oultre l’ordinaire. Plutarque dict100 qu’il veid le langage latin par les choses : icy101 de mesme ; le sens esclai
souvent qu’il languit soubs vous et fleschit ; et qu’à son default le latin se presente au secours, et le grec à d’aultres. D
m’ayde, ny me releve, où ie ne hante communement homme qui entende le latin de son patenotre, et de françois un peu moins. Ie
dinaire commerce. (Essais, I, 25.) Comment Montaigne apprit le latin L’expedient que mon pere y trouva, ce feut qu
en France, du tout ignorant de nostre langue, et tresbien versé en la latine . Cettuy cy, qu’il avoit faict venir exprez, et qu
soulager le premier : ceulx cy ne m’entretenoient d’aultre langue que latine . Quant au reste de sa maison, c’estoit une regle
et, ny chambriere, ne parloient en ma compaignie qu’autant de mots de latin que chascun avoit apprins pour jargonner avec moy
ruict que chascun y feit : mon pere et ma mere y apprindrent assez de latin pour l’entendre, et en acquirent à suffisance pou
il y a encores, et ont prins pied par l’usage, plusieurs appellations latines d’artisans et d’utils. Quant à moy, i’avoy plus d
grammaire ou precepte, sans fouet, et sans larmes, i’avois apprins du latin tout aussi pur que mon maistre d’eschole le sçavo
ux aultres en françois, mais à moy il me le falloit donner en mauvais latin , pour le tourner en bon. Et Nicolas Grouchy, qui
gements. Quant au bon Terence, la mignardise et les grâces du langage latin , ie le treuve admirable à représenter au vif les
as, et peut estre encores telle chose, pour ne la sçavoir dire en bon latin ou françois. Qu’ils estaient hardiment leur eloqu
rs ne nous feut si proche que l’un à l’aultre. Il escrivit une satyre latine excellente, qui est publiée, par laquelle il excu
formation de la justice — je ne parle que pour mémoire de ses poésies latines , — appartiennent aux lettres du siècle. Son style
ets. Pourquoy la langue françoise n’est si riche que la grecque et latine Si nostre langue n’est si copieuse et riche q
ine Si nostre langue n’est si copieuse et riche que la Grecque ou Latine , cela ne doit estre imputé à defaut d’icelle comm
apparoissent plus adoptez, mais naturels. De là sont nez en la langue Latine ces fleurs et ces fruicts colorez de ceste grande
lles et Mathematiques, versé en tous genres de bons autheurs Grecs et Latins , non ignorant des parties et offices de la vie hu
teste et d’un brave sourcil s’egaler aux superbes langues Grecque et Latine , comme a faict de nostre temps en son vulgaire, u
orateur et fort disert, grand historien, et surtout très-divin poète latin . Pleust-il à Dieu nous fût-il encor en vie ? (I
ui allonge et enchevêtre quelque peu la phrase d’incises à la manière latine (elle savait et parlait le latin) et de parenthès
eu la phrase d’incises à la manière latine (elle savait et parlait le latin ) et de parenthèses s’arrêtant où elles peuvent, m
demi-homme de robe, d’épée et de plume, soldat à Ivry, avocat, poète latin et français, grand prévôt de la connétablie. Quan
ait écrit des satires de ce genre, et après lui Varron, le polygraphe latin , qui les avait appelées Ménippées ; Henri Estienn
e de sa foi par la parole, la plume et l’épée. Il sait l’hébreu et le latin à six ans ; il traduit Platon à huit ; à huit ans
ns sa phrase solide et pleine, dont la contexture rappelle la période latine , la pensée marche d’un mouvement serré et continu
langue françoise à la perfection de la langue grecque et de la langue latine . Aussi a-t-on vu, par vos ouvrages, qu’on peut, e
e vive voix : mais la plume de Calvin étoit plus correcte, surtout en latin  ; et son style, qui étoit plus triste, étoit auss
, et, à la différence de ses prédécesseurs qui se servaient encore du latin , écrivit le premier en français les Éloges des Ac
pas ignorant des belles- lettres ; il savoit quelque chose des poètes latins , et mille beaux endroits des poètes françois : il
ses questions : il vit que je connoissois assez les auteurs grecs et latins . Il me mit ensuite sur la dialectique ; c’est où
me la marquise Du Deffant À Colmar, 19 de mai 1754. Savez-vous le latin , madame ? Non : voilà pourquoi vous me demandez s
mémoire bien long, bien hérissé de textes, d’ordonnances, de passages latins , de citations savantes ; le tout renforcé des plu
