l est la science qui traite des mœurs, c’est-à-dire, des actions de l’
homme
, considérées par rapport à leur fin. Ces actions
nnêtement, et à parvenir ainsi au vrai bonheur, après lequel tous les
hommes
soupirent. Est-il une science aussi noble, aussi
le, nous devons nous considérer nous-mêmes sous deux rapports ; comme
hommes
, et comme chrétiens. Comme hommes, c’est-à-dire,
us-mêmes sous deux rapports ; comme hommes, et comme chrétiens. Comme
hommes
, c’est-à-dire, comme membres de la société, nous
re manière de nous y conduire : c’est ce que j’appelle la morale de l’
homme
dans la vie civile. Comme chrétiens, nous devons
ose : c’est ce que j’appelle la morale du chrétien. I. Morale de l’
homme
dans la vie civile. Nous naissons tous pour la
ndividus qui la composent. Mais il en est d’autres que la morale de l’
homme
dans la vie civile nous prescrit relativement à n
mporte d’étudier et de connoître nos semblables. Ainsi la morale de l’
homme
du monde consiste dans la pratique des vertus mor
ime de soi-même et l’estime des autres sont le plus grand bien dont l’
homme
du monde puisse jouir. La pratique de toutes les
le charme de cette jouissance ! La probité est le premier devoir de l’
homme
. Mais elle ne suffit point dans le sens que l’on
evoirs sont fort bien tracés, et qui est infiniment propre à former l’
homme
d’honneur, ce sont les Offices de Cicéron, tradui
de l’honnête, dont les vertus morales sont la base et la substance. L’
homme
y apprend à combiner tous les rapports qui le lie
cipes raisonnés de la morale dont je parle ici, dans ses Devoirs de l’
homme
et du citoyen. Cet ouvrage profond, solide, lumin
squelles il faut, comme je l’ai déjà dit, joindre la connoissance des
hommes
. Connoissance des hommes. La nature n’offre
’ai déjà dit, joindre la connoissance des hommes. Connoissance des
hommes
. La nature n’offre pas plus de diversité dans
espèce de ses productions, que dans les esprits et les caractères. L’
homme
sage les étudie tous, s’y accommode, y conforme m
de la société. Les avantages que nous retirons de la connoissance des
hommes
, sont infinis. Une liaison funeste, ou seulement
première cause de nos fautes ou de nos malheurs : la connoissance des
hommes
nous la fait éviter, en nous dirigeant dans le ch
t les victimes de la trahison et de la perfidie : la connoissance des
hommes
nous fait tenir, quand il le faut, dans les borne
éserve nuit bien souvent à nos propres intérêts : la connoissance des
hommes
nous donne de la confiance, et nous apprend jusqu
onfiance, et nous apprend jusqu’à quel point nous devons la porter. L’
homme
en place doit connoître le cœur humain, et les di
ons, que des agens fidèles et sûrs, intéressés à les faire réussir. L’
homme
qui veut parvenir, doit posséder aussi cette conn
de ne se servir que de ceux qui peuvent l’aider dans ses desseins. L’
homme
privé a un intérêt réel à juger sainement des act
ment des actions de ses semblables ; et c’est par la connoissance des
hommes
qu’il se met en état de le faire. Il sait disting
auses qui l’ont produite. Car une action aura un grand mérite dans un
homme
, et n’en aura qu’un très-petit dans un autre. Ell
ne doit pas se flatter d’acquérir une bien profonde connoissance des
hommes
par le seul secours des livres. Il faut pour cela
ons. La lecture des livres qui nous facilitent cette connoissance des
hommes
, est donc bien essentielle. Il en faut peu, mais
l’on voit un portrait de chaque caractère, tracé d’après nature. Cet
homme
unique, qui n’a pas plus été imité dans son genre
jamais obscur. Un des ouvrages les plus utiles pour l’instruction des
hommes
est le sien. A la suite des Mémoires pour servir
nce, père de Louis XVI, on a imprimé un Traité de la connoissance des
hommes
, que le P. Griffet, jésuite, rédacteur de ces mém
ce digne héritier du trône. Après avoir traité de la connoissance des
hommes
en général, et développé les meilleurs moyens de
la Houssaye a traduit de l’espagnol un fort bon ouvrage, intitulé : L’
Homme
de cour, par Balthasar Gracïan. En nous traçant l
r, par Balthasar Gracïan. En nous traçant les moyens de connoître les
hommes
, l’auteur nous apprend parfaitement la manière de
tation. Son ouvrage est un livre fait pour les bons esprits et pour l’
homme
qui a l’usage du monde. Plus on le lit avec réfle
nt qu’augmenter et perfectionner vos connoissances sur la morale de l’
homme
dans la vie civile. De ce premier point que je n’
ne le seroit pas. II. Morale du chrétien. Vous savez que ces
hommes
fameux de l’ancienne Grèce, appellés Philosophes
t tendre. Ils ne connoissoient pas la nature, la dignité, la fin de l’
homme
; et c’est cette ignorance qui les jeta dans un l
ieuse et la plus effrénée, et bien souvent la dégradation totale de l’
homme
, sont les principes ou les effets de leur morale.
ne raison qui l’admire, en atteste l’immuable vérité. En montrant à l’
homme
ses propres perfections dans tout leur éclat, cet
embloient leurs disciples, devinrent déserts. La vérité se montra aux
hommes
; les nations la reconnurent ; et la face du mond
eut-il qu’un livre à la fois si sublime et si sage soit l’ouvrage des
hommes
? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire, n
hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire, ne soit qu’un
homme
lui-même ? Est-ce là le ton d’un enthousiaste, ou
justesse dans ses réponses ! Quel empire sur ses passions ! Où est l’
homme
, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir
ifficulté sans la détruire. Il seroit plus inconcevable que plusieurs
hommes
d’accord eussent fabriqué ce livre, qu’il ne l’es
s et aux préceptes de notre religion ; religion qui a été révélée aux
hommes
; que le fils de Dieu même est venu établir sur l
être contestés : l’histoire n’en offre point d’aussi certains ; et l’
homme
qui ne craindroit pas de les révoquer en doute, d
on doit avoir un culte extérieur, parce qu’il est dans la nature de l’
homme
qu’il fasse éclater l’admiration, le respect, l’a
donne, et qui doivent se réaliser dans notre céleste patrie ! Aussi l’
homme
dégagé des vices de l’esprit et des folles passio
eil ou du libertinage ! Car, je le répète, on ne citera point un seul
homme
qui, en maîtrisant ses vices et ses passions, soi
r se rendre raison à soi-même de l’intime persuasion où sont tous les
hommes
de l’existence de Dieu. Car, si l’on peut suppose
es matérialistes démontré indigne de Dieu même, et désespérant pour l’
homme
. Quand on a lu ce livre avec quelque attention, o
indre à cet excellent traité les Pensées sur la religion, par Pascal,
homme
de génie, qui nous apprend à parler peu, et à dir
nce la plus importante de toutes, et pour le chrétien, et même pour l’
homme
du monde. Le livre où l’on peut le mieux la puise
vrage écrit avec force, avec élévation, et plein d’idées profondes. L’
homme
y est représenté comme un être capable de vertu e
ses propres yeux, y est fidèlement exposé. En un mot, la nature de l’
homme
, le principe de ses vices et de ses vertus, les m
u Pécheur, par le P. Salazar, jésuite. Les quatre fins dernières de l’
homme
y sont traitées avec cette raison saine et religi
t des préceptes de l’évangile, et sur tous les devoirs de la vie d’un
homme
du monde. Ce sont des méditations pour tous les j
n, je la distingue fort de l’oraison. Un prince ne peut guère être un
homme
d’oraison : mais il doit méditer ses devoirs ; et
n de particulier pour les princes, qu’en tant qu’ils sont au rang des
hommes
du monde. Le P. Griffet s’empressa de travailler
s) que le vrai chrétien s’attire toujours l’estime générale ; que les
hommes
sages l’aiment, et que les libertins se sentent f
e dans les actions, l’aménité dans le caractère ; voilà ce qui fait l’
homme
vraiment aimable et généralement estimé. Mais qu’
t généralement estimé. Mais qu’on joigne sur-tout à ces qualités de l’
homme
du monde, les vertus du vrai chrétien ; et l’on a
tés de l’homme du monde, les vertus du vrai chrétien ; et l’on aura l’
homme
parfait, autant qu’il peut l’être dans son état a
lligence s’alliait à la vertu, élevé librement par un père qui fut un
homme
supérieur, Blaise Pascal manifesta dès l’enfance
mis aux particuliers de demander la mort de personne, et que quand un
homme
nous aurait ruinés, estropiés, brûlé nos maisons,
portera-t-on incontinent le poignard dans le sein ? Non : la vie des
hommes
est trop importante, on y agit avec plus de respe
et la naissance. Et croyez-vous qu’un seul suffise pour condamner un
homme
à mort ? Il en faut sept pour le moins. Il faut q
mme fidèles dispensateurs de cette puissance divine d’ôter la vie aux
hommes
, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépo
ités à connaître2. N’est-ce pas là traiter indignement la raison de l’
homme
, et la mettre en parallèle avec l’instinct des an
les limites qu’elle leur a prescrites3. Il n’en est pas de même de l’
homme
, qui n’est produit que pour l’infinité. Il est da
naissances, il peut aussi les augmenter facilement ; de sorte que les
hommes
sont aujourd’hui en quelque sorte dans le même ét
vient que, par une prérogative particulière, non-seulement chacun des
hommes
s’avance de jour en jour dans les sciences, mais
hommes s’avance de jour en jour dans les sciences, mais que tous les
hommes
ensemble y font un continuel progrès à mesure que
ivers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des
hommes
que dans les âges différents d’un particulier. De
les âges différents d’un particulier. De sorte que toute la suite des
hommes
, pendant le cours de tant de siècles, doit être c
ndant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même
homme
qui subsiste toujours et qui apprend continuellem
le plus distant de l’enfance, qui ne voit que la vieillesse chez cet
homme
universel ne doit pas être cherchée dans les temp
t véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l’enfance des
hommes
proprement ; et comme nous avons joint à leurs co
s autres. (Préface sur le Traité du vide. 1647-1651.) Misère de l’
homme
Que l’homme contemple donc la nature entière
ce sur le Traité du vide. 1647-1651.) Misère de l’homme Que l’
homme
contemple donc la nature entière dans sa haute et
sance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’
homme
étant revenu à soi considère ce qu’il est au prix
les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. Qu’est-ce qu’un
homme
dans l’infini ? Mais, pour lui présenter un autre
nce qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin, qu’est-ce que l’
homme
dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini,
t l’infini où il est englouti. (Pensées de Pascal.) Grandeur de l’
homme
Nous avons une si grande idée de l’âme de l’h
Grandeur de l’homme Nous avons une si grande idée de l’âme de l’
homme
, que nous ne pouvons souffrir d’en être méprisés
s et de n’être pas dans l’estime d’une âme ; et toute la félicité des
hommes
consiste dans cette estime. La plus grande basses
é des hommes consiste dans cette estime. La plus grande bassesse de l’
homme
est la recherche de la gloire : mais c’est cela m
tielle qu’il ait, il n’est pas satisfait s’il n’est dans l’estime des
hommes
. Il estime si grande la raison de l’homme, que, q
il n’est dans l’estime des hommes. Il estime si grande la raison de l’
homme
, que, quelque avantage qu’il ait sur la terre, s’
la terre, s’il n’est placé avantageusement aussi dans la raison de l’
homme
, il n’est pas content. C’est la plus belle place
ner de ce désir, et c’est la qualité la plus ineffaçable du cœur de l’
homme
. Et ceux qui méprisent le plus les hommes, et qu
us ineffaçable du cœur de l’homme. Et ceux qui méprisent le plus les
hommes
, et qui les égalent aux bêtes, encore veulent-ils
re, qui est plus forte que tout, les convainquant de la grandeur de l’
homme
plus fortement que la raison ne les convainc de l
que la raison ne les convainc de leur bassesse. Cette duplicité de l’
homme
est si visible, qu’il y en a qui ont pensé que no
tinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève2. La grandeur de l’
homme
est si visible, qu’elle se tire même de sa misère
isère. Car ce qui est nature aux animaux, nous l’appelons misère en l’
homme
, par où nous reconnaissons que la nature étant au
yeux ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. La grandeur de l’
homme
est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un a
ur. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un roi dépossédé1. L’
homme
connaît qu’il est misérable. Il est donc misérabl
rend et m’engloutit comme un point ; par la pensée je le comprends. L’
homme
n’est qu’un roseau le plus faible de la nature, m
utte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’
homme
serait encore plus noble que ce qui le tue, parce
r. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. L’
homme
est visiblement fait pour penser : c’est toute sa
ir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être
homme
. Il est dangereux de trop faire voir à l’homme co
qu’être roi et qu’être homme. Il est dangereux de trop faire voir à l’
homme
combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer s
s-avantageux de lui représenter l’un et l’autre. Il ne faut pas que l’
homme
croie qu’il est égal aux bêtes, ni aux anges3, ni
squ’à ce qu’il comprenne qu’il est un monstre incompréhensible. Que l’
homme
maintenant s’estime son prix. Qu’il s’aime, car i
t de vérité ou constante, ou satisfaisante. Je voudrais donc porter l’
homme
à désirer d’en trouver, à être prêt et dégagé des
dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’
homme
pour en savoir tous les ressorts, et pour trouver
homme. Cette qualité universelle me plaît seule. Lorsqu’en voyant un
homme
on se souvient de son livre, c’est mauvais signe.
un sujet, sa condition est toujours rabaissée par la dépendance. Les
hommes
qui désirent naturellement ce qu’il y a de plus p
ccompagnée de tous les sujets possibles d’étonnement, le degré où les
hommes
n’avoient pu atteindre est rempli par une jeune r
condescendance qu’il daigne entrer en communication avec le reste des
hommes
, et toutes ces considérations jointes me font pro
e serviteur1. 1. Chateaubriand a dit de Pascal : « Il y avait un
homme
qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, a
grandes erreurs de l’ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres
hommes
commencent à peine de naître, ayant achevé de par
hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’
homme
. Cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal. »
et de soi-même.) le chapitre consacré aux différences qui séparent l’
homme
des animaux. 1. Comparer Fontenelle, Digression
hropie chrétienne : forte, douce et tendre. » 1. Pascal a dit : « L’
homme
ne sait à quel rang se mettre. Il est véritableme
ue trop, repris-je, et vous feriez beaucoup mieux de parler en galant
homme
. » (Méré, Œuvres posthumes.) Joubert a dit : « Il
ité de son esprit. Oui, c’est par l’âme que Pascal est grand et comme
homme
et comme écrivain : le style qui réfléchit cette
perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. Un
homme
mou et amusé ne peut jamais être qu’un pauvre hom
andes places, il n’y sera que pour se déshonorer. La mollesse ôte à l’
homme
tout ce qui peut faire les qualités éclatantes. U
esse ôte à l’homme tout ce qui peut faire les qualités éclatantes. Un
homme
mou n’est pas un homme ; c’est une demi-femme. L’
ce qui peut faire les qualités éclatantes. Un homme mou n’est pas un
homme
; c’est une demi-femme. L’amour de ses commodités
de langueur dès qu’il regarde le travail de près. Que faire d’un tel
homme
? il n’est bon à rien. Les affaires l’ennuient, l
e matin, et toute la vie comme cette journée. Encore une fois, un tel
homme
n’est bon à rien. Il ne faudrait que de l’orgueil
il pour ne se pouvoir supporter soi-même dans un état si indigne d’un
homme
. Le seul honneur du monde suffit pour faire creve
l’orgueil de dépit et de rage, quand on se voit si imbécile2. Un tel
homme
non-seulement sera incapable de tout bien, mais i
outenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les
hommes
bons et heureux2. Plus un déclamateur ferait d’ef
it me paraîtrait le rendre indigne de toute admiration. Je cherche un
homme
sérieux, qui me parle pour moi et non pour lui, q
moi et non pour lui, qui veuille mon salut et non sa vaine gloire. L’
homme
digne d’être écouté est celui qui ne se sert de l
s paroles , dit S. Augustin, mais les paroles dépendent de lui 1. Un
homme
qui a l’âme forte et grande, avec quelque facilit
. Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole, comme un
homme
modeste de son habit pour se couvrir. Il tonne, i
rapide simplicité de Démosthène1. La simplicité en poésie Un
homme
qui pense beaucoup veut beaucoup dire ; il ne peu
faibles yeux. Je demande un poëte aimable, proportionné au commun des
hommes
, qui fasse tout pour eux et rien pour lui. Je veu
abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’
hommes
soient capables de le trouver. Je préfère l’aimab
ver. Je préfère l’aimable au surprenant et au merveilleux. Je veux un
homme
qui me fasse oublier qu’il est auteur, et qui se
on peint, et pour atteindre à tous les divers caractères ! Combien un
homme
est-il au-dessus de ce qu’on nomme esprit, quand
croire qu’une si prodigieuse découverte ne soit due qu’à l’audace des
hommes
. Dieu ne donne aux passions humaines, lors même q
e qu’il leur faut pour être les instruments de ses desseins ; ainsi l’
homme
s’agite, mais Dieu le mène6. La foi plantée dans
egardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
hommes
qu’on voit venir du haut des montagnes apporter l
, quelle fut d’abord votre surprise, et qui peut la représenter ? Des
hommes
qui viennent à vous, sans être attirés par aucun
par aucun motif, ni de commerce, ni d’ambition, ni de curiosité ; des
hommes
qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même
sa voix se fait entendre d’un bout de l’univers à l’autre à tous les
hommes
comme à moi. Pendant qu’il me corrige en France,
comme à moi. Pendant qu’il me corrige en France, il corrige d’autres
hommes
à la Chine, au Japon, dans le Mexique et dans le
apon, dans le Mexique et dans le Pérou, par les mêmes principes. Deux
hommes
qui ne se sont jamais vus, qui n’ont jamais enten
r l’un de l’autre, et qui n’ont jamais eu de liaison avec aucun autre
homme
qui ait pu leur donner des notions communes, parl
ans un hémisphère ce qu’on répondra dans l’autre sur ces vérités. Les
hommes
de tous les pays et de tous les temps, quelque éd
étrangers à nos yeux. C’est elle qui donne des pensées uniformes aux
hommes
les plus jaloux et les plus irréconciliables entr
aloux et les plus irréconciliables entre eux ; c’est elle par qui les
hommes
de tous les siècles et de tous les pays sont comm
tous leurs autres jugements moins clairs. C’est elle qui fait que les
hommes
, tout dépravés qu’ils sont, n’ont point encore os
ne le souffre pas ; et il sait borner la folie la plus impudente des
hommes
. Après tant de siècles de règne effréné du vice,
l’oreille de peur d’être humiliés par ses corrections. Sans doute, l’
homme
qui craint d’être corrigé par cette raison incorr
e, et qui a besoin qu’une autre la redresse à chaque moment. Tous les
hommes
sont raisonnables de la même raison qui se commun
d’entendre sa voix ? Où est-elle cette vive lumière qui illumine tout
homme
venant en ce monde ? Où est-elle cette pure et do
l d’intelligence éclaire tous les esprits. La substance de l’œil de l’
homme
n’est point la lumière ; au contraire l’œil empru
t au dehors qu’il répand ses rayons ; il habite en chacun de nous. Un
homme
ne peut jamais dérober ses rayons à un autre homm
chacun de nous. Un homme ne peut jamais dérober ses rayons à un autre
homme
: on le voit également en quelque coin de l’unive
le voit également en quelque coin de l’univers qu’on soit caché ; un
homme
n’a jamais besoin de dire à un autre : retirez-vo
ux malades qui se ferment à sa lumière ; et encore n’y a-t-il point d’
homme
si malade et si aveugle qui ne marche encore à la
me nous ne pouvons discerner aucun corps qu’aux rayons du soleil. Les
hommes
peuvent nous parler pour nous instruire ; mais no
il faut toujours revenir à lui, et l’écouter pour la décision. Si un
homme
nous disait qu’une partie égale le tout dont elle
l’écoutant nous ne pouvons le contredire. Rien ne ressemble moins à l’
homme
que ce maître invisible qui l’instruit et le juge
vec mesure à tous les êtres intelligents. On ne peut point dire que l’
homme
se donne lui-même les pensées qu’il n’avait pas ;
n’avait pas ; on peut encore moins dire qu’il les reçoive des autres
hommes
, puisqu’il est certain qu’il n’admet, et ne peut
si ce qu’on lui dit y répugne. Il y a donc une école intérieure où l’
homme
reçoit ce qu’il ne peut ni se donner, ni attendre
l’homme reçoit ce qu’il ne peut ni se donner, ni attendre des autres
hommes
, qui vivent d’emprunt comme lui. Voilà donc deux
ne possède jamais rien que d’emprunt. L’autre est commune à tous les
hommes
, supérieure à eux ; elle est parfaite, éternelle,
et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donner aux
hommes
: la première est de se faire aimer, non pour êtr
Il y en a une autre qui est une fausse monnaie, quand on se donne aux
hommes
pour leur plaire, pour les éblouir, pour usurper
s assemblées publiques ; ils ne sont pas sociables pour l’intérêt des
hommes
, mais pour abuser de tout le genre humain. Ils on
esprit flatteur, insinuant, artificieux, pour corrompre les mœurs des
hommes
comme les courtisanes, et pour réduire en servitu
u’il y a de meilleur est le plus pernicieux de tous les maux. De tels
hommes
sont les pestes du genre humain. Au moins l’amour
nvie des sots ; mais ces sots sont tout le genre humain aveuglé. Tout
homme
qui ne connaît point Dieu qui est tout, et le néa
jeunir en Jésus-Christ pour la vie éternelle, et laisser vieillir cet
homme
extérieur, qui est, selon saint Paul, « le corps
vous faire un trop long sermon ; pardonnez-le, s’il vous plaît, à un
homme
qui a gardé un long silence. (Fénelon, Correspond
sse jamais ni votre autorité, ni leur respect. Étudiez sans cesse les
hommes
; apprenez à vous en servir sans vous livrer à eu
ntrépide à la guerre, décisif dans ses conseils, supérieur aux autres
hommes
par la noblesse de ses sentiments ; sans hauteur,
dre d’après nature, et observer tous les caractères. Je crois que les
hommes
de tous les siècles ont eu à peu près le même fon
ntredire personne ; je dis historiquement quel est mon goût, comme un
homme
, dans un repas, dit naïvement qu’il aime mieux un
iscrétion, nécessaires pour le repos de la société, demandent que les
hommes
se tolèrent mutuellement dans la variété d’opinio
ble et plus naturel. 1. Allusion à l’allégorie où Platon compare les
hommes
dont la Philosophie n’a pas encore éclairé l’igno
nés à tous, des théâtres, des portiques, et partout le sentiment de l’
homme
dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le te
ifestations dans la nature et ses manifestations dans les œuvres de l’
homme
? La lumière grise et terne ou brillante et dorée
t un autre charme non moins ravissant. Elles associent la pensée de l’
homme
à la pensée de Dieu. » 1. Le peuple juif mérite
é une connaissance plus complète des faits, des temps, des lieux, des
hommes
, des institutions ; tant d’expériences fécondes,
détruites et refaites ; les excès des peuples, les fautes des grands
hommes
, les chutes des gouvernements, les prodiges de la
part des volontés particulières qui attestent la liberté morale de l’
homme
, et l’action des lois générales de l’humanité ver
es détails éphémères des événements et les intentions périssables des
hommes
, elle transmet avec certitude les résultats génér
l’âme au récit des choses mémorables, qu’elle fait servir les grands
hommes
à en former d’autres, qu’elle communique aux géné
qu’elle expose dans ce qui arrive la part de la fortune et celle de l’
homme
, c’est-à-dire l’action des lois générales et les
ture est devenue plus nécessaire encore aujourd’hui qu’autrefois, aux
hommes
publics obligés de faire prévaloir leurs pensées
-être appartient-il à l’Académie française, le jour où elle reçoit un
homme
d’État aussi éclairé dans ses rangs, de rappeler
ui a produit la plus vaste des révolutions et le plus merveilleux des
hommes
, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans
face de tous côtés visitée et déjà presque trop étroite du globe, les
hommes
de notre siècle la resserrent, et, pour ainsi dir
ts s’unissent, les pensées s’échangent, et, vainqueur de la nature, l’
homme
, reportant ses regards de sa demeure sur lui-même
a grandeur, comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons hommage aux
hommes
qui par leurs travaux nous ont ouvert ces voies g
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’
homme
d’État. Elle offre surtout des enseignements et d
ui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand
homme
qui avait contribué à l’affranchissement et à la
idérablement sur les destinées de son pays. Mais si Franklin a été un
homme
de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s
son pays. Mais si Franklin a été un homme de génie, il a été aussi un
homme
de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a
n homme de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s’il a été un
homme
vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il
n homme de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a été aussi un
homme
honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il
té un homme vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il a été un
homme
d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué
et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux
hommes
, et par là de se préparer la plus douce des satis
ce, par ces nobles serviteurs de l’humanité, qu’on appelle les grands
hommes
. C’est par eux que le genre humain marche de plus
lus à la science et au bonheur. L’inégalité qui les sépare des autres
hommes
et que les autres hommes seraient tentés d’abord
nheur. L’inégalité qui les sépare des autres hommes et que les autres
hommes
seraient tentés d’abord de maudire, ils en comble
En effet, au bout de quelques générations, ce qui était le génie d’un
homme
devient le bon sens du genre humain, et une nouve
de vérité qui, en détruisant une misère, ne tue un vice. Honorons les
hommes
supérieurs, et proposons-les en imitation ; car c
. 294). 1. Comparez les passages suivants : En nous montrant les
hommes
tels qu’ils sont, De notre cœur elle éclaire le f
nd elle est bien enseignée, devient une école de morale pour tous les
hommes
. Elle décrie les vices, elle démasque les fausses
ige enchanteur des richesses et de tout ce vain éclat qui éblouit les
hommes
, et démontre par mille exemples, plus persuasifs
présente, elle fait conclure que la vertu est le véritable bien de l’
homme
, et qu’elle seule le rend véritablement grand et
connu jusqu’alors, le récipiendaire prit pour sujet de son discours l’
homme
de lettres citoyen. Voici l’idée qu’il s’en forme
élever au ton prophétique ; mais ce n’est pas, à coup sûr, celui de l’
homme
de lettres méditant paisiblement un ouvrage utile
ible qu’il y eût rien de simple, rien de naturel dans les écrits d’un
homme
obligé de violenter à ce point la nature, et dont
étalage de mots, de cet entassement de phrases vides de sens ? Que l’
homme
de lettres doit aimer son pays. Fallait-il ouvrir
acer des paroles ». (Disc. à l’académie). Thomas continue : « Il (l’
homme
de lettres) peint les infortunés qui gémissent. I
ous les maux. Il entreprend de diriger les opinions. — La gloire de l’
homme
qui écrit est donc de préparer des matériaux util
re de l’homme qui écrit est donc de préparer des matériaux utiles à l’
homme
qui gouverne, etc. » Non ; ce n’est point à l’ho
riaux utiles à l’homme qui gouverne, etc. » Non ; ce n’est point à l’
homme
de lettres à se mêler de politique : rarement il
qui gouvernent : il y a un peu trop loin de la science qui étudie les
hommes
, du talent même qui les connaît, au grand art qui
e philosophe, par sa vie obscure, doit mieux juger les choses que les
hommes
». Qui ne sait, et qui peut douter à présent que
avec elle le char qu’ils avaient entrepris de conduire ? Sans doute l’
homme
de lettres peut, en compassant,en analysant, dans
ller, qui était surtout celle de Thomas, ne constitue pas cependant l’
homme
profondément versé dans telle ou telle de ces par
-on des exemples de cet enthousiasme de commande, où l’on reconnaît l’
homme
qui s’est promené à grands pas pour s’échauffer ?
é à grands pas pour s’échauffer ? Écoutez : « La vertu le réclame (l’
homme
de lettres). Elle parle à son cœur ; elle lui dit
re te fit ce présent immortel. Étends mon empire sur la terre ; que l’
homme
coupable ne puisse te lire sans être tourmenté ;
tiguent ; qu’ils aillent dans son cœur remuer le remords : mais que l’
homme
vertueux, en lisant, éprouve un charme secret qui
e Socrate buvant la ciguë, te lisent, et pardonnent à l’injustice des
hommes
, etc. » (Discours à l’académie). Veut-on de ces
ntesque que l’on prenait bonnement pour le sublime de la morale ? «
Homme
de lettres, si tu as de l’ambition, ta pensée dev
lave, et ton âme n’est plus à toi. Va, la richesse ne cherche pas les
hommes
libres. Elle ne pénètre pas dans les solitudes. E
coup trop simple pour Thomas. Aussi vous dira-t-il, que « Cent mille
hommes
opposés à cent mille hommes forment des masses re
. Aussi vous dira-t-il, que « Cent mille hommes opposés à cent mille
hommes
forment des masses redoutables qui s’étudient, s’
(Éloge de Descartes). « Il franchit les barrières qui sont entre l’
homme
et l’infini, et, le compas à la main, mesure les
es était honoré d’un triomphe public ; puisque La Harpe lui-même, cet
homme
dont le goût est ordinairement si sûr et la criti
e morale et de littérature. Quand il dit, par exemple, que les grands
hommes
pèsent sur l’univers et l’univers sur eux, cette
t la naïveté de tous les deux ; il instruit en badinant, persuade aux
hommes
la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits
tu par l’organe des bêtes, élève les petits objets jusqu’au sublime :
homme
unique dans son genre d’écrire ; toujours origina
re de ce qui est mauvais qu’il est mauvais. Cet autre2 vient après un
homme
loué, applaudi, admiré, dont les vers volent en t
et si on en profite. Quelle grande acquisition avez-vous faite en cet
homme
illustre ! À qui m’associez-vous ? (Discours pron
etien content de soi et de son esprit l’est de vous parfaitement. Les
hommes
n’aiment point à vous admirer ; ils veulent plair
ne l’est pas, il est d’après un grand3. Si quelquefois il sourit à un
homme
du dernier ordre, à un homme d’esprit, il choisit
un grand3. Si quelquefois il sourit à un homme du dernier ordre, à un
homme
d’esprit, il choisit son temps si juste qu’il n’e
et décisifs avec ceux qui ne savent rien. Ils parlent de guerre à un
homme
de robe, et de politique à un financier ; ils sav
qu’ils en ont besoin ; et celui à qui ils ont recours n’est guère un
homme
sage, ou habile, ou vertueux ; c’est un homme à l
recours n’est guère un homme sage, ou habile, ou vertueux ; c’est un
homme
à la mode. Clitiphon ou l’important Je va
rez davantage par cette conduite que par ne vous pas laisser voir1. O
homme
important et chargé d’affaires, qui, à votre tour
euse pour moi que celle qui vous est utile ! Les écrivains et les
hommes
de finance Si les pensées, les livres et leur
sur les savants ! Quelle majesté n’observent-ils pas à l’égard de ces
hommes
chétifs, que leur mérite n’a ni placés ni enrichi
daignaient pas l’associer4 à leur table, qui le regardaient comme un
homme
qui n’était pas riche, et qui faisait un livre ?
, en d’autres termes, qu’il n’est propre à rien. Ainsi la plupart des
hommes
, occupés d’eux seuls dans leur jeunesse, corrompu
ir ; et ils profitent rarement de cette leçon si importante : que les
hommes
devraient employer les premières années de leur v
rs ; qui remettrait de la dignité dans les différentes conditions des
hommes
, de la sérénité sur leurs visages ; qui étendrait
que méditer, parler, lire et être tranquille s’appelât travailler. Un
homme
de mérite, et qui est en place, n’est jamais inco
squ’il n’est que l’écho de quelqu’un qu’il vient de quitter. C’est un
homme
qui est de mise un quart d’heure de suite, qui le
de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les
hommes
en sauraient avoir : aussi a-t-il l’air et le mai
rtie ; qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les
hommes
se relayent pour le contempler1. La vraie et
qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les
hommes
ne l’accordent guère, et il s’en passe. Le Gr
passe. Le Grand Condé 1 Émile était né ce que les plus grands
hommes
ne deviennent qu’à force de règles, de méditation
a faites et par celles qu’il aurait pu faire. On l’a regardé comme un
homme
incapable de céder à l’ennemi, de plier sous le n
uyais », avec la même grâce qu’il disait : « Nous les battîmes » ; un
homme
dévoué à l’État, à sa famille, au chef de sa fami
, à sa famille, au chef de sa famille ; sincère pour Dieu et pour les
hommes
, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été
ur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un
homme
vrai, simple, magnanime, à qui il n’a manqué que
eux devance l’âge3. Ils naissent instruits4, et ils sont plus tôt des
hommes
parfaits que le commun des hommes ne sort de l’en
nstruits4, et ils sont plus tôt des hommes parfaits que le commun des
hommes
ne sort de l’enfance. Le souverain Que de
es, de services, de bienveillance, de générosité, de fermeté, dans un
homme
qui s’est depuis quelque temps livré à la cour, e
rai-je ? des torrents de louanges pour ce qu’a fait ou ce qu’a dit un
homme
placé et qui est en faveur, et pour tout autre un
pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’
hommes
qui taillent et qui coupent, qui vont et qui vien
l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des
hommes
; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet
dée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement. L’
homme
en place Vient-on de placer quelqu’un dans un
issent entraîner au torrent qui les porte, qui les force de dire d’un
homme
ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pa
sent pas, comme de louer souvent celui qu’ils ne connaissent point. L’
homme
d’esprit, de mérite, ou de valeur, devient en un
se place aux fenêtres, pour observer les traits et la contenance d’un
homme
qui est condamné, et qui sait qu’il va mourir : v
i sait qu’il va mourir : vaine, maligne, inhumaine curiosité1. Si les
hommes
étaient sages, la place publique serait abandonné
: il se déconcerte, il s’étourdit ; c’est une courte aliénation3. Un
homme
qui vient d’être placé ne se sert plus de sa rais
elleu.) 1. Remplir le ride du temps. Pascal a dit : « On charge les
hommes
, dès l’enfance, du soin de leur honneur, de leur
cine, Iphigénie, I, 2.) Non, elle est générale, et je hais tous les
hommes
, Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisan
que de mépris qu’un prince donne d’un particulier fait au cœur de cet
homme
une plaie incurable. » Bossuet exprime la même id
ison sunèbre de la reine d’Angleterre.) « Médina-Sidonia était de ces
hommes
à qui il ne manque rien pour cheminer. » (Saint-S
.) 2. Voir Montaigne, Essais, III, 8 : « Il ne fault que veoir un
homme
eslevé en dignité : quand nous l’aurions cogneu,
eslevé en dignité : quand nous l’aurions cogneu, trois jours devant,
homme
de peu, il coule insensiblement en nos opinions u
de mérite, etc » (Note de M. Helleu.) La Bruyère donne ce conseil aux
hommes
constitués en de hautes charges : « Ministres, f
ts-fils ? Ne m’en croyez pas ; regardez cette unique fois de certains
hommes
que vous ne regardez jamais, que vous dédaignez :
idéreront avidement vos portraits et vos médailles ; ils diront : Cet
homme
, dont vous regardez la peinture, a parlé à son ma
ert, le Dix-huitième siècle, satire.) Gœthe a dit : « Voilà bien les
hommes
! ils aiment à voir, en vrais badauds, les malheu
u bien de la peine et du temps, et une occasion unique pour percer. L’
homme
de mérite et aussi l’homme de lettres en avaient
mps, et une occasion unique pour percer. L’homme de mérite et aussi l’
homme
de lettres en avaient cruellement souffert. Le ju
sait à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté de jugement des
hommes
; il ne peut s’empêcher de se railler de ceux qui
ces traits que tous les juges éclairés ont reconnu dans Massillon un
homme
du très petit nombre de ceux que la nature fit él
prière. — Faut-il apprendre à un malade à demander sa guérison ; à un
homme
pressé de la faim, à solliciter de la nourriture
ce d’accord avec l’orateur, et que l’on ne se rende pas à sa voix. Un
homme
, dont la belle âme avait plus d’un rapport avec c
pas suivre, ne pas aimer une religion qui descend à la faiblesse de l’
homme
, pour lui donner la force de s’élever jusqu’à ell
i convaincantes, toujours puisées dans la nature et dans le cœur de l’
homme
, que l’on ne peut pas ne pas rester convaincu ave
rés ; il sait quel obstacle il va trouver dans la fierté du cœur de l’
homme
, eh bien ! c’est ce même cœur qu’il va forcer de
que de vous entendre justifier vos animosités, en nous disant que cet
homme
n’a rien oublié pour vous perdre ; qu’il a fait é
devant le juge éternel la même indulgence dont il aura usé envers les
hommes
. Rien ne doit le borner dans sa charité que la ch
titude et la croyance desquels repose essentiellement le bonheur de l’
homme
. Mais c’est ici que la différence des manières va
essité que lui impose la corruption des mœurs, de venir prouver à des
hommes
, à des chrétiens, la certitude d’une vérité qui n
timable. « Il est triste, sans doute, dit-il, de venir prouver à des
hommes
à qui l’on a annoncé Jésus-Christ, que leur être
que de pareilles idées aient besoin d’être rappelées au souvenir des
hommes
; plus triste encore qu’elles aient besoin de pre
s simples lumières de la raison ont convaincu dans tous les temps les
hommes
de l’immortalité de leur âme ; et s’il s’en est t
chose d’effrayant ; et, comme il n’y a plus de terme à la folie de l’
homme
abandonné à lui-même, ils ne rougissent pas de se
ta en naissant les principes de religion naturelle communs à tous les
hommes
: il trouva écrite dans son cœur une loi qui défe
Ainsi vécut d’abord l’impie sur la terre : il adora avec le reste des
hommes
un être suprême ; il redouta ses châtiments, il a
ectes ; à mesure qu’il s’est abruti, il a tâché de se persuader que l’
homme
était semblable à la brute. Il n’est devenu impie
rands efforts qu’il doit la découverte d’une vérité, que le reste des
hommes
, jusqu’à lui, avait ignorée ou détestée ». Les r
s cet autre monde dont on nous parle. Le juste meurt comme l’impie, l’
homme
comme la bête ; et nul ne revient pour nous dire
tient aux preuves de sentiment. « Si tout doit finir avec nous, si l’
homme
ne doit rien attendre après cette vie, et que ce
-ils toujours un fonds d’ennui et de tristesse dans notre cœur ? Si l’
homme
n’a rien au-dessus de la bête, que ne coule-t-il
goût, sans tristesse, dans la félicité des sens et de la chair ? Si l’
homme
n’a point d’autre bonheur à espérer, qu’un bonheu
Si tout meurt avec le corps, qui est-ce qui a pu persuader à tous les
hommes
de tous les siècles et de tous les pays, que leur
dée étrange d’immortalité ? Un sentiment si éloigné de la nature de l’
homme
, puisqu’il ne serait né que pour les fonctions de
Cependant cette idée si extraordinaire est devenue l’idée de tous les
hommes
: ce sentiment, qui n’aurait pas dû même trouver
pas ici une collusion ; car comment ferez-vous convenir ensemble les
hommes
de tous les pays et de tous les siècles ? Ce n’es
erselle du monde, ce dogme n’a point eu de chef et de protecteur. Les
hommes
se le sont persuadés eux-mêmes, ou plutôt la natu
vez seul de votre avis ; allez donc chercher dans une autre terre des
hommes
d’une autre espèce, et semblables à la bête ; ou
re propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tous les
hommes
, l’impression commune de l’auteur qui les a tous
la foi de tous les siècles, une crédulité ; le sentiment de tous les
hommes
, une erreur populaire ; les premiers principes de
se trouve faux, pour qu’il ne soit pas éternellement malheureux. » Ô
homme
! je vous montrerai une voie plus sûre de vous ca
le court espace de cette vie ». Rapprochons un moment de Masillon un
homme
dont les philosophes récuseront peut-être l’autor
i aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux
hommes
qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Di
tragédie. Plus heureux dans l’éloge de Voltaire, La Harpe l’a jugé en
homme
de goût, et la plupart de ses décisions sont deve
’est un excès que son motif rend excusable. Il est si rare de voir un
homme
de lettres dignement loué par ses confrères, qu’i
à coup élevant sa voix : « Romains, dit-il, vous avez perdu un grand
homme
, et moi j’ai perdu un ami. Je ne viens pas pleure
té soixante ans vertueux, et qui, vingt ans de suite, a été utile aux
hommes
; celui qui, dans tout le cours de sa vie n’a poi
sant, généreux, pourquoi le plaindre ? Romains, la pompe funèbre de l’
homme
juste est le triomphe de la vertu qui retourne à
ie signification du mot : tout doit donc porter ici le caractère de l’
homme
et offrir le ton du genre. Apollonius retrace aux
ient honorés d’obéir à ses caprices. On lui laissa sentir qu’il était
homme
; et l’habitude de souffrir fut la première leçon
à vous imitez ces peuples de l’Orient, chez qui la mollesse dégrade l’
homme
dès sa naissance ; et vos âmes se trouvent presqu
evint familière comme la sienne ; l’éloquence lui apprit à parler aux
hommes
; l’histoire lui apprit à les juger ; l’étude des
ui devait vous gouverner ; mais c’est l’éducation morale qui achève l’
homme
et constitue sa grandeur : c’est elle qui a fait
emiers fondements. Thomas était le plus honnête, le plus vertueux des
hommes
; et ce même écrivain, dont la morgue et l’emphas
et les brigands. Quoi donc ! la philosophie serait-elle l’ennemi des
hommes
et le fléau des états ? Romains, croyez-en un vie
u et cherche à la pratiquer : la philosophie est l’art d’éclairer les
hommes
pour les rendre meilleurs ; c’est la morale unive
e. Il ne chercha point à s’égarer dans des connaissances inutiles à l’
homme
: il vit bientôt que l’étude de nature était un a
tes qui étaient autour de lui ; il en distingua une qui apprenait à l’
homme
à s’élever au-dessus de lui-même : elle lui décou
on effroi redoubla. Je vis que mes obligations étaient au-dessus d’un
homme
, et que mes facultés n’étaient que celles d’un ho
t au-dessus d’un homme, et que mes facultés n’étaient que celles d’un
homme
. Il faudrait que l’œil du prince pût embrasser ce
a vérité, rien d’après les conventions. Est-ce donc là la raison d’un
homme
? Est-ce la mienne ? » Enfin, je me demandai si j
mpereur), tremble surtout quand tu seras sur le trône. Des milliers d’
hommes
chercheront à t’arracher ta volonté pour te donne
et l’âme d’un esclave. Oui, ton âme ne sera plus à toi, elle sera à l’
homme
méprisable et hardi qui voudra s’en saisir. » Ces
presque dans le désespoir. Ô Dieu ! m’écriai-je, puisque la race des
hommes
que tu as jetée sur la terre avait besoin d’être
e avait besoin d’être gouvernée, pourquoi ne leur as-tu donné que des
hommes
pour régner sur eux ? Être bienfaisant, je réclam
ne voix secrète qui me dit : Quoi que tu fasses, tu seras toujours un
homme
; mais conçois-tu bien à quel degré de perfection
oujours un homme ; mais conçois-tu bien à quel degré de perfection un
homme
peut s’élever ? Vois la distance qui est d’Antoni
monie de ton empire. Les préjugés et les passions qui dominent tant d’
hommes
et de princes s’anéantiront pour toi : tu ne verr
porte à la cendre de Marc-Aurèle les hommages de l’Italie ». Un autre
homme
parut. Son visage était brûlé par un soleil arden
la cendre de Marc-Aurèle les hommages de l’Asie ». Enfin, il parut un
homme
des rives du Danube. Il portait l’habillement des
point étonné. Je me sentais élevé par ses discours. Romains, le grand
homme
mourant a je ne sais quoi d’imposant et d’auguste
que de mourir. Enfin, il nous fit appeler : tous les amis de ce grand
homme
et les principaux de l’armée vinrent se ranger au
à l’héritier de Marc-Aurèle : « Mais toi qui vas succéder à ce grand
homme
, ô fils de Marc-Aurèle ! ô mon fils ! permets ce
régner, il faut que tu sois ou le plus juste ou le plus coupable des
hommes
: le fils de Marc-Aurèle aurait-il à choisir ? On
u nom de l’univers qui t’est confié ; je te parle pour le bonheur des
hommes
et pour le tien. Non, tu ne seras point insensibl
sont les mérites éminents de ce grand esprit qui aborda l’histoire en
homme
d’État, prédestiné aux luttes et aux triomphes de
la destinée, n’a été plus naturelle que pour Washington ; car jamais
homme
n’a paru, n’a été réellement, dès sa jeunesse et
hardi se complaisait dans les aventures et les périls que suscite à l’
homme
la nature grande et sauvage. Il avait la force de
nt empreintes de cet empire que donnent la vérité et la nécessité à l’
homme
qui se présente en leur nom. Washington est, dès
Américain éminent, le représentant fidèle et supérieur de son pays, l’
homme
qui le comprendra et le servira le mieux, soit qu
llait point au devant des choses, n’aspirait point à l’admiration des
hommes
. Cet esprit si ferme, ce cœur si haut était profo
n vient de le voir, selon leur attente, le sage planteur fut un grand
homme
. Il avait à un degré supérieur les deux qualités
degré supérieur les deux qualités qui, dans la vie active, rendent l’
homme
capable des grandes choses. Il savait croire ferm
out la faiblesse des convictions qui fait celle des conduites ; car l’
homme
agit bien plus en vertu de ce qu’il pense que par
and elle s’unit à un désintéressement consciencieux. Entre les grands
hommes
, s’il en est qui ont brillé d’un éclat plus éblou
tisfaite et en possession de la vérité ; elle se hâte d’appliquer à l’
homme
tout entier le jugement qu’elle a porté sur l’act
du crime comme il a fallu aller au delà de la loi ; il faut étudier l’
homme
lui-même, tout l’homme ; il est bien plus vaste,
lu aller au delà de la loi ; il faut étudier l’homme lui-même, tout l’
homme
; il est bien plus vaste, bien plus complexe que
rale1, mais ce qu’il fit et quelle puissance il exerça sur les autres
hommes
. Si nous consultons les mémoires du temps, si dan
nous cherchons à reconnaître l’inspiration primitive, nous voyons un
homme
audacieux par le caractère autant que par le géni
vres des rhéteurs ; mais tout cela était ressuscité par Mirabeau. Cet
homme
était né orateur ; sa tête énorme, grossie par so
s idées hautes, les actions mémorables, les chefs-d’œuvre, les grands
hommes
, c’est là votre société familière. Vivez, vivez l
ont exalté et confondu sans mesure l’ambition humaine, où l’âme de l’
homme
a été troublée aussi profondément que la société.
j’ai pénétré dans l’intelligence et dans l’expérience des choses, des
hommes
et de moi-même, plus j’ai senti en même temps mes
e résolution, je m’en flatte, pour affronter tout ce que peut oser un
homme
. » (M. Guizot.) 1. Ce n’est pas l’événement seul
’Amérique, répondait à ceux qui lui demandaient quel était le premier
homme
du congrès : « Si vous parlez d’éloquence, M. Rut
ement sain, le colonel Washington est incontestablement le plus grand
homme
de l’assemblée. » (M. Guizot.) 1. Dans les plus
es maximes. 2. M. Guizot a le burin plus que le pinceau. (S. B.) 3.
Homme
d’État, né à Londres en 1593. Charler Ier le créa
tra un des premiers en campagne contre le roi, et mourut en 1643. 2.
Hommes
d’État du Parlement anglais, adversaires de Charl
souverain, pris d’une subite pensée, montait à la tribune ; quand cet
homme
se trouvait face à face avec son peuple ; quand i
egard sardonique et lumineux, fixé, du haut de cette tribune, sur les
hommes
et sur les idées de son temps, avait l’air de mes
t sur les idées de son temps, avait l’air de mesurer la petitesse des
hommes
sur la grandeur des idées, alors il n’était plus
ouverte pour parler faisait crouler tous ces entassements. Quand cet
homme
était à la tribune dans la fonction de son génie,
prophète qui lance la foudre. On a pu l’appeler un Bossuet sauvage. L’
homme
recommande le philosophe par ses vertus antiques,
ons nécessaires tous les maux physiques, mais surtout la guerre : les
hommes
s’en prennent ordinairement aux souverains, et ri
par un autre. Au-dessus de ces nombreuses races d’animaux est placé l’
homme
, dont la main destructive n’épargne rien de ce qu
re à la chasse du tigre se pavane sous la peau de ce même animal2 ; l’
homme
demande tout à la fois, à l’agneau ses entrailles
u et ordonné dans le grand tout. Mais cette loi s’arrêtera-t-elle à l’
homme
? Non sans doute. Cependant quel être exterminera
t quel être exterminera celui qui les exterminera tous ? Lui. C’est l’
homme
qui est chargé d’égorger l’homme. Mais comment po
les exterminera tous ? Lui. C’est l’homme qui est chargé d’égorger l’
homme
. Mais comment pourra-t-il accomplir la loi, lui q
dans le monde. La terre n’a pas crié en vain : la guerre s’allume. L’
homme
, saisi tout à coup d’une fureur divine étrangère
en horreur. N’avez-vous jamais remarqué que, sur le champ de mort, l’
homme
ne désobéit jamais ? il pourra bien massacrer Ner
moire. Rien ne résiste, rien ne peut résister à la force qui traîne l’
homme
au combat ; innocent meurtrier, instrument passif
t la mort2 ». Ainsi s’accomplit sans cesse, depuis le ciron jusqu’à l’
homme
, la grande loi de la destruction violente des êtr
électrique, parcourant, comme la foudre dont elle dérive, une masse d’
hommes
en communication, représente faiblement l’invasio
vous lancez sur l’Europe est un bélier3 poussé par trente millions d’
hommes
. Toujours affamés de succès et d’influence, on di
e. Il est créé comme un monde1. Voyez ce qu’il est dans l’opinion des
hommes
, et comprenez, si vous pouvez, comment il peut ig
ul avec sa femelle et ses petits, qui lui font connaître la voix de l’
homme
: sans eux il n’en connaîtrait que les gémissemen
e loin quelques pièces d’or qu’il emporte à travers une double haie d’
hommes
écartés par l’horreur2. (Soirées de Saint-Pétersb
ue est aussi réglé que le monde physique ; mais comme la liberté de l’
homme
y joue un certain rôle, nous finissons par croire
ère de la chirurgie française (1518-1590), parle ainsi des armes de l’
homme
: « Le lion est plus viste et plus léger que l’h
des armes de l’homme : « Le lion est plus viste et plus léger que l’
homme
. Eh bien, que s’ensuit-il pour cela ? L’homme, av
ste et plus léger que l’homme. Eh bien, que s’ensuit-il pour cela ? L’
homme
, avec sa main et sa sagesse, qui aura dompté le c
ne ou d’une pistole, ou autre arme qu’il voudra choisir. Et partant l’
homme
a tous moyens pour se défendre des autres animaux
nt ceux qui sont en l’air ; car le vol ne sauve l’aigle du trait de l’
homme
, combien que de loing il jette sa vend. Et pour l
e, tant soit-elle armée de forces de corps ou pourveuë de sens, que l’
homme
ne vienne au-dessus. » 1. Genèse, IX, 5. 2.
après quelques moments, pas un atelier, pas une charme qui demande un
homme
. » 1. De Maistre avait dit : « Tel est le pr
comme on fait d’un déclamateur tyrannique ; on se défend. La vie de l’
homme
ajoute au crédit du penseur. L’histoire des lettr
de la Confédération helvétique. 2. Comparer à la lettre de Balzac, L’
homme
s’agite et Dieu le mène, p. 9 de ce recueil. Ces
changements insensibles du mal au bien qui s’accomplissent parmi les
hommes
en ce moment, et qui épargnent aux États des seco
dans les desseins du Seigneur, qui successivement a fait Rome pour l’
homme
ancien et Paris pour l’homme nouveau. Le doigt ét
r, qui successivement a fait Rome pour l’homme ancien et Paris pour l’
homme
nouveau. Le doigt éternel, visible, ce me semble,
strie, grande par l’éloquence, grande par la poésie et par l’art. Les
hommes
des nouvelles générations, que cette justice tard
ur soit du moins rendue par le moindre et le dernier d’entre eux, les
hommes
des nouvelles générations ont pieusement et coura
in Né en 1801. [Notice] Publiciste, professeur, académicien et
homme
d’esprit, M. Saint-Marc Girardin est un des noms
s fausses ou chimériques. En parlant non comme un livre mais comme un
homme
, il a exercé la plus saine influence par la chale
presque la faute de la philosophie stoïcienne1. Elle a élevé quelques
hommes
aussi haut que l’homme peut s’élever ; elle a hon
hilosophie stoïcienne1. Elle a élevé quelques hommes aussi haut que l’
homme
peut s’élever ; elle a honoré l’humanité par de b
urtant elle fut stérile : oui stérile malgré le courage de ses grands
hommes
, malgré l’élévation de sa morale, malgré le règne
respect de soi-même et de sa dignité, se perpétuent à Rome de grands
hommes
en grands hommes. Les stoïciens de l’Empire consp
ême et de sa dignité, se perpétuent à Rome de grands hommes en grands
hommes
. Les stoïciens de l’Empire conspirent peu ; ils n
and l’empereur demande leur mort. À cette époque, il y avait d’autres
hommes
en butte aussi à la haine des empereurs, des homm
y avait d’autres hommes en butte aussi à la haine des empereurs, des
hommes
d’une morale et d’une vertu sublimes, que la crua
ns n’épargnait pas, et que les Antonins même ne respectèrent pas. Ces
hommes
mouraient aussi avec courage ; mais il y eut dans
, au même instant, tout près de vous, dans le cirque, il y a aussi un
homme
qui meurt. Ce n’est pas un sénateur, un grand de
omme qui meurt. Ce n’est pas un sénateur, un grand de Rome : c’est un
homme
des dernières tribus, ou même un pauvre esclave,
s, voilà de singuliers soucis pour une dernière heure ! Allez, grands
hommes
, ce pauvre chrétien a quelque chose que Zénon ne
ains en mains comme une coupe où ne boiront que quelques initiés, cet
homme
parle de sa croyance comme de la nourriture commu
homme parle de sa croyance comme de la nourriture commune de tous les
hommes
. Sa mort est une de ces morts bénies qui changero
qu’à moitié. Perpétuel témoignage de la contradiction qui est dans l’
homme
! sans cette idée et le désir d’un mieux que je n
’y a de beau que ce qui n’est pas. Tout ce qui vit est médiocre, et l’
homme
veut, par son imagination au moins, échapper à ce
beau dans le mal, n’est pas autre chose qu’une tentative faite par l’
homme
pour atteindre à cet idéal qu’il cherche toujours
rs de la terre ; car, quand elle ne peut plus s’élever au-dessus de l’
homme
, elle aime encore mieux s’abaisser au-dessous que
s’abaisser au-dessous que de rester dans les limites de l’humanité, l’
homme
ne pouvant pas se décider à être homme, c’est-à-d
s les limites de l’humanité, l’homme ne pouvant pas se décider à être
homme
, c’est-à-dire imparfait et médiocre1. (Essais de
rente années de travaux. » 2. « Les grandeurs et les misères de l’
homme
sont tellement visibles qu’il faut nécessairement
lus ridicule et plus ordinaire qu’un sot qui veut tirer d’embarras un
homme
de génie. Eh ! pauvre idiot ! laisse-le se tourme
s’en sert ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune un
homme
qui sait la vie et les choses et qui s’en tient r
ence chez les peuples sauvages Aussitôt qu’il y a quelque part des
hommes
libres et égaux qui délibèrent sur leurs intérêts
ressorts a toute la science oratoire requise chez les Peaux-Rouges. L’
homme
civilisé est une pièce plus savante. Il y a bien
’un bond, comme la panthère sa proie. Au contraire, les passions de l’
homme
civilisé sont prudentes, patientes, hypocrites, o
isions de la peur, mais les représentations idéales des facultés de l’
homme
et des forces de la nature. Leur âme, douce comme
ite mesure dans tous les actes de la vie, la constante vigilance d’un
homme
attentif à ne rien commettre qui soit indigne de
douleur, la dignité de leur langage et de leur maintien, on sent des
hommes
qui, nés libres, savent qu’ils doivent vivre et m
nager les amours-propres et les prétentions rivales, varier selon les
hommes
, les lieux et les circonstances ses moyens de per
Son pouvoir vient de Jupiter, et Jupiter le chérit. » Trouvait-il un
homme
du peuple, et le surprenait-il à pousser des cris
ui à qui Jupiter a confié le sceptre et la justice pour commander aux
hommes
. » Les Grecs reviennent au conseil « avec un mur
st que l’astuce est naturelle à ce peuple, et que, pour gouverner des
hommes
qui ne reconnaissent que l’empire de la persuasio
ns doute, s’il est vrai que l’exercice du pouvoir donne le mépris des
hommes
, mais il se garde bien de le leur faire voir, et
rtisan de ruses, le Patient, l’Éprouvé, l’Esprit aux mille nuances, l’
Homme
qui sait se retourner, tels sont les surnoms que
e est un don divin qui se confond avec la sagesse. Nous connaissons l’
homme
: voyons maintenant l’orateur. Il a dans la parol
ct. — « Mais, dit-il lui-même, les dieux ne prodiguent pas à tous les
hommes
tous les heureux dons à la fois : la beauté, le g
’apparence chétive, mais les dieux l’ont couronné d’éloquence, et les
hommes
prennent plaisir à le regarder. Il parle avec une
bile dans sa main, on le prendrait d’abord pour un insensé ou pour un
homme
pris de vertige : mais à mesure que sa grande voi
nt de sa bouche, pressées comme des flocons de neige, on sent que nul
homme
au monde ne peut lutter d’éloquence avec lui, et
rs dans les courses. Ces dons seuls suffiraient déjà pour enrichir un
homme
. Mais ce n’est pas tout, Agamemnon lui rendra Bri
l s’adresse ; c’est à son orgueil, à son ambition, à sa convoitise. L’
homme
d’Ithaque connaît merveilleusement le cœur humain
été nouvelle, en effet, il n’y a plus ni grands ni petits, il y a des
hommes
libres, seuls dispensateurs des dignités, et qui
t les persuader. Or, comme il n’y a pas de récompenses auxquelles les
hommes
soient plus sensibles qu’à celles qu’ils tiennent
nstinct que l’âme de tout un peuple était suspendue aux lèvres de ces
hommes
, que leur geste souverain disposait du salut ou d
ile à remplir. Représentez-vous, dans une cité de soixante-dix mille
hommes
, un groupe de vingt mille citoyens libres, tous é
d’Europe ? Un manœuvre attaché à la terre, une machine à produire, un
homme
qui ne compte pas, qui ne se sent pas, comme dise
n, c’est-à-dire supérieur aux autres Grecs. Il savait qu’en qualité d’
homme
libre il était souverain, maître absolu des denie
l’urne. Sentez-vous tout ce que cet orgueil natif devait donner à ces
hommes
de confiance et de dignité ? Mais sentez-vous aus
s jours. Voilà quelques-unes des difficultés qu’avaient à vaincre les
hommes
publics pour se préparer à jouer dignement leur r
our de la liberté qu’ils ont achetée au prix de tant de sacrifices. L’
homme
qui leur parle est un guerrier comme eux, le plus
citoyens et les principes politiques de l’État. C’est le langage d’un
homme
d’action à des hommes d’action, trop instruits de
ipes politiques de l’État. C’est le langage d’un homme d’action à des
hommes
d’action, trop instruits de leurs intérêts pour s
s et de pilleries que l’on commet en vos finances, vous me tenez pour
homme
de bien et bon citoïen ; mais je vous dis et vous
e la simple expression du bon sens pratique, le langage de ces grands
hommes
d’État manque de véhémence et de couleur. La conv
z-les faire, dit-il, les arbres coupés peuvent renaître, mais non les
hommes
couchés par terre. » — A la jeunesse présomptueus
clès l’éloquence était inconnue chez les Grecs, et que c’est ce grand
homme
qui l’apprit des philosophes et l’enseigna aux At
lités de l’école ; son éloquence grave, majestueuse, était celle d’un
homme
d’État, non d’un rhéteur, et il est vraisemblable
es orateurs. Des oisifs se réunissent dans une salle pour entendre un
homme
qui parle bien. Entre un personnage irréprochable
asser agréablement une heure ou deux, chacun se retire satisfait. Les
hommes
assemblés pour délibérer sont plus exigeants. Ce
erre ? accepter ou rejeter telle alliance ? absoudre ou condamner tel
homme
politique ? Voilà les questions qu’ils posent à c
l persuadé ? J’ai essayé de faire revivre devant vos yeux des types d’
hommes
dont il ne nous reste plus qu’un nom et quelques
factions, les intrigues des cités rivales, et j’ai conclu que de tels
hommes
d’État devaient être puissants par la parole. Je
. Rappelez-vous seulement ce que je vous ai dit, que l’orateur est un
homme
d’action qui sait parler. Je ne veux pas vous énu
alogie n’est pas exacte et la conclusion ne serait pas rigoureuse. Un
homme
peut avoir du caractère, être fort estimable, et
avaient pas confiance en vous, s’ils ne vous regardaient pas comme un
homme
convaincu et capable, au besoin, de donner sa vie
-ce donc en résumé qu’un orateur politique ? C’est tout simplement un
homme
qui aime sa patrie et qui essaye de persuader ses
t sur toute la Grèce. Vous savez combien était déchue, quand ce grand
homme
se montra, la république athénienne. Les premiers
e avec d’incomparables couleurs ? Frappés de ces maux, la plupart des
hommes
politiques en accusaient l’institution démocratiq
teries les plus basses de ses adversaires, comme si le souffle de cet
homme
eût été l’âme même de la République. Ne croyez pa
le seul légitime, celui qui n’est inspiré que par la connaissance des
hommes
et par le désir de les persuader, celui qui .met
à toute espérance. Rien ne vous semble plus facile que de dire à des
hommes
libres : La patrie est en danger ; renoncez à vos
supplie de ne pas vous en offenser, mais de considérer seulement si l’
homme
qui vous parle vous dit la vérité et s’il veut vo
uvait dire ouvertement la vérité, c’est-à-dire s’il s’adressait à des
hommes
capables de la souffrir. Mais où les trouver ces
ressait à des hommes capables de la souffrir. Mais où les trouver ces
hommes
? La plupart sont tellement prévenus contre elle
t en vue que leurs intérêts particuliers, salutaire entre celles d’un
homme
de bien qui aime son pays. Voilà l’orateur maître
on. Car la loi lui interdit sévèrement l’emploi du pathétique. Jamais
hommes
ne furent plus sensibles que les Athéniens aux ch
ibles que les Athéniens aux charmes de l’éloquence, mais aussi jamais
hommes
ne se méfièrent autant de leur faiblesse. Cette r
ître, ce n’est pas le fils légitime de la maison, c’est un intrus, un
homme
qui n’a rien de commun avec la Grèce, un Macédoni
i n’a rien de commun avec la Grèce, un Macédonien, pour tout dire, un
homme
né dans un pays où jamais on n’a pu acheter un bo
e qui se passe maintenant, quel nom lui donner ? et y a-t-il pour des
hommes
libres une nécessité plus pressante que la honte
: Qu’y a-t-il de nouveau ? Eh ! qu’y aurait-il de plus nouveau qu’un
homme
de Macédoine qui bat les Athéniens et s’impose à
durer d’avoir de solides assises, de même il faut que les actions des
hommes
aient pour principes et pour bases la vérité et l
s acteurs pour les applaudissements. La probité est si nécessaire aux
hommes
d’État que les ambitieux sont souvent ceux qui l’
puissant et tint ses forces en échec : il montra que le souffle d’un
homme
libre peut valoir des armées ; il ranima la vertu
ce de la Grèce, mais d’un intérêt bien plus vaste, du droit qu’a tout
homme
de vivre et de mourir libre dans le pays de ses p
us de Chéronée qui applaudissent et qui se sentent consolés, mais les
hommes
de tous les temps qui ont succombé en défendant u
étend qu’il disputait un jour avec Protagoras sur cette question : Un
homme
a été blessé dans un jeu de tir. Quel est le coup
oujours harmonieux, vigoureux et sage, tel que ces grands poëtes, ces
hommes
rares, en qui le jugement gouverne si parfaitemen
froids. Ses fabriques3, ses édifices, les vêtements, les actions, les
hommes
, les animaux, tout est vrai. De près il vous frap
n dirait de celui-ci qu’il commence par créer le pays, et qu’il a des
hommes
, des femmes, des enfants en réserve, dont il peup
t l’on voit les portes des maisons fermées, les rues désertes, et les
hommes
se fuyant : « Ici, un volcan » ; et la terre s’éb
précieux de l’amitié d’un artiste, excellent artiste, plus excellent
homme
; mais que diront mes petits-enfants. lorsqu’ils
eld se rencontrèrent, faisant l’un et l’autre le voyage d’Italie. Ces
hommes
étaient faits pour se lier promptement ; aussi la
us sauver, et qu’on vous prît, de ne me pas dénoncer. » Cela dit, mon
homme
disparut, et laissa le président de Montesquieu d
ête se repose où1 elle ne tient qu’à un fil. — Mais qu’est-ce que cet
homme
qui vient si généreusement s’exposer au plus gran
de ces démarches périlleuses, et surtout en faveur d’un inconnu. Cet
homme
n’est pas votre ami ? — Non. — Il était mal vêtu
. — Outre que ce conseil est le plus secret qu’il y ait au monde, cet
homme
n’est pas fait pour en approcher. — Mais c’est pe
e, milord Chesterfield se promène un peu, se frotte le front comme un
homme
à qui il vient quelque pensée profonde, puis s’ar
, attendez ; mon ami, il me vient une idée. Mais… si… par hasard… cet
homme
… — Eh bien ! cet homme ? — Si cet homme… oui, cel
l me vient une idée. Mais… si… par hasard… cet homme… — Eh bien ! cet
homme
? — Si cet homme… oui, cela pourrait bien être, c
ée. Mais… si… par hasard… cet homme… — Eh bien ! cet homme ? — Si cet
homme
… oui, cela pourrait bien être, cela est même, je
ien être, cela est même, je n’en doute plus. — Mais qu’est-ce que cet
homme
? Si vous le savez, dépêchez-vous vite de me l’ap
endre. — Si je le sais ! oh oui, je crois le savoir à présent… Si cet
homme
vous avait été envoyé par… — Épargnez, s’il vous
mme vous avait été envoyé par… — Épargnez, s’il vous plaît ! — Par un
homme
qui est malin quelquefois, par un certain milord
celle de Marcel1 se contredisent absolument. Si Marcel rencontrait un
homme
placé comme l’Antinoüs2, lui portant une main sou
s’applaudir de son ouvrage. Si vous ne sentez plus la différence de l’
homme
qui se présente en compagnie, et de l’homme intér
z plus la différence de l’homme qui se présente en compagnie, et de l’
homme
intéressé1 qui agit, de l’homme qui est seul, et
qui se présente en compagnie, et de l’homme intéressé1 qui agit, de l’
homme
qui est seul, et de l’homme qu’on regarde, jetez
, et de l’homme intéressé1 qui agit, de l’homme qui est seul, et de l’
homme
qu’on regarde, jetez vos pinceaux dans le feu. Vo
Castries, et voilà le bonnet relevé, la robe de chambre croisée, mon
homme
droit, tous ses membres bien composés, se maniéra
i arrive, très-maussade pour l’artiste. Tout à l’heure vous étiez son
homme
; vous ne l’êtes plus4. (Essai sur la peinture 5.
est un recueil de lettres écrites à son fils. 1. On dit encore : un
homme
très-répandu dans le monde. 1. Où, dans une cir
mande du consulat, Catilina, appuyé sur tout ce que Rome renfermait d’
hommes
corrompus, avait résolu le meurtre des plus illus
! le sénat connaît ces complots, le consul les voit, et cependant cet
homme
vit encore ! Il vit ! que dis-je ? il vient au sé
ue ; il choisit, il marque de l’œil parmi nous ses victimes. Et nous,
hommes
pleins de courage, nous croyons être quittes enve
gtemps tu aiguises contre chacun de nous. Rappelez-vous ce que fit un
homme
illustre, P. Scipion, grand pontife : Tibérius Gr
, dans cette république, oui, il y avait assez d’énergie pour que des
hommes
de cœur n’hésitassent pas à frapper avec plus de
endre, pour te livrer à la mort, qu’on ne puisse plus trouver un seul
homme
assez méchant, assez pervers, assez semblable à t
ison de te faire périr. Aussi longtemps qu’il y aura au monde un seul
homme
qui ose te défendre, tu vivras ; mais, tu vivras
ans ce conseil auguste et vénérable, arbitre de l’univers, il y a des
hommes
capables de méditer ma perte, la vôtre à tous, la
tre à tous, la ruine de Rome, et par suite celle du monde entier. Ces
hommes
, je les vois, moi, consul, et je prends leur avis
ue, n’ait pu jusqu’ici nous atteindre. Mais il ne faut pas qu’un seul
homme
puisse ainsi compromettre une fois de plus le sal
vertement ; ce sont les temples des dieux immortels, les demeures des
hommes
, la vie de tous les citoyens, enfin toute l’Itali
sormais avoir pour toi le séjour d’une ville où, à l’exception de ces
hommes
perdus qui sont tes complices, il n’est personne
u as tant d’amis et de proches, qui donc t’a salué ? Si, de mémoire d’
homme
, jamais personne n’a subi pareil affront, pourquo
primer. Mais semble-t-il bien loin de mériter la prison et les fers l’
homme
qui, de lui-même, se juge indigne de la liberté ?
même langage au jeune et vertueux P. Sextius, ou à M. Marcellus, cet
homme
généreux, ni mon titre de consul, ni la sainteté
s si peu de cas de leur vie, mais encore pour ces chevaliers romains,
hommes
honorables et vertueux, et pour tous ces généreux
indre concession, voilà ce qu’il ne faut pas te demander. Tu n’es pas
homme
, Catilina, à te laisser détourner de l’infamie pa
mais de charmes pour toi. Aussi as-tu su trouver une armée composée d’
hommes
perdus, abandonnés de la fortune et même de l’esp
ublique entière venait me dire : « M. Tullius, que fais-tu ? voici un
homme
que tu as reconnu être mon ennemi ; que tu vois p
njuration, soulève les esclaves et les plus mauvais citoyens ; et cet
homme
, tu le laisses partir, sans voir que ce n’est poi
u’un titre d’honneur. Mais il est dans cette assemblée même, quelques
hommes
assez malheureux pour ne pas voir les périls qui
e sorte au cœur même et dans les entrailles de la république. Voyez l’
homme
atteint d’une grave maladie, quand l’ardeur de la
ctées pour aller au cabaret, ne pouvaient troubler l’État. Mais quels
hommes
il nous a laissés ! combien ceux-là sont à craind
on, en effet, quel crime pourrait-on imaginer ou se figurer, dont cet
homme
n’ait conçu la pensée ? Est-il dans toute l’Itali
’y a pas dans Rome, il n’y a pas dans le moindre coin de l’Italie, un
homme
écrasé de dettes, qu’il n’ait fait entrer dans ce
ir été, pour ainsi dire, son compagnon de débauches. Et c’est ce même
homme
qui, endurci par la pratique de l’adultère et du
pagnons voulaient le suivre, s’il quittait Rome, ce hideux troupeau d’
hommes
perdus, quelle joie pour nous, quel bonheur pour
atante pour mon consulat ! Aujourd’hui, en effet, les passions de ces
hommes
ne connaissent plus de bornes ; leur monstrueuse
aussi ceux qui tiennent ce langage. Oui, sans doute, Catilina est un
homme
timide et modeste à l’excès : il n’a pu soutenir
’il eût fait partie, chez Léca, d’un conciliabule nocturne. Alors cet
homme
, d’ordinaire si audacieux, convaincu par le témoi
l’avoir laissé partir que pour l’avoir chassé. Mais puisqu’il y a des
hommes
qui, lorsqu’il est simplement parti, le disent ch
voix. Je vous ferai connaître d’abord, citoyens, de quelles classes d’
hommes
se compose la troupe de Catilina ; et puis à chac
nt aujourd’hui plus riches et meilleurs citoyens. Mais, du reste, ces
hommes
me semblent assez peu redoutables, car on peut le
que de s’armer contre elle. IX. La seconde classe se compose d’
hommes
qui, bien qu’écrasés de dettes, se croient cepend
lave fugitif, à quelque gladiateur ? La troisième classe comprend des
hommes
déjà sur le déclin de l’âge, mais dont l’exercice
ouloureusement gravés au cœur de la république, que non seulement les
hommes
, mais les brutes elles-mêmes, ne permettraient ja
les fît revivre. X. La quatrième classe est un mélange confus d’
hommes
turbulents, depuis longtemps engloutis, sans pouv
le genre de vie de ceux qui la composent, nous montre les véritables
hommes
de Catilina, les soldats de son choix, que dis-je
aux talons, et portent des voiles transparents plutôt que des toges ;
hommes
pleins d’énergie et capables de supporter les plu
eau que l’on rencontre tous les joueurs, tous les adultères, tous les
hommes
impurs et débauchés. Ces enfants, si aimables, si
une lutte, dans un combat de cette sorte, quand bien même le zèle des
hommes
viendrait à faillir, les dieux immortels eux-même
intestine et domestique, la plus cruelle, la plus menaçante dont les
hommes
aient gardé le souvenir, il ne faudra pas d’autre
et si menaçante, on n’oserait à peine espérer ; j’aurai soin qu’aucun
homme
de bien ne périsse, et que le châtiment de quelqu
ier donc, j’appelai chez moi les préteurs L. Flaccus et C. Pomptinus,
hommes
pleins d’énergie et de dévouement pour la républi
leur fis connaître les mesures que je croyais devoir prendre. Eux, en
hommes
animés envers la patrie des plus nobles et des pl
avaient emmené avec eux, à l’insu de tout le monde, un grand nombre d’
hommes
résolus ; moi-même j’avais envoyé de la préfectur
s. En même temps, sur l’avis des Allobroges, le préteur C. Servilius,
homme
résolu, reçoit la mission d’enlever de la maison
orte une empreinte bien connue ; c’est l’image de ton aïeul, un grand
homme
, qui aima par-dessus tout sa patrie et ses concit
ermes : « Celui que je t’envoie t’apprendra qui je suis. Tâche d’être
homme
; songe à quel point tu es engagé, et vois à quoi
rgique et dévoué, reçoivent des éloges bien mérités et bien justes. L’
homme
courageux, qui est mon collègue, est également fé
De cette façon, le scrupule qui n’avait point empêché C. Marius, cet
homme
illustre, de frapper C. Glaucia, un préteur qu’au
ent défaut. Pour accomplir certaines missions spéciales, il avait des
hommes
spéciaux, choisis, et dont chacun avait son rôle
en œuvre : le froid, la soif, la faim, il savait tout supporter. Cet
homme
si actif, si déterminé, si audacieux, si rusé, si
voir en place. IX. Et maintenant, citoyens, peut-il exister un
homme
assez ennemi de la vérité, assez aveugle, assez d
ils méritent plus de haine encore et des châtiments plus sévères ces
hommes
impies qui voulaient porter, non seulement dans v
le demande ? Alors surtout que pour nous vaincre, il suffisait à ces
hommes
, non pas de combattre, mais de se taire. X.
chassa de ces murs C. Marius, le sauveur de cette ville ; une foule d’
hommes
distingués furent alors ou bannis ou égorgés par
dans la guerre actuelle, la plus redoutable, la plus cruelle dont les
hommes
aient gardé le souvenir, guerre telle que jamais
on consulat. On dira qu’à la même époque, dans cette république, deux
hommes
se sont rencontrés, l’un pour reculer les limites
ux au-dehors : tandis que mon sort, à moi, est de vivre au milieu des
hommes
que j’ai vaincus et domptés, le général laisse se
que les miens ne causent pas un jour ma perte. Les plus audacieux des
hommes
tramaient contre vous des complots impies et sacr
gloire. Enfin ma conduite dans la république sera toujours celle d’un
homme
qui se souvient de son passé, et qui tient à prou
endent l’arrêt de votre sévère justice. Vous tenez dans vos mains des
hommes
qui voulaient incendier la ville, vous immoler to
l’énormité du crime qu’on vous dénonce ; si vous croyez que quelques
hommes
seulement y ont trempé, vous êtes dans une grande
ns en présence ; la première est celle de D. Silanus : selon lui, les
hommes
qui ont rêvé la ruine de la république doivent êt
orfait, font preuve d’une extrême sévérité. L’un ne croit pas que des
hommes
, qui ont voulu nous égorger tous, exterminer le p
misères de cette vie. Aussi le sage ne la reçut-il jamais à regret, l’
homme
courageux courut-il souvent avec joie au-devant d
e leurs biens soient confisqués ; il ne leur laisse que la vie, à ces
hommes
abominables, puisqu’il ne pourrait la leur enleve
à présent quelle distance il y a entre ces harangueurs futiles et ces
hommes
vraiment dévoués au peuple et prêts à tout faire
pas à se prononcer sur la vie de citoyens romains. Ce sont les mêmes
hommes
qui, il y a trois jours, privaient des citoyens r
ronia fut établie en faveur des citoyens romains, il sait aussi que l’
homme
qui se déclare l’ennemi de la patrie ne peut être
titre d’ami du peuple. Aussi lui, le plus doux et le plus clément des
hommes
, n’hésite-t-il pas à plonger P. Lentulus dans les
vous donnerez à ma cause, devant l’assemblée du peuple, l’appui d’un
homme
qui lui est cher et agréable ; si, d’un autre côt
ette circonstance, j’obéisse à l’inflexibilité de mon caractère (quel
homme
, au contraire, est plus doux que moi ?), et non p
lément et miséricordieux ou pour le plus barbare et le plus cruel des
hommes
? Quant à moi, je croirais une âme inaccessible à
tourments. Et nous aussi, pères conscrits, nous sommes en présence d’
hommes
qui ont voulu nous massacrer, nous, nos femmes et
ome et sur les cendres encore fumantes de l’empire. Envers de pareils
hommes
, l’extrême rigueur paraîtra encore de l’humanité
nos concitoyens. Quelqu’un parmi vous oserait-il dire que César, cet
homme
si courageux, si dévoué à la république, s’est mo
ce dont il s’agissait. À cette époque, l’aïeul de Lentulus, un grand
homme
, poursuivit Gracchus les armes à la main : il reç
et la fortune de tous les citoyens. Autour de nous se sont rangés les
hommes
de tous les ordres, de tous les âges ; ils rempli
occupations personnelles pour ne songer qu’au salut général. Tous les
hommes
libres sont accourus ici, même les plus obscurs d
r mère, mais comme une ville ennemie. Du reste, pourquoi parler ici d’
hommes
et de classes que l’intérêt de leur fortune, les
les boutiques de Rome, dans l’espoir de séduire les malheureux et les
hommes
crédules, qu’il sache, en effet, que cette entrep
t, que cette entreprise a été tentée ; mais il ne s’est pas trouvé un
homme
dans une situation assez misérable, ou animé de s
mort, dont peut-être ils me menacent, est le sort commun de tous les
hommes
; mais une gloire comme celle dont vos décrets on
et d’une beauté capable de ravir, je ne dis pas seulement Verrès, cet
homme
intelligent, cet habile connaisseur, mais encore
naisseur, mais encore chacun de nous qu’il traite de bonnes gens et d’
hommes
sans goût. L’une d’elles est un Cupidon de marbre
re rapporter. Il n’y a pas longtemps, juges, que nous avons vu de ces
hommes
distingués ; que dis-je, il n’y a pas longtemps,
aigna de l’avoir dans sa maison. IV. Ô justice des dieux et des
hommes
! Quel crime ! quelle cause monstrueuse ! quelle
principe l’intégrité, la justice et la religion ; je parle de tant d’
hommes
avares, injustes, entreprenants ; néanmoins aucun
t l’a déterminé à cette vente ? Non, il n’est pas vraisemblable qu’un
homme
si riche et si vertueux ait préféré l’argent à sa
-t-on ; néanmoins une somme considérable fait quelquefois oublier à l’
homme
ses principes. Voyons donc quelle était cette som
. Voyons donc quelle était cette somme qui a pu faire perdre à Héjus,
homme
très riche, et qui n’était point avare, son bon n
, l’autorité, vos licteurs, et que vous les avez emportées de chez un
homme
que la république avait confié, avec les autres a
, pour demander au sénat un arrêt flétrissant contre Héjus. IX.
Homme
insensé ! pensiez-vous obtenir la condamnation d’
des autres villes qui vous manque. Ayez pour soutien le crédit de ces
hommes
qui ne devraient pas vous secourir quand ils le p
pourraient, et qui ne le peuvent pas quand ils le voudraient ; de ces
hommes
que vous avez chargés chacun en particulier d’inj
ta les équipages de Caton, celui-là qui fut consul. Et quel était cet
homme
? un citoyen également illustre et puissant ; néa
e l’empêcha point d’être condamné. Ainsi ce Caton, petit-fils de deux
hommes
aussi recommandables que L. Paulus et M. Caton, e
vérité. Je me souviens que Pamphile de Lilybée, mon hôte et mon ami,
homme
de mérite, me disait un jour que, Verrès lui ayan
conjectures des plus petites choses, pour décider quelle est dans un
homme
la passion dominante, et la force de cette passio
dans Lilybée les vases d’argent qui vous ont plu. C. Cacurius est un
homme
brave, habile et fort estimé ; cependant vous ave
ubliquement dans Lilybée ? Je ne vous reproche point d’avoir pillé un
homme
dont les mœurs ressemblent si bien aux vôtres, Ap
vec vous : c’est ce que vous avez fait de mieux. Mais pour Lyson, cet
homme
si distingué dans Lilybée, chez qui vous logiez a
ux chez qui il a transporté son domicile. Verrès est instruit que cet
homme
avait de très beaux vases ciselés, et entre autre
issées à Malte chez un de ses parents. Verrès envoie sur-le-champ des
hommes
affidés dans cette île, mande à quelques-uns des
long que le temps qu’il fallait pour faire venir ces vases. Diodorus,
homme
économe et soigneux, qui veut conserver son bien,
nel à Diodorus. On est surpris d’abord d’entendre accuser Diodorus, l’
homme
le plus pacifique, et que personne n’a jamais sou
tte affaire seule le perdra. Verrès alors regardait son père comme un
homme
, s’il ne le regardait pas comme l’auteur de ses j
ferait plaisir. XX. Mais quand ils eurent appris que Q. Arrius,
homme
ferme et impatiemment attendu par toute la provin
otre ami Potamon a restitué de votre part l’argenterie de L. Cordius,
homme
respectable sans doute, mais qui n’est pas plus a
table avec ce qu’il avait de plus beau. Il a reçu dans sa maison des
hommes
revêtus d’une autorité quelconque, et il ne s’en
ueil insupportable d’entendre un préteur, dans sa province, dire à un
homme
respectable, et qui se fait honneur de son bien :
pas digne de posséder de si belles pièces ; elles sont faites pour un
homme
comme moi ? Quoi ! Verrès, vous avez plus de méri
vous point aussi acheté l’encensoir de L. Papirius, chevalier romain,
homme
noble, riche et vertueux ? Il a dit, dans sa dépo
ses yeux, mais encore d’assouvir, à son retour à Rome, les désirs des
hommes
les plus passionnés. Entrait-il dans une ville, i
imes, et je cite un exemple de chacune ; car il s’est conduit, non en
homme
qui devait un jour rendre compte, mais absolument
ifficiles à gravir. Il fait venir Archagathe, citoyen de cette ville,
homme
respecté dans sa patrie et dans toute la Sicile,
t entière en cramoisi. Il chargeait des mêmes soins, a Nétum, Attale,
homme
fort riche, et citoyen de cette ville ; Lyson à L
r à ses ouvriers. Ce prince, qui ne connaît point le caractère de cet
homme
, lui fait porter le tout sans le moindre soupçon
lui a confié. Reconnaissez ici le front et l’extrême impudence de cet
homme
. Il savait, et le prince même le lui avait dit, q
roi, dis-je, au milieu de cette assemblée, atteste, en gémissant, les
hommes
et les dieux, déclare que Verrès lui a enlevé un
ouillés par les débauches et l’infamie ? Quoi ! dans la maison de cet
homme
perdu de vices, les ornements du Capitole seront
! Qu’y aura-t-il de sacré, ou qu’y a-t-il eu de respectable, pour un
homme
à qui l’horreur d’un pareil crime n’a point encor
ls redemandent leurs dépouilles dans ce tribunal établi en faveur des
hommes
, pour y revendiquer ce qui leur appartient ? Sero
Asie aient vu toutes leurs divinités insultées et déshonorées par cet
homme
, qui n’a point respecté le Capitole ; qui a empêc
gouvernée, on eût dit qu’il avait déclaré la guerre non seulement aux
hommes
, mais encore aux dieux immortels. XXXIII. S
valeur de P. Scipion (admirez ici la vertu et l’attention de ce grand
homme
, et en vous réjouissant de trouver chez vous de s
ments de toute la ville, au milieu des larmes et des lamentations des
hommes
et des femmes, on fait prix pour ôter de sa place
du respect et du culte que toute cette ville rendait à cette déesse ;
hommes
libres, esclaves, citoyens, étrangers, personne n
souvenir de ce mépris ? Quels secours attendez-vous ou de la part des
hommes
, qui ne sauraient vous défendre de la colère des
ang et à votre nom. Pouvez-vous donc vous déclarer le protecteur d’un
homme
qui a profané la gloire de votre maison ? Pourquo
ce que le peuple romain confère encore aujourd’hui les honneurs à des
hommes
nouveaux, et que leurs talents seuls ont élevés.
sa gloire et de son nom, j’y consens ; mais je soutiens que ce grand
homme
, et par lui-même, et par les services qu’il a ren
ui qui s’est chargé de soutenir et de conserver la gloire de ce grand
homme
. Mon zèle ne sera pas sans doute désagréable à P.
n jour de proie à l’audace et à l’avarice, souhaite déjà que tous les
hommes
de cœur et tous les bons citoyens se joignent à s
vertu se croient obligés de parler en faveur de la gloire des grands
hommes
. Pour moi, je considère les autres crimes et les
statue de la chaste Diane, seront placés par Verrès dans ce repaire d’
hommes
perdus et de femmes déhontées ! XXXIX. N’av
tre l’humanité : il a inventé un supplice jusqu’alors inouï contre un
homme
innocent, contre un ami, un allié du peuple romai
antir qu’ils n’en parleraient point en justice. Zosippe et Hisménias,
hommes
distingués, et les premiers citoyens de Tyndare,
pèce et faites avec la même perfection ; c’était le même Scipion, cet
homme
si supérieur en tout, qui les avait placés et y a
juste mélange de ces métaux et la délicatesse du burin ? Scipion, cet
homme
universel et d’un goût si exquis, ne s’y connaiss
e de cette chapelle était une statue très ancienne de la déesse ; les
hommes
ne l’avaient jamais vue ; ils ignoraient même qu’
icace ? Quoi ! vous envoyez des esclaves pour piller un temple où les
hommes
libres n’ont pas même la permission d’entrer pour
inte, ni la religion, ni la puissance des dieux, ni les jugements des
hommes
, n’ont pu la retenir. Mais un homme connaisseur s
des dieux, ni les jugements des hommes, n’ont pu la retenir. Mais un
homme
connaisseur sans doute et bien instruit vous avai
lé de cette statue. Comment pouvez-vous le dire, puisque jamais aucun
homme
n’a pu vous en parler ? Vous l’aviez donc appris
vous en parler ? Vous l’aviez donc appris par une femme, puisque les
hommes
n’ont jamais vu, n’ont jamais connu l’intérieur d
e la déesse ? Mais faut-il être surpris que des mystères auxquels des
hommes
et des femmes d’une éminente chasteté président a
ppris d’où ces dents avaient été enlevées, il fit aussitôt partir des
hommes
affidés dans une galère à cinq rangs, pour les re
envoyés pour exécuter ce dessein. XLVII. Grands dieux ! de quel
homme
suis-je ici l’accusateur ? quel est ce monstre do
te, la sainteté de son temple, fussent vengées par le supplice de cet
homme
aussi impie qu’audacieux, c’était tout ce qu’ils
trie que vous par votre caractère et par vos mœurs, moins ennemis des
hommes
que vous ne l’êtes des dieux immortels. Quelle re
es dieux. Examinez maintenant la conduite de Verrès, non pour opposer
homme
à homme, ne faisons pas un tel affront à Marcellu
. Examinez maintenant la conduite de Verrès, non pour opposer homme à
homme
, ne faisons pas un tel affront à Marcellus après
ait à un autre particulier, à un peuple même, plutôt qu’à Verrès, cet
homme
d’un goût si exquis, cet habile connaisseur ? Non
maître de la ville, qu’il s’informa d’Archimède, ce génie divin, cet
homme
d’un si vaste savoir ; et lorsqu’il sut qu’il ava
dans cette ville qu’une douleur médiocre ? Détrompez-vous ; tous les
hommes
sont attachés à leur religion. On regarde comme u
oins que vous ne pensiez que L. Crassus, Q. Scévola, C. Claudius, ces
hommes
si puissants et si riches, qui ont signalé leur é
pas, vint me trouver : il était alors magistrat de Syracuse. C’est un
homme
distingué ; il avait été prêtre de Jupiter, honne
fallait point exiger d’attachement pour les athlètes de la part d’un
homme
qui avait enlevé le dieu à qui nous devons la déc
t entrés en société avec lui pour piller cet héritage ; que ces mêmes
hommes
, députés à Rome, étaient les ministres de sa méch
violence et de menace pour obliger les villes à faire l’apologie d’un
homme
qui lui était tout à fait étranger. Ayant su que
arcellus, ils laissaient subsister celle de Verrès, c’est-à-dire d’un
homme
qui les a dépouillés de ce qu’ils avaient conserv
fatal. Connaissez, juges, toute l’impudence et la folle vanité de cet
homme
: non seulement il employa l’argent d’Héraclius à
ite à la tête. À ce spectacle frappant, les juges craignirent que cet
homme
, dérobé par la fortune au fer des ennemis, malgré
voleur, un sacrilège, le plus scélérat, le plus débauché de tous les
hommes
; mais, dira-t-on, c’est un général heureux et va
su seulement que par la valeur et par la prudence de M. Crassus, cet
homme
intrépide, les déserteurs ne purent, à l’aide de
ieux ? Tout accès en fut non seulement difficile, mais fermé pour des
hommes
qui n’avaient point de vaisseaux ; il eût été mêm
à leur maître Léonidas, sous les yeux d’une multitude de spectateurs.
Homme
insensé, que pouvez-vous me répondre ? sinon ce q
cette conduite, c’était pour affranchir du supplice ou de l’exil des
hommes
ou populaires ou distingués dans la nation ; mais
ait pas même sur-le-champ, et cette indulgence ne tombait pas sur des
hommes
condamnés pour des attentats qui menaçaient la vi
s, quand ils virent un préteur assez indulgent pour consentir que des
hommes
condamnés comme conspirateurs rachetassent leur v
pollonius de comparaître. Chacun discourut d’abord, et s’étonna qu’un
homme
aussi opulent eût échappé si longtemps à l’avidit
(dirent ceux qui étaient présents) : ce n’est point sans sujet qu’un
homme
si riche est tout à coup mandé par Verrès. Tout l
vrait du supplice les esclaves qui avaient été condamnés. Apollonius,
homme
fort opulent, qui aurait perdu des biens très con
abilité d’Apollonius, il ne fallait pas punir avec tant de rigueur un
homme
fort distingué, citoyen d’une ville respectable,
, pour exciter l’indignation publique, que, pendant la captivité d’un
homme
si recommandable confiné au milieu des ténèbres,
es ; vous trouverez qu’il n’avait réuni tant de vexations sur ce seul
homme
opulent, que pour faire en lui un exemple propre
d’un fils, privé de la lumière et de l’air dont jouissent les autres
hommes
. Or ces maux si affreux, qu’il ne serait pas trop
Mais peut-être croyez-vous que c’est sans aucun motif d’intérêt qu’un
homme
fort opulent a été choisi pour une si noire accus
r les fatigues que personne ne l’a jamais vu à cheval. XI. Huit
hommes
le portaient, comme les rois de Bithynie, dans un
et Syracuse en renfermait une multitude incroyable ; là venaient des
hommes
dignes de son amitié, dignes de partager ses orgi
mitié, dignes de partager ses orgies et ses festins. Au milieu de ces
hommes
et de ces femmes paraissait son fils, déjà grand.
être las, quand tous l’étaient, comment s’est-il conduit quand il fut
homme
? combien de forteresses défendues par la modesti
différence ne trouve-t-on pas dans les idées et dans la conduite des
hommes
? Puissiez-vous approuver, vous et le peuple roma
gesse et de vertu, était échue au plus insensé et au plus méchant des
hommes
. Non seulement pendant votre préture vous n’avez
VI. Lorsque les Valentiens vinrent vous trouver, et que M. Marius,
homme
éloquent et distingué, portait la parole pour eux
’aient point écrit sur leurs registres ce qui pouvait compromettre un
homme
qui leur avait rendu de si grands services, et qu
sont des peuples alliés. Plût aux dieux ! nous avons donc en vous un
homme
nourri parmi les hérauts d’armes, plus attentif,
cret de ce préteur a eu autant de force qu’en devait avoir celui d’un
homme
qui en avait fait la vente à ceux dont il devait
devaient, en violation des traités. Ainsi vous avez agi en malhonnête
homme
deux fois à l’occasion d’une seule ville, et en r
s. Dépositions des villes… XXV. Peut-on, juges, souffrir un tel
homme
, une telle impudence, une telle audace ? Quoi ! r
des soupçons bien fondés ne font point impression. Vous connaissez l’
homme
, vous n’ignorez pas la conduite que tiennent les
cherchât des yeux et désirât le voir. Qu’est-il arrivé ? pourquoi cet
homme
fut-il si bien caché, que personne, même par hasa
d’une profondeur extraordinaire et entièrement creusé par la main des
hommes
. On ne peut construire ni s’imaginer une prison m
l ? à Lilybée apparemment. Je vous comprends : cependant il n’est pas
homme
à craindre tous ceux qui habitent le bord de la m
Ce n’est point non plus à Palerme. Où est-ce donc ? Devinez. Chez les
hommes
les plus éloignés de craindre les pirates, et les
aire connaître à tout le monde qu’il s’était conduit ainsi pour que l’
homme
supposé se prêtât aisément et volontiers à passer
eurs jours, il s’éleva tout à coup contre la déposition de M. Annius,
homme
des plus illustres, qui déclara que des citoyens
ais si vous appréhendiez que quelqu’un ne vous accusât d’avoir mis un
homme
, pour avoir la tête tranchée, à la place du chef
a requête et malgré vous, devant ceux qui ne le connaissent point, un
homme
que vous donnez pour ce capitaine, ou de lui fair
son rachat. On y disait ouvertement que vous aviez mis en sa place un
homme
supposé que vous vouliez faire passer pour lui ;
jours de l’été dans de criminels festins : il n’y avait point d’autre
homme
que lui et son fils, vêtu de la prétexte. Je pour
êtu de la prétexte. Je pourrais dire même qu’il n’y avait pas un seul
homme
, puisqu’ils n’étaient qu’eux deux : l’affranchi T
Syracuse, mais pour rapporter ce qui s’est passé autrefois. Ce grand
homme
, ce fameux général, M. Marcellus, dont la valeur
très peu de gens : il ne voulut donc pas en abandonner la garde à des
hommes
dont la fidélité n’était pas inviolable ; c’est a
emier : il était commandé par un citoyen d’Haluntium nommé Philarque,
homme
de distinction que les Locriens rachetèrent dans
nce de Sicile ! Quel triste et funeste événement pour une multitude d’
hommes
innocents ! Ô dépravation, ô turpitude inouïe de
dans la province, mais dans Rome même, une grande considération. Ces
hommes
s’animent à leur propre défense pendant que Verrè
ait recommandé. Verrès écrit leur déposition sur son registre, et, en
homme
prudent, il le scelle du cachet de ses amis ; afi
flotte aux pirates. Le peuple se récrie avec étonnement en voyant un
homme
assez impudent, assez audacieux pour attribuer à
Cependant on leur assigne pour accusateur un certain Névius Turpion,
homme
condamné pour ses injustices sous la préture de C
aviez donné ce nom lorsque vous logiez chez lui. Quand vous vîtes un
homme
si respectable accablé de maux, ses larmes, sa vi
mort sans que sa cause eût été plaidée ? Attendrons-nous d’un pareil
homme
du respect pour les droits et les devoirs de l’ho
. Il y avait encore un autre père, citoyen d’Herbite, nommé Eubulide,
homme
recommandable et des plus distingués dans sa prov
réteur ni son associé, quand toute la cause ne dépend que de ces deux
hommes
, qu’en arrivera-t-il ? XLIII. Héraclius de
que, par ordre du commandant, il resta à Syracuse avec son congé. Cet
homme
assurément ne livra point la flotte, ne prit poin
ette province plusieurs portent comme celui-ci des noms latins) ; cet
homme
, connu et estimé dans sa patrie tant qu’il vécut,
ne affaire de cette importance, dans une cause qui intéressait tant d’
hommes
et tant de citoyens, il n’appela ni Vettius, son
’est-il ainsi changé en cruauté et en tyrannie ? Un si grand nombre d’
hommes
condamnés en même temps et sans aucun fondement d
er la sépulture. Vous avez entendu la déposition d’Onasus de Ségeste,
homme
de distinction, qui vous a dit que, pour enseveli
sentiments, viennent se plaindre de la perte de leurs fils : c’est un
homme
illustre et du premier ordre qui parle, et ce n’e
ui parle, et ce n’est point de son fils qu’il parle. D’ailleurs, quel
homme
fut alors à Syracuse et n’a pas entendu dire, et
ions ? Ne marchandait-on pas publiquement pour les funérailles de ces
hommes
vivants ? Ces conventions une fois réglées, on le
lus ne s’y était pas opposé, les mères, les épouses, les sœurs de ces
hommes
condamnés seraient ici présentes. L’une d’elles,
ine aux yeux de tout le monde ; vous avez fait trancher la tête à des
hommes
, citoyens romains et connus pour tels. Vous avez
le voile de votre dissimulation, sous le silence et dans l’oubli des
hommes
; mais les capitaines des vaisseaux, sans le moin
a vie. Comme il insistait beaucoup sur l’injustice de ce procédé, six
hommes
des plus vigoureux et des plus exercés à battre d
iens de Servilius. C’est ainsi qu’il faisait servir les richesses des
hommes
à acquitter les vœux nocturnes de ses passions.
e, juges, qu’un nouveau et singulier moyen de piller. Semblable à ces
hommes
qui, selon les poètes, avaient investi des golfes
nt vous était-il permis de le faire ? Nous voyons grand nombre de ces
hommes
dans la place publique et le palais, et nous les
ts ; un grand nombre de négociants paraissent devant le tribunal. Ces
hommes
riches et honorables déposeront que leurs associé
Hérennius vous ébranlaient-ils ? La grande autorité de M. Annius, cet
homme
si vertueux et si respectable, vous rendait-elle
qu’enfin il allait faire, lorsqu’il dit à ses licteurs de prendre cet
homme
, de le dépouiller au milieu de la place, de le li
nts ne pouvaient-ils rien sur vous ? Vous avez osé mettre en croix un
homme
qui se disait citoyen romain ! Je n’ai point voul
ort du peuple romain, vous vous êtes levé, qu’avez-vous dit ? Que cet
homme
, parce qu’il voulait retarder son supplice, avait
es témoins sont donc sincères. C. Numitor, les deux M. et P. Cottius,
hommes
distingués entre les Taurominiens, déclarent-ils
votre patrie, ce nom glorieux chez tous les peuples de la terre, cet
homme
que vous faisiez mettre en croix, qui que ce pût
ur sinon sa délivrance, du moins le délai de sa mort ? LXV. Des
hommes
obscurs et de basse naissance vont en mer, aborde
autre puisse impunément ordonner tel supplice qu’il voudra contre un
homme
qui se dit citoyen romain, sous prétexte qu’il ne
u’à ce que Prétius vint de Palerme ? S’il eût déclaré reconnaître cet
homme
, vous pouviez dans ce cas adoucir son supplice ;
, si c’était votre bon plaisir, vous établissiez en principe que tout
homme
qui vous serait inconnu et n’aurait pas un riche
des familles et des droits de tous les citoyens. Ce n’était pas à cet
homme
, c’était à tous les citoyens libres, que vous en
é. » Ce n’est donc point, Verrès, Gavius seul, ce n’est point un seul
homme
, le premier citoyen venu, c’est la cause commune
ourments et sur cette croix. Reconnaissez ici, juges, l’audace de cet
homme
. Ne le croyez-vous pas affligé de n’avoir pu plan
à des citoyens romains, non à des amis de notre république, non à des
hommes
qui connussent le nom du peuple romain, enfin non
à des hommes qui connussent le nom du peuple romain, enfin non à des
hommes
, mais à des brutes ; oserai-je dire encore plus,
n examiner ce que vous avez à faire, jusqu’où vous pouvez aller, quel
homme
vous avez à défendre, et comment vous le défendre
remière poursuite, j’ai condamné Verrès sur les suffrages de tous les
hommes
. Le reste de ce jugement ne prononcera pas sur ma
elque chose de répréhensible, ou le peuple romain deviendra juge d’un
homme
qu’auparavant il croyait indigne d’aucun jugement
rincipes bien différents. Je me rappelle le souvenir de M. Caton, cet
homme
si sage, qui, songeant à se rendre recommandable
auteur de sa race et de son nom, soutint la haine et la jalousie des
hommes
les plus accrédités, et, jusqu’à la plus extrême
et la même route : je suis la conduite et les principes de ces grands
hommes
. LXXI. Nous observons combien certains nobl
certains nobles sont jaloux et ennemis des vertus et des talents des
hommes
nouveaux : pour peu que nous détournions les yeux
e ne dis pas un temple, mais, suivant la tradition et la religion des
hommes
, votre ancienne demeure, le siège de votre divini
estiges de ces profanations. Les monuments de la victoire de ce grand
homme
et les ornements du temple n’y existent plus. Arb
rieux et le plus grave ; vous qui, selon la tradition, avez donné aux
hommes
la vie et la nourriture, les lois et les règles d
de Catane il a fait abattre et enlever un simulacre de Cérès que nul
homme
ne pouvait toucher ni même regarder. Celui que da
on croyait voir Cérès même ou son image, non formée par la main d’un
homme
, mais descendue des cieux. Je vous implore aussi,
leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des
hommes
. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils
s vivent de pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent aux autres
hommes
la peine de semer, de labourer et de recueillir p
’on néglige comme de petites choses, sont souvent ce qui fait que les
hommes
décident de vous en bien ou en mal : une légère a
gratitude ; elle en donne du moins les apparences, et fait paraître l’
homme
au dehors comme il devrait être intérieurement. L
, à verser du grain et à nettoyer des ordures ; il donne pension à un
homme
qui n’a point d’autre ministère que de siffler de
tion à l’en instruire : elles sont utiles à toutes les conditions des
hommes
, et elles leur ouvrent également l’entrée ou à un
squ’il n’est que l’écho de quelqu’un qu’il vient de quitter. C’est un
homme
qui est de mise un quart d’heure de suite, qui le
de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les
hommes
en sauraient avoir : aussi a-t-il l’air et le mai
rtie ; qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les
hommes
se relayent pour le contempler3 La vraie et
, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les
hommes
publient, et qui vous fait révérer de toute la te
pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’
hommes
qui taillent et qui coupent, qui vont et qui vien
l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des
hommes
; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet
dée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement. L’
Homme
en place Vient-on de placer quelqu’un dans un
ssent entraîner au torrent qui les porte ; qui les force de dire d’un
homme
ce qu’ils en pensent ou ce qu’ils n’en pensent pa
sent pas, comme de louer souvent celui qu’ils ne connaissent point. L’
homme
d’esprit, de mérite, ou de valeur, devient en un
ne l’est pas, il est d’après un grand1 Si quelquefois il sourit à un
homme
du dernier ordre, à un homme d’esprit, il choisit
un grand1 Si quelquefois il sourit à un homme du dernier ordre, à un
homme
d’esprit, il choisit son temps si juste qu’il n’e
et décisifs avec ceux qui ne savent rien. Ils parlent de guerre à un
homme
de robe, et de politique à un financier ; ils sav
e qu’ils en ont besoin, et celui à qui ils ont recours n’est guère un
homme
sage, ou habile, ou vertueux ; c’est un homme à l
recours n’est guère un homme sage, ou habile, ou vertueux ; c’est un
homme
à la mode. Clitiphon ou l’important Je va
rez davantage par cette conduite que par ne vous pas laisser voir1. O
homme
important et chargé d’affaires, qui, à votre tour
vant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre ; « L’
homme
est né mon esclave, il me panse, il me ferre, « I
t que changer de troupeau : au lieu de paître des brebis, il paît des
hommes
. Paître dans la langue sainte, c’est gouverner, e
ci dans le pays de l’idéal. 3. Montesquieu a dit : « Je vis un petit
homme
si fier, il prit une prise de tabac avec tant de
de flegme, il caressa ses chiens d’une manière si offensante pour des
hommes
, que je ne pouvais me lasser de l’admirer. » 1.
croit que les rangs sont bien distribués, que tout y est à sa place,
hommes
et choses : il est riche. « Phédon, de son côté,
n bas, et en bas ce qui est en haut, tout cela au nom des droits de l’
homme
et des progrès de la civilisation : il est pauvre
réciproque de Giton et de Phédon. L’enrichi n’est pas le riche, et l’
homme
ruiné n’est pas le pauvre. Phédon, devenu million
pâles, hideux, Demi-nus, affamés, courbés sous l’infortune ; Ils sont
hommes
pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer
’il offense plus ou moins, selon la cause qui le produit. « Dire d’un
homme
colère, inégal, querelleur, chagrin, pointilleux,
acine,Iphigénie, I, 2.) Non, elle est générale, et je hais tous les
hommes
, Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisan
1.) 2. Voir Montaigne, Essais, III, 8 : « Il ne faut que veoir un
homme
eslevé on dignité : quand nous l’aurions cogneu,
eslevé on dignité : quand nous l’aurions cogneu, trois jours devant,
homme
de peu, il coule insensiblement en nos opinions u
disparu de dessus la scène. Il s’avance déjà sur le théâtre d’autres
hommes
qui vont jouers dans une même pièce les mêmes rôl
ts de la perdre ; peut-être des gens de lettres, de tous les ordres d’
hommes
le plus sédentaire, le plus malsain, le plus réfl
léchissant, et par conséquent le plus malheureux. Veut-on trouver des
hommes
de meilleure composition, ou du moins plus sincèr
ies de nous-mêmes qui nous donnent le sentiment de notre existence. L’
homme
qui a plus vécu n’est pas celui qui a compté le p
esterait-il contre les rigueurs du sort, et contre les injustices des
hommes
? L’ignorant qui ne prévoit rien sent peu le prix
évoit rien sent peu le prix de la vie, et craint peu de la perdre ; l’
homme
éclairé voit des biens d’un plus grand prix qu’il
en font pour nous le pire des maux. La nécessité de mourir n’est à l’
homme
sage qu’une raison pour supporter les peines de l
t pas sûr de la perdre une fois, elle coûterait trop à conserver. Les
hommes
disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s
s. On n’a pas besoin de savoir les Offices 3 de Cicéron, pour être un
homme
de bien ; et la femme du monde la plus honnête sa
ons avec qui les partager. S’il n’y a rien de moral dans le cœur de l’
homme
, d’où lui viennent donc ces transports d’admirati
rais en avoir fait autant ? Il nous importe assurément fort peu qu’un
homme
ait été méchant ou juste il y a deux mille ans ;
re encore la nudité du pauvre, et le plus féroce assassin soutient un
homme
tombant en défaillance. Conscience !1 conscience
ntelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’
homme
semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence
’il est un seul exemple de bonheur sur la terre, il se trouve dans un
homme
de bien. Si d’abord la multitude et la variété de
ous les posséderez sans qu’ils vous possèdent, et vous sentirez que l’
homme
à qui tout échappe ne jouit que de ce qu’il sait
enez-en, Monsieur, s’il est bon que les grands génies instruisent les
hommes
, il faut que le vulgaire reçoive leurs instructio
ce des désordres de la société, nous trouverons que tous les maux des
hommes
leur viennent de l’erreur bien plus que de l’igno
otos, qui n’est pas la pâture des bêtes, et le moly3, qui empêche les
hommes
de le devenir4. Je suis de tout mon cœur et avec
en j’ai été touché de voir que vous m’estimiez le plus malheureux des
hommes
. Le public, sans doute, en jugera comme vous, et
udrait s’en faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les
hommes
ne songeraient plus à se nuire, et il n’y aurait
ans la forêt, quelque lieu désert où rien, en me montrant la main des
hommes
, n’annonçât la servitude et la domination3, quelq
s passions factices, je transportais dans les asiles de la nature des
hommes
dignes de les habiter6. Je m’en formais une socié
té, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si loin des
hommes
. Oh ! si dans ces moments quelque idée de Paris,
sont certainement plus près de la vérité que ceux que me prêtent ces
hommes
de lettres qui, donnant tout à la réputation, jug
é au point qu’ils le supposent. Il n’est point du tout croyable qu’un
homme
qui se sent quelque talent, et qui tarde jusqu’à
st pas assez dominante pour me déterminer seule à fuir la société des
hommes
. Je suis né avec un amour naturel pour la solitud
uccès continus m’ont rendu sensible à la gloire ; et il n’y a point d’
homme
, ayant quelque hauteur d’âme et quelque vertu, qu
is abusé moi-même sur la cause de cet invincible dégoût1 commerce des
hommes
; je l’attribuais au chagrin de n’avoir pas l’esp
moi des supplices. Voilà pourquoi, bien que le commerce ordinaire des
hommes
me soit odieux, l’intime amitié m’est si chère :
lein d’espoir dans le Dieu suprême, et très-persuadé que, de tous les
hommes
que j’ai connus en ma vie, aucun ne fut meilleur
est-à-dire à n’être plus un corps, mais à être seulement un esprit. L’
homme
cependant, impatient de la nouveauté, n’est point
e ceux qui s’éveillent, qu’ils ont dormi longtemps. « Il n’y a pour l’
homme
que trois événements : naître, vivre et mourir ;
urir, et il oublie de vivre. » 2. Chateaubriand a dit : « Chaque
homme
a au milieu du cœur un tribunal où il commence pa
g, une parole dans la pierre ? Le tigre déchire sa proie, et dort ; l’
homme
devient homicide, et veille. Il cherche les lieux
’Évangile est le cri de la conscience de Dieu dans la conscience de l’
homme
, et, tant que Dieu vivra, tant que l’homme ne ser
eu dans la conscience de l’homme, et, tant que Dieu vivra, tant que l’
homme
ne sera pas éteint, ce cri sera plus fort pour sa
du possible ce qui ne l’est pas ; on l’est quand on oublie son état d’
homme
, pour s’en forger d’imaginaires, desquels on reto
d’être roi ; un roi ne veut être dieu que quand il croit n’être plus
homme
. » On nous saura gré de citer cette page de Laco
bonheur n’est pas un inconnu, ni même un absent. Il a franchi avec l’
homme
, quand l’homme tomba, le seuil perdu de l’Éden, e
pas un inconnu, ni même un absent. Il a franchi avec l’homme, quand l’
homme
tomba, le seuil perdu de l’Éden, et depuis soixan
s-nous pas, et combien plus que nous ignorons, parce que le cœur de l’
homme
, si profond pour la misère, l’est bien autrement
pour tout honneur dans une voirie, tandis que tous les honneurs qu’un
homme
peut attendre vous accompagneront dans mon pays.
aire écrivit à Rousseau, à l’occasion du Discours sur l’inégalité des
hommes
. (Voir même recueil.) 3. Les Délices près de Ge
t, qui connut Rousseau, le caractérisait ainsi : « Il s’est élevé un
homme
plein du langage de la philosophie, sans être vér
r aux choses, elle ne saurait embellir, elle veut créer. « Quoique né
homme
à certains égards, j’ai été longtemps enfant, et
’écris dans mon cerveau, l’on peut juger avec quelle lenteur, pour un
homme
absolument dépourvu de toute mémoire verbale, et
problème chez les anciens. Socrate avait coutume de dire que tous les
hommes
étaient assez éloquents lorsqu’ils parlaient de c
ge après que l’étude, la méditation, l’exercice, la connaissance de l’
homme
et des hommes, et tout ce que la culture peut ajo
l’étude, la méditation, l’exercice, la connaissance de l’homme et des
hommes
, et tout ce que la culture peut ajouter à un beau
était indigne de l’éloquence ; et cette opinion coûta la vie aux deux
hommes
peut-être les plus vertueux de l’antiquité. Le st
grâce. Oui, ce don suffit aux enfants ; il suffit même au commun des
hommes
, dans les débats de la société. Mais pour fléchir
ier, à caresser, à flatter comme Cicéron ? Il est assez vrai que tout
homme
passionné ou vivement ému est éloquent sur l’obje
vivement ? Dans tous les genres de contention lui s’élèvent entre les
hommes
, si la force méprisait l’adresse, la faiblesse l’
i la force méprisait l’adresse, la faiblesse l’inventerait. Dès que l’
homme
s’est exercé à manier la massue ou la fronde, l’a
massue ou la fronde, l’art de la guerre a pris naissance ; dès que l’
homme
, avant de parler, a réfléchi à ce qu’il devait di
, celle des philosophes, et celle des rhéteurs. La première donna des
hommes
éloquents, tels que Périclès, Thémistocle, Alcibi
it guère que des sophistes et que de vains déclamateurs. L’étude de l’
homme
en général et de l’homme modifié par les diverses
s et que de vains déclamateurs. L’étude de l’homme en général et de l’
homme
modifié par les diverses institutions, avec ses p
er ; la vertu, la sagesse et 1’éloquence ne faisaient qu’un ; le même
homme
, à la même école, était exercé, comme Achille, à
quels objets, et avec quel genre d’éloquence on faisait sur l’âme des
hommes
telles ou telles impressions. Or, disaient-ils, c
endue redoutable pour l’éloquence naturelle. Quintilien en a parlé en
homme
instruit et judicieux, mais non pas en homme éloq
Quintilien en a parlé en homme instruit et judicieux, mais non pas en
homme
éloquent. Cicéron, au contraire, respire, même da
te, de l’honnête, de l’utile, et de leurs contraires, des droits de l’
homme
et de ses devoirs, de ce qui, dans les différente
s, ils répondront passablement. Mais qu’il leur donne à examiner si l’
homme
de guerre acquiert plus de gloire que le juriscon
s charges ; si une loi est digne d’éloge ou de censure ; en quoi deux
hommes
illustres se ressemblent, et en quoi ils diffèren
tiguer leur entendement de ces spéculations stériles où l’esprit de l’
homme
se perd dans le vague de ses pensées, et, après a
modestie enfin répand une pudeur honnête dans toute la conduite d’un
homme
de bien, et ajoute un nouvel éclat à la dignité d
doit être prémunie de toutes les idées morales qui caractérisent les
hommes
et distinguent leurs actions. Oratori quœ sunt in
e, au contraire, n’a pour objet que ce qui intéresse sérieusement les
hommes
, le juste, l’honnête, l’utile, et le vrai dans ce
ser des vérités connues, serait un beau parleur, et, si l’on veut, un
homme
disert, mais non pas un homme éloquent. C’est don
t un beau parleur, et, si l’on veut, un homme disert, mais non pas un
homme
éloquent. C’est donc toujours un objet sérieux, i
rler contre lui-même avec autant de force et de chaleur que ferait un
homme
éloquent ; 3° que pour ces essais on préfère les
ble, en un mot, laisser au talent, comme les lois doivent laisser à l’
homme
, autant de sa liberté naturelle qu’il en peut avo
r, pour l’avocat, cette immense étude des lois ; sans compter, pour l’
homme
d’État, la connaissance de la chose publique, dan
; leur grande étude à tous, l’étude de toute leur vie, sera celle des
hommes
qu’ils auront à persuader, à dominer par la parol
e spéculation ne peut y suppléer, nulle hypothèse n’y peut suffire. L’
homme
est un être si mobile, si changeant, si divers, q
angeant, si divers, qu’il est impossible d’enseigner quels seront les
hommes
de tel lieu, de tel temps, de telle conjoncture ;
is degrés : que celles de la première classe sont communes à tous les
hommes
dont on veut former la raison, cultiver l’esprit,
la raison, cultiver l’esprit, et polir le langage, et que jusque-là l’
homme
du monde et l’orateur ont besoin des mêmes leçons
chaire, ou au barreau, ou à quelque fonction publique qui demande un
homme
éloquent. Mais, comme pour développer le corps et
croyaient bien employé : aussi le sénateur, le consul, le censeur, l’
homme
de loi, l’homme d’État, s’y formaient-ils en même
employé : aussi le sénateur, le consul, le censeur, l’homme de loi, l’
homme
d’État, s’y formaient-ils en même temps ; et chaq
ue ; dans un État où chacun aspirait à dominer par la parole, que des
hommes
, sans cesse en guerre dans la lice de l’éloquence
s dans Rome ou dans Athènes ? et avons-nous une tribune où l’orateur,
homme
d’État, puisse parler en liberté ? » Fasse le cie
de quel prix ne seraient pas encore le talent, le génie et l’âme d’un
homme
vertueux et sage, à qui, pour rendre sa sagesse e
dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’
homme
pour en savoir tous les ressorts et pour trouver
tonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un
homme
. Au lieu que ceux qui ont le goût bon et qui en v
ceux qui ont le goût bon et qui en voyant un livre croient trouver un
homme
sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poe
hose, il est bon qu’il y ait une erreur commune qui fixe l’esprit des
hommes
, comme, par exemple, la lune à qui on attribue le
saisons, le progrès des maladies, etc. Car la maladie principale de l’
homme
est la curiosité inquiète des choses qu’il ne peu
a vie ; comme quand on parlera de la commune erreur qui est parmi les
hommes
que la lune est cause de tout, on ne manquera jam
etc., qui est la pensée ci-dessus. XXII. Épigrammes de Martial. — L’
homme
aime la malignité ; mais ce n’est pas contre les
nd il en est question. C’est donc une fausse louange qu’on donne à un
homme
, quand on dit de lui, lorsqu’il entre, qu’il est
poésie ; et c’est une mauvaise marque, quand on n’a pas recours à un
homme
, lorsqu’il s’agit de juger de quelques vers. XXXI
e homme. Cette qualité universelle me plaît seule. Quand en voyant un
homme
on se souvient de son livre, c’est mauvais signe
tement, naturellement et sans art, car l’expression en passe tous les
hommes
, et le sentiment n’en appartient qu’à peu d’homme
en passe tous les hommes, et le sentiment n’en appartient qu’à peu d’
hommes
. Et les esprits fins au contraire, ayant ainsi ac
) L’art de persuader a un rapport nécessaire à la manière dont les
hommes
consentent à ce qu’on leur propose, et aux condit
e contre la nature, est celle de la volonté ; car tout ce qu’il y a d’
hommes
sont presque toujours emportés à croire non pas p
re surnaturel et tout contraire à l’ordre qui devait être naturel aux
hommes
dans les choses naturelles. Ils ont néanmoins cor
de la volonté sont de certains désirs naturels et communs à tous les
hommes
, comme le désir d’être heureux, que personne ne p
r en juger connaître tout ce qui se passe dans le plus intérieur de l’
homme
, que l’homme même ne connaît presque jamais. Il p
nnaître tout ce qui se passe dans le plus intérieur de l’homme, que l’
homme
même ne connaît presque jamais. Il paraît de là q
consiste autant en celui d’agréer qu’en celui de convaincre, tant les
hommes
se gouvernent plus par caprice que par raison ! O
du plaisir ne sont pas fermes et stables. Ils sont divers en tous les
hommes
, et variables dans chaque particulier avec une te
dans chaque particulier avec une telle diversité qu’il n’y a point d’
homme
plus différent d’un autre que de soi-même dans le
e plus différent d’un autre que de soi-même dans les divers temps. Un
homme
a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un
ne femme ; un riche et un pauvre en ont de différents ; un prince, un
homme
de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan,
de soin à faire entendre qu’il ne faut pas juger de la capacité d’un
homme
par l’excellence d’un bon mot qu’on lui entend di
ts d’avec le même mot dans les autres qui l’ont dit en passant, qu’un
homme
plein de vie et de force d’avec un homme mort. Te
l’ont dit en passant, qu’un homme plein de vie et de force d’avec un
homme
mort. Tel dira une chose de soi-même sans en comp
: et l’on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu’il y a des
hommes
, et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, l
r. Un magistrat allait par son mérite à la première dignité, il était
homme
délié et pratique dans les affaires ; il a fait i
vec fondement. Il y a beaucoup plus de vivacité que de goût parmi les
hommes
; ou, pour mieux dire, il va peu d’hommes dont l’
acité que de goût parmi les hommes ; ou, pour mieux dire, il va peu d’
hommes
dont l’esprit soit accompagné d’un goût sûr et d’
ire à ceux qui leur en ont fourni une si noble matière, ou ces grands
hommes
à leurs historiens. Amas d’épithètes, mauvaises l
par leur imitation. Combien de siècles se sont écoulés avant que les
hommes
dans les sciences et dans les arts aient pu reven
, que tout ce qui ne l’est point est faible, et ne satisfait point un
homme
d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteu
vie et de Mélanie. Arsène, du plus haut de son esprit, contemple les
hommes
; et, dans l’éloignement d’où il les voit, il est
ys est un froid écrivain. Le philosophe consume sa vie à observer les
hommes
, et il use ses esprits à en démêler les vices et
s haut ses projets et agit pour une fin plus relevée : il demande des
hommes
un plus grand et un plus rare succès que les loua
ation des mœurs, quelles images et quel fléau du ridicule ! Mais quel
homme
on aurait pu faire de ces deux comiques ! J’ai lu
enre, assez de bon et de mauvais pour former après eux de très-grands
hommes
en vers et en prose. Marot 27, par son tour et p
théâtre d’un laquais qui siffle, d’un malade dans sa garde-robe, d’un
homme
ivre qui dort ou qui vomit : y a-t-il rien de plu
es vers et dans l’expression, qu’on ne peut comprendre en un si grand
homme
. Ce qu’il y a eu en lui de plus éminent, c’est l’
es et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; celui-là peint les
hommes
comme ils devraient être, celui-ci les peint tels
ut lire un grand nombre de termes durs et injurieux que se disent des
hommes
graves, qui, d’un point de vue de doctrine ou d’u
nt des almanachs de l’autre année. La gloire ou le mérite de certains
hommes
est de bien écrire ; et de quelques autres, c’est
ail que de capacité, plus d’habitude que de génie. Si elle vient d’un
homme
qui ait moins de discernement que de lecture, et
ridicule ceux qui s’ingèrent de les suivre. En effet, je rirais d’un
homme
qui voudrait sérieusement parler mon ton de voix
it sérieusement parler mon ton de voix ou me ressembler de visage. Un
homme
né chrétien et Français se trouve contraint dans
illées et de vos grands mots qui ne signifient rien. Vous abordez cet
homme
ou vous entrez dans cette chambre ; je vous tire
tion à l’en instruire : elles sont utiles à toutes les conditions des
hommes
, et elles leur ouvrent également l’entrée ou à un
ous convaincre, par cette méthode d’étudier, que c’est la paresse des
hommes
qui a encouragé le pédantisme à grossir plutôt qu
t la naïveté de tous les deux : il instruit en badinant, persuade aux
hommes
la vertu par l’organe des bêtes, élève les petits
tu par l’organe des bêtes, élève les petits sujets jusqu’au sublime :
homme
unique dans son genre d’écrire : toujours origina
e de ce qui est mauvais qu’il est mauvais. Cet autre54 vient après un
homme
loué, applaudi, admiré, dont les vers volent en t
si l’on en profite. Quelle grande acquisition avez-vous faite en cet
homme
illustre ! A qui m’associez-vous ! Je voudrais, M
ssions. Toutes les sortes de talents que l’on voit répandus parmi les
hommes
se trouvent partagés entre vous. Veut-on de diser
l’oubli, échappées aux esprits les plus curieux, ignorées des autres
hommes
; une mémoire, une méthode, une précision à ne po
s manquent pas, et sont réunies en un même sujet. Si l’on cherche des
hommes
habiles, pleins d’esprit et d’expérience, qui, pa
dans les conversations et dans les cercles. Encore une fois, à quels
hommes
, à quels grands sujets m’associez-vous ? Féne
et avec un disciple de Gorgias, nommé Calliclès. Ce Gorgias était un
homme
très-célèbre ; Isocrate, dont nous avons tant par
tte vanité. Revenons au dialogue de Gorgias et de Calliclès. Ces deux
hommes
discouraient élégamment sur toutes choses, selon
mais il paraît qu’ils manquaient de ce que Socrate cherchait dans les
hommes
, c’est-à-dire de vrais principes de la morale et
art véritable. Il appelle l’art une discipline réglée qui apprend aux
hommes
à faire quelque chose qui soit utile à les rendre
nt toutes les fois qu’on les rapporte à une autre fin qu’à tonner les
hommes
à la vertu. Il prouve que les rhéteurs n’ont poin
, et par conséquent n’ont point été de vrais orateurs. Il dit que ces
hommes
célèbres n’ont songé qu’à persuader aux Athéniens
ns par leur éloquence, leur récompense eut été certaine. Qui fait les
hommes
bons et vertueux est sûr, après son travail, de n
nt d’usage. R. Expliquez-les donc, s’il vous plaît. A. Il dit que l’
homme
étant composé de corps et d’esprit, il faut culti
âme, et dont il ne fallait se servir que pour guérir les passions des
hommes
, on voit de faux orateurs qui n’ont songé qu’à le
des mets délicieux, et de tous les ragoûts qui excitent l’appétit des
hommes
; et au lieu de purger l’homme plein d’humeurs po
es ragoûts qui excitent l’appétit des hommes ; et au lieu de purger l’
homme
plein d’humeurs pour lui rendre la santé et par l
il conclut en disant que les orateurs qui, dans la vue de guérir les
hommes
, devaient leur dire, même avec autorité, des véri
ur rhétorique n’a été qu’un art de faire des ragoûts pour flatter les
hommes
malades ; on ne s’est mis en peine que de plaire,
ils ont rendus tempérants et vertueux. Ne croyez-vous pas entendre un
homme
de notre siècle qui voit ce qui s’y passe, et qui
ilosophie, quelles sont les choses qu’il faut tâcher de persuader aux
hommes
. Il veut que l’orateur ait commencé par l’étude d
uader aux hommes. Il veut que l’orateur ait commencé par l’étude de l’
homme
en général : qu’après, il se soit appliqué à la c
omme en général : qu’après, il se soit appliqué à la connaissance des
hommes
en particulier auxquels il doit parler : ainsi, i
er auxquels il doit parler : ainsi, il faut savoir ce que c’est que l’
homme
, sa fin, ses intérêts véritables ; de quoi il est
n peine de savoir par principes ce qu’on doit tâcher de persuader aux
hommes
: ainsi tout le véritable art, selon Platon, se r
savoir ce qu’il faut persuader, et à bien connaître les passions des
hommes
et la manière de les émouvoir pour arriver à la p
s mathématiques ; surtout il veut qu’il connaisse la composition de l’
homme
et la nature de ses passions, parce que l’éloquen
s qu’elles soient, sont nécessairement très-imparfaites, et un habile
homme
en remarque bientôt le faible ; il faut avoir pas
s discours vains ; ils s’y ennuient beaucoup. C. Vous voudriez qu’un
homme
attendit bien tard à parler en public : sa jeunes
hasard. Vous comprenez bien que tout cela ne saurait faire un habile
homme
. En cet état on ne peut rien dire avec force, on
qu’à mouvoir les ressorts cachés que la nature a mis dans te cœur des
hommes
. Ainsi consultez-vous vous-même, pour savoir si l
, Monsieur, jusqu’à demain. Dialogue 2 B. Vous êtes un aimable
homme
, d’être revenu si ponctuellement : la conversatio
e cela ; comment l’entendez-vous ? A. Le voici. Que diriez-vous d’un
homme
qui persuaderait sans prouver ? Ce ne serait pas
Ce ne serait pas là le vrai orateur ; il pourrait séduire les autres
hommes
, ayant l’intention de les persuader, sans leur mo
leur montrer que ce qu’il leur persuaderait serait la vérité. Un tel
homme
serait dangereux dans la république : c’est ce qu
nnements de Socrate. B. J’en conviens. A. Mais que diriez-vous d’un
homme
qui prouverait la vérité d’une manière exacte, sè
t donc, pour faire un orateur, choisir un philosophe, c’est-à-dire un
homme
qui sache prouver la vérité, et ajouter à l’exact
la sagesse, sans art de persuader, n’est point capable de gagner les
hommes
et de faire entrer la vertu dans les cœurs. Il es
voir la vérité, mais qu’elle la dépeint aimable, et qu’elle émeut les
hommes
en sa faveur. Ainsi, dans l’éloquence, tout consi
là que l’éloquence n’est point une invention frivole pour éblouir les
hommes
par des discours brillants : c’est un art très-sé
e ; mais qu’on ne voit presque jamais de vrai orateur, c’est-à-dire d’
homme
qui sache entrer dans le cœur des autres, et qui
ivera toujours lorsqu’une partie emploiera, pour plaider sa cause, un
homme
qui ne se soucie de son affaire que pour remplir
ateur, qu’on le doit être lorsqu’il s’agit d’être véhément ; c’est un
homme
qui cherche simplement, dans la seule nature, tou
ature, tout ce qui est capable de saisir, d’animer et d’entraîner les
hommes
. C. Vous nous avez parlé souvent des jeux d’espr
es : l’un et l’autre doivent porter les objets dans l’imagination des
hommes
. Je vous ai cité un exemple tiré d’un poëte, pour
: tout est sec, languissant et ennuyeux. Depuis le péché originel, l’
homme
est tout enfoncé dans les choses sensibles ; c’es
orêts, les montagnes, les rivières, les lointains, les bâtiments, les
hommes
, leurs aventures, leurs actions, leurs passions d
exprimerait mieux ses pensées par une cessation de tout mouvement. Un
homme
plein d’un grand sentiment demeure un moment immo
lui qui parle en public à ne faire pour le geste que ce que ferait un
homme
qui parlerait en particulier. A. Pardonnez-moi :
nce du sujet qu’on traite, doivent sans doute animer beaucoup plus un
homme
que s’il était dans une simple conversation : mai
de simple. Rien ne me semble si choquant et si absurde que de voir un
homme
qui se tourmente pour me dire des choses froides
ien suivis et concluants, des portraits fidèles ; en un mot, c’est un
homme
qui parle en termes propres, et qui dit des chose
véhémence, et la rendre moins uniforme. Je conclus que c’est un grand
homme
qui n’est point orateur. Un missionnaire de villa
it tout le corps, et quelle est sa posture : ce que fait la voix d’un
homme
quand il est pénétré de douleur, ou surpris à la
A. Attendez ; posons bien l’état de la question. Je mets d’un côté un
homme
qui compose exactement tout son discours et qui l
prend par cœur jusqu’à la moindre syllabe ; de l’autre, je suppose un
homme
savant, qui se remplit de son sujet, qui a beauco
er, car vous ne voulez pas que les gens sans talent s’en mêlent) ; un
homme
enfin qui médite fortement tous les principes du
s preuves ; qui prépare un certain nombre de figures touchantes ; cet
homme
sait sans doute tout ce qu’il doit dire, et la pl
ommunes qui doivent faire le corps du discours. Croyez-vous qu’un tel
homme
ait de la peine à les trouver ? B. Il ne les tro
êter. A. Considérez donc, monsieur, en même temps les avantages d’un
homme
qui n’apprend point par cœur : il se possède, il
figures qu’il n’aurait pu préparer dans son étude. B. Pourquoi ? Un
homme
s’anime dans son cabinet, et peut y composer des
eur qui ne parle que par cœur est loin de ce but. Représentez-vous un
homme
qui n’oserait dire que sa leçon : tout est nécess
de voix sont uniformes et toujours un peu forcées ; ce n’est point un
homme
qui parle, c’est un orateur qui récite ou qui déc
rtement des affaires publiques, que l’exactitude et la politesse d’un
homme
qui compose. Pour Cicéron, on voit, en divers end
uter que, quanti ces qualités ne se trouveront pas éminemment dans un
homme
, il ne laissera pas de faire de bons discours, po
A. Ne craignez pas de vous engager trop ; les harangues de ces grands
hommes
ne sont pas divisées comme les sermons d’à présen
idée de cette femme en dépeignant les qualités héroïques de ce grand
homme
qui en fut passionné : comme si Thésée, que l’ant
r Hélène, et sur la louange de la beauté qui est si puissante sur les
hommes
. Rien n’y est prouvé sérieusement : il n’y a en t
ité de morale. Il ne juge du prix des choses que par les passions des
hommes
: mais non-seulement ses preuves sont faibles : d
e, que ses vertus étaient célestes, que c’était un ange et non pas un
homme
? Ainsi tout se passe en exclamations sans preuve
la parole de Dieu ; car jusqu’ici nous n’avons parlé que de celle des
hommes
. C. Adieu, Monsieur ; je vous conjure de nous te
ec ce défaut il n’ait eu un grand talent pour la persuasion. C’est un
homme
qui raisonne avec une force singulière, qui est p
lière, qui est plein d’idées nobles, qui connaît le fond du cœur de l’
homme
, qui est poli et attentif à garder dans tous ses
sque toujours d’une manière tendre, affectueuse et insinuante. Un tel
homme
ne mérite-t-il pas qu’on lui pardonne le défaut q
urs les ornements qu’on estimait alors. Peut-être même que ces grands
hommes
, qui avaient des vues plus hautes que les règles
ut savoir distinguer ce que le malheur du temps a mis dans ces grands
hommes
, comme dans tous les autres écrivains de leurs si
ose avec dessein : il connaît bien l’Ecriture sainte et les mœurs des
hommes
; il entre dans les cœurs, il rend les choses sen
out le détail de l’Évangile ; il connaissait à fond les maladies de l’
homme
, et c’est un grand maître pour le régime des âmes
es notre chemin. Nous n’eûmes pas fait cent pas que nous trouvâmes un
homme
entouré de peintres, d’architectes, de sculpteurs
diable Avant d’arriver à son but. C’était un concert que donnait un
homme
de robe, fou de la musique, qu’il n’avait jamais
ellit notre art au lieu de le changer. A ces paroles judicieuses mon
homme
répondit en secouant la tête : Venez, venez, dit-
rement repoussait Le peuple goth qui sans cesse avançait. Oh ! que d’
hommes
considérables, que de gens du bel air, qui présid
lté celui que j’ai inspiré. — J’apporte ici Marie Alacoque, disait un
homme
fort grave. — Allez souper avec elle, répondit la
e pas toutes les fois qu’il s’agirait d’esprit et de raison. Ces deux
hommes
si différents n’avaient pas fait quatre pas que l
e l’un pâlit de colère et l’autre tressaillit de joie à l’aspect d’un
homme
qui était depuis longtemps dans ce temple, tantôt
pas, la plume et la lyre. Eh quoi ! cria Rousseau, je verrai ici cet
homme
contre qui j’ai fait tant d’épigrammes ! Quoi ! l
que qu’un esprit éclairé et étendu ne peut s’empêcher d’avoir pour un
homme
qui ne sait que rimer, et il alla prendre tranqui
ussent arrivés ; mais peu à peu ils ont cédé aux véritablement grands
hommes
: ils ne font plus ici qu’une assez médiocre figu
imée de tous ceux qui habitent le temple, me dit que son cher cousin,
homme
de beaucoup d’esprit, un peu trop vain, n’avait j
oëtes. Ils faisaient conversation avec quelques-uns des plus aimables
hommes
de leur temps. Ces entretiens n’ont ni l’affectat
isent avec profusion Des riens en rimes redoublées. Ce fut parmi ces
hommes
aimables que je rencontrai le président de Maison
parmi ces hommes aimables que je rencontrai le président de Maisons,
homme
très-éloigné de dire des riens, homme aimable et
ontrai le président de Maisons, homme très-éloigné de dire des riens,
homme
aimable et solide, qui avait aimé tous les arts.
jamais offusquer ta raison Du bandeau de l’exemple et de l’opinion. L’
homme
est né pour l’erreur : on voit la molle argile So
ir d’exemple à la postérité : un petit nombre de véritablement grands
hommes
s’occupaient à corriger ces fautes de leurs écrit
uant ces erreurs auxquelles l’humanité est soumise, et dont nul grand
homme
n’est exempt. Je connus alors que le dieu du Goût
ers temps : Vitii, non laudis fuit, dit Aulu-Gelle. Ils appelaient un
homme
élégant ce que nous appelons aujourd’hui petit-ma
louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un
homme
, un discours poli ; on a même alors un repas élég
ceux de pure plaisanterie, sont élégants. Le mélange des dieux et des
hommes
dans cette pièce unique en son genre, et les vers
me les langues se sont formées avant la grammaire. La nature rend les
hommes
éloquents dans les grands intérêts et dans les gr
onque est vivement ému voit les choses, d’un autre œil que les autres
hommes
. Tout est pour lui objet de comparaison rapide et
r soit mort ? Dieu est vivant et vous regarde, marchez ! » C’était un
homme
bien éloquent que ce matelot anglais qui fit réso
où la véritable éloquence existât. L’art grossier était chez tous les
hommes
; des traits sublimes ont échappé partout à la na
l’orateur, Hortentius, Curion, César et plusieurs autres, furent des
hommes
éloquents. Cette éloquence périt avec la républiq
cette table, sans suivre ce foudre, ce fleuve et cette rivière, tout
homme
de bon sens voit que l’éloquence simple est celle
olumes de ces exemples ; mais tous se réduisent à ce mot d’un avocat,
homme
d’esprit, qui, voyant que son adversaire parlait
quence. Quoique nos sermons roulent sur l’objet le plus important à l’
homme
, cependant il s’y trouve peu de morceaux frappant
troupes, était pressé auprès de Dieppe, par une armée de trente mille
hommes
, et qu’on lui conseillait de se retirer en Anglet
en faisant parler ainsi le maréchal de Biron, qui d’ailleurs était un
homme
de génie, et qui peut fort bien avoir dit une par
terre, il reculera ; si vous vous présentez au port de la Rochelle en
homme
qui se sauve, vous n’y trouverez que des reproche
gourmet sent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs ; l’
homme
de goût, le connaisseur, verra d’un coup d’œil pr
épravé dans les aliments est de choisir ceux qui dégoûtent les autres
hommes
; c’est une espèce de maladie. Le goût dépravé da
t d’abord de la répugnance, cependant la nature n’a pas voulu que les
hommes
, en général, apprissent à sentir ce qui leur est
nu : ce sont ceux où la société ne s’est point perfectionnée ; où les
hommes
et les femmes ne se rassemblent point ; où certai
Y a-t-il un bon et un mauvais goût ? Oui, sans doute, quoique les
hommes
différent d’opinions, de mœurs, d’usages. Le meil
er aux objets qu’on représente de la vie et de la douceur. Entre deux
hommes
dont l’un sera grossier, l’autre délicat, on conv
d’un courtisan qui a le bon goût en partage, et ceux de l’Etoile d’un
homme
grossier sans esprit. C’est dommage qu’on puisse
llèrent pas encore. Les connaisseurs distinguent surtout dans le même
homme
le temps où son goût était formé, celui où il acq
elui où il acquit sa perfection, celui où il tomba en décadence. Quel
homme
d’un esprit un peu cultivé ne sentira pas l’extrê
me les compatriotes ; et de même qu’il est évident que parmi nous tel
homme
a le goût bon et tel autre mauvais, il peut être
vérité, on révolte la nation entière dont on parle, comme on cabre un
homme
de mauvais goût lorsqu’on veut le ramener. Le mie
t supérieures aux bergeries de Racan ; que Racine et Molière sont des
hommes
divins à l’égard des auteurs des autres théâtres.
s de goût ? Ils voient, ils entendent, ils sentent ce qui échappe aux
hommes
moins sensiblement organisés et moins exercés. Le
plus vivement. C’est l’avantage des bonnes vues sur les· mauvaises. L’
homme
de goût a d’autres yeux, d’autres oreilles, un au
homme de goût a d’autres yeux, d’autres oreilles, un autre tact que l’
homme
grossier. Il est choqué des draperies mesquines d
ndis que d’autres spectateurs sont tranquilles. Le célèbre sculpteur,
homme
de lettres et de génie, qui a fait la statue colo
onner le droit de censurer la noble et féconde simplicité de ce grand
homme
. De tous les auteurs qui ont écrit en Angleterre,
surtout dans les climats froids et humides, cette foule prodigieuse d’
hommes
qui n’ont pas la moindre étincelle de goût, qui n
s créa pour regarder le ciel : Erectos ad sidera tollere vultus ; les
hommes
sont presque tous courbés vers la terre. Pourquoi
tres maîtresses, et mettant sa gloire à triompher de l’austérité d’un
homme
qui n’a jamais rien aimé ? C’est pourtant ce qu’A
ses qu’on dit frappent moins que la manière dont on les dit ; car les
hommes
ont à peu près les mêmes idées de ce qui est à la
qu’il est si confus. L’auteur de ce livre dit d’abord (page 1) que l’
homme
est l’ouvrage de la nature, qu’il existe dans la
mère on a tout dit. Omne superva cuum pleno de pectore manat. « Que l’
homme
apprenne les lois de la nature (page 2) ; qu’il s
première ; au contraire, elle semble la contredire visiblement. Si l’
homme
apprend les lois de la nature, il connaîtra ce qu
d’être, n’est qu’une conséquence nécessaire de l’essence propre de l’
homme
et de celle des êtres qui agissent sur lui. Toute
s d’eux leurs héritiers ; qu’il n’y a de vide que dans la bourse d’un
homme
ruiné ; qu’Hercule était un physicien et qu’on ne
est le plus heureux, malgré nos calamités passagères. Car quel est l’
homme
de lettres qui ne sache que le bon goût n’a été l
qu’à commencer au temps de Cinna et des Provinciales ? Et quel est l’
homme
un peu versé dans notre histoire qui puisse assig
i-même, jusqu’au moment où j’ai l’honneur de vous parler ? Je défie l’
homme
de la plus mauvaise humeur de me dire quel siècle
mposaient une école infiniment supérieure à celle que ces deux grands
hommes
trouvèrent établie de leur temps. Nous n’avons à
police : toutes les consolations de la vie manquaient en général aux
hommes
. Et, pour comble de malheur, Henri IV était haï.
aux hommes. Et, pour comble de malheur, Henri IV était haï. Ce grand
homme
disait au duc de Sully : Ils ne me connaissent pa
oujours mieux dire qu’on ne doit dire, et tout sort de sa sphère. Des
hommes
même de beaucoup d’esprit ont fait des livres rid
M. Brossette83. 14 avril 1732. Je suis bien flatté de plaire à un
homme
comme vous, Monsieur ; mais je le suis encore dav
son temps, si vous en exceptez M. Racine. Je regarde ces deux grands
hommes
comme les seuls qui aient eu un pinceau correct,
obligé de me faire tenir la nouvelle édition des ouvrages de ce grand
homme
, qui méritait un commentateur comme vous. Si vous
inciales. Quoi ! Vous louez Fénelon d’avoir de la variété ! Si jamais
homme
n’a eu qu’un style, c’est lui ; c’est partout Tél
sance à bien des lois qui paraissent se contredire. Il semble que les
hommes
aient voulu se contredire et parler au hasard. Ce
ce que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire Il n’y avait pas quatre
hommes
dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-
déclamateur ; vous sentez, Monsieur, et vous exprimez cette vérité en
homme
qui a des idées bien justes et bien lumineuses. J
Les inventeurs ont le premier rang, ajuste titre, dans la mémoire des
hommes
. Newton en savait assurément plus qu’Archimède ;
ouches ; Rhadamiste 88 m’a ému, même après Phèdre. Il appartient à un
homme
comme vous, Monsieur, de donner des préférences,
ier, très-noble à la vérité, mais un peu barbare, et aussi propre aux
hommes
communs et bornés qu’aux gens d’esprit. Je ne vou
La Fontaine, ce mot instinct signifiait génie. Le caractère de ce bon
homme
était si simple, que dans la conversation il n’ét
a voulu, dit-on, en enrichir son Mercure. Ce M. de La Bruyère est un
homme
de mérite et de goût. Il faudra que vous lui pard
de vos pensées me paraissent dignes de votre âme et du petit nombre d’
hommes
de goût et de génie qui restent encore dans Paris
rtraits. Si jamais je veux faire celui du génie le plus naturel, de l’
homme
du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la
merveilleux. Dans la tragédie, au contraire, les personnages sont des
hommes
d’un caractère et d’un rang élevé, mais simplemen
ont des hommes d’un caractère et d’un rang élevé, mais simplement des
hommes
, et leur langage, pour être vrai, doit être plus
’image de l’abeille. La gravité du style est la manière dont parle un
homme
profondément occupé de grands intérêts ou de gran
charme que rien n’égale. Je ne donne pas ces louanges aux grâces d’un
homme
si sage, pour dissimuler ses défauts. Je crois qu
une certaine médiocrité de sentiment et de génie, qui assujettit les
hommes
aux lois de l’usage, et les détourne des grandes
n a banni le faux goût, autant qu’il est permis de le bannir chez les
hommes
. Il fallait qu’il fût né avec un génie bien singu
t cet esprit n’a pu faire d’un poëte, d’ailleurs si aimable, un grand
homme
ni un grand génie. Molière. Molière me para
lèle avec Racine. L’un et l’autre ont parfaitement connu le cœur de l’
homme
; l’un et l’autre se sont attachés à peindre la n
pas changé de pensée à cet égard ; et voici ce qu’il me semble de ces
hommes
illustres. Les héros de Corneille disent souvent
parce qu’ils parlent. Surtout Corneille paraît ignorer que les grands
hommes
se caractérisent souvent davantage par les choses
s, un rebelle qui médite quelque dessein : voilà comme il échappe aux
hommes
de se caractériser sans en avoir l’intention. On
rons : moi, cher Osmin, comme un vizir ; et toi, Comme le favori d’un
homme
tel que moi. (Bajazet, acte IV, scène vii) Ces p
et, acte IV, scène vii) Ces paroles ne sont peut-être pas d’un grand
homme
; mais je les cite, parce qu’elles semblent imité
ue, dans Cicéron, dans Suétone, nous représente les Romains comme des
hommes
hautains dans leurs sentiments, mais simples, nat
admirable de Racine, et celui qu’on a le moins remarqué dans ce grand
homme
. Il y a toujours si peu d’affectation dans ses di
ards ont dit » pour le justifier, qu’il s’était attaché à peindre les
hommes
tels qu’ils devaient être. Il est donc vrai du mo
agination ; mais c’est qu’ils étaient persuadés que l’imagination des
hommes
, d’ailleurs si féconde en chimères, ne pouvait do
urait trouvé la cause en ce que les orateurs voulaient accommoder les
hommes
à leurs idées, au lieu de forcer leurs idées sur
moder les hommes à leurs idées, au lieu de forcer leurs idées sur les
hommes
. Mais l’erreur de Corneille ne me surprend point
ements et sans maximes, par la seule nécessité où naissent les grands
hommes
d’imprimer leur caractère dans leurs expressions.
rai-je encore de la pesanteur qu’il donne quelquefois aux plus grands
hommes
? Auguste, en parlant à Cinna, fait d’abord un ex
ne, l’art qui met toutes les choses à leur place, qui caractérise les
hommes
, leurs passions, leurs mœurs, leur génie ; qui ch
e que peut-on penser d’un tel art, si ce n’est qu’il est le génie des
hommes
extraordinaires, et l’original même ces règles qu
l’étonnement, il n’a pu atteindre au tragique de quelques poëtes. Nul
homme
n’a eu en partage tous les dons. Si d’ailleurs on
héros le caractère de leur siècle et de leur nation ; mais les grands
hommes
sont de tous les âges et de tous les pays. On ren
sera-t-on fondé à prétendre que Racine n’ait pas su caractériser les
hommes
, lui dont le talent éminent était de les peindre
catesse de nos mœurs, qualités qui ont pu se rencontrer chez d’autres
hommes
, et n’en ont pas le ridicule, comme on l’insinue.
et si violente passent, ce me semble, dans un autre excès. Les grands
hommes
sont grands dans leurs amours, et ne sont jamais
nnaissent mieux le prix de l’invention et du génie. Mais le reste des
hommes
juge des ouvrages tels qu’ils sont, sans égard po
s gens de lettres voulussent bien séparer les défauts des plus grands
hommes
de leurs perfections ; car, si l’on confond leurs
nt jamais à leur génie. Pour moi, quand je fais la critique de tant d’
hommes
illustres, mon objet est de prendre des idées plu
nablement me reprocher cette hardiesse : la nature a donné aux grands
hommes
de faire, et laissé aux autres de juger.· Si l’on
à Despréaux par cet endroit, on pourrait le mettre à coté de ce grand
homme
, si celui-ci, né à l’aurore du bon goût, n’avait
es, soit même dans sa vie privée, l’a toujours fait paraître comme un
homme
extraordinaire, et qu’un instinct grand sublime d
Rousseau paraît donc trop injuste, lorsqu’il ose ajoute d’un si grand
homme
: Mais à la place de Socrate, Le fameux vainqueu
res ? S’il était reçu de tous les poètes, comme il l’est du reste des
hommes
, qu’il n’y a rien de beau dans aucun genre que le
nt la célébrité a fait les disgrâces, comme c’est la coutume chez les
hommes
, et qui n’a pu jouir dans sa patrie de la réputat
eur de ses critiques. Je vois qu’il n’est point dans le caractère des
hommes
de juger du mérite d’un autre homme par l’ensembl
’est point dans le caractère des hommes de juger du mérite d’un autre
homme
par l’ensemble de ses qualités : on envisage sous
que ce peut être ici la place de dire quelque chose des ouvrages d’un
homme
qui honore notre siècle, et qui n’est ni moins gr
mes lumières ; ce soin me convient d’autant moins, qu’une infinité d’
hommes
plus instruits que moi ont déjà fixé les idées qu
la comédie, est une comédie sans action. Mais c’est le privilège des
hommes
comme Molière et M. de Voltaire d’être admirables
e ; C’est un infortuné que le ciel me présente : Il suffit qu’il soit
homme
et qu’il soit malheureux. Mon fils peut éprouver
ent réduire à ce petit mérite d’élégance les ouvrages de M. Pascal, l’
homme
de la terre qui savait mettre la vérité dans un p
défendre encore contre son autorité le vertueux auteur de Télémaque,
homme
né véritablement pour enseigner aux rois l’humani
ou les erreurs ou les défauts de ses ouvrages, et qui demandent à un
homme
si universel la même correction et la même justes
. C’est le témoignage que l’amour des lettres m’oblige de rendre à un
homme
qui n’est ni en place, ni puissant, ni favorisé,
issant, ni favorisé, et auquel je ne dois que la justice que tous les
hommes
lui doivent comme moi, et que l’ignorance ou l’en
outes les conditions, toutes les affections et toutes les pensées des
hommes
, et paraît toujours supérieure à leurs conception
traités. La Bruyère a cru, ce me semble, qu’on ne pouvait peindre les
hommes
assez petits ; et il s’est bien plus attaché à re
ouvelles que de concilier celles qui ont été dites. II. L’esprit de l’
homme
est plus pénétrant que conséquent, et embrasse pl
les beautés de l’éloquence et l’étroite liaison des arts. Je dis d’un
homme
qui rapproche ainsi les choses humaines, qu’il a
une condition très-nécessaire de la vraie étendue d’esprit. XXVII. Un
homme
qui digère mal, et qui est vorace, est peut-être
éclat, dans ses écrits, tout ce qu’il y a de grand dans l’esprit des
hommes
; qui a représenté les passions avec des traits d
trouve point dans nos propres conceptions. Le caractère naturel de l’
homme
comporte pas tant de règle. Nous ne devons pas su
auvais genres : c’est gâter le goût ; c’est corrompre le jugement des
hommes
, qui se laisse aisément séduire Par les nouveauté
ui nous étonne. XXXIII. La plupart des grands personnages ont été les
hommes
de leur siècle les plus éloquents. Les auteurs de
de ses séductions à l’esprit de médiation et de manège, qui forme les
hommes
d’État et les politiques, etc. Est-il vrai que le
tant de clarté et de brièveté des grandes choses, que la plupart des
hommes
n’imaginent pas qu’ils en parlent avec profondeur
ès un si grand nom, d’autres exemples : le duc de La Rochefoucauld, l’
homme
de son siècle le plus poli et le plus capable d’i
Si nous ne sommes pas à même d’exécuter de si grandes choses que ces
hommes
illustres, qu’il paraisse du moins par l’expressi
disposer notre vie ; l’éloquence, pour diriger la conduite des autres
hommes
et défendre la vérité. XLIII. La plupart des gran
stre et le mérite de la nouveauté : cependant les ouvrages des grands
hommes
, copiés avec tant de soin par d’autres mains, con
, un caractère toujours original : car il n’appartient pas aux autres
hommes
de concevoir et d’exprimer aussi parfaitement les
fisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi les
hommes
éminents qui représentent ici la splendeur littér
oduiront avec quelque succès. Il s’est trouvé dans tous les temps des
hommes
qui ont su commander aux autres par la puissance
ssions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte. Ces
hommes
sentent vivement, s’affectent de même, le marquen
et l’entraîner ? Que faut-il pour ébranler la plupart même des autres
hommes
et les persuader ? Un ton véhément et pathétique,
te de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où
mises en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
, le style est l’homme même. Le style ne peut donc
s mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’
homme
même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se t
et la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet, l’
homme
et la nature. La philosophie décrit et dépeint la
t la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle peint aussi les
hommes
, elle les agrandit, les exagère, elle crée les hé
exagère, elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’
homme
, et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’hi
en ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands
hommes
, quand il exposera les plus grandes actions, les
l’exécution. III. Règle générale, les Anglais écrivent tous bien, en
hommes
qui sont nés orateurs, en gens pratiques et tourn
s acquérir un grand style ? ayez le caractère grand. IV. Il est peu d’
hommes
qui possèdent l’imagination propre à concevoir le
contemporain, on aurait peu à dire sur leur compte. VII. L’œuvre d’un
homme
jeune charmera toujours le plus les jeunes gens.
in. On ne peut écrire, en ce cas, qu’avec une grande attention. II. L’
homme
aime à remuer ce qui est mobile, et à varier ce q
autant qu’il se peut, les expressions dont se sont servis les grands
hommes
. XV. Quand les mots n’apprennent rien, c’est-à-di
il y a des mots rudes qui sont fort bons, car ils font trait. XX. Les
hommes
qui n’ont que des pensées communes et de plates c
l devient nécessaire de les exprimer avec soin. L’art seul impose aux
hommes
; ils n’osent ignorer rien de ce qui peut être lo
de sa phrase et à l’allure de son style, comme on peut reconnaître un
homme
bien élevé à sa démarche, quelque part qu’il aill
e Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’
homme
, aux mœurs du temps, plus le style doit s’écarter
t le caractère du style académique ; c’est le seul qui convienne à un
homme
de lettres, parlant à des hommes de lettres. XCIV
ue ; c’est le seul qui convienne à un homme de lettres, parlant à des
hommes
de lettres. XCIV. Il est un style Livrier, qui se
sensibles ; car on reconnaît à un tel emploi de la langue commune, un
homme
qui sait la vie et les choses, et qui s’en tient
us grande sincérité. Ils plaisent parce qu’ils montrent encore plus l’
homme
que l’auteur. Mais ils doivent se placer dans le
uyère.) 37. On ne peut douter que La Bruyère n’ait eu en vue ici l’
Homme
à bonnes fortunes, comédie de Baron. L’auteur pei
même Georges Dandin. Mais c’est d’après les chefs-d’œuvre d’un grand
homme
qu’on doit juger de son génie et en déterminer le
e sorte de supériorité : aussi est-il plus facile de caractériser les
hommes
que de faire qu’ils se caractérisent eux-mêmes. O
s une espèce de correctif. S. 96. Alceste n’est certainement pas un
homme
du commun ; il y a peu de caractères plus nobles.
ière ; injustice qui, sans cela, serait difficile à concevoir dans un
homme
d’un esprit aussi juste et d’un goût généralement
exibles, devait produire bien moins d’effet que Racine sur l’âme d’un
homme
tel que Vauvenargues, qui, naturellement doux et
e qu’un auteur sublime ait moins de profondeur et de sagacité que des
hommes
moins pathétiques. Peut-être que le cardinal de R
au vice : l’un et l’autre moins pénétrants et moins profonds que les
hommes
que j’ai nommés, mais fiables dans la clarté et d
s mœurs. Les observations à cet égard ayant pour objet la nature et l’
homme
dans un temps, un lieu et des circonstances donné
par leur étendue et leur variété s’offrent sans cesse à l’écrivain, l’
homme
et la nature, l’un et l’autre éternellement les m
métaux même et aux minéraux façonnés par la main de la nature ou de l’
homme
, une physionomie sui generis, une couleur locale,
qui observe longtemps avant de prendre la plume. Il en est ainsi de l’
homme
. Mais, pour inventer, quand il s’agit des mœurs o
t par là le plus susceptible de mouvements passionnés. « Du côté de l’
homme
, un fond de rudesse, d’âpreté, de férocité même,
s montre la femme tout entière, comme Homère, par exemple, a montré l’
homme
tout entier, jeune dans Achille, mûr dans Ulysse,
e et le modèle appartiennent au même sexe. Si vous voulez agir sur un
homme
par la parole ou le représenter aux autres, il ne
aucune influence ?… Pensez-vous, quelqu’un a-t-il jamais pensé que l’
homme
des montagnes ait et puisse avoir les mêmes habit
avoir les mêmes habitudes, le même caractère, les mêmes idées, que l’
homme
de la plaine, que le riverain, que l’insulaire ?
