lle, je crois pouvoir définir les figures des formes particulières de
langage
qui manifestent l’idée d’une manière plus noble,
e dire que le jeune rhétoricien ne doit pas ignorer le vocabulaire du
langage
figuré. Que tous ces termes de synecdoque, de cat
? La connaissance des figures ajoute un charme de plus aux beautés du
langage
. « Dans les champs et dans les jardins, dit M. Ge
entiment qui tient de l’amitié. La rhétorique sera pour les fleurs du
langage
qu’on appelle figures ce que la botanique est pou
te et les façons de dire des marquis de Mascarille n’étaient point le
langage
des honnêtes gens du xviie siècle, et ce n’est p
l’on peut en effet hasarder quelques conjectures sur les origines du
langage
, on est porté à croire que les hommes n’ont point
aller jusqu’à l’exagération. D’une autre part, la stérilité forcée du
langage
naissant, la paresse d’invention naturelle au sau
r de nouveaux, tout contribua à donner un plus grand développement au
langage
figuré, et c’est ainsi qu’à l’onomatopée et à la
ner aux hiéroglyphes après l’invention de l’écriture. Il en est de ce
langage
comme de la poésie dont il est un des caractères
nous leur reconnaissons avec tous les critiques. Sans les figures, le
langage
, sec et incolore, peut parler encore à la raison,
nd de l’idée et n’a rien de figuré, c’est-à-dire rien qui s’écarte du
langage
ordinaire ou de l’expression propre. Leur excuse
yens employés pour y arriver, nous verrons que, destinées à donner au
langage
l’énergie, l’élégance, la variété, l’intérêt, ell
rmes moins vagues ; mieux interprétés, ils se conservent même dans le
langage
scientifique. » De Humboldt, Cosmos, 1re partie.
inir sa terminologie : quand elles ne le sont pas, de se conformer au
langage
reçu, et d’éviter, autant que possible, le charla
llemands ont une prédilection toute particulière pour les ténèbres du
langage
; les intelligences les plus obstinées s’usent à
lonté, les modifications spontanées ou les altérations successives du
langage
à l’état d’habitude, et cette habitude, une fois
; ils vont plus loin, ils écrivent des volumes tout entiers en vieux
langage
; ainsi Voiture, Naudé, Pellisson, au xviie sièc
re, les progrès des technologies diverses, qui, après avoir envahi le
langage
commun, s’infiltrent dans la langue littéraire, l
cles passés. Mais, nous dit-on, que faire à cela ? Les révolutions du
langage
ne sont-elles pas une fatalité qu’il faut subir,
us scrupuleuse circonspection ; si les transformations successives du
langage
sont une nécessité de sa nature, que les bons esp
xviiie siècle au mot Jargon, et je lis : « Jargon se dit : 1° d’un
langage
corrompu, tel qu’il se parle dans nos provinces ;
ut temps, il fut permis à la comédie, au roman même, de reproduire ce
langage
corrompu, sans doute, mais du moins généralement
turel, la simplicité même n’ont rien qui se refuse à la correction du
langage
. » Quant à la seconde catégorie de jargons, ceux
ait passer sous silence, il y a quelques années, les intempérances de
langage
de l’anglomanie aristocratique et de la tribune p
oir part à l’estime, à l’approbation générale, s’attache à prendre le
langage
et l’extérieur de la bonne foi, de la douceur et
st à la transmission et au commerce de nos pensées, par le secours du
langage
, que nous sommes surtout redevables de leur dével
ensées. On observe que presque chez tous les peuples, aussitôt que le
langage
put s’étendre au-delà de cette simple communicati
civilisées, aucun art n’a été cultivé avec plus de soin que celui du
langage
, celui du style et de la composition. Le degré d’
iennent plus florissantes, les hommes, au moyen du raisonnement et du
langage
, acquièrent les uns sur les autres une plus grand
subtilités de la rhétorique, ou dans de vains ornements substitués au
langage
de la raison. Nous ne devons pas nous étonner que
e devons pas nous étonner que, sous de telles imputations, l’étude du
langage
, considéré comme un art, ait pu être dépréciée da
bien parler ; c’est en traduisant nos pensées au moyen des signes du
langage
, qu’elles deviennent pour nous plus distinctes. C
admiration ; mais aucun n’égale celui que l’on a payé à l’harmonie du
langage
, aux grâces et à l’élégance de tous les genres de
oût, et sur les sources du plaisir qu’il procure ; nous traiterons du
langage
dans la seconde, et du style dans la troisième ;
t sublime pour exprimer la grandeur portée à son plus haut degré4. Le
langage
ne peut rendre que très difficilement l’impressio
enflure qui consiste dans l’emploi de termes plus élevés que ceux du
langage
ordinaire, contribuent à produire le sublime, ou
nes qualités de l’âme exprimées, soit par la physionomie, soit par le
langage
, soit par les actions, qui produisent en nous une
ue soit d’ailleurs le motif par lequel l’ouvrage plaise ; et, dans le
langage
vulgaire, on entend indifféremment par beau poème
rgie et n’est d’une application plus universelle que l’écriture et le
langage
. Par le secours de ces heureuses inventions, le m
es, et que, par les paroles qu’il place dans leur bouche, il imite le
langage
qu’ils sont censés tenir, on peut avec un peu plu
férente15. Seconde partie. Lecture VI. Origine et progrès du
langage
. APRÈS avoir terminé, sur les plaisirs du goût
d’introduction au sujet principal de ces Lectures, je vais traiter du
langage
, sur lequel repose tout le pouvoir de l’éloquence
toutes ses particularités, l’histoire de l’origine et des progrès du
langage
, depuis ses premiers essais jusqu’à son plus haut
j’entrerai dans quelques détails sur la construction grammaticale du
langage
ou sur les principes de la grammaire générale, et
rement à la langue anglaise les observations que j’aurai faites16. Le
langage
, en général, peut être défini : l’expression de n
tent jamais que relativement à la plus petite portion de l’édifice du
langage
, on peut considérer les sons en général comme arb
nous la trouvons aujourd’hui parvenue à sa plus grande perfection. Le
langage
est devenu le véhicule au moyen duquel les modifi
énominations particulières. Bien plus, l’on a poussé si loin l’art du
langage
, qu’il est devenu l’instrument du luxe le plus re
e instant satisfait. Tel est le point où nous trouvons aujourd’hui le
langage
; tel est l’état où il se trouve chez quelques na
de nous a familiarisés. Mais reportons-nous aux premiers rudiments du
langage
parmi les hommes. Réfléchissons sur la faiblesse
cependant n’est plus véritablement digne de notre enthousiasme que le
langage
; elle remonte aux premiers siècles de la créatio
ent-ils pu les répandre et les développer assez pour en constituer un
langage
? Il semblerait que, pour qu’une langue se formât
préalablement rassemblés en grand nombre ; cependant il semble que le
langage
a précédé la formation des sociétés ; car, quels
tions ? Quoi qu’il en puisse être, soit que la société ait précédé le
langage
, soit qu’un assemblage de mots ait formé une lang
el point, que la raison semble ne pouvoir plus attribuer l’origine du
langage
qu’à une inspiration divine. Toutefois, en suppos
ne du langage qu’à une inspiration divine. Toutefois, en supposant au
langage
une origine céleste, nous ne pouvons pas supposer
us naturel de penser que Dieu n’enseigna à nos premiers parents qu’un
langage
proportionné à la situation où ils se trouvaient
, à mesure qu’ils en sentiraient le besoin. Ces premiers rudiments du
langage
urent être nécessairement bien bornés et bien imp
urent incontestablement les premiers éléments ou les commencements du
langage
. Lorsque des communications plus étendues furent
rairie emploie de la couleur verte ; ainsi, dans les commencements du
langage
, pour donner un nom à quelque chose de rude ou de
uisse attribuer d’origine que la fantaisie des premiers inventeurs du
langage
, ou s’il existe dans la nature quelque principe d
elation naturelle entre les mots et les objets ne peut s’appliquer au
langage
, qu’autant qu’on le suppose dans son état de simp
es signifiées. Telle est la situation où nous trouvons aujourd’hui le
langage
. Les mots, en général, tels que nous les employon
e peut douter, je pense, que, plus nous remonterons vers l’origine du
langage
, plus nous le trouverons rempli des expressions q
. Tels sont les signes auxquels on peut reconnaître le caractère d’un
langage
primitif, ou les premiers rudiments d’une langue
plades sauvages. Ce qui devait caractériser encore l’état primitif du
langage
, c’était la manière dont les hommes exprimaient o
our se rendre plus intelligibles. Suivant le système qui admet que le
langage
fut, autant que possible, formé originairement su
alogie quelconque avec les choses signifiées, les hommes, tant que ce
langage
fut une espèce de peinture pour laquelle on emplo
ême que cette nécessité ne se faisait presque plus sentir, lorsque le
langage
avait déjà pris une grande extension, cette ancie
lui font exprimer cinq choses différentes, ce qui doit donner à leur
langage
une apparence de chant ou de musique ; car ces in
ieux. C’est ainsi que s’est formé-ce que nous appelons la prosodie du
langage
. Ce qui mérite de fixer toute notre attention, c’
était portée bien plus loin que chez nous, et qu’ils mêlaient à leur
langage
des inflexions de voix plus fréquentes et plus ex
sur le théâtre des anciens, que l’on est assez fondé à croire que le
langage
et l’action étaient souvent séparés l’un de l’aut
uraient être goûtés d’une nation dont l’accent et les gestes, dans le
langage
familier, sont aussi froids et aussi languissants
e latin se perdit insensiblement dans leur idiome, et le caractère du
langage
et de la prononciation changea totalement en Euro
force aux idées qu’ils ne pouvaient exprimer qu’imparfaitement, leur
langage
devait nécessairement être rempli de figures et d
er, que l’on appelle figures, ne furent inventées qu’à l’époque où le
langage
eut atteint un assez haut degré de perfectionneme
llusions et par d’autres moyens qui multipliaient les figures dans le
langage
. Ensuite les objets sensibles et matériels qui le
ration étaient les émotions qu’ils éprouvaient le plus souvent ; leur
langage
devait nécessairement se ressentir de cette dispo
utes les nations alors qu’elles n’avaient encore perfectionné ni leur
langage
ni leurs relations sociales. Les observations que
expression métaphorique et pittoresque qui distinguent la poésie. Le
langage
, à mesure qu’il fait des progrès, devient plus ab
des ouvrages en prose. Cet ancien vernis métaphorique et poétique du
langage
ne se laissa plus voir dans la conversation habit
ons où les ornements étaient indispensables. J’ai suivi l’histoire du
langage
à travers ses différentes périodes ; je l’ai cons
us venons de suivre les traces. Lecture VII. Origine et progrès du
langage
et de l’écriture. LORSQUE nous faisons attenti
ues modernes. Cette observation nous fera mieux discerner le génie du
langage
, et nous guidera dans le développement des causes
remonter, comme nous l’avons déjà fait, jusqu’aux premiers essais du
langage
. Figurons-nous un sauvage qui aperçoit un objet,
lequel la raison veut que les idées soient présentées. Si l’objet du
langage
est de rendre claire et facile la communication d
s sommes censés nous élever au-dessus du style ordinaire et parler le
langage
de l’imagination et des passions, notre construct
dans plus de détails sur les changements opérés dans la structure du
langage
, changements dont les résultats sont tels, que, p
nt dans les expressions que l’exactitude et la clarté ; l’harmonie du
langage
était nulle pour eux, et ils s’inquiétaient peu d
avaient été sur plusieurs points importants les progrès successifs du
langage
; les considérations dans lesquelles nous venons
que nous avons dit dans la précédente Lecture, on peut croire que le
langage
fut d’abord pauvre de mots, mais imitatif par le
u’ont perdu l’enthousiasme et l’imagination. La marche progressive du
langage
ressemble, sous ce rapport, à celle de la vie. Da
froidit avec l’âge, et la raison acquiert de la maturité : de même le
langage
, en passant de la stérilité à l’abondance, a cess
passionnés ; le style figuré, les inversions, tous ces caractères du
langage
primitif, faits pour exercer les uns sur les autr
mple et à un arrangement naturel et fixe. Dans nos temps modernes, le
langage
est devenu plus correct et plus précis ; mais il
hilosophie. Après avoir terminé cette dissertation sur les progrès du
langage
, nous allons nous occuper de ceux de l’écriture,
ont à exprimer, c’est-à-dire le nombre de mots qu’on emploie dans le
langage
; il doit même être plus considérable encore, par
au Japon, à Tonquin et dans la presqu’île de Corée, où l’on parle des
langages
différents, et en même temps étrangers à celui de
ent par leurs caractères écrits, tandis qu’ils ne comprennent rien au
langage
les uns des autres : preuve bien évidente que les
es : preuve bien évidente que les caractères chinois, indépendants du
langage
comme les caractères hiéroglyphiques, sont des si
ntité bien moins considérable que celle des mots dont se composait le
langage
, mais cependant restèrent encore assez nombreux p
es mots ou toutes les combinaisons de sons qu’ils employaient dans le
langage
. Devenu aussi simple, l’art d’écrire fut promptem
dans leurs développements progressifs ces deux arts si importants, le
langage
et l’écriture, arts auxquels les hommes sont rede
us les genres de perfection. Finissons par comparer en peu de mots le
langage
écrit avec le langage parlé, ou, en d’autres term
ction. Finissons par comparer en peu de mots le langage écrit avec le
langage
parlé, ou, en d’autres termes, les mots qui frapp
compensent les uns par les autres. Les avantages de l’écriture sur le
langage
viennent de ce qu’elle est un moyen de communicat
la force et l’énergie, une langue parlée l’emporte de beaucoup sur un
langage
écrit. La voix de celui qui parle fait sur l’espr
se avancer que l’écriture suffise à l’instruction, cependant c’est au
langage
plutôt qu’à l’écriture que nous devons ce que l’é
it de plus grand et de plus beau. Lecture VIII. De la structure du
langage
. Après avoir tracé l’histoire de l’origine et
gage. Après avoir tracé l’histoire de l’origine et des progrès du
langage
, je vais actuellement traiter de sa structure, ou
laise en particulier. Une discussion minutieuse sur les subtilités du
langage
nous porterait trop loin, et nous détournerait de
de donner un nom aux objets dispersés autour d’eux, et c’est ce qu’en
langage
grammatical on appelle l’invention des noms subst
sortes d’idées sont cependant entrées dans la composition première du
langage
. Car si nous en exceptons les noms propres aux pe
s les premiers essais qu’ils font pour apprendre à parler. Lorsque le
langage
eut reçu ce premier degré d’avancement, les noms
tine, parce qu’ils ajoutent beaucoup à la clarté et à la précision du
langage
. Pour mieux apprécier cette vérité, voyez la diff
s langues et qui doit se retrouver jusque dans les premiers essais du
langage
; car la nécessité d’établir une différence entre
lent le genre neutre, qui indique la non-existence d’un sexe. Mais le
langage
, dans sa structure, offre quelques singularités r
ar des articles, et les eurent distingués ensuite par les nombres, le
langage
resta encore bien imparfait, jusqu’à ce qu’ils eu
es indiquer tous, fut sans doute le dernier degré de la perfection du
langage
. Mais lorsqu’il n’était encore que dans l’enfance
s dans lesquels ils peuvent être employés. Les premiers inventeurs du
langage
durent donc être bien longtemps avant d’arriver à
grations ou les conquêtes, furent obligés d’apprendre et d’adopter le
langage
d’un autre peuple, les prépositions firent perdre
discours et l’énervent en le rendant plus prolixe. En second lieu, le
langage
, privé de la variété et de la douceur qui résulta
c le substantif uxor, qui est le dernier. Lecture IX. Structure du
langage
. — Langue anglaise. De toutes les espèces de
s cette partie du discours que la métaphysique profonde et subtile du
langage
se fait le mieux apercevoir ; aussi l’examen de l
ion de montrer l’exactitude étonnante qui a présidé à la formation du
langage
. On ne fixe ordinairement sa pensée que sur les t
rait que les verbes exprimassent ces trois grandes divisions. Mais le
langage
procède avec plus de précision, et divise le temp
et à l’actif comme au passif. La manière de conjuguer a subi dans le
langage
un changement analogue à celui des déclinaisons.
épendante des personnes et des choses. Dans les premières périodes du
langage
, leur sens devait, pour ainsi dire, être incorpor
sonner et de réfléchir. Plus une nation cultive les sciences, plus le
langage
y est perfectionné, et plus nous devons nous atte
. Je n’entrerai pas dans de plus longs détails sur la construction du
langage
en général ; toutefois, avant d’entamer un autre
nce, et tient de fort près à la philosophie de l’esprit humain. Si le
langage
, en effet, est le véhicule ou l’interprète de nos
en dérive même pas ; c’est aux étrangers qu’elle doit son origine. Le
langage
des anciens insulaires fut sans doute le celtique
e les invasions des peuples du Nord, ayant changé le gouvernement, le
langage
et les mœurs de toute l’Europe, cette langue se p
les chassèrent de leurs habitations, et les reléguèrent, eux et leur
langage
, dans les montagnes du pays de Galles. Les Saxons
oduisit à la cour le normand ou le français, langues de sa patrie. Le
langage
de la nation éprouva alors des changements consid
et l’humeur pensive des Anglais, sont évidemment empreintes dans leur
langage
respectif. Le génie de notre langue et le caractè
syntaxe, exigeaient une attention bien plus soutenue, et faisaient du
langage
une science difficile ; il était réduit en systèm
faille se ranger lorsqu’il s’élève quelque incertitude en matière de
langage
ou de style ; cependant il ne s’ensuit pas que le
es principales règles, celles qui servent en quelque sorte de base au
langage
, sont communes au latin et à l’anglais comme à to
Nous savons quelle importance les Grecs et les Romains attachaient au
langage
dans les temps les plus florissants de la républi
es négligences par lesquelles ils manquent quelquefois à la pureté du
langage
, prouvent assez qu’il faut que celui qui veut écr
Nous avons terminé les observations que nous avions à faire sur le
langage
; nous nous occuperons actuellement du style et d
pour exprimer ses propres idées. Il ne faut pas le confondre avec le
langage
même, ni avec les mots. Les mots qu’un auteur emp
: la clarté et les ornements. Tout ce qu’on peut, en effet, exiger du
langage
, c’est de présenter de la manière la plus claire
reté, la propriété et la précision. La pureté et la propriété dans le
langage
sont des expressions souvent confondues, dans le
xaminons actuellement ce qu’on doit entendre par la précision dans le
langage
. Comme c’est à cette qualité que l’on doit en gra
soit bien exactement identique, et une personne versée dans l’art du
langage
saisit le point délicat par lequel le sens de ces
en font, que par le désir de bien remplir une période ou de donner au
langage
plus d’harmonie ou de variété, comme si leurs sig
nt seul est celui qui est abandonné à lui-même. Ainsi la précision du
langage
met une différence entre ces deux phrases : « L’u
arté soit le rapport général sous lequel je considère en ce moment le
langage
, je ne veux cependant pas m’en tenir à l’examen d
ci : « Il n’y a rien qui nous dégoûte plus vite que la vaine pompe du
langage
. » Cette manière de s’exprimer est fort bonne lor
qualité qui est possédée par les hommes les plus médiocres, et est en
langage
vulgaire appelée discrétion, espèce de prudence,
opérations34. » Dans cette phrase, Addison suit l’ordre ordinaire du
langage
, et s’il a de cette manière moins de pompe et de
e résultat d’idées embarrassées, obscures ou faibles. La pensée et le
langage
agissent et réagissent mutuellement l’un sur l’au
ques sons analogues et propres à la rappeler ou à la faire naître. Le
langage
, au point de perfection où il est arrivé de nos j
ur aux mots ; les consonnes leur impriment de la force. La musique du
langage
exige que les unes et les autres se mêlent dans d
pour trouver des exemples de l’effet que peut produire la musique du
langage
. Qu’y a-t-il de plus complet et de plus mélodieux
bien plus minutieux que sur aucun des autres objets qui concernent le
langage
; ils prétendent que la prose a, comme la poésie,
développement. Il est évident que tout ce qui concerne l’harmonie du
langage
est bien plus négligé à l’époque où nous vivons,
pour la musique ; ils avaient plus de dispositions pour la mélodie du
langage
; l’on sait qu’ils portaient plus loin que nous l
antes gravi, interrogantes acuto tenore concludunt. Si l’harmonie du
langage
était chez les Grecs et les Romains un objet d’un
lles septentrionales sont trop dures et trop épaisses ; la mélodie du
langage
a moins d’influence sur nous, et notre manière pl
es qui peuvent être fort utiles pour former l’oreille à l’harmonie du
langage
, je vais faire connaître celles qui me paraissent
force et l’harmonie. Lecture XIV. De l’origine et de la nature du
langage
figuré. Nous venons de nous occuper de ce qui
e. Une autre source d’ornement de la plus grande importance, c’est le
langage
figuré, ou ce qu’on appelle les figures ; elles v
us demander ce que l’on entend par les figures du discours42. Dans le
langage
, le mot figure est généralement opposé à celui de
. Le fait seul prouve à chaque instant que les figures font partie du
langage
que la nature inspire à tous les hommes ; ce n’es
st qu’ils ont remarqué que c’était à elles, en majeure partie, que le
langage
empruntait sa force et sa beauté, et qu’elles ava
’un corps le distingue d’un autre corps, de même aussi les figures du
langage
ont chacune une structure particulière qui les di
étude sérieuse, dès qu’on apprécia toute l’étendue de l’influence du
langage
. On peut définir les figures en général, un langa
de l’influence du langage. On peut définir les figures en général, un
langage
inspiré par l’imagination ou la passion. Les déta
de trope ou de figure, pourvu que nous ne perdions pas de vue que le
langage
figuré prend la couleur de l’imagination, de l’af
es. La première est relative à l’utilité des règles qui concernent le
langage
figuré. Je pense qu’il est possible de bien écrir
re un art de la musique. Assurément, les propriétés ou les beautés du
langage
sont autant susceptibles de perfectionnement que
héteurs ont donné le nom de tropes. À l’époque des premiers essais du
langage
, les hommes durent commencer par donner des noms
viennent presque tous de l’influence que l’imagination exerce sur le
langage
, et c’est pour cela qu’ils sont aussi multipliés.
