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1 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
tres. Cette émotion le porta à tenter de combiner ces sons, et de les imiter d’une manière agréable à l’oreille. Il fit, sans
de la belle nature. On voit, en effet, que l’éloquence et la poésie l’ imitent par les diverses formes et les divers agréments d
nu dans l’histoire, ou qui n’a pas existé, mais qui a pu exister ; il imitera la nature. S’il nous représente ce caractère auss
que ce souverain a faites, ou qu’il a pu faire vraisemblablement ; il imitera la belle nature, il nous montrera le beau qui pla
sentera le bon qui intéressera notre cœur. Peu importe que ces objets imités , lorsqu’ils sont physiques, soient agréables ou d
la vérité, tiennent également à la belle nature, lorsqu’ils sont bien imités , c’est-à-dire, représentés avec tous les traits q
pèce. Il n’est point de serpent ni de monstre odieux. Qui, par l’art imité , ne puisse plaire aux yeux4. Ce n’est cependant
tion, dit Aristote 5, est agréable, quand bien même ce qui aurait été imité , serait très désagréable en soi. Car le plaisir q
voir une belle imitation, vient, non pas précisément de ce qui a été imité , mais de notre esprit, qui fait alors, en lui-mêm
lement flatté, parce qu’il compare cet objet représenté, avec l’objet imité , et qu’il trouve que l’imitation est exacte et fi
2 (1875) Poétique
I. La poésie consiste dans l’imitation. Moyens à l’aide desquels on imite  ; le rythme, la mélodie, la mesure. Je vais t
es imitations, il y a trois différences : les moyens avec lesquels on imite , l’objet qu’on imite, et la manière dont on imite
trois différences : les moyens avec lesquels on imite, l’objet qu’on imite , et la manière dont on imite. Car, comme ceux qui
ns avec lesquels on imite, l’objet qu’on imite, et la manière dont on imite . Car, comme ceux qui imitent avec les couleurs et
l’objet qu’on imite, et la manière dont on imite. Car, comme ceux qui imitent avec les couleurs et le trait exécutent les uns p
la voix ; de même dans les espèces dont nous venons de parler, et qui imitent avec le rythme la parole et le chant, l’imitation
lles sont les différences des arts quant aux moyens avec lesquels ils imitent . Chapitre II. Des objets de l’imitation poéti
bes et des nomes : on peut faire comme Timothée et Philoxène, qui ont imité , l’un les Perses, l’autre les Cyclopes. Enfin la
et la tragédie les fait meilleurs. Chapitre III. De la manière d’ imiter . Il reste une troisième différence, qui est d
Il reste une troisième différence, qui est dans la manière dont on imite . Car, en imitant les mêmes objets, et avec les mê
en imitant les mêmes objets, et avec les mêmes moyens, le poète peut imiter , tantôt en racontant simplement et tantôt en se r
personnages soient agissants, et représentent l’action de ceux qu’ils imitent . Voilà donc trois différences génériques : les mo
différences génériques : les moyens, les objets, la manière. Sophocle imite les mêmes objets qu’Homère, parce qu’il peint en
itation que nous prenons nos premières leçons ; enfin tout ce qui est imité nous plaît, on peut en juger par les arts. Des ob
e vers et le chant musical. Puisque c’est en agissant que la tragédie imite , il est nécessaire premièrement que le spectacle,
ait l’effet. En second lieu, puisque c’est une action que la tragédie imite , et qui s’exécute par des personnages agissants,
acle, le chant ; deux de ces parties sont les moyens avec lesquels on imite  ; une est la manière dont on imite ; trois sont l
s sont les moyens avec lesquels on imite ; une est la manière dont on imite  ; trois sont l’objet qu’on imite. Il n’y a rien a
n imite ; une est la manière dont on imite ; trois sont l’objet qu’on imite . Il n’y a rien au-delà. Il n’y a point de tragiqu
es pas. Les poètes tragiques ne composent donc point leur action pour imiter le caractère et les mœurs ; ils imitent les mœurs
nt donc point leur action pour imiter le caractère et les mœurs ; ils imitent les mœurs pour produire l’action : l’action est d
effet qu’un simple crayon qui donne la figure. En un mot, la tragédie imite des gens qui agissent : elle est donc l’imitation
’action que par celle des vers, puisqu’il n’est poète que parce qu’il imite , et que ce sont des actions qu’il imite. Il ne le
l n’est poète que parce qu’il imite, et que ce sont des actions qu’il imite . Il ne le serait toutefois pas moins quand l’acti
me il a déjà été dit. Enfin elles seront égales ; et si le personnage imité a pour caractère l’inégalité, en traitant ce cara
e, beaucoup de moyens que n’a point la tragédie. Celle-ci ne peut pas imiter à la fois plusieurs choses différentes, qui se fo
et tout artiste qui figure, il faut de ces trois choses l’une : qu’il imite les objets tels qu’ils sont ou qu’ils étaient, ou
n est pas de la poésie comme de la politique ou des autres arts qui n’ imitent point. En poésie il y a deux sortes de fautes : l
les autres qui ne tombent point sur elle. Si la poésie a entrepris d’ imiter ce qu’elle ne peut rendre, la faute tombe sur ell
décents, comme ceux qu’on a reprochés à Callippide, et aux autres qui imitent des gestes de courtisanes : enfin que la tragédie
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
èce, et que personne ne l’a jamais, non-seulement surpassé, mais même imité . Cicéron et Quintilien sont, il est vrai, beaucou
t il entraîne la forme, n’allez point pour cela mépriser la forme ; n’ imitez pas le superbe dédain qu’affectent pour le style
re le fond du sujet. » Secondement. Proposez-vous certains modèles à imiter . Je sais que le modèle ne donne point ces vertus
ndrez ce qu’est l’imitation, en comprenant bien ce qu’elle n’est pas. Imiter n’est point copier les vices du modèle : Quand s
lui faut ressembler. Malheureusement, il est infiniment plus aisé d’ imiter le mal que le bien. Imiter n’est pas se laisser a
eureusement, il est infiniment plus aisé d’imiter le mal que le bien. Imiter n’est pas se laisser aller par une pente insensib
e, de l’audace dans la témérité, de la simplicité dans la négligence. Imiter n’est pas s’arrêter à une vaine ressemblance de m
qui, si parfois on peut lui reprocher la sécheresse, n’est pas plus à imiter alors que le plus méchant érrivain. Le style sec
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
, est l’imitation que je vais faire connaître. Imitation. Le mot imiter , dans le sens le plus général et le plus étendu,
le style d’un auteur. L’imitateur se transforme tellement en l’auteur imité , qu’ils ne paraissent être qu’un seul et même écr
onner l’âme et la vie par le coloris de l’expression. Cette manière d’ imiter exige, dans l’imitateur, non seulement l’attentio
core quelque germe, quelques étincelles de son goût et de son génie. Imiter , dans un sens moins étendu, signifie emprunter d’
ur ainsi dire, sa conquête légitime. On sent bien que cette manière d’ imiter ne doit pas être confondue avec le plagiat, qui e
pensée, un morceau qu’il a pris dans un autre écrivain. Liberté d’ imiter . L’imitation est très permise : les plus grand
t. La Fontaine, ce charmant auteur, qu’on regarde comme inimitable, a imité , lui-même, les plus célèbres fabulistes anciens,
cellents morceaux de son Énéide. Homère lui-même, a vraisemblablement imité les écrivains qui l’ont précédé, et qui ne nous s
ion adroitement déguisée, est une continuelle invention. Manière d’ imiter . Mais il est plus difficile qu’on ne pense, de
’imiter. Mais il est plus difficile qu’on ne pense, de savoir bien imiter . C’est un art qui demande une grande sagacité dan
à peu près la manière dont il en fait usage et se les approprie. S’il imite une pensée, il lui donne un tour différent, et le
où les Dieux l’ont caché ! Voyez encore de quelle manière Malherbe a imité cette pensée d’Horace : « La mort renverse, égale
r, enchérissant sur son modèle, ajoute à la beauté de la pensée qu’il imite . Horace dit d’un homme que le chagrin suit partou
On voit assez que l’imitateur se montre ici bien supérieur à l’auteur imité . Il a le même avantage dans les autres beaux endr
its de ce poème, qu’il s’est ingénieusement appropriés. Si l’écrivain imite une suite de pensées, il les tourne de manière qu
ressions qui sont à lui. Voici un bien bel exemple de cette manière d’ imiter  ; Voltaire le cite, si je ne me trompe, dans une
et du vrai connaisseur. C’est de cette manière que les grands génies imitent . On voit ici que l’orateur a cherché à lutter con
i adroitement déguisée que la première. C’est encore notre Racine qui imite Euripide. Je ne rapporterai qu’une partie de ce m
nnements de l’orateur. On recommande assez communément aux orateurs d’ imiter , dans l’arrangement des preuves, les généraux d’a
uer sérieusement au soin de leurs affaires. « Si vous êtes résolus d’ imiter Philippe72, ce que jusques ici vous n’avez pas fa
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
ela inventer et peindre. Cette invention et ce talent de peindre ou d’ imiter la nature, comme on dit, sont des dispositions pa
’imitation de la nature, que c’est surtout la belle nature qu’il faut imiter dans la poésie. Cette épithète de belle signifie
lle nature 68. Il est donc bien entendu que le poète ne doit pas tout imiter  ; et que ce qu’il imite, il l’imite en beau. Auss
c bien entendu que le poète ne doit pas tout imiter ; et que ce qu’il imite , il l’imite en beau. Aussi emploie-t-il un style
du que le poète ne doit pas tout imiter ; et que ce qu’il imite, il l’ imite en beau. Aussi emploie-t-il un style particulier
6 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
l’une : ou vous imiterez Homère, ou vous ne l’imiterez pas. Si vous l’ imitez , vous suivrez un maître, vous apprendrez l’art, e
ndrez l’art, et vous ne vous fierez plus à votre talent. Si vous ne l’ imitez pas, vous ferez des choses tellement opposées aux
lement attachés, et montré toutes les ressources d’un talent qui sait imiter la belle nature, ce qui est le don le plus heureu
ésie ancienne, c’est le créateur de l’épopée ; Virgile n’a fait que l’ imiter . — Démosthène fut le père de l’éloquence et le mo
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
eau d’hymen n’orna point tes cheveux2 » Chrysé Ces vers sont imités de Properce. Pourquoi, belle Chrysé, t’abandonna
beau comme un marbre de Paros sculpté par Phidias. 1. Ces vers sont imités de Properce. 2. Hellé, fille du roi de Thèbes, t
Il ne faut pas croire que le caractère original doive exclure l’art d’ imiter . Je ne connais point de grands hommes qui n’aient
nais point de grands hommes qui n’aient adopté de modèles. Rousseau a imité Marot ; Corneille, Lucain et Sénèque ; Bossuet, l
jamais leur art : preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien imiter , et même un génie étendu pour prendre divers cara
8 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
la manière de composer. On doit, ajoute-t-il, s’attacher fortement à imiter toutes les perfections que l’on découvre en eux ;
ant d’autres expressions, d’autres tournures, pour les exprimer. — On imite encore en appliquant avec habileté à d’autres suj
de de Didon, même avec assez de détails ; c’est ainsi que Corneille a imité Sénèque dans la scène d’Auguste avec Cinna ; que
vain et qui a fait tant de mauvaises copies des meilleurs modèles, et imiter d’une manière noble, généreuse, pleine de liberté
gare, S’il a du brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les défauts. Daru. C’est une imitation dang
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
’Estomac. Phèdre, esclave grec amené à Rome et affranchi par Auguste, imita Ésope, et se montra original avec succès ; ses fa
artie d’Ésope. La Fontaine a puisé à toutes les sources : il a copié, imité , traduit ; et pourtant jamais écrivain n’atteigni
les a revêtues de toutes les richesses de son style. La Fontaine en a imité quelques-unes, telles que les Filles de Minée, Ph
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
hommes, n’ayant d’abord que le geste pour se communiquer leurs idées, imitèrent la figure et le mouvement des objets qu’ils voula
lle sans effort, et de l’art qui se tourmente infructueusement pour l’ imiter mal, altère sensiblement quelquefois le plaisir q
é de cette description, et c’est avec la même supériorité que Virgile imite toujours Homère ! Quelle profusion de beautés en
ète qui ait donné de l’harmonie à la versification latine, Lucrèce, a imité avec succès ce beau morceau d’Homère. ……………… Adv
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
es corrompent quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaiteme
qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaitement imiter  : il y a toujours quelque chose de faux et d’ince
ue ce qui convient à quelques-uns ne convient pas à tout le monde. On imite souvent, même sans s’en apercevoir, et on néglige
12 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
moyens d’imitation. II. Différentes sortes de poésie selon les objets imités . III. Différentes sortes de poésie selon la maniè
s objets imités. III. Différentes sortes de poésie selon la manière d’ imiter . IV. § 1. Origine de la poésie. § 2. Divisions pr
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
naturelle qui le rapproche, à son insu, du modèle qu’il se propose d’ imiter , qui établit d’avance entre eux un rapport de goû
n’est point à désirer qu’il fasse des imitateurs. Mais, me dira-t-on, imite-t -on le génie ? Non, sans doute, on n’imite point l
eurs. Mais, me dira-t-on, imite-t-on le génie ? Non, sans doute, on n’ imite point le génie des choses ; mais il n’est que tro
du génie qui invente, et la contrainte toujours pénible du talent qui imite  ; cette lutte presque continuelle de deux princip
quelques grains de sable à l’or pur qu’il roule habituellement, et n’ imitons point les défauts de Bossuet, ou plutôt ne cherch
i et le beau n’existent plus dans les ouvrages de l’imagination. On n’ imitera que trop facilement les défauts de M. de Châteaub
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
es et naïfs, assez semblables à nos fabliaux du moyen âge. Les Latins imitèrent ces contes, témoin l’Âne d’or d’Apulée, où l’on t
s de Boccace, que Marguerite de Navarre, sœur de François Ier, devait imiter en France ; mais ces contes sont des récits d’ave
onge à sa conservation. L’Espagne avait eu ses Amadis ; la France les imita , puis elle tomba dans les Artamènes, race de héro
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
tation de la belle nature, principe commun de tous les beaux-arts. On imite la nature, en représentant fidèlement un objet te
jet tel qu’il existe, ou tel qu’il peut vraisemblablement exister. On imite la belle nature, en représentant fidèlement un ob
la nature et dans la belle nature. Voilà en quoi consiste l’art de l’ imiter , cette belle nature : voilà ce qu’on doit entendr
, et dire chaque chose sur le ton qui lui convient. C’est ainsi qu’il imite , qu’il exprime la belle nature dans toute sa nobl
concerter les mots avec les choses signifiées, que le son de ces mots imite la nature des choses qu’ils expriment. Vida, poèt
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
. 2. De se railler, … mettrait-on aujourd’hui. 3. Ce mouvement est imité de Juvénal, début de la Ire satire. 4. Plusieurs
la raison. 4. Ici encore, et même quelques vers plus loin, Boileau a imité la satire citée de Perse. 1. Ce tour manque de n
mmortels. » — Quelques-uns des traits que ce passage renferme ont été imités par Voltaire, chant IX de la Henriade ; et ce n’e
spectacula poscit. Quelques vers plus bas, le même auteur est encore imité de nouveau. On remarquera, à cette occasion, l’es
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
s accordée à sa vieillesse et à son génie. 2. Ces premiers vers sont imités de très-près de la prière de Chrysès. Voy. Iliade
eux épigrammes dirigées contre Cymé et ses habitants. 4. A. Chénier imite les poëtes du dix-septième siècle, qui donnent so
c (capellæ)… Dumosa pendere procul de rupe videbo ; ce que Delille a imité ainsi dans les Jardins, c. IV : Là, du sommet lo
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
se trouvant dans des circonstances semblables, croiraient devoir les imiter . » Ce que Franklin adresse à ses enfants peut êt
à ceux qui connaîtront le mieux Franklin, de l’égaler. Le génie ne s’ imite pas ; il faut avoir reçu de la nature les plus be
À chaque état ils reviennent dicter Ce qu’il faut fuir, ce qu’il faut imiter  ; Ce que chacun, suivant ce qu’il peut être, Doit
19 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
s acquises par l’éducation, peut les féconder par la méditation, s’il imite la nature dans sa marche lente et son travail con
e beau. Il n’est pas de serpent ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité , ne puisse plaire aux yeux, A dit Boileau ; mais
ne saurait produire ce qui n’est pas, ou ce qui ne peut pas être. On imite donc forcément la nature, et le talent de l’inven
urs règlements, leur conduite publique, témoignent de leurs efforts à imiter les vertus éminentes des Démosthène et des Cicéro
20 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
t des sons avec les objets qu’ils expriment. » Il y a trois choses à imiter dans les objets que l’on veut décrire : les sons
sentiments, les émotions de l’âme. Nous disons d’abord que l’on peut imiter , par la parole, les sons que produisent les objet
non moins étonnants. Nous en citerons quelques vers dans lesquels il imite le déchaînement des vents : …… Ac venti, velut a
J'entends crier la dent de la lime mordante. » Delille. On peut aussi imiter , par la parole, les divers mouvements des corps,
des syllabes brèves pour ceux qui se font rapidement. Ainsi Virgile a imité le mouvement des bras des cyclopes dans les forge
le hâc. Ce monosyllabe, hâc, placé à la césure et après une élision, imite merveilleusement la pesanteur de la montagne qui
ourts, des syllabes brèves, des phrases entrecoupées. Cicéron a voulu imiter ainsi la rapidité de cette course débarrassée de
valets si peu propres à servir au milieu d’un combat. Enfin, on peut imiter aussi, par l’harmonie du style, les sentiments, l
une gueule béante ; il semble entendre ces sifflements aigus, si bien imités par la répétition de la lettre s. Un spectacle si
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ous renvoyons, pour la citation des textes que Rousseau a traduits ou imités , aux principales éditions de ses Œuvres. 2. On a
ufinum, 1, 21. 1. Ici, comme dans la strophe précédente, Rousseau a imité Malherbe, qui dit en parlant des grands : Ce qu’
ter que cette pièce énergique soit finie par un de ces lieux communs, imités des anciens, et que nos poëtes ont trop aimés. 2
22 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ton, son maître, à sacrifier aux Grâces. En effet, non-seulement il a imité la forme de ses dialogues, mais, ce qui est plus
s grands orateurs celui dont le génie vous est le plus sympathique et imitez -le, mais en vous gardant bien de le copier. Lisez
vous auront frappé dans les orateurs modernes ; faites mieux encore, imitez les artistes qui, les yeux fixés sur la toile ou
its sous un air de candeur et de désintéressement qui fait illusion : imitez leur savante simplicité. Que, dans votre narratio
dain qui saisit l’âme, qui prévient la réflexion et que l’art ne peut imiter . Quand Cicéron, défendant Ligarius, fit tomber de
est au repos. Ignorez-vous leurs sentiments, tâchez de les démêler : imitez le médecin qui, avant de donner sa consultation,
t semblable à un combat. L’orateur, dont l’imagination est plus vive, imitera l’artiste égyptien : il supprimera les rapports,
n ensemble d’observations curieuses que comme une suite de procédés à imiter . Car si la nature ne vous a pas donné une organis
23 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
tu Israel. Ces poèmes sacrés et quelques autres ont été admirablement imités dans notre langue par Racine, J.-B. Rousseau, Lef
n d’Anacréon qui s’est illustré dans ce genre, et qu’Horace a souvent imité . Les tableaux les plus riants de la nature, les m
n, c’est-à-dire sur un mode fier et guerrier, et dans lequel le poète imitait le délire de l’ivresse. Dans un pays où l’on rend
n lui ait adressé des hymnes, et que dans ces hymnes les poètes aient imité le délire de l’ivresse : c’était plaire à ce dieu
les genres de poésie, le dithyrambe fut le seul qu’ils dédaignèrent d’ imiter . Les Italiens modernes se sont montrés moins grav
iture, lui adressa un dithyrambe sur la poésie sacrée, dans lequel il imite successivement le mouvement et le ton des différe
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
vais emploi ou l’équivoque des pronoms. Un auteur a dit : Hypéride a imité Démosthènes en ce qu’il a de beau. On ne voit pa
est à Hypéride, il faudrait dire : Hypéride, en ce qu’il a de beau, a imité Démosthènes. Si c’est à Démosthènes, il faudrait
thènes. Si c’est à Démosthènes, il faudrait au contraire : Hypéride a imité Démosthènes, en ce que celui-ci a de beau. La ph
des portes de Trézènes ; Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence, autour de lui rangés. Il suivait, to
ble. Nous terminerons par le célèbre passage du psaume 17, si souvent imité par nos poètes : Inclinavit cœlos et descendit,
25 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
écrivit ses pastorales ; et c’est à la cour d’Auguste que Virgile les imita . 142. Sous combien d’aspects peut-on considérer l
constances de la vie champêtre, comme dans ces beaux vers de Virgile, imités par Racan : Sepibus in nostris parvam te roscida
ion pastorale. Nous citerons Myrtile ou la piété filiale, de Gessner, imité par Léonard ; les idylles des Oiseaux et des Mout
26 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
u genre humain : Diluvium naturæ generale lixivium fuit . Benserade a imité cette pensée dans ce vers : Dieu lava bien la tê
nie imitative est celle qui représente, c’est-à-dire qui peint et qui imite les objets et les sentiments par la combinaison d
ici ces passages où l’on trouve à la fois, comme dans les deux poètes imités , le précepte et l’exemple : Que le style soit do
nature. Il est certain que, par un choix convenable de mots, on peut imiter les sons de la nature, tels que le bruit des vagu
e abeille, le gazouillement des oiseaux, et plusieurs autres mots qui imitent évidemment les sons dont ils sont les signes. 282
ule et retombe. Chateaubriand. 283. Les mouvements peuvent-ils être imités par l’harmonie ? La seconde classe d’objets, que
tés par l’harmonie ? La seconde classe d’objets, que le son des mots imite souvent, se compose des divers mouvements des cor
vements de l’âme ? La troisième espèce d’objets que les mots peuvent imiter par le son, comprend les sentiments, les émotions
vertice saxi, nous effaçons l’image ; l’ordre de la nature n’est plus imité . Louis Racine fait des réflexions analogues sur c
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
les. Il n’est point de serpent, ni de monstre odieux, Qui, par l’art imité , ne puisse plaire aux yeux. D’un pinceau délicat
une statue, un tableau offrent une ressemblance parfaite avec l’objet imité . Cependant quand le poète ou l’historien introdui
28 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
me de nos institutions politiques ne nous a probablement pas permis d’ imiter longtemps, c’est la coutume de consacrer des élog
ense d’un pays si digne de leur amour, et de les engager à honorer, à imiter le dévouement de ceux qui n’ont pas craint de mou
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
Montesquieu et Jean-Jacques, qu’il a piqués d’émulation, et qui l’ont imité avec honneur ; — Voltaire, à part, au milieu ; — 
insi qu’il a lui-même défini sa fable. 2. Ces pluriels ne sont pas à imiter . 3. Lemaistre, dit de Sacy, né en 1612, mort en
30 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
eproduire un modèle, ils s’habitueront à penser par eux-mêmes ; ils n’ imiteront plus que de loin ; ils pourront transporter dans
à comprimer les écarts fougueux de l’imagination. Traduire n’est pas imiter , c’est se rapprocher autant que possible de l’ori
(Voir, dans la deuxième partie, l’article Beau et sublime.) Le talent imite , rassemble ; il peut être vif, brillant, étendu,
31 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
bord, sa voix ensuite, indique ses besoins, ses désirs ; peu à peu il imite ce qu’il entend, il articule, enfin la parole s’é
n, etc. 3° Les équivoques déplaisent par leur double sens : Molière a imité Plaute dans les endroits où il est le plus comiqu
pétueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux. Et plus loin pour imiter le bruit du char d’Hippolyte qui se brise, et vol
fracassé. Dans une autre tragédie, Racine a encore fort heureusement imité les sifflements des serpents qu’Oreste aperçoit s
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
plut par sa nouveauté. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. Imitez de Marot1 l’élégant badinage, Et laissez le burle
e. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. Si le sens de vos vers tarde à se fair
t force de loi avant 89. 6. Thémis-est la déesse de la Justice. 7. Imité de Virgile (Protée), I. iv, v. 407, Géorgiques.
