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1 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
Chapitre premier. Du genre lyrique 167. Quelle sera la division de ce chap
ion de ce chapitre ? Nous diviserons ce que nous avons à dire sur le genre lyrique en deux articles : dans le premier, nous
nd, nous parlerons de l’ode et des autres poèmes qui rentrent dans ce genre . Article premier. De la poésie lyrique en g
barde Ossian, et dans le poète prussien Gleim. 172. Quel avantage le genre lyrique présente-t-il pour le poète ? Dans les a
onnage de poète, l’art même consiste à le faire oublier. Mais dans le genre lyrique, c’est le poète lui-même qui s’annonce et
i s’est emparé de ses sens. Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre , de ces qualité si rares et si précieuses qui, su
, noble, majestueuse et souvent sublime. 173. Quelle est l’étendue du genre lyrique ? L’étendue du genre lyrique, dont nous
t sublime. 173. Quelle est l’étendue du genre lyrique ? L’étendue du genre lyrique, dont nous avons déjà dit un mot dans la
festins, tels sont les sujets que peut parcourir le poète lyrique. Ce genre embrasse donc tous les sujets et prend tous les t
is le sublime jusqu’au familier noble. 174. Combien distingue-t-on de genres dans la poésie lyrique ? On distingue deux genre
distingue-t-on de genres dans la poésie lyrique ? On distingue deux genres de poèmes lyriques : l’un est grave, héroïque, so
c’est alors un transport d’enthousiasme, un ravissement de l’âme. Ce genre , dit Boileau, Élevant jusqu’au ciel son vol ambi
rrière, Chante un vainqueur poudreux au bout de la carrière. L’autre genre est simple, tendre et gracieux ; il naît d’objets
ieu. Article II. De l’ode et des autres poèmes lyriques Le genre lyrique renferme six espèces de poèmes : l’ode qu
la matière de l’ode, et comment l’ode se distingue-t-elle des autres genres de poésie ? Tout ce qui agite l’âme avec violenc
devenir la matière de l’ode. Ce poème n’est pas distingué des autres genres par la nature des sujets qu’il traite, puisque ce
te-t-on d’espèces d’odes ? On compte quatre espèces d’odes : dans le genre religieux, l’ode sacrée, à laquelle se rattache l
l’ode sacrée, à laquelle se rattache l’hymne et le cantique ; dans le genre guerrier, l’ode héroïque ou pindarique ; dans le
ique ; dans le genre guerrier, l’ode héroïque ou pindarique ; dans le genre tempéré, l’ode morale ou philosophique ; enfin, d
dans le genre tempéré, l’ode morale ou philosophique ; enfin, dans le genre doux et gracieux, l’ode badine, qui comprend auss
r Débora après la victoire sur Sisara. Tous ces morceaux sont dans le genre sublime. Parmi les psaumes, nous citerons, dans l
sont dans le genre sublime. Parmi les psaumes, nous citerons, dans le genre doux et simple, les psaumes 22, Dominus regit me 
cce quam bonum, qui sont de beaux modèles d’odes gracieuses ; dans le genre tempéré, les psaumes 11, Salvum me fac, Domine ; 
derat cervus ; — et 83, Quàm dilecta tabrnacula tua… ; enfin, dans le genre sublime, les psaumes 28, Afferte Domino filii Dei
Pompignan et Lamartine. La littérature païenne ne nous offre, dans ce genre , que le Carmen sæculare, d’Horace. 196. Qu’est-ce
une nation entière, après un événement heureux et important. Dans ce genre de poésie, tout doit être en sentiments et en ima
de Moïse, au brillant cantique de Débora, et aux autres poésies de ce genre que nous avons déjà signalées, nous ajouterons po
ar une grande exactitude théologique. Les compositions modernes en ce genre n’approchent pas généralement de nos vieux cantiq
e, les talents, les vertus éclatantes des grands hommes dans tous les genres , des héros vainqueurs dans les combats, des souve
la mort, l’amour de la patrie, de la liberté et de la gloire. Dans ce genre , les chants prussiens sont à la fois des modèles
e planer dans une région moyenne, sans chercher à s’élever, comme les genres précédents, à ce qu’il y a de plus sublime dans l
articulier les trois premières du livre III, nous pouvons citer en ce genre une ode de Joachim du Bellay sur la Vertu ; l’ode
laissant les sujets les plus nobles et le caractère le plus élevé au genre grave et solennel, demande un ton simple et modér
les plaisirs. Elle tire son non d’Anacréon qui s’est illustré dans ce genre , et qu’Horace a souvent imité. Les tableaux les p
ée d’inquiétude : voilà les sujets que choisit la muse d’Anacréon. Ce genre , on le voit, a peu de noblesse ; et il est éviden
e ramener les hommes à la vertu. 211. Quel est le moyen de relever ce genre  ? Ce genre de poésie, naturellement peu élevé, a
s hommes à la vertu. 211. Quel est le moyen de relever ce genre ? Ce genre de poésie, naturellement peu élevé, a été souvent
our titre Salem ou l’Ange du pur amour. David surtout excelle dans le genre gracieux. Ses plus belles poésies dans ce genre s
rtout excelle dans le genre gracieux. Ses plus belles poésies dans ce genre sont les Psaumes 22, Dominas, regit me ; 62, Deus
le Passant, et la Rose. Horace a laissé un grand nombre d’odes en ce genre . Nous ne mentionnerons que les suivantes : Solvit
ème destiné à exprimer des sentiments calmes et modérés dans tous les genres , dans la joie et dans la douleur, mais principale
é, et non pas l’admiration. Par conséquent, pour bien réussir dans ce genre , il faut bien sentir et bien peindre le sentiment
ue tout soit permis dans l’élégie, et que le succès y soit facile. Ce genre de poème, en effet, doit toujours être naturel ;
d des choses. Chez nous, il n’y a point de forme particulière pour ce genre de poésie ; et on ne le distingue guère que par l
l’Andromaque d’Euripide. Mais, si nous voulons spécifier davantage le genre élégiaque, nous trouverons deux sortes d’élégies 
peut s’élever à la hauteur de la poésie lyrique. On peut citer en ce genre les admirables Lamentations de Jérémie sur la rui
lus beaux modèles de poésie élégiaque ? Les plus beaux modèles en ce genre se trouvent chez les Hébreux. Ce sont les plainte
simplicité et d’onction, a inspiré quelques pièces remarquables en ce genre . Nous ne mentionnerons que les chants élégiaques
oire de Nazianze, le Stabat Mater, et le Dies iræ. 221. En combien de genres peut-on diviser l’élégie ? Le ton de l’élégie va
mer ses sentiments. C’est pour cela qu’on a partagé l’élégie en trois genres  : le passionné, le tendre et le gracieux. En géné
né, le tendre et le gracieux. En général, le sentiment domine dans le genre passionné ; c’est le caractère de Properce, qui e
e quelquefois trop d’érudition et d’art. L’imagination domine dans le genre gracieux ; c’est le caractère de Catulle, doué de
dithyrambe. Après lui, beaucoup de poètes attiques s’exercèrent en ce genre , qui permettait des métaphores hardies (audaces),
ssez la fureur bachique pour en estimer l’imitation ; et, de tous les genres de poésie, le dithyrambe fut le seul qu’ils dédai
bien facile et de bien peu intéressant que ce qu’ils ont fait dans ce genre . Nos anciens poètes du temps de Ronsard, qui se f
l’Olympe usurpant le tonnerre… Lebrun a chanté, dans un poème de ce genre , l’arrivée à Paris des monuments artistiques conq
e ? La cantate est une composition lyrique, une espèce d’ode dans le genre héroïque ou gracieux, faite pour être mise en mus
ctement dans les magnifiques compositions qu’il nous a laissées en ce genre . Ces règles, toutefois, ne sont pas absolument ob
. Cette dernière composition s’éloigne encore des règles générales du genre , en ce qu’elle n’est empruntée ni à l’histoire, n
1. Combien y a-t-il de sortes de cantate ? Il a des cantates dans le genre noble et dans le genre gracieux. J.-B. Rousseau n
sortes de cantate ? Il a des cantates dans le genre noble et dans le genre gracieux. J.-B. Rousseau nous offre de parfaits m
de parfaits modèles des deux espèces. Nous citerons, dans le premier genre , colle de Circé, que La Harpe appelle un des che
ffreux bûcher s’allume. …………………………… d’horribles sifflements. Dans le genre gracieux, la cantate de Céphale offre les images
les gazons. Disons, en finissant, que si le mérite de Rousseau en ce genre est incontestable, il est regrettable de voir ce
celler est d’unir une naïveté délicate à une piquante originalité. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées nature
orce, la chaleur et l’élévation. Une des plus célèbres chansons de ce genre est le Chant de guerre de l’année du Rhin, dont l
’Europe, le Français est celui dont le naturel est le plus porté à ce genre léger de poésie. La galanterie, le goût du plaisi
ous caractérisent, ont produit des chansons ingénieuses dans tous les genres . Et cette disposition est ancienne, puisque Tacit
e de refrain. 244. Quels sont les poètes qui se sont distingués en ce genre  ? L’épithalame remonte à la plus haute antiquité
e. Catulle est le premier poète latin qui ait exercé son talent en ce genre . Son épithalame réel de Manlius et de Vinie se di
st regrettable qu’il n’ait pas toujours assez respecté la décence. Ce genre a été cultivé par quelques-uns de nos poètes. Out
2 (1881) Rhétorique et genres littéraires
années de la Renaissance et au dix-septième siècle. Les traités de ce genre se multiplièrent au dix-huitième. Notre époque es
dier 1819 — 1870 Notions de rhétorique et de littérature. Trois genres de causes Quelque sujet que l’orateur ait à dé
t que l’orateur ait à développer, on peut le ramener à l’un des trois genres de causes que distingue Aristote : 1° démonstrati
tif ; 2° délibératif ; 3° judiciaire. 1° démonstratif Le but du genre démonstratif est l’honnête ; son objet de louer o
aison funèbre, — Discours satiriques. 2° délibératif Le but du genre délibératif est l’utile ; son objet de conseiller
oquence de la chaire, — de la tribune. 3° judiciaire Le but du genre judiciaire est le juste ; son objet d’accuser ou
passage où il fait la revue des règles oratoires communes à tous les genres de discours ou d’écrits : ordre d’invention où l’
ticuliers (in-ducere). Ex. Après avoir fait le portrait de plusieurs genres de fous, Boileau termine ainsi : N’en déplaise à
rinsèques. 1° Intrinsèques Définition, Énumération des parties, Genre et Espèce, Comparaison, Contraires, Choses qui ré
ppeler le cours Des prodiges fameux accomplis en nos jours ? etc. Genre et espèce Le genre et l’espèce sont des lieux
odiges fameux accomplis en nos jours ? etc. Genre et espèce Le genre et l’espèce sont des lieux communs propres au gen
e et espèce Le genre et l’espèce sont des lieux communs propres au genre judiciaire, où l’on cherche à prouver que les tex
dans l’espèce à un sujet particulier. Ce qui est vrai du premier (le genre ) l’est nécessairement de la seconde (l’espèce).
nne, le lieu, le temps, etc. ; c’est par excellence un lieu commun du genre judiciaire. Les circonstances ont été groupées pa
(ad hominem). 1° Intrinsèques, Définition, Énumération des parties, Genre et espèce, Comparaison, Contraires, Choses qui ré
favorables à la thèse qu’on soutient. Elle est utile, surtout dans le genre judiciaire et dans l’éloquence de la chaire. La n
à détruire les arguments de son adversaire. Elle convient surtout au genre délibératif ; au genre judiciaire ; elle est du r
ts de son adversaire. Elle convient surtout au genre délibératif ; au genre judiciaire ; elle est du ressort de la dialectiqu
ne, Phèdre, acte I, scène iii.) La noblesse du style varie scion les genres et les sujets. Elle a des nuances infinies dans l
e. Le style périodique s’emploie généralement dans les sujets dont le genre est modéré et sans passion ; le style coupé convi
ets qu’on traite. Aussi, les anciens rhéteurs distinguaient-ils trois genres de style correspondant au triple but de l’éloquen
eille, Pompée, acte II, scène ii.) Parmi les nombreux exemples de ce genre de sublime que nous offre la Bible, on peut citer
qué de nos jours, et souvent avec raison, cette distinction des trois genres de style, établie par Aristote et les rhéteurs de
 ; la précision, par exemple, est une qualité qui convient à tous les genres de style. En outre, il ne peut pas y avoir de sty
la sublimité du discours et l’un des plus beaux ornements de tous les genres de style. Des figures On distingue dans le
étendre ou à restreindre le sens propre des mots. Elle prend : 1° le genre pour l’espèce (rarement le contraire) : les morte
connaître les personnages que l’on rapproche. Il y a souvent dans ce genre de composition une symétrie un peu factice, quand
rique. On peut lire, comme exercice, les modèles suivant : 1° dans le genre délibératif, le discours contre la banqueroute pr
par Mirabeau à l’Assemblée (séance du 26 septembre 1789) ; 2° dans le genre judiciaire, la défense de Fouquet par Pellisson ;
le genre judiciaire, la défense de Fouquet par Pellisson ; 3° dans le genre démonstratif, le discours de Buffon à l’Académie
out dans l’aisance naturelle avec laquelle la plume semble courir. Le genre épistolaire comporte toutes les formes et toutes
emblée politique, d’un gouvernement et même d’un pays tout entier. Ce genre de composition comporte donc trois parties : 1° l
elle s’adresse au raisonnement et à la raison. On peut appliquer à ce genre de composition les règles de l’invention et de la
nds maîtres, 1 vol. in-12, 1878, etc. Littérature Étude des genres littéraires. Tableau synthétique POÉSIE PROS
E Versification : 1° grecque, 2° latine, 3° française. Différents genres de composition en vers. Prose : 1° grecque, 2°
n en vers. Prose : 1° grecque, 2° latine, 3° française. Différents genres dé composition en prose. Genres Divisions Genr
° latine, 3° française. Différents genres dé composition en prose. Genres Divisions Genres Divisions 1° Lyrique Ode, Él
çaise. Différents genres dé composition en prose. Genres Divisions Genres Divisions 1° Lyrique Ode, Élégie, Chanson, Ro
niques, Mémoires, Biographie, Histoire littéraire. 3° Dramatique Genre tragique : Tragédie, Drame, Opéra, etc. Genre com
ire. 3° Dramatique Genre tragique : Tragédie, Drame, Opéra, etc. Genre comique : Vaudeville, Opéra-comique, etc. 4° Did
ue. 5° Épistolaire. Lettres philosophiques, familières. Étude des genres littéraires Introduction Définition et d
ue des œuvres de l’esprit humain. Elle comprend donc : 1° l’Étude des genres littéraires et des règles auxquelles ils sont sou
préciation des œuvres composées par les écrivains dans les différents genres et aux diverses époques. On distingue toutefois l
e code des règles inspirées par les chefs-d’œuvre pour déterminer les genres poétiques et appliquer à chacun les principes dic
ivement employés dans les vers. Dans ce cas, la prose poétique est un genre faux, et il ne faut pas l’imiter, malgré des exem
s de vers, les poètes n’ont employé que l’hexamètre pour l’épopée, le genre didactique, etc. ; l’ïambe trimètre dans le dialo
ée, etc. Licences poétiques, Enjambement, Hiatus. Des genres de composition en vers, et de leurs caractères
Des genres de composition en vers, et de leurs caractères Genres poétiques On appelle genres en littérature les
n en vers, et de leurs caractères Genres poétiques On appelle genres en littérature les grandes divisions, soit en ver
propres et leurs différences relatives. En poésie comme en prose, les genres ne représentent pas des divisions rigoureuses ; i
se touchent par beaucoup de points. Nous nous occuperons d’abord des genres poétiques dont les caractères ont été marqués par
re à l’origine même de la poésie. Plus tard, la critique a séparé les genres et classé les œuvres des poètes. Critique des a
ifications, qui consistaient à diviser les œuvres poétiques en grands genres et en petits genres, genres principaux et genres
istaient à diviser les œuvres poétiques en grands genres et en petits genres , genres principaux et genres secondaires, grands
à diviser les œuvres poétiques en grands genres et en petits genres, genres principaux et genres secondaires, grands et petit
poétiques en grands genres et en petits genres, genres principaux et genres secondaires, grands et petits poèmes, poésies lég
e, de citer la satire et la fable, que l’on rangeait parmi les petits genres ou genres secondaires. L’une peut atteindre une é
r la satire et la fable, que l’on rangeait parmi les petits genres ou genres secondaires. L’une peut atteindre une étendue de
autre chose qu’une satire ; l’autre, que l’on classe parmi les petits genres , a produit une série de chefs-d’œuvre inimitables
ressante et la versification sans éclat. Nouvelle division en cinq genres Nous nous sommes bornés à diviser d’une façon
es bornés à diviser d’une façon générale les œuvres poétiques en cinq genres  : 1° lyrique, 2° épique, 3° dramatique, 4° didact
toral. Nous avons fait rentrer dans ces cinq catégories les prétendus genres secondaires, suivant qu’ils s’y rattachent plus o
s mots sur certaines curiosités poétiques qui n’appartiennent à aucun genre et ne sont guère que des jeux d’esprit. 1° Ge
tiennent à aucun genre et ne sont guère que des jeux d’esprit. 1° Genre lyrique Poésie lyrique, sa définition ; son
uvragées. 6° Cantate La cantate est une espèce d’ode, tantôt du genre héroïque, tantôt du genre gracieux, mêlée d’airs
La cantate est une espèce d’ode, tantôt du genre héroïque, tantôt du genre gracieux, mêlée d’airs chantés et de récitatifs n
et de récitatifs non mesurés. Ex. J.-B. Rousseau., Cantate de Circé ( genre héroïque), cantate de Céphale (genre gracieux), e
-B. Rousseau., Cantate de Circé (genre héroïque), cantate de Céphale ( genre gracieux), etc. Autres genres de poésie lyriq
genre héroïque), cantate de Céphale (genre gracieux), etc. Autres genres de poésie lyrique On peut comprendre dans le g
tc. Autres genres de poésie lyrique On peut comprendre dans le genre lyrique de petits poèmes qui, surtout chez les mo
vers féminin. Charles d’Orléans nous a laissé des chefs-d’œuvre en ce genre  : Ex. Le temps a laissié son manteau De vent, de
eau Le rondeau a servi d’abord à désigner plusieurs poèmes du même genre que celui qui a gardé définitivement ce nom. On a
un seul et même vers. C’est à cause de cette triple répétition que ce genre de poème est appelé triolet. L’idée qui en fait l
tor Hugo a commis une erreur en appelant ballades de petits poèmes du genre de ceux qui portent ce nom en Allemagne ou autres
lle produire un effet spécial, et malgré quelques chefs-d’œuvre en ce genre , on doit lui préférer le sonnet régulier. Ex. :
France particulièrement, la poésie lyrique a absorbé tous les autres genres poétiques ; elle est devenue presque toute la poé
Essai sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique, etc.) 2° Genre épique Poésie épique, sa définition, son suj
tière. Les critiques de tous les temps se sont beaucoup occupés de ce genre de composition, depuis Aristote dans sa Poétique,
ciété a disparu pour faire place à une civilisation plus positive, ce genre de composition poétique est devenu de plus en plu
Paradis perdu. Allemands Klopstock 1724 — 1803 Messiade. 3° Genre dramatique Poésie dramatique, sa définition,
3° Genre dramatique Poésie dramatique, sa définition, son triple genre , ses éléments La poésie dramatique (δρᾶμα, act
e heure inspiré les deux formes principales de l’art dramatique : les genres tragique et comique, dont l’union féconde a produ
e : les genres tragique et comique, dont l’union féconde a produit un genre mixte, représenté par le drame moderne. Élément
ns Cinna de Corneille. Formes de la poésie dramatique Les deux genres principaux de la poésie dramatique, tragique et c
gique et comique prennent plusieurs formes, dont voici le tableau : Genres Tragique. Comique. Tragédie. Drame :     Mél
rie. Farce. Parodie. Revue. de mœurs, d’intrigue, à tiroir. 1° Genre tragique, ses diverses espèces Tragédie L
les plus funestes et les situations les plus émouvantes de la vie. Ce genre de pièces, sérieux par le fond, souvent familier
est une espèce de composition intermédiaire et de compromis entre le genre comique et le genre tragique. Très en vogue au xv
omposition intermédiaire et de compromis entre le genre comique et le genre tragique. Très en vogue au xviiie  siècle, il se
e nos jours. Ex. Le Mariage forcé de Molière (comédie-ballet). 2° Genre comique, ses diverses espèces La comédie est l
— le Barbier de Séville et le Mariage de Figaro de Beaumarchais). Ce genre de comédie n’a pour but, ni d’instruire, ni de co
x de Destouches.) Vaudeville Le vaudeville est une comédie d’un genre léger, entremêlée de couplets, de duos, rarement
populaires. Opéra-comique L’opéra-comique est une comédie d’un genre léger, dont la partie chantée est entremêlée de d
êlée de dialogue. Dans l’opéra-comique, comme dans l’opéra et dans le genre inférieur de l’opérette, le poème a rarement une
’A. Thomas, etc. Opérette L’opérette est un opéra-comique d’un genre inférieur et dont la musique est plus légère.
(Henri III, en prose, Hamlet, en vers, etc.), se sont illustrés en ce genre . La véritable tragédie moderne est le drame grand
esté le meilleur type. La comédie française n’a, été véritablement un genre littéraire que le jour où Molière, au dix-septièm
ôté tragique. L’usage seul lui a conservé son nom de comédie. 4° Genre didactique et philosophique Poésie didactiqu
iences. Elle n’est pas flexible et variée à l’infini comme les autres genres poétiques. Son essence est l’enseignement et les
us les arts et tous les métiers ont servi de sujet à des poèmes de ce genre oubliés ou peu lus. En général, ils ennuient sans
rce que la description y tient la plus grande place. Cette variété du genre a suscité plus de versificateurs que de poètes. L
enard, de la Navigation, Gudin, de l’Astronomie, etc., ont fait de ce genre de poésie un véritable abus. De nos jours, la poé
est purement didactique ou descriptive, on peut faire rentrer dans ce genre de poésie celles qui, dans un cadre différent et
ù il a écrit son poème, la fable n’était pas encore classée parmi les genres littéraires. Peut-être aussi ne lui avait-elle pa
e, toujours élégante. Si sa dimension est bornée, la compréhension du genre est indéfinie ; elle peut être familière ou badin
nsi nommée parce qu’Ennius employa des vers de toute longueur dans ce genre de poème. Elle a pour but la description et la cr
’Alexandre : Sufficit hic tumulus cui non suffecerat orbis. 5° Genre pastoral. Poésie pastorale, sa définition, s
des mœurs et des beautés champêtres. Souvent narrative, elle tient du genre épique. Elle participe quelquefois du poème drama
laisirs de la campagne. On ne doit pas confondre la poésie pastorale, genre distinct en littérature, avec la description de l
, dont le sentiment est exprimé, à des degrés divers, dans les autres genres littéraires, par les grands écrivains. Sa doub
uche de son ami Joachim du Bellay, excite les poètes à lutter dans ce genre avec les anciens, et Remy Belleau publie sa Berge
seul a pu donner à ses Idylles un coloris digne de Théocrite, dans un genre où tout est plus ou moins faux, convenu et peu na
de cette époque inventèrent dans leur fureur de nouveauté. Ces divers genres de composition nous intéressent tout au plus comm
auquel nous avons souvent emprunté des renseignements. Différents genres de poésie. Résumé synoptique 1° Lyrique. 2°
Poème héroïque ou historique.   Poème héroï-comique ou badin. 1° Genre tragique. Tragédie, Drame, Mélodrame, Mimodrame,
tragique. Tragédie, Drame, Mélodrame, Mimodrame, Opéra, Ballet.   2° Genre comique. Comédie : 1° de mœurs, 2° d’intrigue, 3
logue, Conte, Épître, Satire, Épigramme, Inscription, Épitaphe. 5° Genre pastoral. Curiosités poétiques. Églogue. Idy
trant la vérité, en la faisant pénétrer dans le cœur par l’éloquence ( genre oratoire) ; elle instruit en racontant les événem
genre oratoire) ; elle instruit en racontant les événements du passé ( genre historique), en faisant connaître les découvertes
ire, les résultats de l’observation, de l’expérience et de l’analyse ( genre didactique et philosophique). Elle plaît par le c
réelles ou imaginaires, par la peinture des mœurs et des caractères ( genre romanesque). La prose peut tout à la fois nous co
versations par écrit entre personnes absentes, qu’on appelle lettres ( genre épistolaire). Pour traiter tant de sujets si diff
de Milet, Phérécyde de Léros, Hellanicus, jetèrent les fondements du genre historique, et qu’après eux Hérodote écrivit ses
Cycle carlovingien, les chants des Troubadours et des Trouvères. Des genres de composition en prose et de leurs caractères.
s. Des genres de composition en prose et de leurs caractères. Des genres de composition en prose Genres en prose ; cr
e et de leurs caractères. Des genres de composition en prose Genres en prose ; critique des anciennes classifications
 ; critique des anciennes classifications ; nouvelle division en cinq genres Les différents genres de composition en prose
classifications ; nouvelle division en cinq genres Les différents genres de composition en prose sont : 1° le genre oratoi
genres Les différents genres de composition en prose sont : 1° le genre oratoire, 2° — historique, 3° — didactique et phi
4° — romanesque, 5° — épistolaire. Avant d’aborder l’étude des divers genres de composition en prose, nous répéterons en abrég
n prose, comme en poésie, il n’y a pas, absolument parlant, de grands genres et de petits genres, de genres secondaires. Une l
ésie, il n’y a pas, absolument parlant, de grands genres et de petits genres , de genres secondaires. Une lettre de Mme de Sévi
y a pas, absolument parlant, de grands genres et de petits genres, de genres secondaires. Une lettre de Mme de Sévigné ou de V
opterons la classification la plus simple et la plus naturelle. 1° Genre oratoire. Le genre oratoire comprend : 1° l’él
tion la plus simple et la plus naturelle. 1° Genre oratoire. Le genre oratoire comprend : 1° l’éloquence politique ou d
et les grands intérêts de l’État. L’éloquence politique appartient au genre délibératif. Elle comprend les discours de politi
ais avec Pitt, Fox, Sheridan, ont passionné plusieurs générations. Ce genre d’éloquence paraît nécessairement froid, le jour
es auditeurs soient ses seules louanges ». Les anciens, en faisant du genre démonstratif l’une des grandes divisions de l’élo
ncipale vertu. Juste mélange d’éloge et de morale, tel est l’idéal du genre . Ex. Bourdaloue, Panégyrique de saint Louis. O
a vanité des choses humaines et l’espoir dans une autre vie. C’est le genre de discours sacré qui demande le plus de génie et
Drouot, id. d’O’Connell, etc. Si le christianisme devait donner à ce genre d’éloquence un caractère véritablement grandiose,
aison funèbre. On peut rapprocher chez nous des éloges funèbres de ce genre , celui qu’a prononcé Voltaire en l’honneur des of
a pour théâtre les académies et sociétés savantes. Elle appartient au genre démonstratif ou d’apparat. Les conditions dans le
ècle, lors de la fondation de l’Académie française, par Richelieu, ce genre d’éloquence a eu à cette époque d’illustres repré
ge de France la philosophie, l’histoire, l’éloquence et la poésie. Ce genre d’éloquence a encore trouvé d’illustres représent
, 5° les mémoires sur les sciences, les arts, les lettres et tous les genres d’érudition, 6° les discours funèbres. Discours
nelon, etc. Pendant longtemps, à l’Académie française, le sujet de ce genre de discours a été invariablement l’éloge de l’aca
s points d’histoire, de chronologie, de critique, etc. Le style de ce genre de discours académique doit être simple, concis,
nstitut, des grands personnages et des écrivains célèbres. 2° Le genre historique Le genre historique ou histoire (ἵσ
sonnages et des écrivains célèbres. 2° Le genre historique Le genre historique ou histoire (ἵστορία, information, rec
uence ; nihil est magis oratorium quam historia , disait Cicéron. Le genre historique devint même chez les rhéteurs un chapi
êchent de juger impartialement les événements contemporains. C’est ce genre d’événements que l’historiographe est chargé de r
de Saint-Denis, celles de Froissart, et les nombreux monuments de ce genre dans la littérature française du Moyen Âge. 2°
ers que ne le comporte la sévérité habituelle de l’histoire. C’est le genre français par excellence. Ex. les Mémoires de La R
ux une partie de la rhétorique. À ce point de vue elle se rattache au genre didactique. Elle laisse de côté la vérité et l’éc
nd un grand nombre de formes, suivant les sujets qu’elle traite et le genre d’esprit de l’écrivain (Tableaux littéraires, étu
 Regnier (Malherbe, Mme de Sévigné, Corneille, Racine, etc.). 3° Genre didactique et philosophique Son objet, ses q
ique et philosophique Son objet, ses qualités, sa division Le genre didactique en prose comprend tous les traités de
e la vérité dans les diverses branches des connaissances humaines. Ce genre renferme donc l’inventaire raisonné d’une grande
ue par la théorie. Quels que soient l’objet, le but et la forme de ce genre d’ouvrages, ses principales qualités sont la méth
ment dits, se rattachent plus ou moins par le fond et par la forme au genre didactique. 1° On appelle traités des ouvrages pu
re Tableau de l’histoire abrégée de la rhétorique, p. 2 et 3.) 4° Genre romanesque Sa définition, ses règles général
es ; origine du roman, son utilité, son domaine et ses éléments Le genre romanesque est l’ensemble des œuvres en prose qui
grande variété des sujets qu’il traite et des formes qu’il revêt, ce genre échappe à des règles précises. On peut toutefois
es sentiments héroïques du but et des actions de la vie ordinaire. Ce genre a rencontré des juges très sévères. Mais, sans ad
que celui de l’imagination et du sentiment, mais il touche à tous les genres . Il est avant tout la peinture des mœurs et des p
euples qui l’ont cultivé ; il en a pris aussi le caractère. Divers genres de romans Il y a plusieurs espèces de romans :
ime, 4° philosophique, 5° de mœurs, 6° intime, etc. Ces deux derniers genres rentrent sans cesse l’un dans l’autre. 1° Le roma
jouent un grand rôle. Perrault s’est distingué dans les contes de ce genre , et La Fontaine se plaisait à leur lecture : Si
de nouvelle (novella) remonte aux premiers troubadours provençaux. Ce genre a été très cultivé aux quatorzième, quinzième et
ils ne nous font grâce d’aucun détail. C’est là le mauvais côté de ce genre , qui demande, avant tout, la sobriété, et dans le
ours de Théagène et Chariclée), ce peuple si artiste n’a laissé en ce genre aucune œuvre qui vaille la peine d’être remarquée
s’en est ressenti ; aussi, avec le théâtre sous toutes ses formes, ce genre , de tout temps adoré dans notre pays et immortali
e humaine d’Honoré de Balzac et les romans innombrables dans tous tes genres qui charment ou amusent les lecteurs de nos jours
tes genres qui charment ou amusent les lecteurs de nos jours. 5° Genre épistolaire Définition de la lettre, ses règ
t ; tout est là. On ne peut guère donner de règles plus précises d’un genre dont la règle est de n’en avoir pas d’absolues.
genre dont la règle est de n’en avoir pas d’absolues. Division des genres de lettres On peut diviser les lettres en deux
cuses, de réclamation, etc. On trouvera des modèles de ces différents genres dans les Correspondances des auteurs que nous cit
ère peut parfaitement avoir un caractère philosophique. En un mot, le genre épistolaire admet tous les tons, depuis celui de
lettrés accusées par le philosophe de Genève de causer le malheur du genre humain, 30 août 1755.) Ce dernier exemple suffît
résentée sous une forme légère, agressive et polie tout à la fois. Genre épistolaire chez les Grecs et les Romains en Fran
elations sociales étaient rares. Les Romains sont plus riches dans le genre épistolaire. Les lettres de Cicéron et de plusieu
c le talent des écrivains. C’est en France, chez les modernes, que le genre épistolaire a jeté le plus vif éclat. Bien tourne
caractère expansif, sa vanité même le prédestinaient à réussir en ce genre . Les femmes devaient surtout y apporter un charmé
diversement appréciées, mais toutes de quelque valeur. Appendice. Genre mixte On donne le nom de genre mixte à des ouv
s de quelque valeur. Appendice. Genre mixte On donne le nom de genre mixte à des ouvrages où l’on rencontre le mélange
rencontre le mélange de la prose et des vers ; ils se rapportent aux genres satirique, didactique, épistolaire et même dramat
, etc. La prose a quelquefois été appliquée, chez les modernes, à des genres où les anciens n’admettaient généralement que la
quée dans l’histoire dramatique du dix-neuvième siècle. Différents genres de composition en prose. Résumé synoptique 1
:   Procédé descriptif : Prosopographie, Éthopée, Topographie. 5° Genre épistolaire. Lettres : 1° familières, 2° philosop
tolaire. Lettres : 1° familières, 2° philosophiques. Appendice. Genre mixte. Œuvres mêlées de prose et de vers [B
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
osition oratoire. Profitons de cette division pour classer les autres genres de compositions que l’on comprend sous le nom de
les tableaux et descriptions. Nous commencerons par ces sept derniers genres . § 1. Définitions. Préceptes du genre 18. L
ns par ces sept derniers genres. § 1. Définitions. Préceptes du genre 18. La définition, considérée comme composition,
ments propres à l’éloquence. La définition doit fixer les rapports le genre et la différence. — On détermine les rapports en
es rapports en détaillant les objets qu’embrasse le sujet défini ; le genre , en classant ce sujet dans l’ordre qui lui convie
n montrant ses qualités propres qui le distinguent des sujets de même genre . Ainsi en définissant l’espérance, je dirai que c
inissant l’espérance, je dirai que c’est une vertu et je nommerai son genre  : j’ajouterai que c’est une vertu chrétienne et j
itement claire et précise par ses rapports seuls. quelquefois par son genre bien dessiné ; on pourra même l’apercevoir par se
ndue. En résumé, la définition comprend dans le fond les rapports, le genre et la différence des objets ; dans la forme, la c
-dire l’objet de l’espérance, ses moyens de plaire, et ses effets. Le genre est à la fin, La foi et la charité lui disent : m
ertus théologales. § 2. Portraits et Caractères. Préceptes du genre . On fait des portraits de deux sortes, au physiqu
omie du personnage dépeint. Un portrait peut être placé dans tous les genres décomposition ; on ne peut y joindre un caractère
e peu fréquents et habilement faits. Dans l’histoire même, qui est le genre qui les emploie de préférence, on n’aime pas à le
s amis ou ennemis. Pour appliquer une élocution convenable à ces deux genres de composition, on devra se souvenir que le portr
n. Il est facile d’analyser un portrait ; au fond l’élève dira à quel genre il appartient et ce qu’il en pense comme juge. Da
s du but et des moyens de la fable, telle que l’a écrite le maître du genre . Le chien, le boeuf, le cerf sont vraiment ses a
d’autant plus qu’il est séduit lui-même. Fond. — Ce portrait est du genre littéraire, il est charmant et dessiné avec une f
couleurs vives et bien nuancées. § 3. Parallèles. Préceptes du genre . L’art des parallèles consiste à rapprocher deux
s, et la manière variée à employer l’antithèse. Fond. — Dites à quel genre appartient le parallèle, si vous en êtes content
yer avec une telle magnificence. § 4. Dialogues. Préceptes au genre . Le dialogue est un ouvrage d’esprit qui a la for
ce à l’éloquence. Le dialogue est un vêtement qui s’adapte à tous les genres , et dont l’esprit humain peut revêtir toutes les
nterlocuteur reste maître de la discussion. Au fonds on spécifiera le genre du dialogue. Voir Canevas n° 70, 71. Modèle de
pressant, vif, incisif et mordant. Fond. — Ce dialogue appartient au genre dramatique, les deux interlocuteurs ont les mêmes
ins ! en préviennent l’auditeur. § 5. Allégories. Préceptes du genre . Nous avons vu en étudiant les tropes que l’allég
mbe rappelle l’idée de la résurrection des corps ; chacun sait que ce genre d’insecte devient tour à tour ver, chrysalide et
oulagent mutuellement. § 6. Fables et Apologues. Préceptes du genre . La fable est le récit d’une action feinte, desti
s, les hommes, les animaux et les choses inanimées. La fable est d’un genre moins relevé elle ne fait parler que les animaux
Les ornements conviennent à l’apologue lorsque, étant conformes à son genre , ils tournent au profit de la vérité qu’il veut f
nt dit. Les expressions variées, mais restreintes dans les limites du genre  ; les épithètes justes et gracieuses, placées à p
ngage du roseau. § 7. Tableaux et Descriptions19. Préceptes du genre . La description représente un objet ou une action
ription et le tableau ne constituent pas, à parler rigoureusement, un genre particulier de composition ; ce sont des ornement
tre description, elle dépendra du morceau ou vous l’encadrerez, et du genre dans lequel vous écrirez. Simple narrateur, histo
outes les perfections. § 8. Narration historique. Préceptes du genre . Il n’entre point dans mon plan de tracer ici les
t puisé dans l’histoire ; or, trois qualités sont indispensables à ce genre de narration : la vérité, l’impartialité, l’unité
n° 140 à 149. § 9. Narration poétique ou fictive. Préceptes du genre . Dans la narration historique, la vérité règne se
Voir Canevas n° 150 à 163. § 10. Narration badine. Préceptes du genre . La narration badine ou conte est le récit d’un é
nt dont le but est d’instruire le lecteur tout en l’amusant. C’est le genre peut-être où l'imagination a la plus libre carriè
ait au moindre écart en dehors de la ligne réelle, et d’autre part le genre purement poétique exigeait trop de vigueur de con
ance en soi-même. Ainsi, qu’avait-on de mieux à faire que de créer un genre qui, reposant sur des bases connues et avérées, n
ntiment et des circonstances de pure fantaisie ? Notez de plus que ce genre n’exige pas une étude aussi sévère des faits que
ns leurs lectures des fragments propres à leur servir de modèle en ce genre  ? La raison en est simple. C’est qu’un auteur n’é
r n’écrit guère que pour faire ou du réel ou du romanesque, et que le genre mixte n’ayant pas un grand résultat moral dans la
rchangy, où abonde la narration mixte. On peut encore classer dans ce genre une foule de ces narrations qui se trouvent aujou
ue que ne le pense l’estimable auteur cité plus haut. N’est-ce pas ce genre en effet qu’il faut reconnaître dans la plupart d
° 184 à 203. § 12. Narration épistolaire.    Préceptes    du     genre . La narration épistolaire raconte un fait dans u
oir Canevas n° 204 à 211. § 13. Narration Légende. Préceptes du genre . La légende est le récit d’un fait puisé dans l’h
éduira la narration à une ou deux phrases ; 3° on dira auquel des six genres indiqués la narration appartient. En particulier 
poète plutôt qu’en narrateur. Fond. — Cette narration appartient au genre mixte, l’auteur s’est emparé d’un nom, d’un fait
nstants il fendit la tête du Gaulois d’un coup de hache. » 18. Genre est mis par synecdoque, puisqu’il s’agît d’espèce
Genre est mis par synecdoque, puisqu’il s’agît d’espèce plutôt que de genre . 19. Les rhéteurs distinguent six espèces de de
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
tte vue, 1°. en quoi elle consiste ; 2°. quels en sont les différents genres ou caractères. Article I. En quoi consiste
J’ajoute qu’il peut l’être, quelque sujet qu’il traite, soit dans le genre noble, soit dans le familier. Il suffit pour cela
ent dans la fiction qu’ils emploient. Article II. Des divers Genres d’Éloquence. Il y a trois genres ou caractères
. Article II. Des divers Genres d’Éloquence. Il y a trois genres ou caractères d’éloquence : le genre simple, qui
es d’Éloquence. Il y a trois genres ou caractères d’éloquence : le genre simple, qui dit les choses telles qu’elles sont ;
uence : le genre simple, qui dit les choses telles qu’elles sont ; le genre fleuri, qui les orne et les embellit ; le genre s
es qu’elles sont ; le genre fleuri, qui les orne et les embellit ; le genre sublime, qui déploie tout ce que les pensées, les
ns de ceux-ci aident beaucoup à se former une idée nette de ces trois genres d’éloquence. I. Du Genre simple. Le genr
se former une idée nette de ces trois genres d’éloquence. I. Du Genre simple. Le genre simple présente les objets sa
ette de ces trois genres d’éloquence. I. Du Genre simple. Le genre simple présente les objets sans les revêtir d’auc
nements affectés, sans dessein formé de plaire. On voit par-là que ce genre s’éloigne peu de la manière commune de parler. Ce
s Lettres ; parmi nous La Fontaine et madame de Sévigné offrent en ce genre des exemples sans nombre. Néanmoins leurs meilleu
pas possible de trouver un plus beau chef d’œuvre d’éloquence dans le genre simple. Voici le discours que Judab fait à Joseph
oin de l’extrême affliction qui accablera mon père ? » II. Du Genre fleuri. Le genre fleuri se pare de tous les or
liction qui accablera mon père ? » II. Du Genre fleuri. Le genre fleuri se pare de tous les ornements de l’art, sa
orêts verdoyantes ombragent des deux côtés. Les plus beaux modèles du genre fleuri chez les anciens, sont la plupart des Orai
remet les destinées de son sang et de son royaume. » III. Du Genre sublime. Le genre sublime se reconnaît à l’élé
de son sang et de son royaume. » III. Du Genre sublime. Le genre sublime se reconnaît à l’élévation des pensées, à
ine celles qui paraissent les mieux affermies. Quintilien compare ce genre d’éloquence à un fleuve impétueux, qui entraîne t
uvements. Les Orateurs de l’antiquité qui ont le plus excellé dans ce genre d’éloquence, sont Démosthène et Cicéron : parmi n
servit qu’à augmenter le pathétique de ce morceau. Aucun de ces trois genres ne se trouve ordinairement seul dans une pièce d’
toucher, est obligé de les entremêler, parce que chacun de ces trois genres a un rapport plus marqué à chacun de ces trois de
u cœur, élever l’âme par le sublime des pensées et des sentiments. Le genre simple est donc plus particulièrement propre à la
re à la preuve, quoiqu’il soit quelquefois pathétique et touchant. Le genre fleuri est plus particulièrement propre à plaire,
quoiqu’il pénètre aussi quelquefois jusqu’au cœur. Mais le propre du genre sublime est toujours d’émouvoir vivement et de pe
s Écrivains, que je ferai connaître en exposant les règles des divers genres de littérature. Avant de traiter cette seconde Pa
5 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
Chapitre II. Du genre didactique. 246. Que faut-il entendre par genre
Chapitre II. Du genre didactique. 246. Que faut-il entendre par genre didactique ? On entend par genre didactique le g
ue. 246. Que faut-il entendre par genre didactique ? On entend par genre didactique le genre de poésie qui s’adresse princ
il entendre par genre didactique ? On entend par genre didactique le genre de poésie qui s’adresse principalement à la raiso
truction recouverte d’un voile qui déguise les leçons de l’auteur. Ce genre embrasse tout ce qui forme le domaine de l’intell
ces utiles. Sans doute, le but final que doivent se proposer tous les genres de poésie et même toutes les compositions littéra
sion utile sur l’esprit de ceux qui les lisent. Mais, dans les autres genres , l’instruction n’est que le but secondaire ; tand
t, comme dans l’apologue, le conte, etc. 248. Quelle est l’étendue du genre didactique ? Les ouvrages qui rentrent dans ce g
st l’étendue du genre didactique ? Les ouvrages qui rentrent dans ce genre sont susceptibles de différentes formes. Le poète
ou philosophique proprement dit, qui occupe le plus haut rang dans ce genre , est un traité régulier roulant sur un sujet reli
re des observations relatives à la pratique. Nous pouvons citer en ce genre les Géorgiques, de Virgile, l’Art poétique d’Hora
elle des avantages sur les traités en prose ? La poésie offre, en ce genre , des avantages sensibles sur la prose. Le charme
Ecclésiaste, de Salomon, les Travaux et les Jours, d’Hésiode, etc. Ce genre est donc pour le poète une carrière honorable, où
été et la richesse de la forme. Sans doute, le principal mérite de ce genre de poésie consiste dans la justesse des pensées,
o brevis. C’est la brièveté qui plaît surtout, et qui frappe dans ce genre . Cette brièveté, quand elle est jointe à la clart
ii, 11. Une autre manière plus poétique et plus propre à embellir ce genre , consiste à peindre les préceptes, c’est-à-dire à
de l’épopée, de l’ode et de la tragédie. L’éloquence en doit être du genre tempéré ; la poésie, d’un caractère noble, mais s
modeste, au-dessus de l’épître, au-dessous du poème inspiré. Dans ce genre de poésie, le rôle du poète est celui d’un sage d
. C’est ce but qui pourra seul donner quelque unité au poème. Dans ce genre , le poète ne peut donc guère avoir le mérite d’en
qui dispose les tableaux de la manière la plus intéressante. 263. Le genre descriptif est-il aussi élevé que le poème didact
ef. 265. Quel est, d’après Delille, le grand art d’intéresser dans le genre descriptif ? N’allez pas, dit Delille,         
ssoire est devenu le principal ; et la poésie descriptive a envahi le genre didactique au point de l’absorber entièrement dan
ue au point de l’absorber entièrement dans certaines compositions. Ce genre tout moderne a pris naissance en Allemagne, où Ha
en poésie, et qui, avec le Printemps, de Kleist, a servi de modèle au genre . — Ewald Christian de Kleist, né en 1715, à Zœbli
le véritable objet de la satire. Renfermé dans ses justes bornes, ce genre de poésie ne peut qu’être utile à la société et a
tire, et qu’elle n’a que trop souvent, n’est donc point inhérent à ce genre de poésie ; il ne se trouve que dans l’abus qu’on
me entière respire : Le juge vend la loi, le Sénat vend l’Empire. Ce genre de satire demande un style ferme, plein et nerveu
humain sans chercher à le sonder : Circum præcordia ludit. C’est le genre d’Horace, qui se contente de plaisanter et do rid
ut-il observer dans la satire des mœurs ? Pour que la satire soit un genre d écrire vraiment honnête et recommandable, il fa
ansporte ses tréteaux chez les gens de bon ton ! Nous citerons en ce genre les satires sur la noblesse, d’Horace, de Juvénal
trir les mauvaises mœurs et arrêter les débordements des passions. Ce genre offre donc peu d’utilité contre les grands désord
utefois à suivre toujours le même rythme. 278. Citez un exemple de ce genre de satire. Voici un fragment de l’iambe à Melpom
ème n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. Il n’est point de genre de poésie plus libre, soit dans le choix des suje
iquement à l’amour. C’est resserrer dans les limites trop étroites un genre qui peut s’étendre bien plus loin. Les récits son
sser que moyennant la beauté de la forme. Ovide fut l’inventeur de ce genre de poésie. Il nous met quelquefois sous les yeux
Orléanais, mort en 1776, s’est acquis une certaine réputation dans ce genre par son Épître d’Armide à Renaud, et surtout par
onne alors le nom d’épître mixte. Cette sorte d’épître rentre dans le genre épistolaire, et doit en suivre toutes les règles.
ous n’avons point d’épîtres des Grecs : nous ne savons même pas si ce genre était cultivé chez eux. Chez les Latins, nous men
e personnages humains sont plus agréables que celles où il y en a. Le genre de l’apologue doit tirer des animaux plutôt que d
duise naturellement du récit. C’est même là le principal mérite de ce genre de composition. La fable, en effet, n’est pas un
le langage des conversations. La Fontaine peut servir de modèle en ce genre . Les expressions populaires et proverbiales passe
s, le poète n’a besoin, dans l’apologue, non plus que dans les autres genres , que de la magie de l’enthousiasme, qui lui peint
instructif et moral, et c’est à cette condition qu’il fait partie du genre didactique. Il doit, de toute nécessité, être amu
. La métamorphose doit-elle avoir un but moral ? Comme dans tous les genres de poésie on doit avoir en vue l’utilité, et, com
ion et de style pour prendre successivement tons les tons, suivant le genre du sujet ; rien n’est agréable comme l’étonnante
6 (1852) Précis de rhétorique
fille de l’Éloquence. C’est des écrits des bons auteurs dans tous les genres qu’on a extrait ce recueil de préceptes auquel on
des idées tirées du fond même du sujet. Tels sont : la définition, le genre , l’espèce, l’énumération des parties d’une chose,
’une courte définition ; je continuerai en nommant sa famille, ou son genre et son espèce ; je m’animerai en parlant de l’élé
me au sujet qui nous occupe. — 4. Combien distinguait-on autrefois de genres de style ? — 5. Combien de qualités le style poss
nte prend le nom d’incidente déterminative parce qu’elle détermine le genre de gloire qui a un éclat immortel. 6. La phrase i
a phrase. 11. On distingue trois espèces de syllepse : 1° Syllepse du genre  ; c’est celle où les mots correspondants ne sont
du genre ; c’est celle où les mots correspondants ne sont pas du même genre . Ex. : Noble enfant ! vous n’êtes point tombée en
tantifs dont l’un est employé comme adjectif. Ex. : Titus, délices du genre humain ; l’univers, planète des crimes. 17. L’ono
ie dans le sens propre. 10. Il y a sept espèces de synecdoque : 1° du genre pour l’espèce : la créature pour l’homme ; 2° de
nre pour l’espèce : la créature pour l’homme ; 2° de l’espèce pour le genre  : l’homme pour l’homme et la femme ; 3° du nombre
c’est un trope ; mais soutenue pendant quelque temps, elle devient un genre de composition qui peut donner lieu à un ouvrage
’éprouvons-nous lorsque nous entendons le sublime :’ — 5. Quel est le genre de style qui produit le plus souvent le sublime ?
et sentencieuse. Elles donnent de l’éclat au discours ; mais c’est un genre d’ornements dont il faut être sobre, parce qu’en
n risque de s’en permettre beaucoup de mauvaises. 12. Il est un autre genre de pensées, qui se tiennent moins dans la général
? — 11. Qu’est-ce qu’on nomme pensées ? — 12. N’y a-t-il pas un autre genre de pensées ? — 13. Parlez-nous de la pensée fine
n ? — 14. L’amplification ? (19e Leçon.) — Appendice. — Des divers genres de style19. 1. Les genres principaux de style
(19e Leçon.) — Appendice. — Des divers genres de style19. 1. Les genres principaux de style sont : le concis, l’abondant,
e élocution digne des circonstances. Questionnaire. 1. Quels sont les genres principaux de style ? — 2. Disons un mot de chacu
nie. 11. La déclamation est bienséante, quand on sait l’approprier au genre de composition que l’on récite ; elle peut donc ê
2e Leçon) — Deuxième partie. Préceptes des genres21. 1. Les divers genres de composition que l’on peut étudier dans la jeun
s projets, etc., etc., sous une forme aimable et familière ; C’est le genre de composition dont l’étude porte ses fruits pend
éponse une véritable conversation écrite entre personnes absentes. Le genre d’élocution qui convient aux lettres est donc le
âce, abandon, et noblesse en certains cas. 4. Quant à l’invention, le genre épistolaire n’en exige pas, puisque les circonsta
rouver un style digne de la douleur. Questionnaire. 1. Quels sont les genres de composition à étudier dans la jeunesse ? — 2.
end-on par lettre ? — 3. Que forme la lettre avec sa réponse, et quel genre d’élocution convient-il d’appliquer aux lettres ?
