tres. Cette émotion le porta à tenter de combiner ces sons, et de les
imiter
d’une manière agréable à l’oreille. Il fit, sans
de la belle nature. On voit, en effet, que l’éloquence et la poésie l’
imitent
par les diverses formes et les divers agréments d
nu dans l’histoire, ou qui n’a pas existé, mais qui a pu exister ; il
imitera
la nature. S’il nous représente ce caractère auss
que ce souverain a faites, ou qu’il a pu faire vraisemblablement ; il
imitera
la belle nature, il nous montrera le beau qui pla
sentera le bon qui intéressera notre cœur. Peu importe que ces objets
imités
, lorsqu’ils sont physiques, soient agréables ou d
la vérité, tiennent également à la belle nature, lorsqu’ils sont bien
imités
, c’est-à-dire, représentés avec tous les traits q
pèce. Il n’est point de serpent ni de monstre odieux. Qui, par l’art
imité
, ne puisse plaire aux yeux4. Ce n’est cependant
tion, dit Aristote 5, est agréable, quand bien même ce qui aurait été
imité
, serait très désagréable en soi. Car le plaisir q
voir une belle imitation, vient, non pas précisément de ce qui a été
imité
, mais de notre esprit, qui fait alors, en lui-mêm
lement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’objet
imité
, et qu’il trouve que l’imitation est exacte et fi
I. La poésie consiste dans l’imitation. Moyens à l’aide desquels on
imite
; le rythme, la mélodie, la mesure. Je vais t
es imitations, il y a trois différences : les moyens avec lesquels on
imite
, l’objet qu’on imite, et la manière dont on imite
trois différences : les moyens avec lesquels on imite, l’objet qu’on
imite
, et la manière dont on imite. Car, comme ceux qui
ns avec lesquels on imite, l’objet qu’on imite, et la manière dont on
imite
. Car, comme ceux qui imitent avec les couleurs et
l’objet qu’on imite, et la manière dont on imite. Car, comme ceux qui
imitent
avec les couleurs et le trait exécutent les uns p
la voix ; de même dans les espèces dont nous venons de parler, et qui
imitent
avec le rythme la parole et le chant, l’imitation
lles sont les différences des arts quant aux moyens avec lesquels ils
imitent
. Chapitre II. Des objets de l’imitation poéti
bes et des nomes : on peut faire comme Timothée et Philoxène, qui ont
imité
, l’un les Perses, l’autre les Cyclopes. Enfin la
et la tragédie les fait meilleurs. Chapitre III. De la manière d’
imiter
. Il reste une troisième différence, qui est d
Il reste une troisième différence, qui est dans la manière dont on
imite
. Car, en imitant les mêmes objets, et avec les mê
en imitant les mêmes objets, et avec les mêmes moyens, le poète peut
imiter
, tantôt en racontant simplement et tantôt en se r
personnages soient agissants, et représentent l’action de ceux qu’ils
imitent
. Voilà donc trois différences génériques : les mo
différences génériques : les moyens, les objets, la manière. Sophocle
imite
les mêmes objets qu’Homère, parce qu’il peint en
itation que nous prenons nos premières leçons ; enfin tout ce qui est
imité
nous plaît, on peut en juger par les arts. Des ob
e vers et le chant musical. Puisque c’est en agissant que la tragédie
imite
, il est nécessaire premièrement que le spectacle,
ait l’effet. En second lieu, puisque c’est une action que la tragédie
imite
, et qui s’exécute par des personnages agissants,
acle, le chant ; deux de ces parties sont les moyens avec lesquels on
imite
; une est la manière dont on imite ; trois sont l
s sont les moyens avec lesquels on imite ; une est la manière dont on
imite
; trois sont l’objet qu’on imite. Il n’y a rien a
n imite ; une est la manière dont on imite ; trois sont l’objet qu’on
imite
. Il n’y a rien au-delà. Il n’y a point de tragiqu
es pas. Les poètes tragiques ne composent donc point leur action pour
imiter
le caractère et les mœurs ; ils imitent les mœurs
nt donc point leur action pour imiter le caractère et les mœurs ; ils
imitent
les mœurs pour produire l’action : l’action est d
effet qu’un simple crayon qui donne la figure. En un mot, la tragédie
imite
des gens qui agissent : elle est donc l’imitation
’action que par celle des vers, puisqu’il n’est poète que parce qu’il
imite
, et que ce sont des actions qu’il imite. Il ne le
l n’est poète que parce qu’il imite, et que ce sont des actions qu’il
imite
. Il ne le serait toutefois pas moins quand l’acti
me il a déjà été dit. Enfin elles seront égales ; et si le personnage
imité
a pour caractère l’inégalité, en traitant ce cara
e, beaucoup de moyens que n’a point la tragédie. Celle-ci ne peut pas
imiter
à la fois plusieurs choses différentes, qui se fo
et tout artiste qui figure, il faut de ces trois choses l’une : qu’il
imite
les objets tels qu’ils sont ou qu’ils étaient, ou
n est pas de la poésie comme de la politique ou des autres arts qui n’
imitent
point. En poésie il y a deux sortes de fautes : l
les autres qui ne tombent point sur elle. Si la poésie a entrepris d’
imiter
ce qu’elle ne peut rendre, la faute tombe sur ell
décents, comme ceux qu’on a reprochés à Callippide, et aux autres qui
imitent
des gestes de courtisanes : enfin que la tragédie
èce, et que personne ne l’a jamais, non-seulement surpassé, mais même
imité
. Cicéron et Quintilien sont, il est vrai, beaucou
t il entraîne la forme, n’allez point pour cela mépriser la forme ; n’
imitez
pas le superbe dédain qu’affectent pour le style
re le fond du sujet. » Secondement. Proposez-vous certains modèles à
imiter
. Je sais que le modèle ne donne point ces vertus
ndrez ce qu’est l’imitation, en comprenant bien ce qu’elle n’est pas.
Imiter
n’est point copier les vices du modèle : Quand s
lui faut ressembler. Malheureusement, il est infiniment plus aisé d’
imiter
le mal que le bien. Imiter n’est pas se laisser a
eureusement, il est infiniment plus aisé d’imiter le mal que le bien.
Imiter
n’est pas se laisser aller par une pente insensib
e, de l’audace dans la témérité, de la simplicité dans la négligence.
Imiter
n’est pas s’arrêter à une vaine ressemblance de m
qui, si parfois on peut lui reprocher la sécheresse, n’est pas plus à
imiter
alors que le plus méchant érrivain. Le style sec
, est l’imitation que je vais faire connaître. Imitation. Le mot
imiter
, dans le sens le plus général et le plus étendu,
le style d’un auteur. L’imitateur se transforme tellement en l’auteur
imité
, qu’ils ne paraissent être qu’un seul et même écr
onner l’âme et la vie par le coloris de l’expression. Cette manière d’
imiter
exige, dans l’imitateur, non seulement l’attentio
core quelque germe, quelques étincelles de son goût et de son génie.
Imiter
, dans un sens moins étendu, signifie emprunter d’
ur ainsi dire, sa conquête légitime. On sent bien que cette manière d’
imiter
ne doit pas être confondue avec le plagiat, qui e
pensée, un morceau qu’il a pris dans un autre écrivain. Liberté d’
imiter
. L’imitation est très permise : les plus grand
t. La Fontaine, ce charmant auteur, qu’on regarde comme inimitable, a
imité
, lui-même, les plus célèbres fabulistes anciens,
cellents morceaux de son Énéide. Homère lui-même, a vraisemblablement
imité
les écrivains qui l’ont précédé, et qui ne nous s
ion adroitement déguisée, est une continuelle invention. Manière d’
imiter
. Mais il est plus difficile qu’on ne pense, de
’imiter. Mais il est plus difficile qu’on ne pense, de savoir bien
imiter
. C’est un art qui demande une grande sagacité dan
à peu près la manière dont il en fait usage et se les approprie. S’il
imite
une pensée, il lui donne un tour différent, et le
où les Dieux l’ont caché ! Voyez encore de quelle manière Malherbe a
imité
cette pensée d’Horace : « La mort renverse, égale
r, enchérissant sur son modèle, ajoute à la beauté de la pensée qu’il
imite
. Horace dit d’un homme que le chagrin suit partou
On voit assez que l’imitateur se montre ici bien supérieur à l’auteur
imité
. Il a le même avantage dans les autres beaux endr
its de ce poème, qu’il s’est ingénieusement appropriés. Si l’écrivain
imite
une suite de pensées, il les tourne de manière qu
ressions qui sont à lui. Voici un bien bel exemple de cette manière d’
imiter
; Voltaire le cite, si je ne me trompe, dans une
et du vrai connaisseur. C’est de cette manière que les grands génies
imitent
. On voit ici que l’orateur a cherché à lutter con
i adroitement déguisée que la première. C’est encore notre Racine qui
imite
Euripide. Je ne rapporterai qu’une partie de ce m
nnements de l’orateur. On recommande assez communément aux orateurs d’
imiter
, dans l’arrangement des preuves, les généraux d’a
uer sérieusement au soin de leurs affaires. « Si vous êtes résolus d’
imiter
Philippe72, ce que jusques ici vous n’avez pas fa
ela inventer et peindre. Cette invention et ce talent de peindre ou d’
imiter
la nature, comme on dit, sont des dispositions pa
’imitation de la nature, que c’est surtout la belle nature qu’il faut
imiter
dans la poésie. Cette épithète de belle signifie
lle nature 68. Il est donc bien entendu que le poète ne doit pas tout
imiter
; et que ce qu’il imite, il l’imite en beau. Auss
c bien entendu que le poète ne doit pas tout imiter ; et que ce qu’il
imite
, il l’imite en beau. Aussi emploie-t-il un style
du que le poète ne doit pas tout imiter ; et que ce qu’il imite, il l’
imite
en beau. Aussi emploie-t-il un style particulier
l’une : ou vous imiterez Homère, ou vous ne l’imiterez pas. Si vous l’
imitez
, vous suivrez un maître, vous apprendrez l’art, e
ndrez l’art, et vous ne vous fierez plus à votre talent. Si vous ne l’
imitez
pas, vous ferez des choses tellement opposées aux
lement attachés, et montré toutes les ressources d’un talent qui sait
imiter
la belle nature, ce qui est le don le plus heureu
ésie ancienne, c’est le créateur de l’épopée ; Virgile n’a fait que l’
imiter
. — Démosthène fut le père de l’éloquence et le mo
eau d’hymen n’orna point tes cheveux2 » Chrysé Ces vers sont
imités
de Properce. Pourquoi, belle Chrysé, t’abandonna
beau comme un marbre de Paros sculpté par Phidias. 1. Ces vers sont
imités
de Properce. 2. Hellé, fille du roi de Thèbes, t
Il ne faut pas croire que le caractère original doive exclure l’art d’
imiter
. Je ne connais point de grands hommes qui n’aient
nais point de grands hommes qui n’aient adopté de modèles. Rousseau a
imité
Marot ; Corneille, Lucain et Sénèque ; Bossuet, l
jamais leur art : preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien
imiter
, et même un génie étendu pour prendre divers cara
la manière de composer. On doit, ajoute-t-il, s’attacher fortement à
imiter
toutes les perfections que l’on découvre en eux ;
ant d’autres expressions, d’autres tournures, pour les exprimer. — On
imite
encore en appliquant avec habileté à d’autres suj
de de Didon, même avec assez de détails ; c’est ainsi que Corneille a
imité
Sénèque dans la scène d’Auguste avec Cinna ; que
vain et qui a fait tant de mauvaises copies des meilleurs modèles, et
imiter
d’une manière noble, généreuse, pleine de liberté
gare, S’il a du brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en
imite
que les défauts. Daru. C’est une imitation dang
’Estomac. Phèdre, esclave grec amené à Rome et affranchi par Auguste,
imita
Ésope, et se montra original avec succès ; ses fa
artie d’Ésope. La Fontaine a puisé à toutes les sources : il a copié,
imité
, traduit ; et pourtant jamais écrivain n’atteigni
les a revêtues de toutes les richesses de son style. La Fontaine en a
imité
quelques-unes, telles que les Filles de Minée, Ph
hommes, n’ayant d’abord que le geste pour se communiquer leurs idées,
imitèrent
la figure et le mouvement des objets qu’ils voula
lle sans effort, et de l’art qui se tourmente infructueusement pour l’
imiter
mal, altère sensiblement quelquefois le plaisir q