33 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
e la poésie. Ou ne sait ce que c’est que ce modèle naturel qu’il faut imiter  ; et à faute de cette connaissance, on a inventé
s géomètres seuls y arrivent ; et hors de leur science et de ce qui l’ imite il n’y a point de véritables démonstrations. Tout
écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’ imiter , et que le petit nombre de ceux qui courent après
us dans le premier de ce que l’on admire, et de ce que l’on doit même imiter  : il y a plus dans le second de ce qu’on reconnaî
. Corneille est plus moral ; Racine, plus naturel. Il semble que l’un imite Sophocle, et que l’autre doit plus à Euripide. L
ls ne les comprennent point et voudraient d’ailleurs encore moins les imiter . Ils demeurent tranquilles dans l’étendue de leur
e fait lire. Il doit, au contraire, éviter comme un écueil de vouloir imiter ceux qui écrivent par humeur, que le cœur fait pa
uise ; qui a été au-delà de ses modèles : modèle lui-même difficile à imiter . Celui-ci53 passe Juvénal, atteint Horace, semble
nta de parler éloquemment de tout : dans la suite, les rhéteurs grecs imitèrent cette vanité. Revenons au dialogue de Gorgias et
oici ce qu’il en faut conclure : c’est que pour bien peindre, il faut imiter la nature, et voir ce qu’elle fait quand on la la
s éloquents orateurs de l’antiquité, qui ont cru qu’il fallait par là imiter souvent la nature, et ne pas montrer une trop gra
re et pleine de faste, les éblouit. Il faudrait donc bien se garder d’ imiter ses pensées et son style ; mais on devrait tirer
savante De David la harpe imposante, Et le flageolet de Marot. Mais n’ imite pas la faiblesse Qu’il eut de rimer trop longtemp
râces piquantes et vives Que les nations attentives Voulurent souvent imiter , Qui de l’art ne sont point captives ; Qui régnai
ut est d’ailleurs devenu lieu commun. Les prédicateurs qui ne peuvent imiter ces grands modèles, feraient mieux de les apprend
d’opinions, de mœurs, d’usages. Le meilleur goût en tout genre est d’ imiter la nature avec le plus de fidélité, de force et d
anglaise ; et quand il écrivit son Caton, il se donna bien de garde d’ imiter le style de Shakespeare. S’il avait su traiter le
té convenablement cette passion, excepté dans quelques scènes du Cid, imitées de l’espagnol. Mais aussi toutes les nations conv
c’est un son funèbre qui se fait entendre dans les nues. Vous croyez imiter Cicéron, et vous n’imitez que maître Petit-Jean.
se fait entendre dans les nues. Vous croyez imiter Cicéron, et vous n’ imitez que maître Petit-Jean. J’ai entendu souvent deman
st le mélange des styles. Il me semble que nous autres auteurs nous n’ imitons pas assez les peintres, qui ne joignent jamais de
illon, au contraire, crut qu’il valait mieux peindre et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’imiter en prose. Son
lait mieux peindre et émouvoir ; il imita Racine, autant qu’on peut l’ imiter en prose. Son style est pur, ses peintures sont a
t-il encore en parlant de la harangue du dictateur), dans ce discours imité de Tite-Live, l’auteur français est au-dessus du
hoses à exprimer. De là vient, pour les commençants, le vrai danger d’ imiter Corneille ; car ce qu’il peut avoir quelquefois d
être pas d’un grand homme ; mais je les cite, parce qu’elles semblent imitées du style de Corneille ; c’est ce que j’appelle, e
alheur, elle est au plus haut point. Souffrez que je l’admire et ne l’ imite point. (Horace, acte II, scène iii) Horace, le h
e ont eu des maîtres, lequel a choisi les meilleurs et les a le mieux imités  ? On reproche à Racine de n’avoir pas donné à ses
admiration superstitieuse, il pourra bien arriver que les jeunes gens imiteront les défauts de leurs maîtres, qui sont aisés à im
jeunes gens imiteront les défauts de leurs maîtres, qui sont aisés à imiter et n’atteindront jamais à leur génie. Pour moi, q
itions forcées, et de ces fréquentes hardiesses que l’art s’efforce d’ imiter du sentiment, et qu’il imite toujours sans succès
uentes hardiesses que l’art s’efforce d’imiter du sentiment, et qu’il imite toujours sans succès. Les endroits où le poëte pa
u et de lumière, et enrichi le théâtre de nouvelles grâces ; savant à imiter le caractère et saisir l’esprit des bons ouvrages
on ; ses connaissances sont les germes de ses productions : mais s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’i
se et la finesse sont seules les véritables indices du talent. Tout s’ imite , la force, la gravité, la véhémence, la légèreté
elle, sieur du Lymodin, né à Paris, mort en 1573, auteur de tragédies imitées des Grecs. avec prologues et chœurs, entre autres
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
ncore, a senti leur mérite ! Même en les surpassant il faut qu’on les imite . Mais les sages du jour, ou de fiers novateurs, D
age au talent poétique dont elles portent l’empreinte. 5. Mouvement imité de Racine : Athalie, acte I, sc. 2 : Et quel tem
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
ils sont ce que nous sommes. On ajoutera que Rotrou et Corneille ont imité ici Malherbe : voy. nos Morceaux choisis des Clas
ple de ces dialogues vifs et concis que Corneille a très-heureusement imités de la scène grecque, où ils sont beaucoup plus mu
même citer quelques exemples contemporaines ; mais ils ne sont pas à imiter . — Le théâtre, dont on a dit que le Cid avait par
scène à ses enfants ». 3. Rotrou, que Corneille n’a pas dédaigné d’ imiter , avait déjà dit dans son Antigone : Ayant l’honn
36 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
is points. Leurs éléments d’imitation sont autres ; autres les objets imités , autres enfin les procédés et la manière dont on
es les objets imités, autres enfin les procédés et la manière dont on imite . En effet, de même que certains imitent beaucoup
procédés et la manière dont on imite. En effet, de même que certains imitent beaucoup de choses avec des couleurs et des geste
faite de l’harmonie. En effet, c’est par des rythmes figurés7 qu’ils imitent les mœurs, les passions et les actions. V. L’épop
ion. Chapitre II Différentes sortes de poésie, selon les objets imités I. Comme ceux qui imitent des gens qui agissent
érentes sortes de poésie, selon les objets imités I. Comme ceux qui imitent des gens qui agissent et que ceux-ci seront néces
r le vice et par la vertu), il s’ensuit nécessairement aussi que nous imitons des gens ou meilleurs qu’on ne l’est dans le mond
fférences et que, de plus, l’imitation sera autre, en ce sens qu’elle imitera d’autres choses de la même manière. III. Ainsi, d
ité. IV. De même encore, dans le dithyrambe et les nomes, on pourrait imiter comme le firent Argus, Timothée et Philoxène, dan
La même différence sépare la tragédie et la comédie. Celle-ci tend à imiter des êtres pires, celle-là des êtres meilleurs que
. Chapitre III Différentes sortes de poésie, selon la manière d’ imiter . I. La troisième différence consiste dans la ma
ère d’imiter. I. La troisième différence consiste dans la manière d’ imiter chacun de ces êtres. En effet, il est possible d’
la manière d’imiter chacun de ces êtres. En effet, il est possible d’ imiter le même objet, dans les mêmes circonstances, tant
Sophocle est un imitateur dans le même sens qu’Homère, car tous deux imitent des êtres meilleurs ; par la seconde, il l’est da
la seconde, il l’est dans le même sens qu’Aristophane, car tous deux imitent en mettant leurs personnages en action. II. De là
De là le nom de drames (δράματα), donné à leurs œuvres, parce qu’ils imitent en agissant (δρῶντες). De là vient aussi que les
lent, absolument parlant, donner naissance à la poésie. II. Le fait d’ imiter est inhérent à la nature humaine dès l’enfance ;
ce ou la couleur, ou quelque autre considération. VI. Comme le fait d’ imiter , ainsi que l’harmonie et le rythme, sont dans not
la nature morale propre à chaque poète. Ceux qui étaient plus graves imitaient les belles actions et celles des gens d’un beau c
nce relative de ces parties. I. Nous parlerons plus tard de l’art d’ imiter en hexamètres22 et de la comédie23, et nous allon
a mélopée. IX. Deux de ces parties concernent les moyens que l’on a d’ imiter  ; une, la manière dont on imite ; trois, les obje
s concernent les moyens que l’on a d’imiter ; une, la manière dont on imite  ; trois, les objets de l’imitation ; puis c’est t
s qu’ils sont heureux ou malheureux. Aussi ce n’est pas dans le but d’ imiter les mœurs que (les poètes tragiques) agissent, ma
’un faiseur de vers, d’autant qu’il est poète par l’imitation : or il imite des actions ; donc, lors même qu’il lui arrive de
plus belles, ne doit pas être simple, mais complexe et susceptible d’ imiter les choses qui excitent la terreur et la pitié (c
tation de choses meilleures (que nature), nous devons, nous autres70, imiter les bons portraitistes. Ceux-ci, tout en reprodui
haut sont applicables. Dans les ïambes, comme on y cherche surtout à imiter le langage ordinaire, les noms les plus convenabl
es poètes se mettent en scène d’un bout à l’autre de leur œuvre ; ils imitent peu et rarement ; mais lui, après un court prélud
rte quel autre artiste de cet ordre, il s’ensuit nécessairement qu’il imite les choses sous quelqu’une de ces trois formes, o
t propres, les autres accidentelles. En effet, si elle se proposait d’ imiter dans des conditions impossibles, la faute en revi
aulètes (joueurs de flûte) tournent sur eux-mêmes lorsqu’il s’agit d’ imiter un disque, et qu’ils entraînent le coryphée172 qu
it à Callipide, et qu’on reproche aujourd’hui à d’autres de ce qu’ils imitent des femmes de bas étage. VII. De plus, la tragédi
aujourd’hui, composent des hexamètres504. Aussi serait-il ridicule d’ imiter ceux qui ne font plus eux-mêmes usage de ce genre
έχνη καὶ δυναμίς ἐστιν ἀντίστροφος τῇ ζωγραφία. L’art et la faculté d’ imiter se rattachent à la peinture. — « La rhétorique n’
νῆσαι. Nous avons songé un moment à proposer la correction μιμῆσαι (à imiter ), très plausible au point de vue paléographique.
37 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ances intéressantes que la passion suggère, mais que l’art ne saurait imiter , et auxquelles il est impossible que le talent su
ent celui qui flatte le plus leur oreille, ou bien encore cherchent à imiter celui qui chez un autre leur a plu davantage, et
e au débit oratoire. Ne sortez jamais de votre naturel, ne cherchez à imiter personne ni à vous former un modèle imaginaire. T
gare, S’il a du brillant et du faux ; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les défauts. (Trad. de Daru.) N’oublions jam
les les plus accomplis ont toujours quelque chose qu’il ne faut point imiter . Cherchons à bien connaître les beautés particuli
particulières et caractéristiques d’un écrivain ou d’un orateur, et n’ imitons que cela. Toutefois ne nous attachons pas exclusi
d’Aguesseau. Il est une observation importante à faire lorsqu’on veut imiter , dans un discours, le style d’un auteur que l’on
plus que d’autres du style oratoire, et que, par conséquent, on peut imiter avec moins de danger. C’est dans cette classe que
Nous pouvons, nous devons donc les lire avec discernement, afin de n’ imiter que ce qu’ils ont de beau. Cette précaution est p
ement. C’est un auteur qu’il faut admirer, mais qu’il est dangereux d’ imiter . Il est trop subtil dans ses réflexions, trop con
plaire et d’intéresser en instruisant. Ils ont plus particulièrement imité les anciens dans leur manière de raconter ; et qu
coup de force et de vivacité, quoiqu’en général il serait dangereux d’ imiter son style. Le célèbre Traité sur l’entendement hu
nciens sont présentés de cette manière, et les modernes ont voulu les imiter . Dans ces dialogues, ou ce sont les interlocuteur
ouvrages de Quintilien, quelquefois à ceux de Tacite, a heureusement imité , et peut-être même a surpassé Cicéron dans ce gen
plaisanteries les plus heureuses. Quelques auteurs modernes ont voulu imiter ses Dialogues des morts. Ceux de Fontenelle, part
it lui-même, que dans la plupart de celles qu’il recevait. Il a voulu imiter Voiture, et il court trop souvent après l’esprit.
