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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
nc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde4. Le génie français Le chevalier. Vous nous accordez une grande
sque dit fulminante, d’un goût, d’un système, d’une passion parmi les Français qui ne peuvent vivre isolés. Au moins, si vous n’
ngue même ; et déjà, dans le treizième siècle, un Italien écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue fr
n écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le monde, et était plus dilettable
nglaise, n’est plus que du bruit ; mais, dit-il encore : « Un orateur français se ferait entendre de plus loin, sa prononciation
autrement pénétrante qui retentit dans les livres. Toujours celle des Français est entendue de plus loin ; car le style est un a
ègles de la morale, d’une fièvre chaude qui était venue assaillir les Français , pour se jeter sur leur pays et le partager entre
ais plus visiblement à mon avis. Notre inclination pour ou contre les Français ne doit point être écoutée. Le politique n’écoute
Andes (Amérique du Sud). 2. Ambroise Paré, le père de la chirurgie française (1518-1590), parle ainsi des armes de l’homme :
it dit : « Tel est le privilége des grandes nations : qu’il plût aux Français de dire : Corneille et Vadé ! ou même Vadé et Cor
à ce morceau la dissertation de Rivarol sur les mérites de la langue française . Duclos représentait ainsi le caractère français 
érites de la langue française. Duclos représentait ainsi le caractère français  : « C’est le seul peuple dont les mœurs peuvent
nation ne donne point atteinte à la franchise à la bonté naturelle du Français . L’amour-propre contribue à le rendre aimable ; p
rfidie lui est étrangère, et il est bientôt fatigué des intrigues. Le Français est l’enfant de l’Europe ; si l’on a quelquefois
érité des lois. » (Considérations sur les mœurs.) Joubert disait des Français  : « Les Français naissent légers, mais ils naiss
(Considérations sur les mœurs.) Joubert disait des Français : « Les Français naissent légers, mais ils naissent modérés. Ils o
ffections domestiques, tous les longs sentiments sont impossibles aux Français . » « Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse
foi des combinaisons, des précautions, du secret, de la lenteur ; le Français n’y est pas propre. Il ne réussit bien qu’aux sen
’univers qu’une littérature allumée et vivante : c’est la littérature française . On ne lit plus que des livres français de Péters
vante : c’est la littérature française. On ne lit plus que des livres français de Pétersbourg à Cadix, de Calcutta à New-York. L
ur toute la surface du continent, partout où germe une idée, un livre français a été semé. Honneur donc aux travaux des jeunes g
uil !” » (Ce fragment est tiré du discours de réception à l’Académie française prononcé par M. Victor Hugo, le 3 juin 1841, édit
2 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
Introduction I. Origines de la langue française . — Lois qui présidèrent à sa formation La lang
langue française. — Lois qui présidèrent à sa formation La langue française , comme notre sol lui-même, s’est formée par une s
le langage des Ibériens se retrouve encore dans celui des Basques, le français proprement dit ne leur doit qu’un très-petit nomb
fonds même de notre langage. En effet, nous allons voir que le vieux français , ou langue romane, dérive directement du latin, q
ure, et qu’au xive il disparut insensiblement pour céder la place au Français moderne qui s’organisa au xve  siècle, s’enrichit
leur idiome, qui nous intéresse de près, puisqu’il fut le berceau du français . Si Charlemagne fut assez puissant pour communiqu
rtagèrent donc la Gaule : le Picard, le Normand, le Bourguignon et le Français , qui, confiné modestement dans l’Ile de France, s
t des affinités natives ou des échanges amiables. C’est ainsi que les Français diront roi avec les Bourguignons, et reyne avec l
a finale est féminine, (poŕche=poŕtĭcus). 2° Remarquons de plus qu’en français , la voyelle brève ou atone, celle qui précède en
ent de déclinaison, et inaugurera l’usage du cas unique adopté par le français moderne. Contemporain de notre unité territoriale
aire de la langue romane, jusqu’à l’heure décisive où elle devient le français . xe , xie et xiie  siècles. S’il était permis d
devrons le vers de douze pieds, l’alexandrin, qui deviendra le mètre français par excellence. A la même famille se rattache le
tre idiome. Martino da Canale traduira l’histoire latine de Venise en français , « parce qu’il cort parmi le monde et est plus dé
tout li grant seignor, li comte et li marchis Avaient entour eux gent française tous dis (toujours), Pour apprendre français leur
Avaient entour eux gent française tous dis (toujours), Pour apprendre français leur2 filles et leur fils. La première partie d
ns le secours de la mesure et du rhythme. S’il ne se montre pas assez français par le cœur, il l’est du moins par l’esprit, et s
teint et se dégrade. Étouffée par l’excès des maux publics, la gaieté française s’exaspère en pamphlets violents,ou s’égare en in
is les plus arrogants ne prouve-t-elle pas avec évidence que l’esprit français n’a point renié ses vertus propres, pour avoir si
prête à Plutarque dans une traduction originale, dont la clarté toute française vulgarise les beaux exemples de la morale antique
qu’il détruit, ses confessions sincères vivront autant que la langue française par l’originalité pittoresque d’une imagination i
re, précis et rapide, le style de Calvin (1509-1564) reforme l’esprit français plus heureusement que la croyance, et son imposan
anchant s’est aiguisé dans les conflits même du combat. Désormais, le français peut suffire à tous les besoins de la pensée. Int
anifeste en 1549, et promet trop ambitieusement d’illustrer la langue française . Oui, il y eut une incontestable opportunité dans
re de pareils noms a préparé d’avance l’heure privilégiée où le génie français , fidèle à sa nature, formé par la religion, la ph
idi. 2. Oc et oil veulent dire oui. (Hoc-illud, c’est cela.) 3. Le français qui appartient à l’Ile-de-France se distingue par
apocope plusieurs noms propres, Delpierre, Delfosse, qui se disent en français de la Pierre, de la Fosse. Le normand, au lieu de
du xiiie  siècle, n’appartenaient pas aux sources germaines, devenues françaises et chrétiennes. Ils se rattachaient aux tradition
3 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
be. (1555-1628.) [Notice] Durant les premiers ans du Parnasse françois , Le caprice tout seul faisait toutes les lois1 :
tc. Bien que l’on ait accusé Boileau d’avoir moins connu l’antiquité française que l’antiquité grecque et latine, ce jugement qu
s intérêt et sans fruit, dans l’étude des premiers monuments du génie français  ; mais nul ne contestera sans doute que de Malher
elle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie française . Par lui notre domaine littéraire, si agité et si
e pour les yeux, à raison de la prononciation semblable des deux mots françois et lois. — Voyez la citation dans le premier chan
peut voir sur Malherbe M. Nisard, dans son Histoire de la littérature française , c. V, §§ 3 à 7 ; une notice de M. Geruzez (Essai
Outre l’édition de Malherbe que contient la collection des classiques français , Lefèvre, 1825, on consultera avec beaucoup de pr
l’influence considérable qu’il a exercée sur l’idiome et sur l’esprit français  ; il n’a pas été assez frappé, ce semble, de la p
de la fille de du Perrier : voy. nos Morceaux choisis des Classiques français , à l’usage de la classe de sixième. 3. « Si tu n
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
nt du beau, du bien et du vrai qui est l’âme du talent. La langue française La langue française avait passé par bien des
u vrai qui est l’âme du talent. La langue française La langue française avait passé par bien des vicissitudes, avant d’ar
d artiste qu’ait produit la France. Depuis les Provinciales, la prose française est à ce point constituée, que, sans fléchir, ell
x inaccoutumée. Voltaire est le plus parfait représentant de l’esprit français à cette époque. Ni son temps, ni son génie ne le
minez le caractère général que présente en ces divers écrits la prose française  : on la dirait épuisée, étiolée. Sous ces grâces
nie. On avait bien porté l’analyse dans la mâle synthèse de la phrase française , qu’on l’avait toute décomposée et mise en poussi
t distinctif est la force. La force avait fini par manquer à la prose française  ; Rousseau la lui a rendue : c’est là son titre i
s sentiments de l’art véritable, et qu’on aime cette admirable langue française , fidèle image de l’esprit et du caractère nationa
toute sorte qui ont amené peu à peu, dans la langue et la littérature française , ce grand changement, si manifeste dans le Discou
littéraire aussi curieux que difficile à résoudre, et que l’Académie française a eu bien raison de mettre au concours. La même r
me époque. Poussin ne continue pas la tradition de la peinture moitié française , moitié italienne de la fin du seizième siècle ;
t juger diversement, mais qui évidemment est toute nationale et toute française . Voyez notre ouvrage Du Vrai, du Beau et du Bien,
e. Voyez notre ouvrage Du Vrai, du Beau et du Bien, leçon x, de l’Art français . (Note de M. Cousin.) 1. In 8° Didier. Librairie
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
’y exciteraient pas celui qu’on voudrait y faire naître. » La langue française , la plus claire des langues analytiques, suit en
airement l’objet de l’action, puisque, par une exception bien rare en français , ce mot se décline, l’esprit le replace naturelle
es langues analytiques, en anglais, en italien, en espagnol, comme en français , le génie de la langue, le point de vue où l’on s
st variable que quand elle ne l’est point ? Pourquoi ne dit-on pas en français  : vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeu
analogues. Celles-ci cependant ne les proscrivent pas absolument. Le français en admet un très-grand nombre en poésie : … Sitô
r ajoute à l’élégance et à l’harmonie. Aussi ne peut-on lire dix vers français sans y rencontrer l’hyperbate. La prose est plus
le grâce elle fleurissait le matin ! » En général cependant la prose française est avare d’inversions. Fénelon lui en fait le re
sible dans les langues analytiques. Je trouve force synchyses dans le français du xvie  siècle, mais alors les règles de constru
t quelques langues peuvent s’accommoder, mais qui choquent la netteté française . Mme de Sévigné, qui se rattache par tant de côté
xe. Elle substitue un temps à un autre123. L’énallage se rencontre en français dans certaines locutions familières : Si tu parle
nt sous le nom d’infinitif historique, et qui se rencontre parfois en français  : Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir.
otre opinion, qu’ils sont entrainés par l’habitude de la construction française . 119. Un seul exemple, la première phrase du cha
endant malgré le defaut de désinences significatives, la construction française , maniée par un grand écrivain, égale, si elle ne
Mais observez en même temps la singulière susceptibilité de la langue française  ! Bossuet lui-même, en voulant atteindre l’intérê
tablie représente à peu près exactement celle que l’on emploierait en français . 122. « Prenait l’essor est la principale action
6 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
oitié. » Cet aveu nous avertit que le xvie  siècle fut pour la langue française une époque de crises dont l’histoire ne saurait t
d’étymologie, et autant de grammaires. C’est que l’unité de la langue française devait être aussi laborieuse que celle de la nati
chie dont le travail assura victorieusement la précellence du langage français . I. Influence exercée par l’Italie On ne sau
oduire une scolastique nouvelle, qui prétend créer d’emblée la langue française par un coup d’autorité, en lui imposant un dictio
es principes auxquels obéissait le développement spontané de l’esprit français . Érigeant l’art en mystère, et la poésie en sacer
l’on ne doit pas oublier que la Défense et illustration de la langue française 1 fut un généreux chant du départ. Mais les prome
s, ne firent que s’enivrer dans le temple d’Apollon. Mais le bon sens français fut encore ici le plus fort. Il avait eu d’avance
si pindariser ; et luy semble bien qu’il est quelque grand orateur en françois , parce qu’il desdaigne l’usance commun de parler.
nt l’expression de Bonaventure des Périers, voulaient « tirer tout le françois du grégeois 2 ». Telle fut la visée d’Henri Estie
ard Mêlant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode… Que sa muse en français parla grec et latin ? En dépit de ces expérience
onséquence logique des lois qui régirent le passage du latin au vieux français . Ne voulant pas rebuter les esprits par des détai
use au moins s’accommodait mieux d’une libre démarche. En résumé, le français du xvie  siècle est tout latin par son vocabulair
tuer ? Cil a été, dans ses beaux jours, le plus joli mot de la langue française  ; il est douloureux pour les poètes qu’il ait vie
e plaçait où bonheur ne saurait entrer ; il a fait heureux qui est si français , et il a cessé de l’être ; si quelques poètes s’e
s analogies qui permettent de franciser le latin, ou de latirriser le français , par l’originalité d’un style indépendant et pers
urprins) les deux consonnes ns qui se ramenaient à l’s, dans le vieux français  : (mois, toise de mensis et tensa). Le même calcu
concessions allégèrent ce bagage de consonnes importunes, l’Académie française n’en consacra pas moins la plupart des arrêts ren
nt tirons quelques conclusions. Plus on pratique intimement la langue française , plus on s’assure que ses mutations ont leur logi
ns les constructions comme dans les mots. Aussi, les vraies fautes de français sont-elles les maladresses qui rendent le discour
se seule représente-t-elle à cette époque la vraie mesure de l’esprit français . Rabelais et Calvin, Amyot et Montaigne, voilà le
XIV. François Ier n’a-t-il pas contribué singulièrement au crédit du français , lorsque, par trois ordonnances datées de 1522, d
MERLET 1. Il appartenait à une dynastie d’imprimeurs et de savants français , dont le chef naquit à Paris, vers 1470, et mouru
traductions de Théocrite et de Pindare, le Traité de la conformité du françois avec le grec (1569), et le Thesaurus linguæ græcæ
’âme (seelenlehre). Notre vocabulaire, tiré du grec, ne dit rien à un Français qui n’a pas fait d’études classiques. 1. Ici, no
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
, familière, monumentale, et ces mots faits pour électriser la valeur française . Dans ces glorieuses pages de notre histoire, il
s, et assure des récompenses à nos alliés. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me co
l’avilir ; et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français , ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête
défendre la capitale de cette ancienne et illustre Pologne : l’aigle française plane sur la Vistule. Le brave et infortuné Polon
, après avoir abandonné nos alliés, et pour entendre dire que l’aigle française a fui épouvantée à l’aspect des armées prussienne
rire à Votre Majesté pour lui faire connaître le désir qu’a le peuple français de mettre un terme à la guerre qui désole nos pay
he à la fois simple et franche2. La guerre a eu lieu. Des milliers de Français et d’Autrichiens ne sont plus… Des milliers de fa
s ? ils sont plus loin de l’Église que nous. La forme du gouvernement français , qui n’est point héréditaire, mais simplement éle
où serait le monde entier de rien changer à la volonté que le peuple français a reçue de la nature de se gouverner comme il lui
résister à la marine réunie des Russes, des Danois, des Suédois, des Français , des Espagnols et des Bataves. Mais Votre Majesté
tte publique et le mécontentement des peuples. En obligeant le peuple français à faire la guerre, on l’obligera à ne penser qu’à
ne penser qu’à la guerre, à ne vivre que de la guerre, et les légions françaises sont nombreuses et braves2. Si Votre Majesté veut
re, et d’être persuadée qu’après le bonheur et les intérêts du peuple français , rien ne m’intéresse davantage que la prospérité
à l’extension des idées humaines. La vraie puissance de la République française doit consister désormais à ne pas permettre qu’il
, dans cette journée surtout, où il y va de l’honneur de l’infanterie française , qui importe tant à l’honneur de toute la nation.
 décembre. 1. Discours prononcé au quartier général de Posen, où les Français entrèrent en 1806. La paix y fut conclue entre la
Champagne que ce général a pu acquérir le droit de traiter le drapeau français avec un tel mépris. » — Réponse de Napoléon à l’e
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
lient le mot si vrai de Voltaire : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français . » Ce qui n’est pas clair n’est pas français, pa
est pas clair n’est pas français. » Ce qui n’est pas clair n’est pas français , parce qu’il semble que chaque peuple ayant reçu
anifeste et accessible à tous. Or c’est là un des caractères du génie français . Ailleurs, comme eu France, on fait des découvert
. Dans un ordre d’idées moins élevé, ce qui n’est pas clair n’est pas français , non parce que la langue française est en elle-mê
é, ce qui n’est pas clair n’est pas français, non parce que la langue française est en elle-même plus claire qu’une autre, mais,
Songez qu’on avait donné à ses livres le nom des Muses. Or les Muses françaises parlent la langue de Fénelon, et non celle de Fro
forme, la Renaissance et les guerres d’Italie faillirent engloutir le français sous un déluge de locutions bibliques, grecques,
isque d’innover sans améliorer. Telle est précisément la situation du français . En définitive, il n’est pas né d’hier. Il est ad
possible ; mais, pour Dieu ! que ces messieurs se fassent traduire en français  ! Les meilleures idées du monde, affublées de soc
litique, car leurs aberrations auraient fini par être plus fatales au français que toutes les folies des précieuses et des marqu
ilien disait finement : Aliud latine, aliud grammatice loqui ; parler français et parler Vaugelas, ce sont deux choses. M. Ville
de l’un à l’autre notre langue est devenue plus grammaticale et moins française . Et avant eux tous, la bonne femme d’Athènes, qui
9 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
, dont l’application remonte à juillet 1881, prescrit une composition française sur un sujet de littérature ou d’histoire, parmi
ouvrage de M. Condami‌n1. Première partie. Textes des compositions françaises données à la Sorbonne en 1881, 1882 et 1883.
ésentés au moyen âge ? (23 juillet 1883). • Les principaux satiriques français . (13 novembre 1882). • Quels sont les caractères
de ? (21 juillet 1883). • Faire un tableau sommaire de la littérature française au xvie siècle. (20 novembre 1882). • Quels sont
s sont les caractères généraux de la réforme accomplie dans la poésie française par Malherbe ? (31 juillet 1883). • Quels sont le
Quels sont les écrivains qui ont le plus contribué à fixer la langue française  ? (16 août 1882). • Tracer le tableau du progrès
se ? (16 août 1882). • Tracer le tableau du progrès de la littérature française sous le règne de Louis XIII. (17 août 1881). • Le
française sous le règne de Louis XIII. (17 août 1881). • Les lettres françaises sous le cardinal de Richelieu. (3 novembre 1882).
sont élevés ? (10 novembre 1882). • Comparer l’état de la littérature française à la paix de Nimègue (1678) et à la mort de Volta
les principales différences entre la tragédie, grecque et la tragédie française classique ? (10 août 1881). • Appliquer à Démosth
r la réforme apportée par Malherbe dans la langue et la versification françaises . (13 novembre 1882). • Pourquoi a-t-on comparé Co
e les tragédies grecques qui ont été imitées par les grands tragiques français . (27 juillet 1882). • Qu’est-ce que Racine a empr
881). • Qu’appelez-vous un écrivain classique, et dans la littérature française , quels sont les écrivains français qui vous parai
classique, et dans la littérature française, quels sont les écrivains français qui vous paraissent les plus dignes de ce titre ?
e 1883). Seconde partie. Développements ou plans des compositions françaises données à la Sorbonne en 1884 et en 1885. I.
, avec ses Astronomiques, Phèdre avec ses fables. Dans la littérature française , aucune œuvre ne mérite l’attention, dans le genr
ir à son heure et d’être nécessitée par les circonstances : la poésie française du moyen âge venait de mourir avec Marot, et Mell
) son manifeste célèbre intitulé Défense et Illustration de la Langue française , se fit le promoteur de cette rénovation poétique
orme qu’il méditait, et, rejetant les formes de notre ancienne poésie française , il introduisit brusquement dans notre langue l’h
C’est, du reste, la partie de son œuvre qui lui a survécu ; la poésie française , lancée par lui dans la voie féconde de l’imitati
’à un art nouveau, il fallait une langue nouvelle ; il comprit que le français du moyen âge n’avait pas l’ampleur et la majesté
r droit de cité aux mots étrangers, de les affubler d’une terminaison française , comme le firent les poètes de la Pléiade. Aussi
ait, et il ne fut plus après sa mort qu’un poète incompris, aussi peu français que les poètes de Rome ou d’Athènes. [10] (2
s tard, vers 1629, que la seconde académie qui devait être l’Académie française prit naissance dans la maison de Conrart ; voici
L’Académie rédigea elle-même ses statuts et prit le titre d’Académie française , tandis qu’auparavant elle était désignée indiffé
[11] (18 novembre 1885) Indiquer et caractériser les moralistes français du xviie  siècle. Développement. — Le genre d’
 novembre 1885) Qu’appelle-t-on critique littéraire ? Quels sont, en français , les principaux ouvrages de critique littéraire,
84) Qu’est-ce qu’un moraliste ? Quels sont les principaux moralistes français  ? Plan. — Le titre de moraliste, entendu largo
ipide de ne pas lui ressembler, nous passons aux détracteurs du poète français , nous nous trouvons en présence de critiques abso
ttribuent à la lecture de Plutarque, que le génie d’Amyot avait rendu français et dont s’étaient nourries les générations précéd
gueil et un brutal égoïsme. [11] (24 juillet 1885) Pourquoi les Français modernes n’ont-ils pas réussi à faire une véritab
les formes de la pensée et de la langue, et le véritable Art poétique français reste celui de Boileau. Cette place d’honneur lui
. Cette place d’honneur lui restera toujours, à cause du caractère si français de l’œuvre, qui lui donne une incontestable origi
ome. Il semblait, en effet, à toute sa génération, que la littérature française fût née d’hier ; la langue et les écrits du moyen
véritable révolution dans notre théâtre, en transportant sur la scène française , jusqu’alors occupée par l’héroïsme cornélien, l’
poètes latins, l’on peut dire que Racine est le, plus grec des poètes français . [23] (11 novembre 1885) Comparer les carac
a eu raison de maintenir la verve franche et vive, la vieille gaieté française , compromise par les scrupules des délicats, et « 
xposé par Fénelon dans la Lettre à l’Académie pour enrichir la langue française . Plan. — Fénelon, constatant que « notre langu
résumé, on voit que Fénelon, qui exagère l’insuffisance de la langue française , ne propose guère, pour combler ses lacunes et co
, que des moyens chimériques, peu en rapport avec le goût et l’esprit français . S’il est vrai que notre langue soit appauvrie, i
us borner, pour l’enrichir, à puiser discrètement, soit dans le vieux français , qui nous appartient toujours, soit dans les lang
de. » Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout pour la littérature française au xviie  siècle ? Développement. — Pendant le
précieux ; c’est de leur union, ne l’oublions pas, qu’est né l’esprit français . — C’est là que les auteurs puisent pour la premi
res des maîtres, anciens et modernes ; mais Ronsard, Dont la muse en français parlait grec et latin ne parle que des anciens :
isté à la plus belle, à la plus émouvante représentation que la scène française ait jamais enregistrée dans ses annales. Je n’exa
t qu’on se passionne, et qui fera époque dans les annales de la scène française  ; sans doute, avoir été acteur dans cette lutte s
Diègue un grotesque. Pour le style, vous accusez Corneille de parler français en allemand, et vous voulez lui avoir découvert d
rfois oublier : ils agissent plus qu’ils ne pensent. Dans la tragédie française , il y a surtout des sentiments et une action mora
ns quelles circonstances cet Italien dont le cœur est maintenant bien français , si son langage ne l’est pas encore, est venu de
ignation, en voyant combien vous aviez sottement bouleversé la langue française . Ronsard. — Là, tout beau ! Encore un adverbe bl
sauriez-vous me dire quel était votre dessein, en renonçant à parler français , comme vous l’avez fait, vous et vos disciples, p
ivaliser avec elles ; aussi j’entrepris de transporter dans la langue française tous les mots grecs ou latins qui me parurent nob
poète vous eussiez donné à la France, si vous aviez daigné écrire en français  ! Car si jadis je vous jugeai sévèrement, je veux
 ; c’est pourquoi je me suis appliqué à centraliser à Paris la langue française , et, quoique Normand l’on m’a vu proscrire de la
les grâces lacédémoniennes ne sont plus tellement ennemies des Muses françaises que l’on ne puisse souvent les faire marcher de c
Plan. — Dans Esther et Athalie, vous avez fait revivre sur la scène française , la tragédie antique. Si cette heureuse idée de m
vous écrire pour vous faire part de l’invitation faite par l’Académie française à chacun de ses membres de lui signaler les occup
is pour les services qu’il va rendre à l’Académie et à la littérature française . Vous pensez bien que je n’ai pas longtemps gardé
n presser l’exécution ; puis, vous nous invitez à faire une grammaire française pour fixer, sinon pour toujours, ce qui serait té
pes avaient investi Tournai, cette ancienne capitale de la domination française dans les Flandres ; mais ses murs et sa citadelle
uèrent ; les nôtres leur rendirent leur salut. « Messieurs des gardes françaises , tirez ! » cria milord Charles Hay. Le comte d’Au
nous une école de grandeur d’âme. » Accourez donc à cette fête toute française , et venez offrir à l’un des plus beaux génies de
admiration. 1. J. Condamin, docteur ès-lettres. La Composition française du baccalauréat, conseils et plans synoptiques po
re, chap. II, art. 2., p. 234. 5. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome I, p. 143-261 (Librairie Cr
ris). 6. Id., id., p. 262-317. 7. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome I, p. 75-142 (2 vol. in-12,
, chap. I, art. 1, p. 168 et 175. 9. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome I, p. 602 sqq. 10. V. Urba
alauréat, tome I, p. 602 sqq. 10. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome II, p. 476 sqq. 11. V. Urb
lauréat, tome II, p. 476 sqq. 11. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome I, p. 514 sqq. 12. V. Urba
alauréat, tome I, p. 514 sqq. 12. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome I, p. 92. 13. V. Urbain et
baccalauréat, tome I, p. 92. 13. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome II, p. 233. 14. V. Urbain
accalauréat, tome II, p. 233. 14. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, t. I, p. 553 sqq. 15. V. Ch. Ur
ap. I, art. 4, p. 156 et 178. 16. V. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome II, p. 689 et 696. 17. Ex
litt. latine, de M. de Caussade. 19. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome II, p. 140. 20. Extrait de
ée de la préface de La Fontaine. 26. Urbain et Jamey, Les Classiques français du baccalauréat, tome I, p. 411 sqq.
10 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
Avertissement La Composition française est regardée, à bon droit, par les candidats aux
baccalauréat de l’enseignement secondaire spécial La Composition française aux examens du Baccalauréat de l’Enseignement spé
e, peu différentes ; elles porteront sur l’ensemble de la littérature française et plus spécialement sur les deux derniers siècle
uves orales. On consultera, avec profit, l’Histoire de la Littérature Française de M. Nisard, celle de M. Géruzez, les Grands Maî
e. Usage de la langue mythologique des anciens dans la littérature française . 1° A quelle époque et à la faveur de quelles cir
87.) Qu’est-ce qu’un moraliste ? Quels sont les principaux moralistes français du xvii e siècle ? (Clermont, juillet 1890.) Quel
nt illustrée en insistant de préférence sur les principaux satiriques français du xvi e au xviii e siècle inclusivement. (Lyon,
qu’un moraliste ? Indiquer et caractériser les principaux moralistes français , en insistant surtout sur ceux du xvii e siècle.
trésor, explique pourquoi, bien qu’Italien, il a composé son livre en français et donne la raison suivante : « parce que la parl
, Martino da Canale, dit à son tour avoir mis l’histoire de Venise en français « porce que lengue frencese cort parmi le monde,
re. » Marquez les mérites et les caractères distinctifs de la langue française . Prenez, aux diverses périodes de notre histoire
ses périodes de notre histoire littéraire, parmi les grands écrivains français , quelques exemples. (Bordeaux, avril 1891.) L’his
irconstances a été écrite la Lettre sur les occupations de l’Académie française , quels en sont le plan et l’esprit général, s’arr
ue Fénelon veut trouver en elle, et dire lequel, parmi les historiens français venus après lui, vous semble avoir le mieux suivi
rimées par Fénelon au sujet de l’histoire dans sa Lettre à l’Académie française . (Besançon, novembre 1886.) Quelles sont les qua
s d’écrits et citer, en les appréciant très brièvement, les écrivains français qui se sont distingués dans chacune d’elles. (Cae
ion et la justifier par des exemples empruntés surtout aux historiens français du xix e siècle. (Lyon, juillet 1891.) En quoi pe
écier l’influence exercée par Boileau sur la langue et la littérature françaises au xvii e siècle. (Toulouse, juillet 1889.) Boil
trer l’importance qu’elle peut prendre par l’exemple du grand orateur français dont la parole a gouverné la Constituante en 1789
s du roi. Se retirer dans les provinces du midi, c’est décourager les Français restés fidèles, c’est augmenter la confiance des
tte glorification vous suggère. (Lille, novembre 1888.) Les Colonies françaises au xviii e siècle. Lutte maritime entre la France
et xviii e siècles. (Montpellier, avril 1888.) Influence de l’esprit français en Europe au xviii e siècle. – Le mouvement des i
ns les colonies anglaises (1788). (Clermont, août 1886.) Un négociant français , établi à Boston, rappelle sommairement à son fil
bli à Boston, rappelle sommairement à son fils, officier dans l’armée française , les causes de la guerre qui vient d’éclater entr
ute pas que cet exemple ne soit suivi par beaucoup d’autres officiers français . (Paris, novembre 1888.) Lettre d’un jeune offici
nnaire. (Rennes, juillet 1891.) État de la France avant la Révolution française  ; le gouvernement, l’administration et la société
9 ? – Montrer comment l’introduction de ces principes dans la société française en a profondément modifié le caractère. (Caen, oc
rdre du jour (20 pluviose an viii), par lequel il ordonnait à l’armée française de prendre le deuil pendant dix jours : « Le bust
autres ont bien mérité de la France. Il rappelle que pour beaucoup de Français l’occupation définitive de l’Algérie était une œu
once à un de ses amis qu’il va se joindre à une troupe d’explorateurs français pour pénétrer dans une des régions de l’Afrique c
es ? Quelle est la part des économistes dans l’œuvre de la Révolution française  ? (Poitiers, avril 1891.) Discuter cette pensée d
En 1666, M. Colbert, jaloux de cette nouvelle gloire, voulut que les Français la partageassent ; et, à la prière de quelques sa
de cette institution qui sera le complément nécessaire de l’Académie française . (Nancy, juillet 1889.) Montrer comment le goût
rer comment le goût des sciences naît et se développe dans la société française au xviii e siècle. Marquer l’influence des écriva
e et des beaux-arts ? (Toulouse, juillet 1891.) Vous supposerez qu’un Français du siècle dernier se réveille de nos jours après
ittéraires Qu’est-ce qu’une tragédie ? A quelle époque la tragédie française a-t-elle produit ses chefs d’œuvre ? Quels sujets
tre tombé ? (Paris, août 1879.) 1° Énumérer les principaux écrivains français en prose, de la première partie du xvii e siècle,
, août 1879) Quelles sont les principales règles de la versification française , et sur quels principes reposent-elles ? Quelles
principes reposent-elles ? Quelles sont les diverses espèces de vers français , et les combinaisons variées de rhythme auxquelle
-Généraux, le 5 mai 1789. (Clermont, octobre 1881.) Un jeune officier français , témoin oculaire, a pris part aux événements de l
rares intervalles. Sa dernière lettre était datée de Smolensk, où les Français étaient entrés le 18 août 1812. Cet officier se r
, les voyages dans les pays étrangers ? Comment explique-t-on que les Français voyagent si peu, comparativement à d’autres peupl
paratonnerre. (Clermont, août 1878.) Au commencement de ce siècle, un Français , dont les révolutions de son pays avaient fait un
s amies, ou retrouvant la trace d’anciens établissements de résidents français , que la cession du Canada à l’Angleterre avait fa
au comme écrivains. (1884.) Des caractères distinctifs de la tragédie française au xvii e siècle. (1885.) Découvertes et colonie
u xv e et au xvi e siècles. Voyages et tentatives de colonisation des Français au xvi e siècle. Résultats économiques des découv
– Les principaux groupes industriels de l’Allemagne. (1888.) Un jeune Français , après avoir perdu ses parents, est allé séjourne
 ? Et pourquoi ? – Qu’entend-on quand on dit que Voltaire est le plus français de nos prosateurs ? – Quels sont les principaux c
ont-elles faits au xviii e siècle ? – Faire le tableau de la société française avant la Révolution, d’après les livres, la press
e siècle. – Quelles sont les réformes qui, sous l’influence des idées françaises , ont été accomplies en Europe au xviii e siècle ?
rer que le XVIIe siècle est vraiment la grande époque de la Monarchie française . Jusqu’au xvii e siècle, la royauté n’a guère
oppe encore sous Louis XIV dont la domination est absolue. La royauté française apparaît, peu d’années après la Fronde, toute pui
les défend contre leurs ennemis. Grâce à eux l’influence de l’esprit français se fait partout sentir. Avant le xvii e siècle, l
le retrouva plus après lui. Montrer l’abaissement de la Monarchie française au XVIIIe siècle. Le xvii e siècle a été la gr
Ie siècle. Le xvii e siècle a été la grande époque de la Monarchie française . Au xviii e siècle elle conserve les mêmes instit
nne d’autant moins au pouvoir qu’ils sont dus à son incurie. L’esprit français rayonne plus que jamais au dehors mais il échappe
ainsi, ce serait trahir la France. La discorde peut exister parmi les Français , mais le Parlement se souviendra toujours que l’e
ous montre le combat des passions. D’un seul coup il crée la tragédie française et agrandit le champ de l’art dramatique. On lui
t une date dans l’histoire littéraire de notre patrie et de la langue française . Je vous ai librement exprimé mon opinion ; me pe
n, que la vivacité, la franchise, la limpidité, le tour naturellement français sont les qualités, non des vers, mais de la prose
i plus d’abandon. On a dit de sa prose « qu’elle est la plus purement française de toutes les proses ». Cet éloge emporte sans do
ur de reprendre la politique de Louis XIV et de Colbert. La marine française vient de réparer glorieusement les défaites qu’el
té sait de quel amour pour la mère-patrie sont animés nos colons. Les Français qui se sont établis sur l’Ohio et le long du Miss
lame d’abord notre attention ; c’est d’elle que vivent la plupart des Français et c’est, en grande partie, de sa situation que d
ne sont que les fils ingrats du grand Corneille ! Avant lui, la scène française n’existait pas : la tragédie française sortit tou
orneille ! Avant lui, la scène française n’existait pas : la tragédie française sortit tout armée de sa tête comme une nouvelle P
de fumée1. M.L. Apprécier le Jugement de Fénelon sur la Tragédie française (Corneille et Racine). Il ne faut point cherch
éral, ou plutôt prend à partie quelques défauts propres à la Tragédie française , qui ressortent d’une comparaison avec les chefs-
n sait moins gré à Fénelon de ce qu’il a dit de juste sur la Tragédie française , qu’on ne lui tient rigueur pour ce qu’il a omis
eau Tantale, ne pourra pas saisir son or à jamais perdu. Discours français . Le député Guadet propose à l’Assemblée législ
det propose à l’Assemblée législative de décerner le titre de citoyen français à l’Anglais William Wilberforce (26 août 1792).
ative de décerner à l’Anglais William Wilberforce le titre de citoyen français , je ne pouvais me flatter de concilier dès l’abor
e notre liberté, ces affronts dévorés en silence, ce sang que tant de Français ont répandu pour la défense de leurs droits, tout
ec une prodigalité insouciante, le titre et les privilèges du citoyen français . Comme la plupart d’entre vous sans doute, j’esti
on des esclaves. J’estime qu’en déclarant William Wilberforce citoyen français l’Assemblée Législative fera œuvre de haute justi
opose, Messieurs, de donner à William Wilberforce le titre de citoyen français . Concours et examens de l’enseignement secon
ples précis, tels que les Éléments d’histoire littéraire (Littérature française ), de René Doumic (Delaplane), le Précis historiqu
oumic (Delaplane), le Précis historique et critique de la Littérature française , très riche en indications bibliographiques, d’Eu
. Petit de Julleville (Masson), la Petite] Histoire de la Littérature française de Gazier (Armand Colin), et aussi, pour la parti
vertu, de raison et de bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les Français , a établi une école de grandeur d’âme, et Molière
. » – Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout pour la littérature française au xvii e siècle ? – La Bruyère va trouver Boilea
s à Racine. Veut-on dire qu’il manque de force ? – Pourquoi la langue française est-elle universelle ? – Tirer une leçon de rhéto
articulièrement par les femmes sur le développement de la littérature française auxvii e siècle. – Quelles sont les idées qui vou
s l’éventail. J’ai appris pourtant que notre brillante gentilhommerie française mène grand bruit autour de « Job » et d’« Uranie 
nstruction féminine. Examen de 1882. (ORDRE DES LETTRES) Langue française . 1° Qu’entend-on par formation populaire et forma
être très utiles. » Examen de 1883 (ORDRE DES LETTRES) Langue française . Des synonymes. – Développer et expliquer par de
en lumière. » Examens de 1884. Ordre des lettres Langue française . Bossuet a dit : « Il ne faut pas souffrir une fa
eur caractère, elle porterait à la langue même. Dans cette défense du français au point de vue de l’étymologie et de la dérivati
des aspirantes, une leçon à retenir… « Lecture expliquée d’un texte français . – Cette épreuve ne consiste pas uniquement dans
des sciences. Examens de 1885. Ordre des lettres Langue française . de l’utilité des citations d’auteurs dans un di
ngue. Voltaire regrettait fort que, dans son dictionnaire, l’Académie française se contentât de donner, pour les différents emplo
es ordinaires. Examens de 1886. Ordre des lettres Langue française . Fénelon, dans ses vœux pour l’enrichissement de
française. Fénelon, dans ses vœux pour l’enrichissement de la langue française par l’adoption de mots nouveaux, après avoir dema
’abord du vœu que Fénelon, à la date de 1714, soumettait à l’Académie française  : ce vœu d’enrichissement pour la langue était-il
rapport de M. Jacquinet, président du jury : « Composition de langue française . – On avait à examiner certaines opinions émises
pinions émises par Fénelon dans le chapitre de sa Lettre à l’Académie française , où il appelle l’attention de ses confrères sur l
eunes filles ? Examens de 1887. Ordre des lettres Langue française . Qu’entend-on par archaïsme et par néologisme ? –
? Extrait du rapport du président du jury, M. Jacquinet. « 1° Langue française . – Faute de réflexion attentive, la plupart des a
xcité l’art de l’écrivain, et les plus belles productions de l’esprit français ont été composées avant cette excroissance de ter
Répondez-lui. Examens de 1888. Ordre des lettres Langue française . Qu’entend-on par histoire des mots au point de v
n, et ont assez heureusement répondu à notre attente. Celle de langue française ou de grammaire, bien que portant trace elle-même
deux siècles ? Examens de 1889. Ordre des lettres Langue française . Qu’entend-on par les synonymes d’une langue ? – 
rapport de M. Jacquinet, président du jury : « Composition de langue française . – Le sujet était celui-ci : « Qu’entend-on….. »
des exemples. Examens de 1890. Ordre des lettres Langue française . En quoi l’étude des langues étrangères peut-elle
elle du beau ? Examens de 1891. Ordre des lettres Langue française . « Nous nous applaudissons de voir notre langue
ême, Avertissement de l’édition de son Théâtre de 1768.) « La langue française n’est ni si abondante et si maniable que l’italie
n, soit quant au sens. Donnez de nombreux exemples tirés de la langue française . – En 1739, Buffon avait été choisi par Louis XV
n annonce à une amie la mort de sa mère. – M. Mézières, de l’Académie française , a écrit : « Un peu de science peut rendre une fe
– « Je pleurs, disait Jeanne d’Arc, quand je vois couler le sang d’un Français . » Montrer que depuis Jeanne d’Arc, le patriotis
ette.) Jacquinet Les Femmes écrivains. (Belin.) R. Doumic Littérature française . (Delaplane.) Jeanroy et Puech  » latine. (Id.) M
(Id.) Max Egger  »grecque. (Id.) Chauvin et le Bidois. La Littérature française par les écrivains contemporains (choix de jugemen
la France. » Concours de 1884. Ordre des lettres Langue française . Du verbe dans la langue française. Littérature.
