’imagination, et il a, avec notre objet, une liaison plus directe. La
grandeur
se présente à nous sous la forme la plus simple,
les objets qu’elle domine, excitent une sensation bien plus vive. La
grandeur
du firmament résulte pour nous de son élévation à
de son étendue, dans un sens quelconque, est inséparable de l’idée de
grandeur
qu’on y attache : figurez-vous un objet sans limi
de l’action d’un grand pouvoir ou d’une force supérieure : de là, la
grandeur
des tremblements de terre, des volcans, des grand
ées avec une si riche profusion, nous donne une plus haute idée de la
grandeur
, que lorsqu’elle resplendit de tous les feux du s
et présent, sans ternir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa
grandeur
.3 (Delille). Nous remarquerons également que l’
atteindre. Comme l’obscurité, le désordre est très compatible avec la
grandeur
. Rarement les choses régulières et méthodiques no
hasard par la main de la nature, nous frappe bien plus d’une idée de
grandeur
, que si l’art les avait arrangés avec une soigneu
Une foule d’objets terribles sont en effet sublimes, et l’idée de la
grandeur
n’exclut pas celle dit danger. Mais le péril ou l
des objets douloureux et terribles, qui ne comportent aucune idée de
grandeur
, et n’ont rien de sublime. Il faut néanmoins conv
’en ont empêché et ont déterminé les vues que je devais avoir pour la
grandeur
, le bien et la puissance de l’État. Souvent il y
exécuter qui soit indigne de soi, du caractère qu’on porte, ni de la
grandeur
de l’État. Les princes qui ont de bonnes intentio
jesté et non pas la majesté elle-même. « La majesté est l’image de la
grandeur
de Dieu dans le prince. « Dieu est infini, Dieu e
uissance des particuliers est réunie en la personne du prince. Quelle
grandeur
qu’un seul homme en contienne tant ! « La puissan
ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa
grandeur
suprême : Dieu parait tout ce qu’il est ; et l’ho
de sa gloire ; qui, semblable à Salomon, n’a pas attendu que toute sa
grandeur
expirât avec lui au lit de la mort, pour avouer q
ation semblait le mettre au-dessus de l’homme ! « Oui, mes frères, la
grandeur
et les victoires du roi que nous pleurons ont été
et, dans une seule mort, faire voir la mort et le néant de toutes les
grandeurs
humaines. Ce texte, qui convient à tous les états
rte qu’il déplore, elle le convainc si pleinement de la fragilité des
grandeurs
humaines, qu’il se reproche et voudrait s’interdi
ait s’interdire jusqu’aux expressions qui en rappellent l’idée. « La
grandeur
et la gloire ! (s’écrie-t-il). Pouvons-nous encor
eu y soit aussi rappelé. Or, ce qui doit retourner à Dieu, qui est la
grandeur
primitive et essentielle, n’est-il pas grand et é
t-il pas grand et élevé ? C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la
grandeur
et la gloire n’étaient parmi nous que des noms po
ulement au fond de son cœur qu’on eût voulu lui rendre au centuple la
grandeur
dont elle se dépouillait si obligeamment. Fidèle
grandes leçons que nous donne le spectacle fréquent de la vanité des
grandeurs
fragiles de ce monde, et une exhortation pathétiq
t-il si fort que nous ne jouissions rien prévoir ? Les adorateurs des
grandeurs
humaines seront-ils satisfaits de leur fortune, q
froide et décolorée ? Le sujet de la Henriade manque d’antiquité, de
grandeur
et de prestige : on y cherche en vain la véritabl
l est ; on y trouve au moins la peinture d’une époque, l’héroïsme, la
grandeur
, et ce cachet d’originalité nationale qui doit êt
Les qualités principales de l’épopée sont l’unité, l’intégrité, la
grandeur
, l’intérêt. L’unité de l’action consiste à faire
ue. Le poème des Niebelungen se dénoue par une sanglante tragédie. La
grandeur
de l’action dépend de son importance, de sa posit
il tient d’abord aux qualités que nous avons mentionnées, l’unité, la
grandeur
, l’intégrité ; il tient encore au choix du sujet,
lacer dans le poème épique un héros qui domine tous les autres par sa
grandeur
ou par sa vertu ; l’ouvrage y gagne en unité et e
dans l’unité. Dans l’Iliade, Achille est le héros principal, mais sa
grandeur
ne fait pas tort à celle des autres personnages,
mourut en 1742. Oraison funèbre de Louis XIV1. (Exorde.) La
grandeur
de Dieu. Dieu seul est grand2, mes frères, et
ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa
grandeur
suprême : Dieu paraît tout ce qu’il est, et l’hom
me n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. Oui, mes frères, la
grandeur
et les victoires du roi que nous pleurons ont été
ints rois qui devaient gouverner vos peuples ; vous l’aviez revêtu de
grandeur
et de magnificence. Mais ce n’était pas assez, il
t loué par ce peu de mots de Montesquieu : « La foi, la justice et la
grandeur
d’âme montèrent sur le trône avec Louis IX. » 1
l’imagination, pour présenter dans tout leur éclat et dans toute leur
grandeur
, des pensées nobles, des sentiments élevés. Abond
hommes. L’homme en sa propre force a mis sa confiance : Ivre de ses
grandeurs
et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle s
eux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine
grandeur
de grandes victimes, et vous frappez, quand il vo
Nuit brillante, dis-nous qui t’a donné tes voiles ? O cieux ! que de
grandeur
et que de majesté ! J’y reconnais un maître à qui
e tout ? N’est-ce pas qu’on apprend à faire servir à l’ambition, à la
grandeur
, à la politique, et la vertu, et la Religion, et
’impie dans sa plus haute fortune, ne reste pas. Peut-on donner de la
grandeur
, de l’indépendance, de l’éternité de Dieu, une id
passage de la mer rouge. « Votre droite, Seigneur, a fait éclater sa
grandeur
par sa force ; votre droite, Seigneur, a brisé l’
s le psaume 103 les merveilles de la création, s’écrie : « Que votre
grandeur
a d’éclat, ô mon Dieu ! Quelle gloire, quelle maj
Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge, Jouis de ta
grandeur
, jouis de ton ouvrage, Tu regardes la terre, elle
que David. Voyez sous quelles images il peint dans le chapitre 40 la
grandeur
et la puissance de Dieu. « Quel est celui qui a
, Le genre humain tremblant, sans appui, sans refuge, Ne voit plus de
grandeur
que celle de son juge : Ébloui des rayons dont il
croix comme un naufragé à la planche du salut. Au sentiment de notre
grandeur
et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur
il est tiré et l’infini où il est englouti. (Pensées de Pascal.)
Grandeur
de l’homme Nous avons une si grande idée de l
ent, leur nature, qui est plus forte que tout, les convainquant de la
grandeur
de l’homme plus fortement que la raison ne les co
s avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève2. La
grandeur
de l’homme est si visible, qu’elle se tire même d
oir pas trois yeux ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. La
grandeur
de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misé
connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là même prouvent sa
grandeur
. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un
ire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa
grandeur
. Il est encore dangereux de lui trop faire voir s
ontrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa
grandeur
sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de
ne rejette pas néanmoins tout ce qui lui est inférieur ; autrement sa
grandeur
seroit sans hommages et sa gloire sans éloges. El
ant sa toile, entre les figures imposantes des deux ministres dont la
grandeur
se mêla aux intrigues d’une cour romanesque. Si M
suprême et une simplicité parfaite, rehaussées par la force et par la
grandeur
. Sous la main de Descartes, elle prend déjà quelq
qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec
grandeur
: mais s’il est permis de le dire, l’écrivain dan
roirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la force et la
grandeur
l’abandonnent. Il semble qu’on n’a jamais parlé u
siècle, parce qu’en eux la simplicité, la naïveté même est unie à la
grandeur
, que la grâce y est la parure de la force, et la
st le pur sentiment du beau et du sublime, excité et entretenu par la
grandeur
du spectacle, par la vaste étendue de la mer, le
crire ou parler sans reproduire les deux caractères de son talent, la
grandeur
et la passion. » 2. Cette page termine une let
lir les éléments des œuvres qu’il méditait. Les Considérations sur la
grandeur
et la décadence des Romains sont le plus classiqu
en auquel elle doit aspirer, c’est à la perpétuité de son état. Si la
grandeur
de l’empire perdit la république, la grandeur de
uité de son état. Si la grandeur de l’empire perdit la république, la
grandeur
de la ville ne la perdit pas moins. Rome avait so
jours été, et qu’elles y devaient toujours être. Ce fut uniquement la
grandeur
de la république qui fit le mal, et qui changea e
chaque jour. Il est certain que, si elle parvient jamais à l’état de
grandeur
où sa sagesse la destine, elle changera nécessair
trie. (Chénier.) 1. Pour tant que. En poésie, ainsi : Et toute ma
grandeur
me devient insipide, Tandis que le soleil éclaire
« Montesquieu a adopté, dans les Considérations sur les causes de la
grandeur
et de la décadence des Romains, le plan tracé par
que celui des événements et des caractères. Il y a sans doute plus de
grandeur
apparente dans la rapide esquisse de Bossuet, qui
voit qu’elle au milieu de l’univers. Les deux écrivains expliquent sa
grandeur
et sa chute. L’un a saisi quelques traits primiti
Le peuple, dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité, Te nomme
grandeur
de courage, Valeur, prudence, fermeté. Du titre d
ges des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Que leur
grandeur
doit éclater2 ? Quel est donc le héros solide D
s révéler. L’homme en sa propre force a mis sa confiance. Ivre de ses
grandeurs
et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle s
ous êtes mortels, ils le sont comme vous1. Nous avons beau vanter nos
grandeurs
passagères, Il faut mêler sa cendre aux cendres d
par ce trait ajouté à l’original qu’il a suivi, en avait rabaissé la
grandeur
. 3. C’est-à-dire la crainte que tu fais ressenti
inon toute l’onction comme Racine, au moins souvent la mâle et sévère
grandeur
. Rousseau a dit de lui-même, dans sa prose quelqu
de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur
grandeur
, et sert de mesure à leur durée. (Réponse au disc
scours de réception de M. le baron Pasquier, 8 décembre 1842). La
grandeur
de la France Péroraison du discours de récep
ent. Ce siècle dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu tant de
grandeurs
mortelles passer devant lui, qui a produit la plu
réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, personne ne peut prévoir sa
grandeur
, comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons ho
alités sont : la réalité et la vraisemblance, l’unité, la variété, la
grandeur
et l’intérêt. 340. Qu’entendez vous par la réalit
n de présenter des modèles plus élevés et plus frappants , un type de
grandeur
et de perfection, en un mot, le beau idéal ; car
courts, variés, agréables et rares. 346. Que faut-il entendre par la
grandeur
de l’action ? Une autre qualité requise dans l’a
et justifier le pompeux appareil avec lequel le poète l’expose. Cette
grandeur
et cette importance de l’entreprise consistent da
on action aura toute l’importance qu’exige la dignité de l’épopée. La
grandeur
est si évidemment indispensable ici, qu’il n’y a
des personnages. 347. L’antiquité peut-elle contribuer à donner de la
grandeur
à l’action épique ? Un moyen de grandeur dans le
e contribuer à donner de la grandeur à l’action épique ? Un moyen de
grandeur
dans le sujet, c’est de n’être " pas d’une date t
actères, et si le sujet le demande, l’ouvrage ne pourra que gagner en
grandeur
et en intérêt. Ajoutons que le héros et les perso
rétiens est poétiquement supérieur au Jupiter antique. Quelle sublime
grandeur
, en effet, dans ce Dieu qui crée l’univers d’une
es tempêtes, Adamastor, dans la Lusiade, réunit au contraire toute la
grandeur
et toute la vraisemblance qui convient à ce genre
naturelles de l’événement qu’il va raconter, effrayé d’ailleurs de la
grandeur
de l’entreprise et de la longueur de la carrière
le plus imposant, le plus majestueux, et le plus digne de la sublime
grandeur
de l’épopée. Nos essais épiques versifiés sont en
grands seigneurs avec une prévention qui leur prête souvent un air de
grandeur
que la nature leur a refusé1. L’archevêque s’avan
s ; et quand je le serais, je suis persuadé que les ouvrages de Votre
Grandeur
échapperaient à ma censure. » Le prélat sourit de
Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa
Grandeur
, tout pénétré de reconnaissance. J’embrassai de b
gné de ce temps-là. De plus, un esprit de la trempe de celui de Votre
Grandeur
se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pou
été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre
Grandeur
ne me l’eût ordonné. Je ne fais donc que lui obéi
les hommes se relayent pour le contempler3 La vraie et la fausse
grandeur
La fausse grandeur est farouche et inaccessib
pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La fausse
grandeur
est farouche et inaccessible ; comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable
grandeur
est libre, douce, familière, populaire. Elle se l
ein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa
grandeur
, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité :
ui ne sont point stables, qui passent, et que j’appelle des modes, la
grandeur
, la faveur, les richesses, la puissance, l’autori
, de recherche et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de
grandeur
de fortune. » (Chap. 392.) 1. Massillon s’exprim
es de cette fortune ruinée : Est ce là que devait aboutir toute cette
grandeur
formidable au monde ? Est-ce là ce grand arbre do
t, homme de peu, il coule insensiblement en nos opinions une image de
grandeur
, de suffisance ; et nous persuadons que, croissan
loin de son style à celui d’Isaïe, que de sa mythologie à l’ineffable
grandeur
du Dieu des prophètes. Ce qui est essentiellement
e, on ne saurait mettre trop de noblesse dans la comparaison, trop de
grandeur
dans les images que l’on emploie. Ainsi Virgile,
multiplicabitur ». (Ps. 81. v. 12). Écoutons Isaïe ; rien n’égale la
grandeur
de ses idées et la justesse de ses comparaisons.
bjet, qu’admirable par le ton qui y règne d’un bout à l’autre, par la
grandeur
des images et la richesse des expressions. David,
e magnifique allégorie par les passages suivants du psaume 72e, où la
grandeur
future de Salomon est décrite avec une pompe qui
il à ses pieds ; Et des plus éloignés rivages, Les rois frappés de sa
grandeur
, Viendront par de riches hommages Briguer sa puis
us haut rameau Du cèdre caché dans la nue : Tel croissant toujours en
grandeur
, Il égalera la splendeur Du potentat le plus supe
distingue de la pensée sublime, c’est qu’elle est l’expression d’une
grandeur
ordinaire, tandis que c’est l’expression d’une gr
ression d’une grandeur ordinaire, tandis que c’est l’expression d’une
grandeur
extraordinaire qui fait le sublime. C’est en vers
en vers pleins de noblesse et de majesté qu’Anchise prédit à Énée la
grandeur
de l’empire dont il sera le fondateur : Tu reger
sance ; toute autre place qu’un trône eût été indigne d’elle. Quelle
grandeur
, quelle noblesse, quelle magnificence dans le com
t-ce que la pensée sublime ? La pensée sublime est celle qui, par la
grandeur
extraordinaire des objets, saisit, transporte et
as confondre la pensée sublime avec celle qui n’a qu’une apparence de
grandeur
bâtie ordinairement sur de grands mots assemblés
, la délicatesse, la grâce, la vivacité, l’énergie, la mélancolie, la
grandeur
, le pathétique et la sublimité. 61. La vérité est
r ces paroles si naturelles dans la circonstance : Seigneur, tant de
grandeurs
ne nous touchent plus guère ; Je les lui prometta
est celui qui part comme un éclair et fait une impression rapide. La
grandeur
et la gloire ! s’écrie Bossuet dans l’Oraison fun
s mori in bello, quàm videre mala gentis nostræ et sanctorum. Quelle
grandeur
dans ce dialogue entre Polyeucte et Pauline : P
s moins sublimes que David. Voyez sous quelles images ils peignent la
grandeur
et la puissance de Dieu : Et dixi : Usque huc ve
ivains, par la justesse et la solidité des idées, par la beauté et la
grandeur
des images, ainsi que par l’élévation et la vivac
s’unit à la marquise de Maintenon par un mariage secret. Cette subite
grandeur
lui suscita bien des ennemis, et l’on ne saurait
et3le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de
grandeur
partent du vide4 d’un cœur inquiet. Toutes vos de
e votre santé ! Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les
grandeurs
de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
. » 5. Elle disait encore : « La philosophie nous met au-dessus des
grandeurs
: mais rien ne nous met au-dessus de l’ennui. Que
bois une demi-lumière changeante et mobile, qui donne aux objets une
grandeur
fantastique. Partout il faut franchir des arbres
romaines ? Vous vous tromperiez beaucoup ; elles ont une inconcevable
grandeur
; on est toujours prêt, en les regardant, à s’écr
ressaient dans mon esprit : tantôt j’admirais, tantôt je détestais la
grandeur
romaine ; je pensais tantôt aux vertus, tantôt au
e désert en désert et expiraient à travers les forêts solitaires1. La
grandeur
, l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraie
our le dieu mugissant du fleuve, qui jette un regard satisfait sur la
grandeur
de ses ondes et la sauvage abondance de ses rives
ie, le bruit et le mouvement sont sur le premier plan ; la paix et la
grandeur
sont au fond du paysage, et c’est là qu’est vérit
était la Fortune qui les avait conservées pour le témoignage de cette
grandeur
infinie que tant de siècles, tant de feux, la con
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de
grandeur
, et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
ut au dehors, et qui se repaissent de titres et d’une belle montre de
grandeur
. Pour lui, il appuie sa famille sur des fondement
es de cette fortune ruinée : Est-ce là que devait aboutir toute cette
grandeur
formidable au monde ? est-ce là ce grand arbre do
un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta
grandeur
abattue : l’avarice ou la négligence de tes hérit
tes concussions et de ton ambition infinie. O les dignes restes de ta
grandeur
! ô les belles suites de ta fortune ! ô folie ! ô
ement des enfants des hommes ! (Sermon sur l’ambition.) Misère et
grandeur
de l’homme 1 Les sages du monde, voyant l’hom
te cette dignité ? Quoique nos ruines respirent encore quelque air de
grandeur
, nous n’en sommes pas moins accablés dessous ; no
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
accumulé sur une tête qui ensuite est exposée à t
ux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses
grandeurs
. Si les paroles nous manquent4, si les expression
mme si nous avions quelque chose de considérable. Vive l’Éternel2 ! ô
grandeur
humaine, de quelque côté que je t’envisage, sinon
ulait colorer, que je ne sais plus sur quoi appuyer ce nom auguste de
grandeur
, ni à quoi je puis appliquer un si beau titre. Co
de, dans l’Annuaire de l’Association des études grecques (1873). A la
grandeur
et à la noblesse.] Dacier : « Enfin elle ne reçut
ur et à la noblesse.] Dacier : « Enfin elle ne reçut que fort tard la
grandeur
et la gravité qui luy sont convenables, car elle
yriques, d’où elle sortoit. » Batteux : « On donna aux fables plus de
grandeur
, et au style plus d’élévation. Ce qui toutefois s
ein de lui-même, ne se perd pas de vue, ne sort point de l’idée de sa
grandeur
, de ses alliances, de sa charge, de sa dignité :
les hommes se relayent pour le contempler1. La vraie et la fausse
grandeur
La fausse grandeur est farouche et inaccessib
pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La fausse
grandeur
est farouche et inaccessible ; comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable
grandeur
est libre, douce, familière, populaire. Elle se l
, de recherche et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de
grandeur
de fortune. » (Chap. 392.) 2. Massillon s’exprim
Boileau : Louis, les animant du feu de son courage, Se plaint de sa
grandeur
qui l’attache au rivage. 4. Saint-Simon s’empo
es de cette fortune ruinée : Est-ce là que devait aboutir toute cette
grandeur
formidable au monde ? Est-ce là ce grand arbre do
t, homme de peu, il coule insensiblement en nos opinions une image de
grandeur
, de suffisance ; et nous persuadons que, croissan
; il en est qui, dans leur singularité même, portent un caractère de
grandeur
. Le goût n’exige pas une foi intolérante3. Vous é
Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusif. Il est comme la vraie
grandeur
, qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans se compr
vigueur et la richesse ; et le souverain parut avoir créé toutes les
grandeurs
qu’il mettait à leur place4. Qu’elles sont brill
par les ateliers de la France ; une émulation de travail, d’éclat, de
grandeur
, est partout répandue ; un langage sublime et nou
e ornement de ce règne, dont elle était la seule barrière. Toutes les
grandeurs
du siècle se pressaient humblement autour d’elle.
