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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
es de faits héroïques et de caractères vertueux ; de nous montrer des héros qui, sous l’inspiration de la divinité, viennent
fin, c’est toujours la même cause qui tend au même effet. L’unité de héros ou de temps n’est pas suffisante ici. En effet, d
térêt : c’est ce qui a lieu, par exemple, lorsque celui qui en est le héros a été le fondateur, le libérateur ou le favori de
ustres, les antiques gloires d’un pays, les actions mémorables de ses héros ont le privilège, non seulement d’exalter les nat
’entreprise. Nous aurons à parler des différents acteurs de l’épopée, héros principal et personnages secondaires plus ou moin
qualités qu’ils doivent avoir. 351. Le poème épique doit-il avoir un héros principal ? C’est un usage qui a été suivi par t
isir un personnage pour l’élever au-dessus des autres, et en faire le héros du poème. On regarde même cette méthode comme néc
se rapportent à un personnage principal, comme à un centre commun. Le héros est l’âme, le mobile, le principe de l’entreprise
ul caractère toute la grâce et toute la force de son pinceau. 352. Le héros doit-il être parfait ? Le héros de l’entreprise,
ute la force de son pinceau. 352. Le héros doit-il être parfait ? Le héros de l’entreprise, qui doit l’emporter sur tous les
éritable gloire peut s’allier avec le crime), ne pourrait pas être le héros d’un poème épique. Ce n’est pas que ce premier pe
qu’une âme élevée et peu commune soit le principe de ses défauts. Ce héros , doit toujours avoir une vertu dominante qui le c
cessoires. Les premiers doivent avoir une si grande importance que le héros soit obligé de rechercher assez souvent leurs avi
vrage ne pourra que gagner en grandeur et en intérêt. Ajoutons que le héros et les personnages principaux doivent être histor
le épopée, quoiqu’elle n’ait guère d’autres personnages qu’Ulysse. Le héros de l’Iliade est Achille ; les personnages princip
naturel et de vérité. Achille se montre avec l’humeur indomptable du héros dans l’antiquité, Agamemnon avec le caractère du
ysse par la prudence et l’artifice. Il n’est point nécessaire que les héros soient parfaits, mais l’héroïsme doit se faire se
épopée. A chaque trait, à chaque mot, le poète, qui aura toujours son héros devant les yeux, devra se demander s’il a pu agir
e que par imprudence, par faiblesse, par emportement. Il n’y a pas un héros d’Homère qui soit méchant ou vicieux par caractèr
ements. Il n’est donc pas étonnant que les poètes aient supposé qu’un héros faisant une action vraiment intéressante, était a
rendre le récit de cette action plus noble, à donner plus d’éclat au héros qui la fait, et à exciter une plus grande admirat
grande admiration pour ses vertus. Il sert aussi à faire voir que les héros les plus sages et les plus vaillants ne peuvent r
a préparé une action vraiment grande, vraiment importante que fait un héros vertueux, mais encore qu’il suit l’exécution de c
vert tous les secrets ressorts de sa sagesse dans l’entreprise de son héros . 370. Le christianisme, par les notions qu’il don
pparaître qu’en passant et comme intermédiaires subalternes entre les héros et les divinités supérieures dont elles ne sont q
aines et symboliques, jouent les principaux rôles de la Ligue ; et le héros n’a, de son côté, que l’ombre de saint Louis. Ce
ion des agents supérieurs est comme séparée de celle des hommes : les héros ne voient pas les ressorts surnaturels et attribu
poème plus développé. C’est dans cette partie que le poète annonce le héros qu’il va célébrer, le but de l’action, la cause d
sa grande entreprise ; et une déesse qui joue un personnage contre ce héros . On remarque aussi ces deux choses dans l’exposit
la fortune, aux desseins, en un mot, à l’exécution de l’entreprise du héros . C’est dans le nœud que se trouve tout l’intérêt
d’Ulysse, .sont les obstacles qui retardent la rentrée triomphante du héros dans ses propres foyers. L’intérêt est fortement
er brusquement au milieu des événements pour faire dire ensuite à son héros ce qui a précédé l’événement par lequel le récit
dans les Champs-Élysées, son père Anchise qui lui fait connaître les héros les plus célèbres de la république romaine. Volta
vestissement des mœurs et du langage, fait descendre les dieux et les héros au niveau de la populace. C’est ainsi que Scarron
2 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ions poétiques. Il lui faut pour sujet quelque chose de mémorable, un héros populaire aux exploits gigantesques, la chute ou
distance : ses personnages sont à la fois humains et surnaturels. Les héros d’Homère sont des types imposants et majestueux ;
u’ils ne peuvent jamais faire une illusion complète. Les exploits des héros ne doivent pas dépasser certaines bornes possible
rger toutes les parties autour d’un centre commun. Il doit y avoir un héros qui domine tous les autres : deux actions, deux h
doit y avoir un héros qui domine tous les autres : deux actions, deux héros qui marchent simultanément divisent l’attention,
çue et de donner, par exemple, des idées, des opinions modernes à des héros anciens. Les personnages d’Homère nous choquent q
soutenus et variés en même temps, sans jamais sortir du naturel. Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux gra
Boileau, Art poét. Il est d’usage de placer dans le poème épique un héros qui domine tous les autres par sa grandeur ou par
se trouve ainsi confondue dans l’unité. Dans l’Iliade, Achille est le héros principal, mais sa grandeur ne fait pas tort à ce
Voulez-vous longtemps plaire et ne jamais lasser ? Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en ver
proposition ou début. Tel est le début de la Henriade : Je chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de conquête
e tout d’abord au milieu de l’action, et fait ensuite raconter par le héros les faits antérieurs, comme dans l’Odyssée et l’É
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ur le vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Erigent en héros sublimes Tes plus coupables favoris. Apprends q
lus coupables favoris. Apprends que la seule sagesse Peut faire les héros parfaits ; Qu’elle voit toute la bassesse De ceux
mon sang trempe ses mains ? Et je pourrai forcer ma bouche A louer un héros farouche Né pour le malheur des humains ? Quels
oups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater2 ? Quel est donc le héros solide Dont la gloire ne soit qu’à lui ! C’est un
ie ; Et qui, père de sa patrie, Compte ses jours par ses bienfaits. Héros cruels et sanguinaires, Cessez de vous enorgueill
ais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit1. L’effort d’une vertu commune Suffit
fugitif semblaient suivre la trace : Elle croit voir encor son volage héros  ; Et, cette illusion soulageant sa disgrâce,     
dans son Petit Carême : « Tout est brillant au dehors, vous voyez le héros  ; entrez plus avant, cherchez l’homme lui-même :
de la cendre et de la boue. » Et plus loin : « L’homme désavouait le héros … » (Sermon pour le dimanche de la Passion.) 2.
, ajoute-t-il, des endroits merveilleux ! Quoi Rome…, Quel est donc…, Héros cruels… ; et surtout on ne saurait trop estimer c
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
al représentée, Pour notre argent nous sifflons les acteurs3. Un héros Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un p
ur notre argent nous sifflons les acteurs3. Un héros Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un peuple ou deux ? Ti
ir mis aux chaînes Un peuple ou deux ? Tibère eut cet honneur. Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave
signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce bonheur. Est-on héros en régnant par la peur ? Séjan fit tout trembler,
rgueil, c’est ce que j’appelle être Grand par soi-même : et voilà mon héros  ! 1. Philomèle, fille de Pandion, poursuivie
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
Le texte d’une Oraison funèbre doit être comme un éloge raccourci du Héros , et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et
ontraire, quand elles sont employées à propos, à relever la gloire du Héros que loue l’Orateur. On va s’en convaincre à la le
e je parle, du Prince que nous avons perdu ; et voilà ce qui fait les Héros . » Ceux qu’a vantés l’ancienne Rome93, et ceux qu
, dis-je, le publiait-il ; et la justice qu’il a toujours rendue à ce Héros , en lui donnant le rang que je lui donne, est un
e chrétienne ne permet pas à l’Orateur de se borner, dans l’éloge des Héros , à des fins purement humaines. Son but doit être
unèbre du grand Condé 95, se propose de montrer « que ce qui fait les Héros , ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble,
« Je ne viens pas à la face des autels étaler en vain la gloire de ce Héros , ni interrompre l’attention que vous devez aux sa
. Partie. L’Orateur nous donne d’abord une idée du rare mérite de son Héros , en nous faisant le récit de ses victoires, et en
nt et sublime était orné. Il nous le représente ensuite ; 1º comme un Héros supérieur à sa propre gloire, c’est-à-dire, qui f
out pour l’acquérir hors de la désirer et de la chercher ; 2ºcomme un Héros sans ostentation ; 3º comme un Héros ennemi de la
r et de la chercher ; 2ºcomme un Héros sans ostentation ; 3º comme un Héros ennemi de la flatterie ; 4º comme un Héros aussi
ostentation ; 3º comme un Héros ennemi de la flatterie ; 4º comme un Héros aussi humain qu’il était grand ; 5º comme un Héro
erie ; 4º comme un Héros aussi humain qu’il était grand ; 5º comme un Héros que l’amour de lui-même n’avait point gâté ; bon
-à-dire, refroidi dans la pratique des devoirs de la religion. 1º. Ce Héros se vit mêlé dans un parti que la discorde avait f
it un cœur droit, etc. IIIe Partie. L’Orateur nous représente ici son Héros mourant. « Il est mort, dit-il, en sage Chrétien,
fût précédée de sa conversion et de son retour à Dieu. Il est mort en Héros chrétien, parce qu’il a fait paraître, en mourant
et enterré à Saint-Denis, dans le tombeau de nos Rois, est le premier Héros dont on ait fait l’éloge funèbre. Ferri de Cassin
touchant, inspire l’amour des vertus qu’il a si bien louées dans ses Héros . On admire son Oraison funèbre du Duc et de la Du
ité que durant leur vie la fortune mette entre eux et les plus grands héros , après leur mort cette différence cesse. La posté
ière de toutes vos victoires. Vous vous êtes fait, ainsi que d’autres héros , de nouveaux sujets par les armes : mais de ceux
6 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
e reine : voilà l’unité d’action. Il n’en est pas de même dans ls. Le héros de la pièce revenant vainqueur du combat contre l
prescrite par le bon sens. Quel peintre s’aviseroit de représenter un héros à Rome et à Carthage sur la même toile ? On auroi
elque relâche ou quelque nouvelle secousse par d’autres sentimens. Un héros , par exemple, est en danger. Quoique ce danger do
nage ait les moeurs de sa nation, de sa patrie ; par conséquent qu’un héros de la Grèce ne soit point représenté sous les mêm
des autres personnages. Dans la tragédie de Sertorius, on voit deux, héros romains, Sertorius et Pompée, qui, ont le vrai ca
ère dominant est la valeur. Cependant il s’en faut bien que ces trois héros se ressemblent. Achille est violent ; Ajax est du
oyen. Un Dieu, suivant la pensée d’Horace, parle bien autrement qu’un héros  ; un vieillard autrement qu’un jeune homme ; une
rfide assassin, un lâche incestueux. Elevez dans le sein d’une chaste héroïne (a), Je n’ai point de son Sang démenti l’origine.
……………… Ma vertu donc se borne au mépris des richesses ; A chanter des héros de toutes les espèces, A sauver, s’il se peut, pa
tes qui se sont le plus distingués en ce genre. La Chaussée en est le héros  ; non qu’il en ait été l’inventeur : mais personn
son tour doit m’accorder ma grâce. Eu les travestissant, j’admire ses héros . Le Parodiste rit ; mais jamais il n’outrage. Nul
on jusqu’à l’entier dénouement. Il faut que le péril où se trouve son héros , et le malheur qu’il éprouve, soient présentés de
nger et les suites funestes des passions. Nous voyons des grands, des héros , des monarques tomber, pour une faute excusable à
glantée ; avec ces restrictions néanmoins, 1°. qu’il est permis à nos héros et à nos héroïnes de se tuer ou de venir expirer
ces restrictions néanmoins, 1°. qu’il est permis à nos héros et à nos héroïnes de se tuer ou de venir expirer sur le théâtre ; c
tyran Phocas par la main d’Exupère, et non par celle d’Héraclius. Le héros pour lequel on s’intéresse, ne doit presque jamai
tous ses maux est l’hymen d’Achille et d’Iphigénie. Prisonnière de ce héros , elle l’aime ; et sa jalousie la porte à traverse
ur plus vive. De l’autre côté, elle a Achille pour défenseur. Mais ce héros pourra-t-il la soustraire à la mort, contre l’ord
rs jalouse de ce que fait Achille pour sa rivale, et craignant que ce héros ne vienne à bout de la sauver, est tentée d’aller
armée Elle refuse de le suivre, et ne songe qu’à obéir à son père. Ce héros furieux, résolu de renverser le bucher, d’immoler
re nous en a tracé. Nous ne reconnoissons point sur notre théâtre les héros de l’antiquité, parce qu’on en fait des princes e
our eût été ridicule dans leur bouche. 3°. Ce n’est pas défigurer les héros de l’antiquité, que de leur donner de l’amour, po
à propos ou sans art…. Le mal est que l’amour n’est souvent chez nos héros que de la galanterie….. Pour qu’il soit digne du
elui des bonnes mœurs et de la vertu. Peignez donc, j’y consens, les héros amoureux ; Mais ne m’en formez pas des bergers do
i convient aux personnes du premier rang. Supposez des monarques, des héros , des ministres, des hommes illustres, qui sont à
s dans la tragédie. Ne seroit-il pas en effet ridicule d’entendre des héros parler par énigmes et d’une manière inintelligibl
ens, pourvu qu’ils soient bons. Veut-on connoître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour de la patrie et u
s, les Fabiens, Et tant d’autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images, Quittent le n
gieuse variété dans les caractères ! Combien des rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujou
rs mis assez d’action dans ses tragédies, et d’avoir donné à tous ses héros un certain air de ressemblance. On a fait beaucou
ie proprement dite, et le plus souvent dans la comédie, des rois, des héros , des grands, des bourgeois, même des hommes du pe
Mercure vint frapper la terre de son caducée : l’enfer s’ouvre, et le héros y descend. AV. Alcide passe la barque de Caron,
nt la vertu heureuse, après les affreux revers qu’elle a essuyés. Des héros qui viennent à bout d’une glorieuse entreprise, e
r l’état et la qualité des personnages, lorsque ce sont des rois, des héros . Ajoutons ici (et c’est ce qu’il est nécessaire d
paraiculièrement, l’un la nation française, l’autre les Italiens. Les héros que nous y voyons malheureux par leurs foiblesses
r leurs foiblesses, intéressent l’humanité entière. Dans l’Enéide, le héros troyen, qui transporte ses dieux en Italie, fait
