Chapitre premier. Du
Goût
. On peut définir le Goût, la faculté de recevo
Chapitre premier. Du Goût. On peut définir le
Goût
, la faculté de recevoir une impression de plaisir
oportions, produisent également une impression générale de dégoût. Ce
goût
naturel se développe de bonne heure dans les enfa
, leurs harangues enfin, et leurs orateurs. Les principes généraux du
goût
sont donc profondément gravés dans l’homme, et le
, tous ne la possèdent cependant pas au même degré ; dans les uns, le
goût
ne laisse échapper que de légères étincelles : le
pression légère, une idée confuse : dans les autres, au contraire, le
goût
s’élève au discernement le plus fin, et sa délica
en à désirer. Il faut attribuer, en grande partie, cette inégalité de
goût
parmi les hommes, à la différence de leur organis
tuelles. Mais c’est à la culture surtout, c’est à l’éducation, que le
goût
est redevable de ses plus grands progrès. De tout
s progrès. De toutes les facultés qui ornent la nature de l’homme, le
goût
est celle, sans contredit, qui est la plus suscep
mme civilisé sur les peuples barbares, relativement au raffinement du
goût
; et la distance prodigieuse qu’elle met, chez le
raison et le bon sens ont, sur les opérations et sur les décisions du
goût
, une influence si directe, qu’un goût complètemen
rations et sur les décisions du goût, une influence si directe, qu’un
goût
complètement pur peut et doit être regardé comme
ous font ces imitations ou ces peintures, est uniquement fondé sur le
goût
. Mais s’agit-il de prononcer sur le mérite de l’e
i résulte des ouvrages conduits de la sorte, est reçu et senti par le
goût
, comme sens interne ; mais la découverte de cette
s de plaisir à la lecture de l’ouvrage. Les caractères distinctifs du
goût
amené à son plus haut point de perfection, se peu
re à deux principaux : la délicatesse et la pureté. La délicatesse du
goût
consiste principalement dans la perfection de cet
dans la perfection de cette sensibilité naturelle qui est la base du
goût
, elle suppose cette finesse d’organes qui nous re
is pour apprécier celle d’un sens externe. Ce ne sont point les hauts
goûts
que l’on emploie pour s’assurer de la délicatesse
e d’ingrédients, où nous devons, malgré leur confusion, distinguer le
goût
particulier de chacun d’eux. Il en est de même du
distinguer le goût particulier de chacun d’eux. Il en est de même du
goût
interne : sa délicatesse se reconnaît à sa prompt
s, les plus compliqués, les plus difficiles à saisir. L’excellence du
goût
n’est autre chose que le degré de supériorité qu’
ériorité qu’il acquiert de sa liaison avec le jugement. Celui dont le
goût
est sur, ne s’en laisse jamais imposer par des be
’en est lui-même touché que précisément autant qu’il le doit être. Le
goût
n’est certainement pas un principe arbitraire, so
jugé, la raison peut les rectifier ; et c’est en le comparant avec le
goût
général, que l’on peut juger s’ils sont ou ne son
me donc, autant que l’on voudra, sur les caprices et l’incertitude du
goût
, l’expérience a prouvé depuis longtemps qu’il est
nous ont recueillis, dans l’immensité des siècles, les preuves de ce
goût
général pour les beautés qui procurent à l’homme
courent leurs ouvrages, leurs défauts paraissent au grand jour, et le
goût
naturel rentre dans ses droits. Le temps, en effe
llons interroger maintenant les sources d’où dérivent les plaisirs du
goût
. Ici s’ouvre devant nous un champ immense, qui re
d détail ; je ne considère ici que les plaisirs qui résultent pour le
goût
, des productions littéraires. Je me bornerai donc
ttéraires. Je me bornerai donc à quelques notions sur les plaisirs du
goût
en général ; mais j’insisterai particulièrement s
sans doute attribuer à l’extrême subtilité de tous les sentiments du
goût
. Il est difficile de compter tous les divers obje
e compter tous les divers objets qui peuvent procurer des plaisirs au
goût
; il est plus difficile encore de définir ceux qu
on : c’est le cas de remarquer ici l’idée sublime que les pouvoirs du
goût
et de l’imagination doivent nous laisser de la bi
talent, la sensibilité, l’imagination, la mémoire, le jugement et le
goût
. 5. Qu’est-ce que le génie ? Le génie est le don
beautés ou des défauts peu apparents, et qui n’est autre chose que le
goût
. 8. Qu’est-ce que l’imagination ? L’imagination
r beaucoup d’idées à la fois sans les confondre. 11. Qu’est-ce que le
goût
? Le goût en matière littéraire, que Quintilien
d’idées à la fois sans les confondre. 11. Qu’est-ce que le goût ? Le
goût
en matière littéraire, que Quintilien et les Lati
récis des beautés et des défauts que renferme un ouvrage d’esprit. Le
goût
distingue ce qu’il y a de conforme aux plus exact
es règles sévères de l’art et des vraies beautés de la nature. 12. Le
goût
est-il le même chez tous les hommes ? Tous les h
es ? Tous les hommes apportent en naissant les premiers principes du
goût
. Il n’y a rien dans notre nature de plus général
é est due principalement à la diversité d’éducation et de culture. Le
goût
, étant une faculté éminemment perfectible, se dév
igence. Mais aussi lorsqu’on a acquis de l’expérience en ce genre, le
goût
s’éclaire et devient plus sûr ; il discerne non s
ce qui doit être repris. 13. Quelles sont les qualités que suppose le
goût
? Le goût se fonde principalement sur la sensibi
être repris. 13. Quelles sont les qualités que suppose le goût ? Le
goût
se fonde principalement sur la sensibilité : il f
sensibilité : il faut avoir de l’âme, dit Vauvenargues, pour avoir du
goût
. Cependant on ne peut pas le réduire à cette seul
dans la composition et dans l’appréciation des œuvres littéraires. Le
goût
fait aussi usage de l’imagination, mais sans s’y
où il faut. 14. Les qualités du cœur ne sont-elles pas nécessaires au
goût
? Un goût sûr, dit un critique, n’exige pas moin
14. Les qualités du cœur ne sont-elles pas nécessaires au goût ? Un
goût
sûr, dit un critique, n’exige pas moins un bon cœ
nt une influence prochaine ou éloignée sur plusieurs autres objets du
goût
. Partout où il s’agit des affections, des caractè
e l’éloquence et de la poésie. 15. Faites connaître les caractères du
goût
. Un goût exquis doit avoir pour caractères la dé
nce et de la poésie. 15. Faites connaître les caractères du goût. Un
goût
exquis doit avoir pour caractères la délicatesse
avoir pour caractères la délicatesse et la pureté. La délicatesse du
goût
consiste principalement dans la perfection de cet
ette espèce de sensibilité naturelle, qui est le premier fondement du
goût
. C’est cette qualité qui fait apercevoir les moin
rentes ainsi que les plus légers défauts. La pureté ou la justesse du
goût
se fait surtout remarquer lorsque la raison et l’
remarquer lorsque la raison et l’entendement dominent. Un homme d’un
goût
pur est celui qui ne se laisse jamais séduire par
ement, et est plutôt un produit de l’art. La description du Temple du
goût
donne une idée très juste du goût exquis qui doit
l’art. La description du Temple du goût donne une idée très juste du
goût
exquis qui doit régner dans un ouvrage : Simple
surpris et toujours enchanté. Si nous voulons maintenant comparer le
goût
au génie, nous dirons que le génie est la faculté
irons que le génie est la faculté de créer, d’inventer, tandis que le
goût
est le don de sentir et de juger. 16. Le goût a-t
inventer, tandis que le goût est le don de sentir et de juger. 16. Le
goût
a-t-il besoin d’être dirigé ? Quoique les princi
. 16. Le goût a-t-il besoin d’être dirigé ? Quoique les principes du
goût
soient inhérents à l’esprit humain, et qu’il n’y
es exemples et les préjugés du siècle, qui détruisent les semences de
goût
que la nature a répandues dans tous les cœurs. Or
t que la nature a répandues dans tous les cœurs. Or, pour empêcher le
goût
de tomber dans des écarts regrettables, aussi bie
ui indiquent le but qu’il doit s’efforcer d’atteindre, et dirigent le
goût
dans la distribution des ornements. 18. Quelle a
endre par critique ? La critique est l’application du bon sens et du
goût
à tous les arts. Dans les belles-lettres, la crit
e de pensée, cette fleur d’éloquence et d’élocution, cette finesse de
goût
qu’on ne trouve point chez ceux qui ne les ont po
ments des belles-lettres le sentiment religieux, le patriotisme et le
goût
, voilà dit, M. Ph. de Montenon, ce qu’on demande
mages, de l’harmonie des bons auteurs ; on s’enrichit la mémoire ; le
goût
se forme ; on acquiert le sentiment du beau, qui
jeunesse, à orner sa mémoire et son cœur, à former son jugement, son
goût
et son style. Ce résultat s’obtient ; 1° par l’ét
ont enthousiasmée un instant. Les mauvais livres gâtent le cœur et le
goût
: ils n’apprennent rien ; ils égarent l’imaginati
; lisez aussi les critiques célèbres, pour vous habituer à juger avec
goût
les œuvres littéraires ; ne dédaignez pas les ora
ui vous auront frappé ; vous en comprendrez mieux les beautés ; votre
goût
se formera rapidement. Appliquez-vous à saisir le
t l’intelligence, pour comprendre le sens d’une langue étrangère ; le
goût
, pour saisir les beautés de l’auteur ; le style,
vertu : c’est par là qu’ils verront grandir en eux l’imagination, le
goût
et le talent. § III. De l’imagination et des
ns plus loin ; toutes les images ne sont pas des figures. § IV. Du
goût
. Le goût peut se définir : le sentiment exquis
; toutes les images ne sont pas des figures. § IV. Du goût. Le
goût
peut se définir : le sentiment exquis de ce qui e
peut se définir : le sentiment exquis de ce qui est beau. Pour que le
goût
soit pur, il doit offrir la justesse de l’esprit
l’esprit combinée avec la délicatesse du sentiment. Une personne d’un
goût
sûr et délicat saisit vivement les beautés et les
fait sentir ; la réflexion s’y mêle, et le jugement suit aussitôt. Le
goût
a donc son origine dans l’amour du beau. Tous les
t différentes, comme le plaisir est varié ! l’homme instruit, dont le
goût
est perfectionné par l’étude, découvre mille beau
ncomplet. Tous les préceptes du monde ne suffisent pas pour donner du
goût
; c’est par l’étude et par la comparaison des mod
ercent, se perfectionnent par un travail de choix et d’exclusion ; le
goût
acquiert un degré remarquable de finesse et de pu
t le triomphe du bon goût. « Le génie enfante, dit Chateaubriand, le
goût
conserve. Le goût est le bon sens du génie ; sans
on goût. « Le génie enfante, dit Chateaubriand, le goût conserve. Le
goût
est le bon sens du génie ; sans le goût, le génie
ubriand, le goût conserve. Le goût est le bon sens du génie ; sans le
goût
, le génie n’est qu’une sublime folie. » Le goût
s du génie ; sans le goût, le génie n’est qu’une sublime folie. » Le
goût
a donc besoin d’être réglé, sinon il s’égare et s
s lectures sans choix et sans régie contribuent surtout à dépraver le
goût
. Il faut avouer que le goût varie selon les temps
s régie contribuent surtout à dépraver le goût. Il faut avouer que le
goût
varie selon les temps, les lieux et les individus
uer que le goût varie selon les temps, les lieux et les individus. Le
goût
d’une nation change avec ses mœurs ; chaque peupl
idus. Le goût d’une nation change avec ses mœurs ; chaque peuple a un
goût
particulier en harmonie avec son caractère ; chaq
oût particulier en harmonie avec son caractère ; chaque individu a un
goût
personnel, qui n’est pas tout à fait celui des au
près l’opinion commune aujourd’hui, ne le cède ça rien au premier. Le
goût
littéraire du dix-septième siècle, en France, n’é
rons-nous obligé d’avouer qu’il n’existe aucun principe en matière de
goût
? Non, sans doute. Nous dirons avec Montaigne que
e l’homme est ondoyant et divers . Il peut y avoir diversité dans le
goût
sans qu’il soit mauvais : ce qui dépend d’une fac
sser d’être la beauté ; on ne la confondra jamais avec la laideur. Le
goût
peut donc varier sans être essentiellement mauvai
e essentiellement mauvais. Mais s’il y a opposition absolue entre les
goûts
, si l’un trouve laid ce que l’autre trouve beau,
uelle sera la règle générale à suivre pour juger sainement en fait de
goût
? 1° Consultons le sentiment intérieur et spontan
rapprochement est possible, ce sera un excellent moyen de juger avec
goût
. 3° Enfin, le guide le plus sûr, c’est l’admirati
plus la critique. La critique est l’application raisonnée des lois du
goût
à l’appréciation des œuvres d’art et de littératu
En littérature, il consiste à produire des œuvres qui satisfassent le
goût
. Le talent dépend sans doute des facultés naturel
rincipaux moyens de développer un sujet, de se former le jugement, le
goût
et l’imagination. L’art d’écrire s’apprend sans d
t la curiosité, l’art d’aiguiser en ironie la fin d’un compliment, un
goût
délicat et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon
s exemples n’ont pas le droit d’être dangereux2. Je sais qu’il est un
goût
acquis par l’étude, la lecture et la comparaison
mières, qui les rapprochent ou les éloignent de l’antiquité. Voilà le
goût
classique ; qu’il soit sage sans être timide, exa
qui, dans leur singularité même, portent un caractère de grandeur. Le
goût
n’exige pas une foi intolérante3. Vous éprouverez
te violation ; et c’est, au contraire, le triomphe de la nature et du
goût
, que quelques beautés conformes à cet invariable
tre. Je sais que cette pureté, et en même temps cette indépendance de
goût
supposent une supériorité de connaissances et de
r sans un talent distingué ; mais je crois aussi que la perfection du
goût
, dans l’absence du talent2, serait une contradict
ur juger que pour écrire1. Le talent2 seul peut agrandir l’horizon du
goût
, lui faire prévoir confusément de nouveaux points
faiblement des qualités qui lui sont trop étrangères. N’ayant que du
goût
, il n’en aura pas assez. C’est ainsi qu’en généra
ivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée, affectent le
goût
, en manquent souvent ; ils évitent les écarts et
ne de Louis XIV favorisait particulièrement ce genre d’éloquence, son
goût
juste et noble3, son amour naturel du grand et du
le précédent l’exemple d’étudier l’antiquité ; mais l’enthousiasme du
goût
remplaça pour eux l’idolâtrie de l’érudition. Éle
s d’Athènes ; ils choisissaient même parmi les Grecs ; ils avaient le
goût
et l’âme de Virgile. Bossuet, d’un génie plus vas
s ouvrages. En général, ce qui compte le plus dans les productions du
goût
, ce n’est pas le sujet ou le cadre, mais le talen
mais qui n’auraient pas été faits sans vous. M. Arnault savait que le
goût
qui perfectionne et qui choisit est un côté de l’
et que, passant à l’étranger, traduites, mêlées, allongées, selon le
goût
des peuples, elles ont défrayé les théâtres du No
à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son
goût
plus pur et plus sévère ; cet enchaînement de tab
r le beau et aimer le bien. » 1. La critique sans bonté trouble le
goût
et empoisonne les saveurs. (Joubert.) 2. Où n’es
3. Pour beaucoup d’esprits trop servilement soumis à la tradition, le
goût
n’est que du dégoût. 4. À la bonne heure ! « La
esser personne. (Réflexions sur la critique.) Rivarol parle ainsi du
goût
et de la critique : « Le jugement se contente d’
ue : « Le jugement se contente d’approuver et de condamner ; mais le
goût
jouit et souffre. Il est au jugement ce que l’hon
ses et sacrées. L’honneur est tendre et se blesse de peu : tel est le
goût
; et tandis que le jugement se mesure avec son ob
nt se mesure avec son objet ou le pèse dans la balance, il ne faut au
goût
qu’un coup d’œil pour décider son suffrage ou sa
dignation, tant il est sensible, exquis et prompt ! Aussi les gens de
goût
sont-ils les hauts justiciers de la littérature.
t de critique est un esprit d’ordre : il connaît des délits contre le
goût
et les porte au tribunal du ridicule ; car le rir
sa colère, et ceux qui le blâment ne songent pas assez que l’homme de
goût
a reçu vingt blessures avant d’en faire une. On d
rité, la flétrit de ses dédains et l’accable de son ennui. » 1. Le
goût
est la conscience littéraire de l’âme 2. Parfait
t la curiosité, l’art d’aiguiser en ironie la fin d’un compliment, un
goût
délicat et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon
s exemples n’ont pas le droit d’être dangereux2. Je sais qu’il est un
goût
acquis par l’étude, la lecture et la comparaison,
mières, qui les rapprochent ou les éloignent de l’antiquité. Voilà le
goût
classique ; qu’il soit sage sans être timide, exa
qui, dans leur singularité même, portent un caractère de grandeur. Le
goût
n’exige pas une foi intolérante2. Vous éprouverez
te violation ; et c’est, au contraire, le triomphe de la nature et du
goût
, que quelques beautés conformes à cet invariable
tre. Je sais que cette pureté, et en même temps cette indépendance de
goût
supposent une supériorité de connaissances et de
r sans un talent distingué ; mais je crois aussi que la perfection du
goût
dans l’absence du talent4, serait une contradicti
ur juger que pour écrire1. Le talent2 seul peut agrandir l’horizon du
goût
, lui faire prévoir confusément de nouveaux points
faiblement des qualités qui lui sont trop étrangères. N’ayant que du
goût
, il n’en aura pas assez. C’est ainsi qu’en généra
ivains sages et froids, qui, dans leur marche compassée, affectent le
goût
, en manquent souvent ; ils évitent les écarts et
à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son
goût
plus pur et plus sévère ; cet enchaînement de tab
taire perpétuel de l’Académie. 2. La critique sans bonté trouble le
goût
, et empoisonne les saveurs. (Joubert.) 3. Où n’e
3. Pour beaucoup d’esprits trop servilement soumis à la tradition, le
goût
n’est que du dégoût. 4. A la bonne heure ! « La
est parler d’or. 2. Il faut être libéral même en littérature. 3. Le
goût
est la conscience littéraire de l’âme. 4. Parfai
x travaux et à la guerre, il n’avait jamais connu la société2. Le
goût
Le sens, le don de discerner nos aliments, a
t dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime par le mot
goût
le sentiment des beautés et des défauts de tous l
promptitude du discernement ; et c’est encore une ressemblance de ce
goût
intellectuel, de ce goût des arts, avec le goût s
ent ; et c’est encore une ressemblance de ce goût intellectuel, de ce
goût
des arts, avec le goût sensuel ; car le gourmet s
ne ressemblance de ce goût intellectuel, de ce goût des arts, avec le
goût
sensuel ; car le gourmet sent et reconnaît prompt
ent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs : l’homme de
goût
, le connaisseur verra d’un coup d’œil prompt le m
deux styles, il verra un défaut à côté d’un agrément. On se forme le
goût
des arts beaucoup plus que le goût sensuel ; car
côté d’un agrément. On se forme le goût des arts beaucoup plus que le
goût
sensuel ; car dans le goût physique, quoiqu’on fi
orme le goût des arts beaucoup plus que le goût sensuel ; car dans le
goût
physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer
es en général apprissent à sentir ce qui leur est nécessaire. Mais le
goût
intellectuel demande plus de temps pour se former
r tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le
goût
se forme insensiblement dans une nation qui n’en
eille de Lulli ; on lit les livres avec l’esprit des bons auteurs. Le
goût
peut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive
aire ; ils s’éloignent de la nature encore plus que les premiers ; le
goût
se perd ; on est entouré de nouveautés qui sont r
voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du
goût
; mais il ne se pique pas d’être physicien. Les m
est très-certain que l’Académie française pourrait servir à fixer le
goût
de la nation. Il n’y a qu’à lire ses Remarques su
point quand il s’agit de poésie et d’éloquence : c’est une affaire de
goût
; chacun a le sien ; je ne peux prouver à un homm
es vertus de nos aïeux, des désordres où nous ont jetés le luxe et le
goût
des frivolités, il vous dévisagera. Selon lui, to
n savoir. « Il eut l’art du style familier. Ceux qui le louent de son
goût
confondent perpétuellement le goût et l’agrément.
amilier. Ceux qui le louent de son goût confondent perpétuellement le
goût
et l’agrément. Il égaye, il éblouit ; c’est la mo
e, il éblouit ; c’est la mobilité de l’esprit qu’il flatte, et non le
goût
. « Il entre souvent dans la poésie, mais il en so
trois ou quatre personnes à qui la nature avait donné du génie et du
goût
, qu’elle refusait à tout le reste. Corneille, par
, un Bossuet, changèrent les Welches en Français. Notre nation n’a de
goût
que par accident ; il faut s’attendre qu’un peupl
es hommes éclairés. » 1. Rapprochez ce passage de Fénelon : « Le
goût
exquis craint le trop en tout, sans en excepter l
ie, V.) Rousseau disait aussi : « Il y a une certaine simplicité de
goût
qui va au cœur, et qui ne se trouve que dans les
e abusé crut qu’il avait excellé dans tous. Ceux qui le louent de son
goût
confondent perpétuellement le goût et l’agrément
ns tous. Ceux qui le louent de son goût confondent perpétuellement le
goût
et l’agrément : on ne le goûte point, mais on l’a
e, il éblouit ; c’est la mobilité de l’esprit qu’il flatte, et non le
goût
. » 1. Comme il sait bien dorer la pilule ! Dan
littéraires, est venu ensuite. J’ai emprunté à Voltaire ses articles
Goût
et Style du Dictionnaire philosophique, son Templ
s articles Goût et Style du Dictionnaire philosophique, son Temple du
Goût
, et quelques passages de ses lettres où il juge B
à ce moment, quelques considérations sur l’esprit de Goethe et sur le
goût
anglais de Coleridge. Marmontel, dans ses Élément
de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le
goût
bon et qui en voyant un livre croient trouver un
nt à penser et à parler juste, sans vouloir amener les autres à notre
goût
et à nos sentiments : c’est une trop grande entre
ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l’aime a le
goût
parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime e
fait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le
goût
défectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût
éfectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût, et l’on dispute des
goûts
avec fondement. Il y a beaucoup plus de vivacité
ute des goûts avec fondement. Il y a beaucoup plus de vivacité que de
goût
parmi les hommes ; ou, pour mieux dire, il va peu
our mieux dire, il va peu d’hommes dont l’esprit soit accompagné d’un
goût
sûr et d’une critique judicieuse. La vie des héro
que les hommes dans les sciences et dans les arts aient pu revenir au
goût
des anciens, et reprendre enfin le simple et le n
n deux manières, par raison et par exemple : il tire la raison de son
goût
particulier, et l’exemple de ses ouvrages. Il avo
ent juger en leur propre cause, tant leurs ouvrages sont faits sur le
goût
de l’antiquité : on les récuse. L’on devrait aime
jusqu’où la parole humaine peut s’élever : on ne jugera à l’avenir du
goût
, de quelqu’un qu’à proportion qu’il en aura pour
par un sot livre qu’il y a de sottise à l’acheter : c’est ignorer le
goût
du peuple que de ne pas hasarder quelquefois de g
t enfin de ses dénoûments : car il ne s’est pas toujours assujetti au
goût
des Grecs et à leur grande Simplicité : il a aimé
elui-là des maximes, des règles, des préceptes ; et dans celui-ci, du
goût
et des sentiments. L’on est plus occupé aux pièce
s’en servir ou à les entendre. Celui qui n’a égard en écrivant qu’au
goût
de son siècle songe plus à sa personne qu’à ses é
aut point mettre un ridicule où il n’y en a point : c’est se gâter le
goût
, c’est corrompre son jugement et celui des autres
ible· A. La lecture des bons et des mauvais orateurs vous formera un
goût
plus sûr que toutes les règles. Cependant, il est
. Par cette simplicité si originale, et dont nous avons tant perdu le
goût
, ce poëte a beaucoup de rapport avec l’Ecriture ;
ui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un
goût
exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel e
entir l’éloquence de l’Ecriture, rien n’est plus utile que d’avoir le
goût
de la simplicité antique ; surtout la lecture des
lus hautes que les règles communes de l’éloquence, se conformaient au
goût
du temps, pour faire écouter avec plaisir la paro
celle que vous n’avez crue que sur leur parole. Il y a des gens d’un
goût
si dépravé, qu’ils ne sentiront pas les beautés d
rge qui était tombée. A mon sens, c’est un chef-d’œuvre. Si on n’a un
goût
formé sur tout cela, on court risque de prendre d
ir que je me suis trompé. Voltaire (1694-1778.) Le Temple du
Goût
Le cardinal, oracle de la France61 Non ce Me
ait, me dit un jour qu’il voulait que j’allasse avec lui au Temple du
Goût
. C’est un séjour, me dit-il, qui ressemble au Tem
ur de me conduire. Cher Rothelin63 vous fûtes du voyage, Vous que le
Goût
ne cesse d’inspirer, Vous dont l’esprit si délica
daigné me montrer Par quels chemins on peut sans s’égarer Chercher ce
Goût
, ce dieu que dans cet âge Maints beaux esprits fo
ur criai de loin par la portière : N’allez-vous pas dans le Temple du
Goût
Vous décrasser ? Nous, messieurs ? point du tout
rs ? point du tout ; Ce n’est pas là, grâce au ciel, notre étude : Le
goût
n’est rien ; nous avons l’habitude De rédiger au
e faux connaisseurs, de flatteurs. Ils tournaient le dos au Temple du
Goût
. D’un air content l’orgueil se reposait, Se pava
; C’est Dieu le Père en sa gloire éternelle, Peint galamment dans le
goût
de Watteau. Et cependant un fripon de libraire, D
aises chantées à l’italienne, si ce n’est de l’italien chanté dans le
goût
français. La nature féconde, ingénieuse, et sage
Sur le ton des Français, il faut chanter en France. Aux lois de notre
goût
Lulli sut se ranger ; Il embellit notre art au li
de bien des aventures pareilles que nous arrivâmes enfin au Temple du
Goût
. Jadis en Grèce on en posa Le fondement ferme et
Garassus, lui dit la Critique ; allez, barbare ; sortez du Temple du
Goût
: sortez de ma présence, Visigoth moderne, qui av
ier : Tout le monde est trompé et le sera : il n’y a point de dieu du
Goût
; et voici comme je le prouve. Alors il proposa,
se : De grâce, ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dire avec
goût
deux mots. La Critique le reconnut à la douceur
ieu de la double montagne, Et que toujours dans vos écrits Le dieu du
Goût
vous accompagne, Faites tous vos vers à Paris, Et
planète, à tire d’aile, En ce moment il revenait Dans ces lieux où le
Goût
tenait Le siège heureux de son empire : Avec Quin
ici cet homme contre qui j’ai fait tant d’épigrammes ! Quoi ! le bon
Goût
souffrira dans son temple l’auteur des Lettres du
yniques jaloux ; mais je suis la Critique : vous êtes chez le dieu du
Goût
, et voici ce que je vous dis de la part de ce die
ements agréables, nous arrivâmes jusqu’à l’autel et jusqu’au trône du
Goût
. Je vis ce dieu qu’en vain j’implore, Ce dieu ch
nte ou quatre-vingts ans, pour être les plus chers favoris du dieu du
Goût
. Les Pavillon, les Benserade, les Pélisson, les S
prit, un peu trop vain, n’avait jamais pu réussir à donner au dieu du
Goût
cet excès de bonne opinion que le comte de Bussy
dans son style, libre dans ses idées. Il parlait toujours au dieu du
Goût
sur les mêmes rimes. On dit que ce dieu lui répon
anséniste dira que les jésuites se fourrent partout : mais le dieu du
Goût
reçoit aussi leurs ennemis, et il est assez plais
nchanteurs, exacte prose, Je ne me borne point à vous ; N’avoir qu’un
goût
est peu de chose : Beaux-arts, je vous invoque to
avait conservé la naïveté de son caractère, et qui, dans le Temple du
Goût
, joignait un sentiment éclairé à cet heureux et s
, ou gardez-vous d’écrire. Despréaux, par un ordre exprès du dieu du
Goût
, se réconciliait avec Quinault, qui est le poëte
et dont nul grand homme n’est exempt. Je connus alors que le dieu du
Goût
est très-difficile à satisfaire, mais qu’il n’aim
ris Mon rival usurpe ma place. Je sais qu’à vos yeux éclairés Le faux
goût
tremble de paraître : Si jamais vous le rencontre
le tempéré, une table servie proprement, dont tous les mets sont d’un
goût
excellent, et dont on bannit tout raffinement ; q
ut être le maître de son habitude, et ployer son génie à son gré ?