é de cette description, et c’est avec la même supériorité que Virgile
imite
toujours Homère ! Quelle profusion de beautés en
ète qui ait donné de l’harmonie à la versification latine, Lucrèce, a
imité
avec succès ce beau morceau d’Homère. ……………… Adv
es corrompent quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’il faut
imiter
ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaiteme
qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaitement
imiter
: il y a toujours quelque chose de faux et d’ince
ue ce qui convient à quelques-uns ne convient pas à tout le monde. On
imite
souvent, même sans s’en apercevoir, et on néglige
moyens d’imitation. II. Différentes sortes de poésie selon les objets
imités
. III. Différentes sortes de poésie selon la maniè
s objets imités. III. Différentes sortes de poésie selon la manière d’
imiter
. IV. § 1. Origine de la poésie. § 2. Divisions pr
naturelle qui le rapproche, à son insu, du modèle qu’il se propose d’
imiter
, qui établit d’avance entre eux un rapport de goû
n’est point à désirer qu’il fasse des imitateurs. Mais, me dira-t-on,
imite-t
-on le génie ? Non, sans doute, on n’imite point l
eurs. Mais, me dira-t-on, imite-t-on le génie ? Non, sans doute, on n’
imite
point le génie des choses ; mais il n’est que tro
du génie qui invente, et la contrainte toujours pénible du talent qui
imite
; cette lutte presque continuelle de deux princip
quelques grains de sable à l’or pur qu’il roule habituellement, et n’
imitons
point les défauts de Bossuet, ou plutôt ne cherch
i et le beau n’existent plus dans les ouvrages de l’imagination. On n’
imitera
que trop facilement les défauts de M. de Châteaub
es et naïfs, assez semblables à nos fabliaux du moyen âge. Les Latins
imitèrent
ces contes, témoin l’Âne d’or d’Apulée, où l’on t
s de Boccace, que Marguerite de Navarre, sœur de François Ier, devait
imiter
en France ; mais ces contes sont des récits d’ave
onge à sa conservation. L’Espagne avait eu ses Amadis ; la France les
imita
, puis elle tomba dans les Artamènes, race de héro
tation de la belle nature, principe commun de tous les beaux-arts. On
imite
la nature, en représentant fidèlement un objet te
jet tel qu’il existe, ou tel qu’il peut vraisemblablement exister. On
imite
la belle nature, en représentant fidèlement un ob
la nature et dans la belle nature. Voilà en quoi consiste l’art de l’
imiter
, cette belle nature : voilà ce qu’on doit entendr
, et dire chaque chose sur le ton qui lui convient. C’est ainsi qu’il
imite
, qu’il exprime la belle nature dans toute sa nobl
concerter les mots avec les choses signifiées, que le son de ces mots
imite
la nature des choses qu’ils expriment. Vida, poèt
. 2. De se railler, … mettrait-on aujourd’hui. 3. Ce mouvement est
imité
de Juvénal, début de la Ire satire. 4. Plusieurs
la raison. 4. Ici encore, et même quelques vers plus loin, Boileau a
imité
la satire citée de Perse. 1. Ce tour manque de n
mmortels. » — Quelques-uns des traits que ce passage renferme ont été
imités
par Voltaire, chant IX de la Henriade ; et ce n’e
spectacula poscit. Quelques vers plus bas, le même auteur est encore
imité
de nouveau. On remarquera, à cette occasion, l’es
s accordée à sa vieillesse et à son génie. 2. Ces premiers vers sont
imités
de très-près de la prière de Chrysès. Voy. Iliade
eux épigrammes dirigées contre Cymé et ses habitants. 4. A. Chénier
imite
les poëtes du dix-septième siècle, qui donnent so
c (capellæ)… Dumosa pendere procul de rupe videbo ; ce que Delille a
imité
ainsi dans les Jardins, c. IV : Là, du sommet lo
se trouvant dans des circonstances semblables, croiraient devoir les
imiter
. » Ce que Franklin adresse à ses enfants peut êt
à ceux qui connaîtront le mieux Franklin, de l’égaler. Le génie ne s’
imite
pas ; il faut avoir reçu de la nature les plus be
À chaque état ils reviennent dicter Ce qu’il faut fuir, ce qu’il faut
imiter
; Ce que chacun, suivant ce qu’il peut être, Doit
s acquises par l’éducation, peut les féconder par la méditation, s’il
imite
la nature dans sa marche lente et son travail con
e beau. Il n’est pas de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l’art
imité
, ne puisse plaire aux yeux, A dit Boileau ; mais
ne saurait produire ce qui n’est pas, ou ce qui ne peut pas être. On
imite
donc forcément la nature, et le talent de l’inven
urs règlements, leur conduite publique, témoignent de leurs efforts à
imiter
les vertus éminentes des Démosthène et des Cicéro
t des sons avec les objets qu’ils expriment. » Il y a trois choses à
imiter
dans les objets que l’on veut décrire : les sons
sentiments, les émotions de l’âme. Nous disons d’abord que l’on peut
imiter
, par la parole, les sons que produisent les objet
non moins étonnants. Nous en citerons quelques vers dans lesquels il
imite
le déchaînement des vents : …… Ac venti, velut a
J'entends crier la dent de la lime mordante. » Delille. On peut aussi
imiter
, par la parole, les divers mouvements des corps,
des syllabes brèves pour ceux qui se font rapidement. Ainsi Virgile a
imité
le mouvement des bras des cyclopes dans les forge
le hâc. Ce monosyllabe, hâc, placé à la césure et après une élision,
imite
merveilleusement la pesanteur de la montagne qui
ourts, des syllabes brèves, des phrases entrecoupées. Cicéron a voulu
imiter
ainsi la rapidité de cette course débarrassée de
valets si peu propres à servir au milieu d’un combat. Enfin, on peut
imiter
aussi, par l’harmonie du style, les sentiments, l
une gueule béante ; il semble entendre ces sifflements aigus, si bien
imités
par la répétition de la lettre s. Un spectacle si
ous renvoyons, pour la citation des textes que Rousseau a traduits ou
imités
, aux principales éditions de ses Œuvres. 2. On a
ufinum, 1, 21. 1. Ici, comme dans la strophe précédente, Rousseau a
imité
Malherbe, qui dit en parlant des grands : Ce qu’
ter que cette pièce énergique soit finie par un de ces lieux communs,
imités
des anciens, et que nos poëtes ont trop aimés. 2
ton, son maître, à sacrifier aux Grâces. En effet, non-seulement il a
imité
la forme de ses dialogues, mais, ce qui est plus
s grands orateurs celui dont le génie vous est le plus sympathique et
imitez
-le, mais en vous gardant bien de le copier. Lisez
vous auront frappé dans les orateurs modernes ; faites mieux encore,
imitez
les artistes qui, les yeux fixés sur la toile ou
its sous un air de candeur et de désintéressement qui fait illusion :
imitez
leur savante simplicité. Que, dans votre narratio
dain qui saisit l’âme, qui prévient la réflexion et que l’art ne peut
imiter
. Quand Cicéron, défendant Ligarius, fit tomber de
est au repos. Ignorez-vous leurs sentiments, tâchez de les démêler :
imitez
le médecin qui, avant de donner sa consultation,
t semblable à un combat. L’orateur, dont l’imagination est plus vive,
imitera
l’artiste égyptien : il supprimera les rapports,
n ensemble d’observations curieuses que comme une suite de procédés à
imiter
. Car si la nature ne vous a pas donné une organis
tu Israel. Ces poèmes sacrés et quelques autres ont été admirablement
imités
dans notre langue par Racine, J.-B. Rousseau, Lef
n d’Anacréon qui s’est illustré dans ce genre, et qu’Horace a souvent
imité
. Les tableaux les plus riants de la nature, les m
n, c’est-à-dire sur un mode fier et guerrier, et dans lequel le poète
imitait
le délire de l’ivresse. Dans un pays où l’on rend
n lui ait adressé des hymnes, et que dans ces hymnes les poètes aient
imité
le délire de l’ivresse : c’était plaire à ce dieu
les genres de poésie, le dithyrambe fut le seul qu’ils dédaignèrent d’
imiter
. Les Italiens modernes se sont montrés moins grav
iture, lui adressa un dithyrambe sur la poésie sacrée, dans lequel il
imite
successivement le mouvement et le ton des différe
vais emploi ou l’équivoque des pronoms. Un auteur a dit : Hypéride a
imité
Démosthènes en ce qu’il a de beau. On ne voit pa
est à Hypéride, il faudrait dire : Hypéride, en ce qu’il a de beau, a
imité
Démosthènes. Si c’est à Démosthènes, il faudrait
thènes. Si c’est à Démosthènes, il faudrait au contraire : Hypéride a
imité
Démosthènes, en ce que celui-ci a de beau. La ph
des portes de Trézènes ; Il était sur son char ; ses gardes affligés
Imitaient
son silence, autour de lui rangés. Il suivait, to
ble. Nous terminerons par le célèbre passage du psaume 17, si souvent
imité
par nos poètes : Inclinavit cœlos et descendit,
écrivit ses pastorales ; et c’est à la cour d’Auguste que Virgile les
imita
. 142. Sous combien d’aspects peut-on considérer l
constances de la vie champêtre, comme dans ces beaux vers de Virgile,
imités
par Racan : Sepibus in nostris parvam te roscida
ion pastorale. Nous citerons Myrtile ou la piété filiale, de Gessner,
imité
par Léonard ; les idylles des Oiseaux et des Mout
u genre humain : Diluvium naturæ generale lixivium fuit . Benserade a
imité
cette pensée dans ce vers : Dieu lava bien la tê
nie imitative est celle qui représente, c’est-à-dire qui peint et qui
imite
les objets et les sentiments par la combinaison d
ici ces passages où l’on trouve à la fois, comme dans les deux poètes
imités
, le précepte et l’exemple : Que le style soit do
nature. Il est certain que, par un choix convenable de mots, on peut
imiter
les sons de la nature, tels que le bruit des vagu
e abeille, le gazouillement des oiseaux, et plusieurs autres mots qui
imitent
évidemment les sons dont ils sont les signes. 282
ule et retombe. Chateaubriand. 283. Les mouvements peuvent-ils être
imités
par l’harmonie ? La seconde classe d’objets, que
tés par l’harmonie ? La seconde classe d’objets, que le son des mots
imite
souvent, se compose des divers mouvements des cor
vements de l’âme ? La troisième espèce d’objets que les mots peuvent
imiter
par le son, comprend les sentiments, les émotions
vertice saxi, nous effaçons l’image ; l’ordre de la nature n’est plus
imité
. Louis Racine fait des réflexions analogues sur c
les. Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art
imité
, ne puisse plaire aux yeux. D’un pinceau délicat
une statue, un tableau offrent une ressemblance parfaite avec l’objet
imité
. Cependant quand le poète ou l’historien introdui
me de nos institutions politiques ne nous a probablement pas permis d’
imiter
longtemps, c’est la coutume de consacrer des élog
ense d’un pays si digne de leur amour, et de les engager à honorer, à
imiter
le dévouement de ceux qui n’ont pas craint de mou
Montesquieu et Jean-Jacques, qu’il a piqués d’émulation, et qui l’ont
imité
avec honneur ; — Voltaire, à part, au milieu ; —
insi qu’il a lui-même défini sa fable. 2. Ces pluriels ne sont pas à
imiter
. 3. Lemaistre, dit de Sacy, né en 1612, mort en
eproduire un modèle, ils s’habitueront à penser par eux-mêmes ; ils n’
imiteront
plus que de loin ; ils pourront transporter dans
à comprimer les écarts fougueux de l’imagination. Traduire n’est pas
imiter
, c’est se rapprocher autant que possible de l’ori
(Voir, dans la deuxième partie, l’article Beau et sublime.) Le talent
imite
, rassemble ; il peut être vif, brillant, étendu,
bord, sa voix ensuite, indique ses besoins, ses désirs ; peu à peu il
imite
ce qu’il entend, il articule, enfin la parole s’é
n, etc. 3° Les équivoques déplaisent par leur double sens : Molière a
imité
Plaute dans les endroits où il est le plus comiqu
pétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux. Et plus loin pour
imiter
le bruit du char d’Hippolyte qui se brise, et vol
fracassé. Dans une autre tragédie, Racine a encore fort heureusement
imité
les sifflements des serpents qu’Oreste aperçoit s
plut par sa nouveauté. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage.
