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1 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
éussit pas à faire tout le bien qu’il voulut, ce sévère gardien de la justice fut du moins le modèle de toutes les vertus qui s
l7 qu’il ne se fonde pour obtenir la victoire que sur la verité et la justice de sa cause. Cestuy cy ne faict rien qu’en faveur
y cy ne faict rien qu’en faveur et consideration de la vertu et de la justice , et s’employe hardyment pour la deffense et tuiti
sa science de chicanner luy fauldra12 au besoing. (Réformation de la justice , IVe partie.) 1. L’homme de bien qui a la paro
2 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
n’est pas lui que l’on passionnerait en lui présentant l’idéal d’une justice supérieure à la raison d’État. Pour lui, la justi
ant l’idéal d’une justice supérieure à la raison d’État. Pour lui, la justice c’est l’intérêt de la république ; la vertu, c’es
at, ne sont que les orateurs de Rome ; Démosthène, le défenseur de la justice , est l’orateur du genre humain. Si j’ai réussi à
mains la vie et la fortune de ses concitoyens ; il eût disposé de la justice . Je vous ai déjà dit que les Grecs avaient réglé
n courageux. Elles respirent la haine de la tyrannie et l’amour de la justice  : mais elles ne concluent pas, elles ne vont pas
ens à convaincre. Il prend Catilina à partie comme ses adversaires en justice , il défend la République du même ton que ses clie
nion publique prête à casser leur arrêt, s’il n’est pas conforme à la justice . Tantôt, selon les besoins de la défense, la caus
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
la vérité et l’impartialité dans l’histoire, ou l’inflexibilité de la justice dans les plaidoyers. A part ces cas de premier or
anevas n° 63. Modèle de décomposition de parallèles. MATIÈRE. La Justice divine et la Justice humaine. Aux deux coins de
e de décomposition de parallèles. MATIÈRE. La Justice divine et la Justice humaine. Aux deux coins de cet échafaud les deux
ivine et la Justice humaine. Aux deux coins de cet échafaud les deux justices sont  en présence, la Justice humaine et la Justi
ux deux coins de cet échafaud les deux justices sont  en présence, la Justice humaine et la Justice divine : l’une, implacable
chafaud les deux justices sont  en présence, la Justice humaine et la Justice divine : l’une, implacable et appuyée sur un glai
hafaud a quatre coins ; l’auteur eût pu dire de chaque côté. Les deux justices sont représentées avec des attributs fort opposés
sespoir, ami cruel et mauvais conseiller, est le seul compagnon de la justice des hommes. Deux vertus aimables, la pitié et l’e
s hommes. Deux vertus aimables, la pitié et l’espérance, entourent la justice de Dieu. Un bourreau, ministre de sang, un prêtre
ce. Le roseau remarque bien ces fanfaronnades ; mais il sait en faire justice , et alarmer le chêne sur sa raideur et son inflex
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
le leur défend encore plus fortement que les lois civiles de se faire justice à eux-mêmes : et c’est par son esprit que les roi
es juges pour les faire punir selon les lois et dans les formes de la justice . Tout le monde sait qu’il n’est jamais permis aux
nous assassiner et à nous perdre d’honneur3, on n’écouterait point en justice la demande que nous ferions de sa mort : de sorte
iles à celles de l’Évangile, de peur que la pratique extérieure de la justice ne fût contraire aux sentiments intérieurs que de
plus bas, que toutefois on n’oserait toucher. Partageons avec plus de justice notre crédulité et notre défiance, et bornons ce
es, ensuite de cela, ensuite de quoi. 1. Dans nos anciennes cours de justice , où siégeaient des ecclésiastiques et des laïques
5 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
don Sanche. Chimène. Sire, sire, justice1 ! D. Diègue. Sire, sire, justice  !Ah ! sire, écoutez-nous. Chimène. Je me jette à
Je me jette à vos pieds.J’embrasse vos genoux. Chimène. Je demande justice . D. Diègue. Je demande justice.Entendez ma défe
sse vos genoux. Chimène. Je demande justice. D. Diègue. Je demande justice .Entendez ma défense. Chimène. D’un jeune audacie
cour et sa foi pour prison. Qu’on me cherche son fils. Je vous ferai justice . Chimène. Il est juste, grand roi, qu’un meurtri
un père, Et que ton sang indigne, à mes pieds répandu, Rendra prompte justice à mon honneur perdu1 1. Corneille a exposé
ituation : « Le premier mot de Chimène, observe-t-il, est de demander justice contre un homme qu’elle adore » ; et quelle sourc
les cœurs sont émus. » 2. On se bornerait à dire aujourd’hui : doit justice . 1. La force de ce mot s’est singulièrement affa
6 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
chose de solennel et d’imposant, parce qu’elle est l’instrument de la justice , de la vérité et de la vertu ; elle parle le lang
er un coupable ou de faire absoudre un innocent, en s’appuyant sur la justice et sur la loi. C’est donc un noble et saint minis
fermée dans les codes. L’éloquence du barreau doit faire triompher la justice et la vérité ; il lui est défendu de se prêter à
questions judiciaires ; 4° les rapports, résultats des enquêtes de la justice , où la cause se trouve relatée ; 5° les consultat
7 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
t si féroces, qu’il n’y avait parmi eux aucun principe d’équité ni de justice . Ils avaient un roi d’une origine étrangère, qui,
es bien singuliers : ils avaient de l’humanité ; ils connaissaient la justice  ; ils aimaient la vertu. Ils travaillaient avec u
qu’il ne faut point la regarder comme un exercice pénible, et que la justice pour autrui est une charité pour nous. Ils eurent
plus bel éloge de la vie sociale… Montesquieu fonde le bonheur sur la justice , affermissant les droits de chacun, pour l’indépe
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
du bien, qui n’est que franchement courageux. Mais le sentiment de la justice n’était pas tellement éteint encore, qu’il ne se
crit d’avance, et pour qui l’on allait braver toutes les formes de la justice , comme on avait déjà violé toutes les lois de l’h
comme un monument des derniers efforts de l’éloquence en faveur de la justice et de la vertu ; et si ses efforts ont été impuis
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
s de vous la cabale et l’intrigue ne prévalent pas sur les lois et la justice  ». Ce début n’est qu’adroit : ce qui suit est in
particulières. Ces moyens, qui ne sont ceux ni de la raison ni de la justice , devaient être ceux d’Eschine ; et l’on ne peut q
rases éloquentes de Démosthène ; l’autre, se plaindre du mépris de la justice , vous demander si vous ne rougissez pas, en voyan
s qui lui sont échappées, ne prononcez rien qui ne soit conforme à la justice et aux intérêts de la république ». Une prière a
10 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
hamp des douleurs, C’est par moi que l’on va chez la race damnée ! La justice a conduit la main dont je suis née ; Or, le Père,
Ils sont tous possédés, en cet étrange lieu, Du besoin d’avancer : la justice de Dieu Les presse tellement, que leur crainte se
part ; de l’autre part, l’envie, la souffrance et le sentiment de la justice . Toute émancipation, pour être raisonnable et jus
it, non pas le droit, qu’il y avait fraternité devant Dieu, et que la justice était pour tous. Et ce ne fut pas seulement le se
pieds toutes les têtes, il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à l
que c’est, quand le bourreau est la même personne que le criminel. La justice divine paraît quelquefois avec éclat, et fait des
leurs dérèglements, les y conviait ; que les peuples réclamaient leur justice comme le seul asile pour prévenir leur dernière o
excellentes intentions de Louis XVI la fermeté qui exécute ce que la justice et la bonté ont conçu. Il faut avouer que tout le
la résistance au pouvoir, même quand le pouvoir avait la raison et la justice de son côté, était sûre d’être populaire ! On van
onserver et de développer avec un peu de courage mis au service de la justice et de l’honnêteté. Ce n’est pas ainsi que d’ordin
, et qui ne permet à personne de s’écarter impunément des voies de la justice et de la modération. Laboulaye. La Sentin
tour à tour renversés du pouvoir ! Que de crimes commis au nom de la justice  ! Que d’esprits éminents dévoués au supplice ! To
er pour les défendre ni pour les expliquer, sans rien trouver qui fit justice de cette humiliante tyrannie. Si du moins l’oppre
s, ni le courroux des Dieux. Ah ! vous ne saviez pas qu’au jour de la justice , Terrible, armé du glaive, apparaîtrait Ulysse. —
noms retentissants. Tout nous appartient, clubs, comités, ministères, Justice , emplois civils et forces militaires ; Et la Conv
Troublez, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine, Épurez, exaltez l’âme républicaine ! Vou
eaux, nous faire la leçon, DANTON. Ah ! septembre ! — c’est bien. — Ô justice dernière ! Il me manquait encor d’indigner Robesp
LIE. Dieu, dites-vous ? — Sachez que les honnêtes gens Trahiraient sa justice à vous être indulgents ! Car votre arrêt n’est pa
ans ce moment de frapper ma poitrine. Jusqu’à présent j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume 
mps votre bienfaisance ; mais nous, défenseurs du peuple, c’est votre justice que nous devons invoquer, et nous savons que pres
eureux ceux qui approchent de lui, sont des obstacles perpétuels à la justice rigoureuse qu’il doit à ses peuples, parce que ce
mé ! Déjà le silence même qui m’environne m’avertit que le jour de la justice a succédé aux jours de colère et de prévention ;
es : c’est donc le moment où vous lui devez, non-seulement le plus de justice , mais, j’oserai dire, le plus de faveur. Toute la
is ne souffre pas des omissions forcées de ses défenseurs ; que votre justice aide notre zèle, et qu’on puisse dire, suivant la
ment calculé des preuves, la solidité des déductions. Plaçons (il y a justice ) cet immense labeur au premier rang. Mais n’est-i
e l’Écriture est divine. Elle dévoile à nos yeux l’ordre entier de la justice et de la providence du Très-Haut ; elle nous fait
les épreuves du juste, afin que ce qu’il y a de plus sublime dans la justice soit révélé ; le supplice du méchant, afin que le
objet de tous les vœux ; ce mystère impénétrable de miséricorde et de justice  ; son langage pourra être pompeux, touchant, subl
ités par leurs noms, sans pitié comme sans respect, au tribunal de la justice publique. Quarante ans après Lucilius, Horace per
de la grandeur et de la gloire, qui exerce sur elles de si terribles justices , en est touché comme nous ; car il est homme, en
e cérémonie. Je ne vous la rendrai pas malaisée. On me blâmerait avec justice si je vous voulais mal pour une chose qui a été l
i, je suis demeurée ferme comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais s
re. Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que la justice , que votre propre repos, que la conservation de v
 ? Pour sauver la France, et lui inoculer l’amour de l’égalité, de la justice et de la fraternité, la Convention a mis hors la
ant les flots de ce peuple irrité. « Citoyens, leur dit-il, la divine justice À vos vœux redoublés se montre enfin propice ; El
i, dit-il, l’innocent artifice Qui vous fait rendre à tous une exacte  justice . Et vous, jaloux esprits, dont les cris détracteu
âlir et suer. L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du monde. Je voudr
u communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice , et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté ? Qui enf
uoi qu’il arrive, tout sera bien, parce que tout sera l’ouvrage d’une justice et d’une bonté infinies. Je le demande, quelle pu
consens. Quel caprice ! « Eh quoi ! vous hésitez ! » Oh ! comme avec justice Le dieu leur lancerait un regard furieux, En jura
puisqu’il est parmi nous comme un envoyé de Dieu pour éprouver notre justice et notre charité, et nous sauver par nos œuvres.
laisse quittes envers la société ; ce n’est pas la charité, c’est la justice . Nous ne saurions méconnaître l’habileté d’une do
balle dans le corps de votre adversaire ? Est-ce que la vérité et la justice sont à la pointe de l’épée, et le moyen employé p
donner à l’homme : elle obtient la gloire. Et voyez quelle admirable justice dans cette distribution que l’homme fait de la gl
guerre ? qui ne souhaiterait de voir inaugurer entre les nations une justice arbitrale dont les décisions respectées terminera
érances toujours renaissantes et toujours déçues, l’institution d’une justice internationale ne parait nullement prochaine, com
eux mortels. On peut donc soutenir que la noblesse du sacrifice et là justice de la cause viennent en aide à l’idée de la mort
de ces causes dont la postérité dira que c’était la cause même de la justice  ; mais, pour les contemporains, il arrive presque
toujours que les questions sont assez mêlées, et qu’il y ait assez de justice des deux côtés, au moins en apparence, pour qu’on
r d’avance l’adversaire et pour assurer sans combat le triomphe de la justice . En résumé, le gouvernement qui est réduit à empl
pas fait, elle ne le fera jamais ; jamais elle ne divisera l’idée de justice , ni ne la concevra divisée en différentes portion
er aux vers leur pâture, un cœur palpitant d’amour pour la vérité, la justice , et une intelligence qui connaît Dieu. Lamenna
ntrevoyait Platon ; Ce Dieu que l’univers révèle à la raison ; Que la justice attend, que l’infortune espère, Et que le Christ
exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice , toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les
8. Ce touchant élan du cœur offre une bonne occasion de faire acte de justice en appelant l’attention sur Casimir Delavigne, vi
dée du devoir ; analysant cette idée, on y trouve d’abord celle de la justice , puis celle de la tempérance, puis celle de la ch
u communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice , et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. » La pre
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
pas, ni même celui des coupables versé par le glaive des lois. Si la justice humaine les frappait tous, il n’y aurait point de
gémissements… Un signal lugubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte et l’avertir qu’on a bes
mieux que moi. » Il descend : il tend sa main souillée de sang, et la justice y jette de loin quelques pièces d’or qu’il emport
poésie et par l’art. Les hommes des nouvelles générations, que cette justice tardive leur soit du moins rendue par le moindre
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
res un titre qu’il portaient eux-mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain
gloire, en jugeant bien celle des autres. Alors il sera juste, et sa justice accroîtra ses lumières. Il sera le vengeur et le
qu’il a besoin de régner. Il se montre vaillant, laborieux, ami de la justice et de la gloire, et lorsque l’ambition l’entraîne
autorité qu’elle eut dans le seizième siècle : réduite au soin de la justice , elle n’opposait plus de résistance ni même de pl
13 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
Ainsi la vertu peut être considérée comme genre : la tempérance et la justice seront des espèces par rapport à la vertu prise e
genre. On dira donc : Il faut aimer la vertu, Donc il faut aimer la justice . — Il faut haïr le vice, Donc il faut haïr le m
orité divine fondée sur la révélation, il y a encore des principes de justice qui sont gravés dans toutes les consciences, et q
le, Or, la vertu nous rend heureux, Donc la vertu est aimable ; Or la justice est une vertu, Donc la justice est aimable. 66.