Goût
Section première Le goût, ce don de disce
, et ployer son génie à son gré ? Goût Section première Le
goût
, ce don de discerner nos aliments, a produit dans
dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime, par le mot
goût
, le sentiment des beautés et des défauts dans tou
soin, comme lui, d’habitude pour se former. Il ne suffit pas, pour le
goût
, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; i
promptitude du discernement ; et c’est encore une ressemblance de ce
goût
intellectuel, de ce goût des arts, avec le goût s
ent ; et c’est encore une ressemblance de ce goût intellectuel, de ce
goût
des arts, avec le goût sensuel ; car le gourmet s
ne ressemblance de ce goût intellectuel, de ce goût des arts, avec le
goût
sensuel ; car le gourmet sent et reconnaît prompt
ent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs ; l’homme de
goût
, le connaisseur, verra d’un coup d’œil prompt le
ire qu’aux ornements étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le
goût
dépravé dans les aliments est de choisir ceux qui
eux qui dégoûtent les autres hommes ; c’est une espèce de maladie. Le
goût
dépravé dans les arts est de se plaire à des suje
eau simple et naturel ; c’est une maladie de l’esprit. On se forme le
goût
des arts beaucoup plus que le goût sensuel ; car
aladie de l’esprit. On se forme le goût des arts beaucoup plus que le
goût
sensuel ; car dans le goût physique, quoiqu’on fi
orme le goût des arts beaucoup plus que le goût sensuel ; car dans le
goût
physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer
en général, apprissent à sentir ce qui leur est nécessaire ; mais le
goût
intellectuel demande plus de temps pour se former
r tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le
goût
se forme insensiblement dans une nation qui n’en
un Boileau chez les Français. On dit qu’il ne faut point disputer des
goûts
, et on a raison quand il n’est question que du go
int disputer des goûts, et on a raison quand il n’est question que du
goût
sensuel, de la répugnance qu’on a pour une certai
ui les ignore ; et on corrige souvent le défaut d’esprit qui donne un
goût
de travers. Il y a aussi des âmes froides, des es
auffer ni redresser ; c’est avec eux qu’il ne faut point disputer des
goûts
, parce qu’ils n’en ont point. Le goût est arbitra
’il ne faut point disputer des goûts, parce qu’ils n’en ont point. Le
goût
est arbitraire dans plusieurs choses, comme dans
mérite plutôt le nom de fantaisie. C’est la fantaisie, plutôt que le
goût
, qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peu
antaisie, plutôt que le goût, qui produit tant de modes nouvelles. Le
goût
peut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive
aire ; ils s’éloignent de la nature encore plus que les premiers : le
goût
se perd ; on est entouré de nouveautés, qui sont
prits conservent encore loin de la foule. Il est de vastes pays où le
goût
n’est jamais parvenu : ce sont ceux où la société
rit est rétréci, sa pointe s’émousse, il n’a pas de quoi se former le
goût
. Quand plusieurs beaux-arts manquent, les autres
ont jamais eu d’ouvrages bien faits presque en aucun genre, et que le
goût
n’a été le partage que de quelques peuples de l’E
ique les hommes différent d’opinions, de mœurs, d’usages. Le meilleur
goût
en tout genre est d’imiter la nature avec le plus
sera grossier, l’autre délicat, on convient assez que l’un a plus de
goût
que l’autre. Avant que le bon temps fût venu, Voi
il est mort. Ces vers passent encore aujourd’hui pour être pleins de
goût
, et pour être les meilleurs de Voiture. Dans le t
r sans esprit. C’est dommage qu’on puisse dire de Voiture : Il eut du
goût
cette fois-là. Il n’y a certainement qu’un goût d
e Voiture : Il eut du goût cette fois-là. Il n’y a certainement qu’un
goût
détestable dans plus de mille vers pareils à ceux
s que vous prendriez la lune avec les dents » ? Il semble que ce faux
goût
fut inspiré à Voiture par le Marini, qui était ve
yable tragédie d’Hérode infanticide, tout cela était d’un temps où le
goût
n’était pas encore formé. Cinna même et les Lettr
s connaisseurs distinguent surtout dans le même homme le temps où son
goût
était formé, celui où il acquit sa perfection, ce
le. Est-il parmi les gens de lettres quelqu’un qui ne reconnaisse le
goût
perfectionné de Boileau dans son Art poétique, et
nnaisse le goût perfectionné de Boileau dans son Art poétique, et son
goût
non encore épuré dans sa satire sur les embarras
s chats, des rats et des souris. Comme un artiste forme peu à peu son
goût
, une nation forme aussi le sien. Elle croupit des
longtemps que, malgré les soins de François Ier pour faire naître le
goût
des beaux-arts en France, ce bon goût ne put jama
le siècle présent dégénère. Les Grecs du Bas-Empire avouaient que le
goût
qui régnait du temps de Périclès était perdu chez
dernes conviennent qu’ils n’en ont aucun. Quintilien reconnaît que le
goût
des Romains commençait à se corrompre de son temp
tragédies. Si donc les meilleurs esprits d’un pays conviennent que le
goût
a manqué en certains temps à leur patrie, les voi
atriotes ; et de même qu’il est évident que parmi nous tel homme a le
goût
bon et tel autre mauvais, il peut être évident au
eut être évident aussi que de deux nations contemporaines, l’une a un
goût
rude et grossier, l’autre fin et naturel. Le malh
dre que le temps et l’exemple instruisent une nation qui pèche par le
goût
. C’est ainsi que les Espagnols commencent à réfor
er leur théâtre, et que les Allemands essaient d’en former un. Du
goût
particulier d’une nation Il est des beautés de
. La température du climat introduira dans un pays froid et humide un
goût
d’architecture, d’ameublements, de vêtements, qui
ses tableaux que Thomson n’a peint les siens, et qu’il y a eu plus de
goût
sur les bords du Tibre que sur ceux de la Tamise
nt des hommes divins à l’égard des auteurs des autres théâtres. Du
goût
des connaisseurs En général, le goût fin et sû
rs des autres théâtres. Du goût des connaisseurs En général, le
goût
fin et sûr consiste dans le sentiment· prompt d’u
é. Ne se trompe-t-on pas quand on dit que c’est un malheur d’avoir le
goût
trop délicat, d’être trop connaisseur ; qu’alors
u contraire qu’il n’y a véritablement de plaisir que pour les gens de
goût
? Ils voient, ils entendent, ils sentent ce qui é
ment. C’est l’avantage des bonnes vues sur les· mauvaises. L’homme de
goût
a d’autres yeux, d’autres oreilles, un autre tact
grand homme. De tous les auteurs qui ont écrit en Angleterre, sur le
goût
, sur l’esprit et l’imagination, et qui ont préten
n a désiré seulement qu’il n’eût pas trop souvent sacrifié son propre
goût
au désir de plaire à son parti, et de procurer un
l’honneur du théâtre et de l’Église anglicane ? Rareté des gens de
goût
On est affligé quand on considère, surtout dan
ette foule prodigieuse d’hommes qui n’ont pas la moindre étincelle de
goût
, qui n’aiment aucun des beaux-arts, qui ne lisent
pitales des provinces, dans celles même qui ont des académies, que le
goût
est rare ! Il faut la capitale d’un grand royaume
! Il faut la capitale d’un grand royaume pour y établir la demeure du
goût
; encore n’est-il le partage que du très-petit no
ent la porte aux beaux-arts. C’est la honte de l’esprit humain que le
goût
, pour l’ordinaire, ne s’introduise que chez l’ois
i disait : « Je suis bien malheureux, je n’ai pas le temps d’avoir du
goût
. » Dans une ville telle que Paris, peuplée de plu
le personnes, je ne crois pas qu’il y en ait trois mille qui aient le
goût
des beaux-arts. Qu’on représente un chef-d’œuvre
aujourd’hui l’Asie, l’Afrique, la moitié du Nord : où verrez-vous le
goût
de l’éloquence, de la poésie, de la peinture, de
e la peinture, de la musique ? Presque tout l’univers est barbare. Le
goût
est donc comme la philosophie : il appartient à u
r de la France fut d’avoir dans Louis XIV un roi qui était né avec du
goût
. Pauci quos æquus amavit Jup
urtout d’une cabale qui fait tous ses efforts, tandis que les gens de
goût
n’en font aucun. Cette cabale subsiste souvent un
ux choses leur véritable prix dans ce seul genre. Ce sont les gens de
goût
seuls qui gouvernent à la longue l’empire des art
mouvements populaires ; mais il faut plusieurs années pour fixer son
goût
dans les arts. Style Section première
aisons funèbres ; et nous avons quelques morceaux de physique dans le
goût
du poëme et de l’ode. Il est bon que chaque chose
ais ces beautés ne s’enseignent pas ; il faut beaucoup d’esprit et de
goût
. Il sera difficile de donner des leçons de l’un e
lanterie, sans songer que Voiture même n’avait pas saisi le véritable
goût
de ce petit genre dans lequel il passa pour excel
de quelques jours, dans un oubli éternel, il y a quelquefois plus de
goût
et de finesse que vous n’en trouveriez dans tous
ipline militaire, commerce, marine, beaux-arts, magnificence, esprit,
goût
, tout commence à Louis XIV, et plusieurs avantage
dre des saucissons et des harengs frais ! Cela prouve au moins que le
goût
des belles-lettres a pénétré dans tous les états
aux vôtres, de ne vous jamais servir de cette phrase : nul style, nul
goût
dans la plupart, sans y daigner mettre un verbe.
d’écrire une telle lettre ; et, depuis que j’entends raisonner sur le
goût
, je n’ai rien vu de si lin et de si approfondi qu
e dont il le faut ; mais, en même temps, je suis persuadé que ce même
goût
, qui vous a fait sentir si bien la supériorité de
e petit témoignage de mon estime l’a emporté sur la crainte que votre
goût
me donne. J’ai l’honneur d’être, avec tous les se
ns et bornés qu’aux gens d’esprit. Je ne vous croyais que beaucoup de
goût
et de connaissances ; mais je vois que vous avez
ien voulu m’envoyer, Monsieur, est une nouvelle preuve de votre grand
goût
, dans un siècle où tout me semble un peu petit, e
nrichir son Mercure. Ce M. de La Bruyère est un homme de mérite et de
goût
. Il faudra que vous lui pardonniez. Il n’aura pas
d’insister sur mes critiques : je les soumets à votre raison, à votre
goût
, et j’exclus l’amour-propre de notre tribunal. J’
sées me paraissent dignes de votre âme et du petit nombre d’hommes de
goût
et de génie qui restent encore dans Paris, et qui
e veux faire celui du génie le plus naturel, de l’homme du plus grand
goût
, de l’âme la plus haute et la plus simple, je met
rouvé les esprits disposés à recevoir ces hardiesses, et peut-être le
goût
de la nation décidé à vouloir plus de poésie dans
le style tragique. Enfin dirai-je ce que je sens ? Corneille, dont le
goût
n’était pas assuré, parce que le goût national ét
ue je sens ? Corneille, dont le goût n’était pas assuré, parce que le
goût
national était encore à naître ; Corneille, qui,
simple à ces tables servies proprement, dont tous les mets sont d’un
goût
excellent, mais d’où l’on bannit tout raffinement
lus juste, qu’en effet, dans l’un et l’autre sens, plus nous avons le
goût
pur et sain, plus nous aimons les choses simples.
le comme dans les mets l’assaisonnement, qui d’abord pique le plus le
goût
, le lasse presque aussitôt et l'émousse, et qu’il
art aux autres. Il a éclairé tout son siècle ; il en a banni le faux
goût
, autant qu’il est permis de le bannir chez les ho
Corneille, né dans un siècle plein d’affectation, ne pouvait avoir le
goût
juste : aussi l’a-t-il fait paraître non-seulemen
? Corneille a trouvé le théâtre vide, et a eu l’avantage de former le
goût
de son siècle sur son caractère. Racine a paru ap
s lorsqu’on a rendu justice à son génie, qui a surmonté si souvent le
goût
barbare de son siècle, on ne peut s’empêcher de r
me flatter en cela d’avoir contenté la délicatesse de tant de gens de
goût
et de génie qui respectent tous les écrits de ce
. Mithridate, etc. Mais puisque cela me conduit à parler du Temple du
Goût
, je suis bien aise d’avoir occasion de dire que j
ailleurs plus que personne, je déclare que tout le reste du Temple du
Goût
m’a frappé par la vérité des jugements, par la vi
cle, avec un grand art pour faire sentir la vérité dans les choses de
goût
, on n’a qu’à lire la préface d’Œdipe, écrite cont
marquise du Châtelet. Si on souhaite une littérature universelle, un
goût
étendu qui embrasse le caractère de plusieurs nat
st à eux d’amuser le peuple, qui sans objet, sans pénétration et sans
goût
. XXV. Le sot qui a beaucoup de mémoire est plein
que nous devons que par réflexion. Il y en faut de beaucoup que notre
goût
soit toujours aussi difficile à contenter que not
a carrière des arts que d’admettre de mauvais genres : c’est gâter le
goût
; c’est corrompre le jugement des hommes, qui se
nnantes. Mais pour le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le
goût
délicat et le sens exquis, et qui, comme vous, Me
ère règle, dictée par le génie, si l’on joint de la délicatesse et du
goût
, du scrupule sur le choix des expressions, de l’a
t bien rendre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du
goût
. Le style suppose la réunion et l’exercice de tou
ntiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans
goût
, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce
ENTRETIENS DE GOETHE ET D’ECKERMANN Traduits par J.-N. Charles. I. Le
goût
ne peut se développer à la vue du médiocre, mais
plus les jeunes gens. Ne vous imaginez pas que la civilisation et le
goût
progressent si vite, ni que la jeunesse ait déjà
s sa propre langue, cette pointe d’étrangeté qui pique et réveille le
goût
, on la parle mieux et avec plus de plaisir. Quant
es formes de style sont bonnes, pourvu qu’elles soient employées avec
goût
; il y a une foule d’expressions qui sont défauts
e. Le bon goût lui-même, en ce cas, permet qu’on s’écarte du meilleur
goût
, car le goût change avec les mœurs, même le bon g
t lui-même, en ce cas, permet qu’on s’écarte du meilleur goût, car le
goût
change avec les mœurs, même le bon goût. Quant à
’oreille, soyeux au toucher, mais inutiles à l’odorat et insipides au
goût
. LXXXII. Le plus humble style donne le goût du b
l’odorat et insipides au goût. LXXXII. Le plus humble style donne le
goût
du beau, s’il exprime la situation d’une âme gran
ps ou la bonne fortune de trouver ce qu’il cherchait. Ce n’est pas le
goût
qui lui a manqué, mais le succès. CXIX. Il y a te
ère. On sait d’ailleurs que Molière, forcé d’abord de se conformer au
goût
de son siècle pour en obtenir le droit de le rame
t difficile à concevoir dans un homme d’un esprit aussi juste et d’un
goût
généralement aussi sûr que le sien. S. 98. C’es
e. 102. Dans la tragédie de Marianne. 103. 1. Dans son Temple du
Goût
, Voltaire, après avoir parlé de Pierre Corneille
à écrire avec grâce, avec élégance, avec talent ; c’est de former le
goût
et l’imagination ; c’est, enfin, d’apprendre à ju
le flambeau de l’intelligence. L’homme en qui n’est pas développé le
goût
littéraire, a comme un sens de moins : il ne peut
le pour diriger les premiers essais de la jeunesse, pour éclairer son
goût
et former son jugement ; autrement, il faudrait s
rise. Combien n’avons-nous pas vu de jeunes élèves se servir des mots
goût
, imagination, talent, génie, beau, sublime ; parl
nous recommandons cet exercice comme un excellent moyen de former le
goût
et le jugement. La seconde partie, qui contient l
toujours de la manie de rimer ; ils auraient plus d’oreille, plus de
goût
, et moins de prétentions. L’étude des genres en p
hie, ou que le maître y supplée par des lectures choisies d’après son
goût
et selon les besoins des élèves.
’avec peu d’application et un succès fort médiocre ; il n’étudia avec
goût
que dans les dernières années de ses classes, et
it sur l’esprit du jeune Blair une impression profonde, et décida son
goût
pour l’étude de la littérature. Par une espèce de
l s’était faite pouvait l’autoriser à compter sur la rectitude de son
goût
et l’excellence de son jugement. Ce plan, que, da
e devait être entre les mains de tous ceux qui désiraient former leur
goût
dans l’art de parler et d’écrire. Il tomba, conti
utôt doué d’un jugement sain que d’un esprit vigoureux, ayant plus de
goût
que de génie, Blair sut faire de ses Leçons de Li
rt qu’elles vinssent. Il se flatte que ceux qui veulent cultiver leur
goût
, former leur style, ou se livrer à l’étude de l’a
s différents, sur un aussi grand nombre de questions littéraires. Les
goûts
et les sentiments doivent beaucoup différer sur d
l’ignorance, au lieu de rechercher l’approbation durable des gens de
goût
. Mais de tels succès sont bien frivoles. Les conn
aquelle ils se destinent ; d’autres ne veulent que perfectionner leur
goût
dans l’art d’écrire et de parler, et acquérir des
nous garantir. C’est de cette manière qu’elles tendent à éclairer le
goût
, à prévenir les écarts du génie, ou à le ramener
importante en elle-même dans tous les temps, a encore acquis, par nos
goûts
et nos habitudes, une nouvelle importance dans le
beau de ce qui n’est que brillant. Ainsi, nous apprendrons à fuir ce
goût
faux et frivole qui domine bientôt les gens inexp
itable est un art digne de notre application, fruit du bon sens et du
goût
le plus délicat. Son but est d’apprécier avec exa
ulière et indépendante de la simple apparence. C’est de l’exercice du
goût
et d’une saine critique que notre intelligence re
sérieux. Par elles notre esprit s’enrichit de connaissances, et notre
goût
nous porte à la recherche de ce qui est bon. Elle
e de savoir, ou poursuivre quelques vérités abstraites. La culture du
goût
est encore importante à cause de l’influence heur
temps plus digne de nous, qu’en les consacrant au perfectionnement du
goût
et à l’étude des belles-lettres ? Celui qui est a
sément indiqué le but utile auquel doivent tendre les plaisirs que le
goût
nous procure, en leur faisant tenir un juste mili
qui ne s’adressent qu’à notre intelligence ; mais les récréations du
goût
rafraîchissent notre esprit après les pénibles ef
es sensés, est de leur donner de bonne heure une idée des plaisirs du
goût
. On passe aisément des études qui nous y forment
itions de la vie. Il n’est presque aucune disposition heureuse que le
goût
ne puisse développer plus ou moins. La culture du
eureuse que le goût ne puisse développer plus ou moins. La culture du
goût
augmente en nous ces douces passions qui ont le b
dant pas jusqu’à dire que tout ce qui concourt au perfectionnement du
goût
nous forme en même temps à la vertu, et que l’un
es dans le cœur. Mais on ne peut pas refuser non plus à l’exercice du
goût
une tendance à nous rendre meilleurs. En lisant l
remière contiendra une dissertation préliminaire sur l’état actuel du
goût
, et sur les sources du plaisir qu’il procure ; no
vrages de prose ou de poésie. Première partie. Lecture II. Le
goût
. LE but de cet ouvrage m’oblige à commencer pa
ut de cet ouvrage m’oblige à commencer par quelques recherches sur le
goût
, puisque c’est à lui qu’on en appelle dans toutes
s sur lesquels les hommes parlent d’une manière plus vague que sur le
goût
; il en est peu sur lesquels il soit plus diffici
dire sur cette matière. D’abord, j’examinerai quelle est la nature du
goût
, considéré comme une des facultés de l’esprit hum
quelque principe certain auquel se puissent rapporter les différents
goûts
des hommes, afin de distinguer celui que nous dev
ous devons suivre et celui que nous devons éviter. On peut définir le
goût
: « la faculté de recevoir une agréable impressio
de l’art. » La première question qui se présente est de savoir si le
goût
doit être considéré comme un sens interne, ou com
is que la question sera facile à résoudre ; car il est évident que le
goût
ne peut rentrer dans aucune de ces deux opération
les saveurs, qui, dans presque toutes les langues, a fourni le mot de
goût
pris dans l’acception métaphorique sous laquelle
ns de dire que la raison ne soit pour rien dans les déterminations du
goût
. Quoique sans doute le goût soit tout entier fond
soit pour rien dans les déterminations du goût. Quoique sans doute le
goût
soit tout entier fondé sur un sentiment naturel e
la plupart de ses opérations et concourt à augmenter ses progrès2. Le
goût
, dans le sens sous lequel je le considère, est un
rmonie, de nouveauté, de vivacité. Chez les enfants, les rudiments du
goût
se manifestent de très bonne heure en mille circo
ngues et leurs orateurs. Nous en devons conclure que les principes du
goût
sont parfaitement inhérents à l’esprit humain. Il
ils qu’une impression légère et confuse : tandis que chez d’autres le
goût
s’élève jusqu’au discernement le plus subtil, et
. On observe en général que dans la manière de sentir les plaisirs du
goût
, il existe parmi les hommes une différence bien p
plus attentive les conduisît seule à la maturité. Cette inégalité de
goût
parmi les hommes est due, sans doute en partie, à
oppement de cette vérité me conduit à remarquer ici que la faculté du
goût
est susceptible de plus de perfection qu’aucune d
un instant sur l’immense supériorité que, pour le perfectionnement du
goût
, l’éducation donne aux peuples civilisés sur les
us l’une de l’autre, que dans la faculté de ressentir les plaisirs du
goût
; et l’on ne peut certainement assigner d’autre c
nce, que l’éducation. Je vais maintenant indiquer par quels moyens le
goût
fait des progrès et prend tout le développement d
nte facilité à discerner les plus petits objets ; savourer souvent le
goût
et le parfum des liqueurs augmente admirablement
es distinguer et de découvrir leur composition. En assimilant donc le
goût
interne à un simple sens, je ne doute pas qu’un f
laissent apercevoir les fautes les plus graves, perfectionnent notre
goût
. Celui qui ne connaît pas encore les productions
ose lui plaît ou lui déplaît. Mais prêtez-lui plus d’expérience ; son
goût
se développera par degrés et deviendra plus juste
c assurance. Tant l’exercice est un grand moyen de perfection pour le
goût
, considéré comme un simple effet de la sensibilit
sensibilité ! Quoiqu’à la rigueur la sensibilité soit le principe du
goût
, cependant il ne faut pas seulement le regarder c
e, une influence si grande sur les opérations et sur les décisions du
goût
, qu’un goût exquis peut être assimilé à une facul
ence si grande sur les opérations et sur les décisions du goût, qu’un
goût
exquis peut être assimilé à une faculté qui serai
ue nous causent ces imitations et ces tableaux n’est fondé que sur le
goût
; mais c’est à l’intelligence qu’il appartient de
a source du plaisir que nous cause un si beau poème se trouve dans le
goût
pris comme sens interne ; mais c’est à la raison
lligence doit toujours avoir la plus grande part dans ces ouvrages de
goût
où l’on a eu pour but l’imitation de la nature, o
ombre de nos écrivains et de nos orateurs. Les objets sur lesquels le
goût
s’exerce, et ceux surtout qui sont le fruit de l’
raison. L’application de la raison et du jugement porte à son tour le
goût
à son plus haut degré de perfection. De faux orne
sipée, et ce qui nous avait séduit cessera bientôt de nous plaire. Le
goût
, considéré comme faculté de l’esprit, doit donc s
e soit permis d’ajouter que s’il faut un esprit sain pour posséder un
goût
sûr, les qualités du cœur ne sont pas moins néces
uence plus ou moins directe sur la plupart des objets sur lesquels le
goût
s’exerce. Nous ne pouvons rien écrire d’une maniè
aux grandes beautés de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du
goût
le plus parfait peuvent être réduits à deux : la
être réduits à deux : la délicatesse et la pureté. La délicatesse du
goût
consiste principalement dans la perfection de cet
ent dans la perfection de cette sensibilité naturelle sur laquelle le
goût
est fondé ; elle repose sur ces organes si délica
être doué d’une sensibilité très vive, et n’avoir en même temps qu’un
goût
peu délicat ; on peut recevoir une impression pro
ents simples et gracieux nous échappent. C’est ainsi qu’en général le
goût
existe chez les nations barbares. Une personne d’
n général le goût existe chez les nations barbares. Une personne d’un
goût
délicat, non seulement sent vivement, mais encore
es moins apparentes et les taches les plus légères. La délicatesse du
goût
interne se reconnaît aux mêmes signes que la déli
ifférentes d’un mélange d’aliments divers. De même, la délicatesse du
goût
, comme sens interne, se reconnaît à l’impression
les difficiles à saisir que puissent être leurs beautés. La pureté du
goût
a surtout sa source dans la perfection que cette
te faculté doit à ses rapports avec notre intelligence. Un homme d’un
goût
pur est celui à qui un bel extérieur n’en impose
ortionné au mérite de l’ouvrage. Il est vrai que ces deux qualités du
goût
, la délicatesse et la pureté, doivent toujours se
élicatesse et la pureté, doivent toujours se rencontrer ensemble : le
goût
ne peut pas être parfaitement délicat sans être p
é ; parmi les modernes, M. Addison nous offre de grands exemples d’un
goût
délicat ; Dean Swift, s’il avait écrit sur la cri
ique, eût été peut-être un modèle de pureté. Après avoir considéré le
goût
dans son plus haut degré de perfection, je vais e
s ces changements, il n’est pas quelques moyens de distinguer le vrai
goût
du goût dépravé. C’est ici la partie la plus diff
angements, il n’est pas quelques moyens de distinguer le vrai goût du
goût
dépravé. C’est ici la partie la plus difficile de
ombreux, que quelques personnes en sont venues à croire qu’en fait de
goût
, tout était arbitraire ; qu’on ne pouvait s’appuy
? Sans même vouloir remonter si haut, combien, en Grande-Bretagne, le
goût
actuel pour la poésie diffère-t-il de celui qui d
devons-nous répéter, avec le proverbe, qu’il ne faut pas disputer des
goûts
, et que tout ce qui plaît est bon, par la seule r
mmencerai par observer que s’il n’existe aucun principe en matière de
goût
, il s’ensuit nécessairement que tous les goûts so
principe en matière de goût, il s’ensuit nécessairement que tous les
goûts
sont également bons : proposition qui peut bien p
ou qu’on ne parle que des légères nuances que l’on rencontre dans le
goût
des hommes ; mais dont l’absurdité devient éviden
ont l’absurdité devient évidente si l’on entreprend de l’appliquer au
goût
en général. Qui voudrait, en effet, soutenir séri
goût en général. Qui voudrait, en effet, soutenir sérieusement que le
goût
d’un Hottentot ou d’un Lapon soit aussi délicat e
qu’il est quelque règle qui détermine la préférence que l’on donne au
goût
d’un homme sur le goût d’un autre homme ; ou, en
qui détermine la préférence que l’on donne au goût d’un homme sur le
goût
d’un autre homme ; ou, en d’autres termes, qu’en
sur le goût d’un autre homme ; ou, en d’autres termes, qu’en fait de
goût
, comme en toute autre chose, il en existe un bon
ût, comme en toute autre chose, il en existe un bon et un mauvais, un
goût
sûr et un goût dépravé. Pour éviter toute confusi
ute autre chose, il en existe un bon et un mauvais, un goût sûr et un
goût
dépravé. Pour éviter toute confusion à cet égard,
il faut encore observer que cette diversité que l’on remarque dans le
goût
des hommes n’est pas toujours une preuve de sa co
tre le meilleur dans celui qui ne s’est pas écarté de cette base. Nos
goûts
peuvent être bien différents quant à leur objet,
n’a le droit de condamner les autres. Il n’en est pas, en matière de
goût
, comme dans les questions de pur raisonnement, où
. La vérité, qui est le but de la raison, est une ; la beauté, que le
goût
recherche, est de bien des genres divers. Sans ce
e, est de bien des genres divers. Sans cesser d’être juste et bon, le
goût
peut donc s’exercer sur une grande variété d’obje
s faire remarquer encore qu’on ne peut admettre de diversité dans les
goûts
, qu’autant que cette diversité s’exerce sur des o
érente. Quand c’est sur le même objet que les hommes sont partagés de
goût
, que celui-ci condamne comme détestable ce que ce
e admirable, ce n’est plus alors diversité, mais opposition entre les
goûts
, et, par conséquent, l’un est bon et l’autre vici
ux, à moins qu’on ne veuille admettre ce ridicule paradoxe : tous les
goûts
sont également vrais et purs. Quelqu’un préfère V
Homère avant Virgile ; je ne suis pas fondé à dire pour cela que nos
goûts
soient contradictoires ; la douceur et l’élégance
; nous ne différons l’un et l’autre qu’à cause de la diversité de nos
goûts
, diversité naturelle et permise, ainsi que je l’a
e, alors je m’écrierai que mon adversaire est tout à fait dépourvu de
goût
, ou que son goût est au dernier degré de corrupti
ierai que mon adversaire est tout à fait dépourvu de goût, ou que son
goût
est au dernier degré de corruption ; et, pour mon
érités théologiques. Lorsque nous disons que la nature est le type du
goût
, nous émettons un principe vrai et juste, tant qu
uelle nous puissions asseoir d’une manière plus sûre les principes du
goût
. Le goût, comme je l’ai expliqué ci-dessus, est e
s puissions asseoir d’une manière plus sûre les principes du goût. Le
goût
, comme je l’ai expliqué ci-dessus, est entièremen
nt incontestablement servir de règles aux autres hommes. Lorsque leur
goût
diffèrerait du sien, ils ne pourraient l’imputer
mmage, quelle sera l’autorité compétente pour donner des règles à nos
goûts
opposés et divers ? Il n’en existe point, et nous
té. Il faut trouver beau ce qui enlève l’admiration générale. Le seul
goût
que l’on doive regarder comme juste et vrai, est
it prouver le contraire. On regarderait, sans doute, comme dépravé le
goût
d’un tel homme, uniquement parce qu’il diffère év
le goût d’un tel homme, uniquement parce qu’il diffère évidemment du
goût
de ses semblables. C’est ainsi qu’à l’égard des o
r la raison et le discernement, que l’on peut appliquer en matière de
goût
, comme dans les sciences et la philosophie. Celui
i qui admire ou censure quelque production du génie, pour peu que son
goût
soit cultivé, est toujours prêt à indiquer les mo
re aux principes, et montre les règles sur lesquelles il se fonde. Le
goût
est en quelque sorte une faculté mixte, composée,
notre secours dans les jugements que nous portons sur les ouvrages de
goût
, il ne faut cependant point oublier que ce que no
raisonnements sur de semblables sujets corrigeront les caprices d’un
goût
peu exercé, et fourniront des principes d’après l
us former des principes dignes d’avoir quelque autorité en matière de
goût
. Quand nous nous en rapportons au concours des se
on que des hommes placés dans une situation favorable à l’exercice du
goût
. On doit bien penser que les notions obscures qu’
, ne peuvent faire autorité. Lorsque la société en est à ce point, le
goût
n’a pas encore de matériaux sur lesquels il puiss
t qu’enfin la science et la philosophie concourent à perfectionner le
goût
. Parmi même les nations arrivées à un certain deg
tion, quelques circonstances ont le pouvoir d’entraver les progrès du
goût
: la religion, la forme du gouvernement peuvent l
s circonstances donnent quelque apparence de caprice aux jugements du
goût
, cette apparence se détruit aisément. Avec le tem
disparaissent par degrés, jusqu’à ce qu’il ne reste enfin que le vrai
goût
fondé sur la saine raison et sur la sensibilité n
lle des hommes. Je ne prétends pas, non plus, qu’il y ait, en fait de
goût
, une base fixe à laquelle on puisse s’en rapporte
e tout ce que nous venons de dire, il nous suffira de conclure que le
goût
n’est pas un principe arbitraire soumis aux fanta
préjugés, la raison peut encore les ramener. C’est en le comparant au
goût
général, qu’on peut reconnaître que le goût d’un
C’est en le comparant au goût général, qu’on peut reconnaître que le
goût
d’un individu est juste et naturel. Laissons les
de la postérité, leurs fautes n’échappent plus, et c’est alors que le
goût
dont la nature nous a doués reprend son empire :
onfirmat . Lecture III. La critique. — Le génie. — Les plaisirs du
goût
. — Le sublime dans les objets. LE goût, la cri
Le génie. — Les plaisirs du goût. — Le sublime dans les objets. LE
goût
, la critique, le génie, voilà des mots sans cesse
ispensable d’en déterminer exactement le sens. Je viens de traiter du
goût
, je vais actuellement indiquer quels sont la natu
de la critique. La véritable critique est l’application des règles du
goût
et du bon sens aux productions des beaux-arts ; c
aies règles de cet art n’étaient fondées que sur le sentiment ; et le
goût
ainsi que le sentiment doivent nous guider dans l
dans l’application particulière de ces règles. Comme les ouvrages de
goût
sont ceux sur lesquels un plus grand nombre de pe
ic est le juge suprême auquel on doit en appeler dans les ouvrages de
goût
, parce que le goût est fondé sur des sentiments n
ême auquel on doit en appeler dans les ouvrages de goût, parce que le
goût
est fondé sur des sentiments naturels communs à t
c se forme le plus souvent avec trop de précipitation ; aussi le vrai
goût
ne dicte-t-il pas toujours les applaudissements q
us aurons fréquemment l’occasion d’employer, celle de génie. Les mots
goût
et génie sont souvent joints ensemble, et les esp
ment cette différence, qu’il faut ensuite ne jamais perdre de vue. Le
goût
consiste dans la faculté de juger, le génie dans
lté de juger, le génie dans la faculté de produire. Tel peut avoir un
goût
très exercé en poésie, en éloquence, en telle par
; mais on ne rencontre jamais le génie sans trouver en même temps le
goût
: aussi l’un mérite-t-il d’être considéré comme u
lus propre à produire une vive impression sur l’esprit des autres. Un
goût
délicat forme un judicieux critique ; mais il fau
n ordinaire, s’étend bien au-delà des objets sur lesquels s’exerce le
goût
: on l’emploie pour désigner ce talent ou cette a
les donnent. De même que le génie est une faculté plus élevée que le
goût
, de même aussi la nature l’a répandu d’une main p
plus avare. On rencontre souvent des personnes douées d’un excellent
goût
pour tout ce qui est relatif aux beaux-arts, c’es
te. Du génie pour un art, comme je l’ai déjà dit, suppose toujours du
goût
; et il est clair que le perfectionnement du goût
suppose toujours du goût ; et il est clair que le perfectionnement du
goût
contribue aux progrès du génie, et épure ses prod
ribue aux progrès du génie, et épure ses productions. À mesure que le
goût
d’un orateur ou d’un poète devient plus délicat,
cependant un poète ou un orateur peut avoir bien plus de génie que de
goût
, c’est-à-dire que son génie peut être grand et ha
oût, c’est-à-dire que son génie peut être grand et hardi, lorsque son
goût
n’est ni délicat ni pur. C’est ce qui arrive fréq
igueur et remplit ses compositions du feu le plus vif ; tandis que le
goût
, qui a besoin d’être guidé par l’expérience, et s
d’une rudesse et d’une grossièreté que leur aurait appris à éviter le
goût
plus délicat des écrivains postérieurs, quoique l
aractérisent la dernière perfection ; tandis que, d’un autre côté, le
goût
de ces grâces secondaires, dans ceux qui le possè
mpagné de l’élévation et de la force. Après avoir défini la nature du
goût
, après avoir fait connaître le caractère et l’imp
portance de la critique, et établi la distinction qui existe entre le
goût
et le génie, je vais actuellement rechercher les
e génie, je vais actuellement rechercher les causes du plaisir que le
goût
nous procure. Ici s’ouvre autour de nous une vast
dessein est d’entrer dans quelques développements sur les plaisirs du
goût
en général, et d’insister d’une manière plus part
ette subtilité qui caractérisent les impressions que nous recevons du
goût
. Ce sont des sujets séduisants à traiter ; mais i
cher de remarquer quelle haute idée le pouvoir de l’imagination et du
goût
nous laisse concevoir de la bonté du Créateur. C’
ne connais aucun critique ancien ou moderne qui discerne avec plus de
goût
les beautés les plus délicates du style, et son s
œil sur le poème de sir Richard Blackmore, qui, par une perversité de
goût
inimaginable, a précisément choisi cette idée pou
gne. Lecture V. De la beauté et des autres plaisirs que procure le
goût
. COMME le sublime est un genre particulier de
ue étendue. Un assez grand nombre des autres plaisirs qui naissent du
goût
, n’ayant pas un rapport si direct avec le but de
i-même est curieux, ensuite parce qu’il est propre à perfectionner le
