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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
lecteur, Que jamais je me plie à ton goût destructeur. Va, d’un débit heureux l’innocente imposture, Sans la défigurer embellit
our mes parents, pour moi, je vous prie à genoux ; Afin qu’ils soient heureux , donnez-moi la sagesse ; Et puissent leurs enfant
à jeun lui-même, alimenter Paris. Quelquefois, consolé par une chance heureuse , Il sert de Bucéphale à la beauté peureuse ; Et s
l fuit ; Il court dans une fête (et j’en entends le bruit) Finir son heureuse journée. Et moi, je vais chercher, pour y passer
ir. Ma mère, tu m’as dit, quand, loin de ta demeure Je partis : Sois heureux , et reviens près de moi. — Hélas ! et, tout petit
re, Comme je vous l’ai dit souvent, était un prêtre, Oh ! que j’étais heureux  ! oh ! que j’étais candide ! À l’accent calme et
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux . Ver-Vert (c’était le nom du personnage), Transpl
ns, les attentions fines, Sont nés, dit-on, chez les Visitandines : L’ heureux Ver-Vert l’éprouvait chaque jour, Plus mitonné qu
t admirer les couleurs, Les agréments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la beauté, du t
e, en saint, en sage véritable, Père Ver-Vert, musqué, pincé, rangé : Heureux enfin s’il n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d
à la tête de ce corps, dont il était membre depuis 1748. 5. Ce poëte heureux vit sa réputation peu attaquée, parce qu’elle cau
s toutes les bouches, parce que ce sont en quelque sorte des formules heureuses de la raison publique. 2. Platon, dans son Ion,
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
bellir, ont uni leurs merveilles : Vingt familles enfin couleraient d’ heureux jours, Riches des seuls trésors perdus pour ses a
larant trois fois sa ruine authentique, Trois fois s’est enrichi d’un heureux déshonneur, Trancher du financier, jouer le grand
trépas ? Chacun veut de la vie embellir le passage : L’homme le plus heureux est aussi le plus sage…     Jadis la poésie, en s
s constants, Toujours lus avec fruit, sont beaux dans tous les temps. Heureux qui, jeune encore, a senti leur mérite ! Même en
Flatter tous les partis que gagne sa souplesse ! Mais trois fois plus heureux le jeune homme prudent Qui, de ces novateurs enth
t dans toutes les conversations : plus d’un trait de Gilbert a eu cet heureux privilège. 4. Auteur célèbre par son mauvais go
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
es, plus tremblants encor que son feuillage6 Nice O Nice ! heureux séjour, montagnes renommées, De lavande, de thym,
na son facile abandon. Cette soudaineté que nous vante Montagne, Et l’ heureux à-propos en tous temps l’accompagne ; Elle doit a
e à l’aquilon ; Dans cette chaude enceinte, avec goût éclairée, Mille heureux passe-temps abrégent la soirée. J’entends ce jeux
ats d’ivoire… Longtemps des camps rivaux le succès est égal ; Enfin l’ heureux vainqueur donne l’échec fatal, Se lève, et du vai
fère les lis et les verveines qui embaument les vers de Virgile. 7. Heureuses paraît vague. 8. Virgile est plus simple. Il dit
reuses paraît vague. 8. Virgile est plus simple. Il dit : « Il était heureux comme un roi. » Delille a traduit par des éléganc
u poëte du Bellay (1492-1560) sur son village natal, le petit Liré : Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage Ou comme
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
e ; Et du méchant l’abord contagieux2 N’altère3 point son innocence. Heureuse , heureuse l’enfance Que le Seigneur instruit, et
méchant l’abord contagieux2 N’altère3 point son innocence. Heureuse, heureuse l’enfance Que le Seigneur instruit, et prend sous
e, Croît, à l’abri de l’aquilon4, Un jeune lis, l’amour de la nature. Heureux , heureux mille fois L’enfant que le Seigneur rend
à l’abri de l’aquilon4, Un jeune lis, l’amour de la nature. Heureux, heureux mille fois L’enfant que le Seigneur rend docile à
sais bien4, madame, et n’ai pu sans envie Apprendre vos bontés pour l’ heureuse Octavie. Junie. Vous, seigneur ? Néron. Pensez-
iel voulut vous embellir, Les avez-vous reçus pour les ensevelir1 ? L’ heureux Britannicus verra-t-il sans alarmes2 Croître, lo
’une illustre famille6 : Peut-être il se souvient qu’en un temps plus heureux Son père7 me nomma pour l’objet de ses vœux. Il m
e vois que César, digne seul de vous plaire, En doit4 être lui seul l’ heureux dépositaire, Et ne peut dignement vous confier qu
ient échapper quelques traits au dehors. Mais que les grands, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les
permis d’être fâcheux, inquiets, inabordables, parce qu’ils sont plus heureux  ; qu’ils regardent comme un droit acquis à la pro
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
permit de ne l’être que pour son plaisir. Aussi la gaieté d’un homme heureux éclate-t-elle dans tous ses ouvrages. Outre cet e
as, grâce au ciel, un écu dans ma bourse. Hector !… Que ce coquin est heureux de dormir. Hector ! Acte I, scène vi. Va
r, à part, en voyant son maître. Mais le voici qui vient, poussé d’un heureux vent : Il a les yeux sereins et l’accueil avenant
magnificence, Tabatières, bijoux ; sa poche est un trésor ; Sous ses heureuses mains le cuivre devient or1 Hector. Et l’or dev
» Valère. « Que faut-il… »Je bénis le sort et ses revers, Puisqu’un heureux malheur me rengage en vos fers. Finis donc. Hect
r. Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable. « Qu’un joueur est heureux  ! Sa poche est un trésor ; « Sous ses heureuses m
ble. « Qu’un joueur est heureux ! Sa poche est un trésor ; « Sous ses heureuses mains le cuivre devient or », Disiez-vous. Valèr
7 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
dies qui n’offre des traits vigoureusement prononcés, des conceptions heureuses , des scènes, des actes même d’un bel effet : tout
ieux, qu’il faut les payer plus cher, et les attendre plus longtemps. Heureux une fois, dans la conception d’un rôle éminemment
ien vengé depuis par les beaux vers de M. Delille, et par les efforts heureux de M. Gaston ; mais Lucain attend, et attendra lo
tour et touchants et pompeux ; Leur accord, leur contraste également heureux  : Du féroce Aladin la sombre tyrannie, Et la rage
rait un homme presque aussi admirable que le Tasse lui-même ; Et cet heureux phœnix est encor à trouver. Soyons donc moins su
essai, où l’on rencontre néanmoins de beaux vers, des morceaux assez heureux , et des corrections même qui décèlent partout le
algré lui, et presqu’à son insu, était une idée aussi nouvelle, aussi heureuse en morale, que féconde en poésie ; et si l’imagin
igure dominante dans son style ; et c’est à son emploi, aussi sage qu’ heureux , qu’il fut redevable de ses principales beautés d
à son original. On ne saurait croire avec quel art il saisit un trait heureux , une belle image, une grande pensée, quand elle s
tombons au-dessous des Ronsards et des Dubartas, si cette manière, si heureuse entre les mains de M. Delille, devient jamais l’é
ve aux portes du saint lieu ; Là, du temple divin le pontife suprême, Heureux médiateur, fils de Dieu, Dieu lui-même, Sur l’aut
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ie de son mérite au choix de l’expression, à l’harmonie des vers, à l’ heureuse symétrie des rimes, etc. On admire Rousseau, mais
ous ne m’avez fait la guerre Que pour me donner la paix, …………………………… Heureux l’homme Qui……………… Trouve la santé de l’âme Dans
du traducteur habile ; ses efforts même peuvent être quelquefois très heureux , et nous en avons vu des exemples. Mais comment r
vos corps glorieux, rappelés à la vie, Renaîtront, possesseurs d’une heureuse patrie, Toujours inaccessible aux tempêtes du sor
udra puiser le vrai beau. Combien de traits sublimes, de comparaisons heureuses , de mouvements pleins d’énergie ou de sensibilité
de l’innocence des mœurs patriarchales, et l’imitation enfin la plus heureuse de la candeur, de la simplicité sentimentale du s
a conduit. …………………………………………………… 171Étrangère, timide, elle se trouve heureuse De ramasser l’épi qu’un autre a dédaigné. Ses gr
dors, et tu parais méditer des bienfaits. » Un songe t’offre-t-il les heureux que tu fais ? » Ah ! s’il parle de moi, de ma ten
ne veux que le temps et l’espoir, ô mon Dieu ! 173» De laisser Ruth heureuse , en lui disant adieu ». Il manquerait quelque ch
9 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
n’est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants, venus de Jupiter ; Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Ma
fants du vieil aveugle, en quel lieu sommes-nous ? — Sicos1 est l’île heureuse où nous vivons, mon père. — Salut, belle Sicos, d
ère. — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! Car sur tes bords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais. Vos père
ée, ô terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse , Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs 
ucis, empreinte douloureuse, Et leur front et leur âme. O France trop heureuse , Si tu voyais tes biens3, si tu profitais mieux D
e. On reconnaît ici un exemple du rejet, dont les anciens ont fait un heureux et fréquent usage. Mais il ne faut pas s’exagérer
10 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
al qui traîne dans tous les traités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux , Or la Vertu nous rend heureux, Donc il faut aime
ités : Il faut aimer ce qui nous rend heureux, Or la Vertu nous rend heureux , Donc il faut aimer la Vertu. Aimer… vertu… son
Aimer… vertu… sont les deux termes dont vous cherchez le rapport : heureux est le troisième terme au moyen duquel vous l’aff
éer. Au lieu de dire dogmatiquement : Il faut aimer ce qui nous rend heureux , Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend
ui nous rend heureux, Or la Vertu, etc. Il dit : La Vertu nous rend heureux , Il faut aimer la Vertu. Réduit à ces deux prop
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
des portraits, des caractères, des sentences politiques, et des vers heureux nous y dissimulent les faiblesses d’une invention
s Les organes vaincus sans force et sans ressorts, Vient par un calme heureux secourir la nature, Et lui porter l’oubli des pei
sonneurs, beaux esprits, et vous qui croyez l’être, Voulez-vous vivre heureux , vivez toujours sans maître. Un salon A
la fois Les bateaux des pêcheurs et les barques des rois2. Si quelque heureux pilote, échappé de l’orage, Près du port arrivé,
ge, Près du port arrivé, gagne au moins le rivage, Son vaisseau, plus heureux , n’était pas mieux construit ; Mais le pilote est
un lugubre chant ; Si des Grâces qu’en vain j’implore, Vous devenez l’ heureux amant ; Et si ma vieillesse déplore La perte de c
ignorées : On les goûte à Paris ; c’est le premier des arts ; Peuple heureux  ! il naquit, il règne eu vos remparts. Mon aigne
ons comment finira cette sanglante tragédie, si viv et si compliquée. Heureux qui regarde d’un œil tranquille tous ces grands é
12 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. Il est un heureux choix de mots harmonieux. (Boileau). Indépendamm
Le moindre son dur, une construction un peu équivoque, une chute peu heureuse choquent sa délicatesse ou révoltent sa sensibili
e de toutes ses parties. Ses écarts apparents ne sont eux-mêmes que d’ heureuses dissonances qui ajoutent à l’effet général. Ce qu
tres, je veux désormais apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que j
onie que comporte la prose, du charme qu’elle y répand, et des effets heureux qui en résultent dans le discours. Nous ne nous y
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
nds hommes fleurirent dans le siècle de Philippe et d’Alexandre ; âge heureux , qui est la première époque intéressante dans l’h
er dans ses diverses poésies l’imagination la plus féconde et la plus heureuse . Perse, et bientôt après, Juvénal marchant sur le
lustres ouvrirent les sources de la bonne littérature. L’Italie fut l’ heureuse contrée, où les lettres et les arts fleurirent av
es légères, à qui notre scène doit une partie de ses richesses, fit d’ heureux efforts pour atteindre à la couronne épique. Tels
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ces lois ; car c’est là tout votre être. Grand, petit, riche, pauvre, heureux ou malheureux, Étranger sur la terre, adorez votr
main, courbé devant tes vices, Caresse tes erreurs, et se croit trop heureux , Quand lu laisses sur lui d’un regard dédaigneux
ns, tendres et généreux. Quel bien vaut le bonheur de rendre un homme heureux  ! C’est le plaisir du juste, et le plus digne usa
jouit des bienfaits qu’il répand. ……………………………………………… Tels ces arbres heureux et du ciel protégés, Que l’humide Aquilon n’a jam
est difficile au lecteur de ne pas ouvrir la sienne à ses discours : Heureux qui de ses mains cultive les sillons Où son champ
’un seul et même principe, la présence et l’action d’un Dieu, que cet heureux cultivateur retrouve et adore partout : Tantôt d
iques demeures, Tantôt laissant couler mes indolentes heures, Boire l’ heureux oubli des soins tumultueux, Ignorer les humains,
et servare beatum ». (Horat. Epist.lib. i, ep. 6). Ainsi, pour être heureux , il faudra étouffer, d’après cela, la sensibilité
15 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
x, celui de répondre aux intentions du ministre. Nous nous estimerons heureux si nous paraissons à nos collègues n’être pas dem
premier de nos auteurs qui ait écrit supérieurement, dans ses moments heureux , notre langue parvenue à sa maturité. Ses princip
eût jamais vues ; et néanmoins, pour une journée qui ne leur fut pas heureuse , il abandonna la victoire à un ennemi qui, en tou
oi qui, ne sachant point si les actions qu’il entreprend doivent être heureuses , mais sachant seulement qu’elles sont justes, ne
n’en ai pas meilleure opinion du livre, ni plus mauvaise de moi. Cet heureux succès n’a garde de venir d’où quelques-uns se fi
tre origine. Il n’est que trop vrai que la moitié du monde croit être heureuse du malheur d’autrui, et que ceux qui n’en font pa
’Académie française dès la naissance de ce corps, qui a exercé une si heureuse influence sur l’idiome et sur le génie national.
à tant de lumière. Ne haïssez pas plus longtemps un homme qui est si heureux à se venger de ses ennemis ; et cessez de vouloir
es et des sciences, et on leur fait entendre qu’ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune e
pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les rendre heureux  ! Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre
y pense. Voilà tout ce que les hommes ont pu inventer pour se rendre heureux . Et ceux qui font sur cela les philosophes, et qu
s’y échauffe et qu’il se pipe62 lui-même, en s’imaginant qu’il serait heureux , de gagner ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui don
gagner sur lui de le faire entrer en quelque divertissement, le voilà heureux pendant ce temps-là. Et l’homme, quelque heureux
rtissement, le voilà heureux pendant ce temps-là. Et l’homme, quelque heureux qu’il soit, s’il n’est diverti et occupé par quel
culières104. Par là se vérifie ce que dit l’Apôtre105, que « Dieu est heureux , et le seul puissant, roi des rois et seigneur de
reux, et le seul puissant, roi des rois et seigneur des seigneurs » : heureux , dont le repos est inaltérable, qui voit tout cha
il avait sublime, auquel il a été redevable de certains vers les plus heureux qu’on ait jamais lus ailleurs, de la conduite de
tion ni tant de facilité, de délicatesse, de politesse ; on est assez heureux de l’entendre, de sentir ce qu’il dit, et comme i
ge pour policer ses peuples, et pour les rendre tout ensemble bons et heureux . Il aimait avec confiance et tendresse tous ceux
lide et vraiment morale, en montrant que son but devait être, par une heureuse alliance de la sagesse antique et de la piété chr
fruits qui vous appartiennent, puisqu’ils sont nés sur votre fonds : heureux , s’ils ne dégénèrent point de la bonté du terroir
oût règne aujourd’hui parmi vous, et dans toute la France ; et, par d’ heureux et insensibles accroissements, il est parvenu pre
’autre, la replongea, montre que leurs ouvrages ne furent que comme d’ heureux intervalles qui échappèrent à un siècle malade et
it d’avance ; c’était l’aurore qui annonçait le jour294. Ce jour, cet heureux jour, s’éleva enfin : l’Académie parut ; le chaos
is ils ne la laisseront pas dans votre cœur. Employez-les à faire des heureux , à rendre la vie plus douce et plus supportable à
es victoires. Mais la gloire d’être cher à son peuple et de le rendre heureux n’est environnée que de la joie et de l’abondance
ur les bras, ils accordaient une trêve au plus faible, qui se croyait heureux de l’obtenir, comptant pour beaucoup d’avoir diff
sur le front ; il vous a montré à moi, et m’a dit : Il te rendra plus heureux . L’émotion où j’étais m’a réveillé. Je me suis tr
te lettre m’encouragea ; et faisant réflexion que les hommes les plus heureux et les plus malheureux sont également environnés
e me perdre, comme ils craignent de perdre leur père. Mes sujets sont heureux , et je le suis329. Œuvres diverses. Voltair
our était au fond celui de leur liberté. Enfin la Franche-Comté était heureuse , mais pauvre ; et puisqu’elle était une espèce de
peut que par le nombre, qui n’est fort que par la réunion, qui n’est heureux que par la paix, a la fureur de s’armer pour son
s de l’avoir faite- à ton image, afin que je pusse être libre, bon et heureux comme toi ! C’est l’abus de nos facultés qui nous
ur vertu d’avance. Oh ! soyons bons premièrement, et puis nous serons heureux . N’exigeons pas le prix avant la victoire, ni le
ent, mais parce qu’ils sont méchants. Non seulement nous voulons être heureux , nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et quan
é (et j’en ai eu de charmantes), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux , et ne m’a laissé de si tendres regrets, que l’îl
réquents et des accidents plus rapprochés. Comme il n’y a pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voiture
n grand âge, avec une calme sérénité. Il s’éteignit le 30 avril 1795, heureux du moins d’avoir survécu quelques jours à cette l
lement choisir et employer celles du langage ordinaire, que sous leur heureuse combinaison la faiblesse de la pensée semble disp
indirect avec l’action. Dans les pièces d’Eschyle et de Sophocle, un heureux artifice éclaircit le sujet dès les premières scè
ir pour les vers une ère nouvelle et définitive. Jusque-là des traits heureux de naïveté, de brillants essais, de téméraires ha
d’horreur et rougir de colère. « Amis, leur ai-je dit, voici le jour heureux Qui doit conclure enfin nos desseins généreux : L
e Ne s’acquiert que par l’âge et par l’expérience. Un roi vous semble heureux , et sa condition Est douce au sentiment de votre
ines : Mais, comme les douceurs, en savez-vous les peines ? A quelque heureuse fin que tendent ses projets, Jamais il ne fait bi
se à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines. Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?         Que ce soit
ualités élevées de caractère le rendaient cependant digne d’être plus heureux . Il n’avait pas seulement de la probité, il était
cœur est amoureux. BÉLISE. Je suis de votre avis, quoi qu’on die est heureux … PHILAMINTE, à Trissotin. Mais quand vous avez fa
immolée670, N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée Que, dans l’ heureux spectacle à nos yeux étalé, En a fait sous son no
s pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier.      Heureux qui, dans ses vers, sait, d’une voix légère, Pass
rop hâtée, Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée.     Il est un heureux choix de mots harmonieux : Fuyez des mauvais sons
d’un grand roi. UNE ISRAÉLITE.                 Que le peuple est heureux                 Lorsqu’un roi généreux, Craint da
généreux, Craint dans tout l’univers, veut encore qu’on l’aime :      Heureux le peuple, heureux le roi lui-même ! TOUT LE CHŒU
ans tout l’univers, veut encore qu’on l’aime :     Heureux le peuple, heureux le roi lui-même ! TOUT LE CHŒUR.         O repos 
minels attentats         Des plus paisibles États         Troublent l’ heureuse harmonie.         Sa fureur, de sang avide,     
l n’a qu’à se régler ; Pour bien faire, Néron n’a qu’à se ressembler. Heureux si ses vertus, l’une à l’autre enchaînées, Ramène
l ne l’eût enlevée, Et qui même aurait mis au rang de ses bienfaits L’ heureuse liberté de ne le voir jamais ! BURRHUS. Je sais q
pour vos ennemis compter tous vos sujets. Ah ! de vos premiers ans l’ heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre i
un silence modeste ; Que vous-même à la paix souscririez le premier : Heureux que sa bonté daignât tout oublier. NÉRON. Mais, N
uverts aux rayons du soleil755 ! C’est ainsi qu’ils passent leur âge. Heureux , disent-ils, le rivage Où l’on jouit d’un tel bon
e Où l’on jouit d’un tel bonheur ! Qu’ils restent dans leur rêverie ! Heureuse la seule patrie Où l’on adore le Seigneur756! Liv
ollon lui-même             Qui parle par ma voix760. Je n’ai point l’ heureux don de ces esprits faciles Pour qui les doctes sœ
be tyran qui règne sur les ombres             Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès
            Vu fumer ses autels. C’est lui, c’est le pouvoir de cet heureux génie, Qui soutient l’équité contre la tyrannie  
 ; Que votre unique objet soit votre mariage ; Et mettez à profil cet heureux incident. LISIMON, au comte. Quel est cet homme-l
ais-la pleine jouissance. LYCANDRE. Devenez plus modeste, en devenant heureux . LISIMON. C’est bien dit. Je vous fais compliment
ier contraste, c’est lui qui a le mieux réussi dans la poésie légère, heureux si l’enjouement et la malice, qu’il prodigue en b
autant que de celui des lettres, Voltaire acquit par des spéculations heureuses non moins que par ses travaux une fortune considé
out passe, tout périt, hors ta gloire et ton nom802. C’est là le sort heureux des vrais fils d’Apollon : Tes vers en tout pays
s égalerons-nous l’Italie et la Grèce ? Est-ce assez, en effet, d’une heureuse clarté, Et ne pêchons-nous pas par l’uniformité80
ul, sans défense, il est entre vos mains. Qu’il vive, et c’est assez. Heureuse en mes misères, Lui seul il me rendra mon époux e
’espérance. Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse , aux campagnes du ciel         Philomèle chante e
uit, il les aime pour eux. Même ingrats, il est doux d’avoir fait des heureux . Il sait que leur vertu, leur bonté, leur prudenc
remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette heureuse époque de la littérature et de la langue où l’art
aluer M. de Lorraine, qui lui dit : “Mon petit cousin, vous êtes trop heureux de voir et d’entendre tous les jours M. de Turenn
ssi d’être rappelée (1864). 186. C’était aussi l’avis de Boileau ; l’ heureux hasard du rapprochement nous permet de citer un p
l’École des Femmes citée dans le même recueil, page 20. 192. Ellipse heureuse , pour : qui sentent, annoncent le désir qu’on a d
s vers une juste cadence. 295. La part faite à l’Académie dans cet heureux perfectionnement du goût public est sans doute ex
premier est magnifique, le second est riche, le troisième encore d’un heureux choix ; mais souvent le premier suffirait, et les
oché du caractère de notre langue, suppose un génie plus rare et plus heureux . » Quoi qu’il en soit, si Rousseau est un des aut
endre. 406. Cet emploi d’un infinitif, pris comme substantif, est un heureux emprunt de Rousseau à nos anciens écrivains, qui
Ie lettre à M. de Malesherbes, en retraçant les plaisirs d’une époque heureuse de sa vie, place-t-il parmi eux « celui de chante
à-dire céder le prix. — « Comparaison nette et précise, d’autant plus heureuse dans un poète lyrique, qu’elle rappelle le premie
evenue commune, est exprimée de la manière la plus franche et la plus heureuse . » 457. Ancienne forme du verbe courir conservé
es à quelques erreurs et quelques sévérités injustes. La Harpe, moins heureux toutefois en jugeant Corneille que lorsqu’il appr
672) : cette dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux . Par malheur, dans les pièces de Thomas Corneille
s les Éléments de littérature. 486. On a blâmé mal à propos ce vers, heureux en ce qu’il atténue ce qui pourrait paraître dur
sion manque de netteté, cette correction que l’on peut accepter comme heureuse  : Mort, il est sans vengeur et nous sommes sans
age de choisir. » Chamfort n’admire pas moins que La Harpe les traits heureux répandus dans cette fable et les épanchements d’u
 Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très heureux usage du Lexique de la langue de Molière, par M. 
toutefois qu’elles nous aient donné plus d’une locution et d’un tour heureux . Nous leur devons aussi, dans l’orthographe, des
t le trait n’en conserve pat moins sa dignité et sa grandeur. 665. Heureuse et énergique concision. C’est en effet le salpêtr
, dont la versification est quelque peu pénible, comme l’une des plus heureuses inspirations de Boileau. Il est admirable surtout
té que juste en s’applaudissant aussi de l’élégance gracieuse et de l’ heureuse facilité de style qui y respirent. — On peut rapp
bien à tort, critique ce tour, qui est d’une hardiesse d’autant plus heureuse que l’art de Racine la dérobe, et que la richesse
Dieu. 761. Cette strophe a été ainsi imitée par M. de Lamartine : Heureux le poète insensible ! Son luth n’est point baigné
que par l’orgueil de sa mère la ruine de la maison du comte, est fort heureuse , en ce qu’elle nous montre dans la suffisance de
i finalement ne doit être ni odieux ni sacrifié, mais bien corrigé et heureux . 793. « Ce qu’il y a de mieux conçu dans le Glor
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
s purs esprits. Je l’appellerais volontiers un sage qui mérita d’être heureux . Spiritualiste chrétien, métaphysicien ingénu, sy
, afin que justice soit faite, car il n’y fera pas fortune. Rendez-le heureux avec un mot et un sourire ; cela me fera du bien.
que, jusqu’à la fin, ils se souvinssent ainsi de moi, qu’ils fussent heureux , et qu’ils eussent une longue vie, pour s’en souv
laire qui sied si bien à la franchise : « Monseigneur, vous êtes bien heureux de m’avoir ! » Je fais mon devoir à merveille, et
s diamants, quand on en brisait l’enveloppe, et qu’on avait des mains heureuses  ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils
geurs, qui ne peuvent se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau, ou du moins par ces agréments di
17 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
tre, par conséquent, quelque peu arides, offrent néanmoins, par l’art heureux avec lequel l’auteur a disposé ses matières, une
e Besançon, le 3 septembre 1880. Monsieur le Vicaire général, Je suis heureux de pouvoir vous adresser mes félicitations les pl
ement les cœurs des jeunes gens auxquels il est destiné. Je suis donc heureux de joindre mon approbation et mes félicitations à
e général, Je viens d’examiner votre Cours de littérature, et je suis heureux de constater que vous avez réussi à faire un ouvr
tentions et atteindre le but que vous vous êtes proposé. J’aurais été heureux de l’avoir entre les mains pendant les longues an
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
y vois des hommes d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moins heureux que leurs enfants, ne peuvent pas les casser quan
se et la satiété, la satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des ét
quelques efforts que vous n’aurez pas faits, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les rendent facile
ont les élèves laborieux de nos lycées. On le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires : le mot n’est vrai que de ce
19 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
x, celui de répondre aux intentions du ministre. Nous nous estimerons heureux si nous paraissons à nos collègues n’être pas dem
premier de nos auteurs qui ait écrit supérieurement, dans ses moments heureux , notre langue parvenue à sa maturité. Ses princip
on de s’estimer plus riches et plus puissants, et plus libres et plus heureux qu’aucun des autres hommes, qui n’ayant point cet
un observateur calme et impartial. Après une vieillesse tranquille et heureuse , il mourut en 1680. Il raconta, dans ses Mémoires
iche, et la fortune avait favorisé une si haute entreprise par tant d’ heureux succès, qu’elle était victorieuse par tous les en
ons, la plupart des conquêtes que nous avions faites pendant le cours heureux de plusieurs années. Mais, avant que d’entrer dan
porté d’autres petits avantages : or, comme son génie est puissant et heureux à la guerre, il trouva l’armée d’Espagne le vingt
lheureux dont les habiles gens71 ne tirent quelque avantage, ni de si heureux que les imprudents ne puissent tourner à leur pré
’orgueil, qui les cache aux autres, et souvent à nous-mêmes. Les gens heureux ne se corrigent guère : ils croient toujours avoi
de bien en cette vie qu’en l’espérance d’une autre vie ; qu’on n’est heureux qu’à mesure qu’on s’en83 approche, et que, comme
toutes choses, a établi dans l’homme une seconde nature93. Elle a ses heureux , ses malheureux, ses sains, ses malades, ses rich
même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison95, qui ne peut rendre ses a
n’être plus consul ? Au contraire, tout le monde trouvait qu’il était heureux de l’avoir été, parce que sa condition n’était pa
n roi le plus grand, le plus magnanime, le plus triomphant et le plus heureux qui soit au monde, et la juste compassion dont je
is le premier sans doute qui s’est fâché d’être appelé éloquent, trop heureux d’acquérir avec si peu de mérite un titre si rare
sur nos frontières, virent avec tant de douleur et d’étonnement ; cet heureux jour, dis-je, qui acheva de nous donner un grand
espérance. Si cela arrive, sire, y aura-t-il jamais ni un prince plus heureux que vous, ni un règne plus glorieux que le vôtre 
mèdes des maux de l’État, avait trouvé le moyen de rendre les peuples heureux et de leur faire sentir et avouer leur bonheur. A
erniers de ses pères, déserteurs de l’ancienne foi, l’avaient engagé. Heureux présages pour la maison palatine ! Sa conversion1
nfin catholique dans son chef. Le mariage de la princesse Anne fut un heureux commencement d’un si grand ouvrage. Mais, hélas !
du remerciement, où le prince marquait qu’il mourait content et trop heureux d’avoir encore assez de vie pour témoigner au roi
nce, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que j
ntente ; qui regarde tout en passant, sans vouloir jamais s’arrêter : heureuse néanmoins dans cet état, tant à cause des consola
l’effet que d’un long travail et d’une pénible recherche : elles sont heureuses dans le choix des termes, qu’elles placent si jus
des, mon ouvrage, cette ligne qui est commencée ? Quelle interruption heureuse pour moi que celle qui vous est utile ! Le manieu
des années, chagrin de se voir inutile à tout, ramasse des exemples d’ heureuses vieillesses pour se flatter ; il regarde un âge p
monde, vous n’avez qu’une force empruntée pour un peu de temps. Trop heureux les princes que Dieu daigne employer à la servir 
à force de les avoir sans cesse devant les yeux on fût comme dans une heureuse impuissance de les perdre de vue ? Pourquoi croye
nglantes tragédies que vous avez vues. Si j’avais vécu dans ces jours heureux de la république où les citoyens, tranquilles dan
ue que par tant de sang et de sueur. » « Seigneur, lui dis-je, il est heureux que le ciel ait épargné au genre humain le nombre
cacha trois jours et trois nuits dans une caverne. Il fut encore trop heureux de se rembarquer et de fuir dans une autre île dé
e par la douceur383. Vanité du bonheur sans la foi chrétienne. Heureux sont ceux dont l’esprit se repose dans les promes
le plus insupportable et le plus irrémédiable. Hélas ! que vous êtes heureuses , âmes simples, âmes dociles ! Vous marchez dans l
ne peut trouver injuste qu’elles lui ravissent tout, jusqu’à la vie. Heureux qui les sait respecter comme elles méritent de l’
Heureux qui les sait respecter comme elles méritent de l’être ! Plus heureux qui porte en son cœur celles d’un heureux naturel
s méritent de l’être ! Plus heureux qui porte en son cœur celles d’un heureux naturel ! Il est bien facile de voir que je veux
c ridicule de ne pas sentir que c’est le Vice qui nous empêche d’être heureux par la vertu. Si elle est si insuffisante à faire
ouffrir, Comme vous me donnez celui de vous offrir ! POLYEUCTE. À cet heureux transport que le ciel vous envoie, Je reconnais N
PAULINE. Que cet hélas a de peine à sortir ! Encor s’il commençait un heureux repentir, Que, tout forcé qu’il est, j’y trouvera
AULINE. Va, cruel, va mourir : tu ne m’aimas jamais. POLYEUCTE. Vivez heureuse au monde, et me laissez en paix. PAULINE. Oui, je
tu ne veux périr, ma perte est nécessaire : Polyeucte m’appelle à cet heureux trépas ; Je vois Néarque et lui qui me tendent le
l’une ou l’autre, et je préviens ses coups. CLÉOPÂTRE. Vivez, régnez heureux . ANTIOCHUS.                                      
