/ 235
1 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
timents, qui ont leur siège dans la sensibilité ou dans le cœur ; les images , qui proviennent de l’imagination ; enfin, les mo
ennent de l’imagination ; enfin, les mots, qui servent à exprimer les images , les sentiments et les pensées, et qui leur donne
si, nous examinerons ce qui concerne les pensées, les sentiments, les images et les mots. De là quatre articles. Article Ier
raie quand elle représente telle qu’elle est la chose dont elle est l’ image . Une peinture n’est véritable qu’autant qu’elle e
’elle est ressemblante. De même, une pensée n’est vraie que lorsque l’ image qu’on se forme d’un objet le représente fidèlemen
ette et distincte de l’objet qu’on se représente. La pensée étant une image que l’esprit forme en lui-même, doit représenter
t à la solidité d’une pensée vive des couleurs plus éclatantes et des images plus frappantes. La pensée qui a de l’éclat rappe
répandant une heureuse variété dans l’unité. Article III. Des images 73. Qu’est-ce que l’image ? L’image, lorsqu’
dans l’unité. Article III. Des images 73. Qu’est-ce que l’ image  ? L’image, lorsqu’il s’agit du coloris du style,
té. Article III. Des images 73. Qu’est-ce que l’image ? L’ image , lorsqu’il s’agit du coloris du style, est une so
ssuet, ennoblissant cette idée aussi simple que vraie, la revêt d’une image sublime : L’homme marche vers la tombe, dit-il, t
nt peindre la chute de l’empereur Napoléon, emploie des mots qui font image  : Aux livides lueurs de son dernier canon Il tom
dernier canon Il tombe ; mais sa chute a fait un vide immense. 74. L’ image se distingue-t-elle du tableau et de la descripti
au et de la description ? D’après Longin, on a compris sous le nom d’ image tout ce qu’en poésie on appelle descriptions et t
peut être une suite de tableaux, et le tableau peut être un composé d’ images . L’image est le voile matériel d’une idée, et ne
une suite de tableaux, et le tableau peut être un composé d’images. L’ image est le voile matériel d’une idée, et ne consiste
qui viennent l’étouffer est une description ; Laocoon ardens est une image . 75. Que suppose toute image ? Toute image suppo
une description ; Laocoon ardens est une image. 75. Que suppose toute image  ? Toute image suppose une ressemblance, renferme
 ; Laocoon ardens est une image. 75. Que suppose toute image ? Toute image suppose une ressemblance, renferme une comparaiso
la justesse de la comparaison dépend la clarté, la transparence de l’ image . Mais la comparaison est sous-entendue, indiquée
’un lion, la développe. 76. Est-il possible de transporter toutes les images d’une langue dans une autre ? Toutes les images
ansporter toutes les images d’une langue dans une autre ? Toutes les images ne peuvent être transportées d’une langue dans un
dans une autre, parce que la facilité d’apercevoir une idée sous une image est souvent un effet de l’habitude, et suppose un
est souvent un effet de l’habitude, et suppose une convention. Toute image tirée des coutumes étrangères n’est reçue parmi n
ans une langue, l’opinion attache du ridicule ou de la bassesse à des images qui, dans une autre langue, n’ont rien que de nob
able chez les Romains, où l’éponge était un mot bas et dégoûtant. Les images doivent donc être adaptées aux habitudes du peupl
our qui l’on écrit. 77. Faites connaître les règles à suivre pour les images usitées. Les langues, à les analyser avec soin,
ues, à les analyser avec soin, ne sont presque toutes qu’un recueil d’ images , que l’habitude a mises au rang des dénominations
sont empruntés des objets sensibles. Il n’y a donc, pour l’emploi des images usitées, d’autres ménagements à garder que les co
d’autres ménagements à garder que les convenances du style. Parmi ces images , il en est d’abandonnées au peuple ; d’autres son
stinguer ces nuances. 78. Quelles sont les qualités requises pour les images nouvelles ? Il faut apporter beaucoup plus de ci
rter beaucoup plus de circonspection et de sévérité dans le choix des images rarement employées, ou nouvellement introduites d
ontre très indulgent relativement à l’exactitude et à la justesse des images reçues, parce que, en les employant, l’écrivain n
ue suivre l’usage et parler sa langue, on est plus difficile pour les images nouvelles, et on exige qu’elles soient justes, cl
oient justes, claires, sensibles, naturelles et nobles. 79. Quand les images sont-elles justes et claires ? Les images sont c
s et nobles. 79. Quand les images sont-elles justes et claires ? Les images sont claires et justes quand elles présentent, en
d’œil. Si le dies per silentium vastus de Tacite ne présente qu’une image confuse, il n’en est pas de même de celle qui se
d, qui est devenu si familier. Il ne faut cependant pas confondre une image confuse avec une image vague. Celle-ci peut être
milier. Il ne faut cependant pas confondre une image confuse avec une image vague. Celle-ci peut être claire, quoique indéfin
t annos æternos in mente habui . C’est le vague et l’immensité de ces images qui en fait la force et la sublimité. 80. Comment
é. 80. Comment peut-on s’assurer de la justesse et de la clarté d’une image  ? Pour s’assurer de la justesse et de la clarté
té d’une image ? Pour s’assurer de la justesse et de la clarté d’une image , il faut se demander en écrivant : Que fais-je de
 : Que fais-je de mon idée ? une colonne ? un fleuve ? une plante ? L’ image ne doit rien présenter qui ne convienne à la colo
sophique. Il y a aussi des précautions à prendre pour empêcher qu’une image , qui est claire et juste comme expression simple,
r de louanges est une façon de parler familière ; mais si l’on suit l’ image , et que l’on dise : Un roi s’enivre des louanges
lui font respirer, on a besoin de réflexion pour voir l’accord de ces images , parce que le terme moyen est sous-entendu. En ef
’est une vapeur qu’on suppose. Mais si on exprime le moyen terme, les images deviennent claires et justes : Un roi s’enivre d
du parfum de la louange que les flatteurs lui font respirer. 81. Les images doivent-elles être vives et sensibles ? Si les i
irer. 81. Les images doivent-elles être vives et sensibles ? Si les images doivent être vraies et transparentes, ainsi que n
référence. Tous les sens contribuent proportionnellement à former les images . Nous disons le coloris des idées, la voix des re
qui enrichit le plus le langage poétique. L’odorat fournit le moins d’ images  ; et il est le seul de tous les sens dont les dég
les sens dont les dégoûts semblent insoutenables à la pensée. 82. Les images doivent-elles être naturelles ? Les images doive
bles à la pensée. 82. Les images doivent-elles être naturelles ? Les images doivent être naturelles, c’est-à-dire n’être pas
ans la poésie orientale, d’exprimer le rapport de deux extrêmes par l’ image du cèdre et de l’hysope. L’habitant d’un climat p
compare à la rosée. Quelle différence entre les idées que présente l’ image d’un fleuve débordé, à un berger des bords du Nil
t à un berger des bords de la Loire ! Il en est de même de toutes les images locales, et on ne doit les transplanter qu’avec b
s, et on ne doit les transplanter qu’avec beaucoup de précaution. Les images sont aussi plus ou moins familières, suivant les
uple pasteur, un peuple matelot, un peuple guerrier, ont chacun leurs images habituelles : ils les tirent des objets qui les o
qui les intéressent le plus. 83. La noblesse est-elle nécessaire aux images  ? Les images doivent être nobles, c’est-à-dire a
essent le plus. 83. La noblesse est-elle nécessaire aux images ? Les images doivent être nobles, c’est-à-dire avoir une éléva
nvincible dégoût, est essentiellement contraire à la noblesse. Si ces images sont nobles et magnifiques, Si fractus illabatur
dans les vents De quoi faire la guerre au reste des vivants. 84. Les images ne sont-elles pas quelquefois sublimes ? Les ima
ivants. 84. Les images ne sont-elles pas quelquefois sublimes ? Les images , comme les pensées et les sentiments, sont quelqu
rtes, que l’âme est ravie d’admiration. 85. Faites connaître quelques images sublimes. Voici comment s’exprime Moïse dans son
e et Habacuc ne sont pas moins sublimes que David. Voyez sous quelles images ils peignent la grandeur et la puissance de Dieu 
et dissolvit gentes. Habac. Les auteurs profanes offrent aussi des images sublimes, quoiqu’ils ne présentent pas ces traits
is là, et se rappelle en un moment de nombreux souvenirs. Toutes ces images sont sublimes, ainsi que celle où la Discorde est
ent sur sa tête immortelle, et le vaste Olympe en est ébranlé . Cette image a été imitée par Virgile, Horace, Ovide, et André
ux, Et le monde ébranlé d’un signe de ses yeux. Bossuet présente une image sublime, lorsque à la suite de cette pensée citée
avance au trépas Avec le même front qu’il donnait des États. Voici l’ image sublime qui termine l’ode sur le Jugement dernier
a règle à observer relativement à l’économie et à la distribution des images  ? C’est avec circonspection et sobriété que l’éc
t avec circonspection et sobriété que l’écrivain doit faire usage des images . Si l’objet de l’idée est de ceux que l’imaginati
frapper que de son expression naturelle, et le coloris étranger de l’ image n’est plus que de décoration. Mais si l’objet, qu
présente à l’imagination que faiblement, confusément ou avec peine, l’ image qui le peint avec force, avec éclat, et ramassé c
les plaisirs. Il est facile de voir quel agrément l’idée reçoit de l’ image . 87. Est-il permis de revêtir une pensée triviale
it de l’image. 87. Est-il permis de revêtir une pensée triviale d’une image pompeuse ? Ce n’est pas assez que l’idée ait bes
il faut qu’elle mérite de l’être. Une pensée triviale, revêtue d’une image pompeuse ou brillante, est ce qu’on appelle du ph
ampoulé, et vient de la profusion et de la mauvaise distribution des images . On évitera ce défaut, si on a soin de ne jamais
rige. 88. Comment doit-on mélanger les pensées, les sentiments et les images  ? Pour bien écrire, il faut mélanger d’une maniè
mélanger d’une manière convenable les pensées, les sentiments et les images . C’est par ce moyen qu’on peut mettre en jeu les
es Mélanges littéraires, est sec et triste ; un style qui est tout en images , éblouit et fatigue. Aux époques de jeunesse et d
tigue. Aux époques de jeunesse et de décadence d’une littérature, les images surabondent, ou sont peu naturelles, trop recherc
a justesse et la solidité des idées, par la beauté et la grandeur des images , ainsi que par l’élévation et la vivacité des sen
sentir. Nous avons ensuite examiné l’art de peindre la pensée ou les images  ; et par là nous avons commencé à étudier ce qu’i
, pour bien rendre sa pensée, s’il est bon de la peindre au moyen des images , il est surtout nécessaire de se servir des mots,
, qui donne un vêtement convenable aux pensées, aux sentiments et aux images , on ne pourra se flatter de posséder l’art d’écri
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
sée, le jugement et le style ; on se pénètre peu à peu des tours, des images , de l’harmonie des bons auteurs ; on s’enrichit l
ns leur germe les plus beaux sentiments. La famille nous présentera l’ image du bonheur et des vertus domestiques. La patrie e
les poètes qui ont le mieux peint l’homme et la nature, leurs riantes images vous délasseront l’esprit ; lisez aussi les criti
imagination, le goût et le talent. § III. De l’imagination et des images . L’imagination est cette faculté de l’âme par
des couleurs variées, sa pensée se produit par de vives et brillantes images . C’est surtout dans la poésie et dans les arts qu
er l’autre. Un des effets de l’imagination, c’est d’animer le style d’ images saisissantes ; il y a image quand le mot ou la ph
l’imagination, c’est d’animer le style d’images saisissantes ; il y a image quand le mot ou la phrase peint quelque chose à l
y a image quand le mot ou la phrase peint quelque chose à l’esprit. L’ image est donc un tableau. Quand le style est revêtu d’
à l’esprit. L’image est donc un tableau. Quand le style est revêtu d’ images , il prend de la couleur et de l’éclat : on dit al
de la couleur et de l’éclat : on dit alors qu’il est pittoresque. Les images peuvent se rencontrer dans tous les genres de com
ace dans les genres élevés, dans l’éloquence et dans la poésie ; sans images , la poésie est froide, nue et décolorée, ou plutô
est froide, nue et décolorée, ou plutôt elle n’existe pas. C’est par image que l’on dit l’or des moissons, l’émail des prés,
dit l’or des moissons, l’émail des prés, le feu de la colère. Il y a image dans ces vers de la Fontaine : Un jour sur ses l
es, nous verrons que ce qui en fait le plus grand charme, ce sont les images . De la dépouille de nos bois L’automne avait jon
 ! je succombe, Votre deuil me prédit mon sort… ……………………………………… Les images doivent être justes, claires et naturelles. Une d
teurs la nomment métaphore. Si la comparaison est fausse ou forcée, l’ image est obscure ou mauvaise. Il ne faut pas courir ap
cée, l’image est obscure ou mauvaise. Il ne faut pas courir après les images , ni en surcharger son style. Que dit-on d’une par
cité est le vrai caractère de la beauté. Il ne faut pas confondre les images avec les figures, dont nous parlerons plus loin ;
s images avec les figures, dont nous parlerons plus loin ; toutes les images ne sont pas des figures. § IV. Du goût. Le
3 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
dans ses éléments, c’est-à-dire dans les pensées, les sentiments, les images et les mots soit isolés, soit réunis de manière à
style ? Le naturel se trouve dans le style lorsque les pensées, les images , les sentiments sont rendus avec aisance et facil
it paraître ce que Jésus-Christ n’a pas craint de nous donner comme l’ image de sa tendresse, une poule devenue mère , empres
court, etc. 2° Par des qualificatifs convenables ou agréables et des images frappantes : Et je n’ai plus trouvé qu’un horri
sesse, qui consiste à présenter des pensées abjectes ou puériles, des images dégoûtantes, ou à se servir de termes communs ou
cilité et sans que l’art paraisse, les pensées, les sentiments et les images . 136. Expliquez cette définition. Ce genre n’adm
le cœur ou flatter l’imagination. La sécheresse exclut la grâce, les images et les ornements du discours. Le style sec et fro
des richesses de l’art, c’est-à-dire que les pensées brillantes, les images pittoresques, les expressions choisies, les image
es brillantes, les images pittoresques, les expressions choisies, les images gracieuses, les figures éclatantes, les digressio
variété et l’harmonie des tours, l’éclat des figures, la vivacité des images et la magnificence des expressions. Cette qualité
ieux. L’expression est encore plus riche lorsqu’elle fait tableau ou image  : ……………………… Jéhovah s’élance         Du sein de
s, la force et la noblesse des sentiments, la vivacité et l’éclat des images , la hardiesse des figures, la beauté frappante de
es pensées et dans la noblesse des sentiments unies à la vivacité des images , à la majesté des figures, à l’harmonie des pério
lime proprement dit ? Le sublime est une pensée, un sentiment ou une image qui ravit, transporte et élève l’âme au-dessus d’
pour les détails et les exemples, aux pensées, aux sentiments et aux images sublimes. 178. Marquez la distinction du beau et
ir une affection noble et magnanime, si vous en saisissez fortement l’ image , dit Blair, si vous la montrez dans toute sa chal
xprime noblement une suite de pensées nobles, de sentiments élevés, d’ images majestueuses ; il ne se montre qu’avec le pompeux
mme on peut le voir par les exemples que nous avons cités ; quant aux images sublimes, elles admettent plus facilement les mag
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
mes qui complète le tableau et arrête si délicieusement le cœur sur l’ image la plus intéressante, nous paraît au-dessus de l’
ettre trop de noblesse dans la comparaison, trop de grandeur dans les images que l’on emploie. Ainsi Virgile, qui sera toujour
ont ni moins fréquentes, ni moins heureuses dans les livres saints. L’ image de l’homme vertueux et l’heureuse influence des b
petit tableau a son caractère de justesse et de vérité : comme cette image est naturelle, et comme les circonstances qui la
e et ses soins multipliés pour ses enfants ont-ils été rendus par des images plus vraies et sous des traits plus touchants que
quelquefois à la force de l’expression originale, et tire souvent une image magnifique d’un trait qui n’était qu’indique en p
trait, dont l’idée est si grande, et présentait au poète une si belle image  : Ab increpatione vultûs tui peribunt : ils péri
rable par le ton qui y règne d’un bout à l’autre, par la grandeur des images et la richesse des expressions. David, qui en est
que l’essor lyrique ne peut plus s’élever au-dessus de ces dernières images  : le poète sacré va prouver le contraire, et de n
de style ! quelle heureuse réunion des pensées les plus fortes et des images les plus poétiques. Nous ne connaissons rien à op
ême, abaisse son vol sans effort des pensées les plus sublimes et des images les plus terribles, aux images les plus riantes,
t des pensées les plus sublimes et des images les plus terribles, aux images les plus riantes, aux idées les plus douces. Nous
5 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
toutes ses facultés. Rétablir en son intelligence et en sa volonté l’ image de la ressemblance divine par la vue et l’amour d
ssantes. C’est par l’imagination que la pensée se colore et se pare d’ images qui l’animent et la rendent pour ainsi dire acces
ui émanent de l’intelligence, les sentiments qui partent du cœur, les images que produit l’imagination, et enfin les mots qui
. Nous parlerons donc successivement des pensées, des sentiments, des images et des mots. Article premier. Des pensées4.
ue, et qu’il s’applique dans ce cas aux idées, aux raisonnements, aux images , aussi bien qu’aux jugements proprement dits. Mai
Piron.) On disait devant Fontenelle que Dieu avait fait l’homme à son image  : « L’homme le lui rend bien, » répondit-il. Le
indifférents. Article troisième. Des images6. 75. On entend par image le vêtement extérieur qu’on donne à une idée pour
Non seulement, il ennoblit son idée en nous offrant l’iniquité sous l’ image d’un gouffre immense et profond, mais en même tem
n digne de ce nom doit employer ces tours ingénieux qu’on appelle des images . En effet, si l’on maîtrise l’intelligence par la
e l’intelligence par la pensée, le cœur par le sentiment, c’est par l’ image qu’on captive l’imagination, et nous avons déjà d
La Bruyère, et tout excellent écrivain, excellent peintre. 77. Toute image , dit Marmontel, suppose une ressemblance et renfe
justesse de cette comparaison dépend la clarté, la transparence de l’ image . Le propre d’une image, c’est de peindre un objet
araison dépend la clarté, la transparence de l’image. Le propre d’une image , c’est de peindre un objet sous des traits qui ne
tériser un homme cruel et sanguinaire. 78. La clarté et la vérité des images dépendent du plus ou moins de rapports qui existe
 : Napoléon qui va glanant tous les canons, je suis choqué de cette image fausse et ridicule, parce que je ne vois aucun ra
apport entre l’idée du poète et l’objet auquel il la compare. 79. Les images doivent être naturelles et proportionnées aux mœu
x pour qui l’on parle. Les langues ne sont presque que des recueils d’ images que l’habitude ou la convention ont rendues famil
es familières, et qu’on emploie sans s’en apercevoir. Mais toutes les images ne peuvent ni ne doivent être transportées d’une
assent désormais leurs toiles sur nos lances et nos boucliers. Cette image ne serait pas soufferte dans la haute poésie fran
ns la haute poésie française. 80. Pour s’assurer de la justesse d’une image , il faut se demander en écrivant : Que fais-je de
résenter qui ne convienne à la plante, au fleuve, à la colonne. Telle image est claire comme expression simple, et elle s’obs
faut beaucoup de discernement et de sobriété dans la distribution des images . Pour employer une image, deux conditions sont né
ent et de sobriété dans la distribution des images. Pour employer une image , deux conditions sont nécessaires : que l’idée ai
bjet dont il s’agit ne se présentait qu’avec peine à l’imagination, l’ image qui le peint avec force, ramassée comme en un seu
’idée ait besoin d’être embellie, il faut qu’elle mérite de l’être. L’ image n’est faite que pour rendre l’idée sensible : si
est pas la peine de la colorer. 82. Une pensée triviale revêtue d’une image pompeuse et brillante porte le nom de phébus. Le
bscurité et d’affectation, et vient ordinairement de la profusion des images , de l’incohérence et de l’exagération des figures
res. Voici une phrase de Voltaire qui se rapproche du phébus : Cette image vraie semblait anéantir ses malheurs, en lui retr
urs, en lui retraçant le néant de son être et celui de Babylone. Une image n’anéantit rien ; on ne retrace pas le néant, par
sible que le peuple dont il éclairait les travaux ! 83. Le sublime d’ image est celui qui peint de grands objets avec des cou
scorde La tête dans les cieux et les pieds sur la terre. Dans cette image , dit Longin, il semble que le poète ait donné la
tolum nutu tremefecit Olympum. Nos saintes Écritures sont pleines d’ images plus sublimes encore que toutes celles des poètes
qui contribue le plus à faire valoir les pensées, les sentiments, les images d’un écrivain, c’est la forme qu’on leur donne, c
t qui puisse se rencontrer dans le style d’un ouvrage. Elle vient des images , lorsqu’elles sont vagues et incohérentes. Telle
style simple est celui qui exprime les pensées, les sentiments et les images , sans presque les orner et les embellir. Il naît
esse des pensées, par la délicatesse des sentiments, par la grâce des images , par l’élégance et la richesse des expressions ;
e à présenter avec une certaine abondance les pensées brillantes, les images vives, les traits frappants et les tours harmonie
éjour ; l’éternité son âge ; Le jour est son regard, le monde est son image  ; Tout l’univers subsiste à l’ombre de sa main ;
des pensées et des sentiments, la magnificence des expressions et des images répondent à la grandeur du sujet. Ce genre de sty
force et la hardiesse des pensées, par la grandeur et la vivacité des images , et nous avons déjà parlé de ces qualités. Mais o
deur des idées ou des sentiments à la richesse des expressions ou des images . Tel est ce passage de David : Inclinavit cœlos
it super Cherubim, et volavit : volavit super pennas ventorum. Cette image a été reproduite dans notre langue par plusieurs
s, dit La Harpe, le poète qui en trois mots a tracé la plus imposante image que notre imagination ait jamais conçue. Bossuet
dit ailleurs à quelles conditions les pensées, les sentiments et les images peuvent prendre un caractère de sublimité. C
a pas été plus heureux quand il a dit : Dieu lava bien la tête à son image . Il y a cependant des cas où les termes bas ne d
xcrément de la terre ! Il y a là sans contredit un mot qui offre une image peu noble ; cependant il ne nous blesse point, pa
ble insecte. 3º Les métaphores sont défectueuses quand on passe d’une image à une autre sans aucune liaison, ou qu’on réunit
sse d’une image à une autre sans aucune liaison, ou qu’on réunit deux images ou deux idées qui sont matériellement contraires.