Ordre des lettres Langue française. Du verbe dans la langue française . Littérature. La poésie lyrique au xvii e, au xv
rt de M. Eugène Manuel1, président du jury : 1° Composition de langue française et de grammaire. – Le sujet était : « Du verbe da
ançaise et de grammaire. – Le sujet était : « Du verbe dans la langue française . » « Pour un examen d’un ordre aussi élevé que l
ait augmenté le nombre des temps composés, au point de ne laisser, en français , au verbe passif, par exemple, que sa significati
l’auxiliaire avoir. Ces éléments historiques de la formation du verbe français devaient servir de point de départ à toute la com
e la composition, pour expliquer logiquement la constitution du verbe français tel qu’il est aujourd’hui, sa conjugaison et sa s
ilement sur l’enseignement des garçons… 2° Composition de littérature française . – Le sujet était : La poésie lyrique… L’année de
ique… L’année dernière, on avait donné pour canevas de la composition française une lettre de Mme de Sévigné à Ménage, après la p
e qui, né à la suite des plus profondes transformations de la société française , voyait la poésie ressusciter du milieu des orage
Littérature. Quels ont été, au xvii e siècle, les grands auteurs français qui ont écrit sur des sujets scientifiques, et qu
un grand signe de médiocrité de louer toujours modérément. » Langue française . Indiquer les caractères de la langue de La Fonta
e d’éducation. 2° Le sujet de la seconde composition, celle de Langue française , était : Indiquer les caractères de la langue de
Vous essaierez d’esquisser le portrait du véritable critique. Langue française . Commenter et apprécier ces lignes de Fénelon :
qu’on n’en a introduit. » (Lettre sur les occupations de l’Académie française , 1714.) Extrait du rapport de M. Eugène Manuel, p
e suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du sujet même…. » Langue française . – Nous avons déjà eu l’occasion, deux années de
, deux années de suite, de remarquer que, sur les questions de langue française , la préparation des aspirantes était plus solide
nt, vingt ans après la première édition du Dictionnaire de l’Académie française , exprimait-il de tels regrets ? Il faut bien reco
é avec Malherbe et Balzac. Ainsi le voulait l’unité même de la langue française , qui devint sa force, et qui la maintient. Fénelo
Ordre des lettres Littérature. Quelle a été, sur la littérature française , au xvii e siècle, l’influence de la société poli
ittéraires cette influence a-t-elle été surtout appréciable ? Langue française . Des doublets dans la langue française, de leur o
surtout appréciable ? Langue française. Des doublets dans la langue française , de leur origine, de leur synonymie, de leur util
i des maîtres qui dirigent leur préparation. 2° Composition de langue française . – Le sujet était : Des doublets dans la langue f
n de langue française. – Le sujet était : Des doublets dans la langue française , de leur origine, de leur synonymie, de leur util
a question des doublets venait d’être inscrite au programme de langue française de nos lycées, dans une réunion d’académiciens, d
avec les traits essentiels de son vocabulaire. La question de langue française n’avait pas été jusqu’ici aussi spécialement gram
re des lettres Littérature. Comparer Corneille et Racine. Langue française . Dans son discours de réception à l’Académie fran
acine. Langue française. Dans son discours de réception à l’Académie française , prononcé en 1671, Bossuet disait à ses confrères
ngue vivra dans l’état où vous l’avez mise autant que durera l’empire français . » Ce vœu et cet espoir étaient-ils bien fondés 
écier aujourd’hui ? Vous exposerez, comme en une leçon de littérature française , cet épisode de notre histoire littéraire. Langu
térature française, cet épisode de notre histoire littéraire. Langue française . Qu’appelle-t-on langues synthétiques ? Langues a
on langues synthétiques ? Langues analytiques ? Montrer que la langue française est plus analytique que synthétique, et que cette
a eues sur la syntaxe cette prédominance des procédés analytiques en français  ? Extrait du rapport présenté par M. Eugène Manue
fantaisiste, pessimiste, etc.). 2° Composition sur un sujet de langue française . – Si nous avions besoin d’une preuve nouvelle po
des très précises, une solide connaissance de l’histoire de la langue française , même une certaine familiarité des problèmes de l
arque propre à la littérature et au génie d’un peuple (c’est, pour le français , son incomparable clarté), ont été à peine indiqu
lle promet à nos lycées de bons professeurs de grammaire et de langue française . 3° Composition d’histoire. – Sujet : « Périclès
us puiserez vos arguments et vos exemples dans l’histoire des lettres françaises . Langue française. On a dit quelquefois : « La g
ments et vos exemples dans l’histoire des lettres françaises. Langue française . On a dit quelquefois : « La grande attention qu’
e un paragraphe entier, à citer, à détacher. 2° Composition de langue française . – Nous n’avons pas à traiter nous-même ici à fon
reuses compensations au désavantage dont Voltaire se plaint ? Langue française . étude comparée des trois textes suivants, au po
istorique et de la narration oratoire. – Que savez-vous de l’Académie française , de son but, de ses travaux, des services qu’elle
uvent point l’unique expression et usent de synonymes. » – La langue française au xvii e siècle. Quels sont les écrivains qui on
Quels sont les écrivains qui ont le plus contribué à fixer la langue française  ? – « La vertu vaut mieux que la gloire », a dit
ez et commentez la pensée des deux écrivains. – Principaux moralistes français  : les caractériser. – Principaux historiens franç
ipaux moralistes français : les caractériser. – Principaux historiens français  : les caractériser. – Principaux orateurs sacrés
historiens français : les caractériser. – Principaux orateurs sacrés français  : les caractériser. – Montrer que l’étude de l’hi
net. Cette opinion n’est-elle pas fondée, surtout pour la littérature française au xvii e siècle ? – Développer et commenter ce m
es influences qui se sont exercées sur la littérature ? – Les lettres françaises sous Richelieu. – Qu’entendez-vous par les deux g
les deux générations littéraires du xviii e siècle ? – Les satiriques français . – La poésie épique en France. Est-il vrai que le
satiriques français. – La poésie épique en France. Est-il vrai que le Français n’a pas la tête épique ? – Qu’entend-on par sens
crire, vous paraît-elle applicable aux plus belles œuvres de l’esprit français au XVIIe siècle, fût-ce dans les genres les plus
ines, les causes des principales modifications éprouvées par la prose française au XVIIIe siècle. Rien de plus différent, on l
Fénelon, peut-être moins parfaite, mais à coup sûr originale et toute française . Il a renoncé définitivement à la phrase large du
, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement française  ; l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe
e a raison de dire que la phrase courte et légère est essentiellement française  ; n’est-ce pas le tour de l’esprit français lui-m
gère est essentiellement française ; n’est-ce pas le tour de l’esprit français lui-même, vif, léger, brillant, piquant ? Le moye
esprit du xviii e siècle. Quand il disait : « Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire ; les grands s
omparable et charmant sans jamais lasser. C’est bien la prose la plus française de toutes les proses, instrument merveilleux pour
ntinuelles. « Après tout, comme le dit M. Vinet, l’idéal de la prose française a été donné par Bossuet et Fénelon. » Avec Montes
t du xix e siècle. 2° Précis historique et critique de la Littérature française depuis les origines jusqu’à nos jours, par M. E.
familier, et qui mérite de devenir populaire. Les citations d’auteurs français et étrangers, les commentaires ingénieux, les obs
l’esprit de l’élève. – Prendre pour exemple l’histoire. Composition française . Les États-Généraux au xiv e siècle. Concours
s dans l’école peut-il ou doit-il être rendu attrayant ? Composition française . Exposer les vœux de la nation au moment de la co
naître le Cid. Importance de cette pièce dans l’histoire de la poésie française . Concours de 1882. SESSION DE JUIN Pédagog
ez sur l’enseignement des lettres. Littérature. Entre les classiques français , à quel poète donnez-vous la préférence, et à que
quelles difficultés vous attendez-vous à y rencontrer ? Composition française . Remaniements politiques et territoriaux opérés e
démontrer la vérité, on prendra pour exemple un des grands écrivains français à son choix. Pédagogie. Pourquoi les bons maître
à une de vos amies que vous venez de lire l’Histoire de la Révolution française . La vie, et quelquefois la mort de plusieurs femm
es espèces et citer, en les appréciant très brièvement, les écrivains français qui se sont distingués dans chacune d’elles. – Fé
que ceux qui liront l’histoire de Louis XIV verront bien que je suis Français . » Critiquer ces opinions et terminer en indiquan
de la prose et de la poésie. Prendre des exemples dans la littérature française . Concours de 1883. Pédagogie. Quels sont l
dre à leur pays de nouveau services. Répondez comme il convient à des Français , à des citoyens, à des éducateurs de la jeunesse,
des beaux-arts ont besoin absolument pour réussir dans la composition française d’une préparation spéciale. Ils remarqueront que
de Louis XIII et de Richelieu. II. – Énumérer les principaux artistes français (les artistes seulement et non les écrivains) du
n sculpteur, – pour un architecte. – Quels sont les grands sculpteurs français du xvii e siècle ? – Utilité des voyages pour un
z ? Citez leurs principales œuvres. – Quels sont les grands voyageurs français qui ont contribué à la découverte des ruines et d
leines de résolution et d’héroïsme. Attaqués en tête et en queue, les Français font face partout avec une impétuosité devenue pr
aliens se décidèrent à attaquer, en voyant les trois corps de l’armée française assez éloignés les uns des autres. Le marquis de
on donna des deux côtés. » Mais, écrivit un provéditeur vénitien, les Français sont plus que des hommes. La bataille n’eût pas é
ngère, et l’on rappellera qu’un glorieux témoignage de l’Empereur des Français vient de rendre au nom de Richard-Lenoir la popul
blée, réunie le 2 décembre, le ministre expose ses vues sur la marine française . Selon lui, il ne s’agit pas seulement des forces
es en France par des bâtiments étrangers, et, pour donner à la marine française les moyens de subvenir aux besoins de l’importati
e bombardement d’Alger par Duquesne en 1688, un officier de la flotte française , frappé de l’admirable position de cette ville et
rope ; elle a dû céder l’empire des mers aux Anglais, et si un prince français règne au-delà des Pyrénées, de nouveaux royaumes
des et se constitue prisonnier. – Quels sont les grands hommes de mer français  ? Citer leurs principaux exploits. – Quelles sont
emps écrivains ont-ils apporté une note originale dans la littérature française  ? Duquesne et rutter Le 22 avril 1676, les flot
rature française ? Duquesne et rutter Le 22 avril 1676, les flottes française et hollandaise se battirent dans les eaux de la S
nsporter en Hollande le cœur de l’illustre marin. Il fut pris par les Français . Duquesne passa sur son vaisseau, alla à la chamb
an Bart s’élance sur une mèche placée près de lui. Appel aux matelots français en rade. Prise du navire anglais et du traitre. –
ortir de la ville. Tous les médecins avaient péri. Plusieurs médecins français , entre autres Maret, quittèrent Paris pour aller
ande son nom ; elle s’appelle Helwig Franzolin (en allemand Éternelle Française ). Émotion causée par ce nom. – On demandait à Soc
c’est l’ennemi ! » et aussitôt tombe mort, et d’Assas est blessé. Les Français arrivent et emmènent les deux victimes. D’Assas,
nt : « Enfants, ce n’est pas moi qui ai crié, c’est Dubois. » L’armée française , préservée d’une surprise, gagnait le lendemain l
s agriculteurs ont été des peuples belliqueux. Voyez les Romains, les Français , etc. L’agriculture donne aux peuples moins de ri
ra la honte et les dangers de cette résolution : elle découragera les Français fidèles, et augmentera la confiance des ennemis q
es populations, tous les genres d’oppression et de calamités. ….. Les Français fidèles attendaient la fin de leurs maux de la pr
aille des pyramides. Après une marche de nuit dans le désert, l’armée française arrive, au point du jour, en vue du Caire. Elle t
é par le soleil levant. Peindre la joie et l’enthousiasme des soldats français . Ils ont enfin rencontré l’ennemi. Paroles de Bon
uses et réitérées des Mameluks. Intrépidité et sang-froid des soldats français . Bientôt prise entre deux feux, et resserrée entr
quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien français doit se rendre neutre entre la France et l’Anglet
rtus militaires qu’une campagne semblable met en jeu chez les soldats français . Concours de 1883. « Quand on travaille su
nquante ans, Victor Hugo, dans son discours de réception à l’Académie française . « Peut-être ses limites matérielles sont-elles m
res, s’ils ne veulent pas être embarassés par le sujet de composition française qu’ils auront à traiter. Le programme les a indui
olas Leblanc. (La découverte de Nicolas Leblanc date de la Révolution française 1790.) Concours de 1888. Écrire une lettre de de
pareil.  – Les résultats. – L’utilité de la nouvelle découverte. – Le français Sauvage fut le premier qui reconnut l’utilité de
Laquelle adopteriez-vous de préférence ? Pourquoi ? – Éloge du paysan français . – Ses qualités, – son rôle dans l’histoire, – sa
égie et de l’octroi dans l’intérieur du pays, ainsi que les douaniers français aux frontières. Que pensez-vous de cette opinion 
re qu’ils improviseront avec une facilité de virtuoses la composition française . Leurs études antérieures certes leur serviront,
s Economistes, par Félix Frank (Delagrave) ; – l’Histoire du commerce français , par Ch. Périgot (Maurice, éd.). École des hau
e les États protestants portent à Louis XIV. Haine que lui vouent les Français qui ont préféré l’exil à une abjuration. DEUXIÈME
mposée de savants. Bataille des Pyramides. – Destruction de la flotte française à Aboukir. L’Institut d’Egypte. – Services rendus
r les voyages dans les pays étrangers ? Comment explique-t-on que les Français voyagent si peu comparativement à d’autres peuple
à souligner, à retenir ? Ce sont : utilité, intérêt, pays étrangers, français , voyagent si peu, approuver… C’est sur ces idée
dance irréfléchie et enracinée à croire à la supériorité de la patrie française , – amour de la vie sédentaire, du bien-être au pa
nes défaillances… Il nuit à l’essor des exportations. – il expose les Français à des critiques désobligeantes mais justes trop s
de fer sur la marche de la civilisation ? – Quels sont les ministres français qui ont contribué à la prospérité commerciale de
iècle. – Histoire coloniale de la France sous Louis XV – La frontière française du Nord et de l’Est depuis 1780. – Les grands tra
à la Faculté de droit de Montpellier, sous les auspices de l’Alliance française 1, association nationale pour la propagation de l
e française 1, association nationale pour la propagation de la langue française à l’étranger et aux colonies. Le sujet y est trai
uvent leur avenir se prépare et se décide. Si l’Alsace avait parlé le français , peut-être qu’à cette heure le Rhin serait encore
gues ! Il n’est rien de si triste. Ah ! Dieu garde notre belle langue française d’une fin si misérable ! ou du moins, car nous sa
angues qui luttent à la surface du globe ? – L’influence de la langue française . M. Charles Gide, – en cette même conférence q
l sera un des vaincus dont je parlais tantôt, et d’autres langues, le français , l’italien, le grec, recueilleront son héritage.
le ? Est-ce parmi les victorieux ou parmi les vaincus ? En Europe, le Français est parlé par 45 millions d’hommes environ, en co
millions d’hommes environ, en comptant les cantons suisses de langue française , les provinces belges de race Wallonne, une parti
ctable, mais il n’est pas en voie de gagner : il perd plutôt. La race française étant très peu féconde, ne déborde pas au-delà de
sur nos frontières. En Suisse, la proportion des habitants de langue française était, il n’y a pas bien longtemps, de près de 11
ien, quelle est, dans le reste du monde, la place qu’occupe la langue française  ? Elle ne tient certes pas dans le monde une plac
ique, Asie et Océanie, on peut trouver 4 millions d’hommes parlant le français . Et remarquez que ces 4 millions ne sont pas conc
t pas soumis à la souveraineté de la France. Le seul groupe de langue française dans le monde qui soit imposant par le nombre et
il y aurait, dans l’Amérique du Nord, 36 millions d’hommes parlant le français , dont 26 millions dans le Canada. Grâce à ce peup
inces de Normandie, de Picardie et de Bretagne, l’avenir de la langue française dans l’Amérique du Nord parait assuré. Sans doute
s conquérir un monde, il faut signaler un groupe important de 200.000 Français environ, ceux-ci relevant de la souveraineté fran
tant de 200.000 Français environ, ceux-ci relevant de la souveraineté française , qui parlent et propagent notre langue dans l’Alg
pas assez d’hommes. Dans ces vastes possessions, la race et la langue françaises ne sont représentées que par une infime populatio
elque chose : mais que faire ? Et voilà justement pourquoi l’Alliance française a été fondée. » Résumer les principales crit
contre la colonisation. Les réfuter. Répondre à cette question : « Le Français est-il colonisateur ? » EXTRAITS D’UN DISCOUR
oi, s’écrie-t-on, vous voulez déverser le trop-plein de la population française sur le monde, et vous ne remarquez même pas qu’el
à-bas, vivrait une société de dix à douze millions d’hommes de langue française et d’esprit français. Et croit-on que le départ d
iété de dix à douze millions d’hommes de langue française et d’esprit français . Et croit-on que le départ de ces quelques émigra
par la pensée et par le cœur, ne descendent-ils pas de 65.000 colons français  ? La France n’a pas le génie colonisateur ! Mais,
u le domaine de la France extérieure. L’esprit public s’éveille : les Français s’en vont au loin, cherchant à ouvrir des voies n
percé, malgré les difficultés de l’heure présente, par les ingénieurs français dont le génie soulève les montagnes et qui contra
n de fer avec les peuples du Niger et de l’immense Soudan. L’activité française prend pour ainsi dire d’assaut toutes les redoute
es préparés, par leurs études antérieures, à l’épreuve de composition française . 1. La lettre est dans L. Figuier : Merveilles d
de foi dans le progrès ! Quel hymne à la science ! 1. La Composition française n’a remplacé la dictée qu’après 1886. 1. En 1883
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
t la scène francaise. « Vous savez en quel état se trouvait la scène française , lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
ersonne ne rendait plus de justice que lui au créateur de la tragédie française  ; il en répétait sans cesse les beaux vers, en fa
de toute la nature. Homère exprime tout ce qui frappe les yeux : les Français , qui n’ont guère commencé à perfectionner la gran
style du théâtre ont entièrement prévalu : ils ont embelli la langue française , mais ils en ont resserré les agréments dans des
utres ». Aprés un tableau rapidement esquissé de l’état de la langue française avant Corneille, l’orateur continue : « La langu
a langue française avant Corneille, l’orateur continue : « La langue française restait donc à jamais dans la médiocrité, sans un
ns de génies supérieurs ». Après avoir suivi avec Voltaire la langue française dans ses progrès, depuis sa naissance jusqu’à l’é
rselle : écoutons Buffon, dans son discours de réception à l’académie française . C’est un grand peintre qui va parler de coloris,
rer ; son Paradis Perdu, l’une des plus belles créations de la poésie française .
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française . § I. Du vers. Un vers est un assemblage d
ployés pour construire les vers ; on la nomme aussi prosodie. Le vers français se mesure par le nombre des syllabes : il est syl
syllabes longues. Dépourvu de mètre et de forte accentuation, le vers français est un peu monotone ; il cherche à racheter ce dé
Le vers sera bon si l’on met trembla. L’accent temporel, dans le vers français , remplace ce qui lui manque sous le rapport de la
uantité syllabique. § V. De l’accent temporel. La prononciation française est une des moins accentuées qu’il y ait de là un
ie. Cependant on aurait tort de croire que l’accent n’existe pas ; le Français appuie toujours sur la dernière syllabe quand ell
t accentué ; les deux autres sont brefs. D’après ce principe, le vers français a donc véritablement des longues et des brèves, c
bouillonne au fond des mers, L’enjambement est défendu dans le vers français à cause de la rime, qu’il tendrait à faire dispar
en aient, des imparfaits, où l’e muet ne compte pas dans la mesure. Français , Anglais, Lorrains, que la fureur assemble, Avan
notonie que par la césure et par la rime. Ceux qui ont voulu faire en français des vers blancs, c’est-à-dire sans rime, n’ont fa
en France a sa manière d’accentuer ; de là vient qu’il y a si peu de Français dont la prononciation soit parfaitement pure. Le
13 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
iome est euphonique. Les langues du Midi le sont beaucoup plus que le français et les langues du Nord. En même temps, elles ont
donner à la phrase une symétrie et des développements rhythmiques. Le français tient le milieu entre ces deux familles d’idiomes
ison. Et aujourd’hui que dirons-nous, à notre tour, au jeune écrivain français  ? Votre langue est un instrument ingrat, qui par
u commencement du xviie  siècle que la période fut introduite dans le français à l’imitation du latin. Jusqu’à Balzac, on n’en t
um procul ære canoro Increpuit… Condillac dit à propos de l’harmonie française  : « Nous imitons aussi quelquefois des bruits ; m
ur. Les onomatopées sont presque aussi fréquentes et aussi faciles en français qu’ailleurs, quand on s’impose le labeur puéril d
ser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier le Français à demi vaincu, mettre en fuite l’Espagnol victori
yée par cette masse qui vomit la mort de toutes parts ; mais la furie française est aussi infatigable que le sang-froid espagnol,
Galeoti, mort en 1478, et surtout du livre de Cordemoy, de l’Académie française , intitulé Discours physique de la parole. Ce disc
eoisie), le cuir donc prouve en faveur de la délicatesse de l’oreille française . Si l’on a défini l’hypocrisie un hommage que le
e est trop rigoureuse. Pourquoi n’admet-on pas en vers cette forme si française , il y a, il y aurait… puisqu’on trouve quelque do
Prouvera malgré vous sa source en se versant. 77. Parmi les poëtes français , Chapelain, Lamotte, Crébillon, Lemierre, paraiss
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ce, comme en se jouant. La Henriade a prouvé une fois de plus que les Français , surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la
n soutien ; Car pour ce monde-ci je n’en espère rien2. Le soldat français Du camp de Philipsbourg, le 3 juillet 1734.
De cent décharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Le Français chante, boit et rit. Bellone va réduire en cendre
te est sage, et Dieu l’avait conduit3. À chacun son tour a m. françois de neufchateau4 Si vous brillez à votre auro
is indulgent, doux, vif, sociable. Il est né pour aimer : l’élite des Français Est l’exemple du monde, et vaut tous les Anglais.
te, citons, chemin faisant, une belle page du général Foy sur l’armée française  : « Demandez à un Anglais, à un Allemand, à un Ru
meilleurs soldats du monde, chacun dira : Les nôtres, et ensuite les Français , A nombre égal de la même quantité de moyens maté
é à aucune armée de balancer, en campagne, la supériorité d’une armée française composée d’éléments nationaux, et commandée d’apr
ouvante ; car le secret de la guerre est dans les jambes. Mais si les Français marchent vite et longtemps, quoique petits et por
nes soldats étaient toujours frais et reposés… « Voyez les bataillons français arriver au bivac après une marche longue et pénib
de s’en apercevoir à la contenance de l’auditoire. Mais l’ivresse des Français est gaie, scintillante et téméraire ; c’est pour
œuvres critiques, naquit en 1723, et mourut en 1799. 1. Compositeur français , 2. Ces vers étaient adressés à madame Lullin.
à Berghen. 1. On croirait voir ici déjà les soldats de la république française . 2. Nom d’un commis préposé aux enrôlements volo
15 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
e moderne, et qui flattent si agréablement l’oreille dans les langues française , italienne, espagnole, allemande, anglaise, sont
ous combien de chefs peuvent se ranger les règles de la versification française  ? Nous rangerons sous six chefs principaux tout
x chefs principaux tout ce que nous avons à dire sur la versification française . Nous parlerons successivement de la mesure des v
la mesure des vers. 42. Qu’est-ce que le vers, et comment le vers français se distingue-t-il de la prose ? Le vers, en géné
age de mots mesurés et cadencés selon des règles déterminées. Le vers français est composé d’un certain nombre de syllabes qui f
son de syllabes longues et brèves, comme en grec et en latin. Le vers français se distingue de la prose de trois manières : il a
n distingue-t-on d’espèces de vers fiançais ? Il y a, dans la langue française , dix espèces de vers que l’on distingue d’après l
latin, qui lui a servi de modèle. En effet, un asclépiade est un vers français de la plus parfaite régularité. Pastor, cum trah
que les Anglais ont adopté ; avec cette différence, que dans le vers français le repos est constamment après la quatrième sylla
labes. Citez un exemple qui renferme les différentes espèces de vers français . Voici un exemple où l’on trouve des vers de tou
en usage chez les Grecs et les Latins, s’est conservée dans la langue française . Dans notre poésie, l’élision ou retranchement d’
il faut qu’un crime achète. 58. L’hiatus est-il admis dans la poésie française  ? L’hiatus était autrefois permis dans notre poé
lète que dans une partie du vers suivant. En règle générale, les vers français ne souffrent pas l’enjambement, parce que, dit La
l’autre, l’effet de la rime disparaît. C’est à Malherbe que la poésie française est redevable de cette règle. 67. Dans quel cas l
n Des rives du Danube… Vous connaissez l’impétueuse ardeur De nos Français  ; ce sont fous pleins d’honneur. Ainsi qu’au bal,
spèces de rimes ? Il y a deux espèces de rimes dans la versification française  : la rime masculine et la rime féminine. C’est de
e rimer ensemble altiers et fiers, je reconnois et à la fois, lois et françois , fluet et étroit que l’on prononçait autrefois ét
ique en des termes moins fiers. Durant les premiers ans du Parnasse françois , Le caprice tout seul faisait toutes les lois. I
xe  siècle jusqu’au xive , fut adoptée définitivement par les poètes français . Cette forme de la poésie latine du moyen âge, si
e, plutôt par l’ignorance que par l’esprit du système, déjà imitée en français , au xiie  siècle, par Alexandre de Paris et par H
ce celui de couplet. Les stances n’ont été introduites dans la poésie française que sous le règne de Henri III, par Jean de Linge
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
est l’institution de l’Académie5 : elle est née pour élever la langue française à la perfection de la langue grecque et de la lan
angue latine. Aussi a-t-on vu par vos ouvrages qu’on peut, en parlant français , joindre la délicatesse et la pureté attique à la
bles beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages français , puisqu’on y voit la hardiesse, qui convient à la
it de Bossuet La Bruyère, dans son discours de réception à l’Académie française , et Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphi
jà un contemporain (Saint-Évremond), quelques pièces particulières en français , d’une beauté admirable : telles sont les oraison
ion à la philosophie. — « Bossuet, dit M. Vinet dans sa Chrestomathie française , n’est pas seulement un orateur sublime et un mag
que historien : il est le premier dans l’éloquence didactique, où les Français sont les premiers. Plusieurs de ses écrits d’ense
out Bossuet. » 4. Louis XIII, ou plutôt Richelieu, fonda l’Académie française en 1635. Le cardinal avait représenté au monarque
e durable, parce qu’elle était parfaitement en harmonie avec l’esprit français , « qu’une des principales marques de la félicité
Celui-ci datait de 1671. — Un des principaux bienfaits de l’Académie française , qui a si glorieusement justifié toutes les espér
te un témoignage curieux dans les Remarques de Vaugelas sur la langue française .
17 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Avertissement de la deuxième édition. » pp. -
étorique, il a paru opportun de réimprimer l’édition, avec traduction française et commentaire, que j’avais publiée, en 1849, dan
éjà ancien, le tenir au courant des derniers travaux de la philologie française et de la philologie étrangère sur l’opuscule si m
Commentaire, les renvois au texte de la Poétique étaient indiqués en français . Bien que le Commentaire soit aujourd’hui rattach
n comprenant le texte grec avec le commentaire, l’autre la traduction française . 1. Je pense surtout aux Observations philologiq
héologique, par mon confrère, M. Charles Thurot, l’un des hellénistes français qui connaissent le mieux Aristote  et à la second
18 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
t s’étudier ainsi à dire mal ce qu’un auteur a bien dit ; traduire en français de nos jours quelque morceau de notre vieille lan
gne de Louis XV. Cet évêque, l’un des plus vénérables chefs du clergé français , se nommait M. de La Mothe. On appelait intendant
et allemandes. Il reçut ordre d’aller à leur tête combattre une armée française qui, sous les ordres du comte d’Enghien, prince d
chaînes d’argent qu’il a fait fabriquer pour enchaîner les chevaliers français , qu’il espère bien faire tous prisonniers. Mettez
chaînes d’argent. Indignation et plaisanteries amères des chevaliers français qui entourent le prince. On l’engage à lier le ma
s propres chaînes. D’Avalos est accablé de terreur et de honte. « Les Français , dit le prince à d’Avalos, ne savent se venger d’
risoles est un des faits les plus glorieux qui aient honoré les armes françaises  ; les ennemis y perdirent plus de 15, 000 hommes.
énéral et gouverneur d’Andalousie, vint se mettre avec les grenadiers français les plus avancés. Le capitaine qui les commandait
’assaut ; conversation vive et animée entre San-Estevan et l’officier français  ; exploits de San-Estevan, qui, avec l’agrément d
isputés par les armes entre le légitime héritier, Philippe IV (prince français , petit-fils de Louis XIV), et un prince autrichie
ui était tombée au pouvoir des ennemis, était assiégée par un général français , le célèbre duc de Vendôme, et par le roi Philipp
. (Histoire du temps des croisades.) Sujet et plan. Un chevalier français , dans la Palestine, sauve un lion des étreintes d
uch, avaient en abondance des provisions de toute sorte ; les troupes françaises , commandées par Duguesclin, manquaient de tout et
t retranchés dans une position très-forte, riaient de la détresse des français . Vous insisterez peu sur ces détails. Le captal d
ce dîner. Ceci devra être développé : arrivée du héraut dans le camp français  ; son insolence ; son discours ironique. Duguescl
es mêmes et les écuyers du captal, faits prisonniers, qui servent les Français à table. Style vif et animé, quelquefois gai et p
dans la guerre de sept ans, par son courage et par son humanité. Les Français , qui, en le combattant, avaient appris à l’estime
prisonnier de guerre. Sujet et plan. 1ère partie. Jules, officier français , âgé de vingt-cinq ans, est déjà chef de bataillo
la troupe de Jules. Jules sauve le colonel et le fait porter au camp français , après lui avoir donné une lettre de recommandati
fils, qui était colonel, et qu’on lui avait dit avoir été tué par les Français . De 1à la haine qu’elle éprouvait pour Jules. Ell
ue son fils est vivant et prisonnier, que la générosité d’un officier français lui avait sauvé la vie. De là la faveur qu’elle e
mes, envahit la Russie au mois de juin ; au mois de novembre, l’armée française fut presque entièrement détruite par le froid.
soutenir. Mais le maréchal de Brissac, qui était à la tête de l’armée française , comprenant combien il lui importait de ne pas la
de troupes nombreuses. Voyant qu’il était arrivé trop tard et que les Français étaient maîtres du poste, il se retira à la hâte,
e Carloman. Carloman, second fils de Louis le Bègue, régna sur les Français de 879 à 884, d’abord conjointement avec Louis II
de Valois qui régnait alors, fut le premier héritier de la monarchie française qui porta le titre de dauphin. Vienne, sur le Rhô
ousin, l’Angoumois, la Saintonge. Il tenait de son père Henri (prince français de la famille des Plantagenets) l’Anjou et la Tou
ue agités de sentiments divers, conservent l’intrépidité du caractère français . De là on retournera auprès du lit de douleur. Le
s siciliennes, 1282.) Sujet. A l’époque des Vêpres siciliennes, un Français , renomme dans toute l’île par sa vertu, fut sauvé
ar l’histoire, qui sera le sujet de votre narration. Vous nommerez ce Français Delmance15, vous donnerez à son ami le nom de Fla
ts de la journée ; pour lui, ses mains sont restées pures du sang des Français , et maintenant il va sauver Delmance : une barque
main de l’évasion de Delmance, Octavio, implacable ennemi de tous les Français , sachant ou soupçonnant ce qui s’est passé, accus
de Belvédère, en Calabre, défendue par Roger de Sanguinet, chevalier français . Roger défend la place avec autant d’habileté que
oin de faire de nouvelles victimes, Henri voudrait rendre le jour aux Français qu’ont moissonnés les guerres civiles. Comment pr
çais qu’ont moissonnés les guerres civiles. Comment prouvera-t-il aux Français qu’il veut être leur père, s’il détruit la capita
conquis l’Espagne20 : puis, sous la conduite d’Abd-er-Rhaman, que les Français appellent Abdérame, ils avaient envahi la France.
lui contre Charles. Abdérame et les Sarrasins, Charles Martel et les Français , se rencontrèrent non loin de Tours. Des deux côt
ui bordent le cours de l’Indre, et de là fixe ses regards sur le camp français éclairé de mille feux. A cette vue, quelles pensé
! Si les Mahométans sont vainqueurs, il sera pour eux, comme pour les Français , un objet de mépris. Si les Français triomphent,
il sera pour eux, comme pour les Français, un objet de mépris. Si les Français triomphent, quel sera son sort et celui de sa fam
ns les bras de Charles Martel, et de réunir ses drapeaux aux drapeaux français . On nomme bataille de Tours la série de combats q
s un pays où ils éprouveraient peut-être bientôt le même sort que les Français . On sait que le nom de vêpres siciliennes a été d
pres siciliennes a été donné au massacre que les Siciliens firent des Français , en 1282, et dont le résultat fut d’arracher la S
embres du conseil sont d’avis qu’elle soit acceptée. Un des seigneurs français qui ont été appelés à ce conseil, Raoul, est indi
à Charles lui-même, la conduite que l’on conseille au nouveau roi des Français de tenir. Il prouvera qu’on enhardira par là les
et il mourut l’année suivante, abandonné de tout le monde. Quant aux Français , ils choisirent pour roi Eudes, comte de Paris, q
que Jean, comme roi d’Angleterre, n’est pas justiciable d’un tribunal français  ; mais Jean n’est pas roi d’Angleterre, puisque l
ue par l’attentat de la Saint-Barthélemy), une colonie de protestants français alla s’établir dans la Floride, sous les auspices
roi Charles IX, qui fournit de l’argent et des vaisseaux. Les colons français bâtirent un fort qu’en l’honneur du roi ils appel
la possession exclusive de l’Amérique et pensant que le gouvernement français ne soutiendrait pas les colons, fit partir de Cad
carnage furent pendus à des arbres avec cette inscription : Non comme Français , mais comme hérétiques. Menendès et ses hommes s’
s s’établirent dans le fort et dans les maisons qu’avaient bâties les Français , et construisirent plusieurs postes fortifiés. Su
forfait soit puni. Qui s’en chargera ? Ce ne sera pas le Gouvernement français  ; les guerres civiles l’en empêchent : d’ailleurs
oucier d’attacher le coupable au gibet. Il rencontre un pauvre prêtre français et le contraint de remplir à leur place cet affre
objet de sa plainte. Il fait ressortir ce que le fait a d’odieux ; un Français contraint à une œuvre déshonorante ; un prêtre ob
t pas accordée, il va quitter Rome sur-le-champ et intimer à tous les Français l’ordre de le suivre. Il finit en exprimant le fe
radin soit traité en rebelle et périsse sur un échafaud. Un chevalier français cherche à détourner le roi de cette horrible réso
Procida, qui provoqua plus tard, contre Charles d’Anjou et contre les Français , les Vêpres siciliennes. 153. Discours prononc
ripolitza. Sujet. On lit le passage suivant dans les Mémoires d’un Français qui a pris part à la lutte par laquelle les Grecs
bord des eaux, et qu’on appelle en allemand vergiss mein nicht, et en français souvenez-vous de moi. 4. On appelle vizirs les
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
des traditions et des principes qui sauvegardent l’intégrité du génie français , à savoir la raison, la mesure, la règle, et ce b
louse de rester distincte de la religion. (Histoire de la littérature française , t. IV, p. 530. Édition Firmin Didot.) La lan
rature française, t. IV, p. 530. Édition Firmin Didot.) La langue française et l’art d’écrire Dans les principales condit
té que des tâtonnements laborieux, nous autorise à dire que la langue française , si complaisante pour le lecteur, est sans pitié
le lecteur, est sans pitié pour l’écrivain. Pour écrire clairement en français , c’est-à-dire pour arracher les idées de ce fonds
s, voilà ce qui constitue un bon écrit, ou plutôt une chose écrite en français  ; car je ne donne pas ici le secret du génie. Ai-
 ? et qui peut se vanter de l’avoir ? J’indique ce que veut la langue française de quiconque prend la plume ; et ces réflexions s
pas à la merci des hommes et des choses ! (Histoire de la littérature française , t. I, p. 24. Édition Firmin Didot.) La fable
oral1, est de l’invention de La Fontaine. (Histoire de la littérature française , t. III, p. 133. Édition Firmin Didot.) 1. M.