Dieu. » Ces manières de s’exprimer ne viennent pas de la stérilité du
langage
ou du défaut de mot propre ; nous voulons seuleme
plus soumis à l’empire des passions qu’à celui de la raison, et leur
langage
se colore des nuances de leur caractère. L’expéri
pendant n’en ont pas assez retenu pour donner au style la teinte d’un
langage
figuré ; telles sont ces phrases : « Saisir la pe
que je viens de dire a pour but de nous aider à dévoiler la nature du
langage
en général, et nous indiquer pourquoi les tropes
nous porte naturellement à réfléchir sur la prodigieuse influence du
langage
, et l’on ne peut y arrêter un instant sa pensée s
interprète grossier et imparfait des premiers besoins de l’homme, le
langage
est aujourd’hui l’instrument du luxe le plus déli
echerché. Aucun auteur anglais n’a rendu plus sensibles ces effets du
langage
figuré que M. Addison, dont l’imagination, d’une
et l’effet ; aussi l’une est-elle souvent prise pour l’autre dans le
langage
figuré. Ainsi dans ces vers de M. Addison sur l’I
t autour, » sont des expressions qui conviennent parfaitement bien au
langage
figuré ; mais lorsqu’à la fin « ces torrents n’éc
rquoi les jeunes gens se plaisent à les prodiguer ; voilà pourquoi le
langage
des Orientaux était bien plus chargé d’hyperboles
ordinaire dans une expression hyperbolique, c’est alors une figure de
langage
qui fixe notre attention ; et il faut observer qu
trouble dans notre esprit. Voilà pourquoi la poésie, si favorable au
langage
des passions, nous en offre une foule d’exemples
aintenant vous arrosent de larmes. (Trad. de Delille.) Voilà bien le
langage
de la nature, le langage de la passion dans une f
e larmes. (Trad. de Delille.) Voilà bien le langage de la nature, le
langage
de la passion dans une femme. Il faut observer qu
les tentatives pénibles d’un écrivain ou d’un orateur pour parler le
langage
d’une passion que lui-même ne sent point, et qu’i
r. » Il n’est personne qui ne sente que, dans une telle situation, ce
langage
n’est pas celui de la nature. La comparaison, lor
st destinée à servir d’embellissement au discours, pour n’être pas le
langage
d’une passion violente, n’est cependant pas que l
premiers siècles du monde. Je viens de passer en revue les figures du
langage
qui, par leur importance, méritaient une discussi
t, au contraire, des figures passionnées ; elles sont même si bien le
langage
naturel de la passion, que leur usage est extrême
et l’exclamation, ainsi que toutes les autres figures passionnées du
langage
, agissent sur nous par sympathie. La sympathie es
émotion ou la passion que nous éprouvons, et donner précisément à son
langage
le tour qu’elle indique ; qu’il se garde surtout
n pourrait donner à cette invention le nom de figure typographique du
langage
. Puisque j’ai eu cette occasion de parler des moy
force de leur génie. Mais revenons à notre sujet. Une autre figure de
langage
qui ne convient qu’aux compositions animées et pl
production. Il faut appliquer ces observations aux autres figures du
langage
que les rhétoriciens ont mis au nombre des beauté
t, fleuri. Après avoir traité avec quelque étendue des figures du
langage
, de leur origine, de leur nature, et de la manièr
ant de quitter ce sujet, ajouter quelques observations sur l’usage du
langage
figuré en général. Il est vrai que j’ai déjà enta
rnies naturellement par le sujet. J’ai démontré que toutes étaient le
langage
de l’imagination ou celui de la passion. L’imagin
l conseil à ajouter, c’est de ne faire aucun effort pour atteindre au
langage
figuré, lorsque la tournure de notre esprit ne no
lir notre style en prodiguant les métaphores et les autres figures du
langage
; il n’en paraît que plus lourd, et n’inspire que
surtout à son genre d’expression. On les déduit de l’ensemble de son
langage
, et elles comprennent l’effet général produit par
ltent de l’harmonie des figures ; en un mot, par l’art tout entier du
langage
. Je vais maintenant considérer ce caractère du st
rivain qui adopte ce style montre qu’il ne méprise pas les beautés du
langage
. Elles partagent son attention, qui se porte plus
tion des embellissements que peuvent lui prêter toutes les figures du
langage
. L’écrivain élégant, en un mot, plaît à la raison
orsqu’il est pris comme opposé à l’excès d’ornements et à la pompe du
langage
. C’est ainsi que nous disons : « M. Locke est un
ais plus de figures, et ne fit un emploi plus fréquent des beautés du
langage
. Cette simplicité, dont il est ici question, n’es
Son art ne se laisse pas apercevoir dans son expression ; il parle le
langage
même de la nature. Dans son style, vous ne voyez
modèle à suivre ; c’est celui qui est le plus exempt de ces fautes de
langage
que l’on trouve partout plus ou moins nombreuses.
us extravagant pour cette espèce de style artificiel, cette parade de
langage
qui caractérise la manière de Shaftsbury. Je croi
Il a une chaleur et un brillant qui lui sont particuliers ; il est le
langage
d’un homme dont l’imagination est vivement frappé
ne. Après avoir terminé la partie de ce cours qui a pour objet le
langage
et le style, nous allons faire un pas en avant, e
égère attention, parce qu’il ne la regarde que comme une subtilité du
langage
, comme un art de couvrir d’un faux vernis des rai
l’art oratoire. Il faut croire, et je l’ai démontré plus haut, que le
langage
était alors passionné et métaphorique ; d’abord p
et constant d’admiration pour tous ceux qui étudièrent l’influence du
langage
, il faut nous arrêter un instant sur cette belle
combien l’esprit délié des Grecs avait déjà fait faire de progrès au
langage
. Ces rhéteurs ne se contentaient pas de donner à
sait partout des arts de raisonner et de parler, et de les ramener au
langage
de la nature, aux pensées sages et aux expression
quérir du crédit et de l’influence. Mais, dans ces temps barbares, le
langage
ne pouvait s’élever à ce que nous appelons l’éloq
usqu’au troisième ou quatrième siècle, nous trouvons bientôt que leur
langage
prend de la dureté, et se gâte par l’enflure, l’a
ce qu’il dit n’est l’expression de ce qu’il éprouve. Ce n’est que le
langage
du cœur qui porte la conviction : veræ voces ab
hardies dont j’ai traité plus haut, et que j’ai considérées comme le
langage
naturel des passions. La chaleur du discours, la
fait, qu’il ne soit bientôt découvert. C’est au cœur seul à parler le
langage
du cœur. La grande règle ici, comme presque parto
rée, lorsque ses armées étaient au cœur de leur pays. Il tint le même
langage
aux citoyens de Phères, jusqu’au moment où il com
fût, s’il n’exprimait veræ voces ab imo pectore , s’il ne parlait le
langage
de ses propres sentiments, de sa propre convictio
produit ; mais il dépend plus encore de la composition. La pureté du
langage
, l’élégance des descriptions ne sont que des moye
es, ou pompeux, surtout ceux qui n’appartiennent qu’à la poésie ou au
langage
philosophique, doivent en être soigneusement écar
écrier avec admiration ou indignation, enfin se servir des figures de
langage
les plus passionnées. Dans les Lectures précédent
que l’orateur y est poussé par la nature de l’émotion qui l’agite. Le
langage
de l’Écriture sainte, lorsqu’il est convenablemen
ive, et telles qu’elles sont présentées par la nature ; tandis que le
langage
est obligé de les rappeler successivement, et au
C’est ce pouvoir de les développer avec tant d’avantages qui donne au
langage
et à l’écriture une si grande supériorité sur tou
des langues, par Adam Smith. — Traité sur l’origine et les progrès du
langage
, 6 vol. — L’Hermès de Harris, ou Recherches philo
age, 6 vol. — L’Hermès de Harris, ou Recherches philosophiques sur le
langage
et la grammaire universelle. — Essai sur l’origin
ar des documents authentiques, que tel était leur style naturel. 20.
Langage
des montagnes d’Écosse. 21. Il est aisé de voir
ms des objets remontent, sans doute, aux temps des premiers essais du
langage
; mais il est probable, ainsi que l’a prouvé le s
l’a prouvé le savant auteur du Traité sur l’origine et les progrès du
langage
(t. I, p. 371 à 395), que, chez quelques peuplade
mès de M. Harris, ainsi que le Traité sur l’origine et les progrès du
langage
, t. II, p. 125. 27. Anger, colère ; wrath, cour
citer ces écrivains. Celui qui a le mieux écrit sur les fondements du
langage
figuré, et dans lequel on trouve une plus véritab
(Voltaire). Le style est la manière dont on exprime, par le moyen du
langage
, ce que l’on a conçu par le raisonnement : c’est
sible cependant d’apercevoir entre elles une différence. La pureté du
langage
consiste, par exemple, à n’employer que les terme
incipalement ses grâces et sa clarté. 12On peut blesser la pureté du
langage
de trois manières différentes : 1º en employant d
r, et l’on n’y parvient qu’au moyen de la pureté et de la justesse du
langage
. La précision a deux écueils à craindre : la prol
. L’auteur qui adopte le style concis, ne dédaigne pas les beautés du
langage
; mais il les fait consister seulement dans le ch
in peut dire avec M. Delille : Des couleurs du sujet je teindrai mon
langage
, et s’efforcer surtout de remplir, comme lui, l’
dirent bientôt, dans leur commerce, la pureté et la politesse de leur
langage
, et parlèrent comme les barbares. De là, Σολοικοι
De là, Σολοικοι les habitants de Σολοι et σολοικειν parler un mauvais
langage
, d’où l’on a fait solécisme. (Mém. de l’Acad. de
ux, politiques, historiques, exigent la gravité du ton, la dignité du
langage
, une réserve scrupuleuse dans le choix des termes
re, redoutant par-dessus tout le reproche de pédantisme, affectent le
langage
badin dans les plus graves questions, croient de
se, à propos du style ? Etymologiquement, il ne peut signifier que le
langage
des nobles ; mais quel est le langage des nobles,
nt, il ne peut signifier que le langage des nobles ; mais quel est le
langage
des nobles, et en quoi diffère-t-il de celui du p
oivent les distinguer du commun des citoyens et se refléter dans leur
langage
. « Des âmes sans cesse nourries de gloire et de v
mais, qu’on ne puisse parler dans le sens populaire sans emprunter le
langage
de la populaire, et que la bassesse du style en a
sser la vérité, est elle-même un élément de vérité ; cette dignité de
langage
, que recommande Cicéron et que comportent tous le
parfois le grandiose des idées et la hauteur des vues exigent que le
langage
, pour y répondre, s’élève et s’agrandisse comme l
n étendue et toute sa pompe. L’énergie et la véhémence sont plutôt le
langage
de la passion, de la spontanéité, du besoin d’ent
plus harmonieuse pour l’oreille, lors même qu’ils ne seraient pas le
langage
le plus entraînant pour le cœur. Nous n’avons qu’
oisis, si les phrases sont composées d’après les règles naturelles du
langage
, le style est bon ; il acquiert les qualités esse
er. Boileau. On appelle puristes les gens qui poussent la pureté du
langage
jusqu’à l’affectation. 3° De la propriété.
s une atmosphère où respire la décence, le bon ton et le bon goût. Le
langage
peint l’homme : il vient de l’abondance du cœur.
Ainsi, Fénelon et Massillon plaisent toujours par l’harmonie de leur
langage
. Si Chapelain est oublié, si Racine se fait toujo
iculières du style, qui sont comme la gamme musicale de l’harmonie du
langage
dans les différents genres de composition. Nous p
ploie ce style avec succès, pour reproduire la vérité des mœurs et du
langage
de la vie ordinaire. Molière nous en offre d’exce
e, de l’originalité à la pensée : la poésie l’emploie sans cesse ; le
langage
philosophique peut s’en passer. La métaphore est
t en action l’Amour et la Folie. Les Orientaux ont souvent employé le
langage
allégorique dans leurs fables et leurs paraboles.
fance, Un asile d’un jour pour attendre la mort ; on comprend que ce
langage
poétique n’a qu’une justesse relative : cette las
grément qui est l’objet de la poésie. Pourtant, il faut avouer que le
langage
du cœur et de l’imagination a des charmes non moi
lle splendeur funeste a succédé à la simplicité romaine ? Quel est ce
langage
étranger ? Quelles sont ces mœurs efféminées ? Qu
, soit dans le sentiment. Les romans de mademoiselle de Scudéry et le
langage
de l’hôtel de Rambouillet avaient un côté faux, q
ps souples et molles comme de la cire ; on les verse dans le moule du
langage
, qui est ciselé, et elles prennent l’empreinte de
de certaines locutions qui se sont impatronisées, malgré lui, dans le
langage
, et qui ne choquent plus aujourd’hui, telles que
émence de la saison, etc. Celui qui s’obstinerait à n’employer que le
langage
fixé par l’Académie il y a un siècle, ne serait p
c’est-à-dire par les qualités qu’il possède effectivement ou que son
langage
peut faire supposer en lui. Enfin, si tout cela e
en recommandant l’observation, à reproduire ses actes et à imiter son
langage
. Il n’est donc pas inopportun, tout en abandonnan
du l’influence de la parole, ou le mettre convenablement en scène, le
langage
qu’on lui adresse ou qu’on lui prête doit subir c
de ait les mêmes passions, les mêmes mœurs, et par conséquent le même
langage
que celui qui habite les déserts glacés de la Sib
secret du commandement et de la victoire, leur donnait aussi celui du
langage
qui convient et qui persuade. Et c’est parce que
ur, le dernier par la religion et l’invocation à saint Nicolas. Et le
langage
, pour le même motif, était ici précis et palpable
es costumes, des meubles, des ustensiles, des idiotismes et formes de
langage
usités à telle époque et dans telle condition, tr
couleur locale dans l’Athalie, par exemple, parce que la pensée et le
langage
bibliques étaient familiers à son parterre, n’a p
losophes, elle est arrivée aujourd’hui au même degré de pureté que le
langage
des autres sciences. L’éloquence judiciaire est d
re ; ses paroles le peindront d’une manière frappante, les figures du
langage
se présenteront en foule à son esprit, et ses par
ative des bons écrits, se laisse toujours séduire par le clinquant du
langage
, et entraîner au torrent du goût populaire et dom
on cultive avec tant de soin, tous les arts libéraux, où la beauté du
langage
, les grâces et l’élégance de la diction ont obten
es sentiments et sa prééminence sur tous autres écrivains à parler le
langage
des passions, que la saine critique nous a enseig
nous arrêter quelque temps à cette source. Naissance et progrès du
langage
. Le mot langue signifie manifestation de nos i
us pouvons regarder comme portée au plus haut degré de perfection. Le
langage
est devenu aujourd’hui une machine ingénieuse qui
t le plus harmonieux. Si l’on se reporte par la pensée à l’origine du
langage
, si l’on réfléchit sur les faibles sources d’où i
sions accompagnés de gestes qui donnaient plus d’expression encore au
langage
de la passion. Ces cris, que les grammairiens app
t par les hommes ; les interjections et les exclamations, qui sont le
langage
de la passion, en furent les premiers éléments. C
stinctif d’une nation est le feu et la vivacité, aperçoit-on dans son
langage
un mode d’intonation qui gratifie davantage l’ima
on et la représentation théâtrale. Considérons maintenant le style du
langage
dans son état primitif et ses progrès. Nous somme
ce qu’on appelle figures du discours sont les principaux ornements du
langage
, et qu’elles ne furent inventées qu’après qu’il e
es ou allégories, et au moyen de ces formes empruntées qui rendent le
langage
figuré ; et comme les objets avec lesquels ils se
spositions de l’âme et les idées morales et intellectuelles. Ainsi le
langage
primitif devait être composé totalement d’express
, la surprise, l’admiration, étaient leurs passions habituelles. Leur
langage
dut nécessairement ressentir l’influence de la di
t nous faisons usage dans nos ouvrages poétiques. Avec les progrès du
langage
, les mots s’étant multipliés, le style devint plu
style prend un caractère plus élevé et plus majestueux pour parler le
langage
de la passion et de l’imagination ; l’arrangement
cture, et soumettre les pensées à la réflexion. Mais, de son côté, le
langage
parlé est plus frappant et plus énergique, le ton
plus nobles et les plus sublimes effets de l’éloquence, résultent du
langage
parlé. (Voyez, sur ce chapitre et le précédent, l
t de Brosses, Formation et mécanisme des langues.) Construction du
langage
. La construction des langues présente un art m
au moyen de quelques observations sur les différentes parties dont le
langage
ou le discours est composé. Le premier objet à co
es, les prépositions, doivent former nécessairement les bases de tout
langage
. La division grammaticale la plus usitée est cell
ne, car l’article contribue beaucoup à la clarté et à la précision du
langage
. Outre l’avantage qu’ils ont de pouvoir être indi
dérivant d’aucun autre principe que de la construction arbitraire du
langage
. Les Italiens suivent la même classification ; le
C’est surtout là qu’on aperçoit la profonde subtilité métaphysique du
langage
. Le verbe a une ressemblance intime avec l’adject
émontre qu’il doit avoir pris naissance à l’époque de la formation du
langage
, mais ce ne fut qu’après de longues réflexions qu
moins nécessaires et d’une formation plus récente dans le système du
langage
, que plusieurs autres éléments du discours. Les p
osées l’une à l’autre, il faut conserver quelque ressemblance dans le
langage
et la construction ; car lorsque les choses se co
d’ouvrir ses œuvres pour trouver de nombreux exemples qui rendent ce
langage
musical sensible à l’oreille. Les auteurs anciens
nance ni a une passion violente, ni à un raisonnement pressant, ni au
langage
familier ; il faut employer alors une mesure plus
eigner les belles-lettres, liv. III, chap. 3. Origine et nature du
langage
figuré. Notre premier soin pour connaître l’or
iguré. Notre premier soin pour connaître l’origine et la nature du
langage
figuré doit être de rechercher ce que l’on entend
nner à la phrase, toutes les attitudes du style. Ces mots, figures ou
langage
figuré, signifient donc que l’on s’éloigne de la
vrages les plus instructifs et les plus remarquables sur l’origine du
langage
figuré, est sans contredit celui de Dumarsais int
es, qu’elles doivent être considérées comme des éléments primitifs du
langage
, et que les hommes les plus illettrés emploient d
ervé que ce sont elles qui constituent toute la force et la beauté du
langage
, qu’elles le revêtent d’un habillement particulie
qui sert à la fois à l’embellir et à le parer. On peut le définir, le
langage
de l’imagination et des passions : les rhéteurs l
nom de trope ou de figure, pourvu que nous nous ressouvenions que le
langage
métaphorique est toujours le coloris d’une concep
figures, et principalement de celles qui ont quelque influence sur le
langage
. Les hommes, voyant que leurs idées se multipliai
our, etc. Mais cette cause ne fut pas la seule qui donna naissance au
langage
métaphorique, l’influence qu’exerce l’imagination
e au langage métaphorique, l’influence qu’exerce l’imagination sur le
langage
fut aussi une cause puissante de l’accroissement
achet d’une figure pour imprimer au style un caractère remarquable de
langage
figuré ; telles sont ces phrases : « poursuivre u
ressions agréables qu’il va faire naître. C’est par ces moyens que le
langage
a acquis cette merveilleuse puissance à laquelle
ms qui ont été inventés par les rhéteurs pour les diverses figures du
langage
. Ces détails minutieux offriraient beaucoup d’enn
tes les instructions que je pourrai offrir sur l’emploi convenable du
langage
figuré, et je montrerai les abus et les erreurs q
ions est celle qui existe entre l’objet et son effet ; aussi, dans le
langage
figuré, l’effet est-il souvent placé pour la caus
eux des philosophes ou des artistes ; ces idées, d’abord réservées au
langage
des sciences, ne doivent passer dans le style ora
n ou la passion a quelque part. En mainte circonstance, c’est le vrai
langage
de l’imagination et de la passion, et par conséqu
s sont puisées. La comparaison, comme je l’ai déjà dit, est plutôt le
langage
de l’imagination que de la passion ; il faut ajou
mment la nature exprime l’émotion et la passion, et de leur donner le
langage
qu’elle leur attribue, et surtout de ne jamais af
tinées à réveiller. Que la nature et la passion parlent toujours leur
langage
, elles ne manqueront jamais de figures pour s’exp
ans le cadre d’un discours d’apparat, mais qu’elles ne sont jamais du
langage
de la passion, qui affecte rarement une marche au
larmes se tarissent bientôt, surtout dans les peines d’autrui. Du
langage
figuré, caractères généraux du style. Style diffu
peut être fertile en ornements étudiés, l’expression pleine d’art, le
langage
fortement figuré et élevé, et cependant il peut n
ation, remplie et vivement sollicitée par son sujet, le peint avec le
langage
figuré que parle naturellement l’imagination. Tou
ilien sur ce même sujet, lib. ix, c. 3. Quiconque n’a pas le génie du
langage
figuré ne doit pas en faire usage. L’imagination
Un auteur de ce caractère montre qu’il ne dédaigne pas les beautés du
langage
, elles sont l’objet de son attention, mais il che
tyle, autant que le sujet le permet ; toute la clarté que l’emploi du
langage
figuré peut ajouter, lorsqu’on en fait usage avec
le, et comme opposée à la multiplicité des ornements et à la pompe du
langage
, est ce que Cicéron et Quintilien expriment par c
idem. Chez lui rien ne dénote l’art dans l’expression ; il parle le
langage
de la nature ; vous ne voyez ni le style, ni l’au
: une ardeur particulière l’échauffe et la rend brillante ; c’est le
langage
d’un homme dont l’imagination et les passions son
ectitude de jugement et à une connaissance étendue de la puissance du
langage
; à quoi il faut encore ajouter la grâce de la pr
ratoire. Il y a toute raison de penser, comme je l’ai indiqué, que le
langage
des premiers hommes était passionné et métaphoriq
mes de ces abus de la parole et du raisonnement, et de les ramener au
langage
naturel, aux idées saines et utiles. Vers la même
ar Voltaire dignes de Cicéron : ils allient la force à l’adresse. Son
langage
simple et naïf donne à la douce morale que respir
ne grande noblesse ; mais sa diction est trop calme ; ce n’est pas le
langage
de l’indignation. Linguet, dont la vie ne fut qu’
’auditoire. Ces figures hardies, qui sont, comme je l’ai remarqué, le
langage
naturel des passions, reçoivent une juste applica
uasion. C’est surtout à un style mâle et nerveux qu’on doit viser. Le
langage
métaphorique employé convenablement produit souve
ce de la chaire doit être populaire, non qu’elle doive accommoder son
langage
aux caprices et aux préjugés du peuple, ce qui ne
qu’un orateur ne peut jamais être éloquent lorsqu’il ne parle pas le
langage
que lui dictent la conviction et le sentiment ; c
eresse. Un sermon aride ne fut jamais un bon sermon. La correction du
langage
et de la prononciation est sans doute nécessaire
avec détail de l’emploi des figures, nous y renvoyons le lecteur. Le
langage
des écritures saintes, convenablement employé, es
uissance pathétique. La quatrième : qu’il est nécessaire d’étudier le
langage
des passions. Si nous observons comment s’exprime
uence d’une passion réelle et forte, nous trouverons toujours que son
langage
est simple et naturel ; il peut être animé par de
partie est déclamatoire et non pathétique. C’est pousser trop loin le
langage
de la passion ; chaque auditeur s’aperçoit immédi
s hommes sont ceux que l’on puise à la source pure de la vertu. Aucun
langage
n’est mieux entendu, n’est plus énergiquement sen
pas dire qu’il ne faut jamais écrire ou prononcer un mot que dans un
langage
élaboré et artificiel ; cela donnerait au style d
es affectionnaient une vie simple, nous serons fondés à penser que le
langage
humain a dû se ressentir de cette simplicité prim
ces et innocentes, les hommes durent nécessairement se contenter d’un
langage
fort limité pour l’expansion de leurs sentiments
petit nombre d’expressions ou de mots, et la nomenclature du premier