goût
, et à nous faire apprécier ce que peut avoir de g
ceux qui veulent les décrire en vers doivent exercer leur œil et leur
goût
. La beauté de la physionomie de l’homme est plus
u’après le sublime, c’est la source la plus abondante des plaisirs du
goût
, et que d’ailleurs les recherches que l’on peut f
és sous lesquels elle se présente, contribuent au perfectionnement du
goût
. Mais les objets ne plaisent pas à notre imaginat
qui l’environne est bientôt détruit. Parmi les causes des plaisirs du
goût
, l’imitation se place naturellement auprès de la
s qui naissent de la mélodie et de l’harmonie appartiennent encore au
goût
. De toutes les sensations agréables que nous rece
ins facile à saisir. L’esprit, les saillies, les facéties, offrent au
goût
une variété inépuisable de plaisirs bien différen
de ces Lectures. Si l’on me demandait à quelle classe des plaisirs du
goût
, dont il vient d’être question, appartient le pla
ets seulement, mais tous ceux qui sont une source de plaisirs pour le
goût
ou pour l’imagination, c’est-à-dire tous ceux où
elle de ces qualités ou de ces dispositions de l’âme à laquelle notre
goût
nous porte à donner la préférence, nous trouvons
possèdent ce bel avantage d’ouvrir un cercle immense aux plaisirs du
goût
et de l’imagination, c’est que, pour imiter ou dé
ne et progrès du langage. APRÈS avoir terminé, sur les plaisirs du
goût
, des remarques qui me serviront d’introduction au
de la prononciation changea totalement en Europe. On n’eut plus aucun
goût
pour l’harmonie des paroles, pour la pompe de la
quatit solida… (Horatius, Carm. lib. III, ode 3.) Toute personne de
goût
doit sentir qu’ici les mots sont placés dans un o
y découvrira une série d’expressions et une facilité de se prêter aux
goûts
variés des écrivains qui en font une des plus bel
sens. Chacun de ces points est traité avec autant d’exactitude que de
goût
, et son livre sera toujours utilement consulté ;
artie de la phrase, et combien, après tout, ils laissaient à faire au
goût
et à l’oreille. Il n’est effectivement pas possib
re ou au rang de la personne, et qu’on ne peut violer sans choquer le
goût
. C’est donner de l’affectation à son style, que d
les proportions dans lesquelles elle doit rester ; le bon sens et le
goût
suffisent pour indiquer le point au-delà duquel c
une imagination puérile peu fait pour fixer l’attention d’un homme de
goût
. Cependant il n’en est pas ainsi. Bien loin qu’un
Aut conjuratus descendens Dacus ab Istro. Il ne faut que bien peu de
goût
pour sentir la différence de ces deux vers. Le se
Appréciation de la vie humaine, on trouve des pages entières dans le
goût
de celle-ci : « Le paysan se plaint hautement, le
ndre de grandes beautés sur ses compositions en se servant, selon son
goût
, de l’un ou de l’autre. Il n’en est pas de même d
es du style ; j’emploierai tous mes efforts pour faire disparaître un
goût
léger et superficiel qui n’a fait aujourd’hui que
i n’a fait aujourd’hui que trop de progrès, et répandre à sa place le
goût
des pensées solides et du style simple et nerveux
rte plus que n’a jamais fait aucun écrivain. Lord Shaftsbury avait le
goût
très délicat, et au point d’être presque douloure
haque auteur peut avoir le sien, et chacun cependant peut écrire avec
goût
et se faire lire avec plaisir. La carrière est ou
roductions de ceux qui ont écrit avant nous. C’est ce qui forme notre
goût
et nous fournit des mots sur toutes sortes de suj
esse sollicitudinem. Ce conseil est d’autant plus nécessaire, que le
goût
d’aujourd’hui semble plus se porter vers le style
ée jour l’élégance dans les arts, on doit s’attendre à voir régner un
goût
sûr et délicat. Aussi était-il perfectionné au po
. Aussi était-il perfectionné au point qu’on disait par excellence le
goût
attique, la manière attique. Il est vrai que d’am
élèves des instructions générales sur l’éloquence, et de former leur
goût
; ils indiquaient l’art, ou, pour mieux dire, ils
la pompe d’Isocrate, et possédait au plus haut degré la pureté et le
goût
attiques. Simple sans affectation, il manque seul
ez de douceur et de grâce, ce que Denys d’Halicarnasse attribue à son
goût
pour le style de Thucydide ; il l’étudia longtemp
ont l’éloquence, quoique très belle, quoique parfaitement assortie au
goût
des Romains, approche cependant un peu trop de la
is aient tourmenté et humilié les hommes. Sous leur odieux empire, le
goût
dut se corrompre, le génie découragé dut s’éteind
antage le sentiment de la véritable éloquence ; la France, à cause du
goût
général qui y règne pour les beaux-arts, et des e
ndeur dont on n’a jamais approché nulle part Nous avons infiniment de
goût
et d’érudition ; nous avons des historiens et des
r les passions, à une bien plus grande réserve que les anciens, et le
goût
des lettres a peut-être imposé trop de sobriété à
, était bien plus développée que la nôtre, et devait leur inspirer un
goût
bien plus vif pour toutes les beautés de l’art or
n les imitant, tâchons de ne pas trop nous écarter des manières et du
goût
des modernes. C’est un sujet sur lequel j’aurai o
prédicateur ou d’un orateur du parlement ; et l’on ne peut juger avec
goût
de l’une ou de l’autre, qu’autant qu’on s’est for
insupportable aux modernes, et qui offenserait la délicatesse de leur
goût
. Ce goût peut être défavorable à l’éloquence. San
able aux modernes, et qui offenserait la délicatesse de leur goût. Ce
goût
peut être défavorable à l’éloquence. Sans doute i
teurs à se garder d’adopter un style ou une manière que la mode ou le
goût
du moment auraient mis en vogue. La mode est un t
celui qui s’y conforme gêne et corrompt tout à la fois son génie. Le
goût
universel des hommes, ce goût qui ne s’assujettit
t corrompt tout à la fois son génie. Le goût universel des hommes, ce
goût
qui ne s’assujettit point aux vains caprices de l
et de la réputation, que de se plier avec une complaisance servile au
goût
du moment ou à la fantaisie passagère de ses audi
cherchant à imiter ce que chacun d’eux a de mieux, perfectionner son
goût
et son style ; au lieu que l’imitation servile d’
e véritable erreur, et qu’elle vient de ce qu’ils n’ont pas encore le
goût
formé. La chaire exige, il est vrai, la plus gran
s de d’Alembert sur l’usage et l’abus de la philosophie en matière de
goût
. — Réflexions critiques sur la poésie et la peint
lime and beautiful. 3. Les anciens écrivains nous fournissent sur le
goût
, considéré comme faculté de l’esprit, bien moins
le confondre ce qu’il appelle jugement avec ce que nous entendons par
goût
, et il paraît que les anciens n’avaient pas d’exp
our ideas, of the sublime and beautiful. — Le docteur Gérard, Sur le
Goût
, sect. 2. — Elements of criticism, b. iv. 5. Nou
Voyez Recherches sur la beauté et la vertu, par Hutchinson. — Sur le
goût
, par Gérard, c. 3. — Recherches sur l’origine et
e critique, c. 3. — Le Spectateur, t. VI. — Essai sur les plaisirs du
goût
. 13. Il y a dans le texte twisted [tordu autour]
e l’a démontré le docteur Gérard dans son supplément à l’Essai sur le
goût
) est d’imiter, non pas les choses qui existent ré
contribué à former les connaisseurs délicats, à élargir le temple du
goût
, en sorte qu’il devienne une église universelle,
le bon sens, la raison qui fait tout, Vertu, génie, esprit, talent et
goût
, Qu’est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Tale
son produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s’exprime ; Le
goût
n’est rien qu’un bon sens délicat, Et le génie es
agit véritablement de rien sacrifier, de rien déprécier. Le temple du
goût
, je le crois, est à refaire ; mais en le rebâtiss
son groupe préféré ; car il faut choisir, et la première condition du
goût
, après avoir tout compris, est de ne pas voyager
s’asseoir une fois et de se fixer. Rien ne blase et n’éteint plus le
goût
que les voyages sans fin ; l’esprit poétique n’es
e voir et de revoir les gens qu’on aime : pures délices du cœur et du
goût
dans la maturité. C’est alors que ce mot de class
classique prend son vrai sens, et qu’il se définit pour tout homme de
goût
par un choix de prédilection et irrésistible. Le
r tout homme de goût par un choix de prédilection et irrésistible. Le
goût
est fait alors, il est formé et définitif ; le bo
C’est un fonds inépuisable dont on ne saurait se passer quand on a le
goût
des lettres. 1. Il y a (il faut bien le dire) d
’il se persuade qu’ils sont excellents, et qu’il ne lui manque que le
goût
et la connaissance pour les mieux apprécier ; et
Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du
Goût
. Le beau est, après le sublime, ce qui procure
est donc, après le sublime, la source la plus féconde des plaisirs du
goût
; nous venons de le voir : mais ce n’est pas seul
a nouveauté s’évanouit dans un moment. L’imitation présente encore au
goût
une autre source de jouissance, et c’est ce que M
es plaisirs de la mélodie et de l’harmonie appartiennent également au
goût
. Il n’est point de sensation délicieuse, résultan
prit, les saillies, le ridicule et la malignité, ouvrent également au
goût
une source de plaisirs qui ne ressemblent en rien
tile de rien ajouter à ce que nous venons de dire sur les plaisirs du
goût
. Nous avons établi quelques principes généraux ;
présentent dans tout leur jour tous les objets capables de flatter le
goût
ou l’imagination, soit que son plaisir naisse du
l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai. Le
goût
est pour lui une sorte de conscience morale, et s
barbarie pour revenir, après de longs siècles de ténèbres, à l’âge du
goût
privilégié et des littératures d’élite. Quand on
que les lettres peuvent croître et se développer indéfiniment par le
goût
, la politesse, le fini, et s’élever dans l’échell
nation n’ait gardé aussi longtemps qu’elle l’empire de l’esprit et du
goût
. Rome n’a pas eu deux Cicéron, deux Horace, deux
us aristocrate par la finesse de ses organes et la délicatesse de son
goût
que l’aristocratie elle-même ; une certaine ferme
émocratie universelle. Nos romans et nos pièces de théâtre forment le
goût
et le cœur1 des dames de Bukarest et de Moscou, e
cet instinct qui le porte à se sacrifier ? Pourquoi appelons-nous nos
goûts
et nos penchants les plus naturels des faiblesses
e qui est le véritable fruit des livres, la tranquillité de l’âme, le
goût
d’une vie simple, modeste et cachée M. Duplessis
sagesse. Tâchons d’être bibliophiles aux mêmes conditions qu’eux ! Le
goût
des livres, quand il n’est pas la passion d’une â
ête, élevée, délicate, est le plus vain et le plus puéril de tous les
goûts
. » (Variétés morales et littéraires). Librairie a
que de l’art. Un bon ouvrage sur la rhétorique, à l’usage des gens de
goût
, manque donc à la France. « Cependant, dit Fénelo
t les principes de l’art de parler, je puis contribuer à réveiller le
goût
de cette noble étude, peut-être trop négligée par
re ; elle a pour but d’établir des règles fondées sur la nature et le
goût
pour l’ornement du style et l’embellissement du d
tion. La rhétorique a souvent été enseignée de manière à corrompre le
goût
et la véritable éloquence, et à retarder plutôt q
t augmente le prix d’un terrain propre à la culture ; elle inspire du
goût
au génie et lui épargne des écarts dangereux. En
étude a encore le grand avantage de nous apprendre, en formant notre
goût
, à distinguer les faux ornements de ceux dictés p
jours séduire par le clinquant du langage, et entraîner au torrent du
goût
populaire et dominant. Cette étude obtient encore
torrent du goût populaire et dominant. Cette étude obtient encore du
goût
et des mœurs du jour un nouveau degré de considér
ments de ceux que la raison consacre, et de former soigneusement leur
goût
et leur critique. Dès qu’on prononce le mot criti
elles-lettres le considèrent comme un être doué de cette puissance de
goût
et d’imagination qui est destinée à enrichir son
ofondes, en semant de fleurs le chemin de la science. Les plaisirs du
goût
protègent l’homme contre des habitudes ou inclina
i est réellement grand et éclatant. Je n’oserais dire que cultiver le
goût
, c’est cultiver la vertu ; mais on peut toujours
ire naître ces idées élevées dignes de l’admiration des hommes. Du
goût
La Harpe définit le goût, le sentiment des con
dignes de l’admiration des hommes. Du goût La Harpe définit le
goût
, le sentiment des convenances ; cette définition
précise et vraie. On peut dire, d’une manière moins abstraite, que le
goût
est la faculté de recevoir une impression agréabl
gréable des beautés de la nature et des arts. À proprement parler, le
goût
n’est pas une pure opération de l’intelligence. C
moins que la raison n’a aucune part aux opérations et à l’exercice du
goût
qui repose principalement sur une certaine sensib
pour le vrai beau, auquel la raison prête une nouvelle puissance. Le
goût
est une faculté commune à tous les hommes, puisqu
eux qu’une impression faible et confuse, tandis que chez d’autres le
goût
s’élève à un tact exquis, d’où résulte une jouiss
de beauté du même ordre, que l’on peut parvenir à l’extrême pureté du
goût
, et faire avec sagacité la part de la louange et
ge et celle du blâme. La sensibilité est donc le premier fondement du
goût
, mais la raison et le bon sens doivent lui servir
. Une tête saine et un cœur droit sont nécessaires à la perfection du
goût
; il s’exerce sur les affections, les caractères
pable d’éprouver les douces sensations qui résultent, pour l’homme de
goût
, des beautés de l’éloquence et de la poésie. Les
e goût, des beautés de l’éloquence et de la poésie. Les caractères du
goût
, dans son état de perfection, peuvent être réduit
la perfection de cette sensibilité naturelle qui sert de fondement au
goût
: elle suppose la possession d’organes délicats.
ats. La correction a un rapport plus direct avec la perfection que le
goût
reçoit de sa connexion avec l’entendement. L’homm
ue le goût reçoit de sa connexion avec l’entendement. L’homme dont le
goût
est correct ne se laisse jamais abuser par de fau
beautés. Ces qualités s’impliquent, il est vrai, réciproquement ; le
goût
ne peut être exquis sans être correct, ni parfait
particulièrement au sentiment, l’autre à la raison. Les variations du
goût
ont été si considérables qu’on a prétendu qu’il n
arbitraires ; il a été le jouet de la mode, et chaque siècle a eu son
goût
dominant. La question importante est donc celle-c
donc celle-ci : Y a-t-il quelque chose qu’on puisse appeler modèle du
goût
, et peut-on, en s’y attachant, distinguer toujour
t remarquer qu’il n’y a rien qu’on puisse regarder comme le modèle du
goût
; les goûts peuvent différer prodigieusement quan
qu’il n’y a rien qu’on puisse regarder comme le modèle du goût ; les
goûts
peuvent différer prodigieusement quant aux objets
t cependant il peut arriver qu’aucun d’eux ne soit dépravé. L’un a un
goût
plus prononcé pour la poésie, l’autre ne trouve d
t appelés à les juger. Il n’en est pas dans les matières relatives au
goût
, comme dans les questions que la raison seule jug
juge, où il n’y a qu’une conclusion qui soit conforme à la vérité. Le
goût
admet quelque latitude dans ses jugements, qui, q
n le renferment nécessairement. En effet, cette diversité possible du
goût
ne peut être admise que lorsque les objets sont e
forme, ce que l’autre admet comme sublime, il n’y a plus diversité de
goût
, mais opposition manifeste : l’un doit nécessaire
s comment juger ces opinions, où trouverons-nous le type ou modèle du
goût
? L’on entend en général, par modèle, ce que, d’a
même espèce. Ainsi la nature est le type suprême et la source du vrai
goût
. C’est aux objets de la création que nous devons
plus précis et de plus clair qui puisse être assigné comme modèle du
goût
. Le goût, comme je l’ai dit, est fondé sur un sen
cis et de plus clair qui puisse être assigné comme modèle du goût. Le
goût
, comme je l’ai dit, est fondé sur un sentiment in
être surnaturel ne saurait exister, il faut chercher les principes du
goût
dans l’assentiment du grand nombre, et établir co
le assertion ; il en est de même à l’égard des objets de sentiment ou
goût
intime. Les sensations communes aux hommes doiven
munes aux hommes doivent servir de titre pour fonder les principes du
goût
. Nous pouvons faire sur ces matières des raisonne
traits, nous pouvons même éclairer, par des règles, les caprices d’un
goût
encore grossier ; mais, en dernière analyse, nous
n peuple qui est dans une situation sociale favorable à l’exercice du
goût
, car chez les peuples barbares il se manifeste da
raffinements de l’art de plaire qui viennent successivement épurer le
goût
. Parmi nous, le contraste entre le goût naturel e
nent successivement épurer le goût. Parmi nous, le contraste entre le
goût
naturel et primitif, et le goût secondaire ou acc
ût. Parmi nous, le contraste entre le goût naturel et primitif, et le
goût
secondaire ou accidentel, n’est pas frappant, par
rappant, parce que la France a vu naître simultanément le génie et le
goût
. Mais en Angleterre Shakspeare et Milton offrent
sentiment des convenances que je pourrais appeler sociales, ou que le
goût
de son siècle a dépravé. Dante est aussi un exemp
, une cour dépravée, l’envie et les autres passions peuvent égarer le
goût
de l’époque ; mais il reprend bientôt ses droits,
La conclusion que nous voulons tirer de ce qui précède, c’est que le
goût
est loin d’être un principe arbitraire soumis aux
verain en cette matière. De la critique, du génie, des plaisirs du
goût
, du sublime. La saine critique est l’applicati
aisirs du goût, du sublime. La saine critique est l’application du
goût
et du bon sens aux beaux-arts, son objet est la d
ur fondement que l’expérience et l’observation ; c’est le résultat du
goût
et de l’assentiment des hommes éclairés. Ainsi, l
essions qu’il reçoit, serait moins un philologue qu’un pédant, car le
goût
et le sentiment sont nécessaires pour guider dans
t le don de créer (Marmontel) ; mais le génie ne peut exister sans le
goût
, quoiqu’il doive être considéré comme une puissan
rfectionner. Si nous examinons maintenant les plaisirs que procure le
goût
, nous voyons s’ouvrir devant nous une vaste carri
ons nous réduire à donner quelques idées seulement des jouissances du
goût
, nous entrerons ensuite dans des détails plus cir
tte matière ; il assigne trois sources principales aux jouissances du
goût
: la beauté, la grandeur, la nouveauté. Si ses sp
subtilité des matières qui entrent dans le domaine des sensations du
goût
. Ce sont des objets attrayants ; mais lorsque nou
explication exacte et précise. Du beau, et des autres plaisirs du
goût
. Le beau est voisin du sublime, et transmet à
sources ne sont pas les seules qui donnent naissance aux plaisirs du
goût
, on a encore remarqué avec justesse que plusieurs
donne naissance à ce que Addisson appelle les plaisirs secondaires du
goût
, qui forment une classe nombreuse. Toute imitatio
sentiment de plaisir. La mélodie et l’harmonie appartiennent aussi au
goût
; il n’existe pas d’agréable sensation qui ne soi
umeur, le ridicule ouvrent également un nouveau champ aux plaisirs du
goût
. L’éloquence, la poésie et la belle diction possè
tion possèdent l’avantage de nous faire éprouver tous les plaisirs du
goût
sans distinction. Cet avantage ils le tiennent su
ment du discours ; si elles n’ont pas de convenance elles choquent le
goût
. L’abus ou le mauvais emploi de cet ornement ne p
ndrai que je ne puis établir aucune règle certaine. Le bon sens et le
goût
en sont les justes appréciateurs. Si vous passez
s meilleurs auteurs ; leur lecture est nécessaire pour nous former le
goût
, et pour nous faire acquérir le copia verborum su
e dans les arts, nous devons naturellement nous attendre à trouver le
goût
judicieux et perfectionné. Aussi était-il parvenu
icieux et perfectionné. Aussi était-il parvenu à un tel degré, que le
goût
attique ou des manières attiques signifient prove
leurs disciples des préceptes généraux d’éloquence, et de former leur
goût
; ils professaient l’art de faire des discours su
au et l’exécration de la race humaine. Sous un pareil gouvernement le
goût
devait nécessairement se corrompre et le génie s’
ter l’imagination et pour enflammer les passions. Par l’in fluence du
goût
dominant, leur propre génie devient beaucoup plus
’être imités, quoique, dans nos tentatives, nous devions respecter le
goût
et les mœurs modernes. Coup d’œil sur l’éloque
auditeurs légers et superficiels, elle est insipide pour un juge d’un
goût
médiocre, et même pour la généralité des hommes.
d’expression, usaient d’un genre bien plus hardi, que la froideur du
goût
moderne ne pourrait que difficilement souffrir :
enflent aujourd’hui et qui demain auront passé. Quelquefois, c’est le
goût
poétique qui domine dans les prédications, plus t
porté à l’excès, est très vicieux, et ne sera jamais approuvé par le
goût
. La vérité et le bon sens sont seules inébranlabl
avant de corriger aucun de ses défauts. Le jugement d’un ami, dans le
goût
duquel on puisse avoir confiance, offrira plus d’
vec des mouvements doux et gracieux. M. Delamalle et tous les gens de
goût
blâment cette habitude presque générale au barrea
ple, et celle qui paraît la moins recherchée ; mais l’attention et le
goût
sont nécessaires pour s’en former une juste idée
er au seul but raisonnable de la rhétorique, c’est-à-dire éveiller le
goût
, l’aider et l’enrichir, et montrer au véritable g
phrases, et méritent d’être lus, surtout Denis d’Halicarnasse dont le
goût
est très judicieux et très correct. Il est inutil
utes et sublimes idées de l’éloquence qui sont si propres à former le
goût
et à créer cet enthousiasme de l’art qui est de l
renferment plus de bon sens, et qui montrent un plus haut degré d’un
goût
juste et pur que les Institutions de Quintilien.
en simplifiant ces sujets importants, j’ai pu contribuer à ranimer le
goût
d’éloquence dont l’étude doit, aujourd’hui, entre
séminaires et des colléges par un ecclésiastique instruit et plein de
goût
, M. l’abbé Piron, ancien professeur de belles-let
ser son Cours, et il lui a fallu une grande force de condensation, un
goût
sûr, un tact parfait, pour présenter avec un inté
plaudirons surtout, c’est que M. l’abbé Piron, qui a fait preuve d’un
goût
parfait dans le choix de ses exemples, cherche co
très propre à éclairer l’esprit des jeunes humanistes, à épurer leur
goût
et à orner leur cœur, et qui mérite une place dis
e, me paraît fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le
goût
littéraire, élever les esprits et orner les cœurs
e et consommée. Il se distingue par une remarquable sagesse et par un
goût
irréprochable : Multo labore, assiduo studio, ni
s, des notions exactes, des appréciations justes et des exemples d’un
goût
aussi pur que sévère. Veuillez agréer, Monseigneu
seignement est grave et bienveillant, et l’on sent partout l’homme de
goût
. On ne peut donc que féliciter l’élève qui aura s
un tel secours, le jugement de l’élève se forme en même temps que son
goût
s’établit et s’épure. L’éducation alors obtient s
vers les beautés fécondes des livres saints, et il aime à former leur
goût
sur les chefs-d’œuvre de l’inspiration chrétienne
œurs, mais elle est très propre à éclairer leur esprit, à épurer leur
goût
et à orner leur cœur. Je vous félicite, Monsieur
e, me parait fait, entre tous les autres, pour développer sûrement le
goût
littéraire, élever les esprits et orner les cœurs
e et consommée. Il se distingue par une remarquable sagesse et par un
goût
irréprochable : Mutto labore, assiduo studio, ni
u’il commença à travailler. Quel désordre ! quelle irrégularité ! Nul
goût
, nulle connaissance des véritables beautés du thé
érature que l’on puisse proposer à ceux qui ont besoin de former leur
goût
, et de fixer leurs idées sur le caractère de notr
u’apporte l’orateur de la décadence, déjà sensible, des lettres et du
goût
. « Les grands talents sont toujours nécessaireme
s grands talents sont toujours nécessairement rares, surtout quand le
goût
et l’esprit d’une nation sont formés. Il en est a
es, prises partout et répétées jusqu’à satiété, depuis que l’on parle
goût
et littérature : ce sont des traits hardis détach
antes. » Mais pour le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le
goût
délicat et le sens exquis, et qui comptent pour p
répugne à la discipline comme à une servitude. Au lieu de flatter les
goûts
dominants qui récompensent leurs courtisans par l
pre à diriger, à féconder les esprits ; nul ne forme plus sûrement le
goût
par la ferveur de ses convictions persuasives. Nu
l’histoire générale. Les révolutions de l’esprit, les changements du
goût
, les chefs-d’œuvre en sont les événements ; les é
rangs, mais pour faire profiter de ces rapprochements la vérité et le
goût
; elle y ajoute ses propres pensées, et de ce tra
s de l’esprit, de soustraire les ouvrages à la tyrannie du chacun son
goût
, d’être une science exacte2, plus jalouse de cond
er et s’améliorer par les mêmes plaisirs d’esprit qui formaient notre
goût
. Ces leçons, devenues des livres, ont gardé dans
re pas un méchant écrivain ! De là, chez presque tous ceux qui ont du
goût
, une grande répugnance à écrire. Ils sentent déjà
ommes, soit effet de cette ressemblance justement remarquée entre les
goûts
de la vieillesse et ceux de l’enfance. Il est peu
que Thomas prenait et aurait bien voulu qu’on prît pour des règles de
goût
et des modèles de style : présomption fondée jusq
é d’un triomphe public ; puisque La Harpe lui-même, cet homme dont le
goût
est ordinairement si sûr et la critique si judici
s qu’on lui prodigua dans le temps. L’on en va juger. 107. Mais le
goût
de La Harpe était trop pur et trop sévère, pour q
n, que son style effarouche et blesse trop souvent la délicatesse du
goût
. Et un peu plus loin, à propos de l’Éloge de Mar
t . Et un peu plus loin, à propos de l’Éloge de Marc-Aurèle, « que le
goût
sain de l’antiquité demanderait que les pénibles
é et enchantent l’imagination ; — l’intention morale, c’est-à-dire le
goût
du bien, qui anime le poëte, et qui développe dan
u’à nos jours : c’est un code de règles nées des chefs-d’œuvre, où le
goût
a essayé de réduire en principes les élans et les
ons et des règles particulières, indépendamment des grandes règles du
goût
. « L’épopée, dit Voltaire, est un récit en vers d
Vénus la beauté. Ibid. Tels sont les caractères et les lois que le
goût
assignait à la poésie épique ; mais, de nos jours
’épopée, la règle absolue de tout poëme dramatique. Le bon sens et le
goût
font aisément comprendre cette rigueur. Les poète
ue exprime dans l’épître les conseils de la raison, en bon sens et du
goût
, en vers qui ne s’oublient jamais. L’épître, en e
mouvements de la passion. Chez le poëte, le bon sens, sous le nom de
goût
, est le contre-poids et la règle de l’imagination
ser ; sa diction sera claire, pure, courte et noble. (Ibid.) Avec ce
goût
exquis, Fénelon a donné les caractères de l’histo
t de n’en avoir d’autres que les règles éternelles de la morale et du
goût
, a fourni des monuments importants à l’histoire,
émie et dans ses Dialogues sur l’éloquence, le langage excellent d’un
goût
presque sans erreur. Le xviiie siècle cite avec
tière si riche ; mais l’étude des passions appelle quelques règles de
goût
qui appartiennent à l’Invention oratoire. La prem
l’excès, et rien, disait Cicéron, ne sèche si vite que les larmes. Le
goût
indique également les circonstances ou le ton du
rs le même ordre et la même méthode, déterminés par le bon sens et le
goût
. La première règle propre à l’art oratoire est l’
êts, sont des règles universelles et absolues. Quant aux passions, le
goût
en règle et modère les élans, les excite ou les t
enance et de pathétique ; ils ont ajouté seulement à l’instinct et au
goût
naturels les conseils de l’expérience, pour leur
la vigueur. Il ne faut pas croire non plus que les lois générales du
goût
et du style ne servent qu’aux écrivains. Elles on
re d’éloquence, qui est le simple, en bien prendre le caractère et le
goût
, et s’en proposer les plus parfaits modèles ; êtr
ntiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans
goût
, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce
t pas les qualités et les caractères généraux ; car le bon sens et le
goût
le soumettent, comme l’invention et la dispositio
t quelques oublis des maîtres, ou quelques concessions faites au faux
goût
d’un siècle, le talent et le défaut des esprits m
liarité digne et décente ne sont pas la bassesse et la trivialité. Le
goût
, la délicatesse, le sentiment exquis des convenan
n facile et agréable des sons. « II y a dans l’homme, dit Rollin, un
goût
naturel qui le rend sensible au nombre et à la ca
nt souvent d’avouer qu’on n’a pas pu y parvenir. Ceux qui ont quelque
goût
de la vraie éloquence reconnaissent qu’il n’y a r
s très-différents dans les œuvres littéraires. Elles varient selon le
goût
des peuples et le génie des écrivains : elles se
ascal leur donnaient une bien autre puissance. « Port-Royal donna le
goût
d’une diction sérieuse et nourrie, qui rapprochai
t, pour Port-Royal, le fondement de toutes les études de langue et de
goût
. Tout, dans l’art d’écrire, y était ramené à l’ar
s, par une attention flatteuse et souvent docile, par des conseils de
goût
; il donnait le ton à la société la plus brillant
nt une telle audience, s’alliait aux nobles plaisirs de l’esprit ; le
goût
s’éclairait avec la foi, et la vérité pénétrait d
ce et l’habileté de son style méritent encore l’attention des gens de
goût
. Son talent ne se réduit pas uniquement à la péri
Dialogues et la Lettre sur l’Éloquence, où les principes éternels du
goût
sont exprimés avec l’exquise justesse d’une raiso
. « Voltaire, admirable et presque timide gardien de la langue et du
goût
, en retardait la décadence par les qualités mêmes
r son élégance trop solennelle, sa majesté que rien n’adoucit, et son
goût
pour les termes généraux ; Rousseau, par son éloq
ins le lui reprochèrent. « Voltaire lui-même, s’il ménageait avec un
goût
exquis le caractère de notre idiome, et ne le sur
.) Le mets ne lui plut pas : il s’attendait à mieux, Et montrait un
goût
dédaigneux Comme le rat du bon Horace. La Fontai
là on transporte ses désirs de la terre au ciel ; là on perd tout le
goût
du monde, et ou cesse de s’appuyer sur soi-même e
et des termes incohérents, c’est une faute choquante de raison et de
goût
. L’Académie avait raison de reprocher ce vers du
droit, solide et profond ; en un mot, un génie heureux, soutenu d’un
goût
exquis, enrichi d’une infinité de connaissances,
les faits qui ne sont pas bien intéressants : mais on enchaînera avec
goût
tous ceux qu’on racontera, en exposant succinctem
n si bien circonstanciée, une infinité de connaissances en matière de
goût
, de chronologie, de géographie, d’histoire et de
d’Auguste. L’élégance, la délicatesse, la clarté, la précision et le
goût
le caractérisent. Il peint d’ailleurs, sous des t
uvrages historiques. On y admire un style noble, élégant et orné avec
goût
, une narration nette, rapide et pleine de chaleur
astille et d’Aragon120 en une seule monarchie. Les faits choisis avec
goût
, y sont placés avec ordre, enchaînés avec clarté,
s pour la politique, un discernement juste, un esprit pénétrant et un
goût
exquis. Il ne serait pas possible d’y désirer des
n Histoire du grand-maître d’Aubusson ; infiniment propre à former le
goût
en ce genre. Le président Hénault offre dans son
le caractère. Ceux de madame de Staal, remarquables par l’esprit, le
goût
, l’élégante simplicité, le ton piquant avec leque
in de France, père de Louis XVI ; bien faits pour plaire à l’homme de
goût
, et pour être lus avec délices par les âmes sensi
se de l’esprit, à la justesse du discernement, et à la délicatesse du
goût
, une étude sérieuse des matières que ces auteurs
qu’ils ont habités, et observe la religion, les mœurs, les usages, le
goût
dominant de leur siècle. Tel ouvrage justement ap
s qui ne peuvent être l’objet d’aucune contestation entre les gens de
goût
; 2° L’extension la plus large possible des préce
la forme littéraire par excellence ; 3° L’autorité de la raison et du
goût
substituée partout à l’autorité même des plus gra
ce ne serait pas un livre inutile pour les progrès de l’esprit et du
goût
. A cet égard, peut-être voudra-t-on bien remarque
nt moins favorables à ce développement théâtral de l’action. Enfin le
goût
moderne se défie un peu de ces séductions et de c
’il commença à travailler ! Quel désordre ! quelle irrégularité ! Nul
goût
, nulle connaissance des véritables beautés du thé
n effet irrésistible, plus il réclame de délicatesse, de mesure et de
goût
. La première condition, c’est que l’émotion sorte
es grands maîtres sont indispensables pour acquérir la délicatesse de
goût
que réclame ce choix, et ta juste mesure hors de
n peut leur appliquer. Reste ensuite, dans chaque cas particulier, au
goût
de l’écrivain et de F orateur le devoir de discer
s modifications qu’il essayera suivant les besoins de la cause. A son
goût
et à son jugement d’apprécier l’à-propos de ces t
u et de personne autorisent à y faire toutes les modifications que le
goût
peut autoriser. VII. Les observations appliquées
oint parler du tout, si ce n’est dans les cas d’absolue nécessité. Le
goût
moderne, dans sa susceptibilité ombrageuse, s’acc
it éclater plus hautement sa sagesse : ce sera la seconde partie. Le
goût
peut reprocher à ce texte et à cette division la
d lorsqu’il marche avec ordre, éclairé par la raison et dirigé par le
goût
. 5.Qualités d’une bonne division. — Cette sépar
d secours pour la mémoire et un ordre satisfaisant pour la raison, le
goût
et l’imagination, si les parties sont disposées d
t héréditaire chez tous les hommes doués de plus d’imagination que de
goût
. La division proposée par Massillon dans son serm
ment l’émotion de l’auditoire et du lecteur. Mais ici la mesure et le
goût
sont de grande valeur, car la sobriété et une émo
nement de ces nuances est une des qualités essentielles de l’homme de
goût
, une première condition de son succès. Quel argum
cation. — Le procédés de l’amplification ne satisfait la raison et le
goût
qu’à la condition de s’appliquer à une idée qui m
très-nombreux et très-divers, l’écrivain et l’orateur ont besoin d’un
goût
très-éclairé dans le choix de ces moyens. Les plu
es que Sophocle venait de composer et qui attestait une perfection de
goût
, une fécondité d’imagination, une ardeur de patri
gative doit être mise réclame beaucoup d’attention, de scrupule et de
goût
; il n’est pas sans importance pour le succès. 3
t de la plaisanterie et de l’ironie peut faire dépasser les bornes du
goût
et de la vérité ; enfin la contagion de l’exemple
r et les auditeurs une certaine sympathie, une première communauté de
goûts
et d’affections et il est bien difficile que l’or
nce de cette étude. — Buffon dit encore avec l’autorité d’un homme de
goût
qui a consacré ses soins et ses veilles à l’étude
e l’immortalité. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans
goût
, sans noblesse et sans génie, ils périront parce
C’est une étude intéressante et propre à développer la délicatesse du
goût
que d’analyser la synonymie des mots comme ont fa
die. Ce départ est, du reste, très-délicat ; c’est là une question de
goût
que la réflexion, l’expérience, l’exercice et l’e
e que pour le prosateur. Les règles de l’inversion sont fixées par le
goût
et l’exemple des grands écrivains, plutôt que par
III. Les inversions n’ont d’autres règles à respecter que l’usage, le
goût
, l’euphonie et la clarté. IV. Etudier les grands
ensable dans les résumés. L’emploi de la période réclame beaucoup de
goût
et de mesure. C’est l’abus du style artificiel qu
t de la symétrie avec la variété, c’est un heureux tempérament que le
goût
seul peut apprendre et pour lequel il est impossi
. 6. Règles relatives à la phrase et à la période. — L’oreille et le
goût
formés par la lecture des grands écrivains en app
ue Louis XIV ? Quel roi a répandu plus de bienfaits et marqué plus de
goût
, s’est signalé par de plus beaux établissements ?