, que le riverain, que l’insulaire ? Croyez-vous, par exemple, que l’
homme
que consument les feux de la zone torride ait les
sa zoologie, etc., et je me charge de vous dire a priori quel sera l’
homme
de ce pays, non pas accidentellement, mais nécess
quelques modifications. En effet, quand vous étudierez les mœurs de l’
homme
sous le rapport du climat, vous remarquerez que s
apport du climat, vous remarquerez que son influence opère plus sur l’
homme
inculte que sur l’homme civilisé, sur l’homme phy
emarquerez que son influence opère plus sur l’homme inculte que sur l’
homme
civilisé, sur l’homme physique que sur l’homme mo
luence opère plus sur l’homme inculte que sur l’homme civilisé, sur l’
homme
physique que sur l’homme moral, sur le vieillard
omme inculte que sur l’homme civilisé, sur l’homme physique que sur l’
homme
moral, sur le vieillard que sur le jeune homme. M
hétorique, comme dans tout le reste. Quoi qu’il en soit, l’étude de l’
homme
, considéré géographiquement, en quelque sorte, so
expressions de chaque individu ; qu’ainsi l’orateur qui s’adresse aux
hommes
, aussi bien que l’historien, le romancier, le dra
rites éminents, la vérité et la variété. Ajoutez à l’observation de l’
homme
et de ses impressions physiques et morales celle
vent plus peintre que poëte. N’oublions pas que la partie intime de l’
homme
doit toujours avoir le pas, dans la pensée des éc
anière à l’abus le plus intolérable. Ils se sont imaginé que quand un
homme
a parlé de son pourpoint tailladé et de sa bonne
pose toujours l’humanité identique et universelle ; qu’avant d’être l’
homme
de telle période et de telle latitude, on est l’h
’avant d’être l’homme de telle période et de telle latitude, on est l’
homme
; qu’exprimer ces caractères génériques, ces pass
ées qui n’auront rien de déplacé dans la bouche ou sous la plume d’un
homme
, d’un quadragénaire, d’un soldat, d’un bourgeois,
autres, il faut au moins paraître se respecter soi-même. 14. « Un
homme
, dit encore M. Cousin, qui joignait a l’esprit le
e étendue immense, puisque l’histoire embrasse toutes les actions des
hommes
célèbres, tous les événements dont l’univers a ét
e, à tous les éléments ; de traîner après soi une armée de cent mille
hommes
, de nations différentes, mais tous gens mal satis
uses et les principes. Ce n’est pas tant par le récit des actions des
hommes
, que par le détail des motifs qui les font agir,
surpris après la description que l’historien m’en a faite. Je vois un
homme
de tête, qui remue tout sans se montrer, parce qu
ont propres ; en un mot de ne louer que ce qui mérite les éloges de l’
homme
honnête et éclairé. Mais tout cela doit se faire
II. Des différentes Espèces d’Histoire. On peut considérer les
hommes
dans leurs rapports avec la divinité, et dans leu
fondements au milieu des erreurs, des crimes et des persécutions des
hommes
, au milieu des révolutions des âges, et du boulev
astique. Histoire sainte. L’histoire sainte a été écrite par des
hommes
inspirés de Dieu. Elle comprend tous les siècles
eur, l’importance et la variété des événements. C’est l’histoire de l’
homme
, l’histoire du ciel et de la terre, l’histoire de
rmation de l’univers, la justice de ses décrets dans la punition de l’
homme
coupable, la sublimité de ses desseins dans la co
Écritures que Dieu lui-même a, pour ainsi dire, emprunté la plume des
hommes
, pour apprendre à l’univers l’histoire de notre r
doigt de Dieu même, les maximes fondamentales de la vraie morale. Les
hommes
de tous les âges, de toutes les conditions trouve
rte et maîtrise l’âme ; simplicité admirable, qui seule serait pour l’
homme
qui réfléchit, une bien forte preuve de la vérité
ire ecclésiastique. L’histoire ecclésiastique a été écrite par des
hommes
aidés de leur seul génie. Elle comprend l’espace
rappant, aussi digne de notre attention, aussi grand, aussi utile aux
hommes
, que l’établissement et la perpétuité du christia
dit, sans puissance, sans appui, sans aucune ressource de la part des
hommes
, soutenus seulement par leur confiance en la paro
, tous adonnés au culte des idoles, et intéressés à le maintenir. Ces
hommes
de la lie du peuple se partagent néanmoins le mon
uvernée par ses pontifes, et aux troubles excités par les hérétiques,
hommes
téméraires et audacieux, qui inventaient ou adopt
étiens ; excellent ouvrage où il nous fait parfaitement connaître ces
hommes
si admirables par leurs vertus ; supérieurs à tou
, un royaume, une province, une ville, un événement, la vie d’un seul
homme
, elle est particulière. On divise encore l’histoi
ous les détails nécessaires : elle est au-dessus des forces d’un seul
homme
. Cette histoire, en effet, doit présenter le fond
et dans ses progrès, et le conduise jusqu’à sa fin. Dans la vie d’un
homme
illustre, l’historien ne rapportera que les événe
y a une différence assez essentielle entre l’histoire et la vie d’un
homme
illustre. Dans la première, on considère l’homme
toire et la vie d’un homme illustre. Dans la première, on considère l’
homme
public, plus que l’homme privé. Dans la seconde,
e illustre. Dans la première, on considère l’homme public, plus que l’
homme
privé. Dans la seconde, on considère autant l’hom
ublic, plus que l’homme privé. Dans la seconde, on considère autant l’
homme
privé que l’homme public. Si, par exemple, on écr
homme privé. Dans la seconde, on considère autant l’homme privé que l’
homme
public. Si, par exemple, on écrit l’histoire d’un
s d’armes, celui de ses actions particulières. Au reste, les vies des
hommes
illustres ont ce grand avantage, de nous faire co
de nous faire commencer l’étude du cœur humain, en nous montrant les
hommes
de près, et tels qu’ils sont. Quel fruit ne pouvo
re ! C’est là, plus que partout ailleurs, que l’histoire instruit les
hommes
par les hommes mêmes. « Ceux, dit Montaigne 116,
plus que partout ailleurs, que l’histoire instruit les hommes par les
hommes
mêmes. « Ceux, dit Montaigne 116, qui écrivent le
ve au-dehors, ceux-là me sont plus propres : voilà pourquoi c’est mon
homme
que Plutarque ». Les grands événements, en effet,
s pas au-dessus de nos forces morales, les actions particulières d’un
homme
, quelque illustres qu’aient été son rang et sa na
tendant d’Égypte. Qu’y a-t-il dans ces lignes qui puisse instruire un
homme
ignorant ? L’écrivain aurait dû faire connaître l
très bons généraux ; et la description qu’ils font des batailles, en
hommes
du métier, ne peut que donner les plus grandes co
e l’ère chrétienne, écrit avec force et avec clarté dans ses Vies des
hommes
illustres. Cet ouvrage est un chef-d’œuvre, et le
age est un chef-d’œuvre, et le plus propre, en ce genre, à former les
hommes
, soit pour la vie publique, soit pour la vie priv
. Il peint d’ailleurs, sous des traits frappants et vrais, les grands
hommes
qu’il veut faire connaître. L’abbé Vallart l’a tr
des plus beaux morceaux d’éloquence qui soient sortis de la main des
hommes
, et en même temps celui qui nous apprend le mieux
ceaux pleins de chaleur et d’intérêt, et qu’il en est plusieurs que l’
homme
de lettres jugeant sans prévention, ne fera jamai
ité du style. D’Auvigny, dans les huit premiers volumes des Vies des
hommes
illustres de la France ; ouvrage écrit avec chale
is, dauphin de France, père de Louis XVI ; bien faits pour plaire à l’
homme
de goût, et pour être lus avec délices par les âm
titre de son ouvrage : il s’y est borné à faire connaître les grands
hommes
du siècle dernier, en donnant un recueil d’éloges
offre, suivant Buffon, autant de variété que la nature même. Ce grand
homme
s’étant approché trop près du mont Vésuve, pour e
érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’
homme
de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères app
à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’homme de goût, l’
homme
bien élevé, ce que nos pères appelaient si justem
aiment à lire tout haut et qui font plaisir en lisant. On compte les
hommes
capables de lire à haute voix de façon à charmer
, et montrer d’abord comment une lecture intelligente peut associer l’
homme
du dix-neuvième siècle aux sentiments généreux, a
urquoi tout d’abord je me mis à pleurer. Des soupirs comme en fait l’
homme
près d’expirer, Des sanglots étouffés, un bizarre
u fleuve Achéron. « Je baissai la paupière, Et demeurai muet comme un
homme
de pierre ; Et puis je m’avançai vers le fleuve e
, Pour qu’un esquif moins lourd te mène à l’autre rive ! » — « Si cet
homme
vivant dans ton domaine arrive, Dit Virgile au vi
, faibles que nous sommes, C’est toujours cet amour qui tourmente les
hommes
. S’ils pleurent en secret, qui lira dans leur cœu
une fille. » A. Chénier. Histoire morale de l’humanité L’
homme
, sorti des mains de Dieu, est, dès le moment de s
ment social. On ne comprend point l’intelligence sans la parole, ni l’
homme
sans la société. L’hypothèse de l’homme isolé et
lligence sans la parole, ni l’homme sans la société. L’hypothèse de l’
homme
isolé et brut semble inadmissible. On ne croit po
développer. Dans la lutte qui s’établit, dès les premiers jours de l’
homme
sur la terre, entre les instincts physiques de so
ges du monde, la société est constituée de sorte qu’un petit nombre d’
hommes
dépositaires, par révélation ou par instinct, de
et en principe, si bien qu’après avoir obéi au pouvoir religieux, les
hommes
sont soumis au droit de la force. C’est le régime
it de la force. C’est le régime des tribus et des castes. Cependant l’
homme
a pris possession du sol ; il se l’est approprié
et le développement de l’intelligence diminuent l’inégalité parmi les
hommes
. Alors commence cette guerre intestine, et toujou
int fondé une société, n’a point donné un code ; il s’est adressé à l’
homme
, à l’homme laissé dans tout son libre arbitre. La
ne société, n’a point donné un code ; il s’est adressé à l’homme, à l’
homme
laissé dans tout son libre arbitre. La lumière qu
muets, ou ils n’ouvrent la bouche que pour flatter le tyran. Mais un
homme
possèdera-t-il sans trouble la gloire d’être plus
yée de tout, et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des
hommes
; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne
rit par le dehors ; mais le lieu du supplice, c’est l’intérieur de l’
homme
, c’est le plus profond de l’âme. Et là dedans il
des rivages Que bat le flot retentissant. Voyez passer l’esprit de l’
homme
, De Thèbe et de Memphis à Rome, Voyageur terrible
s Pyramides, Le voici sur le Parthénon : Là, cachant aux regards de l’
homme
Les fondements du pouvoir, comme Ceux d’un temple
e Fasse mieux éclater l’aurore Du jour où son doigt vous conduit ? L’
homme
se tourne à cette flamme, Et revit en la regardan
t humain prend cent détours, Et revêt chaque forme humaine, Selon les
hommes
et les jours. Ici, conquérant, il balaye Les vieu
tombe, et dit : « Marchez ! » Lamartine 5. La Vie d’un grand
homme
Il y a dans l’activité d’un grand homme deux
5. La Vie d’un grand homme Il y a dans l’activité d’un grand
homme
deux parts ; il joue deux rôles : on peut marquer
de son temps, à peu près satisfaits, la pensée et la volonté du grand
homme
vont plus loin. Il s’élance hors des faits actuel
quelque temps et sur la foi de ce qu’il a déjà fait, on suit le grand
homme
dans cette nouvelle carrière : on croit en lui, o
d’aller, qu’on l’abuse et qu’on abuse de lui. Tout à l’heure le grand
homme
avait mis sa haute intelligence, sa puissante vol
mollement, à contre-cœur ; puis on se récrie, on se sépare ; le grand
homme
reste seul, et il tombe, et tout ce qu’il avait p
métier de vendre leur bravoure au plus offrant. Si un pareil ramas d’
hommes
se disciplinait si facilement, on peut juger de c
espect de leurs institutions. Concluons que, si on ne peut rendre les
hommes
plus vertueux, il est possible de les rendre plus
e n’ai jamais fait prendre le deuil à un citoyen. » En un mot, il fut
homme
de bien et admirable dans ses mœurs, non-seulemen
peut excuser ce puéril surnom d’Olympien, qui ne saurait convenir à l’
homme
qu’autant qu’il unit avec la puissance le calme i
parut enfin ce qu’il était, une digue salutaire opposée par ce grand
homme
au débordement de la licence et des désordres qui
ts divers et ses aspirations suprêmes. C’est là, selon le langage des
hommes
de guerre, la base d’opération de la religion chr
ngage la lutte morale et qu’elle entreprend de faire triompher dans l’
homme
le bien sur le mal et de le sauver en le réforman
izot 8. Bienfaits du Christianisme Pendant trente siècles, l’
homme
, témoin des misères attachées à la condition huma
il y a loin de ce froid égoïsme à la charité chrétienne ! Eh quoi ! l’
homme
est-il donc si sensible aux douleurs d’autrui, qu
il est possible, les bienfaits qu’elle répand à pleines mains sur les
hommes
, les œuvres de miséricorde qu’elle inspire, et qu
téresser pour une vertu ignorée ; elle fera couler des larmes pour un
homme
dont on n’a jamais entendu parler. Incapable de c
et la Grèce par les prodiges de sa puissance, elle a aussi donné aux
hommes
qui les habitent des qualités semblables, si du m
Dans les fêtes du peuple des campagnes, on démêlerait aujourd’hui des
hommes
en tout semblables à ceux dont les applaudissemen
nte. Aucune fête ne leur paraît complète si les facultés morales de l’
homme
n’y ont eu quelque part, si l’église où ils se ré
empête que dans le calme, et que la mort, qui est égale pour tous les
hommes
, n’est distinguée que par l’oubli ou par la gloir
oisonnés firent d’autant plus d’impression sur leurs esprits, que les
hommes
ont une inclination naturelle à croire ce qui fla
qu’il connût à fond le cœur humain et sût fort bien traiter avec les
hommes
, il n’avait au fort de l’orage, lorsqu’il fallait
ni la décision prompte et ferme du cardinal de Retz ; bien qu’il fût
homme
d’expédients et fidèle à sa royale maîtresse, d’a
un grand éclat sur le sien, il a définitivement triomphé de tous les
hommes
illustres de son temps. Laissant crier les miséra
llait point au-devant des choses, n’aspirait point à l’admiration des
hommes
. Cet esprit si ferme, ce cœur si haut était profo
s autres, ou plutôt selon leur attente, le sage planteur fut un grand
homme
. Il avait à un degré supérieur les deux qualités
degré supérieur les deux qualités qui, dans la vie active, rendent l’
homme
capable des grandes choses : il savait croire fer
out la faiblesse des convictions qui fait celle des conduites ; car l’
homme
agit bien plus en vertu de ce qu’il pense que par
and elle s’unit à un désintéressement consciencieux. Entre les grands
hommes
, s’il en est qui ont brillé d’un éclat plus éblou
e. À voir en mouvement ces cohues d’idées, de passions, d’intérêts, d’
hommes
, on dirait les armées d’invasion des temps barbar
it briser les sociétés. Pour ne point méconnaître le caractère de ces
hommes
de fer, il faut avoir présents à l’esprit les pér
tinct, en remplissant leur héroïque mission de résistance, ces grands
hommes
épurent, fertilisent, affermissent l’œuvre des ré
ue sur un petit navire à la Corogne, et va se battre à ses frais. Cet
homme
, c’était le marquis de La Fayette. Le secours qu’
xquels il s’adressait dans le moment se mêlant familièrement avec les
hommes
, juste quand il voulait l’être, il avait applaudi
yeux ! Les pauvres, délaissés, meurent dans la souffrance... » Et l’
homme
répondait après un long silence : « Femme, pour ê
seras une bête de somme, « Ton père est un manant, il n’a pu faire un
homme
! » Ces temps sont loin de nous. À force de souff
tait appelé ; de là la cohérence et la perpétuité de son ouvrage. Cet
homme
qui frappe peu, parce qu’il est dans des proporti
faire naître. Il avait dans ces moments l’activité et l’ascendant des
hommes
supérieurs, et il retombait ensuite dans la nonch
es hommes supérieurs, et il retombait ensuite dans la nonchalance des
hommes
ordinaires. Pendant le cours de si nombreuses rév
actera son sein ? Un monde à soulever couché dans ses vieux langes, L’
homme
, image tombée, à dépouiller de fanges, Comme on d
rendre à l’humanité Les rayons disparus de sa divinité ! Réveiller l’
homme
enfant emmaillotté de songes, Des instincts étern
le faire resplendir, Et lui restituant l’univers qu’il anime, Faire l’
homme
pontife et le culte unanime ! Écouter les grands
e, amènent toute invention, toute pensée nouvelle à sa perfection. Un
homme
, s’il imagine ou découvre quelque chose d’intéres
ui a produit la plus vaste des révolutions et le plus merveilleux des
hommes
, ouvre à l’intelligence humaine une carrière sans
face de tous côtés visitée et déjà presque trop étroite du globe, les
hommes
de notre siècle la resserrent, et, pour ainsi dir
ts s’unissent, les pensées s’échangent, et, vainqueur de la nature, l’
homme
, reportant ses regards de sa demeure sur lui-même
a grandeur, comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons hommage aux
hommes
qui par leurs travaux nous ont ouvert ces voies g
’ils peuvent n’est rien : ils sont, ce que nous sommes, Véritablement
hommes
, Et meurent comme nous. Ont-ils rendu l’esprit,
attend un héritier demain. Qu’est-ce que le Seigneur va donner à cet
homme
Qui, plus grand que César, plus grand même que Ro
ante et profonde S’entr’ouvrit, et l’on vit se dresser sur le monde L’
homme
prédestiné, Et les peuples béants ne purent que s
h ! demain, c’est la grande chose ! De quoi demain sera-t-il fait ? L’
homme
aujourd’hui sème la cause, Demain, Dieu fait mûri
héron fut forcé par le bras d’un Alcide. Dans son égarement pervers L’
homme
aspire à l’Olympe, et sa folle arrogance Défend a
s sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des
hommes
Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire,
re nous éblouit ; Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’
homme
reste, Et le héros s’évanouit. L’effort d’une ve
u fils de la montagne Pour quel despote obscur, envoyé d’Allemagne, L’
homme
de la prairie écorche le sillon ? Ce n’est pas so
e est là sur les monts, la liberté sacrée. C’est là qu’à chaque pas l’
homme
la voit venir, Ou, s’il l’a dans le cœur, qu’il l
ormes à la fois ; C’était sous des haillons que battaient les cœurs d’
hommes
, C’étaient alors de sales doigts Qui chargeaient
eaux fils aux tricolores flammes. Au beau linge, au frac élégant, Ces
hommes
en corset, ces visages de femmes, Héros du boulev
la royauté ; Paris, si magnifique avec ses funérailles, Ses débris d’
hommes
, ses tombeaux, Ses chemins dépavés et ses pans de
ments, si l’architecture même n’a pas d’autre but que d’instruire les
hommes
et de les émouvoir, jamais aucune construction au
mme autant de jours ouverts sur l’immortalité, pour consoler un peu l’
homme
de la nuit dans laquelle il vit ici-bas. Ainsi, t
nt, Reflète en ton sein les étoiles Et les roses de l’Orient ; Que l’
homme
à ta voix se console, Et, comme au bord de ce lac
ces eaux. De Laprade. Le Blé Le blé est une plante que l’
homme
a changée au point qu’elle n’existe nulle part à
omme il se renouvelle tous les ans ; comme, servant de nourriture à l’
homme
, il est de toutes les plantes celle qu’il a le pl
ssi de toutes les plantes celle dont la nature est le plus altérée. L’
homme
peut donc non seulement faire servir à ses besoin
pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’
hommes
qui taillent et qui coupent, qui vont et qui vien
l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des
hommes
; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet
erez davantage par cette conduite que par ne vous pas laisser voir. Ô
homme
important et chargé d’affaires, qui, à votre tour
ar d’abord on ne le voit pas encore, et bientôt on ne le voit plus. L’
homme
de lettres, au contraire, est trivial comme une b
quoi des joueurs très-habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres
hommes
y font leur fortune ? ou pourquoi l’on voit des a
pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pour la prospérité des
hommes
faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse d
e pour n’avoir jamais de repos et pour n’en laisser jamais aux autres
hommes
, il dirait juste. Villemain (Trad, de Thucydid
enfants ? Des villes d’Italie, où j’osai, jeune et svelte, Parmi ces
hommes
bruns montrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, p
digue, sans mesure. Changeant dans l’âge mûr de soins et de désirs, L’
homme
fuit l’imprudence, et craint les repentirs ; Il c
cher : cette voix d’une mélodie si candide et si suave, qui parle à l’
homme
comme il faudrait toujours parler à Dieu ; ce reg
méchanceté. Ils sont portés à la pitié, parce qu’ils croient tous les
hommes
honnêtes et meilleurs qu’ils ne sont ; et cela, p
à cheveux blancs que nous appelons la paternité. C’est l’honneur de l’
homme
de retrouver dans ses enfants l’ingratitude qu’il
désintéressé. Lacordaire 49. De l’esprit On consultait un
homme
, qui avait quelque connaissance du cœur humain, s
éniens à la guerre ; s’il en avait il serait un rhéteur, et il est un
homme
d’État. Ces jeux de l’imagination, ces finesses,
ser des discours aux effets. On se lasse à la fin de trembler sous un
homme
. J’ai visité plusieurs des principaux de Rome, Et
leur clientèle. Il convient d’élever, par-dessus tous les fronts, Des
hommes
que leur rang désigne pour patrons, Afin qu’en de
a reçu le souffle inspirateur. Il est digne à la fois du pays et de l’
homme
, D être conçu par Brute, et pratiqué par Rome.
doutons si dans Rome Il n’instruit point le peuple à prendre loi d’un
homme
Et si votre valeur, sous le pouvoir d’autrui, Ne
e dedans à pénétrer aux Dieux. Ne vit-on pas ici sous les ordres d’un
homme
? N’y commandez-vous pas comme Sylla dans Rome ?
le plus aimé : Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé ; Un tas d’
hommes
perdus de dettes et de crimes, Que pressent de me
r, pour leurs propres foyers. Annibal l’a prédit, croyons-en ce grand
homme
: Jamais on ne vaincra les Romains que dans Rome.
réveil peut-être. Peut-être… Ah ! c’est ce mot qui glace épouvanté L’
homme
au bord du cercueil par le doute arrêté ; Devant
J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint
homme
, en l’implorant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que puis-je
ordre de la nature. Ce qui grandit décroît, ce qui naît se détruit, L’
homme
avec son ouvrage, et l’arbre avec son fruit. Tout
envoyé sur nos pas, A jeté dans nos cœurs cette haine funeste, Et des
hommes
méchants ont achevé le reste. La démence a du gla
cu plus tôt la patience humaine ! Mais la mesure est comble enfin ! L’
homme
et le roi D’un égal désespoir se révoltent en moi
rchie et de lutte où nous sommes, Il faut violenter les choses et les
hommes
; Le despotisme seul féconde le chaos ; Je veux !
en d’ambition vulgaire ! Pouvez-vous soupçonner d’intérêt personnel L’
homme
qui veut rester dans un poste mortel ? Mais ne m’
l’abnégation, Et n’appréhendez pas qu’elle vous rapetisse, Sire : un
homme
est bien grand par un grand sacrifice. LE ROI. À
en d’où sorte un prochain résultat ; J’entends le philosophe et non l’
homme
d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne s
r est celui de la tombe. Haï, calomnié dans ses meilleurs desseins, L’
homme
intègre est toujours entouré d’assassins. Eh bien
J’ai, la lanterne en main, Cherché ; je n’ai point vu d’
homme
sur mon chemin. L’un manque de grandeur, et l’aut
mes longues alarmes ! Ainsi contre moi-même on en tire des armes ! L’
homme
des souterrains est sanguinaire et fou ; J’ai la
savante ; J’ai fait jusqu’à ce jour vingt livres, et m’en vante. — Un
homme
sanguinaire ! Ah ! je fus toujours doux ; Cœurs s
vouer à la mort mille républicains ; Dès lors quel cœur de fer, quel
homme
sans entrailles Eût condamné la France à tant de
e. ROBESPIERRE. Je ne ménage rien, Marat. — Quand il le faut, Je suis
homme
, Danton, à savoir parler haut. — Toujours le bien
es complots criminels. L’échafaud jusqu’alors est encor salutaire ; L’
homme
juste, à regret, s’en fait une arme austère ; C’e
ce dernière ! Il me manquait encor d’indigner Robespierre ! Puisqu’un
homme
sans haine et sans mauvais orgueil Ne reçoit null
it, Athènes bien-aimée. Téméraire !… — Aussitôt, enivrés de courroux,
Homme
contre homme, allant, courant, bondissant tous, T
ien-aimée. Téméraire !… — Aussitôt, enivrés de courroux, Homme contre
homme
, allant, courant, bondissant tous, Tous, la lance
madame, est un bon caractère. CÉLIMÈNE. C’est de la tête aux pieds un
homme
tout mystère, Qui vous jette en passant un coup d
Ah ! quel orgueil extrême ? C’est un
homme
gonflé de l’amour de soi-même : Son mérite jamais
prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un
homme
du commun, Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de
Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ; du reste,
homme
assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu61 ! per
lâmer, il n’est point d’éloge flatteur, et qu’il n’y a que les petits
hommes
qui redoutent les petits écrits. Las de nourrir u
erme, suit son chemin jusqu’au bout. Voilà mon vrai héros ! voilà mon
homme
rare ! Ce n’est pas celui-là que l’amour-propre é
, Ayez moins de bourgeois et plus de paysans. E. Augier 64. L’
Homme
de sens À sa juste valeur j’estime la noblesse
iens aujourd’hui votre sentence à la main : tremblez donc devant moi,
hommes
superbes et dédaigneux qui m’écoulez ! La nécessi
s, mes frères, qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des
hommes
; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur l
méraire. Quoi qu’il en soit, ce pourrait être une consolation pour un
homme
de mon âge, mais non pour le roi. Malesherbes.
ipitez-les dans l’abîme : il va se refermer… Vous reculez d’horreur….
Hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! Eh ! ne voy
: il va se refermer… Vous reculez d’horreur…. Hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! Eh ! ne voyez-vous donc pas qu’en
us ne devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’
hommes
, qui perdront en un instant, par l’explosion terr
dement qu’elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mo
avez-vous, citoyens, comment disposent de la liberté des citoyens ces
hommes
qui s’imaginent qu’on a fait la révolution pour e
lus esclaves, il est vrai, des tyrans couronnés, mais ils le sont des
hommes
les plus vils, des plus détestables scélérats. Il
e nouvelle tyrannie ; il est temps que ceux qui ont fait trembler les
hommes
de bien, tremblent à leur tour. Je n’ignore pas q
berté est aussi celui de l’impartialité que la loi commande, et que l’
homme
, quel qu’il soit, qui se trouve réduit à la condi
lui et l’attention et l’intérêt de ceux qui le poursuivent. Je dis l’
homme
quel qu’il soit ; car Louis n’est plus en effet q
Je dis l’homme quel qu’il soit ; car Louis n’est plus en effet qu’un
homme
, et un homme accusé. Il n’exerce plus de prestige
me quel qu’il soit ; car Louis n’est plus en effet qu’un homme, et un
homme
accusé. Il n’exerce plus de prestige ; il ne peut
lus attendrissant et de bien plus sacré que les infortunes des autres
hommes
, sans doute que la destinée de celui qui a occupé
es de cette grande discussion qui s’est élevée entre une nation et un
homme
; mais Louis ne songe qu’à ses contemporains : il
tenait qu’à la loi de finir une révolution commencée pour la loi. Les
hommes
d’État qui veulent honorer et affermir la victoir
oi, mais dans nos consciences ; nous avons obéi à, Dieu plutôt qu’aux
hommes
. Maintenant, messieurs, purgez, j’y consens, la l
et la facilité des communications l’entretiennent. Pour asservir les
hommes
il est nécessaire de les disperser et de les appa
arde de l’ignorance. Croyez-moi, réduisez la population, renvoyez les
hommes
de l’industrie à la glèbe, brûlez les manufacture
a tête un peu baissée, dans un état d’impassibilité absolue, comme un
homme
qui n’était pas simplement spectateur ni même jug
e se fût dilatée sous la nécessité de saisir une si vaste assemblée d’
hommes
, et que l’impulsion eut succédé au calme d’un déb
etien content de soi et de son esprit l’est de vous parfaitement. Les
hommes
n’aiment point à vous admirer, ils veulent plaire
ive, et qui jure pour le faire croire, ne sait pas même contrefaire l’
homme
de bien. Il y a parler bien, parler aisément, par
entretenir de ses richesses, de ses revenus et de ses ameublements un
homme
qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de par
lle suit la marche des événements et qu’elle pénètre les desseins des
hommes
. Mignet 67. La Philosophie de l’histoire
et parce qu’ils le sont en effet. Les lieux, les peuples, les grands
hommes
, voilà les trois choses par lesquelles l’esprit d
ces patrons hautains, Et pour qu’au premier son de nos clairons, tout
homme
Brûlât de surpasser ces héros qu’on renomme. Mais
eurs modèles ; Voyageons dans leur âge, où libre, sans détour, Chaque
homme
ose être un homme et penser au grand jour. Au tri
ageons dans leur âge, où libre, sans détour, Chaque homme ose être un
homme
et penser au grand jour. Au tribunal de Mars, sur
pide, D’une sainte folie un peuple furieux Chanter : Amour, tyran des
hommes
et des dieux ! Puis, ivres des transports qui nou
et dans l’histoire des Romains, comme avaient fait autrefois quelques
hommes
supérieurs, lassés de la barbarie de leurs contem
oyez ce qu’a de méritoire et de périlleux la situation dévouée de ces
hommes
publics, qui, ne consultant que le besoin des aff
rs, des expressions, des hardiesses qui ne viendraient pas trouver un
homme
moins fortement excité. Ce que perdront le style
des grandes découvertes de la science. Et aujourd’hui, quels sont les
hommes
qui donnent aux sciences, parmi nous et dans le m
la poésie, dans ce qu’elles eurent de vérité et de beauté ; tous ces
hommes
, en tant qu’ils avaient reçu du ciel les dons de
s de cette miséricordieuse Providence qu’il fut donné à l’esprit de l’
homme
de jeter ces lueurs si belles, qui suffirent alor
, mais passionnés, mais parlant et agissant comme il appartient à des
hommes
et non à des ombres. C’est la nature humaine qu’i
nul monument, nulle œuvre de leur intelligence qui les représente aux
hommes
. Par les arts seuls qu’ils ignorent, ils vivent d
t, je le voyais sans lire ce qu’il a écrit. On peut dire même que ces
hommes
-là gagnent à mourir, et que leur âme, qu’ils ont
e et plus grande que Rome : Qui pour maître devrait exiger plus qu’un
homme
, Elle est à toi, chétif, et tu vas l’empocher Si
tonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un
homme
. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en
eux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un
homme
, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus po
ce que disaient de Jésus-Christ les émissaires des pharisiens : « Nul
homme
ne parle comme cet homme. » On voit en les lisant
Christ les émissaires des pharisiens : « Nul homme ne parle comme cet
homme
. » On voit en les lisant que le doigt de Dieu a t
oute la milice du ciel comme une feuille séchée, qu’est-ce donc que l’
homme
? « un esprit qui s’en va et ne revient point ; —
pte. Dieu va punir l’orgueil du Pharaon et de son peuple. « Fils de l’
homme
, dis-lui : Tu as été comparé au lion des nations
, en des contrées que tu ignores. — Et le Seigneur me dit : Fils de l’
homme
, commence le chant lugubre sur la multitude d’Égy
e éprouve comme un grand repos qu’elle n’avait point connu. Prenez un
homme
que vous voudrez ; qu’il raconte cet événement si
Verbe divin descend jusqu’à nous. Ce qu’il y a de plus humble dans l’
homme
, c’est là ce qu’il choisit pour se l’approprier.
eilleuse, qui est comme le lien du ciel et de la terre, est-elle d’un
homme
? Est-ce un homme qui a dit : Tout est consommé ?
comme le lien du ciel et de la terre, est-elle d’un homme ? Est-ce un
homme
qui a dit : Tout est consommé ? Non, non ; cette
ale civile et politique le plus parfait qui soit sorti de la main des
hommes
. Après deux mille ans, tout y est encore vrai et
ormer non-seulement l’honnête homme et le bon citoyen, mais le galant
homme
et l’homme aimable. Mais un ouvrage unique dans s
eulement l’honnête homme et le bon citoyen, mais le galant homme et l’
homme
aimable. Mais un ouvrage unique dans son genre et
ieu des mouvements les plus vifs et de toute la pompe des périodes, l’
homme
d’esprit et l’homme aimable se laissent toujours
es plus vifs et de toute la pompe des périodes, l’homme d’esprit et l’
homme
aimable se laissent toujours entrevoir. Cicéron a
ue censeur hardi, il se contenta de persifler les travers de quelques
hommes
ridicules, et n’attaqua point ces vices dangereux
de délicatesse, de dignité, qui font encore l’honnête homme, sinon l’
homme
vertueux, dans ces temps de la vieillesse, du déc
être considéré sous tous ces aspects. Il ne serait qu’Horace, un des
hommes
les plus spirituels et les plus aimables qui aien
rachetait, le génie littéraire, l’élégance sociale, et chez quelques
hommes
point héroïques, mais honnêtes et bons, un raison
enfin l’objet de cette action : voilà la logique naturelle à tous les
hommes
; voilà ce qui constitue, le sens commun. Or, cet
mots l’exigeaient, et l’inversion a prévalu sur la terre, parce que l’
homme
est plus impérieusement gouverné par les passions
re la nation française eût souverainement besoin de clarté ? Tous les
hommes
ont ce besoin sans doute ; mais la langue françai
aduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des
hommes
. À dire le vrai, où trouvera-t-on un poète qui ai
elles de si terribles justices, en est touché comme nous ; car il est
homme
, en même temps qu’il est apôtre. Il les admire et
évangile, Qu’en vain le pauvre espère en un Dieu qui n’est pas, Que l’
homme
tout entier est promis au trépas ? Chacun veut de
est promis au trépas ? Chacun veut de la vie embellir le passage : L’
homme
le plus heureux est aussi le plus sage... Ainsi f
ait s’y fixer, même pour un instant. Il a, par son influence, ôté aux
hommes
la sévérité de la raison. Joubert 87. La
hommes la sévérité de la raison. Joubert 87. La Profession d’
homme
de lettres La profession d’homme de lettres e
Joubert 87. La Profession d’homme de lettres La profession d’
homme
de lettres est de toutes les professions la plus
ions la plus difficile, parce que c’est celle qui soutient le moins l’
homme
. Dans toutes les autres, l’état prête de la force
e moins l’homme. Dans toutes les autres, l’état prête de la force à l’
homme
: si vous êtes notaire, avoué, médecin, avocat, v
que vous êtes, et vous avez deux forces au lieu d’une. Il y a tant d’
hommes
qui ne valent que par leur état, que cela prouve
la littérature, au contraire, l’état n’est rien et n’ajoute rien à l’
homme
. L’homme, dans cet état, est délaissé à lui-même
rature, au contraire, l’état n’est rien et n’ajoute rien à l’homme. L’
homme
, dans cet état, est délaissé à lui-même et ne tir
e tire rien d’ailleurs ; il ne vaut que par lui-même. La profession d’
homme
de lettres a un défaut essentiel : elle n’a pas d
s autres états, il y a une sorte d’avancement nécessaire qui pousse l’
homme
et le fait monter. Les efforts qu’il fait le serv
plaisir, toutes les causes enfin qui font que dans la littérature les
hommes
vieillissent vite. Quel état que celui qui oblige
prit qui, selon le temps, plaît au public ! Comment voulez-vous que l’
homme
suffise à cette mobilité ? Aussi s’y épuise-t il
eunes et plus heureux, la colère de voir dans les autres états tant d’
hommes
qui ne nous valent pas, croyons-nous, faire fortu
ne et réussir, tandis que nous, morbleu !…… Telle est la profession d’
homme
de lettres, toujours mobile et irrégulière, qui n
argne aucun des pas du chemin, et qui semble dire tous les matins à l’
homme
: Tire-toi d’affaire comme tu pourras. M. Sain
e, du vice et, j’ai honte de le dire, quelquefois de la bassesse. Cet
homme
puissant, ce génie de la parole, il ressemble au
comme un poids qui le déprime et le retient encore quand il se montre
homme
de génie. Villemain 89. Le Temple du Goût
ir d’exemple à la postérité : un petit nombre de véritablement grands
hommes
s’occupaient à corriger ces fautes de leurs écrit
uant ces erreurs auxquelles l’humanité est soumise, et dont nul grand
homme
n’est exempt. Voltaire. Le Cours de M. Vi
ne douce négligence mêlée d’ornement. Au centre du lieu, trois grands
hommes
aimeraient souvent à se rencontrer devant le port
ents et qui sont encore les premiers des bienfaiteurs, qui prennent l’
homme
entier avec le rire, lui versent l’expérience dan
ami, pour recevoir une amitié si indignement violée. Je ne suis point
homme
d’éclaircissement ; vous êtes en sûreté de ce côt
conclave : mon pauvre cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un
homme
de très-bon esprit tira une conséquence toute con
milieu de tant de désordres et de profanations. Faites donc comme cet
homme
, tirez les mêmes conséquences, et songez que cett
et dans son établissement et sa durée, ne soit qu’une imagination des
hommes
! Les hommes ne pensent point ainsi : lisez saint
tablissement et sa durée, ne soit qu’une imagination des hommes ! Les
hommes
ne pensent point ainsi : lisez saint Augustin dan
e de larmes, c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable orgueil des
hommes
, depuis Thamas Kouli-Khân, qui ne savait pas lire
gré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’
hommes
méchants corrompent les douceurs ; comme il faut
e à mettre mal ensemble ceux qui vivent ensemble avec lui ! Dire à un
homme
les choses les plus tendres, et écrire contre lui
écrire contre lui des brochures ! et quelles brochures ! Arracher un
homme
à sa patrie par les promesses les plus sacrées, e
iter avec la malice la plus noire ! que de contrastes ! Et c’est là l’
homme
qui m’écrivait tant de choses philosophiques, et
re Porée97 Si vous vous souvenez encore, mon révérend père, d’un
homme
qui se souviendra de vous toute sa vie avec la pl
is elle est en même temps pour moi une source bien amère de chagrin :
homme
de lettres comme vous, je suis riche ou pauvre se
rvirais plus ; elle me rappellerait à toutes les heures du jour qu’un
homme
malheureux s’est adressé à moi en vain, quand j’a
ts, et la religion reposer sur des preuves accessibles au dernier des
hommes
. Pour moi, après bien des doutes, après avoir aus
ristianisme soit souverainement préférable, et que seul il conduise l’
homme
à sa destination morale ? Mais dans le christiani
folies ; rien n’est plus contagieux que la chimère ; le cerveau de l’
homme
est faible, la névrose est une maladie dont il fa
au génie, il sera toujours prudent et nécessaire de tenir de près un
homme
aussi dangereux pour sa famille que pour la socié
meurent ; folie d’ambition cède quelquefois à l’âge et au mépris des
hommes
; folie de liberté, on n’en guérit jamais. Je me
ans la crise où nous sommes, Les périls de l’État, non les fautes des
hommes
, On égare le peuple, il le faut ramener : Il est
chacun consterné tremble et craint pour soi-même, S’il se présente un
homme
au langage assuré, On l’écoule, on lui cède, il o
redoublés se montre enfin propice ; Elle livre en vos mains tous ces
hommes
pervers, Ces sénateurs noircis de cent forfaits d
e et le déteste ; Il faut donc de son rang l’exclure, et décider Quel
homme
vertueux devra lui succéder, Pesez les candidats,
n est malheureux ; c’est en le comprenant ou en l’acceptant qu’on est
homme
. Écoutez-moi, jeunes élèves, et laissez-moi vous
èlement, et il aura fait dans sa position tout ce qu’il est donné à l’
homme
de faire. Qu’il la remplisse aussi sans envie con
te ; ce qui importe, c’est l’effort : car c’est là ce qui dépend de l’
homme
, ce qui l’élève, ce qui le rend content de lui-mê
L’Imagination L’imagination est cette partie décevante dans l’
homme
, cette maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’au
et c’est parmi eux que l’imagination a le grand don de persuader les
hommes
. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le p
ner, pour montrer combien elle peut en toutes choses, a établi dans l’
homme
une seconde nature. Elle a ses heureux, ses malhe
re est l’amour de soi-même et de toutes choses pour soi : il rend les
hommes
idolâtres d’eux-mêmes, et les rendrait tyrans des
it le dépôt de la doctrine révélée, qui, je vous prie, a enseigné aux
hommes
, sous l’empire de religions extravagantes et de c
crés, que le fort lui-même doit respecter dans le faible ? De qui les
hommes
ont-ils reçu les nobles principes : Qu’il est plu
ure, et qui ne cesse de veiller sur son ouvrage, un Dieu qui a fait l’
homme
parce qu’il n’a pas voulu retenir dans la solitud
e demande, quelle puissance a enseigné tout cela à tant de milliers d’
hommes
dans l’ancien monde, avant la venue de Jésus-Chri
’antique Orient et de ces sages mieux connus de notre vieille Europe,
hommes
admirables, simples et grands, qui, n’étant revêt
choix et l’emploi des moyens. « Ce n’est pas assez, dit Bossuet, à l’
homme
de bien de ne vouloir que ce qui est juste, il cr
Le prodigue qui mange une partie de son fonds, prive en même temps un
homme
industrieux de ses profits. L’avare qui ne fait p
hercher seulement l’apparence. Non, je n’appellerai point ambitieux l’
homme
qui n’est pas sincèrement possédé de l’âpre désir
uvénal). La Loi du Travail Le travail est la loi commune des
hommes
; c’est aussi celle des intelligences, car c’est
ez dans l’Église cette longue tradition du travail, depuis Origène, l’
homme
aux entrailles d’airain, depuis saint Augustin qu
inspiration, et quand elle n’y est pas, c’est encore lui qui fait les
hommes
utiles et les peuples estimables. Ozanam 105.
li, l’amour de la patrie, et ils le regardent comme un lien entre les
hommes
. Les hommes, en effet, se sentent liés par quelqu
de la patrie, et ils le regardent comme un lien entre les hommes. Les
hommes
, en effet, se sentent liés par quelque chose de f
tout cela : c’est tout un monde ; c’est plus que le génie d’un grand
homme
, c’est la société tout entière. Il y a là un hori
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’
homme
d’État. Elle offre surtout des enseignements et d
ui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand
homme
qui avait contribué à l’affranchissement et à la
idérablement sur les destinées de son pays. Mais si Franklin a été un
homme
de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s
son pays. Mais si Franklin a été un homme de génie, il a été aussi un
homme
de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a
n homme de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s’il a été un
homme
vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il
n homme de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a été aussi un
homme
honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il
té un homme vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il a été un
homme
d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué
et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux
hommes
, et par là de se préparer la plus douce des satis
fficiles, qui doivent choisir entre ces deux manières de secourir les
hommes
. Oui, l’assistance humilie, quand elle prend l’ho
de secourir les hommes. Oui, l’assistance humilie, quand elle prend l’
homme
par en bas, par les besoins terrestres seulement,
qui en menacent le repos. Mais l’assistance honore quand elle prend l’
homme
par en haut, quand elle s’occupe, premièrement de
evient honorable, parce qu’elle peut devenir mutuelle, parce que tout
homme
qui donne une parole, un avis, une consolation au
c’est un espoir éternellement trompé. Non, nous ne connaissons pas un
homme
, si bien partagé qu’il soit des biens de ce monde
aire, de lier le passé à l’avenir, les générations aux générations, l’
homme
à l’homme, par une suite de bienfaits qui engagen
ier le passé à l’avenir, les générations aux générations, l’homme à l’
homme
, par une suite de bienfaits qui engagent et de se
aire. Car, à nos yeux, l’indigent que nous assistons ne sera jamais l’
homme
utile que vous supposez. Dans nos croyances, l’ho
ne sera jamais l’homme utile que vous supposez. Dans nos croyances, l’
homme
qui souffre sert Dieu, il sert par conséquent la
bien des brusqueries avec les gens de métier. Mais il y a bien peu d’
hommes
assez dépourvus de délicatesse pour rudoyer le ma
payer ! Ozanam 106. La Propriété Il est dans le cœur de l’
homme
d’aimer à avoir son chez lui, comme aux oiseaux d
’établit, travaille, cultive pour elle et sa postérité. De même que l’
homme
ne peut laisser errer son cœur sur tous les membr
e mon revenu à l’entretien d’une force publique. Ainsi à mesure que l’
homme
se développe, il devient plus attaché à ce qu’il
ens, à la droite raison, qu’à toutes les lois divines et humaines. Un
homme
d’État célèbre disait d’un crime imprudent : c’es
ligé de vous battre pour effacer ces taches, et vous allez tuer votre
homme
pour prouver qu’il avait tort, ou vous faire tuer
menti ou une calomnie et la mort de votre ennemi ou la vôtre ? Si cet
homme
a dit vrai, en le démentant, est-ce que vous tuer
bile, et l’on aura toujours raison quand on saura blesser ou tuer son
homme
. La raison du plus fort est toujours la meilleure
lacon qui le contient, mais comme un viatique généreux qui soutient l’
homme
pendant un long voyage. Quoi ! vous avez en vous
: la vie et la rêverie, le pain et le temps. Le pain ! Dieu a dit à l’
homme
qu’il ne le mangerait qu’à la sueur de son visage
rix dans le monde. — Oui ! aussi obtient-elle le plus beau prix que l’
homme
puisse donner à l’homme : elle obtient la gloire.
! aussi obtient-elle le plus beau prix que l’homme puisse donner à l’
homme
: elle obtient la gloire. Et voyez quelle admirab
oire. Et voyez quelle admirable justice dans cette distribution que l’
homme
fait de la gloire aux grands poètes ! Jusqu’au jo
ne savait si son rêve serait stérile ou fécond, et s’il resterait à l’
homme
éveillé quelque chose des enchantements de l’homm
s’il resterait à l’homme éveillé quelque chose des enchantements de l’
homme
endormi ; car enfin si le rêveur n’a à me raconte
travaillerai pour vous ? — Non ! au travail incertain de la rêverie l’
homme
a raison d’offrir Seulement l’espérance incertain
oésie s’élance du cerveau du divin songeur, alors, outre la gloire, l’
homme
donne au génie, de notre temps surtout, la fortun
génie quelque chose de sa force et de sa beauté ; comme si, lorsque l’
homme
s’empresse d’ajouter ses dons aux dons que Dieu a
dernière raison des États. Mais, si la guerre règne encore parmi les
hommes
, c’est comme un souverain détesté, dont on souhai
iendra inutile, il faut se garder de trop l’avilir dans l’opinion des
hommes
, il ne faut point, par des déclamations vaines et
ons sous les yeux tous les jours. Ne serait-il pas absurde, pour deux
hommes
, nous dit-on, de trancher leur différend par le p
cher leur différend par le pugilat, et, si cela est absurde pour deux
hommes
, pourquoi cela le serait-il moins pour cent mille
t plus un blasphème. Qui fait cette différence ? C’est l’épée que ces
hommes
tiennent à la main, et qui va ouvrir à l’un d’eux
sont, à bon droit, des noms vénérables et sacrés dans la mémoire des
hommes
que ceux des Thermopyles, de Cannes, de Jemmapes
e une épreuve décisive pour les plus hautes facultés de l’esprit de l’
homme
et pour les plus fortes qualités de son caractère
’offre à nos yeux le chef politique d’une nation, lorsque, appelant l’
homme
de guerre à son aide, il est réduit à lui dire :
rte que Philippe renvoie tous les prisonniers ? il ne renvoie pas des
hommes
. Il était toujours aussi aisé de triompher des fo
ègne du laid, du plat et du monotone. Le beau est un des besoins de l’
homme
, de ses plus nobles besoins ; il est de jour en j
noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands
hommes
et des grandes choses. Repoussez cette littératur
er, enfin parce qu’elle semble réunir, autant que cela est permis à l’
homme
, l’indépendance, le désintéressement, le calme, e
vie est peut-être au-dessus de l’humanité, car ce n’est pas à titre d’
hommes
que nous en jouissons, mais à cause de ce qu’il y
nous de divin. Autant le divin l’emporte sur la nature complexe de l’
homme
, autant son activité l’emporte sur celle que tout
toute autre vertu fait naître. Si donc l’esprit est, par rapport à l’
homme
, quelque chose de divin, la vie selon l’esprit es
t pas, comme voudrait la maxime vulgaire, se réduire, parce qu’on est
homme
, à des pensées humaines, ou, parce qu’on est mort
umes, et qui me présentaient, pour ainsi dire, à nu, les temps et les
hommes
que je voulais peindre, je ressentais quelque cho
’avoir une perception aussi vive des personnages de mon drame, de ces
hommes
de race, de mœurs, de physionomies et de destinée
nables, et le seul être doué de raison que nous connaissions, c’est l’
homme
. L’homme est, par sa constitution, prédestiné à u
t le seul être doué de raison que nous connaissions, c’est l’homme. L’
homme
est, par sa constitution, prédestiné à une certai
Mais là ne s’arrêtent point les facultés que le ciel a départies à l’
homme
. Il a reçu de plus cette intelligence supérieure
rapports qui existent entre leur nature et la sienne. Non-seulement l’
homme
a le pouvoir et de sentir et de connaître les cho
eut y avoir, et pour lui et pour tous les êtres, du bien et du mal. L’
homme
, en un mot, en accomplissant la destinée que lui
ndant ton orgueil, De tout ce qu’il produit devenir le cercueil. Et l’
homme
, l’homme seul, ô sublime folie ! Au fond de son t
orgueil, De tout ce qu’il produit devenir le cercueil. Et l’homme, l’
homme
seul, ô sublime folie ! Au fond de son tombeau cr
son globe errant et solitaire, Flottant loin des soleils, pleurant l’
homme
détruit, Se perdre dans les champs de l’éternelle
d’appeler mon siècle en jugement. Je suis las d’entendre répéter à l’
homme
: « Tu n’as rien à craindre, rien à attendre, et
ir déposer en faveur des droits de Dieu et des immortels destins de l’
homme
. Et pourquoi périrait-il ? Qui l’a condamné ? Sur
Ce corps qui se décompose, ces ossements, cette cendre, est-ce donc l’
homme
? Non, non, et la philosophie se hâte trop de sce
i aient entendu le silence du sépulcre ? Il y a six mille ans que les
hommes
passent comme des ombres devant l’homme, et néanm
Il y a six mille ans que les hommes passent comme des ombres devant l’
homme
, et néanmoins le genre humain, défendu contre le
réveil même à ce dernier somme, Défions le destin de faire pis qu’un
homme
! » Mais cette lâche idée, où je m’appuie en vain
ble. La Bruyère. Grandeur de Dieu Pour t’élever de terre,
homme
, il te faut deux ailes, La pureté du cœur et la s
n’auras plus de part à l’esclavage infâme Où par tous autres soins l’
homme
est précipité. Si ton cœur était droit, toutes le
Christ enfin vint montrer à la terre. Ce n’est plus là ce Dieu par l’
homme
fabriqué, Ce Dieu par l’imposture à l’erreur expl
ls ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais que les
hommes
ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui
our les sociétés modernes, et qui voudraient sincèrement préparer les
hommes
à être libres. Quand ceux-là attaquent les croyan
lisme mythologique de la Grèce et de Rome. La religion d’un Dieu fait
homme
est une religion qui, d’une part, élève l’âme ver
r moi, la philosophie n’est qu’une science, c’est- à-dire une œuvre d’
homme
, limitée, comme l’esprit humain lui-même, dans sa
son histoire, est d’origine et d’institution divine. L’une vient de l’
homme
avide de connaître ; l’autre est la lumière venue
connaître ; l’autre est la lumière venue de Dieu, c qui éclaire tout
homme
venant au monde, » et que Dieu maintient et répan
icure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux
hommes
, Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter,
renier le reste, est-ce donc être heureux ? Non, c’est cesser d’être
homme
et dégrader son âme. Dans la création le hasard m
Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’
homme
peut convoiter ; Quand je pourrais saisir dans le
n vain son dieu, croit le trouver partout. Pour le sophiste anglais l’
homme
est une machine. Enfin sort des brouillards un rh
mpli, Et vous la connaissiez cette amère pensée Qui fait frissonner l’
homme
en voyant l’infini. Eh bien ! prions ensemble, —
moi, toi qui m’as fait naître, Et demain me feras mourir ! Dès que l’
homme
lève la tête, Il croit t’entrevoir dans les cieux
ur par lui-même un touchant intérêt. Avec quelle discrétion noble les
hommes
du xviie et du xviiie siècle laissaient entrevo
e vivant contre les inégalités, justes ou injustes, de la société. Un
homme
se croit-il placé au-dessous de son mérite, un pe
ésie a donné au monde les premières lois, c’est elle qui a adouci les
hommes
sauvages et farouches… qui a rappelé l’usage de l
monde avec sagesse, et enfin, qu’il couronne son ouvrage en faisant l’
homme
. En dernier lieu vient l’idée de l’immortalité de
epuis le dix-septième siècle, semblait perdu : « un Dieu qui a fait l’
homme
, parce qu’il n’a pas voulu retenir dans la solitu
lligence s’alliait à la vertu, élevé librement par un père qui fut un
homme
supérieur, Blaise Pascal manifesta dès l’enfance
ets de l’imagination ; je rapporterais presque toutes les actions des
hommes
, qui ne branlent1 presque que par ses secousses.
Il faudrait avoir une raison bien épurée pour regarder comme un autre
homme
le Grand Seigneur environné, dans son superbe sér
n avantageuse de sa suffisance1. La châsse D’où vient que cet
homme
qui a perdu depuis peu de mois son fils unique2,
avec tant d’ardeur depuis six heures. Il n’en faut pas davantage : l’
homme
, quelque plein de tristesse qu’il soit, si l’on p
abandonnés, parce que personne ne les empêche de songer à eux. L’
homme
et l’univers En voyant l’aveuglement et la mi
L’homme et l’univers En voyant l’aveuglement et la misère de l’
homme
, en regardant tout l’univers muet1, et l’homme sa
ment et la misère de l’homme, en regardant tout l’univers muet1, et l’
homme
sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égar
mourant, incapable de toute connaissance, j’entre en effroi2 comme un
homme
qu’on aurait porté endormi dans une île déserte e
n’a pas laissé quelques marques de soi8. Le roseau pensant L’
homme
n’est qu’un roseau9 le plus faible de la nature,
utte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’
homme
serait encore plus noble que ce qui le tue, parce
e qu’elle est éternelle et puissante comme Dieu3. Parabole Un
homme
est jeté par la tempête dans une île inconnue, do
dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’
homme
pour en savoir tous les ressorts, et pour trouver
homme. Cette qualité universelle me plaît seule. Lorsqu’en voyant un
homme
on se souvient de son livre, c’est mauvais signe.
ruyère : « Il faut aux enfants des verges et la férule : il faut aux
hommes
faits une couronne, un sceptre, un mortier, des f
dénuées de tous leurs ornements, ni ne persuadent, ni n’intimident. L’
homme
, qui est esprit, se mène par les yeux et les orei
connaît à fond la misère humaine, et en souffre, parce qu’il aime les
hommes
. 5. Maisons des champs. Ces relégations étaient
rtige. 9. Pascal dit ailleurs : « Quelle chimère est-ce donc que l’
homme
? quelle nouveauté ! quel chaos, quel sujet de co
re grammaticale de la phrase. 3. Le sens de cette parabole est que l’
homme
ressemble par sa misère et sa grandeur à ce roi d
ue trop, repris-je, et vous feriez beaucoup mieux de parler en galant
homme
. » (Méré. Œuvres posthumes.) Joubert a dit : « Il
faire voir, par ces restes, de quelle profondeur a été l’ouvrage des
hommes
. Dans les plus grandes âmes, Dieu laisse aussi de
s vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le monde. Un
homme
livré à sa mollesse est un homme faible et petit
de l’âme, même suivant le monde. Un homme livré à sa mollesse est un
homme
faible et petit en tout : il est si tiède que Die
comme s’il n’était pas ; quand on en parle, on dit : Ce n’est pas un
homme
. — Craignez, monsieur, ce défaut qui serait la so
non que Fanfan reviendra vendredi. Le présent et l’avenir Les
hommes
passent comme les fleurs qui s’épanouissent le ma
t qui le soir sont flétries et foulées aux pieds. Les générations des
hommes
s’écoulent comme les ondes d’un fleuve rapide ; r
r dévorante que le jour avait causée ; elle ne pouvait verser sur les
hommes
abattus et défaillants, ni la rosée qu’elle fait
, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les
hommes
et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l
perdu. Elle fait même autant de mal selon le monde que selon Dieu. Un
homme
mou et amusé ne peut jamais être qu’un pauvre hom
andes places, il n’y sera que pour se déshonorer. La mollesse ôte à l’
homme
tout ce qui peut faire les qualités éclatantes. U
esse ôte à l’homme tout ce qui peut faire les qualités éclatantes. Un
homme
mou n’est pas un homme : c’est une demi-femme. L’
ce qui peut faire les qualités éclatantes. Un homme mou n’est pas un
homme
: c’est une demi-femme. L’amour de ses commodités
de langueur dès qu’il regarde le travail de près. Que faire d’un tel
homme
? il n’est bon à rien. Les affaires l’ennuient, l
e matin, et toute la vie comme cette journée. Encore une fois, un tel
homme
n’est bon à rien. Il ne faudrait que de l’orgueil
il pour ne se pouvoir supporter soi-même dans un état si indigne d’un
homme
. Le seul honneur du monde suffit pour faire creve
n de dire : « Demain nous irons nous divertir dans un tel jardin. » L’
homme
d’aujourd’hui ne sera point celui de demain ; cel
lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère : comme un
homme
qui a la jaunisse croit que tous ceux qu’il voit
et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donner aux
hommes
: la première est de se faire aimer, non pour êtr
Il y en a une autre qui est une fausse monnaie, quand on se donne aux
hommes
pour leur plaire, pour les éblouir, pour usurper
s assemblées publiques ; ils ne sont pas sociables pour l’intérêt des
hommes
, mais pour abuser de tout le genre humain. Ils on
esprit flatteur, insinuant, artificieux, pour corrompre les mœurs des
hommes
comme les courtisanes, et pour réduire en servitu
u’il y a de meilleur est le plus pernicieux de tous les maux. De tels
hommes
sont les pestes du genre humain. Au moins l’amour
ez raison de dire et de croire que je demande peu de presque tous les
hommes
; je tâche de leur rendre beaucoup, et de n’en at
ne serait plus sot et plus déplacé ; mais j’ai appris à connaître les
hommes
en vieillissant, et je crois que le meilleur est
eilleur est de se passer d’eux, sans faire l’entendu3. J’ai pitié des
hommes
, quoiqu’ils ne soient guère bons. 1. C’est-à-d
e spirituelle accompagnée d’un certain revenu que l’église donne à un
homme
dans les ordres. Les évèchés, abbayes, etc., étai
bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à aimer les
hommes
, qu’il les connaissait, et n’était jamais dupe de
jamais dupe des apparences. 3. L’entendu, c’est-à-dire sans faire l’
homme
capable et suffisant, qui se croit supérieur à au
différentes sources d’agrandissement qu’elle lui ouvre : Par elle, l’
homme
ose franchir les bornes étroites dans lesquelles
n dirait qu’elle l’a fait vivre longtemps avant sa naissance. C’est l’
homme
de tous les siècles comme de tous les pays. Tous
, Cette vie, tout affreuse qu’elle est, m’aurait paru douce, loin des
hommes
ingrats et trompeurs, si la douleur ne m’eût acca
epassé dans mon esprit ma triste aventure. Quoi ! disais-je, tirer un
homme
de sa patrie ; comme le seul homme qui puisse ven
enture. Quoi ! disais-je, tirer un homme de sa patrie ; comme le seul
homme
qui puisse venger la Grèce, et puis l’abandonner
douleur. En effet, il n’y a ni port, ni commerce, ni hospitalité, ni
homme
qui y aborde volontairement. On n’y voit que les
actères, les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus, les vices des
hommes
, et même les usages et le commerce de la vie. Les
urs, il s’agit, en partie, de celles de l’orateur. On veut qu’il soit
homme
de bien, et que tout son discours porte le caract
t pas à la connaissance que l’orateur doit avoir des inclinations des
hommes
pour en tracer des portraits ressemblants. C’est
des magistrats ; à une troupe de jeunes gens comme à une assemblée d’
hommes
faits. Il est donc d’une extrême ressource, pour
raison, en prétendant l’amener à la vérité ; mais il faut prendre les
hommes
tels qu’ils sont. Que la philosophie parvienne à
me plan, et d’armer, pour la vérité, ce qu’il-y a de principes dans l’
homme
qui peuvent aider à la maintenir et à la venger.
l pas étrange qu’il fût permis aux ennemis de la vérité d’attirer les
hommes
dans l’erreur par des discours vifs et pathétique
ulez lui faire. La troisième règle est de bien connaître le cœur de l’
homme
en général, et les inclinations particulières de
x mœurs, aux habitudes, à l’éducation, au caractère, aux préjugés des
hommes
devant qui on parle ; on prendra garde à l’influe
vérité ; on l’entend s’écrier : Ils meurent donc comme le reste des
hommes
, ces héros couverts de gloire, ces foudres de gue
incipaux faits qu’on avance. La narration doit être intéressante. Les
hommes
n’écoutent volontiers que ce qui les amuse et les
es et les variations éternelles de cette raison apprennent encore à l’
homme
qu’il ne peut se passer d’un frein et d’une règle
e fût sur des matières que Dieu semble avoir livrées à la dispute des
hommes
, c’était sur la nature de Dieu même, sur son exis
s. Quelques-uns la faisaient passer d’un corps à un autre corps, de l’
homme
au cheval, de la condition d’une nature raisonnab
son. Il s’en trouvait qui enseignaient que la véritable félicité de l’
homme
est dans les sens ; un plus grand nombre la metta
e Dieu, sa nature, l’immortalité de l’âme, la fin et la félicité de l’
homme
, tous points si essentiels à sa destinée, si déci
er que des sujets qui regardent le bonheur ou le malheur éternel de l’
homme
. Aussi quelle élévation dans le génie, quelle viv
vine qu’il pourra puiser ces grands traits de lumière qui éclairent l’
homme
sur ses devoirs, cette morale pure et sublime don
, pour démêler les détours artificieux des passions criminelles que l’
homme
se cache souvent à lui-même ; en un mot, pour le
eure toujours le même ; le torrent des siècles, qui entraine tous les
hommes
, coule devant ses yeux, et il voit avec indignati
ence avait marqué dans ses conseils éternels la naissance de ce grand
homme
: la foi éteinte parmi les fidèles, le culte défi
des conseils, et préside aux assemblées d’Israël : parfait religieux,
homme
apostolique, et docteur toujours invincible.
n comprit combien il serait utile à la république de louer les grands
hommes
après leur mort, et ordonna que cet usage serait
u prince de Condé se propose de montrer que la piété est le tout de l’
homme
; il le fait en ces termes : Sans ce don inestim
res, ni moi-même aucun soutien aux louanges que je dois à un si grand
homme
. Poussons donc à bout la gloire humaine par cet e
la piété ne s’y était jointe ; et enfin que la piété est le tout de l’
homme
. C’est dans le siècle de Louis XIV que le genre
peu qu’il ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des
hommes
. Chrétiens, ne murmurez pas si Madame a été chois
pleuré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Je ne
er la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée : cet
homme
, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux ext
vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle. Cet
homme
, qui défendait les villes de Juda, qui domptait l
brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet
homme
, que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur
’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant
homme
poussant enfin, avec un courage invincible, les e
tesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » À ces
s retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Chrét
yens, contre la mauvaise foi, l’imposture, la calomnie ; soustraire l’
homme
faible, indigent et vertueux, à l’oppression ou à
me faible, indigent et vertueux, à l’oppression ou à la rapacité de l’
homme
injuste, riche et puissant : telle est la noble f
on fera. Au premier rang est l’éloquence politique, dans laquelle les
hommes
chargés de quelques parties du gouvernement sont
eaucoup trop restreinte pour nous, où les longs frottements entre les
hommes
et les progrès de la civilisation et de l’industr
ors de là, on peut bien trouver un orateur disert ; ce ne sera pas un
homme
qui puisse donner un avis utile à sa patrie ni mé
donnent de nombreux exemples. Ces écrivains ont prêté à leurs grands
hommes
des discours que ceux-ci n’ont probablement jamai
lorable aveuglement que celui qui anime les uns contre les autres des
hommes
qu’un même but, un sentiment indestructible devra
débats les plus acharnés, toujours rapprocher, toujours réunir ; des
hommes
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-p
qu’il y a peu de distance du Capitole à la roche Tarpéienne ; mais l’
homme
qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se
en public, indépendamment des mouvements de l’opinion populaire ; cet
homme
porte avec lui la récompense de ses services, le
es au moment où elles sont renversées, ou d’être le vil stipendié des
hommes
que je n’ai cessé de combattre ; qu’ils dénoncent
st contestée par personne. Il s’est trouvé, dans tous les temps, des
hommes
qui ont su commander aux autres par la puissance
ssions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte. Ces
hommes
sentent vivement, s’affectent de même, le marquen
et l’entraîner ? Que faut-il pour ébranler la plupart même des autres
hommes
et les persuader ? un ton véhément et pathétique,
es questions philosophiques ou littéraires, tantôt l’éloge des grands
hommes
; mais il n’en a pas toujours été de même. De 167
eur, de proposer désormais pour sujet du prix d’éloquence l’éloge des
hommes
célèbres de la nation. Le public reçut avec appla
osition de Duclos de donner pour sujets de prix les éloges des grands
hommes
, adoptée, à l’imitation de l’Académie française,
ie : la cause en est que l’imagination et le sentiment parlent chez l’
homme
avant la raison. En Grèce, la prose littéraire ne
st une épopée admirable et sublime. 2° Art et poésie. Quand les
hommes
, dans leurs travaux, imitent la nature en créant
échit dans l’âme humaine, une harmonie qui trouve en nous son écho. L’
homme
qui sent et comprend vivement la nature, est doué
sie humaine, la création dans les arts. La poésie se manifeste dans l’
homme
par deux moyens, l’inspiration et l’imagination.
l’inspiration s’empare du génie, dans son délire fécond et sublime, l’
homme
sent le besoin de manifester sa pensée par des œu
: Homère, Sophocle, Michel-Ange, Raphaël, Bossuet, Napoléon, sont des
hommes
de génie, et en même temps des poètes inspirés. U
n, sont des hommes de génie, et en même temps des poètes inspirés. Un
homme
de génie est donc essentiellement créateur. Mais
Un homme de génie est donc essentiellement créateur. Mais autant les
hommes
de génie sont rares, autant l’inspiration du ciel
s de génie sont rares, autant l’inspiration du ciel visite rarement l’
homme
de génie lui-même ; il a ses moments d’enthousias
oétiques. Elle n’est pas, comme l’inspiration, l’apanage exclusif des
hommes
de génie ; elle existe aussi, quoique à un degré
e génie ; elle existe aussi, quoique à un degré moins élevé, chez les
hommes
de talent ; c’est un brillant miroir où la pensée
e ou aux arts, elle produit ces œuvres qui captivent l’admiration des
hommes
, et vont éveiller dans leurs âmes l’écho endormi
étiques ; cette concentration fortifie la pensée, et prépare chez les
hommes
de talent ou de génie l’explosion des idées les p
Vers le beau convergent toutes les facultés nobles et généreuses de l’
homme
: c’est le pôle du cœur humain. 2° Source du b
het sublime de sa puissance. Dans la nature, le beau se manifeste à l’
homme
par une sorte de rayonnement céleste ; et dans le
à l’homme par une sorte de rayonnement céleste ; et dans les arts, l’
homme
exprime l’idée qu’il en a conçue dans son double
ure. 3° Sentiment du beau. Ce qui est beau n’émeut pas tous les
hommes
au même degré : l’un en a une vue claire et disti
art11. § X. Origine de la poésie. À l’origine des sociétés, l’
homme
est encore enfant ; il sent plus qu’il ne réfléch
fonde les mystères et apprivoise les bêtes féroces, c’est-à-dire les
hommes
sauvages, par la douceur de ses chants ; Amphion
borde l’épopée, où la Divinité se trouve encore mêlée aux actions des
hommes
. La science est plus religieuse qu’exacte, et si
ntôt le prestige héroïque disparaît ; la société atteint l’âge mûr. L’
homme
agit par lui-même ; c’est l’époque de l’action pa
pondant à l’enfance, à la jeunesse, à l’âge mûr, à la vieillesse de l’
homme
ou de la société. Il ne faudrait pas, sans doute,
En revanche, notre plus vif plaisir a été de signaler les pages où l’
homme
se montre sous l’écrivain, où le style est la per
s d’un esprit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un
homme
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage4, et q
ondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du monde. Cet
homme
promis à la nature, demandé par les prophètes, at
omis à la nature, demandé par les prophètes, attendu des nations, cet
homme
enfin, descendu du ciel, a chassé, a exterminé le
ur. Les victoires du christianisme Il ne paraît rien ici de l’
homme
, rien qui porte sa marque et qui soit de sa façon
Jésus-Christ. L’extrême douleur et la dernière infamie attiraient les
hommes
au christianisme ; c’étaient les appâts et les pr
e leur victoire. L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des
hommes
. Et disons hardiment à la gloire de notre Jésus-C
sse en une campagne toute nue, et qui ne saurait servir à l’usage des
hommes
que pour être le champ d’une bataille, néanmoins
de quelque autre nouveau monde. Les choses qui nuisent à la santé des
hommes
, ou qui offensent leurs yeux, en sont généralemen
à Paris64. Au contraire, dans la ville, où je suis, n’y ayant65 aucun
homme
, excepté moi, qui n’exerce la marchandise66, chac
sauriez faire dans vos allées ; et je n’y considère pas autrement les
hommes
que j’y vois, que je ferais les arbres qui se ren
, d’autant que c’était le lieu de sa naissance ; mais, je l’avoue, un
homme
qui est né dans les jardins81 de la Touraine et q
glaces. Toutefois, à cause que ce même pays est aussi habité par des
hommes
, et que la reine qui leur commande a toute seule
ue la beauté du lieu n’est pas nécessaire pour la sagesse, et que les
hommes
ne sont pas semblables aux arbres, qu’on observe
les plus effroyables montagnes du monde, au milieu de douze ou quinze
hommes
les plus horribles que l’on puisse voir, dont le
1636. De ce chef-d’œuvre date pour ainsi dire la création du premier
homme
et de la première femme dignes de figurer à jamai
de sublimes accents le triomphe du devoir sur la passion. Il élève l’
homme
au-dessus de lui-même, et nous ravit par l’enthou
l’utile a besoin de l’agréable111, pour s’insinuer dans l’amitié des
hommes
; mais j’ai cru qu’il ne fallait pas l’étouffer s
nt les oreilles115. La Rochefoucauld 1613-1680 Grand seigneur,
homme
d’intrigue, mêlé à toutes les cabales de la Régen
e grâce devant son humeur chagrine qui désenchante la vie, calomnie l’
homme
et Dieu. Mais peut-être y faut-il moins chercher
s, auxquels les événements infligèrent de cruelles déceptions, galant
homme
, modèle de politesse, de bravoure et de probité,
ld réfuta lui-même ses Maximes par son caractère ; au lieu de juger l’
homme
d’après le philosophe, il est plus sûr de s’en ra
autres, sont souvent les causes de cette valeur si célèbre parmi les
hommes
.138 La parfaite valeur, et la poltronnerie compl
entre elles qu’il y en a entre les visages et les humeurs. Il y a des
hommes
qui s’exposent139 volontiers au commencement d’un
périls prépare à s’exposer à de plus grands. Bref, on ne voit point d’
homme
qui fasse tout ce qu’il serait capable de faire,
dans les accidents les plus surprenants et les plus terribles. Les
hommes
et les animaux Il y a autant de diverses espèc
. Les hommes et les animaux Il y a autant de diverses espèces d’
hommes
qu’il y a de diverses espèces d’animaux... Il y a
noirs, qui étaient nos diables d’imagination, voyant venir à eux deux
hommes
qui avaient l’épée à la main, eurent grand peur,
la ville et la province, bourgeois et nobles, marchands, médecins et
hommes
de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, se
n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en habile
homme
, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’a
nté, et demander aux médecins s’il y a rien de plus préjudiciable à l’
homme
que de manger avec excès. harpagon. Il a raison.
pagon, à maître Jacques. Oui, entends-tu ? A Valère. Qui est le grand
homme
qui a dit cela ? v alère. Je ne me souviens pas m
tre honnêtes gens. » Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un
homme
, en un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et
es injures aux dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des
hommes
, et de rendre agréablement sur le théâtre les déf
le vrai pour attraper le merveilleux. Mais, lorsque vous peignez les
hommes
, il faut peindre d’après nature ; on veut que ces
l e maître de philosophie. Elle traite de la félicité, enseigne aux
hommes
à modérer leurs passions, et… m. Jourdain. Non,
jourdain. R, R, RA, R, R, R, R, R, RA. Cela est vrai. Ah ! l’habile
homme
que vous êtes, et que j’ai perdu de temps 257 ! R
à pleurer sans contrainte, il en faut accuser le peu d’éloquence d’un
homme
qui ne saurait persuader ce qu’il sait si bien fa
lligence s’alliait à la vertu, élevé librement par un père qui fut un
homme
supérieur, Blaise Pascal manifesta dès l’enfance
ets de l’imagination ; je rapporterais presque toutes les actions des
hommes
, qui ne branlent287 presque que par ses secousses
Il faudrait avoir une raison bien épurée pour regarder comme un autre
homme
le Grand Seigneur environné, dans son superbe sér
auf le mal, s’il y en a296. Du divertissement297 On charge les
hommes
, dès l’enfance, du soin de leur honneur, de leur
m’y suis mis300 quelquefois à considérer les diverses agitations des
hommes
, et les périls, et les peines où ils s’exposent,
ardies et souvent mauvaises, j’ai dit souvent que tout le malheur des
hommes
vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas
hose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un
homme
qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeu
que ce n’est que la chasse, et non la prise309, qu’ils recherchent. L’
homme
est si malheureux, qu’il s’ennuierait même sans a
le seraient plus, s’ils avaient cette connaissance. Le jeu Tel
homme
passe sa vie sans ennui en jouant tous les jours
u visage qu’ils ont barbouillé320. La chasse D’où vient que cet
homme
qui a perdu depuis peu de mois son fils unique321
avec tant d’ardeur depuis six heures. Il n’en faut pas davantage : l’
homme
, quelque plein de tristesse qu’il soit, si l’on p
en quelque divertissement, le voilà heureux pendant ce temps-là. Et l’
homme
, quelque heureux qu’il soit, s’il n’est diverti e
t abandonnés, parce que personne ne les empêche de songer à eux. L’
homme
et l’univers En voyant l’aveuglement et la mis
L’homme et l’univers En voyant l’aveuglement et la misère de l’
homme
, en regardant tout l’univers muet328, et l’homme
nt et la misère de l’homme, en regardant tout l’univers muet328, et l’
homme
sans lumière, abandonné à lui-même, et comme égar
urant, incapable de toute connaissance, j’entre en effroi329 comme un
homme
qu’on aurait porté endormi dans une île déserte e
n’a pas laissé quelques marques de soi335. Le roseau pensant L’
homme
n’est qu’un roseau336 le plus faible de la nature
utte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’
homme
serait encore plus noble que ce qui le tue, parce
vérité, et ne paraître pas ingrats envers Dieu346. Parabole Un
homme
est jeté par la tempête dans une île inconnue, do
sont point devant les hommes360, comme il y a des martyrs devant les
hommes
, qui ne le sont pas devant Dieu. C’est ce qui fai
s plus ornés, parce qu’ils n’y voient rien qui les fasse souvenir des
hommes
, et rien qui ne les fasse souvenir de Dieu372. Le
gens du monde, au contraire, ne se plaisent que dans les ouvrages des
hommes
. Un lieu sauvage leur paraît hideux et insupporta
, et ayant une force invincible, contre laquelle tous les efforts des
hommes
ne peuvent rien, elle n’a pas besoin de leur seco
enue par eux375. Ce n’est donc que par charité, que Dieu a obligé les
hommes
de confesser et de défendre la vérité ; c’est un
père ceux qui l’auront confessé en ce monde378. La solitude Les
hommes
aiment à penser à eux d’une certaine manière, en
ginent qu’en allant, ils parviendront au bout de ce cercle ; mais les
hommes
sages se rient de leur simplicité. Les ambitieux,
furent faits405. » Cela fut reçu agréablement. Ah ! que je connais un
homme
de qualité406 à qui j’aurais bien plutôt fait écr
passaient au travers de Nanterre, tra, tra, tra ; ils rencontrent un
homme
à cheval, gare, gare. Ce pauvre homme veut se ran
, tra, tra ; ils rencontrent un homme à cheval, gare, gare. Ce pauvre
homme
veut se ranger ; son cheval ne veut pas ; et enfi
ne veut pas ; et enfin le carrosse et les six « chevaux renversent l’
homme
et le cheval, et passent par-dessus, et si bien p
par-dessus que le carrosse en fut versé et renversé. En même temps, l’
homme
et le cheval, au lieu de s’amuser à être roués et
r, sa modération, sa droiture, sa bonté, sa raison et son bon sens. L’
homme
est égal à l’écrivain, et sa gloire si pure doit
esses498. (Sermon sur Jésus-Christ, roi et pontife, Metz, 1654.) L’
homme
et la nature Il serait superflu de vous racont
L’homme et la nature Il serait superflu de vous raconter comment l’
homme
sait ménager les éléments, après tant de sortes d
et contentons-nous de remarquer en théologiens que Dieu ayant formé l’
homme
, dit l’oracle de l’Écriture, pour être le chef de
agesse pouvait inventer, que sa seule puissance pouvait construire. O
homme
! il t’a établi pour t’en servir ; il a mis, pour
le Danube dans les petites rivières et les plus inconnues : ainsi les
hommes
commencent de même, et après avoir achevé leur co
nu ; et tout d’un coup il est mort. Voilà, dit-on, ce que c’est que l’
homme
! Et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet ho
ilà, dit-on, ce que c’est que l’homme ! Et celui qui le dit, c’est un
homme
; et cet homme ne s’applique rien, oublieux de sa
que c’est que l’homme ! Et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet
homme
ne s’applique rien, oublieux de sa destinée ; ou
sées de la mort, que d’enterrer les morts mêmes512. La gloire L’
homme
pauvre et indigent au dedans tâche de s’enrichir
nt de fortunes particulières, il ne peut plus se compter pour un seul
homme
. Et, en effet, pensez-vous, messieurs, que cette
es inventions de l’art, et toutes les richesses de la nature. Ainsi l’
homme
, petit en soi et honteux de sa petitesse, travail
juste515. (Sermon sur la vaine gloire.) La vanité littéraire L’
homme
est vain de plus d’une sorte. Ceux-là pensent êtr
c’est-à-dire qu’ils trouveront beau et heureux d’être loués parmi les
hommes
pour des ouvrages que leur conscience aura condam
humaine Que l’on mette au milieu d’une assemblée de philosophes un
homme
ignorant de ce qu’il aurait à faire en ce monde ;
i ont jamais eu la réputation de sagesse ; quand est-ce que ce pauvre
homme
se résoudra, s’il attend que de leurs conférences
ns doute la loi de Dieu et l’humilité chrétienne. Les railleurs
Hommes
doctes et curieux, si vous voulez discuter la rel
Pour Dieu, comme disait cet ami de Job, ne pensez pas être les seuls
hommes
, et que toute la sagesse soit dans votre esprit,
e-même549. Dieu n’a pas résolu de parler toujours quand il plaira à l’
homme
de lui commander. « Il souffle où il veut, » quan
lez-vous savoir, chrétiens, quand Dieu se plaît de parler ? quand les
hommes
sont disposés à l’entendre. Cherchez en vérité550
esse. S’il est ainsi, chrétiens552, que toute la nature ait sa loi, l’
homme
a dû aussi recevoir la sienne, mais avec cette di
ble l’ont reçue sans la connaître, au lieu qu’elle a été inspirée à l’
homme
par un esprit raisonnable et intelligent, afin qu
la vérité.) Le spoliateur du pauvre Vous554 avez dépouillé cet
homme
pauvre, et vous êtes devenu un grand fleuve englo
er d’avoir la constitution d’État la plus propre à produire de grands
hommes
. C’est sans doute les grands hommes qui font la f
plus propre à produire de grands hommes. C’est sans doute les grands
hommes
qui font la force d’un empire. La nature ne manqu
envers le public. Quand on a commencé à prendre ce train, les grands
hommes
se font les uns les autres ; et si Rome en a plus
champ clos. Alors que ne vit-on pas ! Le jeune prince parut un autre
homme
: touchée d’un si digne objet, sa grande âme se d
geuse, ne se rend pas moins féconde en événements fâcheux. Regarde, ô
homme
, le peu que tu es, considère le peu que tu vaux ;
r son Saint-Esprit, car c’est lui seul qui peut un tel ouvrage, que l’
homme
n’y paraisse pas588. A Mignard, premier peintr
ononcée pour les grands rois et pour les conquérants : « Que sert à l’
homme
, dit-il, de gagner le monde, si cependant il perd
tredire, mais il aime encore moins flatter. Quoiqu’il n’y ait guère d’
homme
qui sache mieux louer que lui, il n’a jamais voul
eil. Il est sensible aux approbations sincères et désintéressées ; un
homme
qui le loue sans le connaître, un auditeur qui s’
? C’est un corps animé d’une infinité de passions différentes, qu’un
homme
habile fait mouvoir pour la défense de la patrie
habile fait mouvoir pour la défense de la patrie ; c’est une troupe d’
hommes
armés qui suivent aveuglément les ordres d’un che
nécessaire ?635 L’esprit636 Qu’est-ce que l’esprit, dont les
hommes
paraissent si vains ? Si nous le considérons selo
et fierté ; s’il est discret et réservé, c’est dans notre opinion un
homme
artificieux et fourbe ; s’il est ouvert et sincèr
en dans le monde de scélérats travestis en gens d’honneur ? combien d’
hommes
corrompus et pleins d’iniquité, qui se produisent
la dureté et par l’insensibilité des riches652. L’ambitieux Un
homme
livré à l’ambition se laisse-t-il rebuter par les
vous n’en doutez pas ; car quel peut être devant Dieu le mérite d’un
homme
superbe ? Avec quel front osera-t-il dire après65
les moyens, vous en faites naître les occasions, cela n’est pas d’un
homme
de qualité673. Ayez pitié des gens plus malheureu
urs grands princes. Ne les inquiétez-donc point. Il faut, attirer les
hommes
par la douceur et la charité. Jésus-Christ nous e
ant quelqu’un qui vous est connu, songez au tort que vous faites à un
homme
de mérite que vous ne connaissez pas. Soyez tendr
is le supporter, si je ne regardais d’où il nous vient, et683 que les
hommes
ne sont que des instruments entre la main de Dieu
de la raison, et qui semblent venir du ciel711, connus712 à tous les
hommes
, et plus dignes de considération chez ceux qu’il
cis, 3 septembre 1601.) Racine 1639-1699 Ce grand poëte fut un
homme
de bien, attaché à tous ses devoirs jusqu’au scru
ectacle qu’on ait vu de plusieurs siècles. Il y avait six-vingt mille
hommes
sur quatre lignes. Je commençai à onze heures du
et qui vous apprendrait la plus ancienne histoire qui soit parmi les
hommes
après l’Écriture sainte. Il me semble qu’à votre
du prince qui les gouverne, s’il est bon prince736 ! Cliton, ou l’
homme
né pour la digestion Cliton n’a jamais eu en t
de se bien nourrir jusqu’où il pouvait aller : on ne reverra plus un
homme
qui mange tant, et qui mange si bien ; aussi est-
s vivent de pain noir, d’eau et de racines ; ils épargnent aux autres
hommes
la peine de semer, de labourer et de recueillir p
squ’il n’est que l’écho de quelqu’un qu’il vient de quitter. C’est un
homme
qui est de mise751 un quart d’heure de suite, qui
de l’esprit, il croit naïvement que ce qu’il en a est tout ce que les
hommes
en sauraient avoir ; aussi a-t-il l’air et le mai
ortie, qu’il croit que tous les yeux sont ouverts sur lui, et que les
hommes
se relayent pour le contempler. La politesse
’on néglige comme de petites choses, sont souvent ce qui fait que les
hommes
décident de vous en bien ou en mal : une légère a
gratitude ; elle en donne du moins les apparences, et fait paraître l’
homme
au dehors comme il devrait être intérieurement. L
, a verser du grain et à nettoyer des ordures ; il donne pension à un
homme
qui n’a point d’autre ministère que de siffler de
ec peine sa joie et sa vanité par quelques dehors de modestie771. O l’
homme
divin en effet ! homme qu’on ne peut jamais assez
vanité par quelques dehors de modestie771. O l’homme divin en effet !
homme
qu’on ne peut jamais assez louer et admirer ! hom
divin en effet ! homme qu’on ne peut jamais assez louer et admirer !
homme
dont il sera parlé772 dans plusieurs siècles ! qu
e, pendant qu’il vit ; que j’observe les traits et la contenance d’un
homme
qui seul entre les mortels possède une telle prun
es, et de vos grands mots qui ne signifient rien778. Vous abordez cet
homme
, ou vous entrez dans cette chambre, je vous tire
, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les
hommes
publient, et qui vous fait révérer de toute la te
tion à lion instruire ; elles sont utiles à toutes les conditions des
hommes
, et elles leur ouvrent également l’entrée ou à un
paraît grand, les cours, les jardins, les édifices, les meubles, les
hommes
, les animaux : aux hommes, les choses du monde pa
les jardins, les édifices, les meubles, les hommes, les animaux : aux
hommes
, les choses du monde paraissent ainsi, et j’ose d
ise de Laval 22 mai 1681. Oui, madame, n’en doutez pas, je suis un
homme
destiné à des entrées magnifiques ! Vous savez ce
me préparer à en faire de même801. Le présent et l’avenir Les
hommes
passent comme les fleurs qui s’épanouissent le ma
t qui le soir sont flétries et foulées aux pieds. Les générations des
hommes
s’écoulent comme les ondes d’un fleuve rapide ; r
n de dire : « Demain nous irons nous divertir dans un tel jardin. » L’
homme
d’aujourd’hui ne sera point celui de demain ; cel
lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère ; comme un
homme
qui a la jaunisse croit que tons ceux qu’il voit
! Qu’il soit bon, qu’il soit sage, bienfaisant, tendre pour tous les
hommes
, et aimé d’eux ! Que les Muses fassent naître en
r dévorante que le jour avait causée ; elle ne pouvait verser sur les
hommes
abattus et défaillants, ni la rosée qu’elle fait
, qu’il aime les jeux de la société, qu’il prenne plaisir à aimer les
hommes
et à se faire aimer d’eux, toutes les grâces de l
ssit dans un coin au pied d’un vieux chêne, du tronc duquel plusieurs
hommes
de l’âge d’or étaient nés. Il avait même autrefoi
t le fils de Jupiter ose-t-il faire quelque faute ? » Félicité des
hommes
vertueux dans les Champs-Elysées Là, le jour n
nconnue : une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces
hommes
justes, et les environne de ses rayons comme d’un
fond de l’âme je ne sais quelle sérénité. C’est d’elle seule que les
hommes
bienheureux sont nourris ; elle sort d’eux, et el
t rassasiés, et leur plénitude les élève au-dessus de tout ce que les
hommes
vides et affamés cherchent sur la terre ; toutes
des grossières qu’on leur présenterait à la table la plus exquise des
hommes
mortels. Tous les maux s’enfuient loin de ces lie
fait un cœur nouveau et un nouvel esprit au fond des entrailles. Les
hommes
faibles, et qui ne voient que les dehors, veulent
faire voir, par ces restes, de quelle profondeur a été l’ouvrage des
hommes
. Dans les plus grandes âmes, Dieu laisse aussi de
s vertus et à toutes les qualités de l’âme, même suivant le monde. Un
homme
livré à sa mollesse est un homme faible et petit
de l’âme, même suivant le monde. Un homme livré à sa mollesse est un
homme
faible et petit en tout ; il est si tiède que Die
t comme s’il n’était pas ; quand on en parle on dit : Ce n’est pas un
homme
. — Craignez, monsieur ; ce défaut qui serait la s
ez raison de dire et de croire que je demande peu de presque tous les
hommes
; je tâche de leur rendre beaucoup, et de n’en at
ne serait plus sot et plus déplacé ; mais j’ai appris à connaître les
hommes
en vieillissant, et je crois que le meilleur est
lleur est de se passer d’eux, sans faire l’entendu905. J’ai pitié des
hommes
, quoiqu’ils ne soient guère bons. Massillon 1
i aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux
hommes
qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Di
Les amitiés Les trois principes les plus communs qui lient les
hommes
les uns avec les autres, et qui forment toutes le
leur société une douceur qui se change en un ennui avec le reste des
hommes
. La cupidité 928. On cherche des amis utiles ; il
Alain-Réné Le Sage quitta un modeste emploi de finance pour se faire
homme
de lettres. Crispin rival de son maître et le Dia
ais pas encore mangé le premier morceau, que l’hôte entra, suivi d’un
homme
qui l’avait arrêté dans la rue. Ce cavalier942 po
tous les masques, perce de ses regards toutes les physionomies, met l’
homme
à découvert. Sa sensibilité est effrénée. Il a de
ion. Enfin, la besogne achevée de part et d’autre, Charnecé amuse son
homme
jusqu’à la nuit bien noire1003, le paye et le ren
iberté, Le Président du Harlay1011 M. de Harlay était un petit
homme
, vigoureux et maigre, un visage en losange1012, u
! on n’élève donc sa puissance que pour la voir mieux renversée ! les
hommes
ne travaillent à augmenter leur pouvoir que pour
ent d’une si grande conséquence1036, qu’ils faisaient mourir tous les
hommes
roux qui leur tombaient entre les mains. Une preu
nce. Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des
hommes
, parce que, si nous les supposions des hommes, on
ces gens-là soient des hommes, parce que, si nous les supposions des
hommes
, on commencerait à croire que nous ne sommes pas
ant de la Providence1043, la préviennent sur toutes les démarches des
hommes
. Ils conduisent un général par la main, et, après
s l’autre jour sur le Pont-Neuf avec un de mes amis ; il rencontra un
homme
de sa connaissance qu’il me dit être géomètre. Je
it-elle singulière. Il était arrivé ce jour-là de la campagne avec un
homme
qui avait vu un château superbe et des jardins ma
mé de savoir cela, il voulut en ignorer entièrement1057 le succès. Un
homme
se plaignait d’avoir été ruiné l’hiver d’auparava
ait de regarder devant lui, il fut rencontré directement par un autre
homme
: ils se choquèrent rudement, et. de ce coup, ils
sses1058. Quand ils furent un peu revenus de leur étourdissement, cet
homme
, portant la main sur le front, dit au géomètre :
age du Créateur de l’univers1072, qui, bien qu’il puisse conduire les
hommes
par son amour, ne laisse pas de se les attacher e
ême du savoir : les mœurs y sont simples ; on a peine à distinguer un
homme
d’un autre qui a cinquante mille livres de rente
, et par la fumée d’un bas. Voltaire 1894-1778 En parlant d’un
homme
dont la gloire a dominé son siècle et rempli le m
bile, adroit, remuant, infatigable, mêlant les plaisirs aux affaires,
homme
de cour et de lettres, flatteur des souverains qu
oiture s’arrête. « C’est Jeannot lui-même ; c’est Jeannot. « Le petit
homme
rebondi ne fait qu’un saut, et court embrasser so
ue je n’ai jamais mérité les calomnies qui doivent être ignorées d’un
homme
de votre caractère. Je dois mépriser les impostur
i qu’on puisse prendre contre la calomnie, c’est de l’oublier. Chaque
homme
doit des sacrifices ; chaque homme sait que tous
lomnie, c’est de l’oublier. Chaque homme doit des sacrifices ; chaque
homme
sait que tous les petits incidents qui peuvent tr
evant le Créateur des temps et de tous les êtres. Sans cette vertu, l’
homme
n’est que l’ennemi de l’homme ; il n’est que l’es
de tous les êtres. Sans cette vertu, l’homme n’est que l’ennemi de l’
homme
; il n’est que l’esclave de l’amour-propre, des v
) domine dans son cœur, il peut espérer que Dieu, devant qui tous les
hommes
sont égaux, ne rejettera pas des sentiments dont
vous devant lui, et, n’oubliant pas les formules introduites chez les
hommes
, j’ai l’honneur d’être avec respect1108, Votre hu
r d’une province importante de son empire, nommé Iran1109. C’était un
homme
de haute naissance, dont le fond n’était pas mauv
de nos jours ne pourrait égaler. Si vous voulez que je vous cite des
hommes
, voyez avec quelle clarté, quelle simplicité notr
estueuse élégance, de clarté brillante et de précision ornée1186. L’
homme
Tout marque dans l’homme, même à l’extérieur,
brillante et de précision ornée1186. L’homme Tout marque dans l’
homme
, même à l’extérieur, sa supériorité sur tous les
l’intelligence1195. Le cheval La plus noble1196 conquête que l’
homme
ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux
ous les animaux ; marchant d’un pas tranquille, il n’attaque jamais l’
homme
, à moins qu’il ne soit1211 provoqué ; il ne préci
214 le pays qu’il habite ; il ne craint ni l’aspect ni les armes de l’
homme
; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux d
e mépris pour cet animal si bon, si patient, si sobre, si utile ? Les
hommes
mépriseraient-ils jusque dans les animaux ceux qu
vient lent, indocile et têtu1237. Le chien Le chien, fidèle à l’
homme
, conservera toujours une portion de l’empire, un
tes les qualités intérieures qui peuvent lui attirer les regards de l’
homme
. Un naturel ardent, colère, même féroce et sangui
’œil suffit : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l’
homme
, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur d
sage, et qui peuvent être au mien. Toutes ces relations qui lient les
hommes
entre eux d’une manière si douce ont pourtant des
om, et je lui faisais mon histoire. Sur la fin de cette histoire, mon
homme
s’arrête, et, se tracassant avec un de ses doigts
pas demain : dans huit jours, dans un mois, dans deux. » Et puis mon
homme
se remet à écrire, et moi je m’en vais. Eh bien !
se au procureur honnêtement, parce que le président de Mézières est l’
homme
de France le plus doux et le plus honnête. « Mons
res. — Voyons donc, voyons ces titres1281. Si on avait affaire à deux
hommes
comme vous par jour, il faudrait renoncer au méti
oir un peu les entrailles, et de me dire en secret : « Je suis encore
homme
. » Si quelque fête champêtre rassemblait les habi
elle est très-agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un
homme
qui aime à se circonscrire1340. Les rives du lac
aussitôt tout l’espace ; le voile des ténèbres s’efface et tombe ; l’
homme
reconnaît son séjour, et le trouve embelli. La ve
rer jusqu’à l’âme. Il y a là une demi-heure d’enchantement auquel nul
homme
ne résiste : un spectacle si grand, si beau, si d
mmes1370 ? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un
homme
lui-même ? Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou
justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l’
homme
, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir
oué la sobriété ; avant qu’il eût loué la vertu, la Grèce abondait en
hommes
vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les si
ne homme1381 Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre
homme
accablé de maux1382, et, de plus, fort occupé1383
e paresse de l’âme, condamnable à tout âge et surtout au vôtre1387. L’
homme
n’est point fait pour méditer, mais pour agir. La
ie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que. de doux au cœur de l’
homme
de bien qui s’y livre en vue de remplir son devoi
j’ai cessé de me fier à vous. O mon Dieu ! donnez à ces travaux d’un
homme
, je ne dis pas la durée ou l’esprit de vie, mais
ire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce mémoire1403. L’
homme
vertueux Quand je trouve dans un ouvrage une g
je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le cœur des
hommes
au-dessus de leur condition. Je le plains des piè
je n’y sois environné de toutes les misères sourdes qui accablent les
hommes
. Tandis que, dans la grande allée, se presse et s
Tandis que, dans la grande allée, se presse et se heurte une foule d’
hommes
et de femmes sans passions, je rencontre, dans le
s cachées que la crainte d’être connues rend plus pesantes1408. Un
homme
aimable Êtes-vous bien aise de savoir, mon che
aise de savoir, mon cher ami, ce que le monde appelle quelquefois un
homme
aimable ? C’est un homme que personne n’aime, qui
ami, ce que le monde appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un
homme
que personne n’aime, qui lui même n’aime que soi
que soi et son plaisir, et qui en fait profession avec impudence ; un
homme
par conséquent inutile aux autres hommes, qui pès
rofession avec impudence ; un homme par conséquent inutile aux autres
hommes
, qui pèse à la petite société qu’il tyrannise, qu
nsidération qu’il y croit attachée, et fait tout par ostentation ; un
homme
souverainement confiant en lui et dédaigneux, qui
sur la terre de sérieux et de respectable. Le mérite frivole Un
homme
du monde n’est pas celui qui connaît le mieux les
Un homme du monde n’est pas celui qui connaît le mieux les autres
hommes
, qui a le plus de prévoyance ou de dextérité dans
litique, ni un officier éclairé, ni un magistrat laborieux : c’est un
homme
qui n’ignore rien, mais qui ne sait rien ; qui, f
tier, quel qu’il soit, se croit très-capable de celui des autres ; un
homme
qui a beaucoup d’esprit inutile, qui sait dire de
grands sujets ; aussi pénétrant sur le ridicule et sur le dehors des
hommes
qu’il est aveuglé sur le fond de leur esprit ; un
e dehors des hommes qu’il est aveuglé sur le fond de leur esprit ; un
homme
riche en paroles et en extérieur1411, qui, ne pou
rencontrent ensemble, et qu’on ne puisse arranger une partie1413, ces
hommes
qui ont tant d’esprit n’en ont pas assez pour sou
la misère, les mœurs, les talents, les vertus et les vices des autres
hommes
; ils sont pour cela trop occupés d’eux-mêmes. Il
sortent pas d’eux-mêmes sont tout d’une pièce1415; ils craignent les
hommes
qu’ils ne connaissent pas ; ils les évitent ; ils
ttent que ce qui est indigne d’être peint ou enseigné. La plupart des
hommes
honorent les lettres, comme la religion et la ver
t de santé, qui est la plus rude affliction que puissent éprouver les
hommes
, et il n’en est personne de si humilié, de si aba
799 Horloger, musicien, chansonnier, dramaturge, acteur comique, l’
homme
de plaisir, homme de cour, homme d’affaires, fina
usicien, chansonnier, dramaturge, acteur comique, l’homme de plaisir,
homme
de cour, homme d’affaires, financier, manufacturi
ur, dit oseur. » Figaro1428 et Almaviva l e comte (à part). Cet
homme
ne m’est pas inconnu » Figaro. Eh non, ce n’est
etire. l e comte. Au contraire. J’attends ici quelque chose, et deux
hommes
qui jasent sont moins suspects qu’un seul qui se
ant le district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux
hommes
de bonnes médecines de cheval1432… l e comte. Qu
e, ô mes amis ! dites si vous avez jamais vu autre chose en moi qu’un
homme
constamment gai ; aimant avec une égale passion l
vaisseau par un autre équipage1476. Mirabeau 1749-1791 Pour un
homme
public, rien ne remplace l’ascendant d’une bonne
utes, et mes maux. Cette imagination est amortie et brisée ; le vieil
homme
n’est plus, et s’il existait encore, le bienfait
tour. Si vous ne me croyez pas le plus pervers et le plus insensé des
hommes
, vous pouvez donc être convaincu de la sincérité
e aveuglement que celui qui anime ainsi les uns contre les autres des
hommes
qu’un même but, un sentiment indestructible, devr
débats les plus acharnés, toujours rapprocher, toujours réunir ; des
hommes
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-p
’il y a peu de distance du Capitole à la roche Tarpéïenne1485. Mais l’
homme
qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se
c, indépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire : cet
homme
porte avec lui la récompense de ses services, le
u moment où elles sont renversées, ou d’être le vil stipendié1487 des
hommes
que je n’ai jamais cessé de combattre ; qu’ils dé
la vertu Il me semblé qu’il n’y aurait rien de si infortuné qu’un
homme
qui n’aurait jamais éprouvé l’infortune ; car jam
lque chose du dragon et du lutin tout à la fois, se joue à ravager un
homme
. Il se jette, comme en sautant, sur les deux bras
ue latin à la louange de l’Empereur, qui, prenant son parti en habile
homme
, se mit à dire en souriant, « C’est bon, c’est bo
rtait pas un grand changement dans la manière d’être des femmes : les
hommes
continuaient leur conversation auprès de la chemi
même une mouche en ce séjour : tous les animaux en sont bannis, et l’
homme
est là seul pour lutter contre la mer. Le silence
ne peut sortir ni de la ville ni de chez soi. On trouve à Venise des
hommes
du peuple qui n’ont jamais été d’un quartier à l’
cueils ou à des berceaux, à la dernière et à la première demeure de l’
homme
. Le soir, on ne voit passer que le reflet des lan
— Fort peu, répondit-il ; mais je sais seulement qu’il n’y a point d’
homme
dans toute la cour d’Espagne aussi pénétré de res
erie brusque sur laquelle on est moins blasé. Ce n’est pas un méchant
homme
; il préfère ne pas faire du mal, et ne s’y décid
, dansaient ensemble la ronde antique1558. La conscience Chaque
homme
a au milieu du cœur un tribunal où il commence pa
g, une parole dans la pierre ? Le tigre déchire sa proie, et dort ; l’
homme
devient homicide, et veille. Il cherche les lieux
e mousse ne soupire, que la lune est dans le ciel, que l’oreille de l’
homme
est attentive, le premier chantre de la création
de la Divinité : il est seul au fond des forêts ; mais l’esprit de l’
homme
remplit aisément les espaces de la nature, et tou
autels ! Je ne dirai plus les amours1574 et les songes séduisants des
hommes
: il faut quitter la lyre avec la jeunesse. Adieu
Napoléon a tenu la plume aussi noblement que l’épée1585. Les grands
hommes
Lorsqu’une déplorable faiblesse et une versati
ite, et, promenant sur elle-même ses regards, elle semble chercher un
homme
qui puisse la sauver. Ce génie tutélaire, une nat
s avez fait quinze mille prisonniers, tué ou blessé plus de dix mille
hommes
; vous vous étiez jusqu’ici battus pour des roche
re vous attaquaient avec audace, fuient épouvantées devant vous ; les
hommes
pervers qui riaient de votre misère, et se réjoui
n soit l’issue, nous tuerons, de part et d’autre, quelques milliers d’
hommes
de plus, et il faudra bien que l’on finisse par s
verture que j’ai l’honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul
homme
, je m’estimerai plus fier de la couronne civique
e contrée que le ciel a comblée de ses dons. Elle est habitée par des
hommes
spirituels et intrépides, qui méritent d’être bie
manière durable. Tous les peuples ont besoin les uns des autres. Les
hommes
de l’Orient ont du courage, du génie ; mais l’ign
s armées, leur donnent un grand désavantage dans la guerre contre les
hommes
du Nord et de l’Occident. Le puissant empire de l
compassion, ni la pitié que nous arrache la vieillesse caduque, où l’
homme
est tourmenté par des maladies aiguës. Vous avez
es, il y a là dix conspirateurs, dix ennemis de l’État et du roi, dix
hommes
dont il faut s’assurer, avec précaution toutefois
âme fébrile dans un corps malade. L’impiété Il se rencontre des
hommes
qui n’aiment point Dieu et qui ne le craignent po
le haïssez pas, car qui sait si déjà Dieu n’a pas changé son cœur ? L’
homme
qui, même de bonne foi, dit : « Je ne crois point
ieu dans les hauteurs des cieux. Il l’a écrit aussi dans le cœur de l’
homme
, et l’homme bon l’y conserve avec amour ; mais d’
hauteurs des cieux. Il l’a écrit aussi dans le cœur de l’homme, et l’
homme
bon l’y conserve avec amour ; mais d’autres tâche
vec amour ; mais d’autres tâchent de l’effacer. Paix sur la terre aux
hommes
dont la volonté est bonne ! Leur sommeil est doux
e ses fatigues en regardant le ciel ; ainsi, quand le soir se fait, l’
homme
d’espérance regagne avec joie la maison paternell
Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l’écoute. L’
homme
serait-il donc dans la création le seul être dont
ssante. Il y a toujours des vents brûlants qui passent sur l’âme de l’
homme
et la dessèchent. La prière est la rosée qui la r
ense1637. Le complaisant intéresse. C’est bien le meilleur des
hommes
que Physcon1638 ; il n’a rien à lui, pas même sa
. Un Je me trompais 1641 a souvent tant de grâce, et peut conduire un
homme
si loin ! Ne croyez pas cependant que Physcon dés
sont les mérites éminents de ce grand esprit qui aborda l’histoire en
homme
d’État, prédestiné aux luttes et aux triomphes de
alle des banquets, toujours entre deux haies de troupes ; une foule d’
hommes
et de femmes s’y étaient précipités au péril de l
ans le mur conduisait de plain pied à l’échafaud tendu de noir ; deux
hommes
étaient debout auprès de la hache, tous deux en h
? — Je prie Votre Majesté de les ranger sous son bonnet, » répondit l’
homme
en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’aide de
voirs cet intérêt naturel que les premiers et les derniers jours de l’
homme
sont en possession de nous inspirer1651 ? (Médita
Des moyens d’éducation, Ed. Didier.) L’égoïsme Qu’est-ce qu’on
homme
? Il y en a mille millions sur la terre. Que sont
ent voir, au milieu de leur misère, une sorte de joie insultante, des
hommes
d’un maintien noble, mais abattu, des vieillards
ge, semblaient par la beauté de leur taille, des statues antiques. Un
homme
qui paraissait commander aux autres, élève la voi
nom de l’humanité, de la justice et de l’égalité primitive entre les
hommes
, il devait avoir bientôt pour lui tout ce qui éta
ire l’univers. Il ne s’adressait pas seulement à la société, mais à l’
homme
intérieur, à l’homme moral ; il lui inspirait l’a
s’adressait pas seulement à la société, mais à l’homme intérieur, à l’
homme
moral ; il lui inspirait l’amour de la vertu, l’i
le, la calmant et l’éclairant tout ensemble.1666 Bossuet Grand
homme
, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un élo
it humain se perfectionne par la culture des arts, on voit naître des
hommes
supérieurs qui reçoivent la lumière et la répande
l, en effet, du génie, de l’imagination et de l’âme de la plupart des
hommes
qui ont matériellement dominé le monde ? Par où p
nous saisira comme un symbole de la pensée. Nous avons dit que chez l’
homme
et chez l’animal même la figure est belle par l’e
rler, la face de la nature n’est-elle pas expressive comme celle de l’
homme
? La beauté physique est donc le signe d’une beau
emble frappe, et rien n’attache : c’est une ville d’hier, qu’un grand
homme
à jetée dans l’espace sur de vastes proportions p
e dépôt de la doctrine révélée1693, qui, je vous prie, a enseigné aux
hommes
, sous l’empire de religions extravagantes et de c
crés, que le fort lui-même doit respecter dans le faible ? De qui les
hommes
ont-ils reçu les nobles principes qu’il est plus
re, et qui ne cesse de veiller sur son ouvrage ; un Dieu qui a fait l’
homme
, parce qu’il n’a pas voulu retenir dans la solitu
e demande, quelle puissance a enseigné tout cela à tant de milliers d’
hommes
, sinon cette lumière naturelle, qui nous a révélé
ivées et publiques, et cela par le pur ministère de ces sages, de ces
hommes
admirables, simples et grands, qui n’ont eu d’aut
l analyse, mais il n’invente pas. Le génie est avant tout créateur. L’
homme
de génie n’est pas le maître de la force qui est
e besoin ardent, irrésistible, d’exprimer ce qu’il éprouve, qu’il est
homme
de génie. Il souffre de contenir les sentiments o
es pensées qui s’agitent dans son sein. On a dit qu’il n’y. a point d’
homme
supérieur sans quelque grain de folie ; mais cett
détonation lointaine lui apprend qu’il n’y a plus rien à espérer des
hommes
, ni à demander à Dieu1697. Un paysage Voula
elle du sombre comte de Kent1707. Thiers Né en 1797 Orateur et
homme
d’État formé par une longue expérience de la vie
d’un jour, mais à la scène éternelle que Dieu a dressée en mettant l’
homme
en société avec ses passions grandes ou petites,
société avec ses passions grandes ou petites, basses ou généreuses, l’
homme
toujours semblable à lui-même, toujours agité et
ndamnée à être décolorée parce qu’elle est exacte et positive ; car l’
homme
réel qui s’appelle tantôt Alexandre, tantôt Annib
Les qualités du général en chef On persuaderait difficilement aux
hommes
, que l’art de ] a guerre est celui de tous peut-ê
aractère autant que l’esprit, et qu’il met en action et en évidence l’
homme
tout entier. Regardez aux actions des généraux et
vidence l’homme tout entier. Regardez aux actions des généraux et des
hommes
d’État ; toujours vous y lirez leur caractère aut
: autrement il faudrait donner une âme et un esprit à trop de gens. L’
homme
appelé à commander aux autres sur les champs de b
èrement leur histoire militaire ; il faut surtout qu’il connaisse les
hommes
, car les hommes à la guerre ne sont pas des machi
toire militaire ; il faut surtout qu’il connaisse les hommes, car les
hommes
à la guerre ne sont pas des machines ; au contrai
’art des grands capitaines. A toutes ces connaissances supérieures, l’
homme
de guerre ajoutera les connaissances plus vulgair
d’ordre et de détail ; car ce n’est pas tout que de faire battre les
hommes
, il s’agit de les nourrir, de les vêtir, de les a
, votre tête est menacée ; mais ce qui est plus grave, des milliers d’
hommes
vous regardent, cherchent dans vos traits l’espér
e, appelée à changer la face de la société européenne, de produire un
homme
qui attirerait autant les regards que Charlemagne
us ébranlé l’univers. L’armée anglaise Cette armée est formée d’
hommes
de toute sorte, engagés volontairement dans ses r
pour l’esprit peu étendu, mais sage de sir Arthur Wellesley1717. L’
homme
et le travail Dieu a destiné l’homme à travail
ir Arthur Wellesley1717. L’homme et le travail Dieu a destiné l’
homme
à travailler, à travailler rudement, d’un soleil
l’a jeté sur la terre, dit un ancien. C’est à force de travail que l’
homme
pourvoit à tout ce qui lui manque. Il faut qu’il
carnassier, un gibier tout préparé dans ces animaux qui pâturent ; l’
homme
est obligé de se procurer des aliments en les fai
par la culture il les convertisse en froment. Au prix de ces soins, l’
homme
finit par exister, et Dieu aidant, beaucoup de ré
re soi-même. L’étude de l’homme1724 est une étude immense ; mais l’
homme
est partout le même. Les nuances de caractères, q
nons pas volontairement ! Pour mon compte, quand je voudrai peindre l’
homme
en laid, je n’irai pas chercher bien loin mon mod
ions qu’elles embrassent nous intéressent trop. Tant qu’il y aura des
hommes
sur la terre, ils voudront savoir d’où ils vienne
çaise et du cœur humain. En parlant non comme un livre, mais comme un
homme
, il a exercé la plus saine influence sur la jeune
des eaux le plus gracieux mélange que puisse rêver l’imagination des
hommes
; fontaines, dont l’onde est aussi pure que l’air
r.) Corneille et ses héros Chose admirable et instructive ! cet
homme
qui créait de si grands caractères, qui savait êt
us, à ce moment, sur les eaux, que la voix du Seigneur, et celle de l’
homme
que la foi unit à Dieu. Cette voix de Dieu domine
es voix plus pures. Dans ce péril extrême, le capitaine fit monter un
homme
au petit mât de hune, souhaitant, plus qu’il ne l
quons-le, la tempête et l’incendie émeuvent moins que la fermeté de l’
homme
; ici l’homme, selon la pensée de Pascal, est plu
empête et l’incendie émeuvent moins que la fermeté de l’homme ; ici l’
homme
, selon la pensée de Pascal, est plus noble que le
s égaler. Il y avait réussi. Un jour, on lui amena dans son palais un
homme
qui portait des chaînes et qu’il avait désiré voi
un homme qui portait des chaînes et qu’il avait désiré voir1755. Cet
homme
était étranger ; Rome ne l’avait pas nourri, et l
angues s’émurent dans le silence du Forum. Depuis, les chaînes de cet
homme
se sont brisées : il a parcouru le monde. Athènes
ployait en face de l’univers. Voyageur à mon tour, j’ai rencontré cet
homme
. Il portait à son front les cicatrices du martyre
té qui me détachaient de moi-même ; et enfin je connus, en aimant cet
homme
, qu’on pouvait aimer Dieu, et qu’il était aimé en
apables de se vaincre et de se gouverner1760. L’honnête homme L’
homme
juste, l’honnête homme est celui qui mesure son d
nête homme est celui qui mesure son droit à son devoir. Il sait que l’
homme
, être infini par sa destinée, est semé passagèrem
ris à ce nom d’honnête homme. Je me représente l’image vénérable d’un
homme
qui n’a pas pesé sur la terre, dont le cœur n’a j
recherché dans mon cœur, en me promenant, solitaire, au milieu de ces
hommes
de votre âge ! Pas un ne me connaissait ni ne se
neur dans la pauvreté1764 22 juillet 1846. En général, les grands
hommes
de l’antiquité ont été pauvres. Aujourd’hui tout
a beauté morale de la vie, non-seulement devant Dieu, mais devant les
hommes
, celui-là ne peut plus déchoir par les revers ext
imple chance heureuse. Ce qui manque le plus à notre siècle, c’est un
homme
placé pour arriver à tout et se contentant de peu
La Chesnaye 1765, eut été le trésor de cet âge où la fortune de tout
homme
est plus haute que son mérite, Un éclair d’ins
ue, depuis trois semaines, je suis transformé en scribe, en véritable
homme
de bureau, lisant des lettres, y répondant, occup
occupaient tout un côté de la chambre ; de l’autre étaient rangés les
hommes
, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, obs
lus. » Ici Madeleine commença à sangloter tout haut, et deux ou trois
hommes
qui, dans l’occasion, auraient tiré sur des chrét
soupçons qu’il avait longtemps combattus. Pour Colomba, à la vue de l’
homme
à qui elle avait voué une haine mortelle, sa phys
emmes en pleurs s’empressèrent autour de l’improvisatrice ; plusieurs
hommes
jetaient des regards farouches sur le maire et se
r de guerre pour s’étourdir, et ne pas entendre les gémissements de l’
homme
qui brûlait. Il disparut dans un tourbillon de fl
ritique l’intérêt impérissable qui s’attache à toutes les œuvres où l’
homme
apprend à se connaître. Nul ne s’insinue avec plu
» — Et ceux qui survivent se sentent redoubler de charité envers les
hommes
, et de piété envers Dieu, à son souvenir. Or. s’i
ds une morale absolue, — et si la vie aboutit1824, lequel de ces deux
hommes
a le plus fait, et le plus sûrement ensemencé son
’image de leur esprit. Le paysage a plus ou moins la physionomie de l’
homme
qui l’habite. Ici, je reconnais les principaux tr
ur un emploi, l’emploi cessant, l’esprit va nous manquer. J’ai vu des
hommes
un jour séparés de la profession dont ils s’étaie
ajoute : « Et de Dieu1837. Ce sont en effet choses qui s’appellent. L’
homme
qui a toujours tenu son esprit au-dessus de l’emp
comme les précédentes, vous voir instruits et cultivés pour être des
hommes
. Assez de choses pressantes et de voix écoutées v
ces croyances supérieures qui font partie du domaine de l’idéal ; des
hommes
enfin qui, pour occuper et honorer les intervalle
ls à ses parents, et je félicite la société de ce qu’il lui est né un
homme
. Vos maîtres ne vous demandent pas un esprit bril
bien dont nul n’est privé, parce qu’il a plu à Dieu de faire de tout
homme
un être libre et responsable. Sans doute, il ne s
ponsable. Sans doute, il ne suffit pas de l’attention pour devenir un
homme
supérieur ; mais, c’est assez pour n’être pas méd
ême pas l’originalité d’un caprice personnel satisfait ; j’y vois des
hommes
d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moi
d’Épernon, l’appela le cardinal Valeto (valet). 4. Il s’adresse à un
homme
d’État, qui a plus souci du présent que du passé.
et sans voix ; et si ses vagissements doivent inspirer la crainte, ô
homme
! ce n’est pas à toi : il s’est fait tout petit,
. Cette expression familière veut dire : qui soit façonné, fait par l’
homme
. 20. Cela signifie surnaturel. 21. Machinatio
, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte, et les
hommes
ne sont que les acteurs. Ces grandes pièces qui s
un eunuque ce qu’elle a fait par les géants et par les héros, par les
hommes
extraordinaires. » 32. J. Aigron de la Motte,
re déçu dans son espérance. Il avait bien raison : Balzac n’était pas
homme
à se déranger. 61. Cette prétendue résolution de
paniques. 143. Le courage est moral, non physique. 144. Parmi les
hommes
comme parmi les enfants. 145. La célèbre histoi
nsi le cardinal de Retz : « On a de la peine à comprendre comment un
homme
qui passa sa vie à cabaler n’eut jamais de vérita
. « Ses Mémoires sont très-agréables à lire ; mais conçoit-on qu’un
homme
ait le courage, ou plutôt la folie de dire de lui
u dire son plus grand ennemi ? Ce qui est étonnant, c’est que ce même
homme
, sur la fin de sa vie, n’était plus rien de tout
175. Ils ne sont pas habitués à ces offices ; car Harpagon n’est pas
homme
à donner souvent de grands dîners. 176. Leur don
bout de quelque chose ; ce mot dérive de chef. 222. Voilà ce pauvre
homme
qui a presque un remords, et n’ose plus réclamer
travers analogue : Arsène, du plus haut de son esprit, contemple les
hommes
, et, dans l’éloignement d’où il les voit, il est
res : Se croire un personnage est fort commun en France. On y fait l’
homme
d’importance, Et l’on n’est souvent qu’un bourgeo
salles de spectacle plus belles que le théâtre de Pompée ; mais quel
homme
dans Paris est animé de l’amour du bien public ?
arvey. 276. On pourra dire de lui comme de M. Purgon : « C’est un
homme
tout médecin depuis la tête jusqu’aux pieds ; un
: « C’est un homme tout médecin depuis la tête jusqu’aux pieds ; un
homme
qui croit à ses règles plus qu’à toutes les démon
ruyère : « Il faut aux enfants les verges et la férule ; il faut aux
hommes
faits une couronne, un sceptre, un mortier, des f
énuées de tous leurs ornements, ni ne persuadent, ni n’intimident. L’
homme
, qui est esprit, se mène par les yeux et les orei
re de la gloire c’est d’amasser autour de soi tout ce qu’elle peut. L’
homme
se trouve trop petit tout seul : il tâche de s’ag
iplie, quand on parle de lui, quand il est dans la bouche de tons les
hommes
. quand il fait du bruit dans le monde. La venu to
dre ce mot dans son sens étymologique. Il veut dire ce qui détourne l’
homme
de soi, jette l’âme hors d’elle-même. 298. Acca
telligences. 299. Pascal a dit : « Rien n’est si insupportable à l’
homme
que d’être dans un plein repos, sans passions, sa
nisation physique ou morale. 311. Quel objet, quel but se propose l’
homme
, par ses divertissements ? 312. Ainsi. Ce mot e
marquez l’énergique familiarité de ce style. 314. Il s’agit ici de l’
homme
de guerre. 315. Les autres sont les moralistes,
connaît à fond la misère humaine, et en souffre, parce qu’il aime les
hommes
. 326. Maisons des champs. Ces relégations étai
ige. 336. Pascal dit ailleurs : « Quelle chimère est-ce donc que l’
homme
? quelle nouveauté ! quel chaos, quel sujet de co
grammaticale de la phrase. 350. Le sens de cette parabole est que l’
homme
ressemble par sa misère et sa grandeur à ce roi d
e, sa conformité acquise et constante à la nature divine. Par elle, l’
homme
arrive à la possession de son être tout entier. »
us sont rien, parce qu’elles sont communes à tous; et l’envie que les
hommes
ont de se distinguer les a portés à attacher leur
375. Il est heureux que la vérité soit hors de nos atteintes ; car l’
homme
, la compromettrait ; or sans elle, il ne pourrait
rance, la médisance, l’envie, l’oubli de soi-même et de Dieu. » « L’
homme
semble quelquefois ne se suffire pas à soi-même :
a fille. C’est un compliment gracieux à l’adresse d’un parent et d’un
homme
d’esprit. 407. La postérité se souvient de ces b
d’hôtel de M. Fouquet, qui l’était présentement de M. le Prince, cet
homme
dont la bonne tête était capable de contenir tout
t la bonne tête était capable de contenir tout le soin d’un Etat, cet
homme
donc que je connaissais, voyant que ce matin la m
rer à eux-mêmes. 535. Bossuet a dit ailleurs : « Il est naturel à l’
homme
de vouloir tout régler excepté lui-même. » Le po
agantes. Il n’y a nul ménagement et nulle composition à attendre d’un
homme
si plein de ses intérêts et si ennemi des vôtres
tiques : il est le principe et l’auteur de toutes les opérations de l’
homme
. » 563. Où, c’est-à-dire auquel. 564. Rocro
peuple. Si je la perds, vous ne me verrés jamais ; car je ne suis pas
homme
qui fuye ou qui reculle. Bien vous puis-je asseur
par Voltaire : « Les troupes espagnoles, en nombre de vingt-six mille
hommes
, sous le conduite d’un vieux général expérimenté,
ces mers inconnues Où tout s’abîme sans retour. 580. Le pécheur, l’
homme
qui s’égare. 581. Cette lamentation est vraiment
présents, comme toutes les choses et tous les mots. C’était moins un
homme
qu’une nature humaine, avec la tempérance d’un s
fait parfois attendre si longtemps, qu’elle arrive trop tard, quand l’
homme
de mérite n’est plus. 615. C’est-à-dire, la cons
tés de la terre, nous visions toujours au ciel ; que, vivant avec les
hommes
, nous le louions avec les anges, et que l’affermi
a découvre, on n’ose rien dire contre elle. Tous les autres vices des
hommes
sont exposés à la censure, et chacun a la liberté
, sous un dehors respecté, ont la permission d’être les plus méchants
hommes
du monde ? On a beau savoir leurs intrigues, et l
qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les
hommes
ne l’accordent, guère, et il s’en passe. » 656.
t pas accompli. Il mourut sur la brèche, sans se plaindre. Admirons l’
homme
autant que l’orateur, le caractère comme le talen
dans Plutarque ; c’est un livre où sont contenus les faits des grands
hommes
qui se sont distingués par leurs vertus ou par qu
autres. Une telle femme, lui disais-je, s’est plus signalée qu’un tel
homme
, elle a fait telle et telle chose. Mon frère me p
’étisie. » 1. On lui donna celui d’Amable 673. Cela n’est pas d’un
Homme
et d’un chrétien suffirait. 674. Cette lettre fa
ait mêler l’utile à l’agréable et ne prétend pas que son fils soit un
homme
avant l’âge. 720. Il veut surtout s’adresser au
vant si beau : « Pour les ânes, dit-il, le ciel a fait la terre ; « L’
homme
est né mon esclave, il me panse, il me ferre, « I
t que changer de troupeau : au lieu de paître des brebis, il paît des
hommes
. Paître dans la langue sainte, c’est gouverner, e
» Misanthrope, II, 5. 741. Montesquieu a dit : « Je vis un petit
homme
si fier, il prit une prise de tabac avec tant de
de flegme, il caressa ses chiens d’une manière si offensante pour des
hommes
, qui je ne pouvais me lasser de l’admirer. » 74
croit que les rangs sont bien distribués, que tout y est à sa place,
hommes
et choses : il est riche. « Phédon, de son côté
n bas, et en bas ce qui est en haut, tout cela au nom des droits de l’
homme
et des progrès de la civilisation : il est pauvre
réciproque de Giton et de Phédon. L’enrichi n’est pas le riche, et l’
homme
ruiné n’est pas le pauvre. Phédon, devenu million
pâles, hideux, Demi-nus, affamés, courbés sous l’infortune ; Ils sont
hommes
pourtant ; notre mère commune A daigné prodiguer
’il offense plus ou moins, selon la cause qui le produit. Dire d’un
homme
colère, inégal, querelleur, chagrin, pointilleux,
astiment, ne l’y endurcissez pas. » (Ess., I, 25.) 792. Respectons l’
homme
dans l’enfant. 793. Il dit ailleurs : Dans cent
disparu de dessus la scène. Il s’avance déjà sur le théâtre d’autres
hommes
qui vont jouer dans une même pièce les mêmes rôle
bien de la peine et du temps, et une occasion unique, pour percer. L’
homme
de mérite avait secrètement souffert. Le ressenti
it à quoi s’en tenir sur la faiblesse et la lâcheté des jugements des
hommes
; il ne peut s’empêcher de se railler de ceux qui
Et les saisons furent toujours depuis L’une après l’autre. Ainsi va l’
homme
; il a de la faiblesse Pendant l’enfance ; après,
enirs classiques. 843. Faunes, dieux champêtres, représentés moitié
hommes
, moitié chèvres. 844. Pan, dieu des bergers et
. 851. . Les satyres, dieux des forêts, étaient des monstres moitié
hommes
, moitié chèvres. 852. . Echo, nymphe, fille de
71. Il est très-difficile de peindre le bonheur. Est-ce parce que les
hommes
le connaissent peu ? Voilà pourquoi les descripti
martine : MORT DE SOCRATE Dans un point de l’espace inaccessible aux
hommes
, Peut-être au ciel, peut-être aux lieux même où n
n moment vos douleurs et vos peines ; ou pardonne à l’humanité tant d’
hommes
qui la font haïr, en faveur de Fénélon qui la fai
ait écrit au sujet de sa blessure : « Vos souffrances, mon chez petit
homme
, m’affligent. Je suis bien aise d’apprendre que v
bien le cœur de Fénelon. Il avait d’autant plus de mérite à aimer les
hommes
, qu’il les connaisait, et n’était jamais dupe des
mais dupe des apparences. 905. L’entendu, c’est-à-dire sans faire l’
homme
capable et suffisant, qui se croit supérieur à au
acle que puisse présenter la terre ; venez voir mourir le fidèle. Cet
homme
n’est plus l’homme du monde, il n’appartient plus
senter la terre ; venez voir mourir le fidèle. Cet homme n’est plus l’
homme
du monde, il n’appartient plus à son pays ; toute
gement d’une vie uniforme et occupée cette paix et cette joie que les
hommes
cherchent en vain dans le dérangement et dans lin
par la paresse ; elle a beaucoup de part à la recherche que font les
hommes
des plaisirs, du jeu, de la société. Celui qui ai
té. Celui qui aime le travail a assez de soi-même. « La plupart des
hommes
emploient la première partie de leur vie à rendre
rang par la mort. Il se trouva classé sans effort dans la mémoire des
hommes
, à la suite des Lucien et des Térence, à côté de
garde à vue. » Le verbe est sous-entendu. 1003. « Charnecé amuse son
homme
jusqu’à la nuit noire. » Ce qui rend vraisemblabl
endre que les traitements inhumains infligés aux nègres, qui sont des
hommes
, doivent paraître indignes de nations chrétiennes
fé. Au dix-huitième siècle, les cafés étaient très-fréquentés par les
hommes
de lettres, entre autres le café Procope. 1050.
ions de l’Idylle et de l’Eglogue. 1069. Êtres mythologiques, moitié
hommes
, moitié chevaux. 1070. Expression familière ; il
le lettre de Ducis inspirée par la piété filiale : Mon père était un
homme
rare et digne du temps des patriarches ; c’est lu
voir senti comme j’ai senti. Dans la plupart des auteurs, je vois l’
homme
qui écrit, dans Montaigne l’homme qui pense. Le
s la plupart des auteurs, je vois l’homme qui écrit, dans Montaigne l’
homme
qui pense. Les maximes de la Rochefoucauld sont
en sa vie, contre des heures délicieuses. Malheureuse condition des
hommes
! A peine l’esprit est-il parvenu à sa maturité,
dié pour savoir peu. Cet esprit supérieur était la modestie même. «
Hommes
modestes, a-t-il dit, venez, que je vous embrasse
personne, et vous humiliez tout le monde. Quand je vous compare à ces
hommes
absolus que je vois partout, je les précipite de
s’y fixer, même pour un instant. « Il a, par son influence, ôté aux
hommes
la sévérité de la raison. » 1078. Voltaire n’a
s cerveaux brûlés, des têtes à l’évent, Que les plus fats de tous les
hommes
. Ce qu’on prend pour l’esprit, dans le siècle où
langue ; si vous n’étiez qu’un historien élégant et philosophe, qu’un
homme
du monde facile dans son style, piquant et agréab
dans ses plaisanteries, vous ne laisseriez pas que d’être le premier
homme
de lettres de votre siècle ; mais outre les talen
erre après l’avoir élevée. Voilà ce qui vous met au-dessus des autres
hommes
. La bienfaisance est la première des vertus. Puis
ti rapiunt illud. 1129. Plutus. Il parle à un de ses fidèles, à un
homme
de finance. 1130. Il lui disait ailleurs : « Mo
un trépignement de pieds dans le parterre qui doit faire plaisir à un
homme
qui connaît son monde et qui a vécu ; c’est votre
le plus naturel de nos devoirs. 1184. Il dit ailleurs : « Otez aux
hommes
l’opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur, Syll
onne et agit conséquemment, s’il est sûr de l’impunité de la part des
hommes
; car, s’il n’y a pas de Dieu, ce monstre est son
convient de lire après cette page celle de Bossuet que voici : « L’
homme
a presque changé la face du monde ; il a su dompt
u milieu de Paris, il promène sa vue ; Qu’il voit de toutes parts les
hommes
bigarrés, Les uns gris, les uns noirs, les autres
ntouré ; Ou qu’il voit la Justice, en grosse compagnie, Mener tuer un
homme
avec cérémonie ? Que pense-t-il de nous, lorsque
voix qu’il eut au temps d Ésope ; De tous côtés, docteur, voyant les
hommes
fous, Qu’il dirait de bon cœur, sans en être jalo
t de ses chardons, et secouant la tête : Ma foi, non plus que nous, l’
homme
n’est qu’une bête ! Comparez ces vers de Delille
urs à leur maître. 1246. L’éloge de l’animal fait ici la satire de l’
homme
. 1247. Comparez ces vers de Delille : A leur t
mestique. Redevenu sauvage, il erre dans les bois : Qu’il aperçoive l’
homme
, il rentre sous ses lois ; Et, par un vieil insti
s : « Mon voisinage pourraitindisposer ou gêner quelqu’un. Nos grands
hommes
sont trop délicats, et les petits ont la vie si d
dire, se nommer dans un lieu où l’on n’est pas connu. 1275. Comme un
homme
distrait qui rêve à autre chose. Se tracasser est
e fixe, tant que leur caprice dure et n’a pas été satisfait. Bien des
hommes
leur ressemblent. 1299. A qui nous en avions ;
! Appliquée à Rousseau, l’analyse est vraie. 1357. Rousseau, devenu
homme
, eut la rancune terrible et invétérée. 1358. On
n’est à présent qu’une espèce de brigandage. S’il y a encore quelques
hommes
de génie à Paris, ils sont persécutés. Les antres
r des chemins tout faits, des routes commodes; je passe partout où un
homme
peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut vo
des; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un
homme
peut voir; et, ne dépendant que de moi- même, je
, ne dépendant que de moi- même, je jouis de toute la liberté dont un
homme
peut jouir. 1394. La mère de Thérèse Le Vasseu
ire la compassion la plus vive. Plus on le lit, plus on croit voir un
homme
enseveli vivant, qui ferait un continuel effort p
fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images du malheur des
hommes
réveillent la pitié d’une âme tendre, contentent
s’emploie parfois dans un autre sens, pour indiquer le caractère d’un
homme
ouvert et franc. 1416. Il dit ailleurs : « Ce n’
st que dans un commerce libre et ingénu qu’on peut bien connaître les
hommes
, qu’on se tâte, qu’on se démêle, qu’on se mesure
e que par la joie que j’aurai de me voir entre ses mains sans que les
hommes
s’en mêlent. Avaler le calice tout pur, sans une
3. Le peintre n’a pas vu son modèle en laid. Voltaire disait « : Quel
homme
! sa naïveté m’enchante ; quand je le lis, je lui
udrait estimer davantage son caractère. 1487. Stipendié veut dire l’
homme
qui reçoit un salaire. 1488. M. Guizot disait un
loups et des ours, fut remplie, en 1703, de plus de trois cent mille
hommes
que le czar avait rassemblés de ses États. Les pa
czar s’obstina à peupler un pays qui semblait n’être pas destiné aux
hommes
: ni les inondations qui ruinèrent ses ouvrages,
ance des ouvriers, ni la mortalité même qui fit périr deux cent mille
hommes
dans ces commencements, ne lui firent point chang
au père Montfaucon. Il se repentira d’avoir demandé des gavottes à un
homme
qui a cassé son violon. « Et vous aussi, Madame
aisirs se sont enfuis de nous, qu’il ne faut pas trop compter sur les
hommes
. « Nous nous consolerons aussi en nous disant c
s et l’abbé Delille, et en comptant les morts et les vivants, c’est l’
homme
de son âge et d’un âge inférieur au sien qui écri
seconde, c’est qu’on n’est parfaitement goûté et apprécié que par les
hommes
de son âge et les hommes de son métier. » 1507
t parfaitement goûté et apprécié que par les hommes de son âge et les
hommes
de son métier. » 1507. Le Grand-Maître de l’Un
tous ceux qui l’approchent. Je ne connais aucune femme et même aucun
homme
qui soit plus convaincu de son immense supériorit
iiie siècle. 1532. Joubert a dit : « Il n’est permis de parler aux
hommes
de la destruction que pour les faire songer à la
. » 1537. Qui porte des cygnes. 1538. Bossuet dit, en parlant des
hommes
: « Leurs années se poussent successivement comme
tinguer le bien du mal et pour reconnaître son devoir, la plupart des
hommes
échappant à la responsabilité par l’ignorance n’a
nnel, et, dans le second, elle attendra du ciel la récompense que les
hommes
laissent à Dieu le soin de payer à la vertu. »
La première des vertus est le dévouement à la patrie. Le cœur d’un
homme
d’État doit être dans sa tête. On peut s’arrête
rai pas aujourd’hui de Bonaparte, qui est un inter-roi admirable. Cet
homme
n’est point parvenu, il est arrivé à sa place. Je
non-seulement en sa faveur, mais en faveur de tous les autres grands
hommes
, pour lesquels il le ressent aussi, l’enthousiasm
ussiens. J’ai remporté hier une grande victoire. Ils étaient 150, 000
hommes
; j’ai fait 20, 000 prisonniers, pris 100 pièces
e Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’
homme
, aux mœurs du temps, plus le style doit s’écarter
oisir ; car tous les vents les font tourner. » Les Français sont les
hommes
du monde les plus propres à devenir fous, sans pe
e homme que les vieillards trouvent poli. « Il n’y a de bon dans l’
homme
que ses jeunes sentiments, et ses vieilles pensée
pre. M. Guizot ajoute cette réflexion : « Il est heureux que tous les
hommes
ne soient pas pénétrés du sentiment de leur faibl
u’ils fussent nés, Pascal, Racine et Bossuet n’auraient point été des
hommes
ordinaires ; mais on peut douter cependant qu’ils
e Richelieu se prêteraient aussi à un rapprochement ; mais ces grands
hommes
sont atteints dans leur ensemble, et repris parfo
ant de la beauté humaine, M. Cousin disait ailleurs : « Regardez cet
homme
qui triomphe de l’intérêt, après une lutte héroïq
sou âme. Peut-être en toute autre circonstance la physionomie de cet
homme
est-elle commune, triviale même ; ici, illuminée
andes huttes qu’on appelle maisons, on voit des animaux qu’on appelle
hommes
, qui vivent le plus cordialement du monde pêle-mê
sous ces cabanes enfumées, et avec cette nourriture détestables, ces
hommes
des premiers temps sont sains, vigoureux et gais.
l Joubert : A chaque heure répondre de la vie de plusieurs milliers d’
hommes
; hasarder à propos la vie de ses soldats pour la
, par les blessures et les maladies ; il y a là de quoi tourmenter un
homme
. Et moi qui ne sens rien faiblement, je m’affecte
. 1717. Le duc de Wellington fut un grand Anglais plutôt qu’un grand
homme
. Dans les hommages que lui décerna la reconnaissa
ouclier ? Si vous le pensiez, vous n’auriez pas la première idée de l’
homme
ni la première idée de Dieu. Rome a soumis le mon
La parole y enfanta des vertus inconnues de l’Orient ; elle fit de l’
homme
un citoyen. Lion vit les caractères se tremper, l
er point d’inimitié, de faveur, ni préjudice. Je vois chaque jour des
hommes
passionnés, ennemis ou amis des personnes, des se
ndes infernales ; De gigantesques ponts aux piles colossales, Comme l’
homme
de Rhode, à travers leurs arceaux, Pouvant laisse
Chaulieu, poëte gracieux, mais trop léger (1639-1720). 1810. Garat,
homme
politique, assez médiocre, mais esprit alerte et
3. Montaigne ne parlait guère que de lui-même. Il retrouvait en lui l’
homme
de tous les temps ; de sorte qu’en le lisant nous
en le lisant nous apprenons à nous mieux connaître. 1814. Ces grands
hommes
se disent : « Il me ressemblait par tel ou tel cô
l ne suffit pas d’être éclairé et bon, disait M. Prévost-Paradol ; un
homme
intelligent, qui est en même temps un honnête hom
partout où il se porte, comme pour le surprendre et le borner. » L’
homme
s élève à nos yeux s’il s’est souvent incliné dev
e leur vie. Il n’y a que l’étude et les connaissances qui élèvent les
hommes
à l’heureux état de goûter des plaisirs parfaits.