langage
dut être, sans contredit, fort restreinte. § I
e nouvelles idées donnèrent naissance à de nouvelles expressions ; le
langage
s’étendit et les langues naquirent, Leur berceau
ultiplièrent. Les hommes séparés en nations distinctes adoptèrent des
langages
de prédilection, et bientôt on parla l’hébreu, le
Proposition Après avoir exposé en quelques lignes la formation du
langage
, c’est-à-dire la création des mots, des langues,
Chapitre Ier. Considérations générales. § 1. Formes du
langage
. — Division des ouvrages de littérature. Il y
ision des ouvrages de littérature. Il y a deux formes générales du
langage
: le discours libre, ou la prose, et le discours
leurs. Les poètes sont les auteurs de poèmes : eu égard à la forme de
langage
qu’ils emploient, c’est-à-dire à ce qu’ils s’expr
ts sont des écrivains : les uns et les autres, eu égard à la forme de
langage
qu’ils emploient, sont des prosateurs. Il importe
celle-ci finit ; c’est-à-dire que quand la grammaire s’est occupée du
langage
, de ses formes, de ses qualités et de ses défauts
l’état d’enfance où était encore, au temps d’Aristote, la théorie du
langage
. On pourra consulter sur ce sujet notre Apolloniu
lytiques prem., I, 4 Métaphysique, X, 12. Le nom.] Voy. Aristote, Du
Langage
, chap. ii et iii, et le ch. xxi de la Poétique. D
On trouve chez Aristote des observations semblables dans le traité Du
Langage
, chap. ii et iv. Voyez sur la finale δωρος dans l
II, 12. C’est exactement la doctrine qu’on retrouve dans le traité Du
Langage
, et que commente Ammonius dans un passage d’où Ri
orique sont précédés une Introduction sur l’origine et les progrès du
langage
et de l’écriture, dont l’examen se rattache néces
res, doit tendre à se dégager des ornements inutiles, pour devenir le
langage
de la raison et du bon sens. Les exemples, si néc
tation de la jeunesse. Introduction. I. Origine et progrès du
langage
. Un des principaux attributs qui séparent l’ho
ais, en admettant comme une vérité incontestable l’origine céleste du
langage
, on ne peut supposer que l’homme ait reçu, aux pr
jourd’hui. Dieu n’avait sans doute donné à ses premiers enfants qu’un
langage
proportionné à leurs besoins, et la capacité de l
tingués parties tenues particuliers. Ce n’est pas tout : on a fait du
langage
un instrument de luxe et de plaisir ; on ne s’est
uissance. Voilà jusqu’où le temps et l’industrie humaine ont porté le
langage
; mais, à l’origine des sociétés, quand les homme
ont été probablement les premiers éléments etcomme les fondements du
langage
. Quand des communications plus étendues et plus f
e seront sentis atteints par un violent désir. Telle est l’origine du
langage
figuré ; ainsi ont commencé ces formes de langage
le est l’origine du langage figuré ; ainsi ont commencé ces formes de
langage
que les grammairiens et les rhéteurs ont placées
e l’abondance des idiomes modernes est dû réellement à la pauvreté du
langage
primitif. A la nécessité il faut pourtant joindre
qui éclairait son séjour, toute la nature extérieure entrait dans son
langage
, pour donner à ses sentiments et à ses pensées un
savoir. Des faits incontestables viennent appuyer ces assertions. Le
langage
des peuples encore sauvages est plein d’hyperbole
istoire des cinq nations indiennes.) Nous appelons ordinairement ce
langage
style oriental, parce qu’il plaît surtout aux peu
ins climats, mais qu’il est commun à toutes les nations, lorsque leur
langage
est à peine formé, etque leur civilisation est en
expressions hyperboliques et figurées disparut, pour faire place à un
langage
plus positif et plus clair ; la conversation habi
ntact le souvenir des événements importants ; ils inventèrent donc un
langage
nouveau, et créèrent des signes ou caractères pro
caprice de quelques hommes suffisait quelquefois pour bouleverser le
langage
. Les langues ne pouvaient encore se perfectionner
absolu de ses paroles comme de sa personne. La grammaire lit dans le
langage
ce que la loi avait fait dans la société : elle m
, les fleuves, les mers établirent des barrières entre les différents
langages
, et plusieurs grammaires se formèrent sur la surf
Après les exclamations ou interjections, qui ont dû former le premier
langage
du genre humain, la partie la plus ancienne du di
is, sont plus claires et plus positives que les autres ; cependant le
langage
peut rigoureusement s’en passer, et ce qui le pro
esseurs du sol que nous habitons, les Celtes ou Gaulois, parlaient un
langage
dont la source nous est inconnue. Attirés par un
iome général de la nation. Le latin corrompu dominait dans ce nouveau
langage
. Cependant une révolution vint changer la face du
ent dans la Gaule (486). Les nouveaux maîtres apportaient avec eux le
langage
du pays d’où ils sortaient, l’idiome tudesque ou
ui, vainqueurs de la Bretagne, abolirent les lois, les coutumes et le
langage
du peuple conquis. Les Gallo-Romains furent maint
e avec force l’influence que la révolution française a exercée sur le
langage
: « Comme jamais société n’avait été plus violemm
n reprirent pas moins, dans cette épreuve, une vigueur qui passait au
langage
. De cette ardente et hétérogène fusion sortirent
grations ou des conquêtes, furent obligés d’apprendre et d’adopter le
langage
d’un autre peuple, l’usage des prépositions fit-i
sons diverses : Carthaginis, Carthaginem. Il en fut de même quand le
langage
des Francs se combina avec les débris du latin. A
remonter, comme nous t’avons déjà tait, jusqu’aux premiers essais du
langage
. Figurons-nous, par exemple, un sauvage qui se tr
n ; c’est celui que suivent encore aujourd’hui le russe, le gallique,
langage
des montagnards d’Ecosse, et presque toutes les l
ttachaient aucun prix aux avantages qui en résultaient. L’harmonie du
langage
était mille pour eux, et ils ne s’inquiétaient pa
qui persuade et une grace qui les fasse aimer, alors la correction du
langage
ne suffit plus, et il nous faut un autre guide qu
instinct. Ainsi l’éloquence a précédé la rhétorique. Aussitôt que le
langage
a été assez formé pour exprimer plusieurs pensées
n’oublient jamais que le pathétique, sanctionné par la raison, est le
langage
le plus persuasif et l’éloquence la plus entraîna
ver à leur but, cachent souvent le syllogisme sous les fleurs de leur
langage
. Ainsi, il y en a un dans le morceau suivant de M
plus harmonieuse pour l’oreille, lors même qu’ils ne seraient pas le
langage
le plus entraînant pour le cœur. Nous n’avons qu’
et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un
langage
mystérieux ; ils me plongent dans d’ineffables rê
ucons d’aujourd’huils Andrieux. L’ironie, qui est ordinairement le
langage
de la gaieté et de l’enjouement, peut appartenir
ais ils ne s’en servent pas longtemps, et ils se hâtent de revenir au
langage
sérieux, qui devient plus énergique quand il est
térature) s’est amusé à rassembler presque toutes les figures dans le
langage
familier d’un homme du peuple en colère contre sa
ots pour exprimer le même objet, et une personne versée dans l’art du
langage
sait apercevoir une différence entre deux termes
ne grande influence sur tous les hommes ; et il peut y avoir, dans le
langage
, une sorte de mélodie qui en double le charme et
stant, dans ses ouvrages, des endroits remarquables par la mélodie du
langage
. Qui ne sait par cœur cette phrase sur le cheval
éjà eu occasion de voir l’origine des tropes, en recherchant celle du
langage
. (Introduction, § 1er.) A cette époque où la soci
m de tropes à ces mots enrichis d’un nouveau sens. Introduits dans le
langage
parla nécessité, les tropes sont devenus un ornem
oins que la chose même ; mais employés avec goût, ils sont le nerf du
langage
. La poésie vit de ces expressions animées qui don
tous les hommes se servent plus ou moins de tropes pour colorer leur
langage
. Ces expressions figurées, qu’on retrouve partout
ui nous portent toujours à sourire quand nous les rencontrons dans le
langage
des autres. » La Fontaine est souvent cité comme
rillantes, sont un ornement de mauvais goût quand elles remplacent le
langage
de la raison ou de la passion. Du style concis
aux autres ; car, comme le remarque La Bruyère, l’affectation dans le
langage
est souvent une suite de l’indifférence. III.
ofonde, et qui ont le double mérite de former la raison etde polir le
langage
. Que reste-t-il d’un roman ou d’un conte frivole
nt en public : elles donneraient de l’intérêt et de la gravité à leur
langage
habituel. Mais, sans entrer dans le domaine de la
ne de la science, les beautés de la nature physique doivent animer le
langage
de quiconque a des yeux. Les jeunes gens qui étud
apporter à leurs livres. Quand on peint ce que l’on a vu soi-même, le
langage
prend quelque chose de naturel et de vivant, tand
aître le temps et le lieu où l’action s’est, passée, le caractère, le
langage
, et quelquefois même la physionomie des personnag
iné des idées parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le
langage
quand ils l’ont corrompu en détournant les accept
s, avec une bonté qui n’ôte rien à sa dignité, avec une simplicité de
langage
qui commande à la fois l’amour et l’admiration. C
i nous occupe nous-mêmes tous les jours ? Pourquoi le savant, dans un
langage
simple et méthodique, ne mettrait-il pas la socié
faut éviter, il me reste à parler de la forme qu’on doit donner à son
langage
, et de ce qu’on pourrait appeler le style de la c
tte sévérité vétilleuse, qui se défend certaines irrégularités que le
langage
familier a introduites même dans le style soutenu
pagnie de la capitale, et qui est, à proprement parler, l’urbanité du
langage
, comme elle était autrefois l’atticisme dans Athè
Allemagne.) Il ne suffit pas d’être vrai, naturel et simple dans son
langage
; il faut encore ne parler qu’à son tour. Cicéron
un mot sérieux, un mot sérieux à une saillie. L’un s’exprime dans un
langage
précis et serré ; l’autre, avec moins de logique,
euple soient ordinairement composés en prose. La poésie, revêtue d’un
langage
mesuré, précède partout la prose, comme l’art pré
n Irlande, la prose n’apparaît qu’au douzième siècle. La prose est le
langage
libre, sans règle ni mesure fixe : on l’emploie s
genres de composition où domine la raison positive. Les vers sont le
langage
soumis à des règles déterminées, et à une certain
avaient guère que le vers métrique. La poésie adopte ordinairement le
langage
mesuré ; de là vient que les mots vers et poésie
ur les autres, et en relève le goût et la beauté. § VII. Poésie du
langage
. La poésie proprement dite, celle du langage,
. § VII. Poésie du langage. La poésie proprement dite, celle du
langage
, est bien plus importante, plus complète et plus
bien loin que les figures soient des manières de parler éloignées du
langage
ordinaire, il n’y a rien de si naturel, de si com
ivent, comme on voit, à la nécessité, à la pénurie, à la stérilité du
langage
; mais on continua de les employer dans la suite,
u’elles flattaient l’imagination26. Il est facile de voir pourquoi le
langage
a été plus figuré dans les premiers temps de la f
le prouver, en rassemblant à dessein, et sans s’écarter cependant du
langage
de la nature, toutes les figures possibles de dic
s esprits observateurs ont remarqué quel avantage on pouvait tirer du
langage
figuré, si commun dans les premiers temps. Ils on
s vrai que c’est là, et là seulement que la poésie est constamment un
langage
céleste, quelque sujet qu’elle traite, et qu’Homè
ns tout son jour. Ajoutez à ce mérite du fonds des choses, celui d’un
langage
toujours noble dans sa belle simplicité, et riche
lus simples de l’élocution, il fallait bien cependant caractériser le
langage
des passions, et assigner les nuances propres à l
, et quelquefois même les morts45. Cette figure est tellement dans le
langage
de la nature, qu’il n’est point de genre de poési
eau). La poésie ne se borne pas à donner aux plantes, aux animaux, le
langage
et les affections des hommes ; elle prête du sent
voir les efforts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le
langage
d’une passion qu’il n’éprouve point, et qu’il ne
s de ne plus voir en lui qu’un Gille de foire, et de lui en prêter le
langage
. De là, ces tournures triviales, ces expressions
28. La poésie a-t-elle un caractère particulier ? La poésie a un
langage
qui lui est propre, et qui est très différent du
poésie a un langage qui lui est propre, et qui est très différent du
langage
ordinaire. Comme les poètes, dans leurs ouvrages,
s, et que le monarque et le héros n’auront ni le même ton, mi le même
langage
que le simple citoyen et le berger. 29. En quoi c
couleurs, la poésie le fait par l’expression. Aussi emploie-t-elle un
langage
extraordinaire, qu’on a appelé le langage des die
on. Aussi emploie-t-elle un langage extraordinaire, qu’on a appelé le
langage
des dieux, et donne-t-elle à tous les objets qu’e
cle II. De la versification 35. Combien y a-t-il de sortes de
langage
dans une même langue ? Il y a deux sortes de lan
il de sortes de langage dans une même langue ? Il y a deux sortes de
langage
dans une même langue : l’un qui se nomme prose, e
avant, est le discours qui n’est pas soumis à une mesure régulière ou
langage
libre ; et le vers, de versus, tourné, qui retour
parce que le vers s’arrête pour recommencer les mêmes rythmes, est le
langage
mesuré ou assujéti aux lois de la versification.
nt dans le même genre traité en prose ; en un mot, quand il montre le
langage
ennobli, enrichi, paré, élevé au-dessus de ce qu’
tion métrique et de la versification rythmique ? Les nations dont le
langage
et la prononciation étaient d’un genre musical, f
es poétiques ? On entend par licences poétiques des irrégularités de
langage
permises en faveur du nombre, de l’harmonie, de l
transport des passions et par le charme de l’harmonie, fut nommée le
langage
des dieux. » (lettre à l’ Académie, § V.) C’est
ltiplier et d’exprimer à loisir, grâce à la souplesse merveilleuse du
langage
, tous les aspects du vrai et du beau. C’est la be
rois et au-dessous sont des hasards heureux Différentes d’humeur, de
langage
et d’esprit, Et d’habit. La Fontaine. Nous avon
Prose et Poésie. — Dans la littérature, qui n’est autre chose que le
langage
de l’âme, les genres correspondent aux formes div
ence. Ce mot indique seulement que l’orateur expose la vérité dans un
langage
digne d’elle. Il en fait montre, comme on eût dit
n ou les accents inspirés de l’oraison funèbre : c’est par là que son
langage
touche à la poésie. Sermons, panégyriques, oraiso
tre de Fénelon à l’Académie et dans ses Dialogues sur l’éloquence, le
langage
excellent d’un goût presque sans erreur. Le xviii
sions et le plan du discours. L’Élocution ou le style traduit par le
langage
les résultats de l’ Invention et de la Dispositio
ngé du grand Condé et de la chaire chrétienne : vous aurez entendu le
langage
le plus puissant, le plus sublime, le plus pur qu
Auguste, délibérant avec ses conseillers, annonce dans un magnifique
langage
les incertitudes où le jette la comparaison du po
événements presque dans les mêmes termes, en réduisant le magnifique
langage
de Bossuet à la simplicité de l’histoire. On peut
l’hypocrisie et la dévotion ? Vous voulez les traiter d’un semblable
langage
? Rendre le même honneur au masque qu’au visage ?
le cœur en parlant à l’esprit. » Disc. sur le style. Dans ce beau
langage
, Buffon n’a fait que résumer les règles de l’éloq
ttres ; mais pourquoi en bannir la facilité, l’élégance, la pureté du
langage
? Pourquoi les condamner à la platitude, sinon à
’affaires, de science ont quelquefois pour le charme et l’harmonie du
langage
paraît d’une sévérité singulière, quand on songe
trancher de ces sages et simples paroles pour y trouver les règles du
langage
des affaires. Buffon, dans son Discours sur le st
ence. C’est par là que le commerce de ces sublimes génies forme notre
langage
, par le choix excellent des termes, comme il élèv
plus obscurs, et leur enseignent la parfaite justesse de l’idée et du
langage
. Ajoutons, d’ailleurs, qu’il y a des originalités
ur n’être que littéraire, n’en a pas été moins funeste à la clarté du
langage
et du style. La recherche des images neuves, l’af
iesses malheureuses de nos jours ; Buffon, avec son génie et son beau
langage
, n’échappe pas au reproche d’avoir trop emprunté,
ques. Aujourd’hui qu’on affecte de mépriser la grâce et l’élégance du
langage
, il serait peut-être facile de récuser l’autorité
ve, celle qui peint par le son, est restée la force et la vie de tout
langage
humain ; et l’esprit de l’homme n’y renonce jamai
té, la simplicité, la précision, la naïveté des pensées, la pureté du
langage
, et je ne sais quelle élégance qui se fait plus s
ain consiste à employer a propos toutes les formes de la pensée et du
langage
, selon la différence des sujets : la chaire, le b
une loi de notre littérature. Elle se marquait par l’ordre direct du
langage
, la lumière des expressions, et cette netteté pré
et il en avait conclu « qu’elle tenoit le second lieu entre tous les
langages
qui ont jamais esté, et le premier entre ceux qui
eur, la justesse inaltérable de la pensée, la propriété rigoureuse du
langage
. « La règle en France et la discipline ont donc
a mode aux langues étrangères. Enfin, les révolutions bouleversent le
langage
comme la société, forgent les mots, ou tout au mo
ansformations du sens et de l’usage ordinaire des mots qui donnent au
langage
et au style un air nouveau, sont ce qu’on appelle
chose artificielle, et s’éloignent, comme on l’a dit quelquefois, du
langage
ordinaire : rien au contraire n’est plus fréquent
instinct d’un esprit cultivé doit suffire pour observer l’analogie du
langage
, comme dans ces excellents exemples : « C’est là
trous, vivent de sauterelles et d’œufs de fourmis, et n’ont pour tout
langage
qu’une sorte de gloussement inarticulé), aussi, d
t de l’éloquence. « — Mais, direz-vous, peut-on appeler éloquence le
langage
barbare de quelques chefs grossiers à des hordes
seul sentiment, le sentiment religieux, de même toutes les formes du
langage
sont des canaux qui dérivent d’une même source, l
mour de la gloire, leur constance dans la douleur, la dignité de leur
langage
et de leur maintien, on sent des hommes qui, nés
cause commune un chef dissident, et, au lieu de lui faire entendre le
langage
sévère de l’honneur et du devoir, il ne lui parle
’honneur des citoyens et les principes politiques de l’État. C’est le
langage
d’un homme d’action à des hommes d’action, trop i
pour se laisser éblouir par des sophismes. Je dis plus, c’est le seul
langage
digne d’un orateur et d’un peuple libre. Mais rar
oyez pas que, pour être la simple expression du bon sens pratique, le
langage
de ces grands hommes d’État manque de véhémence e
jette cet apologue, que je vous demande la permission de traduire en
langage
moderne : — « Un jour le Lundi entra en contestat
r est dans les chiffres, et n’auraient-ils pas raison de lui tenir ce
langage
? Allons plus loin. Supposons que vous soyez vous
utant de leur faiblesse. Cette race ardente, incapable de résister au
langage
de la passion, imita l’artifice d’Ulysse l’avisé,
’éloquence politique, en effet, n’est, comme nous l’avons dit, que le
langage
du bon sens parlé devant un peuple, si son but un
ens, il est hors de doute qu’il se fût borné, pour les convaincre, au
langage
de la raison pure. Mais ce n’est pas la raison qu
de la vertu, ils se trahissent toujours par quelque contradiction de
langage
. Comme les laquais de bonnes maisons qui changent
urait plus être, où tout se confond, où il faut absolument un nouveau
langage
, pour exprimer des choses inouïes. Telle fut, pou
nous en avons dit assez pour indiquer ce qu’étaient devenus alors le
langage
de la tribune, et l’éloquence des Mirabeau et des
de la cause et le talent de l’orateur ramenèrent, pour un moment, le
langage
de la raison et la véritable éloquence, dans une
lus se montrer que dans les jours d’apparat, elle ne parle plus qu’un
langage
étudié, étranger aux beaux mouvements de la vérit
t, soit sous les formes vagues et souples de la musique, soit dans le
langage
plus strict et mieux défini de la littérature, l’
are. Rappelez-vous ici ce que nous avons dit à propos de la pureté du
langage
. La nature des divers peuples est modifiée par un
ernes. Quelle fut en Grèce la conséquence de cette heureuse nature de
langage
, à laquelle contribuaient d’ailleurs le climat, l
, non pas l’écolage. » Voir le Moliere d’Aimé Martin. 74. Le vice de
langage
, qu’on appelle vulgairement un cuir (ne vous récr
l’autre deux écrivains qui aient traité la même pensée, l’un dans un
langage
harmonieux, l’autre avec des formes rudes et siff
touché de cette affreuse image, Changer bientôt en pleurs ce auperbe
langage
, Eprouver la douleur que j’éprouve aujourd’hui, E
rhéteurs, certains tours d’expressions et de pensées qui diffèrent du
langage
ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style
e vivacité ou de noblesse. — Blair définit les figures, une espèce de
langage
suggéré par l’imagination et par les passions, la
une espèce de langage suggéré par l’imagination et par les passions,
langage
qui au lieu d’énoncer seulement l’idée comme le f
des vaisseaux, etc. 188. Faites connaître l’origine des figures. Le
langage
figuré offre une classe d’ornements fort étendue.
a fait naître, par l’effet nécessaire de la pauvreté et des bornes du
langage
. Dans la suite, le plaisir et l’agrément l’ont re
ssions ou par l’imagination, pour ajouter de la force au discours. Le
langage
figuré est d’ailleurs si naturel à l’homme, qu’on
c’est qu’une métaphore. Cependant, comme la propriété et la beauté du
langage
sont susceptibles d’être perfectionnées, la conna
t, et que celui qui ne sera pas porté par son caractère à employer le
langage
figuré, ne devra pas tenter de le faire. 192. Com
es : les figures grammaticales, qui s’éloignent des lois générales du
langage
; les figures oratoires, qui consistent dans un c
qui exige que les métaphores soient parfaitement suivies, de mêler le
langage
propre et le langage figuré, comme l’a fait Pope
aphores soient parfaitement suivies, de mêler le langage propre et le
langage
figuré, comme l’a fait Pope dans le passage suiva
lorsqu’elles sont placées à propos ; mais elles ne conviennent pas au
langage
de la passion, et elles rendent le style haché, s
ne figure par laquelle on attribue la vie, le sentiment, l’action, le
langage
à des êtres absents, inanimés, imaginaires, et qu
s sur le pouvoir des différentes lettres, ou des sons simples dont le
langage
est composé. Il est évident que les mots les plus
lange bien entendu constitue l’une des principales ressources du beau
langage
. Tous les grands écrivains, tous les orateurs ill
ntasser des syllabes dures et difficiles à prononcer. La structure du
langage
vient même l’aider dans ce travail ; car, dans to
t familier. Il n’y a point d’écrivain qui ne fasse quelques fautes de
langage
, et celui même qui se mettrait dans la tête de n’
nonde toute la France, il faut compter cette corruption épidémique du
langage
, qui en a été une suite nécessaire. Pour peu qu’o
r rien n’est si naturellement contagieux que les vices du style et du
langage
, et nous sommes disposés à imiter, sans y penser,
La Harpe écrivait hier ? [Simplicité] 6° La simplicité dans le
langage
est ce qui fait le plus aimer le style d’un écriv
urs quelque chose à dire, et rien ne pourra les forcer à se taire. Ce
langage
muet d’une chose inanimée, qui reproche perpétuel
e, — « Dieu a été trompé il veut se venger, comment ? Il emprunte un
langage
ironique à l’homme et se sert de ce langage pour
comment ? Il emprunte un langage ironique à l’homme et se sert de ce
langage
pour exprimer sa colère. Quelle affectation de ch
tention d’exiger la pureté. En un mot, la correction est la pureté du
langage
, tandis que la pureté est le génie de la langue.
