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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
e des pures victimes que la terreur fit périr sur l’échafaud1. Le jeune malade Ses œuvres ont été publiées par M. Cha
a vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon u
t abandonnée, Qui n’a pas dû rester2 pour voir mourir son fils ; Dieu jeune , viens aider sa jeunesse. Assoupis, Assoupis dans
à le dire ; Qui chantait, et souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives douleurs, De tes yeux enfanti
secours, Comme autrefois mon lait nourrit tes premiers jours. La jeune tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oi
ux chers à Téthys ; doux alcyons ! pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de C
lle crie, elle est au sein des flots1. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague
leur et d’effroi, Quand du bélier doré qui traversait leurs ondes, La jeune Hellé2 tomba dans leurs grottes profondes. Oh ! q
, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement ; Tantôt je ne retiens que les
ma loi), Montaigne, il t’en souvient, l’avait dit avant moi1 La jeune captive C’était Mlle de Coigny (depuis duches
té,  Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de fleurs, Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs. (La Calomnie.)
maine, ni une perle de rosée ! Ce retour à l’antiquité, éternellement jeune , fit éclore un nouveau printemps. L’alexandrin ap
e et ce rhythme intérieur si heureusement retrouvés par le chantre du Jeune Malade, du Mendiant et de l’Oarystis. Les fragmen
2 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
eux-mêmes, et, par une douce violence, il tire des profondeurs de ces jeunes âmes tous les trésors qu’elles recélaient à leur
e ce genre n’a pas été possible, par exemple, dans les pensionnats de jeunes personnes et dans les établissements où l’enseign
ous terminez par les travaux des laboureurs et par les promenades des jeunes élèves. 2. Le verger. Plan. Que d’autres va
ts frivoles. Décrivez-les rapidement. L’automne étant arrivé, le plus jeune voit l’arbre de son frère chargé de beaux fruits.
Sujet et plan. Vous êtes allé à la promenade avec quelques-uns de vos jeunes amis. Quelques détails. Vous rencontrez un vieill
animaux récompensés par les hommes. Sujet et plan. 1re partie. Un jeune paysan, probe, intelligent, laborieux, se dirigea
if et animé. 2e partie. Le propriétaire, en repoussant brusquement le jeune paysan jusque dans l’antichambre, y trouve le chi
é sa rudesse apparente, était loin d’être insensible ; le bon cœur du jeune paysan le touche. Il l’interroge, l’écoute avec b
nit par lui accorder sa demande. 18. Imogène. Sujet et plan. La jeune et tendre épouse de l’empereur Adolphe, Imogène,
les Abenakis et les troupes anglaises, le vieillard sauve la vie à un jeune Anglais, l’emmène dans sa cabane et l’adopte. Mai
l’adopte. Mais il juge, d’après sa propre douleur, combien le père du jeune Anglais doit être malheureux de l’avoir perdu. Au
st que Jacquot. Décrivez l’effet que cette déclaration produit sur le jeune orgueilleux et la scène qui s’ensuit. M. et Mme d
adoption. Sujet et plan. Un homme riche et généreux se charge d’un jeune orphelin, nommé Joseph. Vous inventerez les circo
route, le ramène, et l’adopte solennellement pour son fils. 25. Le jeune orgueilleux. Sujet et plan. Sur un navire qui
une occasion de faire voir combien il se croyait au-dessus de lui. Le jeune vannier n’opposait à ses insultes que la patience
s deux jeunes gens se sauvent à la nage et arrivent dans la ville. Le jeune vannier, très-habile dans sa profession, trouve s
eux fut puni et en même temps corrigé, et, grâce à la conduite de son jeune bienfaiteur, son cœur se rouvrit à tous les senti
Une sécheresse affreuse désole une riante contrée de la France. Deux jeunes cultivateurs, conduisant leurs troupeaux, se renc
questions à Hussein, et s’assure que l’enfant perdu n’est autre qu’un jeune esclave qu’on lui a vendu il y a peu de temps ; i
t et travaille avec ardeur ; il obtient une place honorable parmi les jeunes magistrats. Plus d’ennui ; la gaîté revient, il t
os comme pendant les Tirez la conclusion de cette histoire. 35. Le jeune barde. (Bataille d’Alise, 52 ans avant J.-C.)
els enfants de Rome la liberté expirante de la Gaule, se distingue un jeune barde. Avant le combat, sa harpe avait enflammé l
rie, disait-il, à toi mes chants, à toi mon épée, à toi ma vie ! » Le jeune barde succomba ; mais sa harpe chérie ne vibra pl
on. 43. Le joueur corrigé. Sujet et plan. Ariste apprend que le jeune Adolphe, fils d’un ami bien cher qu’il avait perd
soir, va donner le signal de la retraite. On peindra la désolation du jeune page ; il y aura entre lui et le prince une conve
l y aura entre lui et le prince une conversation courte et animée. Le jeune Hunyade s’élance seul à la poursuite du loup ; on
qui feront allusion à la gloire que devait acquérir dans la suite ce jeune héros. Jean Hunyade (1400-1156) fut le sauveur de
onide, fille de Léonidas, chef de Sparte, avait épousé Cléombrote. Ce jeune ambitieux chassa son beau-père, malgré les suppli
oment même où la fille de ce ministre tout-puissant allait épouser le jeune czar, Menzikoff fut frappé d’une disgrâce subite,
ival. Mais, en 1730, au moment où sa fille allait épouser le czar, ce jeune monarque mourut ; et, sur-le-champ, l’impératrice
ur les encourager, les consoler, les secourir. Paroles, actions de ce jeune prince. On aperçoit, au milieu du fleuve, un info
abandonnent ; une mort honorable couronne son généreux dévouement. Le jeune prince Léopold s’était signalé, dans la guerre de
en triomphe jusque sous les murs de sa forteresse. 63. Le songe du jeune élève. Sujet et plan. Un jeune élève, après un
e sa forteresse. 63. Le songe du jeune élève. Sujet et plan. Un jeune élève, après une journée consacrée à l’étude, éta
t détruite par le froid. 67. Trait de Pie IX. Sujet et plan. Un jeune prêtre, à Rome, voit passer un condamné politique
nds cris attirent son attention. Il voit ce qui les cause. C’était un jeune soldat qui, inutilement rappelé par ses camarades
rise du poste et la retraite de Pescaire, le maréchal fait appeler le jeune soldat. Mettez dans la bouche de l’un et de l’aut
e poste ; murmures contenus par la discipline. Le conseil condamne le jeune soldat à mort. Brissac, en présence d’une foule n
s auparavant dans un moment de colère. Le père serre dans ses bras le jeune héros et le baigne de ses larmes. Ranimé par les
ution de 1789, une dame riche et bienfaisante prend à son service une jeune orpheline nommée Fanchette, l’associe à la plupar
Le sylphe descend sur un champ de bataille. Description. Il y voit un jeune guerrier expirant pour la défense de sa pairie. T
e description. Il pénètre dans un pavillon entouré de jardins, où une jeune femme était venue de bien loin pour soigner son p
de Leuthold qu’on dit la vérité sur l’événement qui termina la vie du jeune prince. 80. Salvator Rosa. Il existe un tab
castre, prince de Galles, fils du roi d’Angleterre, étant encore fort jeune , se livrait, avec d’autres jeunes gens, à de coup
e en prison. Paroles du président, fermes et sévères sans rudesse. Le jeune prince, qui sent son tort et qui craint son père,
ils aîné des rois d’Angleterre porte le titre de prince de Galles. Ce jeune prince devenu roi porta le nom de Henri V. Son pè
ésident du tribunal (ou lord chef de justice) qui envoya en prison le jeune Henri (le prince y resta deux heures) se nommait
lle, menaçaient cette ville, que défendaient, avec peu de troupes, le jeune duc de Guise, gouverneur de Provence, et le brave
ris. Crillon, qui s’était habillé à la hâte, gourmande sévèrement son jeune collègue et le somme de ne point déserter son pos
ille ou périr ; il va s’élancer hors de son appartement. Confusion du jeune duc ; il arrête Grillon, lui avoue son extravagan
ommé le brave, fut l’un des plus célèbres lieutenants de Henri IV. Ce jeune duc de Guise était fils de celui que Henri III fi
our d’où la flèche de Bertrand de Gourdon fut lancée. 89 et 90. Le jeune berger. (1688) Sujet et plan. 1re partie. Da
petite ville ; là il apprend que le lendemain matin on doit juger un jeune berger qui a volé des pièces d’or. Il comprend to
caractère français. De là on retournera auprès du lit de douleur. Le jeune héros, recueillant ce qui lui reste de force, dem
t à Chollet quelques heures après en criant : Vive Bonchamp ! Mais ce jeune héros n’était plus. Un décret de la Convention ex
son père, et ne montrait ni la même fermeté ni les mêmes talents. Le jeune Robert Bruce forme le dessein d’aller soulever l’
âteau, donnait une fête à ses voisins et à quelques Anglais. Les deux jeunes inconnus sont introduits dans la salle du festin.
fuir du palais avec une épée ; on l’amène ; surprise et affliction du jeune prince : c’est son ami… Il interroge l’accusé ; i
Cicéron, alors âgé de 26 ans, eut seul ce courage ; il plaida pour le jeune Roscius et le sauva. Sujet et plan. Accusé de par
an. Accusé de parricide par le scélérat qui lui a ravi sa fortune, le jeune Roscius cherche un défenseur et n’en trouve pas.
i cache pas ceux auxquels s’exposera son défenseur. En l’écoutant, le jeune orateur s’enflamme ; c’est pour défendre de telle
vient d’adopter Clodoald ; l’éclat d’un diadème éblouira les yeux du jeune solitaire, et lui fera oublier les crimes de son
sance et le travail des champs. Décrivez les sentiments qu’éprouve le jeune reclus à la vue de son oncle. Dialogue. Childeber
le ravage et la mort dans les rangs ennemis. Malheureusement ses deux jeunes fils sont faits prisonniers dans une sortie. Le c
stance de Paola. Troisième partie. Dialogues. 106 et 107. Le jeune sourd-muet. 1er dialogue. M. DELVILLE ; ÉDOUAR
accourent vers leur père, pour le prier d’admettre en sa présence un jeune sourd-muet qui vient d’entrer dans la cour, et qu
ur, et qui, par signes, demande la charité. M. Delville répond que ce jeune garçon est peut-être un imposteur qui, par une in
i indigne conduite. Ils conviennent avec leur père qu’ils mettront le jeune garçon à l’épreuve ; que si l’on reconnaît qu’il
nts avec l’agrément de leur père, annoncent qu’ils s’assureront si le jeune garçon est réellement sourd. 2e dialogue. M. DELV
e suivante tirée de l’Évangile18. « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Mon père, donnez-moi la part d
le père leur fit le partage de son bien. Peu de jours après, le plus jeune de ces deux enfants, ayant amassé ce qu’il avait,
e aux leçons et aux exemples de son père. La gloire et le souvenir du jeune héros seront la consolation et l’honneur de sa vi
ête d’une armée, et fut vaincu et tué dans un combat. Sujet. Sévérus, jeune Romain, séduit par des amis pervers, après avoir
che à mourir plus encore qu’à vaincre. Pélage, plein d’estime pour ce jeune et infortuné guerrier, a vainement cherché à déco
e Carthage, et vaincu leur roi Gilimer dans une bataille décisive. Ce jeune et malheureux prince, retiré avec les faibles déb
anité ! » Ce fait a eu lieu l’an 534 de notre ère. 129. Défense du jeune Manlius. (363 ans avant J.-C.) Lucius Manliu
bruit de cette action se répand dans Rome ; un autre tribun accuse le jeune Manlius d’avoir enfreint les lois en faisant viol
dresse paternelle me parle pour toi ; je suis touché de cet élan d’un jeune courage, qu’un vain amour de gloire a seul égaré.
on dans l’exercice précédent. 131. Plaidoyer pour les parents d’un jeune élève. (Action civile.) Auguste de Luzy et C
e. Sujet. Pendant la nuit fatale de la Saint-Barthélemy (1572), le jeune Sully, âgé de douze ans, celui-là même qui devait
és, sa soumission apparente, vainquirent peu à peu les répugnances du jeune prince. Affectant un zèle ardent, il lui représen
chasse, il cacha une épée sous ses habits. Dès que le traître voit le jeune prince entrer dans la forêt, il accourt précipita
ations de Santabarène et les motifs louables qui avaient déterminé le jeune prince à cacher un glaive sous ses habits. Dans l
ès quelques jours uniquement consacrés au deuil et à l’affliction, le jeune Flavianus redemande son bien à Labéon. Labéon ref
ion du pays. Sous ce prétexte absurde, il fut condamné à mort par des jeunes iniques, conformément aux désirs d’un peuple lége
t ravagée, avait choisi pour roi (à l’exclusion de Charles le Simple, jeune frère de Carloman), un autre prince carolingien,
e III, Thierri, qui, après lui, portèrent le titre de rois, moururent jeunes . La liste des rois fainéants commence à eux et ne
s fortifiés. Sujet. La nouvelle de cet attentat arrive à Bordeaux. Un jeune gentilhomme protestant, Dominique de Gourgues27,
là. Il faut encourager par tous les moyens possibles dans le cœur des jeunes citoyens cet enthousiasme qui brave tout pour la
uprès d’Inès. 151. Discours de Coriolan aux Volsques. Coriolan, jeune patricien romain, se rendit célèbre par ses explo
victoire, il rendra sa cause odieuse à l’Italie, et le supplice de ce jeune infortuné entraînera les conséquences les plus dé
der de l’excuser, ce qui serait un contre-sens. 154. Discours d’un jeune helvétien aux magistrats. Sujet et plan. Cinqu
brillante parure semblaient insulter à l’affliction du vieillard : ce jeune monstre reprochait à son père d’avoir voulu atten
du 5, avait été massacré, rencontra à deux lieues de la ville, trois jeunes Turcs que la faim en avait fait sortir. Il tranch
res. Ce soldat se retira très-mécontent, persistant à vouloir tuer le jeune Turc qui déjà avait apporté les têtes de ses frèr
ce succéda aux murmures ; ils se séparèrent calmes et pensifs ; et le jeune Turc fut épargné. » La Grèce, avant 1821, faisai
s celles que les conseils de guerre sont appelés à juger. Pierre Huc, jeune soldat de la classe de 1850, désigne par le tirag
en secret dans le canton de Lunel. Quels motifs avaient pu porter le jeune soldat à commettre une faute que les lois punisse
naire, un frère aîné attaqué d’une maladie grave, un frère puîné trop jeune encore étaient tous les trois dans l’impossibilit
nnées de son absence, il a travaillé jour et nuit pour les siens ; le jeune frère qui n’avait que onze ans à l’époque de son
e barque, et toutes les fois que j’avais ramassé un peu d’argent, mon jeune frère venait le chercher pour soulager la famille
3 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
r, et donne les principes qui sont à la portée de l’élève. Bientôt le jeune écrivain se sent plus à l’aise ; la facilité vien
ciété ; on ne saurait donc trop y exercer la jeunesse, et surtout les jeunes personnes. Pour les femmes, la littérature pratiq
yle épistolaire : il ne faut pourtant pas circonscrire absolument les jeunes personnes dans la composition épistolaire ; elles
e saurais refuser cette lettre, mon cher et illustre confrère, à deux jeunes officiers suédois qui ont fait le voyage d’Italie
t, c’est que nous autres, vieux cousins, nous n’écrivons guères à nos jeunes cousines sans savoir auparavant comment nos lettr
elure, je vais t’asseoir autrement sur le trône d’Hercule le Gaulois. Jeune brave, tu mérites d’emporter la marque du fer au
r le combat des deux chefs. Le Gaulois fond, l’épée à la main, sur le jeune Franc, le presse, le frappe, le blesse à l’épaule
but de la dissertation. Que de sujets féconds et intéressants pour de jeunes esprits qui aiment naturellement ce qui est juste
illantes couleurs ; C’est par lui que, percé du trait qui me déchire, Jeune encore, en mourant vous me verrez sourire. Et que
ns l’application à la délicieuse élégie d’André Chénier, intitulée la Jeune Captive. 1° « L’épi naissant mûrit, de la faux r
     Boit les doux présents de l’aurore : Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
eillait, écoulant ces plaintes, cette voix,            Ces vœux d’une jeune captive ; Et, secouant le joug de mes jours langu
imes à qui le même sort était réservé. Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la beauté illuminaient
ibunal révolutionnaire ; l’âme du poète s’émut, et il fit parler à la jeune captive un langage tout à fait en harmonie avec s
aissant mûrit…, etc. Ce début est simple et gracieux : un écrivain jeune et sans expérience aurait accumulé ici les exclam
me presque de la joie. Il semble que l’on voie l’apparition de cette jeune beauté, candide et pure comme l’innocence, au mil
verve ; jamais situation n’était plus faite pour inspirer une élégie. Jeune comme elle, et menacé du même destin, qui pouvait
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
’abbé de Fénelon fut nommé en 1687 précepteur du duc de Bourgogne. Ce jeune prince, si fougueux, si hautain, si rebelle, devi
ur de la justice, une place dans l’heureux séjour de la paix1. Le jeune prince 2 Le Soleil, ayant laissé le vaste tou
le reste d’un cruel orage ; mais, ce qui l’émut davantage, il vit un jeune nourrisson des Muses qui lui était fort cher, à q
; nous n’y laissons que le bien que nous avons fait. « Pardonnez-moi, jeunes élèves, d’avoir arrêté votre pensée sur des idées
. Si nous avons le front triste, c’est que nous la voyons. » « Vivez, jeunes élèves, avec la pensée de cette pente que vous de
’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince, les yeux encore tout endormis, était de m
qu’exigeait la nature de la faute dont il s’était rendu coupable ; le jeune prince se permit de lui répondre : Non, non, Mons
on naturel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince, dont il devait dompter l’humeur sauvage.
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
néral de l’Empire. Napoléon l’appelait le Sage de la grande armée. Le jeune Drouot s’était senti poussé vers l’étude des lett
, et comme on lui en refusait l’entrée, parce qu’il était encore trop jeune , il pleurait beaucoup. On le reçut enfin. Ses par
s que j’aie vu passer dans ma vie est celui de votre aide de camp, le jeune Drouot. Oxford et Londres Fragment d’une
issance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la vertu. Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’h
r trésor public, l’arome de la jeunesse, et l’épée de l’âge viril. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît c
6 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
ément indispensable des études grammaticales. Nous engageons donc les jeunes élèves à les méditer, à les comprendre et à les a
tion dépend le plus souvent du peu de bons modèles que l’on offre aux jeunes élèves ; il nous a semblé qu’il n’était pas inuti
de copier ou d’imiter servilement ces auteurs; mais, de même que les jeunes artistes prennent pour modèles les meilleures œuv
monde distingué n’en accepte point d’autre, et nous désirons que nos jeunes élèves se pénètrent profondément de cette vérité.
Rhétorique convenant à tout le monde, mais spécialement destinés aux jeunes personnes qui ne voudraient point rester étrangèr
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
Des moyens d’éducation, Ed. Didier.) Conseils à la jeunesse 1 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques, vous
départ, ni rencontrés en chemin1. 1. Joubert a dit : « Les plus jeunes ne sont pas dans le devoir quand ils n’ont pas de
our les plus âgés, ni les plus âgés quand ils n’exigent rien des plus jeunes . « N’estimez que le jeune homme que les vieillard
les vieillards trouvent poli. « Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments, et ses vieilles pensées. « La vieille
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
énorme, rousse, et de blanc tachetée. Douce comme une biche avec ses jeunes faons, Elle avait sous le ventre un beau groupe d
s, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie,   Et sa bouche aux baisers ! Seig
irs feuillets du lourd dictionnaire9. Le devoir fait, légers comme de jeunes daims, Nous fuyions à travers les immenses jardin
’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son jeune esprit ! Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout
i berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depu
et de la grâce. Comparez les Tombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à fleurs rouges, tout fest
illustre maréchal, qui avait l’humeur très-vive, donne un ordre qu’un jeune officier exécute mal, et, dans un mouvement d’imp
9 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ourd’hui la poésie et les grandes légendes de l’histoire exaltent vos jeunes cœurs et vous élèvent à des hauteurs d’où vous re
héâtre, miroir de la vie humaine. Le génie, à cet âge, est une plante jeune et vigoureuse ; ses racines plongent dans un sol
juge de ma connaissance, fort aimable malgré ses rhumatismes, et fort jeune encore d’esprit malgré ses soixante et douze ans,
ncore d’esprit malgré ses soixante et douze ans, — lequel eut avec un jeune avocat de ses amis une conversation que je vous d
mande la permission de relater tout au long. Le Juge. — Eh bien, mon jeune ami, vous venez de plaider votre première cause ?
, les occasions ne vous manqueront pas. En donnant ces conseils à son jeune ami, le bon vieillard nous montre toute tracée la
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
mais les personnes étrangères partagent vos douleurs — ….. Sophie, si jeune , est digne d’être pleurée — ….. Vous pouviez vous
d’esprit, ni un sot : c’est un fat, c’est le modèle d’une infinité de jeunes sots mal élevés. Desmahis. Avis. La première phr
ait vénérable. — Ses regards vifs. — Quoique vieille elle paraissait - jeune . — Elle semblait être tantôt d’une taille ordinai
e femme est la philosophie, science respectable et profonde, toujours jeune quoique ancienne, à la portée souvent du commun d
rosier défleuri et de perdre son éclatante voix — épuisé par un long jeune , il vola vers la fourmi, lui fit l’aveu de ses fa
me. N° 89. — L’Ecolier, l’Abeille, l’Hirondelle et le Chien. Un jeune enfant s’en allait à l’école, triste et pleurant,
c ennemi vaut mieux qu’un ami perfide. N° 96. — La Linotte Une jeune linotte quitta sa mère et voulut vivre indépendan
ouffé, son dromadaire disparaît. Découragé, vous vous abritez sous un jeune acacia, et vous attendez là, en priant Dieu, le v
de leur honnêteté, de leur contentement, de la douce gravité des plus jeunes , de l’aimable ingénuité des vieillards, des adieu
t leurs maîtres par des aboiements plaintifs. On les a vus charger de jeunes enfants sur leur dos et les transporter seuls jus
uronnent sa tête88 — Abeilles et papillons sucent leurs calices. — La jeune déesse est joyeuse — … Elle sourit. — Tout est he
s unit avec des lianes, il les cimente avec des vases, il y plante de jeunes arbrisseaux et lance son ouvrage sur les ondes. C
villons. Des serpents verts, des hérons bleus, des flamants roses, de jeunes crocodiles s’embarquent passagers sur ces vaissea
r prince de la maison royale devait verser son sang. Ménécée, le plus jeune et le dernier des princes se dévoue. (Forme épist
, mais avec une expression apparemment si étrange qu’Anselme, le plus jeune , m’en demanda la cause — … Je ne pleurai ni ne ré
zoni raconte l’épisode suivant de ta peste de Milan. Exposition. Une jeune femme sort d’une maison — … Sa démarche attristée
n et bientôt reparaît à la fenêtre avec une autre de ses filles, plus jeune que Cécile, et vivante encore, quoique la mort fû
s demandaient l’aumône sur le seuil d’une chapelle — … Nœud. Le plus jeune chantait. — L’aîné tendait en vain la main, et di
arrière à son imagination. N° 164. — Le Chapeau Exposition. Une jeune personne bien gaie, bien gentille, reçut un jour
nt en guerre avec les Anglais — … Ceux-ci furent un jour défaits ; un jeune officier allait périr, quand un vieux sauvage, qu
re, le pacifique Humaïoun, septième descendant du grand Timur-Beg. Le jeune monarque, en montant sur le trône, fit régner ave
tes ces richesses — … N° 181. — La Tête de Mort Exposition. Un jeune pâtre, doué de beaucoup d’intelligence, d’un sent
la Pierre de sang. Nœud. Après avoir longtemps regardé le ciel, le jeune pâtre se mit à envisager le tertre qui était en f
de la goélette. Ces nègres qui montrent le ciel, qui embrassent leur jeune maître, l’enfant de Mme Malfit, pour la dernière
e partie de cette note dans l’exposition de la narration suivante. Le jeune peintre Robert voulant visiter les catacombes pri
ifficile à faire dans le nœud. C’est celui des tortures qu’éprouve le jeune artiste quand il perd son fil, et que son flambea
es filles, à cause de celle qui fut une des gloires de leur sexe, des jeunes (1) garçons qui se rappellent les exploits de leu
mère qu’il leur rendra en partant leurs douze livres. N° 208. — Le jeune Prédicateur Une dame raconte que la veille ell
n dans le haut quatre anges qui recevaient l’âme du chancelier — … Un jeune père de l’Oratoire vient pour prononcer l’oraison
e 1er, page 270. COMPOSITIONS N° 212. — La Couronne de Marie Une jeune femme avait élevé un petit autel à Marie, au fond
’un groupe d’anges, descendit sur eux — … Elle toucha Le front de son jeune serviteur, prit le rosaire qui se changea en cour
en couronne de roses, et remporta dans les cieux — … N° 213. — La Jeune Fille et sa Mère Une jeune fille et sa mère av
de foi où les pèlerinages étaient en honneur parmi les chrétiens, un jeune gentilhomme entreprend un pèlerinage à Jérusalem,
lève, le duc de Bourgogne, sans lui faire ses adieux ; il sait que le jeune prince l’aime, et est sensiblement affligé de son
un ami de Fénelon reste à la cour, c’est M. de Beauvillers, à qui le jeune prince pourra confier ses peines. Quant à Fénelon
e. : D’abord elle lui parle de son père ; quand il mourut, elle était jeune encore, mais elle ne voulut point se remarier afi
juges de l’Aréopage. N° 246 à 248. — Plaidoyer pour Polidore ou le Jeune Homme N° 246. — Exorde et proposition L’a
ui sont faits surtout par les vieillards. Il s’applaudit d’avoir, lui jeune , à défendre un autre jeune homme. Il se montre pl
hume, passent devant ses yeux, avec leur linceul blanc ; là, vient la jeune personne, et puis la pauvre mère, avec l’aïeul av
des rois au retour du siège de Troie. Elle sut dérober son frère, le jeune Oreste, à la barbarie d’Egisthe. Elle fut chassée
illerie, et la France était alors en guerre avec la Calabre. 116. Ce jeune prédicateur était le père Vincent Lena, nommé aus
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage, Fut, jeune encor, ne sachant rien de rien, Au susdit cloître
eurs. Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes professes, L’illustre oiseau commençait son récit
nstance, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre d
t qu’on pouvait s’y méprendre : quoiqu’il eût été donné ensuite à une jeune personne et qu’il n’eût plus entendu que sa voix,
12 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
e Professeur, En composant votre Poétique, vous avez voulu offrir aux jeunes étudiants un traité clair, méthodique, complet en
s bibliques et liturgiques, trop indignement méconnus. En initiant de jeunes intelligences au vol sublime de la plus haute ins
Poétique peut donc être mise très avantageusement entre les mains des jeunes humanistes, car non seulement elle ne leur offre
ande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences. La disposition par interrogations
13 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ut, et qui sont mis avec fruit entre les mains des jeunes gens ou des jeunes personnes. Dans le roman merveilleux ou fantastiq
remier de ces ouvrages est littéralement une galerie de portraits. Un jeune étudiant délivre le diable Asmodée, qui avait été
d’arriver quelque malheur ? — Voici ce que c’est, dit l’esprit : deux jeunes cavaliers jouaient ensemble aux cartes dans un tr
sont blessés tous deux mortellement. Le plus âgé est marié et le plus jeune est fils unique. Ils vont rendre l’âme ; la femme
14 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
À mes chers élèves. Jeunes Amis, C’est à vous que je veux dédier cet opuscu
qu’on fait amour du genre féminin, même au singulier ; etc. Mais nos jeunes versificateurs feront bien d’être sévères pour eu
re moins parfaite que les Méditations. Et bondissant après comme un jeune chamoi, Me ramène à la grotte en courant devant m
rand Dieu !     ATHALIE. Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on v
113 ) Voici un conseil à l’adresse toute particulière de ceux de nos jeunes versificateurs qui abordent les traces de Boileau
dans l’exemple suivant : Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on v
rend à mes vœux, Toi qui, de Benjamin comme moi descendue, Fus de mes jeunes ans la compagne assidue, Et qui d’un même joug so
nt encore à l’avantage des élèves, et serviront à rendre prudents nos jeunes versificateurs, Conduire le carrosse où l’ont le
tenant dans Racine des vers uniquement composés de monosyllabes : nos jeunes lecteurs pourront eux-mêmes comparer et juger14.