er aux lettres ? — 4. Quelles règles d’invention el de disposition le genre épistolaire exige-t-il ? — 5. Doit-on allonger un
ommandation ? — 10. Le style ne fait-il pas le principal mérite de ce genre de lettre ? — 11. La lettre de recommandation n’e
qu’elle doit être. 4. La définition doit déterminer les rapports, le genre et la différence : les rapports, en détaillant le
rapports, en détaillant les objets qu’embrasse la chose définie ; le genre , en classant le sujet dans l’ordre qui lui convie
montrant ses qualités propres, qui le distinguent des sujets de même genre . 5. La définition doit être faite dans un style c
es. 7. Dans la décomposition, on recherchera au fond les rapports, le genre et la différence, et dans la forme la clarté et l
un éloge ou une satire. 10. Un portrait peut être placé dans tous les genres de composition ; on ne peut pas prodiguer ainsi l
ation. 12. Pour analyser un portrait, on doit examiner au fond à quel genre il appartient, et dans la forme quelles sont les
deux ou plusieurs personnes. 2. Le dialogue peut s’adapter à tous les genres de composition, depuis le sujet badin jusqu’à la
aire ressortir les beautés des tournures ; au fond, on précise à quel genre appartient le dialogue, et l’on explique la pensé
la nature morte. D’où il suit que l’apologue est plus noble, c’est le genre  ; la fable n’est que l’espèce. 12. Tout apologue
u. 15. La description et le tableau ne constituent pas précisément un genre particulier de composition ; ce sont des ornement
st-ce que le dialogue ? — 2. Le dialogue peut-il s’adapter à tous les genres de composition ? — 3. Que nomme-t-on dialogue dra
définitions. — 12. Tout apologue doit-il contenir une action, et quel genre de style lui convient ? — 13. Que fait-on en anal
Comment décomposer les tableaux et descriptions ? (26e Leçon) — [ Genres de narrations.]26 1. La Narration proprement
e narrations.]26 1. La Narration proprement dite se divise en six genres , qui sont : 1° le genre historique ; 2" le genre
a Narration proprement dite se divise en six genres, qui sont : 1° le genre historique ; 2" le genre poétique ; 3° le genre b
te se divise en six genres, qui sont : 1° le genre historique ; 2" le genre poétique ; 3° le genre badin ; 4° le genre mixte 
res, qui sont : 1° le genre historique ; 2" le genre poétique ; 3° le genre badin ; 4° le genre mixte ; 5° le genre épistolai
e genre historique ; 2" le genre poétique ; 3° le genre badin ; 4° le genre mixte ; 5° le genre épistolaire ; 6° le genre mer
2" le genre poétique ; 3° le genre badin ; 4° le genre mixte ; 5° le genre épistolaire ; 6° le genre merveilleux. § I. — N
le genre badin ; 4° le genre mixte ; 5° le genre épistolaire ; 6° le genre merveilleux. § I. — Narration historique. 2.
un fait héroïque, etc., pour en faire une narration historique. 4. Ce genre de narration exige trois qualités indispensables 
événement propre à instruire le lecteur, tout en l’amusant. C’est le genre où l’imagination a la plus libre carrière, puisqu
1. La narration proprement dite ne se divise-t-elle pas en plusieurs genres  ? — 2. Qu’est-ce que la narration historique ? — 
ans doute ici confusion dans les mots. — 4. Quelles qualités exige ce genre de narration ? — 5. À quelles conditions la narra
l si le conteur se dispensait de recourir au merveilleux ? — 14. Quel genre de composition peut-on rapporter à la narration b
la narration à quelques lignes. 10. Il faudra préciser ensuite à quel genre appartient la narration analysée, et dire si elle
orme pour le fond et pour la forme aux préceptes particuliers aux six genres dont nous venons de parler. Questionnaire. 1. Par
e que la narration épistolaire ? — 5. Quelles sont les qualités de ce genre de narration dans le fond et dans la forme ? — 6.
nsuite ? (28e Leçon) — Chapitre III. Du discours28. [Divers genres d’éloquence.] 1. Suivant les anciens rhéteurs,
Suivant les anciens rhéteurs, un discours pouvait appartenir à trois genres  : le genre démonstratif, qui avait pour objet la
anciens rhéteurs, un discours pouvait appartenir à trois genres : le genre démonstratif, qui avait pour objet la louange ou
genre démonstratif, qui avait pour objet la louange ou le blâme ; le genre délibératif, par lequel on conseillait ou on diss
genre délibératif, par lequel on conseillait ou on dissuadait ; et le genre judiciaire, qui comprenait l’accusation et la déf
on a été abandonnée par les rhéteurs modernes. 2. Ils ont créé quatre genres d’éloquence, qui embrassent les discours de toute
iaire et l’éloquence académique. On y ajoute quelquefois un cinquième genre , l’éloquence militaire. § I. — Éloquence sacrée
l’homme. 5. L’éloquence sacrée a des ressources inconnues aux autres genres d’éloquence. Les plus belles figures de pensées,
iaire. 10. L’éloquence judiciaire possède, mais moins que les deux genres précédents, un certain caractère de grandeur. L’a
es. 13. Le style convenable à l’éloquence judiciaire varie suivant le genre des causes. Nul genre ne prête davantage à la div
nable à l’éloquence judiciaire varie suivant le genre des causes. Nul genre ne prête davantage à la diversité. 14. L’éloquenc
olennités classiques et scientifiques. 16. C’est dans les discours du genre académique qu’il est permis d’user de toutes les
e n’a point de préceptes. C’est l’occasion qui fournit le sujet et le genre de style qui lui est propre. Questionnaire. 1. Da
et le genre de style qui lui est propre. Questionnaire. 1. Dans quels genres les anciens rhéteurs classaient-ils le discours ?
ique ? — 8. Quels sont les devoirs de l’orateur politique ? — 9. Quel genre de style convient à l’éloquence politique ? — 10.
que ? — 10. L’éloquence judiciaire est-elle aussi grande que les deux genres précédents ? — 11. Dans quels cas est-il agréable
ualités de fond de l’éloquence judiciaire ? — 13. Quel style exige ce genre d’éloquence ? — 14. Quels discours comprend-il ?
de l’éloquence académique ? — 16. N’est-ce point dans les discours du genre académique qu’il est permis d’user de tous les mo
pas faire. 4. Elle participe par quelque côté à la nature des quatre genres d’éloquence ; mais ce qui la distingue d’un disco
une cérémonie publique. À ce point de vue, elle appartient à tous les genres d’éloquence ; mais dans les essais classiques ell
D’après votre définition l’exhortation serait du domaine de tous les genres d’éloquence ; n’est-il rien qui la distingue ? — 
historique ? — 10. Définissez la harangue militaire, et précisez soit genre de style. (30e Leçon.) — Tableau synoptique
oit genre de style. (30e Leçon.) — Tableau synoptique des divers genres de composition qu’on peut étudier pendant un cour
vers par quatre ou plus se nomme stance, strophe, couplet, suivant le genre de la composition. 8. Quand une composition ne co
; mais ils n’ont pas de dénomination propre. 10. Dans tous ces petits genres de composition, l’écrivain est libre de mêler et
lier jamais que c’est une licence. (De Rosn. [Du Resnel]) [Divers genres de poésie.] Si je voulais faire une poétique c
ire une poétique complète, j’aurais à traiter maintenant des nombreux genres de poésie. Mais tel n’est pas mon but, je vais se
lade. Le rondeau. Le triolet. Le lai. J’abandonne l’étude de tous ces genres aux élèves qui ont des dispositions naturelles à
7 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
ux, nous en ferons succéder un non moins grave, il est vrai, dans son genre , mais dont le sujet est tout à fait différent. No
qu’il est appelé à remplir parmi ses concitoyens. § III. Les Trois Genres de Causes : le Démonstratif, le Délibératif et le
trois applications différentes que les anciens ont nommées les trois genres de Causes : le Démonstratif, le Délibératif et le
Les discours qui ont pour objet de louer ou de blâmer, constituent le genre démonstratif ; ceux qui ont pour objet de conseil
ux qui ont pour objet de conseiller ou de dissuader, se rapportent au genre délibératif, et ceux qui ont pour objet d’accuser
et ceux qui ont pour objet d’accuser ou de défendre appartiennent au genre judiciaire. 1° Le Genre Démonstratif, consacré à
jet d’accuser ou de défendre appartiennent au genre judiciaire. 1° Le Genre Démonstratif, consacré à la louange ou au blâme,
aints, les oraisons funèbres, les éloges, les compliments, etc. 2° Le Genre Délibératif, a pour sujet l’utile ou le nuisible.
qui est bien, et développe les raisons qui doivent les déterminer. Le genre comprend les sermons des prédicateurs, les discou
sur la guerre, sur les finances d’un État, sur la législation. 3° Le Genre Judiciaire appartient au barreau ; il a pour obje
it à demander justice, soit à se défendre devant les magistrats. À ce genre se rapportent donc tous les mémoires ou plaidoyer
s la vue d’obtenir un jugement qui absolve ou qui condamne. Ces trois genres de causes, qui étaient regardés par les anciens c
sser ; on leur donne ordinairement, lorsqu’il est possible, le nom du genre qui y domine et qui en fait le principal objet. P
qui en fait le principal objet. Pour avoir une idée de chacun de ces genres , on pourra lire comme exemple de démonstratif la
8 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
Chapitre IV. Du genre dramatique. 408. Quel doit être le rang de la p
haut rang qu’elle occupait dans l’ode, dans l’épopée et même dans le genre didactique, pour devenir un moyen de délassement
que, pour devenir un moyen de délassement et de plaisir, que parut le genre dramatique, dont l’étude va clore ce Traité. Le p
n’a jamais eu de poésie dramatique, ni par conséquent de théâtre. Ce genre a pris naissance en Grèce, où il a succédé, dans
nous donnons, aujourd’hui à ce mot. 410. Quels furent les progrès du genre dramatique ? Plus tard, pour jeter quelque varié
se la poésie dramatique ? Tandis que c’est le récit qui distingue le genre épique, la poésie dramatique est caractérisée par
t diviserez-vous ce traité ? Nous diviserons tout ce qui concerne le genre dramatique en trois parties : dans un premier art
uivants, nous parlerons des conditions particulières que demandent le genre tragique et le genre comique. Article premier.
ns des conditions particulières que demandent le genre tragique et le genre comique. Article premier. Du drame en génér
ction dans le drame ? La vérité historique n’est point nécessaire au genre dramatique. Le poète peut non seulement embellir
te attaqué par un monstre et traîné par ses chevaux. Les choses de ce genre doivent être connues par le récit. 419. En quoi c
que l’examen de l’Œdipe grec et d’Athalie, modèles aussi purs dans le genre tragique, que le sont le Laocoon et l’Apollon du
mieux à faire, c’est de prendre les belles compositions dans les deux genres , et de les accepter pour leur mérite propre et ma
mes sont plutôt divers que contradictoires. Les chefs-d’œuvre en tout genre ne sont pas si abondants ; il ne faut pas se priv
il résulte des caractères. Quelquefois un seul drame réunit tous ces genres d’intérêt ; plus souvent un seul suffit à notre a
e nous met au fait. Nous citerons comme modèles d’exposition, dans le genre comique, celles du Tartufe, du Misanthrope, du Ma
ui reconnaît son frère Oreste, et qui le sauve. Quand une scène de ce genre est conduite avec art, et placée dans une situati
le le fameux monologue d’Auguste : Ciel ! etc. Article II. Du genre tragique 466. Que comprend le genre tragique 
! etc. Article II. Du genre tragique 466. Que comprend le genre tragique ? Le genre tragique ou genre sérieux co
. Du genre tragique 466. Que comprend le genre tragique ? Le genre tragique ou genre sérieux comprend trois espèces
gique 466. Que comprend le genre tragique ? Le genre tragique ou genre sérieux comprend trois espèces de compositions dr
s communes, en effet, les qualités vulgaires ne suffisent pas pour ce genre de poème ; il faut des caractères élevés, des sen
que la poésie puisse inspirer aux Âmes honnêtes. Comme exemple de ce genre appelé admiratif, on peut citer, après Lemercier,
isodes riants et dont le nœud pathétique se dénoue par le bonheur. Ce genre nouveau fut introduit sur notre scène par La Chau
s 1732. 484. Le drame bourgeois peut-il être intéressant ? Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux, a dit Voltair
geois peut-il être intéressant ? Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux, a dit Voltaire ; et Marmontel remarque
n imprudence, jouet de sa propre faiblesse, victime de sa passion, ce genre , avec moins de splendeur, de dignité, d’élévation
lleuse. Ces expressions, cependant, donnent place au moins à un autre genre  ; et, en effet, on peut distinguer deux espèces d
longer nos sens dans une espèce d’enchantement. On peut voir, pour le genre mythologique, l’opéra de Thétis et Pélée, par Fon
Pélée, par Fontenelle. 494. Faites connaître les règles propres à ce genre d’opéra. Dans l’opéra qui admet le merveilleux,
n, Jommelli et Mozart ont composé la musique. Article III. Du genre comique. 502. Comment divise-t-on le genre com
Article III. Du genre comique. 502. Comment divise-t-on le genre comique ? Comme le genre tragique ou sérieux, le
nre comique. 502. Comment divise-t-on le genre comique ? Comme le genre tragique ou sérieux, le genre comique peut se div
ivise-t-on le genre comique ? Comme le genre tragique ou sérieux, le genre comique peut se diviser en trois parties : la com
que nous le plaçons parmi les meilleurs comiques. Pour exceller en ce genre , il faut un jugement fin, un goût sûr, et une ima
bourgeois et le bas comique. 512. Faites connaître l’objet de chaque genre de comique ? Le comique noble peint les mœurs de
ne faut pas le confondre avec le comique grossier qui n’est point un genre à part, mais un défaut de tous les genres. Qu’une
grossier qui n’est point un genre à part, mais un défaut de tous les genres . Qu’une suivante, dans le Dépit amoureux, de Moli
s de Scapin sont du bas comique en grande partie. Du reste, les trois genres peuvent se trouver ensemble dans une même pièce ;
d’intrigue, la comédie de caractère et la comédie mixte. A ces trois genres , on peut ajouter la comédie héroïque, la comédie
is seulement beaucoup d’imagination. Nous citerons comme modèle en ce genre l’Étourdi, de Molière. 515. Qu’est-ce que la comé
omédie mixte ? La comédie mixte est le mélange bien combiné des deux genres précédents. Un genre supérieur à tous les autres,
édie mixte est le mélange bien combiné des deux genres précédents. Un genre supérieur à tous les autres, dit Marmontel, est c
eurs critiques ne veulent point regarder la comédie héroïque comme un genre distinct, parce qu’ils pensent que le caractère d
e où il y a beaucoup de situations pathétiques ou attendrissantes. Ce genre présente les vertus communes avec des traits qui
me sur ce sujet. D’un autre côté, Corneille et Marmontel regardent le genre larmoyant comme étant peut-être plus utile aux mœ
d’utilité morale ; mais elle nous semble s’éloigner du ton général du genre comique, qui est de faire rire ; il parait d’aill
. Le dénoûment du Malade imaginaire est encore plus remarquable en ce genre . 522. Quel est le style qui convient à la comédie
rtine : Qu’importe… Le ton de la comédie s’élève quelque fois ; et ce genre admet la prose. § II. — De la comédie populair
ée des ridicules et des vices de la société. Les petites pièces de ce genre ont été introduites sur la scène pour être jouées
ent de tels abus de tous les ouvrages d’esprit. Le chef-d’œuvre en ce genre est l’Avocat Patelin, par le Père Planchet, au xv
eau regrettait de voir un homme de génie comme Molière descendre à un genre aussi bas : Dans ce sac ridicule où Scapin s’env
action héroïque. La parodie dramatique est une pièce de théâtre d’un genre gai ou burlesque, faite pour travestir, pour tour
, faite pour travestir, pour tourner en ridicule une autre pièce d’un genre noble ou pathétique. La parodie s’étend tantôt à
tile en bons mots et en saillies, est nécessaire pour réussir dans ce genre . Nous citerons comme modèles les Fâcheux, de Moli
que superficiellement, et où le ridicule est présenté en passant. Ce genre tient à la comédie par l’intrigue et les personna
final une chanson en plusieurs couplets qui termine les pièces de ce genre , et dont chaque personnage chante un couplet sur
ue toute poésie, un but moral et utile. Il paraît donc évident que le genre dramatique non seulement n’est pas essentiellemen
orateurs et moralistes chrétiens ont dit des dangers que présente ce genre de divertissement. Parmi les hommes du monde, nou
e, La Harpe, Ducis, Lefevre, Legouvé, Casimir Delavigne, etc. Dans le genre comique, après les Moralités, les Farces et les S
9 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
r l’ensemble des écrits d’une époque, d’un pays, ou même d’un certain genre . C’est ainsi que l’on dit : la littérature du siè
l estime avec justesse, il compare avec équité les beautés des divers genres , il se rend compte du plaisir qu’il éprouve, et c
r dans la critique. 32. Les œuvres littéraires se partagent en divers genres , mais il est des principes communs à tous. Conce
pelle le style. 33. Les œuvres littéraires peuvent se diviser en deux genres principaux : prose et vers. Cette division est fo
inguerons spécialement la simplicité et la naïveté qui conviennent au genre simple ; la finesse et la grâce qui sont propres
viennent au genre simple ; la finesse et la grâce qui sont propres au genre tempéré ; la hardiesse, la force et la sublimité
tempéré ; la hardiesse, la force et la sublimité qui appartiennent au genre élevé. Il faut observer cependant que ces diverse
endant que ces diverses qualités ne sont pas tellement attachées à un genre qu’elles ne puissent aussi appartenir à un autre.
ette fable est un modèle de naïveté ; La Fontaine en a beaucoup de ce genre , et c’est par là qu’il nous plaît et nous ravit.
qualités particulières sont celles qui varient selon la différence du genre ou du sujet. Nous allons parler successivement de
int pas son but, et la clarté est tellement essentielle dans tous les genres de compositions qu’aucun autre mérite ne peut la
imitations de notre vieux langage ne déplaisent pas, surtout dans le genre simple et familier. Mais il est bien rare qu’on p
bien se garder de croire que la noblesse ne convienne qu’à un certain genre d’ouvrages ou de compositions. Les sujets les plu
ue de goût et d’élévation dans la pensée, surtout en écrivant dans le genre simple et familier. Voici quelques vers qui peuve
4. La convenance est une qualité par laquelle on assortit le style au genre que l’on traite, aux pensées qu’on exprime, et à
ici le maître de la terre. On voit que le poète passe sans effort du genre le plus simple à un style noble et élevé. 136. Le
prescrit la convenance, il est bon de connaître les trois principaux genres que distinguent les anciens rhéteurs. C’est ce qu
en a, comme nous l’avons dit, qui sont accidentelles et dépendent du genre de sujet que l’on traite. Or, les sujets que l’on
s que l’on traite, quoique variés à l’infini, ont été réduits à trois genres principaux par la plupart des rhéteurs : genre si
t été réduits à trois genres principaux par la plupart des rhéteurs : genre simple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du s
à trois genres principaux par la plupart des rhéteurs : genre simple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple.
principaux par la plupart des rhéteurs : genre simple, genre tempéré, genre sublime. § I. Du style simple. 140. Le style
ce des expressions et des images répondent à la grandeur du sujet. Ce genre de style ne convient qu’aux sujets élevés et dram
st plus simplement une figure, mais une composition allégorique. À ce genre appartiennent les paraboles, les fables, les embl
ification ou compréhension des mots. 1º Elle emploie l’espèce pour le genre ou le genre pour l’espèce : Seigneur, dans ta gl
compréhension des mots. 1º Elle emploie l’espèce pour le genre ou le genre pour l’espèce : Seigneur, dans ta gloire adorabl
le parole : Cinna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner ! Dans le genre familier et badin, la lettre de Mme de Sévigné su
imiter par la combinaison des sons. Mais les poètes font usage de ce genre d’harmonie plus fréquemment que les prosateurs. P
tent à l’harmonie imitative sont de trois sortes et constituent trois genres d’imitation : 1º les sons de la nature ; 2º les m
, on entend ce qui existe de plus beau et de plus parfait dans chaque genre . Le véritable type du beau se trouve d’abord en D
ibuerit, ad priores redi (Senec.). Lire beaucoup d’auteurs de divers genres est une marque d’inconstance et de légèreté. Être
nsées et les expressions d’une composition. 274. Il n’y a pas un seul genre de littérature sur lequel l’analyse ne puisse uti
eproduire à votre façon, et comparez votre travail avec le modèle. Ce genre d’imitation, quoique moins utile que les précéden
général, et nous donnerons ensuite quelques règles sur les principaux genres de compositions secondaires. § I. De la composi
peut l’obtenir de ceux mêmes qui s’appliquent avec ardeur à un autre genre de travail. Faites donc des efforts sur vous-même
condaires auxquelles on exerce les jeunes gens se rapportent donc aux genres historique, descriptif, épistolaire, didactique,
vement. En disant réel ou supposé, nous indiquons les deux principaux genres de narration, la narration purement historique, e
al, et nous exposerons ensuite celles qui sont particulières à chaque genre . Règles générales de la narration. 299. Tout
curité, et l’effet serait manqué. On peut citer comme un modèle en ce genre la lettre où Mme de Sévigné raconte la mort de Tu
historique est l’exposé exact et fidèle d’un événement réel. Dans ce genre de narration, il faut exposer les faits tels qu’i
tion par écrit entre deux personnes séparées par la distance. 341. Le genre épistolaire tient le milieu entre les genres séri
par la distance. 341. Le genre épistolaire tient le milieu entre les genres sérieux et ceux de simple amusement, et au premie
c’est au public que l’on veut parler. On ne doit faire entrer dans le genre épistolaire que ces lettres familières et libres
plus grand intérêt à écrire convenablement. Il n’est d’ailleurs aucun genre de composition qui soit d’un plus fréquent usage
importance, il serait juste de consacrer de longs développements à ce genre de composition. Mais, dans la plupart des maisons
source et paraisse trouvé plutôt que cherché. Plus que dans un autre genre , la recherche et l’affectation seraient ici dépla
insi l’extrême difficulté des transitions. C’est un des privilèges du genre . On peut avoir de l’esprit dans une lettre ; mais
eut et l’on doit être affectueux ; mais qu’on se garde bien d’un faux genre sentimental, qui est plutôt une sotte et ridicule
t plutôt une sotte et ridicule sensiblerie. Voulez-vous réussir en ce genre  ? Avant tout, dit le P. Broeckaert, soyez pieux.
es. 352. Les ornements particuliers que les littérateurs assignent au genre épistolaire conviennent surtout aux lettres d’ami
Mme de Maintenon, peuvent fournir amplement des modèles pour tous les genres . Enfin les lettres de Joseph de Maistre, qui ont
philosophique et littéraire18. 356. Sous le nom de dissertation ou genre didactique, nous comprenons ici toutes les compos
un discours oratoire, ils ont à faire un travail qui appartient à ce genre . En traçant quelques règles sur cette matière, no
x. (Le même.) 358. Les principales compositions qui se rapportent au genre didactique sont les ouvrages élémentaires, les ou
a vérité et de combattre l’erreur. De pareils écrits se rapportent au genre philosophique et supposent la connaissance de la
s écrivains catholiques de notre temps peuvent servir de modèle en ce genre . 361. Les critiques littéraires ont pour but de f
tés ou les défauts d’un ouvrage d’esprit. Nous les comprenons dans le genre didactique, parce que les jugements que l’on pron
rité chrétienne, un devoir, une vertu. Les qualités principales de ce genre sont l’élévation et la gravité des pensées, un st
es vrais et sur des conséquences bien déduites. Mais un ouvrage de ce genre ne peut être un enchaînement sec et monotone d’ar
s explications données à propos. Il est donc fort utile d’employer ce genre de composition pour s’assurer que les élèves ont
qui révèlent quelque vigueur dans l’esprit, ce sera la perfection du genre , et l’on pourra prédire à un jeune homme de vérit
les poëtes les plus habiles. Avant d’exposer ces règles et les divers genres auxquels elles se rapportent, nous allons présent
Quand il trouve le beau, c’est qu’il chante le bien. 387. Tous les genres de poésie ont chacun une noble et utile destinati
ité, et la satire doit épurer le goût et corriger les mœurs. Tous les genres ont donc une fin honnête ; et s’il est des poètes
pas celui de la poésie. 388. On peut diviser tous les poèmes en trois genres 1º les grands genres qui sont le lyrique, l’épiqu
e. 388. On peut diviser tous les poèmes en trois genres 1º les grands genres qui sont le lyrique, l’épique et le dramatique ;
grands genres qui sont le lyrique, l’épique et le dramatique ; 2º les genres secondaires qui sont le didactique, le pastoral e
uces et des plus pures jouissances de l’esprit. Deuxième section. Genres principaux. 414. Nous avons déjà dit que le fo
points de vue que les œuvres vraiment poétiques se classent en trois genres principaux. Si la vue d’un objet éveille en votre
le sentiment qui vous agite, vous chantez, et voilà l’ode (ὠδή) ou le genre lyrique. Si vous voulez offrir en spectacle le ta
n récit merveilleux, c’est la parole par excellence (ἔπος) ; voilà le genre épique. Si, au lieu de raconter les actions d’un
devant nous ; votre œuvre est une action, un drame (δράω) ; voilà le genre dramatique. Nous diviserons donc cette section en
e dramatique. Nous diviserons donc cette section en trois chapitres : genre lyrique, genre épique, genre dramatique. Chapit
ous diviserons donc cette section en trois chapitres : genre lyrique, genre épique, genre dramatique. Chapitre premier. Gen
donc cette section en trois chapitres : genre lyrique, genre épique, genre dramatique. Chapitre premier. Genre lyrique22.
 : genre lyrique, genre épique, genre dramatique. Chapitre premier. Genre lyrique22. 415. La poésie lyrique, en général,
convention ne pourront jamais suppléer. 418. On peut classer en deux genres tous les poèmes lyriques : tantôt la poésie lyriq
importants, comme la vue d’une fête, l’aspect des fleurs. De là deux genres de poèmes lyriques : l’un grave et solennel, l’au
risé l’un et l’autre dans le second chant de l’Art poétique. Ces deux genres de poésie lyrique sont compris sous le nom d’ode,
s allons parler d’abord de l’ode en général, et ensuite de ses divers genres . Article premier. De l’ode en général. 419.
ar une seconde digression, il s’indigne contre la témérité de tout le genre humain. 426. L’enthousiasme, la hardiesse des déb
e les exploits, le génie, les talents des grands hommes dans tous les genres  : c’est à ce genre qu’appartiennent les odes de P
énie, les talents des grands hommes dans tous les genres : c’est à ce genre qu’appartiennent les odes de Pindare. Dans Horace
ue est celle qui a pour but de présenter des leçons de vertu. Dans ce genre , l’écrivain se montre à la fois philosophe et poè
s. Lamartine et Victor Hugo nous offrent aussi quelques modèles de ce genre dans les poésies de leur jeunesse. Ode badine.
appelle anacréontique, du nom d’Anacréon, qui s’est distingué dans ce genre de poésie. Malheureusement les odes de ce poète e
chrétien devra chercher dans les psaumes de David de vrais modèles du genre tendre et gracieux. Les psaumes 62 et 83 nous mon
pas sentir. Nous croyons inutile de parler ici plus longuement de ce genre frivole qui porte quelquefois le nom de romance.
jette le désordre et les écarts. J.-B. Rousseau est le créateur de ce genre , mais aujourd’hui on a modifié un peu la forme qu
Lamartine, Casimir Delavigne et Victor Hugo. Chapitre deuxième. Genre épique23. 446. Le genre épique (ἐπὸς, parole,
ne et Victor Hugo. Chapitre deuxième. Genre épique23. 446. Le genre épique (ἐπὸς, parole, récit), dans sa plus grande
ion, embrasse tout récit poétique qui constitue un seul tout. Dans le genre épique, il y a donc une infinité de degrés, comme
d de l’épopée proprement dite, c’est-à-dire du récit poétique dont le genre est grand et sublime, et nous ajouterons quelques
rtie du tableau général de l’action. 477. Puisque l’épopée est un des genres les plus élevés, c’est un devoir sacré pour le po
us ces poèmes ont pour base le récit d’une action et rentrent dans le genre épique. Ce que nous avons dit de l’action, des pe
Lutrin de Boileau, Don Quichotte, Roland furieux, appartiennent à ce genre . Remarquons, en passant que la morale ne peut app
’une action plaisante. C’est une sorte de jeu d’esprit qui diffère du genre précédent en ce qu’on n’y prend jamais le ton de
d jamais le ton de l’épopée. Le Vert-vert de Gresset est un modèle du genre . Au-dessous de ce genre badin est encore le poème
pée. Le Vert-vert de Gresset est un modèle du genre. Au-dessous de ce genre badin est encore le poème burlesque, qui consiste
ffre une action entièrement feinte ou du moins mêlée à la fiction. Ce genre , qui était-il peine connu de l’antiquité, a pris
d’être violée par les derniers attentats. Chapitre troisième. Du genre dramatique24. 484. Le drame, dans son acceptio
de l’opprobre qui s’attachent au crime. Dans toutes les œuvres de ce genre , le poète doit se proposer de former et de corrig
être court et rarement employé. Article deuxième. Des principaux genres de drame. 506. L’action dramatique peut être i
eoise et enjouée. De là, trois espèces principales dans le drame : le genre tragique, le genre comique et le genre mixte. D
e là, trois espèces principales dans le drame : le genre tragique, le genre comique et le genre mixte. Du genre tragique.
principales dans le drame : le genre tragique, le genre comique et le genre mixte. Du genre tragique. 507. Le genre trag
e drame : le genre tragique, le genre comique et le genre mixte. Du genre tragique. 507. Le genre tragique comprend deux
, le genre comique et le genre mixte. Du genre tragique. 507. Le genre tragique comprend deux sortes de poèmes dramatiqu
r les aventures de la vie bourgeoise et de la société privée. 515. Ce genre est difficile, parce qu’il faut montrer une actio
io Pellico et Manzoni ; chez les Allemands, Goethe et Schiller. Du genre comique. 518. Dans le genre comique nous pouvo
s Allemands, Goethe et Schiller. Du genre comique. 518. Dans le genre comique nous pouvons distinguer quatre espèces pa
oup de franchise et de gaieté, mais ne doit jamais descendre jusqu’au genre trivial et grossier. 524. D’après les sujets que
t quand l’art dramatique fut perfectionné, on eut encore recours à ce genre grossier pour conserver la faveur populaire. La p
. 528. Le vaudeville ou la comédie-vaudeville est une comédie d’un genre léger, entremêlée de couplets, de petits duos, le
le permettre ou même le demander. Au reste, nous citons en courant ce genre de comédies pour ne point laisser de lacune dans
Andrieux, C. Delavigne ; chez les Italiens, l’Arioste et Goldoni. Genre mixte. 531. Le genre mixte embrasse les pièces
; chez les Italiens, l’Arioste et Goldoni. Genre mixte. 531. Le genre mixte embrasse les pièces où la musique joue le p
ue parce que la simple parole y remplace le récitatif. Il y a dans ce genre des pièces gaies ; il y en a de tristes, comme Ca
erture et à l’entrée de chaque acteur sur la scène. Quand il est d’un genre gai, il s’appelle mélodrame comique ; mais il ren
scène ou de décoration répartis en quatre actes. 537. Il n’est aucun genre de littérature où les écrivains aient fait un aus
es moqueries et les sarcasmes de la comédie. Troisième section. Genres secondaires. 540. Nous comprenons ici, sous le
on. Genres secondaires. 540. Nous comprenons ici, sous le titre de genres secondaires, le genre didactique, le genre pastor
540. Nous comprenons ici, sous le titre de genres secondaires, le genre didactique, le genre pastoral et le genre élégiaq
ons ici, sous le titre de genres secondaires, le genre didactique, le genre pastoral et le genre élégiaque. Nous allons parle
e de genres secondaires, le genre didactique, le genre pastoral et le genre élégiaque. Nous allons parler en peu de mots de c
allons parler en peu de mots de chacun d’eux. Chapitre premier. Du genre didactique25. 541. Le poème didactique, comme
oser en vers les principes d’une science ou d’un art. Dans les autres genres de poésie, l’instruction est subordonnée à l’agré
st subordonné à l’instruction qui est ici le principal objet. 542. Le genre didactique comprend le poème didactique propremen
ujet. La mort de César, dans les Géorgiques, est un vrai modèle de ce genre . (Voir le nº xviii.) Du poème descriptif. 5
t-Lambert, poète du dix-huitième siècle, qui introduisit en France le genre descriptif, en publiant le poème des Saisons. Rou
ité dans le poème des Mois ; mais c’est Delille qui a excellé dans ce genre . Cette invention moderne n’est approuvée ni de la
e et enjouée, grave et légère, l’épître est le plus libre de tous les genres . 549. On peut distinguer trois sortes d’épîtres :
nos jours nous ont laissé des poésies légères qui appartiennent à ce genre . 552. L’héroïde est une épître dans laquelle le p
e agité d’une violente passion. C’est Ovide qui est l’inventeur de ce genre frivole et souvent dangereux. Il est mille sujets
ar elle-même, il est inutile de l’exprimer. Chapitre deuxième. Du genre pastoral26. 560. La poésie pastorale est la pe
la campagne et toujours suggérées par la nature. 567. Les modèles du genre pastoral sont, chez les Grecs, Théocrite, Bion, M
Allemands, Gessner. On peut citer aussi, comme un charmant tableau du genre pastoral, l’histoire de Ruth, qui forme un des li
de nos saintes Écritures. (Voir le nº xix.) Chapitre troisième. Du genre élégiaque. 568. L’élégie comme l’indique son n
s entrelacés. Chez nous, il n’y a point de forme particulière pour ce genre , et on ne le distingue que par le sentiment qui y
amartine, C. Delavigne, Soumet, Turquety et Reboul ont trouvé dans ce genre de nobles et suaves inspirations. (Voir le nº xx.
obles et suaves inspirations. (Voir le nº xx.) Quatrième section. Genre léger ou poésies fugitives27. 576. On appelle
oient que de simples jeux d’esprit, il est difficile de réussir eu ce genre . Outre qu’elles exigent chacune un talent particu
s et injurieuses à la Divinité. En voici un de J.-B. Rousseau dans le genre mordant et satirique. Il prête à quelque mauvais
quelques inspirations libres et parfois bizarres qui rentrent dans le genre lyrique ; mais ces poésies n’ont rien de commun a
ge immortel, pour, la signer de son nom, pour l’associer, aux yeux du genre humain, à cette signature, il faut être un homme
nt et le génie ? 14. Qu’est-ce qui caractérise le génie dans tous les genres  ? 15. Qu’est-ce que l’esprit ? 16. Qu’est-ce que
nsiste la noblesse du style ? 129. La noblesse ne convient-elle qu’au genre le plus élevé ? 1 30. Comment relève-t-on les exp
a convenance ? 138. En quoi consiste la monotonie ? 139. À combien de genres différents se rapportent les qualités particulièr
uelles sont les qualités propres au style simple et les modèles de ce genre  ? 143. Qu’est-ce que le style tempéré, et quelle
analyse ? 273. Comment l’analyse littéraire diffère-t-elle des autres genres d’analyse ? 274. L’analyse ne s’applique.t-elle p
genres d’analyse ? 274. L’analyse ne s’applique.t-elle pas à tous les genres de composition ? 275. En quoi consiste la traduct
ection ne doit-il pas avoir un terme ? 297. Quels sont les principaux genres de compositions littéraires ? 298. Qu’est-ce que
dans une lettre ? 347. En quoi consiste la réalité ? 348. Quel est le genre d’abandon qui doit régner dans la lettre ! 349. Q
épistolaires ? 356. Que comprenez-vous sous le nom de dissertation ou genre didactique ? 357. Que demandent principalement le
es principales compositions qui se rapportent à la dissertation ou au genre didactique ? 359. Quelles qualités demande un ouv
mmédiate de la poésie et quelle est sa fin principale ? 387. Tous les genres de poésie n’ont-ils pas une fin utile ? 388. En c
les genres de poésie n’ont-ils pas une fin utile ? 388. En combien de genres peuvent se diviser tous les poèmes ? 389. Qu’est-
fication française est-il utile ? 414. Comment se divisent les grands genres de poésie ? 415. Qu’est-ce que la poésie lyrique 
Le vrai caractère de la poésie ne se trouve-t-il pas surtout dans le genre lyrique ? 417. Les lyriques grecs n’ont-ils pas p
asme que les autres ? 418. N’y a-t-il pas des poèmes lyriques de deux genres différents ? 419. Qu’est-ce que l’ode en général 
x poètes lyriques chez les différents peuples ? 446. Qu’est-ce que le genre épique en général ? 447. Qu’est-ce que l’épopée ?
 ? 507. Quelles sont les sortes de poèmes dramatiques que comprend le genre tragique ? 508 Qu’est-ce que la tragédie propreme
ue le drame, et en quoi diffère-t-il de la tragédie ? 515. Comment ce genre est-il difficile ? 516. Doit-on chercher à produi
530. Quels sont les principaux poètes comiques ? 53t. Qu’embrasse le genre mixte ? 532. Qu’est-ce que l’opéra ? 533. Le musi
de sur les œuvres dramatiques ? 540. Que comprend-on sous le titre de genres secondaires ? 541. Quel est le but du poème didac
res ? 541. Quel est le but du poème didactique ? 542. Que comprend le genre didactique ? 543. Qu’est-ce que le poème didactiq
onsiste le poème descriptif et quels sont les principaux poètes de ce genre  ? 548. Qu’est-ce que l’épître et qu’embrasse-t-el
être le style de la poésie pastorale ? 567. Quels sont les modèles du genre pastoral chez les anciens et chez les modernes ?
6. Qu’appelle-t-on poésies fugitives ? 577. Quels sont les principaux genres de poésies fugitives ? 678. Qu’est-ce qu’on enten
10 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
articulières varient selon la nature de l’ouvrage ou la différence du genre . Nous examinerons ces deux espèces de qualités da
dû sortir. L’archaïsme s’accommode mieux avec la fable et les autres genres simples qu’avec les genres élevés qui s’éloignent
ccommode mieux avec la fable et les autres genres simples qu’avec les genres élevés qui s’éloignent trop de cet aimable abando
clarté du style ? La clarté est tellement essentielle dans tous les genres de compositions, qu’aucun autre mérite ne peut en
l’éclat et de la grandeur : ceux-là sont destinés à paraître dans les genres élevés. Il y en a d’autres qui n’ont aucun appare
l’examen des qualités particulières du style et à la distinction des genres . — Nous renvoyons à l’harmonie en général ce que
Article II. Des qualités particulières du style ou des différents genres . 134. Combien compte-t-on généralement d’espè
cependant comme toutes les matières que l’on traite sont, ou dans un genre simple, ou dans un genre plus élevé, ou dans un g
es matières que l’on traite sont, ou dans un genre simple, ou dans un genre plus élevé, ou dans un genre sublime, et comme l’
ont, ou dans un genre simple, ou dans un genre plus élevé, ou dans un genre sublime, et comme l’écrivain ou l’orateur s’y pro
le simple, le style tempéré ou fleuri, et le style sublime ; et trois genres de compositions littéraires : le genre simple, le
t le style sublime ; et trois genres de compositions littéraires : le genre simple, le genre tempéré et le genre sublime. Dan
e ; et trois genres de compositions littéraires : le genre simple, le genre tempéré et le genre sublime. Dans les trois parag
de compositions littéraires : le genre simple, le genre tempéré et le genre sublime. Dans les trois paragraphes suivants, nou
blime. Dans les trois paragraphes suivants, nous étudierons les trois genres de style, et nous ferons connaître les qualités p
t nous ferons connaître les qualités particulières que demande chaque genre . § I. — Du style simple. 135. Qu’est-ce que
s, les sentiments et les images. 136. Expliquez cette définition. Ce genre n’admet ni les mots sonores, ni les tours harmoni
Citez des modèles de style simple. Nous citerons comme modèles en ce genre , l’histoire de Joseph, dans la Bible ; les Satire
verdoyantes et de délicieuses campagnes. 154. Citez des modèles en ce genre  ? Nous signalerons, comme remarquables dans le g
s modèles en ce genre ? Nous signalerons, comme remarquables dans le genre tempéré, les psaumes 11, Salvum me fac, Domine ;
érite du style poétique. 158. Quels sont les principaux modèles en ce genre  ? Exemples. Ce sont Théocrite, Virgile, Racine,
encor que la beauté. 161. Quels sont les principaux modèles dans le genre gracieux ? David, dans les psaumes 22, 83, 132,
les de style gracieux. Parmi les morceaux les plus remarquables en ce genre , nous signalerons l’Ange et l’Enfant, de Reboul,
dans les sentiments, les pensées ou les expressions. Un autre abus du genre gracieux, c’est une mollesse efféminée qui affaib
a véhémence et la magnificence, qui caractérisent particulièrement ce genre de style. Nous dirons ensuite quelques mots du su
ue l’éclat en est rehaussé par le sublime des paroles. 182. Les trois genres de style peuvent-ils se trouver dans le même ouvr
le peuvent-ils se trouver dans le même ouvrage ? Ces distinctions du genre simple, du genre tempéré et du genre sublime ne p
trouver dans le même ouvrage ? Ces distinctions du genre simple, du genre tempéré et du genre sublime ne pouvaient être omi
e ouvrage ? Ces distinctions du genre simple, du genre tempéré et du genre sublime ne pouvaient être omises dans un traité s
ité sur le style ; cependant, il est bon de remarquer qu’aucun de ces genres ne se trouve ordinairement seul dans un ouvrage.
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
age. — argumentation, confirmation, réfutation La narration et les genres que nous y avons rattachés, description, portrait
adresse et la force de l’éloquence judiciaire, d’une grande partie du genre délibératif, de la polémique, de la plupart des é
que l’espèce, dit Vico, diffère autant de celui qui s’élève jusqu’au genre que l’homme qui voit les objets de nuit et au fla
ntesquieu, de Beaumarchais, de Voltaire surtout, le plus habile en ce genre  ; au xixe , de Paul-Louis Courier, dont la naïvet
llement peu d’importance. Quelques-uns divisent l’éloquence en divers genres d’après les lieux où elle s’exerce, la tribune, l
ressortir l’éloquence des livres qui présente souvent les différents genres . Ils pourraient répondre que, par là même, l’éloq
l’éloquence des livres rentre naturellement dans l’un ou l’autre des genres indiqués, et qu’en prenant le signe pour la chose
i la plupart des traités de rhétorique, divisent l’éloquence en trois genres , le délibératif, le démonstratif et le judiciaire
la pensée : l’honnête, l’utile et leurs contraires sont la matière du genre délibératif ; le vrai, le juste et leurs contrair
u genre délibératif ; le vrai, le juste et leurs contraires, celle du genre judiciaire ; le beau et le laid, celle du genre d
contraires, celle du genre judiciaire ; le beau et le laid, celle du genre démonstratif ; 2° sur la situation de celui qui é
i le beau du démonstratif est purement artistique, c’est resserrer le genre dans des bornes trop étroites ; s’il est moral, i
moral, il rentre dans le vrai, le juste et l’honnête des deux autres genres  ; que, tandis que les deux premiers ont un double
re complète dans l’antiquité, elle ne l’est pas pour nous, car à quel genre rattacher l’éloquence de la chaire, qui n’a assur
n ni l’autre, et dont il serait peut-être mieux de faire un quatrième genre que l’on pourrait nommer protreptique ou hortatif
bjection principale à mon gré, bien que le caractère de chacun de ces genres diffère de celui des autres sous certains rapport
, je préférerais encore la première, sous le rapport de la nature des genres divers, et des préceptes à appliquer, et je disti
us magnas plerumque seeat res. Iloa., Art poét. 58. Sur ces divers genres de satire allégorique consultez mon Histoire de l
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
gage libre, sans règle ni mesure fixe : on l’emploie surtout dans les genres de composition où domine la raison positive. Les
à toutes les émotions de l’âme; il se modifie selon les sujets et les genres , soit pour exprimer les passions humaines, soit p
impuissante à créer, elle pose des règles, fruit de l’expérience ; le genre didactique est florissant, et se mêle au genre de
t de l’expérience ; le genre didactique est florissant, et se mêle au genre descriptif. Le drame est infecté de l’esprit de s
e et la vérité. C’est d’après ce cadre que nous diviserons les divers genres de poésie. Genres en vers. Division. Nous p
d’après ce cadre que nous diviserons les divers genres de poésie. Genres en vers. Division. Nous pouvons diviser, comme
Genres en vers. Division. Nous pouvons diviser, comme il suit, les genres de littérature en vers : Quatre grands genres :
ser, comme il suit, les genres de littérature en vers : Quatre grands genres  : Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre d
suit, les genres de littérature en vers : Quatre grands genres : Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre dramatique.
de littérature en vers : Quatre grands genres : Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre dramatique. Tragédie. Comédie
vers : Quatre grands genres : Le genre lyrique. Le genre épique. Le genre dramatique. Tragédie. Comédie Le genre didacti
rique. Le genre épique. Le genre dramatique. Tragédie. Comédie Le genre didactique. Six genres secondaires : Le genre é
Le genre dramatique. Tragédie. Comédie Le genre didactique. Six genres secondaires : Le genre élégiaque. Le genre pasto
ragédie. Comédie Le genre didactique. Six genres secondaires : Le genre élégiaque. Le genre pastoral. Le genre satirique.
e genre didactique. Six genres secondaires : Le genre élégiaque. Le genre pastoral. Le genre satirique. L’apologue ou fable
Six genres secondaires : Le genre élégiaque. Le genre pastoral. Le genre satirique. L’apologue ou fable. L’épître. Les poé
13 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ntrinsèques et extrinsèques ; quelques-uns étaient communs à tous les genres de discours, d’autres étaient particuliers à tel
us les genres de discours, d’autres étaient particuliers à tel ou tel genre . Les topiques communs ou généraux étaient pris da
topiques communs ou généraux étaient pris dans la différence entre le genre et l’espèce, entre la cause et l’effet, l’antécéd
x et des circonstances, et une foule d’autres semblables. Pour chaque genre de discours on avait des lieux communs relatifs a
relatifs aux choses [loci personarum et loci rerum]. C’était pour le genre démonstratif, par exemple, tout ce qui pouvait co
physiques et morales, sa fortune, ses emplois, etc. ; c’était pour le genre délibératif toutes les considérations par lesquel
e son temps ; elle est infiniment ingénieuse, susceptible de tous les genres d’embellissements, et excellente pour conduire im
dont on se sert presque toujours, et qui convient le mieux à tous les genres de discours, est celui auquel on a donné le nom d
guments employés à la défense de chacun de ces trois sujets sont d’un genre bien différent, et l’orateur qui les confond ou l
niquement sur le devoir. J’aurais dû séparer et distinguer ces divers genres d’arguments puisés dans des sources différentes.
f et simple, s’il ne parle que d’après ce qu’il éprouve. Rien dans ce genre ne réussit que ce qui est tracé fervente calamo.