Un des étrangers, plus poli que les autres, et qui savait parler bon latin , lui apprit la cause de ce traitement ; l’assembl
littérature « facile » (voir ses Mélanges, 1838) ; sur la littérature latine dans ses Poètes latins de la décadence (1834). L’
(voir ses Mélanges, 1838) ; sur la littérature latine dans ses Poètes latins de la décadence (1834). L’unité de doctrine a fai
ays nous apportaient, avec le mal de l’imitation, les livres grecs et latins qui devaient nous en guérir. Les Italiens nous mé
Dame que cette foule de rues étroites et tortues (aujourd’hui le pays latin ), ces grappes de maisons qui, répandues en tout s
de la main aux dents d’une fourche. 33. Plateau (cuppa et cupa, bas latin , d’où coupe et cuve). 34. La Teste de Busch (Gi
431. 58. Cuisine du vaisseau, terme de marine de la Méditerranée. Du latin focus. 59. Cordelier, prédicateurs de la seconde
de la seconde partie du xve  siècle : leur langage populaire mêlé de latin et de français a été appelé macaronique (du mot m
avant au decours de mon aage, j’ai commencé à prendre en main livres latins , en quoy il m’est advenu une chose estrange mais
èque, Epist. 40. 117. Épitaphe de Lucain, citée dans la Bibliothèque latine de Fabricius, II, 10. 118. Non monacal. Fratesq
pist. 40. 120. Sénèque, Epist. 75. 121. Buchanan (1506-1582), poète latin et historien (Histoire de l’Écosse). 122. Muret
), de Muret près Limoges, professa en France et en Italie. A écrit en latin 46 orationes, des Lettres, etc. 123. Au collège
le, I, 3. Cicéron (De amicitiâ, XVI) attribue ce mot à Bias. 150. Du latin gentes. 151. Du latin devastare. Cf. garder, de
micitiâ, XVI) attribue ce mot à Bias. 150. Du latin gentes. 151. Du latin devastare. Cf. garder, de vereor ; garantir, de w
vreaux, puis de bœufs, etc. 155. En allemand Minne = amour. 156. Du latin pulsare. 157. Brandir, brandiller, branler. 158
0), auteur de l’Arcadie, pastorale en langue italienne, et d’Églogues latines . 185. Cf. Juvénal. VII, 52, 99. 186. Cf. Montai
e. » 241. Anne de Montmorency. 242. Le prince de Condé. 243. Tour latin  : quod ut assequar… 244. Credere. 245. Relativ
sont comme moi, ils regrettent leur bourbe. » 436. Dans le sens du latin constans, ferme. 437. S’échapper signifie ici :
518. Pilpay, ou Bidpay, fabuliste indien, traduit en hébreu, puis en latin . La Fontaine l’a cité et imité. 519. Voir page 1
l’on nous permet un souvenir personnel, que dans le Cours d’éloquence latine professé à la Sorbonne en 1845-46, M. Havet, comm
e l’histoire de Venise. 881. Broderies employées en bordures (du bas latin aurifrisum, où entre aurum). 882. Tuniques blanc
84 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre III. » p. 77
é  Bœttiger, De quatuor Ætatibus rei scenicæ (p. 326 de ses Opuscules latins )  Magnin, Origines du théâtre moderne  Bode, Hist
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VII. » p. 95
serait bien étrange. Φασί peut s’appliquer, comme aiunt et dicunt en latin , à des faits dont la certitude n’inspire aucun do
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
spécialement au discours écrit ou parlé. Ce mot représente, comme en latin , ee que les Grecs appelaient φράτις. Diction s’e
même motif. Etudiez sans doute nuit et jour les exemplaires grecs et latins , pour l’invention et la disposition, mais n’allez
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
riches en beautés naturelles et plus pittoresques que celles du poète latin . 147. Comment faut-il dessiner le lieu de la scèn
sont : Théocrite, Bion et Moschus, chez les Grecs ; Virgile, chez les Latins  ; Racan, Segrais, Mme Deshoullières, Fontenelle,
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
. Platon, Aristote, Théophraste, Xénophon, Lucien, Plutarque, Longin. Latins . Cicéron, Sénèque, Quintilien, Pline l’Ancien. Fr
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
i en est le moins éloigné. Le P. Desbillons, jésuite, dans ses fables latines qu’il a lui-même traduites en français, s’est pro
ont été imitées en vers par Poinsinet de Sivry. Le prince des poètes latins , Virgile, né à Andès près de Mantoue, l’an 70 ava
e royaume de Naples, l’an 63 avant Jésus-Christ, est parmi les poètes latins , celui qui nous a laissé les meilleurs modèles po
uite l’amour y chanta ses conquêtes. Boileau 259 a dit après le poète latin  : Elle peint des amants la joie et la tristesse.