ité, l’inquiétude, les fausses démarches, les illusions qui ôtent à l’
homme
la possession de lui-même. « Il serait beau que
u’on donne à chacun d’eux. L’histoire embrasse toutes les actions des
hommes
célèbres, tous les événements dont l’univers a ét
accompagnent, il doit aussi connaître et surtout faire connaître les
hommes
. Le détail des motifs qui les font agir pique la
45. Les détails sur la physionomie, la taille, la démarche des grands
hommes
peuvent faire briller le talent de l’écrivain ; ‘
ler à la peinture du caractère quelques traits du physique des grands
hommes
: Caïus Julius César était né de l’illustre fami
, en se vantant de tirer son origine d’Anchise et de Vénus. C’était l’
homme
de son temps le mieux fait, adroit à toutes sorte
nature, qui semblait l’avoir fait naître pour commander au reste des
hommes
, lui avait donné un air d’empire et de dignité da
rsonne pour la religion, d’avoir méprisé toutes les superstitions des
hommes
, d’avoir été simple et modeste dans ses mœurs ; c
énéral, à propos des actes, et par eux, que les mœurs et l’esprit des
hommes
doivent se peindre ; qu’ils frappent alors bien p
au contraire, un vrai mérite, puisqu’on a ainsi les pensées mêmes des
hommes
influents ; mais, pour les insérer de la sorte, i
stoire générale ne s’écrit point du même ton que l’histoire d’un seul
homme
. Le style, dans celle-là, est plus nombreux, plus
ans le passage que je cite ici, et dans l’appréciation qu’il fait des
hommes
; mais indépendamment de la fausseté des idées, q
e à nos propres yeux, et qui accroît notre considération aux yeux des
hommes
éclairés. Son idée est indivisiblement liée avec
e meurtrière, j’exciterais une juste indignation si je disais que tel
homme
ou telle nation eut la gloire de l’avoir inventée
stique. On distingue plusieurs sortes d’histoires : l’histoire des
hommes
, considérés dans leurs rapports avec la Divinité,
ports avec la Divinité, ou l’Histoire de la religion ; l’histoire des
hommes
, dans leurs rapports entre eux, ou l’Histoire pro
ise en deux espèces, dont l’une est l’Histoire sainte, écrite par des
hommes
inspirés ; l’autre, l’Histoire ecclésiastique, éc
hommes inspirés ; l’autre, l’Histoire ecclésiastique, écrite par des
hommes
aidés de la seule lumière naturelle49. L’Histoire
s maximes fondamentales de la loi naturelle ; elle apprend à tous les
hommes
, quels qu’ils soient, le moyen d’arriver au bonhe
rappant, aussi digne de notre attention, aussi grand, aussi utile aux
hommes
, que l’établissement et la perpétuité du christia
pose. Eu égard au sujet qu’on traite, elle est civile s’il s’agit des
hommes
réunis en peuples, soumis aux gouvernements ; ou
à l’âge de trente-trois ans, au milieu des plus vastes desseins qu’un
homme
eût jamais conçus, et avec les plus justes espéra
cette grande révolution ; car il faut dire à sa gloire que si jamais
homme
a été capable de soutenir un si vaste empire, quo
e à celle de Domitien. Pour nous, nous avons un nombre considérable d’
hommes
de talent ou d’une grande érudition qui ont écrit
raphie. Il y a des histoires qui n’embrassent que la vie d’un seul
homme
: c’est ce qu’on appelle une biographie 58, ou, p
l récit des faits doit tenir lieu de censure ou d’éloge. Les vies des
hommes
illustres ont, du reste, ce grand avantage, de no
de nous faire commencer l’étude du cœur humain, en nous montrant les
hommes
de près et tels qu’ils sont. Quel fruit ne pouvon
ture ? C’est là plus que partout ailleurs que l’histoire instruit les
hommes
par les hommes mêmes. « Ceux, dit Montaigne, qui
plus que partout ailleurs que l’histoire instruit les hommes par les
hommes
mêmes. « Ceux, dit Montaigne, qui écrivent les vi
ve au dehors ; ceux-là me sont plus propres. Voilà pourquoi c’est mon
homme
que Plutarque. » Les grands événements, en effet
ns pas au-dessus de nos forces morales les actions particulières d’un
homme
, quelque illustres qu’aient été son rang ou sa na
s la Béotie, vers l’an 50 de l’ère chrétienne, qui, dans ses Vies des
hommes
illustres, nous a montré les plus grands personna
Ampère, des jeux d’esprit puérils, ou des pièces de placage, dont les
hommes
sérieux ne font pas grand cas ; mais les détails
up, le jeune prince se lève avec l’air de gravité et d’assurance d’un
homme
supérieur qui a pris son parti. « Messieurs, dit-
, elle peut offrir au lecteur le tableau de ce que les inventions des
hommes
ont produit, dans les différents siècles, de plus
de ses pièces qui avait pour titre : l’Île de la raison ou les Petits
hommes
, et qui fut traitée par le parterre avec la rigue
exorable. L’idée de cette pièce était très singulière : c’étaient des
hommes
qui devenaient fictivement plus grands, à mesure
sévères, et l’auteur fut étonné lui-même de n’avoir pas prévu que ces
hommes
qui devaient, en public, s’agrandir et se rapetis
r cette pièce au théâtre, et le public en a fait justice ; ces petits
hommes
n’ont point pris et ne devaient pas prendre. On n
et progrès du langage. Un des principaux attributs qui séparent l’
homme
du reste des créatures, c’est la parole, c’est-à-
incontestable l’origine céleste du langage, on ne peut supposer que l’
homme
ait reçu, aux premiers jours du monde, une langue
cette capacité de perfectionner la parole qui distingue éminemment l’
homme
de la brute. L’animal a son cri naturel, qui lui
toujours le même, et n’est susceptible d’aucun perfectionnement. A l’
homme
seul il a été donné de varier et de modifier les
aine ont porté le langage ; mais, à l’origine des sociétés, quand les
hommes
vivaient sans lois, sans demeure fixe, du produit
e, d’ingénieux développements en faveur de celle opinion. Lorsque les
hommes
, bornés dans leurs idées comme dans leurs besoins
ouit d’un carnage inutile, ils auront aussi donné le nom de tigre à l’
homme
cruel sans nécessité, qui faisait tomber les faib
temps, les passions et l’imagination étaient toutes-puissantes sur l’
homme
. De là, plus d’énergie dans ses paroles, encore r
t se dépouillèrent en partie de ces expressions figurées. Lorsque les
hommes
curent créé des mots pour exprimer toutes les cho
ral l’impétuosité de ses penchants naturels ; les relations entre les
hommes
devinrent plus étendues et plus fréquentes : alor
rtout pour la poésie. II. Origine et progrès de l’écriture. Les
hommes
, placés en présence les uns des autres, n’avaient
r faire entendre qu’un individu en avait tué un autre, on peignait un
homme
étendu sur la terre, et, près de lui, un autre ho
, on peignait un homme étendu sur la terre, et, près de lui, un autre
homme
tenant à la main une arme encore sanglante. La pe
e ne peut rendre ni les sons fugitifs qui s’échappent des lèvres de l’
homme
, ni les pensées secrètes qui déterminent ses acti
ressources, si on le considère comme moyen de communication entre les
hommes
. Pour suppléer à cet inconvénient, on inventa, en
un signe particulier, connu sous le nom de lettre, et il enseigna aux
hommes
comment, en combinant ces lettres de différentes
r les mots. La règle n’existait nulle part, et le caprice de quelques
hommes
suffisait quelquefois pour bouleverser le langage
ture, les anciens mots ne s’effacèrent plus si vile de la mémoire des
hommes
; les termes nouveaux furent assurés de ne point
tant du moins qu’il est permis de l’être à tout ce qui appartient à l’
homme
. III. De la grammaire générale. La grammair
cette classe de mots qui expriment les choses existantes. Lorsque les
hommes
ne se bornèrent plus à désigner les objets par un
leur donnèrent un nom articulé, les substantifs furent créés. Quand l’
homme
eut appris à se distinguer des objets environnant
happa de sa bouche ; il désigna par le mot toi l’existence d’un autre
homme
auquel il parlait ; il dit pour désigner son semb
te une classe d’attributifs bien plus vaste, bien plus importante : l’
homme
, après avoir désigné par des noms l’existence par
du ixe siècle. La langue latine était celle du clergé et de quelques
hommes
lettrés ; c’était en latin que les lois étaient r
à varier la terminaison des noms 4, est sans doute la seule dont les
hommes
se soient servis d’abord pour indiquer les relati
lequel tombe l’action : la douceur, la clémence et la modération de l’
homme
qu’on veut louer. Cicéron, de qui celle phrase es
lle que soit la place que ces mots occupent dans la phrase. Quand les
hommes
du Nord vinrent fonder leur puissance dans la Gau
son charme et sa puissance, pour l’histoire qui juge les faits et les
hommes
, enfin pour ces genres de littérature plus sévère
Mais, si nous devons nous trouver souvent en rapport avec les autres
hommes
et agir sur leurs opinions ; si nous sommes desti
re. Là commence la Rhétorique, ou l’art de bien dire. Tout ce que les
hommes
ont réduit en art a commencé par être un instinct
our exprimer plusieurs pensées liées ensemble, il a dû se trouver des
hommes
plus habiles que les autres à manier cet instrume
citer : mais la nature seule n’est éloquente que par élans. Après les
hommes
qui ont été éloquents par instinct, sont venus ce
r pays, leurs discours appartiennent au genre délibératif lorsque des
hommes
, divisés d’intérêts, font valoir leurs droits res
visés d’intérêts, font valoir leurs droits respectifs devant d’autres
hommes
chargés de les juger, leurs discours rentrent dan
Rhétorique, ainsi divisée, n’embrasse que les relations publiques des
hommes
entre eux, et cependant elle s’applique aussi aux
tribune : est-il rien de plus agréable, rien qui soit plus digne de l’
homme
qu’un entretien élégant et poli ? » La Rhétorique
ne représentait l’éloquence sous les traits d’Hercule, conduisant les
hommes
avec un fil d’or. L’éloquence, en effet, est une
ar la voix. Eût instruit les humains, eût enseigné des lois, Tous les
hommes
suivaient la grossière nature, Dispersés dans les
la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée.... Cet
homme
qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’
brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet
homme
que Dieu avait mis autour d’Israël, comme un mur
il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant
homme
, poussant enfin avec un courage invincible les en
mourir ? » Ainsi commençait sa défense et celle de ses amis, le plus
homme
d’honneur de son temps, et le plus zélé pour sa p
cion, vous ne le pouvez sans formes et sans nous avoir entendus. » Un
homme
de bien eut le courage de se lever pour dire qu’i
aves introduits contre les lois pour donner leur suffrage ; mais ni l’
homme
de bien, ni Phocion n’en furent ouïs, et, avec le
à ceux qui parlent ou qui écrivent un puissant moyen d’action sur les
hommes
; mais plus ce moyen est puissant, plus il faut s
outes les fois que l’interêt personnel est en lutte avec le devoir, l’
homme
, placé avec sa liberté entre ces deux mobiles qui
rs les plus saints deviennent nos voluptés les plus douces, et tout l’
homme
est d’accord. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui
ui résiste, il impose à son gré la conviction, et tous ces milliers d’
hommes
qui se pressent silencieusement autour de lui, ou
rnièrement à Téanum. Sa femme dit qu’elle voulait aller aux bains des
hommes
. Marius chargea le questeur de la ville de faire
y avait trouvé. Un poteau fut placé sur la place publique ; Marius, l’
homme
le plus noble de la ville, y fut conduit ; on lui
as, ou ce qu’il allait faire… il ordonne, et tout à coup on traîne un
homme
sur la place publique, on le dépouille, on l’atta
e province romaine, au sein d’une ville alliée, par les ordres « d’un
homme
qui devait à Rome les haches et les faisceaux qu’
ier, attesté soit par le sentiment intime, soit par le témoignage des
hommes
. Les divers moyens de développer les faits, indiq
-vous, par exemple, arriver par le raisonnement à cette vérité, que l’
homme
doit rechercher la science ; vous commencerez par
it rechercher la science ; vous commencerez par poser ce principe : l’
homme
doit rechercher ce qui lui est utile ; puis, vous
is, vous établirez cette autre proposition : la science est utile à l’
homme
; et cette seconde proposition vous servira d’int
on vous servira d’intermédiaire pour passer de la maxime générale : l’
homme
doit rechercher ce qui lui est utile, à cette max
doit rechercher ce qui lui est utile, à cette maxime particulière : l’
homme
doit rechercher la science. La première de ces tr
les animaux rampent dans les campagnes, sans envier la destinée de l’
homme
, qui habite les villes et les palais somptueux ;
est heureux, pour ainsi dire ; tout est à sa place dans la nature : l’
homme
seul est inquiet etmécontent, l’homme seul est en
t à sa place dans la nature : l’homme seul est inquiet etmécontent, l’
homme
seul est en proie à ses désirs, se laisse déchire
spérances, devient triste et malheureux au milieu de ses plaisirs ; l’
homme
seul ne rencontre rien ici-bas où son cœur puisse
encontre rien ici-bas où son cœur puisse se fixer. D’où vient cela, ô
homme
? Ne serait-ce point parce que vous êtes ici-bas
positions suivantes : « Tous les êtres sont faits pour le bonheur ; l’
homme
seul ne le trouve point ici-bas ; donc l’homme do
ts pour le bonheur ; l’homme seul ne le trouve point ici-bas ; donc l’
homme
doit le chercher ailleurs. » Mais ce ne serait là
s on meurt tranquillement, doucement et sans douleurs. La plupart des
hommes
meurent sans le savoir, et il n’y en a qu’un peti
se flatte d’un retour vers la vie ; la nature a, pour le bonheur de l’
homme
, rendu ce sentiment plus fort que la raison. » Ce
princes les prêtres qui accusaient Jésus : « Vous m’avez présenté cet
homme
comme portant le peuple à la révolte ; et néanmoi
l’expression des détails et par la vérité du coloris ? C’est que les
hommes
, les chevaux, les armes, tout a été jeté pêle-mêl
ces de la terre, d’être établis pour la perte comme pour le salut des
hommes
..., Ils ne sauraient ni se perdre, ni se sauver t
terre, il reculera ; si vous vous présentez au port de la Rochelle en
homme
qui se sauve, vous n’y trouverez que des reproche
lons dire seulement que, mémo dans un cercle, on ne peut agir sur les
hommes
en raisonnant au hasard, et que l’ordre est, en t
ses qu’on dit frappent moins que la manière dont on les dit ; car les
hommes
ont tous à peu près les mêmes idées de ce qui est
qu’eux. Ce qui distingue ici le poëte du rimailleur, et en général l’
homme
de goût de l’écrivain vulgaire, c’est que le prem
le ; il ne dit pas une chose exactement vraie ; car la nature ou les
hommes
peuvent opposer des obstacles invincibles à l’ent
énérable et par ses paroles résignées : Et de ses assassins ce grand
homme
entouré Semblait un roi puissant de son peuple ad
nce sur les mœurs publiques que la conduite des particuliers : « Les
hommes
ordinaires ne semblent naître que pour eux seuls
ant prouver que amour de la gloire est une passion commune à tous les
hommes
, et remarquez comme tous les faits qu’il cite à l
nt heureusement gradués : « La vanité est si ancrée dans le cœur de l’
homme
qu’un goujat, un marmiton, un crocheteur se vante
énie du Christianisme, exprime ainsi les remords et l’inquiétude de l’
homme
coupable : « Il cherche les lieux déserts, et cep
e précepteur de la sagesse antique, avant de corriger les erreurs des
hommes
, avait cultivé les arts ; mais la grave antiquité
mbrages, ces monceaux d’herbes et de fleurs tombées sous la faux de i
homme
champêtre. Flore, un râteau à la main, invite les
es Pensées de Pascal : Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’
homme
est un Dieu tombé qui se souvient des cieux.
u de ce célèbre archevêque de Cambray, l’héritier des vertus de « cet
homme
unique qui rendit la vertu si aimable. » On admi
ir ! — Pourquoi donc parlez-vous sur toutes les matières ? Je suis un
homme
simple, et j’ai peu de lumières ; Mais retenez de
Massillon, prêchant sur le délai de la conversion, parle ainsi à ces
hommes
qui ne pensent à Dieu que lorsqu’ils ne peuvent p
i ne veut que des sacrifices volontaires, lui qui n’a pas besoin de l’
homme
, et qui lui fait grâce lors même qu’il accepte se
epte ses vœux les plus purs et ses hommages les plus sincères ? » L’
homme
réduit au dernier degré du malheur, et ne trouvan
pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’
hommes
qui vont et qui viennent, qui taillent et qui cou
’enchantement soit tel, qu’ils ne paraissent pas faits de la main des
hommes
. Épuisez vos trésors et votre industrie sur cet o
dans la langue des Russes, cette différence de terminaison marque un
homme
du peuple ou un homme de condition ; et il ne vou
sses, cette différence de terminaison marque un homme du peuple ou un
homme
de condition ; et il ne voulait pas qu’il restât
fice dans son épître aux Corinthiens, pour montrer l’impuissance de l’
homme
à échapper à l’œil de Dieu : « Où irai-je, ô Sei
er à propos et à préparer avec art, la nature les inspire souvent à l’
homme
le moins versé dans la science de la parole. Marm
à rassembler presque toutes les figures dans le langage familier d’un
homme
du peuple en colère contre sa femme : « Si je di
on. La musique exerce naturellement une grande influence sur tous les
hommes
; et il peut y avoir, dans le langage, une sorte
iche imité d’Homère : L’essieu crie et se rompt. Et il semble qu’un
homme
tout à fait étranger à notre langue comprendrait,
par cœur cette phrase sur le cheval ? « La plus noble conquête que l’
homme
ait jamais faite, est celle de ce fier et fougueu
gloire qu’on leur a donnée d’être les plus reconnaissants de tous les
hommes
, fait voir qu’ils étaient les plus sociables. »
e en votre cœur Règne aussi bien qu’en votre bouche, Parlez, fils des
hommes
, pourquoi Faut-il qu’une haine farouche Préside a
membres : Si la loi du Seigneur vous touche, etc. — Parlez, fils des
hommes
, etc. Le premier membre est composé de trois sect
ssied, ni ne se lève, ni ne se tait, ni n’est sur ses jambes comme un
homme
d’esprit. » La répétition consiste aussi à rappro
cieux à la terre, et puis de la terre aux cieux, des animaux dans les
hommes
, et des hommes dans les animaux, de la félicité à
e, et puis de la terre aux cieux, des animaux dans les hommes, et des
hommes
dans les animaux, de la félicité à la misère, de
sa fille, tandis que sa fille devrait pleurer sur le sien. Le pauvre
homme
ferait bien mieux de le dire tout uniment ; car,
suite le mot brûler aux différentes passions qui agitaient l’âme de l’
homme
. Ou s’était servi du mot dans pour exprimer la re
Ou s’était servi du mot dans pour exprimer la relation physique de l’
homme
avec un lieu : on s’en servit plus tard pour expr
lieu : on s’en servit plus tard pour exprimer l’existence morale de l’
homme
en rapport avec une situation quelconque de fortu
’esprit ; et, après avoir dit : l’enfant tomba dans l’eau, on dit : l’
homme
est dans le bonheur, dans le malheur, dans la joi
squ’au pâtre qui parle au hasard en conduisant son troupeau, tous les
hommes
se servent plus ou moins de tropes pour colorer l
se succèdent les unes aux autres ; d’abord approche-t-il du but ? Cet
homme
, confiant dans la justice divine, ne voit dans la
pris pour le peintre. Ainsi l’on dit une bonne lame, en parlant d’un
homme
qui sait bien manier l’épée. 4° On se sert d’un a
subdivision du genre), comme lorsqu’on dit les mortels en parlant des
hommes
, l’animal en parlant d’une espèce particulière d’
toire de Pellisson et de son araignée : L’insecte fut sensible, et l’
homme
fut barbare. L’insecte, nom du genre, est mis po
ntemps : la saison des roses, pour la saison des fleurs. On dit qu’un
homme
manque de pain, pour dire qu’il manque des choses
néral par le nom propre d’un objet particulier. Ainsi, en parlant des
hommes
, ou dira pour désigner des ministres intègres et
t du nom de la classe à laquelle il appartient. Ainsi, en parlant des
hommes
, on dit : le héros, au lieu d’Achille ; le vieill
ur le style, c’est le caractère de l’écrivain ou de l’orateur. Chaque
homme
prête aux pensées qu’il exprime quelque chose de
c’est en ce sens qu’il est vrai de dire avec Buffon : le style est l’
homme
même. On peut, à l’exemple des anciens, rapporte
u’à rendre sa pensée ; il se sert de la parole, dit Fénelon, comme un
homme
modeste se sert de son habit, parce qu’il ne peut
t oisive aux fondions pénibles du gouvernement. Il se doit à tous les
hommes
qu’il gouverne, et il ne lui est jamais permis d’
oit jamais être prodigué. Voltaire dit que l’on consultait un jour un
homme
qui avait quelque connaissance du cœur humain sur
En voici quelques exemples, tirés de La Bruyère : « Il n’y a pour l’
homme
que trois événements, naître, vivre et mourir : i
aître, il souffre à mourir, et il oublie de vivre. » « La plupart des
hommes
emploient la première moitié de leur vie à rendre
empire se maintint par la grandeur du chef. Le prince était grand : l’
homme
, l’était davantage. Il lit d’admirables règlement
e parfait de style périodique : « Si tout doit finir avec nous, si l’
homme
ne doit rien attendre après cette vie, et que ce
-ils toujours un fonds d’ennui et de tristesse dans notre cœur ? Si l’
homme
n’a rien au-dessus de la hôte, que ne coule-t-il
goût, sans tristesse, dans la félicité des sens et de la chair ? Si l’
homme
n’a point d’autre bonheur à espérer qu’un bonheur
acas effroyable vous fait sentir qu’il n’y a rien de solide parmi les
hommes
, et que l’inconstance et l’agitation est le propr
hoses humaines eut sa suite et ses proportions : je veux dire que les
hommes
et les nations ont eu des qualités proportionnées
la main d’un bourreau ? Romains, souffrirez-vous qu’on vous immole un
homme
Sans qui Rome aujourd’hui cesserait d’être Rome,
pas sur la terre sans y trouver quelque devoir à remplir, et que tout
homme
est utile a l’humanité par cela seul qu’il existe
admiration. » L’idée de Dieu est la plus sublime qu’il soit donné à l’
homme
de concevoir, puisqu’il n’y a rien de plus opposé
Dieu, ce qu’il y a au monde de puis sublime, c’est la constance de l’
homme
qui se roidit contre le malheur. Marius est subli
suivants, les principaux défauts à éviter : Surtout n’imitez pas cet
homme
ridicule, Dont le bras nonchalant fait toujours J
ent, dans les ouvrages historiques, à connaître les événements et les
hommes
qui les ont précédés sur la terre. Que des récits
ue les moralistes leur fassent connaître le monde et ses dangers, les
hommes
et leurs passions. Que les philosophes les plus c
guère fournir que des connaissances incomplètes et superficielles. Un
homme
qui devrait la plus grande partie de ses idées à
e d’esprit. Les alarmes pour la fortune troublent autant e commun des
hommes
que la crainte de la mort, et n’inspirent pas cet
; mais personne ne pensait aux secours naturels que Dieu a donnés à l’
homme
pour se défendre. Cependant, quand les habitants
ces, dès qu’il y a du danger, le courage prend sa place ; dès que les
hommes
ont peur, ils cessent d’être jaloux. « Oswald, à
rès. Lord Nelvil demanda si vivement quelle était cette maison, qu’un
homme
enfin lui répondit que c’était l’hôpital des fous
auver leurs marchandises, et trouvaient absurde de s’exposer pour des
hommes
dont il n’y avait pas un qui ne fût fou sans remè
lleux, et Colin fut oublié. On donna au jeune seigneur un gouverneur,
homme
du bel air, mais fort ignorant. D’après le vœu de
d’abord un gouverneur au jeune marquis : ce gouverneur, qui était un
homme
du bel air, et qui ne savait rien, ne put rien en
lui dire : « Monsieur, comme vous savez le latin, et que vous êtes un
homme
de la cour… — Moi ! monsieur, du latin ! Je n’en
res. Voyez toutes nos dames, elles ont l’esprit plus agréable que les
hommes
; leurs lettres sont écrites avec cent fois plus
! n’avais-je pas raison ? dit madame. « Je veux que mon fils soit un
homme
d’esprit, qu’il réussisse dans le monde ; et vous
acieux ignorant, et lui dit : On voit bien, monsieur, que vous êtes l’
homme
du monde le plus savant ; mon fils vous devra tou
iture s’arrête : « C’est Jeannot lui-même, c’est Jeannot ! » Le petit
homme
rebondi ne fait qu’un saut, et court embrasser so
former l’imagination des jeunes gens, en leur apprenant à peindre les
hommes
et les choses. Mais il ne suffit pas de raconter
’existence d’une cause créatrice et intelligente, la nécessité pour l’
homme
d’aimer et de révérer l’auteur de son être, la co
ajoute un charme inexprimable à toutes les affections de notre âme. L’
homme
religieux retrouve partout le sentiment de son Di
virent plus d’autres dieux dans l’univers que l’or et les voluptés. L’
homme
a beau s’environner des biens de la fortune : dès
sociétés, cet instinct céleste se plaît toujours avec les enfants des
hommes
. Il inspire les hommes de génie, en se montrant à
céleste se plaît toujours avec les enfants des hommes. Il inspire les
hommes
de génie, en se montrant à eux sous les attributs
n des harmonies ravissantes, à l’historien les ombres immortelles des
hommes
vertueux. Il élève un Parnasse au poëte, et un Ol
. L’amour de la patrie. Argument. La Providence a inspiré à chaque
homme
l’amour du sol où il est né. Les habitants des pa
e plus attachés à leur patrie que ceux des contrées privilégiées. Nul
homme
n’est plus heureux que l’Esquimau dans son pays.
issertation. « Le plus beau, le plus moral des instincts affectés à l’
homme
, c’est l’amour de la patrie. Si cette loi n’était
auquel, comme à tant d’autres, nous ne faisons aucune attention, les
hommes
se précipiteraient dans les zones tempérées, en l
lheurs, la Providence a, pour ainsi dire, attaché les pieds de chaque
homme
à son sol natal par un aimant invincible ; les gl
s. Chose étrange et sublime, qu’on s’attache par le malheur, et que l’
homme
qui n’a perdu qu’une chaumière, soit celui-là mêm
ues. Étaient-ce quelques conformités morales entre les destinées de l’
homme
et celles du vaisseau ? ou plutôt trouvait-il un
dehors, moins il offre de surface aux blessures : c’est pourquoi les
hommes
très-sensibles, comme le sont en général les info
ire. De l’imitation littéraire au dix-septième siècle. Argument. L’
homme
naît avec l’instinct de l’imitation : tous les ho
cle. Argument. L’homme naît avec l’instinct de l’imitation : tous les
hommes
, tous les siècles, sont disposés à imiter ceux qu
et dans l’histoire des Romains, comme avaient fait autrefois quelques
hommes
supérieurs, lassés de la barbarie de leurs contem
et de l’humanité. Quand les jeunes gens ont à faire parler les grands
hommes
de l’antiquité ou des temps modernes, ils doivent
ses accusateurs. Mais une telle défense eut-elle pu convenir à un tel
homme
? Quand Lysias, le plus célèbre orateur du temps,
ussi une partie de nous-mêmes, et il faut que l’orateur s’adresse à l’
homme
tout entier. « Pour convaincre, dit d’Aguesseau,
ipitez-les dans l’abîme, il va se refermer… Vous reculez d’horreur !…
Hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! Eh ! ne voy
, il va se refermer… Vous reculez d’horreur !… Hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! Eh ! ne voyez-vous donc pas qu’en
us ne devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’
hommes
qui perdront en un instant, par l’explosion terri
dement qu’elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
ns les imaginations faibles, ou dans les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mo
x de toute l’Europe ! « Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un
homme
qui n’a rien à craindre, ni à espérer, mais avec
grand prince disant que c’était dommage qu’on eût fait mourir un tel
homme
par justice : Ce n’est point par justice, sire,
e, qui corrige et répare la nature sans la détruire. Nous sommes tous
hommes
, sire, nous avons tous failli : que votre royale
les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les
hommes
et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces be
fisants pour oser prendre place parmi les maîtres de l’art, parmi les
hommes
éminents qui représentent ici la splendeur littér
uiront avec quelque succès. « Il s’est trouvé dans tous les temps des
hommes
qui ont su commander aux autres par la puissance
ssions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte. Les
hommes
sentent vivement, s’affectent de même, le marquen
et l’entraîner ? Que faut-il pour ébranler la plupart même des autres
hommes
et les persuader ? Un ton véhément et pathétique,
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet, qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où
re mis en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
; le style est l’homme même. Le style ne peut don
mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’
homme
même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se t
et la philosophie ont toutes le même objet, et un très-grand objet, l’
homme
et la nature. La philosophie décrit et dépeint la
t la nature ; la poésie la peint et l’embellit ; elle peint aussi les
hommes
, elle les agrandit, elle les exagère ; elle crée
xagère ; elle crée les héros et les dieux : l’histoire ne peint que l’
homme
, et le peint tel qu’il est ; ainsi le ton de l’hi
en ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands
hommes
, quand il exposera les plus grandes actions, les
x jeunes gens ce qu’ils auront besoin de savoir et de pratiquer étant
hommes
. Dans cet ouvrage, j’ai tâché de poser les premie
partie. Je ne parle point ici des avantages de la Rhétorique pour les
hommes
qui se destinent à la noble profession d’éclairer
er en public. Il y a telle combinaison d’événements qui peut forcer l’
homme
le plus obscur, le citoyen le plus paisible, à pr
norables que vous n’aurez su remplir qu’à demi. N’arrive-t-il pas aux
hommes
de tous les états de faire quelquefois partie du
ique donne plusieurs conseils qui ne sont point à dédaigner. Quand un
homme
qui ne fait point de l’art oratoire son étude acc
alent même. On écoute toujours avec intérêt, et même avec plaisir, un
homme
qui parle comme il pense, et qui a, pour ainsi di
de leur opinion, et s’en tirent avec une apparence de succès ; mais l’
homme
peu exercé dans l’art de parler doit être vrai av
s brillantes ou passionnées que la rhétorique met à sa disposition. L’
homme
qui ne parle en public qu’une fois par hasard, se
jusqu’au milieu du xviie siècle. On se rappelle le mot d’un avocat,
homme
d’esprit, qui, voyant que son adversaire parlait
de ce genre d’éloquence qui peut appartenir, dans l’occasion, à tout
homme
bien élevé. Henri IV n’avait point passé sa vie à
de son éloquence, c’est son discours à l’assemblée des Notables. Cet
homme
qui, à la tête d’une poignée de gentilshommes, a
es pages de phrases déclamatoires et de compliments hyperboliques. Un
homme
de goût, qu’elle consulta sur sa lettre, lui dema
rire à ses inférieurs avec une noble familiarité, qui faisait aimer l’
homme
sans rien coûter à la dignité du roi. Témoin ce p
; il passait au travers de Nanterre, trà, trà, trà ; il rencontre un
homme
à cheval : gare ! gare ! ce pauvre homme se veut
, trà, trà ; il rencontre un homme à cheval : gare ! gare ! ce pauvre
homme
se veut ranger, son cheval ne le veut pas ; enfin
veut pas ; enfin le carrosse et les six chevaux renversent le pauvre
homme
et le cheval, et passent par-dessus et si bien pa
par-dessus, que le carrosse en fut versé et renversé. En même temps l’
homme
et le cheval, au lieu de s’amuser à être roués, s
ins, pourvu que vous perdissiez cette présomption ridicule devant les
hommes
et criminelle devant Dieu. Que je vous retrouve,
de nos jours ne pourrait égaler. Si vous voulez que je vous cite des
hommes
, voyez avec quelle clarté, quelle simplicité notr
nter l’anecdote de cette dame, à qui l’on avait recommandé un certain
homme
comme fort spirituel et fort aimable. Cette dame
elle connaissance : « Vous aviez bien raison, leur dit-elle, c’est un
homme
charmant ; il a de l’esprit comme un ange. » Cet
elle, c’est un homme charmant ; il a de l’esprit comme un ange. » Cet
homme
charmant se trouvait être un muet ; mais il n’éta
pparemment : il avait su écouter, et il avait paru plus aimable que l’
homme
le plus spirituel, il serait pourtant pénible, qu
référence les sujets auxquels ils sont le plus étrangers. J’ai vu des
hommes
qui auraient pu dire d’excellentes choses sur les
térature, ce luxe de la vie sociale, ce lien commun qui rapproche les
hommes
de toutes les classes, en donnant à leur intellig
légitimes et vigoureuses, qui s’élèvent naturellement, au milieu des
hommes
réunis, contre la trahison, l’injustice, le menso
pas décréditer ses discours par des contradictions perpétuelles. Tel
homme
ne manque pas d’esprit, qui n’attache aucune impo
t montrer du caractère, même dans la conversation. Souvent on juge un
homme
sur une parole qui lui échappe. Craignez de vous
ormité est mortelle en conversation. On rencontre dans la société des
hommes
qui sont atteints d’une tristesse éternelle : si
re ne vous en a donné. Rien n’inspire le dégoût et la pitié comme ces
hommes
qui se travaillent pour trouver à tout propos ce
sous des normes plus variées que dans la conversation. J’ai connu un
homme
que les louanges agitaient au point que, quand on
il devient incapable d’un travail plus sérieux. On a remarqué que les
hommes
d’esprit qui se livraient trop au plaisir de la c
multiplient les idées. Molière était souvent silencieux au milieu des
hommes
les plus spirituels de son temps, et J. J. Rousse
a peine à s’exprimer dans la conversation ; il disait en parlant d’un
homme
qui brillait dans la société : « Il me bat dans l
e celle de s’instruire en échangeant quelques idées utiles ! tous ces
hommes
réunis appartiennent à des professions différente
qui dominent, en les résumant, toutes les règles de la Rhétorique : L’
homme
digne d’être écouté, c’est celui qui ne se sert d
personnels ; les autres ne sont que des adjectifs. Quand on dit, cet
homme
, le mot cet indique une qualité dans l’homme, cel
ctifs. Quand on dit, cet homme, le mot cet indique une qualité dans l’
homme
, celle d’être présent ; quand on dit mon livre c’
chille. 7. Le mot esprit, qui, au siècle de Louis XIV, désignait un
homme
d’un esprit aimable et cultivé, commençait à pren
urrait avoir de sévère, ils l’accommodent si bien à la faiblesse de l’
homme
et à la multitude de ses passions, que l’on ne sa
douce et consolante, jamais pénible, toujours tirée de la nature de l’
homme
et fondée sur ses intérêts les plus chers. Ce n’e
eux et pensé de plus juste en fait de morale. « De Jupiter partout l’
homme
est environné. » Rendons tout à celui qui nous a
ieux jusqu’ici : voilà ce que l’expérience apprend tous les jours à l’
homme
sensé, et ce que la mauvaise humeur fait dire au
s mépriser ? Ah ! c’est qu’il faut en effet quelque chose de plus à l’
homme
pour remplir l’abîme de son cœur : c’est que les
qui peut faire sur la terre la gloire, le plaisir ou le bonheur de l’
homme
; après avoir vu que toutes ces prérogatives bril
fférence qui existe en effet entre ce qu’un Dieu a dicté, et ce que l’
homme
imagine. Quelle est donc la compensation que trou
ar son importance : Craignez Dieu et suivez sa loi ; car voilà tout l’
homme
: Deum time, et mandata ejus observa ; hoc est en
est enim omnis homo (c. 12. v. 13). Ainsi, gloire, félicité, tout l’
homme
enfin repose sur la conviction et consiste dans l
de crimes, Tous sont également les vains jouets du sort. Cependant l’
homme
s’égare Dans ses travaux insensés ; Les biens don
u lieu de son origine. Où serait donc l’espoir et la consolation de l’
homme
? Où se trouverait donc l’utilité sublime des con
ses efforts pour les couronner ? Sans cela, n’aurait-il pas rendu à l’
homme
le plus déplorable des services, en lui ôtant jus
êt où fut son origine. (Pompignan). De tout temps il s’est élevé des
hommes
qui, mettant sans façon leur sagesse prétendue à
s arbitraires ; L’univers retentit de sentiments contraires. Le grand
homme
du jour rit des siècles passés. Quels flots d’opi
que la chute complète du méchant justifie la providence aux yeux de l’
homme
; et Claudien restait invinciblement dans son sce
illes et meurent après avoir insulté toute leur vie à la probité de l’
homme
de bien, et avoir joui, avec une apparente sécuri
riomphe momentané du méchant n’était pas déjà un dédommagement pour l’
homme
vertueux, qui n’y voit autre chose que la certitu
lus aimables. On voit bien qu’il s’agit d’Horace, et c’est annoncer l’
homme
qui joignait le goût le plus pur, le tact le plus
dait dans un degré supérieur. Aussi est-il, sous plus d’un rapport, l’
homme
le plus étonnant peut-être de toute l’antiquité ;
es de l’enjouement. Mais comme il faut que tout ce qui n’est que de l’
homme
porte inévitablement le caractère de l’insuffisan
er (de bien loin encore) du texte qui nous occupe. L’inconstance de l’
homme
dans ses goûts, les peines qu’il se donne pour to
humains, tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur de rendre un
homme
heureux ! C’est le plaisir du juste, et le plus d
oute la variété des sentiments qu’il éprouve. S’agit-il de rappeler l’
homme
à l’étude de la nature, à l’admiration de ses bie
beaucoup trop pénible, et qu’il vaut infiniment mieux s’éloigner des
hommes
, et se condamner à la nullité la plus absolue. De
es soins tumultueux, Ignorer les humains, et vivre ignoré d’eux ! (L’
Homme
des Champs, ch. 4)184. Rien de plus doux que ce s
complet de la nature entière sont-ils bien le rôle et le devoir de l’
homme
sur la terre ? et que deviendrait la société, si
fortuné vieillard ; Tandis que les enfants du crime et du hasard, Ces
hommes
sans pitié que les pleurs endurcissent, Et que le
i que leurs espérances ; c’est que l’auteur a peint à grands traits l’
homme
présent et l’homme futur, et que les couleurs son
ces ; c’est que l’auteur a peint à grands traits l’homme présent et l’
homme
futur, et que les couleurs sont si vraies, la res
e la vertu agissant sur l’âme et y créant son règne. Elle apporte à l’
homme
un bien qui ne lui est pas moins nécessaire que l
ul, c’est le témoignage de notre conscience 1. La conscience dit à l’
homme
de bien qu’il est grand devant Dieu, parce qu’il
sur la vérité, elle retourne à Dieu bien plus qu’elle ne descend à l’
homme
. L’âme sent sa dignité, et en jouit. Elle la sent
pas seulement intérieure, elle sort de l’âme et se répand autour de l’
homme
. Si petit et obscur que l’on soit, on a des paren
ous la plume ignorée d’un contemporain, ou sous la plume tardive d’un
homme
de génie, a dévoilé leur cœur et châtié leur mémo
avail par la responsabilité ? Là où la vie publique est établie, tout
homme
riche est patricien ou peut le devenir. A l’insta
vertu. Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’
homme
public, envisage avec passion l’avenir qui l’atte
des libertés, la lumière reçue des temps, l’ombre de tous les grands
hommes
descendant de leur gloire dans l’âme qui veut leu
e flétrir. (Conférences de Notre-Dame de Paris.) La parole Un
homme
vient au monde. Ses yeux, ses oreilles, ses lèvre
endait l’amour qui l’a mis au monde, la parole s’échappe et répond. L’
homme
vit cette fois ; il pense, il aime, il nomme ceux
ut l’amour qu’il en a reçu. Mais ce n’est là que le commencement de l’
homme
. Lui, le prédestiné de l’infini, ne connaît encor
es lui expliquera ? Qui l’introduira bien ou mal dans la science de l’
homme
, dans cette science dont les éléments sont le pas
illeure parole que la parole qui l’aura trompé. Voilà l’histoire de l’
homme
; écoutez celle du peuple. Un peuple est assoupi
renfermé la leur. Ce peuple vit enfin, il révèle sa présence par des
hommes
qui ont un nom, par des actes qui ont un empire.
et civilisée1 ? Qui, messieurs, qui ? Eh ! la même puissance a fait l’
homme
: la parole. Orphée est descendu des montagnes de
en ce moment une de ces rares fortunes que la Providence accorde aux
hommes
qu’elle aime. M. l’Archevêque sait bien que nul n
avant tout ; car c’est le caractère qui fait la puissance morale de l’
homme
. Eh bien ! ne voyez-vous pas, madame, vous dont l
e tiens par-dessus tout à l’intégrité du caractère ; plus je vois les
hommes
en manquer et faillir ainsi à la religion qu’ils
p faible pour traverser votre mer et vos montagnes, et ici je suis un
homme
tout nouveau, un homme complétement inconnu, un n
votre mer et vos montagnes, et ici je suis un homme tout nouveau, un
homme
complétement inconnu, un nom jamais prononcé.” «
e demandais un jour, il y a de cela quinze ou vingt ans, à un préfet,
homme
de beaucoup d’esprit, pourquoi il ne venait pas p
iens, chap. 1, vers. 12. 1. Comparer Pascal, Grandeur et misère de l’
homme
. 1. M. Cousin a dit de la gloire : « Qu’est-ce
ine ; il n’y a jamais un grand intervalle entre le tombeau d’un grand
homme
et la gloire. » 1. Je lis dans un discours à
les forces de l’âme. C’est de lui surtout qu’on peut dire qu’il est l’
homme
même ; il le veut tout entier. Il exige, il suppo
rmeté, le courage, la promptitude de la décision, la connaissance des
hommes
, l’art de les deviner et de les conduire ; commen
re. « Pourquoi avez-vous, ô mon Dieu, donné l’usage de la parole aux
hommes
? C’est sans doute afin qu’unis entre eux par ce
t être communs, il semble, ô mon Dieu, que dans ce monde corrompu les
hommes
ne se lient ensemble que pour se tromper mutuelle
iers pressentiments eurent raison. 1. Notez un grain d’ironie. 2. L’
homme
est là tout entier, avec son élan, sa passion, so
ar égoïsme, par lâcheté, pour vivre dans l’insouciance de Dieu et des
hommes
, mais pour les servir avec plus d’à-propos dans l
’il faut contenter ; c’est la foule, un peuple de quarante millions d’
hommes
; encore n’est-ce pas assez dire. La littérature
ont nous suivre. Le grec et le latin seront le partage des savants. L’
homme
bien élevé2 lira Corneille, la Fontaine, Racine e
qui lui est proposé, n’est-ce pas l’émancipation d’une race entière d’
hommes
qui ne comptaient pas jusqu’ici dans la civilisat
avec Sénèque ; j’aurais voulu être le parfait citoyen avec Cicéron, l’
homme
juste, généreux, aimable, n’usant de son éloquenc
sant croire à la vertu, au désintéressement, à l’héroïsme. Ces grands
hommes
ne dissèquent pas le cœur pour aller y chercher d
ment, le mépris de la mort, le sacrifice de soi-même ; ils prennent l’
homme
tel qu’il est, et ne lui demandent pas de se dépo
ai. L’orgueil, mais un noble orgueil, les anime. Ils croient plus à l’
homme
qu’à Dieu ; ils s’occupent plus de cette vie prés
-là ? Prend-on son livre pour devenir plus fort, plus courageux, plus
homme
de bien ? Cet idéal dont j’ai soif, il le détruit
soleil de la Grèce, les jeux, les combats des héros, ces temples où l’
homme
vouait un culte à son image divinisée par le cise
notre cœur et sur les misères de ce monde, il n’est plus possible à l’
homme
de s’adorer lui-même. La gloire ne sera jamais à
pourtant : il faut croire à Dieu avec le christianisme, ou croire à l’
homme
avec le paganisme. Entre ces deux croyances, je n
uper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les
hommes
et leurs passions, les affaires et leurs ennuis,
ale civile et politique le plus parfait qui soit sorti de la main des
hommes
. Après deux mille ans, tout y est encore vrai et
ormer non-seulement l’honnête homme et le bon citoyen, mais le galant
homme
et l’homme aimable. Enfin un ouvrage unique dans
eulement l’honnête homme et le bon citoyen, mais le galant homme et l’
homme
aimable. Enfin un ouvrage unique dans son genre,
ieu des mouvements les plus vifs et de toute la pompe des périodes, l’
homme
d’esprit et l’homme aimable se laisse toujours en
es plus vifs et de toute la pompe des périodes, l’homme d’esprit et l’
homme
aimable se laisse toujours entrevoir. Cicéron a p
à ses ouvrages le sceau de la vérité ; il a fini comme devait finir l’
homme
qui, trente ans plus tôt, s’écriait dans ses Verr
legesque Semproniæ ! « J’avoue ma prédilection ; de tous les grands
hommes
de l’antiquité, celui qui, tout compensé, me para
es et de belles qualités, c’est Cicéron, Cicéron orateur, philosophe,
homme
de lettres, Cicéron homme d’État ! » 1. Écout
c’est Cicéron, Cicéron orateur, philosophe, homme de lettres, Cicéron
homme
d’État ! » 1. Écoutez avec quel accent M. de
cle : « Oh ! que la théorie de Pelisson s’applique bien à ces grands
hommes
, et qu’il est vrai que la solidité est, avant tou
t, La Bruyère, Racine, Boileau, quelle époque que celle où ces grands
hommes
vivaient, conversaient ensemble, où l’on pouvait
ulières indispensables pour éclairer l’élève sur les temps et sur les
hommes
, les notes et commentaires sont nécessaires aussi
nce sous ses formes diverses, s’honore des écrits de trois novateurs,
hommes
de bien, utiles et grands citoyens : — Ambroise P
J.-J. Rousseau. Les théoriciens politiques sèment pour l’avenir : les
hommes
d’État gouvernent le présent par l’action, la par
, qui ont vu les guerres de religion et Henri IV. Au-dessus d’eux les
hommes
d’État et les diplomates, qui mettent la main aux
atif a pour antécédent on. (Qui ne vous sert bien, on vous trahit = l’
homme
qui ne vous sert point vous trahit.) Le relatif p
qui, ou aujourd’hui neutres, sont actifs : jouir une chose, lutter un
homme
; — ou, aujourd’hui actifs, sont neutres : favori
propres de pays (France, Allemagne) ; — devant certains noms communs (
homme
, femme, chose, mort, fortune, etc.) ; — devant le
; Le complément direct ou indirect du verbe avant le verbe (Dieu les
hommes
a sauvé ; courir je veux ; prenez votre livre et
st l’ame, et par laquelle demoure nostre nom en benediction entre les
hommes
, seroit degenerante et abastardye. Ce que ie ne d
es, acquiers toi parfaicte congnoissance de l’aultre monde, qui est l’
homme
. Et par quelques heures du iour commence a visite
, que ie voye ung abysme de science : car, doresnavant que tu deviens
homme
et te fays grand, il te fauldra yssir de ceste tr
. Retirons nous, le vent est propice. Frere Iean, escoute icy. Iamais
homme
ne me feit plaisir sans recompense, ou recognoiss
suis que trop bien ainsy debout : aussi bien elle est trop basse pour
homme
qui ha chausses neufves et court pourpoinct. — As
mespris, c’est asçavoir devant Dieu, miserables pecheurs, envers les
hommes
, vilipendez et deiettés, et mesane (si vous voule
par laquelle, sans quelque merite, nous sommes sauvez, ny envers les
hommes
, sinon nostre infirmité, c’est à dire ce que tous
Laissons là cette philosophie inhumaine, laquelle ne concedant a l’
homme
nul usage des creatures87 de Dieu, sinon pour sa
e divine, mais aussi ne peut avoir lieu, sinon que ayant despouillé l’
homme
de tout sentiment, elle le rende semblable à un t
la Rédemption était enfoui sous tant d’opinions perverses, et que les
hommes
, enivrés par la confiance funeste en leurs œuvres
in de ce désordre Luther s’éleva : avec lui se rencontrèrent d’autres
hommes
qui, réunissant leurs efforts et leur zèle, cherc
de neant, d’estre suffisant à l’escrime. L’estimation et le prix d un
homme
consiste au cœur et en la volonté : c’est là où g
regentent les maistres d’eschole ; c’est nostre breviaire. Si ce bon
homme
vit, je luy resigne Xenophon, pour en faire autan
penche evidemment de ma complexion, et en laquelle i’ay veu plusieurs
hommes
si extremes, que, trois ou quatre tours aprez, on
ttres d’importance qu’il lit quand ie suis à costé d’un grand. Iamais
homme
ne s’enquit moins et ne fureta moins ez affaires
vage, où personne ne m’ayde, ny me releve, où ie ne hante communement
homme
qui entende le latin de son patenotre, et de fran
t esveiJler par le son de quelque instrument ; et ne feus jamais sans
homme
qui m’en servist. (Essais, I, 25.) De la «
homme qui m’en servist. (Essais, I, 25.) De la « pratique des
hommes
» dans « l’instruction » de la jeunesse Qu’on
singulier autour de luy, il le verra ; un bastiment, une fontaine, un
homme
, le lieu d’une battaille ancienne, le passage de
aisantes à apprendre, et tresutiles à sçavoir. En cette practique des
hommes
, i’entends y comprendre, et principalement, ceulx
ire. Cela mesme de luy veoir trier une legiere action, en la vie d’un
homme
, ou un mot, qui semble ne porter pas cela, c’est
ce sot de roy de France eust sceu bien conduire sa fortune, il estoit
homme
pour devenir maistre d’hostel de son duc » : son
ir l’csclat des nostres, sans ciller les yeulx : tant de milliasses d’
hommes
enterrez avant nous, nous encouragent à ne craind
oy chasque chose se l’ait, et estre spectateurs de la vie des aultres
hommes
, pour en iuger, et régler la leur. (Essais, I,
ne sont assez forts sur leurs iambes : tout ainsi qu’en nos bals, ces
hommes
de vile condition qui en tiennent eschole, pour n
te balle139, car ils sont plaisants et aysez ; et quand et quand140 l’
homme
en general, de qui ie cherche la cognoissance, y
là me sont plus propres : voylà pourquoy, en toutes sortes, c’est mon
homme
que Plutarque. Ie suis bien marry que nous n’ayon
te, que certainement il ne s’en lit gueres de pareilles, et entre nos
hommes
il ne s’en veoid aulcune trace en usage. Il fault
i peu à durer, et ayant si tard commencé (car nous estions touts deux
hommes
faicts, et luy plus de quelques années), elle n’a
ux mains, n’a qu’un corps, et n’a aultre chose que ce qu’a le moindre
homme
du grand nombre infiny de nos villes ; sinon qu’i
) Notice Pierre Charron, de Paris, élève, comme tant d’autres
hommes
éminents du siècle, des écoles de droit d’Orléans
satisfaire à ta passion, et non plutôt Iuge souverain instruisant les
hommes
de sa Iustice, punissant le mal et en tirant du b
t de façons et manieres de religions qu’il y a de familles ou chefs d’
hommes
. Tu dis que ta religion est meilleure, je defends
tirer ceulx qui sont en erreur, et ne faire comme celuy qui, voyant l’
homme
ou beste chargee dedans le fossé, au lieu de la r
e secours. Qui fait aultrement est sans charité : c’est plus haïr les
hommes
que les vices. Prions Dieu incessamment pour eulx
s de ceulx à qui ils sont amys ou ennemys. Je veois chascung jour des
hommes
passionnez, ennemys ou amys des personnes, des se
us pensez bien faire d’adjuger la cause à celuy que vous estimez plus
homme
de bien, ou meilleur chrestien ; comme s’il estoi
res estatz combien elle est perilleuse et incertaine. Le roy a plus d’
hommes
, vray ; mais il se trouve deux fois plus de batai
usques icy ont succedé fort à propoz contre esperance et discours des
hommes
: ilz ont peu de finances, je l’accorde ; mais il
guerre, tellement qu’au lieu d’ensevelir ceste dissension civile des
hommes
, qu’167 on l’a nourrie, et qu’on a forgé une hydr
’il n’en tienne la victoire au poing ou au collet. Je vous diray, les
hommes
discourent, et comme on dict communement, l’homme
Je vous diray, les hommes discourent, et comme on dict communement, l’
homme
propose et Dieu dispose169. Le prince qui abhorre
turé et execrable, s’efforçant de despiter le vray et commun pere des
hommes
et de la nature. Arriere donc ces pestes qui, d’u
ce, humiliant les choses élevees, et aneantissant les entendemens des
hommes
. Pour y obvier, n’y a aultre moyen, sinon que le
e digne de l’immortalité. Qui veut voler par les mains et bouches des
hommes
doit longuement demourer en sa chambre ; et qui d
de soif et de longues vigiles. Ce sont les ailes dont les escrits des
hommes
volent au ciel… Regarde nostre imitateur premiere
Et quant à ce, te fourniront de matiere les loüanges des Dieux et des
hommes
vertueux, le discours fatal des choses mondaines,
aphnis et Chloé, et la traduction des Vies de Plutarque (Les Vies des
hommes
illustres grecs et romains, comparées l’une avec
n appelle une ville bouillante188, aiant premierement esté fondee par
hommes
les plus courageux et les plus belliqueux du mond
Rome pour les rafreschir : et se coula tout doulcement es cueurs des
hommes
un desir de vivre en paix, de labourer la terre,
t l’entendement troublé d’ennuy. Quand il veit de la lumiere, et cest
homme
aupres de luy, tenant en sa main un gobelet ou es
e moy, quelle affection, quel courage, ou quelle raison eut oncques l’
homme
qui le premier approcha de sa bouche une chair me
her sur les pieds : et m’en allois par Ies rues tout baissé, comme un
homme
honteux. J’estois endetté en plusieurs lieux, et
de, à un moulin à bras, auquel il falloit ordinairement deux puissans
hommes
pour le virer : le desir que j’avois de parvenir
meuré quelque temps au lit, et que j’eus considéré en moy mesme qu’un
homme
qui seroit tombé en un fossé, son devoir seroit d
er à la minuit ou au point du jour, accoustré de telle sorte comme un
homme
que l’on auroit trahie par tous les bourbiers de
bricollant sans chandelle, et tombant d’un costé et d’autre, comme un
homme
qui seroit yvre de vin, rempli de grandes tristes
moy mesme, qui ne desrobe rien de l’honneur d’aultruy. Le plus grand
homme
qui jamais ayt esté au monde, qu’est Cesar, nous
n que si j’eusse tenu sa place. Et me dit on qu’il avoit dit : « Cest
homme
est heureux, laissons-le faire. » Et comme tout l
se caschoient dedans des bois : mais comme ilz estoient descouvertz,
hommes
et femmes les couroient sus, et ne sçavoient où s
é sur le champ ou dans les vignes et bois de dit huit cens à deux mil
hommes
mortz, outre ceux que les villageois despescheare
près du feu qui voyions toutes leurs mines, plus esbahys qu’un pauvre
homme
qu’on mène pendre. Nous en ryons sous la cheminée
armé. Lors commencent à luy crier injures et à vouloir charger ce bon
homme
, qui estoit un vieillard vénérable de quatre-ving
les excuser, et me promettants qu’ils ne demanderoient rien à ce bon
homme
de grand maistre, et qu’ils le laisseraient sorti
us ternis qu’images de pierre, ressemblant plus des fantosmes que des
hommes
; et l’inhumaine reponse d’aucuns, mesme des eccl
r la nécessité des affaires, et pour refuser de faire courtoisie à un
homme
d’honneur. Nous n’aurons plus tant de gouverneurs
peuple. Si je la perds, vous ne me verrés jamais, car je ne suis pas
homme
qui fuye ou qui reculle. Bien vous puis-je asseur
vous estes mis, et après avoir receu tant de mauvais traictemens des
hommes
et tant de faveurs et graces de Dieu, l’on vous f
eur. » (Ibid., p. 36.) Une provocation [1610] Deux Gentils
hommes
se convièrent effrontément à venir disner à Dogno
te260 : racontant qu’il avoit dit tout haut devant cinq cents Gentils
hommes
, que s’il ne le pouvoit avoir autrement, il le co
ter celle-là, je la tiendrois encore pour meilleure. » Un des Gentils
hommes
replicqua que M. le Duc avoit des qualitez dont i
peut desvestir de ses meubles et acquêts. » Le plus vieux des Gentils
hommes
adjousta : « Or bien, Monsieur, quand tous ces po
us ces poincts seroyent d’accord, il y a tant de Seigneurs et Gentils
hommes
autour M. le Duc, qu’ils l’empescheroyent de pouv
x, la devotion en est l’odeur, et l’odeur de suavité qui conforte les
hommes
et resjouyt les anges. Dieu commanda en la creati
r les autels, et les aultres à moyenner la paix et concorde entre les
hommes
. En quoi ils imitent les brodeurs, qui, sur diver
i ; le poète satirique et critique dit : le goût, c’est moi. Mais les
hommes
de génie, ses amis ou ses contemporains, n’avaien
nvenir que son style est admirable ; il a une douceur que nous autres
hommes
nous n’attrapons point » ; à La Bruyère qui dit d
ra les voies à Bossuet. Les Fléaux de Dieu Il devoit périr cet
homme
fatal286, il devoit périr, dès le premier jour de
r le monde : la justice de Dieu se vouloit venger et avoit choisi cet
homme
pour être le ministre de ses vengeances. La raiso
i n’a que faire des bonnes maximes pour produire les bons succès. Cet
homme
a duré pour travailler au dessein de la Providenc
e, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte et les
hommes
ne sont que les acteurs287. Ces grandes pièces qu
; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’
homme
; mais la force qui accable est toute de Dieu.
e de leurs yeux. Un coup de foudre en temps serein peut étonner290 un
homme
qui ne songe pas à la tempête. Mais il y a des ho
ut étonner290 un homme qui ne songe pas à la tempête. Mais il y a des
hommes
, et j’en ai connu quelques-uns, qui s’étonnent de
s d’un esprit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un
homme
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage, et qu
forma de cela une armée de vingt-cinq mille chevaux, de quinze mille
hommes
de pied et de quarante canons. Cette nuée, grosse
fût épuisé de toutes choses, et en une saison en laquelle, outre les
hommes
, nous avions encore le ciel à combattre. Et au li
siège, pour nous le faire lever, ils en avaient une de quarante mille
hommes
à Corbie, avant que celui-ci fût commencé. Je m’a
celui qui gouverne, haïssent leur propre pays, et qui, pour perdre un
homme
seul, voudraient que la France se perdit, se moqu
evant cette place beaucoup de millions d’or et beaucoup de milliers d’
hommes
pour l’avoir peut-être dans trois ans. Mais quand
rtent ses louanges au-delà de que peuvent et doivent aller celles des
hommes
, et à force de vouloir trop faire croire de bien
incroyables. Mais aussi n’ai-je pas cette basse malignité de haïr un
homme
à cause qu’il est au-dessus des autres, et je ne
nsidérer les commodités à venir comme présentes, comptons combien cet
homme
, que l’on dit qui a ruiné la France, lui a épargn
pratiques nous firent voir tout d’un coup une armée de quarante mille
hommes
dans le cœur de l’Allemagne, avec un chef qui avo
le roi de Suède s’est jeté dans le péril plus avant que ne devoit un
homme
de ses desseins et de sa condition, et si le duc
rées contre lui seul. Quelle contenance a tenue, parmi tout cela, cet
homme
que l’on disoit qui s’étonneroit au moindre mauva
je vous supplie, à tant de lumière. Ne haïssez pas plus longtemps un
homme
qui est si heureux à se venger de ses ennemis ; e
’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille
hommes
qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en s
moyens de fournir aux frais de la guerre, à lever de l’argent et des
hommes
, à prendre des villes et à gagner des batailles,
les, on diroit plutôt que c’est la fortune que la volonté de quelques
hommes
usant de raison qui les a ainsi disposés. Et si o
a vérité que les simples raisonnemens que peut faire naturellement un
homme
de bon sens touchant les choses qui se présentent
e pensai que, pour ce que nous avons tous été enfans avant que d’être
hommes
, et qu’il nous a fallu longtemps être gouvernés p
utant ou plus que nous de raison ; et ayant considéré combien un même
homme
, avec son même esprit, étant nourri dès son enfan
alaisées à découvrir, à cause qu’il est bien plus vraisemblable qu’un
homme
seul les ait rencontrées que tout On peuple, je n
omme contraint d’entreprendre moi-même de me conduire. Mais, comme un
homme
qui marche seul est dans ténèbres, je me résolus
ami, pour recevoir une amitié si indignement violée. Je ne suis point
homme
d’éclaircissement ; vous êtes en sûreté de ce côt
s intérêts à qui vous voudrez de vos amis ; et je m’assure que, si un
homme
se pouvoit faire satisfaction à lui-même du tort
une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des actions des
hommes
; et il est hors de doute que les portraits sont
e jour, et à se persuader ensuite qu’on le peut étendre jusques où un
homme
peut aller et revenir en vingt-quatre heures. Cet
yant que les personnages qui en fussent dignes. Cela eût suffi au bon
homme
Plaute, qui n’y cherchoit point d’autre finesse :
ne s’attache qu’aux incidents de sa vie et à ses mœurs. Il demande un
homme
qui ne soit ni tout méchant ni tout bon ; il le d
ristote que la tragédie est une imitation des actions, et non pas des
hommes
, je pense avoir quelque droit de dire la même cho
lle de M. Havet (1852). Les deux infinis : grandeur et misère de l’
homme
… Que l’homme contemple donc la nature entièr
852). Les deux infinis : grandeur et misère de l’homme … Que l’
homme
contemple donc la nature entière dans sa haute et
sance de Dieu que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’
homme
, étant revenu à soi331, considère ce qu’il est au
les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. Qu’est-ce qu’un
homme
dans l’infini ? Mais, pour lui présenter un autre
nce qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin, qu’est-ce que l’
homme
dans la nature ? Un néant à l’égard de l’infini,
autre ne le peut faire… Manque333 d’avoir contemplé ces infinis, les
hommes
se sont portés témérairement à la recherche de la
nous élève. ………………………………………………………………………………………………………… La grandeur de l’
homme
est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un a
isères d’un roi dépossédé. ………………………………………………………………………………………………………… L’
homme
n’est qu’un roseau le plus foible de la nature, m
utte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraseroit, l’
homme
seroit encore plus noble que ce qui le tue, parce
là le principe de la morale. (Pensées, article I.) Vanité de l’
homme
L’orgueil nous tient d’une possession si natu
, pourvu qu’on en parle335. La vanité est si ancrée dans le cœur de l’
homme
, qu’un goujat, un cuisinier, un crocheteur se van
tionné à notre durée vaine et chérie. (Pensées, article II.) L’
homme
entre le passé et l’avenir Nous ne tenons jam
tonné et ravi ; car on s’attendoit de voir un auteur, et on trouve un
homme
. La dernière chose qu’on trouve en faisant un ouv
nture de l’Eglise dans ces différents avis ? Je la considère comme un
homme
qui, partant de son pays pour faire un voyage, es
spute, de l’esprit d’indifférence et de complaisance L’esprit des
hommes
n’est pas seulement naturellement amoureux de lui
i ; et comme c’en est un que de connoître la vérité et d’apporter aux
hommes
quelque nouvelle lumière, on a une passion secrèt
. C’est la source de l’esprit de contradiction si ordinaire parmi les
hommes
, et qui les porte, quand ils entendent ou lisent
parce qu’il a sa racine dans l’amour-propre qui vit toujours dans les
hommes
. On peut distinguer de la contradiction maligne
e diminuer la douleur. Or, ce n’est pas avoir assez d’égards pour les
hommes
que de leur faire quelque peine sans la ressentir
la vérité de l’erreur, mais aussi dans la plupart des sujets dont les
hommes
parlent et des affaires qu’ils traitent. Il y a p
tante différence qu’on peut mettre entre les qualités de l’esprit des
hommes
. Ainsi la principale application qu’on devroit av
tre. Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des faux jugemens des
hommes
ne vient pas de ce principe, et qu’elle n’est cau
’on ne connoît que confusément et obscurément. Le peu d’amour que les
hommes
ont pour la vérité fait qu’ils ne se mettent pas
t cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des
hommes
cette confession si juste et si conforme à leur c
et ces règles, sans doute, ne sont pas impossibles : car, puisque les
hommes
se trompent quelquefois dans leurs jugemens, et q
nie de Retz (Paul de Gondi, cardinal de). Elève de Vincent de Paul et
homme
d’église malgré lui, il eut maints duels dans sa
roi à Paris avec un faste inconcevable338, l’imagination de tous les
hommes
fut 3aisie d’un étonnement respectueux ; et je me
n, elle salit tout le cours de sa vie. M. de Longueville 344 étoit l’
homme
du monde qui aimoit le plus le commencement de to
et si sages qu’elles n’eussent pas été désavouées par les plus grands
hommes
de tous les siècles. Anne d’Autriche. — La reine
de cette monnoie ; et un garçon rôtisseur, s’avançant avec deux cents
hommes
et mettant la hallebarde dans le ventre du premie
foule pour s’échapper. L’unique premier président, le plus intrépide
homme
, à mon sens, qui ait paru dans son siècle, demeur
feu des injures, des menaces, des exécrations et des blasphèmes. Cet
homme
avoit une sorte d’éloquence qui lui étoit particu
onneurs de conseils Rien n’est plus divertissant que de voir deux
hommes
assemblés, l’un pour demander conseil et l’autre
r des sujets plus ou moins relevés, selon l’humeur et la capacité des
hommes
que l’on entretient, et leur céder aisément l’ava
mes et de nous donner pour exemple. Rien n’est plus désagréable qu’un
homme
qui se cite lui-même à tout propos. On ne peut au
es injures aux Dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des
hommes
, et de rendre agréablement sur le théâtre les déf
le vrai pour attraper le merveilleux. Mais, lorsque vous peignez les
hommes
, il faut peindre d’après nature : on veut que ces
d’Aristote me défendoient de rire. DORANTE. C’est justement comme un
homme
qui auroit trouvé une sauce excellente, et qui vo
tre honnêtes gens. » Je ne veux point tous ces caquets, et je veux un
homme
, en un mot, qui m’ait obligation de ma fille, et
me, et ne ressentiroit pas un secret plaisir d’avoir pour confrère un
homme
de ce mérite ? Vous, monsieur, qui non-seulement
aduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des
hommes
. À dire le vrai, où trouvera-t-on un poëte qui ai
ulté de les égaler à tout ce qu’il y a de plus considérable parmi les
hommes
, et fait marcher de pair l’excellent poëte et le
ic, ne sont peut-être pas moins dignes de nos louanges, je veux dire,
homme
de probité et de piété, bon père de famille, bon
ne sont jamais plus capables de ces généreux efforts, par lesquels l’
homme
est élevé au-dessus de ses propres forces, que lo
ée, ou plutôt qu’elle n’est inspirée d’en haut que pour enflammer les
hommes
à la vertu, et ce seroit, dit saint Augustin, la
enversé les idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’
hommes
de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dan
ar ceux-là ont-ils profité de l’exemple de ceux qui les précèdent ? Ô
homme
, ne te trompe pas ; l’avenir a des événemens trop
pertes et les ruines entrent par trop d’endroits dans la fortune des
hommes
pour pouvoir être arrêtées de toutes parts372. Tu
fortune ! ô folie ! ô illusion ! ô étrange aveuglement des enfans des
hommes
! (Fragment des Sermons.) Rapidité de la v
évanoui, tout est échappé. (Fragment des Sermons.) Néant de l’
homme
J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir,
contre un écueil, et le brise… Il en est de même : le grand nombre d’
hommes
qui courent la même carrière fait que quelques-un
ec les années et les intérêts ; et la profonde obscurité du cœur de l’
homme
, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, qui souvent
et pour retarder, ainsi qu’il lui plaît, l’exécution des desseins des
hommes
. Il faut adorer en tout ses volontés saintes, et
onc, puisqu’il le veut tant, cette gloire d’avoir aussi bien écrit qu’
homme
de son siècle : mettons-le même, si l’on veut, au
ie, est la science ou l’étude de la mort, et qu’il est impossible à l’
homme
de vivre dans Tordre et de se maintenir dans une
plir. En cela, pour me servir du terme de l’Écriture, consiste tout l’
homme
; tout l’homme, dis-je, raisonnable et chrétien :
pour me servir du terme de l’Écriture, consiste tout l’homme ; tout l’
homme
, dis-je, raisonnable et chrétien : Hoc est enim o
venez-vous, et pensez ce que c’est que l’ambition et la cupidité d’un
homme
qui doit mourir. Vous délibérez sur une matière i
ouvenez-vous, et pensez quelle résolution il convient de prendre à un
homme
qui doit mourir. Les exercices de la religion vou
mento, souvenez-vous, et pensez comme il importe de les observer à un
homme
qui doit mourir. Tel est l’usage que nous devons
paroles de l’Église : Memento, homo, quia pulvis es ; souvenez-vous,
hommes
, que vous êtes poussière : et in pulverem reverte
nsidérez bien ce cadavre : Veni, et vide ; venez et voyez. C’étoit un
homme
de fortune comme vous ; en peu d’années il s’étoi
ueux et magnifiques ? a-t-il quelque chose de plus que le dernier des
hommes
? cinq pieds de terre et un suaire qui l’envelopp
le reste ? Voilà de quoi borner votre avarice. Veni, et vide : venez,
homme
du monde, idolâtre d’une fausse grandeur ; vous ê
grandeur qui n’a pour fondement que l’ambition et le dérèglement de l’
homme
? Or, telle est celle que les enfans du siècle re
tre donc plus que je n’étois, c’est devoir plus que je ne devois, aux
hommes
sur qui je domine et qui ont droit d’attendre de
ns, cela ne me surprend pas ; mais ce qui m’étonne, c’est de voir des
hommes
bien moins capables qu’eux de satisfaire à ces ob
er avec autant d’ardeur que ceux-là s’efforçoient de les éviter ; des
hommes
, pour me servir des termes de saint Bernard, qui
cùm ad curas pervenerint. Ce qui m’étonne, c’est de voir souvent ces
hommes
aveuglés et infatués des erreurs du monde, courir
les séparer. En un mot, ce qui m’étonne, c’est de voir la plupart des
hommes
qui sont quelque chose par leur condition, être j
……………………………………………………………………………………………………… Les emplois, dit-on, font les
hommes
. Erreur, chrétiens, les emplois doivent perfectio
les hommes. Erreur, chrétiens, les emplois doivent perfectionner les
hommes
, et non pas les préparer. Il faut qu’ils soient d
oit avoir fait cette préparation. Sans cela toutes les démarches d’un
homme
dans le monde sont autant de crimes aux yeux de D
on s’introduit et on s’insinue, par là on se transfigure aux yeux des
hommes
; de rien qu’on étoit, on devient quelque chose ;
euré durant plusieurs jours, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Je ne
uer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée. Cet
homme
, qui portoit la gloire de sa nation jusqu’aux ext
vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle ; cet
homme
, qui défendoit les villes de Juda, qui domptoit l
brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet
homme
, que Dieu avoit mis autour d’Israël comme un mur
’il rendoit à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant
homme
, poussant enfin avec un courage invincible les en
tesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » À ces
s retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvoit le peuple d’Israël ? » Chrét
on trouver tant et de si puissans exemples, que dans les actions d’un
homme
sage, modeste, libéral, désintéressé, dévoué au s
de son autorité que cet ascendant que lui donnoient sur le reste des
hommes
la facilité de son humeur et la force de son espr
roient tous les ans la justice, et dans lesquels, formant l’idée d’un
homme
de bien, il se découvroit lui-même sans y penser
tion dans ces lieux éloignés, et c’est là le comble de l’honneur d’un
homme
d’esprit. Ce bruit de ma poésie fit grand éclat e
jamais une vertu plus pleine et plus naturelle que celle de ce grand
homme
, il n’y en eut jamais de plus épurée de tout arti
avec mépris, ni d’avoir été amusé par de vaines espérances. Ce grand
homme
avoit rendu l’accès de son cœur difficile sans êt
ous appelle à témoins de cette vérité, chers et illustres amis de cet
homme
incomparable. Fut-il jamais une amitié si entière
) Notice Né protestant à Béziers, mort catholique à Paris : l’
homme
« le plus laid » et l’un des plus beaux esprits d
eux de toute l’Europe ! Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un
homme
qui n’a rien à craindre ni à espérer, mais avec t
grand prince disant que c’étoit dommage qu’on eût fait mourir un tel
homme
par justice : « Ce n’est pas par justice, sire, r
ge de l’antiquité, sire, a dit autrefois que le plus sage de tous les
hommes
passeroit pour fou si l’on voyoit toutes ses pens
fou si l’on voyoit toutes ses pensées. Quel est donc le malheur d’un
homme
qui écrivoit tout ce qu’il pensoit, et beaucoup p
les plus misérables, ce qu’il est besoin que Dieu fasse pour tous les
hommes
et pour les rois même, qui est de les menacer ava
te du détail des finances ne se demanda jamais à un surintendant ; qu’
homme
vivant à sa place ne le pourroit rendre ; que cet
e, qui corrige et répare la nature sans la détruire. Nous sommes tous
hommes
, sire, nous avons tous failli : nous avons tous d
que espèce pour le seul mérite, pour les grâces de Votre Majesté. Cet
homme
de bien qui ne songe qu’à Dieu et à son étude, no
main toute-puissante, telle que celle de Votre Majesté, en faveur des
hommes
dont elles cherchent toujours le salut lors même
les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les
hommes
et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces be
l’idée d’un grand écrivain chez un roi, Louis XIV mérite ce titre. L’
homme
et le roi se retrouvent dans le style de ses Œuvr
raison que les autres pour s’imposer eux-mêmes de nouvelles lois. Les
hommes
privés semblent trouver un chemin tout frayé vers
u contraire, elles nous appartiennent plus proprement qu’au reste des
hommes
, mar, après tout, ceux qui n’ont rien d’éminent,
fils, à qui toutes choses semblent inspirer ce défaut si naturel aux
hommes
, nous ne pouvons trop apporter de soin à nous en
s : car, bien que vous puissiez en imaginer de semblables en tous les
hommes
et même dans les plus grands, néanmoins, comme vo
des règles. Une autre erreur également dangereuse se glisse parmi les
hommes
: car, comme cet art de profiter de toutes choses
moi, et qu’ainsi vous ne feriez pas un voyage de deux mois, comme un
homme
. Tous vos amis avoient la complaisance de me dire
le grand matin, et même je n’attendrai pas vos lettres : je laisse un
homme
qui me les apportera à la dînée, et je laisse ici
urité, annonçoient, par leurs funestes cris, les malheurs de tous les
hommes
; tout cela me fit hier des plaintes qui me touch
juillet [1691] Voilà donc M. de Louvois mort, ce grand ministre, cet
homme
si considérable qui tenoit une si grande place, d
conclave : mon pauvre cousin, vous vous méprenez. J’ai ouï dire qu’un
homme
d’un très bon esprit tira une conséquence toute c
milieu de tant de désordres et de profanations. Faites donc comme cet
homme
, tirez les mêmes conséquences, et songez que cett
s son établissement, et dans sa durée, ne soit qu’une imagination des
hommes
! Les hommes ne pensent point ainsi. Lisez saint
sement, et dans sa durée, ne soit qu’une imagination des hommes ! Les
hommes
ne pensent point ainsi. Lisez saint Augustin dans
ien les grandeurs de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de l’
homme
. Il n’y a que Dieu qui puisse le rassasier. Je vo
les moyens, vous en faites naître les occasions ; cela n’est pas d’un
homme
de qualité. Ayez pitié de gens plus malheureux qu
urs grands princes. Ne les inquiétez donc point : il faut attirer les
hommes
par la douceur et la charité ; Jésus-Christ nous
t le monde à mes pieds, elle ne doit pas produire cet effet-là sur un
homme
chargé de ma conscience, et à qui je demande inst
’est pas aussi sublime que Racine ? Il vous auroit édifiée, le pauvre
homme
, si vous aviez vu son humilité dans sa maladie et
oin d’être sujet aux désordres de la passion, il fut le plus agissant
homme
du monde et le moins ému : les grandes, les petit
r désespoir. En un mot, il commençoit à se posséder pleinement où les
hommes
d’ordinaire, soit par la crainte, soit par quelqu
t le premier des Romains. Alexandre étoit naturellement au dessus des
hommes
: vous diriez qu’il étoit né le maître de l’unive
t d’artifices furent employés à sa perte qu’on se défit à la fin d’un
homme
qui vouloit bien obéir, mais qui méritoit de comm
généraux, et les provinces, des bannis que des gouverneurs. Quand un
homme
d’un mérite considérable témoignoit de la passion
r la malice de ses suppositions. Il y avoit beaucoup de mérite à être
homme
de bien, parce qu’il y avoit beaucoup de danger à
é. Dès lors, à Versailles, Chantilly, à Paris, il observa de près les
hommes
et particulièrement la cour et les grands, matièr
, que tout ce qui ne l’est point est foible, et ne satisfait point un
homme
d’esprit qui veut se faire entendre. Un bon auteu
illées et de vos grands mots qui ne signifient rien. Vous abordez cet
homme
ou vous entrez dans cette chambre ; je vous tire
pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’
hommes
qui taillent et qui coupent, qui vont et qui vien
l’enchantement soit tel qu’ils ne paroissent pas faits de la main des
hommes
; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet
leurs pieds, ils montrent une face humaine ; et en effet ils sont des
hommes
. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils
s vivent de pain noir, d’eau et de racines : ils épargnent aux autres
hommes
la peine de semer, de labourer et de recueillir p
parle ni grec, ni scythe, ni barbare, lui parloit comme au reste des
hommes
un langage très-clair et très-intelligible. Les S
ie, parce que cette union fait aussi toute son imperfection. Ainsi un
homme
qui juge de toutes choses par ses sens, qui suit
il est infiniment éloigné de la vérité et de son bien. Mais lorsqu’un
homme
ne juge des choses que par les idées pures de l’e
(De la Recherche de la vérité, préface.) De la connaissance de l’
homme
et particulièrement de l’esprit De toutes les
ment de l’esprit De toutes les sciences humaines, la science de l’
homme
est la plus digne de l’homme. Cependant cette sci
s les sciences humaines, la science de l’homme est la plus digne de l’
homme
. Cependant cette science n’est pas la plus cultiv
as la plus cultivée ni la plus achevée que nous ayons : le commun des
hommes
la néglige entièrement. Entre ceux même qui se pi
munes sont plutôt des effets de l’imagination et de l’inclination des
hommes
, que des suites d’une vue claire et distincte de
dre à tant de choses, mais il ne peut en sortir sans se dissiper. Les
hommes
ne sont pas nés pour devenir astronomes ou chimis
pris garde, cette réputation n’a fait qu’étendre leur servitude. Les
hommes
peuvent regarder l’astronomie, la chimie et presq
e laisser surprendre par leur éclat ni les préférer à la science de l’
homme
. Car, quoique l’imagination attache une certaine
les de l’esprit ; outre qu’il arrive quelquefois qu’on a affaire à un
homme
qui est véritablement savant, et qu’on pourroit l
es ; l’un et l’autre doivent porter les objets dans l’imagination des
hommes
. (Dialogues sur l’Éloquence, II) Du vague
e, que ses vertus étoient célestes, que c’étoit un ange et non pas un
homme
. Ainsi tout se passe en exclamations sans preuve
r. Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole comme un
homme
modeste de son habit pour se couvrir. Il tonne, i
egardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
hommes
qu’on voit venir du haut des montagnes apporter l
quelle fut d’abord votre surprise ! et qui peut la représenter ? Des
hommes
qui viennent à vous, sans être attirés par aucun
par aucun motif, ni de commerce, ni d’ambition, ni de curiosité : des
hommes
qui, sans vous avoir jamais vus, sans savoir même
qu’habitoient tous les bons rois qui avoient jusqu’alors gouverné les
hommes
: ils étoient séparés du reste des justes. Téléma
inconnue. Une lumière pure et douce se répand autour des corps de ces
hommes
justes, et les environne de ses rayons comme d’un
t rassasiés, et leur plénitude les élève au-dessus de tout ce que les
hommes
vides et affamés cherchent sur la terre : toutes
des grossières qu’on leur présenteroit à la table la plus exquise des
hommes
mortels. Tous les maux s’enfuient loin de ces lie
de leurs fondemens posés au centre de la terre, que les cœurs de ces
hommes
justes ne pourroient pas même être émus. Seulemen
même être émus. Seulemenl ils ont pitié des misères qui accablent les
hommes
vivant dans le monde ; mais c’est une pitié douce
oie, qui échappe bientôt à la mère, ne s’enfuit jamais du cœur de ces
hommes
; jamais elle ne languit un instant ; elle est to
ont eu besoin de combattre contre eux-mêmes et contre le torrent des
hommes
corrompus, pour devenir bons ; ils admirent le se
ntière. Ils règnent tous ensemble, non sur des trônes que la main des
hommes
peut renverser, mais en eux-mêmes avec une puissa
d’histoire, de fortifications, et de tout le reste qui est utile à un
homme
de votre rang. Jamais un moment de vide. Le momen
ement de la vertu, la crainte de tout mérite éclatant476, le goût des
hommes
souples et rampans, la hauteur, et l’attention à
s, mes frères, qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des
hommes
; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur l
i aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux
hommes
qui ne sauroient le délivrer de la mort, ni au Di
rt du juste.) La vie humaine Hélas ! messieurs, que sont les
hommes
sur la terre ? des personnages de théâtre. Tout y
ux qu’il gouverne ; en un mot, s’il n’est roi que pour le malheur des
hommes
, et que, comme ce roi de Babylone, il ne veuille
; grand Dieu quel fléau pour la terre ! quel présent faites-vous aux
hommes
dans votre colère, en leur donnant un tel maître
de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu’il a faits aux
hommes
. Ainsi son orgueil, dit l’esprit de Dieu, sera mo
sage chrétien des richesses, vous dites vrai, et on vous l’accorde. Ô
hommes
! tel est votre aveuglement, de compter vos malhe
1er point.) Fontenelle (1657-1757) Notice Il y eut deux
hommes
dans ce fin et froid Normand qui, à force de gard
apprendre des merveilles du siècle où vous venez de vivre. Quoi ? les
hommes
d’à présent ne se sont point corrigés des sottise
s qu’à la fin elles prendroient un train plus raisonnable, et que les
hommes
profiteroient de l’expérience de tant d’années. M
mes profiteroient de l’expérience de tant d’années. MONTAIGNE. Et les
hommes
font-ils des expériences ? Ils sont faits comme l
sse plus sage, et plus réglée que n’a été sa jeunesse. MONTAIGNE. Les
hommes
de tous les siècles ont les mêmes penchans, sur l
ur lesquels la raison n’a aucun pouvoir. Ainsi, partout où il y a des
hommes
, il y a des sottises, et les mêmes sottises. SOCR
âmes ? Et pourquoi ne seroit-elle encore épuisée en rien, hormis ces
hommes
raisonnables ? Aucun de ses ouvrages n’a encore d
de ses ouvrages n’a encore dégénéré ; pourquoi n’y auroit-il que les
hommes
qui dégénérassent ? MONTAIGNE. C’est un point de
e la nature nous ait autrefois montré quelques échantillons de grands
hommes
, pour nous persuader qu’elle en auroit su faire s
ue les siècles différens avoient leurs différens caractères comme les
hommes
. En effet ne voit-on pas des siècles savans et d’
naïveté, le génie sérieux ou badin, ce ne sont là que le dehors de l’
homme
, et tout cela change ; mais le cœur ne change poi
’homme, et tout cela change ; mais le cœur ne change point, et tout l’
homme
est dans le cœur. On est ignorant dans un siècle,
mode d’être désintéressé ne viendra point. Sur ce nombre prodigieux d’
hommes
assez déraisonnables qui naissent en cent ans, la
ire une mode de vertu et de droiture. MONTAIGNE. Cette distribution d’
hommes
raisonnables se fait-elle également ? Il pourroit
le des tourbillons de Descartes, Fontenelle ajoute : Les deux grands
hommes
qui se trouvent dans une si grande opposition ont
s. Les bornes qui dans ces deux routes contraires ont pu arrêter deux
hommes
de cette espèce, ce ne sont pas les bornes de leu
nt il est si difficile de se reposer sur personne ! combien de grands
hommes
généralement applaudis ont gâté le concert de leu
naturelle ni affectée : il savoit n’être, dès qu’il le falloit, qu’un
homme
du commun. Quoiqu’il fût attaché à l’Église angli
as per sécuté les non-conformistes pour les y ramener. Il jugeoit les
hommes
par les mœurs, et les vrais non-conformistes étoi
our sur moi-même par la considération de la misère commune à tous les
hommes
, et que moi-même je me trouverois un jour aux por
s, et je le suis moi-même ; mais le spectacle me touche. C’est un bon
homme
, avec qui j’ai passé ma vie ; il m’a bien traité
I, chap. 4.) Portrait : Fénelon491 Ce prélat étoit un grand
homme
maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des y
les matières les plus embarrassées et les plus dures : avec cela, un
homme
qui ne vouloit jamais avoir plus d’esprit que ceu
nt heureusement de mettre en tête du groupe des orateurs chrétiens un
homme
qui a plus agi que parlé, « le meilleur citoyen q
ose que par un nom honorable entre tous, celui de Vauban (1633-1707),
homme
de guerre, ingénieur, le « grand patriote » (Sain
tombeau de l’avare, allez apprendre à connoître l’avarice ; voyez cet
homme
qui entassoit monceau sur monceau et richesses su
ées à cet écueil fatal des choses humaines. Allez sur le tombeau de l’
homme
superbe, allez apprendre à connoître l’orgueil ;
e des peuples, sans mouvement et sans vie ! Allez sur le tombeau de l’
homme
noble, allez apprendre à connoître la noblesse ;
taine de son siècle. À l’ouïr parler daus un conseil, il paroissoit l’
homme
du monde le plus irrésolu ; cependant, quand il é
ressions. Une de ses grandes qualités étoit le mépris du bien. Jamais
homme
ne s’est si peu soucié d’argent que lui. Il aimoi
jambon ; et, m’ennuyant du tabac et des questions, je proposai à mon
homme
de jouer une petite pistole au trictrac, en atten
n. « Et combien ? me disoit-il : les cinq cents ?… Que fera ce pauvre
homme
? Souvenez-vous que je vous l’ai dit, monsieur le
ions qui m’ont fait entreprendre cet ouvrage. Je ne suis ni lettré ni
homme
de finances, et j’aurois mauvaise grâce de cherch
e le plus ; et c’est sur elle aussi que tombe toute la diminution des
hommes
qui arrive dans le royaume. C’est la partie basse
……………… Les véritables fonds du revenu des Rois ne sont autres que les
hommes
mêmes, qui sont ceux dont non seulement ils tiren
rs des belles lettres est une espèce de mort et comme le tombeau d’un
homme
vivant507. Elle met en état de juger sainement de
dans tout ce qu’il dit un certain air aisé et naturel, qui marque un
homme
riche de son propre fonds, et qui ne cherche poin
e Sénèque, et comme lui-même en est un exemple, il ne faut qu’un seul
homme
, mais d’un grand nom, et qui, par de rares qualit
incre, surprendre son admiration que la mériter. Et pendant qu’un tel
homme
, par une espèce de prestige et par un doux enchan
des premières années, et la tempête nous jette enfin dans le port. L’
homme
commence alors à connoître le prix d’un temps qui
ure, il trouve l’unique moyen de vivre beaucoup plus que le reste des
hommes
. Il regarde surtout, avec une espèce de religion,
i vaut mieux que Panurge et qui devient plus rassis que Figaro, est l’
homme
à l’esprit délié qui, parti pour îaire fortune en
ntage, ses morceaux favoris. Par là je passai dans son esprit pour un
homme
qui avoit une connoissance délicate des vraies be
mbrassai de bon cœur ses jambes cagneuses, et je me regardai comme un
homme
qui étoit en train de s’enrichir. « Oui, mon enfa
us souvent, je me couchois sans souper. Telle étoit la situation d’un
homme
qui brilloit à la cour, et qui devoit y faire plu
eoir sous des arbres, où je me mis par son ordre dans l’attitude d’un
homme
qui écrit sur la forme de son chapeau, et lui, il
gourmet sent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs : l’
homme
de goût, le connaisseur verra d’un coup d’œil pro
dépravé dans les alimens est de choisir ceux qui dégoûtent les autres
hommes
: c’est une espèce de maladie. Le goût dépravé da
t d’abord de la répugnance, cependant la nature n’a pas voulu que les
hommes
en général apprissent à sentir ce qui leur est né
nu : ce sont ceux où la société ne s’est point perfectionnée ; où les
hommes
et les femmes ne se réunissent point ; où certain
s de goût ? Ils voient, ils entendent, ils sentent ce qui échappe aux
hommes
moins sensiblement organisés et moins exercés.
ussent arrivés ; mais peu à peu ils ont cédé aux véritablement grands
hommes
: ils ne font plus ici qu’une assez médiocre figu
imée de tous ceux qui habitent le temple, me dit que son cher cousin,
homme
de beaucoup d’esprit, un peu trop vain, n’avait j
ir d’exemple à la postérité : un petit nombre de véritablement grands
hommes
s’occupaient à corriger les fautes de leurs écrit
le commencement du dernier siècle, il s’éleva dans Cachemire quelques
hommes
qui semblaient n’être pas de la nation, et qui, n
u’ils peuvent aller. Il se trouva un sultan qui encouragea ces grands
hommes
, et qui à l’aide d’un bon vizir530 poliça, embell
es chansons contre le Sultan, contre le ministre et contre les grands
hommes
qui les éclairaient. Les arts languirent longtemp
volontiers et inutilement son avis quand il s’agissait de rendre les
hommes
plus heureux et de perfectionner les arts, passa
us rendrait heureux, et qui vous alarme. Le Cachemirien, qui était un
homme
fort poli, se mordit les lèvres, de peur d’éclate
ral, et vice-roi du Nouveau-Monde : il était regardé partout comme un
homme
unique envoyé du ciel. C’était alors à qui s’emba
ut pendant sa vie d’avoir doublé les œuvres de la création ; mais les
hommes
aiment à rendre justice aux morts, soit qu’ils se
timider. Son principal talent était de démêler la vérité que tous les
hommes
cherchent à obscurcir. Dès le premier jour de son
nt de Troie, à la descente d’Enée aux enfers ? Je crois l’Essai sur l’
homme
de Pope le premier des poèmes didactiques, des po
eront plus sains en faisant jeûner les bestiaux. Qu’arrive-t-il ? les
hommes
et les animaux languissent, leurs générations son
saurais trop vous le dire, attachez-vous à réformer vos vertus ; les
homme
» tiennent trop à leurs vices545. Montesquieu
Bossuet et Saint-Évremond. Des voyages qu’il fit, en observateur des
hommes
, des mœurs et des lois, à travers l’Autriche, la
ompatriote Montaigne : il a autant de piquant que de nerf. « Il est l’
homme
aux considérations ; il faut le prendre au mot ;
e réfléchit vers le lieu d’où elle part ! Il y a quelques jours qu’un
homme
de ce caractère nous accabla pendant deux heures
sa de parler. La conversation nous revint donc, et nous la prîmes. Un
homme
qui paroissoit assez chagrin commença par se plai
dats, faire part de sa conquête aux Grecs, faire la fortune de chaque
homme
de son armée : il étoit Alexandre. Il fit deux ma
nt autant à la liberté que les lois : il peut, comme elles, faire des
hommes
des bêtes et des bêtes faire des hommes. S’il aim
peut, comme elles, faire des hommes des bêtes et des bêtes faire des
hommes
. S’il aime les âmes libres, il aura des sujets ;
sur les talent. Qu’il ne craigne point ses rivaux, qu’on appelle les
hommes
de mérite ; il leur est égal dès qu’il les aime.
tre flatté de l’amour du moindre de ses sujets ; ce sont toujours des
hommes
. Le peuple demande si peu d’égards qu’il est just
étoient d’une si grande conséquence, qu’ils faisoient mourir tous les
hommes
roux qui leur tomboient entre les mains. Une preu
nce. Il est impossible que nous supposions que ces gens-là soient des
hommes
; parce que, si nous les supposions des hommes, o
ces gens-là soient des hommes ; parce que, si nous les supposions des
hommes
, on commenceroit à croire que nous ne sommes pas
nt lui le désordre où nous jette ordinairement la présence des grands
hommes
. Et, dès que nous fûmes seuls : « Sylla, lui dis-
cet empire que votre gloire et vos vertus vous donnoient sur tous les
hommes
? La fortune semble être gênée de ne plus vous él
es choses. ………………………………………………………………………………………………………… « J’ai étonné les
hommes
, et c’est beaucoup. Repassez dans votre mémoire l
ssouvenez-vous de mes démêlés avec Marius : je fus indigné de voir un
homme
sans nom, fier de la bassesse de sa naissance, en
, et se tut un instant. « Je ne crains, me dit-il avec émotion, qu’un
homme
, dans lequel je crois voir plusieurs Marius550. L
eins profonds ; mais, s’il ose jamais former celui de commander à des
hommes
que j’ai faits mes égaux, je jure, par les dieux,
sciences et les arts (1750) et sur l’origine de l’inégalité parmi les
hommes
(1754), qui furent son début ; dans la Lettre à d
a aimée avec passion et peinte avec génie. La vraie liberté Ô
homme
! resserre ton existence au dedans de toi, et tu
les soldats, les bourreaux, les prisons, les chaînes ; pauvres petits
hommes
, de quoi vous sert tout cela ? Vous n’en serez ni
e premier de tous les biens n’est pas l’autorité, mais la liberté : l’
homme
vraiment libre ne veut que ce qu’il peut, et ne f
mais celui qui, sans s’arrêter aux apparences, ne juge du bonheur des
hommes
que par l’état de leurs cœurs, verra leurs misère
t-il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ouvrage des
hommes
! Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne
s hommes ! Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un
homme
lui-même ? Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou
justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l’
homme
, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir
é la sobriété ; avant qu’il eût défini la vertu, la Grèce abondoit en
hommes
vertueux. Mais où Jésus avoit-il pris chez les si
ifficulté sans la détruire. Il seroit plus inconcevable que plusieurs
hommes
d’accord eussent fabriqué ce livre, qu’il ne l’es
en j’ai été touché de voir que vous m’estimiez le plus malheureux des
hommes
. Le public, sans doute, en jugera comme vous, et
oudroit s’en faire un semblable ; la paix régneroit sur la terre, les
hommes
ne songeroient plus à se nuire, et il n’y auroit
ans la forêt, quelque lieu désert où rien, en me montrant la main des
hommes
, n’annonçât la servitude et la domination, quelqu
s passions factices, je transportois dans les asiles de la nature des
hommes
dignes de les habiter. Je m’en formois une sociét
té, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si loin des
hommes
. Oh ! si dans ces momens quelque idée de Paris, d
elle est très-agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un
homme
qui aime à se circonscrire ; car, quoique je sois
quoi consistoit sa jouissance ? Je le donnerois à deviner à tous les
hommes
de ce siècle sur la description de la vie que j’y
ntmorency, 1758. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre
homme
accablé de maux, et, de plus, fort occupé, qui n’
u’une paresse de l’âme, condamnable à tout âge et surtout au vôtre. L’
homme
n’est point fait pour méditer, mais pour agir : l
vie aborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’
homme
de bien qui s’y livre en vue de remplir son devoi
édition de M. Flourens, publiée par MM. Garnier frères. Le premier
homme
raconte ses premières impressions J’imagine u
Le premier homme raconte ses premières impressions J’imagine un
homme
tel qu’on peut croire qu’étoit le premier homme a
ions J’imagine un homme tel qu’on peut croire qu’étoit le premier
homme
au moment de la création, c’est-à-dire un homme d
e qu’étoit le premier homme au moment de la création, c’est-à-dire un
homme
dont le corps et les organes seroient parfaitemen
ut ce qui l’environne. Quels seroient ses premiers mouvemens ? Si cet
homme
vouloit nous faire l’histoire de ses premières pe
e mouvement brusque de sa queue, qui est assez fort pour terrasser un
homme
, par la facilité avec laquelle il fait mouvoir la
se que celle des forêts ; car les arbres sont encore des êtres pour l’
homme
qui se voit seul ; plus isolé, plus dénué, plus p
es actes d’une très-petite partie du genre humain : tout le reste des
hommes
est demeuré nul pour nous, nul pour la postérité
aperçoit point dans leurs proportions naturelles avec la nature de l’
homme
, comme celui qui ne se sert que de ses yeux. Imag
pour parler ou pour agir. C’est un avantage qui à manqué souvent aux
hommes
les plus éclairés, qui demande un esprit facile,
de réflexion, de tempérament, etc. Il n’est pas ordinaire qu’un même
homme
assemble tant de qualités. Octave, dans le plan d
quoi des joueurs très-habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres
hommes
y font leur fortune ? ou pourquoi l’on voit des a
pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pour la prospérité des
hommes
foibles. La fortune peut se jouer de la sagesse d
en moi ; j’étouffois, je quittois mes livres, et je sortois comme un
homme
en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’un
est-il difficile qu’une confiance si extraordinaire se trouve dans un
homme
tel que moi, sans quelque mérite qui la justifie.
ui la justifie. Il n’est pas besoin de rappeler à Votre Majesté quels
hommes
ont été employés, dans tous les temps, et dans le
isirs. On promet beaucoup pour se dispenser de donner peu. Il y a des
hommes
qu’il ne faut pas laisser refroidir. Personne ne
de se réunir et de se condenser, n’ont fait de lui que le premier des
hommes
de talent du xviiie siècle. Ame fougueuse, « têt
’un enfant s’écrieroit : Maman, cette femme va faire manger ce pauvre
homme
-là, qui dort, par sa bête ! Je ne sais si c’est s
a bête ! Je ne sais si c’est son dessein ; mais cela arrivera, si cet
homme
ne s’éveille, et que cette femme fasse un pas de
t beau, très beau, sublime ; tout, tout. Mais, comme il est dit que l’
homme
ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la m
ier, dramaturge, auteur comique, compositeur de libretti, publiciste,
homme
de plaisir, homme de cour, nomme de spéculations,
uteur comique, compositeur de libretti, publiciste, homme de plaisir,
homme
de cour, nomme de spéculations, financier, manufa
rmateur, fournisseur, agent secret, négociateur, tribun par occasion,
homme
de paix par goût et cependant plaideur éternel, f
s proverbes. Figaro Figaro, Le Comte. LE COMTE, à part. Cet
homme
ne m’est pas inconnu. FIGARO. Cet air noble et al
yant le district des pansemens et des drogues, je vendois souvent aux
hommes
de bonnes médecines de cheval… LE COMTE. Qui tuoi
rit dans tous les coins, et qui se peut appeler, à juste titre, votre
homme
de lettres ? Seroit-il bienséant que, d’un ton bo
il arriva un peu tard, comme Rousseau, à se fixer dans la condition d’
homme
de lettres. Il écrivit des ouvrages de théorie ou
canon pour demander du secours, car la mer est bien mauvaise ! » Cet
homme
, ayant ainsi parlé, continua sa route sans s’arrê
irginie, ainsi que le matelot qui l’avoit voulu sauver à la nage. Cet
homme
, échappé à une mort certaine, s’agenouilla sur le
Mirabeau (1749-1791) Notice Né de cet étrange « ami des
hommes
», qui ne le fut pas de son fils, le comte Riquet
ur un publiciste et un économiste. La Révolution le révéla orateur et
homme
d’État. Il avait accumulé des trésors de ressenti
cipitez-les dans l’abîme : il va se refermer… Vous reculez d’horreur…
Hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! Eh ! ne voy
e : il va se refermer… Vous reculez d’horreur… Hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! Eh ! ne voyez-vous pas qu’en décré
us ne devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’
hommes
, qui perdront en un instant, par l’explosion terr
dement qu’elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mo
t oubli de toutes les lois, a répandu la consternation et l’effroi. L’
homme
de bien se cache, il fuit avec horreur ces scènes
t avec horreur ces scènes de sang : et il faut bien qu’il se cache, l’
homme
vertueux, quand le crime triomphe ! Il n’en a pas
’éloigne ; il attend pour paraître des temps plus heureux. Il est des
hommes
, au contraire, à la fois hypocrites et féroces, q
insectes malfaisants que la terre ne produit que dans les orages. Ces
hommes
répandent sans cesse les soupçons, les méfiances,
demande avec la plus profonde émotion, ne démasquerez-vous jamais ces
hommes
pervers qui n’ont, pour obtenir votre confiance,
vous les reconnaîtrez facilement. Lorsque l’ennemi s’avance, et qu’un
homme
, avant de vous inviter à prendre l’épée pour le r
tre bonheur : il vous trompe pour vous perdre. Lorsqu’au contraire un
homme
ne vous parle des Prussiens que pour indiquer le
; comment donc ! invincible empereur, il faut surveiller de près cet
homme
. Il n’y a personne d’entreprenant comme celui qui
t proscrit par son pupille sans qu’on sût pourquoi, sinon qu’il était
homme
de probité et qu’il aimait sa patrie. Ni la prétu
n ami, un fils611. En un mot, sous ces règnes, la mort naturelle d’un
homme
célèbre, ou seulement en place, était si rare, qu
e moi. Nous savons que des scélérats méditent un 31 mai612 contre les
hommes
les plus énergiques de la Montagne !… Ο mes collè
qu’à la descendre à travers mille précipices inévitables, même pour l’
homme
le plus obscur. Cette descente ne nous ouvrira au
mp des idées et des lettres. Ouvrons cette revue par les noms de deux
hommes
de bien entre tous, publicistes, l’un Utopiste, l
notre langue. Je mentionne un Belge, le prince de Ligne (1735-1814),
homme
d’épée et de plume, savant et spirituel, qui a pu
jà dans ce moment votre sentence à la main. Tremblez donc devant moi,
hommes
superbes et dédaigneux qui m’écoutez ! La nécessi
’Éternité. » Maury Image de l’éloquence de la chaire Un
homme
sensible voit son ami engagé dans quelques dessei
rt de préparer et de graduer les triomphes de l’éloquence sacrée. Cet
homme
compatissant, qui doit s’attendrir pour convaincr
pelle celui de ses émules avec lequel il a le plus de ressemblance, l’
homme
le plus éloquent de notre nation. Que l’on se rep
ns les malheurs qu’il raconte, et qui, en déplorant la mort d’un seul
homme
, montre à découvert tout le néant de la nature hu
ant de mourir ; enfin, il nous fit appeler. Tous les amis de ce grand
homme
et les principaux de l’armée vinrent se ranger au
et, se relevant tout à coup : « Mais toi qui vas succéder à ce grand
homme
, ô fils de Marc-Aurèle ! ô mon fils, permets ce n
régner, il faut que tu sois, ou le plus juste ou le plus coupable des
hommes
: le fils de Marc-Aurèle aura-t-il à choisir ? «
, au nom de l’univers qui t’est confié ; je parle pour le bonheur des
hommes
et pour le tien, Non, tu ne seras point insensibl
s le malheur. C’étoit la dignité de la vertu même sur laquelle et les
hommes
et les cours et les rois ne peuvent rien. La gran
unes gens que leurs pères conduisoient par la main pour voir ce grand
homme
: tout cela réuni sembloit offrir quelque chose d
t ainsi qu’il passa trente ans dans la retraite, sans se plaindre des
hommes
ni de leur injustice ; pleurant son ancien roi, f
ssoit les portions diverses. Tout à coup s’éleva au milieu d’elles un
homme
doué d’un ardent enthousiasme et d’une politique
ète, pontife, juge, général d’armée, tous les moyens de subjuguer les
hommes
sont entre ses mains, et il sait les employer ave
cré son nom ; et c’étoit pour moi une double jouissance de trouver un
homme
grand et tous les autres si justes.. (La Harpe,
ont anéantis tant de travaux… ? Ainsi donc périssent les ouvrages des
hommes
! Ainsi s’évanouissent les empires et les nations
à je partis pour un quartier d’hiver charmant. J’avois bonne idée des
hommes
. La cour, la ville, les gens d’affaires ne m’avoi
tous les genres antérieurs dans son sein élargi, pour recevoir tout l’
homme
et toute la nature. Le public accepte tout sans r
est dans notre siècle un des attraits et un des exercices de tous les
hommes
cultivés et des esprits les plus éminents. Lequel
s sous Namur. Descartes et Montesquieu voyagaient en observateurs des
hommes
; Chardin et Bernier, en géographes et en botanis
rnier, en géographes et en botanistes. Seul Regnard est cité comme un
homme
à voir : il a vu la Laponie. Aujourd’hui on voyag
chose particulière à un peuple qui ne soit pas ancienne. Une foule d’
hommes
vivants ont connu l’inventeur, dont le nom réveil
re, jusqu’à la mort, également dépourvu de la raison qui commande à l’
homme
par la crainte, et de l’instinct qui écarte l’ani
E CHEVALIER. Il me semble qu’il n’y aurait rien de si infortuné qu’un
homme
qui n’aurait jamais éprouvé l’infortune : car jam
’un homme qui n’aurait jamais éprouvé l’infortune : car jamais un tel
homme
ne pourrait être sûr de lui-même, ni savoir ce qu
sûr de lui-même, ni savoir ce qu’il vaut. Les souffrances sont pour l’
homme
vertueux ce que les combats sont pour le militair
ir ? Je ne sais comment cela se fait, mais il est cependant sûr que l’
homme
gagne à souffrir volontairement, et que l’opinion
pas toujours proportionnés aux crimes ? Les afflictions envoyées aux
hommes
par la justice divine sont un véritable bienfait,
ce mérite nécessaire. Vous trouverez des blasphémateurs, et même des
hommes
simplement légers, disposés à vous dire que « Die
eurs si beau et si estimable, une légère couleur de déclamation. Tout
homme
souffre parce qu’il est homme, parce qu’il serait
une légère couleur de déclamation. Tout homme souffre parce qu’il est
homme
, parce qu’il serait Dieu s’il ne souffrait pas, e
serait Dieu s’il ne souffrait pas, et parce que ceux qui demandent un
homme
impassible demandent un autre monde. (Ibid., VI
notre cercle étroit (quelle impertinence, juste ciel !) que de petits
hommes
et de petites choses, je me disais : « Suis-je do
de Staël a eu pour fils et petit-fils deux academiciens, orateurs et
hommes
d’État, MM. de Broglie. Génie mâle et vigoureux,
vils calculs hypocritement commentés ; tout lasse de l’espérance les
hommes
les plus fidèles au culte de la raison. Néanmoins
, sur les étrangers bien loin de nous, sur les inconnus, sur tous les
hommes
enfin dont le souvenir et l’image ne peuvent se r
s écrivains qui ne sont plus, avec ceux qui existent encore, avec les
hommes
qui admirent comme nous ce que nous lisons. Dans
estructible des architectes anciens, vous rappellent qu’il y à dans l’
homme
une puissance éternelle, une étincelle divine, et
hoses étonnantes, est une preuve frappante de la grandeur morale de l’
homme
. Quand l’univers, dans les derniers temps de Rome
nt et l’habitude de la société servent beaucoup à faire connaître les
hommes
: pour réussir en parlant, il faut observer avec
sous des formes plus variées que dans la conversation. J’ai connu un
homme
que les louanges agitaient au point que, quand on
nts esprits, tout ce travail de la pensée, dans ses rapports avec les
hommes
, serait certainement utile, à beaucoup d’égards,
si l’on pouvait se passer de tout ce qui tient à l’art de ménager les
hommes
, le caractère en aurait sûrement plus de grandeur
terie allège pour un moment le poids de la vie : vous aimez à voir un
homme
, votre semblable, se jouer ainsi du fardeau qui v
s forêts courbent leur cime sur mon passage. Est-ce sur le front de l’
homme
de la société, ou sur le mien, qu’est gravé le sc
rche à s’étendre ; elle rencontre de toutes parts les habitations des
hommes
: mais, dans ces régions sauvages, l’âme se plaît
n silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le tumulte des
hommes
qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y en
édifice antique ; je songeai que les monuments se succèdent comme les
hommes
qui les ont élevés ; je rappelai dans ma mémoire
rès cher ami, que nous sommes avertis à chaque pas de notre néant ; l’
homme
cherche au dehors des raisons pour s’en convaincr
ceau de Thucydide. Cependant la Muse a souvent retracé les crimes des
hommes
; mais il y a quelque chose de si beau dans le la
nt dangereux. Il ne suffit pas toujours, pour peindre les actions des
hommes
, de se centir une âme élevée, une imagination for
ce de Sylla. Heureusement la postérité juge autrement des actions des
hommes
: ce n’est pas la lâcheté et le vice qui prononce
le Voyage en Espagne de M. de Laborde.) Pascal Il y avait un
homme
, qui, à douze ans, avec des barres et des ronds,
ndes erreurs de l’ancienne physique680 ; qui, à cet âge où les autres
hommes
commencent à peine de naître, ayant achevé de par
t jeta sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’
homme
: cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal.
oulets sur leurs têtes, qui sentaient le feu et la poudre ; ces mêmes
hommes
, privés de leur capitaine, étaient forcés de salu
le bruit de ces armes faisait trembler. Jamais, il faut en convenir,
hommes
n’ont été mis à une pareille épreuve et n’ont sou
st une analyse narrative, critique et technique : il fait connaître l’
homme
de guerre. C’est surtout dans les proclamations e
coutés et religieusement reproduits, que se traduit le caractère de l’
homme
par son langage, langage bref, brusque, coupé, co
s avez fait quinze mille prisonniers, tué ou blessé plus de dix mille
hommes
: vous vous étiez jusqu’ici battus pour des roche
ère vous attaquaient avec audace fuient épouvantées devant vous ; les
hommes
pervers qui riaient de votre misère, et se réjoui
’en soit l’issue, nous tuerons de part et d’autre quelques milliers d’
hommes
, et il faudra bien que l’on finisse par s’entendr
verture que j’ai l’honneur de vous faire peut sauver la vie à un seul
homme
, je m’estimerai plus fier de la couronne civique
ez décoré vos aigles d’une immortelle gloire. Une armée de cent mille
hommes
, commandée par les empereurs de Russie et d’Autri
gite, et promenant sur elle-même ses regards, elle semble chercher un
homme
qui puisse la sauver. Ce génie tutélaire, une nat
it en marche. L’Empereur précéda la petite troupe avec une douzaine d’
hommes
, généraux et officiers, qui avaient des chevaux.
rs de la combinaison et du génie. Rarement on voit échouer les grands
hommes
dans leurs entreprises les plus périlleuses. Rega
est-ce parce qu’ils ont du bonheur qu’ils deviennent ainsi de grands
hommes
? Non : mais parce qu’étant de grands hommes ils
viennent ainsi de grands hommes ? Non : mais parce qu’étant de grands
hommes
ils ont su maîtriser le bonheur. Quand on veut ét
que je ne trouve point tant sot. En effet, que signifie, dis-moi… un
homme
comme lui, Bonaparte, soldat, chef d’armée, le pr
onter en s’égalant aux rois. Il aime mieux un titre qu’un nom. Pauvre
homme
! ses idées sont au-dessous de sa fortune. Je m’e
qui paye. Ce César l’entendait bien mieux, et aussi c’était un autre
homme
. Il ne prit point de titres usés, mais il fit de
ruines, la Grande Grèce. Que de choses ! Le général en chef704 est un
homme
de mérite, savant, le plus savant dans l’art de m
, le plus savant dans l’art de massacrer que peut-être il y ait ; bon
homme
au demeurant, qui me traite en ami : tout cela me
, à la manière d’Homère, qui n’avait point de livres. Il étudiait les
hommes
; on ne les voit nulle part comme ici. Homère fit
ls s’en vont, et nous laissent ici leurs canons, qui ont tué quelques
hommes
du 1er d’infanterie légère, par la faute d’un but
eynier, puis se faire entendre à l’autre ; être interprète entre deux
hommes
, dont l’un s’explique peu, l’autre ne conçoit guè
is, s’il n’était pas si misanthrope, je veux dire sauvage, ennemi des
hommes
. Nous sommes dans une maison pillée ; deux cadavr
nd aux villages voisins ; il y envoie un aide de camp avec cinq cents
hommes
. On pille, on égorge ; et ce qui échappe va gross
, qualités713, comme vous avez pu voir dans les gazettes du temps, un
homme
se trouvant là sans fonctions apparentes, m’abord
louer si démesurément que j’en faillis perdre contenance, m’appelant
homme
sans égal, incomparable, inimitable il avait son
phlets. » J’y ai réfléchi, et me souviens qu’avant lui M. de Broë714,
homme
éloquent, zélé pour la morale publique, me consei
ut. Je fus condamné dès l’heure dans l’esprit de Messieurs, dès que l’
homme
du roi m’eut appelé pamphlétaire, à quoi je ne su
claré coupable. Je le saluai ; il m’accueillit, car c’est le meilleur
homme
du monde ; et chemin faisant, je le priai de me v
c’est un de mes étonnements, que vous, monsieur, qui, à voir, semblez
homme
bien né, homme éduqué, fait pour être quelque cho
étonnements, que vous, monsieur, qui, à voir, semblez homme bien né,
homme
éduqué, fait pour être quelque chose dans le mond
us tiendriez un rang, feriez une figure. Non, je n’en reviens pas, un
homme
comme vous s’avilir, s’abaisser jusqu’à faire des
t M. de Broë, personnage éminent en science, en dignité ; voilà trois
hommes
de bien ennemis des pamphlets. Vous en verrez d’a
; de sorte qu’excepté un petit nombre d’aveugles il n’est pas un seul
homme
qui ne la saisisse aisément dès qu’on la lui prés
rtels. Qu’importe, dans ce magnifique concert, le silence de quelques
hommes
? Qu’importent leurs opinions et leurs doutes sol
tière de religion, chap. XIV et XVI.) La Providence719 Deux
hommes
étaient voisins, et chacun d’eux avait une femme
nfants, et son seul travail pour les faire vivre. Et l’un de ces deux
hommes
s’inquiétait en lui-même, disant : « Si je meurs
ant vainement sous sa serre, jetait des cris perçants. À cette vue, l’
homme
qui travaillait sentit son âme plus troublée qu’a
Ces cris sont la prière qu’ils adressent à Dieu, et Dieu l’écoute. L’
homme
serait-il donc dans la création le seul être dont
sante. Il y a toujours des vents brûlants, qui passent sur l’âme de l’
homme
et la dessèchent. La prière est la rosée qui la r
et s’évanouir pères, frères, amis. La patrie n’est point ici-bas ; l’
homme
vainement l’y cherche ; ce qu’il prend pour elle
ans la défaillance du besoin, ou qu’un accident vient d’atteindre. Un
homme
la regarde, la plaint, et passe. Suis-je cause, s
soigne comme le frère soigne son frère et l’ami son ami. De ces deux
hommes
, lequel a vraiment accompli le devoir ? Repoussez
eunes gens, publiées par son disciple l’abbé Perreyve. Misère de l’
homme
dans les plaisirs L’homme a-t-il trouvé dans
isciple l’abbé Perreyve. Misère de l’homme dans les plaisirs L’
homme
a-t-il trouvé dans cette voie [les plaisirs] la f
s et des mœurs, aucune ne lui a manqué jamais. Le monde est à l’âge d’
homme
; on peut lui promettre des siècles plus fortunés
té, parce qu’elle n’en a pas le poids. Sortons d’ici, non pour voir l’
homme
, mais pour le voir dans tout le naturel de sa des
liberté, ni vie. Qui eût dit que là même, au foyer glacé du calcul, l’
homme
trouverait, pour apaiser sa soif d’être heureux,
es besoins les plus forts, au besoin dramatique de sa nature. Ce même
homme
, qui aime le repos, et qui le demande à l’ivresse
evers de son histoire. Tandis que les flots emportaient loin d’elle l’
homme
qui lui avait ouvert dix fois les capitales du mo
ivre, il entendît cette voix qui vient d’en haut, et qui appelle tout
homme
, quel qu’il soit, au tribunal de Dieu. La France
lui des expressions qui venaient du cœur de tous. Quel était donc cet
homme
? Qu’avait-il fait ? Quelle avait été sa vie ? Po
deur qu’au commencement de cette gigantesque lutte. Drouot fut un des
hommes
que la Providence lui donna pour en soutenir l’ef
ur son bonheur, et beaucoup à Dieu ! Et vous qui avez nourri ce grand
homme
, vieille terre de France et de Lorraine, conserve
mble, chaste, aimant les pauvres jusqu’à se faire pauvre lui-même ; l’
homme
enfin le plus rare, sinon le plus accompli, que l
ment son empire. Les plus grandes catastrophes émeuvent un moment les
hommes
; les peuples lèvent la tête, ils regardent et éc
i. Quand je lis une belle page de l’antiquité, j’admire ce que peut l’
homme
si loin de lui. Jérusalem, Athènes, Platon, Cicér
cours et remploi supérieur et multiple de facultés qui, sans élever l’
homme
jusqu’au génie, le portent au plus haut degré du
pendant quarante ans le secrétaire perpétuel et l’orateur. Laissons l’
homme
public, député, pair de France ou ministre. Histo
rencontra sur la route un chevalier, nommé messire d’Espaing du Lion,
homme
habile dans les négociations et dans les guerres.
rd ; mais il conte admirablement. Admirable aussi est la peinture des
hommes
. Édouard III, le Prince Noir, le roi Jean, Charle
e gouverneur de Calais aura son courage et sa fierté à lui ; c’est un
homme
d’un autre ordre que les bourgeois ; il parlera a
née Debelloy : et c’est là le sublime de leur action ; avec un cœur d’
homme
, un cœur de bourgeois, si vous voulez, avec peu d
les défend, que la pitié de la reine : elle est là, la vue de ces six
hommes
, la hart au col, lui fait mal ; elle pleure, et d
is qui partout ailleurs est empreinte de déclamation et de subtilité.
Homme
de lettres bien plus que de science, Pline jette
, dans ces gouvernements si favorables en apparence à la dignité de l’
homme
, on ne faisait rien pour lui apprendre ses devoir
use du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur, et de l’
homme
contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divini
ation évangélique : cette science de la morale, cette expérience de l’
homme
, ces secrets des passions, étude éternelle des ph
rairie académique Didier et Cie.) Pindare et Bossuet Un seul
homme
, même dans le xviie siècle, nous semblerait offr
e dans le xviie siècle, nous semblerait offrir l’idée de Pindare à l’
homme
de goût qui, n’ayant pas le temps de le chercher
t, le style, cette physionomie de l’âme, rapproche tellement ces deux
hommes
qu’une page de l’évêque de Meaux est le plus fidè
n ne vit jamais tendus en vain ? Ni les chevaux ne sont vites, ni les
hommes
ne sont adroits, que pour fuir devant le vainqueu
dare qui a dit : « Êtres éphémères, qui existe ? qui n’existe pas ? l’
homme
, rêve d’une ombre741 ! » Puis dans un retour aux
rte de fascination, de séduction impérieuse, donnée bien rarement à l’
homme
de tribune, et sous laquelle j’avais vu souvent a
dominant de l’état barbare, le besoin moral qui mettait ces masses d’
hommes
en mouvement. Aujourd’hui, dans cette société si
livre où les motifs, les penchants, les impulsions qui font agir les
hommes
dans un état voisin de la barbarie, soient sentis
st un sentiment noble, qui tire sa puissance de la nature morale de l’
homme
; c’est le plaisir de se sentir homme, c’est le s
ssance de la nature morale de l’homme ; c’est le plaisir de se sentir
homme
, c’est le sentiment de la personnalité, de la spo
la liberté du citoyen : ce n’est pas de sa liberté personnelle que l’
homme
est préoccupé, c’est de sa liberté comme citoyen
son empire ; ou bien le sentiment religieux amenait une réaction de l’
homme
sur lui-même, sur son âme, un travail intérieur p
la couvrait de gloire en Europe, n’était pourtant, dans la pensée des
hommes
clairvoyants, que le souverain maître d’un régime
rie académique Didier et Cie.) Le comte de Clarendon747 Nul
homme
, si ce n’est Cromwell, n’a tenu, de son temps, pl
cun de ces événements qui décident du sort des nations, et beaucoup d’
hommes
ont été, comme lui, habiles et puissants sous un
é, comme lui, habiles et puissants sous un maître ; mais il est peu d’
hommes
qui, après un long exercice du pouvoir, aient con
aient conservé des convictions assez profondes et assez d’estime des
hommes
pour sentir vivement le besoin de s’en faire conn
et fermes qui déterminent la pensée du philosophe et la conduite de l’
homme
de bien… Élevé, par la Restauration, au faîte du
tait contre un pays nouveau ; chaque jour la nécessité de ménager les
hommes
lui imposait de transiger avec les choses ; et le
rate insensibilité de Charles II résista sèchement à ces paroles d’un
homme
qui lui avait dévoué sa vie. Clarendon mourut à R
divines, si longtemps méconnues, qui règlent les devoirs mutuels des
hommes
quand il s’agit de Dieu et de la foi en Dieu. Per
héri et vénéré : il a l’air de n’être que son secrétaire. Mais jamais
homme
peut-être n’a été plus original, en prenant toute
s deux plus grands maîtres du langage humain qui aient paru parmi les
hommes
, avec des différences manifestes, comme aussi ave
’une immense portée. Le plus pauvre d’esprit, s’il a en lui un cœur d’
homme
, peut les comprendre et les pratiquer, et ils con
. C’est d’abord la justice, le respect inviolable que la liberté d’un
homme
doit avoir pour celle d’un autre homme ; c’est en
inviolable que la liberté d’un homme doit avoir pour celle d’un autre
homme
; c’est ensuite la charité, dont les inspirations
e l’humanité, la charité en est l’aiguillon. Otez l’une ou l’autre, l’
homme
s’arrête ou se précipite. Conduit par la charité,
re, par tous les moyens que la raison avoue, à élever et à agrandir l’
homme
. Elle enseigne la spiritualité de l’âme, la liber
ousse également la démagogie et la tyrannie ; elle apprend à tous les
hommes
à se respecter et à s’aimer. Concourir selon nos
noble sentiment du respect. Sachez admirer : ayez le culte des grands
hommes
et des grandes choses. Repoussez cette littératur
ne m’en défends pas, je n’aime pas La Rochefoucauld : je veux dire l’
homme
et le philosophe ; mais je mets très-haut l’écriv
il s’est exercé dans cet art. À peu près vers 1660, il est devenu un
homme
de lettres, bien entendu en mettant tout son soin
s mettre enseigne, comme dit Pascal, en honnête homme et nullement en
homme
du métier, et pourtant il en est. Il porte le soi
ion. Cuvier a fait un éloge éloquent du savant, de l’écrivain et de l’
homme
de bien. Le lézard gris Le lézard gris par
trouver un abri plus commode. Bien loin de s’enfuir à l’approche de l’
homme
, il paraît le regarder avec complaisance ; mais a
le mécanisme du monde ; n’y aurait-il pas aussi quelque gloire pour l’
homme
à savoir franchir les limites du temps, et à retr
ais troublé que par les ravages de la guerre ou par l’oppression de l’
homme
en pouvoir, il n’est pas tenté de croire que la n
jours cru qu’elle recevait cet argent de son mari. Ce n’est que par l’
homme
de confiance employé à cette bonne œuvre, que l’o
e favori trop fameux d’un roi voisin769 prenait un grand intérêt. Cet
homme
, pour l’essayer en quelque sorte, lui envoya en p
siècle par ses travaux et ses découvertes astronomiques et physiques.
Homme
politique, il fut membre de la Chambre des député
de voir dans ce désaccord une cause suffisante de rupture entre deux
hommes
supérieurs. La Gageure imprévue et le Philosophe
ssieurs, cet aphorisme de Buffon, cité sans cesse : Le style, c’est l’
homme
785. J’ai découvert que Sedaine en avait fait la
cret, verront, de leur côté, dans la noble et pénible résistance d’un
homme
honnête, combien ils se rendent coupables en essa
ines : il offrit une forte solde et le pillage de l’Angleterre à tout
homme
robuste qui voudrait le servir de la lance, de l’
Il n’y avait point encore eu de combat, disait-on, et déjà beaucoup d’
hommes
étaient morts ; l’on calculait et l’on exagérait
gement. « Bien fou, disaient les soldats en murmurant, bien fou est l’
homme
qui prétend s’emparer de la terre d’autrui ; Dieu
lottaient leurs enseignes, fut un des premiers menacés. Des troupes d’
hommes
émigrés du Nord l’assiégèrent de toutes parts. Ja
i, de grâce, pour qui je dois être. » — « Mon fils, répondit le saint
homme
, il faut être pour Dieu : or, Dieu aujourd’hui es
jourd’hui est pour le Nord idolâtre, contre le Midi hérétique794. Les
hommes
du Nord seront vos maîtres, je puis vous le prédi
e clameurs étrangères, lui apprit que tout était consommé. Il vit des
hommes
de haute taille, et parlant de la gorge795, se pr
t s’exerçant avec beaucoup de peine à prononcer les noms barbares des
hommes
en dignité parmi ses nouveaux maîtres. Plusieurs
ude les entourait ; les décisions étaient prises en commun, et chaque
homme
donnait son avis, depuis le premier jusqu’au dern
vestitus ; on l’appela monnaie vivante, pecunia viva ; serf de corps,
homme
de fatigue, homme de possession, homme lié à la t
pela monnaie vivante, pecunia viva ; serf de corps, homme de fatigue,
homme
de possession, homme lié à la terre, addictus gle
pecunia viva ; serf de corps, homme de fatigue, homme de possession,
homme
lié à la terre, addictus glebæ, bond-man dans l’i
et c’est quand il s’y livrait pleinement qu’on lui donnait les noms d’
homme
loyal et d’homme très avisé, recte legalis et sap
s’y livrait pleinement qu’on lui donnait les noms d’homme loyal et d’
homme
très avisé, recte legalis et sapiens. De ce que c
s droits que j’étais esclave et dépouillé. Un de ses officiers, grand
homme
de guerre804, l’entendit se plaindre et murmurer.
nature, se tenir debout à son ancien poste, en dépit du temps et des
hommes
. Après la domination des Romains vainqueurs est v
paru ; les générations les ont foulées sans les détruire, le sang des
hommes
les a layées sans les effacer jamais. Est-ce donc
éâtre qui lui convenait. Journaliste, publiciste, historien, orateur,
homme
d’État, il a occupé partout le premier rang par l
se, 10 vol., 1823-1827) ; elle fut la distraction féconde de sa vie d’
homme
public, l’occupation et la consolation de sa retr
quels il s’adressait dans le moment. Se mêlant familièrement avec les
hommes
, juste quand il fallait l’être, il avait applaudi
e énergique, une intelligence supérieure, une grande connaissance des
hommes
, l’entente des événements politiques, et enfin le
emplacer. Avec Kléber, l’Égypte était perdue pour la France ! Un seul
homme
pouvait l’égaler, le surpasser même dans le gouve
vastes desseins du général Bonaparte. Singulière destinée de ces deux
hommes
, toujours placés à côte l’un de l’autre pendant l
s par tous les traits de l’âme et du corps ! Kléber était le plus bel
homme
de l’armée. Sa grande taille, sa noble figure où
e sorte d’inspiration le commandement au milieu du feu, l’exerçant en
homme
de guerre supérieur, et, après la victoire, rentr
un attachement passionné. Quel plus bel hommage que l’amitié d’un tel
homme
? Le général Bonaparte en fut vivement touché. Il
nt Kléber et Desaix, et voulut confondre dans les mêmes honneurs deux
hommes
que la fortune avait confondus dans une même dest
é transmis avec l’héritage de leur domination et de leurs desseins. L’
homme
n’avait pas fléchi sous la charge du souverain. L
e ses entreprises. Toutefois la tâche était trop immense pour un seul
homme
. Aidé de grands capitaines et d’hommes d’État hab
était trop immense pour un seul homme. Aidé de grands capitaines et d’
hommes
d’État habiles, qu’il sut choisir avec art, emplo
puis tant d’années, et que lui rendaient nécessaire les maladies de l’
homme
, les fatigues du souverain, les sentiments du chr
étien, il a pensé jusqu’au bout avec la persévérante hauteur du grand
homme
. (Charles-Quint ; son abdication, son séjour, s
e temps, il l’était dans son esprit, dans sa fortune, dans ses grands
hommes
. Ceux-ci étaient lentement passés, emportant avec
il appartient. M. Sieyès était plus un métaphysicien politique qu’un
homme
d’État. Ses vues se tournaient continuellement en
uait de talent oratoire, et quoiqu’il fût très fin et connût bien les
hommes
au milieu desquels il avait vécu, il n’aimait pas
pect et timide par orgueil. Il ne se livrait aux événements comme aux
hommes
que lorsqu’ils le recherchaient et pour ainsi dir
dans ses déductions, et il ne se souvenait pas assez, en alignant les
hommes
sous son équerre politique, qu’ils sont les pierr
son intelligence dans les événements. Il a été l’ami ou le maître des
hommes
les plus considérables de notre temps. Beaucoup d
dans sa mémoire avide, et sans doute qu’alors il s’écriera : « Quels
hommes
! quel chef ! quelle destinée ! » Ce sont eux qui
e insatiable passion de la gloire, cet instinct puissant qui pousse l’
homme
à la mort pour chercher l’immortalité. (Histoir
l la fait jaillir comme un éclair qui illumine chaque chose et chaque
homme
. Il a le don de ressusciter la vie, et de la fair
e dire ? d’un illuminé. Jeanne d’Arc J’entrais un jour chez un
homme
qui a beaucoup vécu, beaucoup fait et beaucoup so
, affermi par l’expérience, endurci par la vie, elle le fera pleurer.
Hommes
, n’en rougissez pas, et ne vous cachez pas d’être
era pleurer. Hommes, n’en rougissez pas, et ne vous cachez pas d’être
hommes
. Ici la cause est belle. Nul deuil récent, nul év
range, improbable, absurde, si l’on veut, d’exécuter la chose que les
hommes
ne peuvent plus faire, de sauver son pays. Elle c
e, l’autorité de la voix intérieure. Nul idéal qu’avait pu se faire l’
homme
n’a approché de cette très-certaine réalité. Ce n
e et filer pour sa mère, comment elle avait pris sur elle de se faire
homme
, malgré les commandements de l’Église, comment el
s combien de villes des Pays-Bas. Parmi les Espagnols, il y avait des
hommes
de toutes nations, surtout des Italiens. Le carac
ieu en soi, on marchait, sans compter l’ennemi. Il fallait en tôle un
homme
audacieux, un jeune homme qui crût au succès. Con
le vol L’oiseau a une puissance unique, inouïe, de respiration. L’
homme
qui recevrait autant d’air à la fois serait tout
ains, poètes ou prosateurs, français ou étrangers, femmes de lettres,
hommes
de lettres, hommes d’État, hommes de guerre, sava
sateurs, français ou étrangers, femmes de lettres, hommes de lettres,
hommes
d’État, hommes de guerre, savants, voyageurs, etc
is ou étrangers, femmes de lettres, hommes de lettres, hommes d’État,
hommes
de guerre, savants, voyageurs, etc., tous s’y sui
Il y a pour nous, à la distance où nous sommes déjà de lui, deux
hommes
et comme deux écrivains en Ducis. Il y a l’auteur
, nous ne viendrions pas le tirer de ses limbes. Mais il y a le Ducis
homme
et caractère, poëte au cœur chaud, d’autant plus
propos de je ne sais quel détail de conduite, mon père, qui était un
homme
rare et digne du temps des Patriarches, le pratiq
ie. À Versailles, à deux pas de la Cour, Ducis resta de tout temps un
homme
de la Savoie, au cœur d’or, aux vertus de famille
lès éléments qui me composent, et qui ne peuvent s’arranger avec les
hommes
en société et avec les places… Il y a dans mon âm
t qui ont droit de résumer toute leur Charte en ces mots : « Quand un
homme
libre pourrait démêler dans les querelles des roi
t au strict nécessaire. L’honnête homme, en son large sens, c’était l’
homme
comme il faut, et le comme il faut, le quod decet
ie et l’enjouement, ou faut-il la chercher encore ailleurs ? Un abbé,
homme
savant et homme d’esprit, l’abbé Gédoyn, le même
nt, ou faut-il la chercher encore ailleurs ? Un abbé, homme savant et
homme
d’esprit, l’abbé Gédoyn, le même qui a traduit Qu
aussi une sorte de vertu et de qualité sociale et morale qui rend un
homme
aimable aux autres, qui embellit et assure le com
l’âge d’or de l’urbanité, les femmes réussirent mieux encore que les
hommes
à en offrir de parfaits modèles : les semences en
la plus belle et la plus touchante leçon de clémence paternelle que l’
homme
ait jamais reçue. Mais, même pour le peuple de Di
tés les institutions, soit religieuses, soit politiques, maîtrisent l’
homme
jusqu’à étouffer ses affections naturelles ; mais
celui où la loi, à la fois compatissante et sage, impose au cœur de l’
homme
une règle qui s’accorde avec ses affections et le
le prenne dans le livre divin qui a donné à tous les sentiments de l’
homme
leur règle et leur modèle ; et si l’amour paterne
es de l’histoire littéraire des nations : il y a les sentiments que l’
homme
trouve dans son cœur et qui sont le fond de toute
qui sont le fond de toutes les sociétés ; il y a les sentiments que l’
homme
trouve dans son imagination, et qui ne sont que l
tte sorte d’ouvrages, c’est qu’ils sont en même temps l’histoire d’un
homme
et l’histoire des événements854. Point de bons Mé
it époque. Il n’y a donc que l’originalité du caractère qui donne aux
hommes
du relief et aux Mémoires de l’intérêt. Dans les
de l’intérêt. Dans les Mémoires du xvie siècle, ce sont toujours les
hommes
qui sont en scène. De là leur intérêt. Prenez Bra
Montluc, Sully, Mornay ; prenez qui vous voudrez, enfin : partout les
hommes
ont du relief et du mouvement, et les idées sembl
aractères : c’est là le ressort et le fil qui mettent en jeu tous ces
hommes
; mais les fils sont cachés. De notre temps, il s
e religion, les idées et les opinions tiennent moins de place que les
hommes
et leurs passions ? C’est qu’au xvie siècle l’im
récente, n’avait pas encore eu le temps de diminuer l’importance des
hommes
en augmentant l’importance des idées. N’ayant d’e
point avoir d’efficacité et de puissance qui leur fussent propres ; l’
homme
était tout ; l’idée n’était presque rien, car, la
ée à elle seule, elle était stérile et impuissante. C’était donc de l’
homme
, de ses passions, de son rang, de son caractère,
se passe de tous ces appuis étrangers. On disait autrefois : C’est un
homme
qui a fait une révolution. Aujourd’hui on dit : C
portance qu’ont prise les idées, et celle qu’en retour ont perdue les
hommes
. Au xvie siècle, cette révolution n’est pas cons
hommes. Au xvie siècle, cette révolution n’est pas consommée, et les
hommes
ont encore le relief des anciens temps. L’imprime
merie n’a pas encore achevé de mettre les idées hors de page856 ; les
hommes
ont le pas sur les idées, surtout quand ces homme
s de page856 ; les hommes ont le pas sur les idées, surtout quand ces
hommes
s’appellent Coligny, Guise, Condé, et qu’entourés
ues anciennes. Toute sa force créatrice fut employée à apprendre. Les
hommes
supérieurs de ce temps-là sont des grammairiens e
nsaient, sentaient, aimaient, haïssaient dans les langues mortes. Des
hommes
qui s’étaient fait une célébrité dans le cercle d
à coup les limites. Toute la matière de la pensée est renouvelée. Les
hommes
de génie naissent à propos, pour exploiter toutes
er toutes les parties de ce domaine conquis sur la barbarie. Même les
hommes
secondaires ont leur part dans cette création uni
aux conquêtes de l’esprit et de la langue. Les traducteurs y sont des
hommes
de génie, parce qu’ils égalent la langue français
étudia, écrivit sur les arts, les lettres, l’histoire, et prépara des
hommes
politiques aux années qui suivirent 1830. M. Vite
t une place parmi les peintres, et même une place d’honneur, pour cet
homme
qui protestait contre ces caprices, et qui était
de Néron. Mais, à quelque titre qu’il se fût fait accepter, le grand
homme
avait accompli son œuvre, et, après quinze ans d’
n banc de marbre deux vieillards, Ictinus et Phidias, et entre eux un
homme
dans la force de l’âge, Apelles ; tous trois Athé
sauvage, qui indique un climat où la nature est plus puissante que l’
homme
et peut se passer de lui. Devant nous se déployai
es escaliers de marbre s’étagent ces groupes fastueux de sénateurs, d’
hommes
d’armes, de patriciens et de pages, personnel ord
achines de guerre et d’échelles renversées entraînant leurs grappes d’
hommes
; un mélange étonnant de comités885, de gardes-ch
nnant de comités885, de gardes-chiourme, de forçats, de matelots et d’
hommes
d’armes s’assommant avec des masses, des coutelas
premier regard, son premier mot mettait une distance immense entre l’
homme
et l’orateur. C’était un instrument d’enthousiasm
me et quelques taches déjà lavées dans son généreux sang. Tel était l’
homme
que la nature avait donné aux Girondins pour chef
chef. Il ne daigna pas l’être, bien qu’il eût l’âme et les vues d’un
homme
d’État ; trop insouciant pour un chef de parti, t
ons de son premier combat. (Ibid., XXVII, § 14, 15.) Mort d’un
homme
de bien Je pris le rouleau, je le cachai sous
e la tour. On voyait dans un petit champ vert auprès de l’église deux
hommes
qui piochaient la terre et qui creusaient un foss
ire qu’il a fait triompher par l’éclat et l’autorité de ses œuvres. L’
homme
, ses sentiments et ses idées, ses joies, ses doul
aux yeux la verdure des prés d’alentour, ces cours où reluisaient des
hommes
d’armes mêlés à des chapes d’or, le tout groupé e
un esprit cramponné à une croupe volante ; un étrange centaure moitié
homme
, moitié cloche ; une espèce d’Astolphe935 horribl
cinq cents. Ils faisaient un front d’un quart de lieue. C’étaient des
hommes
géants sur des chevaux colosses. Ils étaient ving
colonne par division, descendit d’un même mouvement et comme un seul
homme
, avec la précision d’un bélier de bronze qui ouvr
ine de la Belle-Alliance, s’enfonça dans le fond redoutable où tant d’
hommes
déjà étaient tombés, y disparut dans la fumée, pu
es cuirassiers ne la voyaient pas. Elle écoutait monter cette marée d’
hommes
. Elle entendait le grossissement du bruit des tro
s, les cuirassiers faisaient des brèches dans les carrés. Des files d’
hommes
disparaissaient broyées sous les chevaux. Les baï
l’humanité sont comptés pour rien dans le grand tout. — La mort d’un
homme
sensible qui expire au milieu de ses amis désolés
une fleur, sont deux époques semblables dans le cours de la nature. L’
homme
n’est rien qu’un fantôme, une ombre, une vapeur q
faut pas douter, par un conseil insidieux de l’esprit malin, que les
hommes
ont chargé cette heure de diviser leurs jours. Re
re à vous-mêmes. Personne ne songe à mourir. S’il existait une race d’
hommes
immortels, l’idée de la mort les effrayerait plus
ns quelque chose que je ne m’explique pas. Comment se fait-il que les
hommes
, sans cesse agités par l’espérance et par les chi
re, au dernier terme de l’infortune, une jouissance que le commun des
hommes
ne peut connaître, et qui vous paraîtra bien sing
hagrin s’appesantit sur moi, et que je ne trouve pas dans le cœur des
hommes
ce que le mien désire, l’aspect de la nature et d
épreux. — En vain quelques livres m’ont instruit de la perversité des
hommes
et des malheurs inséparables de l’humanité ; mon
ampagne pour respirer plus librement. J’évite d’être vu par ces mêmes
hommes
que mon cœur brûle de rencontrer ; et du haut de
a vieillesse Le plus doux privilége que la nature ait accordé à l’
homme
qui vieillit, c’est celui de se ressaisir avec un
es espérances déçues, quand les longs voyages de la pensée ramènent l’
homme
, de circuits en circuits, parmi la verdure et les
ela me rappela ce volcan sur lequel vivaient et dormaient trois mille
hommes
dans une sécurité parfaite. J’aperçus sur la gran
une lutte qui est la source de mille voluptés inconnues au reste des
hommes
, et dont les triomphes intérieurs sont remplis de
iendrait le marin sur la mer ? qui le consolerait dans cet ennui d’un
homme
qui ne voit que des hommes ? Il part, et dit adie
er ? qui le consolerait dans cet ennui d’un homme qui ne voit que des
hommes
? Il part, et dit adieu à la terre ; adieu aux am
adieu à tout, et part. Il va trouver trois ennemis, l’eau, l’air et l’
homme
; et toutes les minutes de sa vie vont en avoir u
douleurs ou de leurs joies, et son style avec lui : le style, c’est l’
homme
: et l’homme ici, ce sont ses personnages eux-mêm
e leurs joies, et son style avec lui : le style, c’est l’homme : et l’
homme
ici, ce sont ses personnages eux-mêmes : il vit t
ent que l’Empereur, dit-elle, vaincue par la bonhomie avec laquelle l’
homme
du destin avait dit ces paroles qui faisaient pre
s, dit-elle, avec enthousiasme. — Tous ? Non ; le garde-chasse est un
homme
dangereux qui tuerait mon sénateur sans prendre v
ous êtes une femme, dit-il avec une teinte de raillerie. — Et vous un
homme
de fer ! lui dit-elle avec une dureté passionnée
de fer ! lui dit-elle avec une dureté passionnée qui lui plut. — Cet
homme
a été condamné par la justice du pays, reprit-il.
ence à lui qui changeait les lâches en braves, voici trois cent mille
hommes
; ils sont innocents, eux aussi ! Eh bien ! demai
mmes ; ils sont innocents, eux aussi ! Eh bien ! demain, trente mille
hommes
seront morts morts pour leur pays ! Il y a chez l
sera moissonné. De notre côté, nous perdrons certainement des grands
hommes
inconnus. Enfin, peut-être verrai-je mourir mon m
il est mort de la fièvre des marais. — Qui est ce Pietri ? — C’est un
homme
de ce bourg, mari de Madeleine, qui a reçu le por
ccupaient tout un côté de la chambre ; de l’autre, étaient rangés les
hommes
, debout, tête nue, l’œil fixé sur le cadavre, obs
lus. Ici Madeleine commença à sangloter tout haut, et deux ou trois
hommes
qui, dans l’occasion, auraient tiré sur des chrét
fumée, était assis le capitaine des reîtres. C’était un grand et gros
homme
de cinquante ans environ, avec un nez aquilin, le
ortée ; seulement il conservait sur lui un large poignard, arme qu’un
homme
prudent ne quittait jamais que pour se mettre au
llement imposée. C’est ce qu’on appelle des bœufs fraîchement liés. L’
homme
qui les gouvernait avait à défricher un coin nagu
angélique. Tout cela était beau de force ou de grâce : le paysage, l’
homme
, l’enfant, les taureaux sous le joug ; et, malgré
saint Barthélemy, en répétant : Excidat illa dies ævo ! 169. « L’
homme
s’agite et Dieu le mène. » (Fénelon, Sermon pour
urd’hui, tâcher de, s’efforcer de. 256. Le claquement des dents de l’
homme
qui grelotte est comparé au bruit du grelot. De l
86. Attila. 287. Comparer sur cette allégorie Bossuet (le Néant de l’
homme
), Massillon (la Vie humaine). — On connaît le mot
ssi brave que le prince de Condé, c’étoit le prince son frère. Jamais
homme
n’a eu l’âme plus belle sur l’intérêt que lui. Il
r président du Parlement de Paris (1658) : « Si j’avois connu un plus
homme
de bien que vous et un plus digne sujet, je l’aur
r, mais plaisant, honnête, poli », dit Saint-Simon. Et encore : « Bon
homme
, mais redouté de sa sœur pour sa langue. » Il dis
ne de me répondre. 449. Cf. Bossuet (Or. fun. de Condé) : « Jamais
homme
ne craignît moins que la familiarité blessât le r
une de ces villas. 453. Cf. Vauban (Dîme royale, infra). 454. D’un
homme
éclairé et instruit. 455. Horace dit … pictorib
on recommandait ce qu’il savait si bien pratiquer lui-même : « Jamais
homme
n’a eu plus que lui la passion de plaire, jamais
ême : « Jamais homme n’a eu plus que lui la passion de plaire, jamais
homme
ne l’a portée si loin. » (Saint-Simon). — On peut
livre sacré des Brahmanes. 536. Trésorier de Voltaire à Paris. 537.
Homme
de lettres. 538. Libraire. 539. Homme de lettre
er de Voltaire à Paris. 537. Homme de lettres. 538. Libraire. 539.
Homme
de lettres. 540. Libellistes. 541. Lieutenant d
e parle de cet « asile impénétrable à l’action de la force » que tout
homme
a en soi. 569. C’est ce marquis de Mirabeau, mor
mpté, par ses écrits, parmi les économistes, qui s’appelait l’ami des
hommes
, et qui a été si dur pour son fils, le grand orat
depuis 1815. Napoléon disait de lui à Sainte-Hélène : « Drouot est un
homme
qui vivrait aussi satisfait, pour ce qui le conce
e cette dynastie. 749. On ne peut s’empêcher de remarquer que dans l’
homme
d’État dont M. Guizot a peint et loué, avec une s
ganisation des poissons, sur leurs habitudes, sur les guerres que les
hommes
leur livrent, sur le parti qu’ils en tirent, il l
de l’émeraude, versées à profusion sur des êtres que naturellement l’
homme
ne doit presque pas rencontrer, qui se voient a p
ue de Paris, de 1810 à 1814. 785. Plus exactement : « Le style est l’
homme
même. » 786. Opéras-comiques de Sedaine, mis en
èle de ces analyses fines et pénétrantes du fond et du caractère de l’
homme
chez l’écrivain, où excelle Sainte-Beuve. 833. T
glise de la Sorbonne), disait qu’au sortir de la lecture d’Homère les
hommes
lui paraissaient avoir cent coudées. 890. Ἑϋκνή
ion, le développement d’une pensée ou vérité morale, le portrait d’un
homme
célèbre de l’antiquité, etc., et forment, en un m
umenes, rex Pergami, et Rhodii Romanos juverunt. corrigé. 1. L’
homme
meurt ; nos ancêtres sont morts, vous et moi nous
oujours cachée. — 3. Les roses brillent, mais elles piquent. — 4. Les
hommes
craignent, désirent, s’affligent, se réjouissent.
— 2. Dieu est parfait ; il est très-bienfaisant. — 3. La nature de l’
homme
n’est pas parfaite ; le corps est mortel et fragi
èbre philosophe Romain, avait été très-riche et très-puissant. — 7. L’
homme
colère n’est pas toujours en colère. — 8. La Fort
la réputation de sage. — 10. Zaleucus passa chez les Locriens pour un
homme
très-prudent. — 11. L’Indien Calanus fut brûlé vi
ins. — 3. La politesse et l’affabilité du langage gagnent le cœur des
hommes
. — 4. Homère et Hésiode sont antérieurs à la fond
terre ; à cause des fruits, on la surnomme la mère ou la nourrice des
hommes
. version 9. De cœlo et sideribus. Cœli r
bon et le très-grand ; les poëtes le nomment le père des dieux et des
hommes
. Junon, sœur et épouse de Jupiter, était la reine
hamps est l’école de l’économie, de l’activité, de la justice. — 3. L’
homme
de bien est de la plus grande piété envers Dieu.
tion des machines de guerre. — 8. Les perroquets imitent la voix de l’
homme
. — 9. L’airain de Corinthe était très-renommé. —
issimus fuit. corrigé. 1. Dieu est plein de tendresse pour les
hommes
vertueux. — 2. Les bêtes sont privées de la raiso
me âge que Thémistocle. — 3. La recherche de la vérité est propre à l’
homme
. — 4. L’agitation de l’esprit est propre aux homm
ité est propre à l’homme. — 4. L’agitation de l’esprit est propre aux
hommes
. — 5. Les dents sont propres aux bêtes féroces, l
s féroces, les cornes aux bœufs, les ailes aux oiseaux, la raison aux
hommes
. — 6. Tout est commun entre amis. — 7. Le plaisir
mmes. — 6. Tout est commun entre amis. — 7. Le plaisir est commun aux
hommes
et aux bêtes. — 8. Cornélius Balbus était ami int
lbus était ami intime de César. — 9. La ville de Rome a produit peu d’
hommes
égaux à Métellus. — 10. Tacite a raconté des mort
e n’est pas accessible à la faveur. — 14. Le repos est nécessaire aux
hommes
fatigués. — 15. Il est nécessaire à un sénateur d
r. corrigé. 1. La nature humaine a de la pente au vice. — 2. L’
homme
de bien est toujours prêt à faire son devoir. — 3
oir qui convient à la vigne est bon également pour les arbres. — 6. L’
homme
est né pour la vertu. — 7. La nation des Gaulois
Sénonais était terrible ; elle paraissait née pour la destruction des
hommes
et la ruine des villes. — 8. Les Gètes étaient fa
hominibus plena sunt, amicis vacua. corrigé. 1. Le mérite des
hommes
supérieurs est digne d’imitation et non d’envie.
e de poëtes et de musiciens. — 15. Les palais des rois sont remplis d’
hommes
mais vides d’amis. § 132. Complément des comp
uverez personne qui vous aime plus que moi. — 13. Je ne connais aucun
homme
plus éloquent que Démosthène. — 14. Je ne connais
s aucun homme plus éloquent que Démosthène. — 14. Je ne connais pas d’
homme
plus emporté et plus médisant que vous. versi
nt que Dieu. — 2. Rien ne pousse plus facilement que le lin. — 3. Les
hommes
ressentent moins vivement les biens que les maux.
em evertit. corrigé. 1. Alcibiade fut le plus beau de tous les
hommes
de son temps. — 2. Divitiacus était le plus puiss
était la ville la plus célèbre de la Syrie. — 4. Servius Galba fut l’
homme
le plus éloquent de son temps. — 5. Démosthène fu
let fut un des sept sages. — 2. Entre toutes les espèces d’animaux, l’
homme
seul a la raison en partage. — 3. Darius, un des
avait servi de nourrice. Numa Pompilius, second roi de Rome, était un
homme
fort instruit du droit divin ; il aimait mieux la
’État passa ensuite aux mains de Servius Tullius, fils d’une captive,
homme
d’un caractère distingué, et d’une activité extrê
’insolence ne convient pas aux malheureux. — 13. La paix convient aux
hommes
, la colère aux bêtes farouches. — 14. Les dessein
is n’échappaient pas à Annibal. — 15. Dieu n’ignore aucune action des
hommes
. — 16. Un grand cœur convient à une grande fortun
ce. — 20. Chez les Germains, une chevelure rousse ne messied pas à un
homme
. version 30. 1. Philippus, Macedonum rex,
u empereur par l’armée. — 5. La convoitise et l’avarice aveuglent les
hommes
. — 6. Thémistocle rendit les Athéniens très-habil
rente, pythagoricien. — 10. Pythagore donna le nom de philosophes aux
hommes
amoureux de la sagesse. — 11. Les Romains appelèr
1. Les vignes se marient aux peupliers et aux ormeaux. — 12. Tous les
hommes
aiment la liberté, et haïssent l’état de servitud
r l’empire Romain. — 15. Mille genres de mort différents menacent les
hommes
. — 16. Il arrive souvent des malheurs aux gens de
m de Trinacrie ; elle fut ensuite surnommée Sicanie. — 17. Dieu fit l’
homme
et la femme : l’homme eut nom Adam, et la femme È
fut ensuite surnommée Sicanie. — 17. Dieu fit l’homme et la femme : l’
homme
eut nom Adam, et la femme Ève. version 34.
une grande fortune. — 11. Les vertus font l’ornement et la gloire des
hommes
. — 12. L’éloquence fait le plus bel ornement des
s. La plupart considérèrent le soleil et la lune comme des dieux. Les
hommes
qui avaient rendu service à l’humanité étaient él
— 8. Le sage méprise les voluptés relatives au corps. — 9. Il y a des
hommes
dont toutes les paroles et toutes les actions ten
— 5. Socrate fut jugé par l’oracle d’Apollon le plus sage de tous les
hommes
. — 6. Les biens de Crassus furent vendus par ses
ix qui n’est approuvé ni par le sénat, ni par le peuple, ni par aucun
homme
de bien. — 11. Bien des gens aiment les camps, et
d’autres ont besoin de frein. — 8. Antioche était autrefois pleine d’
hommes
très-instruits. — 9. Capoue renfermait une multit
es très-instruits. — 9. Capoue renfermait une multitude innombrable d’
hommes
très-courageux et d’excellents citoyens. — 10. Le
losophi superstitionem a religione separaverunt. corrigé. 1. L’
homme
de bien recevra de Dieu une récompense. — 2. Héro
e cherche la récompense d’une bonne action, non dans les discours des
hommes
, mais dans cette action elle-même. — 12. La crain
s dans cette action elle-même. — 12. La crainte des lois détourne les
hommes
du crime. — 13. Les plaisirs détournent l’âme de
igulus et Scipion Nasica se démirent du consulat. — 5. La nature de l’
homme
est composée d’une âme et d’un corps. — 6. Tout l
egatos, tantummodò ipsi liberisque vitam petens. corrigé. 1. L’
homme
reconnaissant se souvient des bienfaits. — 2. L’â
r crime de sacrilége. — 8. Les Athéniens condamnèrent à mort Socrate,
homme
très-innocent. — 9. Dans une fable de Phèdre, un
is encore j’en rougis. — 4. Les Romains se lassèrent des rois. — 5. L’
homme
bon a pitié du prochain. — 6. Le sage ne se plain
nseigna l’agriculture aux mortels, et adoucit les mœurs farouches des
hommes
. C’est pourquoi les poëtes ont donné à ce temps-l
igé. 1. Les racines des plantes sont adhérentes à la terre. — 2. L’
homme
de bien s’attachera à la justice et à la probité.
aissance des astres. — 11. Circé, fille du Soleil, métamorphosait les
hommes
en bêtes sauvages. — 12. La nymphe Aréthuse fut c
s, Pœnis, Pyrrho dimicavit. corrigé. 1. Un poëte a comparé les
hommes
insensés à des enfants. — 2. La Mésie touche à la
annonie. — 3. On aime la gravité jointe à la modestie. — 4. Aristote,
homme
d’un profond génie, a joint la prudence à l’éloqu
it merveilleusement approprié aux vices de Néron. — 7. La nature de l’
homme
diffère de celle des autres animaux. — 8. Souvent
aux. — 2. L’honneur est plus précieux que la vie. — 3. La nature de l’
homme
est supérieure à celle des bêtes. — 4. Zeuxis sur
it promis l’empire. — 11. La Providence de Dieu veille sur la vie des
hommes
. version 56. 1. Medicus morbum providet, i
re a plus de sollicitude pour son fils que le fils lui-même. — 9. Les
hommes
croient volontiers ce qu’ils désirent. — 10. Le t
conduite des princes est imitée avec empressement par la plupart des
hommes
. — 9. Les foudres de Jupiter étaient fabriquées p
iter étaient fabriquées par les Cyclopes. — 10. Dans l’adversité, les
hommes
se souviennent de Dieu, ils ont recours à Dieu ;
é. Le chien. Le chien est de tous les animaux le plus fidèle à l’
homme
. Seul il connaît son maître, seul il se souvient
hien reconnut aussitôt et caressa son maître. Aucun animal, excepté l’
homme
, n’a meilleure mémoire ; mais le chien se souvien
pas permis de mourir. — 7. Être exempt de faute paraît au-dessus de l’
homme
. — 8. L’étude des arts libéraux adoucit les mœurs
. Darius, roi de Perse, résolut d’attaquer les Scythes. — 8. Tous les
hommes
ne savent pas s’acquitter d’un bienfait. — 9. Sav
il savait tout supporter plus facilement que le retard. — 12. Marius,
homme
nouveau, n’osait pas demander le consulat. — 13.