15 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
me de pin17, Et prêchant la vendange, assuraient en leur trogne Qu’un jeune médecin vit moins qu’un vieil ivrogne. Sa bouche
un poète hors ligne, ce fut l’ode qu’il présenta à Aix, en 1600, à la jeune reine Marie de Médicis sur sa bienvenue en France
Éson, Qui, vieil comme je suis, revint contre nature            En sa jeune saison ! De quel péril extrême est la guerre sui
e, Non loin de mon berceau commencèrent leur cours ; Je les possédais jeune , et les possède encor            À la fin de mes
la mode, et retrouvent leur place ; Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux N’ôte point leur vieux lustre à mes premie
ateur de Corneille, qui, après avoir lu Alexandre, avait conseillé au jeune poète de ne plus faire de tragédies. En 1667, n’é
e tous côtés, L’hymen vous lie encore aux dieux dont vous sortez ; Le jeune Achille enfin, vanté par tant d’oracles, Achille,
us, sans rougir, être père un moment ? Vous n’avez devant vous qu’une jeune princesse À qui j’avais pour moi vanté votre tend
VII.) Un valet et une servante, Crispin et Lisette, gagnés par le jeune Éraste, veulent persuader au vieil oncle de celui
              Il faut passer dans ma barque.               On y vient jeune ou vieillard,               Ainsi qu’il plaît à l
x Que nous tenons de l’eau dont la source est aux cieux. Malc est un jeune moine de Syrie, habitant d’une solitude placée en
ards. La cohorte du saint est d’abord dispersée : Équipages, trésors, jeune épouse est laissée. Telle fuit la colombe, oublia
ès de qui vivre un siècle aux vrais pères n’est rien… Une dame, encor jeune et sage en sa conduite, Aux yeux de son époux dan
un poème héroï-comique, le Lutrin, que Boileau commença étant encore jeune , après avoir donné les Satires, et qu’il acheva d
écieux ; Il est reconnaissant, chaste, disciplinable, Assiste le plus jeune et respecte le vieux.        Pour garantir ce que
te pour plaire à Louis XIV, devenu dévot en vieillissant, et au pieux jeune duc de Bourgogne. De là sa traduction ou imitatio
de Henri IV et de Sully ; c’est là, et sous ses inspirations, que le jeune Arouet conçut le plan de la Henriade, dont le suj
ui il ne faut pas beaucoup de hardiesse pour dire combien le poème du jeune Arouet est loin d’avoir réalisé l’idéal de l’épop
nouvelle. Un seul guerrier s’oppose à ses coups menaçants : C’est un jeune héros à la fleur de ses ans, Qui, dans cette jour
r ses charmes, Avide de la gloire, il volait aux alarmes. Ce jour, sa jeune épouse, en accusant le ciel, En détestant la ligu
is Le nom, le triste nom de son malheureux fils. Du héros expirant la jeune et tendre amante, Par la terreur conduite, incert
On n’aurait point cru qu’une œuvre si exquise pût être écrite par un jeune religieux de vingt-quatre ans et sortir du fond d
c’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage, Fut jeune encor, ne sachant rien de rien, Au susdit cloître
eurs. Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes professes, L’illustre oiseau commençait son récit
êt dans le sujet, comme l’a encore remarqué La Harpe. « Damis est un jeune métromane avec du talent ; Francaleu, un vieux mé
pides À travers les flammes avides, Saisir des berceaux embrasés ; Du jeune époux la veuve expire, Le vieillard fuit, tombe,
ndu. Ils rugirent de cette attaque impétueuse et jurèrent la perte du jeune audacieux. Ils commencèrent par crier de leur voi
fleurs Déjà la main des sacrificateurs A présenté la génisse sacrée, Jeune , au front large, à la corne dorée ; Le bras fatal
sse ; Sur lui-même trois fois il tourne avec souplesse, Ou cherche un jeune cerf, de sa vieillesse ami, Et l’expose en sa pla
à jamais s’en exile : Il ne reverra plus ce spacieux séjour Où vingt jeunes rivaux, vaincus en un seul jour, Laissaient à ses
vieillard, oubliant les glaces de son âge, Se figure aux genoux d’une jeune beauté, Et sourit ; son neveu sourit de son côté,
. Telle femme se croit sultane favorite ; Un commis est ministre ; un jeune abbé, prélat ; Le prélat… Il n’est pas jusqu’au s
s ! j’ai tout perdu. Chénier (André de) (1762-1793) Voici un jeune poète qu’il n’y avait qu’à laisser vivre pour que
es yeux désiraient de longtemps ; Car c’est là qu’une Grecque, en son jeune printemps, Belle, au lit d’un époux nourrisson de
ont ses Idylles. Toutes, mais principalement quatre d’entre elles, le Jeune Malade, le Mendiant, l’Aveugle, la Liberté, brill
ins connue et non moins digne de l’être est la belle ode intitulée la Jeune Captive, que nous citons en entier, et où le poèt
Captive, que nous citons en entier, et où le poète fait parler cette jeune , spirituelle, aimable et tendre Aimée de Coigny,
, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement ; Tantôt je ne retiens que les
doux oubli d’une vie inquiète ? Vous savez si toujours, dès mes plus jeunes ans, Mes rustiques souhaits m’ont porté vers les
mé de justice.                 Toi, vertu, pleure si je meurs. La jeune Captive. « L’épi naissant mûrit de la faux re
     Boit les doux présents de l’Aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
S’éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix,        Ces vœux d’une jeune captive ; Et secouant le joug de mes jours langui
ait en pleine déroute172. Louis Racine, qui avait d’abord détourné le jeune poète de cette traduction, comme de la plus témér
par Delille lui-même. Vivement encouragé par ce suffrage flatteur, le jeune poète eut vite achevé les quatre livres. Mais bie
ation permit à la poésie de reprendre un essor vigoureux et libre. De jeunes et nobles talents, les Lamartine, les Hugo, les D
le a vu dans la poésie champêtre un progrès analogue à celui de notre jeune école de paysagistes sur ses prédécesseurs au tem
scendue, Les pleurs, les vœux, l’encens qui monte vers l’autel, Et de jeunes beautés qui, sous l’œil maternel, Adoucissent enc
’un assiège son front, d’autres pressent sa main ; Tandis que le plus jeune , étendu sur son sein, Sans bruit cherchant la pla
ient d’un rare talent. « Le Dernier jour de la moisson, le Tombeau du jeune laboureur, la Gelée d’avril, étaient des inspirat
rore, Sur des objets trop éclatants, En l’adoucissant, pare encore La jeune pompe du printemps. Aux fleurs nouvellement éclo
genre de Delille, qu’il remplaça en 1814 à l’Académie française. La jeune Fille malade. L’huile sainte a touché les pie
e dit encore : Espère. Hélas ! pour espérer est-il jamais trop tard ? Jeune âme de ma fille, oh ! suspends ton départ ; Et, p
oins touchants cet espoir s’entretient ! Elle courbe son front sur la jeune victime ; De son souffle abondant la réchauffe et
p fécond voilà le dernier gage ; De ton nom, au berceau, je dotai son jeune âge, Je vouai son enfance à tes blanches couleurs
rendre si célèbre, le futur président du Caveau moderne, débuta, fort jeune , par le théâtre : À vingt ans, mes premiers essa
nier jour du mois, où l’on payait les appointements. Bientôt après le jeune poète parvint d’un bond à la gloire — ou du moins
ne âme à l’épreuve de la crainte, de l’intérêt ou de l’ambition. Le jeune Diacre ou la Grèce chrétienne. Messénienne (1824)
els en deuil. Ils ont brisé des morts la pierre sépulcrale, Et, de la jeune épouse écartant le linceul, Arraché de son doigt
son heure est arrivée, Le passereau loin des larcins Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints. Adieu
sur son dos la pourpre est déjà prête, La cuirasse d’azur garnit son jeune cœur ; Pour les luttes de l’air l’oiseau part en
ux pieds de Dieu comme un amas d’autels, Tantôt se balançant sur deux jeunes planètes, Tantôt posant ses pieds sur le front de
9) Alphonse de Lamartine fut de bonne heure l’élu de la muse. Tout jeune encore, un monde de poésies roulait dans sa tête,
peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière et d’azur ; Secouant, jeune encor, la poudre de ses ailes, S’envoler comme un
de notre père, à côté sur la cour ; Ces meubles familiers, qui d’une jeune vie, Sous notre premier toit, semblent faire part
ent faire silence aux vieilles cordes de la poésie de tradition. » Le jeune Hugo manifesta son talent poétique avant l’âge de
la rime est tout pour lui. Pour nous résumer, cet homme qu’on a vu si jeune s’annoncer comme devant être le Shakespeare du di
tait en sa prunelle Ce regard qui jamais ne ment. Oh ! je l’avais si jeune encore Vue apparaître en mon destin ! C’était l’e
eins de flamme, En parlant des splendeurs du ciel. Je composais cette jeune âme Comme l’abeille fait son miel. Doux ange aux
littéraire de la Restauration. Sa part a été notable dans l’œuvre des jeunes écrivains qui s’appliquèrent alors avec tant d’ar
rme. C’était le tableau déchirant des souffrances morales d’un pauvre jeune étudiant mourant à la fois de langueur et de trav
des sympathies également vives. Joseph Delorme appartient « à cette jeune école de poésie qu’André Chénier légua au dix-neu
qu’un souffle à la brise attendue, Et sur le pont tremblant tous mes jeunes rochers S’interrogent déjà vers l’horizon, penché
e maison, N’avoir jamais changé de toit ni d’horizon, S’être lié tout jeune aux vœux du sanctuaire, Vierge, voiler son front
es riants trésors. Je rêvais donc ainsi, sur ce quai solitaire, À mon jeune matin si voilé de mystère, À tant de pleurs obscu
ces choses vieillies De ces traditions par hasard recueillies Moi, si jeune et d’hier inconnu des aïeux, Qui n’ai vu qu’en ré
le, Tirent la grappe qui rit.           Dans son fruit, Buvez, buvez, jeune abeille ! La grappe est un peu trop haut,       
e grain foulé           A coulé : Douce liqueur étrangère ! Tel, plus jeune , il embrassait           Et pressait La mamelle d
bénit ton être Pour le divin repos qu’à tes pieds j’ai goûté. Dans un jeune univers, si tu dois y renaître, Puisses-tu retrou
us, dans un champ, Une femme de loin appelant son enfant ; Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache, Qui, tandis qu’indo
n vêtement noir facile à reconnaître ; Puis viennent sur ses pas deux jeunes passagers, Un mousse, des marins, bizarres étrang
16 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
cet être si faible aujourd’hui, et demain si orgueilleux. Dès que le jeune voyageur a percé les ténèbres, a débrouillé le ch
de mille lotis différents. L’air, embaumé par les fleurs, porte à son jeune cerveau L’encens de leurs parfums. Le tissu léger
permise avec bonheur dans un discours adressé au premier Ministre du jeune Louis XV (card. Dubois) : « Vous communiquez san
ne Louis XV (card. Dubois) : « Vous communiquez sans réserve à notre jeune Monarque les connaissances qui le mettront un jou
torique : « Opposez-vous fortement la vicieuse imitation de quelques jeunes docteurs, qui travaillent tant qu’ils peuvent au
de la philosophie d’Aristote avaient pu calmer l’effervescence de ce jeune courage, (3e membre) (division principale), Jamai
de son génie ; La Fontaine lui-même s’aperçoit des grandes actions du jeune roi et devient flatteur. Voilà le brillant tablea
17 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
onçant que des généralités, ne sont le plus souvent, sous la plume de jeunes élèves, qu’un remplissage inutile, une sorte de p
oit à développer cette matière : Philomela queritur amissos fetus. Un jeune élève, dont les idées sont si restreintes et le s
loca questibus implet. Dédale, relégué dans l’île de Crète avec son jeune fils Icare, fabrique des ailes à l’aide desquelle
suque suo mirabile patris Impediebat opus. Ov., Met., VIII, 13. « Le jeune Icare était auprès de son père, et ne se doutant
poëte, par cette réflexion toute naturelle, intéresse en faveur de ce jeune captif. On souffre, en effet, en le voyant s’amus
auté de ce fréquentatif captabat, qui peint si bien l’empressement du jeune enfant à saisir les plumes que le vent avait empo
le dernier soupir. Virgile ne pouvait mieux faire que de comparer le jeune guerrier soit à une fleur brillante dont la racin
     épith. Undè latè apparet stat mecum conjux57. » 47. Les jeunes élèves négligent trop souvent le sens des mots et
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
Noémi les fils n’ont plus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa. Noémi, sans ép
ère représentée aussi sensible, que celui de se voir renaître dans la jeune postérité de ses enfants ?                      
r soixante moissons, Il aimait d’en donner à son tour des leçons. Les jeunes métayers à ses conseils utiles Recouraient chaque
ant de la voûte azurée, Le nébuleux décembre allongeait la soirée, Un jeune enfant, docile aux soins de son aïeul, De nos fas
nérable histoire. Appliquant un cristal sur ses yeux obscurcis, Et du jeune lecteur dirigeant les récits, Le vieillard lui di
endue, Les pleurs, les vœux, l’encens qui montent vers l’autel, Et de jeunes beautés, qui, sous l’œil maternel, Adoucissent en
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
t et devinait. Son existence fut plus simple qu’il n’eût voulu. Entré jeune au service, il brisa son épée pour se venger d’un
riand. La duchesse de Bourgogne 1 Jamais princesse arrivée si jeune ne vint si bien instruite, et ne sut mieux profit
ire toute et uniquement à celles avec qui elle se trouvait. Sa gaieté jeune , vive, active, animait tout, et sa légèreté de ny
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
alent ou le courage a le plus de droits à nos hommages. La mort de ce jeunes cygne, étouffé, comme l’a dit Châteaubriand, par
aient encore Au soleil, au printemps, aux roses de l’aurore ; J’étais jeune et vaillant. Aux danses des guerriers, A la cours
quittant leur chemin commencé, Couraient. Il les entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une oreil
rés enflent de lait la féconde génisse, Et tu vois les brebis, sur le jeune gazon, Epaissir le tissu de leur blanche toison.
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
mpeux ou alambiqués. Madame de Maintenon a répondant à la lettre d’un jeune Ecclésiastique, pour qui elle s’intéressait, lui
qui entraîne le cœur et la volonté de celui à qui il écrit. Pline le jeune n’est ni moins zélé, ni moins pressant, ni moins
our le prier de placer auprès de-lui Septimius, dans un voyage que ce jeune Prince allait faire en Orient, à la tête d’une ar
risachb qu’on fît les prières de Quarante heures. Il mande la mort du jeune d’Hocquincourt, et qu’il enverra un courrier pour
la place ; sa réponse fut qu’il était prêt à mourir. Barry avait une jeune épouse qui s’était renfermée dans Leucate. Les Li
22 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
cture. — Une Tempête. Vol. II, nº 150. Comme ce livre est destiné aux jeunes élèves, il est à propos de tenir compte de leurs
ue la mort de ce prince produisit sur l’âme de Télémaque : Causes Ce jeune roi ne savait ni réparer ses fautes, ni donner de
rit plus, et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissonné dès so
ême raisonnement aux quatre vers suivants de Racine ; Mathan parle du jeune Éliacin : À d’illustres parents s’il doit son or
même. Dans l’épisode de Delille, intitulé les Catacombes de Rome, le jeune artiste qui s’est engagé dans la profondeur des s
usé par la perte d’une personne aimée, etc. Théramène, gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du
gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince : Excusez ma douleur. Cette image cruelle
d’une mère pour sauver son enfant : La Tendresse maternelle Voyez la jeune Isaure, éclatante d’attraits ; Sur un enfant chér
23 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ls, et ne pas dissiper en la divisant outre mesure l’attention de nos jeunes lecteurs. Notre plus flatteuse récompense serait
je lui vouai dès cet instant une amitié pleine d’admiration. Atteint, jeune encore, par une maladie sans espoir, ses enfants,
mieux ne l’éprouver jamais : et pourquoi donc ont-ils accepté d’être jeunes , de vivre même, puisque cela ne devait pas toujou
art général le grand jour est réglé ; Il arrive ; tout part : le plus jeune peut-être Demande, en regardant les lieux qui l’o
pent ses regards, et les naïades du ruisseau, pour mieux cacher cette jeune mère, plantent autour d’elle leurs quenouilles de
. Ibid., IVe partie45, liv. I, ch. viii. Un camp romain Le jeune Grec Eudore, dont la famille est chrétienne, vint
ions pour nos veilles à la tête du camp, que de fois, dis-je, avec de jeunes Grecs exilés comme moi49, je me suis entretenu de
elure, je vais t’asseoir autrement sur le trône d’Hercule le Gaulois. Jeune brave, tu mérites d’emporter la marque du fer dan
oir le combat des deux chefs. Le Gaulois fond l’épée à la main sur le jeune Franc, le presse, le frappe, le blesse à l’épaule
doux éclat sur la nature ; sous les lierres de la cabane antique, le jeune passereau pousse des cris de joie ; le vieillard
sait à peine les regarder. Je ne vous oublierai pas, couple généreux, jeunes Francs que je rencontrai au milieu du champ du ca
oint rompue ; elle me retient à tes côtés. » En achevant ces mots, le jeune Franc s’incline et meurt sur le corps de son ami.
it déjà dans l’amphithéâtre, prêt à être livré aux bêtes féroces ; sa jeune épouse Cymodocée, chrétienne comme lui, s’est éch
x où les enfants d’Aaron offraient au Dieu d’Israël une colombe et un jeune taureau70. Les époux martyrs avaient à peine reçu
ourée d’un studieux auditoire qui sut apprécier les rares qualités du jeune professeur, la gravité sobre d’une parole toujour
its éminents. C’est surtout au sein des classes ouvrières, et dans la jeune génération des classes moyennes appelées aux prof
ses profondes des révolutions ; soit que tu verses des pleurs sur une jeune femme mourante au milieu des pompes et des danger
soit rigoureux de désigner ainsi Guéneau de Montbéliard153, mort trop jeune , et dont les pages brillantes furent confondues p
lent pour le fortifier, et ne se hâtant pas d’écrire. Son frère, plus jeune que lui, se précipita plus vite vers la renommée
deux contemporains, spectateurs animés des mêmes événements, le plus jeune accroissant à la hâte sa célébrité, l’autre comme
roître. Son frère fut plus heureux : il ne fut que victime ; il porta jeune sa tête sur l’échafaud, où il n’avait fait monter
entir et de diriger les vocations ; il savait surtout communiquer aux jeunes esprits qui se donnaient à lui l’enthousiasme don
ble. Chaque année ils lançaient de l’autre côté du Rhin des bandes de jeunes fanatiques dont l’imagination s’était enflammée a
riches dans ce monde, et, dans l’autre, convives des dieux. Les plus jeunes et les plus violents d’entre eux éprouvaient quel
s, elle leur proposa d’aller à Vitry assassiner le roi Sighebert. Les jeunes soldats promirent de faire tout ce que la reine l
, qui était effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes . La douleur des pères et des mères dominait dans
e releva promptement. À peine il entrait en convalescence que le plus jeune de ses fils, Dagobert, qui n’était pas encore bap
septembre et peur la préparation des breuvages qu’on administrait aux jeunes malades. Hilperik, silencieux, donnait peu de sig
à l’avenir. Cependant la maladie mortelle suivait son cours ; le plus jeune des deux enfants succomba le premier. Ses parents
r quelque perle récente. Ils se portèrent en foule aux funérailles du jeune prince, et le suivirent processionnellement jusqu
le fut fermée en 1822, l’auditoire se reforma librement autour de son jeune maître, dans les conférences qu’il avait ouvertes
éduite encore à réclamer des privilèges de villes et de provinces. La jeune Corday s’était enflammée pour la cause de la révo
ien, ils iront tous à la guillotine. — À la guillotine ! » reprend la jeune Corday indignée ; alors elle tire un couteau de s
rt de son côté ; tous deux trouvent Marat plongé dans son sang, et la jeune Corday calme, sereine, immobile. Le commissionnai
umulte attire du monde, et bientôt tout le quartier est en rumeur. La jeune Corday se relève, et brave avec dignité les outra
dant tous ne l’outrageaient pas ; beaucoup plaignaient cette fille si jeune , si belle, si désintéressée dans son action, et l
yageur oisif qui n’a pas mieux à faire. Ce conducteur, qui était tout jeune , lui exposa naïvement les particularités de son o
bain expirant sous des mains meurtrières ? Je ne te parle point de ce jeune héritier Où l’espoir de Duncan reposait tout enti
de sa croix les drapeaux des Césars,     Jaloux de tout connaître, un jeune amant des arts, L’amour de ses parents, l’espoir
onnaître, Quand sur les bords du Rhin tout le camp vit paraître Votre jeune Caïus, promené sur un char, Revêtu des habits et
ants, j’affermirai les droits. Donnez-leur vos vertus ; mais dans ces jeunes âmes D’un orgueil dangereux n’attisez point les f
olée387, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de fleurs ; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs. Épîtres.
