nc divine en elle-même, puisque c’est une loi du monde4. Le génie
français
Le chevalier. Vous nous accordez une grande
sque dit fulminante, d’un goût, d’un système, d’une passion parmi les
Français
qui ne peuvent vivre isolés. Au moins, si vous n’
ngue même ; et déjà, dans le treizième siècle, un Italien écrivait en
français
l’histoire de sa patrie, « parce que la langue fr
n écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue
française
courait parmi le monde, et était plus dilettable
nglaise, n’est plus que du bruit ; mais, dit-il encore : « Un orateur
français
se ferait entendre de plus loin, sa prononciation
autrement pénétrante qui retentit dans les livres. Toujours celle des
Français
est entendue de plus loin ; car le style est un a
ègles de la morale, d’une fièvre chaude qui était venue assaillir les
Français
, pour se jeter sur leur pays et le partager entre
ais plus visiblement à mon avis. Notre inclination pour ou contre les
Français
ne doit point être écoutée. Le politique n’écoute
Andes (Amérique du Sud). 2. Ambroise Paré, le père de la chirurgie
française
(1518-1590), parle ainsi des armes de l’homme :
it dit : « Tel est le privilége des grandes nations : qu’il plût aux
Français
de dire : Corneille et Vadé ! ou même Vadé et Cor
à ce morceau la dissertation de Rivarol sur les mérites de la langue
française
. Duclos représentait ainsi le caractère français
érites de la langue française. Duclos représentait ainsi le caractère
français
: « C’est le seul peuple dont les mœurs peuvent
nation ne donne point atteinte à la franchise à la bonté naturelle du
Français
. L’amour-propre contribue à le rendre aimable ; p
rfidie lui est étrangère, et il est bientôt fatigué des intrigues. Le
Français
est l’enfant de l’Europe ; si l’on a quelquefois
érité des lois. » (Considérations sur les mœurs.) Joubert disait des
Français
: « Les Français naissent légers, mais ils naiss
(Considérations sur les mœurs.) Joubert disait des Français : « Les
Français
naissent légers, mais ils naissent modérés. Ils o
ffections domestiques, tous les longs sentiments sont impossibles aux
Français
. » « Il n’y a pas de peuple au monde qui fasse
foi des combinaisons, des précautions, du secret, de la lenteur ; le
Français
n’y est pas propre. Il ne réussit bien qu’aux sen
’univers qu’une littérature allumée et vivante : c’est la littérature
française
. On ne lit plus que des livres français de Péters
vante : c’est la littérature française. On ne lit plus que des livres
français
de Pétersbourg à Cadix, de Calcutta à New-York. L
ur toute la surface du continent, partout où germe une idée, un livre
français
a été semé. Honneur donc aux travaux des jeunes g
uil !” » (Ce fragment est tiré du discours de réception à l’Académie
française
prononcé par M. Victor Hugo, le 3 juin 1841, édit
Introduction I. Origines de la langue
française
. — Lois qui présidèrent à sa formation La lang
langue française. — Lois qui présidèrent à sa formation La langue
française
, comme notre sol lui-même, s’est formée par une s
le langage des Ibériens se retrouve encore dans celui des Basques, le
français
proprement dit ne leur doit qu’un très-petit nomb
fonds même de notre langage. En effet, nous allons voir que le vieux
français
, ou langue romane, dérive directement du latin, q
ure, et qu’au xive il disparut insensiblement pour céder la place au
Français
moderne qui s’organisa au xve siècle, s’enrichit
leur idiome, qui nous intéresse de près, puisqu’il fut le berceau du
français
. Si Charlemagne fut assez puissant pour communiqu
rtagèrent donc la Gaule : le Picard, le Normand, le Bourguignon et le
Français
, qui, confiné modestement dans l’Ile de France, s
t des affinités natives ou des échanges amiables. C’est ainsi que les
Français
diront roi avec les Bourguignons, et reyne avec l
a finale est féminine, (poŕche=poŕtĭcus). 2° Remarquons de plus qu’en
français
, la voyelle brève ou atone, celle qui précède en
ent de déclinaison, et inaugurera l’usage du cas unique adopté par le
français
moderne. Contemporain de notre unité territoriale
aire de la langue romane, jusqu’à l’heure décisive où elle devient le
français
. xe , xie et xiie siècles. S’il était permis d
devrons le vers de douze pieds, l’alexandrin, qui deviendra le mètre
français
par excellence. A la même famille se rattache le
tre idiome. Martino da Canale traduira l’histoire latine de Venise en
français
, « parce qu’il cort parmi le monde et est plus dé
tout li grant seignor, li comte et li marchis Avaient entour eux gent
française
tous dis (toujours), Pour apprendre français leur
Avaient entour eux gent française tous dis (toujours), Pour apprendre
français
leur2 filles et leur fils. La première partie d
ns le secours de la mesure et du rhythme. S’il ne se montre pas assez
français
par le cœur, il l’est du moins par l’esprit, et s
teint et se dégrade. Étouffée par l’excès des maux publics, la gaieté
française
s’exaspère en pamphlets violents,ou s’égare en in
is les plus arrogants ne prouve-t-elle pas avec évidence que l’esprit
français
n’a point renié ses vertus propres, pour avoir si
prête à Plutarque dans une traduction originale, dont la clarté toute
française
vulgarise les beaux exemples de la morale antique
qu’il détruit, ses confessions sincères vivront autant que la langue
française
par l’originalité pittoresque d’une imagination i
re, précis et rapide, le style de Calvin (1509-1564) reforme l’esprit
français
plus heureusement que la croyance, et son imposan
anchant s’est aiguisé dans les conflits même du combat. Désormais, le
français
peut suffire à tous les besoins de la pensée. Int
anifeste en 1549, et promet trop ambitieusement d’illustrer la langue
française
. Oui, il y eut une incontestable opportunité dans
re de pareils noms a préparé d’avance l’heure privilégiée où le génie
français
, fidèle à sa nature, formé par la religion, la ph
idi. 2. Oc et oil veulent dire oui. (Hoc-illud, c’est cela.) 3. Le
français
qui appartient à l’Ile-de-France se distingue par
apocope plusieurs noms propres, Delpierre, Delfosse, qui se disent en
français
de la Pierre, de la Fosse. Le normand, au lieu de
du xiiie siècle, n’appartenaient pas aux sources germaines, devenues
françaises
et chrétiennes. Ils se rattachaient aux tradition
be. (1555-1628.) [Notice] Durant les premiers ans du Parnasse
françois
, Le caprice tout seul faisait toutes les lois1 :
tc. Bien que l’on ait accusé Boileau d’avoir moins connu l’antiquité
française
que l’antiquité grecque et latine, ce jugement qu
s intérêt et sans fruit, dans l’étude des premiers monuments du génie
français
; mais nul ne contestera sans doute que de Malher
elle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie
française
. Par lui notre domaine littéraire, si agité et si
e pour les yeux, à raison de la prononciation semblable des deux mots
françois
et lois. — Voyez la citation dans le premier chan
peut voir sur Malherbe M. Nisard, dans son Histoire de la littérature
française
, c. V, §§ 3 à 7 ; une notice de M. Geruzez (Essai
Outre l’édition de Malherbe que contient la collection des classiques
français
, Lefèvre, 1825, on consultera avec beaucoup de pr
l’influence considérable qu’il a exercée sur l’idiome et sur l’esprit
français
; il n’a pas été assez frappé, ce semble, de la p
de la fille de du Perrier : voy. nos Morceaux choisis des Classiques
français
, à l’usage de la classe de sixième. 3. « Si tu n
nt du beau, du bien et du vrai qui est l’âme du talent. La langue
française
La langue française avait passé par bien des
u vrai qui est l’âme du talent. La langue française La langue
française
avait passé par bien des vicissitudes, avant d’ar
d artiste qu’ait produit la France. Depuis les Provinciales, la prose
française
est à ce point constituée, que, sans fléchir, ell
x inaccoutumée. Voltaire est le plus parfait représentant de l’esprit
français
à cette époque. Ni son temps, ni son génie ne le
minez le caractère général que présente en ces divers écrits la prose
française
: on la dirait épuisée, étiolée. Sous ces grâces
nie. On avait bien porté l’analyse dans la mâle synthèse de la phrase
française
, qu’on l’avait toute décomposée et mise en poussi
t distinctif est la force. La force avait fini par manquer à la prose
française
; Rousseau la lui a rendue : c’est là son titre i
s sentiments de l’art véritable, et qu’on aime cette admirable langue
française
, fidèle image de l’esprit et du caractère nationa
toute sorte qui ont amené peu à peu, dans la langue et la littérature
française
, ce grand changement, si manifeste dans le Discou
littéraire aussi curieux que difficile à résoudre, et que l’Académie
française
a eu bien raison de mettre au concours. La même r
me époque. Poussin ne continue pas la tradition de la peinture moitié
française
, moitié italienne de la fin du seizième siècle ;
t juger diversement, mais qui évidemment est toute nationale et toute
française
. Voyez notre ouvrage Du Vrai, du Beau et du Bien,
e. Voyez notre ouvrage Du Vrai, du Beau et du Bien, leçon x, de l’Art
français
. (Note de M. Cousin.) 1. In 8° Didier. Librairie
’y exciteraient pas celui qu’on voudrait y faire naître. » La langue
française
, la plus claire des langues analytiques, suit en
airement l’objet de l’action, puisque, par une exception bien rare en
français
, ce mot se décline, l’esprit le replace naturelle
es langues analytiques, en anglais, en italien, en espagnol, comme en
français
, le génie de la langue, le point de vue où l’on s
st variable que quand elle ne l’est point ? Pourquoi ne dit-on pas en
français
: vos yeux font mourir me, comme on dit : vos yeu
analogues. Celles-ci cependant ne les proscrivent pas absolument. Le
français
en admet un très-grand nombre en poésie : … Sitô
r ajoute à l’élégance et à l’harmonie. Aussi ne peut-on lire dix vers
français
sans y rencontrer l’hyperbate. La prose est plus
le grâce elle fleurissait le matin ! » En général cependant la prose
française
est avare d’inversions. Fénelon lui en fait le re
sible dans les langues analytiques. Je trouve force synchyses dans le
français
du xvie siècle, mais alors les règles de constru
t quelques langues peuvent s’accommoder, mais qui choquent la netteté
française
. Mme de Sévigné, qui se rattache par tant de côté
xe. Elle substitue un temps à un autre123. L’énallage se rencontre en
français
dans certaines locutions familières : Si tu parle
nt sous le nom d’infinitif historique, et qui se rencontre parfois en
français
: Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir.
otre opinion, qu’ils sont entrainés par l’habitude de la construction
française
. 119. Un seul exemple, la première phrase du cha
endant malgré le defaut de désinences significatives, la construction
française
, maniée par un grand écrivain, égale, si elle ne
Mais observez en même temps la singulière susceptibilité de la langue
française
! Bossuet lui-même, en voulant atteindre l’intérê
tablie représente à peu près exactement celle que l’on emploierait en
français
. 122. « Prenait l’essor est la principale action
oitié. » Cet aveu nous avertit que le xvie siècle fut pour la langue
française
une époque de crises dont l’histoire ne saurait t
d’étymologie, et autant de grammaires. C’est que l’unité de la langue
française
devait être aussi laborieuse que celle de la nati
chie dont le travail assura victorieusement la précellence du langage
français
. I. Influence exercée par l’Italie On ne sau
oduire une scolastique nouvelle, qui prétend créer d’emblée la langue
française
par un coup d’autorité, en lui imposant un dictio
es principes auxquels obéissait le développement spontané de l’esprit
français
. Érigeant l’art en mystère, et la poésie en sacer
l’on ne doit pas oublier que la Défense et illustration de la langue
française
1 fut un généreux chant du départ. Mais les prome
s, ne firent que s’enivrer dans le temple d’Apollon. Mais le bon sens
français
fut encore ici le plus fort. Il avait eu d’avance
si pindariser ; et luy semble bien qu’il est quelque grand orateur en
françois
, parce qu’il desdaigne l’usance commun de parler.
nt l’expression de Bonaventure des Périers, voulaient « tirer tout le
françois
du grégeois 2 ». Telle fut la visée d’Henri Estie
ard Mêlant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode… Que sa muse en
français
parla grec et latin ? En dépit de ces expérience
onséquence logique des lois qui régirent le passage du latin au vieux
français
. Ne voulant pas rebuter les esprits par des détai
use au moins s’accommodait mieux d’une libre démarche. En résumé, le
français
du xvie siècle est tout latin par son vocabulair
tuer ? Cil a été, dans ses beaux jours, le plus joli mot de la langue
française
; il est douloureux pour les poètes qu’il ait vie
e plaçait où bonheur ne saurait entrer ; il a fait heureux qui est si
français
, et il a cessé de l’être ; si quelques poètes s’e
s analogies qui permettent de franciser le latin, ou de latirriser le
français
, par l’originalité d’un style indépendant et pers
urprins) les deux consonnes ns qui se ramenaient à l’s, dans le vieux
français
: (mois, toise de mensis et tensa). Le même calcu
concessions allégèrent ce bagage de consonnes importunes, l’Académie
française
n’en consacra pas moins la plupart des arrêts ren
nt tirons quelques conclusions. Plus on pratique intimement la langue
française
, plus on s’assure que ses mutations ont leur logi
ns les constructions comme dans les mots. Aussi, les vraies fautes de
français
sont-elles les maladresses qui rendent le discour
se seule représente-t-elle à cette époque la vraie mesure de l’esprit
français
. Rabelais et Calvin, Amyot et Montaigne, voilà le
XIV. François Ier n’a-t-il pas contribué singulièrement au crédit du
français
, lorsque, par trois ordonnances datées de 1522, d
MERLET 1. Il appartenait à une dynastie d’imprimeurs et de savants
français
, dont le chef naquit à Paris, vers 1470, et mouru
traductions de Théocrite et de Pindare, le Traité de la conformité du
françois
avec le grec (1569), et le Thesaurus linguæ græcæ
’âme (seelenlehre). Notre vocabulaire, tiré du grec, ne dit rien à un
Français
qui n’a pas fait d’études classiques. 1. Ici, no
, familière, monumentale, et ces mots faits pour électriser la valeur
française
. Dans ces glorieuses pages de notre histoire, il
s, et assure des récompenses à nos alliés. Soldats, lorsque le peuple
français
plaça sur ma tête la couronne impériale, je me co
l’avilir ; et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de
Français
, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête
défendre la capitale de cette ancienne et illustre Pologne : l’aigle
française
plane sur la Vistule. Le brave et infortuné Polon
, après avoir abandonné nos alliés, et pour entendre dire que l’aigle
française
a fui épouvantée à l’aspect des armées prussienne
rire à Votre Majesté pour lui faire connaître le désir qu’a le peuple
français
de mettre un terme à la guerre qui désole nos pay
he à la fois simple et franche2. La guerre a eu lieu. Des milliers de
Français
et d’Autrichiens ne sont plus… Des milliers de fa
s ? ils sont plus loin de l’Église que nous. La forme du gouvernement
français
, qui n’est point héréditaire, mais simplement éle
où serait le monde entier de rien changer à la volonté que le peuple
français
a reçue de la nature de se gouverner comme il lui
résister à la marine réunie des Russes, des Danois, des Suédois, des
Français
, des Espagnols et des Bataves. Mais Votre Majesté
tte publique et le mécontentement des peuples. En obligeant le peuple
français
à faire la guerre, on l’obligera à ne penser qu’à
ne penser qu’à la guerre, à ne vivre que de la guerre, et les légions
françaises
sont nombreuses et braves2. Si Votre Majesté veut
re, et d’être persuadée qu’après le bonheur et les intérêts du peuple
français
, rien ne m’intéresse davantage que la prospérité
à l’extension des idées humaines. La vraie puissance de la République
française
doit consister désormais à ne pas permettre qu’il
, dans cette journée surtout, où il y va de l’honneur de l’infanterie
française
, qui importe tant à l’honneur de toute la nation.
décembre. 1. Discours prononcé au quartier général de Posen, où les
Français
entrèrent en 1806. La paix y fut conclue entre la
Champagne que ce général a pu acquérir le droit de traiter le drapeau
français
avec un tel mépris. » — Réponse de Napoléon à l’e
lient le mot si vrai de Voltaire : « Ce qui n’est pas clair n’est pas
français
. » Ce qui n’est pas clair n’est pas français, pa
est pas clair n’est pas français. » Ce qui n’est pas clair n’est pas
français
, parce qu’il semble que chaque peuple ayant reçu
anifeste et accessible à tous. Or c’est là un des caractères du génie
français
. Ailleurs, comme eu France, on fait des découvert
. Dans un ordre d’idées moins élevé, ce qui n’est pas clair n’est pas
français
, non parce que la langue française est en elle-mê
é, ce qui n’est pas clair n’est pas français, non parce que la langue
française
est en elle-même plus claire qu’une autre, mais,
Songez qu’on avait donné à ses livres le nom des Muses. Or les Muses
françaises
parlent la langue de Fénelon, et non celle de Fro
forme, la Renaissance et les guerres d’Italie faillirent engloutir le
français
sous un déluge de locutions bibliques, grecques,
isque d’innover sans améliorer. Telle est précisément la situation du
français
. En définitive, il n’est pas né d’hier. Il est ad
possible ; mais, pour Dieu ! que ces messieurs se fassent traduire en
français
! Les meilleures idées du monde, affublées de soc
litique, car leurs aberrations auraient fini par être plus fatales au
français
que toutes les folies des précieuses et des marqu
ilien disait finement : Aliud latine, aliud grammatice loqui ; parler
français
et parler Vaugelas, ce sont deux choses. M. Ville
de l’un à l’autre notre langue est devenue plus grammaticale et moins
française
. Et avant eux tous, la bonne femme d’Athènes, qui
, dont l’application remonte à juillet 1881, prescrit une composition
française
sur un sujet de littérature ou d’histoire, parmi
ouvrage de M. Condamin1. Première partie. Textes des compositions
françaises
données à la Sorbonne en 1881, 1882 et 1883.
ésentés au moyen âge ? (23 juillet 1883). • Les principaux satiriques
français
. (13 novembre 1882). • Quels sont les caractères
de ? (21 juillet 1883). • Faire un tableau sommaire de la littérature
française
au xvie siècle. (20 novembre 1882). • Quels sont
s sont les caractères généraux de la réforme accomplie dans la poésie
française
par Malherbe ? (31 juillet 1883). • Quels sont le
Quels sont les écrivains qui ont le plus contribué à fixer la langue
française
? (16 août 1882). • Tracer le tableau du progrès
se ? (16 août 1882). • Tracer le tableau du progrès de la littérature
française
sous le règne de Louis XIII. (17 août 1881). • Le
française sous le règne de Louis XIII. (17 août 1881). • Les lettres
françaises
sous le cardinal de Richelieu. (3 novembre 1882).
sont élevés ? (10 novembre 1882). • Comparer l’état de la littérature
française
à la paix de Nimègue (1678) et à la mort de Volta
les principales différences entre la tragédie, grecque et la tragédie
française
classique ? (10 août 1881). • Appliquer à Démosth
r la réforme apportée par Malherbe dans la langue et la versification
françaises
. (13 novembre 1882). • Pourquoi a-t-on comparé Co
e les tragédies grecques qui ont été imitées par les grands tragiques
français
. (27 juillet 1882). • Qu’est-ce que Racine a empr
881). • Qu’appelez-vous un écrivain classique, et dans la littérature
française
, quels sont les écrivains français qui vous parai
classique, et dans la littérature française, quels sont les écrivains
français
qui vous paraissent les plus dignes de ce titre ?
e 1883). Seconde partie. Développements ou plans des compositions
françaises
données à la Sorbonne en 1884 et en 1885. I.
, avec ses Astronomiques, Phèdre avec ses fables. Dans la littérature
française
, aucune œuvre ne mérite l’attention, dans le genr
ir à son heure et d’être nécessitée par les circonstances : la poésie
française
du moyen âge venait de mourir avec Marot, et Mell
) son manifeste célèbre intitulé Défense et Illustration de la Langue
française
, se fit le promoteur de cette rénovation poétique
orme qu’il méditait, et, rejetant les formes de notre ancienne poésie
française
, il introduisit brusquement dans notre langue l’h
C’est, du reste, la partie de son œuvre qui lui a survécu ; la poésie
française
, lancée par lui dans la voie féconde de l’imitati
’à un art nouveau, il fallait une langue nouvelle ; il comprit que le
français
du moyen âge n’avait pas l’ampleur et la majesté
r droit de cité aux mots étrangers, de les affubler d’une terminaison
française
, comme le firent les poètes de la Pléiade. Aussi
ait, et il ne fut plus après sa mort qu’un poète incompris, aussi peu
français
que les poètes de Rome ou d’Athènes. [10] (2
s tard, vers 1629, que la seconde académie qui devait être l’Académie
française
prit naissance dans la maison de Conrart ; voici
L’Académie rédigea elle-même ses statuts et prit le titre d’Académie
française
, tandis qu’auparavant elle était désignée indiffé
[11] (18 novembre 1885) Indiquer et caractériser les moralistes
français
du xviie siècle. Développement. — Le genre d’
novembre 1885) Qu’appelle-t-on critique littéraire ? Quels sont, en
français
, les principaux ouvrages de critique littéraire,
84) Qu’est-ce qu’un moraliste ? Quels sont les principaux moralistes
français
? Plan. — Le titre de moraliste, entendu largo
ipide de ne pas lui ressembler, nous passons aux détracteurs du poète
français
, nous nous trouvons en présence de critiques abso
ttribuent à la lecture de Plutarque, que le génie d’Amyot avait rendu
français
et dont s’étaient nourries les générations précéd
gueil et un brutal égoïsme. [11] (24 juillet 1885) Pourquoi les
Français
modernes n’ont-ils pas réussi à faire une véritab
les formes de la pensée et de la langue, et le véritable Art poétique
français
reste celui de Boileau. Cette place d’honneur lui
. Cette place d’honneur lui restera toujours, à cause du caractère si
français
de l’œuvre, qui lui donne une incontestable origi
ome. Il semblait, en effet, à toute sa génération, que la littérature
française
fût née d’hier ; la langue et les écrits du moyen
véritable révolution dans notre théâtre, en transportant sur la scène
française
, jusqu’alors occupée par l’héroïsme cornélien, l’
poètes latins, l’on peut dire que Racine est le, plus grec des poètes
français
. [23] (11 novembre 1885) Comparer les carac
a eu raison de maintenir la verve franche et vive, la vieille gaieté
française
, compromise par les scrupules des délicats, et «
xposé par Fénelon dans la Lettre à l’Académie pour enrichir la langue
française
. Plan. — Fénelon, constatant que « notre langu
résumé, on voit que Fénelon, qui exagère l’insuffisance de la langue
française
, ne propose guère, pour combler ses lacunes et co
, que des moyens chimériques, peu en rapport avec le goût et l’esprit
français
. S’il est vrai que notre langue soit appauvrie, i
us borner, pour l’enrichir, à puiser discrètement, soit dans le vieux
français
, qui nous appartient toujours, soit dans les lang
de. » Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout pour la littérature
française
au xviie siècle ? Développement. — Pendant le
précieux ; c’est de leur union, ne l’oublions pas, qu’est né l’esprit
français
. — C’est là que les auteurs puisent pour la premi
res des maîtres, anciens et modernes ; mais Ronsard, Dont la muse en
français
parlait grec et latin ne parle que des anciens :
isté à la plus belle, à la plus émouvante représentation que la scène
française
ait jamais enregistrée dans ses annales. Je n’exa
t qu’on se passionne, et qui fera époque dans les annales de la scène
française
; sans doute, avoir été acteur dans cette lutte s
Diègue un grotesque. Pour le style, vous accusez Corneille de parler
français
en allemand, et vous voulez lui avoir découvert d
rfois oublier : ils agissent plus qu’ils ne pensent. Dans la tragédie
française
, il y a surtout des sentiments et une action mora
ns quelles circonstances cet Italien dont le cœur est maintenant bien
français
, si son langage ne l’est pas encore, est venu de
ignation, en voyant combien vous aviez sottement bouleversé la langue
française
. Ronsard. — Là, tout beau ! Encore un adverbe bl
sauriez-vous me dire quel était votre dessein, en renonçant à parler
français
, comme vous l’avez fait, vous et vos disciples, p
ivaliser avec elles ; aussi j’entrepris de transporter dans la langue
française
tous les mots grecs ou latins qui me parurent nob
poète vous eussiez donné à la France, si vous aviez daigné écrire en
français
! Car si jadis je vous jugeai sévèrement, je veux
; c’est pourquoi je me suis appliqué à centraliser à Paris la langue
française
, et, quoique Normand l’on m’a vu proscrire de la
les grâces lacédémoniennes ne sont plus tellement ennemies des Muses
françaises
que l’on ne puisse souvent les faire marcher de c
Plan. — Dans Esther et Athalie, vous avez fait revivre sur la scène
française
, la tragédie antique. Si cette heureuse idée de m
vous écrire pour vous faire part de l’invitation faite par l’Académie
française
à chacun de ses membres de lui signaler les occup
is pour les services qu’il va rendre à l’Académie et à la littérature
française
. Vous pensez bien que je n’ai pas longtemps gardé
n presser l’exécution ; puis, vous nous invitez à faire une grammaire
française
pour fixer, sinon pour toujours, ce qui serait té
pes avaient investi Tournai, cette ancienne capitale de la domination
française
dans les Flandres ; mais ses murs et sa citadelle
uèrent ; les nôtres leur rendirent leur salut. « Messieurs des gardes
françaises
, tirez ! » cria milord Charles Hay. Le comte d’Au
nous une école de grandeur d’âme. » Accourez donc à cette fête toute
française
, et venez offrir à l’un des plus beaux génies de
admiration. 1. J. Condamin, docteur ès-lettres. La Composition
française
du baccalauréat, conseils et plans synoptiques po
re, chap. II, art. 2., p. 234. 5. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome I, p. 143-261 (Librairie Cr
ris). 6. Id., id., p. 262-317. 7. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome I, p. 75-142 (2 vol. in-12,
, chap. I, art. 1, p. 168 et 175. 9. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome I, p. 602 sqq. 10. V. Urba
alauréat, tome I, p. 602 sqq. 10. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome II, p. 476 sqq. 11. V. Urb
lauréat, tome II, p. 476 sqq. 11. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome I, p. 514 sqq. 12. V. Urba
alauréat, tome I, p. 514 sqq. 12. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome I, p. 92. 13. V. Urbain et
baccalauréat, tome I, p. 92. 13. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome II, p. 233. 14. V. Urbain
accalauréat, tome II, p. 233. 14. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, t. I, p. 553 sqq. 15. V. Ch. Ur
ap. I, art. 4, p. 156 et 178. 16. V. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome II, p. 689 et 696. 17. Ex
litt. latine, de M. de Caussade. 19. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome II, p. 140. 20. Extrait de
ée de la préface de La Fontaine. 26. Urbain et Jamey, Les Classiques
français
du baccalauréat, tome I, p. 411 sqq.
Avertissement La Composition
française
est regardée, à bon droit, par les candidats aux
baccalauréat de l’enseignement secondaire spécial La Composition
française
aux examens du Baccalauréat de l’Enseignement spé
e, peu différentes ; elles porteront sur l’ensemble de la littérature
française
et plus spécialement sur les deux derniers siècle
uves orales. On consultera, avec profit, l’Histoire de la Littérature
Française
de M. Nisard, celle de M. Géruzez, les Grands Maî
e. Usage de la langue mythologique des anciens dans la littérature
française
. 1° A quelle époque et à la faveur de quelles cir
87.) Qu’est-ce qu’un moraliste ? Quels sont les principaux moralistes
français
du xvii e siècle ? (Clermont, juillet 1890.) Quel
nt illustrée en insistant de préférence sur les principaux satiriques
français
du xvi e au xviii e siècle inclusivement. (Lyon,
qu’un moraliste ? Indiquer et caractériser les principaux moralistes
français
, en insistant surtout sur ceux du xvii e siècle.
trésor, explique pourquoi, bien qu’Italien, il a composé son livre en
français
et donne la raison suivante : « parce que la parl
, Martino da Canale, dit à son tour avoir mis l’histoire de Venise en
français
« porce que lengue frencese cort parmi le monde,
re. » Marquez les mérites et les caractères distinctifs de la langue
française
. Prenez, aux diverses périodes de notre histoire
ses périodes de notre histoire littéraire, parmi les grands écrivains
français
, quelques exemples. (Bordeaux, avril 1891.) L’his
irconstances a été écrite la Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, quels en sont le plan et l’esprit général, s’arr
ue Fénelon veut trouver en elle, et dire lequel, parmi les historiens
français
venus après lui, vous semble avoir le mieux suivi
rimées par Fénelon au sujet de l’histoire dans sa Lettre à l’Académie
française
. (Besançon, novembre 1886.) Quelles sont les qua
s d’écrits et citer, en les appréciant très brièvement, les écrivains
français
qui se sont distingués dans chacune d’elles. (Cae
ion et la justifier par des exemples empruntés surtout aux historiens
français
du xix e siècle. (Lyon, juillet 1891.) En quoi pe
écier l’influence exercée par Boileau sur la langue et la littérature
françaises
au xvii e siècle. (Toulouse, juillet 1889.) Boil
trer l’importance qu’elle peut prendre par l’exemple du grand orateur
français
dont la parole a gouverné la Constituante en 1789
s du roi. Se retirer dans les provinces du midi, c’est décourager les
Français
restés fidèles, c’est augmenter la confiance des
tte glorification vous suggère. (Lille, novembre 1888.) Les Colonies
françaises
au xviii e siècle. Lutte maritime entre la France
et xviii e siècles. (Montpellier, avril 1888.) Influence de l’esprit
français
en Europe au xviii e siècle. – Le mouvement des i
ns les colonies anglaises (1788). (Clermont, août 1886.) Un négociant
français
, établi à Boston, rappelle sommairement à son fil
bli à Boston, rappelle sommairement à son fils, officier dans l’armée
française
, les causes de la guerre qui vient d’éclater entr
ute pas que cet exemple ne soit suivi par beaucoup d’autres officiers
français
. (Paris, novembre 1888.) Lettre d’un jeune offici
nnaire. (Rennes, juillet 1891.) État de la France avant la Révolution
française
; le gouvernement, l’administration et la société
9 ? – Montrer comment l’introduction de ces principes dans la société
française
en a profondément modifié le caractère. (Caen, oc
rdre du jour (20 pluviose an viii), par lequel il ordonnait à l’armée
française
de prendre le deuil pendant dix jours : « Le bust
autres ont bien mérité de la France. Il rappelle que pour beaucoup de
Français
l’occupation définitive de l’Algérie était une œu
once à un de ses amis qu’il va se joindre à une troupe d’explorateurs
français
pour pénétrer dans une des régions de l’Afrique c
es ? Quelle est la part des économistes dans l’œuvre de la Révolution
française
? (Poitiers, avril 1891.) Discuter cette pensée d
En 1666, M. Colbert, jaloux de cette nouvelle gloire, voulut que les
Français
la partageassent ; et, à la prière de quelques sa
de cette institution qui sera le complément nécessaire de l’Académie
française
. (Nancy, juillet 1889.) Montrer comment le goût
rer comment le goût des sciences naît et se développe dans la société
française
au xviii e siècle. Marquer l’influence des écriva
e et des beaux-arts ? (Toulouse, juillet 1891.) Vous supposerez qu’un
Français
du siècle dernier se réveille de nos jours après
ittéraires Qu’est-ce qu’une tragédie ? A quelle époque la tragédie
française
a-t-elle produit ses chefs d’œuvre ? Quels sujets
tre tombé ? (Paris, août 1879.) 1° Énumérer les principaux écrivains
français
en prose, de la première partie du xvii e siècle,
, août 1879) Quelles sont les principales règles de la versification
française
, et sur quels principes reposent-elles ? Quelles
principes reposent-elles ? Quelles sont les diverses espèces de vers
français
, et les combinaisons variées de rhythme auxquelle
-Généraux, le 5 mai 1789. (Clermont, octobre 1881.) Un jeune officier
français
, témoin oculaire, a pris part aux événements de l
rares intervalles. Sa dernière lettre était datée de Smolensk, où les
Français
étaient entrés le 18 août 1812. Cet officier se r
, les voyages dans les pays étrangers ? Comment explique-t-on que les
Français
voyagent si peu, comparativement à d’autres peupl
paratonnerre. (Clermont, août 1878.) Au commencement de ce siècle, un
Français
, dont les révolutions de son pays avaient fait un
s amies, ou retrouvant la trace d’anciens établissements de résidents
français
, que la cession du Canada à l’Angleterre avait fa
au comme écrivains. (1884.) Des caractères distinctifs de la tragédie
française
au xvii e siècle. (1885.) Découvertes et colonie
u xv e et au xvi e siècles. Voyages et tentatives de colonisation des
Français
au xvi e siècle. Résultats économiques des découv
– Les principaux groupes industriels de l’Allemagne. (1888.) Un jeune
Français
, après avoir perdu ses parents, est allé séjourne
? Et pourquoi ? – Qu’entend-on quand on dit que Voltaire est le plus
français
de nos prosateurs ? – Quels sont les principaux c
ont-elles faits au xviii e siècle ? – Faire le tableau de la société
française
avant la Révolution, d’après les livres, la press
e siècle. – Quelles sont les réformes qui, sous l’influence des idées
françaises
, ont été accomplies en Europe au xviii e siècle ?
rer que le XVIIe siècle est vraiment la grande époque de la Monarchie
française
. Jusqu’au xvii e siècle, la royauté n’a guère
oppe encore sous Louis XIV dont la domination est absolue. La royauté
française
apparaît, peu d’années après la Fronde, toute pui
les défend contre leurs ennemis. Grâce à eux l’influence de l’esprit
français
se fait partout sentir. Avant le xvii e siècle, l
le retrouva plus après lui. Montrer l’abaissement de la Monarchie
française
au XVIIIe siècle. Le xvii e siècle a été la gr
Ie siècle. Le xvii e siècle a été la grande époque de la Monarchie
française
. Au xviii e siècle elle conserve les mêmes instit
nne d’autant moins au pouvoir qu’ils sont dus à son incurie. L’esprit
français
rayonne plus que jamais au dehors mais il échappe
ainsi, ce serait trahir la France. La discorde peut exister parmi les
Français
, mais le Parlement se souviendra toujours que l’e
ous montre le combat des passions. D’un seul coup il crée la tragédie
française
et agrandit le champ de l’art dramatique. On lui
t une date dans l’histoire littéraire de notre patrie et de la langue
française
. Je vous ai librement exprimé mon opinion ; me pe
n, que la vivacité, la franchise, la limpidité, le tour naturellement
français
sont les qualités, non des vers, mais de la prose
i plus d’abandon. On a dit de sa prose « qu’elle est la plus purement
française
de toutes les proses ». Cet éloge emporte sans do
ur de reprendre la politique de Louis XIV et de Colbert. La marine
française
vient de réparer glorieusement les défaites qu’el
té sait de quel amour pour la mère-patrie sont animés nos colons. Les
Français
qui se sont établis sur l’Ohio et le long du Miss
lame d’abord notre attention ; c’est d’elle que vivent la plupart des
Français
et c’est, en grande partie, de sa situation que d
ne sont que les fils ingrats du grand Corneille ! Avant lui, la scène
française
n’existait pas : la tragédie française sortit tou
orneille ! Avant lui, la scène française n’existait pas : la tragédie
française
sortit tout armée de sa tête comme une nouvelle P
de fumée1. M.L. Apprécier le Jugement de Fénelon sur la Tragédie
française
(Corneille et Racine). Il ne faut point cherch
éral, ou plutôt prend à partie quelques défauts propres à la Tragédie
française
, qui ressortent d’une comparaison avec les chefs-
n sait moins gré à Fénelon de ce qu’il a dit de juste sur la Tragédie
française
, qu’on ne lui tient rigueur pour ce qu’il a omis
eau Tantale, ne pourra pas saisir son or à jamais perdu. Discours
français
. Le député Guadet propose à l’Assemblée législ
det propose à l’Assemblée législative de décerner le titre de citoyen
français
à l’Anglais William Wilberforce (26 août 1792).