l’être les choses littéraires. 3. Lisez l’Histoire de la littérature française , pour commenter cette définition. 4. La critique
20 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
des écoles Introduction. Caractères généraux de la littérature française au dix-huitième et au dix-neuvième siècles.
poque de la littérature anglaise, dit Villemain, est, en effet, toute française dans sa philosophie, ses jugements historiques, s
u’il ne reçoit, et partout, à la fin du siècle, l’influence des idées françaises sera sensible sur les gouvernements comme sur les
’Aranda, Campomanès, Florida Blanca). En Allemagne, si la littérature française transforme peu le goût et les formes du talent, e
écrit en France. Bien avant le règne de Catherine II, il y a un parti français en Russie. Dès le début du siècle (1716), ce fut
dre sur ce qu’il convient d’appeler proprement le dix-huitième siècle français . Un siècle littéraire, en effet, n’est pas une si
De là cette ivresse de liberté, qui tourne toutes les têtes ; ce feu français , comme disent les mémoires ; cette jactance bruya
par son action elle atteindra aux dernières profondeurs de la société française . Après l’éclat des Lettres philosophiques (1735),
de sa vie. Il se réconcilie même avec le pouvoir, entre à l’Académie française (1746), est chargé de négociations politiques, ac
re un essai de rapprochement entre les diverses parties de la société française . La victoire de l’esprit nouveau n’est plus conte
t, évidemment, dans tous les rangs et à tous les degrés de la société française , un désir et un effort communs pour faire pénétre
on. La poésie au dix-huitième siècle. — Dans l’histoire de la poésie française le dix-huitième siècle n’occupe qu’une place seco
formes diverses qui s’y rattachent. Nulle part le déclin de la poésie française n’y est plus sensible. Si le mépris inspire à Lag
iptive du dix-huitième siècle. C’est avec André Chénier que la poésie française retrouvera un ciel lumineux. La prose au dix-hui
ème siècle. — Le dix-septième siècle avait fixé la langue de la prose française . Le dix-huitième en conserva le caractère général
osophique l’avait sans doute encore heureusement travaillée. La prose française gardait, sous le burin de Montesquieu, la précisi
notre langue ? Un des hommes de notre siècle, qui savait le mieux le français et le grec, et bien plus, un écrivain de rare tal
laquelle elle propage ses idées dans le monde entier. La philosophie française du dix-huitième siècle est d’abord une attaque vi
rs, tente d’éclaircir l’obscure question des origines de la monarchie française  ; l’abbé Dubos dont la thèse, vivement combattue
lier, Sainte-Palaye surtout, possédé d’une vraie passion du moyen âge français , et qui amassa pendant des années tous les élémen
traire, par ce besoin de logique absolue qui est un trait de l’esprit français , les questions sociales n’allaient-elles pas se m
inaire, dit Thiers, s’était emparée du génie national. La littérature française , malgré l’influence de Napoléon, demeurait muette
rit, par la méthode, par les résultats, que la philosophie allemande, française et anglaise. De là la difficulté de trouver une f
’esprit humain. On peut reconnaître dans l’histoire de la philosophie française de notre siècle deux périodes distinctes, et tout
mps. Dans la seconde période, qui s’annonce vers 1840, la philosophie française se caractérise par le retour à la méthode critiqu
onuments ; Thiers et Mignet écrivent leurs histoires de la Révolution française . A ces maîtres, dont l’activité sous le règne de
re devenu trop étroit, il le brisa, et il arriva un moment où le goût français , surpris d’abord et enlevé, se refusa à le suivre
doctrine elle-même du pessimisme répugne trop à la nature de l’esprit français , à sa vivacité active et enjouée, pour le gagner
us le couvert de la science, ne triomphera pas davantage, et le génie français , flamme légère, composée de raison et de sentimen
aisonnable, l’intelligence avec laquelle il étend l’étude des lettres françaises sans diminuer la part des lettres anciennes ; c’e
art des lettres anciennes ; c’est aussi cette langue simple, pure, si française , et qui prolonge jusqu’au milieu du dix-huitième
me, l’œuvre de Massillon la plus populaire. Reçu en 1719 à l’Académie française , il rentra dans son diocèse et ne songea plus qu’
e. Sous l’illusion légère du costume espagnol, aucun livre n’est plus français que Gil Blas : français par la vie sociale dont i
e du costume espagnol, aucun livre n’est plus français que Gil Blas : français par la vie sociale dont il est le tableau, par la
comme le dernier sceau des malheurs du royaume ; et que toute bouche française en crie sans cesse vengeance à Dieu94. Telles fur
ler l’apprendre. » En 1728, Montesquieu appartenait déjà à l’Académie française . Ses premiers travaux avaient été des mémoires sc
de France, il remplaçait, en 1746, le président Bouhier à l’Académie française . Mais bientôt Voltaire, estimant injurieuse pour
n, et le mausolée même du cardinal de Richelieu en est là preuve. Les Français commencèrent à se rendre recommandables surtout p
ts qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait en français , vous dédaignent ou affectent de vous dédaigner.
te seul ; vous intriguez comme les autres pour entrer dans l’Académie française , et pour aller prononcer, d’une voix cassée, à vo
qui respecte assez l’Académie des sciences, ménage si peu l’Académie française . C’est que les travaux de l’Académie française so
nage si peu l’Académie française. C’est que les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand nombre, et les aut
t exposés aux yeux du grand nombre, et les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goû
ubli auquel elles sont condamnées. Il est très certain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation. Il
déjà à l’Académie des sciences, avait été reçu, en 1753, à l’Académie française . Dans son Discours de réception, il parla de l’ar
et littéraire.   Il était né à Genève, le 28 juin 1712, d’une famille française émigrée au seizième siècle. C’est lui-même qu’il
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français . Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrif
qui depuis vingt ans combat toutes les oppressions, qui par lait aux Français de liberté, de constitution, de résistance, lorsq
e durable de Rivarol est son discours sur l’Universalité de la Langue française . L’Académie de Berlin avait mis au concours cette
it mis au concours cette question : « Qu’est-ce qui a rendu la langue française universelle ? Pourquoi mérite-t-elle cette prérog
les raisons du mot souvent cité : « Ce qui n’est pas clair n’est pas français . » Homme du monde, d’une ironie vive et quelquefo
on de rentrer en France316. Des caractères distinctifs de la langue française . Ce qui distingue notre langue des langues anc
rase. Cet ordre doit toujours être direct et nécessairement clair. Le français nomme d’abord le sujet du discours, ensuite le ve
t plus impérieusement gouverné par les passions que par la raison. Le français , par un privilège unique, est seul resté fidèle à
ent et nous sollicitent de suivre l’ordre des sensations : la syntaxe française est incorruptible. C’est de là que résulte cette
rté, base éternelle de notre langue. Ce qui n’est pas clair n’est pas français . Il est arrivé de là que la langue française a ét
n’est pas clair n’est pas français. Il est arrivé de là que la langue française a été moins propre à la musique et aux vers qu’au
, et que les nôtres sont simplement justes. Il faut donc que le poète français plaise par la pensée, par une élégance continue,
ie de leur langue que résulte tout le charme de leur style. La langue française , ayant la clarté par excellence, a dû chercher to
rche est dans la nature : rien n’est, en effet, comparable à la prose française . Il y a des pièges et des surprises dans les lang
encore, résout enfin le sens de la phrase comme un problème. La prose française se développe en marchant et se déroule avec grâce
e de ses articulations rocailleuses321. La prononciation de la langue française porte l’empreinte de son caractère : elle est plu
hée à son génie. Sûre, sociable, raisonnable, ce n’est plus la langue française , c’est la langue humaine ; et voilà pourquoi les
arbares : quand on arrive chez un peuple, et qu’on y trouve la langue française , on peut se croire chez un peuple poli. De l’Univ
on peut se croire chez un peuple poli. De l’Universalité de la langue française . Pensées diverses. Un homme habitué à beauc
uoiqu’il soit étranger, Joseph de Maistre a sa place dans les lettres françaises . Il la mérite à un double titre : comme écrivain
). Le dessein de l’auteur était d’exposer les causes de la Révolution française , d’en déterminer la portée, d’en prévoir les cons
*, membre du Sénat de Saint-Pétersbourg, et le chevalier de B*, jeune Français que les orages de la révolution de son pays et un
sque dit fulminante, d’un goût, d’un système, d’une passion parmi les Français , qui ne peuvent vivre isolés. An moins, si vous n
angue même ; et déjà dans le treizième siècle, un Italien écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue fr
n écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue française courait parmi le monde, et était la plus dilettab
anglaise, n’est plus que du bruit ; « mais, dit-il encore, un orateur français se ferait entendre de plus loin, sa prononciation
autrement pénétrante qui retentit dans les livres. Toujours celle du français est entendue de plus loin : car le style est un a
it, à la fois curieuse et enthousiaste, l’avait trouvée la Révolution française  ; mais si elle s’associa avec passion au mouvemen
pa ses dernières années à écrire ses Considérations sur la Révolution française , qui ne parurent qu’un an après sa mort (1818). E
able par un genre d’imagination dont les Italiens, les Anglais ni les Français ne peuvent réclamer aucune part. Gœthe ayant écri
ue la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Gœthe était Français , on le ferait parler du matin au soir : tous les
laissés, s’applique particulièrement à ce plaisir de causer, que les Français ne retrouvent nulle part au même degré que chez e
rouvent nulle part au même degré que chez eux. Volney raconte que des Français émigrés voulaient, pendant la révolution, établir
é, et réveille les autres d’une apathie pénible370. Les bons mots des Français ont été cités d’un bout de l’Europe à l’autre : d
r le frivole intérêt qu’on a d’ordinaire les uns pour les autres. Les Français parlent toujours légèrement de leurs malheurs, da
ea, bientôt après, ce poste contre celui de ministre de la République française prés du pays de Vaud (1804). A la nouvelle que le
t et de la mer Morte, sont des pages qui vivront autant que la langue française . Dans les derniers mois de 1807, Chateaubriand re
t sa conduite à la bataille de Poitiers n’avaient fait estimer ni des Français ni des ennemis. Qui aurait pu croire que cet enfa
é aux Anglais notre terre natale ont été jetées au vent, et des mains françaises ont brisé le cercueil de Du Guesclin, arche saint
mplétée dans le même style. Il préparait une traduction d’Hérodote en français du seizième siècle, quand il périt assassiné le 1
s se hâtent : car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses beautés naturelles et la dépouill
la vie sont également inaccessibles aux Romains, tandis que plusieurs Français , non des plus huppés, tiennent table ouverte à to
perdu ou vendu. Les Anglais en ont eu leur part, et des commissaires français , soupçonnés de ce commerce, sont arrêtés ici ; ma
stoire de la Civilisation européenne et L’Histoire de la Civilisation française sont trois parties du même tout, trois phases suc
ingt-six ans avait obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie française . l’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la
vaux de Villemain un juste retentissement. Dans la chaire d’éloquence française qu’il occupa pendant dix ans (1816-1826), Villema
ableau de la Littérature au moyen âge et l’Histoire de la Littérature française au dix-huitième siècle. Finesse et élévation dans
s l’Étude sur M. de Chateaubriand. Secrétaire perpétuel de l’Académie française depuis 1832, ses rapports sont restés le modèle d
’imagination sous le règne impérieux d’Elisabeth437. Ainsi, la pensée française , libre avec tant de force et de licence, dans les
n elle-même444. Discours prononcé à l’ouverture du Cours d’Eloquence française (1822). Buffon écrivain. Marmontel, dans se
ésentait avec énergie la pensée politique. Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, Leçon 22. V. Cousin.(
vères travaux, il publia une série d’études brillantes sur la société française au dix-septième siècle (Mme de Longueville, Mme S
mes de la question. Pourquoi entre les diverses classes de la société française cette hostilité séculaire qui se marquait à chaqu
des deux derniers siècles qui avaient étudié la question des origines françaises n’avaient montré, selon Augustin Thierry, ni asse
a juste revendication des droits de la race vaincue, et la révolution française était la dernière revanche des Gaulois sur le peu
magistrature. Cet ouvrage reçut quinze années de suite de l’Académie française le grand prix Gobert, et le suffrage public consa
selon lesquelles se développe l’humanité. L’Histoire de la Révolution française , qui parut en 1824, donna la mesure entière de ce
ieux fait pour le comprendre et le goûter : déjà membre de l’Académie française , il fut nommé, en 1837, secrétaire perpétuel de l
tendance fataliste apparaît surtout dans l’Histoire de la Révolution française . On regrette d’entendre dire « qu’il n’était pas
nal, fondé par Armand Carrel, Thiers, par l’Histoire de la Révolution française , se plaçait au premier rang de nos historiens. En
un détachement occupait le Simplon ; enfin, un corps de quinze mille Français , sous le général Moucey, était au sommet du Saint
agnol, exposé au midi, est tout autrement abrupt, sec et sauvage ; le français , en pente douce, mieux ombragé, couvert de belles
evait épouser le dauphin Charles et lui apporter en dot les provinces françaises de la succession de Bourgogne. C’est le texte de
coutume, un poids et une mesure. Toutes les coutumes seront mises en français , dans un beau livre. Cela coupera court aux ruses
s académiques par un Éloge de Bossuet et le Tableau de la Littérature française au seizième siècle. En même temps, rédacteur au j
. Quelques mois avant sa mort il avait été nommé membre de l’Académie française . 11 fut reçu par Guizot, et le protestant donna a
. Nous avons conservé la bravoure, cette vieille tradition du sang français , et nos armes ont naguère réveillé dans le monde,
l’inspirait en traçant le Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au seizième siècle (1828),
e Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre français au seizième siècle (1828), c’était celle d’établi
ions. Ces sujets traités par Perrault, et dont il a fixé la rédaction française , se trouvent-ils ailleurs dans d’autres livres, d
naïve et ingénue, il a atteint à la perfection du conte pour la race française  : Il faut, même en chansons, du bon sens et de l’
errault, il aurait peut-être pardonné. La mesure de Perrault est bien française . Les contes ne sont pas à l’usage d’imaginations
M. Nisard, dans le dernier chapitre de l’Histoire de la Littérature française . distingue quatre sortes de critique littéraire,
leurs, se confond546 : celui de l’esprit humain, et celui de l’esprit français  ; et, en regard de ce double idéal, il place chaq
’en offensa, et il écrivit d’abord le manifeste contre la Littérature française , puis les Études sur les Poètes latins de la Déca
rd publiait en 1844 le premier volume de l’Histoire de la Littérature française . Le quatrième et dernier n’a paru qu’en 1862. C’e
dit un juge délicat, qui participent de cette perfection de l’esprit français dont M. Nisard parle en sa Préface, et par lesque
 » L’Institut a désigné cette année même l’Histoire de la Littérature française pour le prix biennal, qui est la plus haute récom
te célèbre des temps modernes ; il sera Anglais, Allemand, mais point Français , sans qu’il y ait là malice du critique. Que, pou
en poète ce qu’il enseigne en théoricien. Histoire de la Littérature française , tome II, § 6. Les trois grands poètes du dix-
s des scrupules à l’admiration pour le grand poète coloriste. Le goût français fera aussi des réserves sur ses défauts. Rayons e
e la prose ; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que la prose française , et que le mieux qu’elle puisse faire, c’est de r
mme poète et destiné à occuper la première place vacante à l’Académie française , il fut dénoncé comme l’auteur de couplets où la
 qu’il a eu dessein de donner une idée des fougues de l’ode, qu’aucun Français n’a connues, » il n’a guère étendu les limites du
» Discours en vers sur l’Homme, 2e Discours : De la Liberté. Les Français à la guerre. Épître a M… Du camp de Philippsb
De cent décharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Le Français chante, boit et rit. Bellone va réduire en cendre
es airs à boire, Dont ils répètent le refrain. Epîtres, xlv. Les Français à Paris. Je crois voir à la fois Athène et Sy
scène le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux exigences du goût français formé à la sévère école de Corneille et de Racine
l’accueillit encouragea Ducis à produire successivement sur la scène française d’autres drames du poète anglais, plutôt travesti
se entrevoir les défauts en relevant les qualités. Admis à l’Académie française en 1774, Delille fut appelé en même temps à occup
lle, ne fut à l’abri de la description. Il était temps pour la poésie française que de nouvelles inspirations vinssent la purifie
tes cheveux. » Élégies. La langue française723. O langue des Français  ! est-il vrai que ton sort Est de ramper toujours
lents qui font les grands succès ; Mais enfin, malgré lui, ce langage français , Si faible en ses couleurs, si froid et si timide
1, et ce fut Chateaubriand qui fut appelé à lui succéder à l’Académie française . Le contraste est piquant. Joseph Chénier s’était
l’œuvre la plus belle de notre grand poète contemporain751. La poésie française n’avait pas encore entendu de plus ineffables mél
se révélait dans un genre différent. Mécontent des acteurs du théâtre français , qui avaient éconduit son premier essai, il écriv
es présentaient une requête à Charles X pour faire rejeter du Théâtre français toute pièce soupçonnée de romantisme767, où le pa
du troubadour S’accordait pour chanter les sanies de l’Adour ; Le vin français coulait dans la coupe étrangère ; Le soldat, en r
Son instinct poétique s’éveilla de bonne heure : dés 1817 l’Académie française donnait une mention à sa pièce de vers sur les Av
urvivre au poète. Quand M. de Sacy, en 1869, le recevait à l’Académie française  : « Bien des gens, lui disait-il, ne connaissent
é de chanter dans une autre langue que celle de la Provence, c’est au français que Brizeux a confié le meilleur de son esprit et
s Histoires poétiques. Ce dernier ouvrage fut couronné par l’Académie française en 1855, et Villemain, après en avoir rappelé que
illemain en couronnant le poème de M. de Laprade au nom de l’Académie française , dût-on croire, avec l’éminent critique, que dans
maine de la comédie. M. Nisard, recevant Ponsard au nom de l’Académie française (1856), en donnait la raison avec une délicatesse
es Poèmes populaires, dans le drame des Ouvriers, applaudi au Théâtre Français , a tracé, avec un talent sobre et sévère, le tabl
M. Sully-Prudhomme, né à Paris en 1839, est déjà membre de l’Académie française . L’illustre compagnie ne pouvait appeler à elle u
s, cette fois ? » Et le vieux turco se prit à lui dire : « Oui, petit Français , tu les as vaincus. « — Alors, je m’en vais. Veux
et ne parla plus. Et le vieux turco ne cessait de dire : « Oui, petit Français , tu les as vaincus. » Paul Déroulède 868, Chant
François Coppée 869, le Passant. 1. Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, lre leçon. 2. Les Carac
our. 3. Les Caractères, De la Ville. 4. Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, leçon 36e. 5. Voir Heinr
e Lavergne. 15. Sainte-Beuve, Premiers Lundis, tome III : Les Poètes français . 16. Villemain, Tableau de la Littérature frança
 III : Les Poètes français. 16. Villemain, Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, 8e leçon. 17. Cours his
siècle, par Léon Fontaine. 19. Préface du Dictionnaire de l’Académie française , p. xxx. 20. L’Académie française admit le mot p
face du Dictionnaire de l’Académie française, p. xxx. 20. L’Académie française admit le mot publiciste dans son Dictionnaire à p
onyme d’écrivain politique. 21. Villemain, Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, 15e leçon. 22. Villemain
uitième siècle, 15e leçon. 22. Villemain, Tableau de la\ Littérature française au dix-huitième siècle, leçon 17. 23. Sainte-Beu
ue, pages 105 et suivantes. 24. Villemain, Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, 40e Leçon. 25. Guizot, M
9-1799), par Henri Welschinger, 1881. 27. Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, 48e leçon. 28. Merlet, T
ix-huitième siècle, 48e leçon. 28. Merlet, Tableau de la Littérature française (1800-1815). V. Introduction, p. 3. 29. Tableau
e (1800-1815). V. Introduction, p. 3. 29. Tableau de la Littérature française (1800-1815), p. v. 30. Littérature française au
leau de la Littérature française (1800-1815), p. v. 30. Littérature française au dix-neuvième siècle (les Origines du Romantism
Balzac. 33. Guizot, Mémoires, t. III, p. 118. 34. La Littérature française au dix-neuvième siècle, p. 19. 35. Villemain, Ch
e contemporaine, p. 329. 36. Réception de M. de Loménie à l’Académie française , Réponse de M. Jules Sandeau. 37. Caro, Problème
face, p. 4. 38. J. J. Weiss, Essais sur L’Histoire de.la Littérature française  : de l’époque actuelle, p. 89. 39. De Natura Re
l le dit… 63. Supplément est pris ici dans un sens plus latin que français  ; ce qui supplée au mérite, ce qui le remplace.
e. 84. Lire sur Le Sage l’Éloge de M. Patin, couronné par l’Académie française en 1822 (Mélanges de Littérature ancienne et mode
gne. 129. Cf. La Bruyère dans son Discours de réception à l’Académie française (1693) : « Que dirai-je de ce personnage qui a fa
 ; les chap. iii et viii du IVe livre de l’Histoire de la Littérature française , de M. Nisard ; le chapitre sur Montesquieu dans
intre, Montesquieu plus en penseur. » Voir Histoire de la Littérature française , tome IV, page 71 et suivantes. 140. On peut app
historien, lire la dix-septième leçon de l’Histoire de la Littérature française au dix-huitième siècle, de Villemain, le chapitre
pitre m, § 2 et le chapitre ix, § 1 » de l’Histoire de la Littérature française de M. Nisard (tome IV, page 78 et suivantes, et p
ssi un plan vertical, d’où la haute lice. » Voir Littré, Dictionnaire français , au mot lice. 184. En 1608, dans le but de déta
Nisard, citant la définitiond e Voltaire (Histoire de la Littérature française , tome IV, III), ajoute : « Voltaire ne fait-il pa
ar Beaumarchais de l’affaire des auteurs dramatiques et des comédiens français (1776). 196. Sur ces théâtres forains des foires
V des Causeries du Lundi, l’article intitulé : Histoire de l’Académie française , à propos d’une réédition de l’Histoire de l’Acad
démie française, à propos d’une réédition de l’Histoire de l’Académie française par Pellisson et d’Olivet. Il est à peine besoin
I. 208. Lire, sur Buffon : la 22e leçon du Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, de Villemain ; le chapitr
illemain ; le chapitre x du IVe livre de l’Histoire de la Littérature française , de M. Nisard ; Histoire des Travaux et des Idées
. 212. Ou Taïti, groupe d’Iles de la Polynésire, aujourd’hui colonie française . 213. Ces mots nus d’esprit, rigoureusement ente
23e, 24e, 25e leçons de Villemain, dans le Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle ; le chap. XI de la IVe pa
siècle ; le chap. XI de la IVe partie de l’Histoire de la Littérature française de M. Nisard ; Causeries du Lundi, de Sainte-Beuv
1. Dans le Discours préliminaire mis en tête de sa traduction en vers français de l’Essai sur l’Homme de Pope, Fontanes distingu
Garnier frères (1876). — Lire sur Diderot : Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, de Villemain, leçon 20e ;
itième siècle, de Villemain, leçon 20e ; — Histoire de la Littérature française , de D. Nisard, tome IV, cbap. VI, § 4, et chap. x
r Vauvenargues : Villemain, la 16e leçon du Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle ; Nisard, Histoire de la L
française au dix-huitième siècle ; Nisard, Histoire de la Littérature française , tome IV, chap. vil, §§2 et 3 ; Sainte-Beuve, Cau
gues donnée par Garnier) ; Prévost-Paradol, Études sur les Moralistes français . 264. Il est difficile de ne pas entrevoir dans
rage de M. de Loménie : Les Mirabeau, Nouvelles Études sur la Société française au dix-huitième siècle. 271. Il s’agit du frère
énelon au chapitre VII de la Lettre sur les occupations de l’Académie française . Mais on peut douter que quinze jours de conversa
eu. » 277. Vaugelas, au dernier chapitre des Remarques sur la Langue française (1647) a traité en détail de la pureté et de la n
sa Vie et son Temps, par M. de Loménie ; — Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, de Villemain, 47e leçon ;
itième siècle, de Villemain, 47e leçon ; — Histoire de la Littérature française , de M. D. Nisard, tome IV, chap. vi ; — Sainte-Be
enne et moderne ; — Villemain, 45e leçon du Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle ; — Nisard, chap. XII, § I
Nisard, chap. XII, § IV du IVe volume de L’Histoire de la Littérature française  ; — Sainte-Beuve, Causeries du Lundi, tome VI (2
uraliste et anatomiste (1707-1789). Il donna, en 1715, une traduction française de la Théologie des Insectes, de Lesser. 298. Th
a famille de Mirabeau : Les Mirabeau, Nouvelles Études sur la Société française au dix-huitième siècle, par L. de Loménie. — Sur
ménie. — Sur Mirabeau lui-même : Villemain, Tableau de la Littérature française du dix-huitième siècle, la 53e leçon ; — Sainte-B
’on peut lire dans son Esthétique, tome II, page 139 de la traduction française (2e édit.) de M. Charles Bénaid. L’auteur alleman
i peut être faite, d’ailleurs, c’est que l’écrivain étend à la poésie française tout entière quelques-uns des reproches qui pourr
804, et malgré sa haine contre Bonaparte, il souhaite la victoire des Français , parce que leur défaite, dit-il, « serait le sign
le printemps ! » 329. J. de Maistre s’adresse au chevalier, qui est français . 330. « Omnia quæ loquitur populus iste, conjura
éfaut, le dix-huitième siècle ne l’a pas évité. A force de peindre le français léger, vaniteux, «  dont les vertus (c’est Duclos
du département du Mont-Blanc sous la Révolution et le premier Empire français de 1792 à 1814. 338. Xavier de Maistre, frère ca
, chimiste, il a laissé, lui aussi, un nom distingué dans les lettres françaises , mais à un tout autre titre que son frère : comme
nt plus pures, les vertus domestiques plus communes, que le caractère français a gagné en force et en gravité. Il est certain qu
Voltaire, adressée à Gottsched, écrite moitié en allemand, moitié en français , très incorrecte d’ailleurs. Ce fut sans doute pa
Lire sur Mme de Staël, la dernière leçon du Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, de Villemain. — Sainte-Be
tif qui lui rendait l’exil particulièrement cruel : « La conversation française n’existe qu’à Paris, et la conversation a été, de
f les misères de l’homme. — Vinet, dans ses Études sur la Littérature française au dix-neuvième siècle, a tracé un parallèle inté
général, M. de Chateaubriand dans une direction plus nationale, plus française  ; l’une est plus allemande, l’autre est plus lati
retrace ce touchant épisode. 434. Discours de réception à l’Académie française . 435. Les séances de la Chambre des pairs n’étai
e lui, s’il m’arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie française , je répondis que je lui donnerais une place disti
in-12. Sur Cousin, voir le Rapport de M. Ravaisson sur la Philosophie française au dix-neuvième siècle. 449. L’expression est c
e les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français (poésie, peinture, sculpture) au dix- septième si
Durand lui a consacré un discours en vers, où il exhorte avec feu les Français à venger sa mort. Auparavant, Ronsard avait gémi
re sœur de la grand’mère de Thiers. 500. L’Histoire de la Révolution française a été publiée par la librairie Furne et Jouvet, e
. On pourrait établir un rapprochement entre ces pages de l’historien français et le passage des Alpes par Annibal dans le livre
M. Nisard, en effet, dans la Préface de l’Histoire de la Littérature française , a écrit : « C’est dans le magnifique ensemble de
t : « C’est dans le magnifique ensemble des chefs-d’œuvre de l’esprit français que fai appris à reconnaître l’image la plus comp
scussion de ce point dans les Essais sur l’Histoire de la Littérature française , par J. J. Weiss : 2e article : Du Dix-septième e
sur les Poètes latins, chez Hachette, et l’Histoire de la Littérature française , chez Firmin Didot. 552. Il y aurait bien d’autr
au dix-huitième siècle, 2e leçon; Nisard, Histoire de la Littérature française , tome IV, chap. v; Marmontel, ses Mémoires, vers
urs de Littérature de La Harpe ; Villemain, Tableau de la Littérature française au dix-huitième siècle, leçons 4e, 8e, 9e, 12e, 2
, leçons 4e, 8e, 9e, 12e, 21e ; D. Nisard, Histoire de la Littérature française , tome IV, chap. iv, v ; Le Théâtre et la Philosop
aine, pays qui avait encore ses souverains indépendants, puis au camp français devant Philippsbourg. C’est au siège de cette vil
t qui, dans cette circonstance, en qualité de directeur de l’Académie française , harangua le jeune roi à la tête de ce corps, don
652. Tableau historique de l’État et des Progrès de la Littérature française depuis 1789, Introduction. 653. Villemain, dans
ime ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimées chez le poète français , et la lutte est circonscrite dans le cœur lui-mê
rite dans le cœur lui-même. 668. Ducis lut cette épître à l’Académie française le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint p
qui toujours semble fuir. A la suite de son Essai sur les Moralistes français , Prévost-Paradol a écrit quelques pages remarquab
ttérature au dix-huitième siècle ; Nisard, Histoire de la Littérature française , tome IV, chap. iv ; Sainte-Beuve, le chapitre su
; Sainte-Beuve, le chapitre sur Regnier, dans le Tableau de la Poésie française au seizième siècle, Portraits contemporains, tome
dire, de saisir sur le fait ce travail d’abeille décrit par le poète français , et qui exige un art et un goût exquis. Sur l’ens
ngue italienne, où celui-ci avait paru dépriser un peu trop la langue française . 724. Les éditions antérieures à celle de M. B.