iens ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’espérance lointaine
noces conviée La célébrer dans leurs chansons ? Et ces compagnons du jeune âge Qui m’ont suivi dans les combats, Ont-ils rev
ne muse sévère, celle de la France en deuil, vint arracher à l’âme du jeune poète des accents plus élevés. Ce fut sous l’insp
remède, quand la mort le surprit à Lyon le 10 décembre 1843411. Le jeune diacre ou la Grèce chrétienne412 Entre le mo
tels en deuil. Ils ont brisé des morts la pierre sépulcrale Et, de la jeune épouse écartant le linceul, Arraché de son doigt
cides ; Là, soldat, aux tribuns arrachant leurs pouvoirs ; Là, consul jeune et fier, amaigri par les veilles Que des rêves d’
il étonna la terre des prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir jeune et prudent ; Le peuple redoutait ses armes inouïe
’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son jeune esprit442 ! II Ma fille, va prier ! — D’a
i berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depu
hose des vents, des forêts et des eaux ! Oh ! dis-moi, quand tu vas, jeune et déjà pensive, Errer au bord d’un flot qui se p
rière ! et quand, à quelque flamme Qui d’une chaleur douce emplira ta jeune âme, Tu verras qu’il est proche, alors, ô mon bon
blessé de cet excès de témérité qui ressemblait à un défi, sut gré au jeune poète de ce retour intelligent vers les tradition
Le Richard468 est un brutal infâme ; Qui maltraite, dit-on, la pauvre jeune femme. GEORGE. J’en suis charmé. RODOLPHE. J’en
ns. Respectueusement, à de petits garçons ; Préparer les pinceaux des jeunes demoiselles Dont je corrigerai les chastes aquare
es M. de Chateaubriand mêle de nouvelles couleurs empruntées au monde jeune et barbare qu’il peint avec force et vérité. Cett
n comme un malheur. Ajoutez que, dans les détails de la mort des deux jeunes époux, l’imagination du lecteur eût toujours été
82. On appelait χρυπτεία l’espèce de maraudage auquel on exerçait les jeunes Spartiates aux dépens des Hilotes. 83. Géorg.,
is sous Périclès. 97. Cf. la description d’Athènes dans le Voyage du jeune Anacharsis, chap. XII, et dans les Martyrs, livre
, un récit émouvant et pathétique de la mort d’André Chénier, « de ce jeune cygne, a dit M. de Latouche, étouffé par la main
récédente, Harold s’était rendu auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère et son neveu, livrés comme otages par le ro
e impériale de Russie. 328. Coupe habile qui marque la résolution du jeune peintre. 329. On peut retrouver ici le souvenir
ressait à ses amis une semblable prière : Vous-mêmes choisirez à mes jeunes reliques Quelque bord fréquenté des pénates rusti
à Paule, petite ville de Calabre, et mort en 1508. 422. Le père du jeune duc de Nemours avait appelé Coitier à la cour. V.
frère. 430. « On mit sous l’échafaud, dans les halles de Paris, les jeunes enfants du duc, pour recevoir sur eux le sang de
es mains, joyeuses et bénies, N’ont point mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enf
 ; Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! La Libra
que ironie et beaucoup de cœur. C’est l’Ariste de la pièce, un Ariste jeune , animé, chaleureux, et qui représente le bon géni
24 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
e des trois personnages de la tragédie d’Horace : le vieil Horace, le jeune Horace, et Curiace. (Clermont, août 1889.) Analys
a pruderie dédaigneuse (La Fille), – la mobilité et l’inconstance (La Jeune Veuve). Vous supposerez que quelque temps après l
ontre le fabuliste, la défense de son sexe. (Nancy, juillet 1891.) Le jeune duc de Bourgogne écrit à La Fontaine pour le reme
qu’il souffre dans le camp ennemi, et il offre de nouveau son épée au jeune roi. (Alexandrie (Égypte), juillet 1891.) Montrer
coup d’autres officiers français. (Paris, novembre 1888.) Lettre d’un jeune officier à La Fayette pour lui demander la permis
ts, des adresses furent envoyées au roi et au peuple d’Angleterre. Un jeune avocat, John Jay, rédigea l’adresse au peuple de
rture des États-Généraux, le 5 mai 1789. (Clermont, octobre 1881.) Un jeune officier français, témoin oculaire, a pris part a
te composition la forme d’une lettre à un ami. (Paris, août 1881.) Un jeune écolier aimait à lire, mais se plaisait surtout a
n jour dans une forêt aux environs de Lunévillè, lorsqu’il aperçut un jeune pâtre couché sur des cartes de géographie qui sem
. II. – Les principaux groupes industriels de l’Allemagne. (1888.) Un jeune Français, après avoir perdu ses parents, est allé
e, Rodrigue n’hésite pas ; il sacrifie son amour et il expose sa vie. Jeune et sans expérience, il attaque un guerrier renomm
vieille Espagne qui luttèrent avec tant de vigueur contre les Maures. Jeune , il se fût conduit comme Rodrigue ; tous deux met
r à ceux de Sophocle et d’Euripide. Le mauvais goût est vaincu, et de jeunes esprits enthousiastes, formés aux leçons de M. Co
irme maintenant que Le vers se sent toujours des bassesses du cœur. Jeune il s’était formé à l’école des anciens et il avai
illi, c’est qu’il n’est que l’expression exacte d’une pensée toujours jeune . Ceux qui ont aimé le style pour lui-même et qui
 ; mais les satires, les épîtres et les poésies légères sont toujours jeunes et il est à croire qu’elles ne vieilliront pas.
i de la disgrâce. D’Argenson. – M. Rollin me le disait quand j’étais jeune , mais vous le savez, l’expérience d’autrui ne ser
des consolations et des joies. J’ai aimé l’étude pour elle-même. Tout jeune , à Juilly, j’en faisais déjà mes délices ; plus t
ns fait tout notre devoir. C’est ainsi que nous servirons vraiment ce jeune roi qui a fait de nous ses conseillers et ses min
culte ! Songez donc qu’il y a aujourd’hui un demi-siècle, nous étions jeunes , ardents et que nos lames tressaillaient dans le
ont il a emporté le secret avec lui. Son vers tantôt court « comme un jeune rat qui cherche à se donner carrière », tantôt se
l’intuition aiguisée des femmes et la confiance des âmes honnêtes et jeunes  ; elle ne soupçonne pas, elle pressent un piège ;
ide de sa vie ferait comprendre quelle put être sa morale. Veuve très jeune , à l’âge de son plus grand charme, elle se consac
s léger et vif comme un coup d’aile, J’aimais son clair regard et ses jeunes appas, Et sa grâce perfide à mon amour rebelle, M
e littéraire déjà étendue et une remarquable maturité chez des élèves jeunes encore. Il faut pourtant faire des réserves : plu
e et de ceux d’institutrice, quelques aspirantes ont fait preuve d’un jeune talent bien inspiré. » Examen oral. Extrait du r
, et, dans tous les cas, considérable, aucune, non seulement des plus jeunes et des moins aguerries, mais même de celles qu’un
ontrairement à notre attente, on n’a pas assez senti. Beaucoup de nos jeunes aspirantes, au lieu de protester hautement, ainsi
élèves de nos meilleures écoles, surtout de celle de Sèvres ; esprits jeunes , mais bien doués, en qui le goût du vrai et le se
facilement dominés par elle ; celle des atteintes secrètes qu’une âme jeune et sans défense peut recevoir d’une lecture impru
sur tous les points d’un tel sujet, et nous avons dû pardonner à nos jeunes lettrées de connaître beaucoup mieux les grands s
ions à cet art difficile ; une, entre les meilleures, signée d’un des jeunes noms de l’École de Sèvres, s’est distinguée par u
u’elle fût, ne s’est pas trouvée au-dessus des forces d’esprit de nos jeunes aspirantes, de la plupart d’entre elles du moins.
’inquiétait particulièrement du danger que pourrait faire courir à de jeunes imaginations l’antiquité profane, et se demandait
tristesses, à quitter son austère retraite pour entendre la parole du jeune abbé, et que, dans une lettre à sa sœur, il essay
tiquement, dans une marche ascendante et propre à frapper surtout les jeunes esprits ; les caractères sont uns, faciles à résu
rmes en parlant. Ce point nous a paru avoir sa valeur réelle, car nos jeunes agrégées de lycées vont trouver dans leurs élèves
tragédie avec une exactitude tour à tour enjouée ou émue, et louer le jeune Racine avec les réserves que devait faire l’admir
il ne faut pas que nos aspirantes (et nous songeons surtout aux plus jeunes ) fassent trop de fonds sur les dons naturels, inc
ION DE JUIN Pédagogie. Quels conseils pratiques donneriez-vous à une jeune institutrice, munie du brevet élémentaire, qui ve
vantages que l’étude de ces héroïnes peut amener dans l’éducation des jeunes personnes. – Comparez, d’après la lecture que vou
Où et comment la manifeste-t-il ? Apprécier son opinion. – Une de vos jeunes amies vous écrit que sa maîtresse a lu en classe
rlant des enfants : « Il faut ployer le bois pendant qu’il est encore jeune et tendre. » Expliquez et commentez cette maxime.
es écrivains. C’est ainsi qu’on y trouve tout un traité de poésie. Un jeune poète commençait-il à tourner des vers et à essay
cette condition est d’autant plus nécessaire que l’auditoire est plus jeune et plus distrait ; mettre de l’animation dans ses
pour qu’elle soit comprise de l’enfant, pour qu’elle aille jusqu’à sa jeune âme, cette règle doit être souple et vivante : « 
traiter toutes les âmes, tous les esprits, tous les caractères de ce jeune peuple, tous les cœurs de la même façon, ne jamai
i expliquez les causes des difficultés que vous avez éprouvées. – Une jeune institutrice, appelée pour la première fois à fai
ces deux mauvaises actions. Arguments à employer pour empêcher votre jeune sœur de les commettre. – Un enfant est paresseux 
s sont et comment comprenez-vous les devoirs de politesse auxquels un jeune instituteur stagiaire est astreint vis-à-vis de s
e que bien pleine » ? – On s’est permis de plaindre, devant nous, les jeunes instituteurs que la récente loi militaire appelle
nsée suivante, en l’appliquant à l’éducation : « C’est quand ils sont jeunes qu’il faut imprimer aux arbres une bonne directio
braves marins. Il a conservé, malgré sa vieillesse, toute l’ardeur du jeune âge. C’est au service du roi et de la France, c’e
dialoguée. (Centre d’examen : Dunkerque.) les avantages du quart. Un jeune aspirant s’étant plaint à son ami des ennuis que
pperont le plus vivement. (Centre d’examen : Lyon.) intrépidité d’un jeune marin. Dernièrement, dans une localité voisine de
spectacle on ne peut plus saisissant qui a failli coûter la vie à un jeune marin. Celui-ci, croyant sans doute, et avec quel
ous peindrez les sentiments de la foule et le sang-froid intrépide du jeune marin pendant toute cette scène. Vous le montrere
os arbres des Iles Canaries, quand ils y faisaient des excursions. Un jeune navigateur étant descendu à Ténériffe, et parcour
illes de la Nature. – Et toi que lis-tu ? dit enfin l’inspecteur à un jeune enfant tellement attentif, qu’il ne s’était pas a
obinson te donne-t-il du goût pour la marine ? Vous répondrez pour le jeune enfant, en développant ses idées. (Centre d’exame
sujet. Il n’est pas utile d’y insister. 3e Paragraphe. – Montrez le jeune lecteur de Robinson absorbé par sa lecture. Les d
t est solennel… Le héros pleure… Paroles échangées entre Colomb et le jeune page de la reine… Tout à coup la vigie confirme l
t élancée, tel était, à dix-huit ans, l’ensemble de la physionomie du jeune Tourville. « Que ferons-nous, écrivait au duc de
r les fatigues de la mer ? » Le chevalier chercha donc à dissuader le jeune Tourville de s’embarquer avec lui : « Vous êtes t
de la faiblesse. Qu’on le mette à l’épreuve… 2e Paragraphe. – Dès ses jeunes années, il s’est senti la vocation, cet élan irré
à exposer ses jours… le premier commandement. Vous supposerez qu’un jeune aspirant est envoyé par son capitaine sur un navi
’émotion de la foule réunie pour cette cérémonie, et surtout celle du jeune Bouzard, à qui l’Empereur fit don de la maison, s
agnons du Brave-homme, lorsque l’Empereur décora de sa propre main le jeune Bouzard, en le félicitant d’avoir marché d’une ma
le capitaine John Franklin reçut l’ordre de quitter l’Angleterre, sa jeune femme, atteinte d’une maladie mortelle, touchait
couler à fond si l’on ne jette à la mer une douzaine de victimes. Le jeune frère d’un de ceux que le sort a désignés, demand
auvé celle de son frère. Le chef de l’équipage : Edouard de Mello. Le jeune Portugais : Ameida. La scène se passe dans les pa
usion. – Richard Cœur de Lion court les aventures toute sa vie, meurt jeune , après avoir fait son malheur et consommé la ruin
ntillesse. Cependant on lui inspira des soupçons sur la légitimité du jeune duc de Souabe ; et, se rappelant les paroles mena
ation des monnaies et l’élévation des taxes. Sous Louis X, l’oncle du jeune roi, Charles de Valois, qui avait des griefs pers
sement son exemple, tandis que l’assemblée, vivement émue, saluait le jeune souverain de ses acclamations. Vous décrirez cett
lle veut poursuivre et montrez de quels efforts est capable un peuple jeune et bien gouverné. 3e Paragraphe.– L’alliance de
aut-il risquer dix hommes pour un !….. Et la pitié est là qui crie au jeune marin : « Il y a des chances de succès !….. » La
t où le canon qui le tua emportait le bras de M. de Saint-Hilaire, le jeune fils de celui-ci se mit à pousser des cris ; mais
e défi pendant quarante jours. C’est alors que parait dans le camp le jeune David. Son vieux père, dont les trois fils ainés
nt, et en abattant ses deux adversaires. On dira la reconnaissance du jeune sauvage, ses démonstrations de soumission, l’idée
nt pas se contenter de leur fortune. Enfin, ayant vu dans un champ un jeune berger qui dansait et qui chantait et paraissait
tes. (Paris. — 5e et 6e séries.) lettre de tacite a son ami pline le jeune . Vous me demandez, mon cher Pline, quels sont les
ssyriens. Cyrus s’est emparé du camp ennemi et a fait prisonnière une jeune princesse d’une merveilleuse beauté. C’est Panthé
léans, réduits à la dernière extrémité, apprennent tout à coup qu’une jeune bergère de Lorraine, se disant inspirée de Dieu,
861. mort d’alexandre a babylone. Décrire les derniers moments du jeune conquérant ; dépeindre le deuil et les craintes d
Même sujet qu’au concours de 1852 (Lyon). Concours de 1863. Un jeune militaire est blessé dans un engagement. On le tr
– Le 8 mai 1824, Harris partit de Londres en ballon accompagné de sa jeune femme. Arrivé au plus haut de sa course et voulan
couragé ses premières expériences ; il lui raconte cette séance où la jeune et glorieuse invention s’était révélée en annonça
blée ? La poésie est-elle condamnée à succomber sous les coups de ses jeunes et puissantes rivales ? » 1er Paragraphe. – La s
de Victor Hugo, lettre XX. Concours de 1891. Lettre écrite à un jeune garçon pour lui montrer qu’il est tout ensemble c
e votre préférence en les appropriant à votre future profession. – Un jeune citadin, fatigué par l’étude, a dû partir pour la
ne avec ses grappes… Tableau de la vendange… Les jeunes filles et les jeunes garçons cueillent les fruits…, le vigneron les re
: en connaissez-vous un plus féroce que l’homme, surtout quand il est jeune  ? – « Il se faut entr’aider, c’est la loi de natu
pas seulement embaumée dans des dictionnaires poudreux et muets, mais jeune , vivante et vibrante sur les lèvres et dans le cœ
érable augmente chaque jour, soit parce qu’elle comprend des sociétés jeunes et fécondes, comme les Etats-Unis d’Amérique ou l
es, les plus vieilles le l’Europe par leur antique histoire, les plus jeunes par la montée de sève qui les a fait refleurir da
encore dans l’Orient et dans l’Occident, qu’elle peut compter sur ses jeunes troupes triomphantes et, qu’au jour voulu, elle m
Sujets traités 85 Devoirs d’élèves 131 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE DES JEUNES FILLES École normale de Sèvres. Conseils générau
25 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
ame de La Férandière. * La Guenon, le Singe et la Noix.          Une jeune Guenon cueillit          Une Noix dans sa coque v
, mais il est agricole ; Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune , il est patient, robuste et courageux, Et paie, e
vaguement les pages du vieux livre ! Le devoir fait, légers comme de jeunes daims, Nous fuyions à travers les immenses jardin
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
n. » Le cochet 7, Le chat et le souriceau Un souriceau tout jeune , et qui n’avait rien vu8,   Fut presque pris au d
ais franchi les monts qui bornent cet Etat10,   Et trottais comme un jeune rat1   Qui cherche à se donner carrière, Lorsque
-Cher. 6. Le roi est le cousin de Jupiter. 7. On appelle Cochet, un jeune coq qui commence à chanter. 8. Rapprochez la fab
État. Il est solennel. Tout est grand pour les petits. 1. Comme un jeune rat. Il n’y a plus d’enfants, plus de souriceaux.
Comme un jeune rat. Il n’y a plus d’enfants, plus de souriceaux. Un jeune rat est un personnage pour une souris. 2. Il veu
f ; pour une belette, le terrier d’un lapin est un palais. 6. Étant jeune , il sera dupe plus facilement. 7. . Il dit aille
ue de quinze ans entiers il ne sera obligé de la fumer ; il plante un jeune bois, et il espère qu’en moins de vingt années il
comme d’une maison où j’ai reçu l’hospitalité, disait Caton. 2. Ces jeunes . Cet emploi de l’adjectif, pris substantivement,
Treuve. Trouve. Molière dit : Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on l
27 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
de Saint-Gelais, mort en 1558, qui ne ménagea pas les épigrammes aux jeunes poètes de l’école nouvelle, se réconcilia avec eu
i, sans goût : — Remi Belleau, l’ami de prédilection de Ronsard, plus jeune que lui de quatre ans, mort huit ans avant lui, l
(odes, élégies), fut l’ami de Vauquelin de la Fresnaye et initia son jeune enthousiasme de dix-huit ans a la passion de la n
la Fresnaye, le plus âgé, avait quarante-neuf ans ; Régnier, le plus jeune , en avait douze ; Du Bartas en avait quarante et
Ier décocha quelques-unes de ces épigrammes où il excellait contre la jeune , brillante et belliqueuse école qui rajeunissait
me et du livre. Mais il n’a pleu aux Dieux me permettre de suivre Ma jeune liberté, ny faire que depuis Je vesquisse aussi f
elle meurt, fueille à fueille desclose153. Ainsi, en ta premiere et jeune nouveauté154, Quand la terre et le ciel honoroien
Qui loin de ses enfans charitable ne part, Qu’une mesme maison a veu jeune et vieillart, Et qui par les moissons au printemp
s ; Qui se soustient les bras d’un baston appuyez Parmy les champs ou jeune alloit à quatre piez ; Et qui, loin de la ville e
esperance Des fruicts qui, sous le coton Du bouton, Nourrissent leur jeune enfance247 ; Avril, l’honneur des prez verds, Ja
s Daurat et avec Ronsard au collège de Coqueret, et dès 1551, avec la jeune ardeur de la savante et poétique pléiade, il publ
se couronna d’un laurier eternel, Qui se vend pour la mort298, quand, jeune colonel, Ouvroit aux vieux soldats le chemin de b
ant sa jeunesse. Pleurons nostre domage, et louons son bonheur ; Car jeune , en bien mourant, seul il a plus d’honneur Que mi
u Sacrifice de Charles Estienne. Réserves faites sur l’originalité du jeune poète, on goûta fort la vivacité, et quelquefois
et xviie  siècles, a donné nombre de poètes et d’amis de la nature. Jeune il étudia le droit à Paris et à Poitiers, et en m
hes Poitevines, Qui suivoient par les prés, Françoises et Latines, Le jeune Saintemarthe, et ses vers enchanteurs Apres eux a
toute heure Des gens d’honneur la fortune meilleure397, En élevant le jeune ambitieux, L’avare ingrat et le traitre envieux.
et l’homme audacieux Par son malheur s’honore et se rend glorieux. Le jeune enfant Icare en sert de témoignage, Car si volant
a nuë, Cette ame heureuse et sainte, aux mortels inconnuë, Coula d’un jeune cœur pour s’envoler aux cieux529. Mon penser la
nt-Denis le corps du second, auquel il ne survécut qu’un an. Bertaut, jeune encore, fut introduit par Desportes auprès de Ron
’honneur, qui, souvent, n’est que malentendu. Le vieux Malherbe et le jeune Régnier semblent faits pour s’entendre, en dépit
s moy, Tremblant des peurs d’enfer, et tout bruslant de foy, Quand un jeune frisé, relevé de moustache, De galoche, de botte,
y conjuré Voulut que s’accomplist ceste avanture mienne, Que me dist, jeune enfant, une Bohemienne : « Ny la peste, la faim,
deux « courtisans retirés » à la campagne, où ils moururent l’un trop jeune , l’autre vieux ; Scévole de Sainte-Marthe, le jeu
ururent l’un trop jeune, l’autre vieux ; Scévole de Sainte-Marthe, le jeune et vieil ami de Vauquelin ; Pibrac, qui a aimé et
avit, Ce neanmoins652, chacune d’elle vit Son aage entier. Vous donc, jeunes fillettes, Cueillez, cueillez bientost les roses
de bonne heure au celeste séjour ! Adieu l’honneur mondain, qui les jeunes enyvre, Adieu toute richesse et tous ebatemens ;
plaisant pays de France, O ma patrie La plus cherie, Qui as nourri ma jeune enfance ; Adieu, France ! adieu mes beaux jours !
rtune d’Eson741, Qui, vieil comme je suis, revint contre nature En sa jeune saison ! De quel peril extreme est la guerre sui
ore Non loin de mon berceau commenceront leur cours : Je les possedai jeune , et les possede encore A la fin de mes jours. Ce
funestes complots des ames forcenées, Qui pensoient triompher de mes jeunes années746, Ont d’un commun assaut mon repos offen
pas l’espace, Ils n’eurent pas le temps de faire mal aussi. « De ces jeunes guerriers la flotte vagabonde Alloit courre756 fo
ne à sa fille Arténice sont un mélange de bon sens et de bonté. « Ces jeunes bergers », dit SILÈNE,                          
(Ibid., II, 2) [III] Il cède enfin, il lui laisse épouser son jeune berger, et il le leur dit avec une larme et un so
brillante et l’âme haute qui respirent dans la mine héroïque de cette jeune et noble tête, voisine de celle du vieux Corneill
ans la sépulture, Dessus les échafauds presser ce dernier pas Et d’un jeune courage affronter le trépas. J’ai vu mille beauté
e la saillie de Boileau, et la date, celle du premier chef-d’œuvre du jeune et brillant rival de « Corneille vieilli » ; Tite
à la mode et retrouvent leur place, Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux831 N’ôte point leur vieux lustre à mes pr
maximes ; Des moindres libertés je n’ai point fait des crimes, À ses jeunes désirs j’ai toujours consenti, Et je ne m’en suis
us joyeux. Je le relance seul, et tout alloit des mieux, Lorsque d’un jeune cerf s’accompagne le nôtre ; Une part de mes chie
à loisir. Quelques chiens revenoient à moi, quand, pour disgrâce, Le jeune cerf, marquis, à mon campagnard passe. Mon étourd
ique : Oh ne sait bien souvent quelle mouche le pique ; Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon
lus victorieuse et la plus redoutable. Par elle, sous le frais de ces jeunes ormeaux, Je puis, quand il me plaît, enfler mes c
ion en est facile. Le xviiie  siècle, dans la poésie, n’a ni la verve jeune et hardie du xvie  siècle, ni la maturité et la p
ance, rapprochent dans une sorte de confraternité les deux figures du jeune et héroïque poète du xviie  siècle et du vieux et
ne… Cet animal se nommait Jean Fréron1079. J’étais tout neuf, j’étais jeune et sincère, Et j’ignorais son naturel félon ; Je
r, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant, son chien qui jappe ép
ers nouveaux faisons des vers antiques… Qui que tu sois enfin, ô toi, jeune poète, Travaille, ose achever cette illustre conq
I.) III Voilà ce que chantait aux naïades prochaines Ma muse jeune et fraîche, amante des fontaines, Assise au fond
(Bucoliques, XXI, t. I.) IV Nymphe tendre et vermeille, ô jeune poésie ! Quel bois est aujourd’hui ta retraite ch
t encore « Au soleil, au printemps, aux roses de l’aurore ; « J’étais jeune et vaillant. Aux danses des guerriers, « À la cou
quittant leur chemin commencé, Couraient. Il les entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une oreil
mes, femmes, enfants, les rameaux à la main, Et vierges et guerriers, jeunes fleurs de la ville, Chantaient. « Viens dans nos
rés enflent de lait la féconde génisse, Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon, Epaissir le tissu de leur blanche toison.