Imitez
de Marot1 l’élégant badinage, Et laissez le burle
e. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux
imitez
la clarté. Si le sens de vos vers tarde à se fair
t force de loi avant 89. 6. Thémis-est la déesse de la Justice. 7.
Imité
de Virgile (Protée), I. iv, v. 407, Géorgiques.
e la poésie. Ou ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut
imiter
; et à faute de cette connaissance, on a inventé
s géomètres seuls y arrivent ; et hors de leur science et de ce qui l’
imite
il n’y a point de véritables démonstrations. Tout
écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’
imiter
, et que le petit nombre de ceux qui courent après
us dans le premier de ce que l’on admire, et de ce que l’on doit même
imiter
: il y a plus dans le second de ce qu’on reconnaî
. Corneille est plus moral ; Racine, plus naturel. Il semble que l’un
imite
Sophocle, et que l’autre doit plus à Euripide. L
ls ne les comprennent point et voudraient d’ailleurs encore moins les
imiter
. Ils demeurent tranquilles dans l’étendue de leur
e fait lire. Il doit, au contraire, éviter comme un écueil de vouloir
imiter
ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait pa
uise ; qui a été au-delà de ses modèles : modèle lui-même difficile à
imiter
. Celui-ci53 passe Juvénal, atteint Horace, semble
nta de parler éloquemment de tout : dans la suite, les rhéteurs grecs
imitèrent
cette vanité. Revenons au dialogue de Gorgias et
oici ce qu’il en faut conclure : c’est que pour bien peindre, il faut
imiter
la nature, et voir ce qu’elle fait quand on la la
s éloquents orateurs de l’antiquité, qui ont cru qu’il fallait par là
imiter
souvent la nature, et ne pas montrer une trop gra
re et pleine de faste, les éblouit. Il faudrait donc bien se garder d’
imiter
ses pensées et son style ; mais on devrait tirer
savante De David la harpe imposante, Et le flageolet de Marot. Mais n’
imite
pas la faiblesse Qu’il eut de rimer trop longtemp
râces piquantes et vives Que les nations attentives Voulurent souvent
imiter
, Qui de l’art ne sont point captives ; Qui régnai
ut est d’ailleurs devenu lieu commun. Les prédicateurs qui ne peuvent
imiter
ces grands modèles, feraient mieux de les apprend
d’opinions, de mœurs, d’usages. Le meilleur goût en tout genre est d’
imiter
la nature avec le plus de fidélité, de force et d
anglaise ; et quand il écrivit son Caton, il se donna bien de garde d’
imiter
le style de Shakespeare. S’il avait su traiter le
té convenablement cette passion, excepté dans quelques scènes du Cid,
imitées
de l’espagnol. Mais aussi toutes les nations conv
c’est un son funèbre qui se fait entendre dans les nues. Vous croyez
imiter
Cicéron, et vous n’imitez que maître Petit-Jean.
se fait entendre dans les nues. Vous croyez imiter Cicéron, et vous n’
imitez
que maître Petit-Jean. J’ai entendu souvent deman
st le mélange des styles. Il me semble que nous autres auteurs nous n’
imitons
pas assez les peintres, qui ne joignent jamais de
illon, au contraire, crut qu’il valait mieux peindre et émouvoir ; il
imita
Racine, autant qu’on peut l’imiter en prose. Son
lait mieux peindre et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’
imiter
en prose. Son style est pur, ses peintures sont a
t-il encore en parlant de la harangue du dictateur), dans ce discours
imité
de Tite-Live, l’auteur français est au-dessus du
hoses à exprimer. De là vient, pour les commençants, le vrai danger d’
imiter
Corneille ; car ce qu’il peut avoir quelquefois d
être pas d’un grand homme ; mais je les cite, parce qu’elles semblent
imitées
du style de Corneille ; c’est ce que j’appelle, e
alheur, elle est au plus haut point. Souffrez que je l’admire et ne l’
imite
point. (Horace, acte II, scène iii) Horace, le h
e ont eu des maîtres, lequel a choisi les meilleurs et les a le mieux
imités
? On reproche à Racine de n’avoir pas donné à ses
admiration superstitieuse, il pourra bien arriver que les jeunes gens
imiteront
les défauts de leurs maîtres, qui sont aisés à im
jeunes gens imiteront les défauts de leurs maîtres, qui sont aisés à
imiter
et n’atteindront jamais à leur génie. Pour moi, q
itions forcées, et de ces fréquentes hardiesses que l’art s’efforce d’
imiter
du sentiment, et qu’il imite toujours sans succès
uentes hardiesses que l’art s’efforce d’imiter du sentiment, et qu’il
imite
toujours sans succès. Les endroits où le poëte pa
u et de lumière, et enrichi le théâtre de nouvelles grâces ; savant à
imiter
le caractère et saisir l’esprit des bons ouvrages
on ; ses connaissances sont les germes de ses productions : mais s’il
imite
la nature dans sa marche et dans son travail, s’i
se et la finesse sont seules les véritables indices du talent. Tout s’
imite
, la force, la gravité, la véhémence, la légèreté
elle, sieur du Lymodin, né à Paris, mort en 1573, auteur de tragédies
imitées
des Grecs. avec prologues et chœurs, entre autres
ncore, a senti leur mérite ! Même en les surpassant il faut qu’on les
imite
. Mais les sages du jour, ou de fiers novateurs, D
age au talent poétique dont elles portent l’empreinte. 5. Mouvement
imité
de Racine : Athalie, acte I, sc. 2 : Et quel tem
ils sont ce que nous sommes. On ajoutera que Rotrou et Corneille ont
imité
ici Malherbe : voy. nos Morceaux choisis des Clas
ple de ces dialogues vifs et concis que Corneille a très-heureusement
imités
de la scène grecque, où ils sont beaucoup plus mu
même citer quelques exemples contemporaines ; mais ils ne sont pas à
imiter
. — Le théâtre, dont on a dit que le Cid avait par
scène à ses enfants ». 3. Rotrou, que Corneille n’a pas dédaigné d’
imiter
, avait déjà dit dans son Antigone : Ayant l’honn
is points. Leurs éléments d’imitation sont autres ; autres les objets
imités
, autres enfin les procédés et la manière dont on
es les objets imités, autres enfin les procédés et la manière dont on
imite
. En effet, de même que certains imitent beaucoup
procédés et la manière dont on imite. En effet, de même que certains
imitent
beaucoup de choses avec des couleurs et des geste
faite de l’harmonie. En effet, c’est par des rythmes figurés7 qu’ils
imitent
les mœurs, les passions et les actions. V. L’épop
ion. Chapitre II Différentes sortes de poésie, selon les objets
imités
I. Comme ceux qui imitent des gens qui agissent
érentes sortes de poésie, selon les objets imités I. Comme ceux qui
imitent
des gens qui agissent et que ceux-ci seront néces
r le vice et par la vertu), il s’ensuit nécessairement aussi que nous
imitons
des gens ou meilleurs qu’on ne l’est dans le mond
fférences et que, de plus, l’imitation sera autre, en ce sens qu’elle
imitera
d’autres choses de la même manière. III. Ainsi, d
ité. IV. De même encore, dans le dithyrambe et les nomes, on pourrait
imiter
comme le firent Argus, Timothée et Philoxène, dan
La même différence sépare la tragédie et la comédie. Celle-ci tend à
imiter
des êtres pires, celle-là des êtres meilleurs que
. Chapitre III Différentes sortes de poésie, selon la manière d’
imiter
. I. La troisième différence consiste dans la ma
ère d’imiter. I. La troisième différence consiste dans la manière d’
imiter
chacun de ces êtres. En effet, il est possible d’
la manière d’imiter chacun de ces êtres. En effet, il est possible d’
imiter
le même objet, dans les mêmes circonstances, tant
Sophocle est un imitateur dans le même sens qu’Homère, car tous deux
imitent
des êtres meilleurs ; par la seconde, il l’est da
la seconde, il l’est dans le même sens qu’Aristophane, car tous deux
imitent
en mettant leurs personnages en action. II. De là
De là le nom de drames (δράματα), donné à leurs œuvres, parce qu’ils
imitent
en agissant (δρῶντες). De là vient aussi que les
lent, absolument parlant, donner naissance à la poésie. II. Le fait d’
imiter
est inhérent à la nature humaine dès l’enfance ;
ce ou la couleur, ou quelque autre considération. VI. Comme le fait d’
imiter
, ainsi que l’harmonie et le rythme, sont dans not
la nature morale propre à chaque poète. Ceux qui étaient plus graves
imitaient
les belles actions et celles des gens d’un beau c
nce relative de ces parties. I. Nous parlerons plus tard de l’art d’
imiter
en hexamètres22 et de la comédie23, et nous allon
a mélopée. IX. Deux de ces parties concernent les moyens que l’on a d’
imiter
; une, la manière dont on imite ; trois, les obje
s concernent les moyens que l’on a d’imiter ; une, la manière dont on
imite
; trois, les objets de l’imitation ; puis c’est t
s qu’ils sont heureux ou malheureux. Aussi ce n’est pas dans le but d’
imiter
les mœurs que (les poètes tragiques) agissent, ma
’un faiseur de vers, d’autant qu’il est poète par l’imitation : or il
imite
des actions ; donc, lors même qu’il lui arrive de
plus belles, ne doit pas être simple, mais complexe et susceptible d’
imiter
les choses qui excitent la terreur et la pitié (c
tation de choses meilleures (que nature), nous devons, nous autres70,
imiter
les bons portraitistes. Ceux-ci, tout en reprodui
haut sont applicables. Dans les ïambes, comme on y cherche surtout à
imiter
le langage ordinaire, les noms les plus convenabl
es poètes se mettent en scène d’un bout à l’autre de leur œuvre ; ils
imitent
peu et rarement ; mais lui, après un court prélud
rte quel autre artiste de cet ordre, il s’ensuit nécessairement qu’il
imite
les choses sous quelqu’une de ces trois formes, o
t propres, les autres accidentelles. En effet, si elle se proposait d’
imiter
dans des conditions impossibles, la faute en revi
aulètes (joueurs de flûte) tournent sur eux-mêmes lorsqu’il s’agit d’
imiter
un disque, et qu’ils entraînent le coryphée172 qu
it à Callipide, et qu’on reproche aujourd’hui à d’autres de ce qu’ils
imitent
des femmes de bas étage. VII. De plus, la tragédi
aujourd’hui, composent des hexamètres504. Aussi serait-il ridicule d’
imiter
ceux qui ne font plus eux-mêmes usage de ce genre
έχνη καὶ δυναμίς ἐστιν ἀντίστροφος τῇ ζωγραφία. L’art et la faculté d’
imiter
se rattachent à la peinture. — « La rhétorique n’
νῆσαι. Nous avons songé un moment à proposer la correction μιμῆσαι (à
imiter
), très plausible au point de vue paléographique.
ances intéressantes que la passion suggère, mais que l’art ne saurait
imiter
, et auxquelles il est impossible que le talent su
ent celui qui flatte le plus leur oreille, ou bien encore cherchent à
imiter
celui qui chez un autre leur a plu davantage, et
e au débit oratoire. Ne sortez jamais de votre naturel, ne cherchez à
imiter
personne ni à vous former un modèle imaginaire. T
gare, S’il a du brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en
imite
que les défauts. (Trad. de Daru.) N’oublions jam
les les plus accomplis ont toujours quelque chose qu’il ne faut point
imiter
. Cherchons à bien connaître les beautés particuli
particulières et caractéristiques d’un écrivain ou d’un orateur, et n’
imitons
que cela. Toutefois ne nous attachons pas exclusi
d’Aguesseau. Il est une observation importante à faire lorsqu’on veut
imiter
, dans un discours, le style d’un auteur que l’on
plus que d’autres du style oratoire, et que, par conséquent, on peut
imiter
avec moins de danger. C’est dans cette classe que
Nous pouvons, nous devons donc les lire avec discernement, afin de n’
imiter
que ce qu’ils ont de beau. Cette précaution est p
ement. C’est un auteur qu’il faut admirer, mais qu’il est dangereux d’
imiter
. Il est trop subtil dans ses réflexions, trop con
plaire et d’intéresser en instruisant. Ils ont plus particulièrement
imité
les anciens dans leur manière de raconter ; et qu
coup de force et de vivacité, quoiqu’en général il serait dangereux d’
imiter
son style. Le célèbre Traité sur l’entendement hu
nciens sont présentés de cette manière, et les modernes ont voulu les
imiter
. Dans ces dialogues, ou ce sont les interlocuteur
ouvrages de Quintilien, quelquefois à ceux de Tacite, a heureusement
imité
, et peut-être même a surpassé Cicéron dans ce gen
plaisanteries les plus heureuses. Quelques auteurs modernes ont voulu
imiter
ses Dialogues des morts. Ceux de Fontenelle, part
it lui-même, que dans la plupart de celles qu’il recevait. Il a voulu
imiter
Voiture, et il court trop souvent après l’esprit.