on ne peut fondre une écorce. Voici une métaphore où les traits de l’ image sont mieux en harmonie. Un écrivain de nos jours,
Il y a beaucoup de traits de ressemblance entre une métaphore et une image , et presque toutes les règles que nous avons donn
et presque toutes les règles que nous avons données sur l’emploi des images s’appliquent à l’emploi des métaphores. Cependant
ne comparaison, il n’est pas vrai de dire que toute métaphore est une image . Lorsqu’on dit la clef d’une voûte, le pied d’une
métaphore ou transposition de mots ; mais ces expressions ne font pas image . Pour que la métaphore renferme une image, il fau
ces expressions ne font pas image. Pour que la métaphore renferme une image , il faut que l’expression nous représente l’idée
émone. Cette expression renferme tout à la fois une métaphore et une image . 175. L’allégorie (ἄλλος, autre, ἀγορεύω, dire),
inir qu’avec elle. C’est comme un tableau à double face qui, sous des images connues, nous révèle des objets cachés qu’on a le
ue nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est v
rts avec la métaphore, et tout ce que nous avons dit sur l’emploi des images et des métaphores s’applique aussi à la comparais
eurs fois sur un passage qui vous a frappé, sur une expression ou une image qui vous a plu. Ayez une plume ou un crayon sous
é, nous élèveront presque à la hauteur dont notre esprit aura conçu l’ image . 283. Il y a plusieurs manières d’imiter un écriv
l’on décrit. Un écrivain habile sait discerner entre les idées et les images qui se présentent à lui : il rejette celles qui s
à la lumière, de même l’écrivain doit opposer les unes aux autres les images et les idées. Cette opposition, ménagée avec art,
insensibles, une forme et un visage, et les montre toujours sous des images frappantes. Nous avons parlé ailleurs de cette fa
en diffère surtout par le choix des expressions, par l’abondance des images , par certaines manières de parler plus nobles, pl
s mots ne seront pas moins justes, les expressions moins hardies, les images moins vives, et il y aura encore de la poésie. 38
ouve jointe à l’harmonie du rythme. 382. Comme la poésie ne vit que d’ images et d’harmonie, elle a beaucoup de traits de resse
sie est aussi la sœur de la musique ; car si elle ne peut se passer d’ images , elle ne saurait pas davantage vivre sans harmoni
ir, dans les saintes Écritures pour graver dans l’esprit des hommes l’ image de sa grandeur et le souvenir de ses bienfaits, o
seulement dans deux cas : 1º Quand la suspension du sens produit une image frappante ou une certaine harmonie imitative, com
s du genre tendre et gracieux. Les psaumes 62 et 83 nous montrent les images les plus douces unies aux sentiments les plus dél
ec dignité et chaleur. Les pensées nobles, les sentiments élevés, les images vives, les expressions pompeuses, les figures bri
l’autre en balancent l’événement et se disputent la victoire. Voilà l’ image de l’action. Seulement l’unité de fait est violée
prochés. En général, les opéras sont pleins de maximes coupables et d’ images voluptueuses. De l’opéra-comique. 534. L’op
ppelait indifféremment chez les anciens, ou idylle (εἰδύλλιον, petite image ), ou églogue (ἐϰ λέγω, pièce de choix). Ce mélang
uines grandioses, le murmure des eaux, voilà des circonstances et des images qui viennent naturellement se prêter à l’expressi
teur, le saint de Jacob. (Isaïe, ch. lx.) V. Allégorie. Sous l’ image d’une bergère hors d’état de pourvoir aux besoins
a part, un livre qui t’amusera beaucoup ; il est tout plein de belles images , et, dès qu’on t’aura expliqué comment il faut se
ieux visage, Penché sur le bord d’un berceau, Semblait contempler son image Comme dans l’onde d’un ruisseau. « Charmant enfa
illeure source des nobles sentiments ? 75. Qu’est-ce qu’on entend par images  ? 76. Quelles sont l’importance et l’utilité des
on entend par images ? 76. Quelles sont l’importance et l’utilité des images  ? 77. Sur quoi reposent les images ? 78. D’où dép
sont l’importance et l’utilité des images ? 77. Sur quoi reposent les images  ? 78. D’où dépendent la clarté et la vérité des i
i reposent les images ? 78. D’où dépendent la clarté et la vérité des images  ? 79. Les mêmes images conviennent-elles à toutes
78. D’où dépendent la clarté et la vérité des images ? 79. Les mêmes images conviennent-elles à toutes les langues ? 80. Que
s langues ? 80. Que faut-il faire pour s’assurer de la justesse d’une image  ? 81. Combien de conditions faut-il pour qu’une i
justesse d’une image ? 81. Combien de conditions faut-il pour qu’une image soit employée à propos ? 82. Qu’est-ce que le phé
employée à propos ? 82. Qu’est-ce que le phébus ? 83. Qu’est-ce que l’ image sublime ou le sublime d’image ? 84. Les mots cont
-ce que le phébus ? 83. Qu’est-ce que l’image sublime ou le sublime d’ image  ? 84. Les mots contribuent-ils beaucoup ii faire
phores ? 174. Quelle analogie et quelle différence y a-t-il entre une image et une métaphore ? 175. En quoi consiste l’allégo
: Longin, Traité du sublime, ch. xv ; Marmontel, Élém. de litt., art. Image  ; Fénelon, Lettre sur les occupations de l’Académ
6 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
er, conformément au véritable esprit de la poésie pastorale, autant d’ images qu’il était possible d’en offrir des plaisirs de
celle de tous les objets auxquels le poète fait allusion. Il faut des images et des couleurs nouvelles, sous peine de devenir
és. Mais, si les bergers aiment à peindre au moyen des figures et des images , souvent ils cherchent à intéresser le cœur, et u
pagnes doit seule fournir au poète le sujet de ses tableaux et de ses images . Le naturel dans les couleurs est surtout de l’es
Virgile sur la vie pastorale. Idylle, εἱδύλλιον, veut dire une petite image des objets champêtres, un petit poème, une peintu
e ou en récit ; tandis que l’idylle ne renferme ordinairement que des images , des sentiments et rarement des récits. 162. Quel
gue en dialogue. Dans l’une et dans l’autre, ce doit être une suite d’ images familières, mais choisies, c’est-à-dire gracieuse
même pas d’action, et consiste en un tableau gracieux présentant des images , des récits, une réflexion ou un sentiment dévelo
constitue un poème ; or, tout poème demande un plan ; il faut ici une image , une pensée, un sentiment ou une passion qui se d
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
nt une complète, ils définiront philosophiquement le premier avec des images et des sentiments, comme le comporte la langue po
titre soit supprimé), l’esprit reconnaît avec plaisir la justesse des images et la beauté des allégories. L’auteur personnifie
r du bonheur parfait. C’est la sœur de la foi et de la charité. Cette image , plus sensible que les précédentes, couronne à me
un tigre, nous faisons une simple métaphore ; L’allégorie continue l’ image , en représentant par les formes matérielles les q
naître ou des vertus qu’il veut inspirer. Il admet dans cette vue les images , les tableaux, les descriptions ; mais le style n
rodigalité ; les métaphores et les allégories naturelles ; enfin, les images vives qui transportent les objets sous les yeux,
e, exprimée de manière à augmenter la faiblesse du roseau ; elle fait image . Fait rider la face de l’eau. Autre image rian
se du roseau ; elle fait image. Fait rider la face de l’eau. Autre image riante, et métaphore juste et agréable. Vous obl
n différemment dans les trois vers qui suivent, c’est la noblesse des images , une comparaison superbe et la fierté de l’être q
rissable ; elle va dans une région supérieure chercher de plus nobles images , s’empare de ces mystérieux rapports qui unissent
d’une cour splendide. On ne peut trop admirer tous ces mots qui font image et rendent sensibles aux yeux les magnificences d
ermement des épithètes qui tiennent à la fois de la métaphore et de l’ image , et que peu d’écrivains emploient avec grâce. L’a
cette tache se montre dans un si beau récit. Mérovée est debout, une image saisissante le représente franchissant d’un bond
e taureaux, deux guerriers l’épée à la main (remarquez cette nouvelle image ), sont au premier plan, et au grand jour. Les voi
rases coupées, expressions vives et courtes, verbes au temps présent, images entassées, tout dans le style se presse, court co
tites taches se rencontrent encore à la fin. La cîme d’un pin est une image fausse. On attaque un pin par le tronc et non par
e peut justifier l’expression. Ses yeux roulent à terre est une autre image contraire à la nature. Les yeux peuvent sortir de
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
brillantes et les plus variées éclatent dans ses fables : tout y est image et peinture. Mais ces couleurs y sont placées ave
e plus de beautés de détail. Tantôt c’est le riant et le gracieux des images  : À l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière
elques-unes de bonnes. Celles de Rome d’Ardène offrent en général des images riantes et des tableaux qui sont dans la nature.
pagnes doit seule fournir au poète le sujet de ses tableaux et de ses images . Encore même faut-il que dans ces images la distr
et de ses tableaux et de ses images. Encore même faut-il que dans ces images la distribution et l’assortiment des couleurs par
cune attitude, Ni ne-charge trop les portraits. La nature sur chaque image Doit guider les traits du pinceau ; Tout doit y p
ligée. Sa versification est d’ailleurs vive, harmonieuse, et pleine d’ images . Il nous reste quelques idylles de Moschus, né à
ée et plus coulante, des tours dans les expressions plus heureux, des images plus gracieuses, des détails plus agréables et pl
it en saisir les traits les plus frappants, et les présenter sous des images peu communes. Il répandra en même temps sur sa cr
et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit. Français, connaissez votre image  ; Des modes vous êtes l’ouvrage ; Leur souffle in
réservés à l’ode, et rejette par conséquent les pensées sublimes, les images pompeuses. Elle n’admet pas non plus cet amour vi
soit donc vivement pénétré ; il suggérera à l’esprit des pensées, des images , des comparaisons analogues et proportionnées au
tement soudain, il débute par de riches comparaisons et de brillantes images . C’est ce que fait Horace, dans cette belle Ode,
ines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images de Dieu sur la terre, Est-ce par des coups de ton
n génie tire du fond de son sujet des figures hardies et variées, des images vives et frappantes, qu’il met aussitôt en usage,
oint perdu de vue un seul instant. Les rebelles ont été peints sous l’ image des Titans, et le monarque sous celle de Jupiter3
elque chose de comparable à ce morceau. Enfin le poète encore plein d’ images sanglantes, témoigne à Louis XIII avec quelle ard
iable Ne me laisse aucun repos. Victime faible et tremblante, À cette image sanglante, Je soupire nuit et jour ; Et dans ma c
vie Dans les horreurs du trépas. Voyez aussi sous quelles brillantes images le marquis de Pompignan, s’élevant jusqu’à l’enth
, qui d’un vol agile Fuit sans jamais être arrêté, Le temps315, cette image mobile De l’immobile éternité, À peine du sein de
niquité du temps ; Et dans le registre des âges Consacrant les nobles images Que la gloire317 lui vient offrir, Sans cesse en
on enthousiasme même, sait si bien varier ses tons, ses couleurs, ses images , selon les vérités qu’il exprime, et le genre d’i
sifflements. Dans le genre gracieux, la cantate de Céphale offre les images les plus douces et les plus riantes. Telles sont
s célèbre des lyriques grecs par la grandeur des idées, la beauté des images , les écarts et les transports fougueux de l’entho
se, la grandeur des sentiments, la hardiesse des pensées, l’éclat des images lui assureront, tant que le goût de la belle poés
il nous enchante par la douceur de la versification, la fraîcheur des images , et la délicatesse du sentiment. La Motte a fait
9 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
aître de trois différentes sources ; des pensées, des sentiments, des images . I. Du Sublime des Pensées. Ce que je vi
uillité comparée avec le fracas du monde entier qui se brise, est une image sublime, et la tranquillité du juste un sentiment
t cette sécurité est un sentiment sublime. III. Du Sublime des Images . Le sublime des images consiste à représenter
ntiment sublime. III. Du Sublime des Images. Le sublime des images consiste à représenter un grand objet avec les co
rophète Isaïe a n’est pas moins sublime que David. Voyez sous quelles images il peint dans le chapitre 40 la grandeur et la pu
s fournissent les Auteurs profanes. On y trouvera le vrai sublime des images , quoiqu’on ne puisse pas y admirer ces traits éne
re odieux, Abhorré des mortels, et craint même des Dieux. Toutes ces images sont vraiment sublimes, ainsi que celle, où le Po
et ce signe fait trembler tout l’Olympe . On voit que cette dernière image a été imitée d’Homère. On la retrouve aussi dans
cheveux ; et Horace au mouvement des sourcils. Bossuet présente une image sublime, lorsqu’à la suite de cette pensée que j’
ats. Voltaire, dans le chant IV de sa Henriade, a imité cette belle image , en disant du Président de Harlay, que Bussy (Lec
il aurait condamné ces pervers. On trouve encore le vrai sublime des images dans les deux morceaux suivants. Le premier est t
de la Religion par Racine le fils. Il est plein de grandes idées et d’ images sublimes : c’est un morceau de poésie fini. Déjà
tyles dont j’ai parlé, et du sublime des pensées, des sentiments, des images , est renfermé dans le peu que j’ai dit de la conv
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
sente pas l’école, le caprice même à l’occasion, le fini du détail, l’ image transportée de la poésie dans la prose, telles en
un moment l’écrivain, le rebutent2 ; qui ne paraissent jamais qu’une image imparfaite du vrai, mais non le vrai lui-même ! F
re des aspects différents de la pensée, ne sont souvent que de vaines images qui nous la cachent ! Les figures, les métaphores
er courageusement, comme Énée dissipait les ombres avec son épée. Ces images sont le plus souvent des effets du sang, des fumé
ées qui nous montent au cerveau4. Les littératures les plus riches en images sont les plus pauvres d’idées. Certains écrivains
mages sont les plus pauvres d’idées. Certains écrivains sont pleins d’ images  ; tout reluit, tout brille, tout étincelle ; mett
out cela au creuset : pour quelques parcelles d’or, que de cendre ! L’ image ne doit être que le dernier degré d’exactitude, o
os yeux, laissant la peine dans le passé, et nous réchauffant par les images du plaisir. Enfermés dans ce petit espace de jour
ercevoir ; il faut des années à l’exactitude pour tout exprimer. 4. Images  : elles sont mauvaises quand elles masquent l’obj
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
de pensée. Eh ! laissez là Priam, et parlez-nous de votre meunier. L’ image bronzée de Turenne debout.  Th. Le réservoir de c
hèse, un tableau frappant, mais la rapidité du style et la grâce de l’ image auront disparu. L’hyperbate diffère de l’inversio
ation naturelle. « La nature des Tropes, dit Condillac, est de faire image en donnant du corps et du mouvement aux idées. »
ts physiques : de là vient que presque toutes les métaphores sont des images , et des espèces de similitudes et de comparaisons
couvert de nuages. Le lecteur surpris agréablement s’occupe de cette image  ; pour lui la chose intellectuelle est sensible,
autre a dit en parlant aussi du déluge. Dieu lava bien la tête à son image . — Métaphore grotesque et inhumaine. Les soldats
l’esprit  et rend cette figure très remarquable. X. Hypotypose. —  Image . — Tableau. 19. L’hypotypose n’est un trope qu
. Au lieu du présent mettez le passé et l’imparfait, et vous verrez l’ image disparaître, de plus, le récit sera affecté et la
yeux ; il les rend présentes en même temps qu’il offre à l’esprit une image gracieuse. Il est inutile de remarquer que l’hypo
pandue Du faite des maisons descendent dans les rues. (Boil.)  Cette image fait plaisir, elle disparaîtrait si l’on disait s
vient. Celui qui met un frein à la fureur des flots. (Rac.) Grande image  ! belle périphrase du mot Dieu ! La gent trotte
ux que fournissent les bons auteurs, la périphrase fait ordinairement image , c’est-à-dire qu’elle est une description courte
a dans l’esprit ou la manière dont on veut l‘exprimer. S’il s’agit d’ images ou de sentiments elle unit leurs commencements, l
e et le trône, exprime sa pensée par cette belle comparaison qui fait image . Comme une colonne dont la masse solide paraît l
toiles qui font son ornement. C’est ainsi que souvent un mot qui fait image demande et obtient grâce pour un détail superflu.
l’Océan, elle fait une prosopopée mignonne qui plaît et récrée par l’ image , en même temps qu’elle étonne par le sublime de l
le sublimité de pensées ? Le sublime prend sa source dans les grandes images , dans les grandes passions, dans les grands senti
eux et il est descendu ; les nuages étaient sous ses pieds. » Quelle image majestueuse ! III. Magnificence. La magnifi
ndeur du fond, de la pensée, s’il sait présenter à l’esprit une belle image en termes choisis, il parle avec magnificence. Bo
ans un cas où on ne l’espérait guère, dans une fuite. C’est que cette image de la mer qui se courbe et fait hommage de ses va
nnu qu’ils peuvent donner quelque mérite de plus à vos idées. VII. Images . Les images, dans le style, peignent les idées
ent donner quelque mérite de plus à vos idées. VII. Images. Les images , dans le style, peignent les idées avec une telle
lle vérité, qu’on croit avoir les choses sous les yeux. Quelquefois l’ image est dans un mot ; mais le plus souvent elle est d
lans les sphères de l’infini et à laquelle il dira : ma sœur !(G.) L’ image est dans ces mots ; ma sœur ! On croit voir une â
vient plus sensible par la parole de l’ange. Dans les vers suivants l’ image est presque toute dans la description : Des prin
nage animait ses barbares soldats. (Rac.) Le détail qui fait surtout image est dans les mots un poignard à la main. Ainsi c’
hagrin ne dure pas toujours, est une pensée qui semble peu prêter à l’ image , Lafontaine a su la mettre sous les yeux dans ce
ces deux exemples, tous les mots de la description servent à former l’ image . Quand vous aurez à exprimer une idée ou un peu a
donner de la vie à vos descriptions, tâchez de trouver le secret des images . Par elles on charme l’esprit, on intéresse le cœ
ation admirative : Peut-on parler plus éloquemment ? Quelle gracieuse image  ! Il ne faut pas prodiguer ces formules ; elles s
xpressions grandioses qui cachent de minces idées ; l’emphatique, les images gigantesques disproportionnées aux pensées. Le st
ande simplicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images , rendre ses phrases harmonieuses sans aller pourt
urs. Pour le style romantique, la régularité est de la froideur ; les images , l'imagination, les beautés de la nature sont peu
d’expression. La mélancolie se plait  à rassembler autour d’elle les images funestes, les tristes souvenirs, les noirs presse
lime de pensée. — Le sublime d’expression ou de trait. — Le sublime d’ image . —Le sublime de sentiment, — Le sublime de passio
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
euré l’une des gloires. L’élévation de la pensée, la magnificence des images , l’harmonie et la vigueur du style lui assurent,
ines, Sans le meurtre et sans les rapines Ne saurait-elle subsister ? Images des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de t
eurs, pour le commencement de cette pièce ; « voilà du mouvement, des images  : nous avons retrouvé l’ode. » Et Le Brun : « La
xpression d’une hardiesse originale et d’un grand effet, suivie d’une image dont la justesse égale l’énergie. 5. Terme métap
de moisson, qui prépare et forme avec lui un beau contraste. 6. Ces images de l’égalité des hommes devant la mort remplissen
iste. On peut rapprocher de ces vers le morceau de Bossuet intitulé : Image de la vie, et que nous avons donné dans les Morce
246. Cf. Homère, Il., XX, 61. 2. Belle accumulation d’épithètes et d’ images . « Le trouble et le désordre de la nature sont, d
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
ersbourg : il y brille un rare talent de description embellie par des images gracieuses. Lecture. — Une Nuit d’été à Saint-Pé
t propre à être peint, et, par déduction, tout ce qui peut former une image , Le style Pittoresque est donc destiné à nous rep
e image, Le style Pittoresque est donc destiné à nous représenter les images des choses capables de produire de l’effet sur no
style Poétique admet tous les ornements, mais surtout il prodigue les images  : il est riche d’expressions et d’harmonie, il dé
xtraordinaire les expressions choisies, l’harmonie de la diction, les images frappantes et la variété considérable des figures
la magnificence, la majesté, la hardiesse des figures et l’éclat des images . Nous distinguerons ici ce qui concerne le style,
orsqu’il joint à la magnificence des expressions et à la richesse des images , l’harmonie des périodes, la majesté et l’élévati
s simple en apparence, si cette phrase ou ce mot expriment une grande image , un grand sentiment ou une grande pensée. D’où no
e Dieu. Le Sublime proprement dit peut naître de, trois sources ; des images , des pensées et des sentiments. 1° Le Sublime d
rces ; des images, des pensées et des sentiments. 1° Le Sublime des images Toute image qui reproduit avec des couleurs vi
s, des pensées et des sentiments. 1° Le Sublime des images Toute image qui reproduit avec des couleurs vives et fortes,
plus dans Rome, elle est toute où je suis. » Au sujet du Sublime des images , on peut lire la Mort de saint Louis, par l’abbé
ouis, par l’abbé Poulle : on y remarque plusieurs grandes et sublimes images , si fréquentes dans les lieux saints. Lecture. —
crains Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Le Sublime d’ image se trouve dans le premier vers ; le Sublime de pe
Un des grands ornements qui donnent du charme à ce style, ce sont les images riantes, la douceur et le sentiment qu’il aime. C
le caractère du style biblique est la simplicité et la grandeur, les images frappantes et vives qui nous présentent Dieu assi
es fondements des montagnes, qui voit au fond des abîmes : toutes ces images sont pleines de hardiesse et de vivacité, ici le
14 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
lus polies et les plus dignes ; la richesse, qui y ajoute l’éclat des images , l’abondance des ornements, le nombre de la phras
nous apprendre qu’il faut, en certains genres, éviter des idées, des images , des expressions familières et presque triviales,
r être dignement traité, demande avec la noblesse de l’expression les images les plus vives et les figures les plus brillantes
ificence du style, parce qu’il exprime une grande idée par une grande image . « Une fatale révolution, une rapidité que rien
s la métaphore a le même résultat que l’antithèse, c’est-à-dire que l’ image communique la force à l’idée. Ainsi les vers de C
à propos de ce dernier vers, montre fort bien comment l’énergie par l’ image peut dégénérer en abus, lorsqu’un désir intempéra
accumulations, les suspensions, les interruptions fréquentes, fidèle image du désordre de l’orateur ou du personnage mis en
’amour sensuel, Longin cite, comme modèle de ce qu’il nomme sublime d’ image , ce passage d’Euripide, où Phébus cherche à guide
15 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
peinture d’un objet spirituel ou sensible. Ainsi les pensées sont les images des choses. La vérité est une qualité qui leur es
et conséquemment ne se montre telle aux yeux du lecteur, que quand l’ image que l’écrivain se forme d’un objet, représente fi
objet, représente fidèlement cet objet avec ses propriétés. Si cette image le représente tout entier, dans toute son étendue
dire, la convenance ou l’opposition qu’a l’objet dont il se forme une image , avec d’autres objets, soit sensibles, soit intel
e la victoire. La pensée est hardie, lorsque l’objet, dont elle est l’ image , se peint dans l’esprit avec des couleurs extraor
e lui donne de l’élévation et de l’éclat, en la présentant sous cette image charmante : Sur les ailes du tempsa la tristesse
rendiez de même, sans rester au-dessous, sans aller au-delà. Quand l’ image que nous nous formons d’un objet est claire et lu
ar les seules expressions qui leur sont propres. Les paroles sont les images des pensées, comme celles-ci sont les images des
es. Les paroles sont les images des pensées, comme celles-ci sont les images des objets. Elles doivent représenter les pensées
en idées et en expressions ; brillant et fleuri, lorsqu’il éclate en images  ; nombreux, quand il a un mouvement agréable qui
lure et l’excès qui lui est opposé, il faut faire un juste emploi des images et des ornements. Si nous les répandons avec prof
Gradation. La Gradation consiste à présenter une suite d’idées, d’ images ou de sentiments, qui enchérissent les uns sur le
e, qui conservent encore, dans la magnificence de leurs tombeaux, une image de celle de leurs trônes. » II. Des figur