haut ce qu’il dit particulièrement de la langue italienne comparée au français . 729. André Chénier développe ce qu’ont dit ava
dans la fange avec l’abbé de Pure ? — Les attaques contre la langue française et sa prétendue pauvreté ont été renouvelées de n
rie-Joseph Chénier, la 58e et la 59e leçon du Cours de la Littérature française au dix-huitième siècle, par Villemain. Une étude
sur celui même qui fait effort pour y échapper : tour à tour le poète français s’éloigne et se rapproche presque à son insu du s
. Charles Aubertin, dans l’Histoire de la Langue et de la Littérature françaises au moyen âge, tome Ier, 2e partie, § iii. 792. C
mourir sur son banc de quart. Il fut emporté par un boulet. La flotte française , à l’exception des navires de Villeneuve, était a
ien latin, au chapitre xxxix, rapporte le fait qui a inspiré le poète français  : « Pervaserat rumor ipso tempore flagrantis urbi
s Terreurs… 823. M. de Laprade, Discours de réception à l’Académie française . 824. Les œuvres d’Alfred de Musset ont été publ
ade en rappelant ces vers dans son discours de réception à l’Académie française , auraient-ils soupçonné, à travers les emportemen
όεντα), située à l’ouest de l’île de Rhodes. Tout ce passage du poète français est. comme on le voit, très exactement emprunté d
ntre les aristocrates. 860. M. Nisard, recevant Ponsard à l’Académie française , s’est particulièrement arrêté sur cette scène :
21 (1881) Rhétorique et genres littéraires
énelon 1651 — 1715 Dialogues sur l’éloquence ; — Lettre à l’Académie française . XVIIIe siècle. Rollin 1661 — 1741 Traité
77 — 1748 Préceptes de rhétorique. Crévier 1693 — 1765 Rhétorique française . Voltaire 1694 — 1778 Temple du goût ; — Obser
65 Cours de littérature. Filon 1860 — 1875 Éléments de rhétorique française . Brizeux 1803 — 1858 Poétique nouvelle (en ver
aîtres, suivant Vauvenargues. C’est la qualité maîtresse de la langue française , celle qui, jointe à des raisons historiques et p
onales. Rivarol a dit avec raison : Ce qui n’est pas clair n’est pas français . 2° Propriété La propriété est le rapport
t mesnager : Ne suis-je pas [Morel] le plus chétif du monde ? (Œuvres françaises , Les Regrets, XXXIX, Édit. Marty-Laveaux, t. II,
rallèle de Démosthène et de Cicéron dans Fénelon (Lettre à l’Académie française , § 4) ; — de Turenne et de Condé par Bossuet ; — 
nes, le grec surtout, possédaient plus de figures de grammaire que le français  ; toutefois, notre langue en offre de nombreux ex
ique, chant  I, vers 172.) 4° le singulier pour le pluriel. Ex. Le Français , né malin, forma le vaudeville. (Boileau, Art poé
de Démosthène et de Cicéron par Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie française , § 4. 6° Éloge L’éloge est un portrait dest
n ; 3° dans le genre démonstratif, le discours de Buffon à l’Académie française le jour de sa réception, 25 août 1750 (Discours s
leau, Art poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos anciens poètes français employaient fréquemment l’allégorie. Ex. les pers
septième siècle (Villemain, Discours d’ouverture du cours d’éloquence française , 1824). 13° Analyse littéraire L’analyse li
rique des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes de Rhétorique française , in-12, 1873 A. Henry, Cours pratique et raisonn
tyle et de composition, 2e édit., in-12, 1874 ; Deltour, Littérature française (Principes de composition et de style), in-12, 18
tique POÉSIE PROSE Versification : 1° grecque, 2° latine, 3° française . Différents genres de composition en vers. Pro
s genres de composition en vers. Prose : 1° grecque, 2° latine, 3° française . Différents genres dé composition en prose. Ge
où la voix s’abaissait prenait le nom de θέσις. 2° Versification française . Principaux points à étudier Les vers français
2° Versification française. Principaux points à étudier Les vers français sont syllabiques, c’est-à-dire composés d’un nomb
llabes. Il y a huit points principaux à étudier dans la versification française  : 1° La mesure des vers ; 2° La nature des syllab
finale de deux ou plusieurs vers. Indispensable dans la versification française , où l’accent tonique n’existe presque pas, elle e
tte construction poétique, fréquemment employée dans la versification française , au xve et surtout au xvie  siècle par Ronsard,
tique de la versification   VERSIFICATION Grecque et latine. Française . Principaux pieds Spondée, Ïambe, Trochée, Dac
s poèmes. Une strophe appelée à rendre de grands services à la poésie française , c’est celle de sept vers, dont les deux derniers
me un Pâtre au banquet du Roi ! Que de fois j’ai cru voir, ô Colonne française , Ton airain ennemi rugir dans la fournaise ! Que
L’orage y gronde Le soir, etc. (Le père Mourgues, Traité de la poésie française .) Au moyen âge, le lai fut un récit chanté, une
— Sonnets.) La forme du sonnet est une des plus belles de la poésie française , malgré sa brièveté. Elle a été louée de tout tem
mmune au xviie  siècle que Lancelot, dans son Traité de versification française , déclarait qu’il n’y a guère d’ouvrages en vers p
ieux et habiles poètes, une des formes les plus achevées de la poésie française . (Cf. Le Livre des sonnets, édit. A. Lemerre, 187
n plus difficile, pour ne pas dire impossible. Voltaire a dit que les Français n’ont pas la tête épique. La France est au contra
n âge deux cents poèmes populaires consacrés à des héros chrétiens et français . Ces poèmes, chantés par nos jongleurs, comme les
1 ? — 96 Énéide.   Puniques. Pharsale. Thébaïde, Achilléide. Français Théroulde ? Chrestien de Troyes Alexandre de pa
us rendit qu’une ombre de leurs drames. Pendant longtemps la tragédie française les imita. Malgré des essais qui vivent encore au
étranges dont L’Avocat Patelin est resté le meilleur type. La comédie française n’a, été véritablement un genre littéraire que le
l’expression. Les poèmes didactiques écrits en langue grecque, latine française et étrangère sont innombrables. Toutes les scienc
tudie tous les détails dans son Abrégé des règles de la versification française . — Voir aussi le Petit traité de poésie française
de la versification française. — Voir aussi le Petit traité de poésie française , par Th. de Banville, auquel nous avons souvent e
sie, in-12, 1874, 2e édit. ; Th. de Banville, Petit traité de poésie française , in-12 ; F. de Grammont, Les Vers français et le
, Petit traité de poésie française, in-12 ; F. de Grammont, Les Vers français et leur prosodie, in-12, etc. II. Prose
. II. Prose [Introduction] Définition grecque, latine, française de la prose ; ses conditions essentielles La p
e Henri IV avant la bataille d’Ivry : « Je suis voire roi, vous êtes Français , voilà l’ennemi… Ne perdez pas de vue mon panache
quable. Né au dix-septième siècle, lors de la fondation de l’Académie française , par Richelieu, ce genre d’éloquence a eu à cette
re d’éloquence a encore trouvé d’illustres représentants à l’Académie française et dans les autres classes de l’Institut. L’éloqu
re nouvellement élu le jour, il est admis officiellement à l’Académie française ou dans une société savante et auquel répond le d
La Bruyère, — celui de Fénelon, etc. Pendant longtemps, à l’Académie française , le sujet de ce genre de discours a été invariabl
ences, ceux de d’Alembert, celui de Corneille par Racine à l’Académie française , celui de Bossuet par La Bruyère, les éloges hist
ce nombre les discours qui sont chaque année couronnés par l’Académie française ou les autres classes de l’Institut. Leur sujet e
aigne et de Montesquieu par Villemain, — le Tableau de la littérature française au seizième siècle par Philarète Chasles et Saint
r dans l’éloquence académique les rapports annuels faits à l’Académie française , lors de la distribution des prix de vertu établi
Froissart, et les nombreux monuments de ce genre dans la littérature française du Moyen Âge. 2° Mémoires Les mémoires sont
e ne le comporte la sévérité habituelle de l’histoire. C’est le genre français par excellence. Ex. les Mémoires de La Rochefouca
Cours de littérature dramatique, — Nisard, Histoire de la littérature française , — Sainte-Beuve, Causeries du lundi, Portraits li
la nature extérieure des corps. Son historique dans la littérature française , son abus Souvent employée dans les interminab
ncts de science ; — Fénelon, Lettre sur les occupations de l’Académie française , etc. Cette division n’a rien de rigoureux et d’a
tourner une lettre est un talent naturel, qui fait partie de l’esprit français . Son caractère expansif, sa vanité même le prédes
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français . Jusqu’en 1789, la carrière de l’éloquence fut
de raison, et qui annonçaient d’avance les beaux jours de l’éloquence française . Enfin, les Etats-généraux, sollicités par tant d
nce de diction proportionnées aux objets qu’elle traitait ; la langue française acquit, dans la bouche des Mirabeau, des Maury, d
ssorts et tous les secrets de l’administration. À peine le Démosthène français eut-il rencontré, dans ce nouvel Eschine, un riva
présenta le spectacle le plus imposant dont les fastes de l’éloquence française puissent garder la mémoire. Dès lors, ces grands
; le coup le plus mortel qu’il ait porté à la langue et à l’éloquence françaises , n’est pas seulement d’avoir introduit une foule
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
ments littéraires. Signalons tout d’abord l’Histoire de la Révolution française (1824), résumé dramatique d’une époque orageuse q
être le plus établi des historiens. » On sait que, nommé à l’Académie française en 1836, il devint secrétaire perpétuel de l’Acad
le gouvernement de l’État. Mais peut-être appartient-il à l’Académie française , le jour où elle reçoit un homme d’État aussi écl
. Nous lisons dans le Siècle de Louis XIV, de Voltaire : « La nation française est de toutes les nations celle qui a produit le
fait lire de toutes les nations ; un Rapin de Thoyras, qui a donné en français la seule bonne histoire d’Angleterre ; un Saint-É
s grâces de sa patrie. L’esprit de société est le partage naturel des Français  : c’est un mérite et un plaisir dont les autres p
et un plaisir dont les autres peuples ont senti le besoin. La langue française est de toutes les langues celle qui exprime avec
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
que nous devons à sa plume infatigable circule l’éloquence d’une âme française qui, vivement émue par toutes les joies ou toutes
’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société française du dix-huitième siècle, si polie, mais si mal ord
urt porter à travers le monde les vérités puissantes de la révolution française . Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur
on, dans une île du grand Océan ! (Discours de réception à l’académie française .) Résumé de la mémorable campagne de 17961
guère reçu que vingt pour réparer ses pertes. Ainsi, cinquante mille Français avaient battu plus de deux cent mille Autrichiens
ait aller à Vienne dicter une paix glorieuse, au nom de la république française . La fin de la campagne avait relevé toutes les es
torches, au son des fanfares, au milieu des cris de joie de tous les Français attachés à leur pays ! Jours à jamais célèbres et
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
’emploi de ces formes consacrées, aussi vieilles, semble-t-il, que le français même, dont tout le monde use, sans y songer, en p
etc. Tantôt le singulier remplace le pluriel et réciproquement : le Français , le Belge, le riche, le pauvre, pour les Français
réciproquement : le Français, le Belge, le riche, le pauvre, pour les Français , les Belges, etc. ; les Racine, les Corneille, po
it pour le concret, si fréquent dans la poésie, et même dans la prose française . En effet, quand Racine, par exemple, voulant dés
ce que vous voudrez, vous êtes ici chez vous, » disait un gentilhomme français à je ne sais quel ambassadeur qu’il était chargé
e, à propos de la Saint-Barthélemy, va jusqu’à dire : Et des fleuves français les eaux ensanglantées Ne portaient que des morts
s Euménides, comme qui dirait les bienveillantes, pour les Furies. En français le mot sacré, dans le sens d’exécrable, détestabl
ve cette antiphrase. L’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le français traduisent tous : Naboth a blasphémé ; il n’y a q
26 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins ; et la poésie française , l’ensemble des poèmes écrits en français, et ass
èmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes écrits en français , et assez connus pour qu’on les désigne sous ce n
lle nation. Ainsi, un cours d’éloquence grecque, un cours d’éloquence française , font entendre l’étude de tous les ouvrages en pr
nçaise, font entendre l’étude de tous les ouvrages en prose, grecs ou français . On comprend enfin sous le nom de littérature la
º des contes et romans 2. 1. Tableau historique de la littérature française depuis 1789. 2. Domairon, Rhét, Règles fondament
27 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
ARTICLE I. du choix et de l’élégance des substantifs. I En français , on emploie généralement le terme abstrait pour d
l’amusement de la vieillesse. II Il y a beaucoup de substantifs français qui se traduisent élégamment par des adjectifs la
nditam, etc. 5° Il en est ainsi de beaucoup d’autres noms précédés en français de la préposition de ou des, comme : la guerre de
d’incommodités assaillent les vieillards. VI En latin, comme en français , les noms propres sont quelquefois plus élégants
de cause, de manière, se met élégamment après les adjectifs suivis en français de la préposition de. Ex. : Malade d’inquiétudes,
te dicam, si ea res prosperè tibi successerit. X Ces locutions françaises  : il est question de, il s’agit de, se rendent bi
Stabat turris præalta. Il y avait une tour très-élevée. XII En français , on emploie de préférence la voix active, quand l
ainsi généralement des autres verbes transitifs qui se traduisent en français par le pronom indéfini on, l’on, surtout quand il
ttre assez de fautes depuis tant d’années. XV En latin comme en français on fait souvent usage du temps présent au lieu du
fait de l’indicatif le verbe qui devrait se mettre au conditionnel en français . Cette construction, qui donne plus d’énergie à l
articipes présents s’emploient élégamment : 1° Au lieu de l’infinitif français , après les verbes videre, audire, sentire, et aut
non du gérondif en do, quand même il y aurait la participe en dans le français , à moins toutefois qu’on ne veuille désigner la c
nolo, malo, cupio, oportet, etc., pour traduire en latin un infinitif français . Ex. : Unum te monitum volo. Je veux vous avertir
ère pour réunir deux propositions en une seule, ou le participe passé français avec le régime du verbe. Ex. : Intereà legati (Ge
rès leurs actions et non d’après leurs paroles. XII Si le verbe français n’avait pas de régime dont on pût faire le sujet
. L. Il faut prévenir l’audace et la témérité. XIII L'infinitif français précédé des prépositions à et pour, et servant à
avec les ablatifs causâ ou gratiâ, que l’on traduit ordinairement en français par la préposition pour. Ex. : Catilina dissimula
Fabius ait été malheureuse. Remarque. Le supin en u, qui se rend en français par la préposition à, peut être remplacé élégamme
emarquer cette locution si usitée et si élégante : in eo esse ut ; en français , être sur le point de. Ex. : In eo erat, ut oppid
des rapports de coordination répondent généralement aux conjonctions françaises et, ou, ni, mais, or, donc, car, cependant, c’est
faire usage pour rendre en latin la conjonction et, qui se trouve en français dans le second membre de phrase. Ex. : Frons, ocu
s partis de Ténédos par une mer tranquille. XIII La conjonction française or se rend en latin par atqui, quand il s’agit d’
rence qu’il y a entre tùm répété et quùm… tùm… Tùm répété signifie en français tant…, tant, soit…, soit ; et quùm… tùm signifien
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Et s’adressant aux siens qu’enflammait sa présence : « Vous êtes nés Français , et je suis votre roi ; Voilà nos ennemis, marche
re, seigneur, et chérir la vertu. (En montrant Nérestan.) Ce généreux Français , qui vous est inconnu, Par la gloire amené des ri
, en vous délivrant, égaler son grand cœur. Lusignan. Des chevaliers français tel est le caractère : Leur noblesse en tout temp
homme n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’influence sur l’esprit français  : on peut voir surtout ses 4e, 7e, 8e, 9e, 10e et
son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
ciée, la place parmi les monuments les plus remarquables de la poésie française . Ces éloges répondent assez à des censures étroit
hots où il a langui vingt ans, ce dernier rejeton d’une race de héros français , rappelant ses antiques exploits et ses longues i
’un intérêt de religion et de chevalerie absolument neuf sur la scène française lorsque Voltaire l’y produisit. » 2. En d’autres
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre V. Barreau français. — Le Normant et Cochin. »
Chapitre V. Barreau français . — Le Normant et Cochin. Nous avons dit, au co
pas que des hommes d’un mérite distingué n’aient illustré le barreau français , par l’accord précieux des lumières de l’avocat e
par exemple, était consulté par Vaugelas comme l’oracle de la langue française  : Racine et Boileau s’empressaient de lui lire le
lus, ce fut le célèbre Cochin, à qui il semblait réservé d’offrir aux Français le modèle le plus accompli de l’éloquence du barr
30 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
si chaudement et si spirituellement faux de la plupart des romanciers français de notre âge. Dans cette innombrable multitude de
nfluences des temps et des lieux, elle les modifie singulièrement. Le Français , par exemple, que vous voulez persuader ou représ
ou représenter, conserve bien toujours quelque chose de ce caractère français qui a traversé tous les âges depuis Hugues Capet
s leçons possibles ? Voici, par exemple, une série de portraits, tous français , il y a plus, tous appartenant à la même famille,
ement ; de chercher, par exemple, parmi les écrivains grecs, romains, français , anglais celui qui est le plus réellement et le p
ais celui qui est le plus réellement et le plus complétement anglais, français , romain ou grec. En se pénétrant bien de l’esprit
e celles-là. » Cours de philosophie. 15. Histoire de la littérature française jusqu’au xviie  siècle, t. Ier, p. v.
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
le tempéré. Mais les périphrases qu’il emploie68 ne comportent pas en français , ce me semble, l’idée qu’on doit attacher au mot
composition, le travail préparatoire qui forme ce que nous nommons en français le style. C’est en ce sens que Cicéron appelle le
d’éloquence. Vous voyez que c’est une tout autre signification qu’en français . Les mots que l’on traduit dans Cicéron par style
n, le point capital, c’est le choix du modèle. Etudiez les prosateurs français qui ont le mieux connu le génie de la langue : au
re langue y répugne ; autant vaudrait prendre pour modèles de diction française Gœthe ou Walter Scott. Enfin je passe sous silenc
llèle entre les anciens et les modernes, et ne veux point dire que le français des bons écrivains de notre temps soit inférieur,
e le français des bons écrivains de notre temps soit inférieur, comme français , à celui des âges précédents ; ce n’est pas là la
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
l’esquisse de M. de La Harpe, qui feront goûter Lucain à des lecteurs français , parce qu’il faut, pour le goûter, le voir tel qu
ant, qu’il faut pardonner à la médiocrité de ses traducteurs (en vers français ) d’avoir trop aisément cédé à l’enthousiasme qu’i
es causes qui en rendront toujours la traduction si difficile en vers français . Ajoutons à cette première difficulté le mélange,
ière des lettres ; rappelons-nous le triste et long silence des muses françaises , et nous concevrons, nous excuserons même l’entho
imple en même temps de ne voir dans cette traduction qu’un beau poème français , sur le même sujet qui avait inspiré à Virgile un
ent bien étudié et le génie de la langue et le caractère de la nation française , sentit que le seul moyen de donner des ailes à n
ntenant l’application de ce passage, et au temps de fixer aux Énéides françaises le rang qu’elles auront mérité. Il a déjà marqué
l, n’a pas médiocrement nui aux succès complets de l’imitation. « Les Français , dit Voltaire, ne s’imaginaient pas que l’on pût
é si haut pour retomber si bas l’instant d’après ; et peu de lecteurs français s’étaient senti le courage de chercher quelques b
asse légèrement sur des détails qui répugneraient à notre délicatesse française  ; avec quel bonheur il rend supportable ce qu’il
33 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Préface. »
arrations en seconde, on fera ici des discours latins et des discours français  ; on développait un peu une matière de vers, on l
cipes de littérature l’autre a écrit pour le même objet sa Rhétorique française et sa Poétique française en deux volumes. En rédu
tre a écrit pour le même objet sa Rhétorique française et sa Poétique française en deux volumes. En réduisant ces deux traités, e
ître dans le nouveau volume que nous ajoutons à notre Cours de langue française . Disons un mot de l’histoire littéraire. Cette sc
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
des regrets et le courage de l’espoir. Tous les amateurs de la poésie française connaissent le cantique d’Ézéchias traduit par Ro
, en le rapprochant surtout du texte d’lsaïe, on voit que le cantique français doit une partie de son mérite au choix de l’expre
vie des chants de ma reconnaissance ». Voyons maintenant l’imitateur français . J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur
nt sur un sol étranger, ce sera celle, sans doute, où des milliers de Français , exilés de leur patrie par la force des circonsta
, se transporte sur les rives de l’Euphrate, et ne voie plus dans les Français ses frères, que les tristes Israélites, nous pour
r sans altération d’une langue dans une autre. Il y a plus : l’auteur français cesse d’être tendre, affectueux et intéressant, d
quelle elle eut l’honneur de disputer, en 1784, le prix de l’académie française . Voici ce morceau, d’autant plus précieux, qu’il
vent, au jugement de La Harpe, vingt des plus beaux vers de la langue française . Les voici : Ô moment solennel ! ce peuple prost
35 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ait produire. Bossuet, évêque de Meaux, le plus éloquent des orateurs français , et peut-être de tous les orateurs modernes, term
pause, que l’on appelle encore césure, tombe toujours, dans la poésie française , au milieu du vers héroïque ou hexamètre. Dans la
l’usage d’animer leur conversation par des gestes, et à cet égard les Français et les Italiens ont beaucoup plus de vivacité que
bre d’orateurs dignes d’être proposés comme des modèles à suivre. Les Français , sous ce rapport, sont bien plus riches que nous.
toire8. La plupart des discours prononcés par Fontenelle à l’Académie française ont de l’élégance et de la grâce, et les critique
vais, suffirait pour dégoûter à jamais de l’étude de l’éloquence. Les Français ont en ce genre un plus grand nombre de bons aute
fus, et imitateur affecté de la manière et du style de Tite-Live. Les Français , qui ont un si grand nombre d’excellents ouvrages
, de la plus haute importance. Aussi ne faut-il pas s’étonner que les Français , ce peuple si spirituel, aient produit depuis deu
ères, de quelque pays que soient ses personnages, ils deviennent tous Français sous sa plume. Il est vrai que rien n’est plus di
rrespondance entre deux amis intimes. L’enjouement et la vivacité des Français brillent surtout dans leurs lettres, dont on a pu
e madame de Sévigné. Elles ont la facilité et la vivacité des lettres françaises , et, de toutes celles publiées en Angleterre, il
ges du même genre. Les Anglais, il faut l’avouer, sont inférieurs aux Français dans cette partie de la littérature. Nous ne savo
re latin, comme il est facile de le prouver, et dans l’alexandrin des Français , où elle est extrêmement sensible. Ce vers alexan
r tes yeux. Telle est la coupe invariable de tous les vers héroïques français  ; l’exacte moitié répond toujours à l’autre moiti
es grossières de nos paysans ; et si, à l’exemple de quelques auteurs français et italiens, il fait parler ses bergers comme des
e d’être vue avant de se cacher. (Trad. de Tissot.) Voilà ce que les Français appellent de la naïveté ; voilà qui est parfaitem
nent à beaucoup d’élégance la manière des classiques latins. Chez les Français , les odes de J.-B. Rousseau jouissent d’une très
doit les regarder comme l’une des meilleures productions de la poésie française . Nous avons, en anglais, quelques compositions ly
ble. Boileau est incontestablement le meilleur des poètes didactiques français . Ses critiques n’ont voulu lui accorder que peu d
et d’autre beaucoup trop loin à ce sujet. La plupart des littérateurs français regardent le merveilleux comme essentiel à l’épop
presque plus rien à reprendre. Boileau, Dacier, et d’autres critiques français du dernier siècle, affectèrent de décrier le Tass
lièrement harmonieuse, et le style a toute l’élévation dont la langue française est susceptible, même en poésie. Le plan de l’ouv
ystique. La Henriade de Voltaire est un poème épique régulier en vers français . Toutes les productions de cet illustre écrivain
beaucoup plus de succès que l’épopée. On dirait que la versification française convient mal à la poésie épique. Outre qu’elle es
ppantes, magnifiques, et font le plus grand honneur au génie du poète français . Dans ce bel ouvrage, quelques épisodes ont sans
blancs n’ont pas cette mélodie douce, régulière et uniforme des vers français qui fatigue bientôt les oreilles ; mais, faciles
d’action ; on n’y trouve pas un mot inutile. Les meilleurs tragiques français , au contraire, méritent qu’on leur reproche de la
rminé. Cette règle est, en général, fort bien observée par les poètes français  ; mais les Anglais s’y soumettent assez rarement,
s que celui de la durée de cet acte. C’est un principe que les poètes français suivent rigoureusement, et auquel on ne peut manq
. Lecture XLVI. De la tragédie en général, de celle des Grecs, des Français et des Anglais. Après avoir traité de la trag
x secousses violentes de l’âme. Nous trouverons souvent les tragédies françaises défectueuses si nous les examinons d’après ces pr
des vers rimés est un inconvénient des plus fâcheux pour la tragédie française . Il est vrai que le génie de la langue l’exige po
ce que la difficulté qui naît de la rime dans la composition des vers français est une des principales causes du plaisir que l’o
ce sujet en jetant un rapide coup d’œil sur le théâtre des Grecs, des Français et des Anglais ; ce qui nous conduira naturelleme
té conduite jusqu’à un très haut degré de dignité par quelques poètes français , et principalement par Corneille, Racine et Volta
e simples. Voltaire convient avec franchise de ces défauts du théâtre français . Il avoue que les meilleures tragédies ne font pa
la correction et aux bienséances, toujours respectées sur le théâtre français . Corneille, que l’on peut avec justice appeler le
d’éclat que de douceur et de sensibilité. C’est de tous les tragiques français celui qui s’est le plus livré à la déclamation. I
es compositions dramatiques, qui font infiniment d’honneur au théâtre français . Son style et sa versification sont admirables. D
a répété plusieurs fois qu’Athalie était le chef-d’œuvre de la scène française . C’est une tragédie entièrement dans le genre sac
aractère antique par une galanterie déplacée. Achille est un amoureux français , et Éryphile une princesse de notre siècle40. Vol
naturel, plus animé, et bien moins déclamatoire que celui du théâtre français . Mais la brièveté des pièces, et le mélange, néce
cte, moins élégante et moins soumise aux bienséances, que la tragédie française . Il faut ne point perdre de vue que le pathétique
x, qui forme un parfait contraste avec la bienséance observée par les Français . Cet auteur a trouvé le moyen de mêler aux plus p
celles des modernes ont plus d’art et sont plus compliquées. Chez les Français il y a plus de correction, chez nous plus de chal
rent. Il est fort remarquable que les trois chefs-d’œuvre de la scène française reposent sur un sujet religieux, l’Athalie de Rac
la comédie en général, de la comédie chez les Grecs, les Romains, les Français et les Anglais. La comédie se distingue assez
n seulement innocent et gai, mais encore louable et utile. La comédie française est une excellente école de mœurs, tandis que la
par une fable empruntée au siècle précédent, ou par quelque intrigue française ou espagnole, mais bien de nous présenter des tab
ployée qu’à ce développement, et lui est entièrement subordonnée. Les Français ont un plus grand nombre de comédies de caractère
tion, plus de mouvement, plus d’incidents, que dans celles du théâtre français . Pour rendre une comédie parfaite, il faudrait y
ave inutile à laquelle se soumettent cependant la plupart des auteurs français  ; elle est d’ailleurs peu naturelle, car si la pr
pièces. Il paraît, s’il faut en croire M. Perron de Castera, écrivain français , que notre Shakspeare serait, auprès de Lope, un
n et la décence sont les principaux caractères du théâtre comique des Français , où l’on remarque plusieurs écrivains d’un grand
squ’à la célébrité de Molière ; aucun, au jugement même des critiques français , ne se plaça, dans son art, aussi près de la perf
sément à notre observation. Mais les étrangers, et principalement les Français , habitués à des pièces plus régulières et surtout
he, et non de la bonne compagnie. M. Muralt, dans ses Lettres sur les Français et les Anglais, indique le théâtre comme une des
Nous sommes incontestablement redevables de cette réforme au théâtre français , qui non seulement fut toujours plus correct et p
le, est de ce genre ; et le public l’a toujours vue avec plaisir. Les Français en ont plusieurs d’un très grand mérite ; telles
t les délices des Grecs et des Romains. Opinions des littérateurs français sur les Principes de littérature discutées par h.
, pour quelques lecteurs, de rapprocher les opinions des littérateurs français de celles du célèbre critique anglais, sur les pr
lime dans le style ne paraît pas avoir été faite par les littérateurs français , et cependant elle est de quelque importance. On
rrerie de sa prononciation. « L’anglais, qui serait presque à moitié français , si son inconcevable prononciation ne le séparait
; mais aussi vous trouverez mille Anglais qui parlent passablement le français , sur un Français en état de parler bien anglais ;
trouverez mille Anglais qui parlent passablement le français, sur un Français en état de parler bien anglais ; et cette disprop
t par maison, tant de charrues pour tant de terre ; car métonymie, en français , veut dire changement de nom. « Est venue ensuite
ne, la vigne, l’ormeau ; lorsqu’on dirait, en parlant des peuples, le Français , l’Anglais, le Germain, la Seine, le Tibre, l’Eup
tait pas l’objet un juste tribut d’admiration. Blair remarque que les Français paraissent goûter davantage Cicéron ; et en effet
donner une idée de l’espèce d’éloquence employée par les prédicateurs français , je citerai un passage de Massillon que Voltaire,
il a prouvé en même temps que la rime était indispensable à la poésie française  : « Chaque langue, dit-il, a son génie déterminé
abandonner ceux que notre langue nous laisse ? » « Qui dit vers en français , dit nécessairement des vers rimés, » ajoute Volt
poème. J’ose dire plus, c’est que si cet ouvrage était écrit en vers français , je dis même en beaux vers, il deviendrait un poè
scours politiques et économiques ne plairaient assurément pas en vers français . Quiconque connaîtra bien le goût de notre nation
és omises dans l’abrégé de sa Vie, qui est au-devant de la traduction française de son Paradis perdu. Il n’est pas étonnant qu’ay
rgue, etc.” Toute la pièce est dans ce goût : j’avertis seulement les Français , qui en riront, que notre théâtre ne valait guère
est la beauté des détails. « Je fus le premier qui fis connaître aux Français quelques morceaux de Milton et de Shakspeare. M. 
t de Shakspeare. M. Dupré de Saint-Maur donna une traduction en prose française de ce poème singulier. On fut étonné de trouver,
adise of fools] c’est l’un des endroits qui ne sont point traduits en français ). Il trouve dans ce Paradis les Indulgences, les
il se montre grossier comme le siècle où il vivait. Aucune traduction française ne donne de Shakspeare une idée bien exacte ; ceu
re une comédie très intéressante, et d’un genre tout nouveau pour les Français , en exposant sur le théâtre le contraste d’un jeu
est plus aisé ; mais cette facilité même le dégrade : en un mot, les Français ne surent plus rire. « Quand la comédie fut ainsi
ARU.) 8. M. Crévier, judicieux critique, et auteur d’une Rhétorique française , caractérise ainsi ces orateurs : « Bossuet est g
erum germanicarum quatuor vetustiores chronographi, et fut traduit en français par Gaguin. (Note du Trad.) 13. Grammaticus étai
cinquième, sixième et septième syllabes. Marmontel, dans sa Poétique française , fait remarquer que cette coupe est commune aux I
ement masculines et fémiuines jettent assez de variété dans la poésie française pour rendre insensible la monotonie qui pourrait
insensible la monotonie qui pourrait résulter de l’hémistiche du vers français  ; tandis que, selon lui, le changement de cadence
. Prévost observe que l’on ne trouve pas ce numéro dans la traduction française de ce recueil publiée à Amsterdam en 1727. (Note
les compositions où règne un ton plus tempéré. 25. Voyez la Poétique française de Marmontel. 26. L’éloge que le docteur Johnson
40. On lira sans doute avec plaisir ces vers dans lesquels un poète français a fait sentir de la manière la plus heureuse la d
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
les formes les plus nobles et les plus choisies : c’est notre Virgile français . Pierre Corneille jugé par Racine 1 Vous,
que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la scène française lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
mais je vous exhorte à ne pas donner toute votre attention aux poëtes français . Songez qu’ils ne doivent servir qu’à votre récré
ander de ne vous point laisser aller à la tentation de faire des vers français , qui ne serviraient qu’à vous dissiper l’esprit ;
37 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
nitier sérieusement à la connaissance de l’histoire de la littérature française depuis Malherbe et Pascal ; étude à laquelle il n
mérairement porté le ravage dans toutes les parties de la littérature française . Trop peu des plus vantés ont un style simple, vr
’œuvre de notre vie ! Dix-septième siècle Aperçu de la poésie française au dix-septième siècle I La poésie frança
rçu de la poésie française au dix-septième siècle I La poésie française , au dix-septième siècle, suivit d’abord le mouvem
. À l’exemple de du Perron et de Bertaut, elle entreprit de rendre en français quelques parties de Virgile. Sa version a souvent
peu l’enthousiasme de ses partisans qui voyaient en elle une « Sirène française  », « une dixième Muse » ! Une réputation aussi pe
x-septième siècle ne s’occupera pas plus du seizième que si la langue française avait été improvisée par Port-Royal dans la gramm
par l’introduction et la fabrique des mots, s’était faite grecque en français . Elle avait voulu nous redonner la haute poésie d
l’école de Malherbe et de ses successeurs classiques, la littérature française se rapprocha davantage du caractère latin. Malher
ssante de notre littérature. Cependant alors encore le goût du public français demeure vacillant et partagé entre le bon et le m
assez influents et assez nombreux pour garder l’avantage à l’Académie française . Mais en dépit de ces partages et de ces indécisi
ller rajeunir et fortifier. Et c’est ainsi que l’alliance de l’esprit français et de l’esprit antique constitua l’éclatante supé
sieur Rapin, compteront toujours parmi les bons morceaux de la poésie française . Boileau a donné à son devancier ce grand éloge :
se. Boileau a donné à son devancier ce grand éloge : « C’est le poète français qui, du consentement de tout le monde, a le mieux
hme superbe, on sent qu’une ère nouvelle s’est ouverte pour la poésie française . La pièce au duc de Bellegarde sera éternellement
niverselle qui présida à la création et au développement de la langue française . Doué d’un jugement sûr et profond, il comprit d’
d’emprunts faits au grec et au latin, ou d’alliances forcées de mots français réunis ensemble. Il proscrivit non moins sévèreme
ntants des diverses provinces du royaume groupés à Paris. Esprit tout français , Malherbe avait cependant d’étroites affinités av
bien plus à les égaler qu’à les imiter. Il aurait voulu que la poésie française eût toute l’exactitude et toute la sévérité de la
xploit fatal en tous lieux va renaître, La bonne opinion des courages françois  ; Et le monde croira, s’il doit avoir un maître,
e texte grec, ni d’après le texte latin, mais d’après des paraphrases françaises . La libre amplification est son système, et tout
s scènes d’Euripide n’approchent pas de celles de Racine, et le poète français s’est éloigné en bien des choses de l’économie de
pour l’action et pour les peintures. Les caractères dans l’Iphigénie française sont plus profondément étudiés que dans l’Iphigén
ute la première, elle a horreur. Par un merveilleux artifice du poète français , chaque crime qu’elle rappelle diminue l’horreur
, et après quelques hésitations, il composa Esther, non pour la scène française , mais pour le petit théâtre des pensionnaires de
éoccupation de la grammaire et de l’art. Tant pis si le mot n’est pas français , si la mesure est manquée, si la rime est fausse 
s mœurs. Il s’entend surtout à rendre l’image de la brillante société française de cette époque de grandeur et de corruption élég
écrivain ? Son style enchanteur séduit les plus sévères. Aucun poète français ne brille par le naturel autant que lui. Il n’a p
pos. Il a une facilité non moins merveilleuse à faire prendre au vers français toutes les formes imaginables. Personne aussi bie
t toujours enviés par tous les peuples qui ont une littérature et les Français ne sauront jamais trop apprécier ni trop étudier
bénira ; car vous faites bien des vers. » Le titre de premier lyrique français , que les contemporains ont donné à Rousseau, a re
vous leur laissez. Dix-huitième siècle Aperçu de la poésie française au dix-huitième siècle. Au dix-huitième siècle
mœurs des différentes nations. Il oppose, dans Zaïre, les chevaliers français aux Sarrasins ; dans Alzire, les sauvages aux Esp
lieu, et par une ode qui avait disputé vainement le prix à l’Académie française , lorsqu’il composa Œdipe, pour effacer la pièce d
gt ans, ambitionna la gloire littéraire la plus haute, celle qu’aucun Français n’avait encore pu atteindre dans les siècles mode
ui du poète anglais et du philosophe allemand que celui du philosophe français . Si l’optimisme de Pope et de Leibnitz est déceva
tteries du style ? Lisez Gresset. Ses qualités charmantes et vraiment françaises brillent surtout dans son Vert-Vert. « C’est le p
jointes à ses habitudes cyniques, l’empêchèrent d’entrer à l’Académie française . Si Piron blessa souvent la décence, il eut du mo
ratures hébraïque, grecque, latine, espagnole, italienne, anglaise et française  : tels sont les avantages avec lesquels Lefranc d
nd succès de Richard Cœur-de-lion lui ouvrit les portes de l’Académie française en 1786, malgré l’incorrection habituelle de son
s changements essentiels. Le sentiment qui domine dans toute la pièce française et en constitue l’unité morale, c’est celui de la
plus hardie et la plus romanesque qu’on eût encore mise sur la scène française . Il suivit exactement son modèle, si ce n’est que
s’étonner que cette pièce sombre et fausse ait fait horreur au public français et n’ait pu s’établir sur la scène. L’imitateur d
emps, Belle, au lit d’un époux nourrisson de la France, Me fit naître Français dans les murs de Byzance164 À seize ans, Chénie
Rome oublie les idées de son temps et de sa patrie. Non, Chénier est Français avant tout ; toujours on l’entend célébrer sur so
ase à peu près symétriques, affecté presque partout par le traducteur français . Artifice rare de diction, nullité de style, du m
s plaisirs. On a appelé le poème de l’Homme des champs les Géorgiques françaises . Mais ce n’est nullement un pendant de l’œuvre vi
ets. Ce gentil et vif esprit contribua beaucoup à révéler à la langue française ses richesses et ses couleurs. Il répandit avec a
saisit sa pâture. Dix-neuvième siècle Aperçu de la poésie française au dix-neuvième siècle. Le dix-huitième siècle
qu’osait cette phalange ardente et audacieuse : « Rendre à la poésie française de la vérité, du naturel, de la familiarité même,
illaume Schlegel, pour ruiner le crédit dont jouissait la littérature française dans le domaine dramatique, employa tous ses effo
verser les théories sur lesquelles reposait tout l’art dramatique des Français . Il entreprit de démontrer que les critiques et l
s Français. Il entreprit de démontrer que les critiques et les poètes français ne comprenaient pas la Poétique d’Aristote et qu’
en aucune manière des leçons d’Aristote. Les critiques et les poètes français , sous la Restauration, reprirent l’attaque contre
de nouvelles octaves ». Entre les mains des poètes nouveaux, le vers français prit une extrême souplesse ; tous les effets de r
ous le Directoire, tribun sous le Consulat, professeur de littérature française sous l’Empire, sous la Restauration et sous le go
s’emparant de la ville, Mit sous un même joug et peuple et sénateurs. Français , ce trait s’appelle un avis aux lecteurs. Une
distinction, le genre de Delille, qu’il remplaça en 1814 à l’Académie française . La jeune Fille malade. L’huile sainte a to
on. Ce gai et vif esprit était fait pour la chanson, la vraie chanson française et gauloise, d’une gaîté toujours égale et franch
mbe sur la naissance du roi de Rome attira l’attention de M. le comte Français de Nantes. Ce personnage, alors directeur général
r le parti libéral et constitutionnel qu’on eût passé pour un mauvais Français en n’admirant pas tout ce qu’il faisait représent
eare, des Calderon. Il négligea les anciens et ceux de nos classiques français dont son enfance avait été nourrie. Quand il rouv
ssion, c’étaient « les poètes modernes, italiens, anglais, allemands, français , dont la chair et le sang, dit-il, sont notre san
t de Schiller, qui lui faisait une place à part parmi tous les poètes français . Cette poésie sentimentale, métaphysique, religie
ive étant la seule possible, selon le célèbre chansonnier, dans notre français , Jocelyn lui semblait un bon exemple donné à nos
plus de bonheur à l’embellissement et à l’enrichissement de la poésie française . Il naquit à Besançon le 26 février 1802, dans d’
tué ce qu’ils appelaient modestement le cénacle de l’école romantique française , Victor Hugo y prit la première place par un coup
tituer l’imitation de Shakespeare à celle des Grecs et des classiques français du dix-septième siècle. Ponsard a nommé Victor Hu
it, ce quelque chose de vif et de perçant, de rapide et de gai que le français paraît avoir hérité du grec, se rencontre très pe
école romantique. Son principal titre d’honneur est le recueil Études françaises et étrangères qu’il publia en 1828. La première p
s que Mme de Staël ne croyait pas qu’on pût faire passer dans le vers français . Son œuvre de ce genre la plus importante est le
u’au turc de Reschid Pacha : sorte de spécimen littéraire où le poète français a voulu saisir et fixer quelques traits caractéri
ésie tout individuelle ; le premier, il faisait entrer dans la poésie française , selon les expressions d’un critique, et « ces dé
mais cette fantaisie originale qui ne ressemble à rien dans la langue française , séduisirent les connaisseurs raffinés. Il donna
nos aïeux, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sens, lequel est né Français , Fleurs de notre pays, qu’êtes-vous devenues ? L’
langage                 Dont il enseignait la douceur,       Le seul français et qui vienne du cœur :                 Car, n’en
pas et ne méritaient pas de retentissement. Il fut nommé à l’Académie française tardivement et lorsqu’il était presque complèteme
t éprouver une certaine fatigue. M. de Laprade a été élu à l’Académie française en 1858, en remplacement d’Alfred de Musset. La
enne. Son principal mérite est d’avoir naturalisé dans la littérature française la légende en vers dont les littératures étrangèr
tant de modèles que nous n’avions pas su imiter. En 1866, l’Académie française décerna à Pécontal un de ses prix Montyon pour un
; mais il faut reconnaître avec le secrétaire perpétuel de l’Académie française quelle poète n’a pas toujours réussi dans ce qu’i
ux spectateurs : « Et vous, qui vous nommez les héritiers d’Athènes, Français , n’oserez-vous me voir sur votre scène ? Je ne dé
ticisme. Mais le seul examen fait la solide foi ; Si vous osez juger, Français , regardez-moi. » On a raconté que le soir de la
é à restaurer dans notre littérature dramatique le bon sens et le bon français n’est guère qu’une protestation contre des défaut
George.                                                 Alors la loi française , Qui souffre un mauvais acte, est une loi mauvais
ourd’hui, a été longtemps d’usage. Ménage (Observations sur la langue française , IIe partie, chap. ci) trouvait à même temps, au
ent bonnes et naturelles. Bouhours (Remarques nouvelles sur la langue française , p. 338) déclarait qu’à même temps était très bon
uripide. » 72. L’abbé Claude Boyer (1618-1698), membre de l’Académie française , prédicateur médiocre et auteur de quantités de p
suiv. 177. Chant V, v. 196 et suiv. 178. Tableau de la littérature française , ch. vii. 179. Critique littéraire, Delille, t.
57. 185. C’est la pensée de M. D. Nisard, Histoire de la littérature française , t. IV, p. 554. 186. Lettres de J.-B. Rousseau,
i. 192. Id., ibid., sur M. Dovalle, 1830. 193. Du nouveau langage français italianizé, et autrement desguizé. 194. Luther.