e propos, plus que jamais, i importe de rappeler cette observation de
goût
que plus une expression est énergique et puissant
onvient à l’éloquence et à la poésie. Toute la difficulté est dans le
goût
avec lequel lés figures doivent être employées
venir la fatigue résultant de la monotonie. il y aurait un défaut de
goût
, dit Andrieux à- surcharger une étoffe de broderi
arres, recherchées bu fausses peuvent étonner, mais elles blessent le
goût
et par suite elles manquent leur effet. Voilà pou
enir au timon, et se mettre sous le joug comme les autres. Ainsi, le
goût
est choqué de cette figure incohérente de Malherb
e ces beaux modèles conduit à poser comme préceptes de
goût
ces trois règles : I. La description
ert est zébré comme le manteau d’un Arabe. Montesquieu a dît avec un
goût
parfait : Dans les comparaisons, l’esprit doit t
eil du printemps, c’est le matin d’un beau jour. Grec d’origine et de
goût
le poëte semble avoir présente à la pensée la tou
qui ne sont que d’ornement, l’allusion réclame une main légère et un
goût
très-délicat. 7. De l’antithèse. — L’antithèse o
étrique de notre vers alexandrin, il a prodigué des antithèses que le
goût
public réprouve aujourd’hui. C’est le retour péri
drait point du poison pour du poisson. C’est à peu près dans le même
goût
qu’un critique contemporain disait du maréchal de
: Dans une longue enfance ils l’auraient fait vieillir. Il faut le
goût
exquis et la perfection infinie de Racine pour qu
y est, le dimanche, le paysan, la poule au pot ; il n’y manque que le
goût
, l’esprit et la bonhomie de Henri IV. Pascal a si
idicule. Far exemple, nous avons déjà besoin aujourd’hui de songer au
goût
littéraire du dix-huitième siècle, de nous laisse
ur la banqueroute, en adaptant ces figures aux exigences légitimes du
goût
moderne : Je supplie celui qui répond oui, de co
ence. Aussi Racine le fils a-t-il justifié en poëte et en critique de
goût
ce vers célèbre du récit de la mort d’Hippolyte37
e bien, à force de recherche et de déraison rendront-ils au public le
goût
du simple ; en tout cas ils font paraître le styl
triste témoignage de la corruption de la langue et de la décadence du
goût
. Le désir de donner à leur style une originalité
iraient devoir les imiter. Quand elle ne blesse ni la grammaire ni le
goût
, l’inversion a l’avantage de faire participer les
là on -transporte ses désirs de la terre au ciel, là on perd tout le
goût
du monde. Bossuet. Je l’évite partout, parto
re imagination par le charme du style. Voltaire a dit également avec
goût
: Les choses qu’on dit frappent moins que la man
n’a rien à voir avec le dictionnaire de l’Académie, et sur lequel le
goût
et U raison perdent leurs droits. 4. De la clart
nt dans nos jugements sur une chose ou sur une personne, par suite du
goût
que nous avons pour elle : la pensée aura perdu s
ales du style. — En cette matière, comme dans toutes les questions de
goût
, la lecture, la méditation, la comparaison des gr
les ornements affectés et ambitieux sont des satisfactions données au
goût
ou à la vanité de l’auteur. Voltaire fait aussi r
des Fénelon, des Bossuet, des Massillon. Maury avait encore, avec un
goût
parfait : Voulez-vous savoir ce qui est froid ? C
raisons funèbres, et nous avons quelques morceaux de physique dans le
goût
du poème épique et de l’ode. Il a eu raison de r
es formes du style sont bonnes, pourvu qu’elles soient employées avec
goût
; il va une foule d’expressions qui sont défauts
nos yeux ; il faut qu’il nous endorme. Montesquieu- a fait preuve de
goût
; quand il a dit : Une longue uniformité rend to
t inusitée, plus elle est frappante, plus elle est heureuse. Faute de
goût
et de délicatesse, les écrivains médiocres allien
si faut-il tendre a s’en rapprocher dans la mesure où la vérité et le
goût
peuvent s’en accommoder. Le discours direct et le
our cinquante drachmes. » Mais les traits ne peuvent être admis parle
goût
que s’ils sont justes et employés avec une extrêm
s points, les fables de La Fontaine sont des modèles de fécondité, de
goût
et de mesure qu’on ne saurait trop étudier. 8. R
taire s’est agréablement moqué de Balzac, qui a commis cette faute de
goût
. Le style est comme le ton de la voix : le discou
on avec une rigueur maladroite que ne comportent jamais les sujets de
goût
et d’imagination, ce serait encore de soutenir qu
ut pas beaucoup d habileté pour y réussir ; mais ceux qui ont quelque
goût
de la vraie éloquence, reconnaissent qu’il n’y a
ngt ans de dis tance une finesse a perdu tout son charme. Un homme de
goût
, biographe des trois Vernet, voulant recueillir l
’enflure et l’exagération du langage. Fénelon a dit avec un excellent
goût
: La plupart de ceux qui veulent faire de beaux
ion constante d’éviter le ridicule doit éveiller la susceptibilité du
goût
; il n’est jamais nécessaire d’être sublime, il.e
de prétendus poëtes en prose fatiguent nos oreilles et choquent notre
goût
par leur bavardage vague, prétentieux, surchargé
avec la prose est un des signes les moins douteux de la corruption du
goût
littéraire : la prose poétique ne doit jamais êtr
, l’émotion du peintre double l’intérêt de la peinture, pourvu que le
goût
préside à la composition et arrêté l’écrivain sur
mérite littéraire, comme Fénelon, Voltaire et Laharpe, qui au nom du
goût
, s’appliquent à discerner le bien et le mal, le v
— Ces observations très-sommaires et qui réclament le commentaire du
goût
, peuvent se résumer dans les dix règles suivantes
ouvement des doigts. Nous devons reconnaître, à notre honneur, que le
goût
moderne met au premier rang dans son estime le se
donc si vous aviez entendu le lion lui-même ? Les Romains avaient le
goût
de l’éloquence des gestes et des mouvements ; le
plication des règles de l’art d’écrire. — Toutes les observations de
goût
inspirées par l’exemple des grands modèles ou par
par l’éloge de la guerre. Dans ce pays, où l’amour de la parole et le
goût
des arts étaient les passions nationales, le soin
souplesse de diction, une fécondité d’expression, une délicatesse de
goût
qu’on n’obtiendrait pas autrement. Beaucoup de pe
les lectures ; il ne faut que de l’excellent jusqu’à ce qu’on ait le
goût
sûr, de manière à ne plus craindre qu’il puisse ê
éelle pour bien faire connaître l’objet décrit. Boileau a raillé avec
goût
l’auteur d’une description prolixe : S’il rencon
cela seul un intérêt tout nouveau. Delille a dit avec raison et avec
goût
: Souvent dans vos tableaux placez des spectateu
ion qu’à une lettre. Mme de Sévigné a dit de même avec l’autorité du
goût
le plus délicat : Il faut un peu, entre bons ami
ogue. — Fénelon a traité ce ; genre avec une charmante délicatesse de
goût
; on peut prendre à peu près au hasard dans tous
te des autres ; au contraire, je cherche un homme qui me donne un tel
goût
et une telle estime pour la parole de Dieu, que j
e qui conviennent, pour en chercher un qui ne convient pas ? C’est un
goût
dépravé, une passion aveugle de dire quelque chos
oreilles plus délicates, et il est nécessaire de s’accommoder à leur
goût
. Fénélon. — Vous me menez ailleurs. Je voulais a
objet le développement de vérités qui intéressent la conscience ou le
goût
; telle est l’analyse des principes de la vertu,
homme dont la vanité seule forme le caractère ; qui ne fait rien par
goût
, qui n’agit que par ostentation, et qui, voulant
t contiennent dans une mesure très-différente d’excellentes leçons de
goût
; et la comparaison en peut être très-instructive
es bons écrivains et par les grands maîtres est la meilleure école du
goût
. L’étude critique de leurs œuvres est soumise à u
’est distingué surtout par une justesse de principes et une sûreté de
goût
, qui ont placé pour toujours son nom à côté de ce
i, sans fléchir jamais sur la sévérité de ses principes en matière de
goût
, sans jamais s’écarter de la route tracée par les
effet l’inappréciable avantage des bonnes études ; elles impriment au
goût
une direction, et aux idées un caractère de juste
it qu’il fût persuadé que l’on ne doit pas plus composer avec le faux
goût
qu’avec les mauvaises mœurs, soit que le ton dur
’il se propose d’imiter, qui établit d’avance entre eux un rapport de
goût
et de sentiments, sans lequel le traducteur, quel
eux, et des corrections même qui décèlent partout le grand sens et le
goût
exquis du traducteur, Le Tasse, il est vrai, rest
homme supérieur, c’est dans l’analyse et l’application des règles du
goût
et d’une critique toujours juste, toujours capabl
ement que nous ne connaissons point de code aussi complet, en fait de
goût
et de littérature, et qui soit en général aussi b
îné quelquefois M. de Chateaubriand au-delà des justes bornes ; si un
goût
toujours sage, toujours pur eût présidé constamme
te, pour la développer et l’étendre en vers harmonieux187 ; avec quel
goût
il passe légèrement sur des détails qui répugnera
Viennent ensuite les nuances ; et c’est ici que commence l’ouvrage du
goût
, et que l’art peut offrir quelques conseils pour
e la langue. Mais les écrivains doués d’une oreille sensible, et d’un
goût
sûr et délicat, ont su trouver au besoin, dans ce
urs été assez en garde contre ce défaut : c’est une des taches que le
goût
voudrait faire disparaître de ses Oraisons funèbr
este : τὸ δὲ ἕσται, έαν μέχρί τω ῇ (Rh. Γ). Quant aux conseils que le
goût
peut offrir à ce sujet, pour éclairer l’inexpérie
urait avoir d’autre mérite, que de défendre les principes éternels du
goût
et de la raison.
fonctions pénibles, ni se contraindre longtemps pour s’accommoder au
goût
et à l’humeur d’autrui, ni s’appliquer courageuse
étourdies qu’ils cherchent. Tout cela vous enfoncera par votre propre
goût
dans une vie plus sérieuse et plus sombre : mais
t ordre à son discours ne possède pas assez sa matière : il n’a qu’un
goût
imparfait, et qu’un demi-génie. L’ordre est ce qu
ans le défaut de répandre un peu trop de sel, et de vouloir donner un
goût
trop relevé à ce qu’on assaisonne2. On fait comme
2. On fait comme ceux qui chargent une étoffe de trop de broderie. Le
goût
exquis craint le trop en tout, sans en excepter l
reprendre ni contredire personne ; je dis historiquement quel est mon
goût
, comme un homme, dans un repas, dit naïvement qu’
, dit naïvement qu’il aime mieux un mets que l’autre2. Je ne blâme le
goût
de personne, et je consens qu’on blâme le mien. S
la sûreté du genre humain3. Je vois bien qu’en rendant compte de mon
goût
, je cours risque de déplaire aux admirateurs pass
erbe à la lettre. Le mieux, dit-on, est l’ennemi du bien : Jamais le
goût
n’admit ce faux proverbe. C’était le mieux qu’osa
ui ne savent rien assaisonner avec justesse, et qui croient donner un
goût
exquis aux viandes en y mettant beaucoup de sel e
inquiétude d’esprit et ses tendances aux réformes chimériques. 2. Le
goût
doit pourtant avoir des principes. Il ne convient
ent à juger des Ouvrages d’esprit et à écrire ou parler soi-même avec
goût
. Ainsi entendue, la littérature peut se définir :
es, il faut de plus qu’il y ait de l’élégance, de l’imagination et du
goût
. Mais on prend souvent ces deux mots l’un pour l’
s belles-lettres est donc une étude sérieuse et utile ; elle épure le
goût
, développe l’intelligence, enrichit la mémoire, e
’esprit, la sensibilité, l’imagination, la mémoire, le jugement et le
goût
. 11. Le génie est une supériorité d’intelligence
aite et aux idées qu’on exprime une forme que l’art approuve et où le
goût
se complaît. 13. Il y a plusieurs différences ent
s belles-lettres. C’est elle qui rappelle les préceptes dictés par le
goût
et les œuvres des grands écrivains ; c’est elle q
t les idées, ni penser avec justesse, ni agir avec convenance. 20. Le
goût
est le sentiment vif et délicat des beautés comme
icat des beautés comme des défauts de la nature et de l’art. C’est au
goût
qu’il appartient de régler et de conserver ce que
égler et de conserver ce que produisent le talent et le génie. 21. Le
goût
tient à la fois du jugement, de l’imagination et
ibilité qui domine et prévaut. « Il faut avoir de l’âme pour avoir du
goût
, » a dit Vauvenargues. Le jugement se contente d’
nargues. Le jugement se contente d’approuver ou de condamner, mais le
goût
jouit ou souffre. Il est au jugement ce que l’hon
la probité : ses lois sont délicates, mystérieuses et sacrées. 22. Le
goût
est une faculté inhérente à l’esprit humain, auss
ne voient jamais les objets que sous un faux point de vue, il y a des
goûts
dépravés qui prennent pour le beau ce qui n’en a
oût. 24. On remarque des divergences et des degrés différents dans le
goût
des différents hommes. Comme le goût se compose d
et des degrés différents dans le goût des différents hommes. Comme le
goût
se compose de trois éléments, la sensibilité, l’i
u second, le jugement du troisième2. Boileau et Racine eurent le même
goût
, mais ils n’en eurent pas le même sentiment : Boi
il ne sentait pas comme lui. 25. Les deux principaux caractères d’un
goût
exquis sont la délicatesse et la pureté. Si la se
on cœur à un esprit droit, il se distinguera parla délicatesse de son
goût
. Il discernera les moindres nuances ; il apercevr
ntraire, si le jugement et la raison dominent les autres facultés, le
goût
se distinguera par la pureté. Un homme d’un goût
autres facultés, le goût se distinguera par la pureté. Un homme d’un
goût
pur est celui qui ne se laisse jamais tromper par
pureté, dans la raison. Longin possédait plus de délicatesse dans le
goût
; Aristote, plus de pureté et de profondeur. I
discours de Bossuet. Un écrivain de génie peut être un critique d’un
goût
peu sûr ; et, au contraire, sans être un grand éc
t bien rendre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du
goût
. Quand l’âme est élevée, dit Chateaubriand, les p
ces s’employer indifféremment l’un pour l’autre, et une personne d’un
goût
sûr saisit le point délicat par lequel le sens de
appartient de fixer les exigences de la langue ; c’est aux hommes de
goût
et à la bonne compagnie qu’il appartient de const
dans les écrits modernes, et que réprouvent cependant les hommes d’un
goût
pur et sévère. Ainsi, pour désigner un homme émin
s même les plus petits ont une noblesse qui leur est propre et que le
goût
sait très bien discerner. C’est la pensée de Boil
aires, ignobles et triviales. On y tombe facilement si l’on manque de
goût
et d’élévation dans la pensée, surtout en écrivan
’accabler sous de nouveaux traits. On pouvait reprocher à Boileau son
goût
pour la satire et la manière dont il traitait Cha
e se sert aussi de la subjection pour inspirer à son ami Héliodore le
goût
de la solitude : Quid agis, frater, in sæculo, q
rai, développe la sagacité de l’intelligence et contribue à former le
goût
; mais on peut être très exercé sur toutes les no
eux sous le rapport moral, ne pas lire ceux qui pourraient altérer le
goût
, et savoir se borner à un petit nombre. 262. Le j
à bien penser, à bien vouloir, à bien agir, et qui vous inspirent les
goûts
, les sentiments et les désirs qui constituent l’h
livres, c’est de ne point lire les auteurs médiocres et ceux dont le
goût
n’est pas assez pur. L’érudition peut gagner quel
rudition peut gagner quelque chose à une lecture plus variée, mais le
goût
court grand risque de s’altérer et de se corrompr
à ce travail. 272. L’analyse a des avantages immenses pour former le
goût
et le jugement d’un élève. C’est par ce moyen qu’
ait que celui de la composition, il développe mieux le jugement et le
goût
. Au reste, il y aura toujours du charme pour un e
rs, il a aussi besoin de beaucoup de réflexion, de discernement et de
goût
, et il découvre ainsi la finesse de l’art et les
ité générale du récit, et doivent être amenés avec art et placés avec
goût
. Les réflexions produisent un bon effet lorsqu’el
son admiration, et s’embellit de tous les ornements du langage que le
goût
peut lui permettre. 323. Les qualités particulièr
euse et équitable. Elle suppose un examen approfondi de l’ouvrage, un
goût
pur et délicat pour en apprécier les beautés et e
es défauts de style serait très propre à former leur jugement et leur
goût
. 364. Une analyse littéraire peut s’entendre d’un
r les préceptes pour en cacher l’aridité, et la satire doit épurer le
goût
et corriger les mœurs. Tous les genres ont donc u
dans toutes les tragédies, dit Voltaire lui-même, me paraît être d’un
goût
efféminé. Il faut, ajoute le même auteur, que l’a
trivial. Je ne fais point au spectacle, disait un homme de sens et de
goût
, pour n’y voir et pour n’y entendre que ce que je
genre. Cette invention moderne n’est approuvée ni de la raison ni du
goût
, car toute composition doit former un tout dont l
méchants auteurs des traits du ridicule, pour venger la raison et le
goût
. Mais il ne doit jamais attaquer les personnes, p
, et aux idées qu’on exprime, une forme que l’art approuve et dont le
goût
soit satisfait ; l’ordre, la clarté, l’élégance,
ais il les présente avec plus d’avantage, il les choisit avec plus de
goût
, il les dispose avec plus d’art, il les exprime a
t sa nécessite ? 19. Qu’est-ce que le jugement ? 20. Qu’est-ce que le
goût
? 21. Quelle différence y a-t-il entre le jugemen
que le goût ? 21. Quelle différence y a-t-il entre le jugement et le
goût
? 22. Le goût est-il une faculté commune à tous l
21. Quelle différence y a-t-il entre le jugement et le goût ? 22. Le
goût
est-il une faculté commune à tous les hommes ? 23
ls la même manière de juger ? 25. Quels sont les deux caractères d’un
goût
exquis ? 26. Qu’entendez-vous par règles de litté
ulter : Marmontel, Éléments de littérature, art. Beau, Génie, Talent,
Goût
, etc. ; Laurentie, De l’étude et de l’enseignemen
de l’art d’écrire ; elle doit les habituer en même temps à juger avec
goût
et sagacité les modèles que l’on offre à leur étu
re ; elles doivent s’exercer dans tous les genres, pour donner à leur
goût
de la maturité, à leur esprit de la variété, à le
e, elle n’a plus aucun charme, parce que toute illusion disparaît. Le
goût
de l’écrivain doit lui indiquer le choix à faire
gue. La sobriété dans les détails est un des caractères essentiels du
goût
antique ; les modernes affectionnent l’analyse, i
u fait principal. L’épisode doit être amené naturellement, placé avec
goût
, et servir à l’intérêt général ; il doit donner d
a bataille de Rocroy. Il n’y a pas de règles à donner à ce sujet : le
goût
et le jugement sont les seuls guides à suivre : m
érature. Rien n’est plus propre à exercer à la fois le jugement et le
goût
de la jeunesse que ce genre de composition : c’es
r le vice ; les passions avec leurs bons et leurs mauvais côtés ; les
goûts
, les instincts avec leurs tendances diverses ; le
ut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de
goût
, emprunte la voix de l’harmonie, la vivacité et l
et la composition sont sans doute d’excellents moyens pour former le
goût
et pour acquérir la connaissance pratique de la l
chefs-d’œuvre de la littérature et aux modèles des bons écrivains. Le
goût
des élèves se forme en partie sur la foi du maîtr
ce qui est bon de ce qui est mauvais ; ils perfectionneront en eux le
goût
du beau, et se formeront des principes d’esthétiq
les images, ainsi que la suivante : ce sont des métaphores pleines de
goût
et de fraîcheur ; elles se succèdent et changent
on nom avec un pieux mystère : c’est un charme de plus. Avec moins de
goût
, un autre poète eût cherché les grands effets, il
r les passions ». (Éloge de Sully). Voici comme Fontenelle décrit le
goût
d’un célèbre naturaliste pour la botanique : « O
ue du nombre de ces sortes d’infidélités, on en pourrait excepter son
goût
pour les pierres, etc ». (Éloge de Tournefort).
entes fatigues et de la vie la plus dure ; recherchant les périls par
goût
et par volupté ; invinciblement opiniâtre dans le
es distinguer que s’attache la saine critique, et à les sentir que le
goût
doit s’exercer.
et de raisonner ; le génie, la faculté d’imaginer et d’inventer ; le
goût
, la faculté de discerner et de sentir. Quoique ce
est de choisir le sujet ; celle du génie, de créer le plan ; celle du
goût
, de fournir les embellissements. Or les règles ai
du sujet, soutiennent le génie dans la création du plan, dirigent le
goût
dans la distribution des ornements. Les règles se
’éloignement, d’intensité, d’harmonie ou de discordance des sons ; le
goût
et le tact, à apprécier la nature et les degrés d
s’écarter des règles, et obéir, en dépit d’elles, aux inspirations du
goût
, c’est-à-dire de cette faculté, moitié d’instinct
quelque façon, une cause à part. Ainsi l’art donne les règles, et le
goût
les exceptions ; le goût nous découvre en quelles
à part. Ainsi l’art donne les règles, et le goût les exceptions ; le
goût
nous découvre en quelles occasions l’art doit sou
ns il doit être soumis. » Le maître peut donc traiter de la nature du
goût
, mais ne lui en demandez pas les règles ; ce sera
ra-ce lorsqu’il s’agit de former tout ce qui constitue l’homme moral,
goût
, jugement, opinions, sentiments et désirs ; que s
considère au point de vue des pensées ou du style. Dans un âge où le
goût
est encore si peu formé, la connaissance des règl
ne nourrir son intelligence que d’ouvrages qui se distinguent par un
goût
sûr et délicat, et que le sentiment général a cla
les maîtres de la parole. — Les commençants qui veulent se former un
goût
sûr et un bon style, doivent donc lire peu de liv
auts. Daru. C’est une imitation dangereuse, capable de corrompre le
goût
et qui, au jugement de Quintilien, perdait la jeu
hommes de génie, ils n’eurent, pendant l’espace de cinq cents ans, ni
goût
, ni imagination, ni sensibilité, ni éloquence. À
n devait naturellement s’attendre à voir, sous leur verge funeste, le
goût
se corrompre et le talent se décourager. Quelques
ogue sur les causes qui avaient corrompu l’éloquence, chef-d’œuvre de
goût
et de raison, successivement attribué à deux gran
onnu aujourd’hui pour l’ouvrage du premier. C’est là, que la cause du
goût
et de la raison est plaidée avec une éloquence et
’on les imite. Mais les sages du jour, ou de fiers novateurs, De leur
goût
corrompu partisans corrupteurs, Ne pouvant les at
plus forts par le nombre, et vantés en tous lieux, Les corrupteurs du
goût
en paraissent les dieux. Honneurs, richesse, empl
s. Oh ! malheureux l’auteur dont la plume élégante Se montre encor du
goût
sage et fidèle amante1 ; Qui, rempli d’une noble
ge, on le prône partout : Il nous vante ! en effet, c’est un homme de
goût
! Son chef-d’œuvre est toujours l’écrit qui doit
peut étonner et éblouir ; mais elle ne charme jamais les personnes de
goût
. L’imagination est une faculté qui naît avec nous
la nature et de l’art ; elle se fixe et se pose des règles ; alors le
goût
la dirige, et elle devient, pour un esprit cultiv
; elle doit élever l’âme au-dessus de la matière, et lui inspirer le
goût
de tout ce qui est beau, grand et sublime. La poé
de chacun de ces arts rejaillit ainsi sur les autres, et en relève le
goût
et la beauté. § VII. Poésie du langage. La
on le perfectionne et l’agrandit ; elle lui donne, comme flambeau, le
goût
, qui éclaire et dirige le sentiment : elle prépar
’il croit trouver dans notre penchant pour l’imitation, et dans notre
goût
pour le rythme ; puis il trace en détail les règl
ses préceptes de la chaleur et de l’agrément et d’inspirer partout le
goût
du simple, du beau et du naturel. On y trouve pri
y trouve des préceptes utiles et des détails pleins de justesse et de
goût
sur les études du poète, sur son travail, sur les
daignés. Donner à chaque mot l’accent convenable, est une preuve d’un
goût
sûr, d’une sensibilité délicate, et d’une connais
lu par une personne qui renforce sa voix à propos, et distingue avec
goût
les mots accentués, et par une personne qui prono
trouve rarement occasion de déployer des talents oratoires sans qu’un
goût
cultivé et des connaissances étendues ne soient d
ltivé et des connaissances étendues ne soient d’un grand secours ; le
goût
nous dirige dans le choix des ornements, les conn
la plus facile, celle qui exige le moins d’efforts ; mais il faut du
goût
et de l’attention pour la saisir ; et lorsqu’on y
qu’il est vraiment possible de faire à cet égard, c’est d’éclairer le
goût
, et d’indiquer au génie la route dont il ne peut
ce grande et sublime, et tout ce qu’il en dit est fait pour former le
goût
et développer cet enthousiasme dont l’homme doit
plus remplis de bon sens ; j’en connais peu où l’on découvre plus de
goût
que dans ses Institutions. L’on y trouve toutes l
rouver un auteur qui ait appliqué à l’étude de l’art oratoire plus de
goût
et de jugement que Quintilien. Cinquième part
es extrêmes. Aujourd’hui encore, les hommes de lettres et les gens de
goût
sont, à cet égard, très partagés d’opinion. Quelq
t avoir tort, puisqu’il a contre lui la nature humaine. En matière de
goût
, comme en éloquence et en poésie, à qui faut-il e
ristote ne put connaître. Mais il en est tout autrement en matière de
goût
. Le goût n’est point lié aux progrès des sciences
e put connaître. Mais il en est tout autrement en matière de goût. Le
goût
n’est point lié aux progrès des sciences ou à l’é
vainement redresser les erreurs que les hommes commettent en fait de
goût
comme celles qu’ils commettent en philosophie ; c
elques avantages sur les anciens dans nos jugements sur les objets de
goût
et sur les compositions littéraires. Il est certa
trouve d’un côté l’emporte sans peine, au moins dans les ouvrages de
goût
, sur cette perfection artificielle qui n’est due
plus étendues ; ils peuvent aussi, dans quelques genres d’ouvrages de
goût
, nous donner de très bons exemples d’une manière
s pour nous, lui seul aurait suffi pour nous donner une haute idée du
goût
et du génie de ce grand siècle d’Auguste. Qu’il m
iens classiques de la Grèce et de Rome à ceux qui veulent former leur
goût
et nourrir leur génie : Nocturna versate manu, v
à l’art de parler et d’écrire. On doit le regarder comme manquant de
goût
celui qui n’éprouve aucun charme à la lecture de
l’on peut avoir la mesure de l’état florissant ou de la décadence du
goût
et du génie d’une nation, dans son admiration ou
uelquefois une forme sous laquelle ils se rapprochent des ouvrages de
goût
, celle d’un dialogue ou d’une conversation. Les p
pe, lorsqu’il est bien écrit, un rang important parmi les ouvrages de
goût
; mais il n’est pas d’une exécution si facile qu’
pondance, bien écrite, est une lecture fort agréable pour un homme de
goût
, et elle a d’autant plus de mérite que le sujet e
vation doit nous donner encore une plus haute idée des manières et du
goût
de ce beau siècle. Les meilleures lettres écrites
d’autant plus que cette influence s’exerce encore sur les mœurs et le
goût
d’une nation. Au fait, ces histoires imaginaires
ent que par la manière dont elles sont exécutées. Bacon regarde notre
goût
pour les histoires fictives comme une preuve de l
r aux romanciers des sujets nouveaux, et contribuèrent à augmenter le
goût
que l’on avait déjà pour ces sortes d’ouvrages. T
rop de merveilleux, pour qu’un siècle qui vise au perfectionnement du
goût
trouve quelque plaisir à leur lecture. Les caract
ns charmante et originale, si elle n’est pas toujours inspirée par le
goût
le plus délicat. Ses caractères, saillants et nat
r les enfants, et dont l’invention bizarre est due à la corruption du
goût
dans ces temps où s’exerçait l’influence monacale
t qui ne fut et n’existera jamais, sous celui où nous croyons voir le
goût
délicat et les manières polies des temps modernes
l toujours été et sera-t-il toujours l’auteur favori des personnes de
goût
. Horace eut un grand nombre d’imitateurs parmi le
les impressions qu’il éprouvait. Il est impossible qu’une personne de
goût
lise une de ses saisons sans éprouver des sentime
lle de sabulosus [sablonneux]. Il substituait ainsi, par le manque de
goût
le plus étrange, l’image commune et triviale d’un
ue pleins d’intérêt et de curiosité ; ils nous montrent quel était le
goût
de ces siècles et de ces contrées que le temps a
uver qu’un bien petit nombre de lecteurs. Il n’est aucune personne de
goût
qui puisse mettre en doute que le choix d’un héro
même précision dans la définition et le classement des productions du
goût
et de l’imagination. Ici la nature n’a posé ni ét
erdre un moment de vue les convenances actuelles et la délicatesse du
goût
moderne, pour se transporter en imagination à plu
frère Hector. Homère nous le représente comme un jeune homme plein de
goût
et d’élégance ; il avait tracé lui-même le plan d
ù les écoles des déclamateurs avaient déjà corrompu l’éloquence et le
goût
; il n’avait pas su se garantir de la contagion,
que de l’auteur n’a pas toujours été dirigé par le jugement et par le
goût
. Son génie a de la force, mais jamais de douceur,
r, mais pas assez de vraisemblance. Il n’a pas tout à fait échappé au
goût
de son siècle, encore follement enthousiasmé des
u quatrième. Ces deux descriptions sont entre autres d’un art et d’un
goût
exquis. Ses combats sont très animés, les inciden
l’étendue et la force41 ; mais aussi c’était un génie sauvage, que le
goût
, l’art et l’instruction ne guidaient pas assez. S
plein d’esprit et d’imagination, mais en même temps grossier et sans
goût
. Il n’est point de tragédies moins morales que le
otre temps, de montrer au siècle une copie fidèle de lui-même, de son
goût
dominant, de ses travers et de ses vices. C’est l
ain degré d’exagération ; mais il est des limites que la nature et le
goût
ont posées, et, en supposant l’avare aussi aveugl
, ses pièces ne sont pas faites pour nous donner une haute opinion du
goût
et de l’esprit de ses contemporains. Elles semble
jusqu’à nous ; car il paraît qu’il contribua fortement à réformer le
goût
de ses contemporains, et que ses comédies étaient
ble de pousser plus loin que Térence la délicatesse, l’élégance et le
goût
. Son style est un modèle de grâce et de pureté. S
extrême irrégularité de ses compositions ; mais il s’en excuse sur le
goût
dominant de ses concitoyens, qui aimaient les inc
à chaque individu de vivre absolument comme il lui plaît et selon son
goût
, permet à chaque caractère de se montrer tel que
s, il est vrai, pleines de force et de gaîté, mais sans mœurs et sans
goût
. » Ne nous étonnons donc point que lord Kaim, dan
les sont traitées avec talent, peuvent offrir, suivant les différents
goûts
, des récréations à la fois agréables et utiles53.