exprimé, mais qui est celui que l’Auteur a dans l’esprit. Toutes les images y sont relatives au même sujet, et dépendantes de
i d’aller t’engager dans les mers entrecoupées de ces îles. » Sous l’ image de ce vaisseau, le Poète représente la république
16 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
te de lait. Mais ce fil suffit pour attacher l’une à l’autre les deux images , et ces échappées sur le calme de la nature champ
t être et toute chose, et la nature entière lui offre à profusion les images et les couleurs qui vivifient les idées. Tantôt l
ses Métamorphoses d’Ovide en rondeaux : Dieu lava bien la tête à son image , traduction libre de Tertullien qui appelait le
ts techniques. J’appelle anachronisme l’application à un siècle d’une image qui se rattache aux idées d’un autre siècle. Trai
st qu’un détail jeté dans un poëme ou dans quelque autre ouvrage, une image vive et diaphane dont ou revêt une pensée, soit p
ètre bientôt plus avant et saisit chaque rapport entre la pensée et l’ image . Au premier rang des allégories classiques, je tr
chrétien sous la main de Dieu, et dans les Sermons, cette magnifique image de la vie humaine, dont on peut rapprocher, le st
double sens, littéral et métaphorique, se poursuit jusqu’au bout ; l’ image , quoiqu’elle ne serve réellement qu’à envelopper
Blair ont affirmé que toute métaphore doit nécessairement offrir une image sensible, que le crayon même ou le pinceau puisse
17 (1839) Manuel pratique de rhétorique
t-il de nature à ce que l’auteur fit emploi d’expressions relevées, d’ images sublimes ? — Le style de l’auteur, dans ce morcea
l’art est nécessaire et peut se montrer. Des pensées ingénieuses, des images vives, douces, gracieuses, brillantes, exigent de
et les figures propres à la noblesse des pensées, à la hardiesse des images , à la force des passions. Ces différences général
pression n’est alors qu’une fidèle qui représente trait pour trait, l’ image qu’elle a reçue" ; en cherchant à l’embellir, on
douceur des deux autres. Car s’il entasse sans choix les pensées, les images , les mouvements ; si, par des préparations adroit
sobrios videtur. Ce genre se reconnaît, d’un côté, à la grandeur des images , à la noblesse des pensées, à la force et à la ra
thétique ; selon eux, il y a quatre sortes de sublime : de pensées, d’ images , de sentiment, d’expression. La pensée est sublim
t grand, mais juste et naturel ; on sent qu’il s’élève sans effort. L’ image est sublime quand elle étonne par sa hardiesse, p
 L’homme juste, immobile au milieu des ruines de sa patrie, » est une image forte, neuve et hardie : Si fractus illabatur or
e foudre qui fume encore auprès du corps qu’elle a frappé, » sont des images fortes et sublimes. Le sentiment est sublime, lor
point d’autre crainte. » (Athalie.) Mais quand les pensées et les images se soutiennent longtemps à une certaine hauteur,
’expression. Il est inutile de dire que des pensées ordinaires ou des images communes exprimées en mots pompeux, ne seraient q
t sans cesse ses actions et ses paroles, en embrassant ta gloire et l’ image de ton âme plutôt que celle de ton corps : non qu
r son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la Religion et de la Patrie éplorées. Dans les
ingénieuses ; il y en a de grandes, de nobles et d’élevées. Quelques images sont fortes et hardies, d’autres riantes et graci
litaire en parlant du prince de Condé, auquel il applique cette belle image de l’Écriture : « Plus vite que les aigles, plus
nous sommes. « Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est v
ieu que la similitude, ou gracieuse ou noble, présente à l’esprit une image au moyen de laquelle il connaît l’objet dont on v
ans les rênes lui-même il tombe embarrassé. Excusez ma douleur. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éterne
pathétiques, et on voit qu’elle consiste à disposer les pensées, les images , les mouvements, dans un ordre progressif et qui
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets ! vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
x rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels ; je vous y verrai tel que v
ts plus doux, des expressions plus gracieuses, lorsqu’on est occupé d’ images agréables ou affecté de passions plus tendres ; l
nion de plusieurs mots choisis et arrangés de manière à présenter une image  ; c’est l’harmonie imitative ; enfin l’harmonie p
mouvement, en art oratoire, est la marche, le progrès des idées, des images ou des passions, tantôt plus lents, tantôt plus r
même force ; des tableaux plus simples ou plus riants succèdent à des images plus fortes, à des idées plus grandes ; l’âme, ap
ce progrès se marque distinctement et produit tout son effet. Chaque image a par elle-même ou de la vivacité, ou de la force
rapide, et il ne frappe qu’un instant, au lieu que les pensées et les images enchaînées par le nombre se pressent, s’accumulen
? — Quand la pensée est-elle sublime ? Donnez un exemple de sublime d’ images  ? — De sublime de sentiment ? — Combien de sortes
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
ssoires qui l’accompagnent, et nous prononçons le nom de celle de ces images qui nous frappe le plus. De là, ces façons de par
bæ. (Lib. ii. Ode 3). Le fonds de ces grandes idées et de ces belles images est emprunté de Pindare : Ἀφνεὸς, πενιχρός τε, θ
undas ». (Pro Mil., nº 5). Était-il possible de caractériser par des images plus justes, par une métaphore mieux soutenue, le
commence une allégorie, on doit conserver dans la suite du discours l’ image dont on a emprunté les expressions. C’est ce qu’a
dans l’ode 14 du livre premier, où il considère la république sous l’ image d’un vaisseau. On va voir quel parti il tire de c
et si toutes les circonstances se rapportent également, si toutes les images conviennent à la chose exprimée comme à celle que
partageons, à notre tour, un bonheur si bien senti et peint sous des images si enchanteresses ! Milton imite et surpasse ici
on poétique. En vain y chercherait-on le pallida mors, et cette belle image qui nous représente la mort renversant également
s réunissent la grandeur de la pensée à la beauté, à la justesse de l’ image . 31. But yonder comes the powerful king of d
ts que formait son ambition. 35. On remarque la même incohérence d’ images et d’idées dans ces deux vers d’Addisson : I bri
nous étonne quelquefois par la hardiesse de ses métaphores et de ses images  ; mais il se maintient rarement à ce point de hau
Of that vast Ocean, it must sail so soon. Jusque-là tout est bien, l’ image est grande comme la pensée. Mais il ajoute : Pos
19 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
s l’imagination : elle exprime tout ce qui appartient à l’âme par des images sensibles ; elle nous fait comprendre, elle nous
le chantre des bois. Buffon. Du Christ avec ardeur Jeanne baisait l’ image  ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des v
t Dieu punit la perversité des hommes : Dieu lava bien la tête à son image . Et celle-ci de Tertullien : Le déluge fut la l
 ; les poètes y déploient une richesse d’expressions, une profusion d’ images qui excitent pleinement l’admiration. Tels sont l
continuée La métaphore ne porte que sur un mot et ne présente qu’une image  ; l’allégorie étend, développe la métaphore. Cett
nt. Il faut principalement s’attacher, dans l’allégorie, à soutenir l’ image qu’on a d’abord présentée. C’est ce qui fait le m
troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau ? Image naïve des peuples et du prince qui les gouverne,
aquelle Mme Deshoulières cette tendre mère, se peint elle-même sous l’ image d’une bergère qui recommande ses brebis à Pan, le
e, qui conservent encore, dans la magnificence de leurs tombeaux, une image de celle de leurs trônes. Madame Deshoulières, d
yée avec choix. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, ennoblissez-
une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, ennoblissez-le par des images accessoires. Mais aussi ne : vous piquez pas de v
crivains. C’est la plus variée dans ses formes, et la plus riche : on images et eu beautés ; elle est faite pour plaire à. l’e
fin, de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images . Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux,
erait les douceurs des plaisirs. On y écarte avec soin ce qui porte l’ image de l’infortune ; on n’y veut voir que les heureux
20 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
e. L’harmonie imitative convient surtout à la poésie ; elle forme des images vives et pittoresques, elle peint par les sons. C
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous verrai tel que vou
ieux visage, Penché sur le bord d’un berceau, Semblait contempler son image Comme dans l’onde d’un ruisseau. « Charmant enfan
e est riche quand il joint l’abondance à l’éclat, quand il est semé d’ images vives, de traits brillants. Tel est le style de L
s l’élévation des pensées, l’harmonie des périodes et la richesse des images . La belle méditation de Lamartine, intitulée Bona
ne des plus riches, des plus agréables et des plus utiles ; elle fait image comme la peinture ; elle donne aux objets du corp
orie. L’allégorie est une métaphore prolongée ; elle multiplie les images autour d’un même objet par une série de traits fi
fets. Lui. Toujours lui ! lui partout ! — Ou brûlante ou glacée, Son image sans cesse ébranle ma pensée. Il verse à mon espr
l ! 9° Gradation. La gradation présente une série d’idées ou d’ images , dont la progression ascendante ou descendante, v
commun aujourd’hui que ce style, en quelque sorte matérialisé par des images forcées qu’on emprunte à la nature, aux arts et a
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ue vous avez fondées1 ». Qu’ai-je vu, ô Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s
s engage en mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l’ image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent
e de toute la terre ?1 » Et moi je dis : Est-ce là cet homme fait à l’ image de Dieu, le miracle de sa sagesse, et le chef-d’œ
on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l’ image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la
des figures2 qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que v
2 Ah ! l’homme passe vraiment de même qu’une ombre, ou de même qu’une image en figure3 ; et comme lui-même n’est rien de soli
e n’est rien de solide, il ne poursuit aussi que des choses vaines, l’ image du bien, et non le bien même. Que la place est pe
re, mot explétif. 2. Exemple d’énumération progressive. 3. Malgré, image poétique. 4. Cette défiance de l’orateur n’est p
ntendue par vous. 5. Rature. Est-il besoin de remarquer combien ces images familières sont expressives dans leur simplicité 
a mort ! 3. Bossuet avait mis d’abord : Comme une ombre et comme une image creuse. 4. On lit cette variante : Qu’il me semb
22 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
une manière à l’exactitude et à la précision, les orner de toutes les images , de toutes les comparaisons, de toutes les figure
te à peindre les préceptes, c’est-à-dire à les présenter sous forme d’ images , et à les revêtir des couleurs naturelles du suje
temps, et donner quatre labours à une terre, il présente aussitôt des images qui sont les préceptes mêmes : Vere novo… ruperu
pes, composition descriptive pleine de sentiment et de goût, riche en image et en poésie, et qui, avec le Printemps, de Kleis
it en saisir les traits les plus frappants, et les présenter sous des images peu communes. Il répandra en même temps sur sa cr
t les personnages le demandent, il admet la richesse, la force et les images pittoresques, et s’élève même jusqu’au sublime, c
 Amour, tu perdis Troie ! 3° D’employer des circonlocutions qui font image . Ainsi La Fontaine dit en parlant d’un sanglier d
ornements qui lui conviennent. Or, ces ornements consistent dans les images et les descriptions, dans les pensées, dans les a
ns, dans les tours et dans les expressions. 313. Citez des exemples d’ images et de descriptions employées comme ornements dam
mages et de descriptions employées comme ornements dam la fable. Les images se trouvent quelquefois dans un seul mot : Un mo
23 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
ant au peuple, elle doit être avant tout simple, précise, pratique. L’ image , pour être oratoire, ne doit être qu’une forme vi
tre sujet ; à mesure que vous vous échaufferez en le développant, les images naîtront d’elles-mêmes. Les images ne sont que le
échaufferez en le développant, les images naîtront d’elles-mêmes. Les images ne sont que les attitudes naturelles que prennent
objection adressée par un interrupteur, et on répond pour lui. Cette image est familière dans la conversation. On dit à chaq
us se relever. » (Télémaque.) La prosopopée est la plus poétique des images oratoires. Elle évoque les morts du tombeau ; ell
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
mondes. 209. Y a-t-il quelque différence entre une métaphore et une image  ? Si toute image est une métaphore, toute métaph
-t-il quelque différence entre une métaphore et une image ? Si toute image est une métaphore, toute métaphore n’est pas une
ge ? Si toute image est une métaphore, toute métaphore n’est pas une image , dit Marmontel. Il y a des translations de mots q
une voûte, le pied d’une montagne ; au lieu que l’expression qui fait image peint avec les couleurs de son premier objet l’id
ade a imité cette pensée dans ce vers : Dieu lava bien la tête à son image . 3° La métaphore doit éviter d’être trop hardie,
; la pièce si connue de Mme Deshoulières : Dans ces prés fleuris… ; l’ image de la vie humaine, par Gresset : En promenant vos
naturelle, facile à découvrir, et quand elle présente à l’esprit une image neuve et belle. 224. Citez quelques exemples. On
rince de Conti, s’exprime ainsi : Mais ne serait-ce point ici de ces images que l’orateur ne peint que d’après lui-même, qui
radation ? La gradation consiste à présenter une suite de pensées, d’ images ou de sentiments qui enchérissent les uns sur les
pose peint les objets dont on parle avec des couleurs si vives et des images si vraies, qu’elle les met pour ainsi dire sous l
dans le rapport de ce choix, de cet arrangement avec les pensées, les images et les sentiments qu’on veut exprimer, c’est-à-di
, mais l’esprit ; elle y réveille une foule d’idées, de sentiments, d’ images , et parle de près à notre âme par le rapport des
un qualificatif, ordinairement un adjectif, sans lequel la pensée, l’ image ou le sentiment serait suffisamment exprimé, mais
entive, prouve également le pouvoir d’un mot bien placé. Il offre une image très naturelle et très vraie : d’abord, nous voyo
les mots : accipiens sonitum pastor de vertice saxi, nous effaçons l’ image  ; l’ordre de la nature n’est plus imité. Louis Ra
25 (1873) Principes de rhétorique française
e vérité scientifique, de charmer l’oreille et l’esprit par les vives images de la poésie, d’exposer une découverte industriel
vérité noble et touchante, de faire aimer le bien et le beau par des images vives, par l’éloge des grandes et bonnes actions.
œurs peintes dans vos ouvrages N’offrent jamais de vous que de nobles images . L’amour de l’humanité, le culte de la justice,
re eux, est la patrie avec des lauriers et des cyprès ; et toutes ces images il faut les chasser. Tout cela peut sans doute se
ésulte de l’ordre et de la clarté dans les idées, du naturel dans les images , de l’élégance facile du style l’agrément supplée
nduire. Ainsi préparé, le lecteur a déjà l’âme doucement ouverte aux images et aux sentiments de la divine beauté. Pour un bu
nts sont puissants par eux-mêmes, moins ils ont besoin du secours des images et des ornements du style. Le bon sens de nos pèr
é d’expressions, une grande diversité de tours, une grande vivacité d’ images . Aussi voyons-nous Cicéron s’étendre sur ce trava
insi le mot mortel est plus poétique que le mot homme, en éveillant l’ image de la mort, il provoque un retour de l’esprit sur
e veut nous montrer en action ; toute expression qui détruirait cette image serait ridicule. Quelquefois le mot reçoit de sa
des épithètes donnera au style de la variété. II. Les mots qui font image sont difficiles à remplacer par des synonymes. I
, et cette inversion plaçant bien, en vue le verbe restait présente l’ image de l’héroïque immobilité des soldats espagnols. L
les ajoutent au charme ou à la vivacité de la pensée en éveillant une image ou un sentiment. Par exemple, au propre, nous dis
s ornements ajoutent au langage, soit surtout par la force propre des images , par le mouvement des idées et, des sentiments ;
itions pour sentir ce que vaut une figure mise à propos. C’est par l’ image , dit M, de Cormenin, que l’éloquence produit ses
de l’audace et toujours de l’audace de Danton… Voilà l’éloquence des images .    Mais dans tous les cas, la règle générale es
ur. L’imagination a grand besoin d’être réglée par le jugement ; des images bizarres, recherchées bu fausses peuvent étonner,
énage les figures de façon à satisfaire l’esprit par la justesse de l’ image en même temps qu’on l’étonne par la force et l’im
bre, mais enfin il faut venir au timon et suivre la foule. Voilà des images qui ne sont ni préparées ni soutenues. Lisez au c
dégoût. Quelle mer n’a point de tempêtes ? Quelle harmonie dans les images , comme elles s’enchaînent et s’éclairent l’une l’
e, triste grimace, sourire fardé, tout à côté de la belle et terrible image de la mort : La grâce décorait son front et ses
n. — La description que les Grecs appelaient hypotypose, c’est-à-dire image , met les objets sous les yeux par la vérité des l
. Toute ma vie, il sera peint devant mes yeux. Quelle vie dans cette image de Jupiter : Il sera Dieu ; même je veux Qu’il a
description que cette peinture, où le contraste fait valoir les deux images  : Avec grand bruit et grand fracas, Un torrent t
s campagnes. Il rencontra sur son passage Une rivière, dont le cours, Image d’un sommeil doux, paisible et tranquille, Lui fi
he comme une nef qui sombre. Il est difficile de voir comment cette image rendrait l’objet principal plus distinct et plus
ions de la nuit, au lieu des étoiles. Souvent elle sert à voiler des images ridicules ou odieuses. Corneille a dit : Ainsi d
mettre en lumière des idées utiles et par la même raison écarter les images qui sont en dehors du sujet. Ainsi quand le poëte
linge, en aliments, ici, là, Dieu sait où. La gradation dispose les images dans l’ordre qui convient le mieux à l’effet qu’o
erbole frappe l’imagination et y laisse un trait pénétrant, elle fait image  ; témoin cette phrase de La Bruyère à propos de l
core la bruire qui l’a frappé, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Cette f
ieille femme aille dire de toi à ces ancêtres dont tu vois passer les images  ? De quelle œuvre, de quelle gloire, de quelle ve
s sur tout ce qui nous environne le caractère de noire faiblesse et l’ image de notre mort.    Joubert. Enfin la forme senten
servation générale qu’il faut éviter la recherche et la profusion des images  ; plus on veut rendre les choses touchantes, mieu
e est d’être naturelle, c’est-à-dire de rapprocher deux idées ou deux images qui ne sont pas incompatibles. Telle est cette ch
hore doit éviter l’incohérence qui naît du rapprochement d’idées et d’ images très-différentes. Par exemple, voici quelques mét
oup à la dernière tète De la rébellion. Tout est malheureux dans ces images  : un lion ne porte pas la foudre, et, tandis que
a traduction trop exacte de Benserade : Dieu lava bien la tête à son image . Mais on ne se défie pas assez de ces métaphores
fre l’avantage d’arrêter plus longtemps l’esprit sur les idées et les images qui doivent saisir l’imagination ou toucher le cœ
uns les autres avec douleur et espérance attendent leur tour. C’est l’ image de la condition des hommes. Montesquieu offre l’
essentielle à tous les genres ; c’est la vérité des expressions, des images et des sentiments ; mais une vérité parfaite, qui
étruit ce naturel si précieux ; dès qu’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagéré se présente, le char
eindre et recommander cette charmante qualité, des expressions et des images plus naturelles et plus vraies que celles de Féne
crivains qui croient ajouter à l’énergie du style en le remplissant d’ images incohérentes, de mots nouveaux, d’expressions gig
lesse. — La noblesse consiste à éviter toujours les termes bas et les images grossières. Boileau a dit vrai : Quoi que vous é
ui sont propres aux êtres de la nature. C’est ainsi que le style fait image et qu’il devient pittoresque. Cet effet ne saurai
ansitions. — Une transition est un lien établi entre deux idées, deux images ou deux raisonnements. Ce lien est marqué par que
eauté de l’expression avec la justesse et la clarté ; du moment que l’ image est vraie, plus elle est inusitée, plus elle est
ui a été choisi pour juge, Sa Majesté fourrée, on voit bien que cette image est naturelle et comique ; mais que Lamotte appel
esse. — La richesse du style consiste dans l’abondance des idées, des images et des mots. Elle se manifeste par l’emploi des é
ornements superflus de répétitions qui n’ajoutent rien à la pensée, d’ images qui ne sont pas naturelles. Florus peint des sold
ulture et le feu lui manque dans Troie en flammes. Cette recherche d’ images , ces rapprochements imprévus peuvent étonner et é
ntraire de cette fausse richesse qui prodigue les mots et cherche des images nouvelles et surprenantes, il y a une richesse qu
eau commencé par un si heureux présage. La richesse naît aussi d’une image évoquée par le poëte ou l’orateur ; témoin ce tab
plus d’élégance dans ces derniers vers. 1° Malherbe commence par une image frappante : Le pauvre en sa cabane, où le chaume
le chaume le couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point image et ne peignent rien : Les lois de la mort sont fa
La richesse résulte de l’emploi de mots qui éveillent des idées, des images et provoquent à penser. III. La sobriété doit tou
noblesse du dessin, éclat du coloris, majesté des figures, beauté des images  ; rien n’est trop grand, rien n’est trop vif, rie
éveloppée, par la -vivacité pressante des passions : les idées et les images se pressent et s’accumulent dans l’esprit et sur
ridicule, c’est l’emphase, l’enflure qui donne à une pensée ou à une image une importance disproportionnée. — Voltaire fait
Même dans le style élevé, il faut éviter avec soin la profusion des images  ; une noble simplicité rend les choses plus forte
dans la grandeur d’une idée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’ images . — Moïse peint en ces termes la création : Dieu d
ression de la pensée soumise à un. rhythme rigoureux. La vivacité des images , la grandeur des figures, l’ardeur des passions s
on du moment le soin de lui fournir à propos les mots, les tours, les images , les figures et les mouvements, etc. Dans cette s
imagination. II. Les disposer dans une gradation et faire valoir les images par des effets de contraste. III. Introduire l’h
la douleur d’Artémise, lorsqu’il faudrait tonner et ne donner que dés images terribles de la mort ? L’abbé. — Je vous entends
rtalité. Opposez à cette belle et touchante peinture cette admirable image tracée par Massillon : Le conquérant. La gloire
, Vous oblige à baisser la tête. C’est la même pensée sous une autre image . Le poëte ne raisonne que par des exemples ; c’es
ns du soleil, Brave l’effort de la tempête. Quelle noblesse dans les images  ! quelle fierté dans les expressions et les tours
xtrémité de l’horizon : sa rapidité s’accroît dans sa course ; il y a image . Au lieu de dire un vent du nordt le poëte le -p
26 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
tous admissibles, soit parce qu’ils n’expriment point l’idée sous une image poétique, soit parce que le sens qui leur est pro
Hi summo in fluctu pendent, on disait : Hi summo in fluctu sistunt, l’ image disparaîtrait, ainsi que la beauté du vers. Si, a
e, sulcare, verrere, etc., verbes qui expriment la même idée sous des images plus poétiques. Pour trouver plus facilement des
discernement. On doit rechercher de préférence les épithètes qui font image et peignent la chose dont on parle, en mettant so
il a eu soin de placer l’épithète vasto à la fin du vers, afin que l’ image fût plus sensible et offrît un contraste plus fra
si naturelle à un enfant au milieu de ses jeux. Cette idée fait donc image dans le vers et en augmente la poésie. Il faut re
fuite, étaient assises autour de l’autel, et tenaient embrassées les images de leurs dieux. Dès que la reine aperçoit Priam r
épith. Comes Musa, et æquore ruit, instar fulguris. les fleurs images de la vie. [PHR]syn. Vides ut caput sublimi
27 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ns sa carrière ; mais la carrière est régulièrement tracée11. Voilà l’ image de l’orateur. L’objet de l’éloquence est de persu
rs, peintes dans vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que de nobles images . Art poét., ch. iv. Ainsi, la première qualité
pressions qui, joint à une action douce et naturelle, semble offrir l’ image de la probité, des bonnes mœurs et de la vertu31.