9. La Harpe dit que ce sont là vingt des plus beaux vers de la poésie française . 200. Allusion aux outrages des révolutionnaires
Sand, Siècle, 21 mai 1860. 221. Discours de réception à l’Académie française , 7 juillet 1825. 222. Th. Gautier, Moniteur, 23 
vers la fin du seizième siècle, sur l’italien scalata, de salare. Le français avait, depuis le douzième siècle, le verbe eschel
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
ais). Les Lusiades, de Camoëns (portugais). La Henriade, de Voltaire ( français ). La Messiade, de Klopstock (allemand). Les Marty
La Messiade, de Klopstock (allemand). Les Martyrs, de Châteaubriand ( français ). La Divine Épopée, par A. Soumet (français). 1
artyrs, de Châteaubriand (français). La Divine Épopée, par A. Soumet ( français ). 14. Poètes héroïques remarquables : Grec. Apo
Ossian. Allemand. Les Niebelungen. Suedois. Tégner : Frithiof’s saga. Français . Parceval-Grandmaison : Philippe-Auguste. Anglai
ètes héroï-comiques : Grec. La Batrachomyomachie, attribuée à Homère. Français . Boileau : le Lutrin. Italiens. Arioste : Roland
39 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
cation, et quelles sont les principales formes de vers en latin et en français . 2. Des principaux genres de poésie et de leurs d
qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la prose française . 8. Des principales figures de pensées et de mots
e la versification, et quelles sont les principales formes de vers en français . I. En quoi la poésie diffère de la versifi
t l’homme même. II. Quelles sont les principales formes de vers en français  ? Les vers français sont syllabiques, c’est-à-
Quelles sont les principales formes de vers en français ? Les vers français sont syllabiques, c’est-à-dire composés d’un nomb
bourage. Id., XI, vii. L’harmonie impose la rime à la versification française , condition nécessaire dans une langue où l’accent
’est-à-dire qui ne riment point, n’ont jamais pu se faire admettre en français , malgré quelques essais de Voltaire en vers, de V
emin heurtée. Boileau. Malherbe avait banni l’ enjambement des vers français . Boileau a consacré cette proscription ; Les sta
souvent seraient au-dessous de la gravité historique. C’est un genre français par excellence. Aucune nation n’a rien à opposer
qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la prose française . I. Lorsque la Disposition a déterminé l
u s’altérer cette clarté précieuse qui faisait la gloire de la langue française . De malheureuses influences morales ont changé le
e l’était beaucoup. C’est en ce sens que Boileau disait : « La langue française est riche en beaux mots ; mais elle veut être ext
eut être extrêmement travaillée. » (Préface du Diction. de l’Académie française , par M. Villemain, p. xxvi.) Ainsi, l’harmonie i
ée, et ne s’adresse pas uniquement à l’oreille. Les grands classiques français , moins bien servis par la langue que les anciens,
on le progrès ou la décadence des littératures. Qualités de la prose française  : Clarté. — La prose française, formée du latin d
es littératures. Qualités de la prose française : Clarté. — La prose française , formée du latin dégénéré du moyen âge, et perfec
é, la précision, la propriété. « Un caractère essentiel de la langue française , celui qui la rend si propre aux sciences, aux af
sie, se personnifiait dans Vaugelas, dont les Remarques sur la langue française assurèrent la correction et la pureté de notre pr
le goût d’une diction sérieuse et nourrie, qui rapprochait la langue française des sources antiques d’où elle est sortie. Par un
cal et Descartes, fixèrent par des chefs-d’œuvre la forme de la prose française . Pascal, Descartes. — Pascal, avec les qualités
ées de peu d’années. Telles étaient les qualités définitives la prose française au milieu du xviie siècle, lorsqu’elle passa des
hacun de nous quand il est dans la vérité. » (Hist. de la Littérature française , par M. Nisard, livre III, ch. v, t. II, p. 237.)
M. Nisard, livre III, ch. v, t. II, p. 237.) Ainsi préparé, le génie français immortalisa les soixante années du gouvernement d
qui fut jamais. Éloquence de la chaire ; son influence sur la prose française . — C’est pour ce maître d’un esprit si judicieux,
ublient jamais. Voilà les principaux traits de l’histoire de la prose française au xviie siècle. Encore passons-nous les excelle
, l’époque d’une popularité et d’une puissance universelles… La prose française gardait, sous le burin de Montesquieu, la pureté
tre langue, s’il ne restait de merveilleuses ressources dans le génie français et dans l’étude sérieuse et recueillie des grands
aire. — Elles appartiennent beaucoup plus aux langues anciennes qu’au français . Notre langue cependant en offre des exemples, da
l’influence de l’Académie, et en général sur la formation de la prose française , voy. le IIIe livre de l’Hist. de la Littérature
e la prose française, voy. le IIIe livre de l’Hist. de la Littérature française , par M. Nisard. On trouvera dans ce qui suit des
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
n mot, il est ferme, il n’est pas entreprenant. De même que le soldat français , par son ardeur, son énergie, sa promptitude, sa
’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société française du dix-huitième siècle, si polie, mais si mal ord
urt porter à travers le monde les vérités puissantes de la révolution française . Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur
on, dans une île du grand Océan ! (Discours de réception à l’Académie française .) La poésie de l’histoire J’ai toujours c
41 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
uel Traité, toutes les règles et tous les Secrets de la versification française . — C’est un travail que nous allons commencer ens
êmes, à votre tour, mettez-vous à l’œuvre : Essayez de faire des vers français . — Deviendrez-vous ainsi des poètes ? Non, très-v
oileau, Art. p., I, v. 155.) Nous ne parlerons ici que des fautes de français et d’orthographe relatives à la rime. Il y a d’ab
II, sc. 3.) XII. Différence essentielle entre la coupe du vers français et celle du vers latin. — Rejet ou enjambement.
latin. — Rejet ou enjambement. Durant les premiers ans du Parnasse françois , Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La
vité avec le plus grand soin dans notre versification. La fin du vers français est marquée par un repos logique : c’est la fin m
ée. Le rejet est donc tout-à-fait opposé à la coupe naturelle du vers français  ; et ce sera toujours un défaut capital, à moins
re ou logique des mots. L’inversion est très-fréquente dans les vers français  : c’est même généralement une élégance, à moins q
vais mieux justifier ce grand poète qu’en tâchant de faire une ode en français à sa manière, c’est-à-dire pleine de mouvements e
toutes les autres mesures ; Boileau, incapable de faire le petit vers français (le vers de sept ou de huit syllabes), le vers de
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIII. Genre oratoire, ou éloquence. »
uerrière ; il disait, à la bataille d’Ivry : « Compagnons, vous êtes Français , je suis votre roi, voilà l’ennemi ; nous courons
nouvellement élu à l’Académie. Cet usage s’est introduit à l’Académie française depuis la réception de Patru en 1640. Cet avocat
tanofski, Levanda, Koniski, Platon, Philarète, Innocent. Prédicateurs français . Saint François de Sales, saint Vincent de Paul,
e, Démosthène. Latins. Caton, Crassus, M. Antoine, Cicéron, J. César. Français . Maury, Cazalès, Barnave, Vergniaud, Mirabeau, de
Démosthène, Eschine. Latins. Hortensius, Cicéron, Quintilien, Tacite. Français . L’Hospital, Pithou, Arnauld, Patru, Pellisson, d
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la scène française lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
ur des matières de poésie1… Extrait du discours prononcé à l’Académie française , le 2 janvier 1685, pour la réception de Thomas C
réparé, de combien de nouveaux bastions il a fortifié ses places. Les Français , il y a quinze ans, passaient pour n’avoir aucune
au discours, l’un des plus beaux qui aient été prononcés à l’Académie française . » On rapporte que Louis XIV, a qui Racine était
ur de lui. » Voy. notamment, à ce sujet, l’Histoire de la Littérature française , par M. Nisard, t. II, l. iii, c. 7. 1. Louis XI
44 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres
es de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes3 : ce qu’on s’était trop général
s bonnes grâces de Mazarin. Comme Balzac, il fut membre de l’Académie française dès la naissance de ce corps, qui a exercé une si
se et de grandeur. Telle était la célébrité de Voiture que l’Académie française prit le deuil à sa mort (1648), hommage qui ne fu
mencé. Je m’assure que, si cet événement ne vous fait pas devenir bon Français , au moins vous aurez dépit de vous être affection
gagné des places ou des batailles ; s’ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire d
ui voudrait examiner si elle est bonne sur les préceptes du Cuisinier français . URANIE. Il est vrai, et j’admire les raffinement
gence ou affectation, est devenue l’un des genres dont la littérature française a le plus droit d’être fière. Un autre avantage d
ordre et la discipline militaire s’augmentent avec les armées. Si les Français peuvent tout, c’est que leur roi est partout leur
evant jusqu’au couchant de nos flottes victorieuses ; et la hardiesse française porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu
ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie française , que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quel
classiques et particulièrement du grec, il y introduisit les lettres françaises , jusque-là trop négligées : surtout il éleva l’éd
is sur-le-champ la main à la plume, et j’ai pris le parti d’écrire en français , afin de pouvoir être entendu d’un plus grand nom
plus nous voyons que s’est élevée à un haut point cette gloire du nom français , plus il est à craindre que, ne pouvant plus croî
ce en 1663, il mourut en 1742. Massillon aux membres de l’Académie française . État des lettres avant la fondation de l’Acad
démie française. État des lettres avant la fondation de l’Académie française  : progrès du goût public au dix-septième siècle.
ope, dans le temps même que nos victoires l’armaient contre nous : un Français ne se trouvait étranger nulle part ; son langage
le de nos mœurs pour nos neveux. Discours de réception à l’Académie française . Sermon sur le petit nombre des élus. (Fragmen
animé d’une douce chaleur, offre les principales qualités de l’esprit français , la netteté, la clarté, l’élégance et la finesse3
it pas vaincu ». Cette journée de Rocroy devint l’époque de la gloire française et de celle de Condé. Il sut vaincre et profiter
et l’Arioste, que parce qu’ils ont voulu avoir trop d’esprit ; et les Français sont dans le même cas. Voyez avec quel naturel ma
us tard ». L’abbé Barthélemy fut appelé l’année suivante à l’Académie française . Les dernières années de sa vie furent attristées
e (1585-1628.) [Notice.] Durant les premiers ans du Parnasse françois , Le caprice tout seul faisait toutes les lois430,
tc. Bien que l’on ait accusé Boileau d’avoir moins connu l’antiquité française que l’antiquité grecque et latine, ce jugement qu
s intérêt et sans fruit, dans l’étude des premiers monuments du génie français  ; mais nul ne contestera sans doute que de Malher
elle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie française . Par lui notre domaine littéraire, si agité et si
puissants. Que peut contre tes vers une ignorance vaine ? Le Parnasse français , ennobli par ta veine, Contre tous ces complots s
re ; Qu’ils charment de Senlis le poète idiot Ou le sec traducteur du français d’Amyot : Pourvu qu’avec éclat leurs rimes débité
qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la scène française . Par elles il ouvrit à l’art des voies nouvelles,
Il est l’intermédiaire qui unit la plus glorieuse époque des lettres françaises à une autre époque où leur éclat, moins pur, ne s
fût pas de nature à beaucoup surprendre. Il appartenait à l’Académie française . Le Glorieux781. (Extraits.) Le comte de Tu
. C’est par l’explication, jadis nulle ou trop incomplète, des textes français , qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence e
rviteurs du duc d’Orléans. 17. C’est un village du Luxembourg où les Français battirent les Espagnols en 1635. 18. Octave étai
ions, se faire de leurs éloges des titres à des récompenses. 23. Les Français furent vainqueurs en 1630 à Veillane, qui est un
it de Bossuet La Bruyère, dans son discours de réception à l’Académie française , et Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphi
acine leur cache sa vigueur et sa force. » Histoire de la littérature française , t. IV, p. 238. 147. Parmi s’employait bien, au
du Christianisme, l’Éloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie française en 1810 ; enfin, plus récemment, un article de M.
otée par Voltaire et publiée sous ce titre « Sentiments de l’Académie française sur la tragi-comédie du Cid », dans le XIIe volum
t alors toutes les pièces de théâtre : de là encore le nom de Comédie française pour Théâtre français. 206. Cela veut dire que C
es de théâtre : de là encore le nom de Comédie française pour Théâtre français . 206. Cela veut dire que Corneille ne fait pas t
urvécu. 215. Souvent on a rapproché La Bruyère des autres moralistes français . Chez lui, a dit M. Walckenaer, « ce n’est pas, c
établie par M. Nisard, au tome III de son Histoire de la littérature française , entre La Bruyère, Pascal, La Rochefoucauld et Ni
, est de 1659. 247. Bossuet 248. Fénelon, qui fut reçu à l’Académie française la même année que La Bruyère : son admission avai
la Lettre à l’Académie ou la Lettre sur les occupations de l’Académie française , rédigée en 1714, est certainement son dernier ou
écrits. On peut voir, sur ces ouvrages, l’Histoire de la littérature française de M. Nisard, t. III, § 7. 271. L’abbé Maury, au
c une faveur marquée. En 1818, son Éloge a été proposé par l’Académie française . L’ouvrage de M. Berville, qui remporta le prix,
s cet ouvrage. De là ce que lui disait d’Aguesseau : « Vous parlez le français comme si c’était votre langue naturelle. » Ce fut
90. Massillon, déjà évêque de Clermont, fut reçu en 1719 à l’Académie française , un an après qu’il eut prononcé le Petit Carême d
qui, en qualité de directeur, répondit à Massillon. 291. L’Académie française fut fondée par lettres patentes de janvier 1635.
ar l’Académie de Berlin, a exposé les raisons qui ont rendu la langue française universelle. 298. Voltaire, qui avait beaucoup l
5 ; M. Villemain, dans l’Éloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1816 (son éloge avait été fait une
rité odieuse. 330. M. de Barante, dans le Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence le
r cette rapide conquête deux pièces du grand Corneille, l’une en vers français , l’autre en vers latins : tom. XI de ses Œuvres,
rière militaire. 364. Racine, dans le discours prononcé à l’Académie française le 2 janvier 1685 pour la réception de Thomas Cor
mas Corneille, frère du grand poète, a retracé le tableau de la scène française avant l’apparition de Corneille. On peut revoir c
uffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son successeur à l’Académie française , et par Condorcet. Cuvier l’a dignement apprécié
après l’Esprit des lois, « comme si, remarque M. Villemain, le génie français eût voulu marquer sans intervalle son ambition de
-huitième siècle ; M. de Barante, dans son ouvrage sur la littérature française à la même époque. M. Sainte-Beuve l’a jugé avec s
t les chapitres de Pascal sur l’homme, ce qu’il y a de mieux écrit en français  ». Au sujet de cette préférence, rappelons toutef
t la cinquième leçon du troisième volume du Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle, par M. Villemain. L’abbé
ces fréquents parallèles établis entre les grands tragiques grecs ou français , la vérité ne soit un peu sacrifiée à la rigueur
e pour les yeux, à raison de la prononciation semblable des deux mots françois et lois. Voyez la citation dans le premier chant
peut voir sur Malherbe M. Nisard, dans son Histoire de la littérature française , c. v, §§ 3 à 7 ; une notice de M. Geruzez (Essai
Outre l’édition de Malherbe que contient la collection des classiques français , Lefèvre, 1825, on consultera avec beaucoup de pr
l’influence considérable qu’il a exercée sur l’idiome et sur l’esprit français  ; il n’a pas été assez frappé, ce semble, de la p
œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature française de M. Nisard, etc., pourront encore être consulté
rneille, le frère de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie française . Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui
nom subsisterait parmi ceux qui font date dans l’histoire des lettres françaises . Mais il a par lui-même sa valeur, et son théâtre
), MM. Sainte-Beuve (Portraits) et Nisard (Histoire de la littérature française ), etc. Il est de plus resté, mais en partie seule
recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu’ont fait paraître MM. Geruzez et Demogeot. 54
e, et que plusieurs façons de parler expressives, empruntées au vieux français , ne soient pas restées dans le Dictionnaire. Heur
it justement écrire à l’abbé d’Olivet dans son Histoire de l’Académie française  : « La Fontaine a mérité crue sa mémoire fût à ja
(Lettres sur les occupations de l’Académie, § vii). 584. L’Académie française , qui n’avait pas compte Molière parmi ses membres
M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature française  ; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutée
igneurs de la cour des Valois : on peut voir les Dialogues du langage français italianisé, p. 146 ; cf. M. Génin, Des variations
français italianisé, p. 146 ; cf. M. Génin, Des variations du langage français , p. 289, cf. Lexique de la langue de Molière, p. 
st bien réellement de l’abbé Cotin, l’un de ces membres de l’Académie française qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient
Auger (l’ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académie française ), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de
çaise), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de la littérature française , et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On
coloris et de profondeur. À l’égard des nombreux endroits où l’auteur français a lutté contre les beautés de l’historien romain,
on la souvent répété, est sans contredit un des plus beaux du théâtre français  : il en est peu qui rassemblent des scènes de cet
ue, II, 2, où l’on reconnaît un certain nombre de traits que le poète français paraît s’être appropriés. Mais quelle distance il
homme n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’innocence sur l’esprit français  : on peut voir surtout ses 4e, 7e, 8e, 9e, 10e et
son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
épître adressée à Boileau, où il avait moins bien traité le satirique français qu’il ne traite ici le satirique latin. 802. Ce
dans le brillant discours de Rivarol sur l’universalité de la langue française (1784). 804. Voltaire lui-même, dans les meilleu
pensée et du sentiment. Ces critiques contre la rigueur de la langue française avaient déjà été formulées par Fénelon dans sa Le
nts, des barbares ; et Voltaire, par ironie, l’a souvent appliqué aux Français . Déjà, dans un recueil de propos attribués à Jose
début de la VIe satire (liv. II) d’Horace. 846. Voilà dans la poésie française un accent tout nouveau qui annonce le tour d’idée
sophique, a de nos jours enrichi d’œuvres remarquables la littérature française . Il faut il est vrai apporter à ce jugement une r
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ut un tour de force et une méprise, a prouvé une fois de plus que les Français , surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la
ts qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait en français , vous dédaignent ou affectent de vous dédaigner.
ul ; vous vous intriguez comme les autres pour entrer dans l’Académie française , et pour aller prononcer, d’une voix cassée, à vo
qui respecte assez l’Académie des sciences, ménage si peu l’Académie française . C’est que les travaux de l’Académie française so
nage si peu l’Académie française. C’est que les travaux de l’Académie française sont exposés aux yeux du grand monde, et que les
xposés aux yeux du grand monde, et que les autres sont voilés. Chaque Français croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goû
ubli auquel elles sont condamnées. Il est très-certain que l’Académie française pourrait servir à fixer le goût de la nation. Il
s l’auteur de je ne sais quel livre intitulé Des beautés de la langue française , je réponds que je ne l’ai jamais lu, et j’en dis
la raison en vers ; un Pascal, un Bossuet, changèrent les Welches en Français . Notre nation n’a de goût que par accident ; il f
gage. Feu M. de la Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus français quand il faisait des vers. Les tragédies de tous
mi de la modestie que le mien. » 1. Frédéric II 1. Célèbre érudit français (1674-1755), s’occupa de politique, d’histoire et
46 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
cune, dans tout son riche développement, le progrès de la littérature française . Après avoir assisté à l’éveil du génie et de l’i
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français . Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrif
i qui depuis vingt ans combat toutes les oppressions, qui parlait aux Français de liberté, de constitution, de résistance, lorsq
pa ses dernières années à écrire ses Considérations sur la Révolution française . Elle eut le rare mérite de juger presque toujour
able par un genre d’imagination dont les Italiens, les Anglais ni les Français ne peuvent réclamer aucune part. Goethe ayant écr
e la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Goethe était Français , on te ferait parler du matin au soir : tous les
ce d’une société aussi éclairée qu’imposante ; il lisais très bien le français , mais il ne l’avait jamais parlé ; je soutins ave
ter des difficultés et des lenteurs qu’il éprouvait en s’exprimant en français , sans redouter non plus l’opinion des auditeurs,
ntime le fit parler. Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes françaises , la vivacité et la plaisanterie ; mais bientôt je
et sont devenus, si l’on peut dire, comme les proverbes de l’héroïsme français  ! C’est à peine si le goût pourrait relever çà et
Sardaigne à signer un armistice qui livre trois forteresses à l’armée française . Peu de jours avant la bataille de Lodi, Bonapart
l’Angleterre, effrayées des agrandissements territoriaux de l’empire français , avaient conclu le 11 avril 1803 un traité d’alli
et assure des récompenses à nos alliés118. Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale, je me co
l’avilir ; et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de Français , ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête
, à Lutzen, à Varthen, à Montmirail. Pensez-vous que cette poignée de Français , aujourd’hui si arrogante, puisse en soutenir la
isque le récit de tant d’actions héroïques qui ont illustré le peuple français , combattant contre eux pour se soustraire à leur
à ces braves soldats, la gloire de la patrie ; et honte éternelle aux Français criminels, dans quelque rang que la fortune les a
explique le retour sérieux des esprits vers ces études. La révolution française a posé devant nous des problèmes nouveaux et comp
stoire de la civilisation européenne et l’Histoire de la civilisation française sont trois parties du même tout, trois phases suc
vant vingt-six ans obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie française . L’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la
x de M. Villemain un juste retentissement. Dans la chaire d’éloquence française qu’il occupa pendant dix ans (1816-1826), M. Vill
ableau de la littérature au moyen âge et l’Histoire de la littérature française au dix-huitième siècle. Les hautes fonctions poli
rand art qu’il cultivait avec un soin si religieux. Reçu à l’Académie française après la publication de ses premiers volumes, il
164. Il est resté d’elle des pages élégantes, ingénieuses, où le goût français , qu’elle avait appris de son mari, est animé de j
à son talent ; il recommence de sérieuses éludes au moins sur l’école française . Une ambition ardente lui impose trois ans de ret
es sévères travaux nous valurent les brillantes études sur la société française au dix-septième siècle (Mme de Longueville, Mme S
mes de la question. Pourquoi entre les diverses classes de la société française cette hostilité séculaire qui se marquait à chaqu
des deux derniers siècles qui avaient étudié la question des origines françaises n’avaient montré, selon M. Augustin Thierry, ni a
a juste revendication des droits de la race vaincue, et la révolution française était la dernière revanche des Gaulois sur le peu
magistrature. Cet ouvrage reçut quinze années de suite de l’Académie française le grand prix Gobert, et le suffrage public consa
ales dans la longue durée qu’ils accordent à l’existence de la nation française . D’abord ils posent la monarchie qui, étendue, se
aquit le germe encore informe de la France moderne et de la monarchie française . Le lien d’obligation personnelle entre le vassal
selon lesquelles se développe l’humanité. L’Histoire de la révolution française , qui parut en 1824, donna la mesure entière de ce
ieux fait pour le comprendre et le goûter : déjà membre de Γ académie française , il fut nommé en 1837 secrétaire perpétuel de l’a
tendance fataliste apparaît surtout dans l’Histoire de la Révolution française . On regrette d’entendre dire « qu’il n’était pas
, fondé par Armand Carrel, M. Thiers, par l’Histoire de la Révolution française , se plaçait au premier rang de nos historiens mod
t si pour en avoir il fallait prendre celle de l’ennemi, l’infanterie française était assez nombreuse et assez brave pour se jete
; un détachement occupait le Simplon ; enfin un corps de quinze mille Français , sous le général Moncey, était au sommet du Saint
tre de Shakespeare, en le ramenant aux scrupuleuses exigences du goût français formé à la sévère école de Corneille et de Racine
l’accueillit encouragea Ducis à produire successivement sur la scène française d’autres drames du poète anglais plutôt travestis
se entrevoir les défauts en relevant les qualités. Admis à l’Académie française en 1774, Delille fut appelé en même temps à occup
envahir l’ode, la tragédie et l’épopée. Il était temps pour la poésie française que de nouvelles inspirations vinssent la purifie
lui-même. Quand on parcourt son remarquable Tableau de la littérature française depuis 1789, on reste surpris de lire signées d’u
ce fut M. de Chateaubriand qui fut appelé à lui succéder à l’Académie française . Le contraste est piquant et instructif. Joseph C
elle et la plus parfaite de notre grand poète contemporain. La poésie française n’avait pas encore entendu de plus ineffables mél
rme se fait encore sentir aujourd’hui et ne cessera qu’avec la langue française … Nous y reconnaissons nos sentiments, non pas com
ic provoqué par la mort du général Foy, et qu’il honorait la jeunesse française d’avoir voulu porter elle-même le cercueil du gra
se révélait dans un genre différent. Mécontent des acteurs du Théâtre français , qui avaient éconduit son premier essai, il écriv
s présentaient une requête à Charles  X pour faire rejeter du Théâtre français toute pièce soupçonnée de romantisme409, où le pa
i. Son instinct poétique s’éveilla de bonne heure dès 1817 l’Académie française donnait une mention à sa pièce de vers sur les Av
n ; Les petits enfants, l’œil tourné vers nos rivages, Sur un tambour français règlent leurs pas sauvages, Et les ardents chevau
maine de la comédie. M. Nisard, recevant Ponsard au nom de l’Académie française (1856), en donnait la raison avec une délicatesse
ne la doit qu’à lui-même. 1. Morceaux choisis des Classiques français , seizième, dix-septième et dix-huitième siècle, à
êtés. 3. M. Villemain, dans la 53e leçon de son Cours de littérature française au dix-huitième siècle. 4. Les œuvres oratoires
de la vie qui est l’un des caractères de la poésie du Nord. 12. Un Français , dans la dernière guerre, commandait le château S
ngile de la liberté. » 35. « On ne peut nier, ce me semble, que les Français ne soient la nation du monde la plus habile dans
les émigrés que Bonaparte désigne dans cette phrase. 116. Diplomate français qui fut assassiné à Rome le 13 janvier 1793, pour
gens la cocarde tricolore. 117. La bataille de Lodi ouvrit à l’armée française les portes de Milan. 118. Les petits États de l’
e systématique et réfléchie. 142. Discours de réception à l’Académie française . 143. Les séances de la chambre des pairs n’étai
e lui, s’il m’arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie française , je répondis que je lui donnerais une place disti
de nombreux rapprochements, dans les Morceaux choisis des classiques français (classes supérieures) par M. Léon Feugère. 157.
ousse la bienséance peuvent trouver place dans le discours. » Le goût français est sur ce point plus facile à inquiéter que le g
omains : Le latin, dans les mots, brave l’honnêteté, Mais le lecteur français veut être respecté : Du moindre sens impur la lib
», a dit pareillement Fénelon. 163. Cf. l’Histoire de la littérature française de M. Nisard, liv. IV, et les Causeries du lundi
e les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français (poésie, peinture, sculpture) au dix-septième siè
ymologie teutonique ; le premier de ces mots n’aurait pas dû subir en français plus de changement que l’autre. (A. T.) 211. Da
l’autre. (A. T.) 211. Dans le onzième siècle, l’abbé d’un monastère français , voyageant dans le comté de Toulouse, disait en p
uin 841. 219. Cf. l’introduction des Morceaux choisis des classiques français (Prose) pour les classes supérieures, par M. Léon
ichel et en 1850 par M. F. Génin. Dans son Histoire de la littérature française , M. Démogeot en a traduit avec goût quelques frag
Durand lui a consacré un discours en vers où il exhorte avec feu les Français à venger sa mort. Auparavant Ronsard avait gémi s
sœur de la grand-mère de M. Thiers. 261. L’Histoire de la Révolution française a été publiée par la librairie Furne et Jouvet, e
rrait établir un curieux rapprochement entre ces pages de l’historien français et le passage des Alpes par Annibal dans le livre
ces de ce grand fait militaire. 268. M. de Mélas se flattait que les Français ne pourraient descendre les Alpes qu’en très peti
de faire descendre par d’autres passages des détachements de l’armée française . Nos troupes descendaient ainsi les Alpes par qua
273. Tableau historique de l’état et des progrès de la littérature française depuis 1789. Introduction. 274. M. Villemain, da
le de Ducis. Des considérations générales sur l’esprit de la critique française au dix-huitième siècle, sur la manière étroite et
nqué par Ducis, M. Villemain reconnaît que « le grand talent du poète français éclate pourtant à travers les langes d’un faux sy
ime ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimées chez le poète français , et la lutte est circonscrite dans le cœur lui-mê
père ait tant de peine ? 296. Ducis lut cette épître a l’Académie française le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint p
qui toujours semble fuir. À la suite de son Essai sur les moralistes français , M. Prévost-Paradol a écrit quelques pages remarq
u, liv. V). On reconnaîtra avec quelle ingénieuse exactitude le poète français a su se conformer au texte anglais. Sans doute l’
ire, c’est moins encore le défaut de Delille que ce- lui de la langue française , dont le génie, d’une logique rigoureuse, se prêt
arie-Joseph Chénier la 58e et la 59e leçon du Cours de la littérature française au dix-huitième siècle, par M. Villemain. Une étu
Liv. II, ch. 2 (trad, C. Bénard). 393. Histoire de la littérature française , t. IV. Conclusion. 394. Les Œuvres de M. de Lam
sur celui même qui fait effort pour y échapper ; tour à tour le poète français s’éloigne et se rapproche presque à son insu du s
puissant : le souffle de Shakespeare semble avoir passé sur le poète français . Cependant, si nous analysons nos impressions, no
la liberté. 448. M. de Laprade. Discours de réception à l’Académie française . 449. La librairie Charpentier a publié une édit
όεντα), située à l’ouest de l’île de Rhodes. Tout ce passage du poète français est, comme on le voit, très exactement emprunté d
47 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
Remarque. Venimeux ne se dit que des animaux. MOTS QUI NE SONT PAS FRANÇAIS  : MOTS QUI SONT FRANÇAIS : Apparution pour Ap
dit que des animaux. MOTS QUI NE SONT PAS FRANÇAIS : MOTS QUI SONT FRANÇAIS  : Apparution pour Apparition. Bisquer. Il b
à toutes les règles de la logique et de la grammaire, ne sera jamais français .
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
bus auxiliis ? cur ? quomodo ? quando ? qu’on peut traduire ainsi en français  : Qui ? quoi ? par quels moyens ? où ? quand ? p
a duchesse d’Orléans, et la stupéfaction profonde où elle plongea les Français , en peut donner la preuve. Considérez, messieurs
, depuis vingt ans, combat toutes les oppressions, et qui parlait aux Français de liberté, de constitution, de résistance, lorsq
s publiques, et en particulier les discours prononcés dans l’Académie française , à l’occasion de la réception des nouveaux membre
en parler. Pendant longtemps, tout discours de réception à l’Académie française s’est composé d’un remercîment suivi de quatre ou
mie, le 19 décembre 1715, une des productions distinguées de la prose française  ; le Discours de remercîment adressé par Fontenel
Discours de remercîment adressé par Fontenelle, en 1741, à l’Académie française , qui, cinquante ans après son entrée dans ce corp
du même Cuvier, Sur les prix de vertu, prononcé en 1829 à l’Académie française , et qui se distingue par l’exposition élégante de
; mais il n’en a pas toujours été de même. De 1671 à 1758, l’Académie française n’avait presque proposé que des sujets de dévotio
e Guénard Sur l’esprit philosophique (couronné en 1755 par l’Académie française ) ; celui de Daunou, De l’influence de Boileau sur
aise) ; celui de Daunou, De l’influence de Boileau sur la littérature française (couronné en 1785 par l’Académie de Nîmes) ; celu
 Jay et Victorin Fabre (couronnés en 1810), et ceux De la littérature française au xvie  siècle, de MM. Chasles et Saint-Marc Gir
ix les éloges des grands hommes, adoptée, à l’imitation de l’Académie française , par d’autres compagnies savantes, nous a valu, a
49 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
édition Cette nouvelle édition de nos Morceaux choisis des auteurs français , à l’usage du premier cycle de l’enseignement sec
emagne, — immédiatement est morte. Dieu ait merci de l’âme ! — Barons français en pleurent, et ainsi la plaignent. Aude la belle
a langue, un des ouvrages qui font époque dans l’histoire de la prose française . Trop parler Le sénat romain fut une fois pa
, quoiqu’il eût été, dès 1634, choisi pour faire partie de l’Académie française , qui se fondait alors. Il n’en fut pas moins l’or
mps. Le premier, en effet, il trouva la forme définitive de la phrase française , qui n’a plus chez lui rien de gauche ni d’archaï
ur me confirmer en l’opinion que j’ai apportée de mes voyages que les françaises lieront pas si belles que les étrangères468. Je d
’autre part c’est le premier ouvrage de ce genre qui ait été écrit en français . Descartes a encore laissé un grand nombre d’autr
s chefs-d’œuvre des anciens. A leur exemple, en effet, les historiens français du xvie et du xviie siècle se sont trop souvent
, il faut louer la sincérité, l’indépendance vraiment dignes d’un bon Français , qui recommandent et qui, non moins que son style
’ingratitude à laisser son nom tomber tout à fait dans l’oubli. Les français en Floride L’an 1562, Jean Ribaud489, capitain
rise ; mais les Espagnols n’oublièrent pas cette injure. Or comme les Français , ayant souffert des extrémités incroyables de dis
isérables509 aux arbres d’alentour avec cette inscription : Non comme Français , mais comme luthériens 510. Ribaud et presque tou
religion, dissimula une injure si atroce, au grand déshonneur du nom français  ; mais il se trouva un particulier qui eut le cou
qu’il fit pendre aux mêmes arbres où ils avaient pendu les corps des Français , leur ayant reproché leur perfide barbarie, et le
vers ; prenant place ainsi, sans l’avoir cherché, parmi les écrivains français les plus originaux, parmi ceux qu’on égale peut-ê
souvent plus divertissantes qu’honorables, d’un brillant gentilhomme français qui, exilé pendant quelques années en Angleterre,
. — Si cela est, reprit le chevalier de Gramont, je m’habillerai à la française pour me déguiser ; car on me fait déjà l’honneur
et la Lettre à l’Académie ou Lettre sur les occupations de l’Académie française , et l’on publia encore, après sa mort, ses Dialog
de sa victoire ; et le malheureux maréchal, porté dans tous les cœurs français , ne put survivre aux bonnes grâces de son maître,
par exemple, qui mérite d’être à jamais conservée dans la mémoire des Français . Le prince héréditaire de Brunswick1133 assiégeai
devant de lui, par une marche forcée, la nuit du 15 au 16. Le général français , qui se doute du dessein du prince, fait coucher
eux Discours sur le style, prononcé lors de sa réception à l’Académie française (1753), une place parmi nos plus grands prosateur
n apparence en Espagne, c’est bien la France et es abus de la justice française que vise en réalité l’écrivain. Le Comte Almaviv
de Maistre (1763-1852) Joseph-Marie, comte de Maistre, n’était pas Français , quoique la littérature française puisse le reven
Marie, comte de Maistre, n’était pas Français, quoique la littérature française puisse le revendiquer comme l’un de nos plus bril
52), qui s’expatria comme lui, après la conquête de la Savoie par les Français , passa la plus grande partie de sa vie à Saint-Pé
t-être, Considérations sur les principaux événements de la Révolution française . Elle avait donné auparavant, outre des opuscules
u à partir pour l’Italie. En Autriche, il a rencontré un jeune émigré français (l’action se passe à la fin de 1794), le comte d’
ce d’une société aussi éclairée qu’imposante ; il lisait très bien le français , mais il ne l’avait jamais parlé. Je soutins avec
ter des difficultés et des lenteurs qu’il éprouvait en s’exprimant en français , sans redouter non plus l’opinion des auditeurs,
ntime le fit parler. Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes françaises , la vivacité et la plaisanterie ; mais bientôt je
ins qui ont exercé le plus d’influence sur la littérature et l’esprit français dans la première moitié du xixe siècle. Ses plus
corbeau sur la tête et des anneaux passés dans les narines. Un petit Français poudré et frisé, habit vert-pomme, veste de drogu
cque malade Les Grecs, ainsi que les Turcs, supposent que tous les Français ont des connaissances en médecine et des secrets
habitants des États-Unis appellent le Nouvel Éden, et à laquelle les Français ont laissé le doux nom de Louisiane 1387. Mille a
tes gens, qui, je crois, n’aiment personne, et en veulent surtout aux Français . De vous dire pourquoi, cela serait long ; suffit
dit d’abord1441 d’où nous venions, où nous allions, qui nous étions. Français , imaginez un peu ! chez nos plus mortels ennemis,
quise de toutes les ressources, de tous les tours variés de la langue française , devait en effet le servir admirablement dans un
alerie ennemie avait pu exécuter plusieurs charges contre le régiment français , qui, les ayant vigoureusement repoussées, était
as eu le temps de préparer ce misérable repas !… Néanmoins nos braves Français se défendirent vaillamment avec leurs baïonnettes
e aux soldats qui l’environnaient et qui, me prenant pour le chef des Français , parce que j’étais seul à cheval, tiraient sur mo
incident terrible vint m’éloigner de cette affreuse mêlée. Parmi les Français qui s’étaient adossés au flanc gauche de ma jumen
du style. Citons seulement, avec une rapide Histoire de la Révolution française (1824), divers livres sur l’histoire du xvie siè
ans une situation à peu près semblable. Il y avait si longtemps qu’un Français ne m’avait parlé français, que je le trouvai éloq
ès semblable. Il y avait si longtemps qu’un Français ne m’avait parlé français , que je le trouvai éloquent, quoiqu’il fût parfai
d’honnêtes contrebandiers qui nous conduiraient à bord d’un vaisseau français chargé de mener des blessés de notre armée à Toul
inistre sous le règne de Louis-Philippe et président de la République française en 1871, occupe une grande et glorieuse place dan
deux œuvres les plus célèbres1539 sont une Histoire de la Révolution française (1823-1827) et surtout une Histoire du Consulat e
si pleine et aussi pressante qu’aisée, simple, limpide. Arrivée des français devant Moscou1540 L’armée française s’avançai
simple, limpide. Arrivée des français devant Moscou1540 L’armée française s’avançait d’un pas rapide vers les hauteurs d’où
ésolation, tout était joie, orgueil, brillantes illusions du côté des Français . Notre armée exténuée de fatigue, traînant avec e
rne (1833), Histoire de France (1837-1867), Histoire de la Révolution française (1847-1853). Son génie ardent et passionné, parfo
gaieté et d’oubli facile, de légèreté, si l’on veut, et d’insouciance française  : l’oiseau national, à peine hors de danger, retr
ns la foi. (L’Oiseau 1575, deuxième partie : Éducation.) L’armée française a Jemmapes1576 L’armée française fut tenue, t
partie : Éducation.) L’armée française a Jemmapes1576 L’armée française fut tenue, toute une nuit, au fond d’une plaine h
parfaitement ; Mons1578 était derrière et fournissait tout. Pour les Français , on leur dit que la bataille ne serait pas longue
ù le brouillard de novembre, commençant à se lever, découvrit l’armée française , un grand concert d’instruments se fit entendre,
leur offrant les bienfaits de la liberté. (Histoire de la Révolution française 1581, livre VIII, chap. V.) Souvenirs d’enfanc
andre..... — Si monsieur votre fils, madame, est un jour empereur des Français , comme il aura, ou plutôt comme il a une magnifiq
d’août, se lit surtout connaître comme critique. Dès 1828, l’Académie française avait couronné son Tableau de la poésie française
ès 1828, l’Académie française avait couronné son Tableau de la poésie française au xvie siècle. Son ouvrage sur Port-Royal 1657
lai m’asseoir en costume d’académicien, comme représentant l’Académie française , à la petite tribune circulaire où ont lieu les l
de Renan ne sont pas moins connues et n’ont pas exercé sur la pensée française , à notre époque, une moindre influence que ses tr
une aimable petite ville, bien gaie, bien riante, et particulièrement française , en dépit de son nom germanique. Nous embarquions
ur la visite des bagages. La douane allemande est là. Les conducteurs français nous quittent ; on est tenté de leur dire adieu e
mot, l’enfant gâté de la nature. C’est pourquoi le premier devoir du Français est d’avoir l’œil sur la frontière et de se tenir
, et le mouvement spontané qui l’avait fait soldat avec un million de Français , tous patriotes comme lui. Le monde n’a rien conn
t est hanté de visions à la fois sombres et radieuses, où les soldats français , coude à coude, en bataillon carré, déchirent leu
ans se faire prier. La paix de Bâle1737 était signée et le territoire français évacué depuis un bout de temps. Jamais Pierre Dum
e se soucierait de l’obtenir autrement. C’est au collège que tous les Français sont égaux devant la loi ; il n’en va pas toujour
ançois Ier pour lui demander de le délivrer de prison1884 Roi des Français , plein de toutes bontés, Quinze jours a1885, je l
. Ami de Ronsard, il conçut avec lui le dessein de réformer la poésie française . Il révéla au public les théories de l’école nouv
de 1926, dans un écrit en prose, Défense et illustration de la langue française . Il a publié plusieurs recueils de vers, les Anti
issance venait de révéler le génie, tentèrent de renouveler la poésie française et formèrent la célèbre école de la Pléiade1955.