atoire, qui gâte trop souvent deux poètes, leurs contemporains, morts jeunes tous deux, et dont les œuvres d’ordre secondaire
useur dit tout ce qu’il sait ; L’étourdi ce qu’il ne sait guère ; Les jeunes ce qu’il font, les vieux ce qu’ils ont fait ; Et
dans la satire, touchants dans l’élégie. Millevoye (1788-1816), mort jeune , est l’image même de l’élégie par les œuvres et l
IIe préface des Odes), mais, comme les classiques l’infligeaient à la jeune école comme une raillerie, elle le releva comme u
a volonté d’un réformateur, groupait autour de lui un petit nombre de jeunes et hardis esprits, Sainte-Beuve, les deux frères
solée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre, et des fleurs ; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs. (Discours sur
sur la cendre d’Homère, Et depuis trois mille ans Homère respecté Est jeune encor de gloire et d’immortalité1279. (Épître à
Viens : tu veux rester libre et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’espérance lointaine
re, Le rossignol était sans voix. Triste et mourant, à son aurore, Un jeune malade, à pas lents, Parcourait une fois encore L
rrice. Vieux vagabond, mourons où je suis né. Aux artisans, dans mon jeune âge, J’ai dit : qu’on m’enseigne un métier. Va, n
bid., IV, 6.) Les applaudissements achetés Bernard, Victor, jeune poète.   VICTOR. Non, ne le croyez pas, je me tie
 ; À ses chants cadencés autour de lui se mêle L’harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle. Une biche attentive, au lieu de
Notice Alfred de Musset naquit, vécut et mourut à Paris. Plus jeune de dix ou quinze ans que Lamartine, V. Hugo et A.
uverte de fleurs. Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ? N’es-tu pas jeune , heureux, partout le bienvenu ? Et ces plaisirs l
st retrempée en toi sous la main du malheur. Pourquoi veux-tu haïr ta jeune expérience, Et détester un mal qui t’a rendu meil
rs et des landes de la Bretagne, et dans le pays plat de l’Artois où, jeune , il fut transplanté pour y faire ses études, et à
ssus, dans un champ Une femme de loin appelant son enfant, Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache Qui, tandis qu’indol
vert d’un bois de châtaignier, Et tes beaux champs de seigle ; adieu, jeune fermier ! Lorsqu’au lever du jour, joyeux, plein
voix, Les yeux en feu, le loup, comme un trait, sort du bois, Tue un jeune poulain, étrangle une génisse ; Mais avant que su
’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’osai, jeune et svelte, Parmi ces, hommes bruns montrer l’œil
cadeaux qui pleuvent pour étrenne, Je t’aurais fait asseoir comme une jeune reine Au milieu de sa cour. Mais je ne savais pa
es bords un saint pèlerinage, Revoir tous les buissons si chers à mon jeune âge, Dormir encore au bruit de tes roseaux chante
id pareil, vu dormir mes enfants ; Et, comme moi jadis, fiers de leur jeune force, Ils grimpaient tout petits sur l’arbre que
Agnès de Méranie, tragédie, III, 1. — Galmann Lévy, éditeur.) La jeune république Madame Roland, Roland, les Girondi
s ; elle est venue au monde en triomphant. Sous le feu des canons nos jeunes volontaires Ont montré le sang-froid des plus vie
soleil pénètre en l’épaisseur des bois ; Toute chose étincelle, et la jeune feuillée Et les nids palpitants s’éveillent à la
(quoique les choses soient ainsi, sic). 96. Claude de Pontoux, mort jeune en 1579, a exprimé la même idée dans un sonnet, d
casa. D’où casanier ; Du Bellay a dit : Je hais plus que la mort un jeune casanier Qui ne sort jamais hors, sinon aux jours
er seule les acteurs publics. On sait qu’après la représentation, les jeunes poètes-acteurs offrirent à Jodelle, dans un festi
l’âge mûr, tout un regain de jeunesse reverdit, sous le souvenir des jeunes enthousiasmes et des amitiés poétiques de la ving
à Rome, à la suite des prélats ambassadeurs. C’est donc pourquoi, si jeune abandonnant la France, J’allay, vif de courage, e
sant aux muses : Quand le sang bouillant en mes veines Me donnoit de jeunes desirs, Tantost vous soupiriez mes peines, Tantos
Perdrix) : Tu te vantois d’être si vite. 762. Étant donnés : une jeune bergère, l’héroïne, Arténice, consacrée dès son e
tte dans un « couvent » de « filles dévotes consacrées à Diane » ; un jeune berger, le héros, Alidor, qu’on veut séparer d’Ar
d appareil Qu’il soit jamais venu pour esclairer le monde ; Quand la jeune Phylis au visage riant Sortant de son palais plus
ambitieuse, caractère fougueux, éprouve une ardente passion pour une jeune princesse élevée à la cour de son père : il la cr
état, suivi d’un brusque changement d’allure : Et trottois comme un jeune rat… Allure légère et vive, comme ailleurs : Ap
Béralde dans le Malade imaginaire. Ajoutez le bonhomme Chrysale et le jeune Clitandre dans les Femmes savantes. 899. Scène
rreurs, contre lesquelles il n’est pas inutile de mettre en garde les jeunes lecteurs qui, dans les classes d’humanités, appre
ue, dans le temps où j’écrivis contre lui, nous étions tous deux fort jeunes , et qu’il n’avoit pas fait alors beaucoup d’ouvra
ns Cirtha, Syphax est tué. Elle épouse l’alliè des Romains, avec qui, jeune , elle avait été fiancée. Scipion la réclame pour
sinisse. Je veux que je te pèse, et que mes cheveux gris Soient à tes jeunes ans un objet de mépris ; Hai moi si tu le veux ab
sie est dans toutes les cervelles et dans toutes les mains. Damis, le jeune poète enthousiaste, qui se fait appeler M. de l’E
oupirs, mes pas silencieux Mon humble toit religieux, Le jardin de ma jeune abeille, Mon doux repos quand je sommeille, Ma co
entement dans un désert immense. Le serpent, Sous sa nouvelle peau, jeune , agile et vermeil, Darde une triple langue et s’é
s antiques (Voir, par exemple, Hylas, Bucoliq., XI ; Europe, XIV ; la Jeune Locrienne, XX, etc.). Voyageur, ses yeux ont vu e
1209. C’est ce que dit Priam à Mercure, déguisé sous les traits d’un jeune Grec, Il., XXIV, 377 ; et Ulysse à Nausicaa, Od.,
amène près du lit, où, sous les yeux de sa mère éplorée, se meurt un jeune Grec, sa fille, dont l’hymen lui rendra la vie. D
petite image) sont des tableaux courts, mais aussi achevés. Telle la Jeune Tarentine (Bucol., XV), qui semble taillée dans l
iane se repose et dort au sein d’un bois : Haletant sous ses pas, son jeune chien fidèle, L’œil sur elle attaché, vient s’ass
s cette même prison qu’il écrivit la ravissante élégie, ou ode, de la Jeune Captive. Voyez le Recueil des classes de grammair
deux fautes d’impression Qui ne sont pas dans la mauvaise 1284. Le jeune malade est le poète lui-même. 1285. Esculape ava
ontagne Les premiers rayons du soleil. S’éveillant avec la nature Le Jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs, Sa mère
! pourquoi n’ai-je pas de mère ! Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau Dont le nid se balance aux branches de l’o
imagination et de son âme : La Mer et les Bois. Tancarville, 1817. Jeune , j’aimais les bois. Sous leurs vertes ramures Qui
, dit aussi, dans sa chanson, comme le Highlander d’A. de Vigny, le «  Jeune pâtre de la montagne » de Uhland. — C’est encore
dreux, lampe fidèle, Ô mon palais, mon petit univers, Et toi, Muse, ô jeune immortelle, Dieu soit loué, nous allons donc chan
ssitôt détourné ; Et, merveilleux retour qu’inspire la prière, —  La Jeune mère pleure en regardant la bière. La femme qui p
urs chapeaux Portant ces nénuphars qui fleurissent sur l’eau ; et la jeune Bretonne dans son « corset rouge et ses jupons ra
,                                   Assis devant sa porte, Laboureur jeune encore, au front sévère et doux. Immobile et pens
nouïe. Cf. Émile Augier. Dans la Jeunesse, comédie, Hubert dit à son jeune beau-frère (II, 5), qui médit des hommes de 89 :
ent des merveilles, Alors qu’au mont Cenis, d’un geste de sa main, Le jeune Bonaparte imposait un chemin, Et que, du haut des
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
ses parents était extrême. Orpheline dès son enfance, elle fut mariée jeune au poëte Scarron, très-célèbre dans le genre burl
l n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j’ai goûté des plaisirs ; dans un âge un peu a
l état de gêne, voisin de la misère, étaient tombés les parents de la jeune Françoise d’Aubigné, et combien, par ces motifs,
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
nchant se ressouvient toujours. Soyez bénis cent fois, lieux où notre jeune âge, Tendre et docile encore, en fit l’apprentiss
, Dont le peuple, aux yeux vifs, aux fronts purs et limpides Toujours jeune et joyeux, ne connaît pas les rides ! Tout ce qui
e reconnaît, Et l’homme tout entier quelques instants renaît, Soudain jeune , en voyant quelque pierre oubliée Où d’un ancien
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
s, dans un champ, Une femme de loin appelant son enfant1 ; Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache, Qui, tandis qu’indo
ête… Le chevreuil Dans un bois du canton, pris dès son plus jeune âge, Il était familier, bien qu’au fond tout sauv
conda la terre, et fit fleurir la vie   Où jadis il semait la mort. Jeune et puissant Protéc aux formes toujours heuves, Il
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
dans ce choix que des morceaux purs, n’offrant aucun danger pour les jeunes cœurs. Aussi l’élève qui aura rempli mes canevas,
e exactitude rigoureuse et une intelligence plus exercée que celle du jeune âge, comme les définitions philosophiques, les ca
anges qu’on lui donnait, ne peuvent en parler sans être attendris. Si jeune , finir si tristement ! Rencontrer son dernier jou
rt de l’un et de l’autre, et vous seriez bien aise d’avoir protégé un jeune gentilhomme de ce mérite-là. Au reste, vous aurez
it dont le moindre mot remplirait ton âme d’horreur, et glacerait ton jeune sang dans tes veines ; tes yeux étincelants comme
s avons arrêté nos yeux sur une galère turque, assez bien équipée. Un jeune turc, de bonne mine, nous a invité d’y entrer, et
e. Ses regards étaient perçants, ses couleurs brillantes ; elle était jeune , quoiqu’à son air on s’aperçût bien que sa naissa
e les ris. L’un pétrit les parfums des bouches embaumées ; L’autre le jeune éclat des lèvres enflammées ; L’autre inutile et
uit par les charmes trompeurs du printemps, vous n’avez pas réfléchi, jeune insensé, que le printemps est suivi de l’automne,
la voix de ses parents, il sort une seconde fois de sa couche, et ce jeune roi des airs, qui porte encore la couronne de l’e
j’ai vu les solitaires à la grand’messe ; j’ai causé avec un des plus jeunes dans sa cellule ; j’ai reçu toutes les honnêtetés
ue le jour dans mon cœur entre par la paupière, Et que j’’aimais tout jeune à boire avec les yeux Ces dernières lueurs qui s’
le efface celle de la messagère des dieux, ses traits ceux de la plus jeune des Grâces ; l’éclat de la rose nouvellement épan
ims bourdonnants s’enivrent des parfums qu’exhalent leurs calices. La jeune déesse, à la vue des prodiges qu’elle-même a opér
Le Tasse, Trad. de Lebrun. N° 157. — La Mère infortunée. Une jeune femme, dont l’aspect annonçait une jeunesse avanc
arut à la fenêtre, tenant dans ses bras une autre de ses filles, plus jeune et encore vivante, mais dont le visage portait le
pieds éclairait leurs alarmes Et semblait soupirer pour eux. Le plus jeune tremblant chantait baigné de larmes, L’autre tend
N° 164. — Le Chapeau (Historiette). Il y avait, une fois une jeune personne bien gaie, bien vive et bien jolie, que
ymphe matinale, Non l’aurore des champs, mais celle de Paris, Dans le jeune brouillard lançant ses rayons gris, Souleva de Ba
c une barbarie dont il y a peu d’exemples, même dans ces contrées. Un jeune officier anglais, pressé par deux sauvages qui l’
ir ajusté, tout-à-coup il abaisse son arc, et court se jeter entre le jeune officier et les deux barbares qui allaient le mas
contents l’un de l’autre. Une seule chose donnait de l’inquiétude au jeune Anglais, quelquefois le vieillard fixait les yeux
et, après avoir été quelques temps dans cette attitude, il regarda le jeune Anglais, et lui dit d’un ton mêlé de tendresse et
et se tournant vers l’orient où le soleil allait se lever, il dit au jeune Anglais : « Vois-tu ce beau ciel resplendissant d
Humaioun, septième descendant du grand Timur-Beg. Arrivé au trône, le jeune sultan oublia les sages conseils que lui avait do
n oublia les sages conseils que lui avait donnés son père mourant. De jeunes omras remplacèrent les vieux ministres d’Humaioun
Même. N° 181. — La Tête de Mort (Historiette.) J’ai connu un jeune paysan qui est aujourd’hui vicaire dans une paroi
l’heure des poètes. Je vous ai dit qu’il y avait du poète dans notre jeune paysan, aussi, s’il avait peur, ce n’était pas de
ainsi se mouvoir… Faut en finir… En prononçant ces derniers mots, le jeune Breton fit le signe de la croix, et, avec un mouv
he de l’effroyable tête, et cela se mit a se mouvoir sur la cuisse au jeune paysan.. ; Horrible sensation ! Savez-vous ce que
ieds de sa bienfaitrice : celle-ci la partageait chaque jour avec les jeunes lionceaux, qui, nés par ses soins et élevés par e
er, non, je n’accepte point de dévouement admirable : mes nègres sont jeunes et braves, leur force peut vous secourir. Mais mo
qua de sa croix les drapeaux des Césars. Jaloux de tout connaître, un jeune amant des arts, L’amour de ses parents, l’espoir
out à coup de splendeur et de gloire éclatante, Du céleste séjour une jeune habitante, La houlette à la main, se montre devan
de mes larmes. Vous êtes encore fils sans doute : car vous êtes tous jeunes et robustes ; que  diriez vous si l’on voulait tu
on empire sur les hommes, hésitent et se regardent entre eux. Le plus jeune saisit un verre, le plonge dans la mare de sang q
dégoûtante, la rejette avec dédain, essuie ses lèvres sur la main du jeune bourreau qui prend cet acte pour un remercîment,
endant les jeunes filles du village la saluent en passant ; quand les jeunes garçons la contemplent, leurs yeux brillent d’ent
éen reçoit l’ordre d’amuser les convives par ses chants mélodieux. Le jeune Orphée prend sa lyre ; il promène légèrement ses
crime et de la cruauté ! Il dit : Lysandre, les yeux attachés sur le jeune musicien, ne laisse échapper aucun de ses harmoni
livres, que je leur rendrai à mon départ. Boufflers. N° 208 — Le jeune Prédicateur. Mme de Sévigné à sa fille. Ma fi
, qui par parenthèse s’en va à l’armée trouver le roi. Il est venu un jeune père de l’Oratoire pour faire l’oraison funèbre.
de fleurs une image de la Vierge-Mère. Dans ses bras elle portait un jeune enfant qu’elle contemplait avec amour, et sur son
cœur des choses ineffables. Cependant l’enfant avait grandi. Comme un jeune lis, il s’était épanoui sur le sein maternel, et
ttrista, et la couronne de la veille resta fanée sur son front. Et le jeune enfant pleurait lui aussi ; car il n’était plus a
sourit !… Ah ! elle se souvient de vos couronnes ! » Et à ces mots le jeune enfant tressaillit et de nouvelles larmes vinrent
Marie ; celle-ci ne se flétrit jamais. » Et il déposa dans la main du jeune enfant un brillant rosaire, cette couronne mystiq
ter, c’en est fait de leur vie s’ils ne retrouvent leur chemin. Et le jeune enfant se pressait contre le vieillard, et il dis
de divin et de consolant. Et elle vint poser sa main sur le front du jeune enfant ; puis elle prit le signe sacré, le saint
ques des anges, la vierge l’emporta aux cieux. P. C. N° 213. — La jeune Fille et sa Mère. C’était une nuit d’hiver. L
ne guideras plus en nos plaines fleuries Le troupeau caressant de ces jeunes agneaux Qui, sous tes yeux, paissaient les herbes
cre, demander ce jugement : or, qui croirait qu’une demoiselle, toute jeune , toute faible et timide, qui n’avait jamais tenu
it les traire dans des étangs. On allait en bateau lever la crème. Un jeune berger qui faisait un jour cet ouvrage essuya une
, et sur les degrés de l’autel où Meinrad était agenouillé, il vit un jeune enfant au front céleste qui récitait l’office ave
t : Le premier vers contient une hyperbate, la courte comparaison du jeune héros aux immortels est un trait descriptif d’une
x liens, à ouvrir à un second époux la maison de ton père. J’étais si jeune encore, j’avais à redouter tant d’orages ; mais D
este en déroute, et lançaient des feux de toutes parts, trois fois le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire avait relevé la haute co
ler contre eux leur pesante mélancolie, et se consoler de n’être plus jeunes , en déclamant contre la jeunesse : on sait assez
u’ils n’en parlent que par envie, et que tel qui blâme les défauts du jeune âge, achèterait volontiers par tous ses cheveux b
fs qui enflamment sa bile, j’ose descendre dans l’arène, et prêter au jeune Polidore le secours de ma voix. On dira sans dout
pas apercevoir sous l’image symbolique de cette fleur entrouverte, le jeune Polidore ; une main cruelle vient de le transplan
s ici être corps et âme à la patrie ? Et c’est ainsi que doit être un jeune héros possédé tout entier par l’amour de la gloir
nd vole à la gloire : et jusqu’où n’ira pas dans son vol impétueux le jeune Polidore, surtout quand les transports de la veng
32 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
s, de plumes et de cahiers, qu'il faut assujettir à l'obéissance ; de jeunes étourdis qui, sans songer que souvent le rang et
s elles doivent être justes et faciles à saisir. Malherbe compare une jeune personne à une rose : Elle était de ce monde, où
eau se désaltérait Dans le courant d'une onde pure, Un loup survint à jeune , qui cherchait aventure, Et que la faim en ces li
ourtant si douce que jamais elle ne blesse les yeux. Si de cet arbre, jeune encore, que nous avons vu grandir, il n'est sorti
s d'Ossian et d'Odin. Cette hardiesse de tout dire devait séduire les jeunes écrivains du siècle, et la nouvelle école, représ
ie bien affectionnée. » (Traduit du grec, par ***.) Voltaire à une jeune personne. « Mademoiselle, Je ne suis qu'un vieux
aient à l'empire des morts. (La Fontaine.) l'enfant et sa mère. Un jeune enfant près de sa mère, Jouant sur les bords d'un
ontagne Les premiers rayons du soleil. S'éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sous l'aubépine en fleurs ; Sa mè
! pourquoi n'ai-je pas de mère ? Pourquoi ne suis-je pas semblable au jeune oiseau Dont le nid se balance aux branches de l'o
n ne m'appartient sur la terre ; Je n'eus pas même de berceau !… Bien jeune on m'exposa sur une large pierre Devant l'église
; Du flot qui bondit sur la plage C'est lui qui calme les fureurs. Du jeune oiseau, sous l'aubépine, Le nid bercé par les zép
l'odorat et la vue. (V. J.) Ne doutant pas de la perspicacité de mes jeunes lecteurs, je leur dirai aussi : devinez. Mais plu
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
. Que m’importe ?A quatre pas d’ici je te le fais savoir. Le comte. Jeune présomptueux ! D. Rodrigue. Jeune présomptueux 
je te le fais savoir. Le comte. Jeune présomptueux ! D. Rodrigue. Jeune présomptueux !Parle sans t’émouvoir. Je suis jeun
x ! D. Rodrigue. Jeune présomptueux !Parle sans t’émouvoir. Je suis jeune , il est vrai ; mais aux âmes bien nées La valeur
. D. Diègue. Je demande justice.Entendez ma défense. Chimène. D’un jeune audacieux punissez l’insolence ; Il a de votre sc
ureux, avec impunité, Soient exposés aux coups de la témérité ; Qu’un jeune audacieux triomphe de leur gloire, Se baigne dans
e de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie française. Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui en survécut
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ous avons répondu à mon Seigneur : Nous avons un père fort âgé, et un jeune frère qui est né dans sa vieillesse ; son frère q
ne de lui, son père mourra. Et vous dîtes à vos serviteurs : Si votre jeune frère ne vient avec vous, vous ne paraîtrez plus
et achetez-nous des vivres. Nous lui répondîmes : Nous irons si notre jeune frère vient avec nous ; sans cela nous n’irons po
us ne pouvons paraître devant celui qui commande en Égypte, que notre jeune frère ne soit avec nous. Et notre père votre serv
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
e son génie ; La Fontaine lui-même s’aperçoit1 des grandes actions du jeune roi, et devient flatteur pour le louer. Mais un o
mœurs publiques. Louis XIV, la première fois qu’il entendit Bossuet, jeune encore, fit écrire au père de l’éloquent apôtre,
simplicité du théâtre d’Athènes. Fénelon se souvint des triomphes du jeune roi, en retraçant la gloire et les fautes de Séso
quant et plus instructif, plus propre à être goûté par tout le monde, jeunes et vieux ; le succès a été complet ; il devait l’
36 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
tion dans la phrase, de l’harmonie des périodes… Nous conseillons aux jeunes élèves de porter principalement leur attention su
es les plus intéressantes d’un sujet déjà expliqué, et d’habituer ses jeunes disciples à formuler eux-mêmes des réponses dans
37 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ypte de savant distingué qui n’eût l’ambition d’y être admis. Alamir, jeune Égyptien d’une érudition immense et d’un jugement
ir triste l’emblème fatal de son exclusion, souriant à cet aspect, le jeune Égyptien comprit aisément ce dont il était questi
nt enchanté et de l’esprit laconique et de la modestie peu commune du jeune Alamir, le président l’embrassa avec cordialité,
es femmes de Paris ; cet orchestre, ces balcons, où se montraient nos jeunes élégants ; ce parterre, où s’organisait une cabal
aroles que la déesse Calypso adresse au fils d’Ulysse pour retenir ce jeune prince dans son île. Elle lui représente que nul
estime vostre valeur et haute prouesse. Je me souviens qu’estant bien jeune , le premier los que vous donnèrent ceux de ma nat
au bon goût. Nous avons donc peu d’efforts à faire pour dissuader nos jeunes élèves d’un genre de style que leurs auteurs eux-
s volontiers ses excentricités, cependant nous ne conseillons pas aux jeunes élèves l’emploi de ce style ; car il nous semble
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
s près de la raison. Et aujourd’hui que dirons-nous, à notre tour, au jeune écrivain français ? Votre langue est un instrumen
iscours académiques, et Lacordaire, dans ses Conférences. Qu’enfin le jeune écrivain soit surtout bien convaincu que, dans la
este en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
les calculs et tous les usages. On en découvrit le secret. Ce fut un jeune humaniste, M. Raymond, placé à la tête de la mais
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœ
ande lucidité avec laquelle vous les énoncez, les met à la portée des jeunes intelligences. La disposition par interrogations
somme, cet ouvrage est une œuvre de science, de talent et de foi. Les jeunes humanistes y trouveront dans un style clair et to
40 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
rence pour un maître de la littérature n’a passé avant le respect des jeunes âmes qui nous sont confiées ; je n’ai admis comme
réelle et trop profonde. Talma, suivant avec intérêt les débuts d’un jeune tragédien, l’interrompit tout à coup par cette ob
sous leurs ombres. Delille (Trad. des Géorgiques de Virgile). La jeune Tarentine Élégie. Pleurez, doux alcyons ! ô v
eaux chers à Thétys ; doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait au bord de Cam
lle crie, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague
de ce camp champêtre, trois sorcières en lambeaux faisaient sortir de jeunes poulains d’un bois sacré, afin de découvrir par l
riches dans ce monde, et, dans l’autre, convives des dieux. Les plus jeunes et les plus violents d’entre eux éprouvaient quel
étier, ses jugements fermes sur toutes choses, développaient chez son jeune ami une indépendance et une fierté natives qu’une
ormie, Son feuillage au gris pâle, ombrage nourricier ! Nul guerrier, jeune ou vieux, d’une main sacrilège N’oserait l’extirp
rés enflent de lait la féconde génisse ; Et tu vois tes brebis sur le jeune gazon Épaissir le tissu de leur blanche toison. D
cides ; Là, soldat, aux tribuns arrachant leurs pouvoirs ; Là, consul jeune et fier, amaigri par les veilles Que des rêves d’
il étonna la terre des prodiges. Les vieux scheiks vénéraient l’émir jeune et prudent ; Le peuple redoutait ses armes inouïe
      Tu rends le fils à sa tremblante mère ;              Par toi la jeune épouse espère D’être longtemps unie à son époux a
onviée     La célébrer dans leurs chansons ?     Et ces compagnons du jeune âge     Qui m’ont suivi dans les combats,     Ont
ir leur puissance ? Déserteur de l’Égypte, a-t-il conquis la France ? Jeune imprudent, arrête : où donc est l’ennemi ? Si dan
Viens : tu veux rester libre et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’espérance lointaine
usent. Mais d’aimables travaux l’occupent et l’amusent : Il émonde un jeune arbre ou greffe un sauvageon ; Il enlace au ramea
ts, las et le cou baissé, Ramenant la charrue et le soc renversé ! De jeunes serviteurs, que son toit a vus naître, Animent la
, mais il est agricole ; Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune , il est patient, robuste et courageux, Et paye, e
bois pour juger leur chant, et surtout pour en jouir. Si l’on met un jeune pinson pris au nid sous la leçon d’un serin, d’un
t à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lio
négociants. Un baldaquin cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe, resserr
us, sans rougir, être père un moment ? Vous n’avez devant vous qu’une jeune princesse À qui j’avais pour moi vanté votre tend
ra la myrrhe en flots brillants et doux ? Et l’ambre, ces parfums des jeunes hyménées ? Et les manteaux brodés, et les robes o
s qu’il a vaincus, J’admire, ah ! disons mieux, j’aime en Germanicus, Jeune encor par son âge et vieux par ses services, Les
rte ? D. Rodrigue. À quatre pas d’ici je te le fais savoir. Le Comte. Jeune présomptueux ! D. Rodrigue.                      