. — 17. Je ne me suis jamais repenti d’avoir dit la vérité. — 18. Les
hommes
ne rougissent pas de faire la guerre et de verser
struire. — 2. Je veux être reconnaissant et passer pour tel. — 3. Les
hommes
de cœur doivent être amis de la vérité. — 4. Rome
peut être appelée la commune patrie des nations. — 5. Nul d’entre les
hommes
ne peut être un vrai sage. — 6. Il peut y avoir s
— 6. Il peut y avoir sûreté, mais non sécurité pour le crime. — 7. L’
homme
honnête, sage et courageux ne peut être malheureu
de la différence entre la colère et l’habitude de la colère, entre un
homme
ivre et un ivrogne, entre un homme qui craint et
l’habitude de la colère, entre un homme ivre et un ivrogne, entre un
homme
qui craint et un homme craintif : un homme en col
e, entre un homme ivre et un ivrogne, entre un homme qui craint et un
homme
craintif : un homme en colère peut n’être pas col
re et un ivrogne, entre un homme qui craint et un homme craintif : un
homme
en colère peut n’être pas colère ; un homme colèr
et un homme craintif : un homme en colère peut n’être pas colère ; un
homme
colère peut quelquefois n’être pas en colère.
érités, nous devons avoir recours aux conseils de nos amis. — 11. Les
hommes
doivent se tenir en garde contre la passion de la
vre. — 2. La rhétorique est l’art de bien dire. — 3. L’orateur est un
homme
de bien, qui a le talent de la parole. — 4. Les G
de voir l’Océan, et d’atteindre les bornes du monde. — 7. Beaucoup d’
hommes
ont la passion de faire la guerre. — 8. Saturne l
r écrire. — 13. L’action du vent est propre à allumer le feu. — 14. L’
homme
paraît né pour souffrir. — 15. Certains jeux ne s
m etiam profundere (1) pro patriâ parati sunt. corrigé. 1. Les
hommes
sont poussés par leur intérêt à s’instruire. — 2.
erse, pour étudier les usages et la religion de ces peuples. — 8. Les
hommes
courageux sont prêts à prodiguer pour la patrie n
iste à fuir les voluptés des sens. — 4. Les bêtes de somme aident les
hommes
à cultiver la terre. — 5. Nerva rendit un grand s
Italiâ prosperè gestas. corrigé. 1. Le monde créé, Dieu fit l’
homme
. — 2. Les grues dorment la tête cachée sous l’ail
ses ravages, l’avarice n’avait pas encore exposé aux flots la vie des
hommes
, et, les rateaux restant oisifs, la terre produis
èrent alors à confier des semences aux sillons, la terre refusant aux
hommes
les aliments accoutumés. En troisième lieu vint l
aliments accoutumés. En troisième lieu vint le siècle d’airain : les
hommes
commencèrent à mener une vie plus déréglée ; car
rcher des richesses. En outre la terre, auparavant commune à tous les
hommes
, fut séparée par des bornes et des limites, et l’
mes, lui dit-il, non contre les enfants sans défense, mais contre les
hommes
armés. Nous avons appris à faire la guerre non mo
mel est situé entre la Judée et la Syrie. — 4. Chez les Germains, les
hommes
avaient droit de vie et de mort sur leurs femmes
va comme son propre fils, Servius Tullius, né d’une esclave. — 6. Les
hommes
les plus vaillants et les plus braves soldats sor
se flétrit par la maladie ou par l’âge. — 2. Nous mesurons les grands
hommes
à la vertu, et non à la fortune. — 3. La nature a
avec convenance, avec précision, avec éclat. — 8. C’est le propre des
hommes
courageux, magnanimes et patients, de supporter l
vec constance. — 9. Les Perses faisant invasion en Grèce, trois cents
hommes
d’élite, envoyés avec Léonidas, roi de Sparte, oc
retira de devant Zama, qu’il assiégeait. — 6. Il peut sortir un grand
homme
d’une pauvre cabane. — 7. Le soldat qui abandonne
ntioche, lieu célèbre, ville autrefois populeuse, riche, et remplie d’
hommes
très-instruits. — 2. César arriva à Marseille, vi
eu un séjour plus honoré. — 3. A quel degré de folie en viennent les
hommes
enflammés par les passions ? — 4. Il faut tenir t
tenir tête à l’audace des méchants. — 5. Le dauphin n’a pas peur de l’
homme
; il va au-devant des navires. — 6. Personne n’os
tes les étoiles, la lune est la plus rapprochée de la terre. — 9. Les
hommes
bienfaisants sont à une très-petite distance de l
ant la mort imprévue de ce personnage : « O trompeuses espérances des
hommes
! ô fragilité de la fortune ! ô vanité de nos eff
nos efforts ! » — 2. Tibère s’écria un jour en sortant du sénat : « O
hommes
faits pour la servitude ! » — 3. O courage, ô gra
main ! ô peuple digne de l’empire du monde, digne de l’admiration des
hommes
et de la faveur des dieux ! — 4. Les Numantins, a
égea Olynthe et s’en empara. — 3. Le dauphin est un animal qui aime l’
homme
; il n’en a pas peur. — 4. L’envie est partout ;
iderunt. — 20. Prodesse nter se homines possunt. corrigé. 1. L’
homme
de cœur s’expose résolûment à la mort pour son pa
Le consul Brutus et Aruns, fils de Tarquin, s’entretuèrent. — 20. Les
hommes
peuvent se rendre service. version 111. Zop
grande facilité. — 5. Il est insensé celui qui confie sa défense à un
homme
pervers. — 6. Il faut regarder comme courageux et
pion et Manlius. — 5. J’imite qui je peux, et non qui je veux. — 6. L’
homme
de bien rend service à qui il peut, et ne nuit à
es célestes, dont l’ordre est éternel, ne peuvent être l’ouvrage de l’
homme
. — 4. Les vieillards se souviennent de toutes les
vieillesse, a fait parler Caton, qui fut à peu près, en son temps, l’
homme
le plus âgé et le plus prudent. — 12. Les statues
n opere qui labor, quæ sedulitas ! corrigé. 1. Qui de tous les
hommes
fut plus savant qu’Aristote ? — 2. Qui peut préfé
ous les hommes fut plus savant qu’Aristote ? — 2. Qui peut préférer l’
homme
injuste au juste, l’impie à l’homme religieux ? —
istote ? — 2. Qui peut préférer l’homme injuste au juste, l’impie à l’
homme
religieux ? — 3. Qui des orateurs mettrez-vous au
érieur à la raison ? — 7. Quoi de plus vil, de plus méprisable, qu’un
homme
efféminé ? — 8. Quoi de plus doux qu’un loisir em
s bienfaits ? Quelle est celle qui ne méprise, qui ne déteste pas les
hommes
orgueilleux, malfaisants, cruels, ingrats ? — 14.
réduites en son pouvoir ! quels travaux elle a accomplis ! — 15. Quel
homme
qu’Achille ! — 16. Quelle n’est pas la beauté de
qui a fait une guerre cruelle en Italie ? Les Carthaginois. — 2. Les
hommes
naviguent, ils font la guerre : malheureux, que c
? De ceux qui sont plus funestes qu’agréables. — 12. Qu’est-ce que l’
homme
? Un corps faible et fragile, nu, par lui-même sa
— 11. Les bêtes ne supportent-elles pas le froid, la faim ? — 12. Les
hommes
sont-ils heureux par les richesses ou par la vert
s paraît-elle produire ces choses pour les bêtes sauvages ou pour les
hommes
? § 180. Manière de commander et de défendre.
irement en servitude, on lui percera l’oreille. Celui qui aura tué un
homme
sera puni de mort. Que celui qui aura frappé son
consecrabant. corrigé. Sur les superstitions des païens. Ces
hommes
, au cœur aveugle et endurci, adoraient les élémen
nus, surpassait en courage, non-seulement les femmes, mais encore les
hommes
. — 4. L’Indus ne nourrit pas seulement des crocod
e Nil, mais encore des dauphins. — 5. Les Carthaginois immolaient des
hommes
comme victimes. — 6. Cicéron aimait Atticus comme
traduire, soit du grec en latin, soit du latin en grec. — 10. Que les
hommes
recherchent la vertu. — 11. Alcibiade avait et un
re, cependant c’est une gloire que tu partages avec un grand nombre d’
hommes
de cœur. § 183. Conjonctions qui gouvernent l
quoiqu’elle fût défendue par le génie d’Archimède. — 2. Il y a eu des
hommes
sur la terre avant que Vulcain, Bacchus, Apollon
corrigé. 1. Je considère comme le meilleur et le plus parfait des
hommes
, celui qui pardonne aux autres comme s’il péchait
comme s’il ne pardonnait à personne. — 2. Xerxès envoya quatre mille
hommes
armés à Delphes, pour piller le temple d’Apollon,
s, il fut pour cette raison foudroyé par ce dieu. — 13. A Athènes, un
homme
très-instruit, ayant reçu à la tête un coup de pi
is de sentences des philosophes, et par ses liaisons intimes avec des
hommes
très-savants, qui vécurent avec lui dans la plus
i l’intelligence, la foi, la vertu, la concorde se rencontrent dans l’
homme
, d’où ces choses ont-elles pu descendre sur la te
bien du mal, si ce n’est la sage ? — 11. Que fera dans les ténèbres l’
homme
qui ne craint rien, si ce n’est d’avoir un témoin
lais, de peur de tomber vivant entre les mains de ses ennemis. — 6. L’
homme
de bien aime mieux périr, pour ne pas nuire, que
cisset. corrigé. Sur Archimède. Archimède de Syracuse fut un
homme
unique comme observateur du ciel et des astres. I
ignoré à jamais le monument du plus ingénieux de ses citoyens, si un
homme
d’Arpinum ne le lui avait révélé. Version 142
11. A l’approche des Gaulois, une voix plus éclatante que celle d’un
homme
avait annoncé aux Romains que les Gaulois approch
en expiation de ses crimes. — 4. L’Écriture sainte nous apprend que l’
homme
a été le dernier ouvrage de Dieu, et qu’il a été
ra arrivé. Songeons enfin que le corps des gens de cœur et des grands
hommes
est mortel, tandis que les beaux mouvements de l’
ant. corrigé. 1. L’orateur Antonius disait avoir vu beaucoup d’
hommes
diserts, mais pas un seul éloquent. — 2. Si je n’
ngt-quatrième année, prit l’engagement d’y aller. — 7. La plupart des
hommes
choisissent de préférence pour amis ceux dont ils
n ces termes contre ceux qui favorisaient Verrès : « Vous haïssez les
hommes
actifs, vous dédaignez la frugalité, vous méprise
. corrigé. 1. Il est évident que Dieu prend soin de la vie des
hommes
. — 2. Il convient que tous les hommes qui délibèr
e Dieu prend soin de la vie des hommes. — 2. Il convient que tous les
hommes
qui délibèrent sur les affaires publiques soient
n qu’Aristée régna en Arcadie, et que le premier il fit connaître aux
hommes
l’usage des abeilles et du miel, et celui du lait
rder avec dédain les injures et les offenses. — 13. Il est facile à l’
homme
d’être juste. — 14. Il n’était pas permis à un pa
omain de devenir tribun du peuple. — 15. La nature a donné à tous les
hommes
les moyens d’être heureux. version 155. De
oujours triomphé. — 8. Les poëtes ont dit que Prométhée avait fait un
homme
avec de l’argile, ce qui signifie que Prométhée,
gile, ce qui signifie que Prométhée, le premier, façonna l’image d’un
homme
avec une argile grasse et molle, et qu’il inventa
immolavit. corrigé. Le Déluge. Dieu, irrité de la malice des
hommes
, qui avait dépassé toutes les bornes, avait résol
es bornes, avait résolu d’anéantir le genre humain. Mais Noé était un
homme
juste ; l’innocence de sa vie le déroba à la sent
dieux ne peuvent être apaisés à moins qu’on ne leur donne la vie d’un
homme
en échange de celle d’un autre homme ; et ils se
qu’on ne leur donne la vie d’un homme en échange de celle d’un autre
homme
; et ils se servent, pour ces sacrifices, du mini
le, dont le corps est fait d’osier ; ils en remplissent l’intérieur d’
hommes
vivants, ils y mettent le feu, et ces malheureux
runt ab eo ut recederet. corrigé. 1. Il arrive souvent que des
hommes
d’une humble origine s’élèvent au plus haut rang.
oble jeune homme paya de sa tête une valeur trop bouillante. — 5. Les
hommes
instruits sont dignes que nous discutions avec eu
s à ce qu’aucune de mes actions puisse être justement blâmée. — 10. L’
homme
vertueux se gardera bien d’imiter jamais les gens
s ne revinssent à la ville que lorsqu’ils seraient parvenus à l’âge d’
hommes
. version 169. Sequitur de Lycurgi legibus.
A Athènes, il était défendu à l’avocat d’exciter les passions. — 8. L’
homme
de bien ne peut s’empêcher d’agir comme il agit.
près l’avoir délivrée. — 5. Je ne suis pas surpris que tant de grands
hommes
se soient fait un plaisir des travaux champêtres.
disant que la maladie était cause qu’il ne comparaissait pas. — 4. L’
homme
pense qu’il n’y a rien de plus beau que l’homme ;
araissait pas. — 4. L’homme pense qu’il n’y a rien de plus beau que l’
homme
; cela fut cause que certains philosophes attribu
ilosophes attribuèrent à Dieu la forme humaine. — 5. Presque tous les
hommes
admettent qu’il y a un Dieu ; c’est une puissante
étaient immortelles. — 8. La nature nous ordonne de faire du bien aux
hommes
; qu’ils soient libres ou esclaves, qu’importe ?
le crime et la vertu, si l’on n’attache aucune importance à ce qu’un
homme
soit un Aristide ou un Phalaris, un Caton ou un C
rigé. 1. L’enfant ignore s’il fait mal. — 2. Attus Navius était un
homme
consommé dans la science des augures. Le roi Tarq
seule, je doute si je ne mettrai pas Thrasybule au-dessus de tous les
hommes
. version 179. 1. Alcibiadis nescio utrùm b
. C’est une question de savoir si la sagesse suffit ou non à rendre l’
homme
heureux. — 6. Les anciens philosophes ont douté s
elle cause ramène le jour. — 6. On demandait à Anaxagore quel était l’
homme
heureux : « Ce n’est, répondit-il, aucun de ceux
gouverner les navires qui dépassent certaines dimensions. — 13. Si un
homme
doute que Dieu existe, je ne vois pas ce qui l’em
la prendre pour guide dans les leçons qu’il lui donne. — 15. Tous les
hommes
sont attachés au sol natal par je ne sais quel ch
it ? — 2. Agamemnon, ce fameux chef des Grecs, souhaitait d’avoir dix
hommes
semblables à Nestor ; il ne doutait pas que Troie
nd respect. — 2. On se moque de ceux qui font de mauvais vers. — 3. L’
homme
sage ne punit jamais parce qu’on a péché, mais af
gent ou de gloire. — 18. [illisible chars][texte coupé]n a trouvé des
hommes
prêts à sacrifier leur vie pour [illisible chars]
, le plus cruel, je ne dirai pas seulement des rois, mais de tous les
hommes
et même des bêtes féroces, se montra digne d’ouvr
chrétien ; en effet, le vice est toujours hostile à la vertu, et les
hommes
vertueux sont considérés par les méchants comme d
anie. Ils possèdent cent villages, dont chacun met tous les ans mille
hommes
armés en campagne. Les autres restent dans leurs
ce qui développe leur force par un exercice continuel, et produit des
hommes
d’une stature colossale. Ils sont parvenus à s’ac
Dieu sont diverses et ne s’accordent pas entre elles. — 3. Lorsqu’un
homme
irrité revient à lui, il tourne alors sa colère c
, vint demander à l’oracle d’Apollon Pythien s’il y avait au monde un
homme
plus heureux que lui. — 8. Léonidas aima mieux mo
voir, vivent dans un poste élevé, leurs actions sont sues de tous les
hommes
. — 6. Sylla était très-violent dès que le sang lu
araissait être seul digne de monter sur la scène, et en même temps un
homme
tel, qu’il paraissait digne de n’en approcher jam
paraissait digne de n’en approcher jamais. — 11. Je ne vous crois pas
homme
à croire que les Cyclopes aient fabriqué des foud
s. — 13. Épicure a pensé que les dieux avaient la même figure que les
hommes
. — 14. Carthagène fut prise par Scipion le même j
leurs sillons en aussi bon ordre que leurs camps. — 16. La faveur des
hommes
incline ordinairement du même côté que la fortune
. 1. Souvenons-nous qu’il faut observer la justice même envers les
hommes
de la dernière condition — 2. La nécessité est un
respirer sans crainte. — 9. On demandait à Thalès si les actions des
hommes
échappaient à l’œil de Dieu : «Pas même leurs pen
Chez les Germains, les femmes ne portent pas un autre costume que les
hommes
, si ce n’est qu’elles s’habillent plus souvent d’
iate ; ni l’un ni l’autre ne fut envoyé dans cette province. — 7. Les
hommes
ont besoin l’un de l’autre. — 8. Pétréius et Juba
Juba se battirent, et périrent par la main l’un de l’autre. — 9. Les
hommes
ont plus d’esprit les uns que les autres. — 10. A
onneur rare dans toute autre guerre) fut gagnée par le bras d’un seul
homme
. § 213. Pronoms interrogatifs. version
laissa pas en mourant de quoi rembourser la dot de sa femme. — 10. Un
homme
s’est-il une fois parjuré, on ne le croit plus da
emeritatem defenderent. corrigé. 1. Il n’a encore existé aucun
homme
dont la vertu ne fût altérée par le mélange d’auc
a vertu ne fût altérée par le mélange d’aucun défaut. — 2. Quel est l’
homme
qui ne veuille pas paraître bienfaisant ? — 3. Il
i qui pleurait alors. — 6. Cinna fit couper la tête à Marc Antoine, l’
homme
le plus éloquent qu’on ait jamais entendu. — 7. S
ilité, bâtit un théâtre, ouvrage le plus considérable que la main des
hommes
ait jamais élevé. — 8. La vertu est la seule chos
s rendre égaux aux dieux. — 9. Il y eut Grèce dans le même temps sept
hommes
qui passaient pour sages et en portaient le nom.
our sages et en portaient le nom. — 10. On trouve plus facilement des
hommes
qui s’offrent spontanément à la mort, que des hom
s facilement des hommes qui s’offrent spontanément à la mort, que des
hommes
qui supportent patiemment la douleur. — 11. Chez
andir aussi longtemps qu’il vit. — 10. Socrate pensait que, tel est l’
homme
, tel est son langage ; il croyait que le chemin l
ut aux périls de mes amis. — 9. La grandeur d’âme convient à tous les
hommes
, quels qu’ils soient ; en effet, quoi de plus gra
par où ils ont passé, quelque longs qu’ils soient. — 11. Puisque tout
homme
peut posséder la richesse, quelque indigne qu’il
mort d’un pas assuré. — 14. Nous louons et nous mettons au nombre des
hommes
heureux celui qui, quelque peu de temps que la na
se fait bien des choses à Rome. — 4. Il ne peut arriver aucun mal à l’
homme
de bien. — 5. Il se voit en Égypte des choses mer
ui adoucit la douleur, c’est le temps. — 7. Ce qui doit détourner les
hommes
de l’injustice, c’est la nature et non le châtime
celle de courage. Mille soldats, j’en suis sûr, pourvu qu’ils fussent
hommes
et à jeun, pouvaient surprendre et accabler dans
es qu’il avait eu à combattre en Asie, et qu’en Italie, c’étaient des
hommes
. Cet invincible Alexandre aurait eu affaire à des
, ayant entendu au théâtre des vers de Virgile, se leva comme un seul
homme
, et rendit à Virgile, qui se trouvait par hasard
i, c’était cependant contre lui seul qu’elle était dirigée. Ainsi cet
homme
qui avait si bien mérité de son pays n’eut que le
rte que le sénateur Cœlius, malade à Plaisance, fut assassiné par des
hommes
armés, et qu’ils ne parvinrent à le blesser qu’ap
’on ne croit due qu’à la vertu. — 10. La pensée n’est accordée qu’à l’
homme
. — 11. Il ne manqua à Eumène que la noblesse de l
ent. — 7. On vit fort bien de peu. — 8. La Grèce a produit beaucoup d’
hommes
remarquables. — 9. Que de maux a soufferts Ulysse
te mille Perses ; du côté des Macédoniens on eut moins de trois cents
hommes
à regretter. — 15. Auguste ne dormait pas plus de
recherché. — 6. La mort seule révèle combien est chétif le corps de l’
homme
. — 7. On ne pourra jamais louer assez dignement l
combien la politesse et l’affabilité est propre à gagner le cœur des
hommes
. — 3. On ne peut douter que les choses les plus j
a malhonnête, parce qu’il trompera. Si, d’un autre côté, il trouve un
homme
qui croie vendre du laiton, quand c’est de l’or,
nsidéré comme une partie de la philosophie ; c’est Hippocrate de Cos,
homme
illustre et par son talent et par son éloquence,
s les siècles, il s’est rencontré moins [illisible chars][texte coupé]
hommes
qui aient triomphé de leurs passions que [illisib
’avaient mé[illisible chars][texte coupé]ontenté en quelque chose ? O
homme
digne de mille [illisible chars][texte coupé]orts
La perfidie cause autant de mal parmi [illisible chars][texte coupé]s
hommes
que la bonne foi y produit de bien. — 11. Le croc
gros que ceux de [illisible chars][texte coupé]oie. — 12. Il y a des
hommes
aussi rapaces que les [illisible chars][texte cou
ommes aussi rapaces que les [illisible chars][texte coupé]ps. — 13. L’
homme
meurt autant de fois qu’il [illisible chars][text
mmandé. — 2. Niobé eut sept fils et autant de filles. — 3. Pythagore,
homme
d’un esprit pénétrant, a calculé qu’il y avait, d
gent que qui que ce soit. — 5. Je vous respecterai toujours autant qu’
homme
du monde. — 6. Titus respecta le bien d’autrui au
ant qu’homme du monde. — 6. Titus respecta le bien d’autrui autant qu’
homme
du monde. — 7. Autant l’entrée de Xerxès en Grèce
teux et humiliant. — 8. Autant la cruauté inspire de haine à tous les
hommes
, autant la clémence leur inspire d’amour. — 9. Au
in et retors, plus on inspire d’aversion et de défiance. — 9. Plus un
homme
a besoin d’assistance, plus on doit le secourir d
eune. Quelques anciens pensent que le mieux qui puisse arriver à l’
homme
, c’est incontestablement de ne pas naître ; et qu
piété filiale, le plus grand bien que la divinité puisse accorder à l’
homme
; on ajoute qu’après avoir soupé avec leur mère,
r, ils le prièrent de leur donner ce qu’il y avait de meilleur pour l’
homme
. Apollon leur fit entendre qu’à trois jours de là
st un mal si petit, que le courage en triomphe sans peine. — 7. Aucun
homme
n’est si âgé, qu’il ne se flatte de pouvoir vivre
retenir de se frapper lui-même, tant son repentir fut vif ! — 3. Quel
homme
est assez malheureux pour n’avoir jamais éprouvé
eureux pour n’avoir jamais éprouvé la munificence de Dieu ? — 4. Quel
homme
est assez grand pour que la fortune ne puisse le
ps ferait défaut plus tôt que la matière. — 2. Il fut un temps où les
hommes
habitaient la campagne, et n’avaient pas de ville
elle fut, après trois consulats et autant de triomphes, la fin de cet
homme
si respecté et si illustre, qui avait soumis l’un
lui d’abord un être raisonnable plutôt qu’un animal muet, ensuite un
homme
plutôt qu’une femme, un Grec plutôt qu’un barbare
y a-t-il en cela ? N’y a-t-il pas eu dans les autres pays beaucoup d’
hommes
d’esprit et de savoir ? Ne croyons-nous pas qu’il
effet, ce n’est pas le lieu, ce ne sont pas les murs dans lesquels un
homme
est venu au monde, qui lui donnent la sagesse. De
général à opposer à Scipion. — 3. La mort n’est pas à craindre pour l’
homme
de cœur. — 4. Les ignorants louent des choses qui
osthène l’emporte en éloquence sur Cicéron. — 6. A ne pas mentir, les
hommes
sont quelquefois bien méchants. — 7. Il ne restai
. — 9. A considérer l’éternité, la vie est bien courte, même chez les
hommes
à qui elle a été le plus largement mesurée. §
o dimicavit. corrigé. 1. Dans les spectacles de gladiateurs, l’
homme
était égorgé pour le plaisir de l’homme. — 2. Nér
spectacles de gladiateurs, l’homme était égorgé pour le plaisir de l’
homme
. — 2. Néron se dépouilla de tout respect pour sa
tait l’honnêteté sur le visage et l’impudence dans le cœur. — 5. Tout
homme
est pour lui-même un juge partial. — 6. Les Romai
us. corrigé. 1. Il est à croire que le monde a été crée pour l’
homme
. — 2. Les Bretons ne croyaient pas que la religio
’écrire des choses dignes d’être lues ; et comme les plus heureux des
hommes
, ceux qui ont réuni ces deux avantages. — 8. Céli
rsonnage une attache de moins qu’il ne fallait ; que le lendemain cet
homme
, fier de voir corrigé ce qu’il avait critiqué la
t en effet avec tant d’ardeur, que l’on aurait cru voir d’un côté des
hommes
, et de l’autre de vils troupeaux. Les Perses vain
légitime, ne manquez pas d’y joindre des consolations. — 3. Lorsqu’un
homme
atteint d’une maladie dangereuse est agité par le
ntre la Grèce, projetée par son père. — 8. Ce fut longtemps parmi les
hommes
une question vivement débattue, de savoir si c’es
e Caton Socrate lui-même, bien qu’Apollon l’ait jugé le plus sage des
hommes
; en effet, on vante les paroles de celui-ci, et
’elle a rendus à l’humanité, qu’elle est dédaignée par la plupart des
hommes
, et même blâmée par un grand nombre. — 6. Peu s’e
le consulat de Cicéron et d’Antonius. — 6. Il ne peut se faire que l’
homme
vertueux soit malheureux. — 7. Souvent les petite
en font comprendre de grandes. — 8. Toute vertu nous fait chérir les
hommes
dans lesquels elle paraît se trouver. — 9. August
avec les expressions d’aujourd’hui ; et que ce mot, écrit par César,
homme
d’esprit et de goût, soit toujours gravé dans ta
d’effacer le souvenir de ce qu’il avait fait dans sa jeunesse. — 4. L’
homme
ne doit avoir rien tant à cœur que d’être utile à
avait été l’instigateur de cette défection. — 3. Quand on retient un
homme
malgré lui, on l’excite à sortir. — 4. Titus renv
aux blessures mêmes le sang du premier ennemi qu’ils ont tué. Plus un
homme
a tué d’ennemis, plus il est considéré parmi eux
i avait souri, il retourne à la boutique, et se dit : « Pour toi, cet
homme
n’est pas mort ; paie-lui ce que tu lui dois. » E
euple, dans le grand cirque de Rome, le spectacle d’un grand combat d’
hommes
contre des animaux. Une multitude de bêtes féroce
e le chien qui flatte son maître ; il se serre contre le corps de cet
homme
à demi-mort de frayeur ; il lui lèche doucement l
ardit peu à peu à lever les yeux sur le lion. Alors vous eussiez vu l’
homme
et le lion se réjouir, se féliciter, comme des am
aient en tous lieux : « Voilà le lion qui a donné l’hospitalité à un
homme
, voilà l’homme qui a servi de médecin à un lion.
ieux : « Voilà le lion qui a donné l’hospitalité à un homme, voilà l’
homme
qui a servi de médecin à un lion. » version
. Comment on doit vivre avec ses amis. Regarder comme son ami un
homme
à qui l’on ne se fie pas autant qu’à soi-même, c’
suivre l’amitié, et le jugement la précéder. Examinez mûrement si un
homme
mérite d’être admis dans votre amitié ; lorsque v
c pauperes existimandi sunt. corrigé. La vraie richesse. Les
hommes
ne comprennent pas quel trésor c’est que l’économ
a magnificence de son palais, et soutenir qu’il n’y avait jamais eu d’
homme
plus heureux : « Eh bien, Damoclès, lui dit-il, p
ée des mets les plus exquis. Damoclès se trouvait le plus heureux des
hommes
. Mais, au milieu de cet appareil, le tyran fit su
vis, montré par là assez clairement qu’il n’y a pas de bonheur pour l’
homme
qui vit sans cesse sous le coup de la terreur ?
r. corrigé. On reconnaît Dieu à ses œuvres. S’il y avait des
hommes
qui eussent toujours habité sous la terre, sans s
passif les verbes qui n’ont pas de passif en latin. (1). On appelait
hommes
nouveaux, à Rome, ceux dont la famille n’avait ja
s, mais indestructible, et que nulle force ne déracinera du cœur de l’
homme
, élève ses réclamations par la voix des Portalis,
), Voltaire s’est retiré à Cirey ; il y écrit les sept Discours sur l’
Homme
, il y prépare le Siècle de Louis XIV. C’est la pa
eau style ne s’éloignait-il pas du caractère de notre langue ? Un des
hommes
de notre siècle, qui savait le mieux le français
son d’être et leur vérité. Comment nier théoriquement la liberté de l’
homme
et la rétablir dans l’ordre pratique des faits ?
ablir dans l’ordre pratique des faits ? Comment, après avoir réduit l’
homme
à n’être qu’une machine soumise à la servitude de
erres ne put décourager de ses rêves de paix perpétuelle, « un de ces
hommes
, dit encore Villemain, doux et opiniâtres, qui su
orruption ; et, dans l’effort même de Vauvenargues pour réhabiliter l’
homme
, jusque là en disgrâce chez tous ceux qui pensent
elà de son droit et de sa force ; il a mal jugé la nature morale de l’
homme
et les conditions de l’état social. Ses idées, co
pensée originale, dominante du dix-huitième siècle, la croyance que l’
homme
, la vérité et la société sont faits l’un pour l’a
éâtre cette voix de l’humanité qui retentit toujours dans le cœur des
hommes
assemblés. Par la nature même des choses, la miss
ne, à perfectionner les mœurs sociales et à former insensiblement des
hommes
nouveaux par des lois nouvelles. » Telle est auss
quelqu’un, je lui dirai : Les théâtres sont les écoles primaires des
hommes
éclairés et un supplément à l’éducation publique2
’un peuple n’abdique jamais impunément entre les mains d’un seul, cet
homme
eût-il au front la marque du génie. Mais la quest
lomnier, ce n’est pas lui, certes, qui la réhabilitera. Mais c’est un
homme
de goût, de tact, de sens exact et rigoureux, qui
est là une question délicate, et qu’il est prudent de réserver. « Les
hommes
et les affaires ont leur point de perspective, a
ce ; la responsabilité morale niée scientifiquement au cœur même de l’
homme
et à l’origine de tous ses actes ; le droit de pu
ation du bien-être et le perfectionnement de la race, unique but de l’
homme
en dehors des chimères transcendantes, condamnées
s devenu la peinture violente, brutale, ou froidement impassible de l’
homme
, mais de l’homme livré au fatalisme de ses instin
ure violente, brutale, ou froidement impassible de l’homme, mais de l’
homme
livré au fatalisme de ses instincts ? Des success
une place excessive, comme si c’était seulement dans les misères de l’
homme
physique qu’il fallût désormais chercher le secre
acun des arts, on le verrait, au contact d’une doctrine qui abaisse l’
homme
, a reçu des atteintes sérieuses. Serait-il vrai q
e l’instruction. Si l’instruction n’avait pour but que de former l’
homme
aux belles-lettres et aux sciences ; si elle se b
our lesquelles nous sommes nés. Pour peu qu’on examine la nature de l’
homme
, ses inclinations, sa fin, il est aisé de reconna
dans cette variété infinie de fonctions qui partagent et occupent les
hommes
, les emplois que l’Etat a le plus d’intérêt de vo
nt et dans la félicité publique. Or, c’est la vertu seule qui met les
hommes
en état de bien remplir les postes publics. Ce so
ui donnent le prix aux autres, et qui, en faisant le vrai mérite de l’
homme
, le rendent aussi un instrument propre à procurer
rudition, si elle est sans probité. Ils préfèrent l’honnête homme à l’
homme
savant ; et en instruisant les jeunes gens de ce
te la postérité. Mais Platon demandait si l’on pouvait nommer un seul
homme
, citoyen ou étranger, esclave ou libre, à commenc
opres enfants, que Périclès eût rendu par ses soins plus sage et plus
homme
de bien. Il remarquait très judicieusement qu’il
èce de raison naturelle perfectionnée par l’étude. En effet, tous les
hommes
apportent avec eux en naissant les premiers princ
en faut dire autant du goût, dont nous parlons ici. Presque tous les
hommes
en ont en eux-mêmes les premiers principes, quoiq
t le goût, il ne périt pas entièrement. Il en reste toujours dans les
hommes
des points fixes, gravés au fond de leur esprit,
té, le devoir de l’aumône, l’égalité des hommes54. Les vrais grands
hommes
. Le bonheur ou la témérité ont pu faire des hé
pu faire des héros ; mais la vertu toute seule peut former de grands
hommes
; il en coûte bien moins de remporter des victoir
et toute la force de la raison humaine se fut épuisée pour rendre les
hommes
vertueux. Si les Socrate et les Platon n’avaient
’eussent pas entrepris en vain de régler les mœurs et de corriger les
hommes
par la force seule de la raison, l’homme aurait p
es mœurs et de corriger les hommes par la force seule de la raison, l’
homme
aurait pu faire honneur de sa vertu à la supérior
sophie, à essayer d’en former à peine un dans chaque siècle parmi les
hommes
; elle en a peuplé les villes, les empires, les d
, au milieu des places publiques, elle a prêché la sagesse à tous les
hommes
. Ce n’est pas seulement parmi les peuples les plu
l fallait que la véritable sagesse pût devenir la sagesse de tous les
hommes
. Que dirai-je ? Sa doctrine était insensée en app
et les Césars devinrent ses disciples ; elle seule vint apprendre aux
hommes
que la chasteté, l’humilité, la tempérance, pouva
ses désirs un frein de la règle même ; voyant autour de lui tous les
hommes
prêts à servir à ses passions, et ne se croyant f
n’a rien qui lui ressemble moins que l’orgueil. Aussi les plus grands
hommes
, et les plus grands rois, ont toujours été les pl
tout commerce, comme s’ils n’avaient pas été dignes de se montrer aux
hommes
, ou que des hommes faits comme eux n’eussent pas
e s’ils n’avaient pas été dignes de se montrer aux hommes, ou que des
hommes
faits comme eux n’eussent pas été dignes de les v
n le nom de grand, quand on ne sait pas même sentir ce que valent les
hommes
? Il est vrai que souvent c’est l’humeur toute se
ion. L’immortalilé de l’âme. Si tout doit finir avec nous, si l’
homme
ne doit rien attendre après cette vie, et que ce
t-ils toujours un fond d’ennui et de tristesse dans notre cœur ? Si l’
homme
n’a rien au-dessus de la bête, que ne coule-t-il
goût, sans tristesse, dans la félicité des sens et de la chair ? Si l’
homme
n’a point d’autre bonheur à espérer qu’un bonheur
ur manière dans la situation où l’Auteur de la nature les a placés. L’
homme
seul est inquiet et mécontent ; l’homme seul est
de la nature les a placés. L’homme seul est inquiet et mécontent ; l’
homme
seul est en proie à ses désirs, se laisse déchire
spérances, devient triste et malheureux au milieu de ses plaisirs ; l’
homme
seul ne rencontre rien ici-bas où son cœur puisse
encontre rien ici-bas où son cœur puisse se fixer. D’où vient cela, ô
homme
? Ne serait-ce point parce que vous êtes ici-bas
si tout meurt avec le corps, qui est-ce qui a pu persuader à tous les
hommes
, de tous les siècles et de tous les pays, que leu
dée étrange d’immortalité ? Un sentiment si éloigné de la nature de l’
homme
, puisqu’il ne serait né que pour les fonctions de
fonctions des sens, aurait-il pu prévaloir sur la terre79 ? Car si l’
homme
, comme la bête, n’est fait que pour le temps, rie
Cependant cette idée si extraordinaire est devenue l’idée de tous les
hommes
: cette idée si opposée même aux sens, puisque l’
e de tous les hommes : cette idée si opposée même aux sens, puisque l’
homme
, comme la bête, meurt tout entier à nos yeux, s’e
ont pu s’anéantir, pour ainsi dire, dans le cœur et dans l’esprit des
hommes
. Des peuples entiers et sauvages81 peuvent vivre
Dieu, ils n’ont pu ne pas se sentir eux-mêmes. Or, d’où vient que des
hommes
si différents d’humeurs, de culte, de pays, de se
as ici une collusion82 : car comment ferez-vous convenir ensemble les
hommes
de tous les pays et de tous les siècles ? Ce n’es
rselle du monde, ce dogme n’a point eu de chef et de protecteur ; les
hommes
se le sont persuadé eux-mêmes, ou plutôt la natur
vez seul de votre avis ; allez donc chercher dans une autre terre des
hommes
d’une autre espèce, et semblables à la bête : ou
re propre cœur ; et reconnaissez, dans un sentiment commun à tous les
hommes
, l’impression commune de l’auteur qui les a formé
e des finances, où il avait été d’abord engagé, la vie indépendante d’
homme
de lettres. Pauvre et fier, condamné à un travail
gaieté naturelle et pleine de verve, une singulière connaissance de l’
homme
, le don du récit et de la mise en scène. Deux ans
tage, ses morceaux favoris. Par là, je passai dans son esprit pour un
homme
qui avait une connaissance délicate des vraies be
mbrassai de bon cœur ses jambes cagneuses, et je me regardai comme un
homme
qui est en train de s’enrichir. « Oui, mon enfant
ervation pénétrante, impitoyable, acharnée, qui va jusqu’au fond de l’
homme
, y démêle les secrets les plus cachés et les pein
glement, ces dehors du même roi en toutes choses, c’est ce dont peu d’
hommes
auraient été capables, c’est ce qui aurait pu lui
ître la justice, en implorer la miséricorde, sans avilir aux yeux des
hommes
sa personne ni sa couronne98 ; il les toucha au c
à soi le premier, se secoua, s’ébroua, regarda la compagnie comme un
homme
qui revient de l’autre monde. Dès que M. le Duc e
hal de Villeroy, pâle et agité, marmottait tout seul. Enfin, comme un
homme
qui prend son parti, il se tourna vers le Régent,
ue personne encore n’ait osé entreprendre d’écrire la vie de ce grand
homme
. Ecrits inédits de Saint-Simon (.publiés par M.
n ouvrage, embrasse toutes les institutions qui sont reçues parmi les
hommes
; il distingue ces institutions, il examine celle
vaient pas percé jusqu’à eux. Voilà les gens que j’aime ; non pas ces
hommes
vertueux qui semblent être étonnés de l’être, et
qui osent faire paraître un orgueil qui déshonorerait les plus grands
hommes
? Je vois de tous côtés des gens qui parlent sans
le réfléchit vers le lieu d’où elle part. Il y a quelques jours qu’un
homme
de ce caractère nous accabla pendant deux heures
sa de parler. La conversation nous revint donc, et nous la prîmes. Un
homme
qui paraissait assez chagrin commença par se plai
s l’autre jour sur le Pont-Neuf avec un de mes amis : il rencontra un
homme
de sa connaissance, qu’il me dit être un géomètre
it-elle singulière. Il était arrivé ce jour-là de la campagne avec un
homme
qui avait vu un château superbe et des jardins ma
charmé de savoir cela, il voulut en ignorer entièrement le succès. Un
homme
se plaignait d’avoir été ruiné l’hiver d’auparava
ait de regarder devant lui, il fut rencontré directement par un autre
homme
; ils se choquèrent rudement, et, de ce coup, ils
s masses. Quand ils furent un peu revenus de leur étourdissement, cet
homme
, portant la main sur le front, dit au géomètre :
rte que Philippe renvoie tous les prisonniers ? il ne renvoie pas des
hommes
. Il était toujours aussi aisé de triompher des fo
ns les conversations et à table, j’ai toujours été ravi de trouver un
homme
qui voulût prendre la peine de briller : un homme
ravi de trouver un homme qui voulût prendre la peine de briller : un
homme
de cette espèce présente toujours le flanc, et to
rtillerie ; le reste fut laissé dans le camp avec environ trois mille
hommes
; quatre mille demeurèrent au bagage : de sorte q
l’armée suédoise marcha aux ennemis forte d’environ vingt et un mille
hommes
, dont il y avait environ seize mille Suédois. Les
ant Pultava, mais, ayant rencontré un corps de réserve de trois mille
hommes
, il l’enveloppa et le tailla en pièces. Si Menzik
’enfuit. Ce ne fut en cette dernière action qu’une ligne de dix mille
hommes
de l’infanterie russe qui mit en déroute l’armée
ennemi aguerri, trois fois plus fort que Charles XII par le nombre d’
hommes
et par les ressources qui manquaient aux Suédois.
énéral Poniatowski174, colonel de la garde suédoise du roi Stanislas,
homme
d’un mérite rare, que son attachement pour la per
ait engagé à le suivre en Ukraine sans aucun commandement. C’était un
homme
qui, dans toutes les occurences de la vie, et dan
gloire éternelle du duc de Sully, et celle du roi, qui osa choisir un
homme
de guerre pour rétablir les finances de l’État, e
au dedans et au dehors de son royaume : il passait pour le plus grand
homme
de son temps. L’empereur Rodolphe185 n’eut de rép
parler de lui auparavant, et qu’on finît par lui dire : C’est ce même
homme
qui a été assassiné au milieu de son peuple, et q
aules de ses gardes, dans une chambre ornée, où il pouvait tenir deux
hommes
à côté de son lit186 : ses gardes se relayaient ;
gourmet sent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs ; l’
homme
de goût, le connaisseur, verra d’un coup d’œil pr
épravé dans les aliments est de choisir ceux qui dégoûtent les autres
hommes
: c’est une espèce de maladie. Le goût dépravé da
t d’abord de la répugnance, cependant la nature n’a pas voulu que les
hommes
en général apprissent à sentir ce qui leur est né
Réaumur193 les dissèque et que vous les chantiez. Vous serez poète et
homme
de lettres, moins parce que vous le voulez, que p
lui-même, il vous est plus difficile d’obtenir un privilège, qu’à un
homme
qui n’a point la protection des femmes d’avoir un
déclin de sa beauté, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
hommes
de lettres sont les ministres de ce petit royaume
là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l’
homme
avait été créé uniquement pour souper199, et vous
livre contre le genre humain, je vous en remercie200 Vous plairez aux
hommes
, à qui vous dites leurs vérités ; mais vous ne le
évues, de fausses dates, de faits et de noms estropiés ; et enfin des
hommes
assez lâches et assez méchants pour m’imputer la
e de larmes, c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable orgueil des
hommes
, depuis Thamasp Kouli-Kan204, qui ne savait pas l
lgré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société dont tant d’
hommes
méchants corrompent les douceurs ; comme il faut
en mourant, le désigna au choix du ministre, M. de Maurepas, comme l’
homme
le plus propre à la direction scientifique du Jar
quinze volumes consacrés à la théorie de la terre, à l’histoire de l’
homme
et des quadrupèdes vivipares. Dans une revue des
e de Montaigne207, le droit de supprimer si bien les distances, que l’
homme
est amené à douter de la dignité de sa raison, et
que lenteur : plus de grandeur que de mouvement et de variété208. L’
homme
, dernière œuvre de la création. L’existence de
été208. L’homme, dernière œuvre de la création. L’existence de l’
homme
a-t-elle été contemporaine de celle des animaux ?
qu’elle s’est faite postérieurement à toutes nos époques209, et que l’
homme
est, en effet, le grand et dernier œuvre210 de la
sa création est postérieure à celle des animaux, rien ne prouve que l’
homme
n’ait pas au moins subi les mêmes lois de la natu
lu au Souverain Être de nous départir ? Ne voyons-nous pas que dans l’
homme
la matière est conduite par l’esprit ? Il a donc
n’existe aucun des animaux du midi de notre continent dans l’autre, l’
homme
seul, c’est-à-dire son espèce, se trouve égalemen
ue l’on ait pénétré depuis la perfection de l’art de la navigation, l’
homme
a trouvé partout des hommes ; les terres les plus
la perfection de l’art de la navigation, l’homme a trouvé partout des
hommes
; les terres les plus disgraciées, les îles les p
t presque toutes trouvées peuplées ; et l’on ne peut pas dire que ces
hommes
, tels que ceux des îles Marianes211, ou ceux d’Ot
grandes distances de toutes terres habitées, ne soient néanmoins des
hommes
de notre espèce, puisqu’ils peuvent produire avec
nce du climat et de la nourriture. Néanmoins, si l’on considère que l’
homme
, qui peut se munir aisément contre le froid, ne p
éférence, on aura une raison de plus pour croire que la création de l’
homme
a été postérieure à celle des grands animaux. Le
e sécher, et arriver enfin à l’état de repos et de tranquillité, où l’
homme
pouvait être le témoin intelligent, l’admirateur
ommes persuadé, indépendamment de l’autorité des Livres sacrés, que l’
homme
a été créé le dernier, et qu’il n’est venu prendr
Nature. Cinquième Époque. Naissance de la société. Les premiers
hommes
, témoins des mouvements convulsifs de la terre, e
re, et qui néanmoins ne sont que les premiers monuments de l’art de l’
homme
dans l’état de pure nature : il aura bientôt tiré
nis de massues et d’antres armes pesantes et défensives, ces premiers
hommes
n’ont-ils pas trouvé le moyen d’en faire d’offens
lles ; et c’est de ce moment que la terre est devenue le domaine de l’
homme
: il en a pris possession par ses travaux de cult
et la société prendre de la consistance et des forces. Néanmoins ces
hommes
, profondément affectés des calamités de leur prem
terreur se sont dès lors emparés à jamais du cœur et de l’esprit de l’
homme
; à peine est-il encore aujourd’hui rassuré par l
été fondée sur la nature. « Dans le premier âge, au siècle d’or, l’
homme
innocent comme la colombe, mangeait du gland, buv
ains philosophes austères, sauvages par tempérament, ont reproché à l’
homme
en société. Rehaussant leur orgueil individuel pa
traste, et peut-être parce qu’il est bon de présenter quelquefois aux
hommes
des chimères de bonheur217. Cet état idéal d’inno
amais existé ? n’est-ce pas un apologue, une fable, où l’on emploie l’
homme
comme un animal, pour nous donner des leçons ou d
t-on dire de bonne foi que cet état sauvage mérite nos regrets, que l’
homme
animal farouche fût plus digne que l’homme citoye
mérite nos regrets, que l’homme animal farouche fût plus digne que l’
homme
citoyen civilisé ? Oui, car tous les malheurs vie
ût des vertus dans l’état de la nature, s’il y avait du bonheur, si l’
homme
dans cet état était seulement moins malheureux qu
sauvage habitant des déserts est-il un animal tranquille ? est-il un
homme
heureux ? car nous ne supposerons pas avec un phi
s censeurs de notre humanité, qu’il y a une plus grande distance de l’
homme
en pure nature ou sauvage que du sauvage à nous21
es plus grossiers, mais encore soumis à des rois, à des lois ; de ces
hommes
grossiers aux sauvages, qui ne se ressemblent pas
ccroissement fût plus prompt, il n’est pas possible de soutenir que l’
homme
ait jamais existé sans former des familles, puisq
ons. Cela dépendra surtout de la proximité ou de l’éloignement où ces
hommes
nouveaux se trouveront des hommes policés. Si, so
roximité ou de l’éloignement où ces hommes nouveaux se trouveront des
hommes
policés. Si, sous un climat doux, dans un terrain
nsidérable au-delà duquel ils ne rencontrent que des solitudes ou des
hommes
tout aussi neufs qu’eux, ils demeureront sauvages
es, dont ils seront devenus les conquérants ou les esclaves. Ainsi, l’
homme
en tout état, dans toutes les situations et sous
e mépris pour cet animal si bon, si patient, si sobre, si utile ? Les
hommes
mépriseraient-ils jusque dans les animaux ceux qu
tes les qualités intérieures qui peuvent lui attirer les regards de l’
homme
. Un naturel ardent, colère, même féroce et sangui
’œil suffit : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l’
homme
, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur d
la désarme enfin par la patience et la soumission. Plus docile que l’
homme
, plus souple qu’aucun des animaux, non seulement
lère, il donne l’alarme, avertit et combat : aussi furieux contre les
hommes
de proie que contre les animaux carnassiers, il s
et, par cette convenance de naturel, il est moins incompatible avec l’
homme
qu’avec le chien, dans lequel tout est sincère223
oposée par l’Académie de Dijon sur l’Origine de l’Inégalité parmi les
hommes
. Son discours souleva plus de contradictions. Là,
a propriété, devenant autant de signes de décadence ; la dignité de l’
homme
méconnue, au point que Rousseau osa écrire : « L’
a dignité de l’homme méconnue, au point que Rousseau osa écrire : « L’
homme
qui médite est un animal dépravé. » Ce fut pendan
Rousseau, par ses idées, a exercé une influence considérable sur les
hommes
de la Révolution et leurs doctrines, par ses sent
e notre temps : l’amour de la nature mêlé au retour mélancolique de l’
homme
sur lui-même229. Danger d’une éducation trop dé
vous les rendez délicats, sensibles ; vous les sortez de leur état d’
hommes
, dans lequel ils rentreront un jour malgré vous23
le pour aucun être hors de sa constitution ? Et n’est-ce pas sortir l’
homme
de sa constitution, que de vouloir l’exempter éga
e est sa nature. Si le physique va trop bien, le moral se corrompt. L’
homme
qui ne connaîtrait pas la douleur ne connaîtrait
r obtenir se croit le propriétaire de l’univers ; il regarde tous les
hommes
comme ses esclaves ; et quand enfin l’on est forc
sera-ce quand ils grandiront, et que leurs relations avec les autres
hommes
commenceront à s’étendre et se multiplier ? Accou
taient élevés au-dessus. Émile, liv. II. L’art de voyager. Les
hommes
disent que la vie est courte, et je vois qu’ils s
des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un
homme
peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut vo
es ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un
homme
peut voir, et, ne dépendant que de moi-même, je j
t, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un
homme
peut jouir235. Voyager à pied, c’est voyager comm
ui m’agite, et dites moi qui s’abuse, du sentiment ou de la raison. «
Homme
, prends patience, me disent Pope et Leibniz : les
t excusable, et même louable, à ce que je crois : car je montrais aux
hommes
comment ils faisaient leurs malheurs eux-mêmes, e
pas qu’on puisse chercher la source du mal moral ailleurs que dans l’
homme
libre, perfectionné, partant corrompu ; et quant
comme il me le semble, ils sont inévitables dans tout système dont l’
homme
fait partie ; et alors la question n’est point po
ont l’homme fait partie ; et alors la question n’est point pourquoi l’
homme
n’est pas parfaitement heureux, mais pourquoi il
s, parce qu’ils ne font aucun mal aux messieurs des villes, les seuls
hommes
dont nous tenions compte. Ils en font peu même au
et pour ami ; vous ne trouvez pourtant que mal sur la terre. Et moi,
homme
obscur, pauvre et tourmenté d’un mal sans remède,
mon intérêt ne sera pas oublié245. Correspondance, Année 1758. L’
homme
est fait pour agir. A un jeune homme qui demandai
de Rousseau. Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre
homme
accablé de maux, et, de plus, fort occupé, qui n’
ne paresse de l’âme condamnable à tout âge, et surtout au vôtre246. L’
homme
n’est point fait pour méditer, mais pour agir : l
vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’
homme
de bien qui s’y livre en vue de remplir son devoi
en j’ai été touché de voir que vous m’estimiez le plus malheureux des
hommes
. Le public, sans doute, en jugera comme vous, et
udrait s’en faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les
hommes
ne songeraient plus à se nuire, et il n’y aurait
ans la forêt, quelque lieu désert où rien, en me montrant la main des
hommes
, n’annonçât la servitude et la domination, quelqu
s passions factices, je transportais dans les asiles de la nature des
hommes
dignes de les habiter. Je m’en formais une sociét
té, plaisirs si délicieux, si purs, et qui sont désormais si loin des
hommes
. Oh ! si dans ces moments quelque idée de Paris,
suite, Diderot, dans le flot abondant et trouble de ses idées, est l’
homme
peut-être qui est le plus en avant de son siècle,
t beau, très beau, sublime ; tout, tout. Mais, comme il est dit que l’
homme
ne fera rien de parfait, je ne crois pas que la m
oujours harmonieux, vigoureux et sage, tel que ces grands poètes, ces
hommes
rares, en qui le jugement gouverne si parfaitemen
oids. Ses fabriques260, ses édifices, les vêtements, les actions, les
hommes
, les animaux, tout est vrai. De près il vous frap
n dirait de celui-ci qu’il commence par créer le pays, et qu’il a des
hommes
, des femmes, des enfants en réserve, dont il peup
t l’on voit les portes des maisons fermées, les rues désertes, et les
hommes
se fuyant : « Ici, un volcan ; » et la terre s’éb
n l’a bien dit, a eu cette ressemblance avec Pascal, de n’être pas un
homme
qui observe à loisir, mais un homme qui souffre,
nce avec Pascal, de n’être pas un homme qui observe à loisir, mais un
homme
qui souffre, et qui met toute son âme dans ses éc
scal et des moralistes du dix-septième siècle, c’est une défense de l’
homme
qu’il entreprend, de l’homme, dit-il, « jusque-là
-septième siècle, c’est une défense de l’homme qu’il entreprend, de l’
homme
, dit-il, « jusque-là en disgrâce chez tous ceux q
iétés par lesquelles Pascal explique les misères trop effectives de l’
homme
et ses instincts de grandeur, il veut prouver que
omme et ses instincts de grandeur, il veut prouver que la nature de l’
homme
est une, que ses passions ne sont pas un témoigna
ndeur d’âme. La grandeur d’âme est un instinct élevé qui porte les
hommes
au grand, de quelque nature qu’il soit, mais qui
oleurs, un corps redoutable aux armées et à la sagesse de Rome. Qu’un
homme
de ce caractère aurait porté loin la vertu, s’il
ant être le héros de sa patrie, il en méditait la conquête. Ainsi les
hommes
sont souvent portés au crime par de fatales renco
que l’amour de la justice ne prévale pas nécessairement dans tous les
hommes
et dans tout le cours de leur vie, sur tout autre
urs de leur vie, sur tout autre amour ; mais non seulement les grands
hommes
se laissent entraîner au vice, les vertueux même
itesse, n’en détruisent pas les perfections. Ceux qui veulent que les
hommes
soient tout bons ou tout méchants, absolument gra
outes les conditions, toutes les affections et toutes les pensées des
hommes
, et paraît toujours supérieure à leurs conception
uie n’est pas une lecture utile : tout passe comme sous les yeux d’un
homme
qui rêve ou qui sommeille. Lorsqu’il pourra saisi
en moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et je sortais comme un
homme
en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’un
de médiocrité de louer toujours modérément. La servitude abaisse les
hommes
jusqu’à s’en faire aimer. On doit se consoler de
c tant de clarté et de brièveté des grandes choses que la plupart des
hommes
n’imaginent pas qu’ils en parlent avec profondeur
élié. » Ce fut surtout par ses Mémoires qu’il a été autre chose qu’un
homme
de lettres. On en sait l’origine. Grâce à ses rel
e pour lui permettre de fournir des nègres aux colonies espagnoles. L’
homme
, cependant, paraît avoir mieux valu que sa réputa
recommandé pour un emploi dans les bureaux. Le comte (à part). — Cet
homme
ne m’est pas inconnu. Figaro. — Eh non, ce n’est
tire. Le comte. — Au contraire. J’attends ici quelque chose, et deux
hommes
qui jasent sont moins suspects qu’un seul qui se
ant le district des pansements et des drogues, je vendais souvent aux
hommes
de bonnes médecines de cheval… Le comte. — Qui t
a lettre des mains du laquais : comme il est prouvé au procès que cet
homme
l’a prise des miennes, et que l’apparition de M.
ue cet époux, non moins honnête que curieux, se serait cru, en galant
homme
, obligé de tenir les engagements de sa femme, et
une fois, ne fût-ce que pour me dire en face qu’il ne convient à nul
homme
de faire son apologie ? Mais les honnêtes gens sa
e, ô mes amis ! dites si vous avez jamais vu autre chose en moi qu’un
homme
constamment gai ; aimant avec une égale passion l
lui que j’ai pu offenser, sans le vouloir, dise de moi que je suis un
homme
malhonnête, j’y consens ; mais qu’il ne dise pas
jours honorables, un citoyen se voie aussi violemment déchiré ? qu’un
homme
gai, sociable hors de chez lui, solide et bienfai
u’il eût été entièrement parcouru. D’ailleurs, la nature y invite les
hommes
de tous les temps ; et si elle n’en promet les dé
mes de tous les temps ; et si elle n’en promet les découvertes qu’aux
hommes
de génie, elle en réserve au moins quelques moiss
tais encore porté à ce noble dessein par le désir de bien mériter des
hommes
, et principalement de Louis XVI, mon bienfaiteur2
rmer l’eau de la mer. La nature est infiniment étendue, et je suis un
homme
très borné. Non seulement son histoire générale,
es, les amphibies, les poissons, les oiseaux, les quadrupèdes, et les
hommes
surtout, qui comptent pour rien tout ce qui n’est
nes, des pavillons, des dômes, que l’architecture et l’orfèvrerie des
hommes
n’ont pas encore imités299. Je ne dis point ceci
es grands doit leur échapper. Ils ignorent, sans doute, qu’il y a des
hommes
, et parmi les hommes, des savants qui connaissent
chapper. Ils ignorent, sans doute, qu’il y a des hommes, et parmi les
hommes
, des savants qui connaissent tout, qui expliquent
ont une autre hydraulique et une autre optique. Ainsi, à mesure que l’
homme
s’approche des éléments de la nature, les princip
ire, politique, science, dessin même et musique. Le marquis son père,
homme
d’un caractère inflexible, pour le punir de ses d
r son éloquence l’ascendant qu’il avait conquis par son audace. « Cet
homme
, a dit Villemain, était né orateur ; sa tête énor
s vont être la proie des factieux. » Mirabeau était peut-être le seul
homme
qui pouvait encore, à cette dernière heure, sauve
cipitez-les dans l’abîme ; il va se refermer… Vous reculez d’horreur…
Hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! Eh ! ne voy
e ; il va se refermer… Vous reculez d’horreur… Hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! Eh ! ne voyez-vous donc pas qu’en
us ne devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’
hommes
qui perdront en un instant, par l’explosion terri
dement qu’elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mo
e aveuglement que celui qui anime ainsi les uns contre les autres des
hommes
qu’un même but, un sentiment indestructible, devr
débats les plus acharnés, toujours rapprocher, toujours réunir ; des
hommes
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-p
qu’il est peu de distance du Capitole à la roche Tarpéienne ; mais l’
homme
qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se
ic, indépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire, cet
homme
porte avec lui la récompense de ses services, le
es au moment où elles sont renversées, ou d’être le vil stipendié des
hommes
que je n’ai pas cessé de combattre ; qu’ils dénon
ler par une voix très sonore qui se met à crier : A boire au Roi. Mon
homme
prête l’oreille ; l’instant d’après : A boire au
arrivé ? Je n’ai pas l’honneur de vous connaître. (Je croyais que cet
homme
était fou). — Monsieur, je viens d’acquérir cette
ah ! daignez me le dire : A boire au Roi ; c’est-il assez-haut ? Cet
homme
se désespérait, s’égosillait, s’enrouait, était h
nsal-juré-crieur à boire au Roi. — Comment, monsieur, me répondit cet
homme
, vous croyez que cela se peut comme cela ? Vous c
omment !… — Eh ! oui, monsieur, je crois et j’en suis très sûr. » Cet
homme
entre dans des transports de joie ; il me remerci
du mot souvent cité : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français. »
Homme
du monde, d’une ironie vive et quelquefois redout
rgne pas les auteurs contemporains dans son Petit Almanach des Grands
Hommes
pour l’année 1788. C’était, a dit Sainte-Beuve, «
igré en 1791, il écrivit un dernier ouvrage intitulé : Discours sur l’
Homme
intellectuel et moral, d’une composition lâche, d
enfin l’objet de cette action : voilà la logique naturelle à tous les
hommes
; voilà ce qui constitue le sens commun317. Or, c
ots l’exigeaient ; et l’inversion a prévalu sur la terre, parce que l’
homme
est plus impérieusement gouverné par les passions
et ne laisse entre elle et lui que la rime. Étant commune à tous les
hommes
, elle a plus de juges que la versification, et sa
ure est plus mâle. Elle est plus faite pour la conversation, lien des
hommes
et charme de tous les âges ; et, puisqu’il faut l
De l’Universalité de la langue française. Pensées diverses. Un
homme
habitué à beaucoup écrire écrit souvent sans idée
e tradition sévère, il s’appliqua à l’étude du droit tout ensemble en
homme
de pratique et de doctrine, devint membre du séna
côté du diplomate, les Lettres du comte de Maistre nous ont révélé l’
homme
lui-même, bon, sincère, sans fiel contre, ses adv
ar quels moyens Dieu gouverne le monde moral. La vraie condition de l’
homme
sur la terre, ses rapports avec Dieu, l’énigme du
électrique, parcourant, comme la foudre dont elle dérive, une masse d’
hommes
en communication, représente faiblement l’invasio
e vous lancez sur l’Europe est un bélier poussé par trente millions d’
hommes
. Toujours affamés de succès et d’influence, on di
nérations qui assistent aux époques du monde ! Heureux mille fois les
hommes
qui ne sont appelés à contempler que dans l’histo
, les chocs des empires, et les funérailles des nations ! Heureux les
hommes
qui passent sur la terre dans un de ces moments d
notre cercle étroit (quelle impertinence, juste ciel !) que de petits
hommes
et de petites choses, je me disais : « Suis-je do
ris en 1778, à l’âge de vingt-quatre ans, il fréquenta la société des
hommes
de lettres et connut particulièrement Diderot, do
esquels on pourrait encore le mieux définir et peindre. « S’il est un
homme
, dit-il, tourmenté par la maudite ambition de met
de la religion. Si la poésie et la philosophie peuvent lui ramener l’
homme
une fois, elle s’en sera bientôt réemparée, car e
é, sans en sortir asservi. Le difficile est de rendre aujourd’hui aux
hommes
l’envie d’y revenir. C’est à quoi il faut se born
s ce sentiment de l’horreur pour ce qui est divin, du dédain pour les
hommes
, et du mépris pour l’aimable simplicité. Il n’y a
rmeté de son esprit et les brillantes saillies de sa conversation les
hommes
distingués qui se pressaient dans le salon de son
sur les bords du lac de Genève, et son salon, où se rencontraient les
hommes
illustres de tous les pays, devint un centre de v
ent sur ces beaux marbres arrosés par tant de pleurs, l’on sent que l’
homme
est imposant par cette infirmité même de sa natur
la douleur, le christianisme, contient le vrai secret du passage de l’
homme
sur la terre. Corinne interrompit la rêverie d’Os
agination et l’invention sont pleines de génie ; mais la dignité de l’
homme
même, comment y est-elle défendue ? Quelles insti
sa tête. Tout ce qui est au-delà d’une certaine proportion cause à l’
homme
, à la créature bornée, un invincible effroi. Ce q
enfin la réunion la plus admirable de l’éclat et de la majesté que l’
homme
peut donner à son culte envers la Divinité. « Les
œil vers ce sanctuaire immense, dit-elle à lord Nelvil. Voyez comme l’
homme
est peu de chose en présence de la religion, alor
tie des chapitres suivants365 ; mais la connaissance personnelle de l’
homme
qui a le plus influé sur la littérature de son pa
ert, ce me semble, à mieux comprendre cette littérature. Gœthe est un
homme
d’un esprit prodigieux en conversation ; et l’on
e, l’esprit doit savoir causer. On peut présenter quelques exemples d’
hommes
de génie taciturnes : la timidité, le malheur, le
’âme doivent inspirer le besoin de se communiquer aux autres : et ces
hommes
, qui ne veulent pas être jugés par ce qu’ils dise
r les écrits de Diderot, la distance doit être infinie entre ces deux
hommes
. Diderot est sous le joug de son esprit ; Gœthe d
c’est naturel ; et sans cette qualité, en effet, qu’y a-t-il dans un
homme
qui puisse en intéresser un autre ? Gœthe n’a plu
l alors que le sublime et le divin étant momentanés dans le cœur de l’
homme
, le poète est inférieur à l’inspiration qui l’ani
fait disparaître en entier la gêne qu’on a d’abord sentie : c’est un
homme
dont l’esprit est universel, et impartial parce q
, le génie destructeur dans ses propres ouvrages. S’il n’était pas un
homme
estimable, on aurait peur d’un genre de supériori
luence de Gœthe n’en est pas moins extraordinaire. Il y a une foule d’
hommes
en Allemagne qui croiraient trouver du génie dans
d’examiner des ouvrages qui gagnent cependant beaucoup à l’examen. Un
homme
ne peut exciter un tel fanatisme sans avoir de gr
ar il n’y a que la puissance, dans quelque genre que ce soit, que les
hommes
craignent assez pour l’aimer de cette manière369.
t-on, la puissance de souffrir. Cet argument séduit un grand nombre d’
hommes
; il consiste à tâcher d’exister le moins possibl
urce en soi-même quand les prospérités extérieures nous délaissent. L’
homme
a la conscience du beau comme celle du bon, et la
es conserver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’
homme
ce bonheur373 d’illustre origine qui relève les c
ne sais quel prestige, d’accord avec le pur charme de la vérité. Les
hommes
marchent tous au secours de leur pays, quand les
t une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie, aux
hommes
qui peuvent la défendre, aux femmes qui, pour ell
ans ce qu’il veut, l’on jouit admirablement de l’existence. Dès que l’
homme
se divise au dedans de lui-même, il ne sent plus
aractère de tristesse irritée : c’est le pamphlet posthume d’un grand
homme
aigri par la souffrance. Chateaubriand mourut que
chanté par les prestiges du génie : on a l’idée de la perfection de l’
homme
, considéré comme un être intelligent et immortel.
yeux fermés depuis deux mille ans. Je passerai à mon tour : d’autres
hommes
aussi fugitifs que moi viendront faire les mêmes
n silence et une solitude aussi vastes que le bruit et le tumulte des
hommes
qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y en
Salut, féconde mère des moissons, terre de Saturne, féconde mère des
hommes
! » Si vous les voyez en économiste, elles vous d
l se plaint, bien qu’il sommeille. Tu vis, donc tu souffres : voilà l’
homme
. Minuit et demi. Le repos continue ; mais l’arbre
ur de son peuple, et l’un des plus utiles rois qui aient gouverné les
hommes
? Mais Charles V n’était que la tête : il lui fal
main, les pieds dans le sang, ils vont au bout de la terre comme des
hommes
ivres, poussés par Dieu, qui fait leur force, et
C’est ainsi que l’on peut toujours distinguer le fléau du sauveur, l’
homme
envoyé pour détruire et l’homme venu pour réparer
urs distinguer le fléau du sauveur, l’homme envoyé pour détruire et l’
homme
venu pour réparer. Le premier paraît dans l’absen
ceau de Thucydide. Cependant la muse a souvent retracé les crimes des
hommes
; mais il y a quelque chose de si beau dans le la
e l’Espagne par A. de Lahorde. Paul-Louis Courier.(1772-1825.)
Homme
essentiellement d’opposition et de lutte, esprit
auteur d’une loi divine, on ne doit pas oublier que, si elle montre l’
homme
sous ses plus tristes côtés, elle en éclaire auss
uve le fait bien remarquer, entre dans la politique par le détail, en
homme
de parti et de passion. Pour le fond des idées, i
ne fait guère que réhabiliter un sensualisme facile, qui n’impose à l’
homme
ni efforts ni sacrifices. Mais ce qui appartient
passent aujourd’hui de tous les deux et de bien d’autres choses. Tout
homme
qui n’est ni commissaire, ni général, ni valet, o
claré coupable. Je le saluai ; il m’accueillit, car c’est le meilleur
homme
du monde ; et, chemin luisant, je le priai de me
tendu ; or, sur quoi repose cette croyance, que sur le témoignage des
hommes
? Mais il faut nécessairement ou l’admettre toujo
crime si grand, on tombe dans un étonnement profond. Se peut-il que l’
homme
en vienne jusqu’à cet excès ? Y a t-il de vrais a
tière de religion, Troisième Partie, ch.ii. La Providence. Deux
hommes
étaient voisins, et chacun avait une femme et plu
nfants, et son seul travail pour les faire vivre. Et l’un de ces deux
hommes
s’inquiétait en lui même, disant : « Si je meurs
ant vainement sous sa serre, jetait des cris perçants. A cette vue, l’
homme
qui travaillait sentit son âme plus troublée qu’a
philosophie humaine ; mais tout n’est pas erreur dans la sagesse de l’
homme
, comme tout n’est pas folie dans sa raison420. I
e, au rôle qu’il allait jouer après 1830. L’historien avait préparé l’
homme
d’État et l’orateur. Nous n’avons pas ici à juger
rts, et jamais le talent de Guizot, agrandi de toute son expérience d’
homme
d’État, ne parut s’être élevé plus haut, « Rien n
du moins un caractère de sévère impartialité. En s’attaquant à un tel
homme
, le parlement privait la Couronne de son plus fer
t sur des gradins plus élevés se pressaient une foule de spectateurs,
hommes
, femmes, presque tous de haut rang, émus d’avance
lus dangereux ennemi. Un coup d’État fut résolu. Sir Arthur Haslerig,
homme
dur et grossièrement passionné, proposa de déclar
la barre et do punir « ces avocats insolents qui osaient défendre un
homme
que la chambre déclarait coupable de haute trahis
a. On lui ordonna de recevoir dans la prison, à titre de gardes, cent
hommes
choisis, commandés par le capitaine Billingsley,
our, le pressèrent de sacrifier un individu au trône, sa conscience d’
homme
à sa conscience de roi. Il sortait à peine de cet
vous acquittera plus devant Dieu que tout ce que pourraient faire les
hommes
; nul traitement n’est injuste envers qui vent le
milieu social qui les avait vus naître ; elle rapprocha l’auteur de l’
homme
, expliquant l’un par l’autre ; enfin, par la scie
qu’embrassent de difficile et de grand l’intelligence et le cœur de l’
homme
, la philosophie, l’histoire, la politique. Ce par
bertatem pati possunt, nec totam servitutem. « Tu vas commander à des
hommes
, qui ne peuvent porter ni la complète liberté, ni
t dans ces gouvernements si favorables en apparence à la dignité de l’
homme
, on ne faisait rien pour lui apprendre ses devoir
ause du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur et de l’
homme
contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divini
cation évangélique, cette science de la morale, cette expérience de l’
homme
, ces secrets des passions, étude éternelle des ph
ge de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconnu Bossuet ? Grand
homme
, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un élo
style est inimitable ; et le grand coloriste est le grand écrivain, l’
homme
de génie qui peint avec force la réalité. Buffon,
ivait à soixante-dix ans, et qu’il avait dix-huit fois recopiées… Cet
homme
, si paisible et tout à fait de l’ancienne monarch
de la nature humaine. C’est par l’étude attentive et impartiale de l’
homme
et de ses facultés que nous parviendrons à distin
gieuse, tous les êtres de la création, par-dessus tout le visage de l’
homme
, et son regard, ce vivant miroir de ce qui se pas
les traditions de la république, a cru devoir délivrer sa patrie de l’
homme
qui lui avait ravi sa liberté et ses vieilles ins
serait-elle pas un idéal impossible à réaliser ? Nous avouons que les
hommes
, pour parler sans cesse de justice et de dévoueme
e de vertu, je dis un seul, et la vertu n’est plus une chimère. Si un
homme
a pu être vertueux une fois en sa vie, il a pu l’
barbarie élémentaire, sans conscience du bien et du mal ; Hilperic, l’
homme
de race barbare qui prend les goûts de la civilis
olit à l’extérieur sans que la réforme aille plus avant ; Mummolus, l’
homme
civilisé qui se fait barbare et se déprave à plai
et se déprave à plaisir pour être de son temps ; Grégoire de Tours, l’
homme
du temps passé, mais d’un temps meilleur que le p
nées d’énormes quartiers de roche qui écrasèrent les troupeaux et les
hommes
. Enfin, au mois d’août, une épidémie de petite vé
e main ; mais nous essuyâmes « nos larmes et nous dîmes avec le saint
homme
Job : Le « Seigneur me les a donnés, le Seigneur
feu. Ensuite il envoya dans les diverses provinces de son royaume des
hommes
chargés d’annoncer que le décret de l’année précé
ulture, la basilique des martyrs saint Crépin et saint Crépinien. Les
hommes
versaient des larmes, et les femmes, vêtues de no
mps qui leur restait à faire la confession de leurs péchés, soit à un
homme
d’Église s’ils en trouvaient quelqu’un, soit entr
et doubles, parjures et traîtres. Ils ont tué sans cause les Danois,
hommes
, « femmes et enfants, dans la nuit de Saint-Brice
le duc Guillaume rangea ses troupes et fit faire l’appel de tous les
hommes
qui avaient passé la mer à sa suite. Un grand nom
poids du corps de son fils. Mais le duc refusa durement, et dit que l’
homme
qui avait menti à sa foi et à sa religion n’aurai
nté libre en dirige l’effort vers leur but légitime. La destinée de l’
homme
en ce monde est donc la création et le développem
rs, Jouffroy a démontré que, seul de tous les êtres de la création, l’
homme
a la faculté de comprendre qu’il a une destinée à
va à sa fin sans qu’ils le sentent et sans qu’ils le sachent. Mais l’
homme
lui-même ne s’élève que tard à la conception de c
estinée. Tel est l’objet du morceau qui va suivre. Jamais peut-être l’
homme
ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce m
éveille la raison, ce qui l’oblige à s’inquiéter de la destinée de l’
homme
, c’est le mal : le mal, qui est partout dans la c
s’élève inévitablement cette mélancolique question : Pourquoi donc l’
homme
a-t-il été mis en ce monde482 ? Et ne croyez pas
ature même des choses qui est convaincue de méchanceté : le cœur de l’
homme
et toutes les félicités de la vie mis en présence
homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’
homme
n’est point satisfait. Aussi ce retour mélancoliq
int satisfait. Aussi ce retour mélancolique sur lui-même, qui élève l’
homme
mûr à la pensée de sa destinée, qui le conduit à
estion se pose ; ce ne sont pas les seuls. Dans le sein des villes, l’
homme
semble être la grande affaire de la création : c’
airs, et auprès desquels il n’est rien : à la vue de ce spectacle, l’
homme
prend aussi en pitié ses misérables passions, tou
Cet empire à peine créé entre en contact avec l’Europe. Là aussi des
hommes
sans histoire, qui ont encore d’autres idées, une
uis des époques ignorées, dans l’occident et le nord de l’Europe. Ces
hommes
, qui ne ressemblent ni aux Romains, ni aux Grecs,
nous marchions à la barbarie, par le chemin de la civilisation486. L’
homme
demeure éperdu en face de ces problèmes : anéanti
se demande quelle est cette loi sous laquelle marche le troupeau des
hommes
sans la connaître, et qui l’emporte avec eux d’un
elle arriva à cette dernière création qui mit pour la première fois l’
homme
sur la terre. Ainsi, l’homme ne semble être qu’un
création qui mit pour la première fois l’homme sur la terre. Ainsi, l’
homme
ne semble être qu’un essai de la part du Créateur
la plus insouciante, viennent subitement provoquer dans l’esprit de l’
homme
l’apparition du problème de la destinée. Vous voy
auvais gré de la faire servir à diminuer la responsabilité morale des
hommes
dont la mémoire a été justement flétrie par la co
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’
homme
d’État. Elle offre surtout des enseignements et d
ui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand
homme
qui avait contribué à l’affranchissement et à la
idérablement sur les destinées de son pays. Mais si Franklin a été un
homme
de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s
son pays. Mais si Franklin a été un homme de génie, il a été aussi un
homme
de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a
n homme de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s’il a été un
homme
vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il
n homme de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a été aussi un
homme
honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il
té un homme vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il a été un
homme
d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué
et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux
hommes
, et, par là, de se préparer la plus douce des sat
ce, par ces nobles serviteurs de l’humanité, qu’on appelle les grands
hommes
. C’est par eux que le genre humain marche de plus
lus à la science et au bonheur. L’inégalité qui les sépare des autres
hommes
, et que les autres hommes seraient tentés d’abord
heur. L’inégalité qui les sépare des autres hommes, et que les autres
hommes
seraient tentés d’abord de maudire, ils en comble
En effet, au bout de quelques générations, ce qui était le génie d’un
homme
devient le bon sens du genre humain, et une nouve
de vérité qui, en détruisant une misère, ne lue un vice. Honorons les
hommes
supérieurs, et proposons-les en imitation : car c
pinceau hardis et soudains, ces traits décisifs qui s’attachent à un
homme
ou à une époque. Thiers ne les recherche pas ; il
du premier consul. Le total des troupes coalisées s’élevait à 300 000
hommes
: 150 000 en Soûabe ; 20 000 à Mahon, et 120 000
is. La France avait deux armées : celle d’Allemagne, portée à 130 000
hommes
, et celle de Ligurie, réduite à 40 000 hommes. Bo
magne, portée à 130 000 hommes, et celle de Ligurie, réduite à 40 000
hommes
. Bonaparte n’hésite pas : il commande à Masséna,
onsentiraient à traîner de Saint-Pierre à Saint-Remy. Il fallait cent
hommes
pour en traîner une seule, un jour pour la monter
nons, et ils se saisirent des pièces abandonnées. Des troupes de cent
hommes
, sorties successivement des rangs, les traînaient
premier consul avait complètement réussi. Une armée de quarante mille
hommes
, infanterie, cavalerie, artillerie, avait passé,
trier d’un fort qui tirait à bout portant. Une division de cinq mille
hommes
avait descendu le Petit Saint-Bernard, une autre
de se rallier bientôt autour d’une masse principale de quarante mille
hommes
, qui débouchait par Ivrée, au centre du demi-cerc
res sentiments, pour mieux comprendre les idées et les sentiments des
hommes
d’autrefois512. Le danger de cette théorie, si el
vous distinguerez bien vite le Béarnais et le Basque : le joli petit
homme
sémillant de la plaine, qui a la langue si prompt
re. Il avait obtenu du roi de Naples qu’il lui envoyât « le bon saint
homme
» François de Paule ; il le reçut comme le pape,
eau. Saint-Marc Girardin.(1801-1873.) Professeur, journaliste,
homme
politique, dans toutes les directions qu’il lui a
crée ce qu’ils observent, si bien que sous leur coup d’œil fécond les
hommes
et les événements prennent un corps, une physiono
x vivre, il avait trouvé que c’était le dix-huitième siècle, et qu’un
homme
qui serait né en France vers 1705 ou 1706, qui au
e vivant contre les inégalités, justes ou injustes, de la société. Un
homme
se croit-il placé au-dessous de son mérite, un pe
Crispin qui fait rire par l’impudence de ses friponneries ; c’est un
homme
à part, où Beaumarchais a mis beaucoup de son car
ne décrit pas seulement les choses, elle mêle partout la pensée de l’
homme
à la description de la nature. Voyez dans les Feu
es de nos jours ; mais il y a partout l’opposition ou le mélange de l’
homme
et de la nature. Le poète sur la montagne, en fac
mes souvenirs d’enfance. J’aimerais mieux aussi que l’humanité fût un
homme
, vous ou moi, avec un cœur qui fût à vous ou à mo
ssante cette belle et grande nature, mais d’y mêler les émotions de l’
homme
, afin de lui donner le genre de vie qu’elle n’a p
epte est vrai. Seulement, rassurons-nous, tous, tant que nous sommes,
hommes
faibles et médiocres : on n’a pas besoin d’un mon
s doctrines religieuses et sociales, ont pris le pas sur l’étude de l’
homme
et de ses passions. La conférence a remplacé le s
le force il possède, toujours active et puissante, pour transformer l’
homme
, l’arracher à son égoïsme, lui inspirer l’esprit
’amour. C’est fini, c’est à jamais fini, et telle est l’histoire de l’
homme
dans l’amour. Je me trompe. Il y a un homme dont
telle est l’histoire de l’homme dans l’amour. Je me trompe. Il y a un
homme
dont l’amour garde la tombe ; il y a un homme don
Je me trompe. Il y a un homme dont l’amour garde la tombe ; il y a un
homme
dont le sépulcre n’est pas seulement glorieux, co
comme l’a dit un prophète, mais dont le sépulcre est aimé. Il y a un
homme
dont la cendre, après dix-huit siècles, n’est pas
; qui chaque jour renaît dans la pensée d’une multitude innombrable d’
hommes
; qui est visité dans son berceau par les bergers
lui apportant à l’envi et l’or, et l’encens, et la myrrhe. Il y a un
homme
dont une portion considérable de l’humanité repre
ées, sous l’ombre des oliviers, dans le secret des déserts. Il y a un
homme
mort et enseveli, dont on épie le sommeil et le r
s que l’amour, produit des vertus fructifiant dans l’amour. Il y a un
homme
attaché depuis des siècles à un gibet, et cet hom
’amour. Il y a un homme attaché depuis des siècles à un gibet, et cet
homme
, des millions d’adorateurs le détachent chaque jo
lui baisent avec une indicible ardeur les pieds sanglants. Il y a un
homme
flagellé, tué, crucifié, qu’une inénarrable passi
s, qui trouve en lui la paix, la joie, et jusqu’à l’extase. Il y a un
homme
poursuivi dans son supplice et sa tombe par une i
s apôtres et des martyrs au sein de toutes les générations. Il y a un
homme
, enfin, et le seul qui a fondé son amour sur la t
n homme, enfin, et le seul qui a fondé son amour sur la terre, et cet
homme
, c’est vous, ô Jésus ! vous qui avez bien voulu m
i-même, et que je ne me connaissais pas. Qui donc est aimé des grands
hommes
? Qui dans la guerre ? Est-ce Alexandre, César, C
dans la sagesse ? Est-ce Aristote ou Platon ? Qui est aimé des grands
hommes
? Qui ? Nommez-m’en un seul ; nommez-moi un homme
st aimé des grands hommes ? Qui ? Nommez-m’en un seul ; nommez-moi un
homme
mort qui ait laissé l’amour sur son tombeau. Maho
t sa maxime : « Dieu est Dieu, et Mahomet est son prophète. » Un seul
homme
a rendu tous les siècles tributaires envers lui d
donné à ses saints le privilège de produire aussi dans la mémoire des
hommes
un souvenir pieux et constant534. Conférences, D
n général. » Voilà l’obéissance, et, vous le sentez, une obéissance d’
homme
libre, où celui qui commande et celui qui obéit s
n d’allumer dans cette âme la flamme du sacrifice, sans laquelle tout
homme
n’est rien qu’un misérable, quel que soit son ran
avoir de caractère. Telle est la France de nos jours. Elle abonde en
hommes
qui ont tout accepté des mains de la fortune, et
epticisme décourageant. Ce n’est pas le roc de la matière qui porte l’
homme
, parce que l’homme est un esprit. Or, dès que l’e
ant. Ce n’est pas le roc de la matière qui porte l’homme, parce que l’
homme
est un esprit. Or, dès que l’esprit monte vers le
te autre et sacrée force, la plus nécessaire de toutes, la force de l’
homme
vulgaire contre les passions de sa nature et les
ant la matière ; que l’instinct prenne le pas sur la raison, et que l’
homme
, débarrassé de ses ancres et de ses mâts, devienn
s d’un écrivain, il va droit à la citation expressive, à la page où l’
homme
s’est trahi et peint lui-même sans y penser ! A c
cueils que le sien, et dans des recueils antérieurement imprimés ? Un
homme
qu’il est bon d’interroger quand on veut savoir à
On a comparé la vie de l’humanité depuis l’origine à celle d’un seul
homme
: tâchons que la vie d’un seul ressemble, à son t
il ne sache pas seulement, qu’il sente par où ses aïeux, les premiers
hommes
, ont passé. On ne connaît bien, a-t-on dit, que c
ne comprend bien que ce qu’on a été. Qu’il ait donc été, lui aussi, l’
homme
naturel et naïf, l’homme crédule et enfant. Qu’il
u’on a été. Qu’il ait donc été, lui aussi, l’homme naturel et naïf, l’
homme
crédule et enfant. Qu’il y ait au fond de son ima
voudrez, — un âge d’une poésie naturelle et vivante. Que plus tard l’
homme
, le jeune homme ait toujours en lui, par un coin
e devina sans peine que, pour éviter l’odieux de prendre à partie des
hommes
dont j’avais salué la venue, j’étais allé cherche
e préparation aux plus vifs plaisirs que puissent avoir les yeux d’un
homme
qui aime les beaux paysages. Au reste, le premier
un pays fertile, labouré, planté, épierré dans tous les coins, où les
hommes
sont les uns sur les autres ; si vous n’avez vu q
Le contraste des pays de culture avec ces espaces sans maisons, sans
hommes
, qui ne sont à personne et sont à tout le monde,
irait leur tronc, et qui s’élancerait en branches vigoureuses, si les
hommes
n’avaient pas besoin de colophane pour leurs viol
laissa pas le temps d’acquérir l’expérience. Il ressemble à tous les
hommes
de quelque talent qui commencent à écrire. Ils on
nnais, que nous connaissons tous, qui porte un nom générique, celui d’
homme
de talent. Il sort des écoles, ayant fait de bonn
ue la raison des siècles, laquelle met toute chose à sa place et tout
homme
à son rang. Boileau a dit, avant nous, de Molière
rs faits de génie, comme dit La Bruyère, a été inspiré au poète par l’
homme
, au génie par la vertu ; c’est celui-ci : Le vers
s larmes des choses dont parle Virgile, il connut la sensibilité de l’
homme
de Térence : rien de ce qui est de l’homme ne lui
connut la sensibilité de l’homme de Térence : rien de ce qui est de l’
homme
ne lui fut étranger. C’est la sensibilité du juge
ison dans Boileau n’est pas la raison d’un géomètre, c’est celle d’un
homme
qui sent en poète ce qu’il enseigne en théoricien
et plus mélodieux que le plus parfait qui ait été fabriqué de main d’
homme
. Nous y reconnaissons nos sentiments, comme en un
visages. C’est la pensée de Pascal retournée : « L’univers connaît l’
homme
, et s’il écrasait l’homme, il saurait qu’il l’écr
de Pascal retournée : « L’univers connaît l’homme, et s’il écrasait l’
homme
, il saurait qu’il l’écrase. » Il se mêlera toujou
as même l’originalité d’un caprice personnel satisfait ; j’y vois des
hommes
d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moi
D’autres conditions y sont nécessaires, et la première, c’est d’être
homme
de bien. Mais, si quelque chose est près du bonhe
a perfection sans s’élever vers Dieu, ni s’élever vers Dieu sans être
homme
de bien. Discours prononcé à une distribution de
juste encore de rappeler, c’est qu’il conserva l’amitié de plusieurs
hommes
dignes de la plus haute estime, tels que Louis Ra
’annonce à la nuit566. Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’
homme
un langage Obscur et mystérieux : Son admirable s
u fer, des soldats592 ; Son sein tout hérissé n’offre aux désirs de l’
homme
Rien qui puisse tenter l’avarice de Rome. Mais, p
CASTE. Je vous l’ai déjà dit, un seul suivait ses pas. ŒDIPE. Un seul
homme
? JOCASTE. Un seul homme ?Ce roi, plus grand que
it, un seul suivait ses pas. ŒDIPE. Un seul homme ? JOCASTE. Un seul
homme
?Ce roi, plus grand que sa fortune, Dédaignait, c
sincère, « Puisqu’elle sait douter, mérite qu’on l’éclaire : « Oui, l’
homme
sur la terre est libre ainsi que moi ; « C’est le
s rien de plus s’ils adoraient le diable ? » Discours en vers sur l’
Homme
, 2e Discours : De la Liberté. Les Français à l
té passagère. Le travail est souvent le père du plaisir : Je plains l’
homme
accablé du poids de son loisir. Le bonheur est un
n’est point ici bas de moisson sans culture. Discours en vers sur l’
Homme
; iv e Discours : De la Modération. Gresset.(
anger à sa décision, Est d’un fat ignorant la marque la plus sûre : L’
homme
éclairé suspend l’éloge et la censure ; Il sait q
sez la misère. J’ai rencontré souvent de ces gens à bons mots, De ces
hommes
charmants, qui n’étaient que des sots. Malgré tou
ait pour être chéri, ne seriez-vous cité Que pour le complaisant d’un
homme
détesté ? VALÈRE. Je vois tout le contraire : on
and il est à Paris, il ne peut y suffire. Me direz-vous qu’on hait un
homme
qu’on désire ? ARISTE. Que dans ses procédés l’ho
us qu’on hait un homme qu’on désire ? ARISTE. Que dans ses procédés l’
homme
est inconséquent ! On recherche un esprit dont on
d’un cœur né sensible. Sans amis, sans repos, suspect et dangereux, L’
homme
frivole et vague est déjà malheureux. Mais jugez
ans ses tragédies. A travers la bonhomie un peu familière du style, l’
homme
se montre tout entier. « Je ne suis, dit-il de lu
or de tous les lieux, bonheur de tous les âges, Le Ciel te fit pour l’
homme
, et tes charmes touchants Sont nos derniers plais
plus cruelles, ne laissa pas de publier encore plusieurs ouvrages, l’
Homme
des Champs (1800), le poème des Trois Règnes (180
rfois semble revivre la tristesse éloquente de Tacite, il dénonça les
hommes
de désordre « qui haïssaient l’ancien régime, dis
rtres, qu’il ne s’était pas assis à la table où l’on boit le sang des
hommes
. » Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû la
demi-nu, la barbe hérissée. Il remuait à peine une lèvre glacée, Des
hommes
et des dieux implorait le secours, Et dans la for
es ; Les figures, l’onyx, le cristal, les métaux, En vases hérissés d’
hommes
et d’animaux, Partout sur les buffets, sur la tab
on partage, La faim qui flétrit l’âme autant que le visage, Par qui l’
homme
, souvent importun, odieux, Est contraint de rougi
le. » — « L’indigent se méfie. » — « Il n’est plus de danger. » — « L’
homme
est né pour souffrir. » — « Il est né pour change
ai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits. Dieux, l’
homme
bienfaisant est votre cher ouvrage, Vous n’avez p
Hôte des malheureux, le sort inexorable Ne prend point les avis de l’
homme
secourable. Tous, par sa main de fer en aveugles
rencontre un Homère pour les fixer par son génie dans la mémoire des
hommes
. Cette poésie du monde naissant, orbis infantis,
lie et raffinée. Après avoir épuisé tous les spectacles extérieurs, l’
homme
se retourne sur lui-même ; il s’interroge et s’an
es a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le cœur de l’
homme
, telle fut la double voie frayée à la muse modern
Lamartine le seul objet de son ambition : il voulut être historien et
homme
d’État ; il y mêla, a-on-dit, trop de poésie. Son
sous un certain prestige poétique la réelle horreur des temps ou des
hommes
qu’il veut peindre : à comparer Camille Desmoulin
e sentent également les poètes, ces oiseaux voyageurs aussi752. » L’
homme
.A lord Byron753 Toi, dont le monde encore ig
désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’
homme
est ta victime. Ton œil, comme Satan, a mesuré l’
n’avons pour nous que le jour d’aujourd’hui ; Notre crime est d’être
homme
et de vouloir connaître : Ignorer et servir, c’es
et la peine à la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’
homme
est un dieu tombé qui se souvient des cieux754 :
ondeur, Lui présage de loin sa future grandeur. Imparfait ou déchu, l’
homme
est le grand mystère. Dans la prison des sens enc
s la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté, de lumière, L’
homme
, altéré toujours, toujours se désaltère, Et de so
tés éternelles, Et de l’antre est plongé dans les ombres mortelles, L’
homme
est le point fatal où les deux infinis Par la Tou
eau pour couler, l’aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l’
homme
pour souffrir. « Que j’ai bien accompli cette loi
d’une race divine ! Tu portes sur ton front ta superbe origine ; Tout
homme
, en te voyant, reconnaît dans tes yeux Un rayon é
s sifflements, Et de ses flancs battus les sourds gémissements : Et l’
homme
sur l’abîme où sa demeure flotte Vogue avec volup
levez-vous.J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint
homme
, en l’implorant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que puis-je
l nage puissamment, Et parmi les rayons se balance un moment ; Mais l’
homme
l’a frappé d’une atteinte trop sûre ; Il sent le
dans ses vers. La vie, toute la vie, l’histoire, toute l’histoire, l’
homme
, tout l’homme, voilà son objet. Ouvrez à deux bat
. La vie, toute la vie, l’histoire, toute l’histoire, l’homme, tout l’
homme
, voilà son objet. Ouvrez à deux battants la porte
Sans doute, la loi du contraste est vraie : comme elle existe dans l’
homme
, elle a sa place dans le drame, qui est l’image d
ste dans l’homme, elle a sa place dans le drame, qui est l’image de l’
homme
. Ce qui est plus contestable, ce qui, en réalité,
n bravant ses torrents. Que sont les vains combats des tigres et de l’
homme
? Les sept monts aujourd’hui sont un grand cirque
qui font mourir ! Écoutez ces rumeurs, voyez ces vapeurs sombres, Ces
hommes
dans les feux errant comme des ombres, Ce silence
e, On vieillit sous le vice et l’erreur abattu ; A force de marcher l’
homme
erre, l’esprit doute. Tous laissent quelque chose
elque chose aux buissons de la route, Les troupeaux leur toison, et l’
homme
sa vertu805. Va donc prier pour moi ! — Dis pour
» Tout à coup, au moment où le housard baissé Se penchait vers lui, l’
homme
, une espèce de maure, Saisit un pistolet qu’il ét
s’est éteint presque subitement, et pendant quarante années et plus l’
homme
a semblé survivre au poète. Quand M. de Sacy, en
air, toujours le travail, Toujours comme du sable écraser des corps d’
hommes
, Toujours du sang jusqu’au poitrail ; Quinze ans
st sur leurs bords, Semblables à des loups qui vont manger les morts,
Hommes
, femmes, poussant des hurlements de joie, Sont ac
i-même, l’avoir comme épuisée par une expérience toute personnelle. L’
homme
n’est grand que par la passion ; c’est elle seule
de Musset. Là, il a vraiment atteint les hautes régions, celles où l’
homme
entend parler d’idéal et d’infini. Avec quels acc
icure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux
hommes
, Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter,
renier le reste, est-ce donc être heureux ? Non, c’est cesser d’être
homme
et dégrader son âme. Dans la création le hasard m
Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’
homme
peut convoiter ; Quand je pourrais saisir dans le
ain son dieu, croit le trouver partout830. Pour le sophiste anglais l’
homme
est une machine831. Enfin sort des brouillards un
pli, Et vous la connaissiez, cette amère pensée Qui fait frissonner l’
homme
en voyant l’infini. Eh bien ! Prions ensemble, —
apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc une molle élégie ? L’
homme
de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu’il a
re est pour lui l’hymne divin que le poète entend, et qu’il redit aux
hommes
. Que M. de Laprade, dans ces religieux élans, ait
igne pour sa parole, aussi bien que pour sa personne, tout ce que les
hommes
admirent. » Dût-on partager ce doute que soulevai
ois on a regretté que le poète semblât craindre de se rapprocher de l’
homme
, qu’il réservât pour les chênes des Alpes et leur
eur incessante ; L’eau fait dans leurs concerts la note gémissante. L’
homme
devient rêveur s’il ne pleure à ma voix. Je vois
e infidèle Offre une cendre aride à la soif du passant852. L’œil d’un
homme
, jamais, n’a vu son onde oisive Transporter un va
n d’où sorte un prochain résultat ; J’entends le philosophe, et non l’
homme
d’État. J’ai peur qu’à dire vrai tes regards ne s
ait l’esclavage de Rome, Soutient qu’après la mort rien ne survit à l’
homme
; Mais Socrate mourant entretient ses amis Des im
est celui de la tombe. Haï, calomnié, dans ses meilleurs desseins, L’
homme
intègre est toujours entouré d’assassins : Eh bie
de plus fous.J’ai, la lanterne en main, Cherché ; je n’ai point vu d’
homme
sur mon chemin. Regardant Danton. Regardant Robes
frayeraient pas. GEORGE. Si j’ai changé d’avis, connaissant mieux les
hommes
, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous somme
erme, suit son chemin jusqu’au bout. Voilà mon vrai héros ! Voilà mon
homme
rare ! Ce n’est pas celui-là que l’amour-propre é
orrible tempête, Parmi les rocs fumants qui m’entouraient partout, Un
homme
, un chevalier, immobile et debout. Un blanc lince
able, l’autre le bien. Et c’est ce principe qu’il applique aux grands
hommes
d’Athènes avec une rigueur trop sévère. 45. Cf.
un peu amollie, il faut le dire, dans les lignes de Massillon : « Un
homme
dans un cachot, ne sachant si son arrêt est donné
e. Cette conclusion est présentée un peu sèchement. 79. Puisqu’il (l’
homme
) aurait-il (le sentiment) pu prévaloir, etc. Lég
ersation était légère, agréable et instructive, par le grand nombre d’
hommes
et de peuples qu’il avait connus ; elle était cou
plus vivement encore du souper « qu’il était une des quatre fins de l’
homme
. » 200. On connaît le célèbre aphorisme qui semb
ions humaines : « L’état de réflexion est un état contre nature, et l’
homme
qui médite est un animal dépravé. » Lire, sur tou
ait final, cette invitation « à venir brouter nos herbes » faite à un
homme
qui donne envie « de marcher à quatre pattes. » —
manquera pas d’intérêt. Le ton et les arguments de Voltaire sont d’un
homme
de lettres ; ceux de Buffon, d’un philosophe et d
19. L’expression ici pourrait être plus nette. Buffon veut dire que l’
homme
en pure nature ou le sauvage, c’est tout un, et q
à ses points essentiels. La question est celle-ci : Est-il vrai que l’
homme
ait été l’artisan de tous ses malheurs en recherc
n argument indirect : s’il en était ainsi, la conclusion serait que l’
homme
en toutes choses doit prendre modèle sur l’animal
cts, tirés des faits eux-mêmes : 1° l’histoire ne montre nulle part l’
homme
dans ce prétendu état de nature ; 2° l’histoire m
me dans ce prétendu état de nature ; 2° l’histoire montre partout les
hommes
ou demeurant dans l’état sauvage, ou se confondan
se contente pas, comme Rousseau, de décrire l’agitation inquiète des
hommes
, mais où il en recherche la raison profonde. 23
inaire mis en tête de sa traduction en vers français de l’Essai sur l’
Homme
de Pope, Fontanes distingue en ces termes l’optim
monde existant. Pope en fait un être libre, dont la sagesse ordonna l’
homme
pour l’univers, et l’univers pour l’homme ; il so
, dont la sagesse ordonna l’homme pour l’univers, et l’univers pour l’
homme
; il soutient que l’auteur du bien n’est point l’
sent dans l’ordre universel, ou qu’ils naissent de la corruption de l’
homme
, créé libre, qui dénatura l’ouvrage de son Dieu.
tout est mal, mais que tout est douteux, et qu’il est impossible à l’
homme
d’éclaircir le mystère de sa vie : Que peut donc
a plus vaste étendue ? Rien. Le livre du sort se ferme à notre vue. L’
homme
étranger à soi de l’homme est ignoré. Que suis-je
n. Le livre du sort se ferme à notre vue. L’homme étranger à soi de l’
homme
est ignoré. Que suis-je ? où suis-je ? où vais-je
me descriptif, c’est-à-dire un poème qui ne décrit pas toujours, où l’
homme
se mêle aux choses, où l’émotion succède à l’obse
t et sans calcul, par le simple mouvement de l’esprit et du cœur de l’
homme
. » 250. Après s’être faites d’abord à d’assez lo
On sait le mot de Voltaire sur Beaumarchais : « Je ne crois pas qu’un
homme
si gai soit si méchant ; » et, en effet, ce qu’il
qui paraît avoir été le fonds du caractère de Beaumarchais. 289. Un
homme
malhonnête est celui qui manque à la civilité ; u
n homme malhonnête est celui qui manque à la civilité ; un malhonnête
homme
, celui qui manque à la probité ou à l’honneur. 2
n encore que Bernardin de Saint-Pierre : « Qu’un ciron lui offre (à l’
homme
), dans la petitesse de son corps, des parties inc
l’amitié. Dans une lettre il écrit : « Le jamais ne plaît jamais à l’
homme
; mais qu’il est terrible lorsqu’il tombe sur la
a été dernièrement présentée au public sous le titre de Mémoires d’un
Homme
d’autrefois (Plon). On y trouvera plusieurs lettr
sprit grec, la mesure, la discrétion, la vérité dans la peinture de l’
homme
et de la nature. Cependant l’admiration du pur gé
gnes ce qu’il y aurait sur ce point à répondre : « Pour qui regarde l’
homme
et la nature, cet homme et cette nature présenten
ur ce point à répondre : « Pour qui regarde l’homme et la nature, cet
homme
et cette nature présentent successivement des cou
décadence comme on se plaît à les nommer en gros. Quand l’esprit de l’
homme
descend dans le fond des âmes ou dans le fond des
a coupole. 363. « Les cités tombent, les empires disparaissent, et l’
homme
s’indigne d’être mortel ! » 364. Cela veut dire
a conversation. Faut-il s’étonner qu’elle ait eu peu de goût pour les
hommes
de génie taciturnes ? 367. On pourra lire à ce s
e. Ou y sent trop le parti pris ‘de mettre en relief les misères de l’
homme
. — Vinet, dans ses Études sur la Littérature fran
e à la fuite des années et à la vanité des titres qui distinguent les
hommes
: « Leurs années se poussent successivement comme
patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire ! sépulcre des grands
hommes
! c’est donc là tout ce qui reste de toi ! Approc
orçait d’imprimer au gouvernement du roi. » 425. Avocat, et l’un des
hommes
les plus influents du parti parlementaire. 426.
orce lui permettra : Elle eu sera justifiée devant Dieu et devant les
hommes
. Vous avez, sire, une armée en Irlande, que vous
en quatre discours, Helvétius cherchait à établir qu’il n’y a entre l’
homme
et la bête qu’une différence d’organisation, et n
mme et la bête qu’une différence d’organisation, et non de nature : l’
homme
réduit aux sensations n’est pas libre. La seule l
vertu et toute religion, et proclame que le seul art de gouverner les
hommes
est d’exciter leurs passions. 460. Cet argument
tus ait été comblé de bienfaits par César. Si Brutus est le fils de l’
homme
qu’il va frapper, ce n’est plus qu’un insensé don
tiques spirituels : Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! Je trouve deux
hommes
en moi : L’un veut que, plein d’amour pour toi, M
s de Pascal, dont il sera facile de le rapprocher. Cette plainte de l’
homme
en face du mystère de sa destinée nous a été renv
galer, le célébré morceau de Pascal au début de ses Pensées : « Que l’
homme
contemple la nature entière dans sa haute et plei
e celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent Que l’
homme
, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au pr
ues et historiques confirment l’apparition relativement nouvelle de l’
homme
sur la terre. « Ce qui est certain, dit Cuvier, c
Jouffroy, celle d’une nouvelle succession d’êtres plus parfaits que l’
homme
, ne saurait être donnée comme la conséquence poss
été heureusement inspiré quand il fait ainsi parler la Providence k l’
homme
assailli par le doute (8e Méditation) : Attends
ccusation ; on s’en prend à tout de n’être pas heureux, à Dieu et aux
hommes
, à la société et à ceux qui la gouvernent. Que vo
n est malheureux ; c’est en le comprenant ou en l’acceptant qu’on est
homme
. » 489. Chateaubriand exagère quand il appelle
il fait de la vertu un art, de la probité un commerce, de l’amour des
hommes
un calcul ; il combine, sans errer jamais, la dos
de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le caractère des
hommes
et des temps ; on n’exagère rien, on ne fait rien
rien ne calme, n’abat les passions comme la connaissance profonde des
hommes
. Je ne dirai pas qu’elle fait tomber toute sévéri
moins le mal, sans aimer moins le bien, on a plus d’indulgence pour l’
homme
qui s’est laissé aller au mal par les mille entra
813, blessé mortellement à la bataille de Bautzen. Il fut peut-être l’
homme
que Napoléon aima le plus, et l’on sait que l’emp
les notions, toutes les facultés qui constituent l’intelligence de l’
homme
; chaque notion, chaque faculté, se révèle tour à
monde. Comment s’étonner que L’histoire trouve des sympathies pour l’
homme
tout entier, pour sa raison, son imagination, son
it se refléter cette image sacrée de lui-même que Dieu a jetée dans l’
homme
seulement. » (Journal de l’Instruction publique,
vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus : du reste,
homme
assez ordinaire ! tandis que moi, morbleu ! perdu
? Qui se remue pour moi en Europe ? Telle est la destinée des grands
hommes
! telle a été celle de César et d’Alexandre ! et
est de juger, et, au besoin, de trancher, de décider. Prenez tous les
hommes
considérables auxquels s’est appliqué jusqu’ici c
nson en Angleterre, La Harpe chez nous, même M. de Fontanes, tous ces
hommes
qui ont eu de l’autorité en leur temps jugeaient
vième siècle, les plus belles poésies ne sont plus des peintures de l’
homme
dans des cadres appelés genres. Il n’y a qu’un ge
atrie. Dans une telle conjoncture, on ne cherche pas à en imposer aux
hommes
. » 562. Odes sacrées, livre IV, ode X. 563. Vo
remords de Rhadamiste, en nous faisant éprouver pour le crime de cet
homme
bouillant et emporté plus de compassion que d’hor
nt critiqué. On a taxé d’invraisemblable ce retour à la clémence d’un
homme
aussi fier, aussi vindicatif que Gusman. C’est là
, « de cette pure intelligence, a dit Thompson, que Dieu a prêtée aux
hommes
pour pénétrer ses œuvres infinies, d’après une lo
xe et l’attraction de Newton. » Cf. le IVe Discours de Voltaire sur l’
Homme
, et Delille, poème de l’Imagination, chant. V.
par un boulet. « J’avais toujours bien dit, s’écria Villars, que cet
homme
-là était plus heureux que moi. » Et, en effet, Vi
se, parce que les femmes n’assistaient pas généralement aux repas des
hommes
. Voir Cicéron, In Verrem, I, chapitre xxvi. — Cf.
et de Pison, ce terrible entretien où l’empereur avait à répondre à l’
homme
qu’il laisse accuser pour un crime qu’il lui a co
républicaine. « Un confident de Tibère, dit à ce sujet Villemain, un
homme
choisi par Tibère doit éprouver un ressentiment e
e fond même de la doctrine platonicienne. En parlant des misères de l’
homme
qui prouvent sa grandeur, Pascal a écrit : « Ce s
ffroy sur le problème de la destinée humaine. 758. « Qu’est-ce que l’
homme
dans la nature ? un néant à l’égard de l’infini,
obéissance résignée aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’
homme
. Malgré les ombres que la raison ne saurait dissi
la vie et nous attriste sans profit. Il serait bien affligeant que l’
homme
, à force de marcher, n’arrivât qu’au doute et aux
apoléon est le fils ingrat de la liberté. M. V. Hugo est ébloui par l’
homme
de génie, aussi grand dans sa puissance que sur l
to est un cimetière que les Pisans voulaient consacrer à leurs grands
hommes
. Commencé en 1278, il ne fut terminé qu’en 1464.
en et poète, disait-il à l’auteur, quand vous faites parler ces trois
hommes
qui, à peine vainqueurs de leurs ennemis communs,
’image du Créateur de l’univers2, qui, bien qu’il puisse conduire les
hommes
par son amour, ne laisse pas de se les attacher e
! on n’élève donc sa puissance que pour la voir mieux renversée ! les
hommes
ne travaillent à augmenter leur pouvoir que pour
aisser entrer tout le monde à certaines heures. En entrant, je vis un
homme
grave qui se promenait au milieu d’une quantité i
’occupe nuit et jour à déchiffrer tout ce que vous voyez là. C’est un
homme
qui n’est bon à rien, et qui nous devient fort à
vai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards,
hommes
, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je s
uvais d’abord cent lorgnettes dirigées vers ma figure ; enfin, jamais
homme
n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois
d’honneurs ne laissent pas d’être à charge : je ne me croyais pas un
homme
si curieux et si rare ; et, quoique j’eusse très-
t une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? L’
homme
content de lui Je me trouvais l’autre jour da
e lui Je me trouvais l’autre jour dans une compagnie où je vis un
homme
bien content de lui. Dans un quart d’heure, il dé
e Tavernier et de Chardin1. Ah ! bon Dieu ! dis-je en moi-même : quel
homme
est-ce là ! Il connaîtra tout à l’heure les rues
devant de la Providence5, la préviennent sur toutes les démarches des
hommes
. Ils conduisent un général par la main, et, après
s l’autre jour sur le Pont-Neuf avec un de mes amis : il rencontra un
homme
de sa connaissance qu’il me dit être géomètre ; j
it-elle singulière. Il était arrivé ce jour-là de la campagne avec un
homme
qui avait vu un château superbe et des jardins ma
harmé de savoir cela, il voulut en ignorer entièrement5 le succès. Un
homme
se plaignait d’avoir été ruiné l’hiver d’auparava
ait de regarder devant lui, il fut rencontré directement par un autre
homme
: ils se choquèrent rudement, et, de ce coup, ils
masses6. Quand ils furent un peu revenus de leur étourdissement, cet
homme
, portant la main sur le front, dit au géomètre :
lettre de Ducis inspirée par la piété filiale : « Mon père était un
homme
rare et digne du temps des patriarches ; c’est lu
u’il a une bibliothèque, je souhaite de la voir ; je vais trouver cet
homme
, qui me reçoit dans une maison où dès l’escalier
fé. Au dix-huitième siècle, les cafés étaient très-fréquentés par les
hommes
de lettres, entre autres le café Procope. 6. Au
ra bien vite au découragement. Lorsqu’on vient annoncer la vérité aux
hommes
, les presser d’obéir à la loi de l’amour, qui ord
éatures, un doux ombrage et un lieu de repos. Et ceci, ce n’est pas l’
homme
qui le fait ; il ignore même comment s’est opérée
t : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi m’avez-vous délaissé1 ? » Les
hommes
doivent s’aider Lorsqu’un arbre est seul, il
l’ardeur du soleil, elle languit et se dessèche, et meurt. Lorsque l’
homme
est seul, le vent de la puissance le courbe vers
fait ni petits ni grands, ni maîtres ni esclaves : il a fait tous les
hommes
égaux1. Mais, entre les hommes, quelques-uns ont
îtres ni esclaves : il a fait tous les hommes égaux1. Mais, entre les
hommes
, quelques-uns ont plus de force ou de corps, ou d
ieu savait qu’il en serait ainsi, et c’est pourquoi il a commandé aux
hommes
de s’aimer, afin qu’ils fussent unis, et que les
rsque, s’aimant les uns les autres, ils seront unis véritablement. Un
homme
voyageait dans la montagne, et il arriva en un li
n il n’y avait point d’autre issue, ni à gauche, ni à droite. Or, cet
homme
voyant qu’il ne pouvait continuer son voyage à ca
cher céda, et ils poursuivirent la route en paix. Le voyageur c’est l’
homme
, le voyage c’est la vie, le rocher, ce sont les m
ce sont les misères qu’il rencontre à chaque pas sur sa route. Aucun
homme
ne saurait soulever seul ce rocher ; mais Dieu en
es. Et puis, sous un autre point de vue, qu’est-ce que l’histoire des
hommes
, sinon l’histoire du développement continuel de l
urtant, dit le Seigneur Dieu, c’est moi qui ai abattu ces chasseurs d’
hommes
, parce que j’ai eu pitié de la terre ». N’allez p
is. Édition Didier, Librairie académique.) L’amour de Dieu et des
hommes
À madame la comtesse de Senfft 1 La Chénai
eur que m’inspire tout ce qui tend à rompre le lien d’amour parmi les
hommes
, tout principe qui autorise à se haïr et à se nui
le maître, il n’y a plus rien de grand ni de noble dans les vues de l’
homme
. Le calcul dans la conduite de la vie doit être t
branle toutes les puissances de notre être, nous ne pensons pas que l’
homme
généreux qui se sacrifie a bien connu, a bien com
. Il faut professer la vertu sur la terre, afin que non-seulement les
hommes
de notre temps, mais ceux des siècles futurs, en
rations entières s’occupent de son malheur, tandis que des milliers d’
hommes
périssent dans une bataille sans qu’on s’informe
volontaire. Mais son instinct réfléchi c’est la vertu. En donnant à l’
homme
peu d’influence sur son propre bonheur, et des mo
ion sur la terre. » 1. La terre est comme une grande ruche, et les
hommes
sont comme les abeilles. (Lamennais.) 1. Lamenn
soit le serviteur de tous. » 1. Fénelon a dit : « Dieu a mis les
hommes
ensemble dans une société où ils doivent s’aimer
ls il doit s’élever pour accomplir son œuvre. Celui qui se soumet aux
hommes
s’est auparavant soumis aux choses, selon la rema
ar leur exemple, s’ils vivaient de la vie de la chair en appelant les
hommes
à celle de l’esprit, qui les écouterait ? Leur pu
muets, ou ils n’ouvrent la bouche que pour flatter le tyran6. Mais un
homme
possédera-t-il sans trouble la gloire d’être plus
yée de tout, et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des
hommes
; qui a perdu jusqu’à ses propres désirs ; qui ne
rit par le dehors ; mais le lieu du supplice, c’est l’intérieur de l’
homme
, c’est le plus profond de l’âme. Et là-dedans il
hènes, et qu’il assurait toutes celles de son royaume. Il estimait un
homme
plus que vingt mille hommes, parce qu’il savait q
utes celles de son royaume. Il estimait un homme plus que vingt mille
hommes
, parce qu’il savait qu’un homme est quelquefois l
timait un homme plus que vingt mille hommes, parce qu’il savait qu’un
homme
est quelquefois l’esprit et la force d’un État, e
meilleures places, et rendait inutiles ses plus puissantes armées. Un
homme
de ce mérite n’était pas le bouffon et le bateleu
chose de bien nouveau et de bien étrange ? Je vais vous le dire : Un
homme
de la Macédoine se rend maître de la Grèce et com
ce par les Athéniens. Mais le bruit court, me répondrez-vous, que cet
homme
est mort ou pour le moins qu’il est bien malade.
s d’un esprit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un
homme
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage17. Qua
Faisant une revue des diverses occupations auxquelles se livrent les
hommes
, Descartes juge qu’il a choisi la meilleure, qui
vérité que les simples raisonnements que peut faire naturellement un
homme
de bon sens touchant les choses qui se présentent
et plus puissants, et plus libres et plus heureux qu’aucun des autres
hommes
, qui n’ayant point cette philosophie, tant favori
e m’avisai de faire une revue sur les diverses occupations qu’ont les
hommes
en cette vie, pour tâcher à faire choix de la mei
ui me semblaient assez importantes et communément ignorées des autres
hommes
, la satisfaction que j’en avais remplissait telle
et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que, pour paraître
homme
de cœur, on doive s’efforcer de montrer toujours
à Paris, au lieu qu’en cette grande ville où je suis, n’y ayant aucun
homme
, excepté moi, qui n’exerce le négoce, chacun y es
vous en auriez dans vos allées, et je n’y considère pas autrement les
hommes
que j’y vois, que je ferais les arbres qui se ren
une imitation, ou, pour en mieux parler, un portrait des actions des
hommes
; et il est hors de doute que les portraits sont
u jour, et à se persuader ensuite qu’on le peut étendre jusques où un
homme
peut aller et revenir en vingt-quatre heures. Cet
la vérité de l’erreur, mais aussi dans la plupart des sujets dont les
hommes
parlent et des affaires qu’ils traitent. Il y a p
tante différence qu’on peut mettre entre les qualités de l’esprit des
hommes
. Ainsi la principale application qu’on devrait av
utiles, si on les considère en elles-mêmes et pour elles-mêmes50. Les
hommes
ne sont pas nés pour employer leur temps à mesure
re. Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des faux jugements des
hommes
ne vient pas de ce principe, et qu’elle n’est cau
’on ne connaît que confusément et obscurément. Le peu d’amour que les
hommes
ont pour la vérité fait qu’ils ne se mettent pas
t cependant on a toutes les peines du monde de tirer de la bouche des
hommes
cette confession si juste et si conforme à leur c
et ces règles, sans doute, ne sont pas impossibles : car, puisque les
hommes
se trompent quelquefois dans leurs jugements, et
crivains illustres du dix-septième siècle. Né à Paris en 1613, il fut
homme
d’intrigue et de guerre pendant les désordres de
limites de puissance et de durée qui sont hors de la juridiction des
hommes
, nous avons perdu dans une campagne, par nos divi
empête que dans le calme, et que la mort, qui est égale pour tous les
hommes
, n’est distinguée que par l’oubli ou par la gloir
oisonnés firent d’autant plus d’impression sur leurs esprits, que les
hommes
ont une inclination naturelle à croire ce qui fla
pliquer. L’usage ordinaire le fait assez entendre, et en disant qu’un
homme
a de l’esprit, qu’il a beaucoup d’esprit et qu’il
expriment néanmoins différentes sortes d’esprit. On dit encore qu’un
homme
n’a qu’une sorte d’esprit, qu’il a plusieurs sort
t comme un art de la nature, dont les règles sont infaillibles ; et l’
homme
le plus simple qui a de la passion persuade mieux
la flatterie des autres ne nous pourrait nuire. La gloire des grands
hommes
se doit toujours mesurer aux moyens dont ils se s
ités, c’est d’être né sans envie. On ne doit pas juger du mérite d’un
homme
d’après ses grandes qualités, mais par l’usage qu
on ne l’est jamais avec du jugement. Quelque méchants que soient les
hommes
, ils n’oseraient paraître ennemis de la vertu ; e
en tirer ce qui lui est propre. La confiance, si nécessaire entre les
hommes
, est le lien de la société et de l’amitié. Mille
ai, comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’
homme
de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus
, et comment se peut-il faire que ce raisonnement-ci se passe dans un
homme
raisonnable : « Je ne sais qui m’a mis au monde,
éternité de ma condition future. » Qui souhaiterait avoir pour ami un
homme
qui discourt de cette manière ? Qui le choisirait
r ? En vérité, il est glorieux à la religion d’avoir pour ennemis des
hommes
si déraisonnables ; et leur opposition lui est si
a nature par des sentiments si dénaturés. Rien n’est si important à l’
homme
que son état ; rien ne lui est si redoutable que
e lui est si redoutable que l’éternité. Et ainsi, qu’il se trouve des
hommes
indifférents à la perte de leur être et au péril
squ’aux plus légères, ils les prévoient, ils les sentent ; et ce même
homme
qui passe tant de jours et de nuits dans la rage
ause. Il faut qu’il y ait un étrange renversement dans la nature de l’
homme
pour faire gloire d’être dans cet état, dans lequ
dèle, judicieux et capable de servir utilement son ami, parce que les
hommes
n’aiment naturellement que ce qui leur peut être
eut être utile. Or, quel avantage y a-t-il pour nous à ouïr dire à un
homme
, qui nous dit qu’il a donc secoué le joug, qu’il
de contraindre leur naturel pour se rendre les plus impertinents des
hommes
. S’ils sont fâchés dans le fond de leur cœur de n
e faiblesse d’esprit que de ne pas connaître quel est le malheur d’un
homme
sans Dieu ; rien ne marque davantage une mauvaise
ar M. P. Faugère, in-12, p. 167). Puissance de l’imagination sur l’
homme
. L’imagination est cette partie décevante dan
tion sur l’homme. L’imagination est cette partie décevante dans l’
homme
, cette maîtresse d’erreur et de fausseté, et d’au
et c’est parmi eux que l’imagination a le grand don de persuader les
hommes
. La raison a beau crier, elle ne peut mettre le p
ner, pour montrer combien elle peut en toutes choses, a établi dans l’
homme
une seconde nature93. Elle a ses heureux, ses mal
, sauf le mal, s’il y en a. Ibid. (p. 187 de l’édition citée). L’
homme
placé entre les deux infinis. L’homme est plac
87 de l’édition citée). L’homme placé entre les deux infinis. L’
homme
est placé entre les deux infinis de grandeur et d
ut. La conclusion est que, ne pouvant posséder la science complète, l’
homme
doit s’humilier dans le sentiment de son ignoranc
e, l’homme doit s’humilier dans le sentiment de son ignorance. Que l’
homme
contemple donc la nature entière dans sa haute et
ance de Dieu, que notre imagination se perde dans cette pensée. Que l’
homme
, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au pr
les royaumes, les villes et soi-même son juste prix. Qu’est-ce qu’un
homme
dans l’infini ? Mais, pour lui présenter un autre
nce qu’à les rechercher avec présomption. Car, enfin, qu’est-ce que l’
homme
dans la nature ? un néant à l’égard de l’infini,
t. Ibid. (p. 198 de l’édition citée). Petitesse et grandeur de l’
homme
conciliées par la religion chrétienne. Nous a
religion chrétienne. Nous avons une si grande idée de l’âme de l’
homme
, que nous ne pouvons souffrir d’en être méprisés
s et de n’être pas dans l’estime d’une âme ; et toute la félicité des
hommes
consiste dans cette estime. La plus grande basses
é des hommes consiste dans cette estime. La plus grande bassesse de l’
homme
est la recherche de la gloire, mais c’est cela mê
tielle qu’il ait, il n’est pas satisfait s’il n’est dans l’estime des
hommes
. Il estime si grande la raison de l’homme, que, q
il n’est dans l’estime des hommes. Il estime si grande la raison de l’
homme
, que, quelque avantage qu’il ait sur la terre, s’
la terre, s’il n’est placé avantageusement aussi dans la raison de l’
homme
, il n’est pas content. C’est la plus belle place
ner de ce désir, et c’est la qualité La plus ineffaçable du cœur de l’
homme
. Et ceux qui méprisent le plus les hommes, et qui
lus ineffaçable du cœur de l’homme. Et ceux qui méprisent le plus les
hommes
, et qui les égalent aux bêtes, encore veulent-ils
re, qui est plus forte que tout, les convainquant de la grandeur de l’
homme
plus fortement que la raison ne les convainc de l
stinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève. La grandeur de l’
homme
est si visible, qu’elle se tire même de sa misère
isère. Car ce qui est nature aux animaux, nous l’appelons misère en l’
homme
, par où nous reconnaissons que, sa nature étant a
yeux ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. La grandeur de l’
homme
est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un a
les autres par un cercle sans fin : étant certain qu’à mesure que les
hommes
ont de lumière, ils trouvent et grandeur et misèr
ue les hommes ont de lumière, ils trouvent et grandeur et misère en l’
homme
, En un mot, l’homme connaît qu’il est misérable.
lumière, ils trouvent et grandeur et misère en l’homme, En un mot, l’
homme
connaît qu’il est misérable. Il est donc misérabl
end et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends. L’
homme
n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature,
utte d’eau, suffit pour le tuer. Mais quand l’univers l’écraserait, l’
homme
serait encore plus noble que ce qui le tue, parce
r. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. L’
homme
est visiblement fait pour penser : c’est toute sa
ir, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être
homme
. Il est dangereux de trop taire voir à l’homme co
qu’être roi et qu’être homme. Il est dangereux de trop taire voir à l’
homme
combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer s
Mais il est très avantageux de lui représenter l’un et l’autre. Que l’
homme
maintenant s’estime son prix. Qu’il s’aime, car i
pacité naturelle… Sans ces divines connaissances, qu’ont pu faire les
hommes
, sinon ou s’élever dans le sentiment intérieur qu
u en sortir par l’orgueil. Car, s’ils connaissaient l’excellence de l’
homme
, ils en ignoraient la corruption ; de sorte qu’il
de vice, il n’appartient qu’à elle et d’instruire et de corriger les
hommes
. Qui peut donc refuser à ces célestes lumières de
rités à connaître. N’est-ce pas là traiter indignement la raison de l’
homme
et la mettre en parallèle avec l’instinct des ani
t les limites qu’elle leur a prescrites. Il n’en est pas de même de l’
homme
, qui n’est produit que pour l’infinité. Il est da
naissances, il peut aussi les augmenter facilement ; de sorte que les
hommes
sont aujourd’hui en quelque sorte dans le même ét
vient que, par une prérogative particulière, non seulement chacun des
hommes
s’avance de jour en jour dans les sciences, mais
hommes s’avance de jour en jour dans les sciences, mais que tous les
hommes
ensemble y font un continuel progrès à mesure que
ivers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des
hommes
que dans les âges différents d’un particulier120.
âges différents d’un particulier120. De sorte que toute la suite des
hommes
, pendant le cours de tant de siècles, doit être c
ndant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même
homme
qui subsiste toujours et qui apprend continuellem
le plus distant de l’enfance, qui ne voit que la vieillesse dans cet
homme
universel ne doit pas être cherchée dans les temp
t véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l’enfance des
hommes
proprement, et comme nous avons joint à leurs con
eux de toute l’Europe ! Je parlerai, sire, avec toute la liberté d’un
homme
qui n’a rien à craindre ni à espérer, mais avec t
grand-prince disant que c’était dommage qu’on eût fait mourir un tel
homme
par justice130 : « Ce n’est pas par justice, sire
raison, tellement accommodée au sens général et aux divers goûts des
hommes
qu’elle entre dans les esprits malgré qu’on en ai
des finances ont toujours fait non pas tant le crime des plus grands
hommes
que le prétexte de les opprimer. Témoin en Grèce
e, qui corrige et répare la nature sans la détruire. Nous sommes tous
hommes
, sire, nous avons tous failli : nous avons tous d
main toute-puissante, telle que celle de Votre Majesté, en faveur des
hommes
dont elles cherchent toujours le salut lors même
les cantiques, à la face des autels, devant le ciel et la terre, les
hommes
et les anges, proférer de sa bouche sacrée ces be
acun était charmé d’une action156 si parfaite et si achevée. C’est un
homme
de vingt-huit ans, intime ami de M. de Tulle, qui
encer pour vous en parler. Le voilà donc mort, ce grand ministre, cet
homme
si considérable, qui tenait une si grande place ;
ent et dans sa durée, ne peut être une imagination des hommes164. Les
hommes
ne pensent pas ainsi : lisez saint Augustin dans
ruisez-vous, arbitres du monde177 » ……………………………………………………………………………… Un
homme
s’est rencontré178 d’une profondeur d’esprit incr
nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’
homme
, que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une omb
ette princesse, nous poussait trop loin. Il ne faut pas permettre à l’
homme
de se mépriser tout entier, de peur que, croyant
outes les pages du mépris des choses humaines, veut enfin montrer à l’
homme
quelque chose de plus solide, et conclut tout son
t183 : « Crains Dieu et garde ses commandements : car c’est là tout l’
homme
; et sache que le Seigneur examinera dans son jug
ce que nous aurons fait de bien et de mal. » Ainsi tout est vain en l’
homme
, si nous regardons ce qu’il donne au monde ; mais
considérons ce qu’il doit à Dieu. Encore une fois, tout est vain en l’
homme
, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ;
la dernière parole de l’Ecclésiaste : l’une qui montre le néant de l’
homme
, l’autre qui établit sa grandeur… « Nous mourons
es eaux courantes. De quelque superbe distinction que se flattent les
hommes
, ils ont tous une même origine, et cette origine
s ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes qui distinguent les
hommes
; de même que ces fleuves tant vantés demeurent,
eu, qu’il ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des
hommes
. Chrétiens, ne murmurez pas si Madame a été chois
ec les années et les intérêts ; et la profonde obscurité du cœur de l’
homme
, qui ne sait jamais ce qu’il voudra, qui souvent
oi ? Lorsqu’il y fit lire la dernière lettre que lui écrivit ce grand
homme
, et qu’on y vit, dans les trois temps que marquai
de flatterie. Pendant qu’on lui rendait ce beau témoignage, ce grand
homme
n’était plus. Tranquille entre les bras de son Di
nces et seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux
hommes
les portes du ciel ; et vous, plus que tous les a
es et les indifférents225. Que je suis étonné quand j’entends des
hommes
profanes qui, dans la nation la plus florissante
rent, et se corrompent dans ce qu’ils connaissent naturellement227. »
Hommes
deux fois morts, dit le même apôtre : morts premi
es, et empoisonner les esprits par leurs railleries sacrilèges. Mais,
hommes
doctes et curieux, si vous voulez discuter la rel
ur Dieu, comme disait cet ami de Job229, ne pensez pas être les seuls
hommes
, et que toute la sagesse soit dans votre esprit,
ence de tous les mystères. Qu’ils soient ou qu’ils ne soient pas, les
hommes
trop dédaigneux ne s’en soucient plus, et n’y veu
bservation pour étudier et peindre les sentiments et les passions des
hommes
, surtout leurs prétentions et leurs travers. La p
tion des mœurs, quelles images, et quel fléau du ridicule ! mais quel
homme
on aurait pu faire de ces deux comiques ! J’ai lu
enre, assez de bon et de mauvais pour former après eux de très grands
hommes
en vers et en prose. Marot244, par son tour et pa
z davantage par cette conduite que250 par ne vous pas laisser voir. Ô
homme
important et chargé d’affaires, qui, à votre tour
ar d’abord on ne le voit pas encore, et bientôt on ne le voit plus. L’
homme
de lettres, au contraire, est trivial252 comme un
ne vaine fiction, voilà, si l’on veut, soixante années perdues pour l’
homme
de bien, pour le chartreux ou le solitaire ; ils
fondée sur la vérité même, c’est alors un épouvantable malheur pour l’
homme
vicieux : l’idée seule des maux qu’il se prépare
n trouve en effet sur la vérité de la religion, il n’y a point pour l’
homme
un meilleur parti que la vertu253. Je ne sais si
tout est matière, et si la pensée en moi, comme dans tous les autres
hommes
, n’est qu’un effet de l’arrangement des parties d
outenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les
hommes
bons et heureux259. Plus un déclamateur ferait d’
it me paraîtrait le tendre indigne de toute admiration. Je cherche un
homme
sérieux, qui me parle pour moi, et non pour lui ;
i, et non pour lui ; qui veuille mon salut, et non sa vaine gloire. L’
homme
digne d’être écouté est celui qui ne se sert de l
oles, dit saint Augustin ; mais les paroles dépendent de lui263. » Un
homme
qui a l’âme forte et grande, avec quelque facilit
Sermon pour la fête de l’Assomption. (Fragment.) De la folie des
hommes
qui ne pensent pas à la mort. On vit comme si l’
, lorsque la mort arrête soudainement le cours de ces folles joies. L’
homme
sage à ses propres yeux, mais insensé à ceux de D
t.) L’Église chrétienne n’a pas besoin, pour durer, du secours des
hommes
. Les enfants du siècle, prévenus des maximes d’u
s armes. Aveugles, qui voulez mesurer l’ouvrage de Dieu par celui des
hommes
! Ô hommes faibles et impuissants qu’on nomme les
eugles, qui voulez mesurer l’ouvrage de Dieu par celui des hommes ! Ô
hommes
faibles et impuissants qu’on nomme les rois et le
l’abîme à pied sec, un pain descendu du ciel le nourrit au désert ; l’
homme
parle à la pierre, et elle donne des torrents : t
d’œuvre admirable de votre sagesse et de votre miséricorde envers les
hommes
, mais votre empire, maître souverain des cœurs, n
visage de cet apôtre, qui fait sentir à Corneille la grandeur de cet
homme
et l’excellence de son ministère. Les honneurs qu
s fondés sur la pompe qui environnait ce ministre de Jésus-Christ ? L’
homme
de Dieu était à pied, portant, dans la simplicité
efois il ne doit pas être consulté sans défiance. Honnête homme, mais
homme
à systèmes et à préventions, son témoignage, pour
ur sur moi-même, par la considération de la misère commune à tous les
hommes
, et que moi-même je me trouverais un jour aux por
réformes qui aboutirent à des bouleversements. Montesquieu fut un des
hommes
qui auraient pu épargner à notre pays ces doulour
s sage, ami du progrès sans rompre avec le passé, magistrat érudit et
homme
vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables
empire se maintint par la grandeur du chef : le prince était grand, l’
homme
l’était davantage. Les rois ses enfants furent se
nt lui le désordre où nous jette ordinairement la présence des grands
hommes
. Et, dès que nous fumes seuls : « Sylla, lui dis-
empire que votre gloire et vos vertus326 vous donnaient sur tous les
hommes
? La fortune semble être gênée de ne plus vous él
té tant de délicatesse dans l’ambition. Nous avons bien vu des grands
hommes
peu touchés du vain éclat et de la pompe qui ento
pas qu’elle fût grande : tout, dans votre vie, semblait me montrer un
homme
dévoré du désir de commander, et qui, plein des p
suis démis de la dictature dans le temps qu’il n’y avait pas un seul
homme
dans l’univers qui ne crût que la dictature était
uit par mes réflexions, et surtout par le mépris que j’ai eu pour les
hommes
. On peut juger, par la manière dont j’ai traité l
, j’ai obtenu la gloire des conquérants en ne cherchant que celle des
hommes
libres. « Lorsqu’avec mes soldats je suis entré d
il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre des
hommes
tels que vous. Nés pour la médiocrité, nous somme
médiocrité, nous sommes accablés par les esprits sublimes. Pour qu’un
homme
soit au-dessus de l’humanité, il en coûte trop ch
e l’avantage qu’on a pris. » « Sans doute, me dit-il. J’ai étonné les
hommes
, et c’est beaucoup. Repassez dans votre mémoire l
ssouvenez-vous de mes démêlés avec Marius : je fus indigné de voir un
homme
sans nom, fier de la bassesse de sa naissance, en
e, et se tut un moment. « Je ne crains, me dit-il avec émotion, qu’un
homme
, dans lequel je crois voir plusieurs Marius335. L
eins profonds ; mais, s’il ose jamais former celui de commander à des
hommes
que j’ai faits mes égaux, je jure, par les dieux,
on insolence336. » Voltaire (1694-1778.) [Notice.] Peu d’
hommes
ont plus que Voltaire remué par leur génie et rem
e341 ; mais il a fait plus qu’aucun autre, parce qu’il était un grand
homme
. Ma plus forte raison pour l’estimer beaucoup, c’
tation qu’aucun de ses contemporains ; c’est que, malgré un million d’
hommes
dont il a privé la France342, et qui tous ont été
son fils et de son petit-fils les plus éloquents et les plus savants
hommes
de l’Europe. Il eut l’attention de placer trois e
ls pas été vos modèles ? N’est-ce pas d’eux que votre sage Addison, l’
homme
de votre nation qui avait le goût le plus sûr, a
n musicien, et ôta le privilège à Cambert, parce que Cambert était un
homme
médiocre et Lulli un homme supérieur. Il savait d
lège à Cambert, parce que Cambert était un homme médiocre et Lulli un
homme
supérieur. Il savait distinguer l’esprit du génie
s faisaient voile vers cet endroit et lui apportaient de l’argent des
hommes
et des vivres ; mais avant qu’ils abordassent, le
uver que lui, qu’une seule personne de plus serait suspecte. Ces deux
hommes
n’hésitèrent pas à préférer son salut au leur ; i
s-Édouard, depuis ce temps, se cacha au reste de la terre357. Que les
hommes
privés qui se plaignent de leurs petites infortun
u Siècle de Louis XV, chap. xxv. De l’esprit. On consultait un
homme
, qui avait quelque connaissance du cœur humain, s
niens à la guerre ; s’il en avait, il serait un rhéteur, et il est un
homme
d’État. Ces jeux de l’imagination, ces finesses,
rand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des quatre
hommes
dont l’influence et le nom dominent le dix-huitiè
es actes d’une très petite partie du genre humain : tout le reste des
hommes
est demeuré nul pour nous, nul pour la postérité
bien sentir et bien rendre. » Il s’est trouvé dans tous les temps des
hommes
qui ont su commander aux autres par la puissance
ssions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte. Ces
hommes
sentent vivement, s’affectent de même, le marquen
et l’entraîner ? que faut-il pour ébranler la plupart même des autres
hommes
et les persuader ? Un ton véhément et pathétique,
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où
mises en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
, le style est l’homme même379. Le style ne peut d
s mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’
homme
même379. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni s
et la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet, l’
homme
et la nature. La philosophie décrit et dépeint la
t la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle peint aussi les
hommes
, elle les agrandit, les exagère, elle crée les hé
exagère, elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’
homme
, et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’hi
en ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands
hommes
, quand il exposera les plus grandes actions, les
ce parmi les modèles. On sent chez lui, ce qui est un grand charme, l’
homme
dans l’écrivain ; on reconnaît, dans les pages qu
es précipite dans la longue nuit du tombeau. Formez donc vos projets,
hommes
ambitieux, lorsque vous le pouvez encore ; bâtez-
l’aigrir. Les approbations, les caresses, les secours impuissants des
hommes
, leurs refus, leurs dédains, leurs infidélités, n
vous ? Et n’est-il pas bien manifeste qu’il manque quelque chose aux
hommes
lorsque leur orgueil vous rejette387 ? Introduc
nnaissance de l’esprit humain 388. Du vice et de la vertu. Les
hommes
étant imparfaits n’ont pu se suffire à eux-mêmes
rands sacrifices, et qu’il ne peut se répandre également sur tous les
hommes
, la religion, qui répare le vice des choses humai
es n’étant pas assez puissants pour donner un frein à la cupidité des
hommes
, il a fallu encore qu’ils convinssent de certaine
reux par la vertu. Si elle est si insuffisante à faire le bonheur des
hommes
, c’est parce que les hommes sont vicieux ; et les
st si insuffisante à faire le bonheur des hommes, c’est parce que les
hommes
sont vicieux ; et les vices, s’ils vont au bien,
subsiste : ainsi rien ne peut l’effacer. Que prétendent donc quelques
hommes
, qui confondent toutes ces choses ou qui nient le
ue l’on nomme vertu. Et ces odieuses passions tournées à la ruine des
hommes
, et par conséquent criminelles envers le genre hu
quoi des joueurs très habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres
hommes
y font leur fortune ? ou pourquoi l’on voit des a
pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pour la prospérité des
hommes
faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse d
lle ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste déclin de ce grand
homme
, des éclairs de génie ne cessèrent, en brillant ç
le, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des
hommes
Braver l’idolâtrie, et montrer qui nous sommes :
xemple à me fortifier409. Allons, cher Polyeucte, allons aux yeux des
hommes
Braver l’idolâtrie, et montrer qui nous sommes ;
s l’inspiration vraie qui le dirige on aperçoit toujours le cœur de l’
homme
. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu
mblable aux morts meurt le plus à regret. Liv. VIII, fab. 1454. L’
Homme
et la couleuvre. Un homme vit une cou
et. Liv. VIII, fab. 1454. L’Homme et la couleuvre. Un
homme
vit une couleuvre : « Ah ! méchante, dit-il,
l’animal pervers (C’est le serpent que je veux dire, Et non l’
homme
; on pourrait aisément s’y tromper455), À ces mot
Que le symbole des ingrats, Ce n’est point le serpent, c’est l’
homme
. » Ces paroles Firent arrêter l’autre ; il recula
pousser si loin L’ingratitude ? Adieu : j’ai dit ce que je pense. » L’
homme
, tout étonné d’une telle sentence, Dit au serpent
puis, quand il était vieux, On croyait l’honorer chaque fois que les
hommes
Achetaient de son sang l’indulgence des dieux. Ai
Achetaient de son sang l’indulgence des dieux. Ainsi parla le bœuf. L’
homme
dit : « Faisons taire Cet ennuyeux déclam
sans prendre la cognée ? De son tempérament464, il eût encor vécu. L’
homme
, trouvant mauvais que l’on l’eût convaincu, Voulu
résent, Le bon Socrate, Esope, et certain paysan Des rives du Danube,
homme
dont Marc-Aurèle Nous fait un portrait fo
t sayon469 de poil de chèvre Et ceinture de joncs marins. Cet
homme
, ainsi bâti, fut député des villes Que lave le Da
gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travail de l’
homme
Font pour les assouvir des efforts superflus.