er un certain Francus, fils d’Hector, prétendu fondateur de la nation française , des poésies diverses, odes, sonnets, discours, é
ta de réformer à la fois la langue, la versification et l’orthographe françaises . Il a publié un grand nombre de poésies diverses,
sujet, emprunté à l’espagnol, comme celui d’un grand nombre de pièces françaises à cette époque, du moins par le naturel admirable
ns le plus bel endroit a la pièce troublée2224. « Hé ! mon Dieu ! nos Français , si souvent redressés, Ne prendront-ils jamais un
énier, nul n’a mieux manié les différents rythmes de la versification française classique. Sa vanité et son humeur satirique et m
André Chénier (1762-1794) Né à Constantinople en 1762 d’un père français et d’une mère grecque, André-Marie de Chénier, qu
l’école romantique, qui prétendait renouveler la poésie et le théâtre français en rompant avec les traditions et les règles de n
lus, du sobre et franc langage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du cœur ; Car n’en déplaise à l’Ita
us2835 ce saint nom : la Patrie ! Osez enfin tout haut vous proclamer Français . Soyez digne de vaincre, ô jeunesse aguerrie ! Fa
 ; un autre poème, Milianah (1840), célébrait les exploits de l’armée française conquérant l’Algérie ; la Fille d’Eschyle, étude
urs repus2870, S’élançaient vers la gloire et non vers les écus ; Ces Français , émigrés2871, défendaient la patrie Par vous et l
ait soumis de force au major allemand2902, Mais qu’on savait toujours Français — mentalement. Ils venaient partager une suprême
871 n’a d’ailleurs pas peu contribué à assurer la sympathie du public français à une œuvre moitié légendaire, moitié symbolique,
l’Enfant (1876) furent, dès leur apparition, couronnés par l’Académie française , ainsi que son poème de Miette et Noré (1880) et
s devant toi qui demeures. II le mal du pays « On sait mieux le français au pays de la neige : Éloignons cet enfant de nou
s, à l’époque de basse latinité, pour un féminin singulier — de héros français et historiques ou tenus pour tels. — Les vers son
é le texte aux formes de la langue de l’Ile-de-France, d’où dérive le français moderne : c’est son édition que nous suivons ici.
la reine Éléonore d’Aquitaine, toute une école de poètes écrivant en français . Nous avons d’elle, avec un poème sur le Purgatoi
Dextre, droite. Le mot n’est plus guère employé ; mais il est encore français . 146. Pour ce, pour cela. 147. La pille, jeu
rgantua. 150. Baillez, donnez. Le mot a vieilli, mais il est encore français . 151. Des plombées et pierres d’artillerie, au
êtement, suffisamment. 192. Chacunière, mot plaisant, qui n’est pas français , mais que d’autres écrivains ont encore employé.
opre et au figuré. 210. En, à. 211. Quinquaille (le mot est encore français ) est le nom général qui désigne les objets de fer
aine, le Savetier et le Financier. 221. Quidam, mot latin passé en français pour désigner quelqu’un dont on ignore le nom. Il
L’emploi de l’infinitif pris comme substantif, constant dans l’ancien français , est encore fréquent au xvie siècle. Le xviie s
appelle une anacoluthe. 505. Un transfuge des nôtres, un transfuge français . 506. Qu’il ait fait, qu’il ait paru. Voir page
es troupes de Charles-Quint ; la garnison était en partie composée de Français . 515. Se ressentir, se souvenir avec rancune, a
tion d’un Voyage en Provence et en Languedoc. 548. Patenôtres, mot français formé des deux premiers mots du texte latin de la
goût ; nous disons encore haricot de mouton. Ce mot est très vieux en français dans ce sens. C’est sans doute par dérivation qu’
de Beauvillier, duc de Saint-Aignan (1607-1687), membre de l’Académie française , était chargé de la direction des fêtes de la cou
e de Courcillon, marquis de Dangeau (1638-1720), membre de l’Académie française , un des hommes qui ont été le plus en faveur aupr
r de la patrie elle-même, mais ne saurait être confondu avec lui : un Français né dans les colonies et qui n’a jamais vu la Fran
r un pasteur protestant. 964. Varignon (1654-1722), célèbre géomètre français . Il était entré à l’Académie des sciences en 1688
s en 1688. — L’abbé de Saint-Pierre (1658-1743), membre de l’Académie française depuis 1695, en fut exclu en 1718, à cause d’un j
mme à la rapière. 982. Savantissime. Le suffixe issime est la forme française du suffixe latin qui marque le superlatif. Les ad
un État, le mot a fini par emporter surtout l’idée de louange, et, en français , c’est un synonyme un peu emphatique d’éloge. Le
véritable participe présent, au verbe frire, qui a eu, dans l’ancien français , le sens d’être appétissant. 995. Soûl, adject
Bloin avait l’habitude de passer. 1029. Reposter. Le mot n’est pas français et n’a été employé que dans ce passage. 1030. P
71. Tavernier (1605-1686) et Chardin (1643-1713), célèbres voyageurs français qui ont laissé le récit, l’un, de ses Voyages en
ns leurs cabinets. 1169. Daubenton (1716-1800), célèbre naturaliste français qui fut le collaborateur de Buffon. 1170. Chais
e nocturne. Le mot chevêche désigne une espèce de chouette : usité en français dès le moyen âge, il n’est cependant jamais entré
quart d’un sou. 1186. La gouvernante. Ce mot, qui a généralement en français un sens plus précis et qui représente un titre, u
mbre de l’Académie des sciences et secrétaire perpétuel de l’Académie française . 1212. Les expositions de peinture appelées Salo
ame, tapisserie fort commune. 1219. Nicolas Poussin, célèbre peintre français (1594-1665), passa la plus grande partie de sa vi
ris et la vivacité de la composition. — Claude-Joseph Vernet, peintre français (1712-1789), célèbre surtout par ses marines. — É
urtout par ses marines. — Étienne-Maurice Falconet, célèbre statuaire français (1716-1791), grand ami de Diderot. 1220. Vénus
de Sainte-Beuve. 1225. Louis-Jean-François Lagrenée, célèbre peintre français (1725-1803), dont les tableaux sont d’une grâce u
ont d’une grâce un peu maniérée. — Joseph-Marie Vien, célèbre peintre français (1716-1809), qui rompit le premier avec les tradi
le. — Pierre-Antoine de Machy (1722-1807), célèbre peintre et graveur français , qui a peint des vues d’architecture et de perspe
’en mettant en scène des personnages et des noms espagnols, c’est des Français et des Parisiens que l’auteur entendait faire la
ns le royaume de Saxe : les adeptes prirent le nom de Herrnhutter (en français , Hernhuttes ; la forme hernouten employée par Ber
vont donner leurs leçons. 1377. Madelon Friquet, vieil air de danse français . 1378. Le comte de Rochambeau (1725-1807) comman
marin est une espèce de phoque. 1428. Uroch. Cette forme n’est pas française . Les vrais mots qui désignent le taureau sauvage
eaubriand veut ici parler sont ure et aurochs. 1429. Framée, forme française du mot par lequel Tacite dit que ces peuples dési
à placer chez les Francs l’origine des armes de l’ancienne monarchie française , qui étaient, on le sait, trois fleurs de lys, do
n 1848 que fut proclamée l’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises . 1498. L’acte d’émancipation est de 1833, l’anné
15 kilomètres de Moscou, sur la route de Smolensk. 1544. A peine les Français furent-ils entrés dans Moscou (16 septembre) que
e sait, se déclara dans la ville, d’où les Russes étaient sortis. Les Français durent l’abandonner à leur tour le 19 octobre, et
ence desquelles on a foi : il s’agit ici de l’attachement des soldats français aux principes de la Révolution. 1578. Mons. Jem
à que celui qu’ils appelaient l’usurpateur n’était même pas d’origine française  ; on sait en effet que lorsque Napoléon Bonaparte
x par ses toits de chaume. 1631. Louvre. On croit que ce nom, forme française du latin Lupara, vient des loups (lupus) qui fréq
2. Fashionable, habillé suivant la mode (mot anglais, qui a passé en français , mais qui vient lui-même du mot fashion, que les
elle lut définitivement supprimée en 1839. — Le premier chemin de fer français fut construit en 1837, de Paris à Saint-Germain.
ut de la Révolution, formé, sur le Rhin, une armée composée de nobles français émigrés, qui, sous sa conduite, se joignirent aux
agnol : homme de naissance noble. 1763. Geignard, mot qui n’est pas français , mais qui est formé du radical de geindre (du ver
côtes de Chine. 1796. Nicolas Poussin (1593-1665), illustre peintre français . Son célèbre tableau du Déluge est au Louvre : il
ci-dessus la note 2. 1804. Crocher, avoir prise. — Le mot n’est pas français  ; on voit bien d’ailleurs à quelle famille de mot
maîtres donnent des ordres. 1821. Recramponnait. Ce verbe n’est pas français  : mais le mot est formé régulièrement et le sens
anc, libre. 1835. Le commun, le vulgaire. 1836. Certains adjectifs français venant d’adjectifs latins qui n’avaient qu’une fo
. Le vivre, le fait de vivre, la vie. 1928. Olivier de Magny, poète français (1529 ? -1561), qui fit partie de la Brigade (voi
nt, d’après l’accentuation diverse des formes latines d’où ces formes françaises sont tirées : je treuve, lu treuves, il treuve, n
ait en même temps allusion au caractère sacré de l’ancienne monarchie française , regardée comme tenant son pouvoir de Dieu. 1980
re. 2009. Noble. 2010. Puisque. 2011. Dans l’ancienne constitution française , le roi, représentant de Dieu, n’est considéré co
r surtout est d’une élégance si exquise qu’il n’a pas été surpassé en français . Il est tout à fait Virgilien. » 2052. Un roi f
: je suivisse. Mais la règle de concordance n’a jamais été absolue en français . 2119. Faire banqueroute, se dérober. Banquerou
s verbes latins ne prenant point d’s, la première personne des verbes français n’en prenait point non plus dans l’ancienne langu
n époque. 2201. Quidam (prononcez kidan) : mot latin qui a passé en français dans le sens de personnage dont on ne connaît pas
Quasi. Mot latin, qui veut dire comme, à peu près, et qui a passé en français avec le même sens. 2266. Se campèrent : campère
un juge délicat en matière de langage ; il était membre de l’Académie française . Il vécut dans la gêne, et Boileaus s’honora en l
on (1617-1677) un des plus illustres représentants de la magistrature française au xvie siècle, dont Boileau a magnifiquement cé
raison d’être, la forme correspondante du latin, de laquelle la forme française est tirée, ne l’admettant pas. 2500. De te par
ur l’étymologie, les mots équiper et équipage (équiper, dans l’ancien français , a eu le sens de s’embarquer). 2562. Nous suivo
diteur), actuellement en cours de publication. 2563. Alcyon : forme française d’un mot grec qui désigne un oiseau de mer de pet
dans celui de la Marne (Champagne). 2574. Pyrénées, étant la forme française d’un adjectif latin qui s’accordait avec le mot m
uel pouvait d’ailleurs être exprimé ou sous-entendu, devrait être, en français , du masculin : et c’est ainsi que Chénier l’emplo
pécial (juin 1483) de prier pour lui. (Voir Extraits des chroniqueurs français , publié par Gaston Paris et Jeanroy, page 405, no
égate avait vingt-quatre canons. 2652. Des deux flottes, la flotte française et la flotte anglaise, celle-ci commandée par Nel
, l’Assemblée Constituante décréta qu’il prendrait le nom de Panthéon Français et serait consacré à la sépulture des grands homm
l’empereur de Russie. Czar (ou mieux tsar) est le nom russe, passé en français , qui désigne le souverain. — Paul 1er, empereur d
d. Les housards ou hussards formaient et forment encore, dans l’armée française , plusieurs régiments de cavalerie légère, dont l’
ailleurs généralement une chibouque, et, sous cette forme, le mot est français . 2800. Tarbouchs (mot turc), bonnets de laine r
e veut dire sans doute, ainsi qu’il l’a écrit plusieurs fois, que les Français , avant la guerre de 1870, ont eu trop de penchant
râces. Expression charmante imitée du grec, et devenue proverbiale en français , qui signifie mettre de la grâce dans ses manière
avec le dieu latin Mars. 2878. Steppe, mot que a passé du russe en français et qui désigne une plaine vaste et inculte. Stepp
portugais, qui signifie réjouissance, magnificence, et qui a passé en français avec le même sens. 2897. Cassolette, réchaud de
sons t’ont empêché de quitter l’Alsace pour aller demeurer sur le sol français . 2905. Gérald, fils du comte Amaury, aime Berthe
50 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
s est qu’il soit rigoureusement banni de nos vers. La mesure des vers français ou leur mètre n’est autre chose que le nombre de
uteur ne fait donc que six syllabes. Cela compris, les vers usités en français sont ceux de cinq, six, sept, huit, dix et douze
e et sincère, chérie et patrie. La règle générale de la versification française , eu égard au genre des rimes, c’est de faire alte
rs dans le même ordre ; c’est ce que signifie le mot grec strophe, en français tour. Mais le sens n’était pas nécessairement sus
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
osons de rendre. Le style peut être pur, c’est-à-dire, rigoureusement français , et laisser cependant beaucoup à désirer, quant à
uteur. Il les a cependant puisés tous dans la masse générale des mots français  ; mais il n’a été ni heureux ni habile dans son c
s manières différentes : 1º en employant des mots qui ne seraient pas français , et c’est ce que les grammairiens ont appelé barb
dans le discours 13 2º La construction de la phrase peut n’être pas française , quoique tous les mots qui la composent soient st
française, quoique tous les mots qui la composent soient strictement français  : c’est ce que l’on nomme solécisme 14. 3º Enfin
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
des lettres on syncope, au milieu des monts, amarit pour amaverit En français gaîté, enjoûment, pour gaieté, enjouement. apo
e remplacent mutuellement, tymbre pour tymber, Virg. Æn., X, 394 ; en français , Hanovre pour Hanover. 4° Par séparation des le
a., Virg., Æn., VI, 33. Les deux lettres restent dans l’écriture ; en français , paon pour pan. crase, peculi pour peculii. L
peculi pour peculii. L’une des lettres disparaît dans l’écriture ; en français , oût pour août. synalèphe ou élision, arma a
n français, oût pour août. synalèphe ou élision, arma amens ; en français . Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel.
53 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
prérogatives des deux nations. Le lord accordait au président que les Français avaient plus d’esprit que les Anglais, mais qu’en
eux qu’il était rentré, lorsqu’un inconnu se fit annoncer. C’était un Français assez mal vêtu, qui lui dit : « Monsieur, je suis
gt ans que je vis ici ; mais j’ai toujours gardé de l’amitié pour les Français , et je me suis cru quelquefois trop heureux de tr
même numéro. — Quelques-uns de ces tableaux se voient encore au Musée français . (Note de l’édition Brière.) 1. J’espère. Dider
e très-répandu dans le monde. 1. Où, dans une circonstance où. 2. Français , tour elliptique. J’admets qu’il soit. 3. A d’a
54 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature française de M. Nisard, etc., pourront encore être consulté
rneille, le frère de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie française . Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui
savante dissertation publiée par M. Barbier sur soixante traductions françaises de l’Imitation de Jésus-Christ, « le plus beau de
odèle dans Diamante, tandis que celui-ci n’a fait que traduire le Cid français . Ce point et quelques autres qui concernent le th
de Corneille, édition Lefèvre (in-8°, 1824, collection des classiques français ), où toutes les pièces du procès ont été soigneus
lle ont imité ici Malherbe : voy. nos Morceaux choisis des Classiques français à l’usage de la classe de quatrième, p. 74. 3.
ette scène, et consulter un article de M. Magnin, « Le Cid au Théâtre français  », Revue des deux mondes, numéro du 1er février 1
me siècle, par une rivalité féconde qui a élevé la gloire de la scène française au-dessus de celle de tous les autres pays. 1. 1
55 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
este tiempo, publié à Madrid en 1621, et traduit un peu librement en français dans le recueil intitulé : Pièces fugitives d’his
s d’histoire et de littérature, Paris, 1704, p. 256.) — Nos critiques français sont bien autrement scrupuleux sur la question de
ière assez ridicule (la Mesnardière, p. 419  cf. Sainte-Beuve, Poésie française au XVI e siècle, p. 328), d’Aubignac affirme que
de ces questions, est, au témoignage de d’Aubignac, le premier poëte français chez qui l’unité de lieu soit rigoureusement gard
56 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres
es de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes1 : ce qu’on s’était trop général
. C’est par l’explication, jadis nulle ou trop incomplète, des textes français , qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence e
57 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
rescrivant un enseignement plus direct et plus développé de la langue française , a consacré de nouveau l’utilité et la nécessité
uent par leur réunion et leur ensemble une histoire de la littérature française  ; nous croyons seulement pouvoir dire que notre r
C’est à l’école de l’antiquité que le xviie  siècle fixa la langue française , que consacrèrent ses chefs-d’œuvre ; c’est le xv
rent ses chefs-d’œuvre ; c’est le xvie  siècle qui ouvrit à la langue française l’école de l’antiquité. Le xvie  siècle a eu le m
se mettre à l’etude des langues anciennes et pour émanciper la langue française . La sœur de François Ier avait appris le grec ; F
; François Ier avait ordonné que les lois royales fussent rédigées en français (1538), et Calvin lui avait dédié le premier ouvr
in lui avait dédié le premier ouvrage de doctrine religieuse écrit en français (1534). — Ne nous laissons donc pas tromper par l
ue, qui découvrit l’Amérique, inventa l’imprimerie et introduisit les Français dans l’Italie, la première héritière des arts et
’helléniste, qui se fit une belle place entre les meilleurs écrivains français  ; Casaubon, gendre de Henri Estienne ; — ou scrut
ie françoises et le jurisconsulte Pasquier (15291612), poète latin et français à ses heures, et auteur des Recherches de la Fran
31-1598), que nous retrouvons ici avec son Traité de la conformité du françois avec le grec, sa Précellence de la langue françoi
Précellence de la langue françoise, ses Nouveaux dialogues du langage françois italianisé. La littérature, aussi bien que la sci
romain par l’histoire et la littérature antique. La science du droit français suivit une route parallèle avec Dumoulin (1500-15
avec Dumoulin (1500-1566), comme nous avons vu l’étude des antiquités françaises suivre celle des antiquités grecque et latine. De
e de Poissy, a écrit pour sa foi, en prose et en vers, en latin et en français , des ouvrages, parmi lesquels se distingue son Hi
ieurs titres, peint les mœurs et écrit les Vies des grands capitaines françois et étrangers. À côté d’eux, les annalistes enregi
ant dans sa succession, sous le regard défiant de Malherbe, la langue française enrichie, par ses soins, des trésors nationaux et
qu’au siècle de Voltaire et de Rousseau, pour aboutir à la révolution française . Appendice. Éclaircissements sur quelques parti
suite à Bâle où il acheva, et publia d’abord en latin (1535), puis en français (1536), son Institution chrestienne, qu’il dédia
soin d’un accent gascon : « Que le gascon y arrive, a-t-il dit, si le françois n’y peut aller. » On ne se sent nulle envie en le
ison, ce me semble, la palme à lacques Amyot sur touts nos escrivains françois , non seulement pour la naïfveté et pureté du lang
ombien peu cela soit donné à touts, il se veoid par tant d’escrivains françois de ce siecle : ils sont assez hardis et desdaigne
hante communement homme qui entende le latin de son patenotre, et de françois un peu moins. Ie l’eusse faict meilleur ailleurs,
t aux paroles à servir et à suyvre ; et que le gascon y arrive, si le françois n’y peult aller. Ie veulx que les choses surmonte
ant à moy, i’avoy plus de six ans, avant que j’entendisse non plus de françois ou de perigordin que d’arabesque ; et sans art, s
donner un theme, à la mode des colleges ; on le donne aux aultres en françois , mais à moy il me le falloit donner en mauvais la
on, toutes sortes d’aucteurs et vieils et nouveaux, et barragouins et françois , pour y apprendre les choses de quoy diversement
ut estre encores telle chose, pour ne la sçavoir dire en bon latin ou françois . Qu’ils estaient hardiment leur eloquence et leur
n matiere d’estrangiers, vous n’avez plus de valets. Quant au naturel françois , il a déja desperdu, fust et lie, comme on le dic
e ; et quand on contentera l’estrangier, laissant derriere le naturel françois , que luy resterait-il, que la pauvreté, le mespri
e poétique sous le titre de : La Défense et illustration de la langue française (1549). Il y appelle, au nom de la patrie (il est
e, au nom de la patrie (il est le premier qui popularisa ce mot), les Français « à illustrer la langue maternelle et, pour ce, à
ge. (Ibid., II, 3.) Quels genres de poëmes doit élire le poëte françois Ly donques et rely premierement, ô poëte futu
l’une avec l’autre, par Plutarque de Chœronee, translatées du grec en françois , mdlviii), et, en 1574, celle de ses Œuvres moral
nelon, comme Henri IV. Par lui, dit Montaigne, Plutarque est « devenu français  ». Comment Numa poliça les Romains187 Aya
, il y écrivit, estropié comme Monluc, les Vies des grands capitaines françois , les Vies des grands capitaines étrangers, et div
x du xviie qui, dans le second rang, ont le plus fait pour la langue française , à « l’aimer passionnément ». Pellisson lut deux
me de robe, d’épée et de plume, soldat à Ivry, avocat, poète latin et français , grand prévôt de la connétablie. Quand, pendant l
Paris, élève de Cujas à Bourges, secrétaire de M. de Foy, ambassadeur français à Rome, il continua, après sa mort, ses négociati
e bas, comme lui élève de Cujas, le modèle classique de la diplomatie française avant l’âge nouveau des Lyonne et des Torcy. Elle
ès d’Annecy, dans ce pays de Savoie qui donna, après lui, aux lettres françaises Vaugelas, Saint-Réal et les frères de Maistre. Av
ance », qu’à sa part considérable dans la constitution de l’éloquence française  : il a popularisé ce mot, comme il a créé celui d
mencé. Je m’assure que, si cet événement ne vous fait pas devenir bon Français , au moins vous aurez dépit de vous être affection
gagné des places ou des batailles ; s’ils ont quelque goutte de sang français dans les veines et quelque amour pour la gloire d
le fut souvent condamnée : aucun style n’a un tour plus franc et plus français , une veine plus pleine, un jet plus vif, plus de
i voudroit examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier françois . URANIE. Il est vrai ; et j’admire les raffinemen
ort aux siennes, et des titres à la gloire de créateur de la tragédie française , qui risquaient de diminuer les siens. Et l’on sa
semblée du clergé de France, en 1682. Il entra, en 1671, à l’Académie française . Orateur de la chaire, il s’est placé au premier
le xixe à Versailles et à Paris. De la constitution de la langue française … Comme les actions héroïques animent ceux qu
gue latine. Aussi a-t-on vu, par vos ouvrages, qu’on peut, en parlant françois , joindre la délicatesse et la pureté attique à la
bles beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages françois , puisque on y voit la hardiesse qui convient à la
lle vivra dans l’état où vous l’avez mise, autant que durera l’empire françois et que la maison de saint Louis présidera à toute
e ; l’Histoire de Mme de Maintenon, par M. de Noailles, de l’Académie française . Au comte d’aubigné428 (1676) On n’est ma
as), de l’Oratoire, né et mort à Paris, le plus célèbre métaphysicien français de l’école cartésienne, puisque chez Bossuet et F
ravagé par la guerre, où il prodigue ses soins aux blessés des armées françaises , d’entretenir une correspondance spirituelle cons
re un traité De l’existence de Dieu (1713) et une Lettre à l’Académie française (1714), qui est le plus fin et le plus charmant o
eter avec indignation. On a rendu votre nom odieux et toute la nation française insupportable à nos voisins. On n’a conservé aucu
es, des Entretiens sur la Pluralité des Mondes, qui fut de l’Académie française (1691) et de l’Académie des inscriptions, le sava
prédécesseurs qui se servaient encore du latin, écrivit le premier en français les Éloges des Académiciens morts de 1699 à 1742,
cteurs et ses commentateurs » (M. Géruzez, Histoire de la littérature française ), écrivit avec succès une Histoire du siège de Du
fin, ont fait vivre ses Lettres et ses Mémoires. Il fut de l’Académie française . Hamilton (Antoine, comte d’), 1646-1720, Anglai
d’), 1646-1720, Anglais de race écossaise, n’a pas seulement l’esprit français , dit Sainte-Beuve, « il est cet esprit même ». Ve
ardinal de Retz, confesseur de son ancien élève, membre de l’Académie française , publia en 1661 une Vie de Henri IV qui se lit en
he du roi, membre (1649) et secrétaire perpétuel (1675) de l’Académie française , pensionné par Richelieu, privé de sa pension par
1674), rappellent Salluste. On l’a appelé avec indulgence le Salluste français . L’abbé Fleury (1640-1723), né et mort à Paris, s
t quelque chose des poètes latins, et mille beaux endroits des poètes françois  : il aimoit assez les bons mots et s’y connaissoi
s écrits de toute nature la France, l’Europe qui lisait et parlait le français , le xviiie  siècle entier qui a reçu son nom, com
e, ayant lu par malheur pour lui quelques pages de son Enéide en vers français , le renvoya assez durement, et laissa venir à sa
iscrets ; Et l’Amour qui marche à leur suite Les croit des courtisans français .   La Fontaine, qui avait conservé la naïveté de
’Allemagne en miniature n’est pas faite pour plaire à une imagination française telle que la vôtre. Je vous écris rarement, madam
orde et de la pitié548 ? (Ibid., XV, 5.) Portrait de la nation française S’il y avoit dans le monde une nation qui eût
les lois qu’il s’était tracées et qu’il a exposées devant l’Académie française dans son Discours sur le style, dès cinq heures d
ce parmi les critiques par ses jugements sur les principaux écrivains français , et s’en être assuré une dans le voisinage de La
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français  : choisissez parmi les plus riches, afin de sacri
n’est jamais né. » Eh quoi ! lorsque tous les jours douze cent mille Français affrontent les redoutes hérissées des batteries l
deux Indes. — Duclos (1704-1774), secrétaire perpétuel de l’Académie française , historiographe de France, est un historien exact
, l’autre dans son excellent discours sur l’universalité de la langue française  ; — avec éloquence par La Harpe (1739-1803) dans
qui a quelquefois approché du maître ; de son successeur à l’Académie française , Vicq-d’Azyr (1748-1794), qui se signala dans l’é
tuels, le premier de l’Académie des sciences, le second de l’Académie française , ils ont continué par leurs Éloges Fontenelle et
’est que juste, enfin, de mettre, pour terminer, à côté des écrivains français qui répandaient la langue et les idées françaises
à côté des écrivains français qui répandaient la langue et les idées françaises en Europe, les étrangers qui chez eux, comme Fréd
t les chefs-d’œuvre de Raphaël et de Michel-Ange. Voilà le Démosthène françois  ! Voilà Bossuet ! On peut appliquer à ses écrits
is-je ! d’autres qui ne parlent qu’allemand ; d’autres qui parlent un françois que je n’entends pas davantage. Si je sors de mon
remière fois, donne une histoire de la nation, plus que de la royauté française (Histoire des Français). À ce vaste monument, un
histoire de la nation, plus que de la royauté française (Histoire des Français ). À ce vaste monument, un Français, M. Henri Mart
la royauté française (Histoire des Français). À ce vaste monument, un Français , M. Henri Martin, ajoute le sien (Histoire de Fra
radition des Fontenelle, des d’Alembert, des Condorcet ; à l’Académie française , celle de tout son passé ; — elle se déploie avec
se condamna à l’exil pendant les différentes fortunes que la conquête française fit à la Savoie et au Piémont. Il vécut, partout
de penseur et d’écrivain furent les Considérations sur la Révolution française (1796) ; les plus célèbres sont : Du Pape (1819),
ciales (1801). Le dernier furent ses Considérations sur la Révolution française , publiées (1818) après sa mort. — Mme de Staël a
laissés, s’applique particulièrement à ce plaisir de causer, que les Français ne retrouvent nulle part au même degré que chez e
rouvent nulle part au même degré que chez eux. Volney raconte que des Français émigrés voulaient, pendant la révolution, établir
omperie combinée, mais improvisée, si l’on peut s’exprimer ainsi. Les Français ont mis dans ce genre une gaieté qui les rend aim
de l’importance à rien, et tourne tout en ridicule. Les bons mots des Français ont été cités d’un bout de l’Europe à l’autre : d
r le frivole intérêt qu’on a d’ordinaire les uns pour les autres. Les Français parlent toujours légèrement de leurs malheurs, da
ien ne saurait égaler, au contraire, le charme d’un récit fait par un Français spirituel et de bon goût. Il prévoit tout, il mén
mo, de Dego, de Mondovi brûlent de porter au loin la gloire du peuple français . Amis, je vous la promets, cette conquête ; mais
s, vous en seriez les fléaux ; vous ne seriez pas l’honneur du peuple français , il vous désavouerait. Vos victoires, votre coura
e tous côtés. L’Europe, qui avait pris les armes contre la république française , les a posées. Votre nation reste seule, et cepen
ême les passions haineuses. « Le directoire exécutif de la république française avait fait connaître à Sa Majesté l’Empereur le d
et assure des récompenses à nos alliés. « Soldats, lorsque le peuple français plaça sur ma tête la couronne impériale691, je me
avilir ; et cette couronne de fer692, conquise par le sang de tant de Français , ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête
ues jours à l’Assemblée Constituante de 1848, et un jour à l’Académie française , où le reçut, par une rencontre remarquée, et sig
en France, en Italie, en Espagne et en Angleterre, de la Littérature française au xviiie  siècle ; il a jugé en maître dans dive
Rousseau, n’a pas les affectations qui se mêlent parfois au style si français de Montesquieu. Par un autre privilège bien rare,
on comme dans ses effets, et dont l’influence a transformé la société française , et s’est étendue même sur les gouvernements abso
ble, dans les détails, malgré tout ce qui sépare le majestueux évêque français , fils de magistrat, magistrat lui-même, reçu dans
e Meaux est le plus fidèle crayon du poëte olympique, et que la prose française de Bossuet, quand il est sublime, est ce qui ress
opriétaires ; M. de Chateaubriand ne put être reçu dans746 l’Académie française  ; Mme de Staël passa dix ans dans l’exil. Le pouv
et d’accroître ainsi le trésor de l’humanité. Fille de la Révolution française , la philosophie du dix-neuvième siècle se doit à
de rendre un légitime hommage aux lumières et à l’éloquence du Pline français . (Notices scientifiques. — Biographie de Bailly
absolue des lois républicaines, puis la puissance absolue de l’empire français  ; puis cinq années de lois d’exception sous la ch
nneur de la première partie de sa carrière (Histoire de la Révolution française , 10 vol., 1823-1827) ; elle fut la distraction fé
urir tout entier. Les principaux sont : une Histoire de la Révolution française de 1789 à 1814 (1824), résumé substantiel et tabl
de la mort de son père (1830), et mourut un des doyens de l’Académie française . Dans sa retraite de 1815 à 1824, il avait écrit
bles (Histoire romaine, Histoire de France, Histoire de la Révolution française , Précis de l’histoire moderne, un chef-d’œuvre, e
pitié qu’il y avoit au royaume de France. » Souvenons-nous toujours, Français , que la Patrie, chez nous, est née du cœur d’une
Le nouveau règne827 fut inauguré par des victoires. L’infanterie française prit pour la première fois sa place dans le monde
à la bataille de Rocroy. Le soldat qui prit leur place, fut le soldat français , l’idéal du soldat, la fougue disciplinée. Celui-
ès. Condé à Fribourg jeta son bâton dans les rangs ennemis ; tous les Français coururent le ramasser. La victoire engendre la vi
mantique, d’abord par son Tableau historique et critique de la poésie française au xvie  siècle (1828), qui était un coup droit p
di. Écrivains anciens, modernes, contemporains, poètes ou prosateurs, français ou étrangers, femmes de lettres, hommes de lettre
tends point l’anglais, et j’ai osé faire paraître Hamlet sur la scène française . Tout le monde connaît le mérite du Théâtre angla
ui à nous faire apprécier quelque chose de l’autre. Ducis n’était pas Français d’origine. Né à Versailles le 23 août 1733, d’une
t pas Français d’origine. Né à Versailles le 23 août 1733, d’une mère française et d’un père savoisien, il avait beaucoup de ce d
te grave que le mot exprime aujourd’hui. Ce mot a eu bien des sens en français , un peu comme celui de sage en grec. Aux époques
irardin (1801-1873) Notice Saint-Marc Girardin, de l’Académie française , député dans plusieurs de nos Assemblées politiqu
toire et de littérature, et dont sa grande Histoire de la littérature française est le plus parfait modèle. De la Renaissance e
Renaissance a paru à nos pères une sorte de résurrection de l’esprit français . La reconnaissance a imaginé ce mot ; c’est pour
exagéré. En effet, il n’y a pas eu proprement résurrection. L’esprit français n’était pas resté inactif ; il prenait tous les j
it pas vécu jusque-là ; qu’il renaissait à la véritable vie. L’esprit français s’attachant ainsi à l’esprit ancien, c’est Dante
e Comédie. Pendant un certain temps, toute l’ardeur propre à l’esprit français se tourna vers l’étude des langues anciennes. Tou
e l’excellence de l’esprit catholique, de sa conformité avec l’esprit français , que ce généreux effort du clergé pour redevenir
tout le xvie  siècle, et a formé au xviie la perfection de l’esprit français . La Renaissance et la Réforme ne furent d’abord q
es deux antiquités, les idées générales entrent à flots dans l’esprit français , et en étendent tout à coup les limites. Toute la
raducteurs y sont des hommes de génie, parce qu’ils égalent la langue française aux conceptions exprimées dans les langues ancien
s exprimées dans les langues anciennes. C’est l’ère de la littérature française , parce que c’est l’époque où un grand nombre de v
aires. Il est un côté surtout par où ils devaient plaire à l’Académie française  : c’est que leurs qualités sont du meilleur temps
ançaise : c’est que leurs qualités sont du meilleur temps de l’esprit français . Notre siècle a connu et admiré deux sortes de be
tout le monde ; l’autre est l’habitude et le naturel même de l’esprit français , et elle plaît à tous. Tel est le caractère des b
ce sa grande fortune, on avait vu s’établir silencieusement à Rome un Français qu’à son air grave et recueilli on aurait pris po
le matin sur la terrasse de la Trinité-du-Mont869, à côté d’un autre Français moins âgé de cinq ou six ans870, mais déjà connu
que, l’impassible austérité, l’audacieuse indépendance dont l’artiste français faisait profession. En présence de l’orgueil déli
se trouveront désormais réunies toutes les espérances de la peinture française  : ce regard du Poussin sur notre école, regard pa
s dont ils redoutaient la témérité ou le désespoir. De leur côté, les Français ne contemplaient pas sans un certain ébranlement
s. Une autre batterie, de même force, qui prenait en flanc les lignes françaises , restait encore cachée sous un flocon de brouilla
ait au bruit plus qu’à la vue. Les Prussiens, plus découverts que les Français , tombaient en plus grand nombre autour des pièces
r feu. Une pluie d’obus mieux dirigés écrase le parc d’artillerie des Français . Deux caissons éclatent au milieu des rangs. Les
uspend l’élan de l’ennemi. Le duc de Brunswick ne veut pas donner aux Français le temps de se raffermir. Il forme trois colonnes
les de cavalerie. Ces colonnes s’avancent malgré le feu des batteries françaises et vont engloutir sous leur masse le moulin de Va
runswick. De pareils cœurs promettent des bras terribles. Les soldats français , imitant spontanément le geste sublime de leur gé
ux généraux, marche aux premiers rangs et à découvert sous le feu des Français qui décimait autour de lui son état-major. Intrép
emière fois à l’armée le bruit de la guerre et éprouvé le patriotisme français au feu de cent vingt pièces de canon. Le nombre e
oupes ne permettaient pas davantage. Ne pas être vaincu, pour l’armée française , c’était vaincre. Kellermann le sentit avec une t
 : — Serez-vous sage enfin ? Comprenez-vous ce que doit être l’Empire français  ?… — Ah ! je ne comprends en ce moment que l’Empe
e Prosper Mérimée, né à Paris, mort à Cannes, membre de l’Académie française . Inspecteur des monuments historiques de France,
le sentimeut passionné de la nature qui étaient entrés dans la prose française avec J.-J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, C
de partie du xve  siècle : leur langage populaire mêlé de latin et de français a été appelé macaronique (du mot macaroni, nom d’
du grand Corneille. (Voltaire). 283. Histoire de la littérature française , livre III, chap. VII. 284. Précis d’histoire m
s embellissemens de Paris (1749). 529. Cf. Montesquieu, Portrait des Français (Esprit des Lois, xix, 5). 530. Louis XIV et Col
Voltaire, supra. Les embellissements de Cachemire. « Ce portrait des Français est-il de Montesquieu ou de La Bruyère ? » (M. Ni
fait partie de l’expédition de 1799. 705. Italien, et brinde (vieux français ), coup bu à la santé. 706. Joseph, frère de Napo
736-1793), né à Paris, de l’Académie des Sciences, puis de l’Académie française . Son principal ouvrage est l’Histoire de l’astron
e Sambre-et-Meuse et du Rhin. 811. Pouvoir exécutif de la République française (octobre 1795 — novembre 1799). 812. Bonaparte s
s la bataille de la Moskowa ou de Borodino (7 septembre 1812) l’armée française entra à Moscou le 15 ; elle commença sa retraite
er (1731-1810), poète dramatique, satirique, etc. 843. De l’Académie française , poète (1772-1843). 844. 1610-1685. Il a laissé
èbre par son esprit à la cour d’Anne d’Autriche. Il fut de l’Académie française . 847. Le mot urbanité, qui se rencontre déjà au
de Littré), a été repris et introduit définitivement dans, la langue française par Balzac. « Quand l’usage aura mûri parmi nous
a traduction de Quintilien (1718) lui ouvrit les portes de l’Académie française . Il a écrit aussi des Réflexions sur le goût. 84
n Italie, en Espagne, en Angleterre, en France… Pendant la Révolution française , même contraste. » (Saint-Marc Girardin, Cours de
bergeries étaient fréquemment représentées sur la scène. 854. « Le Français réfléchit peu à l’ensemble des objets ; mais il o
is par Louis XIII, il y séjourna trois ans (1640-1643). 868. Peintre français (1590-1649), compta parmi ses élèves, Lesueur, Le
mbart). 891. Statuaire grec, contemporain d’Alexandre. 892. Peintre français (1659-1743). Ses portraits de Louis XIV, de Bossu
t à l’enseignement de la vie religieuse, a été appliqué aussi par les Français aux chapelles et petites mosquées desservies par
0 septembre 1792, près de Valmy (Marne), par l’aile gauche de l’armée française , sous le commandement du général Kellermann sur l
commandée par le due de Brunswick. Le commandement en chef de l’armée française était exercé par le général Dumouries. Le roi de
0. Lieutenant-général, sous les ordres de Kellermann ; depuis roi des Français sous le nom de Louis-Philippe Ier (1830-1848) ; n
in. Voici quelques exemples, empruntés à Jules Sandeau, de l’Académie française , dont un roman (Madeleine) a mérité jadis à son a
à son auteur un des prix Monthyon ; à Hippolyte Taine, de l’Académie française , philosophe, historien, critique littéraire et ar
58 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
C’est une synecdoche. Elle prend le singulier pour le pluriel : — Le Français , né malin, forma le vaudeville24 ; Le nom de la
les complots. La syllepse. — C’est la règle turba ruunt appliquée au français . — Averti qu’un corps ennemi était campé dans un
utre. L’ironie est une figure qu’il n’est pas besoin de définir à des Français . Il y a l’ironie douce et bienveillante, celle qu
e cette figure est le fameux quos ego ! de Virgile, qui correspond au français  : Ah ! si je vous !… La communication ou permiss
ler ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français . Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrif
59 (1854) Éléments de rhétorique française
Éléments de rhétorique française PAR A. FILON Maître de conférences à l’école no
st très-propre à former le jugement des jeunes gens, et sur la langue française en particulier, dont les élèves doivent approfond
cines, et dirigeons-les jusqu’aux extrémités de vos colonies ! Si les Français venaient pour ébranler, nous le sentirions aux mo
les langues qui sont pourvues d’articles comme le grec, l’italien, le français , l’allemand et l’anglais, sont plus claires et pl
ale qui est invariable. IV. Des principaux caractères de la langue française . Les plus anciens possesseurs du sol que nous
ue nous possédions de cette langue romance, qui est devenue la langue française , sont le serment de Louis le Germanique et celui
l’époque de saint Bernard. A la fin du xe  siècle, dit Voltaire, le français se forma ; on écrivit en français au commencement
fin du xe  siècle, dit Voltaire, le français se forma ; on écrivit en français au commencement du xiie  ; mais ce français tenai
se forma ; on écrivit en français au commencement du xiie  ; mais ce français tenait encore plus du romain rustique que du fran
xiie  ; mais ce français tenait encore plus du romain rustique que du français d’aujourd’hui. Les fragments qui nous en restent,
e langue qu’ils n’entendaient pas. On fut alors obligé de cultiver le français  ; mais la langue n’était ni noble, ni régulière.