un autre, on ne nous tire plus des coups de fusil de là-haut. Voilà l’ image de l’éloquence lorsqu’elle rencontre des difficul
que le tour qui termine ce morceau. L’orateur ne veut pas retracer l’ image sanglante du meurtre de Clodius, dont le cadavre
eur ce juste discernement qui doit présider au choix des idées et des images que l’amplification lui fournit : « L’homme parfa
n braveras-tu la majesté96 ? » Quelle foule de pensées, de figures, d’ images  ! quelle admirable opposition entre des armées en
o, sicut sol in oculos, occurrat (VIII, 2). La pensée n’étant qu’une image que l’esprit forme en lui-même, elle doit représe
fit pas à l’orateur, qui cherche à persuader ; car tout ce qui rend l’ image plus touchante ou le sentiment plus vif est essen
ocres en imitent. Le naturel du style consiste à rendre une idée, une image , un sentiment, sans recherche et sans effort. L’e
e, la douce se repose dans les peintures agréables, l’ardente entasse images sur images ; la sage est celle qui emploie avec c
se repose dans les peintures agréables, l’ardente entasse images sur images  ; la sage est celle qui emploie avec choix tous c
eilles figures120 ? Fénelon disait : « Que nos expressions soient les images de nos pensées, et nos pensées les images de la v
nos expressions soient les images de nos pensées, et nos pensées les images de la vérité. » Voiture, si admiré de son temps,
rranger dans ses périodes. La noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les termes bas. Quoi que vous écri
isi, comme les anciens, les rapports des sons avec les pensées et les images . L’imitation demande-t-elle de la rudesse, ils sa
t-il pas plus rapide dans sa cadence, et plus expressif par sa double image , que celui d’Horace, Post equitem sedet atra cur
apidité de cette chute, comme enseveli, opposée à la lenteur de cette image , dans son triomphe, où deux nasales sourdes reten
! Combien la lenteur et la plénitude des sons rendent avec justesse l’ image de ce long et morne silence ! Ceux qui ne peuvent
le élevé l’énergie, la majesté, la hardiesse des figures, l’éclat des images , la véhémence et la rapidité des mouvements ; mai
e est la plus énergique ; elle est sublime dans sa simplicité, et une image , une métaphore, une hyperbole, un mot étrange ou
vers de l’un que dans ceux de l’autre. 1º. Malherbe commence par une image sensible : Le pauvre en sa cabane, où le chaume
e chaume le couvre ; Racan, par des mots communs qui ne font point d’ image , qui ne peignent rien : Les lois de la mort sont
t : on la reconnaît à l’affluence ménagée des pensées brillantes, des images vives, des figures hardies, des tours nombreux. M
e quærebat (II,8138). L’expression est riche, lorsque dans une seule image elle réunit plusieurs qualités de l’objet qu’elle
ui est choisi pour juge, sa majesté fourrée , on voit bien que cette image , simple, naturelle et comique, est venue se prése
e du dessin, si l’on peut, en un mot, représenter chaque idée par une image vive et bien terminée, et former de chaque suite
se, et mourir de plaisir ! Souvent l’énergie est dans la force que l’ image communique à l’idée. Corneille dit que les trois
? La magnificence est la richesse unie à la grandeur. Telle est cette image de David (Ps. XVII, v. 10) : « L’Éternel a abaiss
emeure pas moins le poète qui a tracé en trois mots la plus imposante image que jamais l’imagination ait conçue143. Dans le p
Dans le style élevé, comme partout ailleurs, évitez la profusion des images . La règle devient plus sévère dans les choses de
nsiste dans une grande idée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’ images  ; l’autre appelé sublime de sentiment, parce qu’i
ression avec la clarté, la justesse ; et, si elle rend la pensée ou l’ image avec vérité, et dans le style que le sujet demand
rds et ne découvre rien. Si nous lisons, Nullam in conspectu navem, l’ image est effacée155. Bossuet loue la fierté avec laque
e, III, 3 : …… Omnis humo fumat Neptunia Troja ; comme cette grande image , omnis humo fumat Troja, est agrandie encore dans
de la belle Agnès160. Des figures. Le style est figuré par les images , par les expressions pittoresques, qui figurent l
ui figurent les choses dont on parle, et qui les défigurent quand les images ne sont pas justes161. On a quelquefois défini le
mmes ; or, les sens ne sont émus que par la vérité et la vivacité des images . La métaphore servira donc à donner des corps aux
qui appartient à notre âme est exprimé dans le langage commun par des images sensibles. Nous disons la pénétration de l’esprit
isait simplement qu’il dort. Virgile a prêté une double force à cette image  : Invadunt urbem somno vinoque sepultam. (Æneid
dit à Gusman : Votre hymen est le nœud qui joindra les deux mondes. Image frappante, qui offre à l’esprit un magnifique spe
x que la pensée. On lit dans un poète : Dieu lava bien la tête à son image . Benserade pouvait mieux choisir ses modèles. 2º
e représente sa patrie exposée à de nouvelles guerres civiles, sous l’ image d’un vaisseau qui va braver de nouveaux orages. C
d’imaginer la tête d’un nageur qui paraît au-dessus des flots : cette image serait pauvre et mesquine en poésie comme en pein
IX, 1.) L’hypotypose peint l’objet avec des couleurs si vives et des images si vraies, qu’elle le met en quelque façon sous l
es barbares soldats ; ce seul trait, un poignard à la main, fait une image . Mais d’ordinaire l’hypotypose a plus d’étendue ;
s Ænobarbus190. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, ennoblissez-
une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, ennoblissez-le par des images accessoires ; mais aussi ne vous piquez pas de vo
i avait renversé le monarque et le trône, exprime sa pensée par cette image  : « Comme une colonne dont la masse solide paraît
cellules où sont gravées, comme les caractères sur les tablettes, les images de ses souvenirs. » Cette prétendue science est f
’écrie : « Ils ont leurs ancêtres, des sacerdoces, des consulats, des images  ; moi, j’ai mon courage et mes blessures. Je vous
Venez au Capitole, venez offrir avec nous vos vœux et votre amour aux images vénérables du divin Auguste, du divin Titus, de T
28 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
œurs, peintes en vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que de nobles images . C’est donc une obligation pour l’orateur d’être
rand monarque dont la postérité vient de subir tant d’infortunes. Son image n’est déjà que trop attristée du spectacle de not
est sans chaleur ; jamais sur son visage La sensibilité ne grava son image . Il entend, sans pâlir, les cris des malheureux E
Germanie ! Que ton âme, divin Auguste, en possession du ciel, que ton image , ô mon père Drusus, que ta mémoire, avec ces même
ue, sans aller au-delà ; distinct, c’est-à-dire offrir à l’esprit une image claire et nette de tout le sujet ; simple, c’est-
aine lui donne une grâce charmante en l’offrant sous cette délicieuse image  : Sur les ailes du temps la tristesse s’envole.
e monstre, à. cinquante gueules béantes ? le même poète dit, mêlant l’ image à l’harmonie imitative. Ibid. : Quinquaginta atr
se peut définir « l’abondance unie à l’éclat, abondance de pensées, d’ images , de figures, de tours brillants ou nombreux. » Ma
; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
voilà que, dans son silence, son nom même nous anime ! » Les grandes images , la magnificence des pensées et des sentiments, l
style sublime et n’être pas du sublime. Le sublime se trouve dans les images , dans les pensées, dans les sentiments, quelquefo
peut se trouver dans le geste et même dans le silence. Sublime des images . Le sublime des images nous peint les choses d
este et même dans le silence. Sublime des images. Le sublime des images nous peint les choses d’une manière si vive que n
e que nous sommes frappés, étonnés, ravis. Telle est cette magnifique image d’Homère où ce grand poète nous représente Jupite
La Henriade se rapproche quelquefois de l’Iliade par le sublime des images . Voyez cette comparaison : Ainsi, lorsque des mo
sur mer, peut offrir, dans ce grand désordre des éléments, plus d’une image d’un sublime réel. Rien d’imposant comme ce table
ur la toile du peintre, sous le ciseau du sculpteur. Contemplez cette image inspirée et désolée à la fois où Sappho, le luth
, elle nous montre ces serpents s’allongeant sur les flots, elle fait image . Pariterque ad littora tendunt. Comme cette unani
ang et de feu, la vibration rapide de ces langues sifflantes sont des images terribles. Suffecti sanguine et igni, quelle dure
effroyables nœuds, tout couvert de sang et du poison de ces monstres, images terribles ! Le mot vittas, ajoute à l’effrui de s
te aussitôt : « Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image , n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est
Ajoutons que la périphrase, du domaine surtout de la poésie, aime les images . « Trop prodiguée néanmoins, elle rendrait le dis
(du grec ὑποτύπωσις) peint l’objet avec des couleurs si vives et des images si vraies qu’elle le met en quelque façon sous le
et le reflux continuel d’une âme qu’agite le remords, que tourmente l’ image poignante du parricide accompli, se peignent dans
ique ou plus vive et, à l’occasion, plus gracieuse l’expression par l’ image dont ils la revêtent. Telles sont les locutions,
vées de sang mais non jonchées. La métaphore n’admet point non plus d’ image dégoûtante ou qui répugne. Boyaux, dans le sens p
é tendre… Mentionnons encore cette ode allégorique où Horace, sous l’ image d’un vaisseau, représente la république romaine e
voir dans l’allégorie, c’est de conserver dans la suite du discours l’ image dont on a emprunté les premières expressions. Les
un trope qui adoucit ce qu’une idée a de trop rude, déguise ce qu’une image offre de désagréable. Un ouvrier qui a fait sa tâ
ute sa grâce, à se revêtir du plus beau coloris, des plus séduisantes images . Telle est cette hyperbole où Virgile peint l’agi
objets qu’ils veulent rendre, en saisit les nuances, en retracer les images diverses et y rapporter toujours la pose et les m
29 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
e d’une composition est en grande partie renfermé dans les idées, les images et les sentiments. Or, si les idées ne sont pas e
mages et les sentiments. Or, si les idées ne sont pas exactes, si les images manquent de justesse et les sentiments de vérité,
ge ne saurait être complètement beau. — Si à la vérité des idées, des images , des sentiments qu’il renferme, un ouvrage joint
rien de neuf, rien de particulier dans l’objet qu’il veut peindre : l’ image qu’il s’en forme est vague et confuse, et ses exp
t de donner un air de jeunesse aux circonstances, aux couleurs et aux images qui paraissent avoir été épuisées par les écrivai
s traits les plus intéressants, sans admettre les idées communes, les images vulgaires, les détails minutieux et inutiles. Boi
s-frappante entre deux objets, deux situations, deux caractères, deux images ou deux pensées. Les contrastes ont le double ava
me dans le terrible. Cependant il faut observer dans le contraste des images que le mélange en soit harmonieux. Il en est de c
tant qu’il est possible de le faire, afin que l’esprit s’en forme une image distincte et complète. Une colline, une rivière,
anciens, ont senti cet avantage. Dans le Cantique des Cantiques, les images sont presque toujours particularisées par la dési
nts, comme la grâce, l’élégance, les pensées vives et brillantes, les images riantes, une diction riche et variée, une marche
es qui ajoutent une nouvelle force au tableau et servent à rendre les images plus complètes et plus distinctes. — Dans les com
locale, de présenter des expressions triviales ou révoltantes et des images dégoûtantes. En second lieu, il faut prendre gard
un choix délicat des circonstances, la beauté du coloris, l’emploi d’ images toujours agréables et cependant naturelles, et au
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
essions vient de celle de ses sentiments. Ses paroles précises sont l’ image de la justesse qui règne dans ses pensées. Pendan
ent de la majesté et non pas la majesté elle-même. « La majesté est l’ image de la grandeur de Dieu dans le prince. « Dieu est
es soldats, les provinces et les armées par mer et par terre. C’est l’ image de Dieu, qui, assis dans son trône au plus haut d
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
tion dans l’épopée et dans le drame. On peut, on doit même varier les images , les pensées, les tours, mais de manière qu’ils s
mportant. Dans ce genre de poésie, tout doit être en sentiments et en images . L’élévation en est le caractère ; car, ici toute
ie, l’onction inimitable, la vraie poésie d’idées, de sentiments et d’ images , et la beauté naïve et touchante. Ces chants dest
libre et fière, de la verve et de la chaleur, de la richesse dans les images , de la variété dans les mouvements, si elle chant
l’élégie doit être simple, naturel, sans apprêt, doux et tendre. Les images riantes ont aussi leurs grâces particulières, qua
ur soit vivement pénétré, et il suggérera à l’esprit des pensées, des images , des comparaisons analogues et proportionnées au
sifflements. Dans le genre gracieux, la cantate de Céphale offre les images les plus douces et les plus riantes : La nuit d’
de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’ images douces et gracieuses. Il faut que le style en soi
é et la joie, à récréer l’esprit, à toucher le cœur par de gracieuses images , la chanson, infidèle à sa mission, s’inspire tro
32 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
nt lui plaire, sans offrir à l’esprit aucun caractère positif, aucune image déterminée. Mais dès que les sons prétendent repr
erminée. Mais dès que les sons prétendent représenter une pensée, une image , un sentiment, soit sous les formes vagues et sou
urs en dernier résultat se ramener à la parole, dont elle n’est que l’ image visible, le monument, comme l’appelle Quintilien,
à la grande loi ! tandis que vous le diriez exclusivement occupé de l’ image et de l’harmonie, Bossuet ne leur sacrifie rien d
ue approcher de l’autel, Nous vous verrions, touché de cette affreuse image , Changer bientôt en pleurs ce auperbe langage, Ep
33 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
e son néant. « Mais dis-je la vérité ? L’homme que Dieu a fait à son image , n’est-il qu’un ombre ? Ce que Jésus-Christ est v
os prodigués : c’est une grande pensée rendue sensible par une grande image  ; et c’est ainsi qu’on est vraiment éloquent. Bos
n entend des cris ; partout on voit la douleur, et le désespoir, et l’ image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la
nt son raisonnement n’est qu’un trait de sentiment, et sa preuve, une image brillante. Cette manière d’argumenter a son mérit
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
face auguste2 sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité ; l’ image de l’âme y est peinte par la physionomie ; l’exce
lonté, nous décèle, et rend au dehors par des signes pathétiques2 les images de nos secrètes agitations. C’est surtout dans le
des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu, l’action, l’ image de celle dont ils partent : l’œil reçoit, et réfl
esse et une mélancolie d’expression qui, se mêlant à la splendeur des images , en tempère heureusement l’éclat. » 3. Ce mot ve
35 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
l’esprit d’un objet spirituel ou sensible. Ainsi les pensées sont les images des choses. La vérité est une qualité qui leur es
est essentielle, et qui en fait le fondement et la solidité. Si cette image représente l’objet tout entier, dans toute son ét
-dire la convenance ou l’opposition qu’a l’objet dont on se forme une image , avec d’autres objets, soit sensibles, soit intel
sées hardies La pensée est hardie, lorsque l’objet dont elle est l’ image se peint dans l’esprit avec des couleurs extraord
, et court avec nous à travers les escadrons ». Boileau a rendu cette image d’une manière encore plus expressive : Le chagri
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
ère eux, est la patrie avec des lauriers ou des cyprès, et toutes ces images , on les chassera pour penser vite ; car, une minu
laissant le monde rempli de ses œuvres, l’esprit humain plein de son image , et le plus actif des mortels va mourir, mourir d
e, il y eut l’égoïsme d’une nation qui s’admirait en lui comme en son image . Laborieux, patient, arrivant à l’heure de la for
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
jets sous de vives couleurs, et les reproduit dans ses œuvres par des images frappantes. L’imagination est comme le caractère
facilement impressionnée, et reproduit fidèlement son émotion par des images . Mais, au moyen de l’imagination, le poète peut a
it pour peindre et animer la nature, soit pour donner un corps et une image aux idées abstraites et métaphysiques. Le poète t
verses ou fugitives. 10. Voir ci-dessus ce qui a été dit sur les Images , p. 22 [1re partie, chapitre II, § III]. 11. Voi
38 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
criture le rapport analytique des idées dont les mots ne sont que les images  ; ordre enfin qu’une traduction rigoureuse doit s
éressent plus vivement, pour exprimer d’une manière plus sensible les images et les sentiments qui nous dominent, nous interve
laçons en premier lieu les mots qui servent à exprimer ces idées, ces images et ces sentiments, bien que l’analyse ne leur ass
ain ; il doit mettre en évidence les pensées les plus frappantes, les images les plus sensibles. Les idées secondaires viendro
isposition des idées et des sentiments, dont les mots ne sont que les images . Il faut donc éviter, dans la construction oratoi
ge de la passion. Quand notre âme est livrée à de vives émotions, les images et les sentiments qui la dominent donnent à la pe
égers, la mer laisser les poissons à sec sur le rivage, avant que son image s’efface de mon cœur. X Non, adverbe de né
e héros qui défaille et se meurt. Quoi de plus beau, de plus riche en images , de plus hardi comme tableau, de plus harmonieux,
Sibila lambebant linguis vibrantibus ora. Quelle hardiesse dans ces images  ! quelle harmonie dans ces expressions ! Il sembl
ui étreignent le corps de Laocoon. Et jam bis medium amplexi… Quelle image effrayante, quel affreux spectacle le poète met i
tyle, et qui figure, pour ainsi dire, dans son langage les idées, les images , les sentiments qu’il a conçus dans son esprit.
39 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
uriel qui commence par une voyelle ou une h muette. Ainsi dites : ces images , tout amusantes qu’elles sont, ne plaisent pas. M
ommence par une consonne, alors on met tout, toutes. Exemples : cette image , toute amusante qu’elle est, ne me plaît pas : ce
ples : cette image, toute amusante qu’elle est, ne me plaît pas : ces images , toutes belles qu’elles sont, ne me plaisent pas
40 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
aussi quelquefois idylles ; c’est un mot grec qui signifie une petite image , une petite peinture dans le genre gracieux. Il n
rs réunir toutes les qualités, le piquant et le doux, la naïveté, les images choisies, des sentiments doux et tendres, des ver
acilement cette douceur dans les mots et le style qui conviennent aux images champêtres. Les vers suivants, extraits de sa cha
et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit. Français, connaissez votre image  : Des modes vous êtes l’ouvrage ; Leur souffle in
réservés à l’ode, et rejette par conséquent les pensées sublimes, les images pompeuses. Elle n’admet pas non plus cet amour vi
à la mort de Jeanne d’Arc : Du Christ, avec ardeur, Jeanne baisait l’ image  ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des v
ui regardent le début de l’ode, le sublime dans les sentiments ou les images , les écarts de l’ode et ses digressions. Le début
e Sentir la colère des cieux ? Le sublime dans les sentiments ou les images se conçoit facilement. Les images sont sublimes q
sublime dans les sentiments ou les images se conçoit facilement. Les images sont sublimes quand elles élèvent notre esprit au
41 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ète et la plus heureuse, en disant : « La parole animée par les vives images , par les grandes figures, par le transport des pa
des dieux. » (lettre à l’ Académie, § V.) C’est ce besoin des vives images qui a fait, comparer si souvent le poëte au peint
ermes abstraits, qui ne parlent pas à l’imagination. Elle cherche les images , les comparaisons, la couleur, l’éclat. Elle prêt
ies de l’imagination, pour le plaisir de peindre, et de toucher par l’ image harmonieuse du beau, l’inspiration, nous l’avons
guliers. La prose, qui est la langue de la raison et de la science, l’ image fidèle de la réalité, l’expression du juste et de
sition de la vérité noble et touchante, de persuader la vertu par des images vives et naturelles, par l’éloge des grandes et d
e, cependant, est le corps et le fond du discours. Pour emprunter une image familière à Cicéron, elle fait dans le discours l
ent le récit, chacun à sa manière ; ils l’enrichissent de traits et d’ images qui intéressent l’esprit et le frappent ; ils en
té moins funeste à la clarté du langage et du style. La recherche des images neuves, l’affectation de la science, les rêveries
l consiste dans le rapport parfait des pensées et des sentiments, des images et des mots avec la réalité. C’est la reproductio
n. Il condamne et proscrit ce naturel faux et menteur, qu’affecte les images puériles ou basses, les descriptions plates et tr
paraître ce que Jésus-Christ n’a pas dédaigné de nous donner comme l’ image de sa tendresse, une poule devenue mère, empressé
e du glorieux et immuable repos qui sera la fin de sa course, voilà l’ image de l’Église pendant qu’elle voyage sur la terre. 
dait, sous le burin de Montesquieu, la pureté du trait et l’éclat des images de Pascal ; elle s’élevait avec Buffon à cette ma
comprennent plus, ou les proscrivent par une fausse délicatesse. Les images et les termes de l’industrie et de la science pén
rt du duc d’Anjou, second fils de cette princesse, il emploie la même image , avec une figure différente : « Il me semble que
riche et le plus varié de tous les tropes. Souvent il se réduit à une image  : Il faut fléchir au temps sans obstination. Mol
ieu par plus d’éclat montra-t-il son pouvoir ? Racine. L’effet de l’ image est de rendre les objets sensibles à l’esprit, et
a suite et l’analogie sont une règle rigoureuse des métaphores et des images . Allier des objets et des termes incohérents, c’e
echoquent avec grand éclat, et s’effacent mutuellement, sont une vive image du monde et des passions, qui causent toutes les
er et de se perdre dans une eau si vaste, en se flattant d’une fausse image de liberté. » (Bossuet, Panégyrique de saint Andr
42 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
ris à les entendre ; on accoutume de loin notre esprit naissant à ces images suggérées ; le choix d’un état n’est plus qu’une
s nous perdons de vue : tout ce qui nous environne nous renvoie notre image ou adoucie ou changée ; et il est vrai que nous n
ment de la majesté, et non pas la majesté elle-même. La majesté est l’ image de la grandeur de Dieu dans le prince. Le prince,
tout le corps de l’État renfermée dans une seule tête ; vous voyez l’ image de Dieu, et vous avez l’idée de la majesté royale
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
rreurs secrètes de notre âme ; des songes funestes nous remplissent d’ images noires et sombres ; et le crime, après lequel nou
me son ombre. » J’aime mieux l’emploi que Massillon fait ici de cette image . 2. Voici le remède de cette maladie : « Les âm
tout le corps de l’État renfermée dans une seule tête ; vous voyez l’ image de Dieu, et vous avez l’idée de la majesté royale
44 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
’être affecté fortement par les objets, et de pouvoir reproduire leur image absente ou évanouie, est le fond même de l’imagin
ouie, est le fond même de l’imagination. La puissance de modifier ces images pour en former de nouvelles, est encore indispens
45 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
ui, d'un vol agile, Fuit toujours, sans être arrêté ; Le temps, cette image mobile De l'immobile éternité. Une école. — Qu'
s rênes lui-même il tombe embarrassé….. Excusez ma douleur !….. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éterne
Mme Tastu.) Les sons doivent être doux ou rudes selon la pensée ou l' image . Quelle douce harmonie, et surtout, quelle image
selon la pensée ou l'image. Quelle douce harmonie, et surtout, quelle image vraie nous offrent ces vers : Ou lorsque le hér
umière éclaire, le feu brûle ; et le style naturel rend une idée, une image , un sentiment sans recherche et sans effort. Mme
style est noble quand il a de la dignité, et qu'il n'emploie point d' images populaires ou d'expressions triviales ou basses.
