/ 283
1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
-il charmés par ses défauts autant que par ses rares qualités. La gloire et la vertu La paix et l’affection ne sont pa
ui est pas moins nécessaire que les deux premiers1. Ce bien, c’est la gloire . Ne croyez pas que la gloire soit un mouvement d’
ue les deux premiers1. Ce bien, c’est la gloire. Ne croyez pas que la gloire soit un mouvement d’orgueil par lequel nous nous
e d’être humbles de cœur , nous ordonne aussi d’être certains que la gloire , et une gloire éternelle, est la récompense de la
es de cœur , nous ordonne aussi d’être certains que la gloire, et une gloire éternelle, est la récompense de la vertu. Et sain
rétiens déjà persécutés, haïs, moqués, leur disait cependant : Notre gloire . Les chrétiens avaient une gloire dans les catac
és, leur disait cependant : Notre gloire . Les chrétiens avaient une gloire dans les catacombes et les échafauds, la gloire v
chrétiens avaient une gloire dans les catacombes et les échafauds, la gloire véritable, celle que la faveur populaire ne donne
peut dépouiller l’âme humaine qui l’a conquise en la méritant. Notre gloire , poursuivait saint Paul, c’est le témoignage de
, qui nous remplit sans nous éblouir, à la différence de cette fausse gloire qui ne vient pas de la justice, mais de la faveur
e mensongère, nous exalte d’autant plus qu’elle est moins méritée. La gloire de la vertu n’est pas seulement intérieure, elle
ui la porte à l’admiration de la terre. Il y a, messieurs, dans cette gloire de la conscience un côté qui pourrait ne pas vous
reçue des temps, l’ombre de tous les grands hommes descendant de leur gloire dans l’âme qui veut leur ressembler, et lui appor
, ayant les mêmes droits dans les mêmes devoirs, vont lui disputer la gloire de vivre. Tout à l’heure il descendra l’escalier
u bruit ? Ah ! sachons montrer que je n’accepte point la parole et la gloire au prix du déshonneur. Sachons montrer que je sai
1. Je lis dans M. Saint-Marc Girardin cette page spirituelle sur la gloire humaine ; je la cite, pour que l’on apprécie la d
elle avec l’accent de la vérité. — Voilà, milady, ce que c’est que la gloire  ! J’ai composé quelques vers dans ma vie, qui ont
’étais préteur en Cilicie ? — Non, par Hercule !” Ce que c’est que la gloire  ! Je demandais un jour, il y a de cela quinze ou
personne ne tourne la tête, c’est impatientant.” Ce que c’est que la gloire  ! Ce que c’est aussi que la puissance ! Nous nous
rer Pascal, Grandeur et misère de l’homme. 1. M. Cousin a dit de la gloire  : « Qu’est-ce que la gloire ? Le jugement de l’h
e de l’homme. 1. M. Cousin a dit de la gloire : « Qu’est-ce que la gloire  ? Le jugement de l’humanité sur un de ses membres
ur un de ses membres ; or l’humanité a toujours raison, car on n’a de gloire qu’à la condition d’avoir beaucoup fait et de lui
t et de lui avoir rendu de considérables services. Distinguez bien la gloire de la réputation. Pour la réputation, qui en veut
ose pas même une haute ambition. Ce qui distingue la réputation de la gloire , c’est que l’une est le jugement de quelques-uns,
ieu à discussion. Les événements mémorables ne se contestent pas ; la gloire , qui en est l’expression, ne se discute pas non p
ité à qui en appeler en ce monde ? Elle est infaillible. C’est que la gloire est le cri de la sympathie et de la reconnaissanc
avec ce qu’elle a de plus précieux, son estime. Il faut donc aimer la gloire , parce que c’est aimer les grandes choses, les lo
is tout ce qui est, par la vertu de sa nature, paraît tôt ou tard. La gloire est presque toujours contemporaine ; il n’y a jam
a jamais un grand intervalle entre le tombeau d’un grand homme et la gloire . » 1. Je lis dans un discours à l’Académie fr
jeunes courages impatients de lutte dédaigneux de la fortune sans la gloire , chastes amants des beautés idéales, serviteurs d
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
ents surtout où il préside à la mort des rois de la terre ; plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus, en s’évanouis
nements ; les hommes ont tout dit, il y a longtemps, en parlant de sa gloire . Que nous reste-t-il ici ? que d’en parler pour n
rand que tous ses ancêtres, plus magnifique que Salomon dans toute sa gloire , a reconnu comme lui que tout était vanité. Le mo
ers sont venus des îles les plus éloignées baisser les yeux devant la gloire de sa majesté4 ; ses sujets lui ont presque dress
lus glorieux dont il soit parlé dans nos histoires, retomber de cette gloire dans des malheurs presque supérieurs à ses ancien
toutes ces pertes, et survivre à tant d’événements divers pour rendre gloire à Dieu et s’affermir dans la foi des biens immuab
la Palestine, c’est-à-dire par les lieux de religion qu’il éleva à la gloire du Dieu de ses pères. Ses trésors pouvaient à pei
de la minorité avaient affaibli, avec quelle valeur en rétablit-il la gloire et la majesté ! En subjuguant ainsi les ennemis d
trône, et, à la tête de ses plus vaillants sujets, il vole venger la gloire de Jésus-Christ outragée par des barbares, qui fo
livrance de la sainte Jérusalem, vous rappelâtes vos anciens jours de gloire et d’allégresse ; vous parûtes animée d’une nouve
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
héros morts pour la patrie. » Pour moi, plutôt que de compromettre la gloire d’une foule de guerriers en la faisant dépendre d
i, en remettant sous les yeux du peuple qui l’entend le tableau de la gloire et de la prospérité passées d’Athènes, se propose
? il est presque entièrement achevé. En effet tout ce que je dis à la gloire de la république, à qui le devons-nous, sinon à l
, et leur âme, exempte de crainte, est sortie du combat avec toute sa gloire , sans avoir même senti pencher la balance du dest
t dans leur patrie que des colonnes et des inscriptions publient leur gloire  : gravé dans tous les cœurs, bien mieux que sur l
raîtra moins fâcheux lorsqu’ils y verront, empreinte à chaque pas, la gloire de leurs fils : la gloire ! le seul sentiment qui
u’ils y verront, empreinte à chaque pas, la gloire de leurs fils : la gloire  ! le seul sentiment qui jamais ne vieillisse ; ca
qu’en peu de mots leur intérêt m’ordonne de leur dire : Femmes, votre gloire est de vous ressembler à vous-mêmes, d’obéir au v
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
place dans le voisinage des écrivains qui ont le plus contribué à sa gloire . Il fut digne de donner son nom au siècle qu’ils
d on a l’État en vue, on travaille pour soi ; le bien de l’un fait la gloire de l’autre : quand le premier est heureux, élevé
nts surtout, où il préside à la mort des rois de la terre : plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus, en s’évanouis
nt le cœur ne s’est point élevé au milieu de ses prospérités et de sa gloire  ; qui, semblable à Salomon, n’a pas attendu que t
nements ; les hommes ont tout dit, il y a longtemps, en parlant de sa gloire . Que nous reste-t-il ici, que d’en parler pour no
rand que tous ses ancêtres, plus magnifique que Salomon dans toute sa gloire , a reconnu, comme lui, que tout était vanité. Le
ers sont venus des îles les plus éloignées baisser les yeux devant la gloire de sa majesté ; ses sujets lui ont presque dressé
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
larme aux yeux, un sourire aux lèvres : en célébrant la bravoure, la gloire et l’amour de la patrie, il trouva le secret d’as
n s’est armée Sous l’humble toit, et vient aux mêmes lieux Narguer la gloire , inconstante fumée, Qui tire aussi des larmes de
de essor ; Dialoguons, et ma pièce applaudie M’enivrera d’honneur, de gloire et d’or5. La tragédie est un bien long ouvrage ;
,   Du premier jour où je te mis. C’était ma fête, et, pour comble de gloire ,   Tu fus chanté par mes amis.   Ton indigence, q
ccourus ! Pieds nus, sans pain4, sourds aux lâches alarmes, Tous à la gloire allaient du même pas. Le Rhin lui seul peut retre
es armes ; D’un trône à l’autre ils vont offrir leurs bras ; A notre gloire on mesure nos larmes1 : Dieu, mes enfants, vous d
Garnier frères.) Les souvenirs du peuple   On parlera de sa gloire   Sous le chaume bien longtemps.   L’humble toit,
adieu. L’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre, Gloire , fortune militaire, Couronne éclatante des rois,
6 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
soit venu où, sans aucun danger personnel, nous pouvons acquérir une gloire éclatante, et en protégeant la patrie, être appel
, dans la fortune, dans les destinées du nom des Sarrasins et dans la gloire de vos ancêtres. Rappelez-vous que vous allez com
es fautes l’ont précipité ? Lorsque vous régnerez, mettez toute votre gloire à renouveler l’âge d’or ; écoutez tout le monde,
partie « Fuyez la mollesse, le faste, la profusion ; mettez votre gloire dans la simplicité ; que vos vertus et vos bonnes
neur. N’oubliez jamais que les rois ne règnent point pour leur propre gloire , mais pour le bien des peuples. Les biens qu’ils
la joie, les plaisirs purs, la vraie liberté, la douce abondance, la gloire sans tache. « Je vous quitte, ô fils d’Ulysse ; m
res de l’empire romain, vous acquerrez pour vous une riche moisson de gloire , et vous témoignerez à la mémoire de mon père la
avec moi, c’està-dire avec un jeune empereur, vous feront obtenir une gloire personnelle due à votre courage, à votre dévoueme
oser : maintenant, il faut combattre pour notre vieille réputation de gloire , pour les autels, pour la religion, pour nos enfa
tion d’imposer ses lois à tout le genre humain ! Vous avez acquis une gloire immortelle, vous avez entouré votre nom d’un honn
es louanges qui leur sont dues, les regrets qu’ils nous inspirent. La gloire acquise ne leur est-elle pas commune avec nous ?
qui ont sacrifié leur vie si généreusement, vivent du moins par leur gloire dans le souvenir éternel des hommes, et dans nos
un misérable ruisseau ! Je ne puis donc agir ainsi, en consultant la gloire de la Macédoine et mon penchant naturel à affront
e science. Vous au contraire, vous êtes dressés à tout, et c’est à la gloire seule que vous aspirez. Au reste, si je parlais a
le à des malheureux trahis par la fortune, de l’intérêt public, de la gloire de Syracuse, je donnerai mon avis devant vous, sa
mes, ne faites rien au-delà de ce qui est permis à l’humanité. Quelle gloire y a-t-il à immoler un suppliant ? à tirer d’un va
a patrie d’un tel affront, du moins, mon fils, réclame pour toi cette gloire  ! Fais serment d’allumer une guerre qui portera l
t pas de vains noms, et rehaussent encore par leurs belles actions la gloire de leurs ancêtres, voudront t’accepter pour maîtr
phe ; les soldats sont excités par le sentiment de l’honneur et de la gloire , quand ils combattent sous les yeux de leur génér
de tant d’hommes, de tant de richesses, de tant de villes, de tant de gloire . Délibérons à loisir ; envoyons des ambassadeurs
rtant dans les affaires publiques, et notre fidélité fait toute notre gloire . Mais si tu veux mettre le siège devant nos murs
ce maintenant ? Si tu es vainqueur, tu augmenteras bien faiblement ta gloire et celle de ta patrie : Si tu es vaincu, tu perdr
e que, grâce à ces conditions, la sécurité de Carthage à l’avenir, ta gloire et celle du nom romain seront parfaitement sauveg
étant occupé de ce soin, je trouve de plus le moyen d’ajouter à votre gloire et de vous enrichir d’une contrée qui, loin d’êtr
ar des hommes de cœur d’autres limites que celles qui conduisent à la gloire et à l’honneur. Pourtant, si quelqu’un de vous dé
rique entière et la Sicile seront la récompense de notre victoire. La gloire d’une si brillante entreprise se propagera dans t
nous aurons rendu à notre patrie inclinant vers sa ruine son ancienne gloire et un bonheur longtemps désiré, si nous ne préser
’ils appellent les droits du commandement, le chemin qui conduit à la gloire . Voyez la Syrie : les villes ont été prises d’ass
e péril serait plus grand, mais aussi nous pourrions acquérir plus de gloire . » Extrait des Annales des concours généraux, tr
supporter. Les grands cœurs détestent la honte, et font consister la gloire dans tout ce qui est honnête. Si tu me repousses,
ment, mes discours ne sauraient t’être agréables. Quant à moi, quelle gloire plus belle puis-je acquérir, que celle d’avoir do
a pauvreté des grands hommes, toujours plus soigneux d’acquérir de la gloire que d’amasser des richesses. Ce sont les monument
s t’avons fait naître dans la ville la plus illustre, pour être notre gloire , notre appui, la terreur de nos ennemis. Ce que n
nimé d’une généreuse inspiration, assurer le repos de tous ! Alors ta gloire éclipsera celle des autres hommes, et ta mort seu
ils, à combattre au premier rang avec nos guerriers, pour soutenir la gloire éclatante de mon père et la mienne. Je le sais po
naleras par de grandes et nobles actions. Moi-même) je recevrai de ta gloire un nouvel éclat, qui me rendra plus respectable e
re te donne ses fruits en abondance ? cultive-la. Si tu recherches la gloire des combats, si tu veux rendre tes amis à la libe
a préféré une sûreté honteuse à des périls qui pourraient procurer la gloire . Jamais non plus personne n’a pu persuader à la r
ibuait à tes victoires : tu perdais ainsi la plus grande partie de ta gloire  ; car tes actions paraissaient toujours inférieur
. C’est dans les circonstances extrêmes que la patience triomphe : la gloire est plus précieuse, quand elle est chèrement ache
ites point injure, parce que je suis disposée à tout souffrir pour sa gloire  ; mais votre crime s’élevant contre sa majesté, v
mme l’héritage d’un simple particulier, cet empire entouré de tant de gloire , cet empire que nos ancêtres obtenaient grâce à u
si vous me demandez quels seront les six hommes qui voudront avoir la gloire de mourir pour leur patrie, je fournirai le premi
ière. Marc-Antoine, devant le peuple assemblé, élève jusqu’au ciel la gloire militaire de Jules César. — « Les hauts faits de
en réclamer sa part ; les soldats eux-mêmes y sont associés ; mais la gloire acquise par la clémence envers les vaincus appart
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
our la prospérité de la patrie, le bonheur des hommes et votre propre gloire . Soldats, matelots, fantassins, canonniers, caval
de votre intrépidité1 : vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire . Une armée de cent mille hommes, commandée par le
je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux ;
s ; vaincu l’Europe plusieurs fois coalisée contre nous ; porté notre gloire de l’orient à l’occident, pour retourner dans not
uis content de vous ; je vous ai toujours trouvés sur le chemin de la gloire . Les puissances alliées ont armé toute l’Europe c
s de l’État en sont pleines. La France y trouvera les monuments de sa gloire , et, si elle en est jalouse, qu’elle s’occupe d’e
s, et le moment présent appartient aux détracteurs acharnés1. Mais la gloire des hommes célèbres est, comme leur vie, exposée
n. — C’était l’ancienne armée d’Italie. Elle était riche, couverte de gloire , et l’on pouvait dire que sa fortune était faite.
accourus ! Pieds nus, sans pain, sourds aux lâches alarmes, Tous à la gloire allaient du même pas. Le Rhin lui seul peut retre
ophes (édition Garnier frères, p. 284) : De mes vieux compagnons de gloire Je viens de me voir entouré ; Nos souvenirs m’ont
mence par cette strophe (édition Garnier frères) :  On parlera de sa gloire  Sous le chaume bien longtemps ;  L’humble toit,
ophes soudaines ; avec tant de génie, sa chute immense ; avec tant de gloire , l’abandon du genre humain, et, avec cet abandon,
8 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
r vous au retour de ce voyage fameux, d’où vous aviez emporté tant de gloire et de si belles espérances ! Vanité des vanités,
enons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisir
mmes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire , mêlés dans l’océan avec les rivières les plus in
jusqu’aux expressions qui en rappellent l’idée. « La grandeur et la gloire  ! (s’écrie-t-il). Pouvons-nous encore entendre ce
ite ! encore ce reste, tel quel, va-t-il disparaître : cette ombre de gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée m
et élevé ? C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms pompeux, vides
satisfaits de leur fortune, quand ils verront que dans un moment leur gloire passera à leur nom, leurs titres à leurs tombeaux
remplissait si bien, vous sentirez qu’elle y manque, songez que cette gloire que vous admirez, faisait son péril en cette vie,
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
punir ses complices. Bien loin donc que ce discours puisse nuire à la gloire de Cicéron, nous le regardons au contraire comme
us belles actions. Après un très beau lieu commun sur le fracas et la gloire bruyante des conquêtes, Cicéron en vient au vérit
ait plus d’une fois échappé à César de dire : J’ai assez vécu pour ma gloire . Quel parti Cicéron va tirer de cette exclamation
guerre ! Mais puisque Pompée est le seul dont la vertu ait effacé la gloire des plus grands capitaines de nos jours, et même
e et de grandeur : J’ai assez vécu, soit pour la nature, soit pour la gloire . Assez pour la nature, si vous voulez, assez même
r la gloire. Assez pour la nature, si vous voulez, assez même pour la gloire , j’y consens ; mais non pas pour la patrie, qui e
avant tout. Laissez-donc ce langage aux philosophes qui ont mis leur gloire à mépriser la mort : cette sagesse ne doit point
térêt commun ? Et si je vous diszis que ce n’est pas assez pour cette gloire même, que, de votre propre aveu, et malgré tous v
est, vous n’ayez plutôt excité l’admiration, que mérité la véritable gloire , s’il est vrai que celle-ci consiste à laisser ap
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
n donnée aux arts, du zèle pour le bien public, de la passion pour la gloire , du talent de régner ; qui sont plus frappés de c
réflexions philosophiques ou de dissertations comme celle-ci, sur la gloire  : La gloire est un sentiment qui nous élève à no
hilosophiques ou de dissertations comme celle-ci, sur la gloire : La gloire est un sentiment qui nous élève à nos propres yeu
e juste indignation si je disais que tel homme ou telle nation eut la gloire de l’avoir inventée. La gloire, du moins selon le
s que tel homme ou telle nation eut la gloire de l’avoir inventée. La gloire , du moins selon les idées que je m’en suis formée
Tacite dans l’histoire, je vous accorderai la célébrité, mais non la gloire . On ne l’obtient pas davantage de l’excellence du
ne de Pergolèse, vous jouirez d’une grande réputation, mais non de la gloire . Je dis plus : égalez Vauban dans l’art de fortif
la postérité la plus reculée ; mais c’est à d’autres qualités que la gloire est réservée. On n’a pas la gloire pour avoir ajo
s c’est à d’autres qualités que la gloire est réservée. On n’a pas la gloire pour avoir ajouté à celle de sa nation. On est l’
outé à celle de sa nation. On est l’honneur de son corps sans être la gloire de son pays. Un particulier peut souvent aspirer
rconstances rares, une heureuse étoile, qui puissent le conduire à la gloire . La gloire appartient à Dieu dans le ciel. Sur la
rares, une heureuse étoile, qui puissent le conduire à la gloire. La gloire appartient à Dieu dans le ciel. Sur la terre, c’e
fut la seule cause de cette grande révolution ; car il faut dire à sa gloire que si jamais homme a été capable de soutenir un
e sentiment des biens et des maux : elle ne se déterminait que par sa gloire  ; et comme elle n’imaginait point qu’elle pût êtr
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
nt à votre fier courroux Des travaux sans péril, et des meurtres sans gloire  : Vous pourriez dédaigner une telle victoire ; À
rendus dignes de former à leur tour des élèves, et des rivaux de leur gloire et de leurs succès. Les traces de l’imitation ne
peine à sa victoire ; Dans les murs, hors des murs, tout parle de sa gloire , Tout s’oppose à l’effort de ton injuste amour, Q
nts, ces réflexions si sages d’un grand conquérant sur le néant de la gloire et la réalité de la seule vertu, sont un des plus
gtemps, et avec elle, s’offrent à vous les richesses, l’honneur et la gloire  : ce sont les prix que la fortune promet aux vain
ue je ne m’abuse d’une vaine espérance, et que vous ne préfériez à la gloire de commander, la honte de ramper sous des tyrans
ux, en effet, conduirez-vous ce jeune guerrier, où les trophées de sa gloire ne s’élèvent contre l’opprobre d’un pareil suppli
fants, je les exposerais volontiers à la mort, s’il y allait de votre gloire  ; mais je les soustrais à des forcenés, afin que,
plaise que les Belges, malgré l’offre qu’ils en font, aient jamais la gloire d’effacer la tache imprimée au nom romain, et d’h
mes soldats, déjà pénétrés de repentir, et enflammés de l’amour de la gloire . » Et vous, dont le cœur est changé, je le lis su
donneront des pleurs à la fin malheureuse d’un prince jadis comblé de gloire , et tant de fois échappé à la fureur des combats,
e ou à l’art militaire, si le terme de ma vie devait être celui de ma gloire  ? N’eût-il pas bien mieux valu cent fois abandonn
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
eau. Sans doute il aima l’humanité : mais il aima encore davantage la gloire , ou plutôt la vogue, c’est-à-dire ce qu’il y a da
tage la gloire, ou plutôt la vogue, c’est-à-dire ce qu’il y a dans la gloire de moins estimable et de moins solide1. La Hen
   On voyait près de lui briller tous ces guerriers, Compagnons de sa gloire et ceints de ses lauriers : D’Aumont, qui sous ci
omme il saurait user de la victoire, Et s’il achèverait de mériter sa gloire .     Ses soldats près de lui, d’un œil plein de c
mis ou vivre mes sujets… Choisissez. » A ces mots d’un roi couvert de gloire , Sur un champ de bataille, au sein de la victoire
ontrant Nérestan.) Ce généreux Français, qui vous est inconnu, Par la gloire amené des rives de la France, Venait de dix chrét
t l’asile des rois. Lusignan. Hélas ! de cette cour j’ai vu jadis la gloire . Quand Philippe à Bovine enchaînait la victoire2,
’eusse expiré sans toi. Mon Dieu ! j’ai combattu soixante ans pour ta gloire  ; J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ;
cendue ; Je retrouve ma fille après l’avoir perdue, Et je reprends ma gloire et ma félicité En dérobant mon sang à l’infidélit
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
sort ! que j’envie le bonheur de quiconque vit ignoré du monde, sans gloire et sans souci » ! Racine, en donnant un tour diff
flamme qui échauffe l’orateur : les voilà prêts à tout sacrifier à la gloire et aux intérêts de la patrie. Deux armées rangées
s opposées. » Le caractère de la noblesse est de rendre amateur de la gloire  ; car on aime à augmenter les avantages qu’on pos
menter les avantages qu’on possède : or la noblesse est fondée sur la gloire des ancêtres. Cette ambition, lorsqu’elle ne se p
trouvent au même point où se sont trouvés leurs propres ancêtres. La gloire de ceux-ci ne leur paraît plus grande, que parce
s cependant s’y font surtout distinguer ; une passion extrême pour la gloire , et une confiance aveugle dans les succès passés.
eux celui qui en est possédé. L’ambitieux ne jouit de rien ; ni de sa gloire , il la trouve obscure ; ni de ses places, il veut
d’armée qui fera naître dans le cœur de ses soldats la passion de la gloire , s’il n’en est lui-même dévoré ? Rappelons encore
jet, en disant : « Au moment que j’ouvre la bouche, pour célébrer la gloire immortelle de Louis de Bourbon, Prince de Condé,
beaucoup au-dessous. Nous ne pouvons rien, faibles Orateurs, pour la gloire des âmes extraordinaires. Le Sage a raison de dir
noms ; et la seule simplicité d’un récit fidèle, pourrait soutenir la gloire du Prince de Condé » ! Comparons deux exemples q
dès le troisième jour, victorieux et triomphant. Au lieu donc que la gloire des grands du siècle se termine au tombeau, c’est
u siècle se termine au tombeau, c’est dans le tombeau que commence la gloire de ce Dieu homme ; c’est, pour ainsi dire, dans l
rer la mort du sage et vaillant Machabée49. Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; q
g de Charlemagne67 et de Saint-Louis68, qui ont tous combattu pour la gloire de votre nom, est-il devenu pour vous comme le sa
, dit au dictateur, qu’en rétablissant Marcellus, il s’est acquis une gloire supérieure à celle que toutes ses victoires peuve
tendent en diminuer l’éclat, en soutenant que le soldat en partage la gloire avec le chef, qui dès là ne peut se l’approprier.
avez point de compagnon ni de concurrent, qui puisse vous disputer la gloire que voire clémence vient de vous acquérir. Quelqu
la droite et juste voie de conserver les prérogatives, les forces, la gloire de ma patrie, de les accroître, et de me consacre
l’éclat de la plus belle victoire paraît sombre ! Qu’on en méprise la gloire , et qu’on veut de mal à ces faibles yeux, qui s’y
ous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire . Jetez les yeux de toutes parts ; voilà ce qu’ont
iculier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière, de la gloire , âmes guerrières et intrépides ; quel autre fut p
el que vous étiez à ce dernier jour, sons la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C’est là que
14 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
chille, si ce n’est celui qui fait jouir les Grecs d’Achille et de sa gloire  ? etc. » Cet exorde, plein de modération, de dés
cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté, l’indépendance, est aussi le seul qu
raison funèbre du prince de Condé, nous découvre tout le secret de la gloire de ce prince qui est la piété, sans laquelle tout
Dans la quatrième partie, Bossuet nous fait voir : 1° La vanité de la gloire humaine. — 2° La véritable gloire du prince de Co
nous fait voir : 1° La vanité de la gloire humaine. — 2° La véritable gloire du prince de Condé, sa piété dans ses dernières a
genou ; et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là, on célébra Rocroi délivré
articulier, vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , âmes guerrières et intrépides ! Quel autre fut p
tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C’est là que
15 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
omme un Judas Machabée ; l’autre, élevé par les armes au comble de la gloire , comme un David, comme lui meurt dans son lit, en
e tout différent. « Au moment que j’ouvre la bouche pour célébrer la gloire immortelle de Louis de Bourbon, prince de Condé,
ondamné lui-même, disons, pour n’en parler jamais, que, comme dans la gloire éternelle, les fautes des saints pénitents, couve
ulte des armes, de savoir encore goûter ces vertus paisibles et cette gloire tranquille qu’on n’a point à partager avec le sol
de ses soldats, devient comme le dieu des autres hommes, et rempli de gloire en lui-même, remplit tout le reste du monde d’amo
nquillité que s’il fût revenu d’une promenade, plus vide de sa propre gloire que le public n’en était occupé. En vain les peup
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ut le reste de sa vie loin de la France dont il est demeuré l’une des gloires . L’élévation de la pensée, la magnificence des im
r ta trace Dans les sources de ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Es
la bassesse De ceux que ta faveur a faits ; Qu’elle n’adopte point la gloire Qui naît d’une injuste victoire Que le sort rempo
e donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire , féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les r
leur grandeur doit éclater2 ? Quel est donc le héros solide Dont la gloire ne soit qu’à lui ! C’est un roi que l’équité guid
nt que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde ; Votre gloire nous éblouit : Mais, au moindre revers funeste, L
rendu la même pensée dans Athalie, I, 4 : Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance. 4. Alliance de termes heureu
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
son astre ne fit plus que pâlir, tandis que se levait à l’horizon la gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa
bas ? est-il tache plus noire, plus indigne d’un homme élevé pour la gloire  ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action
vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire , Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire
t donc ma querelle, et ne fait rien pour moi ? O cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacé
n destin malheureux1 ! Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire , Moi, que jadis partout a suivi la victoire2, Je
rdre dans un combat ; Je sais quel en est l’heur, et quelle en est la gloire  : Des aïeux de Décie on vante la mémoire ; Et ce
urerai pour vous l’excès de vos malheurs ; Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut sou
toujours a droit de vous charmer : Vous l’aimiez, il vous aime, et sa gloire augmentée… Pauline. Que t’ai-je fait, cruel, pou
Pauline. Où le conduisez-vous ? Félix. A la mort. polyeucte. A la gloire . Chère Pauline1, adieu ; conservez ma mémoire. P
o, Satanas. 5. Verre. Godean, poëte du temps, avait dit Mais leur gloire tombe par terre, Et comme elle a l’éclat du verre
te front Creusé par les travaux de son esprit fécond, Où rayonnait la gloire , où siégeait la pensée, Et d’où la tragédie un jo
ndre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre, Pour jouir de sa gloire , il descend parmi nous. Il vient ; honneur à lui 
18 (1839) Manuel pratique de rhétorique
fortunée n’a que trop de preuves de votre amour, et ce qui faisait sa gloire , fait aujourd’hui sa honte et notre douleur. Détr
t à votre indulgence ; mais vous devrez à notre offense l’éclat d’une gloire nouvelle ; nous vous aurons, par notre attentat,
e crime de cette ville fournit à l’empereur l’occasion d’acquérir une gloire immortelle. 3° L’impunité n’est pas à redouter co
e crime de cette ville fournit à l’empereur l’occasion d’acquérir une gloire immortelle. 1° Théodose devra à l’offense des
1° Théodose devra à l’offense des habitants d’Antioche l’éclat d’une gloire nouvelle. 2° Les statues que lui élèvera sa cléme
ours. Toutefois ce pardon généreux, qui fera faillir sur Théodose une gloire si grande et si pure, ne sera-t-il pas pour le re
t par la clémence qu’on gagne les cœurs ; elle seule nous procure une gloire durable ; la miséricorde dont nous usons envers n
ortunée n’a que trop de preuves de -votre amour, et ce qui faisait sa gloire fait aujourd’hui sa honte et notre douleur. » V
e crime de cette ville fournit à l’empereur l’occasion d’acquérir une gloire immortelle. « Imitez la bonté de Dieu : outra
t à votre indulgence ; mais vous devrez à notre offense l’éclat d’une gloire nouvelle ; nous vous aurons, par notre attentat,
otre exemple produira. La clémence de l’empereur, en lui attirant une gloire éclatante, fera naître chez d’autres hommes le dé
se rapportent à l’utilité de la cause ; mais l’élocution tourne à la gloire de l’orateur ; c’est par elle qu’il triomphe et e
cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
, en méditant sans cesse ses actions et ses paroles, en embrassant ta gloire et l’image de ton âme plutôt que celle de ton cor
ndes actions. Plusieurs anciens, tels que des hommes sans nom et sans gloire , seront ensevelis dans l’oubli : Agricola, peint
de ses desseins ; elle rendait enfin des hommes grossiers capables de gloire , car, Messieurs, qu’est-ce qu’une armée ? C’est u
ableau est chargé, les difficultés exagérées, le soldat sacrifié à la gloire du général ; supposez que le mémorateur soit char
it était moins beau., je produirais ici ceux de ses ancêtres. Mais la gloire de ses actions efface celle de sa naissance, et l
ou dont on fait l’éloge ; à plus forte raison si cet aveu tourne à sa gloire . Cette figure a été traitée avec une délicatesse
enons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les forces ne sont qu’un
ait était moins beau, je produirais ici ceux de ses ancêtres. Mais la gloire de ses victoires efface celle de sa naissance, et
e genre démonstratif, on décrit quelquefois les lieux pour relever la gloire d’un héros par les difficultés et les obstacles q
fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son maître, le
allèle son héros et Turenne, mais de manière que, sans rien ôter à la gloire de l’un, il relève celle de l’autre : « Ça été da
maître arrive ; il monte, il les devance ; Son front est rayonnant de gloire et d’espérance ; Il lève vers les cieux un regard
e genou, et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là, on célébra Rocroi délivré
ous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire . Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce q
ticulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , âmes guerrières et intrépides ! quel autre fut p
tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître : C’est là que
rit point par le temps ; l’autre, élevé par les armes au comble de la gloire comme un David, comme lui meurt dans son lit en p
la coupe pour son contenu, le luth pour la poésie, le clairon pour la gloire militaire. « Ce plat est pour Arlequin, disait L
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
e consolation, et l’emploi d’une activité qui visait obstinément à la gloire . Ses écrits portent les titres de Maximes, Caract
e participe à la beauté morale d’un caractère et d’une conviction. Sa gloire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce
cachent la honte de leur pauvreté, des jeunes gens que l’erreur de la gloire entretient à l’écart de ses chimères, des ambitie
pudeur ; en un mot, un fat sans vertus, sans talents, sans goût de la gloire , qui ne prend jamais dans les choses que ce qu’el
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
s poëtes, eût sans aucun doute pris place, s’il avait recherché cette gloire , entre nos premiers prosateurs : on le reconnaîtr
ables que les vertus des autres : personnage véritablement né pour la gloire de son pays ; comparable, je ne dis pas à tout ce
e plus grand de ses poëtes. On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu’on dira qu’il a
d’une amitié qu’aucun intérêt, non pas même aucune émulation pour la gloire , n’a pu altérer. Mais ce qui nous touche de plus
pris, ce semble, plaisir à élever ce prince au plus haut degré de la gloire où puissent monter les hommes, si toutefois on pe
. 2. Cf. Boileau, Art poétique, fin du chant IV : Muses, dictez sa gloire à tous vos nourrissons, etc. 3. Dans l’interva
21 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
influence ; un amour de l’art pur généralement répandu ; un désir de gloire , d’avenir, d’immortalité, que les besoins du prés
a vanité du bonheur et des plaisirs de ce monde, de l’ambition, de la gloire , ne tentera plus que les sots après Bossuet. Refa
s faite avant tout pour être de son temps ? Elle recueillera moins de gloire  : soit. N’aura-t-elle pas plus de services à rend
immortalité de l’âme n’est pour eux qu’une espérance un peu vague. La gloire , l’estime publique, leur propre estime, voilà la
est qu’un grossier égoïsme, pourquoi donc a-t-il besoin d’honneur, de gloire , d’estime ? d’où lui vient cet instinct qui le po
e ce monde, il n’est plus possible à l’homme de s’adorer lui-même. La gloire ne sera jamais à l’avenir ce qu’elle était du tem
is que quelque chose d’aride et de sec, un rire froid et moqueur, une gloire sans brillant, une sagesse sans élévation, un fon
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
s changer. Nous serons tous gens d’honneur, et nous courrons après la gloire , comme nous courions après l’argent, etc. Mais qu
votre majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour passion que sa seule gloire . Il n’est pas jusqu’aux lois, sire, qui tout inse
ns l’empire des cœurs, où Dieu même désire régner et en fait toute sa gloire . — Courez hardiment, sire, dans une si belle carr
utable dans les états de votre majesté, l’empêcherait de suivre et sa gloire et ses inclinations, toutes grandes et toutes roy
23 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
ts de cette âme où la sainteté fut visible. La vraie et la fausse gloire Nous appelons vaine la gloire qu’on se donne
visible. La vraie et la fausse gloire Nous appelons vaine la gloire qu’on se donne ou pour ce qui n’est pas en nous,
lé somptueusement : mais qui ne voit cette folie ? car s’il y a de la gloire pour cela, elle est pour le cheval, pour l’oiseau
uguette1 : tout cela est extrêmement vain, sot et impertinent : et la gloire qu’on prend de si faibles sujets s’appelle vaine,
24 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ne bergère aura donné la préférence, pourra chanter son bonheur et sa gloire . Mais il n’insultera point par son orgueil et sa
Ô nation brillante et vaine ! Illustres fous, peuple charmant, Que la gloire à son char entraîne, Il est beau d’affronter gaîm
n de l’abondance, Appelle sa folie une rare prudence, Et met toute sa gloire et son souverain bien À grossir un trésor qui ne
ifs dans le sein de la mollesse. Que sert ce vain amas d’une inutile gloire , Si de tant de héros célèbres dans l’histoire, Il
Respectez-vous les lois ? Fuyez-vous l’injustice ? Savez-vous pour la gloire oublier le repos, Et dormir en plein champ le har
t de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie, Ne sert plus que de jour à votre ignomini
sans amertume, sans passion, sans partialité. Il est fâcheux pour la gloire de Boileau, dont la critique est ordinairement sa
décent doit être redouté du chaste lecteur. Nous devons à Boileau la gloire de l’emporter sur nos voisins, et de le disputer
ans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d’éclat, plein de gloire , adoré des mortels, Recevait des honneurs qu’on n
chair palpitante Faire l’essai de sa fureur. Tel Drusus formé pour la gloire , etc. Voici encore un début vraiment lyrique de
donc le malheur des hommes, Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les ra
orna le cours funeste De nos revers multipliés Et qui ressuscitant ta gloire , A, par les droits de la victoire, Mis ta rivale
est que tu sois content, Aux bords de la Charente302, en son habit de gloire ,               Sous des palmes t’attend. Je la vo
 Dans les flots de leur sang.                      Les ennemis de sa gloire                      Sont vaincus de toutes parts
Ah ! dans ces climats odieux, Arbitre des humains, peut-on chanter ta gloire  !                    Peut-on dans ces funestes li
lyriques profanes. Ode héroïque. L’ode héroïque est faite à la gloire des grands hommes en tous les genres ; Le poète y
x Hercules320 Seront mis au même degré ; Et tout ce qu’on dit à leur gloire , Et qu’on admire sans le croire, Sera cru sans êt
phémateurs. Ode morale. L’ode morale ou philosophique est à la gloire de la vertu. Le poète s’y abandonne à tous les vi
e, ce sublime portrait de l’homme ferme et constant dans le bien. La gloire et la vertu dans un cœur magnanime Ont-elles enfa
ipite en bouillonnant, du haut des montagnes. Les odes qu’il fit à la gloire des vainqueurs dans les jeux olympiques, sont les
25 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
du plus grave des Historiens, qu’elle allait être précipitée dans la gloire  ? Car quelle créature fut jamais plus propre à êt
re, à combien de tentations délicates ne sont-elles pas exposées ? La gloire , il est vrai, les défend de quelques faiblesses :
? La gloire, il est vrai, les défend de quelques faiblesses : mais la gloire les défend-elle de la gloire même ? Ne s’adorent-
défend de quelques faiblesses : mais la gloire les défend-elle de la gloire même ? Ne s’adorent-elles pas secrètement ? Ne ve
er votre piété, j’offenserais votre religion, et je vous cacherais la gloire du martyre, en vous cachant la cruauté des bourre
tre droite, Seigneur, a brisé l’ennemi. Dans la magnificence de votre gloire , vous avez terrassé ceux qui s’élevaient contre v
ation, s’écrie : « Que votre grandeur a d’éclat, ô mon Dieu ! Quelle gloire , quelle majesté vous environne ! Vous êtes entour
orageux sont vos Ministres, et le feu brûlant exécute vos ordres…. La gloire du Seigneur sera célébrée dans tous les siècles :
es s’ouvrent. Le Dieu si long temps invisible S’avance, précédé de sa gloire terrible. Entouré du tonnerre au milieu des éclai
avec horreur voudrait les repousser. Il n’est plus temps : il voit la gloire qui l’opprime : Il tombe enseveli dans l’éternel
26 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
s formes judiciaires, le crédit public, les provinces, les alliés, la gloire de cet empire, la discipline militaire, le trésor
horterai à suivre une route qui a conduit tant d’hommes nouveaux à la gloire et aux honneurs. Le seul moyen, croyez-moi, d’acq
oyen, croyez-moi, d’acquérir de la distinction, des honneurs et de la gloire , c’est d’être estimé et chéri des gens de bien, d
ien ; oublions les avantages présents, pour ne nous occuper que de la gloire à venir ; regardons comme le plus utile ce qui se
mmes, le corps seul est mortel, que les conceptions de leur âme et la gloire de la vertu sont éternelles ; et si nous voyons c
u, accru, sauvé une république aussi florissante, sont parvenus à une gloire qui ne mourra jamais ».