’éprouvaient pas ; dans le calme du cabinet, ils cherchèrent plutôt à
imiter
la passion qu’à l’exprimer ; ils tâchaient d’exal
s que nous connaissions, et c’est à la cour d’Auguste que Virgile les
imitait
. Mais quelle que soit l’origine de la poésie past
ui est parfaitement assorti aux mœurs pastorales. M. Pope, en voulant
imiter
ce passage, a cru l’embellir ; voici comme il dév
is même il n’a fait que le traduire. Il faut dire, cependant, qu’il a
imité
en poète habile, et que souvent même il a surpass
dans leurs pastorales, se sont généralement contentés de copier ou d’
imiter
les descriptions et les sentiments des poètes anc
poètes qui veulent s’élever à cette hauteur feront bien de chercher à
imiter
sous ce rapport le style de l’Ancien Testament. C
ous les yeux ; dans beaucoup d’endroits il ne s’est pas contenté de l’
imiter
, il l’a traduit littéralement. C’est ainsi qu’au
parition et le discours de Satan ; néanmoins Milton, qui a évidemment
imité
ce passage du Tasse, peut se flatter d’avoir surp
bleaux de ce genre un ton aimable et tendre qu’il serait impossible d’
imiter
. Les six premiers livres, dans lesquels Télémaque
lui qui les appelle. La perfection de l’art, au contraire, consiste à
imiter
, autant que possible, le cours ordinaire d’événem
ouveau pour les Romains. Aussi ces deux auteurs se contentèrent-ils d’
imiter
, quelquefois même de traduire littéralement, les
elque genre de composition, c’est bien à celui qui n’a pour but que d’
imiter
la conversation dans le cours habituel de la vie.
essinés, mais ils le sont toujours avec vigueur. Son Amphitryon a été
imité
par Molière et Dryden ; son avare, dans sa comédi
é en grande partie à faire Cicéron ce qu’il est. Il s’était attaché à
imiter
les Grecs, et nous a représenté, ce me semble, en
sed impugnat ; nos nostraque lividus odit, etc. « J’ai vu ce passage
imité
ainsi en vers familiers : Rendons toujours justic
répondit alors à Lamotte par le petit couplet suivant : Cher Lamotte,
imite
et révère Ces dieux dont tu ne descends pas. Si t
e le persuader, et la réputation de Milton fut fixée. « Il peut avoir
imité
plusieurs morceaux du grand nombre de poèmes lati
description de l’enfer, le caractère de Satan, le conseil des démons.
Imiter
ainsi, ce n’est point être plagiaire, c’est lutte
et l’accroître du génie des autres ; c’est ressembler à Virgile, qui
imita
Homère. Sans doute Milton a jouté contre le Tasse
cieco a quel rumor rimbomba, etc. « Cependant Milton a trouvé l’art d’
imiter
tous ces beaux morceaux : il est vrai que ce qui
es, ses pauses, sa diction ne sont qu’à lui ; il n’a rien copié, rien
imité
. Il pense d’une manière toute particulière, et se
et sur-tout plus de poésie. Le marquis de Pompignan eu a traduit, ou
imité
en vers le premier livre. Je ne croirai pas inuti
sans témoins, s’entretenir de la conjuration. Unité de temps. L’
imité
de temps est une suite naturelle de l’unité d’act
ni même en six actes. Ce seroit une bien grande témérité de vouloir l’
imiter
dans la contexture d’une pareille action. La chut
on de la Comédie, et du ridicule. La comédie est donc un poëme qui
imite
par l’action, le ridicule, à dessein de le corrig
e poëte, de quelque-espèce, de quelque genre qu’ils soient. Il faut l’
imiter
partout cette belle nature, et principalement dan
ar le côté ridicule, et non par ces endroits, que la comédie doit les
imiter
; que le plaisir que donne le pathétique qui cara
se sont parfaitement conformés à cette règle dictée par le goût. Les
imiter
, et tâcher de les égaler, est une loi, à laquelle
divers tons de style que prend la comédie, suivant les sujets qu’elle
imite
. Je vais faire connoître les bons poëtes comiques
s avec distinction sur notre théâtre. C’est le Menteur, que Corneille
imita
de Lopez de Vega, et qu’il fit représenter pour l
lupart des seigneurs de la cour de Louis XIV, dit Voltaire, vouloient
imiter
cet air de grandeur, d’éclat et de dignité qu’avo
tesse d’Escarbagnas, et le. Voilà les modèles qu’il faut s’attacher à
imiter
, à quelques expressions près qui ne seroient poin
érité dans l’abîme de l’infortune. Ainsi la tragédie est un poëme qui
imite
par l’action, ou, ce qui est la même chose, qui r
confond jamais les genres, sous prétexte de les enrichir. L’action qu’
imite
la tragédie est me. Le cothurne rejette toutes ce
vers, en deux ou trois mots. L’endroit où il me paroît avoir le mieux
imité
cette vivacité si prompte, cette chaleur rapide,
ses regards curieux Jusques dans des secrets que je cache à ses yeux.
Imitez
son respect. Britannicus. On sait ce qu’elle en
annicus. On sait ce qu’elle en pense. Néron. Elle se tait du moins ;
imitez
son silence. Britannicus. Ainsi Néron commence à
l de Lopez de Vega, mais imitée de la manière dont une génie créateur
imite
. Il donna ensuite Horace, Cinna, Polieucte, Rodog
us dans le premier de ce que l’on admire, et de ce que l’on doit même
imiter
: Il y a plus dans le second de ce que l’on recon
e. Corneille est plus moral ; Racine plus naturel. Il semble que l’un
imite
Sophocle, et que l’autre doit plus à Euripide. Ce
ment connoître par son Philoctète et ses Troyennes ; pièces très-bien
imitées
des tragiques grecs. Dans la première, sur-tout,
elui-ci a précédé l’autre. Sans doute le premier homme qui a essayé d’
imiter
le ramage des oiseaux, ou qui, si l’on veut, s’es
our le style de la tragédie-lyrique. Mais il faut bien se garder de l’
imiter
dans ces lieux communs de morale lubrique que Boi
n’eut que trop de tendresse, Je suis tombé dans son malheur. J’ai mal
imité
sa valeur, J’imite trop bien sa foiblesse. Et ces
endresse, Je suis tombé dans son malheur. J’ai mal imité sa valeur, J’
imite
trop bien sa foiblesse. Et ces vers énergiques qu
ère est le père des belles comparaisons. Elles ont été presque toutes
imitées
par les poëtes épiques qui sont venus après lui.
es. Virgile n’est pas moins universellement admiré qu’Homère. Il l’a
imité
en beaucoup d’endroits ; mais bien des censeurs é
up d’endroits ; mais bien des censeurs éclairés trouvent qu’il ne l’a
imité
que pour le surpasser, et regardent même l’Enéide
ert de Gresset est un badinage charmant qu’il seroit bien difficile d’
imiter
. On ne peut pas y desirer plus de richesse dans l
taines circonstances. Nous ne conseillons pas, certes, de copier ou d’
imiter
servilement ces auteurs; mais, de même que les je
nom à l’objet qu’il voulait désigner, l’homme chercha naturellement à
imiter
par le son de sa voix la nature de cet objet pour
nces touchant celles qui doivent arriver, il se trouve que nous avons
imité
les enfants, qui se donnent beaucoup de peine à f
écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’
imiter
, et que le petit nombre de ceux qui courent après
vé de tout temps, et avec succès. Mais Boileau, dans son Art poétique
imité
d’Horace, développé, ordonné et surtout embelli,
ière et pleine de majesté, tous ceux qui sont venus après eux les ont
imités
; et ainsi se sont établies les règles suivantes
ement d’Énée et des Troyens dans l’Italie. Virgile a, dans son poème,
imité
les deux ouvrages d’Homère, et les a condensés, e
ait voir que les Français pouvaient y arriver. Il a quelques endroits
imités
de Virgile, qui égalent les plus beaux du poète l
é par cette douce éloquence. Mais le vice, la fourberie, l’adulation,
imitent
trop aisément les traits de la vertu, de la prude
e. Cette différence doit nous faire sentir jusqu’à quel point il faut
imiter
les anciens ; l’éloquence a ses modes, et un avoc
ouvre le chemin à la persuasion. Soyez modeste, mais non pas timide ;
imitez
la sage hardiesse de Démosthène : Athéniens, je
dans le reste, il parle avec grandeur64. Sources de l’exorde. N’
imitons
point ces rhéteurs qui, au lieu d’entrer d’abord
s antithèses ? Il aurait dû, même dans la suite, être plus réservé :
Imitez
Cicéron, disait d’Aguesseau, mais quand Cicéron i
lus réservé : Imitez Cicéron, disait d’Aguesseau, mais quand Cicéron
imite
Démosthène. Cicéron lui-même, éclairé par le go
pour en apprécier le mérite ; mais l’exercice peut apprendre, seul à
imiter
les maîtres. Exemple. Un discours de Tite-Li
éfauts des grands écrivains sont tout ce que les auteurs médiocres en
imitent
. Le naturel du style consiste à rendre une idée,
é de mots sonores ; mais cette harmonie nous fatigue, parce qu’elle n’
imite
jamais, et que ce n’est point contenter notre âme
usique, que de remplir seulement notre oreille d’un son bruyant qui n’
imite
rien. Les premiers vers du poème sur l’enlèvement
rgile beaucoup de vérité. Sitôt qu’il commence à parler de l’Etna, il
imite
le tonnerre : … Horrificis juxta tonat Ætna ruin
es serpents sur la tête des Euménides, en multipliant la consonne qui
imite
le sifflement : Pour qui sont ces serpents qui s
ue comitatu (pro Milone, c. 10). La rapidité du style semble d’abord
imiter
la marche de Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’
s beautés oratoires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plus facile à
imiter
que le style simple ; à l’épreuve, rien ne l’est
plus utile que de comparer, opposons Malherbe à Racan ; tous deux ont
imité
cette pensée d’Horace : Pallida mors æquo pulsat
expert sur tous les cas. Lamotte, qui avec de l’esprit crut pouvoir
imiter
La Fontaine, ne devait pas réussir. Ce qu’il a pr
se de Malherbe, que ses autres compositions semblent désavouer145. Il
imitait
un auteur italien. Dans le style élevé, comme par
pt jamais, Et l’on n’efface point d’ineffaçables traits ; il a voulu
imiter
ce vers d’Athalie, Pour réparer des ans l’irrépa
pelée par Quintilien (VIII, 6) fictio nominis, et par laquelle un mot
imite
le son naturel de ce qu’il signifie, mugir, murmu
nneurs du triomphe : « Que Pompée est malheureux de ne pouvoir plus t’
imiter
! il s’est mépris, il n’avait pas étudié sous les
illy), est pareillement tombé dans une exagération puérile. Pourquoi
imitait
-il Martial ? Hæc, Auguste, tamen, quæ vertice si
Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’
imitez
pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs,
de la troisième avant-dernière : l’art, pour le plaisir de l’oreille,
imitera
la nature. L’orateur doit désirer une belle voix
que les modernes n’ont pu que les répéter. En effet, si nous voulons
imiter
la nature, qui doit toujours être le type et la r
e des armes, nos dangers, nos victoires. Ils nous méprisent, nous qui
imitons
leurs aïeux ; et ils déshonorent un héritage de g
sujets égarés, revenait prendre possession du palais de ses aïeux, il
imiterait
Henri IV, et, comme moi, il n’entendrait retentir
1882). • En quoi La Fontaine est-il différent des fabulistes qu’il a
imités
? (3 août 1883). • Du caractère du Lion dans les
novembre 1882). • Faire connaître les tragédies grecques qui ont été
imitées
par les grands tragiques français. (27 juillet 18
le Cid (1636), chef-d’œuvre qui mit son génie hors de pair, et qu’il
imita
librement de Guilhem de Castro. Citons aussi Don
re 1884) En quoi La Fontaine est-il différent des fabulistes qu’il a
imités
? Développement 14. — La Fontaine n’est pas le
ous ces auteurs, anciens et modernes, ont été connus et plus ou moins
imités
par La Fontaine. Mais quelles transformations il
est supérieur à ces deux fabulistes, aussi bien qu’aux autres qu’il a
imités
! Il a vraiment mis de la poésie dans ces sujets,
Il a en outre une originalité qui lui permet de s’assimiler ce qu’il
imite
au point de paraître le créer une seconde fois. E
des modèles, on lui a reproché parfois d’avoir emprunté à ceux qu’il
imite
le meilleur de ses idées. Voyons la part qu’il fa
comparative des deux écrits, on trouve que Boileau n’a pas traduit ou
imité
plus d’une centaine de vers ; en outre le ton et
la source commune où elles ont puisé, Vauquelin de la Fresnaye ayant
imité
Horace avant Boileau. Ajoutons qu’il est bien plu
ragédies d’Euripide. Mais on doit remarquer que Racine, non content d’
imiter
les deux pièces d’Euripide intitulées Andromaque
e égalée au chef-d’œuvre que Racine en a tiré. Si à ces trois pièces,
imitées
directement du théâtre grec, l’on ajoute Mithrida
te douceur, toute grecque, qu’il a si bien reproduite dans les pièces
imitées
des poètes grecs, se retrouve également dans les
brièveté qui rendent Phèdre recommandable. Il me sera impossible de l’
imiter
en cela ; en revanche, je crois que je ferai bien
de la vie, elles ont souvent trait à des questions littéraires. Il a
imité
la nature sans s’y attacher servilement ; il a ét
es divins : Pour t’égaler à Dieu, dépouillé la matière ! Tel, croyant
imiter
l’astre de la lumière, Un bramine insensé, dont l
oix de vos mots ; Ils plaisent rarement, trop vieux ou trop nouveaux.