.) 8° L'hypotypose peint les faits avec des couleurs si vives et des images si vraies que l'auditeur croit les voir : Dans
and la phrase poétique est claire, harmonieuse et cadencée, quand une image frappe en même temps qu'elle intéresse, le poëte
e perdre au sein des mers profondes ; Et la course de ses ondes Est l' image de nos jours. V. Jubien. Le conte. Le con
Si la phrase poétique a de l'élévation et de la noblesse ; si les images sont propres à faire une forte impression, et si
elants voit ce point qui s'enfuit. De la destruction tout m'offre des images , Mon œil épouvanté ne voit que des ravages : Ici,
, qui demandait le passé indéfini, eût privé la phrase poétique d'une image sublime : ou croit voir le flot de la mer, et l'o
46 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
beauté des pensées le luxe des expressions, emprunte de la poésie ses images brillantes, ses figures hardies et presque son ha
cours. On plaît par la bonne idée que l’on donne de soi-même, par des images vraies, agréables, touchantes, par des ornemens c
il peut tirer des comparaisons, des argumens ; le style s’embellit d’ images de tout genre. L’orateur doit approfondir son su
éhémente et variée, être sensible, entraînante, et pour cela pleine d’ images , de tableaux et de mouvemens. L’orateur doit par
l’éloge est d’élever nos esprits par la sublimité des pensées et des images , d’agrandir, d’ennoblir nos âmes par l’émotion qu
nvaincu avant que l’orateur commence. Captiver, fixer, attacher sur l’ image de la vertu, des yeux distraits, des esprits lége
r. De l’idée et du jugement. Définition de l’idée. L’idée est l’ image sous laquelle une chose se fait sentir à l’âme ;
e approcher de l’autel, Nous vous verrions, troublé de cette affreuse image , Changer bientôt en pleurs ce superbe langage ;
il, du secours de l’imagination. Par elle nous pouvons nous faire des images si vives et si justes des choses absentes, qu’ell
Crainte. « On inspire la crainte aux auditeurs, en leur présentant l’ image de leurs propres dangers ou de ceux de la patrie.
ans, de leurs proches ; qu’il intéresse les juges en leur traçant une image de l’avenir, et en leur faisant considérer les su
cher. Un plan qui a de la netteté, est celui qui offre à l’esprit une image abrégée et distincte de tout le sujet, qui sépare
es tours animés, les expressions énergiques, les figures hardies, les images attendrissantes couleront de sa bouche pour touch
es tours d’adresse qu’Aristote n’a pas comptés. Les comparaisons, les images , les figures de toute espèce, la pompe de l’élocu
connaître aux signes que voici : nulle affinité avec les idées et les images auxquelles l’opinion attache de la bassesse ; rie
oindre affectation le détruit ; dès qu’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagéré se présente, le char
que ses rayons, qui sont comme les mains de Dieu, l’ont conduite. Ces images sont forcées, insoutenables. Balzac écrit à un ho
apidité de cette chute, comme enseveli, opposée à la lenteur de cette image , dans son triomphe, ou deux nasales sourdes reten
r éclater ! Comme la lenteur et la résonnance des sons rendent bien l’ image de ce long et morne silence ? Ceux qui ne peuvent
le, mais l’esprit. Elle y réveille une foule d’idées, de sentimens, d’ images , et parle de près à notre âme par le rapport des
l’auditeur par la douceur et l’harmonie du style ; ses yeux, par des images frappantes ; son esprit, par la clarté, la justes
ce et paisible. La mélancolie se plaît à rassembler autour d’elle les images funestes, les tristes souvenirs, les noirs presse
ntatifs d’un sentiment et d’une idée ; mêlées d’un sentiment et d’une image , par des termes représentatifs d’une image et d’u
es d’un sentiment et d’une image, par des termes représentatifs d’une image et d’un sentiment ; nobles, dans toute leur noble
ient avec de la sécheresse ; cette force demande de l’embonpoint, des images frappantes, des termes énergiques. » La force du
Un discours fleuri est rempli de pensées plus agréables que fortes, d’ images plus brillantes que sublimes, de termes plus rech
structif. » En bannissant le style fleuri, on ne doit pas rejeter les images douces et riantes qui entrent naturellement dans
e et la période seront donc placées en raison de leur analogie avec l’ image ou le sentiment, avec l’impulsion donnée au style
magination humaine. Nous aimons naturellement à revêtir nos pensées d’ images sensibles, et l’on a transporté à des objets méta
t. III, n. 164.) On lit dans un poëte : Dieu lava bien la tête à son image . (Benserade.) Il pouvait peindre le déluge par u
tête à son image. (Benserade.) Il pouvait peindre le déluge par une image plus noble. 2°. Quand elles sont forcées, recherc
isisse facilement et promptement les rapports qui se trouvent entre l’ image et la pensée qui en est revêtue. « Toute métaphor
qui appartient à notre âme est exprimé dans le langage commun par des images sensibles. Nous disons la pénétration de l’esprit
hommes. Or les sens ne sont émus que par la vérité et la vivacité des images . Ce qu’on entend par image. Longin appelle imag
mus que par la vérité et la vivacité des images. Ce qu’on entend par image . Longin appelle image les descriptions et les ta
t la vivacité des images. Ce qu’on entend par image. Longin appelle image les descriptions et les tableaux. Aristote donne
ère de style, on attache à ce mot une idée beaucoup plus précise. Par image , on entend une expression qui, pour rendre une ch
ssez, la peint sous les traits d’un objet analogue. Voici sous quelle image La Fontaine peint une mort tranquille : On sorta
anquet. Exemples. La métaphore est la source la plus ordinaire des images . Quelquefois l’image se trouve dans une épithète
a métaphore est la source la plus ordinaire des images. Quelquefois l’ image se trouve dans une épithète qui, par les idées qu
de immobile, représente le calme invincible de la mer. D’autre fois l’ image n’est que l’expression rapide d’une circonstance.
s barbares soldats. (Racine.) Ces mots : un poignard à la main, font image . On ne doit pas pousser trop loin les images. O
poignard à la main, font image. On ne doit pas pousser trop loin les images . On ne doit pas pousser trop loin les images ; o
s pousser trop loin les images. On ne doit pas pousser trop loin les images  ; on les rendrait traînantes. Young a dit en parl
l de ce vaste océan sur lequel elle doit bientôt s’embarquer. » Cette image est noble, imposante ; mais elle devient languiss
ons dit à l’occasion de la métaphore. Il faut éviter la profusion des images et ne les employer qu’à propos. Le moyen d’y parv
rder souvent qu’en des terres désertes. » (Servan) Peut-on donner une image plus vive et plus vraie du vague des opinions hum
omme simple ornement, pour relever une idée simple et commune par une image qui plaise à l’esprit du lecteur. C’est surtout e
cette figure. Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présente une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, ennoblissez-
une image ou basse, ou dégoûtante, ou comique, ennoblissez-la par des images accessoires. Mais aussi ne vous piquez pas de vou
que des morts aux mers épouvantées. (Voltaire, Henriade.) Quoique l’ image fût déjà terrible, simplement exprimée, ces eaux
ment exprimée, ces eaux ensanglantées, ces mers épouvantées, font une image plus colorée, plus animée, plus touchante. Adjec
 ; leur justesse est relative aux personnes, aux temps, à l’idée, à l’ image , au sentiment qu’on exprime, au degré d’intérêt d
sait aussi quoiqu’ils n’existassent pas encore. On dirait que c’est l’ image et l’emblème du génie de Bacon. » (Garat, Leçons
qu’ils sont plus sensibles, plus propres à faire des tableaux ou des images . Voici pourtant une charmante comparaison prise d
nt : 1°. qu’elles soient claires et qu’elles rendent plus distincte l’ image de l’objet principal ; 2°. qu’elles soient justes
e nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’homme, que Dieu a fait à son image , n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est
ire que le style ait de la rapidité, de la chaleur, de la force : les images se présentent en foule ; on sent partout le mouve
mmes ; une ample provision de pensées, de mots, de tours de phrase, d’ images , de figures de toute espèce ; la facilité de défi
εἴδω, veut dire je vois, je sais. De là εἴδεα ou ἰδέα, forme, espèce, image , idée. Définition du jugement. 1. Le mot jugemen
ectif. Elle donne du corps aux objets spirituels. Ce qu’on entend par image . Exemples. On ne doit pas pousser trop loin les i
u’on entend par image. Exemples. On ne doit pas pousser trop loin les images . Il faut en éviter la profusion. Allégorie. Périp
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
uelques conseils pour le diriger. Chaque pensée a son étendue, chaque image son caractère, chaque mouvement de l’âme son degr
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte comme tout le
face auguste sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité : l’ image de l’âme y est peinte par la physionomie ; l’exce
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
heureux choix du mot propre, la sobriété de la pensée, la netteté des images , la rigueur d’une prosodie sévère, sont autant de
dieux je cherche l’avantage, Ronsard est leur mignon, et je suis leur image . Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, Te so
, noyée dans la diffusion par Racan, se retrouve ici avec l’éclat des images et la profondeur du sentiment religieux. « Quelq
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
r d’imprimerie. 5. Fleurir ne doit pas être employé activement. 6. Image toute familière et spirituelle. 7. Allusion à l’
. Béranger sait à merveille résumer une série d’idées dans une rapide image . 4. C’est beaucoup de pouvoir dire avec Musset 
chanson, toute une scène se déploie, toute une histoire se déroule. L’ image , en ses vers, aspire constamment à devenir drame.
50 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
sions s’y font plus sentir qu’elles ne paraissent. S’il peint par des images , ces images sont moins fortes que gracieuses : s’
nt plus sentir qu’elles ne paraissent. S’il peint par des images, ces images sont moins fortes que gracieuses : s’il exprime d
aractérise principalement, ce sont les pensées brillantes, les belles images , l’éclat des figures, l’agrément des digressions,
’élévation des pensées, à la pompe des expressions, à la vivacité des images , à la noblesse et à la grandeur des sentiments. I
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
j’ai soif, il le détruit partout. Ce bien, ce beau, dont les faibles images me ravissent encore sous la forme imparfaite de n
, les combats des héros, ces temples où l’homme vouait un culte à son image divinisée par le ciseau d’un Phidias ; rendez-moi
que sortent tant de généreux mouvements, tant de pures et brillantes images où sa peint leur amour du juste et du vrai. Ils m
sez reconnaissants envers leur mémoire. Il faut les aimer, avoir leur image dans le cœur comme on a leurs noms dans la bouche
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
nt que l’univers déteste La couleuvre bien moins funeste ? Elle est l’ image des ingrats. ——————————— Non, non, sans le seco
peuvent exister et où ils peuvent être ; à présenter des actions, des images , des sentiments réels, ou possibles et vraisembla
t agir et parler dans une pareille circonstance. Actions, sentiments, images , tout doit être tiré du sein de la belle nature.
t en avoir de pareils dans une semblable circonstance. Si ce sont des images , il faut que dans leur espèce, elles soient aussi
ent au-dessus de l’être le plus grand de son espèce ; s’il présente l’ image d’un objet que notre esprit ne peut en aucune man
53 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
eine d’orages et d’écueils. C’est dans le texte qu’il faut voir cette image de la tranquille sûreté que se ménageait la philo
ans les autres, le coloris, la hardiesse des pensées, la vivacité des images  ; dans les autres. Enfin, le ton, le style propre
tion de leur faire bien distinguer dans les tours, les ligures et les images du style poétique, ce qui excède les hardiesses q
ont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et leurs images  : il faut exprimer le vrai, pour écrire naturelle
source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des mœurs, quelles images et quel fléau du ridicule ! Mais quel homme on au
? Et d’ailleurs la vérité n’y règne-t-elle pas aussi vivement par ses images que dans le comique ? L’âme ne va-t-elle pas jusq
. La métaphore, ou la comparaison, emprunte d’une chose étrangère une image sensible et naturelle d’une vérité. L’hyperbole e
t entière, dans sa cause et dans son effet ; il est l’expression ou l’ image la plus digne de cette vérité. Les esprits médioc
thèse, et s’en servent. Les esprits justes, et qui aiment à faire des images qui soient précises, donnent naturellement dans l
es les instructions qu’on veut insinuer dans son esprit : il faut des images qui l’arrêtent. De là vient que, sitôt après la c
ets. Il reprend les mêmes choses d’une autre manière ; il les revêt d’ images et de comparaisons plus sensibles ; ou bien il re
; ce sont presque les mêmes coutumes, les mêmes narrations, les mêmes images des grandes choses, les mêmes mouvements. La diff
t enflé d’orgueil, enivré de vengeance. » La nature se peint dans ces images fortes, devenues ordinaires. C’est elle dont l’in
s sur ses pas ? Les pas d’une force ! Et, non content de cette fausse image , il vous en propose une autre, si vous l’aimez mi
es jours ; mais le style se corrompt bien davantage : on prodigue les images et les tours de la poésie en physique ; on parle
es. Une idée poétique, c’est, comme le sait Votre Altesse Royale, une image brillante substituée à l’idée naturelle de la cho
res écrivains, dit La Bruyère, que par leurs expressions et par leurs images . Racine a été trop modeste ; et La Bruyère n’a pa
yle est simple, rarement figuré : ils ne s’y permettent jamais ni des images trop hardies, ni des épithètes ambitieuses ; on c
mes ; et de garder les ornements du style, les circonlocutions et les images poétiques pour les objets qui auraient besoin d’ê
est le délivrer d’un poids inutile, ramos compesce fluentes ; voilà l’ image de la précision. Il n’y a pas un seul mot à retra
embellir. Tout ce qui rend l’idée plus lumineuse et plus frappante, l’ image plus vive et plus forte, le sentiment plus pénétr
ant de choses, son style n’avait plus cette légèreté que nous peint l’ image de l’abeille. La gravité du style est la manière
ond : Comptez, ils y sont tous. Souvent elle est dans la force que l’ image communique à l’idée : ...... Animum reae, qui, n
en de plus beau, rien de plus juste, rien de plus énergique que cette image . Souvent aussi l’énergie résulte du contraste des
sse mieux l’idée et la présente plus vivement, le sublime sera dans l’ image , « Tout était Dieu, excepté Dieu même » (Bossuet)
rime : c’est quelquefois le vague et l’immensité de la pensée ou de l’ image qui en fait la force et la sublimité. Telle est c
raffinement, toute délicatesse étudiée, tout ragoût recherché. Cette image est d’autant plus juste, qu’en effet, dans l’un e
des charmes de la beauté naïve et simple. Mais, dans l’une et l’autre image , n’oublions pas que la simplicité, pour avoir tou
ications. Mais dans un sujet même ou la richesse des peintures et des images solliciterait l’éloquence, et viendrait s’offrir
par la chaleur de leur versification, et enfin par la vérité de leurs images . Si l’on est donc fondé à reprocher quelque défau
chante ? Qui mit jamais autant de vérité dans ses dialogues, dans ses images dans ses caractères, dans l’expression des passio
l a tirées de son propre fonds, il me semble qu’en général les fortes images qui les embellissent ne produisent pas de grands
être proposé dans leurs écrits, non d’exprimer plus fortement par des images des passions violentes, mais seulement d’assemble
par des images des passions violentes, mais seulement d’assembler des images magnifiques, plus Occupés de chercher de grandes
t quelque force dans cette peinture ; mais combien en sont basses les images  ! La même épître est remplie de choses qui ne son
dans son dialogue, et quelquefois du sentiment. Ses vers sont semés d’ images charmantes et de pensées ingénieuses. On admirera
urprend beaucoup. Ce n’est pas, disent-ils, la beauté des Vers et des images qui caractérise le poète, ce sont les pensées mâl
le, et qui me paraît être écrite avec une force, une précision et des images dignes d’un tel peintre. Mais quand on n’aurait v
le sincérité se remarque dans tes écrits ! Quoi éclat de paroles et d’ images  ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un style si
XXVII. Un homme qui digère mal, et qui est vorace, est peut-être une image assez fidèle du caractère d’esprit de la plupart
e du dessin, si l’on peut, en un mot, représenter chaque idée par une image vive et bien terminée et former de chaque suite d
ue de soin pour polir un verre ! Mais on voit clair et on voit loin : image de ces mots de choix. On les place dans la mémoir
ême sobriété. LXVIII. Il est un style qui n’est que l’ombre, la vague image , le dessin de la pensée ; un autre qui en est com
e espèce de traits, un style dans lequel ne coulent ni sentiments, ni images , ni pensées, ne sont d’aucun mérite. LXXXVI. Les
eut rendre apparent ce qui est très-fin, il faut le colorer. CVI. Les images et les comparaisons sont nécessaires, afin de ren
chevé que cela paraisse d’abord. CX. Lorsqu’au lieu de substituer les images aux idées, on substitue les idées aux images, on
u lieu de substituer les images aux idées, on substitue les idées aux images , on embrouille son sujet, on obscurcit sa matière
e, on rend moins clairvoyants l’esprit des autres et le sien. Quand l’ image masque l’objet, et que l’on fait de l’ombre un co
ais guide nous conduit. CXI. On peut concevoir et s’expliquer par les images , mais non pas juger et conclure. CXII. Le poli et
54 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ration de quelques phrases, rappelez les circonstances, présentez les images qui doivent produire l’émotion que vous vous prop
é. L’orateur ne peut donc espérer d’être pathétique qu’en retraçant l’ image naturelle et frappante de l’objet propre à excite
t à son imagination ce qu’il appelait phantasiæ ou visiones, une vive image des maux ou des outrages qu’avaient soufferts ceu
re l’art de peindre à l’imagination et l’art de peindre au cœur. Là l’ image peut être tracée à loisir ou à tête reposée, ici
poésie pourra contribuer à embellir son style, à lui offrir de belles images ou d’agréables allusions. L’histoire lui sera plu
entium est. (Hist. lib. i, c. 40.) On ne trouve dans aucun poète une image plus forte et plus expressive que celle qui nous
champs. Je ne doute pas que dès le principe, ils n’aient emprunté des images et des allusions aux objets que leur offrait la n
ce. Aussi nous sommes toujours prêts à ouvrir notre cœur à ces douces images , comme si elles nous promettaient de bannir les s
allusion. Il doit changer ses couleurs et nous présenter souvent des images nouvelles. Il court le danger de devenir ennuyeux
plus dure que celle des bergers, et présente à l’imagination moins d’ images agréables. Les troupeaux, les arbres et les fleur
nsée qui appartienne véritablement à l’auteur ; les descriptions, les images n’ont rien d’original : c’est une continuelle rép
es très pathétiques, et dans toutes il a su placer à propos de belles images , des allusions heureuses, et de pieuses réflexion
de neuf, rien de particulier dans l’objet dont il essaye de tracer l’ image  ; les idées qu’il s’en forme sont vagues et obscu
es, de peu d’étendue, mais d’une beauté inimitable, offrent, l’un des images gaies, l’autre des images mélancoliques aussi par
d’une beauté inimitable, offrent, l’un des images gaies, l’autre des images mélancoliques aussi parfaites qu’on peut le désir
t forcé, rien n’est exagéré. C’est un style simple, c’est une série d’ images fortes et expressives, faites pour produire sur l
 » Voilà qui est vif et concis ; mais, sous la main de M. Pope, cette image perd toute sa force, et se noie dans quatre vers
’imagination tout entière, et l’on y réussit bien mieux par une seule image vive et forte que par des développements minutieu
nsi, dans le Songe de Salomon, cette belle composition pastorale, les images sont presque toutes particularismes par les objet
wings [les ailes infatigables], sont des expressions qui rendent les images plus complètes et plus distinctes. Il est des épi
neux]. Il substituait ainsi, par le manque de goût le plus étrange, l’ image commune et triviale d’une rivière sablonneuse à l
us étrange, l’image commune et triviale d’une rivière sablonneuse à l’ image poétique d’un fleuve qui a été le témoin de tant
ius dracones habitabant, orietur viror calami et junci. Ces sortes d’ images se reproduisent souvent dans les livres d’Isaïe.
milées aux ravages d’un torrent, et, dans ces contrées, de semblables images devaient être très frappantes. Abyssus abyssum i
ce des vignes et des oliviers qu’on y cultivait. Aussi le Liban est l’ image de tout ce qui est grand, fort, magnifique ; le C
pour le royaume d’Assyrie ; le Carmel est souvent pris de même pour l’ image du bonheur et de la paix : Species ejus ut Liban
en rencontre fréquemment dans les poètes sacrés, ils empruntaient des images à la violence des éléments, et à ces grandes seco
orbis terrarum. L’on pourrait croire, avec le docteur Lowth, que ces images sont empruntées à l’histoire de la descente de Di
e spectacle imposant lui laissa de grandes et fortes idées. Outre les images qui se rapportaient aux productions et aux effets
des saintes Écritures. Voilà pourquoi ils empruntaient encore tant d’ images aux diverses occupations de la vie champêtre, et
l’aire à battre le blé, la paille, le chaume, etc. Ne pas goûter ces images est la preuve d’une bien fausse délicatesse. Homè
able grandeur, par exemple, l’intervention de la Divinité donne à une image champêtre dans ce passage d’Isaïe : —  Sonabunt p
ination. De tout ce que nous venons de dire, on peut conclure que les images des poètes sacrés étaient essentiellement express
de la cité sainte, et sur la chute de l’empire, il a réuni toutes les images touchantes que pouvait inspirer un sujet aussi tr
bergers ; aussi depuis le commencement jusqu’à la fin il est rempli d’ images empruntées à la nature et à la vie champêtre. On
dans cette partie d’Arabie appelée la terre de Hus ou l’Idumée ; les images sont généralement d’une nature toute différente d
s’agite au moment où il fait un signe d’approbation, ce qui donne à l’ image plus de force et de naturel. S’il cherche à fixer
s’il peint des scènes imposantes ; doux et gracieux s’il dessine des images aimables et tendres, comme l’asile champêtre d’He
’Ulysse aux régions infernales, dans l’Odyssée, ne nous offre que des images très confuses, mais effroyables. La scène est tra
on n’est fondée que sur des guerres civiles, et ne nous offre que des images dégoûtantes de massacres et d’assassinats qui rép
ses ou trop rebattues ; elles ne nous présentent, en général, que des images empruntées à des objets agréables ou sublimes ; l
tin. La tragédie moderne s’est proposé un but plus élevé en offrant l’ image fidèle des passions ; en apprenant aux hommes jus
e, enfin trop de beautés étudiées ; elles ne présentent qu’une faible image de la passion, au lieu de produire dans l’âme du
n expose aux yeux du spectateur, c’est une intrigue peu décente, et l’ image d’une vie licencieuse, comme si des réunions nomb
sse mieux l’idée et la présente plus vivement, le sublime sera dans l’ image . » — « Tout était Dieu, excepté Dieu même. » (Bos
rime ; c’est quelquefois le vague et l’immensité de la pensée ou de l’ image qui en fait la force et la sublimité. Telle est c
t le peu d’harmonie que ces vers produisent, croit y suppléer par des images gigantesques qui ne sont point dans la nature. En
isparaît et s’enfuit, Qui fais pâlir le front des astres de la nuit ; Image du Très-Haut qui régla ta carrière, Hélas ! j’eus
ux ; mais il néglige les grâces légères Massillon ; est plus riche en images , mais moins fort en raisonnement. Je souhaite don
irgile, pénétré du véritable esprit de la poésie pastorale, a tracé l’ image de tous les plaisirs de la vie champêtre : Fortu
e ainsi occupée à s’admirer, elle jeta ses fleurs, et rougit. » Cette image de la vanité d’une bergère coquette est on ne peu
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
mon idée tout entière. J’ai en moi, j’ai devant l’œil de mon esprit l’ image vive et nette de ma pensée ; je la vois pleine de
quel brouillard qui l’efface à moitié. Mais, si je n’avais pas cette image qui brille devant mes yeux, pourrais-je parler ?
e idéal et charmant qui n’existe nulle part sur la terre, mais dont l’ image , que nous avons vue je ne sais où, est restée imp
56 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
est la faculté que possède l’âme de conserver les impressions et les images des objets dont nos sensations nous ont donné la
ont donné la notion, et de rappeler à volonté ces impressions et ces images , en l’absence même des objets qui les ont produit
es vérités deviennent plus sensibles par la netteté du style, par les images riantes, et par les tours ingénieux sous lesquels
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
Quoi ! Céphise, j’irai voir expirer encor Ce fils, ma seule joie et l’ image d’Hector ? Ce fils, que de sa flamme il me laissa
ais promis ; et, quoique mon courage Se fît de ce complot une funeste image , J’ai couru vers le temple, où nos Grecs dispersé
upérieur par la manière dont il traite la passion et par l’emploi des images dans le style, où il est avec Boileau, notre modè
es de Racine, la pureté et l’harmonie du style unie à la grandeur des images . D’ailleurs, le grand poëte parvenu à sa maturité
58 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
s et de punitions, les familles sont mieux réglées ; les pères sont l’ image du Créateur de l’univers2, qui, bien qu’il puisse
autorité est dans la famille. Les premières sociétés se firent à son image 2. Voici une bien belle lettre de Ducis inspiré
ts de cour, mystères politiques. 5. L’expression est hardie, et fait image . 6. Aujourd’hui les nouvellistes s’appellent les
59 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
rovisation de Diderot et attiser le feu de sa verve brûlante. C’est l’ image de ces dialogues, avec cette différence, toutefoi
nt un vaste fleuve qui bat triomphant ses piliers de granit : c’est l’ image du discours. Timide et faible à son début, il che
n’est pas avec des raisonnements, c’est avec des sentiments, avec des images que l’orateur peut se flatter de remporter la der
la cause qu’il défend. Son émotion qu’il ne peut contenir déborde en images saisissantes : son argumentation prend un corps e
mme les molécules, selon quelques physiciens, reproduisent en petit l’ image du corps qu’elles composent. Ainsi l’histoire, se
persuader il faut peindre, c’est-à-dire représenter ses idées par des images sensibles. C’est là ce qui distingue l’éloquence
illir ; — vous flétrirez par cette analyse la fleur et l’éclat de ces images , mais vous comprendrez quel abîme il y a entre le
rd un bruit léger, rasant le sol comme l’hirondelle, etc. » — C’est l’ image du débit oratoire. Calme et modérée à l’exorde, l
60 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Boétie, 1530 1563 » pp. -
ent, mais plus mal que les petits enfants qui, pour voir les luisants images de livres illuminés12, apprennent à lire. Les Ro
es anciens tyrans avaient… 12. Enluminés, illustrés de miniatures et images . 1. Il veut dire sans doute les décuries, divisi
61 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
çons différentes ; elle leur donne une forme et les présente sous des images frappantes. Par elle seule, le poète peut atteind
e et dans la communication de quelque être surnaturel, des idées, des images , des sentiments plus grands et plus purs que ne l
62 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
é supérieure à toutes les divinités. Les païens ont toujours aimé les images symboliques. Il semble en effet que ce langage co
mais des interprétations très douces ; la théologie chrétienne et les images du paganisme ; enfin la réunion la plus admirable
si rapidement, et ne se survivent que par le génie. Ce temple est une image de l’infini ; il n’y a point de terme aux sentime
phoses d’Ovide. « On ne se scandalise point à Rome, lui dit-elle, des images du paganisme, quand les beaux-arts les ont consac
nt noblement paisibles, et leur genre de physionomie est la véritable image de la tranquillité dans la force.                