figures la chose et non l’expression. Rien n’est plus commun dans le
langage
ordinaire que les figures, nous ne pouvons ouvrir
ours de phrase, qui rendent une idée plus énergiquement. Elle sert au
langage
des passions violentes, qui veulent opiniâtrement
’une idée analogue existant dans les coutumes, les mœurs, le goût, le
langage
, les faits, etc., etc. Soit que l’analogie soit p
l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le
langage
qu’emploie un rhéteur éloquent. L’Epiphonème fai
. — ou — prétérition. 39. La prétermission contient un artifice de
langage
par lequel on semble vouloir passer une chose sou
inanimée. Il y a donc deux sortes de prosopopées. 1° La prosopopée de
langage
, Fléchier dans l’oraison funèbre de Montausier le
dans les surprises cachées par les détours des allées, les secrets du
langage
; enfin, dans le bosquet de repos, le but du disc
finit point ; l’expression sublime est à toute la hauteur possible du
langage
de l’homme. Quand ces deux choses sont réunies, l
ites. La simplicité de l’expression produit plutôt le sublime que le
langage
figuré. Dieu dit : que la lumière soit faite, et
actions. Un trait héroïque a sa pensée profonde qui fait agir, et son
langage
n’a pas besoin de venir à nos oreilles ; le cœur
levés, ici lents, là rapides ; mélangez les expressions propres et le
langage
figuré ; recourez aux petites phrases après la pé
arpe donne ici l’exemple et le précepte ; je n’ai rien à ajouter à ce
langage
du maître. Mais ce n’est pas le seul genre de pen
igence, tel est le style simple. Style familier. — C’est la fleur du
langage
populaire, l’éloignement de tout ce qui est trivi
ire. Le style fleuri parle peu à la raison, il s’occupe des grâces du
langage
avant tout ; il multiplie les épithètes, il caden
s, des Alcibiade, qui vivaient en même temps qu’eux ». Voilà bien le
langage
de l’admiration sentie et raisonnée ; et ce langa
». Voilà bien le langage de l’admiration sentie et raisonnée ; et ce
langage
était vrai dans Racine. Personne ne rendait plus
ont pu et n’ont dû exprimer alors que ce qui peut toucher l’âme. — Le
langage
du cœur et le style du théâtre ont entièrement pr
, qui blessent à la fois l’ordre, la liaison des idées, les règles du
langage
et le coloris du style, et dont le moindre défaut
; l’art de bien dire est l’art d’appliquer à chaque chose le ton, le
langage
et les moyens de preuve qui lui conviennent, c’es
s grands orateurs ; elle est à l’éloquence ce que la grammaire est au
langage
, ce que la poétique est à la poésie, ce que la lo
donné plus d’assurance et de fermeté à la pensée, au raisonnement, au
langage
. Par un privilège de sa raison, l’homme fait mieu
de la justice, le respect de la religion et des lois donnent à notre
langage
une autorité que rien ne remplace. Quand un écriv
sentiments fait croire qu’il les a dans le cœur ; c’est à la fois le
langage
de la vertu et de l’affection. Au contraire, les
ns l’esprit et qui se trouve ainsi réduit à deux propositions dans le
langage
; le syllogisme est complet dans l’esprit, mais i
approchement entre les idées que plus d’effet ou plus d’éclat dans le
langage
. La comparaison conduit l’esprit à conclure du pl
ue celle où la rigueur de la discussion est tempérée par l’aménité du
langage
, où la grâce et l’abandon sont soutenus par la vi
e des arguments. — Les arguments s’adressant à la raison, ils sont le
langage
de l’homme à l’homme, l’expression sincère et scr
oyens, se dirigent eux-mêmes avec puissance, réflexion et liberté. Le
langage
des arguments honore à la fois celui qui l’accuei
u’il n’y est pas. » Que de détails inutiles, et comme la concision du
langage
est différente de la brièveté du récit ! Mais Qu
. La Fontaine a de même fait valoir la noblesse des sentiments et du
langage
dans son Paysan du Danube, en présentant d’abord
es et des ornements du style. Le bon sens de nos pères disait dans un
langage
tout familier, mais fort expressif : « À bon vin,
l’hypocrisie et la dévotion ? Vous voulez les traiter d’un semblable
langage
, Rendre le même honneur au masque qu’au visage, E
risie et la dévotion. puis : Vous voulez les traiter d’un semblable
langage
. et encore : Rendre le même honneur au masque q
sa beauté plutôt qu’à ses artifices et aux séductions étudiées de son
langage
et de ses manières. La fausseté du raisonnement v
t précis, ouvert, franc et facile à pénétrer ; marche est droite, son
langage
clair, son ton assuré ; l’adversaire déloyal est
rits en mesure de discerner la différence de la cause, des moyens, du
langage
et du ton. 5. Règles de la réfutation, — Toutes
V. Il faut opposer aux sophismes de mots la plus parfaite clarté de
langage
. VI. Lutter contre les sophismes de pensée en ma
la conclusion philosophique et politique par excellence ; tel est le
langage
qui convient à l’honnête homme qui a fait entendr
ituer d’ordinaire l’un de ces mots à l’autre, sans se piquer, dans le
langage
littéraire ou oratoire, d’une exactitude et d’une
sion plus de vivacité, d’éclat, d’énergie ou de grâce ; elles sont au
langage
ce que sont les gestes et les mouvements de la ph
de plus, ordinaire que l’emploi des figures. Comme, elles forment le
langage
de l’imagination, elles sont très-familières aux
soit par l’agrément et la variété que certains ornements ajoutent au
langage
, soit surtout par la force propre des images, par
e comparaison aussi frappante peut être empruntée à la statuaire : le
langage
sans figures, c’est la statue droite, sans geste
ns figures, c’est la statue droite, sans geste et sans inflexion ; le
langage
figuré, c’est la statue animée du mouvement que l
out, entreprend tout, dit tout, devient gai, familier, intempérant de
langage
, s’épanouit complètement au physique et au moral,
Grecs appelaient antilogie ou paradoxe, et qui se produisent dans le
langage
sous la forme des alliances de mots. Par exemple,
lorsqu’elle répondu Rodrigue : Va, je ne te hais point ! tantôt le
langage
d’une coquetterie raffinée ; Célimène dit au Misa
un équivalent, afin d’en diminuer l’effet et l’impression ; c’est le
langage
de la flatterie ou d’un aveuglement produit par l
umer sous une forme saisissante tout un développement ; elle donne au
langage
de l’élévation, de la dignité, une vraie noblesse
qui anime les objets inanimés jusqu’à leur prêter le sentiment et le
langage
. Un des plus anciens et des plus beaux modèles de
ont appris ce funeste chemin ! Des mouvements aussi violents sont le
langage
du désespoir à son paroxysme suprême ; ils convie
pée. Il me semble, ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné un
langage
convenable à tous ceux qu’on fait parler, et c’es
e figure est si bien dans les habitudes naturelles de l’esprit que le
langage
même de la conversation la plus familière est ple
ce n’est pas non plus un ornement que cherche Théramène ; il parle le
langage
de la passion ; il trahit cette illusion naturell
n et 2° les figures oratoires qui ne changent rien à la régularité du
langage
. Il y a quatre figures de grammaire principales q
façons d’exprimer la pensée : Essayons de les réunir toutes dans le
langage
d’un homme du peuple ; supposons qu’il est en col
ment tout ce qu’il avait dicté, veillant avec soin à la correction du
langage
. A la correction se rattache la propriété que La
qui ne craignait rien tant que de laisser quelque obscurité dans son
langage
. A ce point de vue, c’est un excellent conseil qu
’expression de la pensée. Voltaire a dit : La plupart des fautes de
langage
sont au fond des défauts de justesse. Le style pr
udre Que Dieu tient déjà prête à te réduire en poudre, elle parle un
langage
outré et bizarre ; et Corneille, le grand Corneil
consiste surtout à ne pas imiter Corneille quand il introduit dans le
langage
de la tragédie une locution populaire, comme dans
le pensée Ne peut plaire à l’esprit, quand l’oreille est blessée. Le
langage
doit toujours être agréable à l’oreille ; la pros
des vers dans leur prose ; c’est une recherche inutile, qui donne au
langage
un air d’apprêt et lui ôte tout naturel. En vain
; le poëte a dit avec raison : Des couleurs de sujet je teindrai mon
langage
. Chaque genre d’écrire a son style propre comme t
e style de l’histoire n’est pas celui de l’oraison funèbre ; enfin le
langage
de la comédie n’admet pas les tours hardis de l’o
a vie et le mouvement ; elle ranime, elle le passionne ; sans elle le
langage
demeure languissant. Pour occuper et intéresser l
qualités générales du style sont partout indispensables ; partout le
langage
doit être correct, clair, précis, naturel, noble
ême chose de la même façon que ferait un Français qu’un Espagnol ; le
langage
ne peut être le même dans un poème épique et dans
aché, quand l’écrivain ‘orme son style d’expressions choisies dans le
langage
commun qu’if approprie à son sujet. Aristote fait
e, c’est le style élevé, c’est le sublime. Le style élevé est donc le
langage
d’une imagination exaltée, d’une passion ardente,
es rois. La magnificence naît également de la précision puissante du
langage
et de son énergique simplicité ou de la richesse
; rien ne refroidit le pathétique comme l’enflure et l’exagération du
langage
. Fénelon a dit avec un excellent goût : La plupa
III. La magnificence peut résulter, soit de l’énergique simplicité du
langage
, soit de la richesse des développements. IV. -C’e
ux formes littéraires pour exposer sa pensée : l’une qui ressemble au
langage
même de la conversation, c’est la prose ; l’autre
ature des sujets traités par le poëte qu’à la forme littéraire de son
langage
. Ce qui caractérise la poésie comme forme littéra
, l’écrivain doit élever son style jusqu’à l’harmonie et à l’éclat du
langage
poétique ; Bossuet et Massillon présentent dans m
e la traduction vive des sentiments et des passions ; la prose fut le
langage
de la pensée et du raisonnement. Elle n’avait été
donner un soin qui en fît une œuvre littéraire. La prose est donc le
langage
affranchi des lois rigoureuses du rhythme. Elle p
: 1° la science, 2° la littérature. Il ne faut pas s’imaginer que le
langage
de la science n’ait pas ses qualités et ses mérit
plus pure morale sans moraliser directement, l’histoire a besoin d’un
langage
précis, clair, sobre d’ornements. Elle peut desce
e la difficulté de ces études, le philosophe est tenu de donner à son
langage
toute la rigueur d’une exposition scientifique. E
é infinie ; enfin elle comporte tous les tons et toutes les formes du
langage
, parce qu’elle est le reflet de tous les sentimen
à dégénérer en style emphatique et déclamatoire. V. La prose est le
langage
naturel de la réflexion, de la science et de la
mouvements. Le ton du discours est tempéré ; il ressemble à celui du
langage
ordinaire. Le ton de la discussion est plus vif,
it être ce que l’industrie humaine offre de plus merveilleux après le
langage
. Ce même art de varier les inflexions de la voix
a sans beaucoup de peine et à coup sûr une flexibilité remarquable de
langage
, une souplesse de diction, une fécondité d’expres
eil favorable, Prend souvent les habits et le nom de la fable, Et son
langage
est écouté. Fontaine l’a définie une comédie à c
écrite ainsi. La bienséance consiste dans l’art délicat de mettre le
langage
en harmonie avec le sujet traité et avec la perso
es convictions. Un homme vicieux et hypocrite, qui voudrait singer le
langage
de la vertu, se trahirait bien vite derrière son
apôtres, les Pères de l’Église, ne couraient pas après les fleurs du
langage
ni après les subtilités de la dialectique ; ils p
instrument de la justice, de la vérité et de la vertu ; elle parle le
langage
du bon sens et de la sagesse ; elle contribue au
qui l’anime. Mais l’orateur du barreau doit éviter les recherches du
langage
et les ornements fleuris de la rhétorique, la pro
te, on pardonnera au pauvre Hermann la barbarie inintelligible de son
langage
, si on en rapproche la traduction française des m
à Euripide d’avoir le premier introduit dans la tragédie des mots du
langage
familier (Rhétorique III, 2) ce langage ne pouva
dans la tragédie des mots du langage familier (Rhétorique III, 2) ce
langage
ne pouvait donc être un caractère des anciens poë
e plus pathétique. Cinquièmement. Il faut s’élever jusqu’au véritable
langage
de la passion. Si nous remarquons comment s’expri
éellement en proie à la violence d’une passion, nous verrons que leur
langage
est simple et sans affectation. Il peut être anim
dre, il ne touchera plus le cœur. Sa composition refroidie parlera le
langage
de l’homme qui décrit, et non de celui qui sent.
et de la liberté sont parfaitement bien placées, et dans le véritable
langage
de la passion. L’orateur fait encore une peinture
que de la déclamation et non du pathétique. C’est porter trop loin le
langage
de la passion. Il n’est pas d’auditeur qui ne sen
x a cet avantage sur les paroles articulées, qu’elle est le véritable
langage
de la nature, qui a donné à tous les hommes ces m
faut parler avec modération, mais toutefois sans trop de lenteur. Un
langage
précipité ne laisse bien entendre ni le son ni le
celui qui veut avec succès parler en public doit étudier avec soin le
langage
et la juste expression des tons. La règle la plus
nconvénient fâcheux qu’évite celui qui modèle son débit sur le ton du
langage
habituel. Toutefois, la perfection du débit exige
’exerce sur leur esprit une plus grande influence que la vertu. Aucun
langage
n’est généralement mieux entendu et plus profondé
ue l’on aime. C’est qu’il faut établir une grande différence entre le
langage
écrit et la langue parlée. Ce sont deux manières
laguer toute redondance, éviter les répétitions, et n’employer que le
langage
le plus pur et le plus poli. Le discours admet un
pas pour cela qu’il n’écrive ou qu’il ne s’exprime jamais que dans un
langage
étudié ou recherché, ce qui le conduirait à la ro
n grave. Elle ne souffre ni le style bas, ni les plaisanteries, ni le
langage
familier, ni l’affectation, ni le bel esprit. Le
u de la littérature et de la poésie jetait encore quelques lueurs. Le
langage
de ce pays était un mélange de latin et de gauloi
plus claire que l’on puisse donner de la poésie, c’est qu’elle est le
langage
de la passion ou de l’imagination, langage ordina
ésie, c’est qu’elle est le langage de la passion ou de l’imagination,
langage
ordinairement assujetti à une mesure régulière. L
celle que prend l’esprit dans son calme habituel. J’ai ajouté que ce
langage
de l’imagination et de la passion était ordinaire
culier de mots et de figures hardies dut principalement distinguer ce
langage
chanté de celui dont ces peuples se servaient dan
de similitude, mais qui ne sont réellement que les premiers essais du
langage
poétique chez les peuples barbares. La nature a f
; et telle fut l’origine de ce que nous appelons la versification, ce
langage
où les mots, arrangés avec plus d’art que dans la
es et les législateurs s’appliquaient à revêtir leurs instructions du
langage
de la poésie. Apollon, Orphée et Amphion, leurs p
résenter ces mêmes exploits ; des bardes prenaient le caractère et le
langage
des héros, et nous retrouvons dans leurs dialogue
énie et l’imagination de l’homme pouvaient produire ; elle parlait le
langage
des passions, et n’en employait jamais d’autre, c
auteur de ce style poétique, il serait obligé d’affecter une pompe de
langage
bien déplacée dans de semblables sujets. Quoique
are dans la langue anglaise, qui ne possède pas ces avantages. Chaque
langage
a sa grâce, son génie et sa mélodie ; et ce qui c
incipales difficultés que le poète doit surmonter dans le choix et le
langage
de ses personnages, celle de tenir un juste milie
sont trop recherchés pour des bergers ; on ne peut leur prêter que le
langage
du bon sens et des sentiments qu’inspire la natur
s idées trop basses ou trop grossières, et de prêter à ses bergers un
langage
peu modeste, tandis que Virgile a su éviter une r
ur embellir leurs compositions d’épisodes et de tous les ornements du
langage
. Une série non interrompue de principes instructi
bles. Ce sont des mots qu’il nous donne, bien plus que des idées ; le
langage
dont il se sert est bien celui qui convient à une
où ils pussent puiser leur sublime apprêté. Ces épithètes donnent au
langage
une espèce d’emphase qui le fait sortir du ton de
me, et faire des efforts pour exprimer des idées trop grandes pour le
langage
des hommes. Après ces remarques sur la poésie des
mais Homère habillé à la moderne. À travers le luxe et l’élégance du
langage
de Pope nous n’apercevons plus la simplicité du v
sitions morales. On peut les employer comme prosopopées ou figures de
langage
; et, dans un poème entièrement allégorique, leur
ple, grave et touchant ; c’est là surtout qu’il ne doit parler que le
langage
de la nature. Les anciens étaient grands amateurs
ts ; car, je le répète, il est impossible de parler convenablement le
langage
d’une passion que l’on n’éprouve pas, et c’est pa
s points de comparaison avec les sentiments qui l’affectent. C’est un
langage
que ne prit jamais une personne profondément émue
aire que nous donnent les poètes tragiques, au lieu de nous parler le
langage
de la nature, celui qui est véritablement inspiré
is la personne qui éprouve cette impression tient alors un tout autre
langage
; elle donne à sa douleur un libre essor, elle im
s fois, un poète qui, pour exprimer la passion, n’aura pas employé ce
langage
descriptif, aura prodigué des pensées forcées ou
se bien saillant ou bien extraordinaire. Si nous faisons attention au
langage
que parlent les personnes véritablement en proie
nous montrent la nature telle qu’elle est, ils nous font entendre son
langage
simple, mais expressif ; aussi, dans les endroits
tant de plaisir. Il est, plus qu’aucun écrivain, fidèle au véritable
langage
de la passion ; chez lui l’art ne l’altère jamais
Élégants dans leur style, profonds dans leurs pensées, ils parlent le
langage
de la nature ; et, en faisant attention à la diff
à leur reprocher de manquer de chaleur, de force et de vérité dans le
langage
des passions. Il y a, dans leurs pièces, trop de
; mais ces personnages sont véritablement des hommes, ils parlent le
langage
de tous les hommes, ils éprouvent les passions de
nnés d’un mystérieux si extraordinaire et si imposant, ils parlent un
langage
qui convient si bien au rôle qu’ils jouent, que l
l’indécence dans les rôles de femmes. Rien n’est plus ridicule que le
langage
qu’ils font tenir aux femmes honnêtes et vertueus
si rigoureusement observé sur le théâtre de sa nation, et dit que le
langage
de la comédie anglaise est celui de la débauche,
e déploient toutes les pompes de l’éloquence ; dans l’autre, c’est le
langage
nu de la raison et du sentiment ; dans le troisiè
parait de toutes les langues du monde, et ne rendait applicable à son
langage
le vers que Virgile appliquait autrefois à sa pos
eurs vers le plus de précision, et Milton le plus d’énergie. » Du
langage
figuré. Tome I, page 241. Marmontel a donné,
de littérature, une dissertation fort intéressante sur les figures du
langage
, sur leur origine et leur usage ; il les a rassem
omphé, etc. C’est ce qu’on appelle euphémisme, ou, vulgairement, beau
langage
. « La paresse, ou l’impatience de s’exprimer en p
dans les querelles des halles. Essayons de les réunir toutes dans le
langage
d’un homme du peuple ; et, pour l’animer, supposo
térieur est l’objet de l’émotion. J’appelle l’expression de l’une, le
langage
des idées ; j’appelle l’expression de l’autre, le
e l’une, le langage des idées ; j’appelle l’expression de l’autre, le
langage
des émotions. Les mots sont les signes représenta
prètent les secondes ; et, sans employer à la fois ces deux sortes de
langage
, il est impossible que l’homme, par l’organe de l
loppé dans le traité de lord Monboddo sur l’Origine et les progrès du
langage
, volume ii, au chapitre de la prosodie du langage
e et les progrès du langage, volume ii, au chapitre de la prosodie du
langage
. Il prouve que la manière dont nous lisons les ve
s premières idées de l’éloquence dans tous les genres ; il a parlé le
langage
de toutes les passions, et il a du moins ouvert a
au sujet de la pièce : elle se fait, en action, naturellement, par le
langage
des personnages eux-mêmes ; elle doit contenir en
ons : si le poète sait peindre les passions avec vérité, et parler le
langage
de la nature-, il est sûr, en tous temps et en to
ort d’y employer les figures poétiques, les hyperboles, les fleurs du
langage
. Les figures qu’on aime à y voir sont celles qui
ace, le Cid, Polyeucte. La tragédie s’écrit ordinairement en vers. Le
langage
mesuré donne au style plus de vigueur ; il satisf
rs modernes. Ce drame se rapproche de la comédie par le ton simple du
langage
, il admet la prose aussi bien que les vers, et il
se plaît à braver, sous prétexte qu’il faut donner aux personnages un
langage
en harmonie avec leur position et leur éducation.