à m’en défendre, Et lui veux bien donner tout lieu de me surprendre : Heureux si sa fureur qui me prive de toi Se fait bien tôt
mpée, Horace, Reviennent à la mode et retrouvent leur place, Et que l’ heureux brillant de mes jeunes rivaux442 N’ôte pas leur
Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivions en paix d’ heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts, a
ualités élevées de caractère le rendaient cependant digne d’être plus heureux . Il n’avait pas seulement de la probité, il était
e, imprimant les essais de ma plume, Donna, pour mon malheur, un trop heureux volume. Toujours depuis ce temps, en proie aux so
de cent rois je vous ai préférée580 ; Et, négligeant pour vous tant d’ heureux alliés, Quelle foule d’États je mettais à vos pie
. Un mot de votre bouche, en terminant mes peines, Peut rendre Esther heureuse entre toutes les reines. ASSUÉRUS. Ah ! que vous
s616 ! UNE AUTRE. Que le Seigneur est bon, que son joug est aimable ! Heureux qui dès l’enfance en connaît la douceur ! Jeune p
and dans un cœur. Que le Seigneur est bon, que son joug est aimable ! Heureux qui dès l’enfance en connaît la douceur ! At
e encore à Salomon son fils ? Hélas ! nous espérions que de leur race heureuse Devait sortir de rois une suite nombreuse ; Que s
ez-vous ? ABNER.                                              Ô jour heureux pour moi ! De quelle ardeur j’irais reconnaître m
ds baisent la poussière : Les peuples à l’envi marchent à ta lumière. Heureux qui pour Sion d’une sainte ferveur         Sentir
suffi d’une bonne composition dramatique, et même de quelques scènes heureuses , pour immortaliser un auteur. Ainsi en a-t-il été
oscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux , quand votre main vous immolait un traître, De n’
s’emparer de mon cœur ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, Heureux , quoiqu’en mourant, de retrouver mon père704 Vot
ier contraste, c’est lui qui a le mieux réussi dans la poésie légère, heureux si l’enjouement et la malice, qu’il prodigue en b
autant quo de celui des lettres, Voltaire acquit par des spéculations heureuses non moins que par ses travaux une fortune considé
x astres de l’Ourse, Les vainqueurs castillans ont dirigé ma course : Heureux si j’avais pu, pour fruit de mes travaux, En mort
ide envers Zamore, à Gusman infidèle, Qui me délivrera, par un trépas heureux , De la nécessité de vous trahir tous deux ? Gusma
bénissez la mémoire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux  : Que du ciel, par vos soins, le jour luise sur e
urs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ! Vivez longtemps heureux  ; qu’Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chréti
ient succéder les clameurs et les orages de la politique758. Ce poète heureux vit sa réputation peu attaquée, parce qu’elle cau
is sans cette âpreté stoïque, Vainqueur du chagrin léthargique Par un heureux tour de penser, Je sais me faire un jeu comique D
misérable, Et qu’un désert peut être aimable Pour quiconque sait être heureux  ; De ce Caucase768 inhabitable Je me fais l’Olymp
s l’empire de l’hiver même Je trouve les jours du printemps769. Calme heureux  ! loisir solitaire ! Quand on jouit de ta douceur
compenses. « Jeune ami, j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux , dit-il, et te souviens de moi. » Oui, oui, je m’
dieuse tyrannie que Rome supportait en silence : Quand sous le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable
ix qui potuit rerum cognoscere causas… il ajoutait : « Vous êtes cet heureux , ou il ne se trouve point dans le monde ; et la c
remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette heureuse époque de la littérature et de la langue où l’art
mémoires du temps, un mariage secret et dont les suites ne furent pas heureuses unit, quelques mois après, Mademoiselle à M. de L
t, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin : Mais sa muse, en français parlant grec e
ltaire. 251. Il est difficile, en lisant ce portrait d’une touche si heureuse , de ne pas penser à La Bruyère lui-même : il semb
ies et d’incorrections sans doute, mais aussi des traits frappants, d’ heureux accidents de tours et de mots ; car il écrit en h
elle Ædes a Deo datæ, et porte ce titre sur son frontispice, allusion heureuse et au premier nom qu’on a donné au roi et à la ma
es à quelques erreurs et quelques sévérités injustes. La Harpe, moins heureux toutefois en jugeant Corneille que lorsqu’il appr
(1672) cette dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux . Par malheur, dans les pièces de Thomas Corneille
urd’hui : traiter d’égale. » Volt. 432. « Épandre était un terme heureux qu’on employait, au besoin, au lieu de répandre ;
o, tanquam ex hospitio. » 453. Adjectif pris ici substantivement : heureuse abréviation. 454. Dans aucune fable, selon Walc
chien ; mais on a remarqué avec raison que la substitution n’est pas heureuse , parce que l’homme est bien plus coupable envers
 Louandre. Pour lire avec fruit cet auteur, on fera également un très heureux usage du Lexique de la langue de Molière, par M. 
ui forme et devance le public, ne peut aussitôt l’élever jusqu’à lui. Heureux s’il n’est pas méconnu, il ne saurait être appréc
ance qui la rendit si indigne de lui ; et cet humble langage forme un heureux contraste avec le ton auquel Monime va s’élever t
e proscription que nous avons rappelé. 599. Forme poétique et d’une heureuse concision, pour tous les objets de vos désirs… 6
lées de plusieurs vers, loin d’être ici un défaut, produisent un très heureux effet, en ajoutant un dernier trait à l’effrayant
maturément des qualités d’esprit et de cœur qui promettaient un règne heureux au pays. Pour se protéger contre le reproche d’in
lle s’en fait la rend aussitôt à elle-même. Mais ce qu’il y a de plus heureux , c’est que l’émotion qu’elle manifeste confirme c
tout respire le génie du théâtre. » 695. On a fréquemment admiré l’ heureux effet de cette conception dramatique et l’intérêt
nous arrache plus à nous-mêmes. » 703. Ce tour manque de netteté : heureux semblerait en effet se rapporter à Pharasmane, et
r à Pharasmane, et il s’applique à Rhadamiste. Il faudrait en prose : Heureux , pour moi, que je n’aie point versé, etc. 704. P
e rencontre entre les deux rivaux est l’une des inspirations les plus heureuses de cette tragédie. 723. « Le sublime de ce mor
hénier, novateur avec discrétion, a le premier donné l’exemple de cet heureux emprunt à la versification si riche, si flexible,
r foyer que le seuil d’un temple où il invoque la mort ! 784. Détail heureux qui explique pourquoi Lycus ne reconnaît pas enco
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
té, la joie et l’abondance : les familles virent renaître ces siècles heureux qu’elles avaient tant regrettés ; les villes repr
t encore enrichi de l’abondance de nos voisins. Les Français vivaient heureux  ; et, sous un si bon roi, tout ce qu’ils pouvaien
nt roi connut ce devoir, et jamais prince ne fit plus d’usage d’un si heureux privilége. Que de maisons saintes dotées ! que de
’ait laissé pour tous les âges suivants une ressource publique. Ville heureuse , qui le vîtes autrefois régner, au milieu de vos
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
avec chaleur : on n’aura pas de peine à s’exprimer de même. Ces dons heureux ne peuvent être le fruit du travail ; ce sont des
ue font tous les jours des hommes, qui ont reçu de la nature les plus heureuses dispositions, mais qu’ils n’ont pas eu soin de cu
uons donc que l’éloquence véritable et proprement dite, est un talent heureux , mais bien rare, qui ne peut être qu’un don de la
Pourquoi venir troubler une innocente vie ? Nous cultivons en paix d’ heureux champs ; et nos mains Étaient propres aux arts ai
pour vos ennemis compter tous vos sujets. Ah ! de vos premiers ans l’ heureuse expérience Vous fait-elle, Seigneur, haïr votre i
it se réconcilier avec son frère. Voilà la véritable éloquence et ses heureux effets. Qu’on ne dise point que cet empereur revi
22 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
louer ou blâmer les vers des autres ; alors surtout, vous serez plus heureux d’admirer les grands poètes dont la France s’enor
, v. 41.) Un poète moderne, un vrai poète pourtant, n’a pas été plus heureux en cherchant une rime à hymne : Comme deux rossi
pour eux-même, Se déchirer en deux dans le cœur qui les aime ! *** Heureuse je vivrai toujours, toujours, toujours ! Que m’im
l n’a qu’à se régler ; Pour bien faire, Néron n’a qu’à se ressembler. Heureux si ses vertus, l’une à l’autre enchaînées, Ramène
tre hyménée ; Déjà, sûr de mon cœur à sa flamme promis, Il s’estimait heureux  : vous me l’aviez permis. Il sait votre dessein ;
res soumis, Se couvrir des lauriers qui vous furent promis, Et, par d’ heureux exploits forçant la destinée, Trouveront d’Ilion
es cas très-rares, l’occasion de produire un effet extraordinairement heureux , et, par un trait de génie, ne transforme cette l
orme cette licence en une beauté de premier ordre. Par un transport heureux , Quelquefois dans sa course un esprit vigoureux.
phrase. Exemple. ESTHER. Est-ce toi, chère Elise ? O jour trois fois heureux  ! Que béni soit le ciel qui te rend à mes vœux, T
eurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l’oreille également heureux  ;     Mais c’est qu’en eux le vrai, du mensonge v
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
cette scène de la mer, tout change : on ne voit plus que le vaisseau. Heureux qui peut contempler la nature déserte et solitair
aisseau. Heureux qui peut contempler la nature déserte et solitaire ! Heureux qui peut la voir se livrant à ses jeux terribles
parfum qui circule dans tous les appartements d’une maison pieuse et heureuse ne m’a si bien enveloppé. C’est comme un nuage d’
premier degré de mes tentatives et de mes essais, que je m’estimerais heureux de rencontrer, après avoir tout parcouru, non pas
Je n’ai jamais eu la liberté de l’oiseau, ni ma pensée n’a été aussi heureuse que ses ailes : endormons-nous dans la résignatio
24 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Analyse grammaticale » p. 61
est ton empire ! que de vertus te doivent le humains ! Oh ! qu’il est heureux le mortel qui, pénétré de tes vérités sublimes, t
qu’il. Pour que il. que. Signifiant combien, adv. modifiant l’adj. heureux . il. Pron. pers 3e pers. du sing. désignant le m
. Verbe être 3e pers. du sing. du prés. de l’indicatif ; irrégulier. heureux . Adj. qualificatif, m. sing., se rapportant au pr
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
nous pouvons le répéter aujourd’hui, qu’un sonnet sans défauts est un heureux phénix qui est encore à trouver. Le meilleur de t
ais la beauté de ce petit genre de poésie consiste dans l’application heureuse qu’on fait des deux premiers vers, et dans leur l
joli triolet de Rauchin : Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai Le premi
essein vous plut, Sylvie, Le premier jour du mois de mai. Fut le plus heureux de ma vie. Article IV. De l’Épitaphe, et
à la douceur de l’union que forment les nouveaux époux, et aux fruits heureux qu’ils peuvent en attendre. Mais il faut qu’ils n
i forment sa cour. Cyprie173 du ciel est descendue : La terre est son heureux séjour ; Les oiseaux chantent son retour ; Toute
pur dont ils jouissent. Que tous les peuples applaudissent Au présage heureux de la paix ! Que la Discorde181 désarmée, Se tais
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
s vu quel charme empruntaient les poésies d’Homère et de Virgile de l’ heureuse variété de figures dont ces grands hommes savent
du charme des poètes anciens dépend de l’harmonie du vers et du choix heureux de l’expression, mérite qui disparaît presque ent
, et font, dans ce qui les environne, le choix des accidents les plus heureux , des rapports les plus harmoniques. Ainsi chaque
t bornée. Quelle sera donc la supériorité de son mérite, si le climat heureux de la Grèce, si le beau ciel de l’Italie n’ont ri
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
is, mais nous espérons de vivre3 ; et, nous disposant toujours à être heureux , il est inévitable que nous ne le soyons jamais.
ble. Il n’y a que la religion chrétienne qui rende l’homme aimable et heureux tout ensemble3. 1. Boileau préférait Pascal à
remarquable ouvrage sur les Pensées de Pascal : « Il est venu à cette heureuse époque de la littérature et de la langue où l’art
rs hominum exspectando moritur. Les enfants sont, à cet égard, plus heureux que les hommes faits : « Ils n’ont, dit La Bruyèr
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
timent et de la pensée, caresser l’oreille, et charmer l’esprit par l’ heureux choix des mots et l’harmonie d’une période savant
ssent sensiblement ; c’est-un tempérament délicat qui se dérègle, une heureuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage
te, Madame, au commencement de cette année, une longue suite de jours heureux , j’entends des jours de salut et de bénédictions
iscours et dans les choses, de l’arrangement dans les paroles, et une heureuse facilité, qui est le fruit d’une longue étude. On
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
e : Cela… cela ne sera rien 2. La vie Florian fut un homme heureux , un talent facile et riant que tout favorisa, dès
es physionomies bien distinctes qui s’accordent avec leurs rôles. 2. Heureux temps où des enfants lisaient le bon Rollin, aujo
inquiétudes, et combattait les optimistes de 1789, en des jours plus heureux et plus confiants, il partageait ses fables entre
a société, comme s’il espérait les réformer. 1. Florian fut un homme heureux , un talent facile et riant que tout favorisa, dès
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ier contraste, c’est lui qui a le mieux réussi dans la poésie légère, heureux si l’enjouement et la malice, qu’il prodigue en b
autant que de celui des lettres, Voltaire acquit par des spéculations heureuses non moins que par ses travaux une fortune considé
On voit en un moment ces captifs éperdus2, Contents de leur défaite, heureux d’être vaincus : Leurs yeux sont éclairés, leurs
si je dois vous nommer de ce nom, Avez-vous dans le sein la cicatrice heureuse Du fer dont à mes yeux une main furieuse1… Néres
eur, il est vrai. Lusignan. Oui, seigneur, il est vrai.Dieu juste ! heureux moments ! Nérestan, se jetant à genoux. Ah, seig
extérieure. Il y a de plus, dans ce tableau d’une nature paisible et heureuse , opposé aux scènes de douleur et de guerre qui su
31 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
passer, Et d’érudition ne se pouvoient lasser. (Lettre à Racine.) Heureux Ronsard s’il avait su pratiquer ce qu’en un jour
tiqué que par respect et imitation des anciens. Malherbe se prive des heureux effets qu’à l’exemple de Marot en tireront. La Fo
des traits d’une rare vigueur dans son Enfer. Il est, à part quelques heureuses exceptions, sec et prosaïque partout où il s’insp
lt ung œil au cœur eslire Tant de confort par une lettre lire67… Bien heureuse est la main qui la ploya Et qui vers moy de grace
use est la main qui la ploya Et qui vers moy de grace l’envoya ! Bien heureux est qui apporte la sceut, Et plus heureux celuy q
oy de grace l’envoya ! Bien heureux est qui apporte la sceut, Et plus heureux celuy qui la receut ! Tant plus avant ceste lettr
stes cil, qui pouvez subvenir Facilement à mon cas et affaire, Et des heureux de ce monde me faire, Sans qu’aucun mal vous en p
e tombeau, là ou les vers s’appastent91 Du bon vieillard agréable et heureux Dont tu as vu tout le monde amoureux. Cy gist, he
sé ce monde misérable, Sans le regret qui souvent l’homme mord. O vin heureuse , o bien heureuse mort94 ! (Cimetière, XXV.)
able, Sans le regret qui souvent l’homme mord. O vin heureuse, o bien heureuse mort94 ! (Cimetière, XXV.) Melin de Saint
rendit ; il les accepta en homme d’esprit, désarma toute colère, et, heureux jusqu’au bout, il s’endormit et mourut sous les f
noz desirs d’un friand hameçon, Tu courtises les Roys, et d’un plus heureux son Chantant l’heur de Henry, qui son siecle deco
rois cygnes lamenter. (Regrets, Sonnet 16.) Regret du pays Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comm
ulceur angevine (Regrets, sonnet 31.) Regret du foyer O qu’ heureux est celuy qui peut passer son aage Entre pareils
je devois vivre, Sans vouloir estre plus que cela que je suis, Et qu’ heureux je devois de ce peu que je puis, Vivre content du
es bois Les nymphes qui n’ont rien que le luth et là vois.     O bien heureux celuy qui peut user son age En repos, labourant s
s ouïr qu’un bruit d’un tambourin Ou le mugissement d’un orage marin. Heureux doncques, heureux qui de son champ ne bouge, Qui
d’un tambourin Ou le mugissement d’un orage marin. Heureux doncques, heureux qui de son champ ne bouge, Qui ne voit le Sent ve
couronne au chef, N’espargnez vostre sang, vos biens ny vostre vie : Heureux celuy qui meurt pour garder sa patrie230 !     Vo
Dieu. Fille de Dieu, tu sois la bien venuë… Donc que l’on voye à ton heureux retour Rire les champs, verdoyer les campagnes, L
dans ses Idillies, une grande franchise d’allure dans ses Satyres, d’ heureuses rencontres dans son Art poétique. Il lui manque l
II ; à J.-A. de Baïf, dernière pièce.) La vie champêtre Bien heureux est celuy qui, trés loin du vulgaire, Vit en quel
e les delices, Que miel, que ris, que jeux, amour et passe-temps, Une heureuse folie à consommer son temps. Ce siècle, autre en
esclair radieux Glisser subtilement et se perdre en la nuë, Cette ame heureuse et sainte, aux mortels inconnuë, Coula d’un jeune
ureur du sort Alloit ensevelir dans les flots de son ire, Sans vostre heureux secours, son vray phare et son port538. Voyez com
rigoureux Que les plus misérables Se comparans à moy se trouveroient heureux … Mon lict est de mes larmes Trempé toutes les nu
stice M’ayant enfin rendu Ce reste un pur supplice547, Je seroys plus heureux si j’avoy plus perdu. Mathurin Régnier (1573
e, Et de m’oster mon bien que l’on ait conscience.     Alors vrayment heureux , les livres feüillettant, Je rendrois mon désir e
stes trop devot. » Moy civil je me leve, et le bon jour luy donne. Qu’ heureux est le folastre614, à la teste grisonne, Qui brus
telé617, Me dist, en remaschant un propos avalé618 : « Que vous estes heureux , vous autres belles ames, Favoris d’Apollon, qui
venir. Tels sont Bonaventure des Périers, qui, fin prosateur, eut une heureuse rencontre en vers ; Olivier de Magny, exilé à Rom
une ingrate vieillesse Pour regarder sans fruit la lumiere du jour ? Heureux qui, sans languir en si longue vieillesse (sic),
re. (Pibrac). Rapin Plaisirs du gentilhomme champêtre Heureux , dit le poète, le gentilhomme champêtre, …………………
luy qui eust envie Manger des paons et des phaisans, Et changer ceste heureuse vie A la friandise asservie Des misérables courti
avait discutées avec réserve et respectées sans servilité, et que son heureux rival observe avec un art consommé ; Moliere, la
et ne peut citer qu’une ode de Sarrazin, quelques strophes, accident heureux de Chapelain, des stances dans deux tragédies deC
om qu’elle a gardé. Les poètes dramatiques sont aussi féconds et plus heureux , et, sans pouvoir rester à la hauteur où Corneill
e j’y trouve d’appas qui charment ma douleur ! Que le sort m a rendue heureuse en mon malheur ! Maintenant que je gouste une pai
, en tristesse fecondé, Sans espoir de repos erre par tout le monde ? Heureux qui vit en paix du laict de ses brebis, Et qui de
domaine, Ne croit point d’autre mer que la Marne ou la Seine ! En cet heureux estat, les plus beaux de mes jours Dessus les riv
point, Et si les champs où Marne à la Seine se croise Me seront plus heureux que le rivage d’Oyse771. (Ibid., V, 1.) A
mpée, Horace, Reviennent à la mode et retrouvent leur place, Et que l’ heureux brillant de mes jeunes rivaux831 N’ôte point leu
4.) Aurea mediocritas Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux . Ces deux divinités n’accordent à nos vœux Que de
t, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin Mais sa muse, en françois parlant grec et
de modèle. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. (Art Poétique, chant 1er.)
pour vos ennemis compter tous vos sujets. Ah ! de vos premiers ans l’ heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre i
u ; Le reste est un secret qui ne m’est pas connu. ROXANE. Amurat est heureux  : la fortune est changée, Madame, et sous ses loi
. Son style est « du meilleur cru », il a « le corps et le bouquet ». Heureux si nombre de ses personnages sans scrupule dans «
                            Je bénis le sort et ses revers, Puisqu’un heureux malheur me rengage en vos fers. Finis donc. HECTO
OR. Vous la trouviez pourtant tantôt bien agréable : Qu’un joueur est heureux  ! sa poche est un trésor, Sous ses heureuses main
gréable : Qu’un joueur est heureux ! sa poche est un trésor, Sous ses heureuses mains le cuivre devient or, Disiez-vous. VALÈRE.
âte ; il a souvent de la précision et du trait. On voit dans quelques heureux vers d’un homme d’esprit qui cultiva toute sa vie
s guide. « Mais, pour flatter les maux où ce coup nous réduit, « Trop heureux , en partant, si la mort du perfide « De son crime
lissement1035. Quel poison pour l’esprit sont les fausses louanges ! Heureux qui ne croit point à de flatteurs discours ! Pens
ar être fripon. (Mme Deshoulières.) Maucroix Stances Heureux qui sans souci d’augmenter son domaine Erre, sans
51-1780) sur le Jugement dernier, et surtout ses Adieux à la vie, une heureuse inspiration de Malfilâtre (1732-1767), font honne
qui effaça la renommée de tous ceux dont il n’eut pas le talent par l’ heureux choix d’un sujet national : le Siège de Calais (1
son nom a légué à la langue française. — À la suite de ces créateurs, heureux ou malheureux, de sous-genres du genre comique, i
t le dialogue fin et souvent délicat s’écarte singulièrement, par son heureuse naïveté, de leur ton habituel.   La satire, qui n
ortel, c’est Apollon lui-même Qui parle par ma voix. Je n’ai point l’ heureux don de ces esprits faciles Pour qui les doctes sœ
es, Au superbe tyran qui règne sur les ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès
L’amour, les délices des hommes, Vous flattez-vous de les aimer ? Des heureux qu’il vous plaît de faire Vous attendez votre sal
Qu’il, tourne contre notre sein. Caton, d’une âme plus égale, Sous l’ heureux vainqueur de Pharsale Eût souffert que Rome pliât
oscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux , quand votre main vous immoloit un traître, De n’
s’emparer de mon cœur ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, Heureux , quoiqu’en mourant, de retrouver mon père ! Votre
âtre, en effet, où il a cependant marqué son passage par des réformes heureuses et nécessaires, où il a souvent « frappé fort » e
« Et le pouvoir humain serait seul sans limites ?… « Connais mieux l’ heureux don que ton chagrin réclame. « La liberté dans l’
ge ! Piron seul eut raison, quand dans un goût nouveau Il fit ce vers heureux , digne de son tombeau : Ci-gît qui ne fut rien 1
t du bord de mon lac à tes rives du Tibre, Je te dis, mais tout bas : Heureux un peuple libre !…     Je le suis en secret dans
bénissez la mémoire. (À Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux  : Que du ciel, par vos soins, le jour luise sur e
urs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ! Vivez longtemps heureux  ; qu’Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chréti
la comédie, la comédie de caractère. « Le choix n’était pas toujours heureux , dit M. Villemain : l’Ingrat était odieux et tris
ison de campagne, près de Melun, et académicien, Destouches y vécut «  heureux par la modération de ses désirs et le succès de s
latteur » (M. Nisard) ; le dialogue naturel, aisé, est semé de traits heureux et de vers qu’on a retenus. Deux en particuliers
ille autres. Quoi ! mon oncle, c’est vous ? et vous êtes des nôtres ? Heureux le lieu, l’instant, l’emploi qui nous rejoint ! M
ns autorise, Qui te distingue, et non qui te singularise, Où le génie heureux brille avec dignité ; Tel qu’enfin le barreau l’o
rien qui me rende illustre : On m’ignore : et je rampe encore à l’Âge heureux Où Corneille et Racine étoient déjà laineux ! M.
u’on mange, qu’on friponne, Qui, pour vivre à Paris avec l’air d’être heureux , Au fond n’y sont pas moins ennuyés qu’ennuyeux11
plus, un peu moins vertueuse, Vous m’avoûrez du moins que sa vie est heureuse . On épuise bientôt une société ; On sait tout vot
Il a la fleur de tout, n’est esclave de rien… ARISTE. Vous le croyez heureux  ? Quelle âme méprisable Si c’est là son bonheur,
on veut avoir gâte celui qu’on a1136. De la joie et du cœur on perd l’ heureux langage Pour l’absurde talent d’un triste persifl
« son petit parterre », planta ses choux dans « son petit potager », heureux comme Horace, sans avoir Tibur, de son bouquet de
x superflus ! Vous qui, vivant pour Dieu, mourrez dans ces retraites, Heureux qui vient vous voir dans le port où vous êtes, Ma
tes, Heureux qui vient vous voir dans le port où vous êtes, Mais plus heureux cent fois celui qui n’en sort plus1150 ! À mo
larant trois fois sa ruine authentique, Trois fois s’est enrichi d’un heureux déshonneur, Trancher du financier, jouer le grand
asse De madrigaux en prose allonge une préface ! Mais trois fois plus heureux le jeune homme prudent Qui, de ces novateurs enth
e sa tête Entend gronder la vague et mugir la tempête, Et dans ce sol heureux , à force de tourment, La nature est tout art, l’a
nt1190. (L’Homme des Champs 1191, chant II.) Nice Ô Nice ! heureux séjour, montagnes renommées, De lavande, de thym,
est pas toujours de fer. « Je vous salue, enfants venus de Jupiter. «  Heureux sont les parents qui tels vous firent naître1209 
ts du vieil aveugle, en quel lieu sortîmes-nous ? « — Sicos est l’île heureuse où nous vivons, mon père. « — Salut, belle Sicos
« — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! « Car sur ses bords heureux je suis déjà venu ; « Amis, je la connais. Vos pè
ée, o terre généreuse, Que les dieux complaisants formaient pour être heureuse , Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs 
es Trudaine et bénit leur ouvrage1247 ?… ……………………………… Ô France ! trop heureuse Si tu voyais tes biens, si tu profitais mieux Des
t de la sotte habitude, Garder par indolence un état ennuyeux, N’être heureux qu’à demi quand on peut être mieux ? Vous mettez
u plus près que jadis l’auteur de Childebrand, ils n’étaient pas plus heureux dans le choix ou la mise en œuvre de leur sujet :
xérécourt (1773-1844), ont eu un succès populaire, n’ont pas été plus heureux . Seule la comédie, si elle n’a rien laissé au rép
au et Rome (1830), Antony (1831), Caligula (1837), etc., et aussi à d’ heureuses comédies, une renommée populaire attachée depuis
intif et tendre Qu’aux échos de Passy ma voix faisait entendre. Jours heureux , temps lointain, mais jamais oublié, Où les arts
t dans des chœurs de danses et de chansons : Amant alterna camœnæ . Heureux villageois, dansons ; Sautez, fillettes Et garçon
où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert, aimé, rêvé, pleuré, Mon heureuse jeunesse, en vingt lieux dispersée, Soudain de to
u’on fit en d’autres jours. Illusions, mensonges, Qu’importe ! On fut heureux . Le cœur se reconnaît, Et l’homme tout entier que
moment ma chaîne douloureuse, Rêver que je suis libre et que je suis heureuse . Ne respiré-je pas sous la voûte des cieux ? Un e
ndent du nord, ils volent vers la France ; Oh ! saluez le lieu de mon heureuse enfance ! Saluez ces doux bords qui me furent si
on art de composer une physionomie. C. Delavigne a donné des comédies heureuses  : les Comédiens (1820), l’École des Vieillards (1
ux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ; Oubliez les heureux . » …………………………………………………… Ô lac ! rochers muets !