Imitez
sur ce point la prudente méthode. Dont le sage se
possible de le haïr. Je vais le comparer à César : quand César voulut
imiter
les rois d’Asie, il désespéra les Romains pour un
s Romains pour une chose de pure ostentation ; quand Alexandre voulut
imiter
les rois d’Asie, il fit une chose qui entrait dan
rivain, dont la diction est habituellement faible et médiocre, et qui
imitait
Virgile, dit La Harpe, comme Duché et Lafosse ont
qui imitait Virgile, dit La Harpe, comme Duché et Lafosse ont depuis
imité
Racine, doit ses plus beaux vers à la prose de Ti
des affaires ; un genre de vie ennemi du repos ; l’ardeur inquiète d’
imiter
mes actions, ou même de les surpasser ; des embûc
dit M. Magnin, se plaisent, dans leurs jeux, à sortir d’eux-mêmes, à
imiter
les grandes personnes, à jouer les rôles de père,
lusion était aussi complète que possible, La tragédie moderne n’a pas
imité
le chœur antique, sauf dans quelques pièces, tell
té. D’après la Poétique d’Aristote et d’après les ouvrages anciens
imités
par les classiques modernes, l’action dramatique
mune. Voyez quelle noblesse elle emprunte de ces beaux vers d’Horace,
imités
par Malherbe : Pallida mors æquo pulsat pede pa
passage appartient, comme on voit, exclusivement à Racine ; et c’est
imiter
Homère en homme digne de le sentir, et capable de
eur si bien senti et peint sous des images si enchanteresses ! Milton
imite
et surpasse ici Homère lui-même, qui prête ce mêm
la molle facilité de ces vers du Tasse, où Homère est si heureusement
imité
! Il s’agit de la ceinture d’Armide, où l’art de
enseigne, en recommandant l’observation, à reproduire ses actes et à
imiter
son langage. Il n’est donc pas inopportun, tout e
utile de s’y arrêter. Qu’on relise les vers où Regnier et Boileau ont
imité
Horace. « Le temps, dit Boileau, Le temps, qui
s coëant immitia, non ut Serpentes avibus geminentur, tigribus agni.
Imitez
les artistes. En conservant à sa statue des bras
proviennent les ombres et les lumières ; pour les unir, il cherche à
imiter
cette transition d’une teinte à l’autre que l’air
orateurs une disposition habile dans l’emploi des preuves. « Il faut
imiter
, dit-il, le général prudent qui range son armée e
illeur succès dans la guerre contre Philippe. Si vous êtes résolus d’
imiter
Philippe, ce que jusqu’ici vous n’avez pas fait ;
s la situation des personnages.] Dacier : « Que le poëte en composant
imite
les gestes et l’action de ceux qu’il fait parler.
par ses larmes devant un tableau qui représentait Télamon. (Virgile a
imité
ce trait dans le i er livre de l’Énéide.) Le chœu
l’apparence du sérieux, et n’ôte son masque qu’à la dernière scene.
Imitez
de Marot l’élégant badinage, imitez celui d’Hami
masque qu’à la dernière scene. Imitez de Marot l’élégant badinage,
imitez
celui d’Hamilton, celui de Gresset, mais soyez ci
s fidèles ; et La Fontaine fut le plus original des poëtes en croyant
imiter
Phèdre. C’est le second caractère qui nous frappe
t la majesté de la diction romaine dans le siècle d’Auguste. Fléchier
imitait
l’art savant des rhéteurs antiques. La Bruyère em
usion pourtant, quand je parle de se fixer et de choisir, n’est pas d’
imiter
ceux même qui nous agréent le plus entre nos maît
B.). 2. Il faut s’inspirer des maîtres : c’est la seule façon de les
imiter
. 3. Fontanes, poëte et homme d’État, grand maît
uditeurs sont capables »; et Dacier, que « le poëte n’a pas en vue d’
imiter
les actions des rois, mais les actions des hommes
rhétorique dans la connaissance du cœur de l’homme. J’ai tâché de les
imiter
aussi sous un autre rapport. Ils ont donné aux ét
orer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les
imiter
. Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignan
n ton véhément qui ne convient qu’à la tribune. L’avocat ne doit pas
imiter
les anciens sans restriction. L’éloquence du bar
plus modeste que celle de la tribune. Aussi devons-nous nous garder d’
imiter
en tout les harangues judiciaires de Démosthène e
e le personnage d’un bouffon ; ni tirant sur l’obscène, pour ne point
imiter
les bateleurs ; ni pétulantes, ce qui ressent l’e
t.) La force de l’exemple vient du penchant qu’ont tous les hommes à
imiter
. On juge naturellement par ce qui est arrivé aux
ncillarum puerorumque comitatu. » La rapidité du style semble d’abord
imiter
la marche de Clodius : pour la peindre, Cicéron n
ortent pas au sujet de la proposition. Un auteur a dit : « Hypéride a
imité
Démosthène en tout ce qu’il a de beau. » On ne vo
nom il. Si c’est à Démosthème, l’auteur aurait dû dire : « Hypéride a
imité
Démosthène en ce que celui-ci a de beau. » Si c’e
dire, en ajoutant une épithète pour arrondir la phrase : « Hypéride a
imité
en ce qu’il a de beau l’éloquent Démosthène. » M
Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’
imitez
pas ce poëte qui, trouvant ces mots trop communs,
a force à toutes ces peintures, c’est l’art des contrastes. L’orateur
imite
par ce moyen la nature qui, entremêlant les plain
surtout ceux de ces vices que les jeunes gens sont le plus disposés à
imiter
. 1°. Du faux dans les pensées et dans les sent
re ; leur mémoire leur fournira sans cesse d’excellens modèles qu’ils
imiteront
même sans y penser ; ils se feront une juste idée
c. cit.) Observations sur l’action en général. L’action doit
imiter
la nature. Le précepte le plus important de tous
us sûr guide qu’on puisse suivre. La perfection de l’art consiste à l’
imiter
. Seulement, à la manière des peintres, il faut tâ
Pindare. Les meilleurs orateurs et les meilleurs poëtes modernes ont
imité
les poëtes et les orateurs greces et romains. Les
ire de trouver d’abord un excellent modèle, et de s’étudier ensuite à
imiter
ce qu’il a de plus parfait. » (De Orat., l. II, n
r ce qu’il a de plus parfait. » (De Orat., l. II, n. 92.) Manière d’
imiter
. Mais quelle est la vraie manière d’imiter ? Qui
. II, n. 92.) Manière d’imiter. Mais quelle est la vraie manière d’
imiter
? Quintilien va nous l’apprendre. « Il faut, dit-
t cela, c’est alors que nous serons véritablement savans dans l’art d’
imiter
. » (L.X, c. 2.) Il est visible, d’après ce que d
er. » (L.X, c. 2.) Il est visible, d’après ce que dit Quintilien, qu’
imiter
n’est pas copier. En méditant les modèles, c’est
ont les plus accomplis ont toujours quelque chose qu’il ne faut point
imiter
. Cherchons à bien connaître les véritables beauté
point imiter. Cherchons à bien connaître les véritables beautés et n’
imitons
que cela. Pour éviter les inconvéniens d’une imit
e importante observation à faire : lorsque, dans un discours, on veut
imiter
un modèle, c’est qu’il faut mettre une grande dif
ce du barreau. Elle doit prouver principalement. L’avocat ne doit pas
imiter
les anciens sans restriction. L’éloquence du barr
t aussi prompt que l’oiseau. Ainsi de votre chant la marche cadencée,
Imite
l’action et note la pensée. (L’Homme des champs,
J’entends crier la dent de la lime mordante. Ses mouvemens. 2°. On
imite
par les sons les mouvemens en tant qu’ils sont ra
. Mouvemens des bras et des mains. Du corps en général. L’action doit
imiter
la nature. L’orateur pour s’en faire une bonne, d
faut suivre en commençant. Utilité d’un guide. L’imitation. Manière d’
imiter
. Choix des modeles. Imitation servile. Différence
ec excès. Les œuvres de l’homme sont d’autant plus parfaites qu’elles
imitent
mieux l’inépuisable variété de la nature : or, da
amque animi, quam habuerat vivus, in vultu retinens. Chateaubriand a
imité
ce passage dans les Martyrs : Les Sicambres, tou
ivain digne de ce nom désire peindre les objets dont il parle, et les
imiter
par la combinaison des sons. Mais les poètes font
es français ne se sont pas montrés inférieurs à leurs devanciers. Ils
imitent
: Les serpents : Pour qui sont ces serpents qui
e pour leur donner une expression nouvelle. C’est ainsi que Virgile a
imité
l’Odyssée, dans les six premiers livres de l’Énéi
ont notre esprit aura conçu l’image. 283. Il y a plusieurs manières d’
imiter
un écrivain, et les jeunes élèves peuvent choisir
illeurs modèles ont leurs défauts, et les défauts sont plus faciles à
imiter
que les beautés. Sénèque et Lucain en ont égaré p
: Corneille est plus moral, Racine plus naturel ; il semble que l’un
imite
Sophocle et que l’autre doit plus à Euripide. On
as ici les lettres de Balzac et de Voiture, qui ne doivent guère être
imitées
par les jeunes gens ; mais saint François de Sale
re par excellence. Il vient du mot grec ποίεν, faire, feindre, créer,
imiter
: ces diverses significations se rapportent plus
chacun une noble et utile destination. L’ode est appelée à nous faire
imiter
les héros célèbres par leurs vertus ; l’épopée à
ez les Grecs un hymne en l’honneur de Bacchus, dans lequel les poètes
imitaient
le délire et l’ivresse. Cette extravagance, que l
x, et ne proposera à l’admiration des hommes que ce qui mérite d’être
imité
. 451. Enfin l’action doit être merveilleuse, et c
modèle pour la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien se garder d’
imiter
ces lieux communs de morale lubrique que Boileau
ce le genre descriptif, en publiant le poème des Saisons. Roucher l’a
imité
dans le poème des Mois ; mais c’est Delille qui a
rle : il se trahit dès qu’il apparaît. La rhétorique vous conseille d’
imiter
les grands écrivains. Elle croit qu’ils ont une r
antages de l’imitation ? 283. Quelles sont les différentes manières d’
imiter
un écrivain ? 284. Combien y a-t-il de précaution
e, et des effets de lumière si sublimes, que notre art ne peut ni les
imiter
ni les décrire. Tel paraît à nos yeux le plumage
urs de Buffon sur le Style. Buffon nous recommande en termes élevés d’
imiter
la nature, lorsque nous voulons produire une œuvr
ec une sage lenteur, et sait ainsi donner la perfection à ses œuvres.