l n’est donc pas surprenant que les poëtes païens aient supposé qu’un héros faisant une action vraiment intéressante pour les
ême, qui avoit décidé du succès de l’entreprise, et de la destinée du héros . Ainsi nous voyons dans l’Iliade tous les dieux p
chée sans relâche à éloigner Enée de l’Italie, et Vénus favorisant ce héros , qui aborde enfin dans cette contrée, et y jette
ette action plus noble et plus intéressant ; à donner plus d’éclat au héros qui la fait, et à exciter une plus grande admirat
on pour ses vertus. Il sert aussi à faire voir, non-seulement que les héros les plus sages et les plus vaillans ne peuvent ri
dans les parties les plus importantes de l’entreprise, et lorsque le héros a besoin de leur aide ou de leurs conseils : par
a préparé une action vraiment grande, vraiment importante que fait un héros vertueux ; mais encore qu’il suit l’exécution de
vert tous les secrets ressorts de sa sagesse dans l’entreprise de son héros  ? Il est certain que ce merveilleux peut être dan
en même temps Jésus-Christ et Bacchus, Vénus et la Vierge Marie. Son héros essuyant une tempête, adresse ses prières à Jésus
ions sont portées au plus haut degré possible, lorsque nous voyons un héros plus malheureux que coupable, succomber dans une
situations terribles et attendrissantes, qui nous font frémir pour le héros , et nous arrachent des larmes ; néanmoins son pri
porté à son comble, que par le succès et la joie. Il faut donc que le héros , franchissant tous les obstacles, vienne heureuse
adis perdu n’est-il pas malheureux ? Non, parce que Adam n’est pas le héros du poëme : c’est Satan ; et l’on voit aisément qu
où sont décrits plusieurs événemens décousus ; ni la vie entière d’un héros , comme l’Achilléide de Se. Il se borne au récit d
n obstacle à l’accomplissement de l’action ; obstacle que surmonte le héros , qui, imformé par Mercure de la volonté de Jupite
e son amie, et sort de Jérusalem pendant la nuit pour aller offrir au héros chrétien de le guérir de ses blessures. Elle envo
n donner d’autres. Certains critiques ont donc eu tort de trouver les héros d’Homère défectueux, parce qu’ils ne ressemblent
itable gloire pouvoit s’allier avec le crime) ne pourroit pas être le héros d’un poëme épique. Ce n’est pas que ce premier pe
Voulez-vous long-temps plaire et jamais ne lasser ? Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en ver
nifique : Qu’en lui jusqu’aux défauts, tout se montre héroïque 1. Ce héros doit toujours avoir une vertu dominante qui le ca
cette parure attrayante. Les Dieux interviennent dans l’épopée : des héros y agissent avec d’autres héros, en n’y perdant ja
ieux interviennent dans l’épopée : des héros y agissent avec d’autres héros , en n’y perdant jamais le soin de leur propre glo
nt les exemples ; c’est-à-dire, lorsqu’on montre, par les actions des héros , la vertu toujours heureuse et triomphante, et le
un peu étendue ne peut donc être bien placée, que dans la bouche des héros , ou des êtres surnaturels. C’est alors que le Iec
éclaire leurs vices. Voyez comme à sa voix tremblent ces conquérans, Héros aux yeux du peuple, aux yeux de Dieu tyrans ; Flé
ans le début le merveilleux du poëme, et d’y laisser entrevoir que le héros qu’on va chanter est propre à intéresser. Virgile
ser. Virgile exposant son sujet, dit : « Je chante les combats et ce héros troyen, qui, forcé par les destins de s’exiler de
sa grande entreprise, et une Déesse qui joue un personnage contre ce héros . On remarquera de même ces deux choses dans ce dé
l’Asie et de l’Afrique. Le ciel daigna favoriser ses efforts ; et le héros ramena sous les saints étendarts ses compagnons é
de Junon d, qui fit essuyer tant de périls et de malheurs à ce pieux héros  ». Elle peut être d’un style élevé, avoir de la
uement au milieu des événemens, pour dire ensuite ou faire dire à son héros ce qui a précédé l’événement par lequel le récit
la destruction de Troie, et celui de tous les revers qu’a essuyés ce héros depuis son départ de la Troade. Alors la fable se
llons entendre Enée racontant à Didon le siège du palais de Priam. Le héros qui parle, étoit au milieu des Grecs, affamés de
. La chaleur épuise les forces des guerriers, et nuit aux desseins du héros . Les astres ne répandent plus une bénigne influen
dans les Champs-Elysées, son père Anchise, qui lui fait connoître les héros les plus célèbres de la République romaine. Volta
ègnent les bons rois qu’ont produit tous les âges ; Là sont les vrais héros  ; là vivent les vrais sages ; Là, sur un trône d’
r….. Approchons-nous ; le ciel te permet de connoître Les rois et les héros qui de toi doivent naître. Le premier qui paroit,
 ; Il n’est point de lauriers qui ne couvrent vos têtes. Un peuple de Héros va naître en ces climats. Je vois tous les Bourbo
princesse, et l’enveloppe d’un nuage avec son fidèle Acate. Les deux héros vont à Carthage sans être vus, et entrent dans le
ses propres malheurs depuis son départ de cette ville. II. Livre. Le héros raconte à Didon le stratagême dont les Grecs se s
etenant au sujet de sa glorieuse postérité, lui peint les plus fameux héros de la République romaine. VII. Livre. Enée arriv
assemble les troupes latines et celle de ses alliés. VIII. Livre. Le héros troyen, suivant le conseil du dieu du Tibre, va d
ce de ce prince dans le combat, est tué, avec son fils Lausus, par le héros troyen. XI. Livre. Les deux partis conviennent d
ur le champ de bataille, appelant à haute voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville, et met le feu aux
ples qui se présenteront : il n’y a pas de choix à faire. Voici trois héros qui se mettent en marche pour aller placer le pup
e, dit Voltaire, l’extravagance de ses Dieux et la grossièreté de ses héros . C’est reprocher à un peintre d’avoir donné à ses
ut le luxe d’une cour efféminée, auront bien de la peine à égaler ces héros qui faisoient leur cuisine eux-mêmes. On peut se
7 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
e comme concourant à la faire ressortir. La totalité des actions d’un héros , ce qu’on appelle une vie, ne peut pas non plus ê
n voir la beauté ; parce que tout n’est pas héroïque dans la vie d’un héros  ; enfin parce que les faits, n’y étant pas nécess
st l’exposition. Quel que soit l’objet que se propose le poète ou son héros , comme la fin de l’entreprise, les obstacles qui
n même temps, Jésus-Christ et Bacchus, Vénus et la sainte Vierge. Son héros , essuyant une tempête, adresse ses prières à Jésu
onner d’autres. Certains critiques133 ont donc eu tort de trouver les héros d’Homère défectueux, parce qu’ils ne ressemblaien
inion. Les mœurs seront ressemblantes, si la peinture qu’on fait d’un héros ne peut appartenir qu’à ce héros ; si on y joint
ntes, si la peinture qu’on fait d’un héros ne peut appartenir qu’à ce héros  ; si on y joint les traits propres et individuels
faut donc que la marche de son action, les louanges qu’il donne à ses héros , les situations où il les place, l’intérêt qu’il
s ; mais les exemples parlent assez haut, et les actions que font ses héros , et les jugements qu’il en fait porter à ses lect
Tasse et Milton, a commencé sa Henriade par ces mots : Je chante ce héros qui régna sur la France, Et par droit de conquête
ide roi, Par un récit affreux redoublent son effroi. Il apprend qu’un héros , conduit par la victoire, À de ses bords fameux f
e épique des temps modernes. Son sujet est la première croisade ; son héros est Godefroi de Bouillon, qui, élu général des cr
8 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
rès avoir marqué la différence qui, selon lui, doit exister entre les héros épiques et les héros tragiques : « Dalle cose det
ifférence qui, selon lui, doit exister entre les héros épiques et les héros tragiques : « Dalle cose dette può esser manifest
qui a vu Ulysse à la guerre de Troie, et il décrit l’extérieur de ce héros  : là-dessus Pénélope fait le faux raisonnement do
es. Le muet qui vient de Tégée.] C’est Télèphe lui-même, le principal héros de cette tragédie, qui était parodié, à ce propos
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
oisir, et placées par le poète ou par l’historien dans la bouche d’un héros . L’histoire nous a conservé, et la poésie a mis h
s’en faut de beaucoup. Quelquefois encore les propres expressions du héros qu’on fait parler, sont tellement consacrées par
avant la fameuse bataille de Lens, et Condé remporte la victoire. Un héros plus voisin de nous, et qui a plus d’un rapport a
qu’il est de notre intérêt d’avoir pour amis, etc. » C’est à ce même héros qu’on attribue un mot sublime sur les Pyramides :
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
œur humain ; il excite la pitié, la sympathie, l’attendrissement. Ses héros sont voisins de nous ; on se reconnaît en eux. Da
nt. Ses héros sont voisins de nous ; on se reconnaît en eux. Dans ses héroïnes , il combine avec un art exquis les nuances les pl
igieuse variété dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujou
é que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros , après leur mort cette différence cesse : la post
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ndécise. Après la mort d’Achille, il disputa à Ulysse les armes de ce héros . Mais son concurrent l’emporta par son éloquence.
prince. L’amour de la gloire se ranima aussitôt dans le cœur du jeune héros , qui, cette même année, vainqueur près de Nimègue
nchantements, et qui parvint même à s’en faire aimer. Mais bientôt le héros , honteux de sa passion, trouva le moyen de s’éloi
ait nommé dans son testament son successeur à l’Empire. Mais ce jeune héros mourut d’une chute de cheval à l’âge de 30 ans, l
rrière ne fut pas, à beaucoup près, aussi brillante que le milieu. Ce héros paraissait craindre alors de compromettre sa répu
blanche, qu’on nomme Voie Lactée. C’est le plus illustre de tous les héros que l’antiquité fabuleuse ait célébrés. Il est co
en Afrique ; séparation qui a formé le détroit de Gibraltar. Mais ce héros si fameux par ses exploits, ne l’est pas moins pa
Il paraît donc qu’on a attribué les grandes actions de ces différents héros à celui-ci. Hippocrène, fontaine peu éloignée du
nscription latine, dont le sens est : Arrête, voyageur, tu foules un héros  ! Messine, capitale de la Sicile, sur le détroi
scorde, assistèrent à ses noces, qui se firent sur le mont Pélion. Le héros qu’elle mit au monde, est Achille. Titans, enfan
12 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
saient de leurs victoires, vantaient les exploits de la nation et des héros , s’excitaient au courage, ou soutenaient leur con
it des poèmes. Tous les peuples avaient à célébrer leurs dieux, leurs héros et leurs illustres ancêtres, à chanter leurs expl
aintive ; le poème épique dut son origine aux récits des exploits des héros , mais un simple récit ne parut pas toujours suffi
mêmes exploits ; des bardes prenaient le caractère et le langage des héros , et nous retrouvons dans leurs dialogues les prem
commencement de l’Épître de Boileau à Louis XIV : Jeune et vaillant héros , | dont la haute sagesse N’est point le fruit tar
oduisirent l’étonnement et l’admiration. Les actions des dieux et des héros , les exploits des guerriers, les succès ou les ma
aient essor à leur enthousiasme poétique, chantaient les dieux et les héros , célébraient leurs victoires et déploraient leur
perfection. Secondement, les odes héroïques, destinées à chanter les héros , les exploits guerriers et les belles actions : t
lecture soit agréable, surtout parmi celles destinées à célébrer les héros ou leurs exploits. En un instant le poète est à p
es descriptions pleines de vérité ; mais, trouvant que la louange des héros qui avaient remporté des prix dans les jeux publi
e son casque et de son bouclier, » dit Homère, en décrivant un de ses héros (Diomède) au moment du combat, « de son casque et
rs son corps la pâle lueur des étoiles ; trois fois il soupira sur le héros , et trois fois les vents de la nuit firent entend
veut écrire un poème épique, il cherche dans l’histoire les noms des héros qui conviennent le mieux aux rôles qu’il veut dis
’hommes ; il eût été également instructif ; mais comme il préféra des héros , il choisit la guerre de Troie pour être le théât
aucune personne de goût qui puisse mettre en doute que le choix d’un héros ne doive, avant tout, fixer l’attention du poète
lle et ses suites funestes ; tant qu’ils sont privés du secours de ce héros , les Grecs plient devant les Troyens ; mais lorsq
un sujet propre à intéresser le lecteur ; tel serait, par exemple, le héros qui aurait fondé ou délivré une nation, ou qui se
vite de nous éblouir sans cesse du récit éclatant des exploits de ses héros  ; car il n’est point de lecteurs que ne fatiguent
dans la seule narration du poète, c’est-à-dire depuis l’époque où le héros paraît sur la scène jusqu’au dénouement, nous ver
ix d’un personnage pour l’élever au-dessus des autres, et en faire le héros de leur poème. On regarde même cette méthode comm
et toute la force de son pinceau. On a souvent demandé quel était le héros du Paradis perdu. Quelques critiques ont répondu
Mais on a mal compris l’intention du poète lorsqu’on a supposé que le héros devait être celui qui paraît triomphant à la fin
nouement tragique à un poème épique. Adam en est incontestablement le héros , c’est-à-dire qu’il en est le personnage principa
point imposé de frein. La force du corps est la première qualité des héros  ; les apprêts d’un repas, le plaisir d’apaiser sa
r sa faim, sont présentés comme des objets du plus grand intérêt. Les héros exaltent eux-mêmes leur force et leur valeur, s’a
Grecs, et leur fait éprouver de grands revers, jusqu’au moment où le héros apaisé se réconcilie avec Agamemnon. Voilà sur qu
eter l’intérêt le plus vif sur tout ce qui rappelait les exploits des héros qui s’étaient signalés pendant cette guerre mémor
’une longue suite de batailles ; il a encore trouvé, dans Achille, un héros principal, un caractère unique, qui se développe
te avec un art admirable ; il s’élève par une gradation soutenue. Ses héros , introduits successivement, fixent tour à tour no
’aucun autre poète. Ce que Virgile nous apprend en quelques mots, les héros , dans Homère, nous le disent eux-mêmes. Il est à
bien l’avouer, s’est trop écouté dans son penchant à faire parler ses héros  ; et, s’il pouvait cesser d’être intéressant, ce
s Homère. Quand on lit ce grand poète, on connaît intimement tous ses héros  ; il semble que l’on ait conversé et vécu avec eu
’élance dans les flots. L’on a blâmé Homère d’avoir fait d’Achille un héros si brutal, qu’on ne saurait l’aimer. Mais je croi
épris pour la mort, il déploie encore les autres belles qualités d’un héros . Il est franc et sincère ; il aime ses sujets et
arie des temps, et qui, d’ailleurs, se retrouve dans presque tous les héros d’Homère, il y a dans le caractère d’Achille tout
pas lui accorder toute notre estime. En examinant les caractères des héros de l’Iliade, on se trouve conduit naturellement à