vases brisés a élevé deux collines nouvelles23, et c’est presque une image des temps modernes, que ces progrès ou plutôt ces
peut être mise à l’égal de l’action que quand elle réveille en nous l’ image de la vérité ; le mensonge est plus dégoûtant enc
comprendre comment la Bible a pu nous dire que Dieu fit l’homme à son image . Schiller s’était fait tort, à son entrée dans le
ateaubriand naquit en Bretagne, à Saint-Malo, le 4 décembre 1768. Los images qui d’abord frappèrent ses yeux, l’horizon sévère
appé au cœur du fer d’une javeline, et sent s’échapper de ce cœur les images chères et sacrées de la patrie ; l’autre a les de
plus précieux monument de l’histoire de cette époque ; c’est encore l’ image la plus complète, la plus vivante, du vaste génie
ôt l’inspiration d’un prophète que le mouvement d’un orateur. À cette image de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconn
sous celle de M. de Lacépède154, l’histoire naturelle prend un luxe d’ images , un éclat de couleurs que ne soutient plus la cor
e qu’elle doit parcourir », je l’avoue, ce conseil rigoureux et cette image exactement compassée me paraissent mal convenir à
dité basse, qui se sert du mot propre pour indiquer des objets ou des images indignes d’être offerts à la pensée, n’est pas un
nie tout entier. Oui, messieurs, en effet, si vous voulez retrouver l’ image de cet homme à part dans le dix-huitième siècle,
he ; elle met en mouvement l’imagination, non celle qui reproduit des images , mais celle qui l’ait battre le cœur, car il est
a musique peut indirectement et jusqu’à un certain point susciter des images et des idées ; mais sa puissance directe et natur
ce talisman qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, comme la sculpture et la peint
le plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée. Quel monde d’ images , de sentiments, de pensées à la fois distinctes e
leur effet, et où tour à tour paraissent et se développent toutes les images , tous les sentiments, toutes les idées, toutes le
durement le comte de Kent, il vous sert peu d’avoir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur.
en soit touché, et rien ne sied mieux au chrétien qui va mourir que l’ image de son Rédempteur. » Lorsqu’elle eut achevé à gen
l en accepte les lenteurs nécessaires, et, pour rappeler une heureuse image de M. Sainte-Beuve, « une fois les arches du pont
 : vif et naturel, il a ce que lui-même, traçant à son insu sa propre image , demandait au style de l’histoire, cette transpar
sement, du meurtre et du pillage Partout à mon réveil je rencontrai l’ image  ? J’étais mère, Macbeth : dans son berceau brûlan
nous fuyons au village. Nous fuyons. Plus de soins, plus d’importune image . Amis, la liberté nous attend dans les bois. Sans
lheur, elle a des traits de lui. Quels sont les lieux, les temps, les images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêver
e presser sur son sein, Leurs horreurs même en lui gravent mieux leur image  ; Et lorsque la victoire appelle son courage, Si
promettaient la gloire !… Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette image , Versés par le regret, et séchés par la rage334.
Voilà donc ton ouvrage, Dieu puissant, dont ce monde est la brillante image , Ce monde merveilleux, mais moins encor que toi !
ux, les temples, désertés ! Pourquoi ? Ces dieux, dont Rome adore les images , Jule, Auguste, en mourant, ont reçu moins d’homm
es forêts de l’Amérique. Le monde matériel n’est plus pour lui qu’une image , un symbole ; le seul réel, le seul visible, c’es
figure qui s’impose à tous ses souvenirs, tous ses sentiments étaient images . » Ce fut elle qui initia son fils à la poésie en
et abondante, un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’ images et de couleurs, servaient d’expression aux sentim
ureté première de la forme s’est parfois altérée, l’idée surchargée d’ images se saisit avec peine, l’expression se répète sans
son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d’une main mourante, Image de mon Dieu ! Que de pleurs ont coulé sur tes pi
lié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L’ image du Sauveur. Ses lèvres s’entr’ouvraient pour l’e
r vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’ image , Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mou
réature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image  ; Prince, relevez-vous. LOUIS, debout. Prince, r
e morale comme toutes les lois du style à l’antithèse des mots et des images . Un chef de brigands (Hernani, 1830) sera en même
le cœur de l’homme, elle doit avoir sa place dans le drame, qui est l’ image de la vie. Ce qui est faux sous le double rapport
I. Toujours lui ! lui partout ! — Ou brûlante ou glacée, Son image sans cesse ébranle ma pensée. Il verse à mon espr
ndre de nobles sentiments exprimés en des vers bien frappés, sobres d’ images , précis et nerveux. La tragédie d’Agnès de Mérani
auprès du tribunal de gazon où siégeait le général. (Id.) 48. Cette image gracieuse s’oppose avec bonheur au spectacle au c
heureusement empruntée à la statuaire, qui éloigne de l’esprit toute image offensante pour le goût. 70. M. de Chateaubrian
ssuet, dans l’Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans, rencontre une image analogue pour peindre la fuite des années et la v
sens impur la liberté l’outrage, Si la pudeur des mots n’en adoucit l’ image . (Boileau, Art poét., II.) 162. Sénèque, let
. Les infernales visions de Shakespeare ne sont plus chez Ducis que l’ image allégorique de l’ambition. Le Macbeth anglais n’a
0. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous rend avec fidélité l’ image de ce Ducis trop peu connu, le Ducis des Épîtres,
qu’il met en scène. Sa poésie, mélange d’ironie et de lyrisme, est l’ image vraie et saisissante de son âme inquiète, sceptiq
ris et traînés dans la fange, mais il se garde bien de prolonger une image dont le détail est repoussant. 433. Pour saisir
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
’il y répand, offrent au lecteur de l’Iliade une foule de traits et d’ images sublimes. Nous citerons, entre autres, te passage
rable, se rapproche quelquefois d’Homère lui-même, par le sublime des images et la richesse de l’expression. S’agit-il, par ex
ion peut être belle, mais elle n’a plus rien de sublime. Cette grande image d’Homère, qui nous représente Jupiter ébranlant l
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
r. Seulement de ta main éclaircis son feuillage. (Delille). Voilà l’ image et le devoir de la précision : ne rien dire de su
douleur et la pauvreté exercer à l’envi leur funeste empire ; et où l’ image de la misère et de la mort entre presque par tous
. Le style fleuri est rempli de pensées plus agréables que fortes, d’ images plus brillantes que sublimes, de termes plus rech
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
lcain 164 , traits qui doivent dompter les fureurs des géants. Que d’ images dans ce peu de mots ; et que de beautés dans ces
éants. Que d’images dans ce peu de mots ; et que de beautés dans ces images  ! On y voit l’Arsenal comparé aux antres du mont
de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’ images douces et gracieuses, qui tendent toutes au même
la mythologie dans les chansons bachiques et dans les érotiques. Les images et les traits de la fable ; que le poète a soin d
66 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ées. Elle considère les hommes non seulement comme hommes, mais comme images du Dieu qu’elle adore. Elle a pour chacun d’eux u
que Dieu même fait venir du ciel par le ministère des anges, dont les images sont si nettes et si démêlées118, où l’on voit je
ricorde148. (Sermon149 pour le Jeudi de la 2e semaine de Carême.) Image de l’âme humaine. Je me suis levé pendant la n
vous avez fondées150 ». Qu’ai-je vu, ô Seigneur, et quelle admirable image des effets de votre lumière infinie ! Le soleil s
re. La métaphore ou la comparaison emprunte d’une chose étrangère une image sensible211 et naturelle d’une vérité. L’hyperbol
ut entière dans sa cause et dans son effet ; il est l’expression ou l’ image la plus digne de cette vérité212. Les esprits méd
thèse, et s’en servent. Les esprits justes, et qui aiment à faire des images qui soient précises, donnent naturellement dans l
les et surtout fécond en grands et puissants génies, nous a retracé l’ image du savant et poli siècle d’Auguste284, et, par de
ce auguste sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité376 ; l’ image de l’âme y est peinte par la physionomie ; l’exce
onté, nous décèle, et rend au dehors, par des signes pathétiques, les images de nos secrètes agitations. C’est surtout dans le
des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu, l’action, l’ image de celle dont ils partent. L’œil reçoit et réfléc
t la nature anime tous les êtres heureux382. Le héron nous présente l’ image d’une vie de souffrance, d’anxiété, d’indigence.
re l’existence du mal physique et moral. 1. Dieu a créé l’homme à son image , c’est-à-dire libre. Or cette liberté n’existerai
Dieu de mon âme, je ne te reprocherai jamais de l’avoir faite- à ton image , afin que je pusse être libre, bon et heureux com
ng des héros de la scène ; qu’il était honteux de tracer avec art des images indécentes, et dangereux de prêter aux vices l’au
te à Pise, Je me ferai quitter le prix453; Et quand j’aurai peint ton image , Quiconque verra mon ouvrage Avoûra que Fontaineb
n esprit, après tant de carnages, De tes proscriptions les sanglantes images , Où toi-même, des tiens devenu le bourreau, Au se
fin, de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux
euré l’une des gloires. L’élévation de la pensée, la magnificence des images , l’harmonie et la vigueur du style, lui assurent,
     Ô Dieu de l’univers ! Dieu qui formas ses traits, veille sur ton image  ! La vertu sur le trône est ton plus digne ouvrag
         Hélas ! sur son visage J’entrevois de la mort la douloureuse image  : Que j’en suis attendri ? j’aurais voulu cent fo
dire incomplète, dans le sens de l’adjectif latin curtus. 102. Belle image , empruntée au prophète Isaïe, chap. XX. 103. Bos
124. Saint Augustin, Conf., liv. II, c. IX. 125. On trouve la même image dans Lucrèce : ………………… Vergentibus annis In seni
son génie, c’est là qu’il va chercher ses divisions, ses preuves, ses images . « Au lieu de citer les livres saints en fastidie
dans une fort belle pièce intitulée Pour les pauvres, a rencontré des images analogues : Donnez ! il vient un jour où la terr
re, ce sont ces modifications qu’il saisit au passage, en traçant des images fidèles des mœurs et des figures contemporaines »
Le poète moderne exprime les mêmes sentiments avec un rare bonheur d’ image et d’expression : En vain une muse fardée S’enlu
mme Massillon, s’il attache à chaque circonstance un sentiment ou une image , surtout si, en enchérissant toujours sur lui-mêm
inventées ». 311. Il faudrait rapprocher de ce passage l’admirable image de la vie humaine tracée par Bossuet : « La vie h
nde, dit avec raison M. Geruzez, est le produit le plus étonnant et l’ image la plus vive de cet esprit varié, infatigable, in
le, et une mélancolie d’ex pression qui, se mêlant à la splendeur des images , en tempère heureusement l’éclat. Un morceau enco
les sentiments humains, et que l’homme doit se reconnaître dans cette image fidèle de lui-même, mais plus grande que nature,
ur, pour le plan, la richesse du style, la nouveauté et la vérité des images , la hardiesse et la force de l’expression ». Elle
mort funeste d’un de nos plus grands princes ». 436. « Très belle image , supérieurement rendue et d’une manière bien lyri
tés. 438. Ce mot n’était alors que de trois syllabes. 439. « Belle image , belle tournure, belle expression, belle harmonie
cieux et pleins de grâce, contrastent aisément avec le ton noble et l’ image frappante de la fin ! Il faut voir dans Tibulle (
les Morceaux choisis de la classe de sixième, p. 159. 448. « Belle image . » A. C. 449. C’est-à-dire dont on a désespéré ;
se célèbre le 28 décembre la fête des Saints-Innocents. 456. « Cette image charmante, dit André Chénier, et devenue commune,
us assurrexerit omnis. » Un poète contemporain a rencontré les mêmes images en déplorant la mort d’une autre innocente victim
oussée jusqu’à ses dernières limites, simplicité tellement frappante, image si fidèle de la nature, que les ignorants ne save
t pu faire. » (De l’Art de persuader.) 576. Nous avons rencontré une image semblable dans l’admirable morceau de Bossuet sur
acteurs tragiques. C’est ainsi que Martial (VIII, 3) emploie la même image pour désigner la comédie et la tragédie : An juv
t peu dignes de Boileau, parce qu’ils ne présentent à l’esprit qu’une image sans agrément, et dont les termes d’ailleurs n’on
upérieur par la manière dont il traite la passion et par l’emploi des images dans le style, où il est, avec Boileau, notre mod
du psaume CXLIII. 752. La clarté dont il jouit… 753. Ces poétiques images empruntées au psalmiste, et prolongées avec art p
e. 754. « Inclina cœlos tuos et descende. » (Psaume cité.) La belle image qui termine la strophe n’a pas toutefois la subli
776. . L’expression est belle, mais elle n’était pas préparée par les images que nous présentent les vers précédents. La premi
ette pensée. Elle y va paraître en effet, toujours renouvelée par des images qui la rendent plus vive et plus frappante. 839
de Coigny sont si vrais et se succèdent dans un ordre si logique, les images qui servent de vêtement aux pensées de la jeune c
67 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
qui est une peinture parlante, se sert pour peindre plus vivement les images des choses dont elle parle. Il va sans dire que c
qui existent et qui peuvent exister et de présenter des actions, des images , des sentiments réels, possibles et vraisemblable
aractère de hardiesse qu’elles n’ont nulle part ailleurs ; tout y est image , tout y est animé. C’est l’Aurore, fille du matin
de trivial. Il préfère surtout les expressions pittoresques qui font image , et s’attache à tout ce qui est extraordinaire pa
’harmonie, est cependant toléré dans quelques cas : 1° Lorsqu’il fait image ou produit une certaine harmonie imitative : Là,
nt que l’univers déteste La couleuvre bien moins funeste ? Elle est l’ image des ingrats. On peut encore composer le sixain a
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
ment admirable ; c’est en cela que je les reconnais pour les vivantes images de Dieu, qui se plaît de remplir le ciel et la te
s engage en mille contraintes, ne laisse pas de les satisfaire, par l’ image d’une liberté errante. Comme un arbre que le vent
qui le mène, qu’il ne s’ensuit plus qu’une seule et même action. Image de la vie humaine 2 La vie humaine est sembla
t qu’un ancien appelle les cheminées de l’enfer. Voulez-vous voir une image de l’enfer, et d’une âme damnée, regardez un péch
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que v
70 (1852) Précis de rhétorique
qu’ils soient d’ailleurs. 6. Les sources du sublime sont les grandes images , les grandes passions, les grands sentiments, en
versions, 5° les Alliances de mots, 6° le Choix des épithètes, 7° les Images , 8° les Pensées, 9° les Transitions. 3. Il y a de
rite plus le nom d’épithète ; ce n’est qu’un simple adjectif. 10. Les images , dans le style, peignent les idées avec une telle
le vérité, qu’on croit, avoir les choses sous les yeux. Quelquefois l’ image est dans un mot, mais le plus souvent elle est da
? — 9. En quoi consiste le choix des épithètes ? — 10. Quel effet les images font-elles dans le style ? — 11. Qu’est-ce qu’on
xpressions grandioses qui cachent de minces idées ; l’emphatique, les images gigantesques disproportionnées aux pensées. 13. O
ande simplicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images , rendre ses phrases harmonieuses sans aller pourt
e est une composition qui présente un sens mystérieux, caché sous des images qui le laissent deviner, mais ne le font point po
uction religieuse. 7. L’allégorie ne doit point expliquer le sens des images  ; il faut cependant qu’elle laisse aisément devin
is et serré exclut les périodes et les grandes figures ; il admet les images , les formes pittoresques, l’harmonie, la variété,
égorie ? — 7. Puisque l’allégorie ne doit point expliquer le sens des images , il n’est pas nécessaire qu’elle le laisse aiséme
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
ns le même temps, on entreprit de tracer, sur une superficie plate, l’ image d’un objet avec ses couleurs naturelles. De là, l
teur décrit un objet avec cet art, ce coloris qui nous fait prendre l’ image de l’objet pour l’objet même ; si, par exemple, e
72 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
4° Naturel Le Naturel du style consiste à rendre une idée, une image , un sentiment avec une vérité parfaite, et qui pa
apprêt, de toute affectation ; dès qu’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagéré se présente, le natu
, nº 83. 6° Noblesse Le Noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les expressions basses et triviales
des tours et des ornements ; brillant et fleuri, lorsqu’il éclate en images  ; nombreux, quand il flatte agréablement l’oreill
ée : Une Vue des Pyrénées, est non moins brillante et gracieuse : les images y sont variées et abondantes, Lecture. — Une vue
upiter va crachant la neige sur les Alpes. Dieu lava bien la fête son image . Le déluge fut la lessive de la nature… Toutes c
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
qui avait oublié de dater sa lettre. Ce paragraphe se termine par une image charmante. On se représente avec plaisir Mme de S
our avoir seulement traversé la cour. Cette espèce de métalepse forme image , il semble que l’on voie les domestiques près du
nan, qui vient faire un sermon en robe de chambre d’omelette . Cette image , un peu grotesque, égaie la narration. On peut re
ées et les transporte partout et de mille façons. En nous offrant des images tantôt douces, tantôt effrayantes, le poète donne
face auguste sur laquelle est imprimé le caractère de sa dignité ; l’ image de l’âme y est peinte par la physionomie ; l’exce
onté, nous décèle, et rend au dehors, par des signes pathétiques, les images de nos secrètes agitations. C’est surtout dans le
des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu, l’action, l’ image de celle dont ils parlent, l’œil reçoit et réfléc
recueillir ses paroles. Aussi chaque mot est admirable. De si belles images échappent presque à l’analyse : elles se confonde
ions seulement : tout serait à noter : Crinière mouvante . Première image . On voit le cheval hérissant sa crinière qui flot
qui flotte au gré des vents. Bondir comme la sauterelle. Deuxième image . Les bonds du coursier qui s’élance au galop sont
illir des étincelles, s’il heurte une pierre. Il flaire la guerre. Image métaphorique. Un animal ne peut guère flairer que
es, toutes les maximes des livres, toutes les impressions, toutes les images que la jeunesse ou la méditation y ont gravées, e
, D’un airain immortel. Debout dans cette enceinte, De la postérité l’ image auguste et sainte Répétait ses accents dont le lo
us la zone torride, tu es toujours sublimée et sans limites ; tu es l’ image de l’éternité, le trône de l’invisible ; ta vase,
rillèrent au sein des ténèbres. Oh ! si le jour n’est lui-même qu’une image de la vie, si les heures rapides de l’aube du mat
jugés et de soucis, ne lie que des idées agréables, n’enfante que des images gracieuses ; si quelques peines légères viennent
es objets qui les ont fait naître : que lui manque-t-il pour offrir l’ image la plus fidèle des grâces, de la gaîté, de l’agré
r, se reflète dans la mer, et la nature est embrasée par cette triple image de feu. Le vent se fait entendre et se fait voir
veillant à la fois la cure et le saint lieu, Et qui, voyant de Dieu l’ image dans son maître, Croit s’approcher du ciel en viv
mble cheminée, Ce christ, les bras ouverts et la tête inclinée, Cette image de bois du maître que je sers, Céleste ami, qui s
ouse, il songe à ses enfants ; Sur sa couche affreuse et glacée Cette image a doublé l’horreur de ses tourments. C’en est fai
entoure ses reins, et se balance mollement, gonflée par les zéphyrs, image allégorique de la seconde sève de l’année, qui pa
ses bras, est attendrissant. L’expression la plus touchante, qui fait image , est sur le sein l’un de l’autre. On donne involo
choix des expressions. L’un périt tout entier.... Pathos et fausse image . Quelque soit la puissance du boulet, il ne fait
’il est à terre, ce qui ferait une pluie tombant d’en bas. Toutes ces images sont contraires aux notions que nous possédons de
hâte de s’en retourner près de sa famille. Sa tête est vacillante. Image marotique, c’est-à-dire d’un grotesque de bon goû
 ? non, non ; ce n’est que la jambe. Il trébuche parfois. Nouvelle image . Nous pouvons à ce trait concevoir quelque craint
ans l’ardeur de sa prière, cette attitude, en rappelant aux fidèles l’ image du Sauveur sur la croix, leur inspira un nouveau
promettaient la gloire ! Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette image , Versés par le regret et séchés par la rage. Cepe
n humble autel, et sur cet autel, entourée de mousse et de fleurs une image de la Vierge-Mère. Dans ses bras elle portait un
n d’un bras qui le soutient ; il savait, et le sentier du vallon et l’ image de la Vierge. Et tous les jours, quand le soleil
t cette pauvre demeure, et un rayon de la lampe venait expirer sur un image de la Vierge, suspendue au mur. Et la jeune fille
de peintures naïves représentant la Sainte Vierge Marie. Cette douce image , ainsi placée loin de toute habitation et de tout
rendre plus sur, on imagina d’y bâtir une chapelle et d’y mettre une image sainte, afin que personne n’oubliât, quels que fu
ndit au moins des tempêtes, et un modeste oratoire où il put placer l’ image de Marie, ce soleil de pureté, cette mère angéliq
traits d’un époux dont la mort m’avait séparée ; retrouver en toi son image vivante, son portrait fidèle, c’était là mon plai
haut qui te regardent et qui te tendent leurs bras sanglants. » Cette image fait couler les larmes, en même temps qu’elle ins
r son sang comme celui d’Abel, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorée. Dans les
nt. Vous êtes trop éclairés, Messieurs, pour ne pas apercevoir sous l’ image symbolique de cette fleur entrouverte, le jeune P
voulais comme lui égayer ma matière, et remplacer les raisons par des images brillantes et des peintures allégoriques, je comm
qui n’offre à la vue qu’une suite bizarre de caprices et de variétés, image trop naturelle de celui qu’elle représente ; mais
e, et je suis son ouvrage ; Lui-même au cœur du juste il empreint son image , Il doit venger sa cause et punir les pervers. Ma
dieux visage Penché sur le bord d’un berceau, Semblait contempler son image , Comme dans l’onde d’un ruisseau. — Charmant enfa
la douleur qu’une étroite moitié. De l’humanité même elles semblent l’ image  ; les infortunés que leur bonté soulage Sentent a
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits immortels ; je vous y verrai tel que v
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
« Plus vites que les aigles, plus courageux que les lions. » C’est l’ image du prince que nous regrettons ; il paraît en un m
corps désossé, ajoute La Harpe, n’est qu’une masse de chair : c’est l’ image d’un discours sans logique. » Section III. —
si sa douleur de la mort du jeune prince : Excusez ma douleur. Cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éterne
erreur La Crainte est un sentiment pénible excité dans l’âme par l’ image d’un mal qui la menace. Elle est plus ou moins gr
Voyez la jeune Isaure, éclatante d’attraits ; Sur un enfant chéri, l’ image de ses traits, Fond soudain ce fléau qui, prolong
76 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ituera tout à la fois un de ses défauts et une de ses qualités. Leurs images sont modérées et justes, l’éclat de leur poésie e
t en airain ses frêles avantages, De mes États conquis enchaînait les images , Le Bosphore m’a vu, par de nouveaux apprêts, Ram
institutions, les préjugés, les mœurs. Il s’entend surtout à rendre l’ image de la brillante société française de cette époque
ues des prophètes, et s’assimiler, comme Racine et comme Bossuet, les images grandioses de la poésie hébraïque ? Aussi la gran
paroles vides de tout sentiment. Quand il est soutenu par les grandes images qu’il emprunte, son style prend de l’élévation et
le Ne me laisse aucun repos106. Victime faible et tremblante, À cette image sanglante Je soupire nuit et jour ; Et dans ma cr
avec art ; Et de la joie, ou fausse ou passagère, On n’a pas même une image légère. Heureux qui peut de son maître approcher 
aires ténébreux. Effroi de l’animal sauvage, Du Dieu vivant brillante image , L’homme paraît quand le jour luit : Sous ses loi
ge ; Rang, sexe, âge, espoir, tout s’éteint : Tout est la mort ou son image  ; Tout la fuit, la reçoit, la peint. La flamme on
Sacré Soleil, astre de feu, De tous les biens source féconde, Soleil, image de mon Dieu ! Aux globes qui, dans leur carrière,
èle des Saisons de l’Écossais Thompson, à qui il emprunta souvent des images , des vers, et même des tableaux entiers. Plusieur
Liberté, brillent par cette vérité de détail et par cette abondance d’ images qui caractérisent la poésie antique. Non moins co
j’adopte une pensée, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images , mes tours, jeune et frais ornement ; Tantôt je n
s, et qu’elle témoigne d’un rare mérite de versification ; mais cette image enluminée, selon une expression de Collé, ne rend
réfléchir la nature extérieure non seulement par des couleurs et des images , mais quelquefois par un simple et heureux concou
l a écrit ; plus d’une pièce nous donne, au lieu du poète lui-même, l’ image flatteuse qu’il veut laisser de lui185. Mais que
nd, qu’une plume refroidie196. Par compensation, « ses pensées et ses images ont, comme a dit le même écrivain, une mélancolie
rs malheureux qui s’endort203! Volupté des amours ! cet arbre est ton image . Et moi, j’ai reposé sous le mortel ombrage ; Voy
eaux, Verse ta lueur argentée, Flottante en mobiles réseaux. Que ton image réfléchie Tombe sur le ruisseau brillant, Et que
bsence, enfin je vous revois ! Aux terres de l’exil j’emportais votre image  : Votre cher souvenir, de rivage en rivage, M’acc
ancs rideaux qu’a soulevés sa main, De la mère du Christ apercevant l’ image  : « Toi qui fus mère aussi, tu conçois mes douleu
armé de feux plus éclatants : Le jour la voit encor devant la sainte image . Longtemps elle y gémit, elle y pria longtemps ;
oreilles     Le nez de leur ambassadeur.     Au lieu d’emporter mon image ,     Comme je l’avais espéré,     Je sors n’empor
ujours, etc. Que des enfants vifs et joyeux Des miens me retracent l’ image  ; Si j’en veux repaître mes yeux, Le tourbillon s
réature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image  ; Prince, relevez-vous. Louis, debout.         