et qu’Amyot ne put rendre qu’avec naïveté l’élégance de Plutarque. Le français acquit de la vigueur sous la plume de Montaigne ;
et d’harmonie. Ronsard gâta la langue en transportant dans la poésie française les composés grecs dont se servaient les philosop
evint plus noble et plus harmonieuse par rétablissement de l’Académie française (1635), et acquit enfin, sous le règne de Louis X
époque que l’on peut regarder comme le point de maturité de la langue française  : «  L’on écrit régulièrement depuis vingt années
secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement française  ; l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe
ecrétaire de l’Académie a heureusement résumé l’histoire de la langue française après le règne de Louis XIV : « Dans la perpétuel
osophique l’avait sans doute encore heureusement travaillée. La prose française gardait, sous le burin de Montesquieu, la précisi
e Port-Royal.  » (M. Villemain, préface du Dictionnaire de l’Académie française , édition de 1835.) Le même auteur caractérise ave
) Le même auteur caractérise avec force l’influence que la révolution française a exercée sur le langage : « Comme jamais société
absence de l’article rendait la proposition vague et indéterminée. En français , il y a deux articles : le, la, et un, une. Ce de
toujours marquée par une légere variation dans le nom substantif. En français , le pluriel se forme ordinairement par l’addition
tièrement arbitraire : aussi les étrangers qui commencent à parler le français , et qui s’efforcent d’appliquer aux choses inanim
on le nombre et le genre du nom auquel ils appartiennent. Les pronoms français n’ont aucun caractère qui leur soit particulier.
i j’en avais eu le temps. Nous n’avons rien à dire sur les connectifs français , les positions et les conjonctions ; ces parties
des cas a rendu l’usage des prépositions très-fréquent dans la langue française , et cette observation nous conduit à l’examen de
ue toutes les langues des peuplades sauvages de l’Amérique. La langue française , comme la plupart des langues modernes, a adopté
dre indiqué par la raison et par la succession des faits. Un écrivain français , pour faire l’éloge d’un souverain magnanime, s’e
s raisonnable. La clarté et la raison sont des qualités que la langue française tient de sa nature, et qui sont devenues ses lois
evenir quelquefois obscur dans les ouvrages de certains écrivains. Le français est, sur cet article, d’une sévérité inflexible ;
andeur du génie de Corneille, commence par rappeler l’état du théâtre français avant l’apparition de ce grand poëte : Vous save
ion de ce grand poëte : Vous savez en quel état se trouvait la scène française , lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
nriette, ou peut dire que cette princesse est exilée en France, toute Française qu’elle est, puisqu’elle est établie en Angleterr
ortel qui le mit enfin au tombeau. C’est là que le colonel des gardes françaises , en allant le premier reconnaître les ennemis, fu
angés, la phrase sera désagréable à l’oreille. Il y a peu d’écrivains français qui aient porté aussi loin que Buffon le travail
vinciaux, qui sont autant d’altérations de la véritable prononciation française . La seconde qualité que doit avoir la prononciati
assurée, les Espagnols recommencent le combat avec acharnement ; les Français furieux font un effroyable carnage. Bientôt le pr
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
ent quartier. Pour cette fois, le duc d’Enghien est vainqueur, et les Français sont sauvés. Attendons : Pendant qu’avec un air a
sais, se rendait à Rome, pendant l’hiver de 1795, avec un gentilhomme français , nommé le comte d’Erfeuil. Ils s’arrêtèrent à Anc
vivacité de la passion. » (Guénard, Discours couronné par l’Académie française en 1755.) Nous allons, comme pour la narration, c
eurs d’une autre époque et d’un autre pays, ils restèrent modernes et Français par la pensée. Racine, Fénelon, Bossuet, Massillo
grâce libre et fière qui se mêlait à l’originalité native de l’esprit français . Les diverses couleurs des différents âges de l’a
» (M. Villemain, Discours prononcé à l’ouverture du cours d’éloquence française en 1824.) III. Du discours. Le discours es
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires français  : choisissez parmi les plus riches, afin de sacri
quet. Il rappelle le principe fondamental pose par les anciennes lois françaises , que nul ne peut être distrait de ses juges natur
ans le luxe inséparable de la prospérité des États, dans l’indulgence française , dans la plus douce des monarchies, non seulement
scours dans le genre démonstratif. Discours de Buffon à l’académie française , le jour de sa réception. (25 août 1750.) Argume
et l’Arioste, que parce qu’ils ont voulu avoir trop d’esprit ; et les Français sont dans le même cas. Voyez avec quel naturel ma
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre IV. De l’Éloquence chez les modernes. »
de ce bel art, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais même aux Français dans quelques parties. Dans toutes les sciences,
, est, sans contredit, l’art de la prédication ; tandis que, chez les Français , nous verrons Bossuet, Bourdaloue, Massillon et F
’idée. Une des raisons principales de cette différence, c’est que les Français ont, en général, conçu de plus grandes idées du p
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
n vers, nous avons introduit un abrégé des règles de la versification française . Nous croyons cette étude d’une utilité incontest
armonie du vers. On ne peut ni bien lire ni bien comprendre la poésie française , si l’on n’a pas quelques notions de la prosodie.
lusieurs années. En faisant comprendre aux élèves que de mauvais vers français ne sont pas de la poésie, on les garantirait peut
62 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
, familière, monumentale, et ces mots faits pour électriser la valeur française . Dans ces glorieuses pages de notre histoire, il
de tout côté. L’Europe, qui avait pris les armes contre la République française , les a posées ; votre nation reste seule, et cepe
même les passions haineuses2. Le Directoire exécutif de la République française avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
par l’usage ou par la grammaire. Boileau, le législateur de la langue française , nous recommande dans ses vers d’écrire avec la p
ocelyn. On fait un barbarisme de phrase, lorsque la phrase n’est pas française . Ex : Je crois de bien faire, pour : Je crois bie
tait le respect avec lequel Balzac voulait que l’on écrivît la langue française . Voyons maintenant l’utilité des synonymes § 3
le dit lui-même Bonaparte, deux batailles dans la même journée : les Français furent vaincus depuis le matin jusque vers trois
amp de bataille. » Ces paroles électriques décidèrent du succès ; les Français furent vainqueurs de leurs ennemis. Section
t demeura comme enseveli dans son triomphe. Il n’y a pas d’écrivains français qui aient porté aussi loin que Buffon le travail
généreux se mêle aux premiers calculs de sa politique. Il envoie des Français défendre la chrétienté contre les Turcs, en Allem
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
ent être des événements littéraires. Dans l’Histoire de la Révolution française (1824), comme dans celle de Marie-Stuart (1851),
et est le plus établi des historiens. On sait que, nommé à l’Académie française en 1836, il devint secrétaire perpétuel de l’Acad
le gouvernement de l’État. Mais peut-être appartient-il à l’Académie française , le jour où elle reçoit un homme d’État aussi écl
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
s se hâtent ; car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents français flétrissent ses beautés naturelles et la dépouill
la vie sont également inaccessibles aux Romains, tandis que plusieurs Français , non des plus huppés, tiennent table ouverte à to
perdu ou vendu. Les Anglais en ont eu leur part, et des commissaires français , soupçonnés de ce commerce, sont arrêtés ici ; ma
mbre de génies sublimes ou aimables, qui font qu’on parle aujourd’hui français à Vienne, Stockholm et Moscou. Vos ministres, vos
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
ité naturelle, à la justesse, à la clarté, à la précision de l’esprit français . Les poëmes d’Ossian jetés en France à la fin du
ités et ses avantages. Les efforts tentés au xvie pour rapprocher le français de la majesté des langues anciennes avaient été i
e madame de Sévigné, dans la prose ? Etudiez ce langage si éminemment français , sachez vous l’approprier, et quand vous en serez
; on va au delà du but par amour-propre. » Lettre à MM. de l’Académie française .
67 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
ne fut rendu à la lumière que dans le xvie  siècle85. Les fabulistes français sont extrêmement nombreux ; on en compte plus de
paraison par laquelle Bernis représente le pouvoir de la mode sur les Français  : Une divinité volage Nous anime et nous conduit
Dans l’instant qu’il brille et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit. Français , connaissez votre image : Des modes vous êtes l’o
revoir. Il a donc intitulé ces lettres héroïdes ; ce qui signifie en français les héroïnes, c’est-à-dire les femmes qui étaient
omme, dit le marquis d’Argens, dès qu’il sait lire et qu’il entend le français , on doit supposer qu’il a lu les satires de Boile
ée. Quant à Parny et à Bertin qu’on met souvent parmi les élégiaques français , parce qu’ils ont chanté les mêmes sujets que Pro
Pindare et la plupart des chœurs dramatiques chez les anciens111. Les Français ont des odes de deux sortes ; les unes qui retien
de ses pensées, a mérité d’une manière exclusive le titre de Lyrique français . Rousseau est admirable dans ses vers ; son style
(Écouchard), de qui Chénier a dit, dans son Tableau de la littérature française  : « Il devra surtout à ses odes cette immortalité
temporaines, il sera dans la postérité l’un des trois grands lyriques français . » On peut sans doute trouver que Chénier ne marq
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
vais seulement indiquer les principaux, soit grecs, soit latins, soit français . Historiens grecs. Hérodote, né à Halicarna
raducteurs ; le P. Dotteville de l’Oratoire, et Beauzée de l’Académie française . César, né à Rome, l’an 98 avant Jésus-Christ, n
qu’il veut faire connaître. L’abbé Vallart l’a traduit. Historiens français . Nous en avons un très grand nombre. Mais les
ure. Mais elle est la plus estimée de toutes celles que nous avons en français . Montesquieu, dans ses Considérations sur les ca
ait lui-même. Cet auteur nous a donné aussi une Histoire de la milice française . Elle est fort bien faite, très intéressante, trè
tes, avec une notice de leurs ouvrages. Dans l’Histoire de l’Académie française par Pellisson, et continuée par l’abbé d’Olivet,
x. Gara l’a mise en latin ; et Le Camus 124 en a donné une traduction française , qui a été bien accueillie. Théophraste, natif d
s manuscrits et enrichie de notes. Poinsinet de Sivry l’a traduite en français . Parmi nous, Pluche a fait le Spectacle de la nat
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
t 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du siècle. L’Académie française ayant élu l’auteur de ce beau monument, sans qu’i
2. Lettre à M. de la Condamine1 lors de sa reception a l’académie française Du génie pour les sciences, du goût pour la l
cueil.) 1. Charles-Marie de la Condamine (1701-1744), de l’Académie française en 1761, célèbre voyageur français. Il fut choisi
damine (1701-1744), de l’Académie française en 1761, célèbre voyageur français . Il fut choisi, avec Bouguer et Godin, pour aller
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
t natif d’Amiens et il avait appartenu l’un des premiers à l’Académie française . Une aventure de voyage. A mademoiselle de
mbre3 que je suis à l’Académie, je me fusse allé piquer de parler bon français . Au sortir de là, je suis arrivé à Savone, où j’a
e pitié que de faire le procès à un mot qui s’est toujours montré bon Français . Pour moi, je ne sais pour quel intérêt ils tâche
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
om, le lieu de la scène et le costume : ce sont des tableaux de mœurs françaises . La légèreté dans le comique, une ironie tempérée
avec lui. 2. Gil Blas a la vanité de paraître riche. Il serait bien Français de la Régence, si la vanité n’était de tous les p
rendre Il en avait assez, il n’en pouvait plus. 5. C’est toujours du français gaulois. 6. « Défiez-vous des gens que vous ne c
72 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils français « qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres
es de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le français dans les classes3 : ce qu’on s’était trop général
a justesse et l’exactitude seront les qualités dominantes de l’esprit français . Il avait cependant vécu beaucoup d’années à l’ét
rtes : « Je le considère, avec Pascal, comme le fondateur de la prose française  ; Descartes l’a trouvée, et Pascal l’a fixée. Or,
rurent au moment où Racine et Molière allaient remplacer sur la scène française l’auteur du Cid et du Menteur. Ils renferment les
entants de cette école de Port-Royal qui a si bien mérité de l’esprit français par les progrès qu’elle introduisit dans les méth
plus remarquables, ont toujours passé pour le chef-d’œuvre du barreau français au dix-septième siècle, et pour celui de Pellisso
llisson, qui, entre autres écrits, a composé l’Histoire de l’Académie française , continuée après lui par l’abbé d’Olivet124. D
elui de Votre Majesté même, que l’esprit de nos lois et de la justice française , que l’exemple du grand Henri votre aïeul, que le
gence ou affectation, est devenue l’un des genres dont la littérature française a le plus droit d’être fière. Un autre avantage d
ace était marquée d’avance parmi celles qui devaient honorer le génie français . Ce fut en 1696, trois ans après avoir été reçu,
ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie française , que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quel
solides et de formes heureuses238. Jugement sur quelques écrivains français . Je ne sais si l’on pourra jamais mettre dans
imagination et sans science ne peut discerner. Lettre à l’Académie française , ch. IV. Sermon pour la fête de l’Assomption.
animé d’une douce chaleur, offre les principales qualités de l’esprit français , la netteté, la clarté, l’élégance et la finesse3
l’Europe ? Dans quelle cour de l’Allemagne n’a-t-on pas vu le théâtre français  ? Quelle nation ne suivait pas alors les modes de
éfugiés, et nous avons perdu ce que vous avez acquis. Enfin la langue française , milord, est devenue presque la langue universell
er toute l’étendue de leur génie. Discours de réception à l’Académie française  : 25 août 1753382. Vauvenargues (1715-1747.)
s. Gardez donc de donner, ainsi que dans Clélie572, L’air ni l’esprit français à l’antique Italie, Et, sous des noms romains fai
qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la scène française . Par elles il ouvrit à l’art des voies nouvelles,
. C’est par l’explication, jadis nulle ou trop incomplète, des textes français , qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence e
. « Quand je pense, dit M. Nisard dans son Histoire de la littérature française , à Polyeucte, où Corneille s’en est le plus rappr
berté de l’inspiration. L’empereur Napoléon Ier disait de la tragédie française qu’elle est une crise : mot juste et profond qui
devant six ou sept personnes, empêcha qu’il n’appartînt à l’Académie française . 60. Cette ville d’Espagne, prise par les frança
înt à l’Académie française. 60. Cette ville d’Espagne, prise par les français , avait été bientôt reperdue par eux : le grand Co
a cessé à quelques égards, on pourra cesser plus encore, de parler le français de Pascal : on ne cessera jamais d’admirer le gén
s redemanderons pour lui une place dans le Dictionnaire de l’Académie française . Amyot avait dit dans sa traduction des Œuvres mo
Son éloge a été fait par Fénelon, qui fut son successeur à l’Académie française . — « Il est bien laid, disait madame de Sévigné d
it de Bossuet La Bruyère, dans son discours de réception à l’Académie française , et Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphi
rès du plus absolu des rois les glorieux représentants de l’épiscopat français . Les éloges mêmes qu’ils adressaient à la puissan
ient. » — Sur ces oraisons funèbres et celles des autres prédicateurs français , comparées aux ouvrages du même genre que nous a
ce morceau était, suivant lui, le plus beau qui existât dans la prose française . M. Royer-Collard ajoutait que toute cette oraiso
du Christianisme ; l’Éloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie française en 1810 ; enfin, plus récemment, un-article de M.
. ce que dit Boileau au sujet de sa tentative pour réformer la langue française  : Ronsard qui le suivit, par une autre méthode,
mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin : Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit, dans l’âge suivant, p
ombre et la période : il a été justement appelé « le père de la prose française . » — Coeffeteau, traducteur distingué, naquit en
érature au dix-huitième siècle, M. Nisard, Histoire de la littérature française , un travail de M. Sainte-Beuve, et les Discours d
re-Pontalis. On remarquera encore M. Vinet, qui dans sa Chrestomathie française a bien caractérisé l’originalité aventureuse du s
y abondait ; et comme la discrétion et la précaution ne furent jamais françaises , tout Meudon y venait : les appartements ne pouva
t pas qu’on déplace. » Préf. du Disc. sur l’universalité de la langue française . 309. Nul ne l’a goûté plus pleinement que Saint
v ; M. Villemain, dans l’Éloge qu’il lui a consacré et que l’Académie française a couronné en 1810 (son éloge avait été fait une
is souffert. » 337. M. de Barante, dans le Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence le
ujet, le brillant discours de Rivarol sur l’Universalité de la langue française , qui fut couronné par l’académie de Berlin. Ce su
uffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son successeur à l’Académie française , et par Condorcet. Cuvier l’a dignement apprécié
ues sur l’éloquence, dont la Lettre sur les occupations de l’Académie française forme une suite naturelle. Pour connaître complèt
utorité semble irrécusable » : c. iv de son Tableau de la littérature française . — « Cela même est l’éloquence, remarque égalemen
mme l’a dit Fénelon, dans sa Lettre sur les occupations de l’Académie française , « l’ordre est ce qu’il y a de plus rare dans les
a dit pareillement, dans sa Lettre sur les occupations de l’Académie française  : « Tout le discours est un ; il se réduit à une
œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature française de M. Nisard, etc., pourront encore être consulté
rneille, le frère de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie française . Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui
), MM. Sainte-Beuve (Portraits) et Nisard (Histoire de la littérature française ), etc. Il est de plus resté, mais en partie seule
recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature française qu’ont fait paraître MM. Geruzez et Demogeot. 44
s (Valladolid, 1529, in-fol.), qu’un certain de La Grise a traduit en français (Paris, 1531, in-4º) et intitulé l’Horloge des pr
(Lettres sur les occupations de l’Académie, § vii). 483. L’Académie française , qui n’avait pas compté Molière parmi ses membres
M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature française  ; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutée
re le duc de Saint-Aignan, qui eut la prétention d’être de l’Académie française , et, ce qui était pire, de justifier son titre d’
Auger (l’ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académie française ), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de
çaise), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de la littérature française , et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On
belle et la plus éloquente qui ait jamais signalé la verve d’un poète français . » Dans ces quatorze vers, dont chacun retrace un
paratos ! » — Le trait suivant rappelle cette belle parole d’un vieux Français  : « On ne peut trop s’humilier devant Dieu, ni tr
homme n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’influence sur l’esprit français  : on peut voir surtout ses 4e, 7e 8e, 9e, 10e et
son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie française (il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
s notions scientifiques. 737. Son discours de réception à l’Académie française (1760) fut notamment une déclaration de guerre à
u rôle de l’héroïne. Il est aussi le premier qu’ait donné une version française de toutes les pièces d’Eschyle ; et, entre autres
depuis rééditées plus d’une fois avec celles des principaux lyriques français . Sur cet auteur, qui a été loué spécialement par
poète. L’abbé Maury, qui fut le successeur de Pompignan à l’Académie française , exprimait le vœu, dans son discours de réception
au sujet de ces deux verbes, les Remarques de Vaugelas sur la langue française , p. 208 de l’édit. de 1670. 746. La Harpe propo
et qui dans cette circonstance, en qualité de directeur de l’Académie française , harangua le jeune roi à la tête de ce corps, don
e talent-né ; Vert-Vert et la Chartreuse vivront autant que la langue française . » 771. Moins célèbre de son temps que son frèr
légie, c’est à lui que nous les devons. » (Histoire de la littérature française , t. IV, p. 155.) 778. La grammaire demanderait
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
pièces anciennes. § 39. Triolet, rondeau ; lai. Nous avons en français un certain nombre de petits poèmes usités autrefo
n’en donne pas d’exemple ici. Le lai était une très ancienne chanson française . C’était même le chant consacré aux grands événem
xviie  siècle, que Lancelot, à la fin de son Traité de versification française , n’hésite pas à dire : « Il n’y a guère d’ouvrage
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
armonie poétique. Un autre service rendu par Louis Racine aux lettres françaises a été de les initier à un commerce plus étroit av
n. 2. De regrettables intrigues lui fermèrent la porte de l’Académie française , où sa place était marquée, à double titre, par s
. B. Rousseau, c’est un des ouvrages les plus estimables de la langue française . L’auteur a entrepris de développer cette pensée
diqués, après avoir transcrit ces vers, au lendemain de la révolution française  : « Nous avons vu, dit-il, quelques infortunés à
75 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ement Le présent recueil de Morceaux choisis des poètes classiques français a été composé sur le même plan que le recueil de
ême plan que le recueil de Morceaux choisis des prosateurs classiques français qui l’a précédé. Il serait inutile de reproduire
vons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie française du xviie  siècle, qui sembleraient devoir occuper
ains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français les programmes des classes auxquelles notre recue
ons pas oublié que les programmes prescrivent des notions de prosodie française . Sans prétendre empiéter sur l’enseignement théor
ans tous les temps, un des caractères et une des passions de l’esprit français , et qui faisait applaudir, dans lu première moiti
tères, l’Abraham sacrifiant, offert par Theodore De Beze aux réfugiés français de Genève. C’est tout, ce que la France poétique
. Malherbe reprit sur de nouvelles bases la constitution d’une poésie française , La marée montante de l’antiquité, contenue par M
ot, de Ronsard et de Malherbe se groupe toute l’histoire de la poésie française au xvie  siècle, qu’ils partagent en trois périod
I. École de Marot Rien ne s’improvise ou ce monde. La Renaissance française dont l’essor fut déterminé par l’arrivée des Grec
ent avec ardeur, sous la direction d’un maître renommé dans la poésie française et latine, d’Aurat, Du Bellay, le dernier venu, l
e la mythologie grecque et latine aux allégories de la vieille poésie française  ; l’introduction et l’abus des épithètes composée
langage est cru et informe », et, comme Boileau, « il parloit grec en françois  ». La Fontaine, qu’on ne récusera pas davantage,
limosin ». Il ne veut pas plus qu’Henri Estienne du jargon moderne du français « italianisé » ; il ne veut pas de patois provinc
italianisé » ; il ne veut pas de patois provinciaux ; il demandera le français aux crocheteurs du Port-Saint-Jean ; il le « déga
incu où le fougueux Ronsard a échoué, et, comme on l’a dit, la langue française a fait avec lui un mariage de raison, qui, à côté
contenait les sonnets de l’Olive et des Odes ; de léguer à la poésie française , dans ses Antiquités de Rome, impressions premièr
ses Jeux rustiques, ajoutées à celles qui précèdent, le nom d’« Ovide français  », si tant est que ce nom implique, avec la grâce
eaux, 2 vol., 1866-67 (Collection de la Pléiade). Sonnets Les Français à Rome116 Marcher d’un grave pas et d’un gra
oy donques là ces Latins et Gregeois, Qui ne servent de rien au poëte françois , Et soit la seule court ton Virgile et Homere ; P
oidir la place. » (Daurat). Tous ambitionnaient de rajeunir la poésie française aux sources antiques. Un jour, en revenant de Poi
langue et ne s’est pas réglé. Il a voulu faire improviser à la langue française ce qu’elle devait attendre de « longueur de temps
Boileau aurait pu imputer comme à Ronsard de parler grec et latin en français  ; qui, comme et plus que d’autres en ce siècle, t
ssaya, enseigna et pratiqua la prosodie grecque dans la versification française  ; qui imagina, comme Ramus, et appliqua un systèm
surée d’avoir attaché son nom à la première date mémorable du théâtre français . Cléopâtre à Octavien (Auguste) …………………………
rt Estienne, de Thou, etc., le proclamèrent « le prince des tragiques français  ». Il donna au style et au ton de la tragédie une
clamations des lectures publiques, a contribué à donner à la tragédie française ce caractère oratoire qui a souvent tourné à la s
e). Byron s’inspira de lui, Goethe fut bien aise de reprocher au goût français l’oubli où il était tombé, et signala à radmirati
s que Sainte-Beuve l’a remis en lumière en 1828 (Tableau de la Poésie française au xvie  siècle), ses bizarreries grotesques : le
nçoises en cinq livres, ses Idillies en deux livres, son Art poétique françois en trois livres. — Le nom de Satire avait été ren
lé de l’antiquité par J. Du Bellay dans son Illustration de la langue française  ; le genre avait été accidentellement cultivé par
mus au Collège de France, anti-ligueur, anti-espagnol, anti-allemand, Français avant tout, un des inspirateurs et des principaux
prose, de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poésies latines et françaises sa vie laborieuse de processeur et de savant ; il
lamé par Ronsard, javec une générosité sans péril, le « premier poète françois  », n’a ni sa pédantesque érudition poétique, ni n
Ils ont tous deux une langue libre et nette, de bonne et verte venue française . Tout au plus Malherbe, qui de l’Italie n’estimai
c’est A. de Musset qui l’établit, après Boileau (« Régnier, le poète français , qui, du consentement de tout le monde, a le mieu
ique, comme Faret (1594-1640), le rédacteur des statuts de l’Académie française , l’ami de Saint-Amant, fort compromis par la rime
lons aristocratiques ou bourgeois, ouverts à des initiés ; l’Académie française , ouverte à une élite se recrutant elle-même.   L
ant et Maynard, Voiture et Chapelain.   Tel était l’état de la poésie française quand commença en 1660 ce que l’histoire a nommé
et, à sa suite, les écarts de la « folle du logis », et la préciosité française qui avait succédé au pédantisme grec et latin et
oble tête, voisine de celle du vieux Corneille au foyer de la Comédie Française . Rotrou, comme les héros de son ami, mourut victi
rafique (1635). Le Cid (1636) le révéla tout entier et dota la langue française d’un proverbe nouveau, « Beau comme le Cid », et
é que par Racine. Racine s’honora en faisant de lui devant l’Académie française , dans sa réponse à Thomas Corneille, qui prenait
es de la lyre » ; et puis, en remontant aux sources vives de l’esprit français , « maître Clément et maître François » (entendez
a mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin Mais sa muse, en françois parlant grec et latin, Vit dans l’âge suivant, pa
lacet oriental qui remplacent le poison et le poignard grec, latin et français , Bajazet (1672), transportant sur la scène de Par
her (1680), et d’Athalie (1690) qui ne fut représentée sur le théâtre français qu’en 1715. Son mariage, la naissance et l’éducat
brièvement quelques vues neuves et pénétrantes. Voilà des Turcs bien français , a dit l’un ; des anciens bien modernes, a écrit
1774), et assez d’esprit dans ses comédies, pour entrer à l’Académie française (1670) avant d’avoir enfin trouvé la voie où il s
(la Guirlande de Julie lui dut plus qu’à tout autre) et de l’Académie française . Le style de ses élégies, madrigaux, stances, etc
néide et fit celle des Géorgiques. — Boileau, qui refusait aux poètes français le sens et le génie de la poésie pastorale, n’a f
IIe siècle La poésie au XVIIIe siècle L’histoire de la poésie française au xviiie  siècle s’encadre entre deux noms dont
ue parce qu’il est mythologique, et Chénier, qui renouvelle la poésie française en la puisant aux sources vives de l’antiquité, l
que du mot fameux dit par M. de Malézieux à Voltaire lui-même ; « Les Français n’ont pas la tête épique. » (Voir la conclusion d
es (on voit que sa hardiesse ne va pas loin), transporte sur la scène française Hamlet (1769), Roméo et Juliette (1772) ; il est
par Racine et qui exagéra le défaut reproché à son maître, les mœurs françaises dans des drames antiques ; La Motte-Houdar (1672-
ouleur qui veille et qui méritait le fauteuil qu’il eut à l’Académie française , ne fût- ce que par le vers qu’il fit pour elle e
dans le mot nouveau, le marivaudage, que son nom a légué à la langue française . — À la suite de ces créateurs, heureux ou malheu
poète lyrique, J.-B. Rousseau serait encore le « prince des lyriques français  » qu’a salué le xviiie  siècle et proclamé La Har
De cent décharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Lé Français chante, boit et rit. Bellone va réduire en cendre
ent grand succès, et, sous le patronage de Crébillon, pour le Théâtre Français , des comédies et des tragédies qui n’en eurent pa
ses années de jeunesse et de maturité il les reproduisit sur la scène française avec les tempéraments timides que comportaient et
tempéraments timides que comportaient et qu’exigeaient alors le goût français et nos habitudes ou nos préjugés dramatiques. Il
, né à Paris, chanta en des odes la conquête de Minorque, l’amour des Français pour leurs rois, l’héroïsme du Vengeur, et la bat
de Chénier naquit à Galata, le faubourg franc de Constantinople, d’un Français , Louis de Chénier, consul général, et d’une Grecq
ait de renouveler et d’enrichir notre langue poétique : Ô langue des Français , est-il vrai que ton sort Est de ramper toujours,
le sont tous, tempus defuit), qui est son « Illustration de la langue française  » : Sur des pensers nouveaux faisons des vers an
Lamartine et que naissait Victor Hugo, destinés à régénérer la poésie française , les premières années du xixe  siècle continuèren
n’avaient pas encore dépassé les limites d’un recueil annuel, la Muse française . Rien ne s’improvise en ce monde. La révolution p
vaient, en 1829, adressé au roi une requête pour interdire le Théâtre Français aux « barbares ». Rien n’y fit : le roi s’excusa,
ainte-Beuve (1804-1869), qui publia en 1828 des Tableaux de la poésie française et du Théâtre français au xvie  siècle, puis les
qui publia en 1828 des Tableaux de la poésie française et du Théâtre français au xvie  siècle, puis les Poésies de Joseph Delor
et de nécessaire qu’elle s’est fondue dans une grande école de poésie française où elle a perdu jusqu’à son nom. Le goût public,
dont la muse parcourt et peint tous les paysages du monde. Le public français demande à un Français de parler français, et à un
et peint tous les paysages du monde. Le public français demande à un Français de parler français, et à un poète de parler à son
paysages du monde. Le public français demande à un Français de parler français , et à un poète de parler à son oreille ; et, si l
érité de prestidigitation scénique. Le caractère général de la poésie française au xixe  siècle ressortira facilement de ce qui p
patriotiques qui l’inspirent et l’animent ; on savait gré à un poète français de dire de la France au lendemain de Waterloo :
lus, du sobre et franc langage Dont il enseignait la douceur, Le seul français et qui vienne du cœur ; Car, n’en déplaise à l’It
nt attaché à son nom le nom d’Iambes, dont il partage, dans la poésie française , la propriété avec A. Chénier. La cavale1442
orique ou Telen Arvor (poésies en langue celtique avec une traduction française en regard, 1844), destiné à raviver la pensée et
n, débuta en 1839 par les Parfums de Madeleine ; il est de l’Académie française depuis 1858. Entre ces deux dates, et depuis, il
Marseille, né en 1812 comme M. de Laprade son ami, entra à l’Académie française en 1868. À part son heureuse tragédie de la Fille
. « Il prend à témoin des mille tracas dont il est assailli un autre Français exilé, Panjas ; il a à cette occasion des sonnets
mouvement, à ces formes, à ces rimes inusitées jusqu’alors en poésie française , on est transporté par-delà, et l’on se prend à r
e. — Voilà comme Ronsard aurait toujours dû « parler grec et latin en français  ». Voilà le vrai sentiment de la langue d’Homère
n court poignard que fabriquait la ville de Pistoie, furent donnés en français (pistole, pistolet) à la plus courte des armes à
pense. Vient du haut allemand. Voir Littré. Dictionnaire de la Langue française . 288. Dans toutes les conditions et tous les ran
e et xiiie  siècles). Le xvie  siècle prélude par des traductions en français ou desimitations en latin au coup d’éclat de Jode
duit Térence ; Bonaventure des Périers et Charles Estienne donnent en français l’Andrienne ; Ronsard, au collège de Coqueret, tr
Jehovah Neptune ! Garnier oublie Baal pour Jupiter. 326. De l’ancien français frimer, geler. Étymol. germanique. 327. Soldats
t plusieurs fois traité (voir les Frères Parfait, Histoire du Théâtre françois ), et, ce qui est plus significatif, François de C
otté de Boileau, raconte, nous dit Sainte-Beuve (Tableau de la poésie française au xvie  siècle) à la suite de la vie de Du Barta
Voltaire.) 556. Bas-breton, bara, pain, et gwin, vin ; mots que les Français entendaient souvent dans la bouche des Bretons, e
740. Boileau (Sat. VI) fait rimer de même quelquefois avec François ( Français ). La prononciation, qui en assimilait la finale,
alherbe ne déroule pas avec moins d’art la plus belle strophe lyrique française (dix vers de huit syllabes) : Que direz-vous, ra
ant, et un ami de la nature comme La Fontaine. Il était de l’Académie française depuis 1674. C’est lui qui, le premier, prit la p
comique ; mille livres ». Le 30e est Chapelain, « le plus grand poète françois qui ait jamais été et du plus solide jugement ; t
angage de Ronsard était, dit-il, « cru et informe… Il parloit grec en françois  ». 964. C’est avec le même accent de soulagement
seau savait manier et conduire la plus heureuse des strophes lyriques françaises . Ajoutez-y l’ode à la Fortune (II, 6), d’un plan
é Procope, qui existe encore, situé en face de la salle ou la Comédie française joua de 1689 à 1770, rue des Fossés-Saint-Germain
0), précédé d’une préface où il signale les desiderata de la tragédie française , l’absence d’action et l’abus des conversations,
. avant d’avoir connu le théâtre anglais, avait, Adèle aux traditions françaises , gâté son Œdipe par un amour ridicule, celui de P
suivant, par lequel, malheureusement, selon la tradition de la scène française , il a remplacé la scène des sorcières qui ouvre l
oir notre note sur Alzire. 1170. Secrétaire perpétuel de l’Académie française en 1772 (« chancelier du Parnasse », Satire précé
ire en fait, pour le soldat, un « fantôme » encore, habillé en soldat français (voir p. 362) ; et ailleurs : « La Gloire est ass
tableaux ; les jardins libres et les jardins réguliers, ou anglais et français  ; IIe, Les plantations et les perspectives ; IIIe
atent comme un cri. 1200. Voilà un de ces mots empruntés à la langue française du xvie  siècle, que Chénier (voir la notice) con