D’autres préteurs ; et par écrit Le sénat demanda ce qu’avait dit cet
homme
, Pour servir de modèle aux parleurs à venir.
mourir de pure honte. Une telle action ne saurait s’excuser, Et tout
homme
d’honneur s’en doit scandaliser. Je vous vois acc
tout homme d’honneur s’en doit scandaliser. Je vous vois accabler un
homme
de caresses, Et témoigner pour lui les dernières
ur de vos embrassements ; Et quand je vous demande après quel est cet
homme
, À peine pouvez-vous dire comme il se nomme486 :
ulez-vous qu’on fasse ? ALCESTE. Je veux qu’on soit sincère, et qu’en
homme
d’honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du c
nneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur. PHILINTE. Lorsqu’un
homme
vous vient embrasser avec joie, Il faut bien le p
ent du même air l’honnête homme et le fat. Quel avantage a-t-on qu’un
homme
vous caresse, Vous jure amitié, foi, zèle, estime
itié Ce commerce honteux de semblants d’amitié. Je veux que l’on soit
homme
, et qu’en toute rencontre Le fond de notre cœur d
umeur noire, en un chagrin profond. Quand je vois vivre entre eux les
hommes
comme ils font. Je ne trouve partout que lâche fl
ande : Ce m’est un fort bon signe, et ma joie en est grande. Tous les
hommes
me sont à tel point odieux, Que je serais fâché d
où nous sommes. ALCESTE. Non, elle est générale, et je hais tous les
hommes
: Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisa
x, comme vous, on ne me voit point être. Je prends tout doucement les
hommes
comme ils sont : J’accoutume mon âme à souffrir c
ine nature505 ; Et mon esprit enfin n’est pas plus offensé De voir un
homme
fourbe, injuste, intéressé, Que de voir des vauto
LCESTE. Je verrai, dans cette plaiderie508, Si les
hommes
auront assez d’effronterie, Seront assez méchants
ervers, Pour me faire injustice aux yeux de l’univers. PHILINTE. Quel
homme
! ALCESTE. Je voudrais, m
é nous nous repentirions. ORONTE. Parbleu ! c’est là-dessus parler en
homme
sage, Et je vous en estime encore davantage. Souf
m, Je disais, en voyant des vers de sa façon, Qu’il faut qu’un galant
homme
ait toujours grand empire Sur les démangeaisons q
froid écrit assomme522 ; Qu’il ne faut que ce faible à décrier523 un
homme
; Et qu’eût-on, d’autre part, cent belles qualité
ler la vérité.. Vois-tu cet importun que tout le monde évite, Cet
homme
a toujours fuir, qui jamais ne vous quitte ? Il n
décriés il prend en main la cause ; Il rit du mauvais goût de tant d’
hommes
divers, Et va voir l’opéra seulement pour les ver
éguise : C’est lui qui de nos mœurs a banni la franchise. Jadis l’
homme
vivait au travail occupé, Et, ne trompant jamais,
ntres faux ont flétri mes portraits. Déposez hardiment qu’au fond cet
homme
horrible, Ce censeur qu’ils ont peint si noir et
épandre : Du haut du ciel sa voix s’est fait entendre ; L’
homme
superbe est renversé, Ses propres flèches
u fer, des soldats691 ; Son sein tout hérissé n’offre aux désirs de l’
homme
Rien qui puisse tenter l’avarice de Rome. Mais, p
talents qui, disséminés, auraient suffi à l’illustration de plusieurs
hommes
. Parfois digne émule de Corneille et de Racine da
sort ? Le temps à peine les consomme745 ; Et jamais le prix du grand
homme
N’est bien connu qu’après sa mort746. Oui, la mo
uble ton asile. — L’indigent se méfie. — Il n’est plus de danger. — L’
homme
est né pour souffrir. — Il est né pour changer. —
ai désormais Ce que dans mon malheur je dus à ses bienfaits. Dieux, l’
homme
bienfaisant est votre cher ouvrage, Vous n’avez p
Hôte des malheureux, le sort inexorable Ne prend point les avis de l’
homme
secourable. Tous, par sa main de fer en aveugles
mes et la juste mesure des périodes. » 21. Pour connaître ce grand
homme
il faudra lire l’Éloge que lui a consacré Thomas
d’étude en elle-même plus honnête, plus avantageuse, plus digne de l’
homme
. » 23. Descartes lui-même nous apprend « qu’il
avec ses amis de la façon la plus agréable. À cette époque, ce grand
homme
s’était retiré en Hollande depuis deux ans, « pou
x poètes ; il n’est plus permis de dire qu’elles sont une gêne pour l’
homme
de génie, puisque voilà les deux plus beaux ouvra
out le monde ne sait pas, ce qui est pourtant très véritable, que cet
homme
si merveilleux était aussi l’homme le plus simple
t pourtant très véritable, que cet homme si merveilleux était aussi l’
homme
le plus simple. » 49. « Je crois, observe très
overbes des gens d’esprit. » La Fontaine, dans l’une de ses Fables (L’
homme
et son image), en a fait aussi un ingénieux éloge
de cette sorte d’insectes. Un bon plaisant est une pièce rare : à un
homme
qui est né tel, il est encore fort délicat d’en s
actère. » 70. Quand on la fait accepter par… 71. Le terme d’habile
homme
, comme on le voit par ce passage, où il est oppos
me ! quel vers pourrait-on égaler à cette prose inimitable ? 85. Les
hommes
ne sont que le songe d’une ombre (ou mieux, l’omb
Coutras : « On ne peut trop s’humilier devant Dieu ni trop braver les
hommes
. » 91. Pascal espérait, comme on sait, dans son
à-dire, que le soleil décrit. Ici Pascal parle comme un ancien, et en
homme
qui n’eût pas admis la découverte de Copernic. 1
bi ; à serait omis aujourd’hui. 111. Louis Racine a dit aussi de l’
homme
, dans son poème de la Religion : C’est du haut d
mières méditations poétiques de M. de Lamartine, la pièce intitulée l’
Homme
: L’homme est un Dieu tombé qui se souvient des
tations poétiques de M. de Lamartine, la pièce intitulée l’Homme : L’
homme
est un Dieu tombé qui se souvient des cieux, etc.
urait pas imaginé, je crois. La loi qui cherche toujours le salut des
hommes
, même lorsqu’elle semble demander leur peine, est
t. 166. Cf. Fénelon dans son sermon sur le jour de l’Épiphanie : « L’
homme
s’agite, mais Dieu le mène. » 167. Madame de Sé
set et par M. Floquet. Parmi ceux qui ont parlé dignement de ce grand
homme
, on signalera encore Voltaire, Vauvenargues, Thom
fort bien La Harpe, « Bossuet ne se sert pas de la langue des autres
hommes
. Il la fait telle qu’il la lui faut pour la maniè
vant La Rochefoucauld, le prince de Condé fut reçu à Paris « comme un
homme
qui était plus en état de faire grâce que de la d
t au grand orateur chrétien pour rendre à Dieu sa place et remettre l’
homme
à la sienne. » 222. Alors ce terme avait une sig
ante ans après, répéter ces mêmes vérités sur le cercueil de ce grand
homme
. — Condé lui avait accordé de tout temps non seul
nt on eût fait un dieu Chez les païens et qui tient le milieu Entre l’
homme
et l’esprit… Mais l’opinion du philosophe a trou
es de l’éternité ; devenir cadavre, la pâture des vers, l’horreur des
hommes
, le dépôt hideux d’un tombeau ; ce spectacle tout
frappants, d’heureux accidents de tours et de mots ; car il écrit en
homme
de génie et pour l’immortalité, à la diable, il e
it tour à tour et perdait du terrain dans le cœur du chrétien et de l’
homme
. 300. Elle partageait à l’égard de Monseigneur l
ons sur les mœurs, a dit de ce personnage : « C’était le meilleur des
hommes
et le plus médiocre des princes. » 305. C’est-à
son éclat, se montrèrent dans tout leur jour. Au reste, Saint-Simon,
homme
de génie par le coup d’œil et souvent par le styl
ts. C’est là ce qui, du cinquième au treizième siècle, fait de lui un
homme
unique et immense. Au milieu de la barbarie unive
s cependant qu’il y a quelque danger à réduire toute la conduite d’un
homme
à une seule pensée ; si la peinture est d’un effe
’esprit sont plus complexes que ceux du corps ; la nature mobile de l’
homme
se prête mal à cette unité toujours un peu artifi
us, et il prédit César. Rome est désormais moins forte que les grands
hommes
qu’elle produit : la liberté est perdue ; et l’on
Summi sunt, homines tamen », a dit Quintilien, en parlant des grands
hommes
: Inst. orat., X, 1. 342. Par la révocation de l
d’une main leurs boucliers sur leur tête, et se précipitant entre les
hommes
et les chevaux, ils tuent les chevaux à coups de
s chevaux, ils tuent les chevaux à coups de poignard et attaquent les
hommes
le sabre à la main. » 354. On lira avec un vif
ns de la surface du globe : « N’y aurait-il pas quelque gloire pour l’
homme
à savoir franchir les limites du temps et retrouv
notice d’autres témoignages de Voltaire, de Marmontel, etc., sur cet
homme
« d’un grand cœur et d’un esprit fait pour tout e
i écrivait encore ces lignes : « Le plus sage et le plus vertueux des
hommes
, M. de Turenne a respecté la religion, et une inf
x des hommes, M. de Turenne a respecté la religion, et une infinité d’
hommes
obscurs se placent au rang des génies et dosâmes
arque M. Sainte-Beuve, les moralistes avaient été fort sévères pour l’
homme
, témoin La Rochefoucauld : « Sans système, sans p
« Sans système, sans parti pris, mais par la seule considération de l’
homme
complet, Vauvenargues a mis la main à l’œuvre de
gnes de la justesse et de la vérité ; il n’a pas enflé la nature de l’
homme
et ne l’a pas dénigrée. » 392. M. Villemain a c
ar M. Villemain : « Le hasard se joue du travail et de la sagesse des
hommes
; mais la prospérité des hommes faibles ne peut l
joue du travail et de la sagesse des hommes ; mais la prospérité des
hommes
faibles ne peut les élever à la hauteur que la ca
ltaire : si jamais je veux faire celui du génie le plus naturel, de l’
homme
du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la
isard, etc., pourront encore être consultés avec intérêt sur ce grand
homme
. Enfin M. Guizot lui a consacré une publication r
ui en survécut pas moins de vingt-cinq. « C’était, a dit Voltaire, un
homme
d’un grand mérite et d’une vaste littérature. » I
ition à est fréquent au dix-septième siècle. 410. Ces dieux que l’
homme
a faits et qui n’ont point fait l’homme, disait
cle. 410. Ces dieux que l’homme a faits et qui n’ont point fait l’
homme
, disait Cyrano de Bergerac dans son Agrippine. C
pris garde, en reprochant de prétendues fautes de langage à ce grand
homme
, qu’il ne pouvait parler que comme on parlait de
te idée du respect qu’il faut également avoir pour la vie de tous les
hommes
. 438. « Cléopâtre, avalant elle-même le pois
touchant, comme il devait l’être sur un sujet qui intéresse tous les
hommes
. — On a pu dire de La Fontaine qu’il a mis en ver
arqué avec raison que la substitution n’est pas heureuse, parce que l’
homme
est bien plus coupable envers le bœuf qu’envers l
ers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épître la mémoire de cet
homme
illustre, tout en s’efforçant de soutenir le cour
t, mais avec un simple succès d’estime. On n’en sera point étonné : l’
homme
de génie, qui forme et devance le public, ne peut
nt à éviter de tout son pouvoir les travers et les défauts des autres
hommes
, mais à savoir supporter leurs imperfections, et
et le même mouvement. 486. « Théognis, dit La Bruyère, embrasse un
homme
qu’il trouve sous sa main ; il lui presse la tête
ce passage, vient de ce qu’après s’être, sans aucune connaissance des
hommes
, beaucoup fié a quelqu’un d’entre eux, et l’avoir
contraire : il ne hait pas seulement le vice, ce qui convient à tout
homme
d’honneur, mais, par une conséquence très injuste
t à tout homme d’honneur, mais, par une conséquence très injuste, les
hommes
en général, parce qu’il y en a parmi eux qui sont
ilinte, c’est également à tort que Rousseau fait de lui un malhonnête
homme
, ou, pour lui emprunter son langage, un de ces ho
ussi dans les Pensées : « Qui voudra connaître à plein la vanité de l’
homme
… » Aujourd’hui en plein, mais dans le langage fam
lit dans la farce de Pathelin : Hélas ! il est si assommé Le pauvre
homme
! En d’autres termes, si endormi. 523. Pour d
onte que son sonnet ne vaut rien. Mais quoi ! Alceste n’est-il pas un
homme
de bonne compagnie, et cette circonstance ne lui
ènes de Shakspeare, ce grand poète qui fut un si grand philosophe ; l’
Homme
au franc procédé, de Wicherley, fort estimé et mê
, l’appelle dans son Épître à Boileau : Bon bourgeois qui se crut un
homme
d’importance 539. Cf. Ovide, de Nuce, v. 1 :
oignées et correctes de Racine. On regrettera d’ailleurs que ce grand
homme
, par un excès d’abnégation, n’ait jamais voulu lu
ce rapprochement de la remarque suivante : « Sévère, qui s’exprime en
homme
d’État, ne dit qu’un mot, et ce mot est plein d’é
que le fait est ainsi raconté dans les livres saints ; ensuite, qu’un
homme
dont l’esprit est en proie au tumulte de pensées
de son ami ; cette opinion de l’arbitre du goût et de quelques autres
hommes
éminents (voy. l’Histoire de Bossuet par de Bauss
ançais : « On ne peut trop s’humilier devant Dieu, ni trop braver les
hommes
. » Études historiques de Chateaubriand : Henri II
on, au IIe livre de Télémaque : « Quand tu seras le maître des autres
hommes
, souviens-toi que tu as été pauvre, faible et sou
remords de Rhadamiste, en nous faisant éprouver pour le crime de cet
homme
bouillant et emporté plus de compassion que d’hor
me siècle, s’est naturellement beaucoup occupé de Voltaire, car aucun
homme
n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’influenc
scours préliminaire, celui qui précède sa traduction de l’Essai sur l’
homme
de Pope, etc. Sa vie a été écrite plusieurs fois,
e d’Alzire, continue le même critique, au milieu de la pièce, avec un
homme
qu’elle abhorre, était une nouveauté inouïe. On n
nt critiqué. On a taxé d’invraisemblable ce retour à la clémence d’un
homme
aussi fier, aussi vindicatif que Gusman. C’est là
. « De cette pure intelligence, a dit Thompson, que Dieu a prêtée aux
hommes
pour pénétrer ses œuvres infinies, d’après une lo
xe et l’attraction de Newton ». Cf. le IVe Discours de Voltaire sur l’
homme
, et Delille, poème de l’Imagination, c. V. 731.
lors régnante. 738. En particulier au marquis de Mirabeau, l’ami des
hommes
, le père de l’orateur. 739. . Une partie de ses
e conserver, et qu’il semble vouloir éterniser la mémoire de ce grand
homme
». Le même seigneur ajoute que les branches de ce
ropose de changer ainsi ces derniers vers Et quoi que fasse le grand
homme
, Il n’est grand homme qu’à sa mort. 747. Le B
i ces derniers vers Et quoi que fasse le grand homme, Il n’est grand
homme
qu’à sa mort. 747. Le Brun, dans son ode à Bu
ces mêmes pensées imitées d’Horace : Vivant, nous blessons le grand
homme
: Mort, nous tombons à ses genoux. On n’aime que
ique, qui fermait les yeux à la lumière de la vérité, qui rendait les
hommes
injustes. 749. Ce fait est rapporté par Diodore
re de l’ode : c’est le plus magnifique emblème du génie éclairant les
hommes
tandis qu’il en est persécuté. » 752. Il ne fall
ai, comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’
homme
de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus
elle et puissante comme Dieu même2. Douzième Provinciale (fin). L’
homme
ne sait pas vivre dans le présent. Nous ne nou
ble que nous ne le soyons jamais. Pensées. Du véritable bien de l’
homme
: où doit-il le chercher ? Le présent ne nous
tte avidité et cette impuissance, sinon qu’il y a eu autrefois dans l’
homme
un véritable bonheur, dont il ne lui reste mainte
re à Dieu, à la raison et à la nature tout ensemble… C’est en vain, ô
hommes
, que vous cherchez dans vous-mêmes le remède à vo
ustices, que ces sages n’ont point connues… Dieu a voulu racheter les
hommes
, et ouvrir le salut à ceux qui le chercheraient.
les hommes, et ouvrir le salut à ceux qui le chercheraient. Mais les
hommes
s’en rendent si indignes, qu’il est juste que Die
’il a voulu paraître dans son avénement de douceur ; parce que tant d’
hommes
se rendant indignes de sa clémence, il a voulu le
ère manifestement divine et absolument capable de convaincre tous les
hommes
; mais il n’était pas juste aussi qu’il vînt d’un
ous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève. L’
homme
ne sait à quel rang se mettre. Il est visiblement
tonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un
homme
. La vraie nature de l’homme, son vrai bien, et la
endait de voir un auteur, et on trouve un homme. La vraie nature de l’
homme
, son vrai bien, et la vraie vertu, et la vraie re
ance est inséparable. Il n’y a que la religion chrétienne qui rende l’
homme
aimable et heureux tout ensemble3. 1. Boileau
ctando moritur. Les enfants sont, à cet égard, plus heureux que les
hommes
faits : « Ils n’ont, dit La Bruyère, ni passé ni
Un poëte contemporain a exprimé la même pensée dans ce beau vers : L’
homme
est un dieu tombé qui se souvient des cieux. 2
je serais fâché que l’une ou l’autre fussent plus grandes. Vous serez
homme
de robe ou d’épée. Comme vous devez rendre compte
vriers a gravés dans nos âmes : mieux vaut régler les sentiments de l’
homme
que les détruire. Portrait de Montesquieu par
si content avec des sots qu’avec des gens d’esprit : car il y a peu d’
hommes
si ennuyeux qui ne m’aient amusé ; très-souvent i
qui ne m’aient amusé ; très-souvent il n’y a rien de si amusant qu’un
homme
ridicule. J’ai eu naturellement de l’amour pour l
ns les conversations et à table, j’ai toujours été ravi de trouver un
homme
qui voulût prendre la peine de briller : un homme
ravi de trouver un homme qui voulût prendre la peine de briller : un
homme
de cette espèce présente toujours le flanc, et to
ai senti ma vanité flattée, et j’ai cessé de regarder comme ennemi un
homme
qui me rendait le service de me donner bonne opin
érêt qu’il m’est impossible de rester dans les airs. Quand je vois un
homme
de mérite, je ne le décompose jamais ; un homme m
irs. Quand je vois un homme de mérite, je ne le décompose jamais ; un
homme
médiocre qui a quelques bonnes qualités, je le dé
quelques bonnes qualités, je le décompose. Je suis, je crois, le seul
homme
qui ait mis des livres au jour sans être touché d
ns une conversation, je ne l’ai jamais fait : j’aimais mieux avoir un
homme
d’esprit pour m’appuyer que des sots pour m’appro
ue je n’estimais pas. En entrant dans le monde, on m’annonça comme un
homme
d’esprit, et je reçu un accueil assez favorable d
ille dégoûts. Comptez qu’intérieurement blessés de la réputation d’un
homme
célèbre, c’est pour s’en venger qu’ils l’humilien
aisser entrer tout le monde à certaines heures. En entrant, je vis un
homme
grave qui se promenait au milieu d’une quantité i
’occupe nuit et jour à déchiffrer tout ce que vous voyez là. C’est un
homme
qui n’est bon à rien, et qui nous devient fort à
vai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards,
hommes
, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je s
uvais d’abord cent lorgnettes dirigées vers ma figure ; enfin, jamais
homme
n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois
d’honneurs ne laissent pas d’être à charge : je ne me croyais pas un
homme
si curieux et si rare ; et, quoique j’eusse très-
t une chose bien extraordinaire ! Comment peut-on être Persan ? L’
homme
content de lui Je me trouvais l’autre jour da
e lui Je me trouvais l’autre jour dans une compagnie où je vis un
homme
bien content de lui. Dans un quart d’heure il déc
e Tavernier et de Chardin1. Ah ! bon Dieu ! dis-je en moi-même : quel
homme
est-ce là ! Il connaîtra tout à l’heure les rues
’est pas modéré, il y a toujours une division réelle. Le laboureur, l’
homme
de guerre, le négociant, le magistrat, le noble,
rte que Philippe renvoie tous les prisonniers ? il ne renvoie pas des
hommes
. Il était toujours aussi aisé de triompher des fo
té ; les vôtres augmentent mon orgueil, parce qu’ils me viennent d’un
homme
dont les jugements sont toujours justes, et jamai
ettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Vous êtes un de ces
hommes
qu’on n’oublie point, et qui frappez une cervelle
u’il a une bibliothèque, je souhaite de la voir ; je vais trouver cet
homme
, qui me reçoit dans une maison où dès l’escalier
tête monstrueuse des peuples d’Italie, qui, par le suffrage de chaque
homme
, conduisait le reste du monde. (Note de Montesqui
? C’est un corps animé d’une infinité de passions différentes, qu’un
homme
habile fait mouvoir pour la défense de la patrie
habile fait mouvoir pour la défense de la patrie : c’est une troupe d’
hommes
armés, qui suivent aveuglément les ordres d’un ch
r, avec cette physionomie heureuse, que Dieu imprime sur le front des
hommes
qu’il prépare aux hautes destinées. Là, sur ce th
qui n’a pour but que la réputation, et les vains applaudissements des
hommes
. Je parle d’une hardiesse sage et réglée ; qui s’
rts. Quel objet se présente à mes yeux ! Ce ne sont pas seulement des
hommes
à combattre ; ce sont des montagnes inaccessibles
l’auteur de l’Iliade. C’est pour avoir eu des modèles, que ces grands
hommes
sont devenus des modèles à leur tour. D’ailleurs,
appui ? Non, sans doute, il n’en est point : l’exemple de ces grands
hommes
, dont je viens de parler, en est la preuve. Attac
cachées, ou mal rendues, qui n’échappent point à l’œil pénétrant de l’
homme
de goût. Virgile, comme on l’a dit si souvent, a
modèle, ajoute à la beauté de la pensée qu’il imite. Horace dit d’un
homme
que le chagrin suit partout, et qui, pour se dist
et des plus délicates. Je croirais même qu’elle pourrait échapper à l’
homme
, dont le discernement et le goût n’auraient été n
ns. Mais elle est sensible, quant au fonds des pensées, aux yeux de l’
homme
de lettres et du vrai connaisseur. C’est de cette
précédents exemples doivent suffire pour faire voir la manière dont l’
homme
de goût invite son modèle. II. Des Mœurs.
actères, les habitudes bonnes ou mauvaises, les vertus, les vices des
hommes
, et même les usages et le commerce ordinaire de l
eur favorable. On exige avec raison, que tout son discours annonce un
homme
de bien, dont les vertus égalent les lumières. C’
se trop ; parce qu’il est très possible, a-t-on dit, qu’un malhonnête
homme
soit un excellent orateur. Mais ce malhonnête hom
qu’un malhonnête homme soit un excellent orateur. Mais ce malhonnête
homme
a dû nécessairement, d’après ce que nous avons di
a dû nécessairement, d’après ce que nous avons dit ailleurs, être un
homme
de bien au moment où il a écrit. D’ailleurs si ce
Pleins d’estime, pénétrés d’une vénération affectueuse pour ce grand
homme
, tous prêtent, à son discours, une oreille attent
heureux effets de l’éloquence, lorsque l’orateur est reconnu pour un
homme
non moins vertueux qu’éclairé. Mœurs dans les
aitement connue, puisqu’en peignant ses contemporains, il a peint les
hommes
des siècles postérieurs, et ceux du siècle présen
nce ; la franchise et la simplicité, parce qu’ils connaissent peu les
hommes
, et qu’ils s’en défient encore moins. » La vivaci
fs sur les choses mêmes qu’ils ont le moins examinées. Ce caractère d’
homme
suffisant et décisif est d’autant plus odieux, qu
la pitié, parce que jugeant des autres par eux-mêmes, ils croient les
hommes
meilleurs qu’ils ne le sont en effet. Ils aiment
ience d’une longue vie, leurs propres fautes, la fourberie des autres
hommes
rendent les vieillards irrésolus, timides, circon
ptibles d’intérêt que d’honneur, ils comptent pour rien l’opinion des
hommes
. Rarement se repaissent-ils d’espérances : le lon
é commune aux vieillards, et de l’ardeur ordinaire aux jeunes gens, l’
homme
qui a atteint la force et la vigueur de l’âge, se
mœurs, la fortune et la condition n’y influent pas moins. Suivre les
hommes
, dans toutes les situations qui peuvent les faire
u que ce soit par des voies légitimes, elles ne peuvent que rendre un
homme
plus estimable, lorsqu’il en ennoblit l’usage, pa
isir très vif, une représentation fidèle du caractère et du génie des
hommes
, ou des usages et du commerce de la vie. Cette pe
le à des magistrats, à des jeunes gens autrement qu’on ne parle à des
hommes
d’un âge mûr ; en un mot, peindre avec vérité les
ge mûr ; en un mot, peindre avec vérité les diverses inclinations des
hommes
de tous les états, en développer les causes et le
pocrisie ; emprunter quelquefois les apparences de la piété ; jouer l’
homme
de bien pour parvenir, et faire servir à l’ambiti
ion est louable. Si vous vous indignez à la vue de la prospérité d’un
homme
de bien, cette indignation est criminelle. Ces mo
t passé en cette occasion ? Ne verrai-je point l’assassin attaquer un
homme
à l’improviste, lui mettre le poignard sous la go
de ses alliés, ait été publiquement frappé de verges par l’ordre d’un
homme
, que ce même peuple romain avait gratuitement hon
sents à ce barbare spectacle. Tu as osé faire attacher à une croix un
homme
qui se disait citoyen romain » ! L’orateur n’en
ions chez lesquelles notre nom fût parvenu, je ne dis pas enfin à des
hommes
; mais à des bêtes sauvages, aux pierres et aux r
es de celles que nous voyons communément gravées sur les tombeaux des
hommes
. Quelque puissants qu’ils aient été, à quoi se ré
humaine ? À cette inscription hîc jacet, ce grand, ce conquérant, cet
homme
tant vanté dans le monde, est ici couché sous la
e au tombeau, c’est dans le tombeau que commence la gloire de ce Dieu
homme
; c’est, pour ainsi dire, dans le centre de la fa
louer la vie et déplorer la mort du sage et vaillant Machabée49. Cet
homme
, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux ext
vertus et par ses exploits, dont la mémoire doit être éternelle : cet
homme
, qui défendait les villes de Juda51, qui domptait
ûlé, sur leurs propres autels, les Dieux des nations étrangères : cet
homme
, que Dieu avait mis autour d’Israël55 comme un mu
il rendait à sa patrie, que l’honneur de l’avoir servie : ce vaillant
homme
poussant enfin, avec un courage invincible, les e
istesse, la piété, la crainte, ils s’écrièrent : Comment est mort cet
homme
puissant, qui sauvait le peuple d’Israël ! À ces
ges retentirent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet
homme
puissant, qui sauvait le peuple d’Israël » ? Il
as même les écouter, ils eurent recours à M. de Lamoignon, comme à un
homme
incorruptible, qui prendrait le parti des faibles
s tirerez vengeance de votre ennemi. Car ne vous imaginez pas que cet
homme
soit un dieu, qui jouisse d’une félicité fixe et
présumer qu’ils sont remués par les mêmes passions, que le reste des
hommes
. Mais tous ces sentiments demeurent maintenant co
. Car voyez où vous en êtes réduits, et quelle est l’insolence de cet
homme
. Il ne vous laisse pas le choix de l’action ou du
? Pour moi, je ne connais point de nécessité plus pressante pour des
hommes
libres, qu’une situation d’affaires pleine de hon
de nouveau ? Eh quoi ! y a-t-il rien de plus nouveau, que de voir un
homme
de Macédoine se rendre maître des Athéniens, et f
user ainsi, c’est se rendre, je ne dis pas comparable aux plus grands
hommes
, mais presque semblable aux dieux. III. Vos conqu
arangue pour Milon, accusé d’avoir fait assassiner le tribun Clodius,
homme
de mauvaises mœurs, est un vrai chef-d’œuvre. Il
e vos ancêtres n’éclatent point en gémissements, si vous couronnez un
homme
qui, de son propre aveu, n’a cessé de conspirer a
tait de m’amorcer par des promesses, ni lorsqu’on lâchait sur moi ces
hommes
maudits comme autant de bêtes féroces ; jamais en
de semblables vœux ; mais rectifiez plutôt l’esprit et le cœur de ces
hommes
pervers. Que si leur malice invétérée est incurab
nces et Seigneurs, et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux
hommes
les portes du ciel, et vous, plus que tous les au
Thiers Né en 1797 [Notice] Orateur et
homme
d’État formé par une longue expérience de la vie
incts d’un artiste délicat. Les qualités du général en chef L’
homme
appelé à commander aux autres sur les champs de b
èrement leur histoire militaire ; il faut surtout qu’il connaisse les
hommes
, car les hommes à la guerre ne sont pas des machi
toire militaire ; il faut surtout qu’il connaisse les hommes, car les
hommes
à la guerre ne sont pas des machines ; au contrai
’art des grands capitaines. A toutes ces connaissances supérieures, l’
homme
de guerre ajoutera les connaissances plus vulgair
d’ordre et de détail ; car ce n’est pas tout que de faire battre les
hommes
, il s’agit de les nourrir, de les vêtir, de les a
, votre tête est menacée ; mais ce qui est plus grave, des milliers d’
hommes
vous regardent, cherchent dans vos traits l’espér
facultés humaines1. L’armée anglaise Cette armée est formée d’
hommes
de toute sorte, engagés volontairement dans ses r
rien observe, le philosophe médite. Quel temps, quelles choses, quels
hommes
depuis cette mémorable année 1789, jusqu’à cette
t sous la fureur des factions, qui s’irrite de tout ce qui charme les
hommes
. Les partis se suivent, se poussent à l’échafaud,
d’un jour, mais à la scène éternelle que Dieu a dressée en mettant l’
homme
en société avec ses passions grandes ou petites,
société avec ses passions grandes ou petites, basses ou généreuses, l’
homme
toujours semblable à lui-même, toujours agité et
damnée à être décolorée, parce qu’elle est exacte et positive ; car l’
homme
réel qui s’appelle tantôt Alexandre, tantôt Annib
! » 1. Le duc de Wellington fut un grand Anglais plutôt qu’un grand
homme
. Dans les hommages que lui décerna la reconnaissa
bleau, dans le geste, dans le regard, dans l’attitude extérieure de l’
homme
, et jusque dans son silence. De là vient qu’on a
rcher l’éloquence dans les discours de l’avocat, du prédicateur, de l’
homme
d’État, et en général dans les paroles qui s’adre
ême que sa puissance est plus merveilleuse quand elle s’adresse à des
hommes
calmes et réfléchis par la plume de l’écrivain. 3
’éloquence. Caton définit l’orateur : Vir bonus dicendi peritus , un
homme
qui veut le bien et qui le sait persuader. Fénelo
ut le bien et qui le sait persuader. Fénelon parle mieux encore : « L’
homme
digne d’être écouté, dit-il, est celui qui ne se
J.-J. Rousseau, Voltaire, Mirabeau et quelques autres. Sans doute, l’
homme
le plus vicieux rencontre quelquefois de belles i
l’esprit et touchaient le cœur. Ces observations, recueillies par des
hommes
judicieux, formèrent des orateurs plus habiles en
nt appelé Rhétorique. 9. Les préceptes seuls ne peuvent pas rendre un
homme
éloquent, et la rhétorique suppose les dons natur
arties. L’expérience prouve que, sans la connaissance des règles, les
hommes
même les plus heureusement doués s’égarent sur pl
t conjurat amice. 11. On a dit souvent que les modèles tracés par un
homme
de génie valent mieux que les méthodes des rhéteu
du cœur humain. 13. On peut dire, en un sens très véritable, que tout
homme
a besoin d’être éloquent, du moins dans une certa
u’au savant le plus consommé, chacun cherche à obtenir que les autres
hommes
admettent ce qu’il pense et fassent ce qu’il veut
dans sa maison, le professeur dans sa chaire, l’homme d’affaires et l’
homme
d’État dans les conseils, l’homme du monde dans u
sa chaire, l’homme d’affaires et l’homme d’État dans les conseils, l’
homme
du monde dans un cercle ou dans un salon, tous on
oire, il faut avoir convaincu l’esprit et éclairé la raison. 24. Tout
homme
qui écoute un discours a la prétention d’être imp
ts et choisit de préférence les traits qui le conduisent à son but. L’
homme
, dit un philosophe, est une intelligence servie
orte de définition oratoire, un poète contemporain prouve ainsi que l’
homme
est un mystérieux assemblage de grandeur et de ba
ndeur et de bassesse : Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’
homme
est un Dieu tombé qui se souvient des cieux… Dans
ersaire. 42. Les maximes reçues et soigneusement conservées parmi les
hommes
ont ordinairement beaucoup de force et de poids d
vants, des héros ou des sages, ont aussi une grande puissance sur les
hommes
qui conservent et respectent leur mémoire. Les mo
de rendre la justice, et l’avocat appelé à protéger l’innocence, et l’
homme
d’État qui veille aux intérêts publics, et l’orat
nts qui ont l’apparence de la vérité, et qui peuvent tromper même les
hommes
instruits, lorsqu’ils sont inattentifs. Les faux
ernes ont porté tant de jugements erronés sur les institutions et les
hommes
qui appartiennent au christianisme. 83. On fait a
t. Des jeunes gens disent quelquefois en songeant à leur avenir : Un
homme
de ma connaissance a fait une fortune brillante e
au sens distributif, ou réciproquement, et de dire, par exemple : L’
homme
pense ; Or l’homme est composé d’un corps et d’un
f, ou réciproquement, et de dire, par exemple : L’homme pense ; Or l’
homme
est composé d’un corps et d’une âme, Donc le corp
les habitudes bonnes ou mauvaises qui forment la vertu ou le vice. L’
homme
vertueux est celui qui a de bonnes mœurs, l’homme
vertu ou le vice. L’homme vertueux est celui qui a de bonnes mœurs, l’
homme
vicieux est celui qui en a de mauvaises. 87. On e
ertu. Il importe beaucoup, en effet, qu’on regarde l’orateur comme un
homme
vrai et sincère : c’est ce qui inspire la confian
subjugue les cœurs. « L’éloquence, dit Fénelon, demande que l’on soit
homme
de bien, et cru tel. » M. Berryer est aussi illu
aroles : Non, messieurs, il ne faut pas désespérer de la justice des
hommes
, et c’est parce que j’en suis profondément convai
i avec confiance, malgré les deux décisions funestes qui ont frappé l’
homme
que vous avez devant vous., C’est le hasard qui m
lé, fût-il opulent, ne pouvait avoir un conseil à donner. Eh bien ! l’
homme
de cette journée, ce fut moi : je montai à la tri
teurs, l’orateur doit donc avoir le cœur bon et aimer sincèrement les
hommes
. Le méchant et l’égoïste seront toujours privés d
es les autres vertus. Quant à moi, je ne trouve rien de si digne de l’
homme
, que d’avoir un cœur sensible, non seulement aux
rs et ses idées qui lui sont propres : la noblesse, la bourgeoisie, l’
homme
d’épée, l’homme de robe, l’artisan et le financie
qui lui sont propres : la noblesse, la bourgeoisie, l’homme d’épée, l’
homme
de robe, l’artisan et le financier, tous les rang
s sables du Sahara… Voyez l’état de l’Europe : il semble que tous les
hommes
d’État aient perdu le don de conseil ; la raison
lus grande attention de la part de l’orateur. Pour toucher un méchant
homme
, vous emploierez d’autres motifs que pour un homm
toucher un méchant homme, vous emploierez d’autres motifs que pour un
homme
vertueux. Pour ébranler les natures calmes et tra
permettre bien des choses qui seraient ridicules dans la bouche d’un
homme
obscur. Il appartient à Bossuet de parler de ses
r un savant ne l’est point pour un habitant de la campagne ou pour un
homme
de guerre. S’il veut toujours garder les bienséan
prenez-vous en à la force des circonstances plutôt qu’à la malice des
hommes
. Écoutez saint Bernard adressant à Robert, son ne
ctais pas un sentiment que la nature a gravé dans le cœur de tous les
hommes
. Mais je saurai, j’espère, exposer devant vous ce
usage qu’on en fait. Nous avons dit qu’avant tout l’orateur doit être
homme
de bien ; mais ensuite il doit prendre les hommes
l’orateur doit être homme de bien ; mais ensuite il doit prendre les
hommes
tels qu’ils sont, et user de tous les ressorts po
une faculté naturelle qui est plus ou moins vive chez les différents
hommes
, mais qui peut être fécondée par l’étude et le tr
freux, d’un assassinat, par exemple, je verrai l’assassin attaquer un
homme
à l’improviste, lui mettre le poignard sur la gor
34. Le discernement s’acquiert en observant les sentiments des autres
hommes
et surtout en étudiant son propre cœur. Tout le m
porte le germe des mêmes passions : la seule différence, c’est que l’
homme
vertueux les domine, tandis que l’homme vicieux s
seule différence, c’est que l’homme vertueux les domine, tandis que l’
homme
vicieux se laisse dominer par elles. Massillon av
’orateur l’usage qu’il doit faire de ce puissant moyen d’agir sur les
hommes
. Il appartient au discernement de montrer à l’ora
aisse les auditeurs froids et glacés, il ressemble, dit Cicéron, à un
homme
ivre au milieu d’une assemblée à jeun : Ebrius i
aisons funèbres, les panégyriques des saints et les éloges des grands
hommes
. L’exorde de Bossuet dans l’oraison funèbre de la
s romains des raisons faibles peut-être, mais capables de toucher des
hommes
qui aiment par-dessus tout le faste, le luxe et l
faces, il les rend tour à tour accessibles à toutes les facultés de l’
homme
et à toutes les différentes classes d’auditeurs ;
par des images : De quelque superbe distinction que se flattent les
hommes
, ils ont tous une même origine, et cette origine
, ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes qui distinguent les
hommes
; de même que ces fleuves tant vantés demeurent s
Néanmoins, elles n’en sont pas entièrement bannies. Comme le juge est
homme
, dit Marmontel, il ne sera jamais inutile de l’in
de se tracer un plan régulier et satisfaisant. On trouverait assez d’
hommes
capables de composer des morceaux brillants et de
rner les tons qui conviennent à. chaque endroit. 259. Les œuvres de l’
homme
sont d’autant plus parfaites qu’elles imitent mie
réflexions nous apprennent : elle est comme un trésor domestique où l’
homme
met en sûreté des richesses sans nombre, pour les
’expression ni dans les mains, ni dans la tête, ni dans les yeux d’un
homme
qui lit un discours. Lire un discours, dit d’Ague
venable, et de la ménager habilement jusqu’à la fin du discours. Tout
homme
, dit Cicéron, a trois tons dans la voix : le haut
se former sur le ton d’une conversation sérieuse et animée. Quand un
homme
parle sur un objet qui le touche vivement, il a t
on peut apprendre cet art, c’est dans l’expérience et le commerce des
hommes
, c’est dans des exercices fréquents et bien dirig
s les conversations et les rapports habituels qu’on a avec les autres
hommes
. Deuxième partie. Règles particulières de r
ole de Dieu puisée dans les Écritures et la tradition et annoncée aux
hommes
pour les sanctifier et les sauver. 301. Par la dé
mission dont il est revêtu, l’orateur chrétien n’est pas seulement un
homme
qui parle plus ou moins éloquemment à ses semblab
olontés. Placé entre le ciel et la terre, médiateur entre Dieu et les
hommes
, ce n’est pas la science ou le talent qui lui don
rs les orages des siècles. 304. L’éloquence profane parle souvent aux
hommes
pour exciter les passions les moins nobles, l’org
r le faire, il s’appuie sur les plus généreux sentiments du cœur de l’
homme
: or, il est facile de soulever les passions ; el
mouvements désordonnés du cœur, c’est de gouverner et de maîtriser l’
homme
quand tout en lui résiste à la parole de l’orateu
ui donne. Quand la vérité se présente sous un air trop négligé, peu d’
hommes
sont capables de la goûter et de l’embrasser. Eff
glise enseignent que, pour rendre la vérité plus aimable aux yeux des
hommes
, il faut lui donner une forme agréable et polie.
image qui passe devant les yeux ; on regarde celui qui parle comme un
homme
qui joue une espèce de comédie, on le laisse dire
ais on croit et on fait comme lui. » Au contraire, la seule voix d’un
homme
que l’on croit saint réveille des idées pieuses,
lle diffère du sermon en ce que celui-ci s’adresse généralement à des
hommes
qui croient les vérités de la foi, tandis que la
ce des autels et au milieu des saints mystères, on fasse l’éloge d’un
homme
qui a toujours mal vécu. À chaque mot, l’auditeur
avouez-les avec ménagement et discrétion ; montrez la faiblesse de l’
homme
dans la grandeur du héros : vous serez plus intér
e tout ce qui l’entoure ; il y a de l’à-propos, parce qu’il parle des
hommes
du moment devant les hommes du moment. Pour être
y a de l’à-propos, parce qu’il parle des hommes du moment devant les
hommes
du moment. Pour être un véritable orateur politiq
nt patriotisme, et dans les derniers temps de la République, tous les
hommes
considérables s’y appliquaient avec ardeur, parce
bre de juges, quelquefois à un seul, et ces juges sont en général des
hommes
graves, d’un âge mûr et d’une réputation imposant
Parmi les avocats actuels, il n’est pas rare de rencontrer encore des
hommes
qui partagent ces erreurs, et qui soutiennent cet
angue latine était informe et grossière, Tite-Live fait débiter à des
hommes
tirés de la charrue, des discours éloquents, harm
ez décoré vos ailles d’une immortelle gloire. Une armée de cent mille
hommes
, commandée par les empereurs de Russie et d’Autri
langage son éclat et sa pureté. Or, s’il est vrai que le style est l’
homme
, si la littérature est l’expression de la société
genre de discours, on s’applique à faire ressortir le caractère de l’
homme
que l’on doit louer et on apprécie les événements
nçaise proposa pour prix d’éloquence l’éloge historique de nos grands
hommes
. Cette idée parut heureuse, et chaque pays s’empr
discours ; mais si la louange est trop directe, elle est fade pour un
homme
de goût, et peut même devenir une offense. On a q
vous-même, et montrez de la constance, même dans la conversation : un
homme
est souvent jugé sur un mot qui lui échappe. En s
politesse et les préceptes de la charité, de se faire la réputation d’
homme
aimable, doux, affectueux, modeste, mais prudent
é des vérités qu’il enseigne, de leur importance pour le bonheur de l’
homme
et de la société, il lui arrive souvent de les ex
(Voir le nº xxxvii). 418. Puisque l’éloquence se trouve partout où un
homme
domine l’esprit et le cœur des autres hommes, ell
e se trouve partout où un homme domine l’esprit et le cœur des autres
hommes
, elle peut se rencontrer dans les confidences d’u
outenir les lois, à diriger les délibérations publiques, à rendre les
hommes
bons et heureux. Plus un déclamateur ferait d’eff
it me paraîtrait le rendre indigne de toute admiration. Je cherche un
homme
qui parle pour moi et non pour lui, qui veuille m
moi et non pour lui, qui veuille mon salut et non sa propre gloire. L’
homme
digne d’être écouté est celui qui ne se sert de l
ue pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu. Un
homme
qui a l’âme forte et grande, avec une grande faci
l’éloquence.) II. Origine et objet de la rhétorique. Dès que l’
homme
s’est exercé à manier la massue ou la fronde, l’a
massue ou la fronde, l’art de la guerre a pris naissance ; dès que l’
homme
, avant de parler, a réfléchi à ce qu’il avait à d
eu, il se trouva, dans le sein même de ce collège qui l’attaquait, un
homme
ne croyant pas plus que les autres, un homme auss
lège qui l’attaquait, un homme ne croyant pas plus que les autres, un
homme
aussi célèbre que les autres, plus célèbre que to
ignage parmi ceux-là même qui travaillaient à détruire son règne. Cet
homme
donc au comble de sa gloire, initié par l’étude a
ion ne serait point surpassée, soit que l’on considérât le génie de l’
homme
qui l’avait écrite, l’autorité de son incroyance,
du siècle qui avait été condamné à la subir. On se trompait. Un autre
homme
, une autre éloquence, une autre gloire, une autre
s grands tous ensemble, si ce n’est chaque partie prise à part, que l’
homme
, l’éloquence, la gloire, l’incrédulité, le siècle
e et l’aveu que vous venez d’entendre. Notre âge donc s’ouvrit par un
homme
qui surpassa tous ses contemporains, et que nous,
se mit à comparer Jésus-Christ avec lui-même et tous les plus grands
hommes
de l’histoire ; il releva les différences caracté
n’aurait désavoué, il termina par ce mot : « Enfin, je me connais en
hommes
, et je te dis que Jésus-Christ n’était pas un hom
je me connais en hommes, et je te dis que Jésus-Christ n’était pas un
homme
! » Vous qui êtes jeunes encore, messieurs, vous
t aux ruines ; fils du temps, le temps vous initiera aux secrets de l’
homme
, et quand vous les saurez, quand vous aurez la me
s auxquelles vous aspirez, vous direz à votre tour : Je me connais en
hommes
, et je te dis que Jésus-Christ n’était pas un hom
Je me connais en hommes, et je te dis que Jésus-Christ n’était pas un
homme
. Un jour aussi, sur la tombe de son grand capitai
leur ôtant la crainte, la seconde en leur inspirant la confiance ; l’
homme
emporté ne craint rien ; l’homme qui espère le su
e en leur inspirant la confiance ; l’homme emporté ne craint rien ; l’
homme
qui espère le succès n’en a que plus d’audace. Il
n’a point encore flétri leur âme, et qu’ils ignorent les besoins des
hommes
: c’est que la magnanimité consiste à se croire c
e pour nuire. Ils sont sensibles à la pitié, parce qu’ils croient les
hommes
vertueux et meilleurs qu’ils ne sont ; exempts de
s gens. L’expérience d’une longue vie, la fourberie de la plupart des
hommes
, leurs propres erreurs, leurs disgrâces plus nomb
es jeunes gens et des vieillards. Il est évident que le caractère des
hommes
faits tiendra le milieu entre celui des jeunes ge
e. Telle est la justice de Dieu ; telle est l’infirmité naturelle des
hommes
. Mais le sage revient aisément à soi, et il y a d
prison malheureuse, qu’il y était entré le plus innocent de tous les
hommes
, et qu’il en était sorti le plus coupable. « Héla
fond, mais nouveau et singulier, qui blesserait l’oreille des autres
hommes
. Vaste et profond dans ses vues, et s’élevant tou
ne fleur aujourd’hui naissante, aujourd’hui desséchée. Les jours de l’
homme
passent, dit l’Écriture, comme l’herbe des champs
aché, et enfin leur annoncer le Christ, par qui seul il est donné aux
hommes
de parvenir au salut. Or les moyens oratoires qu’
iel et de la terre, qui n’habite point dans des temples bâtis par les
hommes
; Qui n’est point honoré par les œuvres des morte
’argent ou aux pierres, qui ont pris des figures par l’industrie de l’
homme
; Et Dieu, irrité contre ces temps d’ignorance, a
Et Dieu, irrité contre ces temps d’ignorance, annonce maintenant aux
hommes
que tous fassent en tous lieux pénitence, Parce q
jà avant lui par tout ce qu’Athènes révérait le plus parmi les grands
hommes
. Platon avait dit que le monde était l’ouvrage de
a fable de Prométhée indique assez clairement la formation du premier
homme
. Plusieurs poètes avaient souvent chanté que tout
té que tout était plein de Jupiter ; Homère et quelques autres, que l’
homme
était de la race des dieux. Ainsi, par une admira
n véritable de l’orateur sacré en établissant ainsi l’excellence de l’
homme
n’est pas de flatter l’orgueil et l’amour propre
il voulait faire triompher. C’est évidemment comme s’il disait : Si l’
homme
est d’une nature aussi sublime, quelle idée devon
ssi sublime, quelle idée devons-nous nous former du Dieu qui a créé l’
homme
et qui lui a donné tout ce qu’il possède ? Pouvon
a pénitence pour les prémunir contre le jugement qu’il doit faire des
hommes
par celui qu’il a établi juge de tous, et qu’il a
l’a point fait, parce qu’il a jugé avec raison que, s’adressant à des
hommes
qui n’étaient nullement préparés à ce qu’il aurai
erté est aussi celui de l’impartialité que la loi commande ; et que l’
homme
, quel qu’il soit, qui se trouve réduit à la condi
i et rétention et l’intérêt de ceux même qui le poursuivent. Je dis l’
homme
quel qu’il soit, car Louis n’est plus en effet qu
. Je dis l’homme quel qu’il soit, car Louis n’est plus en effet qu’un
homme
. Il n’exerce plus de prestiges, il ne peut plus r
es de cette grande discussion qui s’est élevée entre une nation et un
homme
; mais Louis ne songe qu’à ses contemporains ; il
leuré pendant plusieurs jours, ils s’écrièrent : Comment est mort cet
homme
puissant, qui sauvait le peuple d’Israël ?
uer la vie et pour déplorer la mort du sage et vaillant Machabée. Cet
homme
, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux ext
vertus et par ses exploits dont la mémoire doit être éternelle ; cet
homme
, qui défendait les villes de Juda, qui domptait l
brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet
homme
que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d
’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie ; ce vaillant
homme
, poussant enfin, avec un courage invincible, les
tesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » À ces
s retentirent du son de ces lugubres paroles : « Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ! » (Flé
avant nous. Nous n’avons pas la sainte et admirable éloquence de ces
hommes
qui, sans lui rien ôter de sa simplicité auguste
ces et seigneurs ; et vous qui jugez la terre, et vous qui ouvrez aux
hommes
les portes du ciel ; et vous, plus que tous les a
. Il se dépouille de sa robe pour les couvrir ; il se jette entre les
hommes
de guerre ; il a horreur du sang ; il ne se préoc
ment chers à Dieu, et dans le ciel, que la patrie commune de tous les
hommes
. Et tandis que l’enthousiasme et les acclamations
même ton ou avec deux ou trois inflexions qui ne varient jamais ? Tel
homme
qui prêche ainsi, discutera vivement et très natu
d, ne les dédaigne pas : il se moque spirituellement de la vanité des
hommes
de son temps : « Voyez donc, dit-il, ce jeune hom
et encore des Français de ce siècle-ci, des qualités et des vices des
hommes
de ce temps-ci ; alors vous intéresserez, vous fo
qu’elles font répéter la parole de la femme de Samarie : « J’ai vu un
homme
qui m’a dit ce que j’étais. » Cependant il n’en f
du temple, c’est-à-dire jusqu’au cœur. Le cœur, c’est presque tout l’
homme
, nous ne sommes quelque chose que par le cœur. C’
r le bien que de démontrer clairement ou non clairement la vérité aux
hommes
. Mais entre savoir et faire, il y a la différence
-heure. Parlez à l’esprit, au bon sens, à l’imagination, au cœur de l’
homme
; mettez le feu dans tout cela, saisissez-le par
errasse l’erreur, qu’elle triomphe du vice, et puis, qu’elle relève l’
homme
, l’embrasse et l’emporte avec elle, à la vertu, a
es et éclatantes qui établissent la vérité de la religion, il y a des
hommes
qui refusent de la reconnaître. Proposition. Prou
y ait sur la terre ; sur les idées les seules dignes de Dieu et de l’
homme
, les seules conformes aux principes de l’équité,
chrétienne donne les seules idées convenables de Dieu ; 2º elle met l’
homme
à sa véritable place en lui faisant connaître sa
règle mieux que toute autre doctrine ses devoirs à l’égard des autres
hommes
. 3e membre. Les motifs de soumission et de crédi
de la subdivision. Développement de ces promesses qui apprennent à l’
homme
que son origine est divine et ses espérances éter
. Rien n’est plus glorieux que lui, soit devant Dieu, soit devant les
hommes
. 3e membre. Les hautes vertus de tous les grands
t devant les hommes. 3e membre. Les hautes vertus de tous les grands
hommes
, de tous les héros chrétiens, depuis Abel jusqu’à
La religion est nécessaire. Subdivision. 1º Parce que la raison de l’
homme
est faible et qu’il faut l’aider ; 2º parce qu’el
la fixer. 1er membre de la subdivision. Peinture de l’ignorance où l’
homme
est de lui-même et de tout ce qui est hors de lui
règle infaillible, invariable, indépendante des lieux, des temps, des
hommes
, etc. Conclusion de la 3e partie : Donc la relig
hagrins, la conscience ses tourments, la vie morale tout entière de l’
homme
a ses cruelles alternatives de luttes, de revers
tude l’avertit, où le malheur le réveille, où la mort le menace. Tout
homme
éprouve alors un besoin, expression et témoignage
esoin d’un secours supérieur qui lui donne lumière, force et vie. Les
hommes
qui ont l’expérience du discours en public, et qu
nité, qui craint de tomber au-dessous de soi-même et de l’attente des
hommes
; c’est le désir du succès et de la louange. La p
met singulièrement en évidence ; elle expose à tous les jugements des
hommes
. Il n’y a pas de mal sans doute à rechercher l’es
e à l’orateur l’amour de la gloire, surtout aux orateurs du monde ! L’
homme
encore jeune a besoin de cet aiguillon, qui produ
l peut faire, a bien de la peine à rester insensible à la louange des
hommes
, la cherchant trop souvent et se faisant ainsi lu
vérité qui vit, qui agit en lui ; sa parole est vraiment inspirée ; l’
homme
disparaît dans la vertu de Dieu, qui se manifeste
i avez la vocation de l’Apôtre, et qui brûlez du désir d’annoncer aux
hommes
la parole de Dieu, rappelez-vous que, là plus que
cipitez-les dans l’abîme ; il va se refermer. Vous reculez d’horreur…
hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes !… Eh ! ne vo
e ; il va se refermer. Vous reculez d’horreur… hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes !… Eh ! ne voyez-vous pas qu’en décr
e devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, que les millions d’
hommes
, qui perdront en un instant, par l’explosion terr
idement qu’elles seront plus violentes, des-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
ans les imaginations faibles ou dans les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces cr
e jeune fileur (allusion à la profession du père de sir Robert Peel).
Hommes
de Clare, si je n’ai pas eu l’honneur de naître p
ucher ce pavillon ! (On applaudit.) Savez-vous, mes amis, à combien d’
hommes
j’ai fait entendre depuis quinze jours des parole
par elle, et que je regarde comme la mesure de ce que la cruauté d’un
homme
peut inventer, et de ce que la sensibilité d’un a
n, et cette passion a produit sur lui ce qu’elle produit sur tous les
hommes
; elle l’a rendu cruel et injuste. Il a calomnié
remporté la victoire la plus difficile peut-être qu’il soit donné à l’
homme
de remporter ; mais croyez surtout que je n’ai pu
r vous. Non, et je le dis sans crainte devant des magistrats qui sont
hommes
avant d’être juges, non, mon respect pour les loi
seulement un général qui parle, ce n’est pas un roi, ce n’est pas un
homme
d’État, c’est tout cela à la fois. Si Napoléon a
à la fois. Si Napoléon a été un orateur complet, c’est qu’il était un
homme
complet ; s’il a tout dit, c’est qu’il lui était
comprenez-vous pas ce respect, cet attrait, cet hommage attendri de l’
homme
en qui semblait s’incarner le génie de la Révolut
eine, cette décision qui faisait dire à Mirabeau : « Le roi n’a qu’un
homme
, c’est sa femme. » Épouse, sa fidélité va jusqu’à
i se voiler les yeux comme le peuple, adorer sans voir, et remettre l’
homme
avec confiance entre les mains de la foi. La reli
s ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais, que les
hommes
ne s’y trompent pas, Dieu redresse, quand il lui
it près d’aller se divertir à Fontainebleau, tout a été rompu. Jamais
homme
n’a été regretté si sincèrement… Tout Paris et to
au roi de le remplacer en faisant huit généraux au lieu d’un… Jamais
homme
n’a été si près d’être parfait ; et plus on le co
ë et tranchante à la fois, qui transperce, qui frappe en même temps l’
homme
et l’idée. Tous ceux qui ont pris part aux luttes
réceptes de rhétorique ? 9. Les préceptes seuls peuvent-ils rendre un
homme
éloquent ? 10. L’étude des règles est-elle nécess
saisir, et qui se trouvent nécessairement dans l’éloge de ces grands
hommes
. Et quand de pareils sujets ont été traités par l
cle, de voir dans le même temps et dans les mêmes campagnes, ces deux
hommes
que la voix commune de toute l’Europe égalait aux
précautions, que de périls, que de ressources ! Vit-on jamais en deux
hommes
les mêmes vertus, avec des caractères si divers,
, et fait attendre quelque chose d’extraordinaire : l’autre, comme un
homme
inspiré, dès sa première bataille, s’égale aux ma
’elle n’ose l’attaquer. — Et afin que l’on vît toujours dans ces deux
hommes
de grands caractères, mais divers, l’un emporté d
lève ou tombe, selon que son sujet monte ou descend. Voilà pourquoi l’
homme
d’esprit se tire à merveille d’une foule de morce
tails, de petites circonstances qu’il a le talent d’embellir, et où l’
homme
qui n’a que du génie échoue assez ordinairement.
e. Telle est la justice de Dieu : telle est l’infirmité naturelle des
hommes
. Mais le sage revient aisément à soi ; et il y a
uence te porta à répandre tant de sang, et à perdre tant de vaillants
hommes
, qui eussent pu te rendre maîtresse de l’Europe !
. « Quel objet se présente à mes yeux ? Ce ne sont pas seulement des
hommes
à combattre : ce sont des montagnes inaccessibles
tinguait Turenne et Condé, comme elle distingue, en général, tous les
hommes
véritablement supérieurs, offrait aux panégyriste
ettes, ni par le bruit des canons, ni par les cris des blessés ; où l’
homme
paraît tout seul aussi grand, aussi respecté que
t en danger d’oublier son Dieu, c’est dans ces postes éclatants où un
homme
, par la sagesse de sa conduite, par la grandeur d
as, et par le nombre de ses soldats, devient comme le dieu des autres
hommes
, et rempli de gloire en lui-même, remplit tout le
la vertu héroïque : toutes ces choses, si propres à faire rentrer un
homme
en lui-même par une vanité raffinée, ou à le fair
les esclaves des rois de l’Orient, ils trouveront dans notre pays des
hommes
qui savent manier les armes, des hommes de cœur.
rouveront dans notre pays des hommes qui savent manier les armes, des
hommes
de cœur. Et même ils n’en viendraient pas aux mai
ns ; les vivres commençaient à manquer pour une si grande multitude d’
hommes
, et tout le pays aux alentours était épuisé. Auss
rres sanglantes et de tous les maux qui peuvent éprouver le cœur de l’
homme
. Je vous ai montré par des expériences sensibles
es ne vous ont pas été moins utiles que vos malheurs : car quel est l’
homme
qui peut gouverner sagement, s’il n’a jamais souf
isons ; elle obscurcit tous les talents, rabaisse le courage, rend un
homme
inégal, faible, vil et insupportable. Défiez-vous
ux, ô Télémaque ; cette crainte est le plus grand trésor du cœur de l’
homme
; avec elle, vous viendront la justice, la sagess
molli par une longue paix, avec ses soldats levés à la hâte, avec ses
hommes
revêtus de la toge pour manier les armes ! Qu’il
uleur, en me voyant dans une telle situation ; car il est naturel aux
hommes
d’éprouver de la compassion pour leurs semblables
nt soumis. Ceux qu’on soupçonne de trahison et de flatterie, sont les
hommes
esclaves par nécessité, et non pas ceux qui obéis
dès ma naissance, j’ai été revêtu de la pourpre : le même jour m’a vu
homme
et prince. » Traduit d’Hérodien. XII. Commode
ut à Pompée, ils n’ont pas voulu paraître soutenir le parti d’un seul
homme
: ils protégeront toujours celui de la république
s dans le prétoire, et leur parle en ces termes : Première partie. «
Hommes
de cœur, excellents citoyens, nous avons appris q
e garnison des Maures : nous avons pour nous tous les habitants ; les
hommes
de cœur dans l’Espagne entière désirent nous aide
ès cette lutte, le monde entier sera désarmé. Mais quels sont-ils ces
hommes
qui préparent la guerre, qui osent affronter les
colère, tu as précipité dans les plus grands malheurs tes amis et des
hommes
qui avaient bien mérité de toi. » Coriolan entend
es d’une mère dans une circonstance si grave ? Convient-il à un grand
homme
de conserver le ressentiment d’une injure reçue ?
le ressentiment d’une injure reçue ? Est-il donc déshonorant pour un
homme
distingué et vertueux de reconnaître) de respecte
se, ils ont compris en quoi consiste la véritable vertu ; ils étaient
hommes
seulement, et pourtant ils ont entrepris et accom
usement, vivent du moins par leur gloire dans le souvenir éternel des
hommes
, et dans nos cœurs, où notre reconnaissance doit
de remporter la victoire, ne descendrait jamais dans l’arène. De tels
hommes
ne seraient-ils pas taxés de folie à juste titre
me réjouis, Romains, du commandement que vous me décernez : (car les
hommes
sont portés naturellement à se glorifier des fave
e fardeau retombe et s’appesantit tout entier sur moi. En effet, quel
homme
sensé pourrait passer une vie agréable au milieu
it passer une vie agréable au milieu des jaloux et des envieux ? Quel
homme
pourrait désirer les fonctions publiques, exposé,
ésus (560 av. J.-C.). Crésus, roi de Lydie, demandait à Solon quel
homme
il regardait comme le plus heureux. « C’est Tellu
amène une succession de faits absolument semblables. Aussi, Crésus, l’
homme
quelque grand qu’il soit, est-il exposé aux coups
de tous les avantages, le privilège de bien finir sa vie. Beaucoup d’
hommes
, quoique très opulents, ne sont pas parfaitement
est fort riche, mais qui ne possède pas le bonheur, est supérieur à l’
homme
heureux, seulement en deux points : celui-ci est
st celle qui en a le plus. Il en est de même pour l’espèce humaine. L’
homme
qui a obtenu le plus d’avantages de son vivant et
res injustes, et qui n’ont pas su supporter, comme il convenait à des
hommes
, le poids considérable de leur puissance. Qui jam
antables désastres ? en effet, de leurs brillants préparatifs, pas un
homme
, pas un vaisseau n’est revenu, pas un messager mê
cusains, que les superbes sont odieux aussi bien aux divinités qu’aux
hommes
, ne faites rien au-delà de ce qui est permis à l’
ngeance trop rigoureuse ? Celui qui poursuit d’une haine implacable l’
homme
accablé par le destin contraire, fait violence à
sont des suppliants. Or, quand on veut s’élever au-dessus des autres
hommes
, Syracusains, il faut chercher un appui, non dans
uvert leur patrie, comme une école publique d’instruction, à tous les
hommes
. Et vous, qui avez été initiés aux mystères sacré
Oui, je déplore de toute mon âme la position de Nicias ; lui, un des
hommes
les plus remarquables de la Grèce, lui si renommé
s, Syracusains, sachons jouir de ses faveurs, comme il convient à des
hommes
, et ne nous livrons pas à des actes de cruauté co
oins il cherche à vous persuader qu’ils méritent de la compassion ces
hommes
qui ont massacré ses enfants ! En vérité, on cess
ces hommes qui ont massacré ses enfants ! En vérité, on cesse d’être
homme
de bien, quand on oublie ainsi la mort de ceux qu
vous ne la verrez pas. Assurément, les honneurs qu’on rend aux grands
hommes
après leur mort, ne dureraient pas longtemps, si
jamais pu croire que l’âme vive, tant qu’elle est dans le corps de l’
homme
, et qu’elle meure, quand elle en est sortie, ni q
la suprême sagesse. Bien plus, lorsque la mort dissout la nature de l’
homme
, on voit où s’en vont toutes les autres parties :
eurs murs. Mais comment entreprendre à la légère une lutte contre des
hommes
qui occupent un pays éloigné, qui ont une grande
été favorables ; ne décidons pas en quelques heures du sort de tant d’
hommes
, de tant de richesses, de tant de villes, de tant
s parvenu glorieusement à une vieillesse avancée ; car la vie de tout
homme
doit nécessairement avoir une fin. Mais, quant à
l ne faut pas regarder comme extraordinaire qu’il ait péri ; il était
homme
, il devait donc mourir. Si vous supposez qu’il a
extrême ou cruauté excessive. La rigueur de la punition maîtrise les
hommes
par la terreur : les bienfaits concilient la reco
uerriers ; (car je redouterais la vengeance des dieux et la haine des
hommes
) et par un mal irréparable je ne détruirai pas le
oses présentes, que tu n’oublies pas la condition de l’humanité. Quel
homme
sensé voudrait subir l’épreuve dangereuse qui te
oussé la force par la force. Quant à l’influence de la fortune, aucun
homme
ne la connaît mieux que moi, et plus que personne
urs habitants ? Quant à moi, je ne fixe aux travaux entrepris par des
hommes
de cœur d’autres limites que celles qui conduisen
prouvera que je n’ai jamais fait de tort à personne, que jamais aucun
homme
n’est devenu plus vicieux par ma conversation. Au
éférables à une telle nuit, et si l’éternité lui ressemble, est-il un
homme
plus heureux que moi ? D’un autre côté, si, comme
m’absoudre, ne redoutent pas la mort : il ne peut arriver malheur à l’
homme
de bien, ni pendant la vie, ni après le trépas ;
mmortels le savent, mais je crois que ce mystère est impénétrable aux
hommes
. » Traduit des Tusculanes de Cicéron (Voir Plato
liant qui vient se livrer à toi ; en prenant le second, tu perdras un
homme
devenu l’ennemi déclaré des Grecs. » Sans répondr
oubli ne pourront jamais l’effacer. On dira que, seuls entre tous les
hommes
, vous avez transporté chez l’ennemi la guerre qu’
ement des guerriers prêts à marcher volontairement à la mort, que des
hommes
capables de souffrir la douleur avec résignation.
avoir à combattre un général sans mérite, sans capacité militaire, un
homme
vil qui, au milieu de trésors entassés, convoite
encore de nouvelles richesses, et qui jamais ne s’est mesuré avec des
hommes
de cœur. Que n’avons-nous affaire à un César, à u
gueil à ce roi qui oubliait la fragilité des choses humaines. Un seul
homme
, Démarate de Lacédémone, réfugié à la cour de ce
ations que vous traînez à votre suite seront arrêtées par trois cents
hommes
; ils resteront immobiles à leur poste ; ils défe
d’Athènes, se dresse aujourd’hui une ville entourée de remparts, et l’
homme
qui a conseillé cette construction est devant vou
t exposé, même au sein de la prospérité, à tomber dans l’infortune. L’
homme
qui est loin de l’adversité doit toujours fixer s
ur dit-il, avez-vous aussi résolu de retenir par force dans la vie un
homme
comme moi, arrivé à l’âge où je suis, et de surve
a fois surpris et affligé de voir que dans cette assemblée composée d’
hommes
sages, l’intérêt public est sacrifié à un vain or
naissons plus le vrai sens des mots. Les esclaves ne sont-ils pas des
hommes
libres, faits prisonniers dans les combats ? Ils
pris naissance. Je ne devais donc pas, intimidée par les menaces d’un
homme
, m’exposer à la vengeance des dieux. Avant la pub
re plus d’honneur à un prince, que de soulager la pauvreté des grands
hommes
, toujours plus soigneux d’acquérir de la gloire q
n sort beaucoup plus heureux, et je me place dans le petit nombre des
hommes
qui jouissent de toute la félicité qu’on peut obt
ement de ma conduite ? Enfin, si vous me regardez comme un malhonnête
homme
, pourquoi me recherchez-vous ? Et si vous me croy
lhonnête homme, pourquoi me recherchez-vous ? Et si vous me croyez un
homme
de bien pourquoi voulez-vous me corrompre ? » Tr
» « Croyez-moi, mon cher Lucilius : si vous regardez comme un ami l’
homme
en qui vous n’avez pas la même confiance qu’en vo
s ils s’adresseraient à vous : « Ô César, nous les plus vaillants des
hommes
, nous t’avons fait naître dans la ville la plus i
assurer le repos de tous ! Alors ta gloire éclipsera celle des autres
hommes
, et ta mort seule surpassera l’illustration de ta
s plus sauvages avaient leurs gîtes et leurs tanières, tandis que des
hommes
, et des hommes tels que les soldats et les citoye
avaient leurs gîtes et leurs tanières, tandis que des hommes, et des
hommes
tels que les soldats et les citoyens romains, éta
s de notre ingratitude, que de ne plus oser regarder aucun des autres
hommes
, parce que la honte abaissant nos paupières nous
sures et porter remède à ces maux. Imitez Dieu : lorsqu’il eut créé l’
homme
, qu’il l’eut placé dans le paradis terrestre, le
é. Tout ce qu’il y a de beau, d’honnête, les dieux ne l’accordent aux
hommes
qu’au prix du travail et de la persévérance. Veux
ur devez assurément. Qui n’admirerait en effet la vertu de ces grands
hommes
qui se décidèrent à quitter leur pays et leur cit
peur de moi ; ils croyaient avoir affaire à un Dieu. PHILIPPE. Quels
hommes
as-tu vaincus, qui fussent dignes qu’on se mesurâ
sur la tête, de ta prétention à te faire adorer par les Macédoniens,
hommes
libres. ALEXANDRE. Mais enfin, mon père, vous ne
er sa colère qui vous dévorera ; ma mort vous coûtera deux cent mille
hommes
, et quoique morte, je vous chasserai de Paris, de
i au sein de la guerre. « Il est peu de changements dans la vie de l’
homme
qui ne présentent un avenir à craindre. Celui qui
ie, sur quelle apparence attendrai-je une vie tranquille, où ce grand
homme
n’a trouvé que la mort ? mais quand je présumerai
défendre, d’un prince actif et belliqueux : que ferait parmi vous un
homme
pacifique, qui pourrait tout au plus vous inspire
erses. Ainsi, le salut du roi et de toute la Perse dépendit d’un seul
homme
! « Ne va pas te jeter aveuglément et sans nécess
ence, en confiant aux dieux de la mer la vengeance de la terre et des
hommes
! Alors, on connut parfaitement ce que peut la di
nné à la Sorbonne le 20 novembre 1871. Traduction de la matière. Cet
homme
de cœur (Eustache de Saint-Pierre) ranime le cour
ruauté de notre ennemi. Mais si vous me demandez quels seront les six
hommes
qui voudront avoir la gloire de mourir pour leur
parmi tant de braves gens qui l’ont si souvent affrontée, encore cinq
hommes
qui la veuillent venir défier avec moi ? Je parle
de l’agriculture est tombée en décadence, je crains en vérité que les
hommes
libres ne la regardent comme une honte, comme un
atium et de cette terre de Saturne, où les dieux avaient enseigné aux
hommes
l’art d’ensemencer les champs, nous faisons des m
les cœurs. Les magistrats se reprochaient leur ingratitude envers un
homme
qui avait été le sauveur de l’Italie, et qui main
Voltaire 1694-1778 [Notice] En parlant d’un
homme
dont la gloire, aussi litigieuse qu’impérissable,
rtune, mêlant les plaisirs aux affaires, aussi laborieux que dissipé,
homme
de cour et homme de lettres, favori de Madame de
plaisirs aux affaires, aussi laborieux que dissipé, homme de cour et
homme
de lettres, favori de Madame de Pompadour et roi
’esprit1, il a peu d’autorité morale ; la vérité même il la traite en
homme
« qui pouvait s’en passer, et lui préfère la gloi
i, il est le modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les
hommes
. Quel exemple pour nous ! il est humble dans le s
mple pour nous ! il est humble dans le sein de la grandeur ; et nous,
hommes
vulgaires, nous sommes enflés de vanité et d’orgu
té bien au delà du vraisemblable. C’est peut-être le seul de tous les
hommes
, et jusqu’ici le seul de tous les rois, qui ait v
pour rien la peine et la vie de ses sujets aussi bien que la sienne :
homme
unique plutôt que grand homme, admirable plutôt q
e ses sujets aussi bien que la sienne : homme unique plutôt que grand
homme
, admirable plutôt qu’à imiter. Sa vie doit appren
gourmet sent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs : l’
homme
de goût, le connaisseur verra d’un coup d’œil pro
t d’abord de la répugnance, cependant la nature n’a pas voulu que les
hommes
en général apprissent à sentir ce qui leur est né
es ingénieuses qui se présente toujours à vous ; c’est le défaut d’un
homme
supérieur1, vous ne pouvez pas en avoir d’autres
s à se tuer pour vous. Ma chère enfant, je veux que vous vous fassiez
homme
pour lire ma pièce. Envoyez prier l’abbé d’Olivet
livre2 contre le genre humain ; je vous en remercie. Vous plairez aux
hommes
, à qui vous dites leurs vérités, mais vous ne les
e de larmes, c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable orgueil des
hommes
, depuis Thamas Kouli-Khân, qui ne savait pas lire
gré l’abus qu’on en fait, comme il faut aimer la société, dont tant d’
hommes
méchants corrompent les douceurs ; comme il faut
Réaumur 2 les dissèque et que vous les chantiez. Vous serez poëte et
homme
de lettres, moins parce que vous le voulez, que p
lui-même, il vous est plus difficile d’obtenir un privilége, qu’à un
homme
qui n’a point la protection des femmes d’avoir un
déclin de sa beauté, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
hommes
de lettres sont les ministres de ce petit royaume
là toutes vos pensées et toutes vos espérances. Vous vivez comme si l’
homme
avait été créé uniquement pour souper, et vous n’
de Lettres philosophiques… Écrivez-moi, et aimez toute votre vie un
homme
vrai qui n’a jamais changé. (Correspondance génér
’est une affaire de goût ; chacun a le sien ; je ne peux prouver à un
homme
que c’est lui qui a tort quand je l’ennuie. Je ré
que je ferai repentir le premier impudent qui oserait écrire contre l’
homme
vénérable dont il est question. Lorsqu’on imprime
t coquetterie : c’est la pure vérité. On n’a jamais sculpté un pauvre
homme
dans cet état ; M. Pigalle croirait qu’on s’est m
, après tout, à la postérité, qu’un bloc de marbre ressemble à un tel
homme
ou à un autre ? Je me tiens très-philosophe sur c
urait ravaler son génie aux choses communes. Cependant le bonheur des
hommes
mérite bien aussi quelque attention. Je lui ai di
monstres ! il faut que cela devienne l’usage : vous devez compte aux
hommes
du sang des hommes. » Citons encore ce passage :
que cela devienne l’usage : vous devez compte aux hommes du sang des
hommes
. » Citons encore ce passage : « Il est fâcheux
t s’y fixer, même pour un instant. « Il a, par son influence, ôté aux
hommes
la sévérité de la raison. » 1. Rapprochez cet
norant et faible, qui a besoin d’être conduit par le petit nombre des
hommes
éclairés. » 1. Rapprochez ce passage de Fénel
ette, en parlant de Racine et Boileau : « Je regarde ces deux grands
hommes
comme les seuls qui aient en un pinceau correct,
es Vandales. » 2. Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les
hommes
(1753). Ce discours avait été précédé d’un autre
e ces gens qui font du bien et du mal sans savoir ce qu’ils font. Les
hommes
ne méritent certainement pas qu’on se livre à leu
fini par fuir tous les esclavages possibles. » 1. La profession d’
homme
de lettres est de toutes les professions la plus
ions la plus difficile, parce que c’est celle qui soutient le moins l’
homme
. 2. M. Saint-Marc Girardin a dit : « La littér
, mais le plus détestable des métiers. » (Voir le chapitre intitulé l’
Homme
de lettres, Mélanges.) 3. Voltaire a dit de l’
civilité. » 1. Il disait dans une autre lettre : « Il faut qu’un
homme
de lettres se prépare à passer sa vie entre la ca
Francfort se croyait alors un général prussien : il commandait douze
hommes
de la ville dans cette grande affaire, avec toute
i prouvât ses bévues, persuada d’abord au roi que Kœnig, en qualité d’
homme
établi en Hollande, était son ennemi, et avait di
ge et avec une puissante imagination les spectacles grandioses dont l’
homme
ne fut pas le temoin. L’Académie française l’ayan
artiste que savant, il ne fut ni botaniste, ni anatomiste : il prit l’
homme
pour centre de ses tableaux, et n’étudia l’univer
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où
es actes d’une très-petite partie du genre humain : tout le reste des
hommes
est demeuré nul pour nous, nul pour la postérité
(Époques de la nature.) La nature morte et la nature animée par l’
homme
Voyez ces plages désertes, ces tristes contré
par l’homme Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l’
homme
n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées
communication, nul vestige d’intelligence dans ces lieux sauvages ; l’
homme
, obligé de suivre les sentiers de la bête farouch
s2 Qu’elle est belle, cette nature cultivée ! que par les soins de l’
homme
elle est brillante et pompeusement parée ! Il en
lle autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’
homme
, maître du domaine de la terre, en a changé, reno
main de la nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’
homme
, couvre de poussière et de mousse ses plus fastue
ce que ses ancêtres avaient conquis par leurs travaux. Ces temps où l’
homme
perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant
parés par la guerre et arrivent avec la disette et la dépopulation. L’
homme
, qui ne peut que par le nombre, qui n’est fort qu
regards paternels embrassent tous les objets de la création ; mais l’
homme
est votre être de choix : vous avez éclairé son â
ntiment divin, se répandant partout, réunira les nations ennemies ; l’
homme
ne craindra plus l’aspect de l’homme ; le fer hom
réunira les nations ennemies ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l’
homme
; le fer homicide n’armera plus sa main, le feu d
s2. Le cygne 1 Dans toute société, soit des animaux, soit des
hommes
, la violence fit les tyrans, la douce autorité fa
jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de l’
homme
, pourvu qu’il trouve en nous ses hôtes et ses ami
es maîtres et ses tyrans1. Le blé Le blé est une plante que l’
homme
a changée au point qu’elle n’existe nulle part à
omme il se renouvelle tous les ans ; comme, servant de nourriture à l’
homme
, il est de toutes les plantes celle qu’il a le pl
e, il est aussi de toutes celle dont la nature est le plus altérée. L’
homme
peut donc non-seulement faire servir à ses besoin
ces solitudes immenses, où l’on trouve à peine quelques vestiges de l’
homme
, où la nature, accoutumée au plus profond silence
it tout le corps, et quelle est sa posture ; ce que fait la voix d’un
homme
, quand il est pénétré de douleur, ou surpris à la
est-il que la guerre est du tout contraire à ce que j’ay dit, et les
hommes
guerriers ennemis jurez de cette vie-là Ainsi est
sent d’une paix très-haute et assurée, qui toutefois est la ruine des
hommes
de guerre, desquels on ne sait ny mise ny recepte
urs outils, quand on est en bonne paix. Et qui est plus l’ennemy d’un
homme
paisible que le furieux soldat, du paysan débonna
des sages que les fois ? Car le plus grand plaisir que reçoivent les
hommes
de guerre, c’est de fourrager le plat païs, voler
n et humain. Voilà les fruits de la guerre plaisants et agréables aux
hommes
guerriers, abominables aux gens de bien et détest
d’une éloquence que nulle autre n’a surpassée : en un mot, un de ces
hommes
puissants par la synthèse, qui franchissent d’un
dédain et de hauteur. La physionomie est bien de “ce grand et aimable
homme
” comme l’appelait Gibbon. On y devine quelque cho
effets incalculables pour l’avenir. En dépit de quelques erreurs, les
hommes
lui devront longtemps les doux plaisirs que procu
ux enfants et aux jeunes gens ce qu’ils auront besoin de savoir étant
hommes
. » De bonne foi, est-ce ainsi que l’on procède d
d’affreuses misères dues à une éducation qui ne tend qu’à former des
hommes
de lettres et des poètes ! Même pour cette classe
es dans tous les cœurs, et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’
hommes
sur la terre, et qu’il y en aura jamais. Non, les
elle lui méritera à jamais les éloges et les bénédictions de tous les
hommes
. Qu’est-il besoin de vous mettre sous les yeux de
s infidèles s’écrieront : Qu’il est grand le Dieu des chrétiens ! des
hommes
, il en fait des anges ; il les affranchit de la t
ule parole peut vous procurer ! elle vous gagnera le cœur de tous les
hommes
. Quelle récompense vous recevrez de l’Éternel ! i
és. 1° La clémence de l’empereur lui gagnera les cœurs de tous les
hommes
. 2° L’Éternel l’en récompensera. Cinquième mo
fidèles et affectionnés ; et qu’en lui gagnant les cœurs de tous les
hommes
, il lui assure des récompenses dans une autre vie
es dans tous les cœurs, et vous aurez autant de monuments qu’il y a d’
hommes
sur la terre et qu’il y en aura jamais. » Toute
ci à l’instrument dont elle se sert pour faire l’action. Courtisans.
Hommes
de la cour, qui fréquentent la cour, qui vivent a
elle lui méritera à jamais les éloges et les bénédictions de tous les
hommes
. » Cette parole a survécu. C’est la cause pour
es. C’est le contenant pour le contenu ; les siècles à venir pour les
hommes
qui vivront alors. Bénédictions. S’entend ici de
contraire à la vérité. « Qu’il est grand le Dieu des chrétiens ! des
hommes
, il en sait faire des anges ; il les affranchit d
de la tyrannie de la nature. » La tyrannie que la nature impose à l’
homme
, c’est la mort à laquelle il ne peut se soustrair
reur, en lui attirant une gloire éclatante, fera naître chez d’autres
hommes
le désir de lui ressembler ; c’est ainsi qu’elle
. Le séjour de l’Éternel est dans les cieux ; c’est pour cela que les
hommes
l’appellent leur père céleste. « Représentez-vou
ême justice. Justice s’entend ici des magistrats chargés de juger les
hommes
. Le tribunal de Dieu est bien la justice suprême,
ve au-dessus de toutes les antres et prononce sur le sort de tous les
hommes
, sans distinction de rang ni de fortune. Sixi
ndu implacable à son égard le plus humain et le plus doux de tous les
hommes
. » Jusqu’à mon dernier soupir. Jusqu’au dernier
e professeur fournit le sujet. Viendront ensuite quelques portraits d’
hommes
célèbres et d’une biographie connue, des parallèl
bres et d’une biographie connue, des parallèles, soit entre de grands
hommes
d’un caractère différent dont ou leur aura appris
es et des règles. Il est vrai qu’il y a une éloquence naturelle. Tout
homme
, lorsqu’il est agité de quelque passion, peut êtr
de connaissances qu’il est bien rare de trouver réunies dans un seul
homme
. Si le talent naturel ne suffit pas seul, sans lu
a mis à la portée des jeunes esprits ce que Cicéron écrivait pour des
hommes
d’un goût déjà formé. Les modernes aussi se sont
? — Existe-t-il une éloquence naturelle ? — En quelle circonstance un
homme
peut-il être éloquent sans le secours de l’art ?
ores, on entend les habitudes honnêtes et vertueuses par lesquelles l’
homme
se dirige dans la conduite de la vie. Ce sont là
ophie d’en prescrire les règles. Les bonnes mœurs, nécessaires à tout
homme
, le sont encore bien plus à l’orateur, que Cicéro
ar probité, on entend tout motif juste et honnête qui peut engager un
homme
de bien à se charger d’une cause, ou à traiter un
L’autorité est cet ascendant naturel que la vertu et les talents d’un
homme
ont sur ceux qui sentent le prix de ces deux qual
lerait à la vanité, à la présomption, à la confiance. Toute réunion d’
hommes
exige qu’on la traite avec un certain respect : c
; mais le principe en est toujours dans un cœur droit et vertueux ; l’
homme
de bien se respecte toujours et respecte toujours
sont bonnes, tant qu’elles n’ont pour objet que les vrais biens que l’
homme
doit désirer ou les maux qu’il doit fuir. Mais le
a il faut qu’il ait la sensibilité. La nature a mis dans le cœur de l’
homme
la sensibilité ; par elle, il s’échauffe, il se p
e mouvement convenable au but qu’il se propose. Enfin, comme tous les
hommes
ne sont pas susceptibles des mêmes mouvements, il
sion, et il faut l’exposer ; dans le démonstratif, l’éloge des grands
hommes
roule sur des actions utiles à l’État, et il faut
au but. L’auditoire devant lequel l’orateur parle peut être composé d’
hommes
qui soient différents en lumières ou en opinions,
opre à un écrivain : le style de Cicéron, de Tacite. On sait que tout
homme
a une manière de penser ou de s’exprimer qui tien
e ; 2° de la connaissance du bon usage, et le bon usage est celui des
hommes
cultivés, des écrivains dont les chefs-d’œuvre on
est sublime quand elle étonne par sa hardiesse, par sa nouveauté. « L’
homme
juste, immobile au milieu des ruines de sa patrie
uvera-t-il dans l’univers un lieu qui soit plus digne de posséder cet
homme
vertueux que le pays qui l’a vu naître ? C’est vo
tueux que le pays qui l’a vu naître ? C’est vous, vous que j’implore,
hommes
généreux qui avez tant de fois versé votre sang p
et vous, soldats, c’est à vous que je m’adresse dans les dangers d’un
homme
courageux, d’un citoyen invincible. Pourra-t-on,
une cause qui excite un intérêt universel. Auprès de qui ? auprès des
hommes
à qui la mort de Clodius est le plus utile. Qui l
ctons rien, j’y consens, de tout ce qu’il y a de plus sacré parmi les
hommes
; violons tout ensemble la foi, la religion, la p
le crime. Seul, vous prétendez attaquer Annibal ? Mais cette foule d’
hommes
libres et d’esclaves qui l’environnent ; tous ces
vie d’Agricola, par Tacite. « S’il est un lieu réserve aux mânes des
hommes
vertueux ; si, comme les sages s’en flattent, les
mais ces simulacres sont frêles et périssables, comme les traits des
hommes
qu’ils représentent : ils sont seuls éternels les
out ce que nous en avons admiré, reste et restera dans la mémoire des
hommes
, dans l’éternité des siècles, par le récit de ses
par le récit de ses grandes actions. Plusieurs anciens, tels que des
hommes
sans nom et sans gloire, seront ensevelis dans l’
rdre. Ô Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfants des
hommes
, vous disposez et des vainqueurs et des victoires
eurs, que j’ouvre ici une scène tragique ; que je représente ce grand
homme
étendu sur ses propres trophées, que je découvre
ut le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un seul
homme
est une calamité publique. » Ces caractères d’ap
ntreprendre dans l’exécution de ses desseins ; elle rendait enfin des
hommes
grossiers capables de gloire, car, Messieurs, qu’
? C’est un corps animé d’une infinité de passions différentes, qu’un
homme
habile fait mouvoir pour la défense de la patrie
habile fait mouvoir pour la défense de la patrie : c’est une troupe d’
hommes
armés qui suivent aveuglément les idées d’un chef
qui n’a pour but que la réputation et les vains applaudissements des
hommes
. Je parle d’une hardiesse sage et réglée, qui s’a
coutume des orateurs, et que je loue M. de Turenne comme on loue les
hommes
ordinaires. Si sa vie avait moins d’éclat, je m’a
ant dans Bossuet : « Mais si jamais (le prince de Condé) il parut un
homme
extraordinaire, s’il parut être éclairé et voir t
arche en concours et en sûreté. Vous diriez qu’il y a en lui un autre
homme
, à qui sa grande âme abandonne de moindres ouvrag
us fait mépriser tout ce que nous sommes. « Mais dis-je la vérité ? L’
homme
que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une ombre
ette princesse, nous poussait trop loin. Il ne faut pas permettre à l’
homme
de se mépriser tout entier, de peur que croyant a
forts. Quel objet se présente à mes yeux ! Ce n’est pas seulement des
hommes
à combattre, c’est des montagnes inaccessibles ;
’éthopée, on cite celle de l’artificieux Cromwel, par Bossuet : « Un
homme
s’est rencontré d’une profondeur d’esprit incroya
Buffon, doit surtout être remarquée : « La plus noble conquête que l’
homme
ait jamais faite, est celle de ce fier et fougueu
bras ; « C’est de nous que dépend le destin des combats ; « En vain l’
homme
timide invoque un Dieu suprême, « Tranquille au h
champ clos. Alors, que ne vit-on pas ? Le jeune prince parut un autre
homme
. Touché d’un si digne objet, sa grande âme se déc
, qui donc fait un crime à Ligarius d’avoir été en Afrique ? C’est un
homme
qui a voulu être en Afrique qui se plaint que Lig
ière, ce que tu fis la nuit précédente. Le lieu où tu t’es rendu, les
hommes
que tu as rassemblés, les projets que tu as formé
marque de l’œil ceux d’entre nous qu’il destine à la mort ! Et nous,
hommes
courageux, nous croyons être quittes envers la ré
es et seigneurs ; et vous qui jugez la terre, et -vous qui ouvrez aux
hommes
les portes du ciel ; et vous, plus que tous les a
es foudres de bronze, que l’enfer a inventés pour la destruction de l’
homme
, tonnaient de tous côtés pour favoriser et pour p
grande et hardie qui ouvre les tombeaux, invoque les âmes des grands
hommes
, prête la vie, le sentiment, la parole même aux ê
Vous, les maîtres des nations, vous vous êtes rendus les esclaves des
hommes
frivoles que vous avez vaincus. Ce sont des rhéte
n’y entendit point cette éloquence frivole, l’étude, et le charme des
hommes
futiles. Que vit donc Cynéas de majestueux ? Ô ci
spectacle qui ait jamais paru sous le ciel, l’assemblée de deux cents
hommes
vertueux, dignes de commander à Rome et de gouver
cle de voir, dans le même temps et dans les mêmes campagnes, ces deux
hommes
que la voix commune de toute l’Europe allait aux
tes les formes, et nous montrer ensemble tout ce qu’il peut faire des
hommes
. Que de campements, que de belles marches, que de
précautions, que de périls, que de ressources ! Vit-on jamais en deux
hommes
les mêmes vertus, avec des caractères si divers,
grés aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie ; l’autre, comme un
homme
inspiré, dès la première bataille s’égale aux maî
s que le ciel envoie, et par une espèce d’instinct admirable dont les
hommes
ne connaissent pas le secret, semble né pour entr
et forcer les destinées. Et afin que l’on vît toujours dans ces deux
hommes
de grands caractères, mais divers, l’un emporté d
e la douceur de sa mort. Quel spectacle de voir et d’étudier ces deux
hommes
, et d’apprendre de chacun d’eux toute l’estime qu
res de nous faire un bras de chair et de nous confier aux enfants des
hommes
. Peut-être est-ce une punition de notre orgueil,
e l’harmonie et du nombre ; c’est la nature même qui en a inspiré aux
hommes
le sentiment et suggéré l’emploi. Sans principe e
élocution a-t-elle et doit-elle avoir diverses nuances ? — Quel est l’
homme
éloquent, suivant Cicéron ? — Sous quel triple ra
érudit ; savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’
homme
de goût, l’homme bien élevé, ce que nos pères app
à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’homme de goût, l’
homme
bien élevé, ce que nos pères appelaient si justem
aiment à lire tout haut et qui font plaisir en lisant. On compte les
hommes
capables de lire à haute voix de façon à charmer
, et montrer d’abord comment une lecture intelligente peut associer l’
homme
du dix-neuvième siècle aux sentiments généreux, a
eut-être même régnerai-je sur plus d’une moitié de l’univers, comme l’
homme
et ce monde nouveau l’apprendront en peu de temps
elles. Quelle puissance fallait-il pour rappeler dans la mémoire des
hommes
le vrai Dieu, si profondément oublié, et retirer
e la Judée, de la justice, de la chasteté et du jugement à venir. Cet
homme
effrayé lui dit : « Retirez-vous quant à présent
s manderai quand il faudra. » Ces discours étaient incommodes pour un
homme
qui voulait jouir sans scrupule, et à quelque pri
qui le mit hors d’état de se mêler aux fuyards. Soutenu par quelques
hommes
de son escorte, il fut porté dans la cabane d’un
plusieurs blessures dont la moindre eût suffi pour terrasser d’autres
hommes
. Lorsque les nobles efforts du clergé chrétien eu
le par la nation conquérante, il resta dans les mœurs de cette race d’
hommes
un fond de rudesse sauvage qui se montrait en pai
de rude, d’informe, si l’on peut s’exprimer ainsi, dans l’esprit des
hommes
de cette nation qui s’étaient adonnés aux lettres
ts. C’est là ce qui, du cinquième au treizième siècle, fait de lui un
homme
unique et immense. Au milieu de la barbarie unive
ison dernière. Tout à coup l’église est envahie à grands cris par des
hommes
couverts de fer. L’épée à la main, renversant tou
mplir son cœur et satisfaire son Âme ardente. Dégoûté du monde et des
hommes
, il se retira parmi les cénobites les plus austèr
à la force de son éloquence, ni la puissance de sa volonté. Tel fut l’
homme
extraordinaire qui donna le signal des croisades,
ntrépide à la guerre, décisif dans ses conseils, supérieur aux autres
hommes
par la noblesse de ses sentiments ; sans hauteur,
i, il est le modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les
hommes
. Quel exemple pour nous ! il est humble dans le s
mple pour nous ! il est humble dans le sein de la grandeur ; et nous,
hommes
vulgaires, nous sommes enflés de vanité et d’orgu
un temps d’une couronne mortelle, afin de prouver au monde comment l’
homme
peut se transfigurer par la foi et l’amour. Quel
rir sans crainte, celui qui avait fait avec la justice de Dieu et des
hommes
un pacte inviolable ; qui savait pour lui rester
Réside à jamais l’Eternel. C’est ainsi que, par ce grand
homme
, Les talents furent ranimés ; Il fit lui
é de son esprit. Il prenait d’ordinaire très bien son parti. Il était
homme
de parole où un grand intérêt ne l’obligeait pas
oir du péril où il s’engageait. Il distinguait plus judicieusement qu’
homme
du monde entre le mal et le pis, entre le bien et
, selon le besoin des temps, son indépendance et sa loyauté. Ces cinq
hommes
formaient par leur réunion une image à peu près c
âge existaient encore. Le sol était divisé en provinces ennemies, les
hommes
étaient distribués en classes rivales. La nobless
rbitraire par la loi, le privilège par l’égalité ; elle a délivré les
hommes
des distinctions des classes, le sol des barrière
lir est arrivé, rien ne l’empêche, et tout la sert. Heureux alors les
hommes
, s’ils savaient s’entendre ; si les uns cédaient
s commencèrent à montrer de la constance et du courage. Un malheureux
homme
du bas Poitou se battit longtemps avec une fourch
révoquer en doute Le salut des fleurs de lis. Ô roi, qui du rang des
hommes
T’exceptes par ta bonté, Roi qui de l’âge où nous
s méprisé, Sort de la nuit profonde Où, loin des yeux de l’
homme
, il s’était reposé : Il a paru ; c’est lui ; son
tribunal. Ici perdent leur prix l’or et le diadème ; Ici l’
homme
ù l’homme est égal ; Ici la vérité tient ce livre
Ici perdent leur prix l’or et le diadème ; Ici l’homme ù l’
homme
est égal ; Ici la vérité tient ce livre terrible
apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc une molle élégie ? L’
homme
de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu’il a
à ce roi des temps une cour du passé. Ainsi tout, sous les pas de l’
homme
ineffaçable, Tout devient monument. Il passe sur
n se vautre et se salit ; Où, comme en un linceul, dans le mépris des
hommes
Le monde entier s’ensevelit ! A. Bar
e âme encor. J’ai de vous, ô ma mère ! avec trop de mélange, Ce que l’
homme
tombé peut conserver de l’ange : Dieu mit le même
e je chante ou prie, Et votre nom s’échappe avec celui de Dieu. Si l’
homme
droit et pur qui lira cette page Essuie, en la to
, trop de pleurs ont inondé la France ; De ces pleurs, de ce sang, un
homme
est héritier ! Aujourd’hui dans un homme un peupl
e ces pleurs, de ce sang, un homme est héritier ! Aujourd’hui dans un
homme
un peuple est tout entier ! Tel est le fruit amer
serviles ? Les Français de leurs droits ne sont-ils plus jaloux ? Cet
homme
a-t-il pensé que, vainqueur avec tous, Il pourrai
s’amonceler la neige ! Leur vue à mon foyer prête un nouvel appas : L’
homme
se plaît à voir les maux qu’il ne sent pas. Del
À travers la distance il éblouit nos yeux ; Par instants, une voix d’
homme
ou de jeune fille Arrive à notre oreille en sons
e mépris pour cet animal si bon, si patient, si sobre, si utile ? Les
hommes
mépriseraient-ils jusque dans les animaux ceux qu
et dévorer sa proie, cependant il meurt souvent de faim, parce que l’
homme
lui ayant déclaré la guerre, l’ayant même proscri
ave le danger, vient attaquer les animaux qui sont sous la garde de l’
homme
, ceux surtout qu’il peut emporter aisément, comme
harge, jusqu’à ce qu’ayant été blessé ou chassé, et maltraité par les
hommes
et les chiens, il se recèle pendant le jour dans
attaque les femmes et les enfants, se jette même quelquefois sur les
hommes
, devient furieux par ces excès, qui finissent ord
mêmes loups, accoutumés à la chair humaine, se jeter ensuite sur les
hommes
, attaquer le berger plutôt que le troupeau, dévor
ous les animaux ; marchant d’un pas tranquille, il n’attaque jamais l’
homme
, à moins qu’il ne soit provoqué ; il ne précipite
ole le pays qu’il habite : il ne craint ni l’aspect ni les armes de l’
homme
; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux d
onal que par la sévérité des lois. Duclos. Le Curé Il est un
homme
dans chaque paroisse qui n’a point de famille, ma
la vie civile ; sans lequel on ne peut naître ni mourir ; qui prend l’
homme
au sein de sa mère et ne le laisse qu’à la tombe
e le berceau, la couche conjugale, le lit de mort et le cercueil ; un
homme
que les petits enfants s’accoutument à aimer, à v
dre leurs aveux les plus intimes, leurs larmes les plus secrètes ; un
homme
qui est le consolateur car état de toutes les mis
s sentiments qu’une religion philanthropique inspire et commande ; un
homme
enfin qui sait tout, qui a le droit de tout dire,
ère, près de la porte de son église. Voilà une vie écoulée ! Voilà un
homme
oublié à jamais ! Mais cet homme est allé se repo
se. Voilà une vie écoulée ! Voilà un homme oublié à jamais ! Mais cet
homme
est allé se reposer dans l’éternité, où son âme v
e. Le grand Capitaine25 Émile était né ce que les plus grands
hommes
ne deviennent qu’à force de règles, de méditation
faites, et par celles qu’il aurait pu faire. On l’a regardé comme un
homme
incapable de céder à l’ennemi, de plier sous le n
; Je fuyais, avec la même grâce qu’il disait : Nous les battîmes ; un
homme
dévoué à l’Etat, à sa famille, au chef de sa fami
, à sa famille, au chef de sa famille ; sincère pour Dieu et pour les
hommes
, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été
ur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un
homme
vrai, simple, magnanime, à qui il n’a manqué que
les joies domestiques, toutes les jouissances, tous les biens que les
hommes
recherchent si avidement, contre des travaux obsc
insulte ? Vous êtes encore plongés dans un profond sommeil, et déjà l’
homme
de charité, devançant l’aurore, a recommencé le c
èdes mêmes qui guérissent et éteignent toutes les autres. On a vu des
hommes
dans une décrépitude où à peine leur restait-il a
u’on a vu les plus faibles sujets s’élever aux plus hauts rangs ; les
hommes
les moins dignes de considération et de recommand
rquoi ? Es-tu las d’être bien chez toi ? — Je voudrais vivre avec les
hommes
. — Avec eux ! mais ils sont presque tous Des méch
ure cultivée Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l’
homme
n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées
communication, nul vestige d’intelligence dans ces lieux sauvages. L’
homme
obligé de suivre les sentiers de la bête féroce,
nos têtes ; le frôlement des feuilles sèches, s’il vient à passer un
homme
ou un vent follet ; enfin, car il faut bien s’arr
dans la terreur. M. de Guérin 27. La Mort d’un Chêne Quand l’
homme
te frappa de sa lâche cognée, Ô roi qu’hier le mo
rer des bois les hôtes invisibles, Pour te défendre, hélas ! contre l’
homme
impuissants. Tout un peuple effrayé partit de to
ses arbres sacrés, dans l’ombre enseveli, J’apprends la patience aux
hommes
inconnue, Et mon cœur apaisé vit d’espoir et d’ou
figure était imposante, et qui tenaient des rameaux d’oliviers ; des
hommes
faits, qui, armés de lances et de boucliers, semb
On prend congé de la végétation ; tous les animaux sont bannis, et l’
homme
seul est là pour lutter contre la mer. Le silence
s où l’on ne peut sortir ni de la ville ni de chez soi. On trouve des
hommes
du peuple à Venise qui n’ont jamais été d’un quar
cueils ou à des berceaux, à la dernière et à la première demeure de l’
homme
. Mme de Staël. La Source Je sais parmi no
chose particulière à ce peuple qui ne soit pas ancienne. Une foule d’
hommes
vivants ont connu l’inventeur, dont le nom réveil
, étant blessé par Diomède, crie, dites-vous, comme neuf ou dix mille
hommes
, et n’agit pas comme un seul, car, au lieu de met
je les ai fait parler ? Homère. Ah ! ce n’est pas la même chose. Les
hommes
veulent bien que les dieux soient aussi fous qu’e
Ah ! disons-le !… Frappé par un pouvoir impie, J’ai fait du bien à l’
homme
, et ce bien, je l’expie ! J’ai transmis aux morte
de la poltronnerie De ceux qu’attaque notre bras. Battre un
homme
à jeu sûr n’est pas d’une belle âme ; Et
Et pillent les biens de l’absent. Mais la justice enfin visite l’
homme
impie ; Dans les bras du bonheur, son convive ass
elle à ce grand changement, Et devait cette gloire aux mânes d’un tel
homme
, D’emporter avec eux la liberté de Rome. Ce n
le, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux jeux des
hommes
Braver l’idolâtrie, et montrer qui nous sommes :
perdant la force on perd aussi la vie, Et qu’un long âge apprête aux
hommes
généreux, Au bout de leur carrière, un destin mal
je me suis réservés. Le Moine. C’est une triste conversation pour un
homme
qui était en commerce avec toutes les nations con
si pauvre esprit qui n’en fit bien autant ; mais, pour agir en habile
homme
, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’a
nté, et demander aux médecins s’il y a rien de plus préjudiciable à l’
homme
que de manger avec excès. Harpagon. Il a raison.
gon, à maître Jacques. Oui. Entends-tu ? (À Valère.) Qui est le grand
homme
qui a dit cela ? Valère. Je ne me souviens pas ma
quand par un trait d’esprit, Pour ramener la paix entre la femme et l’
homme
, J’inventai « Phidippide » — « Écuyer économe ! »
e seconde comédie que le chagrin de notre ami : il la donna en galant
homme
à toute l’assemblée, et chacun demeura d’accord q
t graissé la patte à ce pauvre animal. Depuis ce bel arrêt, le pauvre
homme
a beau faire, Son fils ne souffre plus qu’on lui
le fait garder jour et nuit, et de près : Autrement serviteur, et mon
homme
est aux plaids, Pour s’échapper de nous, Dieu sai
frayeraient pas. George. Si j’ai changé d’avis, connaissant mieux les
hommes
, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous somme
e : instruisez-vous, arbitres du monde ! Bossuet. Cromwell Un
homme
s’est rencontré d’une profondeur d’esprit incroya
i aux créatures qui lui échappent, ni au monde qui s’évanouit, ni aux
hommes
qui ne sauraient le délivrer de la mort, ni au Di
n ?… Nobles Provençaux, l’Europe est attentive ; pesez votre réponse.
Hommes
de Dieu, prenez garde, Dieu vous écoute. Que si v
i qui porte vos applaudissements dans son cœur sans en être séduit. L’
homme
n’est fort que par l’union ; il n’est heureux que
les contentions de l’amour-propre, et ne mettez jamais en balance un
homme
et la patrie ; surtout hâtez autant qu’il est en
ont pas ma constance : j’ai été, je suis, je serai jusqu’au tombeau l’
homme
de la liberté publique, l’homme de la constitutio
je suis, je serai jusqu’au tombeau l’homme de la liberté publique, l’
homme
de la constitution. Malheur aux ordres privilégié
nstitution. Malheur aux ordres privilégiés, si c’est là plutôt être l’
homme
du peuple que celui des nobles ! car les privilèg
ue Dès ses jeunes années, le fils du patricien, c’est-à-dire de l’
homme
public, envisage avec passion l’avenir qui l’atte
des libertés, la lumière reçue des temps, l’ombre de tous les grands
hommes
descendant de leur gloire dans l’âme qui veut leu
ra sans crainte dans ce gouffre. D’abord il aperçut un grand nombre d’
hommes
qui avaient vécu dans les plus basses conditions,
d’un beau prétexte pour contenter leur ambition et pour se jouer des
hommes
crédules : ces hommes, qui avaient abusé de la ve
ur contenter leur ambition et pour se jouer des hommes crédules : ces
hommes
, qui avaient abusé de la vertu même, quoiqu’elle
and don des dieux, étaient punis comme les plus scélérats de tous les
hommes
. Les enfants qui avaient égorgé leurs pères et le
lent encore passer pour bons, et font, par leur fausse vertu, que les
hommes
n’osent plus se fier à la véritable. Mais parmi t
ousu d’or, Chantait peu, dormait moins encor : C’était un
homme
de finance. Si sur le point du jour parfois il so
e chat faisait du bruit, Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre
homme
S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus :
e connaissance de votre condition, considérez-la dans cette image. Un
homme
est jeté par la tempête dans une île inconnue, do
les richesses dont vous vous trouvez maître, que celui par lequel cet
homme
se trouvait roi. Vous n’y avez aucun droit de vou
é de hasards. Que s’ensuit-il de là ? Que vous devez avoir, comme cet
homme
dont nous avons parlé, une double pensée, et que
lé, une double pensée, et que si vous agissez extérieurement avec les
hommes
selon votre rang, vous devez reconnaître, par une
essus d’eux. Si la pensée publique vous élève au-dessus du commun des
hommes
, que l’autre vous abaisse et vous tienne dans une
e vous abaisse et vous tienne dans une parfaite égalité avec tous les
hommes
; car c’est votre état naturel. Pascal. Épita
Châtiment du méchant Ô vous qui dédaignez un chimérique honneur,
Hommes
justes, quel bien vous donna le bonheur ? Un sort
it pâlir le coupable. Ah ! sans redouter même un châtiment affreux, L’
homme
injuste, dis-moi, fut-il jamais heureux ? Pour lu
ssent ses forfaits, cachés à tous les yeux, N’attirer le courroux des
hommes
ni des dieux, Isolé sur la terre, en proie à ses
ur. De Pongerville (Trad. de Lucrèce). Les Deux voisins Deux
hommes
étaient voisins, et chacun d’eux avait une femme
nfants, et son seul travail pour les faire vivre. Et l’un de ces deux
hommes
s’inquiétait en lui-même, en disant : « Si je meu
tant vivement dans sa serre, jetait des cris perçants. À cette vue, l’
homme
qui travaillait sentit son âme plus troublée qu’a
Où tout s’abîme sans retour. Gresset. Triomphe de la nature sur l’
homme
Nous ne voyons l’ordre que là où nous voyons
elles des empires : elles montrent, également combien le pouvoir de l’
homme
est faible, quand il lutte contre celui de la nat
il lutte contre celui de la nature. Bernardin de Saint-Pierre. L’
homme
est fait pour la société L’homme n’a été déco
Bernardin de Saint-Pierre. L’homme est fait pour la société L’
homme
n’a été découvert nulle part dans l’isolement, mê
que les carnivores vivent isolés pour chasser sans rivaux, de même l’
homme
a toujours été aperçu en société. L’instinct, la
à la pèche, la moins instructive de toutes les manières d’être pour l’
homme
, ont été trouvés rapprochés les uns des autres, v
e eux par des sons rauques et sauvages. Toujours encore on a trouvé l’
homme
ayant sa demeure particulière ; dans cette demeur
n, car leur défense est dans la meilleure légèreté de leurs jambes. L’
homme
né pour créer et braver le canon, l’homme, au lie
légèreté de leurs jambes. L’homme né pour créer et braver le canon, l’
homme
, au lieu de fuir, se jette sur les armes plus ou
ar la voix, Eût instruit les humains, eût enseigné des lois, Tous les
hommes
suivant la grossière nature, Dispersés dans les b
populaire. En examinant successivement quelques poésies de ces trois
hommes
, on se ferait mieux l’idée de ce qui les distingu
xions les plus profondes que revêtues de nobles images : il parle à l’
homme
comme la nature elle-même ; car la nature est tou
miers temps. Vitii non tandis fuit, dit Aulu-Gelle. Ils appelaient un
homme
élégant à peu près ce que nous appelons aujourd’h
louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un
homme
, un discours poli. L’élégance d’un discours n’est
s’attache à la forme, qu’il embellit toujours ; car, par sa nature, l’
homme
ne veut que deux choses : ou des idées neuves ou
t plus d’admirateurs ; qu’enfin, après les passions, le talent dans l’
homme
est ce qui tend le plus de pièges au bon sens. Ce
dose d’esprit ; je parle seulement de la partie dominante dans chaque
homme
. Mais il y a généralement plus d’esprit que de ta
est permis de le dire, elles mendient l’expression. Voilà pourquoi l’
homme
à talent vole toujours l’homme d’esprit : l’idée
endient l’expression. Voilà pourquoi l’homme à talent vole toujours l’
homme
d’esprit : l’idée qui échappe à celui-ci, étant p
philosophes : ils ne craignent pas la traduction qui tue le talent. L’
homme
qui n’aurait strictement que de l’esprit ne laiss
rait strictement que de l’esprit ne laisserait que ses idées ; mais l’
homme
à talent ne peut rien céder de ce qu’il fait : il
me ou du public, quand l’esprit se méfie et doute de la nature et des
hommes
. En un mot, les gens d’esprit ne sont que des voy
gence que nous espérons nous-mêmes de la postérité, persuadés que les
hommes
n’ont point d’usages ni de coutumes qui soient de
age contre la vie simple des Athéniens, que contre celle des premiers
hommes
, grands par eux-mêmes, et indépendamment de mille
core souillée par la vanité, par le luxe et par la sotte ambition. Un
homme
n’était honoré sur la terre qu’il cause de sa for
ture est devenue plus nécessaire encore aujourd’hui qu’autrefois, aux
hommes
publics obligés de faire prévaloir leurs pensées
-être appartient-il à l’Académie française, le jour où elle reçoit un
homme
d’État aussi éclairé dans ses rangs, de rappeler
original doive exclure l’art d’imiter. Je ne connais point de grands
hommes
qui n’aient adopté des modèles : Rousseau a imité
ui une condition aucunement singeresse et imitatrice. Mais ces grands
hommes
, en imitant, sont demeurés originaux, parce qu’il
es injures aux dieux, que d’entrer comme il faut dans le ridicule des
hommes
et de rendre agréablement sur le théâtre les défa
le vrai pour attraper le merveilleux. Mais, lorsque vous peignez les
hommes
, il faut peindre d’après nature. On veut que ces
rce que l’acquis n’est pas si noble que le naturel, ni le travail des
hommes
que les dons du ciel, on vous pourrait encore dir
Crois-tu qu’il ait épuisé, dans ses comédies, tous les ridicules des
hommes
? et, sans sortir de la cour, n’a-t-il pas encore
employer ; soyez persuadé que je suis entièrement à vous. Vous êtes l’
homme
du monde que je révère le plus. Il n’y a personne
rquoi faut-il qu’il nomme ? Attaquer Chapelain ! ah ! c’est un si bon
homme
! Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers.
dangereux ? Ma muse en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’
homme
d’honneur distinguer le poète. Qu’on vante en lui
ar elle s’insinue dans la source des affections fortes et dévouées. L’
homme
a un grand empire sur l’homme, et de tous les mau
ce des affections fortes et dévouées. L’homme a un grand empire sur l’
homme
, et de tous les maux qu’il peut faire à ses sembl
diocres qui voudraient que le fond de tout fût du sable, afin que nul
homme
ne laissât sur la terre une trace plus durable qu
pinion est vers l’enthousiasme, il s’élève de toutes parts des grands
hommes
; si l’on proclame le découragement, il ne reste
dans ce qu’il voit, on jouit admirablement de l’existence. Dès que l’
homme
se divise au dedans de lui-même, il ne sait plus
r des sujets plus ou moins relevés, selon l’humeur et la capacité des
hommes
que l’on entretient, et leur céder aisément l’ava
es et dc nous donner pour exemple : rien n’est plus désagréable qu’un
homme
qui se cite lui-même à tout propos. On ne peut au
pas causer. Les bavards sont l’opposé des causeurs. Le causeur est l’
homme
qui sait lancer le volant et qui sait le recevoir
res ont passé même dans le langage vulgaire : tant il est naturel aux
hommes
de sentir l’art dont toute la nature est pleine.
Je ne serais pas éloigné de réserver les Fables de La Fontaine pour l’
homme
fait, non comme étant d’une mauvaise morale, mais
on moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et je sortais comme un
homme
en fureur, pour mire plusieurs fois le tour d’une
tinés tous, des théâtres, des portiques, et partout le sentiment de l’
homme
dans sa beauté et sa liberté. Sa maison est le te
courtes, pleines de sel : on y trouve une profonde connaissance de l’
homme
, une philosophie très sérieuse, avec un tour plai
ophie très sérieuse, avec un tour plaisant qui redresse les mœurs des
hommes
et qui les instruit en se jouant. Votre Art poéti
que, ou pour, l’harmonie, ou pour la simplicité de la passion. Jamais
homme
n’a donné un tour plus heureux que vous à la paro
t dans ces gouvernements si favorables en apparence à la dignité de l’
homme
, on ne faisait lien pour lui apprendre ses devoir
use du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur, et de l’
homme
contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divini
ation évangélique ? Cette science de la morale, cette expérience de l’
homme
, ces secrets des passions, étude éternelle des ph
rité de son esprit. Oui c’est par l’âme que Pascal est grand et comme
homme
et comme écrivain : le style qui réfléchit cette
XVIIe siècle Il fut un temps où l’on s’imaginait en France qu’un
homme
de génie, un grand poète était un homme comme un
n s’imaginait en France qu’un homme de génie, un grand poète était un
homme
comme un autre, et ne se distinguait du commun de
res défauts que ces taches légères qui avertissent que l’auteur était
homme
. Quant au mérite personnel, la différence des épo
et ? Quel naïf, et souvent quel sublime langage ! Ô Molière ! ô grand
homme
! ô véritable sage ! Avec un vain amas de sots ad
stoire, Il écoute, et s’enfuit, et sans soins, sans désirs, Cache aux
hommes
qu’il craint ses sauvages plaisirs. Mais s’il
nez donc son bonheur, et charmez son ennui ; Consolez-le du sort, des
hommes
et de lui. Vains discours ! rien ne peut adou
es. Et puis, sous un autre point de vue, qu’est-ce que l’histoire des
hommes
, sinon l’histoire du développement continuel de l
urtant, dit le Seigneur Dieu, c’est moi qui ai abattu ces chasseurs d’
hommes
, parce que j’ai eu pitié de la terre. » N’allez p
e conservateur, Dans l’histoire chargé d’inhumer ses confrères, Grand
homme
, car il fait leurs extraits mortuaires ? Si j’évo
ssister, Qu’il est doux de rentrer et de se débotter, Et de dépecer l’
homme
, et de salir sa gloire, Et de pouvoir sur lui vid
l’habileté qui manque à Isidore ; il parle bien, il écrit mieux ; les
hommes
en font cas et il plaît aux femmes ; il a tout ce
uper que du beau et du vrai en eux-mêmes, où l’on ne verrait plus les
hommes
et leurs passions, les affaires et leurs ennuis,
rêt à aller se divertir à Fontainebleau : tout a été rompu. Jamais un
homme
n’a été regretté si sincèrement ; tout ce quartie
sieur, de vouloir accueillir charitablement et cordialement ce pauvre
homme
; cela le consolera : dites-lui que vous lui acco
ici un roi qui ne croit pas en Jésus-Christ : il appelle à sa cour un
homme
qui n’y croit point, et il le maltraite : il n’y
aisir que vous vous êtes toujours fait de vouloir humilier les autres
hommes
, de leur dire, de leur écrire des choses piquante
nation trompeuse, en faisant des vœux sincères pour qu’un aussi grand
homme
que vous soit aussi heureux et aussi grand en tou
e que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Il n’y avait pas quatre
hommes
dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-
déclamateur ; vous sentez, monsieur, et vous exprimez cette vérité en
homme
qui a des idées bien justes et bien lumineuses. J
es inventeurs ont le premier rang, à juste titre, dans la mémoire des
hommes
. La belle scène d’Horace et de Curiace, les charm
estouches ; Rhadamiste m’a ému, même après Phèdre. Il appartient à un
homme
comme vous, monsieur, de donner des préférences,
de Réaumur les dissèque et que vous les chantiez. Vous serez poète et
homme
de lettres, moins parce que vous le voulez, que p
lui-même, il vous est plus difficile d’obtenir un privilège, qu’à un
homme
qui n’a point la protection des femmes d’avoir un
déclin de sa beauté, fait briller l’aurore de son esprit. Un ou deux
hommes
de lettres sont les ministres de ce petit royaume
est-il difficile qu’une confiance si extraordinaire se trouve dans un
homme
tel que moi, sans quelque mérite qui la justifie.
ui la justifie. Il n’est pas besoin de rappeler à Votre Majesté quels
hommes
ont été employés, dans tous les temps, et dans le
de la religion. Si la poésie et la philosophie peuvent lui ramener l’
homme
une fois, elle s’en sera bientôt réemparée, car e
é, sans en sortir asservi. Le difficile est de rendre aujourd’hui aux
hommes
l’envie d’y revenir. C’est à quoi il faut se born
s dire la vérité pure. Sans moi, il n’y aurait pas dans votre cour un
homme
libre, ou qui du moins, vu l’intimité et la famil
celui qui sait rire avec vous de ses occupations et des vôtres est un
homme
grave, et même austère ; celui qui se joue avec v
me grave, et même austère ; celui qui se joue avec vos dignités est l’
homme
qui attache le plus d’importance à votre rang, à
t qui les respecte le plus dans son esprit et dans son cœur ; enfin l’
homme
qui vous contredit le plus souvent est celui qui
nt est celui qui a pour vous, en secret, le faible le plus décidé ; l’
homme
qui vous est le moins asservi est aussi celui qui
ntage, ses morceaux favoris. Par là je passai dans son esprit pour un
homme
qui avait une connaissance délicate des vraies be
ête, quand on m’en a tiré. Pour mon cheval, il a fallu plus de quinze
hommes
pour l’en sortir ; mais pour mon porte-manteau, o
uand l’ordre social se rétablit avec pompe, lorsqu’on fil l’empire, l’
homme
qui voulait être la gloire publique de la France,
e un ! encore un ! Femme, entre vos deux bras serrez donc mieux votre
homme
, Songez que jusqu’au soir je vais rester à jeun.
n tonneau. Oui, sa lanterne en main, Diogène m’irrite ; Il cherche un
homme
, et lui n’est qu’un l’on que j’évite. C’est assez
à l’abandonner, Se retire au Lycée, et m’y veut entraîner : Mais à l’
homme
inquiet le maître d’Alexandre Du terrible avenir
point m’affliger : On ne périt jamais, on ne fait que changer ; Et l’
homme
et l’animal, par un accord étrange, De leurs âmes
n nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les
hommes
; et ainsi, la diversité de nos opinions ne vient
t les limites qu’elle leur a prescrites. Il n’en est pas de même de l’
homme
, qui n’est produit que pour l’infinité. Il est da
naissances, il peut aussi les augmenter facilement ; de sorte que les
hommes
sont aujourd’hui en quelque sorte dans le même ét
vient que, par une prérogative particulière, non-seulement chacun des
hommes
s’avance de jour en jour dans les sciences, mais
hommes s’avance de jour en jour dans les sciences, mais que tous les
hommes
ensemble y font un continuel progrès à mesure que
ivers vieillit, parce que la même chose arrive dans la succession des
hommes
que dans les âges différents d’un particulier. De
les âges différents d’un particulier. De sorte que toute la suite des
hommes
, pendant le cours de tant de siècles, doit être c
ndant le cours de tant de siècles, doit être considérée comme un même
homme
qui subsiste toujours et qui apprend continuellem
le plus distant de l’enfance, qui ne voit que la vieillesse chez cet
homme
universel ne doit pas être cherchée dans les temp
t véritablement nouveaux en toutes choses, et formaient l’enfance des
hommes
proprement ; et comme nous avons joint à leurs co
nous révérons dans les autres. Pascal. Le Roseau pensant L’
homme
n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature,
tte d’eau, suffit pour le tuer ; mais quand l’univers l’écraserait, l’
homme
serait encore plus noble que ce qui le tue, parce
; travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale. L’
homme
est visiblement fait pour penser : c’est toute sa
nature, puisqu’il ne l’imite point. La nature est l’œuvre de Dieu ; l’
homme
est donc le rival de Dieu ? La réponse est très s
e fange étrangère Apporte, en bouillonnant, un limon qui l’altère ; L’
homme
le plus injuste et le moins policé S’y contemple
istinguer le bien du mal et pour connaître son devoir, la plupart des
hommes
échappant à la responsabilité par l’ignorance n’a
nnel ; et dans le second, elle attendra du ciel la récompense que les
hommes
laissent à Dieu le soin de payer à la vertu. Jo
’Évangile est le cri de la conscience de Dieu dans la conscience de l’
homme
, et, tant que Dieu vivra, tant que l’homme ne ser
eu dans la conscience de l’homme, et, tant que Dieu vivra, tant que l’
homme
ne sera pas éteint, ce cri sera plus fort pour sa
ve une fois consommée, l’équilibre est rompu contre nous, et comme un
homme
qui voit tous les jours croître ses dépenses et d
veux bien, à cette inévitable lie qui dort toujours dans le cœur de l’
homme
; ou bien cette lie est-elle tout notre cœur, et
menteuses, Toutes n’ont que désordre, et toutes sont honteuses ; Les
hommes
cependant n’en aperçoivent rien : Enivrés qu’ils
p faible pour traverser votre mer et vos montagnes, et ici je suis un
homme
tout nouveau, un homme complètement inconnu, un n
votre mer et vos montagnes, et ici je suis un homme tout nouveau, un
homme
complètement inconnu, un nom jamais prononcé. » M
e demandais un jour, il y a de cela quinze ou vingt ans, à un préfet,
homme
de beaucoup d’esprit, pourquoi il ne venait pas p
, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les
hommes
publient et qui vous fait révérer de toute la ter
si loin, et abréger vos jours par un long voyage ! » Il y n’a pour l’
homme
que trois événements : naître, vivre et mourir :
e à la mienne, où l’on ne reçoit pas de mal ni de bien de la part des
hommes
. J’essaye d’être juste, véritable, sincère et fid
ommes. J’essaye d’être juste, véritable, sincère et fidèle à tous les
hommes
, et j’ai une tendresse de cœur pour ceux que Dieu
m’a unis plus étroitement ; et soit que je sois seul, ou à la vue des
hommes
, j’ai en toutes mes actions la vue de Dieu qui do
les jours de ma vie mon Rédempteur qui les a mis en moi, et qui d’un
homme
de rien, plein de faiblesse, de misère, de concup
esse, de misère, de concupiscence, d’orgueil et d’ambition, a fait un
homme
exempt de tous ces maux, par la force de sa grâce
a souvent mis l’œuvre morale chrétienne en regard de celle des grands
hommes
qui ont aussi tenté de déterminer les lois morale
gles spéciales qui les distinguent, les séparent même de la masse des
hommes
; Jésus-Christ n’expose pas une doctrine ; il n’i
humaine, de toute âme humaine ; il met à découvert le mal moral de l’
homme
, de tout homme, et il commande avec autorité à se
ute âme humaine ; il met à découvert le mal moral de l’homme, de tout
homme
, et il commande avec autorité à ses disciples de
ses disciples de le guérir, d’abord en eux-mêmes, puis dans tous les
hommes
: « Sauvez votre âme, car que servirait-il à un h
dans tous les hommes : « Sauvez votre âme, car que servirait-il à un
homme
de gagner tout le monde s’il perdait son âme ? »
foi et de la liberté que l’œuvre chrétienne a commencé à conquérir l’
homme
et le monde. Et aujourd’hui, après dix-neuf siècl
Préface La pensée et la parole étant le privilège de l’
homme
, le plus haut intérêt s’attache à l’étude des rap
s évidente, le génie est l’exception, et ses œuvres sont la leçon des
hommes
ordinaires, c’est-à-dire de la grande majorité. C
u moins simple et moins commode que les hautes théories qui font de l’
homme
un être d’instinct, qui appellent le génie du tem
faire ? Les systèmes passent ; la nature reste ; et la nature « de l’
homme
, c’est d’intelligence » et la liberté : l’intelli
me sentiment de la vérité inspirait’ cette belle parole à l’un de nos
hommes
d’État, qui prêche admirablement d’exemple : « Di
mes d’État, qui prêche admirablement d’exemple : « Dieu n’a donné à l’
homme
qu’une baguette magique, c’est le travail et la p
gmatique. Non ; nul artifice, mais la nature ; pas d’écrivain, mais l’
homme
qui écrit ; pas d’orateur, mais l’homme qui parle
ture ; pas d’écrivain, mais l’homme qui écrit ; pas d’orateur, mais l’
homme
qui parle. En un mot, rappeler, soit par allusion
er, soit par allusions, soit par citations, les excellents écrits des
hommes
de sens qui ont donné de, bons conseils, depuis A
i ont donné de, bons conseils, depuis Aristote jusqu’il Andrieux, des
hommes
de génie qui ont offert de beaux modèles, depuis
e que les meilleurs, ceux qu’on peut aimer en toute confiance. » Quel
homme
d’esprit et de cœur ne souhaiterait pour lui-même
nieuses ? S’initier aux procédés et aux habitudes d’esprit des grands
hommes
de la pensée, c’est vivre dans l’intimité de leur
t de leur volonté. C’est un art très-sérieux, destiné à instruire les
hommes
, à gouverner les passions, à corriger les mœurs,
et romain, le discours était le plus puissant moyen de s’adresser aux
hommes
mêlés à la vie publique ; voilà pourquoi la rhéto
ude attentive des grands modèles. Les préceptes sont utiles, même à l’
homme
doué des plus belles facultés, pour perfectionner
pensée, au raisonnement, au langage. Par un privilège de sa raison, l’
homme
fait mieux les choses qu’il fait avec la conscien
triple utilité : 1° Elles enseignent par quels moyens ont réussi les
hommes
de génie ; 2° elles indiquent les fautes, auxquel
seaux, elle submerge des pays entiers ; et elle est partout utile aux
hommes
. » On doit appliquer à la rhétorique le spirituel
des rameaux détachés de la souche commune. L’orateur parfait étant l’
homme
qui sait persuader, c’est-à-dire plaire, convainc
esprit ; et dans les règles de la rhétorique, le savant, le poëte ; l’
homme
du monde peuvent et doivent venir puiser les pres
politique que le vieux Caton donnait cette définition admirable : un
homme
de bien, habite à parler. Plus que tout autre, l’
orateur politique doit se rappeler les belles paroles de Fénelon : L’
homme
digne d’être écouté est celui qui ne se sert de l
ues, elle a été accusée d’être arbitraire et tyrannique. Sans doute l’
homme
a toujours le droit d’abuser de sa liberté et de
a nature humaine en disant : Que faut-il pour ébranler la plupart des
hommes
et les persuader ? Un ton véhément et pathétique,
périence : C’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où c
dire sur un sujet donné ou choisi, la première condition c’est d’être
homme
de bien comme disait le vieux Caton. Ce précepte
orizon de la pensée, en la ramenant sans cesse à des réflexions sur l’
homme
et sur le devoir, ces études ne perfectionnent pa
forme un tout régulier et complet. 4. Division de cette partie. — L’
homme
qui écrit ou qui parle se propose toujours de per
t Cicéron, plaire, prouver et toucher. Ainsi l’écrivain s’adresse à l’
homme
tout entier, à son intelligence par les preuves,
ui en est comme le fondement, c’est l’étude des preuves. Cependant, l’
homme
étant un être sensible et passionné avant d’être
que manifestent l’orateur et l’écrivain. Quiconque veut persuader les
hommes
doit commencer par captiver leur confiance, sans
pêcher d’imiter et d’estimer un tel caractère ; et quand on estime un
homme
, on lui donne raison presque avant qu’il ait parl
rpe, et La Bruyère ajoute, à propos du genre évangélique : Il y a des
hommes
saints et dont le seul caractère est efficace pou
ions irrésistibles. Rien n’offense l’auditeur plus que la vanité de l’
homme
qui s’adresse à lui : Le moi est haïssable, je l
zèle pour le bien de ceux qui nous écoutent ou nous lisent ; tous les
hommes
sont portés à croire les discours de ceux qu’ils
sage prévision de l’avenir. Que nous servirait d’être conduits par un
homme
de bien, par un ami véritable, si lui-même il ign
ent les mœurs oratoires ; il faut les distinguer des mœurs réelles. L’
homme
a des mœurs réelles lorsqu’il a véritablement et
rainte : ne sont que le développement poétique de ce syllogisme ; L’
homme
qui met sa confiance en Dieu, n’a rien à craindre
sont à plaindre ! s’ils sont méchants, combien font-ils souffrir les
hommes
et quels tourments leur sont préparés dans le noi
t pas assez épaisse. C’est encore par un sorite qu’on peut dire : L’
homme
pieux honore Dieu ; celui qui honore Dieu respect
sère ; prévenir le crime c’est servir les intérêts de l’État : donc l’
homme
pieux sert les intérêts de l’Etat. 7. Des argum
discussion des affaires publiques : rien ne frappe plus vivement les
hommes
. Enfin la fable ou l’apologue n’est que le dévelo
s de Grèce, En ce monde il n’est point de parfaite sagesse : Tous les
hommes
sont fous et malgré tous leurs soins, Ne diffèren
à des bassesses ; l’intrigue supplante les plus grands talents ; des
hommes
simples et bornés s’élèvent aux premières places
il y joint le soin de plaire et de toucher, c’est qu’il s’adresse à l’
homme
qui est faible et passionné ; la raison pure se c
lique l’énigme du cœur humain ; le plus puissant mobile pour porter l’
homme
au bien, puisque la Foi le met sans cesse sous l’
leur centre tous les devoirs et toutes les obligations qui lient les
hommes
entre eux par le commerce d’une étroite société.
t de justice qui Font, même selon l’idée du monde, ce qui s’appelle l’
homme
d’honneur. Enfin toute la rhétorique de Fénelon
uble autorité du martyre patriotique et de la foi religieuse : Si un
homme
fait outrage aux autels, à la sainteté du lien co
ronde, votre tête est menacée ; mais, ce qui est pire, des milliers d’
hommes
vous regardent, cherchant dans vos traits l’espér
e. La renommée on l’opinion publique, le serment et le témoignage des
hommes
, bien que le plus souvent invoqués devant les tri
onc laissé toute votre sensibilité sur un théâtre ? Le spectacle d’un
homme
souffrant n’offre-t-il rien qui soit digne de vot
t, vous-mêmes, Athéniens, à quel point d’arrogance il est monté : cet
homme
vous ôte le choix de la guerre ou de la paix ; il
: Qu’y-a-t-il de nouveau ? Eh ! qu’y aurait-il de plus nouveau qu’un
homme
de Macédoine, vainqueur et dominateur de la Grèce
ne crains point les Athéniens, je ne crains que Démosthène. Voilà un
homme
qui porte la patrie dans son cœur ; il ne cherche
qu’on n’aille pas regarder comme un phénomène surprenant, que le même
homme
se livre si souvent aux transports de la haine ou
out est fini pour moi. L’espérance, seul adoucissement des peines des
hommes
, n’est plus un bien qui me regarde. Antiloque, Pi
lera mes cendres ? O cher Pisistrate ! tu es mort comme ton frère, en
homme
de courage ; il n’y a que moi qui ne puis mourir
nvaincus. Cicéron compare l’orateur qui débute par le pathétique à un
homme
ivre au milieu d’une assemblée à jeun. C’est donc
ceau, modèle de l’usage des passions : Je ne parle plus du reste des
hommes
; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur l
s ? Vanité des vanités ! 4. Puissance du pathétique. — A des
hommes
plus raisonnables que sensibles, il suffirait d’e
it d’exposer la vérité ; mais nous avons d’ordinaire à convaincre des
hommes
plus sensibles que raisonnables et qui ne se lais
le présente : Un poteau fut placé sur la place publique ; Marius, l’
homme
Le plus noble de la ville, y fut conduit : on lui
une province romaine, au sein d’une ville alliée, par les ordres d’un
homme
qui devait à Rome les faisceaux portés devant lui
turelles de l’esprit ; mais l’orateur et l’écrivain s’adressent à des
hommes
, c’est-à-dire à des êtres passionnés plus encore
à l’imagination ni au cœur. Voilà pourquoi il est bon de montrer aux
hommes
la vérité d’une manière qui leur plaise, qui les
te triste apostrophe des Juifs à Jésus-Christ est le cri constant des
hommes
du monde. Il faut donc en tenir compte pour réuss
ts. — Les arguments s’adressant à la raison, ils sont le langage de l’
homme
à l’homme, l’expression sincère et scrupuleuse de
arguments s’adressant à la raison, ils sont le langage de l’homme à l’
homme
, l’expression sincère et scrupuleuse de la vérité
loyer pour instruire et convaincre tous ceux qui sont dignes du nom d’
homme
et qui, maîtres de leur esprit, en pleine possess
lui qui l’accueille et celui qui s’en sert. C’est rendre hommage à un
homme
et à une nation que de ne pas leur adresser d’aut
roduit pas dans le monde réel avec une parfaite exactitude ; tous les
hommes
sont à des degrés divers et passionnés et raisonn
et se combinent soit dans les individus soit dans les masses, et nul
homme
n’a trop de toute sa pénétration et de toute son
nnés. IV. Les arguments doivent prédominer, quand on s’adresse à des
hommes
réfléchis. V. L’abus des mœurs et des passions c
te de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son sujet qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où c
orment la conclusion pratique : Il faut jamais livrer la patrie à un
homme
, n’importe l’homme, n’importent les circonstances
n pratique : Il faut jamais livrer la patrie à un homme, n’importe l’
homme
, n’importent les circonstances ! En finissant cet
es et éclatantes qui établissent la vérité de la religion, il y a des
hommes
qui refusent de la reconnaître. Proposition. Pro
y ait sur terre ; 2° sur les idées les seules dignes de Dieu et de l’
homme
, les seules conformes aux principes de l’équité,
. La religion chrétienne est nécessaire : 1° Parce que la raison de l’
homme
est faible et qu’il faut l’aider ; 2° parce qu’el
ances l’éclaireront à cet égard ; il prendra conseil des temps et des
hommes
; car il se rencontre des cas où le comble de l’a
ns leur attention. Qui ne porterait un intérêt sérieux à l’œuvre d’un
homme
à la fois modeste et éclairé ? Ovide a laissé le
’inconstance du monde et sa vicissitude, Lorsque je vois parmi tant d’
hommes
différents Pas une étoile fixe et tant d’astres e
semble que la puissance divine vous inspire plus qu’à tous les autres
hommes
une crainte religieuse ; car en traversant votre
du ciel et de la terre, n’habite point dans les temples bâtis par les
hommes
; les ouvrages de leurs mains ne peuvent être un
’un ton aisé, doux, simple, harmonieux : Je chante tes combats et cet
homme
pieux Qui des bords phrygiens conduit dans l’Auso
sujet de ce discours, n’a pas été seulement un spectacle proposé aux
hommes
pour y étudier les conseils de la divine Providen
ice, du côté de son père ; une consommation de malice, de la part des
hommes
; une consommation d’amour du côté de Jésus-Chris
rises de laquelle l’auditeur ou le lecteur se tient en garde comme un
homme
qu’on essaye d’entraîner sans lumière au fond d’u
ette manie des antithèses cherchées qui est héréditaire chez tous les
hommes
doués de plus d’imagination que de goût. La divis
x qui sont intéressés à cette consommation, Dieu, son divin fils et l’
homme
; elle est opposée parla distinction entre la pui
t opposée parla distinction entre la puissance de Dieu, la malice des
hommes
et l’amour de Jésus-Christ ; enfin elle est gradu
voyage de campagne, et que cette conduite ressemble peu à celle d’un
homme
qui médite le meurtre de son ennemi ! Cet art de
son père ; Cicéron prépare sa défense en peignant son client comme un
homme
d’un caractère doux, de mœurs simples et pures, q
lon jette son manteau et saute hors de la voiture pour se défendre en
homme
de cœur ; ceux qui étaient ave Clodius tirent l’é
e justesse qui assommait, de la hauteur des cieux il ne regardait les
hommes
que comme des atomes avec qui il n’avait aucune r
ous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche ;
Hommes
, moines, vieillards, tout était descendu ; L’atte
Le discernement de ces nuances est une des qualités essentielles de l’
homme
de goût, une première condition de son succès. Qu
une idée. Par exemple dans Polyeucte, Sévère, avec la précision d’un
homme
d’État, fait cet éloge des chrétiens : Ils fo
à lui-même quand il lui disait : Ce même Démosthène, dont tu fais un
homme
si faible, tu veux qu’il l’emporte sur les armes
bohémiens, chanteurs et, danseurs ambulants sont les plus heureux des
hommes
; ou bien de ne pas croire à l’efficacité de la m
et charlatans. Ainsi raisonnait Alceste, quand il étendait à tous les
hommes
la sotte présomption d’Oronte devenu sou ennemi à
présomption d’Oronte devenu sou ennemi à propos d’un sonnet : Et les
hommes
morbleu ! sont faits de telle sorte. Voilà la bon
révolutions. Dupin. Un moraliste chagrin veut établir que l’
homme
ne saurait être heureux sur la terre, et il le pr
ers et capricieux les plaisirs des sens et les biens qui viennent des
hommes
et du monde. Il fait un dénombrement imparfait, c
et du monde. Il fait un dénombrement imparfait, car il, oublie que l’
homme
peut demander le bonheur à la pratique du devoir,
inte et se paye lui-même, quand il établit qu’il a raison de haïr les
hommes
à cause de leur fourberie et de leurs sottises, e
et de leurs sottises, et qu’il prouve, la fourberie et la sottise des
hommes
par la colère et la haine qu’ils provoquent en lu
toutes ses utopies sociales sur un cercle vicieux : il prouve ; que l’
homme
n’est pas né pour l’état de société ; parce que l
rouve ; que l’homme n’est pas né pour l’état de société ; parce que l’
homme
a vécu, à l’état sauvage, et il prouve que l’homm
iété ; parce que l’homme a vécu, à l’état sauvage, et il prouve que l’
homme
a dû vivre à l’état sauvage, parce qu’il n’est pa
éloquent. Les signes sont d’ordinaire assez simples à reconnaître : l’
homme
loyal est précis, ouvert, franc et facile à pénét
oquence du cœur est assurée de trouver un écho dans la sympathie de l’
homme
pour l’homme ; en effet le triomphe de la nature
ur est assurée de trouver un écho dans la sympathie de l’homme pour l’
homme
; en effet le triomphe de la nature sur l’art le
action de toucher ; c’est à la sensibilité, c’est à la sympathie de l’
homme
que l’exorde et la péroraison s’adressent égaleme
qu’on dit frappent moins que la manière dont on les dit en effet les
hommes
ont tous à peu près les mêmes idées sur les chose
. Importance de cette étude. — Buffon dit encore avec l’autorité d’un
homme
de goût qui a consacré ses soins et ses veilles à
e mis en œuvre par des mains plus habiles : ces choses sont hors de l’
homme
: le style est l’homme même. 4. Division du suj
mains plus habiles : ces choses sont hors de l’homme : le style est l’
homme
même. 4. Division du sujet. — Cette étude longu
es mots différents qui représentent une même idée. Ainsi l’on dit les
hommes
, les humains ou les mortels ; la mort ou le trépa
s qu’il y a de mots. Ainsi le mot mortel est plus poétique que le mot
homme
, en éveillant l’image de la mort, il provoque un
ge interroge les criminels ; le soldat demande l’ordre du général. Un
homme
est indolent par indifférence, nonchalant faute d
es sentiments de la religion sont la dernière chose qui s’efface en l’
homme
, et la dernière que l’homme consulte. Bossuet aur
sont la dernière chose qui s’efface en l’homme, et la dernière que l’
homme
consulte. Bossuet aurait pu également dire dans l
nière que l’homme consulte. Bossuet aurait pu également dire dans les
hommes
. Le substantif pluriel peut être remplacé par un
tif en vue de la force ou de l’agrément, — Dans cette proposition ; L’
homme
juste ne craint pas les vaines menaces des méchan
armée qui compterait autant de valets que de soldats ; le nombre des
hommes
serait doublé et la force militaire diminuée d’au
épithètes de caractère, plus expressives déjà, servent à désigner un
homme
ou une chose par sa qualité distinctive, par l’at
es et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres. Celui-là peint les
hommes
tels qu’ils devraient être ; celui-ci les peint t
s avons fait18. Jouffroy. La nature est le premier livre où les
hommes
ont étudié les perfections infinies de Dieu. La
eu était sur Joram, son règne fut court et sa fin fut affreuse. Les
hommes
agissent mollement dans les choses de leur devoir
oilà une proposition ; La Bruyère en fait une phrase en disant : Les
hommes
agissent mollement dans les choses de leur devoir
ajoutait de nouvelles grâces. Si l’équité régnait dans le cœur des
hommes
, | si la vérité et la vertu leur étaient plus che
ine répandit ses biens sur la terre, | afin que pour les recueillir l’
homme
en parcourût les différentes régions ; | qu’il dé
celui dont l’emploi se présente le plus souvent à l’esprit : Oui, l’
homme
est né pour le ciel ; c’est sa destinée d’y tendr
ntre Turenne et Condé : Quel spectacle de voir et d’étudier ces deux
hommes
et d’apprendre de chacun d’eux toute l’estime que
et de sang ! ô dieux de boue et de poussière, vous mourrez comme des
hommes
! Le meilleur moyen de reconnaître toute la puis
rtu consacre au travail et à l’application ; voilà ce qu’ont fait les
hommes
vraiment grands et illustres. Le tour descriptif
rs de phrase : Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées ou l’
homme
n’a jamais résidé... Que l’on compare la docilit
e. * Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel les
hommes
sont conjurés. Racine fait dire à Phèdre : Il
istinguer le bien du mal et pour connaître son devoir, la plupart des
hommes
… n’auraient rien à démêler avec Dieu ni avec la j
nt les gestes et les mouvements de la physionomie pour le visage de l’
homme
. Ainsi les traits du visage ont déjà par eux-même
tations les plus spontanées de l’imagination et de la passion : or, l’
homme
n’est jamais absolument dépourvu d’imagination et
t avec lequel lés figures doivent être employées La nature rend les
hommes
éloquents dans les grands intérêts et dans les gr
onque est vivement ému, voit les choses d’un autre œil que les autres
hommes
; tout est pour lui objet de comparaison rapide e
le lecteur est curieux de connaître comme s’il les voyait les grands
hommes
qui ont été la gloire ou la terreur de leur temps
aordinaire, et résumant ainsi toute la vie politique et morale de cet
homme
unique dans l’histoire : Maigre, taciturne, tris
e soumettre, les souverains s’abaisser, il ne compte plus ni avec les
hommes
ni avec la nature ; il ose tout, entreprend tout,
pas aller. Une araignée est fière pour avoir pris une mouche ; tel
homme
pour avoir pris un lièvre ; tel autre, des Sarmat
er. Épaminondas disait : Ce ne sont pas les places qui honorent les
hommes
; ce sont les hommes qui honorent les places. Ph
it : Ce ne sont pas les places qui honorent les hommes ; ce sont les
hommes
qui honorent les places. Phocion, à ceux qui lui
s gens de cour, le plus aimable des libertins et le plus libertin des
hommes
aimables ; le plus audacieux des capitaines et le
apelain : Ma muse, en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’
homme
d’honneur distinguer le poëte. Qu’on vante en lui
de mes amis, Je l’ai connu laquais avant qu’il fût commis : C’est un
homme
d’honneur, de piété profonde, Et qui veut rendre
eviez respecter, tué le comte de Fontaines qui était un des meilleurs
hommes
de Flandre, pris seize pièces de canon qui appart
ieurs, que j’ouvre ici une scène tragique, que je représente ce grand
homme
étendu sur ses propres trophées, que je découvre
rés ; Or cette égalité dont se forme le sage, Qui jamais moi us que l’
homme
en a connu l’usage ? L’interrogation s’associe a
rquoi faut-il qu’il nomme ? Attaquer Chapelain ? Ah ! c’est un si boa
homme
: Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers.
n un mot, les grands et les princes ne sont, pour ainsi dire, que les
hommes
du peuple ! Au lieu de se rejeter à la fin d’un
ur une preuve concise : La destinée de tout ce qui excelle parmi les
hommes
est de croître lentement, de se soutenir avec pei
e sentencieuse, comme l’apologue, est une arme qui ne convient qu’aux
hommes
, dont l’âge et l’expérience autorisent l’emploi d
ous, douce verdure, Et vous, riant exil des bois, Ciel, pavillon de l’
homme
, admirable nature, Salut, pour la dernière fois.
et ne viens pas troubler ma paix par la flatterie que j’ai haïe. L’
homme
qui trouve ses semblables insensibles à ses doule
dans le succès ; nous fûmes heureux comme vous ; songez que vous êtes
homme
. » Mais lui : « Livre-moi ton mari, sans me fatig
es : Que dit-on de nouveau ? — Eh ! qu’y a-t il de plus nouveau qu’un
homme
de Macédoine maître des Athéniens et faisant la l
e change la signification des mots comme on le fait quand on dit d’un
homme
courageux qu’il est un quand on dit cent voiles a
faits du monde moral. Grâce à elle tout prend un corps, un visage ; l’
homme
brûle de colère, sèche d’envie et s’endurcit cont
égouttent l’orgueil, l’arrogance, la présomption. Ils croient que les
hommes
se relayent pour les regarder. 2° La métaphore d
une autre allégorie de la vie humaine : Qu’on s’imagine un nombre d’
hommes
dans les chaînes et tous condamnés à la mort ; do
r et espérance attendent leur tour. C’est l’image de la condition des
hommes
. Montesquieu offre l’exemple d’une allégorie fra
elle lui prodigua tous ses soins, jusqu’au jour où cet enfant devenu
homme
s’est appelé Descartes, Bacon, Galilée. Le style
s dans l’ombre ; mais le patriotisme veille, etc. Ainsi pariaient les
hommes
du Tribunal révolutionnaire : ils auraient fait r
nsi qu’elle prend : 1° Le genre pour l’espéce : Les mortels, pour les
hommes
, l’espéce des hommes étant contenue dans le genre
° Le genre pour l’espéce : Les mortels, pour les hommes, l’espéce des
hommes
étant contenue dans le genre mortel. De même lors
péril. La Bruyère. La paix rend les peuples plus heureux et les
hommes
plus faibles Vauvenargues. De même Massillon
Louis XIV n’a pas fait tout ce qu’il pouvait faire parce qu’il était
homme
; mais il a fait plus qu’aucun autre, parce qu’il
omme ; mais il a fait plus qu’aucun autre, parce qu’il était un grand
homme
. Voltaire. Tous ces désirs de changement qui v
rimer la pensée : Essayons de les réunir toutes dans le langage d’un
homme
du peuple ; supposons qu’il est en colère contre
ses qu’on dit frappent moins que la manière dont on les dit : car les
hommes
ont tous à peu près Les mêmes idées de ce qui est
le style. C’est dans ce sens que Buffon a écrit : Le style, c’est l’
homme
; il est assez intéressant de trouver un commenta
e, que tout ce qui ne l’est point est faible et ne satisfait point un
homme
d’esprit qui veut se faire entendre. Il ajoute q
ccuper ; En effet, dit Fénelon, le premier de tours les devoirs d’un
homme
qui n’éçrit que pour être entendu est de soulager
s docteurs de savoir si les femmes sont plus faciles à guérir que les
hommes
. Les uns disent que oui, les autres disent que no
au salut de la patrie, pendant que le roi, muni de quatre-vingt mille
hommes
, se battait dans les vignes de Poitiers contre le
ui firent croire qu’il pourrait partager la gloire de ces deux grands
hommes
. Nous tombons sans y penser dans une infinité de
rammaire les fait rapporter à Louis XIV et le sens, à Corneille. Les
hommes
voient de mauvais œil ce que leurs semblables ont
étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur et on trouve un
homme
. Tout ce qui n’est nue pour l’auteur ne vaut rie
abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’
hommes
soient capables de le trouver. Je préfère l’aimab
ver. Je préfère l’aimable au surprenant et au merveilleux. Je veux un
homme
qui me fasse oublier qu’il est auteur ; je veux q
scal, il a tiré des effets admirables des plus simples locutions : Un
homme
s’est rencontré, à propos de Cromwell ; Dieu donn
pour éviter cette chute de phrase : La plus glorieuse conquête que l’
homme
ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux
ons avec les objets que les mots expriment. Tout ce qui s’adresse à l’
homme
prend pour son intelligence et pour sa sensibilit
ges retentirent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet
homme
puissant ? Ce style coupé, muets, saisis, immobil
upertuis a eu raison de dire : Je citerais peut être Newton comme un
homme
éloquent ; car pour les matières qu’il traite, la
es questions de physique, qu’il n’y a de vide que dans la bourse d’un
homme
ruiné, et d’opposer à ce défaut ridicule l’anecdo
lui donner de la variété. En effet, les pensées et les émotions de l’
homme
offrent une diversité telle que l’idiome même le
pétueusement sur lui ; de toutes parts on vole, on s’assemble ; et un
homme
de peuple s’écrie : Fuis, Tibérius, fuis ; ne voi
s-amoureux du bel esprit pour faire dire une pointe à cinquante mille
hommes
. » Outre les traits qui, semés dans un ouvrage e
vec le sujet. Le rapport du style avec la nature et le caractère de l’
homme
est un fait si naturel et si profond que chaque p
amiliarité de la conversation serait inconvenante dans la bouche d’un
homme
qui s’adresse à une assemblée, la dignité soutenu
vivant comme un dévot ermite, Un chat faisant la chattemite, Un saint
homme
de chat, bien fourré, gros et gras, Arbitre exper
rée ; il y a un aimable abandon qui montre l’heureuse négligence d’un
homme
plus occupé des choses que des mots. Mais L’orate
i lui a été seulement indiqué. — Ainsi La Fontaine dans la fable de L’
homme
et la couleuvre dit : A ces mots, l’animal perve
nte, puisqu’elle laisserait supposer la pensée d’appliquer ce nom à l’
homme
; mais la naïveté étant le caractère de la fable,
actère de la fable, le poëte ajoute du ton le plus simple : Et non l’
homme
; on pourrait aisément s’y tromper. A des jeunes
t qu’à vingt ans de dis tance une finesse a perdu tout son charme. Un
homme
de goût, biographe des trois Vernet, voulant recu
blesse en l’écrasant sous le poids de son infériorité, je cherche un
homme
, disait Pascal, et je trouve un auteur. L’affecta
mphase. — 6. Règles relatives au style élevé. . Du style élevé. — L’
homme
exalté par la passion sort de lui-même, dépasse l
eure toujours le même ; le torrent des siécles, qui entraîne tous les
hommes
, recule devant ses yeux ; et il voit avec indigna
ages se pressent et s’accumulent dans l’esprit et sur les lèvres de l’
homme
vivement ému. C’est cette éloquence, dit Rollin,
ée ; il finira par l’ignominie. Dieu aura son tour, et la gloire de l’
homme
injuste ne descendra pas avec Lui dans le même to
elle à ce grand changement, Et devait cette gloire aux mânes d’un tel
homme
D’emporter avec eux la liberté de Rome. Cette pen
A considérer les faits tels que nous les observons tous les jours, l’
homme
, dans l’état de civilisation où il se présente à
re littéraire, la poésie a toujours précédé la prose. Du moment que l’
homme
traduit sa pensée par des mots, il fait de la pro
e, capable de séduire l’imagination et de se fixer dans la mémoire, l’
homme
a spontanément imposé un rhythme à sa parole, il
il ne faut que méthode, clarté et vérité. C’est le charlatanisme d’un
homme
qui veut faire passer de faux systèmes à la faveu
rose. — L’emploi de la prose comme forme littéraire date du jour où l’
homme
a connu l’écriture. Tant qu’il a fallu confier au
. De l’histoire. — L’’histoire est le tableau des événements dont les
hommes
ont jugé bon de conserver le souvenir. C’est elle
Bruyère et Vauvenargues, ont sondé les caractères et les passions des
hommes
. On compte encore au nombre des philosophes, les
dance démocratique de la société moderne exposera de plus en plus les
hommes
les moins ambitieux d’un rôle politique, à la néc
ails en sont ordonnés en vue d’un effet unique et lorsque, de plus, l’
homme
venant se mêler au spectacle des choses leur donn
enez des acteurs : Cet art de l’intérêt est la source féconde, Oui, l’
homme
aux yeux de l’homme est l’ornement du monde ; Les
et art de l’intérêt est la source féconde, Oui, l’homme aux yeux de l’
homme
est l’ornement du monde ; Les lieux les plus rian
ture, Tout renaît, tout revit ; ainsi qu’à la nature La présence de l’
homme
est nécessaire aux arts : C’est lui, dans vos tab
aussitôt tout l’espace ; le voile des ténèbres m’efface et tombe ; l’
homme
reconnaît son séjour et le trouve embelli. La ver
rer jusqu’à l’âme. Il y a là une demi-heure d’enchantement auquel nul
homme
ne résiste : un spectacle si grand, si beau, si d
combla de présents. Développement. — La foule court et se presse ;
hommes
d’armes, bourgeois, nobles et serfs, c’est à qui
ire valoir les images par des effets de contraste. III. Introduire l’
homme
avec ses passions pour donner au tableau un mouve
e lettre bien écrite est celle qui, entendue de l’ignorant comme de l’
homme
instruit, plaît à tous deux également. Une troisi
e Anglais, Portugais et Espagnols. Sur la demande du maréchal, quatre
hommes
se présentèrent pour porter cet ordre ; parmi eux
endait Tordre d’y mettre le feu. Le maréchal Masséna fit demander des
hommes
de bonne volonté pour aller à Almeyda : quatre so
lle était libre alors. Rome, esclave sous Domitien, honora les grands
hommes
par des proscriptions. Accusé par l’estime publiq
nus par une autre armée ; ils partent pour vendre la patrie. Alors un
homme
couvert de baillons perce la foule étonnée ; il s
ous parler pour Rome ; braves guerriers, croyez les paroles d’un .