ue.                                    Parle sans t’émouvoir. Je suis jeune , il est vrai ; mais aux âmes bien nées La valeur
éshonneur, je mourrai sans regret. Corneille. Charles-Quint et un jeune Moine de Saint-Just Charles-Quint. Allons, mo
llons, mon frère, il est temps de se lever ; vous dormez trop pour un jeune novice qui doit être fervent. Le Moine. Quand vou
. Le Moine. Quand voulez-vous que je dorme, sinon pendant que je suis jeune  ? Le sommeil n’est point incompatible avec la fer
noble famille. Benj. Constant. L’Éducation politique Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’h
er trésor public, l’arôme de la jeunesse et l’épée de l’âge viril. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît,
Garcias. Ici est enfermée l’âme du licencié Pierre Garcias. » Le plus jeune de ces écoliers, qui était vif et étourdi, n’eut
a Sœur grise J’ai laissé pour toujours la maison paternelle ; Mes jeunes sœurs pleuraient, ma pauvre mère aussi. Oh ! qu’u
esse encore les lèvres maternelles, Et même au bal joyeux je suis mes jeunes sœurs,          Le front ceint de roses, comme el
      De l’éclat de leur vermillon Flore avec le Zéphyr ont peint ces jeunes roses. Des baisers de Pomone on voit dans ce vall
      Sont couverts de métamorphoses. Ce cerf aux pieds légers est le jeune Actéon : L’ennemi des troupeaux est le roi Lycaon
ur enhardir vos fictions brillantes. Donnez-leur donc l’essor. Que le jeune bouton Espère le Zéphyr, et craigne l’Aquilon. À
meaux adoptés, Admire son ombrage et ses fruits empruntés ; Et, si le jeune cep prodigue son feuillage, Demandez grâce au fer
l n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et j’ai goûté des plaisirs ; dans un âge un peu a
dit encore : Espère ! Hélas ! pour espérer est-il jamais trop tard ? Jeune âme de ma fille, oh ! suspends ton départ, Et pou
oins touchants cet espoir s’entretient ? Elle courbe son front sur la jeune victime, De son souffle abondant la réchauffe et
p fécond, voilà le dernier gage, De ton nom, au berceau, je dotai son jeune âge, Je vouai son enfance à tes blanches couleurs
tristesse profonde. Le pauvre petit Sedaine, resté seul avec son plus jeune frère, le prend par la main et se met en route po
rre, aidant ainsi à la subsistance de sa mère et à l’éducation de ses jeunes frères. Tandis qu’il travaillait gaiement, les la
’oiseau met la tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son jeune esprit. Ma fille, va prier ! — D’abord, surtout,
i berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depu
ma main De la main qui l’attend s’éloigne avec dédain L’Ange. Crains, jeune enfant, la tristesse sauvage Dont ton orgueil sub
41 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
courtes dans ce volume, qui s’adresse en général à des élèves encore jeunes . Le recueil destiné à ceux du second cycle en con
remblaient de peur, s’y jetèrent effectivement. Le cardinal, à qui un jeune conseiller des enquêtes540 avait dit en raillant
pas tel qu’il doit être. (De l’Éducation des filles, chap. v.) Le jeune Bacchus et le faune Un jour le jeune Bacchus91
n des filles, chap. v.) Le jeune Bacchus et le faune Un jour le jeune Bacchus911, que Silène912 instruisait, cherchait
sa tranchante faux. Auprès de ce chêne sacré et antique se cachait un jeune faune917, qui prêtait l’oreille aux vers que chan
et les autres nymphes du bois918 souriaient aussi. Ce critique était jeune , gracieux et folâtre ; sa tête était couronnée de
he, pendait à son côté droit, en écharpe, un feston de lierre ; et le jeune Bacchus se plaisait à voir ces feuilles consacrée
au-dessous de la ceinture par la dépouille affreuse et hérissée d’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts. Il tenai
i ont paru de lui970. Nous nous rassemblions avec un extrême plaisir, jeunes , pleins de la première ardeur de savoir, fort uni
t ceux de ses sermons qui composent le Petit Carême, prêché devant le jeune roi Louis XV, et parmi ses Oraisons funèbres, cel
possédez : vous avez un trésor dans votre maison : vous voyez dans ce jeune gentilhomme la huitième merveille du monde983. »
age. La régularité1023était un mérite, et chacune, vieille et souvent jeune , tâchait de se l’acquérir auprès du Roi et de Mme
ariskin1094, et principalement contre les deux Nariskin, frères de la jeune czarine douairière, mère de Pierre ler 1095. On p
trouvent un des oncles du czar Pierre, Athanase Nariskin, frère de la jeune czarine ; ils le massacrent de la même manière. I
coups de couteau. Leur fureur était si aveugle, que, voyant passer un jeune seigneur de la maison de Soltikoff, qu’ils aimaie
mps-là, c’est qu’ayant reconnu leur erreur, ils portèrent le corps du jeune Soltikoff à son père pour l’enterrer ; et le père
ne peau de serpent. Ils ajoutent qu’il leur faut absolument livrer le jeune Ivan Nariskin, qu’ils cherchent en vain depuis de
ade de douleur. Le père et la mère donnèrent d’abord un gouverneur au jeune marquis : ce gouverneur, qui était un homme du be
obles, se chargea de solliciter un régiment1127 pour son fils.... Une jeune veuve de qualité, leur voisine, qui n’avait qu’un
et de Mme de la Jeannetière, en se les appropriant et en épousant le jeune marquis. Elle devint la meilleure amie du père et
a proposition ; ils donnèrent leur fils unique à leur amie intime. Le jeune marquis allait épouser une femme qu’il adorait et
ré avec la mère, il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas ; cette jeune veuve m’aime éperdument ; elle est plus généreuse
urriture ordinaire ; ils en mangent aussi la chair, surtout celle des jeunes , qui est très bonne à leur goût ; le poil de ces
ntant le procès que l’on va voir, le jour même où il doit épouser une jeune camériste de la comtesse, Suzanne. Elle se fait a
s Altos, y Montes Fieros, y otros montes1265, contre Alonzo Calderon, jeune auteur dramatique. » Il est question d’une comédi
Virginie, qui préparait le déjeuner de la famille, et lui dit : « Ma jeune demoiselle, ayez pitié d’une pauvre esclave fugit
uets des dames anglaises1318, et de voir leurs pensionnaires et leurs jeunes novices folâtrer dans leur jardin.     A Paris, c
que les faibles appointements de cette place soutenaient en partie un jeune ménage dont nous voyions les petits enfants, et d
les petits enfants ; je témoignai de la vénération au vieillard ; la jeune femme parut bien aise de nous avoir reçus : on pa
hambre, le Lépreux de la cité d’Aoste, les Prisonniers du Caucase, la Jeune Sibérienne et l’Expédition nocturne autour de ma
négociants. Un baldaquin cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe, resserr
es nations (1800), et De l’Allemagne (1810). Scène d’incendie Un jeune seigneur anglais, Oswald, lord Nelvil, qui vient
, s’est résolu à partir pour l’Italie. En Autriche, il a rencontré un jeune émigré français (l’action se passe à la fin de 17
(Itinéraire de Paris à Jérusalem, septième et dernière partie.) La jeune grecque malade Les Grecs, ainsi que les Turcs,
villons. Des serpents verts, des hérons bleus, des flamants roses, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisse
de ce camp champêtre, trois sorcières en lambeaux faisaient sortir de jeunes poulains d’un bois sacré, afin de découvrir par l
deaux, sur la margelle de la croisée, écoutant et rêvant aux sons. Le jeune musicien, encouragé par cette apparition de jeune
adieu pénible, au dernier plaisir qui la captivait. Le lendemain, le jeune voisin s’étant assis de nouveau devant son instru
matelots qui le conduisaient avaient demandé du vin au départ, et les jeunes passagers leur en avaient fait distribuer avec pr
embla qu’il menait une vie moins noble, moins royale que celle de son jeune frère. Il résolut de prendre, comme lui, une épou
à Fredegonde tous les droits d épouse et de reine. Ainsi périt cette jeune femme, qu’une sorte de révélation intérieure semb
oit célèbre, pourvu que la chose publique prospère… Mais j’étais trop jeune encore pour comprendre tous les mérites de ce car
si mal habillées pour la saison, dans ces marécages, par des troupes jeunes , nullement habituées ni endurcies, eût amené un t
de la mort dont ses fds étaient naturellement les héritiers. Le plus jeune des trois avait à recueillir d’une grand’ tante c
qui paraissait à tout moment sur le point de s’évanouir, déclara à la jeune femme qu’il la priait de le tenir pour son servit
e souviens de ce que te disait ta mère. Je crois bien que plus on est jeune , mieux on s’entend avec ceux qui le sont. J’ai gr
du salon s’ouvrit et que je vis entrer une autre femme beaucoup plus jeune et pourtant presque aussi vieille, marchant appuy
amais. Où as-tu pris cela ? Valentin. — Mettons cinquante. Vous êtes jeune , gaillard encore, et bon vivant. Croyez-vous que
lusieurs couples de martyrs. On plaçait dans l’arène ceux qui étaient jeunes et supposés faibles, pour que la vue du supplice
r aucun sentiment de pitié. On fit épuiser à la pauvre fille et à son jeune ami tout le cycle hideux des supplices de l’arène
phodèles1714; quand les grives babillent dans les oliviers ; quand le jeune feuillage n’a pas encore reçu une couche de pouss
evaux n’entame pas toujours sans peine ; j’encourageais du regard les jeunes houblonnières, nouvel espoir de nos pays ; je fro
nt la France par tous les bouts, le volontaire de 92 se réveilla plus jeune et plus acharné que jamais. Si j’interprète bien
ci et qu’un crépitement continu remplissait la salle. Seuls, les plus jeunes enfants, les pieds dans les mains et la langue ti
ard et de son école1826, puis se laissa sagement réconcilier avec ses jeunes vainqueurs. Le triomphe de l’école nouvelle était
rme ; Mais toujours ma jeunesse fuit, Et la vieillesse qui me suit De jeune en vieillard me transforme. Bois, bien que perdie
2108, Et lorsque Antiochus fut par eux détrôné, Sous les lois du plus jeune on vit marcher l’aîné Les bords de l’Hellespont,
ne dit : « C’est grand’honte « Qu’il faille voir ainsi clocher2196 ce jeune fils, « Tandis que ce nigaud, comme un évêque ass
rrière, S’est avec un grand bruit devant nous arrêté, D’où sautant un jeune homme2250 amplement ajusté, Mon importun et lui c
u’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeune Cléon, chez qui vont aujourd’hui Nos plus honnête
empressement de lire leurs ouvrages. Voici de petits vers2332 pour de jeunes amants, Sur quoi je voudrais bien avoir vos senti
L’hermine, le castor et le sanglier Une hermine2546, un castor, un jeune sanglier, Cadets de leur famille, et partant2547
es, livre IV, fable 21.) Le lapin et la sarcelle Unis dès leurs jeunes ans D’une amitié fraternelle, Un lapin, une sarce
ils et furets Sont tout prêts. Les gardes et les chiens vont dans les jeunes tailles, Fouillant les terriers, les broussailles
ais et d’une mère grecque, André-Marie de Chénier, qui fut amené tout jeune en France et y fit de brillantes études, s’engage
iiie siècle, mais l’un des plus grands poètes de la France2562. La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons2563 ! ô vous,
ux chers à Téthys2564, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarenline ! Un vaisseau la portait aux bords de C
elle crie, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague
s : Idylles marines, iv.) A l’hirondelle Fille de Pandion2570 ô jeune Athénienne, La cigale est ta proie, hirondelle in
rés enflent de lait la féconde génisse, Et tu vois tes brebis, sur le jeune gazon, Épaissir le tissu de leur blanche toison25
point à voir les jeux de tes agneaux ? Moi, je me plais auprès de mes jeunes chevreaux ; Je m’occupe à leurs jeux, j’aime leur
ra les ravir. (Bucoliques : Les esclaves et les mendiants, I.) La jeune captive « L’épi naissant mûrit, de la faux res
été, Boit les doux présents de l’aurore : Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
tefois S’éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d’une jeune captive ; Et, secouant le faix de mes jours langu
urner vers Dieu leur dernière pensée, Et, tenant par la main les plus jeunes de nous, A la veuve, à l’enfant, qui tombaient à
, Tendres fruits qu’à la lumière Dieu n’a pas laissés mûrir ! Quoique jeune sur la terre, Je suis déjà solitaire Parmi ceux d
Et son regard semble dire : « Vous aime-t-on comme moi ? » C’est une jeune fiancée Qui, le front ceint du bandeau, N’emporta
on heure est arrivée, Le passereau, loin des larcins, Vient cacher sa jeune couvée Dans les plis de tes voiles saints. Adieu,
« — Moi ? » dit-elle. Et ses veux se remplirent de larmes. Elle était jeune et belle, et la vie a des Charmes. Puis elle répo
 ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle. Une biche attentive, au lieu de
Ce pilote prudent, qui, pour dompter le flot, Prête une expérience au jeune matelot ! Plus de père pour lui ! plus rien qu’un
sparaît du sein de la famille, Tout le groupe orphelin, mère, enfant, jeune fille2684, Se rallie inquiet autour du père seul,
cadeaux qui pleuvent pour étrenne, Je t’aurais fait asseoir comme une jeune reine Au milieu de sa cour. Mais je ne savais pas
secte, épluchait quelques fleurs, Des taillis printaniers brisait les jeunes pousses, Et chantait ! — Le soleil riait dans sa
ur les temps mauvais ! Nous sommes trois. — Nous serons quatre ! — Le jeune est mort : voici sa croix2900, Retourne au logis,
eur sans relâche. Ah ! pauvre mère ! plus j’y songe, maintenant, Toi, jeune et belle encore, au travail t’obstinant, Plus tu
de vingt ans cette sévérité ! Ah ! vous voilà bien fier, pour être un jeune sage : Vous n’avez point passé par mon apprentiss
t ma main serre la tienne ! Geoffroy, descendant vers Gérald avec son jeune frère. Le soir à Roncevaux, l’archevêque Turpin29
le fleuve. Je lui donnai mon âme, ici comme à Montblois2912, Pour sa jeune vertu, pour ses nouveaux exploits, Et je ne saura
l par l’art et par la poésie. Entrée en forêt Le bois antique et jeune encore Dans sa beauté calme apparaît, Empourpré d
nc, alors, Gargantua, l’un des héros de l’ouvrage de Rabelais, est un jeune géant, que son père, le roi Grandgosier, vient de
ins de Mme de Sévigné, ne voulant pas faire supporter à une enfant si jeune les fatigues d’un aussi long voyage. 685. La mar
nt la campagne continua, et, à la prise de Mannheim (11 novembre), le jeune Louis-Provence reçut, d’un éclat de bombe, une co
érole. 813. Outre ses fils Jean-Baptiste et Louis, l’aîné et le plus jeune de tous ses enfants, Racine eut encore cinq fille
ndre cette fable charmante, que Fénelon a composé ses Fables pour son jeune élève le duc de Bourgogne, contre le caractère fi
re fier et présomptueux duquel il eut, dans le principe, à lutter. Le jeune Bacchus, fils de Jupiter, c’est le duc, de Bourgo
t-fils de Louis XIV. — L’idée d’introduire un faune, pour adresser au jeune dieu une fine et mordante leçon, est fort ingénie
le recueil tout entier dont il est extrait, il a été composé pour le jeune duc de Bourgogne (nous avons déjà dit, à la note
sa Vie de Naboth. 972. Massillon s’adresse aux grands de la cour du jeune roi Louis XV. — Voir la notice. 973. Job¸chap.
ce nom, qui devint illustre, que devait être connu dans l’histoire le jeune frère de Foedor et de la princesse Sophie. 1096.