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
econde1 De marcher à l’heure qu’il est2 ! Que mon maître, couvert de gloire , Me joue ici3 d’un vilain tour ! Quoi ! si pour s
Amphitryon ? — Madame, en homme de courage, Dans les occasions où la gloire l’engage. (Fort bien ! belle conception !) — Quan
sie, un tel événement. — Je le veux bien, madame, et sans m’enfler de gloire , Du détail de cette victoire Je puis parler très-
ands traits non tâtés, De ses expressions les touchantes beautés. (La gloire 3 du dôme du Val-de-Grâce, 1669.) Les grands
les mettre aux emplois que tu leur peux choisir ; Et, pour ta propre gloire , il ne faut point attendre Qu’elles viennent t’of
r l’éclat des grands emplois. C’est ainsi que des arts la renaissante gloire De tes illustres soins ornera la mémoire ; Et que
êmes compliments ! 3. Il dit notre, et sa vanité prend sa part de la gloire conquise. 4. On a noté ici un anachronisme. Mais
de l’art même apprend à franchir ses limites. Boileau.) 3. Ce mot gloire veut dire le ciel entr’ouvert. 4. Je lis dans B
e tragique, Molière, reculant les bornes de la comédie, se créait une gloire sans rivale. Jamais encore on n’avait peint l’hom
28 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
atre rimes appui, aujourd’hui, ennui, lui 174 id. ; Les deux rimes gloire et victoire 78 id.; Les trois rimes mémoire, g
Les deux rimes gloire et victoire 78 id.; Les trois rimes mémoire, gloire et victoire 142 id. ; Les cinq rimes coups, co
e, et par ironie : Bravo ! bravo ! victoire ! Quel honneur ! quelle gloire  ! O Muse de l’Histoire,     Consacre la mémoire
laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire  ? À qui m’effacera plus tôt de sa mémoire ?     V
ar continue à nous croire, Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloire  ; Pourvu que dans le cours d’un règne florissant
’un mot ; c’est à vous de m’entendre. J’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au cœur que vous vo
ce qu’il doit au respect. Dans le temple aussitôt le prélat plein de gloire Va goûter les doux fruits de sa sainte victoire ;
encore est cher à ma mémoire ! Mais toi, de ton Esther ignorais-tu la gloire  ? Depuis plus de six mois que je te fais chercher
bien, l’amour de l’étude, la passion des beaux vers, l’ambition de la gloire littéraire : autant de forces agissant dans le mê
es écrivains de leur temps et des temps à venir : Travaillez pour la gloire , et qu’un sordide gain Ne soit jamais l’objet d’u
itime Mais je ne puis souffrir ces auteurs renommés, Qui, dégoûtés de gloire , et d’argent affamés ; Mettent leur Apollon aux g
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
procédait ce zèle admirable, qu’il eut pour tout ce qui concernait la gloire de Dieu et de son culte. De là, ce zèle pour la p
cieux, et de qui relèvent tous les Empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
rvent au contraire, quand elles sont employées à propos, à relever la gloire du Héros que loue l’Orateur. On va s’en convaincr
itant notre admiration, et de faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire , sans la religion et la piété. C’est ainsi que Bo
5, se propose de montrer « que ce qui fait les Héros, ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble, valeur, magnanimité, bo
son exorde. « Je ne viens pas à la face des autels étaler en vain la gloire de ce Héros, ni interrompre l’attention que vous
et que s’ils rehaussent par la pompe et la magnificence du style, la gloire du grand Capitaine, du grand Homme d’État, de l’h
té. « Un cœur, dit-il, dont la solidité a été à l’épreuve de toute la gloire et de toute la grandeur du monde, c’est ce qui fe
nous le représente ensuite ; 1º comme un Héros supérieur à sa propre gloire , c’est-à-dire, qui fit tout pour l’acquérir hors
sa plus haute perfection. C’est à Bossuet qu’en est due la principale gloire . Aucun de nos Orateurs en ce genre ne peut lui di
t dans plusieurs endroits de celle du Grand Condé. Ce qui rehausse la gloire de cet Orateur, c’est qu’en louant les morts, il
s au public, sont très bien écrits, solides et vraiment éloquents. La gloire de ces orateurs a été encore éclipsée par les cél
e plus grand de ses poètes. On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu’on dira qu’il a
re des lois, des mœurs, et des arts, acquit, le premier, l’immortelle gloire de civiliser ses peuples, était venu à Paris en 1
, et par l’intérêt des sciences qui l’occupent, et par celui de votre gloire , dont elle peut se flatter désormais qu’il rejail
30 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e public des lecteurs, la renommée de nos grands écrivains et même la gloire littéraire de la France, c’est la correction et l
il de larmes noyé, je parlais en ces mots : « Ô des enfants d’Ilus la gloire et l’espérance ! Quels lieux ont si longtemps pro
de l’univers, Satan apostrophe le soleil : Ô toi qui, couronné d’une gloire immense, laisses du haut de la domination solitai
s, à le sacrifier pour donner à l’âme le plaisir de la vertu et de la gloire . Chez eux, ce n’étaient pas seulement les personn
du faste et de la mollesse : ils leur apprenaient à n’estimer que la gloire  ; à vouloir, non pas posséder les richesses, mais
Edg. Quinet 5. La Chevalerie Qu’ils étaient beaux ces jours de gloire et de bonheur Où les preux s’enflammaient à la vo
né des mains de la victoire ? Est-ce un triomphateur, qui, fatigué de gloire , S’assied quelques instants près de son bouclier 
cercueil sa couronne dernière. A. Soumet. Pierre l’Ermite La gloire de délivrer Jérusalem appartenait à un simple pèl
ent toujours une nouvelle force aux armées qui vont combattre pour la gloire du Seigneur, et enfin la valeur du prince, à qui
r sa foi ? Tantôt, arrivé au port de Damiette, impatient de venger la gloire du Seigneur, il se jette dans l’eau l’épée à la m
    Tu surpassas tous leurs progrès, Toi, dont l’art héritier de leur gloire immortelle, À de Vitruve encor connu tous les sec
s destinée,          Fut deux fois la mère des          Ô toi que la gloire environne          De ses feux les plus éclatants
omettait et il assaisonnait admirablement les bienfaits. Il aimait la gloire beaucoup plus que la morale ne le permet ; mais i
e bruyant, qu’égaye un chant rustique, Marche… honneurs innocents, et gloire pacifique ! Andrieux. Eustache Le Sueur
s longs combats, au sein de l’Éternel,      Il se repose environné de gloire . Ses plaisirs sont au comble et n’ont rien de mor
igilant.            Mais je ne t’ai rien dit encore      D’une autre gloire , illustrant la cité, De Neptune immortel bienfait
créneaux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de
que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la gloire fugitive Semble tromper leur noble orgueil ; La g
« Longtemps la gloire fugitive Semble tromper leur noble orgueil ; La gloire enfin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardi
rie a déjà réclamé son histoire. La tente de l’Arabe est pleine de sa gloire . Tout Bédouin libre était son hardi compagnon ; L
Eux seuls du siècle sont l’honneur. J’y consens, qu’ils gardent leur gloire  ! Je perds bien peu pour ma mémoire, Je gagne tou
victorieux vous a fait ce loisir.        Ses ennemis, offensés de sa gloire ,        Vaincus cent fois, et cent fois suppliant
u’il triomphe toujours,                      Qu’il vive autant que sa gloire  ! Racine. Les Hirondelles     Captif au
or le plus pur, et divergeaient vers les cieux comme les rayons d’une gloire , mais la masse entière resta dans sa demi-teinte
Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour les poètes ! Que de rivaux de gloire unis sous tes berceaux ! C’est là qu’au milieu d’
oré l’héritage. Élite de héros, au combat moissonnés, Martyrs avec la gloire à l’échafaud traînés, Vous tombiez satisfaits dan
vel empire. Hélas ! le malheureux, sur ce bord enchanté, Ensevelit sa gloire avec la liberté. Crédule, j’ai longtemps célébré
ateurs, Le tyran dans sa cour remarqua mon absence : Car je chante la gloire et non pas la puissance. Le troupeau se rassembl
bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire , bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
près les batailles gagnées et les villes prises ; qui était rempli de gloire et de modestie ; on lui a entendu dire ; Je fuyai
ce présent, des arts source pure et féconde, Est devenu la vie et la gloire du monde !… Oui, voilà pour quel crime, au malheu
ndresse ; Cent fois, lui promettant mes soins, votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité ; Que va-t-elle penser
est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce bonheur
de tout son sang comptable à sa patrie ; Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie ; Chaque instant de sa vie, après ce lâch
vis où vous semblez pencher ; Souffrez-le d’un esprit jaloux de votre gloire , Que vous allez souiller d’une tache trop noire,
tal ! Il appelle remords l’amour de la patrie ! Par la haute vertu la gloire est donc flétrie, Et ce n’est qu’un objet digne d
s du don ? Suivez, suivez, seigneur, le ciel qui vous inspire : Votre gloire redouble à mépriser l’empire ; Et vous serez fame
ort souille notre mémoire, Quand nous avons pu vivre et croître notre gloire . Cinna. Si l’amour du pays doit ici prévaloir, C’
a reçu des rois ses murs et sa naissance ; Elle tient des consuls sa gloire et sa puissance, Et reçoit maintenant de vos rare
gnement D’une marque éternelle à ce grand changement, Et devait cette gloire aux mânes d’un tel homme, D’emporter avec eux la
in, d’un soldat, tout ce que peut attendre Le prince dont il tient sa gloire et son bonheur, Germanicus toujours l’a trouvé da
laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire À qui m’effacera plus tôt de sa mémoire ? Vous l’
ar continue à nous croire, Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloire  ; Pourvu que dans le cours d’un règne florissant
moi suivrait cette victoire : À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire . On te croirait toujours abattu sans effort ; Et
un destin malheureux ! Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire , Moi, que jadis partout a suivi la victoire, Je m
e qui seraient bien fâchés d’être de l’avis des autres, pour avoir la gloire de décider. Notre ami est de ces gens-là. Il veut
cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
iblement arraché demain ; j’ai désiré qu’il s’assurât le mérite et la gloire de provoquer l’assemblée des trois ordres, que to
reçue des temps, l’ombre de tous les grands hommes descendant de leur gloire dans l’âme qui veut leur ressembler, et lui appor
’était un fils unique connu par son excellent cœur, et qui faisait la gloire et les délices de ses parents. Il arriva que d’au
on père, ou pour un ami de qui on a reçu quelque secours : et on fait gloire d’être ingrat envers les dieux, de qui on tient l
, l’effroi des Byzantins :              « Et ces deux héros, ces deux gloires ,           D’où leur venait, dit-il, cette faveur
du ciel l’ensemble harmonieux ; Turenne, Scipion, s’élançant vers la gloire , Ont la soif, le secret, le don de la victoire. O
la Grèce honorées ; Et leur art, attirant le culte des mortels, À sa gloire en cent lieux vit dresser des autels. Boileau.
nces, et sont à la fois pour nous sources de plaisirs et monuments de gloire . On peut rendre heureusement les pensées des phil
ur avec une sage retenue, fidèle à marcher sur les traces de la vraie gloire , obéit, sans avoir besoin qu’on le frappe, aux se
e sans fatigue tant de brillants génies qui, après lui avoir donné la gloire élevée des lettres et les beaux plaisirs des arts
talents au service des grandes affaires, et qui promet à l’esprit la gloire comme autrefois, et de plus qu’autrefois le gouve
a longtemps sillonnés : Ouvrages des mortels, à la mort destinés ! La gloire du langage est bien plus passagère. Des mots pres
Le talent a besoin de confiance. Il faut croire à l’admiration, à la gloire , à l’immortalité pour éprouver l’inspiration du g
is qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est petite. La Fontaine. Lecture des livres a
ut vous aimer autant que je le fais pour n’être point jaloux de votre gloire . On vous place d’abord après Homère. Virgile. Nos
rne tour à tour, peut leur montrer quelque chose de plus grand que la gloire et de plus effrayant que la mort ; il peut faire
es ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir ; le mérite des ouv
écumante il écoute le bruit, Ou, fier d’être ignoré, d’échapper à sa gloire . Du pâtre qui raconte il écoute l’histoire, Il éc
x de rentrer et de se débotter, Et de dépecer l’homme, et de salir sa gloire , Et de pouvoir sur lui vider une écritoire, Et d’
les importuner de mes lâches visites. Si je cueille un laurier par la gloire avoué, Je ne connaîtrai point celui qui m’a loué,
ecture, Vais partout prêchant l’art de la simple nature. Ennemi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à
métier ne se lassent point d’admirer, qu’arrivé le dernier jour de sa gloire et de sa vie. Il monta à cheval à deux heures le
que la terre admire Ont peu compté de jours sereins. « Longtemps la gloire fugitive Semble troubler leur noble orgueil ; La
 Longtemps la gloire fugitive Semble troubler leur noble orgueil ; La gloire enfin pour eux arrive, Et toujours sa palme tardi
entre nous qu’une noble émulation. Chacun de nous, plus sensible à la gloire de son ami qu’il la sienne propre, cherchait, non
st une vieille histoire Que je veux te conter, mais tout bas, pour ma gloire , « À nous, Campéador ! m’avait écrit le roi, Voic
ablit avec pompe, lorsqu’on fil l’empire, l’homme qui voulait être la gloire publique de la France, ut s’occupait d’attirer, d
il parle de la nécessité de réunir toutes les célébrités, toutes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur. Mêm
e et de proscription. Qui diable y résisterait ? Beaumarchais. La Gloire Qu’est-ce qu’un nom ? Et non-seulement ce nom
elle avec l’accent de la vérité. — Voilà, milady, ce que c’est que la gloire  ! J’ai composé quelques vers dans ma vie, qui ont
étais préteur en Cilicie ? — Non, par Hercule ! » Ce que c’est que la gloire  ! Je demandais un jour, il y a de cela quinze ou
personne ne tourne la tête, c’est impatientant. » Ce que c’est que la gloire  ! Ce que c’est aussi que la puissance ! Nous nous
point ta noble vie en la finissant ; ne laisse point ton espoir et ta gloire avec ton corps aux champs de Philippes. Pourquoi
xempt de tous ces maux, par la force de sa grâce, à laquelle toute la gloire en est due, n’ayant en moi que la misère et l’err
d édit.) 41. Heureuse réminiscence d’un beau vers de Corneille. La gloire de leur mort m’a payé du prix de leur perte. (Hor
squieu après Aristote et tant d’autres, ne leur laissant guère que la gloire d’avoir exagéré jusqu’à la fausser une observatio
31 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ortalisés par ces sortes de productions. C’est à eux qu’appartient la gloire d’avoir créé les divers genres de littérature, et
guste. Rome était encore presque sauvage, et n’ambitionnait que la gloire des conquêtes. Des ambassadeurs Athéniens s’y éta
degré supérieur l’art de peindre et de raconter. Phèdre fournit avec gloire la carrière que lui avait tracée Ésope. Ovide fit
n produisirent des chefs-d’œuvre dignes de Molière ; Crébillon eut la gloire de balancer Eschyle ; et Voltaire, incomparable d
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
ouis Courier fut avant 1815 un officier d’artillerie, peu soucieux de gloire militaire, peu discipliné, assez récalcitrant, et
e, fille pieuse et bien-aimée ! … Fragment de conversation sur la gloire des lettres Ceux-là dont la renommée coûte si
r les arts seuls qu’ils ignorent, ils vivent dans la mémoire, et leur gloire , toujours indépendante du labeur d’autrui, périt,
et que celle-ci fait bien valoir l’autre. Car enfin qu’est-ce qu’une gloire dont aucun titre ne subsiste ? Qu’est-ce qu’un no
tres, vos intendants et vos premiers commis n’ont aucune part à cette gloire . » 2. Nous n’avons pas cité ses pages satiriq
33 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e public des lecteurs, la renommée de nos grands écrivains et même la gloire littéraire de la France, c’est la correction et l
« D’un peuple d’exilés déplorable patrie, Ton empire n’est plus et ta gloire est flétrie ! Sous l’azur d’un beau ciel, qui pr
te front Creusé par les travaux de son esprit fécond, Où rayonnait la gloire , où siégeait la pensée, Et d’où la tragédie un jo
ndre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre, Pour jouir de sa gloire , il descend parmi nous. Il vient, honneur à lui !
e pour flatter le tyran. Mais un homme possèdera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ains
forces sociales pour les diriger vers ce but. De là son pouvoir et sa gloire  : c’est là ce qui fait qu’il est, dès qu’il paraî
estaient étaient assemblés chez lui ; on parlait de son mérite, de sa gloire , de tout ce qu’il avait fait ; on rappelait les b
ble sentiment qui lui fit préférer cette modération à toute espèce de gloire , et se vanter qu’aucun n’eût pu ni redouter sa ha
condamneront leur méchanceté noire Et leur stupidité. Toi, ce sera ta gloire D’avoir fait de toi-même, à toi seul, un parti. »
gale pour tous les hommes, n’est distinguée que par l’oubli ou par la gloire . Ces discours empoisonnés firent d’autant plus d’
sur le royaume, signé le traité des Pyrénées, son véritable titre de gloire , et laissé sa propre fortune, il faut bien le dir
nd de si haut s’écoulera vite ; il se hâte de jouir et d’abuser de sa gloire , comme d’une jeunesse fugitive. À l’instar des di
portions justes, a confondu son existence avec celle de son pays ; sa gloire est le patrimoine de la civilisation ; sa renommé
adieu. L’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre, Gloire , fortune militaire, Couronne éclatante des rois,
. Recevant d’âge en âge une nouvelle vie, Ainsi s’en vont à Dieu les gloires d’autrefois ; Ainsi le vaste écho de la voix du g
la bassesse De ceux que ta faveur a faits ; Qu’elle n’adopte point la gloire Qui naît d’une injuste victoire Que le sort rempo
e donc le malheur des hommes Qui fait la vertu des grands rois ? Leur gloire , féconde en ruines, Sans le meurtre et sans les r
e leur grandeur doit éclater ? Quel est donc le héros solide Dont la gloire ne soit qu’à lui ! C’est un roi que l’équité guid
nt que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde ; Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre revers funeste, L
favori de Melpomène La plus noble moitié doit survivre au trépas. Ma gloire avec les ans croîtra toujours nouvelle, Tandis qu
une homme cherchant sous ce ciel étranger Ce que cherche un héros, la gloire et le danger. Il demande mon père… il entre… Ô mi
d, après sa victoire, Il me dit tout en pleurs : Viens, je te dois ma gloire , Viens ! je t’aime ! fuyons !……… Va-t’en ! disai
un mot : c’est à vous de m’entendre : J’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au cœur que vous vo
toire au mendiant ! victoire ! Le mendiant est le plus fort. À lui la gloire D’avoir tendu l’arc sans effort ! Sa flèche a sif
s estime, il m’est aisé de croire Que de la liberté vous feriez votre gloire , Que votre âme en secret lui donne tous ses vœux 
es ; Ils étaient plus que rois, ils sont moindres qu’esclaves ; Et la gloire qui suit vos plus nobles travaux Ne fait qu’appro
t’aurais donné moins. Tu t’en souviens, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire ; Mais
aire, Et tout ce qui t’élève au-dessus du vulgaire. Ma faveur fait ta gloire , et ton pouvoir en vient ; Elle seule t’élève, et
reçus de Claude avec la liberté, J’ai cent fois, dans le cours de ma gloire passée, Tenté leur patience, et ne l’ai point las
OLYEUCTE.                                                        À la gloire . Chère Pauline, adieu ; conservez ma mémoire. PAU
nfond ! Inépuisable Auteur, que ta toute-puissance S’y montre dans sa gloire et sa magnificence ! Que la vie, épanchée à flots
est de nos travaux, Sire, que datera l’ère des temps nouveaux. Quelle gloire à cueillir ! et quelle grande chose Fera mon succ
homme est bien grand par un grand sacrifice. LE ROI. À vous toute la gloire , à moi l’obscurité ! Votre orgueil a besoin de mo
ifice ait raison à mes yeux, Et qu’à mes successeurs l’éclat de votre gloire , Expliquant ma conduite, absolve ma mémoire. RICH
r peu. Elle est amie ardente ou mortelle ennemie, Et, comme elle a sa gloire , elle a son infamie. Jeune, tu dois l’aimer : son
tait le prompt effet : Un sacrifice fier charme une âme hautaine ; La gloire en est présente, et la douleur lointaine. Je ne m
les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes asse
ous les sentiments dont l’âme d’un roi est susceptible, l’amour de la gloire , celui des plaisirs, l’amitié même, le désir si n
t que votre majesté se souvienne que vos ancêtres se sont couverts de gloire , mais que cette gloire est encore payée par les g
souvienne que vos ancêtres se sont couverts de gloire, mais que cette gloire est encore payée par les générations présentes ;
it à détruire. Ce qui devait être détruit l’a été dans trois jours de gloire , et si complètement qu’une fois le changement de
elle nous veillerons : voilà un hommage digne des vainqueurs, dont la gloire est confiée à notre garde comme la charte qu’elle
e se produiront pas dans le cours de plusieurs siècles. C’est dans la gloire seule, guerrière et politique à la fois, comme ce
it, que la tyrannie doit aujourd’hui tremper ses armes : privée de la gloire , elle serait ridicule. Conseillers de la couronne
tyrannie ? Dites-nous quel jour vous êtes entrés en possession de la gloire  ? quelles sont vos batailles gagnées, quels sont
E. Examine le bien qu’ont fait dès l’origine Ces poètes fameux que la gloire illumine. — Orphée à la prière a formé nos aïeux,
emier de tous, un dieu que chacun vante, Homère, d’où lui vient cette gloire éclatante ? N’est-ce pas qu’il savait enseigner i
lles menues et de légères étincelles ; esprits bien moins amoureux de gloire que de perfection, qui paraissent oisifs et qui s
me défend pas de dire que le don singulier de l’esprit français et la gloire privilégiée de ce grand Institut de France, c’est
des réels et tous les mondes intelligibles ! V. Cousin 76. La Gloire des armes et la Gloire des lettres Ceux-là do
ondes intelligibles ! V. Cousin 76. La Gloire des armes et la Gloire des lettres Ceux-là dont la renommée coûte si
r les arts seuls qu’ils ignorent, ils vivent dans la mémoire, et leur gloire , toujours indépendante du labeur d’autrui, périt,
et que celle-ci fait bien valoir l’autre. Car enfin qu’est-ce qu’une gloire dont aucun titre ne subsiste ? Qu’est-ce qu’un no
rbe s’est fait chair, et il a habité parmi nous : et nous avons vu sa gloire , la gloire du fils aîné du père, plein de grâce e
ait chair, et il a habité parmi nous : et nous avons vu sa gloire, la gloire du fils aîné du père, plein de grâce et de vérité
des princes puissants, toujours des Grecs dont les noms faisaient la gloire de leur patrie comme leurs statues en étaient le
ais un Romain pouvait-il s’enflammer pour célébrer les triomphes sans gloire d’un mime sans honneur ou d’un vil gladiateur pri
tu régnais, replacer ta mémoire ; Tu ne peux de si bas remonter à la gloire  : Vulcain impunément ne tomba pas des deux. Mais
ables que les vertus des autres : personnage véritablement né pour la gloire de son pays. Racine. Corneille jugé par l
Bossuet orateur C’est sur le théâtre même de la grandeur et de la gloire , c’est en face de ce trône où s’asseyent ensemble
e l’enthousiasme. Oui, ce contempteur superbe de la grandeur et de la gloire , qui exerce sur elles de si terribles justices, e
tage, Hors la saine raison, que leur bonheur outrage : Distribuant la gloire et pesant les écrits, Ces fiers inquisiteurs juge
je vous voulais mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma gloire , et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant
une pitié de leurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire . Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour se
avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plutôt sa gloire à leur donner du pain et à les faire respirer apr
ouvre ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire . Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est
raignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire. Cette gloire , qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que
ne ; enfin, que votre salut éternel, incompatible avec cette idole de gloire . Voilà, sire, l’état ou vous êtes. Vous vivez com
rivez contre elles ; vous êtes comme Achille, qui s’emporte contre la gloire , et comme le père Malebranche, dont l’imagination
on, qui ne peut rendre ses amis que misérables, l’une les couvrant de gloire , l’autre de honte. Qui dispense la réputation ? q
ersité des tempéraments qui le tourmentent et le dévouent tantôt à la gloire , tantôt aux richesses, tantôt aux plaisirs. Il en
, empreints dans leur histoire, L’amour de la patrie et l’amour de la gloire , Des plus nobles vertus mille traits merveilleux
nacé par Neptune en fureur : « Il se bat ? on le tue ? il expire avec gloire  : « On le manque ? il triomphe, et chante sa vict
’ambition n’est pas autre chose que le désir du commandement ou de la gloire , et le plus souvent de ces deux biens ensemble ;
œurs, le réserve aux âmes réellement éprises du commandement ou de la gloire et incapables d’en rechercher seulement l’apparen
’est pas sincèrement possédé de l’âpre désir du commandement ou de la gloire , celui qui veut seulement faire illusion au vulga
oit pas être perdu dans cette foule ; il tend au commandement et à la gloire d’un mouvement trop violent et trop sincère pour
plus beau prix que l’homme puisse donner à l’homme : elle obtient la gloire . Et voyez quelle admirable justice dans cette dis
elle admirable justice dans cette distribution que l’homme fait de la gloire aux grands poètes ! Jusqu’au jour où la poésie so
erie l’homme a raison d’offrir Seulement l’espérance incertaine de la gloire . C’est à l’aide de l’espérance de la gloire qu’il
spérance incertaine de la gloire. C’est à l’aide de l’espérance de la gloire qu’il entretient la rêverie tant qu’elle rêve, ne
ur où la poésie s’élance du cerveau du divin songeur, alors, outre la gloire , l’homme donne au génie, de notre temps surtout,
oucherie ! Et si les uns ou les autres vous disaient qu’ils aiment la gloire , concluriez-vous de ce discours qu’ils la mettent
ns, vos femmes, l’enfant et la nourrice, et c’est là encore où gît la gloire  ; elle aime le remue-ménage, et elle est personne
oujours si complètement dans son tort qu’il n’y ait plus ni mérite ni gloire à périr sous son drapeau. Certes, mieux vaut avoi
ut dans son sein les mêmes forces pendant qu’elle domina avec tant de gloire et pendant qu’elle servit avec tant de honte. Ell
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
onté, sa raison et son bon sens. L’homme est égal à l’écrivain, et sa gloire si pure doit rester toujours une des religions de
e Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire  ; enfin, dans ses admirables Épîtres, elle a expl
les Empires.) Acte de foi Vous êtes tout-puissant, ô Dieu de gloire  ! J’adore votre immense et volontaire libéralité.
ents et les cris de joie qui composent ce que les hommes appellent la gloire  ? C’est donc, messieurs, cette grande et superbe
ure, vivant par la vie de la grâce qui attire après elle la vie de la gloire  ; mais le corps est cependant sujet à la mort. O
cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
faite ; encore ce reste tel quel va-t-il disparaître ; cette ombre de gloire va s’évanouir, et nous l’allons voir dépouillée m
ticulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , âmes guerrières et intrépides ! Quel autre fut p
el que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C’est là que
sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement : leur gloire et leur intérêt le plus essentiel est de les cons
l avait ôté de sa vie la tache que Votre Majesté vient d’effacer2, sa gloire serait accomplie, et on pourrait le proposer comm
nté, douceur, autorité, patience, vigilance, assiduité au travail. La gloire en soit à Dieu, qui vous a fait tous ces dons, et
issent ; Leurs membres décharnés courbent sous mes hauts faits, Et la gloire du trône accable les sujets. (Note de M. Saucié.)