poésie forte et harmonieuse, qui rend le sens substantiel du lyrique latin , me paraît ici préférable à la meilleure prose qu
rnage tous ceux qui restaient de sa famille. Horace, le seul lyrique latin , n’a pas toute la hardiesse et toute la fougue de
90 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
u sur un papier coupable. Boileau. Cette figure est plus commune en latin que dans notre langue. Le vers suivant, un des pl
us frappante. Cette figure, plus fréquente chez les Grecs et chez les Latins que chez nous, n’appartient qu’au style noble et
erruque des prées. Chassignet. Le P. de Colonia, dans sa Rhétorique latine , reproche avec raison à Tertullien d’avoir appelé
mer hospitalière, les Furies Euménides ou bienveillantes ; et que les Latins employaient le mot sacer, sacré, dans le sens d’e
! quelle profonde sagesse dans ses discours !… 295. Les Grecs et les Latins étaient-ils aussi exigeants relativement aux épit
ils aussi exigeants relativement aux épithètes ? Les poètes grecs et latins admettaient quelquefois des épithètes qui n’avaie
91 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
t ils jouissaient ! auprès de leurs contemporains ? car le grec et le latin ne furent pas toujours des langues mortes : il fu
int à une vénération aveugle pour tout ce qui est écrit en grec et en latin . Les pédants seuls peuvent tomber dans un tel ext
d nombre dans son Histoire et dans celle de quelques auteurs grecs et latins , sont les plus précieux monuments que nous ayons
r rang parmi les historiens modernes. La Guerre de Flandre, écrite en latin par Famien Strada, est un livre estimable, mais b
ait encore quelques lueurs. Le langage de ce pays était un mélange de latin et de gaulois appelé langue romane ou romance, et
u’à cet égard, le génie de notre langue diffère de celui de la langue latine . Je ne dis pas que dans notre prononciation la qu
trouve dans les vers de presque toutes les langues ; dans l’hexamètre latin , comme il est facile de le prouver, et dans l’ale
avec autant, peut-être même avec plus de facilité que l’hexamètre des Latins . Aussi conviennent-ils beaucoup mieux aux sujets
luence monacale. La rime peut paraître barbare dans des vers grecs ou latins , parce que, pour soutenir la mélodie des vers, il
re ridicule dans un autre. La rime aurait quelque chose de barbare en latin  ; mais des vers anglais auxquels on donnerait la
est bien au-dessous de l’original ; la simplicité charmante du poète latin ne se trouve plus dans la tournure roide et affec
le à Virgile ; les traits les plus remarquables des églogues du poète latin sont empruntés à Théocrite ; quelquefois même il
entiments des poètes anciens. Il est vrai que Sannazar, célèbre poète latin du siècle de Léon X, tenta une innovation hardie 
nes de goût. Horace eut un grand nombre d’imitateurs parmi les poètes latins plus récents ; l’un des plus distingués est un Po
de Buchanan joignent à beaucoup d’élégance la manière des classiques latins . Chez les Français, les odes de J.-B. Rousseau jo
resque toujours à ces sortes de compositions est celle à laquelle les Latins ont donné l’épithète de pedestris. La satire, à s
t à ce que le nom troyen soit à jamais oublié pour faire place au nom latin  ; Junon alors s’apaise, et le héros victorieux re
mble présenter dans la dernière partie du poème. Les guerres avec les Latins n’ont plus la dignité et l’intérêt des événements
édant et déclamatoire. C’est le défaut bien sensible de ces tragédies latines attribuées à Sénèque, et qui ne sont presque autr
ême degré qu’à celle des Italiens, c’est-à-dire beaucoup moins qu’aux Latins et aux Grecs. Leurs constructions et leurs formes
ds génies et d’aussi bons ouvrages que ceux de l’antiquité grecque et latine , mais de savoir si nous en avons en effet. Il n’e