x ombrage, Sombre fraîcheur, calme inspirant ; Mère de Dieu, de qui l’ image Consacre ce vieux tronc mourant, Où, quand son he
Son style brillanté et descriptif, ce luxe continuel d’épithètes et d’ images fatiguent. Cette, poésie mystico-biblique, avec t
l’élévation des idées et des sentiments, par l’éclat et la pureté des images . « Moïse, dit un critique233, est d’une fière be
chose d’André Chénier : même originalité, même fraîcheur, même luxe d’ images neuves et vraies, avec plus de gravité, plus d’id
ies, ce culte trop poétique pour un Dieu qui est « … Dans toutes ces images , Dans ces ondes, dans ces nuages, Dans ces sons,
oi-même en ton brillant ouvrage ! L’univers tout entier réfléchit ton image , Et mon âme à son tour réfléchit l’univers. Ma pe
ment, N’osant ni respirer, ni faire un mouvement, Comme si du passé l’ image tendre et sainte Devait au moindre bruit s’enfuir
r un autre selon les rêves de son romantisme et selon les besoins des images , de la rime ou de l’effet. Le premier volume des
biais plutôt que de face. L’impropriété des termes, l’incohérence des images , l’oubli des lois de la syntaxe défigurent la lan
’avoir pas visité ces rivages Que des noms éternels peuplent de leurs images , Où l’orange est si mûre, où le ciel est si bleu 
oi, si jeune et d’hier inconnu des aïeux, Qui n’ai vu qu’en récit les images des lieux, Je susse ces détails, seul peut-être s
et des femmes de mauvaise vie. Sa muse folle multiplie à plaisir les images grossières, les pensées cyniques. Son style avent
ces oppositions, de ces couleurs tranchantes, de ces accumulations d’ images désordonnées qui caractérisent trop souvent la li
arriver à ce résultat, autant de peine que d’autres pour entasser les images éclatantes et les idées ambitieuses… » Mais, comm
quelques pièces, aggloméré d’une façon excessive les couleurs et les images , les abus réfléchis d’archaïsmes et les obscurité
e avec d’autres où sont traduites des impressions si fugitives et des images si flottantes, produit un effet tout particulier.
rs dans l’espace Cette course effrénée et ce strident soupir,          Image d’un siècle qui passe. 1. Hiéron., Ad Eust
ue Littré, on dit aujourd’hui avoir un pied de nez ; de sorte que des images toutes contraires peuvent cependant exprimer la m
77 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
    Tout trompe la simplicité : Celui que tu nourris court vendre ton image ,         Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’en
même au néant prêter une âme, un corps, Egayait la raison de riantes images  ; Cachait de la vertu les préceptes sauvages Sous
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
pourtant je m’attendris à ce nom d’honnête homme. Je me représente l’ image vénérable d’un homme qui n’a pas pesé sur la terr
’y plaît comme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; et toutes ces images du beau, en le préparant aux devoirs de la cité,
79 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
une manière à l’exactitude et à la précision, les orner de toutes les images , de toutes les comparaisons, de toutes les figure
ng, le corps, vil assemblage ; L’âme, rayon de Dieu, son souffle, son image . Ces deux êtres liés par des nœuds si secrets Sép
mps, et donner quatre labours à une terre ? Il présente aussi-tôt des images qui sont les préceptes mêmes. C’est encore son in
mens solides et lumineux, que par la magnificence et la sublimité des images , sur-tout dans les morceaux, où le poëte rend les
dans des digressions aussi longues qu’inutiles ; il épuise toutes les images , qu’il tient, pour ainsi dire, entre ses mains, e
propre à être exposé sur le théâtre. Les horreurs, les atrocités, les images dégoûtantes ne doivent jamais être offertes aux y
n à un état déterminé. Un vaisseau est battu par la tempête ; voilà l’ image du nœud de l’action. Il périt, ou il arrive au po
l’image du nœud de l’action. Il périt, ou il arrive au port ; voilà l’ image du dénouement. Mais, dira-t-on, le spectateur peu
les faire à nos yeux vivre, agis et parler. Présentez-en par-tout les images naïves : Que chacun y soit peint des couleurs les
nature a donné à l’homme un cœur sensible et compatissant : la seule image des misères d’autrui le touche et l’attendrit. Si
Quoi, Céphise, j’irai voir expirer encor Ce fils, ma seule joie, et l’ image d’Hector, Ce fils que de sa flamme il me laissa p
pe, la mort de César, et d’autres tragédies sans amour. 5°. Enfin une image trop vive de l’amour ne peut que corrompre l’espr
celles ci. 1°. La tragédie doit exciter la terreur et la pitié par l’ image des dangers et des malheurs que les passions entr
nfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images , Quittent le noble orgueil d’un sang si généreux
t en airain ses frêles avantages, De mes états conquis enchaînoit les images , Le Bosphore(a) m’a vu, par de nouveaux apprêts,
rd’hui la terreur des Romains ? Ce peuple triomphant n’a point vu mes images A la suite d’un char en bute à ses outrages. La h
Sénat m’apporter ses hommages, Et le peuple, de fleurs couronner nos images . De cette nuit, Phénice, as-tu vu la splendeur ?
passions, la noblesse des idées, l’énergie du style, la vivacité des images , la force du raisonnement. Voici sous quels trait
même tems l’autel que les arts ont élevé, s’ouvre, et offre au roi l’ image de son épouse qui se perse le sein : alors tout l
n, est inaccessible pour la musique. Elle veut de la poésie pure, des images et des sentimens. Mais comme la passion a des mom
out à-la-fois l’aisance, l’harmonie, la force, et même le sublime des images . C’est le début de Pluton dans l’opéra de Proserp
es ses tragédies ne sont que trop pleines de maximes séduisantes et d’ images voluptueuses, quoiqu’il y ait des endroits où l’a
sées, la même élévation dans les sentimens, la même vivacité dans les images , le même choix ; la même pompe d’expressions, la
infiniment à embellir le poëme épique, parce qu’elles fournissent des images variées. Mais pour qu’elles fassent un bel effet,
e poëme. La pompe du style, la hardiesse des figures, la vivacité des images , la noblesse des comparaisons, une foule de trait
pide et jamais interrompue, sa diction toujours pure et coulante, ses images toujours vives, son coloris toujours brillant. Le
es cheveux enlevée, par Pope, est un petit poëme plein de fictions, d’ images et d’un comique riant. Il y a de l’invention et d
rtaine régularité, et s’attacha principalement à semer sa narration d’ images et de descriptions. Elles sont de la plus grande
80 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
de verdure où la lumière vient des bougies plutôt que du soleil. » L’ image est vraie de toute la poésie descriptive du dix-h
tesquieu, la précision, la vigueur, la pureté du trait et l’éclat des images de Pascal ; elle s’élevait avec Buffon à cette ma
’un Proscrit, intéresse par la vérité de l’accent et la fraîcheur des images  ; Chênedollé a reçu le rayon de Chateaubriand ; e
les, et la poésie romantique à une forêt vierge ; mais ce sont là des images qui ne sauraient avoir ni la rigueur, ni la porté
ir à la pénitence. J’ai la satisfaction de voir un avare, effrayé des images que je présente à sa cupidité, ouvrir ses trésors
a bien dit Victorin Fabre, toute une succession d’idées, ou, dans une image vive et inattendue, il présente tout le résultat
rasse. Je soupais de grand appétit ; dans mon petit domestique, nulle image de servitude et de dépendance ne troublait la bie
le sincérité se remarque dans tes écrits ! quel éclat de paroles et d’ images  ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un style si
taël, où, à certains égards, elle traçait avec complaisance sa propre image , obtint un grand succès. « On y retrouve, dit Vil
ais des interprétations très douces ; la théologie chrétienne, et les images du paganisme ; enfin la réunion la plus admirable
si rapidement, et ne se survivent que par le génie. Ce temple est une image de l’infini ; il n’y a point de terme aux sentime
phoses d’Ovide. « On ne se scandalise point à Rome, lui dit-elle, des images du paganisme, quand les beaux-arts les ont consac
ateaubriand naquit en Bretagne, à Saint-Malo, le 4 décembre 1768. Les images qui d’abord frappèrent ses yeux, l’horizon sévère
ôt l’inspiration d’un prophète que le mouvement d’un orateur. A cette image de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconn
sous celle de M. de Lacépède447, l’histoire naturelle prend un luxe d’ images , un éclat de couleurs que ne soutient plus la cor
he ; elle met en mouvement l’imagination, non celle qui reproduit des images , mais celle qui fait battre le cœur, car il est a
a musique peut indirectement et jusqu’à un certain point susciter des images et des idées ; mais sa puissance directe et natur
ce talisman qu’elle a fait pour elle, la poésie réfléchit toutes les images du monde sensible, comme la sculpture et la peint
plus sublime, dans son abstraction la plus raffinée457. Quel monde d’ images , de sentiments, de pensées à la fois distinctes e
leur effet, et où tour à tour paraissent et se développent toutes les images , tous les sentiments, toutes les idées, toutes le
durement le comte de Kent, il vous sert peu d’avoir en la main cette image du Christ, si vous ne l’avez gravée dans le cœur.
en soit touché, et rien ne sied mieux an chrétien qui va mourir que l’ image de son Rédempteur. » Lorsqu’elle eut achevé à gen
l en accepte les lenteurs nécessaires, et, pour rappeler une heureuse image de Sainte-Beuve, «  une fois les arches du pont j
 : clair, naturel, il a ce que lui-même, traçant à son insu sa propre image , demandait au style de l’histoire : cette transpa
éconde, moins ferme que brillante, qui s’éblouissait elle-même de ses images , Michelet a été un inspirateur plus qu’un maître 
it vivre. Il y a des écrivains qui ne savent animer que leurs propres images . Otez-les du moi, ils languissent. Il en est d’au
hommes et les événements prennent un corps, une physionomie, et que l’ image devient la chose. Tels sont les grands historiens
qui passent dans les bois… Voilà la description brillante, pleine d’ images , et qui peut-être même en a trop. Vient maintenan
s : Si vous avez en vous, vivantes et pressées, Un monde intérieur d’ images , de pensées, De sentiments, d’amour, d’ardente pa
, qu’elle ne périsse jamais cette fleur d’imagination première, cette image de l’enfance du monde, recommençant et se réfléch
e gouvernement et le prince, même sans les connaître. S’il a quelques images dans la tète, du mouvement d’esprit : « Faites de
ns étoffe, avec un bon instrument dans des mains malhabiles, avec des images et point de fond, avec un sentiment de la prosodi
un promeneur solitaire, et qui répondrait à ses secrets sentiments. L’ image est aussi juste qu’aimable. Chant est le mot qui
bien à lui, se tient tout près de celle de ses grands devanciers. Les images , comme chez ceux-ci, y sont rares et justes ; le
e a suivis de l’élévation dans la pensée, de la magnificence dans les images , et par sa langue déjà moins châtiée, mais encore
rd’hui la terreur des Romains ? Ce peuple triomphant n’a point vu mes images A la suite d’un char en butte à ses outrages : La
eu qui nous aurait trompés. « Comment, sans liberté, serions-nous ses images  ? « Que lui reviendrait-il de ses brutes ouvrages
lheur, elle a des traits de lui. Quels sont les lieux, les temps, les images chéries, Où se plaisent le mieux ses douces rêver
promettaient la gloire !… Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette image , Versés par le regret, et séchés par la rage694.
j’adopte une pensée, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images , mes tours, jeune et frais ornement ; Tantôt je n
faisant est votre cher ouvrage, Vous n’avez point ici d’autre visible image  ; Il porte votre empreinte, il sortit de vos main
son âme produit, Naît avec sa pensée, et l’embrasse et la suit ; Les images , les mots que le génie inspire, Où l’univers enti
es forêts de l’Amérique. Le monde matériel n’est plus pour lui qu’une image , un symbole ; le seul réel, le seul visible, c’es
figure qui s’impose à tous ses souvenirs, tous ses sentiments étaient images . » Ce fut elle qui initia son fils à la poésie en
et abondante, un style qui restait naturel au milieu de sa richesse d’ images et de couleurs, servaient d’expression aux sentim
ureté première de la forme s’est parfois altérée, l’idée surchargée d’ images se saisit avec peine, l’expression se répète sans
son dernier adieu, Symbole deux fois saint, don d’une main mourante, Image de mon Dieu ! Que de pleurs ont coulé sur tes pie
lié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L’ image du Sauveur. Ses lèvres s’entr’ouvraient pour l’em
r vers Dieu son regard abattu, Divin consolateur, dont nous baisons l’ image , Réponds ! Que lui dis-tu ? Tu sais, tu sais mour
réature, en me rendant hommage, Ne prosternez pas Dieu dans sa royale image  ; Prince, relevez-vous. LOUIS, debout. Prince, r
s, son œuvre immense, inégale, qui peut enchanter et repousser, est l’ image du siècle où elle s’est produite. C’est à la poés
me elle existe dans l’homme, elle a sa place dans le drame, qui est l’ image de l’homme. Ce qui est plus contestable, ce qui,
ns le cadre d’une histoire touchante et dramatique, groupe avec art l’ image de la famille, les paysages de la terre natale, l
ndre de nobles sentiments exprimés en des vers bien frappés, sobres d’ images , précis et nerveux. La tragédie d’Agnès de Merani
te plaintive et souffrante, qui touche, le trait heureux et rapide, l’ image gracieuse et fraîche ; le second, moins de fini d
Dei sont des disques en cire sur lesquels est empreinte, d’un côté l’ image de l’Agneau, et de l’autre celle de quelque saint
qui servent aux haies à Paris ! » 226. Ce conseil, exprimé dans une image elle-même si exactement compassée, est trop rigou
doit se borner à exprimer des sentiments généraux, des pensées et des images également générales. » 319. Notre prose est-elle
ait, et nous avons été blessés quand les étrangers nous ont renvoyé l’ image que nous avions les premiers tracée de nous-mêmes
. 352. On peut remarquer que Joubert aime à rendre une idée dans une image . Quelle plus agréable manière de nous avertir qu’
dans l’Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans, applique cette même image à la fuite des années et à la vanité des titres q
avec son frère, entré dans les ordres avant lui. 418. C’est une des images préférées de Lamennais, et qui se rencontrent plu
x les frontières du Rhin et des Alpes. 510. On pourrait poursuivre l’ image avec les mots mêmes de Richelieu : « On accuse fa
ore et les aime toutes, puisque dans toutes il voit se refléter cette image sacrée de lui-même que Dieu a jetée dans l’homme
des chefs-d’œuvre de l’esprit français que fai appris à reconnaître l’ image la plus complète et la plus pure de l’esprit huma
t en airain ses frêles avantages, De mes États conquis entraînait les images , etc. Il peut sembler ici que si le coloris de R
. Les infernales visions de Shakespeare ne sont plus chez Ducis que l’ image allégorique de l’ambition. Le Macbeth anglais n’a
0. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous rend avec fidélité l’ image de ce Ducis trop peu connu, le Ducis des Épîtres,
laquelle étaient gravés tantôt certains caractères, tantôt de petites images . 719. Cf. Catulle sur la mort du moineau de Les
tris et traînés dans la fange, mais il se garde bien de prolonger une image dont le détail est, repoussant. 786. Pour saisi
e-Hélène : Toujours lui ! lui partout ! — Ou brûlante ou glacée, Son image sans cesse ébranle ma pensée. Il verse à mon espr
champs, ses taillis, Et parle seulement la langue du pays. 822. L’ image de la mort se présente souvent dans les poèmes de
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
endu, signifie emprunter d’un auteur des pensées, des sentiments, des images que l’imitateur déguise, et qu’il embellit même,
donnant un tour différent à cette pensée, l’a revêtue de cette belle image . Heureux, qui satisfait de son humble fortune, L
répandre encor sur ces vérités saintes, Les voiles enchanteurs de tes images feintes. La noble fiction, en flattant les esprit
s mouvements, dit ce Rhéteur35, nous pouvons cependant nous faire des images si vives et si justes des choses absentes, qu’ell
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
rien voir en vous de ce que la mort y efface : vous aurez dans cette image des traits immortels ; je vous y verrai tel que v
82 (1854) Éléments de rhétorique française
s, encore rudes et incultes. Il empruntait à tout ce qu’il voyait des images expressives : le torrent qu’il franchissait dans
icaines, qui, selon les rapports les plus authentiques, fourmillent d’ images et de métaphores. Les Iroquois et les Illinois se
tesquieu, la précision, la vigueur, la pureté du trait et l’éclat des images de Pascal ; elle s’élevait, avec Buffon, à cette
éternelle tracée sur des rochers de marbre au Capitole, afin que son image même ne put s’effacer. (Les Martyrs, liv. IV.)
la première fois sur la terre, fait précéder cette description d’une image des temps antérieurs, et la fait suivre d’un tabl
tion et de haine il soulève au fond de notre âme ! À cette lecture, l’ image des supplices m’environne de toutes parts, et mes
moule, l’œil ne se repose sur aucun groupe distinct, et que de tant d’ images confuses il ne sort pas une idée grande, imposant
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire ; votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
rien voir en vous de ce que la mort y efface ; vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que v
même pensée sous la plume de Racine : Dans le fond des forêts votre image me suit : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m
sée, séparée de celles qui l’entourent, et considérée seulement comme image ou expression d’un objet quelconque, est soumise
hètes ; elle les admet sans trop de scrupule, pourvu qu’elles fassent image et qu’elles flattent l’oreille. En prose, il faut
e. Enfin, c’est le soir d’un beau jour. Quelle gracieuse et touchante image pour représenter la fin de la vie ! Comme le poët
leurs chaudes haleines, Ont fondu l’écorce  des eaux. Il y a là deux images qui se contrarient : on ne fond pas une écorce :
e Une indigne curée aux vautours de Pharsale. Le mot curée offre une image qui dégoûte, et que rejette le style élevé. Piteu
llégorie. La métaphore ne tombe que sur un mot, et ne présente qu’une image  ; l’allégorie développe la métaphore, et accumule
te qu’une image ; l’allégorie développe la métaphore, et accumule les images relatives au même objet. Quelle grâce et quelle é
nons d’énumérer : il joint à l’élégance des mots et à la richesse des images , l’harmonie des périodes et l’élévation des pensé
ns la mer ; le vent, qui augmentait leur vivacité, agitait aussi leur image dans les flots, et les vagues soulevées réfléchis
rocessions ; les femmes pleuraient, en se prosternant devant quelques images de saints au coin des rues ; mais personne ne pen
imitation des chefs-d’œuvre a cet avantage, qu’elle se confond avec l’ image éternelle du beau et du vrai, tandis qu’il ne peu
s-d’œuvre, est un libre travail de la pensée ; elle se confond avec l’ image éternelle du grand et du beau ; elle n’est vraie
ns, de preuves et d’effets, et à cet admirable mélange de passions, d’ images et de raisonnements qui constitue la véritable él
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
t sur les meubles vernis ; Nul tableau sur les murs ne fait briller l’ image D’un pays merveilleux, d’un grand homme ou d’un s
marin qui parle. Il a la passion de la mer. 1. M. de Vigny aime les images empruntées au Cygne. On pourrait le comparer lui-
84 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
pareils traités ; elles sont instructives et agréables, et de belles images viennent souvent orner et éclaircir les principes
n’entendîmes plus rien que le bruit des vents et des flots.” » Cette image est grande, et produit une impression profonde. H
gemitu glomerat fundoque exæstuat imo. Æn. iii. 571. Après plusieurs images vraiment magnifiques, le poète personnifie la mon
itives, parmi les nations encore grossières, est plein des plus vives images et de figures hyperboliques. L’Amérique nous en o
écrire sont génériques et essentiellement distinctes. La peinture, ou image de l’objet dont on voulait faire naitre l’idée, f
expressions de manière qu’elles ne présentent ni plus ni moins qu’une image exacte des idées que l’on veut manifester ; et co
emblage l’union des idées et à exprimer un sens suivi, c’est-à-dire l’ image de la pensée. Tout assemblage de mots pour rendre
ion ou d’une émotion de l’âme ; que la nature des tropes est de faire image en donnant du corps et du mouvement à toutes nos
gération métaphorique pour ne plus conserver que les figures qui font image . De plus, il y a une multitude de mots figurés qu
x objets analogues. Enfin, elles ont l’avantage de nous présenter une image plus claire et plus frappante de l’objet principa
au cerveau que des miasmes d’orgueil et de vanité, » on aperçoit une image qui présente une telle analogie entre l’idée sens
ulons présenter un objet beau et magnifique, nous empruntons quelques images aux plus belles et aux plus splendides scènes de
des allusions dégoûtantes, ou des comparaisons qui fixeraient sur des images ignobles l’imagination de l’auditeur. Cicéron blâ
us contraire à l’agrément de la comparaison est-il l’ambiguïté ; si l’ image s’applique à deux idées différentes, elle n’a plu
souvenir des plaisirs passés ; mais le poète, en exprimant une tendre image , nous communique en même temps une plus forte imp
e sa tête, et autres semblables, qui d’abord sans doute offraient des images agréables, mais qui, transmises d’âge en âge par
’y tomber ? L’orateur doit néanmoins présenter rapidement ces tristes images , car nos larmes se tarissent bientôt, surtout dan
s, il me suffira de recourir aux auteurs qui en offrent de véritables images . Les deux exemples les plus remarquables que je c
t harmonieux, son éloquence captivait les cœurs ; tout chez lui était image et sentiment. « Citoyens, disait-il, profitons d
re style, elles le surchargent et l’affaiblissent ; loin de relever l’ image , elles la rendent indistincte et confuse. Enfin j
s entraîner dans des circonstances telles, présenter à leurs yeux les images si brillantes, que leurs passions soient émues av
es, à la poésie, qui peut embellir son style, et lui fournir de vives images et d’agréables allusions, à l’histoire, où il peu
ne juste idée : une fois acquise, nous devons en conserver toujours l’ image , et tracer sur ce modèle tout ce que nous disons,
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
exprimer, ne donne et ne laisse que l’idée simple, mais vraie, d’une image presque au-dessus de la pensée, et inaccessible a
ployer à propos cette chaleur éloquente, sait tempérer aussi, par les images les plus douces et le coloris le plus gracieux, l
d’eux ne l’a sentie aussi profondément qu’Young, et ne l’a revêtue d’ images plus propres à la faire vivement sentir à d’autre
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
troupeau est-il fait pour le berger, ou le berger pour le troupeau1 ? Image naïve des peuples, et du prince qui les gouverne,
re que son aiguille, qui insensiblement s’avance et achève son tour : image du courtisan d’autant plus parfaite, qu’après avo
urs devant, homme de peu, il coule insensiblement en nos opinions une image de grandeur, de suffisance ; et nous persuadons q
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ans le souvenir de nos amis, puisque leur cœur, où s’est gravée notre image , est comme l’objet dont il retient les traits, un
as d’une jeune femme ensevelie sous les ruines de Pompéia : c’est une image assez juste, bien qu’elle ne soit pas encore asse
aux vices de ce propriétaire du monde qui avait voulu rassembler une image de son empire dans son jardin. Je rappelais les é
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
’y plaît comme Démosthène, il s’y donne comme Cicéron ; et toutes ces images du beau, en le préparant aux devoirs de la cité,
naît encore que le sein de sa mère, son berceau, sa chambre, quelques images pendues aux murs, tout l’espace que l’œil embrass
e chose de durable et de saint à garder. Un temple lui offre sous une image sensible le dieu qui a fait le monde, le père de
89 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
si dire, le frisson de la chair. Aussi leurs orateurs multiplient les images , prodiguent les invocations, les apostrophes, tou
elle dise à ton père ? et à ces grands hommes dont tu vois passer les images  ? et à tous tes ancêtres ? et à ce Brutus qui cha
tes concitoyens ! Et tu ne frémis pas à la vue de cette morte et des images mêmes de tes ancêtres !… » Je ne crois pas que d
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
; elle emprunte plus de puissance à la voix, au geste, au regard, aux images , qu’à l’enchaînement des mots et des idées ; elle
astique de pensée et de style. On peut y déployer un art pompeux, des images éclatantes et hardies, une harmonie périodique et
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
in, l’Esprit de force et de vérité, avait enrichi mon discours de ces images vives et naturelles qui représentent la vertu, et
son sang comme celui d’Abel3, et que j’expose à vos yeux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Dans les
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
re du monde et du cœur humain. Mais ses écrits ne nous offrent qu’une image affaiblie d’elle-même ; car elle brillait surtout
main paternelle ne nous abandonnera tout à fait dans ce monde, et son image attendrie se penchera vers nous pour nous souteni
93 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
porter dans ses propres écrits leurs pensées, leurs sentiments, leurs images , leur plan, mais avec une certaine liberté, c’est
qui d’un vol agile, Fuit toujours sans être arrêté ; Le Temps, cette image mobile De l’immobile éternité. J.-B. Rousseau. 3
94 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
son, parce qu’elle contribue à donner à l’œuvre dramatique, qui est l’ image de la vie, une ressemblance plus fidèle avec la v
e nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’homme, que Dieu a fait à son image , n’est-il qu’une ombre ? Ce que Jésus-Christ est
on entend des cris ; partout on voit la douleur et le désespoir, et l’ image de la mort. Le roi, la reine, Monsieur, toute la
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images d’une douleur que le temps emporte avec tout le r
et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire : votre image y sera tracée non point avec cette audace qui pro
x rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que v
e du glorieux et immuable repos qui sera la fin de sa course. Voilà l’ image de l’Église pendant qu’elle voyage sur la terre.