plaisant de Dumas. Quoi qu’il en soit, c’est le cas de rappeler à nos jeunes lecteurs qui seraient tentés de s’autoriser de l’
a. Dandelot, nom par lequel on désignait François de Coligny, le plus jeune frère de l’Amiral (1521-1569). 1627. Œuvres pu
dans cette double leçon de respect filial et de courage donnée par la jeune paysanne au petit enfant, d’un ton qui ne sent en
diminutif ne s’est pas conservé. 1942. Petit museau de damoiseau, de jeune élégant. Aucun des deux mots ne s’est conservé da
le mot a désigné une sorte de chevelure artificielle. 1964. Verts, jeunes , pleins de sève et de force. 1965. Ores. A cett
péniblement. 2197. Plaisanterie rustique : un veau ne peut être que jeune . 2198. Bourrique, vient d’un mot latin qui sig
a que la pièce de Molière est en vers libres. 2300. Célimène est une jeune femme que sa beauté et son esprit, non moins que
un souhait affectueux : le poète ne paraît pas mettre en doute que la jeune captive n’ait encore de longs jours à vivre. Or,
On peut comparer la reprise touchant de la pièce d’André Chénier, la Jeune Tarentine (voir page 629). Elle tombe, elle crie,
lle crie, elle est au sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague
ran a feint qu’Eschyle s’était éloigné après avoir été vaincu par son jeune rival Sophocle dans le concours de tragédie : c’e
eur, le duc Nayme, Richard, vieil écuyer de Roland, Hardré, Geoffroy, jeunes seigneurs de la cour de Charlemagne, viennent tou
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
sur son dos la pourpre est déjà prête, La cuirasse d’azur garnit son jeune cœur, Pour les luttes de l’air l’oiseau part en v
de bison, Valets et laboureurs, composent la maison. Le maître est jeune et blond, vêtu de noir, sévère5 D’aspect, et d’u
je vois la France Contempler mes tableaux et leur jeter des fleurs. Jeune postérité d’un vivant qui vous aime ! Mes traits
43 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
fait dire à Mentor : « Il faut envoyer dans les guerres étrangères la jeune noblesse. Ceux-là suffisent pour entretenir toute
le croire. Mais quelque longue que soit ma nomenclature , je prie mes jeunes lecteurs d’être persuadés que je leur épargne enc
serais assurément bien fâché d’avoir épuisée. Quoi qu’il en soit, le jeune rhétoricien aura facilement compris, je l’espère,
nie des langues et des écrivains, n’est pas moins intéressant pour le jeune rhétoricien que la comparaison des idées et des e
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune. »
Chapitre IV. Éloge de Trajan, par Pline le jeune . Tels furent, chez les Romains, Tacite, Sénèqu
les Romains, Tacite, Sénèque quelquefois, et les deux Pline, dont le jeune appartient à ce chapitre de notre ouvrage, par so
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
ez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec leur jeune intelligence. Dans la disposition des morceaux, n
premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intelligences que des modèles accomplis sous le r
46 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
; et leur inspiration nous a semblé de nature à fixer l’attention des jeunes littérateurs. Nous ne terminerons pas sans dire u
des autorités sérieuses. Puisse cet ouvrage rendre plus agréable aux jeunes humanistes l’étude de la poésie ! Puisse-t-il leu
47 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
rence pour un maître de la littérature n’a passé avant le respect des jeunes âmes qui nous sont confiées ; je n’ai admis comme
réelle et trop profonde. Talma, suivant avec intérêt les débuts d’un jeune tragédien, l’interrompit tout à coup par cette ob
aient encore Au soleil, au printemps, aux roses de l’aurore ; J’étais jeune et vaillant. Aux danses des guerriers, À la cours
quittant leur chemin commencé, Couraient. Il les entend, près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressés, tendre une oreil
un beau trépas, Venez au vieil Horace apporter votre offrande. Venez, jeunes beautés, Chimène la demande. Accourez tous ; Corn
euple, devant lui, se lève après sa mort ! C. Delavigne 3. Le jeune Malade « Apollon, dieu sauveur, dieu des sava
a vie, et dieu des plantes salutaires, Dieu vainqueur de Python, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon u
rt abandonnée, Qui n’a pas dû rester pour voir mourir son fils ; Dieu jeune , viens aider sa jeunesse. Assoupis, Assoupis dans
à le dire ; Qui chantait, et souvent te forçait à sourire Lorsque tes jeunes dents, par de vives douleurs, De tes yeux enfanti
ais qui troublais le feuillage, Et faisais frémir l’onde, et sur leur jeune sein Agitait les replis de leur robe de lin ! De
t beau ? du moins quand la douleur N’avait point de ta joue éteint la jeune fleur ? Parle. Est-ce cette Églé, fille du roi de
ne fleur ? Parle. Est-ce cette Églé, fille du roi des ondes, Ou cette jeune Irène aux longues tresses blondes ? Ou ne serait-
de ces hameaux ; Prends la coupe d’onyx à Corinthe ravie ; Prends mes jeunes chevreaux, prends mon cœur, prends ma vie ; Jette
ès de la couche ; Le vieillard la suivait, le sourire à la bouche. La jeune belle aussi, rouge et le front baissé, Vient, jet
ait applaudi au talent naissant de Barnave, quoiqu’il n’aimât pas ses jeunes amis ; il appréciait l’esprit profond de Sieyès,
ce qu’avaient de neuf en 1822 les recherches psychologiques, ce qu’un jeune et généreux esprit pouvait y puiser de force et d
et du droit ; un frémissement de juste orgueil se produisit parmi ces jeunes cœurs ; une ère nouvelle commençait. Nos titres d
hénon le marbre inhabité Garde de Phidias la mémoire éternelle, Et la jeune Vénus, fille de Praxitèle, Sourit encore, debout
mphes de Tibère, Ni des disgrâces de Varus. J.-B. Rousseau. La jeune Captive « L’épi naissant mûrit de la faux res
été, Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
tefois S’éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d’une jeune captive ; Et secouant le joug de mes jours langui
fanges de Lutèce ; Sous un beau ciel mes yeux devaient s’ouvrir. Tout jeune aussi je rêvais à la Grèce, C’est là, c’est là qu
ui en parlent avec autant d’épouvante que d’admiration. Saint Jérôme, jeune , étudiant à Rome avec toute l’ardeur de son âme,
’où te vient l’amour de tes enfants ? Des villes d’Italie, où j’osai, jeune et svelte, Parmi ces hommes bruns montrer l’œil b
ou mortelle ennemie, Et, comme elle a sa gloire, elle a son infamie. Jeune , tu dois l’aimer : son charme décevant Fait battr
Qu’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. CLITANDRE. Mais le jeune Cléon chez qui vont aujourd’hui Nos plus honnêtes
le sauriez-vous ce qu’en ses froides veilles La pauvreté murmure à de jeunes oreilles ? Vous ne comprenez pas, n’ayant jamais
dans l’avenir, votre inflexible humeur Aurait soin de défendre à tout jeune rimeur, D’oser sortir jamais de ce cercle d’image
donc lui ravit le cœur jadis si tendre de Thésée, je ferais comme ce jeune Anglais qui s’écriait en sanglotant et en s’effor
rie De la moelle des ours et des lions nourrie, Dont le sang toujours jeune , engrais de l’avenir, En coulant sur le monde a s
r, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant, son chien qui jappe ép
cé à quarante ans qu’à vingt-cinq, la jalousie contre des rivaux plus jeunes et plus heureux, la colère de voir dans les autre
quant et plus instructif, plus propre à être goûté par tout le monde, jeunes et vieux ; le succès a été complet ; il devait l’
prendre du bon temps en dépit de l’hiver ; Puis, avec le zéphyr et la jeune hirondelle, Il joindra son ami, si son ami l’appe
sprit. » Je lui dis : « Sire, il en a beaucoup ; mais, en vérité, ces jeunes personnes en ont beaucoup aussi : elles entrent d
lybrius ne se trompe jamais. Folie d’amour, on en guérit quand on est jeune , les vieux en meurent ; folie d’ambition cède que
Anquetil (Trad. d’Horace)101. La Vie On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle est très-courte : car la jeunesse n
un moment ! Votre âge se trompe encore d’une autre façon sur la vie, jeunes élèves : il y rêve le bonheur, et ce qu’il y rêve
, et que cette promesse, la vie la tiendra ? Oui, c’est une promesse, jeunes élèves, c’est la promesse d’une grande et heureus
nnée. Que votre voix ne se mêle pas un jour à cette folle accusation, jeunes élèves ; que votre âme ne tombe point à son tour
’est en le comprenant ou en l’acceptant qu’on est homme. Écoutez-moi, jeunes élèves, et laissez-moi vous dire la vérité. Vous
à les bien remplir, le mérite moral est le même. Que chacun de vous, jeunes élèves, se contente donc de la part qui lui sera
qui le rend content de lui-même. L’accomplissement du devoir, voilà, jeunes élèves, et le véritable but de la vie et le vérit
il a. besoin. C’est l’atmosphère, c’est la société qui convient à ce jeune âge, à ses pensées, à ses goûts, au développement
bal de féerie, Pour arriver au ciel prenons par la mairie. Ou plutôt, jeune femme, avec de doux propos, Puisque dans les salo
ne sont pas moins belliqueuses que les monarchies, comme les nations jeunes sont ambitieuses et confiantes dans l’avenir, et
trie par la forte main de nos aïeux. De Montalembert 109. Aux Jeunes Gens Si vous aimez la liberté et la patrie, f
effet ravissant au milieu de la nuit sombre. Dans l’antichambre, deux jeunes peintres faisaient l’exercice ; un troisième remp
48 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
testent, pourra les flétrir impunément du nom de lâches. « — Que nos jeunes guerriers, s’écrie un vieux chef Sioux, me disent
île sablonneuse d’Ithaque : il lui en a coûté beaucoup de laisser sa jeune femme et son enfant à la merci des chefs ambitieu
sage. Évite les discussions et les dangereuses rivalités ; les Grecs, jeunes et vieux, t’en honoreront davantage. » — Voilà le
il flatte leur orgueil national, il compare la patrie qui pleure ses jeunes guerriers à l’année qui a perdu son printemps, il
és propres à ce genre d’éloquence. Des exemples instruiront mieux vos jeunes intelligences que des généralisations. Je suppose
ordera à son seul mérite ce qu’on refuserait à la faconde précoce des jeunes tribuns de la cour et de l’étude. Revenons mainte
a fait dire à Pascal que la vraie éloquence se moque de l’éloquence. Jeune , il s’était exercé silencieusement à la pratique
une modestie qui lui conciliait tous les cœurs. Il s’excusait, lui si jeune , de prendre part à la discussion avant que tous l
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
, l’ont jeté dans des écarts qui pourraient égarer l’inexpérience des jeunes orateurs. On admire souvent, dans ses écrits, la
enter à toutes les classes de lecteurs, et des modèles à offrir à nos jeunes rhétoriciens, passons sur l’ordre des temps, et h
50 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
vieillard reproche à sa fille le goût frivole qu’elle éprouve pour un jeune désœuvré, au lieu de consentir à prendre un époux
et laborieux. Silène (père d’Arténice), Arténice. Silène. Tous ces jeunes bergers, si beaux et si chéris, Sont meilleurs po
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
ien, que s’il s’occupe de former avec soin et d’orner l’esprit de son jeune élève, il met bien plus d’attention encore et de
ue temps à la Congrégation de la Doctrine chrétienne. J’y entrai trop jeune et y restai trop peu, pour profiter, comme je l’e
52 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
ait, à huit ans, des dialogues de Platon. Les premiers essais de leur jeune émule furent les traductions des Œconomiques d’Ar
antique trouvé dans les ruines de Rome sous la statue brisée du plus jeune des Gracches. » Ce tribun de dix-huit ans devint
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
Paris par ce succès qui fixa l’attention des compagnies savantes, le jeune lauréat fit à l’Athénée un cours sur la réforme e
ibrairie académique de Didier ; t. Ier, p. 41. 2. Il appartient à la jeune génération de le lui rendre : c’est là son premie
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
nous la priâmes de nous faire participer au souper de sa famille. Nos jeunes dames parisiennes se régalèrent avec elle de gros
ënes, d’ébéniers, tout brillants d’une lueur bleuâtre et céleste. Les jeunes dames vêtues de blanc, qui nous devançaient, para
st toujours trop vieux pour faire le bien, mais on est toujours assez jeune pour le conseiller. Que m’importe ? J’aurai prése
55 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Préface de la première édition » pp. -
but qu’on se propose, il y a là un danger certain de matérialiser de jeunes intelligences, qu’on mettrait à la marque, à la s
les bonnes mœurs, mais encore est très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur goût et à orner leur cœ
56 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
a pas semblé suffisant de les réduire à des faits ou à des dates. De jeunes esprits sont rebutés par la sécheresse de ces som
me ; nous serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette
. Voilà comme quoi30 il y a des changements dangereux, et quand notre jeune ami aura autant vécu que nous, il n’aura pas meil
nos troupes le besoin pressant de l’État, les avantages passés, et un jeune prince du sang qui portait la victoire565 dans se
le, comme deux braves567, en champ clos. Alors que ne vit-on pas ! Le jeune prince parut un autre homme : touchée d’un si dig
e en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois571 le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
eux qu’entre les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, dont la victoire avait relevé la haute co
’abbé de Fénelon fut nommé en 1689 précepteur du duc de Bourgogne. Ce jeune prince, si fougueux, si hautain, si rebelle, devi
n si horrible836. Les uns et les autres conviennent qu’il s’agit d’un jeune prince éblouissant, qui promettait beaucoup, et d
dieuse ses anciens malheurs, dont elle n’est pas encore consolée. Une jeune fauvette, au contraire, y chante ses plaisirs, et
n847, tel qu’il fut autrefois chez le roi Admète, ou du moins quelque jeune héros du sang de ce dieu. Les deux oiseaux, inspi
imable qu’il est fier848. » Alors Philomèle continua seule : « Que ce jeune héros croisse en vertu, comme une fleur que le pr
irer celui que Philomèle et sa compagne venaient de chanter854. Le jeune prince855 Le Soleil, ayant laissé le vaste to
le reste d’un cruel orage ; mais, ce qui l’émut davantage, il vit un jeune nourrisson des Muses qui lui était fort cher, à q
âces de l’esprit et du corps viendront en foule pour l’orner. » Le jeune Bacchus et le faune863 Un jour, le jeune Bacc
le pour l’orner. » Le jeune Bacchus et le faune863 Un jour, le jeune Bacchus864, que Silène865 instruisait, cherchait
sa tranchante faux. Auprès de ce chêne sacré et antique se cachait un jeune faune, qui prêtait l’oreille aux vers que chantai
des et les autres nymphes du bois souriaient aussi. Ce critique était jeune , gracieux et folâtre ; sa tête était couronnée de
he pendait sur son côté droit, en écharpe, un feston de lierre, et le jeune Bacchus se plaisait à voir ces feuilles consacrée
au dessous de la ceinture par la dépouille affreuse et hérissée d’une jeune lionne qu’il avait tuée dans les forêts. Il tenai
lanes : « Ici est enfermée l’âme du licencié Pierre Gardas. » Le plus jeune de ces écoliers, qui était vif et étourdi, n’eut
possédez : vous avez un trésor dans votre maison. Vous voyez dans ce jeune gentilhomme la huitième merveille du monde946. »
t et devinait. Son existence fut plus simple qu’il n’eût voulu. Entré jeune au service, il brisa son épée, pour se venger d’u
briand. La Duchesse de Bourgogne967 Jamais princesse arrivée si jeune ne vint si bien instruite, et ne sut mieux profit
ire toute et uniquement à celles avec qui elle se trouvait. Sa gaieté jeune , vive, active, animait tout, et sa légèreté de ny
and de mulets, et Colin devait le jour à un brave laboureur. Ces deux jeunes enfants s’aimaient beaucoup, et ils avaient ensem
iné de cette manière toutes les sciences utiles, il fut décidé que le jeune marquis apprendrait à danser1092. On imagine bien
arents s’épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs. Une jeune veuve de qualité, qui n’avait qu’une fortune médi
Madame de la Jeannotière, en se les appropriant1093 et en épousant le jeune marquis. Une vieille voisine proposa le mariage.
avec joie la proposition. Tout était déjà prêt pour les noces, et le jeune marquis recevait déjà les compliments de leurs am
ré avec sa mère, il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas : cette jeune veuve m’aime éperdument ; elle est plus généreuse
t à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lio
ontribue même à notre bonheur ; car il fait l’amusement de toutes les jeunes personnes, les délices des recluses1257; il charm
c qui que ce fût. Pour cela, nous allâmes couper une bouture1296 d’un jeune saule, et nous la plantâmes sur la terrasse, à hu
sage, la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu1380. Conseils à un jeune homme1381 Vous ignorez, monsieur, que vous éc
des tonneaux. On vit alors un objet digne d’une éternelle pitié ; une jeune demoiselle parut dans la galerie de la poupe du S
ciants. Un baldaquin1491 cramoisi, garni de franges d’or, couvrait le jeune couple et les parents. Une musique russe, resserr
tions intelligentes : c’est de ne considérer dans les écoliers que de jeunes âmes, et dans les maîtres que des pasteurs d’enfa
scours1659. Les Grecs fugitifs de Constantinople Un soir que nos jeunes voyageurs1660 s’étaient arrêtés à l’orient de Cat
ses profondes des révolutions ; soit que tu verses des pleurs sur une jeune femme mourante au milieu des pompes et des danger
Paris par ce succès qui fixa l’attention des compagnies savantes, le jeune lauréat fit à l’Athénée un cours sur la réforme e
moindre danger, passer sur le territoire limitrophe de la France. Le jeune Sismondi, ayant été placé en sentinelle, pour vei
il en est qui soient encore désespérés à côté de la piété de ces deux jeunes sœurs ; elle domine, dans notre esprit, l’idée de
lait un symbole de péril, que l’équipage sortit du vaisseau, les plus jeunes passant les premiers, et les officiers du grade l
dans la rue, Le préfet adressa quelques compliments de condoléance au jeune Pietri, et les suivit presque aussitôt. Pour Orso
rit le bras et l’entraîna hors de la salle. « Accompagnez-les, dit le jeune Piétri à quelques-uns de ses amis ; ayez soin que
se disputent à qui nous rendra plus misérables. Il faut, dès nos plus jeunes années1835, nous mettre bien avec notre esprit. C
is cherché la faveur des paroles et non le crédit des sentiments. Vos jeunes têtes couronnées1838 ne sont pas pour nous un aud
e se mettre du côté de ce qui est en péril : or, ce qui est en péril, jeunes élèves, c’est la doctrine éminemment française et
ces libres appelées à travailler à la fortune de l’esprit humain ; de jeunes Français chez qui l’amour de la patrie doit être
arlemagne, 1854.) Les lettres Que n’a-t-on pas dit des lettres, jeunes élèves, et que ne reste-t-il pas. à en dire ? Cha
Lettres de Balzac : Thémis en deuil, ou Regret funèbre sur la mort du jeune Robert, avocat en la cour du Parlement, in-8*, 16
e ; c’est le mot, surtout aujourd’hui que les programmes écrasent les jeunes intelligences. 299. Pascal a dit : « Rien n’es
-sucré, mais assez capiteux. 434. La Trappe est un couvent, où lion jeune , où lion fait vœu de tempérance. 435. Elle laiss
l n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et jolie, j’ai goûté des plaisirs ; j’ai été aimé
eut quelque chose de paternel encore dans cette remontrance. 700. La jeune princesse de Savoie venait d’arriver en France; c
nous n’y laissons que le bien que nous avons fait. « Pardonnez-moi, jeunes élèves, d’avoir arrêté votre pensée sur des idées
. Si nous avons le front triste, c’est que nous la voyons. « Vivez, jeunes élèves, avec la pensée de cette pente que vous de
n na­turel bouillant et rebelle : toute cette page est un portrait du jeune prince, dont il devait dompter l’humeur sauvage.
’au réveil, après une nuit d’été où avait éclaté un violent orage, le jeune prince, les yeux encore tout endormis, était de m
de l’éperon. 863. Cette fable fut composée sans doute un jour que le jeune prince avait fait une faute dans ses vers latins.
988. Dans une de ses lettres, Mme de Maintenon parlait ainsi de la jeune princesse ; après quelques mots piquants contre l
t, mais il est agricole. Enfant, il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune , il est patient, robuste et courageux, Et paye, e
rt. 1256. Je lis dans M. Michelet : « Les rossignols, les pinsons, jeunes encore ou moins habiles, savent écouter et profit
dont il ne pouvait se lasser d’admirer la hauteur et la légèreté ; le jeune Henri levait aussi les yeux vers la cime des tour
aïna. 1567. Oiseau de mer qui fait son nid parmi les algues. 1568. Jeune Grecque, héroïne des Martyrs de Chateaubriand. 1
es, et il sait l’être. Nous avions grand besoin de lui !… Mais il est jeune , il est mortel. » 1587. Le premier consul avai
st de s’effacer sous l’historien. 1651. Joubert a dit : « Les plus jeunes ne sont pas dans le devoir quand ils n’ont pas de
our les plus âgés, ni les plus âgés quand ils n’exigent rien des plus jeunes . «  N’estimez que le jeune homme que les vieill
s vieillards trouvent poli. «  Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments, et ses vieilles pensées. «  La viei
oubliée, ne vous a-t-elle jamais retracé les gracieux tableaux de vos jeunes années ? N’avez-vous pas cru voir surgir devant v
harlemagne, quelques jours avant sa mort : « On croit la vie longue, jeunes élèves ; elle est très-courte : car la jeunesse n
57 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec leur jeune intelligence. Dans la disposition des morceaux, n
premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intelligences que des modèles accomplis sous le r
recommander de s’en aller toutes deux à Montluçon en Auvergne, et le jeune Fouquet à Joinville en Champagne. La bonne femme
mence110. Rome tomba entre les mains de Marc-Antoine, de Lépide et du jeune César Octavien, petit-neveu de Jules César et son
rs éloquente : c’est une grave erreur, puisque Bossuet, bien que plus jeune de quelques années, avait avant lui prononcé d’ex
u que de peu de mois. L’ardeur de la charité avait pensé l’entraîner, jeune , dans la carrière périlleuse des missions étrangè
Louis XIV, vieillissant, et qui avait entendu de si grands hommes. Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les plus belles
e Louis XIV340. Enfin, le 2 février, il part de Saint-Germain avec le jeune duc d’Enghien, fils du grand Condé, et quelques c
nt poussée dans les formes. À peine l’eut-on ouverte, qu’une foule de jeunes volontaires, qui suivait le roi, courut attaquer
de vignes et de fruits, leurs sommets couronnés d’arbres utiles et de jeunes forêts373 ; les déserts devenus des cités habitée
t à mort toutes les bêtes sauvages, attaque les petits éléphants, les jeunes rhinocéros, et quelquefois même ose braver le lio
avait partagé l’empire littéraire de son temps. Depuis quatre ans, un jeune prince, ami du peuple, s’était assis sur un trône
laçant en Grèce et vers le temps de Philippe la relation du Voyage du jeune Anacharsis. Ce livre remarquable, où les préoccup
vaines tentatives de leurs rivaux et de leurs successeurs. Voyage du jeune Anacharsis429, ch. lix. Extraits de poésie.
t pas l’espace, Ils n’eurent pas le temps de faire mal aussi. De ces jeunes guerriers la flotte vagabonde Allait courre457 fo
nt vécu ou même qui les ont précédés ; et Rotrou, bien qu’il fût plus jeune que Corneille, le devança de plusieurs années dan
es reposent aujourd’hui dans l’église Saint-Étienne-du-Mont700. De jeunes Israélites célèbrent les louanges d’un grand roi.
sujétion où son enfance a été retenue. Déjà le caractère généreux du jeune prince l’avait voué aux soupçons et à la haine de
d’un ministre ennemi des flatteurs, Choisi pour mettre un frein à ses jeunes ardeurs, De les flatter lui-même, et nourrir dans
si, sans être injuste, Elle choisit Tibère adopté par Auguste ; Et le jeune Agrippa, de son sang descendu, Se vit exclu du ra
icule : c’est le personnage du glorieux. Isabelle a auprès d’elle une jeune personne dont on ne connaît pas la famille, et qu
nctif dont elle ne se rend pas compte, Lisette, c’est le nom de cette jeune personne, est favorable au comte de Tufière, malg
u ? EURYCLÈS. On n’a rien découvert ; et tout ce qu’on a vu, C’est un jeune étranger, de qui la main sanglante D’un meurtre e
MÉROPE. Parle. De qui ton bras a-t-il tranché la vie ? ÉGISTHE. D’un jeune audacieux, que les arrêts du sort Et ses propres
es murs, leurs citoyens, tout est nouveau pour moi. MÉROPE. Quoi ! ce jeune inconnu s’est armé contre toi ? Tu n’aurais emplo
gnard. Le ciel m’a secouru dans ce triste hasard : Cette main du plus jeune a puni la furie ; Percé de coups, madame, il est
pe à son sort ; mais bientôt on lui dit que son fils a péri et que ce jeune étranger a été son assassin. Furieuse, elle veut
njurer. Mais bientôt Polyphonte lui-même trouve trop lente la mort du jeune captif, qui lui inspire des soupçons. Acte IV,
alent ou le courage a le plus de droits à nos hommages. La mort de ce jeune cygne, étouffé, comme l’a dit Châteaubriand, par
l’un des plus douloureux épisodes de nos discordes civiles836. La jeune captive837. « L’épi naissant mûrit de la faux
     Boit les doux présents de l’aurore ; Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
’éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix,         Ces vœux d’une jeune captive ; Et secouant le joug de mes jours langui
arme l’instant suprême et console la mort. Vous-mêmes choisirez à mes jeunes reliques Quelque bord fréquenté des pénates rusti
de Corbie dans les Inscriptions qu’il a faites, d’après la demande du jeune Louis XIV, pour rappeler les exploits militaires
. 128. C’est presque l’expression d’André Chénier faisant dire à la jeune captive : Ma bienvenue au jour me rit dans tous
, p. 144 et suiv. Elle se rapporte à l’année 1719. Par le bienfait du jeune Louis XV ou plutôt du régent, il avait été attrib
e concise de Voltaire la célèbre période de Bossuet : « Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
qui, s’adressant à la fille d’Agamemnon, déplore le malheur de cette jeune princesse : Hélas ! ainsi du cygne, aux rives du
ges : on les trouvera à la tête des principales éditions du Voyage du jeune Anacharsis. Il s’y est peint tout entier avec aba
en France, en 1600, lorsque son ami du Perrier l’avait présenté à la jeune reine. Quoi qu’il en soit, l’ode que nous donnons
uronne des innocents. On entendit des voix qui disaient dans la nue : Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue ; Viens, re
e de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie française. Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui en survécut
ut Condé dans cette occasion, ni de la mort du neveu de ce prince, le jeune duc de Longueville (qu’il se proposait de célébre
de la lecture des anciens, Racine s’est rappelé ce trait de Pline le jeune , dans son Panégyrique de Trajan, c. XXXV : « Quum