rgi les moules de deux grands artistes lyriques, Ronsard et Malherbe. Heureux le lecteur s’il n’était pas trop souvent, sinon a
oux et m’admirent entre eux. — Et cependant, Seigneur, je ne suis pas heureux  ; Vous m’avez fait vieillir puissant et solitaire
de fleurs. Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ? N’es-tu pas jeune, heureux , partout le bienvenu ? Et ces plaisirs légers qui
s songes les plus frais m’inondèrent en foule ! Je me croyais enfant, heureux comme autrefois, Et, malgré moi, mes pleurs étouf
ir dans ta petite vie Un trésor de bonheur immense… à faire envie Aux heureux de cent ans ! Loin des bancs où pâlit l’enfance
 de Laprade son ami, entra à l’Académie française en 1868. À part son heureuse tragédie de la Fille d’Eschyle (1848), trois mots
de ces enjambements dont, après lui et à son exemple, ont fait un si heureux emploi La Fontaine et Voltaire, dans les vers de
r, non plus qu’eux, sa gracieuse et piquante précision. Il a été plus heureux et est resté original dans ces trois petites stro
e dispose, En moy tu le fais. (Strophe VIe.) Notons, en passant, l’ heureux agencement du rythme qui accélère progressivement
nos destins et nos mœurs différentes ? Corneille, Pompée, III, 4 : Heureuse en mes malheurs… (dit Cornélie à César) … Si j’eu
dit obligé de faire. Boileau, comme Ronsard, aboutit à s’écrier : Qu’ heureux est le mortel qui, du monde ignoré, Vit content d
’une trop basse voix : La tienne comme foudre en la France s’écarte. Heureux en bon esprits ce siècle plantureux : Auprés toy,
grâce et quelquefois de fermeté et de plénitude à son style. Les vers heureux ne sont pas rares dans l’Escossoise. Dans la suit
e les « poissons ébahis » de Saint-Amant. Il avait l’imagination plus heureuse quand il définissait la maladie, Poison à mille
e ? — Cf. encore, Bergeries, IV : O champs plaisans et doux ! ô vie heureuse et sainte ! Où, francs de tout soucy, nous n’avon
nspirations personnelles, prières, complaintes, etc. Les psaumes sont heureux aux poètes ; ils élèvent et soutiennent le ton de
siècle, était la compagne, et comme le cadre de la joie et de l’amour heureux , n’était pas encore la consolation et le refuge d
mpêtre, quatrième stance, et Cl. Binet, Plaisirs de la vie rustique Heureux , trois fois heureux celuy qui se peut plaire Dans
ance, et Cl. Binet, Plaisirs de la vie rustique Heureux, trois fois heureux celuy qui se peut plaire Dans le séjour secret d’
ce que vous dites, à ce que vous faites. Corneille l’a ennoblie par l’ heureux emploi qu’il en fait, Elle est ici ironique, comm
s, et son défi, la bague en main, sont deux coups de théâtre des plus heureux . L’élan de cœur, de fierté et d’impatience de la
n. On peut cependant signaler quelques belles stances, par exemple : Heureux sont les mortels dont les saints artifices Ont la
ropos, donner au langage d’une femme violente. C’est ainsi que, rival heureux de Corneille dans ces dialogues coupés et incisif
la Henriade. X.) 1029. On voit que Chapelain et Saint-Amant ont d’ heureuses rencontres. Boileau en signalait aussi dans une a
et mélodieuse mollesse de langage. Ajoutons quelques groupes de vers heureux , qui se détachent sur le fond un peu uniforme de
pensée. Style serré sans être tendu. 1042. Il est facile de sentir l’ heureux choix du rythme adopté par le poète. La période d
e ode montre comment J.-B. Rousseau savait manier et conduire la plus heureuse des strophes lyriques françaises. Ajoutez-y l’ode
ainte rigoureuse Où L’esprit semble resserré. Il acquiert cette force heureuse Qui l’élève au plus haut degré. Telle, dans des c
emploi de la périphrase. Le xviiie  siècle n’a pas toujours été aussi heureux . Voltaire excelle à ces détails heureux et aisés.
le n’a pas toujours été aussi heureux. Voltaire excelle à ces détails heureux et aisés. Voyez ailleurs (Guerre civile de Genève
ses comédies : Gresset se trompe, il n’est pas si coupable ; Un vers heureux et d’un tour agréable Ne suffit pas : il faut une
que, et « rats du Parnasse », le fâchent encore, mais de loin. Il est heureux , il a le luxe qu’il chantait dans le Mondain en 1
La science de l’homme, un grand exemple à suivre, Enfin l’art d’être heureux , de penser et de vivre. (II, 5.) Voilà les Esp
is votre fils, et vous êtes mon père, dit-il aux genoux de Lycandre, heureux de dire à son tour : Mon fils est glorieux, mais
vil ni odieux le principal personnage, qui doit être, au dénouement, heureux et corrigé. » La leçon n’en est que plus forte. U
est ni estimé, ni respecté, ni homme d’esprit, ni aimé, ni craint, ni heureux , ni homme de probité. — C’est ce qu’établit, à l’
II, 3. 1155. « C’est la véritable épitaphe de Florian, de cet homme heureux , de ce talent facile et riant, que tout favorisa
ue ». On reste presque froid au feu et aux élans de son âme, et à ces heureuses rencontres, qui ne sont pas rares : Ô Muse ! dan
ré et vrai dans la peinture de la nature et des animaux, il a de très heureuses rencontres :                               … le
Soumet. La pauvre fille. J’ai fui ce pénible sommeil Qu’aucun songe heureux n’accompagne, J’ai devancé sur la montagne Les pr
(Poèmes et Poésies, V.) 1307. Les mêmes sentiments ont inspiré d’ heureux vers à M. Arsène Houssaye : Je suis allé revoir
I). Plutarque au contraire (De la Sérénité de l’âme) dit que le sage, heureux de faire le bien καταφρονεϊ τῶν ὀδυρομένων καῖ λο
génus, Tantôt légers, tantôt boiteux, toujours pieds nue Gaîté, génie heureux , qui fut jadis le notre, Rire dont on riait d’un
cis, Delille dans l’Homme des champs, etc. Il a inspiré quelques vers heureux au P. Ducerceau dans les Tisons, les Pincettes, o
avoir même pas, pour y dormir un peu, Un sillon de terres bénies ! «  Heureux , bienheureux ceux que la mort a surpris Dans le f
t la pièce, la mort de Lucrèce et la liberté de Rome…, et un des plus heureux ressorts de la tragédie de Ponsard. » (Saint-Marc
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
incertain et embarrassé par l’abondance même de la matière ? Naturel heureux , génie ardent, sagesse dans les conseils, vigueur
end ici le style de Démosthène en le faisant parler. Telle est donc l’ heureuse influence des hommes supérieurs, que lors même qu
oncevait et communiquait avec chaleur aux autres des idées infiniment heureuses , qu’il n’eut ni la patience, ni peut être le tale
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ruche apporte son trésor, L’étude à l’amitié3 semble ajouter encor. Heureux , qui dès le temps de son adolescence, A connu cet
où j’ai souvent erré, Où j’ai joué, souffert, aimé, rêvé, pleuré, Mon heureuse jeunesse, en vingt lieux dispersée Soudain de tou
u’on fit en d’autres jours. Illusions, mensonges. Qu’importe ! On fut heureux . Le cœur se reconnaît, Et l’homme tout entier que
e, Et, pressée entre deux ravins, Où chercherait-elle à s’étendre ? Heureuse la nécessité Qui nous condamne à la sagesse, Et q
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
dont je ne me soucie point ? Je penserai uniquement à moi. Je vivrai heureux  ; que m’importe que les autres le soient ? Je me
de leurs compatriotes indignes de leur présence, ils menaient une vie heureuse et tranquille : la terre semblait produire d’elle
ssemblent. Le jeune peuple qui s’éleva sous leurs yeux s’accrut par d’ heureux mariages : le nombre augmenta, l’union fut toujou
et une onéreuse abondance ; de pareils souhaits étaient indignes des heureux Troglodites ; ils ne savaient les désirer que pou
fournissait pas moins à leurs désirs qu’à leurs besoins. Dans ce pays heureux , la cupidité était étrangère ; ils se faisaient d
35 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
d’aucune e ses propositions. En admettant que vous ayez fait un choix heureux d’arguments, il est évident que l’effet qu’ils pr
squ’un orateur s’arrête trop longtemps sur un argument qui lui paraît heureux , et qu’il cherche à le représenter sous tous ses
nce, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que j
r même avec plaisir ; mais on ne le considèrera toujours que comme un heureux jeu de mots, comme une ruse adroite, et, envisagé
yle, soit pour la composition, soit pour le débit, ne puisse tirer un heureux parti de l’étude des, meilleurs exemples ; cette
e de belles productions du génie. Les savants n’ont porté ces siècles heureux qu’au nombre de quatre. Le premier est le siècle
antérieurs. À de certains intervalles se sont élevés quelques génies heureux , doués à la fois du don de perfectionner et de ce
té, la force et la hardiesse dans l’exécution, les pensées grandes et heureuses , ce n’est que chez les anciens que nous devons le
d’Horace ne se peut prononcer sans éloges. Cette curiosa felicitas , heureuse expression de Pétrone, cette douceur, cette éléga
du style ; l’élégance et la grâce y produisent, au contraire, un très heureux effet ; mais il faut que les ornements soient du
pensée à peu près semblable produit, dans le même historien, un plus heureux effet. Lorsqu’il parle de la jalousie que Livie e
eurs principaux personnages. Elles produisaient dans leurs récits une heureuse diversité ; elles avaient un but moral et politiq
on de faire ces citations, qui ne manquent jamais de produire un très heureux effet. Elles jettent de la variété dans le cours
morts sont remplis de traits satiriques et des plaisanteries les plus heureuses . Quelques auteurs modernes ont voulu imiter ses D
its sont la production d’un esprit romanesque, mais d’une imagination heureuse et riche ; c’est une galerie de caractères origin
ui en change la mélodie au gré du poète, et jette dans la cadence une heureuse variété. C’est une source importante de richesse
On n’emploie cette coupe que très rarement, mais elle produit le plus heureux effet. Elle donne au vers la marche imposante de
t par l’expérience de toute oreille bien exercée17. Les vers les plus heureux sont évidemment ceux où la pause, indiquée par l’
dans le cercle des idées champêtres, elles peuvent fournir des sujets heureux à la poésie pastorale. L’on ferait bien, il est v
uts dont je viens de parler. Son génie était sublime, ses expressions heureuses et belles, ses descriptions pleines de vérité ; m
lus aimable, ou une plaisanterie plus piquante. Son expression est si heureuse , qu’avec un seul mot ou une seule épithète, il pe
lexions les plus graves. Ses imitations d’Horace sont entre autres si heureuses , qu’on ne sait ce qu’on doit admirer le plus de l
t dans toutes il a su placer à propos de belles images, des allusions heureuses , et de pieuses réflexions. Mais les sentiments y
encore par la pureté et l’élégance de l’expression poétique, et par l’ heureuse imitation des écrivains de l’antiquité. Je passe
les objets produisent au premier instant une expression profonde ; un heureux choix des circonstances dans les descriptions en
’exemples pour prouver ce que j’ai avancé sur l’importance d’un choix heureux de circonstances dans un ouvrage descriptif. Je n
ement choisies, et il les peint d’un seul trait de la manière la plus heureuse . C’est ainsi que dans ce vers charmant du Marchan
e rivage repose doucement le clair de lune ! asseyons-nous ici. » Un heureux choix d’épithètes contribue surtout à embellir un
res fabuleuses. Virgile s’est servi d’une épithète à la fois belle et heureuse dans ces vers où il nous apprend pourquoi Dédale
de ses idées. Telle est cette belle comparaison, pour faire sentir l’ heureuse influence d’un bon gouvernement sur le peuple ; e
c’est qu’aucun livre de l’Écriture n’a été traduit d’une manière plus heureuse que celui de ce prophète. Son caractère dominant
du génie poétique. Aussi, les essais en ce genre ont été si rarement heureux , que les critiques sévères ne veulent donner le n
même dénouement. L’effet d’un poème épique régulier est d’autant plus heureux , que cette unité est plus sensible, et voilà pour
raient encore ces entreprises brillantes qui exercèrent une influence heureuse sur le bonheur public. La plupart des grands poèm
stion s’il ne fallait pas que le dénouement d’une épopée fût toujours heureux . La plupart des critiques ont penché pour l’affir
une entreprise. J’avoue cependant qu’il me semble qu’Homère fut moins heureux que Virgile dans le choix de son sujet. Le plan d
x de ses héros. L’intervention des dieux jette dans les batailles une heureuse variété. Il transporte fréquemment la scène de la
mélodieuse ; aucun poète ne peignit avec les sons d’une manière plus heureuse et plus vraie. La narration d’Homère est toujours
ours. Partout il décrit, et partout il sait choisir ces circonstances heureuses qui rendent une description parfaite. Virgile nou
tre attention sur un objet intéressant, il l’indique d’une manière si heureuse et en même temps si précise, qu’il le place en qu
e reçoit avec un sourire mêlé de larmes, δακρυόεν γελάσασα, suivant l’ heureuse expression du poète : toutes les circonstances de
en être reconnu, soient tendres et touchantes, le poète ne paraît pas heureux dans sa grande reconnaissance de Pénélope et d’Ul
us riches couleurs de la poésie. Le sujet de l’Énéide est extrêmement heureux , et plus, je crois, que celui de l’Iliade et de l
oit d’un genre très héroïque, je ne crois pas que Lucain ait été bien heureux dans son choix. Je trouve dans ce sujet deux défa
us un tyran ; si cette vie n’est autre chose que le passage à une vie heureuse et durable ; s’il est quelque puissance au monde
n ouvrage est rempli d’incidents entre lesquels il a su jeter la plus heureuse variété ; les descriptions de combats ne sont ni
modéré, brave ; Tancrède est tendre, généreux, intrépide, et fait un heureux contraste avec le furieux et brutal Argant ; Rena
un autre genre de merveilleux qui n’est pas sans agrément. C’est une heureuse idée, par exemple, que d’avoir fait apparaître en
s de son poème retrouve-t-on ces conceptions hardies, ces expressions heureuses et pleines de vivacité qui appartiennent particul
, il faut dire que l’intervention de saint Louis est une fiction fort heureuse et très noble. L’un des plus beaux passages de la
e niveau avec tout ce qui porte le nom de poème épique. Milton fut-il heureux dans le choix de son sujet, c’est ce que l’on peu
é, l’amabilité de nos premiers parents, forment dans tout le poème un heureux contraste avec l’ambitieux orgueil du prince des
magination étonnante ; ses comparaisons, presque toujours extrêmement heureuses , sont partout placées à propos, il n’en est qu’un
au premier homme le sort de sa postérité est une idée singulièrement heureuse  ; malheureusement l’intérêt ne s’y soutient pas t
ues tragédies anglaises, mais en plus petit nombre, ont un dénouement heureux . Cependant il faut convenir qu’il semble être de
omme à un attrait irrésistible, et cette disposition est une des plus heureuses dont la nature nous ait doués. Il est vrai qu’il
dont il semble que nous ne pouvons pas nous défendre, est une de ces heureuses prérogatives du génie que la nature n’a accordées
langue poétique, qui me semble avoir fait de la rime l’usage le plus heureux , et l’avoir employée avec le plus d’harmonie. Vol
a foi des chrétiens, et dans toutes les trois le poète a fait le plus heureux usage de la grandeur et de la majesté des idées r
trop petit nombre de comédies anglaises se font remarquer par le tour heureux de la conversation, et il n’en est presque aucune
on forte et vive ; beaucoup de caractères bien saisis, des situations heureuses , des choses surprenantes et d’un très grand intér
’avoue son admirateur, convient le premier. On sait qu’il n’était pas heureux dans ses dénouements. Plus attentif à dessiner fo
nt, il est vrai, jusqu’à vouloir divertir la multitude, mais toujours heureux et riche dans la description des caractères et de
s de vérité, des détails admirables et des traits d’esprit infiniment heureux . On est surpris qu’une pièce aussi décente soit s
u toute espèce de sentiment vertueux. » (Vol. i, p. 57.) Je me trouve heureux , toutefois, de pouvoir faire remarquer que depuis
é ce qu’il y a dans chacun d’eux ; il l’a tiré de lui-même, et de cet heureux génie né pour réunir toutes les qualités. On dira
ans la perfection de son style, il conserve toute la grâce de la plus heureuse facilité. C’est à juste titre que, parmi ses cont
ne vous touche point, mon cher auditeur ! Et vous croyez être ce seul heureux dans le grand nombre qui périra ! vous qui avez m
sements dans plus d’un genre, a soutenu, dans une ode remplie de vers heureux , le parti des modernes. Voici une de ses stances 
rment aujourd’hui. » Voltaire conclut par cette phrase bien sage : «  Heureux celui qui, dégagé de tous les préjugés, est sensi
ue le héros voyage de mers en mers, comme dans l’Odyssée ; qu’il soit heureux ou infortuné, furieux comme Achille, ou pieux com
sur qui mon tyran prodigue ses bienfaits, Soleil, astre de feu, jour heureux que je hais, Jour qui fais mon supplice, et dont
it sur notre théâtre. Blair regarde cette innovation comme infiniment heureuse , et nous en félicite ; suivant Voltaire, il n’y a
ni tragédies ni comédies. Quand on n’a point de chevaux, on est fort heureux de se faire traîner par des mulets. » Voici comme
de ces rochers déserts, La voix du bùcheron se perdra dans les airs, Heureux vieillard ! ici, l’abeille qui bourdonne, En effl
s dans lesquels un poète français a fait sentir de la manière la plus heureuse la différence qui existe entre le génie poétique
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
a religion, l’abbé de Fleuri paraît à la cour, avec cette physionomie heureuse , que Dieu imprime sur le front des hommes qu’il p
qui se produit, est écarté, opprimé, parce qu’on le redoute ; où les heureux n’ont point d’amis, puisqu’il n’en reste point au
es sont devenus des modèles à leur tour. D’ailleurs, y a-t-il quelque heureux génie, assez riche pour trouver tout dans son pro
de, dans sa tragédie d’Iphigénie en Aulide, fait dire à Agamemnon : «  Heureux vieillard, que je suis jaloux de ton sort ! que j
un tour différent à cette pensée, l’a revêtue de cette belle image. Heureux , qui satisfait de son humble fortune, Libre du jo
début de son Clovis, poème médiocre, mais où l’on trouve des morceaux heureux , dit à la muse qu’il invoque : Ose répandre enco
ient échapper quelques traits au-dehors. Mais que les grands, que les heureux du monde, à qui tout rit, et que les joies et les
permis d’être fâcheux, inquiets, inabordables, parce qu’ils sont plus heureux  ? qu’ils regardent comme un droit acquis à la pro
te, et y mourir, plutôt que de survivre à leur défaite. Tels sont les heureux effets de l’éloquence, lorsque l’orateur est reco
e, n’est content de sa destinée ; et si l’espoir d’une condition plus heureuse s’adoucissait les peines de notre état présent, e
ondition présente. Loin de conclure que le monde ne saurait faire des heureux , et qu’il faut chercher ailleurs le bonheur où no
ent commence par le premier-né64 : sa bonté nous promettait des jours heureux  ; et nous répandîmes ici nos prières et nos larme
ande partie, et se regarde presque comme la seule et unique cause des heureux succès. Mais ici vous n’avez point de compagnon n
t en Macédoine84. On ne me voit pas non plus, au récit des événements heureux pour Athènes85, trembler, gémir, baisser les yeux
ince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte. Heureux , si averti par ces cheveux blancs, du compte que
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
peu importe alors de quels objets la comparaison est tirée : elle est heureuse , toutes les fois qu’elle est juste, et la proprié
comparaisons du genre gracieux ne sont ni moins fréquentes, ni moins heureuses dans les livres saints. L’image de l’homme vertue
ns heureuses dans les livres saints. L’image de l’homme vertueux et l’ heureuse influence des bons exemples qu’il donne à la terr
riomphantes années Le temps respectera le cours, Et d’un long ordre d’ heureux jours Ses vertus seront couronnées. ………………………………
ntiquité, si riche cependant en fictions morales, une prosopopée plus heureuse , plus noble et plus belle, sous tous les rapports
her). Quel mouvement ! quelle variété, quelle pompe de style ! quelle heureuse réunion des pensées les plus fortes et des images
38 (1873) Principes de rhétorique française
ratoire. Livré aux caprices de son inspiration, l’esprit même le plus heureux ne donnera jamais tout ce qu’il est capable de pr
quels moyens ont réussi et réussissent encore ceux qui sont les plus heureux dans l’expression de leurs pensées. Le fruit de c
entiments exprimés dans ces beaux vers3 : Ah ! de vos premiers ans l’ heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre i
jamais moquer des misérables, Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux  ? Cicéron nous donne un exemple de cet arrangeme
argne personne, Malherbe tire une peinture neuve et frappante par une heureuse énumération ;    La mort a des rigueurs à nulle
sion tourne tout en amertume, et on trouve le secret de n’être jamais heureux , soit par ses propres maux, soit par les biens qu
r montre. Pour atteindre ce but l’esprit n’a pas à son service déplus heureuse combinaison que celle où la rigueur de la discuss
e, mauvaise, elle réagit contre toutes les impressions, même les plus heureuses , et compromet le succès le plus mérité. L’exorde
attention et intérêt. Le meilleur moyen de provoquer ces dispositions heureuses , c’est de mettre en avant le plus tôt possible le
’y associer d’abord dans une certaine mesure.    . Cicéron a donné un heureux exemple de l’exorde par insinuation et des précau
Je ne vous dirai point, juges que la mort de Clodius est un événement heureux pour la république ; mon dessein est de vous prou
manque de ces qualités dans son premier Dialogue : Sa division étant heureuse , vous en jugerez ; Cette cendre, dit-il, quoiqu’e
ions de ce genre les ornements distribués avec art produiront le plus heureux effet. Massillon dont la plume habile offre de si
t sayon de poil de chèvre, Et ceinture de joncs marins. Dans le plus heureux , le plus éloquent mélange, Cicéron associe à la n
es invectives contre Cinna, Corneille fait employer par Auguste cette heureuse répétition qui accable l’ingrat : Tu t’en souvi
aisirs, les bohémiens, chanteurs et, danseurs ambulants sont les plus heureux des hommes ; ou bien de ne pas croire à l’efficac
upin. Un moraliste chagrin veut établir que l’homme ne saurait être heureux sur la terre, et il le prouve en montrant combien
ne demande plus de réflexion et de mesure parce que rien n’est moins heureux qu’une émotion déplacée ou mal en proportion avec
ue le passé vient à son tour remplacer le présent. L’infinitif est un heureux équivalent des modes personnels dans les imprécat
sultent du choix et du changement des mots, il faut signaler comme un heureux moyen de développement l’emploi des épithètes. Le
erie de l’armée d’Espagne restait encore, Bossuet a substitué par une heureuse inversion : Restait cette redoutable infanterie d
t aussi vifs, son attaque aussi vite et impétueuse, etc. Avec quelle heureuse hardiesse Bossuet emploie la construction inversi
re souverain, il veut être votre bienfaiteur. Pour que le méchant fût heureux , il faudrait qu’il oubliât qu’il existe un Dieu.
et plus je lis ces mots écrits dans mon âme : Sois juste et tu seras heureux .    J. J. Rousseau. 6. Construction des propo
e son joug l’univers amoureux, Qu’on n’alla jamais voir sans revenir heureux , Qui soupirait le soir, si sa main fortunée N’av
. Concilier l’unité qui naît de la symétrie avec la variété, c’est un heureux tempérament que le goût seul peut apprendre et po
une pensée n’échappe à Dieu. Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heureux . Le tour interrogatif est plus vif et plus drama
u qu’il faut aimer. * Soyons bons premièrement et puis nous serons heureux  ; n’exigeons pas le prix avant la victoire, ni le
l n’y a rien ici de rude pour cette princesse.    Bossuet. Il est un heureux choix de mots harmonieux. Boileau. Boileau dit,
înent et s’éclairent l’une l’autre ! Le pampre et l’épi sont les plus heureux termes de comparaison avec une jeune fille. Comme
ême mouvement de l’âme, d’une façon plus ou moins vive, plus ou moins heureuse . Les figures de pensée sont très-nombreuses et tr
itale ; pour venger mon époux, j’ai châtié un frère inhumain ; je fus heureuse  ! Hélas ! trop heureuse, si les vaisseaux troyens
époux, j’ai châtié un frère inhumain ; je fus heureuse ! Hélas ! trop heureuse , si les vaisseaux troyens n’avaient touché mes ri
lui les présages de la mort26 ! » Quintilien fait admirer de même l’ heureux choix d’expression qui rendent vivant le portrait
oportion du nombre des détails    accumulés ; il résulte surtout de l’ heureux choix des moyens et de leur gradation. Leçon
l pas du cercle étroit qu’il lui avait plu de leur tracer. C’est une heureuse allusion à l’anecdote connue de Popilius traçant
vers sa tanière dès qu’il vous aperçoit. C’est encore une allusion heureuse que le mouvement de Boileau à propos de l’auteur
n bonne forme au roi de Prusse. Mon mariage est donc fait ; sera-t-il heureux  ? je n’en sais rien. Je n’ai pas pu m’empêcher de
aisir qu’à la condition de n’imposer aucune fatigue. L’allusion n’est heureuse que si elle est transparente, intelligible, c’est
éviter, dans le parallèle, une symétrie factice. V. L’allusion n’est heureuse que quand elle est à la fois transparente et déli
mes combats, mes pleurs, mon désespoir Enfin Fléchier a fait le plus heureux emploi de la prétérition dans l’oraison funèbre d
admirable nature, Salut, pour la dernière fois. Lamartine a fait un heureux usage de l’apostrophe dans ce passage du Lac : O
d’un époux si cher. Fléchier a été plus audacieux encore et avec un heureux à-propos dans l’oraison funèbre de M. de Montausi
récipite dans une maison, et s’écrie d’une voix terrible : « Où est l’ heureux maître de ce logis ? que ne vient-il ? pourquoi c
pas des gens à demi morts ; soyez modéré dans le succès ; nous fûmes heureux comme vous ; songez que vous êtes homme. » Mais l
e chagrine incessamment amasse. Boileau. Souvent la tyrannie a d’ heureuses prémices. Racine L’esclavage en silence Obé
du péril, avec péril. La Bruyère. La paix rend les peuples plus heureux et les hommes plus faibles Vauvenargues. De m
est pour Pyrrhus et les vœux pour Oreste. Racine. Molière fait un heureux emploi de l’ellipse dans le récit de Sosie se pla
   prévoyance. » Sans doute, les grands écrivains ont eu des audaces heureuses d’expression que le génie et le succès justifient
s qu’il n’est nécessaire. Voltaire la définit par une hyperbole assez heureuse  : Un déluge de mots, sur un désert d’idées. Peu
elève les expressions les plus familières par l’emploi qu’il en fait. Heureux continuateur de Pascal, il a tiré des effets admi
gréable, de leur arrangement musical dans la proposition. Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons
e. VI. Le rhythme produit sur l’oreille et sur l’imagination le plus heureux effet. Leçon XXXVII. Suite des qualités génér
longtemps dans les Alpes en descendra dégoûté des situations les plus heureuses et des points de vue les plus charmants. Savoir
faits pour nous ennuyer Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait d’une voix légère Passer d
Malherbe : Marchez donc sur ses pas, aimez sa pureté Et de son tour heureux imitez la clarté. Puis il analyse les avantages
lus qu’il n’est indispensable. Fléchier et Massillon offrent encore d’ heureux exemples de transitions oratoires : Si l’humanit
e ces innovations, ils excellent à combiner d’une manière nouvelle et heureuse les mots que l’usage a consacrés. Horace n’autori
herché à produire un effet dramatique par le même moyen ; un des plus heureux exemples se rencontre dans le récit de Burrhus ;
vraie, plus elle est inusitée, plus elle est frappante, plus elle est heureuse . Faute de goût et de délicatesse, les écrivains m
onstruction pleine et serrée ; il y a un aimable abandon qui montre l’ heureuse négligence d’un homme plus occupé des choses que
lement des idées, et même par l’amplification. — Fléchier présente un heureux exemple de richesse dans cette belle définition d
i fait ici la richesse du style. Andrieux caractérise par des détails heureux la richesse du style tempéré : L’abondance d’idé
oire de Rocroy : Un règne qui devait être si beau commencé par un si heureux présage. La richesse naît aussi d’une image évoq
plaire, c’est savoir persuader et vaincre ; c’est le secret des plus heureux génies. Boileau en fait un des dons les plus divi
grandeur et de magnificence a été produit par Bossuet à l’aide d’un, heureux choix d’expressions vives et frappantes. Il s’agi
poésie. IV.    La prose poétique  ne peut jamais être qu’un accident heureux  ; elle est exposée à dégénérer en style emphatiqu
jamais moquer des misérables, Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux  ? Développement : — Vous connaissez tous l’appe
jamais moquer des misérables, Car qui peut s’assurer d’être toujours heureux  ? » 8. Résumé et règles. — Toutes les observati
apoléon, le maréchal Masséna livra bataille : nous ne fûmes pas assez heureux pour débloquer Almeyda. Cependant l’ordre de fair
que vous demande la patrie, vous le connaissez : dans des temps plus heureux , vous avez admiré sa prudence et sa valeur ; main
époux. Sa chute à son Ave Maria a été pleine d’art. Sa division était heureuse , vous en jugerez. Cette cendre, dit-il, quoiqu’el
lyse critique. — Une des applications les plus régulières et les plus heureuses de ces principes élémentaires de la bonne critiqu
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
importants , dès qu’elle fut en âge de les entendre ; que son naturel heureux lui tint lieu d’expérience dès ses plus tendres a
ait vieillir… Pour réparer des ans l’irréparable outrage… etc. Les heureux paradoxismes de ce genre sont une des formes anti
astéisme. Ainsi ces paroles du Lutrin où la Mollesse, en regrettant l’ heureux siècle des rois fainéants, fait le plus bel éloge
vif au lieu énumération des parties : . Ce n’est qu’en faisant des heureux . que les grands peuvent être heureux eux-mêmes, c
: . Ce n’est qu’en faisant des heureux. que les grands peuvent être heureux eux-mêmes, car toutes les autres jouissances qu’i
40 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ités avec émulation. IV Mais voici s’ouvrir l’ère de Louis XIV, heureux et habile héritier de deux grands règnes. Cette è
de simple, aussi rien n’est durable. De pauvre on devient riche, et d’ heureux misérable. Tout se change : qui28 fit qu’on chang
e rébellion par le duc de Guise : Enfin après tant d’années, Voici l’ heureuse saison, Où nos misères bornées Vont avoir leur gu
gouverneur de Provence, 1596. Enfin, après tant d’années, Voici l’ heureuse saison Où nos misères bornées Vont avoir leur gué
nées ; Nous ne reverrons plus ces fâcheuses années, Qui pour les plus heureux n’ont produit que des pleurs, Toute sorte de bien
ait été d’abord appelé par son auteur tragédie comédie, à cause de l’ heureux dénouement de la pièce et de la physionomie de pl
end que soupirs : « Ah, mon fils ! Ah, mon père ! « Ô jour trois fois heureux  ! moment trop attendu ! « Tu m’as rendu la vie ! 