oche de La Bruyère ; nous l’éviterons en surveillant sévèrement notre
langage
, en nous montrant difficiles envers centaures for
qui plaît plus que l’excessive rigidité des règles. Cette sévérité de
langage
est un travers où tombent quelques provinciaux, d
rle trop bien répondit-elle. Voilà le purisme. Bannissons-le de notre
langage
, puisqu’il est l’ennemi du naturel et de la grâce
ur ton bouclier, si tu es vaincu ; ou dessous, si tu es vainqueur. Ce
langage
laconique a souvent besoin d’explication, parce q
u’il est difficile de trouver de meilleurs modèles pour la mélodie du
langage
. § III. Harmonie imitative L’harmonie telle
émulation de travail, d’éclat, de grandeur, est partout répandue : un
langage
sublime et nouveau célèbre toutes ces merveilles
a Rhétorique est appelée art, parce qu’elle renferme les préceptes du
langage
et du style. Elle est à l’éloquence ce que la gra
mage ; Maître renard, par l’odeur alléché, Lui tint à peu près ce
langage
: Voilà l’exposition ! Le lieu de la scène est c
, on est pur quand on écrit très bien. La correction est la pureté du
langage
, la pureté est le génie de la langue. Défauts o
solécisme. 15. On est puriste, quand on affecte une extrême pureté de
langage
: il faut y prendre garde, le style doit être tel
rs donnés aux mots et aux pensées. Elles sont très fréquentes dans le
langage
et le style ; mais, pour être bonnes, elles doive
entend, je dis : C’est un perroquet, j’ai comparé dans mon esprit le
langage
de cet oiseau avec les habitudes de la jeune fill
e moins. 12. Il ne faut se servir que de synecdoques adoptées dans le
langage
, et ne pas en créer à volonté. On ne serait point
t l’éclat des pensées. L’Apostrophe affermit et rend plus véhément Le
langage
qu’emploie un rhéteur éloquent. L’Epiphonème fait
se inanimée. Il y a donc deux sortes de prosopopée : la prosopopée de
langage
, et la prosopopée d’action. Cette figure exige un
el. 5. La simplicité de l’expression produit plutôt le sublime que le
langage
figuré. Il faut donc s’abstenir de tropes et de p
nt tomber dans la négligence. 6. Le style familier, c’est la fleur du
langage
populaire, l’éloignement de tout ce qui est trivi
9. Le style fleuri parle peu à la raison ; il s’occupe des grâces du
langage
avant tout, il multiplie les épithètes, il cadenc
yle, il faut examiner la nature des mouvements de l’âme et étudier le
langage
qui convient à chacun d’eux. Ainsi : La haine emp
les consolations de la religion, bannir du style toutes les fleurs du
langage
, le rendre, au contraire, simple et naturel, exem
s à sa convenance, ou il met en scène un personnage à qui il prête un
langage
convenable aux mœurs du temps. 3. Il suit de là q
[La Calprenède.] 5. La licence poétique est une incorrection, soit de
langage
, soit d’orthographe, permise en faveur de l’harmo
ément à la campagne, ne peuvent figurer, avec leurs aventures et leur
langage
, sur cette scène champêtre. Les mœurs de bergers
e se portera jamais aux excès de la vengeance. 150. Quel doit être le
langage
des bergers ? Le langage des bergers doit être t
cès de la vengeance. 150. Quel doit être le langage des bergers ? Le
langage
des bergers doit être toujours poli, mais jamais
nous avons dit sur la nature de la pastorale, et sur les mœurs et le
langage
des bergers, il est facile de se former une idée
it les frais. Si cette espèce de néologisme se bornait à dénaturer le
langage
seulement, la contagion serait moins rapide, et s
, dans un ordre simple et lumineux ; et notre style sera clair, notre
langage
pur, parce que nos idées seront justes et nos sen
s qu’il sera possible de leur véritable origine. Ainsi disparaîtra du
langage
ce vague où l’esprit se perd avant d’avoir pu sai
che élégante ; si ce style brillant et semé d’antithèses est bien son
langage
, et si enfin les derniers accents, où s’exhale l’
est certes pas l’embellir, que de lui prêter de pareils ornements. Ce
langage
, qui serait même déplacé dans une pièce profane,
émulation de travail, d’éclat, de grandeur, est partout répandue ; un
langage
sublime et nouveau célèbre toutes ces merveilles,
é. C’était donc à la religion qu’il appartenait de faire entendre son
langage
; et elle devenait le plus magnifique ornement de
peint d’autant mieux qu’elle les fait elle-même, et qu’elle y met son
langage
. Mais en écrivant ainsi sous la dictée du public,
rs vif et libre du drame, la vérité des impressions, lors même que le
langage
est parfois trop paré ou trop éphémère, l’habilet
cette immense revue de tant de siècles, n’aient pas tenu peut-être le
langage
que leur prête l’historien, il est clair cependan
orateur, quel qu’il soit, a dû accommoder son style et ses pensées au
langage
et aux idées de ceux qui l’écoutaient. Les grands
nis, dans Hérodote, est simple, sans apprêt, sans ornement ; c’est le
langage
d’un homme prudemment courageux. Il y a, dans cel
i l’on parle, et être bien sûr de son ascendant, pour tenir un pareil
langage
; mais c’est précisément avec cette noble confian
très jeune encore alors, en avait fait assez cependant pour qu’un tel
langage
ne fût point, dans sa bouche, une jactance puéril
rs, la poésie doit le faire par l’expression. Aussi emploie-t-elle un
langage
extraordinaire, qu’on peut appeler le langage des
Aussi emploie-t-elle un langage extraordinaire, qu’on peut appeler le
langage
des Dieux. Elle anime, elle personnifie, elle div
sant dans son style, il sait le varier selon les sujets : il prête un
langage
différent au monarque, au héros, au simple citoye
pouvant pas souffrir le voisinage, En mort de qualité je lui tins ce
langage
. Retire-toi, coquin ; va pourrir loin d’ici : Il
plus vif enthousiasme, c’est la poésie lyrique. Quand il emploie son
langage
brillant et figuré, pour établir ou développer un
ellir les plus petits détails. Ainsi, au lien de dire au laboureur en
langage
ordinaire qu’il n’aura qu’une mauvaise récolte, s
osé à la langueur et à la sécheresse serait d’y employer le ton et le
langage
de l’épopée, de l’ode et de la tragédie. L’éloque
être un choix de ce qu’il y a de plus fin et de plus délicat dans le
langage
des conversations. La Fontaine peut servir de mod
i qui se trouve dans la fable : Le Loup et le Chien. 319. Quel est le
langage
ordinaire de l’apologue ? Quoique la fable ne re
endant, comme le prouve l’exemple de presque tous les fabulistes, son
langage
ordinaire est le langage poétique. Quant au rythm
’exemple de presque tous les fabulistes, son langage ordinaire est le
langage
poétique. Quant au rythme, elle choisit de préfér
gue. Ovide excelle dans la manière de diversifier ses tableaux et son
langage
: rien n’égale sa flexibilité d’imagination et de
PRÉAMBULE. Ce n’est pas assez que le
langage
soit vrai et qu’il exprime d’une manière précise
bout de les appliquer d’une manière convenable. Il faut aussi que le
langage
soit beau, et que, par le choix des mots, la déli
le, intéressante ; dont les acteurs aient un caractère, des mœurs, un
langage
convenable, accompagné de tous les agréments que
egarde point la poésie. Chapitre XX. Des éléments grammaticaux du
langage
. Des mots, de leurs parties composantes, de leurs
poétique doit avoir deux qualités : être claire et être au-dessus du
langage
vulgaire. Elle sera claire, si les mots sont pris
style de Cléophon et de Sthénélus. Elle sera relevée, et au-dessus du
langage
vulgaire, si l’on y emploie des mots extraordinai
s métaphores, des mots allongés, en somme, tout ce qui n’est point du
langage
ordinaire. Mais, si le discours n’est composé que
oi l’on en use sobrement. L’élocution poétique sera donc au-dessus du
langage
ordinaire par les métaphores, les mots étrangers,
u railler les tragiques sur ces locutions dont personne n’use dans le
langage
commun, par exemple, lorsqu’ils écrivent δωμάτων
ntrent également dans le vers héroïque, et que l’ïambique, imitant le
langage
familier, ne peut recevoir que ce qui est employé
parole vivante au service de l’idée vivante. Le style se distingue du
langage
de la conversation en ce qu’il demande un ordre p
nde un ordre plus rigoureux, une observation plus stricte des lois du
langage
, ainsi que l’emploi de tous les ornements autoris
le ton dogmatique, il enseigne : il oublie la fiction pour parler le
langage
de la vérité. Le poème didactique est une sorte d
nce, à prouver une vérité philosophique ou morale ; mais il revêt son
langage
de tous les charmes de la versification. Le poème
me approximativement. Elles peuvent rouler sur tout, prendre tous les
langages
, n’être que d’une ligne, former des volumes, s’ad
. Le respect, le devoir, l’amitié, la supériorité même, ont chacun un
langage
particulier ; la bonne éducation, le bon esprit,
er ; la bonne éducation, le bon esprit, le sentiment, nous dictent ce
langage
. On recommande avec juste raison d’être très rése
qu'il veut inspirer à ses auditeurs ; et les passions ont chacune un
langage
différent. La douleur s'exprime lentement ; elle
ui peignent avec tant de vérité les mouvements de l'âme oppressée. Le
langage
de l'indignation est rapide et animé ; celui de l
t pur quand il n'emploie que des expression avouées par les règles du
langage
, et que les expressions conviennent aux pensées.
as nos rois. Un poëte a dit : Des couleurs du sujet je teindrai mon
langage
. Et il faut prendre, successivement, selon les p
fils.) Faisons observer au poëte que, pour lui, toutes les règles du
langage
ne sont pas irrévocablement fixées, et que, dans
ronom qui ne peut être séparé de son antécédent. » Cette règle ôte au
langage
des locutions qui ne sont point vicieuses. Il fal
s de la versification.) Nous avouerons que l'infraction aux règles du
langage
produit rarement un bon effet, mais nous dirons q
l'orateur n'oserait exprimer. Les yeux, le front et les mains ont un
langage
qui porte, comme la parole, la persuasion dans le
l'hyperbate, etc. ? Le poëte doit-il toujours observer les règles du
langage
? L'action. Que renforme l'action ? Parlez
ons au littérateur, et particulièrement au poëte, que si la pureté du
langage
donne ordinairement de la clarté à la phrase, que
me de Victor Hugo. M. Anot a dit : Puisque les mœurs, la religion, le
langage
, le climat, l'histoire, les sites, les production
. La langue grecque peut, à juste titre, être nommée le berceau du
langage
et elle est, sans contredit, la plus belle qu’il
se plie à tous les tons, se prête à tous les genres et parle tous les
langages
qui peuvent se faire entendre du cœur humain. T
ou simplement rhétorique un recueil des règles constitutives du beau
langage
. Dans tous les temps, aux âges les plus reculés c
l’auditeur. » S’il ne fait ou ne laisse apparaître ce reflet dans son
langage
, dans son maintien, dans toute sa personne, il ri
us » ; mais, d’eux-mêmes, ses nobles sentiments se peindront dans son
langage
. Aristt., Rhét., II, 1. Le précepte de Boileau ne
à ce but, et son ton, etson air, et sa réserve, et la douceur de son
langage
. S’engage-t-il dans une discussion trop vive, il
les distinguent, afin de prêter à chacune d’elles le caractère et le
langage
qui leur conviennent. Boileau (Art poét.) a dit :
nnent. Boileau (Art poét.) a dit : Chaque passion parle un différent
langage
, La colère est superbe et veut des mots altiers,
elle est cette partie de la rhétorique qui traite de la diction ou du
langage
. « Les ouvrages bien écrits, dit Buffon, passero
rte que, par le changement seul des termes, la beauté, les charmes du
langage
ont complétement disparu. Du style. Jadis o
ous soit toujours sacrée. Il ne faut pas confondre avec la pureté du
langage
le purisme. Ce dernier n’est qu’une affectation e
r ne pas se faire entendre, c’est pécher contre l’institution même du
langage
. Le premier devoir de l’écrivain est donc de s’ex
anière à être aisément compris. Il le sera, s’il joint à la pureté du
langage
la régularité de la construction, la propriété de
ion brillante ne sauraient remplacer : chacun y croit reconnaître son
langage
. » La concision, différente de la précision, est
plus riches dont l’éclat est reflété dans le style : c’est bien là le
langage
fleuri, véritablement fleuri : Ô jou
urant aux expressions fortes, aux grandes figures et à tout ce que le
langage
a de plus relevé et de plus propre à passionner u
lle splendeur funeste a succédé à la simplicité romaine ? Quel est ce
langage
étranger ? quelles sont ces mœurs efféminées ? qu
passant du sens propre au sens figuré, le feu du regard, la clarté du
langage
, une lueur ou un rayon d’espoir, l’une des lumièr
ne méritent pas d’être honorées du nom de tropes. Ce n’est plus qu’un
langage
barbare, impropre, faux, louche, obscur. Les dive
aussi explicite, l’orateur romain n’en définit pas moins l’action, le
langage
ou, si l’on veut, l’éloquence du corps, est enim
expression des sentiments. Il y en a trois principaux. 1º L’accent du
langage
ordinaire : il doit être sonore, grave, soutenu,
e que la voix, son exptession, et cette expression n’est autre que le
langage
de la nature. Pour s’assurer de ce qu’il peut par
salutatio frequenter, sine voce, intelligitur et afficit. » Mais ce
langage
de la nature, bien que répandu sur toute la perso
, sans art et sans apprêt, et avec les traits naturels que fournit le
langage
ordinaire. Heureux qui se nourrit du lait de ses
ligés de connaître. 88. Ce qu’il y a de plus contraire à la pureté du
langage
dans le choix des mots, c’est d’employer des barb
et arrêterait tout progrès. 113. Le néologisme, ou innovation dans le
langage
, consiste à employer des mots nouveaux et inutile
arbitre, et vous dénaturez, vous tourmentez, vous galvanisez le beau
langage
qu’il faut seulement entretenir et vivifier !… I
défaut qu’on appelle l’archaïsme. Quelques imitations de notre vieux
langage
ne déplaisent pas, surtout dans le genre simple e
esse nourries des idées de gloire et de vertu ont presque toujours un
langage
digne d’elles. 129. Il faut bien se garder de cro
vise ce beau vers de Delille : Des couleurs du sujet je teindrai mon
langage
. 137. Le principal avantage de la convenance, c’
e et le naturel, la naïveté des pensées, la pureté et la précision du
langage
sont les qualités propres au style simple. Il rej
plaire. S’il ne songeait qu’à être compris et à éviter les fautes de
langage
, on se dégoûterait bientôt de son style, et il n’
es ornements sont : 1º l’heureux emploi des figures, 20 l’harmonie du
langage
. Article premier. Des figures9. 164. Les fig
s fréquent, le plus agréable et le plus riche de tous les tropes ; le
langage
lui doit ses plus grandes beautés, et, comme le d
e scientifique ou un traité de philosophie, on est forcé de parler le
langage
de la science et d’employer des mots techniques :
monie poétique et le mouvement oratoire, la pureté et la propriété du
langage
, le naturel et la simplicité du style. Pour décou
ns un sens plus étendu, l’imitation consiste à former son esprit, son
langage
, ses habitudes de concevoir, de peindre, d’imagin
ur en excitant son admiration, et s’embellit de tous les ornements du
langage
que le goût peut lui permettre. 323. Les qualités
s. 351. Plus que toutes les autres, les lettres d’amitié demandent ce
langage
simple, naturel et facile, dont nous avons déjà p
le poète, l’élève au-dessus des autres hommes, et semble donner à son
langage
un ton surnaturel et divin. L’inspiration tient b
la poésie est l’expression du beau idéal ou de la belle nature par le
langage
mesuré. Par beau idéal ou belle nature, nous ente
es hommes à la vertu. 379. Comme le poète nous peint la nature par le
langage
mesuré, la poésie proprement dite est assujettie
étique. 380. La poésie ne diffère donc pas seulement par le rythme du
langage
ordinaire. Elle en diffère surtout par le choix d
l y aura encore de la poésie. 381. La poésie est donc indépendante du
langage
mesuré. De l’aveu de tout le monde, il y a de la
ne de la poésie, il faut remonter au berceau du monde, Entre les deux
langages
accordés à l’homme, la prose et les vers, le seco
l’art de faire des vers, et elle a pour objet de tracer les règles du
langage
mesuré. Le vers est un assemblage de mots cadencé
poème burlesque, qui consiste à prêter à des héros ou à des dieux un
langage
bas et grossier, comme dans le Virgile travesti d
ne, souvent pleine de bassesse et de noirceur, et parler cependant un
langage
décent, pathétique et moral. L’art du poète consi
pastorale doit être toujours proportionné aux idées, au caractère, au
langage
de l’habitant des campagnes. Souvent la simple in
ns le genre mordant et satirique. Il prête à quelque mauvais poète le
langage
suivant : Laissons la raison et la rime Aux méca
r la dire, cette vérité, en termes définitifs, pour la parler dans un
langage
immortel, pour, la signer de son nom, pour l’asso
sur les mots considérés isolément ? 87. En quoi consiste la pureté de
langage
? 88. Qu’y a-t-il de plus contraire à la pureté,
s mots contrairement à l’usage ? 90. En quoi consiste la propriété du
langage
? 91. Qu’est-ce qui rend les mots propres diffici
au rythme ? 380. La poésie diffère-t-elle seulement par le rythme du
langage
ordinaire ? 381. La poésie n’est-elle pas indépen
du langage ordinaire ? 381. La poésie n’est-elle pas indépendante du
langage
mesure ? 382. Quels rapports y a-t-il entre la po
rit pour l’âge mûr. L’orateur, dans la chaire sacrée, n’a pas le même
langage
que l’orateur du barreau. Si l’on veut consoler u
insulter à sa douleur. L’art des convenances consiste à modifier son
langage
d’après le genre de composition, le sujet, l’état
é eux contre le naturel et la vérité. On ne peut se méprendre au vrai
langage
du cœur ; car c’est le cœur qui rend éloquent, di
disposition qui nous appartiennent ; et il est vrai de dire que notre
langage
sera plus ou moins distingué, selon que nous auro
e la grammaire et de la logique, ordre basé sur les lois générales du
langage
, et qui serait le même dans toutes les langues, s
alement celle du poète et de l’orateur, qui parlent habituellement le
langage
de la passion. Quand notre âme est livrée à de vi
et que notre âme suit paisiblement le cours habituel de ses idées, le
langage
admet aussi une marche plus réglée, une voie plus
s harmonieux des orateurs romains, ne contribue autant à la beauté du
langage
que cette harmonie du style, à laquelle les écriv
a dans le genre de style que nous devrons suivre ; ou, pour parler le
langage
de la musique, cette idée nous donnera le ton, ou
rudes, les mots où abondent les consonnes fortes et les aspirées. Le
langage
lui-même nous vient en aide dans ce genre d’imita
alogie avec la passion qui nous agite, et qui se manifeste dans notre
langage
de la même manière que les sentiments du musicien
s et les ornements du style, et qui figure, pour ainsi dire, dans son
langage
les idées, les images, les sentiments qu’il a con
truit et nous corrige par une insinuation douce et bienveillante. Son
langage
n’a rien d’impérieux ; elle plaît à l’enfance, à
de ce moyen oratoire, auquel il dut sa célébrité. La franchise de son
langage
le fit précipiter, à Delphes, du haut d’un rocher
ni à l’homme, soit par leur nature, soit par leur durée, une sorte de
langage
inarticulé pour exprimer, au moins jusqu’à un cer
le mouvement des objets qu’ils voulaient représenter. Mais lorsque ce
langage
des signes s’est trouvé insuffisant (et il a dû l
’être dans une foule de circonstances), il a bien fallu recourir à un
langage
plus expressif ; alors l’organe de la voix a néce
vœux dictés par l’usage. Si l’on voulait sortir des lieux communs du
langage
employé ordinairement en cette circonstance, on r
plaies saignantes du coeur. Bannissons du style toutes les fleurs du
langage
et les maximes philosophiques. Soyons simples, si
r, mettons-nous à la place le la personne affligée, et examinons quel
langage
nous voudrions entendre. Toutes ces précautions d
Des rossignols emprunter le ramage. Il n’est de sincère
langage
. Il n’est de liberté que chez les
à une certaine délicatesse de sentiments qu’on doit leur supposer.