culer chaque son. C’est ce qu’on ne saurait trop leur recommander. Ce genre de prononciation donne à un discours du poids et
rivés. Lorsqu’il s’agit de lire ou de réciter des vers, on éprouve un genre particulier de difficulté dans l’observation des
des progrès en éloquence. J’ai traité complètement des différents genres de discours, de leur composition et de leur débit
faire plaisir à un auditoire. Quelque louable que soit d’ailleurs ce genre de mérite, j’ai cependant essayé de donner une bi
intermédiaires peuvent encore être remplis honorablement ; lorsqu’un genre de perfection est si rare et si difficile, s’il e
’art qui contribue le plus à former un orateur parfait. Dans tous les genres de talents, c’est la nature qui jette les premier
passions honteuses et ridicules, obstacles insurmontables à tous les genres de progrès. C’est une considération que Quintilie
roïsme et de la vertu. Rien n’est moins favorable à l’éloquence qu’un genre d’esprit naturellement froid et sceptique, ou cet
dmiration générale. Une telle disposition s’oppose à presque tous les genres de progrès, mais surtout à ceux que l’on pourrait
n, ou faire partie d’une assemblée politique, doit être versé dans le genre d’affaires qui se traitent ordinairement dans ces
utiles l’habitude du travail et de l’application. On n’acquiert aucun genre de mérite sans le travail, Il ne faut pas croire
copia verborum] que peuvent seuls donner de fréquents exercices de ce genre . Les assemblées dont je veux parler sont des asso
r dégoûter à jamais de l’étude de l’éloquence. Les Français ont en ce genre un plus grand nombre de bons auteurs que les Angl
le sujet le permettait. Il me reste maintenant à examiner les divers genres de composition, tant en prose qu’en vers, et à in
lque lumière sur l’examen que je ferai immédiatement après des divers genres de composition. C’est un phénomène bien remarquab
ns ne peut être que vague et obscure, puisqu’elle doit porter sur des genres d’écrits et sur des productions de génies bien di
e, pense que les nombreux secours qui nous sont offerts dans tous les genres sont plus nuisibles que favorables aux production
hez les anciens que nous trouvons les meilleurs modèles dans tous les genres de composition. Les modernes nous offrent, dans q
t des considérations plus étendues ; ils peuvent aussi, dans quelques genres d’ouvrages de goût, nous donner de très bons exem
aux. Nous n’avons pas d’orateurs comme Démosthène et Cicéron. Dans le genre historique, malgré quelques défauts que je ferai
e à l’examen critique des uns et des autres, tant dans les principaux genres de composition, que dans le caractère particulier
assez sur les harangues et les autres espèces de discours. Les autres genres de compositions qui me semblent assujetties à des
ire, un très heureux effet ; mais il faut que les ornements soient du genre le plus noble, qu’ils n’offrent surtout aucune ap
s annales, les mémoires, les vies d’hommes illustres appartiennent au genre historique ; mais ces sortes de compositions, qui
’ai jusqu’à présent parlé que de l’espèce d’unité qui appartient à ce genre de composition, et j’ai tâché d’en donner l’idée
oup aussi des transitions, qui sont un des principaux ornements de ce genre de composition, et l’un des plus difficiles à emp
ent étrangers l’un à l’autre. En second lieu, comme l’histoire est un genre de composition plein de noblesse et de dignité, l
us simple. Les anciens ajoutaient à leurs compositions historiques un genre d’ornement auquel les modernes ont renoncé ; je v
rment un mélange de fiction et de vérité qui est incompatible avec le genre historique. Nous savons, il est vrai, qu’elles so
une sorte de liberté poétique incompatible avec le caractère grave du genre , qui ne permet pas que l’on s’écarte un seul inst
nt quelques remarques sur ceux qui, parmi les modernes, ont traité ce genre avec le plus de talent. C’est incontestablement e
nçais, qui ont un si grand nombre d’excellents ouvrages dans tous les genres , en ont aussi dans le genre historique. Cette nat
mbre d’excellents ouvrages dans tous les genres, en ont aussi dans le genre historique. Cette nation ingénieuse, dont les tra
e Hume, de Robertson et de Gibbon vinrent dans notre patrie élever ce genre de composition au plus haut point de gloire et de
nnales, les mémoires et les vies de personnages illustres étaient des genres de composition inférieurs à l’histoire. Néanmoins
s connaissances qu’il nous donne soient dignes de notre attention. Ce genre a quelque chose de très séduisant pour ceux qui a
méritent que nous en fassions un éloge particulier. Aucun écrit de ce genre n’est à la fois plus utile, et ne se rapproche da
ns le monde. La biographie, ou la vie des personnes illustres, est un genre de composition rempli d’utilité. Il a, sans doute
s leur fait connaître d’une manière plus intime et plus exacte que le genre historique ne le permet ordinairement. Car celui
’idée la plus juste du caractère d’une personne. Plutarque a, dans ce genre , un mérite véritablement supérieur, et c’est à lu
pe, n’omettons pas de signaler l’important degré de perfection que le genre historique a reçu dans ces derniers temps ; je ve
us. Lecture XXXVII. Des écrits philosophiques. — Du dialogue. — Du genre épistolaire. — Des histoires fictives. L’histo
e domaine de la critique ; d’abord parce que c’est un des plus nobles genres de composition, ensuite parce que ce genre est so
c’est un des plus nobles genres de composition, ensuite parce que ce genre est soumis à des règles fixes et clairement déter
res précédentes : nous nous arrêterons moins longtemps sur les autres genres de composition en prose. Les écrits philosophique
es et, en général, toutes ces figures de diction qui ne sont pas d’un genre passionné, et au moyen desquelles un auteur expri
rmes de chacune ne sont pas tout à fait les mêmes, mais c’est un même genre de composition soumis aux mêmes principes. Un dia
. La plupart des auteurs qui écrivent aujourd’hui des dialogues de ce genre semblent n’avoir aucune idée de cette espèce de c
e, a heureusement imité, et peut-être même a surpassé Cicéron dans ce genre de composition. Les dialogues de Lucien sont remp
uation dramatique. Un des auteurs anglais les plus remarquables en ce genre est le docteur Henri More, écrivain du dix-septiè
tion habilement conduite. Nous allons maintenant passer à l’examen du genre épistolaire, qui tient en quelque sorte le milieu
eu entre les ouvrages sérieux et les ouvrages purement récréatifs. Ce genre , au premier coup d’œil, semble embrasser un champ
nne à qui elle est adressée. La saine critique ne fait entrer dans le genre épistolaire que ces lettres familières et libres
personne mieux développé dans une correspondance que dans aucun autre genre d’ouvrage destiné à l’impression. Nous aimons à v
entiments qui remplissent son cœur. Ainsi, le mérite et l’agrément du genre épistolaire viennent surtout de ce qu’il nous fau
xclure les saillies et l’esprit, qui n’ont pas moins de grâce dans ce genre d’écrit que dans la conversation, lorsqu’ils coul
ette simplicité que nous avons regardées comme indispensables pour le genre épistolaire. En écrivant, même au plus intime de
ripta manent . Ce que les anciens nous ont laissé de meilleur dans le genre épistolaire, ce sont les lettres si justement cél
agréables. Au dix-septième siècle, Balzac et Voiture acquirent en ce genre beaucoup de célébrité. Il est vrai que la réputat
crites dans le véritable style épistolaire, et qui réunissent plus de genres d’agrément. Il nous reste actuellement à traiter
de genres d’agrément. Il nous reste actuellement à traiter d’un autre genre de composition en prose qui comprend une classe d
u sujet qui nous occupe. Car, quelque futile que soit par lui-même ce genre d’ouvrage, la facilité avec laquelle il se répand
ont pas parvenues jusqu’à nous ; mais il paraît qu’elles étaient d’un genre fort libre et quelquefois obscène. Il nous reste
ions. Au temps où les ténèbres de l’ignorance couvraient l’Europe, ce genre de composition prit une forme nouvelle et singuli
de chevalerie, l’un des phénomènes les plus curieux de l’histoire du genre humain. Ce fut le berceau de tous ces contes de c
poésie. L’Amadis de Gaule et un grand nombre de compositions du même genre suivirent le roman de Turpin. Les croisades vinre
le, que l’on peut considérer comme appartenant à la seconde époque du genre . L’on y retrouve encore l’héroïsme, la galanterie
’elle mérite d’être placée au premier rang parmi les ouvrages du même genre . Les Anglais, il faut l’avouer, sont inférieurs a
sification. J’ai terminé ce que j’avais à vous dire sur les divers genres d’ouvrages en prose ; il me reste à parler des co
observations que j’aurai occasion de faire en traitant des différents genres de compositions poétiques. Les Grecs, toujours ja
de toutes ces poésies antiques et originales. Ce ton hyperbolique, ce genre de poésie que nous avons eu longtemps l’habitude
es des autres, comme les perles des Arabes. Nous retrouvons encore ce genre de composition dans le Livre de Job. Il paraît qu
lière aux ouvrages de poésie. Dans l’enfance de l’art, les différents genres de poésie étaient confondus, et, suivant le capri
vons dans leurs dialogues les premiers rudiments de la tragédie ou du genre dramatique. Ces différents genres de poésie n’éta
miers rudiments de la tragédie ou du genre dramatique. Ces différents genres de poésie n’étaient pas alors distincts et séparé
le, l’on apprit par degrés à distinguer les uns des autres les divers genres de composition littéraire. Dans la suite on inven
iberté au poème épique ou tragique. Ce n’est qu’aux compositions d’un genre tempéré que la rime convient, à celles où l’on ne
a versification anglaise. Je vais actuellement traiter des principaux genres de composition poétique, et des règles les plus e
vrai l’ordre le plus simple et le plus naturel, en commençant par les genres inférieurs, et en m’élevant jusqu’aux poésies épi
a poésie ait prise ; car je pense, au contraire, qu’on n’en a fait un genre distinct qu’à l’époque où la civilisation était d
lement qu’il se trouvait dans leurs compositions quelques morceaux du genre pastoral. Ils ne durent pas songer à célébrer les
ine de la poésie pastorale, il est du moins bien certain que c’est un genre plein de naturel et de grâce. Il rappelle à notre
avantages qu’elle réunit, nous allons voir qu’il n’est presque aucun genre de poésie dans lequel il soit plus difficile d’at
dées sont grossières et ignobles ; ensuite, telle que l’on suppose ce genre d’existence dans les premiers siècles du monde, d
e un examen plus particulier, nous allons d’abord considérer, dans ce genre de composition, le lieu de la scène, ensuite le c
e affectée qui n’appartient ni à sa situation, ni à son caractère. Ce genre d’affectation est le principal défaut des pastora
ous montre des bergers discourant ensemble ; un bon poème, de quelque genre qu’il soit, doit toujours renfermer une action ca
la nature trop aride des sujets qu’on peut y traiter. Car pourquoi ce genre de poésie ne serait-il pas susceptible de plus de
nt, après lui, en quelque sorte la terre classique et consacrée de ce genre de poésie. Ses idylles, comme il les a intitulées
même pas à la poésie pastorale, et quelques-unes sont des poèmes d’un genre tout à fait différent. Dans celles que l’on peut
eux autres poètes grecs qui ont écrit avec beaucoup de talent dans le genre pastoral, Moschus et Bion. On n’y retrouve peut-ê
fort Philips et ses prôneurs. Ce sont des parodies ingénieuses de ce genre de pastorales, où les mœurs de nos modernes paysa
tionnement le plus important que les poètes modernes aient donné à ce genre de poésie, et deux pièces italiennes, composées d
msay, digne d’être mis en parallèle avec les meilleurs ouvrages de ce genre . Il est malheureux pour ce beau poème qu’il soit
. Ce poème est une preuve frappante de l’influence que, dans tous les genres d’écrits, le naturel et la simplicité exercent su
te habile. Occupons-nous maintenant de la poésie lyrique ou de l’ode, genre de composition poétique qui a beaucoup de dignité
séparable de la musique, contribue à nous donner une idée juste de ce genre de poème, et des qualités qu’il doit essentiellem
infiniment variés, et je n’y sais que cette différence que les autres genres de poésie sont plus souvent employés à des récits
chansons modernes et de ces productions qui paraissent appartenir au genre lyrique. Leur caractère principal est l’élégance,
poésie lyrique, est la source d’une des principales difficultés de ce genre de composition. Une ode morale, et à plus forte r
sans liaison, a été poussée plus loin dans l’ode que dans aucun autre genre de poésie ; aussi en trouve-t-on un bien petit no
té excessive qui a encore augmenté le désordre introduit déjà dans ce genre de poésie. Ils prolongent tellement leurs période
re une attention soutenue à l’harmonie et à la beauté des sons, et le genre de versification qui convient le mieux à la natur
œurs de Sophocle et d’Euripide des morceaux de poésie lyrique du même genre que les odes de Pindare ; mais on y trouve plus d
elles ne manquent ni de douceur ni d’élégance ; elles sont, dans leur genre , ce que ce poète nous a laissé de plus agréable e
l’imagination par des descriptions, des épisodes, et tous les autres genres d’embellissements qu’elle peut admettre, et fixe
r l’étendue de ses connaissances et la profondeur de son jugement. Ce genre de poésie peut être traité de différentes manière
uvrages se rangent sous la dénomination de poésie didactique. Dans ce genre de poésie, l’on place au premier rang les ouvrage
dans ses Géorgiques, se présente à nous comme un modèle parfait en ce genre . Il possède l’art d’ennoblir et de rendre agréabl
et doivent être considérées comme des modèles presque parfaits de ce genre de poésie. Il semble y avoir déployé toute la for
son génie, car il paraît plus faible dans ses ouvrages poétiques d’un genre plus relevé. Dryden, quoique bien moins correct,
iments les plus tendres. Ce sont presque les seules productions de ce genre qu’il nous ait laissées, mais ce sont des chefs-d
es et détachées, elles occupent une place si importante dans tous les genres de poésie, dans les compositions pastorales, lyri
milieu des neiges ; mais j’aime mieux rapporter un passage d’un autre genre , pour montrer combien une seule circonstance bien
s Écritures sacrées, ne mérite pas moins notre attention qu’aucun des genres de poésie que nous avons examinés jusqu’ici. En n
mps a séparés de nous par un intervalle immense ; ils nous offrent un genre de composition magnifique auquel nous n’avons rie
montrer dans la suite qu’on y trouve des exemples de presque tous les genres de poésie. Remarquons en passant que cette consid
que les livres saints. Il convient de nous arrêter un instant sur ce genre de mérite, parce que, ayant ces livres entre les
je terminerai cette dissertation par un examen rapide des différents genres de poésie que l’on trouve dans les livres saints,
l’Écriture sainte. Le livre des Proverbes est essentiellement dans le genre didactique. Les neuf premiers chapitres sont de l
uelques psaumes, et principalement le cent-dix huitième, sont du même genre . L’Écriture nous offre beaucoup d’exemples de poé
ce qui en rend la mélodie plus douce et mieux adaptée au sentiment du genre élégiaque. Le Songe de Salomon peut être considér
xemples suffiront pour prouver que l’Écriture renferme les principaux genres de compositions poétiques. Il existe parmi les di
sont Job, David et Isaïe. Comme les poésies de David appartiennent au genre lyrique, il règne dans ses compositions plus de v
poésie épique. Il nous reste à parler de deux espèces de poésie du genre le plus élevé, la poésie épique et la poésie dram
èbres. L’on convient généralement que le poème épique est le poème du genre le plus noble et le plus élevé, mais en même temp
ement le plus grand effort du génie poétique. Aussi, les essais en ce genre ont été si rarement heureux, que les critiques sé
s les plus réguliers que nous connaissions, elle fait rentrer dans le genre de l’épopée plusieurs autres poèmes justement cél
e pour développer une vérité morale cependant il est certain qu’aucun genre de poésie n’est plus moral que l’épopée. Il n’exh
les plus vifs et les plus délicats, tels que ceux que nous procure le genre de composition poétique dont nous nous occupons,
us possédons suffiraient pour prouver la fausseté de leurs dogmes. Ce genre de poésie, en effet, ne s’adresse qu’à ce sentime
suffisamment sentir la différence qui existe entre elle et les autres genres de poésie. Dans une pastorale, l’idée dominante e
s elles sont plus prolongées. Tels sont les caractères généraux de ce genre de composition ; mais pour en donner une idée plu
ai déjà eu souvent l’occasion de faire remarquer combien, dans divers genres de compositions, il était important d’observer l’
pée, et c’est une des plus importantes qu’il nous ait laissées sur ce genre de poésie. Il est évident que, dans un récit d’av
une action épique ; on y introduit encore des personnages d’un autre genre , qui même n’y occupent pas une place peu importan
st le théâtre de l’action qu’il veut célébrer. Mais, quel que soit le genre de merveilleux qu’il adopte, qu’il prenne garde s
oit prétendre à aucun succès. L’épopée n’admet que des ornements d’un genre grave et austère ; le badinage et l’affectation y
e. Après avoir fait connaitre les principales règles applicables à ce genre de composition, nous allons successivement examin
nœud ou l’intrigue du poème est tissu avec beaucoup d’art, d’après le genre du merveilleux adopté par l’antiquité. Junon s’op
ssant pour toutes les classes de lecteurs. Le plus beau morceau de ce genre , dans l’Iliade, est l’entrevue d’Hector et d’Andr
l’admettre au nombre des poèmes épiques. Les limites qui séparent ce genre de poésie des autres genres ne sont pas, comme je
oèmes épiques. Les limites qui séparent ce genre de poésie des autres genres ne sont pas, comme je l’ai déjà fait remarquer, d
issé son travail imparfait. Quoique le sujet de la Pharsale soit d’un genre très héroïque, je ne crois pas que Lucain ait été
’il avait fait beaucoup d’efforts pour l’embellir, en introduisant un genre de merveilleux qui n’aurait pas manqué d’y paraît
tement épique dans son ensemble, orné de tout ce qui peut embellir ce genre de composition. Le sujet est la reprise de Jérusa
les magiciens prennent une part trop active à l’action, et forment un genre de merveilleux trop sombre pour plaire à l’imagin
ici quelques mots de ce poème. D’ailleurs il réunit presque tous les genres de poésie ; il est tantôt comique et tantôt satir
rations de la Providence. Il y a néanmoins, dans la Lusiade, un autre genre de merveilleux qui n’est pas sans agrément. C’est
mieux au caractère de Fénelon. Il a mis dans tous les tableaux de ce genre un ton aimable et tendre qu’il serait impossible
r le bonheur des justes sont autant de descriptions parfaites dans le genre mystique. La Henriade de Voltaire est un poème ép
eux, et je suis encore obligé de le blâmer à cet égard, parce que son genre de merveilleux est du plus mauvais goût ; c’est c
s se relever. Si l’on trouve encore quelques beautés, elles sont d’un genre qui appartient à la tragédie. Le repentir et les
is perdu est un poème qui renferme un grand nombre de beautés de tous genres , et qui, malgré ses inégalités, place Milton au p
tions, ce sont ses discours qui annoncent son caractère. Aussi, aucun genre de composition ne dénote une connaissance plus ap
on ne dénote une connaissance plus approfondie du cœur humain ; aucun genre de composition, dans une main habile, ne produit
’est plus en notre pouvoir de les réprimer. Si la tragédie est un des genres de composition les plus nobles et les plus élevés
ne ne saurait soutenir raisonnablement que la tragédie ne soit pas un genre de composition essentiellement moral. Je suis mêm
u théâtre, ne leur a été inspiré que par les abus que l’on a faits du genre comique, abus qui, trop souvent, ont justifié les
ductior actu Fabula. Cette division est donc purement arbitraire. Ce genre de composition n’a rien en lui-même qui oblige le
s’y conformer lorsqu’il peut le faire sans sacrifier des beautés d’un genre supérieur et d’un effet certain. Il ne faut pas c
trop grande part à l’action ; et s’il en résultait des incidents d’un genre véritablement tragique, il faut convenir que ces
endres, cependant elles échouent, en général, dans le pathétique d’un genre élevé. Les discours passionnés n’y sont trop souv
, ils ne manquent jamais d’aller jusqu’au cœur39. C’est aussi dans ce genre de mérite qu’excelle principalement Shakspeare ;
les chants des Furies, dans les Euménides, sont très beaux dans leur genre , et éminemment empreints du génie du poète. Sopho
surpassaient de bien loin tout ce que les modernes ont tenté dans ce genre . La tragédie s’est montrée avec beaucoup d’éclat,
d’œuvre de la scène française. C’est une tragédie entièrement dans le genre sacré, qui doit presque toute sa dignité à la gra
écution nous n’ayons pas toujours su joindre au pathétique les autres genres de beautés qui devraient en être inséparables. Le
cénités et des allusions dégoûtantes. Les tragédies de Rowe sont d’un genre bien opposé ; toutes les pensées y sont grandes e
entation satirique des folies et des imperfections des hommes, est un genre de composition très moral et très utile, dans la
te nation. Mais il faut se souvenir qu’au temps où ils écrivaient, ce genre d’amusement était nouveau pour les Romains. Aussi
çais. Pour rendre une comédie parfaite, il faudrait y réunir ces deux genres , c’est-à-dire qu’elle fût à la fois une comédie d
ent où l’art et le travail se laissent trop apercevoir. Dans tous les genres de composition, la perfection de l’art consiste s
naturelle, car si la prose appartient plus particulièrement à quelque genre de composition, c’est bien à celui qui n’a pour b
dramatique à la comédie. Pour avoir une idée encore plus juste de ce genre de composition, et bien faire sentir la différenc
usqu’à ce que, par degrés, elle prit un ton particulier, et devint un genre de spectacle moins solennel que la tragédie, déso
les pièces d’Aristophane, dont onze nous restent encore, pièces d’un genre tout particulier, et qui ne ressemblent en rien à
e. Ménandre était, chez les Grecs, l’auteur le plus distingué dans ce genre . Les imitations que Térence a faites de quelques-
s en vers, comme le Misanthrope et le Tartufe, sont des comédies d’un genre plus noble, dans lesquelles le vice est peint dan
die, et en ont atteint le but aussi bien que lui. Le Tartufe, dans le genre sérieux, l’Avare, dans le genre gai, sont considé
ssi bien que lui. Le Tartufe, dans le genre sérieux, l’Avare, dans le genre gai, sont considérés comme ses deux chefs-d’œuvre
r si peu de bienséance sur notre théâtre, accoutumés à nous amuser du genre d’esprit qui y domine, son immoralité échappe ais
s chaste que le nôtre, mais qui, depuis quelques années, a produit un genre de comédie plus grave et plus élevé qu’aucun de c
ie plus grave et plus élevé qu’aucun de ceux dont j’ai déjà parlé. Ce genre de comédie sérieuse ou touchante, et à laquelle s
En anglais, la comédie des Amants sincères 52, par Steele, est de ce genre  ; et le public l’a toujours vue avec plaisir. Les
e de Graffigny ; Nanine et l’Enfant prodigue, de Voltaire. Lorsque ce genre de composition parut en France, il fut entre les
emblance, en écartant toute situation romanesque, elle peut former un genre de composition dramatique plein de charme et d’in
s le public recevoir avec faveur des compositions dramatiques du même genre et du même esprit que celles qui, au temps de Mén
dernier éclat. « On voit, par cet exemple, ce qui distingue les deux genres du sublime, ou plutôt ce qui les réunit en un seu
ait de tout éclaircir, il n’amplifie et n’agrandit rien ; et, dans ce genre , les uns déguisent leur adresse sous un air d’ign
entiarumque distingua. (Cic., Orat., c. 6.) « Le premier de ces trois genres était celui de Démosthène ; il a été souvent celu
esprit et de talent, qui a mérité des applaudissements dans plus d’un genre , a soutenu, dans une ode remplie de vers heureux,
it. L’antiquité a-t-elle été plus féconde en grands monuments de tout genre jusqu’au temps de Plutarque, que les siècles mode
porte sur le vers rimé, qui ne peut convenir qu’aux compositions d’un genre modéré, comme les élégies, les pastorales, les ép
ourvu que vous confessiez que c’est un ouvrage aussi admirable en son genre que l’Iliade.” « Ne disputons jamais sur les noms
, accoutumés à des élégies amoureuses, se liguèrent contre ce nouveau genre de tragédie. « Mais, continue-t-il, quelques effo
crivaient de tous côtés avaient raison contre Voltaire ; un semblable genre de merveilleux était un écueil contre lequel tout
ène, et surtout si le mauvais goût et la médiocrité s’emparaient d’un genre de merveilleux aussi dégoûtant ? Ce n’est certain
eux ni discuter ni décider ; mais ce qui est très remarquable dans ce genre de composition, c’est la rapidité avec laquelle i
x que lui. Il s’applaudissait d’avoir, dans cette pièce, introduit un genre nouveau, en mettant sur la scène, à l’imitation d
du royaume ; mais l’art n’a rien gagné à l’introduction de ce nouveau genre , et tous les poètes qui, depuis Voltaire, l’ont t
nce, puisqu’elle peut contribuer à bien établir les principes de deux genres essentiels de composition ; cette question est de
rite en prose ; et il ne regarde les vers, et surtout la rime dans ce genre de composition, que comme une entrave inutile qui
r qui eût donné au théâtre, avec un égal succès, des comédies du même genre , en prose et en vers. Voltaire l’a traitée assez
e l’un est beaucoup plus aisé que l’autre, et que les hommes, en tout genre , veulent réussir sans beaucoup de travail ? Fénel
page 307. C’est, je crois, Voltaire qui a le premier donné ce nom au genre de composition dramatique que La Chaussée, Didero
a comédie larmoyante, à la honte de la nation, a succédé au seul vrai genre comique, porté à sa perfection par l’inimitable M
, dans son Dictionnaire philosophique, il nous donne l’histoire de ce genre  : « Quelques personnes s’amusaient à jouer dans
conçut qu’on en pourrait faire une comédie très intéressante, et d’un genre tout nouveau pour les Français, en exposant sur l
n ne travaille dans le goût de la comédie larmoyante que parce que ce genre est plus aisé ; mais cette facilité même le dégra
La Harpe, dans son Cours de Littérature, nous donne son avis sur ce genre de composition littéraire, dont il avait vu les p
l’introduction du drame, et les conditions auxquelles il peut être un genre de composition estimable. « Lorsque, pendant l’e
est ce que fit La Chaussée lorsqu’il introduisit sur notre théâtre ce genre de comédie mixte, dont les anciens avaient donné
épendant de la nouveauté et de la mode, qui, en tout temps et en tout genre , peuvent beaucoup, mais n’ont pas un long pouvoir
vois point dans les bonnes pièces de cet écrivain ; je n’y vois qu’un genre inférieur, qui vaut en lui-même plus ou moins, co
arts nous procurent ; c’est encore une des causes de l’infériorité du genre mixte. Il produit de l’intérêt à l’aide de ces in
uand l’auteur a le talent d’écrire. « Il est à remarquer que, dans ce genre mixte, les inconvénients naissent des avantages m
de Gessner, dans lesquelles mes idées sur le perfectionnement dont ce genre de poésie est susceptible se trouvent réalisées.
supériorité de goût, les premières idées de l’éloquence dans tous les genres  ; il a parlé le langage de toutes les passions, e
ièces historiques, et des observations fort justes sur ses différents genres de mérite comme poète tragique. 43. The careles
endrissement va jusqu’aux larmes. Il ne faut donner exclusion à aucun genre , et si l’on me demandait quel genre est le meille
ne faut donner exclusion à aucun genre, et si l’on me demandait quel genre est le meilleur, je répondrais : Celui qui est le
14 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
Chapitre III. Du genre épique 328. Que comprend le genre épique ? Le
Chapitre III. Du genre épique 328. Que comprend le genre épique ? Le genre épique (ἔπος, parole, récit, v
tre III. Du genre épique 328. Que comprend le genre épique ? Le genre épique (ἔπος, parole, récit, vers), considéré dan
et la base de cette espèce de poésie. 329. Qu’est-ce qui distingue le genre épique des autres poèmes ? Le genre épique ayant
329. Qu’est-ce qui distingue le genre épique des autres poèmes ? Le genre épique ayant la narration ou le récit pour base e
ion ou le récit pour base essentielle, se distingue par là des autres genres . Ainsi, c’est grâce à ce caractère fondamental, q
ite d’événements sans unité d’action. 330. Comment peut-on diviser le genre épique ? D’après ce que nous venons de dire du g
t-on diviser le genre épique ? D’après ce que nous venons de dire du genre épique, il est facile de voir qu’il y a un grand
proprement dit jusqu’au récit le plus ordinaire. Il y a donc, dans ce genre de poésie, plusieurs espèces de poèmes, que l’on
un, gracieux et familier. De là, doux classes bien distinctes dans le genre épique : la grande épopée ou poème épique proprem
e du récit historique qui n’admet pas de fictions, et des récits d’un genre inférieur qui ne prennent pas un ton si élevé. C’
enance dans les sentiments, l’élévation dans le style que requiert le genre de l’épopée, c’est là incontestablement le dernie
dernier effort du génie poétique. 335. Que faut-il pour réussir en ce genre  ? Dans le poème épique proprement dit, que l’on
resque entière. Aussi, les succès ont-ils été extrêmement rares en ce genre  ; et sans être aussi rigoureux que certains criti
nte un intérêt beaucoup plus général, et qui doit vivre autant que le genre humain. En effet, l’homme s’intéresse à l’homme,
Martyrs, et aux grandes actions inspirées par le christianisme ? A ce genre appartiennent la Jérusalem délivrée, le Paradis p
er un type qui sera l’expression la plus haute et la plus parfaite du genre . Nos poètes épiques, Homère surtout, nous présent
puis le commencement jusqu’à la fin de l’entreprise, sans passer d’un genre à un autre, et sans jamais agir dans un sens oppo
iraient aussi leur merveilleux. Ces derniers présentent au pinceau le genre tragique dans sa plus grande élévation. M. Anatol
est loin d’être admirable, et est fort près de manquer de poésie. Ce genre de merveilleux qui, ainsi que le merveilleux chim
ours aux enchantements dans la Jérusalem délivrée. Il est vrai que ce genre de merveilleux, qui ne serait pas reçu aujourd’hu
ntraire toute la grandeur et toute la vraisemblance qui convient à ce genre de poésie. 378. De combien de manières les agents
e et de dignité : elle est naturellement lyrique. Nous citerons on ce genre celle du Tasse. Dans l’Iliade, l’invocation sert
raction des écarts, du délire, des élans impétueux qui conviennent au genre lyrique, le style de l’épopée sera en général le
pée soit versifiée, et que par le fait, presque tous les poèmes de ce genre , et surtout les plus beaux, sont soumis à la mesu
’épopées secondaires ? Les poèmes que l’on a coutume de rattacher au genre épique, parce qu’ils consistent essentiellement d
? L’épopée ou poème burlesque est la parodie de la grande épopée. Ce genre de poésie défigure un sujet déjà traité noblement
gogriphes, de l’oracle d’Apollon, un faiseur de rébus picards . — Ce genre , qui a pour but de faire rire, demande pour être
t le dégoût. 407. Quels sont les ouvrages que ton peut ranger dans le genre épique ? Ce sont d’abord les grandes épopées. Or
s citerons encore la Henriade, le Télémaque et les Martyrs. Parmi les genres secondaires, nous signalerons la Pharsale, de Luc
15 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
principales formes de vers en latin et en français. 2. Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères. 3. Des g
Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères. 3. Des genres de prose et de leurs caractères différents. 4. De
a fausse chaleur. Elle énerve l’esprit, altère la langue, confond les genres littéraires ; elle est l’amusement des esprits mé
ine, et que l’on nous défend de nous étendre. II. Des principaux genres de poésie et de leurs divers caractères. 1° D
principaux genres de poésie et de leurs divers caractères. 1° Des genres . — On appelle genres les grandes divisions des êt
poésie et de leurs divers caractères. 1° Des genres. — On appelle genres les grandes divisions des êtres et des objets, ab
ns la littérature, qui n’est autre chose que le langage de l’âme, les genres correspondent aux formes diverses de la pensée et
elligence et la raison dominent, elles adoptent la forme et créent le genre de la prose, dont la liberté et la souplesse se p
nom de poésie. L’inspiration poétique est mobile comme l’âme, et les genres poétiques sont l’expression de cette mobilité. Da
ression de cette mobilité. Dans la poésie, et même dans la prose, les genres ne représentent pas des divisions rigoureuses. Ce
dans les classifications des sciences naturelles. Les caractères des genres poétiques ont été marqués par la nature à la nais
yé de réduire en principes les élans et les inspirations du génie. 3° Genres poétiques. — La poésie peut se diviser en quatre
du génie. 3° Genres poétiques. — La poésie peut se diviser en quatre genres principaux, où ne rentrent pas toutes les variété
les variétés de l’invention poétique, surtout chez les modernes. Ces genres sont la poésie lyrique, la poésie épique, la poés
s’en est retirée. 6° Poésie dramatique. — Caractères et divisions du genre . — La poésie dramatique est d’ordinaire l’œuvre d
utre tout ensemble, le spectacle de la vie a inspiré promptement deux genres dramatiques, la tragédie et la comédie. Les Grecs
à la fois héroïque et plaisant, lyrique et moqueur. Les noms des deux genres ont consacré pour toujours le souvenir de cette o
Ibid. A travers les révolutions des siècles et des mœurs, ces deux genres dramatiques sont restés au théâtre les formes imp
gaie et risible des travers et des vices. Il faut distinguer dans le genre comique la comédie de mœurs, ou haute comédie, qu
et le ridicule, s’est formé, surtout chez les modernes, un troisième genre dramatique, appelé du nom un peu vague de drame.
troisième genre dramatique, appelé du nom un peu vague de drame. À ce genre appartient déjà dans l’antiquité le Cyclope d’Eur
ractères et divisions. — Il est impossible de ne pas ranger parmi les genres principaux de la poésie celui qui enseigne direct
et les préceptes de la philosophie. Satire. — On rattache encore au genre didactique la satire morale, qui, chez Boileau, n
la mordante hyperbole est également une leçon faite à l’humanité. 8° Genres secondaires. — Enfin, après ces quatre grandes fa
tre grandes familles, il faut citer, dans un rang inférieur, quelques genres consacrés par le génie. La poésie pastorale ou bu
lle peint la mélancolie et les angoisses infinies de l’âme. Quant aux genres tout à fait inférieurs de notre poésie, ils ne no
rondeau, de la ballade, du madrigal, de l’épigramme, etc. III. Des genres de prose et de leurs caractères différents.
nous la rencontrerons encore, à des degrés différents, dans tous les genres de prose qui appartiennent à la littérature.
fait naître en eux l’étude de Dieu et de l’homme. III. Principaux genres de prose. Si l’on classe les genres de prose d
de l’homme. III. Principaux genres de prose. Si l’on classe les genres de prose d’après le rôle qu’y joue la passion, et
Trois motifs persuadent : le juste, l’utile et le beau ; de là trois genres d’éloquence : le genre judiciaire, le genre délib
 : le juste, l’utile et le beau ; de là trois genres d’éloquence : le genre judiciaire, le genre délibératif et le genre démo
et le beau ; de là trois genres d’éloquence : le genre judiciaire, le genre délibératif et le genre démonstratif. Devant un
genres d’éloquence : le genre judiciaire, le genre délibératif et le genre démonstratif. Devant un tribunal, l’avocat prouv
sur l’idée du juste et sur les principes du droit ; il appartient au genre judiciaire. — Dans un conseil politique, ou devan
tendu, qui s’accorde avec la morale et le devoir. Son discours est du genre délibératif-. — Enfin, le désir de plaire par l’e
nnes actions, est inspiré par l’idée du beau, et a donné naissance au genre démonstratif. Il ne faut pas se méprendre à ce te
iques, tout ce qui est montre, exposition de la parole, appartient au genre démonstratif. Nous n’avons pas besoin d’ajouter
endant plus rigoureuse qu’aucune classification littéraire. Ces trois genres se touchent par bien des points. Le juste, l’util
éclairer la postérité par ses jugements comme par ses récits. 2. — Au genre de l’histoire appartiennent les Mémoires, où l’au
ls qui souvent seraient au-dessous de la gravité historique. C’est un genre français par excellence. Aucune nation n’a rien à
modèle inimitable. 4. — La biographie est encore une des divisions du genre historique : c’est le récit de la vie d’un homme 
es faiblesses de l’homme, et les ont peintes dans un style immortel. Genres secondaires : Lettres, Critique, Romans. — Il ser
ettres, Critique, Romans. — Il serait injuste, après les trois grands genres en prose, de n’en pas citer d’autres moins consid
moins considérables, où notre littérature compte des trésors. 1. — Le genre épistolaire, dont la règle est de n’en avoir d’au
, qui nous intéresse au récit d’aventures et de passions imaginaires, genre secondaire, mais adoré et immortalisé dans notre
que autrefois avait multiplié les divisions de l’Invention, en vue du genre délibératif, et surtout du genre judiciaire, genr
divisions de l’Invention, en vue du genre délibératif, et surtout du genre judiciaire, genre si important chez les anciens,
vention, en vue du genre délibératif, et surtout du genre judiciaire, genre si important chez les anciens, et plus assujetti
motifs, etc. Les circonstances sont le lieu commun par excellence du genre judiciaire ; l’Hippolyte de Racine, dans sa justi
humains, Daigna m’instruire encore au sortir de ses mains.... 4° Le Genre et l’Espèce. — Ce qui est vrai du premier l’est n
e la seconde, qui s’y trouve comprise. C’est un lieu commun propre au genre judiciaire, où l’on cherche à prouver que les tex
, Réfutation et Péroraison. Cette disposition s’appliquait surtout au genre judiciaire, genre si important chez les Grecs et
roraison. Cette disposition s’appliquait surtout au genre judiciaire, genre si important chez les Grecs et chez les Romains q
aient toutes les règles de la Rhétorique. Elle convenait également au genre délibératif, où l’orateur parlait dans de grandes
faits. Elle n’est guère une partie nécessaire du discours que dans le genre judiciaire ; quand les faits sont connus, il n’y
ce que la narration historique ne fait pas. Hors du barreau, dans le genre démonstratif, la narration oratoire change de car
rs populaires. Le poëte Lysidas fait contre Molière un sophisme de ce genre dans la Critique de l’École des femmes : « Arnolp
nt dilemme du vieil Horace défendant son fils pèche par un vice de ce genre . Où penses-tu choisir un lieu pour son supplice 
de Misanthrope en impose, comme si celui qui le porte était ennemi du genre humain. Une pareille haine ne serait pas un défau
Les grands principes de la composition sont les mêmes pour tous les genres . Quels que soient les sujets où s’applique l’espr
à la dialectique et à la philosophie qu’à l’éloquence. Mais tous les genres de composition littéraire où la vérité se dévelop
ication. — Une autre règle de l’art oratoire indispensable à tous les genres littéraires, une autre obligation que les poètes
’avons pas traitée encore, et dont les règles s’appliquent à tous les genres littéraires : c’est l’élocution. Quand nous en ét
x et toutes les commissions. Il y a une sorte d’éloquence propre à ce genre de discours, qui consiste, si je ne me trompe, à
cile qu’on se l’imagine… Il faut s’attacher à bien étudier le premier genre d’éloquence, qui est le simple, en bien prendre l
les plus parfaits modèles ; être très-réservé à faire usage du second genre , qui est l’orné et le tempéré, n’en emprunter que
n passe-t-il en revue toutes les règles oratoires communes a tous les genres de discours ou d’écrits : l’ ordre d’invention où
d’éloquence et de rhétorique, Buffon termine en appliquant aux divers genres littéraires les principes qu’il vient de poser.
disposition d’esprit analogue. Aussi la comédie est-elle, de tous les genres littéraires, le plus difficile à traduire. Au nat
i. Toutefois, la noblesse du style est relative, et varie selon les genres et les sujets. Elle a, comme le ton, des nuances
s les sujets que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui est le genre le plus sublime, ne réussit qu’en peignant les ch
haînent et prennent naturellement de l’ampleur et du nombre. D’autres genres littéraires, certaines parties de l’éloquence ell
s vif et plus frappant. L’un ou l’autre doit donc dominer, suivant le genre et le caractère de l’ouvrage ; mais le grand art
rds enchantés. » (Télémaque, livre Ier.) Division du style en trois genres . — La variété des formes et des qualités du style
et des qualités du style avait conduit les anciens à distinguer trois genres dans l’éloquence, le simple, le tempéré, le subli
et à l’esprit moderne dans les préceptes de ces grands hommes. « Le genre simple paraît convenir plus particulièrement à la
us sentir qu’elle ne paraît, en font tout l’ornement. Il y a un autre genre d’écrire tout différent du premier ; noble, riche
e IV, chap. ii et iii.)    « Enfin, ajoute-t-il, il y a un troisième genre , qui tient comme le milieu entre les deux autres,
s digressions, l’harmonie du nombre et de la cadence. » De ces trois genres , le simple et le tempéré sont ceux qui conviennen
la solidité et la force, sans exclure l’agrément et le sublime. « Le genre simple, dit encore Rollin, n’est pas le plus faci
tantôt plus, tantôt moins que le sens propre du mot. Elle prend : Le genre pour l’espèce (et plus rarement l’espèce pour le
lle prend : Le genre pour l’espèce (et plus rarement l’espèce pour le genre ) : O dieux hospitaliers ! que vois-je ici paraît
16 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
La métaphore et l’antithèse sont les principales figures propres à ce genre de poésie, qui doit être court, précis, et piquer
t où je cesse d’être. Le mot de cette énigme est le secret. Ce petit genre de poésie était fort en usage chez les anciens. Œ
r, qui ne pourrait pas donner les mots but et or. Au reste, ces trois genres de poésie ne sont que des jeux littéraires, qui e
mots. La brièveté et le sel sont les deux principaux caractères de ce genre de poésie, qui ne doit jamais avoir plus de douze
a ? Qu’Aurèle en mourut. Bagatelle ! Ce fut le serpent qui creva. Le genre de l’épigramme, dans l’acception qu’on donne comm
lecture de pareils ouvrages. Si l’on se sent un talent décidé pour ce genre de poésie, on doit s’armer contre les ridicules,
On trouve encore dans cette épigramme de J.-B. Rousseau le modèle du genre qui doit plaire à tous les bons esprits, même aux
r notre argent nous sifflons les acteurs. En voici une autre dans le genre familier, et dont le sujet est tiré de la mytholo
, Boileau et Piron. Mais encore une fois, si l’on veut s’adonner à ce genre de poésie, on doit se faire une loi inviolable de
e. Ceux de nos auteurs qui ont laissé le plus de beaux modèles en ce genre , sont madame Deshoulières et M. de La Sablière. C
e dernier surtout, qui n’a composé que des madrigaux, excelle dans ce genre de poésie, autant par la finesse des pensées, que
iolet, Il faut observer ces trois choses. Mais la beauté de ce petit genre de poésie consiste dans l’application heureuse qu
oit avoir toute la finesse et tout le piquant de l’épigramme. Mais ce genre est odieux et infâme. Il n’y a que les méchants e
au bas du portrait de la comtesse de la Suze, est la meilleure en ce genre qui s’offre à ma mémoire. Elle consiste en quatre
erait guère possible d’en citer un plus agréable et plus beau dans le genre noble et sérieux : Descends, Hymen168, descends
Catulle est le premier poète latin, qui ait exercé son talent en ce genre , Son épithalame de Manlius et de Junie est charma
c’est en quoi elle diffère de l’ode qui s’élève jusqu’au sublime. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées nature
’amour et la galanterie fournissent le sujet. Pour bien réussir en ce genre de poésie, il faut une grande finesse dans l’espr
connaître, offre les plus beaux modèles de chansons bachiques dans le genre élevé. Voyez surtout cette chanson si connue : A
qui sont érotiques et bachiques en même temps. On peut rapporter à ce genre mixte ce couplet si ingénieux, qui fut fait et ch
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ne me permettent point de parler des discours de longue haleine. Les genres divers de causes que l’orateur peut plaider ont à
unes gens qui se destinent à la carrière d’orateur. Or, chacun de ces genres pour être traité à fond, demande des développemen
s. Pour ne pas multiplier les préceptes, nous renfermerons en un seul genre l'exhortation et la harangue. Mais pour ne pas la
partie incomplète, nous allons donner, avant de traiter en détail des genres que nous nous réservons, une idée de ceux que cha
t tout ce qui n’est pas Dieu. Ces réflexions sont communes à tous les genres de l’éloquence sacrée ; mais l’oraison funèbre mé
our en montrer le vide, et qu’un instant pour en marquer le terme. Ce genre d’écrire a donc de merveilleuses ressources pour
ce sera Bossuet. (Maury et La Harpe.) Eloquence politique. Le genre délibératif des anciens répond à merveille à l’él
qu’il était autrefois dans les gouvernements démocratiques. C’est un genre fait pour les assemblées nationales et législativ
ire. Les anciens, comme les modernes, se sont accordés à faire un genre tout spécial du discours qui a pour objet l’accus
pour objet l’accusation ou la défense devant les tribunaux. Ainsi le genre (ou l’éloquence) judiciaire, comprend toutes les
diciaire, comprend toutes les affaires qui se plaident en justice. Ce genre , ainsi que les deux autres, n’a pas eu la même fo
la loi se contrarient ou semblent se contrarier : c’est alors que le genre judiciaire est susceptible d’éloquence. S’il s’ag
es. (La Harpe et Marmontel.) Éloquence académique. Il  y a un genre d’éloquence qui est uniquement pour l’ostentation
rce d’élégance et de beauté. Il est pourtant nécessaire, même dans ce genre , que les ornements soient dispensés avec un sorte
les de l’éloquence les plus importantes.  Il faut, dit-il, choisir un genre d’écrire qui soit agréable et qui plaise à l’audi
lumière. (Rollin) § 1. Exhortations et harangues. Préceptes du genre . L’exhortation est un discours par lequel on enga
adoptée par les anciens, l’exhortation avait sa place marquée dans le genre délibératif. Il serait difficile aux modernes de
ficile aux modernes de lui assigner une place précise dans les quatre genres qu’ils ont créés. Elle peut en effet paraître dan
démiques. Elle participe donc par quelque côté à la nature des quatre genres d’éloquence. Mais ce qui la distinguera toujours
t il sera élégant et fleuri. La harangue est, comme l’exhortation, un genre qui se refuse à toute classification, parce qu’el
fuse à toute classification, parce qu’elle est du domaine de tous les genres . Les anciens entendaient par harangues presque to
de gloire et d’amour, d’idées douces et guerrières, est le sublime du genre , et plus d’un grognard, qui se croyait un cœur de
e énonce la conséquence. § 2. Narration oratoire. Préceptes du genre . Voir page 55. Voir Canevas n° 244 et 245. Décom
ion de la narration oratoire sont plus compliqués que ceux des autres genres . Car dans l’invention ils comprennent les passion
suit que comme un détail riche, que comporte l’oraison funèbre et le genre historique, mais qui serait superflu dans toute a
resta maître des bords du Rhin. § 3. Plaidoyers. Préceptes du genre . Ainsi que nous l’avons dit, nous n’avons pas pou
es du premier livre. A la suite de chaque canevas nous indiquerons le genre d’ornements et les qualités de fond qui lui convi
honie. 3° La déclamation est bienséante quand on sait l’approprier au genre de composition que l’on récite. L’orateur se rése
vers par quatre ou plus se nomme stance, strophe, couplet, suivant le genre de la composition.    8. Quand une composition ne
 ; mais il n’ont pas de dénomination propre, 10. Dans tous ces petits genres de composition, l’écrivain est libre de mêler et
prudence, Et n’oublier jamais que c’est une licence. (De Rosn.) [ Genres poétiques] Si je voulais faire une poétique co
aire une poétique complète j’aurais à traiter maintenant des nombreux genres de poésie. Mais tel n’est pas mon but, je vais se
là la matière d’un bel et bon volume. J’abandonne l’étude de tous ces genres aux élèves qui ont des dispositions naturelles à
t emploi des figures concerne aussi bien les narrations et les petits genres de composition que l’art oratoire. D’un autre côt
sité pour vous de revenir sur vos pas chaque fois que vous abordez un genre nouveau de composition. En vain pour déguiser l’i
s rhéteurs anciens disaient qu’un discours pouvait appartenir à trois genres  : Le genre démonstratif, le genre délibératif et
nciens disaient qu’un discours pouvait appartenir à trois genres : Le genre démonstratif, le genre délibératif et le genre ju
iscours pouvait appartenir à trois genres : Le genre démonstratif, le genre délibératif et le genre judiciaire. Le premier av
ir à trois genres : Le genre démonstratif, le genre délibératif et le genre judiciaire. Le premier avait pour objet la louang
nse devant les tribunaux. Les rhéteurs modernes n’ont conservé que le genre judiciaire, et l’ont appelé éloquence du barreau.
vé que le genre judiciaire, et l’ont appelé éloquence du barreau. Les genres délibératifs et démonstratifs rentrant souvent l’
18 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
à—Paris pour mes affaires. La césure est surtout de rigueur dans les genres élevés de poésie ; elle peut être plus faiblement
 ; elle peut être plus faiblement marquée dans la comédie et dans les genres secondaires. La césure ne peut jamais tomber sur
mber ; nos meilleurs poètes ont évité l’enjambement, surtout dans les genres élevés ; on est moins sévère pour les genres simp
bement, surtout dans les genres élevés ; on est moins sévère pour les genres simples. De nos jours, les poètes ont voulu réhab
liances de mots, consacrées par l’usage, se tolèrent surtout dans les genres simples. C’est Malherbe qui a proscrit l’hiatus c
sans aucun retour symétrique. Les vers libres conviennent surtout au genre lyrique et aux poésies légères. Exemple :       
sens et du bon goût. Il doit aussi chercher à approprier la stance au genre de composition qu’il adopte, et au caractère de s
de lumière Sur ses obscurs blasphémateurs. Le Franc de Pompignan. Genres en prose. Toutes les compositions en prose peu
rose. Toutes les compositions en prose peuvent se partager en cinq genres , savoir : 1° Le genre oratoire, ou l’éloquence ;
positions en prose peuvent se partager en cinq genres, savoir : 1° Le genre oratoire, ou l’éloquence ; 2° Le genre historique
en cinq genres, savoir : 1° Le genre oratoire, ou l’éloquence ; 2° Le genre historique ; 3° Le genre didactique ou philosophi
1° Le genre oratoire, ou l’éloquence ; 2° Le genre historique ; 3° Le genre didactique ou philosophique ; 4° Le genre du roma
Le genre historique ; 3° Le genre didactique ou philosophique ; 4° Le genre du roman ; 5° Le genre épistolaire. On réunit que
° Le genre didactique ou philosophique ; 4° Le genre du roman ; 5° Le genre épistolaire. On réunit quelquefois, sous le nom d
oman ; 5° Le genre épistolaire. On réunit quelquefois, sous le nom de genre narratif, l’histoire et le roman : nous admettons
19 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
st une théorie générale de l’art d’écrire ; la seconde, une étude des genres de littérature en vers et en prose. Nous avons ch
s une connaissance suffisante des principes de l’art d’écrire, et des genres tant en vers qu’en prose ; sinon elle est peu pro
rdin de Saint-Pierre, Chateaubriand, Delille, si l’on n’a une idée du genre didactique et descriptif ? Préciser ses idées, se
ans le discours ; surtout il ne faut pas débuter par là, car c’est le genre de composition le plus difficile. Nous avons voul
l’analyse critique, en en donnant un modèle qui puisse guider dans ce genre de travail : nous recommandons cet exercice comme
r le goût et le jugement. La seconde partie, qui contient l’étude des genres , est précédée d’une sorte d’esthétique générale.