de rappeler à la France que c’est l’esprit des nations qui fait leur
grandeur
et sert de mesure à leur durée1. (Réponse au disc
scours de réception de M. le baron Pasquier, 8 décembre 1842). La
grandeur
de la France Péroraison du discours de récept
nt. Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu tant de
grandeurs
mortelles passer devant lui, qui a produit la plu
réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, personne ne peut prévoir sa
grandeur
, comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons ho
partout, dans nos actions comme dans nos sentiments, ce contraste de
grandeur
et de misère, de faiblesse et de force, qui fait
entons, à chaque instant, une contrariété qui fait du même coup notre
grandeur
et notre misère, qui nous abat et qui nous élève,
nies qui ont été le fruit de trente années de travaux. » 2. « Les
grandeurs
et les misères de l’homme sont tellement visibles
le religion nous enseigne qu’il y a en ceci quelque grand principe de
grandeur
et en même temps quelque grand principe de misère
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
, accumulé sur une tête, qui, ensuite, est exposée
x rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses
grandeurs
». Similitude. La Similitude est la conven
bornerons donc aux principales, qui sont la noblesse, l’opulence, la
grandeur
et la prospérité ; d’autant mieux que par ces qua
est point de voie plus efficace pour fermer la bouche à l’envie. » La
grandeur
et la puissance32 produisent des mœurs en partie
de Bourbon, Prince de Condé, je me sens également confondu, et par la
grandeur
du sujet, et, s’il m’est permis de l’avouer, par
. Mais il y a bien d’autres occasions où cette règle n’a pas lien. La
grandeur
et l’importance du sujet autorisent l’Orateur à c
et enseveli dans la poussière, sans que tout son pouvoir et toute sa
grandeur
l’en puissent tirer. Il en va bien autrement à l’
aide à retenir tout le reste ; enfin une division, qui fasse voir la
grandeur
du sujet et de ses parties. Bourdaloue traitant l
ue c’est dans ce mystère, qu’il a fait paraître toute l’étendue de sa
grandeur
et de sa puissance : ce sera la première partie.
de l’univers, ne peuvent être comparés aux vôtres ; qu’on examine la
grandeur
des guerres, ou la multitude des batailles, ou la
ler volontairement, pour ne pas convenir que de tels exploits ont une
grandeur
, qui passe presque tout ce que nos idées peuvent
idé sa cause. J’aurais souhaité que mon discours eût pu répondre à la
grandeur
et à l’importance de l’affaire. Du moins je puis
nez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de
grandeur
, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes part
ur la matière, pour la moralité, les talents, la position de l’un, la
grandeur
, l’intérêt, la nouveauté de l’autre, il aura, ava
oncilie la faveur, supposez, dans l’âme du poëte, la conviction de la
grandeur
de son sujet ; alliez le sentiment de la magnific
re l’éloge de Louis XIV, son esprit frappé de la misère de toutes les
grandeurs
humaines, comparées à la grandeur de Dieu, trouve
frappé de la misère de toutes les grandeurs humaines, comparées à la
grandeur
de Dieu, trouve ce début réellement sublime en fa
i aide à retenir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir le
grandeur
du sujet et de ses parties. » Enfin Condillac, ve
rme sous peu de mots des idées fécondes ; la magnificence, qui est la
grandeur
dans la richesse. Il est bien évident que tous le
le grand caractère d’Annibal, la situation de l’univers, et toute la
grandeur
du peuple romain, lorsqu’il dit : « Annibal fugit
iments. C’est là le secret du style de Pascal, de Montesquieu dans la
Grandeur
et décadence des Romains, de Tacite surtout. En a
, et capable pourtant, en dépit de son infirmité, de sentir une telle
grandeur
; c’est aussi le courage, le dévouement, la génér
e grandeur ; c’est aussi le courage, le dévouement, la générosité, la
grandeur
d’âme extrêmes de quelques-uns, opposés à la crai
et aucun d’eux ne découvrit la vérité. On peut dire en général qu’une
grandeur
d’âme affectée, une tranquillité seulement appare
e le fortifie et l’élève au-dessus de lui-même. Est-il au faîte de la
grandeur
? il doit être petit à ses propres yeux. Est-il d
nonce, et que les rois le craignent. Rois, si vous m’opprimez, si vos
grandeurs
dédaignent Les pleurs de l’innocent que vous fait
outes ses foiblesses et avec toutes ses forces morales, dans toute sa
grandeur
et dans toute sa bassesse. Tout ce qui peut l’hum
ictions qui sont inséparables de la nature humaine, au faîte même des
grandeurs
, et dans le sein de la plus brillante prospérité.
oyen des sens. L’architecture et la sculpture parlent aux yeux par la
grandeur
, la noblesse, la grâce des proportions et des for
l’arrangement habile des strophes, pour donner au style tantôt de la
grandeur
et de la majesté, tantôt de la vivacité, de la do
eur qui confond et atterre ses facultés. C’est que le sublime est une
grandeur
dont la mesure nous échappe, et qui ne trouve plu
sentiment du sublime s’évanouit. Dans les arts et dans la poésie, la
grandeur
du sublime frappe moins peut-être que dans la nat
enaissante avec un nouveau peuple et sa félicité ; ils célébraient la
grandeur
des dieux, leurs faveurs toujours présentes aux h
que la flatterie ne permettrait jamais qu’ils pussent douter de leur
grandeur
. Et non-seulement le projet était sage, mais il f
prospérité et la puissance. Il en trouva les premiers moyens dans la
grandeur
de son génie ; les seconds, dans sa frugalité et
re de cet écrivain, et il a donné seul la mesure de la force et de la
grandeur
de son génie. » Voici en quels termes Rivarol, ce
Nuit brillante, dis-nous, qui t’a donné tes voiles ? O cieux, que de
grandeur
, et quelle majesté ! J’y reconnais un maître à qu
II (fragments). L’homme étudiant sa propre nature : sa misère, sa
grandeur
; immortalité de son âme. Je ne suis que menson
lumière, Ne peut sortir du sein de l’épaisse matière3. J’entrevois ma
grandeur
. Ce corps lourd et grossier N’est donc pas tout m
n’en conservera pas moins l’honneur d’avoir exprimé le premier, avec
grandeur
et souvent avec poésie, beaucoup d’idées qui semb
t point un de ces génies ardents, pressés d’éclater, entraînés par la
grandeur
de leur pensée ou de leur passion, et qui répande
ui fit sa ruine, ne prenne pas plaisir à lui rendre ce qui faisait sa
grandeur
; et pour mon compte, je suis sûr qu’en assistant
e. « La rapidité des révolutions n’est pas moins surprenante que leur
grandeur
. Comment se termineront-elles ? C’est ce que conn
s de son temps, avait l’air de mesurer la petitesse des hommes sur la
grandeur
des idées, alors il n’était plus ni calomnié, ni
aussi juste qu’intelligible. La généralisation des idées dépend de la
grandeur
du sujet, et le ton, à son tour, est déterminé pa
rle, la disposition plus ou moins passionnée de l’esprit dépend de la
grandeur
des intérêts mis en jeu, et détermine à son tour
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la
grandeur
de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
les choses les plus communes, fortifie les plus faibles, donne de la
grandeur
aux plus simples. Sans le style, il est impossibl
e n’est pas pour nous élever ici-bas à des dignités frivoles et à des
grandeurs
humaines ; hélas ! tout ce qui passe est trop vil
imes qui vont s’y immoler à la cupidité de leurs pères plutôt qu’à la
grandeur
du Dieu qu’on y adore ; ils donnent à l’Église de
ajesté, et non pas la majesté elle-même. La majesté est l’image de la
grandeur
de Dieu dans le prince. Le prince, en tant que pr
i ; la volonté de tout le peuple est renfermée dans la sienne. Quelle
grandeur
, qu’un seul homme en contienne tant ! La puissanc
avait les dents bêtes. pourvu que son historien me fasse connaître la
grandeur
de son génie ; qu’il me montre un esprit hardi, i
int d’histoire qu’on puisse comparer à celle-ci pour la certitude, la
grandeur
, l’importance et la variété des événements. C’est
pas à pas jusqu’à sa ruine totale, ou jusqu’au dernier période de sa
grandeur
. Si l’on ne veut écrire que l’histoire de ses rév
s vaste et la plus sublime peut-être que le génie puisse enfanter. La
grandeur
de l’exécution répond parfaitement à la grandeur
puisse enfanter. La grandeur de l’exécution répond parfaitement à la
grandeur
du dessein. Ce discours qui, selon Voltaire, n’a
français. Montesquieu, dans ses Considérations sur les causes de la
grandeur
des Romains et de leur décadence. Le titre de cet
esquels l’auteur découvre, par son génie, les véritables causes de la
grandeur
de ce peuple, et celles de sa décadence : vrai ch
goûtent : ils foulent à leurs pieds les molles délices et les vaines
grandeurs
de leurs anciennes conditions qu’ils déplorent :
vain masque de bonheur ; Mille petitesses réelles Sous une écorce de
grandeur
; Mille lâchetés infidèles Sous un coloris de can
noble poids. Louis les animant du feu de son courage, Se plaint de sa
grandeur
qui l’attache au rivage. Par ses soins cependant
n voici un bien bel exemple que nous fournit La Bruyère. « La fausse
grandeur
est farouche et inaccessible : comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire, une vraie petitesse. La véritable
grandeur
est libre, douce, familière, populaire. Elle se l
entretint si longtemps par ambition, fut la première source de cette
grandeur
, où la monarchie française est parvenue sous le d
grand prêtre ou l’encens ou le sel2 ; J’entends chanter de Dieu les
grandeurs
infinies ; Je vois l’ordre pompeux de ses cérémon
atte point d’une gloire insensée : Je sais de vos présents mesurer la
grandeur
; Mais plus ce rang sur moi répandrait de splende
ait du droit de légitimé défense et de représailles. 3. Athalie a sa
grandeur
, et fait admirer au moins le poëte. 4. L’attitud
de bon cœur. 1. Où le pathétique va-t-il se nicher ? 2. Comparez la
Grandeur
et la misère de l’Homme, par Pascal, et l’Épître
que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa future
grandeur
. Imparfait ou déchu, l’homme est le grand mystère
ments. Une lecture réfléchie des livres saints, en le pénétrant de la
grandeur
et de la sainteté de notre religion, élèvera son
éloquence noble, majestueuse, véhémente et sublime, qui convient à la
grandeur
de notre religion, à la profondeur de ses mystère
étant né Roi, il a fait servir sa dignité à sa sainteté. En effet, sa
grandeur
n’a servi qu’à le rendre, 1º humble devant Dieu,
Ce genre de discours demande beaucoup d’élévation dans le génie, une
grandeur
majestueuse qui tient un peu à la poésie. Tout do
n plaintes et en gémissements sur la courte durée et la fragilité des
grandeurs
humaines Il peut même commencer par quelque réfle
animité, bonté naturelle, voilà pour le cœur ; vivacité, pénétration,
grandeur
et sublimité du génie, voilà pour l’esprit, ne se
soin de vous instruire, et l’exciter votre piété, par la vue même les
grandeurs
humaines et du terme fatal où elles aboutissent,
dont la solidité a été à l’épreuve de toute la gloire et de toute la
grandeur
du monde, c’est ce qui fera le sujet de votre adm
en Héros chrétien, parce qu’il a fait paraître, en mourant, toute la
grandeur
de son âme. Il est mort en parfait Chrétien, parc
hasard la conduite de son propre ouvrage, comme un soin indigne de sa
grandeur
et incompatible avec son repos ; quelques autres,
ments. Une lecture réfléchie des livres saints, en le pénétrant de la
grandeur
et de la sainteté de notre religion, élèvera son
éloquence noble, majestueuse, véhémente et sublime, qui convient à la
grandeur
de notre religion, à la profondeur de ses mystère
les anciens, et alors il ne différait de l’éloge ordinaire que par la
grandeur
de l’assemblée. Le panégyrique chrétien a un tout
emande beaucoup d’élévation dans le génie, et, dans l’expression, une
grandeur
majestueuse qui tient un peu de la poésie. Tout d
n plaintes et en gémissements sur la courte durée et la fragilité des
grandeurs
humaines. Il peut encore commencer par quelque ré
animité, bonté naturelle, voilà pour le cœur ; vivacité, pénétration,
grandeur
et sublimité du génie, voilà pour l’esprit, ne se
resse, selon la nature du sujet, selon le nombre des intéressés et la
grandeur
de l’auditoire. Le nombre des sujets de ces sorte
ontestable peut-être en quelques points, mais bien remarquable par la
grandeur
des idées et la magnificence de l’expression. Cit
nt vifs et bien ouverts, ses oreilles sont bien faites et d’une juste
grandeur
, sans être courtes comme celles du taureau ou tro
e l’a placé dans l’ordre des oiseaux au dernier degré de l’échelle de
grandeur
; son chef-d’œuvre est le petit oiseau-mouche ; e
e, les petites espèces de ces oiseaux sont au-dessous du taon pour la
grandeur
et du bourdon pour la grosseur. Leur bec est une
croix, comme un naufragé à la planche du salut. Au sentiment de notre
grandeur
et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur
é si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la
grandeur
et la vigueur des sentiments et des idées, ou la
sens de cette parabole est que l’homme ressemble par sa misère et sa
grandeur
à ce roi de hasard. 4. Méditez chacune de ces fo
ême une autre lettre au sénat, dans laquelle il maudit sa malheureuse
grandeur
avec des paroles de désespoir. Il découvre à nu l
genre humain et présida aux affaires de la Grèce. Elle tenait lieu de
grandeur
et de majesté à des seigneuries aussi petites que
les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur
grandeur
: si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces do
ntre les deux infinis. L’homme est placé entre les deux infinis de
grandeur
et de petitesse : dans l’ordre des choses intelli
nt et le fuient. Ibid. (p. 198 de l’édition citée). Petitesse et
grandeur
de l’homme conciliées par la religion chrétienne.