ée, Horace, Reviennent à la mode, et retrouvent leur place ; Et que l’ heureux brillant de mes jeunes rivaux N’ôte point leur vi
acine furent faibles comme avaient été ceux de Corneille ; mais, plus heureux que son glorieux devancier, une fois parvenu au s
? Mais tout dort, et l’armée, et les vents, et Neptune69. Agamemnon. Heureux qui, satisfait de son humble fortune, Libre du jo
, Vous font-ils méconnaître et haïr leurs présents ? Roi, père, époux heureux , fils du puissant Atrée, Vous possédez des Grecs
uronnées Dans cette même Aulide avec vous retournées ; Et ce triomphe heureux , qui s’en va devenir L’éternel entretien des sièc
lle d’un tel père ! Agamemnon. Vous méritiez, ma fille, un père plus heureux . Iphigénie. Quelle félicité peut manquer à vos v
era-t-il permis de me joindre à vos vœux ? Verra-t-on à l’autel votre heureuse famille ? Agamemnon. Hélas ! Iphigénie.        
hose par son nom, il précise, il montre aux yeux. La grâce naïve et l’ heureux abandon du style, voilà ce qui frappe le plus che
eindre sa pensée. Personne n’a comme lui le secret des tours brefs et heureux , des expressions originales et piquantes ; person
Tournant parfois les yeux sur son troupeau paissant, « Que vous êtes heureux , peuple doux ! disait-elle ; Vous passez sans péc
oésies légères. Il y a dans toutes ces petites poésies, produits d’un heureux loisir, de l’originalité, du style, de l’esprit e
bienfaits ; Vous ne m’avez fait la guerre Que pour me donner la paix. Heureux l’homme à qui la grâce Départ ce don efficace Pui
de la joie, ou fausse ou passagère, On n’a pas même une image légère. Heureux qui peut de son maître approcher ! Il n’a plus ri
misérable, Et qu’un désert peut être aimable Pour quiconque sait être heureux  ; De ce Caucase inhabitable Je me fais l’Olympe d
Dans l’empire de l’hiver même Je trouve les jours du printemps. Calme heureux  ! loisir solitaire ! Quand on jouit de ta douceur
u’on mange, qu’on friponne, Qui, pour vivre à Paris avec l’air d’être heureux , Au fond n’y sont pas moins ennuyés qu’ennuyeux.
dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux . Vert-vert (c’était le nom du personnage), Transp
ns, les attentions fines, Sont nés, dit-on, chez les Visitandines ; L’ heureux Vert-Vert l’éprouvait chaque jour, Plus mitonné q
dortoir il couchait d’ordinaire ; Là, de cellule il avait à choisir. Heureuse encor, trop heureuse la mère Dont il daignait, au
d’ordinaire ; Là, de cellule il avait à choisir. Heureuse encor, trop heureuse la mère Dont il daignait, au retour de la nuit, P
it admirer les couleurs, Les agréments, la douceur enfantine. Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la beauté du te
x ; L’opinion, la Mode et le Caprice Ouvrent le temple et nomment les heureux . En leur offrant la coupe délectable, Sous le nec
ire pas la fortune144 ». Cette charmante comédie est riche en détails heureux , elle étincelle de traits piquants, on y trouve b
autorise ; Qui te distingue, et non qui te singularise ; Où le génie heureux brille avec dignité ; Tel qu’enfin le barreau l’o
ien qui me rende illustre : On m’ignore ; et je rampe encore, à l’âge heureux Où Corneille et Racine étaient déjà fameux. M. B
rs, Mon Créateur, mon divin maître Sera l’objet de mes concerts. Trop heureux si, dans sa clémence, Il écoute avec complaisance
rir l’antre de Polyphème Et la grotte de Calypso. Du vrai, du simple heureux modèle, Qu’il est encore intéressant ! Quand d’Ul
d, ne serait pas nombreux : J’aurais peu de sujets, mais ils seraient heureux , Je choisirais surtout un ministre honnête homme.
Gros Jean comme devant. M. d’Orglande. Eh bien ! chacun du moins fut heureux en rêvant. C’est quelque chose encor que de faire
ssiégés De maux dont à la fin nous serions surchargés, Sans ce délire heureux qui se glisse en nos veines. Flatteuse illusion !
e illusion ! doux oubli de nos peines ! Oh ! qui pourrait compter les heureux que tu fais ! L’espoir et le sommeil sont de moin
à la place un plaisir : en deux mots, Quand je songe, je suis le plus heureux des hommes ; Et dès que nous croyons être heureux
ge, je suis le plus heureux des hommes ; Et dès que nous croyons être heureux , nous le sommes. Victor. À vous entendre, on cro
n âne monté, Fermant la marche avec un air de dignité ! Je serai plus heureux que monsieur sur son trône ; Je serai riche, rich
Il introduit tout naturellement dans notre poésie les formes les plus heureuses du génie grec et les aisances de sa versification
adresse Les attache, et bientôt même écorce les presse, De ce mélange heureux l’insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux
Espérance : Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse , aux campagnes du ciel        Philomèle chante et
de Bavus171, soyez lents à me suivre ;         Peut-être, en de plus heureux temps J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’i
s ; cependant on en a retenu une grande quantité de traits et de vers heureux , et l’on en cite encore de beaux morceaux, les ve
e ses richesses et ses couleurs. Il répandit avec abondance les tours heureux , mais, suivant une pensée de Béranger, il les usa
e à l’aquilon ; Dans cette chaude enceinte, avec goût éclairée, Mille heureux passe-temps abrègent la soirée. J’entends ce jeu
ats d’ivoire. Longtemps des camps rivaux le succès est égal : Enfin l’ heureux vainqueur donne l’échec fatal, Se lève et du vain
oile, Est lui-même le mât, le pilote et la voile ; Un autre183, moins heureux , sous un toit emprunté, Est contraint de cacher s
de Pompignan avaient pu, dans de rares moments, trouver de hardiesses heureuses . Ils sentirent vivement, par eux-mêmes, et tradui
ent par des couleurs et des images, mais quelquefois par un simple et heureux concours de syllabes ; la montrer, dans les fanta
me de sa conversation vive, animée, soudaine, pittoresque, fertile en heureuses citations, mais quelquefois assez éloignée du goû
rer dans tes jardins rustiques Où venait Catinat méditer quelquefois, Heureux de fuir la cour et d’oublier les rois.     J’ai
rvé les restes, Et le gazon qui croît sur ces tombeaux modestes, Où l’ heureux cénobite a passé sans remord Du silence du cloîtr
sa première journée.     Seul alors, et témoin du déclin de l’année, Heureux de mon repos, je vivais dans les champs. Et quel
ide un mortel dont la voix et l’exemple Maintiennent dans la paix ces heureuses tribus, Un prêtre ami des lois et zélé sans abus,
un vain orgueil ne le presse d’écrire ; Sa gloire est d’être utile : heureux quand il a pu Montrer la vérité, faire aimer la v
, Je revenais vers vous : que n’ai-je pu voler ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la rendre ! — Quoi ! tant de peine ! ô Ci
e, Et dans sa bouche en feu versant ce frais mélange, Par un breuvage heureux cherche à combattre enfin Le brasier de la fièvre
t moi, l’œil, attaché sur ses chastes attraits, Je me trouvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère, et la nu
appe au pied qui le poursuit. Notre asile à nous, c’est la tombe ! «  Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Ve
suivre D’un reproche importun mon trépas vous délivre ; Vivez… soyez heureux … Que ce digne guerrier Repose dans la tombe avec
t répété : « Ici luira sur ma vieillesse L’azur de son dernier été. » Heureux , quand on les abandonne, Si l’on part en se compt
is le cœur me saigne en partant. Qu’un plus riche qui te possède Soit heureux où nous l’étions tant ! Les Limbes. Comme
aloux et m’admirent entre eux. Et cependant, Seigneur, je ne suis pas heureux . Vous m’avez fait vieillir puissant et solitaire,
re et sortit du nuage ; Et mon cœur ténébreux recouvra son flambeau ! Heureux l’homme à qui Dieu donne une sainte mère ! En vai
e et son poêle en décembre, Sa fenêtre entr’ouverte en mai, se croire heureux De regarder un lierre en un jardin pierreux ; Tou
, Qui ne viendront jamais… qui sont venus peut-être ! En suis-je plus heureux qu’avant de les connaître ? Et, tout rêvant ainsi
eune, il embrassait           Et pressait La mamelle de sa mère. Age heureux et sans soupçon !           Au gazon, Que vois-je
este contre la mélancolie systématiquement affectée : « Gaîté, génie heureux , qui fus jadis le nôtre, Rire dont on riait d’un
Le dialogue a beaucoup de facilité, de précision, est semé de traits heureux qui relèvent la légèreté du fond. Les Deux Gendre
mets, rochers qu’on croit stériles, Bois sombres dont l’amour est mon heureux travers, Que ne vous dois-je pas de tendresses vi
néreux D’aimer tout bas et bouche close. À ceux que l’on veut rendre heureux , Des souhaits que l’on fait pour eux Il faut dire
de leurs pas Les bruits de leurs discours ne se mêleront pas, Tant l’ heureux dénoûment de ces terribles drames D’émouvants sou
evinrent, les prières Sont filles du bonheur autant que des misères ; Heureux ou malheureux, l’homme s’adresse au ciel Pour bén
le fut acclamée, non seulement comme une bonne et sérieuse étude, une heureuse imitation des modèles antiques, mais comme la dat
nte : Comme la feuille séchée. L’adverbe comme ainsi répété n’est pas heureux dans des comparaisons dissemblables. 107. Je
avaux, ses services, sa justice. 257. C’est-à-dire l’Assyrie, Assur ( heureux en hébreu) est le nom du second fils de Sem, qui,
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
jet ces beaux vers du début : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux . Ces deux divinités n’accordent à nos vœux, Que d
ouvrages que nous a laissés ce poète, un des plus féconds et des plus heureux génies de l’antiquité. Nous en avons deux bonnes
, par le charme de l’illusion. Il faut donc qu’il remonte à ces temps heureux , où les bergers dociles aux sages lois de la simp
en priant. Tu auras aussi prié pour moi, ô mon père. Ah ! que je suis heureux  ! Les Dieux entendent ta prière ; car autrement,
us parcourir ; bientôt je vous quitterai pour d’autres campagnes plus heureuses . Ah ! mon père, mon meilleur ami, je dois donc bi
ns, Virgile, né à Andès près de Mantoue, l’an 70 avant J.-C., a été l’ heureux imitateur de Théocrite, et a mérité que tous les
tion plus aisée et plus coulante, des tours dans les expressions plus heureux , des images plus gracieuses, des détails plus agr
onheur. C’est au repos d’esprit que nous aspirons tous Mais ce repos heureux doit se chercher en nous. Un fou rempli d’erreurs
mparaisons analogues et proportionnées au sentiment. C’est dans cette heureuse situation que se trouvait celui de La Fontaine, l
transporte ; une ardeur divine l’embrase ; le voilà dans ces moments heureux pour le génie : toute la nature se découvre à ses
e des voûtes des cieux : Bientôt la splendeur de sa race Impose à son heureuse audace Des triomphes plus signalés : Il cherche d
ais, celle qui, à mon avis, peut donner la plus juste idée des écarts heureux de ce genre de poésie, est l’Ode de Malherbe à Lo
clat qui suit la puissance. Le riche est, au sein des plaisirs, Moins heureux par la jouissance, Que malheureux par ses désirs.
la dure nécessité J’ignore l’affligeante peine ; Je jouis d’un destin heureux . Et n’ai-je pas toujours Mécène325, Si je voulais
l’ode. Son délire est toujours naturel et vrai ; ses écarts toujours heureux  ; son désordre toujours sage et réglé par la rais
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
en tes travaux, Elle te conduira par le milieu des maux, Jusqu’à cet heureux port3 où la peine est finie ; Mais ce n’est pas i
impitoyable, Ce Dieu t’a trop longtemps abandonné les siens ; De ton heureux destin vois la suite effroyable3 Le Scythe va ve
, et donnez davantage :   Vos biens ne sont point inconstants,   Et l’ heureux trépas que j’attends   Ne vous sert que d’un doux
Pauline. Que cet hélas a de peine à sortir ! Encor s’il commençait un heureux repentir, Que, tout forcé qu’il est, j’y trouvera
défense : Ce Dieu touche1 les cœurs lorsque moins on y pense. Ce bien heureux moment n’est pas encor venu ; Il viendra2 ; mais
uline. Va, cruel, va mourir ; tu ne m’aimas jamais. Polyeucte. Vivez heureuse au monde, et me laissez en paix1. Pauline. Oui,
Nos destins, par vos mains5, rendus inséparables, Nous doivent rendre heureux ensemble, ou misérables ; Et vous seriez cruel ju
os applaudissements font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre, Pour jouir de sa gloire, il desc
43 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
s aller jusqu’à la crainte de réintégrer dans la langue quelques mots heureux , utiles, qui n’en auraient pas dû sortir. L’archa
oindre mot quand il devrait faire le plus bel effet du monde : rien d’ heureux ne leur échappe ; rien chez eux ne coule de sourc
eurs manières : 1° Par une habile préparation, par des rapprochements heureux . Voici comment Bossuet a réussi à faire passer da
urellement la variété, c’est-à-dire cette qualité du style qui, par l’ heureux mélange des idées et des tours, empêche l’unité d
nité est un des principes du beau, et une source féconde d’intérêt : Heureux qui dans ses vers sait d’une voix légère, Passer
rs pour la France. Que te sert mon amour ? Je ne possède rien. On vit heureux ailleurs ; ici, dans la souffrance. Pars, mon enf
écrivains, n’est pas seulement un don de la nature, c’est encore une heureuse imitation du naïf de Joinville et le fruit d’un a
le ? La finesse du style consiste dans la délicatesse des tours et l’ heureux choix des mots, et surtout dans l’art de n’exprim
44 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ée, de ses mouvements et de sa voix. L’expression résulte du concours heureux de la prononciation, du ton et de l’accent ; l’ex
et ta gloire est flétrie ! Sous l’azur d’un beau ciel, qui promet d’ heureux jours, Quel est ce passager dont la nef couronnée
n’est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants, venus de Jupiter ; Heureux sont les parents qui tels vous firent naître ! Ma
nfants du vieil aveugle, en quel lieu sommes-nous ? — Sicos est l’ile heureuse où nous vivons, mon père. — Salut, belle Sicos, d
ère. — Salut, belle Sicos, deux fois hospitalière ! Car sur tes bords heureux je suis déjà venu ; Amis, je la connais. Vos père
os applaudissements font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre, Pour jouir de sa gloire, il desc
clos... Assise à tes côtés, ses discours, sa tendresse, Sa voix, trop heureux père ! enchantent ta vieillesse. Dieux ! par-dess
uent pour en forcer la porte, qu’on a soin de leur tenir fermée. Plus heureux qu’eux, envié d’eux, fendant à grand’peine cette
porté d’autres petits avantages : or, comme son génie est puissant et heureux à la guerre, il trouva l’armée d’Espagne le vingt
rer, ou faut-il que je meure Sans revoir mon enfant ? Les riches sont heureux , Ils gardent des enfants qui leur ferment les yeu
d, je piocherai pour deux ; « Tu ne feras plus rien, nous serons bien heureux  ! « Mère, repose-toi. Laisse, que je t’embrasse !
eux ; Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent, Oubliez les heureux . » Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscu
yeux stoïques, Leurs vertus les plus héroïques Ne sont que des crimes heureux . Quoi ! Rome et l’Italie en cendre Me feront hon
vers d’horreurs : Il n’eût point eu le nom d’Auguste, Sans cet empire heureux et juste Qui fit oublier ses fureurs. Montrez-no
’espérance. Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse , aux campagnes du ciel Philomèle chante et s’élan
nter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens, que nous sommes heureux . Vers la retraite en vain la raison nous appelle 
s ; En dépit de Bavus, soyez lents à me suivre. Peut-être, en de plus heureux temps, J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’
des, mon ouvrage, cette ligne qui est commencée ? Quelle interruption heureuse pour moi que celle qui vous est utile ! Le manieu
parfum qui circule dans tous les appartements d’une maison pieuse et heureuse ne m’a si bien enveloppé. C’est comme un nuage d’
Récit de Médée                      Je vivais innocente, adorée, Heureuse  ! Un jour, s’avance en notre âpre contrée Un jeun
es soumis, Se couvrir des lauriers qui vous furent promis ; Et, par d’ heureux exploits forçant la destinée, Trouveront d’Ilion
r, quel dieu me l’a rendue ? ULYSSE. Vous m’en voyez moi-même, en cet heureux moment, Saisi d’horreur, de joie et de ravissemen
eux font sur l’autel entendre le tonnerre ; Les vents agitent l’air d’ heureux frémissements, Et la mer leur répond par des mugi
au mal, et d’aiguillon au mieux. Ainsi, l’un contient l’autre, et cet heureux partage Tourne leur jalousie au commun avantage.
e espérance D’y conclure un accord d’une telle importance ! Près de l’ heureux Sylla ne puis-je rien pour vous ? Et près de vous
un silence modeste ; Que vous-même à la paix souscririez le premier : Heureux que sa bonté daignât tout oublier ! NÉRON. Mais,
’enracine. Les enfants grandiront sans doute et leur raison Portera d’ heureux fruits, quand viendra la saison ; Mais le peuple
rents Dressent les premiers-nés à n’ouvrir pas les rangs ! Ô race des heureux  ! phalange impénétrable Qui rendez le retour impo
leçon RODOLPHE. Que veux-tu dire ? GEORGE. Ovide a dit avec raison : Heureux , tu compteras des amitiés sans nombre ; Mais adie
la paperasse encombre ; Esclave d’un client ergoteur et mesquin, Trop heureux s’il n’a pas à servir un coquin ; Il passe une mo
ournée est trop courte à tout ce que je fais. Je rapporte à ma femme, heureuse et souriante, La fatigue des champs saine et fort
e et fortifiante, Et, riche le matin, le soir plus riche encor, À mon heureux foyer j’admire mon trésor... À l’enfer de Paris q
isirs, l’amitié même, le désir si naturel à un grand prince de rendre heureux ceux qui approchent de lui, sont des obstacles pe
ue la conduite que l’on tiendra dans ce moment-ci, aura des suites ou heureuses ou funestes pour tout le royaume. Il n’est pas qu
nationale, et sa mémoire, si, sur nos cendres, nos successeurs, plus heureux , peuvent établir l’édifice d’une constitution qui
s diamants, quand on en brisait l’enveloppe, et qu’on avait des mains heureuses  ; esprits qui sont persuadés que ce beau dont ils
geurs, qui ne peuvent se reposer que sur des vérités solides, ni être heureux que par le beau, ou du moins par ces agréments di
urs mœurs et leurs lois, et mille autres hasards, Rendaient le siècle heureux plus propice aux beaux-arts. Eh bien ! l’âme est
bellir, ont uni leurs merveilles : Vingt familles enfin couleraient d’ heureux jours, Riches des seuls trésors perdus pour ses
larant trois fois sa ruine authentique, Trois fois s’est enrichi d’un heureux déshonneur, Trancher du financier, jouer le grand
trépas ? Chacun veut de la vie embellir le passage : L’homme le plus heureux est aussi le plus sage... Ainsi forts par le nomb
ns qu’à vingt-cinq, la jalousie contre des rivaux plus jeunes et plus heureux , la colère de voir dans les autres états tant d’h
, et qui, dans le Temple du Goût, joignait un sentiment éclairé à cet heureux et singulier instinct qui l’inspirait pendant sa
ours été le maître de mon temps ! j’aurais trouvé des dénoûments plus heureux  ; j’aurais moins fait descendre mon génie au bas
e les reconnais, je retrouve mes vieilles impressions. Voilà ces mots heureux , ces expressions énergiques et vives qui sortaien
oir l’extrémité où vous êtes réduit. Parce que vous avez toujours été heureux , vous ne pouvez vous imaginer que vous cessiez ja
bonne forme, au roi de Prusse. Mon mariage est donc fait ; sera-t-il heureux  ? Je n’en sais rien. Je n’ai pas pu m’empêcher de
ut dire vous m’êtes plus qu’indifférent. Entendez par je vous rendrai heureux , — je vous souffrirai tant que j’aurai besoin de
plis de mon mieux, dans toutes les circonstances, l’obligation d’être heureux . Je le suis toujours autant que je le puis, et qu
s dont nous pouvons être affectés, il n’est pas un de ces événements, heureux ou tristes, qui ne soit capable de produire en no
malheur, viendra ajouter sa douceur infinie à votre prospérité. Soyez heureux et chrétien, c’est le vœu de votre ami. Ozanam
c’est une promesse, jeunes élèves, c’est la promesse d’une grande et heureuse destinée, et toute l’attente qu’elle excite en vo
n toutes choses, a établi dans l’homme une seconde nature. Elle a ses heureux , ses malheureux, ses sains, ses malades, ses rich
même nature. Elle ne peut rendre sages les fous ; mais elle les rend heureux à l’envi de la raison, qui ne peut rendre ses ami
s ? Quiconque, ainsi que moi, vit accablé d’ennuis, N’est-il pas trop heureux d’en voir venir le terme ? Non, le sort qui m’att
Qui va d’un pied boiteux regagner sa chaumière. « Qu’un guerrier est heureux  ! » s’écrie avec douleur Ce marchand menacé par N
ur ; Le fermier, qu’un procès arrache à son asile, Croit que tous les heureux demeurent à la ville. Que fais-je ? qui pourrait
r ; « Fermier, tu seras juge ; et toi, juge, fermier. « Allons, soyez heureux  ; j’y consens. Quel caprice ! « Eh quoi ! vous hé
ue les vainqueurs avaient laissés dans leur terre natale s’estimaient heureux , et ils disaient au Seigneur, dans les psaumes qu
olonies soumises ; auprès de la France et de l’Espagne le négociateur heureux des colonies insurgées, et se plaça à côté de Geo
vices qui rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de l’économie, la salutaire habitude d’une
r et la simplicité : Elles te porteront avec facilité Jusqu’à l’abîme heureux des clartés éternelles. Celle-ci doit régner sur
juste, il est bon ; La terre voit son œuvre et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaît, plus heureux qui l’adore ! Lam
voit son œuvre et le ciel sait son nom ! Heureux qui le connaît, plus heureux qui l’adore ! Lamartine. La Providence da
roupeau, les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc être heureux  ? Non, c’est cesser d’être homme et dégrader son
être homme et dégrader son âme. Dans la création le hasard m’a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis né d’une femme, Et je ne p
race, Lucrèce et le vieil Épicure, Assis à mes côtés, m’appelleraient heureux , Et quand ces grands amants de l’antique nature M
n mot de Polynice dans les Phéniciennes d’Euripide (v. 402) : « Soyez heureux  : dans le malheur il n’est plus d’amis. » 63.
n littérateur, Horace Vernet a rencontré plus d’une fois l’expression heureuse de nobles sentiments. Dans ses lettres comme dans
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
bataille de Fontenoy y devait tenir et y occupe une place distinguée. Heureux le panégyriste, quand il lui suffit d’être histor
t chez les infortunés uniquement occupés de leurs travaux et chez les heureux souvent endurcis, et dans le travail des campagne
le commerce et tous les arts viennent en foule rendre mes jours plus heureux , c’est à vous, c’est à vos travaux, c’est à votre
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
té dans ton cœur et la gaieté sur ton caractère ; mais tu serais trop heureux si quelques chagrins ne balançaient pas cet état
faire à lui-même tous les reproches que la pitié me ferait supprimer. Heureux encore quand une expérience de soixante-quatre an
rs, où les murmures des malheureux balancent toujours l’éloge que les heureux sont tentés de donner. Je l’aurais demandé ainsi,
force n’est pas bonheur : il faut une vertu plus qu’humaine pour être heureux étant mésestimé ; mais je n’en ai que mieux goûté
articulières de l’amitié, vous conviendrez que l’exemple vivant d’une heureuse compensation du mal par le bien est ici joint aux
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
de la gloire, et lorsque l’ambition l’entraîne à la guerre, ses armes heureuses et rapides paraissent justes à la France éblouie.