ative de décerner à l’Anglais William Wilberforce le titre de citoyen
français
, je ne pouvais me flatter de concilier dès l’abor
e notre liberté, ces affronts dévorés en silence, ce sang que tant de
Français
ont répandu pour la défense de leurs droits, tout
ec une prodigalité insouciante, le titre et les privilèges du citoyen
français
. Comme la plupart d’entre vous sans doute, j’esti
on des esclaves. J’estime qu’en déclarant William Wilberforce citoyen
français
l’Assemblée Législative fera œuvre de haute justi
opose, Messieurs, de donner à William Wilberforce le titre de citoyen
français
. Concours et examens de l’enseignement secon
ples précis, tels que les Éléments d’histoire littéraire (Littérature
française
), de René Doumic (Delaplane), le Précis historiqu
oumic (Delaplane), le Précis historique et critique de la Littérature
française
, très riche en indications bibliographiques, d’Eu
. Petit de Julleville (Masson), la Petite] Histoire de la Littérature
française
de Gazier (Armand Colin), et aussi, pour la parti
vertu, de raison et de bienséance. Corneille, ancien Romain parmi les
Français
, a établi une école de grandeur d’âme, et Molière
. » – Cette opinion n’est-elle pas fondée surtout pour la littérature
française
au xvii e siècle ? – La Bruyère va trouver Boilea
s à Racine. Veut-on dire qu’il manque de force ? – Pourquoi la langue
française
est-elle universelle ? – Tirer une leçon de rhéto
articulièrement par les femmes sur le développement de la littérature
française
auxvii e siècle. – Quelles sont les idées qui vou
s l’éventail. J’ai appris pourtant que notre brillante gentilhommerie
française
mène grand bruit autour de « Job » et d’« Uranie
nstruction féminine. Examen de 1882. (ORDRE DES LETTRES) Langue
française
. 1° Qu’entend-on par formation populaire et forma
être très utiles. » Examen de 1883 (ORDRE DES LETTRES) Langue
française
. Des synonymes. – Développer et expliquer par de
en lumière. » Examens de 1884. Ordre des lettres Langue
française
. Bossuet a dit : « Il ne faut pas souffrir une fa
eur caractère, elle porterait à la langue même. Dans cette défense du
français
au point de vue de l’étymologie et de la dérivati
des aspirantes, une leçon à retenir… « Lecture expliquée d’un texte
français
. – Cette épreuve ne consiste pas uniquement dans
des sciences. Examens de 1885. Ordre des lettres Langue
française
. de l’utilité des citations d’auteurs dans un di
ngue. Voltaire regrettait fort que, dans son dictionnaire, l’Académie
française
se contentât de donner, pour les différents emplo
es ordinaires. Examens de 1886. Ordre des lettres Langue
française
. Fénelon, dans ses vœux pour l’enrichissement de
française. Fénelon, dans ses vœux pour l’enrichissement de la langue
française
par l’adoption de mots nouveaux, après avoir dema
’abord du vœu que Fénelon, à la date de 1714, soumettait à l’Académie
française
: ce vœu d’enrichissement pour la langue était-il
rapport de M. Jacquinet, président du jury : « Composition de langue
française
. – On avait à examiner certaines opinions émises
pinions émises par Fénelon dans le chapitre de sa Lettre à l’Académie
française
, où il appelle l’attention de ses confrères sur l
eunes filles ? Examens de 1887. Ordre des lettres Langue
française
. Qu’entend-on par archaïsme et par néologisme ? –
? Extrait du rapport du président du jury, M. Jacquinet. « 1° Langue
française
. – Faute de réflexion attentive, la plupart des a
xcité l’art de l’écrivain, et les plus belles productions de l’esprit
français
ont été composées avant cette excroissance de ter
Répondez-lui. Examens de 1888. Ordre des lettres Langue
française
. Qu’entend-on par histoire des mots au point de v
n, et ont assez heureusement répondu à notre attente. Celle de langue
française
ou de grammaire, bien que portant trace elle-même
deux siècles ? Examens de 1889. Ordre des lettres Langue
française
. Qu’entend-on par les synonymes d’une langue ? –
rapport de M. Jacquinet, président du jury : « Composition de langue
française
. – Le sujet était celui-ci : « Qu’entend-on….. »
des exemples. Examens de 1890. Ordre des lettres Langue
française
. En quoi l’étude des langues étrangères peut-elle
elle du beau ? Examens de 1891. Ordre des lettres Langue
française
. « Nous nous applaudissons de voir notre langue
ême, Avertissement de l’édition de son Théâtre de 1768.) « La langue
française
n’est ni si abondante et si maniable que l’italie
n, soit quant au sens. Donnez de nombreux exemples tirés de la langue
française
. – En 1739, Buffon avait été choisi par Louis XV
n annonce à une amie la mort de sa mère. – M. Mézières, de l’Académie
française
, a écrit : « Un peu de science peut rendre une fe
– « Je pleurs, disait Jeanne d’Arc, quand je vois couler le sang d’un
Français
. » Montrer que depuis Jeanne d’Arc, le patriotis
ette.) Jacquinet Les Femmes écrivains. (Belin.) R. Doumic Littérature
française
. (Delaplane.) Jeanroy et Puech » latine. (Id.) M
(Id.) Max Egger »grecque. (Id.) Chauvin et le Bidois. La Littérature
française
par les écrivains contemporains (choix de jugemen
la France. » Concours de 1884. Ordre des lettres Langue
française
. Du verbe dans la langue française. Littérature.
Ordre des lettres Langue française. Du verbe dans la langue
française
. Littérature. La poésie lyrique au xvii e, au xv
rt de M. Eugène Manuel1, président du jury : 1° Composition de langue
française
et de grammaire. – Le sujet était : « Du verbe da
ançaise et de grammaire. – Le sujet était : « Du verbe dans la langue
française
. » « Pour un examen d’un ordre aussi élevé que l
ait augmenté le nombre des temps composés, au point de ne laisser, en
français
, au verbe passif, par exemple, que sa significati
l’auxiliaire avoir. Ces éléments historiques de la formation du verbe
français
devaient servir de point de départ à toute la com
e la composition, pour expliquer logiquement la constitution du verbe
français
tel qu’il est aujourd’hui, sa conjugaison et sa s
ilement sur l’enseignement des garçons… 2° Composition de littérature
française
. – Le sujet était : La poésie lyrique… L’année de
ique… L’année dernière, on avait donné pour canevas de la composition
française
une lettre de Mme de Sévigné à Ménage, après la p
e qui, né à la suite des plus profondes transformations de la société
française
, voyait la poésie ressusciter du milieu des orage
Littérature. Quels ont été, au xvii e siècle, les grands auteurs
français
qui ont écrit sur des sujets scientifiques, et qu
un grand signe de médiocrité de louer toujours modérément. » Langue
française
. Indiquer les caractères de la langue de La Fonta
e d’éducation. 2° Le sujet de la seconde composition, celle de Langue
française
, était : Indiquer les caractères de la langue de
Vous essaierez d’esquisser le portrait du véritable critique. Langue
française
. Commenter et apprécier ces lignes de Fénelon :
qu’on n’en a introduit. » (Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, 1714.) Extrait du rapport de M. Eugène Manuel, p
e suffisent pas pour suppléer à l’ignorance du sujet même…. » Langue
française
. – Nous avons déjà eu l’occasion, deux années de
, deux années de suite, de remarquer que, sur les questions de langue
française
, la préparation des aspirantes était plus solide
nt, vingt ans après la première édition du Dictionnaire de l’Académie
française
, exprimait-il de tels regrets ? Il faut bien reco
é avec Malherbe et Balzac. Ainsi le voulait l’unité même de la langue
française
, qui devint sa force, et qui la maintient. Fénelo
Ordre des lettres Littérature. Quelle a été, sur la littérature
française
, au xvii e siècle, l’influence de la société poli
ittéraires cette influence a-t-elle été surtout appréciable ? Langue
française
. Des doublets dans la langue française, de leur o
surtout appréciable ? Langue française. Des doublets dans la langue
française
, de leur origine, de leur synonymie, de leur util
i des maîtres qui dirigent leur préparation. 2° Composition de langue
française
. – Le sujet était : Des doublets dans la langue f
n de langue française. – Le sujet était : Des doublets dans la langue
française
, de leur origine, de leur synonymie, de leur util
a question des doublets venait d’être inscrite au programme de langue
française
de nos lycées, dans une réunion d’académiciens, d
avec les traits essentiels de son vocabulaire. La question de langue
française
n’avait pas été jusqu’ici aussi spécialement gram
re des lettres Littérature. Comparer Corneille et Racine. Langue
française
. Dans son discours de réception à l’Académie fran
acine. Langue française. Dans son discours de réception à l’Académie
française
, prononcé en 1671, Bossuet disait à ses confrères
ngue vivra dans l’état où vous l’avez mise autant que durera l’empire
français
. » Ce vœu et cet espoir étaient-ils bien fondés
écier aujourd’hui ? Vous exposerez, comme en une leçon de littérature
française
, cet épisode de notre histoire littéraire. Langu
térature française, cet épisode de notre histoire littéraire. Langue
française
. Qu’appelle-t-on langues synthétiques ? Langues a
on langues synthétiques ? Langues analytiques ? Montrer que la langue
française
est plus analytique que synthétique, et que cette
a eues sur la syntaxe cette prédominance des procédés analytiques en
français
? Extrait du rapport présenté par M. Eugène Manue
fantaisiste, pessimiste, etc.). 2° Composition sur un sujet de langue
française
. – Si nous avions besoin d’une preuve nouvelle po
des très précises, une solide connaissance de l’histoire de la langue
française
, même une certaine familiarité des problèmes de l
arque propre à la littérature et au génie d’un peuple (c’est, pour le
français
, son incomparable clarté), ont été à peine indiqu
lle promet à nos lycées de bons professeurs de grammaire et de langue
française
. 3° Composition d’histoire. – Sujet : « Périclès
us puiserez vos arguments et vos exemples dans l’histoire des lettres
françaises
. Langue française. On a dit quelquefois : « La g
ments et vos exemples dans l’histoire des lettres françaises. Langue
française
. On a dit quelquefois : « La grande attention qu’
e un paragraphe entier, à citer, à détacher. 2° Composition de langue
française
. – Nous n’avons pas à traiter nous-même ici à fon
reuses compensations au désavantage dont Voltaire se plaint ? Langue
française
. étude comparée des trois textes suivants, au po
istorique et de la narration oratoire. – Que savez-vous de l’Académie
française
, de son but, de ses travaux, des services qu’elle
uvent point l’unique expression et usent de synonymes. » – La langue
française
au xvii e siècle. Quels sont les écrivains qui on
Quels sont les écrivains qui ont le plus contribué à fixer la langue
française
? – « La vertu vaut mieux que la gloire », a dit
ez et commentez la pensée des deux écrivains. – Principaux moralistes
français
: les caractériser. – Principaux historiens franç
ipaux moralistes français : les caractériser. – Principaux historiens
français
: les caractériser. – Principaux orateurs sacrés
historiens français : les caractériser. – Principaux orateurs sacrés
français
: les caractériser. – Montrer que l’étude de l’hi
net. Cette opinion n’est-elle pas fondée, surtout pour la littérature
française
au xvii e siècle ? – Développer et commenter ce m
es influences qui se sont exercées sur la littérature ? – Les lettres
françaises
sous Richelieu. – Qu’entendez-vous par les deux g
les deux générations littéraires du xviii e siècle ? – Les satiriques
français
. – La poésie épique en France. Est-il vrai que le
satiriques français. – La poésie épique en France. Est-il vrai que le
Français
n’a pas la tête épique ? – Qu’entend-on par sens
crire, vous paraît-elle applicable aux plus belles œuvres de l’esprit
français
au XVIIe siècle, fût-ce dans les genres les plus
ines, les causes des principales modifications éprouvées par la prose
française
au XVIIIe siècle. Rien de plus différent, on l
Fénelon, peut-être moins parfaite, mais à coup sûr originale et toute
française
. Il a renoncé définitivement à la phrase large du
, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement
française
; l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe
e a raison de dire que la phrase courte et légère est essentiellement
française
; n’est-ce pas le tour de l’esprit français lui-m
gère est essentiellement française ; n’est-ce pas le tour de l’esprit
français
lui-même, vif, léger, brillant, piquant ? Le moye
esprit du xviii e siècle. Quand il disait : « Un homme né chrétien et
Français
se trouve contraint dans la satire ; les grands s
omparable et charmant sans jamais lasser. C’est bien la prose la plus
française
de toutes les proses, instrument merveilleux pour
ntinuelles. « Après tout, comme le dit M. Vinet, l’idéal de la prose
française
a été donné par Bossuet et Fénelon. » Avec Montes
t du xix e siècle. 2° Précis historique et critique de la Littérature
française
depuis les origines jusqu’à nos jours, par M. E.
familier, et qui mérite de devenir populaire. Les citations d’auteurs
français
et étrangers, les commentaires ingénieux, les obs
l’esprit de l’élève. – Prendre pour exemple l’histoire. Composition
française
. Les États-Généraux au xiv e siècle. Concours
s dans l’école peut-il ou doit-il être rendu attrayant ? Composition
française
. Exposer les vœux de la nation au moment de la co
naître le Cid. Importance de cette pièce dans l’histoire de la poésie
française
. Concours de 1882. SESSION DE JUIN Pédagog
ez sur l’enseignement des lettres. Littérature. Entre les classiques
français
, à quel poète donnez-vous la préférence, et à que
quelles difficultés vous attendez-vous à y rencontrer ? Composition
française
. Remaniements politiques et territoriaux opérés e
démontrer la vérité, on prendra pour exemple un des grands écrivains
français
à son choix. Pédagogie. Pourquoi les bons maître
à une de vos amies que vous venez de lire l’Histoire de la Révolution
française
. La vie, et quelquefois la mort de plusieurs femm
es espèces et citer, en les appréciant très brièvement, les écrivains
français
qui se sont distingués dans chacune d’elles. – Fé
que ceux qui liront l’histoire de Louis XIV verront bien que je suis
Français
. » Critiquer ces opinions et terminer en indiquan
de la prose et de la poésie. Prendre des exemples dans la littérature
française
. Concours de 1883. Pédagogie. Quels sont l
dre à leur pays de nouveau services. Répondez comme il convient à des
Français
, à des citoyens, à des éducateurs de la jeunesse,
des beaux-arts ont besoin absolument pour réussir dans la composition
française
d’une préparation spéciale. Ils remarqueront que
de Louis XIII et de Richelieu. II. – Énumérer les principaux artistes
français
(les artistes seulement et non les écrivains) du
n sculpteur, – pour un architecte. – Quels sont les grands sculpteurs
français
du xvii e siècle ? – Utilité des voyages pour un
z ? Citez leurs principales œuvres. – Quels sont les grands voyageurs
français
qui ont contribué à la découverte des ruines et d
leines de résolution et d’héroïsme. Attaqués en tête et en queue, les
Français
font face partout avec une impétuosité devenue pr
aliens se décidèrent à attaquer, en voyant les trois corps de l’armée
française
assez éloignés les uns des autres. Le marquis de
on donna des deux côtés. » Mais, écrivit un provéditeur vénitien, les
Français
sont plus que des hommes. La bataille n’eût pas é
ngère, et l’on rappellera qu’un glorieux témoignage de l’Empereur des
Français
vient de rendre au nom de Richard-Lenoir la popul
blée, réunie le 2 décembre, le ministre expose ses vues sur la marine
française
. Selon lui, il ne s’agit pas seulement des forces
es en France par des bâtiments étrangers, et, pour donner à la marine
française
les moyens de subvenir aux besoins de l’importati
e bombardement d’Alger par Duquesne en 1688, un officier de la flotte
française
, frappé de l’admirable position de cette ville et
rope ; elle a dû céder l’empire des mers aux Anglais, et si un prince
français
règne au-delà des Pyrénées, de nouveaux royaumes
des et se constitue prisonnier. – Quels sont les grands hommes de mer
français
? Citer leurs principaux exploits. – Quelles sont
emps écrivains ont-ils apporté une note originale dans la littérature
française
? Duquesne et rutter Le 22 avril 1676, les flot
rature française ? Duquesne et rutter Le 22 avril 1676, les flottes
française
et hollandaise se battirent dans les eaux de la S
nsporter en Hollande le cœur de l’illustre marin. Il fut pris par les
Français
. Duquesne passa sur son vaisseau, alla à la chamb
an Bart s’élance sur une mèche placée près de lui. Appel aux matelots
français
en rade. Prise du navire anglais et du traitre. –
ortir de la ville. Tous les médecins avaient péri. Plusieurs médecins
français
, entre autres Maret, quittèrent Paris pour aller
ande son nom ; elle s’appelle Helwig Franzolin (en allemand Éternelle
Française
). Émotion causée par ce nom. – On demandait à Soc
c’est l’ennemi ! » et aussitôt tombe mort, et d’Assas est blessé. Les
Français
arrivent et emmènent les deux victimes. D’Assas,
nt : « Enfants, ce n’est pas moi qui ai crié, c’est Dubois. » L’armée
française
, préservée d’une surprise, gagnait le lendemain l
s agriculteurs ont été des peuples belliqueux. Voyez les Romains, les
Français
, etc. L’agriculture donne aux peuples moins de ri
ra la honte et les dangers de cette résolution : elle découragera les
Français
fidèles, et augmentera la confiance des ennemis q
es populations, tous les genres d’oppression et de calamités. ….. Les
Français
fidèles attendaient la fin de leurs maux de la pr
aille des pyramides. Après une marche de nuit dans le désert, l’armée
française
arrive, au point du jour, en vue du Caire. Elle t
é par le soleil levant. Peindre la joie et l’enthousiasme des soldats
français
. Ils ont enfin rencontré l’ennemi. Paroles de Bon
uses et réitérées des Mameluks. Intrépidité et sang-froid des soldats
français
. Bientôt prise entre deux feux, et resserrée entr
quoiqu’il aime sa patrie, il ne la flatte jamais en rien. L’historien
français
doit se rendre neutre entre la France et l’Anglet
rtus militaires qu’une campagne semblable met en jeu chez les soldats
français
. Concours de 1883. « Quand on travaille su
nquante ans, Victor Hugo, dans son discours de réception à l’Académie
française
. « Peut-être ses limites matérielles sont-elles m
res, s’ils ne veulent pas être embarassés par le sujet de composition
française
qu’ils auront à traiter. Le programme les a indui
olas Leblanc. (La découverte de Nicolas Leblanc date de la Révolution
française
1790.) Concours de 1888. Écrire une lettre de de
pareil. – Les résultats. – L’utilité de la nouvelle découverte. – Le
français
Sauvage fut le premier qui reconnut l’utilité de
Laquelle adopteriez-vous de préférence ? Pourquoi ? – Éloge du paysan
français
. – Ses qualités, – son rôle dans l’histoire, – sa
égie et de l’octroi dans l’intérieur du pays, ainsi que les douaniers
français
aux frontières. Que pensez-vous de cette opinion
re qu’ils improviseront avec une facilité de virtuoses la composition
française
. Leurs études antérieures certes leur serviront,
s Economistes, par Félix Frank (Delagrave) ; – l’Histoire du commerce
français
, par Ch. Périgot (Maurice, éd.). École des hau
e les États protestants portent à Louis XIV. Haine que lui vouent les
Français
qui ont préféré l’exil à une abjuration. DEUXIÈME
mposée de savants. Bataille des Pyramides. – Destruction de la flotte
française
à Aboukir. L’Institut d’Egypte. – Services rendus
r les voyages dans les pays étrangers ? Comment explique-t-on que les
Français
voyagent si peu comparativement à d’autres peuple
à souligner, à retenir ? Ce sont : utilité, intérêt, pays étrangers,
français
, voyagent si peu, approuver… C’est sur ces idée
dance irréfléchie et enracinée à croire à la supériorité de la patrie
française
, – amour de la vie sédentaire, du bien-être au pa
nes défaillances… Il nuit à l’essor des exportations. – il expose les
Français
à des critiques désobligeantes mais justes trop s
de fer sur la marche de la civilisation ? – Quels sont les ministres
français
qui ont contribué à la prospérité commerciale de
iècle. – Histoire coloniale de la France sous Louis XV – La frontière
française
du Nord et de l’Est depuis 1780. – Les grands tra
à la Faculté de droit de Montpellier, sous les auspices de l’Alliance
française
1, association nationale pour la propagation de l
e française 1, association nationale pour la propagation de la langue
française
à l’étranger et aux colonies. Le sujet y est trai
uvent leur avenir se prépare et se décide. Si l’Alsace avait parlé le
français
, peut-être qu’à cette heure le Rhin serait encore
gues ! Il n’est rien de si triste. Ah ! Dieu garde notre belle langue
française
d’une fin si misérable ! ou du moins, car nous sa
angues qui luttent à la surface du globe ? – L’influence de la langue
française
. M. Charles Gide, – en cette même conférence q
l sera un des vaincus dont je parlais tantôt, et d’autres langues, le
français
, l’italien, le grec, recueilleront son héritage.
le ? Est-ce parmi les victorieux ou parmi les vaincus ? En Europe, le
Français
est parlé par 45 millions d’hommes environ, en co
millions d’hommes environ, en comptant les cantons suisses de langue
française
, les provinces belges de race Wallonne, une parti
ctable, mais il n’est pas en voie de gagner : il perd plutôt. La race
française
étant très peu féconde, ne déborde pas au-delà de
sur nos frontières. En Suisse, la proportion des habitants de langue
française
était, il n’y a pas bien longtemps, de près de 11
ien, quelle est, dans le reste du monde, la place qu’occupe la langue
française
? Elle ne tient certes pas dans le monde une plac
ique, Asie et Océanie, on peut trouver 4 millions d’hommes parlant le
français
. Et remarquez que ces 4 millions ne sont pas conc
t pas soumis à la souveraineté de la France. Le seul groupe de langue
française
dans le monde qui soit imposant par le nombre et
il y aurait, dans l’Amérique du Nord, 36 millions d’hommes parlant le
français
, dont 26 millions dans le Canada. Grâce à ce peup
inces de Normandie, de Picardie et de Bretagne, l’avenir de la langue
française
dans l’Amérique du Nord parait assuré. Sans doute
s conquérir un monde, il faut signaler un groupe important de 200.000
Français
environ, ceux-ci relevant de la souveraineté fran
tant de 200.000 Français environ, ceux-ci relevant de la souveraineté
française
, qui parlent et propagent notre langue dans l’Alg
pas assez d’hommes. Dans ces vastes possessions, la race et la langue
françaises
ne sont représentées que par une infime populatio
elque chose : mais que faire ? Et voilà justement pourquoi l’Alliance
française
a été fondée. » Résumer les principales crit
contre la colonisation. Les réfuter. Répondre à cette question : « Le
Français
est-il colonisateur ? » EXTRAITS D’UN DISCOUR
oi, s’écrie-t-on, vous voulez déverser le trop-plein de la population
française
sur le monde, et vous ne remarquez même pas qu’el
à-bas, vivrait une société de dix à douze millions d’hommes de langue
française
et d’esprit français. Et croit-on que le départ d
iété de dix à douze millions d’hommes de langue française et d’esprit
français
. Et croit-on que le départ de ces quelques émigra
par la pensée et par le cœur, ne descendent-ils pas de 65.000 colons
français
? La France n’a pas le génie colonisateur ! Mais,
u le domaine de la France extérieure. L’esprit public s’éveille : les
Français
s’en vont au loin, cherchant à ouvrir des voies n
percé, malgré les difficultés de l’heure présente, par les ingénieurs
français
dont le génie soulève les montagnes et qui contra
n de fer avec les peuples du Niger et de l’immense Soudan. L’activité
française
prend pour ainsi dire d’assaut toutes les redoute
es préparés, par leurs études antérieures, à l’épreuve de composition
française
. 1. La lettre est dans L. Figuier : Merveilles d
de foi dans le progrès ! Quel hymne à la science ! 1. La Composition
française
n’a remplacé la dictée qu’après 1886. 1. En 1883
t la scène francaise. « Vous savez en quel état se trouvait la scène
française
, lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
ersonne ne rendait plus de justice que lui au créateur de la tragédie
française
; il en répétait sans cesse les beaux vers, en fa
de toute la nature. Homère exprime tout ce qui frappe les yeux : les
Français
, qui n’ont guère commencé à perfectionner la gran
style du théâtre ont entièrement prévalu : ils ont embelli la langue
française
, mais ils en ont resserré les agréments dans des
utres ». Aprés un tableau rapidement esquissé de l’état de la langue
française
avant Corneille, l’orateur continue : « La langu
a langue française avant Corneille, l’orateur continue : « La langue
française
restait donc à jamais dans la médiocrité, sans un
ns de génies supérieurs ». Après avoir suivi avec Voltaire la langue
française
dans ses progrès, depuis sa naissance jusqu’à l’é
rselle : écoutons Buffon, dans son discours de réception à l’académie
française
. C’est un grand peintre qui va parler de coloris,
rer ; son Paradis Perdu, l’une des plus belles créations de la poésie
française
.
Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification
française
. § I. Du vers. Un vers est un assemblage d
ployés pour construire les vers ; on la nomme aussi prosodie. Le vers
français
se mesure par le nombre des syllabes : il est syl
syllabes longues. Dépourvu de mètre et de forte accentuation, le vers
français
est un peu monotone ; il cherche à racheter ce dé
Le vers sera bon si l’on met trembla. L’accent temporel, dans le vers
français
, remplace ce qui lui manque sous le rapport de la
uantité syllabique. § V. De l’accent temporel. La prononciation
française
est une des moins accentuées qu’il y ait de là un
ie. Cependant on aurait tort de croire que l’accent n’existe pas ; le
Français
appuie toujours sur la dernière syllabe quand ell
t accentué ; les deux autres sont brefs. D’après ce principe, le vers
français
a donc véritablement des longues et des brèves, c
bouillonne au fond des mers, L’enjambement est défendu dans le vers
français
à cause de la rime, qu’il tendrait à faire dispar
en aient, des imparfaits, où l’e muet ne compte pas dans la mesure.
Français
, Anglais, Lorrains, que la fureur assemble, Avan
notonie que par la césure et par la rime. Ceux qui ont voulu faire en
français
des vers blancs, c’est-à-dire sans rime, n’ont fa
en France a sa manière d’accentuer ; de là vient qu’il y a si peu de
Français
dont la prononciation soit parfaitement pure. Le
iome est euphonique. Les langues du Midi le sont beaucoup plus que le
français
et les langues du Nord. En même temps, elles ont
donner à la phrase une symétrie et des développements rhythmiques. Le
français
tient le milieu entre ces deux familles d’idiomes
ison. Et aujourd’hui que dirons-nous, à notre tour, au jeune écrivain
français
? Votre langue est un instrument ingrat, qui par
u commencement du xviie siècle que la période fut introduite dans le
français
à l’imitation du latin. Jusqu’à Balzac, on n’en t
um procul ære canoro Increpuit… Condillac dit à propos de l’harmonie
française
: « Nous imitons aussi quelquefois des bruits ; m
ur. Les onomatopées sont presque aussi fréquentes et aussi faciles en
français
qu’ailleurs, quand on s’impose le labeur puéril d
ser l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier le
Français
à demi vaincu, mettre en fuite l’Espagnol victori
yée par cette masse qui vomit la mort de toutes parts ; mais la furie
française
est aussi infatigable que le sang-froid espagnol,
Galeoti, mort en 1478, et surtout du livre de Cordemoy, de l’Académie
française
, intitulé Discours physique de la parole. Ce disc
eoisie), le cuir donc prouve en faveur de la délicatesse de l’oreille
française
. Si l’on a défini l’hypocrisie un hommage que le
e est trop rigoureuse. Pourquoi n’admet-on pas en vers cette forme si
française
, il y a, il y aurait… puisqu’on trouve quelque do
Prouvera malgré vous sa source en se versant. 77. Parmi les poëtes
français
, Chapelain, Lamotte, Crébillon, Lemierre, paraiss
ce, comme en se jouant. La Henriade a prouvé une fois de plus que les
Français
, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la
n soutien ; Car pour ce monde-ci je n’en espère rien2. Le soldat
français
Du camp de Philipsbourg, le 3 juillet 1734.
De cent décharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Le
Français
chante, boit et rit. Bellone va réduire en cendre
te est sage, et Dieu l’avait conduit3. À chacun son tour a m.
françois
de neufchateau4 Si vous brillez à votre auro
is indulgent, doux, vif, sociable. Il est né pour aimer : l’élite des
Français
Est l’exemple du monde, et vaut tous les Anglais.
te, citons, chemin faisant, une belle page du général Foy sur l’armée
française
: « Demandez à un Anglais, à un Allemand, à un Ru
meilleurs soldats du monde, chacun dira : Les nôtres, et ensuite les
Français
, A nombre égal de la même quantité de moyens maté
é à aucune armée de balancer, en campagne, la supériorité d’une armée
française
composée d’éléments nationaux, et commandée d’apr
ouvante ; car le secret de la guerre est dans les jambes. Mais si les
Français
marchent vite et longtemps, quoique petits et por
nes soldats étaient toujours frais et reposés… « Voyez les bataillons
français
arriver au bivac après une marche longue et pénib
de s’en apercevoir à la contenance de l’auditoire. Mais l’ivresse des
Français
est gaie, scintillante et téméraire ; c’est pour
œuvres critiques, naquit en 1723, et mourut en 1799. 1. Compositeur
français
, 2. Ces vers étaient adressés à madame Lullin.
à Berghen. 1. On croirait voir ici déjà les soldats de la république
française
. 2. Nom d’un commis préposé aux enrôlements volo
e moderne, et qui flattent si agréablement l’oreille dans les langues
française
, italienne, espagnole, allemande, anglaise, sont
ous combien de chefs peuvent se ranger les règles de la versification
française
? Nous rangerons sous six chefs principaux tout
x chefs principaux tout ce que nous avons à dire sur la versification
française
. Nous parlerons successivement de la mesure des v
la mesure des vers. 42. Qu’est-ce que le vers, et comment le vers
français
se distingue-t-il de la prose ? Le vers, en géné
age de mots mesurés et cadencés selon des règles déterminées. Le vers
français
est composé d’un certain nombre de syllabes qui f
son de syllabes longues et brèves, comme en grec et en latin. Le vers
français
se distingue de la prose de trois manières : il a
n distingue-t-on d’espèces de vers fiançais ? Il y a, dans la langue
française
, dix espèces de vers que l’on distingue d’après l
latin, qui lui a servi de modèle. En effet, un asclépiade est un vers
français
de la plus parfaite régularité. Pastor, cum trah
que les Anglais ont adopté ; avec cette différence, que dans le vers
français
le repos est constamment après la quatrième sylla
labes. Citez un exemple qui renferme les différentes espèces de vers
français
. Voici un exemple où l’on trouve des vers de tou
en usage chez les Grecs et les Latins, s’est conservée dans la langue
française
. Dans notre poésie, l’élision ou retranchement d’
il faut qu’un crime achète. 58. L’hiatus est-il admis dans la poésie
française
? L’hiatus était autrefois permis dans notre poé
lète que dans une partie du vers suivant. En règle générale, les vers
français
ne souffrent pas l’enjambement, parce que, dit La
l’autre, l’effet de la rime disparaît. C’est à Malherbe que la poésie
française
est redevable de cette règle. 67. Dans quel cas l
n Des rives du Danube… Vous connaissez l’impétueuse ardeur De nos
Français
; ce sont fous pleins d’honneur. Ainsi qu’au bal,
spèces de rimes ? Il y a deux espèces de rimes dans la versification
française
: la rime masculine et la rime féminine. C’est de
e rimer ensemble altiers et fiers, je reconnois et à la fois, lois et
françois
, fluet et étroit que l’on prononçait autrefois ét
ique en des termes moins fiers. Durant les premiers ans du Parnasse
françois
, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. I
xe siècle jusqu’au xive , fut adoptée définitivement par les poètes
français
. Cette forme de la poésie latine du moyen âge, si
e, plutôt par l’ignorance que par l’esprit du système, déjà imitée en
français
, au xiie siècle, par Alexandre de Paris et par H
ce celui de couplet. Les stances n’ont été introduites dans la poésie
française
que sous le règne de Henri III, par Jean de Linge
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les
Français
à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
est l’institution de l’Académie5 : elle est née pour élever la langue
française
à la perfection de la langue grecque et de la lan
angue latine. Aussi a-t-on vu par vos ouvrages qu’on peut, en parlant
français
, joindre la délicatesse et la pureté attique à la
bles beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages
français
, puisqu’on y voit la hardiesse, qui convient à la
it de Bossuet La Bruyère, dans son discours de réception à l’Académie
française
, et Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphi
jà un contemporain (Saint-Évremond), quelques pièces particulières en
français
, d’une beauté admirable : telles sont les oraison
ion à la philosophie. — « Bossuet, dit M. Vinet dans sa Chrestomathie
française
, n’est pas seulement un orateur sublime et un mag
que historien : il est le premier dans l’éloquence didactique, où les
Français
sont les premiers. Plusieurs de ses écrits d’ense
out Bossuet. » 4. Louis XIII, ou plutôt Richelieu, fonda l’Académie
française
en 1635. Le cardinal avait représenté au monarque
e durable, parce qu’elle était parfaitement en harmonie avec l’esprit
français
, « qu’une des principales marques de la félicité
Celui-ci datait de 1671. — Un des principaux bienfaits de l’Académie
française
, qui a si glorieusement justifié toutes les espér
te un témoignage curieux dans les Remarques de Vaugelas sur la langue
française
.
étorique, il a paru opportun de réimprimer l’édition, avec traduction
française
et commentaire, que j’avais publiée, en 1849, dan
éjà ancien, le tenir au courant des derniers travaux de la philologie
française
et de la philologie étrangère sur l’opuscule si m
Commentaire, les renvois au texte de la Poétique étaient indiqués en
français
. Bien que le Commentaire soit aujourd’hui rattach
n comprenant le texte grec avec le commentaire, l’autre la traduction
française
. 1. Je pense surtout aux Observations philologiq
héologique, par mon confrère, M. Charles Thurot, l’un des hellénistes
français
qui connaissent le mieux Aristote et à la second
t s’étudier ainsi à dire mal ce qu’un auteur a bien dit ; traduire en
français
de nos jours quelque morceau de notre vieille lan
gne de Louis XV. Cet évêque, l’un des plus vénérables chefs du clergé
français
, se nommait M. de La Mothe. On appelait intendant
et allemandes. Il reçut ordre d’aller à leur tête combattre une armée
française
qui, sous les ordres du comte d’Enghien, prince d
chaînes d’argent qu’il a fait fabriquer pour enchaîner les chevaliers
français
, qu’il espère bien faire tous prisonniers. Mettez
chaînes d’argent. Indignation et plaisanteries amères des chevaliers
français
qui entourent le prince. On l’engage à lier le ma
s propres chaînes. D’Avalos est accablé de terreur et de honte. « Les
Français
, dit le prince à d’Avalos, ne savent se venger d’
risoles est un des faits les plus glorieux qui aient honoré les armes
françaises
; les ennemis y perdirent plus de 15, 000 hommes.