nt : leur nature, qui est plus forte que tout, les convainquant de la
grandeur
de l’homme plus fortement que la raison ne les co
us avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève. La
grandeur
de l’homme est si visible, qu’elle se tire même d
oir pas trois yeux ; mais on est inconsolable de n’en point avoir. La
grandeur
de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misé
onnaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là mêmes prouvent sa
grandeur
. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un
nd seigneur, misères d’un roi dépossédé. La misère se concluant de la
grandeur
, et la grandeur de la misère, les uns ont conclu
ères d’un roi dépossédé. La misère se concluant de la grandeur, et la
grandeur
de la misère, les uns ont conclu la misère d’auta
ont conclu la misère d’autant plus qu’ils en ont pris pour preuve la
grandeur
; et les autres concluant la grandeur avec d’auta
’ils en ont pris pour preuve la grandeur ; et les autres concluant la
grandeur
avec d’autant plus de force qu’ils l’ont conclue
ue de la misère même, tout ce que les uns ont pu dire pour montrer la
grandeur
n’a servi que d’un argument aux autres pour concl
nt certain qu’à mesure que les hommes ont de lumière, ils trouvent et
grandeur
et misère en l’homme, En un mot, l’homme connaît
ire voir à l’homme combien il est égal aux bêtes, sans lui montrer sa
grandeur
. Il est encore dangereux de lui trop faire voir s
ontrer sa grandeur. Il est encore dangereux de lui trop faire voir sa
grandeur
sans sa bassesse. Il est encore plus dangereux de
sinon ou s’élever dans le sentiment intérieur qui leur reste de leur
grandeur
passée, ou s’abattre dans la vue de leur faibless
encé par Votre Majesté même), c’est un dessein digne sans doute de sa
grandeur
, mais ce n’est pas un petit dessein, que de réfor
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
accumulées sur une tête, qui ensuite est exposée
x rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses
grandeurs
. Si les paroles nous manquent, si les expressions
, et dans une seule mort faire voir la mort et le néant de toutes les
grandeurs
humaines… Ce texte182, qui convient à tous les ét
siaste : l’une qui montre le néant de l’homme, l’autre qui établit sa
grandeur
… « Nous mourons tous, disait cette femme dont l’É
tout est-il donc désespéré pour nous ? Dieu, qui foudroie toutes nos
grandeurs
jusqu’à les réduire en poudre, ne nous laisse-t-i
tes à la véritable vie191. » Ce qui doit retourner à Dieu, qui est la
grandeur
primitive et essentielle, n’est-il pas grand et é
t-il pas grand et élevé ? C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la
grandeur
et la gloire n’étaient parmi nous que des noms po
Dernière partie216. Retraite du prince de Condé. Sa mort pleine de
grandeur
et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant
; et dans la mort, comme dans la vie, la vérité lit toujours toute sa
grandeur
. Sa confession fut humble, pleine de componction
nez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de
grandeur
, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes part
té répand sur le visage de cet apôtre, qui fait sentir à Corneille la
grandeur
de cet homme et l’excellence de son ministère. Le
entre lesquelles se distingue les Considérations sur les causes de la
grandeur
et de la décadence des Romains (1734) et l’Esprit
l’occupa tout entière à suivre les siens. L’empire se maintint par la
grandeur
du chef : le prince était grand, l’homme l’était
sez sous Louis le Débonnaire pour que l’État pût se maintenir dans sa
grandeur
et être respecté des étrangers. Ce prince avait l
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la
grandeur
de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
rance, même chimérique, entraîne le dégoût après elle : au comble des
grandeurs
du monde, c’est là qu’on en sent le néant385. Sei
. POLYEUCTE. J’ai de l’ambition, mais plus noble et plus belle. Cette
grandeur
périt, j’en veux une immortelle : Un bonheur assu
Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la
grandeur
, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse449 :
yeux581. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des
grandeurs
d’un si noble hyménée ; Et, malgré mon penchant e
l’honneur des Hébreux autrefois si jaloux, Il voit sans intérêt leur
grandeur
terrassée ; Et sa miséricorde à la fin s’est lass
au grand prêtre ou l’encens ou le sel ; J’entends chanter de Dieu les
grandeurs
infinies ; Je vois l’ordre pompeux de ses cérémon
n’a d’autre frein que sa volonté même ; Qu’il doit immoler tout à sa
grandeur
suprême ; Qu’aux larmes, au travail, le peuple es
annonce aujourd’hui sa volonté suprême. Ce n’est pas que Néron, de sa
grandeur
jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels qu
craindre Rome instruit par la victoire, Oubliant désormais la suprême
grandeur
, J’aurai plus de respect pour son ambassadeur ; M
haîner, « Du moins par cet exemple apprenne à pardonner ! « Allez, la
grandeur
d’âme est ici le partage « Du peuple infortuné qu
n Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de
grandeur
d’âme est au-dessus de moi ; Tant de vertu m’acca
ophes, que soutenaient doublement la faveur publique, le nombre et la
grandeur
des talents737. De là beaucoup d’inimitiés redout
en nous quelque chose de désintéressé, un reste ou un commencement de
grandeur
, qui, bien cultivé, peut se répandre dans l’âme e
« il a voulu montrer que cet abîme de petitesse est aussi un abîme de
grandeur
. » Des Pensées de Pascal, p. 443. Cf. ibid., p. 1
in curieux des détails, les fréquentes répétitions ; chez Bossuet, la
grandeur
des images, la rapidité et la brusquerie des mouv
tesquieu à lui-même. Voy. particulièrement les chap. xi et xiii de la
Grandeur
et décadence des Romains. 326. Ce mot, au dix-hu
à sa sûreté et étaient toujours prêts à le secourir ou à le venger »
Grandeur
et décadence des Romains, chap. xi. 332. Il sera
lement de niveau avec tous les caractères sublimes. 416. « Quelle
grandeur
d’âme dans Polyeucte, remarque Chateaubriand en c
ire avec vérité, c’est que généralement inférieur à Corneille pour la
grandeur
des idées et des caractères autant que pour la fé
ce entière, on peut redire avec Geoffroy : « Corneille avait peint la
grandeur
romaine ; Racine voulut peindre le plus grand enn
défiance. » J.-B. Rousseau a dit encore dans son ode de la véritable
grandeur
des rois : Sa voix assure l’innocent…. 598. C
inture qui en fait ressortir l’horreur ! Quelle frappante image d’une
grandeur
empoisonnée par le remords, livrée au trouble et
es hautes destinées attachées au salut de Joas, Racine étale toute la
grandeur
et fortifie l’intérêt dominant de son sujet. 665
tait un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la
grandeur
de la situation, au pathétique vrai d’un langage
lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans bornes, est rempli de sa propre
grandeur
…. 730. . On peut rapprocher de cet endroit un
vait les dents belles, pourvu que son historien me fasse connaître la
grandeur
de son génie, qu’il me montre un esprit hardi, in
nné un air d’empire et de dignité dans ses manières ; mais cet air de
grandeur
était tempéré par la douceur et la facilité de se
orma, dans une condition privée, le projet d’assujettir sa patrie. La
grandeur
et les périls d’une pareille entreprise ne l’épou
e Nouveau Testament 50. Si on veut connaître l’histoire dans toute sa
grandeur
et dans toute sa noblesse, c’est dans les livres
rnier roi de sa race. S’il fut demeuré paisible dans la Macédoine, la
grandeur
de son empire n’aurait pas tenté ses capitaines,
Montesquieu, qui nous a donné les considérations sur les Causes de la
grandeur
et de la décadence des Romains. Extrayons de ce d
. Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la
grandeur
: ceux-là sont destinés à paraître dans les genre
est-ce que le style sublime ? Le style sublime est celui qui, par la
grandeur
et l’énergie des pensées, la force et la noblesse
: L’Éternel est son nom… ; les stances de Malherbe sur la vanité des
grandeurs
de ce monde : N’espérons plus, mon âme… ; les bea
t-ce que la magnificence ? La magnificence du style consiste dans la
grandeur
des pensées et dans la noblesse des sentiments un
odes, et à toutes les beautés du style. C’est la richesse jointe à la
grandeur
. L’écueil du style pompeux et magnifique, c’est l
ons, à la loi des convenances. Il a plus ou moins de simplicité ou de
grandeur
, suivant la nature du sujet ; et dans les diverse
ujet spécial, ni forme particulière, ni ton qui leur soit propre ; ni
grandeur
, ni divisions qui soient connues, même approximat
Votre Majesté, Votre Altesse, Votre Éminence, Votre Excellence, Votre
Grandeur
. Cette règle est moins observée aujourd’hui, que
re Altesse, ou de Votre Éminence, ou de Votre Excellence, ou de Votre
Grandeur
, le très humble, etc. Si la lettre est adressée à
Voyez dans le premier sujet ces beaux vers du début : Ni l’or ni la
grandeur
ne nous rendent heureux. Ces deux divinités n’acc
espérances frivoles, Adorer avec lâcheté Ces chimériques fariboles De
grandeur
et de dignité, Et, vil client de la fierté, À de
ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des
grandeurs
et du bruit Ne le saurait quitter, qu’après l’avo
siasme dont elle est remplie. Tantôt paraissant lui-même étonné de la
grandeur
et de l’importance de son sujet, il se dit inspir
mages de Dieu sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Que leur
grandeur
doit éclater ? Ce seront des comparaisons riches
iches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur
grandeur
, dans toute leur beauté ; telles sont celles-ci q
antique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ? Quelle
grandeur
infinie ! Quelle divine harmonie Résulte de leurs
uis de Pompignan, s’élevant jusqu’à l’enthousiasme de David, peint la
grandeur
, la justice et tout à la fois la clémence du Seig
Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tous mes maux. Emplois,
grandeurs
tant désirées, J’ai connu vos illusions. Je vis l
s l’an 500 avant J.-C., fut le plus célèbre des lyriques grecs par la
grandeur
des idées, la beauté des images, les écarts et le
sion toujours pittoresque, une versification toujours harmonieuse, la
grandeur
des sentiments, la hardiesse des pensées, l’éclat
ture ; mais ne lui reprochons pas l’idée généreuse de concilier cette
grandeur
et cette misère qui avaient effrayé l’imagination
ortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
grandeur
de notre âme ; là, brille en pleine lumière la fo
: c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de
grandeur
d’âme vaincues, en un moment, par le plus léger r
trop souvent, et lui ôtent le caractère principal de toute véritable
grandeur
, la simplicité noble. 99. « Avec quelle bonté
re place du monde, on ne peut plus s’élever qu’en abaissant sa propre
grandeur
». 102. « Tout ce qne j’ai dit des autres princ
ces et des grands. Ce discours a un double but : il fait ressortir la
grandeur
, les talents, les vertus du personnage qu’il célè
à l’imitation des auditeurs ; puis il montre la mort triomphant de la
grandeur
et de la gloire, et l’orgueil humain confondu dev
éparable de l’oraison funèbre : il a donné à ce genre un caractère de
grandeur
et de perfection sublime qui ne sera sans doute j
de ces statues : leur beauté les mit en danger d’être prises ; leur
grandeur
les sauva . Voilà une pensée naturelle, tirée du
nts de l’expression, pour leur donner un certain air de nouveauté, de
grandeur
, de noblesse, ou un autre agrément quelconque. Si
te expression donne à la pensée de la vivacité, de l’énergie et de la
grandeur
. Si Salluste avait dit simplement de ce Mithridat
postes éclatants, où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la
grandeur
de son courage, par le nombre de ses soldats, dev
ent sous sa plume, avec toute leur force, tout leur éclat, toute leur
grandeur
, sans que les règles de la langue soient violées.
. Il y a des phrases, des mots, des tours qui ont de l’éclat et de la
grandeur
: ceux-là sont destinés à paraître dans les genre
ou à dire des choses exagérées et qui n’ont qu’une vaine apparence de
grandeur
. Elle naît ordinairement du trop grand désir de b
ible ; n’en peut être détourné ni par la longueur du temps, ni par la
grandeur
de la dépense, ni par le nombre des adversaires q
ue il a joint des considérations politiques pleines de noblesse et de
grandeur
. Telle était la célébrité de Voiture que l’Académ
es d’un royaume qu’à diminuer un sou de taille, et qu’il y a moins de
grandeur
et de véritable gloire à défaire cent mille homme
s continuelles ; et ils ont un autre instinct secret, qui reste de la
grandeur
de notre première nature, qui leur fait connaître
la mienne est augmentée, s’il se peut, et me fait bien mieux voir la
grandeur
de notre victoire. Je vous manderai fidèlement la
niverselle 107, Ille partie, les Empires, chap. VIII. Causes de la
grandeur
romaine. Qui peut mettre dans l’esprit des pe
dans l’esprit des peuples la gloire, la patience dans les travaux, la
grandeur
de la nation et l’amour de la patrie, peut se van
cée par les travaux : on n’y entendait parler d’autre chose que de la
grandeur
du nom romain. Il fallait aller à la guerre quand
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de
grandeur
, et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
qu’ils fissent leur affaire du soulagement de leurs enfants : et leur
grandeur
au contraire les rend dédaigneux, leur abondance
chons tous les jours d’oublier : elles nous apprennent que toutes ces
grandeurs
dont le monde se glorifie, et dont l’orgueil des
échissent les genoux et se prosternent pour lui faire hommage de leur
grandeur
: Humiliavit semet ipsum, factus obediens usque a
épandue dans tout le Cid, dans Polyeucte et dans les Horaces ? Quelle
grandeur
ne se remarque point en Mithridate, en Porus et e
des hommes, et le désintéressement y met la perfection215. La fausse
grandeur
est farouche et inaccessible : comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable
grandeur
est libre, douce, familière, populaire ; elle se
mille lieues229… Mais quelle comparaison de la lune au soleil pour la
grandeur
, pour l’éloignement, pour la course ! vous verrez
ns-nous encore surpris que ces mêmes étoiles, si démesurées dans leur
grandeur
, ne nous paraissent néanmoins que comme des étinc
au milieu des airs : un nombre presque infini de globes de feu d’une
grandeur
inexprimable et qui confond l’imagination, d’une
doux, humain, accessible, affable, compatissant et libéral. Que votre
grandeur
ne vous empêche jamais de descendre avec bonté ju
son bel esprit264, mais aux bergers qu’il fait parler. Ô qu’il y a de
grandeur
à se rabaisser ainsi, pour se proportionner à tou
entre lesquelles se distingue les Considérations sur les causes de la
grandeur
et de la décadence des Romains (1734) et l’Esprit
re, du poids de tout l’univers. Considérations sur les causes de la
grandeur
des Romains et de leur décadence 322, chap. vi.
e vais mourir. Toutes les idées que vous m’aviez données de ma future
grandeur
se sont évanouies de mon esprit. J’aurais souhait
ommandant le comte de Montrevel, homme d’un grand courage, fidèle par
grandeur
d’âme aux Espagnols, qu’il haïssait, et au parlem
ègne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix, la
grandeur
, la majesté, la douceur. Avec des puissances, des
cialement ce poète. Il respecte tellement les limites de la véritable
grandeur
, que, dans la crainte de les franchir, il lui arr
mmis, Si donnant des sujets il ôte les amis, Si tel est le destin des
grandeurs
souveraines Que leurs plus grands bienfaits n’att
ne regarde pas ce qu’il laisse en arrière ; Et tout ce vain amour des
grandeurs
et du bruit Ne le saurait quitter qu’après l’avoi
e poids663. Louis, les animant du feu de son courage, Se plaint de sa
grandeur
qui l’attache au rivage664. Par ses soins cependa
des vaincus pour punir les vainqueurs. Rois, symboles mortels de la
grandeur
céleste, C’est à vous de prévoir dans leur chute
e pas. Je hais, je fuis ces gens qui font les délicats, Dont la fière
grandeur
d’un rien se formalise, Et qui craint qu’avec ell
te gourmer787 avec moi de la sorte, Laisse, en entrant chez nous, ta
grandeur
à la porte788. Acte II, scène XV. Pasqui
produit cette belle pensée, en la généralisant, au commencement de la
Grandeur
et décadence des Romains. 109. Rapprochez de ce
de ce passage les Considérations de Montesquieu sur les causes de la
grandeur
des Romains et de leur décadence, particulièremen
; ce morceau suffirait pour faire justice d’une telle opinion : « La
grandeur
de l’esprit de Bossuet, dit fort bien M. Nisard,
a Bruyère de Bossuet, peignant, dans son Oraison funèbre de Condé, la
grandeur
et la bonté qui composaient le caractère de son h
férence est assez faible pour que l’auteur ait pu leur donner la même
grandeur
. 228. Si le diamètre de la lune n’était que le q
nte de la vue de l’observateur. On regarde comme de sixième classe ou
grandeur
les dernières étoiles perceptibles à la vue natur
étoiles augmente rapidement : ainsi on compte 20 étoiles de première
grandeur
ou de premier éclat ; de second éclat, on en comp
000 ; de neuvième, 142 000. Que serait-ce si on allait à la vingtième
grandeur
! » 238. La voie lactée. — Avec son télescope
t pénétré pour le pécheur, par sa richesse exempte de profusion et sa
grandeur
simple, peut être considéré comme l’un des ouvrag
niers travaux de Montesquieu (1751), est une admirable peinture de la
grandeur
surhumaine que communiquait à l’homme la secte de
siècle. 332. Richelieu, pour abaisser la maison d’Autriche, dont la
grandeur
croissante menaçait l’équilibre européen, s’était
es détails qui, en expliquant le fait, risqueraient d’en affaiblir la
grandeur
. Voltaire fait voir l’homme, Bossuet le héros. 3
on a reproché justement au cadre adopté par Barthélémy de rétrécir la
grandeur
du tableau, en y mêlant les incidents sans intérê
es qui ont fait dire de Corneille « qu’il avait ajouté à l’idée de la
grandeur
romaine ». L’ordonnance en est vicieuse, l’unité
ons, personnages, dialogue, tout présente un caractère de force et de
grandeur
dont il n’y avait point de modèle ». 477. Pour,
s les théâtres étrangers une situation pareille, un pareil mélange de
grandeur
d’âme, de douleur, de bienséance, et je ne l’ai p
er avec La Harpe, « qu’il avait dans son âme le sentiment de la vraie
grandeur
et qu’il en connaissait l’expression ». 513. Ex
qu’on doit rechercher dans la tragédie, avant toute, chose, c’est une
grandeur
d’âme bien exprimée, qui excite en nous une tendr
osition a été aussi fort louée par Voltaire : elle a, en effet, de la
grandeur
; et, pour la goûter encore aujourd’hui, il ne fa
tuelle que juste et le trait n’en conserve pat moins sa dignité et sa
grandeur
. 665. Heureuse et énergique concision. C’est e
, qu’il était venu au monde deux ans avant Louis XIV pour célébrer la
grandeur
de son règne. De tels vers peuvent faire regrette
ire avec vérité, c’est que généralement inférieur à Corneille pour la
grandeur
des idées et des caractères autant que pour la fé
face au péril imminent, Doublât la résistance en la disciplinant3. La
grandeur
du danger tenait l’âme en haleine4, Et nourrissai
r mon chemin. Regardant Danton. Regardant Robespierre. L’un manque de
grandeur
, et l’autre de courage. — Alors ce sera moi qui f
uchement de la veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans
grandeur
! Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur !
digne épouse du mari absent, du soldat qui est allé combattre pour la
grandeur
de la cité naissante ! Ses fuseaux à la main, cha
ndre le choc de deux années par une comparaison qui rappelle toute la
grandeur
de l’objet ? Sur les pas des deux chefs alors en
sentielles au sublime, et la raison en est évidente. L’émotion que la
grandeur
ou la noblesse d’un objet excite dans notre âme,
ve un front tranquille : Lui seul, ainsi qu’en force, il les passe en
grandeur
. Son front où s’entrevoit son antique splendeur,
». (Q. Curt., Lib. vii, c. 33). Il est fâcheux que tant de véritable
grandeur
d’âme ait été en pure perte, et n’ait pas sauvé c
r d’en craindre les hasards. » Je vais vous remettre sous les yeux la
grandeur
de votre empire, etc. » L’orateur cherche et tro
lousie de quelques citoyens ; mais elle fait admirer aux étrangers la
grandeur
imposante d’Athènes ; et peut-être n’est-ce pas u
ur inaltérable concorde, ont porté cet empire au point de force et de
grandeur
où nous l’avons trouvé. Pleins des mêmes sentimen
chaos, il a créé le monde, qu’un ancien définissait : l’ordre dans la
grandeur
. Si donc la disposition forme la seconde partie d
sprit, en effet, ne cherche à tenter Jésus que parce qu’il prévoit sa
grandeur
, parce que la naissance de Jésus, ses droits à la
de grandes choses. 21. Plus il entrevoit les premières lueurs de sa
grandeur
future, plus il se bâte de lui dresser des pièges
nce de la paix et le libérateur de son peuple, tout ce qui annonce la
grandeur
de Jésus-Christ arme la malice du tentateur contr
r). Il donne à ces plaisirs trois sources principales : la beauté, la
grandeur
et la nouveauté. Ses réflexions, à ce sujet, ne s
s lui procurassent pour cela ces sensations délicates de beauté et de
grandeur
, qui font aujourd’hui le charme de notre existenc
lque action funeste, complète, de grande importance et de raisonnable
grandeur
non pas par le simple discours, mais par l’imita
st donc l’imitation d’une action grave et complète, et qui a sa juste
grandeur
. Cette imitation se fait par un discours, un styl
n’y aura plus de poèmes ; et ces beautés mêmes ne rappelleront ni la
grandeur
ni le sublime de Milton. Personne n’est plus que
s s’emparent de tout ce qui a rapport à la beauté, à l’harmonie, à la
grandeur
et à l’élégance ; de tout ce qui peut flatter not
homme de bien. Ce sont des sentiments ardents d’honneur, de vertu, de
grandeur
et d’humanité, qui peuvent seuls allumer le flamb
n à tout ce qui porte le caractère d’ordre, de belles proportions, de
grandeur
, d’harmonie, de nouveauté, de vivacité. Chez les
; il a rangé ces plaisirs sous trois chefs principaux, la beauté, la
grandeur
et la nouveauté. Si ses réflexions à ce sujet ne
inguer les objets extérieurs, sans produire en nous ces sensations de
grandeur
et de beauté qui nous causent un plaisir si vif.
tions sur le genre de plaisir que nous font éprouver le sublime et la
grandeur
, qui doivent l’un et l’autre faire ici le sujet d
ncipal de ces Lectures. Pour plus d’ordre, je traiterai d’abord de la
grandeur
et du sublime dans les objets extérieurs, et j’y
era le sujet de la séance suivante. J’établis une différence entre la
grandeur
dans les objets tels qu’ils se présentent à nos y
tels qu’ils se présentent à nos yeux, et la description de cette même
grandeur
, quoique plusieurs critiques, inattentivement, je
aient confondues ensemble ; et, de plus, je considère les expressions
grandeur
et sublime comme synonymes ou à bien peu près ; s
inction entre elles, c’est en prenant le mot sublime pour exprimer la
grandeur
portée à son plus haut degré4. Le langage ne peut
ux. La forme la plus simple sous laquelle nous puissions apprécier la
grandeur
dans les objets, est celle d’une étendue immense,
u une tour imposante au bas desquels notre vue se plonge, ont plus de
grandeur
encore. La grandeur dans le firmament vient à la
au bas desquels notre vue se plonge, ont plus de grandeur encore. La
grandeur
dans le firmament vient à la fois de sa hauteur e
e immense masse d’eau. Partout où il s’agit d’espace, il n’y a pas de
grandeur
s’il n’y a pas étendue en une dimension quelconqu
le la source la plus abondante ; c’est de là que naît l’impression de
grandeur
que produisent les tremblements de terre, les éru
e d’étoiles avec une magnifique profusion, frappe l’imagination d’une
grandeur
en quelque sorte plus imposante que lorsqu’elle e
et présent, sans ternir sa splendeur, La nuit majestueuse ajoute à sa
grandeur
. (Paradis perdu, liv. II, trad. de Delille.) Voy
araissent. Un certain désordre n’est pas du tout incompatible avec la
grandeur
, et même assez souvent il y ajoute encore. Il est
arativement à la puissance de la nature), il s’attache davantage à la
grandeur
des dimensions. Un monument ne peut faire naître
à la fois vaste et élevé. Il y a aussi en architecture une espèce de
grandeur
, qu’on appelle grandeur de manière, et qui consis
é. Il y a aussi en architecture une espèce de grandeur, qu’on appelle
grandeur
de manière, et qui consiste principalement à prés
re soit une et entière. Une cathédrale gothique rappelle des idées de
grandeur
par sa situation, sa hauteur, son obscurité impos
ts propres à inspirer la terreur sont extrêmement sublimes, et que la
grandeur
se lie très bien avec l’idée du péril. Quoique l’
dmiration. Il arrive bien souvent encore qu’il n’y a aucune espèce de
grandeur
dans ce qui est douloureux ou terrible. L’amputat
Lecture IV. Du sublime dans le style. APRÈS avoir traité de la
grandeur
et du sublime dans les objets extérieurs, il semb
te à cinq les sources du sublime : la première est la hardiesse ou la
grandeur
dans les pensées ; la seconde, le pathétique ; la
e ; car de ces cinq divisions, les deux premières (la hardiesse et la
grandeur
dans les pensées, et quelquefois le pathétique ou
y rencontre sur la Divinité sont merveilleusement nobles, tant par la
grandeur
du sujet, que par la manière avec laquelle il est
lime, et le sublime vient de l’idée imposante que l’on se forme de la
grandeur
d’un pouvoir qui se manifeste avec autant de rapi
t le tumulte du peuple. » Avoir rapproché deux objets aussi pleins de
grandeur
que le courroux des flots et le tumulte du peuple
s critiques, admiré comme un poète sublime ; il doit presque toute sa
grandeur
à cette naïve simplicité qui caractérise sa maniè
ve un front tranquille ; Lui seul, ainsi qu’en force, il les passe en
grandeur
: Son front, où s’entrevoit son antique splendeur
le description est le fruit d’une imagination frappée et animée de la
grandeur
du sujet. S’il se trouve dans ce passage une tach
muse, ou se répandent en exclamations vagues et insignifiantes sur la
grandeur
, l’horreur ou la majesté du sujet sur lequel ils
nobles et les plus beaux, en rappelant à notre pensée la beauté ou la
grandeur
originale de ces mêmes objets ; mais encore l’imi
e ces mêmes objets ; mais encore l’imitation des choses dépourvues de
grandeur
ou de beauté ; quelquefois même nous aimons à voi
simple et claire, il faut toujours qu’il donne à son sujet un air de
grandeur
et de majesté. C’est ainsi qu’il emploie sans ces
l’ambition pour l’étude ou la retraite, et laisse ses prétentions aux
grandeurs
à mesure qu’il avance en âge, et que les grandeur
es prétentions aux grandeurs à mesure qu’il avance en âge, et que les
grandeurs
le fatiguent. « Orgueil, vanité. » L’orgueil fait
signification d’une chose dont le nom les précède ou les suit. « Par
grandeur
, dit M. Addison dans le no 412 du Spectateur, je
ité ? Sa véritable place était donc après les mots objet isolé. « Par
grandeur
, je n’entends pas le volume d’un objet isolé uniq
g de celui qui le porte, lui attire le respect et lui donne un air de
grandeur
. Une semblable ressource est souvent nécessaire à
e chose quelconque soit dans son genre remarquable par sa bonté ou sa
grandeur
, nous sommes prêts aussitôt à lui accorder quelqu
ne vie aux objets inanimés, surtout à ceux qui nous frappent par leur
grandeur
ou leur magnificence, exerce sur nous une telle i
nature du sujet que l’on traite exige que l’on donne au style plus de
grandeur
ou de rapidité. J’ai déjà eu occasion de traiter
ne dans leurs ouvrages. Ainsi Milton est simple au milieu de toute sa
grandeur
; Démosthène l’est aussi au milieu de sa véhémenc
rité ; et il est évident qu’ils doivent presque tout leur mérite à la
grandeur
du sujet, ainsi qu’au désintéressement et à l’amo
ittoresques. Il y règne partout un ton admirable de magnanimité et de
grandeur
; l’orateur y parle avec cette dignité et cette n
e toujours grave, sérieux, passionné ; il donne à ses sujets toute la
grandeur
dont ils sont susceptibles, il s’élève avec eux,
et un pouvoir usurpé, tel que celui de Philippe, sont la source de la
grandeur
d’un seul, le plus faible prétexte, le moindre év
nombre de ses sujets. Les brillants exploits qui font aujourd’hui sa
grandeur
apparente ont épuisé les forces de ses États et s
loquence de la chaire. La chaleur des sentiments d’un prédicateur, la
grandeur
et l’importance des sujets qu’il traite, justifie
iteurs. » L’on y réussit en laissant comme entrevoir l’importance, la
grandeur
ou la nouveauté du sujet, ou en donnant une idée
ttre, mais pour s’embrasser ; où ces deux rois, avec leur cour, d’une
grandeur
, d’une politesse, et d’une magnificence aussi bie
s cérémonies et vos pompes avec ces pompes funèbres, et le comble des
grandeurs
avec leurs ruines ? » Dans l’Oraison funèbre de l
aire entrer des pages du Discours sur l’Histoire universelle et de la
Grandeur
des Romains, quand les élèves de troisième les on
doute que ie n’aye esté trop long, veu que ceste preface ha quasi la
grandeur
d’une defense entiere, combien que par icelle ie
ostel de son duc » : son imagination ne concevoit aultre plus eslevee
grandeur
que celle de son maistre. Nous sommes insensiblem
de pompes estrangieres, la majesté si enflée de tant de courts et de
grandeurs
, nous fermit et asseure la veue à soustenir l’csc
tantost le considerant luy mesme par ses actions et le miracle de sa
grandeur
; tantost la purete et inimitable polissure de so
il est, pour lequel vous allez si courageusement à la guerre, pour la
grandeur
duquel vous ne refusez point de presenter à la mo
; fuyant tous les plaisirs et voluptés qui destournent de la vertu et
grandeur
les jeunes hommes que Dieu a doués de quelques pa
dict-on, et leur révela de grandz secrets, qui tendoient tous à leur
grandeur
; et son discours dura fort longtemps, qui fut en
ntre les humains est estimé de meilleur et plus excellent, qui est la
grandeur
, non par faulte de courage et de connoissance, ma
ge qui leur adviendroit, s’ils opinoient autrement. C’est pourquoy la
grandeur
et hautesse253 des demandes qu’on pourra faire du
nous sommes en France, où les Princes qui sont nés en la peau de leur
grandeur
s’escorchent quand ils la despouillent ; mais sac
toit permis à un Prince né comme vous ? Vous estes criminel de vostre
Grandeur
et des offenses que vous avez reçeues : ceux qui
ui n’admireroit avec vous l’inconstance, la vanité et la perfidie des
grandeurs
de ce monde ? Ce prince avoit esté grand en son e
onheur, si grand en paix, si grand en réputation, en toutes sortes de
grandeurs
, hé ! qui n’eût dict, à proprement parler, que la
sortes de grandeurs, hé ! qui n’eût dict, à proprement parler, que la
grandeur
estoit inseparablement liée et collée à sa vie, e
eussent été suffisans pour cela ; et voilà qu’une si grande suite de
grandeurs
aboutit en une mort qui n’a rien de grand, que d’
langage, cette image de justesse, de mesure, de goût, de noblesse, de
grandeur
et d’unité, que reproduit la littérature de son t
es d’un royaume qu’à diminuer un sou de taille, et qu’il y a moins de
grandeur
et de véritable gloire à défaire cent mille homme
ue, passion, imagination, tout y a un caractère unique de force et de
grandeur
. L’édition définitive des Pensées est celle de M.