Imitons
la nature dans sa marche et dans son travail ; pr
ion : ses connaissances sont les germes de ses productions. Mais s’il
imite
la nature dans sa marche et dans son travail, s’i
un autre l’harmonie imitative, mais il la conçoit autrement, et croit
imiter
mieux en imitant de plus loin : At tuba terribil
o Increpuit… Condillac dit à propos de l’harmonie française : « Nous
imitons
aussi quelquefois des bruits ; mais c’est un avan
Exceptions. I final est bref : 1° au vocatif des noms en is
imités
du grec, comme Daphnis, Daphnĭ ; Alexis, Alexĭ.
même en une brève et une longue, cŭī. De tels exemples ne sont pas à
imiter
.) IV O final. O final est long
versificateurs du seizième siècle, les grands poètes du dix-septième
imitent
les anciens, mais ils les imitent très différemme
, les grands poètes du dix-septième imitent les anciens, mais ils les
imitent
très différemment. Ils ne les étudient pas, ils n
et voyait ses madrigaux et ses concetti cités partout avec honneur et
imités
avec émulation. IV Mais voici s’ouvrir l’èr
e moraliste sans morale se flattait d’avoir une muse trop chaste pour
imiter
certains poètes de son temps, et, de son vivant,
les monts et les cités ; Les filets séparés qui se tenaient à peine,
Imitaient
les ruisseaux coulant dans une plaine : Les Alpes
ues magnifiques poussées de vers, tels que les quatre stances qu’il a
imitées
en homme de génie du psaume clv : N’espérons plu
beaucoup dans ses écrits : il tenait bien plus à les égaler qu’à les
imiter
. Il aurait voulu que la poésie française eût tout
able année 1637, vit le Cid et l’éveil du génie de Corneille. Le Cid,
imité
d’un drame qui avait été fort en vogue sur le thé
orte offrir de l’eau bénite. Instruit par son garçon, qui dans tout l’
imitait
, Et de son indigence, et de ce qu’il était, Je lu
et à celle d’où devait sortir, douze ans plus tard, le charmant conte
imité
d’Ovide, Philémon et Baucis. Reine des esprits p
de satirique et de réformateur dans un poème didactique discrètement
imité
d’Horace. Témoin des désastreux effets produits p
, l’original proprement dit. Il n’a guère cette qualité que lorsqu’il
imite
les anciens, parce que, tout en imitant, il s’eff
rtrier et lui pardonnant sa mort, est presque un hors-d’œuvre, et est
imité
du Marchand de Londres, de l’Anglais Sillo. Le ca
tre langue140 », badinage qui n’avait pas eu de modèle et n’a pas été
imité
depuis. On n’aurait point cru qu’une œuvre si exq
our l’harmonie des couleurs ; enfin, à quelques fragments traduits ou
imités
, en vers et en prose, de divers auteurs latins, p
r succès tragique, dans ce genre nouveau, en 1769, en donnant Hamlet,
imité
de Shakspeare, mais avec des changements essentie
talité gâte le sentiment, l’emphase est à côté de l’énergie. Quand il
imite
les tragiques grecs ou anglais, il leur est infér
es tragiques grecs ou anglais, il leur est inférieur dans ce qu’il en
imite
et supérieur dans ce qu’il crée de lui-même ou da
crit de sentiment et d’inspiration ; ce qui est médiocre chez lui est
imité
, ce qui est vraiment beau lui appartient. Toutes
mment se roule, L’autre de l’araignée a la forme et le nom ; Un autre
imite
aux yeux la trompe et le clairon ; Là, c’est une
du dix-septième et du dix-huitième siècle était trop souvent factice,
imité
, voulu. Lamartine, Victor Hugo, Casimir Delavigne
ous les genres, sous prétexte de suivre l’exemple de Shakespeare et d’
imiter
la nature où tous les contrastes se rencontrent.
ui qui s’est donné à Dieu au lieu de se donner à elle, et tâcher de l’
imiter
. Mais on ne vit pas d’abord les défauts, essentie
le de la poésie lyrique si tristement déchue, il ne conseillait pas d’
imiter
Ronsard et les autres poètes du seizième siècle,
être original, c’est d’être lui-même : « On m’a dit l’an passé que j’
imitais
Byron ; Vous qui me connaissez, vous savez bien q
La Fontaine, sachez-le bien, En prenant tout, n’
imita
rien. Il est sorti du sol de la patrie
ut celles du Nord, offraient tant de modèles que nous n’avions pas su
imiter
. En 1866, l’Académie française décerna à Pécontal
eine pour s’élever jusqu’à la hauteur de son modèle. Ponsard a voulu
imiter
aussi la poésie latine ; il a essayé de faire une
mbler à, signification parfaitement conforme à l’étymologie simulare,
imiter
, feindre, dérivé de simul, de similis. Cet emploi
ur un autre ordre d’idées. Homère créa la poésie épique, mais Virgile
imita
Homère ; le Tasse imita Virgile ; le Camoëns et l
s. Homère créa la poésie épique, mais Virgile imita Homère ; le Tasse
imita
Virgile ; le Camoëns et le chantre de Henri les i
mère ; le Tasse imita Virgile ; le Camoëns et le chantre de Henri les
imitèrent
tous deux ; Milton n’imita personne : son poème e
le Camoëns et le chantre de Henri les imitèrent tous deux ; Milton n’
imita
personne : son poème est à lui, comme l’Iliade es
em ce qui appartient à l’Énéide, et aux deux autres poèmes ce qui est
imité
des poèmes plus anciens : c’est-à-dire, ôtez à to
es mettent sous nos yeux les beautés de premier ordre que nous devons
imiter
, et les fautes essentielles dont nous devons nous
ure et au bon sens. Venons à connaître une fois comment l’art pouvait
imiter
avec plus d’exactitude, comment un écrivain pouva
lication. Car il est hors de doute que, toutes les fois qu’on a voulu
imiter
un objet dont le modèle se rencontre dans la natu
t comprendre dans l’admiration qu’on lui porte, et l’on cherche à les
imiter
; l’envie peut dérober un temps à leur réputation
t mieux en évidence leurs beautés et leurs fautes, et en invitant à n’
imiter
et à n’admirer que ce qui en est vraiment digne.
nt la nature a paré ses productions, et que l’art s’efforce en vain d’
imiter
, comme le plumage de quelques espèces d’oiseaux,
cle immense aux plaisirs du goût et de l’imagination, c’est que, pour
imiter
ou décrire, elles présentent des moyens bien supé
nsidérés comme des arts imitatifs. On doit faire une différence entre
imiter
et décrire, et ces idées ne sauraient être confon
être confondues. L’imitation emploie des moyens qui ont avec l’objet
imité
quelques rapports de conformité ou de ressemblanc
t eux-mêmes, et que, par les paroles qu’il place dans leur bouche, il
imite
le langage qu’ils sont censés tenir, on peut avec
ir l’une et l’autre, il n’est pas de moyen plus sûr que de chercher à
imiter
les écrivains et les orateurs les plus distingués
ur phrase. Milton et quelques autres auteurs anglais ont tâché de les
imiter
à cet égard, mais leurs constructions forcées son
on, et lui donne un certain caractère. Des phrases dans lesquelles on
imite
le mouvement et l’abondance de Cicéron, produisen
IV, st. 3.) 2º. La seconde classe d’objets que l’on cherche souvent à
imiter
par les sons comprend les mouvements, en tant qu’
Of some old temple wide… 3º. J’ai dit que les sons pouvaient encore
imiter
une troisième classe d’objets : les émotions, ou
vre souvent l’imagination. Mais ce n’est pas une manière qu’il faille
imiter
; car, bien que l’excellence de la matière puisse
goût. J’engagerais ceux qui se livrent à l’étude de l’art oratoire à
imiter
plutôt la piété de M. Harvey que son style, et da
xacte ou la plus belle. En quatrième lieu, il faut encore se garder d’
imiter
trop servilement un auteur quelconque ; ce serait
e tendrait qu’à donner de la roideur au style. Ceux qui s’attachent à
imiter
si exactement un auteur, imitent malheureusement
deur au style. Ceux qui s’attachent à imiter si exactement un auteur,
imitent
malheureusement ses fautes aussi bien que ses bea
té de notre génie. Je conseille aux jeunes gens qui veulent composer,
imiter
et lire avec fruit, de se bien pénétrer de ce que
eautés, que, sans un examen scrupuleux et raisonné, on serait porté à
imiter
en même temps quelques défauts assez graves ; et
c’est un instrument qu’il est encore possible d’employer avec succès.
Imitons
les anciens, mais toutefois, en les imitant, tâch
aisonnements, et dans la grâce de sa diction, qu’il faut chercher à l’
imiter
. Il est impossible de trouver un meilleur modèle
ure de la cause, ce plan était le meilleur ; et l’on ferait bien de l’
imiter
dans une circonstance analogue. Cicéron le suit a
nt sous ses yeux plusieurs modèles à la fois, il peut, en cherchant à
imiter
ce que chacun d’eux a de mieux, perfectionner son
ceux qui se consacrent à l’église, cependant il faut se garder de les
imiter
de trop près et surtout d’en transcrire de trop l
ré le docteur Gérard dans son supplément à l’Essai sur le goût) est d’
imiter
, non pas les choses qui existent réellement, mais
mer ; to be incensed, être brûlant ; to vex, chagriner ; to irritate,
imiter
; to enrage, enrager ; to exasperate, exaspérer ;
ie ; Bion et Moschus, ses contemporains, sont moins naturels. Virgile
imita
Théocrite sans l’égaler ; ses églogues pèchent pa
du prince des poètes latins, il ne pense qu’avec ses expressions, il
imite
toutes ses formes, et quelquefois, dans ses beaux
peut-être là toute la gloire de notre sexe ; la vôtre consiste à les
imiter
. « Barry, notre grand oncle, était Gouverneur de
gné, et à celles de Madame de Maintenon. Mais qui parviendra jamais à
imiter
la vivacité, la délicatesse, l’enjouement, l’aima
é du IIIe livre de l’Eneïde de Virgile (v. 301-332), et où l’auteur a
imité
aussi en quelques passages l’Andromaque d’Euripid
a dit, en traduisant quelques vers d’Euripide (Oreste, 255 et suiv.),
imités
par Racine : Ils viennent (ces spectres), je les
a mémoire. Mais ce n’est plus pour vous qu’une frivole histoire. Vous
imitez
si mal vos illustres aïeux, Que leurs noms sont p
le droit de la guerre pouvait leur permettre contre leurs ennemis. »
Imitez
leur exemple, pères conscrits, et prenez garde qu
rter chez eux, préférant à la petitesse d’en être jaloux, la gloire d’
imiter
ce qui leur semblait bien. » Mais lorsque la répu
os de la rime, nous croyons devoir recommander à nos élèves de ne pas
imiter
les négligences ci-dessous, qui sont, d’ailleurs,
es aïeux ? Qu’il choisisse, s’il veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il
imite
, s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de hé
ce rapport, La Fontaine est parfois d’une négligence qui n’est pas à
imiter
. 4. Les douze pièces de Racine forment un total
us utile. J’ai souvent resserré ses pensées, et j’ai plus fréquemment
imité
que traduit. J’ai ajouté à ces extraits de nouvea
ombreuse. Toute imitation plaît, quelle que soit la nature de l’objet
imité
; la vérité de l’imitation produit ce sentiment d
ent nécessaires, nous devons penser que pour l’invention des mots ils
imitèrent
autant que possible la nature des objets qu’ils v
ce but. Par exemple, le son et le bruit pouvaient naturellement être
imités
par la parole avec plus de perfection que les aut
n et mécanisme des langues.) La seconde classe d’objets que l’on peut
imiter
par le son des mots, est le mouvement ; il est en
vers de Virgile : Quadrupedante putrem sonitu quatit ungula campum,
imite
parfaitement le mouvement qu’il exprime. La trois
offrent de fréquents exemples de cette figure sublime. Dans Sophocle,
imité
par La Harpe, Philoctète, ne pouvant fléchir Pyrr
gne à l’homme animé d’une grande passion. L’art ne fait que suivre et
imiter
la nature ; et plus cette imitation sera complète
et de grâce, ce que Denis d’Halicarnasse attribue à son penchant pour
imiter
le style de Thucydide, qu’il avait choisi pour so
desseins. Les anciens modèles nous offrent des exemples dignes d’être
imités
, quoique, dans nos tentatives, nous devions respe
t l’exposition de ses arguments, offrent des modèles qui doivent être
imités
. Rien de plus parfait ne peut nous être présenté.