énéral et gouverneur d’Andalousie, vint se mettre avec les grenadiers
français
les plus avancés. Le capitaine qui les commandait
’assaut ; conversation vive et animée entre San-Estevan et l’officier
français
; exploits de San-Estevan, qui, avec l’agrément d
isputés par les armes entre le légitime héritier, Philippe IV (prince
français
, petit-fils de Louis XIV), et un prince autrichie
ui était tombée au pouvoir des ennemis, était assiégée par un général
français
, le célèbre duc de Vendôme, et par le roi Philipp
. (Histoire du temps des croisades.) Sujet et plan. Un chevalier
français
, dans la Palestine, sauve un lion des étreintes d
uch, avaient en abondance des provisions de toute sorte ; les troupes
françaises
, commandées par Duguesclin, manquaient de tout et
t retranchés dans une position très-forte, riaient de la détresse des
français
. Vous insisterez peu sur ces détails. Le captal d
ce dîner. Ceci devra être développé : arrivée du héraut dans le camp
français
; son insolence ; son discours ironique. Duguescl
es mêmes et les écuyers du captal, faits prisonniers, qui servent les
Français
à table. Style vif et animé, quelquefois gai et p
dans la guerre de sept ans, par son courage et par son humanité. Les
Français
, qui, en le combattant, avaient appris à l’estime
prisonnier de guerre. Sujet et plan. 1ère partie. Jules, officier
français
, âgé de vingt-cinq ans, est déjà chef de bataillo
la troupe de Jules. Jules sauve le colonel et le fait porter au camp
français
, après lui avoir donné une lettre de recommandati
fils, qui était colonel, et qu’on lui avait dit avoir été tué par les
Français
. De 1à la haine qu’elle éprouvait pour Jules. Ell
ue son fils est vivant et prisonnier, que la générosité d’un officier
français
lui avait sauvé la vie. De là la faveur qu’elle e
mes, envahit la Russie au mois de juin ; au mois de novembre, l’armée
française
fut presque entièrement détruite par le froid.
soutenir. Mais le maréchal de Brissac, qui était à la tête de l’armée
française
, comprenant combien il lui importait de ne pas la
de troupes nombreuses. Voyant qu’il était arrivé trop tard et que les
Français
étaient maîtres du poste, il se retira à la hâte,
e Carloman. Carloman, second fils de Louis le Bègue, régna sur les
Français
de 879 à 884, d’abord conjointement avec Louis II
de Valois qui régnait alors, fut le premier héritier de la monarchie
française
qui porta le titre de dauphin. Vienne, sur le Rhô
ousin, l’Angoumois, la Saintonge. Il tenait de son père Henri (prince
français
de la famille des Plantagenets) l’Anjou et la Tou
ue agités de sentiments divers, conservent l’intrépidité du caractère
français
. De là on retournera auprès du lit de douleur. Le
s siciliennes, 1282.) Sujet. A l’époque des Vêpres siciliennes, un
Français
, renomme dans toute l’île par sa vertu, fut sauvé
ar l’histoire, qui sera le sujet de votre narration. Vous nommerez ce
Français
Delmance15, vous donnerez à son ami le nom de Fla
ts de la journée ; pour lui, ses mains sont restées pures du sang des
Français
, et maintenant il va sauver Delmance : une barque
main de l’évasion de Delmance, Octavio, implacable ennemi de tous les
Français
, sachant ou soupçonnant ce qui s’est passé, accus
de Belvédère, en Calabre, défendue par Roger de Sanguinet, chevalier
français
. Roger défend la place avec autant d’habileté que
oin de faire de nouvelles victimes, Henri voudrait rendre le jour aux
Français
qu’ont moissonnés les guerres civiles. Comment pr
çais qu’ont moissonnés les guerres civiles. Comment prouvera-t-il aux
Français
qu’il veut être leur père, s’il détruit la capita
conquis l’Espagne20 : puis, sous la conduite d’Abd-er-Rhaman, que les
Français
appellent Abdérame, ils avaient envahi la France.
lui contre Charles. Abdérame et les Sarrasins, Charles Martel et les
Français
, se rencontrèrent non loin de Tours. Des deux côt
ui bordent le cours de l’Indre, et de là fixe ses regards sur le camp
français
éclairé de mille feux. A cette vue, quelles pensé
! Si les Mahométans sont vainqueurs, il sera pour eux, comme pour les
Français
, un objet de mépris. Si les Français triomphent,
il sera pour eux, comme pour les Français, un objet de mépris. Si les
Français
triomphent, quel sera son sort et celui de sa fam
ns les bras de Charles Martel, et de réunir ses drapeaux aux drapeaux
français
. On nomme bataille de Tours la série de combats q
s un pays où ils éprouveraient peut-être bientôt le même sort que les
Français
. On sait que le nom de vêpres siciliennes a été d
pres siciliennes a été donné au massacre que les Siciliens firent des
Français
, en 1282, et dont le résultat fut d’arracher la S
embres du conseil sont d’avis qu’elle soit acceptée. Un des seigneurs
français
qui ont été appelés à ce conseil, Raoul, est indi
à Charles lui-même, la conduite que l’on conseille au nouveau roi des
Français
de tenir. Il prouvera qu’on enhardira par là les
et il mourut l’année suivante, abandonné de tout le monde. Quant aux
Français
, ils choisirent pour roi Eudes, comte de Paris, q
que Jean, comme roi d’Angleterre, n’est pas justiciable d’un tribunal
français
; mais Jean n’est pas roi d’Angleterre, puisque l
ue par l’attentat de la Saint-Barthélemy), une colonie de protestants
français
alla s’établir dans la Floride, sous les auspices
roi Charles IX, qui fournit de l’argent et des vaisseaux. Les colons
français
bâtirent un fort qu’en l’honneur du roi ils appel
la possession exclusive de l’Amérique et pensant que le gouvernement
français
ne soutiendrait pas les colons, fit partir de Cad
carnage furent pendus à des arbres avec cette inscription : Non comme
Français
, mais comme hérétiques. Menendès et ses hommes s’
s s’établirent dans le fort et dans les maisons qu’avaient bâties les
Français
, et construisirent plusieurs postes fortifiés. Su
forfait soit puni. Qui s’en chargera ? Ce ne sera pas le Gouvernement
français
; les guerres civiles l’en empêchent : d’ailleurs
oucier d’attacher le coupable au gibet. Il rencontre un pauvre prêtre
français
et le contraint de remplir à leur place cet affre
objet de sa plainte. Il fait ressortir ce que le fait a d’odieux ; un
Français
contraint à une œuvre déshonorante ; un prêtre ob
t pas accordée, il va quitter Rome sur-le-champ et intimer à tous les
Français
l’ordre de le suivre. Il finit en exprimant le fe
radin soit traité en rebelle et périsse sur un échafaud. Un chevalier
français
cherche à détourner le roi de cette horrible réso
Procida, qui provoqua plus tard, contre Charles d’Anjou et contre les
Français
, les Vêpres siciliennes. 153. Discours prononc
ripolitza. Sujet. On lit le passage suivant dans les Mémoires d’un
Français
qui a pris part à la lutte par laquelle les Grecs
bord des eaux, et qu’on appelle en allemand vergiss mein nicht, et en
français
souvenez-vous de moi. 4. On appelle vizirs les
des traditions et des principes qui sauvegardent l’intégrité du génie
français
, à savoir la raison, la mesure, la règle, et ce b
louse de rester distincte de la religion. (Histoire de la littérature
française
, t. IV, p. 530. Édition Firmin Didot.) La lan
rature française, t. IV, p. 530. Édition Firmin Didot.) La langue
française
et l’art d’écrire Dans les principales condit
té que des tâtonnements laborieux, nous autorise à dire que la langue
française
, si complaisante pour le lecteur, est sans pitié
le lecteur, est sans pitié pour l’écrivain. Pour écrire clairement en
français
, c’est-à-dire pour arracher les idées de ce fonds
s, voilà ce qui constitue un bon écrit, ou plutôt une chose écrite en
français
; car je ne donne pas ici le secret du génie. Ai-
? et qui peut se vanter de l’avoir ? J’indique ce que veut la langue
française
de quiconque prend la plume ; et ces réflexions s
pas à la merci des hommes et des choses ! (Histoire de la littérature
française
, t. I, p. 24. Édition Firmin Didot.) La fable
oral1, est de l’invention de La Fontaine. (Histoire de la littérature
française
, t. III, p. 133. Édition Firmin Didot.) 1. M.
l’être les choses littéraires. 3. Lisez l’Histoire de la littérature
française
, pour commenter cette définition. 4. La critique
des écoles Introduction. Caractères généraux de la littérature
française
au dix-huitième et au dix-neuvième siècles.
poque de la littérature anglaise, dit Villemain, est, en effet, toute
française
dans sa philosophie, ses jugements historiques, s
u’il ne reçoit, et partout, à la fin du siècle, l’influence des idées
françaises
sera sensible sur les gouvernements comme sur les
’Aranda, Campomanès, Florida Blanca). En Allemagne, si la littérature
française
transforme peu le goût et les formes du talent, e
écrit en France. Bien avant le règne de Catherine II, il y a un parti
français
en Russie. Dès le début du siècle (1716), ce fut
dre sur ce qu’il convient d’appeler proprement le dix-huitième siècle
français
. Un siècle littéraire, en effet, n’est pas une si
De là cette ivresse de liberté, qui tourne toutes les têtes ; ce feu
français
, comme disent les mémoires ; cette jactance bruya
par son action elle atteindra aux dernières profondeurs de la société
française
. Après l’éclat des Lettres philosophiques (1735),
de sa vie. Il se réconcilie même avec le pouvoir, entre à l’Académie
française
(1746), est chargé de négociations politiques, ac
re un essai de rapprochement entre les diverses parties de la société
française
. La victoire de l’esprit nouveau n’est plus conte
t, évidemment, dans tous les rangs et à tous les degrés de la société
française
, un désir et un effort communs pour faire pénétre
on. La poésie au dix-huitième siècle. — Dans l’histoire de la poésie
française
le dix-huitième siècle n’occupe qu’une place seco
formes diverses qui s’y rattachent. Nulle part le déclin de la poésie
française
n’y est plus sensible. Si le mépris inspire à Lag
iptive du dix-huitième siècle. C’est avec André Chénier que la poésie
française
retrouvera un ciel lumineux. La prose au dix-hui
ème siècle. — Le dix-septième siècle avait fixé la langue de la prose
française
. Le dix-huitième en conserva le caractère général
osophique l’avait sans doute encore heureusement travaillée. La prose
française
gardait, sous le burin de Montesquieu, la précisi
notre langue ? Un des hommes de notre siècle, qui savait le mieux le
français
et le grec, et bien plus, un écrivain de rare tal
laquelle elle propage ses idées dans le monde entier. La philosophie
française
du dix-huitième siècle est d’abord une attaque vi
rs, tente d’éclaircir l’obscure question des origines de la monarchie
française
; l’abbé Dubos dont la thèse, vivement combattue
lier, Sainte-Palaye surtout, possédé d’une vraie passion du moyen âge
français
, et qui amassa pendant des années tous les élémen
traire, par ce besoin de logique absolue qui est un trait de l’esprit
français
, les questions sociales n’allaient-elles pas se m
inaire, dit Thiers, s’était emparée du génie national. La littérature
française
, malgré l’influence de Napoléon, demeurait muette
rit, par la méthode, par les résultats, que la philosophie allemande,
française
et anglaise. De là la difficulté de trouver une f
’esprit humain. On peut reconnaître dans l’histoire de la philosophie
française
de notre siècle deux périodes distinctes, et tout
mps. Dans la seconde période, qui s’annonce vers 1840, la philosophie
française
se caractérise par le retour à la méthode critiqu
onuments ; Thiers et Mignet écrivent leurs histoires de la Révolution
française
. A ces maîtres, dont l’activité sous le règne de
re devenu trop étroit, il le brisa, et il arriva un moment où le goût
français
, surpris d’abord et enlevé, se refusa à le suivre
doctrine elle-même du pessimisme répugne trop à la nature de l’esprit
français
, à sa vivacité active et enjouée, pour le gagner
us le couvert de la science, ne triomphera pas davantage, et le génie
français
, flamme légère, composée de raison et de sentimen
aisonnable, l’intelligence avec laquelle il étend l’étude des lettres
françaises
sans diminuer la part des lettres anciennes ; c’e
art des lettres anciennes ; c’est aussi cette langue simple, pure, si
française
, et qui prolonge jusqu’au milieu du dix-huitième
me, l’œuvre de Massillon la plus populaire. Reçu en 1719 à l’Académie
française
, il rentra dans son diocèse et ne songea plus qu’
e. Sous l’illusion légère du costume espagnol, aucun livre n’est plus
français
que Gil Blas : français par la vie sociale dont i
e du costume espagnol, aucun livre n’est plus français que Gil Blas :
français
par la vie sociale dont il est le tableau, par la
comme le dernier sceau des malheurs du royaume ; et que toute bouche
française
en crie sans cesse vengeance à Dieu94. Telles fur
ler l’apprendre. » En 1728, Montesquieu appartenait déjà à l’Académie
française
. Ses premiers travaux avaient été des mémoires sc
de France, il remplaçait, en 1746, le président Bouhier à l’Académie
française
. Mais bientôt Voltaire, estimant injurieuse pour
n, et le mausolée même du cardinal de Richelieu en est là preuve. Les
Français
commencèrent à se rendre recommandables surtout p
ts qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait en
français
, vous dédaignent ou affectent de vous dédaigner.
te seul ; vous intriguez comme les autres pour entrer dans l’Académie
française
, et pour aller prononcer, d’une voix cassée, à vo
qui respecte assez l’Académie des sciences, ménage si peu l’Académie
française
. C’est que les travaux de l’Académie française so
nage si peu l’Académie française. C’est que les travaux de l’Académie
française
sont exposés aux yeux du grand nombre, et les aut
t exposés aux yeux du grand nombre, et les autres sont voilés. Chaque
Français
croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goû
ubli auquel elles sont condamnées. Il est très certain que l’Académie
française
pourrait servir à fixer le goût de la nation. Il
déjà à l’Académie des sciences, avait été reçu, en 1753, à l’Académie
française
. Dans son Discours de réception, il parla de l’ar
et littéraire. Il était né à Genève, le 28 juin 1712, d’une famille
française
émigrée au seizième siècle. C’est lui-même qu’il
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires
français
. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrif
qui depuis vingt ans combat toutes les oppressions, qui par lait aux
Français
de liberté, de constitution, de résistance, lorsq
e durable de Rivarol est son discours sur l’Universalité de la Langue
française
. L’Académie de Berlin avait mis au concours cette
it mis au concours cette question : « Qu’est-ce qui a rendu la langue
française
universelle ? Pourquoi mérite-t-elle cette prérog
les raisons du mot souvent cité : « Ce qui n’est pas clair n’est pas
français
. » Homme du monde, d’une ironie vive et quelquefo
on de rentrer en France316. Des caractères distinctifs de la langue
française
. Ce qui distingue notre langue des langues anc
rase. Cet ordre doit toujours être direct et nécessairement clair. Le
français
nomme d’abord le sujet du discours, ensuite le ve
t plus impérieusement gouverné par les passions que par la raison. Le
français
, par un privilège unique, est seul resté fidèle à
ent et nous sollicitent de suivre l’ordre des sensations : la syntaxe
française
est incorruptible. C’est de là que résulte cette
rté, base éternelle de notre langue. Ce qui n’est pas clair n’est pas
français
. Il est arrivé de là que la langue française a ét
n’est pas clair n’est pas français. Il est arrivé de là que la langue
française
a été moins propre à la musique et aux vers qu’au
, et que les nôtres sont simplement justes. Il faut donc que le poète
français
plaise par la pensée, par une élégance continue,
ie de leur langue que résulte tout le charme de leur style. La langue
française
, ayant la clarté par excellence, a dû chercher to
rche est dans la nature : rien n’est, en effet, comparable à la prose
française
. Il y a des pièges et des surprises dans les lang
encore, résout enfin le sens de la phrase comme un problème. La prose
française
se développe en marchant et se déroule avec grâce
e de ses articulations rocailleuses321. La prononciation de la langue
française
porte l’empreinte de son caractère : elle est plu
hée à son génie. Sûre, sociable, raisonnable, ce n’est plus la langue
française
, c’est la langue humaine ; et voilà pourquoi les
arbares : quand on arrive chez un peuple, et qu’on y trouve la langue
française
, on peut se croire chez un peuple poli. De l’Univ
on peut se croire chez un peuple poli. De l’Universalité de la langue
française
. Pensées diverses. Un homme habitué à beauc
uoiqu’il soit étranger, Joseph de Maistre a sa place dans les lettres
françaises
. Il la mérite à un double titre : comme écrivain
). Le dessein de l’auteur était d’exposer les causes de la Révolution
française
, d’en déterminer la portée, d’en prévoir les cons
*, membre du Sénat de Saint-Pétersbourg, et le chevalier de B*, jeune
Français
que les orages de la révolution de son pays et un
sque dit fulminante, d’un goût, d’un système, d’une passion parmi les
Français
, qui ne peuvent vivre isolés. An moins, si vous n
angue même ; et déjà dans le treizième siècle, un Italien écrivait en
français
l’histoire de sa patrie, « parce que la langue fr
n écrivait en français l’histoire de sa patrie, « parce que la langue
française
courait parmi le monde, et était la plus dilettab
anglaise, n’est plus que du bruit ; « mais, dit-il encore, un orateur
français
se ferait entendre de plus loin, sa prononciation
autrement pénétrante qui retentit dans les livres. Toujours celle du
français
est entendue de plus loin : car le style est un a
it, à la fois curieuse et enthousiaste, l’avait trouvée la Révolution
française
; mais si elle s’associa avec passion au mouvemen
pa ses dernières années à écrire ses Considérations sur la Révolution
française
, qui ne parurent qu’un an après sa mort (1818). E
able par un genre d’imagination dont les Italiens, les Anglais ni les
Français
ne peuvent réclamer aucune part. Gœthe ayant écri
ue la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Gœthe était
Français
, on le ferait parler du matin au soir : tous les
laissés, s’applique particulièrement à ce plaisir de causer, que les
Français
ne retrouvent nulle part au même degré que chez e
rouvent nulle part au même degré que chez eux. Volney raconte que des
Français
émigrés voulaient, pendant la révolution, établir
é, et réveille les autres d’une apathie pénible370. Les bons mots des
Français
ont été cités d’un bout de l’Europe à l’autre : d
r le frivole intérêt qu’on a d’ordinaire les uns pour les autres. Les
Français
parlent toujours légèrement de leurs malheurs, da
ea, bientôt après, ce poste contre celui de ministre de la République
française
prés du pays de Vaud (1804). A la nouvelle que le
t et de la mer Morte, sont des pages qui vivront autant que la langue
française
. Dans les derniers mois de 1807, Chateaubriand re
t sa conduite à la bataille de Poitiers n’avaient fait estimer ni des
Français
ni des ennemis. Qui aurait pu croire que cet enfa
é aux Anglais notre terre natale ont été jetées au vent, et des mains
françaises
ont brisé le cercueil de Du Guesclin, arche saint
mplétée dans le même style. Il préparait une traduction d’Hérodote en
français
du seizième siècle, quand il périt assassiné le 1
s se hâtent : car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents
français
flétrissent ses beautés naturelles et la dépouill
la vie sont également inaccessibles aux Romains, tandis que plusieurs
Français
, non des plus huppés, tiennent table ouverte à to
perdu ou vendu. Les Anglais en ont eu leur part, et des commissaires
français
, soupçonnés de ce commerce, sont arrêtés ici ; ma
stoire de la Civilisation européenne et L’Histoire de la Civilisation
française
sont trois parties du même tout, trois phases suc
ingt-six ans avait obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie
française
. l’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la
vaux de Villemain un juste retentissement. Dans la chaire d’éloquence
française
qu’il occupa pendant dix ans (1816-1826), Villema
ableau de la Littérature au moyen âge et l’Histoire de la Littérature
française
au dix-huitième siècle. Finesse et élévation dans
s l’Étude sur M. de Chateaubriand. Secrétaire perpétuel de l’Académie
française
depuis 1832, ses rapports sont restés le modèle d
’imagination sous le règne impérieux d’Elisabeth437. Ainsi, la pensée
française
, libre avec tant de force et de licence, dans les
n elle-même444. Discours prononcé à l’ouverture du Cours d’Eloquence
française
(1822). Buffon écrivain. Marmontel, dans se
ésentait avec énergie la pensée politique. Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, Leçon 22. V. Cousin.(
vères travaux, il publia une série d’études brillantes sur la société
française
au dix-septième siècle (Mme de Longueville, Mme S
mes de la question. Pourquoi entre les diverses classes de la société
française
cette hostilité séculaire qui se marquait à chaqu
des deux derniers siècles qui avaient étudié la question des origines
françaises
n’avaient montré, selon Augustin Thierry, ni asse
a juste revendication des droits de la race vaincue, et la révolution
française
était la dernière revanche des Gaulois sur le peu
magistrature. Cet ouvrage reçut quinze années de suite de l’Académie
française
le grand prix Gobert, et le suffrage public consa
selon lesquelles se développe l’humanité. L’Histoire de la Révolution
française
, qui parut en 1824, donna la mesure entière de ce
ieux fait pour le comprendre et le goûter : déjà membre de l’Académie
française
, il fut nommé, en 1837, secrétaire perpétuel de l
tendance fataliste apparaît surtout dans l’Histoire de la Révolution
française
. On regrette d’entendre dire « qu’il n’était pas
nal, fondé par Armand Carrel, Thiers, par l’Histoire de la Révolution
française
, se plaçait au premier rang de nos historiens. En
un détachement occupait le Simplon ; enfin, un corps de quinze mille
Français
, sous le général Moucey, était au sommet du Saint
agnol, exposé au midi, est tout autrement abrupt, sec et sauvage ; le
français
, en pente douce, mieux ombragé, couvert de belles
evait épouser le dauphin Charles et lui apporter en dot les provinces
françaises
de la succession de Bourgogne. C’est le texte de
coutume, un poids et une mesure. Toutes les coutumes seront mises en
français
, dans un beau livre. Cela coupera court aux ruses
s académiques par un Éloge de Bossuet et le Tableau de la Littérature
française
au seizième siècle. En même temps, rédacteur au j
. Quelques mois avant sa mort il avait été nommé membre de l’Académie
française
. 11 fut reçu par Guizot, et le protestant donna a
. Nous avons conservé la bravoure, cette vieille tradition du sang
français
, et nos armes ont naguère réveillé dans le monde,
l’inspirait en traçant le Tableau historique et critique de la Poésie
française
et du Théâtre français au seizième siècle (1828),
e Tableau historique et critique de la Poésie française et du Théâtre
français
au seizième siècle (1828), c’était celle d’établi
ions. Ces sujets traités par Perrault, et dont il a fixé la rédaction
française
, se trouvent-ils ailleurs dans d’autres livres, d
naïve et ingénue, il a atteint à la perfection du conte pour la race
française
: Il faut, même en chansons, du bon sens et de l’
errault, il aurait peut-être pardonné. La mesure de Perrault est bien
française
. Les contes ne sont pas à l’usage d’imaginations
M. Nisard, dans le dernier chapitre de l’Histoire de la Littérature
française
. distingue quatre sortes de critique littéraire,
leurs, se confond546 : celui de l’esprit humain, et celui de l’esprit
français
; et, en regard de ce double idéal, il place chaq
’en offensa, et il écrivit d’abord le manifeste contre la Littérature
française
, puis les Études sur les Poètes latins de la Déca
rd publiait en 1844 le premier volume de l’Histoire de la Littérature
française
. Le quatrième et dernier n’a paru qu’en 1862. C’e
dit un juge délicat, qui participent de cette perfection de l’esprit
français
dont M. Nisard parle en sa Préface, et par lesque
» L’Institut a désigné cette année même l’Histoire de la Littérature
française
pour le prix biennal, qui est la plus haute récom
te célèbre des temps modernes ; il sera Anglais, Allemand, mais point
Français
, sans qu’il y ait là malice du critique. Que, pou
en poète ce qu’il enseigne en théoricien. Histoire de la Littérature
française
, tome II, § 6. Les trois grands poètes du dix-
s des scrupules à l’admiration pour le grand poète coloriste. Le goût
français
fera aussi des réserves sur ses défauts. Rayons e
e la prose ; elle sait qu’il n’y a rien de plus charmant que la prose
française
, et que le mieux qu’elle puisse faire, c’est de r
mme poète et destiné à occuper la première place vacante à l’Académie
française
, il fut dénoncé comme l’auteur de couplets où la
qu’il a eu dessein de donner une idée des fougues de l’ode, qu’aucun
Français
n’a connues, » il n’a guère étendu les limites du
» Discours en vers sur l’Homme, 2e Discours : De la Liberté. Les
Français
à la guerre. Épître a M… Du camp de Philippsb
De cent décharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Le
Français
chante, boit et rit. Bellone va réduire en cendre
es airs à boire, Dont ils répètent le refrain. Epîtres, xlv. Les
Français
à Paris. Je crois voir à la fois Athène et Sy
scène le théâtre de Shakespeare, en le ramenant aux exigences du goût
français
formé à la sévère école de Corneille et de Racine
l’accueillit encouragea Ducis à produire successivement sur la scène
française
d’autres drames du poète anglais, plutôt travesti
se entrevoir les défauts en relevant les qualités. Admis à l’Académie
française
en 1774, Delille fut appelé en même temps à occup
lle, ne fut à l’abri de la description. Il était temps pour la poésie
française
que de nouvelles inspirations vinssent la purifie
tes cheveux. » Élégies. La langue française723. O langue des
Français
! est-il vrai que ton sort Est de ramper toujours
lents qui font les grands succès ; Mais enfin, malgré lui, ce langage
français
, Si faible en ses couleurs, si froid et si timide
1, et ce fut Chateaubriand qui fut appelé à lui succéder à l’Académie
française
. Le contraste est piquant. Joseph Chénier s’était
l’œuvre la plus belle de notre grand poète contemporain751. La poésie
française
n’avait pas encore entendu de plus ineffables mél
se révélait dans un genre différent. Mécontent des acteurs du théâtre
français
, qui avaient éconduit son premier essai, il écriv
es présentaient une requête à Charles X pour faire rejeter du Théâtre
français
toute pièce soupçonnée de romantisme767, où le pa
du troubadour S’accordait pour chanter les sanies de l’Adour ; Le vin
français
coulait dans la coupe étrangère ; Le soldat, en r
Son instinct poétique s’éveilla de bonne heure : dés 1817 l’Académie
française
donnait une mention à sa pièce de vers sur les Av
urvivre au poète. Quand M. de Sacy, en 1869, le recevait à l’Académie
française
: « Bien des gens, lui disait-il, ne connaissent
é de chanter dans une autre langue que celle de la Provence, c’est au
français
que Brizeux a confié le meilleur de son esprit et
s Histoires poétiques. Ce dernier ouvrage fut couronné par l’Académie
française
en 1855, et Villemain, après en avoir rappelé que
illemain en couronnant le poème de M. de Laprade au nom de l’Académie
française
, dût-on croire, avec l’éminent critique, que dans
maine de la comédie. M. Nisard, recevant Ponsard au nom de l’Académie
française
(1856), en donnait la raison avec une délicatesse
es Poèmes populaires, dans le drame des Ouvriers, applaudi au Théâtre
Français
, a tracé, avec un talent sobre et sévère, le tabl
M. Sully-Prudhomme, né à Paris en 1839, est déjà membre de l’Académie
française
. L’illustre compagnie ne pouvait appeler à elle u
s, cette fois ? » Et le vieux turco se prit à lui dire : « Oui, petit
Français
, tu les as vaincus. « — Alors, je m’en vais. Veux
et ne parla plus. Et le vieux turco ne cessait de dire : « Oui, petit
Français
, tu les as vaincus. » Paul Déroulède 868, Chant
François Coppée 869, le Passant. 1. Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, lre leçon. 2. Les Carac
our. 3. Les Caractères, De la Ville. 4. Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, leçon 36e. 5. Voir Heinr
e Lavergne. 15. Sainte-Beuve, Premiers Lundis, tome III : Les Poètes
français
. 16. Villemain, Tableau de la Littérature frança
III : Les Poètes français. 16. Villemain, Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, 8e leçon. 17. Cours his
siècle, par Léon Fontaine. 19. Préface du Dictionnaire de l’Académie
française
, p. xxx. 20. L’Académie française admit le mot p
face du Dictionnaire de l’Académie française, p. xxx. 20. L’Académie
française
admit le mot publiciste dans son Dictionnaire à p
onyme d’écrivain politique. 21. Villemain, Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, 15e leçon. 22. Villemain
uitième siècle, 15e leçon. 22. Villemain, Tableau de la\ Littérature
française
au dix-huitième siècle, leçon 17. 23. Sainte-Beu
ue, pages 105 et suivantes. 24. Villemain, Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, 40e Leçon. 25. Guizot, M
9-1799), par Henri Welschinger, 1881. 27. Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, 48e leçon. 28. Merlet, T
ix-huitième siècle, 48e leçon. 28. Merlet, Tableau de la Littérature
française
(1800-1815). V. Introduction, p. 3. 29. Tableau
e (1800-1815). V. Introduction, p. 3. 29. Tableau de la Littérature
française
(1800-1815), p. v. 30. Littérature française au
leau de la Littérature française (1800-1815), p. v. 30. Littérature
française
au dix-neuvième siècle (les Origines du Romantism
Balzac. 33. Guizot, Mémoires, t. III, p. 118. 34. La Littérature
française
au dix-neuvième siècle, p. 19. 35. Villemain, Ch
e contemporaine, p. 329. 36. Réception de M. de Loménie à l’Académie
française
, Réponse de M. Jules Sandeau. 37. Caro, Problème
face, p. 4. 38. J. J. Weiss, Essais sur L’Histoire de.la Littérature
française
: de l’époque actuelle, p. 89. 39. De Natura Re
l le dit… 63. Supplément est pris ici dans un sens plus latin que
français
; ce qui supplée au mérite, ce qui le remplace.
e. 84. Lire sur Le Sage l’Éloge de M. Patin, couronné par l’Académie
française
en 1822 (Mélanges de Littérature ancienne et mode
gne. 129. Cf. La Bruyère dans son Discours de réception à l’Académie
française
(1693) : « Que dirai-je de ce personnage qui a fa
; les chap. iii et viii du IVe livre de l’Histoire de la Littérature
française
, de M. Nisard ; le chapitre sur Montesquieu dans
intre, Montesquieu plus en penseur. » Voir Histoire de la Littérature
française
, tome IV, page 71 et suivantes. 140. On peut app
historien, lire la dix-septième leçon de l’Histoire de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, de Villemain, le chapitre
pitre m, § 2 et le chapitre ix, § 1 » de l’Histoire de la Littérature
française
de M. Nisard (tome IV, page 78 et suivantes, et p
ssi un plan vertical, d’où la haute lice. » Voir Littré, Dictionnaire
français
, au mot lice. 184. En 1608, dans le but de déta
Nisard, citant la définitiond e Voltaire (Histoire de la Littérature
française
, tome IV, III), ajoute : « Voltaire ne fait-il pa
ar Beaumarchais de l’affaire des auteurs dramatiques et des comédiens
français
(1776). 196. Sur ces théâtres forains des foires
V des Causeries du Lundi, l’article intitulé : Histoire de l’Académie
française
, à propos d’une réédition de l’Histoire de l’Acad
démie française, à propos d’une réédition de l’Histoire de l’Académie
française
par Pellisson et d’Olivet. Il est à peine besoin
I. 208. Lire, sur Buffon : la 22e leçon du Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, de Villemain ; le chapitr
illemain ; le chapitre x du IVe livre de l’Histoire de la Littérature
française
, de M. Nisard ; Histoire des Travaux et des Idées
. 212. Ou Taïti, groupe d’Iles de la Polynésire, aujourd’hui colonie
française
. 213. Ces mots nus d’esprit, rigoureusement ente
23e, 24e, 25e leçons de Villemain, dans le Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle ; le chap. XI de la IVe pa
siècle ; le chap. XI de la IVe partie de l’Histoire de la Littérature
française
de M. Nisard ; Causeries du Lundi, de Sainte-Beuv
1. Dans le Discours préliminaire mis en tête de sa traduction en vers
français
de l’Essai sur l’Homme de Pope, Fontanes distingu
Garnier frères (1876). — Lire sur Diderot : Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, de Villemain, leçon 20e ;
itième siècle, de Villemain, leçon 20e ; — Histoire de la Littérature
française
, de D. Nisard, tome IV, cbap. VI, § 4, et chap. x
r Vauvenargues : Villemain, la 16e leçon du Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle ; Nisard, Histoire de la L
française au dix-huitième siècle ; Nisard, Histoire de la Littérature
française
, tome IV, chap. vil, §§2 et 3 ; Sainte-Beuve, Cau
gues donnée par Garnier) ; Prévost-Paradol, Études sur les Moralistes
français
. 264. Il est difficile de ne pas entrevoir dans
rage de M. de Loménie : Les Mirabeau, Nouvelles Études sur la Société
française
au dix-huitième siècle. 271. Il s’agit du frère
énelon au chapitre VII de la Lettre sur les occupations de l’Académie
française
. Mais on peut douter que quinze jours de conversa
eu. » 277. Vaugelas, au dernier chapitre des Remarques sur la Langue
française
(1647) a traité en détail de la pureté et de la n
sa Vie et son Temps, par M. de Loménie ; — Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, de Villemain, 47e leçon ;
itième siècle, de Villemain, 47e leçon ; — Histoire de la Littérature
française
, de M. D. Nisard, tome IV, chap. vi ; — Sainte-Be
enne et moderne ; — Villemain, 45e leçon du Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle ; — Nisard, chap. XII, § I
Nisard, chap. XII, § IV du IVe volume de L’Histoire de la Littérature
française
; — Sainte-Beuve, Causeries du Lundi, tome VI (2
uraliste et anatomiste (1707-1789). Il donna, en 1715, une traduction
française
de la Théologie des Insectes, de Lesser. 298. Th
a famille de Mirabeau : Les Mirabeau, Nouvelles Études sur la Société
française
au dix-huitième siècle, par L. de Loménie. — Sur
ménie. — Sur Mirabeau lui-même : Villemain, Tableau de la Littérature
française
du dix-huitième siècle, la 53e leçon ; — Sainte-B
’on peut lire dans son Esthétique, tome II, page 139 de la traduction
française
(2e édit.) de M. Charles Bénaid. L’auteur alleman
i peut être faite, d’ailleurs, c’est que l’écrivain étend à la poésie
française
tout entière quelques-uns des reproches qui pourr
804, et malgré sa haine contre Bonaparte, il souhaite la victoire des
Français
, parce que leur défaite, dit-il, « serait le sign
le printemps ! » 329. J. de Maistre s’adresse au chevalier, qui est
français
. 330. « Omnia quæ loquitur populus iste, conjura
éfaut, le dix-huitième siècle ne l’a pas évité. A force de peindre le
français
léger, vaniteux, « dont les vertus (c’est Duclos
du département du Mont-Blanc sous la Révolution et le premier Empire
français
de 1792 à 1814. 338. Xavier de Maistre, frère ca
, chimiste, il a laissé, lui aussi, un nom distingué dans les lettres
françaises
, mais à un tout autre titre que son frère : comme
nt plus pures, les vertus domestiques plus communes, que le caractère
français
a gagné en force et en gravité. Il est certain qu
Voltaire, adressée à Gottsched, écrite moitié en allemand, moitié en
français
, très incorrecte d’ailleurs. Ce fut sans doute pa
Lire sur Mme de Staël, la dernière leçon du Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, de Villemain. — Sainte-Be
tif qui lui rendait l’exil particulièrement cruel : « La conversation
française
n’existe qu’à Paris, et la conversation a été, de
f les misères de l’homme. — Vinet, dans ses Études sur la Littérature
française
au dix-neuvième siècle, a tracé un parallèle inté
général, M. de Chateaubriand dans une direction plus nationale, plus
française
; l’une est plus allemande, l’autre est plus lati
retrace ce touchant épisode. 434. Discours de réception à l’Académie
française
. 435. Les séances de la Chambre des pairs n’étai
e lui, s’il m’arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie
française
, je répondis que je lui donnerais une place disti
in-12. Sur Cousin, voir le Rapport de M. Ravaisson sur la Philosophie
française
au dix-neuvième siècle. 449. L’expression est c
e les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art
français
(poésie, peinture, sculpture) au dix- septième si
Durand lui a consacré un discours en vers, où il exhorte avec feu les
Français
à venger sa mort. Auparavant, Ronsard avait gémi
re sœur de la grand’mère de Thiers. 500. L’Histoire de la Révolution
française
a été publiée par la librairie Furne et Jouvet, e
. On pourrait établir un rapprochement entre ces pages de l’historien
français
et le passage des Alpes par Annibal dans le livre
M. Nisard, en effet, dans la Préface de l’Histoire de la Littérature
française
, a écrit : « C’est dans le magnifique ensemble de
t : « C’est dans le magnifique ensemble des chefs-d’œuvre de l’esprit
français
que fai appris à reconnaître l’image la plus comp
scussion de ce point dans les Essais sur l’Histoire de la Littérature
française
, par J. J. Weiss : 2e article : Du Dix-septième e
sur les Poètes latins, chez Hachette, et l’Histoire de la Littérature
française
, chez Firmin Didot. 552. Il y aurait bien d’autr
au dix-huitième siècle, 2e leçon; Nisard, Histoire de la Littérature
française
, tome IV, chap. v; Marmontel, ses Mémoires, vers
urs de Littérature de La Harpe ; Villemain, Tableau de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, leçons 4e, 8e, 9e, 12e, 2
, leçons 4e, 8e, 9e, 12e, 21e ; D. Nisard, Histoire de la Littérature
française
, tome IV, chap. iv, v ; Le Théâtre et la Philosop
aine, pays qui avait encore ses souverains indépendants, puis au camp
français
devant Philippsbourg. C’est au siège de cette vil
t qui, dans cette circonstance, en qualité de directeur de l’Académie
française
, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, don
652. Tableau historique de l’État et des Progrès de la Littérature
française
depuis 1789, Introduction. 653. Villemain, dans
ime ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimées chez le poète
français
, et la lutte est circonscrite dans le cœur lui-mê
rite dans le cœur lui-même. 668. Ducis lut cette épître à l’Académie
française
le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint p
qui toujours semble fuir. A la suite de son Essai sur les Moralistes
français
, Prévost-Paradol a écrit quelques pages remarquab
ttérature au dix-huitième siècle ; Nisard, Histoire de la Littérature
française
, tome IV, chap. iv ; Sainte-Beuve, le chapitre su
; Sainte-Beuve, le chapitre sur Regnier, dans le Tableau de la Poésie
française
au seizième siècle, Portraits contemporains, tome
dire, de saisir sur le fait ce travail d’abeille décrit par le poète
français
, et qui exige un art et un goût exquis. Sur l’ens
ngue italienne, où celui-ci avait paru dépriser un peu trop la langue
française
. 724. Les éditions antérieures à celle de M. B.