35 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
en brillant çà et là, même dans ses derniers ouvrages, de rappeler sa gloire passée2 ; et tel est le nombre des sublimes et di
vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire , Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire
it donc ma querelle et ne fait rien pour moi ? O cruel souvenir de ma gloire passée ! Œuvre de tant de jours en un jour effacé
sés aux coups de la témérité ; Qu’un jeune audacieux triomphe de leur gloire , Se baigne dans leur sang, et brave leur mémoire.
un destin malheureux ! Moi, dont les longs travaux ont acquis tant de gloire , Moi, que jadis partout a suivi la victoire, Je m
nt jamais remporté de victoire Où cette main n’ait eu bonne part à la gloire  : Mes faits par la gazette en tous lieux divulgué
bas ? est-il tache plus noire, Plus indigne d’un homme élevé pour la gloire  ? Est-il quelque faiblesse, est-il quelque action
s dans ce travail, où « il sacrifiait sa réputation, pensait-il, à la gloire du souverain maître ». Il y trouva un grand succè
me et du dix-huitième siècle, par une rivalité féconde qui a élevé la gloire de la scène française au-dessus de celle de tous
36 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
par ceux même qui ont le plus fait pour élever au plus haut point la gloire littéraire de Rome : c’est un peuple guerrier, qu
comédie grecque. Mais ce ne furent pas les poètes seuls qui firent la gloire de ce siècle. L’histoire prend avec Hérodote un c
éâtre, l’éloquence, la philosophie, qui sont ses plus beaux titres de gloire , font défaut au siècle d’Auguste chez les Romains
flotte de Salamine, et s’éleva au plus haut degré de puissance et de gloire . Puis vient Aristide, son rival, dont la parole p
’ils reprennent la charrue et l’épée, et n’aient d’autre souci que la gloire et la puissance de la ville, Urbs, qui doit reste
est la satire faite homme. Comme Lucilius, les souvenirs des vieilles gloires de Rome lui font maudire la corruption au milieu
l vit : il n’y a plus de famille, plus de liberté d’aucune sorte ; la gloire , le crédit, la fortune, ne sont pas plus sûrs, ca
me de notre poésie était urgente, et qu’il y eut pour Ronsard quelque gloire et quelque grandeur à la tenter et à l’accomplir.
ar Ronsard, ne lui survécut pas. À peine fut-il mort que ceux dont sa gloire avaient, lui vivant, forcé le silence et le respe
ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebut de l’univers », il s’écrie : « Qui démêl
ribulations dès qu’il aura touché terre en Italie, et lui révèlent la gloire de la ville qu’il doit fonder. Mais c’est surtout
ement nécessaire et grandiose de plusieurs siècles de conquêtes et de gloire  ; glorification d’Auguste, à qui est dû ce second
peuple pour ses origines fabuleuses et à sa soif de despotisme et de gloire  ? [4] (10 novembre 1885) Marquer les princi
principe de gouvernement » ; « l’amour de la patrie, la passion de la gloire , sentiments naturels à un peuple qui se croyait n
n sage qui égala Caton par l’indépendance de sa vie et Socrate par la gloire de sa mort, cet historien n’est pas un misanthrop
l’esprit qui le possède ; en effet, ce grand homme a réuni la triple gloire du génie militaire, politique et littéraire. Aprè
ul rôle qu’il pouvait jouer. Quant à Camille, sa mort souille plus la gloire de son frère qu’elle ne la rend elle-même intéres
i frère, ni époux ; il le dit lui-même : J’accepte aveuglément cette gloire avec joie… Rome a choisi mon bras, je n’examine r
emportement. Il demande la mort, il est vrai, mais c’est pour que sa gloire ne soit pas ternie dans la suite par l’inaction.
civiles ? Il va même jusqu’à laisser croire qu’il va renoncer à une gloire qui lui coûte le bonheur. Encor qu’à mon devoir
doute, avoir été acteur dans cette lutte spirituelle sera un titre de gloire auprès de la postérité ; mais, Monsieur, permette
Majesté tout ce que j’avais projeté d’accomplir dans l’intérêt de sa gloire et du bonheur public. Mais puisqu’il plaît à Dieu
ur, fidèle au programme que je me suis tracé de donner à votre nom la gloire et le prestige auxquels il a droit, il poursuivra
mon œuvre commencée, et ratifiez le choix que je vous propose. Votre gloire vous le conseille, l’intérêt du royaume vous le p
e ne cours dans cette carrière avec succès, on me donnera au moins la gloire de l’avoir ouverte. Peut-être mon travail fera-t-
qui va le guider dans le cours de son éloge funèbre, à savoir, que la gloire humaine est bien peu si la piété n’y est jointe,
ces sans manquer en rien à l’impartialité la plus stricte. Mais cette gloire , Dieu la donne même à ses ennemis ; sans la piété
chagrins ; toutefois nous devons considérer, dès aujourd’hui, qu’une gloire immortelle va couronner la vie si laborieuse et s
vie si laborieuse et si pénible de notre pauvre ami. En effet, quelle gloire peut-on comparer à la sienne ? Quand il fit paraî
on sens et de naturel, il a atteint la perfection dans son art, et la gloire sans l’avoir cherchée. J’avais besoin de soulager
e une raison pour que la Cour le néglige avec le public, et oublie sa gloire passée ? 3. Il ne s’agit pas de venir en aide à l
eille, c’est une misère à secourir. Corneille seul aurait assez de sa gloire , et se contenterait de pain ; il n’en a même pas
e n’est pas un rentier ordinaire. Pour l’honneur des lettres, pour la gloire du Roi, de son ministre, de la France, que sa pen
n de son opinion touchant un acte qui intéresse au plus haut point la gloire de Louis XIV. Les protestants, depuis cinquante a
t bénir sa mémoire par sa tolérance ; Louis XIV mettra le comble à sa gloire en respectant la liberté de conscience, proclamée
oucieux des affaires de son archevêché et aussi désintéressé de toute gloire mondaine, prenant la plume pour tracer un plan d’
s réformes que vous signalez à son intention. Si vous seul avez eu la gloire de les concevoir et de les formuler d’une manière
vous prie donc d’en autoriser la publication, dans l’intérêt de votre gloire , de la sienne, et du progrès des belles-lettres.
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
 : Ils meurent donc comme le reste des hommes, ces héros couverts de gloire , ces foudres de guerre qui ont fait trembler les
raison ; d’autres ne la trouvaient que dans la réputation et dans la gloire  ; plusieurs dans la paresse et dans l’indolence.
e s’intéressait pas pour le fond de la vérité, mais seulement pour la gloire de l’avoir emporté. Grand Dieu ! c’est ainsi que
non seulement spectateurs, mais vous en avez partagé les périls et la gloire . Ils passeront dans nos annales jusqu’à nos derni
s deux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
vent, au contraire, quand elles sont employées à propos, à relever la gloire du héros que loue l’orateur, comme on le voit à u
itant notre admiration, et de faire voir qu’il n’y a pas de véritable gloire sans la religion et la piété. C’est ainsi que Bos
aux louanges que je dois à un si grand homme. Poussons donc à bout la gloire humaine par cet exemple ; détruisons l’idole des
t) toutes les plus belles qualités d’une excellente nature ; et, à la gloire de la vérité, montrons dans un prince admiré de t
e admiré de tout l’univers que ce qui fait les héros, ce qui porte la gloire du monde jusqu’au comble : valeur, magnanimité, b
lus grande perfection, et c’est à Bossuet qu’en est due la principale gloire  ; aucun de nos orateurs en ce genre ne peut lui d
orer la mort du sage et vaillant Machabée : cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; q
ine célébrité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire  ; celui qui veut dire la vérité et qui veut faire
y a pas été inutile, et qui, cette révolution fût-elle étrangère à sa gloire , pourrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils
38 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
mes sa justification ou sa réponse aux ennemis que lui avait faits sa gloire . « On trouve dans ce dernier livre, remarque M. N
solu, et se moquer des bruits que l’on fait courir ; pour préférer la gloire durable et la solidité des effets à une courte ré
lque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, pourront-ils lire ces choses sans s
nnemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire , et qui le porte si courageusement : quittez votr
nuer un sou de taille, et qu’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt
e qui seraient bien fâchés d’être de l’avis des autres, pour avoir la gloire de décider. Notre ami est de ces gens-là. Il veut
res. Les Pensées, quoique restées imparfaites, ont mis le comble à la gloire de Pascal comme écrivain. L’empreinte du génie ma
dit : « Tu es mon serviteur ; c’est par toi que je ferai paraître ma gloire . » Et j’ai dit : « Seigneur, ai-je travaillé en v
rts, d’orient, d’occident, d’aquilon et de midi. Que le ciel en rende gloire à Dieu ; que la terre s’en réjouisse, parce qu’il
sentiments dont son âme de mère était remplie, qu’elle a rencontré la gloire . Par un rare privilège, elle en a joui de son viv
métier ne se lassent point d’admirer, qu’arrive le dernier jour de sa gloire et de sa vie. Il monta à cheval le samedi à deux
évêque de Meaux, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pou
la grandeur romaine. Qui peut mettre dans l’esprit des peuples la gloire , la patience dans les travaux, la grandeur de la
e sa propre originalité. Après avoir partagé les succès et presque la gloire de l’évêque de Meaux, il ne devait lui survivre q
. 4. Un Dieu seul pouvait par l’humiliation de sa mort s’élever à une gloire infinie. Or Jésus-Christ a vaincu l’idolâtrie et
frères, écrivait-il aux Galates163, que je fasse jamais consister ma gloire dans-aucune autre chose que dans la croix de Jésu
reste, un homme qui par l’infamie de sa mort parvient à la plus haute gloire , et qui, expirant sur la croix, triomphe par sa c
es évangélistes avaient pu s’accorder entre eux pour les publier à la gloire de leur maître. Mais c’est ici que l’impiété, pou
ix ils eussent été de meilleure foi, et plus disposés à lui rendre la gloire qui lui était due ? Mais cet abandon de sa propre
usion, l’opprobre, l’humiliation infinie de sa mort, élève à toute la gloire que peut prétendre un Dieu : tellement qu’à son s
âmes saintes dévouées à son culte, combien de disciples zélés pour sa gloire  ; disons mieux, combien de nations, combien de ro
trop dédaigner. Le seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et tout
venir277 ! Hélas ! malheur à nous ! Parce que nous avons péché, notre gloire nous a quittés ; elle s’envole au-delà des mers ;
par des ouvrages qui ne périront jamais, a acquis à notre France une gloire immortelle. Mais plus nous voyons que s’est élevé
ortelle. Mais plus nous voyons que s’est élevée à un haut point cette gloire du nom français, plus il est à craindre que, ne p
les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes rass
tant que vous leur serez cher : l’amour des peuples a toujours été la gloire la plus réelle et la moins équivoque des souverai
dent leur règne heureux303. Et, en effet, est-il pour les princes une gloire plus pure et plus touchante que celle de régner s
re plus pure et plus touchante que celle de régner sur les cœurs ? La gloire des conquêtes est toujours souillée de sang304 :
in, est forcé de verser des larmes sur ses propres victoires. Mais la gloire d’être cher à son peuple et de le rendre heureux
e premier choix de la nation qui éleva ses ancêtres sur le trône ! La gloire des conquêtes et des triomphes a-t-elle rien qui
non seulement spectateurs, mais vous en avez partagé les périls et la gloire  ; ils passeront dans nos annales jusqu’à nos dern
ustifié pleinement les unes et les autres. Il suffisait pourtant à sa gloire d’être le talent le plus universel, le plus brill
l n’avait pas vaincu ». Cette journée de Rocroy devint l’époque de la gloire française et de celle de Condé. Il sut vaincre et
t à cette entreprise imprévue : le prince de Condé était jaloux de la gloire de Turenne, et Louvois de sa faveur auprès du roi
ouvrit la voie où il ne cessa de marcher avec autant d’efforts que de gloire . Auparavant, Buffon s’était livré à l’étude des s
de l’union de la société : mille autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine d
et ; et après ces jours de sang et de carnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre
ïveté, de brillants essais, de téméraires hardiesses, avaient fait la gloire de Marot, de du Bellay, de Ronsard : Malherbe ina
u monde C’est la reine des fleurs de lis. Quand son Henri, de qui la gloire Fut une merveille à nos yeux, Loin des hommes s’e
en brillant çà et là, même dans ses derniers ouvrages, de rappeler sa gloire passée470: ses poésies diverses et sa traduction
est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort m’a payé de leur perte : Ce bonheur
t de tout son sang comptable à sa patrie, Chaque goutte épargnée a sa gloire flétrie487 : Chaque instant de sa vie, après ce l
ainqueurs quand nous sommes trahis ; Et, voyant le haut point où leur gloire se monte, Vous regardez fort peu ce qui nous vien
s meilleurs soldats et les chefs les plus braves Mettaient toute leur gloire à devenir esclaves ; Où, pour mieux assurer la ho
pateur499. Du succès qu’on obtient contre la tyrannie Dépend ou notre gloire ou notre ignominie ; Et le peuple, inégal à l’end
Pour moi, soit que le ciel me soit dur ou propice, Qu’il m’élève à la gloire ou me livre au supplice, Que Rome se déclare ou p
ccès qui souille ta mémoire : Le bon et le mauvais sont égaux pour ta gloire  ; Et, dans un tel dessein, le manque de bonheur M
n’attends plus le coup d’un nouveau Brute : Meurs ; et dérobe-lui la gloire de ta chute. Meurs : tu ferais pour vivre un lâch
t’aurais donné moins. Tu t’en souviens, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire : Mais
aire, Et tout ce qui t’élève au-dessus du vulgaire. Ma faveur fait ta gloire et ton pouvoir en vient ; Elle seule t’élève et s
ans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d’éclat, plein de gloire , adoré des mortels, Recevait des honneurs qu’on n
s seulement de la probité, il était compatissant et généreux. Pour sa gloire d’auteur, elle n’a point cessé de grandir583 : il
évoltes. Les efforts de ses adversaires n’ont fait que sanctionner sa gloire . Nul, en effet, n’a su renfermer avec plus de net
éros, conduit par la victoire, A de ses bords fameux flétri l’antique gloire  ; Que Rheinberg et Wesel655, terrassés en deux jo
les plus nobles traits dont tu peignis Burrhus.     Moi-même, dont la gloire ici moins répandue Des pâles envieux ne blesse po
laisser un moment sur sa foi ? Entre Sénèque et vous disputez-vous la gloire À qui706 m’effacera plus tôt de sa mémoire ? Vous
ar continue à nous croire, Pourvu que nos conseils ne tendent qu’à sa gloire  ; Pourvu que, dans le cours d’un règne florissant
30. BURRHUS. Et qui de ce dessein vous inspire l’envie731 ? NÉRON. Ma gloire , mon amour, ma sûreté, ma vie. BURRHUS. Non, quoi
ous ? quelle est votre pensée ? NÉRON. Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée732, J’aurai devant les yeux je ne sais que
pargnera la vue et la douleur : On ne me verra point survivre à votre gloire , Si vous allez commettre une action si noire. (Se
reçus de Claude avec la liberté, J’ai cent fois, dans le cours de ma gloire passée, Tenté leur patience, et ne l’ai point las
ut le reste de sa vie loin de la France dont il est demeuré l’une des gloires . L’élévation de la pensée, la magnificence des im
. L’aimable Vérité, fugitive, importune, N’a trouvé qu’en lui seul sa gloire , sa fortune,             Sa patrie et ses dieux.
toujours de victoire en victoire, Des califes déchus de leur antique gloire Le redoutable empire entre eux fut partagé ; Des
donnait du monseigneur. Non, mon petit seigneur, vous n’aurez pas la gloire De gagner sur la mienne une telle victoire. Vous
upplice. De sa confusion votre cœur est complice ; Et, tout bouffi de gloire , il n’ose se prêter Aux tendres mouvements qui de
j’ai peine à vous croire. Tout ce discours ne tend qu’à cacher votre gloire  ; Mais pour moi, qui ne suis ni superbe ni vain,
     Oui, vous avez raison ; Et, s’il reste entiché d’un peu de vaine gloire , Avec tant de mérite on peut s’en faire accroire.
faut se faire aimer : on vient de m’en convaincre ; Et je sens que la gloire et la présomption N’attirent que la haine et l’in
eau. Sans doute il aima l’humanité : mais il aima encore davantage la gloire , ou plutôt la vogue, c’est-à-dire ce qu’il y a da
tage la gloire, ou plutôt la vogue, c’est-à-dire ce qu’il y a dans la gloire de moins estimable et de moins solide. On avait d
1778800. Épître à Horace801. … Tout passe, tout périt, hors ta gloire et ton nom802. C’est là le sort heureux des vrais
sménie. Est-ce là cette reine auguste et malheureuse, Celle de qui la gloire et l’infortune affreuse Retentit jusqu’à moi dans
n fils : mes preuves sont ses larmes, Mes sentiments, mon cœur par la gloire animé, Mon bras qui t’eût puni, s’il n’était désa
aison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle grâce naïve
s du nom de poètes. Ce ne sont pas là, toutefois, ses seuls titres de gloire . Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par le
arement dans les chaires de la capitale. Tel était son dédain pour la gloire , qu’il ne daigna jamais mettre ses sermons au net
on héros. 218. Remarquons toutefois, avec Tacite, que le désir de la gloire est le dernier dont se dépouille le sage : « Etia
lon revient sur la même idée avec plus de force et d’éloquence : « Sa gloire (celle du roi conquérant) sera toujours souillée
été, 328 av. J.-C., mis à mort en Bactriane, au grand préjudice de la gloire d’Alexandre. Quant à Lysimaque, qui eut sa part d
nt il détruisit trop absolument la réputation, il voulut, c’est là sa gloire , fonder l’unité de la langue dans un pays qui ava
ndit des voix qui disaient dans la nue : Jeune ange, Dieu sourit à ta gloire ingénue ; Viens, rentre dans ses bras, pour ne pl
il joint cependant la sensibilité d’un père. 487. Pour a flétri sa gloire  : cette transposition de mots, dont Malherbe nous
ces, un buste avec cette inscription de Saurin : Rien ne manque à sa gloire , Il manquait à la nôtre. Elle mit également son
u nous rends nos guerriers ; Et les peuples, surpris et charmés de ta gloire , Mêlent un peu d’envie à leurs chants de victoire
Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne rirons plus…
gné où ces illustres Romains devaient expier par la proscription leur gloire et leurs vertus. 717. Nourri de la lecture des a
eux sans séduire son cœur. Cf. la strophe admirable de Malherbe : La gloire des méchants est pareille à cette herbe Qui, sans
est pris ici, comme un peu plus loin, dans le sens de prétention à la gloire , de vanité. Gloire ne s’emploie plus qu’en bonne
un peu plus loin, dans le sens de prétention à la gloire, de vanité. Gloire ne s’emploie plus qu’en bonne part, tandis que, p
ux une sorte de conformité d’idées qui ressemble à l’identité ; et la gloire et l’infortune n’ont rien de commun. — L’élégance
ue, exigeait de plus que l’infortune n’eût pas d’épithète, puisque la gloire n’en avait pas. La phrase en aurait eu bien plus
39 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ine célébrité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire  ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire l
y a pas été inutile, et qui, cette révolution fût-elle étrangère à sa gloire , pourrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils
upables succès, des trophées d’un jour, nuisibles à tout et même à la gloire . Mais je vous dirai : Parmi ceux qui soutiennent
tion contre le régime nouveau, qui exigeait du pays, en échange de la gloire et de la sécurité, le sacrifice de sa liberté. Bo
hommes de génie qui cultivaient les lettres, et dans la postérité sa gloire s’en est bien trouvée. « Entrons dans le temple,
ands capitaines. C’est le génie de l’imagination qui fait notre seule gloire  : mais ne trouvez-vous pas, mylord, qu’un peuple
s chère espérance, à nous autres artistes, à nous autres amants de la gloire , c’est d’obtenir une place ici. J’ai déjà marqué
certainement il faut mettre au nombre des titres de notre nation à la gloire la patience, le courage et le désintéressement de
fut le même que monta Scipion, lorsque, repoussant la calomnie par la gloire , il alla dans le temple pour rendre grâces aux di
ulus. On ne prononce pas le nom du Tibre comme celui des fleuves sans gloire  ; c’est un des plaisirs de Rome que de dire : Con
ne pouvait pas être exempt d’amour-propre. S’il en faut pour aimer la gloire , il en faut même pour être capable d’une activité
e diffère autant dans ses conséquences que la vanité et l’amour de la gloire  : l’une tâche d’escamoter le succès ; l’autre veu
s’y fie pour tout soumettre. Enfin, au- dessus même de l’amour de la gloire , il y a encore un sentiment plus pur, l’amour de
e à terminer plusieurs ouvrages qui d’ailleurs n’ajoutèrent rien à sa gloire  : c’étaient les Études historiques, rapides ébauc
plus nobles défenseurs des idées libérales et progressives, il eut la gloire de renouveler ta littérature en ta ramenant aux s
nos dards, deviennent furieux à ces blessures sans vengeance et sans gloire . Transportés d’une aveugle rage, ils brisent le t
la maison paternelle pour venir partager avec lui les douleurs et les gloires du martyre : on attend l’arrivée de l’empereur po
des lieux, sont quelque chose. Après tout, ne dédaignons pas trop la gloire  ; rien n’est plus beau qu’elle, si ce n’est la ve
point foulé sans émotion sa noble poussière. Un seul fait suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la Grèce, il n’
avait amené par le véritable chemin95 pour voir Athènes dans toute sa gloire . La première chose qui frappa mes yeux, ce fut la
 » Les pyramides des rois égyptiens sont pou de chose, comparées à la gloire de cette tombe de gazon que chanta Homère et auto
presque toujours les souvenirs de l’Énéide. Troie a pourtant fait la gloire de Virgile, comme elle a fait celle d’Homère. C’e
otte, de Millesimo, de Dego, de Mondovi, brûlent de porter au loin la gloire du peuple français117. Campagne d’Autriche (1
s de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire . Une armée de cent mille hommes, commandée par le
je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux ;
ls s’emparent de nos honneurs, de nos biens ; qu’ils calomnient notre gloire  ? Si leur règne durait, tout serait perdu, même l
er ce que le monde admire ! S’il reste encore des défenseurs de notre gloire , c’est parmi ces mêmes ennemis que nous avons com
étendent avoir régné depuis dix-neuf ans. Vos biens, vos rangs, votre gloire , les biens, les rangs et la gloire de vos enfants
f ans. Vos biens, vos rangs, votre gloire, les biens, les rangs et la gloire de vos enfants, n’ont pas de plus grands ennemis
es que les étrangers nous ont imposés ; ils sont les ennemis de votre gloire , puisque le récit de tant d’actions héroïques qui
sont que ceux du peuple et les vôtres ; son intérêt, son honneur, sa gloire , ne sont autres que votre intérêt, votre honneur,
ur, sa gloire, ne sont autres que votre intérêt, votre honneur, votre gloire . La victoire marchera au pas de charge : l’aigle,
résence de l’ennemi y ont empreinte. Honneur à ces braves soldats, la gloire de la patrie ; et honte éternelle aux Français cr
rne tour à tour, peut leur montrer quelque chose de plus grand que la gloire et de plus effrayant que la mort ; il peut faire
oquence apostolique n’avez-vous pas reconnu Bossuet ? Grand homme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de
ns le dix-huitième siècle, grave et même un peu fastueux, épris de la gloire avec circonspection, philosophe respectant tous l
s révolutions. L’un d’eux se dévoue lentement à l’étude de l’art : sa gloire est obscure, son imagination est à la fois studie
t à des temps affreux qui le menaçaient lui-même. Il vit plus tard sa gloire littéraire s’accroître. Son frère fut plus heureu
les jouissances de la victoire, et ayant le noble pressentiment de la gloire immortelle qu’ils allaient acquérir. Pour les fan
doute en ces lieux ton destin qui l’appelle. N’a-t-elle pas prédit ta gloire , tes exploits, Ce bras victorieux et vengeur de n
onçois, je l’avoue, un présage flatteur. Vois jusqu’où t’ont porté ta gloire et ta valeur ! Le peuple, le soldat, la noblesse
des ans pressé, Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire , Qu’un pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour es
la palme, et la douce victoire Pour la première fois me fit goûter la gloire  : Beaux jours, qu’une autre gloire et de plus gra
la première fois me fit goûter la gloire : Beaux jours, qu’une autre gloire et de plus grands combats Rappelaient à Villars,
ses rocs, ses sites pleins de charmes, S’offrent à sa pensée : adieu gloire , drapeaux ! Il vole à ses chalets, il vole à ses
Mort qui plaît à la victoire, Qui vole avec la foudre, et que pare la gloire  ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la m
ent illustrer sa mémoire, Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloire  !… Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette im
x célébraient sa première victoire, Germanicus parut remporter sur sa gloire  ; On crut voir un Camille, et l’on s’était flatté
ieux réfugiés dans l’âme de Caton ; Leurs temples, le sénat, et notre gloire antique Avec lui s’exilant au sein des murs d’Uti
ut languit abattu Malheur aux citoyens coupables de vertu, Et dont la gloire offense, à Rome ou dans l’armée, Tibère impatient
nt ceignit deux fois la palme triomphale. Je n’ai cependant pas d’une gloire rivale Jusque dans son palais insulté l’empereur,
t souvent mon époux vous appelait son père. TIBÈRE. Lui ! ce rival de gloire à Tibère opposé ! Lui mon fils !… Par Auguste il
ller aux champs de la victoire, D’espérer les honneurs, de mériter la gloire , D’obtenir le triomphe au sein de nos remparts, D
Avez-vous pu le croire ? La honte ! à lui ! jamais. Il est né pour la gloire  : Déjà même il l’obtient en protégeant vos jours.
ous enivre : Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloire , sans vertu, chaque jour poursuivi Par l’impuissa
quera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire et ses vers dictés pour l’avenir, Là, quand de th
ientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisirs, gloire , bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
me parlez-vous pas ? Les souvenirs du peuple On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L’humble toit, dan
n 93, et le drapeau tricolore a fait le tour du monde avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie ! » Par cet acte d’hér
es ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que sert de lutter co
mbé qui se souvient des cieux397 ; Soit que, déshérité de son antique gloire , De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit
u souffle qui m’inspire, L’hymne de la raison s’élança de ma lyre : «  Gloire à toi dans les temps et dans l’éternité, Éternell
dois-tu, Seigneur, quand je ne suis pas né ? Rien avant, rien après : gloire à la fin suprême ! Qui tira tout de soi se doit t
se, ordonne, agis ; dans les temps, dans l’espace, Marque-moi pour ta gloire et mon jour et ma place : Mon être sans se plaind
égal amour accomplissant ta loi. Jusqu’aux bords du néant murmurer : Gloire à toi ! « Ni si haut, ni si bas, simple enfant d
suis ce que je devais être ; J’adore sans la voir ta suprême raison : Gloire à toi qui m’as fait ! Ce que tu fais est bon ; Ce
ma jeunesse écoulée, Comme l’eau du torrent dans sa source troublée. Gloire à toi ! Le malheur en naissant m’a choisi ; Comme
leurs le pain de ma misère. Et tu m’as abreuvé des eaux de ta colère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu : J’ai jet
de ta justice ; Il s’est levé, Seigneur, et c’est pour mon supplice. Gloire à toi ! L’innocence est coupable à tes yeux : Un
Pardonne au désespoir un moment de blasphème, J’osais… Je me repens : Gloire au maître suprême ! Il fit l’eau pour couler, l’a
stins ta sagesse suprême, J’aime ta volonté dans mes supplices même : Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu
e suprême, J’aime ta volonté dans mes supplices même : Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’entendras qu’
oi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi402 ! » Ainsi ma voix monta vers l
s à toi402 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au ciel, et le ciel fit le reste. Mais silence, ô
t le blasphème ; Dédaigne un faux encens qu’on t’offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n’est pas. Viens reprend
rendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut
orgueil est misérable et vain ! Croit-il anéantir tous nos titres de gloire  ? On peut les effacer sur le marbre ou l’airain ;
que M. V. Hugo a dû sa première célébrité, et, l’on peut ajouter, sa gloire la moins contestée. Ses œuvres lyriques sont, ave
rie a déjà réclamé son histoire. La tente de l’Arabe est pleine de sa gloire . Tout Bédouin libre était son hardi compagnon ; L
néant ; que l’urne aléatoire Nous jette bien souvent la honte pour la gloire , Et que l’on perd son âme à ce jeu de hasard ! L
Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premie
créneaux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de
ne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire , ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. L
jour éclater les bravos ; Quant à gagner son pain par un travail sans gloire , D’autant moins glorieux, d’autant plus méritoire
tait le prompt effet : Un sacrifice fier charme une âme hautaine ; La gloire en est présente, et la douleur lointaine. Je ne m
rois…, de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire , mêlés dans l’Océan avec les rivières les plus in
vernes des montagnes, fut la patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire  ! sépulcre des grands hommes ! c’est donc là tout
s. Despote fougueux, tout amour de la patrie, de sa prospérité, de sa gloire , n’était pourtant pas éteint dans son cœur, et il
ue le reste sera court, et consolez votre douleur par la pensée de la gloire que vos fils ont obtenue. » 150. Voir dans la 1
! Ô jour de splendeur couronné ! Tu verras nos neveux, superbes de ta gloire , Vers toi d’un œil religieux Remonter au loin dan
in et gouverneur des Gaules. L’empereur Valentinien III, jaloux de sa gloire , le tua de sa propre main en 454. 201. Francis
erce entre les États-Unis et la France (6 février 1778), et il eut la gloire de signer le traité de 1783 qui consacrait l’indé
il parle de la nécessité de réunir toutes les célébrités, toutes les gloires de la France, autour d’un pouvoir réparateur : mê
40 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
e n’est point déshérité des talents qui ont établi, dans le passé, la gloire littéraire de la France. Assurément, le dix-neuvi
faut sans cesse lire et relire. Des écrivains qui sont sortis à leur gloire de l’examen de quatre ou cinq générations doivent
etc. dont l’adoption était fort combattue. Voilà le plus clair de la gloire de la féconde et batailleuse Mlle de Gournay. Tou
ntis. Mais quoi ? de quelque soin qu’incessamment il veille, Quelque gloire qu’il ait à nulle autre pareille, Et quelque excè
le empreinte, D’actes de piété ne pourront l’assouvir ; Il étendra ta gloire autant que ta puissance. Et n’ayant rien si cher
nneur de tes palmes attend, Est aux bords de Charente en son habit de gloire            Pour te rendre content. Je la vois qu
ncens, comme ceux de la Seine,            Aux autels de Louis. La Gloire du poète. Apollon, à portes ouvertes, Laisse
ux celui qui peut de sa mémoire Effacer pour jamais ce vain espoir de gloire Dont l’inutile soin traverse nos plaisirs, Et qui
et que l’intérêt en soit plus vif. Résumons maintenant les titres de gloire du grand poète, et signalons en même temps ce que
ui je suis, madame, en peu de mots.     On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois fois je le fis b
ouveaux ennuis. Don Manrique. Forcez ce grand courage à conserver sa gloire , Madame, et l’empêchez lui-même de se croire. Nou
e haute vertu. Peut-être elle ne fait qu’une embûche à la mienne : La gloire de mon nom vaut bien qu’on la retienne ; Mais son
et qu’a fait à vos yeux Un cœur que ravalait le nom de ses aïeux. La gloire qui m’en reste après cette disgrâce Éclate encore
ler Porus, son vaincu, en véritable héros cornélien qui aime mieux la gloire que la vie et qui devant son vainqueur parle et a
es qui font son originalité et sa supériorité. Son principal titre de gloire , sa création la plus originale, ce sont les rôles
un hymen si beau Veut dans Troie embrasée allumer le flambeau. Quelle gloire , seigneur, quels triomphes égalent Le spectacle p
èce promis : De quel front, immolant tout l’État à ma fille, Roi sans gloire j’irais vieillir dans ma famille. Moi-même, je l’
t reçu dans son lit : Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup d’ans sans gloire , Ou peu de jours suivis d’une longue mémoire. Mai
e, Attendre chez mon père une obscure vieillesse ; Et, toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom, et mour
ieux sont de nos jours les maîtres souverains ; Mais, seigneur, notre gloire est dans nos propres mains. Pourquoi nous tourmen
ndresse ; Cent fois, lui promettant mes soins, votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité : Que va-t-elle penser
promis. Le Marquis. Mais faut-il nous brouiller pour un sot point de gloire  ? Valère. Oh ! le vin est tiré, monsieur, il le
célèbre à deux titres, à titre de conteur et à titre de fabuliste. Sa gloire de conteur est une gloire très mêlée ; c’est plut
itre de conteur et à titre de fabuliste. Sa gloire de conteur est une gloire très mêlée ; c’est plutôt une tache. Sa gloire de
ire de conteur est une gloire très mêlée ; c’est plutôt une tache. Sa gloire de fabuliste est plus pure. Nous ne verrons ici d
ette époque de grandeur et de corruption élégante : lumière et ombre, gloires et hontes, vertus et vices, il reproduit tout. Ma
e ses fables, il nous en a laissé une cinquantaine qui suffisent à sa gloire . Ces incomparables chefs-d’œuvre de naturel, de g
is qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est petite : Tel de nous, dépourvu de leur solidi
ecture, Vais partout prêchant l’art de la simple nature. Ennemi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à
diverses œuvres, partout son génie est essentiellement satirique, sa gloire est d’avoir manié sans ménagement le fouet et d’e
, l’élégant Despréaux100 », devait être éternellement placé parmi les gloires de notre littérature, n’eût-il produit que cet Ar
rte.        On pourrait sans enchantement        Persuader leur vaine gloire        Que l’eau du Rhône ou de la Loire, Ayant s
s ardent de J.-B.  Rousseau, à ses débuts, avait été d’atteindre à la gloire de poète dramatique. Déçu de cette ambition, il s
ver la mémoire De vos immortels secours ; C’est pour vous, pour votre gloire Que vous prolongez nos jours. Non, non, vos bonté
lus comiques, plus animés et plus originaux que lui, il a du moins la gloire d’avoir soutenu après eux l’honneur d’un théâtre
               Je vois Qu’il trompe Lisimon en lui parlant de moi. Sa gloire est alarmée à l’aspect de son père. Le Comte, à
upplice ; De sa confusion votre cœur est complice, Et, tout bouffi de gloire , il n’ose se prêter Aux tendres mouvements qui de
j’ai peine à vous croire. Tout ce discours ne tend qu’à cacher votre gloire . Mais, pour moi, qui ne suis ni superbe ni vain,
de fautes de toute nature. Cependant la Motte, alors au comble de la gloire dans les lettres et au théâtre, rendait hommage à
re. La Henriade. — Voltaire, à peine âgé de vingt ans, ambitionna la gloire littéraire la plus haute, celle qu’aucun Français
un Français n’avait encore pu atteindre dans les siècles modernes, la gloire du poème épique. Il avait été banni de la maison
bras. Honteux de n’être encor fameux que par ses charmes, Avide de la gloire , il volait aux alarmes. Ce jour, sa jeune épouse,
jamais sa coupable victoire ; Il renonce à la cour, aux humains, à la gloire  ; Et se fuyant lui-même, au milieu des déserts, I
néreux trop longtemps inconnu, Laissait dans ses déserts ensevelir sa gloire  ; Voici les jours nouveaux marqués pour la victoi
monde et fixé à Paris après sa sortie des Jésuites, Gresset rêva une gloire plus haute et plus retentissante. Il ambitionna l
oire : Lui cependant, stylé dévotement, Bien convaincu du néant de la gloire , Se rengorgeait toujours modestement. Quand il av
argique Qui leur fait voir dans des songes amis Tout l’univers à leur gloire soumis, Dans ce sommeil d’une ivresse riante, En
her d’en mettre à vos bienfaits, Me suffire à moi-même en volant à la gloire , Et chercher la fortune au temple de Mémoire. M.