eux, Donc la vertu est aimable ; Or la justice est une vertu, Donc la justice est aimable. 66. Le sorite (σωρος) est une série
ureux se familiarise. » En effet, et le magistrat chargé de rendre la justice , et l’avocat appelé à protéger l’innocence, et l’
ne balance comme à un moulin à vent ; la balance est le symbole de la justice  : donc ceux qui naîtront sous cette constellation
ces nobles paroles : Non, messieurs, il ne faut pas désespérer de la justice des hommes, et c’est parce que j’en suis profondé
ou malheureuse. Il n’est jamais permis de refuser à un adversaire la justice ou les éloges qu’il mérite, de lancer contre lui
Quel que soit le caractère d’une mire, je le sais, un fils traduit en justice peut à peine dévoiler la honte de celle qui lui d
meté du caractère et cette noble assurance que l’orateur fonde sur la justice de sa cause. Vous pouvez donc montrer une certain
. Or il est venu pour que les pécheurs morts à l’iniquité vivent à la justice , et pour que les justes aient la vie avec plus d’
volution française soulevèrent une foule de questions de conquête, de justice , d’humanité, et ces questions trouvèrent chez nos
es qui réclament la sentence des juges. Elle a pour but d’éclairer la justice humaine et de l’aider ainsi à être droite et impa
que l’avocat ne prête son ministère qu’à la défense du droit et de la justice . C’est souvent entre ses mains que se trouvent re
ient qui lui demandait le secours de sa voix, refusait de croire à la justice de sa plainte, à cause du ton incertain et presqu
retrouver toute son éloquence, il fallait donc qu’il fût assuré de la justice d’une cause. 383. Les païens, moins éclairés que
oce ; sa voix est considérée comme un oracle dans le sanctuaire de la justice . 384. Les orateurs du barreau manquent souvent de
e des cours ou des tribunaux. Ces discours roulent d’ordinaire sur la justice et les devoirs de la magistrature, et le ton doit
gistrats signalaient les désordres commis dans l’administration de la justice . 389. Le rapport d’un procès est l’exposé d’une c
que vous produirez, contre moi quand vous me jugerez dans toute votre justice . Ne vous souvenez point alors du mal que j’ai fai
truisait les villes grecques, ou y ramenait les bannis, violait-il la justice et les traités ? Rompait-il la paix, ou non ? Fal
ds de l’Agneau, vous demandent pour cet enfant auguste la couronne de justice qu’ils ont eux-mêmes méritée. Ce sont les vœux du
onner, pour un temps, au gré des vents et de la tempête. Telle est la justice de Dieu ; telle est l’infirmité naturelle des hom
passions ; que nos péchés avaient allumées rompirent les digues de la justice et de la raison, et les plus sages même, entraîné
pénitence, Parce qu’il a établi un juge pour juger le monde selon la justice par celui qu’il a destiné à en être le juge, conf
nimé ; déjà le calme même qui m’environne m’avertit que le jour de la justice a succédé aux jours de colère et de prévention ;
ces : c’est donc le moment où vous lui devez non seulement le plus de justice , mais, j’oserai le dire, le plus de faveur. Je vo
and nombre d’entre eux n’avaient été également sourds à la voix de la justice et de l’humanité. XIV. Exorde de l’oraison fun
son retour, il est diffamé, calomnié, accusé en France. Il invoque la justice du ministère contre ses calomniateurs, c’est-à-di
cret d’une procédure impénétrable, après avoir inutilement imploré la justice contre la vexation, la tyrannie, la fureur dont i
société civile, elles sont dans les temples où l’on adore le Dieu de justice et de miséricorde, et dans les camps où l’on ador
ors, comme toutes les passions, il est prêt à sacrifier la vérité, la justice et le bien à sa jouissance ou à son triomphe. Que
ieux mille fois y descendre moi-même. Ah ! messieurs, je vous demande justice , et vous me la devez. Qui de vous n’a pas senti t
exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice toujours infaillible. C’est lui qui prépare les e
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ent d’informes essais, dont le mépris public ne tarde pas à faire une justice qui devrait être plus utile pour le goût. Un coup
te eut tant de part, ne contribuèrent pas médiocrement à accélérer la justice rendue enfin, par les modernes, au mérite supérie
as sous les Tibères et avec les Pisons, que les Germanicus obtiennent justice . Un autre morceau du même genre, mais dont le pla
, de rien dire, de rien penser même qui puisse blesser la piété et la justice . Après les dieux, craignez les hommes en général,
d’une femme ! Portez hardiment vos plaintes au sénat, et réclamez la justice des lois : vous le pouvez. Le premier devoir de l
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
si formidables Par vos projets désordonnés ; Instruisez-vous dans ma justice , Si vous voulez que j’affermisse Vos droits par l
dra plus le partage De l’usurpateur affamé. 145Ses dons versés avec justice , Du pâle calomniateur, Ni du servile adulateur, N
 Ici, la Douceur et la Vérité ont volé à leur rencontre mutuelle : la Justice et la Paix se sont embrassées comme deux sœurs ».
rend les guérets fertiles, Sera forgé du fer des lances inutiles. La Justice et la Paix s’embrassent devant nous : Le glaive é
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
applaudissement. Tout ce qui appartient aux fonctions austères de la justice  ; tout ce qui a pour objet l’interprétation ou l’
’une cause dont l’équité lui semblera seulement équivoque. C’est à la justice , c’est à la vérité qu’il est comptable du secours
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
sances voluptueuses1, aurait quelque fondement. On l’eût chassée avec justice de la république de Sparte et des autres États bi
pieds toutes les têtes : il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois. Il pense avoir ôté à Rome jusqu’à la
ue c’est quand le bourreau est la même personne que le criminel2 ! La justice divine paraît quelquefois avec éclat et fait des
18 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
chose à craindre, c’est que tous les honnêtes gens ne trouvassent ma justice bien tardive, et non pas que quelqu’un pût m’accu
l est un reproche que la patrie pourrait m’adresser avec une sorte de justice , et contre lequel je veux protester et me défendr
s libertins, de paysans dissipateurs, de débiteurs qui font défaut en justice , plutôt que d’abandonner le drapeau de la conjura
conscrits, le consul pour lequel ni le Forum, ce sanctuaire de toute justice , ni le champ de Mars, ce lieu consacré par les au
mmius, que vous avez à juger et qui attendent l’arrêt de votre sévère justice . Vous tenez dans vos mains des hommes qui voulaie
la Bonne Fortune. Il dédaigna de l’avoir dans sa maison. IV. Ô justice des dieux et des hommes ! Quel crime ! quelle cau
de ceux dont la conduite a pour base et pour principe l’intégrité, la justice et la religion ; je parle de tant d’hommes avares
ublique : conduite inouïe dans toute autre ville. Mais vous citiez en justice notre ami. Vous avez donc cru pouvoir vous venger
pas promis de les lui rendre, quand vous avez vu qu’on vous citait en justice . Au reste, convaincu que cette extorsion était pr
anège. Cependant Verrès n’hésite point à prononcer qu’on le citera en justice  ; et ce fut vraisemblablement la première plainte
ous eussiez promis à plusieurs de restituer, quand Cordius eut dit en justice que vous lui aviez rendu, vous avez cessé de rend
u que plus il aurait pillé, moins il aurait à craindre les lois et la justice . Aussi n’a-t-il rien fait sourdement, ou par des
ime le front levé, sur les tribunaux où il était assis pour rendre la justice , et il a fait servir à ses desseins son pouvoir e
vos jugements et pour ceux du peuple romain ; pour les lois, pour la justice  ; voyez s’il a craint les témoins, s’il a ménagé
testait la tyrannie de leurs princes annonçait aussi la douceur et la justice de notre gouvernement. XXXIV. Alors cette D
r juge C. Marcellus, afin que nous vous livrions lié et garrotté à la justice de celui dont la statue, sous votre préture, serv
nt taire cet article et lui garantir qu’ils n’en parleraient point en justice . Zosippe et Hisménias, hommes distingués, et les
nquent, et que ce n’est pas sur de simples soupçons qu’il est cité en justice  ? Les dieux ont été enlevés, les temples profanés
paraisse vraisemblable que, depuis qu’on a cessé de rendre une exacte  justice dans Rome, les Grecs ont commencé de vendre ce qu
ur cet appelant. Quand nous allâmes chez le préteur pour lui demander justice , il pesa fort soigneusement et avec prudence ce q
é quelques moments à régler les affaires en particulier, non selon la justice , mais selon l’argent qu’on lui offrait, le reste
mmes et du bruit des instruments de musique, pendant qu’au barreau la justice était dans un profond silence. On le supportait s
profond silence. On le supportait sans peine ; car ce n’était pas la justice qui semblait éloignée des tribunaux, c’était la v
aller chez une courtisane ? Le sort vous ayant désigné pour rendre la justice , vous n’avez jamais pensé quel fardeau l’on vous
loyer la force et la puissance à renverser toutes les barrières de la justice , de la pudeur et du devoir ; pour regarder tous l
e présentent, les défendent, s’écrient et implorent auprès de vous la justice , vertu qui vous fut toujours inconnue. Dexion le
ouvait y avoir aucun sujet qui donnât lieu d’en user de la sorte avec justice contre un citoyen romain, je demande quelle fut l
nateurs du peuple romain, protecteurs des lois et dispensateurs de la justice , je suis persuadé que Verrès leur paraîtra le seu
sion, tous les citoyens, soit présents, soit absents, implorent votre justice , ont recours à votre autorité tutélaire. Ils sont
nc au moment où le peuple romain réclame, pour l’administration de la justice , un autre genre et un autre ordre de personnes ;
lâches, ou pour laisser corrompre leur fidélité, ou pour corrompre la justice même ? Quelqu’un me demandera peut-être : Vous ch
employer leur crédit, leur audace, leurs intrigues, pour corrompre la justice en faveur de Verrès, qu’ils prennent bien leurs m
a vigilance, mes desseins, je ne me suis proposé que mon devoir et la justice  ; que le même esprit et le même zèle que j’ai fai
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
gémissements. Un signal lugubre est donné ; un ministre abject de la justice vient frapper à sa porte, et l’avertir qu’on a be
mieux que moi. »Il descend : il tend sa main souillée de sang, et la justice y jette de loin quelques pièces d’or qu’il emport
20 (1854) Éléments de rhétorique française
ialectes divers. Le latin resta toujours la langue de l’Église, de la justice et des lettres. C’était en latin que l’on écrivai
de ses écrits en faveur de Fouquet, veut prouver que les formes de la justice doivent toujours être religieusement respectées ;
s ni l’homme de bien, ni Phocion n’en furent ouïs, et, avec le nom de justice dans la bouche, on passa outre à l’une des plus i
de ses exercices. Il joignit à la beauté de l’esprit et au zèle de la justice l’assiduité du travail, et méprisa ces âmes oisiv
es rencontrent un obstacle, et cet obstacle, c’est le sentiment de la justice , c’est la loi du devoir. Les passions ne s’arrête
brer trois vertus dans son héros, l’amour de la vérité, le zèle de la justice et l’esprit de droiture. Après avoir achevé la pr
l était son amour pour la vérité ; voyons quel était son zèle pour la justice . » Et de même pour passer de la seconde partie à
t de même pour passer de la seconde partie à la dernière : « Voilà sa justice , messieurs ; il ne me reste plus qu’à vous montre
la loi du Seigneur vous touche, Si le mensonge vous fait peur, Si la justice en votre cœur Règne aussi bien qu’en votre bouche
i du Seigneur vous touche, —   si le mensonge vous fait peur, — si la justice en votre cœur, etc. Nous citerons encore, comme u
use la perte de toute belle chose, ne peut s’empêcher de sourire à la justice secrète du sort, qui rend au peuple ce qui lui co
de l’infini : ainsi notre esprit s’anéantit devant Dieu, ainsi notre justice devant la justice divine. » Sous-entendez : Notre
si notre esprit s’anéantit devant Dieu, ainsi notre justice devant la justice divine. » Sous-entendez : Notre justice s’anéanti
ainsi notre justice devant la justice divine. » Sous-entendez : Notre justice s’anéantit. Bossuet a dit, en parlant de Charles
x autres ; d’abord approche-t-il du but ? Cet homme, confiant dans la justice divine, ne voit dans la mort que le but de la vie
le, infini ; qu’ils méditent sur cette source éternelle de beauté, de justice , d’amour et d’intelligence ; sur cette cause supr
modestie, la bienveillance, la prudence, l’amour de la liberté, de la justice , de la patrie et de l’humanité. Quand les jeunes
fut jugé par le parlement, et il le traduisit devant m une chambre de justice récemment établie pour examiner la conduite de to
sur l’esprit de la monarchie, sur la forme générale d’administrer la justice en France, qui réclame manifestement contre ces s
nce disant que c’était dommage qu’on eût fait mourir un tel homme par justice  : Ce n’est point par justice, sire, répondit ing
qu’on eût fait mourir un tel homme par justice : Ce n’est point par justice , sire, répondit ingénument le religieux, c’est pa
des surintendants subisse effectivement le jugement d’une chambre de justice comme un simple et misérable homme d’affaires, au
aires, au moins Votre Majesté lui réservera-t-elle en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice, une justice o
éservera-t-elle en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice , une justice où elle n’appellera pas seulement sa
le en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice, une justice où elle n’appellera pas seulement sa sévérité, ma
de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main de justice , cet anneau qui faisait l’indissoluble mariage de
ra voir avec raison jusqu’à sa sévérité même, si ce n’est assez de sa justice . Mais pour le passé, sire, il est passé, il ne re
de malversations. Après plus de trois ans de procédure, la chambre de justice le condamna au bannissement ; le roi changea cett
s pas tous les jours des femmes même appelées en témoignage devant la justice , et forcées de donner sur une affaire quelconque
ondit-elle, lui marquer que personne n’est plus sensible que moi à la justice que Sa Majesté vient de lui rendre ; que sa nouve
tes sujets qui appartiennent à tous. Telles sont les grandes idées de justice , d’ordre, de morale, sur lesquelles la société re
ers, comme dans tout le reste, chacun ait son tour ; ainsi le veut la justice . » En effet, on vient en société pour échanger se
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ste, un cœur saint, voilà ce qu’il demande. » À l’un de ses côtés, la Justice debout » Jette sur nous sans cesse un coup d’œil
ue vous goûtez sa divine faveur, Ô mortels ! gardez-vous d’oublier sa justice . Aimez ces biens pour lui, ne l’aimez point pour
yais du méchant prospérer la malice, Le juste abandonné périr dans sa justice , Et ma raison prenant un vol audacieux, Osait dan
t qui s’oublie ! L’abus de la raison dégénère en folie. Je jugeais la Justice et lui faisais la loi ; Ainsi que la Sagesse elle
22 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ait une prosopopée en action. L’obsécration : chimène. — Sire, sire, justice  ! d. diègue. Ah ! sire, écoutez-nous ! chimène.