tous et faciles à retenir ! Après avoir exposé une étude complète des genres de composition en vers, nous avons introduit un a
nt plus d’oreille, plus de goût, et moins de prétentions. L’étude des genres en prose qui termine l’ouvrage renferme un tablea
l’histoire et du roman ; nous avons fait un historique de ce dernier genre , dont nous avons signalé avec soin les dangers et
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
s sortes de feinte il faut instruire et plaire194. Il n’est point de genre de poésie qui réunisse autant que celui-ci ce dou
s qualités essentielles à l’apologue, excluent les ornements. Dans un genre de poésie, où l’on doit instruire, il est nécessa
e sublime, avec la simplicité de l’apologue. Mais comme dans tous les genres de poésie, on doit avoir en vue l’utilité, il fau
s où Boileau 206 trace le caractère et les règles particulières de ce genre de poésie. Ils sont d’ailleurs un vrai modèle du
il en soit, le plus ancien poète grec, connu par des ouvrages dans le genre pastoral, est Théocrite, né à Syracuse, et qui fl
unes, ne permettent guère qu’on les regarde comme des modèles dans le genre pastoral. Longepierre publia vers la fin du 17e 
ète n’est autre chose qu’une lettre écrite en vers. Il n’est point de genre de poésie plus libre dans le choix des sujets, et
es, et à la marche régulière de la raison. Boileau a excellé dans ce genre d’Épîtres : tout y est plein, exact, sagement pen
mples, que pour faire voir d’une manière plus sensible les différents genres que l’épître embrasse, et les divers Ions de styl
, et Voltaire dans la plupart de ses discours philosophiques. Pour le genre gracieux et le familier, nous en avons une foule
tous les ouvrages de ce poète. On a cultivé depuis peu parmi nous ce genre de poésie. Colardeau est celui qui a le mieux réu
e, et, qu’elle n’a que trop souvent, n’est point dans la nature de ce genre de poésie. Il n’est précisément que dans l’abus q
faut observer dans la satire des mœurs. Pour que la satire soit un genre d’écrire vraiment ; honnête et recommandable, il
cela il ne doit pas être imité. Je ne m’étendrai pas davantage sur ce genre de poésie. On pourra y appliquer le peu que j’ai
s. Horace, si célèbre dans le beau siècle d’Auguste, perfectionna ce genre de poésie. Philosophe aimable et plein d’urbanité
s : il pique avec finesse ; et les portraits qu’il fait, même dans le genre odieux, ont toujours quelque chose d’agréable. Le
emporter sur nos voisins, et de le disputer à l’ancienne Rome dans le genre de la satire. On peut dire qu’il réunit la finess
n d’exciter la terreur. Il est aisé de juger que pour réussir dans ce genre d’écrire, il faut bien sentir, et bien peindre le
onnu sous le nom d’élégie. Mais on peut principalement rapporter à ce genre un morceau fort touchant, qui est dans l’Andromaq
tesse, du sentiment et de la facilité. La Fontaine n’est connu en ce genre que par la belle élégie que j’ai citée. Les autre
de lui. On trouve dans J.-B. Rousseau quelques odes qui sont dans le genre élégiaque. Telle est aussi celle qu’adresse Malhe
on peut en distinguer deux espèces générales. La première est dans le genre noble et sublime ; c’est l’ode proprement dite, q
te un vainqueur poudreux au bout de la carrière. L’autre est dans le genre tendre et gracieux. Elle peint les festins, les
danses et les ris. De l’Ode proprement dite Il n’est point de genre de poésie plus poétique, s’il est permis de s’exp
inspire, parle par sa voix. Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre de poésie, de ces qualités si rares et si précieu
, à mon avis, peut donner la plus juste idée des écarts heureux de ce genre de poésie, est l’Ode de Malherbe à Louis XIII, qu
son bruyant des tambours. Il y a des odes sacrées, qui sont dans le genre élégiaque, et où par conséquent le poète exprime
L’ode héroïque est faite à la gloire des grands hommes en tous les genres  ; Le poète y loue avec enthousiasme les exploits,
e dans laquelle on admire l’harmonie la plus majestueuse, et tous les genres de sublime réunis. L’auteur y fait allusion aux e
ons, ses couleurs, ses images, selon les vérités qu’il exprime, et le genre d’instruction qu’il nous donne. Ici, ce sont les
e ; Frappé de ses débris, il serait sans effroi. De l’Ode dans le genre gracieux. On vient de voir que les sujets les
plus élevé conviennent à l’ode proprement dite. L’ode qui est dans le genre gracieux, veut un ton modéré, des sujets agréable
r des vœux. Voilà un vrai modèle du style et du ton de l’ode dans le genre gracieux. On peut en dire autant de celle de l’ab
z vu naître, Bientôt vous me verrez mourir, etc. Quand l’ode dans le genre gracieux ne chante que Bacchus ou l’Amour, on l’a
n rien de la chanson bachique et érotique ; et les règles de ces deux genres de poésie sont les mêmes. De la Cantate. No
ir, qui doit être plus vif et plus animé. Il y a des cantates dans le genre noble, et dans le genre gracieux. J.-B. Rousseau
if et plus animé. Il y a des cantates dans le genre noble, et dans le genre gracieux. J.-B. Rousseau nous en offre de parfait
u nous en offre de parfaits modèles des deux espèces. Dans le premier genre , celle de Circé327 est un chef-d’œuvre. Peut-on r
es sombres, Mêlent à leurs clameurs d’horribles sifflements. Dans le genre gracieux, la cantate de Céphale offre les images
ets, énergique, majestueux, grave, brillant, délicat et naïf. Dans le genre sublime, c’est un torrent qui gronde, et qui tonn
ieu des arbres qu’il déracine, et des rochers qu’il entraîne. Dans le genre gracieux, c’est un clair ruisseau qui coule et, s
des images, et la délicatesse du sentiment. La Motte a fait dans le genre sublime des odes qui manquent d’élévation, de cha
anquent d’élévation, de chaleur et de génie. Mais il a réussi dans le genre gracieux. Ses odes anacréontiques peuvent servir
e remarquer. Il aurait fallu remontée, le substantif horloge étant du genre féminin. 239. Voyez ce mot, dans les notes, à la
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
la force irrésistible de la vocation particulière qui l’appelait à ce genre , dans lequel il nous a donné depuis de si aimable
vec peine à une certaine hauteur de pensée ou d’expression : comme le genre et le style tempérés étaient essentiellement les
es, de parcourir successivement tous les tons, et de traiter tous les genres avec le style et les ornements qui leur sont prop
discours académiques, et qui n’appartiennent pas plus au style qu’au genre oratoire. Au surplus, ce n’est pas sur ses éloges
e le mettre simplement au-dessus de ce que nous avions de mieux en ce genre  : il faut dire franchement que nous ne connaisson
ateaubriand occupe et conservera un rang à part, et qu’il a traité un genre dans lequel il n’est point à désirer qu’il fasse
brassait sans effort une prodigieuse variété de connaissances en tout genre  : on y admira surtout le parti que l’imagination
e de cette composition d’un ordre et d’un style tout particuliers, le genre auquel il faut rapporter un ouvrage à la fois thé
essent et s’accumulent sous vos mains ? Comment se créer un style, un genre , une manière au milieu de tant de manières, de ge
éer un style, un genre, une manière au milieu de tant de manières, de genres et de styles différents ? Que sera-ce si, porté p
imitateurs tentés de la suivre : il ne suffit pas de créer un nouveau genre , il faut examiner si ce genre nouveau est une ric
 : il ne suffit pas de créer un nouveau genre, il faut examiner si ce genre nouveau est une richesse littéraire de plus : c’e
ou de voir s’établir une école nouvelle, qui, en confondant tous les genres et tous les styles, prêterait indiscrètement à la
de leur célébrité. Ainsi une nouvelle manière introduisit un nouveau genre  ; la poésie quitta un moment la scène, pour y rep
s, c’est que Pope, et Voltaire à son exemple, appliquèrent à tous les genres et à tous les sujets, ce même système de versific
n d’épique ici, à commencer par le style, qui est souvent l’opposé du genre . Mais ce style était précisément celui du genre v
t souvent l’opposé du genre. Mais ce style était précisément celui du genre vers lequel M. Delille se sentait irrésistiblemen
rpassé quant aux ornements de détail et à la poésie du style. Mais ce genre excita lui-même de nombreuses et vives contestati
e de poètes : on ne leur interdira pas plus un rang au Parnasse qu’un genre dans les poétiques élémentaires. Quant à ceux, je
de physique ou d’histoire naturelle, prétendent aussi à l’honneur du genre , il est incontestable qu’ils en ont un ; mais il
ne cherche et ne veut trouver que les fautes. Après avoir attaqué le genre que M. Delille affectionne particulièrement, par
evient jamais l’école dominante. Mais que la critique se rassure ; ce genre , quelque facile qu’il puisse paraître, n’est pas
22 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
CHAPITRE PREMIER Du genre léger on des poésies fugitives 109. Que compren
rès étendue : elle s’élève à ce qu’il y a de plus noble dans tous les genres , elle s’abaisse à ce qu’il a de plus petit ; elle
t, etc. Il semble cependant qu’elle se trouve beaucoup mieux dans les genres simples ou médiocres que dans le genre élevé, par
rouve beaucoup mieux dans les genres simples ou médiocres que dans le genre élevé, parce que son caractère est l’aisance et l
utres auteurs, comme Maynard, Racine, Boileau, Rousseau, sont dans le genre gracieux ou satirique, selon le caractère du poèt
taphes. Les suivantes nous paraissent remplir les conditions pour ce genre de poésie. Épitaphe d’Alexandre : Sufficit huic
insultantes et surtout celles qui sont calomnieuses, sont de tous les genres de satire le plus noir et le plus lâche. Il n’y a
ettre de faire la satire sur leur propre tombeau. On peut citer en ce genre les épitaphes de l’Arétin et de Voltaire. L’épita
sujet n’est pas si relevé : le style est alors nécessairement dans le genre simple. Tel est le suivant. 125. Faites connaître
aites connaître quelques sonnets. Le sonnet suivant, quoique dans le genre simple, n’est pas sans mérite, parce qu’il fait c
mple, n’est pas sans mérite, parce qu’il fait connaître les règles du genre , et donne ainsi le précepte et l’exemple : Dori
omptez s’ils sont quatorze, et voilà le sonnet. En voici un dans le genre noble. Il est adressé par Corneille à Richelieu :
dans celui de Malleville sur Bois-Robert. 128. Citez un exemple de ce genre de poésie. Nous citerons le rondeau bien connu d
la métaphore et l’antithèse sont les principales figures propres à ce genre de poésie, qui demande la brièveté, la justesse e
, ville de France. La langue latine se prête mieux que la nôtre à ce genre d’amusement. En voici quelques exemples ; le prem
23 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
vant-propos. Le siècle a vu naître une ère nouvelle pour tous les genres d’éloquence. Après s’être portée avec ardeur aux
e du citoyen, servira de modèle à l’orateur. Le général Foy a fixé le genre de notre éloquence parlementaire, et M. de Frayss
les auditoires, on peut néanmoins avancer hardiment que c’est le seul genre de sermons qui pourrait réussir aujourd’hui devan
phère plus élevée, elles nous mettent en rapport avec des objets d’un genre plus sévère, c’est-à-dire avec les puissances de
us les hommes, puisque ce n’est qu’un attrait pour le beau de quelque genre qu’il soit. Mais il existe une différence excessi
sultat, est toujours le plaisir que l’expérience nous indique, que le genre humain éprouve universellement par la perception
beau et le fautif, et l’établissement des règles relatives aux divers genres de beauté dans toutes les œuvres du génie, en rem
rmine en nous un phénomène de la nature. Un exemple remarquable de ce genre de sublime est, le célèbre qu’il mourût de Corn
eur du caractère, la force d’esprit, souvent même l’audace en quelque genre que ce soit, nous frappent d’admiration. Telles s
tés du style en général, et semblent même plus nécessaires aux autres genres qu’au sublime, qui peut, jusqu’à un certain point
sont essentielles au sublime, la force est une autre condition de ce genre de style. La vigueur d’une description naît, sous
s plus favorables constitue le grand écrivain. C’est la difficulté du genre . Si la description est trop générale, si elle est
sentait aux yeux l’événement qu’on voulait retracer ; c’était le seul genre d’écriture connu à Mexico lors de la découverte d
e de la science ; un cercle celui de l’éternité. C’était donc déjà un genre de peinture plus étendu et plus perfectionné, pui
perfection sont l’œuvre de la vie de l’homme. Nous avons en Europe un genre d’écriture analogue, ce sont les chiffres ou figu
s ou génériques, et l’expérience leur apprit bientôt à subdiviser ces genres en diverses espèces, suivant que l’observation le
s de considération appartiennent aux noms substantifs : le nombre, le genre et le cas. Le nombre détermine, si l’objet est is
en avait pas que les peuples eussent plus d’intérêt à déterminer. Le genre est une modification du substantif qui exige de n
u mâle et de la femelle. Tous les autres noms devraient appartenir au genre que les grammairiens appellent neutre, qui est un
qui est une expression négative de l’un et de l’autre sexe ; mais ce genre a été rejeté de notre langue française, et tous l
e langue française, et tous les objets inanimés sont classés sous les genres masculin et féminin d’une manière qui paraît souv
es Italiens suivent la même classification ; les Anglais admettent le genre neutre ; il en résulte même une beauté qui est pr
ngue. C’est qu’en faisant usage des articles destinés à déterminer le genre des personnes, devant les noms de choses inanimée
savent profiter ; mais ils ne peuvent pas attribuer arbitrairement le genre qui leur plaît aux objets inanimés. L’usage et l’
qui leur plaît aux objets inanimés. L’usage et l’analogie ont fixé le genre de chaque chose. Après avoir parlé des genres j’a
t l’analogie ont fixé le genre de chaque chose. Après avoir parlé des genres j’arrive naturellement à une autre particularité
discours : ils sont donc sujets aux mêmes modifications de nombre, de genre et de cas, que les noms substantifs. La fonction
qu’ils modifient ; ce qui peut paraître d’autant plus étrange que les genres , les nombres, les cas, les rapports, sont entière
üité. Cependant la langue française exige que l’adjectif soit au même genre et au même nombre que le substantif qu’il modifie
angue, par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’écrivain, par le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il trait
omnia copiosa loquacitate quæ dicere volunt. La grande source de ce genre de diffusion est l’usage peu judicieux de ces mot
xact dans le choix des mots, est une chose difficile. D’ailleurs, tel genre peut exiger plus de luxe, tel autre plus de préci
dans une même composition, les diverses parties peuvent requérir des genres variés ; mais nous devons nous efforcer de ne jam
achevée. C’est le plus pompeux, le plus harmonieux, le plus éloquent genre de composition. Cicéron en offre de fréquents exe
t, dans presque tous les écrits, le principe général est que ces deux genres de style doivent être mêlés, autrement le style c
ndant mal disposés. Nul écrivain n’offre de plus parfait modèle en ce genre que l’illustre orateur dont nous venons de parler
d’autre mauvais effet que la satiété, ne conviendra jamais à tous les genres de composition, ni même aux diverses parties du m
ndre une harmonie véritable Mais qu’il y ait des exemples réels de ce genre de beauté, et que la poésie soit capable de cette
t douter. Les meilleurs écrivains offrent de fréquents exemples de ce genre de beauté. Les sensations lugubres et mélancoliqu
Litus in Hesperium Aen. vi. Nous n’insisterons pas davantage sur ce genre d’harmonie qui appartient presque exclusivement à
ignes et de choses, ont reçu le nom de métonymie ou transposition. Ce genre de figure est un bel ornement du discours. On peu
. Si le tout est mis pour la partie, ou la partie pour le tout, si le genre est pris pour l’espèce, et réciproquement le sing
i au-dessus ni au-dessous du sujet. Ce principe s’applique à tous les genres de style figuré, et ne doit jamais être perdu de
pas cependant trop les multiplier. Le simplex munditiis dans tous les genres de beauté est toujours une qualité essentielle. R
. Enfin le tempéré est celui qui tient le juste milieu entre ces deux genres , et qui possède les beautés de l’un et de l’autre
aime la magnificence et les ornements de toute espèce. Chacun de ces genres a ses avantages, et offre des inconvénients lorsq
ou courtes fussent absolument caractéristiques de l’un ou de l’autre genre  ; il est très possible d’être diffus en employant
même manière qu’on oppose la concision à la prolixité. Chacun de ces genres a beaucoup de rapport avec ceux dont nous venons
des différents auteurs semble s’élever dans la progression suivante, genre sec, simple, clair, élégant et fleuri. Nous allon
élégant et fleuri. Nous allons en traiter successivement. Le premier genre repousse les ornements de toute espèce. Satisfait
l’auteur ne cherche à plaire, ni à l’imagination, ni à l’oreille. Ce genre n’est supportable que dans les ouvrages purement
se qu’à l’entendement, et dédaigne la voie de l’imagination. Mais son genre ne doit pas trouver d’imitateurs ; car, quoique l
tyle simple s’élève un peu au-dessus du style sec ; un écrivain de ce genre fait peu d’usage des ornements de toute nature, e
atteindre. Les Commentaires de César offrent un exemple parfait de ce genre de style. Ce, qu’on appelle style clair vient imm
entrons déjà dans le domaine des ornements, mais non des ornements du genre le plus élevé ou le plus brillant. Un auteur de c
l’attention soutenue aux règles de la rhétorique peuvent douer de ce genre de style l’auteur auquel la nature a refusé le gé
la nature a refusé le génie et une grande puissance d’imagination. Ce genre est extrêmement goûté ; il imprime à nos écrits u
ontredit, c’est l’expression ordinairement employée pour qualifier un genre de style qui possède tous les ornements sans excè
iété de sujets traités. Le précepte suivant d’Horace se rapporte à ce genre de simplicité. Denique ait quodvis simplex dunta
même pas sans agrément. Trop d’attention aux mots est une faute en ce genre . Habeat ille, dit Cicéron (orat. no 77.), molle
able : c’est le caractère dominant de l’écriture sacrée, et nul autre genre de style ne convenait davantage à la dignité du s
tous les ornements du style, de celle qui n’est que le résultat d’un genre grossier et rebutant. La différence se manifeste
emblable à un torrent, il se précipite avec abondance et rapidité. Ce genre appartient aux plus hauts degrés de l’art oratoir
ractères généraux du style ; je pourrais sans doute signaler d’autres genres ou caractères ; mais je sens qu’il serait très di
elle importance qu’il est nécessaire de les posséder quel que soit le genre que l’on embrasse, et des défauts qu’on ne saurai
ualités sur les autres, ce qui constitue le caractère distinctif d’un genre particulier, je ne puis donner aucune règle. Le s
re raison des jugements que l’on porte. Les bons modèles, dans chaque genre , tiennent lieu de règles ; leur étude est l’uniqu
t point par l’expérience à les mettre en pratique. Toutefois tous les genres de composition ne sont pas également propres à fo
leur style, il faut surtout porter son attention sur leurs différents genres  ; et j’ai indiqué, dans ce chapitre et les précéd
oratoire. Ce sujet me conduira naturellement à rechercher les divers genres d’éloquence, le caractère particulier à chacun de
s divers genres d’éloquence, le caractère particulier à chacun de ces genres , la distribution et l’ordonnance de toutes les pa
urations, épîtres dédicatoires ou autres discours de cette espèce. Ce genre agréable de composition ne doit pas être dédaigné
eur. Les débats des assemblées populaires ouvrent un vaste champ à ce genre d’éloquence, qui prend sa source dans les passion
s à la tribune mettaient en action toutes les puissances de l’âme. Le genre et le style oratoire qui prévalurent alors, comme
utus, son ami, blâmait la partialité qu’il montrait pour Isocrate. Le genre de cet auteur séduit généralement les jeunes écri
rdit sa liberté. L’éloquence naturellement languit et retomba dans ce genre faible introduit par les rhéteurs et les sophiste
out de cette flexibilité nécessaire pour se plier aux divers modes ou genres de composition ; naïveté et flexibilité qui forma
il reconnaît qu’ils avaient asperum et horridum genus dicendi  : un genre d’éloquence âpre et rude. Ce ne fut que peu de te
semblent avoir tenu le premier rang. Cicéron décrit leurs différents genres avec beaucoup d’élégance dans ce dialogue et dans
sentiments qu’il exprime sont éminemment moraux. Tout considéré, son genre est prolixe, mais souvent varié avec bonheur, et
e la force et de l’indignation, il s’éloignait considérablement de ce genre un peu lâche et déclamatoire qu’il adoptait dans
Orator ad Brutum, s’efforce de prouver que cette secte substituait un genre froid et stérile au véritable atticisme, et souti
sthène, les critiques ont beaucoup écrit sur ce sujet. Les différents genres des deux princes de l’éloquence, et le caractère
ieusement l’attention publique, une harangue dans le style et dans le genre de celles de Démosthène aurait plus de poids et p
en antithèses. Les écrits de Sénèque offrent le premier exemple de ce genre corrompu. On le trouve aussi dans le fameux panég
’empire romain, l’introduction du christianisme fit naître un nouveau genre d’éloquence, celui des apologies, des sermons et
Fléchier, ont porté l’éloquence de la chaire jusqu’à la perfection du genre  ; ils ont élevé à la gloire de la France un monum
eux que les siècles à venir offrent jamais rien de plus parfait en ce genre . Avant la convocation des états-généraux, nous n’
et ne pouvions rien avoir à opposer aux Grecs et aux Romains dans le genre qu’ils appelaient délibératif, et qui a pour but
nts majestueux et sévères des plus éloquents orateurs de l’époque. Le genre judiciaire s’est ennobli, et s’est élevé en empru
qui s’y appliquent. Les anciens divisaient tous les discours en trois genres  : le démonstratif, le délibératif et le judiciair
agitées devant le sénat ou devant les assemblées du peuple ; enfin le genre judiciaire était l’éloquence du barreau, dont on
ement les diverses espèces de discours modernes, et de déterminer les genres d’après les trois grandes scènes où l’éloquence p
ui, les assemblées populaires, le barreau et la chaire. Chacun de ces genres a un caractère particulier qui le distingue ; et
ciens. L’éloquence du barreau est précisément ce qu’ils appelaient le genre judiciaire : l’éloquence des assemblées populaire
aire : l’éloquence des assemblées populaires se rapproche beaucoup du genre délibératif ; quant à l’éloquence de la chaire, e
, elle a un caractère spécial, et ne peut être classée sous aucun des genres admis par les anciens rhéteurs. Ces trois espèces
uvernements constitutionnels, offrent encore une scène honorable à ce genre d’éloquence. L’éloquence populaire doit avoir pou
ablement l’habitude de parler d’une manière lâche et diffuse. Mais le genre de préparation dont on peut recueillir les plus g
à l’éloquence des assemblées populaires. Il n’est pas douteux que ce genre d’éloquence n’offre la plus belle carrière au gen
as douteux que ce genre d’éloquence n’offre la plus belle carrière au genre le plus animé de l’art oratoire. L’aspect d’une n
son plus haut degré de perfection. La liberté que nous accordons à ce genre passionné et véhément d’éloquence doit cependant
une chaleur que l’on n’éprouve pas. Cela jetterait l’orateur dans un genre peu naturel qui l’exposerait au ridicule ; car, a
rande réputation et de beaucoup d’influence acquises seulement par un genre calme et argumentatif. Pour atteindre le pathétiq
qui l’accompagnent trop souvent. De plus, observons que, même dans le genre le plus élevé et le plus animé de l’éloquence pop
n, dans leurs gestes et dans leurs figures d’expression, usaient d’un genre bien plus hardi, que la froideur du goût moderne
’il commence à se lasser, toute notre éloquence est en pure perte. Un genre verbeux et riche ne manque jamais de produire le
ra de remarquer que dans une assemblée composée d’éléments divers, un genre de débit ferme et déterminé est le meilleur ; une
ienveillance à la haine, et de la haine à la bienveillance. (Cic.) Ce genre important mérite donc toute notre attention. La p
a plupart des règles tracées dans le dernier chapitre s’appliquent ce genre d’éloquence, et néanmoins, comme elles ne sont pa
re et le maniement des sujets qui appartiennent au barreau exigent un genre d’éloquence très différent de celui propre aux as
ulte de ces différences caractéristiques, qu’une imitation stricte du genre d’éloquence de Cicéron serait peu judicieuse. Cep
ès de sa cause. Ce serait une étrange erreur de conclure de ce que le genre véhément et populaire des anciens est aujourd’hui
nce possible au barreau, et que cette étude est superflue. Quoique le genre soit changé, il y a encore une manière convenable
e l’éloquence du barreau, soit en parlant, soit en consultant, est du genre calme et tempéré et exige le raisonnement pressan
Dans la partie argumentative, j’accorderais volontiers au barreau un genre plus prolixe que dans les autres occasions ; car
ar examiner les avantages et les inconvénients qui appartiennent à ce genre d’éloquence. La chaire a certainement plusieurs a
ls sont en quelque façon le correctif du désavantage particulier à ce genre , où le plus souvent, on ne traite que par abstrac
ai également mes lecteurs contre l’attrait de prendre pour modèle ces genres de prédications que le hasard ou la mode ont mis
c’est le goût poétique qui domine dans les prédications, plus tard le genre philosophique est à la mode, à une autre époque t
yle vigoureux et expressif qu’une manière brillante qui convient à ce genre d’éloquence. Il faut d’ailleurs nous abstenir de
il est abondant, éloquent et onctueux, quoique trop pompeux dans son genre . Parmi les catholiques, les plus éminents prédica
s règles de la construction du discours qui sont communes à ces trois genres . Les vues générales que j’ai offertes pour distin
résente l’exorde ou introduction, qui appartient évidemment aux trois genres d’éloquence. Ce n’est pas une invention de la rhé
l’exorde ; elles s’appliquent également, en grande partie, à tous les genres de discours. Dans les débats judiciaires ou les d
tribune, il faut avoir soin de ne pas employer une introduction d’un genre tel que l’adversaire puisse s’en emparer et le to
ncipes ne sont pas applicables aux sermons. Il est difficile, dans ce genre , que l’exorde formel n’ait pas un air de raideur.
ce, parce que le premier chef comprend évidemment le second, comme le genre contient l’espèce. Cette méthode de procéder enve
le Socrate réduisait au silence les sophistes de son siècle. C’est un genre de raisonnement fort adroit, que l’on peut employ
t leur jour. Mais lorsque les arguments sont douteux, et seulement du genre des présomptions, il est plus prudent de les accu
ic laissent leur débit se former accidentellement, ou suivant que tel genre de voix leur paraît plus agréable, ou qu’un modèl
modération dans le geste, surtout au barreau. Le lieu, le costume, le genre , tout se réunit pour exiger de la gravité et de l
 ; mais elle doit être bientôt ramenée au caractère qui appartient au genre , c’est-à-dire à la modération et à la simplicité.
le qu’elle soit, vous appartienne entièrement ; ne vous formez pas un genre qui ne vous serait pas naturel, soit par imitatio
onner dans l’art oratoire. J’ai traité complètement des différents genres d’éloquence, de la composition, du discours, et d
t secundis tertiisve consistere. (Cic.) L’éloquence admet différents genres . Le simple et le tempéré, aussi bien que le pathé
ècles. Il est donc indispensable à ceux qui veulent exceller dans les genres les plus nobles de l’éloquence de cultiver l’habi
tés intellectuelles et physiques ; la composition, quel qu’en soit le genre , doit toujours être extrêmement soignée. Celui qu
les plus grandes causes et les plus petites ; s’exercer dans tous les genres , prendre tous les tons, s’instruire à adapter à c
icipée des mouvements de l’audience, et souvent apprendre quel est le genre de son talent. » Cicéron approuve ces combats si
24 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
sa forme, ainsi qu’aux caractères, aux tons distincts des différents genres qu’elle renferme. L’art poétique est la théorie d
mple, du beau et du naturel. On y trouve principalement les règles du genre dramatique chez les Romains. Vida. Longtemps apr
française depuis Villon jusqu’à Malherbe. — Le second chant traite du genre pastoral, de l’élégie, de l’ode, du sonnet, de l’
ce qui regarde la poésie considérée en particulier ou les différents genres qu’elle renferme, genres principaux ou grands gen
considérée en particulier ou les différents genres qu’elle renferme, genres principaux ou grands genres, et genres secondaire
u les différents genres qu’elle renferme, genres principaux ou grands genres , et genres secondaires. Par conséquent, ce traité
rents genres qu’elle renferme, genres principaux ou grands genres, et genres secondaires. Par conséquent, ce traité se diviser
ferons connaître les règles particulières applicables aux différents genres de poésie.
25 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ieux communs, parce qu’ils appartiennent ou peuvent servir à tous les genres d’oraison, à toutes les matières qui sont du ress
s, rien n’a pu t’ébranler ! § 8. Parties destinées à instruire. —  Genres de causes. — Narration. Après l’exorde, il fau
à l’exposé du sujet. Mais cet exposé prend différents noms, selon le genre de cause dont il s’agit. Les anciens avaient dist
le genre de cause dont il s’agit. Les anciens avaient distingué trois genres de causes : le genre démonstratif, le genre délib
il s’agit. Les anciens avaient distingué trois genres de causes : le genre démonstratif, le genre délibératif et le genre ju
avaient distingué trois genres de causes : le genre démonstratif, le genre délibératif et le genre judiciaire. Le genre démo
genres de causes : le genre démonstratif, le genre délibératif et le genre judiciaire. Le genre démonstratif a pour objet la
e genre démonstratif, le genre délibératif et le genre judiciaire. Le genre démonstratif a pour objet la louange et le blâme.
quelquefois le passé, et l’on tire des conjectures pour l’avenir. Le genre délibératif a pour sujet l’utile ou le nuisible.
l’un ou l’autre de ces objets. Leurs discours envisagent l’avenir. Le genre judiciaire a pour objet le juste et l’injuste. Il
nt ; il s’y agit toujours d’une chose passée. Cette division en trois genres était regardée par les anciens comme absolue. Les
aminant de plus près, ont bien vu qu’elle ne l’était pas. « Les trois genres , dit Domairon, quoique distincts, se trouvent néa
it que pour la conseiller et nous animer à l’embrasser. Voilà donc le genre démonstratif et le délibératif réunis. » On pouss
écit, ne convient qu’aux choses passées ; ainsi, ce n’est que dans le genre judiciaire qu’elle peut exposer le sujet sur quoi
qu’elle peut exposer le sujet sur quoi va rouler le discours. Dans le genre délibératif, elle sera remplacée par la propositi
nre délibératif, elle sera remplacée par la proposition ; et, dans le genre démonstratif, par l’énoncé de la louange ou du bl
du blâme appliqué à tel ou tel objet. Si elle apparaît dans ces deux genres , ce sera comme preuve de ce que l’on dit ou de ce
’est-à-dire qu’elle contribuera à la confirmation ; elle est, dans un genre , ce qu’il faut prouver ; et, dans les autres, ce
de leur entière réunion et de leur résurrection éternelle. § 11. Genres de discours chez les modernes. — Éloquence sacrée
loquence sacrée. Nous avons vu que les anciens distinguaient trois genres de causes : le démonstratif le délibératif et le
ère qui y domine, ils les rapportent subsidiairement à l’un des trois genres reconnus par les anciens. Prenons pour exemple l’
sons funèbres. Il est facile de voir que les sermons appartiennent au genre délibératif, et que les panégyriques et oraisons
ératif, et que les panégyriques et oraisons funèbres appartiennent au genre démonstratif. Mais cette dernière relation nous i
rigoureuse observation de leurs devoirs : ces discours ne sont pas du genre judiciaire, mais bien du genre délibératif ou dém
devoirs : ces discours ne sont pas du genre judiciaire, mais bien du genre délibératif ou démonstratif ; nous les plaçons, n
divisions aussi exactes que celle-ci dans les autres ouvrages du même genre qui sont regardés comme excellents. Durant les pr
t nouvelle, dont l’antiquité païenne ne pouvait avoir aucune idée. Ce genre de discours est, chez nous, ce qu’il y a de plus
été est le tout de l’homme. C’est dans le siècle de Louis XIV que le genre de l’oraison funèbre a été porté à la plus grande
suet qu’en est due la principale gloire ; aucun de nos orateurs en ce genre ne peut lui disputer le premier rang, malgré les
rcuriales, ou discours de rentrée des cours et tribunaux, discours du genre démonstratif, dont les règles n’ont rien de parti
il y a eu un grand nombre de discours fort remarquables dans le même genre  ; mais nous n’avons pas à en parler ici : ils app
essentiellement à la biographie, et c’est quand nous parlerons de ce genre d’ouvrages que nous nous en occuperons ; 2º les d
et qui savait y réussir, voulut signaler par un discours d’un nouveau genre son entrée à l’Académie. Il y parla de littératur
26 (1875) Poétique
vers, de chants, de rythmes, et de leur emploi, selon les différents genres et les différentes parties de ces genres. Il deva
emploi, selon les différents genres et les différentes parties de ces genres . Il devait expliquer au long les effets de ces mê
es de ces genres. Il devait expliquer au long les effets de ces mêmes genres , et en particulier celui de la tragédie, lequel,
ement que de la tragédie, et par occasion de l’épopée ; mais ces deux genres sont si étendus, si analogues par leur fonds et p
ndus, si analogues par leur fonds et par leurs formes avec les autres genres , ils sont traités avec tant d’adresse et tant d’a
nsemble. Par exemple, dans les airs de flûte ou de cithare, ou autres genres pareils, comme le chalumeau, il y a le chant et l
e celui de l’imitation (car il est évident que le vers fait partie du genre rythmique), ceux qui, dans l’origine, se trouvère
naissant, suivit le caractère de ses auteurs, et se partagea en deux genres . Ceux qui se sentaient portés aux genres nobles p
eurs, et se partagea en deux genres. Ceux qui se sentaient portés aux genres nobles peignirent les actions et les aventures de
ons et les aventures des héros. Ceux qui se sentaient portés vers les genres bas peignirent les hommes méchants et vicieux, et
premiers, des hymnes et des éloges. Nous n’avons rien dans ce second genre qui soit plus ancien qu’Homère, quoique, selon to
ées, tous ceux que leur génie portait à l’un ou à l’autre de ces deux genres préférèrent, les uns, de faire des comédies au li
irique et toute dansante ; mais dès que le dialogue fut introduit, le genre de vers qui lui convenait le plus fut indiqué par
ui a augmenté le nombre des acteurs, ainsi que d’autres détails de ce genre . Mais on sait que ce fut Épicharme et Phormis qui
sujet ou ce qui convient au sujet. Cette partie se traite ou dans le genre simple et familier, ou dans le genre oratoire ; a
ette partie se traite ou dans le genre simple et familier, ou dans le genre oratoire ; autrefois c’était le familier, aujourd
s à l’étendue. Tout composé appelé beau, soit animal, soit d’un autre genre , doit non seulement être ordonné dans ses parties
re l’imitation du terrible et du pitoyable (car c’est le propre de ce genre d’imitation), il s’ensuit d’abord qu’elle ne doit
acle, produisent l’effrayant au lieu du terrible ne sont plus dans le genre  ; car la tragédie ne doit point donner toutes sor
chés aux familles où sont arrivés les malheurs qui conviennent à leur genre . C’en est assez sur la manière de composer les ac
Comme on a vu des poètes qui excellaient chacun dans quelqu’un de ces genres , on voudrait aujourd’hui que chaque poète eût lui
ation propre à une autre signification : ce qui se fait en passant du genre à l’espèce, ou de l’espèce au genre, ou de l’espè
on : ce qui se fait en passant du genre à l’espèce, ou de l’espèce au genre , ou de l’espèce à l’espèce, ou par analogie. Du g
de l’espèce au genre, ou de l’espèce à l’espèce, ou par analogie. Du genre à l’espèce, comme dans Homère, mon vaisseau s’es
être dans le port est une des manières d’être arrêté. De l’espèce au genre  : Ulysse a fait mille belles actions : mille pour
imitations en récit et en vers hexamètres, il est évident que dans ce genre , comme dans la tragédie, les fables doivent être
et des différences de ces parties : des beautés et des défauts de eux genres et de leurs causes, enfin des critiques et de la
d’y répondre. 1. C’est-à-dire philosophiques ; l’espèce pour le genre . 2. Poème sur la poltronnerie, parodie du sujet
16. Dans toutes ces définitions, Aristote a toujours conservé le même genre , φωνή, voix, son, auquel il a ajouté par degré le
re aux poésies mordantes, aux drames satiriques et aux autres du même genre . 18. Ces jeux n’avaient été institués que cinq c
27 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
mplification et les ornements qui conviennent le mieux au sujet et au genre de composition, alors on s’apercevra aisément de
qui constitue, pour ainsi dire, la forme et l’essence du beau en tout genre  : Omnis porro pulchritudinis forma, unitas est.
sposition comprend trois parties : le commencement, appelé, selon les genres , exposition, début, exorde ; le milieu ou corps d
s termes impropres, les vices d’harmonie et les imperfections de tout genre qui sont le partage de ceux qu’une sotte vanité p
aphes. Dans le premier, nous ferons connaître les règles générales du genre  ; dans le second, nous nous occuperons des différ
paraissent avoir été épuisées par les écrivains. Un beau modèle en ce genre est la description d’un nid de bouvreuil, par Cha
e, ainsi que la poésie profane, nous offre une foule d’exemples en ce genre . 357. Qu’avez-vous à dire sur l’intérêt dans la d
la description. 366. Quelles sont les règles propres à ces différents genres  ? Les deux premières sortes de descriptions suiv
plus brillant, en un mot, tous les ornements les plus magnifiques du genre descriptif. Ce qui favorise la description poétiq
’intéresse que l’imagination est superflu et vicieux. Un modèle de ce genre est la description du supplice de Gavius, dans la
om de narration descriptive. Un des morceaux les plus frappants en ce genre est la peinture de l’intérieur du palais de Priam
osopographies de Platon et d’Alexandre, par Barthélemy. Dans un autre genre , l’Écriture, Virgile, Bossuet, Buffon, Delille, R
rs et à la délicatesse ou à la force des traits. Pour réussir dans ce genre , il faut, outre une connaissance approfondie de l
le il ne saurait y avoir ni profondeur ni énergie. Pour réussir en ce genre , il faut avoir étudié attentivement la vie, les œ
s conviennent aussi aux caractères. Les plus célèbres écrivains en ce genre sont Théophraste, La Bruyère et Vauvenargues. 383
tement toutes les règles générales et particulières qui concernent ce genre de composition, ainsi que les développements et o
son dénoûment. Au reste, c’est la nature de l’action qui détermine le genre d’exposition qu’il convient d’adopter. II.
ation : la narration historique et la narration fabuleuse. A ces deux genres de récits se rattachent plusieurs autres espèces
ns plus loin que les qualités qu’elle demande participent de ces deux genres . 430. Quel est l’avantage de la narration mixte ?
tion, tout en n’exigeant pas un examen aussi sérieux des faits que le genre historique, fournit cependant aux jeunes littérat
la simplicité et à la gravité de l’histoire. Nous mentionnerons en ce genre les narrations suivantes : l’élévation d’Esther,
ntérêt, et parfois dans l’oraison funèbre. Cependant, dans ce dernier genre de discours, l’orateur ayant pour but d’émouvoir
ort de plusieurs membres de la famille royale. Nous citerons, dans le genre oratoire, la bataille de Rocroi ; la mort de Ture
r les faits extraordinaires et merveilleux. Nous mentionnerons, en ce genre , le Cierge de la châtelaine, par l’abbé Darras ;
Claude Crébillon, Marmontel et le baron de Grimm ont excellé dans ce genre . La narration poétique, que nous distinguons ici
de la narration indique qu’il faut faire plus agir que parler dans ce genre de composition. Cependant, le discours direct et
ement, la chaleur, la force, l’harmonie. Ce qu’il faut éviter dans ce genre de composition, ce sont des tours lents et embarr
tablir les règles relatives à la lettre. 451. Quelle est l’étendue du genre épistolaire ? Le genre épistolaire semble, au pr
ves à la lettre. 451. Quelle est l’étendue du genre épistolaire ? Le genre épistolaire semble, au premier coup d’œil, dit Bl
lettres philosophiques. Mais la saine critique ne fait entrer dans le genre épistolaire proprement dit que ces compositions f
s lettres d’amitié. 461. Faites connaître les principaux ornements du genre épistolaire. En général, rien ne relève plus cet
ient trop du naturel, de l’aisance et de la simplicité que demande le genre épistolaire. Les traits d’esprit admis dans une l
des commis de bureau. Mme de Maintenon est un modèle excellent en ce genre  ; elle dit ce qu’il faut dire, le dit bien, et ne
n, grave et sérieux selon le sujet. Nous citerons comme modèles en ce genre la lettre de Mme de Sévigné au comte de Grignan s
que ma recommandation n’a rien de vulgaire. Lorsqu’une lettre de ce genre est confiée à la personne recommandée, on doit lu
emettre non cachetée. — On ne peut rien citer de plus admirable en ce genre que la lettre de saint Paul à Philémon en faveur
Sales, qui présentent de beaux modèles épistolaires, surtout dans le genre pieux ; Balzac, appelé par Ménage le Grand Épisto
vent remarquer dans leurs lettres par les défauts les plus opposés au genre épistolaire, l’affectation et l’enflure ; Bussy-R
esprit dans ses lettres ; Boileau, qui est dépourvu d’aisance dans le genre épistolaire ; Racine, qui offre de beaux modèles
n sens et de raison ; Bossuet et Fénelon, qui se font remarquer en ce genre par les qualités qui les distinguent ordinairemen
28 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
on, certes ; bien que les discours et oraisons aient, avec les autres genres de littérature, beaucoup de points de contact, il
péroraison, ou sachant très bien que les anciens distinguaient trois genres de causes, et il ignorera ce que c’est qu’une his
rononcés : c’est proprement le traité de rhétorique ; puis l’étude du genre épistolaire ; celle du genre didactique ; celle d
e traité de rhétorique ; puis l’étude du genre épistolaire ; celle du genre didactique ; celle du genre historique et des fic
s l’étude du genre épistolaire ; celle du genre didactique ; celle du genre historique et des fictions en prose, c’est-à-dire
s pas de travaux, ou au moins de morceaux de choix sur les différents genres de littérature répandus dans les livres de nos éc
d’ailleurs les excellents principes. Nous savons qu’un travail de ce genre a été fait tout au commencement de ce siècle sur
Corneille, Racine ? Personne ne le pensera. Ainsi, à propos de chaque genre , nous avons, comme Batteux et Domairon, cité ceux
29 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
. Pronom de la première personne. 34. — Ce pronom est des deux genres  : masculin, si c’est un homme qui parle ; féminin
l. Nous. Pronom de la seconde personne. 35. — Il est des deux genres  ; masculin, si c’est à un homme qu’on parle ; fém
encore un pronom de la troisième personne, soi, se ; il est des deux genres et des deux nombres : on l’appelle pronom réfléch
39. — Les pronoms il, elle, ils, elles, doivent toujours être du même genre et du même nombre que le nom dont ils tiennent la
Sa Notre Notre Votre Votre Leur Leur Pluriel Des deux genres . Mes Tes Ses Nos Vos Leurs   41. — 
nnes. Les Tiens. Les Tiennes. Les Siens. Les Siennes. Des deux genres . Les Nôtres. Les Vôtres. Les Leurs.   42.
le du qui ou que relatif. Qui, dont ou de qui, que, sont des deux genres et des deux nombres.   44. — Qui ou que relatif s
nombres.   44. — Qui ou que relatif s’accorde avec son antécédent en genre , en nombre et en personne : ainsi, dans cet exemp
30 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
er brièvement les différences de leur style. (18 novembre 1882). • Du genre épistolaire. — À quelle époque a-t-il fleuri de p
acun d’eux pouvait-il rendre à son disciple ? (7 novembre 1883). • Du genre épistolaire et des qualités qui lui conviennent.
e : leur nature, leur importance. (21 juillet 1881). • Des différents genres de style : préceptes et exemples. (17 novembre 18
ts genres de style : préceptes et exemples. (17 novembre 1882). • Des genres oratoires ; de leur nature et de leur objet ; exe
les conditions où l’épopée prend naissance, puisqu’elle constitue un genre instinctif qu’on retrouve au berceau de toutes le
ensemble des règles et un modèle. Et il ne faudrait pas médire de ce genre d’épopée, sous prétexte qu’il ne peut éclore que
lles, Mais il faut reconnaître aussi que les autres poèmes épiques du genre artificiel ne sont pas, pour la plupart, des œuvr
la littérature française, aucune œuvre ne mérite l’attention, dans le genre didactique, avant l’Art poétique de Vauquelin de
ou l’imitateur. Son livre de fables est le monument le plus achevé du genre . À côté de lui, nous trouvons Boileau ; son Art p
ave et inexplicable omission, dans l’énumération et la définition des genres , celle de l’apologue, lui a toujours été justemen
nt pourtant bien inférieures à celles de La Fontaine. Depuis lors, le genre didactique paraît de plus en plus délaissé par le
— en outre, elle est sortie de la religion. — De là sont nés tous les genres littéraires, que l’imagination vive de la Grèce a
e développent avec une abondance sans égale. Prenons comme exemple le genre dramatique ; nous voyons se produire, rapidement
que toute d’emprunt. Les Latins ont emprunté aux Grecs, en effet, les genres littéraires ; ils n’ont été originaux que dans le
effet, les genres littéraires ; ils n’ont été originaux que dans les genres qui naissent spontanément et naturellement chez t
aire : vers fescennins, saturæ, atellanes… ; il ne devint vraiment un genre dramatique que lorsqu’il eut été renouvelé ou plu
rèce. C’est enfin pendant les guerres Médiques qu’on voit éclore deux genres nouveaux et qui devaient être la source de tant d
nouveaux et qui devaient être la source de tant de chefs-d’œuvre : le genre lyrique et le genre dramatique. Cette époque voit
ient être la source de tant de chefs-d’œuvre : le genre lyrique et le genre dramatique. Cette époque voit aussi naître et se
per la prose avec les historiens, les orateurs et les philosophes. Le genre lyrique, à cette époque, est surtout représenté p
storien. Enfin, la philosophie ne se montra pas inférieure aux autres genres en produisant Anaxagore de Clazomènes, les sophis
domina de beaucoup sous le règne d’Auguste ; mais dans la poésie, le genre dramatique est, à cette époque, en pleine décaden
ms qui dominent la poésie de ce siècle : Virgile cultiva également le genre pastoral avec ses Bucoliques, le genre didactique
: Virgile cultiva également le genre pastoral avec ses Bucoliques, le genre didactique avec ses Géorgiques, et l’épopée avec
tique, ainsi qu’Ovide et Phèdre ; Tibulle et Properce représentent le genre élégiaque ; Manilius, la poésie philosophique. L’
[7] (24 juillet 1884) Quels sont les principaux représentants du genre satirique à Rome ? Nommer et caractériser chacun
plausible encore que l’autre, la satire peut être considérée comme un genre tout latin ; Horace, en effet, la revendique et n
a est (Inst. or., X, 1). — Mais quoi ? ne trouvons-nous pas déjà le genre satirique en Grèce ? et Archiloque, et Simonide d
al, ont donné à la satire sa forme propre et définitive ; en outre le genre correspond bien à une disposition naturelle du ca
offensifs de l’apologue, une satire discrète. Sénèque a renouvelé le genre dans l’Apocolokintosis (métamorphose de Claude en
nous aurons indiqué à peu près tout ce que Rome nous a légué dans le genre satirique. On voit combien la série est longue, e
l avait conquis son droit à l’existence, et il constitua désormais un genre indépendant. Les premiers drames chrétiens, qui f
son auteur inconnu a su rendre émouvante et qui offre un peu le même genre d’intérêt que les Suppliantes d’Eschyle. — Dans l
été tracé par saint Paul lui-même. La durée des représentations de ce genre excédait bien souvent celle d’un jour ; aussi act
la fois élevé et souple, qu’il déploya pour acclimater en France les genres de l’antiquité classique, ne mérite pas l’admirat
du moyen âge n’avait pas l’ampleur et la majesté que réclamaient les genres élevés qu’il venait d’importer, et il se mit à l’
réformes qu’il tenta, celle de la poésie, en important chez nous des genres inconnus à nos pères, fut seule féconde et durabl
abuse plus comme autrefois de l’esprit et de la parole ; on a pris un genre d’écrire plus simple, plus naturel, plus court, p
iser les moralistes français du xviie  siècle. Développement. — Le genre d’ouvrages que nous allons caractériser en quelqu
a Rochefoucauld, La Bruyère et Vauvenargues. Indiquer sommairement le genre de chacun d’eux, et faire la part de l’éloge et d
nous avons signalé les principales marques de sa supériorité dans le genre oratoire. [3] (25 juillet 1885) Dire en quo
ion qu’il composa l’Énéide. Le principal devancier de Virgile dans le genre épique était Ennius, qui avait raconté dans ses v
mortels ses bourreaux et leurs complices. [7] (11 août 1884) Du genre épistolaire et de ses qualités. Exemples anciens
de ses qualités. Exemples anciens et modernes. Développement. — Le genre épistolaire est celui de tous qui comporte le plu
prétexte que les lettres d’affaires sont les plus nombreuses, que le genre épistolaire n’admet aucune ou presque aucune qual
des qualités littéraires et sur lesquelles nous n’insistons point. Le genre épistolaire demande surtout du naturel, de l’aban
aître que souvent les femmes réussissent mieux que les hommes dans le genre épistolaire. Plus sensibles que l’homme, plus pro
ut-il citer des exemples anciens et modernes d’auteurs ayant porté le genre épistolaire à la perfection ? Nous ne citerons qu
apprécier toutes les qualités que nous avons déclarées nécessaires au genre épistolaire. Si nous abordons maintenant l’histoi
t dans la forme ; les épîtres de Marot sont un incomparable modèle du genre  ; les plus connues sont adressées au roi François
llet, et, malgré des passages éloquents, appartiennent encore plus au genre précieux qu’au genre épistolaire. Voiture est enc
passages éloquents, appartiennent encore plus au genre précieux qu’au genre épistolaire. Voiture est encore un assidu de l’Hô
aissé des causeries exquises qui sont les modèles les plus achevés du genre . Les épîtres, toutes littéraires de Boileau, ne p
plus féconds, des plus enjoués auteurs qu’on puisse remarquer dans le genre . Il traite toutes les questions littéraires ou ph
ains, surtout envers Plaute. L’Art poétique de Boileau est le type du genre  ; il est plus général, plus complet que celui d’H
’Horace. Il fait la théorie, l’histoire et la critique des différents genres . L’idylle, l’élégie, l’ode, sont définies comme d
définies comme de simples imitations des modèles antiques. Parmi les genres secondaires, Boileau n’a pas fait mention de l’ap
, toute la naïveté de l’imagination des enfants, pour ainsi dire ; le genre humain était alors presque en enfance ; tout étai
a vu, même dans l’antiquité païenne, si bien faite pour l’épopée, le genre épique baisser dans l’estime publique. Combien la
celles de Voltaire. Donc, le poème épique semble être aujourd’hui un genre forcément abandonné. Ne vivant que par la fable e
ne n’est pas le premier qui ait composé des fables. L’apologue est un genre de littérature, un peu démocratique à l’origine,
leur grossier auditoire. L’apologue devint ensuite insensiblement un genre littéraire et eut pour principaux représentants É
le et qui lui appartient. Il a donné de l’intérêt, du mouvement, à ce genre qui semblait devoir rester humble et froid. Enfin
Combien pâlissent à côté de lui tous ceux qui se sont essayés dans ce genre , qu’il s’est, pour ainsi dire, approprié ! Qu’on
signifiantes. La moralité qui suit cette fable est le chef-d’œuvre du genre  ; au lieu de donner lourdement, froidement, une e
e, non seulement il occupe le premier rang parmi les représentants du genre , mais qu’il les a laissés tous bien loin derrière
lé sur l’Iliade ou l’Odyssée ; la poésie épique était, à ses yeux, un genre où l’imitation des anciens s’imposait, et l’une d
de femmes que nous y voyons. Philinte représente aussi, dans un autre genre , la modération, mais il perd un peu de notre esti
alement peu délicates, les apartés comiques, les hors-d’œuvre de tout genre nuisent au développement naturel de l’action. Tou
ie  siècle, la farce disparaît peu à peu et la faveur appartient à un genre nouveau emprunté à l’Espagne, la tragi-comédie (H
ragi-comédie (Hardy, Théophile, Scudéri). La comédie devient alors un genre mixte, plus près de la tragi-comédie que de la fa
s, il se sent près de la nature et que, à travers les exagérations du genre , il sent bien qu’il peut faire voir des types viv
obstacles ; on ne peut traiter au courant de la plume un sujet de ce genre sans s’exposer à y répandre le plus complet désor
plumes d’autrui. Aussi, de même que j’avais emprunté aux anciens, les genres qui avaient illustré leur littérature, je crus de
’a prouvé qu’on pouvait ennoblir notre langue et la rendre propre aux genres les plus élevés sans la refaire en entier ni la r
l’avance, c’est sa matière et son utilité. L’apologue admet tous les genres  ; tout ce que l’esprit peut produire d’excellent
goûte fort le IIe chant, où se trouvent caractérisés si finement les genres poétiques qu’on est convenu d’appeler secondaires
ler l’attention du grand critique, et du public en même temps, sur un genre qui n’a pas encore droit de cité, bien qu’il ait
apologue des Membres et de l’Estomac dans Tite-Live…, etc. Les divers genres littéraires sont-ils autre chose que des manifest
iendrez presque par cœur. Monsieur de La Fontaine fait de la fable un genre dramatique, pour ainsi dire, où tous les types de
ie et la comédie. Et ce n’est pas tout, vous ne laissez de côté aucun genre  ; le genre historique est défini et étudié par vo
médie. Et ce n’est pas tout, vous ne laissez de côté aucun genre ; le genre historique est défini et étudié par vous, Monseig
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
un caractère bien tranché ; Tout sujet qui implique la confusion des genres  ; Tout sujet qui repose sur une donnée fausse ou
rties qu’à l’ensemble du sujet. On peut les réduire aux suivants : Le genre et l’espèce ; Les antécédents et les conséquents 
nner les règles de disposition de chaque groupe d’idées dans tous les genres possibles, et en se bornant aux plus importants,
cts, un être réel ou imaginaire. Les portraits, admis surtout dans le genre didactique, l’éloquence et l’histoire, ne doivent
e pas laisser l’esprit dans l’incertitude. Au dialogue se rattache le genre épistolaire. Les règles du dialogue parlé s’appli
et celle qui atténue. Chapitre XIII. Quand la narration et les genres que nous y avons rattachés ne forment pas eux-mêm
n et la réfutation formant le corps du discours dans presque tous les genres d’éloquence, c’est ici que l’on peut mentionner l
’éloquence, c’est ici que l’on peut mentionner les classifications du genre oratoire adoptées par les rhéteurs. Les uns divis
ire adoptées par les rhéteurs. Les uns divisent l’éloquence en divers genres , d’après lès lieux où elle s’exerce, la tribune,
haire, l’académie ; Les autres, d’après le but qu’elle se propose, en genre délibératif, démonstratif et judiciaire. Il est b
tre ces qualités essentielles à toute espèce d’écrits, les différents genres exigent chacun des qualités spéciales, que nous n
e lui-même. Chapitre XX. Dans les ouvrages qui appartiennent au genre tempéré et même au genre simple, le première qual
X. Dans les ouvrages qui appartiennent au genre tempéré et même au genre simple, le première qualité spéciale est l’élégan
hoses de sentiment, se nomme la grâce. L’élégance extrême en certains genres devient le style fleuri. Les écrivains ingénieux,
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
ous les grands discours, tous les discours vraiment oratoires à trois genres , qui sont le genre démonstratif, le genre délibér
urs, tous les discours vraiment oratoires à trois genres, qui sont le genre démonstratif, le genre délibératif, le genre judi
vraiment oratoires à trois genres, qui sont le genre démonstratif, le genre délibératif, le genre judiciaire. Dans le démonst
rois genres, qui sont le genre démonstratif, le genre délibératif, le genre judiciaire. Dans le démonstratif, l’orateur blâme
l accuse, il défend ; tout s’y rapporte à l’équité. Quoique ces trois genres soient distingués entre eux, ils se trouvent néan
fait que pour la conseiller, et nous animer à l’embrasser : voilà le genre démonstratif et le délibératif réunis. Ainsi je n
if réunis. Ainsi je ne m’astreindrai point à la division de ces trois genres , pour faire connaître les différentes espèces de
s éloges d’Hélène et de Busiris, et de quelques autres discours en ce genre , que nous a laissés Isocrate, parce que ce sont p
tres par leur naissance, leur rang, leurs vertus et leurs actions. Ce genre de discours demande beaucoup d’élévation dans le
nça à Rome l’Oraison funèbre en latin de Charles IX. Orateurs de ce genre . Dans le siècle de Louis XIV, ce genre d’éloqu
harles IX. Orateurs de ce genre. Dans le siècle de Louis XIV, ce genre d’éloquence fut porté parmi nous à sa plus haute
ssuet qu’en est due la principale gloire. Aucun de nos Orateurs en ce genre ne peut lui disputer le premier rang, malgré les
s beautés vraiment sublimes. Il n’est peut-être pas de discours en ce genre , dont le plan seul fasse connaître autant que cel
, l’homme de génie et le grand Orateur. Massillon n’a pas cultivé ce genre d’éloquence avec un succès bien marqué. Il y a ce
remière surtout ne sera jamais déplacée parmi les chefs-d’œuvre en ce genre . Les anciens, comme je l’ai déjà dit, louaient le
le, et qui doivent respirer en tout l’amour du bien public. Les trois genres d’éloquence entrent dans ces différentes espèces
dans Athènes. Ce prince de l’éloquence latine excelle dans les trois genres d’écrire. Simple, fleuri et sublime tour à tour,
joignait une infinité de connaissances, ou pour mieux dire, tous les genres de savoir, au génie le plus brillant et le plus é
partie de l’éloquence du barreau, parce qu’il est exactement dans le genre judiciaire. C’est la Défense de Fouquet, surinten
s Louis XIV, par Pellisson. Ces Mémoires sont des chefs-d’œuvre en ce genre . Article III. Des Discours académiques.