itive des Pensées est celle de M. Havet (1852). Les deux infinis :
grandeur
et misère de l’homme … Que l’homme contemple
réprimer, qui nous élève. ………………………………………………………………………………………………………… La
grandeur
de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misé
connaître qu’on est misérable. Toutes ces misères-là même prouvent sa
grandeur
. Ce sont misères de grand seigneur, misères d’un
ie d’intrigues, de fièvre et de feu. « Ils sont écrits avec un air de
grandeur
, une impétuosité de génie et une inégalité qui so
pas. Elle avoit plus d’aigreur que de hauteur, plus de hauteur que de
grandeur
, plus de manière que de fond, plus d’application
rpasser tous les jours vous-mêmes, puisque telle est tout ensemble la
grandeur
et la foiblesse de l’esprit humain, que nous ne p
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de
grandeur
, et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
un tombeau pour graver dessus tes titres superbes, seuls restes de ta
grandeur
abattue : l’avarice ou la négligence de tes hérit
tes concussions et de ton ambition infinie. Ô les dignes restes de ta
grandeur
! ô les belles suites de ta fortune ! ô folie ! ô
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
accumulé sur une tête, qui ensuite est exposée à
ux rois. Ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses
grandeurs
. Si les paroles nous manquent, si les expressions
pelé, et qu’occupa ensuite Massillon. Le premier a essentiellement la
grandeur
, le second la logique, le troisième l’onction. Bo
avarice. Veni, et vide : venez, homme du monde, idolâtre d’une fausse
grandeur
; vous êtes possédé d’une ambition qui vous dévor
ieu, est une occasion si dangereuse d’oublier Dieu, que sera-ce de la
grandeur
qui n’a pour fondement que l’ambition et le dérèg
ue le pense autrement pèche dans le principe et trouve dans sa propre
grandeur
la ruine de son salut. … Après cela, faut-il s’ét
pensée. Votre Majesté voit combien il est digne de sa bonté et de sa
grandeur
de ne pas faire juger M. Foucquet par une chambre
encé par Votre Majesté même), c’est un dessein digne sans doute de sa
grandeur
, mais ce n’est pas un petit dessein, que de réfor
ouvoir trouver notre satisfaction dans les choses qui servent à notre
grandeur
, et de savoir par étude nous faire une espèce de
cessairement en celui qui les possède et quelque élévation et quelque
grandeur
dont il pourroit tirer vanité. Nous, mon fils, à
s. J’espère que je vous laisserai encore plus de puissance et plus de
grandeur
que je n’en ai, et je veux croire ce que je souha
vec sa grâce, et j’admirerai la Providence qui permet qu’avec tant de
grandeurs
et de choses agréables dans votre établissement,
et le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de
grandeur
partent du vide d’un cœur inquiet. Toutes vos det
de votre santé ? Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les
grandeurs
de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
Bossuet (Disc. sur l’hist. univ., 3e partie) et annonce Montesquieu (
Grandeur
des Romains). Comme Bussy-Rabutin, il servit avec
un fat. (Chap. II, Du mérite personnel.) La fausse et la vraie
grandeur
La fausse grandeur est farouche et inaccessib
mérite personnel.) La fausse et la vraie grandeur La fausse
grandeur
est farouche et inaccessible ; comme elle sent so
point ce qu’elle est, je veux dire une vraie petitesse. La véritable
grandeur
est libre, douce, familière, populaire ; elle se
au milieu des airs : un nombre presque infini de globes de feu d’une
grandeur
inexprimable et qui confond l’imagination, d’une
e de l’homme. Car, quoique l’imagination attache une certaine idée de
grandeur
à l’astronomie, parce que cette science considère
goûtent ; ils foulent à leurs pieds les molles délices et les vaines
grandeurs
de leur ancienne condition qu’ils déplorent ; ils
nfini. On vous a élevé jusqu’au ciel pour avoir effacé, disoit-on, la
grandeur
de vos prédécesseurs ensemble, c’est-à-dire pour
e si vous pouviez être grand en ruinant tous vos sujets sur qui votre
grandeur
est fondée… Ils vous ont accoutumé à recevoir san
roi de Babylone, il ne veuille élever la statue impie, l’idole de sa
grandeur
, que sur les larmes et les débris des peuples et
devoirs de l’Évangile, l’humilité, l’oubli des injures, le mépris des
grandeurs
humaines, la joie dans les afflictions, l’usage c
ête point aux minuties. Il pense et parle avec plus de noblesse et de
grandeur
, et l’on voit dans tout ce qu’il dit un certain a
s ; et quand je le serois, je suis persuadé que les ouvrages de Votre
Grandeur
échapperoient à ma censure. » Le prélat sourit de
Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles que je tombai aux pieds de Sa
Grandeur
, tout pénétré de reconnoissance. J’embrassai de b
gné de ce temps-là. De plus, un esprit de la trempe de celui de Votre
Grandeur
se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pou
été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre
Grandeur
ne me l’eût ordonné. Je ne fais donc que de lui o
de s’adresser à la rivale de sa patrie, soit que Venise ne conçût de
grandeur
que dans son commerce d’Alexandrie et du Levant,
e refrain était : Que son mérite est extrême ! Que de grâce, que de
grandeur
! Ah ! combien monseigneur Doit être content de l
4, par le profond petit livre des Considérations sur les causes de la
grandeur
des Romains et de leur décadence, qui complète Ma
que la flatterie ne permettroit jamais qu’ils pussent douter de leur
grandeur
. Et non-seulement le projet étoit sage, mais il f
prospérité et la puissance. Il en trouva les premiers moyens dans la
grandeur
de son génie ; les seconds, dans sa frugalité et
cette belle partie de moi-même ; et, quoiqu’elle me parût immense en
grandeur
par la quantité des accidens de lumière et par la
ouvois comprendre qu’elle fût augmentée au point de me paroître d’une
grandeur
démesurée. Je résolus donc de ne me fier qu’au to
age Le vrai courage est une des qualités qui supposent le plus de
grandeur
d’âme. J’en remarque beaucoup de sortes : un cour
ortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
grandeur
de notre âme ; là, brille en pleine lumière la fo
: c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de
grandeur
d’àme vaincues, en un moment, par le plus léger r
tez pas ! » Mais, dans ce moment, une montagne d’eau d’une effroyable
grandeur
s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte et s’a
r laquelle et les hommes et les cours et les rois ne peuvent rien. La
grandeur
qui étoit dans son âme se répandoit dans toute sa
c celles de son ministre ; des parcs où régnoient la simplicité et la
grandeur
: au milieu de tous ces objets, Sully en cheveux
ont entre ses mains, et il sait les employer avec habileté, mais avec
grandeur
. Il débite un ramas de fables qu’il dit avoir reç
ces dévouées efface en elles les deux caractères distinctifs de notre
grandeur
, la prévoyance et la perfectibililé. Le sauvage c
et qui a vu tant de choses étonnantes, est une preuve frappante de la
grandeur
morale de l’homme. Quand l’univers, dans les dern
l’art de ménager les hommes, le caractère en aurait sûrement plus de
grandeur
et d’énergie… Toutes les manières d’abréger le te
bois une demi lumière changeante et mobile, qui donne aux objets une
grandeur
fantastique. Partout il faut franchir des arbres
de désert en désert et expiraient à travers les forêts solitaires. La
grandeur
, l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraie
romaines ? Vous vous tromperiez beaucoup ; elles ont une inconcevable
grandeur
. Si vous les voyez en économiste, elles vous déso
’histoire à leur vieillesse. La simplicité des mœurs pastorales ou la
grandeur
des mœurs héroïques veulent être chantées sur la
a famille où ne le conviaient ni les jouissances de la fortune ni les
grandeurs
du sang. Il rapportait aux siens vingt années de
évêque moderne et celui du chantre thébain. C’était un instinct de la
grandeur
sous toutes ses formes, un goût pour les choses é
abat ce qu’elle avait d’abord admiré et se donne le spectacle de deux
grandeurs
également senties, celle du monument et celle de
faire connaître, et d’avoir raison, même après leur mort. Les longues
grandeurs
amènent l’indifférence ; peu de vieux ministres s
siècle une des gloires et des forces de la patrie, qui a péri avec la
grandeur
nationale au xviiie , et qu’au commencement de ce
ainsi dire avec sa vue, elles commencent à embrasser l’étendue et la
grandeur
de ces événements antiques dès qu’il gravit les c
arfois, cette redondance n’est pas de la diffusion ; et, porté par la
grandeur
des événements du quart de siècle qu’il raconte,
oire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui restera comme une
grandeur
impérissable, et qui pèsera d’un poids immense da
desseins. L’homme n’avait pas fléchi sous la charge du souverain. Les
grandeurs
et les félicités que le hasard de nombreuses succ
xpéditions. Il n’évitait aucune des obligations que lui imposaient sa
grandeur
et sa croyance. Mais, sans cesse détourné de la p
de hautes pensées, et sa modestie domestique prenait un caractère de
grandeur
morale : « Mon père, dit-il quelque part, à propo
uise, Condé, et qu’entourés d’une élite de gentilshommes, ils ont une
grandeur
que, comme aux temps de la féodalité, ils ne para
un immense panorama le beau royaume d’Andalousie. Cette vue avait la
grandeur
et l’aspect de la mer ; des chaînes de montagnes,
ses joies, ses douleurs et ses rêves, la société, ses misères et ses
grandeurs
, ses phases et ses légendes, la philosophie et la
aines pages des Misérables, pour ne citer que ces deux romans, ont la
grandeur
de l’épopée. Paris à vol d’oiseau en 1482
s de ses vingt et une églises de toute date, de toute forme, de toute
grandeur
, depuis la basse et vermoulue campanille916 roman
en928. Il y avait aussi force abbayes d’une beauté plus dévote, d’une
grandeur
plus grave que les hôtels, mais non moins belles,
urs de la terre et reparaître entre ces quatre murs je ne sais quelle
grandeur
sauvage et farouche. (Ibid., partie IV, livre I
agment épique de Moïse, est-elle le livre qu’il intitula Servitude et
grandeur
militaires (1835), inspiré par les souvenirs, les
at (Tacite, Ann., I,7). 441. Comparer Montesquieu, Des causes de la
grandeur
des Romains et de leur décadence, XIV, et C. Desm
nôtre. Leur distance ne se juge ensuite que par son rapport avec leur
grandeur
apparente, qui est en raison inverse de cette dis
, dont on sentira, dans le détail, quelques défauts, mais qui a de la
grandeur
et conserve de l’originalité, même après une anec
ple suivant ; et ils donnèrent à cette combinaison le nom de lai. La
grandeur
humaine Est une ombre vaine Qui fu
a bonté Ne me pardonnera sans blesser ta justice. Oui, mon Dieu ! la
grandeur
de mon impiété Ne laisse à ton pouvoir que le cho
; il en est qui, dans leur singularité même, portent un caractère de
grandeur
. Le goût n’exige pas une foi intolérante2. Vous é
Shakespeare étincelle ; il n’est pas exclusif. Il est comme la vraie
grandeur
, qui, sûre d’elle-même, s’abandonne sans se compr
oles et l’énumération des circonstances, démontre ou la dignité et la
grandeur
, ou l’indignité et l’atrocité d’une action. » Et
certains lieux, qui ne feront, en d’autres, que donner aux idées leur
grandeur
réelle, ou les réduire à leur juste valeur. « L’é
homme éloquent de l’homme disert ; c’est elle qui donne à la prose la
grandeur
, la hardiesse, la poésie d’expression, verba prop
i émeut et agite l’âme ; le sublime, un trait d’une noblesse et d’une
grandeur
extraordinaire qui la transporte et l’élève ; l’é
i apprit qu’il ne lui appartient ni de donner, ni d’ôter la véritable
grandeur
; Louis XIV avait vu passer comme l’ombre sa nomb
ompe des expressions, à la vivacité des images, à la noblesse et à la
grandeur
des sentiments. Il émeut les esprits avec une adr
, la mauvaise foi, la bassesse et la corruption ; du courage et de la
grandeur
d’âme ; l’amour de la liberté, de la patrie et du
déployer ses connaissances politiques, en examinant les causes de la
grandeur
des Romains, les avantages et les vices de leur g
regarde notre goût pour les histoires fictives comme une preuve de la
grandeur
et de la dignité de l’esprit humain. Il observe f
e premier barde, animé par les objets qui l’environnaient, et dont la
grandeur
faisait son admiration, inspiré par les événement
es de Pindare et un petit nombre de celles d’Horace. Le sublime et la
grandeur
doivent essentiellement caractériser les odes ran
errons que la beauté et la dignité de la composition y répondent à la
grandeur
et à l’importance du sujet. Ceux qui veulent conn
nnemi que la prolixité. L’imagination ne saisit jamais mieux toute la
grandeur
d’une idée qu’on lui présente, que lorsque cette
montre, à cet égard, bien inférieur aux écrivains sacrés, qui, par la
grandeur
et la dignité des expressions, élevaient leurs co
nt leurs comparaisons à la hauteur de leur sujet. Quelle inexprimable
grandeur
, par exemple, l’intervention de la Divinité donne
utes les idées qui s’y rapportaient avaient par cela même beaucoup de
grandeur
et d’importance, et se trouvaient singulièrement
fication. Les écrivains sacrés ont déployé dans leurs prosopopées une
grandeur
et une magnificence dont les autres poètes n’appr
n Testament. Les conceptions, aussi bien que les expressions, ont une
grandeur
et une dignité qui étaient particulières à ce poè
la valeur, la vérité, la justice, la fidélité, l’amitié, la pitié, la
grandeur
d’âme. Nos affections se réunissent sur un person
. La seconde des qualités que doit réunir une action épique, c’est la
grandeur
. Elle doit avoir assez d’importance et d’éclat po
importance suffisante. Une des causes qui contribuent à donner de la
grandeur
à une action épique, c’est de n’être pas d’une da
ble dans un poème épique, c’est que l’action en soit intéressante. La
grandeur
ne suffit pas, car le récit des plus hauts faits
ureusement choisi. Au temps d’Homère, aucun événement n’avait plus de
grandeur
et d’importance que la guerre de Troie. Une si be
es dieux. Ami constant, il se montre plein de fierté, d’honneur et de
grandeur
d’âme ; et si on lui pardonne un peu de férocité,
e. Jupiter, le père des dieux et des hommes, a presque toujours de la
grandeur
et de la noblesse, et les passages les plus subli
Virgile. L’un nous rappelle toute la vivacité des Grecs ; l’autre la
grandeur
imposante des Romains. L’imagination d’Homère est
ar Homère et Virgile. Le sujet de la Pharsale a certainement assez de
grandeur
et de dignité ; on y trouve encore l’unité épique
coup en sa faveur ; il ne lui prête aucune qualité éminente, comme la
grandeur
d’âme et la bravoure ; on le voit, au contraire,
upart des beaux passages, les endroits où Lucain a déployé le plus de
grandeur
, sont ceux où il est question de Caton. On doit s
illantes et originales. Comparé à Virgile, Lucain a peut-être plus de
grandeur
et d’élévation dans les sentiments ; mais, du res
nts de son poème. Les objets qu’il nous représente ont toujours de la
grandeur
, mais pas assez de vraisemblance. Il n’a pas tout
an d’une composition épique. Le sujet et les incidents sont pleins de
grandeur
; à travers une espèce de désordre, on reconnaît
de l’ouvrage est en général très bien conçu, le sujet ne manque ni de
grandeur
ni d’unité. Le poète est entré avec beaucoup de b
t une des plus belles conceptions du génie poétique ; et que, pour la
grandeur
et le sublime, les deux caractères essentiels de
, impétueux ; celui de Milton est plus calme, mais il a aussi plus de
grandeur
; Homère nous échauffe et nous entraîne, Milton n
a poésie de Milton sont dignes des plus grands éloges. L’un, plein de
grandeur
et de majesté, est toujours parfaitement assorti
du cardinal Wolsey après sa chute, lui fait faire de longs adieux aux
grandeurs
; il met ensuite dans sa bouche des conseils à Cr
omme poète tragique, est bien supérieur à Corneille. Il n’avait ni la
grandeur
ni l’abondance de son imagination ; mais il avait
tièrement dans le genre sacré, qui doit presque toute sa dignité à la
grandeur
de la religion ; mais elle est bien moins touchan
et dans toutes les trois le poète a fait le plus heureux usage de la
grandeur
et de la majesté des idées religieuses. Lectur
ime, fait quelques observations fort judicieuses sur le sublime et la
grandeur
dans les objets. Cette distinction entre le subli
jamais elle ne sera empreinte de ce noble caractère. » L’étendue, la
grandeur
, les ténèbres, la solitude, le silence, le mouvem
es réunit en un seul. « On attache communément l’idée du sublime à la
grandeur
physique des objets, et quelquefois elle y contri
e et modeste, une parure ménagée et décente. Au premier appartient la
grandeur
des pensées, la majesté de l’expression, la véhém
ime, et entièrement perfectionné par l’étude, ce ton de majesté et de
grandeur
, ces mouvements animés, cette fertilité, cette ad
vent, dans des choses où tout paraît ridicule au vulgaire, un coin de
grandeur
qui ne se fait apercevoir qu’aux hommes de génie.
e en t’admirant frémit d’un saint effroi ! Ah ! qui peut exprimer tes
grandeurs
immortelles, Toi qui bien au-dessus des sphères é
l empreint de sa vive splendeur, Dans ta course éternelle, atteste sa
grandeur
; Cours proclamer son nom du couchant à l’aurore
la pensée, Et d’où la tragédie un jour s’est élancée, Simple dans sa
grandeur
, l’air calme et l’œil ardent. Que ce soit lui, qu
ême une autre lettre au sénat, dans laquelle il maudit sa malheureuse
grandeur
avec des paroles de désespoir. Il découvre à nu l
les hommes ont une inclination naturelle à croire ce qui flatte leur
grandeur
: si bien qu’ils se laissèrent charmer par ces do
t point un de ces génies ardents, pressés d’éclater, entraînés par la
grandeur
de leur pensée ou de leur passion, et qui répande
France. C’est notre mère à tous ; elle a bâti sur nous Sa force et sa
grandeur
, dont le monde est jaloux. Les nobles autrefois a
nt. Ce siècle, dont le début a été si éclatant, qui a déjà vu tant de
grandeurs
mortelles passer devant lui, qui a produit la plu
réglé sa curiosité et tempéré sa fougue, personne ne peut prévoir sa
grandeur
, comme rien ne peut arrêter son génie. Rendons ho
Deuxième partie. Genre lyrique. — Genre descriptif Vanité des
grandeurs
humaines N’espérons plus, mon âme, aux promes
Le peuple, dans ton moindre ouvrage Adorant la prospérité, Te nomme
grandeur
de courage, Valeur, prudence, fermeté. Du titre d
ges des dieux sur la terre, Est-ce par des coups de tonnerre Que leur
grandeur
doit éclater ? Quel est donc le héros solide Don
ies. Mais que dire de la mer ou plutôt que n’en faut-il pas dire ? La
grandeur
infinie de la mer ravit dès le premier aspect ; m
xposé à prendre pour un phare telle planète, telle étoile de première
grandeur
, voisine de son lever ou de son coucher, ou tel f
ace au choc environnant, Doublât la résistance en la disciplinant. La
grandeur
du danger tenait l’âme en haleine. Et nourrissait
d’un cachot vous m’avez enfermée. Dépouillée à la fois de toutes mes
grandeurs
, Sans secours, sans amis, presque sans serviteurs
aissez-moi ce pouvoir qui me mène au tombeau. LE ROI. Vos dédains des
grandeurs
, monsieur, ne durent guère ! RICHELIEU. Ah ! sire
in, Cherché ; je n’ai point vu d’homme sur mon chemin. L’un manque de
grandeur
, et l’autre de courage. Alors ce sera moi qui fer
uchement de la veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans
grandeur
, Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! DA
les vœux universels de toute la nation, ceux qui ne font consister la
grandeur
souveraine que dans le faste, sont toujours ceux
aîtresse, Frappe, foudroie, agite, épouvante la Grèce. Allons voir la
grandeur
et l’éclat de leurs jeux. Ciel ! la mer appelée e
st le pur sentiment du beau et du sublime, excité ou entretenu par la
grandeur
du spectacle, par la vaste étendue de la mer, le
illemain 84. Bossuet orateur C’est sur le théâtre même de la
grandeur
et de la gloire, c’est en face de ce trône où s’a
poir, les éclats de l’enthousiasme. Oui, ce contempteur superbe de la
grandeur
et de la gloire, qui exerce sur elles de si terri
suprême et une simplicité parfaite, rehaussées par la force et par la
grandeur
. Sous la main de Descartes, elle prend déjà quelq
qu’on ne peut pas ne pas l’être, quand on pense et quand on sent avec
grandeur
: mais s’il est permis de le dire, l’écrivain dan
roirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la force et la
grandeur
l’abandonnent. Il semble qu’on n’a jamais parlé u
siècle, parce qu’en eux la simplicité, la naïveté même est unie à la
grandeur
, que la grâce y est la parure de la force, et la
leur silence, tant il paraîtrait en eux de beauté, de mesure dans la
grandeur
, et de cette harmonie parfaite qui ne se produisi
r, et les nations anciennes, fières de leur passé et attachées à leur
grandeur
; il faut se soumettre à la nécessité, et, sans a
uples incapables d’en supporter les maux et d’en comprendre la triste
grandeur
. Il est trop facile d’abaisser l’idée de la guerr
le nombre est ordinairement en raison de l’intérêt en jeu, et que la
grandeur
de l’intérêt contribue, comme il est juste, à la
ue l’enjeu de telles rencontres s’appelle la civilisation grecque, la
grandeur
romaine ou la Révolution française, loin de trouv
t là justice de la cause viennent en aide à l’idée de la mort et à la
grandeur
de l’intérêt en jeu, pour ajouter à la dignité de
r dans sa main ; qu’il apprenne ce qu’il est, qu’il s’instruise de sa
grandeur
, aussi bien que de sa dépendance. On s’est efforc
vra divisée en différentes portions ayant entre elles des rapports de
grandeur
, de forme et de distance ; elle est une, ou elle
ptible comme ces viles créatures ? N’y a-t-il pas plus de force et de
grandeur
à recevoir dans notre esprit l’idée d’un être sup
ion : donc, l’esprit fort, c’est l’esprit faible. La Bruyère.