le pupille, C’est là qu’à l’honorable on peut joindre l’utile, Sur la gloire et le gain établir sa maison Et ne devoir qu’à so
on Et ne devoir qu’à soi sa fortune et son nom. Damis. Ce mélange de gloire et de gain m’importune. On doit tout à l’honneur,
beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au poète ! De ce dernier la gloire est durable et complète. Il vit longtemps après q
ant sitôt se corriger, Qu’on me laisse, à mon gré, n’aspirant qu’à la gloire , Des titres du Parnasse ennoblir ma mémoire, Et p
rêt et l’esprit. Ce n’est pas immédiatement que Sedaine recueillit la gloire qui lui était due. Plus son talent se perfectionn
s’unir dans tes ports. "Ville superbe et malheureuse, De trésors, de gloire amoureuse, Quel orgueil charmait tes regards, À l
ressource, eut la témérité de demander À la poésie la fortune avec la gloire . Pour attirer l’attention sur lui, il se fit d’ab
fleur de l’âge, emporter dans le tombeau ses rêves trop ambitieux de gloire et de célébrité. Il ne mourut ni de misère, ni de
e siècle, ni de celle de Crébillon, ni de celle de Voltaire, rêva une gloire particulière. Sans savoir l’anglais, avec le Théâ
Ducis ont beaucoup vieilli, mais son nom reste honoré. Ce qui fait sa gloire particulière, c’est l’accord d’un beau caractère
oujours indocile aux remontrances de ses amis qui, voulant assurer sa gloire contre la fureur des critiques, ne cessaient de l
’il connaît, cultive et apprécie comme les véritables héritiers de la gloire d’Athènes. Qu’on ne croie pas que ce poète de l’a
quelque chose aujourd’hui, Me dit un curieux qui s’est toujours fait gloire D’honorer les neuf Sœurs, et toujours après boire
un bonnet de flanelle. Delille passa ses dernières années entouré de gloire et respecté par la critique elle-même qui n’osait
ut ce qui était imagination, sentiment, idéal. Le dix-neuvième eut la gloire de la revivifier et de la renouveler. Le premier
rts en sont bannis, leurs droits sont violés200, Et leurs restes sans gloire au hasard sont mêlés. Tremblons ! malheur au temp
son âme l’inspire ; Jamais un vain orgueil ne le presse d’écrire ; Sa gloire est d’être utile : heureux quand il a pu Montrer
ge bruyant, qu’égaye un chant rustique, Marche… Honneurs innocents et gloire pacifique ! Ainsi, par leur amour Fénelon escorté
rône austère Où la postérité, d’une inflexible voix,         Juge les gloires de la terre, Comme l’Égypte, aux bords de son lac
bards le brillant territoire M’étaler de ses champs la richesse et la gloire  ; J’ai vu la rose au loin fleurir sur ses buisson
ment fort exagérée par l’intérêt du parti qui s’y était attaché. Sa «  gloire de coupléteur 219 » a en effet notablement baissé
des vices honteux220. Que ce soit là son œuvre, sa vie véritable, sa gloire , nous l’accorderons, pourvu que l’on convienne qu
dans tous ces éloges. Les Souvenirs du peuple. On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps ; L’humble toit, da
es appointements. Bientôt après le jeune poète parvint d’un bond à la gloire — ou du moins à la vogue, — en lançant dans le pu
la chute d’un ange, restera son plus pur et son plus durable titre de gloire , et ne vivra pas seulement par des beautés douces
d’être toujours pur sans être jamais froid. Il est un autre titre de gloire qu’il revendiquait hautement et avec justice, son
de la colonne noire, J’ai marché devant tous, triste et seul dans ma gloire , Et j’ai dit dans mon cœur : « Que vouloir à prés
Il y a bien longtemps déjà que Lamartine disait qu’il payait la vaine gloire de sa jeunesse par l’humiliation de ses jours ava
ons poétiques, XVI.) Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire , Descend avec lenteur de son char de victoire. Le
Je remplis le désert du nom de l’Éternel ; Et celui qui du sein de sa gloire infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmo
harmonie, Écoute aussi la voix de mon humble raison, Qui contemple sa gloire et murmure son nom. Salut, principe et fin de to
   Je vous porte, apaisé, Les morceaux de ce cœur tout plein de votre gloire ,                      Que vous avez brisé. Je vi
’un saura que j’ai vécu ? Et poursuivant toujours, je disais qu’en la gloire , En la mémoire humaine, il est peu sûr de croire,
s, en ce genre d’escrime, Des rapports trop exacts avec un menuisier. Gloire aux auteurs nouveaux, qui veulent à la rime Une l
ent, et rappeler les maîtres les plus purs et les plus élevés. Quelle gloire durable et bienfaisante aurait pu acquérir l’aute
lion fatigué, sous ta blanche crinière, Tu mourus longuement plein de gloire et d’ennui ! Étienne (Ch.-Guillaume) (1778-1
s, je chanterais sur le luth de Pindare, Ou l’hymne du triomphe ou la gloire des morts. Qu’il est beau de voler dans la noble
e poussière,         D’exciter leur vertu guerrière, Ou de chanter la gloire en face du trépas ! La Muse aime à planer sur le
des cieux ! Fier alors du péril, le poète partage         La sainte gloire du guerrier, Et cueille, transporté de joie et de
avage. Mais ce ne sont bientôt que chants joyeux De délivrance et de gloire future, Chants inouïs, divins échos de ceux Que D
quelques heures ; Et que sera-ce, alors que tous les chants Diront ta gloire aux célestes demeures ! « Éternité ! bonheur rem
ougir de votre histoire ; Pour être ensanglantée, elle n’est pas sans gloire . Fils de quatre-vingt-neuf, pourquoi vous outrage
Leconte de Lisle (Né en 1820) Leconte de Lisle a recherché la gloire d’un chef d’école. Dans ses Poèmes antiques, il a
âge. Pendant longtemps ces pièces durent rouler tout entières sur la gloire de la Mère de Dieu conçue sans péché ; plus tard
r lui, et que Dieu l’a fait le roi de monde. “Vous l’avez couronné de gloire et d’honneur, s’écrie le Prophète-roi ; et vous l
41 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
é évêque de Meaux, il mourut en 1704 au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pou
e Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire  ; enfin, dans ses admirables Epîtres, elle a expl
mmes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire , mêlés dans l’Océan avec les rivières les plus in
r à cette jeunesse ! que de joie elle enlève à cette fortune ! que de gloire elle ôte à ce mérite ! D’ailleurs peut-elle venir
prête. La grâce, plus active encore, l’a déjà mise en défense. Ni la gloire ni la jeunesse n’auront un soupir. Un regret imme
ne de grandeur et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant de la gloire humaine. A la nuit qu’il fallut passer en prése
le genou, et dans le champ de bataille il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là, on célébra Rocroy délivré
42 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
nnaient, il voulut que tout l’univers l’aidât à payer le tribut de la gloire qu’il devait au souverain bienfaiteur. Il anima l
ses accords à réjouir saintement les âmes vertueuses et à procurer la gloire de Dieu. Article II. De l’ode et des autre
religion fausse, un héroïsme souvent mal entendu, des combats dont la gloire était quelquefois chimérique. Dans les chants con
a gloire était quelquefois chimérique. Dans les chants consacrés à la gloire du vrai Dieu, on sent au fond même du sujet la vr
fidélité, l’héroïsme de leurs vertus, ainsi que leur bonheur et leur gloire , et les intéresser en faveur de leurs frères de l
ls célèbrent Dieu et ses grandeurs ; les saints, leurs vertus et leur gloire  ; les mystères et les vérités de la foi. Seulemen
dans les images, de la variété dans les mouvements, si elle chante la gloire des vainqueurs, elle doit inspirer la valeur, le
r, le mépris de la mort, l’amour de la patrie, de la liberté et de la gloire . Dans ce genre, les chants prussiens sont à la fo
ns ce genre. Nos anciens poètes du temps de Ronsard, qui se faisaient gloire de parler grec en français, ne manquèrent pas d’e
hanson patriotique, nationale ou guerrière, est celle qui célèbre les gloires de la patrie, les hauts faits des grands capitain
s de l’armée. La chanson alors, inspirée par le sentiment élevé de la gloire et de l’amour de la patrie, ne se distingue pas d
43 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
mes sa justification ou sa réponse aux ennemis que lui avait faits sa gloire . « On trouve dans ce dernier livre, remarque M. N
pour flatter le tyran6. Mais un homme possédera-t-il sans trouble la gloire d’être plus craint que les dieux (on parlait ains
u’ils ne se laissent pas aller à la crédulité populaire, mettent leur gloire à soutenir qu’il n’y a rien de certain : ils se d
gale pour tous les hommes, n’est distinguée que par l’oubli ou par la gloire . Ces discours empoisonnés firent d’autant plus d’
point nous-mêmes, la flatterie des autres ne nous pourrait nuire. La gloire des grands hommes se doit toujours mesurer aux mo
res. Les Pensées, quoique restées imparfaites, ont mis le comble à la gloire de Pascal comme écrivain. L’empreinte du génie ma
tes d’incrédules, les incrédules par indifférence et ceux qui se font gloire de leur impiété. Après avoir montré brièvement la
il y ait un étrange renversement dans la nature de l’homme pour faire gloire d’être dans cet état, dans lequel il semble incro
, qui ne peut rendre ses amis que misérables, l’une96 les couvrant de gloire , l’autre de honte. Qui dispense la réputation ? q
tte estime. La plus grande bassesse de l’homme est la recherche de la gloire , mais c’est cela même qui est la plus grande marq
refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire , et qui n’est pas de si petite considération qu’e
ui est si souvent celle de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui
Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour passion que sa seule gloire . Il n’est pas jusqu’aux lois, sire, qui, toutes13
l’empire des cœurs où Dieu même désire de régner, et en fait toute sa gloire . Que Votre Majesté rappelle, s’il lui plaît, pour
e Votre Majesté l’empêcherait de suivre et ce serment solennel, et sa gloire , et ses inclinations toutes grandes, toutes royal
sentiments dont son âme de mère était remplie, qu’elle a rencontré la gloire . Par un rare privilège, elle en a joui de son viv
évêque de Meaux, il mourut en 1704, au moment où la prospérité et la gloire du vieux roi avaient trouvé leur terme. C’est pou
sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement. Leur gloire et leur intérêt le plus essentiel est de les cons
cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
enons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisir
mes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent, sans nom et sans gloire , mêlés dans l’Océan avec les rivières les plus in
faite ; encore ce reste tel quel va-t-il disparaître : cette ombre de gloire va s’évanouir ; et nous l’allons voir dépouillée
et élevé ? C’est pourquoi, quand je vous ai dit que la grandeur et la gloire n’étaient parmi nous que des noms pompeux, vides
sse Louise sa sœur, dont les vertus font éclater par toute l’Elise la gloire du saint monastère de Maubuisson196 ; et ces bien
uil éternel et le caractère de déflation qui fait le soutien comme la gloire de son état, elle s’abandonne aux joies du monde.
ne de grandeur et d’humilité. Elle doit nous enseigner le néant de la gloire humaine. Il s’affaiblissait ce grand prince ; ma
ous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire . Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce q
ticulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , âmes guerrières et intrépides ! Quel autre fut p
tel que vous étiez à ce dernier jour sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître. C’est là que
le pour moi, et non pour lui ; qui veuille mon salut, et non sa vaine gloire . L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se
ce qu’elle peut avoir d’utile ; et que, loin de vous entretenir de la gloire des armes et du cas que tous les peuples en ont t
je vous parle des périls de cet état, et des moyens d’y acquérir une gloire immortelle et solide. Pourquoi croyez-vous en eff
lise feront passer d’âge en âge jusqu’à l’avènement de votre Fils. La gloire et la puissance de ces tyrans s’est évanouie avec
e presque tous les humains ? Vous avez renoncé à cet empire que votre gloire et vos vertus326 vous donnaient sur tous les homm
ir. Je croyais que vous aviez de l’ambition, mais aucun amour pour la gloire  : je voyais bien que votre âme était haute ; mais
mmander que pour ne pas obéir. Né dans une république, j’ai obtenu la gloire des conquérants en ne cherchant que celle des hom
justice et les lois ; le sénat a pour lui mon génie, ma fortune et ma gloire . » « J’avoue, lui dis-je, que, quand on a une foi
ustifié pleinement les unes et les autres. Il suffisait pourtant à sa gloire d’être le talent le plus universel, le plus brill
us : je l’avoue, et je prétends bien que le ministre doit partager la gloire du maître. Mais qu’eût fait un Colbert sous un au
ui qui les faisait. Souffrez donc, milord, que je tâche d’élever à sa gloire un monument que je consacre encore plus à l’utili
ouvrit la voie où il ne cessa de marcher avec autant d’efforts que de gloire . Auparavant, Buffon s’était livré à l’étude des s
le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguinaire fût également enseveli dans la nuit d
choses humaines384. Élevés par cette illusion au dernier degré de la gloire , vous vous convaincrez par vous-mêmes de la vanit
s chaleurs de l’été sont emportées par un jour d’orage. L’amour de la gloire fait les grandes fortunes entre les peuples. Comb
oûts et d’ennuis ne pourrait-on pas s’épargner si on osait aller à la gloire par le seul mérite ? Il est difficile d’estimer q
d’autrui, comme si elle en était responsable. On n’est pas né pour la gloire lorsqu’on ne connaît pas le prix du temps. La loi
en brillant çà et là, même dans ses derniers ouvrages, de rappeler sa gloire passée398 ; ses poésies diverses et sa traduction
pui, C’est que tout n’est ici que vanité qui passe, Hormis d’aimer sa gloire et ne servir que lui. C’est là des vrais savants
emporte des tombeaux ; Il n’était point percé de ces coups pleins de gloire Qui, retranchant sa vie, assurent sa mémoire ; Il
gliger, pour lui plaire, et femme, et biens, et rang, Exposer pour sa gloire et verser tout son sang. Hélas ! qu’avez-vous fai
urerai pour vous l’excès de vos malheurs : Mais si, dans ce séjour de gloire et de lumière, Ce Dieu tout juste et bon peut sou
LYEUCTE.                                                         À la gloire . Chère Pauline, adieu : conservez ma mémoire. PAU
. Enfin je suis leur mère, et vous leur ennemie ; J’ai recherché leur gloire , et vous leur infamie ; Et si je n’eusse aimé ces
fleur, et d’objet en objet ; À beaucoup de plaisir je mêle un peu de gloire . J’irais plus haut peut-être au temple de mémoire
s seulement de la probité, il était compatissant et généreux. Pour sa gloire d’auteur, elle n’a point cessé de grandir482 : il
1711 et les efforts de ses adversaires n’ont fait que sanctionner sa gloire . Nul, en effet, n’a su renfermer avec plus de net
ant au cœur d’infidèles amours, Quand je vous élevais au comble de la gloire , M’avez des trahisons préparé la plus noire ! Ne
otre obéissance : Quelque rang où jadis soient montés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux581. Je songe
ns ces lieux souffler la cruauté ; Un ministre ennemi de votre propre gloire . AMAN. De votre gloire ! Moi ? Ciel ! le pourriez
a cruauté ; Un ministre ennemi de votre propre gloire. AMAN. De votre gloire  ! Moi ? Ciel ! le pourriez-vous croire ? Moi, qui
t dans tous les temps : Il sait, quand il lui plaît, faire éclater sa gloire  ; Et son peuple est toujours présent à sa mémoire
ort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire . JOAS. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais la
ur dérober l’histoire ? Tout l’univers les sait : vous-même en faites gloire . ATHALIE. Oui, ma juste fureur, et j’en fais vani
? Lève, Jérusalem, lève ta tête altière ; Regarde tous ces rois de ta gloire étonnés : Les rois des nations, devant toi proste
ignore pas à quel point la victoire Parmi les noms fameux élève votre gloire  ; Ce peuple enfin si fier, et tant de fois vainqu
our les ordres de Néron ? Et depuis quand croit-il qu’au mépris de ma gloire , À ne plus craindre Rome instruit par la victoire
eau. Sans doute il aima l’humanité ; mais il aima encore davantage la gloire , ou plutôt la vogue, c’est-à-dire ce qu’il y a da
tage la gloire, ou plutôt la vogue, c’est-à-dire ce qu’il y a dans la gloire de moins estimable et de moins solide. On avait d
r l’abus de la victoire ? Leurs cruautés, mon fils, ont obscurci leur gloire  ; Et j’ai pleuré longtemps sur ces tristes vainqu
t ici vous m’offensez ; Vous qui, sinon pour moi, du moins pour votre gloire , Deviez de cet esclave étouffer la mémoire ; Vous
haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos murs détruits rétablissant la gloire , De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire. (
Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus ; Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus747.
aison parfaite, trouva notre poésie comme épuisée par deux siècles de gloire et entreprit de la régénérer. Quelle grâce naïve
s du nom de poètes. Ce ne sont pas là, toutefois, ses seuls titres de gloire . Dans ce généreux ami d’une liberté réglée par le
r tout trempé de ses pleurs. Errant et fugitif, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire, So
tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable de vertu Et dont la gloire offense, à Rome ou dans l’armée, Tibère impatient
solide. » Ces discours assurent à l’auteur du Cid et de Polyeucte la gloire d’avoir été, parmi nous, le premier législateur c
’admiration qui lui était dû, en l’avertissant toutefois de ce que la gloire , dont il s’était couvert, avait de périssable (vo
À la vérité, vous ne serez point dans les plaisirs empestés, dans la gloire , dans les délices. Mais n’en aurez-vous point d’a
sez par le temps où il vécut. Il ne vit que les derniers rayons d’une gloire qui s’éclipsait et tous les personnages illustres
génie par le coup d’œil et souvent par le style, ne mettait pas là sa gloire  ; mais, par une de ces petitesses qui manquent ra
aurait atteindre ma mémoire ; J’ai mis entre eux et moi l’abîme de ma gloire … 329. Cependant Plutarque raconte (Vie de Syll
les révolutions de la surface du globe : « N’y aurait-il pas quelque gloire pour l’homme à savoir franchir les limites du tem
jugement de La Harpe, qui a placé ses ouvrages entre les titres de la gloire nationale : « Il est du petit nombre des écrivain
lustre sur la France, que les lettres avaient fait briller de tant de gloire . 383. On peut lire sur Vauvenargues une notice d
âmes fortes : et ceux qui sont courageux savent vivre et mourir sans gloire . » — Le malheur, quoi qu’il en soit, eut un bien
s feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire . » 395. Pectus est quod disertos facit : Quint
ces, un buste avec cette inscription de Saurin : Rien ne manque à sa gloire , il manquait à la nôtre. Elle mit également son
ns le grand homme : Mort, nous tombons à ses genoux. On n’aime que la gloire absente : La mémoire est reconnaissante ; Les yeu
44 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
ustifié pleinement les unes et les autres. Il suffisait pourtant à sa gloire d’être le talent le plus universel, le plus brill
mi avec lequel on ne pouvait guère alors acquérir que cette espèce de gloire . A peine arrivé dans le palatinat de Posnanie, il
épendait d’échapper au roi de Suède ; le roi, de son côté, croyait sa gloire intéressée à prendre Schullembourg et le reste de
urs : les rois ne donnent que des récompenses. Mais ce qui faisait la gloire de Schullembourg n’était guère utile au roi Augus
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
lui appliquer à juste titre ce vers expressif : Rien ne manque à sa gloire , il manquait à la nôtre. Apologie de la comé
ndra que ses plus grands hommes, et des premiers en dignité, ont fait gloire d’en composer eux-mêmes, qu’il y en a eu d’autres
qu’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nom soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivon
ssance n’est rien où la vertu n’est pas. Aussi nous n’avons part à la gloire de nos ancêtres qu’autant que nous nous efforçons
raire, l’éclat n’en rejaillit sur vous qu’à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d’un chacun
e qui seraient bien fâchés d’être de l’avis des autres, pour avoir la gloire de décider. Uranie. Il est vrai. Notre ami est
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
la paix a voulu l’endormir ; Loin de moi son courage, entraîné par la gloire . Ne se plaît qu’à courir de victoire en victoire.
un mot ; c’est à vous de m’entendre ; J’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre : Pour aller jusqu’au cœur que vous vo
en perce. Dans une Épître au président Hénault, Voltaire compare leur gloire , et fait une allusion flatteuse et piquante : Il
mémoire ; Aux sots vous sûtes tous cacher ; Je parus trop chercher la gloire , Et la gloire vint vous chercher. Marmontel, dan
sots vous sûtes tous cacher ; Je parus trop chercher la gloire, Et la gloire vint vous chercher. Marmontel, dans ses Éléments
ccumuler les reproches faits à la mémoire d’un prince ambitieux : Sa gloire sera toujours souillée de sang. Quelque insensé c
e ses soldats, devient comme le dieu des autres hommes, et, rempli de gloire en lui-même, remplit tout le reste du monde d’amo
rt avec beaucoup d’avantage de ce moyen oratoire : Ma faveur fait ta gloire , et ton pouvoir en vient ; Elle seule l’élève, et
faire remporter des victoires sans aucune perte ? Ignorez-vous que la gloire ne s’acquiert que par de grands périls ? J’en sui
r des hommes et pour le tien. Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j
talents déployer, avec moins de renommée à obtenir. César joignait la gloire des lettres à celle des armes, et cet avantage ma
ort. Apostrophe à Dieu. Mon Dieu, j’ai combattu soixante ans pour ta gloire . J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ;
re dans la tragédie de Britannicus, lorsque Burrhus retrace à Néron à gloire et le bonheur de son enfance, et s’efforce d’arra
47 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
recueil de l’Académie des inscriptions, attestent qu’il fut l’une des gloires de ce corps illustre2. Mais son principal titre a
le dieu qu’il faut croire. Mais tout caché qu’il est, pour révéler sa gloire , Quels témoins éclatants devant moi rassemblés !
les temps sont changés, sa mort fut un sommeil : On le vit, plein de gloire à son brillant réveil, Laissant dans le tombeau s
m’en du moins qui soient dignes de moi…     Mais comment retrouver la gloire qui m’est due ? Qui peut te rendre à moi, félicit
est-ce à toi, vaine et faible étincelle, Vapeur vile, d’attendre une gloire immortelle ? Le hasard nous forma, le hasard nous
48 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
s au destin la santé du comte du Luc, ou du moins je transmettrais sa gloire à la postérité. Malheureusement mon courage et mo
eur âme. Enfin, je vous donnerai les royaumes du monde et toute leur gloire  : Il finit par l’ambition, et c’est la dernière
urs du rang et des honneurs de leurs pères, et ne le sont pas de leur gloire et de leurs vertus. L’élévation dont la naissance
t inutile de s’en faire un à eux-mêmes ; ils goûtent les fruits d’une gloire dont ils n’ont pas goûté l’amertume ; le sang et
tes les nations et de tous les siècles. 35. « Salomon avait porté la gloire de son nom jusqu’aux extrémités de la terre ; l’é
s, et voit dix tribus se choisir un nouveau maître. Les enfants de la gloire et de la magnificence sont rarement les enfants d
sagesse et de la vertue ; et il est presque plus rare de soutenir la gloire et les honneurs auxquels on succède, que de les a
49 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
ort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon palais, vous y verrez ma gloire . Joas. Moi ! des bienfaits de Dieu je perdrais l
r dérober l’histoire6 ? Tout l’univers les sait ; vous-même en faites gloire . athalie. Oui, ma juste fureur, et j’en fais van
ître, loin de nos yeux, son amour et vos charmes ? Pourquoi, de cette gloire exclus jusqu’à ce jour, M’avez-vous, sans pitié,
nt vous sortez rappelez la mémoire ; Et ne préférez point à la solide gloire Des honneurs dont César prétend vous revêtir, La
t à la solide gloire Des honneurs dont César prétend vous revêtir, La gloire d’un refus sujet au repentir. Junie. Le ciel con
connaît, seigneur, le fond de ma pensée. Je ne me flatte point d’une gloire insensée : Je sais de vos présents mesurer la gra
tombé qui se souvient des cieux : Soit que, déshérité de son antique gloire , De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit
50 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
aumes que chantèrent les Huguenots. Ce qui fait son originalité et sa gloire , c’est d’avoir gardé, cultivé et développé dans s
ans le goût de Marot, comme son petit-fils Charles IX en écrivit à la gloire de Ronsard ; — Jacques Pelletier, du Mans, qui, a
premier jour, d’abord sous le nom modeste de Brigade, puis, quand la gloire est venue, sous le titre brillant de Pléiade, ren
in, de Rapin à Du Perron, qui n’avait, en vers et en prose, chanté sa gloire et pleuré sa mort ? Qualités et défauts de la lan
ions, sec et prosaïque partout où il s’inspire de la Réforme. Mais sa gloire n’est pas là. « Il n’a pas été surpassé, dit M. G
ue le second de celui dont il fut peut-être devenu l’égal. Il a eu la gloire d’écrire et de signer le programme éloquent de la
…… ……………………… Si tu m’en veux croire, Au jugement commun ne hasarde ta gloire , Mais, sage, sois content du jugement de ceux Les
, Qui, dedaignant la cour, facheux et malplaisans, Pour allonger leur gloire , accourcissent leurs ans152. (Le Poète courtisa
ait et divisait la société politique et religieuse ; tout haussait sa gloire . Il fut un pontife et un oracle. Rois, reines, po
ntaigne, la belliqueuse Mlle de Gournay, cherchassent à raviver cette gloire morte en lui consacrant une édition monumentale,
itionnait, mais c’est assez pour lui assurer une belle place dans les gloires poétiques de la France. Nous citons l’édition P.
er sans cesse et de chasser le vice. Vos grandeurs, vos honneurs, vos gloires despouillez ; Soyez-moy de vertus, non de soye ha
s hardiment son inhumaine main282 ? Et vous n’estimerez ny louange ny gloire Digne de meriter eternelle memoire, Si vous ne l’
r de Dieu devant les yeux (Qui sont œuvres de paix) ; son renom et sa gloire Seront dignes alors d’immortelle memoire, Et sera
etc., le tout publié en 1574. S’il n’est plus lu, il a eu au moins la gloire assurée d’avoir attaché son nom à la première dat
Amolly toy, pour me pardonner mieux. Celuy souvent trop tost borne sa gloire , Qui jusqu’au bout se vange en sa victoire. Pren
e à celle là : puissent pour tout jamais Perdre d’un pareil coup leur gloire et leurs beaux faicts. Ainsi, ainsi mourront, non
l’aile de mes faicts. Puis n’ay-je assez vécu pour mes jours, pour ma gloire  ? Puis-je trop tost aller dans le Cocyte boire ?