Langage
des Bergers. Dans leurs entretiens, point de c
s amers et mordants, point de paroles injurieuses et grossières. Leur
langage
doit être toujours poli, mais jamais raffiné : le
froi se cachent sous les eaux. Au contraire, cet autre, abject en son
langage
, Fit parler ses Bergers comme on parle au village
encore moins exemptes de ce défaut. Peut-on y reconnaître le ton, le
langage
les mœurs pastorales ? On n’y voit plutôt, on n’y
de la vie champêtre : le ton en est simple et naïf : c’est partout le
langage
de la nature. Le sentiment y est peint avec tout
eux du sentiment et de la passion ? La véritable douleur n’a point de
langage
étudié, de marche suivie et compassée. Le langage
ouleur n’a point de langage étudié, de marche suivie et compassée. Le
langage
de l’élégie doit être simple et sans apprêt ; sa
les Muses, et qui doit en parler le plus riche et le plus magnifique
langage
. Il est vrai que dans l’épopée, on suppose aussi
e à la nuit. Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’homme, un
langage
Obscur et mystérieux. Son admirable structure Est
orcé de conserver les saillies nerveuses de ce style où la douceur du
langage
le cède toujours à la rigueur de l’observation, à
d’ailleurs, que les sophistes, qui avaient beaucoup travaillé sur le
langage
, s’étaient plus occupés de la grammaire et du nom
l y a là, dans le fond des idées, une confusion qui a dû s’étendre au
langage
. » (Étude, etc., p. 235.) M. Havet estime que la
les arts précités, tous produisent l’imitation au moyen du rythme, du
langage
et de l’harmonie5, employés séparément ou mélangé
les mœurs, les passions et les actions. V. L’épopée n’emploie que le
langage
pur et simple8, ou les mètres, soit qu’elle mélan
il est possible que ces dissemblances se produisent. De même dans le
langage
et dans la versification pure et simple12. Par ex
Quant à l’importance de la tragédie, partie de fables légères et d’un
langage
plaisant, vu le caractère satirique de son origin
t celle de la satire et plus propre à la danse. Puis, lorsque vint le
langage
parlé17, la nature trouva elle-même le mètre qui
a elle-même le mètre qui lui convenait ; car le mètre le plus apte au
langage
, c’est l’ïambe ; et la preuve, c’est que, dans la
tion grave et complète, ayant une certaine étendue, présentée dans un
langage
rendu agréable et de telle sorte que chacune des
r la purgation des passions de la même nature24. III. J’entends par «
langage
rendu agréable » celui qui réunit le rythme, l’ha
emière partie de la tragédie ; vient ensuite la mélopée et, enfin, le
langage
parlé, car tels sont les éléments qui servent à p
les éléments qui servent à produire l’imitation25. V. J’entends par «
langage
parlé » la composition des mètres, et par « mélop
ies qui déterminent son caractère ; ce sont : la fable, les mœurs, le
langage
, la pensée, l’appareil scénique et la mélopée. IX
la même façon un appareil scénique, un caractère moral, une fable, un
langage
, un chant et une pensée. XI. Le point le plus imp
ffet, les personnages que les anciens mettaient en scène parlaient un
langage
politique, et ceux d’aujourd’hui parlent un langa
cène parlaient un langage politique, et ceux d’aujourd’hui parlent un
langage
oratoire. XX. Le caractère moral, c’est ce qui es
uelques objets sur lui. De même encore, dans le Térée de Sophocle, le
langage
de la toile79. VI. La troisième forme, c’est la r
ssi c’est faire un reproche mal fondé que de critiquer un tel mode de
langage
et de tourner en ridicule le poète qui l’emploie
t noms étrangers ou gloses : mais le plus important, c’est d’avoir un
langage
métaphorique ; car c’est le seul mérite qu’on ne
applicables. Dans les ïambes, comme on y cherche surtout à imiter le
langage
ordinaire, les noms les plus convenables sont ceu
s’est exprimé ainsi et quelle idée un homme de sens se ferait de son
langage
. XXIII. Portant sur une inconséquence ou sur une
sortes de sujets, dans quels cas et à qui il convient de recourir au
langage
sentencieux dans les discours. II. La sentence es
quent sont les plus beaux parleurs ; or cela n’est pas : autre est le
langage
de la prose, autre celui de la poésie, et un fait
tre à la prose503, de même, ils évitent les expressions étrangères au
langage
de la conversation, ou les termes ornés que reche
t également par l’élocution507. III. Voilà pourquoi il faut donner au
langage
un cachet étranger, car l’éloignement excite l’ét
D’autant plus que, dans ce genre-ci, soit qu’on fasse parler le beau
langage
à un esclave ou à un tout jeune homme, ou qu’on l
même pour traiter de tels sujets, la convenance se prêtera tantôt au
langage
condensé, tantôt à l’ampleur. Aussi doit-on parle
i sans laisser voir l’art, et s’appliquer à ne pas paraître user d’un
langage
apprêté, mais naturel ; car celui-ci amène la con
nt lorsque l’on compose un discours en choisissant ses termes dans le
langage
de la conversation. C’est ce que fait Euripide et
suite, il est évident que, si l’on procède avec habileté, on aura un
langage
étranger, l’art se dérobera et l’on sera clair, c
l’on sera clair, ce qui était tout à l’heure la qualité principale du
langage
oratoire. VII. Parmi les noms, les homonymies512
er d’autant plus de travail dans leur application, que cette forme de
langage
a moins de ressources, comparée à la versificatio
si, en poésie, l’on dira très bien « un lait blanc… » ; mais, dans le
langage
de la prose, les épithètes, ou sont hors de mise,
erdre son temps) : mais, si le fait est fréquent, ce sera toujours un
langage
poétique. Aussi le mot composé est surtout utile
l’air de dire quelque chose. C’est le cas de ceux qui s’expriment en
langage
poétique : Empédocle, par exemple ; car une grand
? en termes admiratifs ; — des choses qui excitent la pitié ? dans un
langage
humble ; et ainsi du reste. IV. L’élocution appro
. En effet, un homme inculte et un homme éclairé n’auront pas le même
langage
ni la même manière de parler. Une locution qui pr
out les mots étrangers sont ceux qui conviennent à celui qui parle le
langage
de la passion. On excuse un homme en colère de di
l’enthousiasme. De cette façon, l’auditoire évidemment accepte un tel
langage
, une fois mis dans le même état d’esprit. Aussi c
l font partie les mètres avec leurs divisions. III. Voilà pourquoi le
langage
de la prose doit nécessairement posséder un rythm
x et n’a pas l’harmonie propre à la prose571. L’ïambe se rapproche du
langage
ordinaire ; aussi, de tous les mètres, ce sont le
es plus haut la rendront agréable, si l’on fait un heureux mélange de
langage
moral et étranger, de rythme et d’arguments persu
adversaire. VI. À la fin (de la péroraison), il convient de parler un
langage
dépourvu de conjonctions, afin que cette fin soit
tableaux absolument neufs, de nouveaux cieux, une terre nouvelle, un
langage
et des sentiments qui ne ressemblaient à rien de
genres et tous les styles, prêterait indiscrètement à la théologie le
langage
de la poésie, et à la poésie le style et les form
l jargon scientifique, quelle morale sèche et guindée remplacèrent le
langage
de la raison et de la science ; et quelle langue
e ; et quelle langue barbare, quel néologisme ridicule succédèrent au
langage
harmonieux que la poésie avait prêté un moment au
etc., revêtues des plus belles couleurs de la poésie, et parlant son
langage
, sans déroger à la gravité du leur. On frissonna
. Si c’eust esté une matière de durée, il l’eust fallu commettre à un
langage
plus ferme. Selon la variation continuelle qui a
ou réfléchie dont le travail assura victorieusement la précellence du
langage
français. I. Influence exercée par l’Italie
aux servitudes d’un docte labeur. Ce miracle d’adresse nous valut ce
langage
, « eslu, formé des mots les plus doux, les plus p
ulement par son exemple, mais par ce précepte : « A défault de nostre
langage
, le latin se présente au secours… Le maniement de
ont touché celui de La Fontaine toujours si hospitalier pour ce vieux
langage
qui « avoit je ne sais quoi de court, de naïf, de
ge de frapper à leur effigie la monnaie courante. Ce n’est pas que le
langage
échappe à l’obligation d’obéir à des lois. Mais d
contenu du livre. Après un coup d’œil général sur les deux formes de
langage
(la prose et les vers), vient l’étude des ouvrage
t par une disposition meilleure, soit par la forme et le caractère du
langage
, tout autre chose que ce qu’il était d’abord. C’e
comparaison ; la comparaison est le préalable de toutes les formes de
langage
que l’on appelle tropes. Comparer en effet n’est
ore est partout : ici, tellement familière qu’elle se confond avec le
langage
commun ; là, si neuve et si brillante qu’elle rév
ur romaine, remarquez l’expression ! de ne recommander l’honnêteté du
langage
que par le silence : Ego romani pudoris more cont
à son insu, d’exciter un rire indécent. La chasteté naturelle dans le
langage
annonce l’homme bien élevé et de bon goût, comme
’on vous réponde voilà un brave ! (Bonaparte.) ANALYSE. Forme. — Un
langage
simple, où respirent la fierté et l’héroïsme est
e conduite. Observons les bienséances sociales, et les convenances du
langage
. Prenons nos précautions, en évitant de blesser l
s, les inflexions de la voix contribuent à l’intelligence parfaite du
langage
d’un auteur ? Ne faut-il pas en toute hypothèse p
syllabes muettes, à l’absence d’émission desquelles notre habitude du
langage
nous fait facilement suppléer. Mais dans un vaste
gronde. En suivant les instincts de notre cœur, nous comprendrons le
langage
des passions, et nous saurons avec ce seul maître
ous prenons, suivant les impressions qui naissent dans notre âme. Le
langage
des gestes contribue puissamment au succès d’un o
dans l’orateur ; le rôle de toutes les passions s’y dessine, il a un
langage
muet que tous les hommes entendent, quels que soi
essein m’amène. 3. La licence poétique est une incorrection, soit de
langage
, soit d’ortographe, permise en faveur de l’harmon
le mérite de restaurer leurs doctrines, et de vulgariser par un beau
langage
les vérités essentielles à l’ordre moral. S’il n’
l avait appris à écrire. Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau
langage
qu’il retrouvait chez les contemporains de Pascal
ts lorsqu’ils parlaient de ce qu’ils savaient bien. Socrate tenait ce
langage
après que l’étude, la méditation, l’exercice, la
int un Lysias qui était digne de le défendre, avec la mollesse de son
langage
; mais un Démosthène, avec la véhémence et la vig
du style poétique, ce qui excède les hardiesses qui sont permises au
langage
oratoire. Mais la distance de l’un à l’autre n’es
ces obstacles le moindre, c’est le doute ; et avec tout le charme du
langage
, celui qui, n’ayant aucune résistance d’opinion,
s beautés qu’ils auront admirées dans les mouvements, les pensées, le
langage
de l’orateur : en se frappant de ses raisons, ils
est susceptible ; une facilité à changer de ton, de mouvements et de
langage
; une impétuosité dans l’attaque, une adresse dan
hommes dont on veut former la raison, cultiver l’esprit, et polir le
langage
, et que jusque-là l’homme du monde et l’orateur o
dise point d’eux qu’ils parlent bien, lorsqu’il n’est pas question du
langage
, et qu’on dise d’eux qu’ils parlent bien, quand i
esprit, n’en ayez point ; c’est votre rôle : ayez, si vous pouvez, un
langage
simple, et tel que l’ont ceux en qui vous ne trou
nt grand renom par tout le monde acquit, Si qu’on tenoit très-honeste
langage
De cettuy preux. Bien-tost après fille de roy s’e
fenseur de la religion, une lumière de l’Eglise ; parlons d’avance le
langage
de la postérité, un Père de l’Eglise ? Que n’est-
d’esprit. C. Qu’appelez-vous peindre ? Je n’entends point tout votre
langage
. A. Peindre, c’est non-seulement décrire les cho
ns, mais sur des tons divers. Ainsi que son esprit, tout peuple a son
langage
, Ses sons et ses accents à sa voix ajustés, Des m
ieur de Félibien, Qui noie éloquemment un rien Dans un fatras de beau
langage
. Cet édifice précieux N’est point charg
urs chaudes haleines Ont fondu l’écorce des eaux. Plus il parlait ce
langage
, moins la porte s’ouvrait. Quoi ! l’on me prend d
urs est derrière eux, marquant sur des tablettes toutes les fautes de
langage
et toutes les négligences qui leur échappent. Le
sa voix, son visage, Affecté dans ses agréments, Et précieux dans son
langage
. Il prend mon nom, mon étendard ; Mais on voit as
ur convenance, l’élégance, la propriété des expressions, la pureté du
langage
. Tout écrit, de quelque nature qu’il soit, exige
de la flûte d’Horace. Il faut parler français : Boileau n’eut qu’un
langage
; Son esprit était juste, et son style était sage
disposés que ceux des autres nations, pour former en peu de temps un
langage
tout composé de brèves ou de longues, et qui, par
jamais leurs pensées n’ont rien coûté à l’harmonie ni à la pureté du
langage
. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose,
sions, moins de diminutifs encore, et pas un seul augmentatif dans le
langage
noble. Il s’est fait quelques noms abstraits de l
e que la langue noble ait conservés. Un doux parler n’est plus que du
langage
familier et naïf ; et quelque nécessaire que fût
’un caractère et d’un rang élevé, mais simplement des hommes, et leur
langage
, pour être vrai, doit être plus près de la nature
ession en taisait la force, comme nous l’observons nous-mêmes dans le
langage
des passions ; et la preuve que dans la scène ils
uts, nous a donné, à ce qu’il me semble, les plus parfaits modèles du
langage
tragique ; et quand son naturel est dans sa puret
ne le cherche pas, on y tombe rarement ; la preuve en est que dans le
langage
familier presque personne ne s’embarrasse dans de
plus claire ; et c’est au moyen de la correction et de la justesse du
langage
que la clarté se concilie avec la précision ; je
arables de la décence. La vérité consiste à faire parler à chacun son
langage
, dans la situation réelle ou fictive où il est pl
e qui ressemble à l’amusement, à la dissipation, au soin de parer son
langage
, lui répugne. Exprimer sa pensée avec le moins de
est encore plus éminemment le caractère de l’éloquence poétique et le
langage
des passions. Je ne t’écoute plus, va-t-en, mons
es de grâces, parce que tous ces mouvements sont simples. » Mettez le
langage
à la place de la personne, croyez entendre au lie
e déploient toutes les pompes de l’éloquence ; dans l’autre, c’est le
langage
nu de la raison et du sentiment ; dans le troisiè
on : appliquez-vous à donner à votre éloquence un caractère délié, un
langage
lin et subtil. Voulez-vous délasser l’attention e
ge d’Athènes, a recherché curieusement, dit-il, tous ces ornements du
langage
, parce qu’il écrivait, non pour plaider devant le
es paroles fières. Ce qui est difficile, c’est de leur faire tenir ce
langage
hautain avec vérité et à propos C’était le talent
du public, je hasarderai encore ici une réflexion. C’est que le vieux
langage
employé par Rousseau dans ses meilleures épîtres
né des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le
langage
quand ils l’ont corrompu en détournant les accept
indris, c’est-à-dire, qui n’expriment rien que d’adouci, sont dans le
langage
ce que les demi-tons sont dans la musique ; ils y
nt là un fait de l’histoire littéraire ; ils montrent la naissance du
langage
, tandis que, dans les modernes, ils n’en montrent
t coulants sont les plus beaux et les meilleurs, si l’on considère le
langage
comme une musique ; mais si on le considère comme
stérile et malsain du dix-huitième siècle, de vulgariser par un beau
langage
les vérités essentielles à l’ordre moral, en un m
ections de la réalité ont fait place à une certaine perfection, où le
langage
que l’on parle est plus égal et plus relevé, où l
l avait appris à écrire. Mais ne parlait-il pas naturellement ce beau
langage
qu’il retrouvait chez les contemporains de Pascal
veut jamais, l’usage, cet arbitre absolu, ce maître, ce régulateur du
langage
. Homère a montré sur quel ton peuvent se chanter
me dans ses révélations prophétiques, le Chœur emprunta le mystérieux
langage
de la Pythonisse. Celui dont la muse tragique dis
d’or et se pavanant sous la pourpre des rois, descendent à l’ignoble
langage
des tavernes enfumées ; ou que, par crainte de la
ythias, escroquant les écus du bonhomme Simon qu’elle enjôle, avec le
langage
de Silène, gardien fidèle, serviteur et nourricie
unes ne s’avisent pas, je le leur conseille, de singer ni le grossier
langage
des rues, ni l’urbanité du Forum ; qu’ils évitent
les oracles ne répondirent plus qu’en vers ; la morale parla le même
langage
; pour gagner la faveur des rois, on emprunta la
mé) : 158lorsque la langue 159de Caton et d’Ennius 160a enrichi le
langage
161de-notre-pays (de-nos-pères), 162et a mis-en
ouvent aussi 268l’acteur-tragique (la tragédie) 269se plaint en un
langage
pédestre (simple) : 270Télèphe ou Pélée, 271lor
nt 617aux lyres jadis sévères, 618et l’éloquence rapide 619prit un
langage
inaccoutumé ; 620et la pensée du Chœur, 621ple
s l’or des-rois 654et dans la pourpre, 655 il ne passe point par un
langage
trivial 656dans les cabarets enfumés ; 657ou qu
très-clairement, ce nous semble, cette tendance du Chœur à parler un
langage
mystérieux et quelquefois mystique. On peut même
poète doit se montrer simple, grave, pathétique, et ne parler que le
langage
de la nature. De plus, le dénoûment dramatique do
abitude des femmes de mener une vie plus retirée, ce qui eût rendu le
langage
de l’amour déplacé sur la scène. D’ailleurs, l’us
ers. Les anciens avaient reconnu que la poésie dramatique exigeait un
langage
plus naturel que le poème lyrique et l’épopée ; e
lque affaire importante : par conséquent, quoique vous donniez à leur
langage
le rythme de la poésie, vous ne devez pas lui en
endre cette vérité par des exemples. Ainsi, veut-on connaître le vrai
langage
des héros tragiques qu’enflamment l’amour de la p
que les dieux y ont marqué son tombeau. Pour avoir une juste idée du
langage
des grands souverains dans la tragédie, on peut v
grossièreté, sans bassesse, et pourtant avec l’air de la vérité ; le
langage
doit être simple, du ton de la chose et des perso
e laisse rien de froid, de négligé de diffus, de plat, d’insipide. Le
langage
même du peuple a sa grâce et son élégance, comme
r donnent les poètes anciens. C’est alors que l’auteur doit donner au
langage
, avec l’élégance et l’harmonie, l’élévation et mê
urt ; On ne l’a fait de mon temps ni du vôtre : Trop bien savez qu’en
langage
de cour Promettre est un, et tenir est un autre.
ler sont pour la plupart passés de mode ; ils ont été trop souvent le
langage
du bel esprit prétentieux, de la galanterie raffi
de tels sentiments fait croire qu’il les a dans le cœur : c’est là le
langage
de la vertu et de l’affection. Aussi le poète a-t
re le projet de la guerre contre Idoménée, il lui tient un bien autre
langage
; il loue sa sagesse, il atteste l’expérience de
Nous y joindrons, comme on l’a toujours fait, les divers accidents du
langage
nommés Figures, et qui appartiennent à ces deux c
ins, comme nous l’avons déjà fait entendre, de confondre la pureté du
langage
avec le purisme. Le purisme est une affectation,
oins, à proportion du tort qu’on lui fait. « La plupart des fautes de
langage
, dit Voltaire, sont, au fond, des défauts de just
re raisonnablement121. Rien n’est plus opposé au style naturel que ce
langage
figuré, poétique, chargé de métaphores et d’antit
tion brillante ne sauraient remplacer. Chacun croit y reconnaître son
langage
. Voilà pourquoi te1 mélange de la simplicité avec
esses de l’expression, ses délicatesses, ses traits naturels, sont du
langage
familier, et c’est de là que le poète et l’orateu
mais de cette sage sobriété dans la distribution des ornements, de ce
langage
à la fois simple et noble dont les grands écrivai
on ? appliquez-vous à donner à votre éloquence un caractère délié, un
langage
fin et subtil. Voulez-vous délasser l’attention,
t un poète a dit avec raison : Des couleurs du sujet je teindrai mon
langage
. Comme le genre d’exécution que doit employer un
âce, dans les nuances diverses que nous venons de parcourir depuis le
langage
le plus simple jusqu’au plus élevé, nous avons en
une liaison fine et juste de mots déjà connus qu’ils enrichissent le
langage
. In verbis etiam tenuis cautusque serendis... Di
e si naturel, de si ordinaire et de si commun que les figures dans le
langage
des hommes ; et l’auteur des Tropes observe à jus
s’élance, c’est une métaphore. L’éloquence ne saurait exister sans ce
langage
auxiliaire de l’imagination : le discours doit fr
’est ainsi que tout ce qui appartient à notre âme est exprimé dans le
langage
commun par des images sensibles. Nous disons la p
Ce n’est pas non plus un ornement que cherche Théramène ; il parle le
langage
de la douleur, qui lui fait croire que toute la n
roite raison, et sans blesser les oreilles accoutumées à la pureté du
langage
. Quoiqu’on puisse dire cent voiles pour cent vais
faut d’ailleurs se borner dans l’énumération de ces formes variées du
langage
, qui amusaient autrefois les grammairiens. Jules
l entend par là tous les mouvements et les tours qu’on peut donner au
langage
. Il n’a point d’autre doctrine dans l’Orateur et
nimés par une violente passion, que nous parlons, sans le vouloir, ce
langage
qu’elle nous inspire ; alors les mots figures se
dont nous sommes frappés, la nature semble nous dicter elle-même son
langage
. Elle est attentive à nous fournir tous les secou
à notre âme un secours convenable à nos besoins, en nous inspirant un
langage
propre à persuader ceux à qui nous parlons, parce
te le plus souvent à donner à chacun de ceux que l’on met en scène le
langage
convenable à sa situation. Cicéron, dans cet ouvr
e. » Il me semble, ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné un
langage
convenable à tous ceux qu’on fait parler, et c’es
.) Les sentences, fruit d’une réflexion froide, ne conviennent pas au
langage
de la passion. Placées à propos et bien exprimées
mouvements. Le ton du discours est tempéré ; il ressemble à celui du
langage
ordinaire. Le ton de la dispute est plus vif, plu
ît être ce que l’industrie humaine offre de plus merveilleux après le
langage
. Ce même art de varier les inflexions de la voix
avec vérité, mais avec cette conviction profonde qui se communique au
langage
quand on parle de ce qu’on sait et de ce qu’on a
n Plutarque, qui pourtant sait aussi conserver aux grands hommes leur
langage
, que Marius ne sacrifia jamais aux Grâces, et que
x siècles des vertus cachées, des actions généreuses, des traits d’un
langage
informe et rude, mais qu’une céleste croyance emp
; ils ont négligé de faire sentir la liaison des divers mouvements du
langage
avec les mouvements correspondans de l’âme et ave
autre parure que sa propre force, elle n’est, pour ainsi dire, que le
langage
de la passion : c’est celle de l’homme dans l’enf
leurs sens et leur imagination ; il s’appliquera plus au mécanisme du
langage
qu’au choix des idées et des expressions. Mais s’
e l’orateur croie fermement aux vérités qu’il annonce, qu’il parle le
langage
de ses propres sentimens et de sa propre convicti
là elle serait contraire à l’aisance, à la liberté, à la facilité du
langage
et du style. Celui qui, dans le monde, raisonnera
troublé de cette affreuse image, Changer bientôt en pleurs ce superbe
langage
; Éprouver la douleur que j’éprouve aujourd’hui,
le peuple en un prédicateur dont les mœurs démentent les paroles ? Le
langage
de l’exemple est le plus fort, et s’il est contra
s ; la seconde ajoute les accens et les mouvemens des passions à leur
langage
. Pour toucher, il faut être touché soi-même. Ma
victorieux de ce genre de pathétique. Cicéron ne fait que répéter le
langage
magnanime et touchant que lui a tenu Milon ; et M
ur convenance, l’élégance, la propriété des expressions, la pureté du
langage
. Tout écrit de quelque nature qu’il soit, exige c
est mieux ni plus fortement expliqué sur la nécessité de la pureté du
langage
, que Boileau, le grand maître de l’art : Surtout
onde poli. La bonne société peut seule nous apprendre à distinguer le
langage
du peuple de celui des gens bien élevés. Art d’e
se. Il faut mêler le familier noble avec le style relevé. Il est un
langage
familier aux personnes d’un esprit cultivé, et qu
iliers et communs. Quelques exemples feront sentir cette industrie du
langage
: On lit dans l’Athalie de Racine : Où courez-vo
été insoutenables. Quant au choix des locutions qui peuvent passer du
langage
familier dans le style noble, il est aisé de les
il ne faudrait que de la justesse. Le faste oratoire, la recherche du
langage
détruisent la force et la vérité de l’éloquence.
fauteuils ; le conseiller des grâces, pour dire un miroir : voilà un
langage
précieux dont le travers exposerait à la risée qu
ns le style. Nous appelons Euphonie (1) cette douceur de son dans le
langage
. Nous employons ce mot comme l’opposé de cacophon
» (Horat., Art. poët., ch. III.) Chaque passion parle un différent
langage
:(1) La colère est superbe et veut des mots alt
vec tant de raison quand il s’agit de l’exactitude et de la pureté du
langage
, n’est pas l’usage du peuple, ni même celui de be
e même ordre. L’un peint avec chaleur, l’autre juge de sang-froid. Le
langage
de celui-là est l’expression des rapports que les
es rapports que les choses ont à sa manière de voir et de sentir ; le
langage
de celui-ci est l’expression des rapports qu’elle
a voulu la sauver. (Trag. d’Iphigénie.) A l’étonnement. Souvent le
langage
du sentiment est rapide. C’est une exclamation qu
ure, quasi gestus orationis. Elles se trouvent naturellement dans le
langage
des hommes. Quelques auteurs ont avancé que les
de si naturel, de si ordinaire, de si commun, que les figures dans le
langage
des hommes. L’auteur des Tropes observe avec rais
oquer la raison, sans blesser les oreilles accoutumées à la pureté du
langage
. Par exemple, quoiqu’on puisse dire, cent voiles
respect : Monsieur a-t-il quelque ordre à me donner ? Ce tour est du
langage
de la conversation, et il ne convient qu’à une po
’est ainsi que tout ce qui appartient à notre âme est exprimé dans le
langage
commun par des images sensibles. Nous disons la p
que si l’on disait qu’il dort. L’éloquence ne saurait exister sans ce
langage
auxiliaire de l’imagination. Le discours doit fra
ne liaison fine et juste des mots déjà connus, qu’ils enrichissent le
langage
, selon le précepte d’Horace : Dixeris egregiè no
ni plus insipide. Elles doivent être le produit de l’inspiration, le
langage
de l’imagination d’accord avec le cœur. Alors, se
de les introduire dans le discours. Les comparaisons entrent dans le
langage
de l’imagination, mais elles ne sont point l’expr
urrait vivre et mourir avec vous ! » En un mot, la répétition est le
langage
de toutes les passions. Antithèse. L’antithèse
voir les efforts qu’il fait, les peines qu’il se donne pour parler le
langage
d’une passion qu’il n’éprouve point, et qu’il ne
re appartient peut-être plus particulièrement à la poésie, qui est un
langage
exalté. Le Menteur, en faisant le récit d’une fêt
ie aussi dans les situations fortes et violentes ; elle entre dans le
langage
véhément et exalté. C’est une hyperbole dont J.-J
Les sentences, fruit d’une réflexion froide, ne conviennent pas au
langage
de la passion. Placées à propos et heureusement e
s, qu’occupée de nous charmer par son éloquence. Ce n’est point là le
langage
d’une reine infortunée qui, après avoir vu périr
ême cet avantage sur les paroles articulées, qu’elle est le véritable
langage
de ma nature, laquelle a donné à tous les hommes
on dit les faits sans prétention, sans recherche. La vérité n’a qu’un
langage
, et il doit être toujours franc, sincère et naïf.