âtiments de V. Hugo, la plus vigoureuse satire Politique de la poésie française . Ardent et vaillant journaliste du parti de la mo
ées, par la citation complète d’une des odes magistrales de la poésie française . Napoléon II, fils unique de Napoléon Ier et de M
21 novembre 1806. Napoléon interdisait l’entrée des ports de l’Empire français et de ses alliés aux vaisseaux et aux marchandise
as) pour appeler à son secours l’empereur, déja arrivé sur le versant français des Pyrénées. Charlemagne arriva trop tard. 1380
le gréer). 1383. Cingler (orthogr. vicieuse pour singler : le vieux français avait sigle, voile), faire voile dans une directi
. de Musset ne prétendait-il pas lui-même relever de la vieille école française de Régnier, de Molière et de La Fontaine ? (Voir
0. Papillon de nuit. Tel est le sens du mot grec, φάλαινα, traduit en français . Victor Hugo a dit (Ballades, IX) : « le nocturne
nos aïeux, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sons, lequel est né français , Fleurs de notre pays, qu’êtes-voue devenues ? L’
qui détonne en cette page, émue et colorée. 1497. Cette terminaison française rappelle Corneille, qui dit Camille Paul-Crasse,
et paysages (1852), de. M. Aug. Lacaussade, couronnés par l’Académie française . Midi ! l’heure de feu ! l’heure à la rouge hale
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
Quelle est la forme de l’ode moderne Chez les modernes, et chez les Français en particulier, presque toujours les stances qui
m du Bellay sur la Vertu ; l’ode à la Fortune, d’Horace, mise en vers français par La Harpe, et comprenant l’O diva gratum et le
poètes du temps de Ronsard, qui se faisaient gloire de parler grec en français , ne manquèrent pas d’essayer aussi des dithyrambe
lle de Circé, que La Harpe appelle un des chefs-d’œuvre de la poésie française . Peut-on rien ajouter à la beauté du tableau où
le pas une grande influence sur les peuples et en particulier sur les Français  ? La chanson, et surtout la chanson patriotique,
Arius, les Vaudois, les Albigeois, jusqu’à Luther et à la Révolution française qui s’est résumée dans la Marseillaise. De tous l
est résumée dans la Marseillaise. De tous les peuples de l’Europe, le Français est celui dont le naturel est le plus porté à ce
é la matière d’un couplet ; et rien n’est plus vrai que ce vers : Le Français rit de tout, même de ses malheurs. Ainsi la Ligu
77 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
« Je me suis demandé quelquefois ce que pourrait être une rhétorique française , sensée, juste, naturelle, et il m’est même arriv
lon pour ses Dialogues sur l’éloquence et pour sa Lettre à l’Académie française  ; je lisais en parcourant, en choisissant les poi
e débauche finale, une débauche digne de Pythagore ! Et ma Rhétorique française s’est trouvée finie. » (Causeries du Lundi, artic
ons sur l’art d’écrire. Je crois leur offrir ainsi cette rhétorique «  française , sensée, juste, naturelle » que demandait Sainte-
, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement française  : l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe
r mon ton de voix ou me ressembler de visage. Un homme né chrétien et Français se trouve contraint dans la satire : les grands s
qu’il y avait à le couler dans le style, et par.son origine, qui est française . Moult, quoique latin, était dans son temps d’un
uer ? Cil 46 a été dans ses beaux jours le plus joli mot de la langue française  ; il est douloureux pour les poètes qu’il ait vie
plaçait où bonheur ne saurait entrer ; il a fait heureux, qui est si français , et il a cessé de l’être ; si quelques poètes s’e
encel, jouvenceau : et cela sans que l’on voie guère ce que la langue française gagne à ces différences et à ces changements. Est
ces grands artisans de la parole, ces premiers maîtres de l’éloquence française  ; tels vous êtes, Messieurs, qui ne cédez ni en s
elques filles de l’Opéra. Il faisait exécuter alors un long récitatif français , mis en musique par un Italien qui ne savait pas
génie de la langue, et qu’il n’y a rien de si ridicule que des scènes françaises chantées à l’italienne, si ce n’est de l’italien
chantées à l’italienne, si ce n’est de l’italien chanté dans le goût français . La nature féconde, ingénieuse, et sage, Par ses
és : L’oreille heureuse et fine en sent la différence. Sur le ton des Français , il faut chanter en France. Aux lois de notre goû
l’art et du bon sens, Défiguraient sur des tons glapissants Des vers français en fredons italiques. Une bégueule en lorgnant se
en très-beaux vers latins ce que je traduis ici en assez mauvais vers français  : Aveugle que j’étais ! je crus voir la nature ;
rent pour un ancien Romain à son air et à son style ; mais les poètes français sont fort fâchés qu’on fasse des vers dans une la
Épicure en latin, son adversaire, né à Paris, devait le combattre en français . Enfin, après beaucoup de ces retardements agréab
ayant lu, par malheur pour lui, quelques pages de son Enéide en vers français , le renvoya assez durement, et laissa venir à sa
voir dit gravement tant de puérilités dans son Histoire de l’Académie française , et d’avoir rapporté comme des bons mots des chos
crets ; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisans français . Toi, favori de la nature, Toi, La Fontaine, aute
égant, ce qui ne se dirait guère parmi nous. Ce terme est consacré en français , comme chez les anciens Romains, à la sculpture,
es Romains avant qu’Horace l’eût fait oublier ; Régnier fut goûté des Français avant que Boileau parût ; et si des auteurs ancie
comme il s’est trouvé un Horace chez les Romains, un Boileau chez les Français . On dit qu’il ne faut point disputer des goûts, e
à ses droits, à ses usages, fera plus d’impression sur lui que sur un Français . La température du climat introduira dans un pays
r de tête. Exemples du bon et du mauvais goût, tirés des tragédies françaises et anglaises Je ne parlerai point ici de quelq
us les critiques anglais nous font, c’est que tous nos héros sont des Français , des personnages de romans, des amants tels qu’on
ces fadeurs ridicules et extravagantes ; il a sans doute raison : les Français sensés l’avaient dit avant lui. Nous regardons co
leçons de l’un et de l’autre. Il est bien étrange que, depuis que les Français s’avisèrent d’écrire, ils n’eurent aucun livre éc
sifflet de Rabelais parmi ceux de la flûte d’Horace. Il faut parler français  : Boileau n’eut qu’un langage ; Son esprit était
a Prosodie ; c’est un livre classique qui durera autant que la langue française . Avant d’entrer avec vous dans des détails sur vo
ualité de puriste, en savait sans doute plus que lui sur la grammaire française  ; je ne puis toutefois convenir, avec ce respecta
e qu’étant très-dévoué à saint François. J’ai voulu le distinguer des Français  ; j’avoue que j’écris Danois et Anglais : il m’a
que vous me tolérerez. Vous pardonnerez surtout ce style négligé à un Français ou à un François qui avait ou qui a toit été élev
gage. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus français quand il faisait des vers. Les tragédies de tous
contre la fausse éloquence qui nous inonde. Franchement, nous autres Français , nous ne sommes guère éloquents. Nos avocats sont
l’érudition est un plus fait pour le latin du P. Jouveuci que pour le français de l’abbé d’Olivet. Je vous demande en grâce, à v
e vous présenter quelques règles pour discerner les mots de la langue française qui appartiennent à la prose de ceux qui sont con
qu’à un grand intervalle de ces deux langues incomparables, la langue française a dû peut-être aussi les facultés qui la distingu
obilité, et en même temps au ressort du caractère national ? Le génie français n’a exclusivement aucun caractère, et de là vient
prend tous, et à un assez haut degré ; il en est de même de la tangue française . Sa qualité distinctive et dominante, c’est la cl
blir ou dégrader ; il syncope les mots quand il plaît à l’oreille. Le français a peu d’inversions, moins de diminutifs encore, e
harangue du dictateur), dans ce discours imité de Tite-Live, l’auteur français est au-dessus du romain, plus nerveux, plus touch
style ; et celle-là n’est jamais difficile à éviter, pour l’écrivain français qui veut bien s’en donner le soin. Les beaux espr
sont nés orateurs, en gens pratiques et tournés vers la réalité. Les Français aussi ne démentent pas dans leur style leur carac
à ses sources, et on la contemple dans son cours. Pour bien écrire le français , il faudrait entendre le gaulois. Notre langue es
ou des tons qui ne seraient pas des notes. XII. Il y a dans la langue française de petits mots dont presque personne ne sait rien
mots dont presque personne ne sait rien faire.  XIII. Dans la langue française , les mots tirés du jeu, de la chasse, de la guerr
s, dans Virgile, a le style franc ; et en cela il est moderne, il est Français . LXXIII. La vérité dans le style est une qualité
és à la suite de ce traité.     17. Charles Perrault, de l’Académie française , venait de faire paraître son Parallèle des ancie
Christi. lib. 2. 61. Fleury 62.  De Polignac. 63. De l’Académie française . 64. La fontaine des Innocents 65. Petit Carêm
l venait de publier une nouvelle édition de son Traité de la prosodie française . 71. L'Esprit des lois, par Montesquieu. 72.
crets; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisanes français . 104. Fénelon 105. Dans la première édition,
78 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
signifie moût, ou vin doux et nouvellement fait. Voici un logogriphe français qui passe pour être le plus ancien en notre langu
eur d’éloquence grecque au Collège Royal et fut ensuite de l’Académie française . En voici la traduction littérale, mais qui n’en
uté, c’est la mère de l’Amour. On a essayé de les rendre par ces vers français  : Quelle Divinité vers nous descend des cieux ?
x y trouvent son fils. Les plaisirs en foule descendent… Que tous les Français vous entendent Jeunes époux, tendres amants ! Pro
esse dans l’esprit, et beaucoup de délicatesse dans le sentiment. Les Français y ont excellé, et l’ont emporté sur les anciens e
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ce, comme en se jouant. La Henriade a prouvé une fois de plus que les Français , surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la
vous me dites de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un cœur français . J’attends avec impatience la paix ou quelque vic
s en 1638, morte en 1694. On la surnomma la Dixième Muse, la Calliope française . 2. Il est d’une urbanité parfaite. 3. Remarque
a langue, signifie les Barbares. 5. Opéra de Quinault, poëte lyrique français , né en 1635, mort en 1688. 6. Il s’agit de la Ph
même recueil). 2. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole française . Car Voltaire a quelquefois pensé comme un Prussi
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Préface de la première édition. » pp. -
m’engagent à publier celui-ci. Chargé d’enseigner les Belles-Lettres Françaises aux Cadets Gentilshommes de l’École Royale Milita
Roman : et, après quelques notions préliminaires sur la versification française et sur la poésie en général, j’ai tracé les règle
81 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
llons, jésuite, dans ses fables latines qu’il a lui-même traduites en français , s’est proposé Phèdre pour modèle, et l’a bien so
es en prose, est l’abbé Desfontaines 214. Gresset les a mises en vers français  ; mais son ouvrage, comme il le dit lui-même, est
gers. Madame Deshoulières occupe le premier rang parmi les bucolistes français . Ses idylles sont tout à la fois de vrais modèles
Gessner, poète allemand, a fait des idylles, que Huber a traduites en français . Elles offrent les plus riants tableaux de la vie
nieux du siècle des Bayard et du nôtre, peint ainsi l’inconstance des Français asservis aux caprices de la mode. Une divinité v
Dans l’instant qu’il brille et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit. Français , connaissez votre image ; Des modes vous êtes l’o
les245, etc. Voyez encore si dans une épître familière, le militaire français peut être mieux peint et mieux loué qu’il ne l’a
De cent décharges de tonnerre ; Et dans ces horreurs de la guerre, Le Français chante, boit, et rit. Bellonne246 va réduire en c
e être la barbarie d’un homme, dès qu’il sait lire et qu’il entend le français , on doit supposer qu’il a lu les Satires de Boile
s de sublime réunis. L’auteur y fait allusion aux ennemis de l’Horace français . Le Nil323 a vu sur ses rivages De noirs habitan
e traduction complète. L’abbé Massieu et l’abbé Sallier en ont mis en français quelques-unes, qu’on trouvera dans les mémoires d
s des Psaumes. J.-B. Rousseau, qui est venu après eux, a porté l’ode française à sa plus haute perfection. L’élévation, la vigue
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
tte variété suffit à l’harmonie de la prose. La gêne de notre syntaxe française est effrayante pour qui ne connaît pas encore tou
plus tranquilles, dans la peinture des émotions de l’âme, l’éloquence française a prouvé mille fois le pouvoir et le charme de l’
se cloche ? Voilà pourquoi, en grande partie, le Claudien de la prose française , Thomas, est déchu si rapidement de la réputation
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
Paul et Virginie de Bernardin de Saint Pierre ; mais combien l’auteur français l’emporte sur l’auteur grec par la pureté morale,
de mademoiselle Scudéry, tels que le Grand Cyrus et Clélie, le roman français languit dans le platonisme amoureux ; il était co
ils sont, pour la plupart, beaucoup plus réservés que les romanciers français , et ne sacrifient pas la morale à la recherche de
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
é de grandir1 : il n’en est pas de plus éclatante dans la littérature française  ; on peut ajouter dans aucune littérature. Molièr
lon (Lettre sur les occupations de l’Académie, § vii. 2. L’Académie française , qui n’avait pas compté Molière parmi ses membres
M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature française  ; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutée
85 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
ion ; elles sont spécialement consacrées au style et à la composition française . Ce premier volume traite de la formation de la l
au chapitre suivant. Il nous a semblé que, nous occupant de la langue française , nous devions la prendre à sa formation, en comme
odier, dans son remarquable Dictionnaire des onomatopées de la langue française , viennent confirmer cette assertion qu’en remonta
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
en fait le mérite. Cet homme, qui après une longue étude des lettres françaises et surtout des latines, connaissait si bien toute
st un des meilleurs qui aient été prononcés en présence de l’Académie française . Ceux de l’abbé de la Tour-Dupin, ne sont pas à l
dans nos dernières guerres, et qui n’ont acquis tant d’honneur au nom français , que parce qu’ils avaient eu ce Prince pour Maîtr
iscours de réception à Patru, qui, ayant été élu membre de l’académie française en 1640, prononça le jour qu’il y prit séance, un
t fait à Louis XV sur son sacre, par Fontenelle, au nom de l’Académie française . SIRE, « Au milieu des acclamations de tout le r
transport celles que votre majesté a entendues à Reims102, l’Académie française est trop heureuse, et trop honorée de pouvoir fai
s sont oratoires, ou historiques. Ceux que prononcent dans l’Académie française le récipiendaire et le directeur, sont de la prem
n est l’objet. Fontenelle occupait la place de directeur à l’Académie française , lorsque Destouches succéda à Campistron. Après a
simple, sans manquer de chaleur. Orateurs académiques L’Académie française a publié, il y a quelque temps, un recueil de Dis
87 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
’avoir point été fixée par ses plus grands écrivains, comme la langue française le fut par Racine, Bossuet, Pascal. N’admirons pa
t chez les étrangers, et il s’en fit des traductions en italien et en français . Les traducteurs furent forcés d’avouer qu’il man
oductions de leurs talents. Les Lectures de Blair furent traduites en français par M. Cantwell, très peu de temps après leur pub
airie ; car, dans toutes les biographies de Blair, tant anglaises que françaises , on insiste sur ce fait comme sur une chose extrê
n les réimprimât au moins une fois. Ils ont été traduits deux fois en français  : d’abord par M. Froissard, et ensuite par M. l’a
d’elle-même. Un bel exemple en ce genre, cité par tous les critiques français , est le célèbre Qu’il mourût de Corneille, dans
moins musicale, suivant la vivacité ou la sensibilité des peuples. Le Français , lorsqu’il parle, varie plus que l’Anglais ses ac
es accents et son geste ; et l’Italien l’emporte, à cet égard, sur le Français . Les peuples de l’Italie se font remarquer aujour
anciens. Les langues modernes varient un peu à cet égard ; celle des Français est la plus strictement soumise à un ordre fixe,
s sont également compris par toutes les nations qui s’en servent, les Français , les Espagnols, les Anglais, bien que les langues
en appliquer les principes à la langue anglaise. Tandis que la langue française a été l’objet des recherches attentives de beauco
t à isoler de la masse l’individu dont on parle. En anglais, comme en français , nous avons deux articles : a, un, une, et the, l
riation dans le nom substantif, et nous voyons qu’en anglais comme en français , on forme ordinairement le pluriel par l’addition
ple] ; sedile [un siège]. Mais, sous ce rapport, le génie des langues française et italienne diffère de celui du grec et du latin
ngues française et italienne diffère de celui du grec et du latin. En français et en italien (on n’en peut indiquer la cause), l
n, comme ceux des animaux, distribués en masculins et en féminins. Le français a deux articles, le pour le masculin, et la pour
ngue anglaise est remarquable par une singularité toute contraire. Le français et l’italien n’ont pas de genre neutre ; en angla
soit. Ἀρετὴ, par exemple, en grec, virtus, en latin, et la vertu, en français , sont constamment au féminin. Elle est toujours l
de ce nom déterminées en anglais par of, to, from, with et by, et en français par de, à, avec, par, relations que nous avons pl
grec et le latin, entre autres, ont des déclinaisons ; l’anglais, le français et l’italien n’en ont point, ou, du moins, ne s’e
e construit quelquefois de la même manière en latin, en anglais et en français . Ainsi l’on dit en latin : Scire tuum, nihil est 
e well is difficult, to speak eloquently is still more difficult ; en français  : « Écrire très bien est une chose fort difficile
l’instant où l’on parle ; c’est le parfait, qui, en anglais, comme en français , s’exprime toujours avec le secours du verbe auxi
a lettre ]. J’observe ici avec plaisir que notre langue, ainsi que le français , a un avantage sur le latin, qui ne possède que t
e Guillaume le Conquérant, qui introduisit à la cour le normand ou le français , langues de sa patrie. Le langage de la nation ép
u’à notre siècle, ne fut qu’un mélange de vieux saxon, de normand, de français , et de quelques mots nouveaux ou étrangers que le
tement ; ils nous sont sans doute venus par le canal du normand ou du français , que nous a apporté Guillaume le Conquérant. Car,
ompu et du dialecte teutonique que parlaient les vainqueurs. Ainsi le français eut toujours beaucoup de rapports avec le latin,
mbre de mots originairement latins, en usage chez les Normands et les Français , furent introduits chez nous lors de la conquête
e, en langues différentes ; et, à cet égard, nous l’emportons sur les Français , chez lesquels la rime seule distingue la langue
tions douces et les sentiments délicats. Il faut avouer que la langue française surpasse de beaucoup la nôtre dans l’expression d
ns de tels sujets, nous sommes pauvres d’expressions, aussi la langue française est plus abondante qu’aucune autre pour peindre l
ensible sur le génie de la langue ; aussi la vivacité et la gaîté des Français , la gravité et l’humeur pensive des Anglais, sont
rmi les langues modernes, l’italien a bien plus de flexibilité que le français  ; son abondance, sa construction libre, la beauté
oésies modernes, et surtout l’emporte incontestablement sur celle des Français par la variété, la douceur et la mélodie. M. Sher
plus florissants de la république ; nous savons avec quel succès les Français et les Italiens ont cultivé leur langue. Quelques
On remarque les mêmes différences caractéristiques dans le style des Français , des Anglais et des Espagnols. En parlant du styl
s objets qu’on lui fait passer successivement en revue. Les critiques français distinguent le style en style périodique et en st
ire de plaire. » Cette manière d’écrire, que la plupart des écrivains français ont adoptée, convient aux sujets agréables et fac
ase de sir William Temple ; c’est en parlant des progrès de la langue française , qu’il dit : « L’Académie, fondée par le cardinal
olitique et son ministère, mit en vogue ce genre d’étude, et l’esprit français fut dans le dernier siècle entièrement dirigé ver
ppent aussi. Jamais il ne s’offre à notre vue isolé, comme disent les Français , c’est-à-dire absolument indépendant ou séparé de
ail pénible, de paraître recherchées, pour me servir d’une expression française . La métaphore, comme les autres espèces d’ornemen
tent a Cæsare nubes. (Pharsaliæ lib. I, v. 53.) Ces pensées, que les Français appellent outrées, viennent toujours d’un faux él
l’objet qu’on a voulu personnifier. Un assez grand nombre d’écrivains français , et particulièrement Bossuet et Fléchier dans leu
ements du style. Il est vrai que l’ardeur et la vivacité du génie des Français convient mieux à ce genre d’éloquence animée, que
lui a donné un nouveau tour. C’est ainsi que la plupart des écrivains français composent de courtes périodes, sans qu’en général
artie des écrivains anglais, dont les périodes sont plus étendues. Un Français fond dans deux ou trois phrases la pensée qu’un A
vions à chaque page ses manières aisées et son caractère naturel. Les Français ont un mot qui nous manque pour exprimer cette si
que la définition la plus exacte nous en a été donnée par un critique français , M. Marmontel ; voici comme il s’explique : « C’e
’une entière liberté. Les sermons, les oraisons funèbres des orateurs français sont non seulement des harangues soignées et élég
l’État, ou les causes d’un intérêt général. La plupart des critiques français , en comparant ensemble Démosthène et Cicéron, par
n inférieurs, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais encore aux Français . Nous avons des philosophes qui, dans toutes les
e Patru, ceux plus nouveaux de Cochin, de d’Aguesseau ; les critiques français les citent même comme des modèles d’éloquence. Il
entre l’état de l’éloquence en France et en Angleterre, à ce que les Français se sont, de tout temps, formé une haute idée de l
a plus vaste carrière qui lui soit ouverte. Les membres de l’Académie française prononcent bien dans la séance de leur admission
débit. C’est cette réunion qui donne à un sermon ce caractère que les Français appellent onction, manière touchante, pleine d’af
toute la liberté et l’aisance d’un homme qui parle. Les prédicateurs français ont de l’éloquence de la chaire une idée bien dif
les autres sont à cet égard tout à fait partagés d’opinion. Un sermon français est presque toujours une exhortation vive et anim
C’est le mélange de ces deux genres de composition, de la chaleur des Français , et de l’exactitude des Anglais, qui, selon moi,
is, qui, selon moi, formerait un modèle accompli de sermon. Un sermon français nous semble une harangue fleurie, et quelquefois
losophes et des logiciens que des orateurs68. Les défauts des sermons français en général viennent de l’usage que les prédicateu
des sermons de Bossuet, de Fléchier et des plus célèbres prédicateurs français commencent par un exorde sublime. C’est ainsi qu’
ideur dans l’introduction de ces sortes de discours. Les prédicateurs français , comme je l’ai déjà fait observer, sont presque t
que part, et resteront peu touchés de ce que vous leur aurez dit. Les Français s’appliquent plus que les Anglais à mettre dans l
, trop dépourvues d’art et trop verbeuses. Néanmoins, il y a chez les Français trop de recherche et d’affectation à toujours par
f criticism, b. iv. 5. Nous n’avons pas osé traduire ces six mots en français  ; ils signifient littéralement : « dont le cou es
Et Pauli stare ingentem miraberis umbram. On trouve dans un orateur français une pensée à peu près du même genre : « Il se cac
i Minerva, cum notis Perigonii. — Les vrais principes de la grammaire française , par l’abbé Girard. 17. L’auteur qui a poussé le
cines ; et dirigeons-les jusqu’aux extrémités de vos colonies. Si les Français venaient pour l’ébranler, nous le sentirions au m
ith pain, That longs to launch into bolder strain. 49. Lee. 50. En français nous donnons ordinairement le nom d’épigraphe à c
evant jusqu’au couchant, de nos flottes victorieuses, et la hardiesse française porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu
e du christianisme, d’encourager, de consoler, d’édifier. (Rhétorique française , par M. Crévier, t. I, p. 134.) 69. Un des meill
88 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
fus. On remarque aujourd’hui les mêmes différences entre le style des Français , des Espagnols, des Allemands et des Anglais. (Vo
an me, an vos ignoratis ? (Tite-Live.) Je suis votre roi, vous êtes Français , voilà l’ennemi. (Henri IV.) Si j’avance, suive
boucliers. Cette image ne serait pas soufferte dans la haute poésie française . 80. Pour s’assurer de la justesse d’une image, i
le comte de Maistre, est le grand écueil des écoliers dans la langue française . » Il faut donc éviter la fréquente répétition de
m ; audet multum, frustraque laboret, Ausus idem. 124. Les écrivains français du dix-septième siècle sont presque tous remarqua
îtres d’Horace, la première Églogue de Virgile : et parmi les auteurs français , La Fontaine, La Bruyère et Mme de Sévigné. La si
3º Le pluriel pour le singulier et le singulier pour le pluriel. Le Français , né malin, créa le vaudeville. (Boileau.) On dit
s fréquente dans les langues anciennes est moins usitée dans la prose française . Le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces
tora misceri, et nemorum increbrescere murmur. (Virgile.) Nos poètes français ne se sont pas montrés inférieurs à leurs devanci
 : Quinquaginta atris immanis hiatibus Hydra. (Æn., vi.) Les poètes français sont parfois admirables dans leurs tableaux. Ils
t la mesure et la quantité des syllabes qui font le rythme ; chez les Français et la plupart des modernes, c’est le nombre des s
pris sous le nom de poésies fugitives. Les règles de la versification française appartiennent à la prosodie et sont comme le comp
selon certaines règles déterminées. Trois points distinguent le vers français de la prose : 1º il a toujours un nombre fixe et
ime ; 3º il n’admet pas l’hiatus. 390. Les règles de la versification française se rapportent à six objets : la mesure, l’élision
abes longues et brèves, et on l’appelle vers métrique. Dans la langue française , il prend le nom de vers syllabique, parce que, a
maison approcher l’on vous voit. 413. L’exercice de la versification française a une véritable utilité, même pour ceux qui n’ont
cée, Tyrtée, Simonide et Pindare ; Horace, chez les Latins ; chez les Français , Malherbe, Racine, J.-B. Rousseau, Lefranc de Pom
, Eschyle, Sophocle et Euripide ; chez les Latins, Sénèque ; chez les Français , Corneille, Racine, Voltaire, Crébillon, Ducis, C
farce et quelquefois le nom de parodie. Dans le temps où le spectacle français était composé de moralités, il y avait presque to
istophane et Ménandre ; chez les Latins, Plaute et Térence ; chez les Français , Molière, Corneille, Regnard, Lesage, Gresset, De
Grecs, Théocrite, Bion, Moschus : chez les Latins, Virgile ; chez les Français , Racan, Segrais, Mme Deshoulières, André Chénier 
r objet d’aiguiser le trait et de le rendre plus pénétrant. Comme les Français sont naturellement malins, les épigrammes abonden
du mot pris dans son entier. Voici une charade latine et une charade française  : Sume caput, curram ; ventrem conjunge, volabo 
il veut la parler. C’est qu’en effet la langue, et surtout la langue française , ne se livre pas à tout venant : elle exige une l
. « Il ne veut s’appuyer d’aucune gloire humaine, « Et, n’offrant aux Français qu’un roseau pour soutien, « Son glaive deviendra
r le lecteur le style naturel et aisé ? 124. Quels sont les écrivains français les plus remarquables par le naturel ? 125. La fa
vent se diviser tous les poèmes ? 389. Qu’est-ce que la versification française  ? 390. À combien d’objets se rapportent les règle
390. À combien d’objets se rapportent les règles de la versification française  ? 391. Qu’est-ce que la mesure d’un vers ? 392. C
es transpositions ou inversions ? 413. L’exercice de la versification française est-il utile ? 414. Comment se divisent les grand
ui par épigramme ? 579. Quel est le caractère de l’épigramme chez les Français  ? 580. En quoi le madrigal diffère-t-il de l’épig
ipes de littérature, Construction oratoire ; l’abbé Girard, Synonymes français . 8. Auteurs à consulter : Cicéron, Orator, 76-95
 ; Rollin, Traité des études, liv. III, ch. iii ; Crevier, Rhétorique française , IIIe partie ; Collombet, Cours de littérature, s
tolaire. 18. Auteurs à consulter : Aubertin, Compositions latines et françaises  ; Essai sur la composition, par M. Capot. 19. Vo
xxviii ; Marmontel, art. Vers ; Quicherat, Traité de la versification française . 22. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes
89 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
sous ombre que je suis à l’Académie, je me fusse piqué de parler bon français . Au sortir de là, je suis arrivé à Savone, où j’a
est inaccessible à une armée… On l’a cru jusqu’à ce jour. Les soldais français le croient encore. Les têtes de colonnes, en se r
ncards, tous les moyens de transport que le génie de l’administration française ou les habitudes de la contrée ont pu fournir. Pe
de Buffon sur le style, prononcé le jour de sa réception à l’Académie française . Nous donnons ici quelques extraits de ce magnifi
l’étendue de leur génie. Buffon, Discours de réception à l’Académie française . Lecture. — Discours de J. Racine. Vol. II, nº 
Tite-Live ; chez les Italiens : Dante, Arioste et le Tasse ; chez les Français  : Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Boilea
une nouvelle langue, une langue bâtarde aux dépens de la noble langue française . (Voir le chapitre intitulé : Néologisme, p. 152
ongtemps, et Boileau, ce rigide législateur de la beauté de la langue française , gardait toujours le silence, lorsque le prince d
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
miciens se firent un devoir de le respecter, et rendirent à la langue française des services aussi réels que mal appréciés depuis
loquence, la langue et la raison. L’influence salutaire de l’académie française ne tarda pas à se faire remarquer ; et les progrè
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
obtenu une réputation brillante et méritée. L’Histoire de l’Académie française , commencée par Pélisson, et continuée par l’abbé
il faut distinguer ceux de d’Alembert, qui, secrétaire de l’Académie française de 1772 à 1783, a fait la biographie presque comp
obtenu et conservé une grande réputation. Millot était de l’Académie française  ; il écrivait très purement ; et, si son style ma
ommentarii, qui signifie précisément mémoires. Le mot commentaire, en français , prend ordinairement un autre sens. 62. Domairon
gnes appartiennent à M. Villemain, secrétaire perpétuel de l’Académie française , qui annonce, dans un morceau bien intéressant co
Revues littéraires, son projet de continuer l’histoire de l’Académie française depuis 1772, année où d’Alembert s’arrête. Nous n
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
De nos jours, quelle différence ne trouve-t-on pas entre le style des Français , des Allemands, des Anglais et des Espagnols ? Ch
ont embarrassées, longues, quand les rapports sont louches. La langue française est reconnue comme la plus claire qui existe ; el
le roman, dans les lettres. Ce style convient parfaitement à l’esprit français , qui aime à revêtir une allure vive et franche, u
urs l’ingénuité : l’art y entre pour quelque chose. Nos vieux auteurs français sont empreints d’une naïve simplicité qui paraît
’inversion change l’ordre naturel et logique de la syntaxe. La langue française , quoique supportant l’inversion plus rarement que
les fleurs. 3° Le singulier pour le pluriel, et réciproquement : Le Français , né malin, forma le vaudeville. Boileau. 4° L
abuse pas. Sénèque, chez les Latins, Fléchier, Victor Hugo, chez les Français , ont fait un abus fréquent de l’antithèse. Molièr
93 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
de son invention, et la franchise d’un esprit dont le tempérament est français par essence. Il s’annonçait déjà comme le prince
ssaire, décisif, et court au but, à outrance, avec une sorte de furie française . Chaque coup de théâtre, chaque surprise est amen
id d’un opérateur, dont le scalpel veut être sûr. Son style est aussi français que celui de Voltaire. Il a touché la perfection
94 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
ieux langage, a valu à son auteur le titre de législateur du Parnasse français , et passe communément pour son chef-d’œuvre. Troi
ques éclairés. Une courte digression renferme l’histoire de la poésie française depuis Villon jusqu’à Malherbe. — Le second chant
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
. Ce fut lui qui devint, après Richelieu, le protecteur de l’Académie française . On peut voir sur sa mort une belle lettre de Mme
. III), écrits en latin, et dont M. Ch. Nisard a donné une traduction française . 3. On citerait difficilement dans notre littéra
’inégalité de ce style, il a au plus haut point le cachet de l’esprit français  ; il est vif, pittoresque, lucide, ému, impétueux
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
Il est l’intermédiaire qui unit la plus glorieuse époque des lettres françaises à une autre époque où leur éclat, moins pur, ne s
deur. 3. C’est-à-dire la crainte que tu fais ressentir. 1. Le poëte français a voulu se montrer, dans ce sujet, plus régulier,
sseau, avec plus de variété : c’est un des chefs-d’œuvre de la poésie française . » 5. Peinture énergique empruntée à Virgile, É
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
castor. 2° Le singulier pour le pluriel et réciproquement comme : Le Français , pour les Français ; Le Breton, pour les Bretons
lier pour le pluriel et réciproquement comme : Le Français, pour les Français  ; Le Breton, pour les Bretons ; Les peuples, po
loge du grand Condé ; l’autre témoigne des regrets sur la défaite des Français à Hochstedt. Lectures. — 1° Ulysse à Agamemnon.
iqué à l’imagination par le pinceau de la parole. Autres exemples : Français , Anglais, Lorrains, que la fureur assemble, Avanç
lus animé. Tel est cet épisode, arrivé au Passage du Rhin par l’armée française , sous les yeux de Louis le Grand : Le chevalier
à l’excès de ma rage. Voltaire, Zaïre. Delille, dans ses Géorgiques françaises , décrit ainsi l’incertitude du cerf, au moment où
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les Français à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
errait parmi nos ports et nos arsenaux, quelle serait sa douleur ! «  Français , s’écrierait-il, que sont devenus ces vaisseaux q
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
r la guerre, et cette définition de la véritable valeur de l’officier français , opposée à celle du simple soldat abandonné à lui
out, qu’elle peut rencontrer l’ombre d’une application ; et le soldat français ne ressemble pas plus à celui dont parle ici Volt
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
loquents à Pélisson. C’est une époque bien glorieuse pour les lettres françaises , et qui justifie bien heureusement ce qu’un ancie
ans le luxe inséparable de la prospérité des états, dans l’indulgence française , dans la plus douce des monarchies, non seulement
100 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
s sur l’Amour de la retraite dans nos Morceaux choisis des Classiques français à l’usage de la classe de quatrième. 4. Les œuvr
ntaire vivant de ses belles stances ». Il devint membre de l’Académie française à la fondation de ce corps en 1635, et ce ne fut
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