émies, sont les mémoires sur les sciences, sur les arts, sur tous les genres d’érudition, et les discours de réception ; les h
reuse et variée. Le plus parfait modèle qui puisse être proposé en ce genre d’éloquence, est le discours que prononça Racine,
éance, etc., que les corps littéraires font aux princes, sont dans le genre brillant et fleuri. La brièveté, l’élégance, la d
à Campistron. Après avoir fait l’éloge des talents du premier pour le genre comique, et de ceux du second pour le tragique, v
émoires, qui ont été lus dans l’Académie des belles-lettres. Tous les genres d’érudition y sont traités de la manière la plus
revêtue de quelques ornements. Il faut donc que l’orateur emploie le genre simple pour instruire, le genre fleuri pour se fa
Il faut donc que l’orateur emploie le genre simple pour instruire, le genre fleuri pour se faire écouter avec plaisir, et le
instruire, le genre fleuri pour se faire écouter avec plaisir, et le genre sublime pour émouvoir et pour entraîner les espri
par l’abbé de Vertot, de très beaux discours qu’on peut rapporter au genre politique. 90. S. Aug. de Doctr. Christ. L. 4
33 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
Pendant que Blair s’occupait de son cours de belles-lettres, un autre genre de travail lui servit de délassement : il contrib
eurs raisonnements ; et leurs discours sont moins des compositions du genre oratoire que des dissertations de logique et de m
e de diction dont jusqu’alors on avait rarement cherché à embellir ce genre de composition. Voilà déjà bien des raisons pour
parler et d’écrire. Elles renferment une analyse soignée de tous les genres de composition littéraire ; les principes y sont
principes clairement développés que dans aucun autre ouvrage du même genre publié en Angleterre. Pour rendre son travail enc
le importance dans le siècle où nous vivons, dans ce siècle où chaque genre de perfection se poursuit avec tant d’ardeur. Tou
payé à l’harmonie du langage, aux grâces et à l’élégance de tous les genres de composition. Les oreilles du public sont deven
mais l’existence de l’homme affairé languit aussi, quand aucun autre genre d’occupation ne vient suspendre celle à laquelle
lus universellement répandu que le sentiment de la beauté, de quelque genre qu’elle soit ; sentiment qui nous fait donner ave
effet quelle subtilité ils acquièrent chez les personnes qui, par le genre de leurs occupations, les exercent souvent. Le to
ositions gaies et ingénieuses amusent les jeunes gens ; plus tard, le genre sérieux convient davantage. Quelques nations aime
ntiments. Quoiqu’elles diffèrent toutes, cependant toutes visent à un genre de beauté qui est en rapport avec la tournure par
a raison, est une ; la beauté, que le goût recherche, est de bien des genres divers. Sans cesser d’être juste et bon, le goût
ander dans tous les temps l’admiration de tous les hommes. En quelque genre de composition que ce puisse être, ce qui flatte
ard que doivent suivre ceux qui s’exercent à des compositions du même genre . C’est à ces ouvrages, en effet, que nous sommes
te manière, établit des règles qui servent à apprécier les différents genres de beautés dans les conceptions du génie. Les règ
ègles qui, ensuite, ont servi à nous faire juger du mérite des divers genres de composition. Voilà, je pense, ce qu’on peut di
es, et qu’il possède mieux qu’aucun écrivain la langue des passions ; genres de beautés que la véritable critique nous apprend
se à nos oreilles. » Je commencerai par quelques observations sur le genre de plaisir que nous font éprouver le sublime et l
les qu’elle doit traverser encore. Il nous reste à faire mention d’un genre particulier de sublime que l’on peut appeler le s
ffections ou dans les actions de nos semblables. Tout ce qui offre ce genre de sublime, ou au moins presque tout, est compris
n et transporte notre âme au-dessus d’elle-même. Un bel exemple en ce genre , cité par tous les critiques français, est le cél
ntame ce sujet un peu troppromp tement ; mais comme le sublime est le genre de style qui doit le moins aux ornements factices
de grand en elle-même, ou qu’elle possède dans la perfection quelque genre de beauté, comme la grâce, l’élégance. C’est en c
nfond les mots dans leur usage, et que l’on ne sait pas déterminer le genre ou le caractère d’une composition. Je voudrais ne
ut lieu de règle, je devais faire connaître ma façon de penser sur le genre d’utilité qu’on peut en retirer. Il faut le consu
re le sublime, mais pour avoir des idées générales sur les différents genres de beautés dans le style. Je reviens actuellement
cédemment établis. Le passage suivant du prophète Habacuc est du même genre  : Stetit et mensus est terram. Aspexit et dissol
ui se manifeste avec autant de rapidité. On trouve une pensée du même genre supérieurement développée dans le passage suivant
sa hardiesse et sa variété, est infiniment plus favorable à tous les genres de poésies sublimes que le vers rimé. La preuve l
éparables du style sublime ; dans la définition que j’ai donnée de ce genre de style, j’ai ajouté que la force était une autr
. Pour bien juger d’un trait frappant dans une composition de quelque genre qu’elle soit, nous devons examiner la nature de l
sur lequel ils vont écrire. Addison est tombé dans une faute du même genre en décrivant la bataille de Blenheim. « Mais, ô
t des autres plaisirs que procure le goût. COMME le sublime est un genre particulier de composition, et qu’il forme un des
r, les causes particulières de la beauté de chacun. La couleur est un genre de beauté bien simple, et c’est, par cela même, c
i à tout cela se joint encore quelque production de l’art analogue au genre du paysage, comme un pont sur la rivière, la fumé
sans leur rien faire perdre, les ranger dans la même classe. Un autre genre de beauté, qui diffère de tous ceux qui viennent
jets qui sont beaux par eux-mêmes. Après nous être occupés de tant de genres divers de beauté, il nous reste à faire quelques
nit pas le mérite de l’ouvrage, et que l’on n’indique pas quel est le genre de beauté qui lui est particulier. Ce mot a cepen
une sérénité délicieuse. M. Addison est tout à fait un écrivain de ce genre , et c’est le meilleur modèle que l’on puisse en c
plus de raison donner le nom d’imitatif à l’art qu’il emploie, et le genre dramatique en est un exemple. Mais on ne peut jam
mple. Mais on ne peut jamais se servir de cette dénomination pour les genres marratif et descriptif. Qui voudra soutenir, par
ns l’attribuer. Portez vos regards sur la situation où se trouvait le genre humain à l’époque où les langues commencèrent à s
le génie est ardent et vif, conservèrent un penchant naturel pour un genre de conversation qui offre à l’imagination quelque
r dans la conversation habituelle, et fut seulement conservé pour les genres de productions où les ornements étaient indispens
és sous les yeux, et c’est ce que nous appelons écriture. Il y a deux genres de caractères écrits : ceux qui représentent des
dont se servent aujourd’hui toutes les nations de l’Europe. Ces deux genres d’écriture diffèrent entre eux, et chacun d’eux a
oyaient avec leurs peintures historiques. Mais c’est en Égypte que ce genre d’écriture était le plus perfectionné ; on en ava
ière très confuse la liaison et le rapport des choses entre elles, ce genre d’écriture devait être énigmatique et à la fois t
chiffres ou nombres aient des dénominations diverses. Les différents genres d’écriture dont nous avons fait jusqu’ici mention
ufs labourent un ckamp. Nous avons encore quelques échantillons de ce genre d’écriture, et particulièrement l’inscription du
sidérer comme les éléments de toutes les connaissances et de tous les genres de perfection. Finissons par comparer en peu de m
ne utilité si importante que, sans elle, la parole n’eût été, pour le genre humain, qu’un moyen d’instruction assez imparfait
ours ne sont pas des noms d’objets individuels, mais bien des noms de genres très étendus ou d’espèces nombreuses d’objets, co
e, sont encore susceptibles d’être modifiés de trois manières, par le genre , le nombre et le cas. Le nombre distingue les sub
gtemps les seules distinctions numériques qu’ils pussent employer. Le genre modifie aussi le substantif, et son importance ex
xiste entre les deux sexes, il est certain qu’à proprement parler, le genre ne devrait être employé que pour les noms des cré
par conséquent, sont susceptibles d’être classées dans l’un des deux genres masculin ou féminin. Tous les autres noms substan
bstantifs devraient appartenir à ce que les grammairiens appellent le genre neutre, qui indique la non-existence d’un sexe. M
on accidentelle des mots, puisqu’on a, en général, assigné un certain genre à certaines terminaisons. En grec et en latin, ce
pas ou masculins ou féminins, et un assez grand nombre rentre dans le genre neutre sous lequel ils devraient tous être placés
latin. En français et en italien (on n’en peut indiquer la cause), le genre neutre est absolument inconnu ; et les noms des o
tre accompagne invariablement les noms substantifs pour indiquer leur genre . Les Italiens emploient au même usage leurs artic
ne singularité toute contraire. Le français et l’italien n’ont pas de genre neutre ; en anglais (dans le discours ordinaire),
tion. He, il ; she, elle ; it (neutre), il, sont les signes des trois genres  ; et l’on se sert toujours de it, en parlant des
e, présente aussi cette singularité) dans laquelle la distinction des genres soit appliquée d’après les règles de la raison, e
uoique, dans le discours ordinaire, comme je viens de l’observer, nos genres établissent la différence qui existe réellement e
ition quelconque, je ne donne point de sexe à ce mot, c’est-à-dire de genre  : Virtue is, its own reward, ou bien, It is the
ède ; toutes les autres en sont privées. Dans toutes, chaque mot a un genre déterminé, soit masculin, féminin ou neutre, et q
parler avec toute l’exactitude philosophique, nous ne donnons pas de genre aux objets inanimés. Quand nous leur en donnons,
e dépend cependant pas de nous seuls de leur donner indifféremment le genre masculin ou le genre féminin. Nous sommes, à cet
s de nous seuls de leur donner indifféremment le genre masculin ou le genre féminin. Nous sommes, à cet égard, soumis à certa
soumis à certaines règles que l’usage a consacrées, et qui fixent un genre à chaque objet ; règles que M. Harris attribue, d
distinguent les deux sexes. Selon lui, nous donnons ordinairement le genre masculin aux noms substantifs pris au figuré, lor
core au féminin. M. Harris croit que les raisons qui ont déterminé le genre de ces mots principaux sont les mêmes dans la plu
ême temps moins asservies à aucune règle, que dans la désignation des genres auxquels appartiennent les noms des choses inanim
éminin à tous leurs noms substantifs. Après cette dissertation sur le genre dans les noms substantifs, je vais m’occuper de c
rent donné des noms aux objets extérieurs, qu’ils eurent déterminé le genre de ces noms par des articles, et les eurent disti
i sont-ils sujets, comme les noms substantifs, à être modifiés par le genre , le nombre ou le cas. Cependant il faut remarquer
nre, le nombre ou le cas. Cependant il faut remarquer qu’à l’égard du genre , les pronoms de la première et de la seconde pers
que le pronom qui l’exprimait fût susceptible de la modification des genres , et c’est pour cela qu’en anglais il les a tous l
s rendre comme ceux-ci déclinables et assujettis aux distinctions des genres et des nombres. Aussi les grammairiens les ont ra
ne de ces deux langues anciennes, attendu qu’à proprement parler, les genres , les nombres, les cas n’ont aucun rapport avec de
dépendît du substantif, et lui ressemblât par la terminaison, par le genre et par le nombre, de manière à les incorporer, po
parce que formosa, qui est le premier mot de la phrase, s’accorde en genre , en nombre et en cas, avec le substantif uxor, qu
la langue anglaise lui est bien supérieure dans les compositions d’un genre élevé. On croit, en général, qu’une langue prend
cune autre langue à changer de forme ; ses substantifs n’admettent de genres que ceux que la nature a établis, et n’éprouvent
il entrait beaucoup d’art, réclamait plus de travail ; les signes des genres et des cas, les variétés produites par les déclin
e dirige. Un pronom relatif s’accorde toujours avec son antécédent en genre , en nombre et en personne ; des conjonctions ou d
e la qualité fondamentale du style, qualité si essentielle à tous les genres d’ouvrages qu’elle ne peut être suppléée par aucu
iquer les motifs. C’est, il est vrai, une grande beauté pour tous les genres de style d’être suffisamment précis, et l’on doit
e le plus haut degré de perfection auquel on puisse arriver. Quelques genres d’écrits peuvent exiger que l’on déploie plus de
ndues sur vous. » On trouve dans Cicéron beaucoup de périodes du même genre . Le style coupé est celui dans lequel des phrases
s vif et plus frappant. L’un ou l’autre doit donc dominer, suivant le genre et le caractère principal de l’ouvrage ; mais le
à la noblesse. Non semper, dit Cicéron, précisément à propos des deux genres de style dont je viens de parler, non semper ute
nir une phrase pour être parfaite. Le mérite d’un ouvrage, de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de la construction d
ans la structure de la phrase. Ainsi, dans le Spectateur nº 54 : « Ce genre d’esprit était fort en vogue chez les Anglais, il
ent les Anglais ; il fallait : « Il y a un siècle ou deux environ, ce genre d’esprit était fort en vogue chez les Anglais, qu
té, et qui est une des plus essentielles. Une composition, de quelque genre qu’elle soit, a besoin d’être une pour être belle
aire de longues phrases sont très sujets à commettre des fautes de ce genre . L’Histoire de lord Clarendon en fourmille. Les p
cule copulative et, dont l’usage revient si fréquemment dans tous les genres de composition. Premièrement, il est certain qu’o
ur attention de dessus sa politique et son ministère, mit en vogue ce genre d’étude, et l’esprit français fut dans le dernier
aisément les raisons pour lesquelles il doit nous plaire. En quelque genre que ce soit, nous aimons mieux passer d’un bel ob
occidisset, non hæc solum civitas, sed gentes omnes concidissent . Ce genre de beauté se trouve aussi dans le passage suivant
’entreprendre. De telles périodes ne peuvent entrer que dans certains genres d’écrits ; elles paraissent affectées, et produis
urs seront pour ceux qui ont le plus d’esprit ; la partie sérieuse du genre humain sera pour ceux qui ont la raison de leur c
nt mal arrangés, la phrase cessera d’être harmonieuse. Cicéron, en ce genre de mérite, surpasse tous les écrivains anciens et
de Rome contre l’autre moitié. Quintilien, en blâmant l’excès dans ce genre de déclamation, avouait néanmoins que le cantus
nt, ou de la modulation en général ; il me reste encore à parler d’un genre de beauté bien supérieur, je veux dire du son ada
, a deux degrés bien marqués : dans le premier, sa marche s’adapte au genre de style employé par l’écrivain ; dans le second,
premièrement, que la marche ou le mouvement du son peut s’adapter au genre de style employé par l’écrivain. Les sons, à quel
monotonie, ils ne pourraient toujours pas être employés dans tous les genres de composition, ni même dans tous les endroits d’
æ voluptate caruissem. On ne peut trouver rien de plus parfait en ce genre  ; cela peint à l’oreille, s’il est possible de pa
. Outre que le son, par sa marche ou son mouvement, peut s’adapter au genre de style employé par l’écrivain, on peut encore l
sitions en prose, et c’est là qu’on s’attend le moins à rencontrer ce genre de succès ; mais c’est en poésie qu’on le recherc
est surtout un objet important. Les inversions et les licences que ce genre de composition autorise nous font une loi d’y don
vents, le murmure des ruisseaux. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de beauté, et en effet le moyen d’imitation nous
os lib. VIII, v. 596.) Homère et Virgile sont de grands maîtres en ce genre de beauté, et leurs ouvrages en offrent à chaque
lui correspond. Je sais que dans maints endroits où l’on rencontre ce genre de beauté, produit par le rapport de l’harmonie a
imer nos idées. Il est impossible de composer un discours, en quelque genre que ce soit, sans l’employer ; et même il n’y a p
orté quelques personnes à croire que leurs ouvrages auraient tous les genres de beautés si ces ornements y étaient répandus av
Quand le tout est pris pour la partie, ou la partie pour le tout ; le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre ; le sin
la partie pour le tout ; le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre  ; le singulier pour le pluriel, ou le pluriel pou
orsque le tout est mis pour la partie, ou la partie pour le tout ; le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre, etc. Ma
la partie pour le tout ; le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre , etc. Mais il serait injuste d’en prendre occasio
ir que si j’emprunte souvent à cet auteur des exemples des différents genres de perfection du style, c’est son style seul, et
ans un ouvrage didactique, se servirait de figures qui conviennent au genre descriptif. Lorsque l’on raisonne, il faut être c
de Dean Swift, une collection complète et originale d’exemples de ce genre de méprise, dans laquelle sont tombés des auteurs
st précoce, mais la louange est mûre. » Il y a ici une faute du même genre , quoique plus légère. Il est évident que si la ri
dant il y a dans chacune de ces métaphores une légère incorrection du genre de celle que je viens de relever tout à l’heure.
quelquefois aussi le même reproche ; extrêmement amateur de tous les genres d’ornements du style, il ne sait pas quitter une
que d’extravagantes hyperboles. Qu’une chose quelconque soit dans son genre remarquable par sa bonté ou sa grandeur, nous som
and nombre chez les écrivains espagnols et africains ; et c’est de ce genre qu’est cette épitaphe composée par un Espagnol po
ière si choquante. Les auteurs d’épigraphes50 tombent souvent dans ce genre de faute, et font reposer tout le mérite de leur
ions très exaltées. Les poésies les moins ambitieuses, celles même du genre le plus gai, en sont remplies. La prose la souffr
rrive que la personnification joue un rôle si important dans tous les genres de composition, lorsque l’imagination ou les pass
e cette figure. Comme, chez nous, les noms substantifs n’ont point de genre , ou, pour mieux dire, comme les noms seuls des êt
es ou femelles sont masculins ou féminins, si nous venons à donner un genre à un objet inanimé, ou à une idée abstraite, c’es
ables que nous eussions pu citer comme des exemples de beauté dans ce genre de composition. Nous n’avons jusqu’ici parlé que
que l’ardeur et la vivacité du génie des Français convient mieux à ce genre d’éloquence animée, que le génie plus correct, ma
cependant pas que l’expression d’une âme calme. C’est une figure d’un genre noble, et qui n’est bien placée que dans un sujet
entier ; car, ainsi que nous l’avons déjà dit, c’est un ornement d’un genre brillant, et tout ce qui a de l’éclat éblouit et
la vertu et le soleil ou les étoiles ; et une foule d’autres du même genre que l’on est sûr de trouver à profusion chez les
e à faire observer, en quatrième lieu, que dans des compositions d’un genre sérieux et élevé, il ne faut jamais emprunter ses
n a critiqué avec raison dans le philosophe que je viens de citer. Ce genre de style paraît étudié, trop affecté, et nous por
un peu, elles se multiplient alors aussi bien que dans le discours du genre le plus sublime. L’interrogation, littéralement p
ion, la colère, la joie, la douleur, et aux autres mouvements du même genre  : Heu pietas ! heu prisca fides ! invictaque bel
nt des figures de la plus haute éloquence. Quelques écrivains du même genre ont imaginé de séparer par un trait presque tous
llement, il faut encore prendre garde de les trop multiplier. En tout genre de beauté, simplex munditiis est une qualité es
anière de penser d’un écrivain, mais elles s’appliquent surtout à son genre d’expression. On les déduit de l’ensemble de son
rit des lois sont l’ouvrage du même écrivain. Ce sont assurément deux genres de composition bien différents, traités en effet
l’on reconnaît à leur style les meilleurs écrivains, quel que soit le genre de leurs ouvrages. C’est une règle qui n’a presqu
moyen occupe le milieu entre les deux précédents, et peut réunir les genres de beauté qui caractérisent l’un et l’autre. Deny
t Aristote et Platon. Cicéron et Quintilien admettent également trois genres de style ; mais les qualités qui les distinguent
pas celles qui ont déterminé la division du critique grec. Ces trois genres , que la plupart des rhéteurs modernes ont reconnu
la faiblesse est le cachet d’un mauvais écrivain. Cependant tous les genres ne demandent pas la même vigueur ; les sujets gra
commencer à rencontrer des ornements qui, toutefois, ne seront pas du genre le plus brillant et le plus élevé. L’écrivain qui
emploie, sont plutôt courtes et justes que hardies et brillantes. Ce genre de style est surtout celui de l’écrivain distingu
c’est en effet l’épithète que l’on donne à celui qui réunit tous les genres d’ornements, sans néanmoins qu’ils y soient prodi
nce consiste encore dans l’emploi de toutes les grâces et de tous les genres de beauté que l’imagination est capable de répand
qui empêcherait son style (quoique d’ailleurs parfaitement adapté au genre d’un ouvrage comme le Spectateur) d’être donné co
eur) d’être donné comme un modèle à suivre dans des compositions d’un genre plus élevé et plus fini. Quoique le public ait bi
me quand ils ne les caractérisent pas essentiellement, et qu’un autre genre de beauté domine dans leurs ouvrages. Ainsi Milto
’autre le fatigue et le dégoûte. Je vais maintenant examiner un autre genre de style bien différent de tous ceux dont j’ai pa
Les écrivains affectés, par exemple, laissent si bien apercevoir leur genre d’esprit dans leurs compositions, que leur style
lleure de toutes ces manières d’écrire. On peut choisir parmi tant de genres de styles différents ; chaque auteur peut avoir l
ai pas, non plus, d’indiquer un modèle d’une perfection absolue en ce genre . Il ne sera pas superflu de terminer cette disser
s règles que j’ai données ne rempliront point leur but. Mais tous les genres de composition ne nous apprendront point à perfec
les yeux que sur ce qui doit fixer leur attention, et leur rendra ce genre de travail beaucoup plus facile qu’ils ne l’avaie
prement éloquence ou discours publics. Je considérerai les différents genres et les différents sujets de ces discours, le styl
La définition que j’ai donnée de l’éloquence comprend ses différents genres , et convient également à l’éloquence qui instruit
able éloquence des subtilités des sophistes. On peut distinguer trois genres ou trois degrés d’éloquence. Le premier, et le mo
des adresses à un homme puissant, et des autres pièces semblables. Le genre de compositions d’apparat n’est pas tout à fait i
tte flexibilité qui se pliait si bien à tous les sujets et à tous les genres de composition, et qui faisait de la langue grecq
ions ici ce que Cicéron nous dit sur ces orateurs illustres et sur le genre de leur éloquence. Ces temps ne nous offrent rien
qualités de l’orateur parfait, et d’exceller également dans tous les genres d’éloquence. Jamais on ne trouva, je crois, dans
ait plus de poids, produirait un effet plus certain qu’un discours du genre de ceux de Cicéron. Si dans des conjonctures semb
’empire romain, l’introduction du christianisme fit naître un nouveau genre d’éloquence, celui des apologies, des sermons et
même gloire ; son influence n’a jamais été aussi considérable ; et ce genre sublime, qui faisait l’admiration des anciens, on
onvenir que, malgré ces avantages, nous sommes, dans presque tous les genres d’éloquence, bien inférieurs, non seulement aux G
éresser, de gagner le cœur, qui est ou devrait être le seul but de ce genre de composition, est bien loin de s’y trouver à la
de Fléchier, qu’ils visent et qu’ils atteignent presque toujours à un genre d’éloquence bien supérieur à celui des prédicateu
J’ai déjà fait observer que les Grecs et les Romains aspiraient à un genre d’éloquence plus élevé que celui auquel tendent o
préparé, et que l’on improvise en quelque sorte. C’est un tout autre genre de composition, un tout autre genre de débit, et
uelque sorte. C’est un tout autre genre de composition, un tout autre genre de débit, et jamais il ne peut produire le même e
iquer les règles qui s’y rapportent. Les anciens avaient aperçu trois genres dans l’art oratoire : le démonstratif, le délibér
ratoire : le démonstratif, le délibératif et le judiciaire. Le but du genre démonstratif était la louange ou le blâme ; celui
Le but du genre démonstratif était la louange ou le blâme ; celui du genre délibératif était de conseiller ou de persuader ;
bératif était de conseiller ou de persuader ; enfin l’on employait le genre judiciaire pour accuser ou pour défendre. Les pan
, les félicitations, les oraisons funèbres se rapportaient au premier genre . Le second servait dans la discussion des grandes
tribune, quoique essentiellement délibérative, se rapproche aussi du genre démonstratif. Quant à l’éloquence de la chaire, e
u genre démonstratif. Quant à l’éloquence de la chaire, elle est d’un genre bien distinct, et ne rentre dans aucun de ceux ét
re l’esprit, le caractère et la manière propres à chacun de ces trois genres d’éloquence. Cette connaissance est essentielle p
éloquence. Cette connaissance est essentielle pour appliquer à chaque genre celles des règles générales qui ne conviennent qu
st propre. Laissons de côté la question de savoir lequel de ces trois genres d’éloquence mérite le premier rang, et commençons
ncés à la tribune admettent un style plus déclamatoire que les autres genres de discours, ils ont moins besoin d’être fondés s
faire observer que dans les discours prononcés en public, de quelque genre qu’ils soient, il importe souvent d’adopter et de
plus haut point de perfection. Cependant cette liberté, accordée à ce genre d’éloquence, de prendre un caractère véhément ou
c’est de n’écouter que la nature, et de ne pas vouloir atteindre à un genre d’éloquence au-dessus des efforts de notre génie.
raison et du bon sens est solide et durable pour donner un exemple du genre d’éloquence dont je viens de traiter, je citerai
à parcourir les places de la ville et à débiter des nouvelles de tout genre . Les uns disent que Philippe, de concert avec les
s’expose en ce moment aux frimas, aux travaux et aux dangers de tout genre  ? et peut-on croire qu’il ne forme aucun dessein
u’il discute. Il est donc évident que l’éloquence du barreau est d’un genre plus limité, plus sobre et plus modeste que celui
ne cause ; aussi les Romains se servaient-ils souvent au barreau d’un genre de déclamation que nous ne pourrions supporter qu
on aurait tort de conclure qu’il n’est plus de carrière ouverte à ce genre d’éloquence, et que l’étude de l’art oratoire est
claire est de la plus grande importance dans un discours, de quelque genre qu’il soit ; mais elle fait tout dans ces questio
sur un ton trop déclamatoire. La première a plus de rapports avec le genre adopté par le barreau moderne ; et quoiqu’elle so
uelques observations sur le caractère distinctif des trois principaux genres d’éloquence ; déjà je me suis occupé de l’éloquen
nité et une importance qu’on ne peut pas trouver dans ceux des autres genres de discours. Ils sont de nature à intéresser tout
sent directement au cœur de l’homme, et, en outre, admettent tous les genres d’ornements, et permettent à l’orateur de déploye
er de la grâce et de la nouveauté à une chose déjà bien connue. Aucun genre de composition n’est plus propre à mettre le tale
lus haut point de perfection, mais il faut convenir qu’il n’est aucun genre d’éloquence dans lequel il soit plus difficile d’
i cette conviction est, comme je le crois, nécessaire dans les autres genres de discours publics, elle est indispensable pour
le prescrit l’unité dans un sermon. Elle est nécessaire dans tous les genres de composition ; néanmoins, dans les autres genre
aire dans tous les genres de composition ; néanmoins, dans les autres genres de discours, l’orateur n’est pas toujours le maît
on du docteur Butler, sur le caractère de Balaam, donnera une idée du genre de ceux dont je veux parler. Cinquièmement, enfin
est seul revêtu de la véritable autorité, et jamais il n’approuve un genre quelconque de prêcher, qu’il ne soit fondé sur la
essions métaphoriques qu’on ne pourrait faire entrer dans aucun autre genre de composition, et qui varient son style ou lui d
l’autre, il ne parle qu’à l’entendement. C’est le mélange de ces deux genres de composition, de la chaleur des Français, et de
tables. Leurs ouvrages sont dignes d’éloges, ils réunissent plusieurs genres de mérite ; la raison et la piété règnent partout
une éloquence qu’on ne rencontre que rarement dans les discours de ce genre . L’on pourrait encore conseiller la lecture des o
sophiques si abstraits, il nous avait donné plusieurs sermons dans le genre de ces deux excellents discours qu’il composa, l’
suis entré dans des détails qui sont particuliers à chacun des trois genres d’éloquence que nous avons admis : celle de la tr
à-dire celles qui s’appliquent également à la composition de tous les genres de discours. Pour rendre plus sensible l’applicat
ement connaître le caractère distinctif et le but essentiel de chaque genre d’éloquence ; lorsque quelques-unes d’entre elles
elle est la marche naturelle d’un discours régulier, quel que soit le genre d’éloquence auquel il appartienne, les parties di
l’exorde ou l’introduction. L’exorde appartient évidemment à tous les genres de discours. Ce n’est point une invention de la r
applicables à l’introduction de presque tous les discours, de quelque genre qu’ils soient. Dans les plaidoyers, dans les hara
visions dans un plaidoyer, dans un sermon, ou dans un discours de tel genre qu’il soit, voici les principales règles qu’il co
érance ; car le premier titre renferme évidemment le second, comme le genre renferme l’espèce. Une telle méthode jetterait la
me un spectre hideux, dont la tête sort des nuages pour épouvanter le genre humain ; et le courage d’Épicure qui s’élève jusq
am. On trouve dans un orateur français une pensée à peu près du même genre  : « Il se cache, mais sa réputation le découvre ;
. Notre savant auteur cite un bien plus grand nombre d’exemples de ce genre , qui semblent ne permettre pas de douter que les
r, vraisemblable et persuasif ; mais, en même temps, il pense que son genre de composition est plus propre à la discussion d’
her, et sur le petit nombre d’orateurs qui se sont distingués dans ce genre d’éloquence, est relatif, et ne doit être compris
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
Chapitre XV. Genre didactique en prose. C’est moins un genre parti
Chapitre XV. Genre didactique en prose. C’est moins un genre particulier qu’un genre collectif, qui renferme d
. Genre didactique en prose. C’est moins un genre particulier qu’un genre collectif, qui renferme des ouvrages bien différe
mmuniquer directement des connaissances sous forme d’enseignement. Ce genre n’a donc pas de bornes déterminées ; il peut comp
les descriptions de la nature, les livres d’éducation, etc. C’est le genre le plus vaste de tous, et celui par conséquent au
al, dans la première partie, peut trouver son application dans chaque genre . L’ordre, la clarté, la vérité, la justesse, tell
35 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
Paris, la Seine, etc.1.   12. — Dans les noms, il faut considérer le genre et le nombre. Il y a en français deux genres, le
ms, il faut considérer le genre et le nombre. Il y a en français deux genres , le masculin, et le féminin. Les noms d’hommes ou
es, le masculin, et le féminin. Les noms d’hommes ou de mâles sont du genre masculin, comme un père, un lion ; les noms de fe
n, comme un père, un lion ; les noms de femmes ou de femelles sont du genre féminin, comme une mère, une lionne. Ensuite, par
, comme une mère, une lionne. Ensuite, par imitation, l’on a donné le genre masculin ou le genre féminin à des choses qui ne
lionne. Ensuite, par imitation, l’on a donné le genre masculin ou le genre féminin à des choses qui ne sont ni mâles, ni fem
36 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ure des bons modèles ; 2° L’analyse de morceaux choisis dans tous les genres  ; 3° Des exercices gradués de composition. 1° L
cise de la valeur des termes. Toute composition littéraire, à quelque genre qu’elle appartienne, peut toujours être observée
résultats les plus rapides. Un choix de morceaux dans les différents genres de nos meilleurs auteurs suffit comme moyen d’exe
— Premiers traités de Rhétorique. — Définition du Discours. — Divers Genres , etc. — Division. [Introduction.] Tout tr
r à traiter l’orateur est immense ; mais on peut les rappeler à trois genres principaux : le genre démonstratif, qui a pour ob
st immense ; mais on peut les rappeler à trois genres principaux : le genre démonstratif, qui a pour objet le blâme ou la lou
élibératif, dans lequel on traite des questions d’intérêt public ; le genre judiciaire, qui comprend toutes les causes civile
ns donnaient avec le plus grand détail toutes les règles relatives au genre judiciaire. Il est, effectivement, le plus diffic
ilien ? — Qu’entendez-vous par Discours ? — Quels sont les principaux genres de matières que peut avoir à traiter l’orateur ?
ticulière, c’est celle par circonstances. Elle a lieu surtout dans le genre judiciaire, lorsque la question roule sur un fait
produire, ou réciproquement des effets on remonte à la cause ; 5° le genre et l’espèce : ce qui convient au genre se dit de
on remonte à la cause ; 5° le genre et l’espèce : ce qui convient au genre se dit de toutes les espèces qu’il renferme ; mai
qui est particulier à chaque espèce ne peut pas également se dire du genre . Il n’est pas inutile de connaître en gros ces di
uelconque en public ; et ces motifs varient selon les sujets. Dans le genre judiciaire, au barreau, c’est l’amour de la justi
e quand on défend un coupable auquel la loi accorde ce moyen. Dans le genre délibératif, c’est l’amour du bien public, du pri
ratif, c’est l’amour du bien public, du prince, de la patrie. Dans le genre démonstratif, c’est l’amour ardent de la vertu, l
bonne idée de ses talents, de ses lumières, car, dans les différents genres , l’orateur se charge de la tâche importante de no
la narration oratoire, qui peut se trouver dans les trois différents genres . Dans le délibératif, c’est quelquefois un fait q
jouté pour la faire valoir. Quant au style de la confirmation, chaque genre de discours en a un qui lui est propre, chaque di
gées sur des preuves qui n’ont pour elles que la probabilité, dans le genre judiciaire surtout, l’orateur étant en présence d
lorsque le discours de celui qui a parlé précédemment, comme dans le genre délibératif, a été fort en raisons ; alors il fau
ison de l’oraison funèbre du grand Condé par Bossuet est unique en ce genre  ; elle est presque autant en récapitulation qu’en
nous donnent de l’élocution. L’orateur peut avoir à parler dans trois genres différents. Chaque genre a des sujets extrêmement
n. L’orateur peut avoir à parler dans trois genres différents. Chaque genre a des sujets extrêmement variés, et dans chaque d
la pensée, doit donc avoir un tour, une couleur dominante pour chaque genre , et de plus quelque chose de propre à chaque part
i lui convient. On a vu assez d’orateurs se distinguer dans un de ces genres , aucun ou presque aucun qui en ait présenté l’heu
rticulier de son esprit, à son caractère ; c’est ce qui, dans le même genre , distingue un poète, un orateur, un historien d’u
it. Voici les principaux caractères par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux autres. Le style simple est celui qui, s
emploie sans prétention ceux qui se présentent. Dans les deux autres genres , on voit ce qui produit l’effet qu’on éprouve ; i
oi. Cependant, si l’on veut examiner attentivement les morceaux de ce genre , on trouvera que les pensées sont simples, nature
ctère distinctif est une facilité toujours égale et soutenue. Dans ce genre , les pensées sont ingénieuses, vives, brillantes 
veut plaire plutôt qu’éclairer l’esprit et toucher le cœur. Aussi ce genre abonde en descriptions, en parallèles ; les pensé
s par l’expression, l’oreille flattée par l’harmonie. Les deux autres genres ont des bornes fixes et qu’il est aisé de reconna
’affectation, une froide symétrie sont des défauts ordinaires dans ce genre qui est à la portée des esprits médiocres, et c’e
à s’introduire dans la littérature. Style élevé. C’est dans ce genre que Cicéron fait consister l’éloquence tout entiè
entraîne tout ce qui s’oppose à son passage. Quelque supérieur que ce genre soit aux deux autres, il ne peut cependant s’en p
ent quelque relâche. Il faut donc qu’il sache tempérer la force de ce genre par la simplicité et la douceur des deux autres.
vresse et le délire : Bacchari vinolentus inter sobrios videtur. Ce genre se reconnaît, d’un côté, à la grandeur des images
et réunissant ces caractères épars dans plusieurs. En traitant de ce genre , les rhéteurs le divisent ordinairement en style
publique. » Ces caractères d’après lesquels on différencie les trois genres , nous font voir que ce n’est pas sans raison que
° la Synecdocque, qui restreint ou étend la signification, emploie le genre pour l’espèce, la partie pour le tout, la matière
envisager sous l’aspect le plus convenable à son sujet. C’est dans le genre démonstratif surtout que la définition peut s’élo
onde à l’attente de l’auditeur et ne trompe pas sa curiosité. Dans le genre élevé elle est toujours accompagnée de la gradati
el qu’il faut pour égayer un sujet. Mais quelquefois, surtout dans le genre judiciaire, il y a dans les personnes ou dans les
les exemples s’offrent d’eux-mêmes, tant en vers qu’en prose. Dans le genre démonstratif, on décrit quelquefois les lieux pou
typose en fait le fond ; mais il faut surtout la voir dans les grands genres  ; dans Racine, le songe d’Athalie :    C’était p
més. L’un, par de vifs et continuels efforts, emporte l’admiration du genre humain, et fait taire l’envie ; l’autre jette d’a
après une agitation violente, se repose dans des émotions d’un autre genre , l’intérêt soutient toujours l’attention, et l’or
re du style tempéré ? — Quels sont ses nombres, ses dangers ? En quel genre de style Cicéron fait-il consister l’éloquence ?
on fait-il consister l’éloquence ? — À quel caractère reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple de style élevé, subli
37 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
aire et de toucher et que la rhétorique peut développer. Des trois genres d'éloquence. Les sujets susceptibles d'éloquen
sujets susceptibles d'éloquence peuvent se réduire à trois classes ou genres  : le genre démonstratif, le genre dilibératif et
ptibles d'éloquence peuvent se réduire à trois classes ou genres : le genre démonstratif, le genre dilibératif et le genre ju
vent se réduire à trois classes ou genres : le genre démonstratif, le genre dilibératif et le genre judiciaire. Mais chacun d
classes ou genres : le genre démonstratif, le genre dilibératif et le genre judiciaire. Mais chacun de ces genres a sous lui
atif, le genre dilibératif et le genre judiciaire. Mais chacun de ces genres a sous lui une infinité d'espèces. Le genre démon
aire. Mais chacun de ces genres a sous lui une infinité d'espèces. Le genre démonstratif a pour objet la louange ou le blâme 
ces. Le genre démonstratif a pour objet la louange ou le blâme : à ce genre appartiennent les éloges, les oraisons funèbres,
appartiennent les éloges, les oraisons funèbres, les satires, etc. Le genre délibératif s'occupe des discours qui ont pour ob
es pertes qu'une démarche, une action, peut entraîner avec elle. A ce genre appartiennent les discours de la tribune politiqu
ce genre appartiennent les discours de la tribune politique, etc. Le genre judiciaire a pour objet les questions de fait ou
muns intrinsèques sont : la définition, l'énumération des parties, le genre et l'espèce, la comparaison, les contraires, les
sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains. 3° Le genre et l'espèce constituent un argument qui prouve qu
et l'espèce constituent un argument qui prouve que ce qui est vrai du genre est vrai aussi de l'espèce, et réciproquement. Ex
t bien que la déesse A son profond savoir joignit quelques appas : Le genre humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Bou
der. Si le participe est précédé de deux régimes directs, il prend le genre et le nombre du régime énoncé le dernier : la vis
t bien que la déesse A son profond savoir joignît quelques appas : Le genre humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Bouf
éloquence diffère-t-elle de la rhétorique ? Combien distingue-t-on de genres d'éloquence ? Quel est l'objet du genre démonstra
 ? Combien distingue-t-on de genres d'éloquence ? Quel est l'objet du genre démonstratif ? De quoi s'occupe le genre délibéra
quence ? Quel est l'objet du genre démonstratif ? De quoi s'occupe le genre délibératif ? De quoi s'occupe le genre judiciair
stratif ? De quoi s'occupe le genre délibératif ? De quoi s'occupe le genre judiciaire ? Division de la rhétorique. En
l'énumération des parties ? Que prouve l'argument que constituent le genre et l'espèce ? Qu'est ce que la comparaison ? En q
le font aimer. Avant de dire quelles sont les règles ou préceptes des genres différents, nous parlerons de la nouvelle littéra
en France, à côté de celle de Boileau, de Racine et de Laharpe1 Genre épistolaire. Le genre épistolaire embrasse les
le de Boileau, de Racine et de Laharpe1 Genre épistolaire. Le genre épistolaire embrasse les lettres familières et l'
u naturel, au cœur, au sentiment ; c'est une conversation écrite : ce genre exige que l'on écrive comme l'on parle, mais il s
atires de Boileau. L'épigramme. L'épigramme appartient au même genre que la satire, mais elle a moins d'étendue ; ce n
e qu'est réservée la première place dans nos annales littéraires. Genre lyrique. Les stances. Les stances ont
parmi les chansons de Béranger qu'il faut chercher les modèles de ce genre . La chanson et la romance. La chanson se d
e aux mêmes règles que la chanson ; mais, bien qu'elle appartienne au genre lyrique, elle s'applique à plusieurs autres genre
elle appartienne au genre lyrique, elle s'applique à plusieurs autres genres et demande, selon le sujet, un style plus ou moin
illards de C. Delavigne. Le drame. Le drame est une pièce d'un genre mixte ; il tient de la tragédie et de la comédie,
go exaudita silentes Ingens… De la parodie. La parodie est un genre qui se rattache au vaudeville. Ces beaux vers :
emps et aux lieux est un précepte qui s'applique également à tous les genres . Bien que le plan d'un ouvrage ne soit pas toujou
n doit mettre sous les yeux des élèves des exemples de ces différents genres d'éloquence. 2. La construction grammaticale, qu
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
de la particule de ? Dirait-on que c’est à cause de la différence du genre , différence qui, comme cela arrive quelquefois, p
l’article avant un nom masculin, le supprime avant un autre nom de ce genre  : après avoir dit, du petit papier, elle dit au m
n adverbe avec plus, moins, ou mieux, et ne prend, par conséquent, ni genre ni nombre : = ne nous lassons point de faire du b
atif exprime un rapport, une comparaison, le est article, et prend le genre et le nombre : = on ne condamna pas tous les crim
du substantif et de l’adjectif. L’adjectif doit se mettre au même genre et au même nombre que le substantif auquel il se
exceptions. Exceptions à cette règle. L’adjectif nu ne prend ni genre ni nombre en certaines occasions. On dit, nu-pied
jambes nues, la tête nue. Demi, avant son substantif, est aussi sans genre et sans nombre : = une demi-heure ; une demi-douz
eure ; une demi-douzaine. Mais si on le met après, on le construit en genre avec le substantif, auquel il est lié par la conj
? L’adjectif feu, feue, qui n’a jamais de pluriel, ne prend point de genre , lorsqu’il est mis avant l’article ou un pronom p
if : = feu la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il prend le genre  : la feue reine ; votre feue mère. Il y a des adj
se rapporte à plusieurs substantifs, quoiqu’au singulier et de divers genres , on le met au pluriel et au genre masculin, comme
, quoiqu’au singulier et de divers genres, on le met au pluriel et au genre masculin, comme étant un genre plus noble que le
ers genres, on le met au pluriel et au genre masculin, comme étant un genre plus noble que le féminin : = j’ai vu votre père
ls soient immédiatement suivis de l’adjectif, celui-ci prend alors le genre et le nombre du dernier substantif : = ce général
n’est question ici que d’un seul de ces personnages, chacun dans son genre . Place des adjectifs. Il faut consulter l’o
Il en est du pronom comme de l’adjectif. Il doit se mettre au même genre et au même nombre que le substantif, auquel il se
e rapporte à plusieurs substantifs, quoiqu’au singulier, et de divers genres , il faut le mettre au pluriel, et au genre mascul
u singulier, et de divers genres, il faut le mettre au pluriel, et au genre masculin : = j’ai vu votre jardin et votre maison
’un en particulier, il faut se servir du pronom lui ou elle, selon le genre  : = cet homme n’aime que lui. Ainsi il y a une fa
est ordinairement masculin, et veut, par conséquent, l’adjectif de ce genre  : = on est paresseux toute sa vie, quand on n’a p
e pronom le, se rapportant à un ou à plusieurs adjectifs, ne prend ni genre ni nombre. Une femme à qui l’on demande si elle e
apporte à un substantif, il suit alors la règle générale, et prend le genre et le nombre de ce substantif : = était-ce là vot
s pronoms autrui, quelqu’un, chacun, ce, et celui. Autrui, n’a ni genre ni nombre : il ne s’emploie qu’en régime composé.
ons de le pratiquer. Tout, signifiant très, entièrement, ne prend ni genre , ni nombre ; lorsqu’il précède immédiatement un a
si l’adjectif féminin commence par une consonne, tout prend alors le genre et le nombre : = la campagne est toute belle et t
1°. Le participe est indéclinable, c’est-à-dire, ne prend jamais ni genre ni nombre, dans les verbes actifs suivis de leur
ions tardé à voler à leur secours. 2°. Le participe prend toujours le genre et le nombre de son sujet dans les verbes passifs
ues, le participe, précédé de son régime simple, en prend toujours le genre et le nombre. Il faut donc, pour que le participe
marquée, composés, parcourues. Donc ces participes doivent prendre le genre et le nombre de ces noms. La valeur que vous ave
nom qui précède, est sous-entendu ; et alors le participe ne prend ni genre ni nombre : = il a obtenu toutes les grâces qu’il
xiliaire forment un verbe impersonnel. Alors le participe ne prend ni genre ni nombre : = les chaleurs excessives qu’il a fai
la même que dans les verbes actifs ; et le participe doit prendre le genre et le nombre du régime simple, dont il est précéd
ime simple qui les précède, et dont par conséquent il doit prendre le genre et le nombre. Voilà pourquoi, d’un autre côté, le
l de notre langue, qui, dans ces circonstances, ne prend jamais ni le genre ni le nombre. Mais pour ne pas m’appesantir davan
dans l’exemple, le participe laissée au féminin, parce qu’il prend le genre et le nombre du pronom se qui le précède, et qu’i
attention à cette différence, parce que les gérondifs ne prennent ni genre ni nombre, tandis que les adjectifs verbaux suive
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
la suite et l’effet de grands desseins. Voici un portrait d’un autre genre et justement célèbre ; c’est celui que Voltaire a
: tout son office est d’exposer la chose comme elle est. Le ton de ce genre d’écrire doit être noble, mais simple, tel que ce
estigation, recherches, exploration ; mais elle appartient si bien au genre didactique, qu’elle change et se modifie à mesure
ament a le même caractère. En un mot, rien n’est plus parfait dans ce genre . L’histoire est exacte, fidèle, sûre ; c’est la v
eurs modèles que puissent se proposer ceux qui veulent s’adonner à ce genre d’histoire est l’abbé Fleury, auteur de l’Histoir
ndue du sujet, elle est universelle ou générale, s’il est question du genre humain tout entier ; nationale, si l’on parle d’u
e cette date jusqu’à nos jours. L’Histoire générale est l’histoire du genre humain répandu sur la terre habitable depuis le c
viateurs, comme celle de l’abbé Millot. Nous avons cependant, dans ce genre , deux auteurs originaux, et tous les deux d’un gr
é de le suivre scrupuleusement, et pas à pas56. C’est surtout dans le genre de l’histoire nationale que les anciens passent p
homme, quelque illustres qu’aient été son rang ou sa naissance59. Le genre de la biographie a été cultivé dès la plus haute
ntiquité ; mais d’abord on ne la distinguait pas nettement des autres genres d’histoire. C’est plus tard que la division se fi
é60. Les anciens ont plusieurs auteurs célèbres qui ont écrit dans ce genre . Xénophon a donné de véritables mémoires sur Socr
écie les ouvrages de tous ceux qui se sont distingués dans ces divers genres . Ainsi, elle peut offrir au lecteur le tableau de
ne sont plus les mêmes62. Citons ici quelques-uns des ouvrages de ce genre qui ont obtenu une réputation brillante et mérité
et de profit. Donnons ici, comme exemple du charme que peut offrir ce genre d’histoire, un court passage tiré de l’Éloge de M
onservant pour les yeux du corps leur taille ordinaire, exigeaient un genre d’illusion trop forcée pour le théâtre. À la lect
son style manquait un peu d’animation, on peut dire que c’est dans le genre qui en a le moins besoin. C’est surtout dans l’es
hét, Histoire profane. 65. Le Dictionnaire de M. Bouillet est, en ce genre , un véritable tour de force : il n’a que 2000 pag
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
arée. J’ai peut-être des raisons personnelles pour ne pas mépriser ce genre  ; j’en ai plus encore pour le trouver difficile e
le trouver difficile et périlleux. Sous chacun de ces trois premiers genres tout lecteur met des noms célèbres, en faisant un
e n’est pas la moins relevée des sciences morales. Quant au quatrième genre , les lecteurs de ce livre diront s’il répond à un
diront s’il répond à une réalité, ou si l’auteur n’a pas pris pour un genre son défaut de génie pour les trois autres. Il y
Il y a une autre sorte1 de critique qui ne se pique point d’être un genre , et qui en refuserait l’éloge. L’art de lire les
oman. Elle est l’âme de tous les ouvrages ; elle est mêlée à tous les genres . Appliquée à l’histoire des beaux-arts et au juge
ous la cachent ! Les figures, les métaphores, sont des piéges du même genre , et dont il n’est guère plus facile de se garder.
ine Je ne ferai point de dissertation sur la fable. À regarder ce genre trop en savant, on se jette, comme Lessing1, dans
nna naissance à l’apologue ; je me borne à remarquer qu’on a goûté ce genre dans des pays et dans des temps fort divers, et q
fort divers, et que de toutes les conventions littéraires qu’on nomme genres , il n’en est aucune dont s’accommodent un plus gr
utes ces propriétés à la fable, nous avons involontairement en vue le genre tel que La Fontaine l’a traité. Cependant Ésope,
n et la dupe ? N’hésitons pas d’ailleurs à le dire : presque tous les genres de littérature ont sur ce point le même danger qu
41 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. § I. Poésie
s que les sciences, les arts, la morale, la religion. Dans les autres genres de poésie, l’instruction est subordonnée à l’amus
ans avoir précisément une intention morale ou un but scientifique. Ce genre appartient aux temps modernes. Les anciens étaien
gue et la rêverie mélancolique : c’est de cette tendance qu’est né le genre descriptif en vers comme en prose. Ce genre est l
tte tendance qu’est né le genre descriptif en vers comme en prose. Ce genre est le plus facile, parce qu’il ne demande ni inv
par leur richesse même et leur abondance22. Nous devons rapprocher du genre didactique la fable, la satire et l’épître, qui o
42 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ivre cette manière de philosopher, c’est lui qui a donné son nom à ce genre d’instruction. Ésope était Phrygien ; il naquit e
deux et le meilleur auteur de fables qu’aient eu les Latins, crut ce genre d’écrire susceptible d’embellissement. Il ne s’es
le nom d’églogues, qui, en grec, signifie pièces choisies en quelque genre que ce soit. On a ensuite désigné sous ce nom de
n mot grec qui signifie une petite image, une petite peinture dans le genre gracieux. Il n’y a donc aucune différence fondame
nom est resté célèbre chez tous ceux qui se sont exercés dans le même genre  ; mais il n’a jamais rien écrit, et le véritable
euse, et a mérité d’être donné partout comme l’excellent modèle de ce genre de poésie. Moschus et Bion vinrent quelque temps
oésies pastorales. Il est le seul poète latin qui ait excellé dans ce genre . Il a mieux aimé prendre pour modèle Théocrite qu
’est à leur absence de naturel et peut-être aussi au peu d’intérêt du genre lui-même, que les églogues de Fontenelle doivent
de poésies pastorales ; ce dernier surtout s’est fait un nom dans ce genre . Ses idylles ont de la douceur, de la sensibilité
e division quelconque qui permît de rapporter tous les ouvrages de ce genre à certaines catégories. On a distingué l’épître p
leur préféraient les vieux poètes latins. Il faut qu’une épître de ce genre se fasse distinguer par la justesse et la profond
gulière de la raison92. Horace avait donné d’excellents modèles en ce genre  ; Boileau, suivant ses traces, a peut-être perfec
nom, singulier chez nous, vient du titre qu’Ovide, l’inventeur de ce genre , a donné à son recueil. Ce poète a supposé que de
rce que nous avions déjà le mot héroïne pour désigner la personne. Le genre de l’héroïde est, du reste, peu fécond ; et il n’
eur déclamation, leurs danses, leurs parures. Il ne nous reste, de ce genre de drame, que le Cyclope d’Euripide99. Mais, dans
s satiriques d’une très grande valeur. Il semble qu’il n’y ait pas de genre de poésie qui soit plus dans le caractère et le g
’emporter sur nos voisins et de le disputer à l’ancienne Rome dans le genre de la satire. On peut dire qu’il réunit la finess
les ou des invocations aux dieux chez Solon, tout cela rentra dans le genre élégiaque, où nous ne le mettrions certainement p
Grecs le rapportaient. Il est aisé de juger que pour réussir dans le genre de l’élégie, il faut bien sentir et peindre le se
ons par poètes élégiaques ceux qui se sont surtout distingués dans ce genre , ou qui n’ont réussi que là, c’est tout autre cho
 Qui parle par ma voix107. Aussi a-t-il besoin, pour réussir dans ce genre de poésie, de ces qualités si rares et si précieu
antates sont fort courtes. C’est J.-B. Rousseau qui nous a apporté ce genre de l’Italie ; il a lui-même fait quelques cantate
t existé, se sont certainement fait remarquer par des inspirations du genre de l’ode. Plus tard, et en ne comptant que ceux d
43 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
est rien du tout, parce que cette légère interversion entre les trois genres est réparée immédiatement par le lecteur. Ainsi,
peine être rangés parmi les poèmes : ce sont moins des ouvrages d’un genre particulier, que l’abus déraisonnable et exagéré
que son unité et son utilité. Delille s’est surtout distingué dans ce genre . L’art de composer un ouvrage, d’en assortir si b
nes gens qui l’entouraient. Le premier ouvrage que nous ayons dans ce genre , est le poème des Travaux et des jours, où Hésiod
op sévèrement reproché le peu d’ordre qu’on y remarque. Chez nous, le genre du poème didactique a été fort cultivé de tout te
vers épiques ou hexamètres. Plus tard, on désigna par ce nom moins le genre des vers que le sujet, le ton et les qualités du
que ; ou, s’il y a quelque différence, c’est que épopée est le nom du genre , et poème épique le nom spécial d’une épopée soum
même ou l’importance qu’elle paraît avoir pour une nation ou pour le genre humain. Tel est, par exemple, la Prise de Troie p
de l’épopée. Ce n’est pas une des parties les moins importantes de ce genre d’ouvrages. C’est là, plus que partout ailleurs,
Mais ce qui rend cette narration particulièrement difficile, c’est le genre de style qu’on y exige, et qui doit toujours être
poèmes héroï-comiques. Le Lutrin de Boileau est le chef-d’œuvre de ce genre . Un pupitre d’une grosseur énorme, placé dans le
sus que Gresset a fait un poème en quatre chants, si parfait dans son genre , qu’on ne peut désirer ni plus de richesse dans l
enu un succès aussi incontesté que celui de Gresset. Il y a encore un genre de poème léger qui ne doit pas être confondu avec
était sans doute un poème satirique. Hudibras de Buttler est du même genre , ainsi que la Dunciade de Pope et celle de Paliss
age. » Après Virgile, plusieurs Romains nous ont donné des poèmes du genre de l’épopée, mais qui diffèrent du grand poème ép
chaleur et de coloris. Nous devons à l’Italie les premiers poèmes du genre épique qui aient été faits depuis la renaissance
ur. On lui reproche quelque recherche d’esprit peu convenable dans un genre si sérieux ; ce qui a fait dire à Voltaire dans s
44 (1873) Principes de rhétorique française
able d’en profiter. Mais le discours proprement dit contient tous les genres de composition : description, narration, portrait
ent indispensable de toute éducation libérale. Leçon II. Des trois genres de sujets. 1. Des trois genres de causes. —  2
on libérale. Leçon II. Des trois genres de sujets. 1. Des trois genres de causes. —  2. Du genre démonstratif. —  3. Du
es trois genres de sujets. 1. Des trois genres de causes. —  2. Du genre démonstratif. —  3. Du genre délibératif. —  4. D
1. Des trois genres de causes. —  2. Du genre démonstratif. —  3. Du genre délibératif. —  4. Du genre judiciaire. — 5. Rapp
es. —  2. Du genre démonstratif. —  3. Du genre délibératif. —  4. Du genre judiciaire. — 5. Rapports entre les trois genres.