à vos pieds. d. diègue. J’embrasse vos genoux. chimène. Je demande justice . d. diégue. Écoutez ma défense. (Corneille.) L’
t passé entre votre victime et vous. Vous avez cru pouvoir tromper la justice par votre silence et vos dénégations. Eh bien ! p
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
, a perpétuellement devant les yeux ce qu’il doit à ses parties, à la justice , à lui-même ! Toujours environné de ces censeurs
uisitoire, d’une foule d’ouvrages, dont le goût et la morale ont fait justice depuis longtemps. « En réunissant toutes ces pro
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
e royale, etc. » 2º. Charitable envers le prochain : rendant lui-même justice à tout le monde, se familiarisant avec les pauvre
us sincère de ses admirateurs ; ainsi, dis-je, le publiait-il ; et la justice qu’il a toujours rendue à ce Héros, en lui donnan
un hommage non moins éclatant à l’ami de la vérité, au zélateur de la justice , au vrai sage, et surtout au vrai chrétien. Quant
ses qui doivent être discutées et décidées devant les Tribunaux de la justice , peuvent servir de matière aux différentes espèce
me. Si elle ne lui est pas tout à fait favorable, il fera voir que la justice des lois dépend d’une infinité de circonstances,
trée des parlements, et qui doivent rouler sur l’administration de la justice , ou sur des objets qui y ont quelque rapport ; le
us et les désordres qui ont été remarqués dans l’administration de la justice  ; enfin les Réquisitoires, discours dans lesquels
25 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
nce pure, la vérité parmi les hommes ; elle empêche les erreurs de la justice  ; elle combat ses propres excès et corrige même l
r la main. Nous tirons encore notre exemple de Bossuet. 1. Il est une justice divine. (Car il est impossible que la peine et la
ient que pour les jugements humains, et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en nous n’est qu’une étince
ce dont celle qui reluit en nous n’est qu’une étincelle.) 2. Or cette justice est infinie. (Car elle doit avoir tous les attrib
e accumulé. Le même exemple peut l’expliquer également. 1. Il est une justice divine ; donc cette justice est souveraine ; 2. e
peut l’expliquer également. 1. Il est une justice divine ; donc cette justice est souveraine ; 2. elle est souveraine, donc ell
ient que pour les jugements humains, et qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en nous ne soit qu’une étin
qui reluit en nous ne soit qu’une étincelle ? Que s’il est une telle justice souveraine, et par conséquent inévitable, divine,
nie, qui nous dira qu’elle n’agisse jamais selon sa nature, et qu’une justice infinie ne s’exerce pas à la fin par un supplice
le monde sait par cœur la magnifique énumération des miracles et des justices de Dieu dans la première scène d’Athalie. Faut-
t immorale, entraînent leur maître, mais révoltent le spectateur. La justice n’est pas une vertu d’État. Le choix des actions
ns que la gloire les porte ! Voilà la bonne foi, le zèle vertueux, La justice et l’honneur que l’on trouve chez eux ! Allons !
. Les juges sont hommes comme les autres, et, quoique la vérité et la justice les intéressent par elles-mêmes, il est bon de le
émons, nous ne serons pas les seuls : Çà, çà, voici des compagnons. O justice divine ! tu as voulu des supplices, en voilà : so
pprime une partie des mots, pour rendre l’expression plus vive. « La justice passe du prince dans les magistrats, et du trône
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
a été dignement loué par ce peu de mots de Montesquieu : « La foi, la justice et la grandeur d’âme montèrent sur le trône avec
rien à sa libéralité. Il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte ; et peut-être est-il le seul souverain qu
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
r son nom, et tomber au sortir de là entre les mains éternelles de sa justice et de sa colère. Massillon, Sermon pour la bénéd
iste à accuser ou à défendre, c’est-à-dire à plaider, soit à demander justice , soit à se défendre devant les magistrats. À ce g
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
es un titre qu’ils portaient eux-mêmes. Ils semblaient oublier que la justice et la vérité sont la loi commune de tout écrivain
gloire, en jugeant bien celle des autres. Alors il sera juste, et sa justice accroîtra ses lumières. Il sera le vengeur et le
29 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
n homme qui n’a rien de supérieur par son mérite ou ses sentiments de justice , et qui ne doit pas à sa perversité et à ses mauv
in que, si quelque autre orateur voulait discourir au détriment de la justice , nous soyons nous-mêmes en mesure de détruire ses
ées à d’autres genres ne sont pas contestées. L’orateur qui plaide en justice , par exemple, pourrait convenir que tel fait n’a
conviendrait jamais qu’il y ait eu injustice. Autrement, l’action en justice (δίκη) n’aurait pas de raison d’être. De même, da
e ; la vertu, ou bien encore ses parties, la prudence, le courage, la justice et la tempérance. En effet, on se suffirait très
nt la poursuite inspire un grand nombre de nos déterminations. IX. La justice , le courage, la tempérance, la magnanimité, la ma
séquence, celui-ci serait encore à rechercher pour lui-même. XVII. La justice , qui est en quelque sorte d’un intérêt commun. Te
ande que l’apparence. De là le proverbe : « C’est peu de chose que la justice  », vu que l’on tient plus à paraître juste qu’à l
us les points de vue. V. Les parties (variétés) de la vertu sont : la justice , le courage, la tempérance, la magnificence, la m
aux richesses, que d’autres convoitent avec le plus d’ardeur. VII. La justice est une vertu par laquelle chacun a ce qui lui ap
 ; — que les choses justes, ce sont aussi des actions accomplies avec justice , mais non pas tous les traitements subis (justeme
ustement). En effet, par une exception propre à cette seule vertu (la justice ), ce qui est subi justement n’est pas toujours be
oi-même, soit à ceux qui nous ont rendu service, car c’est un acte de justice  ; ou bien les bienfaits, car ils ne tournent pas
autres plutôt qu’à nous-mêmes. C’est pour cela que l’action juste, la justice , est une chose belle. XXIV. Il est plus beau de c
r ou pour agir ; car tantôt ils ne s’engagent pas dans une attaque en justice , tantôt ils acceptent une transaction, ou enfin n
iciés pour pouvoir prendre à leur égard un grand nombre de mesures de justice , ce qui est un moyen commode de remédier au mal.
deux manières de commettre des injustices et d’accomplir des actes de justice , soit par rapport à un certain individu, soit par
il n’existe pas, nous puissions en dégager clairement le caractère de justice . X. Toutes ces questions reviennent à celle de sa
voies de fait. XIX. C’est de vouloir aller en arbitrage plutôt qu’en justice , car l’arbitre considère le côté équitable des ch
es sacrées aux ouvriers constructeurs des temples. Dans le sens de la justice , c’est l’inverse289. Or ces actes injustes résult
rite ; de même encore lorsque la personne préjudiciée ne peut obtenir justice , car la chose, alors, est irrémédiable ; or le ju
ue l’accusé a enfreint ou transgressé presque toutes les règles de la justice , telles que serments, démonstrations d’amitié293,
ur le bien. VII. De même lorsqu’on agit contrairement à des règles de justice , non inscrites dans la loi. Car on est d’autant p
es dans la loi. Car on est d’autant plus honnête que l’on pratique la justice sans obéir à une nécessité ; or les obligations é
ce soit, la violer devant les dieux. VII. On alléguera encore que la justice est chose réelle et réellement utile, et non pas
’en a pas, alléguer que les vraisemblances ne sont pas admissibles en justice , et qu’il n’y aurait plus besoin de témoins s’il
es effets de notre colère ; car l’on croit, dans ce cas, avoir obtenu justice . XV. De même, si l’on pense être coupable soi-mêm
rieur, comme, par exemple, un musicien contre un homme juste ; car la justice est supérieure à la musique. Ainsi donc, contre q
e pas dans des conditions morales semblables, ce ne serait plus de la justice . XIII. En second lieu, dans le cas où l’on est ho
me à propos d’un sujet quelconque ; par exemple, dans une question de justice , (on examinera) si la chose est bonne ou non, d’a
si la chose est bonne ou non, d’après les conditions inhérentes à la justice ou au bien. X. Ainsi donc, comme on voit tout le
fils de parler en public : « Si tu avances des choses conformes à la justice , lui dit-elle, ce sont les hommes qui te haïront 
faut parler en public ; car, si tu avances des choses conformes à la justice , ce sont les dieux qui t’aimeront, et si des chos
autre chose de plus qu’à ne pas affliger ni réjouir (l’auditoire). La justice , en effet, c’est de lutter en s’armant des seuls
. » Car la reddition de compte est une sorte de dommage émanant de la justice . Ainsi donc, comme quoi les mots piquants ont leu
ant à moi, je lui ai toujours donné des avertissements conformes à la justice en lui disant de ne pas abandonner ses enfants. »
te guère d’être préjudicié ; à lui il reste le profit, mais à moi, la justice . » X. Haranguer est plus difficile que de plaider
de la renommée oratoire de Callistrate. 289. Un acte important où la justice n’est pas en cause perdra, par suite, beaucoup de
30 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
ndroits du Forum. Cicéron, qui défendait la cause de la raison, de la justice et de l’amitié, ne pouvait manquer de profiter ha
e bras et ce fer les ont repoussées de vos têtes ; si les lois, si la justice , si les tribunaux, si la liberté, la pudeur et la
articulièrement que personne, à approuver ce que vous auront dicté la justice , la patrie et la vertu ».
31 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
exactitude, sans minutie, patiemment et sans dureté. On déshonore la justice quand on n’y joint pas la douceur2, les égards et
ue de l’avenir. Prépare-toi, par des mœurs pures et par l’amour de la justice , une place dans l’heureux séjour de la paix1.
time ; non pour vouloir tirer aucun parti d’eux, mais pour leur faire justice en ne me défiant point de leur cœur. Je voudrais
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
richesses ou quelque chose au monde que ce soit. — C’est un trait de justice que Socrate et ses enfants ont peut-être quelque
is en ces lois qui t’ont élevé, qui t’ont nourri ; et ne préfère à la justice ni tes fils, ni ta vie, ni rien au monde. — Ce n’
33 (1839) Manuel pratique de rhétorique
uel les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la suprême justice , et faites réflexion que toutes vos fautes seront
pardon qu’il aura accordé lui vaudra devant le tribunal de la suprême justice la remise de toutes ses fautes. Sixième moyen
t trouver grâce, Lorsque nous comparaissons au tribunal de la suprême justice  ; voilà le langage de la vertu et de la religion 
uel les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la suprême justice . » Jour terrible. Qui épouvante, qui porte l’ef
épouvante, qui porte l’effroi dans les âmes. Tribunal de la suprême justice . Justice s’entend ici des magistrats chargés de j
e, qui porte l’effroi dans les âmes. Tribunal de la suprême justice. Justice s’entend ici des magistrats chargés de juger les
gistrats chargés de juger les hommes. Le tribunal de Dieu est bien la justice suprême, puisqu’elle s’élève au-dessus de toutes
les sujets. Dans le genre judiciaire, au barreau, c’est l’amour de la justice , le, zèle d’un ami, un motif d’humanité, l’intérê
sans ta main protectrice ; « J’attends peu de moi-même, et tout de ta justice . » D’Aumale répondit : « J’attends tout de mon br
uit de tant de vertus chrétiennes, et recevoir de vous la couronne de justice que vous gardez à ceux qui ont fourni une glorieu
ssorts secrets et invisibles qui font agir votre miséricorde ou votre justice  ; je ne veux et ne dois que les adorer. Mais vous
34 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
seul chef, un seul roi, celui à qui Jupiter a confié le sceptre et la justice pour commander aux hommes. » Les Grecs reviennen
des rois tous les attributs de la souveraineté, le droit de rendre la justice , celui de faire la paix et la guerre. Ses chefs,
ncore capable de se passionner pour le beau, pour la liberté, pour la justice , et de s’exalter au souvenir du rôle désintéressé
pour se venger de ses perfidies. Athènes au contraire a pour elle la justice de sa cause, sa renommée antique de loyauté et de
celui qui conforme en tous ses paroles et ses actes aux règles de la justice . Sa jeunesse avait été nourrie aux leçons de l’Ac
actions des hommes aient pour principes et pour bases la vérité et la justice . » On peut en dire autant de l’éloquence. Otez-l
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
be sérail, de quarante mille janissaires7. S’ils avaient la véritable justice , si les médecins avaient le vrai art de guérir, i
ourrures, des faisceaux, des timbales, des hoquetons. La raison et la justice , dénuées de tous leurs ornements, ni ne persuaden
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
noms retentissants. Tout nous appartient, clubs, comités, ministères, Justice , emplois civils et forces militaires ; Et la Con
Troublez, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine, Épurez, exaltez l’âme républicaine3 ! Vo
e fit dédier des fêtes décadaires à l’Être suprême, à la vérité, à la justice , à la pudeur, à l’amitié, à la frugalité, à la bo
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
n’en fait que mieux connaître l’injustice. Car si nous nous faisions justice à nous-mêmes, nous reconnaîtrions sans peine que
t nous ne voudrions pour rien qu’ils nous traitassent avec une exacte justice . Des moyens de conserver la paix avec les hommes
38 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
oblige à l’exercer ainsi qu’il le ferait lui-même, c’est-à-dire avec justice , selon cette parole de saint Paul au même lieu :
ment cette différence entre Dieu et les souverains, que Dieu étant la justice et la sagesse même, il peut faire mourir sur-le-c
ide, il faut agir tout ensemble et par l’autorité de Dieu et selon la justice de Dieu, et que si ces deux conditions ne sont jo
ne sont jointes, on pèche, soit en tuant avec son autorité, mais sans justice , soit en tuant avec justice, mais sans son autori
oit en tuant avec son autorité, mais sans justice, soit en tuant avec justice , mais sans son autorité. De la nécessité de cette
le leur défend encore plus fortement que les lois civiles de se faire justice à eux-mêmes ; et c’est par son esprit que les roi
es juges pour les faire punir selon les lois et dans les formes de la justice . Tout le monde sait qu’il n’est jamais permis aux
nous assassiner et à nous perdre d’honneur, on n’écouterait point en justice la demande que nous ferions de sa mort : de sorte
iles à celles de l’Évangile, de peur que la pratique extérieure de la justice ne fût contraire aux sentiments intérieurs que de
i, je suis demeurée ferme comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais s
exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice , toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les
fallait pour les rendre capables de servir l’État, étaient appelés en justice par les magistrats et jugés coupables d’un attent
outrageantes ; cette détermination à supporter tout sans en demander justice , sans prendre personne à partie, sans former la m
foule de créanciers dont les clameurs montent jusqu’au ciel. Ainsi la justice fait taire la charité, mais la justice elle-même
ontent jusqu’au ciel. Ainsi la justice fait taire la charité, mais la justice elle-même n’est plus écoutée. Plutôt que de modér
al qui n’était pas entièrement épuisé : car on n’avait pas même cette justice des brigands, qui portent une certaine probité da
ire : Grand Jupiter ! si Lysimaque doit régner, fais qu’il règne avec justice . Lysimaque, vous régnerez : croyez un homme qui d
la magnanimité, tandis que le tigre est bassement féroce, cruel sans justice , c’est-à-dire sans nécessité. Il en est de même d
t sont ici-bas les premières sanctions qui devancent les arrêts de la justice éternelle. 5. Ces promesses des récompenses ou de
stide avait été juste avant que Socrate eût dit ce que c’était que la justice  ; Léonidas était mort pour son pays avant que Soc
leurs troubler notre combat ; Et ce qu’elles nous sont ferait qu’avec justice On nous imputerait ce mauvais artifice. L’honneur
fait un sacrifice ; Qu’il en soit la victime, et faisons en ces lieux Justice à tout le monde, à la face des dieux. « Là presqu
ne fait bien au gré de ses sujets : Il passe pour cruel s’il garde la justice  ; S’il est doux, pour timide et partisan du vice 
respect contient votre caprice536 ; Mais examinez-vous et rendez-vous justice  : Pouvez-vous attenter sur ceux dont j’ai fait ch
suprême autorité Dans ses conseils a toujours auprès d’elle       La justice et la vérité ! UNE ISRAÉLITE.         Rois, chass
iez sur moi votre main protectrice : Qui peut avoir sitôt lassé votre justice  ? Et quel est donc ce sang qu’a versé mon erreur 
le sang de nos rois. ÉGISTHE. À la cour de ces rois telle est donc la justice  ! On m’accueille, on me flatte ; on résout mon su
à Bossuet le don de la sensibilité ; ce morceau suffirait pour faire justice d’une telle opinion : « La grandeur de l’esprit d
ien à sa libéralité ; il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte, et peut-être est-il le seul souverain qui
6, in-12, 1854. 280. C’est ainsi que Bossuet, dans son sermon sur la Justice , disait aux courtisans avec une piquante familiar
360. Molière, dans le Misanthrope (acte I, sc. ii), avait déjà fait justice de ces dangereux modèles : Ce style figuré, dont
s défauts qu’un goût sévère peut lui reprocher, lui a rendu néanmoins justice à plusieurs égards. On citera un des passages rec
5. Consulter, à ce sujet, un passage de La Bruyère sur l’action de la justice divine, dans son chapitre des Esprits forts, à la
t encore fort bien Rousseau dans le même ouvrage, un principe inné de justice et de vertu, sur lequel, malgré nos propres maxim
dire à Chimène, Le Cid, II, 8 : Au sang de ses sujets un roi doit la justice . 529. Ce caractère de Ladislas, où l’on voit s
du vers. 533. C’est-à-dire, n’est appréciée par les siens avec une justice , avec une vérité complète… Ainsi Racine, Britanni
s, dont la ferme raison de Boileau et de Molière devait bientôt faire justice . 543. Son estime, c’est-à-dire, l’estime qui lu
pitié : Qu’ils restent dans leur rêverie ! mais il sait bien que la justice de Dieu, patiente parce qu’elle a pour elle l’éte
39 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
e plus grand trésor du cœur de l’homme ; avec elle, vous viendront la justice , la sagesse, la paix, la joie, les plaisirs purs,
orieux ! Il faut user des forces que nous nous sommes faites. Refuser justice à celui qui tient le glaive, c’est tout lui perme
es fonctions publiques, exposé, s’il est malheureux, à être appelé en justice , et s’il est heureux, à être l’objet de l’envie ?