» Il nous faut tous mourir, suis je pas bien-heureuse De revivre avec gloire en ceste mort honteuse ? Si la fleur de mes jours
 ; Mais puisqu’il plaist à Dieu de se servir de moy Pour maintenir sa gloire et defendre ma foy, J’acquerray tant d’honneur en
ière. L’applaudissement fut universel ; la première Sepmaine, dont la gloire profita, à la seconde, commença cette série d’édi
elle fut traduite dans presque toutes les langues européennes, et sa gloire se perpétua au moins à l’étranger. Le Tasse fit à
ine il eut sa venaison, Qu’il met lors sur la table, prenant sa douce gloire A montrer le beau fruict de sa belle victoire. Sa
u, seul immortel, n’a logis ny autels. « Tu as tout l’univers, où ta gloire on contemple, Pour marchepied la terre, et le cie
usqu’aux voûtes du ciel tout clair de sa venuë, Et voit qu’en tant de gloire où elle est retenue Elle a dueil que je sois enco
plus inhumains, Et trouve moins de joye au bien d’estre sauvée Que de gloire en l’honneur de l’estre par vos mains, Non : cest
raindre, Ny ton sujet loyal ne peut assez t’aimer… Croissez en ceste gloire  : ô l’honneur des bons princes, Vainquez et pardo
re, Sainte-Beuve y ajoute le nom un peu inattendu d’André Chénier. La gloire de Régnier peut s’en contenter. La vraie scienc
e Evesché566, Me rendant moins contant, me rend plus empesche ? Si la gloire et la charge à la peine adonnée Rend souz l’ambit
vieux offençant la mémoire, Par le mespris d’autruy s’acquérir de la gloire , Et, pour quelque vieux mot estrange ou de traver
e malade702 De touttes ses graces et dons A vous seul a rendu la gloire  ; Parquoy à vous les mains tendons, Afin qu’ayés
vre de la prose, qui ne sont pas de notre sujet, à l’autorité et à la gloire du siècle de Louis XIV, et de quoi faire oublier
le « plaisant projet » (c’est encore Boileau qui parle) de donner la gloire épique à Childebrand ! (Childebrand ou les Sarras
d’Essex (1678) a des situations dramatiques. — Quinault prélude à la gloire de ses opéras par quelques succès sur la scène tr
nneur de tes palmes attend, Est aux bords de Charente en son habit de gloire , Pour te rendre content. Je la vois qui t’appell
leur malice, Ses mains, qui peuvent tout, m’ont degagé des leurs. La gloire des moschans est pareille à cette herbe Qui, sans
uis de Racan, né à la Roche-Racan, en Touraine, et ce qui suffit à sa gloire , tiendrait en trois lignes : Il fut le disciple p
empestes de Mars, Pour mourir tout en vie au milieu des hazards Où la gloire te mene ? Ceste mort qui promet un si digne loyer
ils vont dans la lice esbloüir le soleil Des tresors du Pactole ? La gloire qui les suit après tant de travaux, Se passe en m
ces lieux Que nous appelions l’onde noire, Vous consoliez-vous sur la gloire De vivre long-temps dans l’Histoire ?… Mais nous
s agissant Tous les estez une victoire, Pour la France et pour vostre gloire , Taschez d’en vivre jusqu’à cent791, L’amour
remplissoit de feux la rive orientale. Le soleil se hastant pour la gloire des cieux Vint opposer sa flame à l’esclat de ses
en ; il est temps De suivre avec ardeur ces fameux combattans : Si la gloire te plaît, l’occasion est belle ; La querelle du c
Et de l’eau du baptême effacé mes forfaits. Ce monde périssable et sa gloire frivole Est une comédie où j’ignorois mon rôle ;
je dois déclarer. Écoutez donc, Césars, et vous, troupes romaines, La gloire et la terreur des puissances humaines, Mais foibl
ai qui je suis, madame, en peu de mots. On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois fois je le fis b
ples opprimés : En leur premier état j’ai remis toutes choses ; Et la gloire d’agir par de plus justes causes A produit des ef
be est enclose ; Avec eux y repose Toute leur vanité. Ainsi passe la gloire où le savant aspire S’il n’a mis son étude à se j
bien durer encore Quand ceux-là seront usés. Ils pourront sauver la gloire Des yeux qui me semblent doux, Et dans mille ans
ans craindre du sort les faveurs incertaines, Plein d’éclat, plein de gloire , adoré des mortels, Recevoit des honneurs qu’on n
fleur, et d’objet en objet ; À beaucoup de plaisir je mêle un peu de gloire . J’irois plus haut peut-être au temple de mémoire
is qu’il n’est pas sans mérite ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est petite : Tel de nous, dépourvu de leur solidi
ecture, Vais partout prêchant l’art de la simple nature. Ennemi de ma gloire et de mon propre bien, Malheureux, je m’attache à
sans subjugués Et vos bras tant de fois de meurtres fatigués ? Quelle gloire en effet d’accabler la foiblesse D’un roi déjà va
s infâmes, L’or qui naît sous nos pas ne corrompt point nos âmes : La gloire est le seul bien qui nous puisse tenter, Et le se
ous ? Quelle est votre pensée ? NÉRON. Quoi ! toujours enchaîné de ma gloire passée, J’aurai devant les yeux je ne sais quel a
pargnera la vue et la douleur ; On ne me verra point survivre à votre gloire , Si vous allez commettre une action si noire. (Se
) avant d’avoir enfin trouvé la voie où il s’est illustré. Il a eu la gloire de se luire et de rester un maître dans un genre
erniers il se rencontre quelque extravagant qui juge que j’offence sa gloire imaginaire, pour luy montrer que je le crainds au
nire, pastorale, Cléopâtre, tragédie, etc.). Il ne doutait pas que la gloire de sa pastorale ne balançât celle du Cid, et, dan
aurois-tu lieu de croire Que sans moi tes desseins auroient flétri ta gloire  ; Mais enfin les raisons qui frappent mon esprit
puis ne chanter que mon amour fidèle, Quoiqu’on ne dût chanter que sa gloire immortelle, Et que je doive encore à sa seule bon
e presque tous ces genres nous rencontrerons le nom, les œuvres et la gloire éclatante de Voltaire ; au terme de beaucoup d’en
e beaucoup d’entre eux, le nom, les chefs-d’œuvre ou les essais et la gloire , enveloppée encore, de Chénier.   La poésie lyriq
cris applaudit sa victoire ; Cet homme alors s’avance, indigné de sa gloire , etc. dont la tragédie de Blanche et Guiscard a
ar le vers qu’il fit pour elle et pour Molière : Rien ne manque à sa gloire , il manquoit à la nôtre ; — La Harpe (1739-1803)
leur ton habituel.   La satire, qui n’a été qu’un des appoints de la gloire de Voltaire, a fait celle de Gilbert. Voltaire a
ésie pastorale. Il efface sans peine par ses Élégies Le Brun, dont la gloire est ailleurs, et Bertin (1752-1790), qui sait y m
mystère. J’ignore si c’est là te trahir en effet ; Mais sache que ta gloire en fut le seul objet ; Je voulois de ses feux éte
, Nourris de vent au temple de Mémoire, Peuple crotté qui dispense la gloire . J’estime plus ces honnêtes enfans, Qui de Savoie
eur et de folie ; Je vois briller au milieu d’eux Ce fantôme nommé la Gloire , À l’œil superbe, au front poudreux, Portant au c
fils, Brutus ne te hait pas. Ce mot seul, me rendant mes vertus et ma gloire , De la honte où je suis défendra ma mémoire. On d
haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos murs détruits rétablissant la gloire , De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire. (
is commençons par boire. Grand’soif, bon appétit, et surtout point de gloire , C’est ma devise. On est à son aise chez moi ; Et
j’ai peine à vous croire. Tout ce discours ne tend qu’à cacher votre gloire  ; Mais pour moi, qui ne suis ni superbe ni vain,
her d’en mettre à vos bienfaits, Me suffire à moi-même en volant à la gloire , Et chercher la fortune au Temple de Mémoire. M.
la pupille, C’est là qu’à l’honorable on peut joindre l’utile, Sur la gloire et le gain établir sa maison, Et ne devoir qu’a s
on, Et ne devoir qu’a soi sa fortune et son nom. DAMIS. Ce mélange de gloire et de gain m’importune : On doit tout à l’honneur
beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au poëte ? De ce dernier la gloire est durable et complète. Il vit longtemps après q
vant sitôt se corriger, Qu’on me laisse à mon gré, n’aspirant qu’à la gloire , Des titres du Parnasse anoblir1130 ma mémoire, E
i peine à croire… ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne vois point de gloire . Si vous saviez combien cet esprit est aisé, Comb
n de pareil ? Messieurs, vous voyez le soleil, Ses rayons et toute sa gloire . Voici présentement la lune, et puis l’histoire D
ques, Que parmi vingt beautés, bourgeoises empiriques, Distribuant la gloire et pesant les écrits, Ces fiers inquisiteurs juge
els a rimé les saisons ; Et ce vain Beaumarchais qui, trois fois avec gloire , Mit le mémorie en drame, et le drame en mémoire1
ns. Mes ennemis, riant, ont dit dans leur colère : Qu’il meure et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit
-tu donc que le génie Qui te place au trône des arts, Longtemps d’une gloire impunie Blesseroit de jaloux regards ? Non, non,
seul embrasse tous les temps. Qu’il brûle d’un noble délire Quand la gloire autour de sa lyre Lui peint les siècles assemblés
s le grand homme ; Mort, nous tombons à ses genoux : On n’aime que la gloire absente ; La mémoire est reconnoissante ; Les yeu
ct De ce mortel pour lui plein de respect, Qui croit en conversant sa gloire compromise ; Observe beaucoup, parle peu ; Voudro
ces fruits à peine éclos ». Il n’a pu que laisser, ce qui suffit à sa gloire , des Idylles, les unes achevées et parfaites, où
de grâce, de passion et d’éloquence, chantant l’amitié, la poésie, la gloire , la beauté, la jeunesse, flétrissant ses bourreau
Oui, la mort seule nous délivre Des ennemis de nos vertus : Et notre gloire ne peut vivre Que lorsque nous ne vivons plus. Le
de ma tendresse, Reçoive mes tributs de respect et d’amour, Et vous, Gloire , Vertu, déesses immortelles, Que vos brillantes a
is sans en être éclairés, et définitivement obscurcis et effacés. Les gloires guerrières et épiques de l’ère de Napoléon n’ont
été, à quinze, « l’enfant sublime », et qui en devint bientôt une des gloires les plus pures ; Auguste Barbier (né en 1805), le
quera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire , et ses vers dictés pour l’avenir. Là, quand de t
’Homère, Et depuis trois mille ans Homère respecté Est jeune encor de gloire et d’immortalité1279. (Épître à Voltaire 1280.)
Auteuil ! lieu favori, lieu saint pour les poètes ! Que de rivaux de gloire unis sous tes berceaux ! C’est là qu’au milieu d’
ateurs, Le tyran dans sa cour remarqua mon absence : Car je chante la gloire et non pas la puissance1281.     Le troupeau se r
bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. Plaisirs, gloire , bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
is et Chateaubriand. C’est à des chansons qu’il dut la popularité, la gloire et l’autorité. Elles ont été beaucoup chantées ;
le mouvement, le tour, souvent l’accent et le cri : Il est encor des gloires à chanter ! …………………………………… Il est encor des marty
ts, doux fruits des beaux climats, J’ai vu du Nord les peuplades sans gloire De leurs manteaux secouer les frimas. (Le Dieu
Le pauvre a-t-il une patrie ? Que me font vos vins et vos blés, Votre gloire et votre industrie, Et vos orateurs assemblés ? D
3) Notice Lebrun (Pierre-Antoine) a été, par ses hymnes à la gloire de l’Empire avant 1815, par ses odes patriotiques
la France au lendemain de Waterloo : J’ai des chants pour toutes ses gloires , Des larmes pour tous ses malheurs. et de l’atte
eur qu’on nomme une victoire ! Un cœur né généreux poursuit une autre gloire . Je confie au public mes plus chers intérêts, Mai
Personne : sans me plaindre on me laissa crier. Quand je cherchai la gloire au fond d’un encrier, Qui donc prit en souci mon
ères Méditations par lesquelles il entra, dès le premier pas, dans la gloire et dans la fortune. La diplomatie le conduit à Na
adieu. L’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre, Gloire , fortune militaire, Couronne éclatante des rois,
Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l’enfant ! Gloire , jeunesse, orgueil, biens que la tombe emporte !
: Dolorida, le Cor, le Trappiste, etc.), qui ont commencé et fondé sa gloire , soutenue et confirmée ensuite par les drames (la
avec ses compagnons. Jamais preux1395 chevalier n’a mieux conquis sa gloire . Il a, seul, près d’Inspruck1396, emporté l’aigle
Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premie
créneaux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours1411 ? Vêtirons-nou
ne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire , ni le bonheur, Hélas ! pas même la souffrance. L
nie1468, Pour la pitié je trouve encore des pleurs ; Car un parfum de gloire et de génie Est répandu dans ce lieu de douleur :
te dans ses mains ; Puis il frappe ; — et les rois descendent de leur gloire Tout instrument est bon, à l’heure expiatoire : C
ers, nos combats, nos victoires ; Enorgueillissez-moi du récit de nos gloires  ! — Non, tu n’es pas flétrie, ô sainte liberté, P
nfond ! Inépuisable Auteur, que ta toute-puissance S’y montre dans sa gloire et sa magnificence ! Que la vie, épanchée à flots
it ses misteres, M’aprenoit ses secrets, et m’eschauffant le sein, De gloire et de renom relevoit mon dessein. Inutile science
de ses ayeux ; Mot je ne porte que moi-même en tous lieux. 522. La gloire est la conséquence des tentatives périlleuses. 5
es. 718. Parmi les odes et les sonnets écrits par les poètes à la gloire de Richelieu, il faut distinguer une Ode de Chape
: Tout beau, que votre haine en son sang assouvie N’aille point à sa gloire , il suffit de sa vie ; grave et réfléchie, d’Émi
sa mémoire Enfermer son ennui, N’est-ce pas se haïr, pour acquérir la gloire De bien aimer autrui ? La gloire ! Encore Sénèq
t-ce pas se haïr, pour acquérir la gloire De bien aimer autrui ? La gloire  ! Encore Sénèque. De même La Rochefoucauld, dénon
ld, dénonçant « l’affliction de certaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle douleur ». Malherbe app
1 : De quoi s’offense-t-il et que veut-il me dire ? Y va-t-il de sa gloire à ne pas bien écrire ? Que lui fait mon avis qu’i
vainqueur et te demande rien. Parle, et sans espérer que le blesse ma gloire . Voyons comme tu sais user de la victoire ; Et P
j’aurois Rome encore et la Fortune amie. Mais quoi ! m’ayant perdu de gloire et de bonheur, Il te restoit encor à une perdre d
nelle paix, D’un torrent de plaisirs enivrés à jamais, Pénétrés de sa gloire , et remplis de lui-même, Adorent à l’envi sa maje
VIIe chant d’Alaric : Il n’est rien de si doux pour un cœur plein de gloire Que la paisible nuit qui suit une victoire. Il e
ant que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde, Votre gloire nous éblouit ; Mais, au moindre revers funeste, L
e diplomate et du roi qu’il servait : « Ministre né pour soutenir la gloire Du plus grand roi que vante notre histoire, Et po
odèles Que se proposent les grands cœurs ; Mais le succès a fait leur gloire  ; Et si le sceau de la victoire N’eût consacre ce
on le brûle, il vole dans les airs ; Il est fumée, aussi bien que la gloire . De nos travaux voilà quelle est l’histoire : Tou
pis. Je tenais déjà son épitaphe :   Ci-gît le glorieux à côté de la gloire . (Sainte-Beuve, Nouv. Lundis, VII.) 1116. L
instant, et sans penser à mal, inquiètent, irritent et humilient sa «  gloire  », ou la font ressortir par de plaisants contrast
t, en le quittant : Mon cœur seul m’a dicté cette utile leçon. Votre gloire irritée en paroît mécontente ; Je lui baise les m
goûts, d’études et de curiosités agréables ou sérieuses, qui font sa gloire  ». 1134. Cléon a mille fois raison. Mais pourqu
irritée, Punit ce nouveau Prométhée D’avoir ravi le feu du ciel ! La Gloire , fantôme céleste, Apparaît de loin à ses yeux ; I
haine Usent les jours de l’immortel. Du malheur imposant exemple, La Gloire l’admet dans son temple, Pour l’immoler sur son a
atros dort en volant. Note de V. H.) — On le voit, V. Hugo fait de la Gloire un « fantôme céleste » pour le Génie ; Voltaire e
encore, habillé en soldat français (voir p. 362) ; et ailleurs : « La Gloire est assise sur une haute montagne ; les aigles y
vent tendu, d’où jaillissent des expressions hardies et neuves (« une gloire impunie », « expier ta mémoire », etc.), et des d
ngé par la lèpre du temps, Monceau de pierre assis sur un monceau de gloire , se dressant sur les ruines muettes de Paris, et
me toute la poésie du siècle, de cette vie, de cette mort et de cette gloire  ! Il est là… sous trois pas un enfant le mesure,
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
lle tour ; Et déjà, dans les cieux, s’unit avec amour,   Ainsi que la gloire à la joie, Le premier chant des bois1 aux premier
 ;   Je vous porte, apaisé, Les débris de ce cœur tout plein de votre gloire ,   Que vous avez brisé6. Je viens à vous, Seigne
nt ; que l’urne aléatoire2 Nous jette bien souvent sa honte pour la gloire , Et que l’on perd son âme à ce jeu de hasard ! Va
ouvrant ses ailes dans les cieux ; C’est que l’amour, la tombe, et la gloire et la vie, L’onde qui fuit, par l’onde incessamme
sur Dieu seul arrêté ! Rien ici-bas qui n’ait en soi sa vanité :   La gloire fuit à tire-d’aile ; Couronnes, mitres d’or, bril
e ; Parle, pour la conduire à quelque amendement ; Parle, pour que ta gloire , ainsi plus exaltée,   Croisse éternellement.
52 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
mps secrète. — 6. Nos mauvaises actions nous sont reprochées. — 7. La gloire accompagne presque toujours les belles actions. —
éconde en vertus. — 13. Scipion était insatiable de vertu et de vraie gloire . — 14. Chez les Romains, Scévola l’augure passa p
st plus sot qu’un sot rire. — 6. Epaminondas ne fut pas plus avide de gloire que d’argent. — 7. Timothée, fils de Conon, ne fu
è ferax. corrigé. 1. De toutes les récompenses de la vertu, la gloire est la plus pleine. — 2. Thémistocle fut le plus
l’extérieur ne répondait pas à la grandeur d’âme. Il aimait mieux la gloire que l’argent. Il conquit la plus grande partie de
tudini. corrigé. 1. Les pigeons ont un certain sentiment de la gloire . — 2. Aristide assista à la bataille navale de Sa
de Salamine. — 3. Conon commanda l’infanterie des Athéniens. — 4. La gloire a été funeste à bien des gens. — 5. Métellus le N
éparable d’une grande fortune. — 11. Les vertus font l’ornement et la gloire des hommes. — 12. L’éloquence fait le plus bel or
. L’homme de bien s’attachera à la justice et à la probité. — 3. A la gloire militaire, César ajouta le mérite du savoir et de
reté et l’épargne furent longtemps en honneur ; ils étaient avides de gloire , désintéressés d’argent. Primitivement le peuple
s plus diverses. Il réunit la science du droit et l’éloquence avec la gloire militaire. Dans la guerre, il fut d’abord un sold
es ne savent pas s’acquitter d’un bienfait. — 9. Savoir obéir est une gloire égale à celle de commander. — 10. Les menteurs on
s. — 11. Les hommes doivent se tenir en garde contre la passion de la gloire . § 152. Gérondifs et participes futurs passif
amis. — 11. Crassus ne connaissait de mesure ni dans la passion de la gloire , ni dans celle des richesses. — 12. Nous donnons
ecs ont été au-dessus des Romains par l’éloquence, les Gaulois par la gloire guerrière. — 6. Les Gaulois avaient coutume de re
et non à la ruse pour combattre. — 7. Scipion l’Africain couronna sa gloire militaire par l’éloquence. — 8. Apollon tua le se
igula. — 6. Jugurtha était brave de sa personne, et passionné pour la gloire militaire. — 7. Jason se présenta chaussé d’un se
eux qu’elle a entourés de sa faveur. — 12. Quelques-uns ajoutent à la gloire qu’ils ont reçue de leurs pères une nouvelle gloi
uns ajoutent à la gloire qu’ils ont reçue de leurs pères une nouvelle gloire qui leur est propre. — 13. L’usure est odieuse mê
t de nouveaux appareils ne se cicatrise pas. — 10. Le fondement de la gloire , c’est la justice, sans laquelle il ne peut y avo
trimoine. — 5. De quoi avons-nous les Romains étaient-ils avides ? De gloire . — 6. De quoi avons-nous le plus grand besoin ? D
nous les pensées impies. — 15. Que celui qui voudra acquérir la vraie gloire , remplisse les devoirs de la justice. — 16. Appre
sar, dans l’éloquence et dans l’art militaire, a égalé ou surpassé la gloire des plus illustres. — 2. Fuyez le questionneur, c
lui plaît des mouvements de son corps. — 3. Junius Brutus fut égal en gloire à Romulus, parce que, si ce dernier fonda la vill
, César, de grandes actions en paix et en guerre, cependant c’est une gloire que tu partages avec un grand nombre d’hommes de
ue Timothée, fils de Conon, ne fût pas au-dessous de son père pour la gloire des armes, il ajouta à cette gloire celle de la s
as au-dessous de son père pour la gloire des armes, il ajouta à cette gloire celle de la science et de l’esprit. — 11. Philipp
les principes de la philosophie, ce qui lui paraissait importer à la gloire et à l’honneur de son pays. C’est pourquoi il s’a
prudence tant que dura sa suprématie. — 3. Galba se distingua par la gloire des armes, tant qu’il fut dans la force de l’âge.
plus fréquemment que ceux qui se traînent ; mais ceux-ci n’ont aucune gloire à ne pas tomber, tandis que les premiers ont quel
nt aucune gloire à ne pas tomber, tandis que les premiers ont quelque gloire , même lorsqu’ils tombent. — 4. Galba, tant qu’il
que les richesses eurent commencé à être en honneur à Rome, et que la gloire , l’autorité, la puissance en dépendirent, la vert
e. Ensuite le roi ou quelqu’un des grands, suivant l’âge, le rang, la gloire militaire ou l’éloquence, prend la parole. Si la
i ou sauvé notre République ; soyons convaincus qu’ils ont acquis une gloire immortelle. Aimons la patrie, obéissons au sénat,
eons les avantages présents, travaillons pour la postérité et pour la gloire . Croyons que ce qui est le plus juste est le plus
nds hommes est mortel, tandis que les beaux mouvements de l’âme et la gloire de la vertu ne meurent jamais. § 191. Infinit
 4. J’ai toujours tenu pour certain que personne ne peut atteindre la gloire de la sagesse et de l’éloquence sans beaucoup d’é
a mer, ils l’apportèrent d’Egypte en Grèce, et qu’on leur attribua la gloire d’avoir inventé un art qu’ils avaient reçu d’autr
de l’autre par l’Hellespont, vous avez à combattre, non plus pour la gloire , mais pour votre vie, et, ce qui vous est plus ch
résolus et pleins d’espoir, afin de transmettre à vos descendants la gloire que vous avez reçue de vos ancêtres. Moi-même, si
e par terre et par mer à la fois. — 4. On ne doit pas courir après la gloire . — 5. Alexandre le Grand, au moment où il prit Th
it [illisible chars][texte coupé]es philosophes avides d’argent ou de gloire . — 18. [illisible chars][texte coupé]n a trouvé d
de cet incendie, et l’on croyait que Néron avait voulu se préparer la gloire de rebâtir la ville. Mais il sut tourner l’indign
Pythagore. — 2. Quand on supporte ses maux avec courage, on tourne en gloire les malheurs eux-mêmes. — 3. On nous prescrit de
neveu Jugurtha, parce qu’il le voyait ambitieux et passionné pour la gloire des armes, résolut de l’exposer aux dangers. Auss
nt qu’il ne l’avait pensé ; car Jugurtha revint de Numance couvert de gloire . version 203. 1. Cæsar calvitii deformitat
la science du droit, les autres très par l’éloquence, d’autres par la gloire militaire. — 4. Quelle fut la mère d’Euripide, qu
s que ceux du corps. — 14. Il me paraît plus honorable de tendre à la gloire par les forces de l’esprit que par celles du corp
Romains auraient eu un grand nombre de chefs égaux à Alexandre par la gloire et par la grandeur de leurs exploits ; et à coup
manus puniti. corrigé. 1. Les dieux ont accordé à Marcellus la gloire d’avoir pris la plus fameuse et la plus belle des
. Brutus félicita Cicéron d’avoir rétabli la liberté. — 6. Ce fut une gloire pour Lentulus d’avoir supporté honorablement la p
autres biens que donne la fortune, ne renferment pas en soi la vraie gloire , que l’on ne croit due qu’à la vertu. — 10. La pe
oser la philosophie, pensant qu’il importait fort à l’honneur et à la gloire de son pays que la littérature latine s’enrichît
u’ils n’ont [illisible chars][texte coupé]eçu. — 3. On mérite plus de gloire à supporter les [illisible chars][texte coupé]nju
eloppement pour le nombre de ses troupes. — 10. Alexandre eut pour la gloire et la louange une passion trop ardente sans doute
n virtute animi res militaris magis procederet. corrigé. 1. La gloire ne manque jamais de suivre la vertu. — 2. Fundanu
aucun autre prix de ses travaux et de ses périls que la louange et la gloire  ; qu’on la supprime, quelle raison aurons-nous de
upiter ; mais encore il se fit donner ce titre, par lequel il gâta la gloire de ses grandes actions, en voulant la rehausser..
er la première occasion de combattre qui s’offrirait. — 5. Quoique la gloire n’ait en soi aucune raison d’être recherchée, ell
surannés et inconnus  : « Curius, Fabricius, Coruncanus, ces vieilles gloires de notre pays, et dans des temps encore plus éloi
ur ornement à leurs temples la piété, et à leurs demeures privées, la gloire . § 250. Il tarde de, être dans l’impatience d
s avoir été dépouillé de son royaume par César, dit qu’il avait eu sa gloire plus à cœur que ses possessions. § 251. A for
e Bérénice, à laquelle il avait, dit-on, promis de l’épouser. — 5. La gloire est l’ombre de la vertu ; elle l’accompagnera mêm
in d’être contenue et réprimée. — 2. Je tiens plus à la vertu qu’à la gloire . — 3. Ce n’est pas accorder un bienfait que d’obl
grand carnage, se retirent dans le camp sans blessures et couverts de gloire . Ainsi, dans cette lutte, la fortune fit passer l
53 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
our l’état : je leur demande aussi (et je parle ici pour votre propre gloire ) qu’ils vous inspirent de consulter pour la maniè
e que nous avons fait, pour peu que nous eussions eu sous les yeux la gloire de nos ancêtres et le jugement de la postérité. Q
ue dans tous les temps elle a combattu pour la prééminence et pour la gloire  ? — Si je me vantais de vous avoir inspiré cette
couronne d’or. Prenez-y garde, Athéniens, ce dernier décret efface la gloire du premier : il est flétrissant pour vous, si l’a
r dans l’île de Rhodes, où il ouvrit une école de rhétorique, dont la gloire se soutint pendant plusieurs siècles. Sa première
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
ouvrit la voie où il ne cessa de marcher avec autant d’efforts que de gloire . Auparavant, Buffon s’était livré à l’étude des s
fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que son maître, le
jugement de La Harpe, qui a placé ses ouvrages entre les titres de la gloire nationale : « Il est du petit nombre des écrivain
et me faisait souvent redire à moi-même : Non, Salomon, dans toute sa gloire , ne fut jamais vêtu comme l’un d’eux. » 2. On l
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire , la première place dans un siècle sur lequel il r
eur et de folie ; Je vois briller au milieu d’eux Ce fantôme nommé la Gloire , A l’œil superbe, au front poudreux, Portant au c
ai point d’ennemis, j’ai des rivaux que j’aime, Je prends part à leur gloire , à leurs maux, à leurs biens ; Les arts nous ont
out grande et incomparable en variété et diversité de commoditez ; la gloire de la France, et l’un des plus nobles ornements d
plus gaiement que nous. Où trouverez-vous ailleurs des soldats que la gloire console du malaise et de la faim, qu’un regard, u
angés autour du feu les batailles où le régiment a donné avec tant de gloire . Ils frémissent encore d’allégresse en exprimant
56 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
qu’envoyés au dehors pour attester sa puissance, et pour célébrer sa gloire dans tous les points de l’espace et des temps, se
fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats : aussi intrépide que soc maître, le
Si la sagesse avait eu sur l’âme d’Alexandre autant d’empire que la gloire , (1er membre) Il n’eut pas porté la désolation ju
eux | et de qui relèvent tous les empires, | à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, | (membre composé
i Bossuet en eût dérangé la construction et se fût exprimé ainsi : la gloire , l’indépendance, la majesté, en de terribles et g
l’exorde de l’Oraison funèbre de Turenne : Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, |
régner. Il se montre vaillant, laborieux, ami de la justice et de la gloire . Quelque chose de généreux se mêle aux premiers c
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
les écrits Des ans injurieux peut éviter l’outrage, Peut-être pour ta gloire aura-t-il son usage. Et comme tes exploits étonna
out son siècle a dit la vérité, Qui mit à tout blâmer son étude et sa gloire , A pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. To
il règne ce héros, qu’il triomphe toujours ; Qu’il vive autant que sa gloire . Ce quatrain de mademoiselle Scuderi sur le goût
devient comme le Dieu des autres hommes (second membre) et rempli de gloire , en lui-même, remplit tout le reste du monde d’ad
oisième membre) ; avoir plus fait, en un mot, par le seul motif de la gloire des Lettres, que l’on ne fit jamais par la soif d
rit vrai, l’esprit seul agréable, qui fait le mérite d’un ouvrage, la gloire d’un écrivain, et le charme du lecteur. Oui, il f
s, Qui sur le trône assis, n’enviassent peut-être, Au-dessus de leur gloire un naufrage élevé, Que Rome et quarante ans ont à
tends pas trop bien ce que signifie un naufrage élevé au-dessus de la gloire des autres Rois, et encore moins ce que veut dire
n sermon de Massillon. C’est d’un Prince ambitieux qu’il parle. « Sa gloire sera toujours souillée de sang. Quelque insensé c
olique. Pour célébrer tant de vertus, Tant de hauts faits et tant de gloire , Mille écus ! morbleu, mille écus ! Ce n’est pas
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
effort nous fait monter plus haut, et avec moins de peine et moins de gloire nous nous trouvons au-dessus d’eux. C’est de là q
tte estime. La plus grande bassesse de l’homme est la recherche de la gloire  : mais c’est cela même qui est la plus grande mar
Je sais, Madame, que je pourrai être suspect d’avoir recherché de la gloire en le présentant à Votre Majesté, puisqu’il ne sa
. Quelque puissant que soit un monarque, il manque quelque chose à sa gloire , s’il n’a la prééminence de l’esprit ; et quelque
e premier de vos empires, je veux que tout le monde sache que je fais gloire de vivre sous le second ; et c’est pour le témoig
lui est inférieur ; autrement sa grandeur seroit sans hommages et sa gloire sans éloges. Elle se contente de recevoir un gran
59 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ulais prouver que tout n’est que vanité sur la terre, je dirais : La gloire n’est que vanité, Les plaisirs ne sont que vanité
enons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisir
est rare et digne de mémoire, De trouver dans la fuite un chemin à la gloire  ! (Horace, act. IV, sc. ii.) Valère et le vieil
: en outre, ils peuvent avoir assez de vertu pour rapporter à Dieu la gloire de leurs succès. C’est par un pareil sophisme que
Rouen. Dans une troisième épreuve judiciaire, le grand orateur eut la gloire de faire prononcer l’acquittement à l’unanimité.