haut ce qu’il dit particulièrement de la langue italienne comparée au
français
. 729. André Chénier développe ce qu’ont dit ava
dans la fange avec l’abbé de Pure ? — Les attaques contre la langue
française
et sa prétendue pauvreté ont été renouvelées de n
rie-Joseph Chénier, la 58e et la 59e leçon du Cours de la Littérature
française
au dix-huitième siècle, par Villemain. Une étude
sur celui même qui fait effort pour y échapper : tour à tour le poète
français
s’éloigne et se rapproche presque à son insu du s
. Charles Aubertin, dans l’Histoire de la Langue et de la Littérature
françaises
au moyen âge, tome Ier, 2e partie, § iii. 792. C
mourir sur son banc de quart. Il fut emporté par un boulet. La flotte
française
, à l’exception des navires de Villeneuve, était a
ien latin, au chapitre xxxix, rapporte le fait qui a inspiré le poète
français
: « Pervaserat rumor ipso tempore flagrantis urbi
s Terreurs… 823. M. de Laprade, Discours de réception à l’Académie
française
. 824. Les œuvres d’Alfred de Musset ont été publ
ade en rappelant ces vers dans son discours de réception à l’Académie
française
, auraient-ils soupçonné, à travers les emportemen
όεντα), située à l’ouest de l’île de Rhodes. Tout ce passage du poète
français
est. comme on le voit, très exactement emprunté d
ntre les aristocrates. 860. M. Nisard, recevant Ponsard à l’Académie
française
, s’est particulièrement arrêté sur cette scène :
énelon 1651 — 1715 Dialogues sur l’éloquence ; — Lettre à l’Académie
française
. XVIIIe siècle. Rollin 1661 — 1741 Traité
77 — 1748 Préceptes de rhétorique. Crévier 1693 — 1765 Rhétorique
française
. Voltaire 1694 — 1778 Temple du goût ; — Obser
65 Cours de littérature. Filon 1860 — 1875 Éléments de rhétorique
française
. Brizeux 1803 — 1858 Poétique nouvelle (en ver
aîtres, suivant Vauvenargues. C’est la qualité maîtresse de la langue
française
, celle qui, jointe à des raisons historiques et p
onales. Rivarol a dit avec raison : Ce qui n’est pas clair n’est pas
français
. 2° Propriété La propriété est le rapport
t mesnager : Ne suis-je pas [Morel] le plus chétif du monde ? (Œuvres
françaises
, Les Regrets, XXXIX, Édit. Marty-Laveaux, t. II,
rallèle de Démosthène et de Cicéron dans Fénelon (Lettre à l’Académie
française
, § 4) ; — de Turenne et de Condé par Bossuet ; —
nes, le grec surtout, possédaient plus de figures de grammaire que le
français
; toutefois, notre langue en offre de nombreux ex
ique, chant I, vers 172.) 4° le singulier pour le pluriel. Ex. Le
Français
, né malin, forma le vaudeville. (Boileau, Art poé
de Démosthène et de Cicéron par Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie
française
, § 4. 6° Éloge L’éloge est un portrait dest
n ; 3° dans le genre démonstratif, le discours de Buffon à l’Académie
française
le jour de sa réception, 25 août 1750 (Discours s
leau, Art poétique, chant III, vers 167 et suiv.) Nos anciens poètes
français
employaient fréquemment l’allégorie. Ex. les pers
septième siècle (Villemain, Discours d’ouverture du cours d’éloquence
française
, 1824). 13° Analyse littéraire L’analyse li
rique des classes, in-12, 1868 ; Pellissier, Principes de Rhétorique
française
, in-12, 1873 A. Henry, Cours pratique et raisonn
tyle et de composition, 2e édit., in-12, 1874 ; Deltour, Littérature
française
(Principes de composition et de style), in-12, 18
tique POÉSIE PROSE Versification : 1° grecque, 2° latine, 3°
française
. Différents genres de composition en vers. Pro
s genres de composition en vers. Prose : 1° grecque, 2° latine, 3°
française
. Différents genres dé composition en prose. Ge
où la voix s’abaissait prenait le nom de θέσις. 2° Versification
française
. Principaux points à étudier Les vers français
2° Versification française. Principaux points à étudier Les vers
français
sont syllabiques, c’est-à-dire composés d’un nomb
llabes. Il y a huit points principaux à étudier dans la versification
française
: 1° La mesure des vers ; 2° La nature des syllab
finale de deux ou plusieurs vers. Indispensable dans la versification
française
, où l’accent tonique n’existe presque pas, elle e
tte construction poétique, fréquemment employée dans la versification
française
, au xve et surtout au xvie siècle par Ronsard,
tique de la versification VERSIFICATION Grecque et latine.
Française
. Principaux pieds Spondée, Ïambe, Trochée, Dac
s poèmes. Une strophe appelée à rendre de grands services à la poésie
française
, c’est celle de sept vers, dont les deux derniers
me un Pâtre au banquet du Roi ! Que de fois j’ai cru voir, ô Colonne
française
, Ton airain ennemi rugir dans la fournaise ! Que
L’orage y gronde Le soir, etc. (Le père Mourgues, Traité de la poésie
française
.) Au moyen âge, le lai fut un récit chanté, une
— Sonnets.) La forme du sonnet est une des plus belles de la poésie
française
, malgré sa brièveté. Elle a été louée de tout tem
mmune au xviie siècle que Lancelot, dans son Traité de versification
française
, déclarait qu’il n’y a guère d’ouvrages en vers p
ieux et habiles poètes, une des formes les plus achevées de la poésie
française
. (Cf. Le Livre des sonnets, édit. A. Lemerre, 187
n plus difficile, pour ne pas dire impossible. Voltaire a dit que les
Français
n’ont pas la tête épique. La France est au contra
n âge deux cents poèmes populaires consacrés à des héros chrétiens et
français
. Ces poèmes, chantés par nos jongleurs, comme les
1 ? — 96 Énéide. Puniques. Pharsale. Thébaïde, Achilléide.
Français
Théroulde ? Chrestien de Troyes Alexandre de pa
us rendit qu’une ombre de leurs drames. Pendant longtemps la tragédie
française
les imita. Malgré des essais qui vivent encore au
étranges dont L’Avocat Patelin est resté le meilleur type. La comédie
française
n’a, été véritablement un genre littéraire que le
l’expression. Les poèmes didactiques écrits en langue grecque, latine
française
et étrangère sont innombrables. Toutes les scienc
tudie tous les détails dans son Abrégé des règles de la versification
française
. — Voir aussi le Petit traité de poésie française
de la versification française. — Voir aussi le Petit traité de poésie
française
, par Th. de Banville, auquel nous avons souvent e
sie, in-12, 1874, 2e édit. ; Th. de Banville, Petit traité de poésie
française
, in-12 ; F. de Grammont, Les Vers français et le
, Petit traité de poésie française, in-12 ; F. de Grammont, Les Vers
français
et leur prosodie, in-12, etc. II. Prose
. II. Prose [Introduction] Définition grecque, latine,
française
de la prose ; ses conditions essentielles La p
e Henri IV avant la bataille d’Ivry : « Je suis voire roi, vous êtes
Français
, voilà l’ennemi… Ne perdez pas de vue mon panache
quable. Né au dix-septième siècle, lors de la fondation de l’Académie
française
, par Richelieu, ce genre d’éloquence a eu à cette
re d’éloquence a encore trouvé d’illustres représentants à l’Académie
française
et dans les autres classes de l’Institut. L’éloqu
re nouvellement élu le jour, il est admis officiellement à l’Académie
française
ou dans une société savante et auquel répond le d
La Bruyère, — celui de Fénelon, etc. Pendant longtemps, à l’Académie
française
, le sujet de ce genre de discours a été invariabl
ences, ceux de d’Alembert, celui de Corneille par Racine à l’Académie
française
, celui de Bossuet par La Bruyère, les éloges hist
ce nombre les discours qui sont chaque année couronnés par l’Académie
française
ou les autres classes de l’Institut. Leur sujet e
aigne et de Montesquieu par Villemain, — le Tableau de la littérature
française
au seizième siècle par Philarète Chasles et Saint
r dans l’éloquence académique les rapports annuels faits à l’Académie
française
, lors de la distribution des prix de vertu établi
Froissart, et les nombreux monuments de ce genre dans la littérature
française
du Moyen Âge. 2° Mémoires Les mémoires sont
e ne le comporte la sévérité habituelle de l’histoire. C’est le genre
français
par excellence. Ex. les Mémoires de La Rochefouca
Cours de littérature dramatique, — Nisard, Histoire de la littérature
française
, — Sainte-Beuve, Causeries du lundi, Portraits li
la nature extérieure des corps. Son historique dans la littérature
française
, son abus Souvent employée dans les interminab
ncts de science ; — Fénelon, Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, etc. Cette division n’a rien de rigoureux et d’a
tourner une lettre est un talent naturel, qui fait partie de l’esprit
français
. Son caractère expansif, sa vanité même le prédes
Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les
Français
. Jusqu’en 1789, la carrière de l’éloquence fut
de raison, et qui annonçaient d’avance les beaux jours de l’éloquence
française
. Enfin, les Etats-généraux, sollicités par tant d
nce de diction proportionnées aux objets qu’elle traitait ; la langue
française
acquit, dans la bouche des Mirabeau, des Maury, d
ssorts et tous les secrets de l’administration. À peine le Démosthène
français
eut-il rencontré, dans ce nouvel Eschine, un riva
présenta le spectacle le plus imposant dont les fastes de l’éloquence
française
puissent garder la mémoire. Dès lors, ces grands
; le coup le plus mortel qu’il ait porté à la langue et à l’éloquence
françaises
, n’est pas seulement d’avoir introduit une foule
ments littéraires. Signalons tout d’abord l’Histoire de la Révolution
française
(1824), résumé dramatique d’une époque orageuse q
être le plus établi des historiens. » On sait que, nommé à l’Académie
française
en 1836, il devint secrétaire perpétuel de l’Acad
le gouvernement de l’État. Mais peut-être appartient-il à l’Académie
française
, le jour où elle reçoit un homme d’État aussi écl
. Nous lisons dans le Siècle de Louis XIV, de Voltaire : « La nation
française
est de toutes les nations celle qui a produit le
fait lire de toutes les nations ; un Rapin de Thoyras, qui a donné en
français
la seule bonne histoire d’Angleterre ; un Saint-É
s grâces de sa patrie. L’esprit de société est le partage naturel des
Français
: c’est un mérite et un plaisir dont les autres p
et un plaisir dont les autres peuples ont senti le besoin. La langue
française
est de toutes les langues celle qui exprime avec
que nous devons à sa plume infatigable circule l’éloquence d’une âme
française
qui, vivement émue par toutes les joies ou toutes
’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société
française
du dix-huitième siècle, si polie, mais si mal ord
urt porter à travers le monde les vérités puissantes de la révolution
française
. Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur
on, dans une île du grand Océan ! (Discours de réception à l’académie
française
.) Résumé de la mémorable campagne de 17961
guère reçu que vingt pour réparer ses pertes. Ainsi, cinquante mille
Français
avaient battu plus de deux cent mille Autrichiens
ait aller à Vienne dicter une paix glorieuse, au nom de la république
française
. La fin de la campagne avait relevé toutes les es
torches, au son des fanfares, au milieu des cris de joie de tous les
Français
attachés à leur pays ! Jours à jamais célèbres et
’emploi de ces formes consacrées, aussi vieilles, semble-t-il, que le
français
même, dont tout le monde use, sans y songer, en p
etc. Tantôt le singulier remplace le pluriel et réciproquement : le
Français
, le Belge, le riche, le pauvre, pour les Français
réciproquement : le Français, le Belge, le riche, le pauvre, pour les
Français
, les Belges, etc. ; les Racine, les Corneille, po
it pour le concret, si fréquent dans la poésie, et même dans la prose
française
. En effet, quand Racine, par exemple, voulant dés
ce que vous voudrez, vous êtes ici chez vous, » disait un gentilhomme
français
à je ne sais quel ambassadeur qu’il était chargé
e, à propos de la Saint-Barthélemy, va jusqu’à dire : Et des fleuves
français
les eaux ensanglantées Ne portaient que des morts
s Euménides, comme qui dirait les bienveillantes, pour les Furies. En
français
le mot sacré, dans le sens d’exécrable, détestabl
ve cette antiphrase. L’allemand, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le
français
traduisent tous : Naboth a blasphémé ; il n’y a q
, la poésie latine, c’est l’ensemble des poèmes latins ; et la poésie
française
, l’ensemble des poèmes écrits en français, et ass
èmes latins ; et la poésie française, l’ensemble des poèmes écrits en
français
, et assez connus pour qu’on les désigne sous ce n
lle nation. Ainsi, un cours d’éloquence grecque, un cours d’éloquence
française
, font entendre l’étude de tous les ouvrages en pr
nçaise, font entendre l’étude de tous les ouvrages en prose, grecs ou
français
. On comprend enfin sous le nom de littérature la
º des contes et romans 2. 1. Tableau historique de la littérature
française
depuis 1789. 2. Domairon, Rhét, Règles fondament
ARTICLE I. du choix et de l’élégance des substantifs. I En
français
, on emploie généralement le terme abstrait pour d
l’amusement de la vieillesse. II Il y a beaucoup de substantifs
français
qui se traduisent élégamment par des adjectifs la
nditam, etc. 5° Il en est ainsi de beaucoup d’autres noms précédés en
français
de la préposition de ou des, comme : la guerre de
d’incommodités assaillent les vieillards. VI En latin, comme en
français
, les noms propres sont quelquefois plus élégants
de cause, de manière, se met élégamment après les adjectifs suivis en
français
de la préposition de. Ex. : Malade d’inquiétudes,
te dicam, si ea res prosperè tibi successerit. X Ces locutions
françaises
: il est question de, il s’agit de, se rendent bi
Stabat turris præalta. Il y avait une tour très-élevée. XII En
français
, on emploie de préférence la voix active, quand l
ainsi généralement des autres verbes transitifs qui se traduisent en
français
par le pronom indéfini on, l’on, surtout quand il
ttre assez de fautes depuis tant d’années. XV En latin comme en
français
on fait souvent usage du temps présent au lieu du
fait de l’indicatif le verbe qui devrait se mettre au conditionnel en
français
. Cette construction, qui donne plus d’énergie à l
articipes présents s’emploient élégamment : 1° Au lieu de l’infinitif
français
, après les verbes videre, audire, sentire, et aut
non du gérondif en do, quand même il y aurait la participe en dans le
français
, à moins toutefois qu’on ne veuille désigner la c
nolo, malo, cupio, oportet, etc., pour traduire en latin un infinitif
français
. Ex. : Unum te monitum volo. Je veux vous avertir
ère pour réunir deux propositions en une seule, ou le participe passé
français
avec le régime du verbe. Ex. : Intereà legati (Ge
rès leurs actions et non d’après leurs paroles. XII Si le verbe
français
n’avait pas de régime dont on pût faire le sujet
. L. Il faut prévenir l’audace et la témérité. XIII L'infinitif
français
précédé des prépositions à et pour, et servant à
avec les ablatifs causâ ou gratiâ, que l’on traduit ordinairement en
français
par la préposition pour. Ex. : Catilina dissimula
Fabius ait été malheureuse. Remarque. Le supin en u, qui se rend en
français
par la préposition à, peut être remplacé élégamme
emarquer cette locution si usitée et si élégante : in eo esse ut ; en
français
, être sur le point de. Ex. : In eo erat, ut oppid
des rapports de coordination répondent généralement aux conjonctions
françaises
et, ou, ni, mais, or, donc, car, cependant, c’est
faire usage pour rendre en latin la conjonction et, qui se trouve en
français
dans le second membre de phrase. Ex. : Frons, ocu
s partis de Ténédos par une mer tranquille. XIII La conjonction
française
or se rend en latin par atqui, quand il s’agit d’
rence qu’il y a entre tùm répété et quùm… tùm… Tùm répété signifie en
français
tant…, tant, soit…, soit ; et quùm… tùm signifien
Et s’adressant aux siens qu’enflammait sa présence : « Vous êtes nés
Français
, et je suis votre roi ; Voilà nos ennemis, marche
re, seigneur, et chérir la vertu. (En montrant Nérestan.) Ce généreux
Français
, qui vous est inconnu, Par la gloire amené des ri
, en vous délivrant, égaler son grand cœur. Lusignan. Des chevaliers
français
tel est le caractère : Leur noblesse en tout temp
homme n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’influence sur l’esprit
français
: on peut voir surtout ses 4e, 7e, 8e, 9e, 10e et
son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie
française
(il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
ciée, la place parmi les monuments les plus remarquables de la poésie
française
. Ces éloges répondent assez à des censures étroit
hots où il a langui vingt ans, ce dernier rejeton d’une race de héros
français
, rappelant ses antiques exploits et ses longues i
’un intérêt de religion et de chevalerie absolument neuf sur la scène
française
lorsque Voltaire l’y produisit. » 2. En d’autres
Chapitre V. Barreau
français
. — Le Normant et Cochin. Nous avons dit, au co
pas que des hommes d’un mérite distingué n’aient illustré le barreau
français
, par l’accord précieux des lumières de l’avocat e
par exemple, était consulté par Vaugelas comme l’oracle de la langue
française
: Racine et Boileau s’empressaient de lui lire le
lus, ce fut le célèbre Cochin, à qui il semblait réservé d’offrir aux
Français
le modèle le plus accompli de l’éloquence du barr
si chaudement et si spirituellement faux de la plupart des romanciers
français
de notre âge. Dans cette innombrable multitude de
nfluences des temps et des lieux, elle les modifie singulièrement. Le
Français
, par exemple, que vous voulez persuader ou représ
ou représenter, conserve bien toujours quelque chose de ce caractère
français
qui a traversé tous les âges depuis Hugues Capet
s leçons possibles ? Voici, par exemple, une série de portraits, tous
français
, il y a plus, tous appartenant à la même famille,
ement ; de chercher, par exemple, parmi les écrivains grecs, romains,
français
, anglais celui qui est le plus réellement et le p
ais celui qui est le plus réellement et le plus complétement anglais,
français
, romain ou grec. En se pénétrant bien de l’esprit
e celles-là. » Cours de philosophie. 15. Histoire de la littérature
française
jusqu’au xviie siècle, t. Ier, p. v.
le tempéré. Mais les périphrases qu’il emploie68 ne comportent pas en
français
, ce me semble, l’idée qu’on doit attacher au mot
composition, le travail préparatoire qui forme ce que nous nommons en
français
le style. C’est en ce sens que Cicéron appelle le
d’éloquence. Vous voyez que c’est une tout autre signification qu’en
français
. Les mots que l’on traduit dans Cicéron par style
n, le point capital, c’est le choix du modèle. Etudiez les prosateurs
français
qui ont le mieux connu le génie de la langue : au
re langue y répugne ; autant vaudrait prendre pour modèles de diction
française
Gœthe ou Walter Scott. Enfin je passe sous silenc
llèle entre les anciens et les modernes, et ne veux point dire que le
français
des bons écrivains de notre temps soit inférieur,
e le français des bons écrivains de notre temps soit inférieur, comme
français
, à celui des âges précédents ; ce n’est pas là la
l’esquisse de M. de La Harpe, qui feront goûter Lucain à des lecteurs
français
, parce qu’il faut, pour le goûter, le voir tel qu
ant, qu’il faut pardonner à la médiocrité de ses traducteurs (en vers
français
) d’avoir trop aisément cédé à l’enthousiasme qu’i
es causes qui en rendront toujours la traduction si difficile en vers
français
. Ajoutons à cette première difficulté le mélange,
ière des lettres ; rappelons-nous le triste et long silence des muses
françaises
, et nous concevrons, nous excuserons même l’entho
imple en même temps de ne voir dans cette traduction qu’un beau poème
français
, sur le même sujet qui avait inspiré à Virgile un
ent bien étudié et le génie de la langue et le caractère de la nation
française
, sentit que le seul moyen de donner des ailes à n
ntenant l’application de ce passage, et au temps de fixer aux Énéides
françaises
le rang qu’elles auront mérité. Il a déjà marqué
l, n’a pas médiocrement nui aux succès complets de l’imitation. « Les
Français
, dit Voltaire, ne s’imaginaient pas que l’on pût
é si haut pour retomber si bas l’instant d’après ; et peu de lecteurs
français
s’étaient senti le courage de chercher quelques b
asse légèrement sur des détails qui répugneraient à notre délicatesse
française
; avec quel bonheur il rend supportable ce qu’il
arrations en seconde, on fera ici des discours latins et des discours
français
; on développait un peu une matière de vers, on l
cipes de littérature l’autre a écrit pour le même objet sa Rhétorique
française
et sa Poétique française en deux volumes. En rédu
tre a écrit pour le même objet sa Rhétorique française et sa Poétique
française
en deux volumes. En réduisant ces deux traités, e
ître dans le nouveau volume que nous ajoutons à notre Cours de langue
française
. Disons un mot de l’histoire littéraire. Cette sc
des regrets et le courage de l’espoir. Tous les amateurs de la poésie
française
connaissent le cantique d’Ézéchias traduit par Ro
, en le rapprochant surtout du texte d’lsaïe, on voit que le cantique
français
doit une partie de son mérite au choix de l’expre
vie des chants de ma reconnaissance ». Voyons maintenant l’imitateur
français
. J’ai vu mes tristes journées Décliner vers leur
nt sur un sol étranger, ce sera celle, sans doute, où des milliers de
Français
, exilés de leur patrie par la force des circonsta
, se transporte sur les rives de l’Euphrate, et ne voie plus dans les
Français
ses frères, que les tristes Israélites, nous pour
r sans altération d’une langue dans une autre. Il y a plus : l’auteur
français
cesse d’être tendre, affectueux et intéressant, d
quelle elle eut l’honneur de disputer, en 1784, le prix de l’académie
française
. Voici ce morceau, d’autant plus précieux, qu’il
vent, au jugement de La Harpe, vingt des plus beaux vers de la langue
française
. Les voici : Ô moment solennel ! ce peuple prost
ait produire. Bossuet, évêque de Meaux, le plus éloquent des orateurs
français
, et peut-être de tous les orateurs modernes, term
pause, que l’on appelle encore césure, tombe toujours, dans la poésie
française
, au milieu du vers héroïque ou hexamètre. Dans la
l’usage d’animer leur conversation par des gestes, et à cet égard les
Français
et les Italiens ont beaucoup plus de vivacité que
bre d’orateurs dignes d’être proposés comme des modèles à suivre. Les
Français
, sous ce rapport, sont bien plus riches que nous.
toire8. La plupart des discours prononcés par Fontenelle à l’Académie
française
ont de l’élégance et de la grâce, et les critique
vais, suffirait pour dégoûter à jamais de l’étude de l’éloquence. Les
Français
ont en ce genre un plus grand nombre de bons aute
fus, et imitateur affecté de la manière et du style de Tite-Live. Les
Français
, qui ont un si grand nombre d’excellents ouvrages
, de la plus haute importance. Aussi ne faut-il pas s’étonner que les
Français
, ce peuple si spirituel, aient produit depuis deu
ères, de quelque pays que soient ses personnages, ils deviennent tous
Français
sous sa plume. Il est vrai que rien n’est plus di
rrespondance entre deux amis intimes. L’enjouement et la vivacité des
Français
brillent surtout dans leurs lettres, dont on a pu
e madame de Sévigné. Elles ont la facilité et la vivacité des lettres
françaises
, et, de toutes celles publiées en Angleterre, il
ges du même genre. Les Anglais, il faut l’avouer, sont inférieurs aux
Français
dans cette partie de la littérature. Nous ne savo
re latin, comme il est facile de le prouver, et dans l’alexandrin des
Français
, où elle est extrêmement sensible. Ce vers alexan
r tes yeux. Telle est la coupe invariable de tous les vers héroïques
français
; l’exacte moitié répond toujours à l’autre moiti
es grossières de nos paysans ; et si, à l’exemple de quelques auteurs
français
et italiens, il fait parler ses bergers comme des
e d’être vue avant de se cacher. (Trad. de Tissot.) Voilà ce que les
Français
appellent de la naïveté ; voilà qui est parfaitem
nent à beaucoup d’élégance la manière des classiques latins. Chez les
Français
, les odes de J.-B. Rousseau jouissent d’une très
doit les regarder comme l’une des meilleures productions de la poésie
française
. Nous avons, en anglais, quelques compositions ly
ble. Boileau est incontestablement le meilleur des poètes didactiques
français
. Ses critiques n’ont voulu lui accorder que peu d
et d’autre beaucoup trop loin à ce sujet. La plupart des littérateurs
français
regardent le merveilleux comme essentiel à l’épop
presque plus rien à reprendre. Boileau, Dacier, et d’autres critiques
français
du dernier siècle, affectèrent de décrier le Tass
lièrement harmonieuse, et le style a toute l’élévation dont la langue
française
est susceptible, même en poésie. Le plan de l’ouv
ystique. La Henriade de Voltaire est un poème épique régulier en vers
français
. Toutes les productions de cet illustre écrivain
beaucoup plus de succès que l’épopée. On dirait que la versification
française
convient mal à la poésie épique. Outre qu’elle es
ppantes, magnifiques, et font le plus grand honneur au génie du poète
français
. Dans ce bel ouvrage, quelques épisodes ont sans
blancs n’ont pas cette mélodie douce, régulière et uniforme des vers
français
qui fatigue bientôt les oreilles ; mais, faciles
d’action ; on n’y trouve pas un mot inutile. Les meilleurs tragiques
français
, au contraire, méritent qu’on leur reproche de la
rminé. Cette règle est, en général, fort bien observée par les poètes
français
; mais les Anglais s’y soumettent assez rarement,
s que celui de la durée de cet acte. C’est un principe que les poètes
français
suivent rigoureusement, et auquel on ne peut manq
. Lecture XLVI. De la tragédie en général, de celle des Grecs, des
Français
et des Anglais. Après avoir traité de la trag
x secousses violentes de l’âme. Nous trouverons souvent les tragédies
françaises
défectueuses si nous les examinons d’après ces pr
des vers rimés est un inconvénient des plus fâcheux pour la tragédie
française
. Il est vrai que le génie de la langue l’exige po
ce que la difficulté qui naît de la rime dans la composition des vers
français
est une des principales causes du plaisir que l’o
ce sujet en jetant un rapide coup d’œil sur le théâtre des Grecs, des
Français
et des Anglais ; ce qui nous conduira naturelleme
té conduite jusqu’à un très haut degré de dignité par quelques poètes
français
, et principalement par Corneille, Racine et Volta
e simples. Voltaire convient avec franchise de ces défauts du théâtre
français
. Il avoue que les meilleures tragédies ne font pa
la correction et aux bienséances, toujours respectées sur le théâtre
français
. Corneille, que l’on peut avec justice appeler le
d’éclat que de douceur et de sensibilité. C’est de tous les tragiques
français
celui qui s’est le plus livré à la déclamation. I
es compositions dramatiques, qui font infiniment d’honneur au théâtre
français
. Son style et sa versification sont admirables. D
a répété plusieurs fois qu’Athalie était le chef-d’œuvre de la scène
française
. C’est une tragédie entièrement dans le genre sac
aractère antique par une galanterie déplacée. Achille est un amoureux
français
, et Éryphile une princesse de notre siècle40. Vol
naturel, plus animé, et bien moins déclamatoire que celui du théâtre
français
. Mais la brièveté des pièces, et le mélange, néce
cte, moins élégante et moins soumise aux bienséances, que la tragédie
française
. Il faut ne point perdre de vue que le pathétique
x, qui forme un parfait contraste avec la bienséance observée par les
Français
. Cet auteur a trouvé le moyen de mêler aux plus p
celles des modernes ont plus d’art et sont plus compliquées. Chez les
Français
il y a plus de correction, chez nous plus de chal
rent. Il est fort remarquable que les trois chefs-d’œuvre de la scène
française
reposent sur un sujet religieux, l’Athalie de Rac
la comédie en général, de la comédie chez les Grecs, les Romains, les
Français
et les Anglais. La comédie se distingue assez
n seulement innocent et gai, mais encore louable et utile. La comédie
française
est une excellente école de mœurs, tandis que la
par une fable empruntée au siècle précédent, ou par quelque intrigue
française
ou espagnole, mais bien de nous présenter des tab
ployée qu’à ce développement, et lui est entièrement subordonnée. Les
Français
ont un plus grand nombre de comédies de caractère
tion, plus de mouvement, plus d’incidents, que dans celles du théâtre
français
. Pour rendre une comédie parfaite, il faudrait y
ave inutile à laquelle se soumettent cependant la plupart des auteurs
français
; elle est d’ailleurs peu naturelle, car si la pr
pièces. Il paraît, s’il faut en croire M. Perron de Castera, écrivain
français
, que notre Shakspeare serait, auprès de Lope, un
n et la décence sont les principaux caractères du théâtre comique des
Français
, où l’on remarque plusieurs écrivains d’un grand
squ’à la célébrité de Molière ; aucun, au jugement même des critiques
français
, ne se plaça, dans son art, aussi près de la perf
sément à notre observation. Mais les étrangers, et principalement les
Français
, habitués à des pièces plus régulières et surtout
he, et non de la bonne compagnie. M. Muralt, dans ses Lettres sur les
Français
et les Anglais, indique le théâtre comme une des
Nous sommes incontestablement redevables de cette réforme au théâtre
français
, qui non seulement fut toujours plus correct et p
le, est de ce genre ; et le public l’a toujours vue avec plaisir. Les
Français
en ont plusieurs d’un très grand mérite ; telles
t les délices des Grecs et des Romains. Opinions des littérateurs
français
sur les Principes de littérature discutées par h.