tune vous donne aujourd’hui autant de courage, que vous en donnait la justice de votre cause, en vous dérobant à l’ennemi. Quan
s, pour vivre avec les âmes des héros qui pratiquèrent la vertu et la justice pendant leur existence, un tel voyage est-il donc
blique. J’ai osé l’enfreindre, parce que ce n’était ni Jupiter, ni la justice compagne des dieux Mânes, qui avaient publié cett
de prendre le parti du plus fort, en n’agissant pas conformément à la justice , ni de vendre sa liberté pour obtenir son salut ;
s’élevant contre sa majesté, vous sentirez bientôt la pesanteur de sa justice dont je n’étais qu’un faible instrument. De mes c
us vous inspirer quelques sentiments de modération et d’amour pour la justice  ? » Extrait de Palissot, littérateur, né en 1730
la sortie du port, et de rendre grâces au prince qui sut concilier la justice avec la clémence, en confiant aux dieux de la mer
rai pas mes mains comme vous avez souillé les vôtres. Mais puisque la justice s’oppose à ce que vous soyez chargés désormais de
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice , toujours infaillible ; c’est lui qui prépare les
l’ayez formée par la charité, et que vous, qui êtes le vrai soleil de justice , aussi ardent que lumineux, vous m’ayez embrasé d
e vos inclinations. Vous êtes né, Sire, avec un amour extrême pour la justice , avec une bonté et une douceur qui ne peuvent êtr
l’apprenons par cette parole de son Écriture : « La miséricorde et la justice gardent le roi ; et son trône est affermi par la
lui faire rompre des attaches criminelles. 2. « La miséricorde et la justice gardent », etc. Paroles tirées des Proverbes de S
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
aute et incompréhensible sagesse, se confier en sa bonté, craindre sa justice , espérer en son éternité. — Il faut, par la suite
-là, donnant au rang et au mérite des préférences d’inclination et de justice , sans faire des mécontents ni des envieux ; conse
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
entiment de dignité, que donne à l’orateur la conviction intime de la justice ou de l’importance de sa cause. Rarement la chale
le de l’intéresser en faveur de l’innocence et de la faiblesse, de la justice et de la vérité. Ce que la nature a mis de sensib
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
es d’une paix profonde : jamais elle ne fut si florissante, jamais la justice ne fut exercée avec tant d’exactitude, jamais les
aître et de son roi avec un vif enthousiasme, et ne rendant pas moins justice à son goût qu’à sa douceur et à sa bonté. 2. Cf
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
veraine et indépendante des formalités appuyât ses démarches ; car la justice serait quelquefois hors d’état d’agir, si elle n’
provinces pour réparer les erreurs ou remédier à l’insuffisance de la justice locale. De là l’effroi que répandaient les grands
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
les principaux ressorts des sociétés ; il forme des vœux généreux de justice et d’humanité ; il allume des flambeaux qui ne s’
celle que l’on exerce à l’ombre5 des lois, et avec les couleurs de la justice , lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheur
46 (1873) Principes de rhétorique française
de plaire aux esprits. Les temples consacrés à Dieu, le palais de la justice ou de la science humaine sont les théâtres habitu
de vous que de nobles images. L’amour de l’humanité, le culte de la justice , le respect de la religion et des lois donnent à
il ait parlé. Sa voix, au moment où elle s’élève dans le temple de la justice , est déjà comme un premier jugement, a dit Laharp
ée révoltent le spectateur par ces principes odieux et ignobles ; La justice n’est pas une vertu d’État : Le choix des actions
a première cause. Évathlus tardant à plaider, Protagoras l’appelle en justice et lui pose ce dilemme : Si tu persuades aux juge
auté dans la guerre, invoque l’exemple d’un peuple, païen : Quand la justice de la guerre était reconnue, le Sénat prenait ses
me temps avec le prochain toutes les autres liaisons de charité et de justice qui Font, même selon l’idée du monde, ce qui s’ap
à Convaincre Abner par une magnifique énumeration des miracles et des justices de Dieu : Faut-il, Abner, faut-il vous rappeler
de qui ne laisse pas même de quoi l’ensevelir ? — A-t-il pu violer la justice , ce Socrate qui a refusé de fuir pour ne pas se s
éder aux exigences de l’opinion dans la mesure où la conscience et la justice le permettent ; il faut prendre pour devise le mo
plaire, mais j’aime mieux vous sauver. » La passion du bien et de la justice est la seule qu’il convient de témoigner pour s’a
e en ce jour le spectacle et honore le souvenir : une consommation de justice , du côté de son père ; une consommation de malice
rangers. Citons encore cette excellente division de Bossuet : Si la justice est la reine des vertus morales, elle ne doit poi
la constellation de la Balance et que la balance est l’emblème de la Justice . Une autre manière encore d’abuser de l’ambiguïté
 ! sont faits de telle sorte. Voilà la bonne foi, le zèle vertueux La justice et l’honneur que l’on trouve chez eux ! Aristote
riel dans les verbes peut se substituer au singulier : Thésée rendant justice au malheureux Hippolyte se dit à lui-même : Allo
squ’il n’y a que des Ames injustes qui puissent trouver à redire à la justice . Supprimez la dernière conjonction puisque, la p
re coup pour coup, où l’on substitue à cette suite de vengeances, une justice calme, impartiale et humaine, où l’on place au-de
e calme, impartiale et humaine, où l’on place au-dessus même de cette justice , s’il peut y avoir quelque chose de supérieur à e
e : Rien n’est durable de ce qui n’est pas fondé sur la raison et la justice  ; ce ne sont pas des succès éphémères qui doivent
la plupart des hommes… n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la justice . 4. Des tours particuliers les plus vifs. — Aux
u communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice , et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté. V. Cous
ucun souhait pour votre mort ; puissiez-vous seulement reconnaître la justice de nos armes ! Cette figure très-vive et très-pa
nt, de ton pays, ou employer les voies de persuasion que te laisse la justice  ; enfin que, si la révolte est sacrilège envers u
le Rhône qui aboyait. La Bruyère a, dès le dix-septième siècle, fait justice de ces enlumineurs grossiers qui chargent leurs d
mber au sortir de là entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice . La véhémence n’est qu’un degré supérieur de l’é
tion des faibles ? Voyez-le entrer dans la place où il-doit rendre la justice  ; le voilà prêt à écouter avec une gravité- exemp
portant, le soin du fond, c’est-à-dire le culte de la moralité, de la justice et de la vertu. Ce fut l’œuvre de Socrate d’appre
re de Socrate d’apprendre à mettre au-dessus de tout le respect de la justice . Instruit par ses leçons, le siècle de Platon, d’
aux mœurs publiques : la honte du contraste entre les principes de la justice et l’organisation sociale ne peut retomber sur ce
si violent et si pur du devoir, à ce culte exalté et scrupuleux de la justice , à cette exquise délicatesse de conscience qui l’
pouvait combattre et mourir sans crainte celui qui avait fait avec la justice de Dieu et des hommes un pacte inviolable, qui sa
47 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
pieds toutes les têtes, il s’est élevé au-dessus de la raison, de la justice et des lois ; il pense avoir ôté à Rome jusqu’à l
e c’est10, quand le bourreau est la même personne que le criminel. La justice divine paraît quelquefois avec éclat, et fait des
ne balance comme à un moulin à vent ; la balance est le symbole de la justice  : donc ceux qui naîtront sous cette constellation
bliques, reçut les supplications des malheureux, offrit de leur faire justice , et par la part qu’il témoigna prendre aux souffr
leurs dérèglements, les y conviait ; que les peuples réclamaient leur justice comme le seul asile pour prévenir leur dernière o
ir et suer98. L’imagination dispose de tout : elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du monde. Je voudr
ecteur déchu ; mais Louis XIV, dont le noble cœur rendait tôt ou tard justice à l’élévation des sentiments, le combla dans la s
u’on eût fait mourir un tel homme par justice130 : « Ce n’est pas par justice , sire, répondit ingénument le religieux, c’est pa
et par celui de Votre Majesté même, que l’esprit de nos lois et de la justice française, que l’exemple du grand Henri votre aïe
uvera-t-elle de se détourner du chemin battu, le plus fréquenté de la justice , de quitter les grandes et belles voies royales p
des surintendants subisse effectivement le jugement d’une chambre de justice comme un simple et misérable homme d’affaires, au
aires, au moins Votre Majesté lui réservera-t-elle en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice, une justice o
éservera-t-elle en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice , une justice où Votre Majesté n’appellera point s
le en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice, une justice où Votre Majesté n’appellera point seulement sa s
, qui ne prêchent que sévérité et que rigueur. Ministres sacrés de la justice , ou pour mieux dire juges et magistrats de toutes
pour mieux dire juges et magistrats de toutes les sortes, qui êtes la justice même, c’est à vous que je m’adresse. Quand on vou
e : Ne soyez point si justes 137. C’est un beau nom que la Chambre de Justice , mais le temple de Clémence, que les Romains élev
de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main de justice , cet anneau qui faisait l’indissoluble mariage de
ra voir avec raison jusqu’à sa sévérité même, si ce n’est assez de sa justice . Mais pour le passé, sire, il est passé, il ne re
. Quatre Vertus soutenaient la première représentation : la Force, la Justice , la Tempérance et la Religion. Quatre Anges ou qu
és à Louis XIV. Vous êtes né, sire, avec un amour extrême pour la justice , avec une bonté et une douceur qui ne peuvent êtr
pprenons par cette parole de son Écriture170 : « La miséricorde et la justice gardent le roi ; et son trône est affermi par la
sanglantes, ils ont vengé sur eux284 la mort de vos serviteurs. Votre justice a soufflé au milieu d’eux la division et la guerr
ute la face de la terre. C’était un nouveau déluge de sang dont votre justice se servait pour la punir et la purifier encore. L
de licteurs, en suis-je moins Sylla ? J’ai pour moi le sénat, avec la justice et les lois ; le sénat a pour lui mon génie, ma f
jette les yeux sur toi. Mes jours sont en tes mains, tranche-les ; ta justice , C’est ton utilité, ton plaisir, ton caprice457 :
n vous quittant j’ose vous demander, Croyez (à la vertu je dois cette justice ) Que je vous trahis seule, et n’ai point de compl
hasard un sang vil soit versé ? Est-ce aux rois à garder cette lente justice  ! Leur sûreté souvent dépend d’un prompt supplice
brassez-moi : je meurs705 ZÉNOBIE. S’il faut par des forfaits que ta justice éclate, Ciel, pourquoi vengeais-tu la mort de Mit
jour doit être un jour propice, Marqué par la clémence, et non par la justice . GUSMAN. Quand vous priez un fils, seigneur, vous
vains. Ainsi Bossuet : « Où a-t-on pris qu’il n’y ait pas en Dieu une justice dont celle qui reluit en vous ne soit qu’une étin
. » 348. Le célèbre poète écossais Thompson a fait prouve de plus de justice en consacrant de beaux vers à l’éloge du grand ro
. Heureux s’il n’est pas méconnu, il ne saurait être apprécié avec la justice entière que réserve à ses conceptions la seule po
es poètes adressaient aux grands. Il faut lui savoir gré d’avoir fait justice de ces honteuses flatteries que prodiguaient alor
e. 723. « Le sublime de ce morceau tient surtout à ce sentiment de justice si profondément gravé dans tous les cœurs. On aim
48 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
et une langue qui a attendu deux siècles pour qu’on lui rendit pleine justice . Le xviie  siècle, appelé à recueillir son hérita
: considerez bien le minois de ces vaillants piliers, arboutants76 de justice grippeminaudiere. Et notez que si viviez encores
i emprunter à Cicéron la théorie antique des quatre vertus (prudence, justice , force, tempérance), à Du Vair bon nombre d’analy
Charles IX sur la paix, son Traité (inachevé) de la réformation de la justice — je ne parle que pour mémoire de ses poésies lat
abondance de tous biens et plaisirs. Je reviens à vous, qui tenez la justice du roy, dont moy, indigne, suis le chef : il me d
ne, suis le chef : il me desplaist beaucoup du desordre qui est en la justice . L’on dict bien qu’il est besoing de reformer l’é
tice. L’on dict bien qu’il est besoing de reformer l’église ; mais la justice a aussi grand besoing de reformation que l’eglise
em165.   Je viens aux dons et presens : Messieurs, vous sçavez que la justice , si faire se pouvoit, debvroit estre gratuite. C’
nement, en France, des juges ne prenoient rien des parties pour faire justice , si ce n’est ce qu’on appeloit espices, qui sont
ui son maistre feut contrainct de dire : c’est trop, Rollin… L’œil de justice veoit tout, le roy veoit tout, et le temps découv
t209. Tous les estats210 le craignoient, mais surtout messieurs de la justice , desquels il estoit le chef ; et mesmes, quand il
est grand’charge de conscience au roy de constituer ces gens-là en sa justice . » Il ne falloit pas se jouer avec ce grand juge
ces belles lettres humaines lui rabattoient beaucoup de sa rigueur de justice . Il estoit grand orateur et fort disert, grand hi
us l’avez mené en triomphe à la Bastille, et trainé l’authorité et la justice captives, plus insolemment et plus honteusement q
servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter le monde : la justice de Dieu se vouloit venger et avoit choisi cet hom
ous le pouvez acquérir justement ; car elle ne demande de vous que la justice . Vous m’en ferez une que vous me devez, si vous m
né aucun mouvement que de compassion. Et certes, on me blâmeroit avec justice si je vous voulois mal pour une chose qui a été l
e vos inclinations. Vous êtes né, Sire, avec un amour extrême pour la justice , avec une bonté et une douceur qui ne peuvent êtr
l’apprenons par cette parole de son Écriture : « La miséricorde et la justice gardent le roi ; et son trône est affermi par la
ayant pas, veuille bien le reconnoître et se rendre à soi-même cette justice  : Non, je n’ai pas ce qu’il faut pour occuper tel
cette passion qui viole tous les jours les plus saints devoirs de la justice et de la charité. Cette concurrence d’ambition da