ite de votre prédécesseur, vous, Monsieur, dont la carrière, toujours heureuse et facile, a été si différente de la sienne. Vous
a dictée du public, et lui rendant ce qu’il vous donnait, que de vues heureuses et fines, que d’intentions comiques, quel vif et
suivre et à retourner en tous sens une donnée dramatique, la manière heureuse dont le dialogue a tour à tour de la grâce, de la
e les reconnais, je retrouve mes vieilles impressions. Voilà ces mots heureux , ces expressions énergiques et vives, qui sortaie
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
Son culte relevé protégera la France ? O champs de Pressagni, fleuve heureux , doux coteaux, Alors, peut-être, alors mon humble
t répété : « Ici luira sur ma vieillesse L’azur de mon dernier été. » Heureux , quand on les abandonne, Si l’on part, en se comp
is le cœur me saigne en partant. Qu’un plus riche qui te possède Soit heureux où nous l’étions tant2 ! 1. Allusion aux funé
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
gloire du génie lyrique. « Il a parfois, dit Sainte-Beuve, le labeur heureux , mais il ne charme pas, il ne ravit jamais. » Les
ude de son théâtre, il conviendra de relever, d’une part, ses efforts heureux pour animer la scène, intéresser les yeux à l’act
u politiques. Sainte-Beuve a dit de Molière et de ses pareils : « Ces heureux mortels couchent à terre en une fois des milliers
évères de la science dans une langue fine, spirituelle, souvent d’une heureuse netteté ; et, par là, il exerça sur son temps une
classique ; c’est entrer dans une convention qui seulement est moins heureuse , moins variée, que celle de la bienséance et du b
ceux qui les ont traversées en conservent jusqu’au déclin de l’âge un heureux reflet : il en reste encore des couchers de solei
des règles sévères de l’art et des vraies beautés de la nature. Cette heureuse qualité, que l’on sent mieux qu’on ne peut la déf
nuante, un style plein de douceur, de grâce naturelle, une expression heureuse qui met en lumière les côtés populaires de la rel
ncer le combat. En un mot, on peut être quelquefois plus fort ou plus heureux que ses ennemis ; mais qu’il est grand d’être tou
élicité que nous pouvons nous promettre, pourquoi n’y sommes-nous pas heureux  ? Si nous ne naissons que pour les plaisirs des s
ésirer ? Tous les autres êtres, contents de leur destinée, paraissent heureux à leur manière dans la situation où l’Auteur de l
e98 ; il les toucha au contraire par le sentiment de sa magnanimité : heureuse en adorant la main qui le frappait, en recevant c
pertinent ; et, pendant qu’il parlait tout haut, je disais tout bas : Heureux celui qui a assez de vanité pour ne dire jamais d
faut avoir beaucoup étudié pour savoir peu. Si on ne voulait qu’être heureux , cela serait bientôt fait ; mais on veut être plu
it qu’être heureux, cela serait bientôt fait ; mais on veut être plus heureux que les autres ; et cela est presque toujours dif
st presque toujours difficile, parce que nous croyons les autres plus heureux qu’ils ne sont. Une belle action est celle qui a
devenu Frédéric II en 1740. Deux missions diplomatiques, qui eurent d’ heureux résultats, auprès du nouveau souverain, valurent
ue vous songiez. Il faut vous préparer une arrière-saison tranquille, heureuse , indépendante. Que deviendrez-vous quand vous ser
le pourrait intimider l’inspiration, rendre plus rares les hardiesses heureuses du premier jet. Il est naturel, on l’a remarqué,
a privation des peines vaut bien l’usage des plaisirs ; et, pour être heureux , que faut-il, sinon de ne rien désirer ? Si cela
ge habitant des déserts est-il un animal tranquille ? est-il un homme heureux  ? car nous ne supposerons pas avec un philosophe,
olère, et dévoré des passions les plus irascibles, puisse jamais être heureux  ? Heureux, lui ! C’est un despote ; c’est à la fo
dévoré des passions les plus irascibles, puisse jamais être heureux ? Heureux , lui ! C’est un despote ; c’est à la fois le plus
alors la question n’est point pourquoi l’homme n’est pas parfaitement heureux , mais pourquoi il existe. De plus, je crois avoir
n demande point d’autres, et n’imagine pas que je sois beaucoup moins heureux dans ces ravissantes contemplations que les intel
; personne n’était plus capable de gouverner le monde et de le rendre heureux  : s’il eût eu une fortune égale à son génie, sa v
isonné ! Et tu ne lui fis pas représenter… Figaro. — Je me crus trop heureux d’en être oublié : persuadé qu’un grand nous fait
rid. Figaro. — C’est mon bon ange, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître. Voyant à Madrid
s plaise par la pensée, par une élégance continue, par des mouvements heureux , par des alliances de mots. C’est ainsi que les g
mots. C’est ainsi que les grands maîtres n’ont pas laissé de cacher d’ heureuses hardiesses dans le tissu d’un style clair et sage
mprovisateur ; il ne demande ni délai ni rendez-vous pour dire un mot heureux  ; il bat plus vite que le simple bon sens ; il es
333 ; et malheur aux générations qui assistent aux époques du monde ! Heureux mille fois les hommes qui ne sont appelés à conte
s des partis, les chocs des empires, et les funérailles des nations ! Heureux les hommes qui passent sur la terre dans un de ce
s. On accuse l’enthousiasme d’être passager : l’existence serait trop heureuse si l’on pouvait retenir des émotions si belles ;
si, de tous les sentiments, l’enthousiasme est celui qui rend le plus heureux , c’est qu’il réunit plus qu’aucun autre toutes le
les ressources. Le dauphin se mesure avec Édouard, monarque puissant, heureux guerrier, souverain d’un royaume florissant et de
gens qui vivent de lait et ignorent l’usage du pain ; ils paraissent heureux . Je vous dirai l’année prochaine ce qui en est :
cite, aux fortes études qu’elle encourage, se rapporte tout mouvement heureux dans les lettres, tout réveil philosophique ou po
ne soupçonnait pas l’approche. Sans doute, il entra dans la destinée heureuse et complète de Buffon de mourir à la veille de ce
e tremblante sur les ailes du repentir, de l’espérance et de l’amour. Heureux ceux qui, à Rome, au Vatican, dans les solennités
mbre d’entre eux, morts ou mourants, gisaient à côté des vaincus. Les heureux qui survivaient eurent, pour premier gain de leur
du Jura, il se fit remarquer de bonne heure au collège de Dijon par d’ heureuses dispositions ; mais ce ne fut qu’à l’École normal
avons la présomption, ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux  ; mais, si ce bonheur dure, bientôt ce qu’il avai
et dans une juste mesure, les événements publics ; il montre avec une heureuse rapidité le mouvement général des idées dans les
« Loin de pleurer, réjouissez-vous, leur. disait-elle : je suis bien heureuse de sortir de ce monde, et pour une si bonne cause
vices qui rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de l’économie, la salutaire habitude d’une
tience, il en accepte les lenteurs nécessaires, et, pour rappeler une heureuse image de Sainte-Beuve, «  une fois les arches du
se comportent avec sagesse, la France, sous leur autorité, peut être heureuse et respectée. J’ai résisté à M. de Caulaincourt d
France. Jouissez du repos que vous avez si justement acquis, et soyez heureux . Quant à moi, ne me plaignez pas. Il me reste une
6, ayant vécu ses quatre-vingts ans, pourrait se dire avoir été aussi heureux que le comporte l’histoire de l’humanité. Point d
du dix-huitième, cette supériorité vient, selon moi, du perpétuel et heureux mélange de la peinture des choses et de l’express
quelques tableaux de bonheur domestique et d’amour idéal, l’influence heureuse de certains poètes anglais, de Wordsworth et de C
e définition, comprend les littératures à l’état de santé et de fleur heureuse , les littératures en plein accord et en harmonie
y vois des hommes d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moins heureux que leurs enfants, ne peuvent pas les casser quan
se et la satiété, la satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des ét
tel, c’est Apollon lui-même Qui parle par ma voix574. Je n’ai point l’ heureux don de ces esprits faciles Pour qui les doctes sœ
es, Au superbe tyran qui règne sur les ombres Fit respecter sa voix : Heureux si, trop épris d’une beauté rendue, Par un excès
ens plus rare Vu fumer ses autels. C’est lui, c’est le pouvoir de cet heureux génie, Qui soutient l’équité contre la tyrannie D
oscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder comme un père pour eux. Heureux , quand votre main vous immolait un traître, De n’
s’emparer de mon cœur ! Enfin, lorsque je perds une épouse si chère, Heureux , quoiqu’en mourant, de retrouver mon père602 ! Vo
ier contraste, c’est lui qui a le mieux réussi dans la poésie légère, heureux si l’enjouement et la malice, qu’il prodigue en b
ure, en ce fatal voyage, Le dieu qui me guidait seconda mon courage : Heureux si j’avais pu dans l’un de ces combats Prévenir m
bénissez la mémoire. (A Alvarez.) Daignez servir de père à ces époux heureux  : Que du Ciel, par vos soins, le jour luise sur e
urs. Pour la dernière fois approchez-vous, mon père ! Vivez longtemps heureux  ; qu’Alzire vous soit chère ! Zamore, sois chréti
llaient succéder les clameurs et les orages de la politique. Ce poète heureux vit sa réputation peu attaquée, parce qu’elle cau
dû faire un sort moins rigoureux, Si les bons cœurs étaient toujours heureux . Ver-Vert (c’était le nom du personnage), Transpl
ns, les attentions fines, Sont nés, dit-on, chez les Visitandines : L’ heureux Ver-Vert l’éprouvait chaque jour, Plus mitonné qu
t admirer les couleurs, Les agréments, la douceur enfantine ; Son air heureux ne manquait point les cœurs. Mais la beauté du te
e, en saint, en sage vénérable, Père Ver-Vert, musqué, pincé, rangé : Heureux enfin s’il n’eût pas voyagé. Mais vint ce temps d
plus, un peu moins vertueuse, Vous m’avoûrez du moins que sa vie est heureuse . On épuise bientôt une société ; On sait tout vot
l a la fleur de tout, n’est esclave de rien... ARISTE. Vous le croyez heureux  ? Quelle âme méprisable ! Si c’est là son bonheur
érité des caractères, l’intérêt des situations et la fidélité souvent heureuse avec laquelle sont retracées les mœurs arabes. Ce
ouvoir et s’ouvre à la nature, N’a pas senti d’abord, par un instinct heureux , Le besoin enchanteur, le besoin d’être deux669,
nes Ont conduit mon vaisseau vers des bords enchantés, Sur ce théâtre heureux de mes prospérités, Brillant d’un vain éclat, et
éler, et à peine avait-il achevé ses études qu’il entreprenait avec l’ heureuse confiance de la jeunesse l’œuvre si périlleuse et
n sujet peu renouvelé par l’inspiration personnelle. Une circonstance heureuse lui permit de visiter la Grèce, et même d’entrevo
dans lequel on peut relever plusieurs portraits d’une touche fine et heureuse , Delille mourut à Paris en 1813. L’école descript
ieux hérissés de buissons, Un parterre de fleurs681, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un
Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amours ! Je te chantai deux fois
e sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heures Depuis qu’il e
adresse Les attache, et bientôt même écorce les presse. De ce mélange heureux l’insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux
compenses. « Jeune ami, j’ai trouvé quelques vertus en toi ; Va, sois heureux , dit-il, et te souviens de moi. Oui, oui, je m’en
ante : Cire molle, à tout feindre habile et complaisante, Qui prend d’ heureux contours sous les plus faibles mains728. Quand le
797), qui marque dans le talent de Chénier une époque de progrès et d’ heureuse transformation. Il trouvait, en effet, pour expri
oire, Et Custine, qu’en vain protégeait la victoire ; Condorcet, plus heureux , libre dans sa prison, Échappait au supplice en b
r instants elle touchait à la grâce, à la poésie, ce n’était là que d’ heureuses et courtes rencontres. La chanson, dans les siècl
prête à l’expression des sentiments les plus variés, avaient été une heureuse conquête. Mais c’était trop attendre de la chanso
toujours gardé le respect qu’il devait à son propre talent. C’est une heureuse idée que d’avoir réuni en un seul volume la meill
me et quelques autres pièces d’un tour facile révélèrent chez lui une heureuse souplesse de talent qui savait se plier aux genre
ino Faliero (1829), Louis XI (1832) et les Enfants d’Edouard (1833) d’ heureuses inspirations et de réelles beautés. Qu’importe, a
happe au pied qui le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tombe ! «  Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Ve
tre l’esprit exclusif de l’école classique eut sans doute un résultat heureux  : elle renouvela l’inspiration ; le moyen âge fut
e ciel d’Italie est si pur, la mer si caressante, la vie si facile et heureuse . Ici, au contraire, c’est l’Italie esclave, pleur
squets et les treilles poudreuses, De splendides festins et des noces heureuses  ; Il est des instruments aux concerts sans pareil
rivaux par la délicatesse de ses analyses morales, comme dans cet art heureux de donner du prix aux moindres sujets par la grac
roupeau, les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc être heureux  ? Non, c’est cesser d’être homme et dégrader son
être homme et dégrader son âme. Dans la création le hasard m’a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis né d’une femme, Et je ne p
race, Lucrèce et le vieil Épicure, Assis à mes côtés, m’appelleraient heureux , Et quand ces grands amants de l’antique nature M
au bruit de la rivière, Vers le frêne au feuillage clair. Ma rive a d’ heureuses retraites Où s’échangent de longs serments ; J’y
Et par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux , savent lire et prier... L’âge vint sans courber
n jettera-t-on L’intrépide soldat, héros de Marathon ! Non : le génie heureux qui garde notre ville A la main des bourreaux arr
sous le toit maternel. Ce fut là, on peut le croire, une circonstance heureuse pour sa destinée poétique. Loin de Paris et des q
eilleurs jours : le portrait du conventionnel restera une de ses plus heureuses créations. Une dernière pièce, Galilée (1866), co
nracine. Les enfants grandiront, sans doute, et leur raison Portera d’ heureux fruits, quand viendra la saison ; Il s’incline ve
, son ami. Au commencement de la pièce, alors qu’il était riche et heureux , George a déclaré qu’il ne craignait pas l’advers
e veux-tu dire ? GEORGE. Que veux-tu dire ?Ovide a dit avec raison : Heureux , tu compteras des amitiés sans nombre ; Mais adie
: le premier a une note plaintive et souffrante, qui touche, le trait heureux et rapide, l’image gracieuse et fraîche ; le seco
Il ne connaissait le mal ni la haine ; Bien aimé de tous, et partout heureux . C’était un enfant : dix-sept ans à peine, De bea
du Phèdre ou du Banquet de Platon. Mais elle est plus qu’un souvenir heureux . Elle dégage, avec une remarquable précision de t
le la Providence qui nous l’a donnée. Aucune autre époque ne fut plus heureuse que la nôtre : aucune n’a ouvert plus libéralemen
lle retentit de cette accusation ; on s’en prend à tout de n’être pas heureux , à Dieu et aux hommes, à la société et à ceux qui
ette traduction en vers : Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te rendra le mal que tu nous fais, Balançant
. in-8°, et l’Histoire du Consulat et de l’Empire, par la librairie L’ heureux , en 20 vol. in-8°. 501. La page est essentielle
me, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n’altérant aucun de ses heureux contours ; enfin, dernière et suprême condition,
it de Dieu. 575. La même pensée est ainsi exprimée par Lamartine : Heureux le poète insensible ! Son luth n’est point baigné
tragiques que le reste de la pièce. 601. Ce tour manque de netteté : heureux semblerait, en effet, se rapporter à Pharasmane,
à Pharasmane, et il s’applique à Rhadamiste. Il faudrait, en prose : Heureux , pour moi, que je n’aie point versé, etc. 602.
avais toujours bien dit, s’écria Villars, que cet homme-là était plus heureux que moi. » Et, en effet, Villars mourait cette an
toutes les bouches, parce que ce sont, en quelque sorte, des formules heureuses de la raison publique. 641. Platon, dans son Io
pièce de Sophocle les imprécations d’Œdipe (vers 1337 à 1386). 658. Heureux souvenir de Corneille. C’est avec le même accent
sa haine. Ce retour de tendresse n’en reste pas moins l’une des plus heureuses inspirations de Ducis, et le public du dix-huitiè
ote, est une âme qui habite deux corps. » 670. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous rend avec fidélité l’image de ce
sprit un sens général et indéterminé. 691. Cette suspension est d’un heureux effet, et rend fort bien la surprise et l’effroi
foyer que le seuil d’un temple, où il invoque la mort ! 717. Détail heureux qui explique pourquoi Lycus ne reconnaît pas enco
à celle de M. B. de Fouquières donnaient ombré. La correction paraît heureuse . 725. Boileau, Art poétique, ch. I : Il est ce
ndi, tome II), rappelle ces vers et ajoute : « Béranger a de ces vers heureux qui sont d’un vrai poète et d’un peintre, de ces
ère, contemplèrent toute la partie orientale du paradis, naguère leur heureux séjour, flottant à travers la flamme du glaive me
publiée par les maisons Hetzel et Quantin. La librairie Hetzel a eu l’ heureuse idée de recueillir en un volume in-12, intitulé :
in sur la poésie descriptive au dix-neuvième siècle, renouvelée par l’ heureux mélange de la peinture des choses et l’expression
la fille d’Eschyle est une simple fiction. Mais le poète en a tiré d’ heureux effets et même plusieurs situations dramatiques.
50 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
ni se perdre34. Je vous dis ceci afin que vous regrettiez un jour si heureux que vous avez perdu à la ville, et que vous desce
s aussitôt qu’ils s’en approchent, et au bord duquel je suis toujours heureux . Pour peu que je m’y arrête, il me semble que je
nçaise qui porta officiellement son deuil, Voiture fut un bel esprit, heureux et habile, dont le souvenir est inséparable de la
it tant la glorieuse ? c’est la « fille de M. Jourdain qui était trop heureuse , étant petite, de jouer à la madame avec nous. El
es et des sciences, et on leur fait entendre qu’ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune e
pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les rendre heureux . Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre m
échauffe, et qu’il se pipe 319 lui-même, en s’imaginant qu’il serait heureux de gagner ce qu’il ne voudrait pas qu’on lui donn
ner sur lui322 de le faire entrer en quelque divertissement, le voilà heureux pendant ce temps-là. Et l’homme, quelque heureux
rtissement, le voilà heureux pendant ce temps-là. Et l’homme, quelque heureux qu’il soit, s’il n’est diverti et occupé par quel
nt la justice de la postérité, c’est-à-dire qu’ils trouveront beau et heureux d’être loués parmi les hommes pour des ouvrages q
ur source et leur principe qui est Dieu ; qui voit Aristote louer ces heureux moments où l’âme n’est possédée que de l’intellig
ance en repos, et un règne qui devait être si beau commencé par un si heureux présage574. L’armée commença l’action de grâces :
r ! votre serviteur a trouvé son cœur pour vous faire cette prière. » Heureux celui qui trouve son cœur, qui retire de çà et de
6 de me mander quelque chose de l’état où vous vous trouvez. Je serai heureux , Sire, si j’apprends de lui que l’éloignement et
ntiment et de la pensée, caresser l’oreille et charmer l’esprit par l’ heureux choix des mots et l’harmonie d’une période savant
peut raisonnablement prétendre… Il se console aisément de n’être pas heureux , pourvu que le public l’en juge digne, et il trav
ssent sensiblement ; c’est un tempérament délicat qui se dérègle, une heureuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage
te, Madame, au commencement de cette année, une longue suite de jours heureux , j’entends des jours de salut et de bénédictions
nos souhaits ne seraient pas encore remplis ! Nous jouissons de cette heureuse médiocrité que vous vantiez si fort. Soyons conte
aisir de faire du bien. Le pouvoir de rendre service, et de faire des heureux est le vrai dédommagement des fatigues, des désag
des instruments entre la main de Dieu, pour affliger un royaume trop heureux , et pour humilier un roi trop grand. Il ne faut p
squ’à la misanthropie. N’a-t-il pas dit : « Il faut rire avant d’être heureux , de peur de mourir sans avoir ri. » Observateur
dame, et l’on gagne la partie : le plus habile l’emporte, ou le plus heureux . Les roues, les ressorts, les mouvements, sont ca
i, par des mœurs pures et par l’amour de la justice, une place dans l’ heureux séjour de la paix802. Lettre à Louis XIV 803
ir l’extrémité où vous êtes réduit ; parce que vous avez toujours été heureux , vous ne pouvez vous imaginer que vous cessiez ja
tout ceci ait été fait pour Néron, dont les. commencements furent si heureux et la fin si horrible836. Les uns et les autres c
Divinité même qui S’unit à eux ; ils voient, ils goûtent qu’ils sont heureux , et ils sentent qu’ils le seront toujours871. Ils
m, la soif, la lassitude, combattues ; alors, touchant enfin au terme heureux de tant de travaux, et saluant enfin de loin cett
inte où il va expirer, comme la récompense de ses travaux et le terme heureux de sa course 920. La conscience Partout nou
lui avait peinte, et lui avait appris la manière unique de s’y rendre heureuse . Beaucoup d’esprit naturel et facile l’y seconda,
er leur pouvoir que pour le voir tomber contre eux-mêmes dans de plus heureuses mains1034 ! L’esclavage des nègres1035 Si
’ont besoin que de se ressouvenir, et, non d’apprendre. Cela est bien heureux . Un flatteur est un esclave qui n’est bon pour au
ais des portraits, des caractères, des sentances politiques, des vers heureux nous y dissimulent les faiblesses d’une invention
 ; Dieu nous bénit, nous n’avons point changé d’état1102, nous sommes heureux , nous aiderons notre ami Jeannot. Ne sois plus ma
pliqué1118. Il se fit moins encenser, eut moins de fêtes, et fut plus heureux  ; car, comme dit un auteur oriental ; Toujours du
ir que de mets préparés1253. Son éducation plus facile est aussi plus heureuse  ; on l’élève avec plaisir, parce qu’on l’instruit
ement les maisons dans mon pays, et que cela me rappellerait un peu l’ heureux temps de ma jeunesse1319. J’aurais pour cour 1320
t j’en ai eu de charmantes1337), aucune ne m’a rendu si véritablement heureux et ne m’a laissé de si tendres regrets que l’île
ents et des accidents1342 plus rapprochés. Comme.il n’y a pas sur ces heureux bords de grandes routes commodes pour les voiture
e de leurs plaisirs1353. Au contraire, un jeune homme, élevé dans une heureuse simplicité, est porté par les premiers mouvements
heur, tandis que le bonheur était auprès de moi. Je n’ai cessé d’être heureux que quand j’ai cessé de me fier à vous. O mon Die
tre, dans les allées détournées, des misérables qui fuient la vue des heureux , des vieillards qui cachent la honte de leur pauv
us les feux pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous dites : Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du
ais la religion, comme tu dis, fournit de grandes ressources ; il est heureux , dans ces moments, d’un être bien convaincu. La v
isonné ! Et tu ne lui fis pas représenter... Figaro. Je me crus trop heureux d’un être oublié, persuadé qu’on grand nous fait
adrid. figaro. C’est mon bon ange, Excellence, puisque je suis assez heureux pour retrouver mon ancien maître. Voyant à Madrid
innocents, les seuls qu’on ait longtemps connus ; la facilité d’être heureux par l’habitude où l’on vécut de trouver son bonhe
crées, nous montrent l’application souvent artificielle, mais parfois heureuse , de la poétique développée dans le Génie du chris
es, seules marques de leur passage, et que le vent a déjà dispersées. Heureux le favori des muses, qui, comme le cygne, a quitt
de concert à rendre nos peuples plus puissants, plus riches, et plus heureux . Je te prie de bien accueillir le serviteur fidèl
haite les bénédictions du ciel, un règne long et glorieux, et une fin heureuse . Écrit en mon palais impérial des Tuileries, le 2
tion ? Valent-ils les dégoûts, les souffrances d’une longue maladie ? Heureux ceux qui meurent sur le champ de bataille ! Ils v
vous habitez1635 ; j’espère qu’il aura sur votre santé une influence heureuse  : abandonnez-vous à ce qu’a de si doux cette sais
. « Loin de pleurer, réjouissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce monde, et pour une si bonne cause
même des crieurs de journaux ne se faisait plus entendre, que j’étais heureux de me retrouver avec Horace ou Montaigne, et de p
oup, agitant son chapeau, il s’écria : Une voile sous le vent ! Cette heureuse nouvelle fut reçue avec un profond sentiment de r
que la grandeur d’âme était vaine, et son habilité une simple chance heureuse . Ce qui manque le plus à notre siècle, c’est un h
s vers. Je vous embrasse1766. Les traditions du foyer Qu’on est heureux , quand on naît ou quand on meurt sous le même toi
l’heure où tout se juge1825, lequel sera trouvé moins léger1826 ? Heureux les simples de cœur1827 Heureux celui qui d’u
sera trouvé moins léger1826 ? Heureux les simples de cœur1827 Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la natu
la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle nuit ! Heureux qui l’invoque et le prie à chaque accident de la
l de ce que vous y ferez, et surtout par l’espérance que vous y serez heureux . Nous ne vous conseillons pas de la tête et des l
Vos maîtres ne vous demandent pas un esprit brillant, une imagination heureuse . Cela ne s’enseigne ni ne s’ap-prend ; mais ils o
y vois des hommes d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moins heureux que leurs enfants, ne peuvent pas les casser quan
se et la satiété, la satiété va toujours plus vite que la convoitise. Heureux celui qui se souvient un jour qu’il a fait des ét
quelques efforts que vous n’aurez pas faits, au temps où une mémoire heureuse et une imagination tendre vous les rendent facile
ont les élèves laborieux de nos lycées. On le dit par erreur des gens heureux dans leurs affaires : le mot n’est vrai que de ce
duction anonyme, qui date évidemment du dix-septième siècle, et qu’un heureux hasard a mise entre les mains de M. Hatzfeld, qui
brillants qui charment. 156. Ces avaient sont monotones ; mais quel heureux emploi du mot réveil ! 157. Ce dernier trait rap
eurs: « Si tout le monde avait des palais, personne ne se trou­verait heureux d’en avoir. Qui est-ce qui compte entre les avant
de ces objets, et qu’on loue les riches de les avoir. » 375. Il est heureux que la vérité soit hors de nos atteintes ; car l’
t les petits grands ; les riches pauvres, et les pauvres riches ; les heureux misérables, et les misérables heureux. Chaque deg
es, et les pauvres riches ; les heureux misérables, et les misérables heureux . Chaque degré qui nous paraissait s’élever pour m
ls pittoresques de sa correspondance. Même lettre. « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qui chantât
déposant un vain nom, Rouler au sein des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure ! Heure
re et son limon. Heureuse au fond des bois la source pauvre et pure ! Heureux le sort caché dans une vie obscure ! On ne lira p
iscours et dans les choses, de l’arrangement dans les paroles, et une heureuse facilité, qui est le fruit d’une longue étude. On
compassion pour le pauvre peuple. 717. En effet, il s’y trouva plus heureux qu’ailleurs, jouant avec ses enfants, les instrui
on cher malade. 725. Racine était alors historiographe du roi. 726. Heureux temps où Corneille, dans son petit ménage de Roue
ut allait mieux ; que les rangs n’étaient point bouleversés ; que les heureux du monde étaient charitables ; qu’aujourd’hui cha
ces termes ? 784. La Bruyère disait ailleurs : La vertu a cela d’ heureux qu’elle se suffit à elle-même, et qu’elle sait se
nce avec lui ; il nous consolera, nous retrouverons tout en lui seul. Heureux qui ne veut point d’autre consolation ! Celle-ci
as toujours exact dans ses citations ; mais ce sera à jamais un génie heureux et profond, qui pense et fait penser. Son livre d
Comparez ces vers de M. J. Chénier (1764-1811) : Quand sous le crime heureux tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable
mprovisateur ; il ne demande ni délai ni rendez-vous pour dire un mot heureux . Il va plus vite que le simple bon sens : il est,
à jeun lui-même, alimenter Paris. Quelquefois, consolé par une chance heureuse , Il sert de bucéphale à la beauté peureuse ; Et s
oucement. Quelques-uns alors s’enhardissent, et, par quelques accords heureux , essayent de s’harmoniser à cette mélodie supérie
ns l’état où j’étais, de quoi m’aurait servi l’image d’un législateur heureux et comblé de gloire ! Je voyais l’innocent, le fl
lui de Rousseau ; je le rencontre dans Furetière : « Que lion serait heureux si lion pouvait avoir des livres choisis, et des
de moucherons. 1448. La Bruyère dit : « Il faut rire avant d’être heureux , de peur de mourir sans avoir ri. » La pièce fut
avais rien trouvé d’égal dans le tour du monde ; l’aspect d’un peuple heureux et libre ; la douceur de la saison, la sérénité d
ue nous pourrons, et comme nous pourrons. Nous ne serons jamais aussi heureux que les sots, mais tâchons de l’être à notre mani
me que les vieillards trouvent poli. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles rendent meilleurs eux-mêm
ne jouit de rien, où on ne vit que d’espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus ass
e plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus assurée. Heureux donc mille et mille fois les justes et les gens d
que vous ne négligerez pas ce vœu, et je sais que je ne mourrais pas heureux , si je n’avais cette pensée ; mais je sens la cer
onne, depuis que j’ai quitté l’Angleterre. Je se. rais cependant bien heureux d’entendre parler de vous avant d’être appelé dan
cauld sur l’amour-propre. M. Guizot ajoute cette réflexion : « Il est heureux que tous les hommes ne soient pas pénétrés du sen
dans sa bouche ainsi que dans son cœur, Pour nous entretenir de soi, Heureux quand il trouve un prétexte ! C’est son premier b
pas que je les envie : J’aime fort nos lambris dorés ; Je bénis l’ heureuse industrie Par qui nous furent préparés Cent pla
me en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les mouvements heureux , et, cachant une méthode réfléchie sous les dehor
ra rendu ; mais ii ne faudra pas désormais oublier l’heure du souper. Heureux temps ! ô ma vallée noire ! ô Corinne ! ô Bernard
fut un épicurien aimable. Il se signala par la plume et l’épée. Moins heureux que Montaigne, il passa une partie de sa vie dans
ère l’obscurité de cette infranchissable frontière. Il est enfin plus heureux , sans rien perdre de sa force, s’il a entrevu Die
Il n’y a que l’étude et les connaissances qui élèvent les hommes à l’ heureux état de goûter des plaisirs parfaits. La vue des
annuelles qui s’honorent d’être présidées par M. Nisard. Nous sommes heureux de citer une page dont l’éloquence est comme la v
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
e l’esprit, sensibilité touchante, grâce piquante et vive, négligence heureuse , gaîté communicative, elle a tous les secrets de
t bonne maman ; je vous souhaite la santé, je vous souhaite des jours heureux , je vous souhaite tout ce que vous pouvez désirer
a trouve peu regrettable à tous égards ! Ceux qui s’en vont sont plus heureux que ceux qui restent, ils n’ont plus rien à pleur
homme, je lui donne la lettre. Dès qu’il la tient, il se croit » trop heureux  : Je verrai M. d’Argenson ! Et voilà mon grand ga
nnuie, on devient maussade, on vieillit d’un siècle par an. Pour être heureux , il faut, ou ne pas vous connaître, ou ne vous ja
augmenté ? Bernardin de Saint-Pierre et Chateaubriand, ont ce talent heureux de donner à leurs descriptions une sorte de poési
’espérance. Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse , aux campagnes da ciel            Philomèle chant
bre et vagabonde de la prisonnière : elle a les ailes de l’espérance. Heureuse métaphore qui se continue dans les trois vers sui
l’élégie. 4° Est-ce à moi de mourir ? etc. Il y a une antithèse heureuse dans ces mots : tranquille je m’endors, et tranqu
ent poindre dans son rythme l’esprit d’indépendance des romantiques : heureux si l’on n’en avait pas abusé ! Comme les vers sui
te attendri devait fléchir le destin. Mademoiselle de Coigny fut plus heureuse que Chénier ; elle échappa à la hache révolutionn
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
pour faire l’éloge de Louis XIV. Hélas ! qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéan
nos propres vœux. Tâchons de nous mieux connaître. Désires-tu d’être heureux  ? Désire un peu moins de l’être. Le fameux souve
vous flattez en vain, partisans de la gloire, D’assurer à vos noms un heureux souvenir. Si la main des neuf sœurs ne pare vos t
s S’armera pour notre secours. ———————————                   Ô bien heureux mille fois                   L’enfant que le Seig
peut voir dans les deux suivantes. Que j’aime à contempler, dans mes heureux caprices, Des profondes forêts le silence et l’ho
alomnie. Ses criminels attentats Des plus paisibles états Troublent l’ heureuse harmonie. Sa fureur, de sang avide, Poursuit par
53 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ée, de ses mouvements et de sa voix. L’expression résulte du concours heureux de la prononciation, du ton et de l’accent ; l’ex
s lieux hérissés de buissons, Un parterre de fleurs, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un
créa-t-elle pas au rang de quelque ange inférieur ? je serais encore heureux , mon ambition n’eût point été nourrie par une esp
incre les rois qui les possédaient ; à croire qu’on ne peut se rendre heureux que par la vertu. Cet esprit s’était si fortement
freux : qui pourrait aujourd’hui, Quand il souffre pour nous, se voir heureux sans lui ? Voltaire. Première Croisade de sai
remière Croisade de saint Louis Tout semblait annoncer des succès heureux  : la sainteté de l’entreprise, le zèle ardent d’u
son de la mort du philosophe stoïcien et du philosophe chrétien. Plus heureux que Caton, Saint Louis ne fut point obligé de lir
age pour policer les peuples et pour les rendre tout ensemble bons et heureux . Il aimait avec tendresse et confiance tous ceux
, Je revenais vers vous ; que n’ai-je pu voler ! Reprenez-la, je suis heureux de vous la rendre. — Quoi ! tant de peine ! ô cie
moment de l’accomplir est arrivé, rien ne l’empêche, et tout la sert. Heureux alors les hommes, s’ils savaient s’entendre ; si
eu d’autre souverain que la force. Mignet 9. Les Vendéens D’ heureuses habitudes, se joignant à un bon naturel, font des
Le chœur brillant prend son essor ; Vénus conduit aussi sur ces rives heureuses            Son char rapide, aux rênes d’or.     