nneries licencieuses d’Aristophane amusèrent un temps les Grecs, leur
goût
devint dans la suite et plus chaste et plus juste
principes, ou présentent la question sous un autre point de vue. Le
goût
. Tome I, page 29. « Le goût est la faculté de
tion sous un autre point de vue. Le goût. Tome I, page 29. « Le
goût
est la faculté de recevoir une agréable impressio
ntiennent ne roulent que sur de petits objets, s’ils sont écrits sans
goût
, sans noblesse, sans génie, ils périront, parce q
emps, ont aimé à comparer ces deux grands orateurs ; et, suivant leur
goût
pour l’éloquence mâle, vigoureuse et concise, ou
eut donner à l’orateur de Rome ou à celui d’Athènes. C’est ici que le
goût
raisonné n’a plus de mesure bien certaine, et qu’
né n’a plus de mesure bien certaine, et qu’il faut s’en r apporter au
goût
senti. Quand le talent est dans un si haut degré
des poèmes en prose : ce paradoxe paraît téméraire à tous les gens de
goût
et de bon sens. M. de Fénelon, qui avait beaucoup
e Homère en prose ; mais l’illustre auteur du Télémaque avait trop de
goût
, était trop savant et trop juste pour appeler son
airaient assurément pas en vers français. Quiconque connaîtra bien le
goût
de notre nation sentira qu’il serait ridicule d’e
sure ; que les vents jouent l’orgue, etc.” Toute la pièce est dans ce
goût
: j’avertis seulement les Français, qui en riront
aut qu’il conserve un air de vraisemblance, et qu’il soit traité avec
goût
. Les critiques les plus judicieux n’ont trouvé da
ût. Les critiques les plus judicieux n’ont trouvé dans cet endroit ni
goût
, ni vraisemblance, ni raison. Ils ont regardé com
emblance, ni raison. Ils ont regardé comme une grande faute contre le
goût
la peine que prend Milton de peindre le caractère
à la peinture naïve et plaisante des mœurs. « On ne travaille dans le
goût
de la comédie larmoyante que parce que ce genre e
nion serait plus modérée. Je n’appelle corruption que ce qui est d’un
goût
faux ; je n’en vois point dans les bonnes pièces
ui qui trouve cela supportable peut être assuré qu’il n’eut jamais de
goût
pour la poésie pastorale. » (Guardian, ou le Ment
ureux de l’abondance que du choix. Il a saisi, par une supériorité de
goût
, les premières idées de l’éloquence dans tous les
e de l’Académie française. (Nancy, juillet 1889.) Montrer comment le
goût
des sciences naît et se développe dans la société
s. (Paris, novembre 1869.) Quelle a été l’influence de Boileau sur le
goût
de son siècle ? Sur quels préceptes a-t-il surtou
uoi cette querelle a-t-elle pris fin ? Et quels sont les principes de
goût
qui ont survécu ? Quelle est aujourd’hui l’opinio
es, moralistes, historiens, etc…. Il fera preuve d’intelligence et de
goût
dans le choix de ses auteurs favoris. (Paris, aoû
e Louis XIV sur la littérature de son siècle ? Louis XIV avait le
goût
du beau, du régulier, du grand. La Bruyère a cons
lie, pour sa maturité. L’éloquence religieuse se modèle aussi sur les
goûts
du roi. Elle était emphatique, affectée, surcharg
tout Bossuet subissent l’influence du roi. En résumé, et bien que le
goût
de Louis XIV pour la régularité soit peut-être ex
elle rapprocha les hommes politiques des écrivains ; la langue et le
goût
ne pouvaient qu’y gagner. Plus tard on alla trop
uinze ans la haine d’un sot livre ». Il avait formé son esprit et son
goût
à l’école des anciens, il devait donc mépriser le
t donc mépriser les auteurs à la mode vers 1660. Il s’attaqua au faux
goût
; il dénonça les réputations usurpées, il essaya
aux bons écrivains. Il frappait sans pitié tous ceux qui gâtaient le
goût
du public, et il soutenait Molière, etc… Il essay
rases d’une élégance factice, quelques traits qui rappelaient trop le
goût
des Italiens et celui de Quinault, mais c’étaient
t ou qu’il le voit ; toute exagération serait à ses yeux une faute de
goût
et une faute morale. Chercher les vains ornements
e imagination, le mouvement, la chaleur, mais il tâtonne encore ; son
goût
n’est point sûr ; il abuse des citations profanes
nt à une matière qui semblait stérile. C’est une perpétuelle leçon de
goût
et elle est faite par un homme qui ne prend jamai
ins. Expliquer et développer cette pensée de Rivarol : L’homme de
goût
a reçu vingt blessures avant d’en faire une. – N’
t ; ses contemporains lui reprochaient même d’en abuser. « L’homme de
goût
, répondait-il, a reçu vingt blessures avant d’en
, ne se fâchant qu’à bon escient, la seule qui convienne à l’homme de
goût
. Il ne condamne pas, en effet, un ouvrage pour qu
qu’il en pense, c’est qu’il a été choqué par des fautes répétées. Le
goût
, en littérature, est le sentiment prompt et délic
gne pas toujours le savoir, mais sans quelque savoir, il n’y a pas de
goût
vraiment sûr. Le lecteur qui sait apprécier toute
ces les plus délicates du style, passe, à bon droit, pour un homme de
goût
. Mais cet homme de goût est doué d’une sensibilit
u style, passe, à bon droit, pour un homme de goût. Mais cet homme de
goût
est doué d’une sensibilité intellectuelle prompte
ièreté et la platitude le rebutent, comme certains mets offensent son
goût
physique. Qu’un tel homme rencontre un de ces ouv
uitable ; s’irriter d’imperfections choquantes, c’est faire preuve de
goût
; mais si le vrai goût sait blâmer il est encore
mperfections choquantes, c’est faire preuve de goût ; mais si le vrai
goût
sait blâmer il est encore plus porté à l’admirati
t sait blâmer il est encore plus porté à l’admiration qu’au blâme. Le
goût
, en effet, n’est pas seulement le sentiment des d
admirer avec enthousiasme est la plus haute prérogative de l’homme de
goût
. Le vrai goût est inconciliable avec cet esprit c
nthousiasme est la plus haute prérogative de l’homme de goût. Le vrai
goût
est inconciliable avec cet esprit critique et cha
s un ouvrage d’ailleurs excellent. Une telle disposition n’est pas le
goût
, mais la fausse délicatesse, celle que rien ne sa
sse, celle que rien ne saurait satisfaire. Elle est contraire au vrai
goût
, et c’est justement qu’on a blâmé tous ceux qui d
illeurs, où une critique attentive ne relève quelques défaillances du
goût
ou de la raison. Condamnera-t-on pour quelques fa
n passager de la galanterie au langage durable de l’amour, l’homme de
goût
voudrait effacer d’un chef-d’œuvre ces expression
engera-t-il par une critique acerbe de maintes blessures faites à son
goût
? Tout le monde reconnaît dans Horace une triple
y trouve de la déclamation, des vers obscurs, et pourtant l’homme de
goût
admire Horace avec raison. Rivarol nous semble do
donc avoir nettement indiqué les droits et les devoirs de l’homme de
goût
. C’est son droit lorsqu’il a été blessé de dire d
e les défauts touchent plus que les beautés, ne possèdent pas le vrai
goût
. La faculté d’admirer est son attribut principal.
n attribut principal. Avant de blesser autrui, il faut que l’homme de
goût
ait été lui-même blessé vingt fois. Tel nous para
ccupations, vous serez d’abord moins malheureux, puis vous y prendrez
goût
, et vous retrouverez le calme de l’âme et la gatt
tre les diverses écoles, se montrer même éclectique, c’est donner son
goût
personnel et la question reste en suspens. La Bru
persuadé qu’ « il y a un bon et un mauvais goût et qu’on dispute des
goûts
avec fondement, » nous dit à peu près ce qu’il en
bon et de ne lire que cela ; on n’a de maître que son plaisir et son
goût
». (Section des Sciences.) Concours de 1887.
s idées générales, dans une mesure exacte d’équilibre, d’harmonie, de
goût
. 2 e Paragraphe. – Il résume l’esprit national,
érait ce qui plait à ce qui sert, l’agréable à l’utile. Elle avait le
goût
des romans, elle lisait les gazettes à la mode, l
s plaisirs qu’on leur procure, il y a faire bien, et faire selon leur
goût
: le dernier est préférable. » Expliquez, dévelo
faites et nous ne lui gardons rancune que de celles qui choquent nos
goûts
. Cette idée peut sembler fausse, et je sais fort
s y trouvons, – ce qui prouve que la tendance naturelle à railler, le
goût
de la satire, sont compatibles avec la bonté. Cet
ns l’amour des lettres et le désir de faire triompher la vérité et le
goût
, il faudrait, je crois, montrer comment lui-même
? Bien des fois dans son œuvre, Boileau revient sur cette idée que le
goût
public est incorruptible : « Le gros des hommes p
s aussi qui ont grand profit à tirer des leçons pleines de sens et de
goût
données avec tant de maîtrise. Nous remercions vi
endroits du texte désigné qui prêtent au commentaire de langue ou de
goût
; il faut aussi, soit au début, soit plutôt en fi
ctionnaire, excellent pour l’histoire de la langue, offrirait pour le
goût
, dans la richesse même de son répertoire d’expres
sardent dans une conversation familière ; d’autres le répètent par le
goût
de la nouveauté ; le voilà à la mode. C’est ainsi
rtout de celle de Sèvres ; esprits jeunes, mais bien doués, en qui le
goût
du vrai et le sentiment de leurs futurs devoirs,
ogisme ? – A quel âge d’une langue voit-on d’ordinaire se produire le
goût
de l’un ou de l’autre, et à quel moment d’une lit
t-il à redouter ? Littérature. Dire quels services peuvent rendre au
goût
, à la littérature, aux mœurs, les salons brillant
aspect, au point d’agréer beaucoup moins, peut-être même d’étonner le
goût
dans ce nouvel état. – Cette expérience tentée su
réclamations, de rudes reproches, celui de sens critique fourvoyé, de
goût
rétréci par une aveugle et fâcheuse prévention en
Ordre des sciences Littérature. A l’époque de la Renaissance, le
goût
de l’érudition, poussé jusqu’au pédantisme, s’éta
tiennent ne roulent que sur de petits objets ; s’ils sont écrits sans
goût
, sans noblesse et sans génie, ils périront, parce
bles. Par cette critique, qu’il exige, il développe donc la sûreté du
goût
et du jugement : une admiration judicieuse de Cor
i communicatif que l’enthousiasme. La culture littéraire développe le
goût
, la simplicité, le sentiment des proportions, l’é
, contre lequel il importe de protéger nos études, tend à dépraver le
goût
ou, tout au moins, à émousser le sens du beau et
comme d’un ridicule, et il semble que l’intelligence, le savoir et le
goût
se mesurent à l’art même de critiquer avec plus d
Sèvres, dont plusieurs élèves ont fait preuve d’un jugement sûr, d’un
goût
déjà exercé, dans un style très agréable. Il y a
oprement dite, tantôt avec la correction pure et simple des fautes de
goût
et avec les remarques sur la langue, tantôt avec
e quelques détails, la justesse des idées, pour tout ce qui touche au
goût
, et le tour agréable du style, ne suffisent pas p
e et peut-être même une prédisposition particulière. C’est presque un
goût
spécial pour les curiosités et les subtilités gra
et de maturité dans la nature ; celui qui le sent et qui l’aime a le
goût
parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime e
fait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le
goût
défectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût
éfectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût, et l’on dispute des
goûts
avec fondement. » Vous expliquerez, vous appréci
n étend démesurément le champ qu’on veut parcourir, et la question du
goût
devient ici tout un cours de littérature. On est
tes n’ont pas vu qu’il était question non seulement des auteurs et du
goût
dont ils font preuve dans leurs ouvrages, mais de
s de nos lycées expliqueront les textes et comment elles formeront le
goût
de leurs élèves. Il ne s’agissait pas de disserte
prendre parti pour ou contre Boileau, ou de reconstruire le Temple du
goût
, en y mettant ceux que Voltaire en aurait écartés
étude philosophique sur le sens du beau, sur le sens esthétique ; le
goût
est autre chose encore que le jugement général qu
nt toute réflexion, décide des impressions, agréables ou non. Mais le
goût
sensuel, où les préférences personnelles ont leur
es préférences personnelles ont leur place, ne saurait se comparer au
goût
intellectuel, produit d’une culture spéciale de l
es plus contraires. Il fallait étudier comment se fait l’éducation du
goût
, ou comment le mauvais goût s’introduit chez un p
s pas de quelques aspirantes qui ont mis en doute qu’il y eût même un
goût
et des principes de goût, et qui ont proclamé la
tes qui ont mis en doute qu’il y eût même un goût et des principes de
goût
, et qui ont proclamé la liberté sans limites, non
s ces théories irréfléchies. Elles sont femmes, et elles nieraient le
goût
? Elles n’accepteraient pas cette grammaire de la
n, et elles seraient incapables de dire ce qu’il faut entendre par un
goût
pur ou dépravé ? Elles loueront, elles blâmeront
rtisans et d’utils. (Montaigne. – Essais, livre Ier, chapitre 25.) Le
goût
peut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive
aire : ils s’éloignent de la nature encore plus que les premiers ; le
goût
se perd ; on est encore entouré de nouveautés, qu
prits conservent encore loin de la foule. Il est de vastes pays où le
goût
n’est jamais parvenu ; ce sont ceux où la société
rit est rétréci, sa pointe s’émousse, il n’a pas de quoi se former le
goût
. Quand plusieurs beaux arts manquent, les autres
’ont jamais eu d’ouvrages bien faits presqu’en aucun genre, et que le
goût
n’a été le partage que de quelques peuples de l’E
lques peuples de l’Europe. Voltaire. – Dictionnaire philosophique. –
Goût
.) Ordre des sciences Composition littérair
s d’études, emploient des procédés qui sont les mêmes. Les oracles du
goût
ressemblent aux arrêts de la raison. » Cette aff
e. On ne lit pas assez dans nos écoles. Comment développeriez-vous le
goût
de la lecture chez les élèves de nos écoles norma
LLET Pédagogie. De l’utilité des lectures personnelles. Lecture : Le
goût
de la lecture, par Michel Bréal (voir Lectures pé
coles normales, en est-il une pour laquelle vous vous sentiez plus de
goût
et d’aptitude ? Essayez de rendre compte de votre
bien sentir et bien rendre ; c’est avoir de l’esprit, de l’âme et du
goût
. » Pour en démontrer la vérité, on prendra pour e
e de Mme de Maintenon : « En quelque condition que soit une fille, le
goût
de l’ouvrage lui est nécessaire. » – Vous direz
dant tout le temps qu’elle a fréquenté l’école, elle n’a jamais eu de
goût
pour les travaux à l’aiguille et les notions très
uvez avoir de doute là-dessus….. Prenez le milieu entre un trop grand
goût
pour l’esprit et la crainte des grands esprits…..
toute différente de celle qui contente l’esprit, ou par un tout autre
goût
que celui d’exercer leur mémoire ? Mais, à quelqu
mmencez à former votre bibliothèque. Vous aimez l’étude, vous avez le
goût
des lettres, et une éducation attentive et libéra
taire, celles qui pourraient être le plus utiles pour la formation du
goût
sont celles qui renferment des sujets littéraires
ussi M. Nisard a-il pu dire : (Reproduire la citation). En effet, le
goût
trouve toujours soit à y admirer des modèles, soi
out rapporter aux intérêts de notre santé, de notre commodité, de nos
goûts
, de notre bien-être ; qui nous tient en quelque s
onseils donneriez-vous à un instituteur pour inspirer à ses élèves le
goût
de la botanique ? Facilité des herborisations à l
un effet plus puissant. Or quelles scènes choisir ? C’est affaire de
goût
, de convenance personnelle. Car il est évident qu
Parce que je veux être marin. – Et comment Robinson te donne-t-il du
goût
pour la marine ? Vous répondrez pour le jeune enf
des. La réponse… Pourquoi, comment Robinson donne-t-il à un enfant du
goût
pour les choses de la mer ? Parce que : A. Il sa
vent : au contraire, la dépravation des mœurs, et par suite, celle du
goût
, ruine les arts comme elle ruine les lettres. Ath
n indépendance. Il faut donc croire que Boileau, à force d’admirer le
goût
pur et sévère des anciens, ne sentait peut-être p
ments et nous apprenne à nous délier des premiers mouvements de notre
goût
. (Paris. — 3e et 4e séries.) une sédition dans u
ux véritables richesses qui sont plus à sa portée, et dont il perd le
goût
à mesure qu’il se corrompt. Alors il faut qu’il a
laboratoire. 2e Session. Dans une lettre adressée à un ami qui a les
goûts
casaniers, vous direz les raisons qui vous font a
. École de Montpellier Examen de 1889. LA VIE RURALE. Le
goût
de la vie rurale est une des circonstances qui ex
a inspirées. – Un de vos parents, désireux de développer chez vous le
goût
de la lecture, vous a fait don d’une certaine som
lle leur inculquera l’esprit d’entreprise, elle développera en eux le
goût
des déplacements fructueux, elle leur donnera l’h
ssaires à la grandeur et à la prospérité de la France ! Aussi bien le
goût
de l’expansion extérieure devient général. Toutes
raisonnée de ces rhéteurs fameux, il pouvait résulter, en matière de
goût
et d’éloquence, un cours complet de doctrine qui
attaquer sans crainte et combattre sans relâche toutes les erreurs du
goût
, parce qu’elles sont devenues des erreurs de mora
néralement estimé ; mais j’y puisai, du moins, l’amour du travail, le
goût
des bonnes études, et le désir sincère de les pro
ds avantages qu’en retire le génie ; de former même le jugement et le
goût
de ceux à qui il donne ses leçons. Il faut, en un
ec finesse ; et ce discernement est l’effet d’un jugement droit, d’un
goût
pur et sain, qui suppose toujours de grandes conn
alors dire au critique : Voilà de vos arrêts, messieurs les gens de
goût
. L’ouvrage est peu de chose, et le seul nom fait
abbé Batteux. Je crois devoir indiquer ici aux jeunes gens qui ont du
goût
pour les belles-lettres latines, le guide le plus
l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai. Le
goût
est pour lui une sorte de conscience morale, et s
r amour du juste et du vrai. » 1. M. de Sacy a dit ailleurs : « Le
goût
des livres, quand il n’est pas la passion d’une â
nête, élevée délicate, est le plus vain et le plus puéril de tous les
goûts
. 2. Allusion à une éloquente pensée de Pascal.
Blanca). En Allemagne, si la littérature française transforme peu le
goût
et les formes du talent, elle a une action consid
ndance, en variété, en aptitude encyclopédique, devait perdre pour le
goût
, la vérité, l’expression des sentiments, les chos
finit par craindre et par supprimer, attestent l’esprit nouveau et le
goût
d’études politiques que rencontra Montesquieu, et
vième siècle23. Avec les éludes sociales et politiques, qui furent le
goût
dominant du dix-huitième siècle, il faut compter,
re, qui, le plus hardi en toutes choses, était circonspect en fait de
goût
et de langage. Car il y eut cette singularité dan
a tribune et y proclament les doctrines de leurs maîtres ; ils ont le
goût
des idées générales, des principes abstraits, des
ce n’est pas lui, certes, qui la réhabilitera. Mais c’est un homme de
goût
, de tact, de sens exact et rigoureux, qui, même d
les avait ramenées sous l’autorité de la tradition, du bon sens et du
goût
; mais, si la tradition, le bon sens et le goût d
on, du bon sens et du goût ; mais, si la tradition, le bon sens et le
goût
dirigent et règlent, ils n’inspirent pas ; à l’es
n cadre devenu trop étroit, il le brisa, et il arriva un moment où le
goût
français, surpris d’abord et enlevé, se refusa à
ié dans l’ordre moral, est-il possible de le rétablir dans l’ordre du
goût
? Le positivisme ne peut avoir d’esthétique, puis
à procurer le bonheur de la société. C’est la vertu qui lui donne le
goût
de la véritable et de la solide gloire ; qui lui
lus grand, et avait établi dans ses ouvrages le modèle et la règle du
goût
de toute la postérité. Mais Platon demandait si l
faire un bon usage. Traité des Etudes, Discours préliminaire. Du
goût
. Le goût46 est un discernement délicat, vif, n
es styles corrompus : de l’enflure, du faux brillant, des pointes. Ce
goût
, simple et unique dans son principe, se varie et
s les hommes apportent avec eux en naissant les premiers principes du
goût
, aussi bien que ceux de la rhétorique et de la lo
oint, comme le remarque Cicéron, aucune différence de sentiment et de
goût
entre les ignorants et les savants51. Il en est a
que leurs oreilles sont blessées. C’est que la nature leur a donné du
goût
et du sentiment pour l’harmonie. De même un beau
’art et l’usage font dans les connaisseurs. Il en faut dire autant du
goût
, dont nous parlons ici. Presque tous les hommes e
ominantes du siècle et du pays. Quelque dépravé néanmoins que soit le
goût
, il ne périt pas entièrement. Il en reste toujour
, corriger la fausseté de leurs anciens jugements, revenir à ce qu’un
goût
épuré et sûr a de plus juste, de plus délicat et
aire subissait, en effet, une transformation, et leur foi, comme leur
goût
, s’en inquiétait. Bossuet avait maintenu au dogme
eautés d’un ouvrage. « Voilà, s’écria-t-il, ce qu’on appelle avoir du
goût
et du sentiment ! Va, mon ami, tu n’as pas, je t’
uris forcé : « Monsieur Gil Blas, cette pièce n’est donc pas de votre
goût
? — Je ne dis pas cela, Monseigneur, interrompis-
; je vous souhaite toutes sortes de prospérités, avec un peu plus de
goût
! » Id. liv. VII, ch. iii et iv. Saint-Simon
, sans ministres, sans généraux, pour les avoir faits et soutenus par
goût
et par fantaisie, et par le fatal orgueil de les
r, quoiqu’il en sentît tout le poids ; incapable d’ailleurs et par un
goût
invinciblement dominant, et par une habitude tour
en soie rehaussée d’or. On commence à faire de petites glaces dans le
goût
de Venise. C’est à lui seul qu’on doit les vers à
tait l’aurore du bon goût. Ibid., chap. clxxvi. Du goût188. Le
goût
, ce sens, ce don de discerner nos aliments, a pro
t dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime par le mot
goût
le sentiment des beautés et des défauts. C’est un
elquefois besoin, comme lui, d’habitude189. Il ne suffit pas, pour le
goût
, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; i
promptitude du discernement ; et c’est encore une ressemblance de ce
goût
intellectuel, de ce goût des arts, avec le goût s
ent ; et c’est encore une ressemblance de ce goût intellectuel, de ce
goût
des arts, avec le goût sensuel : car le gourmet s
ne ressemblance de ce goût intellectuel, de ce goût des arts, avec le
goût
sensuel : car le gourmet sent et reconnaît prompt
ent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs ; l’homme de
goût
, le connaisseur, verra d’un coup d’œil prompt le
ire qu’aux ornements étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le
goût
dépravé dans les aliments est de choisir ceux qui
eux qui dégoûtent les autres hommes : c’est une espèce de maladie. Le
goût
dépravé dans les arts est de se plaire à des suje
eau simple et naturel : c’est une maladie de l’esprit. On se forme le
goût
des arts beaucoup plus que le goût sensuel : car,
aladie de l’esprit. On se forme le goût des arts beaucoup plus que le
goût
sensuel : car, dans le goût physique, quoiqu’on f
rme le goût des arts beaucoup plus que le goût sensuel : car, dans le
goût
physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer
es en général apprissent à sentir ce qui leur est nécessaire. Mais le
goût
intellectuel demande plus de temps pour se former
r tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le
goût
se forme insensiblement dans une nation qui n’en
ec l’esprit des bons auteurs. On dit qu’il ne faut point disputer des
goûts
, et on a raison quand il n’est question que du go
int disputer des goûts, et on a raison quand il n’est question que du
goût
sensuel, de la répugnance qu’on a pour une certai
ui les ignore ; et on corrige souvent le défaut d’esprit qui donne un
goût
de travers191. Il y a aussi des âmes froides, des
auffer ni redresser ; c’est avec eux qu’il ne faut point disputer des
goûts
, parce qu’ils n’en ont point. Le goût est arbitra
’il ne faut point disputer des goûts, parce qu’ils n’en ont point. Le
goût
est arbitraire dans plusieurs choses, comme dans
l mérite plutôt le nom de fantaisie. C’est la fantaisie plutôt que le
goût
qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peut
fantaisie plutôt que le goût qui produit tant de modes nouvelles. Le
goût
peut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive
aire ; ils s’éloignent de la nature encore plus que les premiers ; le
goût
se perd ; on est entouré de nouveautés qui sont r
voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du
goût
; mais il ne se pique pas d’être physicien. Les m
est très certain que l’Académie française pourrait servir à fixer le
goût
de la nation. Il n’y a qu’à lire ses Remarques su
l’âge de fer, prirent la place de l’or et de la paix : la cruauté, le
goût
de la chair et du sang, furent les premiers fruit
mme les fripons ; ils ont la même adresse, la même subtilité, le même
goût
pour faire le mal, le même penchant à la petite r
ère régie, dictée par le génie, si l’on joint de la délicatesse et du
goût
, du scrupule sur le choix des expressions, de l’a
ndant, chose remarquable ! en prenant le contre-pied des idées et des
goûts
de son siècle, Rousseau en est devenu l’oracle, p
erse, et la manière de les cultiver ? Qui est-ce qui, ayant un peu de
goût
pour l’histoire naturelle, peut se résoudre à pas
les gens que moi, mais les déplaisirs qui troublent en cet instant le
goût
que je prenais à vos leçons ; et je vous les dira
emier que je voudrais vous donner serait de ne point vous livrer à ce
goût
que vous dites avoir pour la vie contemplative, e
ez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils pas de votre
goût
, et je crains que vous ne preniez pas le parti de
n qui aboie est un de ces accessoires que Greuze sait imaginer par un
goût
tout particulier. Cette esquisse, très belle, n’a
tout, un intérêt violent, bien un et bien général. Avec tout cela, le
goût
est si misérable, si petit, que peut-être ces deu
ts, leurs fortunes diverses et les principes de toutes ces choses, le
goût
lui en viendra, et il vous sera facile de l’en in
écrire à mesure ; mais il faut commencer, je crois, par lui donner le
goût
de lire, et ne lui mettre dans les mains que des
r la vérité et pour la dire276. Ceux qui n’ont que de l’esprit ont du
goût
pour les grandes choses et de la passion pour les
le. » Et jusqu’à la fin, en effet, il y aura chez Bernardin, avec des
goûts
de solitude et de libre rêverie, un malaise d’amb
simple bon sens ; il est, en un mot, sentiment prompt et brillant. Le
goût
est au jugement ce que l’honneur est à la probité
ses et sacrées. L’honneur est tendre et se blesse de peu : tel est le
goût
. Joseph de Maistre.(1753-1821.) Quoiqu’il
poussé dans cette capitale326. L’estime réciproque, la conformité des
goûts
, et quelques relations précieuses de services et
faiblement l’invasion instantanée, j’ai presque dit fulminante, d’un
goût
, d’un système, d’une passion parmi les Français,
re un moderne que d’être un ancien. » Joubert entendait parler ici du
goût
et non des sentiments. Et personne, en effet, n’a
entiments. Et personne, en effet, n’a mieux senti, sous le rapport du
goût
, le génie grec, son naturel, sa sobriété, les res
s « qui leur manquent ou les ennuient trop, » ils peuvent suivre leur
goût
, et s’appliquer au travail délicat que demande l’
vapeur changent la règle353. Nos pères jugeaient des livres par leur
goût
, par leur conscience et leur raison ; nous en jug
l me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’esprit et le
goût
de la conversation sont le plus généralement répa
l’imagination emprunte aux souvenirs de l’histoire ; il a réveillé le
goût
des études historiques, en faisant entrevoir de c
théniens un instinct aveugle, mais un sentiment éclairé, fondé sur ce
goût
du beau dans tous les genres que le ciel leur ava
é savante pour hâter le progrès des lumières, et ralentir la chute du
goût
. Moi, de quoi pourrais-je vous entretenir ? de fo
turité n’empruntait à la jeunesse qu’une grâce de plus, la fermeté du
goût
unie au charme de l’expression, la nouveauté enfi
nts entre les littératures diverses, et, si l’on veut une réserve, le
goût
d’exposer et de comprendre plus que le besoin de
rapports sont restés le modèle d’une causerie pleine de nuances et de
goût
, où l’éloge se répète sans monotonie, où l’épigra
orité qu’il peut conserver, on retrouver, dans les choses d’art et de
goût
. Cette élévation n’a pas toujours la forme de la
e du bien et du mal ; Hilperic, l’homme de race barbare qui prend les
goûts
de la civilisation et se polit à l’extérieur sans
osophique. Il se mêla peu au mouvement politique de notre époque : le
goût
de la méditation, de l’étude silencieuse de soi-m
Saint-Marc Girardin, à sa vive parole, familière et éloquente, à son
goût
aussi pour la morale, qu’il savait rendre aimable
nies, point de proscriptions : une société aimable et douce, ayant le
goût
des lettres, livrée au plaisir ; un gouvernement
hais s’en chargea. Dans ses drames, il avait sacrifié à une partie du
goût
de son siècle : il avait pris un ton déclamatoire
ature ! et l’autre, Humanité ! Assurément j’aimerais mieux, pour mon
goût
particulier, que la nature et l’humanité eussent
Nisard le droit d’écrire : « Tous mes livres sont une défense de mon
goût
contre les illusions et les tromperies de la mode
teurs, à qui je pusse dire, par-dessus leur tête, quelques vérités de
goût
à nos modernes548. » Quoique inspiré par une pens
ar cet excès qui prouve que, dans nos admirations, c’est notre propre
goût
que nous admirons. Les élogesque Boileau donne à
ujours des scrupules à l’admiration pour le grand poète coloriste. Le
goût
français fera aussi des réserves sur ses défauts.