t graves discours qui enseignoient et qui inspiroient tous les ans la justice , et dans lesquels, formant l’idée d’un homme de b
décidait des fortunes les plus éclatantes sur le premier trône de la justice . Vous le verriez recevant une foule d’amis, comme
e pas de lui comme on doit, il se renferme en lui-même, et se rend la justice qu’on lui refuse. … Sa conversation n’est ni bril
t successivement évêque de Tulle et d’Agen. De la sincérité, de la justice et de la bonté de Turenne C’est de l’amour po
dans ses récits du faste de la modestie que de celui de l’orgueil… La justice étoit la règle inviolable de toutes ses actions ;
roi de ne pas « se détourner du chemin battu, le plus fréquenté de la justice  », de ne pas « quitter les grandes et belles voie
nce disant que c’étoit dommage qu’on eût fait mourir un tel homme par justice  : « Ce n’est pas par justice, sire, répondit ingé
e qu’on eût fait mourir un tel homme par justice : « Ce n’est pas par justice , sire, répondit ingénument le religieux, c’est pa
x des surintendans subisse effectivement le jugement d’une chambre de justice comme un simple et misérable homme d’affaires, au
aires, au moins Votre Majesté lui réservera-t-elle en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice, une justice o
éservera-t-elle en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice , une justice où Votre Majesté n’appellera point s
le en sa personne une justice supérieure à la chambre de justice, une justice où Votre Majesté n’appellera point seulement sa s
t de sa grandeur de ne pas faire juger M. Foucquet par une chambre de justice , dont même plusieurs membres sont récusables ; qu
n nous ôte de ce côté-là. La postérité du moins, véritable chambre de justice , l’élite de tous les siècles et de toutes les nat
rre. Ne soyez point si juste 404. C’est un beau nom que la Chambre de Justice , mais le temple de Clémence, que les Romains élev
de la propre main de Dieu, cette couronne, ce sceptre, cette main de justice , cet anneau qui faisoit l’indissoluble mariage de
ra voir avec raison jusqu’à sa sévérité même, si ce n’est assez de sa justice . Mais pour le passé, sire, il est passé, il ne re
les jours par le temps. Si cela ne suffit pas, rendez-vous encore une justice plus exacte, et considérez de combien de choses o
pales, mais ce n’est pas l’unique ; elle laisse beaucoup à faire à la justice , à la prudence et à la bonne conduite, et à l’hab
se de Mazarin. Alexandre et César … Quand César n’avoit pas la justice de son côté, il en cherchoit les apparences ; les
nstruit les Scythes et les nations les plus barbares ces règles de la justice qu’il devoit suivre. La lumière de la vérité qui
re. Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que la justice , que votre propre repos, que la conservation de v
er, au sortir de là, entre les mains éternelles de sa colère et de sa justice . (Discours pour la bénédiction des drapeaux du
maine, œuvres de morale plus que d’érudition. Voltaire lui a rendu la justice de lui donner une place dans le temple du Goût :
rat les pèse encore à cet âge, sera-ce toujours dans la balance de la justice  ? Ces heures stériles qu’il a la gloire de donner
anctuaire. Est-il donc un autre poids pour apprécier les heures de la justice , et par quel charme secret changent-elles de natu
créancier ? Ce n’est pas ainsi que le juste estimateur du temps de la justice sait en mesurer la durée. Redevable au public de
tre pour le misérable le jour fatal, et comme la dernière heure de la justice . Nous croyons avoir toujours assez de temps pour
aration toujours trop longue pour eux, et souvent trop courte pour la justice . Loin de lui l’avidité non moins dangereuse de qu
n du secours du temps pour s’assurer, par ses secondes pensées, de la justice des premières, et pour laisser à son jugement le
stide avoit été juste avant que Socrate eût dit ce que c’étoit que la justice  ; Léonidas étoit mort pour son pays avant que Soc
auvre, quand il vient réclamer son bien ; et, en lui montrant combien justice et humanité sont des mots roturiers, je lui ai fa
me pour pouvoir s’en rassasier, sans avoir à redouter le glaive de la justice . Tous leurs efforts tendent à déshonorer aujourd’
ans ce moment de frapper ma poitrine. Jusqu’à présent j’ai publié les justices du Très-Haut dans des temples couverts de chaume 
auvé Rome ; quand il eut fait égorger sa femme, on loua devant lui sa justice  ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa mai
mages, et l’on te haïra. Crois-moi, on n’abuse point les peuples ; la justice outragée veille dans les cœurs ; maître du monde
proportionnés aux crimes ? Les afflictions envoyées aux hommes par la justice divine sont un véritable bienfait, puisque ces pe
et je n’en doutais pas. C’est le poison, voyez-vous, que poursuit la justice dans ces sortes d’écrits. Car autrement la presse
qui s’est accompli parmi nous dans l’intelligence et le respect de la justice , de la conscience, du droit, des lois divines, si
a philosophie, IIe leçon. — Librairie académique Didier et Cie.) Justice et charité De toutes parts on se demande où v
loppement le plus élevé, les individus et les États. C’est d’abord la justice , le respect inviolable que la liberté d’un homme
rité, dont les inspirations vivifient les rigides enseignements de la justice , sans les altérer. La justice est le frein de l’h
vifient les rigides enseignements de la justice, sans les altérer. La justice est le frein de l’humanité, la charité en est l’a
homme s’arrête ou se précipite. Conduit par la charité, appuyé sur la justice , il marche à sa destinée d’un pas réglé et souten
ie. L’antiquité, sans méconnaître la charité, recommandait surtout la justice , si nécessaire aux démocraties. La gloire du chri
maines, l’obligation morale, la vertu désintéressée, la dignité de la justice , la beauté de la charité ; et, par-delà les limit
des lettres ; chacun s’imagine être placé sur les voies de la stricte justice  ; chacun cherche activement à faire des prosélyte
re : admirable exemple d’une clémence infinie, qui ne coûte rien à la justice , et d’un repentir infini aussi qui n’ôte rien au
une dureté passionnée qui lui plut. — Cet homme a été condamné par la justice du pays, reprit-il. — Mais il est innocent. — Enf
t demeuré. 66. Fatuus, sot. 67. Critique de l’administration de la justice , particulièrement des Parlements, dont les consei
Fontaine Fables, VIII. 16. 70. Jeu de mots sur Sergent, officier de justice commis aux pour suites judiciaires (aujourd’hui h
. 341. Le duc d’Enghien, fils du prince de Condé. 342. Le Palais de justice , où siégeait le Parlement, qui commença la Fronde
0. Les conseillers et présidents du Parlement, revêtus d’un office de justice . 351. Mathieu Molé. 352. Anne d’Autriche, reine
-dire : étant d’un parti frappé par la mort du Dauphin. 488. Lit de justice signifie : 1° le trône sur lequel le roi rend la
488. Lit de justice signifie : 1° le trône sur lequel le roi rend la Justice , 2° la séance même. Les rois en tenaient pour ord
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 407
écernés, en même temps que la censure. Il exerça cette charge avec la justice la plus exacte et la plus sévère, et fit mainteni
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
i renferme le plus d’exemples du sublime en tout genre ; et c’est une justice que lui a rendue jusqu’ici l’hommage constant de
ceux que je citerai dans la suite, de quel côté se trouvaient ici la justice et la raison. 5. Voici la traduction anglaise :
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
oir plongés dans la tristesse, revêtus d’habits de deuil, traduits en justice , exposés à vivre loin de leur patrie, de leurs en
, et les firent passer de leur férocité primitive à des sentiments de justice et de sociabilité. Alors s’établit, pour l’utilit
52 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
législation parfaite que les conditions immédiatement applicables de justice et de progrès social. Eux-mêmes portent leur ambi
fet, que l’on touche à une époque de réconciliation. Les principes de justice sociale et de liberté politique sont proclamés pa
f. Elle proclame les droits de la conscience humaine ; elle défend la justice individuelle et sociale : c’est ce qui fait sa fo
ni toujours la prévoyance de l’avenir. Mais il a voulu sincèrement la justice , il a défendu l’humanité, réformé la pénalité, cr
eu de provoquer contre le passé une réaction violente et souvent sans justice , elle étudie avec curiosité et avec bienveillance
sion absolue des genres, ou la règle des trois unités, qu’il ait avec justice demandé au théâtre de s’ouvrir plus largement à n
ici la réserve à leur égard est une marque de respect et un devoir de justice . Il ne peut nous convenir de formuler des jugemen
ombre considéré comme dernière raison des choses et seul organe de la justice  ; le droit individuel sacrifié aux exigences de l
s faisons du jour que la bonté de Dieu nous laisse, n’obligera pas sa justice de l’abréger, et d’en retrancher une partie ? Que
. Il sut s’humilier en secret sous la main de Dieu, en reconnaître la justice , en implorer la miséricorde, sans avilir aux yeux
en pas faire davantage ; mais qu’il n’était pas moins obligé de faire justice aux pairs de France qui l’avaient demandée en mêm
e, et que lui-même Régent avait communiquée aux légitimés ; que cette justice ne se pouvait plus différer à un corps aussi illu
as répondre, il ne se sentait que plus pressé de ne plus différer une justice qui ne pouvait plus demeurer suspendue, et que to
eize autres, et qui fut reçu au Parlement, le Roi y tenant son lit de justice , avec eux, et y prit place après tous les pairs s
emière dignité de l’État ne lui permettaient pas un plus long déni de justice , que les légitimés avaient eu tout le temps de ré
ux allait faire la lecture, pour la faire enregistrer après au lit de justice que le Roi allait tenir. Un silence profond succé
qu’il s’agissait de ses beaux-frères, mais qu’il ne devait pas moins justice aux pairs qu’aux princes du sang ; puis, se tourn
s remerciements, les leurs et ceux de tous les pairs de France, de la justice si ardemment désirée qu’elle prenait la résolutio
s, M. le duc d’Orléans dit : « Messieurs, voilà donc qui a passé ; la justice est faite et les droits de messieurs les pairs en
er de le comprendre dans la déclaration que vous venez d’entendre. La justice ne fournit pas d’exception en sa faveur, et il fa
i, je témoignai à Son Altesse Royale ma joie de lui voir concilier la justice et la sûreté du droit des pairs avec la grâce ino
M. le Duc en s’adressant au Régent à l’ordinaire, puisque vous faites justice à Messieurs les ducs, je crois être en droit de v
e vous voulez lire ce que vous avez dessein de dire au Roi, au lit de justice  ? » Là-dessus, M. le Duc le lut tel qu’il est imp
’arrêt de cassation de ceux du Parlement, et qu’il prononça au lit de justice avant de proposer l’arrêt. Mémoires, liv. XVIe.
positive, pour être digne de respect, qu’elle soit l’expression de la justice absolue, et c’est lui qui a écrit ces belles paro
science politique en la fondant tout à la fois sur le principe de la justice éternelle et sur la comparaison approfondie des d
r l’humanité, on ne doit que regretter davantage les préventions sans justice qui l’amènent à nier les bienfaits du christianis
e ait fait une sorte de panégyrique funèbre de Louis XV, on aimera la justice rendue par lui aux vertus de Louis XVI, au zèle d
tablir les finances de l’État, et qui travailla avec son ministre. La justice est réformée, et, ce qui était beaucoup plus diff
lui-même sur le trône par la force, on a cru pouvoir le compter avec justice parmi les tyrans. Cela fait sentir qu’il y a des
que la bonté n’accompagne pas toujours la force, et que l’amour de la justice ne prévale pas nécessairement dans tous les homme
ires en personnages de comédie, tourne en scènes les formalités de la justice , a l’art enfin de transformer une affaire privée
un, qu’il se présente et m’accuse hautement, je suis prêt à lui faire justice . Que si la haine qui me poursuit a quelquefois al
la destinée de son nom, que du temps, ce juge incorruptible, qui fait justice à tous. Que ceux qui prophétisaient depuis huit j
s sommes les témoins ou les victimes ne peuvent être que des actes de justice , ou des moyens de régénération également nécessai
rine. Un esprit nouveau s’est fait jour, esprit de conciliation et de justice , qui ne s’estime obligé ni de retourner au passé
siècle. Dans ses attaques contre la religion, il n’apporte ni plus de justice ni plus de mesure. En morale, il ne fait guère qu
et je n’en doutais pas. C’est le poison, voyez-vous, que poursuit la justice dans ces sortes d’écrits. Car autrement la presse
-le-champ une première lecture. Les uns crurent sacrifier la loi à la justice , d’autres la justice à la nécessité. En même temp
e lecture. Les uns crurent sacrifier la loi à la justice, d’autres la justice à la nécessité. En même temps le procès continuai
utour de Westminster, armée d’épées, de couteaux, de bâtons, criant : Justice  ! justice ! et menaçant les lords qui tardaient à
estminster, armée d’épées, de couteaux, de bâtons, criant : Justice ! justice  ! et menaçant les lords qui tardaient à prononcer
se retirèrent silencieusement, pleins de doute et d’inquiétude sur la justice du vœu qu’ils venaient de voir accompli. Histoir
rêt. Celui du genre humain est plus varié et plus riche : il parle de justice , de probité, de devoir460. Partout on oppose le b
e à réaliser ? Nous avouons que les hommes, pour parler sans cesse de justice et de dévouement, ne se montrent pas toujours jus
légitime ; elle trouve donc que les lois de la nature et celles de la justice sont blessées dans ce qui lui arrive ; et de là c
désabusés : nous aimons mieux nous accuser que de mettre en doute la justice de la Providence ; nous croyons que, si nous épro
tres et des martyrs, la force des magistrats assis sur le siège de la justice , la force des politiques qui gouvernent le monde,
brassez-moi : je meurs603. ZÉNOBIE. S’il faut par des forfaits que ta justice éclate, Ciel, pourquoi vengeais-tu la mort de Mit
appe par mes mains, pille, brûle, viole. « C’est ainsi que le Dieu de justice et de paix « Serait l’auteur du trouble et le Die
e et l’amertume une autre arme trempée Peut encor servir les humains. Justice , vérité, si ma main, si ma bouche, Si mes pensers
lons, étouffe tes clameurs ; Souffre, ô cœur gros de haine, affamé de justice , Toi, vertu, pleure si je meurs731. Iambes.