’intrépidité ; là, le respect et le dévouement ; ici, le mépris de la gloire et des richesses : on ne peut exceller dans l’élo
ils à un empereur aimable et vertueux, et il fait usage des motifs de gloire et d’honneur, toujours puissants chez les belles
ants chez les belles âmes : Je n’attendais pas moins de cet amour de gloire Qui partout après vous attache la victoire : La J
débat ; ensuite, et ce vœu intéresse hautement votre religion, votre gloire , puissent-ils vous persuader de consulter sur la
s cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté, l’indépendance, est aussi le seul qu
mmes ; de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire , mêlés dans l’Océan aux rivières les plus inconnu
e suis content de vous ! Vous avez décoré vos ailles d’une immortelle gloire . Une armée de cent mille hommes, commandée par le
je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut éclat de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux. S
et les soldats, la France en perspective, la paix pour récompense, la gloire pour souvenir. Quel commencement et quelle fin !
arle pour moi et non pour lui, qui veuille mon salut et non sa propre gloire . L’homme digne d’être écouté est celui qui ne se
ui travaillaient à détruire son règne. Cet homme donc au comble de sa gloire , initié par l’étude aux siècles passés, et par sa
génie de l’homme qui l’avait écrite, l’autorité de son incroyance, la gloire de son nom et les circonstances du siècle qui ava
subir. On se trompait. Un autre homme, une autre éloquence, une autre gloire , une autre incrédulité, un autre siècle, un autre
si ce n’est chaque partie prise à part, que l’homme, l’éloquence, la gloire , l’incrédulité, le siècle et l’aveu que vous vene
prosterné dans le ciel comme nous l’espérons, devant la face de votre gloire , ne cesse de vous demander que cet unique héritie
nneur. La honte a peu d’empire sur leur âme, qui, moins sensible à la gloire qu’à l’intérêt, compte pour rien l’opinion. Rarem
ondamné lui-même, disons, pour n’en parler jamais, que, comme dans la gloire éternelle, les fautes des saints pénitents, couve
t enfin entraîné dans ces guerres infortunées, il aura du moins cette gloire de n’avoir pas laissé avilir la grandeur de sa ma
’aller reposer au sein d’Abraham, contempler les chœurs des anges, la gloire et la clarté des prédestinés, te mêler à leur sai
rédestinés, te mêler à leur sainte joie, jetant du haut de la céleste gloire un œil de mépris sur toutes les choses de ce mond
lorer la mort du sage et vaillant Machabée. Cet homme, qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; q
illustre et si florissante, nous fassions nous seuls revivre toute sa gloire , et nous soutenions le poids de son antique renom
on adore le Dieu fort, le Dieu des batailles, sous les symboles de la gloire . Parce que l’Église et l’armée sont les seules qu
l’un ni l’autre ne vit pour sa famille ; pour l’un et pour l’autre la gloire est dans l’abnégation, dans le sacrifice. La char
ous reste d’une si auguste naissance, de tant de grandeur, de tant de gloire . Jetez les yeux de toutes parts : voilà tout ce q
ticulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , âmes guerrières et intrépides ! Quel autre fut p
el que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencer à vous apparaître ; c’est là que
ndard, des nuances de la peau, ni même de ce que la vanité appelle la gloire  ; il ne voit dans tous les malheureux que des frè
sont trop polis et trop ingénieux pour se hasarder dans une semblable gloire , au profit de la vérité. Il sera toujours temps d
gine est divine et ses espérances éternelles. Son avenir est plein de gloire . 2e membre. Peinture de la grandeur et de l’élév
sublimes, que les inspirations du génie et tout l’enthousiasme de la gloire . (De Ravignan.) XXV. Plan du panégyrique de s
uire de bons effets. Mais, poussé à l’excès, il devient l’amour de la gloire , la passion de paraître avec éclat et de faire pa
parlant, cette fin le préoccupe par-dessus tout et que le soin de sa gloire l’inquiète plus que la vérité qu’il doit annoncer
oin de nous cependant la pensée d’interdire à l’orateur l’amour de la gloire , surtout aux orateurs du monde ! L’homme encore j
cessif, d’une trop forte attache à la louange, ou de la passion de la gloire , qui l’emporte sur l’amour de la vérité. Voilà ce
eu, qui se manifeste par son organe, et c’est sa plus belle, sa vraie gloire . Alors aussi se produisent les miracles de l’éloq
qui avez pris le Seigneur pour héritage et qui préférez à toutes les gloires et à toutes les œuvres de la terre la lumière et
qu’une chose dans le triomphe de la parole, s’il vous est donné : la gloire de Dieu. Ne cherchez qu’une chose, si vous avez r
je suis content de vous. Je vous ai toujours trouvés au chemin de la gloire . Toutes les puissances de l’Europe se sont armées
ourir ; si j’ai consenti à survivre, c’est pour servir encore à votre gloire . J’écrirai les grandes choses que nous avons fait
t où il se croyait sûr de sauver la monarchie, la France et sa propre gloire . Il avait trop longtemps spéculé sur les passions
60 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
quand il est question de si grands choses : c’est asçavoir comment la gloire de Dieu sera maintenue sur terre, comment sa veri
et au contraire, celuy qui ne regne point à ceste fin de servir à la gloire de Dieu, n’exerce pas regne, mais brigandage. Or
e nostre doctrine consiste eslevee et insuperable par dessus toute la gloire et puissance du monde, car elle n’est pas nostre,
de la seule verge de sa bouche, il la casse toute avec sa force et sa gloire , comme un pot de terre… Mais ie retourne à vous,
lte de Dieu était corrompu par tant d’horribles sacrilèges, et que sa gloire gisait prosternée ; que le bienfait de la Rédempt
de Platee, de Mycale, de Sicile, n’oserent oncques opposer toute leur gloire ensemble à la gloire de la desconfiture du roy Le
de Sicile, n’oserent oncques opposer toute leur gloire ensemble à la gloire de la desconfiture du roy Leonidas et des siens a
cela n’oste rien du goust à ceulx qui ont bon nez, ny ne desroge à la gloire de ces anciens aucteurs qui, comme il est vraysem
jeux olympiques : les uns s’y exercent le corps, pour en acquérir la gloire desieux ; d’aultres y portent des marchandises à
nneur. La marchandise est chere, que l’on achete avec perte de loz et gloire . J’aimerois mieux la pauvreté du president de la
sterité les exemples de vertu que des preceptes, se sont privez de la gloire de leurs bienfaits170, et nous du fruict de l’imi
ais je pourray vous le rendre ; mais je vous promets force honneur et gloire  ; et argent n’est pas pasture pour des gentilshom
ce qui doibt en advenir et ce qu’il congnoist estre expédient pour sa gloire et pour le salut de mon peuple. Si je la perds, v
te heure de la ruyne. Participés, mes chers Subjects, à ceste seconde gloire avecques moy, comme vous avés faict à la première
erins à l’exemple du grand Abraham, et, comme iceluy, reçut le Roy de gloire , sous la forme d’un pelerin. Tobie s’exerçoit en
donna à tant d’ennemis, et qu’elle reçoive cette ame réconciliée à sa gloire , qui en receut tant en sa grace après leur reconc
ivers (le Prince, Aristippe ou de la Cour, le Socrate chrétien, de la Gloire ) su donner au développement des pensées l’enchaîn
lque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, pourront-ils lire ces choses sans s
nnemis ; et cessez de vouloir du mal à celui qui le sait tourner à sa gloire , et qui le porte si courageusement : quittez votr
nuer un sou de taille, et qu’il y a moins de grandeur et de véritable gloire à défaire cent mille hommes qu’à en mettre vingt
P. Corneille (1606-1684) Notice Corneille ne demanda la gloire qu’à son théâtre, et ses héros seuls parlèrent de
je vous voulois mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma gloire , et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant
; et les philosophes mêmes en veulent. Et ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir bien écrit, et ce
es en veulent. Et ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir bien écrit, et ceux qui le lisent veulent
la gloire d’avoir bien écrit, et ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de l’avoir lu ; et moi qui écris ceci, j’ai peut-
uelque nouvelle lumière, on a une passion secrète de leur ravir cette gloire , ce qui engage souvent à combattre sans raison le
sion, autant est-il dangereux lorsqu’on en use mal et que l’on met sa gloire à soutenir son sentiment à quelque prix que ce so
u’ils ne se laissent pas aller à la crédulité populaire, mettent leur gloire à soutenir qu’il n’y a rien de certain : ils se d
e monde : c’est l’affliction de certaines personnes qui aspirent à la gloire d’une belle et immortelle douleur. Après que le t
s que Corneille, ne doit être oublié parmi les prosateurs, quoique sa gloire soit ailleurs. Il a écrit avec esprit, avec trop
par comparaison, pouvaient faire tort aux siennes, et des titres à la gloire de créateur de la tragédie française, qui risquai
imables que les vertus des autres personnage véritablement né pour la gloire de son pays ; comparable, je ne dis pas à tout ce
e plus grand de ses poëtes. On croira même ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu’on dira qu’il a
d’une amitié qu’aucun intérêt, non pas même aucune émulation pour la gloire , n’a pu altérer. Mais ce qui nous touche de plus
e à la fois et de la majesté divine et de la misère humaine, de notre gloire et de notre néant… Jamais écrivain ne fut plus in
les écrivent, ceux-ci réciproquement vont remuer, par le désir de la gloire , ce qu’il y a de plus vif dans les grands courage
ngue de Rome et d’Athènes ? Qui ne voit qu’il falloit plutôt, pour la gloire de la nation, former la langue françoise, afin qu
n d’être toujours de foibles copies, nous pussions enfin aspirer à la gloire et à la beauté des originaux… L’usage, je le conf
e Jésus, persuadé à un million d’hommes de mourir pour en défendre la gloire  ; enfin, dans ses admirables Epîtres, elle a expl
cieux, et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
sont les vrais pères des peuples, ils les aiment naturellement : leur gloire et leur intérêt le plus essentiel est de les cons
il avoit ôté de sa vie la tache que Votre Majesté vient d’effacer, sa gloire seroit accomplie, et on pourroit le proposer comm
nté, douceur, autorité, patience, vigilance, assiduité au travail. La gloire en soit à Dieu, qui vous a fait tous ces dons, et
s petites… Donnons-lui [à Calvin] donc, puisqu’il le veut tant, cette gloire d’avoir aussi bien écrit qu’homme de son siècle :
lorer la mort du sage et vaillant Machabée. Cet homme, qui portoit la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre, qu
a propre vertu la rendent très-considérable dans la ville, et quelque gloire qu’elle tire de l’estime où elle est, et de la pa
tion admirable dans les rencontres où il sembloit que l’intérêt de sa gloire dût exciter son ressentiment. Comme il alloit jus
l alloit jusqu’au fond des choses, il trouvoit qu’il y a bien plus de gloire à vaincre sa passion qu’à venger une injure, et q
ses victoires et de ses désavantages, aussi peu attentif à relever la gloire des unes qu’à déguiser le malheur des autres. Il
lheur des autres. Il ne songeoit pas même à ces grandes ressources de gloire qui lui permettoient de faire des pertes sans s’a
refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire , et qui n’est pas de si petite considération qu’e
ui est si souvent celle de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui
te à mille artifices de la calomnie et de l’envie, n’a produit aucune gloire aux rois prédécesseurs de V. M. ; que la douceur,
and en la paix. Il effaça, par son application et par sa conduite, la gloire de tous ses prédécesseurs. Il n’aima qu’à répandr
ni de sa capacité : nous ne sommes pas assez heureux pour penser à la gloire  ; le temps nous rendra peut-être ce qu’on nous ôt
us serons tous gens d’honneur pour être heureux, et courrons après la gloire comme nous courions après l’argent, mourant de ho
Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour passion que sa seule gloire . Il n’est pas jusqu’aux lois, sire, qui, toutes i
’empire des cœurs, où Dieu même désire de régner, et en fait toute sa gloire . Elle se vante d’être la seule entre ses compagno
e Votre Majesté l’empêcheroit de suivre et ce serment solennel, et sa gloire , et ses inclinations toutes grandes, toutes royal
n de cœur et d’esprit dont vous serez capable ; ne trahissez point la gloire de vos prédécesseurs ni l’intérêt de vos successe
nt violence à ses propres inclinations. Il faut de la variété dans la gloire comme partout ailleurs, et en celle des princes p
plus il se cache et se dérobe à la vue, en cela contraire à sa propre gloire , il arrive souvent qu’on veut obscurcir le mérite
s. Avec des princes comme moi, qui regardent l’honneur et visent à la gloire préférablement à toute sorte de considérations, i
s propres, plutôt que de commettre la moindre foiblesse qui ternît la gloire où je vise en toutes choses. Le chancelier s’est
s d’éloquence ». Instinctif ou voulu, son naturel est son génie et sa gloire . Notre texte est celui de l’édition de M. Monmerq
udrez ; je désirerois bien vous mener à Dieu : je contribue-rois à sa gloire  ; je ferois le bonheur d’une personne que j’ai to
and un homme d’un mérite considérable témoignoit de la passion par la gloire de l’empire, Tibère soupçonnoit que c’étoit avec
çais de l’école cartésienne, puisque chez Bossuet et Fénelon d’autres gloires le disputent à celle de philosophes, publia, en 1
x des misérables mortels et qui n’est que ténèbres ; c’est plutôt une gloire céleste468 qu’une lumière : elle pénètre plus sub
immuable félicité. Une jeunesse éternelle, une félicité sans fin, une gloire toute divine est peinte sur leurs visages ; mais
fin, une gloire toute divine est peinte sur leurs visages ; mais leur gloire n’a rien de folâtre ni d’indécent : c’est une joi
e de son sang, délivrée de ses profanateurs et revêtue d’une nouvelle gloire  ; enfin les enfans d’Abraham épars sur la surface
une pitié de leurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire . Si le Roi, dit-on, avoit un cœur de père pour so
, avoit un cœur de père pour son peuple, ne mettroit-il pas plutôt sa gloire à leur478 donner du pain, et à les faire respirer
ouvre ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire . Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est
raignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire. Cette gloire , qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que
amine, enfin que votre salut éternel incompatible avec cette idole de gloire . Voilà, Sire, l’état où vous êtes. ……………………………………
les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paroître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes asse
u’il est le protecteur de la tranquillité publique, préfère sa propre gloire à l’amour et au salut de ses peuples ; s’il aime
vous aux hommes dans votre colère, en leur donnant un tel maître ! Sa gloire sera toujours souillée de sang : quelque insensé
les nuées ; ses succès auront égalé ses désirs ; et tout cet amas de gloire ne sera plus à la fin qu’un monceau de boue qui n
en a été comblé pendant tout le cours d’une longue vie, et il a eu la gloire de ne laisser en mourant qu’une fortune médiocre.
t aimer et estimer également des officiers et des soldats ; et sur la gloire , il se trouva enfin si fort au-dessus de tout le
ré ni homme de finances, et j’aurois mauvaise grâce de chercher de la gloire et des avantages par des choses qui ne sont pas d
ujours dans la balance de la justice ? Ces heures stériles qu’il a la gloire de donner gratuitement à la république, ne lui pa
s en 1707 : le Diable boiteux et Crispin rival de son maître. Mais sa gloire fut de créer deux types, l’un particulier, l’autr
el avaient allumé fut couvert de cendres. La nature parut épuisée. La gloire des arts à Cachemire ne consistait presque plus q
in des places, des fontaines, des statues et les monumens qui font la gloire d’une nation. Permettez-moi, dit le philosophe in
n a bâti Carthagène533. La cendre de Colombo ne s’intéresse plus à la gloire qu’il eut pendant sa vie d’avoir doublé les œuvre
llement la vérité. Americo Vespucci, négociant florentin, jouit de la gloire de donner son nom à la nouvelle moitié du globe,
e continent. Quand il serait vrai qu’il eût fait cette découverte, la gloire n’en serait pas à lui ; elle appartient incontest
ins, les tortues ont moins de paresse ; il ne respirait que la fausse gloire et les faux plaisirs : Zadig entreprit de le corr
rale. Il respecta les traditions anciennes et tous les monumens de la gloire ou de la vanité des peuples546. Les rois de Perse
e presque tous les humains ? Vous avez renoncé à cet empire que votre gloire et vos vertus vous donnoient sur tous les hommes 
ion chiffrée ; botaniste, il a donné des Lettres sur la botanique. Sa gloire incontestée est d’avoir révélé à ses contemporain
me faisoit souvent redire en moi-même : « Non, Salomon dans toute sa gloire ne fut jamais vêtu comme l’un d’eux. » Mon imagin
le nom de tous ces prétendus héros dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguinaire fût également enseveli dans la nuit d
me fière, la volonté d’arriver, en se rendant utile à l’État, à cette gloire dont « les premiers regards » sont « plus doux qu
ristocratie de robe (1773-1774). Goethe et Mozart faisaient écho à sa gloire dans le drame (Clavijo, 1774, sujet tiré des Mémo
des femmes et des citoyens désarmés, celui-là est un ennemi de votre gloire , de votre bonheur : il vous trompe pour vous perd
ue par des moyens dignes de. votre courage, celui-là est ami de votre gloire , ami de votre bonheur : il veut vous sauver ! Cit
r des hommes et pour le tien, Non, tu ne seras point insensible à une gloire si pure. Je touche au terme de ma vie ; bientôt j
puissante : un lugubre squelette ! Ah ! comment s’est éclipsé tant de gloire … ? Comment se sont anéantis tant de travaux… ? Ai
erre et de l’Allemagne. Cette révolution littéraire, la prose a eu la gloire de la commencer, comme la révolution politique, d
e et même au fauteuil académique. — L’éloquence de la tribune fait la gloire d’éminents orateurs, dont nous retrouvons plusieu
ons les plus hasardeuses ? Il les recherche au contraire et s’en fait gloire  ; pour lui, les souffrances sont une occupation,
s prenez garde, je vous prie, qu’il ne s’agit point du tout ici de la gloire attachée à la vertu qui supporte tranquillement l
s dire que « Dieu aurait bien pu dispenser la vertu de cette sorte de gloire  ». Sénèque s’est jeté sur cette gloire qui prête
ser la vertu de cette sorte de gloire ». Sénèque s’est jeté sur cette gloire qui prête beaucoup à la rhétorique, et c’est ce q
voir abattu nos facultés intellectuelles. Ils réduisent à chercher la gloire ceux qui se seraient contentés des affections : e
ers, dans les derniers temps de Rome, était soumis à des maîtres sans gloire , on trouve des siècles entiers dont l’histoire pe
ermanicus, et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses ve
ieu de ces rochers sont admirables, mais ils ne vous procurent aucune gloire  ; aucun éclat ne rejaillit sur vous. Je vais vous
de grandes villes seront en votre pouvoir ; vous y trouverez honneur, gloire et richesses686. Soldats d’Italie, manqueriez-vou
notte, de Millesimo, de Dego, de Mondovi brûlent de porter au loin la gloire du peuple français. Amis, je vous la promets, cet
nos frères morts aux combats, tout serait perdu, même l’honneur et la gloire . Quant à moi et aux généraux qui ont votre confia
couronne civique que je me trouverai avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires. » Pro
s de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire . Une armée de cent mille hommes, commandée par le
je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux ;
grand législateur. Malheureusement, quand il atteint le zénith de la gloire et du succès, la tête lui tourne ou le cœur se gâ
me fait donner au diable. Ne me vantez point votre héros ; il dut sa gloire au siècle dans lequel il parut. Sans cela, qu’ava
ntelligences rebelles qui en viendront jusque-là. Elles mettront leur gloire à se séparer de la société où elles puisent la vi
es, conquis et gouverné des royaumes ; il avait toujours eu devant sa gloire une gloire plus haute que la sienne. Une fois ren
et gouverné des royaumes ; il avait toujours eu devant sa gloire une gloire plus haute que la sienne. Une fois rentré dans la
Vous l’allez voir paraître sur les champs de bataille ; mais, quelque gloire qu’il doive y acquérir, le triomphe de Châlons-su
les mânes chrétiens de vos anciens frères d’armes, et de mêler votre gloire avec la leur dans un spectacle solennel732. Même,
ve et ne rappelle, l’amour de la paix, du travail, de la vertu, de la gloire . Heureux de ses études, de sa grande renommée, s’
rne tour à tour, peut leur montrer quelque chose de plus grand que la gloire , et de plus effrayant que la mort ; il peut faire
poléon, qui avait sauvé la France de l’anarchie et qui la couvrait de gloire en Europe, n’était pourtant, dans la pensée des h
ation, qui fit le tourment et la chute de Clarendon, a fait depuis sa gloire . Il la soutint avec habileté et courage. Il fut,
miration complaisante ; plus je désire ardemment leur bonheur et leur gloire , plus je me sens porté à leur signaler à eux-même
trois ans, en Sorbonne, une carrière d’enseignement public qui fit sa gloire et le porta, après 1830, au ministère et à la pai
é, recommandait surtout la justice, si nécessaire aux démocraties. La gloire du christianisme est d’avoir proclamé et répandu
s formes sévères du génie moderne, qui a été au xviie  siècle une des gloires et des forces de la patrie, qui a péri avec la gr
t ont dévoilé le mécanisme du monde ; n’y aurait-il pas aussi quelque gloire pour l’homme à savoir franchir les limites du tem
le plaignons pas d’être mort jeune : il vaudra toujours mieux pour la gloire de Hoche, Kléber, Desaix, de n’être pas devenus d
ole et de Rivoli. Il parcourait ces champs, théâtres d’une immortelle gloire , lorsqu’il rencontra, sans le chercher, le généra
luence de son esprit sur le monde. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui re
’enivrement de la victoire, et surtout cette insatiable passion de la gloire , cet instinct puissant qui pousse l’homme à la mo
vernement nouveau et cherchait à y rattacher tout ce qui avait nom et gloire . On a souvent raconté comment il échoua auprès de
te, croyez-vous que ce serait à le suivre que consiste la plus grande gloire  ? » Malgré ces coins d’humeur et ces instants irr
09, vous êtes dans la force de votre âge, de votre talent et de votre gloire . Je ne suis plus qu’une ruine couverte d’un peu d
olution, le goût des aventures, le regret du repos, l’espérance de la gloire et de la fortune, le dédain de vivre petitement,
; on dira : Que tout ce que vous écrivez est d’un poète. Là est votre gloire . Vous êtes un poète en un temps qui lit plus de v
ez pas eu, comme il arrive, à travailler de vos propres mains à votre gloire , sous prétexte de travailler à la fortune d’une é
que découpe le fronton du temple, et que dorent, comme des rayons de gloire , quelques zones de lumière orangée, descend dans
été le député pendant une partie de sa vie politique ; il en reste la gloire . Poète des Méditations, des Harmonies, de Jocelyn
les tyrannies. Il avait des doctrines et point de haine, des soifs de gloire et point d’ambition. Le pouvoir même lui semblait
le dédaignait pour lui-même, et ne le briguait que pour ses idées. La gloire et la postérité étaient les deux seuls buts de sa
a plus noble part de lui-même reposât sur le théâtre de sa plus chère gloire , à côté des compagnons de son premier combat. (
qui leur donne la vie ; une passion qui ne tient ni de l’amour de la gloire , ni de l’ambition ; c’est une sorte de combat cor
’on doit mourir pour les lois de son pays, comme on meurt ici pour sa gloire , ajouta-t-il en la ramenant dans la cabane. — All
articulier, vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire . Dans quel autre avez-vous trouvé le commandement
début). 466. Isaïe, LII, 7. 467. Le Tartare (livre XVIII). 468. Gloire signifie ici splendeur, comme dans d’autres accep
Gloire signifie ici splendeur, comme dans d’autres acceptions : Une gloire qui environne la tête d’un saint ; Une gloire du
autres acceptions : Une gloire qui environne la tête d’un saint ; Une gloire du Titien (le ciel ouvert avec les saints) ; « U
; « Une lumière surnaturelle entr’ouvrit les nuées ; au milieu d’une gloire une femme céleste… » (Chateaubriand, Martyrs, XIX
lli. La France semblait pâlie de la vieillesse de son roi. Toutes ses gloires finissaient peu à peu. Colbert était mort, Louvoi
rlé à Ducis, sans le convaincre, de la nécessité de réunir toutes les gloires de la France autour d’un pouvoir réparateur. Comm
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
s instincts, imagination ardente, romanesque et vivement éprise de la gloire , madame de Staël a des qualités viriles par le ch
sans se flatter qu’il sera noble et fier, sans souhaiter pour lui la gloire qui multiplierait sa vie, qui nous ferait entendr
omme une noble pensée qui remonte vers le ciel. « O France ! terre de gloire et d’amour ! si l’enthousiasme un jour s’éteignai
 Le talent a besoin de confiance. Il faut croire à l’admiration, à la gloire , à l’immortalité pour éprouver l’inspiration du g
62 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
et sur les principes de la morale. » En vain la nature, jalouse de sa gloire , lui refuse ces talents extérieurs, cette éloquen
, aux préjugés de l’éducation et de la coutume, le désir d’une fausse gloire nous empêche de parvenir à la véritable ; et, par
nstruct. i). Si la religion avait besoin de suffrages pour relever sa gloire et pour assurer son triomphe, on conviendra que c
63 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
gné de sueur, Le vaincu de son souffle humecte le vainqueur ; Tant la gloire Ieur plaît, tant l’honneur les anime ? Erichton(a
prise la grandeur de son ancien ouvrage, voulant ravir à la France la gloire d’un si beau monument. Mais si les Romains vinren
un amour pur et honnête ne sont rien à ses yeux, en comparaison de la gloire dont se couvre le grand poëte. N’est-il pas natur
pas surpris qu’il prenne un ton si élevé, en disant : Ce mélange de gloire et de gain m’importune. On doit tout à l’honneur
beau laurier. L’avocat se peut-il égaler au poëte ? De ce dernier la gloire est durable et complète : Il vit long-temps après
vant sitôt se corriger, Qu’on me laisse à mon gré, n’aspirant qu’à la gloire , Des titres du Parnasse ennoblir(a) ma mémoire, E
fut que par l’heureuse imitation de la pièce espagnole, qu’il eut la gloire de réformer la scène comique. Molière ne fut don
ans aigreur ; et l’effet qu’elle a produit, ne sert qu’à rehausser la gloire de ce grand génie. La plupart des seigneurs de la
ne d’une si honorable distinction. Molière lui-même eût ambitionné la gloire d’avoir fait cette pièce. Tels sont parmi nous le
des mères, et le. Un assez grand nombre d’auteurs ont ambitionné la gloire attachée à ce genre de comique. Ceux qui en ont j
ncor, honteuse à ma mémoire, De mes nobles travaux vienne souiller la gloire . Fais, et si tu ne veux qu’un châtiment soudain,
ommé Néarque, il lui témoigna le désir qu’il auroit de mourir pour la gloire du vrai Dieu, s’il avoit reçu la grâce du baptême
précieux. Le fier Achille s’exprime ici avec toute son ardeur pour la gloire  ; et sans aucun délai, sans achever même son hyme
endresse : Cent fois lui promettant mes soins, votre bonté, J’ai fait gloire à ses yeux de ma félicité. Que va t-elle penser d
’il faut se préparer à un prompt départ. Sauvons, lui dit-elle, notre gloire offensée. Pour votre hymen Achille a changé de p
u’un mot, c’est à vous de m’entendre. J’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendre. Pour aller jusqu’au cœur que vous vou
coup que tu veux arrêter. Ne délibérons plus. Bravons sa violence. Ma gloire intéressée emporte la balance. Achille menaçant d
ns plus d’une juste pitié. Qu’elle vive. Mais quoi ! peu jaloux de ma gloire , Dois-je, au superbe Achille, accorder la victoir
rter de ce principe, et à faire toujours céder l’intérêt de sa propre gloire à celui des bonnes mœurs et de la vertu. Peignez
s qu’enflamment l’amour de la patrie et une ardeur insatiable pour la gloire  ? Qu’on écoute parler Horace dans Corneille, lors
tenir sa querelle. Mais quoique ce combat me promette un cercueil, La gloire de ce choix m’enfle d’un juste orgueil. Mon espri
fut reçu dans son lit. Je puis choisir, dit-on, ou beaucoup dans sans gloire , On peu de jours suivis d’une longue mémoire. Mai
sse, Attendre chez mon père une obscure vieillesse, Et toujours de la gloire évitant le sentier, Ne laisser aucun nom et mouri
ieux sont de nos jours les maîtres souverains : Mais, Seigneur, notre gloire est dans nos propres mains. Pourquoi nous tourmen
t’aurais donné moins. Tu t’en souviens, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire. Mais c
aire, Et tout ce qui t’élève au-dessus du vulgaire. Ma faveur fait ta gloire , et ton pouvoir en vient ; Elle seule t’élève et
les ordres de Néron(b) ? Et depuis quand croit-il, qu’au mépris de ma gloire , A ne plus craindre Rome(c) instruit par la victo
ant empruntoient leur éclat, Cette pourpre, cet or, que rehaussoit sa gloire  ; Et ces lauriers encor témoins de sa victoire ;
e qui que ce soit que mon pays m’emploie, J’accepte aveuglément cette gloire avec joie. Celle de recevoir de tels commandemens
genre à lui. Les bonnes pièces qu’il donna ensuite, lui méritèrent la gloire de partager avec Corneille et Racine le sceptre d
e de la féerie, l’Amadis de Grèce de le. Un éperon enflammé défend la gloire de Niquée : Amadis s’y précipite. Alors un nuage
ajoutant que les arts vont élever un pompeux monument qui éternise la gloire de celui qui s’offrira à la mort. Ainsi l’espéran
l’enfer, sur la mort j’emporte la victoire : Il ne manquoit plus à ma gloire Que de triompher de l’amour. Aussitôt Apollon en
! Mais, hélas ! il n’est point de plus cruel tourment. J’ai choisi la gloire pour guide ; J’ai prétendu marcher sur les traces
t-ils pas faire dans l’histoire de toutes les nations ? L’amour de la gloire et de la patrie, la haine d’une tyrannie injuste,
es mœurs commence à s’opérer sur notre scène lyrique : ambitionnez la gloire d’achever entièrement la révolution. Les applaudi
oient alors opérer que des miracles ; sinon ils compromettroient leur gloire . Or, les miracles, qui sont un dérangement de l’o
elle, quelque glorieuse qu’on la supposât, (si toutefois la véritable gloire pouvoit s’allier avec le crime) ne pourroit pas ê
ent avec d’autres héros, en n’y perdant jamais le soin de leur propre gloire . Que d’occasions, que de motifs de rappeler à l’h
. L’enfer est sous leurs pas, la foudre est sur leurs têtes ; Mais la gloire à leurs yeux vole à côté du roi ; Ils ne regarden
uperbe tombe négligemment penchée : il ne sent plus l’aiguillon de la gloire  ; il ne se souvient plus des palmes qu’il a ceuil
ands noms illustré la mémoire ; Et l’honneur du combat suffit à votre gloire . N’est-il donc plus d’espoir, même après ce rever
Mais ce Dieu, sur un trône, ivre d’un long encens, Ne montroit que sa gloire , et cachoit sa puissance. Ce vain piége égara not
x Tolumnius, et tant d’autres grands capitaines d’Italie, Ce sera une gloire pour nous de nous être soutenus avec nos seules f
emps d’éternelle mémoire ! Le peuple étoit heureux, le roi couvert de gloire  : De ses aimables lois chacun goûtoit les fruits.
er qui paroit, c’est ton auguste fils(h). Il soutiendra long-temps la gloire de nos lis, Triomphateur heureux du Belge(i) et d
coutuma son peuple à tant d’obéissance. Je le vois comme vous, par la gloire animé, Mieux obéi, plus craint, peut-être moins a
ur du méchant ; en vain se flatteroit-il d’acquérir quelque espèce de gloire . Jamais, non jamais, l’éclat le plus imposant du
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
les écrits Des ans injurieux peut éviter l’outrage, Peut-être pour ta gloire aura-t-il son usage ? Et comme tes exploits étonn
t son siècle a dit la vérité, Qui mit à tout blâm er son étude et sa gloire À pourtant de ce roi parlé comme l’histoire. U
es et riches. La Prière Le roi brillant du jour, se couchant dans sa gloire , Descend avec lenteur de son char de victoire. Le
les cieux, de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté, l’indépendance est aussi le seul qui
qui n’est pas encore, comme ce qui est, recevez dans le sein de votre gloire cette âme qui bientôt n’eût été occupée que des p
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
en guerre avec Charles XII, roi de Suède, le plus redoutable rival de gloire qu’il pût jamais avoir. Charles était un jeune pr
ience plus héroïque que la valeur même, et sacrifiait l’intérêt de sa gloire à celui qu’avaient ses peuples de s’aguerrir ».