Grandeur
de Dieu Pour t’élever de terre, homme, il te
considèrent les institutions républicaines comme l’instrument de leur
grandeur
. Ils mesurent des yeux l’espace immense qui sépar
ve. Les admettre toutes deux, chacune à leur place, est la vérité, la
grandeur
et la paix. De là vous apercevez la raison de nos
ent grand, parce qu’il n’y a aucune trace sensible de prétention à la
grandeur
. Nous avons admiré le dieu d’Homère, qui, du seul
rassemblant en un seul et même être toutes les idées partielles de la
grandeur
et de la puissance, en a formé ce que la pensée d
acte II, sc. iii.) 63. La pensée sublime présente des objets dont la
grandeur
transporte et élève l’âme au-dessus d’elle-même,
couronner Astyanax, la veuve d’Hector lui répond : Seigneur, tant de
grandeurs
ne nous touchent plus guère ; Je les lui prometta
grands hommes : Dans l’âme des héros quelle fatalité Mêle à tant de
grandeur
tant de simplicité ? Le mot simplicité signifie
l n’exclut que le faste et l’emphase, le naïf exclut ordinairement la
grandeur
. 123. Il n’y a rien de si bien pensé ni de si bie
§ III. Du style sublime. 150. Le style sublime est celui ou la
grandeur
des pensées et des sentiments, la magnificence de
timents, la magnificence des expressions et des images répondent à la
grandeur
du sujet. Ce genre de style ne convient qu’aux su
caractérisé d’abord par la force et la hardiesse des pensées, par la
grandeur
et la vivacité des images, et nous avons déjà par
les mathématiciens. 156. La magnificence du style consiste à unir la
grandeur
des idées ou des sentiments à la richesse des exp
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
accumulées sur une seule tête, qui ensuite est ex
la raison a jeté parfois un brillant éclat, et, chez quelques-uns, la
grandeur
de l’homme se révèle par des traits de sublime ve
auteur, justesse ou convenance ; dans les sentiments, délicatesse ou
grandeur
; dans son style, correction, clarté, naturel, no
s l’influence de la Divinité et animés de l’inspiration dans toute sa
grandeur
et sa plénitude. Malgré les gracieuses fictions d
saintes Écritures pour graver dans l’esprit des hommes l’image de sa
grandeur
et le souvenir de ses bienfaits, on peut dire que
niment sur les poètes profanes. David a célébré sur tous les tons les
grandeurs
de Dieu, les merveilles de la création et les pri
L’action épique doit avoir quatre qualités : l’unité, l’intégrité, la
grandeur
et l’intérêt. 457. L’unité, qui est la condition
sité du lecteur sur tous les personnages principaux du récit. 461. La
grandeur
exige que l’action ait assez d’importance et d’éc
ur justifier le titre d’épopée et captiver l’attention du lecteur. La
grandeur
d’une entreprise se mesure d’après l’élévation du
marqué que, pour donner à une action épique beaucoup de majesté et de
grandeur
, il ne fallait point prendre pour sujet des événe
résistance de son adversaire à un degré qui fasse mieux ressortir la
grandeur
de l’action principale. 466. On entend par caract
captiver l’homme tout entier et à l’élever jusqu’au beau idéal de la
grandeur
. En un mot, les poètes épiques ont pour domaine l
plus tragiques, parce qu’elles paraissent fondées sur un principe de
grandeur
et de générosité. Mais la tragédie ne doit en mon
j’ai reçu avec une soumission aveugle les ordres qu’il a plu à Votre
Grandeur
… Lui-même écrit encore une lettre pendant la nuit
en lui soufflant la fumée de sa pipe : C’est demain qu’on tuera Votre
Grandeur
. Le 2 septembre, on répéta jusqu’à trois fois l’
ndre à ses pieds murmurer un ruisseau ? Silence, être mortel ! Vaines
grandeurs
, silence ! L’obscurité, l’éclat, le savoir, l’ign
s épisodes ? 460. Qu’exige l’intégrité de l’action ? 461. Qu’exige la
grandeur
de l’action ? 462. Qu’exige l’intérêt de l’action
nt nous empruntons ici les paroles, et pourtant rien de plus lié : la
grandeur
et les abus de la première époque devaient condui
a son expression exacte dans l’Encyclopédie, œuvre qui n’est pas sans
grandeur
, malgré ses erreurs, son injuste mépris du passé.
tes questions qui sont le tourment de l’âme humaine et le signe de sa
grandeur
? Était-il vrai que le dogme ancien se fût brisé
ens en est convenue. Du moins les combats où président la fermeté, la
grandeur
du courage, la science militaire, sont de ces act
ilité est comme le caractère inséparable et la plus sûre marque de la
grandeur
. Les descendants de ces races illustres et ancien
rééminences60 de leurs ancêtres, craignent toujours qu’on n’ignore la
grandeur
de leur race, l’ont sans cesse dans la bouche61,
guer là-dessus les moments d’humeur et de chagrin que les soins de la
grandeur
et de l’autorité traînent après soi ? L’humeur es
s ; et quand je le serais, je suis persuadé que les ouvrages de Votre
Grandeur
braveraient ma censure. » Le prélat sourit de ma
Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa
Grandeur
, tout pénétré de reconnaissance. J’embrassai de b
gné de ce temps-là. De plus, un esprit de la trempe de celui de Votre
Grandeur
se conservera beaucoup mieux qu’un autre, ou, pou
été assez hardi, lui dis-je, pour vous parler si librement, si Votre
Grandeur
ne me l’eût ordonné. Je ne fais donc que lui obéi
ut l’éclat de ses conquêtes ni la longue suite de ses prospérités. La
grandeur
d’âme que montra constamment dans de tels et si l
y succomber en plein, quel spectacle ! Quel contraste de force et de
grandeur
supérieure à tous les désastres, et de petitesse
onguement admiré, et jusque dans ses derniers revers si étincelant de
grandeur
, de générosité, de courage et de force ! et quel
une retraite sévère et écrit les Considérations sur les Causes de la
Grandeur
et de la Décadence des Romains (1734). Cet ouvrag
’est encore lui qui nous apprend le mieux les causes politiques de la
grandeur
et surtout de la décadence romaine, comme Bossuet
i par Pharnace, un autre de ses fils, et par une armée effrayée de la
grandeur
de ses entreprises et des hasards qu’il allait ch
e, dans la rapidité de ses victoires, acheva le pompeux ouvrage de la
grandeur
de Rome. Il unit au corps de son empire des pays
ue n’en fut que plus exposée147. Considérations sur les Causes de la
Grandeur
des Romains et de leur Décadence, chap. vii. A
ant la guerre que pour ses intérêts ; le monarque suédois libéral par
grandeur
d’âme, le Moscovite ne donnant jamais que par que
fils, maître d’un beau royaume, ne goûta jamais ni les plaisirs de la
grandeur
, s’il en est, ni ceux de l’humanité ; toujours so
r à la science de sa précision, peut y ajouter d’intérêt, d’éclat, de
grandeur
. Né à Montbard (Côte-d’Or) le 7 septembre 1707, i
le nombre et l’harmonie de la période avec quelque lenteur : plus de
grandeur
que de mouvement et de variété208. L’homme, der
le sujet de cette lettre. Rassasié de gloire, et désabusé des vaines
grandeurs
, vous vivez libre au sein de l’abondance ; bien s
l explique les misères trop effectives de l’homme et ses instincts de
grandeur
, il veut prouver que la nature de l’homme est une
’être placées à côté de celle de La Bruyère et de Fénelon263. De la
grandeur
d’âme. La grandeur d’âme est un instinct élevé
e celle de La Bruyère et de Fénelon263. De la grandeur d’âme. La
grandeur
d’âme est un instinct élevé qui porte les hommes
t elle-même sans que sa soumission l’abaisse264 : pleine de sa propre
grandeur
, elle s’y repose en secret, contente de se posséd
, ces défauts inséparables de notre nature, mêlée si manifestement de
grandeur
et de petitesse, n’en détruisent pas les perfecti
ortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie
grandeur
de notre âme : là, la force de la nature brille a
: c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de
grandeur
d’âme vaincues, en un moment, par le plus léger r
umarchais cette complète estime qui ne s’attache qu’à l’unité et à la
grandeur
morale d’un caractère. Sa vie agitée, inquiète, a
ais il ne suffisait pas de l’observer, pour ainsi dire, du haut de ma
grandeur
: car, dans ce cas, ma science n’eût pas égalé ce
que l’ivoire ; les corolles, des voûtes de rubis et de topaze, d’une
grandeur
incommensurable ; les nectaires, des fleuves de s
ttez pas ! » Mais dans ce moment, une montagne d’eau d’une effroyable
grandeur
s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte, et s’
nobles et généreuses. — Oui, répondit Oswald, ici les arts ont de la
grandeur
, l’imagination et l’invention sont pleines de gén
t dans la vie de Chateaubriand. Son rôle ne fut pas, d’ailleurs, sans
grandeur
. Fidèlement attaché à la maison des Bourbons, il
émoire. Si je hais les mœurs des Spartiates, je ne méconnais point la
grandeur
d’un peuple libre, et je n’ai point foulé sans ém
romaines ? Vous vous tromperiez beaucoup ; elles ont une inconcevable
grandeur
; on est toujours prêt, en les regardant, à s’écr
u bois une demi-lumière changeante et mobile qui donne aux objets une
grandeur
fantastique. Partout il faut franchir des arbres
’histoire à leur vieillesse. La simplicité des mœurs pastorales ou la
grandeur
des mœurs héroïques veulent être chantées sur la
resque tous de haut rang, émus d’avance par la pompe du spectacle, la
grandeur
de la cause et l’attente qu’excitait le caractère
insulte la multitude assemblée aux portes : en dépit de la haine, sa
grandeur
si récente, son maintien, la terreur même naguère
ous la rude mais glorieuse main de Richelieu, et avait trouvé tant de
grandeur
, de magnificence et de grâce, pendant le demi-siè
ancienne des choses extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la
grandeur
des effets suppose ici des moyens très compliqués
nt le bonheur, le malheur, la comparaison de. notre infirmité avec la
grandeur
de la nature, mais encore les regards jetés, soit
est qu’elles mettent en évidence la contradiction qui existe entre sa
grandeur
naturelle et la misère de sa condition présente ;
l’Histoire du Consulat et de l’Empire 500. On demeure confondu de la
grandeur
du travail, quand Thiers nous apprend lui-même qu
oire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui restera comme une
grandeur
impérissable, et qui pèsera d’un poids immense da
jamais existé, ou si ses œuvres de génie avaient été anéanties par la
grandeur
de la prédominance romaine, les races actuelles p
annonce aujourd’hui sa volonté suprême. Ce n’est pas que Néron, de sa
grandeur
jaloux, Ne sache ce qu’il doit à des rois tels qu
craindre Rome instruit par la victoire, Oubliant désormais la suprême
grandeur
, J’aurai plus de respect pour son ambassadeur : M
n Dieu même. J’ai connu l’amitié, la constance, la foi ; Mais tant de
grandeur
d’âme est au-dessus de moi ; Tant de vertu m’acca
la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette époque ; mais la sombre
grandeur
de ces tableaux s’affaiblit et s’amollit sous le
que de ses désirs l’immense profondeur, Lui présage de loin sa future
grandeur
. Imparfait ou déchu, l’homme est le grand mystère
, dont elles traduisaient les espérances et les regrets avec éclat et
grandeur
. C. Delavigne était vraiment le poète national qu
on sans retour sur lui-même, la tristesse d’une âme supérieure que sa
grandeur
même sépare du monde. Ce caractère des poésies d’
la double thèse qui fait le fond de Stello (1832) et de Servitude et
Grandeur
militaire (1835), l’idée que le soldat et le poèt
et heureuse. Ici, au contraire, c’est l’Italie esclave, pleurant ses
grandeurs
passées, clouée comme Juliette dans son cercueil.
e Buonarotti ! Ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une
grandeur
profonde, Et, puissant comme Dieu, d’effrayer com
r mon chemin. Regardant Danton. Regardant Robespierre. L’un manque de
grandeur
, et l’autre de courage. — Alors ce sera moi qui f
uchement de la veste indigente, S’exerçant aux jurons, et, chute sans
grandeur
! Des cris qu’elle déteste exagérant l’ardeur ! D
nt ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule
grandeur
, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraiss
pas encore avec l’impératrice sur les points les plus essentiels. »
Grandeur
et Décadence des Romains, chapitre xx. 53. Pour
Cf., pour le fond des idées, ce que dit Bossuet de la bonté unie à la
grandeur
, dans l’Oraison funèbre du prince de Condé. 60.
tères) a exprimé la même pensée avec un rare bonheur : « La véritable
grandeur
est libre, douce, familière, populaire ; elle se
ce assidu. C’est, par-dessus tout, un mélange exquis de naïveté et de
grandeur
. Elle est tour à tour, ou plutôt en même temps, d
rt se prête à l’expression d’effets et de sentiments très divers : la
grandeur
, l’héroïsme, la tendresse, la’ crainte, la majest
passages des symphonies de Beethoven on trouverait une expression de
grandeur
majestueuse qui n’appartient ni à la joie ni à la
conceptions pleines de génie, soit comme des drames terribles dont la
grandeur
efface les crimes. 490. Les œuvres historiques d
par ce trait ajouté à l’original qu’il a suivi, en avait rabaissé la
grandeur
. 570. C’est-à-dire la crainte que tu fais ressen
tait un hommage rendu avec raison à la beauté de toute la scène, à la
grandeur
de la situation, au pathétique vrai d’un langage
lui-même, et, vêtu de splendeur, Sans bornes, est rempli de sa propre
grandeur
… 625. On peut rapprocher de cet endroit un de
de singulière que le poète prête à Agrippine. Celle-ci, touchée de la
grandeur
d’âme de Cnéius, qui lui a tout révélé, renonce à
rine platonicienne. En parlant des misères de l’homme qui prouvent sa
grandeur
, Pascal a écrit : « Ce sont misères de grand seig
oulons lire dans tous ses ouvrages non pas seulement les signes de sa
grandeur
, mais les preuves de son amour pour nous ; et si
de Bourbon, prince de Condé, je me sens également confondu et par la
grandeur
du sujet, et, s’il m’est permis de l’avouer, par
s postes éclatants où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la
grandeur
de son courage, par la force de son bras, et par
et le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de
grandeur
partent du vide d’un cœur inquiet. Toutes vos det
de votre santé ? Lisez la vie de saint Louis, vous verrez combien les
grandeurs
de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
e l’a placé dans l’ordre des oiseaux au dernier degré de l’échelle de
grandeur
. Son chef-d’œuvre est le petit oiseau-mouche ; el
es petites espèces sont au-dessous de la grande mouche asile2 pour la
grandeur
, et du bourdon pour la grosseur. Leur bec est une
ègne sur les eaux à tous les titres qui fondent un empire de paix, la
grandeur
, la majesté, la douceur ; avec des puissances, de
choisi, avec Bouguer et Godin, pour aller à l’équateur déterminer la
grandeur
et la figure de la terre. 2. Comparer une lettr
e-champ une foule d’enfants illustres et infortunés. Un Édit plein de
grandeur
leur imprime sa protection royale, et a consolé,
ue l’honneur de son mari lui était encore plus cher que ses jours. La
grandeur
fut égale de part et d’autre ; Barry souffrit la
aux ambassadeurs, aux grands seigneurs des pays étrangers ; et votre
grandeur
à d’autres personnes que les circonstances de la
lumière, Ne peut sortir du sein de l’épaisse matière. J’entrevois ma
grandeur
. Ce corps lourd et grossier N’est donc pas tout m
e de ses cendres, pour opposer à la hardiesse de notre entreprise la
grandeur
de son ancien ouvrage, voulant ravir à la France
oit vraie, soit feinte, doit être entière ; mot qui comprend la juste
grandeur
et le complément de l’action. Pour qu’elle soit d
grandeur et le complément de l’action. Pour qu’elle soit d’une juste
grandeur
, elle doit avoir un commencement, ùn milieu et un
e •objet de son ambition. Mais tous ses crimes sont accompagnés d’une
grandeur
d’ame qui a quelque chose de si haut, qu’en même
s Athalie la hauteur, l’impiété et la cruauté de cette princesse ; la
grandeur
d’âme de Joad, sa piété et sa confiance en Dieu ;
rs de la cour de Louis XIV, dit Voltaire, vouloient imiter cet air de
grandeur
, d’éclat et de dignité qu’avoit leur maître. Ceux
t heureux, précipités souvent, pour quelques foiblesses, du faîte des
grandeurs
et de la prospérité dans l’abîme de l’infortune.