hait de celui des dieux et des demi-dieux de la Grèce. La plupart des héros engagés dans cette guerre passaient pour avoir un
ne divine ; aussi les récits que la tradition avait conservés sur ces héros et sur leurs exploits étaient remplis de traits f
es caractères sont aussi distincts et aussi prononcés que ceux de ses héros . L’intervention des dieux jette dans les bataille
e nectar et d’ambroisie, ce ne sont pas des êtres bien supérieurs aux héros mortels, et ils pouvaient, sans se dégrader, s’en
me fécondité. Le poète ne s’élève plus jusqu’à chanter les dieux, les héros et les combats, mais il nous en dédommage par de
uguste. Nous ne sommes plus témoins de querelles suscitées entre deux héros pour une esclave ; nous ne les voyons plus, en pr
leur orgueil, que de rapporter l’origine et la fondation de Rome à un héros aussi illustre qu’Énée. Cette idée était par elle
t l’intervention des êtres célestes. De là cette tempête qui jette le héros sur les bords africains ; la passion de Didon, qu
is oublié pour faire place au nom latin ; Junon alors s’apaise, et le héros victorieux reste dans le Latium. Dans la conduite
ein d’âme et de mouvement. Achates, et Cloanthe, et Gyas, et tous les héros troyens qui suivent Énée en Italie, sont des figu
ar leurs sentiments ni par leurs exploits. Énée lui-même n’est pas un héros bien intéressant. On nous le montre, il est vrai,
é de prendre parti pour Turnus contre le prince troyen. Turnus, jeune héros plein de valeur, épris des charmes de Lavinie, à
e sa mère. Un tel plan n’est pas fait pour nous disposer en faveur du héros du poème, et l’auteur en pouvait aisément corrige
s a tracés avec autant d’esprit que de force. Quoique Pompée soit son héros privilégié, il ne réussit pas à nous intéresser b
e furieux et brutal Argant ; Renaud, qui, à proprement parler, est le héros du poème, est copié sur l’Achille d’Homère : c’es
étiques, et n’a qu’un défaut, c’est que le navigateur, en parlant des héros de la Grèce et de Rome, affecte une érudition tou
a point ambitionné le mérite de peindre des caractères ; Vasco est le héros du poème ; c’est le seul personnage qui y joue un
des chrétiens ; Jésus-Christ et la Vierge le supplient d’accorder au héros le secours éclatant qu’obtinrent autrefois les Is
s ses profondeurs. Tous les esprits de cet autre monde, même ceux des héros , sont mécontents de leur condition ; et lorsqu’Ul
hilosophie avait faits dans le monde. Les objets qui se présentent au héros introduit dans le séjour des mânes sont mieux des
celui qui n’est que plaisant ou original ; comme la catastrophe d’un héros présente plus d’intérêt que le mariage d’un simpl
Les poètes sentent bien que le seul moyen de nous intéresser pour un héros , c’est de montrer qu’à travers ses défauts il est
isant entrer dans sa pièce l’histoire des amours de la famille de son héros  ; mais il a rompu l’unité d’action, et n’a produi
ouffrant à quitter son île inhabitée, et à venir à Troie avec eux. Le héros veut rester ; mais Hercule, dont il possédait les
toujours des personnages illustres ou d’un rang très élevé, comme des héros célèbres ou des princes ; et la raison qu’ils en
ans les anciennes traditions historiques de la nation. Hercule est le héros de deux tragédies ; l’histoire d’Œdipe, roi de Th
bitants mêmes d’une contrée. Nous nous attendrissons aux malheurs des héros de la Grèce et de Rome comme aux infortunes des h
ux malheurs des héros de la Grèce et de Rome comme aux infortunes des héros de notre patrie ; mais nous ne sourions au ridicu
moins solennel que la tragédie, désormais consacrée à représenter des héros . Les critiques lui assignent trois différentes pé
caractère principal de la comédie, et, à quelques exceptions près, le héros de toutes les pièces. On couvrait de ridicule, no
a scène soit fixée dans un seul endroit, comme dans l’Iliade ; que le héros voyage de mers en mers, comme dans l’Odyssée ; qu
de longues et inutiles harangues, et surtout les plaisanteries de ses héros  ; comment souffrir dans Milton les harangues et l
le prince tue le père de sa maîtresse, feignant de tuer un rat ; et l’ héroïne se jette dans la rivière. On fait sa fosse sur le
a faitj otieraux dieux, su r la rudesse des mœurs et du caractère des héros , enfin sur l’imperfection de la morale qui y est
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
he ? Dans celui de Condé, pour mieux faire saisir le caractère de son héros , il le met en opposition avec Turenne et les relè
uit de face, de profil, de trois quarts, sous tous les aspects55 ; le héros ne pourra ni marcher, ni s’asseoir, ni se mouvoir
atoire, et qu’il est un moyen bien plus naturel de faire apprécier le héros , c’est l’action et le dialogue ? Que vos personna
on l’obligea de ne mettre sa politique qu’en second dans sa conduite, héroïne d’un grand parti, elle en devint l’aventurière. »
sfaction d’apprécier lui-même, d’exercer son esprit et de deviner son héros . »
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
Mais au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit. Parmi les autres manières de mêler a
fait dans son genre. Ainsi, le poète veut-il, par exemple, chanter un héros qui a terminé une glorieuse entreprise ? Il lui d
s grands hommes ne sont point exempts. Ces faiblesses ne rendront son héros que plus intéressant, parce qu’elles le rapproche
actes, existent ou peuvent exister. Mais si le poète fait faire à son héros des choses impossibles à l’homme ; s’il lui donne
 ; on ne reconnaît point là la nature. De même, s’il fait faire à son héros des actions ignobles et basses, sous prétexte que
rier selon les sujets : il prête un langage différent au monarque, au héros , au simple citoyen, au berger, en prenant, pour a
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
stime2 ; … D’Ailly, pour qui ce jour fut un jour trop fatal. Tous ces héros en foule attendaient le signal, Et, rangés près d
des pressentiments, Avant-coureurs certains des grands événements. Ce héros cependant, maître de sa faiblesse, Déguisait ses
t le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros , défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs
e un sage, ami des hommes : ce qui ne l’empêchait nullement d’être un héros . Il eut dans ce combat en particulier, deux cheva
es cachots où il a langui vingt ans, ce dernier rejeton d’une race de héros français, rappelant ses antiques exploits et ses
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ils pensaient que c’est une belle institution de louer en public les héros morts pour la patrie. » Pour moi, plutôt que de c
fallait d’ailleurs fortifier par d’incontestables preuves l’éloge des héros dont nous honorons la tombe. Que dis-je ? il est
est déjà réellement acquittée par les honneurs rendus à la tombe des héros que nous pleurons. Le reste sera payé par la reco
17 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
es. Ce n’était plus, dis-je, ce roi pacifique et clément : c’était un héros toujours plus intrépide à mesure que le péril aug
la majesté ! En subjuguant ainsi les ennemis domestiques, notre pieux héros s’exerçait à combattre un jour les ennemis de la
Sauveur ; terre infortunée, vous rappelâtes alors, en voyant ce pieux héros armé pour la délivrance de la sainte Jérusalem, v
18 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
e voisin chacun cherche un asile. Hippolyte lui seul, digne fils d'un héros , Arrête ses coursiers, saisit ses javelots, Pouss
avec douceur il traite sa captive, Qu'il lui rende…..  » A ce mot, ce héros expiré 1 N'a laissé dans mes bras qu'un corps dé
r : Dans l'enceinte sacrée en ce moment s'avance Un jeune homme, un héros , semblable aux immortels ; Il court. C'était Égis
un lion….. parce que foudre et lion ne se conviennent pas. Jupiter, héros , etc., sont les expressions qui conviennent à fou
nnages qu'elle produit sur la scène : Shakspeare s'identifie avec ses héros , et il n'en fait ni des Romains d'une vertu inacc
t le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C'est le sang des héros , défenseurs de ma loi ; C'est le sang des martyrs
la vie Avec la foudre et les éclairs, Et, loin de sa belle patrie, Le héros mourut dans les fers. Pourtant son cœur était sen
re formé dès le commencement du poëme : le récit des obstacles que le héros franchit ne doit point nuire à l'unité du dessein
nferme la cause, le nœud et le dénoûment. La cause doit être digne du héros . Le nœud et le dénoûment doivent être simples, na
épique. Le temps de l'action principale, depuis le point d'où part le héros ou la narration, ne peut être de plus d'un an, ma
être de plus d'un an, mais le poëme peut rappeler les hauts faits du héros dans d'autres temps. Le poëte divise sa fable en
autres temps. Le poëte divise sa fable en deux parties : l'une où son héros parle, raconte ses aventures ; l'autre où le poët
tre où le poëte fait lui-même le récit de ce qui arrive ensuite à son héros . L'épopée doit renfermer une leçon morale, et tou
19 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
s’étonne de la crédulité de certains grands hommes : Dans l’âme des héros quelle fatalité Mêle à tant de grandeur tant de s
jours. Diderot définit ainsi la naïveté : On est, dit-il, naïvement héros , naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement b
temps nos écrivains sacrés et nos auteurs chrétiens, les dieux et les héros d’Homère et de Virgile lui paraîtront bien petits
l demande les aigles ; mais quand le cri des confesseurs a rappelé le héros à ses devoirs et qu’il est suivi de ces mots : Je
as vous faire complice du crime, flétrissez le scélérat, couronnez le héros  ; vous n’avez pas le droit de rester neutre entre
oduire. Veut-on faire l’éloge d’un grand capitaine, on oublie que son héros est un homme et que ce sont des hommes qu’il fait
. Ainsi, dans l’Andromaque de Racine, Hermione admire dans Pyrrhus un héros  : Intrépide et partout suivi de la victoire, Cha
ez les païens eux-mêmes, la poésie a célébré souvent les exploits des héros , les prodiges de la valeur et les charmes de la v
noble et utile destination. L’ode est appelée à nous faire imiter les héros célèbres par leurs vertus ; l’épopée à nous rappe
ος) ; voilà le genre épique. Si, au lieu de raconter les actions d’un héros , vous voulez nous faire voir et entendre ce perso
, nous rendre témoin des événements, vous faites parler et agir votre héros devant nous ; votre œuvre est une action, un dram
eut prendre pour sujet d’un poème épique la totalité des actions d’un héros , soit parce que tout n’est pas également héroïque
mmes. Il est donc naturel que les poètes païens nous représentent les héros qu’ils célèbrent aidés ou traversés par des êtres
’elle embrasse. La gravité des obstacles vaincus démontre la force du héros , leur nombre met sa constance à l’épreuve. Or, l’
sonnages sont requis pour qu’une telle entreprise puisse marcher : le héros , les personnages principaux, les personnages acce
nde opposition de la part du mal. Le poète prendra dans l’histoire le héros et les personnages principaux ; les personnages a
Il faut toujours qu’il y ait un personnage dominant, qu’on appelle le héros de l’action. Cette figure principale rend plus se
ble l’unité du sujet et donne plus d’intérêt à l’entreprise. C’est le héros qui est l’âme, le principe, le mobile de tout ce
et tout en mouvement ; s’il disparaît, tout s’arrête et chancelle. Ce héros doit être unique et tous les autres acteurs doive
personnages principaux seront des hommes tellement puissants, que le héros aura souvent besoin de leur conseil ou de leur br
n ne doit en employer ni plus ni moins qu’il ne faut pour soutenir le héros et le mener à son but, ou pour pousser la résista
eilleux qu’offrira l’entreprise. C’est là qu’il indique le but que le héros se propose et les obstacles qui s’opposent à son
tacles qu’on va rencontrer, la source de l’opposition que trouvera le héros  ; il fixe autant que possible la position des deu
brusquement au milieu des faits pour dire ensuite ou faire dire à son héros ce qui a précédé, comme Homère dans l’Odyssée et
a cessation du nœud, et il se fait par le triomphe ou par la chute du héros de l’entreprise, car ce dénouement peut être heur
il vaut encore mieux que le poète place ses leçons dans la bouche du héros ou de quelque personnage : le lecteur les reçoit
enre badin est encore le poème burlesque, qui consiste à prêter à des héros ou à des dieux un langage bas et grossier, comme
t vraisemblance, et personne ne trouve supportable un spectacle où le héros , Enfant au premier acte, est barbon au dernier.
552. L’héroïde est une épître dans laquelle le poète fait parler des héros , des héroïnes, ou quelque autre personnage célèbr
oïde est une épître dans laquelle le poète fait parler des héros, des héroïnes , ou quelque autre personnage célèbre agité d’une
, S’il y brille un soleil, s’il y gronde un tonnerre, S’il est là des héros , des grands, des potentats ; Si Ton y fait la pai
incesse, puis l’enveloppe d’un nuage avec son fidèle Achate. Les deux héros vont à Carthage sans être vus et entrent dans le
ses propres malheurs, depuis son départ de cette ville. Livre II. Le héros raconte à Didon le stratagème dont se servirent l
mer, et leur persuade de mettre le feu aux vaisseaux pour obliger le héros de se fixer dans ce pays. Jupiter fait tomber, du
nt des sujets de sa glorieuse postérité, et lui peint les plus fameux héros de la République romaine. Livre VII. Énée arrive
assemble les troupes latines et celles de ses alliés. Livre VIII. Le héros troyen, suivant le conseil du dieu du Tibre, va d
lace de ce prince dans le combat, est tué avec son fils Lausus par le héros troyen. Livre XI. Les deux parties conviennent d
sur le champ de bataille, appelante haute voix Turnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville et met le feu aux
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
ndant la Fronde. Deuxième Partie. L’orateur nous y fait connaître son héros par les qualités du cœur considérées sous un autr
s ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros  : des titres, des inscriptions, vaines marques de
ie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros  ; mais approchez en particulier, vous qui courez
amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait égalé le courage. Ainsi, puis
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
e détail de ces discours, il est indispensable de faire connaître les héros qui en étaient l’objet, et c’est Bossuet lui-même
t la chaleur du style de Bossuet, quand il décrit les exploits de son héros . Il s’élance avec lui, il le suit à travers tous
me suis fait moi-même ». Le même orateur fait de la modestie de son héros le tableau suivant : « Il revenait de ses campag
22 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
, d’abord consacrée à célébrer la gloire, de Dieu, puis à chanter les héros , essaya ensuite d’instruire les hommes. Ce ne fut
is, en général, aucun homme de goût ne pourra admirer une pièce ou le héros , Enfant au premier acte, est barbon au dernier.