’éprouvaient pas ; dans le calme du cabinet, ils cherchèrent plutôt à imiter la passion qu’à l’exprimer ; ils tâchaient d’exal
s que nous connaissions, et c’est à la cour d’Auguste que Virgile les imitait . Mais quelle que soit l’origine de la poésie past
ui est parfaitement assorti aux mœurs pastorales. M. Pope, en voulant imiter ce passage, a cru l’embellir ; voici comme il dév
is même il n’a fait que le traduire. Il faut dire, cependant, qu’il a imité en poète habile, et que souvent même il a surpass
dans leurs pastorales, se sont généralement contentés de copier ou d’ imiter les descriptions et les sentiments des poètes anc
poètes qui veulent s’élever à cette hauteur feront bien de chercher à imiter sous ce rapport le style de l’Ancien Testament. C
ous les yeux ; dans beaucoup d’endroits il ne s’est pas contenté de l’ imiter , il l’a traduit littéralement. C’est ainsi qu’au
parition et le discours de Satan ; néanmoins Milton, qui a évidemment imité ce passage du Tasse, peut se flatter d’avoir surp
bleaux de ce genre un ton aimable et tendre qu’il serait impossible d’ imiter . Les six premiers livres, dans lesquels Télémaque
lui qui les appelle. La perfection de l’art, au contraire, consiste à imiter , autant que possible, le cours ordinaire d’événem
ouveau pour les Romains. Aussi ces deux auteurs se contentèrent-ils d’ imiter , quelquefois même de traduire littéralement, les
elque genre de composition, c’est bien à celui qui n’a pour but que d’ imiter la conversation dans le cours habituel de la vie.
essinés, mais ils le sont toujours avec vigueur. Son Amphitryon a été imité par Molière et Dryden ; son avare, dans sa comédi
é en grande partie à faire Cicéron ce qu’il est. Il s’était attaché à imiter les Grecs, et nous a représenté, ce me semble, en
sed impugnat ; nos nostraque lividus odit, etc. « J’ai vu ce passage imité ainsi en vers familiers : Rendons toujours justic
répondit alors à Lamotte par le petit couplet suivant : Cher Lamotte, imite et révère Ces dieux dont tu ne descends pas. Si t
e le persuader, et la réputation de Milton fut fixée. « Il peut avoir imité plusieurs morceaux du grand nombre de poèmes lati
description de l’enfer, le caractère de Satan, le conseil des démons. Imiter ainsi, ce n’est point être plagiaire, c’est lutte
et l’accroître du génie des autres ; c’est ressembler à Virgile, qui imita Homère. Sans doute Milton a jouté contre le Tasse
cieco a quel rumor rimbomba, etc. « Cependant Milton a trouvé l’art d’ imiter tous ces beaux morceaux : il est vrai que ce qui
es, ses pauses, sa diction ne sont qu’à lui ; il n’a rien copié, rien imité . Il pense d’une manière toute particulière, et se
38 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
et sur-tout plus de poésie. Le marquis de Pompignan eu a traduit, ou imité en vers le premier livre. Je ne croirai pas inuti
sans témoins, s’entretenir de la conjuration. Unité de temps. L’ imité de temps est une suite naturelle de l’unité d’act
ni même en six actes. Ce seroit une bien grande témérité de vouloir l’ imiter dans la contexture d’une pareille action. La chut
on de la Comédie, et du ridicule. La comédie est donc un poëme qui imite par l’action, le ridicule, à dessein de le corrig
e poëte, de quelque-espèce, de quelque genre qu’ils soient. Il faut l’ imiter partout cette belle nature, et principalement dan
ar le côté ridicule, et non par ces endroits, que la comédie doit les imiter  ; que le plaisir que donne le pathétique qui cara
se sont parfaitement conformés à cette règle dictée par le goût. Les imiter , et tâcher de les égaler, est une loi, à laquelle
divers tons de style que prend la comédie, suivant les sujets qu’elle imite . Je vais faire connoître les bons poëtes comiques
s avec distinction sur notre théâtre. C’est le Menteur, que Corneille imita de Lopez de Vega, et qu’il fit représenter pour l
lupart des seigneurs de la cour de Louis XIV, dit Voltaire, vouloient imiter cet air de grandeur, d’éclat et de dignité qu’avo
tesse d’Escarbagnas, et le. Voilà les modèles qu’il faut s’attacher à imiter , à quelques expressions près qui ne seroient poin
érité dans l’abîme de l’infortune. Ainsi la tragédie est un poëme qui imite par l’action, ou, ce qui est la même chose, qui r
confond jamais les genres, sous prétexte de les enrichir. L’action qu’ imite la tragédie est me. Le cothurne rejette toutes ce
vers, en deux ou trois mots. L’endroit où il me paroît avoir le mieux imité cette vivacité si prompte, cette chaleur rapide,
ses regards curieux Jusques dans des secrets que je cache à ses yeux. Imitez son respect. Britannicus. On sait ce qu’elle en
annicus. On sait ce qu’elle en pense. Néron. Elle se tait du moins ; imitez son silence. Britannicus. Ainsi Néron commence à
l de Lopez de Vega, mais imitée de la manière dont une génie créateur imite . Il donna ensuite Horace, Cinna, Polieucte, Rodog
us dans le premier de ce que l’on admire, et de ce que l’on doit même imiter  : Il y a plus dans le second de ce que l’on recon
e. Corneille est plus moral ; Racine plus naturel. Il semble que l’un imite Sophocle, et que l’autre doit plus à Euripide. Ce
ment connoître par son Philoctète et ses Troyennes ; pièces très-bien imitées des tragiques grecs. Dans la première, sur-tout,
elui-ci a précédé l’autre. Sans doute le premier homme qui a essayé d’ imiter le ramage des oiseaux, ou qui, si l’on veut, s’es
our le style de la tragédie-lyrique. Mais il faut bien se garder de l’ imiter dans ces lieux communs de morale lubrique que Boi
n’eut que trop de tendresse, Je suis tombé dans son malheur. J’ai mal imité sa valeur, J’imite trop bien sa foiblesse. Et ces
endresse, Je suis tombé dans son malheur. J’ai mal imité sa valeur, J’ imite trop bien sa foiblesse. Et ces vers énergiques qu
ère est le père des belles comparaisons. Elles ont été presque toutes imitées par les poëtes épiques qui sont venus après lui.
es. Virgile n’est pas moins universellement admiré qu’Homère. Il l’a imité en beaucoup d’endroits ; mais bien des censeurs é
up d’endroits ; mais bien des censeurs éclairés trouvent qu’il ne l’a imité que pour le surpasser, et regardent même l’Enéide
ert de Gresset est un badinage charmant qu’il seroit bien difficile d’ imiter . On ne peut pas y desirer plus de richesse dans l
39 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
taines circonstances. Nous ne conseillons pas, certes, de copier ou d’ imiter servilement ces auteurs; mais, de même que les je
nom à l’objet qu’il voulait désigner, l’homme chercha naturellement à imiter par le son de sa voix la nature de cet objet pour
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
nces touchant celles qui doivent arriver, il se trouve que nous avons imité les enfants, qui se donnent beaucoup de peine à f
écrivains, c’est qu’il leur a été plus facile de le négliger que de l’ imiter , et que le petit nombre de ceux qui courent après
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
vé de tout temps, et avec succès. Mais Boileau, dans son Art poétique imité d’Horace, développé, ordonné et surtout embelli,
ière et pleine de majesté, tous ceux qui sont venus après eux les ont imités  ; et ainsi se sont établies les règles suivantes
ement d’Énée et des Troyens dans l’Italie. Virgile a, dans son poème, imité les deux ouvrages d’Homère, et les a condensés, e
ait voir que les Français pouvaient y arriver. Il a quelques endroits imités de Virgile, qui égalent les plus beaux du poète l
42 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
é par cette douce éloquence. Mais le vice, la fourberie, l’adulation, imitent trop aisément les traits de la vertu, de la prude
e. Cette différence doit nous faire sentir jusqu’à quel point il faut imiter les anciens ; l’éloquence a ses modes, et un avoc
ouvre le chemin à la persuasion. Soyez modeste, mais non pas timide ; imitez la sage hardiesse de Démosthène : Athéniens, je
dans le reste, il parle avec grandeur64. Sources de l’exorde. N’ imitons point ces rhéteurs qui, au lieu d’entrer d’abord
s antithèses ? Il aurait dû, même dans la suite, être plus réservé : Imitez Cicéron, disait d’Aguesseau, mais quand Cicéron i
lus réservé : Imitez Cicéron, disait d’Aguesseau, mais quand Cicéron imite Démosthène. Cicéron lui-même, éclairé par le go
pour en apprécier le mérite ; mais l’exercice peut apprendre, seul à imiter les maîtres. Exemple. Un discours de Tite-Li
éfauts des grands écrivains sont tout ce que les auteurs médiocres en imitent . Le naturel du style consiste à rendre une idée,
é de mots sonores ; mais cette harmonie nous fatigue, parce qu’elle n’ imite jamais, et que ce n’est point contenter notre âme
usique, que de remplir seulement notre oreille d’un son bruyant qui n’ imite rien. Les premiers vers du poème sur l’enlèvement
rgile beaucoup de vérité. Sitôt qu’il commence à parler de l’Etna, il imite le tonnerre : … Horrificis juxta tonat Ætna ruin
es serpents sur la tête des Euménides, en multipliant la consonne qui imite le sifflement : Pour qui sont ces serpents qui s
ue comitatu (pro Milone, c. 10). La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius. Pour la peindre, Cicéron n’
s beautés oratoires. Rien, dit-il131, ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple ; à l’épreuve, rien ne l’est
plus utile que de comparer, opposons Malherbe à Racan ; tous deux ont imité cette pensée d’Horace : Pallida mors æquo pulsat
expert sur tous les cas. Lamotte, qui avec de l’esprit crut pouvoir imiter La Fontaine, ne devait pas réussir. Ce qu’il a pr
se de Malherbe, que ses autres compositions semblent désavouer145. Il imitait un auteur italien. Dans le style élevé, comme par
pt jamais, Et l’on n’efface point d’ineffaçables traits ; il a voulu imiter ce vers d’Athalie, Pour réparer des ans l’irrépa
pelée par Quintilien (VIII, 6) fictio nominis, et par laquelle un mot imite le son naturel de ce qu’il signifie, mugir, murmu
nneurs du triomphe : « Que Pompée est malheureux de ne pouvoir plus t’ imiter  ! il s’est mépris, il n’avait pas étudié sous les
illy), est pareillement tombé dans une exagération puérile. Pourquoi imitait -il Martial ? Hæc, Auguste, tamen, quæ vertice si
Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’ imitez pas ce poète qui, trouvant ces mots trop communs,
de la troisième avant-dernière : l’art, pour le plaisir de l’oreille, imitera la nature. L’orateur doit désirer une belle voix 
que les modernes n’ont pu que les répéter. En effet, si nous voulons imiter la nature, qui doit toujours être le type et la r
e des armes, nos dangers, nos victoires. Ils nous méprisent, nous qui imitons leurs aïeux ; et ils déshonorent un héritage de g
sujets égarés, revenait prendre possession du palais de ses aïeux, il imiterait Henri IV, et, comme moi, il n’entendrait retentir
43 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
 1882). • En quoi La Fontaine est-il différent des fabulistes qu’il a imités  ? (3 août 1883). • Du caractère du Lion dans les
 novembre 1882). • Faire connaître les tragédies grecques qui ont été imitées par les grands tragiques français. (27 juillet 18
le Cid (1636), chef-d’œuvre qui mit son génie hors de pair, et qu’il imita librement de Guilhem de Castro. Citons aussi Don
re 1884) En quoi La Fontaine est-il différent des fabulistes qu’il a imités  ? Développement 14. — La Fontaine n’est pas le
ous ces auteurs, anciens et modernes, ont été connus et plus ou moins imités par La Fontaine. Mais quelles transformations il
est supérieur à ces deux fabulistes, aussi bien qu’aux autres qu’il a imités  ! Il a vraiment mis de la poésie dans ces sujets,
Il a en outre une originalité qui lui permet de s’assimiler ce qu’il imite au point de paraître le créer une seconde fois. E
des modèles, on lui a reproché parfois d’avoir emprunté à ceux qu’il imite le meilleur de ses idées. Voyons la part qu’il fa
comparative des deux écrits, on trouve que Boileau n’a pas traduit ou imité plus d’une centaine de vers ; en outre le ton et
la source commune où elles ont puisé, Vauquelin de la Fresnaye ayant imité Horace avant Boileau. Ajoutons qu’il est bien plu
ragédies d’Euripide. Mais on doit remarquer que Racine, non content d’ imiter les deux pièces d’Euripide intitulées Andromaque