lus parfait ne peut nous être présenté. Mais celui qui voudrait aussi
imiter
ses exagérations, ses amplifications, sa prolixe
bles et vacillants. Que l’orateur de la chaire soit original, qu’il n’
imite
jamais servilement un autre prédicateur, quelque
ntéressantes qui sont le fruit de la passion réelle, que l’on ne peut
imiter
, qu’aucun raffinement ne saurait suppléer. Il y a
jamais varier. Le point capital qu’on ne doit jamais oublier, c’est d’
imiter
les tons propres que la nature elle-même nous dic
hevés, il y a toujours quelque chose qu’il ne serait pas convenable d’
imiter
. Il faut s’étudier à acquérir une idée juste des
eautés caractéristiques de chaque écrivain ou de chaque orateur, et n’
imiter
que leurs bonnes qualités. Jamais on ne doit s’at
t suiv. On a souvent induit de ces ressemblances, qu’Horace lisait et
imitait
l’ouvrage d’Aristote rien n’est moins démontré.
ue Racan n’avait pas même appris le latin. Toutefois il a fréquemment
imité
Virgile ; témoin ce vers de l’Enéide qu’il a trad
rrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’ils peuvent
imiter
ce qu’ils voient faire aux autres : or il y a tou
voir de plus grand, s’il eût connu Aristote comme notre Corneille, et
imité
les anciens comme Racine ! Il n’y a donc que des
Chapitre IV. L’homme
imite
par instinct.] Aristote a consigné la même observ
ues écrivains médiocres de son temps ; et en cela il ne doit pas être
imité
. Ainsi le poète satirique doit éviter les personn
galement donné le nom d’Iambes à un ouvrage satirique, dans lequel il
imite
Chénier, sans s’astreindre toutefois à suivre tou
ant l’ère chrétienne, l’apologue de l’Homme et du Cheval que Phèdre a
imité
, Après ces auteurs, nous citerons comme ayant exc
s fortement que vous-même. Il ne reste à nos maux qu’un seul remède :
imitez
la bonté de Dieu outragé par ses créatures : il l
à l’aide de cette phrase : Il ne reste à nos maux qu’un seul remède :
imitez
la bonté de Dieu outragé par ses créatures : il l
urnit à l’empereur l’occasion d’acquérir une gloire immortelle. «
Imitez
la bonté de Dieu : outragé par ses créatures, il
ression sur leurs auditeurs, ont excité par là en eux le désir de les
imiter
. On a donc cherché à quoi ils devaient leurs succ
nt donné les premiers des traités de rhétorique. Les Romains, qui ont
imité
les Grecs, ont trouvé chez eux et les règles et l
de Trézène ; Il (Hippolyte) était sur son char ; ses gardes affligés
Imitaient
son silence, autour de lui rangés. Il suivait tou
ts, le langage devient naturellement rapide, pressé, sans liaison, et
imite
le tumulte de l’âme agitée. Dans des situations p
gieux que les vices du style et du langage, et nous sommes disposés à
imiter
, sans y penser, ce que nous lisons et ce que nous
un ordre unique, c’est que la métaphore compare, et que la catachrèse
imite
. Ces deux nuances bien tranchées feront toujours
parole, Dit le plus ou le moins sans aucune hyperbole. La Catachrèse
imite
, étend ou fait abus, Par elle tes mots sont détou
té. C’est une espèce de défi de nier ce qu’on dit ; il n’y a rien qui
imite
mieux la passion que cette manière vive de se pro
malheur elle est au plus haut point, Souffrez que je l’admire et ne l’
imite
point. Un commentateur de Corneille raconte qu’à
sifflent sur vos têtes, (Rac.) Le redoublement des consonnes (c. s.)
imite
le sifflement des serpents. L’eau se précipitant
embarrassée et lente. Comme on l’a vu : r, en roulant dans la bouche,
imite
le fracas ; s c, peignent le sifflement. La plupa
mots ? Il est probable qu’on chercha, autant qu’il était possible, à
imiter
par le son la nature et les qualités de la chose
la substance même du discours. Quintilen recommandait aux orateurs d’
imiter
, dans l’arrangement des preuves, un général prude
ices trouvent des censeurs, c’est d’ordinaire parmi ceux même qui les
imitent
. » Remarquez comme toutes ces idées sont unies e
iseau de Socrate jeune encore, étaient à demi voilées : Montesquieu n’
imita
point cette pudeur. » (M. Villemain, Eloge de Mo
en laissez vivre Un… Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre. J’
imite
sa pudeur, et fuis votre présence, Pour n’être pa
x. On entend le bruit du char qui vole en éclats dans cet hémistiche
imité
d’Homère : L’essieu crie et se rompt. Et il sem
llac cite cet exemple dans son ouvrage, en recommandant de ne point l’
imiter
. « Ilne suffit pas, dit-il avec raison, d’étudier
t à indiquer le temps, le nombre, les lieux, les personnes, etc, ou à
imiter
par des signes l’objet même dont on parle, ou enf
dans les vers suivants, les principaux défauts à éviter : Surtout n’
imitez
pas cet homme ridicule, Dont le bras nonchalant f
t de l’imitation : tous les hommes, tous les siècles, sont disposés à
imiter
ceux qui les ont précédés. Les littératures moder
ques ? On n’échappe pas à la loi de l’imitation, en changeant l’objet
imité
. La barbarie elle-même est un modèle. Que l’artis
ce sens, qu’elle disparaît et s’efface dans sa perfection même. Mais
imiter
la barbarie n’est qu’une œuvre matérielle qui man
t la majesté de la diction romaine dans le siècle d’Auguste. Fléchier
imitait
l’art savant des rhéteurs antiques. La Bruyère em
on ; ses connaissances sont les germes de ses productions ; mais s’il
imite
la nature dans sa marche et dans son travail ; s’
ttre surtout, ne doit-on pas être soi, et laisser parler son âme sans
imiter
personne ? Le premier principe, en fait de style
ous parlez, que ce soit sur une matière que vous connaissiez bien ; n’
imitez
pas ces gens qui choisissent de préférence les su
able sous ce point de vue comme sous tant d’autres, il a bien fallu l’
imiter
au moins pour le rhythme et la mesure. Quant au s
un spectacle réel. Mais plus puissante que la peinture, votre parole
imitera
les sons, fera changer les objets de place, repro
t vraisemblance ; 6° enfin, vous devez raconter des choses morales et
imiter
la belle nature. Malheur au narrateur qui emploie
Bourdaloue a été un des plus beaux ouvrages de Bossuet », qu’il a su
imiter
à la manière des grands esprits, sans se dépouill
lus dans le premier de ce que l’on admire et de ce que l’on doit même
imiter
; il y a plus dans le second de ce que l’on recon
ne. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l’un
imite
Sophocle et que l’autre doit plus à Euripide209.
échisme aux enfants251. Saint Louis. Enfant de saint Louis252,
imitez
votre père ; soyez, comme lui, doux, humain, acce
us les siècles plutôt qu’au leur ; et le chaos où Ronsard, qui ne put
imiter
l’un ni devenir le modèle de l’autre, la replonge
ils pensent m’ériger, Plus, croissant en vertu, je songe à me venger.
Imite
mon exemple ; et lorsqu’une cabale, Un flot de va
e admirer le Typhon685. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage.
Imitons
de Marot l’élégant badinage686, Et laissons le bu
es aïeux ? Qu’il choisisse, s’il veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il
imite
, s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de hé
introduit à tout moment dans son livre des noms de convention : sans
imiter
les commentateurs, qui ont cherché à découvrir so
rtrait semblable dans le P. Bouhours que La Bruyère a plus d’une fois
imité
: Entretiens d’Ariste et d’Eugène, IV. 197. Voy.
e. 298. Voltaire, qui avait beaucoup lu Massillon et qui l’a souvent
imité
, a cité ce passage dans un article sur l’éloquenc
nt déclamé contre Alexandre (voy. notamment Épît. xciv), et qui a été
imité
par beaucoup de poètes. Ce prince a été fort bien
III : Il n’est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l’art
Imité
, ne puisse plaire aux yeux D’un pinceau délicat l
emprunt de Rousseau à nos anciens écrivains, qui l’avaient eux-mêmes
imité
des Grecs. Il est surtout fréquent chez Amyot, l’
us énergique d’une manière plus simple et plus franche. Ce tour est à
imiter
. » A. C. 447. « Voilà une strophe divine et qui
trevoir par intervalles le pur et vigoureux talent de Malherbe, était
imité
d’un poème italien composé par Louis Tansille, né
6. 495. Ici l’on se rappelle le début de la Pharsale, supérieurement
imité
par Corneille : car, ainsi que le remarque M. Nau
es mots ; et La Fontaine, assez porté à emprunter leurs licences, les
imitait
volontiers sur ce point. Au reste, il persévère u
s dans ce passage aux éditions spéciales de Boileau. Le mouvement est
imité
d’Horace (liv. I, sat. X, v. 78) : Men’ moveat c
l’antiquité », liv. XII-XIV, que se trouvent la plupart des passages
imités
. 706. Quelques grammairiens trop scrupuleux ont
ici un passage célèbre de Virgile (Én., I, 50) : ce poète sera encore
imité
un peu plus loin. Agrippine, veuve de Claude, éta
u, hérissé de sentences et visant à l’effet ! 729. Ce beau vers est
imité
de Rotrou, qui avait dit, dans une de ses tragédi
Cf. Cicéron, de Officiis, II. 737. Dans tout ce discours, Racine a
imité
de très près Sénèque, de Clementia, I, 3, 8, 13 ;
dit. Tauchnitz. Cf. Homère, Iliade, VI, 429, 430 ; et Racine, qui l’a
imité
, lorsqu’il place ce vers dans la bouche d’Androma
t. Prions pour son âme, mon frère ! » Et elle se mit à genoux. Orso l’
imita
aussitôt. En ce moment, la cloche du village tint
ue une foule. Regardons de près leur idéal. J’y vois beaucoup de luxe
imité
de luxe d’autrui, et qui n’a même pas l’originali
émotions à la lyre et se sépara de la musique. On continua pourtant d’
imiter
les formes et les expressions de l’antique poésie
s ne surent que piller les monuments des arts, sans jamais savoir les
imiter
. Il fallut que les vaincus prissent le soin de po
e, ce n’est pas, pour cela, que je veuille conseiller à personne de l’
imiter
. Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces aur
ns anglais, il y plante une multitude d’arbres exotiques. Ici il veut
imiter
un désert : il y fait transporter des roches énor
a zone torride dans d’immenses cages de verre, et, non loin de là, il
imite
un paysage triste et glacé de la Sibérie. Pendant
s soins assidus à son arbre. Décrivez ces soins. Son frère, au lieu d’
imiter
cet exemple, ne pense point à son arbre ; il perd
du cœur et la modestie, et expriment en quelque sorte la résolution d’
imiter
ces vertus. 14. Les diamants. Sujet et plan
stérilité naturelle du soi. « Si, au lieu de l’accuser, ses voisins l’
imitaient
, ils réussiraient comme lui. » Le préteur le décl
r subite. Lucien s’élance vers eux. Les gardes, espérant qu’il va les
imiter
, le laissent faire. Dialogue vif et animé ; puis,
la moitié du monde romain. Quand Dioctétien abdiqua, en 305, Maximien
imita
son exemple, mais à contre-cœur. L’empire se trou
ar cet exemple sévère un avertissement aux rois qui seraient tentés d’
imiter
ce tyran. Péroraison vive et animée. 140. Plai
now, dirigé par une intention perfide, persuada au czar qu’il fallait
imiter
les souverains d’Orient, et sacrifier son frère à
lâcha prise la première et tourna bride ; son exemple fut rapidement
imité
pur toutes les légions. Au moment où Valons s’app
oin de tes rives S’enfuir sous les roseaux tes naïades plaintives ; J’
imite
leur exemple, et je fuis devant toi : L’air de la
tre et des effets de lumière si sublimes que notre art ne peut ni les
imiter
ni les décrire. Tel paraît à nos yeux le plumage
es aïeux ? Qu’il choisisse, s’il veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il
imite
, s’il peut, Germanicus, mon père. Parmi tant de h
lez plus de place en place, Demeurez au logis, ou changez de climat :
Imitez
le canard, la grue et la bécasse. Mais vo
aspirent, auquel nul ne peut atteindre. Quand les autres arts veulent
imiter
les œuvres de la poésie, la plupart du temps ils
ces piquantes et vives, Que les nations attentives, Voulurent souvent
imiter
; Qui de l’art ne sont point captives. Qui régnai
s corrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’il faut
imiter
ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaiteme
qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaitement
imiter
: il y a toujours quelque chose de faux et d’ince
ue ce qui convient à quelques-uns ne convient pas à tout le monde. On
imite
souvent, même sans s’en apercevoir, et on néglige
Il ne faut pas croire que le caractère original doive exclure l’art d’
imiter
. Je ne connais point de grands hommes qui n’aient
is point de grands hommes qui n’aient adopté des modèles : Rousseau a
imité
Marot ; Corneille, Lucain et Sénèque ; Bossuet, l
t jamais leur art. Preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien
imiter
, et même un génie étendu pour prendre divers cara
ne propre, cherchait, non l’emporter sur lui, mais à lui céder et à l’
imiter
. « Notre principale étude et notre unique but éta
rtu de convertir ses conceptions en créations. Si le génie crée, il n’
imite
pas. Mais le génie, va-t-on dire, est donc supéri
e génie, va-t-on dire, est donc supérieur à la nature, puisqu’il ne l’
imite
point. La nature est l’œuvre de Dieu ; l’homme es
ut à son tour surpasser la nature, à la condition de ne pas vouloir l’
imiter
trop scrupuleusement. Tout objet naturel, si beau
, il en tire des œuvres qui n’ont pas de modèle dans la nature, qui n’
imitent
pas autre chose que l’idéal rêvé ou conçu, qui so
lus ni Dieu, ni elle-même. C’est alors que les impies Salmonées osent
imiter
le tonnerre de Dieu, et répondre par les foudres
nts, semblable aux eaux stagnantes, se corrompt dans l’oisiveté. 4.