ions soudaines d’un pays en un autre, et que ces passages subits d’un héros en des lieux éloignés de ceux où les yeux le vire
tout voisin de sa catastrophe ; et, commençât-il dès la naissance du héros , l’artifice de l’exposition ramène aisément les i
t le sauve. Celui qui vient de la force opposée ou de la faiblesse du héros qui entreprend, se résout en détruisant la force
e ne pourrait pas être remplie d’un même sentiment jusqu’à la fin. Un héros , par exemple, est en danger. Quoique ce danger do
un mot, des personnages héroïques. Il n’appartient qu’aux véritables héros d’exciter l’admiration, dit Geoffroy, tandis que
de l’action jusqu’au dénoûment. Il faut que le péril où se trouve son héros , le malheur qu’il éprouve, la grande action qu’il
s, dit-il, me paraît un goût efféminé… L’amour n’est souvent chez nos héros que de la galanterie. Pour qu’il soit digne du th
t à des personnages de haute distinction. Supposez des monarques, des héros , des ministres, des hommes illustres qui sont à l
vérité par des exemples. Ainsi, veut-on connaître le vrai langage des héros tragiques qu’enflamment l’amour de la patrie et u
rès de nous, et, quoiqu’ils nous étonnent moins que les aventures des héros et des rois, ils doivent nous toucher plus viveme
23 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
xtérieurs et publics, qui ne nous montrent guère que des princes, des héros , et les actions mémorables des grands hommes ; l’
border toutes les matières, les étendre, les développer son gré ; son héros est un centre autour duquel il fait rayonner tous
is ; la France les imita, puis elle tomba dans les Artamènes, race de héros aussi fades qu’ennuyeux, aussi peu conformes à l’
24 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e 1881). Dissertations littéraires et analyses. • Étude sur les héros d’Homère, leur portrait, leur caractère, leurs ac
ividualité, il se passe quelque événement remarquable accompli par un héros qu’on s’accorde à regarder comme le fondateur de
Bouclier d’Hercule est un court morceau épique, relatant le combat du héros contre Cycnus, fils de Mars ; il contient égaleme
révisé, de nos jours, le procès de ce poète réformateur, tour à tour héros et martyr, et l’on a découvert qu’il a été tout e
leur ni dans la vengeance, tel est le caractère qu’Homère prête à son héros  ; mais il a su tempérer la rudesse un peu barbare
bien d’autres ? Est-ce là un langage digne de la tragédie, digne des héros qu’il fait parler ? — Critique qui tombe à faux,
il besoin de rendre Achille amoureux d’Iphigénie ? — Faire de ce rude héros un galant du xviie  siècle, quelle invraisemblanc
On le voit, les exemples abondent ; Corneille, en faisant parler ces héros et ces héroïnes, leur prêtait, selon la parole de
les exemples abondent ; Corneille, en faisant parler ces héros et ces héroïnes , leur prêtait, selon la parole de Saint-Évremond,
a trouvé dans les Romains, tels qu’on les concevait de son temps, des héros tout faits pour ses tragédies ; il les a donc acc
ieux parmi les hommes, c’est la peinture surhumaine qu’il fait de ses héros dont les vertus guerrières et les forces physique
a dans ses annales des événements glorieux et dignes de l’épopée, des héros capables d’inspirer un poète, c’est la France. La
ù l’intérêt se soutient encore assez bien, grâce à la noble figure du héros  ; — Nicomède (1652), la meilleure des tragédies d
cette comparaison instinctive que nous établissons entre nous et les héros de théâtre que nous sommes plus ou moins émus, se
bord, on se demande comment les animaux, qui sont le plus souvent les héros de ses fables, peuvent être des personnages de co
impide, harmonieuse et naïve ! J’ai vécu tour à tour de la vie de ses héros  ; j’étais Achille, Patrocle, Ajax, Agamemnon ; je
toire, absorbé dans l’attention qu’il prêtait, s’identifiait avec les héros qu’il avait sous les yeux. Chacun, instinctivemen
trant également bon naturaliste et profond philosophe. Il prête à ses héros , à quelque degré de l’échelle animale qu’ils soie
re surtout dans les dialogues où il donne la parole directement à ses héros  ; il se substitue rarement à eux et ne parle guèr
, une douleur profonde du devoir qu’il est appelé à remplir envers le héros qui fut son ami, et une crainte sincère de n’atte
rales du prince, que l’orateur examine successivement ; il montre son héros courageux, généreux, humain, tel qu’il fut dans t
néant. Bossuet tire alors un enseignement des derniers moments de son héros qui se montra prêt à mourir, « sans que la mort l
ffre à ceux qui le pleurent la consolation de penser comme lui que le héros jouit de l’immortalité bienheureuse, plus triomph
ons sur la délicatesse qu’il y a d’écrire l’histoire du vivant de son héros , et en exprimant l’assurance que Racine triompher
tu que s’élaborent les grandes pensées exprimées sur la scène par ses héros . 5. Boileau sait que l’État est obéré ; les longu
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
liens les plus intimes des intérêts éternels ; d’avoir appelé chaque héros de l’Evangile à une si haute mission, en lui disa
pour remplir son sujet, il exalte magnifiquement tout ce que fut son héros selon le monde, et que pour remplir son ministère
es rois et l’autel du Dieu qui les juge ! Ailleurs le panégyriste des héros est d’autant plus intimidé, qu’il a plus à faire 
est capable d’avoir toujours l’œil vers les cieux, même en louant les héros de la terre, si en célébrant ce qui passe il port
de pauvre, et déployer la stature imposante, les membres nerveux d’un héros . Aussi le combat se terminait-il le plus souvent
concourent à rendre fier le vainqueur ! Chaque soldat va se croire un héros et se persuadera que son nom passera à la postéri
ci vainqueur, Merci intrépide. Répétition. Nous voilà arrêtés par un héros , appuyez, grand orateur, sur ses qualités guerriè
e et l’ardeur. Le premier, irrité par tant de périls, accourt près du héros qui s’élance à la tête de ses soldats. Le second
connaissance de l’exorde du discours et du commencement de la vie du héros . Nous saurions alors qu’il s’agit du Prince de Co
rg. C’est à ce mot que finit l’exposition : car tout est en scène, le héros , son ennemi, et le lieu du combat. Le nœud se ser
26 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Introduction. » p. 4
pelle h muette. Mais, dans les mots suivants, la haine, le hameau, le héros , la lettre h fait prononcer du gosier la voyelle
prononce séparément les deux mots la haine, et non pas l’haine ; les héros , et non pas comme s’il y avait les zhéros. Des
27 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
Bernay s’engagent aussi dans un cycle nouveau, dont Alexandre est le héros , et qui rivalise avec celui de Charlemagne ou du
les personnages féminins ; leur voix domine le bruit des armes ; des héroïnes interviennent parmi les preux avec leurs vertus,
uguesclin. Ce matois et intrépide capitaine de routiers sera le digne héros de ce patriote bourgeois, dont les vers ne sont q
l’interdit sur toutes les presses de son royaume. Il sera surtout un héros de théâtre, jaloux de paraître et non d’être. Le
re. 1. Ce sont, par exemple, blé, botte, tas, broc, parc, dru (drud, héros ), quai (cai), corde (cord), banc, cri, blanc (bla
28 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ses ; il suffit qu’elles soient vraies, c’est-à-dire ressemblantes au héros qu’on veut peindre, ou plutôt à l’idée qu’on en a
’exorde du discours de Périclès, lorsqu’il fait l’oraison funèbre des héros morts pour la patrie, est de la même espèce. L’ex
l’entend s’écrier : Ils meurent donc comme le reste des hommes, ces héros couverts de gloire, ces foudres de guerre qui ont
vénements, de nouvelles intrigues, de nouvelles passions, de nouveaux héros dans la vertu comme dans le vice, qui font le suj
vant de commencer son discours, doit être comme un éloge raccourci du héros , et mettre d’abord sous les yeux toute sa vie et
ontraire, quand elles sont employées à propos, à relever la gloire du héros que loue l’orateur, comme on le voit à un haut de
e la chaire chrétienne ne permet pas qu’on se borne, dans l’éloge des héros , à des faits purement humains. Le but est de nous
montrons dans un prince admiré de tout l’univers que ce qui fait les héros , ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble 
j’ai décrite ? et ne mettez-vous pas dans votre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous p
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
j’ai décrite ? Et ne mettez-vous pas dans votre esprit, à la place du héros dont parle l’Écriture, celui dont je viens vous p
s : voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros  : des titres, des inscriptions, vaines marques de
e humaine ; pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros . Mais approchez en particulier, ô vous qui courez
amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait égalé le courage. Ainsi, puis
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
es vérités augustes de la religion, et qu’elle loue les saints et les héros  ; soit que, dans le sanctuaire de la justice, ell
scente d’Énée aux enfers, dans l’admirable peinture du bouclier de ce héros , et dans bien d’autres excellents morceaux de son
s la mort d’Achille43, Ajax44 et Ulysse45 disputèrent les armes de ce Héros . Ils devaient l’un et l’autre exposer leurs préte
flotte. Il vaut donc mieux avoir une langue séduisante, qu’un bras de héros , etc. » Cet emportement d’Ajax, ces éclats, ce r
bonheur de vous posséder. Mais puisque les destins nous ont enlevé ce Héros (ici il fit semblant d’essuyer ses larmes), qui m
lui adjuger une couronne d’or ? Pensez-vous que Thémistocle80, et les héros qui moururent aux batailles de Marathon81 et de P
l’avoir rapporté tout entier. Ce grand orateur venant de peindre son Héros , prêt à rendre le dernier soupir dans les sentime
voilà ce qu’ont pu faire la magnificence et la piété, pour honorer un héros  : des titres, des inscriptions, vaines marques de
ie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux Héros . Mais approchez en particulier, ô vous qui courez
amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un Héros dont la bonté avait égalé le courage. Ainsi puiss
31 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
monde fabuleux nous rappelle la mythologie, ses dieux antiques et ses héros imaginaires, 4. Le monde idéal appelle les faits
pie d’un homme qui fut vertueux, un homme humble d’un orgueilleux, un héros tranquille, quand il a été emporté et violent. A
eurs ; Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’aime, Forme tous ses héros semblables à soi-même ; Tout a l’humeur gasconne
ipes des hommes vertueux. Comment voulez-vous que je m’intéresse à un héros qui tire vanité de ses crimes, à l’histoire d’un
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
quand il lui suffit d’être historien exact pour tracer l’éloge de son héros  ! « L’histoire déposera que, sans la présence du
J’ai perdu, dit-il dans un de ces billets où le cœur parle, et où le héros se peint, j’ai perdu un honnête homme et un brave
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
x y fut conclue entre la France et la Saxe. 2. Jean Sobieski, un des héros de la Pologne, dont il fut roi. — Né en 1624, mor
en terminant cette page de M. de Salvandy : « Napoléon Bonaparte, le héros des temps modernes, héros dans le sens antique du
M. de Salvandy : « Napoléon Bonaparte, le héros des temps modernes, héros dans le sens antique du mot, héros à la façon de
arte, le héros des temps modernes, héros dans le sens antique du mot, héros à la façon de ces personnages épiques, demi-dieux
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
t sans catastrophe, soit dans les fables qu’il appelle simples, où le héros est continuellement malheureux, jusqu’à ce qu’un
il ne révolte point leur raison ; la révolution de la fortune de ses héros n’est ni lente ni précipitée, et le passage de l’
les peuples, les princes, les prélats, les guerriers au catafalque du héros  ; lorsqu’en s’avançant lui-même avec ses cheveux
35 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
judiciaire le discours que le poëte Ovide prête à Ulysse, lorsque ce héros dispute à Ajax les armes d’Achille, devant les Gr
éritier qui coulent entre deux antithèses. Cet Ulysse-là n’est pas le héros d’Homère, dont nous connaissons l’esprit fin et d
x causes également plausibles ; pour l’orateur, c’est le sommeil d’un héros . Si Voltaire rend justice à la fois aux ennemis e
oge de Condé : plus cet éloge sera pompeux, plus il semblera digne du héros , plus il remplira l’attente des assistants. Mais
ous ne vous intéressez pas sérieusement aux malheurs imaginaires d’un héros de roman ? Et si le récit d’une injustice qui ne
ltrons ! » Peut-être au début de la bataille les avait-il appelés des héros . Un célèbre chef de bandes fait à la jeunesse ce
ille où les sentiments opposés se provoquent et se défient, comme les héros d’Homère au milieu de la mêlée : — Tout beau, ma
36 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
a paix. La dernière pensée est pleine de délicatesse. Qu’il règne ce héros , qu’il triomphe toujours ; Qu’avec lui soit toujo
dure autant que le cours De la Seinea et de la Loireb Qu’il règne ce héros , qu’il triomphe toujours ; Qu’il vive autant que
avait bien réciter. Sa race avait quelque antiquaille, Et pouvait des héros compter. Même il aurait donné bataille, Sil en av
parer ses ruines, Je vois des demeures divines Descendre un peuple de héros . On a trouvé que des yeux épouvantés par un pomp
se reforme après qu’un nouveau monde vient d’éclore, et un peuple de héros , qui descend des demeures divines, pour réparer l
t le sang de vingt Rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des Héros défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
et notre indignation1 ? (Sermon sur l’hypocrisie.) Ce qui fit un héros du prince de Condé J’appelle le principe de c
er ce portrait idéalisé, rappelons-nous ces mots : « Loin de nous les héros sans humanité ! ils pourront bien forcer les resp
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
enlevée à vos tristes amours Et descendit au ténébreux empire. De mon héros les illustres malheurs Peuvent aussi se promettre
e des dangers, Revient chargé de vices étrangers. L’affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante :
39 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
chaque espèce de mots. Des lettres. 108. — H est aspirée dans héros  : on dit : le héros ; mais elle n’est point aspir
s. Des lettres. 108. — H est aspirée dans héros : on dit : le héros  ; mais elle n’est point aspirée dans héroïsme, on
40 (1839) Manuel pratique de rhétorique
e figure de deux manières différentes. Pour relever la sagesse de son héros , l’orateur définit ainsi une armée : « Cette sag
teur avait une raison pour définir ainsi la valeur, par rapport à son héros dont la prudence était une des qualités principal
nstratif, on décrit quelquefois les lieux pour relever la gloire d’un héros par les difficultés et les obstacles qu’il avait
er, « En le rendant heureux, tu sauras t’en venger : « Semblable à ce héros , confident de Dieu même, « Qui nourrit les Hébreu
suet, dans l’oraison funèbre du prince de Condé, met en parallèle son héros et Turenne, mais de manière que, sans rien ôter à
voisin, chacun cherche un asile ; Hippolyte lui seul, digne fils d’un héros , Arrête ses-coursiers, saisit ses javelots, Pouss
’avec douceur il traite sa captive, « Qu’il lui rende… » À ce mot, ce héros expiré N’a laissé dans mes bras qu’un corps défig
du néant des grandeurs humaines. Puis il y admet les guerriers que ce héros avait conduits si souvent à la victoire. Viennent
ilà tout ce qu’a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros  ; des titres, des inscriptions, vaines marques de
ie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros . Mais approchez en particulier, ô vous qui courez
e amitié si commode et un commerce si vous conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait courage. Ainsi, puisse-t-il t
bre de M. de Turenne, ne sait à quelle cause attribuer la mort de son héros  : « Pourquoi, mon Dieu, si j’ose répandre mon âm
41 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ettre à contribution sa générosité. Avis. Scarron est, en poésie, le héros du style burlesque. Sa prose, quoique plus sérieu
aire. DÉCOMPOSITIONS. → Le modèle, tome ler, page 222. N° 42. — Le Héros . Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un p
NS. → Le modèle, tome ler, page 222. N° 42. — Le Héros. Est-on héros pour avoir mis aux chaînes Un peuple ou deux, Tib
oir mis aux chaînes Un peuple ou deux, Tibère eut cet honneur. Est-on héros en signalant ses haines Par la vengeance ? Octave
signalant ses haines Par la vengeance ? Octave eut ce bonheur. Est-on héros en régnant par la peur ? Séjan fit tout trembler
orgueil, c’est ce que j’appelle être Grand par soi-même, et voilà mon héros . J.-B, Rousseau. Avis, Quelle est la figure qui
mmeille Elle aime à retracer les tableaux de la veille. Je la vois au héros présenter des lauriers, Au jeune homme un carquoi
gures l’orateur esquisse-t-il, à grands traits, les caractères de ses héros  ? Faites remarquer le jeu de l’antithèse, sous de
e promène, Et comme des épis les couches dans la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa fleur. Superbe et l’œil brillan
ne, et revient avec l’eau régénératrice — … Il détache le casque de l’ héroïne et la reconnaît — … Il maîtrise sa douleur, et po
trouve son fil. N° 192. — Vision de Jeanne-d’Arc Note. C’est l’ héroïne qui parle. J’étais tranquille à Vaucouleurs, près
es, des vieillards qui racontent à leurs enfants les hauts faits de l’ héroïne  ; les voyageurs viennent voir cette maison et s’i
ence. Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un jeune homme, un héros semblable aux immortels, Il court : c’était Egyst
é de son maître il le jette sans vie. Le tyran se relève et blesse le héros  ; De leur sang confondu j’ai vu couler les flots.
dans ton innocence et ta vertu. Antigone, tu iras trouver Thésée. Le héros d’Athènes est désigné par les dieux pour protéger
eux pour le salut de la patrie, Leur exemple va engendrer cent mille héros , et ce roi audacieux sera vaincu et obligé de fui
st le sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs.
ues. Polidore, au contraire, est dégagé de toutes entraves ; c’est un héros qui brûle du désir de se signaler. Il se vengera
is, m’asseyant silencieux à votre base, j’évoque — tout cet amas — de héros , de peuples et de générations, que le torrent des
endard royal, et cinq mille prisonniers. 105. Petite allocution de l’ héroïne . — Changez le style. 106. Réponse de Charles XII
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
les deux auteurs. Au commencement de son récit, Racine nous montre le héros grec, monté sur son char ; Pradon ajoute ici une
èbre de Turenne, fait voir que : tout le royaume pleure la mort de ce héros . Voici comment il présente l’ensemble de ses idée
re de Turenne, lorsque Fléchier parle des sentiments religieux de son héros et de son humanité. Seigneur, qui éclaire les pl
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ne femme furieuse ; Un Bossuet, pour désigner un grand orateur ; Le héros , pour Achille, etc. Le Sauveur, pour Jésus-Chris
st le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi, C’est le sang des héros défenseurs de ma loi, C’est le sang des martyrs……
e nous fait partager toutes les sensations que les écrivains ou leurs héros ont éprouvées eux-mêmes. La description embrasse
les Fabiens, Et tant d’autres, enfin, de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images. Quittent le n
re : Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance Un jeune homme, un héros , semblable aux immortels ; Il court… C’était Égis
de son maître il le jette sans vie. Le tyran se relève, et blesse le héros  ; De leur sang confondu j’ai vu couler les flots.