les langues modernes, qui sont un horrible jargon des Celtes et d’un latin corrompu. « La nature n’est point bizarre ; mais
ces dactyles et ces spondées qui font un effet si merveilleux dans le latin . « Je me souviendrai toujours que je demandai au
e. « Il peut avoir imité plusieurs morceaux du grand nombre de poèmes latins faits de tout temps sur ce sujet, l’Adamus exsul
agédie de Jephté ; des tragédies traduites d’Euripide, et des poésies latines . (Note du Trad.) 11. Voyez la lettre qu’il écrit
oésie. 15. Quelques écrivains ont pensé que les pieds dans la poésie latine correspondaient aux barres qui séparent les mesur
ont mis de la confusion dans ce qu’ils ont écrit sur la prosodie des Latins et des Anglais. 16. Ce sujet est très bien dével
osodie du langage. Il prouve que la manière dont nous lisons les vers latins leur donne une mélodie à peu près semblable à cel
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
s deux amis se proposèrent et firent un échange, dont les deux poètes latins n’eurent guère à s’applaudir, mais dont Virgile s
français, sur le même sujet qui avait inspiré à Virgile un beau poème latin . Le comble de l’art et le prodige du talent, dans
es mots, et de les emprunter tantôt du grec ou de l’hébreu, tantôt du latin ou de l’italien, hérissent son style de difficult
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
Chapitre I. Du style. L e mot style, qui vient du latin stylus, désignait autrefois l’aiguille, dont on s
eau, qui a senti toute la vérité de ce précepte, a dit après le poète latin  : Aimez donc la raison. Que toujours vos écrits,
objet bas et dégoûtant. Le P. de Colonia jésuite, dans sa rhétorique latine , reproche avec raison à Tertullien d’appeler le d
t : ou l’espèce pour le genre ; comme lorsque les poètes Grecs et les Latins se sont servis du mot Tempé, nom d’une plaine de
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
utés antiques exige une délicatesse littéraire qui est fort rare. Les Latins et surtout les Grecs ont eu des admirateurs qui l
VII, p. 48). Voltaire écrivait à madame du Deffand : « Savez-vous le latin , madame ? Non ; voilà pourquoi vous me demandez s
95 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
s, le sens de la phrase finit toujours après chaque strophe. Mais les Latins n’ont guère observé cette règle que dans les vers
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
mployé par les Grecs pour désigner une petite colonne. Plus tard, les Latins désignèrent par la même expression (stylus) un po
97 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
paraît bas et trivial ne l’était pas sans doute pour les Grecs et les Latins , ni même pour les Français d’une autre époque, et
urtout. En appréciant le caractère de la concision dans les écrivains latins qui se sont distingués par cette vertu, l’on pour
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
gueux revêtu des dépouilles d’Horace. Avant lui Juvénal avait dit en latin Qu’on est assis à l’aise aux sermons de Cotin ; L
unctum qui miscuit utile dulci. Corneille a dit, en imitant le poëte latin  : « L’utile a besoin de l’agréable pour s’insinue
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
 : Mais, Rome prise enfin, seigneur, où courons-nous ? — Du reste des Latins la conquête est facile. — Sans doute, on les peut
ain pied en conversation avec moi. » (Fénelon.) 1. Horace l’a dit en latin avant Boileau. Il y a des emprunts sous la plupar
100 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
quelque chose. 21. Principaux poètes didactiques. Grec. Hésiode. Latins . Virgile, Horace, Lucrèce. Persan. Sadi. Anglais.
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