e égalée au chef-d’œuvre que Racine en a tiré. Si à ces trois pièces, imitées directement du théâtre grec, l’on ajoute Mithrida
te douceur, toute grecque, qu’il a si bien reproduite dans les pièces imitées des poètes grecs, se retrouve également dans les
brièveté qui rendent Phèdre recommandable. Il me sera impossible de l’ imiter en cela ; en revanche, je crois que je ferai bien
de la vie, elles ont souvent trait à des questions littéraires. Il a imité la nature sans s’y attacher servilement ; il a ét
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
es divins : Pour t’égaler à Dieu, dépouillé la matière ! Tel, croyant imiter l’astre de la lumière, Un bramine insensé, dont l
oix de vos mots ; Ils plaisent rarement, trop vieux ou trop nouveaux. Imitez sur ce point la prudente méthode. Dont le sage se
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
possible de le haïr. Je vais le comparer à César : quand César voulut imiter les rois d’Asie, il désespéra les Romains pour un
s Romains pour une chose de pure ostentation ; quand Alexandre voulut imiter les rois d’Asie, il fit une chose qui entrait dan
46 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
rivain, dont la diction est habituellement faible et médiocre, et qui imitait Virgile, dit La Harpe, comme Duché et Lafosse ont
qui imitait Virgile, dit La Harpe, comme Duché et Lafosse ont depuis imité Racine, doit ses plus beaux vers à la prose de Ti
des affaires ; un genre de vie ennemi du repos ; l’ardeur inquiète d’ imiter mes actions, ou même de les surpasser ; des embûc
47 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
dit M. Magnin, se plaisent, dans leurs jeux, à sortir d’eux-mêmes, à imiter les grandes personnes, à jouer les rôles de père,
lusion était aussi complète que possible, La tragédie moderne n’a pas imité le chœur antique, sauf dans quelques pièces, tell
té. D’après la Poétique d’Aristote et d’après les ouvrages anciens imités par les classiques modernes, l’action dramatique
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
mune. Voyez quelle noblesse elle emprunte de ces beaux vers d’Horace, imités par Malherbe : Pallida mors æquo pulsat pede pa
passage appartient, comme on voit, exclusivement à Racine ; et c’est imiter Homère en homme digne de le sentir, et capable de
eur si bien senti et peint sous des images si enchanteresses ! Milton imite et surpasse ici Homère lui-même, qui prête ce mêm
la molle facilité de ces vers du Tasse, où Homère est si heureusement imité  ! Il s’agit de la ceinture d’Armide, où l’art de
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
enseigne, en recommandant l’observation, à reproduire ses actes et à imiter son langage. Il n’est donc pas inopportun, tout e
utile de s’y arrêter. Qu’on relise les vers où Regnier et Boileau ont imité Horace. « Le temps, dit Boileau, Le temps, qui
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IX. de la disposition. — proportions, digressions, transitions, variété  » pp. 118-130
s coëant immitia, non ut Serpentes avibus geminentur, tigribus agni. Imitez les artistes. En conservant à sa statue des bras
proviennent les ombres et les lumières ; pour les unir, il cherche à imiter cette transition d’une teinte à l’autre que l’air
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
orateurs une disposition habile dans l’emploi des preuves. « Il faut imiter , dit-il, le général prudent qui range son armée e
illeur succès dans la guerre contre Philippe. Si vous êtes résolus d’ imiter Philippe, ce que jusqu’ici vous n’avez pas fait ;
52 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
s la situation des personnages.] Dacier : « Que le poëte en composant imite les gestes et l’action de ceux qu’il fait parler.
53 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVI » pp. 112-113
par ses larmes devant un tableau qui représentait Télamon. (Virgile a imité ce trait dans le i er livre de l’Énéide.) Le chœu
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
l’apparence du sérieux, et n’ôte son masque qu’à la dernière scene. Imitez de Marot l’élégant badinage, imitez celui d’Hami
masque qu’à la dernière scene. Imitez de Marot l’élégant badinage, imitez celui d’Hamilton, celui de Gresset, mais soyez ci
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
s fidèles ; et La Fontaine fut le plus original des poëtes en croyant imiter Phèdre. C’est le second caractère qui nous frappe
t la majesté de la diction romaine dans le siècle d’Auguste. Fléchier imitait l’art savant des rhéteurs antiques. La Bruyère em
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
usion pourtant, quand je parle de se fixer et de choisir, n’est pas d’ imiter ceux même qui nous agréent le plus entre nos maît
B.). 2. Il faut s’inspirer des maîtres : c’est la seule façon de les imiter . 3. Fontanes, poëte et homme d’État, grand maît
57 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
uditeurs sont capables  »; et Dacier, que « le poëte n’a pas en vue d’ imiter les actions des rois, mais les actions des hommes
58 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
rhétorique dans la connaissance du cœur de l’homme. J’ai tâché de les imiter aussi sous un autre rapport. Ils ont donné aux ét
orer par l’éloge de leurs vertus, et de nous engager nous-mêmes à les imiter . Il ne peut remplir ce double objet qu’en joignan
n ton véhément qui ne convient qu’à la tribune. L’avocat ne doit pas imiter les anciens sans restriction. L’éloquence du bar
plus modeste que celle de la tribune. Aussi devons-nous nous garder d’ imiter en tout les harangues judiciaires de Démosthène e
e le personnage d’un bouffon ; ni tirant sur l’obscène, pour ne point imiter les bateleurs ; ni pétulantes, ce qui ressent l’e
t.) La force de l’exemple vient du penchant qu’ont tous les hommes à imiter . On juge naturellement par ce qui est arrivé aux
ncillarum puerorumque comitatu. » La rapidité du style semble d’abord imiter la marche de Clodius : pour la peindre, Cicéron n
ortent pas au sujet de la proposition. Un auteur a dit : « Hypéride a imité Démosthène en tout ce qu’il a de beau. » On ne vo
nom il. Si c’est à Démosthème, l’auteur aurait dû dire : « Hypéride a imité Démosthène en ce que celui-ci a de beau. » Si c’e
dire, en ajoutant une épithète pour arrondir la phrase : « Hypéride a imité en ce qu’il a de beau l’éloquent Démosthène. » M
Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’ imitez pas ce poëte qui, trouvant ces mots trop communs,
a force à toutes ces peintures, c’est l’art des contrastes. L’orateur imite par ce moyen la nature qui, entremêlant les plain
surtout ceux de ces vices que les jeunes gens sont le plus disposés à imiter . 1°. Du faux dans les pensées et dans les sent
re ; leur mémoire leur fournira sans cesse d’excellens modèles qu’ils imiteront même sans y penser ; ils se feront une juste idée
c. cit.) Observations sur l’action en général. L’action doit imiter la nature. Le précepte le plus important de tous
us sûr guide qu’on puisse suivre. La perfection de l’art consiste à l’ imiter . Seulement, à la manière des peintres, il faut tâ
Pindare. Les meilleurs orateurs et les meilleurs poëtes modernes ont imité les poëtes et les orateurs greces et romains. Les
ire de trouver d’abord un excellent modèle, et de s’étudier ensuite à imiter ce qu’il a de plus parfait. » (De Orat., l. II, n
r ce qu’il a de plus parfait. » (De Orat., l. II, n. 92.) Manière d’ imiter . Mais quelle est la vraie manière d’imiter ? Qui
. II, n. 92.) Manière d’imiter. Mais quelle est la vraie manière d’ imiter  ? Quintilien va nous l’apprendre. « Il faut, dit-
t cela, c’est alors que nous serons véritablement savans dans l’art d’ imiter . » (L.X, c. 2.) Il est visible, d’après ce que d
er. » (L.X, c. 2.) Il est visible, d’après ce que dit Quintilien, qu’ imiter n’est pas copier. En méditant les modèles, c’est
ont les plus accomplis ont toujours quelque chose qu’il ne faut point imiter . Cherchons à bien connaître les véritables beauté
point imiter. Cherchons à bien connaître les véritables beautés et n’ imitons que cela. Pour éviter les inconvéniens d’une imit
e importante observation à faire : lorsque, dans un discours, on veut imiter un modèle, c’est qu’il faut mettre une grande dif
ce du barreau. Elle doit prouver principalement. L’avocat ne doit pas imiter les anciens sans restriction. L’éloquence du barr
t aussi prompt que l’oiseau. Ainsi de votre chant la marche cadencée, Imite l’action et note la pensée. (L’Homme des champs,
J’entends crier la dent de la lime mordante. Ses mouvemens. 2°. On imite par les sons les mouvemens en tant qu’ils sont ra
. Mouvemens des bras et des mains. Du corps en général. L’action doit imiter la nature. L’orateur pour s’en faire une bonne, d
faut suivre en commençant. Utilité d’un guide. L’imitation. Manière d’ imiter . Choix des modeles. Imitation servile. Différence
59 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
ec excès. Les œuvres de l’homme sont d’autant plus parfaites qu’elles imitent mieux l’inépuisable variété de la nature : or, da
amque animi, quam habuerat vivus, in vultu retinens. Chateaubriand a imité ce passage dans les Martyrs : Les Sicambres, tou
ivain digne de ce nom désire peindre les objets dont il parle, et les imiter par la combinaison des sons. Mais les poètes font
es français ne se sont pas montrés inférieurs à leurs devanciers. Ils imitent  : Les serpents : Pour qui sont ces serpents qui
e pour leur donner une expression nouvelle. C’est ainsi que Virgile a imité l’Odyssée, dans les six premiers livres de l’Énéi
ont notre esprit aura conçu l’image. 283. Il y a plusieurs manières d’ imiter un écrivain, et les jeunes élèves peuvent choisir
illeurs modèles ont leurs défauts, et les défauts sont plus faciles à imiter que les beautés. Sénèque et Lucain en ont égaré p
 : Corneille est plus moral, Racine plus naturel ; il semble que l’un imite Sophocle et que l’autre doit plus à Euripide. On
as ici les lettres de Balzac et de Voiture, qui ne doivent guère être imitées par les jeunes gens ; mais saint François de Sale
re par excellence. Il vient du mot grec ποίεν, faire, feindre, créer, imiter  : ces diverses significations se rapportent plus
chacun une noble et utile destination. L’ode est appelée à nous faire imiter les héros célèbres par leurs vertus ; l’épopée à
ez les Grecs un hymne en l’honneur de Bacchus, dans lequel les poètes imitaient le délire et l’ivresse. Cette extravagance, que l
x, et ne proposera à l’admiration des hommes que ce qui mérite d’être imité . 451. Enfin l’action doit être merveilleuse, et c
modèle pour la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien se garder d’ imiter ces lieux communs de morale lubrique que Boileau
ce le genre descriptif, en publiant le poème des Saisons. Roucher l’a imité dans le poème des Mois ; mais c’est Delille qui a
rle : il se trahit dès qu’il apparaît. La rhétorique vous conseille d’ imiter les grands écrivains. Elle croit qu’ils ont une r
antages de l’imitation ? 283. Quelles sont les différentes manières d’ imiter un écrivain ? 284. Combien y a-t-il de précaution
60 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e, et des effets de lumière si sublimes, que notre art ne peut ni les imiter ni les décrire. Tel paraît à nos yeux le plumage
urs de Buffon sur le Style. Buffon nous recommande en termes élevés d’ imiter la nature, lorsque nous voulons produire une œuvr
ec une sage lenteur, et sait ainsi donner la perfection à ses œuvres. Imitons la nature dans sa marche et dans son travail ; pr
ion : ses connaissances sont les germes de ses productions. Mais s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’i
61 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
un autre l’harmonie imitative, mais il la conçoit autrement, et croit imiter mieux en imitant de plus loin : At tuba terribil
o Increpuit… Condillac dit à propos de l’harmonie française : « Nous imitons aussi quelquefois des bruits ; mais c’est un avan
62 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
Exceptions. I final est bref : 1° au vocatif des noms en is imités du grec, comme Daphnis, Daphnĭ ; Alexis, Alexĭ.