au fond d’une île étrangère, Mourir aveugle et sans honneurs. « Plus heureux , je passai ma vie Près d’Horace et de Varius ; Po
e contrée, ô terre généreuse, Que le ciel complaisant forma pour être heureuse  ! Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs
rêveur, de ses pas importuns, Ischia, de ses fleurs embaumant l’onde heureuse , Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureu
epos favorise vos vœux : Peuples, chantez la Paix, qui vous rend tous heureux .        Charmante Paix, délices de la terre,    
ureux les ennemis              De ce prince redoutable !               Heureux les peuples soumis              À son empire équi
fini. Laprade. Ma Mansarde Il n’est que d’être roi pour être heureux au monde. Bénis soient tes décrets, ô Sagesse pro
au monde. Bénis soient tes décrets, ô Sagesse profonde, Qui me voulus heureux  ; et, prodigue envers moi, M’as fait dans mon asi
intif et tendre Qu’aux échos de Passy ma voix faisait entendre. Jours heureux , temps lointain, mais jamais oublié, Où les arts
cœur et des larmes amies ! J. Chénier. Le Bonheur des champs Heureux qui, loin du bruit, sans projets, sans affaires,
ier s’est déjà vidé plus d’une fois, Et bien des chars ployant sous l’ heureuse vendange, Escortés des enfants, sont partis pour
à jeun lui-même, alimenter Paris. Quelquefois, consolé par une chance heureuse , Il sert de Bucéphale à la beauté peureuse ; Et s
ne leur laisse aucune des grâces dont la nature anime tous les êtres heureux . Le héron nous présente l’image d’une vie de souf
arouche Avait de votre bras senti la pesanteur ; Déjà, de l’insolence heureux persécuteur, Vous aviez des deux mers assuré les
ronnées, Dans cette même Aulide avec vous retournées ; Et ce triomphe heureux , qui s’en va devenir L’éternel entretien des sièc
ille d’un tel père ! Agamemnon. Vous méritiez, ma fille, un père plus heureux . Iphigénie. Quelle félicité peut manquer à nos vœ
era-t-il permis de me joindre à vos vœux ? Verra-t-on à l’autel votre heureuse famille ? Agamemnon. Hélas ! Iphigénie.          
ette rade profonde est le port de Phorcyne. Ulysse. Ô port trois fois heureux  ! Minerve.                                       
s alors, de la rive étrangère, Blanchir à l’horizon une voile légère, Heureux vaisseau, disais-je, ô vaisseau fortuné Qu’un ven
lquefois consolée Qu’ici plutôt qu’ailleurs le sort m’eût exilée ; Qu’ heureux dans son malheur le fils de tant de rois, Puisqu’
foi : « S’il me perd je prétends qu’il me retrouve en toi. « Si d’un heureux hymen la mémoire t’est chère « Montre au fils à q
une année, Voyant d’un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit, De peur de les la
la raison ; Et cette vieille erreur, que Cinna veut abattre, Est une heureuse erreur dont il est idolâtre, Par qui le monde ent
l n’a qu’à se régler ; Pour bien faire, Néron n’a qu’à se ressembler. Heureux si ses vertus, l’une à l’autre enchaînées, Ramène
ur sans en être séduit. L’homme n’est fort que par l’union ; il n’est heureux que par la paix. Soyez fermes, et non pas opiniât
du sort le retour est affreux : Arrête, téméraire, et tremble d’être heureux  ! L’envie est un fléau que nul mortel ne dompte,
er même un châtiment affreux, L’homme injuste, dis-moi, fut-il jamais heureux  ? Pour lui plus de repos, quand sa haine impunie
qu’un regret tardif me rendrait criminelle !          Ne suis-je pas heureuse ici ? Ne m’abandonne pas, toi qui m’as appelée :
et dans ses harmonies Du céleste ouvrier les grandeurs infinies.      Heureux qui, pénétré, ravi de ses bienfaits, Sur un autel
eurs, Introduits par l’oreille, entrèrent dans les cœurs. Pour tant d’ heureux bienfaits les muses révérées Furent d’un juste en
t si de tous les sentiments l’enthousiasme est celui qui rend le plus heureux , c’est qu’il unit plus qu’aucun autre toutes les
Savante antiquité, beauté toujours nouvelle, Monuments du génie, heureuses fictions,                Environnez-moi des rayon
pathie à leurs biens, à leurs maux Trouve mon cœur sensible, et votre heureuse adresse Me surprend pour un arbre un moment de te
id. Horace et Virgile Virgile. Que nous sommes tranquilles et heureux sur ces gazons toujours fleuris, au bord de cette
pour la simplicité de la passion. Jamais homme n’a donné un tour plus heureux que vous à la parole, pour lui faire signifier un
ssi correct dans sa conduite que dans ses ! ouvrages, rendit sa femme heureuse , élevât bien ses enfants, et fit des économies. N
e, Et dis, en contemplant ce spectacle enchanteur : « Je ne fus point heureux  ; mais j’ai fait leur bonheur71. » Delille. À
nt des vœux sincères pour qu’un aussi grand homme que vous soit aussi heureux et aussi grand en tout qu’il doit l’être. Voltai
Chateaubriand, le sort du Tasse Doit t’instruire et te consoler. Trop heureux qui, suivant ta trace, Au prix de la même disgrâc
laire qui sied si bien à la franchise : « Monseigneur, vous êtes bien heureux de m’avoir ! » Je fais mon devoir à merveille, et
tous des saints, et la plupart des saints fort illustres. Le naturel heureux que Dieu leur avait accordé fut cultivé avec tout
e. Et dans sa bouche en feu versant ce frais mélange, Par un breuvage heureux , cherche à combattre enfin Le brasier de la fièvr
Et moi, l’œil attaché sur ses chastes attraits, Je me trouvais encore heureuse entre les mères. » Ainsi disait la mère, et la n
ils de l’un des architectes les plus honorés de la ville. Sa famille, heureuse et estimée, lui faisait faire de sérieuses études
’intérêt pour l’amour du prochain ; De Socrate, en un mot, c’est là l’ heureux génie ; C’est là ce Dieu secret qui dirigeait sa
cordaire 94. Le Bonheur Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux . Ces deux divinités n’accordent à nos vœux Que de
hacun a sa petite sphère de célébrité, et, tant qu’il y reste, il est heureux . Mais nous voulons tous en sortir, croyant que no
plus je lis ces mots écrits dans mon âme : « Sois juste, et tu seras heureux  ! » Il n’en est rien pourtant, à considérer l’éta
ur vertu d’avance. Oh ! soyons bons premièrement, et puis nous serons heureux . N’exigeons pas le prix avant la victoire, ni le
Théâtre. (Michel Levy édit.) 40. Aristophane. (Durand édit.) 41. Heureuse réminiscence d’un beau vers de Corneille. La glo
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
nre d’écrits auquel ne s’applique le précepte de Boileau : Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons
tes les langues modernes. Quelle fut en Grèce la conséquence de cette heureuse nature de langage, à laquelle contribuaient d’ail
ette conclusion incroyable : la beauté du style ne consiste ni dans l’ heureux choix des expressions, ni dans la savante constru
ui sont ces serpents qui sifflent sur ma tête ?… etc. Sans doute une heureuse rencontre en ce genre n’est pas à dédaigner, mais
ase va changer d’aspect, comme le fait. Une hyperbate aussi hardie qu’ heureuse présente d’abord le verbe, à la suite duquel, d’u
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
……………………………………………………………………………………………… Mais je veux que le sort, par un heureux caprice, Fasse de vos écrits prospérer la malice,
cœurs la fatigue et la guerre4 ? Hélas ! qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéan
se, moisir : cette rencontre de mots, cherchée ou non, n’est pas d’un heureux effet. 3. C’est ce qu’on faisait déjà, comme on
esse d’Orléans, dont il a composé une oraison funèbre. 2. C’est cet heureux mélange, recommandé par Horace (Art Poét., v. 343
connaît le Vox excidit ore de Virgile, Én., VI, 686. 4. Hardiesse heureuse , analogue à celle d’Horace, lorsqu’il montre, dan
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
de rire ? » Le conseil était sage et facile à goûter : Pyrrhus vivait heureux , s’il eût pu l’écouter. Les ages de la vie
eurs sons, agréables, nombreux, Soient toujours à l’oreille également heureux  ; Qu’en plus d’un lieu le sens n’y gêne la mesure
s nés pour nous ennuyer, Qui toujours sur un ton semblent psalmodier. Heureux qui dans ses vers sait, d’une voix légère, Passer
ir trop hâtée, Ne soit d’une voyelle en son chemin heurtée. Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons
de modèle. Marchez donc sur ses pas ; aimez sa pureté, Et de son tour heureux imitez la clarté. Si le sens de vos vers tarde à
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
me, en ne forçant aucun de ses mouvements, en n’altérant aucun de ses heureux contours ; enfin, dernière et suprême condition,
du bon et du grand1. L’intelligence est donc, selon moi, la facilité heureuse qui, en histoire, enseigne à démêler le vrai du f
es coupables. ………………. ………………. ………………. ………………. Tous paraissaient purs, heureux , pleins d’avenir ! Ce ne fut là qu’un moment ; ma
me en se jouant sur sa route les vérités brillantes et les mouvements heureux , et, cachant une méthode réfléchie sous les dehor
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
r possédaient en commun l’empire de la sagesse ; ils entretenaient un heureux commerce, une parfaite intelligence entre l’art d
les règles du goût le plus sur, et de la critique la plus exercée. «  Heureuse , s’écrie-t-il, l’utile défiance de l’orateur sage
e tracer le premier plan. Mais, bien loin de se laisser éblouir par l’ heureux succès d’une éloquence subite, il reprend toujour
59 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
it propre, la compassion en détourne l’effet ailleurs, et nous sommes heureux de répandre pour les maux d’autrui les larmes que
t la διάθεσις. Cf. Métaphysique, IV, 14. C’est par l’action qu’on est heureux ou malheureux.] Observation que l’on retrouve sou
de immolée, N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’ heureux spectacle à nos yeux étalé N’en a fait sous son n
60 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
ir pour les vers une ère nouvelle et définitive. Jusque-là des traits heureux de naïveté, de brillants essais, de téméraires ha
r. 4. C’est une partie de l’ode adressée à ce prince au sujet « de l’ heureux succès du voyage de Sedan », entrepris contre le
pièce était une de celles dont Malherbe était le plus satisfait. 5. Heureuse imitation de l’imperiosius œquor d’Horace, Od.,  
61 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
r être d’une véritable utilité pratique ; et du reste, j’en ai fait d’ heureux essais avec un grand nombre de mes élèves. Ici, l
paroles, qu’il assiste comme spectateur à nos actions. Estimons-nous heureux d’avoir un pareil témoin, si nous remplissons not
s, exposé, s’il est malheureux, à être appelé en justice, et s’il est heureux , à être l’objet de l’envie ? Ainsi, Romains, pour
roi de Lydie, demandait à Solon quel homme il regardait comme le plus heureux . « C’est Tellus l’Athénien, » répondit Solon. Et
re existence. En effet, celui qui regorge de richesses n’est pas plus heureux que celui qui a sa nourriture au jour le jour, si
e. Beaucoup d’hommes, quoique très opulents, ne sont pas parfaitement heureux  : d’autres au contraire le sont, quoique n’ayant
rt riche, mais qui ne possède pas le bonheur, est supérieur à l’homme heureux , seulement en deux points : celui-ci est au-dessu
lui que vous cherchez, celui qui est digne d’être proclamé réellement heureux . Mais il faut différer jusqu’au dernier jour, afi
tre souvenir. Lorsque je vous aurai démontré comment vous pouvez être heureux , et léguer à vos enfants la possession à jamais d
ne serez dans le malheur, que dis-je ? vous ne cesserez jamais d’être heureux et remarquables entre tous. De plus, les biens qu
jour, quand je considère comment ils ont péri, je proclame leur sort heureux , mais je regarde ma position comme bien affligean
emarquables de la Grèce, lui si renommé par son intégrité, lui réputé heureux dans sa patrie, aujourd’hui, les mains liées derr
x vers des possessions éloignées, sur lesquelles on n’a aucun droit ! Heureux au sein de la Grèce, mais incapables de supporter
vé et je t’ai rendu ton patrimoine tout entier. Aujourd’hui, tu es si heureux , si riche, que les vainqueurs sont jaloux du bonh
une telle nuit, et si l’éternité lui ressemble, est-il un homme plus heureux que moi ? D’un autre côté, si, comme on le dit, l
regards sur les événements funestes, et prendre garde, lorsqu’il est heureux , de se laisser surprendre par le malheur. » Trad
s que je me compare avec les riches, je trouve mon sort beaucoup plus heureux , et je me place dans le petit nombre des hommes q
es parents ne me sont pas inconnus ; dès ton enfance, j’ai étudié ton heureux naturel et j’en ai conçu les plus belles espéranc
ommet au moins une imprudence, s’il sacrifie à des vues ambitieuses l’ heureuse médiocrité de son état ; il abandonne un bonheur
e renversée en arrière. Nous reconnaissions leurs traits, nous étions heureux de les voir, victimes expiatoires des calamités p
ensemble, après avoir prié les Nymphes de la mer de nous accorder une heureuse navigation ! » Traduit de Sophocle. XCVI. Eus
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
e que ces figures sont régulières ; voilà leur beauté : cependant une heureuse variété est une source de beautés beaucoup plus f
’épanouit en ovale d’albâtre ; Et doublant son éclat par un contraste heureux , S’entoure et s’embellit de l’ombre des cheveux.
s objets nous flattent ; ils empruntent, d’autres principes encore, l’ heureuse faculté de nous charmer. M. Addisson cite, par ex
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
nt que leurs fils naquirent soumis aux viscissitudes de la fortune. »  Heureux donc ceux qui, ou comme vos enfants, ont trouvé d
comme vous, dans le chagrin de leur perte, une glorieuse indemnité ! Heureux ceux pour qui la main des dieux plaça la prospéri
rester pénétrés de cette vérité, lorsque vous verrez vos concitoyens heureux de la possession de ces mêmes objets qui faisaien
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
âce ; il est de Ranchin : Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Le beau dessein que je formai Le premi
dessein vous plut, Silvie, Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Cet exemple montre qu’on répète à la
siècle et demi : Mais en vain mille auteurs y pensent arriver, Et cet heureux phénix est encore à trouver. » Sans nous arrêter
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
pas encore trouvé son objet1. (Causeries du lundi, Ed. Garnier.) Heureux les simples de cœur M. Sainte-Beuve a l’espr
r tous les sentiments. Il n’en est aucun qu’il ne puisse comprendre. Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la natu
la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle nuit ! Heureux qui l’invoque et le prie à chaque accident de la
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
squ’à la misanthropie. N’a-t-il pas dit : « Il faut rire avant d’être heureux , de peur de mourir sans avoir ri. » Observateur
ion, ni tant de facilité, de délicatesse, de politesse ; on est assez heureux de l’entendre, de sentir ce qu’il dit, et comme i
indre mot, quand il devrait faire le plus bel effet du monde : rien d’ heureux ne leur échappe ; rien ne coule de source et avec
des, mon ouvrage, cette ligne qui est commencée ? Quelle interruption heureuse pour moi que celle qui vous est utile ! Les é
e soi-même en faveur du peuple, des alliés, des ennemis ; une mémoire heureuse et très-présente qui rappelle les besoins des suj
ouchés de curiosité, exercez-la du moins en un sujet noble : voyez un heureux , contemplez-le dans le jour même où il a été nomm
pointe du jour. Voilà, direz-vous, une étrange manière de les rendre heureux . Que pourrait-on faire de mieux pour les rendre m
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
e digne interprète des idées sublimes qu’il a chantées. Quoique moins heureux dans son premier ouvrage sur la Grâce, il s’y éta
es rend. Telle est de l’univers la constante harmonie : De son empire heureux la discorde est bannie ; Tout conspire pour nous,
gereux poëte ! D’un maître trop fameux trop fidèle interprète, De mon heureux espoir désormais détrompé, Je dois donc, du plais
inie, dont le centre est partout, la circonférence nulle part. » 4. Heureuse imitation d’Horace, qui a dit du soleil, Aliusqu
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
ndre de leurs plaisirs1 Au contraire, un jeune homme, élevé dans une heureuse simplicité, est porté par les premiers mouvements
ement les maisons dans mon pays, et que cela me rappellerait un peu l’ heureux temps de ma jeunesse8 J’aurais pour cour9une bass
heur, tandis que le bonheur était auprès de moi. Je n’ai cessé d’être heureux que quand j’ai cessé de me fier à vous. O mon Die
elui de Rousseau ; je le rencontre dans Furetière : « Que l’on serait heureux si l’on pouvait avoir des livres choisir, et des
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ers à la prose de Tite-Live, dont il emprunte souvent les expressions heureuses et les tours hardis. Mais il serait difficile, ma
u terme de ma vie. Comptez-moi, quand je ne serai plus, au nombre des heureux  ; et faites voir, par vos actions, comme par vos
que j’ai formées, m’ont réussi au gré de mes désirs. J’ai vu mes amis heureux par mes bienfaits, et mes ennemis assujettis par
ulée pourrait-elle, après cela, ne pas me regarder comme parfaitement heureux  ? » Il faut maintenant, mes enfants, que je nomme
licité ? Vous jouirez de tous les biens qui peuvent rendre les hommes heureux , et vous en jouirez sans trouble. L’ambition d’ex
l me faudra donc mander à mon père, qui ne reçoit de tous côtés que d’ heureuses nouvelles, que ses nouveaux soldats, que ses vété
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
e que le lecteur avance dans ce tableau si naturel, il saisit le plus heureux accord entre la pensée et l’expression qui l’inte
lus sonores et les réunir suivant ce précepte de Boileau : Il est un heureux choix de mots harmonieux ; Fuyez des mauvais sons
, ceux qui présentent une succession de sons divers ou qui offrent un heureux mélange de voyelles longues et de voyelles brèves
n funèbre de Turenne, nous découvrirons à chaque pas combien l’accord heureux du style avec la pensée ajoute de prix à ce disco
conquérant ; et, lorsque l’ambition l’entraîne à la guerre, ses armes heureuses et rapides paraissent justes à la France éblouie.
l faut qu’il nous endorme. Art poétique, ch. Ier. Florian a fait un heureux mélange de ces deux styles dans le Combat du Taur
71 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
lles nous vous apportons, ô Athéniens, et que nous allons vous rendre heureux  ! Nous avons des exordes pour toutes les circonst
la saine politique consiste à faire tout ce qui peut rendre un peuple heureux et puissant, sans violer la justice ? L’éloquence
us grands écrivains de son siècle, c’est un concours de circonstances heureuses qui ne s’est reproduit, que je sache, à aucune au
s résumer à ma manière, en vous en donnant l’esprit et la substance ; heureux si j’ai pu vous engager à les lire. IV utili
mme doué d’un jugement étendu, d’une riche imagination, d’une mémoire heureuse , d’une organisation délicate : l’âme d’un artiste
ce à lui seul qu’il s’adresse : « Sire, lui dit-il, je me tiens bien heureux , tant de ce qu’il vous plaist que je vous die mon
oid et indifférent, soyez bien convaincus que ses intentions les plus heureuses n’aboutiraient qu’à des jeux de scène manqués ou
rs, et sa simplicité même désarme la critique. Elle a des maladresses heureuses et des témérités triomphantes : notre émotion jus
u, le plus souple, le plus varié, le plus merveilleux, c’est la voix. Heureux qui l’a reçue de la nature pleine et sonore et qu
Béotiens. Que l’orateur se règle sur de purs modèles, s’il est assez heureux pour en trouver ; et quand il aura formé sa voix,
72 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
x de vos amis, il sera presque impossible que vous soyez jamais assez heureux pour ne rencontrer jamais quelqu’un de ces préten
’y a rien que l’homme connaisse moins que le bonheur de sa condition. Heureux s’il croyait l’être, et malheureux souvent parce
s’il croyait l’être, et malheureux souvent parce qu’il veut être trop heureux , il n’envisage jamais son état dans son véritable
73 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
tout coule de source. Tel est le passage d’un écrivain de nos jours. Heureux l’homme qui vit loin des villes ; il ne fréquente
indre mot, quand il devrait faire le plus bel effet du monde ; rien d’ heureux ne leur échappe, rien chez eux ne coule de source
je vais vous voir. Quand partez-vous ? Demain, pour je pars demain. Heureux qui aime Dieu ! Pour heureux est celui qui aime D
tez-vous ? Demain, pour je pars demain. Heureux qui aime Dieu ! Pour heureux est celui qui aime Dieu, Si tu n’avais servi qu’
le mot qui forme la figure. Il faut en ce sens que la métaphore soit heureuse et juste. Un contemporain, après avoir dépeint un
à l’esprit l’apprêté du discours. Par un circuit adroit la Périphrase heureuse Embellit la pensée, ou la rend moins hideuse. L’
e la disposition des mots, c’est par elle que l’on parvient à faire d’ heureuses périodes, et ce que nous avons dit au chapitre de
bien près d’être surabondantes. Et d’un peu d’aliment la découverte heureuse Etait l’unique but de leur recherche affreuse. (
verte heureuse Etait l’unique but de leur recherche affreuse. (C.) Heureuse , affreuse sont de vraies chevilles, ces mots n’aj
syllogisme suivant : Majeure. — Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux . Mineure. — Or, la vertu nous rend heureux. Con
mer tout ce qui nous rend heureux. Mineure. — Or, la vertu nous rend heureux . Conséquence. — Donc il faut aimer la vertu. La
uver. On pourra dire : Majeure. — Tout ce qui satisfait le cœur rend heureux . Mineure. — Or, la vertu satisfait le cœur. Con
— Or, la vertu satisfait le cœur. Conséquence. — Donc la vertu rend heureux . On remarque que cette dernière conséquence est l
ou en sous-entendant la mineure : Il faut aimer tout ce qui nous rend heureux , Donc il faut aimer la vertu. Ou bien, en sous-en
la vertu. Ou bien, en sous-entendant la majeure : La vertu nous rend heureux Donc il faut l’aimer. Cette forme de raisonnement
de pensées, bruyants et chaleureux d’expressions. Le peuple est trop heureux quand il meurt pour ses rois. Ce vers est pure dé
meurt pour ses rois. Ce vers est pure déclamation. L’expression trop heureux est outrée. Le peuple trouverait plus de bonheur
le élégant. — Eviter la trop grande simplicité, orner sa pensée par d’ heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases h
74 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
prix des fables de La Fontaine ; mais ses sujets sont quelquefois si heureux , si originaux, et la morale en découle si netteme
igneur Jupin, puisque je suis à même,         Dit notre homme, soyons heureux . » Il prend le premier sac, le sac du rang suprêm
ts : mais ils sont si ingénieux, il les a si bien arrangés, il est si heureux dans le choix et l’expression des détails, quoiqu
te les forêts. Ce poète a, en effet, une grande douceur de style, un heureux choix de mots, une grande fécondité de pensées et
de rire ? » Le conseil était sage et facile à goûter. Pyrrhus vivait heureux , s’il eût pu l’écouter ; Mais à l’ambition oppose
x ; L’Opinion, la Mode et le Caprice Ouvrent le temple et nomment les heureux . En leur offrant la coupe délectable, Sous le nec
émoire, Et Custine, qu’en vain protégeait la victoire. Condorcet plus heureux , libre dans sa prison, Échappait au supplice en b
ésianax, que leurs noms et de bien courts fragments. Nous sommes plus heureux pour les Latins. Nous avons Properce, Tibulle et
ieux.         Vainqueur d’Éole et des Pléiades, Je sens d’un souffle heureux mon navire emporté : Il échappe aux écueils des t
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
nissent, Et de l’astre du jour les ardeurs les mûrissent. Ainsi par d’ heureux soins toujours entretenus, Tour à tour aux guéret
n des différens arbres que produit chaque climat ; et celle de la vie heureuse des laboureurs, à l’occasion des combats nés au m
notre langue une idée de ce beau morceau. « Ah ! si vous étiez assez heureux , pour avoir à dessécher un marais qui vous donner
s vraies du cœur humain ; dans le second, une élégante noblesse, et l’ heureuse facilité avec laquelle sont décrits les différens
Querlon. L’Art de la Peinture, poëme français, par Watelet, offre un heureux enchaînement dans toutes ses parties, et des desc
critiques. Mais on y a remarqué des beautés piquantes et des détails heureux . Article II. Du Poëme Dramatique en génér
e, soit qu’il échoue, parce qu’il éprouve dans son état un changement heureux ou malheureux : heureux, tel que celui d’Andromaq
rce qu’il éprouve dans son état un changement heureux ou malheureux : heureux , tel que celui d’Andromaque qui sauve son fils ;
de diligence, Fasse à ce que je hais perdre toute espérance, Et qu’un heureux hymen affranchisse mon sort, D’un supplice pour m
avare, Un honnête homme, un fat, un jaloux, ou bizarre, Sur une scène heureuse , il peut les étaler, Et les faire à nos yeux vivr
ié rien qui me rende illustre : On m’ignore ; je rampe encore à l’âge heureux , Où Corneille et Racine étoient déjà fameux. L’o
ésus-Christ, et affranchi du sénateur romain Terentius Lucanus, fut l’ heureux imitateur de Me. On voit même, en comparant les f
t donné, quelques années auparavant, Mélite. Mais ce ne fut que par l’ heureuse imitation de la pièce espagnole, qu’il eut la glo
es théâtres connus. On lui reproche avec raison de n’être pas souvent heureux dans ses dénouemens. Mais il est bon que je remar
évolutions éclatantes, des malheurs terribles, des hommes puissans et heureux , précipités souvent, pour quelques foiblesses, du
nir. Allons chercher le temps d’immoler mes victimes, Et de me rendre heureuse à force de grands crimes. Nous tremblons pour An
assins nettoya ton rivage, Souviens-toi que, pour prix de mes efforts heureux , Tu promis d’exaucer le premier de mes vœux. Dans
lquefois consolée Qu’ici plutôt qu’ailleurs le sort m’eût exilée ; Qu’ heureux dans son malheur le fils de tant de rois, Puisqu’
ma foi ; S’il me perd, je prétends qu’il me retrouve en toi. Si d’un heureux hymen la mémoire t’est chère ; Montre au fils à q
plus odieux. Ainsi je ne puis pas desirer de lui ressembler, quelque heureux que paroisse le sort dont il jouit. D’ailleurs mo
era-t-il permis de me joindre à vos vœux ? Verra-t-on à l’autel votre heureuse famille ? Agamemnon. Hélas ! Iphigénie. Vous vo
de immolée, N’a coûté tant de pleurs à la Grèce assemblée, Que dans l’ heureux spectacle à nos yeux étalé. N’en a fait, sous ton
r. Britannicus. Chacun devoit bénir le bonheur de son règne. Néron. Heureux ou malheureux, il suffit qu’on me craigne. Brita
ellens, vous n’êtes qu’un médiocre écrivain, qui avez traité un sujet heureux ….. Resserrer un événement illustre et intéressant
l avoit sublime, auquel il a été redevable de certains vers, les plus heureux qu’on ait jamais lus ailleurs ; de la conduite de
r d’un mortel ; et les dieux rivaux, forcés d’obéir, consentent que l’ heureux Pélée obtienne la main de cette charmante Nereïde
gloire pour guide ; J’ai prétendu marcher sur les traces d’Alcide(a). Heureux si j’avois évité Le charme trop fatal dont il fut
s des censeurs éclairés et des honnêtes gens couronneront vos efforts heureux , et ne tarderont pas à vous concilier les suffrag
e d’exciter notre joie et notre admiration, en nous montrant la vertu heureuse , après les affreux revers qu’elle a essuyés. Des
-dire, lorsqu’on montre, par les actions des héros, la vertu toujours heureuse et triomphante, et le vice toujours misérable et
les objets de la nature peuvent y être décrits. C’est cette variété, heureux fruit d’un génie riche et fécond, qui fait le cha
se prêts. Aux assauts du destin opposons l’artifice. Et sous ce voile heureux , trompant son injustice, Retournons au vainqueur 
ge de notre ancien courage, pourrions-nous prendre ce honteux parti ? Heureux ceux qui auroient péri dans le combat, pour n’êtr
refuse son appui. Eh ! n’avons-nous pas dans nos intérêts Messape, l’ heureux Tolumnius, et tant d’autres grands capitaines d’I
lique romaine. Voltaire a fait, dans sa Henriade, l’imitation la plus heureuse de cet endroit, relativement à quelques-uns de no
ng, Ô jours ! ô mœurs ! ô temps d’éternelle mémoire ! Le peuple étoit heureux , le roi couvert de gloire : De ses aimables lois
de gloire : De ses aimables lois chacun goûtoit les fruits. Revenez, heureux temps, sous un autre Louis. Plus loin, sont ces g
fils(h). Il soutiendra long-temps la gloire de nos lis, Triomphateur heureux du Belge(i) et de l’Ibèrek : Mais il n’égalera ni
nd rang le premier des humains, Colbert(c) ; c’est sous tes pas que l’ heureuse abondance, Fille de tes travaux, vient enrichir l
a France. Bienfaiteur de ce peuple ardent à t’outrager, En le rendant heureux , tu sauras t’en venger ; Semblable à ce hérosd, c
out l’effort, Admirable en sa vie, et plus grand dans sa mort. Siècle heureux de Louis, siècle que la nature, De ses plus beaux
ns de Girot la cresselle est tirée. Ils sortent à l’instant, et par d’ heureux efforts, Du lugubre instrument font crier les res
olynice, fils du fameux Œdipe. Il y a un assez grand nombre de traits heureux et de morceaux de poésie vraiment beaux. Mais ils
chanteur, et plein de tableaux tour à tour sublimes et rians. C’est l’ heureux fruit de l’imagination la plus fertile et la plus
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
crées, nous montrent l’application souvent artificielle, mais parfois heureuse , de la poétique développée dans le Génie du chris
es, seules marques de leur passage, et que le vent a déjà dispersées. Heureux le favori des muses, qui, comme le cygne, a quitt
ne jouit de rien, où on ne vit que d’espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus ass
e plus heureux qui aura l’espérance la plus belle et la plus assurée. Heureux donc mille et mille fois les justes et les gens d
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
Et4 par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux , savent lire et prier. Elle excitait d’un mot ch
nêtre, au bruit joyeux des moissonneurs qui ont dans les chènevières. Heureuses gens qui suent et qui chantent ! « Eugénie de Gué
3. « La vertu est la santé de l’âme. Les vertus rendent constamment heureux ceux qui les ont. Elles rendent meilleurs ceux-mê
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
olide, et nous ne doutons pas que les professeurs eux-mêmes ne soient heureux de profiter de l’expérience d’un collégue, qui me
e général, Je viens d’examiner votre Cours de littérature, et je suis heureux de constater que vous avez réussi à faire un ouvr
e Besançon, le 3 septembre 1880. Monsieur le Vicaire général, Je suis heureux de pouvoir vous adresser mes félicitations les pl
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
ent, mais parce qu’ils sont méchants. Non-seulement nous voulons être heureux , nous voulons aussi le bonheur d’autrui ; et, qua
a terre ne sauraient faire celui d’un cœur dépravé. Voulez-vous vivre heureux et sage ? n’attachez votre cœur qu’à la beauté qu
e dans votre devoir, afin de n’être jamais criminel. Alors vous serez heureux malgré la fortune, et sage malgré les passions. A
on, et que je n’eusse ni lu ni écrit, j’en aurais sans doute été plus heureux . Cependant si les lettres étaient maintenant anéa
n demande point d’autres, et n’imagine pas que je sois beaucoup moins heureux dans ces ravissantes contemplations que les intel
la jeunesse, comme la beauté, comme le talent, comme tout ce qui est heureux . Cependant, si rapide qu’il soit, il se fait sent
oir parler. Je me hâte de balbutier quelques paroles sans idées, trop heureux quand elles ne signifient rien du tout. »
80 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ent, comme disait M. de Monbason : ma très chère, je vous la souhaite heureuse , et si vous croyez que la continuation de mon ami
souffre, il n’y a qu’une mère qui puisse le savoir, et une mère aussi heureuse que vous l’avez été… Non seulement vos amis, mais
ez pu souhaiter plus parfait, vous deviez vous regarder comme la plus heureuse des mères, et il n’y avait point de famille si no
à votre fils, ou une fille digne de lui. Oh ! que vous étiez vraiment heureuse , puisque, après avoir perdu la moitié de votre bo
n notre félicité, que nous soyons bien convaincus d’être parfaitement heureux , et qu’on ne peut l’être séparé de nous, ni autre