44 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
chaient pas de féroces instincts. Il reste du barbare encore dans les héros d’Homère, et nous sommes loin des siècles de Péri
testation n’est qu’un épisode des luttes sans nombre qui divisent ces héros  : luttes pour la prééminence, luttes pour le part
réunit donc en assemblée, et voici comment il leur parle : « — Amis, héros grecs, compagnons de Mars ; Jupiter, fils de Satu
ude Agamemnon dans sa tente et refuse de prendre part à la guerre. Le héros le reçoit cordialement et le fait asseoir à sa ta
uement à la patrie et d’obéissance aux lois sont aussi étrangères aux héros grecs qu’elles le furent plus tard aux barons du
présomptueuse qui exalte ses exploits récents pour rabaisser ceux des héros des grandes guerres Médiques, Thémistocle jette c
45 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
orgueilleux, non moins avide de gain que de renommée, devenait un des héros de l’hôtel de Rambouillet, et voyait ses madrigau
s critiques reprochèrent au grand poète de n’y avoir pas assez mis de héros . Le tragique fécond répondit en donnant, une anné
défendait à la tragédie de descendre plus bas que les princes et les héros , quand il se rencontrait dans l’histoire des acti
és de la comédie, servent à rehausser, par le contrastera grandeur du héros et à doubler l’impression du drame. Ici le héros
trastera grandeur du héros et à doubler l’impression du drame. Ici le héros ne provoque point la pitié par l’excès de ses inf
fets les plus puissants de l’admiration portée à son comble. Tous les héros de Corneille sont plus graves que dans l’histoire
Tous les héros de Corneille sont plus graves que dans l’histoire. Ses héroïnes ont de même une énergie supérieure à leur sexe et
 : Je me figurerais ces destins merveilleux Qui tiraient du néant les héros fabuleux, Et me revêtirais des brillantes chimère
st sans cesse rabaissé au profit de Porus. Puisque Alexandre était le héros de la pièce, il fallait le mettre au premier rang
re au premier rang, et ne pas tailler Porus, son vaincu, en véritable héros cornélien qui aime mieux la gloire que la vie et
s les conditions. Andromaque sublime sans être au-dessus de l’humain, héroïne sans cesser d’être femme : voilà quelle était la
euses ou fleuries à ses personnages les plus subalternes, comme à ses héros les plus illustres. Avec les termes les plus ordi
l’impatient Achille ? Avez-vous prétendu, que, muet et tranquille, Ce héros , qu’armera l’amour et la raison, Vous laisse pour
t renoncer à une conquête qui doit coûter la vie à Achille, et que ce héros , d’ailleurs, a déjà vengé la Grèce sur les alliés
Ulysse, après le départ d’Achille, se réjouit de la résolution de ce héros  ; Agamemnon en gémit en pensant à sa fille. Ulyss
un art admirable à faire disparaître la noirceur du caractère de son héros , et à ne le montrer que du côté le plus risible :
avec le vrai faire la différence ; Et, comme je ne vois nul genre de héros Qui soit plus à priser que les parfaits dévots, A
à peine si le Joueur nous met dans la confidence des chagrins que le héros de la pièce cause à sa fiancée, et les inquiétude
ans de mademoiselle de Scudéri et de la Calprenède, où il donnait aux héros de l’antiquité et du Moyen-Âge le langage et les
rs. Dans ce nouveau travail mon but est de te plaire. Je chante d’un héros la vertu solitaire, Ces déserts, ces forêts, ces
’ardente saison, Vendait à ses voisins le croît91 et la toison. Notre héros suivit la dame en servitude. Ce fut lors, mais tr
urrit la terre de ses pleurs… » Tels étaient les pensers de la sainte héroïne . Pour Malc, il méditait sur la triple origine De
nnent. Je les prise, et prétends qu’ils me laissent aussi Révérer les héros du livre que voici. Recevez leur tribut des mains
émange : S’il faut rimer ici, rimons quelque louange, Et cherchons un héros , parmi cet univers, Digne de notre encens et dign
tes. Mérope n’a rien de vivant ; elle philosophe moins que les autres héroïnes de Voltaire, mais beaucoup trop encore, Polyphont
sérieux, le poète s’amuse à tourner en ridicule la conversion de son héros , et, à la place de grands tableaux, de fortes pei
l’univers. Il reçoit de Henri tous ces ordres rapides, De l’âme d’un héros mouvements intrépides, Qui changent le combat, qu
lle. Un seul guerrier s’oppose à ses coups menaçants : C’est un jeune héros à la fleur de ses ans, Qui, dans cette journée il
aux échos attendris Le nom, le triste nom de son malheureux fils. Du héros expirant la jeune et tendre amante, Par la terreu
font. Ma vertu donc se borne au mépris des richesses ; À chanter des héros de toutes les espèces ; À sauver, s’il se peut, p
ys a les pieds d’argent. Toujours neuf sans être bizarre, Créant ses héros et ses dieux, Que, loin des gouffres du Tartare,
usques au Phlégéton. Vive Homère et son Élysée, Et son Olympe et ses héros , Et sa muse favorisée Des regards du dieu de Clar
ame anglais autant qu’il lui fut possible sans énerver son œuvre. Son héros n’est point un homme féroce, c’est un amant égaré
cor, grand’mère ! Vous l’avez encor ! — Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu’un pape a couronné, Est mor
par la religion. Cependant, le sens moral est absent de son œuvre. Le héros , après le sacrifice magnanime qu’il a fait pour s
s la bataille. (La Légende des siècles, XIII, I.) Mon père258, ce héros au sourire si doux, Suivi d’un seul housard259 qu
ces premières poésies, c’est le besoin de se livrer au plaisir. Pour héros il n’a que des débauchés impies et fanfarons et d
ge, À fouler sous ses pieds des lambeaux d’étendards, Les membres des héros sur la poussière épars, Et les tronçons brisés de
le tronc dégrossi lui servait de maillet, Comme un grand ciseleur le héros travaillait Sous la braise du ciel et les pieds d
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
très-utile à pratiquer.) 3. Allusion à ce passage de l’Énéide, où le héros du poëme retrouve aux Enfers Deiphobus, fils de P
la main Vénus accourue au secours de son fils Enée, poursuivi par le héros grec. 3. « Crime monstrueux ! » 4. Cette gracie
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
irain lui déclare la guerre ; Le fer, l’onde, la flamme entourent ses héros . Sans doute ils triomphaient !… Mais leur dernier
ivra répété par ma lyre   Siècles ! il planera sur vous.   Et vous, héros de Salamine, Dont Téthys vante encor les exploits
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
ée, pas une montagne qui ne redise le nom d’un poëte, d’un sage, d’un héros , d’un artiste. Pour nous, les noms des hommes ill
ient déboucher à deux lieues en arrière des Thermopyles. Il mourut en héros  ; mais qu’on se représente, si l’on peut, son ret
49 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ologie, qui est l’histoire fabuleuse des Dieux, des demi-Dieux et des héros de l’antiquité. On peut allier dans ce poème les
éroïde est une épître en grands vers dans laquelle on fait parler des héros , des héroïnes, ou quelque personnage célèbre, agi
une épître en grands vers dans laquelle on fait parler des héros, des héroïnes , ou quelque personnage célèbre, agité d’une passi
mollesse. Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si de tant de héros célèbres dans l’histoire, Il ne peut rien offrir
rtu d’un cœur noble est la marque certaine, Si vous êtes sorti de ces héros fameux, Montrez-nous cette ardeur qu’on vit brill
t des rigueurs du sort. Dans le dramatique, ce sont des Citoyens, des Héros , des Monarques, qui agissent et qui parlent, sans
dmire :                 La surprise enchaîne ses sens ; Et l’amour du héros pour qui son cœur soupire, À sa timide voix arrac
50 (1875) Poétique
portés aux genres nobles peignirent les actions et les aventures des héros . Ceux qui se sentaient portés vers les genres bas
VIII. De l’unité de la fable. L’unité consiste, non dans l’unité du héros , mais dans l’unité de l’action. La fable sera
s dans l’unité de l’action. La fable sera une, non par l’unité de héros , comme quelques-uns l’ont cru ; car, de même que
elque affection marquée : comme dans les Cypriens de Dicéogène, où le héros , voyant un tableau, laisse échapper des larmes ;
le remplir. Les autres poètes se sont contentés de prendre ou un seul héros , ou les événements d’une seule époque, ou une seu
51 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
a donné à son recueil. Ce poète a supposé que des femmes ou filles de héros , séparées de leurs maris ou de leurs pères, leur
donc intitulé ces lettres héroïdes ; ce qui signifie en français les héroïnes , c’est-à-dire les femmes qui étaient censées avoi
vons appliqué à l’épître elle-même, parce que nous avions déjà le mot héroïne pour désigner la personne. Le genre de l’héroïde
milieu entre la tragédie et la comédie. Ses acteurs n’étaient ni des héros , ni des hommes, ni des dieux ; mais des personnag
es tels que Polyphème, Sisyphe, etc. Si on y voyait des hommes ou des héros , ils n’y faisaient ordinairement que les seconds
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
e n’est pas devant les Césars et les princes, ce n’est pas devant les héros et les capitaines que je t’oblige de comparaître 
ance, ne va-t-elle pas la tête levée ? ne semble-t-elle pas digne des héros  ? ne perd-elle pas son nom pour s’appeler polites
s ; voilà tout ce qu’a pu la magnificence et la piété pour honorer un héros  : des titres, des inscriptions, vaines marques de
ie humaine, pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros  ; mais approchez en particulier, ô vous qui coure
amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait égalé le courage1. Ainsi, pui
53 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
ur les éviter, on a inventé les confidents, dans le sein desquels les héros déposent leurs chagrins et leurs projets ; mais l
ceux qui gouvernent les peuples, et que l’on comprend sous le nom de héros  ; le dénouement en est le plus souvent malheureux
le dans cette situation ; que ce n’est pas défigurer ni rabaisser les héros que de leur donner de l’amour, puisque l’histoire
à propos et sans art. Le mal est que l’amour n’est souvent, chez nos héros de théâtre, que de la galanterie. Pour qu’il soit
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
œur humain : il excite la pitié, la sympathie, l’attendrissement. Ses héros sont voisins de nous : on se reconnaît en eux. On
est une menace. 1. Commis veut dire confié. — On peut comparer aux héros de cette scène le personnage d’Ion, dans une trag
e plus grand peintre de la délicatesse et du dévouement féminin ; ses héroïnes ont de l’esprit dans la vertu. 3. Petit-Jean est
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
ier barde qu’on ait ouï dans ces déserts me chanta les poëmes dont un héros consolait jadis sa vieillesse. Nous étions assis
e aussi des hautes montagnes, a placé des croix sur les monuments des héros de Morven, et touché la harpe de David au bord du
aints toublant le froid repos, J’ai pesé dans mes mains la cendre des héros  : J’allais redemander à leur vaine poussière Cett
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
x hommes, entre la tombe de l’homme et l’autel du Dieu qui juge et le héros et le panégyriste ! « La tribune sainte, dit M. 
est capable d’avoir toujours l’œil vers les cieux, même en louant les héros de la terre ; si, en célébrant ce qui passe, il p
57 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
e de Condé ; il en trouve la cause dans les éminentes qualités de son héros  : « J’appelle le principe de ces grands exploit
vous se fait du prince que nous avons perdu, et voilà ce qui fait les héros . » L’effet. Lieu merveilleusement utile quand vo
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
igieuse variété dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés ; toujo
é que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros , après leur mort cette différence cesse. La posté
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
trois couleurs à la face des rois qui avaient voulu l’anéantir. Vingt héros , divers de caractère et de talent, pareils seulem
encore, si perçant qu’il pût être, ne voyait dans cette génération de héros , les malheureux ou les coupables. ………………. ……………….
60 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
e l’amitié la plus intime avec Achille, il se couvrit des armes de ce héros , pendant la querelle de celui-ci avec Agamemnon,
61 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
au. Modèles de décompositions de Définitions. N° 42. — Le héros . La figure la plus frappante dans cette défini
esoin de faire sentir d’abord toute la différence existante entre les héros qui se sont distingués par de grandes actions et
e entre les héros qui se sont distingués par de grandes actions et le héros qu’il veut définir, surtout moralement. On doit c
oique vrais, et qu’à ce point de vue ces hommes ne sont nullement des héros . La subjection fait donc très bien ressortir idée
ait donc très bien ressortir idée du poète, et l’on voit déjà que son héros ne va point ressembler à ces tyrans. Sans nous ar
le ne l’est point dans la différence. Le genre est sous-entendu. Mon héros , c’est l’homme qui sait maîtriser sa colère , et
Tout est anobli ; on ne voit point un simple animal, c’est presque un héros qui agit et qui parle. Il rit à l’épouvante es
es armes, affronter le glaive  ; il est au plus fort de la mêlée, les héros tombent à ses pieds, il flaire des flots de sang,
sous forme admirative, esquisse à grands traits les caractères de ses héros , puis, par une simple interrogation, il nous prou
ssertion extraordinaire, c’est-à-dire nous expliquer comment ces deux héros ont eu les mêmes vertus avec des caractères si d
e n’est pas sa satisfaction, en lisant la période qui suit ! Ces deux héros ont donc suivi leurs destinées jusqu’à la tombe !
tir par une patience toute épreuve, qui n’est pas moins la vertu d’un héros que le courage. LE CONNÉTABLE. Mais le roi, étant
stoire. Sur un fier tribunal, au fond d’un sanctuaire, Soudain le héros vit une déesse austère. Par sa voix appelés, rena
ues-unes. Passons sous silence les métaphores : le front de camps, un héros moissonné dans sa fleur, la maison vole etc., et
rmes du roi venaient de remporter ; le peuple se pressait autour de l’ héroïne , et les cris de joie, accompagnés de marques de v
t se frappe en achevant ces mots : Et les Thébains, voyant expirer ce héros , Comme si leur salut devenait leur supplice, Rega
froyables, Son bras se signalant pour la dernière fois, A de ce grand héros termine les exploits ? Enfin, las et couvert de s
l plonge son épée. Mais la mort fuit encor sa grande arme trompée, Ce héros dans mes bras est tombé tout sanglant, Faible, et
domaine, non pour l’habiter et pour y rendre une espèce de culte à l’ héroïne française, mais par un simple motif de vanité, et
tait penché le nez sur l’arçon. Dans ce moment le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux
de la forêt. Lemierre à un ami. Mon cher ami, Je viens d’être le héros d’une aventure singulière, épouvantable, abominab
ud. Dans l’enceinte sacrée en ce moment s’avance, Un jeune homme, un héros semblable aux immortels, Il court : Le premier v
e premier vers contient une hyperbate, la courte comparaison du jeune héros aux immortels est un trait descriptif d’une grand
écutions ces hommes dont le courage vous parait supérieur à celui des héros du paganisme, ces hommes dont vous avez consacré
rotection de nos armes victorieuses : la Gaule ! l’Italie ! terres de héros et de martyrs, où les chrétiens plus nombreux et
, que le bonheur de la partager avec vous. Légion thébaine, légion de héros , moi qui ne te croyais si brave, si invincible, q
Jeanne d’Arc aux Anglais. Près de mourir et déjà sur le bûcher, l’ héroïne reproche à ses bourreaux leur injustice et leur c
— Léonidas aux trois cents Spartiates. Il les exhorte à mourir en héros . Eh bien  écoutez donc l’espoir qu’un Dieu m’insp
ais, que dis-je ? dix mille ! ô généreux transport ! Notre exemple en héros va féconder la Grèce ! Un cri vengeur succède au
répond Des monts de Messénie aux mers de l’Hellespont, Et cent mille héros , qu’un saint accord anime, S’arment en attestant
e sang de vingt rois tous chrétiens comme moi ;    C’est le sang des héros défenseurs de ma loi. C’est le sang des martyrs.