les siens ; Charles aimant les dangers, et ne combattant que pour la gloire  ; Alexiowitz ne fuyant point le péril, et ne fais
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
toutes vos éclatantes vertus ; l’ange des ténèbres vous a envié cette gloire , recouvrez-la, grand prince, tandis qu’il en est
n homme de jeux, de fêtes, de spectacles, d’amusements, dont toute la gloire consiste à être orgueilleusement frivole, tout le
l’astre du jour dont la marche éclatante parte à tous les yeux de la gloire de son auteur, le riche, par ses bienfaits, parle
es ouvrages de l’un ont dû perdre beaucoup avec le temps, sans que sa gloire personnelle doive en souffrir ; le mérite des ouv
le Prométhée qui a ravi le feu des Cieux. La Harpe. N° 61. — La Gloire et la Réputation. Qu’est-ce que la gloire ? L
Harpe. N° 61. — La Gloire et la Réputation. Qu’est-ce que la gloire  ? Le jugement de l’humanité sur un de ses membres
ses membres ; or l’humanité a toujours raison. En fait, citez-moi une gloire imméritée ; c’est impossible, car on n’a de gloir
ait, citez-moi une gloire imméritée ; c’est impossible, car on n’a de gloire qu’à la condition d’avoir beaucoup fait, d’avoir
s, les grands résultats, tout le reste n’est rien. Distinguez bien la gloire de la réputation. Pour la réputation. qui en veut
se pas même une grande ambition. Ce qui distingue la réputation de la gloire , c’est que la réputation est le jugement de quelq
e, c’est que la réputation est le jugement de quelques-uns, et que la gloire est le jugement du plus grand nombre, de la major
ême lieu à discussion. Les grands résultats ne se contestent pas : la gloire , qui en est l’expression, ne se conteste pas non
nts, elle est elle-même un fait manifeste aussi clair que le jour. La gloire est le jugement de l’humanité, et un jugement en
humanité à qui en appeler en ce monde ? Elle est infaillible. Pas une gloire n’a été infirmée et ne peut l’être. De plus, sur
e plus, sur quels faits l’humanité estime-t-elle et décerne-t-elle la gloire  ? Sur les faits utiles, c’est-à-dire utiles à ell
de cesser d’emprunter à sa nature les principes de ses jugements. La gloire est le cri de la sympathie et de la reconnaissanc
avec ce qu’elle a de plus précieux, son estime. Il faut donc aimer la gloire , parce que c’est aimer les grandes choses, les lo
is tout ce qui est, par la vertu de sa nature, paraît tôt ou tard. La gloire est presque toujours contemporaine : mais il n’y
a jamais un grand intervalle entre le tombeau d’un grand homme et la gloire . Cousin. N° 62. — Les Chrétiens et les Païe
son lit, comme David ; mais tous deux sont arrivés au même but, à la gloire éternelle ; leurs vertus et leur piété nous le fo
n’est pas ta faute, c’est la sienne : les armes sont journalières. Ta gloire est assez bien établie par tant de belles actions
r la patrie, que la vaincre et triompher d’elle. Ah ! quelle horrible gloire que celle de détruire son propre pays ! LE CONNÉT
, obscur, inutile à tout, que de prendre les armes contre nous. Votre gloire eut été au comble dans la pauvreté et dans le plu
à des cris de ravissement et de joie… ô Lienou-Song, Lienou-Song, la gloire de ton sexe, et l’honneur de notre âge ! Ta beaut
or le plus pur, et divergeaient vers les cieux comme les rayons d’une gloire  ; mais la masse entière resta dans sa demi-teinte
uperbe tombe négligemment penchée ; il ne sent plus l’aiguillon de la gloire  : il ne se souvient plus des palmes qu’il a cueil
oublie et les tristes projets de la grandeur et les jouissances de la gloire , et le mépris du monde et sa froide injustice ! B
arbalêtes et envoient de nouveaux combattants pour prendre part à la gloire de leurs compagnons d’armes. Les Anglais se défen
l’ennemi ; on le lui montra, et il le baisa, comme l’instrument de sa gloire . Il parut inquiet sur le sort de la bataille ; on
pas trop périlleux, le labeur trop rude, même pour ces fanatiques de gloire et de patrie, les tambours battent la charge, et
un gage assuré que quiconque souffre pour Jésus-Christ aura part à la gloire du Dieu vivant. La sainte resta ainsi exposée aux
’enfer ; et, par une constance inébranlable, mérita de s’élever à une gloire immortelle. Enfin, au dernier jour des combats de
voyait arriver avec joie le moment qui la réunirait avec eux dans la gloire . Elle fut fouettée, déchirée par les bêtes, et as
se briller dans tout leur éclat aux yeux des races futures ! Que leur gloire sorte de ton obscurité et vive éternellement dans
: « Notre valeur mérite un plus noble théâtre et des témoins de notre gloire  ; mais, puisque cette satisfaction nous est refus
icale. L’évêque d’Annecy, le bon François de Sale, Eut la peine et la gloire , en cet obtus esprit, De graver le Pater. Voici c
vérité.  Attends seulement que je me taise, et ne m’interromps point. Gloire à Dieu et à Mahomet, son prophète ! Ekber, fils d
e sommeil, ils n’ont jamais demandé à ses étoiles de leur raconter la gloire du Très-Haut ; de cette gloire là, pas plus que d
andé à ses étoiles de leur raconter la gloire du Très-Haut ; de cette gloire là, pas plus que des autres gloires, ils ne s’enq
la gloire du Très-Haut ; de cette gloire là, pas plus que des autres gloires , ils ne s’enquièrent, cela ne leur rapporte rien 
compense comme vous le méritez. Déjà votre patrie est pleine de votre gloire , puissiez-vous réunir plusieurs couronnes sur vot
mort qui plaît à la victoire, Qui vole avec la foudre, et que pare la gloire  ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la m
ent illustrer sa mémoire, Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloire  ! Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette ima
, malgré moi, vint me fermer les yeux. Tout à coup de splendeur et de gloire éclatante, Du céleste séjour une jeune habitante,
ansons remplirent les coupes, et l’on fit de nouvelles libations à la gloire de Lacédémone, les voûtes de la salle retentirent
ie ! je vis, et chaque instant voit s’accroître mes douleurs ! Adieu, gloire , honneurs : vous n’êtes plus faits pour la fille
était, et savant comme il avait su le devenir au fond du cloître, la gloire , les honneurs, le bruit pouvaient encore venir le
onc du monde, vous seriez récompensé dans le ciel par une couronne de gloire immortelle.  Mais j’entends les cris de vos guerr
de la puissance de Néron et de Domitien. Ah ! ne flétrissez pas leur gloire en leur prêtant des pensées si indignes de leur v
lée de vos bienfaits : et vos libéralités, qui faisaient autrefois sa gloire , sont aujourd’hui pour elle un nouveau sujet de b
salut à votre clémence mais vous devrez à nos attentats l’éclat d’une gloire nouvelle. Nous vous aurons préparé, par notre cri
s, la vaste étendue d’un empire, ils n’attirent point aux princes une gloire aussi pure et aussi durable que la bonté et la cl
aux larmes de votre mère ? Songez que votre réponse va décider de ma gloire et même de ma vie : si je remporte à Rome l’espér
dieux me destinent encore à passer sur la terre seront environnés de gloire et d’honneur. Mon bonheur ne finira pas même avec
ais Véturie est incapable de proposer rien de lâche à son fils, et ta gloire m’est encore plus chère que ma vie. Je demande se
ites point injure, parce que je suis disposée à tout souffrir pour sa gloire  ; mais votre crime s’élevant contre sa majesté, v
considérable à la postérité, et soit aujourd’hui le théâtre de notre gloire . Henri de Rohan. N° 235. — Un Curé à ses paro
e et la postérité. Oui, nous nous emparons d’une immortalité Où nulle gloire humaine encor n’est parvenue ; Et, quand de Spart
faire remporter des victoires sans aucune perte ? Ignorez-vous que la gloire ne s’acquiert que par de grands périls ? J’en sui
e victoire par une barbare cruauté ? Quoi ! vous souffrirez que votre gloire soit ainsi flétrie dans tout l’univers, et qu’on
le cœur d’un gentilhomme généreux qui s’est exposé au martyre pour la gloire de son Dieu. Le poète n’est point resté au-dessou
eux vont s’ouvrir sur vos têtes, que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vous n’y  êtes ass
enou ; et, dans le champ de bataille, il rendit au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là on célébra Rocroi délivré,
nsume et dévore l’unique rejeton qui puisse perpétuer d’âge en âge la gloire de sa maison ? Vous le savez, Messieurs, jusqu’où
si que doit être un jeune héros possédé tout entier par l’amour de la gloire  ; les timides prévoyances, les sollicitudes intér
à se signaler. Le premier court après la fortune, le second vole à la gloire  : et jusqu’où n’ira pas dans son vol impétueux le
z à lui-même, vous enlevez à sa famille, vous enlevez à la patrie, la gloire de mille exploits qui les couvriraient tous trois
udence ; j’ose le dire, il n’est plus de miracles impossibles : et la gloire de ces miracles bienfaisants retombera sur vous.
67 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
onnait de quelques projets séditieux, Caïus Gracchus, malgré toute la gloire de son père, de son aïeul, de ses ancêtres ; déjà
moi. Mais si, au contraire, tu aimes mieux servir ma réputation et ma gloire , sors avec la foule odieuse de tes complices, va
Flaccus, et tant d’autres avant eux, bien loin de ternir leur propre gloire , l’ont au contraire rendue plus éclatante, à coup
erdus, quelle joie pour nous, quel bonheur pour la république, quelle gloire éclatante pour mon consulat ! Aujourd’hui, en eff
onjurés. Pour lui, il mettra tous ses efforts à soutenir dignement la gloire qu’il s’est acquise par sa prévoyance. [Disco
pour mon courage, ni distinction honorifique, ni monument élevé à ma gloire  : gardez seulement de ce jour un souvenir impéris
titres d’honneur, les monuments de ma renommée, les témoignages de ma gloire . Je ne saurais attacher aucun prix à ces trophées
ne vois plus, ni dans les honneurs qui dépendent de vous, ni dans la gloire qui couronne la vertu, un degré supérieur où je p
, Romains, pour conserver et soutenir dignement dans la vie privée la gloire que j’ai acquise dans mon consulat : de cette faç
t la patrie, elles ne feront tort qu’à mes ennemis et tourneront à ma gloire . Enfin ma conduite dans la république sera toujou
nds dieux, quelle affluence ! quelle ardeur ! quel dévouement pour la gloire et le salut de la république ! Parlerai-je de ces
tre ils me menacent, est le sort commun de tous les hommes ; mais une gloire comme celle dont vos décrets ont honoré ma carriè
nt et si illustre, Persée, l’ornement de son triomphe ! Réservons une gloire éternelle à Marius, en qui l’Italie, tremblant de
urse du soleil ! Il y aura, sans aucun doute, au milieu de toutes ces gloires , une place pour la mienne : à moins qu’il ne soit
s qu’il fit orner la place en honneur des dieux immortels, et pour la gloire du nom romain. Mais ce magistrat, hôte de la fami
vez vous revêtir. Par un bienfait du sénat et du peuple romain, votre gloire réside dans ce temple ; votre nom, consacré avec
de tout sentiment de religion, eût fait disparaître ce monument de la gloire et de la vertu du héros vainqueur de Carthage. In
vez-vous donc vous déclarer le protecteur d’un homme qui a profané la gloire de votre maison ? Pourquoi voulez-vous qu’on le j
rendre l’objet de leur culte, et de rétablir ce monument qui fait la gloire de votre famille ; de les aider à retirer de la m
voici, et ils vous adressent leurs prières ; vous pouvez conserver la gloire de votre maison, oui, vous le pouvez ; vous réuni
’honneur de remplir un si beau devoir : je ne suis point jaloux de la gloire d’autrui. Je rougirais de me déclarer le protecte
lle, je garderai le silence sur ces monuments, les dépositaires de sa gloire  : je me réjouirai de ce que Scipion trouve après
res, après la mort de Scipion, exposent ses images, se décorent de sa gloire et de son nom, j’y consens ; mais je soutiens que
XXXVIII. Je ne réclame maintenant, Verrès, que le monument de la gloire de Scipion. J’abandonne la cause des Siciliens, d
les font, c’est celui qui s’est chargé de soutenir et de conserver la gloire de ce grand homme. Mon zèle ne sera pas sans dout
ceux qui aiment la vertu se croient obligés de parler en faveur de la gloire des grands hommes. Pour moi, je considère les aut
la majesté de notre empire : il n’a pas craint de fouler aux pieds la gloire du nom romain, de renverser les monuments de nos
seul pouvez porter à cet excès ? Vous avez cru sans doute diminuer la gloire et la grandeur de cette illustre famille. Ainsi,
llus a servi de gibet aux clients de cette maison ? Le monument de sa gloire devient l’instrument du supplice de ceux qui le l
belle ville par sa valeur et celle de ses troupes, ne crut pas que la gloire du peuple romain dépendît de la ruine et de la de
énéral de ce mérite, et qu’on efface par des accusations d’avarice la gloire qu’il s’est acquise dans les armes. Je ne saurais
auxquels il s’était exposé, ne parût avoir été conservé moins pour la gloire du peuple romain que pour prouver la cruauté des
ans l’honneur de cette guerre, et prétendez-vous être associé pour la gloire du succès aux Crassus, aux Pompée ? Il ne manquer
les riches Siciliens. X. Comme je parle à présent, juges, de la gloire militaire de Verrès, je souhaite qu’il me rappell
, leur attachement, leur ancienneté, leur affinité même, partagent la gloire du peuple romain ? Ô dieux immortels ! quoi ! en
que les Athéniens ont vu périr leur autorité, leur réputation et leur gloire  : telle est l’opinion commune. XXXVIII. Com
a Sicile. Oh ! le triste et cruel spectacle que de voir insulter à la gloire de Rome et au nom du peuple romain ; de voir, au
cain partageait avec vous les dépouilles ennemies et les fruits de sa gloire  ; aujourd’hui que je vous ai dépouillés, et que l
culièrement entre toutes les autres. Leurs larmes, plus que ma propre gloire , m’ont engagé à m’en occuper, afin qu’une injuste
des citoyens romains, vous jugez que cela intéresse la liberté et la gloire de l’État. Quoi c’est dans les prisons destinées
ges avant les calendes de février. Si vous me demandez, juges, quelle gloire , quel honneur j’en retirerai : mes espérances, qu
dités, et, jusqu’à la plus extrême vieillesse, vécut avec beaucoup de gloire dans les plus pénibles travaux. Q. Pompée, d’une
68 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
Voltaire 1694-1778 [Notice] En parlant d’un homme dont la gloire , aussi litigieuse qu’impérissable, a dominé son s
de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire , la première place dans un siècle sur lequel il r
s, du luxe et de la civilisation, l’admirateur d’un souverain dont la gloire était contestée par ses contemporains, l’écrivain
 ; il voulait gagner des empires pour les donner1. Sa passion pour la gloire , pour la guerre et pour la vengeance, l’empêcha d
combien un gouvernement pacifique et heureux est au-dessus de tant de gloire . Charles XII était d’une taille avantageuse et no
t. Vous sentez combien, en vous parlant ainsi, je m’intéresse à votre gloire et à celle des arts. Mon amitié pour vous a redou
rivez contre elles ; vous êtes comme Achille, qui s’emporte contre la gloire , et comme le père Malebranche, dont l’imagination
is dans ce qu’il prise, dans ce qu’il admire et rejette. Il a aimé la gloire , mais n’a point dédaigné la fortune. Souvent ses
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
Mes ennemis, ont dit dans leur colère :         Qu’il meure, et sa gloire avec lui ! Mais à mon cœur calmé le Seigneur dit
tage, Hors la saine raison, que leur bonheur outrage : Distribuant la gloire et pesant les écrits, Ces fiers inquisiteurs juge
ns peine, enfanter un volume. 2. On cite de ces poëte, enlevé à la gloire par une mort prématurée et déplorable (à trente-q
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Corneille, 1606-1684 » pp. 26-31
son astre ne fit plus que pâlir, tandis que se levait à l’horizon la gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa
je vous voulois mal pour une chose qui a été l’accomplissement de ma gloire , et dont le Cid a reçu cet avantage, que, de tant
mond fut avec Madame de Sévigné un de ceux qui restèrent fidèles à la gloire de Corneille : Les lauriers d’Andromaque et de Br
71 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
s les supplices et dans les tourments. O mon âme, que d’honneur et de gloire  ! O mon imagination, que de délices et de douceur
u n’a pu être défait par la main des hommes. Et disons hardiment à la gloire de notre Jésus-Christ et à la honte de leur Diocl
son astre ne fit plus que pâlir, tandis que se levait à l’horizon la gloire de Racine, dont l’ombrageuse rivalité attrista sa
t que vous eussiez pris plaisir à répandre sur elle un rayon de cette gloire qui vous environne, et à lui faire part de cette
bien en prose, je fais131 bien en vers ; et si j’étais sensible à la gloire qui vient de ce côté-là, je pense qu’avec peu de
mes, et un autre esprit que le leur137. La valeur L’amour de la gloire , la crainte de la honte, le dessein de faire fort
’Académie française a pu lui appliquer ce vers : Rien ne manque à sa gloire , il manquait à la nôtre. L’Avare donnant à dîn
qu’un cours borné par l’ordre de Dieu, qui en conduit les effets à la gloire de la vérité qu’elle attaque ; au lieu que la vér
s les choses présentes ; pleure la perte que nous avons faite ; rends gloire à Dieu d’avoir laissé quelque temps à la terre la
a terre la jouissance de ce trésor, et prie sa bonté de combler de sa gloire éternelle celui qu’il avait comblé ici-bas de plu
, soucieux avant tout du repos et de la paix, aussi pressé de fuir la gloire que d’autres le sont de la rechercher. Il se vit
ettres sont le chef-d’œuvre du genre épistolaire, et lui assurent une gloire sur laquelle on a épuisé toutes les formes de la
onté, sa raison et son bon sens. L’homme est égal à l’écrivain, et sa gloire si pure doit rester toujours une des religions de
elir les pensées de la mort, que d’enterrer les morts mêmes512. La gloire L’homme pauvre et indigent au dedans tâche de
cueil, qui seul néanmoins le mesure au juste515. (Sermon sur la vaine gloire .) La vanité littéraire L’homme est vain de
l’esprit des romains Qui peut mettre dans l’esprit des peuples la gloire , la patience dans les travaux, la grandeur de la
et dans le champ de bataille, il rend au Dieu    des    armées la     gloire    qu’il lui envoyait ; là on célébra Rocroi déli
os égarements ! La croix de Jésus-Christ comprend tout : là est notre gloire , là est notre force. Qu’avons-nous affaire du mon
ar lui-même plûtôt que par l’état615  où on l’aura mis. Il n’envie la gloire de personne, mais il aime à jouir de la sienne. Q
divertissements que la religion condamne ; mais on se soutient par la gloire d’y avoir renoncé. On quitte le luxe des habits,
place dans le voisinage des écrivains qui ont le plus contribué à sa gloire . Il fut digne de donner son nom au siècle qu’ils
ette heure de la ruine. Participez, mes chers sujets, à cette seconde gloire avec moi, comme vous avez fait à la première. Je
te, une sensibilité inquiète et presque maladive qui fit à la fois sa gloire et son tourment. Pour expier ses tragédies, ne so
une pitié de leurs maux, que vous n’aimez que votre autorité et votre gloire . Si le roi, dit-on, avait un cœur de père pour se
avait un cœur de père pour ses peuples, ne mettrait-il pas plutôt sa gloire à leur donner du pain, et à les faire respirer ap
ouvre ; vous craignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire . Cette gloire, qui endurcit votre cœur, vous est
raignez d’être réduit à rabattre quelque chose de votre gloire. Cette gloire , qui endurcit votre cœur, vous est plus chère que
ine ; enfin que votre salut éternel, incompatible avec cette idole de gloire . Voilà, Sire, l’état où vous êtes. Vous vivez com
les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, Jésus-Christ paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes asse
t, ne nous répondait aussi de celles des mœurs pour nos neveux. Votre gloire est donc devenue la gloire et l’intérêt public de
de celles des mœurs pour nos neveux. Votre gloire est donc devenue la gloire et l’intérêt public de la nation ; le destin de l
justice et les lois ; le sénat a pour lui mon génie, ma fortune et ma gloire . Rome maitresse du monde. Maîtres de l’univ
mée d’un bas. Voltaire 1894-1778 En parlant d’un homme dont la gloire a dominé son siècle et rempli le monde, il faut t
de charmer que d’être utile, il chercha surtout le bruit, l’éclat, la gloire , la première place dans un siècle sur lequel il r
it son néant1087, et pleura. Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire . Les lecteurs qui aiment à s’instruire doivent sa
plus vains ; les tortues ont moins de paresse. II ne respirait que la gloire et les faux plaisirs. Voici comment le monarque e
on vingt fois ; renvoyez-la-moi, et que je vous la renvoie encore. La gloire , en ce métier-ci, est comme le royaume des cieux 
ager une studieuse retraite. La force de son caractère, l’amour de la gloire et le dévouement à une idée l’élevèrent au-dessus
fougueux animal, qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats1197. Aussi intrépide que son maître,
u’un drapeau sur la brèche ; et nous résolûmes de nous procurer cette gloire sans la partager avec qui que ce fût. Pour cela,
concurrence avec un grand arbre, me paraissait le suprême degré de la gloire . A dix ans, j’en jugeais mieux que César à trente
e consolation, et l’emploi d’une activité qui visait obstinément à la gloire . Ses écrits portent les titres de Maximes, Caract
e participe à la beauté morale d’un caractère et d’une conviction. Sa gloire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce
cachent la honte de leur pauvreté, des jeunes gens que l’erreur de la gloire entretient à l’écart de ses chimères, des ambitie
pudeur ; en un mot, un fat sans vertus, sans talents, sans goût de la gloire , qui ne prend jamais dans les choses que ce qu’el
aine célébrité, et qui dédaigne le succès d’un jour pour la véritable gloire  ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire l
y a pas été inutile, et qui, cette révolution fût-elle étrangère à sa gloire , pourrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils
ns les plus hasardeuses ? Il les recherche au contraire, et s’en fait gloire . Que le poltron s’amuse à vivre tant qu’il voudra
eu l’honneur de vous le dire, dans un billet que vous avez comblé de gloire , et qui ne mérite pas d’être compté ; le second a
obles idées, imagination ardente, romanesque et vivement éprise de la gloire , madame de Staël a eu le mérite de nous découvrir
honneur et de l’amour1577. Tu me disais alors : Sache apprécier cette gloire dont un obscur et faible voyageur peut parcourir
, de Millesimo, de Dego, de Mondovi1592, brûlent de porter au loin la gloire du peuple français. Bonaparte à l’archiduc Cha
nne civique 1597 que je me trouverais avoir méritée, que de la triste gloire qui peut revenir des succès militaires. Je vous p
e, il y a cinq ans, le cours des projets que j’avais conçus pour leur gloire et la félicité de leurs peuples. Je désire appren
t redoutable à ses voisins ; il triompha de ses ennemis et régna avec gloire  ; mais il n’eut pas cette sagesse qui pense à la
ouis Courier fut avant 1815 un officier d’artillerie, peu soucieux de gloire militaire, peu discipliné, assez récalcitrant, et
ngue mystérieuse. Il y a écrit au firmament son nom trois fois saint. Gloire à Dieu dans les hauteurs des cieux. Il l’a écrit
ne pouvait soutenir le poids ; mais au bout est le repos, la joie, la gloire  ! Encore un peu de temps, comme il est dit dans l
mant et l’éclairant tout ensemble.1666 Bossuet Grand homme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de
de sa raison et des anciens. Son ouvrage reste, et fait seul toute la gloire littéraire d’une nation ; puis, lorsque, après de
arer davantage ; cette seconde épreuve n’est pas moins favorable à la gloire de Montaigne : on l’entend mieux, on l’imite plus
conquêtes et affermi sur la paix un état créé par la guerre ; mais sa gloire sera bien plus grande en étendue et sans doute en
ur philosophique, M. Cousin n’avait jamais cessé d’être sensible à la gloire littéraire ; cette passion le suivit dans sa retr
t une combinaison infaillible a perdu son à-propos, et, au lieu de la gloire , c’est la honte qui vous attend. Tout cela peut s
dans le monde qu’un soin particulier de la Providence destinait à une gloire qui les tient debout encore devant la postérité,
pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’aimer un peu la fausse gloire , jusqu’à ne pas détester l’enflure et l’emphase,
eut appeler national ; car, nul sujet n’intéresse plus vivement notre gloire . C’est une œuvre de talent, de science et de volo
ar lequel une grande nation garde tout, même le génie militaire et la gloire des armes. Pour moi, je n’ai pas songé à rendre c
e l’opinion reine du monde. 296. Bossuet a dit : « Le propre de la gloire c’est d’amasser autour de soi tout ce qu’elle peu
e lui parait trop unie et trop simple. Quelquefois, à la vérité, la gloire se présente comme d elle-même, et vient, pour ain
ver de terre, dépositaire du vrai, cloaque d’incertitude et d’erreur, gloire et rebut de l’univers ; s’il se vante, je l’abais
llon disait de l’ambition : « L’ambitieux ne jouit de rien : ni de sa gloire , il la trouve obscure ; ni de ses places, il veut
n’étoit plus brillant que le souper du Roi : Va, tu n’as pas perdu ta gloire et mon estime ; Deux rôtis oubliés ne sont pas un
pui, C’est que tout n’est ici que vanité qui passe, Hormis d’aimer sa gloire , et ne servir que lui. 521. Comme, par exempl
vulgaire parmi les barbares ; l’amour de la liberté et le désir de la gloire ne leur étaient pas inconnus ; mais le vrai usage
e qui en doibt advenir, et ce qu’il congnoist estre expédient pour sa gloire et pour le salut de mon peuple. Si je la perds, v
son choc les cuirasses d’airain, S’enivre de valeur, de carnage et de gloire , Et partage avec nous l’orgueil de la victoire ;
grand, mais troublé, déposant un vain nom, Rouler au sein des mers sa gloire et son limon. Heureuse au fond des bois la source
ture. 617. Il n’est pas difficile ! Car c’est une des douceurs de la gloire . 618. Il a raison ; soyez modestes, si vous en
trop dédaigner. Le seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et tout
te alliance de mots devient ici originale et expressive. 868. Le mot gloire appartient à la langue sacrée ; il signifie l’aur
l. 922. La même comparaison a été appliquée ainsi par Sénèque : « La gloire suit la vertu, comme son ombre. » J’aime mieux l’
tout languit abattu, Malheur au citoyen coupable de vertu, Et dont la gloire pure offensa, dans l’armée, Tibère impatient de t
oines, qui n’écrivent pas pour le sujet qu’ils traitent, mais pour la gloire de leur ordre. Voltaire écrit pour son couvent.
son choc les cuirasses d’airain, S’enivre de valeur, de courage et de gloire , Et partage avec nous l’orgueil de la victoire ;
de quoi m’aurait servi l’image d’un législateur heureux et comblé de gloire  ! Je voyais l’innocent, le flanc percé, le front
une bataille sont dignes de louanges sans doute : mais la plus grande gloire appartient à celui qui en revient blessé. » 149
is..., de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire , mêlés dans l’Océan avec les rivières les plus in
embrasser, dans son enceinte, les deux sites qui font sa honte et sa gloire  : le site du supplice du Juste, et celui de la ré
e remplis le désert du nom de l’Éternel ; Et Celui qui, du sein de sa gloire infinie, Des sphères qu’il ordonne écoute l’harmo
harmonie, Écoute aussi la voix de mon humble raison, Qui contemple sa gloire et murmure son nom. 1627. Je lis dans Rousseau
72 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ner comme but à son activité non plus le plaisir de détruire, mais la gloire d’élever et de fonder. Deuxième période (1749-17
re un gouvernement qui a lassé la fidélité de la nation et humilié sa gloire militaire. D’Argenson écrit en 1752 : « J’ai vu d
ilement fidèle de Racine et de Boileau, on ne saurait lui accorder la gloire du génie lyrique. « Il a parfois, dit Sainte-Beuv
réé la science sociale, préparé la liberté politique : ce sont là ses gloires durables. D’ailleurs, ce difficile départ entre l
ation. » Napoléon, en effet, avait vivement senti de quel prix est la gloire des lettres et des arts. En 1806, il écrivait de
a jeunesse, la confiance, tous les noms illustres déjà ou promis à la gloire étaient du côté des modernes ; le parti des ancie
ce n’est pas nous qui voudrions méconnaître ce qu’ils ont ajouté à la gloire littéraire du siècle. Mais ici la réserve à leur
C’est la vertu qui lui donne le goût de la véritable et de la solide gloire  ; qui lui inspire l’amour de la patrie, et les mo
a postérité, et à ne lui point préférer une fausse et courte lueur de gloire , qui s’évanouit avec la vie comme une légère fumé
ce, et l’on s’étonne que Fénelon du moins n’ait pas reconnu ce que la gloire naissante de Massillon avait de solide. La raison
grand d’être toujours plus fort que soi-même ! Telle est pourtant la gloire de la religion : la philosophie découvrait la hon
loge de la vertu que le remède du vice. Il était même nécessaire à la gloire et au triomphe de la religion que les plus grands
ine nous annonçait depuis si longtemps56. Elle n’a pas borné toute sa gloire , comme la philosophie, à essayer d’en former à pe
isirs pouvait devenir le siège de la vertu et de l’innocence : quelle gloire pour la religion ! Mais, si la piété des grands e
st glorieuse à la religion, c’est la religion toute seule qui fait la gloire véritable des grands. De tous leurs titres, le pl
rs80. La connaissance d’un seul Dieu a pu s’effacer sur la terre ; sa gloire , sa puissance, son immensité, ont pu s’anéantir,
etiennent pendant six mois dans leur souterrain. Pour le dresser à la gloire , ils l’emmènent avec eux cueillir les lauriers su
n impuissance qu’ils voyaient sans ressource, et qui insultaient à sa gloire passée, il se trouvait sans secours, sans ministr
ances, leur immola tout, son État, sa famille, son unique rejeton, sa gloire , son honneur, sa raison, le mouvement intime de s
ut dans son sein les mêmes forces pendant qu’elle domina avec tant de gloire , et pendant qu’elle servit avec tant de honte. El
ur le bien et l’honneur de ma patrie, et peu pour ce qu’on appelle la gloire  ; j’ai toujours senti une joie secrète lorsqu’on
les siens ; Charles aimant les dangers et les combattant que pour la gloire , Alexiowitz ne fuyant point le péril et ne faisan
veux lui rendre sa force et sa splendeur ; participez à cette seconde gloire , comme vous avez eu part à la première. Je ne vou
asins, les arsenaux remplis, les grands chemins entretenus : c’est la gloire éternelle du duc de Sully, et celle du roi, qui o
nri, et aujourd’hui qu’il a soin de ses enfants, ils prospèrent. » Sa gloire était donc affermie au dedans et au dehors de son
pas eu à surmonter les mêmes obstacles, elle ne pouvait avoir la même gloire . Celle qu’elle mérite fut obscurcie par les artif
crivez contre elles : vous êtes comme Achille qui s’emporte contre la gloire , et comme le P. Malebranche dont l’imagination br
ngulière entre vous et moi dans le sujet de cette lettre. Rassasié de gloire , et désabusé des vaines grandeurs, vous vivez lib
me faisait souvent redire en moi-même : « Non, Salomon dans toute sa gloire ne fut jamais vêtu comme l’un d’eux. » Mon imagin
e cœur. Les grandes pensées viennent du cœur. On n’est pas né pour la gloire , lorsqu’on ne connaît pas le prix du temps. Ce n’
s feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire . Les paresseux ont toujours envie de faire quelqu
ine célébrité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire  ; celui qui veut dire la vérité, qui veut faire l
y a pas été inutile, et qui, cette révolution fût-elle étrangère à sa gloire , pourrait là seulement trouver sa sûreté ; qu’ils
e calomnier. La mission du dix-neuvième siècle, et qui suffirait à sa gloire , s’il parvenait à la remplir, ne serait-elle pas
certainement il faut mettre an nombre des titres de notre nation à la gloire la patience, le courage et le désintéressement de
terminer plusieurs ouvrages, qui, d’ailleurs, n’ajoutèrent rien à sa gloire  : c’étaient les Études historiques, rapides ébauc
nos dards, deviennent furieux à ces blessures sans vengeance et sans gloire . Transportés d’une aveugle rage, ils brisent le t
point foulé sans émotion sa noble poussière. Un seul fait suffit à la gloire de ce peuple : quand Néron visita la Grèce, il n’
s et non des ennemis ; lorsqu’elle destine à ses serviteurs une vraie gloire , et non une épouvantable renommée, loin de leur r
ée d’un ramas de brigands, qui ne le suivent que par le miracle de sa gloire . Et cependant le prince et le sujet viennent à bo
rmanicus ; et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses ve
rope. Mais de semblables influences s’épuisent, avec les prestiges de gloire , les illusions de souvenirs qui les entouraient :
rne tour à tour, peut leur montrer quelque chose de plus grand que la gloire , et de plus effrayant que la mort ; il peut faire
oquence apostolique n’avez-vous pas reconnu Bossuet ? Grand homme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de
les jouissances de la victoire, et ayant le noble pressentiment de la gloire immortelle qu’ils allaient acquérir. Pour les fan
luence de son esprit sur le monde. Si son territoire est amoindri, sa gloire ne l’est pas. Le souvenir de nos victoires lui re
passion ressuscite de la mort et de l’infamie, pour le placer dans la gloire d’un amour qui ne défaille jamais, qui trouve en
, pour être touchée de ce beau feu qui devait doubler et perpétuer sa gloire . Combien de nations et de races (si l’on excepte
r ta trace Dans les sources de ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Es
. L’aimable Vérité, fugitive, importune, N’a trouvé qu’en lui seul sa gloire , sa fortune, Sa patrie et ses dieux. Corrigez don
utés du premier ordre. D’un caractère indépendant, peu soucieux de sa gloire , impatient de toute contrainte, Crébillon ne sut
ignore pas à quel point la victoire Parmi les noms fameux élève votre gloire  ; Ce peuple enfin si fier, et tant de fois vainqu
les ordres de Néron590 ? Et depuis quand croit-il qu’au mépris de ma gloire , A ne plus craindre Rome instruit par la victoire
d’air et de flamme, » a dit Villemain, sensible, irritable, aimant la gloire et ne dédaignant pas la fortune, trop impatient p
haïr, gouvernez vos États ; Et, de vos murs détruits rétablissant la gloire , De mon nom, s’il se peut, bénissez la mémoire. (
eur et de folie ; Je vois briller au milieu d’eux Ce fantôme nommé la Gloire , A l’œil superbe, au front poudreux, Portant au c
Quel orateur en pourrait dire autant ? Bien convaincu du néant de la gloire , Lui cependant, stylé parfaitement, Il triomphait
int ce temps d’affligeante mémoire, Ce temps critique où s’éclipse sa gloire . O crime ! ô honte ! ô cruel souvenir ! Fatal voy
monde. Le jeune Valère s’est laissé séduire par Cléon, qui met sa gloire et son plaisir à exercer son méchant esprit aux d
peine à croire... ARISTE. Mais à l’esprit méchant je ne vois point de gloire . Si vous saviez combien cet esprit est aisé, Comb
des ans pressé, Jadis si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire , Qu’un pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour es
Mort qui plaît à la victoire, Qui vole avec la foudre et que pare la gloire  ; Mais lente, mais horrible, et traînant par la m
ent illustrer sa mémoire, Qui donnaient le bonheur et promettaient la gloire  !… Quelques pleurs de ses yeux coulent à cette im
r tout trempé de ses pleurs. Errant et fugitif, de ses beaux jours de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire, So
voir tout craindre et savoir tout tenter, Et, recueillant affronts ou gloire sans mélange, S’élever jusqu’au faîte ou ramper d
Avez-vous pu le croire ? La honte ! à lui ! jamais. Il est né pour la gloire  : Déjà même il l’obtient en protégeant vos jours.
ous enivre : Ah ! croyez que pour moi c’est un tourment de vivre Sans gloire , sans vertu, chaque jour poursuivi Par l’impuissa
quera sa cendre, Mais où vivront du moins et son doux souvenir, Et sa gloire et ses vers dictés pour l’avenir. Là, quand de th
bientôt ravie ! Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie : Plaisir, gloire , bonheur, patrie et liberté, Vous fuyez loin d’un
e parlez-vous pas ? Les souvenirs du peuple. On parlera de sa gloire Sous le chaume bien longtemps. L’humble toit, dan
es ; Il triomphe, et ta voix, sur un mode infernal, Chante l’hymne de gloire au sombre dieu du mal. Mais que sert de lutter co
mbé qui se souvient des cieux754 : Soit que, déshérité de son antique gloire , De ses destins perdus il garde la mémoire ; Soit
u souffle qui m’inspire, L’hymne de la raison s’élança de ma lyre : «  Gloire à toi dans les temps et dans l’éternité, Éternell
dois-tu, Seigneur, quand je ne suis pas né ? Rien avant, rien après, gloire à la fin suprême ! Qui tira tout de soi se doit t
se, ordonne, agis ; dans les temps, dans l’espace, Marque-moi pour ta gloire et mon jour et ma place : Mon être sans se plaind
égal amour accomplissant ta loi, Jusqu’aux bords du néant murmurer : Gloire à toi ! « Ni si haut, ni si bas, simple enfant de
is ce que je devais être ; J’adore, sans la voir, ta suprême raison : Gloire à toi qui m’as fait ! Ce que tu fais est bon ; Ce
ma jeunesse écoulée, Comme l’eau du torrent dans sa source troublée. Gloire à toi ! Le malheur en naissant m’a choisi ; Comme
leurs le pain de ma misère, Et tu m’as abreuvé des eaux de ta colère. Gloire à toi ! J’ai crié, tu n’as pas répondu ; J’ai jet
de ta justice ; Il s’est levé, Seigneur, et c’est pour mon supplice. Gloire à toi ! L’innocence est coupable à tes yeux. Un s
Pardonne au désespoir un moment de blasphème, J’osai… Je me repens : Gloire au Maître suprême ! Il fit l’eau pour couler, l’a
stins ta sagesse suprême, J’aime ta volonté dans mes supplices même : Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu
e suprême, J’aime ta volonté dans mes supplices même : Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’entendras qu’
oi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi759 ! » Ainsi ma voix monta vers la
is à toi759 ! » Ainsi ma voix monta vers la voûte céleste : Je rendis gloire au Ciel, et le Ciel fit le reste. Mais silence, ô
t le blasphème ; Dédaigne un faux encens qu’on t’offre de si bas : La gloire ne peut être où la vertu n’est pas. Viens reprend
rendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi Dieu voulut
orgueil est misérable et vain ! Croit-il anéantir tous nos titres de gloire  ? On peut les effacer sur le marbre ou l’airain ;
st pas sans beauté. J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis sans gloire . Qu’il soit ancien, qu’importe ? Il n’aura de mém
la poésie lyrique que M. Victor Hugo a dû sa première célébrité et sa gloire peut-être la moins contestée. Ses principales œuv
est beau lorsque la nuit est noire ! Érostrate lui-même eût envié ma gloire . D’un peuple à mes plaisirs qu’importent les doul
néant ; que l’urne aléatoire Nous jette bien souvent la honte pour la gloire , Et que l’on perd son âme à ce jeu de hasard ! L’
lion fatigué, sous ta blanche crinière, Tu mourus longuement plein de gloire et d’ennui. Il Pianto Brizeux.(1806-1858.)