êlée à tant d’amertume ? Et fut-il même démontré qu’elle ait été fort heureuse tant qu’elle est restée avec nous, encore faudrai
nnêtetés. Je partirai d’ici au premier jour pour Paris. Que je serais heureux , si je pouvais vous dire moi-même que personne ne
un peu difficile de m’échauffer, et quand mes lettres seraient assez heureuses pour vous plaire, que me sert cela ? J’aimerais m
et l’étrange pesanteur qu’on trouve à écrire aux autres. Je me trouve heureuse d’avoir commencé ma journée par vous. Je vous emb
ajouter qu’il serait ravi de voir combien d’un seul coup il a fait d’ heureux . On ne peut être plus ingénieux dans un remercîm
issent sensiblement. C’est un tempérament délicat qui se dérègle, une heureuse conformation d’organes qui s’usent, un assemblage
auté de le détruire. Reste dans tes bosquets, ô violette bien aimée ; heureux qui sait, comme toi, répandre des bienfaits et ca
on ne servent qu’à le dégrader et à le décourager à ses propres yeux. Heureux le jeune homme qu’un père prévoyant et sage prému
ordres ; quel pouvoir ils ont dans l’univers. MOLIÈRE. Que vous étiez heureux d’avoir toutes ces lumières ! car, à plus forte r
t eux-mêmes ; tous se disent qu’il était possible de couler des jours heureux dans cet asile, avec le bon esprit de jouir en pa
s tombeaux sont déserts : la mort n’a plus d’empire. Ici, d’un peuple heureux l’hymne reconnaissant Proclamait les vertus d’un
de ses messagers d’aller chercher cette belle âme, destinée aux jours heureux du ciel. L’ange mystérieux accourt près de la jeu
avenir, ou une misère immense, ou une vie tranquille et bienheureuse. Heureux l’homme qui emploie le court temps de sa vie de m
quels fruits ils doivent retirer de ce badinage ! » Bientôt les jours heureux du printemps firent place aux jours brumeux de l’
z que la bienfaisance est l’apanage du riche et le capital de l’homme heureux  ; voyez, j’ai consommé inconsidérément les instan
age, il nous défend l’étude ! Enfant, vous serez homme, et vous serez heureux  : Les chiens vous serviront. » L’enfant l’écouta
ur faire le voyage de la vie. A l’autre bord, il est une contrée plus heureuse  ; un lieu de délices vous y attend. Kleist. N
eux, Bonsoir, noble étoile vivante, Dit le grillon : que je te trouve heureux  ! De ta lumière étincelante On aperçoit au loin l
dit si j’ajoute que cette campagne, en même temps qu’elle doit à son heureuse exposition toutes sortes de fruits, me fait goûte
purgés. On recommence si l’on veut le lendemain ; c’est une chaîne d’ heureux jours. Lebrun. 8 avril 1769.    N° 120. —Une
s enfants comme vous, qui ont froid et qui ont faim. Hélas ! vous, si heureux , vous, entourés de tant de soins et de tant d’amo
pauvres le matin ; riches à présent, n’ont plus qu’à se laisser être heureux . Ils jouent, ils chantent, ils se font des niches
illes sur le sort de leur enfant, travaillent de toutes leurs forces, heureux de penser que leur enfant s’amuse, qu’il grandit
s autre enfants, il ne sait pas ce que c’est que la misère, est aussi heureux que peut l’être un enfant : il a de l’air, des fl
lus. Chênedollé. N° 130. — La Maison aux Nids d’Hirondelles. Heureuse et mille fois heureuse la maison aux nids d’hiron
° 130. — La Maison aux Nids d’Hirondelles. Heureuse et mille fois heureuse la maison aux nids d’hirondelles ! Elle est placé
et sa couvée babillarde, sont essentiellement bons, et les bons sont heureux de tout le bonheur qu’on peut goûter sur la terre
s, et se remplit de noirs présages, aimant mieux craindre qu’ignorer. Heureux dans ce moment, les peuples à qui des sages ont r
s lèvres vermeilles ; mais son but est atteint : tout jouit, tout est heureux par ses bienfaits et la face de la nature est ren
féconde, et en fait jaillir une liqueur douce et vermeille, dont les heureux enfants de Cybèle seront bientôt abreuvés. Son vê
ces détails prolixes eussent rendu la description languissante, et l’ heureux choix de l’expression après mille détours nous l
s d‘y rester, Léonidas les conjura de se réserver pour des temps plus heureux , et déclara que, quant à lui et à ses compagnons,
blant chantait baigné de larmes, L’autre tendait la main au refus des heureux  : « Nous voici deux enfants ; nous n’avons plus d
t bien jolie, que son père aimait beaucoup. Ce père n’était jamais si heureux que lorsque sa fille était bien contente ; il se
avagé le Mogol, furent traînés sur les champs de bataille ; Ekber fut heureux dans toutes ses injustes entreprises. Un poète ga
se courba vers la terre et demanda à son dieu de longues années et d’ heureux succès pour le sultan Ekber. Quand le milieu du j
le gouvernement de son empire. Le Mogol redevint ce qu’il avait été, heureux et puissant tout à la fois, Ekber, le fils des fl
aient à bord du bâtiment ; tout semblait leur promettre une traversée heureuse  ; l’air était balsamique et pur ; le chant des ma
our, l’empereur, livré à de profondes méditations, se rappelait cette heureuse circonstance de sa vie, et cachant, sous son mant
ins à la fin échappé, Forçant les plus mutins, et regagnant le reste, Heureux et plein de joie en ce moment funeste, A travers
e sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heures, Depuis qu’il
il de leurs mains nourrissait leur vieillesse. Docile à leurs leçons, heureuse à leur côté, Mon enfance croissait dans la simpli
r ton bras l’accomplir aujourd’hui. Du trône des Français, va, sois l’ heureux appui. Le Dieu qui, des bergers empruntant l’entr
eaient les victimes tirées des sombres cachots sons le prétexte d’une heureuse délivrance. On appela le nom de M. de Sombreuil,
’escalier, et le fou, comptant sur sa promesse, le laissa faire. Quel heureux don que la présence d’esprit. Le comte de ***.
8. — Les Armaillis. Il fut un temps où les Armaillis étaient bien heureux . Ils n’étaient pas obligés de garder les vaches l
ient remplie de rayons de miel plus grands que des portes de ville. L’ heureux temps ! les enfants se couchaient dans les calice
l semble déjà couvert de teintes lugubres. Les épithètes sont du plus heureux choix ; aucune expression n’est traînante ou para
onte : II y saisit d’une main assurée. Nouvel effet de césure, aussi heureux que le premier.    Les éclairs sont moins prompt
fin. L’alliance de mots auguste misérable est très hardie, mais d’un heureux effet. Le dénouement, quoique préparé, est d’un s
moi, il vous expliquera comment, loin de la cour, je puis encore être heureux , surtout si je n’entends prononcer votre nom qu’a
ieux, mon pauvre cœur n’est point tranquille : combien je serais plus heureuse , si mon Dieu était le vôtre ! Retarderez-vous lon
du milieu de vous une princesse qui se sent la volonté de vous rendre heureux , et un enfant de quelques jours dont il dépend de
, l’Italie, persécutées, dites-vous, salueront avec transport le jour heureux où elles pourront se reposer de leur long travail
ce pas comme s’il lui disait : « Après cette épreuve cruelle je serai heureux , je n’aurai plus rien a désirer : car tu vas comb
nce en repos, et un règne qui devait être si beau, commencé par un si heureux présage. Bossuet. N° 245.— Dernière campagne
ire à son client, sauverait du même coup son concurrent ? or, c’est l’ heureux avantage que me donne a nature de ma cause. Si j’
z-vous, abîmes ténébreux ? Allons, s’il est un Dieu, Platon doit être heureux . Il en est un, sans doute, et je suis son ouvrage
qui me ressemble, Disait-il, oh ! viens avec moi, Viens, nous serons heureux ensemble,    La terre est indigne de toi, Là jama
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
Divinité même qui s’unit à eux : ils voient, ils goûtent qu’ils sont heureux , et sentent qu’ils le seront toujours. Ils chante
ouveau. Sans doute que le Dieu qui nous rend l’existence,         À l’ heureuse convalescence Pour de nouveaux plaisirs donne de
s fois ; et je ne suis sorti de mon enchantement, que pour m’écrier : heureux les habitants de cette délicieuse contrée ! heure
e pour m’écrier : heureux les habitants de cette délicieuse contrée ! heureux de pouvoir à leur gré contempler tous les jours c
 ; et l’on vit disparaître pour toujours ces régions enchantées, plus heureuses de n’avoir plus de quoi corrompre leurs habitants
ieo, Egypansp, Centauresq, Sylvainsr, Viennent annoncer aux humains L’ heureux retour de la Folie. Le Soleil voit en se levant L
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
me le choix et l’arrangement des mots sont également vrais, également heureux dans l’un et dans l’autre ! Quelle pompe molle et
ue dans le bonheur de la cité dont il fait partie. Le citoyen le plus heureux , si sa patrie vient à tomber, tombe nécessairemen
 ? » Il y aurait eu de la folie, sans doute, à prendre les armes, si, heureux d’ailleurs, le choix eût dépendu de vous ; mais,
vivacité de l’âge, et que Nicias jouit de la réputation d’un guerrier heureux , servez-vous de l’impétuosité de l’un et de la sa
lution pour secouer le joug de la servitude, et passer à un état plus heureux  ; renfermées dans une seule île, et grecques pour
83 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
s, à diriger les délibérations publiques, à rendre les hommes bons et heureux . L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se
ument composé de trois propositions : Il faut aimer ce qui nous rend heureux  ; Or la vertu nous rend heureux ; Donc il faut ai
ons : Il faut aimer ce qui nous rend heureux ; Or la vertu nous rend heureux  ; Donc il faut aimer la vertu. La première de ce
dans l’esprit, mais imparfait dans l’expression : La vertu nous rend heureux  ; Donc il faut aimer la vertu. La première propo
iguré ? serait-ce un orateur ? En logique on dit : La vertu nous rend heureux  ; donc il faut aimer la vertu. Dans un ouvrage de
prouve n’arrive qu’après : Il faut aimer la vertu, car elle nous rend heureux . On donne souvent plus d’étendue au syllogisme o
usion du tout. Si je voulais prouver que les méchants ne peuvent être heureux , j’examinerais la destinée de tous ceux qui se so
utile ornement des arbres fertiles, cette agréable délicatesse, cette heureuse légèreté d’un génie vif et naturel, qui est deven
sentiments exprimés dans ces beaux vers : Ah ! de vos premiers ans l’ heureuse expérience Vous fait-elle, seigneur, haïr votre i
de salutaires conseils, qu’un moyen de nous rendre meilleurs et plus heureux  ; il ne veut pas d’autre gloire ; il n’écrit que
, il n’est aucune partie du discours qui ne doive être animée par une heureuse chaleur et par ces mouvements plus doux auxquels
elquefois animer la douceur. L’éloquence, en général, n’a pas de plus heureuse combinaison que celle où la violence de la discus
e ne vous dirai point, juges, que la mort de Clodius est un événement heureux pour la république ; mon dessein est de vous prou
ures. Dans l’éloquence de la chaire, un plan bien conçu, une division heureuse prévient favorablement, soutient l’attention, sou
pèce dont nous parlons, qui, pour prouver que l’homme ne saurait être heureux , oublierait de compter au nombre des moyens de l’
ait parler105 : « Que les Romains, dit-il, que mes concitoyens vivent heureux  ! qu’ils vivent dans la gloire et la sécurité ! q
des fautes contre la langue ; mais de légères fautes sont une licence heureuse , quand elles servent à la vivacité du discours :
e n’est pas qu’il n’y ait quelquefois un grand art, ou plutôt un très heureux naturel, à mêler quelques traits d’un style majes
oétique, nous a donné à la fois le précepte et l’exemple : Il est un heureux choix de mots harmonieux : Fuyez des mauvais sons
ntrent, ont souvent je ne sais quel aimable abandon qui nous montre l’ heureuse négligence d’un homme plus occupé des choses que
us rare qu’on ne croit ; bien peu d’auteurs y ont excellé. Il faut un heureux génie pour saisir ces tons de nature, ces accents
longtemps dans les Alpes en descendra dégoûté des situations les plus heureuses et des points de vue les plus charmants. Non seul
er, devient une beauté neuve quand on le joint à descendre. C’est cet heureux emploi de mots qui fait la belle poésie et rend u
le style que le sujet demande, plus elle est inouïe, et plus elle est heureuse . C’est ce qu’un ancien appelait dans Horace, cur
pses régulières. Vauvenargues a dit : « La paix rend les peuples plus heureux , et les hommes plus faibles. » La Rochefoucauld :
e précipite dans la maison, et s’écrie d’une voix terrible : Où est l’ heureux mortel à qui appartient ce logis ? que ne vient-i
mille qui respire à peine ; soyez modéré dans la fortune ; nous fûmes heureux comme vous ; songez que vous êtes homme. Mais lui
fils de Phocas, s’écrie avec douleur : Ô malheureux Phocas ! Ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir aprè
us donc nos obscures qualités, nos incertitudes et nos scrupules, à l’ heureuse confiance de cet Hérodote, qui, né sous le même c
essement celles de Critias et de Thrasybule, combien nous sommes plus heureux de l’entendre lorsqu’il nous fait ses confidents,
t ils ont renversé leurs magistrats. Je leur ai demandé s’ils étaient heureux  ; ils ont ri de mon aveuglement, et ils m’ont fai
. Ô Scythes, sacrifiez toujours à Mars et à son glaive ; gardez votre heureuse pauvreté ; défendez votre vertu contre les arts d
que vous demande la patrie, vous le connaissez : dans des temps plus heureux , vous avez admiré sa prudence et sa valeur ; main
a reconnaîtriez-vous aujourd’hui ? ce n’est plus cette Rome de Titus, heureuse , libre et florissante : épuisée, moins par les gu
eculer le siège de l’empire aux rives du Bosphore. Je sais bien que l’ heureuse situation de Byzance peut unir par les liens du c
de ce grand corps envahis tour à tour par une multitude de barbares ; heureux encore si leur insolente pitié laissait pour asil
enfin dans nos âmes un sanctuaire digne de sa majesté ? Ô sénateurs ! heureux , heureux le jour où elle irait s’asseoir sur le t
s nos âmes un sanctuaire digne de sa majesté ? Ô sénateurs ! heureux, heureux le jour où elle irait s’asseoir sur le trône des
la religion naissante l’héritage de sa grandeur passée, Rome, par un heureux échange, en hériterait à son tour toute sa grande
je dirai adieu pour toujours à cette France que j’aurais voulu rendre heureuse  ; Biron, j’exécuterai le dessein dont tu m’as déj
ement commence par le premier-né ; sa bonté nous promettait des jours heureux , et nous répandîmes ici nos prières et nos larmes
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
te après le danger. Par toi les malheureux oublient leurs peines, les heureux doublent leurs plaisirs. Bienfaitrice de tous les
ès un si funeste exemple, qu’un roi n’est digne de commander et n’est heureux dans sa puissance qu’autant qu’il la soumet à la
et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux , met en opposition le sort de l’ambitieux et celu
’ambitieux et celui du sage : Ni l’or ni la grandeur ne nous rendent heureux  : Ces deux divinités n’accordent à nos vœux Que d
sentiment de la justice, c’est la loi du devoir qui nous dit : « Sois heureux si tu peux, mais non pas aux dépens du bonheur d’
eviennent nos voluptés les plus douces, et tout l’homme est d’accord. Heureux l’orateur ou l’écrivain qui s’empare de ces mouve
s ! « À son large festin que d’amis se récrient ! « Ce riche est bien heureux , ses enfants lui sourient ! « Rien que dans leurs
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
re fois que j’eus l’honneur d’être nommé pour y prêcher, je fus assez heureux de recevoir un avis d’un courtisan des plus habil
ages et en sentiments. On admire dans ceux du P. Chapelain, des plans heureux , et très bien remplis, une marche libre, aisée et
ité. Jamais la France n’avait été plus florissante, ni le peuple plus heureux , parce que Saint Louis se faisait une religion de
ssent conçus, et à ne pas perdre en vaines délibérations, ces moments heureux qui décident du sort des armes ; cette activité q
e prédestination et de salut par où il lui a plu de le conduire, et l’ heureuse fin dont, malgré les puissances de l’enfer, elle
, il embellit ses raisonnements de nobles et magnifiques figures. Une heureuse facilité règne dans ses discours : l’art et le tr
e votre majesté a entendues à Reims102, l’Académie française est trop heureuse , et trop honorée de pouvoir faire entendre sa voi
compter parmi les nôtres, marquera éternellement l’époque de la plus heureuse révolution, qui puisse arriver à un empire, celle
u’ils tiennent de vous, des sujets tout nouveaux, plus éclairés, plus heureux , plus dignes de vous obéir. Vous les avez conquis
86 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
age  et il appelle double celle qui a une double catastrophe, qui est heureuse pour les bons et funeste pour les méchants, comme
ts, comme dans l’Électre de Sophocle, où Oreste et Électre sont enfin heureux , et où Égisthe et Clytemnestre périssent. » (Daci
87 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s de la littérature avec les institutions sociales, elle commençait l’ heureuse révolution qui de nos jours a fécondé et étendu l
du soleil d’Italie, Corinne, dont la vie s’était jusque-là développée heureuse et sans contrainte au milieu de tous les plaisirs
e insensible aux tracasseries de la maison voisine ; et qui veut être heureux et développer son génie doit, avant tout, bien ch
s. On accuse l’enthousiasme d’être passager : l’existence serait trop heureuse si l’on pouvait retenir des émotions si belles ;
si, de tous les sentiments, l’enthousiasme est celui qui rend le plus heureux , c’est qu’il réunit plus qu’aucun autre toutes le
arquable par la richesse du coloris, la nouveauté des descriptions, l’ heureux mélange des souvenirs antiques et des traditions
’un homme, mais comme une immondice dangereuse aux vivants. Ah ! plus heureux lorsqu’il expire dans quelque fossé au bord d’une
umes, seules marques de leur passage, que le vent a déjà dispersées : heureux le favori des Muses qui, comme le cygne, a quitté
sans effort de tocs les obstacles et ménageait à son auditoire tant d’ heureuses surprises. Le cours de M. Villemain marqua l’avèn
Il vit plus tard sa gloire littéraire s’accroître. Son frère fut plus heureux  : il ne fut que victime ; il porta jeune sa tête
e tremblante sur les ailes du repentir, de l’espérance et de l’amour. Heureux ceux qui, à Rome, au Vatican, dans les solennités
mbre d’entre eux, morts ou mourants, gisaient à côté des vaincus. Les heureux qui survivaient eurent, pour premier gain de leur
du Jura, il se fit remarquer de bonne heure au collège de Dijon par d’ heureuses dispositions ; mais ce ne fut qu’à l’École normal
avons la présomption, ou, pour mieux dire, l’innocence de nous croire heureux  ; mais, si ce bonheur dure, bientôt ce qu’il avai
et dans une juste mesure les événements publics ; il montre avec une heureuse rapidité le mouvement général des idées dans les
. « Loin de pleurer, réjouissez-vous, leur disait-elle ; je suis bien heureuse de sortir de ce monde, et pour une si bonne cause
vices qui rendent malheureux et pauvre. Les bienfaits du travail, les heureux fruits de l’économie, la salutaire habitude d’une
tience, il en accepte les lenteurs nécessaires, et, pour rappeler une heureuse image de M. Sainte-Beuve, « une fois les arches d
érité des caractères, l’intérêt des situations et la fidélité souvent heureuse avec laquelle sont retracées les mœurs arabes. Ce
int préservé des fureurs de l’envie. Sur Macbeth, illustré par tant d’ heureux combats, Il cherche à se venger d’un éclat qu’il
ouvoir et s’ouvre à la nature, N’a pas senti d’abord, par un instinct heureux , Le besoin enchanteur, le besoin d’être deux297,
nes Ont conduit mon vaisseau vers des bords enchantés, Sur ce théâtre heureux de mes prospérités, Brillant d’un vain éclat, et
ler, et a peine avait-il achevé ses études, qu’il entreprenait avec l’ heureuse confiance de la jeunesse l’œuvre si périlleuse et
n sujet peu renouvelé par l’inspiration personnelle. Une circonstance heureuse lui permit de visiter la Grèce, et même d’entrevo
dans lequel on peut relever plusieurs portraits d’une touche fine et heureuse qui n’ont pas vieilli. Delille mourut à Paris en
ieux hérissés de buissons, Un parterre de fleurs310, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soin ses mains laborieuses, Un
Un tendre souvenir est sa plus douce fête. Viens donc, viens, charme heureux des arts et des amours ! Je te chantai deux fois3
e sa frayeur ; De sinistres pensers viennent glacer son cœur. L’astre heureux qu’il regrette a mesuré dix heures Depuis qu’il e
797), qui marque dans le talent de Chénier une époque de progrès et d’ heureuse transformation. Il trouvait en effet, pour exprim
fut un objet d’envie ; Et l’on se dit tout haut que Tibère et Livie, Heureux secrètement dans le commun malheur, Cachent leur
’infamie, Une tête innocente est bientôt ennemie. Quand sous le crime heureux tout languit abattu Malheur aux citoyens coupable
oire, Et Custine, qu’en vain protégeait la victoire ; Condorcet, plus heureux , libre dans sa prison, Échappait au supplice en b
nts elle touchait à la grâce, à la grandeur même, ce n’était là que d’ heureuses et courtes rencontres ; elle retombait aussitôt d
prête à l’expression des sentiments les plus variés, avaient été une heureuse conquête. Mais c’était trop attendre de la chanso
es railleries déplacées, froissé de justes susceptibilités. C’est une heureuse idée que d’avoir réuni en un seul volume la meill
me et quelques autres pièces d’un tour facile révélèrent chez lui une heureuse souplesse de talent qui savait se plier aux genre
ino Faliero (1829), Louis XI (1832) et les Enfants d’Édouard (1833) d’ heureuses inspirations et de réelles beautés. Qu’importe ap
appe au pied qui le poursuit… Notre asile à nous, c’est la tombe ! «  Heureux qui meurt chrétien ! Grand Dieu ! leur cruauté Ve
action contre l’esprit exclusif de l’école classique eut sans doute d’ heureux résultats : elle renouvela l’inspiration original
, rêveur, de ses pas importuns, Ischia de ses fleurs embaumant l’onde heureuse Dont le bruit, comme un chant de sultane amoureus
rivaux par la délicatesse de ses analyses morales, comme dans cet art heureux de donner du prix aux moindres sujets par la grâc
roupeau, les yeux fixés à terre, Et renier le reste, est-ce donc être heureux  ? Non, c’est cesser d’être homme et dégrader son
être homme et dégrader son âme. Dans la création le hasard m’a jeté ; Heureux ou malheureux, je suis né d’une femme, Et je ne p
orace, Lucrèce et le vieil Épicure, Assis à mes côtés m’appelleraient heureux Et quand ces grands amants de l’antique nature Me
sous le toit maternel. Ce fut là, on peut le croire, une circonstance heureuse pour sa destinée poétique. Loin de Paris et des q
lleurs jours : le portrait du conventionnel restera l’une de ses plus heureuses créations. Une dernière pièce, Galilée (1866), co
(Extrait) Au commencement de la pièce, alors qu’il était riche et heureux , George a déclaré qu’il ne craignait pas l’advers
e veux-tu dire ? GEORGE. Que veux-tu dire ?Ovide a dit avec raison : Heureux , tu compteras des amitiés sans nombre ; Mais adie
montée sur le bûcher, un sentiment semblable et d’un effet non moins heureux  : … Quand, debout sur le faîte, Elle vit ce bûch
nt cependant un souvenir sont, avec Joseph Chénier, Lafosse, une fois heureux dans son Manlius, Lamotte, qui rencontra dans son
fois heureux dans son Manlius, Lamotte, qui rencontra dans son Inès d’ heureuses inspirations, Raynouard, dont on lit encore les T
tte traduction en vers :   Fille de Babylon, race ingrate et maudite, Heureux qui te rendra le mal que tu nous fais, Balançant
le, est plein de mouvement, d’énergie et de grandeur poétique. 288. Heureux souvenir de Corneille. C’est avec le même accent
sa haine. Ce retour de tendresse n’en reste pas moins l’une des plus heureuses inspirations de Ducis, et le public du dix-huitiè
ent pour mourir ensemble le même jour. » 300. Ce morceau, d’un tour heureux et facile, nous rend avec fidélité l’image de ce
est une expression qui manque de netteté et surprend. 316. Souvenir heureux des beaux vers de Virgile ; … Pendent opera inte
sprit un sens général et indéterminé. 331. Cette suspension est d’un heureux effet, et rend fort bien la surprise et l’effroi
undi, t. II), rappelle ces vers et ajoute : « Béranger a de ces vers heureux qui sont d’un vrai poète et d’un peintre, de ces
ère, contemplèrent toute la partie orientale du paradis, naguère leur heureux séjour, flottant à travers la flamme du glaive me
e âme à la vie Et sa bouche aux baisers ! La Librairie Hetzel a eu l’ heureuse idée de recueillir en un vol. in-12, intitulé : L
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
resse Les attache, et bientôt même écorce les presse2. De ce mélange heureux l’insensible douceur Donne à mes fruits nouveaux
spérance ; Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse , aux campagnes du ciel  Philomèle chante, et s’él
. En dépit de Bavus2, soyez lents à me suivre ;  Peut-être en de plus heureux temps J’ai moi-même, à l’aspect des pleurs de l’i
89 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
n enfance, de ses premiers travaux, et d’un succès bien doux, présage heureux de la gloire qui l’attendait. Dès lors il se livr
que ce qu’a fait le professeur de Genève, mais j’ai espéré être plus heureux que Cantwell. Cette raison et mon admiration pour
ion littéraire ; les principes y sont éclaircis de la manière la plus heureuse par des exemples empruntés aux meilleurs écrivain
elles puissent être, suffisent pour former un orateur. En supposant d’ heureuses dispositions naturelles, on fera plus de progrès
ites. La culture du goût est encore importante à cause de l’influence heureuse qu’elle exerce sur notre vie. L’homme le plus occ
oujours être absorbés par leurs graves pensées. Dans quelque position heureuse que l’on se trouve, quelles que soient les faveur
nnement du goût et à l’étude des belles-lettres ? Celui qui est assez heureux pour en sentir tout le prix a toujours à sa dispo
forment aux premiers devoirs de la vie. L’on peut concevoir les plus heureuses espérances de ceux qui annoncent de bonne heure d
x dernières conditions de la vie. Il n’est presque aucune disposition heureuse que le goût ne puisse développer plus ou moins. L
ous les transmette, on sent son esprit céder aux impressions les plus heureuses  ; et, quoique ces impressions ne soient pas toujo
t produit par le signe, et forme dans la description une circonstance heureuse et pittoresque9. Notre vers blanc, par sa liberté
frappent l’imagination. C’est ce que Virgile a fait d’une manière si heureuse dans le passage suivant : Ipse pater, media nimb
les exemples montrent jusqu’à quel point le sublime dépend d’un choix heureux de circonstances, et avec quelle attention on doi
plus universelle que l’écriture et le langage. Par le secours de ces heureuses inventions, le monde physique ou moral n’a rien q
, mais encore ceux qui écrivent ou parlent bien en prose, se trouvent heureux de pouvoir profiter, et tirent souvent un très be
, plus de force. Tout cet attirail de particules (pour me servir de l’ heureuse expression d’un auteur ingénieux), avec lequel no
ngs et en brefs, pour mettre dans la quantité de nos syllabes la plus heureuse diversité ; il observe que nos consonnes, qui sem
ous voulons exprimer ; elle exige que leur application soit à la fois heureuse et correcte d’après les principes que cet usage a
éflexion seule sur notre manière de nous conduire est une pensée très heureuse  ; mais nous savons à peine où il prétend en venir
et une différence entre ces deux phrases : « L’unique vertu nous rend heureux  ; la seule vertu nous rend heureux. » L’unique ve
rases : « L’unique vertu nous rend heureux ; la seule vertu nous rend heureux . » L’unique vertu nous rend heureux, c’est-à-dire
eureux ; la seule vertu nous rend heureux. » L’unique vertu nous rend heureux , c’est-à-dire rien autre chose que la vertu ; la
le vertu, c’est-à-dire la vertu par elle-même suffit pour nous rendre heureux . « Entier, complet. » Une chose est entière lorsq
ant à ce point suffisant qui peut constituer en général une situation heureuse , aisée, ou tout au moins tolérable ; il me semble
même instant, le redoublement de la conjonction produit un effet fort heureux , et exprime d’une manière plus frappante que chac
liberté de choisir pour chaque mot la place qui leur semblait la plus heureuse , en sorte qu’ils pouvaient donner bien plus de fo
on invention, rien n’a pu l’égaler encore. » Cet arrangement est plus heureux que celui qui eût suivi l’ordre naturel des idées
discours de Cicéron nous offrent un grand nombre de ces constructions heureuses . Sa manière d’écrire le conduisait naturellement
s les nombres de ses phrases ; il savait mettre dans ses périodes une heureuse variété, et surtout il avait l’art d’éviter la mo
en disposée pour peindre la tranquillité et le bonheur d’une position heureuse  : Et si homini nihil est magis optandum quam pro
i seulement un passage anglais où l’harmonie imitative me semble fort heureuse . C’est la description d’un calme soudain en plein
dre verdure des prés, un trop vif éclat les fatigue. » Cette allusion heureuse à l’une des couleurs qui flattent le plus notre v
asser devant nous une suite de tableaux ravissants, dans lesquels une heureuse combinaison d’ombres et de lumières produit l’eff
fit déborder la liqueur amère. » Ce dernier trait est on ne peut plus heureux . La métaphore, comme nous voyons, se soutient dan
rnements, lorsqu’ils sont placés d’une manière convenable ; c’est à l’ heureuse combinaison des ombres que la lumière et les coul
perd beaucoup de sa dignité. Je ne connais aucun auteur anglais plus heureux que M. Addison dans le choix de ses métaphores ;
em ab ipsis porrigitur legibus. (Pro Milone.) Le tour est infiniment heureux . Les lois sont personnifiées ; elles avancent leu
le tout à coup par la voix du centurion. L’effet en est d’autant plus heureux que c’est précisément dans les dernières phrases
t le ciel a souri ; cette heure fortunée Voit le peuple étoile, sur l’ heureux hymenée Verser ses plus doux feux ; et la terre,
t par lui-même quelque dignité, et ne soit susceptible de produire un heureux effet au degré d’élévation où l’on veut le placer
laisirs qui ne sont plus, douce, mais triste. » Cette comparaison est heureuse et délicate. Cependant il est certain qu’aucune e
te l’épouvante parmi les nations, nous admirons une comparaison aussi heureuse et aussi noble. Mais lorsqu’il compare le berceau
e désagréable. Une phrase comme celle-ci, de Sénèque, produit un très heureux effet lorsqu’elle est seule : Si quem volueris e
quant et imprévu qu’elle donne à la pensée, et elle est d’autant plus heureuse qu’elle est exprimée dans un plus petit nombre de
j’ai expliqué plus haut les effets. Mais pour que l’exécution en soit heureuse , il faut une imagination ardente, et un tel choix
t sain, des idées nettes, des expressions claires, et une disposition heureuse des mots et des pensées, fixeront toujours l’atte
a force et la vivacité d’une description dépendent bien plus du choix heureux d’une ou deux circonstances frappantes, que du gr
élégance sans une grande clarté, une grande justesse d’expression, un heureux choix de mots et une construction soignée, facile
s élégants, c’est que tous ont fait des ornements un emploi également heureux et juste. Lorsque les ornements sont trop riches
xcusable dans un jeune écrivain ; peut-être même est-il chez lui d’un heureux présage, parce qu’il annonce une imagination rich
Lemonnier.) Dans ce passage de l’auteur latin, chaque expression est heureuse et élégante, et donne de la vivacité à la scène d
eur les figures et les ornements de toute espèce : quelquefois il est heureux dans l’emploi qu’il en fait ; mais on voit trop a
nt que l’ironie et les saillies ; mais il n’y était pas toujours très heureux  ; ses efforts pour être facétieux sont souvent ma
us nos auteurs anglais, celui qui, malgré ses défauts, a fait le plus heureux usage de ce style, c’est lord Bolingbroke. Boling
me il arrive toujours dans la chaleur du débit. Il est singulièrement heureux et précis dans le choix de ses expressions. Si po
aut pas vouloir le modérer, afin de saisir rapidement les expressions heureuses qui se présentent, au risque de laisser échapper
s il insiste de toute sa force, en les disposant dans l’ordre le plus heureux , en les exprimant de la manière la plus convenabl
s loin les règles par lesquelles on arrive à une bonne méthode, à une heureuse disposition de toutes les parties d’un discours.