éantit vos droits. PISON. Mes droits ! je n’en ai plus aux yeux de la justice  : J’en ai sur vous encor ; je suis votre complice
un monde : ils ont autant coûté ! Mais cette loi, dis-tu, révolte ta justice  ; Elle n’est à tes yeux qu’un bizarre caprice, Un
la terre un regard confondu ; J’ai cherché dans le ciel le jour de ta justice  ; Il s’est levé, Seigneur, et c’est pour mon supp
x et les balles. Du drap pour nous vêtir, du vin plein nos maisons. O justice du Ciel, si c’étaient des Saxons ! » Leurs regard
ne de la poésie de la nature, la mer n’avait pas encore trouvé pleine justice , complète réparation. Quoi qu’il en soit d’une id
Troublez, dogmes vengeurs, le crime pâlissant ! Célestes alliés de la justice humaine, Épurez, exaltez l’âme républicaine ! Vou
nt Saint-Simon raconte ici les incidents, précéda la séance du lit de justice et du Parlement où le duc fut dépouillé de ses pr
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
in est d’être apprécié et oublié1 ; que l’Université, tout en rendant justice à son mérite académique, laisse en province quand
énéreux, comme vous l’êtes, doivent apprécier dans celui-ci, afin que justice soit faite, car il n’y fera pas fortune. Rendez-l
54 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
sont bien durs. » Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justice due au présent qui sera le patrimoine de l’avenir
dès le jardin. Au voleur ! au Voleur ! à l’assassin ! au meurtrier ! Justice , juste ciel ! je suis perdu, je suis assassiné, o
je parlais à mon traître209 de fils. Sortons. Je veux aller quérir la justice , et faire donner la question à toute ma maison, à
286. Les vaines apparences L’affection ou la haine changent la justice de face ; et combien un avocat bien payé par avan
sérail, de quarante mille janissaires293. S’ils avaient la véritable justice , si les médecins avaient le vrai art de guérir, i
uffisance294. L’imagination dispose de tout ; elle fait la beauté, la justice et le bonheur, qui est le tout du monde. Je voudr
i, je suis demeurée ferme comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais s
eilles, avec un dédain apparent et une douleur véritable, ils se font justice à eux-mêmes524 ; de peur de les affliger, il faut
ne leur paraît pas assez favorable à leurs folies, ils attendront la justice de la postérité, c’est-à-dire qu’ils trouveront b
fallait pour les rendre capables de servir l’État, étaient appelés en justice par les magistrats, et jugés coupables d’un atten
i s’agite pour parvenir, mais de celle qui attend paisiblement 614 la justice qu’on doit lui rendre, qui ne cherche pas les voi
le faire disposer, et prit tous les soins nécessaires pour mettre la justice en état de se faire craindre. Le samedi et le dim
une infinité de compliments particuliers des principaux officiers des justices voisines, qui venaient s’humilier devant celle de
-il dire après659 saint Paul : « J’attends de mon Dieu la couronne de justice qui m’est réservée ? » Quel droit le Sauveur du m
ue de l’avenir. Prépare-toi, par des mœurs pures et par l’amour de la justice , une place dans l’heureux séjour de la paix802.
re. Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que la justice , que votre propre repos, que la conservation de v
exactitude, sans minutie, patiemment et sans dureté. On déshonore la justice quand on n’y joint pas la douceur897, les égards
time ; non pour vouloir tirer aucun parti d’eux, mais pour leur faire justice en ne me déliant point de leur cœur. Je voudrais
du sortilège, et le met en furie ; il veut plaider, il veut demander justice à l’intendant, et partout on s’en moque ; le roi
les principaux ressorts des sociétés ; il forme des vœux généreux de justice et d’humanité ; il allume des flambeaux qui ne s’
le que l’on exerce à l’ombre1022 des lois, et avec les couleurs de la justice , lorsqu’on va, pour ainsi dire, noyer des malheur
icteurs, en suis-je moins Sylla1028 ? J’ai pour moi le sénat, avec la justice et les lois ; le sénat a pour lui mon génie, ma f
l’éternité, et que la résignation à Dieu, l’amour de son prochain, la justice , la bienfaisance, sont les seules choses qui nous
agnanimité ; tandis que le tigre est bassement féroce1208, cruel sans justice , c’est-à-dire sans nécessité. Il en est de même d
e1375 avait été juste avant que Socrate eût dit ce que c’était que la justice . Léonidas1376 était mort pour son pays avant que
auvre, quand il vient réclamer son bien ; et, en lui montrant combien justice et humanité 1396 sont des mots roturiers, je lui
la destinée de son nom, que du temps, ce juge incorruptible qui fait justice à tous1486. Que ceux qui prophétisaient depuis hu
au monde qui t’aime plus que cette bonne maman, et qui rende plus de justice aux efforts que tu fais pour être une aimable per
elle suscite des émotions bienfaisantes et fait aimer le progrès, la justice , le courage, l’indépendance morale. Mais malgré c
s âmes abattues par l’oppression. Parlant au nom de l’humanité, de la justice et de l’égalité primitive entre les hommes, il de
u communiquer et répandre son intelligence, et, ce qui vaut mieux, sa justice , et, ce qui vaut mieux encore, sa bonté ? Je le d
. Étudiez-vous donc, étudiez-vous à la pure lumière de ce flambeau de justice et de vérité qui brille en nous quand nous ne l’é
ement pour cette équité souveraine qui lui a fait rendre une si ferme justice aux grands poëtes ses contemporains, et en partic
re des Romains. Un prêteur était un magistrat institué pour rendre la justice . 17. Cette gaieté rappelle le Rodilard de la Fon
is, le Vendômois. 152. Un bailli était un officier royal, rendant la justice , dans un certain ressort. 153. Il faut distingu
ourrures, des faisceaux, des timbales, des hoquetons. La raison et la justice , dénuées de tous leurs ornements, ni ne per­suade
ix et le terme du combat contre les passions. Elle est le règne de la justice dans l’âme, sa conformité acquise et constante à
pler avec émotion les merveilles de l’esprit humain, et rendre pleine justice par son admiration aux conquêtes de la raison. 5
s un  homme qu’une nature humaine, avec la tempérance  d’un saint, la justice d’un évêque, la prudence d’un docteur et la force
avec une complaisance ingénieuse qui appelle le sourire. 614. Cette justice se fait parfois attendre si longtemps, qu’elle ar
é... Ce qui fit leur bonheur deviendra :leur torture ; Et Dieu, de sa justice apaisant le murmure, Livrera ces méchants au pouv
1010. Aujourd’hui, les choses ne se passeraient plus de la sorte ; la justice s’en mêlerait, et celui qui rirait le dernier ser
on fourré, Suivi par un recteur de bedeaux entouré ; Ou qu’il voit la Justice , en grosse compagnie, Mener tuer un homme avec cé
ent exercice de débit dialogué. 1281. Un titre est une pièce qui, en justice , garantit un engagement. 1282. Cette phrase veut
bilité par l’ignorance n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la justice  ; le code pénal serait ridicule, le jury incompét
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
x que la nature fit éloquents ». Tout en rendant à Massillon la même justice , M. Maury observe cependant qu’il abuse quelquefo
es contemporains les a dénoncés d’avance à la postérité qui en a fait justice . Puisque l’âme est immortelle, puisque c’est un r
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
, ou que nous lisions nous-mêmes un trait de clémence, d’humanité, de justice ou de modération ; si ces vertus se sont signalée
age constitution. C’est à vous à rappeler la confiance, à rétablir la justice , à réprimer la licence, à favoriser la population
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
auvé Rome ; quand il eut fait égorger sa femme, on loua devant lui sa justice  ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa mai
mmages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’abuse point les peuples ; la justice outragée veille dans tous les cœurs. Maître du mo
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
erie, il livre le parlement Meaupou à la risée de l’Europe, immole la justice tout en paraissant n’attaquer que ses indignes en
nous as donné les biens et les maux en mesure égale ; je crois que ta justice a tout sagement compensé pour nous, et que la var
59 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
nvisibles ? Saint Paul parlait à Félix, gouverneur de la Judée, de la justice , de la chasteté et du jugement à venir. Cet homme
nt la ciel de la science selon la nature de ses qualités, désirant la justice , gardant la piété, la loi salique fut dictée par
par des vainqueurs barbares. Massillon. Saint Louis rendant la justice Saint Louis écoutait et examinait lui-même pa
avait besoin d’autre recommandation ni d’autre crédit que celui de la justice , et c’était un titre suffisant pour être introdui
e gazon, comme sous les lambris dorés de son palais et sur son lit de justice , sans brigue, sans laveur, sans acception de qual
si violent et si pur du devoir, à ce culte exalté et scrupuleux de la justice , à cette exquise délicatesse de conscience, qui l
ouvait combattre et mourir sans crainte, celui qui avait fait avec la justice de Dieu et des hommes un pacte inviolable ; qui s
cet ordre abusif, la révolution en a substitué un plus conforme à la justice et plus approprié à nos temps. Elle a remplacé l’
la magnanimité, tandis que le tigre est bassement féroce, cruel sans justice , c’est-à-dire sans nécessité. Il en est de même d
être le prix          D’une pareille effronterie. (Il le bat.) Sosie. Justice , citoyens ! Au secours, je vous prie ! Mercure.  
ivent la veuve,             Et pillent les biens de l’absent. Mais la justice enfin visite l’homme impie ; Dans les bras du bon
les bras du bonheur, son convive assidu, En vain il dort, et croit la justice assoupie ;             Elle saisit le coupable ép
leurs troubler notre combat ; Et ce qu’elles nous sont ferait qu’avec justice On nous imputerait ce mauvais artifice. L’honneur
l y avait en France, en 1788, une monarchie absolue, avec ses lits de justice , ses lettres de cachet, sa police, sa censure. Ce
uvaise affaire avec sa propre famille, qui voulut absolument en avoir justice . On leur fit donc leur procès, qui fournit bientô
ils avaient commis, paraissant ainsi l’unique criminel aux yeux de la justice . De sorte que les juges ne virent plus et ne dure
indépendant. Fatigué du désordre, épuisé par la haine, Au frein de la justice il se soumit sans peine ; La révolte subit ce dou
re le pouvoir de protéger l’innocence, de punir le crime, et de faire justice à tout le monde, acheté à deniers comptants comme
ur, Des travers de l’esprit se moquent sans aigreur. Je rends trop de justice à ces rares mérites Pour les importuner de mes lâ
sultes des fanatiques ? Cela me fait prendre le monde en horreur avec justice  ; j’en suis heureusement éloigné dans mes domaine
est passé. Tous ont reçu du Ciel, avec l’intelligence, Ce frein de la justice et de la conscience : De la raison naissante elle
bilité par l’ignorance n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la justice  ; le code pénal serait ridicule, le jury incompét
onneur de sa magistrature, tout un peuple se lèvera pour le juger. La justice sortira de la foule, et le tribunal de Dieu s’y d
un moment fatal, toute la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir,
mille alarmes, Et souvent des objets d’où naissent leurs plaisirs Ma justice en courroux fait naître leurs soupirs. L’impétuos
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
a liberté. Bossuet, Histoire universelle. J.-J. Rousseau a dit avec justice  : « La précision mène à l’élégance. » Aussi ces
ions, soit de nobles sentiments qui les charment. On s’est élevé avec justice contre le burlesque : aussi son règne est-il fréq
u les avocats qui ne remplissent pas leurs devoirs avec conscience et justice . Elle est tirée de la Description de l’Enfer. Ce
Elle est tirée de la Description de l’Enfer. Ceux que pend à tort la justice , Par la cruauté du destin (Qui n’est sans doute q
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
fîtes et vous préférâtes à notre ancienne amitié, à notre nom et à la justice même, le plaisir d’être loué de votre ouvrage. Vo
lle de Scudéri. 3. L’extrême rigueur dont on usa envers Fouquet, la justice exceptionnelle à laquelle on le livra, la partial
62 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
e humaine. (Lyon, juillet 1890.) Définir et distinguer les devoirs de justice et les devoirs de charité. Citer des exemples à l
i de cette distinction. (Paris, août 1883.) Distinguer les devoirs de justice et les devoirs de charité. (Poitiers, août 1891.)
que la religion naturelle ? (Poitiers, août 1891.) Du droit et de la justice . – Du droit de propriété. – Exposer et apprécier
e que l’on épargne sordidement, on se l’ôte à soi-même. Le milieu est justice pour soi et pour les autres. » Apprécier cette p
1.) Distinction de l’utile et de l’honnête. (Clermont, octobre 1879). Justice et charité. (Clermont, août 1881.) Des devoirs co
ne ? – Comparer le caractère d’Agamemnon à celui de Don Diègue. – La justice , les tribunaux et les avocats au xvii e siècle d’
devrait accueillir celle-là. Ce serait là un acte de réparation et de justice vraiment digne de lui. Sujets traités L
istrait. Il envoie son fils combattre les Maures. Le roi est plein de justice et de modération, mais ne joue dans la tragédie q
ns les Bertrands n’y vont pas. Le fourbe, s’il est fort, se rit de la justice Et le faible, innocent, est conduit au supplice.