Éveillons au hasard les échos de ta vie, Parlons-nous de bonheur, de gloire et de folie, Et que ce soit un rêve, et le premie
créneaux de leurs tours, Et de ressusciter la naïve romance Que leur gloire oubliée apprit aux troubadours ? Vêtirons-nous de
ne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’espérance, Ni la gloire , ni le bonheur, Hélas ! Pas même la souffrance. L
t il avertit sa muse de préférer à l’éclat et aux hasards du drame la gloire plus modeste des genres intimes et familiers, qui
, Au front du régiment, tant de fois menacé, Il a passé partout où la gloire a passé ! La Flûte et le Tambour. Le 17e léger
jour éclater les bravos ; Quant à gagner son pain par un travail sans gloire , D’autant moins glorieux, d’autant plus méritoire
tait le prompt effet : Un sacrifice fier charme une âme hautaine ; La gloire en est présente, et la douleur lointaine. — Je ne
a cour le célèbre astronome suédois TychoBrahé, et Képler, qui eut la gloire de déterminer les lois du mouvement des planètes.
issante et un esprit intelligent, vous ajouterez par surcroît quelque gloire . Qu’il se lève d’entre les morts et qu’il vous ac
rois… de même que ces fleuves tant vantés demeurent sans nom et sans gloire , mêlés dans l’Océan avec les rivières les plus in
vernes des montagnes, fut la patrie de la liberté ou le tombeau de la gloire  ! sépulcre des grands hommes ! c’est donc là tout
s. Despote fougueux, tout amour de la patrie, de sa prospérité, de sa gloire , n’était pourtant pas éteint dans son cœur, et il
ue le reste sera court, et consolez votre douleur par la pensée de la gloire que vos fils ont obtenue. » 443. Voir, dans la X
erce entre les États-Unis et la France (6 février 1778), et il eut la gloire de signer le traité de 1783, qui consacrait l’ind
e pensée dans Athalie, acte I, Scène iv : Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance. 567. Alliance de termes heu
il parle de la nécessité de réunir toutes les célébrités, toutes les gloires de la France, autour d’un pou­voir réparateur : m
ncor qui les avait écrits ? Vous étiez jeune alors, vous, notre chère gloire , Vous veniez d’essayer pour la première fois Ce b
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
véritable grandeur. Fléchier, après avoir célébré dans sa jeunesse la gloire de Louis XIV1 2, eut la douleur de mourir au mome
uites devaient être si glorieuses. Depuis ce temps, il a vécu pour la gloire et pour le salut de l’Etat. Il a rendu tous les s
’elle cherche à détruire un crédit qui lui fait ombrage, à ternir une gloire qui brille un peu trop à son gré, à ruiner une fo
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
s seulement de la probité, il était compatissant et généreux. Pour sa gloire d’auteur, elle n’a point cessé de grandir1 : il n
l’office de la voix, Dicte de ton grand art les souveraines lois. La gloire du Val-de-Grâce. Le marquis à la cour. Vou
ces, un buste avec cette inscription de Saurin : Rien ne manque à sa gloire , il manquait à la nôtre. Elle mit également son
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
ni ; plusieurs compléments directs, ex. : Le jour annonce au jour sa gloire et sa puissance ; plusieurs compléments indirect
s indirects, ex. : Il (d’Ailly) renonce aux humains, à la cour, à la gloire  : plusieurs compléments circonstanciels, ex. :
tons les progrès ; Dieu sait ; [quand il lui plaît], faire éclater sa gloire  ; ou enfin la principale, renfermant un mot seul
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
s les supplices et dans les tourments. O mon âme, que d’honneur et de gloire  ! O mon imagination, que de délices et de douceur
n’a pu être défait par la main des hommes. Oui, disons hardiment à la gloire de notre Jésus-Christ et à la honte de leur Diocl
e, sont demeurés sur le compte de Balzac, et l’on n’a plus compris la gloire de cet écrivain, parce que les fautes seules lui
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
2, A ce grand Cardinal, ce chef-d’œuvre des cieux, Qui n’a but que la gloire , et n’est ambitieux Que de faire mourir l’insolen
gment : Allez à la malheure, allez, âmes tragiques, Qui fondez votre gloire aux misères publiques,   Et dont l’orgueil ne con
lque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire de leur pays, pourront-ils lire ces choses sans s
78 (1873) Principes de rhétorique française
noms, et la seule simplicité d’un récit fidèle pourrait soutenir leur gloire . II. Eviter les louanges excessives et vagues. A
tre obéissance. Quelque rang où jadis soient montés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux, Je songe av
aver une tache si noire ;    Mais, je cherche un trépas utile à votre gloire . 9. De la prudence. — La prudence est la connai
vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire , Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire
l’espéce au genre : Nous ne pouvons rien, faibles orateurs, pour la gloire des âmes extraordinaires ; le sage a raison de di
noms ; et la seule simplicité d’un récit fidèle pourrait soutenir la gloire du prince de Condé. Leçon VII. Suite des lieu
on à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir, non pas à tes exercer ; qui s’y j
raste dans ces vers de Racine : Déplorable Sion, qu’as-tu fait de ta gloire  ? Tout l’univers admirait ta splendeur : Tu n’es
e vice et le malheur des grands. Jaloux de la réputation d’autrui, la gloire qui ne leur appartient pas est pour eux comme une
 ! Vertu digne de Rome, et sang digne d’Horace, Appui de ton pays, et gloire de ta race ! Quand pourrai-je étouffer dans tes e
voyage de Colchos, ou au premier siège de Troie ? je serais mort avec gloire et sans amertume. Maintenant je traîne une vieill
et surpassée par le poëte moderne, et Homère ne conserve plus que la gloire d’avoir précédé et inspiré Fénelon. Leçon IX.
s ; que les cieux vont s’ouvrir sur vos têtes, J. C. paraître dans sa gloire au milieu de ce temple ; et que vous n’y êtes ass
vous au retour de ce voyage fameux, dont vous aviez remporté tant de gloire et de si belles espérances ? Vanité des vanités !
e félicité ; quoiqu’elle semble nous humilier, elle est une source de gloire  ; quoiqu’elle représente la mort, elle est un rem
ion ornée, dans l’oraison funèbre de Louis XIV ; il fait tourner à la gloire du roi jusqu’aux revers de ses dernières années,
ndre que les écueils qui naissent du sein même de la louange et de la gloire  ; ce roi, si longtemps maître des événements, les
accable l’ingrat : Tu t’en souviens, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire ; Mais,
u regret, l’admiration pour une noble existence mise au service de la gloire de la France, telles sont les passions que Bossue
ticulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , âmes guerrières et intrépides ! Quel autre fut p
s cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance, est aussi le seul
x de connaître comme s’il les voyait les grands hommes qui ont été la gloire ou la terreur de leur temps. M. Thier s a tracé u
nos dards, deviennent furieux à ces blessures sans vengeance et sans gloire . Transportés d’une aveugle rage, ils brisent le t
xe de son siécle... Enfin on jugera que Sully dut quelque chose de sa gloire à Henri IV, et que Louis XIV dut une partie de la
les cieux, de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté, l’indépendance, est aussi celui qui
d’une accumulation : Tu t’en souviens, Cinna, tant d’heur et tant de gloire Ne peuvent pas sitôt sortir de ta mémoire ; Mais
ancêtres dont tu vois passer les images ? De quelle œuvre, de quelle gloire , de quelle vertu te dira-t-elle occupé ? — Du soi
dieux sont de nos jours les maîtres souverains. Mais, Seigneur, notre gloire est dans nos propres mains, Racine. Horace veut
fleurs de lis doté leur écusson : Que sert ce vain amas d’une inutile gloire , Si, de tant de héros célèbres dans l’histoire, I
la vie, le fardeau des années. — Etre bouillant de colère, enivré de gloire , glacé d’effroi, bercé d’espoir, ballotté par la
de ces détails que Cicéron, à une époque où il avait élevé si haut la gloire de l’éloquence romaine, attachait encore quelque
ses richesses de Crassus lui firent croire qu’il pourrait partager la gloire de ces deux grands hommes. Nous tombons sans y pe
e a dit à propos de Louis XIV : On croira ajouter quelque chose à la gloire de notre auguste monarque, lorsqu’on dira qu’il a
vertus ne puissent les obscurcir. Si Marguerite d’Anjou n’eut pas la gloire de vaincre le malheur de son époux, elle eut cell
rre, Buffon a eu soin d’ajouter cette chute brillante et sonore et la gloire des combats. Il continue : Aussi intrépide que s
s cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté, l’indépendance, etc. S’il eût placé
majesté, l’indépendance, etc. S’il eût placé l’indépendance avant la gloire et la majesté, que devenait l’harmonie ? Du reste
s cieux et do qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté, l’indépendance. Le nombre et la sono
Pauline. Où le conduisez-vous ? Félix. A la mort. Polyeucte A la gloire . sont des modèles de concision. C’est sous une f
levé comme le cèdre du Liban et qu’il semble insulter le ciel par une gloire orgueilleuse qu’il ne croit tenir que de lui-même
stice s’écroule : la honte et les malheurs vont succéder ici-bas à la gloire de ses succès ; on le verra peut-être traîner une
et déshonorée ; il finira par l’ignominie. Dieu aura son tour, et la gloire de l’homme injuste ne descendra pas avec Lui dans
gnement D’une marque éternelle à ce grand changement, Et devait cette gloire aux mânes d’un tel homme D’emporter avec eux la l
eut dormir eu paix ; si ceux-là sont vaincus, ils sauront mourir avec gloire , et je vous jure que leur rançon n’ira pas grossi
u le vainqueur des Bretons, votre ancien général, Agricola, expier sa gloire et la vôtre par une mort.prématurée. Romains, les
i encourage la vertu. Alors, puisqu’il vous faut des combats et de la gloire , vous tournerez contre les Duces et les Gètes des
e félicité ; quoiqu’elle semble nous humilier, elle est une source de gloire  ; quoiqu’elle représente la mort, elle est un rem
nture cette admirable image tracée par Massillon : Le conquérant. La gloire sera toujours souillée de sang. Quelque insensé c
s les nues ; ses succès auront égalé ses désirs ; et tout cet amas de gloire ne sera plus à la fin qu’un monceau de boue qui n
’a aucune des qualités extraordinaires et brillantes qui appellent la gloire , il songe modestement aux destinées de son pays e
te a surtout l’ambition de sa propre renommée et se précipite vers la gloire dans tous les sens. La fin de ces deux hommes a é
nd de si haut s’écoulera vite ; il se hâte de jouir et d’abuser de sa gloire , comme d une jeunesse fugitive. A l’instar des di
ns de son temps et les moyens d’y satisfaire. De là son pouvoir et sa gloire . Plus tard, il se livre à des projets personnels,
forces sociales pour les diriger vers ce but. De à son pouvoir ri sa gloire  ; c’est là ce qui fait qu’il est, dès qu’il paraî
je suis au-dessus de tous mes rivaux : qu’ils disparaissent devant ma gloire , humiliés et confondus ! J’ai deux vases d’argent
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
esure sur son talent l’objet de son ambition, et qui veut obtenir une gloire , en jugeant bien celle des autres. Alors il sera
régner. Il se montre vaillant, laborieux, ami de la justice et de la gloire , et lorsque l’ambition l’entraîne à la guerre, se
un ordre social, où tout semblait animé par un homme et fait pour sa gloire , pouvait-il assez inspirer l’éloquence, cette alt
hènes. Fénelon se souvint des triomphes du jeune roi, en retraçant la gloire et les fautes de Sésostris. Aussi rien ne fut plu
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
la paix a voulu l’endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire , Ne se plaît qu’à courir de victoire en victoire.
’ai compté Dès ma plus tendre jeunesse : La vertu, puis la santé ; La gloire , puis la richesse. ——————————— Conti140 n’est p
des filles de mémoire144, Vous vous flattez en vain, partisans de la gloire , D’assurer à vos noms un heureux souvenir. Si la
nt que sa faveur vous seconde, Vous êtes les maîtres du monde ; Votre gloire nous éblouit. Mais au moindre revers funeste, Le
rente. En voici un exemple : Déplorable Sion148, qu’as-tu fait de ta gloire  ?         Tout l’univers admirait ta splendeur. T
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
n durable ; et Cicéron lui-même, Cicéron, qui avait tant fait pour la gloire de l’éloquence et les progrès de la philosophie,
ons grammaticales, ces modestes et laborieux écrivains bornaient leur gloire à épurer, à fixer la langue par de sages observat
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
l et de l’exercice ; qui les exciterait à l’émulation, au désir de la gloire , à l’amour de la vertu ; qui, au lieu de courtisa
trop dédaigner. Le seul bien capable de le tenter est cette sorte de gloire qui devrait naître de la vertu toute pure et tout
près les batailles gagnées et les villes prises ; qui était rempli de gloire et de modestie ; on lui a entendu dire : « Je fuy
sa vie que pour le bien de son État, aimer le bien de son État et sa gloire plus que sa vie ; une puissance très-absolue, qui
’Homère. Et depuis trois mille ans Homère respecté Est jeune encor de gloire et d’immortalité. (M. J. Chénier, Épître à Voltai
es grands, placés si haut par la nature, ne sauraient plus trouver de gloire qu’en s’abaissant ; ils n’ont plus de distinction
83 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
libre de tout parti, de tout intérêt, et sans arrière-pensée de vaine gloire , « se proposa lui-même à lui, pour argument et su
t grande, et incomparable en varieté, et diuersité de commoditez : la gloire de la France, et l’vn des plus nobles ornements d
 : je m’addonne volontiers aux petits, soit pour ce qu’il y a plus de gloire , soit par naturelle compassion, qui peult infinie
s faites honneur à votre humble berceau, Vous tous, les héritiers des gloires sans mèlange, Frères de Jeanne d’Arc, de Hoche et
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
du passé : berceau et tombe1. (Journal et fragments.) Un rayon de gloire humaine Que dire ? que répondre ? Que m’annon
e ? Que m’annoncez-vous qui se prépare pour Maurice ! Pauvre rayon de gloire qui va venir sur sa tombe ! Que je l’aurais aimé
quelque signe de distinction que les hommes leur fassent ; car toute gloire humaine passe vite. (Journal et fragments. Éditio
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
st pas sans beauté. J’ai fait illustre un nom qu’on m’a transmis sans gloire . Qu’il soit ancien, qu’importe3 ? Il n’aura de mé
is Ratisbonne, Auteurs et Livres.   M. Théophile Gautier comparait la gloire sereine, mais peu bruyante d’Alfred de Vigny, à c
le plus grand homme de tous les pays et de tous les âges. Il a eu la gloire de fonder une nation libre, par son courage civiq
86 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
s, une consolation, et l’emploi d’une activité qui visait encore à la gloire . Ses écrits portent les titres de Maximes, Caract
, volontiers périodique et oratoire a de la chaleur et du souffle. Sa gloire ressemble à une amitié sympathique pour sa douce
s feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire . » « Les orages de la jeunesse sont environnés
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
omon est décrite avec une pompe qui désigne évidemment le règne et la gloire du Messie. 143Ainsi du plus haut des montagnes
autels ; Que les cœurs de tous les mortels Soient les monuments de sa gloire , etc. (J.-B. Rousseau). Voici un monument bien s
obscurs honorent la mémoire ; Et même les tyrans n’arrivent pas sans gloire     Au sépulcre de leurs aïeux. Cruel ! toi seul
e Juda notre sceptre est tombé. Mais notre opprobre même assure notre gloire  : Des promesses du ciel rappelons la mémoire, etc
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
« Le comte de Guiche a fait une action, dont le succès le couvre de gloire  ; car si elle eût tourné autrement, il était crim
pas d’admirer, vous n’avez plus qu’à y ajouter le dernier jour de sa gloire et de sa vie. Il avait le plaisir de voir décampe
mais quand j’y mêlerais un peu d’orgueil, c’est peut-être là toute la gloire de notre sexe ; la vôtre consiste à les imiter. «
s amusements littéraires, je vous perdrai de vue dans le chemin de la gloire . Vous cueillerez des lauriers et votre sœur dispu
89 (1854) Éléments de rhétorique française
satif désigna l’objet sur lequel tombait l’action : gloria Domini, la gloire du Seigneur ; gloria Domino, gloire au Seigneur ;
bait l’action : gloria Domini, la gloire du Seigneur ; gloria Domino, gloire au Seigneur ; adorate Dominum, adorez le Seigneur
on à leurs charges que celle de les avoir désirées ; qui mettent leur gloire à les acquérir, non pas à les exercer ; qui s’y j
s cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire , la majesté et l’indépendance. est aussi le seul
fices de l’avocat, elle nuit beaucoup à la beauté du discours et à la gloire de l’orateur. La réfutation se lie naturellement
ticulier, ô vous qui courez avec tant d’ardeur dans la carrière de la gloire , Ames guerrières et intrépides ! Quel autre fut p
el que vous étiez à ce dernier jour, sous la main de Dieu, lorsque sa gloire sembla commencera vous apparaître. C’est là que j
ou les résumer toutes. Écoutez Pascal voulant prouver que amour de la gloire est une passion commune à tous les hommes, et rem
rs ; et les philosophes mûmes en veulent. Ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir bien écrit ; et c
mûmes en veulent. Ceux qui écrivent contre la gloire veulent avoir la gloire d’avoir bien écrit ; et ceux qui le lisent veulen
la gloire d’avoir bien écrit ; et ceux qui le lisent veulent avoir la gloire de l’avoir lu ; et moi qui écris ceci, j’ai peut-
, donnez au moins a des compatriotes qui ont expiré victimes de celle gloire , ou qui survivent encore à une partie d’eux-mêmes
-vous qu’alors il acceptera des hommages si forcés et si honteux à sa gloire , lui qui ne veut que des sacrifices volontaires,
amemnon, refusant la victoire, N’ose d’un peu de sang acheter tant de gloire  ; Et, dès le premier pas se laissant effrayer, Ne
amemnon, refusant la victoire, N’ose d’un peu de sang acheter tant de gloire  ! Le sang d’une fille, un peu de sang ! Quelquef
uerite d’Anjou, femme de Henri VI : « Si cette princesse n’eut pas la gloire de vaincre le malheur de son époux, elle eut cell
fougueux animal qui partage avec lui les fatigues de la guerre et la gloire des combats. » On ne pouvait ni mieux choisir ni
la lin de la phrase. Pascal a dit admirablement : « La douceur de la gloire est si grande qu’à quelque chose qu’on l’attache,
ement cultivée. Leur principale vertu a été la reconnaissance ; et la gloire qu’on leur a donnée d’être les plus reconnaissant
tion ou de la ruine de toutes les églises refformées, et par là de la gloire de Dieu, Quatrième membre. j’ai pensé devoir déli
re, Qui, sur le trône assis, n’enviassent peut-être Au-dessus de leur gloire un naufrage élevé Que Rome et quarante ans ont à
content d’effrayer les mortels, A tics embrasements ne borne point sa gloire , Laisse aux pleurs d’une épouse attendrir sa vict
et de notre bonheur ! Dans les murs, hors des murs, tout parle de sa gloire . Avec quelle véhémence Rousseau rappelle au devo
tu ; et, comme les juges attentifs se laissent prendre à ces idées de gloire et de courage, il découvre tout à coup la poitrin
e genou, et, dans le champ de bataille, il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. Là, on célébra Rocroy délivré
sentit son néant, et pleura. Jeannot partit dans toute la pompe de sa gloire . « Les lecteurs qui aiment à s’instruire doivent
n avait bien mérité du genre humain, et ils ont attaché à son nom une gloire immortelle. 3° Le discours doit être pathétique.
refuse pas un peu de véritable attention à une affaire qui regarde sa gloire , et qui n’est pas de si petite considération qu’e
ui est si souvent celle de Dieu, cette voix qui fait, à vrai dire, la gloire des rois, qui parle si magnifiquement aujourd’hui
Votre Majesté, et qui n’ont pour intérêt et pour passion que sa seule gloire . Il n’est pas jusqu’aux lois, sire, qui, tout ins
e Votre Majesté l’empêcherait de suivre et ce serment solennel, et sa gloire , et ses inclinations, toutes grandes, toutes roya
essieurs, vous m’avez comblé d’honneur en m’appelant à vous ; mais la gloire n’est un bien qu’autant qu’on en est digne ; et j
n il en est qui sont appelés par la nature à renouveler parmi nous la gloire des beaux-arts, et que nous verrons un jour peint
ns-la à cette heure de ruine. Participez, mes sujets, à cette seconde gloire avec moi, comme vous avez fait à la premiere. Je
90 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
traite, où le consolait l’amitié ingénieuse de madame de Sévigné, une gloire plus solide que celle qu’avait rêvée sa jeunesse,
e de Rocroy2 donna autant de sûreté au royaume qu’elle lui apporta de gloire  ; et les lauriers couvrirent le roi, qui règne au
la guerre de Trente ans, acquit, malgré quelques revers, beaucoup de gloire , et fut l’un des principaux soutiens du parti pro
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
orer la mort du sage et vaillant Machabée4 : cet homme qui portait la gloire de sa nation jusqu’aux extrémités de la terre ; q
s les bouches et des larmes de tons les yeux. Chacun à l’envi faisait gloire de savoir et de dire quelque particularité de sa
ais enfin, ce que le roi sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloire de cet illustre mort, est le plus grand et le plu
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
iples, et les écoles d’Alexandrie ont consacré à jamais son nom et sa gloire . À l’âge de dix-huit ans, Origène succéda au gran
s’étaient formés les hommes qui ont le plus contribué parmi nous à la gloire de la chaire, au triomphe des vérités évangélique
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
’Académie française a pu lui appliquer ce vers : Rien ne manque à sa gloire , il manquait à la nôtre. L’avare donnant à d
u’il suffise d’en porter le nom et les armes, et que ce nous soit une gloire d’être sortis d’un sang noble, lorsque nous vivon
ssance n’est rien où la vertu n’est pas. Aussi nous n’avons part à la gloire de nos ancêtres qu’autant que nous nous efforçons
raire, l’éclat n’en rejaillit sur vous qu’à votre déshonneur, et leur gloire est un flambeau qui éclaire aux yeux d’un chacun
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
Des Auteurs qu’il regratte et qu’il vend à la livre, Croit égaler la gloire , et que son nom doit vivre         Comme le leur,
enons de voir, la santé n’est qu’un nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les grâces et les plaisir
r immuable félicité. Une jeunesse éternelle, un bonheur sans fin, une gloire toute divine est peinte sur leur visage ; mais le
ouverne sagement ses peuples, n’a plus rien à craindre des hommes. Sa gloire toute seule aurait pu faire des envieux ; sa piét
a gloire toute seule aurait pu faire des envieux ; sa piété rendra sa gloire même respectable : ses entreprises auraient trouv
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
é, Buffon avait su s’isoler. La force de son caractère, l’amour de la gloire et le dévouement à une idée l’élevèrent au-dessus
e nom de tous ces prétendus héros, dont on a célébré les crimes ou la gloire sanguinaire, fût également enseveli dans la nuit
de l’union de la société ; mille autres monuments de puissance et de gloire démontrent assez que l’homme, maître du domaine d
et ; et après ces jours de sang et de carnage, lorsque la fumée de la gloire s’est dissipée, il voit d’un œil triste la terre
a première fois ; avoir plus fait, en un mot, par le seul motif de la gloire des lettres, que l’on ne fit jamais par la soif d
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
e sans fatigue tant de brillants génies qui, après lui avoir donné la gloire élevée des lettres et les beaux plaisirs des arts
talents au service des grandes affaires, et qui promet à l’esprit la gloire comme autrefois, et plus qu’autrefois le gouverne
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
e caractère simple, qui, n’ayant de faste ni dans la vertu ni dans la gloire , savait à peine que sa grande âme était connue ».
r dans l’admiration ; on peut trop se hâter d élever des monuments de gloire  ; on peut prendre de la fortune pour du mérite :
98 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
, le second = l’un, l’autre = celui-là, celui-ci, etc. N° 61. — La Gloire et la Réputation La gloire est le jugement de
celui-là, celui-ci, etc. N° 61. — La Gloire et la Réputation La gloire est le jugement de l’humanité sur un de ses membr
La gloire est le jugement de l’humanité sur un de ses membres. La gloire est toujours méritée — … La réputation est le jug
ombre, de petites choses suffisent — … L’intention ne suffit pas à la gloire — … Il lui faut des faits — … la réputation se co
ts — … la réputation se contente des applaudissements d’un parti — La gloire ne peut être affaiblie — … La réputation tombe et
affaiblie — … La réputation tombe et se dissipe — … Il faut aimer la gloire … il faut dédaigner la réputation… Il faut faire…
parences disparaissent. —  Avis. Vous vous étendrez davantage sur la gloire que sur la réputation. Il n’est pas nécessaire Je
rit point par le temps ; l’autre, élevé par les armes au comble de la gloire comme un nouveau David, comme lui meurt clans son
andis que le connétable, triomphant de son pays acquiert une horrible gloire , enfin, il fait rougir le prince, en lui montrant
le tigre — … L’animal s’embarrasse dans sa robe — On tue le tigre — … Gloire à Lienou-Song, la courageuse mère — ….. Avis. St
, silence de mort, pensées tristes, regrets de la vie. Amis, parents, gloire , bonheur, tout s’évanouit. La faim arrive menaçan
neviève, bergère comme toi ; je délivrai la France d’Attila ; la même gloire t’est réservée. Il y a une épée cachée dans les m
toit est respecté des jeunes filles, à cause de celle qui fut une des gloires de leur sexe, des jeunes (1) garçons qui se rappe
vis sont émis ; Lysandre applaudit au puis barbare, et l’on boit à la gloire de Lacédémone. On veut terminer le repas par des
Dénouement. On décide que la patrie d’Euripide sera sauvée, et celle gloire est due à la poésie. Narrations épistolaires
; 5º Sa grandeur aux yeux des générations futures ; 6° La couronne de gloire qui l’attend dans un monde meilleur. Avis. Vous
ils pas égorgé leurs persécuteurs ?… Cette pensée est indigne de leur gloire . Non, ils ont respecté la puissance de l’empereur
ourir — … Imitez mon exemple, et sachez succomber en chrétiens — … La gloire et l’immortalité ne sont point dans la résistance
ville ; mais les attentats de la ville peuvent procurer au prince une gloire immortelle, celle de la vertu. De fragiles statue
eur de sa mère que se venger cruellement. Sa réponse va décider de la gloire et de la vie de Véturie, et la félicité de son so
’eusse expiré sans toi. Mon Dieu ! J’ai combattu soixante ans pour ta gloire , J’ai vu tomber ton temple et périr la mémoire ;
cendue, Je retrouve ma fille après l’avoir perdue ; Et je reprends ma gloire et ma félicité, En dérobant mon sang à à l’infidé
eux vont s’ouvrir sur vos têtes, que Jésus-Christ va paraître dans sa gloire au milieu de ce temple, et que vous n’y êtes asse
99 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
patrie... De quel front |, immolant tout l’État à ma fille, Roi sans gloire |, j’irais vieillir dans ma famille. Racine. Fort
it en vers d’aventures héroïques. » En effet, elle raconte la vie, la gloire et les mœurs des hommes. Le poète épique se fait,
vos ennemis pour rois. Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire , Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire
otre obéissance : Quelque rang où jadis soient montés mes aïeux, Leur gloire de si loin n’éblouit point mes yeux. Je songe ave
oit laver une tache si noire. Mais je cherche un trépas utile à votre gloire  ; Et Rome, unique objet d’un désespoir si beau, D
l’exorde par insinuation. Pompée aborde Sertorius en le louant de sa gloire  ; L’inimitié qui règne entre les deux partis N’y
rmione au lieu de celui d’Iphigénie3 ; c’est là qu’elle demande si la gloire d’Hélène mérite d’être achetée si cher : Si du c
mes, morbleu ! sont faits de cette sorte ! C’est à ces actions que la gloire les porte ! Voilà la bonne foi, le zèle vertueux,
ècle, cependant, a vu s’altérer cette clarté précieuse qui faisait la gloire de la langue française. De malheureuses influence
ent de Louis XIV par les chefs-d’œuvre de la prose moderne. Ce fut la gloire du roi de diriger ce grand mouvement des lettres,
é la France de n’avoir pas l’ode ni l’épopée antiques. Ajoutons, à la gloire de Fénelon, qu’il a donné le ton et le modèle de
n point de perfection. » Et il en concluait que les écrivains dont la gloire s’était maintenue, à cette époque de consistance
on et Rousseau, les grands prosateurs du siècle. Tous ajoutèrent à la gloire de la littérature et de la langue ; mais l’âge de
ous plaît : plutôt, plutôt périr, que de les voir à nos côtés dans la gloire  ! Malheur à nos lâches compagnons qui le souffren
actions, il faut uniquement songer à bien faire, et laisser venir la gloire après la vertu. » (Oraison funèbre de Condé.) 1
fleurs de lis doté leur écusson. Que sert ce vain amas d’une inutile gloire , etc. Boileau, Satire V, v. 9. Nous terminons i
100 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
s de votre intrépidité ; vous avez décoré vos aigles d’une immortelle gloire . Une armée de cent mille hommes, commandée par le
je me confiai à vous pour la maintenir toujours dans ce haut état de gloire qui seul pouvait lui donner du prix à mes yeux :
délicate et méritée. Vous avez décoré vos  aigles d’une immortelle gloire , ici le soldat n’est déjà plus seul. L’orateur l
ur n’a garde de séparer ces deux amis ; il leur donne la même part de gloire , parce qu’il sait bien qu’elle revient tout entiè
e leur victoire. C’est dire en d’autres termes : vous avez couvert de gloire vos personnes et vos aigles, et de confusion vos
ouronne de son empereur et qui renverse les projets des ennemis de sa gloire , qui les punit et leur donne des leçons de sagess
t et l’embrassent. Ils s’écrient tous voilà un brave ! Ce mélange de gloire et d’amour, d’idées douces et guerrières, est le
ment ; c’est d’un côté la haine de l’ennemi, de l’autre l’amour de la gloire , de la patrie et de la famille. On ne peut guères
/ 283