ns qui ne coûtent rien à la réputation de personne ; c’est, enfin, ce
goût
de la perfection, le plus propre, après la consci
porter le poème de Voltaire au rang de ces œuvres que les retours du
goût
ne sauraient plus atteindre. Le théâtre de Voltai
velles, et, sans renverser les traditions classiques, il habituait le
goût
public, par le rapprochement des littératures étr
ntraînent trop d’ennui640. Les Muses sont des abeilles volages ; Leur
goût
voltige641, il fuit les longs ouvrages, Et, ne pr
l’éloge et la censure ; Il sait que sur les arts, les esprits et les
goûts
, Le jugement d’un seul n’est point la loi de tous
. Un commerce de suite avec les mêmes gens, L’union des plaisirs, des
goûts
, des sentiments, Une société peu nombreuse, et qu
otre scène le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux exigences du
goût
français formé à la sévère école de Corneille et
oi Lear, Macbeth, Othello. Telle était, à cette époque, l’illusion du
goût
public, que les pièces de Ducis réussirent par le
e la recherche du joli et de l’ingénieux, et ce qui plaisait alors au
goût
public, c’était l’art secondaire d’embellir les o
s oiseaux étaient emprisonnés dans de riches volières ; en un mot, le
goût
de la villégiature s’appelait l’amour de la campa
honneurs avec un habile désintéressement, que ne démentaient pas ses
goûts
simples et sa vie retirée. Il avait pris pour dev
he (1835) fut de la part de C. Delavigne un essai plus aventureux. Le
goût
résiste à voir dans Philippe II et Charles-Quint
les Poèmes antiques et modernes. Cette préférence était une erreur du
goût
public, et la critique, en reconnaissant l’intérê
arderait ses droits ; mais, quelles que fussent les réserves de notre
goût
, notre résistance même contre un art trop souvent
x : elle renouvela l’inspiration ; le moyen âge fut mieux compris, le
goût
s’enhardit par la connaissance des littératures é
(1862) ; et s’il convient d’y insister, c’est qu’il est difficile au
goût
de résister à la puissance et à l’éclat d’un auss
ves, semblait avoir atteint la limite extrême du drame romantique. Le
goût
public, effrayé et presque blessé de cet excès de
p. 17 et suiv.; — Doudan : Pensées et Fragments : Des Révolutions du
Goût
, p. 273. 26. Voy. Le Théâtre de la Révolution (1
rducunt animum ad virtutem, sed expediunt. » 46. Rollin parle ici du
goût
par rapport à la lecture des auteurs et à la comp
ecture des auteurs et à la composition. 47. 3. Voir l’article sur le
goût
dans le Dictionnaire philosophique ; ce En généra
le sur le goût dans le Dictionnaire philosophique ; ce En général, le
goût
fin et sûr consiste dans le sentiment prompt d’un
e Fénelon dans la Lettre à l’Académie, § v : Projet de Poétique :« Le
goût
exquis craint le trop en tout, sans en excepter l
9. Les réflexions fines et justes de Voltaire dans cet article sur le
goût
comportent cependant une réserve. La ressemblance
icle sur le goût comportent cependant une réserve. La ressemblance du
goût
intellectuel avec le goüt physique n’est pas faus
ou de maturité dans la nature : celui qui le sent et qui l’aime a le
goût
parfait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime e
fait ; celui qui ne le sent pas, et qui aime en deçà ou au-delà, a le
goût
défectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût
éfectueux. Il y a donc un bon et un mauvais goût, et l’on dispute des
goûts
avec fondement. » 192. Jeune littérateur qui mou
inze jours de conversations suffisent pour donner à un jeune homme le
goût
de ces fortes et graves études. 274. Cf. la lett
ètent. La pureté est du ressort de la grammaire, la netteté relève du
goût
. Cf. les réflexions de Sainte-Beuve dans son arti
umont. 347. Devant cette opposition entre un tuyau et une source, le
goût
a le droit d’être quelque peu surpris. 348. Cett
s goût, et, dit La Bruyère [Caractères, ch. Ier), « qu’on dispute des
goûts
justement. » 354. Le mieux serait sans doute de
if attrait à sa conversation. Faut-il s’étonner qu’elle ait eu peu de
goût
pour les hommes de génie taciturnes ? 367. On po
gs est au Louvre), il a laissé des Considérations sur la beauté et le
goût
en peinture, traduites par Jansen (1786). — Winck
à l’œil sévère et juste que Voltaire plaçait à l’entrée du temple du
Goût
. Mais Sainte-Beuve lui-même se réfute, car plus t
hommes qui ont eu de l’autorité en leur temps jugeaient des choses du
goût
avec vivacité, avec trop d’exclusion peut-être, m
e craint à la fois et désiré partout, Voilà ma destinée et mon unique
goût
… 651. Cléon, méchant non par nature mais par g
te dans la mer près de Tarente. 681. Ce parterre de fleurs est d’un
goût
moderne. Le vieillard de Virgile ne cultive que d
ntômes allégoriques. Ce mélange du réel et du fantastique surprend le
goût
. 694. Pourquoi la rage ? C’est là une de ces exp
ail d’abeille décrit par le poète français, et qui exige un art et un
goût
exquis. Sur l’ensemble même de la composition, cf
appelés par le critique et commentés avec la finesse ordinaire de son
goût
. 730. Cette pièce célèbre, dans les éditions an
735. Épithète malheureuse qui amène une alliance de mots contraire au
goût
. 736. Ce Pison, beau-père de César, avait été l’
dence Les flots harmonieux. 772. On relèvera chez C. Delavigne le
goût
de la périphrase, qui le rattache à l’école class
me demandez des conseils ; il ne vous en faut point d’autre que votre
goût
. L’étude que vous avez faite de la langue italien
e que vous avez faite de la langue italienne doit encore fortifier ce
goût
avec lequel vous êtes née, et que personne ne peu
bon, et de ne lire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son
goût
. Pardonnez, Mademoiselle, à ces longues réflexion
croire toujours mourant. 4. Rapprochez ce passage de Fénelon : « Le
goût
exquis craint le trop en tout, sans en excepter l
la fin du monde c’est-à-dire se lamentait souvent sur la décadence du
goût
, de l’esprit et des arts. 3. Ce trait, sous son
mps (s’il est des rossignols encore) me ramène à la vie, et à quelque
goût
pour les muses. Mais quant à présent, elles m’ont
êmes fruits ont dans chaque climat une saveur particulière ; c’est le
goût
du terroir, dont un habile connaisseur saisit tou
t partout une harmonie soutenue, un choix d’expressions où préside le
goût
le plus pur. « La plus noble conquête que l’homm
dans un même ouvrage, selon que le besoin s’en fait sentir. C’est le
goût
qui doit guider ici comme partout ; et le goût, a
fait sentir. C’est le goût qui doit guider ici comme partout ; et le
goût
, ainsi que le sentiment de l’harmonie, s’acquiert
l adoptera dans chaque circonstance ; il s’abandonne simplement à son
goût
, à ses impressions ; le bon sens lui fait sentir
amilier, c’est le bas, le grossier, et le burlesque, dont un homme de
goût
doit toujours se garder avec soin. 2° Style si
mploient souvent cette figure. Si la périphrase vient au secours d’un
goût
délicat, il ne faut pourtant pas trop éviter le m
genres et les circonstances : c’est la nécessité qui les amène, et le
goût
qui les choisit. § IX. Des figures de pensées
langues, à employer des mots nouveaux, des tournures bizarres que le
goût
ou l’usage réprouve. C’est le défaut capital des
u’il commença à travailler. Quel désordre ! quelle irrégularité ! Nul
goût
, nulle connaissance des véritables beautés du thé
rouver le plus haut point de leur art, il leur suffisait d’étudier le
goût
de ce prince2. La plupart des chefs-d’œuvre qu’on
mus », a dit Quintilien, X, 1. 2. On remarquera cette admiration, ce
goût
de l’antiquité, qui, comme l’a déjà indiqué un tr
n roi avec un vif enthousiasme, et ne rendant pas moins justice à son
goût
qu’à sa douceur et à sa bonté. 2. Cf. Boileau,
rt qui enseigne à faire les confitures, et a pour objet le plaisir du
goût
, ou celui qui flatte un autre sens, et travaille
vérité est attrayante ! que cette amertume me semble bien de meilleur
goût
que toutes les douceurs fades et tout le sucre de
e mêla point aux thuriféraires, il prit la revanche du bon sens et du
goût
. 3. M. Villemain a dit de Balzac : « Lorsque, fa
ns le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le faux
goût
, la recherche, sont demeurés sur le compte de Bal
onnaître en musique et en peinture, afin d’en parler avec grâce, avec
goût
, et même avec ce ton de supériorité qui convient
souffrance inquiète ; excitée par le besoin d’admirer et d’aimer ? Le
goût
des spectacles est universel ; car la plupart des
e passion, une impulsion, un besoin ; elle cherche à se contenter. Le
goût
est un sentiment ; il voudrait plaire à tout le m
e plus exquis enthousiasme qui fût jamais. Racine eut la raison et le
goût
éminemment. Il faut de l’enthousiasme dans la voi
norables services, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre
goût
littéraire ; car en lisant ces pages où apparaît
œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un
goût
prudent peut mettre à la portée de la jeunesse. O
mprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le
goût
et la conscience se confondent, et que les pensée
dus au grand âge, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre
goût
littéraire ; car en lisant ces pages, où apparaît
œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un
goût
prudent peut mettre à la portée de la jeunesse. O
mprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le
goût
et la conscience se confondent, et que les pensée
ive autant que sa gloire. Ce quatrain de mademoiselle Scuderi sur le
goût
du grand Condé pour la culture des fleurs, est au
puyer toujours de l’autorité des critiques sages et éclairés, dont le
goût
sûr et les connaissances profondes sont généralem
ntenelle, dans l’éloge de Bernouilli, mathématicien célèbre, que son
goût
avait été son précepteur. Voilà deux exemples de
ès sa mort. Il est encore plus ridicule de dire qu’un savant a eu son
goût
pour précepteur. Un précepteur est un homme qui i
mme qui instruit des enfants ; et assurément on ne peut pas donner au
goût
d’un individu la figure d’une personne, quoiqu’en
individu la figure d’une personne, quoiqu’en poésie on personnifie le
goût
en général, et qu’on le représente sous la forme
sont donc là des façons de parler toutes nouvelles, que les hommes de
goût
réprouvent, et que les bons écrivains ont le plus
de noblesse au discours, pourvu qu’elle soit employée à propos, avec
goût
et avec justesse. On dit fort bien, par exemple,
voit les lieux, et par l’autre, les temps. Mais un écrivain qui a du
goût
et de la justesse dans l’esprit, ne dira point qu
il n’y aurait pas plus de mérite que de difficulté à les relever. Le
goût
qui aperçoit les beautés est plus rare et plus ut
éer des beautés de génie est supérieur à l’art d’éviter les fautes de
goût
. Voilà pourquoi nous avons multiplié les citation
es grands hommes n’ont pas besoin, nous avons dit sur des matières de
goût
et de morale ce que nous avons cru la vérité, et
ssi, sous ce type unique de perfection, laisser s’introduire dans son
goût
et dans son esprit de certaines beautés convenues
mer Racine, c’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appelle en France le
goût
, et qui rend si dégoûté3. Aimer Boileau… mais non
Cousin aimait Corneille avec passion. 3. Oui, il en est pour qui le
goût
n’est que du dégoût. Exemple ( ?). 4. Pourquoi p
célèbre, les Alpes, composition descriptive pleine de sentiment et de
goût
, riche en image et en poésie, et qui, avec le Pri
uvrages d’esprit, les faux principes et les sophismes, pour venger le
goût
, sans jamais flétrir ni humilier les personnes, v
plaisantant, les ridicules, les faiblesses du cœur, et les erreurs du
goût
et de la raison ; elle se borne à la raillerie, r
s’érige en censeur des ouvrages d’esprit, il faut que, dirigé par un
goût
sûr, il se montre toujours sans amertume, sans pa
er pures les idées du bon et du vrai dans les ouvrages d’esprit et de
goût
, et étant dans l’obligation de précautionner ses
é dans un style noble et plein de dignité les lois de la morale et du
goût
. J.-B. Rousseau a manié habilement les armes de l
remment la moralité tantôt avant, tantôt après le récit, selon que le
goût
l’exige ou le permet. L’avantage est à peu près é
ute à La Fontaine dans cette partie de la fable : il était né avec ce
goût
, et il l’avait perfectionné par la lecture de nos
e j’ai dérobé quelque chose à la simple nature3, pour m’accommoder au
goût
d’un peuple magnifique et délicat sur toutes les
rvit homini !… » Le rapprochement de ces deux morceaux fera sentir le
goût
excellent et sûr de l’auteur français. 1. Le cha
entre deux personnes, dont l’une, celle qui parle en ce moment, a un
goût
et des connaissances aussi solides que l’esprit d
uche de Virgile et d’Horace par un juge si plein de délicatesse et de
goût
, d’un autre ouvrage de Fénelon, de la Lettre sur
s, il prêta un faux jour d’évidence à des thèses que lui inspirait le
goût
du paradoxe, de la contradiction ou de la singula
rcice et la vie active nous feraient un nouvel estomac et de nouveaux
goûts
. Tous nos repas seraient des festins, où l’abonda
mier que je voudrais vous donner, serait de ne point vous livrer à ce
goût
que vous dites avoir pour la vie contemplative, e
ez venir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils3pas de votre
goût
, et je crains que vous ne preniez pas le parti de
ien mettre d’inutile. — Sans cette sobriété, qui dépend du tact et du
goût
de l’historien, la narration devient prolixe et d
es manifestations les plus vives et les plus complètes. Analyser avec
goût
les auteurs, soumettre les ouvrages à une critiqu
à cette étude des observations justes et profondes sur les mœurs, le
goût
et l’art d’écrire : tel est l’objet multiple de l
à saisir. Pour les classes de grammaire, où commence à s’éveiller le
goût
, où les élèves, par l’exercice de la version, s’e
ites. Moquons-nous donc de cette chicane où ils veulent assujettir le
goût
du public, et ne consultons, dans une comédie, qu
ations agréables. Lettre du 22 juillet 1671. À Madame de Grignan.
Goût
de madame de Sévigné pour la nature ; son appréci
solides et de formes heureuses185. Des ouvrages de l’esprit. Du
goût
et du discernement dans les ouvrages de l’esprit.
jusqu’où la parole humaine peut s’élever ; on ne jugera à l’avenir du
goût
de quelqu’un qu’à proportion qu’il en aura pour c
enfin de ses dénouements ; car il ne s’est pas toujours assujetti au
goût
des Grecs et à leur grande simplicité : il a aimé
celui-là des maximes, des règles, des préceptes, et dans celui-ci du
goût
et des sentiments. L’on est plus occupé aux pièce
emain sans se corriger260. Opuscules divers. De la perfection du
goût
. Le goût exquis craint le trop en tout, sans
corriger260. Opuscules divers. De la perfection du goût. Le
goût
exquis craint le trop en tout, sans en excepter l
ité en effet qui est la gardienne naturelle des grandes traditions du
goût
et de l’éloquence. 4. Comment se montrera-t-elle
connaissance des lettres, si j’ai quelque amour de la vérité, quelque
goût
de la piété, c’est à l’Université que j’en suis r
on de la jeunesse, afin de conserver dans toute son intégrité le vrai
goût
des belles-lettres, et de le mettre à l’abri, s’i
’abri, s’il est possible, des altérations et des injures du temps. Ce
goût
règne aujourd’hui parmi vous, et dans toute la Fr
é séduisante ; afin qu’élevée, pour ainsi dire, par vos mains dans le
goût
antique, et gardée sous une austère tutelle contr
’artisan287 ; en un mot, fait renaître dans les hommes aujourd’hui le
goût
de l’élégance attique et de l’urbanité romaine. A
de Louis XIV, et qui brillent encore aujourd’hui. Tous ils ont eu le
goût
antique ; et il suffit d’une légère connaissance
idue des anciens et de ceux des modernes en qui règne pareillement le
goût
épuré de la saine éloquence. Traité des Études
t des lettres avant la fondation de l’Académie française : progrès du
goût
public au dix-septième siècle. J’augure trop fav
tre établissement290. Ce tribunal, élevé pour perpétuer parmi nous le
goût
et la politesse, est un secours qui avait manqué
rit que l’inconstance de la nation avait besoin d’un frein, et que le
goût
n’aurait pas chez nous une destinée plus invariab
r les grâces de leur ancienne simplicité. Mais, en général, quel faux
goût
d’éloquence ! les astres en fournissaient toujour
noncer sur le mérite des orateurs que sur le droit des parties293. Le
goût
manquait partout : la poésie elle-même, malgré se
omme nous297. La politesse du langage nous amena celle des mœurs : le
goût
qui régnait dans les ouvrages d’esprit entra dans
s manières, comme nos ouvrages, servirent de modèle aux étrangers. Le
goût
est l’arbitre et la règle des bienséances et des
bientôt dans les mœurs publiques. Tout change et se corrompt avec le
goût
: les bienséances de l’éloquence et celles des mœ
rie et se corrompre sous les empereurs, où la pureté du langage et le
goût
du bon siècle commença à s’altérer ; et la France
stinée, si l’Académie, dépositaire des bienséances et de la pureté du
goût
, ne nous répondait aussi de celle de nos mœurs po
e demandez des conseils ; il ne vous en faut point d’autres que votre
goût
. L’étude que vous avez faite de la langue italien
e que vous avez faite de la langue italienne doit encore fortifier ce
goût
avec lequel vous êtes née, et que personne ne peu
bon, et de ne faire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son
goût
. 20 août 1756. À M. de Vauvenargues. Sur Corn
d’écrire une telle lettre ; et depuis que j’entends raisonner sur le
goût
, je n’ai rien vu de si fin et de si approfondi qu
ère dont il le faut ; mais en même temps je suis persuadé que ce même
goût
qui vous a fait sentir si bien la supériorité de
ons de l’érudit n’ont pas émoussé les vives impressions de l’homme de
goût
, fut commencé en 1756 et publié seulement en 1788
le dernier est soutenu par un grand nombre de gens grossiers et sans
goût
, qu’ont séduits les faux ornements de son éloquen
flatter leur caractère ; Et les femmes docteurs ne sont point de mon
goût
. Je consens qu’une femme ait des clartés de tout
ses discours, tout m’en semble ennuyeux, Et je me trouve assez votre
goût
et vos yeux. Mais, comme sur ma mère il a grande
Faites-la sortir, quoi qu’on die… Ah ! que ce quoi qu’on die est d’un
goût
admirable ! C’est, à mon sentiment, un endroit im
end point du tout. PHILAMINTE. On n’a que lui qui puisse écrire de ce
goût
. BÉLISE. Ne dis-plus qu’il est amarante,
é et soutenu que les modèles du dix-septième siècle (sa langue et son
goût
parurent, surtout au déclin de sa carrière, souff
humeurs. Comptez sur son pouvoir : que faut-il pour vous plaire ? Vos
goûts
, vos sentiments, feront mon caractère. LYCANDRE.
int les anciens, à la réserve d’un seul moderne qui surpassait, à son
goût
, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé s
rut deux ans après. 83. Un trait qui distingue Mme de Sévigné est le
goût
de la nature, qui fut trop rare de son temps : el
res. Montesquieu, Boileau, J.-B. Rousseau, Voltaire dans le Temple du
goût
, et de nos jours Chateaubriand, Fontanes et M. Vi
l’antiquité païenne la mêla à tout, mais souvent sans mesure et sans
goût
. On trouvera dans le livre déjà cité de M. Jacqui
295. La part faite à l’Académie dans cet heureux perfectionnement du
goût
public est sans doute exagérée par Massillon : il
qu’un écrivain ne peut être élégant qu’à la condition de choisir avec
goût
entre ses idées, quelque sujet qu’il traite, pour
de cette lettre le morceau de Fénelon intitulé : De la perfection du
goût
, et donné dans le même volume, page 97. 359. «
ctation pure, Et ce n’est point ainsi que parle la nature. Le méchant
goût
du siècle en cela me fait pour : Nos pères tout g
, assez dur pour ce grand écrivain et qui exagérait les défauts qu’un
goût
sévère peut lui reprocher, lui a rendu néanmoins
sonances et l’abus des formes oratoires, une chaleur factice, du faux
goût
et de l’enflure. Il est un de ceux qui ont donné
canton de Berne. 404. On n’ignore pas que la botanique était un des
goûts
les plus vifs de Rousseau, qui a laissé des fragm
emier que je voudrais vous donner serait de ne point vous livrer à ce
goût
que vous dites avoir pour la vie contemplative :
sait alors tous les noms propres latins, comme on a pu déjà le voir :
goût
auquel sont revenus de nos jours quelques poètes,
u, pour un louveteau ou petit loup. — C’est l’occasion de rappeler le
goût
de La Fontaine pour beaucoup de mots de notre vie
ritait bien cette affection, puisque, entourée de personnes, que leur
goût
du bel esprit dépouillait des sentiments naturels
mme on beaucoup d’autres choses. Molière eut le mérite de réformer le
goût
et le sens public. 594. Pour tient ici la place
elle fortune. 618. Déjà ce terme a été relevé : ajoutons que, pur un
goût
tout contraire à celui de sa femme, Chrysale, par
e française qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient le faux
goût
de l’ancienne littérature, détrônée par Boileau.
à faire parade de leur pénétration d’esprit et de la vivacité de leur
goût
. C’est bien là le travers de ces personnes, qu’on
peu satisfaisante. 640. Ce singulier motif d’admiration rappelle le
goût
puéril, qui, malgré d’énergiques protestations, e
l, on aime encore mieux être ému que d’être amusé ». Par un retour du
goût
public, dont il ne serait pas très difficile de d
ois Boileau, ne tardait pas à s’en repentir. Il a, dans son Temple du
goût
, rendu hommage à ce maître en l’art d’écrire, qui
e la nouveauté elle joint l’avantage de ne choquer ni l’oreille ni le
goût
, on ne devra faire aucune difficulté de l’amnisti
x vers, où la critique a signalé toutefois un léger anachronisme (ces
goûts
de Néron n’éclatèrent en effet qu’un peu plus tar
s tragédies en prose. Voltaire dit du même auteur, dans son Temple du
goût
: Parmi les flots de la foule insensée, De ce pa
se ; De grâce, ouvrez ; je veux à Despréaux Contre les vers dire avec
goût
deux mots. » 812. « Voltaire, écrivait récemm
ie de courir dès qu’il se repose, et qu’il pense avoir perdu tous les
goûts
qu’il a rassasiés. Mais cette obscurité épaisse q
nterrompre, on doit au contraire entrer dans leur esprit et dans leur
goût
, montrer qu’on les entend, louer ce qu’ils disent
à toutes sortes de gens d’esprit. Il faut choisir ce qui est de leur
goût
et ce qui est convenable à leur condition, à leur
la tragédie : « Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies, est un
goût
efféminé ; l’en proscrire toujours, est une mauva
té et les pointes, tous les styles, tous les tons, étaient mêlés sans
goût
, sans choix. Jodelle, Garnier, Hardi, ne connuren
and homme commençait à vieillir, Racine, né avec un génie heureux, un
goût
exquis, entra dans la carrière et donna une nouve
ure doit-elle aller ? Il est impossible de le déterminer d’avance. Le
goût
seul de l’auteur ou celui des spectateurs doit as
-delà duquel on ne rit plus, au moins les honnêtes gens. Plus on a le
goût
fin et exercé sur les bons modèles, plus on le se
le tableau de la vie civile ; tableau où les objets sont choisis avec
goût
, disposés avec art, peints avec grâce et élégance
s, de costumes, de personnages même, commandés par ces puissances. Le
goût
de ces changements a été poussé si loin de nos jo
e didactique, sont tracées à l’auteur parle sujet même ; c’est de son
goût
, de son jugement que dépendent la forme, le plan
ument l’imagination, si le sujet permet d’y jeter quelques fleurs. Le
goût
de l’écrivain doit le guider en cela. Fontenelle,
ntribuer à satisfaire ou à développer chez l’élève la curiosité et le
goût
des œuvres d’art, dont la connaissance, s’alliant
le nôtre, quelques-unes que leur intelligence plus développée et leur
goût
plus formé pourraient mieux apprécier. Il est cer
direct et le plus sûr, suppléeraient avec profit aux commentaires de
goût
qu’il eût été facile de multiplier : nous avons t
commentaires de cette nature l’avantage de laisser le jugement et le
goût
de l’élève s’exercer et se former, sous la direct
gardé que ce qui pouvait aider à sa noble éloquence et satisfaire son
goût
sévère ; il y a laissé ce je ne sais quoi de « co
rite une mention particulière. Fidèle aux doctrines littéraires et au
goût
du maître, qui avait dit (Essais, II, 17) : « Aux
reusement l’hôtel de Rambouillet se gâta par l’affectation et le faux
goût
, et les salons bourgeois qui en héritèrent et en
e que pour Chapelain, l’impression fut leur écueil auprès des gens de
goût
et de bon sens. Quand Louis XIV reprit, à parti
que dit : l’État, c’est moi ; le poète satirique et critique dit : le
goût
, c’est moi. Mais les hommes de génie, ses amis ou
ans son air, dans son langage, cette image de justesse, de mesure, de
goût
, de noblesse, de grandeur et d’unité, que reprodu
hymne à la royauté. » On ne peut reprocher à Louis XIV que son peu de
goût
pour La Fontaine, dont les contes le choquaient p
nage, qui, malgré leur mélange trop fréquent d’affectation et de faux
goût
, ont séduit jusqu’au sévère Boileau298. Voltaire
nterrompre, on doit au contraire entrer dans leur esprit et dans leur
goût
, montrer qu’on les entend, louer ce qu’ils disent
à toutes sortes de gens d’esprit. Il faut choisir ce qui est de leur
goût
et ce qui est convenable à leur condition, à leur
fois, et cela est honteux pour la France. CLIMÈNE. Il est vrai que le
goût
des gens est étrangement gâté, et que le siècle s
de toutes vos comédies, c’est le jugement de la Cour ; que c’est son
goût
qu’il faut étudier, pour trouver l’art de réussir
tes. Moquons-nous donc de cette chicane, où ils veulent assujettir le
goût
du public, et ne consultons dans une comédie que
u’il commença à travailler. Quel désordre ! quelle irrégularité ! Nul
goût
, nulle connoissance des véritables beautés du thé
ersonne du monde qui m’est le plus sensiblement chère, qui touche mon
goût
, mon inclination, mes entrailles ; qui m’aime plu
cherche mon plaisir et que je donne la préférence à ce qui touche mon
goût
naturel. Il est donc vrai, ma chère fille, que da
us avez un reste d’orgueil que vous vous déguisez à vous-même sous le
goût
de l’esprit ; vous n’en devez plus avoir, et enco
. Par cette simplicité si originale, et dont nous avons tant perdu le
goût
, ce poète a beaucoup de rapport avec l’Écriture45
mer. Ils ne veulent plus rien : ils ont tout sans rien avoir, car ce
goût
de lumière pure apaise la faim de leur cœur ; tou
’indécent : c’est une joie douce, noble, pleine de majesté ; c’est un
goût
sublime de la vérité et de la vertu qui les trans
l’éloignement de la vertu, la crainte de tout mérite éclatant476, le
goût
des hommes souples et rampans, la hauteur, et l’a
aimoit mieux être plus utile et moins récompensé ; et pour suivre son
goût
, il n’auroit fallu payer ses premiers travaux que
s voulez donc faire votre campagne à Lyon ? Apparemment vous y prenez
goût
. Et le gros marchand, vous l’avez dévalisé, n’est
a, à partir de 1726, le Traité des Études, « monument de raison et de
goût
et un des livres les mieux écrits dans notre lang
aire lui a rendu la justice de lui donner une place dans le temple du
Goût
: Non loin de là Rollin dictait Quelques leçons
quoiqu’on robe on l’écoutait. « Vertueux par bonté de nature et par
goût
des lettres, véritable saint de l’enseignement, l
cation a été négligée et regretter de n’avoir pas été nourris dans le
goût
des sciences, dont ils commencent trop tard à con
nt aller au torrent, et le fortifient en le suivant. Ainsi ce nouveau
goût
déplace sans effort l’ancien goût, quoique meille
ent en le suivant. Ainsi ce nouveau goût déplace sans effort l’ancien
goût
, quoique meilleur : il passe bientôt en loi, et e
e de connoître, de sentir sa présence, et de saisir le vrai comme par
goût
ou par instinct. (VIIe Mercuriale, De l’esprit
eautés d’un ouvrage. « Voilà, s’éeria-t-il, ce qu’on appelle avoir du
goût
et du sentiment ! Va, mon ami, tu n’as pas, je t’
uris forcé : « Monsieur Gil Blas, cette pièce n’est donc pas de votre
goût
? — Je ne dis pas cela, Monseigneur, interrom-pis
as, je vous souhaite toutes sortes de prospérités avec un peu plus de
goût
. » (Histoire de Gil Blas de Santillane, liv. VI
nce qui n’a d’égale que celles de Cicéron et de Mme de Sévigné. Du
goût
Le goût, ce sens, ce don de discerner nos ali
d’égale que celles de Cicéron et de Mme de Sévigné. Du goût Le
goût
, ce sens, ce don de discerner nos alimens, a prod
t dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime par le mot
goût
le sentiment des beautés et des défauts. C’est un
quelquefois besoin, comme lui, d’habitude. Il ne suffît pas, pour le
goût
, de voir, de connaître la beauté d’un ouvrage ; i
promptitude du discernement ; et c’est encore une ressemblance de ce
goût
intellectuel, de ce goût des arts, avec le goût s
ent ; et c’est encore une ressemblance de ce goût intellectuel, de ce
goût
des arts, avec le goût sensuel ; car le gourmet s
ne ressemblance de ce goût intellectuel, de ce goût des arts, avec le
goût
sensuel ; car le gourmet sent et reconnaît prompt
ent et reconnaît promptement le mélange de deux liqueurs : l’homme de
goût
, le connaisseur verra d’un coup d’œil prompt le m
aire qu’aux ornemens étudiés, et de ne pas sentir la belle nature. Le
goût
dépravé dans les alimens est de choisir ceux qui
eux qui dégoûtent les autres hommes : c’est une espèce de maladie. Le
goût
dépravé dans les arts est de se plaire à des suje
eau simple et naturel : c’est une maladie de l’esprit. On se forme le
goût
des arts beaucoup plus que le goût sensuel ; car,
aladie de l’esprit. On se forme le goût des arts beaucoup plus que le
goût
sensuel ; car, dans le goût physique, quoiqu’on f
rme le goût des arts beaucoup plus que le goût sensuel ; car, dans le
goût
physique, quoiqu’on finisse quelquefois par aimer
es en général apprissent à sentir ce qui leur est nécessaire. Mais le
goût
intellectuel demande plus de temps pour se former
r tout d’un coup avec plaisir ce qu’il ne démêlait pas auparavant. Le
goût
se forme insensiblement dans une nation qui n’en
ec l’esprit des bons auteurs. On dit qu’il ne faut point disputer des
goûts
, et on a raison quand il n’est question que du go
int disputer des goûts, et on a raison quand il n’est question que du
goût
sensuel, de la répugnance qu’on a pour une certai
ui les ignore ; et on corrige souvent le défaut d’esprit qui donne un
goût
de travers. Il y a aussi des âmes froides, des es
auffer ni redresser ; c’est avec eux qu’il ne faut point disputer des
goûts
, parce qu’ils n’en ont point. Le goût est arbitra
’il ne faut point disputer des goûts, parce qu’ils n’en ont point. Le
goût
est arbitraire dans plusieurs choses, comme dans
l mérite plutôt le nom de fantaisie. C’est la fantaisie plutôt que le
goût
qui produit tant de modes nouvelles. Le goût peut
fantaisie plutôt que le goût qui produit tant de modes nouvelles. Le
goût
peut se gâter chez une nation ; ce malheur arrive
aire ; ils s’éloignent de la nature encore plus que les premiers ; le
goût
se perd ; on est entouré de nouveautés qui sont r
prits conservent encore loin de la foule. Il est de vastes pays où le
goût
n’est jamais parvenu : ce sont ceux où la société
rit est rétréci, sa pointe s’émousse, il n’a pas de quoi se former le
goût
. Quand plusieurs beaux-arts manquent, les autres
’ont jamais eu d’ouvrages bien faits presqu’en aucun genre, et que le
goût
n’a été le partage que de quelques peuples de l’E
Ne se trompe-t-on point quand on dit que c’est un malheur d’avoir le
goût
trop délicat, d’être trop connaisseur ; qu’alors
contraire, qu’il n’y a véritablement de plaisir que pour les gens de
goût
? Ils voient, ils entendent, ils sentent ce qui é
ins exercés. (Dictionnaire philosophique.) Visite au temple du
Goût
… Je fus fort étonné de ne pas trouver dans l
nte ou quatre-vingts ans, pour être les plus chers favoris du dieu du
Goût
. Les Pavillon, les Benserade, les Pellisson, les
prit, un peu trop vain, n’avait jamais pu réussir à donner au dieu du
Goût
cet excès de bonne opinion que le comte de Bussi
avait conservé la naïveté de son caractère, et qui, dans le Temple du
Goût
, joignait un sentiment éclairé à cet heureux et s
u gardez-vous d’écrire. » Despréaux, par un ordre exprès du dieu du
Goût
, se réconciliait avec Quinault, qui est le poète
oquent de tout et oublient tout529. Ils n’avaient naturellement aucun
goût
pour les arts. Le royaume de Cachemire a subsisté
nt : peut-on traduire de la musique ? Je vous plains, madame, avec le
goût
et la sensibilité éclairée que vous avez, de ne p
t une humeur sociale, une ouverture de cœur, une joie dans la vie, un
goût
, une facilité à communiquer ses pensées ; qui fût
, et borner le luxe ; mais qui sait si on n’y perdroit pas un certain
goût
qui seroit la source des richesses de la nation,
stinée en ait fait une loi, je ne puis croire être le seul qui ait un
goût
si naturel, quoique je ne l’aie trouvé jusqu’ici
mier que je voudrois vous donner, seroit de ne point vous livrer à ce
goût
que vous dites avoir pour la vie contemplative, e
iez venir prendre à Montmorency. Peut-être ne seront-ils pas de votre
goût
, et je crains que vous ne preniez pas le parti de
ouveauté de sensation ! Jusque-là je n’avois eu que des plaisirs ; le
goût
me donna le sentiment de la volupté. L’intimité d
fruit, et je ne me lassois pas d’exercer ma main pour satisfaire mon
goût
. Mais une langueur agréable, s’emparant peu à peu
rde naturellement les choses a le bon sens. Le bon sens se forme d’un
goût
naturel pour la justesse et la médiocrité ; c’est
n qui aboie est un de ces accessoires que Greuze sait imaginer par un
goût
tout particulier. Cette esquisse, très-belle, n’a
tout, un intérêt violent, bien un et bien général. Avec tout cela, le
goût
est si misérable, si petit, que peut-être ces deu
ur, agent secret, négociateur, tribun par occasion, homme de paix par
goût
et cependant plaideur éternel, faisant, comme Fig
que La Fontaine a donné à chaque fable un paysage. Il avoit puisé ce
goût
dans les poètes anciens ; c’est surtout dans Virg
ordeaux, à l’originalité de l’esprit, à la vive allure du style et au
goût
des arts, dont témoignent ses Lettres sur l’Itali
sur l’Italie. La critique littéraire est exercée avec savoir et avec
goût
par Marmontel (1723-1779) dans ses Éléments de li
s qu’il faut étudier sans cesse, comme dans les arts on va former son
goût
et mûrir son talent à Rome, en méditant les chefs
l’élégance, la couleur, la noblesse, la pompe et l’harmonie, avec un
goût
pur, ennemi de toute affectation, sans en briser
récipitée. Les membres variés de sa période sont disposés avec un tel
goût
, que leur brièveté n’en atténue nullement la cons
mble, en écrivant, avoir sans cesse présentée son esprit la maxime de
goût
enseignée aux orateurs par Cicéron, qu’en fait de
offrant l’accord le plus parfait du jugement, de l’imagination et du
goût
. La lecture de ses ouvrages est proprement un cha
Asie, lorsque le temps eut calmé la fièvre du fanatisme religieux, le
goût
des lettres et des sciences vint se mêler à leur
1788. Pensées Heureux celui qui, par le prix qu’il met et le
goût
qu’il prend aux plus petites choses, prolonge son
elle est, avec M. de Sacy, une jouissance de délicat et une leçon de
goût
; elle est, avec Sainte-Beuve, une analyse psycho
procédé scientifique, et relève de l’esprit analytique du siècle. Le
goût
et la culture progressive des beaux-arts, peintur
avec Montesquieu, dans ses Pensées diverses et dans son Essai sur le
goût
, l’occasion d’une saillie et de quelque assimilat
lie et de quelque assimilation piquante ; avec Voltaire, une leçon de
goût
à la légèreté de ses contemporains, dédaigneuse d
thique, et ne sacrifie ni Watteau à David, ni Pérugin à Rembrandt. Le
goût
des beautés de la nature et le sentiment des arts
effervescence des premiers jours d’affranchissement s’est calmée ; le
goût
et le bon sens public ont réprimé leurs excès, et
…J’ai été enchanté des progrès que tu fais dans le dessin, et de ton
goût
pour les belles choses ; mais j’ai sur tout cela
st sans cesse en mouvement pour faire effet tout de suite et selon le
goût
du moment et du cercle où l’on se trouve. Il me s
l me semble reconnu que Paris est la ville du monde où l’esprit et le
goût
de la conversation sont le plus généralement répa
t une occupation utile qu’un art agréable. Il faut l’avouer aussi, le
goût
et l’enivrement de l’esprit de société rendent si
l’église un carré long, composent l’édifice des Invalides. Mais quel
goût
dans cette simplicité ! quelle beauté dans cette
péroraison. Un empereur ou la république, lequel est le plus de votre
goût
? comme on dit : rôti ou bouilli, potage ou soupe
nages inférieurs, de bourgeois, pour lesquels Froissard n’a pas grand
goût
, l’historien conserve leur langage avec une parfa
plus pur. Pline appartenait à cette école d’imagination plutôt que de
goût
, qui produisit dans Tacite un peintre incomparabl
xviie siècle, nous semblerait offrir l’idée de Pindare à l’homme de
goût
qui, n’ayant pas le temps de le chercher dans sa
hébain. C’était un instinct de la grandeur sous toutes ses formes, un
goût
pour les choses éclatantes, depuis les phénomènes
ces du monde et de la vie ; les joies de l’activité sans travail ; le
goût
d’une destinée aventureuse, pleine d’imprévu, d’i
erry. Mais, malgré cet alliage de matérialisme, d’égoïsme stupide, le
goût
de l’indépendance personnelle est un sentiment no
e voulait sa foi. Mais le sentiment de l’indépendance personnelle, le
goût
de la liberté se déployant à tout hasard, sans au
ts 745, cette association de judicieux restaurateurs des idées et des
goûts
littéraires du dix-septième siècle ; M. de Chatea
l’autre, appelés à influer sur nos mutuelles destinées ? Je n’ai nul
goût
à réveiller des souvenirs de discorde et de viole
t d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce
goût
fatal de la vie commode, incompatible avec toute
it et d’agrément dans l’esprit, et il y joignait la délicatesse et le
goût
. Dans le monde où il vivait, entre Condé et sa sœ
son style, pourvu que l’air aisé et une certaine négligence de grand
goût
y fussent toujours, sans quoi on eût trouvé qu’il
éraire, auquel il ressemblait de visage ; l’ambition industrieuse, le
goût
des beaux-arts, le talent pour les sciences mécan
ait beaucoup de poésies diverses où il exprime ses prédilections, ses
goûts
; il chante le ménage des deux Corneille, il célè
mme comme il faut, et le comme il faut, le quod decet, varie avec les
goûts
et les opinions de la société elle-même. L’abbé P
traire, la société s’apaise et se repose, l’imagination se reprend de
goût
pour les crimes. Elle est comme le marchand d’Hor
in, les souvenirs encore ardents de la guerre et de la Révolution, le
goût
des aventures, le regret du repos, l’espérance de
bon sens qui écarte de la conduite l’imagination et les caprices ; du
goût
pour les gens en disgrâce862, mais sans rancune c
dans ses premiers sermons ? Madame de Sévigné y avait pris, avec le
goût
pour le relevé, qui en était le beau côté, la rec
un poète en un temps qui lit plus de vers par respect humain que par
goût
; et ce temps est étonné de vous lire avec plaisi
lus touchante, elle est plus fragile, et elle risque de n’être pas du
goût
de tout le monde ; l’autre est l’habitude et le n
té sont dans ses nombreux ouvrages de critique artistique, modèles de
goût
sûr et élevé, de style sobre et fin. Son étude su
les autres vêtus de harnois singuliers ou de costumes orientaux d’un
goût
capricieux et baroque, comme ceux des Turcs de Re
ud892. Quel style noble et pur ! quelle ordonnance majestueuse ! quel
goût
véritablement antique ! Dans ce tableau sans riva
attirés par le signal blanc de mon ombrelle, et sans doute étonnés du
goût
que j’ai pour ces lieux élevés. C’est une sorte d
nte et légère ; une conversation de bonne humeur et de saillies ; les
goûts
et les aptitudes variés d’un esprit fin et curieu
seudonyme de George Sand a introduit dans le roman du xixe siècle le
goût
exquis et le sentimeut passionné de la nature qui
sens du siècle, les gens éclairés et polis, de bonne compagnie et de
goût
. 359. Plaisanterie basse. Turlupin (étymologie i
t Augustin, in Quæst. Vet. Test., XV. 405. Particulier, rare. 406.