On voit le fameux Roscius défier Cicéron de rendre ses pensées par le
langage
ordinaire, avec plus de justesse et de rapidité,
l’âme. Gestus voci consentit, et animo cum eâ simul paret. C’est un
langage
muet, mais éloquent, et qui souvent a plus de for
laguer toute redondance, éviter les répétitions, et n’employer que le
langage
le plus pur et le plus poli. Le discours prononcé
s, suivant le ton ou le mouvement qu’elle sait prendre. L’harmonie du
langage
peut produire le même effet que la musique ; car
Ce qu’on entend par figures. Elles se trouvent naturellement dans le
langage
des hommes. Effet qu’elles produisent. Exemples.
ux différents êtres sortis de ses mains, et les traça de même dans un
langage
plus agréable, plus riche, et, bien plus élevé qu
dans un langage plus agréable, plus riche, et, bien plus élevé que le
langage
ordinaire. De là, l’origine de la poésie, inventé
ments de l’âme. Mais il excelle dans le style simple et tempéré : son
langage
, facile et animé d’une douce chaleur, offre les p
restesse et d’agilité ; nulle part on ne trouve mieux ce vif et clair
langage
que le vieux Caton attribuait à la nation gaulois
touche en leur inspirant des sentiments convenables au sujet. Dans le
langage
de l’école, il instruit par les preuves, il plait
e son client ; secondement il captive ses juges par les grâces de son
langage
et la noblesse de ses sentiments ; ensuite il pro
sillanimes pour livrer à un Philippe la Grèce enchaînée ! Non, un tel
langage
n’est pas possible ! (Discours pour la couronne,
doit connaître les diverses formes que la preuve peut revêtir dans le
langage
; et, pour éviter lui-même toute erreur ou pour d
nécessaire, ce qui suffit à mon bonheur. Si quelqu’un s’étonne de ce
langage
, c’est qu’il ignore ce que c’est que d’être père.
charme à ses discours et viendront d’elles-mêmes se peindre dans son
langage
. « Il y a, dit Chateaubriand, des délicatesses et
age. « Il y a, dit Chateaubriand, des délicatesses et des mystères de
langage
qui ne sont révélés que par le cœur et que n’ense
oscou ! » 101. L’orateur doit varier ses moyens et les formes de son
langage
selon le génie des nations auxquelles il s’adress
éance oratoire est un accord parfait des idées, des sentiments et du
langage
de l’orateur avec le sujet, les circonstances et
e passion, les ressorts qui les mettent en jeu, les bienséances et le
langage
qui leur conviennent. 133. Si elles n’étaient pas
st obligé de lutter contre des passions irritées, il peut employer le
langage
d’une froide raison et examiner un à un les sophi
tilien, ait donc une élégante et correcte simplicité ; soignons notre
langage
, mais évitons l’artifice : videamur accurate non
e jeter brusquement en matière et à prendre dès le début un ton et un
langage
conformes aux dispositions de l’auditoire. L’orat
rète fidèle des mouvements du cœur. 261. Le style pathétique évite le
langage
métaphysique et abstrait. Si vous voulez toucher
leurs. 262. Les ornements recherchés sont aussi incompatibles avec le
langage
des passions ; mais les ornements que repousse le
que la douleur, la colère et les autres passions ne cherchent pas un
langage
brillant. 264. Enfin, le dernier obstacle au lang
cherchent pas un langage brillant. 264. Enfin, le dernier obstacle au
langage
des passions, c’est le style sentencieux, qui pro
procède par maximes détachées. L’esprit est froid quand il emploie ce
langage
, et il ne peut communiquer aux autres une chaleur
et plus fort qui sert à faire remarquer les mots importants. Dans le
langage
animé, il existe toujours des mots essentiels où
uelquefois et ne la suivre jamais. Puisque le geste est une partie du
langage
, il faut qu’il marche d’accord avec le sens. Mais
ait si pur que le mot atticisme est aujourd’hui synonyme de pureté de
langage
. De pareilles conditions étaient très propres à é
du bon goût contre les innovations téméraires qui feraient perdre au
langage
son éclat et sa pureté. Or, s’il est vrai que le
et pensant d’une manière qui n’appartient qu’à lui seul, il parle un
langage
vrai dans le fond, mais nouveau et singulier, qui
Nathan et des Isaïe ; leur zèle, celui des Paul et des Barnabé ; leur
langage
, celui des Basile, des Chrysostome et des Ambrois
y a différentes manières de créer l’intérêt On peut intéresser par un
langage
vrai, sympathique, varié, par des études de mœurs
restée libre, lorsqu’on me traînait au supplice, si elle eût parlé le
langage
qu’on ose me faire tenir quand je n’existe plus p
et où faut-il le puiser ? 261. Peut-on agir sur les passions avec un
langage
abstrait ? 262. Les ornements recherchés sont-ils
pour donner aux jeunes gens de bons principes et l’habitude d’un bon
langage
, que « des extraits faits avec loin et qui pourra
oppements, à la clarté, à l’énergie et à la noblesse continues de son
langage
. Son plus bel éloge est dans ces mots du cardinal
fenseur de la religion, une lumière de l’Église : parlons d’avance le
langage
de la postérité, un Père de l’Église ? Que n’est-
et pure, harmonieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un
langage
plus propre à les captiver et à les soumettre : a
les règnes qui précédèrent la naissance de l’Académie : la naïveté du
langage
suppléait, je l’avoue, dans un petit nombre d’aut
nt contre nous : un Français ne se trouvait étranger nulle part ; son
langage
était le langage de toutes les cours ; et nos enn
un Français ne se trouvait étranger nulle part ; son langage était le
langage
de toutes les cours ; et nos ennemis, ne pouvant
comme nous, voulaient du moins parler comme nous297. La politesse du
langage
nous amena celle des mœurs : le goût qui régnait
première barbarie et se corrompre sous les empereurs, où la pureté du
langage
et le goût du bon siècle commença à s’altérer ; e
ments de l’âme. Mais il excelle dans le style simple et tempéré : son
langage
, facile et animé d’une douce chaleur, offre les p
ées à la poésie ; mais il sut tellement choisir et employer celles du
langage
ordinaire, que sous leur heureuse combinaison la
t nous étonner encore, c’est de le voir tantôt prêter aux esclaves le
langage
des philosophes, et aux rois celui des esclaves ;
es pitiés : Toute construction est par elle détruite ; Et des lois du
langage
on l’a cent fois instruite. MARTINE. Tout ce que
, parler votre jargon. PHILAMINTE. L’impudente ! Appeler un jargon le
langage
Fondé sur la raison et sur le bel usage ! MARTINE
iande ou saler trop mon pot613. Je vis de bonne soupe, et non de beau
langage
: Vaugelas n’apprend point à bien faire un potage
bre un peu fêlé. PHILAMINTE. Quelle bassesse, ô ciel ! et d’âme et de
langage
! BÉLISE, Est-il de petits corps un plus lourd as
leurs645 Qu’on y veut réunir ce qu’on sépare ailleurs, Mêler le beau
langage
et les hautes sciences, Découvrir la nature en mi
: On ne vit plus en vers que pointes triviales ; Le Parnasse parla le
langage
des halles. La licence à rimer alors n’eut plus d
Et chasse au loin la foudre et les orages : Un roi sage, ennemi du
langage
menteur, Écarte d’un regard le perfide imposteur.
ientôt suivi d’un éternel regret. Mais de tout l’univers quel sera le
langage
? Sur les pas des tyrans veux-tu que je m’engage,
urtre jamais n’a souillé mon courage. Ma bouche du mensonge ignora le
langage
; Et jamais prodiguant un serment faux et vain, N
ans l’Église (2e point), où respire également cette hardiesse du vrai
langage
apostolique : « Ô riches du siècle, prenez tant q
sera curieux de retrouver chez Pascal la même pensée exprimée dans ce
langage
passionné et hardi jusqu’à la familiarité qui est
nts, « à l’amour de la sobriété, à la proportion de la pensée avec le
langage
». La critique n’a pas, toutefois, épargné le sty
ublique. A la sagesse des préceptes se joint le charme d’un excellent
langage
, facile, abondant, fleuri et tout imprégné d’un p
, un bon goût, un bon ton, une bonne grâce dont n’approchait point le
langage
des beaux esprits les plus distingués ». Ce fut l
sous les traits les plus capables de la faire aimer et leur parler le
langage
le plus persuasif, il faudrait, je crois, qu’elle
plus persuasif, il faudrait, je crois, qu’elle prit les traits et le
langage
de l’auteur du Petit Carême ou de celui de Téléma
même sujet, l’un des plus beaux qu’il ait laissés, l’un de ceux où le
langage
du philosophe chrétien atteint à la plus grande é
d’expression, de la pureté soutenue, de la clarté et de la rigueur de
langage
qui font l’originalité suprême de cet écrivain, e
vulgaire, sied bien à la simplicité héroïque du personnage. 478. Ce
langage
, qui serait comique en toute autre circonstance,
u’on a retenus de Corneille ». 523. Émilie : forme qui appartient au
langage
de la galanterie mis en vogue au dix-septième siè
actère d’une simplicité antique, la chaleur, la force et la vérité du
langage
. 528. On dirait seulement aujourd’hui : j’aurai
elligences vulgaires se croiraient volontiers capables d’inventer son
langage
. » On se rappelle cette réflexion profonde de Pas
y domine : c’est elle qui, prenant tous les tons et parlant tous les
langages
, en forme le charme principal. Dans cette pièce,
vices ; en poursuivant la fausseté de l’esprit non moins que celle du
langage
, il sert d’une manière très efficace la cause de
r vers mérite d’être signalée. 605. Il est piquant d’observer que le
langage
qui excite à présent notre sourire dans la bouche
preuve que le patois du peuple n’est autre que ce qui était jadis le
langage
de tous, ou du moins, qu’aux plus choquants idiot
t les seigneurs de la cour des Valois : on peut voir les Dialogues du
langage
français italianisé, p. 146 ; cf. M. Génin, Des v
langage français italianisé, p. 146 ; cf. M. Génin, Des variations du
langage
français, p. 289, cf. Lexique de la langue de Mol
nnaire déjà cité, faisaient tous leurs efforts pour détruire le vieux
langage
, qu’elles condamnaient comme trop simple. — Il se
ter, y tempère à tout moment l’éclat des traits sublimes empruntés au
langage
des écrivains sacrés ou même à celui des prophète
reine. » 821. Notons également ici quelque apprêt théâtral dans le
langage
: c’était le défaut du temps. À cette remarque no
nt, non moins que Mme de Sévigné, à l’agrément et à la délicatesse du
langage
: on peut ajouter, à un goût et à un bon sens exq
: « Qu’en pense votre solidité ? » On retrouve dans ses lettres « ce
langage
doux, juste, en bons termes, naturellement éloque
xpression il y a encore bien des ressources précieuses à exhumer. 2.
Langage
du temps : expression que l’Espagne venait d’intr
ol qui régnait sur notre théàtre, n’a pas su partout se préserver. Le
langage
de la douleur doit être plus simple et plus natur
ecte. » Plus tard, il reconnut que l’auteur était Ruiz de Alarcon. Ce
langage
atteste, en tout cas, que l’élévation du talent n
n’est plus guère d’usage, comme verbe actif, qu’au palais et dans le
langage
diplomatique. 1. Métaphore empruntée à l’escrime
Le néologisme, ou l’abus des mots nouveaux, Le jargon, ou l’emploi du
langage
corrompu de certaines fractions de la société. El
aut étudier les figures. Les figures sont des formes particulières de
langage
qui manifestent l’idée d’une manière plus noble,
hapitre XXVI. Enfin on range parmi les figures certaines formes de
langage
ou tours de phrase qui modifient la manifestation
ie ne les souffre point. Il faut surtout éviter les grandes fautes de
langage
: elles décèlent une profonde ignorance des princ
. Le respect, le devoir, l’amitié, la supériorité même, ont chacun un
langage
particulier. La bonne éducation, le bon esprit, l
lier. La bonne éducation, le bon esprit, le sentiment nous dictent ce
langage
. Un inférieur concevra aisément qu’il doit parler
os principes, avec votre définition même de la Rhétorique, et avec le
langage
de Quintilien ? La Rhétorique est la science de b
cette hypocrisie oratoire, cette contradiction des principes avec le
langage
, serait de courte durée : les hommes, quoique ave
une assemblée politique, à la cour, au barreau, à l’église, etc., le
langage
ne sera pas le même. 6. Précautions oratoires. On
es grammairiens ont dit de la formation et des principes physiques du
langage
, doit faire sentir que chaque langue est plus ou
Le style coupé convient aux mouvements tumultueux de l’âme : c’est le
langage
du pathétique véhément et passionné. Toutes les l
née fausse ou puérile. La donnée est-elle fausse, paradoxale même, le
langage
sera pénible, embarrassé, et le néologisme, oblig
. Un sujet moins élevé eût été plus à votre portée. Assurément un tel
langage
ne peut nous être interdit. 11. Victor Hugo. P
outiendrez-vous que c’est à la même source qu’il a puisé l’abominable
langage
de l’hypocrisie ? Sans doute la nature individue
m est d’Horace, je ne vois point de larmes, mais plutôt cet air et ce
langage
triste qui doivent nous en arracher à nous specta
un beau corps auquel l’âme fait défaut, et les artifices de son noble
langage
laissent le cœur indifférent. Aussi, la postérité
ient-ils au milieu des flammes. En cet état-là, pour parler encore le
langage
de la primitive Église, ils étaient pleins, ils é
d et du sujet qu’elles tirent leur dénomination et non de la forme du
langage
. Le dialogue philosophique ou littéraire a pour o
t le style s’abaissent ou s’élèvent suivant la nature des sujets ; le
langage
y est tantôt simple, naïf, léger, badin, plaisant
e catégoriquement, un interlocuteur tombait dans les lieux communs du
langage
et recourait aux périphrases pour donner à sa rép
faciles et si harmonieux, il n’a plus été permis de songer à un autre
langage
; et quoique resté inimitable sous ce point de vu
cette forme simple et découvrir la moralité ; elle se trouve dans le
langage
du roseau. § 7. Tableaux et Descriptions19.
a pensée et du sentiment. C’est la voix de l’enthousiasme, le premier
langage
et l’expression la plus élevée de l’inspiration.
les muses, et qui doit en parler le plus riche et le plus magnifique
langage
. Il est vrai que dans l’épopée, on suppose aussi
ités, de belles et utiles maximes ; ou bien elle approfondit, dans un
langage
qui n’a rien de didactique, de hautes questions p
l doit être le style de l’élégie ? La véritable douleur n’a point de
langage
étudié, de style pompeux. Le style de l’élégie do
on. Elle rejette toute recherche d’esprit, l’esprit étant l’écueil du
langage
du cœur. Son caractère est la naïveté ; tout doit
blicaine ou impériale. Ses acteurs ont l’âme, les mœurs, l’esprit, le
langage
de l’époque à laquelle ils appartiennent ; mais i
e que l’égoïsme rend l’homme misérable. 3. La vie éternelle. 4. Le
langage
si simple de cette méditation convient à l’austér
e révolte. 1. Douceurs. Ici, la forme est toute mystique : c’est le
langage
de la passion humaine transporté aux idées divine
Mais j’ai tort. Il ne peut encore être compris. Aussi change-t-il de
langage
; il ne parle plus que celui de la raison humaine
mages, il en est d’abandonnées au peuple ; d’autres sont réservées au
langage
héroïque ; il en est de communes à tous les style
de l’imagination, est celui de tous les sens qui enrichit le plus le
langage
poétique. L’odorat fournit le moins d’images ; et
pureté, la propriété et la convenance. 91. Qu’est-ce que la pureté du
langage
? La pureté consiste à faire usage de mots qui a
s contraires à la pureté. Parmi les fautes contraires à la pureté du
langage
, nous avons compris l’usage des mots vieillis ou
es, annoncent les mêmes défauts dans les idées qu’elles expriment. Le
langage
et la pensée agissent et réagissent mutuellement
vaillée, leur respect superstitieux pour la noblesse et le décorum du
langage
, leur recommandation de polir et de repolir sans
Bossuet, de Fénelon, de madame de Sévigné, dans la prose ? Etudiez ce
langage
si éminemment français, sachez vous l’approprier,
de juger la pensée humaine, lorsque cette pensée se manifeste dans le
langage
ou lorsqu’elle se fixe par l’écriture. La littéra
de plus général dans les préceptes littéraires ; en un mot, c’est le
langage
libre et usuel. On appelle vers, un assemblage de
ir et qu’il inspirera à l’empereur des sentiments de clémence. Si son
langage
décèle son talent comme orateur, il atteste en mê
rsque nous comparaissons au tribunal de la suprême justice ; voilà le
langage
de la vertu et de la religion ; n’est-il pas plus
es métaphores, mais de celles qui se présentent d’elles-mêmes dans le
langage
ordinaire ; dans le tour des phrases, quelque cho
rendre et au sentiment que nous éprouvons ; et il est de fait que le
langage
ordinaire devient à chaque instant figures. Il ét
à chaque instant figures. Il était facile de remarquer l’effet de ce
langage
, de le perfectionner et d’en faire une source abo
scours sur les avantages des lettres et des arts prête à Fabricius un
langage
sublime et digne d’un Romain : « Ô Fabricius ! q
lle splendeur funeste a succédé à la simplicité romaine ! Quel est ce
langage
étranger ? Quelles sont ces mœurs efféminées ? Qu
J. J. Rousseau. Exclamation, Épiphonème. L’exclamation est le
langage
naturel du sentiment, l’éruption subite d’une pas
es idées ou les affections opposées. Dans les mouvements violents, le
langage
devient naturellement rapide, pressé, sans liaiso
’avait mis dans la poésie, c’est-à-dire, parce qu’ils étaient dans le
langage
ordinaire et naturel ; mais il a dû les déguiser
ourra réussir à plaire. Le poète emploiera donc toutes les beautés du
langage
, la finesse, la richesse, la magnificence, les fi
alement un style grave, simple, clair et pur. Également éloignée d’un
langage
bas et populaire et d’une diction ambitieuse et a
et un agrément soutenu produit par les ornements et les richesses du
langage
. 427. Comment le but de la narration fabuleuse pe
phores, le pathétique, le gracieux, le sublime, tous les ornements du
langage
et toutes les variétés du style que le goût peut
le devoir, l’amitié, la supériorité même, dit Domairon, ont chacun un
langage
particulier. La bonne éducation, le bon esprit, l
éducation, le bon esprit, le tact, le sentiment, nous suggéreront le
langage
qui conviendra. 457. En quoi consiste la convenan
longueurs, l’obscurité, les redites, l’incorrection, et ces fautes de
langage
que l’on pardonne dans la conversation, mais qui,
mède ne vaut guère mieux que le mal. Le dialogue lui-même, qui est le
langage
nécessaire et continuel du drame, n’est pas facil
. Aussi les a-t-on distinguées en plusieurs sortes, selon la forme du
langage
qu’on y emploie, selon les personnages qu’on y fa
qualités qui y dominent, selon le comique qu’on y remarque. Quant au
langage
, les comédies sont en vers ou en prose ; ces dern
es distinguer des opéras-comiques), la musique a tout à fait exclu le
langage
ordinaire. On y suppose une autre nature de parol
éments qu’ils nous ont légués se réduisent à de rares vestiges. Si le
langage
des Ibériens se retrouve encore dans celui des Ba
nous concluerons qu’il faut chercher ailleurs le fonds même de notre
langage
. En effet, nous allons voir que le vieux français
qui suivit sa renommée viagère. Il faillit gâter ainsi l’ingénuité du
langage
national, et les plantes étrangères qu’il avait v
dre tant de sang ? À quelle fin ? Je tiendrai à Votre Majesté le même
langage
que j’ai tenu à l’empereur Alexandre deux jours a
ière militaire, et si je pouvais craindre les hasards des combats, ce
langage
serait tout à fait déplacé. Sire, Votre Majesté s
vaincue. Il fut prophète. — La journée d’Iéna le prouva. 4. C’est le
langage
de la dignité et du bon sens, de la force qui se
vialité, de prolixité ; et sous une végétation parasite et emmêlée de
langage
, restaient trop souvent étouffées la délicatesse
esurés, sur la rime, sur les inversions. Fénelon a dit de lui : « Son
langage
est cru et informe », et, comme Boileau, « il par
ice, Où je fay de ma vie à son nom sacrifice, Qu’on m’en celebrera en
langage
divers : Une seule couronne en la terre je pers,
souvent à leur parler, Car tout autre est leur voix que n’est nostre
langage
: Les procès, vrais Bretons, ont à part un ramage
il faisait les trois premiers vers insupportables : la netteté de son
langage
, L’harmonie et la plénitude de sa période en font
oit au dedans. Furieuse elle approche, et le loup, qui 1’advise, D’un
langage
flateur lui parle et la courtise : Car ce fut de
si clair, qu’ils facent un ouvrage Riche d’inventions, de sens et de
langage
, Que nous puissions draper599 comme ils font nos
ins, les larrons, ny les lous, Ne tueront cestuy-cy ; mais l’importun
langage
D’un fascheux : qu’il s’en garde, estant grand, s
pas impunément », Boileau donne au siècle de Louis XIV des modèles de
langage
, de goût et de raison dans ses Satires et ses Épî
sévère envers les autres et envers lui-même, pour la pensée, pour le
langage
, pour l’harmonie, écrivant peu, publiant peu, don
ses personnages et l’âme qui vit en eux. Cette âme respire dans leur
langage
ample et nerveux, simple et grand ; l’imagination
vers. » Chacun de ses personnages a son caractère, ses habitudes, son
langage
, son nom, son surnom : comme Homère il a créé des
anité, Chacun de ses personnages, comme ceux de La Fontaine, parle le
langage
de son naturel et de sa condition. Sérieux, et mê
on sens, ce bon sens qui, sous les mille ridicules de caractère et de
langage
richement déployés dans ses comédies, en est le f
solide et se résume et se condense toujours à un moment donné dans le
langage
de ces sages, gens de cœur et de tête qui parlent
n ne chicanera pas cette filiation (il ne s’agit, bien entendu que du
langage
, non des idées et des sujets), si l’on passe à Sa
ramatique ? La scène n’y est-elle pas comme une image ennoblie, et le
langage
comme un écho agrandi de ces salons patriciens, s
t le poème il fut l’oracle du goût : c’est lui qui rédigea, et en bon
langage
, les Observations de l’Académie sur le Cid. La Pu
oliques qui infestaient les poésies de salon, de faire entendre en un
langage
harmonieux des accents gracieux et naturels, et d
lent ton courage. ALZIRE. Quel changement, grand Dieu ! quel étonnant
langage
! ZAMORE. Quoi ! tu veux me forcer moi-même au re
avoir gâte celui qu’on a1136. De la joie et du cœur on perd l’heureux
langage
Pour l’absurde talent d’un triste persiflage. (I
ins 1193, II.) Le causeur méticuleux1194 Or, maintenant, au
langage
insipide Du complaisant adulateur, À l’entêtement
nte-Beuve et M. Becq de Fouquières), prenant à la langue grecque, Ce
langage
sonore aux douceurs souveraines, Le plus beau qui
torrents profonds de lumière éternelle. Me voici sur les feux que le
langage
humain Nomme Cassiopée1202 et l’Ourse et le Dauph
s-nous de haine et d’aigreur ? Prêterons-nous toujours nos bouches Au
langage
de la fureur ? Implacable dans ma colère, Je m’ap
n projet, Ne publiez point votre affaire : On se repent toujours d’un
langage
indiscret, Et presque jamais du mystère. Le cause
nt les genres et de revendiquer l’indépendance de l’inspiration et du
langage
, avait déjà été préparée au xviiie siècle par la
rge liberté de leurs conceptions poétiques, de purs classiques par le
langage
et la versification ? Aussi respectueux de l’un e
tait enfermée comme dans un cadre imaginaire, où elle exprimait en un
langage
impersonnel, et souvent avec une incomparable élo
cho qui réponde à mon cœur ! Ou plutôt ces élans, ces transports sans
langage
, Sont eux-même1334 un écho de ta propre grandeur
de vient et tue un vieil usage ; On n’en veut plus, du sobre et franc
langage
Dont il enseignait la douceur, Le seul français e
, sur le chemin, un vieux pâtre celtique Me donna le bonjour dans son
langage
antique, Quand, de troupeaux, de blés causant ain
murmures. Enfant, j’ai bien souvent, à l’ombre des buissons, Dans le
langage
humain traduit ses vagues sons ; Pauvre écolier r
ffres bleus, dans ces profondeurs sombres Dont la distance échappe au
langage
des nombres, Il est, — je les ai vus, — des nuage
sublimes, de ces deux scènes, et particulièrement, dans le rôle et le
langage
d’Isaac, la vérité et l’éloquence naïve de ses re
u rythme qui accélère progressivement le mouvement de la pensée et du
langage
. 182. Les chênes de Dodone en Épire. Le murmur
quoi qu’il ait fait, il en est resté quelque chose chez nous dans le
langage
des rois de théâtre. A Robert Garnier, prince d
: Marie de France (xiiie siècle) dans le lai du rosssignol, que son
langage
archaïque nous empêche de citer, dit : Tant douc
ns un tout autre ordre d’idées, Quintilien a employé la même forme de
langage
; il dit de Cicéron : Dono quodam providentiæ gen
uvent dans la bouche des Bretons, et qui leur servirent à désigner un
langage
inintelligible. (Littré.) 557. Vauquelin (Sat.