acrée qui ne peut souffrir de profanation. Elle est issue de rois, de héros , de martyrs, de chrétiens ; comment elle seule po
a prudence : il est incapable de la tromper car le sang des rois, des héros , des martyrs, coule dans ses veines. Quant à la m
être corps et âme à la patrie ? Et c’est ainsi que doit être un jeune héros possédé tout entier par l’amour de la gloire ; le
e autour de vous tout cet amas immense De générations, de peuples, de héros , Que le torrent de l’âge emporta dans ses flots ;
62 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
ontré sur quel ton peuvent se chanter les hauts faits des rois et des héros , et les horreurs de la guerre. Les distique inéga
né pour l’action. L’ode inspirée chante sur la lyre les Dieux, et les héros fils des Dieux, et l’athlète couronné, et le cour
ont de rire à l’envi. Gardez-vous de faire parler un esclave comme un héros  ; un vieillard expérimenté comme un jeune homme d
adresse qui, sans se battre les flancs, nous dit : « Muse, chantez ce héros qui, après la chute de Troie, parcourut tant de c
comiques, et non pas burlesques. Il ne faut pas que vos Dieux et vos héros , quand on vient de les voir, tout brillants d’or
. 322 Cela différera beaucoup 323si c’est Dave qui parle, 324ou un héros  ; 325si c’est un vieillard mûri par l’âge, 326
d rien 400d’une manière ridicule : 401« Muse, dis (chante) à moi le héros , 402qui, après les temps (l’époque) 403de Troie
648de telle façon, que, 649n’importe-quel dieu, 650n’importe-quel héros 651sera mis-en-scène, 652ayant été vu tout-à-l’
63 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
lantes, un caractère impétueux, fut, par son courage et sa valeur, le héros de la ligue. Il étoit toujours à la tête des sort
64 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
reux Rassemble par milliers dans les bocages sombres ; Des mères, des héros , aujourd’hui vaines ombres, Des vierges que l’hym
ut autour de sa patrie. Moi-même il me semblait qu’au plus grand des héros , L’œil de larmes noyé, je parlais en ces mots : «
ir, ne souffrir, ne mourir que pour lui : voilà saint Louis, voilà le héros chrétien ; toujours grand et toujours simple, tou
curée Sur les chiens en sueur son cœur encor vivant. Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France De monter tout armés
éjour ; Où partout la vertu montre bientôt la corde,            Où le héros ne l’est qu’un jour ; Un temps où les serments e
s par quels charmes Un calme si profond succède à tant d’alarmes. Un héros , des mortels l’amour et le plaisir, Un roi victor
ez de nos ans              Pour ajouter à ses années ! Qu’il règne ce héros , qu’il triomphe toujours ; Qu’avec lui soit toujo
ours                      De la Seine et de la Loire. Qu’il règne ce héros , qu’il triomphe toujours,                      Qu
duit l’esclavage. Un Corse a des Français dévoré l’héritage. Élite de héros , au combat moissonnés, Martyrs avec la gloire à l
En dépit de l’orgueil, il aura son poète : Homère, qui chanta tant de héros divers, Auprès du grand Ajax le plaça dans ses ve
ent aussi tracé, par ordre du gouvernement, les portraits de quelques héros dont les exploits avaient mérité d’être confondus
cable Mars, sur la terre étrangère, Dans les nobles périls épargna le héros ,        Promis aux coups de l’adultère ! Ainsi qu
oir sur mon âme. Vous en étonnez-vous ? votre esprit prévenu, Dans ce héros , ma mère, aurait-il méconnu Et ce vaste génie et
Tibère ; Qu’il imite, s’il peut, Germanicus, mon père. Parmi tant de héros je n’ose me placer ; Mais il est des vertus que j
u sultan Bajazet, l’effroi des Byzantins :              « Et ces deux héros , ces deux gloires,           D’où leur venait, di
eur, Apollon par des vers exhala sa fureur. Bientôt, ressuscitant les héros des vieux âges, Homère aux grands exploits anima
sur le théâtre les défauts de tout le monde. Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des port
Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années ; Là souvent le héros d’un spectacle grossier, Enfant au premier acte,
r aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j’y consens, les héros amoureux : Mais ne m’en formez pas des bergers do
de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.     Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux gra
59.     Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’aime Forme tous ses héros semblables à soi-même. Tout a l’humeur gasconne e
x Les éternels frimas de la zone glacée ; Tout l’Olympe est peuplé de héros amoureux. Admirables tableaux ! séduisante magie 
les chefs-d’œuvre en sont les événements ; les écrivains en sont les héros . On y fait voir l’influence de la société sur les
nent : Je les prise, et prétends qu’ils me laissent aussi Révérer les héros du livre que voici82. La Fontaine. Derniers A
et dans l’émotion ; chacun parlait et s’attroupait pour regretter ce héros . Je vous envoie une très bonne relation de ce qu’
e Saint-Hilaire, et perça le corps après avoir fracassé le bras de ce héros . Ce gentilhomme le regardait toujours ; il ne le
s du soir qu’on épuise les eaux :     Toi, Lamprakis, digne sang d’un héros , Fils de mon frère, approche et sois leur capitai
Inconnu qui portais une âme douce et grande, Pour l’honneur du pays, héros , dis-moi ton nom ! Sommes-nous au-dessous des te
, moral et religieux Critique des Philosophes anciens Que de héros fameux ! quels graves personnages ! Que vois-je ?
65 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article »
a produit tant de grands hommes, qu’il est difficile de distinguer le héros qu’a eu en vue l’auteur de le. Cependant on pourr
66 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — G — article »
fut le double honneur d’être connétable de France et de Castille. Ce héros mourut de maladie en 1380, au milieu de ses triom
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
upérieur, mais de suffire seul à tant et de si puissants ennemis ? Un héros , un Achille y succomberait. On a fait, ajoute-t-i
et que de trophées. Il dit dans le discours familier : Notre auguste héros , notre grand potentat, notre invincible monarque.
68 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
t l’honoroient sous le nom de Jupiter indigètes. Virgile en a fait le héros de son poëme.
69 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 402
tée à Rouen, l’an 1431. Charles VII avoit ennobli la famille de cette héroïne , et lui avoit donné le nom Du Lys, en y ajoutant
70 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VIII. Épître. »
jet qu’il touche. On nomme héroïde une sorte d’épitre où figurent des héros animés de quelque passion : telles sont les Héroï
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
u’il le fut eu effet, excepté au talon, par lequel elle le tenait. Ce héros si célèbre fut le plus vaillant et le plus fort d
, visita ce tombeau d’Achille, et porta envie au double honneur de ce héros , d’avoir eu un ami si fidèle pendant sa vie, et u
ordinaire, il montra, dès ses études, un génie précoce, et devint un héros dans les premières années de sa jeunesse. Vainque
ntemps perpétuel. Les poètes y plaçaient, après la mort, les âmes des héros et des gens de bien. Enguien. Voyez le mot Condé
72 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
détails de manière à embellir son récit, on met dans la bouche de ses héros les paroles qu’ils ont vraisemblablement prononcé
roid naturel aux grands courages : on voit de suite qu’il s’agit d’un héros qui a vaillamment combattu, et pour que le lecteu
pour que le lecteur ait une haute idée de la force et de la valeur du héros , l’auteur le compare  à un lion qui vient d’égorg
nte le représente franchissant d’un bond les taureaux. Voilà les deux héros en présence, ici commence un des plus beaux table
73 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
que ces couleurs varieront selon les sujets, et que le monarque et le héros n’auront ni le même ton, mi le même langage que l
même lorsque le mot suivant commence par une consonne : On peut être héros sans cesser d’être humain. J’évite d’être long,
elle l’e muet s’élide. Ainsi, ces vers ne sont pas bons : La vie des héros doit nous servir d’exemple. La vue s’étendait s
t remarquer par le naturel, l’élégance ou l’harmonie : Malherbe d’un héros peut chanter les exploits. Jamais de la nature
74 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
’il les savait, mais qu’il se soit oublié lui-même : il est devenu le héros qu’il fait parler. Les rhéteurs cherchent des lie
près la mort d’Achille, Ajax et Ulysse se disputaient les armes de ce héros . Ils exposent tous deux leurs prétentions devant
un grand art dans le poète ; il a voulu peindre le caractère d’Ajax, héros sans doute moins instruit dans l’art de parler qu
Et du moins à demi mon bras vous a vengée Dans celle de Tancrède, le héros dit, en parlant d’Aménaïde (act. IV, sc. 2) : Et
tes pèchent par le défaut de clarté. Dans la tragédie d’Alexandre, ce héros , en parlant de Porus, s’exprime ainsi : Et, voya
donc que la naïveté ? Diderot nous l’apprendra : « On est naïvement héros , naïvement scélérat, naïvement dévot, naïvement b
nt aussi les hommes et les agrandit, elle les exagère ; elle crée les héros et les dieux : l’histoire ne peint que l’homme, e
s touchantes : tout ce qui sent l’emphase refroidit le pathétique. Un héros , sur la scène, dit qu’il a essuyé une tempête, qu
nage héroïque, parce qu’il a pour objet une chose trop petite pour un héros . Nous n’entendons point par petit ce qui est bas
ance comme un lion, c’est une comparaison ; mais quand il dit du même héros , ce lion s’élance, c’est une métaphore. L’éloquen
se ici pour les arbres mêmes. C’est par la même figure qu’on dit d’un héros qui combat : La mort est dans ses mains. 3º Le c
plus m’en souvenir. D’où vient tant d’indulgence ? Il est digne d’un héros de regarder comme des ennemis ceux qui lui disput
écusson : Que sert ce vain amas d’une inutile gloire, Si, de tant de héros célèbres dans l’histoire, Il ne peut rien offrir
de Phénix, avait appris de lui à chanter sur sa lyre les exploits des héros . Plusieurs siècles après, quand la prose eut succ
ue, la vie fabuleuse et passionnée de ses dieux, les aventures de ses héros , l’éclat de ses théâtres, la magnificence de ses
le, faisait parler, sous la dictée de ses maîtres, Annibal211 et ces héros qui défendirent contre Carthage la fortune de Rom
ent avancer. Nous ne voyons pas le narrateur ; nous ne voyons que les héros qu’il fait agir et parler. Leurs habitudes, leurs
retentir dans les conseils ou sur les champs de bataille la voix des héros , s’il n’eût mis dans la bouche des Perses l’éloge
mes du musulman par une prière chrétienne et par une victoire, et les héros des croisades qui se lèvent à la voix éloquente d
t déjà l’éloquence française paye un tribut religieux à la cendre des héros . Le goût des récits et du merveilleux, l’enthousi
s ! si vous nous enlevez le patriotisme et les souvenirs qui font les héros , de quelles vertus nouvelles vous flattez-vous do
emandons à l’Italie des ressources toujours nouvelles ; la patrie des héros et du courage ne saurait être épuisée. Mais loin
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
trait d’histoire ; leur faire connaître un homme célèbre, un Dieu, un héros de la fable, la situation d’une ville, d’un pays,
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
Son coursier superbe Foule comme l’herbe Les corps des mourants ; Le héros l’excite, Et le précipite À travers les rangs ; L
e plaint et le fatigue        De ses cris superflus : L’âme d’un vrai héros , tranquille, courageuse, Sait comme il faut souff
77 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
rt de tel ou tel personnage. Dans ce moment le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens, il ouvre deux f
emble, grâce à l’image produite par les détails, qu’on voit mourir le héros . Il faut prendre garde, en s’emparant des petites
78 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
: ils chantaient des hymnes en l’honneur des dieux et à la gloire des héros , et accompagnaient les guerriers au combat pour a
eront allusion à la gloire que devait acquérir dans la suite ce jeune héros . Jean Hunyade (1400-1156) fut le sauveur de son p
eune héros. Jean Hunyade (1400-1156) fut le sauveur de son pays et le héros de son siècle. À une époque où les Turcs étaient
it son mari dans l’exil. Il ne faut pas confondre ce Léonidas avec le héros des Thermopyles, qui portait le même nom et qui m
e larmes, obtient qu’on laissera vivre cet enfant. Agésilas devint un héros et fut le sauveur de son pays. Les élèves, en méd
ravant dans un moment de colère. Le père serre dans ses bras le jeune héros et le baigne de ses larmes. Ranimé par les larmes
phe prend une goutte du sang généreux qui sort d’une des blessures du héros , et apporte cette offrande à l’ange. L’offrande e
outrance, il veut néanmoins respecter en lui son suzerain, un roi, un héros . Faites entrer ces paroles ou d’autres équivalent
tère français. De là on retournera auprès du lit de douleur. Le jeune héros , recueillant ce qui lui reste de force, demanda à
ollet quelques heures après en criant : Vive Bonchamp ! Mais ce jeune héros n’était plus. Un décret de la Convention excepta
leçons et aux exemples de son père. La gloire et le souvenir du jeune héros seront la consolation et l’honneur de sa vieilles
’étendard de l’Espagne chrétienne ; qu’Alphonse se rende auprès de ce héros  ; qu’il efface, en combattant courageusement cont
arlemagne leurs descendants devront renoncer à l’héritage de ces deux héros , et il laissera entrevoir au nouveau roi quelles
79 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
, champs où fut Troie ! adieu, terre chérie ! Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de
ns Ne retentiront pas sur la rive étrangère. Adieu, mânes sacrés des héros et des rois ! Adieu, terre chérie ! Doux sommets
ul où ils puissent comprendre des tragédies qui leur représentent les héros des temps passés, et des fables poétiques dont le
craint de la compromettre. Ce ne sont pas ses destinées que porte ce héros d’une nouvelle espèce : ce sont celles de son pay
ur le vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Érigent en héros sublimes Tes plus coupables favoris. Apprends qu
plus coupables favoris. Apprends que la seule sagesse Peut faire les héros parfaits ; Qu’elle voit toute la bassesse De ceux
le sang trempe ses mains ? Et je pourrai forcer ma bouche À louer un héros farouche Né pour le malheur des humains ? Quels
coups de tonnerre Que leur grandeur doit éclater ? Quel est donc le héros solide Dont la gloire ne soit qu’à lui ! C’est un
rie ; Et qui, père de sa patrie, Compte ses jours par ses bienfaits. Héros cruels et sanguinaires, Cessez de vous enorgueill
ais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit. L’effort d’une vertu commune Suffit
fonde un temple où manquait un tombeau. Elle apporte leur palme aux héros qui succombent, Du char des conquérants brise le
linge, au frac élégant, Ces hommes en corset, ces visages de femmes, Héros du boulevard de Gand, Que faisaient-ils, tandis q
ct l’emporta, je redevins barbare, Et j’oubliai les noms des antiques héros Pour chanter les combats des loups et des taureau
alors c’est l’auteur qui paraît, et que le public ne veut voir que le héros . Or, ce héros est toujours ou dans la passion ou
auteur qui paraît, et que le public ne veut voir que le héros. Or, ce héros est toujours ou dans la passion ou en danger. Le
trée Un jeune homme cherchant sous ce ciel étranger Ce que cherche un héros , la gloire et le danger. Il demande mon père… il
fille, Sanglotant et criant… Ah ! pourquoi donc, pourquoi Les dieux, héros fatal, t’ont-ils conduit vers moi ? Mais, hélas !