que doivent avoir un fondement solide, de même, pour être constamment heureuse , une entreprise doit avoir pour principe et pour
Écritures, commandent toujours l’attention lorsqu’on en fait un choix heureux . Il ne faut pas laisser échapper une occasion fav
pressions remarquables de ce beau livre produisent, lorsqu’elles sont heureuses , un effet très agréable. Elles fournissent au pré
on ne peut plus justes et plus clairs, ses citations sont infiniment heureuses , son style est toujours aisé, toujours élégant ;
emple, une introduction brillante produit quelquefois l’effet le plus heureux , pourvu que la suite du discours y réponde. C’est
, lorsqu’ils paraissent une seconde fois. Une pensée semble bien plus heureuse , et produit une impression bien plus vive, lorsqu
ans leurs exordes ; mais toutefois leurs efforts ne sont pas toujours heureux . Les introductions fondées sur quelque lieu commu
de son mieux. Enfin l’orateur termine son récit par le trait le plus heureux et le plus délicat ; sans dire en autant de mots
squ’ils conclurent un traité de paix avec les Anglais : « Nous sommes heureux d’avoir enfoui sous terre la hache rouge que le s
me à son fils prodigua la beauté, Versa sur tous ses traits ce charme heureux qui touche. Elle-même, en secret, d’un souffle de
approche pas de dulces moriens reminiscitur Argos. Delille a été plus heureux  : Il tombe atteint d’un trait qui ne le cherchai
rate judicium, c. 12.) 55. Ses expressions sont infiniment belles et heureuses , et le passage mérite d’être cité ici tout entier
n des miracles les plus célèbres de Jésus-Christ me paraît infiniment heureuse . Le docteur Seed aime à faire des allusions aux p
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
Virgile un charme et un intérêt de plus. La plus ancienne et la plus heureuse peut-être de toutes les allégories est celle de l
s modestes bienfaits Viennent guérir les maux que la superbe a faits. Heureux qui les écoute ! il est aidé par elles ; Mais le
me la bouche, Passionne la voix, en adoucit les sons, Prête ces tours heureux , plus forts que les raisons, Inspire, pour touche
La terre ouvre son sein sous le dieu qui la presse. Autour du couple heureux sont mollement éclos Le safran, l’hyacinthe et l’
u des contrastes, dans les recherches d’oppositions, quelquefois très heureuses , mais en général trop étudiées. L’antithèse était
importants, dès qu’elle fut en âge de les entendre ; que son naturel heureux lui tint lieu d’expérience, et qu’elle fut capabl
’d, with the setting sun. (Dryden). Le traducteur Warton a été plus heureux  : To thee, sweet wife, still pour’d the piteous
91 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
lle flotte, elle hésite, en un mot elle est femme. Nul ne peut être heureux s’il veut vivre en coupable. Si l’h était aspiré
it sous la cendre encor le même orgueil. Ah ! de vos premiers ans l’ heureuse expérience — Vous fait-elle, — Seigneur, — haïr v
ls, on l’appelle suffisante, régulière ou commune ; elle est riche ou heureuse lorsqu’elle offre une grande conformité de sons o
ec lui-même ? Le mot simple ne doit pas rimer avec le composé, comme heureux , malheureux, prudent, imprudent, ami, ennemi, mor
int rien autre chose. 78. Que faut-il pour que la rime soit riche ou heureuse  ? La rime est riche lorsqu’elle présente à la f
our faire l’éloge de Louis XIV : Hélas ! qu’est devenu ce temps, cet heureux temps, Où les rois s’honoraient du nom de fainéan
qui concerne les licences qu’en citant ces deux vers : D’une licence heureuse usez avec prudence, Mais n’oubliez jamais que c’e
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
ière et pénible, de la vie des gens de la campagne : rien n’est moins heureux ni moins poétique. D’un autre côté, elle doit cra
erie. En France, Racan, Segrais et madame Deshoulières ont des traits heureux , mais beaucoup d’imperfections. Lamotte, Fontenel
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
tre, dans les allées détournées, des misérables qui fuient la vue des heureux , des vieillards qui cachent la honte de leur pauv
les feux pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous dites : «  Heureux qui peut dormir sous une cabane écartée, loin du
94 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
solution à un de vos amis. Dans votre lettre vous dites que vous êtes heureux et fier de marcher sur les traces des hommes dévo
rui ; le malheur lui a enseigné la pitié. En résumé, l’homme vraiment heureux est celui qui a traversé de grandes épreuves et q
voir et presque une nécessité. (Bordeaux, avril 1890.) L’épargne. Ses heureux effets : 1° au point de vue économique, 2° au poi
tte maxime de La Fontaine : « Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heureux . » (Clermont, avril 1888.) Expliquer ce vers de
lettre, écrite par un voyageur qui a parcouru la France et qui a été heureux de saluer, dans les villes que vous choisirez vou
ularité soit peut-être excessif, on peut dire que son influence a été heureuse . L’influence de l’Hôtel de Rambouillet a-t-el
Corneille. – Boileau est plus sensible à l’harmonie de Racine, à ses heureuses alliances de mots, etc… Ils conviennent enfin que
e façon plus brillante que solide et vraiment poétique. Il a été plus heureux dans la poésie philosophique. Il y manque souvent
il écrit souvent avec moins de soin que Boileau, il a des traits plus heureux et plus piquants. Dans la poésie légère, dans le
marchais s’inspira plus d’une fois des mêmes idées et ne fut pas plus heureux que Diderot ; Sedaine fit applaudir le Philosophe
eux que sous la dictée de l’inspiration ; l’orateur n’est jamais plus heureux que dans ses heures d’enthousiasme, et la meilleu
eine à l’écrivain. Ce n’est point là, d’ailleurs, l’effet d’un hasard heureux . Ce travail qui semble rapide a été préparé par u
chante, et parce qu’on ne l’estime point à sa juste valeur. Je serais heureux qu’il fût apprécié à son prix par un homme tel qu
nage de cette courte comédie mis sous nos yeux en quatre vers. Il est heureux , il chante, on est émerveillé de le voir et de l’
er est adossée contre un hôtel, et là on chante peu et l’on n’est pas heureux  : Son voisin, au contraire, étant tout cousu d’
ier, il rit, et soit bonté de cœur, soit jalousie contre cet homme si heureux , il lui donne cent écus. Le savetier crut voir t
vant ses yeux, et il n’y tient plus. Il se souvient qu’il a vécu plus heureux , il sait d’où lui viennent tant d’ennuis et à que
l pourrait dire, lui aussi, comme les bourgeois des bords du Gange : Heureux les indigents ! La pauvreté vaut mieux qu’une tel
Voltaire avait après tout des beautés réelles ; qu’il étonnait par d’ heureuses hardiesses, qu’il flattait les passions du temps,
, à qui n’échappent ni l’habile disposition des matières, ni le choix heureux des pensées, ni la mesure, ni la justesse des rai
que. Qu’un tel homme rencontre un de ces ouvrages où quelques phrases heureuses sont perdues dans un ensemble défectueux et confu
projets et je gagnerai ma cause devant elle. Montesquieu. – Je suis heureux d’avoir pu vous inspirer une telle résolution et
urra pas de faim dans l’Orléanais quand l’île de France aura fait une heureuse récolte. Les spéculateurs qui affament le peuple
ses conseillers et ses ministres. Il aime son peuple, il veut le voir heureux et prospère, secondons ses efforts et sa bonne vo
il ont partagé ma vie : L’amour s’est envolé sur les ailes du temps ; Heureux si mon travail n’a pas été stérile, Si ton ami n’
ue amour, un cœur exempt d’envie, Le vivre, c’est assez pour couler d’ heureux jours ; Mais j’ai voulu courir après la Renommée,
arlera davantage. Dans de telles conditions on ne peut compter sur un heureux résultat. La dispute n’aura eu pour effet que de
uteurs, étude des grands modèles et véritable originalité ; équilibre heureux de la raison, du sentiment et de l’imagination. S
ples cette pensée de La Bruyère : « Il y a une espèce de honte d’être heureux à la vue de certaines misères ». 2° Montrer d’où
du chapitre V de La Bruyère (De la société et de la conversation), l’ heureuse influence exercée par les gens du monde et partic
mentez et appréciez cette pensée d’un grand écrivain : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher le bonheur, c’est de pou
? » Cette partie du sujet a été traitée plus d’une fois d’une manière heureuse , avec une émotion et une chaleur qui n’ôtent rien
iale de la philosophie et (mérite que nous avons été particulièrement heureux de constater) ne sentant pas la leçon apprise. Qu
permis de l’espérer. – Jamais, sans doute, même à l’heure de son plus heureux développement, une langue n’est parfaite et achev
pas eu d’inventeur, dont la date précise d’apparition échappe, dont l’ heureuse fortune et l’entrée définitive dans la langue, so
 A quelles conditions de telles sociétés auront-elles cette influence heureuse  ? De quels travers d’esprit doivent-elles se gard
ée d’un des jeunes noms de l’École de Sèvres, s’est distinguée par un heureux et presque constant accord du savoir intelligent,
tout autre ; et il est à craindre que certaines nouveautés ou audaces heureuses de langage, que des beautés, aussi légitimes que
, avec les ménagements qui s’imposaient envers la vive imagination, l’ heureux génie à qui l’on doit l’Épitre à Horace, les Disc
. – Vous direz à quelles qualités notre langue est redevable de cette heureuse fortune, à laquelle, d’ailleurs, des causes diver
t beaucoup par les yeux. Un second fait plus important et que je suis heureux de signaler, c’est l’ardeur au travail de toutes
endus et regrettables. Ce qui a prévalu finalement sur les rencontres heureuses , sur les aperçus ingénieux, mais aussi sur les in
e la suite, une parole aisée et agréable, de jolies phrases, des mots heureux , des vues ingénieuses ; presque jamais une page e
laissés, malgré leur importance et leur fécondité, qui promettaient d’ heureuses compensations au désavantage dont Voltaire se pla
es, dont Balzac nous a laissé des modèles, les plaisanteries rarement heureuses , plus souvent grossières et lourdes d’un Scarron,
e que les hommes puissent devoir cette ignorance des femmes, ils sont heureux que les femmes, qui les dominent d’ailleurs par t
ion.) – Mme de Sévigné écrit, dans une de ses lettres : « La jolie, l’ heureuse disposition, que d’aimer à lire ! avec elle, on é
les moralistes surtout se sont appliqués à tracer un plan d’existence heureuse . Les Épicuriens mettent la félicité dans la satis
nnalité, former sa volonté, en faire un homme. Or, pour exercer cette heureuse influence, il faut qu’il ait un sens moral élevé,
n lui tant de faiblesse, de légèreté, mais aussi tant de dispositions heureuses qu’il aura pour lui indulgence, patience en même
s vite que pour établir son autorité et par conséquent pour exercer l’ heureuse influence qu’il doit avoir, il faut qu’il sache v
, sur la reconnaissance de sa propre faiblesse, sur cette disposition heureuse qui porte à plaindre les hommes plutôt qu’à les c
on doit être de faire des hommes, de faire des citoyens, de faire des heureux . » – De la politesse. Nécessité de la politesse
élicate qu’ils affectent. Il est fier d’avoir pu les inspirer. Il est heureux de voir que ses services ont été appréciés par le
années. Vous peindrez la joie qu’il éprouve. Entraîné par une sorte d’ heureux pressentiment, il poursuit ses recherches, bat la
s richesses qui attendent les premiers conquérants du nouveau monde ; heureux si ses compagnons comprennent comme lui que c’est
e lettre les sentiments qu’il éprouve dans ce nouveau poste. Le voilà heureux , à la tête d’un bâtiment, avec un long voyage à l
et de manifeste tout à la fois, dans lequel, après avoir raconté les heureux événements de la croisade, les revers qui l’avaie
leurs fautes, leurs maladresses….. PLAN 1er Paragraphe. – Tout a été heureux , a réussi à souhait au début : traversée de la me
e dépouiller. Il profite de sa mort (1199) et, par le seul fait d’une heureuse survivance, confisque sur l’incapable Jean sans T
agrandit ses États, rend la royauté plus puissante, ses peuples plus heureux . Concours de 1874. Lettre d’Asdrabal annonç
rovoqué l’y suit, et tous deux seuls au milieu des ennemis sont assez heureux pour se secourir et se sauver mutuellement la vie
u’il fit venir lui dit de coucher une nuit dans la chemise d’un homme heureux . Le grand-visir, qui ne put offrir la sienne, en
ns un champ un jeune berger qui dansait et qui chantait et paraissait heureux , il crut avoir trouvé son affaire ; mais le berge
es précédents. – Une vie laborieuse et honnête produit une vieillesse heureuse et respectée. (Montpellier.) bataille des pyrami
. S’il doit être malheureux, elle lui permet l’espoir. S’il doit être heureux , l’espoir, qui embellit tout, est préférable à la
doucissement général des mœurs, à un développement plus libre et plus heureux de l’humanité. L’idée de Patrie doit-elle être e
nt des siècles de malheur et de ténèbres, recouvré à des époques plus heureuses , inégalement répandu parmi les peuples de l’Europ
de l’animalité ? » – M. Renan a écrit quelque part : « L’art d’être heureux c’est de ne pas chercher le bonheur, mais de pour
re véritablement scientifique ; mais ce n’est qu’en combinant, dans d’ heureuses proportions, deux ordres de considérations, les u
ieu dans lequel on se trouve placé, on peut citer des exemples de ses heureux effets. Concours de 1890. « Labourage et p
otre avis, est la plus saine pour le corps, la plus morale et la plus heureuse  ? – Expliquer et justifier cette maxime d’une fab
est-il toujours cher ? – Développer cette pensée d’un poète latin : «  Heureux l’homme des champs, s’il connaît son bonheur. »
er. Corrigé. – Le corrigé de la première partie a été, par un hasard heureux , rédigé par Voltaire, tout comme s’il eût en à pr
xpliquer et développer cette pensée : « Une journée bien remplie rend heureux . » – Que sera, dans votre future profession, une
isent le mensonge, l’hypocrisie. Ils humilient. – Montrer en regard l’ heureuse influence de la bienveillance, de l’amabilité, de
est à la veille d’entrer en Allemagne ; à sa mort, Louis XIV est trop heureux d’avoir signé les traités d’Utrecht. 3° Paragrap
e la guerre, des constructions fastueuses. Henri IV laisse le royaume heureux , prospère ; Louis XIV a préparé les fautes – et l
e à la société qui vit non pas seulement de l’œuvre des grands et des heureux , mais du travail collectif et anonyme des petits
la langue dans laquelle sera élevé le quart des enfants des hommes ! Heureuse l’Angleterre ! elle peut compter sur l’avenir. Sa
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
n raisonnements ; et les plus belles figures, les mouvements les plus heureux , n’en trahissent que plus les efforts de l’orateu
e me répéter. Que mes concitoyens, dit-il, que mes concitoyens soient heureux  ; qui’ils vivent dans la paix et dans la sécurité
re, je pars ; si je n’ai pas l’avantage de vivre au sein d’une patrie heureuse , je ne la verrai pas du moins dans le trouble ; e
st-ce pour en chasser sous mes yeux ceux qui m’y ont rétabli ! Ô trop heureuse la ville qui recevra Milon ! Ô Rome ingrate, si e
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
à vous la reconnaissance de ce que je dois à l’un et à l’autre : trop heureux , Madame, si vous êtes aussi persuadée de mes sent
Le mieux est de souhaiter simplement aux personnes qu’on cultive une heureuse année, et de leur demander la continuation de leu
rtant que j’ajoute à mes avis le pouvoir de l’exemple : je suis assez heureuse pour le trouver dans notre sang. De tels exemples
nt portées, et que ce soit avec honneur comme eux. Que je vous trouve heureux d’avoir tant d’obligations à devenir un sujet dis
97 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
ir des forces, loin que son génie ait connu la décadence, il termina, heureuse et rare exception, par son chef-d’œuvre, qu’une a
r, fais de ta grâce à notre âme abattue             Goûter les fruits heureux , Et que puissent nos pleurs de la chair corrompue
ma foi : S’il me perd, je prétends qu’il me retrouve en toi. Si d’un heureux hymen la mémoire t’est chère, Montre au fils à qu
cle en votre âme : Il veut que Troie encor se puisse relever Avec cet heureux fils qu’il vous fait conserver. Pyrrhus vous l’a
98 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
s brillantes Les pensées brillantes consistent dans le choix d’une heureuse comparaison, relevée par une tournure pleine de p
t été indigne d’elle. Pour nous faire apprécier combien on doit être heureux et fier de posséder l’estime d’un homme vertueux,
i fait la différence. Voltaire. Le premier qui fut roi fui un soldat heureux  ; Qui sert bien son pays n’a pas besoin d’aïeux.
e avec plaisir une bonne action. Semez les bienfaits : il en naîtra d’ heureux souvenirs. Il vaut mieux se taire que de mentir
99 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
sera pas sans utilité pour ceux qui se destinent à parler en public. Heureux si, en simplifiant les principes de l’art de parl
aisément entraîner par des beautés superficielles ou par l’expression heureuse d’idées conformes aux préjugés de l’époque, l’aut
nous en jouissons aujourd’hui dans toutes les contrées de l’Europe. L’ heureux inventeur de cette précieuse découverte ne nous e
semble les diverses parties du discours. C’est l’emploi plus ou moins heureux de ces expressions qui rend le discours ferme et
ue elle a fréquemment l’étendue de huit de nos vers héroïques. Par un heureux mélange de la période et de l’incise l’oreille es
e latitude à cet égard. Fléchier et Bossuet font un usage fréquent et heureux de ces espèces d’inversions. Les Grecs et les Lat
moins agréables suivant qu’ils sont formés d’un mélange plus ou moins heureux de voyelles ou de consonnes, et dépouillés de con
nt aperçu à travers la figure employée pour jeter un voile sur lui. L’ heureux mélange de lumière et d’ombre dans de semblables
minem ab ipsis porrigitur legibus. (Orat. pro Milone.) La figure est heureuse  ; il personnifie les lois qui lui présentent un g
t les sources ne sont connues que d’un petit nombre. » On voit qu’une heureuse comparaison est une espèce d’ornement brillant qu
ble et triste comme le souvenir des plaisirs passés. Cette pensée est heureuse et délicate, cependant il n’existe aucune ressemb
ait un magnifique éloge de Pompée, emploie cette figure d’une manière heureuse  : Cujus adolescentia, ad scientiam rei militaris
faut une imagination brûlante et un choix de circonstances tellement heureux qu’il présente à nos yeux le tableau vrai de la s
r de la pente favorable des esprits, et faire usage de quelque figure heureuse pour confirmer notre croyance et échauffer nos cœ
ation est languissante, c’est en vain que vous chercherez des figures heureuses . À cela il faut ajouter que lors même que l’imagi
la description, soit en prose, soit en vers, dépendent davantage de l’ heureux choix d’une ou de deux circonstances frappantes q
sont sujettes, comme tout ce qui est grave, à devenir fatigantes. Un heureux mélange de la période et de l’incise est donc néc
une grande convenance, de la pureté dans le choix des mots, des tours heureux d’expression, et de la sagacité dans leur arrange
nce, qui nous présente ses idées revêtues de toutes les beautés d’une heureuse expression, sans ornements inconvenants et sans a
our désigner l’excès des ornements. Ce luxe peut être une disposition heureuse dans un jeune homme : Volo se efferat in adolesc
s quam familiariter. An. I sc. i. Tous les mots sont singulièrement heureux ou élégants ; ils offrent une vive peinture de la
s, un vernis de composition qu’il faut conserver. Si l’expression est heureuse , il faut la maintenir même lorsqu’elle laisserait
ffert mille angoisses, tendit avec reconnaissance les mains au soldat heureux qui devait l’asservir. L’éloquence est fille de l
t leur adresse une longue invocation. Ces deux passages produisent un heureux effet ; mais peu d’orateurs modernes pourraient r
langage métaphorique employé convenablement produit souvent aussi un heureux effet ; lorsque les métaphores sont vives, brilla
r ne vous touche pas, mon cher auditeur ? et vous croyez être ce seul heureux dans le grand nombre qui périra ? vous qui avez m
andeur que montre l’orateur en entrant en matière est aussi un exorde heureux . Le second objet de l’introduction est d’exciter
st frappant, une introduction magnifique produit quelquefois un effet heureux , si elle est bien soutenue par ce qui suit. Bossu
ent inutilement la mémoire. Au barreau et dans la chaire une division heureuse et convenable est d’une grande importance. Elle m
uquel la nature l’aurait refusée. Ce talent résulte d’une sensibilité heureuse et forte de l’âme dont la nature seule peut nous
nce ! dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte. Heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que j
de ces études solitaires, qu’ont été inventées les conférences. Cette heureuse méthode par laquelle plusieurs esprits mettent en
aissances de tous les autres qu’il a de même enrichi des siennes. Cet heureux mélange tourne au profit de tous, car il n’en est
incipaux préceptes de la rhétorique et de l’éloquence, je m’estimerai heureux si, en simplifiant ces sujets importants, j’ai pu
100 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
urs à reconnaître des qualités réelles, les uns, tout en présentant d’ heureux développements sur quelques points, se taisent pr
re des élèves. En ce point, comme en plusieurs autres, nous avons été heureux de nous rencontrer avec un savant critique, ancie
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