Imité
d’Horace : « Quo semel est imbuta recens, servabi
poésie de se gâter pur l’érudition scholastique : Guillaume de Lorris
imitait
et traduisait déjà Ovide bien avant Octavien de S
enri II le titre de poète royal, et dont un recueil de fables lues et
imitées
par La Fontaine doit sauver le nom ce l’oubli ave
où Du Bellay et Ronsard avaient écrit « antiquité » et « Italie ». On
imitait
impartialement l’une et l’autre. Les poètes drama
es d’Ivry, puis prévôt de la connétablie de France, qui traduisait ou
imitait
Horace, qui lit une ode sur la mort de Ronsard et
de séries de sonnets, des chants, des odes, des prières, des stances
imitées
des Écritures, comme en écriront Desportes et Mal
à présent lieutenant general au baillage et presidial de Caen.)
Imité
d’Anacréon Le rusé Cupidon, Voyant Philis seu
connu, il « ronsardisait », comme tout le monde, et, comme Desportes,
imitait
les Italiens, qu’il dut de venir·à Paris fonder c
l. Il reste de Rotrou dix-sept tragi-comédies et douze comédies. Il a
imité
Hercule mourant, de Sophocle et de Sénèque le tra
e. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux
imitez
la clarté. (Art Poétique, chant 1er.) Quel
s, Vers la sainte cité d’eux-mêmes se ployans ; Le cri des bataillons
imite
le tonnerre, Leurs pas, plus sourdement, font ret
de Suisse, dans les Idylles de Gessner, la pastorale sentimentale, qu’
imitent
et continuent les vers des Idylles et Romances de
il appartient à l’âge suivant. Ses odes politiques, ses odes sacrées
imitées
des psaumes, qu’on a seules retenues, donnent à s
taler. Veux-tu te faire acteur ? on voudra te siffler. Gardons-nous d’
imiter
ce fou de Diogène, Qui, pouvant chez les siens, e
s combats J’avais suivi la trace où m’ont conduit vos pas, Si je vous
imitai
, si j’aimai ma patrie, (Il se jette à genoux.) D’
fugitive, et prête à me quitter, S’arrête devant vous… mais pour vous
imiter
. Je meurs ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éc
le école es-tu ? DAMIS. Dans la vôtre, mon oncle. Un peu de patience,
Imitez
-moi. Voyez si je romps le silence Sur mille quest
les, les unes achevées et parfaites, où il égale Théocrite quand il l’
imite
, où il est inimitable quand il y fond Théocrite e
de l’école romantique, disciple de Shakespeare, de Schiller, dont il
imita
Marie Stuart, et de Lope de Vega. Le départ de
laise à l’Italie1419 La Fontaine, sachez-le bien, En prenant tout, n’
imita
rien1420. Il est sorti du sol de la patrie, Le ve
ns ta cendre, un instant ranimée, Trouver une étincelle, et je vais t’
imiter
! Apprends-moi de quel ton, dans ta bouche hardie
d a plus d’une fois, comme Baïf, Belleau, Vauquelin, etc., traduit ou
imité
Anacréon, sans lui conserver, non plus qu’eux, sa
ont toujours malheureux, 231. Tromper. Étymol. ; Pipare, siffler ;
imiter
le cri de la chouette pour attirer les oiseaux su
ntient 1660 sixains. — Il contient plusieurs fables que La Fontaine a
imitées
(Fables, I, 17 ; II, 5, 13 ; IV, 13, 16.) 305.
suivi de Baïf, qui traduit l’Antigone de Sophocle, de La Péruse, qui
imite
la Médée d’Euripide, de Toutain, et des poètes dr
mun. On le trouvera ci-après. 319. L’Eugène de Jodelle, que Grévin a
imité
dans sa Trésorière, n’a pas été le premier pas da
Garnier fond les Phéniciennes de Sénèque (dont le commencement était
imité
de celui de l’Œdipe à Colone de Sophocle, et la s
ire le seigneur, Prendre les mœurs des roys et des princes d’honneur.
Imiter
leur marcher, saluer de la nuque, Retrousser la m
e de roses… (1614). 755. Les larmes de Saint-Pierre (66 stances),
imitées
de Le lagrime di San Pietro, que publia en 1560 L
us célèbre passage de la pièce grecque (v. 458 sqq.) sont directement
imitées
. Cf. l’imitation qu’en ont Faite avant lui Baïf e
et gronde. 837. Cf. Ésope, et Corrozet (1510-1568), qui a traduit ou
imité
Ésope. 838. 1° Assemblage de branches entrelacée
cédant, tantôt suivant le récit ; ici resserrée, là développée. 851.
Imité
du Persan Saadi (1193-1291), traduit par Du Ryer
et Homère qu’Horace. Voici un passage où l’un est nommé, et tous deux
imités
; L’herbe l’auroit portée ; une fleur n’auroit p
ris (1661) est à peu près faite sur le patron des Adelphi de Térence,
imites
eux-mêmes des Ἀδελφοί de Ménandre. Chacune des de
admire. Le chagrin monte en croupe et galoppe avec lui ; ce dernier,
imité
d’Horace, etc. Signalons, à ce propos, que deux v
54. On lui reprochait de piller Horace et Juvénal. Et de fait, il les
imite
tous deux en cette page. Cf. Juvénal, Sat. I, 1 s
Ducis (voir M. Villemain, Cours de litt. du xviiie s., 44e leçon) a
imité
ce drame, avec des timidités qui le gâtent. Mais
j’aimais les bois. Sous leurs vertes ramures Qui des flots de la mer
imitent
les murmures. J’ai bien souvent erré, non sans qu
t l’admiration de ses semblables, firent naître en eux, le désir de l’
imiter
, et de se donner même réciproquement de ces espèc
entier, et plusieurs idylles de Théocrite. Celles de Moschus ont été
imitées
en vers par Poinsinet de Sivry. Le prince des poè
ues écrivains médiocres de son temps ; et en cela il ne doit pas être
imité
. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce genre de p
, il soutient dignement le caractère de l’éloquence du prophète qu’il
imite
. Dans l’ode héroïque, il échauffe, élève notre âm
ns des portes de Trézène, Il était sur son char ; les gardes affligés
Imitaient
son silence autour de lui rangés ; Il suivait tou
ir une voix Lamentable, et la foudre éclatait sur les toits. (V. J.)
Imité
du latin : Vox quoque per lucos vulgo exaudita s
eville. Ces beaux vers : Il était sur son char ; ses gardes affligés
Imitaient
son silence, autour de lui rangés peuvent se pa
et les tours sans se servir des mêmes mots que le passage qu'il veut
imiter
. Le plagiat ne change rien aux pensées et aux mot
elle manière elle se fait, on entend les discours des personnages qui
imitent
, comme si la chose se faisait réellement et par d
comme si la chose se faisait réellement et par des personnages qui n’
imiteraient
pas. En un mot, l’épopée consiste dans le récit d
scussions, surtout chez le : modernes, est celle qui est relative à l’
imité
nécessaire au drame. Parmi les critiques, les uns
style de la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien se garder de l’
imiter
dans ces lieux communs de morale lubrique que B
n ; ses connaissances sont les germes de ses productions ; mais, s’il
imite
la nature dans sa marche et dans son travail, s’i
vous vous levez tous les jours avant l’aurore ; je voudrais bien vous
imiter
; mais la malheureuse vie de Paris est bien contr
armonie spécialement appelée imitative, parce qu’elle peint et quelle
imite
par la combinaison même des sons, comme nous le v
e. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux
imitez
la clarté. 1. Le maréchal d’Ancre, trop souve
x. Quand le sort à ta mince étoffe Livrerait de nouveaux combats,
Imite
-moi, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne no
du modèle proposé par Caton et par Fénelon, qui pourrait s’empêcher d’
imiter
et d’estimer un tel caractère ; et quand on estim
rop porter les jeunes gens à s’y rendre attentifs, à l’étudier et à l’
imiter
. Voltaire dit de même : C’est la nature dont l’
le, pour le présent ; 3° par les grands modèles qu’elle lui propose à
imiter
. 3e Partie. La religion chrétienne est nécessa
le grand Pompée : Que Pompée est malheureux de ne pouvoir plus vous
imiter
! Il s’est mépris ; il n’avait pas étudié sous le
ut préserver l’inexpérience des jeunes gens qui croiraient devoir les
imiter
. Quand elle ne blesse ni la grammaire ni le goût,
énie et le succès justifient ; mais il vaut mieux les admirer que les
imiter
. Ce n’est qu’après Bossuet, dont l’inspiration fa
ants se disputaient entre eux. La noblesse consiste surtout à ne pas
imiter
Corneille quand il introduit dans le langage de l
dont se sert le prosateur. Quelques écrivains français ont cru bon d’
imiter
certains orateurs grecs qui introduisaient des ve
r, c’est le rhythme. 7. De l’onomatopée. — L’ onomatopée cherche à
imiter
par le son des mots les sons mêmes de la nature :
ileau veut passer de la pureté du style à la clarté ; il recommande d’
imiter
Malherbe : Marchez donc sur ses pas, aimez sa pu
: Marchez donc sur ses pas, aimez sa pureté Et de son tour heureux
imitez
la clarté. Puis il analyse les avantages de cet
éfaut qui contribue le plus à la décadence est le mélange des styles.
Imitons
les peintres qui ne joignent jamais des attitudes
urré, gros et gras, Arbitre expert sur tous les cas. Lamotte a voulu
imiter
La Fontaine ; mais ce qu’il a pris et donné pour
tte hauteur. Rien, dit Cicéron, rien ne semble d’abord plus facile à
imiter
que le style simple ; à l’épreuve, rien ne l’est
sur une syllabe de chaque mot ; l’art, pour le plaisir de l’oreille,
imitera
la nature. L’orateur doit désirer une belle voix
que les modernes n’ont pu que les répéter. En effet, si nous voulons
imiter
la nature, qui doit toujours être la règle de l’a
nter à propos de chacun d’eux quelques règles à suivre et un modèle à
imiter
; ce sera joindre l’exemple au précepte, ce sera
érile Et ne vous chargez point d’un détail inutile. Et ailleurs : N’
imitez
pas ce fou qui, décrivant les mers, Et peignant,
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