homme
qu’on a proscrit pour n’avoir jamais flatté. « Vo
ornes du monde les frontières de l’empire éternel !… » « Romains, cet
homme
que vous demande la patrie, vous le connaissez :
i arrêté une plfl.ee-pour ne manquer aucun sermon du carême. C’est un
homme
admirable : si vous l’aviez une ibis entendu, il
qu’un prédicateur me dégoûte des autres ; au contraire, je cherche un
homme
qui me donne un tel goût et une telle estime pour
deur du sujet et de ses parties. Tout au contraire, vous voyez ici un
homme
qui entreprend d’abord de vous éblouir, qui vous
arts, telle est l’étude des manifestations de la volonté libre dans l’
homme
ou de ses rapports avec Dieu. D’une manière génér
re humain. Développement. — Gnaton ne vit que pour soi, et tous les
hommes
ensemble sont à son égard comme s’ils n’étaient p
les joies domestiques, toutes les jouissances, tous les biens que les
hommes
recherchent si avidement, contre des travaux obsc
e ou l’insulte ? Vous êtes plongés dans un profond sommeil, et déjà l’
homme
de charité devançant l’aurore, a recommencé le co
de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu’il a faits aux
hommes
. Ainsi, son orgueil, dit l’esprit de Dieu, sera m
re genre, Desmahis nous fournit un dernier modèle : Le fat. C’est un
homme
dont la vanité seule forme le caractère ; qui ne
a plus respectable et de la conversation la plus sérieuse. Il dit à l’
homme
vertueux de venir le voir, et lui indique l’heure
peinture des dispositions ou des ’ passions qui dominent le cœur d’un
homme
et lui donnent sa physionomie morale. Le portrait
s la langue de Bossuet et de Racine. Développement, — Il y avait un
homme
qui, à douze ans, avec des barres et des ronds, a
grandes erreurs de l’ancienne physique ; qui, à cet âge où les autres
hommes
commencent à peine de naître, ayant achevé de par
hasard sur le papier des pensées qui tiennent autant de Dieu que de l’
homme
. Cet effrayant génie se nommait Blaise Pascal. B
en qu’il soit intéressant surtout de faire connaître et apprécier aux
hommes
les actes et les sentiments qui peuvent leur serv
i, il est le modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les
hommes
. Quel exemple pour nous ! Il est humble dans le s
mple pour nous ! Il est humble dans le sein de la grandeur ; et nous,
hommes
vulgaires, nous sommes enflés de vanité et d’orgu
urir sans crainte celui qui avait fait avec la justice de Dieu et des
hommes
un pacte inviolable, qui savait pour lui rester f
s en prose et en vers du panégyrique et de l’apothéose. Que de grands
hommes
nous avons érigés dont nos enfants démoliront les
et se précipite vers la gloire dans tous les sens. La fin de ces deux
hommes
a été le juste salaire de leurs œuvres. Dévelop
st digne de l’élévation de la pensée politique et morale : Des grands
hommes
. Sujet. — La vie des grands hommes comprend deux
politique et morale : Des grands hommes. Sujet. — La vie des grands
hommes
comprend deux parts bien distinctes : Au début, l
rands hommes comprend deux parts bien distinctes : Au début, le grand
homme
comprend mieux que tout autre les besoins de son
première partie. Développement. — Il y a dans l’activité d’un grand
homme
deux paris ; il joue deux rôles ; on peut marquer
de son temps à peu près satisfaits, la pensée et la volonté du grand
homme
vont plus loin. Il s’élance hors des laits actuel
t quelque temps, sur la foi de ce qu’il a déjà fait, on suit le grand
homme
dans cette nouvelle carrière ; on croit en lui, o
’aller, qu’on l’abuse et qu’on abuse de lui. Tout à l’heure, le grand
homme
avait mis sa haute intelligence, sa puissante vol
, puis on se récrie, on se plaint ; puis enfin on se sépare. Le grand
homme
reste seul et il tombe, et tout ce qu’il avait pe
développement qui suit de ce simple lieu commun : Les plus sages des
hommes
sont souvent déraisonnables dans leurs vœux et da
éraisonnables dans leurs vœux et dans leurs prières. Les prières des
hommes
. Sujet : Lucien, sur la fin de sa vie, alla pass
avait jamais paru plus ridicule, jamais il n’avait amassé contre les
hommes
plus de traits malins, plus de piquantes plaisant
ici dit-il sois le bienvenu. Je vais donner audience aux prières des
hommes
; veux-tu les écouter avec moi ? » Confus d’un te
ères, une voix cassée fit entendre ces mots : « Père des dieux et des
hommes
, je ne demande plus de vous qu’une année de vie e
ducation. Sujet : L’éducation a un double but : 1° développer dans l’
homme
l’intelligence et la volonté ; 2° le préparer au
la société. Développement. — L’éducation n’est que l’achèvement de l’
homme
selon le plan tracé par la Providence. Cette œuvr
doit se proposer un autre but, un but spécial : elle doit offrir à l’
homme
une préparation prochaine et immédiate à sa vocat
vocation sociale. Tout individu doit travailler d’abord à devenir un
homme
honnête et intelligent, habile et vertueux ; c’es
ociété humaine. Outre l’éducation générale et essentielle qui forme l’
homme
avant tout, qui l’initie de loin à toutes choses,
ui et élève les facultés générales de la nature, et en fait par là un
homme
digne de ce nom, il doit donc y avoir une éducati
ables. Ces deux genres d’éducation sont d’une égale importance pour l’
homme
L’une lui donne toute la dignité, toute la force
servation, pour étudier et peindre les sentiments et les passions des
hommes
, surtout leurs prétentions et leurs travers. Ce f
tien content de soi et de son esprit l’est de vous parfaitement3. Les
hommes
n’aiment point à vous admirer, ils veulent plaire
ive, et qui jure pour le faire croire, ne sait pas même contrefaire l’
homme
de bien. Il y a parler bien, parler aisément, par
entretenir de ses richesses, de ses revenus et de ses ameublements un
homme
qui n’a ni rentes ni domicile ; en un mot, de par
pu choisir une plus belle demeure ; la campagne autour est couverte d’
hommes
qui taillent et qui coupent, qui vont et qui vien
l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des
hommes
; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet
que le combat ne soit pas sanglant, et qu’il y ait moins de dix mille
hommes
sur la place1. Il va même souvent jusques à oubli
admiration d’Olivier le Daim5 et de Jacques Cœur6 : C’étaient là des
hommes
, dit-il, c’étaient des ministres. Il débite ses n
e, Basilide met tout d’un coup sur pied une armée de trois cent mille
hommes
; il n’en rabattrait pas une seule brigade ; il a
une bataille où il soit demeuré sur la place quelque neuf à dix mille
hommes
des leurs, il en compte jusqu’à trente mille, ni
de vivres et de munitions, qui a une bonne garnison, commandée par un
homme
d’un grand courage, il dit que la ville a des end
, quel conseil me donnez-vous ? Est-ce là toute cette science que les
hommes
publient et qui vous fait révérer de toute la ter
, au contraire1. Je doute seulement que le ris excessif convienne aux
hommes
qui sont mortels. Pensons que, comme nous soupiro
ment aux prises avec soi-même pour ne la pas craindre. Si de tous les
hommes
les uns mouraient, les autres non, ce serait une
ent et à ceux qui meurent et à ceux qui restent. Le regret qu’ont les
hommes
du mauvais emploi du temps qu’ils ont déjà vécu n
mme ceux qui s’éveillent, qu’ils ont dormi longtemps. Il n’y a pour l’
homme
que trois événements : naître, vivre et mourir :
t que changer de troupeau : au lieu de paître des brebis, il paît des
hommes
. Paître, dans la langue sainte, c’est gouverner,
ant de la Providence, ils la préviennent sur toutes les démarches des
hommes
. Ils conduisent un général par la main ; et, aprè
pourtant le séparer du vrai et du bon. 5. Pour agir fortement sur les
hommes
, pour les faire penser et vouloir comme nous, il
s belles-lettres doivent s’adresser à toutes les autres facultés de l’
homme
, le saisir par les sens et parler tout ensemble à
s et sous toutes ses faces, le vrai montré à toutes les facultés de l’
homme
et manifesté avec toutes ses perfections, c’est l
a pensée et perfectionne ainsi les deux plus belles prérogatives de l’
homme
: la parole et la pensée. Elle rend capable de po
La fin suprême et véritable des belles-lettres est de perfectionner l’
homme
avec toutes ses facultés. Rétablir en son intelli
ssemblance divine par l’expression et l’amour du beau, enfin rendre l’
homme
plus homme, c’est la fin de toutes les lettres, c
divine par l’expression et l’amour du beau, enfin rendre l’homme plus
homme
, c’est la fin de toutes les lettres, c’est la fin
lus homme, c’est la fin de toutes les lettres, c’est la fin même de l’
homme
. De là vient que les belles-lettres sont justemen
sanctuaire des lettres. II. Facultés littéraires. 10. Tous les
hommes
possèdent plus ou moins dans leur intelligence et
es arts, pour les sciences ; mais on ne donne le nom de génie qu’à un
homme
très supérieur. Démosthène, dit le P. de Boylesve
que le jugement est nécessaire dans la culture des belles-lettres. Un
homme
sans jugement ne pourra jamais ni lier convenable
in, aussi bien que la faculté de comprendre et de raisonner. Tous les
hommes
, dit Cicéron, par un sentiment secret, et sans co
dépravés qui prennent pour le beau ce qui n’en a que l’apparence. Un
homme
bien portant et bien constitué trouve plaisir aux
des divergences et des degrés différents dans le goût des différents
hommes
. Comme le goût se compose de trois éléments, la s
uis sont la délicatesse et la pureté. Si la sensibilité domine, si un
homme
joint un bon cœur à un esprit droit, il se distin
ominent les autres facultés, le goût se distinguera par la pureté. Un
homme
d’un goût pur est celui qui ne se laisse jamais t
ciation d’un ouvrage. 27. Les règles sont fondées sur la nature de l’
homme
, et elles existaient avant que les critiques les
ire du génie. » 28. L’étude des règles est très importante pour tout
homme
qui veut perfectionner ses talents naturels et do
ominer ses semblables. L’orateur et l’écrivain doivent s’emparer de l’
homme
tout entier et subjuguer son imagination et son c
uvres de ceux qui parlaient ou qui écrivaient de manière à plaire aux
hommes
et à les entraîner. 30. Tout importantes qu’elles
e génie ou le caractère d’un écrivain. Buffon a dit : Le style est l’
homme
même. C’est par le style en effet que l’homme se
dit : Le style est l’homme même. C’est par le style en effet que l’
homme
se révèle, se distingue, se sépare de ses semblab
sépare de ses semblables. 36. Puisque le style est l’expression de l’
homme
même, il devra présenter l’homme tel qu’il est et
isque le style est l’expression de l’homme même, il devra présenter l’
homme
tel qu’il est et tel qu’il sent, c’est-à-dire que
e sa composition. 37. Cette union entre le caractère et le style d’un
homme
est si intime et si profonde que les différents p
oir le nº 11.) 38. Le style est indépendant du savoir, et souvent des
hommes
pleins de science manquent de style et ne sont qu
pas bien pensé, bien senti, est mal écrit. 41. Puisque le style est l’
homme
même, on doit trouver dans le style les principau
t trouver dans le style les principaux éléments qu’on découvre dans l’
homme
. Or l’âme humaine possède trois facultés principa
entre les deux idées de Dieu et de justice ; mais si je disais : Tout
homme
est juste, la pensée serait fausse, parce que ce
rs la meilleure, c’est-à-dire la plus juste devant Dieu et devant les
hommes
. De même, les nobles cœurs applaudissent à l’enth
rs, Lui dit : Ma femme, si je meurs, Comme en notre métier un
homme
est nécessaire, Jacques, notre garçon, ferait bie
tère sans dignité, ou de l’habitude de vivre et de converser avec des
hommes
grossiers. Un enfant voit arriver sur la table un
démicien. (Piron.) On disait devant Fontenelle que Dieu avait fait l’
homme
à son image : « L’homme le lui rend bien, » répo
sait devant Fontenelle que Dieu avait fait l’homme à son image : « L’
homme
le lui rend bien, » répondit-il. Le spirituel éc
l’on prêle souvent à la Divinité les faiblesses et les passions de l’
homme
. 57. Le défaut voisin de la finesse, c’est la pré
e qui présente de grands objets en peu de mots, ou qui montre dans un
homme
beaucoup de courage et de puissance. Elle exprime
leur source dans la charité, c’est-à-dire dans l’amour de Dieu et des
hommes
. Au contraire, l’égoïsme est étroit, et, grâce à
ns le cœur humain. On n’est touché que des choses communes à tous les
hommes
: les bizarreries et les exceptions nous laissent
a palme est aux cieux. (Delavigne.) Bossuet, au lieu de dire que les
hommes
devenaient de jour en jour plus méchants, dit qu’
sont pas les siens, mais ceux d’un objet analogue. Quand je dis d’un
homme
furieux et avide de vengeance : « C’est un lion a
n objet étranger les traits qui me semblent propres à caractériser un
homme
cruel et sanguinaire. 78. La clarté et la vérité
ses tragédies, Marmontel s’étonne de la crédulité de certains grands
hommes
: Dans l’âme des héros quelle fatalité Mêle à ta
taxe qu’il appartient de fixer les exigences de la langue ; c’est aux
hommes
de goût et à la bonne compagnie qu’il appartient
gle : Dieu ne veut pas la mort de l’impie : il n’abandonne jamais un
homme
s’il ne l’abandonne le premier. Voici une lettr
us réserverez le mot principal pour la fin de la phrase. Ce vaillant
homme
, poussant enfin avec un courage invincible les en
ande faveur dans les écrits modernes, et que réprouvent cependant les
hommes
d’un goût pur et sévère. Ainsi, pour désigner un
cependant les hommes d’un goût pur et sévère. Ainsi, pour désigner un
homme
éminent ou remarquable, on dira une sommité, une
ent le plus vite si elles sont prodiguées avec excès. Les œuvres de l’
homme
sont d’autant plus parfaites qu’elles imitent mie
mots brille, s’éclipse conviennent proprement aux astres, et non à un
homme
capable de bien tenir le second rang et incapable
avec le secours de la métaphore. Les savants comme les ignorants, les
hommes
du peuple aussi bien que les hommes de cour, font
savants comme les ignorants, les hommes du peuple aussi bien que les
hommes
de cour, font un continuel usage de cette figure
le clergé actuel est né du martyre, ajoute aussitôt : Le berceau des
hommes
qui gouvernent aujourd’hui l’Église a flotté sur
pour Cicéron. 2º Un Néron pour un prince cruel, un Démosthène pour un
homme
éloquent. 179. La métonymie (μετὰ, au-delà, ὄνομα
rquoi faut-il qu’il nomme ! Attaquer Chapelain ! ah ! c’est un si bon
homme
! Balzac en fait l’éloge en cent endroits divers
dangereux ? Ma muse en l’attaquant, charitable et discrète, Sait de l’
homme
d’honneur distinguer le poète. Qu’on vante en lui
ajouter aux intérêts de Rome Combien un pareil coup est indigne d’un
homme
; Je pourrais demander qu’on mît devant vos yeux
nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’
homme
que Dieu a fait à son image n’est-il qu’une ombre
l nous peint ainsi les contrariétés étonnantes qui se trouvent dans l’
homme
: Quelle chimère est-ce donc que l’homme ? Juge
ntes qui se trouvent dans l’homme : Quelle chimère est-ce donc que l’
homme
? Juge de toutes choses, imbécile ver de terre, d
ons, que dis-je ? si quelques années après votre mort, vous reveniez,
hommes
oubliés du monde, vous vous hâteriez de rentrer d
onc au mont qu’Académique on nomme, De roc en roc, grimperas-tu, rare
homme
? Il y a cependant plus d’un vers dans Racine qu
e répandit ses biens sur la terre, — afin que, pour les recueillir, l’
homme
en parcourût les différentes régions ; - qu’il dé
m iter per prœcepta, dit Sénèque, breve et efficax per exempla. Les
hommes
, dit saint Augustin, qui ont un génie pénétrant e
t rapide, profitent plus dans l’éloquence, en lisant les discours des
hommes
éloquents, qu’en étudiant les préceptes mêmes de
perfections infinies. 252. Sans doute c’est dans la nature et dans l’
homme
que sont renfermées les merveilles que le jeune l
naturel est par là même beau et bon. Depuis que le péché a dégradé l’
homme
et le monde qu’il habite, tout ce qui est naturel
proposé pour modèle. C’est dans les exemples et les écrits des grands
hommes
que Dieu a suscités, dans l’Ancien et le Nouveau
uption qui régnaient au milieu de ces peuples, il s’est rencontré des
hommes
d’un génie assez élevé, d’un caractère assez fort
té parfois un brillant éclat, et, chez quelques-uns, la grandeur de l’
homme
se révèle par des traits de sublime vertu. 255. O
t bien petits auprès du Dieu que chantent les prophètes et des grands
hommes
que célèbrent les Pères et les Docteurs de l’Égli
mme qui lit des auteurs dangereux ou suspects. Puisque le style est l’
homme
, lisez avant tout, pour vous former le style, des
out, pour vous former le style, des livres qui contribuent à former l’
homme
, c’est-à-dire des livres qui vous apprennent à bi
s inspirent les goûts, les sentiments et les désirs qui constituent l’
homme
moral. 263. La seconde règle qu’il faut observer
acquérir la vraie science, on apprend plus dans les chefsd’œuvre d’un
homme
de génie que dans les longs volumes des écrivains
ordre. Timeo hominem unius libri , disait un grand docteur. De deux
hommes
également favorisés de la nature, dit M. de Bonal
convenables. C’est pour n’avoir pas assez réfléchi, dit Buffon, qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé et ne sait par où c
ue des événements passés. 316. Le but de l’histoire est d’instruire l’
homme
en lui faisant connaître ses semblables, les caus
ers, les funestes influences que le crime a toujours exercées sur les
hommes
et sur les nations. En voyant ces exemples, on se
nt tout naturellement embrasé d’admiration et d’amour pour les grands
hommes
, et on apprend à fuir le vice et à détester le cr
é consiste à raconter les faits tels qu’ils sont, sans égard pour les
hommes
ou les partis, à flétrir les crimes et les basses
ut son jour. 321. La moralité de l’histoire consiste à bien juger les
hommes
et les événements, à montrer au lecteur les leçon
on faire l’éloge d’un grand capitaine, on oublie que son héros est un
homme
et que ce sont des hommes qu’il fait égorger. Sa
nd capitaine, on oublie que son héros est un homme et que ce sont des
hommes
qu’il fait égorger. Sa valeur, son activité, le d
, les traits les mieux proportionnés à son but. Dans la carrière d’un
homme
, il y a des époques plus ou moins glorieuses ; da
πον) décrit la figure, l’air, le maintien, la pose, les manières d’un
homme
ou d’un animal. Bossuet, Delille, Buffon nous ont
s et à ses idées ; Racine se conforme aux nôtres ; celui-là peint les
hommes
comme ils devraient être ; celui-ci les peint tel
2. Rien de plus indispensable que le talent d’écrire une lettre. Tout
homme
peut avoir besoin de communiquer ses pensées à un
n de communiquer ses pensées à une personne éloignée ; la plupart des
hommes
instruits entretiennent des, correspondances suiv
ition qui soit d’un plus fréquent usage dans la vie ; bien souvent un
homme
est jugé par la manière dont il a écrit une lettr
e n’est pas sans raison. Car s’il est vrai de dire que le style est l’
homme
, il est aussi incontestable que nulle part l’homm
que le style est l’homme, il est aussi incontestable que nulle part l’
homme
ne se peint aussi fidèlement que dans cette conve
arquer que de vastes et solides connaissances sont nécessaires à tout
homme
qui compose un ouvrage élémentaire et veut enseig
elle de feu céleste qui domine le poète, l’élève au-dessus des autres
hommes
, et semble donner à son langage un ton surnaturel
beaucoup du génie ; et tandis que l’imagination est donnée aux autres
hommes
, au moins à un certain degré, l’inspiration est l
l ou belle nature, nous entendons ici ce que l’esprit et le cœur de l’
homme
peuvent concevoir de meilleur et de plus parfait
e choisie et perfectionnée autant qu’elle peut l’être pour porter les
hommes
à la vertu. 379. Comme le poète nous peint la nat
ut remonter au berceau du monde, Entre les deux langages accordés à l’
homme
, la prose et les vers, le second est beaucoup plu
econd est beaucoup plus ancien et plus vénérable que le premier. « L’
homme
a d’abord chanté, dit Chateaubriand, et il parla
sans doute un hymne d’adoration en l’honneur de la Divinité. Quand l’
homme
fut sorti des mains de Dieu, les merveilles de la
s’en servir, dans les saintes Écritures pour graver dans l’esprit des
hommes
l’image de sa grandeur et le souvenir de ses bien
et principale, comme celle de tous les beaux-arts, est d’instruire l’
homme
et de le rendre meilleur. Le plaisir et l’agrémen
ous rappeler les grands principes de la morale et du gouvernement des
hommes
; la tragédie à nous inspirer de l’horreur pour l
corriger de nos travers ; l’élégie nous fait pleurer sur la perte des
hommes
vertueux ; l’églogue nous rappelle la simplicité
comparant — l’offense et le supplice. (Racine.) Un vieux docteur, —
homme
de grand renom. (Lebrun.) 396. Ayez soin de fair
ent et du parfait : Ce discours te surprend, docteur, je l’aperçoi. L’
homme
de la nature est le chef et le roi. (Boileau.) On
ression variée de tous les sentiments qui peuvent agiter le cœur de l’
homme
, et des consolations pour toutes les situations d
est celle qui célèbre les exploits, le génie, les talents des grands
hommes
dans tous les genres : c’est à ce genre qu’appart
réveille les sentiments généreux, et ne proposera à l’admiration des
hommes
que ce qui mérite d’être imité. 451. Enfin l’acti
aient regardés comme les arbitres des événements et des destinées des
hommes
. Il est donc naturel que les poètes païens nous r
il ne suffit pas que le poète se renferme dans les actions d’un seul
homme
ou dans les événements d’une seule époque ; il fa
ur l’ensemble de l’action. 465. Les personnages principaux seront des
hommes
tellement puissants, que le héros aura souvent be
ignement une grande entreprise. Ainsi, dans l’épopée, ce n’est plus l’
homme
qui parle et qui raconte ce qu’il a vu ; c’est un
nture. Sublimité, variété, harmonie, tout doit concourir à captiver l’
homme
tout entier et à l’élever jusqu’au beau idéal de
ète de faire de ses fictions un noble et digne usage, de rappeler les
hommes
à la vertu, et de leur inspirer l’horreur du vice
es intrigues. Une bataille est une, dit Marmontel, quoique cent mille
hommes
d’un côté et cent mille hommes de l’autre en bala
une, dit Marmontel, quoique cent mille hommes d’un côté et cent mille
hommes
de l’autre en balancent l’événement et se dispute
t, d’insipide et de trivial. Je ne fais point au spectacle, disait un
homme
de sens et de goût, pour n’y voir et pour n’y ent
ut sérieux et la bonté morale qui est toujours requise, il faut que l’
homme
y soit malheureux par sa faute ou son imprudence,
sa définition, on voit que le but moral de la comédie est de rendre l’
homme
meilleur en lui montrant ce que les vices ont d’o
ur la vertu, et jamais peut-être la comédie n’est parvenue à rendre l’
homme
meilleur au moyen du ridicule ; elle n’a point l’
522. Il y a plusieurs moyens de peindre le ridicule et les vices des
hommes
: le premier, c’est d’opposer un ridicule à un au
é des œuvres dramatiques. Mais on ignore parfois ce qu’en ont dit des
hommes
du monde, tels que La Bruyère, qui condamne le th
destinées sans doute à accroître beaucoup sa renommée. Il y a pour l’
homme
, dit Lamartine lui-même, un moyen plus sûr d’être
le poème didactique, et lorsqu’on décrivait, c’était pour instruire l’
homme
et enseigner un art ou une vérité. De nos jours,
ours en vers où l’on attaque directement les vices et les travers des
hommes
, et où l’on critique les mauvais ouvrages. La sat
ble voile la vérité en mettant en action des personnages quelconques,
hommes
, animaux, êtres inanimés ; mais cette vérité n’en
es doués de raison, ou simplement des personnages qui ne tiennent à l’
homme
que par supposition, comme des arbres, des animau
et la corruption des villes eurent succédé à la paix des champs, les
hommes
commencèrent à regretter les plaisirs purs de la
ut moral de la poésie pastorale, dit M. Laurentie, est d’inspirer à l’
homme
des pensées douces, de lui faire aimer la vie inn
langage de l’habitant des campagnes. Souvent la simple ingénuité de l’
homme
des champs a plus de grâce que toute la civilisat
’une âme livrée modérément à la tristesse et à la mélancolie. Quand l’
homme
est dans le malheur, il repasse dans son esprit t
ais passagère, et son attribut est le don de créer. Il s’ensuit que l’
homme
de génie s’élève et s’abaisse tour à tour, selon
aurait de plus rare et de plus étonnant dans la nature, ce serait un
homme
que son génie n’abandonnerait jamais ; et celui d
a différence de la création du génie et de la production du talent, l’
homme
éclairé, sensible, versé dans l’étude de l’art, n
l’art, n’a pas besoin qu’on le lui dise, et le grand nombre même des
hommes
cultivés est en état de le sentir. La production
cond et le quatrième, il suffit de s’en souvenir, même confusément. L’
homme
de talent pense et dit les choses qu’une foule d’
confusément. L’homme de talent pense et dit les choses qu’une foule d’
hommes
aurait pensées et dites ; mais il les présente av
avec plus d’art, il les exprime avec plus de finesse ou de grâce ; l’
homme
de génie, au contraire, a une façon de voir, de s
encontrent dans ses conceptions soudaines, font dire qu’il a créé des
hommes
; et, s’il les groupe, leurs contrastes, leurs ra
apports sur lesquels nos regards ont glissé mille fois. Le commun des
hommes
regarde sans voir ; l’homme de génie voit si rapi
rds ont glissé mille fois. Le commun des hommes regarde sans voir ; l’
homme
de génie voit si rapidement, que c’est presque sa
toujours la même vérité. La vérité, c’est la vie. Il est clair que l’
homme
doit vivre dans la vérité. Il est clair que la pe
ue l’homme doit vivre dans la vérité. Il est clair que la pensée de l’
homme
doit être conforme à la même vérité que son acte,
deux vérités contradictoires. Il est clair encore que la parole de l’
homme
doit être conforme à la même vérité que sa pensée
son acte, puisqu’il n’y a pas trois vérités contradictoires. Ainsi l’
homme
doit : Vivre dans la vérité, Penser comme il vit,
e simplicité, parce que nous sommes en pleine vérité. Les idées qu’un
homme
exprime sont la propriété de tous. Mais le style
s qu’un homme exprime sont la propriété de tous. Mais le style de cet
homme
est sa propriété particulière. Placez les mêmes m
propriété particulière. Placez les mêmes mots dans la bouche de deux
hommes
, ces deux mots ne rendront pas le même son. Un ho
bouche de deux hommes, ces deux mots ne rendront pas le même son. Un
homme
parle : la sphère sonore qui l’entoure est large
monde intelligible, il vous ouvre une fenêtre sur l’infini. Un autre
homme
parle : il articule les mêmes syllabes ; la sphèr
s exprimons, nous ne la créons pas. Mais nous créons notre style : un
homme
peut, sans être un homme de génie, voir une grand
réons pas. Mais nous créons notre style : un homme peut, sans être un
homme
de génie, voir une grande vérité. Mais pour la di
ssocier, aux yeux du genre humain, à cette signature, il faut être un
homme
de génie. Le lieu du génie, c’est le style : le s
comme elle, à mériter, et, comme elle, à conquérir. Nous disons d’un
homme
qu’il possède une langue, quand il la parle enfin
ropre conquête, Et que de sa victoire il couronne sa tête. Quand un
homme
a conquis son style, il perd, comme les souverain
bit volé ne lui va pas, il est trop grand pour sa taille. Donnez à un
homme
les idées d’un autre homme ; donnez-lui tout : le
est trop grand pour sa taille. Donnez à un homme les idées d’un autre
homme
; donnez-lui tout : le plan d’une œuvre, l’ensemb
nalque est surpris de se voir à genoux sur les jambes d’un fort petit
homme
, appuyé sur son dos, les deux bras passés sur ses
ncheront vers toi, te regarderont de près et diront : « Est-ce là cet
homme
qui a troublé la terre, qui a ébranlé les royaume
ent leur dernière prière. L’un d’entre eux, entendant le bruit de ces
hommes
, parut à la porte ; il fut abattu d’un coup de fu
courage du vieillard les émurent ; ils n’osèrent point le frapper. Un
homme
du Midi (sans doute il avait fait partie des band
rmes ; Ôte aux maux leur tristesse, aux voluptés leurs charmes ; De l’
homme
vers le ciel élance tous les vœux. Absent de cet
inventé, Aux limites de sa carrière, D’où vient que l’
homme
épouvanté À l’aspect du néant se rejette en arriè
le, ou les y terrasser. Allons, mon cher Néarque, allons aux yeux des
hommes
Braver l’idolâtrie et montrer qui nous sommes. C’
d’objets se rapportent les travaux de l’esprit ? 5. Pour agir sur les
hommes
, suffit-il de leur montrer le vrai ? 6. Qu’est-ce
gement et le goût ? 22. Le goût est-il une faculté commune à tous les
hommes
? 23. Peut-on distinguer un bon et un mauvais goû
mes ? 23. Peut-on distinguer un bon et un mauvais goût ? 24. Tous les
hommes
de bon goût ont-ils la même manière de juger ? 25
style ? 36. Le style n’est-il pas l’expression du caractère de chaque
homme
? 37. Le style ne change-t-il pas avec les peuple
ement dite, et quel en est l’objet ? 520. La comédie a-t-elle rendu l’
homme
meilleur au moyen du ridicule ? 521. Qu’est-ce qu
ls sont les principaux moyens de peindre le ridicule et les vices des
hommes
? 523. Combien y a-t-il de sortes de comiques ? 5
es pièces dramatique ? 539. Quel fut le sentiment de plusieurs grands
hommes
du monde sur les œuvres dramatiques ? 540. Que co
ime, j’ai déjà cessé d’être celui que j’étais quand je l’ai saisi. Un
homme
qui est en bateau voit marcher le rivage et les a
Un homme qui est en bateau voit marcher le rivage et les arbres ; un
homme
qui est sur le rivage voit marcher le bateau. Leq
là qu’il est impossible d’asseoir sur rien un jugement solide, que l’
homme
est la mesure de toutes choses, qu’il n’y a pas p
le contre. De même qu’avec le secours de l’escrime le plus lâche des
hommes
peut facilement venir à bout du plus brave, de mê
e, où l’on élabore savamment des mets fins qui excitent l’appétit des
hommes
, mais qui leur font perdre la santé. Il le compar
t utile, et elle n’est utile qu’autant qu’elle contribue à rendre les
hommes
meilleurs. Excellente définition qui a inspiré à
puisse être orateur, attendu qu’il n’y a que lui qui, connaissant les
hommes
, soit capable de savoir ce qui leur est utile ou
pas de leur refuser ce titre. — Car, disait-il, à quoi ont songé ces
hommes
d’État ? A rendre meilleurs leurs concitoyens ? N
-elle nécessairement un fruit de la spéculation ? N’a-t-on pas vu des
hommes
, avec du bon sens, de l’expérience et un amour dé
les ombrages de l’Académie ; mais un peuple à qui on proposerait des
hommes
d’État sortis de votre école vous dirait : — J’ai
vue les idées principales qui règlent les jugements de la plupart des
hommes
et déterminent leurs résolutions. Il analysa leur
familière à celui de l’éloquence la plus élevée. Des patriciens, des
hommes
comme Antoine, Crassus, Scévola, Brutus, César, A
rsent des affaires de l’État. Ce sont des légistes, des orateurs, des
hommes
de goût, nourris aux luttes de la tribune et à la
s aux luttes de la tribune et à la lecture des manuscrits grecs, tous
hommes
pratiques, la plupart ayant peu écrit, mais beauc
eaucoup étudié et surtout beaucoup agi. (Ce qu’on appelle aujourd’hui
hommes
de lettres n’existait pas alors : les lettres n’é
rt, nous montre que cette marche est la seule possible. Interrogez un
homme
qui n’a jamais ouvert un livre de réthorique, il
he ou un Condé se repose de ses campagnes en lisant celles des grands
hommes
de guerre qui l’ont précédé, qui osera prétendre
la nature qui le forme. — N’en doutez pas. — Eh bien, soit. Voilà un
homme
doué d’un jugement étendu, d’une riche imaginatio
physionomie, la taille, un grand air, une voix pleine et sonore. Cet
homme
-là, selon vous, est né orateur. — Entendons-nous.
e. Voilà la première condition du succès. et la plus indispensable. L’
homme
ne fait bien que ce qu’il fait avec amour. Aimer
question pratique, une de celles que les passions et les intérêts des
hommes
ramènent tous les jours au barreau ; plaidez-en l
eur Roscius. Vous pouvez, sans rougir, suivre l’exemple de ces grands
hommes
; mais n’oubliez pas qu’entre l’action oratoire e
n’ai pas été battu ? — A la bonne heure ! je reconnais là le ton d’un
homme
qui a été battu. » Démosthène l’avait piqué à des
amais existé de semblable. Que votre orateur ne soit pas seulement un
homme
disert et capable de parler agréablement sur tous
aissances dans tous leurs détails (aujourd’hui les rapports entre les
hommes
et les choses sont devenus si compliqués qu’il n’
ion ne saurait rien concevoir de plus merveilleux. Voyez maintenant l’
homme
et les autres animaux, leur forme, leur structure
ière chute ou d’un premier succès dépend quelquefois la destinée d’un
homme
. Quelques orateurs, plus soigneux de plaire que
ère, ou, comme disent les rhétoriques, les mœurs. Soyez connu pour un
homme
probe, loyal, désintéressé, incapable de vous cha
s quand nous le sommes réellement ? Conseil inutile. Autant dire à un
homme
affligé de paraître triste. Est-ce au contraire à
e, sans avoir espargné votre personne, non plus que le moindre gentil
homme
: doncques ne doy-je craindre, puisque j’ay à par
pper avec abondance et de les échauffer de la parole et du geste, cet
homme
est plus qu’un orateur, c’est le génie même de l’
que l’orateur peut se flatter de remporter la dernière victoire. Les
hommes
, en effet, ne sont pas de purs esprits : ils ont
ssée. Et pour soulever en vous ces orages, il a suffi du souffle d’un
homme
. Mais cet homme est lui-même ému et troublé comme
ulever en vous ces orages, il a suffi du souffle d’un homme. Mais cet
homme
est lui-même ému et troublé comme vous : les pass
r convaincre. Tout l’art d’émouvoir consiste à être ému. Il sort d’un
homme
passionné comme un courant sympathique qui commun
ononcerais avec assez de gravité. » Mais le Béarnais connaît trop les
hommes
pour avoir besoin de chercher sa rhétorique dans
à l’armée le temps de se dégager, il marche avec quelques centaines d’
hommes
à l’assaut des hauteurs occupées par l’ennemi, et
is cette redoute, dit un chef à un officier, tu l’attaqueras avec tes
hommes
. — Oui, mon général. — Tu te feras tuer. — Oui, m
e les grands moyens pour faire triompher une petite cause, comme d’un
homme
qui s’armerait d’une massue pour écraser une mouc
rs de son génie. Dans Démosthène et dans Mirabeau, esprits pratiques,
hommes
d’action, le tissu transparent de la forme laisse
vec son cortége nécessaire de preuves et d’explications : « Quoi ! un
homme
qu’il aurait pu tuer avec l’approbation générale
Quoi ! un homme qu’il aurait pu tuer avec l’approbation générale ; un
homme
qu’il aurait pu tuer justement, impunément, en pr
es deux termes éloignés, vie et combat. Il montrera la faiblesse de l’
homme
qui aspire au bonheur, mais qui, tourmenté par le
d’un coquin avéré : voilà un honnête homme, c’est une antiphrase. Cet
homme
est un Crésus ; cet autre est un Judas, voilà une
ocat ; il a la fougue du tribun ; il a la raison calme et froide de l’
homme
politique ; il a tout, excepté un organe agréable
a satire ; ou présenter des réflexions morales sur les caractères des
hommes
et sur les faits qui se sont accomplis sous ses y
issin, Louis Racine, le Père Boscovich, Pope, auteur de l’Essai sur l’
homme
et de l’Essai sur la critique, Rosset, Delille, C
enez des acteurs ; Cet art de l’intérêt est la source féconde. Oui, l’
homme
aux yeux de l’homme est l’ornement du monde. Les
et art de l’intérêt est la source féconde. Oui, l’homme aux yeux de l’
homme
est l’ornement du monde. Les lieux les plus riant
ture, Tout renaît, tout revit : ainsi qu’à la nature La présence de l’
homme
est nécessaire aux arts ; C’est lui dans vos tabl
rts ; C’est lui dans vos tableaux que cherchent nos regards. Que si l’
homme
est absent de vos tableaux rustiques, Quel peuple
tement les vices, les ridicules et le mauvais goût, pour corriger les
hommes
, ou au moins pour empêcher les erreurs, les trave
scandale éclatant. En effet, le but de la satire est de corriger les
hommes
, et non de les humilier et de les flétrir. C’est
l’utilité de la satire ? Sans doute la satire, entre les mains d’un
homme
de talent, peut faire une rude guerre au mauvais
des leçons de vertu : il y a des choses qu’il ne faut pas montrer aux
hommes
, de peur de leur apprendre les secrets de la dépr
rsonnalités toujours dangereuses. Ces inconvénients sont tels que des
hommes
graves et sérieux ont blâmé la satire en elle-mêm
les plus coupables, des écrivains irréligieux et corrupteurs, ou des
hommes
du peuple que la misère pousse à la révolte : Ce
urs, ou des hommes du peuple que la misère pousse à la révolte : Ces
hommes
de ruine et de destruction Ne souffrent pas le ve
le côté, Leur torrent passe et fuit, comme un torrent d’été. Mais les
hommes
pervers, mais les hommes coupables Dont le pied g
se et fuit, comme un torrent d’été. Mais les hommes pervers, mais les
hommes
coupables Dont le pied grave au sol des traces pl
ancer des traite vifs et piquants contre les défauts et les vices des
hommes
, et les tracer avec des couleurs mâles et vigoure
), est le récit d’une action attribuée à des personnages quelconques,
hommes
, animaux, êtres inanimés, d’où résulte pour les m
onnables, parce qu’on n’y introduit pour acteurs que des dieux ou des
hommes
, comme la Vieille et les deux Servantes ; d’autre
mme morales, dont les personnages n’ont que par emprunt les mœurs des
hommes
, comme le Loup et l’Agneau, le Chêne et le Roseau
êne et le Roseau ; enfin, des fables mixtes, où avec les dieux et les
hommes
, on fait agir ou converser les animaux on des êtr
y en a. Le genre de l’apologue doit tirer des animaux plutôt que des
hommes
les leçons qu’il veut adresser aux hommes. Dans c
des animaux plutôt que des hommes les leçons qu’il veut adresser aux
hommes
. Dans cet article, nous traiterons successivement
. Ces personnages sentent la finesse et l’affectation : ils sont de l’
homme
d’esprit et non de l’homme naïf. 299. L’action de
a finesse et l’affectation : ils sont de l’homme d’esprit et non de l’
homme
naïf. 299. L’action de ta fable est-elle allégori
ux. Le loup et l’agneau sont deux personnages, dont l’un représente l’
homme
puissant et injuste, l’autre, l’homme innocent et
onnages, dont l’un représente l’homme puissant et injuste, l’autre, l’
homme
innocent et faible : celui-ci, après d’injustes t
d’injustes traitements, est enfin victime du premier. On reconnaît l’
homme
dans l’action des animaux. 300. Quels sont les ef
t de corriger les défauts des mortels et de donner un nouvel élan aux
hommes
diligents. La moralité est donc ordinairement une
ux animaux des dénominations et des qualités qui ne se donnent qu’aux
hommes
: Certain renard gascon ; une Hélène au beau plum
oin est difficile aux dames, Et je sais même sur ce fait Bon nombre d’
hommes
qui sont femmes. 312. Quels sont les ornements q
n Sicile, dans le vie siècle avant l’ère chrétienne, l’apologue de l’
Homme
et du Cheval que Phèdre a imité, Après ces auteur
raconte des choses dont le merveilleux exige toute la crédulité d’un
homme
simple ou plutôt d’un enfant, comme nous l’avons
espèce de fable où l’on raconte le changement, la transformation d’un
homme
en bête, en pierre, en arbre, en fleur, en fontai
n homme en bête, en pierre, en arbre, en fleur, en fontaine, etc. Les
hommes
seuls, par conséquent, y sont admis, et le sujet
ç’a plutôt été par impétuosité que par raison, plutôt en perdant des
hommes
qu’en ménageant le temps, et plus à cause que la
pre de la violence étant de durer fort peu, comme ils ont été plus qu’
hommes
au commencement ; ils deviennent moins que femmes
voyons par là que la mollesse, aussi bien que la nécessité, porte les
hommes
à désirer les choses extrêmes, et que non seuleme
’a point trompé ». Et néanmoins cette impatience est si naturelle à l’
homme
et si malaisée à surmonter, qu’il confesse que le
vérité de son onction11 et de la parole de Samuel, en disant : « Tout
homme
est menteur », jusques à dire à Dieu même : « Dor
ui manquent ? Le Prince, ch. xxii. De la malignité naturelle aux
hommes
. Ne désavouons point l’imperfection de notre
aison que nous faisons en nous-mêmes de lui à nous, c’est-à-dire d’un
homme
qu’on maltraite à un homme qui se favorise ; de s
ous-mêmes de lui à nous, c’est-à-dire d’un homme qu’on maltraite à un
homme
qui se favorise ; de sorte que cette comparaison
-dessus des témoins qui ne sont point suspects ; enquérez-vous-en aux
hommes
des autres siècles. Ils vous diront que les plus
ournées entières à la bouche d’un mauvais bouffon qui se moquait d’un
homme
de bien12. Quand, à Rome, un capitaine général re
brutale volupté qu’ils recevaient à paître leurs yeux de la mort des
hommes
contre lesquels ils irritaient la fureur des bête
si inhumaine que celle que recevaient les Romains à voir démembrer un
homme
par une bête sauvage. Ces vérités reconnues, et l
forme de cela une armée de vingt-cinq mille chevaux, de quinze mille
hommes
de pieu et de quarante canons. Cette nuée, grosse
fût épuisé de toutes choses, et en une saison en laquelle, outre les
hommes
, nous avions encore le ciel à combattre. Et au li
siège, pour nous le faire lever, ils en avaient une de quarante mille
hommes
à Corbie, avant que celui-ci fût commencé. Je m’a
celui qui gouverne, haïssent leur propre pays, et qui, pour perdre un
homme
seul, voudraient que la France se perdît, se moqu
evant cette place beaucoup de millions d’or et beaucoup de milliers d’
hommes
pour l’avoir peut-être dans trois ans. Mais quand
nt ses louanges au-delà de ce que peuvent et doivent aller celles des
hommes
, et à force de vouloir trop faire croire de bien
incroyables. Mais aussi n’ai-je pas cette basse malignité de haïr un
homme
à cause qu’il est au-dessus des autres, et je ne
nsidérer les commodités à venir comme présentes, comptons combien cet
homme
, que l’on dit qui a ruiné la France, lui a épargn
pratiques nous firent voir tout d’un coup une armée de quarante mille
hommes
dans le cœur de l’Allemagne, avec un chef qui ava
le roi de Suède s’est jeté dans le péril plus avant que ne devait un
homme
de ses desseins et de sa condition, et si le duc
rées contre lui seul. Quelle contenance a tenue, parmi tout cela, cet
homme
que l’on disait qui s’étonnerait au moindre mauva
je vous supplie, à tant de lumière. Ne haïssez pas plus longtemps un
homme
qui est si heureux à se venger de ses ennemis ; e
’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille
hommes
qu’à en mettre vingt millions à leur aise et en s
moyens de fournir aux frais de la guerre, à lever de l’argent et des
hommes
, à prendre des villes et à gagner des batailles,
e seconde comédie que le chagrin de notre ami : il la donna en galant
homme
à toute l’assemblée, et chacun demeura d’accord q
d’Aristote me défendaient de rire. DORANTE. C’est justement comme un
homme
qui aurait trouvé une sauce excellente, et qui vo
ai, comme il faut le reconnaître avec Vauvenargues, « qu’il ait été l’
homme
de la terre qui sut mettre la vérité dans un plus
lorsque, parlant du droit que les souverains ont de faire mourir les
hommes
, il le fait descendre du ciel en disant que « ce
il lui plaît ; car, outre qu’il est le maître souverain de la vie des
hommes
, il est sans doute qu’il ne la leur ôte jamais ni
e la sorte, parce qu’ils sont tellement ministres de Dieu qu’ils sont
hommes
néanmoins, et non pas dieux. Les mauvaises impres
umières particulières que Dieu lui a communiquées. Elle considère les
hommes
non seulement comme hommes, mais comme images du
ieu lui a communiquées. Elle considère les hommes non seulement comme
hommes
, mais comme images du Dieu qu’elle adore. Elle a
aits les temples du Dieu vivant. Et ainsi elle croit que la mort d’un
homme
que l’on tue sans l’ordre de son Dieu n’est pas s
e. Ce sont ces raisons toutes saintes qui, depuis que Dieu s’est fait
homme
pour le salut des hommes, ont rendu leur conditio
outes saintes qui, depuis que Dieu s’est fait homme pour le salut des
hommes
, ont rendu leur condition si considérable à l’Égl
mis aux particuliers de demander la mort de personne, et que quand un
homme
nous aurait ruinés, estropiés, brûlé nos maisons,
portera-t-on incontinent le poignard dans le sein ? non : la vie des
hommes
est trop importante, on y agit avec plus de respe
et la naissance. Et croyez-vous qu’un seul suffise pour condamner un
homme
à mort ? Il en faut sept pour le moins. Il faut q
me fidèles dispensateurs de cette puissance divine, d’ôter la vie aux
hommes
, ils n’ont la liberté de juger que selon les dépo
Quatorzième provinciale 53 (sur l’homicide). Ennui incurable de l’
homme
; son besoin de divertissements : témoignages de
soin de divertissements : témoignages de sa misère. On charge les
hommes
, dès l’enfance, du soin de leur honneur, de leur
d je me suis mis quelquefois à considérer les diverses agitations des
hommes
et les périls et les peines où ils s’exposent, da
ardies et souvent mauvaises, j’ai dit souvent que tout le malheur des
hommes
vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas
hose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre. Un
homme
qui a assez de bien pour vivre, s’il savait demeu
qui nous détourne d’y penser57 et nous divertit. De là vient que les
hommes
aiment tant le bruit et le remuement ; de là vien
t malheureux, tout roi qu’il est, s’il y pense. Voilà tout ce que les
hommes
ont pu inventer pour se rendre heureux. Et ceux q
chercher par tant de fatigues, recevait bien des difficultés. Ainsi l’
homme
est si malheureux qu’il s’ennuierait même sans au
tres qu’ils ne le seraient plus s’ils avaient cette connaissance. Tel
homme
passe sa vie sans ennui, en jouant tous les jours
s qui s’effrayent du visage qu’ils ont barbouillé. D’où vient que cet
homme
qui a perdu depuis peu de mois son fils unique, e
avec tant d’ardeur depuis six heures. Il n’en faut pas davantage : l’
homme
, quelque plein de tristesse qu’il soit, si l’on p
en quelque divertissement, le voilà heureux pendant ce temps-là. Et l’
homme
, quelque heureux qu’il soit, s’il n’est diverti e
l’admirer. M. Renard74 a dit entre autres : « Il faut avouer que cet
homme
est incomparable ; il n’a jamais si bien parlé da
bon, elle est trop complète : j’avais peine à la contenir. Le pauvre
homme
apprit cette nouvelle par l’air76 peu de moments
res, il y avait un carrosse prêt, où M. Fouquet est entré avec quatre
hommes
, M. d’Artagnan à cheval avec cinquante mousquetai
rès d’aller se divertir à Fontainebleau, tout a été rompu ; jamais un
homme
n’a été regretté si sincèrement ; tout ce quartie
ls ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais que les
hommes
ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui
immuable ; qui donne et qui ôte la puissance, qui la transporte d’un
homme
à un autre, d’une maison à une autre, d’un peuple
oir trouvé la constitution d’État la plus propre à produire de grands
hommes
. C’est sans doute les grands hommes qui font la f
plus propre à produire de grands hommes. C’est sans doute les grands
hommes
qui font la force d’un empire108. La nature ne ma
envers le public. Quand on a commencé à prendre ce train, les grands
hommes
se font les uns et les autres ; et si Rome en a p
déjà tant de fois vainqueur, leur tua encore plus de cinquante mille
hommes
et leur meilleure milice dans la bataille de Cann
ant. Mais elles furent trop violentes pour durer longtemps. Ces trois
hommes
partagent l’empire. César garde l’Italie ; et, ch
toutes ces grandeurs dont le monde se glorifie, et dont l’orgueil des
hommes
se repaît ; que cette naissance dont on se pique,
cteur des nations, se représentant toujours la passion du Sauveur des
hommes
comme un mystère de puissance et de sagesse. Or c
lui qui possède seul l’immortalité, c’est ce que ni les anges ni les
hommes
ne comprendront jamais. Je puis donc bien m’écrie
u… La seule exposition des choses va vous en convaincre. En effet, un
homme
qui meurt après avoir prédit lui-même clairement
r prédit lui-même clairement toutes les circonstances de sa mort ; un
homme
qui meurt en faisant des miracles, et les plus gr
ntrer qu’il n’y a rien que de surhumain et de divin dans sa mort ; un
homme
dont la mort, bien considérée, est elle-même le p
cles, puisque bien loin de mourir par défaillance, comme le reste des
hommes
, il meurt au contraire par un effort de sa toute-
effort de sa toute-puissance ; mais ce qui surpasse tout le reste, un
homme
qui par l’infamie de sa mort parvient à la plus h
es ruines de l’idolâtrie et de l’infidélité du monde, n’est-ce pas un
homme
qui meurt en Dieu, ou, si vous voulez, un Homme-D
ieux ce qui est ou ce qui sera dans la pensée et dans la volonté de l’
homme
que l’homme même. Or c’est ce qu’a fait Jésus-Chr
est ou ce qui sera dans la pensée et dans la volonté de l’homme que l’
homme
même. Or c’est ce qu’a fait Jésus-Christ à l’égar
ples, en les entretenant de sa mort prochaine, c’est moi qui suis cet
homme
de douleur annoncé par Isaïe168. C’est moi qui va
r simplicité, leur naïveté, font bien voir qu’ils n’écrivaient pas en
hommes
passionnés et prévenus, mais en témoins fidèles e
rapportaient comme à leur fin, savoir, l’ouvrage de la rédemption des
hommes
qui devait être consommé sur la croix. D’ailleurs
cuteurs179 : tout cela, je dis tous ces miracles de patience, dans un
homme
d’ailleurs d’une conduite irréprochable et pleine
lier de tous les miracles. Pourquoi ? parce qu’au lieu que les autres
hommes
meurent par faiblesse, meurent par violence, meur
oncluons par une dernière preuve, mais essentielle ; c’est de voir un
homme
que l’ignominie de sa mort, que la confusion, l’o
e un songe, c’est ce que je vois et de quoi je ne puis douter. Or, un
homme
, mes chers auditeurs, dont la croix, selon la bel
infâme des supplices sur le front des monarques et des empereurs, un
homme
qui sans autre secours, sans autres armes, par la
nivers ont besoin pour les moindres conquêtes de tant de secours : un
homme
qui, comme le chante l’Église, a trouvé le moyen
t l’instrument de sa mort ; et ce qui est encore plus merveilleux, un
homme
qui pendant sa vie avait expressément marqué que
ent qu’il serait élevé de la terre, il attirerait tout à lui ; un tel
homme
n’est-il pas plus qu’homme ? N’est-il pas homme e
a terre, il attirerait tout à lui ; un tel homme n’est-il pas plus qu’
homme
? N’est-il pas homme et Dieu tout ensemble ? Quel
t tout à lui ; un tel homme n’est-il pas plus qu’homme ? N’est-il pas
homme
et Dieu tout ensemble ? Quelle vertu la croix où
bservation pour étudier et peindre les sentiments et les passions des
hommes
, surtout leurs prétentions et leurs travers. Ce f
, que tout ce qui ne l’est point est faible, et ne satisfait point un
homme
d’esprit qui veut se faire entendre187. Un bon au
et de Mélanie. Arsène, du plus haut de son esprit193, contemple les
hommes
; et, dans l’éloignement d’où il les voit, il est
vers et dans l’expression, qu’on ne peut comprendre en un aussi grand
homme
. Ce qu’il y a eu en lui de plus éminent, c’est l’
es et à ses idées, Racine se conforme aux nôtres ; celui-là peint les
hommes
comme ils devraient être, celui-ci les peint tels
214, chap. I. Du vrai mérite dans les actions et les qualités des
hommes
. Celui qui, logé chez soi dans un palais, ave
ement qu’il est libéral. Le motif seul fait le mérite des actions des
hommes
, et le désintéressement y met la perfection215. L
qui devrait naître de la vertu toute pure et toute simple ; mais les
hommes
ne l’accordent guère, et il s’en passe218. Celui-
de ce qui est mauvais, qu’il est mauvais. Cet autre245 vient après un
homme
loué, applaudi, admiré, dont les vers volent en t
si l’on en profite. Quelle grande acquisition avez-vous faite en cet
homme
illustre ! à qui m’associez-vous ? Discours de r
isse jamais ni votre autorité ni leur respect. Étudiez sans cesse les
hommes
; apprenez à vous en servir sans être lié à eux.
n de dire : « Demain nous irons nous divertir dans un tel jardin. » L’
homme
d’aujourd’hui ne sera point celui de demain259 ;
lui parlent sont emportés, et que c’est lui qui se modère ; comme un
homme
qui a la jaunisse croit que tous ceux qu’il voit
bles yeux262. Je demande un poète aimable, proportionné au commun des
hommes
, qui fasse tout pour eux et rien pour lui. Je veu
abord tenté de croire qu’il l’aurait trouvé sans peine, quoique peu d’
hommes
soient capables de le trouver. Je préfère l’aimab
ver. Je préfère l’aimable au surprenant et au merveilleux. Je veux un
homme
qui me fasse oublier qu’il est auteur263, et qui
’on peint et pour atteindre à tous les divers caractères ! Combien un
homme
est-il au-dessus de ce qu’on nomme esprit, quand
croire qu’une si prodigieuse découverte ne soit due qu’à l’audace des
hommes
. Dieu ne donne aux passions humaines, lors même q
e qu’il leur faut pour être les instruments de ses desseins ; ainsi l’
homme
s’agite, mais Dieu le mène275. La foi plantée dan
egardent en silence venir de loin. Qu’ils sont beaux les pieds de ces
hommes
qu’on voit venir du haut des montagnes apporter l
our offrir leur propre sang et communiquer le trésor céleste… Par ces
hommes
chargés des richesses de l’Évangile, la grâce cro
cune de ces positions un modèle idéal qui n’a pas été surpassé. Aucun
homme
n’a laissé dans l’enseignement des traces plus du
ens utiles. Par là il mérita l’estime et l’amitié de plusieurs grands
hommes
du siècle de Louis XIV. Vers la fin du règne de c
isse jouir d’un honorable repos. Mais comme, selon la maxime d’un des
hommes
les plus sages de l’antiquité, nous ne devons pas
sans la réflexion de l’artisan287 ; en un mot, fait renaître dans les
hommes
aujourd’hui le goût de l’élégance attique et de l
légance attique et de l’urbanité romaine. Ainsi se forment les grands
hommes
dans la république des lettres. C’est de cette so
admiré de Louis XIV, vieillissant, et qui avait entendu de si grands
hommes
. Le jeune roi Louis XV reçut ensuite de lui les p
nal de Richelieu, à qui il était donné de penser au-dessus des autres
hommes
, sut ménager à son siècle un secours si nécessair
e l’antiquité : dans tous les genres, on vit sortir de votre sein des
hommes
uniques, dont Rome et la Grèce se seraient fait h
émie française. Sermon sur le petit nombre des élus. (Fragment.) L’
homme
en présence de son juge suprême298. Je m’arrê
s, mes frères, qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du reste des
hommes
, je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la
irer des hommages ? mais l’orgueil lui-même s’en lasse. Commander aux
hommes
et leur donner des lois ? mais ce sont là les soi
meure toujours le même : le torrent des siècles qui entraîne tous les
hommes
roule devant ses yeux ; et il voit avec indignati
réformes qui aboutirent à des bouleversements. Montesquieu fut un des
hommes
qui auraient pu épargner à notre pays ces doulour
s sage, ami du progrès sans rompre avec le passé, magistrat érudit et
homme
vertueux, il a écrit pour éclairer ses semblables
roposition d’un tribun, par laquelle ils se donnèrent l’hérédité d’un
homme
vivant et la confiscation d’un prince allié320. B
es des Perses ; et ils se reprochaient tous d’avoir tant fait pour un
homme
qui commençait à les mépriser324. Mais on murmura
age de fer, comme on enferme une bête sauvage, pour avoir été le seul
homme
de l’armée. — Lysimaque, me dit-il, quand je suis
, fais qu’il règne avec justice. Lysimaque, vous régnerez : croyez un
homme
qui doit être agréable aux dieux, puisqu’il souff
nt évanouies de mon esprit. J’aurais souhaité d’adoucir les maux d’un
homme
tel que vous. » Prexape, à qui je m’étais confié,
lu que vous régniez, Alexandre ne peut pas vous ôter la vie ; car les
hommes
ne résistent pas à la volonté des dieux. » Cette
des dieux. » Cette lettre m’encouragea ; et faisant réflexion que les
hommes
les plus heureux et les plus malheureux sont égal
Œuvres diverses. Voltaire (1694-1778.) [Notice.] Peu d’
hommes
ont plus que Voltaire remué par leur génie et rem
les sortirent des frontières du Hainaut, au nombre de vingt-six mille
hommes
, sous la conduite d’un vieux général expérimenté,
es. Il va à cheval à grandes journées, et arrive à Dijon. Vingt mille
hommes
, assemblés de vingt routes différentes, se trouve
rigues secrètes, à peine commencées, furent soutenues par vingt mille
hommes
. Besançon, la capitale de la province, est invest
ait réputée forte : elle avait pour commandant le comte de Montrevel,
homme
d’un grand courage, fidèle par grandeur d’âme aux
s temps. Vitii, non laudis fuit, dit Aulu-Gelle352. Ils appelaient un
homme
élégant à peu près ce que nous appelons aujourd’h
louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un
homme
, un discours poli. L’élégance d’un discours n’est
ingénieuses qui se présentent toujours à vous ; c’est le défaut d’un
homme
supérieur, vous ne pouvez pas en avoir d’autres ;
onseils au malade. Ceux que vous me donnez sur Adélaïde 357 sont d’un
homme
bien sain ; mais, pour parler sans figure, je ne
nos jours ne pourrait égaler361. Si vous voulez que je vous cite des
hommes
, voyez avec quelle clarté, quelle simplicité notr
e que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire. Il n’y avait pas quatre
hommes
dans le siècle passé qui osassent s’avouer à eux-
déclamateur ; vous sentez, monsieur, et vous exprimez cette vérité en
homme
qui a des idées bien justes et bien lumineuses. J
es inventeurs ont le premier rang, à juste titre, dans la mémoire des
hommes
. La belle scène d’Horace et de Curiace, les charm
estouches ; Rhadamiste m’a ému, même après Phèdre. Il appartient à un
homme
comme vous, monsieur, de donner des préférences,
rand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des quatre
hommes
dont l’influence et le nom dominent le dix-huitiè
re cultivée. Voyez ces plages désertes, ces tristes contrées où l’
homme
n’a jamais résidé, couvertes ou plutôt hérissées
communication, nul vestige d’intelligence dans ces lieux sauvages ; l’
homme
, obligé de suivre les sentiers des bêtes farouche
. » Qu’elle est belle, cette nature cultivée ! que par les soins de l’
homme
elle est brillante et pompeusement parée ! Il en
lle autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’
homme
, maître du domaine de la terre, en a changé, reno
main de la nature : elle reprend ses droits, efface les ouvrages de l’
homme
, couvre de poussière et de mousse ses plus fastue
ce que ses ancêtres avaient conquis par leurs travaux. Ces temps où l’
homme
perd son domaine, ces siècles de barbarie pendant
parés par la guerre et arrivent avec la disette et la dépopulation. L’
homme
, qui ne peut que par le nombre, qui n’est fort qu
regards paternels embrassent tous les objets de la création ; mais l’
homme
est votre être de choix : vous avez éclairé son â
ntiment divin, se répandant partout, réunira les natures ennemies ; l’
homme
ne craindra plus l’aspect de l’homme, le fer homi
réunira les natures ennemies ; l’homme ne craindra plus l’aspect de l’
homme
, le fer homicide n’armera plus sa main ; le feu d
on374. » Histoire naturelle 375 : de la nature ; première vue. L’
homme
. Tout marque dans l’homme, même à l’extérieur
375 : de la nature ; première vue. L’homme. Tout marque dans l’
homme
, même à l’extérieur, sa supériorité sur tous les
sens de l’esprit et la langue de l’intelligence. Même ouvrage : de l’
homme
; âge viril. Comparaison du lion et du tigre.
ous les animaux ; marchant d’un pas tranquille, il n’attaque jamais l’
homme
, à moins qu’il ne soit provoqué ; il ne précipite
ole le pays qu’il habite ; il ne craint ni l’aspect ni les armes de l’
homme
; il égorge, il dévaste les troupeaux d’animaux d
eaux, Le cygne. Dans toute société, soit des animaux, soit des
hommes
, la violence fit les tyrans ; la douce autorité f
jouir du plaisir qu’il paraît prendre et goûter en s’approchant de l’
homme
, pourvu qu’il trouve en nous ses hôtes et ses ami
mes d’un des plus vigoureux talents qui aient dominé l’âme des autres
hommes
. Mille embarras qui l’assaillirent, une jeunesse
son caractère ne fut au niveau de son esprit : de là les fautes de l’
homme
et les imperfections de l’auteur. Passionné, chan
t sur la terre l’existence du mal physique et moral. 1. Dieu a créé l’
homme
à son image, c’est-à-dire libre. Or cette liberté
être bons ou méchants. 2. Ce n’est pas Dieu qui fait le mai : c’est l’
homme
seul par l’abus de ses facultés. Le mal physique
presque rien sans nos vices, qui l’augmentent et l’irritent. 3. Si l’
homme
n’était pas libre, il ne pourrait mériter les réc
mériter les récompenses de la vie future. 4. La paix de l’âme chez l’
homme
de bien et les troubles de la conscience chez le
ar le caractère divin de celui qui l’a écrit. La Providence a fait l’
homme
libre afin qu’il fît, non le mal, mais le bien pa
rté qu’elle lui laisse ne peut troubler l’ordre général. Le mal que l’
homme
fait retombe sur lui sans rien changer au système
fait à qui n’eut pas le pouvoir de mal faire ? Quoi ! pour empêcher l’
homme
d’être méchant, fallait-il le borner à l’instinct
la nature a voulu que vous ne souffrissiez pas toujours393. Combien l’
homme
vivant dans la simplicité primitive est sujet à p
voudrais avoir fait autant ? Il nous importe sûrement fort peu qu’un
homme
ait été méchant ou juste il y a deux mille ans ;
re encore la nudité du pauvre, et le plus féroce assassin soutient un
homme
tombant en défaillance396. On parle du cri des re
t-il qu’un livre à la fois si sublime et si simple soit l’ouvrage des
hommes
? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne
s hommes ? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un
homme
lui-même ? Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou
justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l’
homme
, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir
é la sobriété ; avant qu’il eût défini la vertu, la Grèce abondait en
hommes
vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les si
elle est très agréable, et singulièrement située pour le bonheur d’un
homme
qui aime à se circonscrire. Les rives du lac de B
éoccupations de l’érudit n’ont pas émoussé les vives impressions de l’
homme
de goût, fut commencé en 1756 et publié seulement
les et relevés, mais qu’ils sont obligés de céder quand il paraît des
hommes
d’un talent supérieur. Eschyle occupait celui de
tit heureusement à la dignité des personnages417. Eschyle peignît les
hommes
plus grands qu’ils ne peuvent être ; Sophocle, co
ne doit pas accuser les dieux de tant de passions honteuses, mais les
hommes
qui les leur attribuent ; et comme il insistait a
arses dans des ouvrages médiocres ; mais il ne tarda pas à mettre les
hommes
de génie à leur place, lorsqu’il fut averti de le
naugura, non plus la poésie de telle province, de telle école, de tel
homme
, mais la véritable poésie française. Par lui notr
e du caractère. La fierté du gentilhomme, la vivacité impatiente de l’
homme
d’épée et jusqu’à l’humeur incisive et quelque pe
nd son Henri, de qui la gloire Fut une merveille à nos yeux, Loin des
hommes
s’en alla boire Le nectar avecque les dieux435, E
lle ? Quel qu’ait été d’ailleurs le long et triste déclin de ce grand
homme
, des éclairs de génie ne cessèrent, en brillant ç
avais bien prévu, que, pour un tel ouvrage, Cinna saurait choisir des
hommes
de courage, Et ne remettrait pas en de mauvaises
os mains a mis le sort de Rome ; Et son salut dépend de la perte d’un
homme
, Si l’on doit le nom d’homme à qui n’a rien d’hum
e ; Et son salut dépend de la perte d’un homme, Si l’on doit le nom d’
homme
à qui n’a rien d’humain, À ce tigre altéré de tou
uel point nous en sommes. Demain, j’attends la haine ou la faveur des
hommes
, Le nom de parricide ou de libérateur ; César, ce
plus aimé515 ; Le reste ne vaut pas l’honneur d’être nommé : Un tas d’
hommes
perdus de dettes et de crimes, Que pressent de me
ait pas d’appeler son père. On comprend mieux, d’ailleurs, les grands
hommes
, quand on ne les isole pas tout à fait de ceux av
caractère se joignait dans Rotrou à la distinction de l’esprit, et l’
homme
chez lui était digne du poète. On sait la mort hé
l’inspiration vraie qui le dirige, on aperçoit toujours le cœur de l’
homme
. Nul ne prend plus d’intérêt que lui à tout ce qu
89 me chagrine, m’assomme ; Et j’enrage de voir qu’elle estime un tel
homme
, Qu’elle nous mette au rang des grands et beaux e
ier terriblement assomme ! Et quelle indignité, pour ce qui s’appelle
homme
, D’être baissé sans cesse aux soins matériels, Au
ALE. C’est que pour gendre elle m’offre un autre
homme
. ARISTE. Un autre homme pour gendre ? CHRYSALE.
C’est que pour gendre elle m’offre un autre homme. ARISTE. Un autre
homme
pour gendre ? CHRYSALE.
’avez-vous point de honte, avec votre mollesse. ! Et se peut-il qu’un
homme
ait assez de faiblesse Pour laisser à sa femme un
voyant comme on vous nomme, Vous résoudre une fois à vouloir être un
homme
, À faire condescendre une femme à vos vœux, Et pr
votre femme apostrophe Du nom de bel esprit et de grand philosophe, D’
homme
qu’en vers galants jamais on n’égala, Et qui n’es
e pas. CHRYSALE. C’est souffrir trop longtemps ; Et je m’en vais être
homme
à la barbe des gens. Acte III, scène II.
tes tant que nous sommes, De cette indigne classe où nous rangent les
hommes
, De borner641 nos talents à des futilités Et nous
oi, sans me flatter, j’en ai déjà fait une, Et j’ai vu clairement des
hommes
dans la lune. BÉLISE. Je n’ai point encor vu d’ho
clairement des hommes dans la lune. BÉLISE. Je n’ai point encor vu d’
hommes
, comme je crois ; Mais j’ai vu des clochers tout
t pourquoi Le souverain de la nature S’abaisse-t-il jusques à moi ? L’
homme
, en sa course passagère, N’est rien qu’une vapeur
crime Ne connaît rien de légitime Que le meurtre et l’iniquité. Ces
hommes
qui n’ont point encore Éprouvé la main du Seigneu
st une bassesse, Dans les gens de mon rang, d’outrer la politesse. Un
homme
tel que moi se ferait déshonneur, Si sa plume à q
manquez pas ! Ah ! vraiment ! je le croi ! Bel éloge, en parlant d’un
homme
tel que moi ! PASQUIN lit. « Vous ne manquez pas
mettez à profil cet heureux incident. LISIMON, au comte. Quel est cet
homme
-là ? LE COMTE, tirant Lisimon à part.
ntendant793. LISIMON. Il a air bien grêlé. Selon toute apparence, Cet
homme
n’a pas fait fortune à l’intendance. (Au comte.)
talents qui, disséminés, auraient suffi à l’illustration de plusieurs
hommes
. Parfois digne émule de Corneille et de Racine da
Odes, XI. Hermès842 (fragment). Les Législateurs. Voyez ces
hommes
saints, ces sublimes courages, Héros dont les ver
e tendait vers eux pour apaiser leur faim ! Mais n’importe ; un grand
homme
au milieu des supplices Goûte de la vertu les aug
ître au plus haut degré, avant Montesquieu, le respect de la vie de l’
homme
. » Ailleurs, M. Villemain revient avec admiration
, dans son Traité de la Connaissance de soi-même, c. Ier. 64. Jamais
homme
ne nous a mis ainsi face à face avec nos misères
me l’a dit M. Villemain dans ses Mélanges : « Nul n’a mieux pénétré l’
homme
tout entier d’un vaste et triste regard. » De Pas
yle à quoi l’on ne s’accoutume pas… » 89. Le duc de Brancas était l’
homme
le plus distrait de son temps. La Bruyère a fait
ait de son temps. La Bruyère a fait dans ses Caractères, ch. XI, de l’
Homme
, son portrait sous le nom de Ménalque. On peut vo
set et par M. Floquet. Parmi ceux qui ont parlé dignement de ce grand
homme
, on signalera encore Voltaire. Vauvenargues, Thom
ecs, Romains, ont chacun leur altitude, et Dieu intervient sans que l’
homme
soit effacé. Attentif à discerner et à suivre les
la variété dans ses récits, parce que Dieu a mis de la liberté dans l’
homme
; il y met de l’unité, parce qu’à travers les rév
ur romain, la force des mœurs héréditaires appelait naturellement les
hommes
supérieurs, et ces hommes éminents retenaient les
urs héréditaires appelait naturellement les hommes supérieurs, et ces
hommes
éminents retenaient les vieilles coutumes et les
161 et suiv., et le morceau de Régnier intitulé les quatre âges de l’
homme
, dans les morceaux choisis pour la classe de quat
fixe un œil moins jaloux ! Donnez pour être aimés du Dieu qui se fit
homme
, Pour que le méchant même en s’inclinant vous nom
ce qui a des dehors brillants et trompeurs. 158. Cette vanité de l’
homme
cherchant à se survivre à lui-même dans la magnif
est absurde. Qu’on la suive tout au long ; qu’on s’imagine ces douze
hommes
, assemblés après la mort de Jésus-Christ, faisant
ressuscité : ils attaquent par là toutes les puissances. Le cœur des
hommes
est étrangement penchant à la légèreté, au change
trouvé quelque chose à redire dans Virgile. Voilà l’idée que certains
hommes
se forment du pédant : ils seraient donc bien sur
ant est presque tout le contraire de ce tableau ; qu’un pédant est un
homme
plein de lui-même qui, avec un médiocre savoir, d
ui ne compte pour rien de heurter sur cela les sentiments de tous les
hommes
. » 187. Il ne faut pas conclure de là, ce qui s
ascal a donné dans ses Pensées une explication étendue, désignait les
hommes
de bon sens et de bonne compagnie. 196. Cf. un p
fait au sublime qui a quelques défauts. » — Pascal a dit : « Le grand
homme
s’élève jusqu’au sublime, mais ne peut s’y asseoi
, a dit M. Walckenaer, « ce n’est pas, comme dans La Rochefoucauld, l’
homme
considéré sous un seul de ses plus tristes aspect
es plus tristes aspects, l’amour de soi : La Bruyère nous fait voir l’
homme
sous toutes les formes et sous toutes les faces.
naît d’après le monde qu’il a sous les yeux. Il ne veut pas peindre l’
homme
en général, l’homme abstrait et universel, indépe
e qu’il a sous les yeux. Il ne veut pas peindre l’homme en général, l’
homme
abstrait et universel, indépendamment de l’influe
6. Cf. Pensées de Pascal, p. 198 de l’édition de M. Faugère : « Que l’
homme
contemple donc la nature entière dans sa haute et
triste sifflement Et de ses flancs battus le sourd gémissement, Et l’
homme
sur l’abîme où sa demeure flotte, Vogue avec volu
ontrait dans son enfance impatient, hautain, plein de mépris pour les
hommes
, — passionné pour le faste et le luxe. Fénelon, p
comme s’il n’avait jamais été que malheureux. Il n’est pas donné à l’
homme
de porter plus loin la vertu. » 255. Tous nos g
tonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un
homme
. » 264. Le terme de bel esprit, longtemps pris
e bourse. » 281. Les plus brillants suffrages furent décernés à cet
homme
modeste. Frédéric le Grand, si habile historien l
préparât deux siècles si beaux ! Le même fonds qui avait produit des
hommes
illustres dans la guerre produisit des génies sub
toutes les vertus et de tous les vices, dans leurs rapports avec les
hommes
chargés de commander à leurs semblables. Il en ré
ouveraine, émanée de l’intelligence éternelle, voulait apparaître aux
hommes
sous les traits les plus capables de la faire aim
une admirable peinture de la grandeur surhumaine que communiquait à l’
homme
la secte des stoïciens, dont il a fait un magnifi
e fait, risqueraient d’en affaiblir la grandeur. Voltaire fait voir l’
homme
, Bossuet le héros. 337. Rapprochez de la phrase
et détruites par l’usage (les provisions ont été consommées). 371. L’
homme
n’a pas toujours parlé ainsi en présence des gran
rche à s’étendre : elle rencontre de toutes parts les habitations des
hommes
; mais, dans ces régions sauvages, l’âme se plait
le éloquence il célèbre les conquêtes lentes et hardies du génie de l’
homme
sur la nature sauvage ! Et comme, par un retour p
comme, par un retour plein de sensibilité, il déplore les fautes de l’
homme
ruinant son propre bonheur qu’il a édifié au prix
un sage dans le corps d’un athlète), n’était pas de ceux qu’une vie d’
homme
suffit à achever. — Les trois premiers volumes in
Lucrèce (du III, v. 945 et suiv.), suppose que la Nature encourage l’
homme
à mourir, en lui montrant que la mort n’est pas u
vie. Si l’on ose comparer le sacré avec le profane et un Dieu avec un
homme
, sa mort, humainement parlant, a beaucoup de rapp
elques-unes des Lettres Provinciales et les chapitres de Pascal sur l’
homme
, ce qu’il y a de mieux écrit en français ». Au su
’une paresse de l’âme, condamnable à tout âge, et surtout au vôtre. L’
homme
n’est point fait pour méditer, mais pour agir ; l
vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’
homme
de bien qui s’y livre en vue de remplir son devoi
fait la poésie de notre temps, cette mélancolique contemplation de l’
homme
, dernier fruit des lumières et de la satiété. 41
blesses, non pour les justifier, mais pour ramener par ce spectacle l’
homme
à la vertu. 415. Il ne faut pas interpréter d’un
que l’héroïsme ne doit pas anéantir les sentiments humains, et que l’
homme
doit se reconnaître dans cette image fidèle de lu
adressait à Barthélemy une épître qui se terminait ainsi : Le grand
homme
, puisant aux sources étrangères, Trente ans médit
isard, etc., pourront encore être consultés avec intérêt sur ce grand
homme
. Enfin M. Guizot lui a consacré une publication r
ui en survécut pas moins de vingt-cinq. « C’était, a dit Voltaire, un
homme
d’un grand mérite et d’une vaste littérature. » I
i pourrait paraître dur dans le précédent : après le citoyen, c’est l’
homme
qui parle ; au cri de l’honneur échappé de la bou
au génie de Corneille (il est rare, on le sait, que les vrais grands
hommes
n’aient pas un précurseur), son nom subsisterait
s goût que d’habiller Rotrou à la moderne. C’est qu’en effet dans les
hommes
de génie tout est précieux, jusqu’aux défauts ; e
est souvenu du trait de La Fontaine dans le VIe de ses Discours sur l’
homme
, où il déclare Que l’homme n’est point né pour l
ontaine dans le VIe de ses Discours sur l’homme, où il déclare Que l’
homme
n’est point né pour les vastes désirs. 565. C’
ers par lesquels Boileau honora dans sa VIIe épitre la mémoire de cet
homme
illustre, tout en s’efforçant de soutenir le cour
rs du faux savoir, plus choquants encore dans les femmes que dans les
hommes
. Mais ce qui prouve qu’il n’avait pas eu spéciale
e la morale. 593. Le rôle plaisant de Bélise, qui croit que tous les
hommes
rendent les armes à son ancienne beauté, est une
ysale est l’une des créations les plus piquantes de Molière. C’est un
homme
juste, bon, plan de sens : mais il est faible ; e
Joinville, au commencement de ses Mémoires sur Louis IX : « Ce saint
homme
aimait et craignait Dieu sur toute rien » ; et La
omique plus plaisant, les subterfuges et les faux-fuyants d’un pauvre
homme
qui voudrait cacher sa faiblesse aux autres et à
eillir. 628. Nare trahi, disaient aussi les Latins, en parlant d’un
homme
faible qui ne voit, ne pense et n’agit que par un
s disions tout à l’heure, la manière de louer propre à la sottise. Un
homme
de sens respecte la valeur des mots, et, voyant a
front ridé et en sueur, dans une posture pénible et tendue, tain des
hommes
, dans un morne silence et seul sur la pointe d’un
’être vrai. En effet, il a peint ce qui est inhérent à la nature de l’
homme
; il a su refléter le monde et la vie : de là l’i
Ipsa se velocitas implicat ». 695. De là ce mot de Voltaire : « Tout
homme
qui veut bien écrire doit corriger ses ouvrages t
oignées et correctes de Racine. On regrettera d’ailleurs que ce grand
homme
, par un excès d’abnégation, n’ait jamais voulu lu
.-B. Rousseau a tirée du psaume CXIX. 702. Ces vers sont dignes de l’
homme
généreux et sensible aux souffrances publiques qu
e Jean-Baptiste, on doit rappeler qu’il eut et conserva pour amis des
hommes
dignes de la plus haute estima, tels que Louis Ra
ατα σὺν Δύο δαίοινται βροτοῖς Ἀθάνατοι. « Les dieux, en accordant aux
hommes
un seul bien, raccompagnent de deux maux. » 7
de ce remarquable ouvrage ; c’est dans le IIIe de ses Discours sur l’
homme
, où il parle à un envieux qu’offusque le mérite d
ème siècle s’est naturellement beaucoup occupé de Voltaire, car aucun
homme
n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’innocenc
scours préliminaire, celui qui précède sa traduction de l’Essai sur l’
homme
de Pope, etc. Sa vie a été écrite plusieurs fois,
des Celtes, s’appellent Welsh. Ce terme a signifié dans la suite des
hommes
grossiers et ignorants, des barbares ; et Voltair
nce et son rang, il en prend les sentiments ; il avait la fierté d’un
homme
de cœur, il a facilement la dignité d’un roi. Aus
ir et d’eau qui nous environnent et ces astres qui nous éclairent. Un
homme
qui vit sans réflexion ne pense qu’aux espaces qu
nsées se renferment dans le lieu étroit qu’il habite. Au contraire, l’
homme
accoutumé à faire des réflexions étend ses regard
qu’on donne tous les plus grands trésors. Si elle était plus dure, l’
homme
ne pourrait en ouvrir le sein pour la cultiver. S
rs, fruits et semences, pour renouveler ses libéralités en faveur des
hommes
. Rien ne l’épuise : plus on déchire ses entraille
elle se rajeunit chaque année au printemps. Elle ne manque jamais aux
hommes
; mais les hommes insensés se manquent à eux-même
haque année au printemps. Elle ne manque jamais aux hommes ; mais les
hommes
insensés se manquent à eux-mêmes, en négligeant d
pour la possession de laquelle ils ont fait périr tant de milliers d’
hommes
et ont passé leur vie dans une si terrible agitat
rs d’hommes et ont passé leur vie dans une si terrible agitation. Les
hommes
ont devant eux des terres immenses qui sont vides
ée. La terre, si elle était bien cultivée nourrirait cent fois plus d’
hommes
qu’elle n’en nourrit. L’inégalité même des terroi
ne porte tout ce qui sert à la vie humaine ; car le besoin invite les
hommes
au commerce pour se donner mutuellement ce qui le
aux précieux et utiles, tant de minéraux destinés à la commodité de l’
homme
. Admirez les plantes qui naissent de la terre : e
une matière douce, quoique solide et durable, à laquelle la main de l’
homme
donne sans peine toutes les formes qu’il lui plaî
quence, et il l’a presque toute mise dans l’arrangement des mots4. Un
homme
qui a employé, selon les uns, dix ans, et selon l
es ; l’un et l’autre doivent porter les objets dans l’imagination des
hommes
. Ibid., dial. II. Horace et Virgile. Carac
courtes, pleines de sel : on y trouve une profonde connaissance de l’
homme
, une philosophie très-sérieuse, avec un tour plai
ophie très-sérieuse, avec un tour plaisant qui redresse les mœurs des
hommes
et qui les instruit en se jouant4. Votre Art poét
nque, ou pour l’harmonie, ou pour la simplicité de la passion. Jamais
homme
n’a donné un tour plus heureux que vous à la paro
ire, politique, science, dessin même et musique. Le marquis son père,
homme
d’un caractère inflexible, pour le punir de ses d
r son éloquence l’ascendant qu’il avait conquis par son audace. « Cet
homme
, a dit un éminent critique3, était né orateur ; s
les débris vont être la proie des factieux. » Mirabeau était le seul
homme
qui peut-être pouvait encore, à cette dernière he
cipitez-les dans l’abîme ; il va se refermer… Vous reculez d’horreur…
Hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! Eh ! ne voy
e ; il va se refermer… Vous reculez d’horreur… Hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! Eh ! ne voyez-vous donc pas qu’en
us ne devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’
hommes
qui perdront en un instant, par l’explosion terri
dement qu’elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mo
e aveuglement que celui qui anime ainsi les uns contre les autres des
hommes
qu’un même but, un sentiment indestructible devra
débats les plus acharnés, toujours rapprocher, toujours réunir ; des
hommes
qui substituent ainsi l’irascibilité de l’amour-p
qu’il est peu de distance du Capitole à la roche Tarpéienne ; mais l’
homme
qui combat pour la raison, pour la patrie, ne se
ic, indépendamment des mobiles mouvements de l’opinion populaire, cet
homme
porte avec lui la récompense de ses services, le
es au moment où elles sont renversées, ou d’être le vil stipendié des
hommes
que je n’ai pas cessé de combattre ; qu’ils dénon
intérêt public ? Vous aurez autant de provocateurs de la guerre que d’
hommes
passionnés. Y a-t-il, ou non, de grands inconvéni
le point de la difficulté est enfin complètement connu ; et, pour un
homme
à qui tant d’applaudissements étaient préparés de
talent de parleur, il n’a jamais montré la moindre connaissance d’un
homme
d’État ni des affaires humaines. Il a déclamé con
e Périclès a été un roi ou un ministre despotique ? Périclès était un
homme
qui, sachant flatter les passions populaires et s
mative et la négative. On vous a dit que vous verriez, d’un côté, des
hommes
qui espèrent s’avancer dans les années ou parveni
ncer dans les années ou parvenir à gérer les affaires étrangères, des
hommes
qui sont liés avec les ministres et leurs agents
ir bientôt sur son propre sein les atteintes. Je ne crois pas que des
hommes
qui doivent servir la cause publique en véritable
irai : Parmi ceux qui soutiennent ma doctrine vous compterez tous les
hommes
modérés qui ne croient pas que la sagesse soit da
édiocrité, au nombre des libérateurs de la patrie ; vous y verrez des
hommes
dont le nom désarme la calomnie, et dont les libe
istes les plus effrénés n’ont pas essayé de ternir la réputation ni d’
hommes
privés ni d’hommes publics ; des hommes enfin qui
énés n’ont pas essayé de ternir la réputation ni d’hommes privés ni d’
hommes
publics ; des hommes enfin qui, sans tache, sans
de ternir la réputation ni d’hommes privés ni d’hommes publics ; des
hommes
enfin qui, sans tache, sans intérêt et sans crain
écoce de son esprit et les brillantes saillies de sa conversation les
hommes
distingués qui se pressaient dans le salon de son
rtait pas un grand changement dans la manière d’être des femmes : les
hommes
continuaient leur conversation auprès de la chemi
nde, et je ne pouvais, comme à Londres ou à Édimbourg, rencontrer ces
hommes
supérieurs qui savent tout juger et tout connaîtr
Angleterre des intérêts de divers genres qui honorent l’humanité, les
hommes
, dans quelque retraite qu’ils vivent, ont toujour
e vide, qui m’empêchait de respirer. C’est en vain qu’on se dit : tel
homme
n’est pas digne de me juger, telle femme n’est pa
ainsi dire, les rayons de son auréole. Il sut honorer habilement les
hommes
de génie qui cultivaient les lettres, et dans la
ais eu d’indépendance politique en Italie, on ne trouve point ici des
hommes
d’État ni de grands capitaines. C’est le génie de
du monde, un magnifique tombeau. Il y a quelque chose de grand dans l’
homme
qui, possesseur de toutes les jouissances et de t
l- Ange. Il espérait du moins qu’on l’achèverait après lui ; mais les
hommes
de notre temps ne pensent plus à la postérité. Qu
» Alors Saint-Pierre leur apparut, cet édifice le plus grand que les
hommes
aient jamais élevé ; car les pyramides d’Égypte e
t en face de Saint-Pierre. C’était la première fois que l’ouvrage des
hommes
produisait sur lui l’effet d’une merveille de la
bord vous faire assister à la plus brillante des fêtes, le génie de l’
homme
décoré par la magnificence de la nature. » La pla
dans les airs, et semble porter jusqu’au ciel une grande pensée de l’
homme
. Ce monument, qui vint d’Égypte pour orner les ba
es, qui n’ont pu rien contre lui, inspire un sentiment de respect ; l’
homme
se sent tellement passager qu’il a toujours de l’
ent sur ces beaux marbres arrosés par tant de pleurs, l’on sent que l’
homme
est imposant par cette infirmité même de sa natur
la douleur, le christianisme, contient le vrai secret du passage de l’
homme
sur la terre. » Corinne interrompit la rêverie d’
agination et l’invention sont pleines de génie : mais la dignité de l’
homme
même, comment y est-elle défendue ? Quelles insti
sa tête. Tout ce qui est au-delà d’une certaine proportion cause à l’
homme
, à la créature bornée, un invincible effroi. Ce q
enfin la réunion la plus admirable de l’éclat et de la majesté que l’
homme
peut donner à son culte envers la Divinité. « Les
œil vers ce sanctuaire immense, dit-elle à lord Nelvil. Voyez comme l’
homme
est peu de chose en présence de la religion, alor
sissaient avec bien plus de génie la figure des animaux que celle des
hommes
. Ces lions du Capitole sont noblement paisibles,
estructible des architectes anciens, vous rappellent qu’il y a dans l’
homme
une puissance éternelle, une étincelle divine, et
rtie des chapitres suivants27 ; mais la connaissance personnelle de l’
homme
qui a le plus influé sur la littérature de son pa
rt, ce me semble, à mieux comprendre cette littérature. Goethe est un
homme
d’un esprit prodigieux en conversation ; et l’on
e, l’esprit doit savoir causer. On peut présenter quelques exemples d’
hommes
de génie taciturnes : la timidité, le malheur, le
’âme doivent inspirer le besoin de se communiquer aux antres : et ces
hommes
, qui ne veulent pas être jugés par ce qu’ils dise
r les écrits de Diderot, la distance doit être infinie entre ces deux
hommes
. Diderot est sous le joug de son esprit ; Goethe
c’est naturel ; et sans cette qualité, en effet, qu’y a-t-il dans un
homme
qui puisse eu intéresser un autre ? Goethe n’a pl
l alors que le sublime et le divin étant momentanés dans le cœur de l’
homme
, le poète est inférieur à l’inspiration qui l’ani
fait disparaître en entier la gêne qu’on a d’abord sentie : c’est un
homme
dont l’esprit est universel, et impartial parce q
, le génie destructeur dans ses propres ouvrages. S’il n’était pas un
homme
estimable, on aurait peur d’un genre de supériori
uence de Goethe n’en est pas moins extraordinaire. Il y a une foule d’
hommes
en Allemagne qui croiraient trouver du génie dans
d’examiner des ouvrages qui gagnent cependant beaucoup à l’examen. Un
homme
ne peut exciter un tel fanatisme sans avoir de gr
ar il n’y a que la puissance, dans quelque genre que ce soit, que les
hommes
craignent assez pour l’aimer de cette manière31.
emagne, IIe partie, chap. vii. Schiller32 Schiller était un
homme
d’un génie rare et d’une bonne foi parfaite ; ces
ite ; ces deux qualités devraient être inséparables, au moins dans un
homme
de lettres. La pensée ne peut être mise à l’égal
y a encore un sentiment plus pur, l’amour de la vérité, qui fait des
hommes
de lettres comme les prêtres guerriers d’une nobl
e nous fait comprendre comment la Bible a pu nous dire que Dieu fit l’
homme
à son image. Schiller s’était fait tort, à son en
s ; je fus si frappée de cette simplicité de caractère qui portait un
homme
de génie à s’engager ainsi dans une lutte où les
t-on, la puissance de souffrir. Cet argument séduit un grand nombre d’
hommes
; il consiste à tâcher d’exister le moins possibl
urce en soi-même quand les prospérités extérieures nous délaissent. L’
homme
a la conscience du beau comme celle du bon, et la
es conserver. La poésie et les beaux-arts servent à développer dans l’
homme
ce bonheur37 d’illustre origine qui relève les cœ
ne sais quel prestige, d’accord avec le pur charme de la vérité. Les
hommes
marchent tous au secours de leur pays, quand les
t une pensée d’amour et de fierté. Dieu l’a donnée, cette patrie, aux
hommes
qui peuvent la défendre, aux femmes qui, pour ell
ans ce qu’il veut, l’on jouit admirablement de l’existence. Dès que l’
homme
se divise au dedans de lui-même, il ne sent plus
stes et de leurs alliés, il se retira en Angleterre. Le besoin le fit
homme
de lettres. Son premier ouvrage, l’Essai sur les
tesse découragée et railleuse ; c’est le pamphlet posthume d’un grand
homme
aigri par la douleur. M. de Chateaubriand mourut
as des exils que la nature prescrit comme des exils commandés par les
hommes
. L’oiseau n’est banni un moment que pour son bonh
Mais le mortel chassé de ses foyers y rentre-t-il jamais ? Hélas ! l’
homme
ne peut dire, en naissant, quel coin du l’univers
d’où le juge est obligé de le faire enlever, non comme le corps d’un
homme
, mais comme une immondice dangereuse aux vivants.
n climats leur mobile patrie ; ceux-là s’arrêtent à l’habitation de l’
homme
: voyageurs lointains, ils réclament l’antique ho
ieu du murmure des vents et des pluies, ils saluent l’habitation de l’
homme
. Un des plus jolis habitants de ces retraites, ma
nances pour les scènes de la nature, ou des rapports d’utilité pour l’
homme
, déterminent les différentes migrations des anima
couverts des cicatrices du fer et du feu. Que pouvait contre de tels
hommes
la crainte des blessures et de la mort ? Ô toucha
sa chaumière, le premier ses plaisirs, le second ses douleurs, car l’
homme
s’attache à la vie par ses misères autant que par
t qu’il cherchât à se tromper lui-même, soit qu’il voulut tromper les
hommes
, ce spectre vint s’asseoir au balcon impérial, co
sous les débris du pont Babyx ; des ruines de toutes parts, et pas un
homme
parmi ces ruines ! Je restai immobile, dans une e
e ; nous allions errant de ruine en ruine. Nous étions les deux seuls
hommes
vivants au milieu de tant de morts illustres ; to
chanté par les prestiges du génie ; on a l’idée de la perfection de l’
homme
, considéré comme un être intelligent et immortel.
yeux fermés depuis deux mille ans. Je passerai à mon tour : d’autres
hommes
aussi fugitifs que moi viendront faire les mêmes
l se plaint, bien qu’il sommeille. Tu vis donc, tu souffres : voilà l’
homme
. Minuit et demi. Le repos continue ; mais l’arbre
s avez fait quinze mille prisonniers, tué ou blessé plus de dix mille
hommes
; vous vous étiez jusqu’ici battus pour des roche
ère vous attaquaient avec audace fuient épouvantées devant vous ; les
hommes
pervers qui riaient de votre misère, et se réjoui
ez décoré vos aigles d’une immortelle gloire. Une armée de cent mille
hommes
, commandée par les empereurs de Russie et d’Autri
ndre deux jours avant la bataille d’Austerlitz. Fasse le ciel que des
hommes
vendus ou fanatisés, plus les ennemis d’elle et d
. Si elle ne retrouve plus jamais en moi un allié, elle retrouvera un
homme
désireux de ne faire que des guerres indispensabl
e voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des
hommes
, et d’éviter à une nation qui, géographiquement,
née, le 1er mars 1815 : Soldats, nous n’avons pas été vaincus ! Deux
hommes
sortis de nos rangs ont trahi nos lauriers, leur
e ! Jésus-Christ121 Il n’y a pas de Dieu dans le ciel, si un
homme
a pu concevoir et exécuter avec un plein succès l
ont les héritiers des premiers despotes qui les ont déifiés. Tous les
hommes
étant d’une même race, Alexandre a pu se dire le
il bâtit son culte de ses mains, non avec des pierres, mais avec des
hommes
. On s’extasie sur les conquêtes d’Alexandre : eh
mment ? par un prodige qui surpasse tout prodige. Il veut l’amour des
hommes
, c’est-à-dire, ce qu’il est le plus difficile au
un écueil ; c’est que dans une opération semblable, se faire aimer, l’
homme
porte en lui-même le sentiment profond de son imp
le règne de la charité. Lui seul, il est parvenu à élever le cœur des
hommes
jusqu’à l’invisible, jusqu’au sacrifice du temps
r ; phénomène inexplicable, impossible à la raison et aux forces de l’
homme
, feu sacré donné à la terre par ce nouveau Promét
; et bientôt, je serai de la terre. Telle est la destinée des grands
hommes
! telle a été celle de César et d’Alexandre ! et
politique qu’il allait jouer après 1830. L’historien avait préparé l’
homme
d’État et l’orateur. Aussi, dans les assemblées p
, et jamais le talent de M. Guizot, agrandi de toute son expérience d’
homme
d’État, n’a paru s’être élevé plus haut. « Rien n
du moins un caractère de sévère impartialité. En s’attaquant à un tel
homme
, le parlement privait la couronne de son plus for
t sur des gradins plus élevés se pressaient une foule de spectateurs,
hommes
, femmes, presque tous de haut rang, émus d’avance
lus dangereux ennemi. Un coup d’État fut résolu. Sir Arthur Haslerig,
homme
dur et grossièrement passionné, proposa de déclar
la barre et de punir « ces avocats insolents qui osaient défendre un
homme
que la chambre déclarait coupable de haute trahis
a. On lui ordonna de recevoir dans la prison, à titre de gardes, cent
hommes
choisis, commandés par le capitaine Billingsley,
our, le pressèrent de sacrifier un individu au trône, sa conscience d’
homme
à sa conscience de roi. Il sortait à peine de cet
vous acquittera plus devant Dieu que tout ce que pourraient faire les
hommes
; nul ; traitement n’est injuste envers qui veut
alle des banquets, toujours entre deux haies de troupes ; une foule d’
hommes
et de femmes s’y étaient précipités au péril de l
ns le mur, conduisait de plain-pied à l’échafaud tendu de noir ; deux
hommes
debout auprès de la hache, tous deux en habits de
? — Je prie Votre Majesté de les ranger sous son bonnet », répondit l’
homme
en s’inclinant. Le roi les rangea avec l’aide de
ait lieu d’y penser : là où domine cette disposition, la pensée de l’
homme
se renferme dans sa vie terrestre et actuelle ; l
ieu social qui les avait vus naître144 ; elle rapprocha l’auteur de l’
homme
, expliquant l’un par l’autre ; enfin par la scien
t dans ces gouvernements si favorables en apparence à la dignité de l’
homme
, on ne faisait rien pour lui apprendre ses devoir
ause du pauvre contre le riche, du faible contre l’oppresseur et de l’
homme
, contre lui-même. Là, tout s’ennoblit et se divin
cation évangélique, cette science de la morale, cette expérience de l’
homme
, ces secrets des passions, étude éternelle des ph
ge de l’éloquence apostolique n’avez-vous pas reconnu Bossuet ? Grand
homme
, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un élo
style est inimitable ; et le grand coloriste est le grand écrivain, l’
homme
de génie qui peint avec force la réalité. Buffon,
ite, Bossuet, Fénelon, il y avait quelque chose à dire encore pour un
homme
de génie qui ne leur ressemble pas : ce sera le d
ions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte. « Ces
hommes
, ajoute-t-il, sentent vivement, s’affectent de mê
eaucoup pour cela. Il y avait une fausse roture du langage, comme des
hommes
; il y avait des choses moralement fort nobles, q
z l’axiome tant cité et souvent mal cité de Buffon : « Le style est l’
homme
même » ; résumé naturel de son discours à l’Acadé
er. Oui, messieurs, en effet, si vous voulez retrouver l’image de cet
homme
à part dans le dix-huitième siècle, grave et même
ées. De plus cruels souvenirs ont fait oublier cet intérêt. Fils d’un
homme
savant qui passa la plus grande part de sa vie da
même pas ni avec le même cœur. André Chénier était de la race de ces
hommes
généreux que l’on voit paraître au commencement d
de la nature humaine. C’est par l’étude attentive et impartiale de l’
homme
et de ses facultés que nous parviendrons à démêle
gieuse, tous les êtres de la création, par-dessus tout le visage de l’
homme
, et son regard, ce vivant miroir de ce qui se pas
les traditions de la république, a cru devoir délivrer sa patrie de l’
homme
qui lui avait ravi sa liberté et ses vieilles ins
serait-elle pas un idéal impossible à réaliser ? Nous avouons que les
hommes
, pour parler sans cesse de justice et de dévoueme
e de vertu, je dis un seul, et la vertu n’est plus une chimère. Si un
homme
a pu être vertueux une fois en sa vie, il a pu l’
barbarie élémentaire, sans conscience du bien et du mal ; Hilpéric, l’
homme
de race barbare qui prend les goûts de la civilis
olit à l’extérieur sans que la réforme aille plus avant ; Mummolus, l’
homme
civilisé qui se fait barbare et se déprave à plai
t se déprave à plaisir pour être d’e son temps ; Grégoire de Tours, l’
homme
du temps passé, mais d’un temps meilleur que le p
d’une frontière de l’empire à l’autre, toute la confédération, chefs,
hommes
faits et jeunes gens, se levait en armes pour fai
plusieurs blessures dont la moindre eût suffi pour terrasser d’autres
hommes
. Une conquête exécutée par de pareilles gens dut
progrès202… … Parmi les rois franks de la première race, Clovis est l’
homme
politique. C’est lui qui, dans la vue de fonder u
le par la nation conquérante, il resta dans les mœurs de cette race d’
hommes
un fond de rudesse sauvage qui se montrait en pai
de rude, d’informe, si l’on peut s’exprimer ainsi, dans l’esprit des
hommes
de cette nation qui s’étaient adonnés aux lettres
e temps commandaient chez elle. « On choisit, entre plusieurs, quatre
hommes
, savoir : le Gast de Wise, le Gast de Rode, le Ga
n de Wise, canton de Sale, canton de Bode et canton de Wincle206. Ces
hommes
se réunirent dans trois Mâls207, discutèrent avec
si tous les peuples teutons, ligués en apparence pour les droits d’un
homme
, défendaient leur cause nationale en soutenant, c
par Karl le Grand. Cette alliance formée entre deux grandes masses d’
hommes
qui, par une circonstance bizarre, ne s’unissaien
réunirent à Strasbourg avec leurs armées, dont l’une était composée d’
hommes
de toutes les tribus teutoniques, l’autre de Gaul
mps qui leur restait à faire la confession de leurs péchés, soit à un
homme
d’Église s’ils en trouvaient quelqu’un, soit entr
et doubles, parjures et traîtres. Ils ont tué sans cause les Danois,
hommes
, femmes et enfants, dans la nuit de Saint-Brice ;
le duc Guillaume rangea ses troupes et fit faire l’appel de tous les
hommes
qui avaient passé la mer à sa suite. Un grand nom
poids du corps de son fils. Mais le duc refusa durement, et dit que l’
homme
qui avait menti à sa foi et à sa religion n’aurai
’élite, tous régulièrement armés de lances et de boucliers peints, un
homme
pâle, en habits sacerdotaux, parut au-devant de l
lus en plus forte commençait à se montrer. Plus on avançait, plus les
hommes
de race franke devenaient nombreux parmi les mass
vait autour d’elle pour épier la moindre lueur d’espérance. Parmi les
hommes
qui étaient venus à Tournay partager la fortune d
ux du moyen âge. Frédegonde mit en usage, pour gagner l’esprit de ces
hommes
, toute son adresse et tous les prestiges de son r
s, qui se défendirent avec une sorte de rage extatique. Mais d’autres
hommes
armés survinrent aussitôt, la chambre se remplit
dans leurs passions et leurs désirs ni règle ni mesure. Vainement des
hommes
plus éclairés qu’eux élevaient la voix pour leur
nées d’énormes quartiers de roche qui écrasèrent les troupeaux et les
hommes
. Enfin, au mois d’août, une épidémie de petite vé
pre main ; mais nous essuyâmes nos larmes et nous dîmes avec le saint
homme
Job : Le Seigneur me les a donnés, le Seigneur me
feu. Ensuite il envoya dans les diverses provinces de son royaume des
hommes
chargés d’annoncer que le décret de l’année précé
ulture, la basilique des martyrs saint Crépin et saint Crépinien. Les
hommes
versaient des larmes, et les femmes, vêtues de no
nté libre en dirige l’effort vers leur but légitime. La destinée de l’
homme
en ce monde est donc la création et le développem
-t-il réellement un droit naturel ? en d’autres termes, est-il pour l’
homme
des règles obligatoires, ou la morale se réduit-e
pour chaque être est d’aller au but pour lequel il a été organisée. L’
homme
a donc tout à la fois des tendances, qui sont l’e
cultés de dévier de leur fin légitime. Enfin par un dernier progrès l’
homme
se dégage de l’idée égoïste de son bien et de sa
e énigme. Rétablissez-la, tout devient clair dans l’univers et dans l’
homme
; il y a une fin à tout et à chaque chose ; il y
M. Jouffroy a démontré que, seul de tous les êtres de la création, l’
homme
a la faculté de comprendre qu’il a une destinée à
va à sa fin sans qu’ils le sentent et sans qu’ils le sachent. Mais l’
homme
lui-même ne s’élève que tard à la conception de c
stinée. Tel est l’objet du morceau qui va suivre. Jamais peut-être l’
homme
ne se demanderait pourquoi il a été mis dans ce m
éveille la raison, ce qui l’oblige à s’inquiéter de la destinée de l’
homme
, c’est le mal : le mal, qui est partout dans la c
s’élève inévitablement cette mélancolique question : Pourquoi donc l’
homme
a-t-il été mis en ce monde244 ? Et ne croyez pas
ature même des choses qui est convaincue de méchanceté : le cœur de l’
homme
et toutes les félicités de la vie mis en présence
homme et toutes les félicités de la vie mis en présence, le cœur de l’
homme
n’est point satisfait. Aussi ce retour mélancoliq
int satisfait. Aussi ce retour mélancolique sur lui-même, qui élève l’
homme
mûr à la pensée de sa destinée, qui le conduit à
estion se pose ; ce ne sont pas les seuls. Dans le sein des villes, l’
homme
semble être la grande affaire de la création ; c’
airs, et auprès desquels il n’est rien : à la vue de ce spectacle, l’
homme
prend aussi en pitié ses misérables passions touj
Cet empire à peine créé entre en contact avec l’Europe. Là aussi des
hommes
sans histoire, qui ont encore d’autres idées, une
uis des époques ignorées, dans l’occident et le nord de l’Europe. Ces
hommes
, qui ne ressemblent ni aux Romains, ni aux Grecs,
, nous marchions à la barbarie par le chemin de la civilisation248. L’
homme
demeure éperdu en face de ces problèmes : anéanti
se demande quelle est cette loi sous laquelle marche le troupeau des
hommes
sans la connaître, et qui l’emporte avec eux d’un
elle arriva à cette dernière création qui mit pour la première fois l’
homme
sur la terre. Ainsi, l’homme ne semble être qu’un
création qui mit pour la première fois l’homme sur la terre. Ainsi, l’
homme
ne semble être qu’un essai de la part du Créateur
la plus insouciante, viennent subitement provoquer dans l’esprit de l’
homme
l’apparition du problème de la destinée. Vous voy
mauvais gré de la faire servir à diminuer la responsabilité monde des
hommes
dont la mémoire a été justement flétrie par la co
comme le riche, l’ignorant comme le savant, le simple citoyen comme l’
homme
d’État. Elle offre surtout des enseignements et d
ui avait étendu la connaissance des lois de l’univers, comme un grand
homme
qui avait contribué à l’affranchissement et à la
idérablement sur les destinées de son pays. Mais si Franklin a été un
homme
de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s
son pays. Mais si Franklin a été un homme de génie, il a été aussi un
homme
de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a
n homme de génie, il a été aussi un homme de bon sens ; s’il a été un
homme
vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il
n homme de bon sens ; s’il a été un homme vertueux, il a été aussi un
homme
honnête ; s’il a été un homme d’État glorieux, il
té un homme vertueux, il a été aussi un homme honnête ; s’il a été un
homme
d’État glorieux, il a été aussi un citoyen dévoué
et dirige toujours la conduite, le désir louable de faire du bien aux
hommes
, et par là de se préparer la plus douce des satis
ce, par ces nobles serviteurs de l’humanité, qu’on appelle les grands
hommes
. C’est par eux que le genre humain marche de plus
lus à la science et au bonheur. L’inégalité qui les sépare des autres
hommes
et que les autres hommes seraient tentés d’abord
nheur. L’inégalité qui les sépare des autres hommes et que les autres
hommes
seraient tentés d’abord de maudire, ils en comble
En effet, au bout de quelques générations, ce qui était le génie d’un
homme
devient le bon sens du genre humain, et une nouve
de vérité qui, en détruisant une misère, ne tue un vice. Honorons les
hommes
supérieurs, et proposons-les en imitation ; car c
erdre le secret, l’historien savait dérober des heures précieuses à l’
homme
public, et M. Thiers, au milieu même des luttes q
pinceau à la Tacite, ces mots hardis et soudains qui s’attachent à un
homme
ou à une époque comme un honneur ou une flétrissu
stime pas, comme certaine école critique, que l’on puisse enfermer un
homme
dans une formule. La nature humaine est trop « di
du premier consul. Le total des troupes coalisées s’élevait à 300 000
hommes
, 150 000 en Souabe, 20 000 à Mahon, et 120 000 en
idi. La France avait deux armées, celle d’Allemagne, portée à 130 000
hommes
, et celle de Ligurie, réduite à 40 000 hommes. Bo
magne, portée à 130 000 hommes, et celle de Ligurie, réduite à 40 000
hommes
. Bonaparte n’hésite pas : il commande à Masséna,
onsentiraient à traîner de Saint-Pierre à Saint-Remy. Il fallait cent
hommes
pour en traîner une seule, un jour pour la monter
nons, et ils se saisirent des pièces abandonnées. Des troupes de cent
hommes
, sorties successivement des rangs, les traînaient
se, mais bien commandée, occupait le fort270. Lannes, qui n’était pas
homme
à s’arrêter, lança sur-le-champ quelques compagni
ses. On somma le commandant ; mais celui-ci répondit avec fermeté, en
homme
qui appréciait l’importance du poste confié à son
ravins trop difficiles à franchir. L’armée s’avançait successivement
homme
à homme, les cavaliers menant leurs chevaux par l
trop difficiles à franchir. L’armée s’avançait successivement homme à
homme
, les cavaliers menant leurs chevaux par la bride.
Premier Consul avait complètement réussi. Une armée de quarante mille
hommes
, infanterie, cavalerie, artillerie, avait passé,
trier d’un fort qui tirait à bout portant. Une division de cinq mille
hommes
avait descendu le Petit Saint-Bernard, une autre
de se rallier bientôt autour d’une masse principale de quarante mille
hommes
, qui débouchait par Ivrée, au centre du demi-cerc
ans ses tragédies. À travers la bonhomie un peu familière du style, l’
homme
se montre tout entier avec son ingénuité naïve. «
or de tous les lieux, bonheur de tous les âges, Le ciel te fit pour l’
homme
, et tes charmes touchants Sont nos derniers plais
is, la liberté nous attend dans les bois. Sans nous plaindre, et de l’
homme
, et des grands, et des [rois, Nous déplorons sans
plus cruelles, ne laissa pas de publier encore plusieurs ouvrages, l’
Homme
des champs (1800), le poème des Trois Règnes (180
tile354, Enchaîna l’univers par sa clémence habile ; À l’intérêt d’un
homme
il ralliait l’État ; Il caressait le peuple, il f
ait moi qui devais les tarir ! Complice de Pison, la veuve d’un grand
homme
Aurait dit à l’empire et répété dans Rome : César
rencontre un Homère pour les fixer par son génie dans la mémoire des
hommes
. Cette poésie du monde naissant, orbis infantis,
lie et raffinée. Après avoir épuisé tous les spectacles extérieurs, l’
homme
se retourne sur lui-même, il s’interroge et s’ana
es a écrit justement : « Contempler la nature et scruter le cœur de l’
homme
, telle fut la double voie frayée à la muse modern
Lamartine le seul objet de son ambition : il voulut être historien et
homme
d’État ; il y mêla, a-t-on dit, trop de poésie. S
sous un certain prestige poétique la réelle horreur des temps ou des
hommes
qu’il veut peindre, à comparer Camille Desmoulins
es, ces oiseaux voyageurs aussi. » Nous ne dirons ici qu’un mot de l’
homme
politique. Si à la chambre des députés, où il sié
l’art du poète est vrai en propre du poète dont je parle394. » L’
homme
désespoir sont tes plus doux concerts. Le mal est ton spectacle, et l’
homme
est ta victime. Ton œil, comme Satan, a mesuré l’
n’avons pour nous que le jour d’aujourd’hui ; Notre crime est d’être
homme
et de vouloir connaître : Ignorer et servir, c’es
et la peine à la peine. Borné dans sa nature, infini dans ses vœux, L’
homme
est un dieu tombé qui se souvient des cieux397 ;
fondeur Lui présage de loin sa future grandeur. Imparfait ou déchu, l’
homme
est le grand mystère. Dans la prison des sens enc
s la science et l’amour ; Où dans des océans de beauté, de lumière, L’
homme
, altéré toujours, toujours se désaltère, Et de so
rtés éternelles Et de l’autre est plongé dans les ombres mortelles. L’
homme
est le point fatal où les deux infinis Par la tou
eau pour couler, l’aquilon pour courir, Les soleils pour brûler, et l’
homme
pour souffrir. « Que j’ai bien accompli cette lo
d’une race divine ! Tu portes sur ton front ta superbe origine ; Tout
homme
, en te voyant, reconnaît dans tes yeux Un rayon é
levez-vous.J’espère un bien si grand ! Comment m’abaisser trop, saint
homme
, en l’implorant ? FRANÇOIS DE PAULE. Que puis-je
tre l’insurrection. Ceux qui se plaisent à rechercher dans la vie des
hommes
célèbres la trace des premières influences qui on
i du contraste est vraie en elle-même ; elle existe dans le cœur de l’
homme
, elle doit avoir sa place dans le drame, qui est
, n’ont pas d’autre base première que l’inacceptable supposition d’un
homme
condamné aux galères pour avoir dérobé un pain da
à ce roi des temps une cour du passé. Ainsi tout, sous les pas de l’
homme
ineffaçable, Tout devient monument. Il passe sur
e, On vieillit sous le vice et l’erreur abattu ; À force de marcher l’
homme
erre, l’esprit doute. Tous laissent quelque chose
uelque chose aux buissons de la route, Les troupeaux leur toison et l’
homme
sa vertu445. Va donc prier pour moi ! — Dis pour
dans ce monde où nous sommes Qui tout le jour aussi marche parmi les
hommes
, Servant et consolant, à toute heure, en tout lie
oir pénétrée et comme épuisée par une expérience toute personnelle. L’
homme
n’est grand que par la passion ; c’est elle seule
ines, mais celles que fréquente et aime la grande poésie, celles où l’
homme
entend parler d’idéal et d’infini. Avec quels acc
icure a fait un demi-dieu. Je voudrais vivre, aimer, m’accoutumer aux
hommes
, Chercher un peu de joie et n’y pas trop compter,
renier le reste, est-ce donc être heureux ? Non, c’est cesser d’être
homme
et dégrader son âme. Dans la création le hasard m
Quand je posséderais tout ce qu’en cette vie Dans ses vastes désirs l’
homme
peut convoiter ; Quand je pourrais saisir dans le
ain son dieu, croit le trouver partout455. Pour le sophiste anglais l’
homme
est une machine456. Enfin sort des brouillards un
pli, Et vous la connaissiez, cette amère pensée Qui fait frissonner l’
homme
en voyant l’infini. Eh bien ! prions ensemble, —
apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de blanc une molle élégie ? L’
homme
de Waterloo nous dira-t-il sa vie, Et ce qu’il a
frayeraient pas. GEORGE. Si j’ai changé d’avis, connaissant mieux les
hommes
, Ne m’en accuse pas, mais le siècle où nous somme
erme, suit son chemin jusqu’au bout. Voilà mon vrai héros ! voilà mon
homme
rare ! Ce n’est pas celui-là que l’amour-propre é
voyait en lui que le plus éloquent les tribuns : il y avait dans cet
homme
passionné et violent un légiste appliqué, studieu
’enthousiasme signifie Dieu en nous. En effet, quand l’existence de l’
homme
est expansive, elle a quelque chose de divin. »
la nature. 17. « Les cités tombent, les empires disparaissent, et l’
homme
s’indigne d’être mortel ! » 18. Cela veut dire q
a conversation. Faut-il s’étonner qu’elle ait eu peu de goût pour les
hommes
de génie taciturnes ? 29. On pourra lire à ce su
indre la fuite des années et la vanité des titres qui distinguent les
hommes
: « Leurs années se poussent successivement comme
patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire ! sépulcre des grands
hommes
! c’est donc là tout ce qui reste de toi ! Approc
orçait d’imprimer au gouvernement du roi. » 126. Avocat et l’un des
hommes
les plus influents du parti parlementaire. 127.
orce lui permettra : elle en sera justifiée devant Dieu et devant les
hommes
. Vous avez, sire, une armée en Irlande que vous p
’ouvrage du dix-huitième siècle qui a le plus élevé l’imagination des
hommes
. » Sur Buffon, savant et naturaliste, nous ne sau
er sur Chénier la haine des factieux. On peut lire sur André Chénier,
homme
politique, une causerie de M. Sainte-Beuve, tome
en quatre discours, Helvétius cherchait à établir qu’il n’y a entre l’
homme
et la bête qu’une différence d’organisation et no
omme et la bête qu’une différence d’organisation et non de nature : l’
homme
réduit aux sensations n’est pas libre, La seule l
vertu et toute religion et proclame que le seul art de gouverner les
hommes
est d’exciter leurs passions. La philosophie de l
tus ait été comblé de bienfaits par César. Si Brutus est le fils de l’
homme
qu’il va frapper, ce n’est plus qu’un insensé don
tiques spirituels : Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! Je trouve deux
hommes
en moi ; L’un veut que, plein d’amour pour toi, M
ec ou sans l’n euphonique, voulait dire intrépide, féroce, et non pas
homme
libre, comme l’ont prétendu certains historiens m
ieures et de cette insatiable activité qui les accompagne ; un de ces
hommes
que rien ne satisfait ni ne lasse, qui ne trouven
ue ou déjouée ; en mille occasions, en mille lieux, les choses et les
hommes
lui demeuraient absolument étrangers… » 210. L
diateur entre les deux frères. « C’était, dit M. Augustin Thierry, un
homme
de civilisation autant que de foi chrétienne, une
ychologique et la description des phases successives par lesquelles l’
homme
parvient à la moralité ; c’est là, outre le carac
s de Pascal, dont il sera facile de le rapprocher. Cette plainte de l’
homme
en face du mystère de sa destinée nous a été renv
galer, le célèbre morceau de Pascal au début de ses Pensées : « Que l’
homme
contemple la nature entière dans sa haute et plei
celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent… Que l’
homme
, étant revenu à soi, considère ce qu’il est au pr
ues et historiques confirment l’apparition relativement nouvelle de l’
homme
sur la terre. « Ce qui est certain, dit Cuvier, c
Jouffroy, celle d’une nouvelle succession d’êtres plus parfaits que l’
homme
, ne saurait être donnée comme la conséquence poss
été heureusement inspiré quand il fait ainsi parler la Providence à l’
homme
assailli par le doute (8e Méditation) : Attends
il fait de la vertu un art, de la probité un commerce, de l’amour des
hommes
un calcul ; il combine, sans errer jamais, la dos
e Barbaroux dans la sc. Ire de l’acte III : … « Si l’on rencontre Un
homme
, les bras nus, le bonnet rouge au front, Sabres e
onnet rouge au front, Sabres et pistolets pendus au ceinturon. Si cet
homme
applaudit pendant que l’on égorge Les malheureux
ur portail, C’est Marat. — Quelquefois la tribune est souillée Par un
homme
en casquette, en veste débraillée, Qui se croise
lime, Pour faire honte aux dieux, pour réparer leur crime, Quand d’un
homme
à ce monstre ils donnèrent les traits… On pourra
s et des élans de générosité républicaine. Un confident de Tibère, un
homme
choisi par Tibère, doit éprouver un ressentiment
t de Pison, ce terrible entre tien où l’empereur avait à répondre à l’
homme
qu’il laisse accuser pour un crime qu’il lui a co
imée assez prosaïquement par J. B. Rousseau, Épodes, liv. I : Grands
hommes
, sages célèbres, Vos éclairs dans les ténèbres Ne
ténèbres Ne font que vous égarer. Dieu seul connaît ses ouvrages ; L’
homme
, entouré de nuages, N’est fait que pour l’honorer
e fond même de la doctrine platonicienne. En parlant des misères de l’
homme
qui prouvent sa grandeur, Pascal a écrit : « Ce s
166) sur le problème de la destinée humaine. 401. « Qu’est-ce que l’
homme
dans la nature ? un néant à l’égard de l’infini,
obéissance résignée aux lois obscures de notre être ne suffit pas à l’
homme
. Malgré les ombres que la raison ne saurait dissi
ulier qu’il faudrait relever. M. V. Hugo voit surtout dans Napoléon l’
homme
de génie ; chez C. Delavigne, il est le fils ingr
la vie et nous attriste sans profit. Il serait bien affligeant que l’
homme
à force de marcher n’arrivât qu’au doute et aux t
s la bouche de l’enfant que les sentiments propres à son âge. C’est l’
homme
seulement qui interroge Dieu sur le juste et l’in
clat du nom ou la splendeur de la dignité. De tout temps il y eut des
hommes
privilégiés, pour qui le monde même a cru pouvoir
doit être imposante et majestueuse, la voix qui se fait entendre aux
hommes
, entre la tombe de l’homme et l’autel du Dieu qui
stueuse, la voix qui se fait entendre aux hommes, entre la tombe de l’
homme
et l’autel du Dieu qui juge et le héros et le pan
e un théâtre auguste, d’où elle peut de toute manière dominer sur les
hommes
; mais il faut que l’orateur sache y tenir sa pla
enir sa place. S’il vous laisse trop vous souvenir que ce n’est qu’un
homme
qui parle, si Dieu n’est pas toujours à côté de l
nné, en parlant des sermons de Bossuet, une idée du génie de ce grand
homme
. Nous alloua examiner maintenant ses oraisons fun
ains, l’un des plus beaux monuments de notre langue. Mais où ce grand
homme
nous paraît vraiment étonnant, c’est dans l’orais
». Mais s’il est à propos de réduire à sa juste valeur le néant de l’
homme
et de tout ce qui l’environne, il est à craindre
si avec quelle énergie il relève les destinées et les espérances de l’
homme
, que la première partie de ce bel exorde venait d
enait d’accabler de l’idée de son néant. « Mais dis-je la vérité ? L’
homme
que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’un ombre
te princesse, nous poussait trop loin. Il ne faut point permettre à l’
homme
de se mépriser tout entier, de peur que, croyant
dessein au gré de ses aveugles désirs. » Ainsi, tout est vain dans l’
homme
, si nous regardons le cours de sa vie mortelle ;
ère partie, destinée tout entière à prouver le néant de tout ce que l’
homme
admire ici-bas, débute par ce morceau sur la friv
ons passagères. « De quelque superbe distinction que se flattent les
hommes
, ils ont tous une même origine ; et cette origine
, ni rois, ni toutes ces autres qualités superbes qui distinguent les
hommes
; de même que ces fleuves tant vantés demeurent s
les motifs qui doivent nous donner une idée juste des espérances de l’
homme
, et de la destinée qui lui est promise. « Il fau
elles seront plus en état de comprendre et de dignement apprécier les
hommes
qui brillent soit à la tribune, soit au barreau,
nsée jusqu’aux premiers âges du monde, vers ces temps antiques où les
hommes
affectionnaient une vie simple, nous serons fondé
n’abandonnant leurs cœurs qu’à des passions douces et innocentes, les
hommes
durent nécessairement se contenter d’un langage f
ans contredit, fort restreinte. § II. Les Langues Cependant les
hommes
se multiplièrent, les sociétés se formèrent, et l
le sait, la tour de Babel. À mesure que les siècles s’écoulèrent, les
hommes
devinrent étrangers les uns aux autres, puis cher
e dénomination différente, et ainsi les langues se multiplièrent. Les
hommes
séparés en nations distinctes adoptèrent des lang
Animé du désir de donner un nom à l’objet qu’il voulait désigner, l’
homme
chercha naturellement à imiter par le son de sa v
ement l’image qu’il a sous les yeux où à laquelle il pense, de même l’
homme
se servit de l’inflexion de sa voix pour exprimer
les idées que nous voulons faire connaître. § IV. L’Écriture L’
homme
qui avait reçu du ciel les plus précieuses facult
directe, telle que les précédentes ; inverse, telle que celle-ci ; L’
homme
en sa propre force a mis sa confiance, pour : l’h
ue celle-ci ; L’homme en sa propre force a mis sa confiance, pour : l’
homme
a mis sa confiance en sa propre force. La phrase
Pérou, du Japon jusqu’à Rome, Le plus sot animal, à mon avis, c’est l’
homme
. La phrase composée vient se placer ici, après :
ce le Dieu [qu’ont vengé leurs ancêtres] ; Ma plume t’apprendra [quel
homme
je puis être] ; Le rossignol ne chante plus [quan
] grand (pour qu’il pût subsister longtemps après la mort de ce grand
homme
) La phrase, enfin, qui est composée de plusieurs
mait beaucoup. « Je le préfère, disait-il souvent, parce que c’est un
homme
pieux, prudent, instruit, et d’un esprit à la foi
s se répandirent en France, en Allemagne, partout où il se trouva des
hommes
de lettres assez familiers avec la langue anglais
, ne nous aveugle pas au point de nous faire refuser notre estime aux
hommes
éclairés de l’Angleterre, et notre admiration aux
ent ; elles y portaient la consolation ; il cherchait à réconcilier l’
homme
avec lui-même ; il exhortait surtout à la pratiqu
r qu’il faut donner à cette lâche complaisance, et la recommander aux
hommes
au milieu de leur corruption, ce ne serait que vo
éviter soigneusement tout ce qui pourrait offenser ; elle sait que l’
homme
est né pour souffrir, et toujours elle éprouve le
à qui veut lui plaire de respecter ses apparences. Elle exige que les
hommes
qui ne peuvent atteindre jusqu’à sa réalité, ence
Mais ce n’est point là le principe et le caractère de la douceur de l’
homme
de bien. Ainsi que toutes les autres vertus, elle
nous unissent à nos familles, et les rapports que nous avons avec les
hommes
. Elle nous fait souvenir que, nés faibles comme e
ues, ils ne roulent que sur les vertus que doivent pratiquer tous les
hommes
réunis en société, et peuvent être mis entre les
une prolongation d’existence que la nature accorde rarement, même aux
hommes
les plus vigoureux. Quelques années avant de mour
serait, en quelque sorte, un principe inutile. La parole est pour les
hommes
un moyen merveilleux de perfectionnement ; et c’e
cette simple communication, strictement indispensable aux besoins des
hommes
, son perfectionnement fixa d’abord l’attention. L
chent vers leur perfectionnement et deviennent plus florissantes, les
hommes
, au moyen du raisonnement et du langage, acquière
sidéré comme un art, ait pu être dépréciée dans l’opinion de quelques
hommes
éclairés, et je suis moi-même loin de nier que la
la raison et du bon sens à cet art aussi bien qu’à tous ceux que les
hommes
cultivent. Si l’ouvrage que nous publions a quelq
principe fondamental et souvent répété, que « l’orateur doit être un
homme
très instruit, et versé dans toutes les parties d
goût nous porte à la recherche de ce qui est bon. Elles indiquent à l’
homme
quel est, en sa qualité d’être intelligent, le de
de la morale. Les belles-lettres et la critique considèrent surtout l’
homme
comme doué de ces deux facultés, d’imaginer et de
tante à cause de l’influence heureuse qu’elle exerce sur notre vie. L’
homme
le plus occupé, l’homme placé dans la sphère la p
ence heureuse qu’elle exerce sur notre vie. L’homme le plus occupé, l’
homme
placé dans la sphère la plus active, ne peut pas
. L’oisif traîne languissamment son existence ; mais l’existence de l’
homme
affairé languit aussi, quand aucun autre genre d’
dans l’éducation des jeunes gens, ce qui a paru le plus important aux
hommes
sensés, est de leur donner de bonne heure une idé
notre jugement pour nous détourner des penchants vicieux auxquels les
hommes
sont trop fréquemment enclins. De belles idées se
sublime de l’éloquence. Celui qui prétend émouvoir ou intéresser les
hommes
doit éprouver ce qu’éprouve un homme de bien. Ce
tend émouvoir ou intéresser les hommes doit éprouver ce qu’éprouve un
homme
de bien. Ce sont des sentiments ardents d’honneur
te des productions littéraires. Il est peu de sujets sur lesquels les
hommes
parlent d’une manière plus vague que sur le goût
rincipe certain auquel se puissent rapporter les différents goûts des
hommes
, afin de distinguer celui que nous devons suivre
e même effet sur le philosophe et le paysan, sur le jeune enfant et l’
homme
fait. Ainsi, la faculté par laquelle nous sommes
ans le sens sous lequel je le considère, est une faculté que tous les
hommes
possèdent plus ou moins. De tout ce qui est inhér
nt parfaitement inhérents à l’esprit humain. Il est de l’essence de l’
homme
de discerner la beauté, comme de posséder les att
personne ne soit absolument dépourvu de cette faculté, cependant les
hommes
la possèdent à des degrés bien différents. Chez q
e dans la manière de sentir les plaisirs du goût, il existe parmi les
hommes
une différence bien plus grande que celle que l’o
sagesse admirable. La nature a mis assez peu de différence entre les
hommes
dans la distribution des facultés nécessaires à l
les conduisît seule à la maturité. Cette inégalité de goût parmi les
hommes
est due, sans doute en partie, à la structure dif
qui, dans le même empire, sépare du vulgaire ignorant et grossier les
hommes
qui ont cultivé les arts libéraux. Cette distance
ance est telle, qu’il n’est rien peut-être en quoi ces deux classes d’
hommes
diffèrent plus l’une de l’autre, que dans la facu
grand principe qui s’applique également au physique et au moral de l’
homme
: que l’exercice est la principale source du déve
ou des peintures exactes des caractères, des actions ou des mœurs des
hommes
; le plaisir que nous causent ces imitations et c
qui ont pour sujets les affections, les caractères ou les actions des
hommes
(et ce sont les plus beaux sujets qui puissent êt
ion que cette faculté doit à ses rapports avec notre intelligence. Un
homme
d’un goût pur est celui à qui un bel extérieur n’
ne parle que des légères nuances que l’on rencontre dans le goût des
hommes
; mais dont l’absurdité devient évidente si l’on
quelque règle qui détermine la préférence que l’on donne au goût d’un
homme
sur le goût d’un autre homme ; ou, en d’autres te
a préférence que l’on donne au goût d’un homme sur le goût d’un autre
homme
; ou, en d’autres termes, qu’en fait de goût, com
ncore observer que cette diversité que l’on remarque dans le goût des
hommes
n’est pas toujours une preuve de sa corruption, e
es objets de nature différente. Quand c’est sur le même objet que les
hommes
sont partagés de goût, que celui-ci condamne comm
iversité naturelle et permise, ainsi que je l’ai démontré. Mais si un
homme
vient ensuite à avancer qu’Homère est dénué de be
ans la nature, comme lorsqu’il s’agit du caractère ou des actions des
hommes
, la ressemblance est le signe le plus distinct et
sur un sentiment interne de la beauté, sentiment qui est naturel aux
hommes
, et qui, dans son application, est susceptible d’
sur la beauté devraient incontestablement servir de règles aux autres
hommes
. Lorsque leur goût diffèrerait du sien, ils ne po
e juste et vrai, est celui qui coïncide avec le sentiment de tous les
hommes
. C’est là l’étendard sous lequel nous devons nous
contraire. On regarderait, sans doute, comme dépravé le goût d’un tel
homme
, uniquement parce qu’il diffère évidemment du goû
de goût. Quand nous nous en rapportons au concours des sentiments des
hommes
, comme à ce qui peut seul nous faire connaître le
nous faire connaître le beau dans les arts, il n’est question que des
hommes
placés dans une situation favorable à l’exercice
des ornements ridicules, ou des écrits dissolus ; la manière dont un
homme
de génie a employé quelques fautes, les a fait co
e apparence se détruit aisément. Avec le temps, le génie naturel de l’
homme
finit toujours par se montrer ; il prend l’ascend
ai goût fondé sur la saine raison et sur la sensibilité naturelle des
hommes
. Je ne prétends pas, non plus, qu’il y ait, en fa
toutes les questions de logique et de philosophie sur lesquelles les
hommes
sont continuellement partagés ? Dans celle qui no
i est beau ou élégant, n’était pas du tout nécessaire au bonheur de l’
homme
. Aussi, à cet égard, nous a-t-il été permis de ne
ui qui ne l’est pas. La base en est la même dans l’esprit de tous les
hommes
; c’est sur les sentiments et les perceptions qui
onnaître que le goût d’un individu est juste et naturel. Laissons les
hommes
déclamer tant qu’il leur plaira contre ses incert
le pouvoir de commander dans tous les temps l’admiration de tous les
hommes
. En quelque genre de composition que ce puisse êt
ables de connaître ces beautés qui enlèvent les suffrages de tous les
hommes
, et auxquelles les poètes doivent s’efforcer d’at
inies, je veux dire de celles qui ont le pouvoir de plaire à tous les
hommes
, et je vais en citer une preuve : les règles d’Ar
nsidérée comme un art. La perfection n’a pas été donnée au génie de l’
homme
, et il n’est point d’écrivain qui ne puisse profi
que le goût est fondé sur des sentiments naturels communs à tous les
hommes
. Mais, comme nous l’avons observé, l’opinion du p
on l’aime parce qu’il a dessiné de main de maître les caractères des
hommes
, parce que ses descriptions sont vives, ses senti
e le génie de ces écrivains soit bien inférieur à celui de ces grands
hommes
. Comme la perfection à laquelle nous pouvons atte
apparemment une loi de notre nature, qu’il ne soit pas donné au même
homme
de mettre dans ce qu’il exécute de la vigueur et
es Plaisirs de l’imagination : « Non content de soutenir la vie de l’
homme
par des aliments variés, tu as permis que, par un
isposés avec la plus parfaite symétrie. Dans les faibles efforts de l’
homme
pour produire des objets sublimes (je dis faibles
qu’au milieu d’une situation importante et périlleuse, nous voyons un
homme
inébranlable et se fiant à lui-même, ne se laisse
très favorables aux émotions sublimes. C’est alors que le génie de l’
homme
fut plus livré à l’admiration et à l’étonnement.
s, et se confondent dans la mêlée. Cependant le père des dieux et des
hommes
fait entendre le bruit formidable de son tonnerre
et croit que Neptune, sous les coups de son trident, va découvrir aux
hommes
et aux immortels ses secrètes demeures, demeures
e tremble au loin sous son maître qui tonne ; Les animaux ont fui ; l’
homme
éperdu frissonne ; L’univers ébranlé s’épouvante.
inaires et les plus indispensables de la vie s’exécutent par tous les
hommes
en ligne droite, ou d’après la direction la plus
ivent exercer leur œil et leur goût. La beauté de la physionomie de l’
homme
est plus compliquée qu’aucune de celles dont nous
connu que ce qui caractérise surtout la beauté de la physionomie de l’
homme
, est ce qu’on appelle l’expression, cette image o
issent. De tous les procédés que le génie a mis à la disposition de l’
homme
pour rappeler à la pensée l’image des objets réel
onventionnels, et on doit les attribuer à une espèce d’accord que les
hommes
ont fait entre eux. La preuve la plus claire qu’o
isés. Mais reportons-nous aux premiers rudiments du langage parmi les
hommes
. Réfléchissons sur la faiblesse et l’inexactitude
vie ; nous en parlons comme si elles étaient la gloire du génie de l’
homme
; aucune cependant n’est plus véritablement digne
e remonte aux premiers siècles de la création, si toutefois c’est à l’
homme
que nous devons l’attribuer. Portez vos regards s
e, ne vivant que du produit de leur chasse et de leurs troupeaux, les
hommes
se séparaient et s’isolaient souvent. Dans cet ét
ensuite, la société dût avoir déjà fait quelques progrès, et que les
hommes
se fussent préalablement rassemblés en grand nomb
es sociétés ; car, quels nœuds eussent retenu cette immense réunion d’
hommes
? Comment les eût-on rassemblés pour qu’ils trava
angage une origine céleste, nous ne pouvons pas supposer encore que l’
homme
l’ait reçu tout établi sur le système le plus par
e à l’invention et à la connaissance des mots, il est évident que les
hommes
ne devaient avoir alors d’autres moyens de se com
exprimer : car ce sont les seuls signes dont la nature ait appris à l’
homme
à se servir, et tous les hommes les comprennent.
s signes dont la nature ait appris à l’homme à se servir, et tous les
hommes
les comprennent. Lorsqu’un individu en voit un au
qui sont les indices de la crainte ; comme feraient aujourd’hui deux
hommes
qui, jetés dans une île déserte et ne connaissant
ssaya de donner à chaque objet un nom qui lui fût propre, comment les
hommes
s’y prirent-ils pour assigner ces noms aux choses
et nous ne pouvons en concevoir aucun plus capable de déterminer les
hommes
dans leurs premiers efforts pour s’exprimer, que
s les expressions appropriées à des idées morales. Cependant quelques
hommes
instruits prétendent que, bien qu’en ce cas elle
ériser encore l’état primitif du langage, c’était la manière dont les
hommes
exprimaient ou prononçaient les mots. J’ai prouvé
clamations passionnées furent les premiers éléments des langues ; les
hommes
s’efforcèrent d’abord de se communiquer mutuellem
estes énergiques. La série de ces mots devait être si bornée, que les
hommes
furent sans doute forcés d’avoir longtemps recour
blance ou sur une analogie quelconque avec les choses signifiées, les
hommes
, tant que ce langage fut une espèce de peinture p
ient autant de manières de s’exprimer familières à ces époques où les
hommes
étaient accoutumés à rendre leurs pensées par des
s les progrès qu’il a faits successivement. Comme la manière dont les
hommes
proféraient d’abord leurs mots et conversaient en
e langage eut atteint un assez haut degré de perfectionnement, où les
hommes
eurent fait quelques progrès dans la civilisation
on avait très peu de mots pour rendre ses pensées. D’abord, quand les
hommes
n’avaient pas encore de mots propres pour désigne
espèce d’idée morale ou intellectuelle. Ainsi la langue primitive des
hommes
, composée seulement de mots qui rappelaient l’idé
nfance des sociétés, l’imagination et les passions exerçaient sur les
hommes
un bien plus grand empire. Ils vivaient errants e
objets familiers. La manière dont j’ai dit ci-dessus que les premiers
hommes
devaient prononcer les mots, eut encore une grand
usage démesuré des figures qui caractérisait son enfance. Lorsque les
hommes
eurent des mots pour exprimer les objets physique
en se développant, dissipait les illusions ; les relations entre les
hommes
devinrent plus fréquentes et plus étendues, et en
ion. Les poètes cédèrent aux philosophes le privilége d’instruire les
hommes
; et ceux-ci, dans leurs dissertations diverses,
ccession du temps. Un écrivain anglais, pour faire l’éloge d’un grand
homme
, s’exprimerait ainsi : « Il m’est impossible de p
fait agir, savoir : « la douceur, la clémence et la moderation » de l’
homme
qu’elle veut louer. Cicéron, de qui j’ai traduit
la parole, celui de l’écriture est, sans contredit, le plus utile à l’
homme
. On ne peut nier que le second ne soit l’effet du
mier, et son invention, par conséquent, lui est bien postérieure. Les
hommes
d’abord ne songèrent à se communiquer leurs pensé
ses pensées aux personnes absentes. L’imitation est si naturelle à l’
homme
, que, dans tous les siècles et chez tous les peup
exprimer qu’un individu avait assassiné son semblable, on peignait un
homme
étendu sur la terre, et auprès de lui un autre ho
, on peignait un homme étendu sur la terre, et auprès de lui un autre
homme
qui tenait à la main une arme sanglante. On sait
els elles avaient été rédigées. Pour suppléer à cet inconvénient, les
hommes
, avec le temps, inventèrent ces sortes de caractè
mi, la victoire par un épervier, un enfant docile par une cigogne, un
homme
que tout le monde évite par une anguille, parce q
donnant à chacune un signe que nous avons appelé lettre, enseigna aux
hommes
comment, au moyen de leurs combinaisons, l’écritu
s si utile et si simple dut être reçue avec empressement par tous les
hommes
, et répandue chez tous les peuples avec autant de
dres, comme le plomb ; puis, à mesure que l’art se répandit parmi les
hommes
, on se servit de substances plus légères et plus
deux arts si importants, le langage et l’écriture, arts auxquels les
hommes
sont redevables de la faculté de se communiquer m
ue le souvenir de tous les faits qui peuvent servir d’instruction aux
hommes
. L’écriture a encore cet avantage sur la parole,
a plus ancienne des parties du discours. Car, sans doute, lorsque les
hommes
firent un peu plus qu’exprimer les affections de
ms de genres très étendus ou d’espèces nombreuses d’objets, comme : «
homme
, lion, maison, rivière. » Il ne faut cependant pa
ssifs que les esprits aient pu faire, il est certain qu’alors que les
hommes
observaient les qualités par lesquelles les objet
elqu’un, en parlant à un autre, prononçait un nom substantif, comme «
homme
, lion ou arbre, » comment cet autre pouvait-il co
connaître entre tous les individus compris sous le même nom, de quel
homme
, de quel lion ou de quel arbre, il s’agissait ? O
n latin dans la même phrase : Es-ne tu rex ? Thou art a man [tu es un
homme
], est une proposition générale et à peu près insi
énérale et à peu près insignifiante ; mais Thou art the man [tu es l’
homme
], est une assertion capable, en quelques circonst
entre les objets d’après leur nombre, dut être une de celles que les
hommes
éprouvèrent le plus fréquemment. Pour rendre cett
emblance, attribuer l’origine de cette espèce de nombre à ce que, les
hommes
n’ayant point d’abord inventé de mots pour exprim
le qu’on retrouve dans presque toutes les classes d’êtres animés, les
hommes
, dans la plupart des langues, ont distingué en ma
iel] ; She alone confers true honour upon man [elle seule est pour l’
homme
la véritable gloire]. Ce moyen nous donne la faci
i ont des qualités plus analogues à celles des femmes qu’à celles des
hommes
. À l’appui de ces principes, il fournit les exemp
ployées au féminin, parce qu’elles reçoivent ou contiennent, soit des
hommes
, soit des habitants. Dans toutes les langues, Die
as. Pour s’en former une idée juste, il faut observer que lorsque les
hommes
eurent donné des noms aux objets extérieurs, qu’i
es relations mutuelles de ces objets. Avoir des noms pour désigner un
homme
, un lion, un arbre, une rivière, leur était d’une
ssez puissants motifs de croire que ce fut la première à laquelle les
hommes
eurent recours. Et en effet, nous la retrouvons d
s, dis-je, sont les plus abstraites et les plus métaphysiques que les
hommes
purent former. On ne trouverait peut-être personn
l’objet de manière à le faire passer par tous les cas : hominis [de l’
homme
], homini [à l’homme], homine [avec ou par l’homme
le faire passer par tous les cas : hominis [de l’homme], homini [à l’
homme
], homine [avec ou par l’homme]. Quoique cette man
cas : hominis [de l’homme], homini [à l’homme], homine [avec ou par l’
homme
]. Quoique cette manière de décliner fût probablem
. Quoique cette manière de décliner fût probablement la seule que les
hommes
aient employée d’abord pour indiquer les relation
nglais : The beautiful wife of a brave man [la belle femme d’un brave
homme
], la position de chaque mot ne laisse aucune équi
t être peu considérable, leur nombre dut s’accroître à mesure que les
hommes
firent des progrès dans l’art de raisonner et de
les-mêmes, et aux opérations de nos facultés morales, et c’est pour l’
homme
une matière toujours instructive. Ne quis, dit Q
le définir qu’en disant que c’est la manière particulière dont chaque
homme
se sert d’une langue pour exprimer ses propres id
rarement admissible, si toutefois même il peut l’être du tout, car l’
homme
qui veut en prendre la peine classera en proposit
ées soient parfaitement classées et bien distinctes. Les mots dont un
homme
se sert pour rendre ses idées peuvent être défect
lorsque, la retournant avec effort sur toutes ses faces, il dit : « L’
homme
se divise en deux parties ; il s’adresse la parol
t que nous voulons être estimés. On peut dire avec Dean Swift que tel
homme
est trop orgueilleux pour être vain. « Fierté, dé
souffrir, on déteste ce que l’on désapprouve fortement. On abhorre un
homme
criblé de dettes, on déteste un perfide. « Invent
orsqu’il ne lui manque rien et qu’elle a tout ce qui lui convient. Un
homme
possède une maison entière, et n’a pas un apparte
te avoue son opposition à un mauvais ministre, et on l’applaudit ; un
homme
reconnaît sa méprise, et on n’y pense plus ; un p
immédiat, et par, un rapport plus indirect ou plus éldigné. On tue un
homme
avec une épée, il meurt par violence ; un crimine
ace de sa Dissertation sur les partis, sont-ce de tels desseins qu’un
homme
né Breton, dans quelque circonstance, dans quelqu
ue circonstance, dans quelque situation que ce soit veulent dire « un
homme
né Breton, dans quelque circonstance, dans quelqu
lque circonstance, dans quelque situation qu’il soit né, » ou bien un
homme
qui doit avouer ses desseins, « dans quelque circ
il aurait dû construire sa phrase : « Sont-ce de tels desseins qu’un
homme
né Breton doive rougir ou craindre d’avouer, dans
dans ce passage de l’archevêque Tillotson (vol. i, serm. 42) : « Les
hommes
voient de mauvais œil ce que leurs semblables ont
lques exemples qui ne proviennent que d’un arrangement vicieux : « Un
homme
ordonna, par son testament, qu’on lui érigeât, ap
eur de la nature a jugé à propos de mêler de temps en temps parmi les
hommes
assemblés en société un petit nombre, mais un bie
ne proportion bien supérieure à celle dont il permet que les fils des
hommes
soient doués. » C’est une bien mauvaise phrase, c
re à conduire à la fortune que cette qualité qui est possédée par les
hommes
les plus médiocres, et est en langage vulgaire ap
de la grâce à la période. C’est ainsi que M. Bolingbroke a dit : « Un
homme
pourrait succomber victime du pouvoir, mais la vé
r font contracter des habitudes indignes des princes, et indignes des
hommes
. » Je dois cependant observer qu’il n’est pas to
e avait plus d’art ; dans l’un, ce que nous admirons le plus, c’est l’
homme
: dans l’autre, c’est l’ouvrage. Homère nous entr
sées ; il n’en faudrait, il est vrai, qu’un bien petit nombre, si les
hommes
pensaient clairement, et maniaient avec facilité
t. La musique exerce naturellement une grande influence sur tous les
hommes
; elle sait les émouvoir, et il n’est, en quelque
intervalle gracieux y sépare chaque pause. Il parle ironiquement de l’
homme
. « Mais, Dieu soit loué, son orgueil surpasse son
ession plus frappante et plus vive. Que je dise, par exemple, « qu’un
homme
de bien trouve des consolations au milieu de l’ad
ensée de la manière la plus simple possible. Mais si je dis, « pour l’
homme
droit la lumière luit dans les ténèbres, » c’est
e les figures font partie du langage que la nature inspire à tous les
hommes
; ce n’est point dans les écoles qu’elles ont été
’étude qu’il faut attribuer leur origine ; bien au contraire, car les
hommes
les plus illettrés les emploient comme les plus é
e plus. Ainsi, dans l’exemple que je citais tout à l’heure : « Pour l’
homme
droit la lumière luit dans les ténèbres, » le tro
onné le nom de tropes. À l’époque des premiers essais du langage, les
hommes
durent commencer par donner des noms aux objets d
d’abord très bornée ; mais elle s’augmenta à mesure que les idées des
hommes
se multiplièrent, ou qu’ils connurent un plus gra
le, fut d’abord imaginée pour désigner une circonstance de lieu : « L’
homme
fut tué dans le bois. » On s’aperçut avec le temp
avec le temps qu’on n’avait pas de mot qui exprimât l’existence de l’
homme
en rapport avec certaines situations particulière
employa de même le mot in pour les exprimer ; ainsi l’on a dit qu’un
homme
était dans l’état de santé, dans l’état de maladi
a smooth behaviour [une vie uniforme ou agitée] ; on dit encore : un
homme
inflamed by anger [enflammé de colère], warmed by
ns les langues une multitude de tropes ou de figures de mots ; et les
hommes
doués d’une imagination vive en créent encore tou
s organes de la bouche ; mais, comme c’est au moyen de ce son que les
hommes
se communiquent mutuellement leurs pensées, le mo
ps l’imagination exerce une grande influence sur les conceptions de l’
homme
et sur ses moyens d’expression ; en sorte qu’auta
pouvantent, ou produisent sur l’esprit une impression très vive ; les
hommes
sont bien plus soumis à l’empire des passions qu’
rs sa perfection, des objets plus nombreux reçoivent des noms, et les
hommes
qui la parlent s’efforcent de plus en plus d’être
ans : des passages où elles paraîtraient déplacées. On peut dire d’un
homme
, qu’il est « à l’abri sous la protection d’un pui
nce le puissant roi du jour, l’orient brille de joie. » Dire que les
hommes
sont également sujets à la mort, c’est ne présent
e. D’abord interprète grossier et imparfait des premiers besoins de l’
homme
, le langage est aujourd’hui l’instrument du luxe
au lieu de « tant de vaisseaux, » d’employer le mot tête pour le mot
homme
, le mot pôle pour le mot terre, le mot vagues pou
rabaisse un sujet au lieu de l’ennoblir : car, de même que parmi les
hommes
, la véritable dignité est fondée sur le caractère
de vains ornements. La parure trop recherchée nuit au style comme à l’
homme
. Les figures et les métaphores ne doivent donc ja
Ceux qui laissent en France leurs honorables ossements sont morts en
hommes
; et, quoique jetés sur vos fumiers, la renommée
e Pénélope est une colonne, et, dans le vers suivant, il redevient un
homme
qui devait faire des adieux et obtenir le consent
avec peu de suite. Ou le poète devait représenter Télémaque comme un
homme
, ou bien, s’il en voulait faire une colonne, il n
faire une colonne, il ne devait pas faire agir cette colonne comme un
homme
. Ces sortes de mélanges rendent une image trop co
que ; on nous montre à la fois « des torrents qui roulent, » et « des
hommes
poursuivis et blessés par une lance. » On sent co
urité, » et qui en même temps « la fait disparaître ; les esprits des
hommes
qui chassent des vapeurs, des vapeurs ignorantes,
ne sont que de véritables allégories dans lesquelles le caractère des
hommes
est retracé par les paroles ou par les actions qu
figure est d’un usage fort général, et c’est dans la nature même de l’
homme
qu’elle a sa source. Au premier coup d’œil, et pr
un jeu d’une imagination puérile peu fait pour fixer l’attention d’un
homme
de goût. Cependant il n’en est pas ainsi. Bien lo
orte à croire momentanément à la vie de l’objet qui la produit. Qu’un
homme
, en faisant un faux pas, se donne une entorse ou
qu’un moment. Cicéron, par exemple, en parlant du cas où, en tuant un
homme
, on ne fait qu’user du droit de la légitime défen
d’armes et de sang, foulant en triomphe les dépouilles des milliers d’
hommes
qui tombèrent sous son épée victorieuse. Montre-l
montre-lui Jésus humble, doux, répandant ses bontés sur les fils des
hommes
; montre-le-lui dans sa plus profonde retraite ;
vit une partie de cette scène, elle parla de sa bouche, et dit : “Cet
homme
était vraiment le fils de Dieu.” » Voilà qui est
ouleur. (Trad. de M. Aroux.) Toutes les circonstances de la vie de l’
homme
, la pauvreté, la richesse, la jeunesse, la vieill
n cœur… Comme le cœur est la plus noble partie de l’organisation de l’
homme
, et que souvent on le met à la place de l’âme ou
blement sur leurs pas, la nature ouvre d’elle-même au vrai poète, à l’
homme
de génie, ses trésors les plus cachés ; il embras
x connaître le naturel des lions et des serpents en les comparant aux
hommes
, qu’ils ne font connaître les hommes en les compa
es serpents en les comparant aux hommes, qu’ils ne font connaître les
hommes
en les comparant aux lions et aux serpents. Nous
us aisément une idée de tout ce qu’a de terrible un combat entre deux
hommes
furieux, que nous ne concevons ce qu’a de terribl
nt parlant, ne consiste qu’à adresser une question ; mais lorsque les
hommes
sont animés par quelque passion, soit qu’ils veui
? Et quelle peut-être la nouvelle plus surprenante que celle-ci : un
homme
de la Macédoine fait la guerre à Athènes, et disp
jury une femme accusée d’avoir donnée la mort à son enfant : « Si un
homme
en avait tué un autre de quelque manière que ce f
entent d’eux-mêmes, et suivent le cours des pensées qu’on exprime. Un
homme
de génie conçoit son sujet fortement ; son imagin
t très intime entre le style et la tournure générale de l’esprit d’un
homme
, et qu’il prenait le caractère des sentiments et
ous sommes portés à croire, et ce n’est pas sans raison, que c’est un
homme
sans moyens qui n’écrit que par imitation et sans
ulent, et nous devons nous exprimer de manière à ce que le commun des
hommes
puisse nous comprendre et nous suivre sans effort
e. Dans son style, vous ne voyez ni l’auteur ni son travail ; c’est l’
homme
, tel qu’il est, que vous avez sous les yeux. Sa c
monial de ses mouvements, cache ces particularités qui distinguent un
homme
d’un autre homme. En lisant un auteur qui écrit a
vements, cache ces particularités qui distinguent un homme d’un autre
homme
. En lisant un auteur qui écrit avec simplicité, i
avec simplicité, il semble que nous causions dans l’intimité avec un
homme
de mérite, et que nous retrouvions à chaque page
c lui ; ce n’est pas l’auteur que nous apprenons à connaître, c’est l’
homme
lui-même, et nous finissons par lui porter une vé
cet auteur. Je veux ici le faire connaître. C’est, sans contredit, un
homme
de grand mérite. Ses ouvrages pourraient être lus
insinuations qui ne font honneur à la mémoire ni de l’auteur ni de l’
homme
. Son style est fort beau, vigoureux, soutenu, ric
utre lui ait paru trop vulgaire et bien au-dessous de la dignité d’un
homme
de son importance. Toujours il chausse le cothurn
’est toujours la gaîté de l’auteur : nous ne voyons jamais celle de l’
homme
. D’après l’idée que je viens de donner du style d
eur et un brillant qui lui sont particuliers ; il est le langage d’un
homme
dont l’imagination est vivement frappée, dont les
style est celui des grands discours oratoires, et convient mieux à l’
homme
qui parle en public qu’à l’auteur qui écrit dans
t dont on s’occupe, du but qu’il doit remplir, et des progrès que les
hommes
lui ont fait faire. Il est d’autant plus nécessai
le sujet de maintes discussions. Lorsque vous vantez l’éloquence à un
homme
d’un esprit ordinaire, il ne vous prête qu’une tr
eindre le but que l’on se proposait en prenant la parole. » Lorsqu’un
homme
parle ou écrit, on doit supposer qu’étant un être
s insensés ne peuvent persuader que d’autres insensés. Pour amener un
homme
raisonnable à notre opinion, il faut d’abord le c
s d’accord avec ce que notre raison nous prescrit. Mais tels sont les
hommes
, que, si bien convaincus qu’ils puissent être de
ce n’est pas encore assez de convaincre. L’orateur doit considérer l’
homme
comme une créature mise en mouvement par des ress
appliquer au raisonnement, qui ne sert que trop souvent à induire les
hommes
en erreur. Mais qui voudra pour ce motif nous eng
tellectuelles ? La raison et l’éloquence, comme tous les arts que les
hommes
cultivent, peuvent être le sujet de graves abus,
uence n’est pas une invention de l’école. La nature l’enseigne à tout
homme
lorsqu’il est sous l’empire de quelque passion. P
tre chose que de suivre cette route que la nature a tracée à tous les
hommes
, et moins il s’en écarte, plus cet art approche d
ence des panégyriques, des discours d’inauguration, des adresses à un
homme
puissant, et des autres pièces semblables. Le gen
ends cet état d’une âme agitée, embrasée par l’objet qui l’occupe. Un
homme
peut convaincre, peut même persuader les autres p
end l’esprit plus vif, plus pénétrant, plus vigoureux, plus grand. Un
homme
en proie à une passion violente s’élève au-dessus
que la passion se déploie dans toute sa force. Il n’est presque pas d’
homme
passionné qui ne soit éloquent ; il ne manque alo
r il semble moins partir d’un cœur brûlant ; voilà pourquoi dire d’un
homme
qu’il est froid, c’est dire qu’il n’est point élo
e donne de la vigueur à l’âme, agrandit le cercle des espérances de l’
homme
, excite une honorable émulation, et inspire le dé
les autres qualités peuvent se rencontrer peut-être dans le cœur des
hommes
qui ne sont point libres ; mais jamais un esclave
, mais il est exclu de ce vaste théâtre des affaires publiques où les
hommes
sont libres de choisir leurs rôles, où sont discu
et de l’étude la plus sérieuse. C’est au milieu d’un État libre que l’
homme
exerce sur ses semblables tout le pouvoir que lui
de mots, et ensuite à cause de la couleur que devaient lui donner des
hommes
encore presque sauvages, agités par des passions
sentis et communiqués. Lorsque les moyens de rapprochement entre les
hommes
étaient encore assez rares, et que l’on ne connai
devait être cultivée comme un des plus sûrs moyens d’exercer sur les
hommes
tout ce qu’il était possible d’acquérir d’influen
ur le diriger à leur gré ; et c’est ce qu’ambitionnaient le plus et l’
homme
avide d’honneurs, et l’homme qui n’avait que la v
c’est ce qu’ambitionnaient le plus et l’homme avide d’honneurs, et l’
homme
qui n’avait que la vertu pour guide. Chez une nat
la suite. On trouvait en lui plus qu’un orateur, car il était encore
homme
d’État, grand général, et d’une habileté consommé
particulière que Suidas fait au sujet de Périclès, c’est que ce grand
homme
fut le premier qui composa et mit par écrit un di
expérience des affaires et le spectacle de ces débats politiques où l’
homme
attaquait l’homme, où l’importance des affaires d
aires et le spectacle de ces débats politiques où l’homme attaquait l’
homme
, où l’importance des affaires discutées devant le
ur, et pendant cette guerre du Péloponnèse parurent un grand nombre d’
hommes
qui, sous le nom de rhéteurs, et quelquefois de s
les ornements ne font pas tout le mérite des compositions de ce grand
homme
; ce qui les distingue principalement, c’est cett
s’insinuer ; ses introductions ne paraissent pas étudiées ; c’est un
homme
plein de son sujet, qui, par une ou deux phrases,
irects avec le sujet qui nous occupe. Nous ne devons considérer que l’
homme
essentiellement éloquent ; et c’est sous ce point
à cet égard, les mœurs anciennes imposaient assez peu de retenue aux
hommes
de lettres ; cependant, malgré toutes ces considé
angues, ainsi que tous ses ouvrages, nous laissent de lui l’idée d’un
homme
de bien, mais d’un homme rempli d’amour-propre. C
s ouvrages, nous laissent de lui l’idée d’un homme de bien, mais d’un
homme
rempli d’amour-propre. Ces taches, que nous venon
plus près de la vérité, en disant que les facultés trop bornées de l’
homme
ne lui permettent pas de réunir sans exception to
connaissance aussi complète que Cicéron des mœurs et des passions des
hommes
. Et pourquoi cela ? parce qu’il n’avait pas eu l’
nt autre part que dans un traité de rhétorique l’art de connaître les
hommes
et de les émouvoir. Un autre critique de la même
tyrans, les plus exécrables qui jamais aient tourmenté et humilié les
hommes
. Sous leur odieux empire, le goût dut se corrompr
arder comme le dernier effort de l’éloquence romaine. L’auteur fut un
homme
de génie ; mais on voit qu’il manque d’aisance et
le seul objet de l’éducation et de l’application de toute la vie d’un
homme
de loi. L’art de parler n’est chez lui qu’un méri
veur par lesquelles on acquiert une grande influence sur l’esprit des
hommes
, et leurs prosélytes marchèrent sur leurs traces.