Goût
est pris dans le sens de jugement. 407. À propos
a fait du développement d’un lieu commun un drame. 452. On avait le
goût
, la « folie » des jardins et des parcs à l’instar
ppropriée. Les principes de sa direction spirituelle sont ceux de son
goût
littéraire. « Ce n’est ni le difficile, ni le rar
ortes de l’Académie française. Il a écrit aussi des Réflexions sur le
goût
. 849. Voir la Notice sur madame de Caylus, p. 31
civiles ! que de meurtres et de crimes ! C’est alors cependant que le
goût
de la pastorale se répand en Italie, en Espagne,
nce et toute l’étendue. Rien ne contribue plus d’ailleurs à former le
goût
. Voyons donc la description de la mort de César d
ses préceptes de la chaleur et de l’agrément. Il inspire par-tout le
goût
du simple, du beau et du naturel. Le P. Sanadon e
eux titre de législateur du Parnasse. Voltaire dit dans son Temple du
Goût
: Là régnoit Despréaux, leur maître en l’art d’é
s les charmes de la poésie. Voici ce que Voltaire, dans son Temple du
Goût
, fait dire à Lucrèce qui s’adresse au cardinal :
mbres comme l’hiver. C’est dommage que l’auteur n’ait pas eu assez de
goût
, pour savoir se renfermer dans de certaines borne
iez ; elle sera toujours attachante : c’est la seule qui soit dans ce
goût
». Nœud ou intrigue. Le nœud ou intrigue fa
qui doit le conduire à son but. L’esprit doit être ici la victime du
goût
, qui veut que le poëte ait assez de jugement pour
être avec raison) de la comédie de nos jours, dans son Epître sur le
Goût
, au duc de Nivernois : On ne rit plus ; on souri
que dominoit sur notre scène, ce seroit une preuve de la décadence du
goût
, et que nous perdrions bientôt celui de la bonne
e Molière, se sont parfaitement conformés à cette règle dictée par le
goût
. Les imiter, et tâcher de les égaler, est une loi
és par les vrais connoisseurs comme une marque sûre, comme l’effet du
goût
le plus dépravé. Le poète parle pour tous les spe
C’est un fort méchant plat que sa sotte personne, Et qui gâte, à mon
goût
, tous les repas qu’il donne. Philinte. On fait a
puis que dans la tête, il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son
goût
, tant il est difficile. Il veut voir des défauts
ent dommage qu’il n’ait point assujetti son imagination aux règles du
goût
et à celles des moeurs. Madame Dacier n’a traduit
in, que celui-ci a souvent traduit mot à mot son modèle. Il montre un
goût
pur et exquis dans le choix de ses tableaux, un a
ues, dont les pièces constamment applaudies au théâtre par l’homme de
goût
, ne plaisent pas moins à la lecture qu’à la repré
ames Anglaises, sœurs, Madame la Baronne de Vasse et miss Wouters. Le
goût
de la bonne comédie n’a pénétré que tard en Allem
e puisse point les prévoir. L’objet de la parodie est de corriger le
goût
, eu relevant d’une manière comique les défauts de
appelle tragédies bourgeoises, entièrement proscrites par l’homme de
goût
, qui ne transpose jamais les limites des arts, qu
ouvrages de théâtre par sentiment ; et ce ne seroit pas flatter leur
goût
, que de leur donner des tragédies sans amour. 5°.
de Brutus. Vouloir de l’amour dans toutes les tragédies, me paroît un
goût
efféminé ; l’en proscrire toujours est une mauvai
ours noble et assurée ; son génie sublime est toujours soutenu par un
goût
délicat. C’est lui qui fit paroître, le premier,
la mort de l’auteur), et si favorablement accueilli des personnes de
goût
. Elles y ont unanimement reconnu un style élégant
éâtre des Grecs sur la plupart de ces tragédies, en font connoître le
goût
, le génie et le caractère. Nous n’en avons pas de
plein d’idées bizarres et gigantesques, sans la moindre étincelle de
goût
, sans la moindre connoissance des règles. En ce m
ime que lui, il est plus sage, plus soutenu, et toujours guidé par le
goût
. Ses plans sont toujours exacts ; ses intrigues s
et enfin de ses dénouemens : car il ne s’est pas toujours assujéti au
goût
des Grecs et à leur grande simplicité. Il a aimé
lui-là des maximes, des règles et des préceptes ; et dans celui ci du
goût
et des sentimens. On est plus occupé aux pièces d
r avec autant de force que le tragique grec, mais avec plus d’art, de
goût
et de régularité. Le sombre pathétique et majestu
es que l’on a donnés aux tragédies de Voltaire, ont paru à l’homme de
goût
aussi outrés que les critiques qu’on en a faites.
terrible pour faire un très-grand honneur à notre scène, tant que le
goût
du beau subsistera parmi nous. Thomas Corneille,
; et c’étoit dans les beaux jours de la littérature, sous le règne du
goût
le plus épuré. Les tragédies de du Belloy annonce
heureuse, comme dans la tragédie proprement dite. Aujourd’hui même le
goût
de ce merveilleux n’est plus si général. On n’est
oiseau des chansons de sa composition. Ces fictions ne sont point du
goût
des Français : ce sont à nos yeux des monstres br
mblent pas aux nôtres. Pouvoient-ils raisonnablement les juger par le
goût
de notre siècle et de notre nation ? Le poëte gre
ins de force et de feu : mais il les peint avec plus de sagesse et de
goût
. Nous allons entendre Enée racontant à Didon le s
on de feu, qui est nécessaire pour bien peindre ; indépendamment d’un
goût
exquis, qui est nécessaire pour distribuer à prop
es. Il est certain qu’il est peu d’ouvrages aussi propres à former le
goût
. Le poëte latin n’a pas toute la vigueur, toute l
le déclamateur outré, plein d’enflure, sans règle, sans frein et sans
goût
. La traduction en vers qu’en donna Brébeuf, est o
s de l’Europe, n’en fera pas moins à jamais les délices de l’homme de
goût
, par le génie qui y éclate dans toutes les partie
sse, la nécessité et les avantages ; de former même le jugement et le
goût
de ceux à qui il donne des leçons. Il faut, en un
vec finesse, et ce discernement est l’effet d’un jugement droit, d’un
goût
pur et sain. Il faut donc que la critique soit fo
ndements de l’art oratoire. L’un a plus de savoir ; l’autre a plus de
goût
. Eu égard à l’ordre et à la méthode, la rhétoriqu
son auteur, et imprima, sous le titre des Causes de la corruption du
goût
, un gros volume où elle combattait toutes les opi
la dictée d’Horace, dont il n’a pas la grâce, ces lois éternelles du
goût
, qui doivent être la conscience de tout écrivain.
du bon sens. Nul n’a plus que lui réconcilié la rime et la raison. Le
goût
du vrai fut sa passion bienfaisante et éloquente.
cepte et l’exemple. 4. La raison est la Muse de Boileau. 5. Le faux
goût
de l’Italie régnait alors en France. 6. « Pour l
vrages de l’Esprit.) 3. Comparez à l’Art poëtique d’Horace. 1. Le
goût
et la conscience ne font qu’un : le beau et le bi
Mais, dans la nourriture du corps, l’on distingue d’ordinaire par le
goût
même ce qui nuit à la santé. Il n’en est pas de m
même dans les aliments de l’âme. Nous n’avons point naturellement de
goût
spirituel1, qui distingue les bons aliments des m
les poisons plus agréables que les meilleures nourritures, tant notre
goût
spirituel est corrompu. Et ainsi il faut suppléer
nchantements, et de faits inimitables qui ne sont plus guère de notre
goût
. Mais elles nous rappellent les mœurs de l’ancien
Zaïde et la princesse de Clèves par madame de La Fayette ; faits avec
goût
, écrits avec décence, et bien propres à entreteni
ivent toujours être du nombre des plus beaux ; et le poète, s’il a du
goût
, doit s’arrêter dès qu’il commence à descendre. L
ître la forme de l’ode antique. La forme de l’ode a varié suivant le
goût
des différents peuples. Chez les Grecs, elle étai
tiné à éclairer l’intelligence ; à toucher le cœur et à satisfaire le
goût
, le cantique doit briller par la clarté, la préci
e genre gracieux ; c’est le caractère de Catulle, doué de beaucoup de
goût
, de grâce et de naturel, et d’Ovide, chez qui l’e
e du sentiment doux et tendre, et qui l’emporte sur ses rivaux par un
goût
pur, une composition irréprochable, un style d’un
es dithyrambes ; mais ni notre langue, ni notre imagination, ni notre
goût
ne se sont prêtés à cette docte extravagance. Le
turel est le plus porté à ce genre léger de poésie. La galanterie, le
goût
du plaisir, la vivacité, la gaieté, le penchant à
t judicieux dans sa sphère, mais sans finesse et sans profondeur ; le
goût
des détails, une assez longue expérience des chos
s droit et une habitude ordinaire des affaires. Sa pénétration et son
goût
, joints au bonheur de sa mémoire, se portaient av
e veux faire celui du génie le plus naturel, de l’homme du plus grand
goût
, de l’âme la plus haute et la plus simple, je met
Prosper Mérimée Né en 1803. [Notice] Dans un temps où règne le
goût
de la littérature facile, M. Prosper Mérimée a ét
du monde, un polyglotte et un poëte. Cette flexibilité de plume et ce
goût
de vérité précise est un des mérites de la Chroni
ent anglais, parait avoir été vertu familière à tout citoyen grec. Le
goût
et le talent de l’éloquence étaient innés chez ce
ant même par principes ; un esprit léger et frivole, qui n’a point de
goût
décidé ; qui n’éclaire les choses et ne les reche
tout sans pudeur ; en un mot, un fat sans vertus, sans talents, sans
goût
de la gloire, qui ne prend jamais dans les choses
st la qualité qui aperçoit les différences des objets entre eux, — Le
goût
est la connaissance des meilleurs objets. — Le cœ
dée les aperçoit, La mémoire les retient, La pensée les considère, Le
goût
les épure, Le cœur les éprouve, Le sentiment les
sujets, et c’est beaucoup dire. Un tel cynisme révolta les hommes de
goût
, et le scandale fut tel que les journaux qui en g
ue la face des Euménides, je livre vos écrits au mépris des hommes de
goût
mes contemporains ; quant à vos noms, dont je ne
1693 — 1765 Rhétorique française. Voltaire 1694 — 1778 Temple du
goût
; — Observations nombreuses dans ses ouvrages.
ige toujours le même ordre et la même méthode ; c’est une question de
goût
et de bon sens. Depuis les conceptions les plus h
uie, Humait l’air, respirait, était épanouie, Blanche, grasse et d’un
goût
à la voir non pareille. (La Fontaine, Le Rat et l
raisonnée des œuvres des grands écrivains est une excellente école de
goût
. Pour faire une bonne analyse, il faut satisfaire
ement littéraire : le génie, l’imagination, le talent, l’esprit et le
goût
. Le génie est la faculté naturelle de créer et de
peut créer sans imagination. Toutefois, elle doit être réglée par un
goût
sage et éclairé. Le talent est une aptitude natur
s des choses, et qui permet de donner à la pensée un tour piquant. Le
goût
, en littérature, est un discernement, vif, net, p
hez lui, c’est le talent qui l’emporte. Corneille a le génie, mais le
goût
lui manque quelquefois. Boileau a du talent, de l
lui manque quelquefois. Boileau a du talent, de l’esprit, beaucoup de
goût
, peu d’imagination. La Bruyère a surtout du talen
productions de l’esprit humain (génie, imagination, talent, esprit et
goût
), les conditions essentielles de la poésie sont :
es genres poétiques et appliquer à chacun les principes dictés par le
goût
. Ce code s’appelle l’art poétique. Il exige chez
code s’appelle l’art poétique. Il exige chez celui qui le compose, le
goût
, la science et un peu de l’âme du poète. La versi
tiques des règles minutieuses des rhéteurs ; règles de bon sens et de
goût
; préceptes d’Horace et de Boileau ; merveilleux
ns en passant quelques règles générales dictées par le bon sens et le
goût
. Horace dit que le poète épique doit chanter, co
die la nature et l’homme, renferme des vérités morales, des règles de
goût
, les principes du beau dans des vers expressifs,
re que didactique, donnait des préceptes de bon sens et des règles de
goût
pour la composition des œuvres littéraires (Art p
s écrivains ont mis à la mode, sinon la poésie pastorale, du moins le
goût
des tableaux champêtres dans des œuvres en prose
sa rigueur une vérité mathématique, une découverte scientifique ; le
goût
demande quelque chose de plus. Son style doit nou
s aient souvent manqué à ce devoir. Né du besoin de distraction et du
goût
que tous les peuples ont pour les fictions, le ro
ne se prêta guère à l’embellissement de ses légendes. Ils n’eurent le
goût
du roman que par imitation des Grecs. Ex. le Saty
ite si l’on y observe les règles de la convenance, de la morale et du
goût
; tout est là. On ne peut guère donner de règles
aine, entre autres le Récit de son voyage en Limousin, — Le Temple du
goût
par Voltaire, etc. La prose a quelquefois été app
Les Grecs ont fait ainsi eux-mêmes leur éducation littéraire, avec le
goût
le plus sûr et le plus fin qui fut jamais. 2º Nou
ue son intelligence eût dédaigné ; diriger vers les choses saintes le
goût
des représentations païennes, qui était resté trè
sie : Ronsard, comme on l’a dit, y apporta plus d’enthousiasme que de
goût
, plus de ferveur érudite que de génie poétique, e
us naturel, plus court, plus nerveux, plus précis. » Cette réforme du
goût
et de la langue qui prévint et rendit possibles l
e et les anciens ; le Discours sur le style, de Buffon ; le Temple du
goût
(1732), de Voltaire, le 32e chapitre de son Siècl
bon sens, préservée par la bonté de tout excès de jugement et par un
goût
délicat de tout excès de plume, elle nous a laiss
dans sa simplicité ! — Racine, peut-on répondre, a dû se conformer au
goût
de son temps et donner à ses personnages un peu d
public qu’il vient de ressaisir, fait des concessions regrettables au
goût
régnant, et introduit partout la galanterie et le
français de l’œuvre, qui lui donne une incontestable originalité : le
goût
de la règle et de la mesure, le culte de la raiso
r et à mesure de ses besoins, car il serait chimérique de remettre au
goût
des gens éclairés ou aux décisions de l’Académie
penser ses pertes, que des moyens chimériques, peu en rapport avec le
goût
et l’esprit français. S’il est vrai que notre lan
table orateur s’adresse seulement à « ceux dont la tête est ferme, le
goût
délicat, le sens exquis ». En un mot, l’art est i
expression. On renouvelle à l’Hôtel de Rambouillet, avec bien plus de
goût
et de bonheur, la tentative de Ronsard, et l’on d
spect d’eux-mêmes et de leur talent ; les gentilshommes y prennent le
goût
des choses de l’esprit, et les lettrés les usages
érature ; un public, — en attendant que peu à peu, par les progrès du
goût
, se formât un véritable public, digne des auteurs
, sauf à le subir de nouveau, s’il y a lieu ; mais lorsque l’homme de
goût
, après avoir réfléchi aux choses qui l’avaient fo
ue les dieux ne me prêtent une longue vie et avec elle la force et le
goût
de poursuivre ces travaux ; vous vous demandez sa
e sans elle il ne peut que languir. Cette opinion part d’un excellent
goût
. Je vous demanderai seulement d’en relâcher quelq
ments lui seront certainement donnés par les Condés, chez lesquels le
goût
des lettres et de l’esprit est de tradition. [
ls modèles trouva-t-il ? aucune comédie faite selon les règles, aucun
goût
, les vraies beautés du théâtre méconnues ; les sp
Le roi en témoigna quelque surprise, ce qui peut s’expliquer par son
goût
pour les beautés sublimes de M. Corneille et la p
re modération. Partout d’ailleurs, dans votre ouvrage, on remarque un
goût
sûr, une critique fine et profonde, une science q
t bien rendre ; c’est avoir en même temps de l’esprit, de l’âme et du
goût
. Ainsi les pensées nobles, les sentiments élevés
es, et qui leur donnent une grande valeur si l’écrivain est doué d’un
goût
délicat. 33. Comment ce chapitre sera-t-il divisé
u genre dans lequel on écrit. Ces qualités, qui sont assignées par le
goût
et qu’on peut appeler littéraires, varient suivan
cience , dit-il avec une simplicité qui décèle l’homme d’esprit et de
goût
: Quand on dit j’ai, toute la compagnie S’en esj
il en est de communes à tous les styles et à tous les tons. C’est au
goût
formé par l’étude et par l’usage à distinguer ces
est riche et n’est point chargé : c’est l’abondance du génie, que le
goût
ménage et dirige. 88. Comment doit-on mélanger le
res et les plus convenables pour l’exprimer d’une manière conforme au
goût
. Ce sont les mots d’ailleurs qui servent à exprim
is leurs styles sont différents, suivant leur génie particulier et le
goût
de leur siècle… Les ouvrages des Pères grecs sont
rillant de Louis XIV, le P. Bourdaloue créa, pour ainsi dire, le vrai
goût
de la chaire, en introduisant cette éloquence nob
d’autres Orateurs, dans les ouvrages desquels ils pourront puiser le
goût
de la bonne et vraie éloquence. Ceux qui ne contr
lle simplicité qui le fit applaudir à la cour de Louis XIV. « Le vrai
goût
de l’éloquence chrétienne, dit-il dans la préface
xige aussi qu’elle soit sage, bien réglée, et toujours dirigée par le
goût
. Le texte d’une Oraison funèbre doit être comme u
gué parmi les Orateurs. Les autres sont faibles, et pèchent contre le
goût
. Le P. de la Rue, toujours simple, noble, énergiq
fleurs de l’éloquence, pourvu qu’il le fasse sans affectation et avec
goût
. On exige qu’il joigne à la justesse et à l’éléva
nture de leur caractère, de leurs sentiments, de leurs mœurs, de leur
goût
, de leurs talents. Le style de ces sortes d’éloge
ragment.) Acte I, Scène III. Un vieillard reproche à sa fille le
goût
frivole qu’elle éprouve pour un jeune désœuvré, a
à, au terme du seizième siècle et au commencement du dix-septième, le
goût
général de ces productions en France. On se rappe
it sait se plier à tout ; On ne vit qu’à demi quand on n’a qu’un seul
goût
. Je plains tout être faible, aveugle en sa manie
on partage : La modération est le trésor du sage ; Il sait régler ses
goûts
, ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa co
t le cruel poursuit. D’autres oiseaux de différent plumage, Divers de
goût
, d’instinct et de ramage, En sautillant, font ent
; Grand roi David, c’est toi dont les sixains2 Fixent l’esprit et le
goût
des humains ! Sur un tapis dès qu’on te voit para
ère règle, dictée par le génie, si l’on joint de la délicatesse et du
goût
, du scrupule sur le choix des expressions, de l’a
a réception a l’Académie française Du génie pour les sciences, du
goût
pour la littérature, du talent pour écrire, de l’
er, et je ne l’ai jamais vu si plein. Je suis fâché de n’avoir pas de
goût
pour les beaux embarras ; à tout moment il s’en t
vous reprendrez votre tranquillité et vous sentirez renaître tous vos
goûts
; je l’éprouve moi-même. Personne n’a été plus ma
t ordre à son discours ne possède pas assez sa matière ; il n’a qu’un
goût
imparfait et un demi-génie. L’ordre est ce qu’il
serait pas non plus, croyons-nous, la meilleure manière de former le
goût
et l’esprit des jeunes gens et de leur inspirer,
qui brillent à la fois par l’élévation de la pensée, par la pureté du
goût
, par la chaleur du sentiment ; enfin un certain n
se recommandent moins par l’élévation de la pensée, par la pureté du
goût
, présentent, dans quelques-uns de leurs ouvrages,
ion directe de la nature. En même temps, ils sacrifient le naturel au
goût
conventionnel, raffiné, dédaigneux et exclusif d’
esse et la profusion des figures les plus incohérentes. Tandis que le
goût
de la langue espagnole envahissait la cour, celui
e la plus florissante de notre littérature. Cependant alors encore le
goût
du public français demeure vacillant et partagé e
ces partages et de ces indécisions le triomphe du pur classique et du
goût
antique devait être complet. À la fin du siècle s
ris. Valère. Vos ris ne sont point de mon
goût
, Et vos airs insolents ne plaisent point du tout.
emi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à ce
goût
ancien. Qu’a-t-il sur nous, dit-on, soit en vers,
s ultramontains95 un auteur sans brillants. Tout peuple peut avoir du
goût
et du bon sens. Ils sont de tous pays, du fond de
ité alors régnante en littérature ; d’avoir déclaré la guerre au faux
goût
et de l’avoir poussé avec une constance et un cou
ts caractérisent le génie de Boileau. C’est d’abord la fermeté de son
goût
qui ne fait jamais fausse route ni dans la louang
du pédantisme qui infestaient et la cour et la ville, il restaura le
goût
ancien, le seul, selon lui, qui pût former parmi
s en temps et composait avec art de charmantes petites pièces dans le
goût
d’Horace et de Catulle, son unique but était de d
ces beautés d’un ordre supérieur paraissent dépasser la portée de son
goût
et de son intelligence. Sa verve facile s’est exe
117. En effet, avec la plus rare intelligence de l’art dramatique, un
goût
et un jugement sûrs, un talent remarquable, une i
e service qu’Auguste quand il préserva du feu l’Énéide. Le Temple du
Goût
. — Ce petit écrit, moitié prose, moitié vers, est
l’on savait louer sans flatterie. Nous ne disons pas que le Temple du
Goût
soit une satire, mais il faut bien avouer que les
donné en spectacle au public dans une comédie intitulée le Temple du
Goût
, composée par Romagnesi, et que tout Paris courut
effort sur toutes sortes de sujets. C’est la fleur de l’esprit et du
goût
. Cette partie des œuvres poétiques de Voltaire es
lui serrant la main. D’autres oiseaux de différent plumage, Divers de
goût
, d’instinct et de ramage, En sautillant font ente
Grand roi David, c’est toi dont les sixains138 Fixent l’esprit et le
goût
des humains. Sur un tapis dès qu’on te voit paraî
et qui doit passer avec elle, c’est un personnage dont quiconque a le
goût
de la poésie sera flatté d’être la copie et se cr
ue l’esprit et le sens n’y trouvent rien à reprendre, l’oreille et le
goût
sont blessés. » Piron a obtenu aussi quelques su
s péniblement martelé dans son style ; l’harmonie lui manque comme le
goût
. Piron écrivit encore beaucoup de poèmes, d’odes,
) (1709-1784) Une imagination brillante, une érudition immense, un
goût
passionné pour les belles-lettres, la connaissanc
est formé successivement, et presque par hasard, et où il a peint ses
goûts
, ses sentiments, ses faiblesses, les différents o
quentes allusions sont pénibles, ses réminiscences maniérées. Il a un
goût
incurable du pastiche ; son imagination est sèche
arrive de tomber dans d’étranges écarts, dans d’étonnantes fautes de
goût
. Ode sur la ruine de Lisbonne (1755). L’org
a satire ne valait rien, « qu’il n’y avait là point d’idées, point de
goût
, des lieux communs rimés et beaucoup de platitude
eut des loisirs qui lui permirent de donner un plus large essor à son
goût
pour la poésie. C’est alors qu’il entreprit le po
parmi nos comiques du second ordre. On sent dans tous ses ouvrages un
goût
très vif pour la campagne, parce qu’il y avait pa
s de force, plus de verve, plus de fidélité, et respirent un meilleur
goût
de style. Chateaubriand a convenablement tempéré
embellir les paysages, publiés en 1782, furent le premier fruit de ce
goût
champêtre factice. Il ne voulut pas décrire, comm
hêne brûlant j’insulte à l’aquilon ; Dans cette chaude enceinte, avec
goût
éclairée, Mille heureux passe-temps abrègent la s
aucoup au-delà des sages emportements de Malherbe, qui suffisaient au
goût
pratique et solide du dix-septième siècle, et dép
ter la nature où tous les contrastes se rencontrent. On oublia que le
goût
est la suprême loi de l’art. La description, en
jet eut à peine un commencement d’exécution : Fontanes n’avait pas le
goût
du travail. Cet épicurien a chanté la paresse tou
e, fertile en heureuses citations, mais quelquefois assez éloignée du
goût
pur et sévère qu’il avait toujours en écrivant.
rien, qui avait beaucoup hanté le bas peuple et qui s’abaissait à ses
goûts
, aimait d’instinct la chanson libertine et poliss
s aussi sa poésie languit et rampe, ou tombe dans le mauvais goût. Le
goût
, chez Béranger, n’était ni bien sûr ni bien fin.
ère diplomatique qu’il suivit jusqu’en 1830, il garda constamment ses
goûts
de poésie, et leur donna enfin une satisfaction t
es, avec plus de gravité, plus d’idéal dans les peintures, et avec un
goût
pour la Bible, pour la Muse rêveuse d’Ossian, et
bois (1865), très souvent blâmables pour fautes grossières contre le
goût
et la pudeur, mais encore dignes d’éloge pour qua
tères en les exagérant. Comme les dramaturges des boulevards, il a le
goût
des situations fortes, où l’on arrive par des com
lue, ou par une affectation prétentieuse, et par toutes ces fautes de
goût
ou de versification que lui reprochait Lamartine
sons, Sans voir jaunir les bois ou verdir les gazons ; Avec les mêmes
goûts
avoir sa même chambre, Ses livrés du collège et s
passion de l’art, le tourment du beau. Le sentiment de l’idéal et le
goût
de la réalité étaient également vifs en lui. Inte
fort négligé. Les locutions triviales, les solécismes, les fautes de
goût
abondent ; la rime est très pauvre et souvent déf
ant les objets comme un tableau, Ponsard a tenté de faire partager ce
goût
sain à ses contemporains, pour les détourner de c
tes, produit un effet tout particulier. M. Sully-Prudhomme doit à son
goût
pour la philosophie, c’est-à-dire pour la recherc
ésident Hénault, ch. v, p. 34. 130. Voir d’Argens, Réflexions sur le
goût
, p. 23. 131. Voir Nisard, « La poésie au dix-hui
norables services, il est permis de dire qu’il ne suffit plus à notre
goût
littéraire ; car en lisant ces pages, où apparaît
œuvres qui nous ont charmés le plaisir ou le profit que le tact d’un
goût
prudent peut mettre à la portée de la jeunesse. O
mprennent bien cette leçon écrite à toutes ses pages, à savoir que le
goût
et la conscience se confondent, et que les pensée
ien, il rêva de bonne heure le rôle de conspirateur grandiose ; et ce
goût
d’ambitieuses aventures éclate déjà dans son réci
Mais, dans la nourriture du corps, l’on distingue d’ordinaire par le
goût
même ce qui nuit à la santé. Il n’en est pas de m
même dans les aliments de l’âme. Nous n’avons point naturellement de
goût
spirituel, qui distingue les bons aliments des ma
les poisons plus agréables que les meilleures nourritures, tant notre
goût
spirituel est corrompu367. Et ainsi il faut suppl
once pour eux et les assure du public. Attentif à son jugement, où le
goût
, c’est-à-dire ordinairement la fantaisie et l’hum
ssez que l’esprit soit vaincu, il faut que le cœur soit séduit par le
goût
de la piété. Vous aimez la joie, le repos, le pla
gréments, de la servitude 680 de votre état. Soyez en garde contre le
goût
que vous avez pour l’esprit. Trop d’esprit humili
e allie la force à la grâce, mais ses hardiesses n’effrayent point le
goût
. Racine appartient à la famille des génies studie
parlez jamais, et pour lesquels il semble que vous n’ayez plus aucun
goût
, quoique vous soyez témoin du véritable plaisir q
des mauvais ouvrages, protégé par le crédit d’un prince qui avait le
goût
de la fine raillerie, il put faire provision d’ex
t-il l’arbitre des bons morceaux, et il n’est guère permis d’avoir du
goût
pour ce qu’il désapprouve. Mais il n’est plus ; i
utres, qu’il y est le premier trompé, et qu’il croit souvent dire son
goût
, ou expliquer sa pensée, lorsqu’il n’est que l’éc
69 ; ils ne veulent plus rien ; ils ont tout sans rien avoir ; car le
goût
de lumière pure apaise la faim de leur cœur. Tous
Souvent il n’y a que paresse, que timidité, que mollesse à suivre son
goût
dans cette apparente modestie, qui fait négliger
ires et sombres ; et le crime, après lequel nous courons avec tant de
goût
, court ensuite après nous comme un vautour cruel,
es, et qui forment toutes les unions et les amitiés humaines, sont le
goût
, la cupidité et la vanité. Le goût927. On suit un
omme nous. La politesse du langage nous amena celle des mœurs935 ; le
goût
qui régnait dans les ouvrages d’esprit entra dans
s manières, comme nos ouvrages, servirent de modèle aux étrangers. Le
goût
est l’arbitre et la règle des bienséances et des
bientôt dans les mœurs publiques : tout change et se corrompt avec le
goût
; les bienséances de l’éloquence et celles des mœ
ie, et se corrompre sous les empereurs, où la pureté du langage et le
goût
du bon siècle commença à s’altérer ; et la France
stinée, si l’académie, dépositaire des bienséances et de la pureté du
goût
, ne nous répondait aussi de celles des mœurs pour
me demandez des conseils ; il ne vous en faut point d’autre que votre
goût
. L’étude que vous avez faite de la langue italien
e que vous avez faite de la langue italienne doit encore fortifier ce
goût
avec lequel vous êtes née, et que personne ne peu
bon, et de ne lire que cela. On n’a de maître que son plaisir et son
goût
. Pardonnez, Mademoiselle, à ces longues réflexion
milieu des plus rigoureux hivers. Madame Denis1154 l’a ornée avec le
goût
d’une Parisienne. Nous y faisons beaucoup meilleu
s, il prêta un faux jour d’évidence à des thèses que lui inspirait le
goût
du paradoxe, de la contradiction ou de la singula
cice et la vie active nous feraient un nouvel estomac, et de nouveaux
goûts
. Tous nos repas seraient des festins, où l’abonda
ier, que je voudrais vous donner, serait de ne point vous livrer à ce
goût
que vous dites avoir pour la vie contemplative, e
enir prendre à Montmorency ; peut-être ne seront-ils1390 pas de votre
goût
, et je crains que vous ne preniez pas le parti de
ant même par principes ; un esprit léger et frivole, qui n’a point de
goût
décidé ; qui n’éclaire les choses et ne les reche
tout sans pudeur ; en un mot, un fat sans vertus, sans talents, sans
goût
de la gloire, qui ne prend jamais dans les choses
par les détails. J’avais mieux aimé pour vous, c’est-à-dire pour vos
goûts
, l’uniformité continue et l’immobilité des foncti
nveloppe est la pudeur. La pudeur nous lègue des fruits précieux ; un
goût
pur dont rien n’émoussa les premières délicatesse
Ils sont ornés d’une manière bizarre, et qui ne rap pelle en rien le
goût
antique. L’architecture vénitienne se ressent du
vénitienne se ressent du commerce avec l’Orient ; c’est un mélange du
goût
moresque et gothique, qui attire la curiosité san
s plus contraires. Tour à tour classique et romantique, il a moins de
goût
que d’imagination et de sensibilité. Peintre avan
es ; il est toujours environné de l’odeur du carnage ; il découvre le
goût
du poison dans les mets qu’il a lui-même apprêtés
t la curiosité, l’art d’aiguiser en ironie la fin d’un compliment, le
goût
délicat et sûr, un coloris poli et nuancé, un bon
stote, un Épictète, un Marc-Aurèle1694 ! Le génie et le gout Le
goût
sent, il juge, il discute, il analyse, mais il n’
n’est qu’une maladie qui simule le génie, mais qui n’est pas lui. Le
goût
se contente d’observer et d’admirer. Le faux géni
l’amour des lettres, l’enthousiasme du beau, et le culte du vrai. Le
goût
est pour lui une sorte de conscience morale, et s
ne m’ait ravi et transporté. Je ne pourrai jamais dire tout ce que ce
goût
des livres et des lettres a répandu de charme sur
que les autres. Je dois le confesser d’ailleurs : en littérature, mes
goûts
sont exclusifs. N’ayant jamais eu le temps de lir
ituation privilégiée un tempérament où dominait l’harmonie. L’art, le
goût
, l’éloquence, le sentiment du beau sous toutes se
pères ! Prosper Mérimée Né en 1803. Dans un temps où règne le
goût
dé la littérature facile, M. Prosper Mérimée a ét
ssi, sous ce type unique de perfection, laisser s’introduire dans son
goût
et dans son esprit, de certaines beautés convenue
mer Racine, c’est risquer d’avoir trop, ce qu’on appelle en France le
goût
, et qui rend si dégoûté1792. Aimer Boileau… mais
rands noms Notre siècle, un peu revenu1796 depuis quelque temps du
goût
des révolutions politiques1797, a reporté cette p
genre que de défaire et de refaire, de détruire ou de créer ; il a un
goût
décidé pour déterrer ou réhabiliter des inconnus
t soutenue pendant vingt-cinq années d’études. Au lieu de flatter les
goûts
dominants qui récompensent leurs courtisans par l
à diriger, et à féconder les esprits ; nul ne forme plus sûrement le
goût
par la ferveur de ses convictions persuasives. Nu
epuis que dans la tôle il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son
goût
, tant il est difficile. Il veut voir des défauts
lera; ces mots vifs sont rares dans cette langue toute unie. 367. Le
goût
est pourtant, ce me semble, aussi délicat que la
C’est un fort méchant plat que sa sotte personne, Et qui gâte, à mon
goût
, tous les repas qu’il donne. » Misanthrope, II,
l garda les troupeaux. 848. . Fénelon veut inspirer à son élève le
goût
des arts. 849. . Orphée, fils d’Apollon et de C
ns son idée fixe. Il faut que l’esprit soit hospitalier pour tous les
goûts
, pour toutes les connaissances. Ne soyons jamais
ecueillons quelques pensées de Montesquieu : J’ai eu toute ma vie un
goût
décidé pour les ouvrages des anciens ; j’ai admir
es contre eux, mais j’ai toujours admiré les anciens. J’ai étudié mon
goût
, et j’ai examiné si ce n’était point un de ces go
. J’ai étudié mon goût, et j’ai examiné si ce n’était point un de ces
goûts
malades sur lesquels on ne doit faire aucun fond
savoir. « Il eut l’art du style familier. Ceux qui le louent de sou
goût
confondent perpétuellement le goût et l’agrément.