délibératif. —  4. Du genre judiciaire. — 5. Rapports entre les trois genres . 1. Des trois genres de causes. — Les anciens
nre judiciaire. — 5. Rapports entre les trois genres. 1. Des trois genres de causes. — Les anciens rhéteurs, avant toute an
ulière des règles de l’art oratoire, ont placé une classification des genres de discours. Cette division peut s’appliquer par
re répartis en trois classes qu’Aristote et les rhéteurs ont appelées genres de causes : le démonstratif, le délibératif, le j
ois sur le temps, sur le lieu et sur le but de la composition. 2. Du genre démonstratif. — Le genre démonstratif se rapporte
lieu et sur le but de la composition. 2. Du genre démonstratif. — Le genre démonstratif se rapporte d’ordinaire au présent.
e ou de la science humaine sont les théâtres habituels où s’exerce le genre démonstratif. On lui rapporte les sermons, les pa
 ; ce sont les faits qui louent et la manière de les raconter. 3. Du genre délibératif. — Le genre délibératif se rapporte à
louent et la manière de les raconter. 3. Du genre délibératif. — Le genre délibératif se rapporte à l’avenir. Il a pour obj
cider. La tribune politique est le théâtre le plus brillant ouvert au genre délibératif, c’est là que se sont illustrés les g
odernes, la tribune et les journaux sont les organes principaux de ce genre d’éloquence. Enfin les discours prononcés dans le
raux ou municipaux, dans les assemblées d’actionnaires, etc., sont du genre délibératif. Règle générale. Respecter et sout
ur la pensée et de la pensée que pour la vérité, et la vertu. 4. Du genre judiciaire. — Le genre judiciaire se rapporte au
ensée que pour la vérité, et la vertu. 4. Du genre judiciaire. — Le genre judiciaire se rapporte au passé, il a pour objet
ois moments de la durée, aux trois rôles principaux de l’auditeur. Le genre démonstratif a peur matière le beau et son contra
, l’auditeur s’instruit pour approuver ou blâmer dans le présent ; le genre délibératif a pour matière le bon ou l’utile, l’a
n ou l’utile, l’auditeur examine ou délibère pour l’avenir ; enfin le genre judiciaire a pour matière le juste et l’injuste,
solides, des caractères aussi distincts. 5. Rapports entre les trois genres . — Si exacte que soit cette classification d’Aris
es de l’esprit ne comportent jamais une séparation absolue, les trois genres de causes se réunissent souvent dans le même disc
ude des grands modèles s’appliquent également dans tous les cas : I. genre démonstratif. — Louer et blâmer par les faits.
cas : I. genre démonstratif. — Louer et blâmer par les faits. II. genre délibératif. — Mettre le bien absolu au-dessus de
re le bien absolu au-dessus de tous les intérêts particuliers. III. genre judiciaire. — Rattacher le droit civil au droit n
un premier jugement, a dit Laharpe, et La Bruyère ajoute, à propos du genre évangélique : Il y a des hommes saints et dont le
nsèques. — 3. La. Définition. — 4. L’énumération des parties. — 5. Le genre et l’espéce. 1. Des lieux communs. — Déjà l’ex
a définition à laquelle se rattachent l’énumération des parties, — le genre et l’espèce. 2° La comparaison qui comprend auss
qui veille aux barrières du Louvre N’en défend pas les rois. 5. Le genre et l’espèce. — Ce lieu commun consiste à étendre
is. 5. Le genre et l’espèce. — Ce lieu commun consiste à étendre au genre ce qui est vrai de l’espéce ; ou bien à faire des
bien à faire descendre jusqu’à l’espéce les observations relatives au genre , Du genre à l’espéce : Si un peuple a son honneu
re descendre jusqu’à l’espéce les observations relatives au genre, Du genre à l’espéce : Si un peuple a son honneur à défend
neur à défendre, il en est de même de chaque citoyen. De l’espéce au genre  : Si chaque citoyen a pour devoir de défendre so
le de s’unir à Dieu, y soit aussi rappelé. L’être ou la chose est le genre dont le corps et l’âme sont des espèces. Ce lieu
corps et l’âme sont des espèces. Ce lieu commun est surtout propre au genre judiciaire où l’avocat cherche à prouver que l’es
cat cherche à prouver que l’espèce qui est en question se rattache au genre déterminé par la loi. Bossuet en a fait encore un
inutile de faire l’éloge du prince de Condé, il rattache l’espéce au genre  : Nous ne pouvons rien, faibles orateurs, pour l
et les conséquents. Cicéron considère ce lieu commun comme propre au genre judiciaire ; il s’en est servi pour justifier Mil
tés écrites, sont surtout employés dans les discours et les écrits du genre judiciaire. La renommée on l’opinion publique, le
s principes généraux d’où ! se tirent les raisonnements pour tous les genres de causes ou de discours. Chaque fois que nous av
u plaisir à vous suivre, si dès l’abord vous lui faites comprendre le genre et la nature de l’affaire. 5.Del’intérêt et de
érités partageront tout ce discours. Bourdaloue portant même dans le genre historique cette rigueur puissante de composition
— 6. Brièveté. — 7. Intérêt et agrément. — 8. De la narration dans le genre démonstratif. — 9. Rôle de la narration. — 10. Rè
’âme de l’écrivain dans l’âme du lecteur, 8. De la narration dans le genre démonstratif. — Dans le genre démonstratif et dan
du lecteur, 8. De la narration dans le genre démonstratif. — Dans le genre démonstratif et dans toutes les compositions qui
craindre, et la variété difficile ; aussi dans les compositions de ce genre les ornements distribués avec art produiront le p
ne MM. ses frères lui paraissaient-ils intermédiaires entre lui et le genre humain. De cet abîme sortit un prince affable, do
aimez ? Je m’étonne pour moi qu’étant, comme il le semble, Vous et Je genre humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce
pas que ce nom en impose, comme si celui qui le porte Otait ennemi du genre humain… Le vrai misanthrope est un monstre ; s’il
ture du sujet ; chaque objet présenté au lecteur a son intérêt et son genre de passion. Ainsi c’est la passion de la science,
; — la sombre nuit ; — les  tendres embrassements. C’est l’abus de ce genre épithètes qui rend ridicule le mot de Chapelain :
l ne faut pas croire que le style coupé soit par lui-même impropre au genre sérieux : ce style exprime parfaitement la vivaci
puisse faire aux rois la colère céleste. Le tour ironique, dans le genre sérieux, trahit l’égarement d’une âme qui ne se p
entiments ; il serait donc possible de distinguer les figures en deux genres  : celles qui servent à l’agrément, et celles qui
é supérieurs. Par exemple, Fénelon a donné un excellent exemple de ce genre de description : Je me souviendrai toute ma vie
suivant de Voiture donne l’idée du ridicule ou l’on peut tomber en ce genre . Il écrit à Mlle de Rambouillet : Il me semble q
Tous deux liais du peuple et tous deux admirés. Le parallèle est un genre difficile. Pour conserver à son tableau la symétr
voiler des images ridicules ou odieuses. Corneille a dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût ét
’effroi Qui voit peindre en autrui ce qu’il remarque en soi. Dans le genre familier, l’ironie peut avoir la louange pour obj
dez, belle nature, Au moins le souvenir ! Fléchier a employé même ce genre d’apostrophe dans une oraison funèbre : Puissanc
légorie peut s’étendre ; elle devient alors un sujet littéraire et un genre distinct parmi ceux qui conviennent à l’expressio
Mon zèle n’a besoin que de votre silence. Racine. L’abus de ce genre de style, tout en abstractions, a donné au frança
s, tantôt moins qu’il ne comporte ; c’est ainsi qu’elle prend : 1° Le genre pour l’espéce : Les mortels, pour les hommes, l’e
 mortels, pour les hommes, l’espéce des hommes étant contenue dans le genre mortel. De même lorsqu’au lieu du lapin, La Fonta
figure précieuse pour le style élevé, puisqu’en substituant le nom du genre à celui de l’espéce, elle satisfait à la règle po
ommer les choses par les termes les plus généraux Ou l’espèce pour le genre . — La Fontaine dit du lion : En son Louvre il le
oient pas exagérés. V. La synecdoque, qui donne à l’espéce le nom du genre , satisfait à la règle de Buffon qui veut que le s
ngeres, et méprise tout ce qui est hors de propos : il n’est point de genre où cette attention ne soit nécessaire. Le discour
a très-bien dit : Le naturel est une qualité essentielle à tous les genres  ; c’est la vérité des expressions, des images et
t avec raison : Des couleurs de sujet je teindrai mon langage. Chaque genre d’écrire a son style propre comme toute œuvre art
une période sans une pensée singulière et recherchée. C’est l’abus du genre  ; l’usage n’en doit pas pour cela être proscrit.
s de style. 1. Des qualités particulières de style. — 2. Des trois genres de style. — 3. Du mélange des trois genres. — 4.
s de style. — 2. Des trois genres de style. — 3. Du mélange des trois genres . — 4. Des qualités propres à chaque genre. — 5. R
— 3. Du mélange des trois genres. — 4. Des qualités propres à chaque genre . — 5. Règles relatives aux trois genres de style.
Des qualités propres à chaque genre. — 5. Règles relatives aux trois genres de style. 1. Des qualités particulières du sty
git d’exprimer, ce sont les qualités particulières qui mettent chaque genre de style en harmonie avec le sujet. Le rapport du
ervation même de la nature qu’a été m fondée la distinction des trois genres de style que les anciens ont établie et recommand
es fait quelque tort à cette excellente classification. 2. Des trois genres de style. — Les anciens rhéteurs distinguaient tr
Des trois genres de style. — Les anciens rhéteurs distinguaient trois genres de sujets et par suite trois genres de style : le
iens rhéteurs distinguaient trois genres de sujets et par suite trois genres de style : le simple, le tempéré, m sublime. Cet
nos pensées et de nos sentiments. Voltaire a voulu ramener les trois genres à deux, le simple et le relevé ; c’est un tort qu
hapelle et de Bachaumont ; il aurait bien été contraint d’admettre un genre moyen, un style tempéré. Ce qui serait condamnabl
core de soutenir que le même sujet ne peut et ne doit comporter qu’un genre de style, absurde prétention qu’on prête aux anci
damner leur enseignement et leurs doctrines. 3. Du mélange des trois genres . — Pour rester dans le vrai, il faut considérer l
le caractère du style et dans l’ensemble et dans les détails. Chaque genre de composition réclame un tour et un style qui lu
s permis d’imposer d’une façon rigoureuse et exclusive l’un des trois genres de style à chaque ouvrage ou même à chaque partie
eut, on doit même écrire des morceaux très-simples dans un ouvrage du genre le plus élevé ; tandis que dans le genre le plus
s-simples dans un ouvrage du genre le plus élevé ; tandis que dans le genre le plus simple, écrivain s’élève par moments jusq
étrange et admirable ambassadeur ! 4. Des qualités propres à chaque genre . — Chacun des trois genres de style a des qualité
ssadeur ! 4. Des qualités propres à chaque genre. — Chacun des trois genres de style a des qualités distinctives qui méritent
e style a des qualités distinctives qui méritent d’être analysées. Le genre simple, qui convient surtout à la narration, a po
e élégance qui se fait plus sentir qu’elle ne paraît. Il y a un autre genre d’écrire tout différent du premier ; il est noble
i enlève et qui ravit l’admiration et les applaudissements ; c’est le genre élevé. Enfin, l’on doit reconnaître un troisième
nts ; c’est le genre élevé. Enfin, l’on doit reconnaître un troisième genre qui tient le milieu entre les deux autres, qui n’
e la cadence ; c’est le style tempéré. 5. Règles relatives aux trois genres de style. — En résumé, la différence des sujets à
stinction peut donner matière aux quatre règles suivantes : I. Chaque genre de composition et de pensée exige un ton et un st
t de pensée exige un ton et un style particulier. II. Les différents genres de style peuvent être mêlés dans un même sujet.
e qui sente l’apprêt, suffit pour détruire l’effet et le charme de ce genre de style. Le style simple est modeste et sans pré
d’autant plus touchantes qu’elle semble n’y pas songer… L’orateur du genre simple, content de ces grâces modestes, sera peu
é dans ses métaphores, sobre en général dans l’emploi des ligures… Ce genre n’admet ni la parure ni l’éclat, c’est un repas s
os yeux et notre humeur.    Joubert. Les qualités qui conviennent au genre tempéré sont, la richesse,     l’ élégance et la
orts que ce mot embrasse, aux objets qu’il évoque devant l’esprit. Ce genre supérieur de richesse fait découvrir par un seul
st un mérite gui séduit, attire et retient : elle convient à tous les genres de beauté. Andrieux a raison de dire : L’Hercule
les plus hautes qualités de l’artiste et du peintre conviennent à ce genre de style : énergie du sentiment, véhémence des ex
est trop grand, rien n’est trop vif, rien n’est trop brillant pour ce genre de style. La poésie, la philosophie et la religio
oésie. — 3. De la prose poétique. 4. De la prose. — 5. Des différents genres en prose. — 6. De l’éloquence. — 7. De l’histoire
De l’éloquence. — 7. De l’histoire. — 8. De la philosophie. — 9. Des genres secondaires. — 10. Règles relatives aux différent
er la même grandeur et la même dignité. Rien de plus dangereux que ce genre mixte de style et de composition. Combien de prét
rose doit présenter avec une fidélité scrupuleuse. 5. Des différents genres de prose. — Les genres de composition auxquels co
c une fidélité scrupuleuse. 5. Des différents genres de prose. — Les genres de composition auxquels convient la prose peuvent
r en quatre groupes : l’ éloquence, l’histoire, la philosophie et les genres secondaires. 6. De l’éloquence. — L’éloquence e
style toute l’ampleur, toute la majesté de la plus haute poésie42. Au genre des compositions philosophiques se rattachent les
e des peuples dans le gouvernement de leurs propres affaires, 9. Des genres secondaires. — Les genres secondaires renferment
ernement de leurs propres affaires, 9. Des genres secondaires. — Les genres secondaires renferment les écrits qui se rapporte
ondaires les plus intéressantes sont les Lettres et les Romans. Le     genre     épistolaire est l’expression    des sentiment
us les tons et tous les styles trouvent également leur emploi dans ce genre où le dix-neuvième siècle a continué et dépassé s
uvre là vie, l’intérêt et l’apparence d’une inspiration spontanée. Ce genre d’éloquence a ses inconvénients et ses dangers ;
rne. — Malgré les accusations banales portées dès longtemps contre ce genre d’exercices, la rhétorique est restée dans l’ense
gination ; elle l’assouplit et la forme à tous les tons et à tous les genres de pensée et de style. Fables, récits, descriptio
alyses littéraires, éloges, plaidoyers, discours politiques, tous les genres forment une excellente gymnastique pour l’esprit.
ecommandé et mis en pratique est le discours. La raison en est que ce genre de composition réunit en lui tous les autres : te
asse de rhétorique l’occasion de s’habituer à la pratique de tous les genres de style, depuis le plus simple jusqu’au plus rel
: toute innovation n’est pas un progrès Leçon XLVI. Des différents genres de composition. 1. Exercice préliminaire de st
isposition. — 5. Travail du style. — 6. Classification des différents genres de composition. — 7. Règles générales de composit
érale sur les compositions littéraires. — Quel que soit d’ailleurs le genre de travail littéraire auquel l’esprit s’applique,
el il faut penser avant tout autre travail. L’esprit bien fixé sur le genre de style qui est le mieux en rapport avec les idé
ature, notre modèle et notre guide. 6. Classification des différents genres de composition. — Les observations qui précèdent
nseils une portée plus pratique, il est bon de classer les différents genres de composition les plus usités dans nos classes e
ontrer la mise en pratique à côté des principes posés. Ces différents genres peuvent être ramenés à deux groupes élémentaires
e au précepte il résume sous une forme charmante toutes les règles du genre  : Lettre a un ami. Vous me demandez comment on d
es qualités essentielles au style épistolaire. —  Comme le domaine du genre épistolaire est à peu près inimité, il comporte t
ible et dé spécieux.. 8. Modéle de dialogue. — Fénelon a traité ce ; genre avec une charmante délicatesse de goût ; on peut
oût ; on peut prendre à peu près au hasard dans tous ses écrits de ce genre  : le début des dialogues sur l’éloquence fournira
L’abbé. — Mais le reste ? Fénelon. — Le reste du sermon est du même genre que le texte ; ne le voyez-vous pas, monsieur ? A
précision soient les mérites essentiels, les qualités permanentes. Ce genre important de compositions peut être ramené à huit
désigne sous ce nom l’indication des traits moraux qui distinguent un genre d’êtres ou d’individus. C’est une description mor
e plaint que lui et rachèterait volontiers sa vie par l’extinction du genre humain. Développement. — Gnaton ne vit que pour
éhende que la sienne, qu’il rachèterait volontiers de l’extinction du genre humain. Le prêtre. Sujet. — C’est l’ami des mal
après elle que l’infection et l’opprobre. Enfin, dans un tout autre genre , Desmahis nous fournit un dernier modèle : Le fa
es caractères et des traits se rapporte non plus à une espèce ou à un genre , mais à un individu ; c’est alors un portrait au
chêne de Vincennes. C’est un grand art de savoir bien louer, et nul genre ne demande des pensées plus fines et des tours pl
eut désirer pour une fable parfaite, 7. Du développement moral. — Ce genre de composition est sur la limite étroite qui sépa
ticulière et se rendre en même temps utile à ses semblables. Ces deux genres d’éducation sont d’une égale importance pour l’ho
45 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
la distinction que nous venons d’établir, assigne à chacun des trois genres son caractère et son objet, et fait de l’utilité
is genres son caractère et son objet, et fait de l’utilité la base du genre purement délibératif : in deliberationibus utili
é que l’on veut faire adopter aux autres. Cela est vrai pour tous les genres d’éloquence ; mais cela est indispensable pour ce
vérité et la confiance de ses concitoyens. Le champ vaste et libre du genre délibératif, est ce que les Romains appelaient co
scours populaire, elles sont les mêmes à peu près que pour les autres genres d’éloquence, avec cette différence cependant que
les autres genres d’éloquence, avec cette différence cependant que le genre délibératif permet moins d’appareil, exige moins
46 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. § 17. Infinie variété des sujets
cation. Ce n’est que par une extension assurément excessive du mot genre qu’on fait, des lettres que s’écrivent deux ou pl
es lettres que s’écrivent deux ou plusieurs personnes, sous le nom de genre épistolaire, une classe particulière d’ouvrages.
genre épistolaire, une classe particulière d’ouvrages. Quelle idée de genre peut, en effet, nous rester lorsque toute limite
milieu, sa fin ; alors on pourrait essayer de la rapporter à l’un des genres étudiés jusqu’ici ou de ceux qu’on étudiera plus
lconque nettement défini. Aussi les critiques qui ont voulu parler du genre épistolaire ont-ils cherché inutilement et fort a
ne soient pas toutes authentiques. Les Latins sont très riches en ce genre  : les lettres de Cicéron et de plusieurs de ses a
sujets que par le style. Au reste, comme on devait bien le penser, ce genre n’a été nulle part aussi fécond, aussi varié, aus
47 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ous a semblé que la Rhétorique des anciens se renfermait trop dans le genre judiciaire, et que le caractère classique de cet
que sans commencer par établir, comme Aristote, la division des trois genres . Des trois genres. Le domaine de l’éloquenc
r établir, comme Aristote, la division des trois genres. Des trois genres . Le domaine de l’éloquence est infini ; mais t
cupe peuvent se réduire à trois classes, que les anciens ont appelées genres de causes : le démonstratif, le délibératif, et l
et le présent ; le second, l’avenir ; le troisième, le passé. Dans le genre démonstratif, on blâme, ou loue : à ce genre appa
sième, le passé. Dans le genre démonstratif, on blâme, ou loue : à ce genre appartiennent les invectives contre les vices et
homme, ce n’est plus que la flatterie qui parle à la vanité6. Dans le genre délibératif, on conseille, on dissuade ; on exhor
t politiques se traitaient devant le peuple assemblé, les discours du genre délibératif étaient communs ; la fortune, la répu
ares dans les gouvernements modernes. On peut cependant assigner à ce genre les sermons qui se prononcent dans nos temples, p
re à l’orateur, et nous permet de nouvelles espérances. Enfin dans le genre judiciaire, on accuse, on défend. Ce genre, qui e
espérances. Enfin dans le genre judiciaire, on accuse, on défend. Ce genre , qui est proprement celui du barreau, discute le
division reçue depuis Aristote ; mais nous remarquerons que ces trois genres ne sont pas tellement séparés, qu’ils ne se réuni
re. Il n’y a point de plaidoirie importante qui ne réunisse les trois genres , et qui ne donne occasion de louer ou de blâmer,
et le démonstratif unis au judiciaire. On donne au discours le nom du genre qui y domine8. L’honnêteté, l’utilité, l’équité,
’honnêteté, l’utilité, l’équité, qui ont servi à distinguer ces trois genres , rentrant dans le même point, puisque tout ce qui
nt cette classification, établie par Aristote9 d’après les différents genres d’auditeurs, ceux qui viennent écouter l’orateur
et complète de tous les préceptes des rhéteurs. La division des trois genres de causes, et celle des trois états de question d
trois genres de causes, et celle des trois états de question dans le genre judiciaire, ont été combattues par quelques criti
ieux intrinsèques sont : la définition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la comparaison, les contraires, les
veut montrer combien l’abus de l’esprit est blâmable ; il définit le genre d’esprit qu’il attaque : « Qu’est-ce que cet espr
Est le plus riche don qu’il ait fait aux humains. 3º. On emploie le genre et l’espèce lorsqu’on prouve qu’il faut aimer la
qu’il faut aimer la justice parce qu’il faut aimer la vertu, qui est genre par rapport à la justice ; et réciproquement, qu’
e trouver ce qu’elle est réellement ; ensuite une description dans ce genre sert d’ombre à l’autre qu’on prépare. Fléchier s’
nt juger coupable de trahison. Enfin, il trouve un témoignage du même genre dans les bruits vulgaires et dans l’opinion publi
aux lieux extérieurs, la loi, les titres (et ce mot comprend tous les genres de pièces ou d’autorités écrites), la renommée, l
temple de la justice, est comme un premier jugement. De même, dans le genre évangélique, il y a des hommes saints, et dont le
dans tout son discours32. N’oublions pas de dire qu’il n’est point de genre littéraire où ce parfum de probité et de vertu ne
Un déclamateur fleuri n’aurait eu aucune force dans les affaires. Le genre fleuri n’atteint jamais au sublime47. Les exemple
elle que tu la médites est honteuse et furtive ; c’est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends-lui ce qu’il a
s tragiques ; dans plusieurs scènes admirables, ils vous offriront ce genre de beauté. — Les Mœurs et les Passions (ἦθος καὶ
plein du souvenir de ses efforts et de ses succès. « Entre ces deux genres , la douceur et la véhémence, il existe des rappor
t soutenus par la vigueur et la fermeté. Il faut aussi, dans ces deux genres , ménager ses moyens et réserver pour la fin les d
charger de la péroraison50 ; mais si j’obtenais quelques succès en ce genre , je le devais moins à mes talents qu’à ma sensibi
ité et du plaisir à vous suivre, si dès l’abord vous lui expliquez le genre et la nature de l’affaire, si vous la divisez, ma
 » Il faut craindre seulement que ces exordes, comme ceux des autres genres , ne paraissent affectés et tirés de trop loin ; c
n, il (l’est rien qui en naissant se développe tout entier68. Dans le genre judiciaire, et lorsqu’il s’agi t d’affaires série
qui inspire la confiance ; mais il est des harangues, surtout dans le genre démonstratif, qui lui permettent d’employer dès l
sent assez d’exemples. La raison de cette différence est que, dans le genre judiciaire, l’auditeur se défie de celui qui para
narrations des Verrines et dans le plaidoyer pour Cluentius. Dans le genre délibératif, lorsque celui qui propose de délibér
et il y suivra les règles générales de la narration oratoire. Dans le genre démonstratif, les discours ne sont souvent qu’un
int de sorte de récit où les ornements soient mieux placés. La loi du genre les exige même, et les rend nécessaires82. Un bea
; car tous les temps, toutes les causes ne peuvent admettre les mêmes genres de preuves. Il choisira donc, et, non content d’a
mbattre les plus faibles par l’ironie. Mais l’orateur doit user en ce genre d’une grande sobriété. Le talent de la plaisanter
uivant quelques rhéteurs, ne nous a rien laissé de plus parfait en ce genre que la péroraison du plaidoyer pour Milon. Les av
aire, le pathétique de la péroraison a un objet qui ne convient qu’au genre délibératif ; c’est d’émouvoir l’auditoire de com
la prière. C’est là le triomphe de l’éloquence évangélique ; c’est un genre de beauté oratoire que les anciens ne connaissaie
rté, la précision, le naturel, la noblesse, l’harmonie. Dans tous les genres , naïf, familier, sublime, ces qualités distinguen
es ne sont, conduit nécessairement à l’obscurité. Les écrivains de ce genre sont insupportables ; le phébus, le galimatias le
précision n’exclut ni la richesse ni les agréments du style. Tous les genres d’écrire ont leur précision. Celle du philosophe,
t : mais on sent bien qu’un style nombreux ne convient pas à tous les genres , quoique tous exigent un style satisfaisant pour
tyle, on pourrait joindre la variété ; car elle appartient à tous les genres . Mais comme elle nait surtout des différentes for
e tirer de la servitude des nombres oratoires, nécessaires à d’autres genres , mais que celui-ci néglige. Sa marche doit être l
s grâces d’autant plus touchantes qu’elle n’y songe pas… L’orateur du genre simple, content de ces grâces modestes, sera peu
économe de vieux mots, sobre en général dans l’emploi des figures. Ce genre n’admet ni la parure ni l’éclat : c’est un repas
fera voir naturellement dans quel sens il faut l’entendre. Le second genre de style a un peu plus d’abondance et de force qu
s éclairs, la métaphore, la métonymie, y brillent par intervalles. Ce genre admet toutes les autres figures de mots et plusie
phistes dans les discours publics, paraît convenir essentiellement au genre tempéré : c’est qu’il est méprisé par le genre si
nir essentiellement au genre tempéré : c’est qu’il est méprisé par le genre simple, repoussé par le sublime. Le troisième gen
st méprisé par le genre simple, repoussé par le sublime. Le troisième genre , enfin, est ce genre sublime, riche, majestueux,
re simple, repoussé par le sublime. Le troisième genre, enfin, est ce genre sublime, riche, majestueux, éclatant, armé de tou
 ; si son génie le porte toujours au grand, s’il ne s’exerce qu’en ce genre , s’il en fait son unique étude, et qu’il ne sache
trouve aisément, dans sa carrière oratoire, des exemples de ces trois genres  : « Mon plaidoyer pour Cécina roulait entièrement
n discours pour la loi Manilia, j’avais à louer Pompée : j’adoptai le genre tempéré qui convenait au panégyrique. La cause de
, que les anciens traçaient une ligne de démarcation entre ces divers genres . Cicéron dit hautement le contraire, et c’est tou
ts qui s’accorde très bien avec les plus grands sujets, que les trois genres se mêlent souvent et se combinent l’un avec l’aut
aminer avec quelque détail les qualités propres à chacun de ces trois genres , et les nuances diverses qui en forment le caract
ngères, et méprise tout ce qui est hors de propos ; il n’est point de genre on cette attention ne soit nécessaire. Le discour
r et ravir. Les qualités qui semblent convenir plus spécialement à ce genre sont l’élégance, la richesse, la finesse, la déli
Si l’auteur s’en était tenu là, c’était de la finesse ; mais comme le genre de l’apologue exigeait qu’il fût naïf plutôt que
r toute l’étendue de leur génie141. Les qualités qui conviennent à ce genre , c’est-à-dire aux sujets élevés ou pathétiques, s
yle. Cicéron (Orat., c. 21) a distingué ainsi les attributs des trois genres  : Quot officia oratoris, tot sunt genera dicendi
ec raison : Des couleurs du sujet je teindrai mon langage. Comme le genre d’exécution que doit employer un artiste dépend d
ue doit employer un artiste dépend de l’objet qu’il traite ; comme le genre du Poussin n’est pas celui de Téniers, ni l’archi
l’architecture d’un temple celle d’une maison commune : aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers.
ce qui est bas et grossier ; car le bas et le grossier n’est point un genre , c’est un défaut. Ces deux exemples font voir évi
mité du discours, et qui sont un des plus beaux ornements de tous les genres de style. Des alliances de mots. Comme ce n
,13) corvi stupor . III. La synecdoque se fait 1º lorsqu’on prend le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre. Quand o
e fait 1º lorsqu’on prend le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre . Quand on dit les mortels pour les hommes, c’est
èce pour le genre. Quand on dit les mortels pour les hommes, c’est le genre pour l’espèce ; car les animaux sont sujets à la
senter un beau vallon, nomment celui de Tempé, c’est l’espèce pour le genre  :                            Somnus agrestium Le
’un défaut, comme la tautologie ou périssologie, autre figure du même genre  ; la régression ou réplication, nommée par les Gr
qu’il signifie, mugir, murmurer, siffler ; l’énallage, qui emploie un genre pour un autre genre, un mode pour un autre mode,
r, murmurer, siffler ; l’énallage, qui emploie un genre pour un autre genre , un mode pour un autre mode, comme l’antiptose un
lt., Sémiram., act. IV, sc. 2.) Corneille, dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. Le mot propre eût ét
à faire naître dans leurs cœurs la surprise et l’admiration. Dans le genre simple, on connaît la fameuse lettre de madame de
vérité. C’est surtout ici qu’il faut de la mesure ; car l’abus en ce genre est d’autant plus funeste qu’il est presque toujo
rde et leur péroraison, cependant l’application de ces préceptes à un genre plus restreint n’est pas toujours aisé, et qu’il
t surtout la dialectique, ne donnèrent pas une attention exclusive au genre délibératif et au genre judiciaire ; et si Quinti
, ne donnèrent pas une attention exclusive au genre délibératif et au genre judiciaire ; et si Quintilien (II, 4) a eu tort d
l’autorité de plusieurs anciens, que les sujets feints dans ces deux genres ne s’introduisirent que vers l’époque de Démétriu
leurs maîtres de rhétorique affectaient encore de donner sur tous les genres des règles et des exemples. Aphthonius, qui paraî
Manilia. Si l’on veut savoir ce qu’il eût trouvé chez Plotius, à quel genre de composition s’exerçaient le maitre et les disc
lieux communs, les parallèles, les thèses, les discours dans tous les genres , avaient occupé aussi la jeunesse de l’orateur ro
et de ce qu’on a vu : Hæc vulnera pro libertate publica excepi ! Ce genre de composition n’est donc pas en lui-même contrai
Nous pouvons sans doute admettre dans nos exercices beaucoup d’autres genres de compositions, et c’est même un devoir pour nou
s sophistes grecs, il semble qu’on peut se permettre quelques-uns des genres que repoussait la gravité romaine. Fables, narrat
requêtes, rapports, analyses critiques, éloges, plaidoyers, tous ces genres sont à la disposition du maître pour l’instructio
tion et l’intelligence. Mais comme, entre tous ces objets d’étude, le genre de l’éloquence historique est celui auquel on don
espérer leur émulation, mais de simples compositions scolastiques, du genre de celles qu’ils font tous les jours. Elles sont
nez-vous de son épouvantable tyrannie ; voyez ce monstre, ce fléau du genre humain, dont son frère fut les délices, se baigne
48 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
ductions. C’est à eux qu’appartient la gloire d’avoir créé les divers genres de littérature, et d’avoir enfanté des chefs-d’œu
treprit avec succès d’égaler Homère dans l’épopée, Théocrite, dans le genre pastoral, et surpassa Hésiode dans le géorgique.
on génie, et par l’élégance de sa diction. Guichardin excella dans le genre de l’histoire. L’Arioste enrichit sa patrie d’un
on vit éclore parmi nous des prodiges, des chefs-d’œuvre en tous les genres . Ce siècle des lumières et du vrai goût n’eut pre
res du barreau D’Avrigny, Rollin et Bougeant se distinguèrent dans le genre historique. Rousseau tira de la lyre des sons qu’
pique. Tels sont les grands hommes, qui ont illustré, dans les divers genres de littérature les quatre fameux siècles, qu’on a
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
idées spéciales et individuelles ; étudiez-la donc sous le rapport du genre , sous le rapport de l’espèce. Revenons, par exemp
nsant d’y avoir recours plus tard, croyons-nous utile d’habituer à ce genre de travail les jeunes gens qui commencent, de les
ccoutumer à traiter tel sujet par les circonstances, tel autre par le genre et l’espèce, et ainsi de suite. « L’esprit, dit a
en en comptent treize autres que l’on peut réduire aux suivants : Le genre et l’espèce ; Les antécédents et les conséquents 
attachons pas tout à fait la même idée que les rhéteurs anciens. Le genre et l’espèce. Vous voulez exhorter à une vertu spé
ciale, recommandez la vertu en général, vous développerez par le lieu genre .« Si toute vertu mérite notre admiration et nos é
nt exposés est le plaisir. Les grands sont une espèce relativement au genre humain ; il établit d’abord que le plaisir est le
nd en soit réel ou fictif, les portraits des hommes fameux en quelque genre que ce soit, etc. Quel intérêt n’acquiert pas une
50 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
Chapitre premier. De la lettre. Observations préliminaires. Le genre épistolaire est le genre de composition où il est
la lettre. Observations préliminaires. Le genre épistolaire est le genre de composition où il est le plus facile de réussi
de Villars, de Tencin, et c’est presque tout. On voit que la palme du genre a été conquise par les femmes. Aucun homme ne s’y
a une forme un peu négligée que n’admet pas aussi aisément tout autre genre de composition. Par lettre, on entend l’écrit qui
du cercle des affections privées. C’est la lettre missive ; c’est le genre de composition dont l’étude porte ses fruits pend
. Ce n’est pas qu’il soit nécessaire de rejeter les ornements de tout genre  ; on fait preuve de goût en les employant dans l’
orme, en lui donnant ce naturel et cet à propos qui font le mérite du genre . Pour bien faire un compliment, il convient donc
uand on est supérieur, etc. La facilité vient alors de la variété des genres . Voir Canevas n° 1 à 3. § 2. Lettres de félici
51 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
r de ce qu’on fait bien, ou de ce qu’on sent vivement ? Dans tous les genres de contention lui s’élèvent entre les hommes, si
u’il saurait bien de quelle manière et par quels objets, et avec quel genre d’éloquence on faisait sur l’âme des hommes telle
exprimer en liberté les pensées de mon auteur. » Voilà, je crois, le genre d’exercice le plus propre à former les disciples
rapides ; enfin une richesse, une abondance d’élocution que nul autre genre d’étude et d’exercice ne peut donner. Cependant,
actique, ne peut rouler que sur des hypothèses : dans l’un et l’autre genre de combat il y a deux grands ordonnateurs, le jug
’exercera longtemps dans la lice du plaidoyer : car il n’est point de genre d’éloquence qui ne se réduise aux règles de la pl
œux, les regrets de la reconnaissance universelle ? Qu’il acquitte le genre humaine de ce devoir ; et la couronne d’or, qu’on
ce qu’elles ressemblent à ce modèle unique, quoique chacune selon son genre , il y a de même un rapport parfait entre les chos
ses extraordinaires et bizarres que se trouve l’excellence de quelque genre que ce soit. On s’élève pour y arriver, et on s’e
it et régulier ! Je ne sais s’il s’en est encore trouvé de ce dernier genre . Il est peut-être moins difficile aux rares génie
aux femmes leur naissance. Ce sexe va plus loin que le nôtre dans ce genre d’écrire. Elles trouvent sous leur plume des tour
ure, il en fait le roman. Ronsard26 et Balzac ont eu chacun dans leur genre , assez de bon et de mauvais pour former après eux
té qu’auraient plusieurs excellents maîtres de faire chacun dans leur genre , et selon leur génie, de très-beaux ouvrages. D’o
e comique ? L’âme ne va-t-elle pas jusqu’au vrai dans l’un et l’autre genre avant que de s’émouvoir ? Est-elle même si aisée
s plaît. L’éloquence peut se trouver dans les entretiens et dans tout genre d’écrire. Elle est rarement où on la cherche, et
figure ? Naît-il des figures, ou du moins de quelques figures ? Tout genre d’écrire reçoit-il le sublime, ou s’il n’y a que
st le chemin le plus court, le plus sûr et le plus agréable pour tout genre d’érudition. Ayez les choses de la première main,
facile, de docile, de mobile et de fertile, sans y rien changer, des genres différents : au contraire de vil, vile, subtil, s
tes, élève les petits sujets jusqu’au sublime : homme unique dans son genre d’écrire : toujours original, soit qu’il invente,
écrivains habiles en l’une et en l’autre oraison ; des poëtes en tout genre de poésies, soit morales, soit chrétiennes, soit
t des images qui l’arrêtent. De là vient que, sitôt après la chute du genre humain, la poésie et l’idolâtrie, toujours jointe
hoses. Les Romains, et encore plus les Grecs étaient admirables en ce genre  ; les Orientaux y ont excellé, particulièrement l
s les sujets que l’éloquence doit traiter. La poésie même, qui est le genre le plus sublime, ne réussit qu’en peignant les ch
à ce mot elegantia un sens odieux. Ils regardaient l’élégance en tout genre comme une afféterie, comme une politesse recherch
ts. Le mélange des dieux et des hommes dans cette pièce unique en son genre , et les vers irréguliers qui forment un grand nom
der, et qu’être éloquent c’est savoir prouver. Il distingue les trois genres , le délibératif, le démonstratif et le judiciaire
rsuader, d’absoudre ou de condamner, etc. On sent assez que ces trois genres rentrent souvent l’un dans l’autre-Il traite ensu
connaître. Il examine quelles preuves on doit employer dans ces trois genres d’éloquence. Enfin, il traite à fond de l’élocuti
de d’Aristote, et s’explique avec le style de Platon, il distingue le genre simple, le tempéré et le sublime. Rollin a suivi
raité des Études ; et, ce que Cicéron ne dit pas, il prétend que « le genre tempéré est une belle rivière ombragée de vertes
servera que ma partie ne s’appelle pas Scamandre, mais Michaut. » Le genre sublime ne peut regarder que de puissants intérêt
a diction qui mettent le sceau de l’immortalité aux bons ouvrages. Le genre tempéré est celui de ces discours d’apparat, de c
squels il faut couvrir de fleurs la futilité de la matière. Ces trois genres rentrent encore souvent l’un dans l’autre, ainsi
e aidé des exemples en sait plus que n’en disent tous les maîtres. Genre de style Comme le genre d’exécution que doit e
plus que n’en disent tous les maîtres. Genre de style Comme le genre d’exécution que doit employer tout artiste dépend
doit employer tout artiste dépend de l’objet qu’il traite ; comme le genre du Poussin n’est point celui de Téniers, ni l’arc
la musique d’un opéra-tragédie celle d’un opéra-bouffon, aussi chaque genre d’écrire a son style propre en prose et en vers.
a tragédie, ni des métaphores et des comparaisons de l’épopée. Chaque genre a ses nuances différentes ; on peut au fond les r
on peut au fond les réduire à deux, le simple et le relevé. Ces deux genres , qui en embrassent tant d’autres, ont des beautés
ce qui est bas et grossier ; car le bas et le grossier n’est point un genre , c’est un défaut. Ces deux exemples font voir évi
ce que cette belle expression figurée, dans l’orient désert, est d’un genre trop relevé pour la simplicité (les brodequins. N
hardin, dans Clarendon. Remarquons ici qu’un auteur qui s’est fait un genre de style peut rarement le changer quand il change
uand il change d’objet. La Fontaine, dans ses opéras, emploie le même genre qui lui est si naturel dans ses contes et dans se
fables. Benserade mit dans sa traduction des métamorphoses d’Ovide le genre de plaisanterie qui l’avait fait réussir dans des
les Asiatiques n’ont jamais eu d’ouvrages bien faits presque en aucun genre , et que le goût n’a été le partage que de quelque
es différent d’opinions, de mœurs, d’usages. Le meilleur goût en tout genre est d’imiter la nature avec le plus de fidélité,
on attaque souvent le mauvais goût de ses compatriotes dans plus d’un genre , soit quand il se moque de la statue d’un amiral
aut un siècle pour mettre aux choses leur véritable prix dans ce seul genre . Ce sont les gens de goût seuls qui gouvernent à
rs seuls les ont mis tous trois à leur place. On voit souvent en tout genre le plus mauvais ouvrage avoir un succès prodigieu
le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre d’éloquence et de poésie. La profusion des mots e
ence est corrompue, quoique nous ayons des modèles presqu’en tous les genres . Un des grands défauts de ce siècle, qui contribu
nger que Voiture même n’avait pas saisi le véritable goût de ce petit genre dans lequel il passa pour exceller ; car souvent
précieux pour le naturel. La plaisanterie n’est jamais bonne dans le genre sérieux, parce qu’elle ne porte jamais que sur un
t presque jamais naturel, et que le peu d’agréments qu’il a sont d’un genre bien petit et bien frivole. Mais il y a des chose
angue, par les qualités de l’esprit et de l’âme de l’écrivain, par le genre dans lequel il s’exerce, par le sujet qu’il trait
es du style se joignent celles qui doivent naître de la diversité des genres . Le style de l’histoire est naturellement grave
e dans Tacite. Ainsi des autres historiens. En parlant des différents genres d’éloquence et de poésie, j’ai pris soin d’indiqu
côté de l’esprit, des facultés indispensables et communes à tous les genres , il y a aussi, du côté du style, des qualités ess
re obscur. C’est peu d’être clair, il faut être précis : car tous les genres d’écrire ont leur précision ; et l’on va voir qu’
ui l’écoutent. Après ces qualités essentielles et communes à tous les genres , viennent celles qui les distinguent, et que je n
alités sont indiquées et définies dans leurs articles, ou à propos de genres qui le demandent, je me borne ici à donner une id
u’un dernier éclat. On voit par cet exemple ce qui distingue les deux genres du sublime, ou plutôt ce qui les réunit en un seu
fait de tout éclaircir, il n’amplifie et n’agrandit rien ; et dans ce genre , les uns déguisent leur adresse sous un air d’ign
orum sententiarumque distinguit. (Cic. Orat.) Le premier de ces trois genres était celui de Démosthène ; il a été souvent celu
ans la dernière partie de la Milonienne. Simple L’un des trois genres d’éloquence que les rhéteurs ont distingués. Roll
in, qui, d’après Cicéron et Quintilien, a très-bien analysé ces trois genres , le simple, le sublime et le tempéré, compare le
us aimons les choses simples. Cicéron, de son côté, en parlant de ce genre de style et d’éloquence naturel et modeste, nous
s et ruboris omnia repellantur ; en quoi il semble faire la satire du genre tempéré, du genre des sophistes, qui admettait ce
repellantur ; en quoi il semble faire la satire du genre tempéré, du genre des sophistes, qui admettait ces fausses couleurs
d’un naturel exquis. Ici disparaît la distinction que l’on a faite du genre simple, du tempéré et du sublime, en destinant l’
ne sont ni exclusives l’une de l’autre, ni exclusivement attachées au genre qui leur convient mieux. Il ne serait pas raisonn
comme sans le vouloir : Quod sit venustius, sed non ut appareat. Ce genre de beauté, ce don d’attacher et de plaire convien
En sculpture, l’Apollon, le Laocoon, le Moïse de Michel-Ange, sont du genre sublime ; et vraisemblablement le Jupiter de Phid
le chef-d’œuvre ; le Gladiateur mourant, le Faune, la Vénus, sont du genre simple. Il n’y a pas une statue antique du caract
Il n’y a pas une statue antique du caractère que Cicéron attribue au genre que nous appelons tempéré. Celui-ci cependant, qu
eleus, quum pauper et exui uterque. Celui-ci me semble le partage du genre simple : à moins qu’on ne dise qu’alors le simple
is ce n’est pas ce qu’ont dit les rhéteurs. Il n’y aurait donc que le genre moyen dont l’artifice et la parure seraient incom
t l’éloquence, et viendrait s’offrir d’elle-même ; si l’un ou l’autre genre de pathétique y trouvait sa place, le simple ou l
Géorgiques, l’épisode d’Orphée. Ainsi, sans refuser à aucun des trois genres l’avantage d’instruire, ni les moyens de plaire,
nt du petit nombre de ceux dont on ne se lasse jamais. Tempéré Genre d’éloquence qui tient le milieu entre le sublime
On peut voir, dans l’article Sublime, que Cicéron, en définissant le genre tempéré, ne lui accorde que la facilité, l’égalit
acilité d’ondulation, si je j’ose dire, qui doit régner dans tous les genres d’éloquence, et sans laquelle le haut style est r
fatigue les yeux. C’est au moyen de ce mélange que l’orateur, dans le genre tempéré même, peut produire de grands effets. Je
re tempéré même, peut produire de grands effets. Je ne dis pas que le genre sublime ne s’y mêle aussi quelquefois ; mais ce s
ute éloquence de Crassus, qu’il s’agissait dans cette cause. C’est le genre sublime dans toute sa vigueur et dans toute sa vé
r de crapule qui ne saurait plaire. Ni cet auteur n’est parfait en ce genre , ni ce genre n’est assez noble. Boileau. Bo
qui ne saurait plaire. Ni cet auteur n’est parfait en ce genre, ni ce genre n’est assez noble. Boileau. Boileau prouve,
it pas juste d’en faire comparaison. Sans parler de la supériorité du genre sublime97 donné à Racine, on trouve dans Molière
ne est qu’aucun des auteurs de notre théâtre n’a porté aussi loin son genre que Molière a poussé le sien ; et la raison en es
angue du sentiment, quoiqu’elle puisse entrer peut-être dans tous les genres et les embellir de ses charmes. Il n’est pas tout
nt qu’il a surpassé Horace et Pindare, auteurs illustres dans le même genre et, de plus, rendus respectables par l’estime don
raison de toutes choses, ceux qui font mieux que les autres dans leur genre passent toujours pour excellents, personne n’osan
spire pas à faire de l’ode une imitation plus fidèle de la nature, ce genre ne demeure enseveli dans une espèce de médiocrité
mme il l’est du reste des hommes, qu’il n’y a rien de beau dans aucun genre que le vrai, et que les fictions mêmes de la poés
oserais surtout juger d’aucun ouvrage allégorique, parce que c’est un genre que je n’aime pas ; mais je louerai volontiers se
que ceux de Quinault, et la gloire qu’il a d’être l’inventeur de son genre , on ne saurait être surpris qu’il ait des partisa
les avec la musique, et que c’est la faiblesse des poètes ou celle du genre qui fait languir tant d’opéras, faits à la hâte e
ion, pour le plus grand ouvrage de ce siècle, et le seul poëme, en ce genre , de notre nation. Je dirai peu de chose encore de
à faire remarquer dans Mahomet cette expression grande et tragique du genre terrible, qu’on croyait épuisée par l’auteur d’Él
’un ouvrage si peu sérieux, et qui est un modèle d’agréments. Dans un genre assez différent, l’Épître aux mânes de Génonville
urs, de leur politique, de leurs religions, et de toute l’économie du genre humain. Si pourtant il se trouve encore des gens
ection et la même justesse de ceux qui se sont renfermés dans un seul genre , et souvent dans un genre assez petit, que peut-o
de ceux qui se sont renfermés dans un seul genre, et souvent dans un genre assez petit, que peut-on répondre à des critiques
rois, ta voix ingénue fit retentir au pied du trône les calamités du genre humain foulé par les tyrans et défendit contre le
qui caractérisent une passion ou les vices d’un particulier, mais le genre humain. Ses portraits les plus élevés ne sont jam
on et de Bossuet : ce qui vient en grande partie de la différence des genres qu’il a traités. La Bruyère a cru, ce me semble,
être réglée. XXI Lorsque deux auteurs ont également excellé en divers genres , on n’a pas ordinairement assez d’égards à ta sub
up de choses qu’il eut embellies, content d’avoir montré dans un seul genre la richesse et la sublimité de son esprit. Mais j
. Ce n’est pas étendre la carrière des arts que d’admettre de mauvais genres  : c’est gâter le goût ; c’est corrompre le jugeme
ère de concevoir, si vive et si parfaite, qui distingue dans tous les genres le génie, et qui fait que les idées les plus simp
langage ce que les demi-tons sont dans la musique ; ils y forment un genre achromatique. Ces mots prennent faveur, lorsqu’un
qu’il la voie. XXXVII. Il y a des mots qui sont à d’autres ce que le genre est à l’espèce, ou ce que l’espèce est au genre.