ù il existe une juridiction populaire, partout où un certain nombre d’
hommes
sont réunis pour discuter ou délibérer. L’éloquen
bien commun. Nous posons en principe général que, pour persuader les
hommes
, il faut s’adresser à leur entendement et les con
vient bientôt insipide à des juges sensés, et même à presque tous les
hommes
. Quel que soit le rang de ceux qui l’écoutent, un
uefois meilleur juge qu’on ne le croit ; et dans maintes affaires, un
homme
qui discute la question simplement et sans art se
n sera point compromis. Bien rarement, ou, pour mieux dire, jamais un
homme
ne sera éloquent, si ce qu’il dit n’est l’express
leur des passions on dans les émotions vives. C’est là ce qui rend un
homme
persuasif, et donne à son génie une vigueur qu’il
t comme il est impossible de prévoir la forme qu’elle doit prendre, l’
homme
qui se fiera sur un discours qu’il aura écrit à t
dans l’affaire que l’on discute, et attentives aux discours d’un seul
homme
, suffit pour inspirer à cet homme de l’élévation
t attentives aux discours d’un seul homme, suffit pour inspirer à cet
homme
de l’élévation et de la chaleur, et lui suggérer
oint essentiel de se conformer au temps, au lieu, et au caractère des
hommes
à qui l’on s’adresse. Il n’est pas, à cet égard,
arence ; mais il y a une sorte de ton décisif que peut prendre même l’
homme
le plus modeste, lorsqu’il est bien persuadé de l
forte impression. La faiblesse et l’hésitation laissent croire qu’un
homme
a peu de confiance en sa propre opinion, et c’est
écessité ? mais la plus pressante nécessité que je connaisse pour des
hommes
libres, c’est de prévenir le déshonneur. Voulezvo
ses desseins par nos fabricateurs de nouvelles, c’est-à-dire par les
hommes
les moins sensés de notre ville. Mais si, sans no
que vous êtes en paix ? j’y consens. Mais qu’à la faveur d’un mot, un
homme
s’avance de proche en proche jusque sous nos murs
s que nous entreprenions de nous défendre. « Grands dieux ! est-il un
homme
raisonnable qui juge de la paix et de la guerre p
re roi de Macédoine. « Eh ! sans doute, il serait le plus insensé des
hommes
si, tandis que, fermant les yeux sur ses injustic
ce que les machines soient au pied des murs ? non, sans doute ; et un
homme
qui dispose tout pour ma perte, me fait une guerr
’une politique raffinée ? non ; c’était la haine générale contre tout
homme
qui acceptait des présents de ceux qui voulaient
r par la terreur, comme si Philippe était quelque chose de plus qu’un
homme
, qu’ils considèrent que tous les artifices qui l’
nee. Car il n’est pas possible, Athéniens, non il ne l’est pas, qu’un
homme
injuste, un imposteur, un parjure, ait des succès
onnages vils dont il est sans cesse environné, décèlent, aux yeux des
hommes
sensés, la faiblesse de son caractère. Vous voyez
nger que l’indolent ne peut prétendre à l’affection et au secours des
hommes
, encore moins à la faveur et à la protection des
qui m’étonne ; au contraire, je trouverais bien plus étonnant que des
hommes
qui ne font rien de ce qu’ils devraient, eussent
lui-même, et les juges et les auditeurs se défient de lui comme d’un
homme
qui n’a point assez de discernement pour apercevo
elque séduisante que puisse être pour un jeune avocat la réputation d’
homme
d’esprit, ce n’est pas là-dessus qu’il doit compt
et impassible, et peu de clients voudront confier leurs affaires à un
homme
qui les défend d’une manière si indifférente. Tou
de dignité morale au-dessous de laquelle ne doit jamais s’abaisser l’
homme
qui exerce la profession d’avocat ; car il ne fau
esse bien loin, cependant il est quelques précautions à prendre qu’un
homme
de bien jugerait indispensables pour sa vertu, et
e qu’un homme de bien jugerait indispensables pour sa vertu, et qu’un
homme
prudent regarderait comme nécessaires pour sa rép
t une occasion de déployer toute l’énergie de son pinceau. Cluentius,
homme
d’honneur, ne pouvait vivre plus longtemps auprès
Cicéron nous donne en quelque sorte l’histoire de sa vie ; c’était un
homme
audacieux, fier, cruel, insatiable dans son avari
ces temps déplorables les proscriptions de Marius et de Sylla. Un tel
homme
, dit l’orateur, au lieu d’être surpris de sa cond
gers, ne dut-il pas plutôt recourir à cette dernière ressource, que l’
homme
dont la cause était excellente en elle-même, et q
ment compromises, ne dut-il pas plutôt recourir à la corruption que l’
homme
qui, déjà vengé deux fois, n’avait, dans cette tr
présente cet incident étrange. Stalenus, dit-il, était connu pour un
homme
de peu de probité, et depuis longtemps accoutumé
ppianicus, au lieu de chercher à le faire absoudre ; il pensait qu’un
homme
condamné n’oserait pas le prendre à partie, et qu
on, s’embarrassant fort peu du marché qu’il avait fait, il condamna l’
homme
dont il avait reçu l’argent. Par ce récit plausib
à intéresser tout le monde, ils s’adressent directement au cœur de l’
homme
, et, en outre, admettent tous les genres d’orneme
xécution en fait tout le mérite. Il ne s’agit point ici de donner aux
hommes
une instruction nouvelle, et de les convaincre d’
e peut guère prendre ses sujets que dans les qualités abstraites de l’
homme
, c’est-à-dire ses vices et ses vertus ; tandis qu
me et la plus persuasive, adaptée à l’imagination et aux passions des
hommes
. Pour prêcher avec succès, il faut avoir une idée
l’on n’en connaît bien la fin et l’objet. Ce but est de persuader aux
hommes
de devenir meilleurs. Tout sermon doit donc être
resser, et celui qui prétendrait diriger ou réprimer les passions des
hommes
sans émettre des principes sûrs, sans éclairer le
pas pour éclaircir quelque point de métaphysique, ou pour donner aux
hommes
quelques connaissances nouvelles ; c’est seulemen
s les qualités morales. J’ai prouvé dans une précédente Lecture qu’un
homme
ne pouvait être éloquent, sur quelque sujet que c
la chaire, et d’y réunir cette connaissance approfondie du cœur de l’
homme
et ces autres talents sans lesquels on n’est jama
de ces discours exigent de la gravité ; leur importance aux yeux des
hommes
demande de la chaleur. Il est difficile et rare d
iés aux circonstances et à l’auditoire. On ne peut appeler éloquent l’
homme
qui, devant une assemblée nombreuse, traite un su
ts, qu’un vulgaire ignorant prodigue à ce qu’il ne peut comprendre, l’
homme
raisonnable en fait promptement justice en les co
s la forme d’une dissertation, mais dans le style que doit prendre un
homme
qui parle à une multitude, c’est-à-dire en mêlant
fois que ce que vous dites se rapproche de la manière de sentir d’un
homme
, ou de la situation dans laquelle il se trouve, v
e la vie. Pénétrer dans les replis les plus cachés du cœur, montrer l’
homme
à l’homme, lui peindre son caractère mieux que ja
Pénétrer dans les replis les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’
homme
, lui peindre son caractère mieux que jamais il ne
’eux qu’il s’agit dans le sermon. La peinture frappante du moral de l’
homme
donne seule au discours d’un prédicateur toute sa
orme gêne et corrompt tout à la fois son génie. Le goût universel des
hommes
, ce goût qui ne s’assujettit point aux vains capr
st un discours sérieux et persuasif prononcé devant un grand nombre d’
hommes
pour les engager à devenir meilleurs. Voilà ce qu
ultant, ils conserveraient presque toute la liberté et l’aisance d’un
homme
qui parle. Les prédicateurs français ont de l’élo
ce que vous devez faire, mais il ne vous y excite point. Il parle aux
hommes
comme s’ils étaient de pures intelligences dépour
onder un pouvoir incompatible avec la liberté, et à enrichir quelques
hommes
aux dépens du public. Il termine son exorde en di
t pas de commencer par cet exorde hardi : « Et il pourrait exister un
homme
pour qui tu serais un objet de scandale, divin Jé
commun, comme « le bonheur est naturellement l’objet des désirs de l’
homme
, » et autres semblables, ne manquent jamais d’êtr
ustice, du côté du Père éternel ; consommation de malice, du côté des
hommes
; consommation d’amour, du côté de Jésus-Christ m
Le tableau que Lucrèce a tracé de l’empire de la superstition sur les
hommes
, en la représentant comme un spectre hideux, dont
es, par le président de Brosses. — Discours sur l’inégalité parmi les
hommes
, par J.-J. Rousseau. — Grammaire générale, par Be
nte plus d’incertitude, que de déterminer les degrés par lesquels les
hommes
arrivèrent à la formation d’une langue. Les noms
sons. 24. A, en anglais, est notre article indéfini un : J’ai vu UN
homme
qui… ; one, est notre nom de nombre cardinal un :
me qui… ; one, est notre nom de nombre cardinal un : Il y avait trois
hommes
, je n’en ai vu qu’UN. 25. Les différentes termi
; il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole, comme un
homme
modeste de son habit, pour se couvrir. Il tonne ;
je n’y sois environné de toutes les misères sourdes qui accablent les
hommes
. Tandis que dans la grande allée, se presse et se
. Tandis que dans la grande allée, se presse et se heurte une foule d’
hommes
et de femmes sans passions, je rencontre, dans le
es cachées que la crainte d’êtres connues rend plus pesantes1 Un
homme
aimable Étes-vous bien aise de savoir, mon ch
aise de savoir, mon cher ami, ce que le monde appelle quelquefois un
homme
aimable ? C’est un homme que personne n’aime, qui
ami, ce que le monde appelle quelquefois un homme aimable ? C’est un
homme
que personne n’aime, qui lui-même n’aime que soi
que soi et son plaisir, et qui en fait profession avec impudence, un
homme
par conséquent inutile aux autres hommes, qui pès
profession avec impudence, un homme par conséquent inutile aux autres
hommes
, qui pèse à la petite société qu’il tyrannise, qu
nsidération qu’il y croit attachée, et fait tout par ostentation ; un
homme
souverainement confiant en lui et dédaigneux, qui
ire la compassion la plus vive. Plus on le lit, plus on croit voir un
homme
enseveli vivant, qui ferait un continuel effort p
fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images du malheur des
hommes
réveillent la pitié d’une âme tendre, contentent
comme de Bourdaloue et de Bossuet, et qui doit être celle de tous les
hommes
qui ne sont ni dans le délire ni dans l’enfance.
u ; et, tout d’un coup il est mort. Voilà, dit-on, ce que c’est que l’
homme
; et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet ho
ilà, dit-on, ce que c’est que l’homme ; et celui qui le dit, c’est un
homme
; et cet homme ne s’applique rien, oublieux de sa
que c’est que l’homme ; et celui qui le dit, c’est un homme ; et cet
homme
ne s’applique rien, oublieux de sa destinée ; ou
de son discours. « C’est une entreprise hardie, que d’aller dire aux
hommes
qu’ils sont peu de chose ». À quelle assemblée Bo
». À quelle assemblée Bossuet parlait-il ce langage austère ? à quels
hommes
se proposait-il d’annoncer qu’ils étaient peu de
de la naissance ou par la faveur signalée du prince. C’est devant ces
hommes
, si avides de tous les genres de gloire, et qui a
rer ici-bas, que l’orateur trace en ces mots le tableau du néant de l’
homme
. « Qu’est-ce que cent ans, qu’est-ce que mille a
s connaissances et des découvertes qui honorent le plus l’esprit de l’
homme
, l’orateur continue. « Pensez, maintenant, comme
agesse pouvait inventer, que sa seule puissance pouvait construire. Ô
homme
! il t’a établi pour t’en servir : il a mis, pour
i comme il débute dans un discours consacré à justifier aux yeux de l’
homme
la conduite de la providence. « Nous lisons dans
, mais incapables en même temps des vains ménagements dont les grands
hommes
n’ont pas besoin, nous avons dit sur des matières
e utile ; et j’ai pensé qu’en présentant à mes lecteurs les idées des
hommes
les plus judicieux des temps anciens et des temps
il est vrai, associer mes propres observations à celles de ces grands
hommes
, mais je ne l’ai fait qu’avec réserve, et après d
es, et à la direction de la volonté vers le vrai ; elles montrent à l’
homme
le perfectionnement de son être comme créature in
t de fleurs le chemin de la science. Les plaisirs du goût protègent l’
homme
contre des habitudes ou inclinations vicieuses. L
in, c’est que sans posséder à un haut degré de nobles sentiments, nul
homme
ne peut atteindre au sublime de l’éloquence : il
sublime de l’éloquence : il faut que ses sentiments soient ceux d’un
homme
vertueux, s’il veut puissamment émouvoir et attac
u génie, et faire naître ces idées élevées dignes de l’admiration des
hommes
. Du goût La Harpe définit le goût, le senti
te une nouvelle puissance. Le goût est une faculté commune à tous les
hommes
, puisque ce n’est qu’un attrait pour le beau de q
ature, la représentation des actions, des caractères et des mœurs des
hommes
. Mais pour juger de ces imitations, il faut avoir
t ; il s’exerce sur les affections, les caractères et les actions des
hommes
, c’est-à-dire sur les plus nobles sujets du génie
est incapable d’éprouver les douces sensations qui résultent, pour l’
homme
de goût, des beautés de l’éloquence et de la poés
a perfection que le goût reçoit de sa connexion avec l’entendement. L’
homme
dont le goût est correct ne se laisse jamais abus
, est fondé sur un sentiment intime de la beauté, qui est naturel à l’
homme
, et qui, dans son application à des objets spécia
raison fût toujours saine et jamais errante, les principes qu’un tel
homme
donnerait sur le beau en seraient sans doute le p
t du grand nombre, et établir comme règle, que le beau est ce que les
hommes
s’accordent le plus à admirer. Si quelqu’un voula
d des objets de sentiment ou goût intime. Les sensations communes aux
hommes
doivent servir de titre pour fonder les principes
tion de tel objet. Toutefois, lorsque nous recourons au sentiment des
hommes
, comme juges souverains, nous supposons que nous
ne présente qu’un chaos. Lorsque, dans de pareilles circonstances, un
homme
de génie se présente, ses écrits doivent nécessai
us que ce qui est fondé sur la raison et les sentiments naturels de l’
homme
. La conclusion que nous voulons tirer de ce qui p
nguer le faux et le vrai. Ses fondements sont les mêmes chez tous les
hommes
; il repose sur des sentiments et perceptions qui
urel et normal est déterminé par sa comparaison avec celui des autres
hommes
, et l’approbation générale est, en définitive, ju
et l’observation ; c’est le résultat du goût et de l’assentiment des
hommes
éclairés. Ainsi, l’unité d’action dans les œuvres
favoriser plus particulièrement les émotions du sublime. Le génie des
hommes
est dirigé davantage vers l’admiration et l’étonn
ontrainte. Les progrès de la civilisation, les arts, et les mœurs des
hommes
, ont fait subir des changements plus favorables à
Cæsarem vehis ? nous sommes frappés de l’audacieuse magnanimité d’un
homme
plein de confiance dans sa destinée. Ce peu de mo
Il détruit la majesté de sa description, en comparant un volcan à un
homme
malade et ivre. Cet exemple montre combien le sub
plus fréquemment et avec plus d’éclat que chez la plupart des autres
hommes
de génie ; mais nul écrivain n’est toujours subli
s profondes et instantanées dont l’effet est si puissant sur tous les
hommes
. Le sublime est dans les idées et jamais dans les
là des bornes du possible. Ce reproche est quelquefois mérité par des
hommes
de génie qui perdent de vue le vrai point où s’ar
coup de sagacité, que tous les mouvements nécessaires aux besoins des
hommes
sont dirigés en ligne droite ou simple, mais que
bjets, et qui servent à animer le paysage. L’harmonie des traits de l’
homme
, et surtout l’expression de la physionomie, qui l
erminent en nous une émotion semblable à celle du beau. À la vue d’un
homme
qui brave les dangers et les souffrances, nous ép
éable émotion qui naît de cette passion de curiosité si naturelle à l’
homme
; la nouveauté et la singularité éveillent notre
dmirable remonte aux siècles les plus grossiers. Comment les premiers
hommes
dispersés, occupés à paître leurs troupeaux, n’ay
s mots n’étaient ni inventés ni connus, il est clair que les premiers
hommes
ne pouvaient avoir d’autres moyens de se communiq
ré de la manière dont les mots furent prononcés primitivement par les
hommes
; les interjections et les exclamations, qui sont
éments. C’est par ces cris expressifs, accompagnés de gestes, que les
hommes
s’efforçaient de communiquer leurs sensations. Le
s. Les mots qui furent d’abord inventés étaient peu nombreux ; et les
hommes
, encore grossiers, n’ayant pas toujours ces mots
e de la vérité. L’absence des noms propres à chaque chose obligea les
hommes
à appliquer le même mot à plusieurs objets, et à
à l’intellectuel. Joignez à cette cause principale le besoin que des
hommes
doués d’une imagination vive et exaltée par les p
par la suite. L’art d’écrire succéda bientôt à l’art de parler ; les
hommes
imaginèrent des signes ou caractères propres à co
pprendre à écrire et à lire en perfection sont l’œuvre de la vie de l’
homme
. Nous avons en Europe un genre d’écriture analogu
m générique de lettres. Ces signes, diversement variés, permirent aux
hommes
d’exprimer tous les différents mots ou combinaiso
st néanmoins la plus usitée, et nous nous y conformerons. Dès que les
hommes
purent aller au-delà de l’interjection, ils furen
le des grammairiens, est appelé la déclinaison des cas. Après que les
hommes
eurent assigné des noms aux choses, il fallut s’o
les idées les plus abstraites de toutes celles que peuvent former les
hommes
, lorsqu’on les considère intrinsèquement et sépar
re abstraite, et d’inventer un nom pour exprimer chacune d’elles, les
hommes
parvinrent plus facilement à les concevoir par le
nt qui n’est autre chose que la liaison des pensées. À mesure que les
hommes
avancèrent dans l’art de raisonner et de réfléchi
es, aux opérations de nos facultés intellectuelles ; sujet qui pour l’
homme
sera toujours fort instructif. Du style, de la
ansmettre d’une manière claire et précise à nos lecteurs. Si tous les
hommes
pensaient avec clarté et s’ils connaissaient parf
ffendit. L’harmonie a naturellement un si grand pouvoir sur tous les
hommes
pour déterminer certaines affections, qu’il n’exi
être considérées comme des éléments primitifs du langage, et que les
hommes
les plus illettrés emploient des figures plus har
hommes les plus illettrés emploient des figures plus hardies que les
hommes
les plus instruits. Leur imagination, vivement ex
rincipalement de celles qui ont quelque influence sur le langage. Les
hommes
, voyant que leurs idées se multipliaient avec leu
signification métaphorique, on l’appliqua aux émotions de l’âme : cet
homme
est en danger, en santé, en colère. Les tropes de
t par degré et par analogie étendus aux objets d’entendement dont les
hommes
avaient une conception moins claire, et auxquels
e de l’imagination sur les conceptions et les moyens d’expression des
hommes
encore grossiers, dont l’âme, pour ainsi dire tou
us avantageux, et d’interprète grossier et imparfait des besoins de l’
homme
il devient l’instrument le plus délicat du luxe l
L’affectation et la parade des ornements avilit autant l’auteur que l’
homme
qui s’en pare. Il faut éviter dans les métaphores
nature, des opérations dans les arts qui, quoique présents à tous les
hommes
, ne frappent vivement que les yeux des philosophe
cessairement et en foule. Démosthène nous en offre un exemple. « Ces
hommes
malheureux, dit-il, ces lâches flatteurs, ces fur
bêtes et aux animaux, on représente le caractère et les penchants des
hommes
. Ce que nous appelons la morale est le sens réel,
chose bien digne de remarque, c’est l’étonnante propension qu’ont les
hommes
à animer tous les objets de la nature ; soit que
n qui agite l’esprit donne aux objets une existence momentanée. Qu’un
homme
se heurte contre une pierre, dans le premier mome
qui présidaient aux forêts, des dieux, des fleuves, surtout parmi des
hommes
d’une imagination vive, dans les premiers âges du
s, non, vous n’avez pas failli, j’en jure par les mânes de ces grands
hommes
qui ont combattu pour la même cause dans les plai
se borne à suivre humblement les traces de ses devanciers ; « mais l’
homme
de génie pénètre dans les retraites secrètes de l
ir ces descriptions, des figures tirées des relations habituelles des
hommes
entre eux, que de chercher dans ces objets étrang
t très fréquent ; et même dans la conversation ordinaire, lorsque les
hommes
sont échauffés par la contradiction, elles se pré
leur sens direct elles servent à faire une question, mais lorsque les
hommes
sont excités par la passion, toutes les fois qu’i
que peut-on vous apprendre de plus nouveau que ce que vous voyez ? Un
homme
de Macédoine se rend maître des Athéniens, et fai
x sentiments et aux passions que nous entendons exprimer par d’autres
hommes
. C’est ainsi qu’il suffit qu’un seul individu ent
nheur à l’infortune ? Quel tableau plus sûr d’émouvoir que celui d’un
homme
frappé tout à coup par le malheur, arraché aux ob
; elles coulent naturellement entraînées par le cours de la pensée. L’
homme
de génie conçoit fortement. Son imagination, remp
u d’exceptions, et que Buffon a exprimé en disant : le style c’est l’
homme
. Les anciens critiques n’ont pas négligé ces car
eption de nos auditeurs ; notre style doit être tel que le commun des
hommes
puisse nous suivre sans efforts. Un style nombreu
ature ; vous ne voyez ni le style, ni l’auteur, ni le travail, mais l’
homme
dans son vrai caractère. Il peut être riche dans
ité des manières, elle montre les sentiments et le tour d’esprit d’un
homme
qui se présente ouvertement et sans détours. Une
urs ce désavantage qu’elle nous montre un écrivain en forme, c’est un
homme
en habit de cour, où la splendeur des vêtements e
et la démarche étudiée cachent les particularités qui distinguent un
homme
d’un autre homme. Mais, en lisant un auteur simpl
tudiée cachent les particularités qui distinguent un homme d’un autre
homme
. Mais, en lisant un auteur simple il nous semble
particulière l’échauffe et la rend brillante ; c’est le langage d’un
homme
dont l’imagination et les passions sont brûlantes
qu’il se propose d’atteindre, et des progrès qu’il a faits parmi les
hommes
. L’éloquence doit attirer toute notre attention,
de manière à atteindre la fin qu’on se propose. Toutes les fois qu’un
homme
parle ou écrit, on doit supposer qu’étant un être
sots, quoiqu’ils fassent, ne peuvent être que sots. Pour persuader un
homme
d’un esprit sain, il faut le convaincre, et on y
orme à la raison. L’orateur ne doit cependant pas perdre de vue que l’
homme
est un être mû par divers ressorts, et qu’il faut
sans doute, mais le raisonnement peut également servir à induire les
hommes
en erreur ; et qui oserait en conclure que nous d
loquence n’est pas une invention de l’école, la nature l’enseigne à l’
homme
animé d’une grande passion. L’art ne fait que sui
rtout pour persuader que l’on éprouve le pouvoir de la passion : tout
homme
animé d’un grand sentiment est éloquent ; les arg
e est exclue du vaste théâtre des affaires publiques, où l’esprit des
hommes
trouve une sphère d’action plus étendue, où l’on
xigent une étude plus approfondie de l’art de persuader. Partout où l’
homme
peut acquérir une grande puissance par le raisonn
raison de penser, comme je l’ai indiqué, que le langage des premiers
hommes
était passionné et métaphorique. La disette de mo
iasme, sources fécondes de la poésie. Mais, tant que les rapports des
hommes
entre eux furent rares, que la force et la violen
concentrée entre les mains d’un seul ou au moins d’un petit nombre d’
hommes
. La multitude était accoutumée à une aveugle obéi
combat sérieux pour arriver aux dignités, objet de la convoitise de l’
homme
ambitieux et du citoyen vertueux. Chez une nation
ur ; il réunissait les qualités d’habile politique, de bon général, d’
homme
adroit consommé aux affaires ; aussi gouverna-t-i
e Périclès, un objet plus important encore, on vit naître une secte d’
hommes
jusqu’alors inconnus, appelés rhéteurs et quelque
l déroula leurs sophismes ; il s’efforça de détourner l’attention des
hommes
de ces abus de la parole et du raisonnement, et d
s méthodes insinuantes, les introductions travaillées, mais, comme un
homme
plein de son sujet, il prépare, par deux ou trois
ant dans l’art oratoire. L’histoire de sa vie, et son caractère comme
homme
et comme politique, ne doivent pas nous occuper d
discours et ses ouvrages laissent dans nos esprits l’impression d’un
homme
probe, mais aussi l’impression d’un homme vain. L
s esprits l’impression d’un homme probe, mais aussi l’impression d’un
homme
vain. Les taches que nous avons remarquées dans l
r. Il est au-dessus de l’admiration. Il se sert de la parole comme un
homme
modeste de son habit pour se couvrir : il tonne ;
permis, sans offenser personne, d’aimer mieux Cicéron. Il me paraît l’
homme
le plus naturellement éloquent qui ait jamais exi
e dernier effort de l’éloquence romaine ; et, quoique l’auteur fût un
homme
de génie, néanmoins il manquait de naturel et d’a
, trop jeunes d’expérience pour accomplir une aussi grande œuvre, les
hommes
illustres qui la tentèrent ne virent pas leurs ef
ir dompté par la terreur, puis écarté par l’exil ou la mort les seuls
hommes
dont les conseils et les vertus auraient pu condu
précipitez-les dans l’abîme, il va se fermer… Vous reculez d’horreur…
hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! eh bien ! n
bîme, il va se fermer… Vous reculez d’horreur… hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! eh bien ! ne voyez-vous pas qu’en
que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces cr
issement lointain des flots. Les leçons de l’expérience corrigent les
hommes
lentement, et les factions jamais. Les prétention
général Foy eut toutes les qualités qui font le grand orateur. Il fut
homme
de bien, et réunit a une belle âme une connaissan
t dans le grand livre de la nature qu’il avait appris à connaître les
hommes
et les peuples. Après avoir servi sa patrie les a
ns de ses discours ; mais on y reconnaît trop souvent le rhéteur et l’
homme
qui écrit d’après les règles de l’art plutôt que
rs je ne sais quel charme qui en rend la lecture attachante. — Un des
hommes
les plus remarquables de cette époque fut le chan
le caractère dominant de son style. Vers cette même époque, plusieurs
hommes
de lettres étrangers au barreau se présentèrent d
suadant une bonne action. Mais dans nos tentatives pour persuader les
hommes
, nous ne devons pas oublier qu’il faut d’abord co
ipide pour un juge d’un goût médiocre, et même pour la généralité des
hommes
. Quelle que soit la composition d’un auditoire, l
ns le débat d’une affaire importante, attentive au discours d’un seul
homme
, suffit pour inspirer à cet orateur une chaleur e
ps, le lieu et la situation. La véhémence, qui pourrait convenir à un
homme
de caractère et d’autorité, serait inconvenante p
arence ; mais il y a un certain ton décidé qui peut convenir même à l’
homme
le plus modeste, lorsqu’il est intimement convain
barreau s’adresse à un ou à quelques juges ; ce sont généralement des
hommes
d’un âge mûr, grave, et d’un caractère respectabl
is avoir étudié la loi ; car il y avait chez les Romains une classe d’
hommes
appelés pragmatici, dont l’office consistait à do
(Cic.) La verbosité est un défaut que l’on reproche ordinairement aux
hommes
de cette profession. C’est l’écueil où les condui
uelque moyen employé par l’adversaire : mais, quoique la réputation d’
homme
d’esprit soit éblouissante pour un jeune avocat,
ié. Que l’orateur ne s’égaie que sur les travers et les ridicules des
hommes
qui n’ont pour eux ni la faveur publique, ni l’in
e véhémence soit naturelle, cependant, même en parlant devant un seul
homme
, la chaleur, qui naît de l’importance de l’affair
ité de caractère qu’il est de la plus haute importance, pour tous les
hommes
de cette profession, de conserver scrupuleusement
son dernier degré, cependant il y a à cet égard des convenances que l’
homme
prudent, pour sa réputation, comme l’homme probe,
gard des convenances que l’homme prudent, pour sa réputation, comme l’
homme
probe, par amour pour la vertu, trouvera nécessai
de l’objet de cet art. Le but de toute prédication est de rendre les
hommes
meilleurs qu’ils ne sont ; tout sermon doit donc
une impression durable. Celui qui voudrait émouvoir les passions des
hommes
, et influencer leurs habitudes, sans leur avoir p
ielle ; c’est que le prédicateur lui-même, pour réussir, doit être un
homme
probe. J’ai déjà cherché à prouver qu’un orateur
t à la chaire demande de la gravité. Leur importance, par rapport aux
hommes
, exige de la chaleur. Il est difficile d’unir par
erdre jamais de vue les différents âges, caractères et conditions des
hommes
, et d’accommoder ses instructions et exhortations
’auditeurs. Toutes les fois que vous vous emparez des sensations d’un
homme
pour toucher son cœur, en les appliquant aux circ
enne son discours par cœur : « Considérez, dit-il, les avantages d’un
homme
qui n’apprend pas par cœur : il se possède, il pa
us, mes frères, qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des
hommes
; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur l
almer sur ses désordres, tâche ici de conclure en secret que tous les
hommes
périront avec lui ; ce ne doit pas être là le fru
e ; il est fondé sur la nature, et suggéré par le bon sens. Lorsqu’un
homme
veut donner un conseil, instruire quelqu’un ou lu
paraît tranquille ! s’écrie Quintilien, et que cela est éloigné d’un
homme
qui médite un assassinat. Il n’est certainement p
st sans doute de la plus haute importance ; car le grand objet pour l’
homme
qui parle, dans toute occasion sérieuse, est de c
est de découvrir les raisonnements les plus propres à convaincre les
hommes
, et autre chose de présenter ces raisons avec le
t profitable. Ce sont les trois grands sujets de discussion parmi les
hommes
, vérité, devoir, intérêt. Mais les arguments qui
ue auxilio sustineantur . Il en offre un bon exemple dans le cas d’un
homme
accusé d’avoir assassiné le parent dont il était
rée de l’éloquence, il vaudrait mieux être un fort dialecticien qu’un
homme
éloquent. Je vais m’occuper maintenant d’une autr
tudier le langage des passions. Si nous observons comment s’exprime l’
homme
qui est sous l’influence d’une passion réelle et
sur le rivage de la mer opposé aux côtes de l’Italie, « Afin que cet
homme
qui se disait citoyen romain pût, du haut de sa c
, apercevoir l’Italie et sa maison. » Cette basse insulte, faite à un
homme
mourant, est le dernier trait du tableau ; « ce n
un cri passionné, sans aucune articulation de mots, transmettent aux
hommes
des idées plus frappantes, font naître dans eux d
d’exprimer la situation de nos âmes que la nature a dicté à tous les
hommes
, et que tous ont la faculté de comprendre. Les mo
lle des auditeurs, et donne à 1’orateur l’apparence peu agréable d’un
homme
qui s’efforce d’arracher l’approbation par la véh
e nous sommes engagés dans un discours, réel et sérieux avec d’autres
hommes
. À l’égard de l’accent oratoire, je n’en parlerai
sation animée et pleine de sentiment. Nous pouvons remarquer que tout
homme
, lorsqu’il s’échauffe dans une conversation ordin
Quelques-uns de ces regards et de ces gestes sont communs à tous les
hommes
. Il y a aussi certaines particularités qui distin
e matière, quelque influence à l’étude et à l’art. En effet, quelques
hommes
sont naturellement peu gracieux dans leurs mouvem
quelques défauts, peut cependant plaire, parce que nous apercevons l’
homme
à découvert, et que ses paroles semblent partir d
t se flatter d’arriver à ce degré de perfection ; mais la plupart des
hommes
peuvent atteindre à une manière efficace et persu
surpris qu’un orateur parfait et accompli soit un phénomène parmi les
hommes
. Toutefois ne nous décourageons pas. Entre la méd
ement éloquent et persuasif, rien n’est plus nécessaire que d’être un
homme
de bien. C’était une maxime favorite des anciens
c’est que les sentiments les plus puissants pour affecter les autres
hommes
sont ceux que l’on puise à la source pure de la v
t d’épurer leurs sentiments moraux. Le véritable orateur sera donc un
homme
doué de sentiments généreux, de sensations vives,
qui l’écoutent, l’autre lui donne cet air de fermeté qui convient à l’
homme
fort de la conscience que ce qu’il dit est confor
toutes les sciences dont la noble étude charme et élève l’esprit de l’
homme
; et cette vérité a été développée de nos jours d
don, n’accorde qu’au philosophe d’être orateur ; c’est donc surtout l’
homme
moral qui doit être l’objet de nos études. Mais,
mme moral qui doit être l’objet de nos études. Mais, pour connaître l’
homme
au moral, il ne suffit pas de le suivre dans tout
aprices, ses passions, ses vertus, ses vices, il faut aussi étudier l’
homme
physique. Ses organes matériels sont les conditio
maître de la nature, tout en reconnaissant la faiblesse relative de l’
homme
, sa créature, il sera fier néanmoins de voir à qu
est surtout dans les sciences physico-mathématiques que le génie de l’
homme
se montre avec plus d’éclat ; il a dérobé le secr
lle ajoutera à la confiance de ses concitoyens dans les lumières d’un
homme
qui n’aura pas borné ses études à une seule scien
rateur. C’est cet honorable enthousiasme qui caractérisait les grands
hommes
de l’antiquité, c’est lui qui doit distinguer les
liger ; ces parties techniques peuvent être utiles aux avocats. Peu d’
hommes
d’un jugement plus sain et plus parfait que Quint
chaque sujet. Découvrir les raisons les plus propres à convaincre les
hommes
, et faire valoir ces raisons, sont deux choses bi
sé d’enseigner comment on pouvait faire mécaniquement un orateur d’un
homme
absolument dépourvu de génie. Ils donnaient des r
ste, ou avantageuse. La vérité, le devoir et l’intérêt sont parmi les
hommes
trois grands sujets de discussion. Or, les argume
xilio sustineantur. Il en donne cet exemple heureusement choisi : Un
homme
était accusé d’avoir assassiné un parent dont il
ser, et ce n’est qu’au moyen des raisonnements et des arguments qu’un
homme
peut espérer de prouver à un autre la vérité ou l
la persuasion. Il n’est personne qui ne sache que pour persuader les
hommes
, il faut s’adresser plus ou moins à leurs passion
rce que les passions sont la source de toutes les actions humaines. L’
homme
le plus vertueux, en traitant le sujet le plus pu
uchera plus le cœur. Sa composition refroidie parlera le langage de l’
homme
qui décrit, et non de celui qui sent. Remarquons
qu’elle est le véritable langage de la nature, qui a donné à tous les
hommes
ces moyens d’exprimer leurs pensées, et les a ren
ers tons, donne un grand avantage à l’orateur. La voix, chez tous les
hommes
, a trois tons différents : le haut, le bas et le
un vaste espace ; et, au moyen d’une articulation bien distincte, un
homme
qui n’aura qu’une voix assez faible, sera entendu
i l’expriment : « Judas, dit le Seigneur, trahissez-vous le fils de l’
homme
par un baiser ? » Trahissez, fait tomber le repro
iens qui unissaient Judas et son maître ; trahissez-vous le fils de l’
homme
, indique que Judas méconnaît le caractère personn
personnel et le rang éminent du Sauveur ; trahissez-vous le fils de l’
homme
par un baiser ? indique l’odieux emploi que fait
et surtout à l’expression des émotions les plus vives ; si bien qu’un
homme
qui se plaindrait ou menacerait sur un autre ton
s une conversation un peu animée. Observons que toutes les fois qu’un
homme
discute des intérêts qui lui sont chers, il prend
otre cœur. Supposez qu’une question importante est débattue entre des
hommes
raisonnables, et que vous-même vous y êtes intére
s. La plupart de ces gestes et de ces regards sont communs à tous les
hommes
; mais quelques-uns ont dans chaque individu un c
ît, même si quelques légers défauts l’accompagnent, parce que c’est l’
homme
que nous voulons voir, et que nous aimons ce qui
ands efforts de l’esprit humain, qu’elle était l’art de persuader les
hommes
et de les faire obéir ; que son objet n’était pas
r des autres un effet si puissant et si sûr. Malgré la méchanceté des
hommes
, rien n’exerce sur leur esprit une plus grande in
endu et plus profondément senti que celui des sentiments vertueux ; l’
homme
qui en est animé est donc le seul qui puisse véri
e la théologie, de la religion pratique, de la morale et du cœur de l’
homme
; il faut qu’il ait à sa disposition tous les suj
les travaux qui l’y conduisent. Voilà ce qui caractérisait les grands
hommes
de l’antiquité, voilà ce que doivent être ceux qu
our être lu, exige un style tout autre que celui que doit employer un
homme
qui s’adresse oralement à ses semblables. Dans le
st plus brillant, plus pompeux ; mais son style est plutôt celui d’un
homme
qui parle ou qui déclame en public, que d’un homm
plutôt celui d’un homme qui parle ou qui déclame en public, que d’un
homme
qui écrit un livre. Ses traités de politique (car
e la carrière qu’ils étaient appelés à suivre, au lieu de devenir des
hommes
utiles et des citoyens recommandables, ils se cou
resque tout ce qu’ils nous ont donné de plus profond sur le cœur de l’
homme
et sur les passions ; quoique dans ce traité, com
it est fait pour former le goût et développer cet enthousiasme dont l’
homme
doit être pénétré pour devenir véritablement éloq
emarquable, et sur lequel se sont souvent arrêtées les réflexions des
hommes
observateurs, que les écrivains et les artistes l
gements donnés par les chefs de l’État, l’émulation excitée entre les
hommes
de mérite. Mais comme ces causes n’ont pas paru p
raison entre les anciens et les modernes, l’on entend par anciens les
hommes
qui vivaient dans les deux premières périodes, en
art et d’autre, on se jeta dans les extrêmes. Aujourd’hui encore, les
hommes
de lettres et les gens de goût sont, à cet égard,
ent puisse l’ébranler ; car elle a pour base l’admiration de tous les
hommes
et de tous les siècles. Leurs ouvrages, il est vr
idemment vicieux. Eh ! quels ouvrages sortent parfaits de la main des
hommes
? Mais si quelqu’un voulait attaquer leurs travau
ai déjà démontré, les affections et les sentiments communs à tous les
hommes
. Ces sentiments ont été suffisamment consultés. L
ce tribunal ne connaît point d’appel. En matière de raisonnement, les
hommes
peuvent rester longtemps plongés dans l’erreur ;
s le sentiment. L’on voudrait vainement redresser les erreurs que les
hommes
commettent en fait de goût comme celles qu’ils co
ionner et de celui d’inventer. Avec des matériaux déjà rassemblés, un
homme
ordinaire fera faire plus de progrès à la science
actes. Revenons à notre comparaison de l’âge du monde avec l’âge d’un
homme
, et disons que si le monde en vieillissant a acqu
rvé à nos savants modernes. Il leur était moins facile de devenir des
hommes
distingués ; mais ceux qui le devenaient étaient
i qui ne fait que traduire ne sera jamais poète ; c’est ainsi que les
hommes
qui se reposent sur la charité de leurs semblable
joute-t-il, si l’étude n’éteint point le génie de l’invention chez un
homme
que la nature en avait favorisé ; si le poids et
Trad. de Daru.) Sans les bien connaître, on ne passera jamais pour un
homme
instruit ; on manquera des ressources les plus pr
chefs-d’œuvre de l’antiquité ; car il n’y a que les ignorants ou les
hommes
superficiels qui n’en savent pas apprécier le mér
ritique, car la perfection absolue n’appartient pas aux ouvrages de l’
homme
. Nous pouvons, nous devons donc les lire avec dis
r est de persuader, de même le but de l’historien est d’instruire les
hommes
en leur mettant la vérité sous les yeux. L’instru
t le cours de la plus longue vie. Elle a pour objet de nous montrer l’
homme
dans tous ses rapports, et de nous apprendre à bi
ieux, ni le bel esprit. L’historien doit se présenter à nous comme un
homme
sage, écrivant pour l’instruction de la postérité
un homme sage, écrivant pour l’instruction de la postérité ; comme un
homme
qui a profondément étudié son sujet, qui l’a médi
r des événements qu’il raconte. Les annales, les mémoires, les vies d’
hommes
illustres appartiennent au genre historique ; mai
t d’événements certains, dont l’objet principal est l’instruction des
hommes
; voilà pourquoi les qualités indispensables d’un
our l’instruction des étrangers qu’ils méprisaient, ou pour celle des
hommes
en général ; voilà pourquoi ils ont été si peu at
u de nous apprendre par quels moyens, dans de telles conjonctures, un
homme
aussi méprisable que Catilina parvint à se rendre
a lumière sur les affaires publiques, mais il explique la nature de l’
homme
d’une manière plus lumineuse encore. Lorsque nous
u’on croit à propos de faire quelques observations sur la nature de l’
homme
en général, ou sur les particularités distinctive
Proprium humani ingenii est, odisse quem læserit [Il est naturel à l’
homme
de haïr ceux qu’il a blessés]. Cette observation
de soin. L’histoire étant principalement destinée à l’instruction des
hommes
, la morale y doit régner partout. Dans ses portra
s précisément des préceptes de morale qu’il doit tracer ; mais, comme
homme
de bien, comme écrivain estimable, il faut qu’il
ersonnages de son temps, ne peuvent être qu’une lecture utile pour un
homme
de sens. Les Mémoires du duc de Sully, tels qu’il
d’œil le caractère, la tournure d’esprit, les vertus et les vices des
hommes
célèbres, et les leur fait connaître d’une manièr
nts les plus ordinaires. L’on attend de lui qu’il montre aussi bien l’
homme
public que l’homme privé ; ce sont même les circo
ires. L’on attend de lui qu’il montre aussi bien l’homme public que l’
homme
privé ; ce sont même les circonstances de la vie
iques puissent être, nous n’en devons pas moins regarder ses Vies des
hommes
illustres comme un précieux trésor d’instruction.
r les hauts faits ou l’ambition, il aime à nous faire voir les grands
hommes
à travers le jour plus doux de la retraite et de
faits et les événements ; car la situation et la manière de vivre des
hommes
dans les différents siècles, la marche et les pro
ait pas à l’attente de celui qui aurait la prétention d’instruire les
hommes
sans exciter leur attention, et sans chercher à p
t ce qu’ils nous donnent à connaître, c’est que l’un des personnages,
homme
instruit et d’un excellent jugement, représente l
nstruit et d’un excellent jugement, représente l’auteur ; et l’autre,
homme
de paille, n’est mis là que pour faire quelques o
le correspondance, bien écrite, est une lecture fort agréable pour un
homme
de goût, et elle a d’autant plus de mérite que le
’un écrivain dévoile tout son cœur dans les lettres qu’il publie. Les
hommes
, dans leurs relations, se cachent toujours plus o
l’écrivain. C’est là, plus que tout autre part, que l’on veut voir l’
homme
et non l’auteur. La première et la plus essentiel
is je suis loin de penser ainsi. M. Fletcher de Salton rapporte qu’un
homme
sensé disait que, pourvu qu’on lui laissât compos
xcellent moyen de répandre l’instruction, par la peinture fidèle de l’
homme
et de la vie ; et par elle des égarements où nos
ple instruction morale, et c’est pourquoi, dans tous les siècles, les
hommes
les plus sensés ont eu recours aux fables et aux
ais ce sont à chaque page des magiciens, des dragons, des géants, des
hommes
invulnérables, des chevaux ailés, des armes et de
essaya quelques esquisses des tableaux de la vie et du caractère des
hommes
, l’on introduisit des personnages que l’on plaçai
ances les plus délicates, les traits les plus déliés du caractère des
hommes
y sont dessinés avec un pinceau très adroit. La N
même temps un livre très instructif, puisqu’il nous montre comment l’
homme
, à l’aide des seules facultés que la nature lui a
u’aux nations civilisées. Elles ont leur principe dans la nature de l’
homme
, et sont de tous les temps et de tous les pays ;
re une assertion fondée. Il est bien certain que dans aucun temps les
hommes
ne parlèrent en vers. Nous pouvons croire aisémen
és, les fêtes, les sacrifices, les assemblées publiques offraient aux
hommes
des occasions de se réunir ; et l’on sait que, da
x amusements. La découverte de l’Amérique nous a appris à connaître l’
homme
dans l’état de sauvage. Les récits des voyageurs
ais du langage poétique chez les peuples barbares. La nature a fait l’
homme
poète et musicien. L’impulsion qui communique l’e
d’idées une telle influence sur l’imagination, qu’elle est, pour les
hommes
même les plus sauvages, une source de jouissances
des compositions poétiques. Seules elles purent axer l’attention des
hommes
encore barbares, et même ils n’en connurent point
ir de la musique ou du chant, étaient seuls capables de déterminer un
homme
à s’adresser à une assemblée nombreuse, et pouvai
sation et des lois, et passaient pour avoir les premiers arrachés les
hommes
à leur état barbare. Minos et Thalès chantaient s
vengeance, l’amour et toutes les émotions vives qui s’emparaient des
hommes
. Les regrets donnés à la mort d’un ami firent naî
es pensées. Tel était l’usage à cette époque de la société où le même
homme
était laboureur, maçon, guerrier et homme d’État.
ue de la société où le même homme était laboureur, maçon, guerrier et
homme
d’État. Lorsque avec les progrès de la civilisati
e, qui fut chargé de rappeler à la mémoire les événements passés. Les
hommes
livrés désormais à l’étude de la politique et au
tait alors l’expression de tout ce que le génie et l’imagination de l’
homme
pouvaient produire ; elle parlait le langage des
ésie, qui puisse avoir cette vigueur d’expression, et prendre sur les
hommes
une influence aussi puissante. Lorsque l’on fit u
es mêmes sons quelque chose qui plaît à l’oreille de presque tous les
hommes
, et si quelqu’un, après avoir lu la Boucle de che
avancée. Quelques auteurs ont été portés à croire que, parce que les
hommes
menèrent d’abord une vie agreste, leurs premiers
a forme actuelle que lorsque, rassemblés dans les grandes villes, les
hommes
eurent appris à connaître la distinction des rang
jeunesse, et sur lesquels, dans un âge plus avancé, presque tous les
hommes
aiment encore à reporter leurs regards. Il nous p
condition basse, servile et laborieuse, que les travaux auxquels ces
hommes
sont assujettis sont désagréables et pénibles, et
ps de simplicité où la vie champêtre était aisée et abondante, où les
hommes
ne connaissaient presque d’autres richesses que l
imagination un contraste agréable avec les mœurs et le caractère des
hommes
lancés dans le tourbillon des villes. Nous avons
ents tendres et délicats, puisque ce sont des qualités auxquelles les
hommes
de tous les rangs peuvent plus ou moins prétendre
e serait-il pas susceptible de plus de développement ? La nature de l’
homme
et ses passions sont à peu près les mêmes dans to
si malheureuse qu’elle n’eut point d’imitateurs. En effet, la vie des
hommes
livrés à la pêche est évidemment plus dure que ce
uivre l’ordre naturel des idées, en sorte que l’auteur ressemble à un
homme
qui pense et non pas à un homme qui rêve. Quelque
en sorte que l’auteur ressemble à un homme qui pense et non pas à un
homme
qui rêve. Quelque autorité que l’on puisse citer
ice, ou présenter quelques réflexions sur la vie ou le caractère de l’
homme
. Ces diverses espèces d’ouvrages se rangent sous
elles puisent leurs sujets dans les mœurs et dans les caractères des
hommes
, on y peut, en quelque sorte, employer l’aisance
lle pousse jusqu’à la hardiesse la liberté de censurer le vice et les
hommes
vicieux. Les trois poètes satiriques les plus cél
t de la grâce ; il y rappelle plutôt les folies et les faiblesses des
hommes
, qu’il n’y peint leurs vices les plus odieux. Il
fond il dicte les lois de la morale, il montre encore l’urbanité d’un
homme
de cour. Juvénal prend un accent plus grave et pl
’attend à en être dédommagé par des peintures agréables et vraies des
hommes
et de leurs mœurs. L’on aime encore à y trouver c
ans un style vif et enjoué. Ses poèmes sérieux, comme son Essai sur l’
homme
et ses Épîtres morales, ne laissent voir qu’autan
elles que celles d’une averse au printemps, d’un matin d’été, ou de l’
homme
qui périt au milieu des neiges ; mais j’aime mieu
es maisons dans lesquelles ils sont successivement reçus, celles de l’
homme
vain, de l’homme avide, de l’homme bon, sont des
esquelles ils sont successivement reçus, celles de l’homme vain, de l’
homme
avide, de l’homme bon, sont des morceaux de peint
successivement reçus, celles de l’homme vain, de l’homme avide, de l’
homme
bon, sont des morceaux de peinture admirables tou
le était abandonnée. La flamme avait ravagé les maisons, la voix de l’
homme
ne s’y faisait plus entendre. Son fleuve avait ét
au souffle des vents. Les animaux sauvages habitaient la demeure de l’
homme
, leurs têtes se montraient au milieu des ruines e
nchanteurs. Horace donne une épithète semblable au fleuve Hydaspe. Un
homme
de bien, dit-il, n’a point d’armes : Sive per sy
t, que ce soit un art frivole et méprisable, celui qu’employèrent des
hommes
embrasés de l’esprit divin, celui qu’ils choisire
à loin de nous. Car un bon poète s’applique à copier la nature et les
hommes
, autrement ses productions seraient sans grâce et
canticorum, c. 5, v. 15) en parlant de la majesté de la stature de l’
homme
; mais, s’il veut peindre la beauté d’une femme,
aïe (c. 24, v. 20) nous peint la terre agitée et chancelante comme un
homme
ivre, et transportée d’un lieu à un autre, comme
des efforts pour exprimer des idées trop grandes pour le langage des
hommes
. Après ces remarques sur la poésie des livres sai
st un discours inventé avec art, uniquement pour former les mœurs des
hommes
, au moyen d’instructions déguisées sous l’allégor
remplir, se servit de noms d’animaux comme a fait Ésope, ou de noms d’
hommes
; il eût été également instructif ; mais comme il
dmiration ; et comme la vertu est un objet d’admiration pour tous les
hommes
, ce but ne peut être rempli que par le récit d’un
enre de poésie, en effet, ne s’adresse qu’à ce sentiment que tous les
hommes
éprouvent en faveur de la vertu, et fait voir ass
observé, il ne suffit pas que le poète se borne aux actions d’un seul
homme
ou d’une certaine période de temps ; l’unité doit
de la liberté romaine, le dénouement de l’autre est l’expulsion de l’
homme
hors du paradis terrestre. Il est impossible d’as
ces que les dispositions morales et le tempérament mettent entre deux
hommes
doués de la même qualité. C’est surtout dans le d
vivement à l’entreprise que conduit la valeur ou la sagesse d’un seul
homme
, et le poète trouve une occasion de déployer tout
agrément, et pour la plupart des lecteurs, pour même presque tous les
hommes
, le merveilleux a bien des charmes. Il séduit et
ue et de variété, en y faisant entrer le ciel, la terre, l’enfer, les
hommes
, les êtres invisibles, enfin tout l’univers. Tout
e de fictions invraisemblables. Qu’il n’oublie jamais que c’est à des
hommes
qu’il raconte les entreprises et les exploits des
c’est à des hommes qu’il raconte les entreprises et les exploits des
hommes
; que ces entreprises et ces exploits peuvent seu
tion plus avancée. La nature humaine s’y montrait à découvert, et les
hommes
n’avaient pas encore appris l’art de se cacher au
ert, et les hommes n’avaient pas encore appris l’art de se cacher aux
hommes
sous un extérieur emprunté. Les émotions les plus
es divinités ne s’élevaient pas beaucoup au-dessus déjà condition des
hommes
. Elles avaient leurs passions, leurs besoins, et
clat imposant de la majesté divine. Jupiter, le père des dieux et des
hommes
, a presque toujours de la grandeur et de la noble
s transportés jusqu’à la plus haute antiquité, jusqu’aux temps où les
hommes
étaient à peine civilisés. En ouvrant Virgile, no
n’est indiqué par aucun de ces traits qui touchent le cœur. C’est un
homme
doux et presque impassible. Sa conduite envers Di
t durable ; s’il est quelque puissance au monde capable d’imposer à l’
homme
de bien ; si la fortune perd ses menaces quand el
c nous, des sables stériles accessibles seulement à un petit nombre d’
hommes
; ce n’est point sous cette poussière qu’il a cac
it-elle d’autre demeure que la terre, l’onde, le ciel et le cœur de l’
homme
juste ? Pourquoi chercher les dieux si loin ? Jup
aux mortels, on peut remarquer les progrès successifs des notions des
hommes
sur les récompenses et les punitions d’une vie fu
; tous trois, revêtus d’une forme humaine, se mêlent aux actions des
hommes
, et jouent un très grand rôle dans l’intrigue du
les êtres allégoriques ne sont que la représentation des passions des
hommes
ou de leurs dispositions morales. On peut les emp
s actions humaines, lorsque ces êtres agissent concurremment avec des
hommes
, l’imagination s’y perd, et, comme je l’ai déjà f
i ; il y voit les portraits des rois sa postérité, et ceux des grands
hommes
que la France doit produire. Ces fictions sont fr
scènes de la vie, et de développer les caractères et les passions des
hommes
, son poème eût été un peu mieux goûté du commun d
ement touchants. Le dernier épisode de l’ange qui découvre au premier
homme
le sort de sa postérité est une idée singulièreme
l’autre est le tableau des faiblesses, des travers et des folies des
hommes
. L’une agit essentiellement par la terreur et la
rée comme la représentation fidèle du caractère et de la conduite des
hommes
placés dans ces circonstances critiques qui les s
tion poétique. C’est une véritable copie des mœurs et des actions des
hommes
. Dans une épopée, le poète peint les caractères p
aucun genre de composition, dans une main habile, ne produit sur les
hommes
une impression plus profonde. La tragédie est, ou
placé si profondément le germe dans nos cœurs, et qui exerce sur les
hommes
un pouvoir si certain, que, dans la tragédie, les
ice et de la dépravation. Ils peuvent, ils doivent même représenter l’
homme
vertueux aux prises avec l’infortune, parce que c
soit l’inévitable suite d’un crime. L’amour et l’admiration pour les
hommes
vertueux, la compassion pour les infortunés, l’in
au développement des sentiments généreux. Ainsi le zèle que quelques
hommes
pieux ont mis à blâmer les amusements du théâtre,
lus sévères. Selon Aristote, le but de la tragédie est de ramener les
hommes
à la vertu par la pitié et la terreur. Cette prop
ableau des vicissitudes de la vie, il excite notre compassion pour un
homme
malheureux ; lorsqu’au moyen de l’intérêt qu’il n
reprises honorables qui étaient le sujet de la pièce, plaignaient les
hommes
vertueux aux prises avec le malheur, et présentai
ns ces moments importants qui décident de la fortune et de la vie des
hommes
, point de longs discours, point de froids raisonn
nt susceptibles de produire ces situations touchantes qui ouvrent à l’
homme
le cœur de l’homme. Le caractère moral des person
produire ces situations touchantes qui ouvrent à l’homme le cœur de l’
homme
. Le caractère moral des personnages introduits su
ation fidèle des choses de cette vie, où souvent le malheur accable l’
homme
de bien, et où tous les mortels reçoivent une por
plus cruels que tous les maux dont les méchants peuvent accabler les
hommes
de bien. Aristote nous a laissé des observations
par Sophocle seulement, mais encore par Corneille et par Voltaire. Un
homme
innocent, et même d’un caractère généralement ver
plus élevé en offrant l’image fidèle des passions ; en apprenant aux
hommes
jusqu’où leurs penchants vicieux les conduiront ;
ragédie met aujourd’hui sous nos yeux ; voilà comment elle engage les
hommes
à veiller continuellement sur leurs passions. De
vec ces grands et solennels événements qui décident de la fortune des
hommes
, et qui, par cela même, appartiennent à la tragéd
poètes tragiques échouer dans leurs efforts pour être pathétiques. Un
homme
, par exemple, en proie à la colère, à la douleur
ne prit jamais une personne profondément émue ; mais c’est celui d’un
homme
qui indique froidement cette situation à un autre
st celui d’un homme qui indique froidement cette situation à un autre
homme
, ou bien encore c’est celui que pourrait prendre
s ? « Immobile d’étonnement, mes regards s’attachent sur toi. Tel un
homme
qui vient d’être frappé de la foudre ; la poitrin
orcius répond à Lucia. Je demande si, depuis la création du monde, un
homme
s’est jamais exprimé de la sorte en recevant le c
ile d’étonnement, ses regards s’attachèrent sur elle ; semblable à un
homme
qui vient d’être frappé du feu du ciel, etc. » Ma
ée à faire quelques réflexions sérieuses et morales. Il n’est point d’
homme
dont le caractère ne prenne alors un ton grave, c
s dans leurs sentiments ; mais ces personnages sont véritablement des
hommes
, ils parlent le langage de tous les hommes, ils é
ges sont véritablement des hommes, ils parlent le langage de tous les
hommes
, ils éprouvent les passions des hommes ; nous pre
parlent le langage de tous les hommes, ils éprouvent les passions des
hommes
; nous prenons un vif intérêt à leurs discours et
omédie n’embrasse ni les grandes infortunes, ni les grands crimes des
hommes
; elle retrace le tableau de leurs extravagances,
omme une représentation satirique des folies et des imperfections des
hommes
, est un genre de composition très moral et très u
éral de laquelle la censure n’a rien à reprendre. Polir les mœurs des
hommes
, appeler leur attention sur les bienséances qu’il
la comédie peut devenir un instrument de corruption ; dans celle d’un
homme
vertueux, elle sera un amusement, non seulement i
les grandes vertus, les grandes passions sont les mêmes chez tous les
hommes
, dans tous les siècles et dans tous les pays ; et
ssible de l’être par sa passion et ses soupçons, peut-on concevoir un
homme
qui croie qu’un autre homme a plus de deux mains
ion et ses soupçons, peut-on concevoir un homme qui croie qu’un autre
homme
a plus de deux mains ? Les caractères, dans une c
r la scène, le spectateur peut s’attendre à voir paraître aussitôt un
homme
doux et d’un excellent naturel ; ou bien, si l’un
res politiques sur le gouvernement et la conduite des généraux et des
hommes
d’État pendant la guerre du Péloponnèse. Elles so
me pièce renferme plusieurs années, renferme même la vie entière d’un
homme
. La scène, au premier acte, se passe en Espagne ;
cependant ce sont ses meilleurs ouvrages. Congrève est sans doute un
homme
de génie, brillant, plein de feu, multipliant les
it dans un discours de quelques lignes, qu’il met dans la bouche d’un
homme
du peuple en colère contre sa femme. « Presque t
pour la chose, l’instrument pour l’ouvrage, etc. Ainsi l’on dit qu’un
homme
est dans le vin, pour dire qu’il est dans l’ivres
tonymie. On fait donc une métonymie en disant tant par tête, tant par
homme
, tant par feu, tant par maison, tant de charrues
, pour être, mort ; n’être pas jeune, pour être vieux, qu’on dit d’un
homme
qu’il a Églé, qu’il vit avec Glycère, qu’il est b
dre lorsqu’on dirait, en parlant des espèces collectivement prises, l’
homme
, le cheval, le lion, le chêne, la vigne, l’ormeau
relles des halles. Essayons de les réunir toutes dans le langage d’un
homme
du peuple ; et, pour l’animer, supposons qu’il es
ture nous a mises dans les mains pour l’attaque et pour la défense. L’
homme
passionné s’en sert aveuglément et par instinct ;
en sert aveuglément et par instinct ; le déclamateur s’en escrime ; l’
homme
éloquent a l’avantage de les manier avec force, a
t très intime entre le style et la tournure générale de l’esprit d’un
homme
; il prend le caractère des sentiments et de l’ex
mises en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
, le style est l’homme même : le style ne peut don
s mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’
homme
même : le style ne peut donc ni s’enlever, ni se
ue les Français paraissent goûter davantage Cicéron ; et en effet nos
hommes
de lettres les plus distingués, si l’on en except
s que nous avons acquises nous ont appris à ne lui comparer aucun des
hommes
qui se sont mêlés du gouvernement, ou qui ont pré
loquence. » La Harpe partage l’opinion de Voltaire ; il la motive en
homme
judicieux, en critique profond. « Je crois, dit-
ions, il faut seulement se réjouir qu’il y ait dans tous les arts des
hommes
assez supérieurs pour qu’on ne puisse pas s’accor
permis, sans offenser personne, d’aimer mieux Cicéron. Il me paraît l’
homme
le plus naturellement éloquent qui ait existé, et
destination particulière de la Providence, qui voulait faire voir aux
hommes
jusqu’où l’éloquence pouvait aller. En effet, qui
us, mes frères, qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des
hommes
; je vous regarde comme si vous étiez seuls sur l
almer sur ses désordres, tâche ici de conclure en secret que tous les
hommes
périront comme lui : ce ne doit pas être le fruit
est sur le bureau depuis l’âge d’argent qui succéda à l’âge d’or. Les
hommes
ont toujours prétendu que le bon vieux temps vala
et d’Agamemnon, débute par leur dire : “J’ai vécu autrefois avec des
hommes
qui valaient mieux que vous ; non, je n’ai jamais
ir de la Divinité que d’avoir un grand œil au front, et de manger des
hommes
tout crus. « Lucrèce ne balance pas à dire que la
vires agricolarum, etc. La nature languit, la terre est épuisée ; L’
homme
dégénéré, dont la force est usée, Fatigue un sol
iquité est pleine des éloges d’une autre antiquité plus reculée : Les
hommes
, en tout temps, ont pensé qu’autrefois De longs r
uit moins obscure ; L’hiver se couronnait de fleurs et de verdure ; L’
homme
, ce roi du monde, et roi très fainéant, Se contem
jeune et plus vigoureuse, les arbres, aussi bien que les cerveaux des
hommes
, auraient dû se sentir de cette vigueur et de cet
tage sur les nôtres, qui probablement ne parleront jamais. « Lamotte,
homme
d’esprit et de talent, qui a mérité des applaudis
nos mœurs ? La carrière des arts a plus d’étendue qu’on ne pense. Un
homme
qui n’a lu que les auteurs classiques méprise tou
’ayant recherché avec soin en Angleterre tout ce qui regarde ce grand
homme
, j’aie découvert des circonstances de sa vie que
dicis, reine de France. Le sujet de cette comédie était la chute de l’
homme
. Les acteurs étaient Dieu le Père, les Diables, l
ule au vulgaire, un coin de grandeur qui ne se fait apercevoir qu’aux
hommes
de génie. Les sept Péchés mortels dansant avec le
de la sottise ; mais l’univers rendu malheureux par la faiblesse d’un
homme
, les bontés et les vengeances du Créateur, la sou
essante, il imagina un poème épique, espèce d’ouvrage dans lequel les
hommes
sont convenus d’approuver souvent le bizarre sous
ois. La mémoire de cette révolution étrange ne périra jamais chez les
hommes
, et les livres de Saumaise et de Milton sont déjà
’est-ce point que l’un est beaucoup plus aisé que l’autre, et que les
hommes
, en tout genre, veulent réussir sans beaucoup de
ers. « L’abbé d’Aubignac, qui, comme prédicateur du roi, se croyait l’
homme
le plus éloquent du royaume, et qui, pour avoir l
incipal personnage était le fils d’un négociant de Bordeaux, très bon
homme
, et marin fort grossier, lequel, croyant avoir pe
froide après celles de Molière et de Regnard ; elle ressemblait à un
homme
un peu pesant qui danse avec plus de justesse que
ploret . (Quintil., Instit. orat. lib. vi, c. 1.) 4. L’esprit de l’
homme
reçoit des perceptions de deux natures différente
mployer à la fois ces deux sortes de langage, il est impossible que l’
homme
, par l’organe de l’ouie, commu nique à un autre h
mpossible que l’homme, par l’organe de l’ouie, commu nique à un autre
homme
ce qui se passe dans son esprit. (Sheridan, de l’
et., v. 372) Le talent médiocre est toujours sans excuse ; Libraire,
hommes
et dieux, tout proscrit ce travers. (Trad. de DA
manière toute particulière, et ses pensées sont toujours celles d’un
homme
de génie. Il regarde la nature et l’existence, de
brasse l’immense étendue, et s’abaisse au détail le plus minutieux. L’
homme
qui lit le poème des Saisons s’étonne de n’avoir
enez des acteurs : Cet art de l’intérét est la source féconde. Oui, l’
homme
aux yeux de l’homme est l’ornement du monde : Les
et art de l’intérét est la source féconde. Oui, l’homme aux yeux de l’
homme
est l’ornement du monde : Les lieux les plus rian
ture, Tout renaît, tout revit : ainsi qu’à la nature La présence de l’
homme
est nécessaire aux arts ; C’est lui dans vos tabl
; C’est lui dans vos tableaux que cherchent nos regards. (Delille, l’
Homme
des champs, chant IV.) 29. L’auteur qui, de nos
soit des objets de la nature, soit des sentiments et des actions des
hommes
. Il avait l’esprit vaste et fécond, plus élevé qu
ui-même ; s’il l’avait été, ce ne serait pas assez de le comparer aux
hommes
que leur genie a élevés au-dessus de leurs sembla
fait de Pierre Corneille. Rien de plus curieux que de voir les grands
hommes
jugés par les grands hommes, puisque ceux-ci peuv
en de plus curieux que de voir les grands hommes jugés par les grands
hommes
, puisque ceux-ci peuvent seuls les comprendre tou
me, et ne ressentirait pas un secret plaisir d’avoir pour confrère un
homme
de ce mérite ? Vous, monsieur, qui non-seulement
aduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des
hommes
. A dire le vrai, où trouvera-t-on un poëte qui ai
ulté de les égaler à tout ce qu’il y a de plus considérable parmi les
hommes
, fait marcher de pair l’excellent poëte et le gra
ic, ne sont peut-être pas moins dignes de nos louanges, je veux dire,
homme
de probité et de piété, bon père de famille, bon
ever ce prince au plus haut degré de la gloire où puissent monter les
hommes
, si toutefois on peut dire que la fortune ait eu
à demeurer toujours son ami. Il a appelé aux emplois de la guerre les
hommes
qui étaient les plus dignes, et n’a jamais laissé
et, en cette noble fonction de capitaine, il a eu plusieurs fois des
hommes
tués et blessés à côté de lui. Judicieux dans tou
rand non-seulement pour le distinguer de son frère, mais du reste des
hommes
». 4. C’est-à-dire point de convenance dans les
prévenir le roi, qui s’empressa d’envoyer deux cents louis à ce grand
homme
. 1. Ce passage a été dignement apprécié par ce
ignement apprécié par ce vers de Voltaire (IIIe de ses Discours sur l’
homme
) : C’est ainsi qu’un grand cœur sait penser d’un
s sur l’homme) : C’est ainsi qu’un grand cœur sait penser d’un grand
homme
. 2. Outre Thomas Corneille, qui succédait à so
abre, enfin et surtout le travail que M. Guizot a publié sur ce grand
homme
. 1. Racine a fait aussi l’éloge de Louis XIV dan
la précision. Partout on peut constater, ce qui est le caractère des
hommes
de génie, que Louis XIV ne négligeait aucun détai
onnaître et de savoir. Et certes, il n’est rien de plus véritable. Un
homme
qui a vu et qui a écouté longtemps avec de l’atte
ples, qui s’est nourri du suc et de la substance des bons livres ; un
homme
, dis-je, si plein, a bien de quoi débiter ; ayant
a parole dans un état populaire, et de cette espèce de divinité qu’un
homme
représentait sur la terre ? La souveraine éloquen
hènes, et qu’il assurait toutes celles de son royaume. Il estimait un
homme
plus que vingt mille hommes, parce qu’il savait q
utes celles de son royaume. Il estimait un homme plus que vingt mille
hommes
, parce qu’il savait qu’un homme est quelquefois l
timait un homme plus que vingt mille hommes, parce qu’il savait qu’un
homme
est quelquefois l’esprit et la force d’un État, e
meilleures places, et rendait inutiles les plus puissantes armées. Un
homme
de ce mérite n’était pas le bouffon et le bateleu
e viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte, et les
hommes
ne sont que les acteurs : ces grandes pièces qui
un eunuque ce qu’elle a fait par les géants et par les héros, par les
hommes
extraordinaires. Dieu lui-même dit de ces gens-là
t. Il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’
homme
, mais la force qui accable est toute de Dieu. (So
muets, ou ils n’ouvrent la bouche que pour flatter le tyran. Mais un
homme
possédera-t-il sans trouble la gloire d’être plus
uyée de tout et mal satisfaite de soi-même, abandonnée de Dieu et des
hommes
, qui a perdu jusqu’à ses propres désirs, qui ne p
; mais le lieu du supplice, c’est le cabinet, c’est l’intérieur de l’
homme
, c’est le plus profond de l’âme. Et là-dedans il
u’en laissant leur peine à leur discrétion. (Socrate chrétien.) L’
homme
s’agite et Dieu le mène À monsieur Conrart
son siècle. Telle est la puissance de l’harmonie sur les organes des
hommes
, que, même déplacée, elle les subjugue et les enc
Thiers Né en 1797. [Notice] Orateur et
homme
d’État formé par une longue expérience de la vie
entir. L’art d’écrire l’histoire 1 L’observation assidue des
hommes
et des événements, ou, comme disent les peintres,
uelques traits des figures qui ne s’effacent jamais de la mémoire des
hommes
; tel autre enfin, moins abondant ou moins habile
me faire entendre. On remarque souvent chez un enfant, un ouvrier, un
homme
d’État, quelque chose qu’on ne qualifie pas d’abo
seigne, s’il est ouvrier l’œuvre qu’on lui donne à exécuter, s’il est
homme
d’État les événements, leurs causes, leurs conséq
de l’histoire ; on a de la critique, on saisit bien le caractère des
hommes
et des temps ; on n’exagère rien, on ne fait rien
rien ne calme, n’abat les passions comme la connaissance profonde des
hommes
. Je ne dirai pas qu’elle fait tomber toute sévéri
moins le mal, sans aimer moins le bien, on a plus d’indulgence pour l’
homme
qui s’est laissé aller au mal par les mille entra
e qui, en histoire, enseigne à démêler le vrai du faux, à peindre les
hommes
avec justesse, à éclaircir les secrets de la poli
rien observe, le philosophe médite. Quel temps, quelles choses, quels
hommes
depuis cette mémorable année 1789 jusqu’à cette a
t sous la fureur des factions, qui s’irrite de tout ce qui charme les
hommes
. Les partis se suivent, se poussent à l’échafaud,
mmensité des résultats. Entré en Italie avec trente et quelques mille
hommes
, Bonaparte sépare d’abord les Piémontais des Autr
nt, et en frappant alternativement chacune de ces masses isolées ; en
homme
résolu, il sacrifie le blocus de Mantoue, écrase
ais quand une de ces rencontres se présente, où l’on voit une masse d’
hommes
mue par une seule et vaste pensée qui se développ
u cabinet, alors le spectacle est digne du philosophe autant que de l’
homme
d’État et du militaire, et si cette identificatio
r, sa modération, sa droiture, sa bonté, sa raison et son bon sens. L’
homme
est égal à l’écrivain, et sa gloire si pure doit
enversé les idoles, établi la croix de Jésus, persuadé à un million d’
hommes
de mourir pour en défendre la gloire ; enfin, dan
7 ; elle ne sait plus ce qu’elle fait, elle est perdue. Mais que les
hommes
ne s’y trompent pas : Dieu redresse quand il lui
immuable ; qui donne et qui ôte la puissance ; qui la transporte d’un
homme
à un autre, d’une maison à une autre, d’un peuple
là les applaudissements et les cris de joie qui composent ce que les
hommes
appellent la gloire ? C’est donc, messieurs, cett
. (Sermon sur l’honneur du monde.) Les mots et les choses Cet
homme
s’est enrichi par des concussions épouvantables,
? Eh quoi ! cette légère teinture a imposé si facilement aux yeux des
hommes
? ne fallait-il que ce peu de mélange pour faire
coup, aussitôt que vous le tenez dans vos mains. Il en est ainsi de l’
homme
pécheur. Vous avez découvert toutes ses menées et
ins soupçons. (Sermon sur la haine de la vérité.) Inquiétude de l’
homme
Que dirai-je maintenant de cette humeur inqui
’arbre s’égaye par la liberté de son mouvement. Ainsi, encore que les
hommes
du monde n’aient pas de liberté véritable, étant
la vie de la cour. Que faites-vous cependant, grand homme d’affaires,
homme
qui êtes de tous les secrets, et sans lequel cett
rprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des
hommes
, et de peur qu’ils n’oublient jamais ses inconsta
t ! C’est trop parler de la fortune dans la chaire de vérité. Écoute,
homme
sage, homme prévoyant, qui étends si loin aux siè
op parler de la fortune dans la chaire de vérité. Écoute, homme sage,
homme
prévoyant, qui étends si loin aux siècles futurs
ns dont l’amas ne lui a coûté aucune peine, se jouera des sueurs d’un
homme
insensé qui se sera perdu pour le laisser riche ;
voir inonder toute la terre ? Je n’aperçois plus qu’un peu d’écume. O
homme
, que penses-tu faire, et pourquoi te travailles-t
ar ceux-là ont-ils profité de l’exemple de ceux qui les précèdent ? O
homme
, ne te trompe pas ; l’avenir a des événements tro
pertes et les ruines entrent par trop d’endroits dans la fortune des
hommes
pour pouvoir être arrêtées de toutes parts. Tu ar
ortune ! ô folie ! ô illusion ! ô étrange aveuglement des enfants des
hommes
! (Sermon sur l’ambition.) Misère et grandeur
nts des hommes ! (Sermon sur l’ambition.) Misère et grandeur de l’
homme
1 Les sages du monde, voyant l’homme, d’un cô
Misère et grandeur de l’homme 1 Les sages du monde, voyant l’
homme
, d’un côté si grand, de l’autre si méprisable, n’
nge composition. Demandez aux philosophes profanes ce que c’est que l’
homme
: les uns en feront un Dieu, les autres en feront
que par une espèce de caprice elle a formé ce prodige qu’on appelle l’
homme
. Vous jugez bien, messieurs, que ni les uns ni le
liquer une si grande énigme. Vous vous trompez, ô sages du siècle : l’
homme
n’est pas les délices de la nature, puisqu’elle l
s délices de la nature, puisqu’elle l’outrage en tant de manières ; l’
homme
ne peut non plus être son rebut, puisqu’il a quel
nneur et la joie de toute la terre ?1 » Et moi je dis : Est-ce là cet
homme
fait à l’image de Dieu, le miracle de sa sagesse,
nce ? et pourquoi vois-je ces parties si mal rapportées ? C’est que l’
homme
a voulu bâtir à sa mode sur l’ouvrage de son Créa
peu qu’il ne craint pas de les sacrifier à l’instruction du reste des
hommes
. Chrétiens ! ne murmurez pas si Madame a été choi
et pour retarder, ainsi qu’il lui plaît, l’exécution des desseins des
hommes
. Il faut adorer en tout ses volontés saintes, et
Premier point 1 C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux
hommes
qu’ils sont peu de chose. Chacun est jaloux de ce
hrétiens : qu’est-ce que notre être ? Dites-le-nous2, ô mort, car les
hommes
superbes ne m’en croiraient pas. Mais, ô mort, vo
appui de notre être ! ô fondement ruineux de notre substance2 Ah ! l’
homme
passe vraiment de même qu’une ombre, ou de même q
silium, projet, dessein. 2. Les événements particuliers. « Ainsi l’
homme
s’agite ; mais Dieu le mène », a dit Fénelon. (Se
et Mignard. 3. La Harpe a osé trouver ce trait vulgaire ! Le pauvre
homme
! 1. Cette péroraison résume tous les traits du
bre de la princesse palatine : « Ni les chevaux ne sont vites, ni les
hommes
ne sont adroits que pour fuir devant le vainqueur
rer aux vers de Lucrèce représentant un dialogue entre la Nature et l’
Homme
qui se plaint de la mort. 1. Dialectique passion
s deux plus grands maîtres du langage humain qui aient paru parmi les
hommes
, avec des différences manifestes, comme aussi ave
prit. Dites : Qu’est-ce que la faim ? À quels excès pousse-t-elle les
hommes
? que fait-on quand on a faim ? Après ces questio
re : La faim, cet ennemi plus terrible que l’eau, vint tourmenter les
hommes
; les uns arrachaient l’herbe des rochers, d’autr
aison que vous allez faire de la dignité d’évêque et de l’amitié d’un
homme
de bien. § III. Lettres de Condoléances. →
er les prières ? Avis. Lettre respectueuse, mais franche. Style d’un
homme
assuré du succès de sa démarche, N° 12. — Scar
s soyez ici — … Mes journées sont remplies ; vous me direz : Et votre
homme
d’affaire ? Il court et moi aussi. — Et quand vou
e Grignan. Madame de Sévigné lui recommande Monsieur de la Brosse,
homme
fort estimable, fils d’un ami de la famille, et q
e moi seule, mais de tous ceux qui vous aiment — … il faut croire les
hommes
sur parole, jusqu’à ce que ses actions les dément
our un ennemi ! — … Avis. Cette lettre est un appel à la raison d’un
homme
juste, écrivez-la en conséquence ; excusez-vous à
la miséricorde divine. N° 28. — A un Comte. La domestique d’un
homme
peu fortuné attendait de Blois un panier de beurr
consolation. Pourquoi cet oubli, cette indifférence, de la part d’un
homme
que vous aimez et qui se dit votre ami ? Reproche
er les miennes, parce que je suis en peine de votre santé et, que cet
homme
, ou reviendra nous en rapporter des nouvelles ou
mée ? C’est un corps mu par différentes passions dirigées par un seul
homme
… C’est une multitude d’âmes qui ne travaillent pa
âmes ? Qu’est-ce qu’il faut faire de chacune de ces quatre espèces d’
hommes
: aventuriers, lâches, téméraires, impatients ? Q
l’énigme du cœur humain ; c’est le plus puissant mobile pour porter l’
homme
au bien… Elle aide à la conscience, — joint la bi
t divins. — Avis. 1º Prouvez par la foi comment la Religion porte l’
homme
au bien. 2º La conscience nous commande les vertu
e gardien est un ministre fidèle des ordres secrets du Créateur… Tout
homme
a le sien… Il arrive à notre naissance, — Il acco
out votre travail. Ne cherchez pas d’idées accessoires, N° 45. — L’
homme
. Tout annonce dans l’homme le maître de la ter
pas d’idées accessoires, N° 45. — L’homme. Tout annonce dans l’
homme
le maître de la terre. Tout marque, dans sa perso
ez à faire rapporter tous les traits de ce portrait à la dignité do l’
homme
et à l’excellence de sa nature, par exemple : s’i
— … Il entrait même chez eux et recevait leurs dons. — Sans doute ces
hommes
durent-ils raconter ces choses à leurs enfants. —
er empêche le développement d’idées, qui pourraient rendre tel ou tel
homme
méconnaissable. C’est pourquoi tout est exprimé c
ans être intolérant. — il fait des chansons et des épigrammes sur les
hommes
d’état. — Brave, aimant tous les talents, il perf
à peu près complètes ; exprimez-les bien. N° 48. — L’Irrésolu L’
homme
sans résolution fait de nombreuses fautes — … Il
— Comment l’irrésolu, victime de sa bonté, est-il le jouet des autres
hommes
? — Pourquoi ses bonnes qualités lui sont-elles f
Tout fut uni, et l’empire se maintînt par le génie du prince et de l’
homme
. — Il fit exécuter les règlements qu’il donna. —
rd Arrias a tout vu, tout lu, il veut le persuader ainsi. C’est un
homme
universel… aime mieux mentir que de se taire… On
naturaliste et Aristote, et il est plus éloquent que ces deux grands
hommes
. En un mot, son ouvrage est un des beaux monument
ce portrait ? Sept paragraphes courts. N° 57. — Le Fat C’est un
homme
dont la vanité seule forme le caractère, qui ne f
a plus respectable et de la conversation la plus sérieuse. Il dit à l’
homme
vertueux de venir le voir, et lui indique l’heure
pondu. Il a du bel esprit la suffisance et les mots satyriques ; de l’
homme
de qualité les talons rouges, le coureur et les c
l serait en tout le contraste de l’honnête homme. En un mot, c’est un
homme
d’esprit pour les sots qui l’admirent, c’est un s
pour les gens sensés qui l’évitent. Mais si vous connaissiez bien cet
homme
, ce n’est ni un homme d’esprit, ni un sot : c’est
ui l’évitent. Mais si vous connaissiez bien cet homme, ce n’est ni un
homme
d’esprit, ni un sot : c’est un fat, c’est le modè
estique ; Redevenu sauvage, il erre dans les bois ! Qu’il aperçoive l’
homme
, il rentre sous ses lois ; Et par un vieil instin
le Pauvre. Qu’est-ce qu’un riche dans l’esprit du monde ? C’est un
homme
qui peut se procurer tous les plaisirs- — … Dans
ence, c’est un ange de paix et de consolation placé entre Dieu et les
hommes
, pour achever la distribution des biens de la ter
otre époque. — Il fut le plus beau génie d’un siècle fécond en grands
hommes
. — Il éleva la tragédie à la plus haute perfectio
re est toujours méritée — … La réputation est le jugement de quelques
hommes
. Elle est éphémère — ….. Pour plaire à l’humanité
combien de chrétiens Vous parlez de Régulus — … mais, sans parler des
hommes
, nos femmes, nos enfants… Vous nous dites : « Les
tance de la fortune ? — Mais le vain éclat des grandeurs ? — Mais les
hommes
sont égaux. — Les chrétiens pensent avec raison a
e de voir, dans les mêmes temps et dans les mêmes campagnes, ces deux
hommes
que la voix commune de toute l’Europe égalait aux
n toutes les formes, et nous montrer ensemble ce qu’il peut faire des
hommes
. Que de campements, que de belles marches, que de
récautions ; que de périls, que de ressources ! Vit-on jamais en deux
hommes
les mêmes vertus, avec des caractères si divers,
rés, aux prodiges qui ont fini le cours de sa vie ; l’autre, comme un
homme
inspiré, dès sa première bataille, s’égale aux ma
s que le ciel envoie, et par une espèce d’instinct admirable dont les
hommes
ne connaissent pas le secret, semble né pour entr
et forcer les destinées. Et, afin que l’on vit toujours dans ces deux
hommes
, de grands caractères, mais divers : l’un, emport
e la douceur de sa mort. Quel spectacle de voir et d’étudier ces deux
hommes
et d’apprendre de chacun d’eux toute l’estime que
à-dire sur les esprits et les génies, qu’il suppose en contact avec l’
homme
. Ses ouvrages sont à peu près inintelligibles et
esque oubliés. Molière, dans ses comédies, a dépeint les sottises des
hommes
. Ces deux auteurs sont en présence, et l’un criti
un ton ironique. Sans doute, il vaut mieux étudier les génies que les
hommes
. — Par. J’ai enseigné tous les rapports que les g
génies ont avec l’univers. — Mol. sur le même ton. Vous connaissiez l’
homme
? — Par. Certainement. — Mol. Son âme, ses facult
Pas tout à fait, à peu près. — Mol. Et, sans connaître parfaitement l’
homme
vous avez étudié les génies ? — Par. C’est bien p
r. C’est bien plus curieux. — Mol. Mais avant il faudrait connaître l’
homme
* — Par. L’esprit préfère les sciences mystérieuse
ais quel a donc été votre métier. — Mol. J’ai étudié les sottises des
hommes
. — Par. Voilà du beau. — Mol. Cette science est i
l lui recommande de dire au turc que c’est un scélérat, un infâme, un
homme
sans foi, etc., etc., puis il remet la bourse dan
ent diantre voulez-vous que l’on fasse pour vous voler ? Etes-vous un
homme
volable, quand vous renfermez toutes choses, et f
’ait soupçonné quelque chose de mon argent. (Haut) Ne serais-tu point
homme
à faire courir le bruit que j’ai de l’argent cach
Les autres !. HARPAGON. Oui. LAFLÈCHE. Les voilà. (A part) Ah ! Qu’un
homme
comme cela mériterait bien ce qu’il craint, et qu
l’hospitalité12 — … Avis. Cette allégorie est l’image de la vie de l’
homme
. Cette composition est bien faite pour exercer vo
la damnation éternelle ; l’ange est la religion qui tend les bras à l’
homme
coupable, le rayon de miel est le symbole des pla
e, toujours jeune quoique ancienne, à la portée souvent du commun des
hommes
, et d’autres fois d’une sublimité à laquelle l’in
ngeant les termes du canevas. N° 77. — Les deux Voyageurs. Deux
hommes
voyageaient13…Lorsqu’à deux ou trois lieues ils r
ive à la ville — … Sens de L’allégorie. Ces deux voyageurs sont deux
hommes
pieux. Le bocage est l’image des vains plaisirs.
ge est l’image des vains plaisirs. Celui qui poursuit sa route, est l’
homme
qui triomphe des tentations, tandis que son compa
des disparates choquantes. Dites à quoi elle est occupée, et de quels
hommes
elle est entourée. N° 79. — La Grotte du Somme
nnant et il ne savait qu’en penser. Mais il remarqua dans la foule un
homme
grave, au maintien digne, qui ne lui avait point
ître aux pieds du trône pour rendre compte de son administration. Cet
homme
s’était rendu coupable de beaucoup de fautes et i
le simple et naïf. N° 91. — La Mort et le Chrétien. Un jour, un
homme
vertueux rencontra la mort. Salut, lui dit-il. —
oi cette sérénité ? — qui es-tu donc ? — Je n’ai pas peur, réplique l’
homme
vertueux, — je vois ton cortège, — je t’accueille
t’accueille comme une amie, — je suis chrétien… La mort souffla sur l’
homme
et tout disparut dans une tombe — … Je pleurais ;
di32 — …Tous oublient leur férocité — … L’aigle fuit les rochers… Les
hommes
seuls se disputent les terres non encore submergé
agues d’azur, majestueux Océan ! Mille flottes sillonnent ton sein. L’
homme
qui bouleverse la terre, voit son pouvoir s’arrêt
st sans rosée — … Le sommeil est impossible — … La soif tourmente les
hommes
— … Leur imagination leur fait voir des ruisseaux
idées, ou agréables ou tristes du canevas, on exprimera le désir de l’
homme
de s’arrêter : mais une voix lui criera : marche
nte sa dernière gamme — … Les collines se dessinent à l’horizon — … L’
homme
des champs s’éveille, il vaque à ses travaux ains
r tous les objets71 — …Quand tout dort, elle s’éveille, et pourtant l’
homme
n’utilise pas sa lumière72 — … Il se renferme et
ge — … Elle aide à la pensée et à la méditation73 — …Elle lui entre l’
homme
et Dieu — … N° 127. — Un Presbytère de Campagn
iseaux suspendent leur vol — …Les végétaux eux-mêmes86… Que devient l’
homme
? — - L’ignorant se trouble87 — … tandis que l’ho
6… Que devient l’homme ? — - L’ignorant se trouble87 — … tandis que l’
homme
, initié aux mystères de la nature, admire et cont
t des Thermopyles Exposition. L’armée grecque forte de huit mille
hommes
, occupait le défilé des Thermopyles, pour empêche
e, les chefs grecs tiennent conseil, et décident qu’un petit nombre d’
hommes
se sacrifiera pour le salut de tous. Nœud. Le gr
là ils sont entourés par l’ennemi, qui furieux d’une perte de 20 000
hommes
, les massacre tous. Un seul guerrier s’échappa po
uets… Elle fut confiée, après quelques hésitations, à Kanaris, un des
hommes
les plus intrépides de notre siècle. Nœud. Deux
ël était un de ces anges qui servent d’intermédiaires entre Dieu et l’
homme
. — Il fut envoyé par le Seigneur pour veiller au
… Le tigre vient lentement et à pas comptés… mais cette fois c’est l’
homme
nui saule par-dessus l’animal — … Apres avoir fat
ans, morte, vêtue de blanc et parée comme pour une fête — … Nœud. Un
homme
chargé d’enlever les morts à domicile pour les dé
uite par un orage, il se réfugie dans une caverne où il trouve quatre
hommes
de mauvaise mine, qui faisaient semblant de dormi
lui donna rendez-vous pour le lendemain, en l’engageant à revoir son
homme
, à lui parler avec douceur, mais sans lui dire un
melon, qui lui fut volé par un officier du sultan Masud — … Le pauvre
homme
me vînt se plaindre au sultan, qui en ce moment é
, vient offrir le melon au sultan — … Masud dit alors au paysan : cet
homme
est ton esclave — … Le paysan s’éloigne avec l’of
ux sacs allait vendre du blé au Caire — … Nœud. Il est abordé par un
homme
qui lui donne un sequin et veut prendre le blé —
trésors — … Il s’efforçait de sortir en cherchant une issue, quand l’
homme
qui lui avais donné un sequin se présente et lui
sole la femme, fait enlever les apprêts funèbres, et placer le pauvre
homme
près d’une fenêtre. L’air frais ranime le malade,
Le médecin en chef de cet établissement venait de mourir. C’était un
homme
qui aimait son art avec passion, et qui, s’étant
donnez peu. Le mari Je vais donc essayer de m’acquitter. Et le pauvre
homme
va prendre à son bureau une poignée d’argent — …
ois de ses enfants Isa femme s’enfuit avec le quatrième — … Le pauvre
homme
est emprisonné et condamné à être pendu — … N°
s’écrie : Je l’avais bien dit — … On lui amputa le bras, et ce brave
homme
demanda à être pensionné — … Narrations. Lége
tait père d’une jeune fille nommée Mathilde ; Vautre, dans l’âge mûr,
homme
vaillant, se nommait Pierre de Kœpf — … Vint un m
tion du combat, tel qu’on peut l’imaginer entre une jeune fille et un
homme
de quarante ans, Mathilde échappait par son agili
r deux flambeaux après sa mort et de s’enfuir au plus vite — … Et ces
hommes
affreux le tuèrent — … On les poursuivit ; deux c
moi le ciel, prie le grand Jupiter, prie les Muses, consolatrices des
hommes
! Terribles Euménides, laissez-moi ! Nulle puissa
front était fait pour le bandeau royal ! Ouvrez-vous pour recevoir l’
homme
qui connut toutes les misères ! et toi, Antigone,
? N’auras-tu pas toujours la paix de la conscience, les louanges des
hommes
et l’amour des dieux ! Va, ma fille, je t’ai devi
n ennemi bien supérieur eu nombre (l’armée de Clovis était de 50, 000
hommes
, les allemands étaient plus de 100, 000 hommes) ;
lovis était de 50, 000 hommes, les allemands étaient plus de 100, 000
hommes
) ; 3º Son amour pour elle : voudrait-il être sépa
ferait ressembler le prince à Dieu, qui, outragé et mis à mort par l’
homme
, lui a ouvert les cieux. La clémence du prince pe
ctoire le fera trembler, et s’il ose s’avancer il saura que dix mille
hommes
, ou plutôt tous les Grecs sont prêts à s’immoler
Indiens ont des ennemis dans les bêtes sauvages ; pourquoi égorger un
homme
innocent, qui, lui aussi, a une mère ? — Ah ! Si
us, mes frères, qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du reste des
hommes
, je vous regarde comme si vous étiez seuls sur la
de l’Aréopage. N° 246 à 248. — Plaidoyer pour Polidore ou le Jeune
Homme
N° 246. — Exorde et proposition L’avocat
succès de sa cause. N° 249 à 251. — Plaidoyer pour Callidore ou l’
Homme
mûr N° 249. — Exorde et proposition L’avo
N° 249. — Exorde et proposition L’avocat de Callidore est un
homme
exercé depuis longtemps aux luttes du barreau. Il
e, ou plutôt, le même chemin, c’est-à-dire, qu’ayant à parler pour un
homme
mûr, il fera parler la raison. Son adversaire a p
st sur le père de famille que repose toute la charge d’une maison • l’
homme
mûr assure aux vieillards, aux jeunes gens, aux e
a-ce un jeune homme sans expérience ? Non, ce qu’il lui faut c’est un
homme
qui possède la sagesse et l’habitude des affaires
Ô colosses du Nil, qui êtes le séjour — du deuil, obi que l’œil de l’
homme
vous voit avec fierté ! les montagnes s’abaissent
onts, — votre ombre colossale s’étend au loin dans les champs. Mais l’
homme
vous a élevés, et sa fragilité vous a donné la vi
chérie, partout ; en toutes saisons, et dans tous mes moments ! Tout
homme
est seul sans toi ; mais avec toi il peut se mult
3. Beauté de l’ange. 4. Cantiques du ciel. 5. Misère et chute de l’
homme
. 6. La nature entière au service de l’homme. 7.
5. Misère et chute de l’homme. 6. La nature entière au service de l’
homme
. 7. Beautés des cieux. 8. Marche du soleil 9.
unérateur du bien. 24. Honte des grands criminels. 25. Hommages aux
hommes
vertueux 26. Mettez dans cette cuve une fange en
au d’un beau jour se levant sur une mer sans rivages. 37. Lutte de l’
homme
avec l’Océan, tableau d’un naufrage. 38. Instabi
bruits des plantes qui se développent. 54. Indiquez les travaux de l’
homme
des champs et de la fermière, choisissez ceux qui
r les prairies, sur les eaux. 72. Réflexions sur l’indifférence de l’
homme
pour les clartés célestes que Dieu lui montre pen
spagne. 113. Le costume des paysans de la Crimée se compose pour les
hommes
, d’une gronde robe bleue, serrée autour du corps
u ; dégagée des traits passagers et périssables qui changent avec les
hommes
et les siècles. Elle réduit les caractères, les m
es siècles. Elle réduit les caractères, les mœurs et les passions des
hommes
à leurs traits généraux, universels, communs à to
erfidie, la cruauté, l’orgueil et l’impiété. Le poëte donne alors aux
hommes
une leçon indirecte ; il leur enseigne le devoir
est l’œuvre du génie employé, dit encore Fénelon, « à transporter les
hommes
en faveur de la sagesse, de la vertu et de la rel
célèbre de Buffon, ces choses sont hors du poëte ; le poëte, c’est l’
homme
même. II. Quelles sont les principales formes
cette troupe impie. Racine. Créqui prétend | qu’Oreste est un pauvre
homme
Qui soutient mal le rang d’ambassadeur. Id. Le
iques employés par tous les anciens à louer la Divinité et les grands
hommes
. Le style de ces cantiques, hardie extraordinaire
éroïques. » En effet, elle raconte la vie, la gloire et les mœurs des
hommes
. Le poète épique se fait, par la puissance de son
le Paradis perdu, les mystères de la création et la chute du premier
homme
. Mais il ne parle plus en son propre nom que par
violentes passions ; la comédie se borne à représenter les mœurs des
hommes
dans une condition privée. » (Lettre à l’Académie
ition privée. » (Lettre à l’Académie, § vi.) La tragédie enseigne à l’
homme
le devoir et le bien, en le pénétrant de terreur
la science, par les côtés où elle émeut les plus nobles facultés de l’
homme
. Elle a chanté chez les anciens avec Hésiode et L
struire et de convaincre. Elle porte les faits à la connaissance de l’
homme
; elle lui apprend les événements passés, les déc
âme les vives émotions que fait naître en eux l’étude de Dieu et de l’
homme
. III. Principaux genres de prose. Si l’on c
les premiers poètes. L’histoire est née après l’éloquence, quand les
hommes
ont eu l’idée de conserver la mémoire des événeme
L’éloquence est l’art de persuader ; elle démontre la vérité aux
hommes
et la fait pénétrer dans les cœurs en la faisant
Motteville, à Saint-Simon. 3. — Au-dessus de l’histoire qui juge les
hommes
se place la science qui étudie les lois générales
une des divisions du genre historique : c’est le récit de la vie d’un
homme
: mais ce récit, dans la bouche d’un narrateur de
VI. Philosophie. La philosophie est l’étude des facultés de l’
homme
, de ses devoirs envers Dieu, ses semblables et lu
La Bruyère et Vauvenargues, qui ont sondé toutes les faiblesses de l’
homme
, et les ont peintes dans un style immortel. Genr
êmes de l’orateur, car il lui est impossible de bien dire, s’il n’est
homme
de bien. » La définition d’Aristote, sous une fo
Rhétorique. — La Rhétorique est répartie naturellement entre tous les
hommes
, aussi bien que le bon sens, que Descartes regard
se du monde la mieux partagée. (Discours de la Méthode, 1.) Tous les
hommes
, en effet, inspirés par l’intérêt et la passion,
ssuet, et la Rhétorique admirable que l’on pourrait tirer de ce grand
homme
? On doit donc conclure de ces exemples que la Rh
ait descendre, plus aisément que la science pure, la vérité parmi les
hommes
; elle empêche les erreurs de la justice ; elle c
détend plus éloquemment que le mal. S’il en était autrement, et que l’
homme
, entre le sophisme et la vérité, s’attachât toujo
le du talent. « Que faut-il, dit Buffon, pour ébranler la plupart des
hommes
et les persuader ? Un ton véhément et pathétique,
la Rhétorique dans la dialectique, et le discours dans la preuve. Les
hommes
d’affaires et de science, les hommes politiques r
le discours dans la preuve. Les hommes d’affaires et de science, les
hommes
politiques répètent, sans le savoir, le précepte
pas moins intéressante que l’anatomie du corps humain. On a défini l’
homme
une intelligence servie par des organes : il impo
s de Grèce, En ce monde il n’est point de parfaite sagesse ; Tous les
hommes
sont fous, et, malgré tous leurs soins, Ne diffèr
seule évidence ne suffit pas toujours à entraîner et à persuader les
hommes
. Le droit, le devoir, la vérité, s’ils se trouven
voir la vérité, mais qu’elle la dépeint aimable, et qu’elle émeut les
hommes
en sa faveur : ainsi dans l’éloquence, tout consi
e dessein qu’on se propose. » (Fénelon, iie Dialogue.) Il faut que l’
homme
parle à l’homme ; il faut, avec la force de la vé
se propose. » (Fénelon, iie Dialogue.) Il faut que l’homme parle à l’
homme
; il faut, avec la force de la vérité, l’autorité
ention oratoire. Il faut trouver le secret d’émouvoir, d’ébranler les
hommes
et de les persuader. Ainsi donc, sans réduire les
rendu la puissance de la probité et de la vertu, puisqu’un malhonnête
homme
est obligé d’en emprunter les apparences, pour pe
n l’Ancien donnait de l’orateur : « l’orateur, mon fils Marcus, est l’
homme
de bien qui sait parler. » — « L’homme digne d’êt
rateur, mon fils Marcus, est l’homme de bien qui sait parler. » — « L’
homme
digne d’être écouté, dit Fénelon, est celui qui n
ifeste dans l’ensemble d’un caractère et par la vie tout entière d’un
homme
. Racine cependant a exprimé les mœurs les plus pu
(Acte IV, scène iv.) 3° La bienveillance (ou le zèle), qui séduit l’
homme
en s’adressant à son intérêt personnel, dont elle
andit ou crée les personnages, décrit et peint les objets ; donne aux
hommes
, aux sentiments, aux actions un caractère idéal ;
uel avantage, dit Pascal, pensait nous procurer Platon en disant de l’
homme
que c’était un animal à deux pieds, sans plumes !
’il me donne par son explication inutile et même ridicule ; puisqu’un
homme
ne perd pas l’humanité en perdant ses deux jambes
uriez me nier deux choses : l’une, qu’Alceste est dans cette pièce un
homme
droit, sincère, estimable, un véritable homme de
est dans cette pièce un homme droit, sincère, estimable, un véritable
homme
de bien ; l’autre, que l’auteur lui donne un pers
olère Orgon et Alceste : ils imputent à l’humanité la méchanceté d’un
homme
. Quoi ! sous un beau semblant de ferveur si touc
rai de pardon Pour n’avoir pas trouvé que son sonnet fût bon ! Et les
hommes
, morbleu ! sont faits de cette sorte ! C’est à ce
Alceste non la vertu, mais un véritable défaut, qui est la haine des
hommes
. À cela je réponds qu’il n’est pas vrai qu’il ait
n, dont l’effet sera toujours irrésistible tant qu’il se trouvera des
hommes
dignes de les sentir. VI. Quelles sont, parmi
ocat, l’orateur politique, le philosophe, le publiciste, le savant, l’
homme
du monde même, ne se trouvent-ils pas tous les jo
les plus favorables à la démonstration philosophique de la vérité : l’
homme
comprend mieux les objets, quand on lui explique
s’appliquent à toutes les compositions littéraires. Toute œuvre où l’
homme
met quelque chose de ses sentiments et de son âme
lités où l’étude et l’art ne sont pas indifférents. Le mépris que les
hommes
d’action, d’affaires, de science ont quelquefois
nt, parce que souvent, pour instruire, il faut plaire. Les juges sont
hommes
comme les autres, et, quoique la vérité et la jus
de sa puissance, des secrets par lesquels il éclaire et persuade les
hommes
. Aussi Buffon passe-t-il en revue toutes les règl
t la philosophie ont toutes le même objet, et un très-grand objet : l’
homme
et la nature. La philosophie décrit et dépeint la
t la nature ; la poésie la peint et l’embellit : elle peint aussi les
hommes
, elle les agrandit, les exagère, elle crée les hé
exagère, elle crée les héros et les dieux ; l’histoire ne peint que l’
homme
, et le peint tel qu’il est. Ainsi le ton de l’his
en ne deviendra sublime que quand il fera le portrait des plus grands
hommes
, quand il exposera les plus grandes actions, les
ot de Buffon, que l’on altère souvent en le citant : « Le style est l’
homme
même. » Buffon n’a pas voulu dire que le style re
re mis en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
: le style est l’homme même. Le style ne peut don
mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme : le style est l’
homme
même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se t
nts conseils de La Bruyère, conseils aussi utiles aux écoliers et aux
hommes
du monde qu’aux orateurs et aux écrivains : « To
, que tout ce qui ne l’est point est faible, et ne satisfait point un
homme
d’esprit qui veut se faire entendre. » (La Bruyèr
de Cromwell, portrait égal à ce que l’antiquité a de plus beau : « Un
homme
s’est rencontré d’une profondeur d’esprit incroya
tonné et ravi ; car on s’attendait de voir un auteur, et on trouve un
homme
. » (Pascal, Pensées, éd. de M. Havet, vii, 28, p.
ive. Il leur donne un air si simple, si facile, si familier, que tout
homme
est tenté de se dire : « Voilà ma pensée ; j’en a
lon, Corneille ou Racine, Molière ou La Fontaine qui parlent, c’est l’
homme
même. Tous les grands et tous les bons écrivains
usiasme, la colère, la haine, la douleur sont universelles ; tous les
hommes
et tous les peuples les ressentent et les compren
eils s’adressent surtout aux prédicateurs ; mais les écrivains et les
hommes
du monde peuvent en profiter. « On a, dit-il, ta
flatteur, la succession facile et agréable des sons. « II y a dans l’
homme
, dit Rollin, un goût naturel qui le rend sensible
ons-nous ouï ? » (Or. fun. de Henriette d’Angleterre.) « Et est-il
homme
, Messieurs, qui soit plus aisé à mener bien loin
e, en quelque endroit que vous soyez de cet auditoire, peu connus des
hommes
et connus de Dieu, vous commencerez à lever la tê
is de Bourbon.) « Loin du commerce des affaires et de la société des
hommes
, — les âmes sans force aussi bien que sans foi, —
t, pour mettre la Rhétorique sérieuse et féconde sous l’autorité de l’
homme
qui a le plus sévèrement condamné la Rhétorique a
ou celle de Fléchier et de Massillon, artistes trop habiles pour les
hommes
qui n’ont pas le temps d’étudier et de lire. Boss
up, le jeune prince se lève avec l’air de gravité et d’assurance d’un
homme
qui a pris son parti. » — « Messieurs, dit-il, j’
t restée la force et la vie de tout langage humain ; et l’esprit de l’
homme
n’y renonce jamais. Ce rapport du son à l’objet n
ient aux mœurs et à l’esprit moderne dans les préceptes de ces grands
hommes
. « Le genre simple paraît convenir plus particul
e la langue. Le génie, dans notre pays, c’est la réunion dans un seul
homme
de tout ce qu’il y a de bon sens répandu dans tou
e. Toute science a sa langue technique et sa nomenclature spéciale. L’
homme
commence toujours par user instinctivement des pr
a vengeance ; voilà assez de sang, assez de carnage. Voilà, voilà ces
hommes
que Dieu avait voulu égaler à nous, les voilà enf
son funèbre d’Anne de Gonzague). La Comparaison continuée entre deux
hommes
illustres prend le nom de Parallèle. Nous ne pouv
i avait-il pour maxime : Écoutez, c’est la maxime qui fait les grands
hommes
, que, dans les grandes actions, il faut uniquemen
ajouter aux intérêts de Rome Combien un pareil coup est indigne d’un
homme
. Je pourrais demander qu’on mît devant vos yeux C
e Marie-Thérèse.) « Laissons-nous prendre une fois à ces pêcheurs d’
hommes
et aux filets de l’Évangile qui ne tuent point ce
passions, qui causent toutes les agitations de la vie humaine, où les
hommes
, comme des poissons, se dévorent mutuellement. »
principalement son Essai sur les moyens de conserver la paix avec les
hommes
1. La pensée de Nicole est toujours sage ; son st
ouvrage d’ivoire d’une extraordinaire délicatesse2. C’était un petit
homme
monté sur une colonne si déliée que le moindre ve
tie. Et qu’y a-t-il de plus fragile et de plus faible que la vie d’un
homme
? Encore, en conservant avec quelque soin ce peti
un moyen d’empêcher qu’elle ne finisse bientôt. De la faiblesse de l’
homme
, c. 4. Du discernement à apporter dans nos lec
t appliquer ce que dit le Sage, que « les avertissements que donne un
homme
qui veut faire injure sont faux et trompeurs » :
omme dit saint Jean3, on ne voit point qu’il ait entrepris d’ôter aux
hommes
d’autres erreurs que celles qui regardaient Dieu
n’a point donné charge à ses apôtres ni de combattre les erreurs des
hommes
dans la physique, ni de leur apprendre à bien par
ils se l’imaginent. Il ne suffit pas, pour conserver la paix avec les
hommes
, d’éviter de les blesser ; il faut encore savoir
de nos passions. Nous ne disposons ni de l’esprit ni de la langue des
hommes
; nous ne rendrons compte de leurs actions qu’aut
coupables de ces fautes et nous donner ces défauts que la pensée d’un
homme
qui croit que nous avons la fièvre n’est capable
nt nous nous plaignons, quelque faux qu’ils soient. Les jugements des
hommes
nous seraient infiniment moins favorables s’ils é
nt avec une exacte justice. Des moyens de conserver la paix avec les
hommes
1, extrait de la 1re partie, ch. vii, ix, et de l
bre 1673) : « On disait l’autre jour à M. le Dauphin qu’il y avait un
homme
à Paris qui avait fait pour chef-d’œuvre un petit
s ravie, dit-elle, du Traité des moyens de conserver la paix avec les
hommes
: il nous découvre ce que nous n’avons pas l’espr
-même qui va nous le prouver. Il était juste que le plus vertueux des
hommes
trouvât dans Platon le plus éloquent des panégyri
rincipes, puisque c’est sur ses principes qu’on l’attaquait, ce grand
homme
le fait avec cette dignité noble et tranquille, c
e la sagesse qui daigne répondre à la superstition. Partout on voit l’
homme
certain du sort qu’on lui prépare, et peu jaloux
vait professés, parce qu’il les croyait utiles, et que le bonheur des
hommes
y semblait essentiellement attaché. Après avoir r
Il s’y attendait : aussi reprend-t-il son discours avec le calme d’un
homme
absolument étranger à l’arrêt qui vient d’être re
aisir qu’il aura de converser, dans un autre univers, avec les grands
hommes
de tous les temps, avec ceux qui ont été, comme l
stes sur la mort, et soyez bien convaincus d’une vérité : c’est que l’
homme
de bien n’a rien à redouter pendant sa vie, ni ap
monde. — Ce n’est pas nous qui te condamnons, c’est la perversité des
hommes
qui te poursuit. Si tu cèdes lâchement au malheur
e ancienne ne s’est élevée plus haut, et n’a pris, pour instruire les
hommes
, un ton plus propre à s’en faire écouter avec res
Socrate les a tenus : et il ne paraît pas qu’il ait été donné à aucun
homme
de voir plus loin par ses propres lumières, ni de
t possible de dire et de faire, avant que la révélation eût donné à l’
homme
le complément de perfection, qu’il ne pouvait rec
avec moi qu’il n’y a qu’il ne peut y avoir de félicité réelle pour l’
homme
, que dans la connaissance de ce vrai : que Dieu s
son maître, quelques détails toujours précieux, quand il s’agit d’un
homme
tel que Socrate, et qu’ils sont présentés sans af
du programme. (Lille, avril 1889.) Que savez-vous de Port-Royal ? des
hommes
et des écrivains qui ont illustré Port-Royal ? (P
doctrine dans cette pensée :« Il est dangereux de trop faire voir à l’
homme
combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer s
çon qu’elle donne aux princes, aux puissants et en général à tous les
hommes
. (Nancy, avril 1890.) Analyser la tragédie de Cin
quer ce jugement de J.-J. Rousseau sur Alceste : « C’est un véritable
homme
de bien. » (Clermont, août 1891.) Faire connaîtr
xposer à la risée publique tous les défauts opposés aux qualités de l’
homme
aimable, de l’homme de société, après avoir joué
blique tous les défauts opposés aux qualités de l’homme aimable, de l’
homme
de société, après avoir joué tant d’autres ridicu
et sur la proposition de Colbert. Par lui étaient désignés au roi les
hommes
de mérite qui paraissaient dignes d’une pension o
revet d’Historiographe du Roi. Passant rapidement en revue les grands
hommes
, qui, dans les armées de terre et de mer, dans la
frères d’Amérique. Les colons ne sont pas des séditieux, ce sont des
hommes
libres qui défendront leurs droits jusqu’au bout,
gton, soit comme général dans la guerre de l’Indépendance, soit comme
homme
public et chef d’État. Il insistera principalemen
d’État. Il insistera principalement sur les vertus civiques du grand
homme
américain et sur les beaux exemples que sa vie pe
ous dites que vous êtes heureux et fier de marcher sur les traces des
hommes
dévoués et courageux qui vont porter le nom de la
ces trois affections s’enchaînent et se concilient dans le cœur de l’
homme
. (Paris, avril 1888.) Quels sont les fondements e
cu dans notre enfance, à un espace beaucoup plus vaste habité par des
hommes
qui parlent la même langue que nous, qui ont les
r. 2. Dépeignez la triste situation qui est faite dans la société à l’
homme
qui a perdu l’honneur. 3. Que pensez-vous du duel
nt, août 1884.) Commenter cette pensée de Boileau : « Le travail aux
hommes
nécessaire, Fait leur félicité plutôt que leur mi
du Misanthrope, Alceste dit : « Je veux qu’on soit sincère et qu’en
homme
d’honneur On ne lâche aucun mot qui ne parte du c
d’âme et un grand courage ; or c’est par une grande force d’âme que l’
homme
est grand. Une grande douleur transforme l’intell
s misères d’autrui ; le malheur lui a enseigné la pitié. En résumé, l’
homme
vraiment heureux est celui qui a traversé de gran
’on leur refuse : une grève se déclare. – Rassemblements tumultueux :
hommes
, femmes, enfants. – Discours animés des différent
» « Cet ordre (l’ordre de la géométrie), le plus parfait entre les
hommes
, consiste non pas à tout définir ou à tout démont
ilieu de ne point définir les choses claires et entendues de tous les
hommes
, et de définir toutes les autres ; et de ne point
tes les autres ; et de ne point prouver toutes les choses connues des
hommes
et de prouver toutes les autres ; contre cet ordr
preuves à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporain : « Tout
homme
a deux pays : le sien et puis la France. » (Cham
les âges, tous les caractères, toutes les conditions, et que c’est l’
homme
qu’il a peint au naturel, comme les meilleurs poè
) Définissez les lettres, les arts et les sciences et dites ce que l’
homme
doit à leur culture. (Paris, octobre 1878.) Quel
et de Louvois, et comparez les services et les caractères de ces deux
hommes
célèbres. (Paris, août 1876). Comparez Turenne et
arez Turenne et Condé. Vous rappellerez ce qu’ont été ces deux grands
hommes
de guerre ; à quels événements ils ont été mêlés
nner des exemples. (Paris, novembre 1872.) Fondement des devoirs de l’
homme
envers ses semblables. – Communauté de nature – f
uté de nature – fraternité humaine – destinée commune. – Le rôle de l’
homme
à l’égard de ses semblables est de favoriser de t
tte dernière idée. (Clermont, août 1877.) Fondements des devoirs de l’
homme
envers ses semblables. (Clermont, août 1880.) De
ienne ? Les codes de lois suffisent-ils pour assurer la moralité d’un
homme
ou d’un peuple ? (Paris, août 1876.) Développez
époques de l’histoire. (Paris, août 1872.) Du travail imposé à chaque
homme
selon son état et sa profession. – Influence salu
et des fortunes, la loi du travail est égale pour tous, et que chaque
homme
, selon son état et ses connaissances, est tenu de
es montagnes : quels spectacles offrent-elles ? Quelles impressions l’
homme
leur doit-il ? Vous pourrez donner à votre sujet
s cinquante ans la France ne s’est pas contentée d’admirer ses grands
hommes
; elle les a honorés encore d’une façon éclatante
t le bronze. Les villes qui ont vu naître des écrivains de génie, des
hommes
de guerre illustres, des savants et des inventeur
aluer, dans les villes que vous choisirez vous-mêmes, les statues des
hommes
célèbres dont vous direz les noms et les titres l
voir les plus puissants instruments de travail et de production que l’
homme
ait su créer, et vous en tirerez occasion pour pa
des moralistes ? – Les moralistes du xvii e siècle ont-ils épargné l’
homme
en général ? Quel est celui qui s’est montré le p
re a-t-il eu raison de dire que les femmes allaient plus loin que les
hommes
dans l’art d’écrire des lettres ? – Quelle est l’
nce de l’Espagne après Charles-Quint. – A quels événements et à quels
hommes
la Suède a-t-elle du sa prépondérance dans le Nor
uis XIV. – Quels sont, pendant les dernières années de Louis XIV, les
hommes
qui se proposèrent de réformer l’Etat ? Quel étai
ette façon de voyager. – On a dit de Rousseau qu’il avait rappelé les
hommes
de son siècle au sentiment de la nature. Qu’enten
n honneur les conversations polies et le bon ton ; elle rapprocha les
hommes
politiques des écrivains ; la langue et le goût n
hefoucauld et La Bruyère se sont appliqués à connaître et à peindre l’
homme
et ils en ont fait un portrait qui ne le flatte p
telligence et surtout par notre destinée immortelle. Il ne rabaisse l’
homme
que pour mieux l’élever. La Rochefoucauld est, pa
ces trois moralistes, mais c’est peut-être celui qui a le mieux vu l’
homme
tel qu’il est. Littérairement Pascal et La Rochef
e a eu tous les dons qui font le grand poète comique ; il a connu les
hommes
; il a su descendre jusqu’au fond de leur âme, il
savantes ne fit rien d’indigne de son génie. Maintenant que ce grand
homme
est mort, il ressent vivement cette perte irrépar
conclu que son théâtre est moins moral et moins propre à corriger les
hommes
. Si l’on veut y regarder de plus près on reconnaî
léchier. Bien parler ne suffit pas, il faut encore que l’orateur soit
homme
de bien. S’il est ainsi il n’a rien plus à cœur q
ier devoir de l’orateur. Il peut être disert mais il n’est pas. « cet
homme
de bien, habile à bien dire » dans lequel seul le
cette différence. La Fontaine ne s’est pas préoccupé d’offrir aux
hommes
des modèles d’une morale relevée. Il a peint la v
e. Les poètes comiques nous offrent également des images exactes de l’
homme
et de la société. Mais le poète parle à un audito
ui en fut le théoricien, estimait que les malheurs ou les fautes d’un
homme
tel que nous devaient plus nous toucher que les i
théâtre n’existait pas. Tous les admirateurs de l’antiquité, tous les
hommes
de bon sens et de bon goût sentaient le ridicule
une action vraiment tragique et d’un intérêt toujours croissant, des
hommes
qui parlent et qui agissent humainement. L’auteur
st devenue insupportable. Il n’y a pas de meilleur moyen de relever l’
homme
abattu par la passion que de faire naître dans so
plein d’emphase et d’une vanité insupportable ; on comprend qu’un tel
homme
, blessé dans son amour-propre, se laisse emporter
On voudrait qu’il eût pris seul cette grande résolution, mais il est
homme
, il a été odieusement trahi, il lui faut vaincre
ncore quelque chose à la grandeur d’Auguste. Pardonner son crime à un
homme
qui s’en accuse, qui se repent et qui supplie, c’
il avait blâmé tout ce qui s’éloignait trop de ces modèles accomplis,
homme
mûr il a fait passer dans son œuvre les préceptes
’Horace. L’Art poétique explique donc et résume l’œuvre de Boileau. L’
homme
qui avait décrié les mauvais poètes et loué les b
s le salon de Célimène est celui de la haute société. Philinte est un
homme
d’esprit et un homme bien élevé ; Alceste n’aime
e est celui de la haute société. Philinte est un homme d’esprit et un
homme
bien élevé ; Alceste n’aime pas plus l’affectatio
ouffre, qui ne s’indigne de rien et qui veut vivre tranquille, habile
homme
plutôt qu’honnête homme, ressemble à beaucoup de
grossier ; son hypocrisie s’enveloppe d’un masque vulgaire ; c’est un
homme
mal élevé. Orgon pousse la sottise et l’aveugleme
Corneille, selon la remarque célèbre de La Bruyère, avait peint les
hommes
tels qu’ils devraient être ; il s’était fait du d
semblent des demi-dieux, tant ils dépassent la mesure ordinaire de l’
homme
. Sa tragédie, on l’a dit, c’était l’idéal du poss
nt de taille à les renverser quels qu’ils fussent. Le langage de tels
hommes
devait être surtout énergique, ferme, plein de fe
ut, il était permis d’attendre un poète qui mettrait sur la scène les
hommes
tels qu’ils sont, subordonnerait les situations a
ousser, n’est pas, à coup sûr, un héros cornélien, mais c’est bien un
homme
; Hermione qui arme le bras d’Oreste, qui le pous
ait égalé, et par des qualités toutes différentes. C’étaient de vrais
hommes
qu’on voyait sur la scène, et la tragédie, par le
esprit de justesse qui lui était propre. Il veut que l’écrivain soit
homme
de bien, qu’il se fasse entendre sans peine et av
Pascal. La justesse du fond est la première qualité de tout écrit. L’
homme
de bien s’efforce de penser juste ; il cherche en
ur intelligence. On n’y réussit qu’à la condition de bien connaître l’
homme
et de posséder pleinement son sujet. Pascal est i
étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur et on trouve un
homme
. » Ne pas faire grand ce qui est petit, ni petit
juste valeur. Je serais heureux qu’il fût apprécié à son prix par un
homme
tel que vous. Il a d’abord pour lui son antiquité
omédie à cent actes divers ». La comédie se propose de faire rire les
hommes
et elle a de plus la prétention de les corriger ;
sages. On ne saurait faire un portrait plus vif et plus complet d’un
homme
gai et insoucieux de l’avenir. Le contraste va le
étant tout cousu d’or Chantait peu, dormait moins encor ; C’était un
homme
de finance. Si sur le point du jour parfois il so
ui l’éveille toujours trop tôt et il le fait venir en son hôtel. – Un
homme
si gai doit faire de gros gains ; chanterait-il a
au financier, il rit, et soit bonté de cœur, soit jalousie contre cet
homme
si heureux, il lui donne cent écus. Le savetier
aits réunis que tous les juges éclairés ont reconnu dans Massillon un
homme
du très petit nombre de ceux que la nature fit él
s qu’il n’avait reçu ? La Bruyère a peint dans ses Caractères les
hommes
de son temps ; c’est donc au public qu’il a empru
les observer et les noter au passage. Le début de son livre est d’un
homme
modeste et qui, tout de suite, veut se concilier
nde très varié qu’a vu La Bruyère et c’est lui qu’il nous a peint ; l’
homme
du xvii e siècle revit dans son livre. Le souvera
ubliques » dont chacune a ses coutumes et ses usages. Voici d’abord l’
homme
de robe ; on le dédaigne à la cour, il s’en venge
cle et ce qu’il lui a rendu. Tout cela est bien de son temps. C’est l’
homme
tel que le font les lois et les coutumes de l’épo
ue où il vit. Le livre des Caractères renferme encore autre chose ; l’
homme
de tous les temps s’y trouve aussi. Les travers c
tout et qui a tout lu, Arsène qui du haut de son esprit contemple les
hommes
, Damophile qui voit tout en mal, Diphile qui pass
Mémoires n’a pas eu de censeur plus dur que Saint-Simon lui-même. Cet
homme
si entiché de sa noblesse, si prompt à en réclame
raconter les anecdotes ; il le fait avec un tour plaisant et vif, en
homme
d’esprit, qui indique le trait et qui n’insiste p
le n’a point, comme celle de La Rochefoucauld, de parti pris contre l’
homme
; elle est seulement en garde contre lui. Ajouton
stérile. C’est une perpétuelle leçon de goût et elle est faite par un
homme
qui ne prend jamais le ton d’un docteur. Nulle pa
rs écrivains. Expliquer et développer cette pensée de Rivarol : L’
homme
de goût a reçu vingt blessures avant d’en faire u
e ce droit ; ses contemporains lui reprochaient même d’en abuser. « L’
homme
de goût, répondait-il, a reçu vingt blessures ava
’au blâme, ne se fâchant qu’à bon escient, la seule qui convienne à l’
homme
de goût. Il ne condamne pas, en effet, un ouvrage
les nuances les plus délicates du style, passe, à bon droit, pour un
homme
de goût. Mais cet homme de goût est doué d’une se
licates du style, passe, à bon droit, pour un homme de goût. Mais cet
homme
de goût est doué d’une sensibilité intellectuelle
rebutent, comme certains mets offensent son goût physique. Qu’un tel
homme
rencontre un de ces ouvrages où quelques phrases
le don d’admirer avec enthousiasme est la plus haute prérogative de l’
homme
de goût. Le vrai goût est inconciliable avec cet
maître, en fut durement et à bon droit repris par Lebrun : Ce petit
homme
, à son petit compas, Veut sans pudeur asservir le
le jargon passager de la galanterie au langage durable de l’amour, l’
homme
de goût voudrait effacer d’un chef-d’œuvre ces ex
tiles, on y trouve de la déclamation, des vers obscurs, et pourtant l’
homme
de goût admire Horace avec raison. Rivarol nous s
us semble donc avoir nettement indiqué les droits et les devoirs de l’
homme
de goût. C’est son droit lorsqu’il a été blessé d
er est son attribut principal. Avant de blesser autrui, il faut que l’
homme
de goût ait été lui-même blessé vingt fois. Tel n
née en ridicule parce qu’ils étaient impuissants à la comprendre. Les
hommes
de génie, les grands inventeurs, tous ceux qui on
ous apprendre à tout attendre de l’intelligence et de la volonté de l’
homme
, de quels sots quolibets ne poursuit-on pas le rê
nt un tout autre salaire. La sagesse consiste peut-être à obliger les
hommes
et à ne point compter sur leur reconnaissance. Ce
dignement servi et la France et le roi, vous avez fait tout ce qu’un
homme
intelligent et honnête pouvait faire, le reste ne
res peuvent être utiles à tous. L’histoire a des enseignements dont l’
homme
d’État fait son profit. Relisez-la, vous qui avez
rais les loisirs que me laissaient mes fonctions. J’ai eu, comme tout
homme
, des ennuis et des déceptions ; je n’ai pas obten
laisse le soin de raconter le passé, ce devrait être l’occupation des
hommes
d’État dans leur retraite. D’Argenson. – Je goût
l’accablerez rapidement. Vous savez, Sire, ce que le génie d’un seul
homme
a fait dans l’Inde. Dupleix, que les Anglais ont
a Compagnie par vos vaisseaux et par vos soldats. Quelques milliers d’
hommes
, et quelques millions de livres vous assureront l
e mieux en mieux. Le droit de travailler est la propriété de tous les
hommes
et cette propriété est la première et la plus imp
votre pays à qui vous donnez une gloire de plus, pour que les grands
hommes
nés et élevés sous votre souffle héroïque, vous l
fier pour demander l’aumône. Vous ne vous souvenez donc plus que cet
homme
, sur qui la tombe vient de se fermer, est l’un de
ces. Alors se déroula une suite de chefs-d’œuvre où l’on entendit des
hommes
s’entretenir comme des dieux, avec la même majest
odrigue. Le peuple, les grands, les rois, prenaient des leçons de ces
hommes
parfaits qu’évoquait le génie. Ces héros, ce gran
nous être présentés ils ont passé par sa plume. Il nous a présenté l’
homme
tel qu’il devrait être, donnant ainsi à son siècl
Les animaux de La Fontaine ne sont pas, comme on l’a trop répété, des
hommes
déguisés en bètes, ce sont des masques bien vivan
t la nature dans un siècle où tous les regards étaient attachés sur l’
homme
moral ; il est le plus simple et le plus aimable
s que les contemporains pouvaient aisément méconnaître le talent d’un
homme
si peu préoccupé des choses de la cour et si dist
en prend prétexte pour dire un mot de la morale qu’il a enseignée aux
hommes
. Avant de m’endormir de mon dernier sommeil,
te la destinée de Monime ! Pauline, éloignée de Sévère, est unie à un
homme
qu’elle estime, admire, et finit par aimer. – Mon
e vaut un fonds solide d’idées personnelles. En résumé : Partout où l’
homme
, poète, artiste ou orateur, nous montre son indiv
es détails. Politeus. – Quoi ! vous pouvez vivre loin du contact des
hommes
, du plaisir de la conversation ? Ainsi, vous igno
s les fêtes de la nature au printemps ; je suis le drame éternel de l’
homme
demandant à la terre, sa mère, le pain quotidien,
je crois que cela ne saurait suffire à l’activité humaine ; que si l’
homme
peut s’assimiler quelque chose des beautés nature
l se peut, mon ami, qu’il y ait quelque nécessité de vivre auprès des
hommes
pour rester homme soi-même : il me semble donc qu
qu’il y ait quelque nécessité de vivre auprès des hommes pour rester
homme
soi-même : il me semble donc que l’idéal de la ra
its, tout cela ne doit-il pas nous unir par d’indissolubles liens aux
hommes
qui sous d’autres cieux poursuivent une œuvre sem
passion. Émanciper l’humanité ! L’imagination et le cœur de ce grand
homme
ne vont pas à un but moins haut que celui-là. Au-
où des peuples entiers gémissent, courbés sous le fouet impitoyable d’
homme
qu’ils appellent leurs maîtres ; où ces peuples q
s depuis longtemps chargées de chaînes ! « Et cependant, ils sont des
hommes
» aurait dit La Bruyère : William Wilberforce l’a
au grand foyer des peuples libres ! Messieurs, vous connaissez tous l’
homme
de cœur dont je viens d’évoquer la glorieuse imag
ant que tous les préjugés de la haine ou de l’intérêt et si un pareil
homme
enfin n’appartient pas désormais à cette humanité
e de haute justice et s’honorera elle-même en même temps que ce grand
homme
. Elle fera plus encore : elle léguera à la nouvel
en développant cette pensée : « Le tigre déchire sa proie et dort ; l’
homme
devient homicide et veille. » – Développer et di
d cette joie plus profonde encore. Si la science n’a pas de patrie, l’
homme
de science doit en avoir une, et c’est à elle qu’
entrent dans la vie, l’une, à la tête d’une belle fortune, épouse un
homme
de son rang, qu’elle aime et qui lui donne du moi
t sur cette idée que le goût public est incorruptible : « Le gros des
hommes
peut bien, « pendant quelque temps, prendre le fa
Puisque vous attachez quelque prix à mon avis, je vous le donnerai en
homme
de cœur qui estime assez sa pensée pour ne point
en, car au temps bizarre où nous vivons, c’est sur elle qu’on juge un
homme
! Le roi vous honore de son estime, les plus honn
veux pas dire de plus vil, que cette flatterie effrontée qui voit un
homme
éminent dans le plus plat de nos petits marquis,
maudire La capricieuse enfant qui m’a tant fait souffrir ! J’ai fui l’
homme
, j’ai fui son commerce vulgaire. Jaloux de ma dou
l’heureux génie à qui l’on doit l’Épitre à Horace, les Discours sur l’
homme
, tant d’exquises poésies légères, et pourquoi ne
les actions héroïques…., et il vaut mieux avoir toujours l’estime des
hommes
que quelquefois leur admiration. » Cette pensée e
écrire un jour l’histoire. – « Il fault pour juger bien à poinct d’un
homme
, dit Montaigne, principalement contrerooller ses
r, se souvenant sans doute de Montaigne : « Ce que peut la vertu d’un
homme
ne se doit pas mesurer par ses efforts, mais par
mises en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
, le style est l’homme même. Le style ne peut donc
s mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme, le style est l’
homme
même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se t
ac « ce soin vicieux de dire toutes choses autrement que le reste des
hommes
». Mme de Sévigné disait « qu’entre les bons amis
ifice, voilà ce que nous enseigne Corneille ; sans doute il a cru les
hommes
meilleurs qu’ils n’étaient ; ses héros n’ont guèr
! oui, il est chimérique et ses personnages sont des fictions, mais l’
homme
ne fait jamais tant de chemin que lorsqu’il veut
aussi la religion de la famille. Mais surtout il nous enseigne que l’
homme
est maître de sa destinée, qu’il est ce qu’il veu
ices, qui sont le devoir. Ces principes, les jeunes filles, comme les
hommes
, peuvent les appliquer. Celle de nous qui modèler
plus grand nombre. Cela n’a rien de très extraordinaire ; il y a des
hommes
connus qui en sont à ce point ; je trouve cela ra
us coupables, et nous ne saurions les condamner non plus ; chez lui l’
homme
subit la vie, et les circonstances le mènent : c’
n’aurait pas de sens : la science, en effet, ne donne-t-elle pas à l’
homme
la puissance sur la nature, le bien-être ; ne le
eur de la civilisation ; où les esprits manquent de souplesse, où les
hommes
ne sont ni justes ni bons. Si telle est la pensée
. Quand ils se trouvent aux prises avec les faits, qu’ils manient des
hommes
, qu’ils descendent dans le domaine où règne la li
ne prévoit point d’obstacles ; aussi compromettent-ils tout, car les
hommes
ne sont point des unités. Celui qui voudrait port
s, qui intéressent non seulement l’esprit, mais l’âme tout entière, l’
homme
peut les rejeter sans tomber dans l’absurde, mais
ommes tout à fait de son avis. La culture littéraire développe tout l’
homme
, agrandit et orne l’intelligence et affine la sen
ométrique. Il comprend mieux la réalité, parce qu’il comprend mieux l’
homme
; il sait que l’humanité n’est pas toujours sembl
e, ne sert à rien, y est accueillie avec enthousiasme. On pense que l’
homme
ne vit pas seulement de prose, mais encore, mais
es sentiments les plus profonds, les pensées les plus spontanées de l’
homme
? Mais il ne faut pas croire que la poésie ne pui
lilée, Bacon, Newton, Pascal, Descartes, Gœthe, celle qui procure à l’
homme
plus de bonheur, de dignité et d’indépendance, ce
sprit vit dans une région sereine et calme. Il voit les rapports de l’
homme
avec l’univers, et il se met à sa vraie place dan
ut exister une barbarie savante ou une barbarie lettrée, disons que l’
homme
ne « vaut tout son prix » que lorsqu’il joint à l
là le travail toujours difficile où les candidats à l’agrégation des
hommes
sont loin de donner toute satisfaction, malgré un
cées, dans une réunion d’académiciens, de professeurs de Faculté et d’
hommes
de lettres, quelqu’un étant venu à parler de cett
r superficiellement et sans principes. Il est vrai que la plupart des
hommes
ne sont guère capables de connaître profondément
que l’on conserve ordinairement quand on a moins de commerce avec les
hommes
qu’avec les livres ; et il n’avait point cette ru
sauvage que donne assez souvent le commerce des livres sans celui des
hommes
. » Vous développerez cette pensée, en montrant q
marqués de grands traits. L’abbé Dubos, faute de génie, croit que les
hommes
de génie peuvent encore trouver une foule de nouv
ture en fil. Ces petites différences qui sont dans les caractères des
hommes
ne peuvent être maniées aussi heureusement que le
enu ; ce sont ceux où la société ne s’est point perfectionnée, où les
hommes
et les femmes ne se rassemblent point ; où certai
ant à votre sexe – la pensée de Mme de Staël : « La destination de l’
homme
sur cette terre n’est pas le bonheur, mais le per
étonné et ravi, car on s’attendait de voir un auteur et on trouve un
homme
. » – La Bruyère a dit : « Il y a de certaines ch
c’est-à-dire pour toutes celles dont le but apparent est d’amuser les
hommes
, la réflexion de Balzac est extrêmement juste. Co
oyée tient au tour d’esprit du xviii e siècle. Quand il disait : « Un
homme
né chrétien et Français se trouve contraint dans
ducation à l’école. – De l’enseignement à l’école. O. Steeg L’honnête
Homme
. Legouvé Une élève de seize ans. Martin L’Éducati
– Les lettres, au contraire, s’adressent à toute l’âme, humanisent l’
homme
tout entier. 4e Paragraphe. – Elles sont des con
: « La propreté est une demi-vertu » ? – « Pourquoi s’en prendre aux
hommes
de ce que les femmes ne sont pas savantes ? Par q
goût que celui d’exercer leur mémoire ? Mais, à quelque cause que les
hommes
puissent devoir cette ignorance des femmes, ils s
nt point souffrir de mal et ils aiment à en faire ; ils sont déjà des
hommes
. » – Une directrice d’institution trace dans une
ous les écrivains de l’Europe. Il a échangé des lettres avec tous les
hommes
qui ont tenu la plume en ce siècle si fécond en l
res sont toutes fournies d’anecdotes, de traits, de jugements sur les
hommes
et sur les écrits. Il n’est que d’ouvrir sa corre
c’est-à-dire dégager sa personnalité, former sa volonté, en faire un
homme
. Or, pour exercer cette heureuse influence, il fa
il aura une vive sympathie pour ses élèves et le désir d’en faire des
hommes
dans la plus noble acception du mot. Quelques pe
discipline étouffe toute spontanéité, elle fait des esclaves non des
hommes
. » On l’a dit avec raison, le souci du maître doi
’ils ne parviennent pas à l’atteindre ? – Commenter cette pensée d’un
homme
d’État contemporain, M. J. Simon : « Chaque fois
té qu’il connaît et qu’il aime, celle des animaux, image de celle des
hommes
. Vous ajoutez que si des critiques ont attaqué le
elles où il met en garde le lecteur contre les défauts trop réels des
hommes
. Vous vous demandez enfin si, de ces deux enseign
n’est peut-être pas encore utile à l’enfant, qui un jour trouvera les
hommes
tels qu’ils sont. – « Soyez indulgente pour les a
re faiblesse, sur cette disposition heureuse qui porte à plaindre les
hommes
plutôt qu’à les condamner. Veux-tu prendre l’habi
rs de 1885. Littérature. La France élève des statues à ses grands
hommes
. Quelles réflexions, quels sentiments vous inspir
pliquer cette parole : « Le but de l’éducation doit être de faire des
hommes
, de faire des citoyens, de faire des heureux. »
pratiques, applicables à l’enseignement primaire. – « Il n’y a pour l’
homme
qu’un vrai malheur, qui est de se trouver en faut
« Ce n’est pas une âme, ce n’est pas un corps qu’on dresse : c’est un
homme
et, comme dit Platon, il ne faut pas les dresser
t appréciez cette pensée de Vauvenargues : « La servitude abaisse les
hommes
jusqu’à s’en faire aimer. » – De l’utilité des v
Il s’agit simplement de savoir les batailles, les traités, dont tout
homme
bien élevé est tenu de pouvoir parler. Nous recom
eu lieu ? Quels grands événements, quels épisodes célèbres, et quels
hommes
illustres y trouve-t-on ? N. B. – Il ne s’agit p
ps de la Renaissance (par exemple sur leur histoire, sur leurs grands
hommes
, sur les grandes œuvres d’art qui y ont été produ
ériclès décrit les principaux monuments qu’il a vus, parle des grands
hommes
qu’il a rencontrés. (Section d’architecture, juil
Paragraphe relatif aux monuments et un Paragraphe relatif aux grands
hommes
. Plus la copie sera nette, méthodique, plus elle
un milieu où s’épanouit une si riche floraison d’œuvres et de grands
hommes
! Choisir dans la première croisade deux ou trois
ue de Périclès. Quels monuments célèbres aurait-il vus ? Quels grands
hommes
aurait-il pu rencontrer ? Donner la date du siècl
louis xiv. Louis XIV avait écrit à Duquesne : « Monsieur Duquesne, un
homme
qui a servi aussi longtemps et aussi utilement qu
spect, dit aux officiers de son escorte que Cassard est le plus grand
homme
de mer que la France ait en ce moment. Il raconte
lton est vengé de tous ses déboires ; le visionnaire est devenu grand
homme
. (Centre d’examen : Nancy.) le nom gravé sur un
ui apprend comment par son travail, son industrie, son ingéniosité, l’
homme
peut se suffire à lui-même, demander à la nature
t sur la circonstance qui l’a mis en rapport d’intimité avec ce grand
homme
au moment solennel de la découverte définitive du
’il se prosterna volontiers à ses pieds, non seulement pour admirer l’
homme
inspiré du ciel, mais pour lui demander tacitemen
contre lui, de manière à prouver qu’il y a en lui l’étoffe d’un grand
homme
, destiné à devenir vice-amiral de ces mers du Lev
des autres dépend de lui et de son énergie. Il faut qu’il parle à des
hommes
, que sa voix soit mâle et ferme : il faut qu’il i
, dans la vallée du Taro, l’armée des alliés, forte de quarante mille
hommes
, et commandée par le marquis François de Mantoue.
font point reculer l’intrépide roi de France. A la tête de neuf mille
hommes
, il n’hésite pas à se mesurer avec cette troupe s
osité devenue proverbiale, jettent à terre, en une heure, trois mille
hommes
, et dispersent le reste avec une perte de deux ce
ois mille hommes, et dispersent le reste avec une perte de deux cents
hommes
seulement. Vous terminerez par quelques réflexion
ement utilisables : « L’armée des alliés était forte de trente mille
hommes
; elle n’était pas tout entière composée d’Italie
Mais, écrivit un provéditeur vénitien, les Français sont plus que des
hommes
. La bataille n’eût pas été perdue si les Stradiot
ues sujets rebelles de deux de ses villes, et y envoie prendre trente
hommes
déterminés et dévoués qu’il fait amener dans ses
cette troupe en trois bandes, donne à son fils la première de trente
hommes
, met à la tête de la seconde qui est de vingt hom
emière de trente hommes, met à la tête de la seconde qui est de vingt
hommes
un brave officier nommé Geronimo Rei, et prend la
icier nommé Geronimo Rei, et prend la troisième composée de cinquante
hommes
. Les trois attaques ont lieu simultanément : aprè
yant le pont du paquebot, avait arraché sa mâture, emporté deux cents
hommes
et réduit à néant sa puissante machine. L’équipag
t Périclès lui-même unit les qualités du savant, de l’artiste et de l’
homme
d’État. Il mit un jour à profit les connaissances
upées contre Mithridate, se réunissent, en Cilicie, sous les ordres d’
hommes
intelligents et riches, parmi lesquels on disting
les frères du roi préparèrent leur flotte ainsi que les autres riches
hommes
qui étaient à Acre. Les princes mirent à la voile
sa chaumière ; le premier ses plaisirs, le second ses douleurs, car l’
homme
s’attache à la vie par ses misères autant que par
qu’il la laissât disposer de sa main et de la couronne en faveur de l’
homme
qui réussirait à atteindre avant elle un but déte
vre, reparaît dans le monde sous le nouveau nom de Fable, et tous les
hommes
lui sourient. Concours de 1887. jeanne hac
, en 1473, par lettres patentes, que les femmes devaient précéder les
hommes
à la procession commémorative. Réflexions morales
enguerrand de marigny conduit au gibet de montfaucon. Il avait été l’
homme
de confiance et le ministre tout-puissant du roi
ste et désabusée. Charles-Quint doit renoncer à la puissance, mais en
homme
qui le fait volontairement, en pleine possession
preuves à l’appui de cette pensée d’un auteur contemporain : « Tout
homme
a deux pays : le sien et puis la France. » – Lor
itaine des gardes et se constitue prisonnier. – Quels sont les grands
hommes
de mer français ? Citer leurs principaux exploits
ter, leva les mains au ciel et dit : « Voilà donc les restes du grand
homme
. Il a trouvé la mort au milieu des hasards qu’il
iaux, joie et fierté de l’indépendance, regrets dans la retraite. – L’
homme
de vigie. La sentinelle aérienne, – dans les cord
ise, gagnait le lendemain la bataille. – Récit et réflexions. Un
homme
à la mer. CORRIGÉ I Le navire file silencieuse
lottées, ou s’endorment enfin à demi accablés par la chaleur….. « Un
homme
à la mer ! » crie-t-on de la hune de misaine….. «
mer la bouée de liège surmontée d’un petit pavillon rouge ;….. et les
hommes
de se précipiter dans le canot, de l’amener en do
apidité vers la bouée préservatrice à laquelle s’est déjà cramponné l’
homme
. La barre mise dessous a lancé le navire dans le
x huniers et celui des basses voiles….. On tient le plus près….. « Un
homme
à la mer ! » crie-t-on d’en haut….. « La bouée de
telot tombé, succède à ce premier commandement….. Faut-il risquer dix
hommes
pour un !….. Et la pitié est là qui crie au jeune
t !….. » Et malgré cette mer déjà affreuse et menaçante, d’intrépides
hommes
s’élancent dans le canot….. Des élèves, des maîtr
le couronner leur audace….. Porté de lame en lame, le canot atteint l’
homme
, le sauve et nage vers le bord….. Mais il est un
telots qui veulent voler encore au secours de leurs compagnons….. Dix
hommes
pour un ! Leçon terrible que comprend si bien le
nsable, même lorsqu’il a pour excuse des chances de réussite !….. Dix
hommes
pour un, c’est assez….. Et le navire fait route e
que les plus intrépides gabiers travaillent à mettre au bas ris. « Un
homme
à la mer ! » crie un matelot du haut de la vergue
nde hune n’entend pas… De bouche en bouche, d’oreille en oreille, les
hommes
du grand hunier se font comprendre enfin… Et l’él
’élève de hurler en se faisant un porte-voix de ses deux mains : « Un
homme
à la mer !… » Un mouvement convulsif agite un ins
trer que les cieux, les astres, la terre, les plantes, les animaux, l’
homme
, offrent de merveilleux enchaînements de causes e
ux et de grands exemples de vertu. Elle épure le cœur, en éloignant l’
homme
des plaisirs grossiers des sens, et en lui faisan
i faisant préférer les plaisirs délicats qu’elle procure. Elle rend l’
homme
plus humain, plus sociable, plus sensé. Elle est
ficace contre les malheurs et les chagrins de la vie. Tous les grands
hommes
ont aimé les lettres. Exemples : Alexandre, Césa
’enorgueillir de Raphaël avec autant de raison que d’aucun des grands
hommes
qu’elles ont produits dans les sciences et les le
eule. Les biens matériels ne doivent pas exclusivement préoccuper les
hommes
. L’antiquité a eu tort de dédaigner l’industrie ;
elle est, ne répond qu’aux besoins les moins élevés de la nature de l’
homme
. (Paris.) éloge de la mémoire. Que serait l’espr
e de l’homme. (Paris.) éloge de la mémoire. Que serait l’esprit de l’
homme
sans la mémoire ? Borné au présent qui lui échapp
hamps. (Metz.) éloge de la science. Désir de connaître naturel à l’
homme
. Exercice instinctif de ses sens et de ses facult
ture qui l’entoure, s’étudier soi-même, tel est le but que poursuit l’
homme
par la science. – Il ne peut rien se proposer de
autre objet qui n’est pas moins digne d’estime : c’est de mettre les
hommes
en possession des forces de la nature. N’est-ce p
ature. N’est-ce pas, en effet, par les applications que l’esprit de l’
homme
en sait faire à l’industrie et à tous les arts qu
presque impossible. Le germe de l’amitié est dans le cœur de tous les
hommes
. La nature en donne les premières leçons en l’ins
du commerce et de la civilisation. (Montpellier.) la puissance de l’
homme
. Comparaison de l’état sauvage et de l’état civil
t civilisé. La nature peu à peu soumise ; ses produits employés par l’
homme
; ses forces les plus redoutables dirigées. Les a
domesticité. Merveilles de l’industrie. Grandeur intellectuelle de l’
homme
; non seulement il dompte la nature, mais il la c
en découvre les lois. Merveilles de la science. Grandeur morale de l’
homme
. Il se dompte et s’étudie lui-mème ; il se donne
avants dans l’art de la guerre ; les Grecs, les Romains. – Les grands
hommes
dont le nom est le plus célèbre sont les guerrier
comme tous nos autres sentiments ; mais l’éteindre dans le cœur de l’
homme
, ce serait méconnaître l’un des instincts les plu
humaines beaucoup moins de hasard qu’on ne le suppose en général. Les
hommes
se plaignent souvent de la fortune ; c’est qu’ils
ez vos enfants dans ces connaissances qui ennoblissent la nature de l’
homme
. (Paris. – . 3e et 4e séries.) saint François de
el et de la terre, qui a envoyé son fils parmi nous, pour ramener les
hommes
au culte de la vertu et de la charité, dont il es
elles-mêmes perverties par la corruption et non moins féroces que les
hommes
; tandis qu’on entend les rugissements des lions
affamés qui attendent leur proie….. Entrée des martyrs dans l’arène ;
hommes
, femmes et jeunes filles, tous calmes et résignés
es hordes efféminées de l’Orient ?….. N’ètes-vous pas les fils de ces
hommes
qui ont conquis les Gaules ?… N’est-ce pas vous,
onde). Je ne vous demande que deux ou trois navires et une centaine d’
hommes
….. Comparez ce que vous risquez à ce que je vous
stins de cannibales, il avait eu un rêve, dans lequel il crut voir un
homme
poursuivi par ces sauvages, qui se réfugiait aupr
a vie, ce tableau serait incomplet si on n’y voyait pas l’action de l’
homme
sur son semblable, qui est celle où se montre sur
en y suspendant des animaux placés dans un panier. Voici maintenant l’
homme
lui-même qui fait l’essai de cette navigation nou
onorait tant alors et qui fut un des plus malheureux parmi les grands
hommes
, comme il fut un de ceux qui eurent le cœur le pl
èbre qu’il fit venir lui dit de coucher une nuit dans la chemise d’un
homme
heureux. Le grand-visir, qui ne put offrir la sie
à fait de grands présents pour récompenser ses services. Un jour, cet
homme
fit naufrage et fut secouru par un Macédonien qui
de sortir d’une position dangereuse. Il s’offre pour conduire ces 400
hommes
. Rendre le dialogue du consul et du tribun ; marc
M. de Charnacé, était fort importuné de ce que la maison d’un pauvre
homme
, tailleur de son état, placée à peu de distance d
de distance de son château, gènait sa vue. Ne pouvant déterminer cet
homme
à lui vendre sa maison, il le fait venir un jour
de ; il demanda à Antoine des nouvelles de ce qui se passait chez les
hommes
. On donnera en peu de mots une idée de leur entre
es spectacles que la nature offre chaque jour aux regards de tous les
hommes
: lever et coucher du soleil, les astres, le ciel
utés en mesure. Un combat de gladiateurs où figurent dans l’arène des
hommes
et des femmes du plus haut rang, remplit la secon
s et étincellent de lumières. Parmi ces feux allumés, on remarque des
hommes
enduits de poix et fixés à des tiges de fer, qui
es tiges de fer, qui brûlent tout vivants, pour éclairer la fête. Ces
hommes
étaient des chrétiens. (Besançon.) un épisode de
osant sa tête sur le cœur de son époux. (Lyon.) les quatre ages de l’
homme
. Décrire les quatre âges de l’homme. L’enfance –
ux. (Lyon.) les quatre ages de l’homme. Décrire les quatre âges de l’
homme
. L’enfance – ses joies simples, pures et mobiles.
unesse doit se préparer aux devoirs de l’âge qui suit. L’âge mùr, – l’
homme
complet, – l’homme citoyen, époux et père. La vie
arer aux devoirs de l’âge qui suit. L’âge mùr, – l’homme complet, – l’
homme
citoyen, époux et père. La vieillesse, – âge du r
– l’homme citoyen, époux et père. La vieillesse, – âge du repos, – l’
homme
recueille ce qu’il a semé dans les âges précédent
plus ni puissance, ni génie, ni gloire, et qu’à l’heure de la mort l’
homme
ne vaut quelque chose que par ses vertus. La frag
’amour de la patrie. Si l’amour de la patrie n’existait pas, tous les
hommes
, dit Chàteaubriand, se précipiteraient dans les z
écu dans notre enfance à un espace beaucoup plus vaste habité par des
hommes
qui parlent la même langue que nous, qui ont les
ires de différentes nations. Analyser enfin ce genre de courage que l’
homme
exerce contre lui-même, contre ses passions, cont
Concours de 1865. L’ignorance de l’avenir est un bienfait pour l’
homme
. S’il doit être malheureux, elle lui permet l’esp
r cette pensée. Concours de 1867. Développer cette pensée : « L’
homme
doit passer la première partie de sa vie avec les
dernière avec lui-même. » Concours de 1868. la puissance de l’
homme
. Même sujet qu’au concours de 1851 (Toulouse).