urs chevaux, nous en flattent l’espaule ; Avecque bonne mine, et d’un
langage
doux, Nous disent souriant : Eh bien que faictes-
et populaires ; 3° Énumération interminable, comme ici. 630. Dans le
langage
de la féodalité, reconnaître un seigneur, lui fai
r sans oubly. 765. On sent la dignité simple, calme et douce de ce
langage
. 766. Magis (porrŏ) quŭm, lorsque. Locution usi
la représentation scénique aide le plus, les passions violentes et le
langage
éloquent des personnages, à l’effet tragique. Cet
son ami. 811. Que d’images neuves, saisissantes, concises, dans le
langage
tragique de Corneille ! Par exemple : Pourra prê
Agésilas, en 1671, le même Corneille, qui avait parler à Cléopâtre le
langage
de la haine et de la vengeance que nous connaisso
e de la terre est d’une autre nature. 827. C’est ici le ton et le
langage
de Bossuet, et ses surprises d’harmonie cassante.
, quelle largeur du monde dans ces deux vers ! Même solennité dans le
langage
du souriceau « qui n’avoit rien vu » (VI, 6) : J
ontre lui cette pièce ; ses ennemis abusérent de quelques libertés de
langage
, qu’ils interprétèrent malignement, pour l’attaqu
n. Il dit tout le mal, il ne dit pas le bien. Ainsi fait Fénelon : le
langage
de Ronsard était, dit-il, « cru et informe… Il pa
fe chez Molière. L’imitation se trahit, en outre, dans des détails de
langage
et de développement, que relèveront les notes. —
dans l’expression éloquente de la passion, sait, â propos, donner au
langage
d’une femme violente. C’est ainsi que, rival heur
Corneille, Lagrange-Chancel, Voltaire. 1022. On voit le progrès du
langage
dramatique de Hardy à Mairet, pour arriver jusqu’
es traits de naïveté touchants et une douce et mélodieuse mollesse de
langage
. Ajoutons quelques groupes de vers heureux, qui s
t que vertueux. 1066. Ce caractère étrange, cette âme troublée, ce
langage
ému et âpre, tout excite la curiosité et l’attent
par l’importance exagérée qu’il s’attribuait et par l’emphase de son
langage
. Voltaire le prit par ce côté faible ; il fit ple
a situation est grande et dramatique, et le noble, simple et touchant
langage
de Gusman fuit oublier bien des vers faibles. — V
de la dernière note. 1122. Il y a certainement de la dignité dans ce
langage
. « Ce qu’on ne saurait trop louer, dit La Harpe,
u celui de Marchangy les Gaulois : mais les beaux vers y abondent, le
langage
de la passion y respire les ardeurs du désert, on
nelle des vers, en harmonie avec la gravité sévère et mélancolique du
langage
de Moïse ; l’éloquente amertume de ses regrets et
1501. L’auteur n’a jamais, depuis, rencontré plus sobre et plus mâle
langage
, ni vigueur plus cornélienne, que dans cette pièc
à partir recommande ses enfants à une de ses femmes (III, 7) dans un
langage
qui est loin de la perfection, mais qui a l’émoti
t ici le savant méconnu. 1517. Pascal, conformant oratoirerment son
langage
à l’apparence qui trompe les yeux de l’homme, dit
cieux, il s’étudia à distinguer le bon usage, du mauvais, à bannir du
langage
tout mot qui cessait d’être employé « par la plus
s rien de plus, et qui n’exclut aucun des ornements et des charmes du
langage
. Tels sont les caractères du style de Tacite, qu’
il fait discourir Agamemnon, Achille, et bien d’autres ? Est-ce là un
langage
digne de la tragédie, digne des héros qu’il fait
ux anciens. — Pourquoi, disent-ils, faire tenir au roi des Achéens ce
langage
pompeux, qui n’a rien d’antique : Oui, c’est Aga
sentiments guindés et fastueux, les situations forcées, amenaient un
langage
obscur et souvent barbare, et Corneille, subissan
ain agrément dans la narration, mais il met quelque subtilité dans le
langage
qu’il prête à ses animaux. Ayant vécu au siècle d
que Racine nous le peint, l’homme du devoir et de la conscience ; son
langage
est toujours franc et libre, soit qu’il réponde a
dévié, de conjurer le péril qui pourrait naître de certains écarts de
langage
et d’amortir, à l’occasion, par une correction in
ur, où nous trouvons une situation véritable, de vrais caractères, le
langage
aisé et souple de la conversation. Le ton de la «
trera comment on peut rendre en latin toutes les beautés de son divin
langage
. [3] (19 août 1884) Faire le tableau de la
stances cet Italien dont le cœur est maintenant bien français, si son
langage
ne l’est pas encore, est venu de Rome en France,
el point j’étais passionné de mon vivant pour tout ce qui touchait au
langage
et je ne pouvais me défendre d’éprouver de l’indi
la langue du peuple. Malherbe. — Sans doute, les patois sont bien le
langage
du peuple, mais ne voyez-vous pas qu’en empruntan
urs, ce qui serait téméraire, du moins pour notre époque, les lois du
langage
; vous exprimez ensuite vos légitimes regrets de
laisse échapper cette abondance de sentiments tendres et passionnés,
langage
naturel de son cœur. Quelques endroits sont animé
socrate, qu’un ingénieux helléniste appelait « la plus nette perle du
langage
attique », peut paraître trop sévère ; mais l’opi
et fugitive. Il me semble qu’ils me parlent, comme ceux de Dodone, un
langage
mystérieux. Ils me plongent dans d’ineffables rêv
eurs et des formes célestes qu’aucun pinceau ne peut rendre, ni aucun
langage
exprimer1. Un ouragan a l’Ile-de-France U
, par exemple, que Catilina n’ait pas tenu à peu près aux conjurés le
langage
que lui prête Salluste, quant à l’objet même du d
s principaux de Rome, à l’époque de la conspiration, a fait parler le
langage
, et jouer à chacun d’eux le rôle que leur prête l
raduire ses propres pensées, pour faire parler à ces grands hommes un
langage
digne d’eux. Nous allons le prouver par quelques
unes gens en garde contre les expressions vagues et recherchées et le
langage
prétentieux qu’une certaine critique a mis à la m
on d’honneur, faisant comprendre à son visiteur l’inconvenance de son
langage
. (Lille, juillet 1890.) Montrez que le duel est
a Fontaine prête à chacun des personnages « de son ample comédie » un
langage
conforme à son caractère. – La Fontaine, dans le
théâtre se réforme ; la cour se distingue par ses mœurs polies et son
langage
agréable et délicat que la comédie adopte aussitô
el de Rambouillet a-t-elle été utile ou nuisible aux lettres ? Le
langage
des camps était à la mode à la cour de Henri IV ;
e l’Hôtel de Rambouillet l’ont plutôt perfectionnée et ont préparé le
langage
poli dont on ne cessa guère d’user dans la second
iginale, mais il lui arrive aussi d’exprimer des idées justes dans un
langage
grave et concis. Il est inférieur à Lucrèce parmi
ui faisait obstacle aux idées nouvelles ; il lui fallait une forme de
langage
rapide qui se prètât à ses desseins. La prose y c
faire disparaître l’infante, elle est inutile et presque ridicule. Le
langage
du comte est plein d’emphase et d’une vanité insu
pathétiques, d’un génie si puissant, écrites dans le plus magnifique
langage
. Cette conviction vous suivra dans votre retraite
le bon sens d’Henriette sont d’un ordre plus relevé, comme aussi leur
langage
. Les deux comédies se développent différemment. T
à des mondes différents, sentent autrement, et ne parlent pas le même
langage
. Une fable simple, des situations ordinaires, un
pas le même langage. Une fable simple, des situations ordinaires, un
langage
choisi mais naturel, des caractères vrais, voilà,
e et les tance vertement ; la cause en est encore à son caractère. Le
langage
qu’on parle dans le salon de Célimène est celui d
t un homme bien élevé ; Alceste n’aime pas plus l’affectation dans le
langage
que dans les manières ; une simplicité forte et d
iens, et elle excelle à en faire la satire. Elle parle à merveille le
langage
acéré de la médisance, et c’est vraiment « ce feu
es ; elle garde, pourtant, le ton du persiflage, et c’est toujours le
langage
de la haute comédie. Éliante, enfin, parle comme
ée, aimable et sincère. Les caractères ne sont pas moins vrais que le
langage
. Alceste, qui ne sait ni taire ni farder la vérit
vise de trouver que ses vers sont « méchants ». Intrigue, situations,
langage
, caractères, tout, dans le Misanthrope, appartien
très relevé, mais l’intrigue s’y développe moins simplement, et si le
langage
est exquis, aucun caractère n’a le relief de celu
ages ; ils étaient de taille à les renverser quels qu’ils fussent. Le
langage
de tels hommes devait être surtout énergique, fer
aimé le style pour lui-même et qui ont revêtu des idées communes d’un
langage
magnifique, n’ont eu qu’un succès passager. Toute
e saurait donner aux poètes de meilleurs conseils et dans un meilleur
langage
. Vous prenez tous les tons avec un égal bonheur e
es diverses, le dénouement est bien préparé et il est moral. Quant au
langage
, il a toutes les qualités à la fois. Il est net,
ns ont appelé « le Racine de la chaire » à cause de l’élégance de son
langage
, et aussi le Cicéron de la France, a été loué, sa
a pas moins indiqué dans ces quelques mots, avec la fine précision de
langage
qui lui était particulière, les obligations d’une
e de son temps, exprime d’un trait le jugement de la postérité : « Le
langage
de Voiture, dit-il, c’est du plâtre et du rouge s
n’en allumai ; lorsqu’il mêle le jargon passager de la galanterie au
langage
durable de l’amour, l’homme de goût voudrait effa
qui peignent un caractère, à inventer un rythme qui pût se prêter au
langage
de toutes les conditions et de tous les personnag
es la roue et vous serez plumés. A tout sot orgueilleux je tiens même
langage
; Toujours par les renards les corbeaux sont char
, trop d’intrigues amoureuses ; et il est certain que, chez lui, le «
langage
de la passion » rappelle souvent l’hôtel de Rambo
instincts vicieux eux-mêmes se dissimulent sous l’élégance fleurie du
langage
. Mais sous cette élégance de la forme, quelle vér
rveille dans toute femme, pourvu qu’elle soit précieuse de mise et de
langage
et qu’elle fréquente la chambre bleue ; quoi de p
haleur qui n’ôtent rien à la justesse de l’idée ni à la simplicité du
langage
. En parlant surtout des services que la femme peu
ychologiques bien comprises, et qu’elles savaient les exposer dans un
langage
simple, assez net, même quand ce qu’il faut dire
nce dans le ton et de souci de l’effet dans la parole, qui donnent au
langage
et à l’allure de la personne qui enseigne quelque
tinction aisée de leurs manières, et la précision sans apprêt de leur
langage
. » Ordre des sciences Littérature. « Que
et bien suivi ; de se les approprier par le caractère et l’accent du
langage
, et de faire, en telle matière, œuvre personnelle
et il est à craindre que certaines nouveautés ou audaces heureuses de
langage
, que des beautés, aussi légitimes que hardies, de
, l’Histoire des mots, et celui d’une étude de Littré : Pathologie du
langage
. Ils vous en ont demandé la signification. Vous l
sauraient trop éviter les abstractions inutiles et les obscurités du
langage
technique, dont l’érudition contemporaine ne se f
i qu’elle était encore un peu informe et trop verbeuse. Mais le vieux
langage
se fait regretter quand nous le retrouvons dans M
insister, avec preuves, sur les qualités qu’il lui accorde : c’est un
langage
court, naïf, hardi, vif et passionné. Les recueil
cle, sur la peinture des mœurs et des caractères, sur les qualités du
langage
et les nuances du style, il fallait la bien disce
s coup ? Tout mot a été pensé d’abord ; toute opération matérielle du
langage
a été une modification de l’esprit, avant d’être
dispensable aux femmes de savoir le latin, ni à imaginer l’origine du
langage
, ou à déterminer l’influence de la langue sur les
re et envie, tel est le thème que Bossuet se plait à développer en un
langage
merveilleux de majesté, de véhémence, de hardiess
t prouvez qu’elle est immorale et dangereuse. – Que savez-vous sur le
langage
des animaux ? – du chien en particulier ? – Vous
iles. Problèmes : XVIII, 3 Analyt. pr. I, 4 Métaphysique, IV, 1 Du
Langage
, chap. vii. N’est beau que, etc.] Comparez Politi
parole humaine, un nouvel exemple de la nécessité de diviser dans le
langage
des choses indivisibles de leur nature. Je sépare
et un mitoyen ; mais bien que la diction, de Thucydide, s’éloigne du
langage
ordinaire et est semée d’ornements, tandis que ce
Elles consistent dans l’accord parfait des idées, des sentiments, du
langage
, de l’action de l’orateur avec le sujet qu’il tra
l’hypocrisie et la dévotion ? Vous les voulez traiter d’un semblable
langage
, Et rendre le même honneur au masque qu’au visage
ion ou de doute, afin de provoquer l’attention de l’auditeur. Dans le
langage
familier, rien n’est plus fréquent que le tour in
ure, a essayé de réunir les principales figures de rhétorique dans le
langage
d’un homme du peuple. Il suppose celui-ci en colè
recherché ne peut que choquer et déplaire. La physionomie a aussi son
langage
. En effet, le visage humain exprime tous les mouv
poétiques, vii), etc. 3° Ode morale L’ode morale traite dans un
langage
élevé des grandes vérités morales ou philosophiqu
se cachent sous les eaux. Au contraire, cet autre, abject en son
langage
, Fait parler ses bergers comme on parle au villag
conditions essentielles La prose (du latin prorsa ou prosa oratio,
langage
direct) est le langage ordinaire des hommes, exem
La prose (du latin prorsa ou prosa oratio, langage direct) est le
langage
ordinaire des hommes, exempt des lois de la versi
la rime poétiques. Les Grecs lui donnaient le nom de πεζὸς ou ψιλὸς,
langage
pédestre. Il est devenu le sermo pedestris des Ro
e pas est plus lent que celui des cavaliers. Ils l’appelaient aussi «
langage
libre et dégagé d’entraves, oratio soluta ac libe
fais des chemins ; Sans toi, dans l’idéal il flanc et vagabonde. Vrai
langage
des rois et des maîtres du monde, Tu donnes à l’i
pas de même dans l’histoire littéraire, où elle a été devancée par le
langage
poétique. En effet, à l’origine des sociétés, lor
XIX. Des pensées et de l’élocution. XX. Des éléments grammaticaux du
langage
. XXI. Des formes du nom et de quelques figures de
pour donner aux jeunes gens de bons principes et l’habitude d’un bon
langage
, que « des extraits faits avec soin et qui pourra
mateurs du vrai, du beau et du grand, reconnurent à l’instant même le
langage
qu’ils cherchaient. Depuis on ne parla plus que c
ns dramatiques, le grand Corneille exposa le premier, dans un parfait
langage
, les règles de l’art où il a excellé. Ses trois D
ages des Juifs, et le crucifie encore une fois ? Vous reconnaissez le
langage
de saint Paul200. Achevez donc, grand apôtre, et
et pure, harmonieuse et sans effort. Aucun n’a parlé aux passions un
langage
plus propre à les captiver et à les soumettre : a
ments de l’âme. Mais il excelle dans le style simple et tempéré : son
langage
, facile et animé d’une douce chaleur, offre les p
né des idées, parce qu’ils ont arrangé des phrases, et avoir épuré le
langage
quand ils l’ont corrompu en détournant les accept
en nous plus diverse et plus sage. Chaque passion parle un différent
langage
. La colère est superbe et veut des mots altiers57
t plus innocent649. ABNER. Hé quoi, Mathan ! d’un prêtre est-ce là le
langage
? Moi, nourri dans la guerre, aux horreurs du car
lent ton courage. ALZIRE. Quel changement, grand Dieu ! quel étonnant
langage
! ZAMORE. Quoi ! tu veux me forcer moi-même au re
s-nous de haine et d’aigreur ? Prêterons-nous toujours nos bouches Au
langage
de la fureur ? Implacable dans ma colère, Je m’ap
de son temps, combien il en savait reproduire les mœurs et parler le
langage
. Sur la fin de sa vie, retiré dans sa ville natal
toujours ombrageant son visage, De sourire et de plainte il mêle son
langage
. — « Mon hôte, maintenant que sous tes nobles toi
plus les prés et le rivage. Tes regards, ton murmure, obscur et doux
langage
, N’inquiéteront plus nos soins officieux ; Nous n
ésent. Ainsi, comme nous l’apprennent Varron et Horace, les formes du
langage
vont se modifiant toujours ; mais les grandes bea
tout aujourd’hui, et toutes, dans ce cas, passerait pour une faute de
langage
. Nos règles actuelles veulent que tout, ainsi emp
re 1675. Jamais l’affection et la douleur maternelles n’ont trouvé un
langage
plus vif et plus pénétrant. C’est ce qui a lait d
Bossuet n’était point étranger à ces douces affections de l’âme, à ce
langage
du cœur, à ces expressions sensibles dont le char
la fait ingénieusement rentrer dans son dessein. » Chez lui, dans son
langage
inégal et disparate, se trouvent donc beaucoup de
oquence un peu apprêtée, montrent assez par où le ferme et magnifique
langage
de Buffon offre quelque prise à la critique. On y
t, Voltaire n’a pas pris garde, en reprochant de prétendues fautes de
langage
à ce grand homme, qu’il ne pouvait parler que com
et le roi. 457. Remarquez la coupe variée de ces vers qui donne au
langage
de la couleuvre un caractère de vérité et de natu
ment de droit et d’honnête. » 496. J.-J. Rousseau, en présence d’un
langage
si affirmatif, est peu fondé, ce semble, à dire q
Rousseau fait de lui un malhonnête homme, ou, pour lui emprunter son
langage
, un de ces honnêtes gens du grand monde, qu’il re
re à plein la vanité de l’homme… » Aujourd’hui en plein, mais dans le
langage
familier. 499. Cette exclamation et d’autres se
ersonnage. 521. Les nuances des trois caractères, rendues ici par le
langage
qui leur est le mieux approprié, montrent bien, s
point d’une naissance qui la rendit si indigne de lui ; et cet humble
langage
forme un heureux contraste avec le ton auquel Mon
ait alors fréquemment omise : ce qui n’a lieu aujourd’hui que dans le
langage
familier. 591. Cette locution ne convient plus
elle n’a été dépassée ; jamais on n’a parlé avec plus d’élévation le
langage
de la poésie. Aussi Voltaire s’écriait-il, dans s
, se succéder trois rimes masculines. 669. « Zacharie. » Dans ce
langage
, plein de l’inspiration divine, il faut reconnaît
oute la scène, à la grandeur de la situation, au pathétique vrai d’un
langage
si élevé et si naturel à la fois. 721. Alzire d
à Cicéron un crime des louanges données à César : n’est-ce pas là le
langage
d’un homme également sensible aux vertus de César
ns ; mais non pas pour la patrie, qui est avant tout. Laissez-donc ce
langage
aux philosophes qui ont mis leur gloire à méprise
de la conversation ordinaire, qu’il évite toute forme antipathique au
langage
commun, toute emphase, toute fleur de diction, pr
acun son caractère réel ou vraisemblable, ou du moins jetez dans leur
langage
la variété et les contrastes. Ce précepte s’appli
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