e vive sympathie a généralement accueilli les productions de ce noble jeune nomme, dont il n’était presque resté qu’un toucha
Mondes, 15 janvier 1838, 1er février 1839, 1er juin 1844. 837. Cette jeune captive, que Chénier fait parler en vers si touch
des Morceaux choisis pour la classe de troisième. 841. « Louer la jeune Captive, a dit M. Gustave Planche, est une tâche
rdre si logique, les images qui servent de vêtement aux pensées de la jeune captive ont tant de grâce et de pureté, qu’il sem
Chénier aurait su tirer de ce germe la moisson dorée qui s’appelle la jeune Captive ? Avec deux vers de Tibulle, André Chénie
d’une mélancolie plus touchante, d’une chasteté plus gracieuse que la jeune Captive. » — Ces vers de Tibulle, que le critique
58 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
l’intérêt du tableau qu’il veut retracer. Le succès même du Voyage du jeune Anacharsis, montre un temps qui avait peu encore
attentif, s’il ne convenait de ne pas provoquer prématurément chez de jeunes esprits une curiosité dont le moindre danger sera
en effet, celui de 1823, porte ce trait d’origine ; il est composé dé jeunes poètes royalistes et chrétiens, an moins par le s
rsan, quitta le collège du Plessis pour se consacrer à l’éducation du jeune abbé de Louvois, et dut faire violence à la modes
et, sans paraître fort effrayé : « Mon enfant, dit-il, vous êtes bien jeune  ; vous faites de bonne heure un vilain métier. — 
ouer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du faux. Apprenez que je n’a
et qu’on ne peut chasser. Quoique ces animaux, surtout quand ils sont jeunes , aient de la gentillesse, ils ont en même temps u
les, à genoux devant lui, le retient par les basques de son habit. Le jeune libertin est entouré de l’aînée de ses sœurs, de
traîner hors de la maison. Derrière le fauteuil du vieillard, le plus jeune de tous a l’air intimidé et stupéfait. A l’autre
raire du dix-huitième siècle de plus touchante figure que celle de ce jeune écrivain mort à trente-deux ans, et qui, par la f
le-Isle. Son premier écrit fut sans doute l’éloge funèbre d’un de ses jeunes compagnons d’armes qu’il avait vu mourir à Prague
chez moi une lettre, auquel de nos gens l’a-t-il remise ? » — « A un jeune laquais blondin, qui nous a dit être à vous, mada
’agitation et de mécomptes. Admis dans un corps nouvellement formé de jeunes ingénieurs, il fait campagne en 1760. Desservi au
. Pendant que je considérais leurs manœuvres, j’aperçus une troupe de jeunes paysannes, jolies comme le sont la plupart des Ca
des tonneaux. On vit alors un objet digne d’une éternelle pitié : une jeune demoiselle parut dans la galerie de la poupe du S
é de T*, membre du Sénat de Saint-Pétersbourg, et le chevalier de B*, jeune Français que les orages de la révolution de son p
réunion, au reste, n’a pas été de longue durée. Il était venu avec un jeune chambellan qui a ses affaires à Pétersbourg et sa
une terre bien éclairée. Le style de l’un a l’air plus frais et plus jeune  ; celui de l’autre a l’air plus ancien : il a l’a
mieux ne l’éprouver jamais : et pourquoi donc ont-ils accepté d’être jeunes , de vivre même, puisque cela ne devait pas toujou
parlent pour la première fois à cette époque, l’appellent un certain jeune bachelier. C’était pourtant là Du Guesclin, le pr
t entourée d’un studieux auditoire, qui sut apprécier les qualités du jeune professeur, la gravité d’une parole toujours maît
ses profondes des révolutions ; soit que tu verses des pleurs sur une jeune femme mourante au milieu des pompes et des danger
soit rigoureux de désigner ainsi Guéneau de Montbéliard446, mort trop jeune , et dont les pages brillantes furent confondues p
entir et de diriger les vocations ; il savait surtout communiquer aux jeunes esprits qui se donnaient à lui l’enthousiasme don
, qui était effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes . La douleur des pères et des mères dominait dans
e releva promptement. A peine il entrait en convalescence que le plus jeune de ses fils, Dagobert, qui n’était pas encore bap
septembre et pour la préparation des breuvages qu’on administrait aux jeunes malades. Hilperic, silencieux, donnait peu de sig
à l’avenir. Cependant la maladie mortelle suivait son cours : le plus jeune des deux enfants succomba le premier. Ses parents
r quelque perte récente. Ils se portèrent en foule aux funérailles du jeune prince, et le suivirent processionnellement jusqu
le fut fermée en 1822, l’auditoire se reforma librement autour de son jeune maître, dans les conférences qu’il avait ouvertes
yageur oisif qui n’a pas mieux à faire. Ce conducteur, qui était tout jeune , lui exposa naïvement les particularités de son o
ême, « comme une herbe sans soleil, entre deux pavés de Paris. » Tout jeune encore, compositeur d’imprimerie, et le seul souv
r devant lui : Carthaginois, Celtes, Romains, Goths et Sarrasins. Nos jeunes antiquités lui font pitié. Un Montmorency disait
Débats, il mettait au service de ses préférences politiques une plume jeune , hardie, parfois provocante, et qui a laissé des
ue plus froide : « J’ai pris mon parti, disait-il, de n’être pas plus jeune que mon âge, et cela en politique, comme ailleurs
ne secrète préférence pour le dernier de ces trois poètes, et le plus jeune , que nous avons vu mourir, Alfred de Musset, tout
le A la richesse de l’or ; Et ta douceur est pareille Au miel dont la jeune abeille Compose son cher trésor. Mais sans tes cl
n âme glacée) ; Pour la première fois, par un don solennel, Mes mains jeunes encore enrichissaient l’autel : Du temple tout à
troit passage, Des vains honneurs du pas le frivole avantage. J’étais jeune et superbe, et nourri dans un rang Où l’on puisa
’était le nom du personnage), Transplanté là de l’indien rivage, Fut, jeune encor, ne sachant rien de rien, Au susdit cloître
eurs. Orné, rempli de saintes gentillesses Que lui dictaient les plus jeunes professes, L’illustre oiseau commençait son récit
ruine des mœurs. Les faux succès du méchant dans le monde. Le jeune Valère s’est laissé séduire par Cléon, qui met sa
qua de sa croix les drapeaux des Césars. Jaloux de tout connaître, un jeune amant des arts, L’amour de ses parents, l’espoir
oèmes, qui sont dans toutes les mémoires : L’Aveugle, le Mendiant, la Jeune Tarentine, la Liberté, etc. Il médite aussi des œ
, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement ; Tantôt je ne retiens que les
couronne Qui te nomme sa fille et te destine au trône, Souviens-toi, jeune enfant, que le Ciel quelquefois Venge les opprimé
cherchant dans le palais splendide L’esclave près de qui toujours ses jeunes ans Trouvent un doux accueil et des soins complai
n spectre sombre Entre, cherchant des yeux l’autel hospitalier707. La jeune enfant rougit. Il court vers le foyer ; Il embras
indigent S’est assis. Sur ses mains de l’aignière710 d’argent Par une jeune esclave une eau pure est versée. Une table de cèd
les rênes ? Je n’ai plus ni pays, ni parents, ni domaines. D’un long jeune flétri, d’un long chemin lassé, Et de plus d’un g
n ses jardins immenses, Offrit à mon travail de justes récompenses. «  Jeune ami, j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, soi
famille s’empresse ; On cherche des habits, on réchauffe le bain, La jeune enfant s’approche ; il rit, lui tend la main : « 
ière, Ma fille, m’as ouvert la porte hospitalière. » Idylles. La jeune Tarentine. Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oi
aux chers à Thétis ; doux alcyons pleurez719 ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Un vaisseau la portait aux bords de C
elle crie, elle est an sein des flots. Elle est au sein des flots, la jeune Tarentine ! Son beau corps a roulé sous la vague
olée747, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de fleurs ; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs. Épîtres. L
iens ; tu veux rester libre, et le peuple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’espérance lointaine
noces conviée La célébrer dans leurs chansons ? Et ces compagnons du jeune âge Qui m’ont suivi dans les combats, Ont-ils rev
ne muse sévère, celle de la France en deuil, vint arracher à l’âme du jeune poète des accents plus élevés. Ce fut sous l’insp
remède, quand la mort le surprit à Lyon le 10 décembre 1843769. Le jeune diacre ou la Grèce chrétienne770. Entre le mo
els en deuil. Ils ont brisé des morts la pierre sépulcrale, Et, de la jeune épouse écartant le linceul, Arraché de son doigt
 ; A ses chants cadencés autour de lui se mêle L’harmonieux grelot du jeune agneau qui bêle. Une biche attentive, an lieu de
’oiseau met sa tête sous son aile, L’enfant dans la prière endort son jeune esprit ! II Ma fille, va prier ! — D’abord, sur
i berça tant de nuits ta couche qui chancelle, Pour celle qui te prit jeune âme dans le ciel, Et qui te mit au monde, et depu
e, la Popularité, l’Idole. André Chénier avait visiblement inspiré le jeune poète : il lui avait donné le rythme, le ton, l’a
yeux de Sulia (riantes destinées !) Grégor fleurit toujours dans ses jeunes années822… Histoires poétiques. Alfred de
vant qu’Eschyle vînt lui créer un domaine, Quelle était parmi vous la jeune Melpomène ? C’était la courtisane aux gestes sans
t pour des chants, Un cortège boiteux de faunes trébuchants. Alors le jeune Eschyle apparut dans la Grèce ; De la folle bacch
blessé de cet excès de témérité qui ressemblait à un défi, sut gré au jeune poète de ce retour intelligent vers les tradition
!Le Richard862 est un brutal infâme, Qui maltraite, dit-on, la pauvre jeune femme. GEORGE. J’en suis charmé. RODOLPHE. J’en
ns, Respectueusement, à de petits garçons ; Préparer les pinceaux des jeunes demoiselles Dont je corrigerai les chastes aquare
secte, épluchait quelques fleurs, Des taillis printaniers brisait les jeunes pousses, Et chantait ! — Le soleil riait dans sa
et un mauvais goût, et l’on dispute des goûts avec fondement. » 192. Jeune littérateur qui mourut en 1732. 193. Physicien e
e la langue que nous parlons ; ils sont tous deux pour nous comme une jeune antiquité ; mais les innovations de madame de Sta
récédente, Harold s’était rendu auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère et son neveu, livrés comme ôtages par le ro
nstance, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre d
t qu’on pouvait s’y méprendre : quoiqu’il eût été donné ensuite à une jeune personne, et qu’il n’eût plus entendu que sa voix
e impériale de Russie. 688. Coupe habile qui marque la résolution du jeune peintre. 689. On peut retrouver ici le souvenir
ent restées dans un grand désordre. Son frère Joseph Chénier donna la Jeune Captive dans la Décade du 20 nivôse, an III, puis
ptive dans la Décade du 20 nivôse, an III, puis, sous le Consulat, la Jeune Tarentine. A la mort de Joseph Chénier, les manus
s proscrits, Vous souvient-il encor qui les avait écrits ? Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloire, Vous veniez d’es
èces du second livre des Messéniennes sont consacrées à la Grèce : Le Jeune Diacre, Parthénope et l’Étrangère, Aux Ruines de
es mains, joyeuses et bénies, N’ont point mal fait encor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfa
 ; Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! 809. L
d’eux et dirige ses coups vers un bosquet, où de jeunes hommes et de jeunes femmes, au retour de la chasse, écoutent les chan
que ironie et beaucoup de cœur. C’est 1’Ariste de la pièce, un Ariste jeune , animé, chaleureux, et qui représente le bon géni
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
rs Athéniens s’y étant rendus pour une affaire particulière, tous les jeunes Romains qui les entendirent, furent ravis de leur
s fureurs des discordes civiles dans les champs de Pharsale. Pline le jeune consacra le talent de l’éloquence, à louer un des
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
tion, nous présentons les deux sujets suivants aux jeunes gens ou aux jeunes personnes pour qu’ils s’exercent on ce genre ; et
nte et reçoit la mort. Lecture. — Vœu de Jephté. Vol. II, nº 115. La Jeune Fille et la Naïade. Argument. Une jeune fille le
r apaiser sa soif ; mais la séduisante image disparaît aussitôt et la jeune Grecque fait entendre des plaintes. Quelques inst
uelques instants après, une naïade sort de l’eau, et s’adressant à la jeune éplorée, lui conseille d’attendre que l’eau redev
traits dans ce miroir. Trouver une conclusion morale. Lecture. — La jeune Fille et la Naïade. Vol. II, nº 116. Section 
ent éloignés, ce que serait un entretien, s’ils étaient présents. Les jeunes personnes surtout qui veulent posséder une instru
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
précipités fondent dans la carrière. Tout s’éloigne, tout fuit ; les jeunes combattans Tressaillans d’espérance, et d’effroi
aîne un char, soit qu’il porte son guide, J’exige qu’un coursier soit jeune , ardent, rapide. Fût-il sorti d’Épire(c) ; eût-il
e d’Athalie, le grand-prêtre Joad prend la résolution de couronner le jeune Joas, héritier du trône d’Israël, et qui a été se
e action commence ; ce que les lois du théâtre n’autorisent point. Le jeune Joas, depuis l’instant où le grand-prêtre prend l
seuls Lévites chasser du trône la puissante Athalie, pour y placer le jeune Joas. Il faut que le nœud soit commencé dans le p
Athènes auquel elle a des droits légitimes ; et les réponses de cette jeune princesse l’engagent insensiblement à lui faire l
l : mais voyant paroître Thésée avec Hippolyte, et s’imaginant que ce jeune prince va tout déclarer, elle permet à Œnone de f
Aricie qui a été instruite par Hippolyte du crime de Phèdre, blâme ce jeune prince de garder le silence. Celui-ci lui demande
cher la haine, la plus envenimée et le dessein formé d’empoisonner ce jeune Britannicus, qui fait ombrage à sa puissance auta
e en Dieu ; la tendresse de Josabet, et ses alarmes sur les périls du jeune Joas ; la générosité d’Abner, et sa fidélité à se
sont celles ci que Racine met dans la bouche d’Hippolyte, lorsque ce jeune prince se justifie auprès de Thésée du crime dont
rreur. Suivez-moi ; vous verrez s’il est rien que j’avance, Et si son jeune cœur entre nous deux balance. (Voilà ce coup de
rares génies moissonnoient à leur aise. Il est encore naturel que le jeune poëte alors transporté d’un vif et noble enthousi
les meilleurs écrivains. Des dégoûts affreux vont être le partage du jeune métromane. Il n’en est pas ébranlé : il les brave
arte nullement de la nature. Un langage figuré devoit être celui d’un jeune poëte, même dans la simple conversation, lorsqu’o
u’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeune Cléon, chez qui vont aujourd’hui Nos plus honnête
ont parmi nous les plus parfaits modèles que puissent se proposer les jeunes poëtes dans le genre de la comédie. Mais nous avo
devient que plus vive, lorsque Thésée rejetant la justification de ce jeune prince, lui dit d’un ton foudroyant : Pour la de
ur. C’est ainsi que Racine sait si bien nous attendrir sur le sort du jeune Joas, par la vive peinture du danger où il se tro
fils du meurtrier de son époux. Les Grecs demandoient à ce prince le jeune Astyanax pour le faire périr. Pyrrhus, qui vouloi
prend qu’elle vient d’arriver avec Clitemnestre sa mère, et Eriphile, jeune princesse de Lesbos, captive d’Achille, et qui vi
us, sans rougir, être père un moment ? Vous n’avez devant vous qu’une jeune princesse, A qui j’avois pour moi vanté votre ten
parlant du sacrifice, vous y serez ma fille, sans trembler pour cette jeune princesse. AI. Clitemnestre ouvre la scène avec
t entièrement déterminé à sacrifier Iphigénie ; et le danger de cette jeune princesse devient, par là même, plus grand, et l’
us obéissez. Si vous n’avez appris à vous laisser conduire, Vous êtes jeune encor, et l’on peut vous instruire. Britannicus.
convenir que cette nouvelle route est frayée depuis quelques années. Jeunes poëtes, c’est à vous d’y entrer avec courage, et
eureuse histoire de la ruine de sa patrie, est retenu auprès de cette jeune reine par un violent amour qui lui fait oublier l
ens de faire savoir à leur chef la situatiou où ils se trouvent. Deux jeunes guerriers, Nisus et Euryale, unis de la plus étro
sus et d’Euryale, tendres amis, que le poëte a immortalisés. Ces deux jeunes guerriers, après avoir fait un carnage affreux de
furieux Volscens perce impitoyablement le flanc et le sein délicat du jeune Euryale, qui tombe mourant : des ruisseaux de san
s, commandées par trois officiers. La première est sous les ordres du jeune Priam, fils de Polite, et petit-fils du dernier r
l’inconstance de Didon et la perfidie des Carthaginois, substitue au jeune prince troyen son fils Cupidon. La reine caresse
i d’Ardée. Elle inspire de même à ce prince l’ardeur de la guerre. Le jeune Ascagne blesse imprudemment un cerf apprivoisé ;
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
serve l’empreinte, chaque jour plus effacée, du sein et du bras d’une jeune femme ensevelie sous les ruines de Pompéia : c’es
s unit avec des lianes, il les cimente avec des vases, il y plante de jeunes arbrisseaux, et lance son ouvrage sur les ondes.
illons. Des serpents verts, des hérons bleus, des flammants roses, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisse
D’un pâle demi-deuil revêt tes sept collines, Et, d’un ciel toujours jeune éclaircissant l’azur, Fait briller les torrents s
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
issance qui ne souffre jamais impunément d’éclipse, la vertu. Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’h
r trésor public, l’arome de la jeunesse et l’épée de l’âge viril1. Le jeune patricien s’y plaît et s’y donne ; il s’y plaît c
sse de mon discours2. La nature même de mon auditoire, composé d’âmes jeunes , entraîne la mienne ; je me rajeunis sans cesse a
gante, mais en même temps j’enflammerais d’une sainte ardeur tous les jeunes courages impatients de lutte dédaigneux de la for
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
este eu déroule, et lançaient des feux de toutes ports. Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune Prince, dont la victoire avait relevé la haute co
oi pour le bien public, les riches en contribuant de leurs biens, les jeunes en prenant les armes ; enfin, pour tout dire en p
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Préface » pp. -
a pas semblé suffisant de les réduire à des faits ou à des dates. De jeunes esprits sont rebutés par la sécheresse de ces som
me ; nous serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Préface » pp. -
a pas semblé suffisant de les réduire à des faits ou à des dates. De jeunes esprits sont rebutés par la sécheresse de ces som
me ; nous serons donc récompensé d’un travail souvent pénible, si les jeunes lecteurs de notre recueil comprennent bien cette
67 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ez les auteurs contemporains, ce qui nous a paru en rapport avec leur jeune intelligence. Dans la disposition des morceaux, n
premier rang de ces réformes un soin plus vigilant à ne présenter aux jeunes intelligences que des modèles accomplis sous le r
n ; j’étais auprès de M. de Tulle154 et de M. Colbert. Il est venu un jeune père de l’Oratoire pour faire l’oraison funèbre :
monde. Combien donc en devrait-on pleurer comme mortes, de ces veuves jeunes et riantes que le monde trouve si heureuses199 !
u que de peu de mois. L’ardeur de la charité avait pensé l’entraîner, jeune , dans la carrière périlleuse des missions étrangè
urir le matin268. Mais non seulement, quand on est sain, quand on est jeune , on se promet tout ; chose bien plus déplorable !
uis XIV vieillissant, et qui avait entendu de si grands hommes276, Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les plus belles
s cette situation, je portais tout le poids d’une grande âme. J’étais jeune , et je me résolus332 de me mettre en état de dema
s rencontrèrent au point du jour une demoiselle à cheval, suivie d’un jeune domestique : ils hasardèrent de lui parler ; cett
on se représente sa physionomie, comme celle de l’auteur des Pensées, jeune , grave et marquée du cachet d’une mort précoce ;
à la mode et retrouvent leur place, Et que l’heureux brillant de mes jeunes rivaux442 N’ôte pas leur vieux lustre à mes prem
un père greffier, né d’aïeux avocats, Dès le berceau perdant une fort jeune mère, Réduit, seize ans après, à pleurer mon vieu
onnage de la suite d’Esther) ; une partie du chœur (il est composé de jeunes Israélites). (Esther entre s’appuyant sur Élise ;
joug est aimable ! Heureux qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Jeune peuple, courez à ce maître adorable : Les biens l
LIE.                       Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on v
à Joas.                           Et vous, quel est donc votre père ? Jeune enfant, répondez650. JOSABETH.                   
sa naissance ; puis se prosternant à ses pieds, il a rendu hommage au jeune roi. Les lévites assemblés ont juré de mourir pou
es. Joad se prépare à la défense. Le chœur s’attendrit sur le sort du jeune prince et fait appel à la protection divine. Cepe
ais la mort : Mais à mon nom, mon fils, je vis tomber leurs armes. Un jeune Américain, les yeux baignés de larmes, Au lieu de
Tu vois mon bienfaiteur, il est auprès d’Alzire. (À Zamore.) Ô toi ! jeune héros, toi par qui je respire, Viens, ajoute à ma
Porée, ce célèbre professeur de rhétorique au collège Louis-le-Grand. Jeune encore, il quitta les fonctions de premier présid
alent ou le courage a le plus de droits à nos hommages. La mort de ce jeune cygne, étouffé, comme l’a dit Chateaubriand, par
igent S’est assis773. Sur ses mains dans l’aiguière d’argent, Par une jeune esclave une eau pure est versée. Une table de cèd
n ses jardins immenses, Offrit à mon travail de justes récompenses. «  Jeune ami, j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, soi
famille s’empresse ; On cherche des habits, on réchauffe le bain. La jeune enfant s’approche ; il rit, lui tend la main : — 
e de la reine Anne d’Autriche un astrologue qui tirait l’horoscope du jeune prince. La Fontaine demandait-aux neuf sœurs de l
V, v. 6. 199. Quelle éloquence touchante dans ce contraste de veuves jeunes et riantes déjà mortes devant Dieu ! Au reste, to
de tous de plaire à la nouvelle cour, majesté et gravité gaie dans le jeune prince et la jeune princesse. De cette sorte s’éc
la nouvelle cour, majesté et gravité gaie dans le jeune prince et la jeune princesse. De cette sorte s’écoulèrent cinq jours
Saint-Simon, dans l’admirable tableau des vertus et de la mort de ce jeune prince, remarque, au sujet du duc de Beauvilliers
dit Saint-Simon, de la contrainte et de l’austérité de ses mœurs. Ce jeune prince, « tout simple, tout saint, tout plein de
ier les bons vers, s’il ne réussissait pas souvent à en faire, que le jeune poète dut cette première faveur. 345. Formé par
e de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie française. Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui en survécut
u’il porte du dernier « comme d’un convulsionnaire qui a ensorcelé un jeune imprudent ». Tout au contraire, Corneille dans ce
gne, le 19e, du Ier livre. 449. Cf. Properce, Élégie sur la mort du jeune Marcellus, III, xviii, 27 : Nirea non facies, no
génie de La Fontaine ! 466. Voy. la fable 5 du livre VI : le cochet ( jeune coq), le chat et le souriceau. Quant à cet apolog
omposée sur la demande de Mme de Maintenon et pour être jouée par les jeunes demoiselles que, depuis 1685, elle avait réunies
e. Aman lui-même a dit un peu plus loin : Dans les mains des Persans jeune enfant apporté, Je gouverne l’empire où je fus ac
âge et la situation d’orphelin qui paraissaient rapprocher de Joas le jeune roi Louis XV. 651. Ce vœu bien naturel semble ju
d’invraisemblance, Racine pouvait à juste titre alléguer l’exemple du jeune duc de Bourgogne, l’élève de Fénelon. 652. Tourn
nses de Joas, sans qu’aucune d’elles pourtant excède la portée de son jeune âge, mûri comme on le suppose, par la lecture des
nt comme eux. » Ronsard, bien auparavant, avait dit en s’adressant au jeune Charles IX : Ne soyez point moqueur ni trop haut
ait très propre à détruire l’intérêt qui s’attache à l’innocence d’un jeune prince jusqu’alors opprimé. On a pu leur répondre
nstance, en qualité de directeur de l’Académie française, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, dont il était membre d
ur y être régent de cinquième. 761. Terme plaisant, pour désigner de jeunes ecclésiastiques, et, en général, des étudiants, c
ée aux écoles dès les temps les plus anciens. 763. C’est-à-dire, des jeunes nobles : les plus grandes et les plus riches fami
emprunter les paroles d’un critique éminent (M. Nisard), « une poésie jeune , fraîche, parfumée, qui nous transporte au milieu
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
Louis XIV, vieillissant, et qui avait entendu de si grands hommes. Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les plus belles
eur fils, les suivit de près et mourut le 8 mars de la même année. Le jeune duc d’Anjou, qui fut depuis Louis XV, survécut se
69 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
e. Elle est beaucoup plus chrétienne et plus vraie, cette pensée d’un jeune poète de nos jours : Le repentir un jour peut no
spectacle. On voit encore de la dureté dans le patriotisme sauvage du jeune Horace, qui s’écrie : Avec une allégresse aussi
out ce qui concerne les mots est donc d’une grande importance pour de jeunes humanistes. 85. Pour aider les commençants dans c
ngue est la première condition pour bien parler et bien écrire, et le jeune humaniste qui connaît et observe rigoureusement l
sprit. On peut citer comme modèle de style naturel ces strophes de la Jeune captive par André Chénier : Est-ce à moi de mour
B. Rousseau a commis la même faute dans la strophe suivante : Et les jeunes zéphyrs, de leurs chaudes haleines,             O
rincesse a bien profité des grâces du ciel, Bossuet nous dit : Cette jeune plante, ainsi arrosée des eaux du ciel, ne fut pa
erme une maxime générale que l’on veut graver dans l’esprit. Je suis jeune , il est vrai ; mais, aux âmes bien nées, La valeu
r ceux auxquels on s’adresse. La mère des Machabées disait à son plus jeune fils qu’Antiochus voulait séduire : Fili mi, mis
ème. Moyens de former le style. 249. Trois moyens se présentent au jeune littérateur qui veut se former à l’art d’écrire :
s la nature et dans l’homme que sont renfermées les merveilles que le jeune littérateur doit sans cesse étudier. Mais il n’es
de el Salluste, Xénophon et César, Tite-Live et Tacite. Pourvu que le jeune élève étudie en même temps nos écrivains sacrés e
livres est pleine d’enseignements pour tous les âges ; mais, pour le jeune littérateur surtout, elle a une foule d’avantages
aient altérer le goût, et savoir se borner à un petit nombre. 262. Le jeune élève doit d’abord s’interdire avec soin les livr
e, quel qu’il soit, n’a pu se défendre de graves défauts. Malheur aux jeunes talents qui s’abandonnent aux futilités littérair
erté. La traduction nous semble le premier degré que doit franchir le jeune littérateur ; par elle, il se prépare à l’imitati
l’image. 283. Il y a plusieurs manières d’imiter un écrivain, et les jeunes élèves peuvent choisir celle qui leur convient le