, pour quelques lecteurs, de rapprocher les opinions des littérateurs
français
de celles du célèbre critique anglais, sur les pr
lime dans le style ne paraît pas avoir été faite par les littérateurs
français
, et cependant elle est de quelque importance. On
rrerie de sa prononciation. « L’anglais, qui serait presque à moitié
français
, si son inconcevable prononciation ne le séparait
; mais aussi vous trouverez mille Anglais qui parlent passablement le
français
, sur un Français en état de parler bien anglais ;
trouverez mille Anglais qui parlent passablement le français, sur un
Français
en état de parler bien anglais ; et cette disprop
t par maison, tant de charrues pour tant de terre ; car métonymie, en
français
, veut dire changement de nom. « Est venue ensuite
ne, la vigne, l’ormeau ; lorsqu’on dirait, en parlant des peuples, le
Français
, l’Anglais, le Germain, la Seine, le Tibre, l’Eup
tait pas l’objet un juste tribut d’admiration. Blair remarque que les
Français
paraissent goûter davantage Cicéron ; et en effet
donner une idée de l’espèce d’éloquence employée par les prédicateurs
français
, je citerai un passage de Massillon que Voltaire,
il a prouvé en même temps que la rime était indispensable à la poésie
française
: « Chaque langue, dit-il, a son génie déterminé
abandonner ceux que notre langue nous laisse ? » « Qui dit vers en
français
, dit nécessairement des vers rimés, » ajoute Volt
poème. J’ose dire plus, c’est que si cet ouvrage était écrit en vers
français
, je dis même en beaux vers, il deviendrait un poè
scours politiques et économiques ne plairaient assurément pas en vers
français
. Quiconque connaîtra bien le goût de notre nation
és omises dans l’abrégé de sa Vie, qui est au-devant de la traduction
française
de son Paradis perdu. Il n’est pas étonnant qu’ay
rgue, etc.” Toute la pièce est dans ce goût : j’avertis seulement les
Français
, qui en riront, que notre théâtre ne valait guère
est la beauté des détails. « Je fus le premier qui fis connaître aux
Français
quelques morceaux de Milton et de Shakspeare. M.
t de Shakspeare. M. Dupré de Saint-Maur donna une traduction en prose
française
de ce poème singulier. On fut étonné de trouver,
adise of fools] c’est l’un des endroits qui ne sont point traduits en
français
). Il trouve dans ce Paradis les Indulgences, les
il se montre grossier comme le siècle où il vivait. Aucune traduction
française
ne donne de Shakspeare une idée bien exacte ; ceu
re une comédie très intéressante, et d’un genre tout nouveau pour les
Français
, en exposant sur le théâtre le contraste d’un jeu
est plus aisé ; mais cette facilité même le dégrade : en un mot, les
Français
ne surent plus rire. « Quand la comédie fut ainsi
ARU.) 8. M. Crévier, judicieux critique, et auteur d’une Rhétorique
française
, caractérise ainsi ces orateurs : « Bossuet est g
erum germanicarum quatuor vetustiores chronographi, et fut traduit en
français
par Gaguin. (Note du Trad.) 13. Grammaticus étai
cinquième, sixième et septième syllabes. Marmontel, dans sa Poétique
française
, fait remarquer que cette coupe est commune aux I
ement masculines et fémiuines jettent assez de variété dans la poésie
française
pour rendre insensible la monotonie qui pourrait
insensible la monotonie qui pourrait résulter de l’hémistiche du vers
français
; tandis que, selon lui, le changement de cadence
. Prévost observe que l’on ne trouve pas ce numéro dans la traduction
française
de ce recueil publiée à Amsterdam en 1727. (Note
les compositions où règne un ton plus tempéré. 25. Voyez la Poétique
française
de Marmontel. 26. L’éloge que le docteur Johnson
40. On lira sans doute avec plaisir ces vers dans lesquels un poète
français
a fait sentir de la manière la plus heureuse la d
les formes les plus nobles et les plus choisies : c’est notre Virgile
français
. Pierre Corneille jugé par Racine 1 Vous,
que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la scène
française
lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
mais je vous exhorte à ne pas donner toute votre attention aux poëtes
français
. Songez qu’ils ne doivent servir qu’à votre récré
ander de ne vous point laisser aller à la tentation de faire des vers
français
, qui ne serviraient qu’à vous dissiper l’esprit ;
nitier sérieusement à la connaissance de l’histoire de la littérature
française
depuis Malherbe et Pascal ; étude à laquelle il n
mérairement porté le ravage dans toutes les parties de la littérature
française
. Trop peu des plus vantés ont un style simple, vr
’œuvre de notre vie ! Dix-septième siècle Aperçu de la poésie
française
au dix-septième siècle I La poésie frança
rçu de la poésie française au dix-septième siècle I La poésie
française
, au dix-septième siècle, suivit d’abord le mouvem
. À l’exemple de du Perron et de Bertaut, elle entreprit de rendre en
français
quelques parties de Virgile. Sa version a souvent
peu l’enthousiasme de ses partisans qui voyaient en elle une « Sirène
française
», « une dixième Muse » ! Une réputation aussi pe
x-septième siècle ne s’occupera pas plus du seizième que si la langue
française
avait été improvisée par Port-Royal dans la gramm
par l’introduction et la fabrique des mots, s’était faite grecque en
français
. Elle avait voulu nous redonner la haute poésie d
l’école de Malherbe et de ses successeurs classiques, la littérature
française
se rapprocha davantage du caractère latin. Malher
ssante de notre littérature. Cependant alors encore le goût du public
français
demeure vacillant et partagé entre le bon et le m
assez influents et assez nombreux pour garder l’avantage à l’Académie
française
. Mais en dépit de ces partages et de ces indécisi
ller rajeunir et fortifier. Et c’est ainsi que l’alliance de l’esprit
français
et de l’esprit antique constitua l’éclatante supé
sieur Rapin, compteront toujours parmi les bons morceaux de la poésie
française
. Boileau a donné à son devancier ce grand éloge :
se. Boileau a donné à son devancier ce grand éloge : « C’est le poète
français
qui, du consentement de tout le monde, a le mieux
hme superbe, on sent qu’une ère nouvelle s’est ouverte pour la poésie
française
. La pièce au duc de Bellegarde sera éternellement
niverselle qui présida à la création et au développement de la langue
française
. Doué d’un jugement sûr et profond, il comprit d’
d’emprunts faits au grec et au latin, ou d’alliances forcées de mots
français
réunis ensemble. Il proscrivit non moins sévèreme
ntants des diverses provinces du royaume groupés à Paris. Esprit tout
français
, Malherbe avait cependant d’étroites affinités av
bien plus à les égaler qu’à les imiter. Il aurait voulu que la poésie
française
eût toute l’exactitude et toute la sévérité de la
xploit fatal en tous lieux va renaître, La bonne opinion des courages
françois
; Et le monde croira, s’il doit avoir un maître,
e texte grec, ni d’après le texte latin, mais d’après des paraphrases
françaises
. La libre amplification est son système, et tout
s scènes d’Euripide n’approchent pas de celles de Racine, et le poète
français
s’est éloigné en bien des choses de l’économie de
pour l’action et pour les peintures. Les caractères dans l’Iphigénie
française
sont plus profondément étudiés que dans l’Iphigén
ute la première, elle a horreur. Par un merveilleux artifice du poète
français
, chaque crime qu’elle rappelle diminue l’horreur
, et après quelques hésitations, il composa Esther, non pour la scène
française
, mais pour le petit théâtre des pensionnaires de
éoccupation de la grammaire et de l’art. Tant pis si le mot n’est pas
français
, si la mesure est manquée, si la rime est fausse
s mœurs. Il s’entend surtout à rendre l’image de la brillante société
française
de cette époque de grandeur et de corruption élég
écrivain ? Son style enchanteur séduit les plus sévères. Aucun poète
français
ne brille par le naturel autant que lui. Il n’a p
pos. Il a une facilité non moins merveilleuse à faire prendre au vers
français
toutes les formes imaginables. Personne aussi bie
t toujours enviés par tous les peuples qui ont une littérature et les
Français
ne sauront jamais trop apprécier ni trop étudier
bénira ; car vous faites bien des vers. » Le titre de premier lyrique
français
, que les contemporains ont donné à Rousseau, a re
vous leur laissez. Dix-huitième siècle Aperçu de la poésie
française
au dix-huitième siècle. Au dix-huitième siècle
mœurs des différentes nations. Il oppose, dans Zaïre, les chevaliers
français
aux Sarrasins ; dans Alzire, les sauvages aux Esp
lieu, et par une ode qui avait disputé vainement le prix à l’Académie
française
, lorsqu’il composa Œdipe, pour effacer la pièce d
gt ans, ambitionna la gloire littéraire la plus haute, celle qu’aucun
Français
n’avait encore pu atteindre dans les siècles mode
ui du poète anglais et du philosophe allemand que celui du philosophe
français
. Si l’optimisme de Pope et de Leibnitz est déceva
tteries du style ? Lisez Gresset. Ses qualités charmantes et vraiment
françaises
brillent surtout dans son Vert-Vert. « C’est le p
jointes à ses habitudes cyniques, l’empêchèrent d’entrer à l’Académie
française
. Si Piron blessa souvent la décence, il eut du mo
ratures hébraïque, grecque, latine, espagnole, italienne, anglaise et
française
: tels sont les avantages avec lesquels Lefranc d
nd succès de Richard Cœur-de-lion lui ouvrit les portes de l’Académie
française
en 1786, malgré l’incorrection habituelle de son
s changements essentiels. Le sentiment qui domine dans toute la pièce
française
et en constitue l’unité morale, c’est celui de la
plus hardie et la plus romanesque qu’on eût encore mise sur la scène
française
. Il suivit exactement son modèle, si ce n’est que
s’étonner que cette pièce sombre et fausse ait fait horreur au public
français
et n’ait pu s’établir sur la scène. L’imitateur d
emps, Belle, au lit d’un époux nourrisson de la France, Me fit naître
Français
dans les murs de Byzance164 À seize ans, Chénie
Rome oublie les idées de son temps et de sa patrie. Non, Chénier est
Français
avant tout ; toujours on l’entend célébrer sur so
ase à peu près symétriques, affecté presque partout par le traducteur
français
. Artifice rare de diction, nullité de style, du m
s plaisirs. On a appelé le poème de l’Homme des champs les Géorgiques
françaises
. Mais ce n’est nullement un pendant de l’œuvre vi
ets. Ce gentil et vif esprit contribua beaucoup à révéler à la langue
française
ses richesses et ses couleurs. Il répandit avec a
saisit sa pâture. Dix-neuvième siècle Aperçu de la poésie
française
au dix-neuvième siècle. Le dix-huitième siècle
qu’osait cette phalange ardente et audacieuse : « Rendre à la poésie
française
de la vérité, du naturel, de la familiarité même,
illaume Schlegel, pour ruiner le crédit dont jouissait la littérature
française
dans le domaine dramatique, employa tous ses effo
verser les théories sur lesquelles reposait tout l’art dramatique des
Français
. Il entreprit de démontrer que les critiques et l
s Français. Il entreprit de démontrer que les critiques et les poètes
français
ne comprenaient pas la Poétique d’Aristote et qu’
en aucune manière des leçons d’Aristote. Les critiques et les poètes
français
, sous la Restauration, reprirent l’attaque contre
de nouvelles octaves ». Entre les mains des poètes nouveaux, le vers
français
prit une extrême souplesse ; tous les effets de r
ous le Directoire, tribun sous le Consulat, professeur de littérature
française
sous l’Empire, sous la Restauration et sous le go
s’emparant de la ville, Mit sous un même joug et peuple et sénateurs.
Français
, ce trait s’appelle un avis aux lecteurs. Une
distinction, le genre de Delille, qu’il remplaça en 1814 à l’Académie
française
. La jeune Fille malade. L’huile sainte a to
on. Ce gai et vif esprit était fait pour la chanson, la vraie chanson
française
et gauloise, d’une gaîté toujours égale et franch
mbe sur la naissance du roi de Rome attira l’attention de M. le comte
Français
de Nantes. Ce personnage, alors directeur général
r le parti libéral et constitutionnel qu’on eût passé pour un mauvais
Français
en n’admirant pas tout ce qu’il faisait représent
eare, des Calderon. Il négligea les anciens et ceux de nos classiques
français
dont son enfance avait été nourrie. Quand il rouv
ssion, c’étaient « les poètes modernes, italiens, anglais, allemands,
français
, dont la chair et le sang, dit-il, sont notre san
t de Schiller, qui lui faisait une place à part parmi tous les poètes
français
. Cette poésie sentimentale, métaphysique, religie
ive étant la seule possible, selon le célèbre chansonnier, dans notre
français
, Jocelyn lui semblait un bon exemple donné à nos
plus de bonheur à l’embellissement et à l’enrichissement de la poésie
française
. Il naquit à Besançon le 26 février 1802, dans d’
tué ce qu’ils appelaient modestement le cénacle de l’école romantique
française
, Victor Hugo y prit la première place par un coup
tituer l’imitation de Shakespeare à celle des Grecs et des classiques
français
du dix-septième siècle. Ponsard a nommé Victor Hu
it, ce quelque chose de vif et de perçant, de rapide et de gai que le
français
paraît avoir hérité du grec, se rencontre très pe
école romantique. Son principal titre d’honneur est le recueil Études
françaises
et étrangères qu’il publia en 1828. La première p
s que Mme de Staël ne croyait pas qu’on pût faire passer dans le vers
français
. Son œuvre de ce genre la plus importante est le
u’au turc de Reschid Pacha : sorte de spécimen littéraire où le poète
français
a voulu saisir et fixer quelques traits caractéri
ésie tout individuelle ; le premier, il faisait entrer dans la poésie
française
, selon les expressions d’un critique, et « ces dé
mais cette fantaisie originale qui ne ressemble à rien dans la langue
française
, séduisirent les connaisseurs raffinés. Il donna
nos aïeux, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sens, lequel est né
Français
, Fleurs de notre pays, qu’êtes-vous devenues ? L’
langage Dont il enseignait la douceur, Le seul
français
et qui vienne du cœur : Car, n’en
pas et ne méritaient pas de retentissement. Il fut nommé à l’Académie
française
tardivement et lorsqu’il était presque complèteme
t éprouver une certaine fatigue. M. de Laprade a été élu à l’Académie
française
en 1858, en remplacement d’Alfred de Musset. La
enne. Son principal mérite est d’avoir naturalisé dans la littérature
française
la légende en vers dont les littératures étrangèr
tant de modèles que nous n’avions pas su imiter. En 1866, l’Académie
française
décerna à Pécontal un de ses prix Montyon pour un
; mais il faut reconnaître avec le secrétaire perpétuel de l’Académie
française
quelle poète n’a pas toujours réussi dans ce qu’i
ux spectateurs : « Et vous, qui vous nommez les héritiers d’Athènes,
Français
, n’oserez-vous me voir sur votre scène ? Je ne dé
ticisme. Mais le seul examen fait la solide foi ; Si vous osez juger,
Français
, regardez-moi. » On a raconté que le soir de la
é à restaurer dans notre littérature dramatique le bon sens et le bon
français
n’est guère qu’une protestation contre des défaut
George. Alors la loi
française
, Qui souffre un mauvais acte, est une loi mauvais
ourd’hui, a été longtemps d’usage. Ménage (Observations sur la langue
française
, IIe partie, chap. ci) trouvait à même temps, au
ent bonnes et naturelles. Bouhours (Remarques nouvelles sur la langue
française
, p. 338) déclarait qu’à même temps était très bon
uripide. » 72. L’abbé Claude Boyer (1618-1698), membre de l’Académie
française
, prédicateur médiocre et auteur de quantités de p
suiv. 177. Chant V, v. 196 et suiv. 178. Tableau de la littérature
française
, ch. vii. 179. Critique littéraire, Delille, t.
57. 185. C’est la pensée de M. D. Nisard, Histoire de la littérature
française
, t. IV, p. 554. 186. Lettres de J.-B. Rousseau,
i. 192. Id., ibid., sur M. Dovalle, 1830. 193. Du nouveau langage
français
italianizé, et autrement desguizé. 194. Luther.
9. La Harpe dit que ce sont là vingt des plus beaux vers de la poésie
française
. 200. Allusion aux outrages des révolutionnaires
Sand, Siècle, 21 mai 1860. 221. Discours de réception à l’Académie
française
, 7 juillet 1825. 222. Th. Gautier, Moniteur, 23
vers la fin du seizième siècle, sur l’italien scalata, de salare. Le
français
avait, depuis le douzième siècle, le verbe eschel
ais). Les Lusiades, de Camoëns (portugais). La Henriade, de Voltaire (
français
). La Messiade, de Klopstock (allemand). Les Marty
La Messiade, de Klopstock (allemand). Les Martyrs, de Châteaubriand (
français
). La Divine Épopée, par A. Soumet (français). 1
artyrs, de Châteaubriand (français). La Divine Épopée, par A. Soumet (
français
). 14. Poètes héroïques remarquables : Grec. Apo
Ossian. Allemand. Les Niebelungen. Suedois. Tégner : Frithiof’s saga.
Français
. Parceval-Grandmaison : Philippe-Auguste. Anglai
ètes héroï-comiques : Grec. La Batrachomyomachie, attribuée à Homère.
Français
. Boileau : le Lutrin. Italiens. Arioste : Roland
cation, et quelles sont les principales formes de vers en latin et en
français
. 2. Des principaux genres de poésie et de leurs d
qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la prose
française
. 8. Des principales figures de pensées et de mots
e la versification, et quelles sont les principales formes de vers en
français
. I. En quoi la poésie diffère de la versifi
t l’homme même. II. Quelles sont les principales formes de vers en
français
? Les vers français sont syllabiques, c’est-à-
Quelles sont les principales formes de vers en français ? Les vers
français
sont syllabiques, c’est-à-dire composés d’un nomb
bourage. Id., XI, vii. L’harmonie impose la rime à la versification
française
, condition nécessaire dans une langue où l’accent
’est-à-dire qui ne riment point, n’ont jamais pu se faire admettre en
français
, malgré quelques essais de Voltaire en vers, de V
emin heurtée. Boileau. Malherbe avait banni l’ enjambement des vers
français
. Boileau a consacré cette proscription ; Les sta
souvent seraient au-dessous de la gravité historique. C’est un genre
français
par excellence. Aucune nation n’a rien à opposer
qui caractérisent plus particulièrement les chefs-d’œuvre de la prose
française
. I. Lorsque la Disposition a déterminé l
u s’altérer cette clarté précieuse qui faisait la gloire de la langue
française
. De malheureuses influences morales ont changé le
e l’était beaucoup. C’est en ce sens que Boileau disait : « La langue
française
est riche en beaux mots ; mais elle veut être ext
eut être extrêmement travaillée. » (Préface du Diction. de l’Académie
française
, par M. Villemain, p. xxvi.) Ainsi, l’harmonie i
ée, et ne s’adresse pas uniquement à l’oreille. Les grands classiques
français
, moins bien servis par la langue que les anciens,
on le progrès ou la décadence des littératures. Qualités de la prose
française
: Clarté. — La prose française, formée du latin d
es littératures. Qualités de la prose française : Clarté. — La prose
française
, formée du latin dégénéré du moyen âge, et perfec
é, la précision, la propriété. « Un caractère essentiel de la langue
française
, celui qui la rend si propre aux sciences, aux af
sie, se personnifiait dans Vaugelas, dont les Remarques sur la langue
française
assurèrent la correction et la pureté de notre pr
le goût d’une diction sérieuse et nourrie, qui rapprochait la langue
française
des sources antiques d’où elle est sortie. Par un
cal et Descartes, fixèrent par des chefs-d’œuvre la forme de la prose
française
. Pascal, Descartes. — Pascal, avec les qualités
ées de peu d’années. Telles étaient les qualités définitives la prose
française
au milieu du xviie siècle, lorsqu’elle passa des
hacun de nous quand il est dans la vérité. » (Hist. de la Littérature
française
, par M. Nisard, livre III, ch. v, t. II, p. 237.)
M. Nisard, livre III, ch. v, t. II, p. 237.) Ainsi préparé, le génie
français
immortalisa les soixante années du gouvernement d
qui fut jamais. Éloquence de la chaire ; son influence sur la prose
française
. — C’est pour ce maître d’un esprit si judicieux,
ublient jamais. Voilà les principaux traits de l’histoire de la prose
française
au xviie siècle. Encore passons-nous les excelle
, l’époque d’une popularité et d’une puissance universelles… La prose
française
gardait, sous le burin de Montesquieu, la pureté
tre langue, s’il ne restait de merveilleuses ressources dans le génie
français
et dans l’étude sérieuse et recueillie des grands
aire. — Elles appartiennent beaucoup plus aux langues anciennes qu’au
français
. Notre langue cependant en offre des exemples, da
l’influence de l’Académie, et en général sur la formation de la prose
française
, voy. le IIIe livre de l’Hist. de la Littérature
e la prose française, voy. le IIIe livre de l’Hist. de la Littérature
française
, par M. Nisard. On trouvera dans ce qui suit des
n mot, il est ferme, il n’est pas entreprenant. De même que le soldat
français
, par son ardeur, son énergie, sa promptitude, sa
’à cette autre année non moins mémorable de 1830 ! La vieille société
française
du dix-huitième siècle, si polie, mais si mal ord
urt porter à travers le monde les vérités puissantes de la révolution
française
. Un jour sa bannière à trois couleurs éclate sur
on, dans une île du grand Océan ! (Discours de réception à l’Académie
française
.) La poésie de l’histoire J’ai toujours c
uel Traité, toutes les règles et tous les Secrets de la versification
française
. — C’est un travail que nous allons commencer ens
êmes, à votre tour, mettez-vous à l’œuvre : Essayez de faire des vers
français
. — Deviendrez-vous ainsi des poètes ? Non, très-v
oileau, Art. p., I, v. 155.) Nous ne parlerons ici que des fautes de
français
et d’orthographe relatives à la rime. Il y a d’ab
II, sc. 3.) XII. Différence essentielle entre la coupe du vers
français
et celle du vers latin. — Rejet ou enjambement.
latin. — Rejet ou enjambement. Durant les premiers ans du Parnasse
françois
, Le caprice tout seul faisait toutes les lois. La
vité avec le plus grand soin dans notre versification. La fin du vers
français
est marquée par un repos logique : c’est la fin m
ée. Le rejet est donc tout-à-fait opposé à la coupe naturelle du vers
français
; et ce sera toujours un défaut capital, à moins
re ou logique des mots. L’inversion est très-fréquente dans les vers
français
: c’est même généralement une élégance, à moins q
vais mieux justifier ce grand poète qu’en tâchant de faire une ode en
français
à sa manière, c’est-à-dire pleine de mouvements e
toutes les autres mesures ; Boileau, incapable de faire le petit vers
français
(le vers de sept ou de huit syllabes), le vers de
uerrière ; il disait, à la bataille d’Ivry : « Compagnons, vous êtes
Français
, je suis votre roi, voilà l’ennemi ; nous courons
nouvellement élu à l’Académie. Cet usage s’est introduit à l’Académie
française
depuis la réception de Patru en 1640. Cet avocat
tanofski, Levanda, Koniski, Platon, Philarète, Innocent. Prédicateurs
français
. Saint François de Sales, saint Vincent de Paul,
e, Démosthène. Latins. Caton, Crassus, M. Antoine, Cicéron, J. César.
Français
. Maury, Cazalès, Barnave, Vergniaud, Mirabeau, de
Démosthène, Eschine. Latins. Hortensius, Cicéron, Quintilien, Tacite.
Français
. L’Hospital, Pithou, Arnauld, Patru, Pellisson, d
que lui a notre poésie ; vous savez en quel état se trouvait la scène
française
lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
ur des matières de poésie1… Extrait du discours prononcé à l’Académie
française
, le 2 janvier 1685, pour la réception de Thomas C
réparé, de combien de nouveaux bastions il a fortifié ses places. Les
Français
, il y a quinze ans, passaient pour n’avoir aucune
au discours, l’un des plus beaux qui aient été prononcés à l’Académie
française
. » On rapporte que Louis XIV, a qui Racine était
ur de lui. » Voy. notamment, à ce sujet, l’Histoire de la Littérature
française
, par M. Nisard, t. II, l. iii, c. 7. 1. Louis XI
veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils
français
« qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres
es de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le
français
dans les classes3 : ce qu’on s’était trop général
s bonnes grâces de Mazarin. Comme Balzac, il fut membre de l’Académie
française
dès la naissance de ce corps, qui a exercé une si
se et de grandeur. Telle était la célébrité de Voiture que l’Académie
française
prit le deuil à sa mort (1648), hommage qui ne fu
mencé. Je m’assure que, si cet événement ne vous fait pas devenir bon
Français
, au moins vous aurez dépit de vous être affection
gagné des places ou des batailles ; s’ils ont quelque goutte de sang
français
dans les veines et quelque amour pour la gloire d
ui voudrait examiner si elle est bonne sur les préceptes du Cuisinier
français
. URANIE. Il est vrai, et j’admire les raffinement
gence ou affectation, est devenue l’un des genres dont la littérature
française
a le plus droit d’être fière. Un autre avantage d
ordre et la discipline militaire s’augmentent avec les armées. Si les
Français
peuvent tout, c’est que leur roi est partout leur
evant jusqu’au couchant de nos flottes victorieuses ; et la hardiesse
française
porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu
ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie
française
, que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quel
classiques et particulièrement du grec, il y introduisit les lettres
françaises
, jusque-là trop négligées : surtout il éleva l’éd
is sur-le-champ la main à la plume, et j’ai pris le parti d’écrire en
français
, afin de pouvoir être entendu d’un plus grand nom
plus nous voyons que s’est élevée à un haut point cette gloire du nom
français
, plus il est à craindre que, ne pouvant plus croî
ce en 1663, il mourut en 1742. Massillon aux membres de l’Académie
française
. État des lettres avant la fondation de l’Acad
démie française. État des lettres avant la fondation de l’Académie
française
: progrès du goût public au dix-septième siècle.
ope, dans le temps même que nos victoires l’armaient contre nous : un
Français
ne se trouvait étranger nulle part ; son langage
le de nos mœurs pour nos neveux. Discours de réception à l’Académie
française
. Sermon sur le petit nombre des élus. (Fragmen
animé d’une douce chaleur, offre les principales qualités de l’esprit
français
, la netteté, la clarté, l’élégance et la finesse3
it pas vaincu ». Cette journée de Rocroy devint l’époque de la gloire
française
et de celle de Condé. Il sut vaincre et profiter
et l’Arioste, que parce qu’ils ont voulu avoir trop d’esprit ; et les
Français
sont dans le même cas. Voyez avec quel naturel ma
us tard ». L’abbé Barthélemy fut appelé l’année suivante à l’Académie
française
. Les dernières années de sa vie furent attristées
e (1585-1628.) [Notice.] Durant les premiers ans du Parnasse
françois
, Le caprice tout seul faisait toutes les lois430,
tc. Bien que l’on ait accusé Boileau d’avoir moins connu l’antiquité
française
que l’antiquité grecque et latine, ce jugement qu
s intérêt et sans fruit, dans l’étude des premiers monuments du génie
français
; mais nul ne contestera sans doute que de Malher
elle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie
française
. Par lui notre domaine littéraire, si agité et si
puissants. Que peut contre tes vers une ignorance vaine ? Le Parnasse
français
, ennobli par ta veine, Contre tous ces complots s
re ; Qu’ils charment de Senlis le poète idiot Ou le sec traducteur du
français
d’Amyot : Pourvu qu’avec éclat leurs rimes débité
qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la scène
française
. Par elles il ouvrit à l’art des voies nouvelles,
Il est l’intermédiaire qui unit la plus glorieuse époque des lettres
françaises
à une autre époque où leur éclat, moins pur, ne s
fût pas de nature à beaucoup surprendre. Il appartenait à l’Académie
française
. Le Glorieux781. (Extraits.) Le comte de Tu
. C’est par l’explication, jadis nulle ou trop incomplète, des textes
français
, qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence e
rviteurs du duc d’Orléans. 17. C’est un village du Luxembourg où les
Français
battirent les Espagnols en 1635. 18. Octave étai
ions, se faire de leurs éloges des titres à des récompenses. 23. Les
Français
furent vainqueurs en 1630 à Veillane, qui est un
it de Bossuet La Bruyère, dans son discours de réception à l’Académie
française
, et Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphi
acine leur cache sa vigueur et sa force. » Histoire de la littérature
française
, t. IV, p. 238. 147. Parmi s’employait bien, au
du Christianisme, l’Éloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie
française
en 1810 ; enfin, plus récemment, un article de M.
otée par Voltaire et publiée sous ce titre « Sentiments de l’Académie
française
sur la tragi-comédie du Cid », dans le XIIe volum
t alors toutes les pièces de théâtre : de là encore le nom de Comédie
française
pour Théâtre français. 206. Cela veut dire que C
es de théâtre : de là encore le nom de Comédie française pour Théâtre
français
. 206. Cela veut dire que Corneille ne fait pas t
urvécu. 215. Souvent on a rapproché La Bruyère des autres moralistes
français
. Chez lui, a dit M. Walckenaer, « ce n’est pas, c
établie par M. Nisard, au tome III de son Histoire de la littérature
française
, entre La Bruyère, Pascal, La Rochefoucauld et Ni
, est de 1659. 247. Bossuet 248. Fénelon, qui fut reçu à l’Académie
française
la même année que La Bruyère : son admission avai
la Lettre à l’Académie ou la Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, rédigée en 1714, est certainement son dernier ou
écrits. On peut voir, sur ces ouvrages, l’Histoire de la littérature
française
de M. Nisard, t. III, § 7. 271. L’abbé Maury, au
c une faveur marquée. En 1818, son Éloge a été proposé par l’Académie
française
. L’ouvrage de M. Berville, qui remporta le prix,
s cet ouvrage. De là ce que lui disait d’Aguesseau : « Vous parlez le
français
comme si c’était votre langue naturelle. » Ce fut
90. Massillon, déjà évêque de Clermont, fut reçu en 1719 à l’Académie
française
, un an après qu’il eut prononcé le Petit Carême d
qui, en qualité de directeur, répondit à Massillon. 291. L’Académie
française
fut fondée par lettres patentes de janvier 1635.
ar l’Académie de Berlin, a exposé les raisons qui ont rendu la langue
française
universelle. 298. Voltaire, qui avait beaucoup l
5 ; M. Villemain, dans l’Éloge qu’il lui a consacré et que l’Académie
française
a couronné en 1816 (son éloge avait été fait une
rité odieuse. 330. M. de Barante, dans le Tableau de la littérature
française
au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence le
r cette rapide conquête deux pièces du grand Corneille, l’une en vers
français
, l’autre en vers latins : tom. XI de ses Œuvres,
rière militaire. 364. Racine, dans le discours prononcé à l’Académie
française
le 2 janvier 1685 pour la réception de Thomas Cor
mas Corneille, frère du grand poète, a retracé le tableau de la scène
française
avant l’apparition de Corneille. On peut revoir c
uffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son successeur à l’Académie
française
, et par Condorcet. Cuvier l’a dignement apprécié
après l’Esprit des lois, « comme si, remarque M. Villemain, le génie
français
eût voulu marquer sans intervalle son ambition de
-huitième siècle ; M. de Barante, dans son ouvrage sur la littérature
française
à la même époque. M. Sainte-Beuve l’a jugé avec s
t les chapitres de Pascal sur l’homme, ce qu’il y a de mieux écrit en
français
». Au sujet de cette préférence, rappelons toutef
t la cinquième leçon du troisième volume du Tableau de la littérature
française
au dix-huitième siècle, par M. Villemain. L’abbé
ces fréquents parallèles établis entre les grands tragiques grecs ou
français
, la vérité ne soit un peu sacrifiée à la rigueur
e pour les yeux, à raison de la prononciation semblable des deux mots
françois
et lois. Voyez la citation dans le premier chant
peut voir sur Malherbe M. Nisard, dans son Histoire de la littérature
française
, c. v, §§ 3 à 7 ; une notice de M. Geruzez (Essai
Outre l’édition de Malherbe que contient la collection des classiques
français
, Lefèvre, 1825, on consultera avec beaucoup de pr
l’influence considérable qu’il a exercée sur l’idiome et sur l’esprit
français
; il n’a pas été assez frappé, ce semble, de la p
œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature
française
de M. Nisard, etc., pourront encore être consulté
rneille, le frère de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie
française
. Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui
nom subsisterait parmi ceux qui font date dans l’histoire des lettres
françaises
. Mais il a par lui-même sa valeur, et son théâtre
), MM. Sainte-Beuve (Portraits) et Nisard (Histoire de la littérature
française
), etc. Il est de plus resté, mais en partie seule
recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature
française
qu’ont fait paraître MM. Geruzez et Demogeot. 54
e, et que plusieurs façons de parler expressives, empruntées au vieux
français
, ne soient pas restées dans le Dictionnaire. Heur
it justement écrire à l’abbé d’Olivet dans son Histoire de l’Académie
française
: « La Fontaine a mérité crue sa mémoire fût à ja
(Lettres sur les occupations de l’Académie, § vii). 584. L’Académie
française
, qui n’avait pas compte Molière parmi ses membres
M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature
française
; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutée
igneurs de la cour des Valois : on peut voir les Dialogues du langage
français
italianisé, p. 146 ; cf. M. Génin, Des variations
français italianisé, p. 146 ; cf. M. Génin, Des variations du langage
français
, p. 289, cf. Lexique de la langue de Molière, p.
st bien réellement de l’abbé Cotin, l’un de ces membres de l’Académie
française
qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient
Auger (l’ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académie
française
), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de
çaise), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de la littérature
française
, et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On
coloris et de profondeur. À l’égard des nombreux endroits où l’auteur
français
a lutté contre les beautés de l’historien romain,
on la souvent répété, est sans contredit un des plus beaux du théâtre
français
: il en est peu qui rassemblent des scènes de cet
ue, II, 2, où l’on reconnaît un certain nombre de traits que le poète
français
paraît s’être appropriés. Mais quelle distance il
homme n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’innocence sur l’esprit
français
: on peut voir surtout ses 4e, 7e, 8e, 9e, 10e et
son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie
française
(il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
épître adressée à Boileau, où il avait moins bien traité le satirique
français
qu’il ne traite ici le satirique latin. 802. Ce
dans le brillant discours de Rivarol sur l’universalité de la langue
française
(1784). 804. Voltaire lui-même, dans les meilleu
pensée et du sentiment. Ces critiques contre la rigueur de la langue
française
avaient déjà été formulées par Fénelon dans sa Le
nts, des barbares ; et Voltaire, par ironie, l’a souvent appliqué aux
Français
. Déjà, dans un recueil de propos attribués à Jose
début de la VIe satire (liv. II) d’Horace. 846. Voilà dans la poésie
française
un accent tout nouveau qui annonce le tour d’idée
sophique, a de nos jours enrichi d’œuvres remarquables la littérature
française
. Il faut il est vrai apporter à ce jugement une r
ut un tour de force et une méprise, a prouvé une fois de plus que les
Français
, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la
ts qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait en
français
, vous dédaignent ou affectent de vous dédaigner.
ul ; vous vous intriguez comme les autres pour entrer dans l’Académie
française
, et pour aller prononcer, d’une voix cassée, à vo
qui respecte assez l’Académie des sciences, ménage si peu l’Académie
française
. C’est que les travaux de l’Académie française so
nage si peu l’Académie française. C’est que les travaux de l’Académie
française
sont exposés aux yeux du grand monde, et que les
xposés aux yeux du grand monde, et que les autres sont voilés. Chaque
Français
croit savoir sa langue et se pique d’avoir du goû
ubli auquel elles sont condamnées. Il est très-certain que l’Académie
française
pourrait servir à fixer le goût de la nation. Il
s l’auteur de je ne sais quel livre intitulé Des beautés de la langue
française
, je réponds que je ne l’ai jamais lu, et j’en dis
la raison en vers ; un Pascal, un Bossuet, changèrent les Welches en
Français
. Notre nation n’a de goût que par accident ; il f
gage. Feu M. de la Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus
français
quand il faisait des vers. Les tragédies de tous
mi de la modestie que le mien. » 1. Frédéric II 1. Célèbre érudit
français
(1674-1755), s’occupa de politique, d’histoire et
cune, dans tout son riche développement, le progrès de la littérature
française
. Après avoir assisté à l’éveil du génie et de l’i
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires
français
. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrif
i qui depuis vingt ans combat toutes les oppressions, qui parlait aux
Français
de liberté, de constitution, de résistance, lorsq
pa ses dernières années à écrire ses Considérations sur la Révolution
française
. Elle eut le rare mérite de juger presque toujour
able par un genre d’imagination dont les Italiens, les Anglais ni les
Français
ne peuvent réclamer aucune part. Goethe ayant écr
e la poésie leur tienne lieu d’événements véritables. Si Goethe était
Français
, on te ferait parler du matin au soir : tous les
ce d’une société aussi éclairée qu’imposante ; il lisais très bien le
français
, mais il ne l’avait jamais parlé ; je soutins ave
ter des difficultés et des lenteurs qu’il éprouvait en s’exprimant en
français
, sans redouter non plus l’opinion des auditeurs,
ntime le fit parler. Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes
françaises
, la vivacité et la plaisanterie ; mais bientôt je
et sont devenus, si l’on peut dire, comme les proverbes de l’héroïsme
français
! C’est à peine si le goût pourrait relever çà et
Sardaigne à signer un armistice qui livre trois forteresses à l’armée
française
. Peu de jours avant la bataille de Lodi, Bonapart
l’Angleterre, effrayées des agrandissements territoriaux de l’empire
français
, avaient conclu le 11 avril 1803 un traité d’alli
et assure des récompenses à nos alliés118. Soldats, lorsque le peuple
français
plaça sur ma tête la couronne impériale, je me co
l’avilir ; et cette couronne de fer, conquise par le sang de tant de
Français
, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête
, à Lutzen, à Varthen, à Montmirail. Pensez-vous que cette poignée de
Français
, aujourd’hui si arrogante, puisse en soutenir la
isque le récit de tant d’actions héroïques qui ont illustré le peuple
français
, combattant contre eux pour se soustraire à leur
à ces braves soldats, la gloire de la patrie ; et honte éternelle aux
Français
criminels, dans quelque rang que la fortune les a
explique le retour sérieux des esprits vers ces études. La révolution
française
a posé devant nous des problèmes nouveaux et comp
stoire de la civilisation européenne et l’Histoire de la civilisation
française
sont trois parties du même tout, trois phases suc
vant vingt-six ans obtenu trois fois le prix d’éloquence à l’Académie
française
. L’Éloge de Montaigne (1812), le Discours sur la
x de M. Villemain un juste retentissement. Dans la chaire d’éloquence
française
qu’il occupa pendant dix ans (1816-1826), M. Vill
ableau de la littérature au moyen âge et l’Histoire de la littérature
française
au dix-huitième siècle. Les hautes fonctions poli
rand art qu’il cultivait avec un soin si religieux. Reçu à l’Académie
française
après la publication de ses premiers volumes, il
164. Il est resté d’elle des pages élégantes, ingénieuses, où le goût
français
, qu’elle avait appris de son mari, est animé de j
à son talent ; il recommence de sérieuses éludes au moins sur l’école
française
. Une ambition ardente lui impose trois ans de ret
es sévères travaux nous valurent les brillantes études sur la société
française
au dix-septième siècle (Mme de Longueville, Mme S
mes de la question. Pourquoi entre les diverses classes de la société
française
cette hostilité séculaire qui se marquait à chaqu
des deux derniers siècles qui avaient étudié la question des origines
françaises
n’avaient montré, selon M. Augustin Thierry, ni a
a juste revendication des droits de la race vaincue, et la révolution
française
était la dernière revanche des Gaulois sur le peu
magistrature. Cet ouvrage reçut quinze années de suite de l’Académie
française
le grand prix Gobert, et le suffrage public consa
ales dans la longue durée qu’ils accordent à l’existence de la nation
française
. D’abord ils posent la monarchie qui, étendue, se
aquit le germe encore informe de la France moderne et de la monarchie
française
. Le lien d’obligation personnelle entre le vassal
selon lesquelles se développe l’humanité. L’Histoire de la révolution
française
, qui parut en 1824, donna la mesure entière de ce
ieux fait pour le comprendre et le goûter : déjà membre de Γ académie
française
, il fut nommé en 1837 secrétaire perpétuel de l’a
tendance fataliste apparaît surtout dans l’Histoire de la Révolution
française
. On regrette d’entendre dire « qu’il n’était pas
, fondé par Armand Carrel, M. Thiers, par l’Histoire de la Révolution
française
, se plaçait au premier rang de nos historiens mod
t si pour en avoir il fallait prendre celle de l’ennemi, l’infanterie
française
était assez nombreuse et assez brave pour se jete
; un détachement occupait le Simplon ; enfin un corps de quinze mille
Français
, sous le général Moncey, était au sommet du Saint
tre de Shakespeare, en le ramenant aux scrupuleuses exigences du goût
français
formé à la sévère école de Corneille et de Racine
l’accueillit encouragea Ducis à produire successivement sur la scène
française
d’autres drames du poète anglais plutôt travestis
se entrevoir les défauts en relevant les qualités. Admis à l’Académie
française
en 1774, Delille fut appelé en même temps à occup
envahir l’ode, la tragédie et l’épopée. Il était temps pour la poésie
française
que de nouvelles inspirations vinssent la purifie
lui-même. Quand on parcourt son remarquable Tableau de la littérature
française
depuis 1789, on reste surpris de lire signées d’u
ce fut M. de Chateaubriand qui fut appelé à lui succéder à l’Académie
française
. Le contraste est piquant et instructif. Joseph C
elle et la plus parfaite de notre grand poète contemporain. La poésie
française
n’avait pas encore entendu de plus ineffables mél
rme se fait encore sentir aujourd’hui et ne cessera qu’avec la langue
française
… Nous y reconnaissons nos sentiments, non pas com
ic provoqué par la mort du général Foy, et qu’il honorait la jeunesse
française
d’avoir voulu porter elle-même le cercueil du gra
se révélait dans un genre différent. Mécontent des acteurs du Théâtre
français
, qui avaient éconduit son premier essai, il écriv
s présentaient une requête à Charles X pour faire rejeter du Théâtre
français
toute pièce soupçonnée de romantisme409, où le pa
i. Son instinct poétique s’éveilla de bonne heure dès 1817 l’Académie
française
donnait une mention à sa pièce de vers sur les Av
n ; Les petits enfants, l’œil tourné vers nos rivages, Sur un tambour
français
règlent leurs pas sauvages, Et les ardents chevau
maine de la comédie. M. Nisard, recevant Ponsard au nom de l’Académie
française
(1856), en donnait la raison avec une délicatesse
ne la doit qu’à lui-même. 1. Morceaux choisis des Classiques
français
, seizième, dix-septième et dix-huitième siècle, à
êtés. 3. M. Villemain, dans la 53e leçon de son Cours de littérature
française
au dix-huitième siècle. 4. Les œuvres oratoires
de la vie qui est l’un des caractères de la poésie du Nord. 12. Un
Français
, dans la dernière guerre, commandait le château S
ngile de la liberté. » 35. « On ne peut nier, ce me semble, que les
Français
ne soient la nation du monde la plus habile dans
les émigrés que Bonaparte désigne dans cette phrase. 116. Diplomate
français
qui fut assassiné à Rome le 13 janvier 1793, pour
gens la cocarde tricolore. 117. La bataille de Lodi ouvrit à l’armée
française
les portes de Milan. 118. Les petits États de l’
e systématique et réfléchie. 142. Discours de réception à l’Académie
française
. 143. Les séances de la chambre des pairs n’étai
e lui, s’il m’arrivait d’avoir à faire son éloge funèbre à l’Académie
française
, je répondis que je lui donnerais une place disti
de nombreux rapprochements, dans les Morceaux choisis des classiques
français
(classes supérieures) par M. Léon Feugère. 157.