té et s’efforcent de couvrir de leurs clameurs irritées la voix de la Justice et de la Raison ! Mais il en est de ces clameurs
berforce citoyen français l’Assemblée Législative fera œuvre de haute justice et s’honorera elle-même en même temps que ce gran
; que l’Assemblée Législative réclame aussi sa part de cette œuvre de justice en saluant du plus beau nom qui fut jamais sous l
, tout en les restreignant. Morale. Devoirs envers nos semblables. –  Justice et charité. (Section des Lettres et section des S
er et à rendre les spectacles de la nature. Morale. Qu’est-ce que la justice  ? Qu’est-ce que la charité ? Quels sont les rappo
st-ce que la charité ? Quels sont les rapports de la charité et de la justice  ? (Section des Lettres.) Littérature. « Que cha
a force et sa prépondérance. Morale. De la tolérance comme devoir de justice . (Section des Lettres.) De la responsabilité. (Se
vie, et ce n’est pas là un principe de morale. Un esprit soucieux de justice , qui étudierait la vie de Mme de Maintenon sans c
ce point (sur d’autres encore, du reste) n’est donc pas fondée sur la justice  ; Mme de Sévigné fut partiale, se laissa guider d
cette morale, conduite par la tendresse, est dénuée d’une rigoureuse justice , elle l’est aussi d’égoïsme et d’amour-propre. – 
lle-même ». Si Mme de Sévigné ne comprend pas toujours ses devoirs de justice , elle connaît du moins et pratique ses devoirs de
loin de lui en vouloir, nous lui savons gré d’avoir fait de son temps justice , avec un sens critique bien rare, de tous ceux qu
d’injuste qui ne change de qualité en changeant de climat… Plaisante justice qu’une rivière borne ! Vérité en deçà des Pyrénée
e Descartes, celle-ci, par exemple : « On n’a pu donner la force à la justice , parce que la force a contredit la justice, et a
’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice , et a dit qu’elle était injuste, et a dit que c’é
n’aperçoit ou ne sent rien. J’entends cette indulgence fondée sur la justice , sur la raison, sur la reconnaissance de sa propr
de te révolter contre ce qu’il vient de dire ou de faire, consulte la justice  : ne crains point de faire un retour sur tes prop
éviter ce malheur, fais que le sentiment de l’égalité et celui de la justice deviennent une habitude de ton âme, et n’attends,
r remplir son rôle de moraliste, l’historien doit avoir l’amour de la justice , l’amour de l’humanité. 4e Paragraphe. – Enfin il
it sollicité. Il ne fut point remboursé, et, malgré ses poursuites en justice , il ne put obtenir ce qui lui était dû. Il n’en c
à défendre la foi de ses ancêtres et à régir ses sujet en paix et en justice . Le roi Philippe se jeta alors aux genoux de son
stère, à Saint-Just). Il lui recommandera de faire régner la paix, la justice parmi ses peuples. 4e Paragraphe. – L’attitude d
il a été rappelé ; il dépeint sa misère ; il demande qu’on lui fasse justice . – Rechercher dans notre histoire politique et li
déclare au peuple qu’ils sont à sa discrétion, et qu’il peut se faire justice  : chaque Sénateur va être appelé successivement,
uvé son affaire ; mais le berger n’avait pas de chemise. (Bordeaux.) justice de philippe, roi de macédoine. Philippe, roi de M
gnal donné, une moitié des soldats se jette sur l’autre pour en faire justice , et un épouvantable massacre s’accomplit par tout
s jouissons sous Trajan. J’écrirai sans autre passion que celle de la justice et de la vérité. Inflexible pour tous les crimes
oit louer aussi volontiers Talbot que Du Guesclin ; il rend autant de justice aux talents militaires du prince de Galles qu’à l
e la France doit à la révolution de 1789. (Politique, administration, justice , finances, armée, industrie, commerce, instructio
ar Picard, et exposée « pour servir de régulateur au commerce et à la justice  ». Mais c’est seulement pendant la Révolution que
ert. Le montrer comme ministre des finances, instituant la Chambre de Justice , réduisant les rentes de moitié, créant l’État de
nuits ; à peine lui accorde-t-on des aliments. Il s’en rapporte à la justice et à la générosité de l’empereur ; l’avenir ne pe
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
vérité des tours, et surtout à ce sentiment intime qui sait mettre la justice et la vérité dans tout leur jour, pour les faire
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
xécution, désintéressement dans les circonstances les plus délicates, justice , humanité, prudence, il a tout réuni à un degré é
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre V. Du Roman. »
vue de redresser les torts, c’est-à-dire, pour défendre l’honneur, la justice , la veuve, l’orphelin et les Dames. Les productio
66 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
lle loue les saints et les héros ; soit que, dans le sanctuaire de la justice , elle défende la fortune, la vie et l’honneur des
ne à croire, qu’on pouvait trouver parmi nous de la fidélité et de la justice  ». Quoique la narration doive être simple, il y
aire, le récit d’une action où paraissent la clémence, la douceur, la justice , la modération, la sagesse, principalement si ell
éplorer amèrement la façon injurieuse, dont nous foulons aux pieds la justice , et vous adresser la parole en ces termes : Eh qu
gesse, prononcez en faveur de la patrie un jugement, tel que l’exacte  justice le prescrit, et que l’utilité publique le demande
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
t polies, des inclinations bienfaisantes et généreuses, l’amour de la justice et de l’humanité. Oui, les Belles-Lettres nous in
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
pèce du miracle que ces maximes constantes de courage, de probité, de justice , ne pouvant jamais être abolies, je ne dis pas pa
onneur de sa magistrature, tout un peuple se lèvera pour le juger. La justice sortira de la foule, et le tribunal de Dieu s’y d
un moment fatal, toute la race humaine avilie cessait de croire à la justice pour ne plus croire qu’à l’intérêt et au plaisir,
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
agesse, aux idées morales et pratiques, aux règles du bon sens, de la justice et de la raison. Qualités de l’apologue. L’a
70 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e. (Date.) Nota. La fin de cette lettre est torturée. Faites-moi la justice de me croire, est une des plus banales et des plu
pauvre, quand il veut réclamer son bien ; et, en lui montrant combien justice et humanité sont des mots roturiers, je lui ai fa
. Va-t-en, Scapin, va-t-en vite dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui. SCAPIN. La justice en pleine mer ! Vou
e dire à ce Turc que je vais envoyer la justice après lui. SCAPIN. La justice en pleine mer ! Vous moquez-vous des gens ? GÉRON
er Dieu ; car il savait que, si la miséricorde divine est infinie, la justice a ses droits et demande ses victimes. Reconnaisso
nces. A ses yeux, ces abus de la force blessent autant les lois de la justice que la majesté du trône. Il se représente princip
e chacun rendra un hommage volontaire ou forcé aux saintes lois de la justice . » A ces mots, un coup de lumière frappe l’intell
n vaporeux. Placé sous la main d’un maître qui lui doit protection et justice , il s’endormira partout avec confiance. Il a été
este courroux contiennent une bonne métaphore : traits veut dire ici justice , vengeance. L’esprit a bientôt saisi le rapport q
es traits qui causent des blessures et la mort, et la vengeance et la justice qui exigent la mort d’un coupable. Et flatteurs
ngue. — Un loup, quelque peu clerc, allusion malicieuse aux hommes de justice , qui ont le talent de grossir les plus petites fa
e, d’un mal (remarquez cette répétition) que le ciel fait servir à sa justice de la peste enfin que le poète s’excuse d’ appele
regard de pitié sur les chrétiens ; il résolut de ne point écouter la justice qui réclamait le châtiment de leurs crimes, et de
r la nourriture de l’animal affamé. Ekber, la balance est celle de la justice divine, ces poids énormes sont tes crimes, l’enfa
pour qu’un prince, accoutumé à confondre sa volonté avec la parfaite justice consentît lui-même à se soumettre à une loi suran
l a appris d’un certain marchand  que tu es un homme sans foi, que la justice punira comme il le mérite, s’il lui parvient une
clou !.. Cette découverte fit du bruit : elle vînt aux oreilles de la justice . On fit des recherches ; on creusa près du tertre
é de tous côtés... Il serait trop long de vous raconter comme quoi la justice ne s’arrêta pas à la découverte du mort, et comme
en sans la main protectrice : J’attends peu de moi-même et tout de la justice . » D’Aumale répondit : « J’attends tout de mon br
prière solennelle pour que Dieu accordât la victoire à la cause de la justice , sortirent de l’arène. Les trompettes d’Angleterr
e. Quatre vertus soutenaient la première représentation, la force, la justice , la tempérance et la Religion. Quatre anges ou qu
y avait une cause embrouillée et que le juge ne savait où prendre la justice , il faisait battre ensemble l’accusateur et l‘acc
erviteur de Dieu, qui ne craint point les hommes et ne cherche que la justice ici-bas. Cependant le saint ermite soupirait aprè
te des rois, et c’est elle, on le sait, qui l’en arrache au gré de sa justice . — Vous êtes forts. — Et moi je vous dirai que, p
où les princes et les sujets comparaîtront au tribunal de la suprême justice , et croyez que vos fautes seront alors effacées p
s’élevant contre sa majesté, vous sentirez bientôt la pesanteur de sa justice , dont je n’étais qu’un faible instrument. De mes
des motifs plus dignes d’une âme généreuse m’obligent à solliciter la justice de vos arrêts. Car puis-je voir sans douleur un j
71 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
s ; et, sauf la différence qu’il y a entre notre manière de rendre la justice et celle des Romains, ils peuvent servir de modèl
ticulier, par cette habitude de ne faire appel qu’à la raison et à la justice , et non pas aux passions, comme on le faisait san
la destinée de son nom, que du temps, ce juge incorruptible qui fait justice à tous. Que ceux qui prophétisaient depuis huit j
ué non seulement aux règlements et à la délicatesse, mais encore à la justice . Les discours de Lamotte Sur l’incertitude de l’a
72 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
t trop hardi et fait une métaphore vicieuse. On a aussi critiqué avec justice Rousseau, pour avoir dit dans une de ses odes :
s, ridicules même dans quelques vers de Corneille : Chimène demandant justice au roi : Ce sang qui tout sorti fume encor de co
auvé Rome ; quand il eut fait égorger sa femme, on loua devant lui sa justice  ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa mai
ommages et l’on te haïra. Crois-moi, on n’abuse point les peuples. La justice outragée veille dans les cours. Maître du monde,
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
ple romain la cause de Milon ? « C’est un beau nom que la chambre de justice  ; mais le temple de la clémence, que les Romains
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
unois, le Vendômois. 3. Un bailli était un officier royal rendant la justice dans un certain ressort. 4. Le millésime manque.
75 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
est blessé, que l’humanité est outragée dans l’action dont il demande justice  ; ce n’est que par là que l’intérêt particulier e
On emploie le genre et l’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut aimer la justice parce qu’il faut aimer la vertu, qui est genre pa
stice parce qu’il faut aimer la vertu, qui est genre par rapport à la justice  ; et réciproquement, qu’on doit aimer, par exempl
t à la justice ; et réciproquement, qu’on doit aimer, par exemple, la justice , qui est une des espèces de la vertu. Nous ne par
Toutes les paroles du véritable orateur portent l’empreinte de la justice , de l’humanité, de la vertu. Soit qu’il défende l
Sa voix, dit La Harpe, au moment où elle s’élève dans le temple de la justice , est comme un premier jugement. De même, dans le
as combien la guerre est funeste à ceux même qui l’entreprennent avec justice , et sous la protection des dieux. » Voilà un moti
t encore en secret des désordres qu’elles vont exposer aux yeux de la justice , si la religion, si l’intérêt d’une maison qui le
e en ce jour le spectacle et honore le souvenir : une consommation de justice , du côté de son père ; une consommation de malice
C’est surtout à notre barreau, c’est devant nos magistrats, que notre justice austère repousse toute affectation, dédaigne la r
aucun souhait pour votre mort. Puissiez-vous seulement reconnaître la justice de nos armes, recevoir la paix que, malgré vos pe
nt, de ton pays, ou employer les voies de persuasion que te laisse la justice  ; mais que si la révolte est sacrilège envers un
ntitulés de l’Art oratoire, comme si tout ce qu’ils enseignent sur la justice , le devoir, les lois et le gouvernement des États
ement dont les principes s’accordent avec ces notions ineffaçables de justice et de raison qu’il doit à la nature et à l’étude,
subjuguer par une puissance qui leur était inconnue ; et, comme si la justice divine eût voulu faire oublier à Dion que la fort
ains : il n’est plus ce dieu, ce seigneur qui vous outrageait ; votre justice a délivré Rome et l’univers. Oui, Romains, c’est
victoire, n’a point voulu que l’éclat redouté du glaive épouvantât la justice , et nous avons des lois qui semblent le fruit de
ons étaient de quelque poids après ces grands motifs d’humanité et de justice , je vous dirais que mon intérêt, qui est celui de
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
épuisées : on a eu recours à des moyens vexatoires, réprouvés par la justice et le bon sens : on a livré le soldat sans défens
77 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
rarier l’orateur dans les mouvements de son éloquence ; il avoue avec justice , ce nous semble, que les raisonnements nuisent à
auffe et le remue. Notre célèbre Despréaux nous recommande donc avec justice d’agir fortement sur les cœurs de ceux qui nous é
es rencontrent un obstacle, et cet obstacle, c’est le sentiment de la justice , c’est la loi du devoir qui nous dit : « Sois heu
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
r rendu à ce Panégyrique et à l’Éloge funèbre des officiers, toute la justice que méritent ces deux productions. Le président H
79 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
! Les lettres sont comme toutes les choses grandes et pures, comme la justice , comme la vertu ; elles ont le privilége d’élever
oit incertain laisse, pour ainsi dire, en équilibre, la balance de la justice , et qu’il s’agit de l’incliner du côté qui mérite
nances que la dignité des tribunaux leur commande. Le respect dû à la justice , en général, veut qu’en combattant ses arrêts, ce
t en attaquant, soit en défendant, une foule de considérations que la justice pèse dans sa balance avec le plus grand scrupule.
pu lui répondre que ce n’était pas à Milon, mais aux lois d’en faire justice . Il avait donc deux choses à prouver : l’une, que
vengiez en faisant sentir aux coupables les plus rudes coups de votre justice . » (Sermon sur le respect humain.) Il n’est pas
roscrits ; quand il commettait toutes ces violences, manquait-il à la justice , violait-il les traités, rompait-il la paix, ou n
n trouve dans le sujet. L’honnêteté de la chose dont on parle, sa justice , son importance, son intérêt général et particuli
orde, la narration ou la péroraison, est souvent plus puissant que la justice même de la cause. » (De Orat., l. II, n. 184.) « 
et sa délicatesse connues, son respect de la vérité, son amour de la justice , qui surtout obtiennent pour la cause la faveur q
censure, par le respect qu’inspireront pour sa personne l’amour de la justice et une exacte impartialité. Sur quelque matière q
ermeté convenable, à cette chaleur généreuse qu’inspire l’amour de la justice et de la vertu, à cette sainte indignation contre
précautions n’a-t-on pas à prendre, quand les moyens sont faibles, la justice équivoque, la bonne foi douteuse, la dignité comp
u qui en a de contraires. Qu’un homme ait à juger son ami, traduit en justice , il lui paraîtra ou que le tort de l’accusé n’est
inte, de l’erreur ou de la passion, qu’à la force de la vérité, de la justice , du raisonnement et des lois. » (De Orat., l. II,
intérêt, la cupidité, l’orgueil, la haine, la vengeance qu’on demande justice . On la demande à des juges que la loi voudrait im
t à l’orateur le droit de toucher les passions, c’est au profit de la justice et de la vérité ; c’est, comme le dit un éloquent
ombre d’individus ; ils se discutent sous l’œil calme et sévère de la justice , et se réduisent presque tous à une discussion sè
sentiment de dignité qui donne à l’orateur la conviction intime de la justice ou de l’importance de sa cause. La véhémence ne
el est le vice de cette espèce de sophisme. S’il s’agit de prouver la justice de ce qu’une loi autorise ou condamne, sera-ce bi
sévérité des formes, tout inspire le respect dans le sanctuaire de la justice  ; tout montre que la gravité, la dignité, la sévé
squ’il n’y a que des âmes injustes qui puissent trouver à redire à la justice . » (Nicole.) Cette phrase subordonnée, puisqu’il
 : Il n’y a que les âmes injustes qui puissent trouver à redire à la justice . D’employer plusieurs fois la même préposition
e par ses dignités. » (Fléchier, port. du card. de Richelieu.) « La justice qui nous est quelquefois refusée par nos contempo
eau, faisant le portrait d’un magistrat qui, rigide observateur de la justice à l’égard des autres, s’en écarte lorsqu’il se tr
80 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
— les vicomtes et les juges, — [à propos] de ceux qu’ils ont en leur justice . — Faux prétexte (occasion) par convoitise — trou
Jean de Joinville35 (1224-1317) Comment Saint Louis rendait la justice Maintes foiz avint que en estei il se aloit se
il ne criait. Je m’en démêlai en leur disant que la reine leur ferait justice . Je trouvai sur le Pont-Neuf le maréchal de la Me
un discours et un poème de face. L’affection ou la haine changent la justice de face ; et combien un avocat bien payé par avan
i, je suis demeurée ferme comme un rocher, et il est parti. C’est une justice de traiter les gens selon leurs bons ou mauvais s
en mangeaient pas. Le plus grand revenu qu’il avait était celui de la justice . Il faisait, pour la moindre chose, emprisonner e
t toutes ses passions, les couvrant la plupart sous des apparences de justice . Toutes ces concussions et plusieurs autres viole
pauvre quand il vient réclamer son bien ; et, en lui montrant combien justice et humanité sont des mots roturiers1201, je lui a
un, qu’il se présente et m’accuse hautement, je suis prêt à lui faire justice . Que si la haine qui me poursuit a quelquefois al
important, relève, suivant la jurisprudence de l’ancien régime, de la justice seigneuriale- C’est donc le comte Almaviva, assis
quelle occasion Beaumarchais y trouve de flétrir certains abus de la justice et de la jurisprudence de son temps, et l’on juge
passe en apparence en Espagne, c’est bien la France et es abus de la justice française que vise en réalité l’écrivain. Le Com
plus forte émotion. Bienfaisance populaire Je dois rendre cette justice à notre peuple que je n’en connais point, en Euro
ais ; contre lui ne s’en trouve1457 aucun. Déposer contre le maire en justice , qui oserait ? Si vous parlez de ceci, monsieur,
ain Juge parmi ceux des parricides    ’ (Le Livre du peuple, XIL) Justice et charité Ne pas faire à autrui ce que nous n
re à autrui ce que nous ne voudrions pas qu’autrui nous fît, voilà la justice . Faire pour autrui, en toute-rencontre, ce que no
de violer son droit ; tu as accompli rigoureusement la loi stricte de justice  ; mais en l’accomplissant, tu n’as vécu que pour
la récompense de celui qui a pleinement accompli le devoir, la loi de justice ci la loi d’amour1481. » (Le Livre du peuple, X.