à d’autres ce que le genre est à l’espèce, ou ce que l’espèce est au genre . Les mots genre ont un sens plus large et plus va
ue le genre est à l’espèce, ou ce que l’espèce est au genre. Les mots genre ont un sens plus large et plus vague ; ils ont de
a, en quelque sorte, sa grammaire particulière, sa prononciation, son genre , ses tics et ses manies. LXIII. Il est des mots s
nfin, pouvait être appelé nomes, et qui dépend, chez les modernes, du genre sentencieux. On doit traduire largement les orat
, serait ridicule, parce qu’elle n’est pas madame de Sévigné. Plus le genre dans lequel on écrit tient au caractère de l’homm
s’abstenir toujours de le peindre et de le dire. Il est cependant des genres et des matières immuables. Les mœurs et les opini
S. 97. Cette préférence presque exclusive que donne Vauvenargues au genre sublime, et qui tenait à son caractère, explique
, qu’à se justifier son extrême prédilection pour ce dernier, dont le genre de beautés était plus conforme à son caractère. C
dans la netteté de leurs idées ; enfin originaux, créateurs dans leur genre , et modèles très-accomplis. » 106. Guillaume T
52 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
rs ; les règles particulières sont celles qui s’appliquent aux divers genres d’éloquence. Dans la première partie de ce Traité
ont un but plus pratique et montrent les principes appliqués à chaque genre , on a donné quelquefois à cette partie le nom d’é
sont au nombre de huit : la définition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la cause et l’effet, la comparaison,
ratoire, et ils en tirent quelquefois de magnifiques tableaux. 33. Le genre est une idée plus étendue qui renferme plusieurs
ères qu’on appelle espèces. Ainsi la vertu peut être considérée comme genre  : la tempérance et la justice seront des espèces
port à la vertu prise en général. Comme l’espèce est contenue dans le genre , ce qui convient au genre convient aussi à l’espè
énéral. Comme l’espèce est contenue dans le genre, ce qui convient au genre convient aussi à l’espèce ; ce qui convient à l’e
l’espèce convient quelquefois, mais ne convient pas nécessairement au genre . On dira donc : Il faut aimer la vertu, Donc il
ciences, et qu’on peut appeler loi naturelle ou divine. Dans tous les genres d’éloquence, on invoque ce témoignage ; et dans l
un injuste agresseur. 41. Les autorités humaines communes à tous les genres sont au nombre de cinq : les maximes reçues, les
ieillis en apprenant tous les jours quelque chose. 44. Dans tous les genres d’éloquence, les textes des grands écrivains peuv
nº iv.) 47. Outre ces lieux extrinsèques qui sont communs à tous les genres d’éloquence, les rhéteurs en assignent d’autres q
re des choses se fait connaître par la définition, par la division du genre en ses espèces, du tout en ses parties, par les s
ous l’apparence du vrai, il nous serait difficile de compter tous les genres de sophismes qu’on peut faire. Mais certains soph
Les quatre qualités dont nous venons de parler conviennent à tous les genres de discours, mais elles ne sont pas les seules ca
s en reconnaissance, je conviens que je passe toutes les bornes en ce genre . (Discours pour Plancius.) 97. Pour montrer qu’i
et la harangue d’Antoine sur la mort de César sont des modèles de ce genre . 117. L’orateur doit employer des précautions de
de pathétiques, le pathétique violent et le pathétique doux, selon le genre de passions que l’orateur emploie. 136. Parmi les
nt : 1º aux qualités de l’exorde ; 2º à ses défauts ; 3º à ses divers genres . Nous allons résumer leurs observations dans les
L’exorde doit être proportionné, soit pour la longueur, soit pour le genre , au discours qu’il annonce. On ne met pas la tête
n effet différent de celui que le sujet demandait. 169. Dans tous les genres d’éloquence, on est exposé à tomber dans ces écar
t votre sujet et allez droit au cœur de la question. § III. Divers genres d’exorde. 170. Comme l’exorde varie selon la n
Corona, celui du pro Milone, celui de M. de Sèze sont des modèles du genre (Voir le nº xiii). Démosthènes débute ainsi : Av
e faveur égale, mais encore laisser à chaque combattant le plan et le genre de défense qu’a choisis sa volonté. Vous conviend
’il voit d’ailleurs ses auditeurs sous la même impression. C’est à ce genre qu’appartient la foudroyante apostrophe de Cicéro
175. L’orateur a besoin de beaucoup de discernement pour savoir quel genre d’exorde il doit employer dans chaque circonstanc
l’Océan aux rivières les plus inconnues. (Bossuet.) 215. Le meilleur genre d’amplification est sans contredit celui de Démos
ceptes que nous venons de donner s’appliquent spécialement à ces deux genres d’éloquence. Néanmoins, le prédicateur a aussi qu
ariété dans les tours. Massillon nous a laissé de beaux modèles de ce genre de péroraison. 233. Le second devoir de l’orateur
u quelques chefs-d’œuvre de Massillon et de Bourdaloue. 247. Tous les genres d’éloquence et de sujets ne sont pas également su
rhéteurs ont remarqué que la vieille classification du style en trois genres correspond aux trois devoirs de l’orateur. Le sty
es objets qu’il doit exprimer. 258. Il n’est pas facile d’assigner le genre de style qui convient à chaque partie du discours
x, et sur un ton naturel, des morceaux variés et empruntés à tous les genres . 280. Comme l’orateur ne se propose pas seulement
es règles fondamentales des observations particulières sur les divers genres d’éloquence. Nous donnerons donc aussi quelques c
quence. Nous donnerons donc aussi quelques conseils pratiques sur ces genres spéciaux. Mais une classe de rhétorique n’est pas
urs oratoires, dit cet illustre rhéteur, peuvent se rapporter à trois genres  : le délibératif, le judiciaire et le démonstrati
d, d’accuser ou de défendre ; le troisième, de louer ou de blâmer. Le genre délibératif a pour théâtre les assemblées politiq
t cette division comme fausse et arbitraire. Ils disent que les trois genres sont presque toujours mêlés et confondus, et que
très rigoureuse, il ne faut donc pas la dédaigner. Dans le cas où les genres sont mêlés, le discours prend le nom du genre qui
er. Dans le cas où les genres sont mêlés, le discours prend le nom du genre qui domine. 299. Les modernes distinguent aujourd
m du genre qui domine. 299. Les modernes distinguent aujourd’hui cinq genres d’éloquence : l’éloquence sacrée, l’éloquence pol
ce sacrée se rapportent à la prédication en général ou aux différents genres de discours que peut faire le prédicateur. Nous p
329. Le prône ainsi entendu est souvent plus utile que le sermon. Son genre est plus simple, plus à la portée des esprits peu
onc à souhaiter que le pasteur des âmes fasse un fréquent usage de ce genre de discours. 330. Pour réussir dans le prône, le
usement les préceptes de l’art oratoire. Ce qui le distingue des deux genres qui précèdent, c’est qu’il exige nécessairement u
sent quelquefois une péroraison touchante. Toutefois, il faut que ces genres de conclusions présentent une succession rapide d
divers états de la vie du saint. Quelques-uns aiment mieux Je premier genre  ; mais d’autres, parmi lesquels il faut compter F
anégyrique, ni un sermon ; mais elle tient quelque chose de ces trois genres . C’est, dit l’abbé Marcel, le développement d’une
lus grand et de plus capable de frapper l’imagination, c’est aussi le genre le plus difficile et celui qui demande le plus de
des écueils pour la piété autant que pour l’éloquence. Les modèles du genre sont Bossuet, et, à une immense distance après lu
e cette éloquence : ses Philippiques sont des modèles achevés dans ce genre , et elles présentent à nos orateurs de tribune un
parlerons d’abord des qualités de l’avocat ; secondement, des divers genres de discours usités dans le barreau ; troisièmemen
fices et ses excès (Voir le nº xxx). Chapitre deuxième. Des divers genres de discours du barreau41. 385. Les composition
discours du barreau41. 385. Les compositions qui appartiennent au genre judiciaire sont les réquisitoires, les plaidoyers
nt et que l’avocat trouve un large champ ouvert à son talent. Dans ce genre , l’orateur observera toutes les règles que nous a
naissance à cet usage. Pour corriger la monotonie et la fadeur de ce genre de discours, on s’applique à faire ressortir le c
propre, une locution vicieuse qu’on excuserait aisément dans un autre genre , seraient ici sévèrement blâmés par la critique.
de plaire. L’éloge que Racine fit du grand Corneille est un modèle du genre . 406. Au dix-huitième siècle, l’Académie français
étails, élégance dans le style, telles sont les qualités propres à ce genre . Le discours du P. Guénard sur l’esprit philosoph
qui nous plaît. Elle peut se trouver dans les entretiens et dans tout genre d’écrire. Elle est rarement où on la cherche, et
. Ainsi entendue, l’éloquence se rencontre dans les écrivains de tous genres , et leurs écrits sont éloquents chaque fois qu’il
t éloquents. De tous les philosophes profanes, Platon possède seul ce genre d’éloquence : mais, dans le sein du christianisme
housiasme pour la vertu, son histoire est vraiment éloquente. Dans ce genre , Bossuet a effacé tous ses rivaux anciens et mode
actique, ne peut rouler que sur des hypothèses : dans l’un et l’autre genre de combat, il y a deux grands ordonnateurs, le ju
ance ! vengeance ! L’orateur chrétien embrasse dans son amour tout le genre humain. Il se baisse pour laver les pieds des pau
vable ? D’autres ont un débit langoureux ; c’est comme une variété du genre monotone ; ils joignent à l’identité des sons, un
e tête, et elle en sera garantie. » Le R. P. Lacordaire excelle en ce genre , c’est encore un de ses talents, et plus d’un de
es discours qu’on y prononce, soit dans les mémoires écrits, est d’un genre calme et tempéré, qui s’allie avec une manière de
e claire est de la plus grande importance dans un discours de quelque genre qu’il soit, mais elle fait tout dans ces question
le-même l’avertit à tout moment de sa faiblesse, et lui marque, en ce genre , les étroites limites de son intelligence. Ne sen
s passions, tantôt il leur lâche la bride, et par là il remue tout le genre humain. Veut-il faire des conquérants ? il fait m
consiste l’énumération des parties ? 33. Que faut-il entendre par le genre et l’espèce ? 34. Comment raisonne-t-on par la ca
osent les lieux extrinsèques, et comment se divisent-ils ? 40. À quel genre d’éloquence conviennent l’autorité divine et la l
nnent l’autorité divine et la loi naturelle ? 41. Combien y a-t-il de genres d’autorités humaines communes à tous les genres ?
. Combien y a-t-il de genres d’autorités humaines communes à tous les genres  ? 42. Quel usage fait-on des maximes et des prove
ire ? 47. N’y a-t-il pas des lieux extrinsèques particuliers à chaque genre  ? 48. Les anciens et les modernes sont-ils d’acco
phismes, et combien y en a-t-il de sorte ? 78. Combien compte-t-on de genres de sophismes ? 79. En quoi consiste l’ignorance d
tombe-t-on dans ce sophisme ? 85. Quelle est la source de ces divers genres de sophismes ? 86. Que faut-il entendre par mœurs
le moyen de connaître si le plan est juste et solide ? 247. Tous les genres d’éloquence sont-ils susceptibles d’un plan régul
écrit un livre ? 256. En quoi consiste la convenance ? 257. Les trois genres de style ne se rapportent-ils pas aux trois devoi
ois devoirs de l’orateur ? 258. Quel rapport y a-t-il entre les trois genres de style et les diverses parties du discours ? 25
oix, et où faut-il le placer ? 283. Comment faut-il placer les divers genres de repos ? 284. D’après quels principes doit-on v
importance des préceptes généraux sur la rhétorique ? 297. Combien de genres d’éloquence ont comptés les anciens ? 298. Que fa
ation des anciens ? 299. Comment les modernes divisent-ils les divers genres d’éloquence ? 300. Quel est l’objet de l’éloquenc
l. V, ch. x ; Crevier, Rhétor., 1re partie, ch. i, sect. 1 ; Batteux, Genre oratoire, ch. iii : Le P. de Boylesve, Éloquence,
, l. VIII et IX ; Fénelon, Premier dialogue sur l’éloquence, Batteux, Genre orat., sect. iii ; Maury, ch. xxxv-l ; Crevier, 3
et de l’enseignement des lettres, ch. xi ; Amar, Cours de rhétorique, Genre délibératif ; Lefranc, Rhétorique, 2e part, ch. i
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
cution appliquée à l’éloquence peut s’entendre du style dans tous les genres de littérature. C’est la partie importante, essen
le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre . » § I. Originalité du style. Buffon a dit 
style doit être une musique dont les modulations varient avec chaque genre et chaque sujet. L’écrivain qui a l’oreille délic
ements, remplissent ces déserts d’une tendre et sauvage harmonie. Ce genre d’harmonie ne convient pas à tous les sujets, et
n convaincre en lisant nos auteurs. La Bruyère brille surtout dans ce genre de style, comme le prouve l’exemple suivant : « 
nsuite le rôt et les entremets… C’est un personnage illustre dans son genre , et qui a poussé le talent de se bien nourrir jus
nie, s’acquiert par l’étude des bons modèles. § IV. Des différents genres de style. Le style peut varier autant que les
t l’utilité serait médiocre. Un écrivain ne combine pas à l’avance le genre de style qu’il adoptera dans chaque circonstance 
comme la gamme musicale de l’harmonie du langage dans les différents genres de composition. Nous parlerons successivement du
odèles dans l’Avare et dans le Bourgeois gentilhomme. Citons, dans ce genre , le début de la comédie de Racine, les Plaideurs 
e Pot au lait. Marot, dans son vieux style, est aussi un modèle de ce genre . La naïveté appartient surtout à l’enfance ; c’es
ou soixante ans ; regagner son toit, son foyer, pour sa maison. 2° Le genre pour l’espèce, et l’espèce pour le genre : Si l’o
foyer, pour sa maison. 2° Le genre pour l’espèce, et l’espèce pour le genre  : Si l’on dit les mortels pour les hommes, on emp
our le genre : Si l’on dit les mortels pour les hommes, on emploie le genre pour l’espèce ; car tous les animaux sont sujets
saison des roses pour le printemps, on emploie l’espèce rose pour le genre , c’est-à-dire, les fleurs. 3° Le singulier pour l
t donner de règles à ce sujet. Les transitions varient autant que les genres et les circonstances : c’est la nécessité qui les
iècle, ne serait pas de son temps. Gardons-nous du pédantisme en tous genres , mais ne sortons pas du bon goût, et ne frondons
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
gorie, Alexandre, la Chimère, l’hypocrite, un ange, le Temps. A quels genres littéraires convient cette forme ? La poésie, l’é
dogmatique d’un sermon. Bourdaloue l’avait senti, il excella dans ce genre  ; mais ses portraits ne sont point des hors-d’œuv
sitif, et l’intérêt d’une étude réelle fait pardonner la monotonie du genre  ; mais quant aux recueils, comme celui de Théophr
rnière forme prend le nom de parallèle. Plutarque est classique en ce genre . Mais comme il s’était astreint à l’appliquer à t
onne que pour les bancs de l’école. La seconde règle des écrits de ce genre , c’est d’aboutir à un résultat positif. Un dialog
nd on en revêt le roman ou la thèse philosophique. Que d’écrits de ce genre , où l’auteur parle tout seul sous les noms des di
me borne à cette observation sur la disposition épistolaire. Quant au genre en lui-même, les motifs énoncés au commencement d
ments, de vos opinions, de votre esprit, en appliquant seulement à ce genre les règles générales de l’art d’écrire. Ainsi don
s circonstances de la mort d’Hippolyte ? 50. Voici un modèle en ce genre  ; c’est le portrait d’Ibrahim dans l’exposition d
55 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
Chapitre III. Du Genre historique. Les bornes resserrées de cet ouvra
bornes resserrées de cet ouvrage ne me permettent point de traiter le genre historique, dans toute l’étendue et avec tous les
me, sont absolument nécessaires à l’écrivain qui veut obtenir dans ce genre des succès non moins durables que brillants. Ar
mœurs d’une nation. Il ne me reste plus qu’à dire un mot du style. Le genre historique n’admet ni les grandes passions, ni le
plus authentique de tous les livres, sont marquées la propagation du genre humain, la distribution des terres, l’origine des
ages purement historiques, on peut assurer qu’il n’en est point en ce genre d’aussi beaux, d’aussi parfaits. Les écrivains sa
eurs modèles que puissent se proposer ceux qui veulent s’adonner à ce genre d’histoire, est l’abbé Fleuri, auteur de l’Histoi
i peuvent intéresser un lecteur honnête et sensé. Historiens en ce genre . Les anciens sont nos maîtres dans l’art d’écr
ens sont nos maîtres dans l’art d’écrire l’histoire. Supérieurs en ce genre aux meilleurs historiens modernes, ils ont en gén
rodote aux jeux olympiques, sentit naître, dit-on, son talent pour ce genre d’ouvrages. Il écrivit en effet l’Histoire de la
illustres. Cet ouvrage est un chef-d’œuvre, et le plus propre, en ce genre , à former les hommes, soit pour la vie publique,
on, ne fera jamais difficulté de placer parmi les bons ouvrages en ce genre . Voici le jugement que porte sur le P. Maimbourg
du grand-maître d’Aubusson ; infiniment propre à former le goût en ce genre . Le président Hénault offre dans son Abrégé chron
blié, parce que les mœurs ne sont plus les mêmes. Historiens en ce genre . Juvenel de Carlencas a donné un Essai sur l’
fondir, assez de sagacité pour ne rien confondre. Historiens en ce genre . Aristote, né à Stagyre, ville de Macédoine,
56 (1854) Éléments de rhétorique française
odèles de narrations, de dissertations et de discours, les différents genres d’exercices correspondent aux objets divers qui s
oyaient avec leurs peintures historiques. Mais c’est en Égypte que ce genre d’écriture a été poussé le plus loin ; là, on en
etque les allusions qu’on en lirait étaient équivoques et forcées, ce genre d’écriture devait être très-difficile à saisir. D
xclamations ou interjections, qui ont dû former le premier langage du genre humain, la partie la plus ancienne du discours es
substantif. Une fois que les substantifs ont reçu la modification des genres et des nombres, et que les verbes sont divisés en
de Louis XIV, la perfection où elle pouvait être portée dans tous les genres . » La Bruyère disait à la fin du xviie  siècle,
deux manières, comme les substantifs latins, par le nombre et par le genre . Le nombre distingue les substantifs en singulier
à désigner les objets lorsqu’ils se présentent au nombre de deux. Le genre modifie aussi les substantifs d’une manière parti
par conséquent, sont susceptibles d’être classées dans l’un des deux genres , masculin ou féminin. Tous les autres noms substa
u féminin. Tous les autres noms substantifs devraient appartenir à un genre que certaines grammaires appellent neutre, mot qu
l’exemple du latin, notre grammaire, non contente d’avoir assigné un genre aux noms d’animaux, divise les noms des objets in
et qui s’efforcent d’appliquer aux choses inanimées la différence des genres , tombent-ils souvent dans des méprises qui nous f
ermine les substantifs, le nombre spécifie la quantité des objets, le genre les divise en plusieurs classes ; cependant, malg
au lieu de se décliner avec eux, ils prennent un signe qui marque le genre et le nombre, selon le nombre et le genre du nom
nent un signe qui marque le genre et le nombre, selon le nombre et le genre du nom auquel ils appartiennent. Les pronoms fran
nce, pour l’histoire qui juge les faits et les hommes, enfin pour ces genres de littérature plus sévères, qui sont moins desti
t les intérêts généraux de leur pays, leurs discours appartiennent au genre délibératif lorsque des hommes, divisés d’intérêt
d’autres hommes chargés de les juger, leurs discours rentrent dans le genre judiciaire ; enfin, l’on comprend dans un troisiè
ent dans le genre judiciaire ; enfin, l’on comprend dans un troisième genre , qu’on appelle démonstratif, tous les discours ap
 ; le publiciste, le philosophe, l’historien et les écrivains de tout genre , dans les m monuments, dans les traditions, dans
que nous avons dit quelques règles générales, applicables à tous les genres de composition. Quelque simple que soit un sujet,
arties ; 3° La gradation. Ces principes peuvent s’appliquer à quelque genre que ce soit. Dans les ouvrages les moins importan
ns à dire de l’élocution par quelques observations sur les différents genres de styles. I. Des pensées. Il y a trois chos
t dans ses harangues politiques, a souvent procédé de cette façon. Ce genre de transition peut suffire, en effet, quand on pa
oileau, dans l’Art poétique, ayant à tracer les règles des différents genres de poésie, varie habilement ses transitions, pour
er des monceaux de morts et de mourants, il lui offre un tableau d’un genre opposé : « Bien différents s’élèvent dans une ri
armi les modernes. On trouve dans ce dernier des pages entières de ce genre  : « On vit la duchesse d’Aiguillon souffrir, mais
ironie socratique une raillerie fine et pleine de sens, parce que ce genre d’ironie était l’arme habituelle de Socrate. Ce p
sait à faire l’aveu de leur ignorance. Un des meilleurs modèles en ce genre , c’est l’entretien de Socrate et de Glaucon, dans
et le son lointain de la cornemuse ? Mais l’harmonie imitative est un genre d’ornement dont la poésie ne doit user qu’avec ré
t, et l’armée, et les vents, et Neptune ; et dans ce vers d’un autre genre (c’est Boileau qui parle dans le Lutrin) : Il te
« Il n’a voulu ni se rendre, ni se vendre. » Mais il faut user de ce genre d’ornements avec beaucoup de réserve ; car on tom
l’affectation et dans la monotonie, deux r * mortels défauts en tout genre . » (Cours de littérature, t. II.) .   De l’all
out est tombé, tout est échappé. » De la catachrèse. Il y a un genre de métaphore auquel on a recours par nécessité. Q
pour toi se troublent par avance. De la synecdoque. Il y a un genre de trope qui consiste à faire concevoir à l’espri
ur désigner un chapeau fait de poils de castor. 3° On prend le nom du genre pour celui de l’espéce (l’espéce est la subdivisi
e nom du genre pour celui de l’espéce (l’espéce est la subdivision du genre ), comme lorsqu’on dit les mortels en parlant des
: L’insecte fut sensible, et l’homme fut barbare. L’insecte, nom du genre , est mis pour l’araignée, espèce d’insecte. 4° On
ignée, espèce d’insecte. 4° On prend le nom de l’espéce pour celui du genre , comme lorsque l’on dit, en parlant du printemps 
e grand roi, pour désigner le roi de Perse. III. Des différents genres de style. Les éléments du style, que nous veno
teur et le philosophe, le poëte et l’historien n’auront point le même genre de style, parce qu’il y a dans les objets mêmes a
l’homme même. On peut, à l’exemple des anciens, rapporter les divers genres de style à trois principaux : le genre simple, le
anciens, rapporter les divers genres de style à trois principaux : le genre simple, le genre tempéré et le genre sublime ; co
r les divers genres de style à trois principaux : le genre simple, le genre tempéré et le genre sublime ; comme, dans la musi
de style à trois principaux : le genre simple, le genre tempéré et le genre sublime ; comme, dans la musique, on ramène les v
sublime ; comme, dans la musique, on ramène les voix diverses à trois genres principaux : le bas, le medium et le haut. Nous a
rons soin de subdiviser en plusieurs espèces particulières chacun des genres dont elle se compose. I. Genre simple. Du
rs espèces particulières chacun des genres dont elle se compose. I. Genre simple. Du style simple proprement dit. L
s à chaque page ; il sait être familier, sans tomber dans l’écueil du genre , le bas et le burlesque. Nous citerons ici le dis
a dit, dans son sermon sur la mort :   « Cette recrue continuelle du genre humain, je veux dire les enfants qui naissent, à
moins jouée, quand je serais demeuré derrière le théâtre. » II. Genre tempéré. Du style élégant. Le style éléga
ggérer à l’esprit du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment. Ce genre de style convient surtout aux réflexions morales,
son cœur, et lui laisse encore quelque chose à désirer ? » III. Genre sublime. Du style magnifique. Le style qu
lle que lu la médites, est honteuse et furtive ; c’est un vol fait au genre humain. Avant de le quitter, rends-lui ce qu’il a
e représente pas une idée, et une idée utile et raisonnable. Ily a un genre d’exercice qui réunit à la fois futilité de la le
sur leurs paroles et sur leurs écrits. Chapitre II. Des différents genres d’exercices Quand l’esprit des élèves s’est bi
important, c’est celui de la dissertation ou pensée à développer. Ce genre de travail a pour but de former les élèves à bien
muse depuis le premier mot jusqu’au dernier. Nous distinguerons trois genres de narrations : le genre élevé, le genre tempéré
jusqu’au dernier. Nous distinguerons trois genres de narrations : le genre élevé, le genre tempéré et le genre simple. La di
r. Nous distinguerons trois genres de narrations : le genre élevé, le genre tempéré et le genre simple. La différence des gen
s trois genres de narrations : le genre élevé, le genre tempéré et le genre simple. La différence des genres dépend de l’impo
e genre élevé, le genre tempéré et le genre simple. La différence des genres dépend de l’importance des laits, et de la nature
s allons présenter aux élèves des modèles de narration dans les trois genres  ; et, afin de bien montrer ce que le génie des au
en peu de mots l’analyse des faits développés. I. Narration dans le genre élevé. La bataille de Rocroy. Argument. La ve
ier, sans cesser d’être orateur et chrétien. II. Narration dans le genre tempéré. L’incendie d’Ancône. Argument. Oswald
ame de Staël, Corinne ou l’Italie, liv. I.) III. Narration dans le genre simple. Jeannot et Colin. Argument. Jeannot e
graves sujets, et en même temps pour les habituer à traiter tous les genres , on pourrait leur faire faire aussi quelques déve
n peut se figurer quelles calamités résulteraient de cette réunion du genre humain sur un seul point de la terre. Afin d’évit
iastes, ils ont proclamé que le maître de Platon avait bien mérité du genre humain, et ils ont attaché à son nom une gloire i
ffrirons à nos lecteurs trois modèles de discours pris dans les trois genres que nous avons définis au commencement de cet ouv
enres que nous avons définis au commencement de cet ouvrage : dans le genre délibératif dans le genre judiciaire et dans le g
is au commencement de cet ouvrage : dans le genre délibératif dans le genre judiciaire et dans le genre démonstratif. I. D
vrage : dans le genre délibératif dans le genre judiciaire et dans le genre démonstratif. I. Discours dans le genre délibé
enre judiciaire et dans le genre démonstratif. I. Discours dans le genre délibératif. Mirabeau à l’Assemblée constituan
nements qui constitue la véritable éloquence. II. Discours dans le genre judiciaire. Défense de Foucquet par Pellisson
u château de Pignerol, où il mourut en 1680. III. Discours dans le genre démonstratif. Discours de Buffon à l’académie
bien écrits sont les seuls qui doivent passer à la postérité. Chaque genre de littérature a son style qui lui est propre. Bu
devait les exprimer. Après cette triple étude, j’ai proposé plusieurs genres d’exercices, destinés à fournir aux élèves l’occa
mais Michaut. » Il existe dans notre histoire plus d’un exemple de ce genre d’éloquence qui peut appartenir, dans l’occasion,
ieté qu’elle inspire, j’appellerai l’attention sur une narration d’un genre opposé, sur un récit aussi triste, aussi touchant
ques personnes d’un esprit agréable et cultivé, elle trouvait dans un genre de correspondance tout à fait neuf une grande res
soi. Outre les idées que chacun peut puiser dans son état et dans son genre de vie particulier, il y a de vastes sujets qui a
arce qu’elle porte dans sa frivolité même un germe de mort. Il y a un genre de frivolité qui consiste à dire du mal des absen
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Préface. »
st permis qu’au génie d’inventer, de créer dans une langue un nouveau genre de composition. Personne n’avait appris à Lafonta
s importe que nous ne puissions classer votre style dans un des trois genres créés par les rhéteurs ? Nous ne vous admirerons
toutes les règles, en nous parlant dans un style constamment de même genre . Si, dans un plaidoyer, outre la discussion du fa
Nous ne pourrons appliquer les règles, parce que vous aurez mêlé les genres démonstratif, délibératif et judiciaire ; mais vo
es premiers seraient regardés aujourd’hui comme créateurs et pères de genre , si je puis m’exprimer ainsi.
58 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
joint le culte de la Terre, cette autre divinité mère et nourrice du genre humain ; et le même Hésiode, dans son poème des T
us pressé d’arriver à son but ; mais l’un et l’autre et chacun en son genre , vrais modèles pour les hommes de goût. On compre
ide, d’Aristophane, la scène est près d’atteindre à la perfection des genres divers ; que sous la plume de Théocrite, de Pinda
Platon, le plus grand philosophe, l’éloquence de la tribune, celle du genre didactique, vont s’élever au comble de l’art et d
gles de la poésie grecque et latine et s’essaya dans presque tous les genres , hormis le dramatique. Plus heureux ou mieux insp
épopée de la Henriade. Écrivain presque universel, il traite tous les genres et il excelle en presque tous : il est, à la fois
sse avec lesquelles elle se plie à tous les tons, se prête à tous les genres et parle tous les langages qui peuvent se faire e
us les langages qui peuvent se faire entendre du cœur humain. Trois genres d’éloquence. Le champ de l’éloquence est sans
aine, peuvent se réduire à trois classes, appelées, chez les anciens, genres de causes ; et l’on doit dire, suivant la remarqu
essort du présent, tel autre du passé, tel autre de l’avenir 10. » Genre démonstratif. Ou bien l’éloquence se propose d
à démontrer jusqu’à quel point l’une ou l’autre est fondée ; de là le genre dit démonstratif. Genre judiciaire. Ou bien
int l’une ou l’autre est fondée ; de là le genre dit démonstratif. Genre judiciaire. Ou bien l’éloquence ne s’applique
e juger conformément à la loi et à l’équité ; d’où la dénomination de genre judiciaire. Genre délibératif. Le troisième
à la loi et à l’équité ; d’où la dénomination de genre judiciaire. Genre délibératif. Le troisième et le plus haut genr
nre judiciaire. Genre délibératif. Le troisième et le plus haut genre d’éloquence porte la conviction et la lumière dan
t la délibération la plus utile au bien public ; d’où il a été appelé genre délibératif. La distinction des trois genres, con
ic ; d’où il a été appelé genre délibératif. La distinction des trois genres , conçue par Aristote11, est, depuis cet écrivain,
au délibératif et au démonstratif. Au reste, cette classification des genres , bien qu’elle soit rejetée de nos jours par certa
harangues, les oraisons funèbres, et tout ce qui enfin appartient au genre démonstratif. Mais, si le fait ne peut, sans cont
ieux intrinsèques sont : la définition, l’énumération des parties, le genre et l’espèce, la cause et l’effet, la similitude e
se avec mesure Et la chaleur des jours et la fraîcheur des nuits. Genre et espèce. On prouve « qu’il faut aimer la ver
Genre et espèce. On prouve « qu’il faut aimer la vertu qui est genre , en montrant » que la justice, que la bonne foi,
xx. À défaut de traits historiques, mais toujours préférables dans le genre délibératif, parce qu’ils ont plus de poids, on r
lus d’une fois, en montant sur le trône, les délices et le bonheur du genre humain. Ils pensent, en un mot, qu’un roi ne peut
me reste plus qu’à vous les déclarer. Exorde pompeux. Dans le genre démonstratif, est-il besoin, par exemple, de fair
nis orationis reliquæ fons est narratio (Cic., de Orat., II, 81). Le genre délibératif n’admet que par exception la narratio
ratif n’admet que par exception la narration : il en est autrement du genre judiciaire et du genre démonstratif. Ses qualit
xception la narration : il en est autrement du genre judiciaire et du genre démonstratif. Ses qualités. Les qualités gén
hesse et la magnificence des idées et des expressions que comporte le genre démonstratif. Voyons d’abord avec quel art, avec
aves fissent en pareille circonstance. » Ce récit, comme on voit, du genre judiciaire, ne laisse rien à désirer pour la clar
splendeur des idées, pour la magnificence du style et comme modèle du genre démonstratif, nous citerons, à son tour, le touch
contre le crime, provoquerait le rire au lieu de la haine. » Mais le genre de réfutation le plus victorieux est sans contred
Muréna, pour Flaccus, pour Plancius, etc., sont des chefs-d’œuvre du genre pathétique. Citons, comme type du genre démonstra
c., sont des chefs-d’œuvre du genre pathétique. Citons, comme type du genre démonstratif, celle de l’éloge de Marc-Aurèle par
athétiques il fait retentir les plus sublimes vérités de la religion, genre de beauté ignoré des anciens. Modèle d’exerci
et plein de bon sens. La pièce suivante se termine par un trait de ce genre . Un vieil ivrogne, ayant trop bu d’un coup, Même
l s’agit de peindre, de raisonner, de toucher et de raconter dans les genres élevés ou médiocres. Quelques exemples vont rendr
De ses lèvres, dit-il, coulait la parole, plus douce que le miel. Genres de style. Les qualités générales du style, sav
ation, des mouvements passionnés. De là la division du style en trois genres  : le simple, le tempéré ou fleuri et le sublime.
art en arrière. « Donne-lui tout de même à boire », dit mon père. Au genre simple se rattache le genre naïf qui en est une v
tout de même à boire », dit mon père. Au genre simple se rattache le genre naïf qui en est une variété. Il consiste à dire l
rte de négligence. Voici une pièce qui offre beaucoup de traits de ce genre  : elle est du père du Cerceau : C’est agir, trav
nante, la plus surprenante, la plus merveilleuse… » Souvent, dans le genre badin, on débute sur un ton noble et pompeux, on
un trait plaisant ou épigrammatique. En voici deux exemples, l’un du genre de l’épigramme, l’autre emphatiquement badin : U
ivante, gracieuse et noble à la fois : elle ne peut mieux convenir au genre lyrique. Nous l’empruntons à J.-B. Rousseau. Si
s en font un fréquent usage. Corneille dit dans Polyeucte : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse. La tragédie répudiai
La prosopographie (du grec πρόσωπον γράφειν) ou effiction, troisième genre de description, peint les traits extérieurs d’une
ve avec peine écoulant. Topographie. La topographie, quatrième genre de description, décrit les lieux. Elle est comme
ordre grammatical ; l’énallage (du grec ἡ ἐναλλαγή), qui substitue un genre ou un mode à un autre ; l’antiptose (du grec ἡ ἀν
roverbes, les paraboles, les charades, l’apologue et l’énigme sont du genre de l’allégorie. § II. — Métonymie. Le mot
e du moins et avec le moins, celle du plus. De là 1° la synecdoque du genre . Qu’on dise : les mortels pour les hommes, c’est
ent. C’est, au dire de Servius et des commentateurs, une hypallage du genre de la première. Servius a raison de voir une autr
est moins dans l’apologue ou la fable. Ainsi le veut le caractère des genres . Prononciation. La prononciation ou l’artic
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
ibilité avec laquelle elle se plie à tous les tons, embrasse tous les genres , et parle tous les langages qui peuvent se faire
ux personnes en place, ou prononcés dans les cérémonies publiques. Ce genre de composition offre à l’esprit un délassement ag
mes de la diction sont encore des accessoires que ne néglige point ce genre d’éloquence, qui est spécialement celle du barrea
ulu. Les débats des assemblées populaires ouvrent un vaste champ à ce genre d’éloquence, que la chaire admet également. Nous
uence, que la chaire admet également. Nous observerons que ce dernier genre est du ressort immédiat de la passion ; et nous d
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre II. division de la rhétorique. — de l’invention  » pp. 24-37
vingt circonstances que le mot qui exprime la qualité se met au même genre et au même nombre que les noms qu’il qualifie, qu
ical, qu’alors la règle : l’adjectif s’accorde avec le substantif en genre et en nombre, ou les deux mots, Deus sanctus , vi
e, à haute voix, pour habituer à une prononciation correcte. Quant au genre de commentaires qu’elles comportent, on en trouve
athie française de M. Vinet, le meilleur livre que je connaisse en ce genre . A l’imitation de ces habiles professeurs, le maî
lle de ce qui nous entoure. Condorcet dit avec raison : « Sur quelque genre que l’on s’exerce, celui qui a dans un autre des
ne, avare de son temps, aux ouvrages instructifs ou originaux en leur genre  ; des voyages, quand l’occasion s’en présente, si
l’occasion de modifier la pensée et le style, selon le caractère des genres divers. Narrations historiques ou fictives, mêlée
recommandent les professeurs les plus expérimentés. Mais de tous ces genres d’étude, celui qu’ils affectionnent le plus, et a
61 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ées. — « Voulez-vous faire un discours, n’oubliez pas qu’il y a trois genres d’éloquence : le genre démonstratif, qui blâme ou
re un discours, n’oubliez pas qu’il y a trois genres d’éloquence : le genre démonstratif, qui blâme ou qui loue, le genre dél
genres d’éloquence : le genre démonstratif, qui blâme ou qui loue, le genre délibératif, qui conseille ou qui dissuade, le ge
ou qui loue, le genre délibératif, qui conseille ou qui dissuade, le genre judiciaire, qui accuse ou qui défend. De même, il
le genre judiciaire, qui accuse ou qui défend. De même, il y a trois genres de style, le style simple, le style tempéré et le
. On analyse, on compare, on fait des classifications, on établit des genres et des règles. C’est le règne de la critique. Des
chefs-d’œuvre des maîtres. Travail inutile ! On ne ressuscite pas les genres épuisés, Ces imitateurs ressemblent aux solitaire
, politique, sciences, arts, et qui menace d’absorber tous les autres genres  ; l’éloquence a quitté l’ample toge, la vaste tri
62 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
Chapitre II. Du genre pastoral Nous réunirons sous deux chefs ce qui
Du genre pastoral Nous réunirons sous deux chefs ce qui concerne le genre pastoral : nous traiterons d’abord de la poésie p
e bucolique, du mot grec Βουκολος, pâtre de bœufs. Le but moral de ce genre est d’inspirer à l’homme l’amour de la paix et de
ffrent rien à l’imagination qui puisse lui inspirer du dégoût pour ce genre de vie. Le berger peut s’affliger d’avoir été sup
facile de se former une idée juste du ton et du style que demande ce genre de poésie. On comprend qu’il serait ridicule de d
c tout l’agrément qu’elles peuvent recevoir, sans toutefois sortir du genre simple. Il se place surtout dans les descriptions
ifie une pièce de choix ou un recueil de pièces choisies dans quelque genre que ce soit. On a donné ce nom aux petits poèmes
ite image des objets champêtres, un petit poème, une peinture dans le genre gracieux et doux. Ces dénominations, dont le vagu
63 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
avec désir, et non avec désire. Les rimes se distinguent quant à leur genre , quant à leur richesse et quant à leur arrangemen
enre, quant à leur richesse et quant à leur arrangement. Quant à leur genre , les rimes sont masculines ou féminines. Les rime
patrie. La règle générale de la versification française, eu égard au genre des rimes, c’est de faire alterner les masculines
it épars dans la nature, et qui peuvent former un tout parfait en son genre . C’est ce que nous explique très bien Cicéron au
le sonnet, etc. ; ce sont là plutôt des formes particulières que des genres de poèmes, et qui appartiennent spécialement à no
, idylles, épîtres, satires, contes en vers et odes, qui, bien que de genre ou de caractère différents, se ressemblent en ce
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
e annoncèrent qu’il concevait fortement la tragédie et qu’il avait un genre à lui. Il manie le ressort de la terreur avec aut
le sceptre de la scène tragique. Voltaire, en effet, sans avoir aucun genre qui lui soit particulier, réunit à un degré remar
dans son style, quoiqu’il n’ait point égalé ses prédécesseurs dans le genre de mérite propre à chacun d’eux, il fait certaine
es mœurs et les caractères n’y sont touchés que superficiellement. Ce genre de comédie égaye l’esprit, mais sans l’instruire 
sans l’instruire ; il amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un caractère dominant qui
on à rien, donna l’idée du comique. Il ne s’agissait que de mettre ce genre en action, comme on y avait mis l’héroïque : ce q
sa manière de s’habiller, et on le jouait sur le théâtre. Ce premier genre de comédie fut celui d’Eupolis, de Cratinus, d’Ar
leuse, et ses vers n’ont pas toute l’harmonie désirable. Térence a un genre tout différent de Plaute : sa comédie n’est que l
eaucoup d’autres dont la fécondité nous étonnerait à bon droit, si le genre de la comédie, surtout de la comédie en prose, n’
nstrumentale, la danse, enfin les décorations ; et nous avons dans ce genre toute une littérature dramatique, dont il n’est p
s sortes de changements à vue. Ce fut encore Corneille qui inventa ce genre de spectacle aujourd’hui si perfectionné. Dans sa
nt, comme on dit aujourd’hui, les vaudevilles, sont des comédies d’un genre léger, entremêlées de couplets, de petits duos, d
t un drame, et non pas une comédie proprement dite. Quand il est d’un genre gai, on a soin de le désigner par le nom de mélod
e, Panurge, Aristippe, sont des comédies lyriques. Du reste, ces deux genres sont presque entièrement mêlés aujourd’hui, et ce
65 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
e personne habile, chose agréable.   18. — Les adjectifs ont les deux genres masculin et féminin. Cette différence de genres s
djectifs ont les deux genres masculin et féminin. Cette différence de genres se marque ordinairement par la dernière lettre.
ectifs avec les noms. 22. — Règle. Tout adjectif doit être du même genre et du même nombre que le nom auquel il se rapport
x après la mort : (et non pas égal.)   24. — Si les deux noms sont de genres différents, on met l’adjectif au masculin. Exemp
axe : la syntaxe d’accord, par laquelle on fait accorder deux mots en genre , en nombre, etc. ; la syntaxe de régime, par laqu
66 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
lecteur à l’éloquence de la tribune et du barreau, comme si ces deux genres étaient les seuls qui fussent cultivés parmi nous
ient les seuls qui fussent cultivés parmi nous. De nos jours d’autres genres sont en honneur ; les maîtres, dans leurs leçons,
ccusé, sans doute avec raison, d’avoir traité, dans sa Rhétorique, du genre judiciaire sans connaître ce qui lui est propre.
différence des temps. La distinction des matières oratoires en trois genres , le démonstratif, le délibératif, et le judiciair
si exactement que je l’ai pu les règles particulières à chacun de ces genres . Au reste je suis loin de regarder cette division
il nécessaire qu’elle le soit ? Est-il possible de parler de tous les genres de discours dans un ouvrage de la nature de celui
opos d’avertir les jeunes gens du sens qu’ils doivent attacher au mot genre d’éloquence consacré dans les livres de rhétoriqu
livres de rhétorique. Rigoureusement parlant, l’éloquence n’a pas de genre et ne peut point en avoir. Considérée en elle-mêm
s principes du raisonnement. La première règle de l’éloquence en tout genre est de parler comme il convient aux choses, aux p
bles ; sans faire sentir quelles sont celles qui conviennent à chaque genre , sans montrer celles qu’on doit préférer en cas d
été puisées immédiatement dans la connaissance du cœur humain. Trois genres de causes. Les anciens avaient divisé toutes les
s. Les anciens avaient divisé toutes les matières oratoires en trois genres  : le démonstratif, le délibératif et le judiciai
le démonstratif, le délibératif et le judiciaire. Ils les nommaient genres de causes, genera causarum. (Quint. , l. III, c. 
nera causarum. (Quint. , l. III, c. 4.) Le démonstratif. Le but du genre démonstratif était la louange ou le blâme ; ce ge
atif. Le but du genre démonstratif était la louange ou le blâme ; ce genre embrassait les panégyriques, les accusations de c
, les félicitations, les oraisons funèbres, etc. Le délibératif. Le genre délibératif servait à conseiller et à dissuader,
portées au sénat ou devant l’assemblée du peuple. Le judiciaire. Le genre judiciaire était consacré à l’accusation et à la
s en présence des juges qui devaient absoudre ou condamner. Ces trois genres n’étaient pas tellement séparés, qu’ils ne se réu
à le démonstratif uni au judiciaire. On donnait au discours le nom du genre qui y dominait. Sur quoi est fondée leur distinc
. Sur quoi est fondée leur distinction. Cette distinction des trois genres de causes ne doit point paraître chimérique ; ell
urd’hui : la tribune politique, le barreau et la chaire. A ces trois genres nous joindrons l’éloquence du panégyrique. Divi
provision toute faite de principes, d’idées, de connaissances de tout genre . « Pour moi, dit Horace, je ne vois pas ce que pe
s que du temps de Cicéron et de Quintilien ; car les sciences en tout genre sont bien plus avancées. Mais le premier soin de
des comparaisons, des argumens ; le style s’embellit d’images de tout genre . L’orateur doit approfondir son sujet. A toutes
ier. Sources des preuves. Sources des preuves pour les trois genres de causes. Aristote dit : « Si vous louez ou blâ
I, c. 3.) » Ces distinctions n’empêchent pas que les objets des trois genres de causes ne se réunissent souvent ensemble. Ce
iculières. Car, toute cause, quoique d’un intérêt privé, se réfère au genre et au principe commun des choses. (De Orat. l. II
les lieux, l’esprit, le caractère et la manière propres à chacun des genres d’éloquence que nous avons distingués. Il est imp
Éloquence de la Tribune. Objet de l’éloquence de la tribune. Ce genre d’éloquence a pour objet la persuasion. Il s’agit
une, parce qu’ils admettent un style plus déclamatoire que les autres genres de discours, aient moins besoin d’être fondés sur
rs. Elle doit émouvoir plutôt qu’instruire. Dans les discours de ce genre l’art du dialecticien est peu de chose. C’est moi
er, à les graver profondément dans le cœur. Voilà le véritable but du genre d’éloquence dont nous parlons. Si vous ne savez p
conviction est, comme on n’en peut douter, nécessaire dans les autres genres de discours publics, elle est indispensable pour
caractères indécis, les forcer d’en prendre l’empreinte ; tel est le genre de persuasion de l’éloquence des éloges. Lieux q
ut le monde apprécie, et que personne ne partage. Marche propre à ce genre de discours. Une marche trop didactique serait f
les morts illustres par leur rang, leurs vertus et leurs actions. Ce genre de discours demande beaucoup d’élévation dans le
Orais. fun.). Chez nous le blâme est plus rare que la louange. Le genre que les anciens appelaient démonstratif renfermai
. État de la cause. Le premier pas que doit faire l’orateur dans le genre judiciaire, est de bien déterminer l’état de la c
sont que relatifs à cette société. Ce principe, applicable à tous les genres de preuves, doit régler la manière de discuter le
t de l’injuste, de la définition et de la destination de la chose, du genre ou de l’espèce, de ce qui lui est propre ou étran
dent une attention particulière, comme étant d’un grand usage dans le genre judiciaire. Ce sont les indices, les présomptions
res, mais par des triomphes ! Est-il enfin quelque guerre, de quelque genre qu’elle soit, dans la quelle il n’ait pas servi l
al, ce qui est mal raisonner. De l’exemple. C’est peut-être le genre de raisonnement qu’on emploie le plus souvent. On
entre l’une et l’autre. L’exemple est l’exposition d’un fait du même genre que celui qu’on veut prouver ou persuader ; au li
ion de plusieurs singuliers au général. Trois espèces d’exemple. Ce genre de raisonnement se subdivise en plusieurs espèces
us remonter ses aïeux1 ? Force de l’exemple. L’exemple est dans le genre persuasif ce que la loi est dans le genre judicia
ple. L’exemple est dans le genre persuasif ce que la loi est dans le genre judiciaire ; il sert d’appui au raisonnement, de
escendre ensuite aux détails particuliers : par exemple, expliquer le genre avant de passer aux espèces et aux individus. Di
evant un particulier…. Qui ne sait que la gravité du sénat demande un genre d’éloquence, que la légèreté du peuple en demande
ce qui choque nos habitudes. Cicéron dit qu’il réside dans un certain genre de bizarrerie, de difformité. Locus autem et reg
stesse et le mordant du trait. Cicéron appelle le premier de ces deux genres , facetum ; facetiæ ; et le second, dicacitas. « L
e au peuple romain, sur la mort de César, l’artifice victorieux de ce genre de pathétique. Cicéron ne fait que répéter le lan
us les maîtres de l’art, il s’applique à tous les ouvrages de quelque genre qu’ils soient1. Mais revenons à la première maniè
que ou ex abrupto. On citera toujours comme le plus beau modèle en ce genre l’exorde du premier discours de Cicéron contre Ca
simple ; Démosthène et Tite-Live peuvent nous servir de modèle en ce genre plutôt que Cicéron. Dans le sermon et le panégyr
plus peindre les sacrifices, les bassesses, les injustices d’un autre genre que coûte cette malheureuse passion et tous les é
raisons : la première, parce qu’il est plus aisé de s’étendre sur le genre que sur l’espèce ; la seconde, parce que ce qui a
par un principe général, commun à toutes les péroraisons, de quelque genre qu’elles soient : c’est qu’elles doivent renferme
e, il faut les partager par différentes époques, ou par les différens genres d’objets. Cicéron nous en donne l’exemple dans se
on oratoire. En général, la narration doit se traiter dans le goût du genre auquel elle appartient. Sa beauté dans le plaidoy
lui-même ou qu’il suppose lui être faites par ses auditeurs. Comme ce genre de réfutation a ses écueils particuliers, nous cr
le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre . (Dict. phil., au mot style.) » « Les ouvrages
qui coûtent le moins à trouver. Les anciens réduisaient à trois les genres du style. Les anciens, amoureux de systèmes, et
naient tout à priori, ramenaient tous les caractères du style à trois genres différens. Division de Denys d’Halicarnasse. De
e moyen occupe le milieu entre les deux précédens, et peut réunir les genres de beautés qui caractérisent l’un et l’autre ; De
uintilien. Cicéron et Quintilien donnaient d’autres noms à ces trois genres de style ; il les appelaient le simple, le tempér
mélange, comme de simplicité et d’ornement ; il désigne proprement un genre mixte. Destination de chacun de ces genres. Ils
; il désigne proprement un genre mixte. Destination de chacun de ces genres . Ils disaient que le style simple devait servir
ls rapportaient ensuite les parties du discours à chacun de ces trois genres de style : l’exorde au moyen, la narration et la
ois genres de style : l’exorde au moyen, la narration et la preuve au genre simple ; la péroraison au genre sublime. Mais ce
u moyen, la narration et la preuve au genre simple ; la péroraison au genre sublime. Mais ce précepte général souffre tant d’
ile dans la pratique. Ils ajoutaient que, dans le discours, ces trois genres doivent se mêler selon le besoin, c’est-à-dire se
igé d’ajouter : « qu’il serait inutile d’examiner lequel de ces trois genres d’éloquence convient le mieux à l’orateur, puisqu
bonne division, puisqu’elle ne comprend pas à beaucoup près tous les genres de style dont on pourrait faire une trés-longue é
ue ; car il est impossible de prescrire exclusivement un de ces trois genres de style à chaque ouvrage, ou même à chaque parti
t qu’on doit même écrire des morceaux très-simples dans un ouvrage du genre le plus élevé. Observation très-juste de La Harp
le sujet et le style qui lui convient, entre tel ordre d’idées et tel genre de diction. » (Analyse des ouv. orat. de Cic. App
de la véhémence. » (Dialog. sur l’éloq.) Classification des divers genres de style inutile et même impossible. Les caractè
Caractères principaux du style. Nous dirons avec Voltaire : « Chaque genre a ses nuances différentes ; on peut au fond les r
on peut au fond les réduire à deux, le simple et le relevé ; ces deux genres , qui en embrassent tant d’autres, ont des beautés
idées propres à chaque sujet, dans les tropes. » (Dict. phil., au mot genre de style.) Caractères intermédiaires. Cette di
s mouvemens, et qui domine dans certains ouvrages, même dans certains genres , comme la tragédie, l’épopée, la poésie lyrique,
ituent son essence, et qui sont indispensables et communes à tous les genres d’ouvrage. Qualités particulières. Les qualités
a différence des matières, et sont plus ou moins analogues aux divers genres d’écrire et aux différens sujets que l’on traite.
es ne sont, conduit nécessairement à l’obscurité. Les écrivains de ce genre sont insupportables. C’est à eux que La Bruyère s
urs anciens et les modernes à leur exemple, n’ont distingué que trois genres de style, le simple, le tempéré ou fleuri, et le
nance du style, on doit avoir égard au ton général(1) qui convient au genre d’éloquence auquel appartient le sujet, et au ton
odò, sed et pro partibus causæ. (Quint.) 1°. Ton propre aux divers genres d’éloquence. Ton propre à l’éloquence de la
montrer et, pour ainsi dire, en faire parade. La raison en est que ce genre se rapporte plus particulièrement au plaisir de l
., loc. cit.) Ton propre à l’éloquence académique. Il y a un autre genre d’éloquence qui est d’usage dans les académies et
, nombreuse et variée(1). « Il est pourtant nécessaire, même dans ce genre , dit Rollin (développant un passage de Cicéron qu
érite qui attire. » Il semble qu’en général le petit, le joli en tout genre , soit plus susceptible de grâces que le grand. On
nnait que l’épithète de gracieux. » Ce n’est pas qu’il y ait un seul genre d’ouvrage qui puisse être bon en étant opposé aux
Sujets qui comportent le style périodique. Dans les discours dont le genre est modéré, tranquille sans contention, sans pass
ou l’autre de ces deux espèces de style doit donc dominer suivant le genre et le caractère principal de l’ouvrage ; mais auc
une période pour être bien faite. Le mérite d’un ouvrage, de quelque genre qu’il soit, dépend tellement de la structure des
tion oratoire. De telles périodes ne peuvent entrer que dans certains genres d’écrits : elles paraîtraient affectées si elles
nt usage, qu’on reconnaît sa manière, la tournure de son esprit et le genre de son talent. § II. Des mouvemens. Ce qu
ien dire à ses vainqueurs. Syncodoque. La synecdoque emploie 1°. le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre. Exemple
La synecdoque emploie 1°. le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre . Exemples : Seigneur, dans ta gloire adorable, Q
r exprimer toutes sortes de belles campagnes ; c’est l’espèce pour le genre . 2°. Un nombre pour un autre ; comme l’ennemi vie
u’elle adore. (Voltaire.) Corneille, dans Polyeucte, dit : Ainsi du genre humain l’ennemi vous abuse ! Le mot propre eût é
ité, dit-il, en est si grande et si générale, qu’il n’y a pas un seul genre d’éloquence où elle ne se fasse manifestement sen
dacieux qui semblent être nés pour changer le monde. » Dans tous les genres d’éloquence, un portrait peut être placé : dans l
à faire naître dans leurs cœurs la surprise et l’admiration. Dans le genre simple, on connaît la fameuse lettre de madame de
es traits, qui ne sont pas les moindres ornemens des ouvrages de tout genre . Pensées. Le mot de pensée, pris dans son accep
Il serait difficile de rapporter à une classification exacte tous les genres de ces pensées. On conçoit qu’elles peuvent varie
rieux, de l’acad. franç. Art d’écrire, ch. 7.) Ils appartiennent aux genres élevés, Il y a des traits d’un genre élevé : on
ch. 7.) Ils appartiennent aux genres élevés, Il y a des traits d’un genre élevé : on en trouve dans les orateurs, dans les
t lieu de s’applaudir d’avoir deviné. Mais plus particulièrement aux genres simples. Ce qu’on appelle particulièrement trait
es. Ce qu’on appelle particulièrement traits appartient davantage au genre simple, aux ouvrages légers et plaisans. On en tr
ons. » (L. VIII, c. 5.) En effet, il est des parties du discours, des genres de sujets qui ne demandent que l’élégance, la pré
ire aujourd’hui que certains écrivains semblent enchérir encore en ce genre sur les fautes qu’on faisait de son temps ? L’un
du moins il ne doit pas y avoir de prose poétique. Chacun de ces deux genres , ou plutôt chacune de ces deux langues a ses limi
a société, Les études les plus instructives qu’on puisse faire en ce genre consistent à observer la société. Le ton de la co
e qui s’était promis un très-grand plaisir de son premier essai en ce genre . Il défigurait totalement Bossuet, dont les morce
l’éloquence et à l’art d’écrire. Nous avons traité des différens genres de discours, de leur composition et de leur débit
l’euphonie 211 § VI. De la convenance 224 1°. Ton propre aux divers genres d’éloquence 231 2°. Ton qui convient aux objets
n vue que celle de la tribune et celle du barreau, parce que ces deux genres étaient chez eux les seuls qui fussent cultivés.