ousse la bienséance peuvent trouver place dans le discours. » Le goût
français
est sur ce point plus facile à inquiéter que le g
omains : Le latin, dans les mots, brave l’honnêteté, Mais le lecteur
français
veut être respecté : Du moindre sens impur la lib
», a dit pareillement Fénelon. 163. Cf. l’Histoire de la littérature
française
de M. Nisard, liv. IV, et les Causeries du lundi
e les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art
français
(poésie, peinture, sculpture) au dix-septième siè
ymologie teutonique ; le premier de ces mots n’aurait pas dû subir en
français
plus de changement que l’autre. (A. T.) 211. Da
l’autre. (A. T.) 211. Dans le onzième siècle, l’abbé d’un monastère
français
, voyageant dans le comté de Toulouse, disait en p
uin 841. 219. Cf. l’introduction des Morceaux choisis des classiques
français
(Prose) pour les classes supérieures, par M. Léon
ichel et en 1850 par M. F. Génin. Dans son Histoire de la littérature
française
, M. Démogeot en a traduit avec goût quelques frag
Durand lui a consacré un discours en vers où il exhorte avec feu les
Français
à venger sa mort. Auparavant Ronsard avait gémi s
sœur de la grand-mère de M. Thiers. 261. L’Histoire de la Révolution
française
a été publiée par la librairie Furne et Jouvet, e
rrait établir un curieux rapprochement entre ces pages de l’historien
français
et le passage des Alpes par Annibal dans le livre
ces de ce grand fait militaire. 268. M. de Mélas se flattait que les
Français
ne pourraient descendre les Alpes qu’en très peti
de faire descendre par d’autres passages des détachements de l’armée
française
. Nos troupes descendaient ainsi les Alpes par qua
273. Tableau historique de l’état et des progrès de la littérature
française
depuis 1789. Introduction. 274. M. Villemain, da
le de Ducis. Des considérations générales sur l’esprit de la critique
française
au dix-huitième siècle, sur la manière étroite et
nqué par Ducis, M. Villemain reconnaît que « le grand talent du poète
français
éclate pourtant à travers les langes d’un faux sy
ime ; ces attaques du dehors sont à peu près supprimées chez le poète
français
, et la lutte est circonscrite dans le cœur lui-mê
père ait tant de peine ? 296. Ducis lut cette épître a l’Académie
française
le jour (13 février 1786) où M. de Guibert vint p
qui toujours semble fuir. À la suite de son Essai sur les moralistes
français
, M. Prévost-Paradol a écrit quelques pages remarq
u, liv. V). On reconnaîtra avec quelle ingénieuse exactitude le poète
français
a su se conformer au texte anglais. Sans doute l’
ire, c’est moins encore le défaut de Delille que ce- lui de la langue
française
, dont le génie, d’une logique rigoureuse, se prêt
arie-Joseph Chénier la 58e et la 59e leçon du Cours de la littérature
française
au dix-huitième siècle, par M. Villemain. Une étu
Liv. II, ch. 2 (trad, C. Bénard). 393. Histoire de la littérature
française
, t. IV. Conclusion. 394. Les Œuvres de M. de Lam
sur celui même qui fait effort pour y échapper ; tour à tour le poète
français
s’éloigne et se rapproche presque à son insu du s
puissant : le souffle de Shakespeare semble avoir passé sur le poète
français
. Cependant, si nous analysons nos impressions, no
la liberté. 448. M. de Laprade. Discours de réception à l’Académie
française
. 449. La librairie Charpentier a publié une édit
όεντα), située à l’ouest de l’île de Rhodes. Tout ce passage du poète
français
est, comme on le voit, très exactement emprunté d
Remarque. Venimeux ne se dit que des animaux. MOTS QUI NE SONT PAS
FRANÇAIS
: MOTS QUI SONT FRANÇAIS : Apparution pour Ap
dit que des animaux. MOTS QUI NE SONT PAS FRANÇAIS : MOTS QUI SONT
FRANÇAIS
: Apparution pour Apparition. Bisquer. Il b
à toutes les règles de la logique et de la grammaire, ne sera jamais
français
.
bus auxiliis ? cur ? quomodo ? quando ? qu’on peut traduire ainsi en
français
: Qui ? quoi ? par quels moyens ? où ? quand ? p
a duchesse d’Orléans, et la stupéfaction profonde où elle plongea les
Français
, en peut donner la preuve. Considérez, messieurs
, depuis vingt ans, combat toutes les oppressions, et qui parlait aux
Français
de liberté, de constitution, de résistance, lorsq
s publiques, et en particulier les discours prononcés dans l’Académie
française
, à l’occasion de la réception des nouveaux membre
en parler. Pendant longtemps, tout discours de réception à l’Académie
française
s’est composé d’un remercîment suivi de quatre ou
mie, le 19 décembre 1715, une des productions distinguées de la prose
française
; le Discours de remercîment adressé par Fontenel
Discours de remercîment adressé par Fontenelle, en 1741, à l’Académie
française
, qui, cinquante ans après son entrée dans ce corp
du même Cuvier, Sur les prix de vertu, prononcé en 1829 à l’Académie
française
, et qui se distingue par l’exposition élégante de
; mais il n’en a pas toujours été de même. De 1671 à 1758, l’Académie
française
n’avait presque proposé que des sujets de dévotio
e Guénard Sur l’esprit philosophique (couronné en 1755 par l’Académie
française
) ; celui de Daunou, De l’influence de Boileau sur
aise) ; celui de Daunou, De l’influence de Boileau sur la littérature
française
(couronné en 1785 par l’Académie de Nîmes) ; celu
Jay et Victorin Fabre (couronnés en 1810), et ceux De la littérature
française
au xvie siècle, de MM. Chasles et Saint-Marc Gir
ix les éloges des grands hommes, adoptée, à l’imitation de l’Académie
française
, par d’autres compagnies savantes, nous a valu, a
édition Cette nouvelle édition de nos Morceaux choisis des auteurs
français
, à l’usage du premier cycle de l’enseignement sec
emagne, — immédiatement est morte. Dieu ait merci de l’âme ! — Barons
français
en pleurent, et ainsi la plaignent. Aude la belle
a langue, un des ouvrages qui font époque dans l’histoire de la prose
française
. Trop parler Le sénat romain fut une fois pa
, quoiqu’il eût été, dès 1634, choisi pour faire partie de l’Académie
française
, qui se fondait alors. Il n’en fut pas moins l’or
mps. Le premier, en effet, il trouva la forme définitive de la phrase
française
, qui n’a plus chez lui rien de gauche ni d’archaï
ur me confirmer en l’opinion que j’ai apportée de mes voyages que les
françaises
lieront pas si belles que les étrangères468. Je d
’autre part c’est le premier ouvrage de ce genre qui ait été écrit en
français
. Descartes a encore laissé un grand nombre d’autr
s chefs-d’œuvre des anciens. A leur exemple, en effet, les historiens
français
du xvie et du xviie siècle se sont trop souvent
, il faut louer la sincérité, l’indépendance vraiment dignes d’un bon
Français
, qui recommandent et qui, non moins que son style
’ingratitude à laisser son nom tomber tout à fait dans l’oubli. Les
français
en Floride L’an 1562, Jean Ribaud489, capitain
rise ; mais les Espagnols n’oublièrent pas cette injure. Or comme les
Français
, ayant souffert des extrémités incroyables de dis
isérables509 aux arbres d’alentour avec cette inscription : Non comme
Français
, mais comme luthériens 510. Ribaud et presque tou
religion, dissimula une injure si atroce, au grand déshonneur du nom
français
; mais il se trouva un particulier qui eut le cou
qu’il fit pendre aux mêmes arbres où ils avaient pendu les corps des
Français
, leur ayant reproché leur perfide barbarie, et le
vers ; prenant place ainsi, sans l’avoir cherché, parmi les écrivains
français
les plus originaux, parmi ceux qu’on égale peut-ê
souvent plus divertissantes qu’honorables, d’un brillant gentilhomme
français
qui, exilé pendant quelques années en Angleterre,
. — Si cela est, reprit le chevalier de Gramont, je m’habillerai à la
française
pour me déguiser ; car on me fait déjà l’honneur
et la Lettre à l’Académie ou Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, et l’on publia encore, après sa mort, ses Dialog
de sa victoire ; et le malheureux maréchal, porté dans tous les cœurs
français
, ne put survivre aux bonnes grâces de son maître,
par exemple, qui mérite d’être à jamais conservée dans la mémoire des
Français
. Le prince héréditaire de Brunswick1133 assiégeai
devant de lui, par une marche forcée, la nuit du 15 au 16. Le général
français
, qui se doute du dessein du prince, fait coucher
eux Discours sur le style, prononcé lors de sa réception à l’Académie
française
(1753), une place parmi nos plus grands prosateur
n apparence en Espagne, c’est bien la France et es abus de la justice
française
que vise en réalité l’écrivain. Le Comte Almaviv
de Maistre (1763-1852) Joseph-Marie, comte de Maistre, n’était pas
Français
, quoique la littérature française puisse le reven
Marie, comte de Maistre, n’était pas Français, quoique la littérature
française
puisse le revendiquer comme l’un de nos plus bril
52), qui s’expatria comme lui, après la conquête de la Savoie par les
Français
, passa la plus grande partie de sa vie à Saint-Pé
t-être, Considérations sur les principaux événements de la Révolution
française
. Elle avait donné auparavant, outre des opuscules
u à partir pour l’Italie. En Autriche, il a rencontré un jeune émigré
français
(l’action se passe à la fin de 1794), le comte d’
ce d’une société aussi éclairée qu’imposante ; il lisait très bien le
français
, mais il ne l’avait jamais parlé. Je soutins avec
ter des difficultés et des lenteurs qu’il éprouvait en s’exprimant en
français
, sans redouter non plus l’opinion des auditeurs,
ntime le fit parler. Je me servis d’abord, pour le réfuter, des armes
françaises
, la vivacité et la plaisanterie ; mais bientôt je
ins qui ont exercé le plus d’influence sur la littérature et l’esprit
français
dans la première moitié du xixe siècle. Ses plus
corbeau sur la tête et des anneaux passés dans les narines. Un petit
Français
poudré et frisé, habit vert-pomme, veste de drogu
cque malade Les Grecs, ainsi que les Turcs, supposent que tous les
Français
ont des connaissances en médecine et des secrets
habitants des États-Unis appellent le Nouvel Éden, et à laquelle les
Français
ont laissé le doux nom de Louisiane 1387. Mille a
tes gens, qui, je crois, n’aiment personne, et en veulent surtout aux
Français
. De vous dire pourquoi, cela serait long ; suffit
dit d’abord1441 d’où nous venions, où nous allions, qui nous étions.
Français
, imaginez un peu ! chez nos plus mortels ennemis,
quise de toutes les ressources, de tous les tours variés de la langue
française
, devait en effet le servir admirablement dans un
alerie ennemie avait pu exécuter plusieurs charges contre le régiment
français
, qui, les ayant vigoureusement repoussées, était
as eu le temps de préparer ce misérable repas !… Néanmoins nos braves
Français
se défendirent vaillamment avec leurs baïonnettes
e aux soldats qui l’environnaient et qui, me prenant pour le chef des
Français
, parce que j’étais seul à cheval, tiraient sur mo
incident terrible vint m’éloigner de cette affreuse mêlée. Parmi les
Français
qui s’étaient adossés au flanc gauche de ma jumen
du style. Citons seulement, avec une rapide Histoire de la Révolution
française
(1824), divers livres sur l’histoire du xvie siè
ans une situation à peu près semblable. Il y avait si longtemps qu’un
Français
ne m’avait parlé français, que je le trouvai éloq
ès semblable. Il y avait si longtemps qu’un Français ne m’avait parlé
français
, que je le trouvai éloquent, quoiqu’il fût parfai
d’honnêtes contrebandiers qui nous conduiraient à bord d’un vaisseau
français
chargé de mener des blessés de notre armée à Toul
inistre sous le règne de Louis-Philippe et président de la République
française
en 1871, occupe une grande et glorieuse place dan
deux œuvres les plus célèbres1539 sont une Histoire de la Révolution
française
(1823-1827) et surtout une Histoire du Consulat e
si pleine et aussi pressante qu’aisée, simple, limpide. Arrivée des
français
devant Moscou1540 L’armée française s’avançai
simple, limpide. Arrivée des français devant Moscou1540 L’armée
française
s’avançait d’un pas rapide vers les hauteurs d’où
ésolation, tout était joie, orgueil, brillantes illusions du côté des
Français
. Notre armée exténuée de fatigue, traînant avec e
rne (1833), Histoire de France (1837-1867), Histoire de la Révolution
française
(1847-1853). Son génie ardent et passionné, parfo
gaieté et d’oubli facile, de légèreté, si l’on veut, et d’insouciance
française
: l’oiseau national, à peine hors de danger, retr
ns la foi. (L’Oiseau 1575, deuxième partie : Éducation.) L’armée
française
a Jemmapes1576 L’armée française fut tenue, t
partie : Éducation.) L’armée française a Jemmapes1576 L’armée
française
fut tenue, toute une nuit, au fond d’une plaine h
parfaitement ; Mons1578 était derrière et fournissait tout. Pour les
Français
, on leur dit que la bataille ne serait pas longue
ù le brouillard de novembre, commençant à se lever, découvrit l’armée
française
, un grand concert d’instruments se fit entendre,
leur offrant les bienfaits de la liberté. (Histoire de la Révolution
française
1581, livre VIII, chap. V.) Souvenirs d’enfanc
andre..... — Si monsieur votre fils, madame, est un jour empereur des
Français
, comme il aura, ou plutôt comme il a une magnifiq
d’août, se lit surtout connaître comme critique. Dès 1828, l’Académie
française
avait couronné son Tableau de la poésie française
ès 1828, l’Académie française avait couronné son Tableau de la poésie
française
au xvie siècle. Son ouvrage sur Port-Royal 1657
lai m’asseoir en costume d’académicien, comme représentant l’Académie
française
, à la petite tribune circulaire où ont lieu les l
de Renan ne sont pas moins connues et n’ont pas exercé sur la pensée
française
, à notre époque, une moindre influence que ses tr
une aimable petite ville, bien gaie, bien riante, et particulièrement
française
, en dépit de son nom germanique. Nous embarquions
ur la visite des bagages. La douane allemande est là. Les conducteurs
français
nous quittent ; on est tenté de leur dire adieu e
mot, l’enfant gâté de la nature. C’est pourquoi le premier devoir du
Français
est d’avoir l’œil sur la frontière et de se tenir
, et le mouvement spontané qui l’avait fait soldat avec un million de
Français
, tous patriotes comme lui. Le monde n’a rien conn
t est hanté de visions à la fois sombres et radieuses, où les soldats
français
, coude à coude, en bataillon carré, déchirent leu
ans se faire prier. La paix de Bâle1737 était signée et le territoire
français
évacué depuis un bout de temps. Jamais Pierre Dum
e se soucierait de l’obtenir autrement. C’est au collège que tous les
Français
sont égaux devant la loi ; il n’en va pas toujour
ançois Ier pour lui demander de le délivrer de prison1884 Roi des
Français
, plein de toutes bontés, Quinze jours a1885, je l
. Ami de Ronsard, il conçut avec lui le dessein de réformer la poésie
française
. Il révéla au public les théories de l’école nouv
de 1926, dans un écrit en prose, Défense et illustration de la langue
française
. Il a publié plusieurs recueils de vers, les Anti
issance venait de révéler le génie, tentèrent de renouveler la poésie
française
et formèrent la célèbre école de la Pléiade1955.
er un certain Francus, fils d’Hector, prétendu fondateur de la nation
française
, des poésies diverses, odes, sonnets, discours, é
ta de réformer à la fois la langue, la versification et l’orthographe
françaises
. Il a publié un grand nombre de poésies diverses,
sujet, emprunté à l’espagnol, comme celui d’un grand nombre de pièces
françaises
à cette époque, du moins par le naturel admirable
ns le plus bel endroit a la pièce troublée2224. « Hé ! mon Dieu ! nos
Français
, si souvent redressés, Ne prendront-ils jamais un
énier, nul n’a mieux manié les différents rythmes de la versification
française
classique. Sa vanité et son humeur satirique et m
André Chénier (1762-1794) Né à Constantinople en 1762 d’un père
français
et d’une mère grecque, André-Marie de Chénier, qu
l’école romantique, qui prétendait renouveler la poésie et le théâtre
français
en rompant avec les traditions et les règles de n
lus, du sobre et franc langage Dont il enseignait la douceur, Le seul
français
et qui vienne du cœur ; Car n’en déplaise à l’Ita
us2835 ce saint nom : la Patrie ! Osez enfin tout haut vous proclamer
Français
. Soyez digne de vaincre, ô jeunesse aguerrie ! Fa
; un autre poème, Milianah (1840), célébrait les exploits de l’armée
française
conquérant l’Algérie ; la Fille d’Eschyle, étude
urs repus2870, S’élançaient vers la gloire et non vers les écus ; Ces
Français
, émigrés2871, défendaient la patrie Par vous et l
ait soumis de force au major allemand2902, Mais qu’on savait toujours
Français
— mentalement. Ils venaient partager une suprême
871 n’a d’ailleurs pas peu contribué à assurer la sympathie du public
français
à une œuvre moitié légendaire, moitié symbolique,
l’Enfant (1876) furent, dès leur apparition, couronnés par l’Académie
française
, ainsi que son poème de Miette et Noré (1880) et
s devant toi qui demeures. II le mal du pays « On sait mieux le
français
au pays de la neige : Éloignons cet enfant de nou
s, à l’époque de basse latinité, pour un féminin singulier — de héros
français
et historiques ou tenus pour tels. — Les vers son
é le texte aux formes de la langue de l’Ile-de-France, d’où dérive le
français
moderne : c’est son édition que nous suivons ici.
la reine Éléonore d’Aquitaine, toute une école de poètes écrivant en
français
. Nous avons d’elle, avec un poème sur le Purgatoi
Dextre, droite. Le mot n’est plus guère employé ; mais il est encore
français
. 146. Pour ce, pour cela. 147. La pille, jeu
rgantua. 150. Baillez, donnez. Le mot a vieilli, mais il est encore
français
. 151. Des plombées et pierres d’artillerie, au
êtement, suffisamment. 192. Chacunière, mot plaisant, qui n’est pas
français
, mais que d’autres écrivains ont encore employé.
opre et au figuré. 210. En, à. 211. Quinquaille (le mot est encore
français
) est le nom général qui désigne les objets de fer
aine, le Savetier et le Financier. 221. Quidam, mot latin passé en
français
pour désigner quelqu’un dont on ignore le nom. Il
L’emploi de l’infinitif pris comme substantif, constant dans l’ancien
français
, est encore fréquent au xvie siècle. Le xviie s
appelle une anacoluthe. 505. Un transfuge des nôtres, un transfuge
français
. 506. Qu’il ait fait, qu’il ait paru. Voir page
es troupes de Charles-Quint ; la garnison était en partie composée de
Français
. 515. Se ressentir, se souvenir avec rancune, a
tion d’un Voyage en Provence et en Languedoc. 548. Patenôtres, mot
français
formé des deux premiers mots du texte latin de la
goût ; nous disons encore haricot de mouton. Ce mot est très vieux en
français
dans ce sens. C’est sans doute par dérivation qu’
de Beauvillier, duc de Saint-Aignan (1607-1687), membre de l’Académie
française
, était chargé de la direction des fêtes de la cou
e de Courcillon, marquis de Dangeau (1638-1720), membre de l’Académie
française
, un des hommes qui ont été le plus en faveur aupr
r de la patrie elle-même, mais ne saurait être confondu avec lui : un
Français
né dans les colonies et qui n’a jamais vu la Fran
r un pasteur protestant. 964. Varignon (1654-1722), célèbre géomètre
français
. Il était entré à l’Académie des sciences en 1688
s en 1688. — L’abbé de Saint-Pierre (1658-1743), membre de l’Académie
française
depuis 1695, en fut exclu en 1718, à cause d’un j
mme à la rapière. 982. Savantissime. Le suffixe issime est la forme
française
du suffixe latin qui marque le superlatif. Les ad
un État, le mot a fini par emporter surtout l’idée de louange, et, en
français
, c’est un synonyme un peu emphatique d’éloge. Le
véritable participe présent, au verbe frire, qui a eu, dans l’ancien
français
, le sens d’être appétissant. 995. Soûl, adject
Bloin avait l’habitude de passer. 1029. Reposter. Le mot n’est pas
français
et n’a été employé que dans ce passage. 1030. P
71. Tavernier (1605-1686) et Chardin (1643-1713), célèbres voyageurs
français
qui ont laissé le récit, l’un, de ses Voyages en
ns leurs cabinets. 1169. Daubenton (1716-1800), célèbre naturaliste
français
qui fut le collaborateur de Buffon. 1170. Chais
e nocturne. Le mot chevêche désigne une espèce de chouette : usité en
français
dès le moyen âge, il n’est cependant jamais entré
quart d’un sou. 1186. La gouvernante. Ce mot, qui a généralement en
français
un sens plus précis et qui représente un titre, u
mbre de l’Académie des sciences et secrétaire perpétuel de l’Académie
française
. 1212. Les expositions de peinture appelées Salo
ame, tapisserie fort commune. 1219. Nicolas Poussin, célèbre peintre
français
(1594-1665), passa la plus grande partie de sa vi
ris et la vivacité de la composition. — Claude-Joseph Vernet, peintre
français
(1712-1789), célèbre surtout par ses marines. — É
urtout par ses marines. — Étienne-Maurice Falconet, célèbre statuaire
français
(1716-1791), grand ami de Diderot. 1220. Vénus
de Sainte-Beuve. 1225. Louis-Jean-François Lagrenée, célèbre peintre
français
(1725-1803), dont les tableaux sont d’une grâce u
ont d’une grâce un peu maniérée. — Joseph-Marie Vien, célèbre peintre
français
(1716-1809), qui rompit le premier avec les tradi
le. — Pierre-Antoine de Machy (1722-1807), célèbre peintre et graveur
français
, qui a peint des vues d’architecture et de perspe
’en mettant en scène des personnages et des noms espagnols, c’est des
Français
et des Parisiens que l’auteur entendait faire la
ns le royaume de Saxe : les adeptes prirent le nom de Herrnhutter (en
français
, Hernhuttes ; la forme hernouten employée par Ber
vont donner leurs leçons. 1377. Madelon Friquet, vieil air de danse
français
. 1378. Le comte de Rochambeau (1725-1807) comman
marin est une espèce de phoque. 1428. Uroch. Cette forme n’est pas
française
. Les vrais mots qui désignent le taureau sauvage
eaubriand veut ici parler sont ure et aurochs. 1429. Framée, forme
française
du mot par lequel Tacite dit que ces peuples dési
à placer chez les Francs l’origine des armes de l’ancienne monarchie
française
, qui étaient, on le sait, trois fleurs de lys, do
n 1848 que fut proclamée l’abolition de l’esclavage dans les colonies
françaises
. 1498. L’acte d’émancipation est de 1833, l’anné
15 kilomètres de Moscou, sur la route de Smolensk. 1544. A peine les
Français
furent-ils entrés dans Moscou (16 septembre) que
e sait, se déclara dans la ville, d’où les Russes étaient sortis. Les
Français
durent l’abandonner à leur tour le 19 octobre, et
ence desquelles on a foi : il s’agit ici de l’attachement des soldats
français
aux principes de la Révolution. 1578. Mons. Jem
à que celui qu’ils appelaient l’usurpateur n’était même pas d’origine
française
; on sait en effet que lorsque Napoléon Bonaparte
x par ses toits de chaume. 1631. Louvre. On croit que ce nom, forme
française
du latin Lupara, vient des loups (lupus) qui fréq
2. Fashionable, habillé suivant la mode (mot anglais, qui a passé en
français
, mais qui vient lui-même du mot fashion, que les
elle lut définitivement supprimée en 1839. — Le premier chemin de fer
français
fut construit en 1837, de Paris à Saint-Germain.
ut de la Révolution, formé, sur le Rhin, une armée composée de nobles
français
émigrés, qui, sous sa conduite, se joignirent aux
agnol : homme de naissance noble. 1763. Geignard, mot qui n’est pas
français
, mais qui est formé du radical de geindre (du ver
côtes de Chine. 1796. Nicolas Poussin (1593-1665), illustre peintre
français
. Son célèbre tableau du Déluge est au Louvre : il
ci-dessus la note 2. 1804. Crocher, avoir prise. — Le mot n’est pas
français
; on voit bien d’ailleurs à quelle famille de mot
maîtres donnent des ordres. 1821. Recramponnait. Ce verbe n’est pas
français
: mais le mot est formé régulièrement et le sens
anc, libre. 1835. Le commun, le vulgaire. 1836. Certains adjectifs
français
venant d’adjectifs latins qui n’avaient qu’une fo
. Le vivre, le fait de vivre, la vie. 1928. Olivier de Magny, poète
français
(1529 ? -1561), qui fit partie de la Brigade (voi
nt, d’après l’accentuation diverse des formes latines d’où ces formes
françaises
sont tirées : je treuve, lu treuves, il treuve, n
ait en même temps allusion au caractère sacré de l’ancienne monarchie
française
, regardée comme tenant son pouvoir de Dieu. 1980
re. 2009. Noble. 2010. Puisque. 2011. Dans l’ancienne constitution
française
, le roi, représentant de Dieu, n’est considéré co
r surtout est d’une élégance si exquise qu’il n’a pas été surpassé en
français
. Il est tout à fait Virgilien. » 2052. Un roi f
: je suivisse. Mais la règle de concordance n’a jamais été absolue en
français
. 2119. Faire banqueroute, se dérober. Banquerou
s verbes latins ne prenant point d’s, la première personne des verbes
français
n’en prenait point non plus dans l’ancienne langu
n époque. 2201. Quidam (prononcez kidan) : mot latin qui a passé en
français
dans le sens de personnage dont on ne connaît pas
Quasi. Mot latin, qui veut dire comme, à peu près, et qui a passé en
français
avec le même sens. 2266. Se campèrent : campère
un juge délicat en matière de langage ; il était membre de l’Académie
française
. Il vécut dans la gêne, et Boileaus s’honora en l
on (1617-1677) un des plus illustres représentants de la magistrature
française
au xvie siècle, dont Boileau a magnifiquement cé
raison d’être, la forme correspondante du latin, de laquelle la forme
française
est tirée, ne l’admettant pas. 2500. De te par
ur l’étymologie, les mots équiper et équipage (équiper, dans l’ancien
français
, a eu le sens de s’embarquer). 2562. Nous suivo
diteur), actuellement en cours de publication. 2563. Alcyon : forme
française
d’un mot grec qui désigne un oiseau de mer de pet
dans celui de la Marne (Champagne). 2574. Pyrénées, étant la forme
française
d’un adjectif latin qui s’accordait avec le mot m
uel pouvait d’ailleurs être exprimé ou sous-entendu, devrait être, en
français
, du masculin : et c’est ainsi que Chénier l’emplo
pécial (juin 1483) de prier pour lui. (Voir Extraits des chroniqueurs
français
, publié par Gaston Paris et Jeanroy, page 405, no
égate avait vingt-quatre canons. 2652. Des deux flottes, la flotte
française
et la flotte anglaise, celle-ci commandée par Nel
, l’Assemblée Constituante décréta qu’il prendrait le nom de Panthéon
Français
et serait consacré à la sépulture des grands homm
l’empereur de Russie. Czar (ou mieux tsar) est le nom russe, passé en
français
, qui désigne le souverain. — Paul 1er, empereur d
d. Les housards ou hussards formaient et forment encore, dans l’armée
française
, plusieurs régiments de cavalerie légère, dont l’
ailleurs généralement une chibouque, et, sous cette forme, le mot est
français
. 2800. Tarbouchs (mot turc), bonnets de laine r
e veut dire sans doute, ainsi qu’il l’a écrit plusieurs fois, que les
Français
, avant la guerre de 1870, ont eu trop de penchant
râces. Expression charmante imitée du grec, et devenue proverbiale en
français
, qui signifie mettre de la grâce dans ses manière
avec le dieu latin Mars. 2878. Steppe, mot que a passé du russe en
français
et qui désigne une plaine vaste et inculte. Stepp
portugais, qui signifie réjouissance, magnificence, et qui a passé en
français
avec le même sens. 2897. Cassolette, réchaud de
sons t’ont empêché de quitter l’Alsace pour aller demeurer sur le sol
français
. 2905. Gérald, fils du comte Amaury, aime Berthe
s est qu’il soit rigoureusement banni de nos vers. La mesure des vers
français
ou leur mètre n’est autre chose que le nombre de
uteur ne fait donc que six syllabes. Cela compris, les vers usités en
français
sont ceux de cinq, six, sept, huit, dix et douze
e et sincère, chérie et patrie. La règle générale de la versification
française
, eu égard au genre des rimes, c’est de faire alte
rs dans le même ordre ; c’est ce que signifie le mot grec strophe, en
français
tour. Mais le sens n’était pas nécessairement sus
osons de rendre. Le style peut être pur, c’est-à-dire, rigoureusement
français
, et laisser cependant beaucoup à désirer, quant à
uteur. Il les a cependant puisés tous dans la masse générale des mots
français
; mais il n’a été ni heureux ni habile dans son c
s manières différentes : 1º en employant des mots qui ne seraient pas
français
, et c’est ce que les grammairiens ont appelé barb
dans le discours 13 2º La construction de la phrase peut n’être pas
française
, quoique tous les mots qui la composent soient st
française, quoique tous les mots qui la composent soient strictement
français
: c’est ce que l’on nomme solécisme 14. 3º Enfin
des lettres on syncope, au milieu des monts, amarit pour amaverit En
français
gaîté, enjoûment, pour gaieté, enjouement. apo
e remplacent mutuellement, tymbre pour tymber, Virg. Æn., X, 394 ; en
français
, Hanovre pour Hanover. 4° Par séparation des le
a., Virg., Æn., VI, 33. Les deux lettres restent dans l’écriture ; en
français
, paon pour pan. crase, peculi pour peculii. L
peculi pour peculii. L’une des lettres disparaît dans l’écriture ; en
français
, oût pour août. synalèphe ou élision, arma a
n français, oût pour août. synalèphe ou élision, arma amens ; en
français
. Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel.
prérogatives des deux nations. Le lord accordait au président que les
Français
avaient plus d’esprit que les Anglais, mais qu’en
eux qu’il était rentré, lorsqu’un inconnu se fit annoncer. C’était un
Français
assez mal vêtu, qui lui dit : « Monsieur, je suis
gt ans que je vis ici ; mais j’ai toujours gardé de l’amitié pour les
Français
, et je me suis cru quelquefois trop heureux de tr
même numéro. — Quelques-uns de ces tableaux se voient encore au Musée
français
. (Note de l’édition Brière.) 1. J’espère. Dider
e très-répandu dans le monde. 1. Où, dans une circonstance où. 2.