amilier. Ceux qui le louent de sou goût confondent perpétuellement le
goût
et l’agrément. Il égayé, il éblouit ; c’est la mo
é, il éblouit ; c’est la mobilité de l’esprit qu’il flatte, et non le
goût
« Il entre souvent dans la poésie, mais il en s
er, et je ne l’ai jamais vu si plein. Je suis fâché de n’avoir pas de
goût
pour les beaux embarras ; à tout moment il s’en t
a fin du monde, c’est-à-dire se lamentait souvent sur la décadence du
goût
, de l’esprit et des arts. 1165. Ce trait, sous
mps (s’il est des rossignols encore) me ramène à la vie, et à quelque
goût
pour les muses. Mais quant à présent, elles m’ont
n leur donne pour maître. Dans les palais de Russie, où on a ce noble
goût
oriental pour le chant de Bulbul, on voit parfois
ont les lamentations d’une héroïne de roman, qui, née en Italie, a le
goût
des lettres, des arts, et se trouve condamnée par
à la liberté, à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son
goût
plus pur et plus sévère; cet enchaînement de tabl
vérité, c’est ainsi qu’en général le gros du public juge de tout. Le
goût
est un don de Dieu fort rare. La langue qu’on par
usin aimait Corneille avec passion. 1792. Oui, il en est pour qui le
goût
n’est que du dégoût. Exemple ( ?) 1793. Pourquoi
pluriels ne sont pas à imiter. 1796. Il veut dire : qui n’a plus le
goût
de... 1797. Espérons-le. 1798. Nous avons la su
eux qui ne sont pas nés, comme lui, avec cette simplicité ingénue, ce
goût
exquis, cette facilité qu’on voit dans ses ouvrag
Vous ne serez point maltraitée. Servant par ce moyen chacun selon son
goût
, Grâce à votre raison et grâce à ma folie,
son partage : La modération est le trésor du sage. Il sait régler ses
goûts
, ses travaux, ses plaisirs, Mettre un but à sa co
duit tous. C’est elle qui, dans le même âge, Renouvelle cent fois nos
goûts
. Ainsi, pour peindre l’origine De nos caprices re
réduit à demander au poète de la sensibilité, de l’imagination et du
goût
; et, en effet, on conçoit qu’il n’y a pas pour u
l’ode monte plus haut que son début : mais aussi le poète, s’il a du
goût
, doit s’arrêter précisément à l’endroit où il com
ses diverses espèces. La forme de l’ode est différente suivant le
goût
des peuples où elle est en usage. Chez les Grecs,
uille l’amour-propre. Mais les esprits sains dédaigneront toujours ce
goût
des doctrines ésotériques, comme parlaient les an
s que le temps en a détournés. Mais là, comme ailleurs, je demande le
goût
et la circonspection. S’il est des pertes à regre
ridicule de galvaniser, en quelque sorte, des mots que la raison, le
goût
ou le sentiment de l’harmonie ont tués depuis lon
èmes. C’est de lui que date l’ère de la science proprement dite. » Le
goût
des spéculations générales, la profondeur et la g
ause qu’il devait faire triompher. Il était planteur de famille et de
goût
, et voué à ces intérêts, à ces habitudes, à cette
vos travaux, uniquement occupés de vous former à l’intelligence et au
goût
du beau et du vrai. Je vous en félicite et je vou
aucoup de ces ouvrages du temps du cardinal de Richelieu c’était son
goût
, ainsi que celui des Espagnols il aimait qu’on c
du poids du ministère. Le Venceslas de Rotrou est entièrement dans ce
goût
, et toute cette histoire est fabuleuse… Un sujet
tilhomme en vacances !… » Le Chemin de traverse est en partie dans ce
goût
. Mais le sublime, le nec plus ultra du genre, c’e
près fleuris Qu’arrose la Seine…, ce qu’elle a fait de mieux, à mon
goût
. Ainsi, dans les Méditations sur l’Évangile de Bo
as de cet avis. Bien des métaphores tirées de l’ouïe, de l’odorat, du
goût
, des êtres inanimés et abstraits, ne peuvent se p
es, et court risque de tomber alors dans des allusions verbales qu’un
goût
difficile n’approuve pas toujours. Je n’aime pas
de croyance ou d’incrédulité. Combien de gens, en effet, qui, avec du
goût
et des lumières, et tout ce qu’il faut enfin pour
re une proscription qui tient au défaut de mœurs plus qu’au défaut de
goût
; et rappelons à la lecture et à l’admiration de
é de l’instruction, facilitent le travail de la mémoire et donnent le
goût
et l’habitude de l’ordre et de la méthode ; par l
d’un moderne ; rapprochement fécond qui contient plus d’une leçon de
goût
et provoque la curiosité critique du lecteur. Cet
savoir à fond ce qu’il y a d’excellent, voilà ce qui fait l’homme de
goût
, l’homme bien élevé, ce que nos pères appelaient
chez le peuple qui a la prétention d’être l’arbitre de l’esprit et du
goût
littéraire. L’origine du mal est dans l’habitude
saisir ; mais une fois qu’on s’en préoccupe et qu’on s’y applique, le
goût
se forme ou s’épure, la délicatesse s’acquiert ou
opos de toutes les règles qui précèdent, tout excès est blâmable ; le
goût
, la mesure, le sentiment des nuances sont les qua
celui de mieux apprécier nos grands maîtres en les interprétant avec
goût
. Première partie. Genre épique et genre histor
ent anglais, paraît avoir été vertu familière à tout citoyen grec. Le
goût
et le talent de l’éloquence étaient innés chez ce
une sensibilité rapidement excitée et rapidement étouffée : enfin, le
goût
inné de tous les arts, avec des organes propres à
nt eu quelque part, si l’église où ils se réunissent n’est ornée avec
goût
et d’une manière pittoresque, si une musique harm
société brillante et légère de Marie-Antoinette ; constitutionnel par
goût
, roi absolu par habitude, et, s’il faut le dire,
esprit qui ne connaît que le droit et n’a pour la révolte pas plus de
goût
que pour la complaisance. Bientôt la digue allait
Il aima la force, non par le besoin qu’en a la faiblesse, mais par le
goût
qu’elle inspire à l’habileté qui sait la comprend
C’est un fort méchant plat que toute sa personne, Et qui gâte, à mon
goût
, tous les repas qu’il donne. PHILINTE. On fait as
epuis que dans sa tête il s’est mis d’être habile, Rien ne touche son
goût
, tant il est difficile ! Il veut voir des défauts
des idées vaines et puériles, qui ne servent point à perfectionner le
goût
et à nous rendre meilleurs ; nos pensées doivent
it sait se plier à tout ; On ne vit qu’à demi quand on n’a qu’un seul
goût
. Je plains tout être faible, aveugle en sa manie,
le précédent l’exemple d’étudier l’antiquité ; mais l’enthousiasme du
goût
remplaça pour eux l’idolâtrie de l’érudition. Éle
s d’Athènes ; ils choisissaient même parmi les Grecs ; ils avaient le
goût
et l’âme de Virgile. Bossuet, d’un génie plus vas
e et l’inspire ; la philosophie la règle, la réflexion la tempère, le
goût
la polit. Ces doctes harangues, préparées avec ar
de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le
goût
bon, et qui en voyant un livre croient trouver un
pensée, cette pureté, cette précision de langage, cette perfection de
goût
auxquelles arrivent, après bien du temps et des e
in des sociétés, où l’invasion du luxe avec toutes ses recherches, le
goût
toujours croissant des jouissances sensuelles, le
u’il commença à travailler. Quel désordre ! quelle irrégularité ! Nul
goût
, nulle connaissance des véritables beautés du thé
insi forts par le nombre, et vantés en tous lieux, Les corrupteurs du
goût
en paraissent les dieux. Honneurs, richesse, empl
s. Oh ! malheureux l’auteur dont la plume élégante Se montre encor du
goût
sage et fidèle amante ; Qui, rempli d’une noble e
son savoir. Il eut l’art du style familier. Ceux qui le louent de son
goût
confondent perpétuellement le goût de l’agrément.
amilier. Ceux qui le louent de son goût confondent perpétuellement le
goût
de l’agrément. Il égaye, il éblouit, c’est la mob
ye, il éblouit, c’est la mobilité de l’esprit qu’il flatte, et non le
goût
. Il entre souvent dans la poésie, mais il en sort
escendez aussi vite que vous étiez monté. Ajoutez les vicissitudes du
goût
du public, le besoin de la nouveauté, l’habitude
quand il se montre homme de génie. Villemain 89. Le Temple du
Goût
On nous fit voir ensuite la bibliothèque de c
avait conservé la naïveté de son caractère, et qui, dans le Temple du
Goût
, joignait un sentiment éclairé à cet heureux et s
, à la liberté à la religion, à la vérité, semblent rendre encore son
goût
plus pur et plus sévère ; cet enchaînement de tab
le beau et aimer le bien. S. de Sacy 90. Le nouveau Temple du
Goût
Le Temple du Goût, je le crois, est à refaire
en. S. de Sacy 90. Le nouveau Temple du Goût Le Temple du
Goût
, je le crois, est à refaire ; mais en le rebâtiss
son groupe préféré ; car il faut choisir, et la première condition du
goût
, après avoir tout compris, est de ne pas voyager
s’asseoir une fois et de se fixer. Rien ne blase et n’éteint plus le
goût
que les voyages sans fin ; l’esprit poétique n’es
la mesure de l’approbation qu’on donne à cette pièce, c’est celle du
goût
et de l’attention. J’en fus charmée, et le maréch
ie de courir dès qu’il se repose, et qu’il pense avoir perdu tous les
goûts
qu’il a rassasiés. Mais cette obscurité épaisse q
ier ne pâlit auprès de son laurier ? Tracés par le génie, aux lois du
goût
fidèles, Leurs, monuments détruits nous servent d
e, c’est la société qui convient à ce jeune âge, à ses pensées, à ses
goûts
, au développement de toutes ses facultés. Il joui
il a besoin d’avoir son champ, qu’il cultive, plante, embellit à son
goût
, enclôt de limites, qu’il espère livrer à ses des
t d’élever la pensée. Défendez-vous de la maladie de votre siècle, ce
goût
fatal de la vie commode, incompatible avec toute
exprimer la joie que j’eus de voir qu’il avait pris vraiment tant de
goût
et de plaisir à mon improvisation. « Au reste, ce
ction, il faut posséder les connaissances nécessaires pour diriger le
goût
, qui fait apprécier à leur valeur les beautés de
ante qui fait oublier le poète, et fixe l’attention sur sa pensée. Le
goût
et l’habitude auront bientôt indiqué la place où
plus expressif, et son commencement et sa fin demeurent abandonnés au
goût
de l’élève. [Modèle d’exercices avec figurines
ntre les membres de la proposition. Quand la césure est employée avec
goût
, elle produit de véritables beautés : L’univers
est l’effet que doit faire toute césure. Si la césure est placée sans
goût
pour le simple besoin de la phrase, pour obtenir
forment pas une rime. — Exploit ne rime pas avec bois, courroux avec
goût
, trépas avec état, etc. 6. Un mot composé ne rim
vers de différentes mesures, et que les rimes sont mêlées suivant le
goût
ou le caprice du poète. 6. L’assemblage de deux v
ndriez alors la partie pour le tout, et cette synecdoque ne serait du
goût
de personne. Aussi dans vos traités de rhétorique
s-imparfaite des règles générales que nous venons d’exposer. C'est au
goût
sûr et aux oreilles délicates de maîtres savants
es partes. Cæs. Toute la Gaule est divisée en trois parties. C'est au
goût
juste et aux oreilles délicates de juger quand ce
…… Tuaque exspectata parenti Vicit iter durum pietas… C'est avec un
goût
parfaitement religieux, avec des sentiments vraim
L'épithète purpureus, qui commence le premier vers, est choisie avec
goût
; elle a rapport au sang qui jaillit du cœur d’ E
illa per alta. Cette circonstance du calme de la mer est choisie avec
goût
; elle fait mieux ressortir les mouvements des de
qui se déroulent sur la plaine liquide… Le mot angues est choisi avec
goût
, ainsi que les mots serpens et dracones qui se tr
ec violence, corripiunt. Spirisque ligant ingentibus. C'est avec un
goût
infini que le vers s’arrête à ce mot ingentibus,
décroître selon les circonstances ; ils les varient de manière que le
goût
soit satisfait ; ils facilitent l’action du décla
eunes Romains qui les entendirent, furent ravis de leur éloquence. Le
goût
de cet art merveilleux s’empara de tous les espri
s chefs-d’œuvre en tous les genres. Ce siècle des lumières et du vrai
goût
n’eut presque rien à envier aux beaux siècles d’A
is pas. J’accablais mon esprit de trop de nourriture ; À prévenir mon
goût
j’épuisai tous mes soins : Mais mon goût s’émouss
nourriture ; À prévenir mon goût j’épuisai tous mes soins : Mais mon
goût
s’émoussait en fuyant la nature, Il n’est de vrai
imagination brûlante, d’un génie de feu, mais toujours dirigé par le
goût
. Ce sont les pensées les plus nobles et les plus
illeurs, pourvu que, puisque, de sorte que, etc. Cependant l’homme de
goût
trouve quelquefois l’art de les embellir et d’en
rime, qu’il tendrait à faire disparaître ; il choque l’oreille et le
goût
: tel est ce vers : Consultons un devin, un prêt
isante quand il y a conformité de son, mais non d’articulation. Ex. :
goût
, tout ; rage, partage ; faveur, langueur. La rime
éviter les inversions forcées, obscures, qui choquent l’oreille et le
goût
, comme les suivantes : Je n’ai pu de mon fils co
le vous expliquera ma pensée. Les Grecs du mont Athos ont conservé le
goût
de la peinture. Ils ont parmi eux des artistes do
ouvenir affaibli des agitations de votre cœur. Ainsi se modifient les
goûts
des sociétés aux différents degrés de leur enfanc
moi les étonnantes modifications que les mœurs ont apportées dans nos
goûts
littéraires. L’épopée est morte ; la tragédie ant
i défiguraient alors l’éloquence, et trace, à ce sujet, les règles du
goût
le plus sur, et de la critique la plus exercée.
Il s’agissait, dans ce réquisitoire, d’une foule d’ouvrages, dont le
goût
et la morale ont fait justice depuis longtemps.
de ce grand seigneur ne l’eût pas sauvé de l’oubli ; mais il avait le
goût
de l’observation, et le petit volume des Maximes
nterrompre, on doit au contraire entrer dans leur esprit et dans leur
goût
, montrer qu’on les entend, louer ce qu’ils disent
t soutenue pendant vingt-cinq années d’études. Au lieu de flatter les
goûts
dominants qui récompensent leurs courtisans par l
iger, à féconder sûrement les esprits ; nul ne forme plus sûrement le
goût
par la ferveur de ses convictions persuasives. Nu
e allie la force à la grâce, mais ses hardiesses n’effrayent point le
goût
. Racine appartient à la famille des génies studie
u’il commença à travailler. Quel désordre ! quelle irrégularité ! Nul
goût
, nulle connaissance des véritables beautés du thé
ture. Chacun est libre de le suivre en se conformant aux préceptes de
goût
qui régissent d’une part le style en général, et
mie disparaître. En effet, détestable se rapporte aux sensations, aux
goûts
: cette musique est détestable ; abominable, aux
ouvenir d’une idée analogue existant dans les coutumes, les mœurs, le
goût
, le langage, les faits, etc., etc. Soit que l’ana
u caractère des gascons, qui passent pour vaniteux et hâbleurs, 2° au
goût
prononcé des normands pour la chicane. Une meute
e a l’art de placer à propos ; mais l’emploi de cette figure exige du
goût
, l’étude des situations et le sentiment des conve
bonne composition qu’à ces parterres disposés symétriquement et avec
goût
. Les bouquets de fleurs sont séparés entr’eux par
dit que leur emploi multiplié était un signe de la dégénérescence du
goût
. Cette pensée quoique exagérée contient un sens p
s et de les réserver pour les occasions indiquées par la nature et le
goût
. 5° Les figures doivent naître du sujet, dont ell
n restreindre trop remploi en exposant les réflexions précédentes. Le
goût
sera le premier guide, il les placera il propos ;
’hui regardé comme bas ; il faut sur ce point consulter l’usage et le
goût
. Remarquons qu’une pensée basse peut être relevée
nant du classique et du romantique, et qui satisferait les progrès du
goût
et le sentiment religieux. C’est une idée que je
ents et la cadence des phrases, et qu’il décide enfin, en appelant le
goût
à son aide, quelle est la manière la plus propre
otre temps en voulant écrire malgré Minerve. Prenez un livre de votre
goût
, lisez quelque beau passage ; cela éveillera votr
ns les bois, un sanglier dans les flots. Ainsi, faute de talent et de
goût
, on n’évite un défaut, que pour tomber dans un vi
son style, l’auteur d’un poëme que le public attend, doit montrer un
goût
sévère à l’égard des mots qu’il emploie. Le secre
s poëmes faits à la hâte et sans corrections, essais imprudents qu’un
goût
sévère n’a pas dix fois retouchés. Démocrite a rê
ce qui forme et nourrit son talent, ce que l’usage permet, ce que le
goût
réprouve ; je dirai où mène le génie, où précipit
ous, l’aîné des Pisons, vous dont les leçons d’un père développent le
goût
précoce et les talents naturels, écoutez et reten
sirs, 469et prompt à quitter 470les choses qu’il a aimées. 471 Ces
goûts
étant changés, 472l’âge viril et le caractère vi
était l’ami intime d’Horace. Il avait deux fils qui partageaient son
goût
prononcé pour les belles-lettres, et qui, comme l
que soit l’étandue du poëme. N’importe le genre où l’on s’exerce, le
goût
, ce goût sévère, qui sait en prendre et en laisse
l’étandue du poëme. N’importe le genre où l’on s’exerce, le goût, ce
goût
sévère, qui sait en prendre et en laisser (hoc am
sévère, qui sait en prendre et en laisser (hoc amet, hoc sernat), le
goût
est la première loi de l’écrivain : Le style le
sion de la poésie : tout cela, exposé sans prétention par un homme de
goût
qui cause avec entraînement, avec verve, mais qui
s dans l’étude des belles-lettres, à former leur discernement et leur
goût
, je n’ai eu en vue que cette fin dans les applica
former à la lecture à haute voix. Le talent de lire avec grâce, avec
goût
, avec intérêt ; l’art de donner à ce qu’on lit le
reste, la grande règle est de s’accommoder au caractère, au génie, au
goût
de l’auditoire à qui on s’adresse, et de prendre
e, le rang, la profession, le caractère, les mœrs, les habitudes, les
goûts
, les passions et autres attributs semblables. La
à satisfaire le jugement. Sans cette justesse il n’y a ni talent, ni
goût
en littérature. Boileau, le poëte de la raison, a
rler ; une logique propre à diriger et à former le discernement et le
goût
, relativement aux matières littéraires. Notre âm
scours oratoire. L’enthymème est très-bien assorti à la nature et au
goût
de l’éloquence ; aussi Aristote (Rh. l. I, c. 2.)
équent la seconde : l’ordre est souvent renversé dans les ouvrages de
goût
. On présente d’abord la proposition à prouver, et
de ce qui sera, voire (même) quand nous ne serons plus. » C’est son
goût
et son jugement que l’écrivain doit consulter sur
et très-propre à figurer dans les discours et les autres ouvrages de
goût
, c’est le dilemme1. Définition du dilemme. Le d
s les yeux, quand il compose ses discours, afin de les accommoder aux
goûts
et aux inclinations de ceux qui l’écoutent. Mani
ries et ses bons mots de ce sel fin et délicat qui est tout-à-fait du
goût
attique. » (Orat., n. 88 et 89.) Cicéron, en per
narration oratoire. En général, la narration doit se traiter dans le
goût
du genre auquel elle appartient. Sa beauté dans l
e l’immortalité. Si les ouvrages qui les contiennent sont écrits sans
goût
, sans noblesse et sans génie, ils périront ; parc
’un style relevé, quelques traits de ce familier, de les choisir avec
goût
, et de les placer à propos. Ce mélange a trois av
rivains ont blâmé l’affectation. Cette affectation d’esprit était le
goût
du temps de Balzac et de Voiture. Racine, Boileau
délicats, et obscurs pour avoir eu envie d’être vifs. » (Essai sur le
goût
.) « Il y en a, dit excellemment Pascal, qui mas
fulmina illa, nisi numeris contorta ferrentur. (Orat., n. 231.) Le
goût
du nombre et de l’harmonie est naturel à l’homme.
ombre et de l’harmonie est naturel à l’homme. Il y a dans l’homme un
goût
naturel qui le rend sensible au nombre et à la ca
ériode sa cadence. Nos écrivains doués d’une oreille sensible et d’un
goût
sûr et délicat, ont su trouver au besoin dans cet
de facilité ; comme aussi chaque pensée et chaque sentiment attend du
goût
de celui qui l’emploie l’expression qui lui est p
nnantes. Mais pour le petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le
goût
délicat et le sens exquis, et qui comptent pour p
ui pardonnerait-on d’employer les formes triviales d’une diction sans
goût
, ignoble ou barbare ? Il y a un milieu entre un s
tes modulations, toujours enchaînant l’une à l’autre avec art et avec
goût
. C’est ce que doit faire l’écrivain ; mais c’est
de beaucoup de sociétés ; c’est celui des gens instruits, des gens de
goût
, des bons auteurs. « J’appelle usage dans les lan
, L’esprit est souvent la dupe du cœur ; s’il eût dit, L’amour, le
goût
que nous avons pour une chose, nous la fait souve
ouvoir des grâces, sinon par cette conformité qu’elles ont avec notre
goût
naturel ? Pourquoi tel groupe est-il pittoresque
aire un bel effet dans le discours. Ellipse. L’ellipse supprime par
goût
des mots dont le grammatical aurait besoin. Je t
? que faire ? Voilà une ellipse. Pléonasme. Le pléonasme ajoute par
goût
, ce que la grammaire rejette comme superflu : j’a
s sont tellement fondues dans le style, qu’elles ne blessent point le
goût
le plus sévère. Massillon a dit : « Le juste peut
; il est riche et non point chargé. C’est l’abondance du génie que le
goût
ménage et répand. Allégorie. La métaphore conti
fiques, dans l’histoire, dans la fable, etc. ; mais le jugement et le
goût
doivent présider au choix qu’on en veut faire. M
e vous, et qui, cependant, font du salut la principale affaire. Votre
goût
pour le plaisir ? Le plaisir est le premier pench
oir profiter de votre conseil ! O qu’il a eu tort de n’avoir point de
goût
pour votre philosophie ! Il a eu la folie de trio
ent seules apprendre aux jeunes gens à employer avec jugement et avec
goût
ces figures dont nous avons donné la définition e
ut pas prodiguer les figures à tout propos : il y aurait un défaut de
goût
à surcharger une étoffe de broderies. Il faut qu’
principe même de l’amour. Les muses sont des abeilles volages ; Leur
goût
voltige, il fuit les longs ouvrages ; Et ne pren
nriade, Cinna, Athalie, Zaïre, ne peuvent être soupçonnées d’avoir un
goût
ennemi des longs ouvrages. La pensée de ces vers
es entrailles ; et tout cela pour dire un rossignol. » (Ibid., au mot
goût
.) Que dirait Voltaire aujourd’hui que certains é
un ouvrage badin ou dans la conversation familière. Boileau blâme le
goût
des pointes dans les premiers écrivains de notre
. Écoutons sur cet article délicat un auteur qui sait écrire avec un
goût
également pur en vers et en prose. Il est, dit-il
entir l’utilité en ces termes : « Les élèves, dit-il, se formeront le
goût
de bonne heure ; leur mémoire leur fournira sans
annit l’affectation que lui communiquent souvent les provinciaux sans
goût
qui veulent se l’approprier. L’accent grammatica
la moindre partie ; tout ce qu’ils peuvent faire, c’est d’éclairer le
goût
et d’indiquer au génie la route dont il ne peut s
es éclairés. Il ne faut lire que l’excellent, jusqu’à ce qu’on ait le
goût
saint et sûr, de manière à ne plus craindre qu’il
n’est pas copier. En méditant les modèles, c’est leur esprit et leur
goût
que nous devons faire passer en nous-mêmes, de ma
able. Il faut éviter les sons durs. Du nombre oratoire. Son effet. Le
goût
du nombre et de l’harmonie est naturel à l’homme.
autres. Athènes ne tarda pas à se distinguer au milieu d’eux, par son
goût
pour tous les beaux-arts, et pour l’éloquence en
des Grecs : les rhéteurs et les sophistes achevèrent de corrompre le
goût
, et la Grèce esclave cessa de compter des grands
s précédents recueils de M. Léon Feugère ont presque consacrée. Notre
goût
personnel s’accordait en cela avec notre respect
s de l’admiration est une œuvre meilleure que d’éveiller chez elle le
goût
de la critique et le stérile plaisir d’un ingénie
doit être, selon nous, de se rendre bientôt inutiles en inspirant le
goût
des lectures d’ensemble. On pourra sans doute reg
u’on y retrouvât quelque chose de cette pureté et de cette fermeté de
goût
qui distinguent ses ouvrages. Ce serait à sa mémo
ureuse et sans contrainte au milieu de tous les plaisirs que donne le
goût
des lettres et des arts, éprouva toutes les trist
tes et nuancées pour préparer les grands effets, ne sont point de mon
goût
. On n’arrive point au sublime par degrés ; des di
théniens un instinct aveugle, mais un sentiment éclairé, fondé sur ce
goût
du beau dans tous les genres que le ciel leur ava
ire, comme les proverbes de l’héroïsme français ! C’est à peine si le
goût
pourrait relever çà et là quelque recherche dans
avaient une ambition commune, celle d’entretenir dans la jeunesse le
goût
des études, la passion du beau et l’enthousiasme
turité n’empruntait à la jeunesse qu’une grâce de plus, la fermeté du
goût
unie au charme de l’expression, la nouveauté enfi
verve étincelante que réglait sans l’affaiblir la sévère pureté d’un
goût
exquis, cette élévation de jugement, ces richesse
rs nous lui appliquerions ce que lui-même a dit de Quintilien : « Son
goût
le fait juge des écrivains supérieurs, son style
ection du style. En général, un grand écrivain, dans les questions de
goût
, a pour type involontaire son propre talent. Les
jet ; et on le cite encore aujourd’hui comme une règle universelle de
goût
. Ce n’est cependant que la confidence un peu appr
ce ne s’adresse qu’au petit nombre de ceux dont la tête est ferme, le
goût
délicat et exquis, et qui « comme vous, dit-il à
nement le cynisme des temps grossiers, c’est un bon préjugé auquel le
goût
et la vérité gagneront. « Le style est la physion
, ayant plus de dignité dans les manières que de délicatesse dans les
goûts
, plus de bonté que d’émotion, toutes ces nuances
ecque164. Il est resté d’elle des pages élégantes, ingénieuses, où le
goût
français, qu’elle avait appris de son mari, est a
nier, l’aîné des deux frères, fut placé dans un collège de Paris. Son
goût
vif pour les arts, son instinct de l’antiquité, c
e du bien et du mal ; Hilpéric, l’homme de race barbare qui prend les
goûts
de la civilisation et se polit à l’extérieur sans
osophique. Il se mêla peu au mouvement politique de notre époque : le
goût
de la méditation, de l’étude silencieuse de soi-m
théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux scrupuleuses exigences du
goût
français formé à la sévère école de Corneille et
eth, Othello, Telle était à cette époque l’illusion et la timidité du
goût
public, que les pièces de Ducis réussirent par le
coups : Même sort nous unit, même lien nous rassemble. Avec les mêmes
goûts
nous vieillissons ensemble. Le ciel, qui de si pr
e la recherche du joli et de l’ingénieux, et ce qui plaisait alors au
goût
public c’était l’art secondaire d’embellir les ob
oiseaux étaient emprisonnés dans de riches volières, et en un mot le
goût
de la villégiature s’appelait l’amour de la campa
honneurs avec un habile désintéressement, que ne démentaient pas ses
goûts
simples et sa vie retirée. Il avait pris pour dev
he (1835) fut de la part de C. Delavigne un essai plus aventureux. Le
goût
résiste à voir dans Philippe II et Charles-Quint
oient les privilèges et les droits du génie, il ne saurait imposer au
goût
éclairé cette forme nouvelle et étrange d’une poé
mieux compris ; la connaissance des littératures étrangères rendit le
goût
moins timide et plus impartial ; enfin, la barriè
ves, semblait avoir atteint la limite extrême du drame romantique. Le
goût
public, effrayé et presque blessé de cet excès de
if attrait à sa conversation. Faut-il s’étonner qu’elle ait eu peu de
goût
pour les hommes de génie taciturnes ? 29. On pou
rapprochement inattendu étonne un peu l’esprit et ne satisfait pas un
goût
sévère. 45. Le Génie du christianisme est trop r
la statuaire, qui éloigne de l’esprit toute image offensante pour le
goût
. 70. M. de Chateaubriand a imité dans ce récit
uleurs physiques ; il fait lui-même à ce sujet une remarque pleine de
goût
: « Il eût été aisé de développer les particulari
e repousse la bienséance peuvent trouver place dans le discours. » Le
goût
français est sur ce point plus facile à inquiéter
s. » Le goût français est sur ce point plus facile à inquiéter que le
goût
des Romains : Le latin, dans les mots, brave l’h
n Histoire de la littérature française, M. Démogeot en a traduit avec
goût
quelques fragments (V, ch. vii). 225. Flèches co
te dans la mer près de Tarente. 310. Ce parterre de fleurs est d’un
goût
moderne. Le vieillard de Virgile ne cultive que d
ntômes allégoriques. Ce mélange du réel et du fantastique surprend le
goût
. 334. Pourquoi la rage ? C’est là une de ces exp
pso quod effigies eorum non visebantur (Annales, III, 76). Mais votre
goût
vous avertit que cette expression provoquaient la
376. Épithète malheureuse qui amène une alliance de mois contraire au
goût
. 377. Ce Pison, beau-père de César, avait été l’
dence Tes flots harmonieux. 415. On relèvera chez C. Delavigne le
goût
de la périphrase, qui le rattache à l’école class
437. La croix de la Légion d’honneur. 438. Cette strophe est d’un
goût
bien douteux ; chez M. V. Hugo, la première expre
. 439. Cette opposition d’une admirable beauté rachète les fautes de
goût
que la critique pourrait relever dans les vers pr
première partie est pleine de grâce et de fraîcheur ; nulle faute de
goût
ne vient contrarier notre admiration. 443. La p
▲