76. de l’indépendance. L’indépendance absolue est une chimère ; l’
homme
dépend toujours de quelqu’un ou de quelque chose
toujours de quelqu’un ou de quelque chose : enfant, de ses parents ;
homme
fait, des lois ; employé, fonctionnaire, de ses c
ble, elle serait funeste : elle détruirait les liens de la société. L’
homme
ne verrait plus que lui au monde, ne serait plus
nt il comprend son rôle : d’après Carnot, toutes les obligations d’un
homme
de guerre, chargé de la défense d’une place, se r
de 1884. Développer cette pensée de La Bruyère : « La plupart des
hommes
emploient la première partie de leur vie à rendre
récier et confirmer par quelques exemples cette pensée de Bacon : « L’
homme
, créé roi de la nature, exerce sur cette même nat
roportionné à la science qu’il en a acquise. » PLAN Préambule. – L’
homme
exerce une sorte de royauté sur la nature, mais à
Paragraphe. – La science en général accroit, étend la domination de l’
homme
sur les phénomènes physiques, sur la nature. L’ét
est à étudier de près : « Jeté faible et nu à la surface du globe, l’
homme
paraissait créé pour une destruction inévitable ;
s. Concours de 1891. Développer et apprécier cette maxime : « L’
homme
doit entreprendre comme s’il pouvait tout, et se
rs. Appréciez cette maxime extraite de la Déclaration des droits de l’
homme
: « Il ne peut exister qu’un engagement de soins
e peut exister qu’un engagement de soins et de reconnaissance entre l’
homme
qui travaille et celui qui l’emploie. » – Compos
breuse et la plus pauvre. » – Expliquer cette pensée de Bacon : « L’
homme
peut à proportion de ce qu’il sait. » – « En tou
dire : « Au point de vue individuel, comme au point de vue social, l’
homme
doit lutter sans cesse contre la nature, s’en dég
pement moral de l’individu. Dépeindre les efforts que doit faire l’
homme
pour arracher au règne minéral ses secrets et ses
ans le sein de la terre, semblent avoir été éloignées des regards des
hommes
pour ne pas tenter leur cupidité : elles sont là
gardiens des tours. – Éloge de la science. 1° Elle satisfait dans l’
homme
son besoin inné de connaître. 2° Elle met l’homme
le satisfait dans l’homme son besoin inné de connaître. 2° Elle met l’
homme
en possession des forces de la nature. 3° Elle pe
s sont morts. – Quels sont les grands bienfaiteurs de l’humanité, les
hommes
dont les inventions ont le plus fait pour le bien
passés, les hasards qui restaient encore à courir, l’ingratitude des
homme
et la triste destinée des inventeurs. Gutenberg l
nt spéculatives. Il a tenu à ce qu’elles servissent au bien-être de l’
homme
, au progrès de l’humanité. Exemple : la théorie d
. – Aussi bien, malgré les progrès de la science et de l’industrie, l’
homme
reste toujours l’homme ; le cœur, les sentiments
les progrès de la science et de l’industrie, l’homme reste toujours l’
homme
; le cœur, les sentiments ne changent pas ; n’a t
en vers magnifiques les vertus et les vices qui dureront autant que l’
homme
?… Conclusion. – Que la poésie ne se plaigne pas
ires sur l’Océan, de courants opposés dans les fleuves. Le génie de l’
homme
est véritablement trop grand pour sa petite habit
é. Si l’antiquité connaissait l’art de tirer parti des forces de l’
homme
ou des moteurs animés, elle a ignoré l’art plus d
mettons volontiers en oubli l’idéale beauté, à laquelle les premiers
hommes
rendaient surtout hommage. En notre têmps positif
objets de la science elle-même qu’à ses rapports avec le temps et les
hommes
: c’est cette partie de leur tâche que les histor
roduction, d’une réception amicale et bienveillante. Berzélius est un
homme
d’une soixantaine d’années, de taille moyenne, av
grande célébrité. Rien, sous ce rapport, ne le distingue du reste des
hommes
; il n’affiche ni prétention, ni réserve, ni orig
mable ; son abord est simple et franc ; ses manières sont celles d’un
homme
bien élevé et il comble d’attentions et de préven
s de la vie des champs, les inconvénients des villes, surtout pour un
homme
habitué à vivre au grand air, à travailler la ter
tion, son agriculture, son industrie. Quelques détails sur la vie des
hommes
les plus remarquables du département. Examen d
tes jusqu’à ce qu’elle soit le blé, le pain. – Décrire la misère de l’
homme
naissant, montrer quels ont été ses labeurs pour
on prochain retour dans sa ville natale. – Vous faites un songe : les
hommes
se sont retirés de vous ; le laboureur vous refus
jours cher ? – Développer cette pensée d’un poète latin : « Heureux l’
homme
des champs, s’il connaît son bonheur. » – Un agr
de l’être encore demain ? 2° Les besoins augmentent avec l’âge. 3° L’
homme
ne peut rester oisif : il doit ses services à la
doute du bien qu’il peut faire, qu’il médite ce proverbe indien : « L’
homme
qui a planté un arbre n’a pas vécu inutile. » –
urées et engraissées par tous ces animaux, compagnons du travail de l’
homme
. Les arbres du verger, chargés de fruits à noyau
-vous d’un pareil conseil ? Rappelez la belle fable de La Fontaine, l’
Homme
et la Couleuvre, (livre X, fable 2), où le poète
ière : Que le symbole des ingrats Ce n’est point le serpent, c’est l’
homme
. – Développez cette pensée de Franklin : « Ne re
en fait autant, car : plutôt souffrir que mourir, c’est la devise des
hommes
. Morale. – Un de vos camarades entré depuis peu e
trie et le commerce développent la fortune publique et permettent aux
hommes
de satisfaire aisément leurs besoins, il est cepe
On parle d’animaux féroces : en connaissez-vous un plus féroce que l’
homme
, surtout quand il est jeune ? – « Il se faut entr
ssances les plus variées et les plus étendues. Montrer Franklin comme
homme
d’Etat, résistant aux prétentions de l’Angleterre
et des fortunes, la loi du travail est égale pour tous, et que chaque
homme
, selon son état et ses connaissances, est tenu de
au riche comme au pauvre, au puissant comme au faible. Elle empêche l’
homme
oisif de s’ennuyer. Elle entretient ses forces, s
t cinquante environ, les unes parlées par des centaines de millions d’
hommes
, les autres par quelques milliers seulement, qui
ce de s’étendre sur le plus vaste espace, de rallier à elle le plus d’
hommes
possible. Aux frontières communes, elles se pouss
r la langue allemande et, quoique réduite aujourd’hui à une poignée d’
hommes
, elle n’a pas encore capitulé ! – Pourrais-je, da
vants, qui naissent, grandissent et souvent aussi finissent comme les
hommes
. Une langue naît dans quelque peuplade inconnue ;
d conscience d’elle-même ; elle retentit dans la bouche de millions d’
hommes
; elle devient la voix d’un grand peuple ; elle é
s, mais jeune, vivante et vibrante sur les lèvres et dans le cœur des
hommes
! Oui, mais pour cela il faut lutter, il faut com
e, et elle est parlée à cette heure par un peu plus de 100 millions d’
hommes
: Anglais, Américains ou Australiens. Mais cette
ns un siècle d’ici, la langue anglaise sera parlée par 300 millions d’
hommes
, peut-être davantage. Ce sera la langue dans laqu
. Ce sera la langue dans laquelle sera élevé le quart des enfants des
hommes
! Heureuse l’Angleterre ! elle peut compter sur l
e ne renferme pour le moment qu’une rare population de 100 millions d’
hommes
à peine, et sur ces 100 millions d’hommes, il n’y
opulation de 100 millions d’hommes à peine, et sur ces 100 millions d’
hommes
, il n’y en a guère plus de 60 millions encore qui
oment, la langue espagnole n’est pas parlée par plus de 40 millions d’
hommes
, mais elle grandira, car elle s’est assuré dès à
tugais. La langue du Camoëns n’est guère parlée que par 16 millions d’
hommes
, au Portugal et au Brésil ; mais elle règne sur 9
e moment que des forêts-vierges et ne nourrit que quelques millions d’
hommes
, mais ses alluvions plus riches que celles du Nil
e place considérable ; elle est la langue maternelle de 60 millions d’
hommes
. Mais hors d’Europe, elle n’a rien. Déjà elle éto
armi les vaincus ? En Europe, le Français est parlé par 45 millions d’
hommes
environ, en comptant les cantons suisses de langu
ier, Amérique, Afrique, Asie et Océanie, on peut trouver 4 millions d’
hommes
parlant le français. Et remarquez que ces 4 milli
’an 2000 environ, il y aurait, dans l’Amérique du Nord, 36 millions d’
hommes
parlant le français, dont 26 millions dans le Can
ous aurions assez de terre ; malheureusement nous n’avons pas assez d’
hommes
. Dans ces vastes possessions, la race et la langu
ses ne sont représentées que par une infime population, 1/2 million d’
hommes
environ, en comptant l’Algérie. La proportion des
hospitalières, grâce à l’expansion de la langue et à la diffusion des
hommes
, de vastes et riches colonies : tel sera l’objet
vitesse, dans les nouveaux mondes, pour l’existence économique1. Les
hommes
de gouvernement comprennent en effet que se limit
ut d’un siècle, là-bas, vivrait une société de dix à douze millions d’
hommes
de langue française et d’esprit français. Et croi
L’extrême division de la propriété, fragmentée entre 7 à 8 millions d’
hommes
, permet à peine au cultivateur, après un labeur o
feront bien de consulter pour les récits militaires les Biographies d’
hommes
illustres (hommes de guerre, diplomates, savants
sulter pour les récits militaires les Biographies d’hommes illustres (
hommes
de guerre, diplomates, savants et artistes), par
Athènes et de Rome. La chaire évangélique avait été illustrée par des
hommes
du plus grand talent, et continuait de s’enrichir
e. Mais il se formait insensiblement, dans le silence du cabinet, des
hommes
qui devaient bientôt honorer leur pays et étonner
le champ fut-il libre, que l’on y vit s’élancer à la fois une foule d’
hommes
, inconnus la plupart, ou à qui l’on était loin de
On sent bien qu’il ne peut être question ici d’opinions jugées, ni d’
hommes
mis à leur place depuis longtemps : il s’agit seu
rillants de génie, ces expressions de sentiment qui auraient honoré l’
homme
le plus vertueux, n’étaient pour ce profond machi
i éclaira son berceau, sa tête remplie de principes justes et sains ;
homme
étonnant, qui mieux que lui les eût fait triomphe
grande popularité, trouva un adversaire digne de son talent, dans un
homme
qui, célèbre jusque-là par des succès dans la cha
servit M. le cardinal Maury, heureusement secondé d’un petit nombre d’
hommes
demeurés fidèles à la cause de l’état, et restés
princes et aux peuples de la terre ? Que penseront nos neveux de cet
homme
qui soutint presque seul les assauts multipliés d
té d’un salutaire effroi, en félicitant les nations de ce que de tels
hommes
ne viennent qu’à de longs intervalles étonner la
véritable éloquence, dans une assemblée qui comptait encore quelques
hommes
capables d’entendre l’un et d’apprécier l’autre.
scence des passions, que les choses rentrent dans l’ordre, et que les
hommes
reprennent leur place. Renfermée alors dans les p
Homère et de Virgile de l’heureuse variété de figures dont ces grands
hommes
savent enrichir si à propos leur diction. Mais le
s de la grandeur et de la puissance, en a formé ce que la pensée de l’
homme
peut concevoir de plus sublime et de plus au-dess
e la description. C’est que, vide d’idées, et se bornant à agrandir l’
homme
, sans jamais créer le dieu, la mythologie s’arrêt
iers tout l’honneur du sublime dans cette circonstance. Autant qu’un
homme
assis au rivage des mers Voit, d’un roc élevé, d’
si prodigieux intervalle entre ces deux monuments, l’un du génie de l’
homme
, l’autre de l’esprit divin. Il a fait sentir pour
. Ce qu’on n’a peut-être point assez observé dans Homère, c’est que l’
homme
y est en général beaucoup plus grand, beaucoup pl
is. C’est qu’Homère pouvait avoir l’idée de la perfection morale de l’
homme
, mais que le secret des perfections divines était
que nous admirons encore les actions et les discours de ses héros. L’
homme
est à peu près dans les anciens ce qu’il peut, ce
nceau d’Homère au burin énergique de Moïse, et quelle différence de l’
homme
poétiquement parfait, à la conception divine du c
cosmogonies existantes, nous dira que cet être, quel qu’il fût, fit l’
homme
à l’image des dieux, Finxit in effigiem moderant
ctions perpétuelles qui défigurent plus ou moins tout ce qui est de l’
homme
, et dont Homère et Virgile ne sont pas exempts eu
universel du genre humain, parce qu’Abraham, Jacob, Joseph, sont des
hommes
: au lieu qu’Achille, Hector, Priam, Ulysse, Agam
ture. Cette faculté est, jusqu’à un certain point, commune à tous les
hommes
; et rien de plus général que l’espèce de plaisir
. Les principes généraux du goût sont donc profondément gravés dans l’
homme
, et le sentiment du beau lui est aussi naturel qu
l faut attribuer, en grande partie, cette inégalité de goût parmi les
hommes
, à la différence de leur organisation respective,
plus grands progrès. De toutes les facultés qui ornent la nature de l’
homme
, le goût est celle, sans contredit, qui est la pl
s, en consultant l’incalculable supériorité que l’éducation donne à l’
homme
civilisé sur les peuples barbares, relativement a
oit être regardé comme une faculté résultante de l’amour naturel de l’
homme
pour tout ce qui est beau, et de son entendement
e la nature, des peintures du caractère, des actions ou des mœurs des
hommes
. Or, le plaisir que nous font ces imitations ou c
e dans tous les temps et dans tous les pays. Il y a dans le cœur de l’
homme
une certaine corde qui, frappée juste, ne manque
es, les preuves de ce goût général pour les beautés qui procurent à l’
homme
le plus grand plaisir dont il puisse jouir. L’aut
e faculté, il a prodigieusement étendu la sphère des jouissances de l’
homme
ici-bas ; jouissances toujours pures, toujours in
rs, les sens de la vue et de l’ouïe auraient suffi à l’existence de l’
homme
; il n’était pas nécessaire qu’ils lui procurasse
a matière, dont Racine lui-même ne put vaincre l’aridité ; et ce même
homme
, qui se montra si éloquent quelque temps après da
, il se surpassa lui-même, lorsqu’à la réception du frère de ce grand
homme
, il parla en ces termes des obligations que lui a
aduits en tant de langues, et qui vivront à jamais dans la bouche des
hommes
. À dire le vrai, où trouvera-t-on un poète qui ai
l’harmonie. Leurs tours naturels et hardis deviennent familiers ; les
hommes
, qui sont tous nés imitateurs, prennent insensibl
et cette vigueur de manière qui caractérisent le grand maître. « Un
homme
s’éleva, qui fut à la fois plus passionné et plus
s l’art poétique. Vous eûtes en tous les genres cette foule de grands
hommes
que la nature fit naître, comme dans le siècle de
d’avoir, sur le style en général, des idées justes, et données par un
homme
dont le nom seul rappelle l’un des titres les plu
eau de la nature, et présentés dans toute leur force primitive, par l’
homme
qui a le mieux lu dans ce grand livre, et qui en
t le peintre de la nature. « Il s’est trouvé dans tous les temps des
hommes
qui ont su commander aux autres par la puissance
ssions sont fortes, les organes souples et l’imagination prompte. Ces
hommes
sentent vivement, s’affectent de même, le marquen
l’entrai- lier ? que faut-il pour ébranler la plupart même des autres
hommes
et les persuader ? Un ton véhément et pathétique,
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où
par Dryden, Pope, Adisson, Gay, Garth, etc. Mais aucun de ces grands
hommes
n’avait eu la présomption de se croire capable se
la ville et la province : bourgeois et nobles, marchands, médecins et
hommes
de lois, pédants, fâcheux, fanfarons, fripons, se
envie. (Bien répondu !) — Comment se porte Amphitryon ? — Madame, en
homme
de courage, Dans les occasions où la gloire l’eng
dame, est un bon caractère2. Célimène. C’est de la tête aux pieds un
homme
tout mystère, Qui vous jette en passant un coup d
s semble d’Adraste ? Célimène. Ah ! quel orgueil extrême4 ! C’est un
homme
gonflé de l’amour de soi-même : Son mérite jamai
prend toujours en main l’opinion contraire, Et penserait paraître un
homme
du commun, Si l’on voyait qu’il fût de l’avis de
s sommes redevables De nous avoir rendu, façonné de ta main, Le grand
homme
, chez toi, devenu tout Romain2, Dont le pinceau c
beautés. (La gloire 3 du dôme du Val-de-Grâce, 1669.) Les grands
hommes
sont mauvais courtisans 4 Poursuis, ô gran
aux dont l’éclat te renomme Les restes précieux des jours de ce grand
homme
. Tels hommes rarement se peuvent présenter. Et, q
clat te renomme Les restes précieux des jours de ce grand homme. Tels
hommes
rarement se peuvent présenter. Et, quand le ciel
Qu’elles viennent t’offrir ce que son choix doit prendre. Les grands
hommes
, Colbert, sont mauvais courtisans, Peu faits à s’
artagé rarement s’y consomme, Et les emplois de feu demandent tout un
homme
. Ils ne sauraient quitter les soins de leur métie
emporain trace du duc de Lauzun. « C’était, dit Saint-Simon, un petit
homme
blondasse, bien fait dans sa taille, de physionom
ens d’esprit, et indulgent pour les défauts des sots. Tout compte aux
hommes
d’esprit, et le mal encore plus que le bien ; rie
s pieds contrefaits, il balbutie les noms de Varus et de Scaurus. Cet
homme
vit clrichement, dites qu’il est économe. Il est
ère : « Théodote, avec un habit austère, a un visage comique, et d’un
homme
qui entre sur la scène ; sa voix, sa démarche, so
ement par d’aigres paroles. Terme familier. 2. Comparez Cliton, ou l’
homme
né pour la digestion. (La Bruyère. De l’Homme, p.
. Comparez Cliton, ou l’homme né pour la digestion. (La Bruyère. De l’
Homme
, p. 291.) 3. Philinte change de ton parce qu’il
ami de Célimène : « Arsène, du plus haut de son esprit, contemple les
hommes
; et, dans l’éloignement d’où il les voit, il est
ience. Elle les expose habituellement au petit danger de déplaire aux
hommes
et aux femmes (pas davantage) : aux hommes qui ne
tit danger de déplaire aux hommes et aux femmes (pas davantage) : aux
hommes
qui ne veulent pas être égalés par les femmes, et
Je sais encore moins cacher mes défauts, et faire le personnage d’un
homme
de bien si je ne le suis pas véritablement ; et q
vous prie, si cette humeur sera bonne au lieu où vous êtes, et si un
homme
à qui ses jarretières et ses aiguillettes pèsent,
e, se créait une gloire sans rivale. Jamais encore on n’avait peint l’
homme
, dans cette sphère de la vie, avec une vérité si
meure toujours le même ; le torrent des siècles qui entraîne tous les
hommes
roule devant ses yeux, et il voit avec indignatio
assure leur soumission que parce qu’elle s’assure leur tendresse. Les
hommes
croient être libres quand ils ne sont gouvernés q
oi du temps La source de tous les désordres qui règnent parmi les
hommes
, c’est l’usage injuste du temps. Les uns passent
. Il semble que le temps soit un ennemi commun contre lequel tous les
hommes
sont convenus à conjurer : toute leur vie n’est q
entre nos mains. Nous regarderions comme un insensé dans le monde un
homme
, lequel héritier d’un trésor immense, le laissera
tout le monde, nous l’exposons, pour ainsi dire, en proie à tous les
hommes
: on nous fait même plaisir de nous en décharger
importantes de votre vie ? Remontons à la source : d’où vient que cet
homme
est entré dans la robe ? C’est qu’il a cru mieux
es. Vous serez donc un mondain voluptueux, un courtisan ambitieux, un
homme
de guerre impie, un magistrat injuste, un ministr
dans le monde, un asile saint lui paraît plus honorable aux yeux des
hommes
qu’une fortune obscure et rampante. Personne pres
talents que nous n’avons reçus que de lui. Aussi, à peine le premier
homme
fut-il sorti de ses mains, qu’il l’appliqua à la
a seule chose ici-bas qui soit digne des soins et des recherches de l’
homme
. Elle seule est la lumière de notre esprit, la rè
ut notre zèle à la défendre ; nous ne devrions donc chercher dans les
hommes
que la vérité, et ne souffrir qu’ils voulussent n
le prince. Le prince, en tant que prince, n’est pas regardé comme un
homme
particulier, c’est un personnage public ; tout l’
t le peuple est renfermée dans la sienne. Quelle grandeur, qu’un seul
homme
en contienne tant ! La puissance de Dieu se fait
et de sang ! ô dieux de bone et de poussière, vous mourrez comme des
hommes
! O rois ! exercez donc hardiment votre puissance
charge devant Dieu d’un plus grand compte. 1. Pascal a dit : « Tel
homme
passe sa vie, en jouant tous les jours peu de cho
couleur, nulle vie dans leurs esquisses. Ces gens-là, pour peindre l’
homme
, ne se sont jamais avisés qu’il faut regarder l’h
pour peindre l’homme, ne se sont jamais avisés qu’il faut regarder l’
homme
. Ils travaillent de mémoire, d’après des règles f
tant jusqu’au père Pansélinos, qui les a inventées. — « Le corps d’un
homme
a neuf têtes en hauteur : divisez la tête en troi
en âge, comme les différentes latitudes modifient le tempérament des
hommes
et la nature des végétaux. Mais si vous voulez m’
ces procédés artificiels. II Il n’en est pas des générations d’
hommes
comme des feuilles des forêts, qui reviennent à c
d’où vous regardez avec mépris les distractions de votre âge tendre.
Hommes
faits, la philosophie, les sciences, les arts uti
e succède l’harmonie bienfaisante des lois. Une longue paix donne aux
hommes
le temps de s’étudier et de se connaître : alors
ion, jusque-là libre et indomptée, se soumet au frein de la raison. L’
homme
, en apprenant à réfléchir, apprend à douter : il
ntir la différence de ces deux choses, de recourir à des exemples. Un
homme
du peuple a été témoin d’une scène qui a profondé
ait dans un journal, vous êtes étonné de rester froid. Évidemment cet
homme
était éloquent, — et cependant il n’était pas ora
ribles, menaçants comme le calme qui précède les grands orages, Qu’un
homme
alors monte sur une borne, qu’il trouve le mot de
atoire ? L’éloquence est un don fort commun que la nature accorde aux
hommes
comme le chant aux oiseaux, l’adresse aux singes
ui dorment l’arme au bras. Le conscrit c’est vous, c’est moi, c’est l’
homme
éloquent par secousses. Le vétéran, c’est l’orate
oraison. Je la fais vive, entraînante, pathétique. Je montre un brave
homme
luttant par un travail acharné contre l’hydre de
cabinet : le cabinet est l’école des pédants, la vie est l’école des
hommes
pratiques. Qu’est-ce aujourd’hui qu’un avocat qui
ture courante ; vous y trouverez du bon quelquefois, et d’ailleurs un
homme
d’esprit tire profit de tout, du mauvais comme du
poétique. L’imitation poétique ayant pour objet de représenter des
hommes
qui agissent, il est nécessaire que ces hommes so
jet de représenter des hommes qui agissent, il est nécessaire que ces
hommes
soient bons ou méchants, car c’est en cela que le
es mœurs consistent : c’est par la bonté et par la méchanceté que les
hommes
diffèrent entre eux, quant aux mœurs. Il faut don
entre eux, quant aux mœurs. Il faut donc que les poètes peignent les
hommes
ou meilleurs qu’ils ne sont ordinairement, ou pir
prose, soit en vers, sans accompagnement de chant. Homère a fait les
hommes
meilleurs qu’ils ne sont ; Cléophon les a faits c
nce se trouve dans la tragédie et dans la comédie : celle-ci fait les
hommes
plus mauvais qu’ils ne sont aujourd’hui, et la tr
us pour l’imitation un penchant qui se manifeste dès notre enfance. L’
homme
est le plus imitatif des animaux, c’est même une
ande vérité. La raison est que non seulement les sages, mais tous les
hommes
en général, ont du plaisir à apprendre, bien que
éros. Ceux qui se sentaient portés vers les genres bas peignirent les
hommes
méchants et vicieux, et firent des satires, comme
t la composition de l’action. Car la tragédie est l’imitation non des
hommes
, mais de leurs actions, de leur vie, de ce qui fa
vie, de ce qui fait leur bonheur ou leur malheur. Car le bonheur de l’
homme
est dans l’action. La fin même est action et n’es
ont cru ; car, de même que de plusieurs choses qui arrivent à un seul
homme
on ne peut faire un seul événement, de même aussi
seul événement, de même aussi, de plusieurs actions que fait un seul
homme
, on ne peut en faire une seule action. Ceux qui o
culier : la poésie les peint dans le général. Le général est ce qu’un
homme
quelconque, d’un caractère donné, peut ou doit di
, ni terreur, ni exemple pour l’humanité ; ce ne sera pas non plus un
homme
très méchant, qui d’heureux deviendrait malheureu
r ce qui est hors du drame, qui est arrivé avant l’action, et que nul
homme
ne peut savoir ; ou pour ce qui doit arriver aprè
et qui a besoin d’être annoncé ou prédit : car c’est la croyance des
hommes
que les dieux voient tout. En un mot, dans les fa
s plus eaux que les modèles. Ainsi lorsqu’un poète aura à peindre des
hommes
ou trop ardents ou trop timides, ou d’autres mœur
est par le raisonnement, comme dans les Choëphores : « Il est venu un
homme
qui me ressemble ; personne ne me ressemble qu’Or
yssée, par exemple, prise en général, se réduit à peu de chose : « Un
homme
est absent de chez lui pendant plusieurs années :
s de sa femme dissipent son bien et veulent faire périr son fils. Cet
homme
, après des travaux infinis, revient chez lui, se
erveilleux, qui est tout à la fois tragique et intéressant : c’est un
homme
rusé, mais méchant, qui est trompé comme Sisyphe
un homme rusé, mais méchant, qui est trompé comme Sisyphe : c’est un
homme
brave, mais injuste, qui est vaincu ; cela est vr
t dont les parties séparées ne signifient pas plus que celle du nom :
homme
, blanc, ne marquent point le temps : Il marche, i
il marque les rapports, de, à, etc., les nombres, un ou plusieurs, l’
homme
ou les hommes ; ou les manières de dire, l’interr
s rapports, de, à, etc., les nombres, un ou plusieurs, l’homme ou les
hommes
; ou les manières de dire, l’interrogation, le co
ours n’est pas composé de noms et de verbes, comme la définition de l’
homme
: le discours peut être sans verbes ; mais chacun
: lorsqu’il ne signifie qu’une seule chose, comme la définition de l’
homme
, ou qu’il lie entre eux une suite de mots, comme
r la métaphore, et non par l’arrangement des mots, comme : J’ai vu un
homme
qui, avec du feu, collait de l’airain sur un autr
: J’ai vu un homme qui, avec du feu, collait de l’airain sur un autre
homme
, et autres exemples semblables. Le barbarisme est
ts. Homère, après un mot de préparation, fait aussitôt parler soit un
homme
, soit une femme, ou quelque autre agent caractéri
; et dans les Mysiens, où l’on fait venir de Tégée jusqu’en Mysie un
homme
qui ne parle point. Mais sans cela le poème n’ava
comme en dialectique : si c’est au même et de la même manière ; si l’
homme
parle en son nom ; s’il a le même objet, enfin s’
en son nom ; s’il a le même objet, enfin s’il dit ce que doit dire un
homme
sensé. Une censure juste est celle qui tombe sur
ux. D’où on conclut que l’épopée est la poésie des honnêtes gens, des
hommes
modérés, qui n’ont pas besoin qu’on accompagne de
voir un peu les entrailles, et de me dire en secret :« Je suis encore
homme
. » Si quelque fête champêtre rassemblait les habi
t aussitôt tout l’espace ; le voile des ténèbre s’efface et tombe ; l’
homme
reconnaît son séjour, et le trouve embelli. La ve
rer jusqu’à l’âme. Il y a là une demi-heure d’enchantement auquel nul
homme
ne résiste : un spectacle si grand, si beau, si d
hommes1 ? Se peut-il que celui dont il fait l’histoire ne soit qu’un
homme
lui-même ? Est-ce là le ton d’un enthousiaste ou
justesse dans ses réponses ! quel empire sur ses passions ! Où est l’
homme
, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir
oué la sobriété ; avant qu’il eût loué la vertu, la Grèce abondait en
hommes
vertueux. Mais où Jésus avait-il pris chez les si
eune homme 7 Vous ignorez, monsieur, que vous écrivez à un pauvre
homme
accablé de maux8, et, de plus, fort occupé9, qui
’une paresse de l’âme, condamnable à tout âge et surtout au votre4. L’
homme
n’est point fait pour méditer, mais pour agir. La
vie laborieuse que Dieu nous impose n’a rien que de doux au cœur de l’
homme
de bien qui s’y livre en vue de remplir son devoi
j’ai cessé de me fier à vous. O mon Dieu ! donnez à ces travaux d’un
homme
, je ne dis pas la durée ou l’esprit de vie, mais
nnée ! Appliquée à Rousseau, l’analyse et juste. 3. Rousseau, devenu
homme
, eut la rancune terrible et invétérée. 4. Tout e
n’est à présent qu’une espèce de brigandage. S’il y a encore quelques
hommes
de génie à Paris, ils sont persécutés. Les autres
des chemins tout faits, des routes commodes ; je passe partout où un
homme
peut passer ; je vois tout ce qu’un homme peut vo
es ; je passe partout où un homme peut passer ; je vois tout ce qu’un
homme
peut voir ; et, ne dépendant que de moi-même, je
t, ne dépendant que de moi-même, je jouis de toute la liberté dont un
homme
peut jouir. » 3. On dirait du Fénelon. 1. Rou
urrait étudier avec fruit cette partie essentielle de l’histoire de l’
homme
en société. Quoiqu’en effet tous les grands homme
de l’histoire de l’homme en société. Quoiqu’en effet tous les grands
hommes
qui passent sous nos yeux, dans cette immense rev
scours ne contribuent pas moins que les actions à faire connaître les
hommes
. Il y a même une différence essentielle à observe
une fermeté courageuse, que l’on ne semblait pas devoir attendre d’un
homme
ébloui longtemps de ses richesses, et l’objet et
, ni aucun autre fruit agréable. Vainqueur, que peux-tu enlever à des
hommes
qui n’ont rien ; vaincu, que ne risques-tu pas de
odote, est simple, sans apprêt, sans ornement ; c’est le langage d’un
homme
prudemment courageux. Il y a, dans celui de Chari
éritable grandeur d’âme ait été en pure perte, et n’ait pas sauvé ces
hommes
généreux de la honte d’une défaite générale : c’e
erre réveille dans l’esprit du lecteur le souvenir de tous les grands
hommes
qui y jouèrent un rôle ; et après avoir admiré le
r vos résolutions ; mais les citoyens d’une puissante république, des
hommes
élevés dans des sentiments dignes de leur patrie,
i vous pressent, et des maux qui vous accablent ; montrez en vous des
hommes
aussi jaloux de s’illustrer dans l’avenir, qu’att
ent et obtiennent l’estime et les éloges ». (Thucydide, Liv. ii). Un
homme
aussi célèbre et plus étonnant encore que Périclè
ur. Peut-être entendra-t-on avec quelque plaisir à la tribune ce même
homme
aussi brave à la tête des armées, qu’aimable aux
n nous pardonne donc la fierté de notre âme dans la prospérité. — Ces
hommes
pleins d’un noble orgueil, et tous ceux, en génér
s. « Qu’est-il besoin, guerriers, d’un long discours pour animer des
hommes
déjà disposés à se conduire bravement ? Ce sont l
ment de la victoire ? Eh ! quels ennemis avons-nous à combattre ? Des
hommes
ramassés au hasard parmi le peuple, et qui ne son
e et grossier de l’armée macédonienne te montrera, dans l’action, des
hommes
immobiles sous le poids de leurs armes. Ils ont d
mêmes. Et ne te flatte pas de séduire, par l’appât des richesses, des
hommes
formés jusqu’ici à l’école de la pauvreté. Fatigu
saisir les autres. Enfin, si tu es un dieu, tu dois faire du bien aux
hommes
, et non leur ravir le leur ; si tu n’es qu’un hom
aire du bien aux hommes, et non leur ravir le leur ; si tu n’es qu’un
homme
, songe toujours que tu es un homme ». 73. « Au r
r ravir le leur ; si tu n’es qu’un homme, songe toujours que tu es un
homme
». 73. « Au reste, ne crois pas que les Scythes
ns notre religion dans notre fidélité. Ceux qui ne respectent pas les
hommes
, trompent les Dieux, et l’on n’a pas besoin de l’
n adresse la parole à une personne ou à une chose : = Souviens-toi, ô
homme
, que tu es poussière : = Glaive du Seigneur, quel
aive du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ! Dans ces phrases,
homme
et glaive sont au vocatif. Un nom est employé en
s dans un sens partitif et indéterminé ; comme dans cet exemple : Cet
homme
n’est pas dépourvu de grands talents. Mais s’ils
ont employés dans un sens déterminé, il faut mettre l’article : = Cet
homme
n’est pas dépourvu des grands talents qu’exige sa
tous deux un sens indivisible. Il faut alors mettre l’article : = Cet
homme
a des belles-lettres ; c’est-à-dire, de la littér
n abondance, largement. Ainsi il doit être suivi de l’article : = Cet
homme
a beaucoup de vertu, et bien de la vertu ; beauco
ette espèce, on le met cependant quelquefois avant les noms propres d’
hommes
. Mais faut-il alors mettre ces noms au singulier,
s même qu’ils sont le plus ingrats. On voit ici que l’ingratitude des
hommes
, dont il est question, n’est point comparée à cel
dont il est question, n’est point comparée à celle de quelques autres
hommes
. D’ailleurs, l’article doit toujours accompagner
le des adjectifs, lorsqu’ils en font les fonctions : = je connais des
hommes
savants, des femmes prudentes : = j’ai lu un disc
application. C’est par cette même raison que l’on dira : voilà un des
hommes
qui ont le mieux servi l’État ; une des femmes qu
ombre adjectifs, cent et vingt ont un pluriel. Ainsi l’on dit : vingt
hommes
, cent hommes, et quatre-vingts hommes, deux cents
fs, cent et vingt ont un pluriel. Ainsi l’on dit : vingt hommes, cent
hommes
, et quatre-vingts hommes, deux cents hommes. Mais
pluriel. Ainsi l’on dit : vingt hommes, cent hommes, et quatre-vingts
hommes
, deux cents hommes. Mais s’ils précédent un autre
dit : vingt hommes, cent hommes, et quatre-vingts hommes, deux cents
hommes
. Mais s’ils précédent un autre nom de nombre, ils
les personnes et les choses inanimées. On dira donc, en parlant d’un
homme
, d’un arbre, d’une femme, d’une prairie : il est
lier, il faut se servir du pronom lui ou elle, selon le genre : = cet
homme
n’aime que lui. Ainsi il y a une faute dans cette
phrase de Voltaire : Heureusement j’ai lu dans madame Dacier, qu’un
homme
peut parler avantageusement de soi, lorsqu’il est
ui je le suis, et non, je la suis, parce que malade est adjectif. Des
hommes
à qui l’on demande s’ils sont chasseurs, doivent,
ue malade, accompagné de l’article, est substantif. Si l’on dit à des
hommes
: êtes-vous les chasseurs du Roi ? ils répondront
remiers ; et, ce sont eux qui sont venus les premiers. = C’est de ces
hommes
, c’est d’eux-mêmes que je voulais parler ; et, ce
ces hommes, c’est d’eux-mêmes que je voulais parler ; et, ce sont ces
hommes
, ce sont eux-mêmes, que je voulais voir. = C’est
détermine la signification de ce nom. Dieu qui est juste, punira les
hommes
, qui violent ses commandements. Dans cette phrase
d qui est déterminatif, parce qu’il détermine la signification du mot
hommes
, en ce qu’il fait connaître qu’on parle, non de t
u mot hommes, en ce qu’il fait connaître qu’on parle, non de tous les
hommes
, mais seulement de ceux qui violent les commandem
r. Qui, désignant le sujet, se dit des personnes et des choses : = l’
homme
qui étudie : = la loi qui commande : = le bâton q
rend point de nombre : = quelque grossières que soient les mœurs d’un
homme
, on vient à bout de les adoucir par l’éducation.
ne infinité de braves officiers périrent dans cette affaire : = peu d’
hommes
sont véritablement sages : = tant de philosophes
inte ni Timante ne remportera le prix. Ici l’action tombe sur un seul
homme
, parce qu’il ne doit y en avoir qu’un qui sera co
ider les pauvres dans leur nécessité. Lorsqu’il signifie, secourir un
homme
trop chargé, il est neutre, et veut un régime com
, et veut un régime composé, qui prend à : = aidez un peu à ce pauvre
homme
. Il en est de même, lorsqu’il signifie, contribue
marcher des troupes : = ce général a commandé une armée de cent mille
hommes
. Ce régime est composé, lorsque commander signifi
er, affliger au dernier point, il est actif : = ne désespérez pas cet
homme
. On peut dire, désirer de faire quelque chose, et
, est actif. Mais lorsqu’il signifie, prendre avantage de l’état d’un
homme
pour lui faire quelque offense, il est neutre, et
composé avec la préposition à. Ainsi l’on dira : n’insultez point cet
homme
; et n’insultez pas à la misère de cet homme. Il
a : n’insultez point cet homme ; et n’insultez pas à la misère de cet
homme
. Il ne faut pas mettre que entre le verbe ne pas
se trouve dans la même phrase. Celle-ci ne serait pas correcte : cet
homme
avait plus de talents naturels, et acquis plus de
rêle affreuse a dévasté nos campagnes : = les brillants exploits d’un
homme
de guerre ont illustré une famille obscure : = no
ps de leur jeunesse : = nous nous sommes lamentés inutilement : = cet
homme
s’est moqué, cette femme s’est moquée mal à propo
n des gens ont repenti eux, etc ; nous avons lamenté nous, etc. ; cet
homme
a moqué lui, cette femme a moqué elle, etc. ; vos
l s’est ri, ils se sont ri, elle s’est ri, elles se sont ri de ce bon
homme
: il s’est plu, ils se sont plu, elle s’est plu,
égères, échappées à nos bons écrivains, de peur que l’autorité de ces
hommes
supérieurs ne jette quelque incertitude dans les
tre ami, partant (ou, qui partait) pour la campagne. = Vous voyez cet
homme
, formant (ou, qui forme) toujours de nouveaux pro
ci des exemples des mêmes mots employés sous ces deux rapports. = Les
hommes
bas vont toujours rampant devant les grands. = Le
ndifs, parce qu’ils expriment une action. Mais dans ces phrases : les
hommes
bas sont toujours rampants : les avares ne sont j
ffirme. Ainsi il y a une faute dans cette phrase de La Bruyère. = Un
homme
d’esprit, et qui est né fier, ne perd rien de sa
osthène n’est pas si diffus que Cicéron. = Vous ne trouverez pas deux
hommes
de votre avis. = Il n’a pas un livre. Point s’emp
me, que de dire : je n’ai pas vu personne : je ne connais point aucun
homme
: je ne veux pas rien faire qui vous déplaise. Il
déplaise. Il faudrait dire : je n’ai vu personne :je ne connais aucun
homme
: je ne veux rien faire qui vous déplaise. Ce ser
e aussi un gallicisme : = c’est à vous que je parle : = était-ce à un
homme
si étourdi, que vous deviez confier votre secret
é nos provinces : = le tribut d’admiration qui est refusé aux grands
hommes
par leurs contemporains, la postérité sait le leu
r se sauver dans les montagnes. = La postérité sait rendre aux grands
hommes
le tribut d’admiration, qui leur est refusé par l
avait admis dans son sein en 1691 : il y siégea soixante-six ans. Cet
homme
, le plus universel de son siècle1, fut en même te
t point d’autres armes que l’arc ; ils n’avaient jamais conçu que les
hommes
pussent être portés par des animaux ; ils regarda
es animaux ; ils regardaient la mer comme un grand espace défendu aux
hommes
, qui se joignait au ciel, et au delà duquel il n’
n ? sont-ce les enfants du soleil ? car assurément ce ne sont pas des
hommes
. Je ne sais si vous entrez comme moi dans la surp
ermés dans des caves ? En vérité, tout cela est trop honteux pour les
hommes
: il devrait y avoir un arrêt du genre humain qui
ne sache rien au monde qui ne soit le monument de quelque sottise des
hommes
. Ibid. Éloge de d’Argenson. (Fragment.)
à ceux qui l’établissent ou le conservent, à peu près comme tous les
hommes
jouissent de la régularité des mouvements céleste
néral les fonctions du magistrat de la police. Il ne semble pas qu’un
homme
seul y puisse suffire, ni par la quantité des cho
se et féconde en traits, qui seules auraient fait une réputation à un
homme
oisif. Elles rendaient témoignage qu’il ne gémiss
, étant blessé par Diomède, crie, dites-vous, comme neuf ou dix mille
hommes
, et n’agit pas comme un seul (car, au lieu de met
je les ai fait parler ? Homère. Ah ! ce n’est pas la même chose. Les
hommes
veulent bien que les dieux soient aussi fous qu’e
ion et la subtilité : car il y a eu, comme on l’a fort bien dit, deux
hommes
en lui, l’un qui, faute de ce goût élevé que le c
en représentant les divinités du paganisme comme aussi folles que les
hommes
, ait encouru le blâme des philosophes. On sait qu
sences et des parfums, après l’avoir couronné de bandelettes comme un
homme
divin, il l’invitait à sortir de sa république.
ue, la plus féconde, la plus énergique et la plus harmonieuse que les
hommes
aient jamais parlée. Faut-il s’étonner que le con
a méditation. Orateurs grecs. À la tête de cette foule de grands
hommes
qui ont illustré la tribune ou le barreau d’Athèn
rre du Péloponèse, on vit s’élever successivement une foule de grands
hommes
, Cléon, Alcibiade, Critias et Théramène, qui tous
turelle de ces âmes ardentes au grand et au sublime, en faisaient des
hommes
éloquents, dont Thucydide a recueilli des traits
ègles et ses professeurs. C’est ce qui donna naissance à une classe d’
hommes
absolument nouveaux, et qui, sous le nom de rhéte
e qui rendait les oracles. On sent bien qu’entre les mains de pareils
hommes
, qui faisaient profession de discourir sur tous l
e la morale, se déclarât l’antagoniste des sophistes de son temps. Un
homme
qui contribua également, mais d’une autre manière
Chéronée. Voilà des traits qui honorent et font vivre la mémoire d’un
homme
, et qui ont fait dire avec raison d’Isocrate, qu’
d’avoir été le maître ou l’instituteur de Démosthène, le premier des
hommes
dans l’éloquence judiciaire et délibérative. Le s
nnements et mouvements, voilà toute l’éloquence de Démosthène. Jamais
homme
n’a donné à la raison des armes plus pénétrantes,
de corrompre le goût, et la Grèce esclave cessa de compter des grands
hommes
. Le seul Démétrius de Phalère retraça, dans le si
n’y a si pauvre esprit qui n’en fît autant. Mais pour agir en habile
homme
, il faut parler de faire bonne chère avec peu d’a
nté, et demander aux médecins s’il y a rien de plus préjudiciable à l’
homme
que de manger avec excès. Harpagon. Il a raiso
on (à maître Jacques). Oui, entends-tu ? (A Valère.) Qui est le grand
homme
qui a dit cela ? Valère. Je ne me souviens pas
liaison ensemble. Le maître à danser. Et qui ouvrent l’esprit d’un
homme
aux belles choses. M. Jourdain. Est-ce que les
ique. Le maître à danser. Il n’y a rien qui soit si nécessaire aux
hommes
que la danse. Le maître de musique. Sans la mu
, un État ne peut subsister. Le maître à danser. Sans la danse, un
homme
ne saurait rien faire. Le maître de musique. T
pprendre pas la musique. Le maître à danser. Tous les malheurs des
hommes
, tous les revers funestes dont les histoires sont
de musique. La guerre ne vient-elle pas du manque d’union entre les
hommes
? M. Jourdain. Cela est vrai. Le maître de m
M. Jourdain. Cela est vrai. Le maître de musique. Et si tous les
hommes
apprenaient la musique, ne serait-ce pas le moyen
? M. Jourdain. Vous avez raison. Le maître à danser. Lorsqu’un
homme
a commis quelque faute de conduite, soit dans les
ue vers la ceinture. 5. C’était le nom de la partie du vêtement de l’
homme
qui le couvrait depuis la ceinture jusqu’aux geno
ières, et tout ce qu’il faut enfin pour apprécier le génie des grands
hommes
, ne se font point à l’idée de trouver de l’éloque
un Massillon ; et qui, tout en en demandant un ironique pardon à ces
hommes
illustres, ont peine à ne pas s’endormir en les l
ut-être que, familiarisés davantage avec le style de ceux de tous les
hommes
qui ont parlé de la religion et de la morale de l
nd prédicateur, qu’un véritable apôtre de l’Évangile, peut devenir un
homme
utile à la société ; et que celui qui, du haut de
gnement, il faut que cet orateur pense qu’il a pour juges Dieu et les
hommes
: Dieu, dont il ne doit ni trahir la cause, ni né
intérêts par de frivoles égards, ou par de lâches complaisances ; les
hommes
, en qui il ne doit voir que, des frères égarés, q
r ses motifs. Quel plus grand objet s’est jamais offert au génie de l’
homme
; quelle carrière plus noble s’est jamais ouverte
nité qui n’est comparable à rien de ce que nous avons vu jusqu’ici. L’
homme
qui parle est l’envoyé du ciel : la cause qu’il d
e un auditoire difficile et injuste. Ses juges sont non seulement des
hommes
, mais des hommes prévenus d’opinions, de sentimen
fficile et injuste. Ses juges sont non seulement des hommes, mais des
hommes
prévenus d’opinions, de sentiments et de maximes
Financier est charmante de naïveté. Le financier, curieux de voir un
homme
dont la gaieté est si franche, le fait venir en s
r. Chantait peu, dormait moins encor : C’était un
homme
de finance. Si sur le point du jour parfois il so
e chut faisait du bruit. Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre
homme
S’en courut chez celui qu’il ne réveillait plus R
pour un hypocrite, et il veut passer pour ce qu’il n’est pas, pour un
homme
de vol ; il est vrai qu’il fait en sorte que l’on
sous la clef. S’il marche par la ville, et qu’il découvre de loin un
homme
devant qui il est nécessaire qu’il soit dévot, le
ne songe ni à se mettre à genoux ni à prier. Arrive-t-il vers lui un
homme
de bien et d’autorité qui le verra et qui peut l’
ent il prie, mais il médite, il pousse des élans et des soupirs. Si l’
homme
de bien se retire, celui-ci, qui le voit parti, s
les plus effroyables montagnes du monde, au milieu de douze ou quinze
hommes
les plus horribles que l’on puisse voir, dont le
imal qui rugit au fond des forêts, celui qui partage la retraite de l’
homme
, obéissent à tes saintes lois ; tous sont sensibl
ennes. L’abbé de Beauvais s’en est servi pour montrer que le but de l’
homme
ici-bas est d’aimer, de connaître et de servir Di
te de la nécessité de nous faire un plan, précaution sans laquelle un
homme
d’esprit si trouve embarrassé, au milieu de toute
e de plan, c’est pour n’avoir pas assez réfléchi sur son objet, qu’un
homme
d’esprit se trouve embarrassé, et ne sait par où
re mis en œuvre par des mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’
homme
; le style est l’homme même. Le style ne peut don
mains plus habiles. Ces choses sont hors de l’homme ; le style est l’
homme
même. Le style ne peut donc ni s’enlever, ni se t
t la philosophie ont toutes le même objet, et un très grand objet : l’
homme
et la nature. La philosophie décrit et dépeint la
nt la nature, la poésie la peint et l’embellit ; elle peint aussi les
hommes
; elle les agrandit, elle les exagère ; elle crée
exagère ; elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’
homme
, et le peint tel qu’il est : ainsi le ton de l’hi
n ne deviendra sublime, que quand il fera le portrait des plus grands
hommes
, quand il exposera les plus grandes actions, les
inspirations heureuses qui leur ont obtenu l’honneur d’être proclamés
hommes
de génie et écrivains classiques. Les écrits de c
proclamés hommes de génie et écrivains classiques. Les écrits de ces
hommes
immortels sont entre les mains de tous, et il ser
aise, gardait toujours le silence, lorsque le prince de Conti, un des
hommes
les plus spirituels de l’époque, lui dit : « J’ir
i, le style romantique a duré, et est parvenu jusqu’à nous. Parmi les
hommes
de goût qui lui ont fait une guerre acharnée, nou
acas effroyable vous fait sentir qu’il n’y a rien de solide parmi les
hommes
, et que l’inconstance et l’agitation est le propr
hoses humaines eût sa suite et ses proportions : je veux dire que les
hommes
et les nations ont eu des qualités proportionnées
al dans son Histoire philosophique et politique fait ainsi sentir aux
hommes
le cri de la nature, le besoin de l’humanité, et
besoin de l’humanité, et la paix qui doit régner entre les peuples.
Hommes
, vous êtes tous frères : jusques à quand différer
sez d’ennemis conjurés contre vous, sans faire une ligue avec eux ? L’
homme
se glorifie de son excellence sur tous les êtres
ar une férocité qu’on ne remarque pas même dans la race des tigres, l’
homme
est le plus terrible fléau de l’homme. Si son vœu
même dans la race des tigres, l’homme est le plus terrible fléau de l’
homme
. Si son vœu secret était exaucé, bientôt il n’en
l’univers, Ces sages dont l’esprit brille d’un feu céleste. De tant d’
hommes
fameux voilà donc ce qui reste, Des tombe
se rabaisser jusqu’à notre langage. Dieu a voulu ainsi apprendre aux
hommes
qu’il n’a point besoin, pour le récit des grandes
a terre : il est plein de confiance en sa force : il va au-devant des
hommes
armés et se rit de la peur, il en est incapable,
rempli de l’abondance des eaux. La terre a préparé la nourriture des
hommes
, parce que vous l’avez destinée à cet usage. Péné
e sont retirées ; elles sont allées se placer dans leurs tanières : l’
homme
alors sort pour le travail du jour, et accomplit
res d’Aristote. « Il n’est pas surprenant, dit-il en terminant, qu’un
homme
absorbé comme Cicéron par les affaires publiques
e, que tout ce qui ne l’est point est faible et ne satisfait point un
homme
d’esprit qui veut se faire entendre. » Les précie
jours les mœurs se rattachent à ces deux seules qualités, et tous les
hommes
, en fait de mœurs, diffèrent par le vice et par l
nhérent à la nature humaine dès l’enfance ; et ce qui fait différer l’
homme
d’avec les autres animaux, c’est qu’il en est le
ulement pour les philosophes, mais encore tout autant pour les autres
hommes
; seulement ceux-ci ne prennent qu’une faible par
raisonner sur la nature de chaque chose, comme, par exemple, que tel
homme
est un tel ; d’autant plus que si, par aventure,
qui sont, évidemment, des parties des rythmes), dès le principe, les
hommes
qui avaient le plus d’aptitude naturelle pour ces
’un beau caractère ; ceux qui étaient plus vulgaires, les actions des
hommes
inférieurs, lançant sur eux le blâme comme les au
la constitution des faits, car la tragédie est une imitation non des
hommes
, mais des actions, de la vie, du bonheur et du ma
une action, non une qualité. XII. C’est par rapport aux mœurs que les
hommes
ont telle ou telle qualité, mais c’est par rappor
é, ni motif de pitié ou de terreur. Il ne faut pas, par contre, que l’
homme
très pervers tombe du bonheur dans le malheur, ca
la terreur. III. Reste la situation intermédiaire ; c’est celle d’un
homme
qui n’a rien de supérieur par son mérite ou ses s
r ce qui est en dehors du drame, pour tout ce qui le précède et que l’
homme
ne peut connaître, ou pour tout ce qui doit venir
les uns sont naturels, comme la lance que portent (sur le corps) les
hommes
nés de la terre72, ou les étoiles que fait figure
ement à satisfaire le goût du public. C’est ce qui a lieu89 lorsque l’
homme
habile, mais avec perversité, a été trompé comme
mme habile, mais avec perversité, a été trompé comme Sisyphe et que l’
homme
brave, mais injuste, a été vaincu ; car c’est là
nificative par elle-même, de même que dans les noms. En effet, le mot
homme
, le mot blanc ne marquent pas le temps, tandis qu
ut autre analogue, tantôt celui d’unité ou de pluralité, par exemple,
homme
ou hommes : ou le rapport de rôle joué, comme, pa
analogue, tantôt celui d’unité ou de pluralité, par exemple, homme ou
hommes
: ou le rapport de rôle joué, comme, par exemple,
pose pas de noms et de verbes, comme, par exemple, la définition de l’
homme
; mais une proposition peut exister sans qu’il y
si l’Iliade est un discours un par conjonction, et la définition de l’
homme
l’est en ce sens qu’elle désigne un seul objet.
mais il est permis de le faire par métaphore. Exemple : « J’ai vu un
homme
qui, au moyen du feu, avait appliqué l’airain sur
e (dans laquelle sont racontés) tous les événements qui concernent un
homme
ou plusieurs et dont chacun en particulier a, sel
; mais lui, après un court prélude, introduit bientôt un personnage,
homme
ou femme, ou quelque autre élément moral, et jama
il faut, les choses fausses ; or le moyen, c’est le paralogisme. Les
hommes
croient, étant donné tel fait qui existe, tel aut
t être. C’est ainsi que Sophocle disait que lui-même représentait les
hommes
tels qu’ils doivent être, et Euripide tels qu’ils
oyé par métaphore, comme dans ces vers : Tous les autres, — dieux et
hommes
— dormaient la nuit entière156… Puis il dit en m
t voir dans quelle intention il s’est exprimé ainsi et quelle idée un
homme
de sens se ferait de son langage. XXIII. Portant
éteurs n’auraient rien à mettre dans leurs traités. V. Parmi tous les
hommes
, les uns pensent que les lois doivent prononcer d
uges. En voici les raisons. D’abord, il est plus facile de trouver un
homme
, ou un petit nombre d’hommes, qu’un grand nombre
D’abord, il est plus facile de trouver un homme, ou un petit nombre d’
hommes
, qu’un grand nombre qui soient doués d’un grand s
aisemblable dépend d’une seule et même faculté et, en même temps, les
hommes
sont naturellement aptes à recevoir une notion su
vérité ; la plupart du temps ils réussissent à la saisir. Aussi, à l’
homme
en état de discerner sûrement le plausible183, il
n résumé, est plus facile à prouver. De plus, il serait absurde que l’
homme
fût honteux de ne pouvoir s’aider de ses membres
umain que l’usage des membres. XIII. Si, maintenant, on objecte que l’
homme
pourrait faire beaucoup de mal en recourant injus
ance. Nous nous en rapportons plus volontiers et plus promptement aux
hommes
de bien, sur toutes les questions en général, mai
tent l’émulation. La noblesse, pour les particuliers, provient ou des
hommes
, ou des femmes : la naissance légitime des uns et
de la considération et qu’une longue suite de personnages illustres,
hommes
, femmes, jeunes gens, vieillards, se sont succédé
hesse. VIII. La bonne renommée, c’est le fait d’être regardé comme un
homme
de valeur (σπουδαῖος), ou de posséder quelque bie
le monde, ou par le plus grand nombre, ou par les gens de bien ou les
hommes
de sens. IX. Les honneurs sont les signes d’une r
en vue du plaisir. Ce qui fait que les pentathles sont les plus beaux
hommes
, c’est qu’ils sont heureusement doués, tout ensem
sous le double rapport de la vigueur et de l’agilité. La beauté de l’
homme
, dans la force de l’âge, consiste à bien supporte
XIII. Le mérite d’une belle taille, c’est de surpasser la plupart des
hommes
en grandeur, en épaisseur et en largeur, dans des
ne serait pas utile pour le moment. XVI. L’amitié d’un grand nombre d’
hommes
et celle des gens honnêtes sont des avantages qui
ns son opinion, doit lui profiter ». Celui pour qui un grand nombre d’
hommes
sont dans cette disposition sera donc l’ami d’un
ommes sont dans cette disposition sera donc l’ami d’un grand nombre d’
hommes
, et celui qui l’inspire aux hommes de bien sera l
era donc l’ami d’un grand nombre d’hommes, et celui qui l’inspire aux
hommes
de bien sera l’ami des gens honnêtes. XVII. Le bo
ux deux parties adverses ; ce qui fait dire que le malheur réunit les
hommes
, lorsqu’une même chose nuit aux uns et aux autres
e d’être disputé, car nous avons vu222 que ce à quoi tendent tous les
hommes
est un bien ; or beaucoup de gens font ce que tou
ence. Tels, par exemple, les méchants que leurs amis accusent, et les
hommes
de bien que leurs ennemis n’accusent pas. Aussi l
est ce qui a obtenu la préférence d’une personne sensée ou honorable,
homme
ou femme ; ainsi Athénée donnait sa préférence à
de l’une) surpassera le plus grand (de la seconde). Par exemple, si l’
homme
le plus grand est plus grand que la plus grande f
si l’homme le plus grand est plus grand que la plus grande femme, les
hommes
, pris en masse, seront plus grands que les femmes
asse, seront plus grands que les femmes ; et (réciproquement), si les
hommes
, pris en masse, sont plus grands que les femmes,
nt), si les hommes, pris en masse, sont plus grands que les femmes, l’
homme
le plus grand sera plus grand que la plus grande
Ce que jugeraient ou ce qu’auraient jugé être un plus grand bien les
hommes
de sens, ou le consentement unanime, ou le grand
u le consentement unanime, ou le grand nombre, ou la majorité, ou les
hommes
les plus influents, ce doit être nécessairement c
le, le courage inhérent à la force. C’est encore ce que choisirait un
homme
meilleur, soit absolument, soit en tant que meill
tôt que d’en faire une à autrui ; car c’est le parti que prendrait un
homme
plus juste. XXIII. C’est aussi ce qui est plus ag
e souvent de louer, avec ou sans intention sérieuse, non seulement un
homme
ou un dieu, mais même des êtres inanimés et le pr
n auteur qui, par nature, a plus de valeur ; par exemple, celles d’un
homme
plutôt que celles d’une femme. XXIII. Sont plus b
ne se livrer à aucune profession grossière ; car c’est le propre d’un
homme
libre de ne pas vivre à la solde d’un autre. XXVI
pour les identifier en vue de l’éloge ou du blâme ; par exemple, d’un
homme
prudent faire un peureux et de celui qui a du cœu
ple, d’un homme prudent faire un peureux et de celui qui a du cœur un
homme
agressif ; par contre, d’une âme simple faire un
contre, d’une âme simple faire un honnête homme et d’un apathique un
homme
facile à vivre. XXIX. Il faut toujours prendre, d
ccompagne, interprété dans le sens le plus favorable ; par exemple, l’
homme
colère et porté à la fureur deviendra un homme to
rable ; par exemple, l’homme colère et porté à la fureur deviendra un
homme
tout d’une pièce ; l’homme hautain, un personnage
e colère et porté à la fureur deviendra un homme tout d’une pièce ; l’
homme
hautain, un personnage de grand air et imposant.
es de la vertu245. Ainsi le téméraire sera un brave ; le prodigue, un
homme
généreux ; et, en effet, le grand nombre le prend
s, comme l’éloge se tire des actions accomplies et que le propre de l’
homme
sérieux est d’agir conformément à sa déterminatio
cation, car il est vraisemblable que, issu de gens de bien, on est un
homme
de bien et que, tant vaut l’éducation, tant vaut
n, on est un homme de bien et que, tant vaut l’éducation, tant vaut l’
homme
qui l’a reçue. C’est pourquoi nous faisons l’élog
XXVI. Ainsi donc, puisque nous savons ce qui constitue le devoir et l’
homme
du devoir, il faut que ce soit là le texte de not
de qu’il avait de plaider250. Il faut le mettre en parallèle avec des
hommes
illustres, car l’amplification produit un bel eff
ts, sinon avec des personnages illustres, du moins avec le commun des
hommes
, puisque la supériorité semble être la marque d’u
intempérant est intempérant au point de vue des plaisirs du corps ; l’
homme
efféminé est au point de vue des actions faites a
n vue d’une victoire ; l’esprit rancuneux, en vue d’une vengeance ; l’
homme
sans discernement, parce qu’il s’abuse sur ce qui
discernement, parce qu’il s’abuse sur ce qui est juste ou injuste ; l’
homme
éhonté, par mépris de sa réputation, et ainsi des
ombre des considérations qui n’ont pu déterminer son client. VII. Les
hommes
agissent, tous et toujours, soit par une initiati
nce ou leur pauvreté ; ce sera leur passion. Semblablement aussi, les
hommes
justes et les hommes injustes, et les autres qui
; ce sera leur passion. Semblablement aussi, les hommes justes et les
hommes
injustes, et les autres qui seront dits agir dans
ndition, et telle autre action celle de telle autre condition. Chez l’
homme
tempérant, à cause de sa tempérance même, il peut
s et des désirs honnêtes à l’occasion de certains plaisirs, et chez l’
homme
intempérant, à l’occasion de ces mêmes plaisirs,
lement parlant, toutes les circonstances où les qualités morales de l’
homme
influent sur ses actions. Par exemple, qu’un indi
cette autre : Après la souffrance, il est doux de se souvenir pour l’
homme
qui a éprouvé beaucoup de fatigues et d’épreuves2
gers, et ceux qui existent actuellement plutôt que la postérité ; les
hommes
de sens, plutôt que les hommes irréfléchis ; le g
ellement plutôt que la postérité ; les hommes de sens, plutôt que les
hommes
irréfléchis ; le grand nombre, plutôt que la mino
t aussi chose agréable, car on a l’idée, dans ce cas, que l’on est un
homme
de bien, et c’est ce que désirent tous ceux qui s
si que ce qui a lieu par intervalles est agréable, qu’il s’agisse des
hommes
ou des choses. En effet, c’est un changement par
est agréable de procurer des avantages, il l’est pareillement, pour l’
homme
, de corriger ses semblables et de compléter les t
blables se plaisent mutuellement, d’ordinaire ; comme, par exemple, l’
homme
à l’homme, le cheval au cheval, le jeune homme au
plaisent mutuellement, d’ordinaire ; comme, par exemple, l’homme à l’
homme
, le cheval au cheval, le jeune homme au jeune hom
nécessaire, tout ce qui est plaisant est agréable, qu’il s’agisse des
hommes
, des paroles ou des actions. Mais nous avons trai
putation, comme, par exemple, si des voies de fait sont imputées à un
homme
débile, ou le crime d’adultère à un homme pauvre
de fait sont imputées à un homme débile, ou le crime d’adultère à un
homme
pauvre ou à un homme laid ; ou encore lorsque les
s à un homme débile, ou le crime d’adultère à un homme pauvre ou à un
homme
laid ; ou encore lorsque les faits s’accomplissen
surveillance. Les personnes nonchalantes ; car il n’appartient qu’à l’
homme
vigilant d’attaquer celui qui lui fait tort. Les
la loi commune. La loi particulière est celle que chaque collection d’
hommes
détermine par rapport à ses membres, et ces sorte
uitables et celles qui ne le sont pas, et quel sera le caractère de l’
homme
non équitable. En effet seront équitables les act
savoir : qu’il avait introduit dans la cité l’habitude de se poser en
homme
pervers. Ce sont encore ceux qui partagent le pér
s ou par l’autre. XXVIII. Pour ne pas le déférer (on allègue) que les
hommes
se parjurent facilement, et cette autre raison qu
tte parole de Xénophane, que la provocation d’un impie, adressée à un
homme
pieux, rend la partie inégale, mais que c’est un
rend la partie inégale, mais que c’est un cas semblable à celui où un
homme
robuste provoquerait un homme faible à une lutte
ue c’est un cas semblable à celui où un homme robuste provoquerait un
homme
faible à une lutte entraînant des coups et des bl
e dire que la partie est égale, si l’impie défère le serment et que l’
homme
pieux le prête ; qu’il serait inouï que soi-même
quelqu’un en particulier, par exemple, contre Cléon, et non contre un
homme
quelconque, et parce qu’on lui aura fait quelque
nne au riche l’avantage sur le pauvre ; l’élocution à l’orateur sur l’
homme
incapable de discourir ; celui qui commande est s
ourquoi l’on honore les cœurs généreux et les braves. IX. De même les
hommes
justes : or nous supposons doués de cette qualité
mais plutôt ce qu’il y a de bon ; car c’est ainsi que se comporte un
homme
de bien. XIX. De même ceux qui ne font pas d’oppo
une cherche plutôt à causer du chagrin, et l’autre à faire du tort. L’
homme
en colère veut qu’on sente son action, tandis que
’injustice qui possède la puissance ; car c’est par l’intention que l’
homme
injuste est injuste. V. De même la vertu outragée
tes à ceux qui sont dans le cas d’être préjudiciés ; et en effet, les
hommes
commettent des injustices presque aussi souvent q
ens qui en ont ; car l’assurance est le contraire de la crainte, et l’
homme
doué d’assurance le contraire de l’homme timoré.
ontraire de la crainte, et l’homme doué d’assurance le contraire de l’
homme
timoré. L’assurance est donc l’espoir du salut, a
é le danger et qu’on y ait échappé ; car il y a deux manières, pour l’
homme
, d’être inaccessible à la passion341 : tantôt c’e
s avoir sa part des choses honorables auxquelles participent tous les
hommes
, ou tous nos pareils, ou le plus grand nombre. Or
ès mérité. Les deux solutions sont justes et réjouissent le cœur de l’
homme
équitable ; car il y puise, nécessairement, l’esp
tement ne feront pas naître l’indignation, VIII. Ce ne sera jamais un
homme
juste, ou brave, ou vertueux, qui suscitera l’ind
richis359, mais avec les nobles), conséquemment, si, tout en étant un
homme
de bien, on n’obtient pas un avantage qui réalise
de Télamon ; Car Zeus se fût indigné contre lui s’il eut combattu un
homme
qui lui était supérieur360. Si tel n’est pas le
tait supérieur360. Si tel n’est pas le cas, il y a aussi celui où un
homme
, inférieur par un côté quelconque, lutterait cont
un homme, inférieur par un côté quelconque, lutterait contre un autre
homme
qui, par ce côté, lui serait supérieur, comme, pa
côté, lui serait supérieur, comme, par exemple, un musicien contre un
homme
juste ; car la justice est supérieure à la musiqu
la justice. XIII. En second lieu, dans le cas où l’on est honnête et
homme
de valeur ; car, dans ce cas, on juge sainement e
n est de même de ceux qui possèdent tels biens dont seront dignes les
hommes
honorables, c’est-à-dire les richesses, de nombre
apparence conforme à ce caractère. Chapitre XIV Des mœurs de l’
homme
fait. I. Ceux qui sont dans la force de l’âge a
r la fortune ; voyons quelle influence ils exercent sur les mœurs des
hommes
qui en sont pourvus, II. Le caractère moral de la
rre : parfois, si la race est bonne, il surgit, de temps à autre, des
hommes
supérieurs ; puis elle reprend son mouvement ordi
ire montre de leur prospérité ; fastueux et vains, parce que tous les
hommes
passent leur vie, d’ordinaire, à rechercher ce qu
un insensé heureux. IV. Il y a cette différence, entre les mœurs d’un
homme
nouvellement riche et celles de l’homme riche d’a
férence, entre les mœurs d’un homme nouvellement riche et celles de l’
homme
riche d’ancienne date, que, chez les gens nouvell
s autres, tous les défauts sont plus accentués. Car la condition de l’
homme
nouvellement riche est comme une richesse mal acq
ntraires ; telles, par exemple, celles du pauvre, du malheureux, de l’
homme
sans puissance. Chapitre XVIII Des traits c
ire pourrait paraître possible ; par exemple, s’il est possible qu’un
homme
ait été bien sortant, il est possible aussi qu’il
a chose antérieure l’est aussi ; par exemple, s’il est possible qu’un
homme
existe, le fait qu’un enfant existe l’est aussi ;
térieur. De même, si l’existence de l’enfant est possible, celle de l’
homme
l’est aussi, car celui-là en est le commencement.
qui détruisit sa pâture. Il voulut se venger du cerf et demanda à un
homme
s’il ne pourrait pas l’aider à châtier le cerf. L
demanda à un homme s’il ne pourrait pas l’aider à châtier le cerf. L’
homme
lui répondit que oui, s’il acceptait un frein et
ntât en tenant des épieux à la main. (Le cheval) ayant consenti et (l’
homme
) l’ayant monté, au lieu d’obtenir vengeance, le c
té, au lieu d’obtenir vengeance, le cheval fut, dès lors, asservi à l’
homme
. Vous de même, dit-il, prenez garde que, en voula
t, abstraction faite du syllogisme, sont des sentences. Exemple : Un
homme
qui a du bon sens ne doit jamais enseigner à ses
ne qui soit heureux en tout ; Et ceci : Il n’est personne parmi les
hommes
qui soit libre. Voilà une sentence, et, avec ce
e, aucun besoin d’un épilogue. Exemple : Le plus grand bien, pour un
homme
, c’est, à notre avis du moins, de se bien porter.
ont une partie d’enthymème, comme celle-ci : Il ne faut jamais qu’un
homme
qui a du bon sens… D’autres tiennent de l’enthym
importe en rien qu’il s’agisse des Athéniens, des Lacédémoniens, d’un
homme
ou d’un dieu, pour recourir à cette même pratique
pelle « généralité402 » l’éloge d’Achille fondé sur ce que c’était un
homme
, un demi-dieu, un de ceux qui firent l’expédition
uelqu’un, et réciproquement. Or, c’est là un paralogisme ; car, si un
homme
est mort justement407, il a subi une épreuve just
éritait de mourir, étant allégué qu’il n’était pas injuste de tuer un
homme
dont la mort était juste. IV. Un autre (lieu) se
moins. Par exemple, si les dieux ne savent pas tout, encore moins les
hommes
. En effet, voici le raisonnement : si telle chose
la disposition de celui qui en dispose moins. Mais celui-ci, que tel
homme
frappe son prochain qui a frappé son père, est (d
essuient plusieurs défaites, les sophistes pas davantage » ; — « Si l’
homme
privé a nécessairement souci de votre gloire, vou
phicrate s’en est servi contre Aristophon. Il lui demanda s’il serait
homme
à livrer les vaisseaux pour de l’argent et, sur s
’il existe des dieux418. » Autre exemple : Iphicrate disait que : « l’
homme
le meilleur est aussi le plus noble », donnant po
(correctement)422. X. Un autre, de la division. Exemple : si tous les
hommes
font du mal pour trois motifs423 ; car ce sera à
e ». Dans son éloge d’Évagoras, Isocrate, pour prouver que c’était un
homme
de valeur, rappelle que « Conon dans son infortun
avances des choses conformes à la justice, lui dit-elle, ce sont les
hommes
qui te haïront ; si des choses injustes, ce sont
sont les dieux qui t’aimeront, et si des choses injustes, ce sont les
hommes
. » C’est la même chose que ce que l’on appelle «
rime ainsi : « Si l’on juge que les enfants de grande taille sont des
hommes
, on devra décréter qui les hommes de petite taill
s enfants de grande taille sont des hommes, on devra décréter qui les
hommes
de petite taille sont des enfants. » De même Théo
les louanges des dieux. C’est ainsi que Conon appelait Thrasybule « l’
homme
à la forte volonté451 » ; qu’Hérodicos disait à T
et en parlant de Dracon le législateur : « Ses lois ne sont pas d’un
homme
, mais d’un dragon », à cause de leur sévérité. C’
ui-ci ne se prête pas au syllogisme. Par exemple, si l’on dit : « Les
hommes
qui s’aiment entre eux sont utiles à leur pays ;
il est vicieux. » Voilà encore qui n’est pas un syllogisme, car tout
homme
vicieux n’est pas un voleur. VI. Un autre s’obtie
ociété du vulgaire, il vivait seul au mont Ida ; on alléguera que les
hommes
à l’âme fière ont la même tendance et que, par su
pas plus loin. Autre exemple : si l’on prétendait que de frapper les
hommes
libres est un outrage. Ce n’est pas toujours vrai
objection du contraire. Exemple : s’il y a un enthymème comme quoi l’
homme
de bien rend service à tous ses amis, ce n’est pa
bien ont toujours de l’amitié. VII. Les jugements sont empruntés aux
hommes
célèbres. Exemple : si un enthymème dit qu’il fau
présentent pas un son agréable ; comme, par exemple, lorsque Denys, l’
homme
d’airain519, dans ses élégies nomme la poésie « l
ême ordre d’idées. Exemple, cette énigme bien connue520 : J’ai vu un
homme
qui, avec du feu, collait de l’airain sur la peau
un homme qui, avec du feu, collait de l’airain sur la peau d’un autre
homme
. L’action subie n’est pas nommée, mais dans les
» ; il parle de l’ἀτασθαλία (la folie cruelle) de la nature, et d’un
homme
« aiguillonné par la fureur effrénée de la pensée
a image ; lorsqu’il a dit : « Ce lion s’élança », il y a métaphore. L’
homme
et l’animal étant tous deux pleins de courage, il
on livre. Il s’exprime ainsi : « Cette raison qui existe toujours les
hommes
sont incapables de la comprendre. » On ne voit pa
e-ci : « Vénérable figuier. » III. L’élocution vendra l’émotion d’un
homme
courroucé s’il s’agit d’un outrage. A-t-on à rapp
ds par genre, au point de vue de l’âge, par exemple, un enfant, ou un
homme
mûr, ou un vieillard ; j’entends aussi un homme o
ple, un enfant, ou un homme mûr, ou un vieillard ; j’entends aussi un
homme
ou une femme, un Lacédémonien ou un Thessalien. V
un Thessalien. VII. J’appelle condition ce qui fait que par sa vie un
homme
est tel ou tel ; car les diverses existences huma
appropriées à la condition, l’on aura affaire aux mœurs. En effet, un
homme
inculte et un homme éclairé n’auront pas le même
dition, l’on aura affaire aux mœurs. En effet, un homme inculte et un
homme
éclairé n’auront pas le même langage ni la même m
conviennent à celui qui parle le langage de la passion. On excuse un
homme
en colère de dire un malheur « grand comme le cie
’avoir fait des introductions, au lieu de faire des antistrophes : L’
homme
se nuit à lui-même en voulant nuire à autrui585.
quelqu’un a dit de Tholaüs et de Lycophron en plein tribunal : « Ces
hommes
, lorsqu’ils étaient chez eux, vous vendaient ; et
« Quel effet si terrible (δεινόν) aurait produit sur toi la vue d’un
homme
inoccupé (ἀργόν)603 ? Il est possible que tout c
s yeux » indiquer cette chose comme agissant. Par exemple, dire que l’
homme
de bien est un carré, c’est faire une métaphore,
il y a une idée d’action. Dans cette autre : « Mais toi, en qualité d’
homme
libéré, il te convient635… » il y a une action. D
tel sont la même chose, car vers l’un comme vers l’autre se réfugie l’
homme
qui a subi une injustice. » Ou, comme si l’on dis
exemple n’a rien de piquant. « Il faut qu’une femme digne épouse un
homme
qui soit digne. » Celui-ci aussi manque de sel.
oles de bon goût sont aussi des métaphores. Par exemple, on dira d’un
homme
au visage balafré : « Vous croiriez voir un panie
re la même chose, ce qui sert à amener les effets dramatiques : « Cet
homme
vous a volés ; cet homme vous a trompés ; cet hom
sert à amener les effets dramatiques : « Cet homme vous a volés ; cet
homme
vous a trompés ; cet homme enfin a essayé de vous
amatiques : « Cet homme vous a volés ; cet homme vous a trompés ; cet
homme
enfin a essayé de vous livrer. » C’est ainsi, par
Ils ont aussi pour texte un conseil. Exemple : « Il faut honorer les
hommes
de bien. » C’est pourquoi il fait l’éloge d’Arist
e idée juste : Accorde-moi d’arriver chez les Phéaciens en ami et en
homme
digne de leur pitié682… il faut viser à ce doubl
de cette façon, on chargerait trop la mémoire. D’après tels faits, l’
homme
dont on parle est brave ; d’après tels autres, il
, du moins, c’était préférable. » En effet, le premier parti est d’un
homme
avisé, et l’autre, celui d’un homme de bien. S’il
effet, le premier parti est d’un homme avisé, et l’autre, celui d’un
homme
de bien. S’il est d’un homme avisé de poursuivre
d’un homme avisé, et l’autre, celui d’un homme de bien. S’il est d’un
homme
avisé de poursuivre un but utile, il est d’un hom
en. S’il est d’un homme avisé de poursuivre un but utile, il est d’un
homme
de bien de se déterminer d’après le beau. Si le f
sure : Ô mon ami, tu as dit ni plus ni moins que ce qu’aurait dit un
homme
sage704. Mais non pas : « les choses telles que
auditoire ; car, de même que l’esprit n’admet pas (comme innocent) un
homme
contre lequel se sont élevées des préventions, il
ymèmes, et quelquefois les convertir en sentences : « Il faut que les
hommes
de sens712 contractent des traités pendant qu’ils
717, les diverses sortes de plaisanteries. Les unes conviennent à un
homme
libre ; les autres, non. Il faudra voir dans quel
r ces dispositions, on a exposé les lieux qui servent à présenter les
hommes
comme bons ou mauvais. II. Le point qui vient apr
ifions les dieux et nous les félicitons, et nous béatifions aussi les
hommes
les plus divins. Il en est de même des gens de bi
ῦλον δ’ οὐδένα ἡ φύσις πεποίηκε. La Divinité a laissé libres tous les
hommes
, et la nature n’a rendu personne esclave. Voir, s
n’est pas indiqué dans les lexiques. 313. Ce qu’on a dit pour que l’
homme
devienne vertueux s’applique aussi bien au fait d
nt cet échec. 354. La joie que fait éprouver le bonheur du juste à l’
homme
équitable et le malheur d’autrui à l’envieux. 35
Cp. § 1. 376. Ci-dessus, chap. viii, § 2. 377. Jusqu’à sept ans l’
homme
est : παιδίον ; Jusqu’à quatorze : παῖς ; Jusqu’à
l. xiii, p. 570. 663. Le discours devient monotone comme le pas d’un
homme
qui porte un fardeau. 664. Homère, Iliade, ii, 6
ondements de l’idolâtrie, a renversé le trône du prince du monde. Cet
homme
promis à la nature, demandé par les prophètes, at
omis à la nature, demandé par les prophètes, attendu des nations, cet
homme
enfin, descendu du ciel, a chassé, a exterminé le
s d’un esprit qui se contente de peu, et non pas les occupations d’un
homme
qui prend plaisir de naviguer dans l’orage1, et q
tre de nouveaux désordres au lieu de faire cesser les anciens2. L’
homme
s’agite et Dieu le mène. A M. Conrart. Quo
.2 Les victoires du christianisme. Il ne paraît rien ici de l’
Homme
, rien qui porte sa marque et qui soit de sa façon
Jésus-Christ. L’extrême douleur et la dernière infamie attiraient les
hommes
au christianisme ; c’étaient les appâts et les pr
e leur victoire. L’ouvrage de Dieu n’a pu être défait par la main des
hommes
. Oui, disons hardiment à la gloire de notre Jésus
et sans voix ; et si ses vagissements doivent inspirer la crainte, ô
homme
! ce n’est pas à toi : il s’est fait tout petit,
d’Épernon, l’appela le cardinal Valeto (Valet). 1. Il s’adresse à un
homme
d’État qui a plus souci du présent que du passé.
un eunuque ce qu’elle a fait par les géants et par les héros, par les
hommes
extraordinaires. » 3. La Fronde commençait alo
son siècle. Telle est la puissance de l’harmonie sur les organes des
hommes
, que, même déplacée, elle les subjugue et les enc
. Cette expression familière veut dire : qui soit façonné, fait par l’
homme
. 4. Cela signifie sur naturel. 1. Instruments d
eux, tout fut grave, lent et austère. Brigands disciplinés, plutôt qu’
hommes
de génie, ils n’eurent, pendant l’espace de cinq
. Il est inutile de répéter ici tout ce qui a été dit sur ce grand
homme
. Né dans un rang obscur, on sait qu’il devint, pa
ait servi de protecteur et de père. Mais les détails qui concernent l’
homme
public et le philosophe, n’entrent point dans not
on déclamatoire, et le remplaçait par la force et la véhémence ; et l’
homme
vraiment éloquent, qui foudroie Antoine, Verrès e
doute ; c’est même, si l’on veut, un petit ridicule dans un si grand
homme
. Pardonnons-lui pourtant, et surtout après son ex
se à combattre la jalousie et la haine, et rappelons-nous qu’un grand
homme
persécuté a des droits que n’a pas le reste des h
ous qu’un grand homme persécuté a des droits que n’a pas le reste des
hommes
. Chez les anciens, d’ailleurs, la liberté républi
son, et c’est là certainement le premier but de l’art oratoire. » Un
homme
bien fait pour juger les anciens, puisque c’est d
il est au-dessus de l’admiration ; il se sert de la parole, comme un
homme
modeste de son habit, pour se couvrir. Il tonne,
eunes gens, en traitant leur corps avec trop de mollesse. Ce sont des
hommes
que nous devons à la société ; élevons-les donc c
des hommes que nous devons à la société ; élevons-les donc comme des
hommes
, et sachons que jamais une âme forte et généreuse
ous adorons a nettoyé la terre de cette multitude de monstres que les
hommes
adoraient ; mais il n’en est pas demeuré là. Il n
se fit chair3, afin de se rendre sensible et de devenir familière aux
hommes
, afin de se faire voir et toucher. Cette vérité n
Ou le monde est éternel, ou il a eu un commencement ; ou l’âme de l’
homme
meurt avec le corps, ou il y a une seconde vie po
main qui en pourrait faire de plus beaux. Nous disons que l’âme de l’
homme
est un feu inextinguible et perpétuel ; qu’elle e
conduite de Dieu dans les événements humains. Il devait périr, cet
homme
fatal1, il devait périr, dès le premier jour de s
2 le monde : la justice de Dieu se voulait venger et avait choisi cet
homme
pour être le ministre de sa vengeance. La raison
i n’a que faire des bonnes maximes pour produire les bons succès. Cet
homme
a duré pour travailler au dessein de la Providenc
e, viennent de plus haut qu’on ne s’imagine. Dieu est le poëte et les
hommes
ne sont que les acteurs4. Ces grandes pièces qui
; il y a bien je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’
homme
; mais la force qui accable est toute de Dieu1.
contraste de l’idée, est ici poussée jusqu’à l’affectation. 4. « L’
homme
s’agite et Dieu le mène », a dit Fénelon avec plu
Bossuet (dans sa lettre sur l’éducation du grand Dauphin) : ce grand
homme
voulait aussi que l’éloquence « ne fût pas une di
les temps et à tous les lieux, parce que partout et toujours c’est l’
homme
qui parle à des hommes, et que les instrumens de
es lieux, parce que partout et toujours c’est l’homme qui parle à des
hommes
, et que les instrumens de l’éloquence et les moye
e génie, le caractère, les institutions, les mœurs et la religion des
hommes
auxquels on parle. Or toutes ces choses ne sont p
ui le premier a puisé la rhétorique dans la connaissance du cœur de l’
homme
. J’ai tâché de les imiter aussi sous un autre rap
sprits et les cœurs : Dos animos percellendi atque movendi. (Cic.) L’
homme
éloquent l’est en toutes matières dont il a la sc
n de ces preuves. Par exemple, vous tirez argument des habitudes d’un
homme
pour lui imputer un fait qui rentre dans ces même
e chose que les bienséances sociales transportées dans le discours. L’
homme
qui dans le commerce de la société connaît ce qui
, qui est attentif à ne jamais manquer aux égards réciproques que les
hommes
se doivent, qui porte la délicatesse jusqu’à s’ou
t de cette partie du discours, d’exposer les faux raisonnemens où les
hommes
tombent le plus souvent ; j’ai en conséquence fai
ur acquiert une gloire immortelle et se place au rang des plus grands
hommes
. Cette noble carrière est ouverte à tous les Fran
est, pour ainsi dire, que le langage de la passion : c’est celle de l’
homme
dans l’enfance des sociétés, ou de l’homme civili
passion : c’est celle de l’homme dans l’enfance des sociétés, ou de l’
homme
civilisé, mais sans instruction ; ce fut celle de
antes, ses figures hardies et presque son harmonie : c’est celle de l’
homme
dont l’esprit est cultivé. Ce fut celle d’Antoine
r vers ces trois objets. (Cic. , de Oratore, l. II, n°. 121.) Si les
hommes
étaient parfaitement raisonnables, la lumière leu
e persuasion. Nous posons en principe général que pour persuader les
hommes
, il faut s’adresser à leur entendement et les con
t., n°. 70.) Lieux qui lui sont propres. Ou il s’agit de mener les
hommes
par le devoir, et alors c’est dans le principe de
éviter de dangereuses méprises. Si l’orateur harangue une multitude d’
hommes
ignorans et grossiers, réunis dans une place publ
ées et des expressions. Mais s’il adresse la parole à une assemblée d’
hommes
cultivés et polis, c’est plutôt par la précision
ner le peuple, et à la seconde quand on veut déterminer une réunion d’
hommes
choisis. Dans nos chambres législatives, on doit,
aire se propose principalement, d’inspirer, d’émouvoir, de porter les
hommes
à devenir meilleurs. Elle doit émouvoir plutôt q
e n’est pas pour éclaircir quelque point contesté, ni pour donner aux
hommes
quelques connaissances nouvelles. Dans un auditoi
rateur de la chaire sont, les uns surnaturels, dans les rapports de l’
homme
à Dieu ; les autres humains, dans les rapports de
pports de l’homme à Dieu ; les autres humains, dans les rapports de l’
homme
à l’homme et dans ses retours sur lui-même. Un Di
l’homme à Dieu ; les autres humains, dans les rapports de l’homme à l’
homme
et dans ses retours sur lui-même. Un Dieu juste à
s, mais de bons chrétiens, de parler comme l’Évangile, d’inspirer aux
hommes
la bonté, l’indulgence, la bienveillance mutuelle
vice odieux, la vertu aimable, le devoir attrayant, la condition de l’
homme
condamné à la peine plus douce et moins intolérab
r doit s’efforcer de rendre ses discours intéressans pour la classe d’
hommes
qui forme son auditoire. C’est la marque la plus
e la vie. Pénétrer dans les replis les plus cachés du cœur, montrer l’
homme
à l’homme, lui peindre son caractère mieux que ja
Pénétrer dans les replis les plus cachés du cœur, montrer l’homme à l’
homme
, lui peindre son caractère mieux que jamais il ne
s le panégyrique des saints, l’Oraison funèbre, et l’éloge des grands
hommes
proposés par les Académies. Panégyrique des sain
prince de Condé, se propose de montrer que la piété est le tout de l’
homme
. Éloges mis au concours par les académies. Le b
ix est de louer les talens, l’esprit, les qualités du cœur de quelque
homme
illustre, de faire connaître les services qu’il p
r, les préceptes sont les mêmes. Comme on ne peut louer dignement les
hommes
de bien sans connaître leurs vertus, il n’est pas
s de faveur. Dans ces causes, la loi qui n’a pu tout prévoir laisse l’
homme
juge de l’homme, et les faits étant du ressort du
s ces causes, la loi qui n’a pu tout prévoir laisse l’homme juge de l’
homme
, et les faits étant du ressort du sentiment, le c
manière abstraite et générale, ou singulièrement selon le temps, les
hommes
et les circonstances. Des Lois. Quand la
On n’a la plupart du temps que des probabilités sur les actions des
hommes
. Il importe alors d’être dirigé par des principes
est ordinaire qu’elle arrive ; en sorte que le plus grand nombre des
hommes
formerait dans le même cas la même présomption.
ur quoi elles se forment. Les présomptions relatives aux actions des
hommes
se forment sur la connaissance générale du cœur h
s d’une proposition, peut être composé de plusieurs mots. Exemple : l’
homme
qui fait une découverte utile, est un bienfaiteur
ible, etc…., on trouverait des idées moyennes dans les habitudes de l’
homme
vertueux, dans les jouissances qu’il éprouve, dan
our le poëte Archias : On ne saurait disputer le nom de citoyen à un
homme
qui en est réellement en possession, et qui, s’il
tte plus propre à cacher des bêtes sauvages qu’à être habitée par des
hommes
? j’y ai goûté depuis tant d’années plus de douce
douceur et de repos que dans les palais dorés de l’île de Crète. Les
hommes
ne me trompent plus, car je ne vois plus les homm
île de Crète. Les hommes ne me trompent plus, car je ne vois plus les
hommes
, et je n’entends plus leurs discours flatteurs et
m’apprend à faire un bon usage, qu’irai-je encore chercher parmi les
hommes
jaloux, trompeurs et inconstans ? Non, non, mon c
viez point mon bonheur. » L’épichérème se présente de lui-même. Les
hommes
ne me trompent plus, je n’ai plus besoin d’eux. O
Or, n’ayant plus de besoins, je serais insensé de retourner parmi les
hommes
; Donc, etc. (Télém. l. VI.) Voici comment Massi
ieu, et tout ce qui vient de Dieu n’est établi que pour l’utilité des
hommes
. Les grands seraient inutiles sur la terre, s’il
ur les peuples. Quelle affreuse providence, si toute la multitude des
hommes
n’était placée sur la terre que pour servir aux p
nt logique : Tout ce qui vient de Dieu est établi pour l’utilité des
hommes
; Or les grands sont établis par Dieu ; Donc les
t. Exemples du syllogisme copulatif. Le suivant est copulatif : Un
homme
ne peut être en même temps ami de Dieu et idolâtr
losophiques……. Les enthymèmes sont donc la manière ordinaire dont les
hommes
expriment leurs raisonnemens. » (Art de penser, I
ence, doit être son propre juge et prononcer lui-même son arrêt : « L’
homme
, dans la pénitence, fait l’office de Dieu en se j
veut prouver que Pompée est très-habile dans l’art militaire : « Quel
homme
, dit-il, fut ou dut être jamais plus instruit que
ien dans l’art militaire qui puisse échapper à la science de ce grand
homme
. » (Pro lege Maniliâ.) Dans cet enthymème, le co
nes de compassion ! S’ils sont méchans, combien font-ils souffrir les
hommes
, et quels tourmens leur sont préparés dans le noi
je fais voir que vous étiez pauvre avant ce, crime, que vous étiez un
homme
cupide, audacieux, l’ennemi déclaré de celui qui
tions est si méthodique et si lumineuse, qu’elle frappe les yeux de l’
homme
le moins attentif ; aussi nous sommes-nous conten
taille ; sans doute qu’à leur exemple, ces acquéreurs croient que des
hommes
tels que vous siégent ici pour saisir les victime
étrangers, si attentif à écouter tout le monde et à tirer du cœur des
hommes
la vérité qu’on cache aux rois. Sésostris, disais
uni le roi qui a jeté dans les fers et fait expirer sous les coups un
homme
consulaire, l’ambassadeur du peuple romain ? Eux,
méchant, l’arbitre de l’opinion, la règle vivante des mœurs. C’est un
homme
dont les devoirs sont aussi étendus que sa puissa
er, et participe par ses vertus à tous les honneurs dus au génie : un
homme
qui se sanctifie par son pouvoir même, lorsqu’il
anctifie par son pouvoir même, lorsqu’il rend ses sujets heureux : un
homme
dont les actions sont des exemples, les paroles d
les, les paroles des bienfaits, les regards même des récompenses : un
homme
qui n’est élevé au-dessus des autres que pour déc
eaucoup plus fortes que celles que nous venons de voir. Mais pour des
hommes
adonnés à leurs plaisirs, jaloux de l’emporter su
consiste autant en celui d’agréer qu’en celui de convaincre, tant les
hommes
se gouvernent plus par caprice que par raison ! »
plaisir ne sont pas fermes et stables ; ils sont divers dans tous les
hommes
, et variables dans chaque particulier avec une te
dans chaque particulier avec une telle diversité, qu’il n’y a point d’
homme
plus différent d’un autre que soi-même dans les d
omme plus différent d’un autre que soi-même dans les divers temps. Un
homme
a d’autres plaisirs qu’une femme ; un riche et un
une femme ; un riche et un pauvre en ont de différens ; un prince, un
homme
de guerre, un marchand, un bourgeois, un paysan,
il s’adresse. « Nous voulons, dit Cicéron par la bouche d’Antoine, un
homme
plein de sagacité ; un homme qui ait reçu de la n
dit Cicéron par la bouche d’Antoine, un homme plein de sagacité ; un
homme
qui ait reçu de la nature et de l’expérience asse
quelque chose, dont il veut se rendre maître par le discours. Un tel
homme
doit connaître à fond toutes les affections, tout
istote (Rh., l. II, c. 12 et suivans) a fait, des mœurs générales des
hommes
de tout âge et de toute condition, une peinture q
re que très-profitable. On doit, selon le conseil d’Horace, étudier l’
homme
dans les écrits des philosophes1. Mais, de l’aveu
ociété peut le faire connaître encore mieux2. C’est là qu’on étudie l’
homme
à toute heure, en toute occasion ; qu’on surprend
l est alors le secret d’y parvenir ? c’est de s’étudier soi-même. Les
hommes
se ressemblent tous : celui qui se connaît bien s
t. « En peignant les mœurs de son client, en le représentant comme un
homme
juste, intègre, pieux, paisible, souffrant patiem
e plus efficace est la vertu de celui qui parle. L’orateur doit être
homme
de bien. Chez les anciens, l’idée de l’orateur r
de bien. Chez les anciens, l’idée de l’orateur renfermait celle de l’
homme
de bien, et Quintilien définit le véritable orate
e bien, et Quintilien définit le véritable orateur d’après Caton : L’
homme
de bien habile dans l’art de la parole ; vir bonu
omme une des sources principales du talent de parler et d’écrire. « L’
homme
digne d’être écouté, dit Fénélon, est celui qui n
sont convenables, lorsqu’on hasarde un sentiment contraire à celui d’
hommes
connus par leur sagesse et leurs lumières1. « On
la légèreté du peuple en demande une autre ? Ce qui conviendrait à un
homme
grave et sérieux ne conviendrait pas à un autre q
u plus gai ; ce qui serait bon pour un savant ne le serait ni pour un
homme
de la campagne, ni pour un homme de guerre. » (L.
ur un savant ne le serait ni pour un homme de la campagne, ni pour un
homme
de guerre. » (L. XI, c. 1.) Bienséances relativ
alheur, il me semble que c’est une fatale influence qui a aveuglé les
hommes
, et les a entraînés comme malgré eux ; en sorte q
la volonté insurmontable des dieux l’ait emporté sur les conseils des
hommes
». (Pro Ligar., n. 17.) Il n’y avait rien, dans c
iter les manières odieuses qui ne sont capables que d’en éloigner les
hommes
. » Ils se doivent souvenir que, quand il s’agit
érité, ils ne doivent pas attirer sur elle la haine et l’aversion des
hommes
, par la manière choquante dont ils la proposent.
essources de l’éloquence ; car, si l’on ne connaît pas la nature de l’
homme
en général, et le caractère de ses auditeurs en p
les passions ? Pourquoi l’orateur doit émouvoir les passions. Si l’
homme
ne se conduisait que par les lumières de son espr
est animée d’aucune de ces passions, ou qui en a de contraires. Qu’un
homme
ait à juger son ami, traduit en justice, il lui p
n porterait un jugement tout contraire. » (Rh., l. II, c. 1.) « Les
hommes
dans leurs jugemens, dit Cicéron, cèdent plus sou
du raisonnement et des lois. » (De Orat., l. II, n. 178.) Puisque l’
homme
juge différemment selon les différens mouvemens d
plique aussi comment l’effet des passions est lié avec la nature de l’
homme
. « Les preuves, dit-il, font penser aux juges que
ever une question importante. Est-il permis à l’orateur qui doit être
homme
de bien, vir probus, d’émouvoir les passions, qui
une perfection surnaturelle, on traite avec ses juges comme avec des
hommes
. D’ailleurs, lorsqu’on attribue à l’éloquence le
une chaussure de femme : » il parle lui-même à ses juges en sage, en
homme
simple et vertueux, et il fut condamné. (Barth. V
e et vertueux, et il fut condamné. (Barth. Voy. d’Anach.) Rutilius, l’
homme
le plus vertueux de son siècle, refusa de même le
s ne peuvent s’enflammer, si on ne les approche du feu : de même, les
hommes
les plus susceptibles d’être émus, ne sauraient s
ensations qu’on nomme sympathie, et que la nature a établie entre les
hommes
pour première cause de sociabilité qui les distin
et la principale source des sentimens moraux. C’est par elle que les
hommes
se communiquent leurs affections : « Tel est l’ho
ar elle que les hommes se communiquent leurs affections : « Tel est l’
homme
; à la vue de ceux qui rient, le rire se peint su
t passé en cette occasion ? Ne verrai-je point l’assassin attaquer un
homme
à l’improviste, lui mettre le poignard sous la go
à nous-mêmes que sont arrivés les maux dont nous parlons. Soyons cet
homme
qui a souffert des traitemens indignes et cruels
n de s’affecter ainsi. « Car c’est la force du sentiment qui rend les
hommes
éloquens : Pectus est enim quod disertos facit et
jet et ses auditeurs. La sympathie que la nature a établie entre les
hommes
, étant, comme nous l’avons dit, le principe de la
arle, comme s’intéressant pour des gens de bien, ou du moins pour des
hommes
qui rendent des services au public. Dans le premi
e la colère, en exagérant ce qui s’est fait contre l’état, contre des
hommes
de bien, ou contre ceux qui méritaient le moins u
t son mérite. Pour calmer l’envie, dites, au contraire, que, si cet
homme
a obtenu des places et des honneurs, il les a acq
exhorte, soit qu’on délibère ou qu’on sollicite, soit qu’on parle aux
hommes
assemblés, ou qu’on disserte dans une conférence
et de la raillerie qui le met en évidence, est grand sur l’esprit des
hommes
, parce qu’en général ils sont maîtrisés par les h
ens ; c’est discréditer sa cause, et faire croire qu’on s’en défie. L’
homme
fort met toute sa confiance dans ses raisons. D’a
choses, il faut résister à leur caprice. Il n’y a que le plus vil des
hommes
qui puisse consentir à être injurieux et méchant
aré l’esprit des juges ou des auditeurs, ressemble, dit Cicéron, à un
homme
ivre, au milieu d’une assemblée à jeun, quasi int
on de l’oraison funèbre de Turenne par Fléchier, est : « Que ce grand
homme
a triomphé des ennemis de l’état par sa valeur, d
cision, la première une règle. Dans un plaidoyer, c’est la cause d’un
homme
qui s’agite ; dans un sermon, c’est la cause d’un
(Loc. cit.) La force de l’exemple vient du penchant qu’ont tous les
hommes
à imiter. On juge naturellement par ce qui est ar
de terreur pour ses propres dangers. Il devient le conciliateur de l’
homme
avec lui-même ; il se fait son ami, son père ; il
ît tranquille en effet, et que sa conduite est éloignée de celle d’un
homme
qui médite un assassinat ! Évitez donc que l’art
Celui-là ferait un sophisme de cette espèce, qui, pour prouver que l’
homme
ne saurait être heureux, oublierait de compter au
sens que dans les prémisses. Ce serait mal raisonner que de dire : l’
homme
pense ; or l’homme est composé de corps et d’âme
prémisses. Ce serait mal raisonner que de dire : l’homme pense ; or l’
homme
est composé de corps et d’âme ; donc le corps et
me pensent : car il suffit, pour qu’on puisse attribuer la pensée à l’
homme
, qu’il pense selon une de ses parties ; mais il n
voir et de sentir. C’est ce qui a fait dire à Buffon : le style est l’
homme
lui-même. La plupart des préceptes relatifs à l’é
tur. (Cic., de Orat., l. II.) Cicéron dit dans un autre endroit qu’un
homme
sensé peut trouver les choses et les arranger, ma
ses qu’on dit frappent moins que la manière dont on les dit ; car les
hommes
ont tous à peu près les mêmes idées de ce qui est
peuvent se réduire à deux, qui sont la clarté et la convenance. Tout
homme
qui parle veut communiquer sa pensée, et désire q
s d’occasions de s’égayer aux dépens de l’écrivain ou de l’orateur. L’
homme
qui parle mal nous semble toujours ridicule ; les
cette sorte, il nous semble que nous causions dans l’intimité avec un
homme
de mérite, et que nous retrouvions à chaque page
st que nous nous attendions de trouver un auteur, et nous trouvons un
homme
. » (Pensées, art. 10.) Il diffère de la simplic
t conduite. Ces images sont forcées, insoutenables. Balzac écrit à un
homme
affligé : « Votre éloquence rend votre douleur vr
dans le style, que cette scène du Misanthrope, où Alceste critique l’
homme
au sonnet, et se moque de sa chute : Belle Phili
de condition, et que sa providence veille indifféremment sur tous les
hommes
, l’écriture sainte nous enseigne pourtant qu’il a
(Orat., n. 231.) Le goût du nombre et de l’harmonie est naturel à l’
homme
. Il y a dans l’homme un goût naturel qui le rend
goût du nombre et de l’harmonie est naturel à l’homme. Il y a dans l’
homme
un goût naturel qui le rend sensible au nombre et
acé dans l’exorde le portrait allégorique de Machabée : « Ce vaillant
homme
, dit-il, poussant enfin avec un courage invincibl
istesse, la pitié, la crainte, ils s’écrièrent : Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Comme
ges retentirent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Le mo
à un chef à qui l’on veut faire approuver un projet, une demande. Les
hommes
en place sont si occupés, ils ont si peu de temps
s pensées exprimées par la parole, comme des personnes. De même qu’un
homme
n’est jamais plus clairement désigné que lorsqu’o
t (1er. membre), et ce sont les grandes occasions qui font les grands
hommes
(2e. membre). » (J.-J. Rousseau, Disc. sur les le
oublier son Dieu (1er. membre), c’est dans ces postes éclatans, où un
homme
par la sagesse de sa conduite, par la grandeur de
urage, par le nombre de ses soldats, devient comme le dieu des autres
hommes
(2e. membre), et, rempli de gloire en lui-même, r
raconte froidement, et pour celui qui veut peindre avec chaleur. « Un
homme
agité et un homme tranquille, dit Condillac, n’ar
, et pour celui qui veut peindre avec chaleur. « Un homme agité et un
homme
tranquille, dit Condillac, n’arrangent pas leurs
Cet ouvrage m’a paru admirable, et je l’ai lu avec plaisir. — C’est l’
homme
le plus vertueux que je connaisse, et il a de la
une espèce de proportion musicale ; comme dans cette phrase : » Cet
homme
tant vanté dans le monde |, est ici couché sous l
s il y a progression ascendante : « Ce grand |, ce conquérant |, cet
homme
tant vanté dans le monde. » Quelquefois la prog
les idées sont liées. « Quand l’histoire serait inutile aux autres
hommes
, il faudrait la faire lire aux princes. Il n’y a
anges qu’on leur donne pendant leur vie, exposés aux yeux de tous les
hommes
, ils ont honte de la vaine joie que leur cause la
ire l’histoire aux princes, quand même elle serait inutile aux autres
hommes
. Il n’y a pas de meilleur moyen de leur découvrir
e. J’ai renversé cette suite d’idées. « Exposés aux yeux de tous les
hommes
, ils ont honte de la vaine joie que leur cause la
(Rhet. ad Heren., l. III). Nécessité de plaire dans le discours. L’
homme
n’est pas seulement un animal raisonnable, il est
nneur de la France, était entré dans l’administration des affaires un
homme
plus grand par son esprit et par ses vertus que p
tres : Que dit-on de nouveau ? Eh ! qu’y a-t-il de plus nouveau qu’un
homme
de Macédoine qui se rend maître des Athéniens et
estus orationis. Elles se trouvent naturellement dans le langage des
hommes
. Quelques auteurs ont avancé que les figures son
l, de si ordinaire, de si commun, que les figures dans le langage des
hommes
. L’auteur des Tropes observe avec raison, et d’au
émontre d’une manière ingénieuse dans une prosopopée qu’il prête à un
homme
du peuple en dispute avec sa femme. (Élém. de Lit
Ces foudres de bronze, que l’enfer a inventés pour la destruction des
hommes
, tonnaient de toutes parts. » (Orais. fun. de Tur
Fléchier a dit très-élégamment, en parlant de Judas Machabée : « Cet
homme
qui réjouissait Jacob par ses vertus et par ses
able, Quel mortel est digne d’entrer ! (Rousseau.) c’est-à-dire quel
homme
. Les poëtes grecs et latins se servent du mot Tem
étiens vous devraient une této si chère. (Voltaire.) c’est-à-dire un
homme
. 5°. Le nom de la matière pour la chose qui en es
des flots Sait aussi des méchans arrêter les complots. On dit qu’un
homme
est bouillant de colère, parce que la colère prod
adieux. » Télémaque est d’abord une colonne, et puis il redevient un
homme
qui devait obtenir le consentement de sa mère. C’
ible sous des traits plus rians et plus énergiques. Quand on dit d’un
homme
endormi, qu’il est enseveli dans le sommeil, on d
gination. Le discours doit frapper également l’esprit et les sens des
hommes
. Or les sens ne sont émus que par la vérité et la
der, la circonscrire, n’est pas une épithète. Ainsi lorsqu’on dit : l’
homme
juste est en paix avec lui-même ; l’homme sage es
te. Ainsi lorsqu’on dit : l’homme juste est en paix avec lui-même ; l’
homme
sage est libre dans les fers ; juste et sage sont
ne semble pas faits l’un pour l’autre, nous montre l’inconstance de l’
homme
dégoûté des grandeurs qu’il a tant désirées : Et
des témoignages de confiance. Il exprime d’abord son mépris pour les
hommes
timides et lâches, et aussitôt il vante la valeur
er si vous êtes encore semblables à vous-mêmes. De tant de milliers d’
hommes
qui m’obéissaient, vous seuls avez eu le courage
lly était pour Henri IV ce que la pensee de l’Etre Suprême est pour l’
homme
juste, un frein pour le mal, un encouragement pou
u’elle entre à chaque instant dans le discours familier du commun des
hommes
; elle est aussi une des plus énergiques dans le
cit d’un grand carnage nous causerait moins d’horreur que la vue d’un
homme
couvert de blessures : Segnius irritant animos d
ec cette force qui lui était propre : « Ce ne sont pas seulement des
hommes
à combattre, ce sont des montagnes inaccessibles,
gure, le port, le maintien d’une personne. Lorsque c’est une espèce d’
hommes
que l’on peint, comme l’avare, le jaloux, l’hypoc
emple. Nous citerons le portrait de Cromwel tracé par Bossuet : « Un
homme
s’est rencontré d’une profondeur d’esprit incroya
; dans la délibération, il importe encore plus de faire connaître les
hommes
et par conséquent de les peindre ; dans le plaido
s me semble, je ne dirai pas cruel, car peut-on l’être envers de tels
hommes
, mais étranger à nos institutions. (Sall., de Bel
trats, que vous êtes surpris, lorsque tant de grands orateurs, tant d’
hommes
illustres sont assis dans cette assemblée, que ce
nous fait mépriser tout ce que nous sommes. Mais dis-je la vérité ? L’
homme
, que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’une omb
ns.) On sent que c’est dans ce mouvement : mais dis-je la vérité ? l’
homme
, que Dieu, etc… qu’est la correction. Bossuet cor
ussion sérieuse serrée. C’est ce que Boileau fait dans la Satire de l’
homme
. Qu’est-ce que la sagesse ? Une égalité d’âme Qu
rés ; Or, cette égalité dont se forme le sage, Qui jamais moins que l’
homme
en a connu l’usage ? …………………….. Ce roi des animau
goût pour le plaisir ? Le plaisir est le premier penchant de tous les
hommes
, et il est des justes en qui il est encore plus v
n un mot, les grands et les princes ne sont, pour ainsi dire, que les
hommes
du peuple. » (Serm. sur l’hum. des grands.) Apo
l’hum. des grands.) Apostrophe. Par l’apostrophe, on s’adresse aux
hommes
, au ciel, à la terre, aux choses animées ou inani
grands traits. Exemples. Cicéron, en parlant du cas où en tuant un
homme
, on ne fait qu’user du droit de la légitime défen
ges retentirent du son de ces lugubres paroles : Comment est mort cet
homme
puissant qui sauvait le peuple d’Israel ! » (Orai
prière avec instance, et au nom de ce qui est le plus sacré parmi les
hommes
. Ils présentaient à ceux qui voulaient fléchir le
bon. Ne me laisse point dans ces déserts, où il n’y a aucun vestige d’
hommes
, etc….. J’ai recours à toi, ô mon fils ; souvien
s traits satiriques, comme celui de Boileau, lorsqu’il veut réduire l’
homme
à être le plus sot des animaux. La plupart des mé
plupart des métaphores sont des hyperboles : car, lorsqu’on dit d’un
homme
qu’il est bouillant de désir, brûlant de colère,
n louant, ou en admirant elle déprise, etc…. Exemples. Oh ! oh ! l’
homme
de bien, vous m’en vouliez donner ! (Orgon à Tart
es, Des Augustins, des Léons, des Basiles ; Mais quant à vous, grands
hommes
, grands esprits, C’est par un noble et généreux m
est aucune qu’il chérisse, qu’il admire plus que votre clémence. Les
hommes
ne se rapprochent jamais davantage des dieux que
approchent jamais davantage des dieux que lorsqu’ils font du bien aux
hommes
. Ce qu’il y a de plus beau dans la fortune où vou
it. Ainsi, au lieu de dire en général : Il est plus aisé de perdre un
homme
que de le sauver, Médée s’exprime plus vivement d
. On les nomme aussi traits d’esprit ; et l’on dit familièrement d’un
homme
ou d’un écrivain qu’il a du trait, pour faire ent
ce temps-là, il n’en allait pas en France comme à présent : de grands
hommes
commandaient de petites armées, et ces armées fai
pentir. (Marmontel, trag. d’Aristomène.) N’est-il pas plus beau à un
homme
de ne jamais manquer de probité, que de se repent
a rien de plus faux. « Comment, dit Voltaire (Poét., 1re. part.), un
homme
d’aussi grand sens que Boileau, s’est-il avisé de
mpeur d’une funeste pomme, Et tes mots ambigus, fis croire au premier
homme
Qu’il allait, en goûtant de ce morceau fatal, Com
ute l’étendue de l’empire romain fût la mesure du tombeau de ce grand
homme
. Longin dit qu’on s’était moqué de Gorgias pour a
on fait d’efforts pour se guinder et pour s’étendre, comme ces petits
hommes
qui se dressent sur le bout des pieds pour paraît
ur le compte des vertus. Les éclipses étaient en droit d’effrayer les
hommes
. Elle cultiva l’espérance. Julie, affectée de pit
les fautes qu’on faisait de son temps ? L’un dit : Lorsque ce grand
homme
sera devenu le patrimoine de l’histoire, au lieu
lieu de dire tout simplement, lorsqu’on écrira l’histoire de ce grand
homme
. Un autre : Le nez aquilin du missionnaire, sa
incra-t-il point ? il s’est vaincu lui-même. S’ensuit-il de ce qu’un
homme
a vaincu sa colère, qu’il sera vainqueur dans le
peindre la jeunesse de son héros. Ils disent aussi quelquefois qu’un
homme
est né de parens peu fortunés, au lieu de dire de
qui n’appartient qu’au poëte, et qui le force à quitter la langue des
hommes
pour en prendre une plus qu’humaine. Si l’écrivai
s propres réflexions nous apprennent. C’est un trésor domestique où l’
homme
met en sûreté des richesses sans nombre et d’un p
ement, ni expression dans les mains, dans la tête, dans les yeux d’un
homme
qui lit ; sa prononciation même n’est plus si viv
sciences, du cœur humain, des caractères, des passions, des mœurs des
hommes
; une ample provision de pensées, de mots, de tou
le est le véritable langage de ma nature, laquelle a donné à tous les
hommes
ces moyens d’exprimer leurs pensées et les a rend
ême discours pouvait paraître différent quand ce n’était plus le même
homme
qui le prononçait. (De Orat., l. III., n. 213.) C
on du discours. Elle a trois tons différens. La voix, chez tous les
hommes
, a trois tons différens : le haut, le bas et le m
siége de l’éloquence : Pectus est quod disertos facit. L’accent de l’
homme
ému retentit au cœur de ses semblables ; l’émotio
ou sur un autre. Judas, dit le seigneur, vous trahissez le fils de l’
homme
par un baiser ? Trahissez, fait tomber le reproch
, fait tomber le reproche sur l’infamie de la trahison : Le fils de l’
homme
, indique que Judas méconnaît le caractère divin d
uvement de crainte, en commençant à parler pour le plus courageux des
hommes
. » En prononçant ces mots, pour les plus courage
ux des hommes. » En prononçant ces mots, pour les plus courageux des
hommes
, Cicéron a bien autrement appuyé qu’en disant ceu
en.) Cette vie, toute affreuse qu’elle est, m’eût paru douce loin des
hommes
ingrats et trompeurs, si la douleur ne m’eût acca
tume et d’une sensibilité douloureuse.) » Quoi ! disais-je ! tirer un
homme
de sa patrie comme le seul homme qui puisse venge
euse.) » Quoi ! disais-je ! tirer un homme de sa patrie comme le seul
homme
qui puisse venger la Grèce, et puis l’abandonner
rime en donnant à la voix l’inflexion qu’on remarque dans le ton d’un
homme
qui veut, en quelque sorte, rétracter ce qu’il vi
ouvemens des bras et des mains. Cette partie du corps par laquelle l’
homme
exécute toutes ses œuvres, réalise toutes ses con
isaient dans sa bouche. Le Kain s’en aperçut bientôt. Il voulut qu’un
homme
du métier lût devant lui quelques pages de ce che
nt, où les orateurs parlent au milieu d’assemblées qui se composent d’
hommes
éclairés et qui raisonnent de sang-froid, les pas
uence du discours, et modèrent beaucoup leur geste. Ils parlent à des
hommes
qui blâmeraient une action forte et véhémente, pa
sir d’abord leurs lectures, ou de suivre dans ce choix les conseils d’
hommes
éclairés. Il ne faut lire que l’excellent, jusqu’
ent regarder comme un précieux avantage, ce serait de trouver quelque
homme
éclairé qui voulût bien s’intéresser à leurs trav
l’apprendre. « Il faut, dit-il, considérer quelle dignité ces grands
hommes
ont mise dans les personnes et dans les choses, l
dis, s’il m’écoutait ? (ch. 12) persuadé que les écrits de ces grands
hommes
, si nous avons eu soin d’en nourrir notre esprit,
it qui juge, tantôt pour un acte de cette faculté. Exemples : 1°. Cet
homme
a un bon jugement. 2°. On fait par précipitation
une. Dans la chaire. Dans l’éloge. Dans le blâme. L’orateur doit être
homme
de bien. Autres moyens de plaire dans l’orateur.
atoire. Son effet. Le goût du nombre et de l’harmonie est naturel à l’
homme
. Sentiment des maîtres de l’art à ce sujet. Pourq
votre chant la marche cadencée, Imite l’action et note la pensée. (L’
Homme
des champs, ch. 4.) Elle peut exprimer trois ch
nt leurs maux. Didon seule veillait. (Delille.) S’il se trouvait des
hommes
assez mal organisés pour n’être point sensibles à
tend par figures. Elles se trouvent naturellement dans le langage des
hommes
. Effet qu’elles produisent. Exemples. Deux sortes
r ; pour l’écrivain, l’élocution, c’est le style. Le style, c’est l’
homme
, a dit Buffon, d’où l’on peut conclure que chaque
tyle, c’est l’homme, a dit Buffon, d’où l’on peut conclure que chaque
homme
pensant et s’exprimant d’une manière différente,
es sciences abstraites. dans les ouvrages didactiques écrits pour des
hommes
faits, il serait déraisonnable d’exiger une clart
e chacun fera aussi bien que moi, et je parle en général) ? — Par des
hommes
qui certainement n’ont choisi ce métier facile et
acile et vulgaire que parce qu’ils ne sauraient faire mieux ; par des
hommes
qui savent fort peu, et qui n’ont ni la volonté n
oint, fourmillent de fautes de toutes espèce : il est impossible à un
homme
de lettres d’en lire vingt lignes sans y trouver
de source. Tel est le passage d’un écrivain de nos jours. Heureux l’
homme
qui vit loin des villes ; il ne fréquente point l
s ne se tairont pas. » C’est se moquer peu spirituellement d’un grand
homme
. Qu’il me soit permis de défendre Corneille. Quan
ire de cette chose ce qu’on ne peut pas dire des faibles organes de l’
homme
, qu’elle parle et ne se tait pas, en d’autres ter
affectée. C’est la vengeance de Dieu trompé qui a pris l’ironie de l’
homme
pour instrument de colère. (Ed. Q.) Que veut dir
mpé il veut se venger, comment ? Il emprunte un langage ironique à l’
homme
et se sert de ce langage pour exprimer sa colère.
sition. Ex.: « Les savants, qui sont plus instruits que le commun des
hommes
, devraient aussi les surpasser en sagesse. » Phra
principale: Les savants devraient surpasser en sagesse le commun des
hommes
. Phrase incidente explicative : qui sont plus ins
ase incidente explicative : qui sont plus instruits que le commun des
hommes
. On pourrait supprimer l’incidence, et la proposi
e fait pour tous les cas. Ainsi, d’une part, il ne suffit pas que les
hommes
instruits vous comprennent ; il faut que le commu
que les hommes instruits vous comprennent ; il faut que le commun des
hommes
vous entende aussi ; et d’autre part, il ne suffi
s hommes vous entende aussi ; et d’autre part, il ne suffit pas qu’un
homme
du peuple comprenne ce que vous voulez dire, il f
menter la précision sans nuire à la clarté. Exemple : Dieu est bon, L’
homme
méchant. Il faudrait rigoureusement l’homme est m
Exemple : Dieu est bon, L’homme méchant. Il faudrait rigoureusement l’
homme
est méchant ; mais l’esprit saisit à l’instant l’
affecté en disant : L’affaire est une affaire d’importance. Je suis
homme
à m’intéresser aux jeunes gens. (Mol.) — Ellipse
d’un pronom et d’un adjectif sous-entendus. En disant : « Je suis un
homme
disposé à m’intéresser aux jeunes gens », ma prop
la nature nous attestent l’existence d’un Dieu, et les misères de l’
homme
les vérités de la religion. (B. de St.-P.) Ellip
et de son régime indirect. Nous attestent, répétés après misères de l’
homme
, ne serait qu’une redite. Cette sorte d’ellipse e
porte à aucun mot précédent ; maison rallie très bien à la pensée des
hommes
pieux qui vont prier. 4°Allons dans les combats
, et des espèces de similitudes et de comparaisons. Quand je dis d’un
homme
en colère, il est comme un lion, c’est une simili
n, c’est une similitude : j’exprime la ressemblance générale entre un
homme
irrité et un lion. Si je vais plus loin et que je
litude et je fais une comparaison. Si je dis simplement : Quand cet
homme
est en fureur, c’est un lion, je fais une métapho
vir des unes pour exprimer plus fortement les autres. On a dit qu’un
homme
était bouillant de colère, parce qu’on a senti q
cervelle, pour le jugement. La langue, pour le don de la parole. Cet
homme
a du cœur, mais il n’a point de cervelle, et c’es
de diverses manières. 1° Synecdoque de genre — Les mortels, pour les
hommes
. La créature, pour l’homme. « Tous les animaux p
necdoque de genre — Les mortels, pour les hommes. La créature, pour l’
homme
. « Tous les animaux pourtant sont sujets à la mo
s les animaux pourtant sont sujets à la mort et ont été créés comme l’
homme
. » C’est prendre le plus pour le moins ; c’est at
l’homme. » C’est prendre le plus pour le moins ; c’est attribuer à l’
homme
seul, chef-d’œuvre de la création, l’honneur d’êt
tout dans ces tropes la perfection de la créature et le malheur de l’
homme
déchu. 2° Synecdoque de l’espèce. L’homme, pour l
créature et le malheur de l’homme déchu. 2° Synecdoque de l’espèce. L’
homme
, pour l’homme et la femme. C’est le moins pour le
malheur de l’homme déchu. 2° Synecdoque de l’espèce. L’homme, pour l’
homme
et la femme. C’est le moins pour le plus. L’atten
ans le nombre a lieu lorsqu’on met 1° le singulier pour le pluriel. L’
homme
, le pauvre, c’est-à-dire les hommes, les pauvres.
1° le singulier pour le pluriel. L’homme, le pauvre, c’est-à-dire les
hommes
, les pauvres. 2° Le pluriel pour le singulier. —
ridicules. Quelle grâce aurait-on à écrire : Cent estomacs pour cent
hommes
? Serait-on intelligible en disant : Une pierre
Ou bien elle fait un nom propre d’un nom commun. Un Crésus, pour un
homme
très riche, Un Caton, pour un homme sage et aust
nom commun. Un Crésus, pour un homme très riche, Un Caton, pour un
homme
sage et austère, Un Néron, pour un tyran, Un Ac
homme sage et austère, Un Néron, pour un tyran, Un Achille, pour un
homme
courageux, Un Benjamin, pour un enfant chéri. Da
s sot, il n’est pas maladroit, sont des litotes et signifient que tel
homme
est spirituel, qu’il est adroit. L’artifice de l
rouver tant et de si puissants exemples que dans les actions d’un tel
homme
? Chaque mot indique une opération différente, e
n. 28. L’interrogation est une des figures les plus naturelles à l’
homme
. Il est impossible de ne pas l’employer quand on
, et croire les choses plus vraies qu’elles ne le sont. L’esprit de l’
homme
n’est que trop disposé à la malignité, et il ne f
ion et bassesse, force et faiblesse, grandeur et néant ; voilà tout l’
homme
. Enfin, elle est dans les pensées et dans les mo
n louer plus éloquemment la modestie, l’humilité et la franchise d’un
homme
célèbre ? 2° La prosopopée d’action : un poète co
mphe de ces deux choses, les seules qui soient grandes et dignes de l’
homme
. 9° Enfin, souvenons-nous que les figures sont un
ous que les figures sont un artifice, et « comme il est naturel à l’
homme
de se défier de toute espèce d’artifice, la meil
C’est peut-être là le secret de cette impression extraordinaire que l’
homme
éprouve en entendant le sublime ; car cette impre
l’expression sublime est à toute la hauteur possible du langage de l’
homme
. Quand ces deux choses sont réunies, le sublime e
ée auguste, élevée, et toujours au-dessus des pensées ordinaires de l’
homme
. Bossuet est l’orateur qui a su mettre souvent l
haque hémistiche contient une analyse des idées religieuses de divers
hommes
, c’est-à-dire la matière d’un ouvrage, et ces idé
ment. (Corn.) La pensée est vive, elle découvre l’ardeur de trois
hommes
pervers à se disputer les dépouilles d’un empire
d donc au corps qu’Académie on nomme Grimperas-tu de roc en roc, rare
homme
? III. Variété. D’après ce que nous venons
ue les convenances par des éloges trop peu voilés. Ce n’est pas que l’
homme
n’aime la louange, mais il ne goûte vivement que
s. Ainsi ces vers : Dans le stérile espoir d’une gloire incertaine L’
homme
livre en passant au courant qui l’entraîne, Un no
ours finit par disparaître. Or, par la marche des siècles le nom de l’
homme
s’éloigne. Donc, il finit par disparaître (s’oubl
ains et crainte ajoute une plus grande élévation à l’intrépidité de l’
homme
qui ne craint que Dieu. 2° Il y a deux métaphores
attues et devenues trop communes à force d’être répétées. Comparer un
homme
en colère à un lion, est une figure triviale, par
’une inégalité choquante. Il y aurait disparate dans le discours d’un
homme
qui s’interromperait au milieu d’une dissertation
parce qu’il est si naturel qu’il échappe comme par inadvertance à un
homme
en colère. L’enflure. — On est enflé quand
n air vaporeux où la nourriture (la pensée) est trop rare ? Comment l’
homme
qui juge plutôt par ses sens que par son cœur s’a
rien n’est plus faux que cette supposition, et qu’au contraire chaque
homme
a sa trempe d’esprit comme sa physionomie particu
t qui exige, qui vous permette même d’être continuellement sublime. L’
homme
qui voudrait être toujours sublime, ne serait que
oire nous éblouit. Mais au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’
homme
reste, Et le héros s’évanouit. Parmi les autres
la société, c’est-à-dire, qu’il ne s’appliqua point à y découvrir un
homme
qui eût fait tout ce que fait on peut faire un av
ne glorieuse entreprise ? Il lui donnera toutes les vertus des grands
hommes
; et ces vertus seront portées au plus haut degré
au plus haut degré de perfection, où elles puissent se montrer dans l’
homme
même. Il mêlera, s’il veut, à ces vertus quelques
era, s’il veut, à ces vertus quelques faiblesses dont les plus grands
hommes
ne sont point exempts. Ces faiblesses ne rendront
fera faire toutes les belles actions, par lesquelles les plus grands
hommes
pourraient se signaler dans une pareille entrepri
’on puisse l’imaginer, et que l’on ait quelque raison de croire qu’un
homme
en aurait ou pourrait en avoir de pareils dans un
r. Mais si le poète fait faire à son héros des choses impossibles à l’
homme
; s’il lui donne des sentiments infiniment au-des
son héros des actions ignobles et basses, sous prétexte que tous les
hommes
peuvent en faire de pareilles ; s’il représente u
e, mettre sous nos yeux un sauvage, nous le représentera non comme un
homme
civilisé ; ce ne serait point dans la nature ; ma
un homme civilisé ; ce ne serait point dans la nature ; mais comme un
homme
parfait d’entre les sauvages, avec leurs mœurs, l
qu’on doit entendre en poésie et dans les autres arts par inventer. L’
homme
, à proprement parler, ne peut point créer : la fi
pagnée des plus favorables circonstances qui puissent la relever ; un
homme
vertueux parfait dans son genre ; un scélérat qui
plus, nous avons quelque sujet de croire à leur existence réelle. Un
homme
n’a jamais remarqué aucun avare qui, dans sa mais
delle ; en est-il révolté ? Non sans doute, parce qu’il conçoit qu’un
homme
vraiment avare est capable de faire une pareille
’un homme vraiment avare est capable de faire une pareille action. Un
homme
ignore entièrement qu’un souverain, non content d
; distinguer tout ce qui est, et tout ce qui peut être ; observer les
hommes
et leurs divers caractères, étudier à fond le cœu
s les circonstances possibles de la vie. De l’art de peindre. L’
homme
inventeur n’est pas toujours poète. Pour en mérit
utre, d’ailleurs, pourvu que, puisque, de sorte que, etc. Cependant l’
homme
de goût trouve quelquefois l’art de les embellir
poésie, sans pouvoir être reçus dans la prose. Tels sont humains pour
hommes
; forfaits pour crimes ; coursier pour cheval ; g
énétrer du sentiment de votre force et de la dignité qui convient à l’
homme
libre : divisés et pliés depuis des siècles à la
que vous n’avez fait pour la prospérité de la patrie, le bonheur des
hommes
et votre propre gloire. Soldats, matelots, fantas
ez décoré vos aigles d’une immortelle gloire. Une armée de cent mille
hommes
, commandée par les empereurs de Russie et d’Autri
la honte ; mais les leçons de l’expérience s’effacent, et il est des
hommes
chez lesquels le sentiment de la haine et de la j
ndre deux jours avant la bataille d’Austerlitz. Fasse le ciel que des
hommes
vendus ou fanatiques, plus ennemis d’elle et de s
. Si elle ne retrouve plus jamais en moi un allié, elle retrouvera un
homme
désireux de ne faire que des guerres indispensabl
e voir dans cette lettre que le désir que j’ai d’épargner le sang des
hommes
, et d’éviter à une nation qui, géographiquement,
prendrai toujours à la femme de mon ami. Persuadez-vous qu’il est des
hommes
, en petit nombre, qui méritent d’être l’espoir de
isme, principe destructeur de toute organisation sociale, qui ôte à l’
homme
toutes ses consolations et toutes ses espérances.
ment présent appartient aux détracteurs acharnés1. Mais la gloire des
hommes
célèbres est, comme leur vie, exposée à des fortu
est du granit, la dent de l’Envie n’y peut rien2. La conduite des
hommes
Les traîtres sont plus rares qu’on ne croit.
es grandes vues, les grandes vertus sont des exceptions. La masse des
hommes
est faible, mobile parce qu’elle est faible, cher
n les amène ainsi à le devenir. En toutes choses, il faut traiter les
hommes
de la sorte, et leur supposer les vertus qu’on ve
ational Paris, 6 nivose an VI (26 décembre 1797). Le suffrage des
hommes
distingués qui composent l’Institut m’honore. Je
Sergent. — Édit. Garnier frères, p. 384.) « Qui nous rendra, dit cet
homme
héroïque, Aux bords du Rhin, à Jemmapes1, à Fleur
ent et la Lime.) 1. C’est à Sainte-Hélène que Napoléon jugeait les
hommes
avec ce détachement et cette impartialité. 2. I
e propre du militaire est de tout vouloir despotiquement : celui de l’
homme
civil est de tout soumettre à la discussion, à la
leurs exploits, laissent un souvenir ineffaçable dans la mémoire des
hommes
, prennent place dans toutes les traditions des pe
ce complet changement de la face de l’univers sous la main d’un seul
homme
, à ces nations, à ces dynasties faites ou défaite
abandon, les terreurs des rois, l’Europe liguée pour se défendre d’un
homme
, l’Océan même préposé à sa garde, parce qu’un de
en moi ; j’étouffais, je quittais mes livres, et je sortais comme un
homme
en fureur, pour faire plusieurs fois le tour d’un
avec peine ce qui était fin et enveloppé, et l’on était étonné qu’un
homme
qui concevait et qui s’exprimait si nettement ne
quoi des joueurs très-habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres
hommes
y font leur fortune ? ou pourquoi l’on voit des a
pas que Clazomène eût voulu changer sa misère pour la prospérité des
hommes
faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse d
est-il difficile qu’une confiance si extraordinaire se trouve dans un
homme
tel que moi, sans quelque mérite qui la justifie1
i la justifie1. Il n’est pas besoin de rappeler à Votre Majesté quels
hommes
ont été employés, dans tous les temps, et dans le
un très-profond respect, etc. (Vauvenargues, ibid., lett. 95.) L’
homme
d’épée condamné au repos J’ai besoin de votre
ire la compassion la plus vive. Plus on le lit, plus on croit voir un
homme
enseveli vivant, qui ferait un continuel effort p
ltaire a pu dire de lui : « Je l’ai toujours vu le plus infortuné des
hommes
, et le plus tranquille » ; et que Marmontel a pu
je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le cœur des
hommes
audessus de leur condition. Je le plains des piég
ltaire ; si jamais je veux faire celui du génie le plus naturel, de l’
homme
du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la
que la vertu naissante d’un jeune homme. » « La servitude abaisse l’
homme
jusqu’à s’en faire aimer. » « La liberté est in
vahie par les Autrichiens et les Piémontais dans l’automne de 1746. L’
homme
d’épée et d’action, cloué sur son lit par la souf
rand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des quatre
hommes
dont l’influence et le nom dominent le dix-huitiè
pour nous ? ils sont ensevelis pour jamais dans une nuit profonde ; l’
homme
d’alors, replongé dans les ténèbres de l’ignoranc
manité, quoique gravé en caractères sacrés, effacé dans les cœurs ; l’
homme
enfin sans éducation, sans morale, réduit à mener
vés : la culture de la terre devenue plus nécessaire à mesure que les
hommes
se trouvaient plus nombreux, plus serrés ; toutes
Ce n’est donc que depuis environ trente siècles que la puissance de l’
homme
s’est réunie à celle de la nature, et s’est étend
la terre : les trésors de sa fécondité jusqu’alors étaient enfouis, l’
homme
les a mis au grand jour ; ses autres richesses, e
ntière de la terre porte aujourd’hui l’empreinte de la puissance de l’
homme
, laquelle, quoique subordonnée à celle de la natu
IIe et dernière époque. Le cheval. La plus noble conquête que l’
homme
ait jamais faite est celle de ce fier et fougueux
le cause de la différence entre la tête des quadrupèdes et celle de l’
homme
: c’est aussi le caractère le plus ignoble de tou
adrupède en élevant sa tête : dans cette noble attitude, il regarde l’
homme
face à face. Ses yeux sont vifs et bien ouverts,
effet, conformément à ce que nous enseigne la sainte Ecriture, que l’
homme
était né dans un état et pour un sort bien différ
un sage dans le corps d’un athlète), n’était pas de ceux qu’une vie d’
homme
suffit à achever. — Les trois premiers volumes in
n nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les
hommes
; et ainsi, la diversité de nos opinions ne vient
’un œil de philosophe les diverses actions et entreprises de tous les
hommes
, il n’y en ait quasi aucune qui ne me semble vain
de telles espérances pour l’avenir, que si, entre les occupations des
hommes
, purement hommes, il y en a quelqu’une qui soit s
ces pour l’avenir, que si, entre les occupations des hommes, purement
hommes
, il y en a quelqu’une qui soit solidement bonne e
es écoles de l’Europe1, où je pensais qu’il devait y avoir de savants
hommes
, s’il y en avait en aucun endroit de la terre. J’
r les curieux qu’à faciliter tous les arts et diminuer le travail des
hommes
; que les écrits qui traitent des mœurs contienne
n d’avoir quelque extraordinaire assistance du ciel et d’être plus qu’
homme
. Je ne dirai rien de la philosophie, sinon que, v
e doit punir bientôt après s’il a mal jugé, que dans ceux que fait un
homme
de lettres dans son cabinet touchant des spéculat
rai que pendant que je ne faisais que considérer les mœurs des autres
hommes
, je n’y trouvais guère de quoi m’assurer, et que
s et la tristesse n’appartiennent qu’aux femmes, et que pour paraître
homme
de cœur on se doive contraindre à montrer toujour
La profession des armes, en laquelle vous êtes nourri, accoutume les
hommes
à voir mourir inopinément leurs meilleurs amis, e
es est jugé ainsi par le père Guénard : « Il est aisé de compter les
hommes
qui n’ont pensé d’après personne et qui ont fait
et hardi, qui entreprit de secouer le joug du prince de l’école. Cet
homme
nouveau vint dire aux autres hommes que, pour êtr
le joug du prince de l’école. Cet homme nouveau vint dire aux autres
hommes
que, pour être philosophe, il ne suffisait pas de
Mirabeau 1749-1791 [Notice] Pour un
homme
public, rien ne remplace l’ascendant d’une bonne
ipitez-les dans l’abîme : il va se refermer… Vous reculez d’horreur….
Hommes
inconséquents ! hommes pusillanimes ! Eh ! ne voy
: il va se refermer… Vous reculez d’horreur…. Hommes inconséquents !
hommes
pusillanimes ! Eh ! ne voyez-vous donc pas qu’en
us ne devrez plus rien ? Croyez-vous que les milliers, les millions d’
hommes
, qui perdront en un instant, par l’explosion terr
dement qu’elles seront plus violentes, êtes-vous bien sûrs que tant d’
hommes
sans pain vous laisseront tranquillement savourer
que dans les imaginations faibles ou les desseins pervers de quelques
hommes
de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mo
tre pas abandonné de l’univers entier ? que de pouvoir compter sur un
homme
de bien, sur un parent bon et sensé, qui s’occupe
bon et sensé, qui s’occupe de moi, qui me prêche, qui me gronde ? Cet
homme
est un oncle qui eut pour moi des entrailles pate
derniers moments, le recours de son indulgence et de ses faveurs. Les
hommes
seront-ils plus sévères que lui, et n’y a-t-il au
aisser périr mon corps, la seule chose de moi qui soit au pouvoir des
hommes
? Est-ce votre bonté qui en porterait l’arrêt ? e
quels il s’adressait dans le moment. Se mêlant familièrement avec les
hommes
, juste quand il fallait l’être, il avait applaudi
irations de ce père si dur, qui se parait du titre fastueux d’Ami des
hommes
, qu’il s’était décerné à lui-même. La dernière ré
que ausi simple que naturelle et persuasive. Mais son père, l’ami des
hommes
, demeura impitoyable. 2. Il disait encore : «
j’attachais à mon nom ! » Voilà un bel exemple de confession pour les
hommes
à qui de grands services ont donné le droit de se
l’annonce à la nuit3. Ce grand et superbe ouvrage N’est point pour l’
homme
un langage Obscur et mystérieux : Son admirable s
s sommes, Nous admirons de tels exploits ! Est-ce donc le malheur des
hommes
Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire,
re nous éblouit : Mais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’
homme
reste, Et le héros s’évanouit1. L’effort d’une v
l m’échauffe, il m’inspire Les grandes vérités que je vais révéler. L’
homme
en sa propre force a mis sa confiance. Ivre de se
s, amis, parents, tout deviendra stérile5 ; Et, dans ce jour fatal, l’
homme
à l’homme inutile Ne paîra point à Dieu le prix d
arents, tout deviendra stérile5 ; Et, dans ce jour fatal, l’homme à l’
homme
inutile Ne paîra point à Dieu le prix de sa ranço
ù vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis2. Les
hommes
, éblouis de leurs honneurs frivoles, Et de leurs
ts au pouvoir infernal. Justes, ne craignez point le vain pouvoir des
hommes
, Quelqu’élevés qu’ils soient, ils sont ce que nou
e Jean-Baptiste, on doit rappeler qu’il eut et conserva pour amis des
hommes
dignes de la plus haute estime, tels que Louis Ra
illant au dehors, vous voyez le héros ; entrez plus avant, cherchez l’
homme
lui-même : c’est là que vous ne trouverez plus, d
us, dit le Sage, que de la cendre et de la boue. » Et plus loin : « L’
homme
désavouait le héros… » (Sermon pour le dimanche d
et forme avec lui un beau contraste. 6. Ces images de l’égalité des
hommes
devant la mort remplissent les anciens poëtes et
u’ils peuvent n’est rien : ils sont, comme nous sommes, Véritablement
hommes
, Et meurent comme nous. 2. Si l’on veut compar
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