Français
, tour elliptique. J’admets qu’il soit. 3. A d’a
œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature
française
de M. Nisard, etc., pourront encore être consulté
rneille, le frère de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie
française
. Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui
savante dissertation publiée par M. Barbier sur soixante traductions
françaises
de l’Imitation de Jésus-Christ, « le plus beau de
odèle dans Diamante, tandis que celui-ci n’a fait que traduire le Cid
français
. Ce point et quelques autres qui concernent le th
de Corneille, édition Lefèvre (in-8°, 1824, collection des classiques
français
), où toutes les pièces du procès ont été soigneus
lle ont imité ici Malherbe : voy. nos Morceaux choisis des Classiques
français
à l’usage de la classe de quatrième, p. 74. 3.
ette scène, et consulter un article de M. Magnin, « Le Cid au Théâtre
français
», Revue des deux mondes, numéro du 1er février 1
me siècle, par une rivalité féconde qui a élevé la gloire de la scène
française
au-dessus de celle de tous les autres pays. 1. 1
este tiempo, publié à Madrid en 1621, et traduit un peu librement en
français
dans le recueil intitulé : Pièces fugitives d’his
s d’histoire et de littérature, Paris, 1704, p. 256.) — Nos critiques
français
sont bien autrement scrupuleux sur la question de
ière assez ridicule (la Mesnardière, p. 419 cf. Sainte-Beuve, Poésie
française
au XVI e siècle, p. 328), d’Aubignac affirme que
de ces questions, est, au témoignage de d’Aubignac, le premier poëte
français
chez qui l’unité de lieu soit rigoureusement gard
veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils
français
« qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres
es de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le
français
dans les classes1 : ce qu’on s’était trop général
. C’est par l’explication, jadis nulle ou trop incomplète, des textes
français
, qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence e
rescrivant un enseignement plus direct et plus développé de la langue
française
, a consacré de nouveau l’utilité et la nécessité
uent par leur réunion et leur ensemble une histoire de la littérature
française
; nous croyons seulement pouvoir dire que notre r
C’est à l’école de l’antiquité que le xviie siècle fixa la langue
française
, que consacrèrent ses chefs-d’œuvre ; c’est le xv
rent ses chefs-d’œuvre ; c’est le xvie siècle qui ouvrit à la langue
française
l’école de l’antiquité. Le xvie siècle a eu le m
se mettre à l’etude des langues anciennes et pour émanciper la langue
française
. La sœur de François Ier avait appris le grec ; F
; François Ier avait ordonné que les lois royales fussent rédigées en
français
(1538), et Calvin lui avait dédié le premier ouvr
in lui avait dédié le premier ouvrage de doctrine religieuse écrit en
français
(1534). — Ne nous laissons donc pas tromper par l
ue, qui découvrit l’Amérique, inventa l’imprimerie et introduisit les
Français
dans l’Italie, la première héritière des arts et
’helléniste, qui se fit une belle place entre les meilleurs écrivains
français
; Casaubon, gendre de Henri Estienne ; — ou scrut
ie françoises et le jurisconsulte Pasquier (15291612), poète latin et
français
à ses heures, et auteur des Recherches de la Fran
31-1598), que nous retrouvons ici avec son Traité de la conformité du
françois
avec le grec, sa Précellence de la langue françoi
Précellence de la langue françoise, ses Nouveaux dialogues du langage
françois
italianisé. La littérature, aussi bien que la sci
romain par l’histoire et la littérature antique. La science du droit
français
suivit une route parallèle avec Dumoulin (1500-15
avec Dumoulin (1500-1566), comme nous avons vu l’étude des antiquités
françaises
suivre celle des antiquités grecque et latine. De
e de Poissy, a écrit pour sa foi, en prose et en vers, en latin et en
français
, des ouvrages, parmi lesquels se distingue son Hi
ieurs titres, peint les mœurs et écrit les Vies des grands capitaines
françois
et étrangers. À côté d’eux, les annalistes enregi
ant dans sa succession, sous le regard défiant de Malherbe, la langue
française
enrichie, par ses soins, des trésors nationaux et
qu’au siècle de Voltaire et de Rousseau, pour aboutir à la révolution
française
. Appendice. Éclaircissements sur quelques parti
suite à Bâle où il acheva, et publia d’abord en latin (1535), puis en
français
(1536), son Institution chrestienne, qu’il dédia
soin d’un accent gascon : « Que le gascon y arrive, a-t-il dit, si le
françois
n’y peut aller. » On ne se sent nulle envie en le
ison, ce me semble, la palme à lacques Amyot sur touts nos escrivains
françois
, non seulement pour la naïfveté et pureté du lang
ombien peu cela soit donné à touts, il se veoid par tant d’escrivains
françois
de ce siecle : ils sont assez hardis et desdaigne
hante communement homme qui entende le latin de son patenotre, et de
françois
un peu moins. Ie l’eusse faict meilleur ailleurs,
t aux paroles à servir et à suyvre ; et que le gascon y arrive, si le
françois
n’y peult aller. Ie veulx que les choses surmonte
ant à moy, i’avoy plus de six ans, avant que j’entendisse non plus de
françois
ou de perigordin que d’arabesque ; et sans art, s
donner un theme, à la mode des colleges ; on le donne aux aultres en
françois
, mais à moy il me le falloit donner en mauvais la
on, toutes sortes d’aucteurs et vieils et nouveaux, et barragouins et
françois
, pour y apprendre les choses de quoy diversement
ut estre encores telle chose, pour ne la sçavoir dire en bon latin ou
françois
. Qu’ils estaient hardiment leur eloquence et leur
n matiere d’estrangiers, vous n’avez plus de valets. Quant au naturel
françois
, il a déja desperdu, fust et lie, comme on le dic
e ; et quand on contentera l’estrangier, laissant derriere le naturel
françois
, que luy resterait-il, que la pauvreté, le mespri
e poétique sous le titre de : La Défense et illustration de la langue
française
(1549). Il y appelle, au nom de la patrie (il est
e, au nom de la patrie (il est le premier qui popularisa ce mot), les
Français
« à illustrer la langue maternelle et, pour ce, à
ge. (Ibid., II, 3.) Quels genres de poëmes doit élire le poëte
françois
Ly donques et rely premierement, ô poëte futu
l’une avec l’autre, par Plutarque de Chœronee, translatées du grec en
françois
, mdlviii), et, en 1574, celle de ses Œuvres moral
nelon, comme Henri IV. Par lui, dit Montaigne, Plutarque est « devenu
français
». Comment Numa poliça les Romains187 Aya
, il y écrivit, estropié comme Monluc, les Vies des grands capitaines
françois
, les Vies des grands capitaines étrangers, et div
x du xviie qui, dans le second rang, ont le plus fait pour la langue
française
, à « l’aimer passionnément ». Pellisson lut deux
me de robe, d’épée et de plume, soldat à Ivry, avocat, poète latin et
français
, grand prévôt de la connétablie. Quand, pendant l
Paris, élève de Cujas à Bourges, secrétaire de M. de Foy, ambassadeur
français
à Rome, il continua, après sa mort, ses négociati
e bas, comme lui élève de Cujas, le modèle classique de la diplomatie
française
avant l’âge nouveau des Lyonne et des Torcy. Elle
ès d’Annecy, dans ce pays de Savoie qui donna, après lui, aux lettres
françaises
Vaugelas, Saint-Réal et les frères de Maistre. Av
ance », qu’à sa part considérable dans la constitution de l’éloquence
française
: il a popularisé ce mot, comme il a créé celui d
mencé. Je m’assure que, si cet événement ne vous fait pas devenir bon
Français
, au moins vous aurez dépit de vous être affection
gagné des places ou des batailles ; s’ils ont quelque goutte de sang
français
dans les veines et quelque amour pour la gloire d
le fut souvent condamnée : aucun style n’a un tour plus franc et plus
français
, une veine plus pleine, un jet plus vif, plus de
i voudroit examiner si elle est bonne, sur les préceptes du Cuisinier
françois
. URANIE. Il est vrai ; et j’admire les raffinemen
ort aux siennes, et des titres à la gloire de créateur de la tragédie
française
, qui risquaient de diminuer les siens. Et l’on sa
semblée du clergé de France, en 1682. Il entra, en 1671, à l’Académie
française
. Orateur de la chaire, il s’est placé au premier
le xixe à Versailles et à Paris. De la constitution de la langue
française
… Comme les actions héroïques animent ceux qu
gue latine. Aussi a-t-on vu, par vos ouvrages, qu’on peut, en parlant
françois
, joindre la délicatesse et la pureté attique à la
bles beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages
françois
, puisque on y voit la hardiesse qui convient à la
lle vivra dans l’état où vous l’avez mise, autant que durera l’empire
françois
et que la maison de saint Louis présidera à toute
e ; l’Histoire de Mme de Maintenon, par M. de Noailles, de l’Académie
française
. Au comte d’aubigné428 (1676) On n’est ma
as), de l’Oratoire, né et mort à Paris, le plus célèbre métaphysicien
français
de l’école cartésienne, puisque chez Bossuet et F
ravagé par la guerre, où il prodigue ses soins aux blessés des armées
françaises
, d’entretenir une correspondance spirituelle cons
re un traité De l’existence de Dieu (1713) et une Lettre à l’Académie
française
(1714), qui est le plus fin et le plus charmant o
eter avec indignation. On a rendu votre nom odieux et toute la nation
française
insupportable à nos voisins. On n’a conservé aucu
es, des Entretiens sur la Pluralité des Mondes, qui fut de l’Académie
française
(1691) et de l’Académie des inscriptions, le sava
prédécesseurs qui se servaient encore du latin, écrivit le premier en
français
les Éloges des Académiciens morts de 1699 à 1742,
cteurs et ses commentateurs » (M. Géruzez, Histoire de la littérature
française
), écrivit avec succès une Histoire du siège de Du
fin, ont fait vivre ses Lettres et ses Mémoires. Il fut de l’Académie
française
. Hamilton (Antoine, comte d’), 1646-1720, Anglai
d’), 1646-1720, Anglais de race écossaise, n’a pas seulement l’esprit
français
, dit Sainte-Beuve, « il est cet esprit même ». Ve
ardinal de Retz, confesseur de son ancien élève, membre de l’Académie
française
, publia en 1661 une Vie de Henri IV qui se lit en
he du roi, membre (1649) et secrétaire perpétuel (1675) de l’Académie
française
, pensionné par Richelieu, privé de sa pension par
1674), rappellent Salluste. On l’a appelé avec indulgence le Salluste
français
. L’abbé Fleury (1640-1723), né et mort à Paris, s
t quelque chose des poètes latins, et mille beaux endroits des poètes
françois
: il aimoit assez les bons mots et s’y connaissoi
s écrits de toute nature la France, l’Europe qui lisait et parlait le
français
, le xviiie siècle entier qui a reçu son nom, com
e, ayant lu par malheur pour lui quelques pages de son Enéide en vers
français
, le renvoya assez durement, et laissa venir à sa
iscrets ; Et l’Amour qui marche à leur suite Les croit des courtisans
français
. La Fontaine, qui avait conservé la naïveté de
’Allemagne en miniature n’est pas faite pour plaire à une imagination
française
telle que la vôtre. Je vous écris rarement, madam
orde et de la pitié548 ? (Ibid., XV, 5.) Portrait de la nation
française
S’il y avoit dans le monde une nation qui eût
les lois qu’il s’était tracées et qu’il a exposées devant l’Académie
française
dans son Discours sur le style, dès cinq heures d
ce parmi les critiques par ses jugements sur les principaux écrivains
français
, et s’en être assuré une dans le voisinage de La
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires
français
: choisissez parmi les plus riches, afin de sacri
n’est jamais né. » Eh quoi ! lorsque tous les jours douze cent mille
Français
affrontent les redoutes hérissées des batteries l
deux Indes. — Duclos (1704-1774), secrétaire perpétuel de l’Académie
française
, historiographe de France, est un historien exact
, l’autre dans son excellent discours sur l’universalité de la langue
française
; — avec éloquence par La Harpe (1739-1803) dans
qui a quelquefois approché du maître ; de son successeur à l’Académie
française
, Vicq-d’Azyr (1748-1794), qui se signala dans l’é
tuels, le premier de l’Académie des sciences, le second de l’Académie
française
, ils ont continué par leurs Éloges Fontenelle et
’est que juste, enfin, de mettre, pour terminer, à côté des écrivains
français
qui répandaient la langue et les idées françaises
à côté des écrivains français qui répandaient la langue et les idées
françaises
en Europe, les étrangers qui chez eux, comme Fréd
t les chefs-d’œuvre de Raphaël et de Michel-Ange. Voilà le Démosthène
françois
! Voilà Bossuet ! On peut appliquer à ses écrits
is-je ! d’autres qui ne parlent qu’allemand ; d’autres qui parlent un
françois
que je n’entends pas davantage. Si je sors de mon
remière fois, donne une histoire de la nation, plus que de la royauté
française
(Histoire des Français). À ce vaste monument, un
histoire de la nation, plus que de la royauté française (Histoire des
Français
). À ce vaste monument, un Français, M. Henri Mart
la royauté française (Histoire des Français). À ce vaste monument, un
Français
, M. Henri Martin, ajoute le sien (Histoire de Fra
radition des Fontenelle, des d’Alembert, des Condorcet ; à l’Académie
française
, celle de tout son passé ; — elle se déploie avec
se condamna à l’exil pendant les différentes fortunes que la conquête
française
fit à la Savoie et au Piémont. Il vécut, partout
de penseur et d’écrivain furent les Considérations sur la Révolution
française
(1796) ; les plus célèbres sont : Du Pape (1819),
ciales (1801). Le dernier furent ses Considérations sur la Révolution
française
, publiées (1818) après sa mort. — Mme de Staël a
laissés, s’applique particulièrement à ce plaisir de causer, que les
Français
ne retrouvent nulle part au même degré que chez e
rouvent nulle part au même degré que chez eux. Volney raconte que des
Français
émigrés voulaient, pendant la révolution, établir
omperie combinée, mais improvisée, si l’on peut s’exprimer ainsi. Les
Français
ont mis dans ce genre une gaieté qui les rend aim
de l’importance à rien, et tourne tout en ridicule. Les bons mots des
Français
ont été cités d’un bout de l’Europe à l’autre : d
r le frivole intérêt qu’on a d’ordinaire les uns pour les autres. Les
Français
parlent toujours légèrement de leurs malheurs, da
ien ne saurait égaler, au contraire, le charme d’un récit fait par un
Français
spirituel et de bon goût. Il prévoit tout, il mén
mo, de Dego, de Mondovi brûlent de porter au loin la gloire du peuple
français
. Amis, je vous la promets, cette conquête ; mais
s, vous en seriez les fléaux ; vous ne seriez pas l’honneur du peuple
français
, il vous désavouerait. Vos victoires, votre coura
e tous côtés. L’Europe, qui avait pris les armes contre la république
française
, les a posées. Votre nation reste seule, et cepen
ême les passions haineuses. « Le directoire exécutif de la république
française
avait fait connaître à Sa Majesté l’Empereur le d
et assure des récompenses à nos alliés. « Soldats, lorsque le peuple
français
plaça sur ma tête la couronne impériale691, je me
avilir ; et cette couronne de fer692, conquise par le sang de tant de
Français
, ils voulaient m’obliger à la placer sur la tête
ues jours à l’Assemblée Constituante de 1848, et un jour à l’Académie
française
, où le reçut, par une rencontre remarquée, et sig
en France, en Italie, en Espagne et en Angleterre, de la Littérature
française
au xviiie siècle ; il a jugé en maître dans dive
Rousseau, n’a pas les affectations qui se mêlent parfois au style si
français
de Montesquieu. Par un autre privilège bien rare,
on comme dans ses effets, et dont l’influence a transformé la société
française
, et s’est étendue même sur les gouvernements abso
ble, dans les détails, malgré tout ce qui sépare le majestueux évêque
français
, fils de magistrat, magistrat lui-même, reçu dans
e Meaux est le plus fidèle crayon du poëte olympique, et que la prose
française
de Bossuet, quand il est sublime, est ce qui ress
opriétaires ; M. de Chateaubriand ne put être reçu dans746 l’Académie
française
; Mme de Staël passa dix ans dans l’exil. Le pouv
et d’accroître ainsi le trésor de l’humanité. Fille de la Révolution
française
, la philosophie du dix-neuvième siècle se doit à
de rendre un légitime hommage aux lumières et à l’éloquence du Pline
français
. (Notices scientifiques. — Biographie de Bailly
absolue des lois républicaines, puis la puissance absolue de l’empire
français
; puis cinq années de lois d’exception sous la ch
nneur de la première partie de sa carrière (Histoire de la Révolution
française
, 10 vol., 1823-1827) ; elle fut la distraction fé
urir tout entier. Les principaux sont : une Histoire de la Révolution
française
de 1789 à 1814 (1824), résumé substantiel et tabl
de la mort de son père (1830), et mourut un des doyens de l’Académie
française
. Dans sa retraite de 1815 à 1824, il avait écrit
bles (Histoire romaine, Histoire de France, Histoire de la Révolution
française
, Précis de l’histoire moderne, un chef-d’œuvre, e
pitié qu’il y avoit au royaume de France. » Souvenons-nous toujours,
Français
, que la Patrie, chez nous, est née du cœur d’une
Le nouveau règne827 fut inauguré par des victoires. L’infanterie
française
prit pour la première fois sa place dans le monde
à la bataille de Rocroy. Le soldat qui prit leur place, fut le soldat
français
, l’idéal du soldat, la fougue disciplinée. Celui-
ès. Condé à Fribourg jeta son bâton dans les rangs ennemis ; tous les
Français
coururent le ramasser. La victoire engendre la vi
mantique, d’abord par son Tableau historique et critique de la poésie
française
au xvie siècle (1828), qui était un coup droit p
di. Écrivains anciens, modernes, contemporains, poètes ou prosateurs,
français
ou étrangers, femmes de lettres, hommes de lettre
tends point l’anglais, et j’ai osé faire paraître Hamlet sur la scène
française
. Tout le monde connaît le mérite du Théâtre angla
ui à nous faire apprécier quelque chose de l’autre. Ducis n’était pas
Français
d’origine. Né à Versailles le 23 août 1733, d’une
t pas Français d’origine. Né à Versailles le 23 août 1733, d’une mère
française
et d’un père savoisien, il avait beaucoup de ce d
te grave que le mot exprime aujourd’hui. Ce mot a eu bien des sens en
français
, un peu comme celui de sage en grec. Aux époques
irardin (1801-1873) Notice Saint-Marc Girardin, de l’Académie
française
, député dans plusieurs de nos Assemblées politiqu
toire et de littérature, et dont sa grande Histoire de la littérature
française
est le plus parfait modèle. De la Renaissance e
Renaissance a paru à nos pères une sorte de résurrection de l’esprit
français
. La reconnaissance a imaginé ce mot ; c’est pour
exagéré. En effet, il n’y a pas eu proprement résurrection. L’esprit
français
n’était pas resté inactif ; il prenait tous les j
it pas vécu jusque-là ; qu’il renaissait à la véritable vie. L’esprit
français
s’attachant ainsi à l’esprit ancien, c’est Dante
e Comédie. Pendant un certain temps, toute l’ardeur propre à l’esprit
français
se tourna vers l’étude des langues anciennes. Tou
e l’excellence de l’esprit catholique, de sa conformité avec l’esprit
français
, que ce généreux effort du clergé pour redevenir
tout le xvie siècle, et a formé au xviie la perfection de l’esprit
français
. La Renaissance et la Réforme ne furent d’abord q
es deux antiquités, les idées générales entrent à flots dans l’esprit
français
, et en étendent tout à coup les limites. Toute la
raducteurs y sont des hommes de génie, parce qu’ils égalent la langue
française
aux conceptions exprimées dans les langues ancien
s exprimées dans les langues anciennes. C’est l’ère de la littérature
française
, parce que c’est l’époque où un grand nombre de v
aires. Il est un côté surtout par où ils devaient plaire à l’Académie
française
: c’est que leurs qualités sont du meilleur temps
ançaise : c’est que leurs qualités sont du meilleur temps de l’esprit
français
. Notre siècle a connu et admiré deux sortes de be
tout le monde ; l’autre est l’habitude et le naturel même de l’esprit
français
, et elle plaît à tous. Tel est le caractère des b
ce sa grande fortune, on avait vu s’établir silencieusement à Rome un
Français
qu’à son air grave et recueilli on aurait pris po
le matin sur la terrasse de la Trinité-du-Mont869, à côté d’un autre
Français
moins âgé de cinq ou six ans870, mais déjà connu
que, l’impassible austérité, l’audacieuse indépendance dont l’artiste
français
faisait profession. En présence de l’orgueil déli
se trouveront désormais réunies toutes les espérances de la peinture
française
: ce regard du Poussin sur notre école, regard pa
s dont ils redoutaient la témérité ou le désespoir. De leur côté, les
Français
ne contemplaient pas sans un certain ébranlement
s. Une autre batterie, de même force, qui prenait en flanc les lignes
françaises
, restait encore cachée sous un flocon de brouilla
ait au bruit plus qu’à la vue. Les Prussiens, plus découverts que les
Français
, tombaient en plus grand nombre autour des pièces
r feu. Une pluie d’obus mieux dirigés écrase le parc d’artillerie des
Français
. Deux caissons éclatent au milieu des rangs. Les
uspend l’élan de l’ennemi. Le duc de Brunswick ne veut pas donner aux
Français
le temps de se raffermir. Il forme trois colonnes
les de cavalerie. Ces colonnes s’avancent malgré le feu des batteries
françaises
et vont engloutir sous leur masse le moulin de Va
runswick. De pareils cœurs promettent des bras terribles. Les soldats
français
, imitant spontanément le geste sublime de leur gé
ux généraux, marche aux premiers rangs et à découvert sous le feu des
Français
qui décimait autour de lui son état-major. Intrép
emière fois à l’armée le bruit de la guerre et éprouvé le patriotisme
français
au feu de cent vingt pièces de canon. Le nombre e
oupes ne permettaient pas davantage. Ne pas être vaincu, pour l’armée
française
, c’était vaincre. Kellermann le sentit avec une t
: — Serez-vous sage enfin ? Comprenez-vous ce que doit être l’Empire
français
?… — Ah ! je ne comprends en ce moment que l’Empe
e Prosper Mérimée, né à Paris, mort à Cannes, membre de l’Académie
française
. Inspecteur des monuments historiques de France,
le sentimeut passionné de la nature qui étaient entrés dans la prose
française
avec J.-J. Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, C
de partie du xve siècle : leur langage populaire mêlé de latin et de
français
a été appelé macaronique (du mot macaroni, nom d’
du grand Corneille. (Voltaire). 283. Histoire de la littérature
française
, livre III, chap. VII. 284. Précis d’histoire m
s embellissemens de Paris (1749). 529. Cf. Montesquieu, Portrait des
Français
(Esprit des Lois, xix, 5). 530. Louis XIV et Col
Voltaire, supra. Les embellissements de Cachemire. « Ce portrait des
Français
est-il de Montesquieu ou de La Bruyère ? » (M. Ni
fait partie de l’expédition de 1799. 705. Italien, et brinde (vieux
français
), coup bu à la santé. 706. Joseph, frère de Napo
736-1793), né à Paris, de l’Académie des Sciences, puis de l’Académie
française
. Son principal ouvrage est l’Histoire de l’astron
e Sambre-et-Meuse et du Rhin. 811. Pouvoir exécutif de la République
française
(octobre 1795 — novembre 1799). 812. Bonaparte s
s la bataille de la Moskowa ou de Borodino (7 septembre 1812) l’armée
française
entra à Moscou le 15 ; elle commença sa retraite
er (1731-1810), poète dramatique, satirique, etc. 843. De l’Académie
française
, poète (1772-1843). 844. 1610-1685. Il a laissé
èbre par son esprit à la cour d’Anne d’Autriche. Il fut de l’Académie
française
. 847. Le mot urbanité, qui se rencontre déjà au
de Littré), a été repris et introduit définitivement dans, la langue
française
par Balzac. « Quand l’usage aura mûri parmi nous
a traduction de Quintilien (1718) lui ouvrit les portes de l’Académie
française
. Il a écrit aussi des Réflexions sur le goût. 84
n Italie, en Espagne, en Angleterre, en France… Pendant la Révolution
française
, même contraste. » (Saint-Marc Girardin, Cours de
bergeries étaient fréquemment représentées sur la scène. 854. « Le
Français
réfléchit peu à l’ensemble des objets ; mais il o
is par Louis XIII, il y séjourna trois ans (1640-1643). 868. Peintre
français
(1590-1649), compta parmi ses élèves, Lesueur, Le
mbart). 891. Statuaire grec, contemporain d’Alexandre. 892. Peintre
français
(1659-1743). Ses portraits de Louis XIV, de Bossu
t à l’enseignement de la vie religieuse, a été appliqué aussi par les
Français
aux chapelles et petites mosquées desservies par
0 septembre 1792, près de Valmy (Marne), par l’aile gauche de l’armée
française
, sous le commandement du général Kellermann sur l
commandée par le due de Brunswick. Le commandement en chef de l’armée
française
était exercé par le général Dumouries. Le roi de
0. Lieutenant-général, sous les ordres de Kellermann ; depuis roi des
Français
sous le nom de Louis-Philippe Ier (1830-1848) ; n
in. Voici quelques exemples, empruntés à Jules Sandeau, de l’Académie
française
, dont un roman (Madeleine) a mérité jadis à son a
à son auteur un des prix Monthyon ; à Hippolyte Taine, de l’Académie
française
, philosophe, historien, critique littéraire et ar
C’est une synecdoche. Elle prend le singulier pour le pluriel : — Le
Français
, né malin, forma le vaudeville24 ; Le nom de la
les complots. La syllepse. — C’est la règle turba ruunt appliquée au
français
. — Averti qu’un corps ennemi était campé dans un
utre. L’ironie est une figure qu’il n’est pas besoin de définir à des
Français
. Il y a l’ironie douce et bienveillante, celle qu
e cette figure est le fameux quos ego ! de Virgile, qui correspond au
français
: Ah ! si je vous !… La communication ou permiss
ler ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires
français
. Choisissez parmi les plus riches, afin de sacrif
Éléments de rhétorique
française
PAR A. FILON Maître de conférences à l’école no
st très-propre à former le jugement des jeunes gens, et sur la langue
française
en particulier, dont les élèves doivent approfond
cines, et dirigeons-les jusqu’aux extrémités de vos colonies ! Si les
Français
venaient pour ébranler, nous le sentirions aux mo
les langues qui sont pourvues d’articles comme le grec, l’italien, le
français
, l’allemand et l’anglais, sont plus claires et pl
ale qui est invariable. IV. Des principaux caractères de la langue
française
. Les plus anciens possesseurs du sol que nous
ue nous possédions de cette langue romance, qui est devenue la langue
française
, sont le serment de Louis le Germanique et celui
l’époque de saint Bernard. A la fin du xe siècle, dit Voltaire, le
français
se forma ; on écrivit en français au commencement
fin du xe siècle, dit Voltaire, le français se forma ; on écrivit en
français
au commencement du xiie ; mais ce français tenai
se forma ; on écrivit en français au commencement du xiie ; mais ce
français
tenait encore plus du romain rustique que du fran
xiie ; mais ce français tenait encore plus du romain rustique que du
français
d’aujourd’hui. Les fragments qui nous en restent,
e langue qu’ils n’entendaient pas. On fut alors obligé de cultiver le
français
; mais la langue n’était ni noble, ni régulière.
et qu’Amyot ne put rendre qu’avec naïveté l’élégance de Plutarque. Le
français
acquit de la vigueur sous la plume de Montaigne ;
et d’harmonie. Ronsard gâta la langue en transportant dans la poésie
française
les composés grecs dont se servaient les philosop
evint plus noble et plus harmonieuse par rétablissement de l’Académie
française
(1635), et acquit enfin, sous le règne de Louis X
époque que l’on peut regarder comme le point de maturité de la langue
française
: « L’on écrit régulièrement depuis vingt années
secoué le joug du latinisme, et réduit le style à la phrase purement
française
; l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe
ecrétaire de l’Académie a heureusement résumé l’histoire de la langue
française
après le règne de Louis XIV : « Dans la perpétuel
osophique l’avait sans doute encore heureusement travaillée. La prose
française
gardait, sous le burin de Montesquieu, la précisi
e Port-Royal. » (M. Villemain, préface du Dictionnaire de l’Académie
française
, édition de 1835.) Le même auteur caractérise ave
) Le même auteur caractérise avec force l’influence que la révolution
française
a exercée sur le langage : « Comme jamais société
absence de l’article rendait la proposition vague et indéterminée. En
français
, il y a deux articles : le, la, et un, une. Ce de
toujours marquée par une légere variation dans le nom substantif. En
français
, le pluriel se forme ordinairement par l’addition
tièrement arbitraire : aussi les étrangers qui commencent à parler le
français
, et qui s’efforcent d’appliquer aux choses inanim
on le nombre et le genre du nom auquel ils appartiennent. Les pronoms
français
n’ont aucun caractère qui leur soit particulier.
i j’en avais eu le temps. Nous n’avons rien à dire sur les connectifs
français
, les positions et les conjonctions ; ces parties
des cas a rendu l’usage des prépositions très-fréquent dans la langue
française
, et cette observation nous conduit à l’examen de
ue toutes les langues des peuplades sauvages de l’Amérique. La langue
française
, comme la plupart des langues modernes, a adopté
dre indiqué par la raison et par la succession des faits. Un écrivain
français
, pour faire l’éloge d’un souverain magnanime, s’e
s raisonnable. La clarté et la raison sont des qualités que la langue
française
tient de sa nature, et qui sont devenues ses lois
evenir quelquefois obscur dans les ouvrages de certains écrivains. Le
français
est, sur cet article, d’une sévérité inflexible ;
andeur du génie de Corneille, commence par rappeler l’état du théâtre
français
avant l’apparition de ce grand poëte : Vous save
ion de ce grand poëte : Vous savez en quel état se trouvait la scène
française
, lorsqu’il commença à travailler. Quel désordre !
nriette, ou peut dire que cette princesse est exilée en France, toute
Française
qu’elle est, puisqu’elle est établie en Angleterr
ortel qui le mit enfin au tombeau. C’est là que le colonel des gardes
françaises
, en allant le premier reconnaître les ennemis, fu
angés, la phrase sera désagréable à l’oreille. Il y a peu d’écrivains
français
qui aient porté aussi loin que Buffon le travail
vinciaux, qui sont autant d’altérations de la véritable prononciation
française
. La seconde qualité que doit avoir la prononciati
assurée, les Espagnols recommencent le combat avec acharnement ; les
Français
furieux font un effroyable carnage. Bientôt le pr
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les
Français
à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les
Français
à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
ent quartier. Pour cette fois, le duc d’Enghien est vainqueur, et les
Français
sont sauvés. Attendons : Pendant qu’avec un air a
sais, se rendait à Rome, pendant l’hiver de 1795, avec un gentilhomme
français
, nommé le comte d’Erfeuil. Ils s’arrêtèrent à Anc
vivacité de la passion. » (Guénard, Discours couronné par l’Académie
française
en 1755.) Nous allons, comme pour la narration, c
eurs d’une autre époque et d’un autre pays, ils restèrent modernes et
Français
par la pensée. Racine, Fénelon, Bossuet, Massillo
grâce libre et fière qui se mêlait à l’originalité native de l’esprit
français
. Les diverses couleurs des différents âges de l’a
» (M. Villemain, Discours prononcé à l’ouverture du cours d’éloquence
française
en 1824.) III. Du discours. Le discours es
er, ce gouffre effroyable. Eh bien ! voici la liste des propriétaires
français
: choisissez parmi les plus riches, afin de sacri
quet. Il rappelle le principe fondamental pose par les anciennes lois
françaises
, que nul ne peut être distrait de ses juges natur
ans le luxe inséparable de la prospérité des États, dans l’indulgence
française
, dans la plus douce des monarchies, non seulement
scours dans le genre démonstratif. Discours de Buffon à l’académie
française
, le jour de sa réception. (25 août 1750.) Argume
et l’Arioste, que parce qu’ils ont voulu avoir trop d’esprit ; et les
Français
sont dans le même cas. Voyez avec quel naturel ma
de ce bel art, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais même aux
Français
dans quelques parties. Dans toutes les sciences,
, est, sans contredit, l’art de la prédication ; tandis que, chez les
Français
, nous verrons Bossuet, Bourdaloue, Massillon et F
’idée. Une des raisons principales de cette différence, c’est que les
Français
ont, en général, conçu de plus grandes idées du p
n vers, nous avons introduit un abrégé des règles de la versification
française
. Nous croyons cette étude d’une utilité incontest
armonie du vers. On ne peut ni bien lire ni bien comprendre la poésie
française
, si l’on n’a pas quelques notions de la prosodie.
lusieurs années. En faisant comprendre aux élèves que de mauvais vers
français
ne sont pas de la poésie, on les garantirait peut
, familière, monumentale, et ces mots faits pour électriser la valeur
française
. Dans ces glorieuses pages de notre histoire, il
de tout côté. L’Europe, qui avait pris les armes contre la République
française
, les a posées ; votre nation reste seule, et cepe
même les passions haineuses2. Le Directoire exécutif de la République
française
avait fait connaître à S. M. l’Empereur le désir
par l’usage ou par la grammaire. Boileau, le législateur de la langue
française
, nous recommande dans ses vers d’écrire avec la p
ocelyn. On fait un barbarisme de phrase, lorsque la phrase n’est pas
française
. Ex : Je crois de bien faire, pour : Je crois bie
tait le respect avec lequel Balzac voulait que l’on écrivît la langue
française
. Voyons maintenant l’utilité des synonymes § 3
le dit lui-même Bonaparte, deux batailles dans la même journée : les
Français
furent vaincus depuis le matin jusque vers trois
amp de bataille. » Ces paroles électriques décidèrent du succès ; les
Français
furent vainqueurs de leurs ennemis. Section
t demeura comme enseveli dans son triomphe. Il n’y a pas d’écrivains
français
qui aient porté aussi loin que Buffon le travail
généreux se mêle aux premiers calculs de sa politique. Il envoie des
Français
défendre la chrétienté contre les Turcs, en Allem
ent être des événements littéraires. Dans l’Histoire de la Révolution
française
(1824), comme dans celle de Marie-Stuart (1851),
et est le plus établi des historiens. On sait que, nommé à l’Académie
française
en 1836, il devint secrétaire perpétuel de l’Acad
le gouvernement de l’État. Mais peut-être appartient-il à l’Académie
française
, le jour où elle reçoit un homme d’État aussi écl
s se hâtent ; car chaque jour le fer du soldat et la serre des agents
français
flétrissent ses beautés naturelles et la dépouill
la vie sont également inaccessibles aux Romains, tandis que plusieurs
Français
, non des plus huppés, tiennent table ouverte à to
perdu ou vendu. Les Anglais en ont eu leur part, et des commissaires
français
, soupçonnés de ce commerce, sont arrêtés ici ; ma
mbre de génies sublimes ou aimables, qui font qu’on parle aujourd’hui
français
à Vienne, Stockholm et Moscou. Vos ministres, vos
ité naturelle, à la justesse, à la clarté, à la précision de l’esprit
français
. Les poëmes d’Ossian jetés en France à la fin du
ités et ses avantages. Les efforts tentés au xvie pour rapprocher le
français
de la majesté des langues anciennes avaient été i
e madame de Sévigné, dans la prose ? Etudiez ce langage si éminemment
français
, sachez vous l’approprier, et quand vous en serez
; on va au delà du but par amour-propre. » Lettre à MM. de l’Académie
française
.
ne fut rendu à la lumière que dans le xvie siècle85. Les fabulistes
français
sont extrêmement nombreux ; on en compte plus de
paraison par laquelle Bernis représente le pouvoir de la mode sur les
Français
: Une divinité volage Nous anime et nous conduit
Dans l’instant qu’il brille et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit.