même en une brève et une longue, cŭī. De tels exemples ne sont pas à imiter .) IV O final. O final est long 
63 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
versificateurs du seizième siècle, les grands poètes du dix-septième imitent les anciens, mais ils les imitent très différemme
, les grands poètes du dix-septième imitent les anciens, mais ils les imitent très différemment. Ils ne les étudient pas, ils n
et voyait ses madrigaux et ses concetti cités partout avec honneur et imités avec émulation. IV Mais voici s’ouvrir l’èr
e moraliste sans morale se flattait d’avoir une muse trop chaste pour imiter certains poètes de son temps, et, de son vivant,
les monts et les cités ; Les filets séparés qui se tenaient à peine, Imitaient les ruisseaux coulant dans une plaine : Les Alpes
ues magnifiques poussées de vers, tels que les quatre stances qu’il a imitées en homme de génie du psaume clv : N’espérons plu
beaucoup dans ses écrits : il tenait bien plus à les égaler qu’à les imiter . Il aurait voulu que la poésie française eût tout
able année 1637, vit le Cid et l’éveil du génie de Corneille. Le Cid, imité d’un drame qui avait été fort en vogue sur le thé
orte offrir de l’eau bénite. Instruit par son garçon, qui dans tout l’ imitait , Et de son indigence, et de ce qu’il était, Je lu
et à celle d’où devait sortir, douze ans plus tard, le charmant conte imité d’Ovide, Philémon et Baucis. Reine des esprits p
de satirique et de réformateur dans un poème didactique discrètement imité d’Horace. Témoin des désastreux effets produits p
, l’original proprement dit. Il n’a guère cette qualité que lorsqu’il imite les anciens, parce que, tout en imitant, il s’eff
rtrier et lui pardonnant sa mort, est presque un hors-d’œuvre, et est imité du Marchand de Londres, de l’Anglais Sillo. Le ca
tre langue140 », badinage qui n’avait pas eu de modèle et n’a pas été imité depuis. On n’aurait point cru qu’une œuvre si exq
our l’harmonie des couleurs ; enfin, à quelques fragments traduits ou imités , en vers et en prose, de divers auteurs latins, p
r succès tragique, dans ce genre nouveau, en 1769, en donnant Hamlet, imité de Shakspeare, mais avec des changements essentie
talité gâte le sentiment, l’emphase est à côté de l’énergie. Quand il imite les tragiques grecs ou anglais, il leur est infér
es tragiques grecs ou anglais, il leur est inférieur dans ce qu’il en imite et supérieur dans ce qu’il crée de lui-même ou da
crit de sentiment et d’inspiration ; ce qui est médiocre chez lui est imité , ce qui est vraiment beau lui appartient. Toutes
mment se roule, L’autre de l’araignée a la forme et le nom ; Un autre imite aux yeux la trompe et le clairon ; Là, c’est une
du dix-septième et du dix-huitième siècle était trop souvent factice, imité , voulu. Lamartine, Victor Hugo, Casimir Delavigne
ous les genres, sous prétexte de suivre l’exemple de Shakespeare et d’ imiter la nature où tous les contrastes se rencontrent.
ui qui s’est donné à Dieu au lieu de se donner à elle, et tâcher de l’ imiter . Mais on ne vit pas d’abord les défauts, essentie
le de la poésie lyrique si tristement déchue, il ne conseillait pas d’ imiter Ronsard et les autres poètes du seizième siècle,
être original, c’est d’être lui-même : « On m’a dit l’an passé que j’ imitais Byron ; Vous qui me connaissez, vous savez bien q
      La Fontaine, sachez-le bien,                 En prenant tout, n’ imita rien.       Il est sorti du sol de la patrie     
ut celles du Nord, offraient tant de modèles que nous n’avions pas su imiter . En 1866, l’Académie française décerna à Pécontal
eine pour s’élever jusqu’à la hauteur de son modèle.  Ponsard a voulu imiter aussi la poésie latine ; il a essayé de faire une
mbler à, signification parfaitement conforme à l’étymologie simulare, imiter , feindre, dérivé de simul, de similis. Cet emploi
64 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ur un autre ordre d’idées. Homère créa la poésie épique, mais Virgile imita Homère ; le Tasse imita Virgile ; le Camoëns et l
s. Homère créa la poésie épique, mais Virgile imita Homère ; le Tasse imita Virgile ; le Camoëns et le chantre de Henri les i
mère ; le Tasse imita Virgile ; le Camoëns et le chantre de Henri les imitèrent tous deux ; Milton n’imita personne : son poème e
le Camoëns et le chantre de Henri les imitèrent tous deux ; Milton n’ imita personne : son poème est à lui, comme l’Iliade es
em ce qui appartient à l’Énéide, et aux deux autres poèmes ce qui est imité des poèmes plus anciens : c’est-à-dire, ôtez à to
es mettent sous nos yeux les beautés de premier ordre que nous devons imiter , et les fautes essentielles dont nous devons nous
ure et au bon sens. Venons à connaître une fois comment l’art pouvait imiter avec plus d’exactitude, comment un écrivain pouva
lication. Car il est hors de doute que, toutes les fois qu’on a voulu imiter un objet dont le modèle se rencontre dans la natu
t comprendre dans l’admiration qu’on lui porte, et l’on cherche à les imiter  ; l’envie peut dérober un temps à leur réputation
t mieux en évidence leurs beautés et leurs fautes, et en invitant à n’ imiter et à n’admirer que ce qui en est vraiment digne.
nt la nature a paré ses productions, et que l’art s’efforce en vain d’ imiter , comme le plumage de quelques espèces d’oiseaux,
cle immense aux plaisirs du goût et de l’imagination, c’est que, pour imiter ou décrire, elles présentent des moyens bien supé
nsidérés comme des arts imitatifs. On doit faire une différence entre imiter et décrire, et ces idées ne sauraient être confon
être confondues. L’imitation emploie des moyens qui ont avec l’objet imité quelques rapports de conformité ou de ressemblanc
t eux-mêmes, et que, par les paroles qu’il place dans leur bouche, il imite le langage qu’ils sont censés tenir, on peut avec
ir l’une et l’autre, il n’est pas de moyen plus sûr que de chercher à imiter les écrivains et les orateurs les plus distingués
ur phrase. Milton et quelques autres auteurs anglais ont tâché de les imiter à cet égard, mais leurs constructions forcées son
on, et lui donne un certain caractère. Des phrases dans lesquelles on imite le mouvement et l’abondance de Cicéron, produisen
IV, st. 3.) 2º. La seconde classe d’objets que l’on cherche souvent à imiter par les sons comprend les mouvements, en tant qu’
Of some old temple wide… 3º. J’ai dit que les sons pouvaient encore imiter une troisième classe d’objets : les émotions, ou
vre souvent l’imagination. Mais ce n’est pas une manière qu’il faille imiter  ; car, bien que l’excellence de la matière puisse
goût. J’engagerais ceux qui se livrent à l’étude de l’art oratoire à imiter plutôt la piété de M. Harvey que son style, et da
xacte ou la plus belle. En quatrième lieu, il faut encore se garder d’ imiter trop servilement un auteur quelconque ; ce serait
e tendrait qu’à donner de la roideur au style. Ceux qui s’attachent à imiter si exactement un auteur, imitent malheureusement
deur au style. Ceux qui s’attachent à imiter si exactement un auteur, imitent malheureusement ses fautes aussi bien que ses bea
té de notre génie. Je conseille aux jeunes gens qui veulent composer, imiter et lire avec fruit, de se bien pénétrer de ce que
eautés, que, sans un examen scrupuleux et raisonné, on serait porté à imiter en même temps quelques défauts assez graves ; et
c’est un instrument qu’il est encore possible d’employer avec succès. Imitons les anciens, mais toutefois, en les imitant, tâch
aisonnements, et dans la grâce de sa diction, qu’il faut chercher à l’ imiter . Il est impossible de trouver un meilleur modèle 
ure de la cause, ce plan était le meilleur ; et l’on ferait bien de l’ imiter dans une circonstance analogue. Cicéron le suit a
nt sous ses yeux plusieurs modèles à la fois, il peut, en cherchant à imiter ce que chacun d’eux a de mieux, perfectionner son
ceux qui se consacrent à l’église, cependant il faut se garder de les imiter de trop près et surtout d’en transcrire de trop l
ré le docteur Gérard dans son supplément à l’Essai sur le goût) est d’ imiter , non pas les choses qui existent réellement, mais
mer ; to be incensed, être brûlant ; to vex, chagriner ; to irritate, imiter  ; to enrage, enrager ; to exasperate, exaspérer ;
65 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
ie ; Bion et Moschus, ses contemporains, sont moins naturels. Virgile imita Théocrite sans l’égaler ; ses églogues pèchent pa
66 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
du prince des poètes latins, il ne pense qu’avec ses expressions, il imite toutes ses formes, et quelquefois, dans ses beaux
67 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
peut-être là toute la gloire de notre sexe ; la vôtre consiste à les imiter . « Barry, notre grand oncle, était Gouverneur de
gné, et à celles de Madame de Maintenon. Mais qui parviendra jamais à imiter la vivacité, la délicatesse, l’enjouement, l’aima
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
é du IIIe livre de l’Eneïde de Virgile (v. 301-332), et où l’auteur a imité aussi en quelques passages l’Andromaque d’Euripid
a dit, en traduisant quelques vers d’Euripide (Oreste, 255 et suiv.), imités par Racine : Ils viennent (ces spectres), je les
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
a mémoire. Mais ce n’est plus pour vous qu’une frivole histoire. Vous imitez si mal vos illustres aïeux, Que leurs noms sont p
le droit de la guerre pouvait leur permettre contre leurs ennemis. »  Imitez leur exemple, pères conscrits, et prenez garde qu
rter chez eux, préférant à la petitesse d’en être jaloux, la gloire d’ imiter ce qui leur semblait bien. » Mais lorsque la répu
70 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
os de la rime, nous croyons devoir recommander à nos élèves de ne pas imiter les négligences ci-dessous, qui sont, d’ailleurs,
es aïeux ? Qu’il choisisse, s’il veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il imite , s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de hé
ce rapport, La Fontaine est parfois d’une négligence qui n’est pas à imiter . 4. Les douze pièces de Racine forment un total
71 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
us utile. J’ai souvent resserré ses pensées, et j’ai plus fréquemment imité que traduit. J’ai ajouté à ces extraits de nouvea
ombreuse. Toute imitation plaît, quelle que soit la nature de l’objet imité  ; la vérité de l’imitation produit ce sentiment d
ent nécessaires, nous devons penser que pour l’invention des mots ils imitèrent autant que possible la nature des objets qu’ils v
ce but. Par exemple, le son et le bruit pouvaient naturellement être imités par la parole avec plus de perfection que les aut
n et mécanisme des langues.) La seconde classe d’objets que l’on peut imiter par le son des mots, est le mouvement ; il est en
vers de Virgile : Quadrupedante putrem sonitu quatit ungula campum, imite parfaitement le mouvement qu’il exprime. La trois
offrent de fréquents exemples de cette figure sublime. Dans Sophocle, imité par La Harpe, Philoctète, ne pouvant fléchir Pyrr
gne à l’homme animé d’une grande passion. L’art ne fait que suivre et imiter la nature ; et plus cette imitation sera complète
et de grâce, ce que Denis d’Halicarnasse attribue à son penchant pour imiter le style de Thucydide, qu’il avait choisi pour so
desseins. Les anciens modèles nous offrent des exemples dignes d’être imités , quoique, dans nos tentatives, nous devions respe
t l’exposition de ses arguments, offrent des modèles qui doivent être imités . Rien de plus parfait ne peut nous être présenté.
lus parfait ne peut nous être présenté. Mais celui qui voudrait aussi imiter ses exagérations, ses amplifications, sa prolixe
bles et vacillants. Que l’orateur de la chaire soit original, qu’il n’ imite jamais servilement un autre prédicateur, quelque
ntéressantes qui sont le fruit de la passion réelle, que l’on ne peut imiter , qu’aucun raffinement ne saurait suppléer. Il y a
jamais varier. Le point capital qu’on ne doit jamais oublier, c’est d’ imiter les tons propres que la nature elle-même nous dic
hevés, il y a toujours quelque chose qu’il ne serait pas convenable d’ imiter . Il faut s’étudier à acquérir une idée juste des
eautés caractéristiques de chaque écrivain ou de chaque orateur, et n’ imiter que leurs bonnes qualités. Jamais on ne doit s’at
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XV. » pp. 109-111
t suiv. On a souvent induit de ces ressemblances, qu’Horace lisait et imitait l’ouvrage d’Aristote  rien n’est moins démontré.