yse d’une tragédie de Re. Une de nos meilleures tragédies pour la
grandeur
de l’action, la vivacité de l’intérêt, le choc de
de la menace. Agamemnon lui répond avec toute la noblesse et toute la
grandeur
d’un chef des rois de la Grèce, et finit par lui
cendre de son époux, peut fort bien lui répondre : Seigneur, tant de
grandeurs
ne nous touchent plus guère : Je les lui prometto
te et plus élevée que Curiace, parce qu’il y a dans son caractère une
grandeur
, et même si l’on veut, un peu de férocité, qui n’
r attaquer les Romains dans Rome même, est également admirable par la
grandeur
des sentimens, et la richesse de l’élocution. Le
indre Rome(c) instruit par la victoire, Oubliant désormais la suprême
grandeur
, J’aurai plus de respect pour son ambassadeur ; M
e, as-tu vu la splendeur ? Tes yeux ne sont-ils pas tout pleins de sa
grandeur
? Ces flambeaux, ce bûcher, cette nuit enflammée,
si sublime : il n’y a pas dans Longin un seul exemple d’une pareille
grandeur
. Ce sont ces traits qui ont mérité à Corneille le
sse antique de la tragédie naissante, avec beaucoup d’élévation et de
grandeur
. Sophocle, né l’an 495 avant Jésus-Christ, parut
C’est lui qui fit paroître, le premier, la tragédie dans sa véritable
grandeur
et sa véritable dignité. Euripide, né à Salamine
e serré, vif et pressant, la majesté et la variété des caractères, la
grandeur
et la véhémence des sentimens, le choc violent de
s détails d’une beauté frappante, des morceaux pleins de noblesse, de
grandeur
et d’intérêt, des scènes vraiment terribles ou at
x aux premières représentations. L’autre pièce est remarquable par la
grandeur
du sujet, la simplicité de l’intrigue et la vérit
vinités de la mer, Jupiter environné de tout son éclat et de toute sa
grandeur
, y viennent rendre leurs hommages à la belle Téti
dans l’épopée, ils ne doivent pas s’y montrer dans l’appareil de leur
grandeur
. Les mortels en seroient éblouis et atterrés. D’a
t de leur faire faire des actions dignes de leur puissance et de leur
grandeur
, sans que pourtant ils renversent les lois de la
ente sa vigueur. D’abord petite et timide, bientôt elle devient d’une
grandeur
énorme ; ses pieds touchent la terre, et sa tête
sale. Mais en voici une qui réunit toute la vraisemblance et toute la
grandeur
qui conviennent à ce genre de poésie. Dans la Lus
aré à un tableau où l’on voit une figure principale qui frappe par sa
grandeur
et sa beauté : mais il y en a aussi plusieurs aut
nt point vengés, et ceux qu’ils ont permis. La mort leur a ravi leurs
grandeurs
passagères, Ce faste, ces plaisirs, ces flatteurs
un véritable drame, dont chaque scène est une leçon de courage et de
grandeur
d’âme ; et le dénouement, ce que l’on pouvait off
levé au-dessus de lui-même, et par l’importance de l’objet, et par la
grandeur
des idées quelle lui suggère, personnifie tout à
ce du sujet et la sincérité du deuil public une sérieuse et véritable
grandeur
. Fléchier, après avoir célébré dans sa jeunesse l
et des vainqueurs et des victoires ! Vous immolez à votre souveraine
grandeur
de grandes victimes, et vous frappez quand il vou
appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente la
grandeur
d’un Empire. Pourtant ne soyons pas honteux de l’
ne divine fureur. De leurs cendres et de leurs ruines s’est élevée la
grandeur
et la souveraineté de notre Église. Le corps s’es
repos de la terre N’y sont qu’hôtes et passagers5. Tout ce que la
grandeur
a de vains équipages, D’habillements de pourpre,
rit enflammé d’une céleste ardeur Eclate par soi-mesme, et moy par ma
grandeur
. Si du costé des dieux je cherche l’avantage, Ron
iches et multipliées qui nous présenteront les objets dans toute leur
grandeur
, dans toute leur beauté, comme celle que nous off
e est celle qui célèbre les perfections et les œuvres de Dieu, et les
grandeurs
de la religion. C’est l’hymne à la Divinité. Ce f
crés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du sujet la vraie
grandeur
puisée dans sa source : ce sont de vraies beautés
tions, et surtout comme l’hymne liturgique, ils célèbrent Dieu et ses
grandeurs
; les saints, leurs vertus et leur gloire ; les m
plus remarquables. Ce sont : L’ode de Malherbe intitulée : Dégoût des
grandeurs
périssables ; les plus belles du Ier livre de J.-
e, pour déterminer Agamemnon à immoler sa fille Iphigénie, diminue la
grandeur
de ce sacrifice, en représentant à ce prince qu’i
s postes éclatants où un homme, par la sagesse de sa conduite, par la
grandeur
de son courage, par la force de son bras, et par
s accessoires. Mais aussi ne : vous piquez pas de vouloir ajouter une
grandeur
vaine à ce qui est imposant par soi-même : si vou
s ; elle qui vous a élevé dans un si haut éclat, et qui a rendu Votre
Grandeur
si puissante qu’elle peut aujourd’hui lui être fu
le poème de la Religion, lorsque Racine le fils met en opposition la
grandeur
et la bassesse de l’homme. Ver impur de la terre
nivers,… Etc. Lectures. — 1° L’Amour maternel. Vol. II, nº 65. — 2°
Grandeur
et Bassesse de l’homme. Vol. II, nº 63. § II.
ours étudiés et magnifiques : une sainte simplicité fait ici toute la
grandeur
. Elle s’écrie : « O mon Dieu, pourquoi n’ai-je pa
de Condé à la bataille de Rocroy2. — Sa retraite. — Sa mort pleine de
grandeur
et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant
rait confirmer. 2. Cette victoire, qui sauva la France et prépara la
grandeur
du règne de Louis XIV, fut remportée cinq jours a
la physique ancienne ; et d’ailleurs il a mis dans son poème tant de
grandeur
, de beauté poétique, de pensées ingénieuses, de v
doit être intéressante, une et entière. Elle sera intéressante par sa
grandeur
même ou l’importance qu’elle paraît avoir pour un
sujet et son titre. Il a voulu suppléer au défaut d’invention par la
grandeur
des sentiments ; mais il a caché trop souvent sa
nir jusqu’à la fin. Il a mis dans son ouvrage autant d’intérêt que de
grandeur
. On lui reproche quelque recherche d’esprit peu c
dans ses versions de plusieurs psaumes et cantiques. Soutenue par la
grandeur
du texte saint, elle se montre par intervalles po
Richelieu. Richelieu, ce prélat de qui toute l’envie Est de voir ta
grandeur
aux Indes se borner, Et qui visiblement ne fait c
ans aucun effort, elle présente des beautés sublimes et des traits de
grandeur
dont il n’y a nulle part d’exempte. Elle serait p
Le style y est bien meilleur que dans Rodogune, et l’empreinte d’une
grandeur
latine y fait sentir, chez Corneille, l’admirateu
e et la passion y sont remplacées, par un seul sentiment héroïque, la
grandeur
du courage. Le but que Corneille s’y est proposé,
n différent de celui de tant d’autres pièces, où il fait triompher la
grandeur
romaine, a été de dépeindre la politique des Roma
êcher de s’accroître, et les soins qu’ils prenaient de traverser leur
grandeur
quand elle commençait à leur devenir suspecte à f
e les procédés de la comédie, servent à rehausser, par le contrastera
grandeur
du héros et à doubler l’impression du drame. Ici
spire ni terreur ni pitié. Quelques scènes, cependant, atteignent une
grandeur
sublime et rappellent Cinna. Après avoir rapideme
chrétiennes. De tous ses personnages il fait des types merveilleux de
grandeur
morale et leur donne certainement plus d’élévatio
ançaise sont plus profondément étudiés que dans l’Iphigénie grecque :
grandeur
passionnée, sans enflure, sans déclamation, dans
droite, noble, et augmentant la terreur, dans tout le rôle d’Ulysse ;
grandeur
pathétique chez Clytemnestre ; simplicité noble e
it permis de donner à certaines parties plus d’originalité et plus de
grandeur
. Le mérite d’Athalie, comme celui d’Esther, fut m
sentiment. Un art profond et caché, une force sobre et contenue, une
grandeur
sans ostentation, le talent de satisfaire égaleme
je l’avoue avec quelque pudeur, Charmé de mon pouvoir et plein de ma
grandeur
, Ce nom de roi des rois et de chef de la Grèce Ch
ans les forêts, alouettes aux champs ». Il a retrouvé à l’occasion la
grandeur
et la magnificence de Lucrèce. Ce n’est pas seule
à rendre l’image de la brillante société française de cette époque de
grandeur
et de corruption élégante : lumière et ombre, glo
ête aisément Que la nature esclave adore leur fortune, Et doit à leur
grandeur
marquer à tout moment, Par quelque rare ac
Et j’empêcherai de m’y suivre Le souvenir de tous mes maux. Emplois,
grandeurs
tant désirées, J’ai connu vos illusions : Je vis
omme Bossuet, les images grandioses de la poésie hébraïque ? Aussi la
grandeur
de Rousseau n’était-elle qu’une grandeur tendue,
poésie hébraïque ? Aussi la grandeur de Rousseau n’était-elle qu’une
grandeur
tendue, sa pompe que de l’emphase, et son luxe qu
x nations entières. J’abolis les faux dieux, et mon culte épuré De ma
grandeur
naissante est le premier degré. Ne me reproche po
bles. Rousseau a plus de pompe, d’éclat, de coloris ; Lefranc plus de
grandeur
et d’abondance dans les pensées. Ode XI, tirée
. Dieu des jours, Dieu des temps, triomphe d’âge en âge, Jouis de ta
grandeur
, jouis de ton ouvrage. Tu regardes la terre, elle
nte ! Leur roi veille et gémit sur eux, Sa pompe irrite sa misère, Sa
grandeur
lui semble étrangère, Et son sceptre un poids dou
sur ses ouvrages, Triomphe, entretiens tous les âges De son éternelle
grandeur
. Les deux Serpents attaquant la génisse sur l
pe chez Admète. Quelques scènes sont pleines de pathétique et ont une
grandeur
sublime et simple qui surpasse ses modèles ; il p
ous avez vu sous la main d’un fondeur Ensemble se former, diverses en
grandeur
, Trente cloches d’airain, rivales du tonnerre ? I
Louvre dont le portique à mes yeux éblouis Vante après cent hivers la
grandeur
de Louis. Je préfère ces lieux où l’âme, moins di
la religion prend un habit de deuil ; Elle en est plus auguste, et sa
grandeur
divine Croît encore à l’aspect de ce monde en rui
rtune (1812). Depuis que j’ai touché le faîte Et du luxe et de la
grandeur
, J’ai perdu ma joyeuse humeur ! Adieu bonhe
t le poète peint fort agréablement l’amitié naïve, n’ont pas assez de
grandeur
tragique. Mais le novateur était fier d’avoir ain
, mais elles ne sont pas durables. Comme tragédies, elles manquent de
grandeur
; comme drames, de vérité225. Plein de respect po
te la majesté royale à la tragédie, et il ne prend pas au drame cette
grandeur
populaire qui fait sa force227 ». Trop docile aux
front des cieux mon glorieux symbole. L’étendue à mes yeux révèle ta
grandeur
; La terre, ta bonté ; les astres, ta splendeur.
e Buonarroti ! ton seul bonheur au monde Fut d’imprimer au marbre une
grandeur
profonde, Et, puissant comme Dieu, d’effrayer com
vu mes ennemis forcés de me sourire. Tout m’annonce déjà ma prochaine
grandeur
: On m’aborde en tous lieux d’un air humble et fl
rs ? Par vous, j’aime à braver ce que mon siècle loue, Et ses lâches
grandeurs
et ses plaisirs épais ; J’appris de votre neige à
iques et d’inventions romanesques. Le plan de la Divine Odyssée a une
grandeur
incontestable ; mais il faut reconnaître avec le
tit-Séminaire d’examiner votre ouvrage et de lui en rendre compte. Sa
Grandeur
me charge aujourd’hui de vous transmettre l’appré
ommage du profond respect avec lequel j’ai l’honneur d’être, de Votre
Grandeur
, le très humble et très obéissant serviteur. Pon
Que les jeunes gens, qu’abuse si facilement tout ce qui a l’air de la
grandeur
ou de la vérité, apprennent et observent de bonne
rois voir tressaillir la poudre, Et de leurs descendants chanceler la
grandeur
, L’avenir t’ouvrait-il sa noire profondeur ? Y li
prête au style par l’onction dont elle pénètre les sentiments, par la
grandeur
enfin qu’elle donne aux pensées C’est là ce qui c
a vivacité de leurs couleurs. Dans les récits réunis sous le titre de
Grandeur
et servitude militaires, il représente la lutte d
ies ont pour capitale Oviédo. 3. Ce vers est merveilleux d’essor, de
grandeur
et, si j’ose dire, d’envergure. C’est un de ces v
seul travail de l’art, sur notre terre actuelle, qui ait le genre de
grandeur
qui caractérise les œuvres immédiates de la créat
nobles et généreuses. — Oui, répondit Oswald, ici les arts ont de la
grandeur
, l’imagination et l’invention sont pleines de gén
incliner devant une religion dont elle avait par ignorance méconnu la
grandeur
et la poésie ; il avait atteint, nul ne le contes
eaubriand à ses études. Son rôle politique ne fut pas d’ailleurs sans
grandeur
. Fidèlement attaché à la maison des Bourbons, il
ndelle frappe aux palais : cette fille de roi semble encore aimer les
grandeurs
, mais les grandeurs tristes, comme sa destinée ;
lais : cette fille de roi semble encore aimer les grandeurs, mais les
grandeurs
tristes, comme sa destinée ; elle passe l’été aux
émoire. Si je hais les mœurs des Spartiates, je ne méconnais point la
grandeur
d’un peuple libre, et je n’ai point foulé sans ém
u bois une demi-lumière changeante et mobile qui donne aux objets une
grandeur
fantastique. Partout il faut franchir des arbres
coloris vigoureux et éclatant. « Napoléon, a dit un bon juge113, à la
grandeur
dans le style comme en toute chose. Son horizon e
élevée, d’un esprit juste et ferme, hardi avec prudence, et plein de
grandeur
dans ses vues. Les ouvrages de M. Guizot sur les
resque tous de haut rang, émus d’avance par la pompe du spectacle, la
grandeur
de la cause et l’attente qu’excitait le caractère
insulte la multitude assemblée aux portes : en dépit de la haine, sa
grandeur
si récente, son maintien, la terreur même naguère
ancienne des choses extraordinaires. Et il ne faut pas croire que la
grandeur
des effets suppose ici des moyens très compliqués
t presque tous. Un jour que la famille de Hilperik, rétablie dans ses
grandeurs
, résidait au palais de Braîne, deux évêques gaulo
ent le bonheur, le malheur, la comparaison de notre infirmité avec la
grandeur
de la nature, mais encore les regards jetés, soit
est qu’elles mettent en évidence la contradiction qui existe entre sa
grandeur
naturelle et la misère de sa condition présente ;
ême de Waterloo, et comprend vingt volumes. On demeure confondu de la
grandeur
de l’entreprise, quand M. Thiers nous apprend lui
dans les cours volez avec ardeur Après ce rien brillant qu’on a nommé
grandeur
, Conservez, s’il se peut, vos trompeuses ivresses
la Pitié quelques-uns des souvenirs de cette époque ; niais la sombre
grandeur
de ces tableaux s’affaiblit et s’amollit sous le
me en t’admirant frémit d’un saint effroi. Ah ! qui peut exprimer tes
grandeurs
immortelles, Toi qui bien au-dessus des sphères é
l empreint de sa vive splendeur, Dans ta course éternelle, atteste sa
grandeur
; Cours proclamer son nom du couchant à l’aurore
sars, De prétendre au respect qu’un nom fameux inspire, D’aspirer aux
grandeurs
, mais jamais à l’empire. AGRIPPINE. Je vois que m
des accents plus purs, si par instants elle touchait à la grâce, à la
grandeur
même, ce n’était là que d’heureuses et courtes re
que de ses désirs l’immense profondeur Lui présage de loin sa future
grandeur
. Imparfait ou déchu, l’homme est le grand mystère
, dont elles traduisaient les espérances et les regrets avec éclat et
grandeur
. C. Delavigne était vraiment le poète national qu
ige de la scène pour imposer à l’imagination populaire des types sans
grandeur
et sans vérité. Ce défaut de vérité et de mesure
nt ?Oui, ce siècle sans pudeur, Ce siècle où la richesse est la seule
grandeur
, Où l’on comble d’égards le fripon qui s’engraiss
a jouissance du dévouement, réunis dans un même sentiment qui a de la
grandeur
et du calme. Le sens de ce mot, chez les Grecs en
erce assidu. C’est par-dessus tout un mélange exquis de naïveté et de
grandeur
. Elle est tour à tour, ou plutôt en même temps, d
au contraire à l’expression d’effets et de sentiments très divers, la
grandeur
, l’héroïsme, la tendresse, la crainte, la majesté
passages des symphonies de Beethoven on trouverait une expression de
grandeur
majestueuse qui n’appartient ni à la joie ni à la
le ses projets qu’avec une perfidie prudente, n’a plus l’audace et la
grandeur
logique de lady Macbeth, qui va droit à son crime
ature au dix-huitième siècle, est plein de mouvement, d’énergie et de
grandeur
poétique. 288. Heureux souvenir de Corneille. C
Lire sur Auguste le ch. XIII des Considérations sur les causes de la
grandeur
et de la décadence des Romains, par Montesquieu.