le vainquit. C’était, comment le méconnaître ? c’était l’armée de la Justice , venant rendre au monde ses droits oubliés, la Fr
affreux que, faute de témoins, il leur était impossible de prouver en justice . Toutes ses scélératesses portaient un caractère
se, et, leur montrant sa figure livide et son cou meurtri, il demanda justice contre le guet-apens où l’on venait de l’entraîne
t moins que le prix convenu, et je reste de cette façon dans la vraie justice , qui veut que la marchandise et le prix soient ég
sujets, les voir et demander1986, Les connaître par nom et leur faire justice , Honorer la vertu et corriger le vice. Malheureux
ois qui font mal leur devoir2011, Punissez-vous vous-même afin que la justice De Dieu, qui est plus grand, vos fautes ne puniss
i, de son trône assis, en la terre voit tout, Et fait à un chacun ses justices égales, Autant aux laboureurs qu’aux personnes ro
imé, cru sans être observé, C’est ce qui vraiment tue, et sur quoi ta justice Condamne un réprouvé ! Parle donc, ô mon Dieu ! t
ups de bâton doivent être le prix D’une pareille effronterie. Sosie. Justice , citoyens ! Au secours ! je vous prie. Mercure.
tal : Ce qui fit leur bonheur deviendra leur torture ; Et Dieu, de sa justice apaisant le murmure, Livrera ces méchants au pouv
e D’être faible dans les malheurs. J’éveillerai pour toi la pitié, la justice De l’incorruptible avenir. Eux-mêmes épureront, p
ffrance ! — Barons, ducs, chevaliers, vous tous qui m’entourez, Si ma justice a pu faillir, vous jugerez ! Je savais tout hier2
du premier livre de Lucrèce2927, ses deux poèmes les plus étendus, la Justice (1878) et le Bonheur (1888)2928. Le gué Ils
a dès lors une vie désordonnée et eut à comparaître plusieurs fois en justice comme meurtrier et comme voleur ; sa dernière con
ployé pour désigner des bêtes rapaces et féroces, symbole des gens de justice , dans le livre V de Rabelais, publié après la mor
eurs de lis, armes des rois de France, qui décoraient les chambres de justice . 665. Les médecins portaient alors la robe, comm
médecins portaient alors la robe, comme les théologiens, les gens de justice (avocats, procureurs, membres du Parlement) et le
médecine, par allusion au nom d’ «  exécuteur des hautes œuvres de la justice  », qu’on donne souvent au bourreau. 1020. Il fau
, les juges de tout ordre et de tout degré. 1054. Certaines cours de justice étaient essentiellement constituées pour décider
de… 1056. Outre la compétence particulière de telle ou telle cour de justice , la magistrature en corps, dans son ensemble, se
s. 1107. Bailli, magistrat qui rendait, dans un certain ressort, la justice en première instance. 1108. La Tournelle, chamb
Procureur, intermédiaire chargé de représenter ses clients devant la justice  : c’est à peu près ce que nous appelons aujourd’h
iment qui convient à un juge : il n’a pas le droit de faire servir la justice à la satisfaction de ses rancunes personnelles. C
conduite le 6 octobre 1586, afin d’y être jugée par une haute cour de justice . 1520. Frise, sorte d’étoffe de laine à poile f
n appelait ainsi les magistrats chargés de requérir dans les cours de justice et les officiers chargés d’en faire exécuter les
plus disposé à... 1902. Le procureur était chargé de représenter en justice les intérêts de son client : c’est ce que nous ap
is. Plaideurs désigne ici, comme souvent au xvie siècle, les gens de justice , juges ou avocats. 1919. Si, dans ces condition
. Poussé sa chance : tenu bon, persévéré. — Devers, vers. 2235. De justice , comme il était juste de le croire. 2236. Trop
ote 1 de la page suivante. 2327. Le Palais. La galerie du Palais de Justice était une des promenades favorites du beau monde.
 : de papiers qui m’eussent rapporté de l’argent. 2375. Le Palais de justice . 2376. Le Parnasse est une montagne de Béotie où
é (substantif) : voir la note 2 de la page 602. 2517. Du palais (de justice ). Ce pédant est un juge ou un avocat. 2518. Sab
81 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
et la conscience, d’avoir contrebalancé l’impunité du présent par la justice de l’avenir, d’avoir armé les orateurs sacrés de
s sévère jugement. Découvre à tes auditeurs le tribunal suprême de la justice , les asiles de l’humanité souffrante, les chaumiè
en parlant devant elle et pour elle ; les principes éternels de toute justice sont là dans toute leur puissance naturelle, invo
loquence) judiciaire, comprend toutes les affaires qui se plaident en justice . Ce genre, ainsi que les deux autres, n’a pas eu
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
elle suscite des émotions bienfaisantes et fait aimer le progrès, la justice , le courage, l’indépendance morale. Mais malgré c
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
ait lui-même la proie du plus fort, il ne trouverait dans le monde ni justice , ni raison, ni assurance pour ce qu’il possède, n
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
ma terreur. ——————————— On peut des plus grands rois surprendre la justice .               Incapables de tromper,            
a licence, Et conservant sur eux sa vieille autorité, Leur montrer la justice avec impunité. On voit, dans ce dernier exemple,
85 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
blouir, à la différence de cette fausse gloire qui ne vient pas de la justice , mais de la faveur du peuple ou des événements, e
re sous une image sensible le dieu qui a fait le monde, le père de la justice et l’habitant des âmes. Il l’adore en esprit, il
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
sont bien durs ». Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justice due au présent qui sera le patrimoine de l’avenir
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ocent contre le coupable. Ils en tirent ainsi une première idée de la justice . Les plus avisés, ceux devant lesquels on ne dit
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
sont bien durs ». Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justice due au présent qui sera le patrimoine de l’avenir
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
de faire sortir de sa léthargie un peuple si longtemps fameux par sa justice , son humanité et son courage, mais déjà corrompu
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
e, n’ont pas les mêmes risques à courir, peuvent-ils apporter la même justice , la même égalité d’âme aux délibérations publique
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
tant fait de mal que jamais ta bonté Ne me pardonnera sans blesser ta justice . Oui, mon Dieu ! la grandeur de mon impiété Ne l
92 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
ement pour cette équité souveraine qui lui a fait rendre une si ferme justice aux grands poëtes ses contemporains, et en partic
93 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
et plusieurs même peut-être auxquels nous ne rendons pas suffisamment justice par cela seul qu’ils sont nos contemporains. Il s
quoi se satisfaire. Certains allèrent même à son égard au-delà de la justice . Voir en lui, comme Musset, qui en fit plus d’une
le désordre et la sédition ; Quitte le nom de Juste, ou fais voir ta justice            En leur punition. Le centième décembr
ont connaître Laissez-moi cependant à cette obscurité Qui ne fait que justice à ma témérité. Acte V, scène IV. Dona Isa
on erreur, daignez l’autoriser. À tant de beaux exploits rendez cette justice , Et de notre pitié soutenez l’artifice. Carlos.
romis de mieux récompenser. Non, je ne croirai point, ô ciel ! que ta justice Approuve la fureur de ce noir sacrifice : Tes ora
rable Imposteur est moins du ressort de la comédie que de celui de la justice , emploie un art admirable à faire disparaître la
de vous mettre en courroux, Je vous dirai, tout franc, que c’est avec justice . A-t-on jamais parlé d’un semblable caprice ? Et
celaines et de cristaux112 ». Le bon sens public a dès longtemps fait justice « de cette poésie fardée, mouchetée, poudrée du d
s, Les vents légers soutiennent ses autels. Là rarement la Raison, la Justice , Ont amené les mortels vertueux ; L’opinion, la M
Mon espérance et mon appui. Trop longtemps les pécheurs ont lassé sa justice , Que l’enfer les dévore, et que leur nom périsse 
pieds le naufrage Des rois, des peuples et des temps. D’un regard sa justice éclaire L’abîme des cœurs insensés ! Il rit de l’
une autre arme trempée                 Peut encor servir les humains. Justice , vérité, si ma main, si ma bouche169,            
lons, étouffe tes clameurs ; Souffre, ô cœur gros de haine, affamé de justice .                 Toi, vertu, pleure si je meurs.
nt les flots de ce peuple irrité : « Citoyens, leur dit-il, la divine justice À vos vœux redoublés se montre enfin propice ; El
i, dit-il, l’innocent artifice Qui vous fait rendre à tous une exacte  justice . Et vous, jaloux esprits, dont les cris détracteu
Il est un autre titre de gloire qu’il revendiquait hautement et avec justice , son droit d’aînesse dans la littérature du dix-n
ce, la violence caractérise cette œuvre ; l’amour du courage et de la justice , la haine du mal et des méchants y respirent ; ma
es de M. Sully-Prudhomme : Stances et poèmes, Épreuves, Solitudes, la Justice , quelles ont été les sources de ses inspirations,
rime avec celui-là. L’épithète farouche, appliquée aux sourcils de la Justice et de la Vérité, ne lui parut point convenable et
le remplacer. L’éditeur de 1819 y suppléa en faisant ainsi le vers : Justice , Vérité, si ma bouche sincère, qui exprime évide
ns de citer, et les trois vers sont ainsi dans toutes les éditions : Justice , Vérité, si ma bouche sincère,         Si mes pen
u’il adorait, tout à l’heure, il oppose ses travaux, ses services, sa justice . 257. C’est-à-dire l’Assyrie, Assur (heureux en
94 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
adie de l’âme. — 3. Le langage est l’interprète de la pensée. — 4. La justice est la reine de toutes les vertus. — 5. Le souven
 2. La vie des champs est l’école de l’économie, de l’activité, de la justice . — 3. L’homme de bien est de la plus grande piété
u droit divin ; il aimait mieux la paix que la guerre ; on vantait sa justice et sa religion ; son règne fut paisible. La plupa
tes sont adhérentes à la terre. — 2. L’homme de bien s’attachera à la justice et à la probité. — 3. A la gloire militaire, Césa
e des patriciens ; c’était à eux de présider à l’administration de la justice . Dans la suite, leur nombre ayant été augmenté, i
areils ne se cicatrise pas. — 10. Le fondement de la gloire, c’est la justice , sans laquelle il ne peut y avoir rien de louable
elui qui voudra acquérir la vraie gloire, remplisse les devoirs de la justice . — 16. Apprenons à mourir. — 17. Demandons à nos
été exité. — 9. Aristide n’a-t-il pas été banni pour avoir poussé la justice à l’extrême ? — 10. Les premiers humains, lorsqu’
pas, mais qu’elle reçoit ou une récompense éternelle pour prix de sa justice , ou un châtiment sans fin en expiation de ses cri
façonna le peuple à la soumission envers ses chefs, et les chefs à la justice . Il conseilla l’épargne à tous les citoyens, pens
re sage et heureux, qu’il écoute la parole de Dieu, qu’il apprenne la justice , qu’il méprise les choses humaines, qu’il élève s
ble chars][texte coupé]es Alpes, il est enfoui sous la neige. — 8. La justice [illisible chars][texte coupé]e réclame aucune ré
ttirer les moissons d’autrui par des sortilèges. Aussi fut-il cité en justice par Spurius Albinus, édile curule. Craignant d’êt
inci voluit. corrigé. 1. Souvenons-nous qu’il faut observer la justice même envers les hommes de la dernière condition —
i oserait tramer quelque complot contre un roi sous lequel règnent la justice , les mœurs, la sécurité, la dignité, sous lequel
vre, il se fit à la vérité nommer consul ; mais il viola la foi et la justice en rendant odieux, par une fausse accusation, un
tne, ut id parvo emat, an indicabit, ut magno ? corrigé. Sur la justice . Si un honnête homme a un esclave infidèle ou
vius gouverna sa [illisible chars][texte coupé]ince avec non moins de justice que de fermeté. — 7. Dans tous les siècles, il s’
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
déposer à ses pieds la portion d’être qu’il leur départit, et que sa justice rend aussitôt à plusieurs d’entre elles, ou comme
qu’il a besoin de régner. Il se montre vaillant, laborieux, ami de la justice et de la gloire. Quelque chose de généreux se mêl
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
ux méditant dans son cabinet solitaire. La patrie est à ses côtés. La justice et l’humanité sont devant lui. Les images des mal
97 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »
nsibilité n’est pas dans la nature ; de plus, elle est contraire à la justice et à la vérité. Sans amener continuellement des r
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
servir de lui pour punir le genre humain et tourmenter2 le monde : la justice de Dieu se voulait venger et avait choisi cet hom
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
c la haine. 3. Ce portrait n’est pas sympathique ; il ne rend qu’une justice avare à Richelieu. On dirait que Retz en est jalo
100 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
n’est pas sans peine ; mais enfin cela est réglé et approuvé ; cette justice la rend digne de la seconde, elle l’a aussi : La
je l’ai eue pour guide dès le sein de ma mère. Mon vêtement était la justice et elle me servait de manteau, l’équité de mes ju
mes jugements était mon diadème. Je délivrais le pauvre qui demandait justice par ses cris, et l’orphelin qui était sans protec
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