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
ue Racan n’avait pas même appris le latin. Toutefois il a fréquemment imité Virgile ; témoin ce vers de l’Enéide qu’il a trad
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
rrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’ils peuvent imiter ce qu’ils voient faire aux autres : or il y a tou
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
voir de plus grand, s’il eût connu Aristote comme notre Corneille, et imité les anciens comme Racine ! Il n’y a donc que des
76 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
Chapitre IV. L’homme imite par instinct.] Aristote a consigné la même observ
77 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ues écrivains médiocres de son temps ; et en cela il ne doit pas être imité . Ainsi le poète satirique doit éviter les personn
galement donné le nom d’Iambes à un ouvrage satirique, dans lequel il imite Chénier, sans s’astreindre toutefois à suivre tou
ant l’ère chrétienne, l’apologue de l’Homme et du Cheval que Phèdre a imité , Après ces auteurs, nous citerons comme ayant exc
78 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s fortement que vous-même. Il ne reste à nos maux qu’un seul remède : imitez la bonté de Dieu outragé par ses créatures : il l
à l’aide de cette phrase : Il ne reste à nos maux qu’un seul remède : imitez la bonté de Dieu outragé par ses créatures : il l
urnit à l’empereur l’occasion d’acquérir une gloire immortelle. «  Imitez la bonté de Dieu : outragé par ses créatures, il
ression sur leurs auditeurs, ont excité par là en eux le désir de les imiter . On a donc cherché à quoi ils devaient leurs succ
nt donné les premiers des traités de rhétorique. Les Romains, qui ont imité les Grecs, ont trouvé chez eux et les règles et l
de Trézène ; Il (Hippolyte) était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence, autour de lui rangés. Il suivait tou
ts, le langage devient naturellement rapide, pressé, sans liaison, et imite le tumulte de l’âme agitée. Dans des situations p
79 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
gieux que les vices du style et du langage, et nous sommes disposés à imiter , sans y penser, ce que nous lisons et ce que nous
un ordre unique, c’est que la métaphore compare, et que la catachrèse imite . Ces deux nuances bien tranchées feront toujours
parole, Dit le plus ou le moins sans aucune hyperbole. La Catachrèse imite , étend ou fait abus, Par elle tes mots sont détou
té. C’est une espèce de défi de nier ce qu’on dit ; il n’y a rien qui imite mieux la passion que cette manière vive de se pro
malheur elle est au plus haut point, Souffrez que je l’admire et ne l’ imite point. Un commentateur de Corneille raconte qu’à
sifflent sur vos têtes, (Rac.) Le redoublement des consonnes (c. s.) imite le sifflement des serpents. L’eau se précipitant
embarrassée et lente. Comme on l’a vu : r, en roulant dans la bouche, imite le fracas ; s c, peignent le sifflement. La plupa
80 (1854) Éléments de rhétorique française
mots ? Il est probable qu’on chercha, autant qu’il était possible, à imiter par le son la nature et les qualités de la chose
la substance même du discours. Quintilen recommandait aux orateurs d’ imiter , dans l’arrangement des preuves, un général prude
ices trouvent des censeurs, c’est d’ordinaire parmi ceux même qui les imitent . » Remarquez comme toutes ces idées sont unies e
iseau de Socrate jeune encore, étaient à demi voilées : Montesquieu n’ imita point cette pudeur. » (M. Villemain, Eloge de Mo
en laissez vivre Un… Votre fils, seigneur, me défend de poursuivre. J’ imite sa pudeur, et fuis votre présence, Pour n’être pa
x. On entend le bruit du char qui vole en éclats dans cet hémistiche imité d’Homère : L’essieu crie et se rompt. Et il sem
llac cite cet exemple dans son ouvrage, en recommandant de ne point l’ imiter . « Ilne suffit pas, dit-il avec raison, d’étudier
t à indiquer le temps, le nombre, les lieux, les personnes, etc, ou à imiter par des signes l’objet même dont on parle, ou enf
dans les vers suivants, les principaux défauts à éviter : Surtout n’ imitez pas cet homme ridicule, Dont le bras nonchalant f
t de l’imitation : tous les hommes, tous les siècles, sont disposés à imiter ceux qui les ont précédés. Les littératures moder
ques ? On n’échappe pas à la loi de l’imitation, en changeant l’objet imité . La barbarie elle-même est un modèle. Que l’artis
ce sens, qu’elle disparaît et s’efface dans sa perfection même. Mais imiter la barbarie n’est qu’une œuvre matérielle qui man
t la majesté de la diction romaine dans le siècle d’Auguste. Fléchier imitait l’art savant des rhéteurs antiques. La Bruyère em
on ; ses connaissances sont les germes de ses productions ; mais s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail ; s’
ttre surtout, ne doit-on pas être soi, et laisser parler son âme sans imiter personne ? Le premier principe, en fait de style
ous parlez, que ce soit sur une matière que vous connaissiez bien ; n’ imitez pas ces gens qui choisissent de préférence les su
81 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
able sous ce point de vue comme sous tant d’autres, il a bien fallu l’ imiter au moins pour le rhythme et la mesure. Quant au s
un spectacle réel. Mais plus puissante que la peinture, votre parole imitera les sons, fera changer les objets de place, repro
t vraisemblance ; 6° enfin, vous devez raconter des choses morales et imiter la belle nature. Malheur au narrateur qui emploie
82 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
 Bourdaloue a été un des plus beaux ouvrages de Bossuet », qu’il a su imiter à la manière des grands esprits, sans se dépouill
lus dans le premier de ce que l’on admire et de ce que l’on doit même imiter  ; il y a plus dans le second de ce que l’on recon
ne. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Il semble que l’un imite Sophocle et que l’autre doit plus à Euripide209.
échisme aux enfants251. Saint Louis. Enfant de saint Louis252, imitez votre père ; soyez, comme lui, doux, humain, acce
us les siècles plutôt qu’au leur ; et le chaos où Ronsard, qui ne put imiter l’un ni devenir le modèle de l’autre, la replonge
ils pensent m’ériger, Plus, croissant en vertu, je songe à me venger. Imite mon exemple ; et lorsqu’une cabale, Un flot de va
e admirer le Typhon685. Que ce style jamais ne souille votre ouvrage. Imitons de Marot l’élégant badinage686, Et laissons le bu
es aïeux ? Qu’il choisisse, s’il veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il imite , s’il peut, Germanicus mon père. Parmi tant de hé
introduit à tout moment dans son livre des noms de convention : sans imiter les commentateurs, qui ont cherché à découvrir so
rtrait semblable dans le P. Bouhours que La Bruyère a plus d’une fois imité  : Entretiens d’Ariste et d’Eugène, IV. 197. Voy.
e. 298. Voltaire, qui avait beaucoup lu Massillon et qui l’a souvent imité , a cité ce passage dans un article sur l’éloquenc
nt déclamé contre Alexandre (voy. notamment Épît. xciv), et qui a été imité par beaucoup de poètes. Ce prince a été fort bien
III : Il n’est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l’art Imité , ne puisse plaire aux yeux D’un pinceau délicat l
emprunt de Rousseau à nos anciens écrivains, qui l’avaient eux-mêmes imité des Grecs. Il est surtout fréquent chez Amyot, l’
us énergique d’une manière plus simple et plus franche. Ce tour est à imiter . » A. C. 447. « Voilà une strophe divine et qui
trevoir par intervalles le pur et vigoureux talent de Malherbe, était imité d’un poème italien composé par Louis Tansille, né
6. 495. Ici l’on se rappelle le début de la Pharsale, supérieurement imité par Corneille : car, ainsi que le remarque M. Nau
es mots ; et La Fontaine, assez porté à emprunter leurs licences, les imitait volontiers sur ce point. Au reste, il persévère u
s dans ce passage aux éditions spéciales de Boileau. Le mouvement est imité d’Horace (liv. I, sat. X, v. 78) : Men’ moveat c
l’antiquité », liv. XII-XIV, que se trouvent la plupart des passages imités . 706. Quelques grammairiens trop scrupuleux ont
ici un passage célèbre de Virgile (Én., I, 50) : ce poète sera encore imité un peu plus loin. Agrippine, veuve de Claude, éta
u, hérissé de sentences et visant à l’effet ! 729. Ce beau vers est imité de Rotrou, qui avait dit, dans une de ses tragédi
Cf. Cicéron, de Officiis, II. 737. Dans tout ce discours, Racine a imité de très près Sénèque, de Clementia, I, 3, 8, 13 ;
dit. Tauchnitz. Cf. Homère, Iliade, VI, 429, 430 ; et Racine, qui l’a imité , lorsqu’il place ce vers dans la bouche d’Androma
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
t. Prions pour son âme, mon frère ! » Et elle se mit à genoux. Orso l’ imita aussitôt. En ce moment, la cloche du village tint
84 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ue une foule. Regardons de près leur idéal. J’y vois beaucoup de luxe imité de luxe d’autrui, et qui n’a même pas l’originali
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
émotions à la lyre et se sépara de la musique. On continua pourtant d’ imiter les formes et les expressions de l’antique poésie
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
s ne surent que piller les monuments des arts, sans jamais savoir les imiter . Il fallut que les vaincus prissent le soin de po
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
e, ce n’est pas, pour cela, que je veuille conseiller à personne de l’ imiter . Ceux que Dieu a mieux partagés de ses grâces aur
88 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
ns anglais, il y plante une multitude d’arbres exotiques. Ici il veut imiter un désert : il y fait transporter des roches énor
a zone torride dans d’immenses cages de verre, et, non loin de là, il imite un paysage triste et glacé de la Sibérie. Pendant
s soins assidus à son arbre. Décrivez ces soins. Son frère, au lieu d’ imiter cet exemple, ne pense point à son arbre ; il perd
du cœur et la modestie, et expriment en quelque sorte la résolution d’ imiter ces vertus. 14. Les diamants. Sujet et plan
stérilité naturelle du soi. « Si, au lieu de l’accuser, ses voisins l’ imitaient , ils réussiraient comme lui. » Le préteur le décl
r subite. Lucien s’élance vers eux. Les gardes, espérant qu’il va les imiter , le laissent faire. Dialogue vif et animé ; puis,
la moitié du monde romain. Quand Dioctétien abdiqua, en 305, Maximien imita son exemple, mais à contre-cœur. L’empire se trou
ar cet exemple sévère un avertissement aux rois qui seraient tentés d’ imiter ce tyran. Péroraison vive et animée. 140. Plai
now, dirigé par une intention perfide, persuada au czar qu’il fallait imiter les souverains d’Orient, et sacrifier son frère à
89 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
lâcha prise la première et tourna bride ; son exemple fut rapidement imité pur toutes les légions. Au moment où Valons s’app
oin de tes rives S’enfuir sous les roseaux tes naïades plaintives ; J’ imite leur exemple, et je fuis devant toi : L’air de la
tre et des effets de lumière si sublimes que notre art ne peut ni les imiter ni les décrire. Tel paraît à nos yeux le plumage
es aïeux ? Qu’il choisisse, s’il veut, d’Auguste ou de Tibère ; Qu’il imite , s’il peut, Germanicus, mon père. Parmi tant de h
lez plus de place en place, Demeurez au logis, ou changez de climat : Imitez le canard, la grue et la bécasse.         Mais vo
aspirent, auquel nul ne peut atteindre. Quand les autres arts veulent imiter les œuvres de la poésie, la plupart du temps ils