de singulière que le poète prête à Agrippine. Celle-ci, touchée de la
grandeur
d’âme de Cnéius qui lui a tout révélé, renonce à
rine platonicienne. En parlant des misères de l’homme qui prouvent sa
grandeur
, Pascal a écrit : « Ce sont misères de grand seig
oulons lire dans tous ses ouvrages non pas seulement les signes de sa
grandeur
, mais les preuves de son amour pour nous ; et si
s yeux, Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des
grandeurs
d’un si noble hyménée. Au contraire, en face d’
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
, accumulé sur une tête, qui ensuite est exposée à
x rois : ainsi fait-il voir au monde le néant de ses pompes et de ses
grandeurs
. Enfin, de cette pensée commune : La mort n’épar
ivers admirait ta splendeur : Tu n’es plus que poussière, et de cette
grandeur
Il ne nous reste plus que la triste mémoire. Sion
esquieu fait l’éloge de l’ancienne Rome en rappelant les causes de sa
grandeur
: Lorsque la domination de Rome était bornée dan
style même ne développe pas encore dès les premières lignes toute sa
grandeur
et toute sa véhémence. Bossuet nous en est un adm
e France était belle d’unité et de simplicité, j’ai vivement senti la
grandeur
d’un pareil spectacle et c’est sous son impressio
parties se subdivise elle-même : Il a été un grand saint parce que sa
grandeur
n’a servi qu’à le rendre humble devant Dieu avec
vers ; tout ce que peuvent donner de plus glorieux la naissance et la
grandeur
accumulé sur une tête, qui ensuite est exposée à
e les choses les plus communes, fortifie es plus faibles, donne de la
grandeur
aux plus simples. Car il ne faut pas s’imaginer q
| dont les premiers traits, dont le seul dessin montrait déjà tant de
grandeur
. Au-delà de quatre à cinq membres au plus, la pé
tion, pas une parole, pas une pensée n’échappe à Dieu. Ni l’or, ni la
grandeur
ne nous rendent heureux. Le tour interrogatif es
u’elles nous montrent la chose plus grande, ou, s’il ne s’agit pas de
grandeur
, plus fine et plus délicate. Mais on doit bien se
vacité à l’expression. — Ainsi Bossuet, voulant donner une idée de la
grandeur
et de l’autorité de la reine d’Angleterre, mais a
es. Telle est cette charmante métaphore de la Bruyère : La véritable
grandeur
se courbe par bonté vers ses inférieurs, et revie
voir des grands, n’est-elle pas aussi l’usage le plus délicieux de la
grandeur
? Pour récompenser tant de vertus par quelque hon
ulant exprimer cette étrange contradiction de l’ambitieux dégoûté des
grandeurs
qu’il a tant désirées et poursuivies, a marqué ce
évation puissante du second ; il a plus de force que l’un et moins de
grandeur
que l’autre ; il a, pour qualités propres, l’élég
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la
grandeur
de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
a magnificence. — Le style élevé réclame encore la richesse unie à la
grandeur
, c’est-à-dire la magnificence. Il est naturel que
ne descendra pas avec Lui dans le même tombeau. Un effet analogue de
grandeur
et de magnificence a été produit par Bossuet à l’
a liberté de Rome. Cette pensée a beaucoup d’éclat, et même un air de
grandeur
qui impose ; mais, quand on l’examine, on voit qu
ffent peu, mais qui ravissent. Le sublime de pensée consiste dans la
grandeur
d’une idée, soit exprimée simplement, soit revêtu
ut. La simplicité même de l’expression rend plus frappante la sublime
grandeur
du fait. Il en est de même de cet admirable mot q
e le plus du sublime, et que la recherche est aussi fatale à la vraie
grandeur
qu’au véritable esprit ; le naturel est une condi
la pensée soumise à un. rhythme rigoureux. La vivacité des images, la
grandeur
des figures, l’ardeur des passions sont les carac
lui sont un joug très-sévère. L’élégance, la richesse, la variété, la
grandeur
, sont les qualités premières de la langue du poët
dans mille passages de leurs compositions oratoires des modèles d’une
grandeur
et d’une sublimité à laquelle il ne manque.que la
; elle dispose des mêmes richesses, mais elle doit conserver la même
grandeur
et la même dignité. Rien de plus dangereux que ce
i aide à retenir tout le reste ; enfin une division qui fasse voir la
grandeur
du sujet et de ses parties. Tout au contraire, vo
Sujet. — Saint Louis est le modèle du héros chrétien ; humble dans la
grandeur
, prêt à servir les pauvres, acceptant du même œil
les hommes. Quel exemple pour nous ! Il est humble dans le sein de la
grandeur
; et nous, hommes vulgaires, nous sommes enflés d
, elle se trouvait renversée de manière qu’on accordât la force et la
grandeur
au Roseau, et la petitesse avec la faiblesse au C
ble et vit de fiction. Boileau, Art poétique, chant iii, v. 260. La
grandeur
du sujet, la majesté de la poésie, le merveilleux
mes yeux. Je songe avec respect de combien je suis née Au-dessous des
grandeurs
d’un si noble hyménée, etc. (Acte IV, scène iv.)
de son autorité, sa parole prend alors une gravité, une énergie, une
grandeur
qui peut aller jusqu’au sublime. Ces exordes maje
et sur l’onde, Ce pouvoir souverain que j’ai sur tout le monde, Cette
grandeur
sans borne et cet illustre rang Qui m’a jadis coû
rde est souvent simple jusqu’à la nudité ; mais cette simplicité a sa
grandeur
et sa force. Agrippine dit à Néron : Approchez-v
oires) ; — le naturel et la vérité du ton, conditions premières de la
grandeur
et du sublime. Après cette magnifique leçon d’élo
toujours être sublime, parce qu’ils sont les maîtres de joindre à la
grandeur
de leur sujet autant de couleur, autant de mouvem
— dont les premiers traits, dont le seul dessin montrait déjà tant de
grandeur
. » (Oraison funèbre de Henriette d’Angleterre.)
la poésie. Les Oraisons funèbre, modèles de profondeur historique, de
grandeur
, de pathétique, les Sermons, d’une logique, d’une
mais, par cette loi de décadence que subissent fatalement toutes les
grandeurs
, il en perdit une partie. « Un pénétrant et judi
évanouit. Quand Bossuet s’écrie : « O rois, confondez-vous dans votre
grandeur
! conquérants, ne vantez pas vos victoires ! » (O
on funèbre de Henriette de France.) — « Incapable d’être ébloui des
grandeurs
humaines, comme il y paraît sans ostentation, il
a reine d’Angleterre, de Bossuet, a toute la magnificence et toute la
grandeur
qui caractérisent l’éloquence. Celui de l’oraison
lentus inter sobrios videtur. Ce genre se reconnaît, d’un côté, à la
grandeur
des images, à la noblesse des pensées, à la force
’expression. La pensée est sublime lorsqu’elle frappe l’esprit par sa
grandeur
, par sa noblesse. Bossuet abonde en pensées subli
s tours aient une force, une richesse, une dignité qui répondent à la
grandeur
des idées ; et c’est en cela qu’on fait consister
eux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine
grandeur
de grandes victimes, et vous frappez, quand il vo
mes ordinaires. Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la
grandeur
et la noblesse de sa maison ; et si son portrait
correction : « Si sa vie avait moins d’éclat, je m’arrêterais sur la
grandeur
et la noblesse de sa maison ; et si son portrait
n adore, « Peut-être que Mathan le servirait encore, « Si l’amour des
grandeurs
, la soif de commander, « Avec son joug étroit pou
les pontifes, les juges de la terre pour les convaincre du néant des
grandeurs
humaines. Puis il y admet les guerriers que ce hé
nez voir le peu qui nous reste d’une si auguste naissance, de tant de
grandeur
, de tant de gloire. Jetez les yeux de toutes part
ce monde vide de ses bienfaits et de ses largesses4. Le néant des
grandeurs
Comme les fleuves, quelque inégalité qu’il y
comme il ne lui est pas possible de rien ajouter à sa taille et à sa
grandeur
naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le deh
personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de
grandeur
, et bâtissant toujours sur les honneurs de leur m
qu’il est grand devant Dieu, parce qu’il est pur devant lui, et cette
grandeur
le soutient sans l’enorgueillir, parce que, étant
la fois sur notre excellence et sur sa cause nous maintient dans une
grandeur
sérieuse, qui nous remplit sans nous éblouir, à l
IIe Épitre aux Corinthiens, chap. 1, vers. 12. 1. Comparer Pascal,
Grandeur
et misère de l’homme. 1. M. Cousin a dit de la
tes, et que nous sachions sûrement que le correspondant supporte avec
grandeur
d’âme les affections, ne craignons pas de cherche
se tirera habilement d’affaire en faisant ressortir la générosité, la
grandeur
d’âme du donateur. On ne se mêlera soi-même à ces
lir les éléments des œuvres qu’il méditait. Les considérations sur la
grandeur
et la décadence des Romains sont le plus classiqu
ppian l’épouvantable histoire. » Il termine ainsi son ouvrage sur la
grandeur
et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le co
ppelez vaincre et régner. Car il est très-vrai qu’elle tenait lieu de
grandeur
et de majesté à des seigneuries aussi petites que
même une autre lettre au sénat dans laquelle il maudit sa malheureuse
grandeur
avec des paroles de désespoir. Il découvre à nu l
eux que votre puissance avait élevés. Vous immolez à votre souveraine
grandeur
de grandes victimes, et vous frappez quand il vou
Capitole, Et les peuples instruits, charmés de tes vertus, Adorent ta
grandeur
, et ne la craignent plus. 1. Devenu évêque, Fl
Fontaine, dans Philémon et Baucis, voulant prouver que ni l’or ni la
grandeur
ne nous rendent heureux, met en opposition le sor
n opposition le sort de l’ambitieux et celui du sage : Ni l’or ni la
grandeur
ne nous rendent heureux : Ces deux divinités n’ac
et applique cet exemple au prince de Condé, pour faire ressortir la ;
grandeur
de la perte que la France vient de faire. Éloge
e prodigieuse d’êtres, qui sont si variés dans leur structure et leur
grandeur
; enfin ce concours si réglé des saisons qui repr
était urgente, et qu’il y eut pour Ronsard quelque gloire et quelque
grandeur
à la tenter et à l’accomplir. C’est, du reste, la
entation tantôt la vivacité et la précision, tantôt l’abondance et la
grandeur
; il attaque avec véhémence, raille et confond le
e 1885) Marquer les principaux traits du caractère romain d’après la
Grandeur
et décadence des Romains, de Montesquieu. Plan
ui ont leur racine, selon lui, dans cet esprit militaire qui fit leur
grandeur
et dont la perte causa leur décadence. [5] (
cellence de leur organisation au-dedans, pour leur caractère plein de
grandeur
d’unie, d’héroïsme, de dévouement. Mais parmi ceu
re de Rome, mieux connue, nous a révélé que derrière l’héroïsme et la
grandeur
d’âme de ce peuple trop admiré, se cachaient un i
t l’on ne pouvait mieux le caractériser qu’en l’appelant une école de
grandeur
d’âme. Mais si le sentiment qu’il excite en nous
, Mathan empruntant au sacerdoce dont il est revêtu un certain air de
grandeur
, l’affranchi Narcisse ayant gardé l’humilité obsé
la liberté absolue d’inspiration lyrique, l’autre la sensibilité, la
grandeur
et le culte de la patrie romaine ; Horace représe
s, de Claude et de Néron, falsifiée par la crainte, aux jours de leur
grandeur
, fut écrite, après leur mort, sous l’influence de
u’habile diplomate ; enfin, tout dévoué, Sire, à vos intérêts et à la
grandeur
de la France, sa seconde patrie ; tel est le card
ue vous approuviez les desseins que j’ai formés en vue d’accroître la
grandeur
de votre nom et la prospérité de la France ; vous
car le Théâtre-Français doit avoir souci, plus que tout autre, de la
grandeur
intellectuelle et morale de la France ; or l’admi
n la belle expression de Voltaire, « a établi parmi nous une école de
grandeur
d’âme. » Accourez donc à cette fête toute frança
s les qualités qui rendent l’homme véritablement grand, au sein de la
grandeur
même, ne l’ont pas moins immortalisé. Louis XIV l
L’orbe de la lune tout rouge se levait dans un horizon embrumé, d’une
grandeur
démesurée. Les troupeaux abattus sur les flancs d
la vue. Les arbres qui s’isolent, soit par leur position, soit par la
grandeur
de leur taille, présentent des physionomies, des
appelle pas naître dans la pourpre, et il n’y a rien ici qui sente la
grandeur
d’un empire. Pourtant ne soyons pas honteux de l’
our ne pas durer. De leurs cendres et de leurs ruines s’est élevée la
grandeur
et la souveraineté de notre Église. Le corps s’es
le teint brun, mais assez uni ; le front élevé, et d’une raisonnable
grandeur
; les yeux noirs, petits et enfoncés ; les sourci
croix, comme un naufragé à la planche du salut. Au sentiment de notre
grandeur
et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur
ment, que ces images qu’elle leur fournit leur représentent plutôt la
grandeur
de Dieu que leur propre grandeur, et qu’elles leu
fournit leur représentent plutôt la grandeur de Dieu que leur propre
grandeur
, et qu’elles leur parlent peu d’eux-mêmes et beau
les enfants. Le cercle se reculera, ils verront toujours de nouvelles
grandeurs
à acquérir, et ils croiront le pouvoir faire ; ma
composent, n’a rien à craindre que de son auteur506 ? Le néant des
grandeurs
Comme les fleuves, quelque inégalité qu’il y a
comme il ne lui est pas possible de rien ajouter à sa taille et à sa
grandeur
naturelle, il s’applique ce qu’il peut par le deh
dans l’esprit des peuples la gloire, la patience dans les travaux, la
grandeur
de la nation et l’amour de la patrie, peut se van
cée par des travaux : on n’y entendait parler d’autre chose que de la
grandeur
du nom romain. Il fallait aller à la guerre quand
uver votre cœur, et sentir pour qui il est fait ; et que sa véritable
grandeur
, c’est d’être capable de Dieu ;594 et qu’il s’aff
ique. Le cœur de Fléchier jugé par lui-même609 Son cœur a de la
grandeur
et de la générosité ; aucun intérêt ne le touche,
qu’ils sont, il les respecte de loin, et les abandonne à leur propre
grandeur
. Il est de bonne foi, et il croit aisément que to
s’unit à la marquise de Maintenon par un mariage secret. Cette subite
grandeur
lui suscita bien des ennemis, et l’on ne saurait
670 le commode ; tout le reste n’est que cupidité. Tous ces désirs de
grandeur
partent du vide671 d’un cœur inquiet. Toutes vos
e votre santé ! Lisez la vie de saint Louis ; vous verrez combien les
grandeurs
de ce monde sont au-dessous des désirs du cœur de
int sur la terre, et, s’il y en avait, il ne serait pas à la cour. La
grandeur
a ses peines, et souvent plus cruelles que celles
ui ne sont point stables, qui passent, et que j’appelle des modes, la
grandeur
, la faveur, les richesses, la puissance, l’autori
lir les éléments des œuvres qu’il méditait. Les considérations sur la
grandeur
et la décadence des Romains sont le plus classiqu
sprit, si j’en avais davantage1079. Jeannot et Colin Toutes les
grandeurs
de ce monde ne valent pas un bon ami1080. Jeannot
x, nous aiderons notre ami Jeannot. Ne sois plus marquis : toutes les
grandeurs
de ce monde ne valent pas un bon ami1103. Tu revi
emi de l’homme ; il n’est que l’esclave de l’amour-propre, des vaines
grandeurs
, des distinctions frivoles, de l’orgueil, de l’av
efrain était1114 : Que son mérite est extrême ! Que de grâce ! que de
grandeur
! Ah ! combien monseigneur Doit être content de l
tez pas ! » Mais, dans ce moment, une montagne d’eau d’une effroyable
grandeur
s’engouffra entre l’île d’Ambre et la côte, et s’
ême ce que tu as fait, ce que tu te proposes de faire pour assurer la
grandeur
et la durée de ton empire. La Perse est une noble
jour ils se répandent dans les maisons. Luynes1619, messieurs, est en
grandeur
la moitié du Palais-Royal ; l’épouvante fut bient
l’accent do leur voix ? Quelques paroles magnanimes, quelques mots de
grandeur
et d’orgueil se sont conservés d’Alexandre, comme
ans l’action, éminent par l’esprit de persévérance et de sagacité, la
grandeur
de la pensée et du langage a manqué dans ses écri
s, où chaque maison est comme un palais, on éprouve une impression de
grandeur
. Mais lorsque cette première impression est dissi
Charlemagne, César, Annibal et Alexandre. A celui-là, ce n’est ni la
grandeur
du rôle, ni l’immensité des bouleversements, ni l
. Ce qu’il y a de plus beau encore, c’est que la fréquentation de ces
grandeurs
ne troublait pas la modestie et le repos du poëte
mme une majesté. La ville est petite, et c’est encore sans blesser la
grandeur
; le nombre des monuments y tient lieu de maisons
à ne peut plus déchoir par les revers extérieurs, sans prouver que la
grandeur
d’âme était vaine, et son habilité une simple cha
le monde des grandes âmes : et pourtant n’est-ce pas risquer, avec la
grandeur
et le sublime, d’aimer un peu la fausse gloire, j
moines. 170. Ses mémoires, dit Voltaire, sont écrits avec un air de
grandeur
, une impétuosité de génie et une inégalité qui so
é si accomplie, qu’on ne sait en vérité qu’y admirer davantage, ou la
grandeur
et la vigueur des sentiments et des idées, ou la
e, avec son domaine qu’il étend. Il ne peut augmenter sa taille et sa
grandeur
naturelle ; il y applique ce qu’il peut par le de
sens de cette parabole est que l’homme ressemble par sa misère et sa
grandeur
à ce roi de hasard. 351. On pourrait appliquer à
terre au ciel. — A la différence de Pascal, il est plus frappé de la
grandeur
humaine que de sa misère. 546. De les rendre tel
de Bossuet, la franchise et la bonhomie gauloise se font sentir avec
grandeur
. Il est pompeux et sublime, populaire et presque
672. Elle disait encore : « La philosophie nous met au-dessus des
grandeurs
; mais rien ne nous met au-dessus de l’ennui. Que
sa sûreté, et étaient toujours prêts à le secourir ou à le venger. » (
Grandeur
et décadence des Romains, c. XI.) 1029. Stupide
ppian l’épouvantable histoire. » Il termine ainsi son ouvrage sur la
grandeur
et la décadence des Romains : « Je n’ai pas le c
est ennemi des créatures vivantes. 1207. Je ne me fierais guère à sa
grandeur
d’âme, en dépit des légendes sur le lion d’Androc
fortune attire, Et dont l’esprit crédule ose s’abandonner A ces pâles
grandeurs
qu’elle peut nous donner. Que de ces tristes lieu
l’abandon et tout l’entraînement du naturel, reproduire enfin cette
grandeur
négligée qu’on admirait dans M. Fox. » (M. de Rém
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