ès bien préparé le dénouement dans le récit du sacrifice d’Eudore. Ce jeune chrétien a souffert la torture et va souffrir la
é les notions qui nous semblent nécessaires pour exercer utilement de jeunes humanistes. 357. Toutes les dissertations où l’on
a, à proprement parler, que cinq vers. Que vous montrez de jugement, Jeunes soldats, et de courage ! Vous allez au feu rareme
idement Courir les premiers au pillage. Que vous montrez de jugement, Jeunes soldats, et de courage ! De l’énigme, de la c
l’inconstance de Didon et la perfidie des Carthaginois, substitue au jeune Troyen son fils Cupidon. La reine caresse cet enf
a fille à Turnus, son neveu, roi d’Ardée. Alecto inspire de même à ce jeune prince l’amour de la guerre. Le jeune Ascagne ble
ée. Alecto inspire de même à ce jeune prince l’amour de la guerre. Le jeune Ascagne blesse imprudemment un cerf apprivoisé, e
en de se former le style ? 260. La lecture est-elle indispensable aux jeunes littérateurs ? 261. Combien faut-il prendre de pr
tion. Traduction ; Dom Jamin, Traité de la lecture. 12. Le Guide du jeune littérateur, par le P. Broeckaert, p. 118. 13. P
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
Où prendre aucun sujet d’avoir l’âme chagrine. J’ai du bien2, je suis jeune , et sors d’une maison Qui se peut dire noble avec
u’à tout ce qu’il se croit on ne fasse injustice. Clitandre. Mais le jeune Cléon, chez qui vont aujourd’hui Nos plus honnête
gardé d’un récit comique. Sa bataille a le ton d’une épopée. 5. Les jeunes seigneurs prenaient alors place sur le théâtre, e
toutes les petites, et celles même qui ne conviennent guère qu’à une jeune précieuse. Imaginez-vous l’application d’un enfan
71 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
r, mais un cœur… c’est l’humanité même : Si d’un pied étourdi quelque jeune éventé Frappe, en courant, son chien qui jappe ép
Toujours lus avec fruit, sont beaux dans tous les temps. Heureux qui, jeune encore, a senti leur mérite ! Même en les surpass
72 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
1. « Je m’en vais à la salle rejoindre papa. J’écrivais, au chant de jeunes poulets qui piquent l’herbe sous ma fenêtre, au b
esse enthousiaste du beau. 2. « Il n’y a de bon dans l’homme que ses jeunes sentiments et ses vieilles pensées. » Joubert. 3
73 (1854) Éléments de rhétorique française
s leurs premières compositions ; qu’on voie, dans les essais de leurs jeunes talents, comment ils aiment leur père, comment il
la fois. Ainsi Mathan, qui veut faire tomber le bras d’Athalie sur le jeune Éliacin, pense qu’il faut le frapper s’il est d’u
émaque aux champs Elysées, l’ombre d’Arcésius, après avoir rappelé au jeune prince les devoirs de la royauté et le châtiment
rqua toujours que les trois Grâces qui sortirent du ciseau de Socrate jeune encore, étaient à demi voilées : Montesquieu n’im
rée d’Athalie ; le grand-prêtre s’entretient avec Dieu de l’avenir du jeune Joas : Premier membre. Grand Dieu ! si tu prévoi
érente ; on s’est moqué avec raison de ces vers de Rousseau ; Et les jeunes zéphyrs, de leurs chaudes haleines, Ont fondu l’é
e de sa gloire. Avec quelle véhémence Rousseau rappelle au devoir un jeune insensé qui voulait se donner la mort ! «  Il l’
mme est utile a l’humanité par cela seul qu’il existe ? « Écoute-moi, jeune insensé : tu m’es cher, j’ai pitié de les erreurs
d’un grand modèle agit, comme l’étincelle électrique, sur l‘esprit du jeune écrivain, après ce triple travail préparatoire, q
este en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
eux que dans les bras du vainqueur ! De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince dont la victoire avait relevé la haute con
ssaisir la victoire ; nous craignons pour nos soldats : Trois fois le jeune vainqueur s’efforça de rompre ces intrépides comb
Le petit marquis devint orgueilleux, et Colin fut oublié. On donna au jeune seigneur un gouverneur, homme du bel air, mais fo
onde pour ses talents d’agrément, il était sur le point d’épouser une jeune veuve de qualité, lorsque la fortune du père, ébr
e de douleur. « Le père et la mère donnèrent d’abord un gouverneur au jeune marquis : ce gouverneur, qui était un homme du be
r, ébloui de ces raisons, passa condamnation, et il fut conclu que le jeune marquis ne perdrait point son temps à connaître C
ents s’épuisaient encore davantage à vivre en grands seigneurs. « Une jeune veuve de qualité, leur voisine, qui n’avait qu’un
de madame de La Jeannotière, en se les appropriant, et en épousant le jeune marquis. Elle l’attira chez elle, et lui fit entr
avec la mère ; il lui dit enfin : « Ne nous désespérons pas ; cette «  jeune veuve m’aime éperdument ; elle est plus généreuse
; c’est peut-être le souvenir du vieux précepteur qui nous éleva, des jeunes compagnons de notre enfance ; c’est peut-être les
’est surtout à cette source qu’on doit les puiser. Mais, pour que nos jeunes orateurs ne tombent pas dans la déclamation, il f
loyer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie. » Nos jeunes lecteurs ne sauraient trop méditer chaque mot de
intes de la noblesse de son âme et de son attachement profond pour le jeune prince dont il a été le gouverneur : «  Monseigne
volumineuse correspondance nous extrairons cette lettre, écrite à une jeune personne qui l’avait consulté sur les livres qu’e
ne semble-t-elle pas datée d’hier ? Nous ne saurions trop engager nos jeunes lecteurs à méditer de tels conseils, et à les met
nner leur vieillesse, portent gaiement le poids des années ; ceux-là, jeunes encore, s’élancent dans la lice pleins d’ardeur e
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
s joyeux. Je le relance seul ; et tout allait des mieux, Lorsque d’un jeune cerf s’accompagne le nôtre : Une part de mes chie
balancer ; Quelques chiens revenaient à moi, quand, pour disgrâce, Le jeune cerf, marquis, à mon campagnard passe. Mon étourd
75 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
le testament de ce vieillard, dont l’imagination et le cœur, toujours jeunes , se souvenaient si bien de l’épisode d’Amboise. S
toute la bande se prit par la main, et luy, ayant pris celle du plus jeune , mena tout passer secrettement aupres d’un corps
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
nous la priâmes de nous faire participer au souper de sa famille. Nos jeunes dames parisiennes se régalèrent avec elle de gros
ënes, d’ébéniers, tout brillants d’une lueur bleuâtre et céleste. Les jeunes dames vêtues de blanc, qui nous devançaient, para
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
siège de Troie. Mais s’étant brouillé avec Agamemnon, au sujet d’une jeune esclave nommée Briséis, il cessa de combattre ; e
sang, et excita une sédition contre ses meurtriers. On lui opposa le jeune Octave, fils adoptif et héritier de César. Après
fondée à sa prière, en 1686, pour l’éducation gratuite de trois cents jeunes demoiselles nobles. Marguerite (île Sainte-), la
prise de Troie. Entre autres aventures périlleuses qui arrivèrent au jeune Télémaque, un naufrage le jeta dans l’île d’Ogygi
ants. Déguisé en marchand, il reconnut, à la cour du roi Lycomède, le jeune Achille, que la déesse Thétis, sa mère, y avait e
78 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
Je suppose donc que ces procédés ont été préalablement suivis par les jeunes aspirants au Baccalauréat ès lettres, soit sponta
Télémaque, se découvre enfin à lui, et donne ses derniers conseils au jeune prince pénétré d’une respectueuse admiration. Pre
buer ; mais celles que vous accomplirez avec moi, c’està-dire avec un jeune empereur, vous feront obtenir une gloire personne
té et l’énergie, vous entourerez de considération votre prince encore jeune , et la Pannonie, ce pays barbare, tenue en respec
Volumnie, son épouse : toutes vêtues de deuil, accompagnées de leurs jeunes enfants, les conjurent de sortir de Rome avec ell
nces que j’ai endurées dans la guerre contre Cinna, étant encore bien jeune  ? Combien j’ai souffert en Sicile et en Afrique,
sées et celles de mon âme anéanties. Ne pensez pas que je sois encore jeune , ne considérez pas mon âge : car si vous comptez
re général de la guerre contre les pirates ; parmi ceux qui sont plus jeunes ou plus âgés que moi, il n’en manque pas qui sont
leur porter un coup plus terrible que le massacre de cinquante mille jeunes guerriers. » Traduit d’Appien (comparer avec Tit
près ces paroles, Démétrius et Apollonide sortirent de la chambre. Un jeune esclave apporta le glaive de Caton, qui le tira d
sa rencontre, accompagné de la nourrice qui portait sur son sein leur jeune fils, Astyanax. Le guerrier jette sur lui un rega
que j’aime n’ont pas besoin d’apprêts pour faire des repas agréables. Jeunes , ils ont le plaisir d’être loués par les vieillar
79 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
avec justice Rousseau, pour avoir dit dans une de ses odes : Et les jeunes zéphyrs de leurs chaudes haleines.         Ont fo
on veut faire penser. Ainsi lorsque Athalie adresse cette question au jeune Joas : Où dit-on que le sort vous a fait rencont
ra lire la narration simple et touchante intitulée : Martyre de trois jeunes Souliotes. Elle excite au plus haut degré l’intér
sme du courage et de l’amour filial. Lectures. — 1° Martyre de trois jeunes Souliotes. Vol. II, nº 33. . — 2° Dévouement de M
iris. Télémaque, liv. II.   Portrait de Malachon Il y avait à Tyr un jeune Lydien, nomme Malachon, d’une merveilleuse beauté
ot des enfers ! Delille, L’Imagination.   Imprécations d’Athalie. Le jeune Joas vient d’être reconnu roi. Dieu des Juifs, tu
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
de leur beau plumage Me font admirer les couleurs, Je crois voir nos jeunes seigneurs Avec leur brillant étalage ; Et mes coq
mon terrain languissant Est dégarni des dons de Flore ; Si votre voix jeune et sonore Prélude d’un ton si touchant, Quand je
fatigue était oubliée. On se pressait, on courait ; pour vaincre, nos jeunes soldats étaient toujours frais et reposés… « Voye
81 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
s sommes inspirés du livre si substantiel de Barthélemy, le Voyage du jeune Anacharsis, où l’on trouve une description analog
une Anacharsis, où l’on trouve une description analogue]. Lettre d’un jeune étranger à un de ses compatriotes, après la repré
dès l’enfance, la musique (culture littéraire et morale), façonne les jeunes âmes, et cette culture fait partie de l’éducation
toute la Grèce pour ses poèmes immortels. Sophocle, qui avait été son jeune rival, fut son digne successeur. Il porta la trag
eil athlète soutient une lutte qui ne pouvait être qu’inégale avec un jeune rival dans toute la force et la fleur du talent e
et Chimène après la mort du comte ; Dans Horace, ceux qu’échangent le jeune Horace et Curiace, le vieil Horace et Julie après
un fils, moins sympathique, il est vrai, mais plus romain encore. Le jeune Horace est courageux, mais violent ; il ne sait p
l’amant généreux, si nobles que soient ses sentiments, mais celui du jeune , qui ébloui des célestes clartés qui l’illuminent
ar la duchesse d’Orléans, Henriette d’Angleterre ; malheureusement la jeune princesse mourut sans voir jouer les œuvres qu’el
nxiété se porte moins, en somme, sur les dangers que courent ces deux jeunes amants, que sur la lutte intérieure qui agite Nér
n événement contemporain qui fit grand bruit, un roman ébauché par le jeune roi Louis XIV avec Mlle Mancini, fut l’occasion d
e faction qui n’est qu’une opposition politique. 3º Le Coadjuteur est jeune encore : il rêve de beaux projets, réformes, amél
nouveaux impôts du surintendant Particelli ; puis les ambitieux, les jeunes seigneurs turbulents, la noblesse mécontente, s’e
rent ; or, quel moyen plus efficace peut-on trouver pour inculquer au jeune âge ces bons principes que de lui faire lire et a
de plus en plus rares, et la faveur le délaisse pour se porter sur un jeune rival dans toute la force du talent. Est-ce une r
5 000 hommes, composée en majeure partie d’Anglais, que commandait le jeune et ardent duc de Cumberland, l’un des vainqueurs
82 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
cles suivants, et nous nous efforcerons en même temps de prémunir les jeunes littérateurs contre les défauts opposés. Articl
e inutile , disait Fontenelle au cardinal Dubois, premier ministre du jeune Louis XV. Ce trait de louange, si délicat, avait
de sentiments naturels, nous mentionnerons les morceaux suivants : la jeune Captive, par André Chénier ; l’Écureuil et le Rat
les persécutons, dit Sévère en parlant de la vertu des chrétiens. … Jeune , on conserve pour sa vieillesse ; vieux, on éparg
83 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
u, pourriez-vous, ô mes amis, vous empêcher de rire ? Voilà pourtant, jeunes Pisons, voilà l’image exacte et fidèle d’un livre
de son enfance ; et son humeur chagrine s’en prend à tout ce qui est jeune . Les années, jusqu’à un certain point, nous appor
u’avec une pudique rougeur au milieu des Satyres effrontés. Pour moi, jeunes Pisons, je n’affecterais, dans un drame Satyrique
ocution ; aussi les Grecs ne soupiraient que pour la gloire. Mais nos jeunes Romains, que font-ils ? des calculs à n’en plus f
lui-même était enfant, 495censeur et grondeur 496des personnes plus jeunes . 497Les années en venant 498 nous apportent ave
é (revu) dix-fois, 1052plaira toujours. 1053O toi, l’ainé des deux jeunes Pisons, 1054quoique non-seulement 1055tu sois
e, 1191a supporté et a fait beaucoup de choses 1192 quand il était jeune  ; 1193il a sué et il a-eu-froid ; 1194il s’est
inaire des gens du peuple. — 3. Pompilius sanguis. Horace appelle les jeunes Pisons sang de Pompilius : Acron et Porphyrion di
cepte général, tandis qu’au contraire ce n’est qu’un conseil donné au jeune Pison, alors âgé de dix-sept ou dix-huit ans, tou
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
l n’y a que le secours de Dieu qui m’empêche d’y succomber ? J’ai été jeune et jolie ; j’ai goûté des plaisirs ; j’ai été aim
da à madame de Maintenon dans la direction de Saint-Cyr. — Elle était jeune encore quand elle prononça ses vœux, et des regre
85 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
runtez vos métaphores. On a blâmé le vers de J.-B. Rousseau : Et les jeunes zéphyrs de leurs chaudes haleines Ont fondu l’éco
nt plus tard les haines religieuses ; et dans la Henriade : Ton roi, jeune Biron, te sauve enfin la vie. Tu vis !… songe du
graveleuse ou même inconvenante. Sans vouloir assurément faire de nos jeunes auteurs les émules des précieuses, je n’aime pas
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
lume : À l’ombre d’un myrte amoureux Hébé174 couronne ses cheveux, La jeune Flore175 les parfume. Il semble enfin que l’Unive
es plaisirs en foule descendent… Que tous les Français vous entendent Jeunes époux, tendres amants ! Prononcez vos derniers se
evine sans qu’on la peigne : Le Dieu d’Amour187 est son portrait ; La jeune Hébé188 lui sert d’enseigne. Bacchus189 assis sur
87 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
es les classes de la société, doivent engager le plus grand nombre de jeunes Français à étudier de bonne heure ; l’art oratoir
édie. D’autres admirent un style simple, d’autres un style fleuri. Le jeune âge se plaît aux compositions gaies et spirituell
l’attribut est placé pour l’objet, la jeunesse ou la beauté, pour le jeune ou le beau. Quelquefois le sujet remplace l’attri
mulentus videtur. Cet avertissement doit surtout être médité par les jeunes praticiens dans l’art d’écrire, qui sont enclins
al appliqué de cette forme du discours. C’est le défaut de l’écrivain jeune et sans expérience, qui croit animer et échauffer
ontrait pour Isocrate. Le genre de cet auteur séduit généralement les jeunes écrivains, et cette séduction paraît très naturel
On le trouve aussi dans le fameux panégyrique de Trajan par Pline le jeune , qui peut être considéré comme le dernier effort
accorda pour détruire ; on se divisa pour réédifier ; ou plutôt, trop jeunes d’expérience pour accomplir une aussi grande œuvr
un ingénieux écrivain moderne, s’échauffait au feu de la tribune ; le jeune et ardent Barnave, le modeste et profond Cazalès,
ires réelles, importantes ou non, il est toujours dangereux, pour les jeunes praticiens, de faire ainsi l’essai de cette espèc
lité d’expression qui ne peuvent être que le fruit de la pratique, le jeune orateur doit confier à sa mémoire tout ce qu’il s
ir à un homme de caractère et d’autorité, serait inconvenante pour un jeune orateur. La modestie doit être son apanage. Un to
état présent du barreau. Il est nécessaire d’avertir sur ce point les jeunes avocats, parce que, quoiqu’elles aient été pronon
llé de deuil, mais ils présentaient aux juges sa famille éplorée, ses jeunes enfants, et s’efforçaient d’émouvoir la pitié par
parce qu’il est impartial. L’intrigue et l’amitié peuvent produire un jeune avocat avec plus d’avantage que ses collègues sur
ais, quoique la réputation d’homme d’esprit soit éblouissante pour un jeune avocat, je ne l’engagerai jamais à diriger son ap
pécialement les expressions purement poétiques ou philosophiques. Les jeunes prédicateurs se laissent facilement éblouir par l
e et de la connaissance complète du sujet. Ceux qui indiqueraient aux jeunes disciples de l’éloquence d’autres sources d’argum
le goût duquel on puisse avoir confiance, offrira plus d’avantage aux jeunes praticiens que tous les miroirs dont ils pourraie
rande utilité, à moins qu’on ne mette en même temps sous les yeux des jeunes disciples des modèles pratiques. Sans entrer dans
tribunal ou, sous des noms supposés à l’aide d’une cause feinte, deux jeunes défenseurs viennent, dans les formes même de l’au
son talent. » Cicéron approuve ces combats simulés par lesquels les jeunes praticiens se forment aux luttes sérieuses de l’a
nt beaucoup à développer les facultés physiques et intellectuelles du jeune orateur. Plusieurs critiques français ont traité
88 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
l’inversion : Au printemps, des jeux et des fêtes ; Des zéphirs à la jeune fleur ; Au sombre Océan, les tempêtes ; Au cœur d
Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion… Malherbe. Et les jeunes zéphyrs, de leur chaudes haleines, Ont fondu l’éc
ler ses désirs ! Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. Cette jeune plante, dit Bossuet en parlant d’une jeune prince
la foi des zéphyrs. Cette jeune plante, dit Bossuet en parlant d’une jeune princesse docile aux inspirations de la grâce, ai
t non pas : allez-vous-en. On dit encore par euphémisme : N’être plus jeune , pour être vieux, etc. Il faut aussi ranger parmi
ché, si elles sont trop fréquentes. En voici quelques-unes : Je suis jeune , il est vrai ; mais aux âmes bien nées La valeur
nus emicat ardens Littus in Hesperium… Soudain avec transport mille jeunes Troyens Touchent d’un saut léger aux bords Ausoni
89 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
re ces sortes de phrases à une analyse rigoureuse, et d’apprendre aux jeunes élèves à distinguer les différentes espèces de pr
rons aussi les vers suivants, dans lesquels Virgile décrit la mort du jeune Euryale, dont le cœur virginal vient d’être percé
e sentiment, et combien cette beauté convient à la beauté mourante du jeune guerrier. L'épithète purpureus, qui commence le p
mmencement du second vers, peignent admirablement bien la langueur du jeune héros qui défaille et se meurt. Quoi de plus beau
e, ils déchirent par de cruelles morsures les membres délicats de ces jeunes infortunés. Puis, saisissant avec violence le pèr
abord sur les deux fils de Laocoon : Et primùm parva duorum, etc. Ces jeunes enfants si cruellement immolés sous les yeux de l
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
énon le marbre inhabité Garde de Phidias2 la mémoire éternelle, Et la jeune Vénus, fille de Praxitèle, Sourit encor, debout d
il croire, hélas ! ce que disaient nos pères, Que, lorsqu’on meurt si jeune , on est aimé des dieux ? Ce qu’il nous faut pleu
91 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — F — article » p. 412
d’Orléans, sœur de Louis XII, qui l’aimoit comme son propre fils. Ce jeune prince donnoit les plus belles espérances, et les
92 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
de fâcheux exemples franchirent aussi les Alpes avec le cortége de la jeune reine que Florence venait de donner au Louvre. Il
droit reconnu de tous, ou plutôt essor spontané d’imaginations toutes jeunes que n’avait point intimidées la férule des régent
veuves lui arrachant l’une les cheveux noirs, parce qu’ils sont trop jeunes , l’autre les blancs parce qu’ils sont trop vieux.
l’observation, la logique et l’histoire. — Ménage rattachait jeûne à jeune , sous prétexte que la jeunesse est le matin de la
93 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
e morale qui n’a point varié depuis Cicéron, et qu’il adresse ici aux jeunes Romains qui l’environnent. 87« Vosque, adolesce
d’une heureuse tranquillité ». 87. « C’est à vous que je m’adresse, jeunes Romains ! Vous qui êtes nobles, je vous exciterai
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
persévérance et la présence d’esprit qui en font triompher1. Mais sa jeune ardeur, en même temps sérieuse et sereine, eut l’
les factions du haut de la tribune1. Conseils à la jeunesse 2 Jeunes élèves, Au milieu des agitations publiques, vous
95 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — I — article » p. 414
elui-ci construisit, et qu’ils s’attachèrent avec de la cire. Mais le jeune Icare oubliant les leçons que lui avoit données s
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
la connaissance raisonnée des anciens, devraient bien convaincre les jeunes écrivains de l’importante nécessité de remonter à
ais, j’en atteste et les Dieux et les hommes, la victoire est à nous. Jeunes et courageux, quels ennemis avons-nous à combattr
tombeaux des Curiaces. Dans quels lieux, en effet, conduirez-vous ce jeune guerrier, où les trophées de sa gloire ne s’élève
97 (1873) Principes de rhétorique française
rre d’argument cornu. Ainsi Mathan, voulant justifier le meurtre, du jeune Eliacin, emploie ce dilemme : A d’illustres pare
ue je me rappelle le souvenir du passé, en remontant jusqu’à mes plus jeunes années, je le vois déjà qui m’introduit et qui me
culations, ces leviers, ces ressorts, qu’il Faut d’abord qu’un esprit jeune et vigoureux se familiarise. Marmontel. 13. Rè
débute par cette définition : Qu’est-ce que cet esprit dont tant de jeunes magistrats se flattent vainement ? Penser peu, pa
mère, qui mourra de tristesse en me reprochant ta mort ; je verrai ta jeune épouse frappant sa poitrine, arrachant ses cheveu
a force la république, les riches en contribuant de leurs biens,, les jeunes en prenant les armes ; et, pour tout dire en un m
sonne. Tel est ce portrait d’Alexandre tracé par Barthélémy. C’est le jeune Anacharsis qui parle : Je vis alors cet Alexandr
et de la toute-puissance de la douceur, que ces deux portraits de son jeune élève, le duc de Bourgogne. Saint-Simon pouvait-i
cette heure de jour.   N’est-ce pas ici que Borée enleva, dit-on, la jeune Orithye ; l’eau est si claire, si pure et si limp
entif ou distrait, qu’elles devaient être mises à la portée d’un tout jeune enfant, enfin que la richesse et la propriété des
ment poétique ou oratoire. Par exemple cette idée naïve, je suis trop jeune pour mourir encore, est développée par A. Chénier
oici des périodes à trois membres : De quels yeux regardèrent-ils le jeune prince, | dont la victoire avait relevé la haute
e ; au figuré : à la fleur de l’âge. Au propre, on aurait pu dire : «  Jeune encore j’allais mourir. » J, B. Rousseau dit, dan
l’été Boit les doux présents de l’aurore, Et moi, comme lui belle, et jeune comme lui, Quoi que l’heure présente ait de troub
rrit plus et sa vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissonné des so
llon, Sur  le  bord  d’une  onde pure, Croît à l’abri de l’aquilon Un jeune lis, l’amour de la nature. Il périssait tel qu’
’être qu’une suite de comparaisons ; ainsi la ravissante élégie de la jeune Captive 29 tire son charme et son intérêt du choi
l’action de Médée est rendue plus saisissante par le contraste de ses jeunes enfants caressant leur mère et souriant au poigna
pes. Virgile dépeint la course légère d’une amazone : Elle eût, des jeunes blés rasant les verts tapis, Sans plier leur somm
Géorgiques, à propos du soin qu’il faut prendre en transplantant les jeunes arbres : Tant de nos premiers ans l’habitude est
mploie une comparaison quand i ! dit : Le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur, est cruellement moissonné dès so
remplacé cette comparaison par une métaphore : Représentons-nous le jeune prince que les Grâces elles-mêmes semblaient avoi
et Calchas vous l’a mille fois dit. De même Boileau : Mais c’est un jeune fou qui se croit tout permis Et qui pour un bon m
rèce polie, la mère des philosophes ot des orateurs. Bossuet. Un jeune lis, l’amour de la nature. Racine. C’est dan
Ainsi Racine a été d’une ravissante simplicité, quand il fait dire au jeune Hippolyte surpris lui-même de ne plus se retrouve
ulminante : la matinée est délicieuse, l’air est rempli du parfum des jeunes pommiers. Les praires rapidement inclinées se dér
matière d’une étude instructive : Du véritable orateur. Sujet, — Un jeune abbé, charmé du sermon qu’il vient d’entendre, ve
rthélémy a présenté le portrait du peuple athénien dans son Voyage du jeune Anacharsis 44. La fidélité et l’intérêt sont les
’analyse critique. — L’une des études les plus intéressantes pour les jeunes esprits, c’est de chercher à se rendre compte des
u’une prière à la fois. La première qu’ils entendirent fut celle d’un jeune écolier d’Athènes : « Grand Jupiter, disait-il, t
98 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — V — article » p. 425
marquis, puis duc de), né à Moulins en 1653. Il porta les armes fort jeune sous le maréchal de Bellefons, son cousin, et se
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ée des Grecs fut frappée de la peste, qui ne cessa qu’au moment où la jeune captive fut rendue à son père. Auguste ( Caius J
ya au prince. L’amour de la gloire se ranima aussitôt dans le cœur du jeune héros, qui, cette même année, vainqueur près de N
, l’avait nommé dans son testament son successeur à l’Empire. Mais ce jeune héros mourut d’une chute de cheval à l’âge de 30 
on collègue, en avait été appelé le bouclier. Il fut le grand-père du jeune Marcellus, fils d’Octavie, sœur d’Auguste, qui, e
100 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
heur, m’a-t-elle dit, d’être la femme d’un poëte. — Votre mari est-il jeune , madame ? fait-il bien des vers ? — Ah ! monsieur
e de mauvais vers ? — Monsieur, je suis Genevoise, et mon mari est un jeune étourdi nommé Lamande. — Eh bien ! madame, envoye
crois que vous n’en êtes pas à ce point de sagesse iroquoise. » 1. Jeune littérateur qui mourut la même année. (Voir l’édi
patience ; mais la différence entre vous et moi, c’est que vous êtes jeune et aimable ; vous n’avez pas le petit doigt du pi
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