e bras : « Arrête, a-t-elle dit, et ne m’approche pas. Le sang de ces héros dont tu me fais descendre Sans tes profanes mains
ls, les Fabiens Et tant d’autres enfin de qui les grands courages Des héros de leur sang sont les vives images, Quittent le n
justice humaine, Épurez, exaltez l’âme républicaine ! Vous faites les héros , et l’athéisme abject Fait le tyran cruel et le l
goût, Modeste et ferme, suit son chemin jusqu’au bout. Voilà mon vrai héros  ! voilà mon homme rare ! Ce n’est pas celui-là qu
us, mais nos guerriers sans tache, Ont appris dans Homère à faire des héros . C’est là que j’ai puisé mes types les plus beaux
qu’au premier son de nos clairons, tout homme Brûlât de surpasser ces héros qu’on renomme. Mais produire au grand jour, ainsi
é à l’acteur qui joue le rôle de Brutus le costume que porta jadis le héros romain, le poignard même dont il frappa César, ce
igieuse variété dans les caractères ! Combien de rois, de princes, de héros de toutes nations nous a-t-il représentés, toujou
ître ? Ces Français si vantés, peux-tu les reconnaître ? Jadis peuple héros , peuple femme en nos jours, La vertu qu’ils avaie
te et leur père et leur maître ; Doutez-vous que César, au métier des héros , N’instruisît bien souvent nos meilleurs généraux
écouteraient notre œuvre, quel jugement ils feraient de nous Que ces héros soient un tribunal devant lequel nous rendons com
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
osés, comme on le voit dans cette pensée de La Bruyère : « La vie des Héros a enrichi l’histoire ; et l’histoire a embelli la
e des Héros a enrichi l’histoire ; et l’histoire a embelli la vie des Héros . » Dans ces vers de la Henriade : De tous ses f
Grammontc le premier dans les flots, S’avance, soutenu des regards du Héros . Son coursier écumant, sous un maître intrépide,
81 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ation, Tyrannie), Jalousie, Avarice, et qui est enfin cueillie par le héros , aidé de Bel-Accueil, Pitié, Franchise. En mai e
nous séchèrent pas. Elle avait un portrait divinement bien fait de ce héros , et tout son train718 était arrivé à onze heures 
criture sainte, livre I, article ii.) La bonté Loin de nous les héros sans humanité ! Ils pourront bien forcer766 les r
lecteurs l’estime et l’admiration pour cet Oswald, qui va en être le héros . Il ne restait plus qu’une maison au haut de la v
ainsi, dans une troupe valeureuse, on cherche à terrasser d’abord le héros qui la guide. Le gardien de la prison s’avance à
turi te salutant de Tacite1475 ; mais ce cri était ici poussé par des héros  ! Les aigles d’infanterie étaient fort lourdes, e
e richesse d’imagination surprenante, les caractères de ses multiples héros ne sont pas très profondément étudiés et qu’on tr
confiance magnanime, un mouvement serein, la tranquille assurance du héros qui prend ses armes et s’avance ; l’horizon lumin
rs dans l’arène sablée et soigneusement ratissée. Ils traversèrent en héros tous les supplices dont les appareils étaient dre
terre et fait concevoir à l’imagination cette lumière divine dont les héros sont vêtus dans les champs Élysées1715. L’air est
nnemi de sa main, il ne se privait pas de l’interpeller à la mode des héros d’Homère1735  : « Beau, capitaine, allez voir là-
re ferme. C’est qu’il faut bien vous l’avouer : il y avait dans notre héros deux natures très distinctes. « Je sens deux homm
lyrique : parmi ses Stances et ses Odes, qui célèbrent en général des héros ou des événements contemporains, mais qui ne sont
donc vécu dans ce même repos Qu’il2111 a vécu dans Rome auprès de ses héros , Elle2112 me laisserait la Bithynie entière, Tell
dre l’écho des choses qu’elle dit, Aux encens qu’elle donne2318 à son héros d’esprit. Son Monsieur Trissotin me chagrine, m’a
issant mon fils, c’est l’estimer assez. Fais connaître à mon fils les héros de sa race ; Autant que tu pourras, conduis-le su
le choisirais si je pouvait choisir. Mais nous avons nos lois, et ce héros insigne, S’il prétend à l’empire, en est dès lors
t le sang de vingt rois, tous chrétiens comme moi ; C’est le sang des héros , défenseurs de ma loi ; C’est le sang des martyrs
ain2523 lui déclare la guerre. Le fer, fonde, la flamme entourent ses héros . Sans doute, ils triomphaient ! mais leur dernier
revivra répété par ma lyre : Siècles, il planera sur vous ! Et vous, héros de Salamine2526, Dont Téthys vante encore les exp
es Châtiments, livre VII, i.)    Après la bataille Mon père, ce héros au sourire si doux2709, Suivi d’un seul housard27
regardez ailleurs. La vertu difficile est le but de la vie2831 ; Des héros de tout temps, amis, vous l’apprendrez : Pour êtr
ons, sans souliers, Ont repoussé l’assaut de dix rois alliés2869. Ces héros , muscadins, bravant les carabines, Battaient des
d’hier A racheté l’honneur de ton père. — Sois fier, Car devant toi, héros que la faveur divine Nous a donné, moi, prince et
ici-bas ; Puis, dans l’herbe du val, de sang toute trempée. Autour du héros mort je cherchai son épée : Je ne la trouvai poin
a pris, à l’époque de basse latinité, pour un féminin singulier — de héros français et historiques ou tenus pour tels. — Les
dont l’action se passe dans le monde des animaux et qui tous ont pour héros le même personnage rusé et malfaisant. Ce nom de
rticulier ni étranger. 132. Adonc, donc, alors, Gargantua, l’un des héros de l’ouvrage de Rabelais, est un jeune géant, que
tillerie, officier de fortune, fils d’un savetier de Nérac. 722. Ce héros , Turenne. Ce gentilhomme. Saint-Hilaire. — Quand
à-dire : non par des intermédiaires, mais de la personne qui a été le héros , le témoin ou le confident autorisé de l’aventure
ge auprès de, à la table de quelqu’un. 978. Je, c’est Gil Blas, le héros du livre de Le Sage, qui parle. Gil Blas et les a
ce pays) les provinces d’Aderbaïdjan et d’Irak-Adjémi. 1083. Zadig, héros du roman, ministre du roi de Perse. 1084. Voix,
devant eux. Une de leurs balles le blessa mortellement. Au lieu d’un héros , nous en avons deux. » (Duruy.) Ajoutons que la v
fut conquise en Colchide par Jason, était gardée par un dragon que le héros dut terrasser. 1215. Calmande, étoffe de laine
à celle des Gobelins. 1303. Virginie. On sait que c’est le nom de l’ héroïne du livre célèbre Paul et Virginie. Voir un autre
hangée en oiseau par les dieux irrités. 1404. Personnage imaginaire, héroïne des Martyrs, comme Eudore en est le héros (voir p
4. Personnage imaginaire, héroïne des Martyrs, comme Eudore en est le héros (voir page 283, note 4 et page 287, note 4). 140
té enfermé. 1411. Eudore, fils de Lasthénès, personnage imaginaire, héros [...] d’où ce passage est tiré. 1412. Cyrille,
, et l’« ermite du Vésuve » [...] comme un descendant de Thraséas, le héros du stoïcisme [...] autres sont historiques, mais
nier n’est représenté que par suite d’un nouvel et […] comme l’ami du héros du livre ; car il est né seu[…]. [TEXTE LACUNAIRE
s de Napoléon. Il avait été l’ami du général de Marbot, père de notre héros , et avait pris en 1805 ce dernier comme aide de c
ts qui sont racontés ici et qui sont d’ailleurs imaginaires, comme le héros de l’histoire, sont censés se passer vers 1808. —
, comme le héros de l’histoire, sont censés se passer vers 1808. — Le héros de l’histoire, jeune homme de vingt et un ans, ét
1615. Mergy, gentilhomme protestant du Béarn, personnage imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est tiré. 1616. Le ca
artyrs, de Chateaubriand. 1704. Fritz Kobus, personnage imaginaire, héros du roman d’où ce fragment est tiré : il est venu
1730. Personnage imaginaire, dont l’auteur en fait le grand-père du héros de son livre. C’est ce dernier lui-même qui est i
à partir du 1er janvier 1840, l’usage du système métrique. 1735. Les héros d’Homère accablent souvent leurs adversaires de r
Cette. Dans les chapitres précédents, l’auteur a parlé du goût de son héros pour les aventures extraordinaires. 1757.     
ains de saint Paul, mais n’en est pas traduit. 1761. Don Quichotte, héros à la fois risible et généreux de l’immortel roman
76. Fasquelle, éditeur. 1777. Le narrateur, qui est en même temps le héros du récit, est un certain Pierre Nozière, personna
n verbe latin qui a le même sens. 2218. Un fâcheux, un importun. Le héros de la comédie de Molière, celui dans la bouche du
ne. Assez mal dit. Entendez : dans les louanges dont elle encense son héros d’esprit. 2319. Libérale, généreuse, abondante 
e qui vaut un quart de franc. 2637. La douce châtelaine, Chimène, l’ héroïne du Cid de Corneille, devenue la femme de Rodrigue
ussi Charlemagne. — L’Allemand Wieland (1753-1813) a fait d’Obéron le héros d’un poème. 2680. Un cor d’ivoire, ou, comme on
Le poète veut dire que la gloire est souvent inconstante : seuls les héros morts pour la patrie peuvent être assurés qu’elle
erie un peu grosse, qui n’est pas trop mal placée dans la bouche d’un héros rude et primitif. 2726. Caballero, cavalier (mo
: cette expression fait allusion à la vengeance que Panurge, l’un des héros du Pantagruel de Rabelais, tira d’un marchand de
poétique. 2816. Œuvres publiées chez Lemerre. 2817. Pernette est l’ héroïne du poème qui porte son nom, sorte d’idylle héroïq
das, c’est-à-dire : non le tyran qui veut asservir un peuple, mais le héros qui veut défendre sa liberté. 2828. Les défilés
fermée par la pelure. 2922. La grave ménagère. Comme la plupart des héroïnes de M. Theuriet, cette ménagère est assurément une
ier, consacré à Apollon, servait pour les couronnes des poètes et des héros . L’homme de génie n’est souvent apprécié qu’après
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
. Apollonius retrace aux Romains le plan entier de l’éducation de son héros . « Tout concourut à le former. Il reçut d’abord
xions profondes naturellement amenées, et qui font aimer à la fois le héros et le panégyriste, en inspirant une estime réelle
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
ent pas. Madame d’Elbeuf avait un portrait divinement bien fait de ce héros , dont tout le train4 était arrivé à onze heures.
ait penché le nez sur l’arçon. Dans ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux
84 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Mots au commencement desquels la lettre h est aspirée. » p. 69
Hérisson. Herniaire. Hernie. Hernutes. Héron. Héronneau. Héronnière. Héros . Hersage. Herse. Herser. Herseur. Hêtre. Heurt. H
85 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s des provinces et les hôtels des villes, épopées muettes comme leurs héros , dont quelques noms seulement étaient répétés enc
ragédie de L’Escossaise (1605) qu’il dut la protection du fils de son héroïne , Jacques Ier, et les lettres de grâce de Henri IV
ainsi sous les discours D’un conte poëtique, et parmi les amours Des héros et des dieux, entremeslés de fables, Sont des ens
u vieux Corneille au foyer de la Comédie Française. Rotrou, comme les héros de son ami, mourut victime du devoir. « Lieutenan
re, Sabine, Viriathe, Laodice, le vieux soldat Philippe, — galerie de héros et d’héroïnes de tous les degrés, « toujours unif
Viriathe, Laodice, le vieux soldat Philippe, — galerie de héros et d’ héroïnes de tous les degrés, « toujours uniformes avec eux
nent : Je les prise, et prétends qu’ils me laissent aussi Révérer les héros du livre que voici. Recevez leur tribut des mains
Alexandre ; Ce n’est qu’un glorieux qui ne dit rien de tendre946. Les héros chez Quinault parlent bien autrement, Et, jusqu’à
e de politique et de caractères, où il donne dans Monime une sœur aux héroïnes de Corneille. Sur ce fond antique se détache, ave
s Mithridate et des Hermione ? L’amour, qui était un des éléments des héros de Corneille, devint le ressort même de ceux de R
, aux champs de bataille de terre et de mer, où son ami devint un des héros des guerres de Richelieu ; des champs de bataille
.  Corneille pour y étudier le rôle et y apprécier l’éloquence de son héroïne . Dans le naufrage général de l’épopée au xviie  s
de Voltaire, y entrevoit tous les exploits de ses successeurs et des héros de la France, jusques et y compris Turenne. Un pa
faites sur la terre, dans le ciel ou dans l’enfer, des siècles et des héros à venir, prédictions de sibylle, de prophète ou d
ion du poète et des lecteurs, qui, par sa date reculée, grandisse ses héros dans les perspectives lointaines du passé. La Hen
roulette, et qu’on porte à dos d’homme, Où l’on voit par un trou les héros qu’on renomme. — Le nom de Legouvé (1764-1812) s
concerts ; Puissent-ils amollir vos superbes courages, En faveur d’un héros digne des premiers âges Du naissant univers1057 !
s honnêtes et simples, inculte même, il nous fait hanter avec lui les héros les plus sinistres : un père qui tue son fils (Id
i est une convenance de plus avec le caractère violent et farouche du héros , et y prend aussi un accent ému et pénétrant, Rha
pour sa renommée ce que Venceslas est pour celle de Rotrou, et leurs héros , qui ont plus d’un trait de ressemblance, rapproc
es, le motile complet de leur âme et de leur génie. Faire revivre les héros de la tradition tragique ou en créer de nouveaux,
l part de moi des traits, des éclairs et des foudres. Ainsi parle le héros de la pièce, fou de poésie, M. de l’Empyrée ; c’e
Que rien n’est vrai sur rien, qu’importe ce qu’on dit ? Tel sera mon héros , et tel sera le vôtre ; L’aigle d’une maison n’es
ns un loisir studieux, Les doctes arts forment l’enfance Des fils des héros et des dieux1139 : Là, du toit d’un cinquième éta
V Oh ! que ne suis-je enfant de ce lac enchanté Où trois pâtres héros ont à la liberté Rendu tous leurs neveux et l’Hel
eds guerriers, Une nuit de poussière, et les chars meurtriers, Et les héros armés, brillant dans les campagnes, Comme un vast
ol, sous le bois solitaire1235 ; Ensuite, avec le vin, il versait aux héros Le puissant népenthès, oubli de tous les maux1236
e (1831) et Chatterton (1835) ; Théophile Gautier (1813-1872), un des héros de la grande soirée d’Hernani, le coloriste du ro
e fière Agrippine et le fils de Pison. Cnéius est vertueux ; c’est un héros peut-être : Au temps de ses pareils Cnéius aurait
tisme Tout s’éteint ; les conquérans périssent ; Sur le front des héros les lauriers se flétrissent ; Des antiques cités
encor, grand’mère ! Vous l’avez encor ! Le voici. Mais à sa perte Le héros fut entraîné. Lui, qu’un pape a couronné. Est mor
loires, Des larmes pour tous ses malheurs. et de l’attendrir sur son héroïne nationale ; on répétait ces belles strophes : Du
Mort de Socrate, le Dernier chant du pèlerinage d’Harold, qui mène le héros en Italie, et dans cette Grèce où son créateur By
e Sur les chiens en sueur son cœur encor vivant…1410 Dirons-nous aux héros des vieux temps de la France De monter tout armés
ct l’emporta, je redevins barbare, Et j’oubliai les noms des antiques héros , Pour chanter les combats des loups et des taurea
mystique, fusion d’une légende grecque et de la tradition biblique, l’ héroïne est l’âme qui au sein de la nature bienfaisante,
ts peuvent résumer son œuvre poétique : matelots, paysans et soldats, héros des Poèmes de la Mer (1852), de Laboureurs et Sol
la pensée De ce qui la dégrade et la tient abaissée. Montrez-moi des héros que je puisse honorer ! Après avoir haï, j’ai bes
e vantois d’être si vite. 762. Étant donnés : une jeune bergère, l’ héroïne , Arténice, consacrée dès son enfance à « la bonne
vent » de « filles dévotes consacrées à Diane » ; un jeune berger, le héros , Alidor, qu’on veut séparer d’Arténice, et qui pa
illes Et nous laisse crier. (Malherbe, Stances à Dupérier.) 784. Héros d’un long roman de chevalerie, en prose, du xve  
un tube entassé par des sots, Peut casser d’un seul coup la tête d’un héros . (Voltaire.) 789. On dit plutôt aujourd’hui
avance à Bossuet, qui dira plus tard, dans l’oraison funèbre du même héros  : « Des figures qui semblent pleurer autour d’un
iques grecs, III, 6.) 808. Dans Rodogune, tragédie farouche, dont l’ héroïne véritable est Cléopâtre, reine de Syrie. Deux mot
de nos jours. 970. Alexandre et Porus sont tracés sur le modèle des héros de Corneille : Porus en a la fierté et la hauteur
ais, au moindre revers funeste, Le masque tombe, l’homme reste, Et le héros s’évanouit. On a reconnu une imitation de Lucrèc
pe, ou Neptune adresse aux vents d’Éolie une harangue en l’honneur du héros  ; d’une Ode au Prince Eugène (III, 2), où se suiv
e travestir les Arabes comme celui de Bitaubé travestit plus tard les héros d’Homère ou celui de Marchangy les Gaulois : mais
de Dédale Je franchis la route des vents, etc. (II, 1.) Et vous ! héros de Salamine, Dont Thétis vante encor les exploits
es de Paris, et, se dressant seule sur l’histoire, l’ombre grandie du héros . — C’est ainsi qu’il a semé dans son œuvre les fr
ugo, demandant un caveau sépulcral sous la Colonne pour les restes du héros rapportés de l’exil ; Et toi, colonne ! un jour
e siècle. Eh bien, ici encore le prestige agit : le condamné reste le héros  ; le vers qui le frappe et le marque a une triste
sen que la poésie n’eût pas osé s’aventurer seule dans ses espaces, s héros à y promener, et que sur elle pesât encore l’anat
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
er de la rare conformité que lui offraient les livres saints entre le héros des Machabées, et le grand homme (Turenne) qu’il
87 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
quiètent beaucoup de ce qu’Aristote paraît assimiler la condition des héros de tragédie à celle des auditeurs. Toutefois Corn
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
ains qui ont protégé la religion, des savants qui l’ont défendue, des héros qui l’ont cimentée de leur sang52. Un des meilleu
l’historien ne doit rapporter des événements publics que ceux où son héros a joué un rôle considérable. Il doit principaleme
ont pas grand cas ; mais les détails curieux qu’il donne sur tous ses héros , et le ton de bonne foi qui le distingue, sa mani
89 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
te, ou de valeur, devient en un instant un génie de premier ordre, un héros , un demi-dieu. Il est si prodigieusement flatté d
Corneille l’auteur d’Œdipe, c’est trop oublier le Cid ; parmi tant de héros , pourquoi choisir Childebrand ? 4. Bossuet. Le m
s et accessibles, etc. »(Petit Carême, 5e sermon). « Loin de nous les héros sans humanité, s’écrie Bossuet ; ils pourront bie
90 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ent pas. Madame d’Elbeuf avait un portrait divinement bien fait de ce héros , dont tout le train2 était arrivé à onze heures.