ces piquantes et vives, Que les nations attentives, Voulurent souvent imiter  ; Qui de l’art ne sont point captives. Qui régnai
s corrompent, quand ils sortent de l’enfance ; ils croient qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaiteme
qu’il faut imiter ce qu’ils voient, et ils ne le peuvent parfaitement imiter  : il y a toujours quelque chose de faux et d’ince
ue ce qui convient à quelques-uns ne convient pas à tout le monde. On imite souvent, même sans s’en apercevoir, et on néglige
Il ne faut pas croire que le caractère original doive exclure l’art d’ imiter . Je ne connais point de grands hommes qui n’aient
is point de grands hommes qui n’aient adopté des modèles : Rousseau a imité Marot ; Corneille, Lucain et Sénèque ; Bossuet, l
t jamais leur art. Preuve incontestable qu’il faut du génie pour bien imiter , et même un génie étendu pour prendre divers cara
ne propre, cherchait, non l’emporter sur lui, mais à lui céder et à l’ imiter . « Notre principale étude et notre unique but éta
rtu de convertir ses conceptions en créations. Si le génie crée, il n’ imite pas. Mais le génie, va-t-on dire, est donc supéri
e génie, va-t-on dire, est donc supérieur à la nature, puisqu’il ne l’ imite point. La nature est l’œuvre de Dieu ; l’homme es
ut à son tour surpasser la nature, à la condition de ne pas vouloir l’ imiter trop scrupuleusement. Tout objet naturel, si beau
, il en tire des œuvres qui n’ont pas de modèle dans la nature, qui n’ imitent pas autre chose que l’idéal rêvé ou conçu, qui so
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
lus ni Dieu, ni elle-même. C’est alors que les impies Salmonées osent imiter le tonnerre de Dieu, et répondre par les foudres
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
nts, semblable aux eaux stagnantes, se corrompt dans l’oisiveté. 4. Imité d’Horace : « Quo semel est imbuta recens, servabi
92 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
poésie de se gâter pur l’érudition scholastique : Guillaume de Lorris imitait et traduisait déjà Ovide bien avant Octavien de S
enri II le titre de poète royal, et dont un recueil de fables lues et imitées par La Fontaine doit sauver le nom ce l’oubli ave
où Du Bellay et Ronsard avaient écrit « antiquité » et « Italie ». On imitait impartialement l’une et l’autre. Les poètes drama
es d’Ivry, puis prévôt de la connétablie de France, qui traduisait ou imitait Horace, qui lit une ode sur la mort de Ronsard et
de séries de sonnets, des chants, des odes, des prières, des stances imitées des Écritures, comme en écriront Desportes et Mal
à présent lieutenant general au baillage et presidial de Caen.) Imité d’Anacréon Le rusé Cupidon, Voyant Philis seu
connu, il « ronsardisait », comme tout le monde, et, comme Desportes, imitait les Italiens, qu’il dut de venir·à Paris fonder c
l. Il reste de Rotrou dix-sept tragi-comédies et douze comédies. Il a imité Hercule mourant, de Sophocle et de Sénèque le tra
e. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. (Art Poétique, chant 1er.) Quel
s, Vers la sainte cité d’eux-mêmes se ployans ; Le cri des bataillons imite le tonnerre, Leurs pas, plus sourdement, font ret
de Suisse, dans les Idylles de Gessner, la pastorale sentimentale, qu’ imitent et continuent les vers des Idylles et Romances de
il appartient à l’âge suivant. Ses odes politiques, ses odes sacrées imitées des psaumes, qu’on a seules retenues, donnent à s
taler. Veux-tu te faire acteur ? on voudra te siffler. Gardons-nous d’ imiter ce fou de Diogène, Qui, pouvant chez les siens, e
s combats J’avais suivi la trace où m’ont conduit vos pas, Si je vous imitai , si j’aimai ma patrie, (Il se jette à genoux.) D’
fugitive, et prête à me quitter, S’arrête devant vous… mais pour vous imiter . Je meurs ; le voile tombe ; un nouveau jour m’éc
le école es-tu ? DAMIS. Dans la vôtre, mon oncle. Un peu de patience, Imitez -moi. Voyez si je romps le silence Sur mille quest
les, les unes achevées et parfaites, où il égale Théocrite quand il l’ imite , où il est inimitable quand il y fond Théocrite e
de l’école romantique, disciple de Shakespeare, de Schiller, dont il imita Marie Stuart, et de Lope de Vega. Le départ de
laise à l’Italie1419 La Fontaine, sachez-le bien, En prenant tout, n’ imita rien1420. Il est sorti du sol de la patrie, Le ve
ns ta cendre, un instant ranimée, Trouver une étincelle, et je vais t’ imiter  ! Apprends-moi de quel ton, dans ta bouche hardie
d a plus d’une fois, comme Baïf, Belleau, Vauquelin, etc., traduit ou imité Anacréon, sans lui conserver, non plus qu’eux, sa
ont toujours malheureux, 231. Tromper. Étymol. ; Pipare, siffler ; imiter le cri de la chouette pour attirer les oiseaux su
ntient 1660 sixains. — Il contient plusieurs fables que La Fontaine a imitées (Fables, I, 17 ; II, 5, 13 ; IV, 13, 16.) 305.
suivi de Baïf, qui traduit l’Antigone de Sophocle, de La Péruse, qui imite la Médée d’Euripide, de Toutain, et des poètes dr
mun. On le trouvera ci-après. 319. L’Eugène de Jodelle, que Grévin a imité dans sa Trésorière, n’a pas été le premier pas da
Garnier fond les Phéniciennes de Sénèque (dont le commencement était imité de celui de l’Œdipe à Colone de Sophocle, et la s
ire le seigneur, Prendre les mœurs des roys et des princes d’honneur. Imiter leur marcher, saluer de la nuque, Retrousser la m
e de roses… (1614). 755. Les larmes de Saint-Pierre (66 stances), imitées de Le lagrime di San Pietro, que publia en 1560 L
us célèbre passage de la pièce grecque (v. 458 sqq.) sont directement imitées . Cf. l’imitation qu’en ont Faite avant lui Baïf e
et gronde. 837. Cf. Ésope, et Corrozet (1510-1568), qui a traduit ou imité Ésope. 838. 1° Assemblage de branches entrelacée
cédant, tantôt suivant le récit ; ici resserrée, là développée. 851. Imité du Persan Saadi (1193-1291), traduit par Du Ryer
et Homère qu’Horace. Voici un passage où l’un est nommé, et tous deux imités  ; L’herbe l’auroit portée ; une fleur n’auroit p
ris (1661) est à peu près faite sur le patron des Adelphi de Térence, imites eux-mêmes des Ἀδελφοί de Ménandre. Chacune des de
admire. Le chagrin monte en croupe et galoppe avec lui ; ce dernier, imité d’Horace, etc. Signalons, à ce propos, que deux v
54. On lui reprochait de piller Horace et Juvénal. Et de fait, il les imite tous deux en cette page. Cf. Juvénal, Sat. I, 1 s
Ducis (voir M. Villemain, Cours de litt. du xviiie s., 44e leçon) a imité ce drame, avec des timidités qui le gâtent. Mais
j’aimais les bois. Sous leurs vertes ramures Qui des flots de la mer imitent les murmures. J’ai bien souvent erré, non sans qu
93 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
t l’admiration de ses semblables, firent naître en eux, le désir de l’ imiter , et de se donner même réciproquement de ces espèc
entier, et plusieurs idylles de Théocrite. Celles de Moschus ont été imitées en vers par Poinsinet de Sivry. Le prince des poè
ues écrivains médiocres de son temps ; et en cela il ne doit pas être imité . Je ne m’étendrai pas davantage sur ce genre de p
, il soutient dignement le caractère de l’éloquence du prophète qu’il imite . Dans l’ode héroïque, il échauffe, élève notre âm
94 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ns des portes de Trézène, Il était sur son char ; les gardes affligés Imitaient son silence autour de lui rangés ; Il suivait tou
ir une voix Lamentable, et la foudre éclatait sur les toits. (V. J.) Imité du latin : Vox quoque per lucos vulgo exaudita s
eville. Ces beaux vers : Il était sur son char ; ses gardes affligés Imitaient son silence, autour de lui rangés peuvent se pa
et les tours sans se servir des mêmes mots que le passage qu'il veut imiter . Le plagiat ne change rien aux pensées et aux mot
95 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
elle manière elle se fait, on entend les discours des personnages qui imitent , comme si la chose se faisait réellement et par d
comme si la chose se faisait réellement et par des personnages qui n’ imiteraient pas. En un mot, l’épopée consiste dans le récit d
scussions, surtout chez le : modernes, est celle qui est relative à l’ imité nécessaire au drame. Parmi les critiques, les uns
style de la tragédie lyrique. Toutefois, il faut bien se garder de l’ imiter dans ces lieux communs de morale lubrique que B
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
n ; ses connaissances sont les germes de ses productions ; mais, s’il imite la nature dans sa marche et dans son travail, s’i
vous vous levez tous les jours avant l’aurore ; je voudrais bien vous imiter  ; mais la malheureuse vie de Paris est bien contr
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
armonie spécialement appelée imitative, parce qu’elle peint et quelle imite par la combinaison même des sons, comme nous le v
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
e. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. 1. Le maréchal d’Ancre, trop souve
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
x.   Quand le sort à ta mince étoffe   Livrerait de nouveaux combats, Imite -moi, résiste en philosophe : Mon vieil ami, ne no
100 (1873) Principes de rhétorique française
du modèle proposé par Caton et par Fénelon, qui pourrait s’empêcher d’ imiter et d’estimer un tel caractère ; et quand on estim
rop porter les jeunes gens à s’y rendre attentifs, à l’étudier et à l’ imiter . Voltaire dit de même : C’est la nature dont l’
le, pour le présent ; 3° par les grands modèles qu’elle lui propose à imiter .    3e Partie. La religion chrétienne est nécessa
le grand Pompée : Que Pompée est malheureux de ne pouvoir plus vous imiter  ! Il s’est mépris ; il n’avait pas étudié sous le
ut préserver l’inexpérience des jeunes gens qui croiraient devoir les imiter . Quand elle ne blesse ni la grammaire ni le goût,
énie et le succès justifient ; mais il vaut mieux les admirer que les imiter . Ce n’est qu’après Bossuet, dont l’inspiration fa
ants se disputaient entre eux. La noblesse consiste surtout à ne pas imiter Corneille quand il introduit dans le langage de l
dont se sert le prosateur. Quelques écrivains français ont cru bon d’ imiter certains orateurs grecs qui introduisaient des ve
r, c’est le rhythme. 7. De l’onomatopée. — L’ onomatopée cherche  à imiter par le son des mots les sons mêmes de la nature :
ileau veut passer de la pureté du style à la clarté ; il recommande d’ imiter Malherbe : Marchez donc sur ses pas, aimez sa pu
 : Marchez donc sur ses pas, aimez sa pureté Et de son tour heureux imitez la clarté. Puis il analyse les avantages de cet
éfaut qui contribue le plus à la décadence est le mélange des styles. Imitons les peintres qui ne joignent jamais des attitudes
urré, gros et gras, Arbitre expert sur tous les cas. Lamotte a voulu imiter La Fontaine ; mais ce qu’il a pris et donné pour
tte hauteur. Rien, dit Cicéron, rien ne semble d’abord plus facile à imiter que le style simple ; à l’épreuve, rien ne l’est
sur une syllabe de chaque mot ; l’art, pour le plaisir de l’oreille, imitera la nature. L’orateur doit désirer une belle voix 
que les modernes n’ont pu que les répéter. En effet, si nous voulons imiter la nature, qui doit toujours être la règle de l’a
nter à propos de chacun d’eux quelques règles à suivre et un modèle à imiter  ; ce sera joindre l’exemple au précepte, ce sera
érile Et ne vous chargez point d’un détail inutile. Et ailleurs : N’ imitez pas ce fou qui, décrivant les mers, Et peignant,
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