ue. Définition du discours oratoire. Trois moyens de persuader. Trois genres de causes. Le démonstratif. Le délibératif. Le ju
is choses par rapport aux preuves. Sources des preuves pour les trois genres de causes. Ce que c’est que lieux d’argumens. Obj
Turenne et de Condé.) Il peut embellir les faits. Marche propre à ce genre de discours. Diverses espèces de panégyriques. Pa
a partie essentielle du discours. Les anciens réduisaient à trois les genres du style. Division de Denys d’Halicarnasse. Adopt
e, le style tempéré et le style sublima. Destination de chacun de ces genres . Peu exacte. Classification par Rollin. Ce qu’il
de La Harpe. Excellent précepte de Fénélon. Classification des divers genres de style inutile et même impossible. Caractères p
les employer dans le discours. Exemple. Traits. Ils appartiennent aux genres élevés, Mais plus particulièrement aux genres sim
. Ils appartiennent aux genres élevés, Mais plus particulièrement aux genres simples. Discrétion nécessaire dans l’usage des p
67 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
ives un certain nombre d’ouvrages en vers, souvent fort différents de genre et de caractère, et qui ne se ressemblent à peu p
mots. La brièveté et le sel sont les deux principaux caractères de ce genre de poésie. L’exposition du sujet, c’est-à-dire de
 ? Qu’Aurèle en mourut ? bagatelle : Ce fut le serpent qui creva. Le genre de l’épigramme dans le sens que nous venons de dé
imer des injures grossières. Si l’on se sent un talent décidé pour ce genre de poésie, il faut, ou attaquer des personnages i
es morales, telles que celle-ci de J.-B. Rousseau. C’est le modèle du genre qui doit plaire à tous les bons esprits, même aux
auquel cas la longueur des vers est déterminée par l’air lui-même. Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées nature
satiriques, autrement nommées vaudevilles. Pour bien réussir dans le genre de la chanson érotique, il faut une grande finess
de Bernard, intitulée la Rose, est souvent donnée comme un modèle du genre . En voici les premiers couplets : Tendre fruit d
68 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
l ; de l’argumentation ; moyens d’argumentation particuliers à chaque genre  : genre délibératif, genre épidictique, genre jud
’argumentation ; moyens d’argumentation particuliers à chaque genre : genre délibératif, genre épidictique, genre judiciaire
yens d’argumentation particuliers à chaque genre : genre délibératif, genre épidictique, genre judiciaire (parmi les moyens q
n particuliers à chaque genre : genre délibératif, genre épidictique, genre judiciaire (parmi les moyens qui se rapportent à
ue, genre judiciaire (parmi les moyens qui se rapportent à ce dernier genre est comprise l’étude des passions et des mœurs) ;
passions et des mœurs) ; moyens qui conviennent également à tous les genres  : l’exemple, l’apologue, la sentence, l’enthymème
du style ; des qualités du style ; des traits brillants ; des divers genres de style ; de la disposition et des parties du di
ration publique, du moins sur les grands sujets. Il ne traite donc du genre délibératif que pour remplir le cadre accoutumé d
ceux-ci entre eux, ou qu’elle ne vienne à mettre en usage qu’un seul genre de mètre, comme on l’a fait jusqu’à présent. VI.
on ne leur donne ainsi la qualification de poètes, non pas d’après le genre d’imitation qu’ils traitent, mais, indistinctemen
lles sont les distinctions à établir en ces matières. VII. Il y a des genres de poésie qui emploient tous les éléments nommés
ésie dithyrambique, celle des nomes11, la tragédie et la comédie. Ces genres diffèrent en ce que les uns emploient ces trois c
ys des types semblables. II. Seulement, il est évident que chacun des genres d’imitation comportera les mêmes différences et q
, il n’en est aucun dont nous puissions citer une composition dans le genre des siennes ; mais il dut y en avoir un grand nom
ation de ce qui est plus mauvais (que la réalité), et non pas en tout genre de vice, mais plutôt une imitation de ce qui est
e affecta certaines formes19, on cite un petit nombre de poètes en ce genre . IV. Qui est-ce qui introduisit les masques, ou l
i excitent la terreur et la pitié (c’est là le caractère propre de ce genre d’imitation), il est évident, d’abord, qu’il ne f
art, mais dans les événements fortuits, ont trouvé dans les fables ce genre de sujet à traiter : ils sont donc mis dans la né
, si le dessein révélé est bon. III. Chaque classe de personnes a son genre de bonté : il y a celle de la femme, celle de l’e
nnaissance appartient et à l’hypocritique et à celui à qui incombe ce genre d’exécution95. Telle est la question de savoir qu
ous. VI. La métaphore est le transfert d’un nom d’autre nature, ou du genre à l’espèce ou de l’espèce au genre, ou de l’espèc
ert d’un nom d’autre nature, ou du genre à l’espèce ou de l’espèce au genre , ou de l’espèce à l’espèce, ou un transfert par a
à l’espèce, ou un transfert par analogie. VII. J’appelle transfert du genre à l’espèce, par exemple : Ce mien navire resta i
être à l’ancre, pour un vaisseau, c’est être immobile. De l’espèce au genre (par exemple) : Oui, certes, Ulysse accomplit de
pre. Il faut éviter que les compositions ressemblent à des histoires, genre dans lequel on ne doit pas faire l’exposé d’une s
re art et pour la poétique. IV. La poétique, elle, est sujette à deux genres de fautes ; les unes qui lui sont propres, les au
èmes. X. Aussi, bien que la même méthode s’applique indifféremment au genre délibératif et au genre judiciaire, et que l’éloq
la même méthode s’applique indifféremment au genre délibératif et au genre judiciaire, et que l’éloquence de la tribune soit
ue que celle qui s’occupe des contrats, ils ne disent rien du premier genre et s’appliquent tous à traiter de l’art de plaide
loi défend-elle de rien dire en dehors de l’affaire. Mais là (dans le genre délibératif), les juges observent assez bien cett
atière sans avoir égard à la cause et tendent plutôt à dévier vers le genre judiciaire. XII. La rhétorique est utile, d’abord
XIV. Il est donc évident que la rhétorique n’appartient pas à un seul genre déterminé, mais qu’elle opère comme la dialectiqu
oilà ce qui nous fait dire qu’elle n’a pas de règles applicables à un genre d’objets déterminé. II. Parmi les preuves, les un
culiers sont tous ceux que l’on tire de propositions propres à chaque genre et à chaque espèce. Par exemple, il existe, sur l
questions. Parmi ces enthymèmes, les uns ne rendront habile en aucun genre , vu qu’ils ne concernent aucun sujet particulier 
nissent. Or j’appelle espèces 205 les propositions prises pour chaque genre particulier, et lieux 206 ce qui est commun à tou
n à tous indistinctement. Parlons d’abord des espèces et abordons les genres de la rhétorique ; voyons comment les diviser et
et les propositions qui s’y rattachent. Chapitre III Des trois genres de la rhétorique : le délibératif, le judiciaire,
me le simple assistant. III. Il y a donc, nécessairement aussi, trois genres de discours oratoires : le délibératif, le judici
l’éloge ou le blâme. IV. Les périodes de temps propre à chacun de ces genres sont, pour le délibératif, l’avenir, car c’est su
vent à rappeler le passé, ou à conjecturer l’avenir. V. Chacun de ces genres a un but final différent ; il y en a trois, comme
genres a un but final différent ; il y en a trois, comme il y a trois genres . Pour celui qui délibère, c’est l’intérêt et le d
is on emploie aussi, accessoirement, des arguments propres aux autres genres pour discourir dans celui-ci, tel que le juste ou
ci encore, on emploie accessoirement des arguments propres aux autres genres . Pour l’éloge ou le blâme, c’est le beau et le la
surcroît, des considérations plus particulièrement propres aux autres genres . VI. Voici ce qui montre que chaque genre a le bu
èrement propres aux autres genres. VI. Voici ce qui montre que chaque genre a le but final que nous lui avons assigné : dans
chaque genre a le but final que nous lui avons assigné : dans quelque genre que ce soit, il arrive assez souvent que les cons
il arrive assez souvent que les considérations empruntées à d’autres genres ne sont pas contestées. L’orateur qui plaide en j
ent accomplis, ou doivent s’accomplir, il est nécessaire que, dans le genre délibératif, le judiciaire et le démonstratif, le
use judiciaire. Chapitre IV Principales propositions propres au genre délibératif. I. Voyons, d’abord, en vue de quel
et ceux qui peuvent rendre des services en fait de transactions de ce genre . XII. Il est nécessaire de pouvoir porter son att
incipales connaissances que doit posséder celui qui veut pratiquer le genre délibératif. Quant aux moyens à employer pour exh
faire. XXXIV. La béatification et la félicitation ne font qu’un seul genre d’éloge par rapport à celui qui en est l’objet, m
n seul genre d’éloge par rapport à celui qui en est l’objet, mais ces genres diffèrent des précédents ; de même que le bonheur
vertu. XL. Généralement parlant, parmi les formes communes à tous les genres de discours, l’amplification est ce qui convient
tration. XLI. Voilà donc les éléments d’où se tirent presque tous les genres de louange ou de blâme, les considérations que l’
raires. Chapitre XII Quels sont les gens qui font du tort, quel genre de mal font-ils, et à qui ? I. On a exposé les
me ceux qui ont commis de nombreuses injustices, ou des injustices du genre de celles qui leur sont faites. En effet, c’est p
urs à cet argument et à toutes sortes d’autres amplifications du même genre . Voila tout ce que nous avions à dire sur les pre
ls sont tirés, pour parler, en particulier, de ce qui concerne chaque genre oratoire. II. Mais, comme la rhétorique a pour ob
l importe beaucoup, pour amener la conviction, principalement dans le genre délibératif, mais aussi dans le genre judiciaire,
viction, principalement dans le genre délibératif, mais aussi dans le genre judiciaire, de savoir sous quel jour apparaît l’o
contre ceux de l’amour, et ainsi du reste ; car chacun est porté à un genre particulier de colère, d’après la nature de sa pa
plus tard, nous ne ressentons aucune pitié, ou tout au moins le même genre de pitié, il s’ensuit nécessairement que ceux qui
rte envie à ceux que rapprochent de nous le temps, le lieu, l’âge, le genre de renommée. De là, ce vers : La parenté connaît
me sans puissance. Chapitre XVIII Des traits communs à tous les genres de discours. I. L’emploi des discours persuasif
ttrons les discours en rapport avec les mœurs. II. Mais, comme chaque genre de discours a une fin différente, et que, pour to
les opinions et les propositions d’où se tirent les preuves dans les genres délibératif, démonstratif ou judiciaire, et que,
est pas tout : la question d’importance est un lieu commun à tous les genres de discours ; car tout le monde emploie des argum
peigne, le contrefort et la tige le sont aussi382. XI. De même, si le genre tout entier est possible, l’espèce l’est pareille
est possible, l’espèce l’est pareillement ; et si l’espèce l’est, le genre l’est aussi. Par exemple, si un navire peut être
t, généralement, du plus et du moins. Ainsi donc, comme, dans chaque ( genre ) de discours, le but qu’on se propose est un bien
rtunité. I. Il nous reste à parler des preuves communes à tous (les genres ), puisque l’on a parlé des preuves particulières
ploits pour secourir les Héraclides, ou quelque autre des faits de ce genre  ? Car c’est toujours sur de belles actions, réell
vient dépendante. Voilà pourquoi ceux qui ont du talent en ce dernier genre remportent des triomphes à leur tour, comme les o
rait-il ridicule d’imiter ceux qui ne font plus eux-mêmes usage de ce genre de style. X. On le voit donc, nous n’avons pas à
oésie, plusieurs éléments amènent ce résultat et sont de mise dans ce genre -là, attendu que l’on voit de plus loin les choses
s nombreux, car le sujet est moins relevé. D’autant plus que, dans ce genre -ci, soit qu’on fasse parler le beau langage à un
rer la métaphore de ce qu’il y a de meilleur parmi les choses du même genre  ; si tu veux blâmer, la tirer de ce qu’il va de p
J’entends, par exemple, que, comme il y a des contraires dans un même genre , dire que l’un en mendiant fait une prière et que
une erreur moins grave que les devins énoncent les choses d’après les genres . On trouve mieux, lorsqu’on joue à pair ou non, e
les éviter. V. La quatrième distingue, comme l’a fait Protagoras, les genres des noms masculins, féminins et neutres550 ; car
des noms masculins, féminins et neutres550 ; car il faut exprimer ces genres correctement : « Elle est venue, et, après avoir
qui arrive à Cléophon560 ; il affectait certaines expressions dans le genre de celle-ci : « Vénérable figuier. » III. L’éloc
n des mœurs est celle qui se fait par les indices, attendu que chaque genre et chaque condition (ἓξις) donnent lieu à une man
on (ἓξις) donnent lieu à une manifestation corrélative. J’entends par genre , au point de vue de l’âge, par exemple, un enfant
et, toutes ces propositions réalisent ce que nous avons dit. VIII. Ce genre de style est agréable, parce que les contraires s
st (comme) la paille, il produit un enseignement et une notion par le genre , l’une et l’autre ayant perdu leurs fleurs. III.
ennent pas dans la bouche d’un vieillard. Chapitre XII À chaque genre convient une diction différente. I. Il ne faut
nvient une diction différente. I. Il ne faut pas ignorer que chaque genre (oratoire) s’accommode d’un genre différent d’élo
. Il ne faut pas ignorer que chaque genre (oratoire) s’accommode d’un genre différent d’élocution. On n’emploie pas la même d
ien amenés. Nous nous sommes expliqué sur l’élocution, sur ses divers genres considérés ensemble, et sur chacun d’eux en parti
te, qu’au seul discours judiciaire ; or comment admettre que, pour le genre démonstratif et pour les harangues, une narration
éplaisante, elle était du moins utile, — ou quelque autre chose de ce genre . III. Un autre moyen consiste à dire qu’il y a er
atticæ, p. 265. — Telfy, Corpus juris attici, nos 922-927. 19. Où ce genre a fourni certaines œuvres d’une forme arrêtée. 2
mmun soit aux trois classes de questions dialectiques, soit aux trois genres de discours (Thurot, l. c., p. 268). 207. Celui
u chapitre x. 274. Livre II, chap. xix. 275. C’est-à-dire aux trois genres  : délibératif, judiciaire et démonstratif. 276.
§§ 7 et 19. — Démétrius, 42. 572. D’où l’expression παιωνικὸν γένος, genre péonique, genre de rythme sesquialtère, c’est-à-d
métrius, 42. 572. D’où l’expression παιωνικὸν γένος, genre péonique, genre de rythme sesquialtère, c’est-à-dire comportant c
rées dans la Poétique, ch. xxi. La métaphore est : 1º Le transport du genre à l’espèce ; 2º de l’espèce au genre ; 3º de l’es
taphore est : 1º Le transport du genre à l’espèce ; 2º de l’espèce au genre  ; 3º de l’espèce à une autre espèce ; 4º celui d’
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. »
Chapitre premier. Objet du genre judiciaire. L’objet de l’éloquence du barreau e
des bornes infiniment plus étroites que l’éloquence politique ; et le genre judiciaire des anciens ne peut, sous aucun rappor
cats célèbres, ont su prouver le contraire. Il y a plus : de tous les genres de discours publics, il n’en existe peut-être pas
es du plaidoyer. Cette qualité précieuse est nécessaire dans tous les genres d’éloquence : elle est indispensable au barreau,
font une impression plus durable. Cicéron est un modèle parfait en ce genre , comme dans toutes les autres parties de l’art or
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
us voulons seulement prémunir les jeunes gens contre les écueils d’un genre qui les séduit aisément par son éclat passager, e
é purement grammaticale, et qui appartient indistinctement à tous les genres d’écrire, le style peut être considéré comme ayan
aractères généraux du style sont indispensables à l’écrivain, quelque genre qu’il ait adopté et quelque sujet qu’il traite :
Lois sont deux ouvrages du même auteur ; ils exigeaient sans doute un genre de composition fort différent, et tous deux sont
on fort différent, et tous deux sont supérieurement traités dans leur genre  : il est facile cependant d’y reconnaître la même
e cherche ici ni à captiver l’oreille, ni à flatter l’imagination. Ce genre n’est guère tolérable que dans les ouvrages didac
sévère de la propriété, de la pureté et de la précision, et c’est un genre de beauté qui a son mérite. Il y a cette différen
71 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
Chapitre II. § I. Genre lyrique. Le chant lyrique est, en général, l’e
ithyrambe que sortit chez les Grecs l’art dramatique. De nos jours ce genre est peu en usage : il sert à exprimer les mouveme
de ses couleurs vives et chatoyantes. Voltaire est inimitable dans ce genre qui convenait admirablement à son esprit fin, sou
célèbrent l’amour (Anacréon, célèbre poète grec, a laissé son nom au genre anacréontique, qui chante aussi l’ivresse et l’am
La cantate est un chant lyrique destiné à être mis en musique. Ce genre a été créé et porté à sa perfection par J.-B. Rou
72 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
mbre pluriel. Si cet objet est, ou est censé être mâle, le nom est du genre masculin, désigné par le mot le ou un : = le père
un livre. Si cet objet est, ou est censé être femelle, le nom est du genre féminin, désigné par le mot la ou une : = la mère
ntent de ce qu’il posséde, est le plus heureux de tous les hommes. Genre des noms. Tous les noms adjectifs sont des deu
s hommes. Genre des noms. Tous les noms adjectifs sont des deux genres . Il y en a qui ont un e muet final au masculin et
uffrir cet homme. Les noms substantifs ne sont ordinairement que d’un genre . Je dis ordinairement, parce que, 1°. il y en a q
rdinairement, parce que, 1°. il y en a quelques-uns qui sont des deux genres , tels que ceux-ci : Amour est masculin au singul
s gens. Quand cet adjectif a une terminaison différente dans les deux genres , on met le pronom tout au féminin : = cet homme p
très belles orgues. 2°. Il y a des noms substantifs qui sont des deux genres , mais seulement lorsqu’ils sont pris dans des sig
foncé dans la vase. 3°. Il y a des noms substantifs qui sont des deux genres , mais avec des terminaisons différentes. Ainsi l’
r et dont on fait la pour le féminin, et les pour le pluriel des deux genres . Ce mot ne signifie rien par lui-même. On le plac
nt, pour la première, je, me, moi, singulier ; nous, pluriel des deux genres . Pour la seconde, tu, te, toi, singulier ; vous,
res. Pour la seconde, tu, te, toi, singulier ; vous, pluriel des deux genres  : il est singulier, quand on n’adresse la parole
it au pluriel, elle ; eux, masculin pluriel ; lui, singulier des deux genres  ; leur, des deux genres, toujours pluriel, et san
x, masculin pluriel ; lui, singulier des deux genres ; leur, des deux genres , toujours pluriel, et sans jamais prendre s final
toujours pluriel, et sans jamais prendre s finale ; se, soi, des deux genres et des deux nombres. On, pronom appelé indéfini,
n, son, masculin ; ma, ta, sa, féminin ; notre, votre, leur, des deux genres  : pour le pluriel, mes, tes, ses, nos, vos, leurs
, tes, ses, nos, vos, leurs, les uns et les autres également des deux genres . On voit que ces pronoms ont chacun un rapport de
73 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ion du beau par le moyen de la parole. Son domaine s’étend à tous les genres en prose ou en vers, soit qu’il s’agisse de compo
, ainsi que l’ensemble des ouvrages d’un peuple, d’un siècle, ou d’un genre quelconque. C’est dans ce dernier sens que l’on d
e l’intelligence. Mais aussi lorsqu’on a acquis de l’expérience en ce genre , le goût s’éclaire et devient plus sûr ; il disce
estime avec justesse, qui compare avec équité les beautés des divers genres , et qui distingue pourquoi elles ont la faculté d
es ? Les œuvres littéraires se divisent naturellement en deux grands genres , d’après les formes que peut revêtir la pensée hu
du style, règles qui, nous venons de le dire, s’appliquent à tous les genres de compositions. Comme la poésie a précédé l’éloq
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
Chapitre X. Genre pastoral. La poésie pastorale est un petit tabl
eau ; et le mot églogue, pièce de choix. La différence entre ces deux genres est à peu près nulle. Il y a des poésies pastoral
à peu près nulle. Il y a des poésies pastorales qui se rapprochent du genre lyrique, d’autres du genre narratif ; d’autres, e
s poésies pastorales qui se rapprochent du genre lyrique, d’autres du genre narratif ; d’autres, enfin, sont de petits drames
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
-être uniquement) au poëme didactique, au dramatique, qui comprend le genre comique et le genre tragique, et au poëme épique.
poëme didactique, au dramatique, qui comprend le genre comique et le genre tragique, et au poëme épique. Ce n’est pas seulem
Ces deux ouvrages dont on vient de voir le plan, sont chacun dans son genre , la preuve et l’exemple de l’ordre et de la métho
ation des dieux du même poëte, le seul que la Grèce ait produit en ce genre . Virgile dans ses Géorgiques est bien supérieur
bleaux. Nous avons quelques poëmes qu’on peut absolument rapporter au genre didactique, quoiqu’ils ne contiennent point de pr
vivacité des descriptions, il n’enchante pas moins par les différens genres de coloris qu’il emploie. On pourroit dire que se
avec le dramatique. Les circonstances racontées sont dans le premier genre , et les circonstances représentées sont dans le s
inaire. Pour faire connoître tous les divers ouvrages que renferme ce genre , je parlerai dans cet article, 1°. de la comédie 
s mœurs et les caractères n’y étant touches que superficiellement. Ce genre de comédie, qui demande beaucoup d’imagination, é
ne l’instruit pas : il amuse et ne va pas jusqu’au cœur. Dans l’autre genre de comédie, on présente un caractère dominant, qu
ction des objets que présente le poëte, de quelque-espèce, de quelque genre qu’ils soient. Il faut l’imiter partout cette bel
oueur, du Glorieux, du Grondeur et de plusieurs autres comédies en ce genre , qui ont été presque toutes transportées chez les
excellens ouvrages de théâtre que les Grecs ont laissés. Différens genres de Comique. La comédie se divise selon les suj
nger, pour n’avoir rien à toi  ; c’est du comique grossier. Ces trois genres peuvent se trouver dans une même pièce, et ne ser
entions impertinentes et l’éducation forcée de M. Jourdain. Les trois genres sont mêlés et contrastent entr’eux dans le Festin
élérat, dont la magnificence les éblouit. Pour réussir dans ces trois genres , il faut bien étudier et bien connoître les mœurs
e et la plus réfléchie des mœurs du grand monde. Mais quelque soit le genre qu’embrasse le poëte, il ne pourra jamais s’y dis
. On a introduit depuis quelques années sur notre théâtre un autre genre de comique, auquel on donne le nom de lt. Le poët
tte, ou d’un petit-maître. Les bons littérateurs, loin d’approuver ce genre , ont toujours desiré qu’il fût entièrement banni
; qu’enfin le nom de comédie ne convient nullement à des pièces de ce genre , parce que la comédie a toujours été regardée com
omédies larmoyantes ; et cependant il paroît bien loin d’approuver ce genre de comique. Un académicien de la Rochelle, dit-il
comédies attendrissantes ? Il paroît se déclarer fortement contre ce genre , dont la petite comédie de Nanine tient beaucoup
u gouvernement de ses peuples, l’étude et la culture des lettres « Ce genre , dit le R. de P., dans une lettre à Voltaire, au
, dit le R. de P., dans une lettre à Voltaire, au sujet de Nanine, ce genre ne m’a jamais plû. Je conçois bien qu’il y a beau
rle (lorsqu’il parle bien) dans la société ordinaire. Ainsi les trois genres de comique que nous avons distingués, et qui sont
s parfaits modèles que puissent se proposer les jeunes poëtes dans le genre de la comédie. Mais nous avons encore une foule d
e dispenser de uommer les poëtes qui se sont le plus distingués en ce genre . La Chaussée en est le héros ; non qu’il en ait é
n assez grand nombre d’auteurs ont ambitionné la gloire attachée à ce genre de comique. Ceux qui en ont joui durant leur vie,
Les pièces qu’on appelle Héroïques, et qui sont les meilleures en ce genre , sont Don Sanche d’Aragon, par Corneille ; la Pri
aits les plus chargés et les plus ridicules. Les petites pièces de ce genre ont été introduites sur la scène pour être représ
qui veut rire avec décence. Molière a laissé des chef-d’œuvres en ce genre . Tels sont le Mariage forcé, le Médecin malgré lu
médie des Plaideurs,par Racine, est encore une excellente pièce en ce genre . Des pièces à scènes détachées. On nomme Sc
L’abbé Sallier dans son discours sur l’origine et le caractère de ce genre de poésie1, en distingue de trois espèces. La pre
onvenable. Telles sont deux excellentes parodies, vrais modèles en ce genre  ; le Mauvais Ménage, et Agnès de Chaillot. Le mau
s d’un auteur qui avoit surpris l’admiration. Ainsi la parodie est un genre d’ouvrage qui nous fait distinguer dans une pièce
nc eu raison de dire en terminant une de ses excellentes pièces en ce genre  : Melpomène(a) à son tour doit m’accorder ma grâ
ue, mais n’en sont pas l’objet principal et direct. Une comédie en ce genre est une piece d’intrigue faite pour nous égayer,
nt de volonté ; ce qu’on ne voit que trop dans plusieurs pièces de ce genre . Si le poëte place un vaudeville à la fin, il le
t. Article IV. Du Poëme Tragique. Nous venons de voir un genre de poésie, destiné à donner, dans l’appareil du s
aits pour nous, lorsqu’il nous attendit, que lorsqu’il nous égaie. Ce genre de poésie dramatique comprend, 1. la tragédie pro
i ne transpose jamais les limites des arts, qui ne confond jamais les genres , sous prétexte de les enrichir. L’action qu’imite
soit des anciens, soit des modernes. Mais ces pièces ne sont pas d’un genre bien sublime et bien touchant. Quand les choses,
n compte de quatre espèces dans la tragédie. Si dans un ouvrage de ce genre , il n’y a point de révolution subite, de changeme
is pouvoit-on réellement comparer deux poëtes qui ont excellé dans un genre différent ; et ces comparaisons pourront-elles ja
de savoir et de reconnoître que personne n’a égalé Corneille dans le genre sublime, ni Racine dans le sien ? Quoi qu’il en s
annoncèrent qu’il concevoit fortement la tragédie, et qu’il avoit un genre à lui. Les bonnes pièces qu’il donna ensuite, lui
ention et sans partialité, ont reconnu que Voltaire, sans avoir aucun genre qui lui soit véritablement particulier, réunit, à
Voltaire, quoiqu’il n’ait point égalé ses trois prédécesseurs dans le genre qui est propre à chacun d’eux, est, dans ses bonn
t très-bien conduites. La première est presqu’un chef-d’œuvre dans le genre touchant : le rôle d’Ariane, quoiqu’un peu long,
ue de ceux qui ne sont pas vivans. La Fosse a fait une pièce dans le genre de Corneille : c’est Ms. Il y a des morceaux dign
pour plonger nos sens dans une espèce d’enchantement. Voyez, pour le genre mythologique, l’opéra de Thétis et Pélée par Font
eux Pélée obtienne la main de cette charmante Nereïde. Voyez, pour le genre de la féerie, l’Amadis de Grèce de le. Un éperon
t-à-dire, l’entretien uni, le simple dialogue des personnages, par un genre de déclamation appelé récitatif. Le discours pass
e. Son poëme prend alors le titre de Pe. Il est aisé de sentir que ce genre veut des passions douces, des sentimens naïfs, de
des pièces en machines. Corneille, dont le génie se plioit à tous les genres , effaça dans celui-ci tous ses rivaux, par son An
ompe dont il étoit susceptible, et fit tomber toutes les pièces de ce genre . Après les tragédies-lyriques de ce poëte, les pl
dit, par Rt. La Motte inventa au commencement du siècle dernier, un genre d’opéra plus facile, et qui plaît par sa variété.
et auteur donna pour essai l’Europe galante ; vrai chef-d’œuvre en ce genre . On propose encore pour modèle l’acte de Coronis,
assions, tels sont en général les grands exemples que nous offrent ce genre de poésie. Définition du Poëme épique. Le no
nous représente le fils de Dieu s’offrant à son père pour racheter le genre humain ; nous fait entendre les récits prophétiqu
unit toute la vraisemblance et toute la grandeur qui conviennent à ce genre de poésie. Dans la Lusiade, la flotte des Portuga
nt. Je répéterai ici qu’Homère est un des plus parfaits modèles en ce genre . Le Tasse l’a suivi de très-près. Les description
pas une des parties les moins importantes de l’épopée. C’est dans ce genre de poésie, peut-être plus que dans aucun autre, q
uffée par un cœur vivement ému, et qui conviennent essentiellement au genre lyrique ; le style de l’épopée sera en général le
, je puis hardiment en citer un autre qui est à-peu-près dans le même genre , et qu’on ne lira pas avec moins de plaisir. C’es
pas rendu toutes les beautés. A ce chef-d’œuvre de narration dans le genre terrible, le poëte latin en a fait succéder un au
le genre terrible, le poëte latin en a fait succéder un autre dans le genre touchant. Le voici. « Lorsque Priam eut vu la vi
eaux. La description de l’assaut livré à la ville de Paris, est en ce genre un des beaux morceaux de notre poésie. Voyez l’éc
n génie riche et fécond, qui fait le charme du lecteur. Voici dans le genre agréable une description, à laquelle on ne peut r
s espèces de poëmes, qui, sans être proprement épiques, tiennent à ce genre , en ce qu’ils consistent essentiellement dans le
ue génie allégorique. Le Lutrin de Boileau est un poëme parfait en ce genre . Un pupître d’une grosseur énorme, placé dans le
ous devons à l’Italie les premiers poëmes qui aient été faits dans le genre épique depuis ou lors de la renaissance des lettr
je répéterai ce que j’ai déjà dit ; que ce poëme est parfait dans son genre . La Henriade de Voltaire a éprouvé le même sort
mbert occupe une place distinguée parmi les bons poëtes en ce dernier genre . Son Jugement de Páris la lui a méritée. C’est un
fait des règles des divers ouvrages en vers, qu’il n’est presqu’aucun genre de poésie, qui ne se propose pour but le plaisir
76 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. L’éloquence est un don
a manière de composer des discours, nous les avons étendus à tous les genres de composition ; ce qui nous reste à faire ici, c
nom de Bossuet est inséparable de l’oraison funèbre : il a donné à ce genre un caractère de grandeur et de perfection sublime
es discours prononcés dans les académies ou les sociétés savantes. Ce genre a surtout pour but de plaire ; il n’offre pas l’i
tyle devient déclamatoire : c’est le défaut qu’on reproche souvent au genre académique. Voici les différentes espèces de disc
ies de Socrate, par Platon et par Xénophon, peuvent se rapporter à ce genre . Tel est encore le Panégyrique d’Athènes, par Iso
77 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
et s’exprimant d’une manière différente, il y a à peu près autant de genres de style qu’il y a d’écrivains au monde. Le style
régissent d’une part le style en général, et d’autre part le style de genre , c’est-à-dire celui qui convient exclusivement à
le style de genre, c’est-à-dire celui qui convient exclusivement à un genre particulier de composition. J’indiquerai ce derni
ce qu’on lit le plus, c’est les journaux. Ils contiennent, en quelque genre que se soit, la nouvelle du jour, et c’est en con
urs. De même qu’en architecture on dit un style pur, pour exprimer un genre où tout est harmonieux, où rien de disparate et d
n genre où tout est harmonieux, où rien de disparate et d’étranger au genre ne frappe la vue ; de même en rhétorique on nomme
s me restait sous les cieux. Ce malheur la frappa. (I.) .Syllepse de genre . — Être, au masculin ; la au féminin. L’article l
s vont déposer des couronnes sur les croix du cimetière, Syllepse de genre et de nombre. — Cette foule est au féminin et au
, parce qu’on tombe alors dans l’affectation. La métaphore a un autre genre de mérite, c’est de personnifier les passions, et
lus. On emploie la synecdoque de diverses manières. 1° Synecdoque de genre — Les mortels, pour les hommes. La créature, pour
oins pour le plus. L’attention se porte sur l’espèce la plus noble du genre . 3° La Synecdoque dans le nombre a lieu lorsqu’on
rie est un trope, mais elle mérite un développement particulier comme genre de composition ; j’en parlerai avec détails dans
as, l’antonomase fait entendre que celui dont on parle éclipse en son genre tous ses rivaux. Dans le second cas, on compare c
chercher mes preuves ? — Mais non, etc., et toute autre phrase de ce genre . Je le méprise, que dis-je ? je le haïs. C’est la
nelles du style est le sublime. I. Sublime14. Le sublime en tout genre est le don le plus rare.(V.) Je ne veux point p
descriptions, a dit Boileau, et cette recommandation indique de quel genre d’écrire la pompe s’accommode le mieux. Toutefois
ententieuse. Elles donnent de l’éclat an discours ; mais c’est un des genres d’ornements qui ont le plus d’inconvénients et de
n’ai rien à ajouter à ce langage du maître. Mais ce n’est pas le seul genre de pensées que je veux faire remarquer aux élèves
ements du discours. Si l’élève a bien compris tout ce qui précède, ce genre d’analyse lui deviendra bientôt familier. Le seco
précède, ce genre d’analyse lui deviendra bientôt familier. Le second genre d’analyse a pour objet le fond des choses, c’est-
d’une composition dépouillée préalablement de tous ses ornements. Ce genre est plus difficile que le premier ; mais il est t
t des remarques particulières qu’exige la décomposition de tel ou tel genre . On les trouvera chacune en la place qui lui conv
nalyser. Pour finir ce livre, nous allons examiner en peu de mots les genres principaux de style et tracer s’il est possible u
et tracer s’il est possible une méthode pour écrire. [Des divers genres de style] Les sortes de style qu’on rencontre
aucun résultat essentiel. Dans l’application, il s’en suivrait qu’un genre de discours put être tellement simple, qu’il ne p
ime ni même aucun ornement ; et alors serait-il oratoire ? De même le genre susceptible d’ornement peut-il l’être au point d’
rnement peut-il l’être au point d’exclure la simplicité, qui, en tout genre , a son prix ? A l’égard du genre sublime, il n’y
’exclure la simplicité, qui, en tout genre, a son prix ? A l’égard du genre sublime, il n’y a point de sujet qui exige, qui v
le sujet et le style qui lui convient, entre tel ordre d’idées et tel genre de distinction : le principe est vaste et fécond 
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8
reté et le pédantisme sont trop souvent le caractère des livres de ce genre  ; ici, les notions sont précises, renseignement e
onvénients que présentent sous quelques rapports les ouvrages du même genre . Vous appuyant d’auteurs faisant autorité par leu
nnes mœurs. Mais il a encore d’autres mérites. En traitant des divers genres de poésie, et en assignant à chacun d’eux le cara
s définitions, conçues dans des termes clairs et précis, signalent le genre et l’espèce, embrassant ainsi tout l’objet, mais
mble et de la raison ; bien mieux, vous nous montrez comment tous les genres de poésie trouvent leurs modèles dans les Livres
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
endunt aures, quarum superbissimum est judicium. (Cicéron). Tous les genres de littérature n’exigent pas un style également n
trop d’affectation à lui faire un mérite de prétendues beautés en ce genre , auxquelles il n’avait sûrement pas songé. Nous n
ire donc ? Éviter les excès, se renfermer sagement dans les bornes du genre que l’on traite, lui accorder tout ce qu’il compo
. (Fléchier). Harmonie grave et majestueuse, dans un tableau du même genre . « Au premier bruit de ce funeste accident (la m
e ne pas trouver chez lui ? Il porte, il est vrai, la richesse, en ce genre , jusqu’à la prodigalité ; mais qui pourrait lui f
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
Chapitre XVI. Genre du roman. Le roman est un récit d’aventures, or
’homme lui-même. Il ne faut pas s’étonner que le roman soit devenu un genre important de littérature ; il peut avoir de grave
œuvre de génie ! La chevalerie du moyen-âge a fait naître un nouveau genre de récits qui brillent d’un vif éclat, d’abord ch
-Blas, offrit le premier et le plus parfait modèle du roman de mœurs, genre fécond, par lequel le roman entrait dans des dest
s, les usages et l’esprit d’un autre âge. Walter Scott, qui a créé ce genre , n’a guère trouvé de rivaux parmi ses imitateurs,
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
te convenance, loi suprême de toute composition, exige que chacun des genres extrêmes, en quelque sorte, et des intermédiaires
ant admis sans difficulté dans l’autre. C’est ici que la division des genres , en simple, sublime et tempéré, justement proscri
diteurs auxquels on s’adresse, les mœurs, les circonstances, etc., le genre d’écrire sera plus nu ou plus fleuri, plus néglig
et leurs exemples se bornent à nous apprendre qu’il faut, en certains genres , éviter des idées, des images, des expressions fa
dispensables, la noblesse du style dépend de la nature du sujet et du genre , et se modifie à l’infini selon les circonstances
donner l’universalité au précepte de Boileau, c’est que, s’il est des genres où la noblesse contrarie trop manifestement le na
trivialité absolues soient le seul moyen de rester dans le vrai, ces genres ne sont pas du ressort de la critique, et les hon
82 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
Chapitre IV. Genre didactique. § 20. Définition. — Division du c
qui est propre à enseigner, qui enseigne, relatif à l’instruction. Le genre didactique comprend donc les ouvrages- où l’auteu
Les ouvrages de critique, en matière de littérature, se rapportent au genre didactique, parce que l’écrivain y mêle toujours
ire dur. Il est vrai qu’on se propose seulement d’instruire ; mais le genre didactique a ses grâces particulières : j’en appe
représentants. Depuis le xvie  siècle, elle a produit, dans tous les genres et sur toutes les questions, des discussions on n
aux ouvrages de critique et aux didactiques la forme du dialogue. Ce genre d’écrire s’appelle dialogue philosophique ou orat
le recueil est devenu classique43. Nous en extrayons comme modèle du genre l’entretien suivant de Pompée le fils avec Ménas,
83 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
mot que l’on met devant les noms communs, et qui en fait connaître le genre et le nombre. Nous n’avons qu’un article : le, la
féminins, les pères, les mères. Ainsi, l’on connaît qu’un nom est du genre masculin, quand on peut mettre le devant ce nom ;
, quand on peut mettre le devant ce nom ; on connaît qu’un nom est du genre féminin, quand on peut mettre la.   16. — Il y a
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
normal pour disposer les principaux groupes d’idées selon les divers genres d’écrits ? et chaque groupe ainsi disposé a-t-il
omplétement à cette question, ce serait donner la théorie de tous les genres . Chacun d’eux, en effet, chacune même de leurs su
y a plus : il serait impossible de bien saisir le côté théorique d’un genre quelconque, sans en présenter en même temps le cô
livre lui-même, ou n’y entre qu’accidentellement. Et ainsi des autres genres . Voyons d’abord l’ensemble de l’ouvrage, nous des
ter que, dans certains écrits, dans ceux surtout qui appartiennent au genre démonstratif, à la louange ou au blâme, dans la p
que le drame et le tableau ne fassent plus qu’un. C’est là l’idéal du genre . Mais encore faut-il que le tableau vienne en son
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
IV. Des Ouvrages Didactiques. Les ouvrages didactiques, dans le genre littéraire, sont ceux où l’écrivain expose les pr
rages de critique, en matière de littérature, peuvent se rapporter an genre didactique, parce que l’écrivain y mêle toujours
clairée. Un grand fonds de connaissances, et principalement celles du genre dont il s’agit, sont pour le critique d’une indis
ux ouvrages de critique, et aux didactiques, la forme du dialogue. Ce genre d’écrire, le Dialogue oratoire, ainsi nommé par o
et celui de Cicéron, bien dignes de servir à jamais de modèles en ce genre , doivent être sans cesse lus et médités par tous
86 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre II. » pp. 75-76
Firmin Didot, p. 99. Hégémon de Thasos.] Voyez sur ce poëte et sur le genre de poésie dont Aristote veut qu’il ait été l’inve
ke, Historia critica comicorum græcorum, p. 253-256. Le nome.] Sur ce genre de poésie, voyez p. 66, parmi les extraits des Pr
p. 70)  d’où l’on peut conclure que ce sujet avait été traité dans le genre comique. On a des fragments du Cyclope de Philoxè
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
se distingue aisément de celle que produit le sublime. Elle est d’un genre plus doux ; elle a quelque chose de plus aimable,
out ce qui plaît, soit dans le style, soit dans les pensées. C’est un genre particulier qui excite dans l’âme du lecteur une
n, de l’auteur du Télémaque, et surtout de Racine, inimitable dans ce genre comme dans presque tous les autres. Virgile lui-m
goût ou l’imagination, soit que son plaisir naisse du sublime ou d’un genre de beauté quelconque. Les critiques ont regardé c
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
l faut passer dans l’autre. La philosophie de nos jours a réprouvé ce genre d’éloquence, sous prétexte que la vérité y est qu
si cette vérité était plus scrupuleusement respectée dans les autres genres que cette même philosophie autorise ou fait valoi
ges ; et il est beau que ce soit pour la vertu modeste et ignorée. Le genre de l’oraison funèbre tient beaucoup de celui du s
ropose. Je veux dans un seul malheur déplorer toutes les calamités du genre humain ; et, dans une seule mort, faire voir la m
ière de Tacite, c’est-à-dire, de ce qu’il y a de plus parfait dans ce genre . Étudions le grand peintre dans un tableau d’un c
89 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
Chapitre VI. — Différents genres d’exercices Lorsque l’esprit des jeunes gens se
aux jeunes gens ou aux jeunes personnes pour qu’ils s’exercent on ce genre  ; et lorsque leur travail sera terminé, ils pourr
une Fille et la Naïade. Vol. II, nº 116. Section II. — Différents genres de Narrations La narration prend différents to
rents tons suivant les divers sujets qu’elle traite : on distingue le genre simple, le genre tempéré et le genre élevé. Cette
t les divers sujets qu’elle traite : on distingue le genre simple, le genre tempéré et le genre élevé. Cette différence dépen
qu’elle traite : on distingue le genre simple, le genre tempéré et le genre élevé. Cette différence dépend de l’importance de
et des personnages que l’on met en la scène. § I. Narration dans le genre Simple Suivant notre coutume, nous ne présento
ture. — Le Porteur d’eau, vol. II, nº 117. § II. Narration dans le genre Tempéré La Providence. Argument. L’abbé Beaure
ecture. — La Providence. Vol. II, nº 118. § III. Narration dans le genre Élevé Vengeance de Jean V, duc de Bretagne. Ar
ile de jeter un coup d’œil sur le style épistolaire, et de voir si ce genre de composition admet quelques règles. Nous n’ente
n complète, devront connaître quels sont les défauts à éviter dans ce genre de littérature, et quels sont les ornements qu’el
90 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
souvent en poésie. On distingue la syllepse du nombre, la syllepse du genre et celle de la personne. Exemples : Entre le pau
excellent traité des Tropes, compte un grand nombre de figures de ce genre . Les plus remarquables sont la métaphore, l’allég
oche avec raison à Tertullien d’avoir appelé le déluge la lessive du genre humain : Diluvium naturæ generale lixivium fuit .
un morceau entier, elle prend le nom de composition allégorique. A ce genre appartiennent les apologues ou fables, les parabo
précieuse ; le Tibre, pour les Romains ; la Seine, pour Paris. 2° Le genre pour l’espèce, et l’espèce pour le genre : Les mo
la Seine, pour Paris. 2° Le genre pour l’espèce, et l’espèce pour le genre  : Les mortels pour les hommes : Seigneur, dans t
colère. Cette figure demande beaucoup de précaution, surtout dans le genre sérieux. Voici des exemples de ces diverses espèc
, Cinna, tu t’en souviens, et veux m’assassiner. Corneille. Dans le genre familier et badin, la suspension peut être plus é
ac numerosa oratio . Qu’y a-t-il, par exemple, de plus parfait en ce genre , de plus arrondi, de plus sonore, que cette pério
les disposer. Boileau a admirablement surmonté des difficultés de ce genre dans son Épître au roi sur le passage du Rhin. 5°
sons et les mouvements de la langue et ceux de la nature. C’est de ce genre d’harmonie que Longin entend parler, dans le pass
s poétiques. Parmi les écrivains qui se sont le plus distingués en ce genre , nous citerons Homère, Virgile, Horace, Cicéron,
, le murmure d’un ruisseau, etc. C’est l’exemple le plus simple de ce genre de beauté. Il ne faut pas beaucoup d’art chez un
ment les sons dont ils sont les signes. 282. Citez des exemples de ce genre d’harmonie. Le sifflement des serpents. Pour
ns ; mais on cite avec raison, dit Maury, comme un chef-d’œuvre en ce genre , l’Histoire des Variations, où le grand Bossuet
plus disparates . Massillon va nous fournir des exemples de ces deux genres de transitions. Cet orateur, pour passer de la pr
rs : Il aspire à descendre , ce poète offre un heureux exemple de ce genre d’ornement. Aspirer indique une tendance à l’élév
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
utes les compositions : aussi devons-nous distinguer trois espèces de genres  : le simple, le tempéré et le sublime. Il ne faut
re qu’il y ait une ligne de démarcation bien tranchée entre ces trois genres  ; ils se mêlent souvent et se trouvent réunis dan
qui conviennent plus particulièrement à chacun d’eux. Section I. —  Genre simple Le Genre simple comprend le Style simpl
us particulièrement à chacun d’eux. Section I. — Genre simple Le Genre simple comprend le Style simple, le Style naïf, l
sations, dans les fables dans les contes et les historiettes, dans le genre épistolaire, et généralement dans tous les sujets
ame de Sévigné que nous citons ici nous offre un modèle parfait de ce genre de style. Lettre de madame de Sévigné à sa fille.
e. La Fontaine, livre IX, fable iv. Vol. II, nº 97. Section II. —  Genre tempéré Le Genre tempéré ou fleuri tient le mi
e IX, fable iv. Vol. II, nº 97. Section II. — Genre tempéré Le Genre tempéré ou fleuri tient le milieu entre le style
qu’ici dans ces leçons ; c’est celui des écrivains qui, dans tous les genres de compositions, ont été regardés de tout temps c
re aux Muses sur les Romantiques. Vol. II, nº 108. Section III. —  Genre sublime Le Genre sublime développe toutes les
Romantiques. Vol. II, nº 108. Section III. — Genre sublime Le Genre sublime développe toutes les richesses et les res
ction IV. — Style biblique Pour compléter ce qu’il reste à dire du genre sublime il est nécessaire de dire quelques mots d
92 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
nalité ou sans variété. 2° Les sujets qui impliquent la confusion des genres . Soit que le sujet admette par sa nature même deu
nfusion des genres. Soit que le sujet admette par sa nature même deux genres opposés, comme le tragique et le comique, le roma
la dissertation et la narration, soit qu’il y ait disparate entre le genre d’esprit de l’auteur et le genre du sujet, le rés
soit qu’il y ait disparate entre le genre d’esprit de l’auteur et le genre du sujet, le résultat pour le style est un défaut
93 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
ures se suivent et s’enchaînent, puisque c’est là ce qui constitue le genre même dont nous parlons. Les romans continus ou su
sent et s’enchevêtrent afin d’attacher de plus en plus le lecteur. Ce genre est moins estimé, parce qu’il ne nous apprend à p
er des détails que l’histoire néglige presque toujours. C’est dans ce genre que s’est illustré Walter Scott. Le roman d’éduca
é d’Urfé, par son roman d’Astrée, mit à la mode le roman pastoral. Ce genre fut exploité par beaucoup d’imitateurs, et enfin,
94 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
avons souvent renvoyé au Recueil de Modèles, surtout pour les grands genres . Certaines questions plus importantes ou plus con
recherché avec soin le but moral de la poésie en général et de chaque genre en particulier, persuadé que l’éducation, comme l
rni des modèles inimitables dans l’élégie, dans la pastorale, dans le genre didactique, et surtout dans l’ode. Les poètes chr
95 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIV. de la fin  » pp. 189-202
artuse, est si odieuse, que la moralité universelle, la conscience du genre humain réclamait contre ce vice une peine exempla
nous trouverons dans ses discours de notables exemples de ces divers genres de péroraison. Je ne citerai que les Verrines et
quet, le seul morceau peut-être réellement éloquent qu’ait produit le genre judiciaire en France au xviie  siècle. L’appel au
livres en souscriptions. Quoi qu’il en soit, il est certain que nul genre d’éloquence ne prête plus que celle de la chaire
e de suivre ensuite pour ses propres écrits, si lui-même s’attache au genre sérieux, les règles de récapitulation, de conclus
96 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ns Denys. Le seul passage où il semble établir des distinctions de ce genre se trouve au commencement de son traité sur l’élo
ns il faut l’entendre…, etc. » Il en est de même à propos des autres genres de style. Je me crois donc autorisé à appliquer c
le style, il est impossible qu’il y ait un seul bon ouvrage en aucun genre d’eloquence ou de poésie. » Aussi Quintilien comp
e. » 67. Quelques rhéteurs ont été jusqu’à admettre, pour certains genres d’ouvrages, le style sec ; comme si l’on pouvait
en 1781 un poëme des Styles, poétique assez superficielle de certains genres , distingue quatre styles, le simple, le gracieux,
97 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
os des compositions, en un mot, du but de l’écrivain. Les deux grands genres de composition, la narration et le discours, ont
la finesse, mais non pas le mensonge. On peut citer comme modèles de genre l’exorde du plaidoyer de M. De Sèze pour Louis XV
à merveille à l’exorde pompeux. On peut admirer un modèle accompli du genre dans l’oraison funèbre de la Reine d’Angleterre,
osition. La narration oratoire aura en général toutes les qualités du genre narratif10. En particulier l’orateur ne devra jam
tion du fait, qu’il croie voir les choses au lieu de les entendre. Ce genre de narration par ses mouvements d’éloquence, méri
98 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
Chapitre IV. Genre dramatique. § I. Origine du drame. L’inven
le drame en même temps que la poésie lyrique et l’épopée ; ces trois genres se tiennent de près à l’origine. Les rhapsodes, e
ne passion n’est plus universelle ni plus féconde en émotions de tout genre  ; aucune n’est d’un effet plus sûr au théâtre, qu
dans ce qu’elles ont de plus touchant et de plus lamentable. C’est un genre mixte entre la tragédie et la comédie. Il n’a pas
ler à ces excès, la littérature serait disposée à l’admettre comme un genre bon et nécessaire peut-être dans nos mœurs ; car
ût : il faut laisser le burlesque aux tréteaux de la foire. Les trois genres de comique peuvent se trouver dans une même pièce
de Voltaire, en sont des exemples. Scribe a plusieurs pièces dans ce genre . 5° Règles de la comédie. La première règle
99 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
encore, sans exprimer le moindre doute, dans la Morale Nicom., VI, 7. Genre … ïambique.] Voyez sur ce sujet les auteurs cités
s d’Horace, sur l’Épître Ire du livre II, v. 145 et suiv. Et, dans ce genre , il est le seul.] Je n’ose pas croire ici que ma
etronne, XVIIIe Lettre d’un Antiquaire à un Artiste (Paris, 1835). Au genre satyrique.] Voyez sur ce sujet le mémoire que j’a
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
forment qu’un tout. Qu’il s’agisse d’un individu, d’une espèce, d’un genre quelconque, la synecdoque suppose l’emploi du plu
l’a dit vingt fois pour un nombre indéterminé de fois106. Souvent le genre est employé au lieu de l’espèce, et l’espèce au l
vent le genre est employé au lieu de l’espèce, et l’espèce au lieu du genre  : dans la Fontaine, le quadrupède écume, l’arbre
manière moins pittoresque, moins métaphorique. Tout cela n’est que le genre pour l’espèce, l’espèce pour le genre, une fracti
horique. Tout cela n’est que le genre pour l’espèce, l’espèce pour le genre , une fraction pour une autre, dans la même unité
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