source de la bonne plaisanterie, quelle imitation des mœurs, quelles images , et quel fléau du ridicule ! mais quel homme on a
e du dessin, si l’on peut, en un mot, représenter chaque idée par une image vive et bien terminée, et former de chaque suite
vé pour lui percer le sein : Là, ma douleur trop forte a brouillé ces images  ; Le sang de Polyeucte a satisfait leurs rages402
est entré dans le temple : il a troublé le sacrifice et renversé les images des faux dieux. Il a été arrêté : toutefois son b
quand je veux oublier cet outrage. Et cacher à mon cœur cette funeste image , Vous osez à mes yeux rappeler le passé ! Vous m’
eront enfin haïr la vérité, Vous peindront la vertu sous une affreuse image . Hélas ! ils ont des rois égaré le plus sage677
ombât aux mains d’un ennemi, il n’a pas craint de l’immoler, et cette image n’a plus cessé d’être présente à ses regards : le
rd’hui la terreur des Romains ? Ce peuple triomphant n’a point vu mes images À la suite d’un char en butte à ses outrages : La
faisant est votre cher ouvrage, Vous n’avez point ici d’autre visible image  ; Il porte votre empreinte, il sortit de vos main
de lui qu’un nom, un vain nuage, Un souvenir, un songe, une invisible image . Adieu, fragile enfant, échappé de nos bras ; Adi
ens d’esprit. » La Fontaine, dans l’une de ses Fables (L’homme et son image ), en a fait aussi un ingénieux éloge. Bayle, plei
aces de l’univers qui m’enferment ; la pensée s’ouvre et se résout en images . Voilà le progrès du style ; il n’est autre que l
d’Henriette, ces paroles touchantes, où sa douleur se montre sous des images si tendres, si douces et si tristes. » 189. Psa
s détails, les fréquentes répétitions ; chez Bossuet, la grandeur des images , la rapidité et la brusquerie des mouvements, l’é
phe (Herc. fur. 874) : Prima, quæ dedit vitam, hora carpsit. 268. Images empruntées à l’Écriture : « Homo, sicut fœnum die
e la comparaison en suppléant aux mots, quand il le représente sous l’ image d’un fleuve qui roule des eaux limpides dans un l
On sait que la foudre laisse sur son passage une odeur de soufre : l’ image est donc juste et neuve. 288. Vers la fin de sa
étude et sans effort. » 373. Ce conseil rigoureux, exprimé par une image si exactement compassée, est-il susceptible de se
éviter le mot propre toutes les fois qu’il indique des objets ou des images indignes d’être offerts à la pensée. « Omnibus fe
par les poètes et les moralistes, est ici renouvelé par la beauté des images , l’éclat de l’expression, et ces rapides et brusq
eçon indiquée plus haut), ce beau et mélancolique portrait, comme une image fidèle et à peine voilée que Vauvenargues nous a
upérieur par la manière dont il traite la passion et par l’emploi des images dans le style, où il est, avec Boileau, notre mod
. Voltaire et J.-B. Rousseau se sont aussi approprié cette magnifique image des livres saints ; le premier, dans le chant V d
, on ne sait qu’admirer le plus, de la justesse et de la vivacité des images , de l’énergique précision du style, de la hardies
gracieuse peinture qui en fait ressortir l’horreur ! Quelle frappante image d’une grandeur empoisonnée par le remords, livrée
anière de s’exprimer deviendrait impropre. 644. Idée est pris pour image (εἶδος). Cette extension de sens, donnée à ce mot
t en airain ses frêles avantages. De mes États conquis enchaînait les images , etc. Il peut sembler ici que si le coloris de R
ce vers qui n’est pas complété par un second à rime semblable. 776. Image familière chez les anciens. Virgile parlant de la
95 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
s les moulins ornés ( parti-coloured « gaily-painted » millstones ) l’ image de l’oppression des colonies athéniennes sous la
ituer à son style celui du traducteur, de remplacer les termes et les images , la structure des phrases et les périodes par des
images, la structure des phrases et les périodes par des termes, des images , des périodes qui n’appartiennent qu’à notre idio
es et non métriques, les récompenses, la préséance, les tombeaux, les images , la subsistance publique ; les usages des barbare
, s’adressant à ce qu’elle est maintenant534. Chapitre IV Sur l’ image . I. L’image est aussi une métaphore, car il y a
à ce qu’elle est maintenant534. Chapitre IV Sur l’image. I. L’ image est aussi une métaphore, car il y a peu de différ
) dit en parlant d’Achille : « Il s’élança comme un lion535 », il y a image  ; lorsqu’il a dit : « Ce lion s’élança », il y a
age, il nomme, par métaphore, Achille un lion. II. On emploie aussi l’ image dans la prose ; seulement c’est rare, attendu qu’
ment c’est rare, attendu qu’elle est propre à la poésie. On place les images de la même manière que la métaphore, car ce sont
inguent des autres par la différence qu’on vient d’indiquer. III. Les images sont, par exemple, ce que dit Androtion536 sur Id
’on leur jette, sans toucher ceux qui les lancent. Telle encore cette image , relative au peuple, qu’il est dans la situation
n pilote à la main solide, mais qui aurait l’oreille dure540. Telle l’ image relative aux vers des poètes, à savoir : qu’ils r
là quand ils sont démembrés, ne sont plus reconnaissables541. Telle l’ image de Périclès, visant les Samiens : « Ils ressemble
n se consumant. Il est permis de voir, dans tous ces exemples, et des images et des métaphores, de telle sorte que toutes cell
, étant dites comme métaphores, seront évidemment tout aussi bien des images , et que les images sont des métaphores qui demand
métaphores, seront évidemment tout aussi bien des images, et que les images sont des métaphores qui demandent à être expliqué
ion par le genre, l’une et l’autre ayant perdu leurs fleurs. III. Les images employées par les poètes atteignent le même but.
ur peu que l’emploi en soit bon, l’élégance se manifeste. En effet, l’ image , comme on l’a dit précédemment607, est une métaph
», il y a métaphore par analogie, et la locution « au milieu… » met l’ image devant les yeux. Cette expression, « exhorter aux
n, plaidant pour Chabrias : « Et vous, dit-il, sans avoir égard à son image en bronze, qui vous supplie… » C’est là une métap
i met les choses devant les yeux. Car, Chabrias courant un péril, son image supplie ; partant, la matière inanimée s’anime, c
à celui sur qui l’on agit sans honte. IV. Il en fait autant, dans des images d’un heureux effet, avec les êtres inanimés : Le
une antithèse, une symétrie, et s’ils comportent une action. XI. Les images , aussi, comme on l’a dit plus haut652, sont toujo
oucher est une coupe, la métaphore est simple. XII. On fait aussi des images de cette manière-ci : par exemple, un joueur de f
t la mèche est mouillée. En effet, tous deux se contractent. XII. Les images sont heureuses lorsqu’elles renferment une métaph
ec le ballon de gymnastique656… Tous les exemples analogues sont des images  ; or les images sont des métaphores, nous l’avons
gymnastique656… Tous les exemples analogues sont des images ; or les images sont des métaphores, nous l’avons dit souvent. XI
duisant Aristote, à conserver, autant que possible, l’expression et l’ image de notre auteur. 181. Si, au lieu de πεποιήκασι,
s éléments sont la clarté, la propriété des termes, la métaphore et l’ image . 547. De même que d’une part et moi de mon côté
96 (1881) Rhétorique et genres littéraires
rs, peintes dans vos ouvrages, N’offrent jamais de vous que de nobles images . (Art poétique, chant IV, vers 91 et 92.) 2°
 iii). La narration poétique orne le récit, l’enrichit de traits et d’ images qui frappent l’esprit. Elle imagine les événement
blesse consiste à éviter les expressions grossières et triviales, les images basses et repoussantes. Boileau a dit avec raison
imis, élevé). Il se distingue des deux autres par la magnificence des images , la vivacité et la hardiesse des mouvements, et l
mourût. (P. Corneille, Horace, acte III, scène vi.) 3° Le sublime d’ image , qui représente une action et peint un objet, ave
ntinuité ; il est instantané comme les sentiments, les pensées ou les images qui le produisent ; on le trouve souvent dans la
r cette qualité on assortit le style aux idées, aux sentiments ou aux images que comporte le sujet. On peut aussi le varier en
t dit : 1° Sublime de pensée ; 2° Sublime de sentiment ; 3° Sublime d’ image 1° Figures de raisonnement. Antithèse, Allusion
que se distingue par des expressions et des tours hardis, les grandes images , la couleur et l’éclat. Elle aime les figures de
agination : figures hardies, coloris brillant, expressions pompeuses, images vives, pensées nobles et sentiments élevés. Pour
térature du moyen âge a produit peu de poèmes purement didactiques (l’ Image du monde par Gautier de Metz, le Bestiaire par Ph
cise et sobre d’ornements, elle admet cependant quelquefois les mêmes images , les mêmes figures, des tours presque aussi hardi
tages La prose est la langue de la raison et de la science. Fidèle image de la réalité, elle s’adresse surtout à l’intelli
embrasse tous les sujets, comme la causerie, dont elle doit être une image perfectionnée. L’aisance, l’abandon et le naturel
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
eux couverts d’un lugubre nuage Il n’entre des objets qu’une infidèle image  ; Qu’en débris chaque jour le corps tombe et péri
ng, le corps, vil assemblage ; L’âme, rayon de Dieu, son souffle, son image … Le corps, né de la poudre, à la poudre est rendu
98 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
s, une action théâtrale et dramatique, une voix tonnante, l’éclat des images qui ne sont que des arguments rendus sensibles, l
, il revenait plus pressant et plus clair, et présentait la vérité en images frappantes ou terribles. Les circonstances étaien
99 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
œurs peintes dans vos ouvrages N’offrent jamais de vous que de nobles images . 90. L’orateur doit être réellement vertueux pou
iècle, et, dans un jour de tristesse et de deuil, étaler à vos yeux l’ image flatteuse des faveurs et des joies du monde !
dues à la force de cette faculté. C’est l’imagination qui fournit les images , et les images, dit Longin, animent et échauffent
de cette faculté. C’est l’imagination qui fournit les images, et les images , dit Longin, animent et échauffent le discours ;
arés. 145. L’orateur inspire la crainte en montrant à ses auditeurs l’ image des dangers personnels ou des dangers publics. Le
e l’auditoire, ce travail se fera comme à son insu : les raisons, les images et les tours ne lui manqueront jamais pour insist
ous ? que prétendiez-vous ? 214. L’amplification se fait souvent par image et par comparaison. Vous avez présenté une idée o
 ; vous la faites valoir une seconde fois par des suppositions et des images  ; les auditeurs sont frappés, et vous triomphez d
toutes les résistances. Voici un bel exemple d’amplification par des images  : De quelque superbe distinction que se flattent
avec profusion les expressions et les pensées, les sentiments et les images . J’aime, dit Cicéron, qu’il y ait dans le jeune h
vos meilleures ressources, les tours animés, les figures hardies, les images attendrissantes, ce que vous avez de plus irrésis
sont pas soutenues par l’exemple, dit Fénelon, ce n’est qu’une belle image qui passe devant les yeux ; on regarde celui qui
sions présentent une succession rapide de pensées, de sentiments et d’ images . 337. Pour préparer un sermon, le prédicateur se
moins par l’éclat des figures et la pompe de l’expression que par ces images frappantes et hardies que suggère une forte convi
les sens, ni le cœur humain. Rejetez donc ces idées ou changez-les en images  ; donnez-leur une teinture plus vive. Libre des o
orret populus romanus, tu sustinebis ! » Quelle foule de pensées et d’ images  ! Quelle admirable opposition entre des armées en
des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de fragiles images d’une douleur que le vent emporte avec tout le re
s et de nos regrets, vous vivrez éternellement dans ma mémoire, votre image y sera tracée, non point avec cette audace qui pr
x rien voir en vous de ce que la mort y efface. Vous aurez dans cette image des traits immortels : je vous y verrai tel que v
par des études de mœurs bien faites, par des traits piquants, par des images liées aux incidents de la vie, par des mouvements
uvent par accumulation ? 2t4. L’amplification ne se fait-elle pas par image  ? 215. Quelle est la manière d’amplifier de Démos
100 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
x, mais courts et maigres ; enfin un théâtre déjà suranné, produit et image des temps qui finissaient, mais d’ailleurs toujou
antiques, poèmes tout remplis, tout chargés des mots, des tours, des images de l’antiquité : — discours de toute nature, qui
, ce meschant, qui, decelant sa rage, Se feit impudemment eslever une image Entre les Roys : aussy il a eu le loyer Par une m
treuver séparé de l’ouvrage Qui porte sur le front peinte au vif son image  ?     Dieu qui ne peut tomber ès lours sens des h
ar ses discours à chacun en tout lieu Qu’en son ame est emprainte une image de Dieu, Et qui, par des effects pleins d’un gent
rs sonore et ferme, coulé d’un jet, ne s’affine pas en pointe. Il a l’ image hardie, le mot salé, nulle mièvrerie, nulle fadeu
Dieux je cherche l’advantage, Ronsard est leur mignon et je suis leur image . Ta lyre, qui ravit par de si doux accords, Te so
e, Et sachant que la mort l’aura bientôt ravie, Je dérobe au sommeil, image de la mort, Ce que je puis du temps qu’elle laiss
prit qu’un spectacle dramatique ? La scène n’y est-elle pas comme une image ennoblie, et le langage comme un écho agrandi de
verrier, et finalement gueux. Cette vie d’aventure est le cadre et l’ image de sa poésie. Il chante la table en « goinfre » (
ngés, selon l’ordre des temps. Les uns sont enchâssés dans de creuses images À qui l’art a donné leur taille et leurs visages 
jointe à la précision, l’éclat, sinon la richesse et la nouveauté des images , la science des rythmes, et, sauf bien peu d’exce
sage Dans ses lugubres cachots. Victime foible et tremblante, À cette image sanglante Je soupire nuit et jour ; Et, dans ma c
sans s’absorber en rien. Son style souple, alerte et lumineux, est l’ image de cet esprit universel dont il est l’instrument
parle le héros de la pièce, fou de poésie, M. de l’Empyrée ; c’est l’ image de la pièce elle-même. Tout Piron n’est pas dans
ces trahisons cruelles ; Tout cela n’est-il pas, à le bien définir, L’ image de la haine et la mort du plaisir ? Aussi ne voit
que ver en secret vient ronger. Partout de la douleur j’y trouvai les images . L’amour a ses tourmens, l’amitié ses outrages114
e ; Tout trompe ta simplicité : Celui que tu nourris court vendre ton image , Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’entend gémi
es brisés et l’injure, et les cris1241. Ainsi le grand vieillard, en images hardies, Déployait le tissu des saintes mélodies.
poésies. Il faut pourtant y noter des accents touchants, et quand les images de la patrie remplissent ses yeux, quelques vers
ntôme vain dont l’erreur nous abuse, N’offrent plus à nos yeux qu’une image confuse. Près de chaque buisson, dans les bois to
re, touchants dans l’élégie. Millevoye (1788-1816), mort jeune, est l’ image même de l’élégie par les œuvres et les regrets qu
orbant en lui, prend toute la place, le drame qui doit et veut être l’ image la plus complète et l’expression la plus vraie de
de son père, Sans dire en soupirant : « J’avais un père aussi. » Son image est toujours présente à ma tendresse. Ah ! quand
était ces belles strophes : Du Christ, avec ardeur, Jeanne baisait l’ image  ; Ses longs cheveux épars flottaient au gré des v
larges développements de sa pensée et les éclatantes draperies de ses images . Elle déborde souvent, roulant l’or, les pierreri
e ses Émaux et à sculpter le profil de ses Camées. Toute pensée y est image . Ami de la nature, comme tout le siècle, il en go
l (Introduction aux Histoires poétiques, 1854) j’ai tracé d’abord une image légère dans l’idylle de Marie (1831),puis un tabl
rer… Il faut premierement apprendre à craindre Dieu Dont vous estes l’ image , et porter au milieu De vostre cœur son nom et sa
en était fallu de peu que R. Belleau ne sût joindre à la vivacité des images , qui lui est ordinaire, le mouvement de l’inspira
ie (plaga), lier (ligare), châtier (castigare), etc. 465. Notez ces images gracieuses jetées, en passant, dans cette âpre et
ujourd’hui trafic, commerce. Étym. : tra, vices (échanges). 480. Les images précises, les contrastes crus de te court tableau
a plus complète de toutes, la plus hardie de composition, de style, d’ images , et vers, la fin, la plus virilement touchante. »
une brusquerie insolite, et la mâle vigueur du troisième vers, et ces images courtes et pressées, ajoutons même, jusqu’à se re
Des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des fragiles images que le temps emporte avec tout le reste. » (Géruz
est son serviteur, son confident, son complice, son ami. 811. Que d’ images neuves, saisissantes, concises, dans le langage t
it éclore À la hâte.. (IV, 22). Ici, il s’arrête et se fixe en une image qui cloue notre regard : Jetant des doux côtés l
deux messieurs le regardant. (IX, 9). Là, il glisse en jetant une image , que suit notre œil ; Voyez-vous cette main qui d
gile, 460 sqq., et dans un passage célèbre de Lucrèce, dont plusieurs images et plusieurs tours contiennent le germe de celui
spem longam des Odes (I et 11). 859. L’or, un asile des soucis ? L’ image est hardie, mais juste, et l’esprit s’y prête. 8
8. Voyez sur cette fusion de l’expression morale et abstraite et de l’ image physique une note de nos Prosateurs, p. 275, Cf.
es choses y est « grandement traité » et couronné par « la plus vaste image funèbre ». On trouvera dans les sonnets suivants
nt la fermeté. 1043. L’unité de ton, d’harmonie, d’expressions et d’ images est frappante dans cette première strophe. Il n’y
ult. 1045. Strophe malheureuse, malgré l’énergie du second vers et l’ image des derniers, à cause de la surcharge des compara
les allégories usées de la Renommée, de la Fortune, du Temps, Cette image immobile De l’immobile éternité, (c’est tout ce
les n’y perdaient. Le défenseur de la poésie avait, par une gracieuse image , comparé aux élancements d’un jet d’eau l’essor q
nt naturelles chez Florian : il a la fertilité de l’invention, et les images lui viennent sans effort. Il se plaît en réalité
s ne peuvent se traîner jusque-là. » — Quant au Génie lui-même, que d’ images n’a-t-il pas inspirées aux poètes pour le peindre
rmura linguæ (Phars., I.) Mais plus bas, que deviennent les fortes images des vers de Virgile : Et curvæ rigidum falces co
Muses. 1217. Voyez Odyss., VIII, 65. L’aède aveugle Démodocus est l’ image d’Homère. 1218. Nom donné à ceux qui allaient de
le cher… D’autres Idylles, fidèles au sens du mot (εἰδύλλιον, petite image ) sont des tableaux courts, mais aussi achevés. Te
nom de Victor C. Delavigne lui-même. 1324. Vous retrouvez les mêmes images et la même harmonie dans le début d’Ischia (Nouve
qui n’a d’existence que dans l’esprit qui s’en représente l’idée ou l’ image (εἶδος, ἰδία) ; 2° ce qui réunit toutes les perfe
escriptions, pour accuser le trait du dessin, et donner du relief à l’ image , du ton à la couleur. Hommes et choses, attitudes
cette magistrale période, qui de ses amples replis développe bien des images , ou gracieuses ou puissantes ! Quelle vérité d’al
ouvelles. Sur la Paresse.) 1427. Chez Th. Gautier toute pensée est image , disions-nous. Cet exemple et le suivant suffiron
ie. « …Ce qui caractérise l’écrivain d’un esprit au-dessus du commun, image et précision », dit Voltaire (Lettre à Cideville,
pavots les plus élevés, exprimait plus familièrement sa politique. L’ image grandiose de Brutus rappelle le beau vers de Lucr
écrire. Les couleurs et l’harmonie du passage suivant, qui a quelques images communes avec celui de L. de Lisle, donnent une i
/ 235