oit penché le nez sur l’arçon. Dans ce moment, le cheval s’arrête, le héros tombe entre les bras de ses gens ; il ouvre deux
91 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
principales tragédies de Corneille le sens de ces expressions : « Un héros de Corneille » – « Un style cornélien » – « Un mo
a subi son martyre. Vous résumerez la carrière et les vertus de cette héroïne de la défense nationale. Vous rappellerez sommair
souvent Racine de s’être trop complu à la peinture des passions. Les héros de Corneille triomphent de leurs passions, ceux d
ommes. Si l’on veut y regarder de plus près on reconnaîtra que si les héros de Racine cèdent à leurs passions, ils en sont cr
Boileau lui oppose la perfection de Racine. Mme de Sévigné loue les héros de Corneille, elle exalte leur vertu, leur grande
gique à Corneille et à Racine ; nous ne sommes plus de leur avis. Les héros de Voltaire ont peu de relief et laissent peu de
personnages bien élevés et de bon ton, et aussi parce qu’Alceste, son héros , est, malgré ses travers, un honnête homme, que l
l’homme. Sa tragédie, on l’a dit, c’était l’idéal du possible. A des héros surhumains, il fallait des situations extraordina
t de ses pièces, comme Corneille lui-même l’avait fait, mais tous ses héros n’en ont pas moins des proportions humaines. Aux
ux Grecs, si elle s’obstine à le repousser, n’est pas, à coup sûr, un héros cornélien, mais c’est bien un homme ; Hermione qu
de la lutte des caractères. Racine, visiblement, n’avait pas jeté ses héros au milieu d’une intrigue toute pleine de péripéti
et coulant et c’était une vérité de plus, surtout dans la bouche des héroïnes d’un poète habile à lire dans les cœurs et à démê
prenaient des leçons de ces hommes parfaits qu’évoquait le génie. Ces héros , ce grand roi, ces poètes dont vous êtes si fiers
ritable souverain romain, car la grande âme de Corneille a buriné ses héros plus héroïques qu’ils ne l’étaient réellement. Le
on siècle, à son pays, les modèles que doivent imiter les rois et les héros . Il est le père de tout ce qui s’est fait et de t
un esprit si original, si simple et si modeste ? Les admirateurs des héros de Corneille et de Racine n’étaient pas préparés
re. L. N. Analyser le caractère de Monime dans Mithridale. Les héroïnes de Racine offrent le type le plus accompli de la
lange exquis de sentiments ardents et voilés, tendres et chastes. Aux héroïnes de Corneille appartient, dit-on, la noblesse, la
donc quelque analogie avec celle de Pauline dans Polyeucte. Les deux héroïnes ont dû contraindre leur cœur pour obéir à leur pè
’amour de Pharnace, on impute mes pleurs ! Ici, nous sommes loin des héroïnes de Corneille, considérant d’un œil calme le devoi
je ne sais pourquoi je baille en la lisant. » Et plus loin : « Les héros , chez Quinault, parlent bien autrement. Et jusqu’
x du poète Malherbe à l’estime de la postérité. – Donnez une idée des héros de Corneille. – Donnez votre avis raisonné sur ce
lle ; sans doute il a cru les hommes meilleurs qu’ils n’étaient ; ses héros n’ont guère de compassion pour les faiblesses hum
s appliquer. Celle de nous qui modèlerait ses sentiments sur ceux des héros cornéliens semblerait, il est vrai, un peu « pays
s sommes ; mais on sent qu’il a toujours eu une grande pitié pour ses héros les plus coupables, et nous ne saurions les conda
nines, trop peut-être – elles se reconnaîtront dans la longue suite d’ héroïnes tendres, douces et subtiles : Junie, Atalide, Mon
s qu’elle conseille à ses élèves. – Si vous aviez à choisir parmi les héroïnes de l’Histoire de France, quelle est celle que vou
ns les pièces de Corneille. Indiquer les avantages que l’étude de ces héroïnes peut amener dans l’éducation des jeunes personnes
as. On demande à l’historien de se prononcer sur la valeur intime des héros , d’enseigner le bien, de détourner du mal par le
épisodes célèbres, et les raconter en mettant en scène les principaux héros de la croisade. J’indique comme exemple la prédic
ns, des Assyriens, des Grecs et des Romains. – Que savez-vous sur les héros et demi-dieux légendaires de la Grèce ? – Le rôle
AN 1er Paragraphe. – Description très courte du groupe. Mettez votre héros à l’écart. Il frappera plus vivement l’attention.
e habitée, où l’on connait l’usage du feu… Le moment est solennel… Le héros pleure… Paroles échangées entre Colomb et le jeun
nous sont donnés, l’esquisse un peu malicieuse qui nous est tracée du héros , trouveront leur place dans le courant de la lett
Platéens à un certain Miltiade, fils de Cimon, qui est évidemment un héros , un demi-dieu que Minerve conduit par la main, à
taques d’une armée disciplinée succèdent des combats à la manière des héros d’Ilion. Mille groupes de guerriers se heurtent,
s prodiges….. La valeur de Dunois….. La merveilleuse apparition de l’ héroïne qui délivra Orléans….. les factions mêmes qui ont
es….. en face du bûcher, d’infâmes juges siègent sur des gradins….. l’ héroïne s’avance, calme et résignée….. montée sur le bûch
sort des armes vous a été contraire….. mais vous vous êtes conduit en héros ….. etc., etc….. Vous serez reçu parmi nous avec l
e, cinq siècles plus tard, des ministres anglais faisaient subir à un héros plus grand et plus malheureux que le roi Jean. (T
nne à sa patrie d’adoption un territoire aussi grand qu’elle. Là, ces héros  : Quiqueren, dans les rivières du Sud, Campbell s
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre II. Éloge de Démosthène par Lucien. »
s deux grands hommes ; c’est à qui élèvera plus haut la gloire de son héros . La discussion s’anime, et l’éloge en sort nature
93 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
cipaux acteurs, et en l’unité de péril dans la tragédie, soit que son héros y succombe, soit qu’il en sorte. Ce n’est pas que
de la suite. Il y a des intrigues qui commencent dès la naissance du héros , comme celle d’Héraclius ; mais ces grands effort
rands périls pourrait exciter en elle : c’est par cette force que les héros se maintiennent en un état paisible, et conserven
n péril encore plus grand205 ; ce prince, que l’on regardait comme le héros de son siècle206, rendu inutile à sa patrie, dont
tie ; et cette lecture, suivie des larmes du roi, fit voir ce que les héros sentent les uns pour les autres219. Mais lorsqu’o
ilà tout ce qu’a pu faire la magnificence et la piété pour honorer un héros  ; des titres, des inscriptions, vaines marques de
e humaine ; pleurez sur cette triste immortalité que nous donnons aux héros . Mais approchez en particulier, ô vous qui courez
amitié si commode et un commerce si doux, conservez le souvenir d’un héros dont la bonté avait égalé le courage. Ainsi puiss
eur qui paraît, et que le publie ne veut voir que le héros358. Or, ce héros est toujours ou dans la passion ou en danger. Le
nt point de traces ; et plût au ciel que le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguin
peint aussi les hommes, elle les agrandit, les exagère, elle crée les héros et les dieux. L’histoire ne peint que l’homme, et
naires, Stances, odes, sonnets, épîtres liminaires553, Où toujours le héros passe pour sans pareil, Et, fût-il louche et borg
Pyrénées, Sur la scène en un jour renferme des années. Là souvent le héros d’un spectacle grossier, Enfant au premier acte,
r aller au cœur la route la plus sûre. Peignez donc, j’y consens, les héros amoureux : Mais ne m’en formez pas des bergers do
de remords combattu, Paraisse une faiblesse et non une vertu.     Des héros de roman fuyez les petitesses : Toutefois aux gra
rd.     Souvent, sans y penser, un écrivain qui s’aime Forme tous ses héros semblables à soi-même. Tout à l’humeur gasconne e
fin, aux dépens de mes vœux les plus doux, Je faisais le bonheur d’un héros tel que vous. Vous seul, seigneur, vous seul, vou
s pu, pour fruit de mes travaux, En mortels vertueux changer tous ces héros  ! Mais qui peut arrêter l’abus de la victoire ? L
is mon bienfaiteur, il est auprès d’Alzire. (À Zamore.) Ô toi ! jeune héros , toi par qui je respire, Viens, ajoute à ma joie
nte, Secondant ta voix triomphante, Formera-t-elle des concerts ? Des héros , muse magnanime, Par quel organe assez sublime Va
ns un loisir studieux, Les doctes arts forment l’enfance Des fils des héros et des dieux763 : Là, du toit d’un cinquième étag
vre d’habileté, de finesse et de grâce. 215. Louis II de Bourbon, le héros , comme l’appelle habituellement Saint-Simon, né e
Bossuet prêchait à Dijon « sur le mépris de l’honneur du monde », le héros de Rocroy et de Lens, que le traité des Pyrénées
le pronom réfléchi de la troisième personne. 574. Juba est l’un des héros de la Cléopâtre citée plus haut, ce roman de Calp
ré a la Pauline de Corneille : Zénobie a la noblesse et la vertu de l’ héroïne romaine. 694. Cette scène, si attachante, a le m
qu’elle aime : le rapprochement qu’on pourrait établir entre ces deux héroïnes de notre théâtre montrerait que Voltaire s’est av
s, justifiés par la sage régularité du plan et la beauté du rôle de l’ héroïne . Il est aussi le premier qu’ait donné une version
ande qu’un jour on dise de son fils au retour des combats : Oui ! ce héros surpasse encore son père (Iliade, ch. VI, v. 476
94 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
à ceux des cyclopes forgeant les foudres de Jupiter. Il environne son héros d’une majesté nouvelle, en le comparant à Apollon
. Homère et Virgile, à son exemple, pour nous donner une idée de deux héros qui s’avancent fièrement au combat l’un contre l’
95 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
faitement inimitables, que l’inventeur en seroit plus étonnant que le héros . » C’est selon l’esprit de cet Evangile, que la
, quoi qu’on eût dit, et dont la mort fut tout à la fois, et celle du héros , et celle du parfait chrétien. En vous indiquant,
96 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
on inspiration cesse de lui appartenir à lui seul ; il la prête à ses héros , il la fait passer dans leur bouche. Ainsi confié
caractères de l’épopée consacrée par les maîtres. Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, En valeur éclatant, en ver
e en action. Le poëte, qui déjà dans l’épopée s’effaçait derrière ses héros , se cache ici et disparaît complètement. L’action
ache ici et disparaît complètement. L’action se développe seule ; les héros s’adressent à nous sans intermédiaire, et nous ap
fêtes de Bacchus, firent paraître sur un théâtre leurs dieux et leurs héros , pour varier et égayer le culte du dieu du vin, c
e la vertu, le crime a ses degrés.... Élevé dans le sein d’une chaste héroïne , Je n’ai point de son sang démenti l’origine. Pit
fais ici que trop d’expérience, L’ardeur de voir de près un si fameux héros Sans lui voir en la main piques ni javelots, Et l
peint aussi les hommes, elle les agrandit, les exagère, elle crée les héros et les dieux ; l’histoire ne peint que l’homme, e
n throsne d’azur la majesté divine En cet auguste estat contemplant l’ héroïne , D’une oeillade parlante, où c’est ouïr que voir,
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
ains qui ont protégé la religion, des savants qui l’ont défendue, des héros chrétiens qui l’ont cimentée de leur sang. Un des
tre ces hommes si admirables par leurs vertus ; supérieurs à tous les héros par leur courage, et dont le grand Corneille a di
ue, soit pour la vie privée. Nous y voyons d’ailleurs les plus grands héros que Rome et la Grèce aient produits. Les comparai
98 (1881) Rhétorique et genres littéraires
’appelle parallèle. (Vies de Plutarque, suivies des Parallèles de ses héros .) Ex. Parallèle de Démosthène et de Cicéron dans
2° L’ode héroïque célèbre les demi-dieux et les grands hommes, les héros de tous les temps et de tous les pays. Ex. Est-c
ommée ! Je l’aime : l’étranger t’admire avec effroi. J’aime tes vieux héros , sculptés par la Victoire,          Et tous ces f
de patriotisme avec Tyrtée et Pindare, la poésie lyrique célèbre les héros et les victoires des jeux olympiques : avec Sapho
finition de Voltaire, « le récit en vers d’aventures héroïques ». Les héros sont à peu près exclusivement ceux de la fable ou
dans les conceptions épiques et les aventures merveilleuses de leurs héros . Laissons de côté le détail de toutes ces règles
par la fable, et vit de fiction. …………………………………………… Faites choix d’un héros propre à m’intéresser, … On s’ennuie aux exploits
e, par exemple, qui met aux prises l’Asie et l’Europe (Iliade), ou un héros célèbre qui a frappé l’imagination populaire par
e a produit au moyen âge deux cents poèmes populaires consacrés à des héros chrétiens et français. Ces poèmes, chantés par no
s illustre fut Diornos, dont le souvenir seul a survécu avec celui du héros de ses poèmes, Daphnis. On trouve aussi des pasto
s, 2° Un choix habile des détails les plus propres à faire revivre un héros , ou à peindre la physionomie d’une époque en obse
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
La pratique des vertus chrétiennes rehausse la gloire des plus grands Héros . Présent absolu. je blâme. ai. suis. tu blâm
é. Ainsi, il y a une faute dans ce vers de Racine :               Ce Héros expiré N’a laissé, dans mes bras, qu’un corps dé
quelquefois le gérondif étant. De-là, l’abbé d’Olivet conclut que, ce héros expiré, n’est pas plus français, que ce héros par
’Olivet conclut que, ce héros expiré, n’est pas plus français, que ce héros parlé, pour ayant parlé. Passer, suivi d’un nom
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
Que nos lauriers sanglants doivent coûter de pleurs ! Ils tombent ces héros , ils tombent ces vengeurs ; Ils meurent, et nos j
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