Français
, connaissez votre image : Des modes vous êtes l’o
revoir. Il a donc intitulé ces lettres héroïdes ; ce qui signifie en
français
les héroïnes, c’est-à-dire les femmes qui étaient
omme, dit le marquis d’Argens, dès qu’il sait lire et qu’il entend le
français
, on doit supposer qu’il a lu les satires de Boile
ée. Quant à Parny et à Bertin qu’on met souvent parmi les élégiaques
français
, parce qu’ils ont chanté les mêmes sujets que Pro
Pindare et la plupart des chœurs dramatiques chez les anciens111. Les
Français
ont des odes de deux sortes ; les unes qui retien
de ses pensées, a mérité d’une manière exclusive le titre de Lyrique
français
. Rousseau est admirable dans ses vers ; son style
(Écouchard), de qui Chénier a dit, dans son Tableau de la littérature
française
: « Il devra surtout à ses odes cette immortalité
temporaines, il sera dans la postérité l’un des trois grands lyriques
français
. » On peut sans doute trouver que Chénier ne marq
vais seulement indiquer les principaux, soit grecs, soit latins, soit
français
. Historiens grecs. Hérodote, né à Halicarna
raducteurs ; le P. Dotteville de l’Oratoire, et Beauzée de l’Académie
française
. César, né à Rome, l’an 98 avant Jésus-Christ, n
qu’il veut faire connaître. L’abbé Vallart l’a traduit. Historiens
français
. Nous en avons un très grand nombre. Mais les
ure. Mais elle est la plus estimée de toutes celles que nous avons en
français
. Montesquieu, dans ses Considérations sur les ca
ait lui-même. Cet auteur nous a donné aussi une Histoire de la milice
française
. Elle est fort bien faite, très intéressante, trè
tes, avec une notice de leurs ouvrages. Dans l’Histoire de l’Académie
française
par Pellisson, et continuée par l’abbé d’Olivet,
x. Gara l’a mise en latin ; et Le Camus 124 en a donné une traduction
française
, qui a été bien accueillie. Théophraste, natif d
s manuscrits et enrichie de notes. Poinsinet de Sivry l’a traduite en
français
. Parmi nous, Pluche a fait le Spectacle de la nat
t 1788, cet ouvrage compta parmi les événements du siècle. L’Académie
française
ayant élu l’auteur de ce beau monument, sans qu’i
2. Lettre à M. de la Condamine1 lors de sa reception a l’académie
française
Du génie pour les sciences, du goût pour la l
cueil.) 1. Charles-Marie de la Condamine (1701-1744), de l’Académie
française
en 1761, célèbre voyageur français. Il fut choisi
damine (1701-1744), de l’Académie française en 1761, célèbre voyageur
français
. Il fut choisi, avec Bouguer et Godin, pour aller
t natif d’Amiens et il avait appartenu l’un des premiers à l’Académie
française
. Une aventure de voyage. A mademoiselle de
mbre3 que je suis à l’Académie, je me fusse allé piquer de parler bon
français
. Au sortir de là, je suis arrivé à Savone, où j’a
e pitié que de faire le procès à un mot qui s’est toujours montré bon
Français
. Pour moi, je ne sais pour quel intérêt ils tâche
om, le lieu de la scène et le costume : ce sont des tableaux de mœurs
françaises
. La légèreté dans le comique, une ironie tempérée
avec lui. 2. Gil Blas a la vanité de paraître riche. Il serait bien
Français
de la Régence, si la vanité n’était de tous les p
rendre Il en avait assez, il n’en pouvait plus. 5. C’est toujours du
français
gaulois. 6. « Défiez-vous des gens que vous ne c
veulent exprimer. » Rollin demandait, d’après ce motif, des recueils
français
« qui, composés exprès, épargnassent aux maîtres
es de l’instruction générale du 15 novembre 1854 on doit expliquer le
français
dans les classes3 : ce qu’on s’était trop général
a justesse et l’exactitude seront les qualités dominantes de l’esprit
français
. Il avait cependant vécu beaucoup d’années à l’ét
rtes : « Je le considère, avec Pascal, comme le fondateur de la prose
française
; Descartes l’a trouvée, et Pascal l’a fixée. Or,
rurent au moment où Racine et Molière allaient remplacer sur la scène
française
l’auteur du Cid et du Menteur. Ils renferment les
entants de cette école de Port-Royal qui a si bien mérité de l’esprit
français
par les progrès qu’elle introduisit dans les méth
plus remarquables, ont toujours passé pour le chef-d’œuvre du barreau
français
au dix-septième siècle, et pour celui de Pellisso
llisson, qui, entre autres écrits, a composé l’Histoire de l’Académie
française
, continuée après lui par l’abbé d’Olivet124. D
elui de Votre Majesté même, que l’esprit de nos lois et de la justice
française
, que l’exemple du grand Henri votre aïeul, que le
gence ou affectation, est devenue l’un des genres dont la littérature
française
a le plus droit d’être fière. Un autre avantage d
ace était marquée d’avance parmi celles qui devaient honorer le génie
français
. Ce fut en 1696, trois ans après avoir été reçu,
ans après avoir été reçu, non sans lutte et sans peine, à l’Académie
française
, que mourut ce rare écrivain, qui, à côté de quel
solides et de formes heureuses238. Jugement sur quelques écrivains
français
. Je ne sais si l’on pourra jamais mettre dans
imagination et sans science ne peut discerner. Lettre à l’Académie
française
, ch. IV. Sermon pour la fête de l’Assomption.
animé d’une douce chaleur, offre les principales qualités de l’esprit
français
, la netteté, la clarté, l’élégance et la finesse3
l’Europe ? Dans quelle cour de l’Allemagne n’a-t-on pas vu le théâtre
français
? Quelle nation ne suivait pas alors les modes de
éfugiés, et nous avons perdu ce que vous avez acquis. Enfin la langue
française
, milord, est devenue presque la langue universell
er toute l’étendue de leur génie. Discours de réception à l’Académie
française
: 25 août 1753382. Vauvenargues (1715-1747.)
s. Gardez donc de donner, ainsi que dans Clélie572, L’air ni l’esprit
français
à l’antique Italie, Et, sous des noms romains fai
qui sont presque toutes demeurées l’honneur et le modèle de la scène
française
. Par elles il ouvrit à l’art des voies nouvelles,
. C’est par l’explication, jadis nulle ou trop incomplète, des textes
français
, qu’ils peuvent former à la fois l’intelligence e
. « Quand je pense, dit M. Nisard dans son Histoire de la littérature
française
, à Polyeucte, où Corneille s’en est le plus rappr
berté de l’inspiration. L’empereur Napoléon Ier disait de la tragédie
française
qu’elle est une crise : mot juste et profond qui
devant six ou sept personnes, empêcha qu’il n’appartînt à l’Académie
française
. 60. Cette ville d’Espagne, prise par les frança
înt à l’Académie française. 60. Cette ville d’Espagne, prise par les
français
, avait été bientôt reperdue par eux : le grand Co
a cessé à quelques égards, on pourra cesser plus encore, de parler le
français
de Pascal : on ne cessera jamais d’admirer le gén
s redemanderons pour lui une place dans le Dictionnaire de l’Académie
française
. Amyot avait dit dans sa traduction des Œuvres mo
Son éloge a été fait par Fénelon, qui fut son successeur à l’Académie
française
. — « Il est bien laid, disait madame de Sévigné d
it de Bossuet La Bruyère, dans son discours de réception à l’Académie
française
, et Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphi
rès du plus absolu des rois les glorieux représentants de l’épiscopat
français
. Les éloges mêmes qu’ils adressaient à la puissan
ient. » — Sur ces oraisons funèbres et celles des autres prédicateurs
français
, comparées aux ouvrages du même genre que nous a
ce morceau était, suivant lui, le plus beau qui existât dans la prose
française
. M. Royer-Collard ajoutait que toute cette oraiso
du Christianisme ; l’Éloge de Victorin Fabre, couronné par l’Académie
française
en 1810 ; enfin, plus récemment, un-article de M.
. ce que dit Boileau au sujet de sa tentative pour réformer la langue
française
: Ronsard qui le suivit, par une autre méthode,
mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin : Mais sa muse, en
français
parlant grec et latin, Vit, dans l’âge suivant, p
ombre et la période : il a été justement appelé « le père de la prose
française
. » — Coeffeteau, traducteur distingué, naquit en
érature au dix-huitième siècle, M. Nisard, Histoire de la littérature
française
, un travail de M. Sainte-Beuve, et les Discours d
re-Pontalis. On remarquera encore M. Vinet, qui dans sa Chrestomathie
française
a bien caractérisé l’originalité aventureuse du s
y abondait ; et comme la discrétion et la précaution ne furent jamais
françaises
, tout Meudon y venait : les appartements ne pouva
t pas qu’on déplace. » Préf. du Disc. sur l’universalité de la langue
française
. 309. Nul ne l’a goûté plus pleinement que Saint
v ; M. Villemain, dans l’Éloge qu’il lui a consacré et que l’Académie
française
a couronné en 1810 (son éloge avait été fait une
is souffert. » 337. M. de Barante, dans le Tableau de la littérature
française
au dix-huitième siècle, déplore avec éloquence le
ujet, le brillant discours de Rivarol sur l’Universalité de la langue
française
, qui fut couronné par l’académie de Berlin. Ce su
uffon a été fait par Vicq d’Azyr, qui fut son successeur à l’Académie
française
, et par Condorcet. Cuvier l’a dignement apprécié
ues sur l’éloquence, dont la Lettre sur les occupations de l’Académie
française
forme une suite naturelle. Pour connaître complèt
utorité semble irrécusable » : c. iv de son Tableau de la littérature
française
. — « Cela même est l’éloquence, remarque égalemen
mme l’a dit Fénelon, dans sa Lettre sur les occupations de l’Académie
française
, « l’ordre est ce qu’il y a de plus rare dans les
a dit pareillement, dans sa Lettre sur les occupations de l’Académie
française
: « Tout le discours est un ; il se réduit à une
œuvre de cet auteur (Didot, 1814-1819) ; l’Histoire de la littérature
française
de M. Nisard, etc., pourront encore être consulté
rneille, le frère de Pierre Corneille, et son successeur à l’Académie
française
. Plus jeune que lui de dix-neuf années, il ne lui
), MM. Sainte-Beuve (Portraits) et Nisard (Histoire de la littérature
française
), etc. Il est de plus resté, mais en partie seule
recourra avec beaucoup de fruit aux deux Histoires de la littérature
française
qu’ont fait paraître MM. Geruzez et Demogeot. 44
s (Valladolid, 1529, in-fol.), qu’un certain de La Grise a traduit en
français
(Paris, 1531, in-4º) et intitulé l’Horloge des pr
(Lettres sur les occupations de l’Académie, § vii). 483. L’Académie
française
, qui n’avait pas compté Molière parmi ses membres
M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature
française
; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutée
re le duc de Saint-Aignan, qui eut la prétention d’être de l’Académie
française
, et, ce qui était pire, de justifier son titre d’
Auger (l’ouvrage de ce dernier a été couronné en 1805 par l’Académie
française
), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de
çaise), plus récemment M. Nisard, dans son Histoire de la littérature
française
, et M. Geruzez ont dignement parlé de Boileau. On
belle et la plus éloquente qui ait jamais signalé la verve d’un poète
français
. » Dans ces quatorze vers, dont chacun retrace un
paratos ! » — Le trait suivant rappelle cette belle parole d’un vieux
Français
: « On ne peut trop s’humilier devant Dieu, ni tr
homme n’a exercé, en bien comme en mal, plus d’influence sur l’esprit
français
: on peut voir surtout ses 4e, 7e 8e, 9e, 10e et
son Cours de littérature ; Ducis, discours de réception à l’Académie
française
(il y fut le successeur de Voltaire) ; Fontanes,
s notions scientifiques. 737. Son discours de réception à l’Académie
française
(1760) fut notamment une déclaration de guerre à
u rôle de l’héroïne. Il est aussi le premier qu’ait donné une version
française
de toutes les pièces d’Eschyle ; et, entre autres
depuis rééditées plus d’une fois avec celles des principaux lyriques
français
. Sur cet auteur, qui a été loué spécialement par
poète. L’abbé Maury, qui fut le successeur de Pompignan à l’Académie
française
, exprimait le vœu, dans son discours de réception
au sujet de ces deux verbes, les Remarques de Vaugelas sur la langue
française
, p. 208 de l’édit. de 1670. 746. La Harpe propo
et qui dans cette circonstance, en qualité de directeur de l’Académie
française
, harangua le jeune roi à la tête de ce corps, don
e talent-né ; Vert-Vert et la Chartreuse vivront autant que la langue
française
. » 771. Moins célèbre de son temps que son frèr
légie, c’est à lui que nous les devons. » (Histoire de la littérature
française
, t. IV, p. 155.) 778. La grammaire demanderait
pièces anciennes. § 39. Triolet, rondeau ; lai. Nous avons en
français
un certain nombre de petits poèmes usités autrefo
n’en donne pas d’exemple ici. Le lai était une très ancienne chanson
française
. C’était même le chant consacré aux grands événem
xviie siècle, que Lancelot, à la fin de son Traité de versification
française
, n’hésite pas à dire : « Il n’y a guère d’ouvrage
armonie poétique. Un autre service rendu par Louis Racine aux lettres
françaises
a été de les initier à un commerce plus étroit av
n. 2. De regrettables intrigues lui fermèrent la porte de l’Académie
française
, où sa place était marquée, à double titre, par s
. B. Rousseau, c’est un des ouvrages les plus estimables de la langue
française
. L’auteur a entrepris de développer cette pensée
diqués, après avoir transcrit ces vers, au lendemain de la révolution
française
: « Nous avons vu, dit-il, quelques infortunés à
ement Le présent recueil de Morceaux choisis des poètes classiques
français
a été composé sur le même plan que le recueil de
ême plan que le recueil de Morceaux choisis des prosateurs classiques
français
qui l’a précédé. Il serait inutile de reproduire
vons réduit le nombre des passages empruntés aux maîtres de la poésie
française
du xviie siècle, qui sembleraient devoir occuper
ains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes
français
les programmes des classes auxquelles notre recue
ons pas oublié que les programmes prescrivent des notions de prosodie
française
. Sans prétendre empiéter sur l’enseignement théor
ans tous les temps, un des caractères et une des passions de l’esprit
français
, et qui faisait applaudir, dans lu première moiti
tères, l’Abraham sacrifiant, offert par Theodore De Beze aux réfugiés
français
de Genève. C’est tout, ce que la France poétique
. Malherbe reprit sur de nouvelles bases la constitution d’une poésie
française
, La marée montante de l’antiquité, contenue par M
ot, de Ronsard et de Malherbe se groupe toute l’histoire de la poésie
française
au xvie siècle, qu’ils partagent en trois périod
I. École de Marot Rien ne s’improvise ou ce monde. La Renaissance
française
dont l’essor fut déterminé par l’arrivée des Grec
ent avec ardeur, sous la direction d’un maître renommé dans la poésie
française
et latine, d’Aurat, Du Bellay, le dernier venu, l
e la mythologie grecque et latine aux allégories de la vieille poésie
française
; l’introduction et l’abus des épithètes composée
langage est cru et informe », et, comme Boileau, « il parloit grec en
françois
». La Fontaine, qu’on ne récusera pas davantage,
limosin ». Il ne veut pas plus qu’Henri Estienne du jargon moderne du
français
« italianisé » ; il ne veut pas de patois provinc
italianisé » ; il ne veut pas de patois provinciaux ; il demandera le
français
aux crocheteurs du Port-Saint-Jean ; il le « déga
incu où le fougueux Ronsard a échoué, et, comme on l’a dit, la langue
française
a fait avec lui un mariage de raison, qui, à côté
contenait les sonnets de l’Olive et des Odes ; de léguer à la poésie
française
, dans ses Antiquités de Rome, impressions premièr
ses Jeux rustiques, ajoutées à celles qui précèdent, le nom d’« Ovide
français
», si tant est que ce nom implique, avec la grâce
eaux, 2 vol., 1866-67 (Collection de la Pléiade). Sonnets Les
Français
à Rome116 Marcher d’un grave pas et d’un gra
oy donques là ces Latins et Gregeois, Qui ne servent de rien au poëte
françois
, Et soit la seule court ton Virgile et Homere ; P
oidir la place. » (Daurat). Tous ambitionnaient de rajeunir la poésie
française
aux sources antiques. Un jour, en revenant de Poi
langue et ne s’est pas réglé. Il a voulu faire improviser à la langue
française
ce qu’elle devait attendre de « longueur de temps
Boileau aurait pu imputer comme à Ronsard de parler grec et latin en
français
; qui, comme et plus que d’autres en ce siècle, t
ssaya, enseigna et pratiqua la prosodie grecque dans la versification
française
; qui imagina, comme Ramus, et appliqua un systèm
surée d’avoir attaché son nom à la première date mémorable du théâtre
français
. Cléopâtre à Octavien (Auguste) …………………………
rt Estienne, de Thou, etc., le proclamèrent « le prince des tragiques
français
». Il donna au style et au ton de la tragédie une
clamations des lectures publiques, a contribué à donner à la tragédie
française
ce caractère oratoire qui a souvent tourné à la s
e). Byron s’inspira de lui, Goethe fut bien aise de reprocher au goût
français
l’oubli où il était tombé, et signala à radmirati
s que Sainte-Beuve l’a remis en lumière en 1828 (Tableau de la Poésie
française
au xvie siècle), ses bizarreries grotesques : le
nçoises en cinq livres, ses Idillies en deux livres, son Art poétique
françois
en trois livres. — Le nom de Satire avait été ren
lé de l’antiquité par J. Du Bellay dans son Illustration de la langue
française
; le genre avait été accidentellement cultivé par
mus au Collège de France, anti-ligueur, anti-espagnol, anti-allemand,
Français
avant tout, un des inspirateurs et des principaux
prose, de la Satire Ménippée ; il sema et égaya de poésies latines et
françaises
sa vie laborieuse de processeur et de savant ; il
lamé par Ronsard, javec une générosité sans péril, le « premier poète
françois
», n’a ni sa pédantesque érudition poétique, ni n
Ils ont tous deux une langue libre et nette, de bonne et verte venue
française
. Tout au plus Malherbe, qui de l’Italie n’estimai
c’est A. de Musset qui l’établit, après Boileau (« Régnier, le poète
français
, qui, du consentement de tout le monde, a le mieu
ique, comme Faret (1594-1640), le rédacteur des statuts de l’Académie
française
, l’ami de Saint-Amant, fort compromis par la rime
lons aristocratiques ou bourgeois, ouverts à des initiés ; l’Académie
française
, ouverte à une élite se recrutant elle-même. L
ant et Maynard, Voiture et Chapelain. Tel était l’état de la poésie
française
quand commença en 1660 ce que l’histoire a nommé
et, à sa suite, les écarts de la « folle du logis », et la préciosité
française
qui avait succédé au pédantisme grec et latin et
oble tête, voisine de celle du vieux Corneille au foyer de la Comédie
Française
. Rotrou, comme les héros de son ami, mourut victi
rafique (1635). Le Cid (1636) le révéla tout entier et dota la langue
française
d’un proverbe nouveau, « Beau comme le Cid », et
é que par Racine. Racine s’honora en faisant de lui devant l’Académie
française
, dans sa réponse à Thomas Corneille, qui prenait
es de la lyre » ; et puis, en remontant aux sources vives de l’esprit
français
, « maître Clément et maître François » (entendez
a mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin Mais sa muse, en
françois
parlant grec et latin, Vit dans l’âge suivant, pa
lacet oriental qui remplacent le poison et le poignard grec, latin et
français
, Bajazet (1672), transportant sur la scène de Par
her (1680), et d’Athalie (1690) qui ne fut représentée sur le théâtre
français
qu’en 1715. Son mariage, la naissance et l’éducat
brièvement quelques vues neuves et pénétrantes. Voilà des Turcs bien
français
, a dit l’un ; des anciens bien modernes, a écrit
1774), et assez d’esprit dans ses comédies, pour entrer à l’Académie
française
(1670) avant d’avoir enfin trouvé la voie où il s
(la Guirlande de Julie lui dut plus qu’à tout autre) et de l’Académie
française
. Le style de ses élégies, madrigaux, stances, etc
néide et fit celle des Géorgiques. — Boileau, qui refusait aux poètes
français
le sens et le génie de la poésie pastorale, n’a f
IIe siècle La poésie au XVIIIe siècle L’histoire de la poésie
française
au xviiie siècle s’encadre entre deux noms dont
ue parce qu’il est mythologique, et Chénier, qui renouvelle la poésie
française
en la puisant aux sources vives de l’antiquité, l
que du mot fameux dit par M. de Malézieux à Voltaire lui-même ; « Les
Français
n’ont pas la tête épique. » (Voir la conclusion d
es (on voit que sa hardiesse ne va pas loin), transporte sur la scène
française
Hamlet (1769), Roméo et Juliette (1772) ; il est
par Racine et qui exagéra le défaut reproché à son maître, les mœurs
françaises
dans des drames antiques ; La Motte-Houdar (1672-
ouleur qui veille et qui méritait le fauteuil qu’il eut à l’Académie
française
, ne fût- ce que par le vers qu’il fit pour elle e
dans le mot nouveau, le marivaudage, que son nom a légué à la langue
française
. — À la suite de ces créateurs, heureux ou malheu
poète lyrique, J.-B. Rousseau serait encore le « prince des lyriques
français
» qu’a salué le xviiie siècle et proclamé La Har
De cent décharges de tonnerre, Et, dans ces horreurs de la guerre, Lé
Français
chante, boit et rit. Bellone va réduire en cendre
ent grand succès, et, sous le patronage de Crébillon, pour le Théâtre
Français
, des comédies et des tragédies qui n’en eurent pa
ses années de jeunesse et de maturité il les reproduisit sur la scène
française
avec les tempéraments timides que comportaient et
tempéraments timides que comportaient et qu’exigeaient alors le goût
français
et nos habitudes ou nos préjugés dramatiques. Il
, né à Paris, chanta en des odes la conquête de Minorque, l’amour des
Français
pour leurs rois, l’héroïsme du Vengeur, et la bat
de Chénier naquit à Galata, le faubourg franc de Constantinople, d’un
Français
, Louis de Chénier, consul général, et d’une Grecq
ait de renouveler et d’enrichir notre langue poétique : Ô langue des
Français
, est-il vrai que ton sort Est de ramper toujours,
le sont tous, tempus defuit), qui est son « Illustration de la langue
française
» : Sur des pensers nouveaux faisons des vers an
Lamartine et que naissait Victor Hugo, destinés à régénérer la poésie
française
, les premières années du xixe siècle continuèren
n’avaient pas encore dépassé les limites d’un recueil annuel, la Muse
française
. Rien ne s’improvise en ce monde. La révolution p
vaient, en 1829, adressé au roi une requête pour interdire le Théâtre
Français
aux « barbares ». Rien n’y fit : le roi s’excusa,
ainte-Beuve (1804-1869), qui publia en 1828 des Tableaux de la poésie
française
et du Théâtre français au xvie siècle, puis les
qui publia en 1828 des Tableaux de la poésie française et du Théâtre
français
au xvie siècle, puis les Poésies de Joseph Delor
et de nécessaire qu’elle s’est fondue dans une grande école de poésie
française
où elle a perdu jusqu’à son nom. Le goût public,
dont la muse parcourt et peint tous les paysages du monde. Le public
français
demande à un Français de parler français, et à un
et peint tous les paysages du monde. Le public français demande à un
Français
de parler français, et à un poète de parler à son
paysages du monde. Le public français demande à un Français de parler
français
, et à un poète de parler à son oreille ; et, si l
érité de prestidigitation scénique. Le caractère général de la poésie
française
au xixe siècle ressortira facilement de ce qui p
patriotiques qui l’inspirent et l’animent ; on savait gré à un poète
français
de dire de la France au lendemain de Waterloo :
lus, du sobre et franc langage Dont il enseignait la douceur, Le seul
français
et qui vienne du cœur ; Car, n’en déplaise à l’It
nt attaché à son nom le nom d’Iambes, dont il partage, dans la poésie
française
, la propriété avec A. Chénier. La cavale1442
orique ou Telen Arvor (poésies en langue celtique avec une traduction
française
en regard, 1844), destiné à raviver la pensée et
n, débuta en 1839 par les Parfums de Madeleine ; il est de l’Académie
française
depuis 1858. Entre ces deux dates, et depuis, il
Marseille, né en 1812 comme M. de Laprade son ami, entra à l’Académie
française
en 1868. À part son heureuse tragédie de la Fille
. « Il prend à témoin des mille tracas dont il est assailli un autre
Français
exilé, Panjas ; il a à cette occasion des sonnets
mouvement, à ces formes, à ces rimes inusitées jusqu’alors en poésie
française
, on est transporté par-delà, et l’on se prend à r
e. — Voilà comme Ronsard aurait toujours dû « parler grec et latin en
français
». Voilà le vrai sentiment de la langue d’Homère
n court poignard que fabriquait la ville de Pistoie, furent donnés en
français
(pistole, pistolet) à la plus courte des armes à
pense. Vient du haut allemand. Voir Littré. Dictionnaire de la Langue
française
. 288. Dans toutes les conditions et tous les ran
e et xiiie siècles). Le xvie siècle prélude par des traductions en
français
ou desimitations en latin au coup d’éclat de Jode
duit Térence ; Bonaventure des Périers et Charles Estienne donnent en
français
l’Andrienne ; Ronsard, au collège de Coqueret, tr
Jehovah Neptune ! Garnier oublie Baal pour Jupiter. 326. De l’ancien
français
frimer, geler. Étymol. germanique. 327. Soldats
t plusieurs fois traité (voir les Frères Parfait, Histoire du Théâtre
françois
), et, ce qui est plus significatif, François de C
otté de Boileau, raconte, nous dit Sainte-Beuve (Tableau de la poésie
française
au xvie siècle) à la suite de la vie de Du Barta
Voltaire.) 556. Bas-breton, bara, pain, et gwin, vin ; mots que les
Français
entendaient souvent dans la bouche des Bretons, e
740. Boileau (Sat. VI) fait rimer de même quelquefois avec François (
Français
). La prononciation, qui en assimilait la finale,
alherbe ne déroule pas avec moins d’art la plus belle strophe lyrique
française
(dix vers de huit syllabes) : Que direz-vous, ra
ant, et un ami de la nature comme La Fontaine. Il était de l’Académie
française
depuis 1674. C’est lui qui, le premier, prit la p
comique ; mille livres ». Le 30e est Chapelain, « le plus grand poète
françois
qui ait jamais été et du plus solide jugement ; t
angage de Ronsard était, dit-il, « cru et informe… Il parloit grec en
françois
». 964. C’est avec le même accent de soulagement
seau savait manier et conduire la plus heureuse des strophes lyriques
françaises
. Ajoutez-y l’ode à la Fortune (II, 6), d’un plan
é Procope, qui existe encore, situé en face de la salle ou la Comédie
française
joua de 1689 à 1770, rue des Fossés-Saint-Germain
0), précédé d’une préface où il signale les desiderata de la tragédie
française
, l’absence d’action et l’abus des conversations,
. avant d’avoir connu le théâtre anglais, avait, Adèle aux traditions
françaises
, gâté son Œdipe par un amour ridicule, celui de P
suivant, par lequel, malheureusement, selon la tradition de la scène
française
, il a remplacé la scène des sorcières qui ouvre l
oir notre note sur Alzire. 1170. Secrétaire perpétuel de l’Académie
française
en 1772 (« chancelier du Parnasse », Satire précé
ire en fait, pour le soldat, un « fantôme » encore, habillé en soldat
français
(voir p. 362) ; et ailleurs : « La Gloire est ass
tableaux ; les jardins libres et les jardins réguliers, ou anglais et
français
; IIe, Les plantations et les perspectives ; IIIe
atent comme un cri. 1200. Voilà un de ces mots empruntés à la langue
française
du xvie siècle, que Chénier (voir la notice) con
âtiments de V. Hugo, la plus vigoureuse satire Politique de la poésie
française
. Ardent et vaillant journaliste du parti de la mo
ées, par la citation complète d’une des odes magistrales de la poésie
française
. Napoléon II, fils unique de Napoléon Ier et de M
21 novembre 1806. Napoléon interdisait l’entrée des ports de l’Empire
français
et de ses alliés aux vaisseaux et aux marchandise
as) pour appeler à son secours l’empereur, déja arrivé sur le versant
français
des Pyrénées. Charlemagne arriva trop tard. 1380
le gréer). 1383. Cingler (orthogr. vicieuse pour singler : le vieux
français
avait sigle, voile), faire voile dans une directi
. de Musset ne prétendait-il pas lui-même relever de la vieille école
française
de Régnier, de Molière et de La Fontaine ? (Voir
0. Papillon de nuit. Tel est le sens du mot grec, φάλαινα, traduit en
français
. Victor Hugo a dit (Ballades, IX) : « le nocturne
nos aïeux, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sons, lequel est né
français
, Fleurs de notre pays, qu’êtes-voue devenues ? L’
qui détonne en cette page, émue et colorée. 1497. Cette terminaison
française
rappelle Corneille, qui dit Camille Paul-Crasse,
et paysages (1852), de. M. Aug. Lacaussade, couronnés par l’Académie
française
. Midi ! l’heure de feu ! l’heure à la rouge hale
Quelle est la forme de l’ode moderne Chez les modernes, et chez les
Français
en particulier, presque toujours les stances qui
m du Bellay sur la Vertu ; l’ode à la Fortune, d’Horace, mise en vers
français
par La Harpe, et comprenant l’O diva gratum et le
poètes du temps de Ronsard, qui se faisaient gloire de parler grec en
français
, ne manquèrent pas d’essayer aussi des dithyrambe
lle de Circé, que La Harpe appelle un des chefs-d’œuvre de la poésie
française
. Peut-on rien ajouter à la beauté du tableau où
le pas une grande influence sur les peuples et en particulier sur les
Français
? La chanson, et surtout la chanson patriotique,
Arius, les Vaudois, les Albigeois, jusqu’à Luther et à la Révolution
française
qui s’est résumée dans la Marseillaise. De tous l
est résumée dans la Marseillaise. De tous les peuples de l’Europe, le
Français
est celui dont le naturel est le plus porté à ce
é la matière d’un couplet ; et rien n’est plus vrai que ce vers : Le
Français
rit de tout, même de ses malheurs. Ainsi la Ligu
« Je me suis demandé quelquefois ce que pourrait être une rhétorique
française
, sensée, juste, naturelle, et il m’est même arriv
lon pour ses Dialogues sur l’éloquence et pour sa Lettre à l’Académie
française
; je lisais en parcourant, en choisissant les poi
e débauche finale, une débauche digne de Pythagore ! Et ma Rhétorique
française
s’est trouvée finie. » (Causeries du Lundi, artic
ons sur l’art d’écrire. Je crois leur offrir ainsi cette rhétorique «
française
, sensée, juste, naturelle » que demandait Sainte-
, secoué le joug du latinisme et réduit le style à la phrase purement
française
: l’on a presque retrouvé le nombre que Malherbe
r mon ton de voix ou me ressembler de visage. Un homme né chrétien et
Français
se trouve contraint dans la satire : les grands s
qu’il y avait à le couler dans le style, et par.son origine, qui est
française
. Moult, quoique latin, était dans son temps d’un
uer ? Cil 46 a été dans ses beaux jours le plus joli mot de la langue
française
; il est douloureux pour les poètes qu’il ait vie
plaçait où bonheur ne saurait entrer ; il a fait heureux, qui est si
français
, et il a cessé de l’être ; si quelques poètes s’e
encel, jouvenceau : et cela sans que l’on voie guère ce que la langue
française
gagne à ces différences et à ces changements. Est
ces grands artisans de la parole, ces premiers maîtres de l’éloquence
française
; tels vous êtes, Messieurs, qui ne cédez ni en s
elques filles de l’Opéra. Il faisait exécuter alors un long récitatif
français
, mis en musique par un Italien qui ne savait pas
génie de la langue, et qu’il n’y a rien de si ridicule que des scènes
françaises
chantées à l’italienne, si ce n’est de l’italien
chantées à l’italienne, si ce n’est de l’italien chanté dans le goût
français
. La nature féconde, ingénieuse, et sage, Par ses
és : L’oreille heureuse et fine en sent la différence. Sur le ton des
Français
, il faut chanter en France. Aux lois de notre goû
l’art et du bon sens, Défiguraient sur des tons glapissants Des vers
français
en fredons italiques. Une bégueule en lorgnant se
en très-beaux vers latins ce que je traduis ici en assez mauvais vers
français
: Aveugle que j’étais ! je crus voir la nature ;
rent pour un ancien Romain à son air et à son style ; mais les poètes
français
sont fort fâchés qu’on fasse des vers dans une la
Épicure en latin, son adversaire, né à Paris, devait le combattre en
français
. Enfin, après beaucoup de ces retardements agréab
ayant lu, par malheur pour lui, quelques pages de son Enéide en vers
français
, le renvoya assez durement, et laissa venir à sa
voir dit gravement tant de puérilités dans son Histoire de l’Académie
française
, et d’avoir rapporté comme des bons mots des chos
crets ; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisans
français
. Toi, favori de la nature, Toi, La Fontaine, aute
égant, ce qui ne se dirait guère parmi nous. Ce terme est consacré en
français
, comme chez les anciens Romains, à la sculpture,
es Romains avant qu’Horace l’eût fait oublier ; Régnier fut goûté des
Français
avant que Boileau parût ; et si des auteurs ancie
comme il s’est trouvé un Horace chez les Romains, un Boileau chez les
Français
. On dit qu’il ne faut point disputer des goûts, e
à ses droits, à ses usages, fera plus d’impression sur lui que sur un
Français
. La température du climat introduira dans un pays
r de tête. Exemples du bon et du mauvais goût, tirés des tragédies
françaises
et anglaises Je ne parlerai point ici de quelq
us les critiques anglais nous font, c’est que tous nos héros sont des
Français
, des personnages de romans, des amants tels qu’on
ces fadeurs ridicules et extravagantes ; il a sans doute raison : les
Français
sensés l’avaient dit avant lui. Nous regardons co
leçons de l’un et de l’autre. Il est bien étrange que, depuis que les
Français
s’avisèrent d’écrire, ils n’eurent aucun livre éc
sifflet de Rabelais parmi ceux de la flûte d’Horace. Il faut parler
français
: Boileau n’eut qu’un langage ; Son esprit était
a Prosodie ; c’est un livre classique qui durera autant que la langue
française
. Avant d’entrer avec vous dans des détails sur vo
ualité de puriste, en savait sans doute plus que lui sur la grammaire
française
; je ne puis toutefois convenir, avec ce respecta
e qu’étant très-dévoué à saint François. J’ai voulu le distinguer des
Français
; j’avoue que j’écris Danois et Anglais : il m’a
que vous me tolérerez. Vous pardonnerez surtout ce style négligé à un
Français
ou à un François qui avait ou qui a toit été élev
gage. Feu M. de La Motte, qui écrivait bien en prose, ne parlait plus
français
quand il faisait des vers. Les tragédies de tous
contre la fausse éloquence qui nous inonde. Franchement, nous autres
Français
, nous ne sommes guère éloquents. Nos avocats sont
l’érudition est un plus fait pour le latin du P. Jouveuci que pour le
français
de l’abbé d’Olivet. Je vous demande en grâce, à v
e vous présenter quelques règles pour discerner les mots de la langue
française
qui appartiennent à la prose de ceux qui sont con
qu’à un grand intervalle de ces deux langues incomparables, la langue
française
a dû peut-être aussi les facultés qui la distingu
obilité, et en même temps au ressort du caractère national ? Le génie
français
n’a exclusivement aucun caractère, et de là vient
prend tous, et à un assez haut degré ; il en est de même de la tangue
française
. Sa qualité distinctive et dominante, c’est la cl
blir ou dégrader ; il syncope les mots quand il plaît à l’oreille. Le
français
a peu d’inversions, moins de diminutifs encore, e
harangue du dictateur), dans ce discours imité de Tite-Live, l’auteur
français
est au-dessus du romain, plus nerveux, plus touch
style ; et celle-là n’est jamais difficile à éviter, pour l’écrivain
français
qui veut bien s’en donner le soin. Les beaux espr
sont nés orateurs, en gens pratiques et tournés vers la réalité. Les
Français
aussi ne démentent pas dans leur style leur carac
à ses sources, et on la contemple dans son cours. Pour bien écrire le
français
, il faudrait entendre le gaulois. Notre langue es
ou des tons qui ne seraient pas des notes. XII. Il y a dans la langue
française
de petits mots dont presque personne ne sait rien
mots dont presque personne ne sait rien faire. XIII. Dans la langue
française
, les mots tirés du jeu, de la chasse, de la guerr
s, dans Virgile, a le style franc ; et en cela il est moderne, il est
Français
. LXXIII. La vérité dans le style est une qualité
és à la suite de ce traité. 17. Charles Perrault, de l’Académie
française
, venait de faire paraître son Parallèle des ancie
Christi. lib. 2. 61. Fleury 62. De Polignac. 63. De l’Académie
française
. 64. La fontaine des Innocents 65. Petit Carêm
l venait de publier une nouvelle édition de son Traité de la prosodie
française
. 71. L'Esprit des lois, par Montesquieu. 72.
crets; Et l’Amour, qui marche à leur suite, Les croit des courtisanes
français
. 104. Fénelon 105. Dans la première édition,
signifie moût, ou vin doux et nouvellement fait. Voici un logogriphe
français
qui passe pour être le plus ancien en notre langu
eur d’éloquence grecque au Collège Royal et fut ensuite de l’Académie
française
. En voici la traduction littérale, mais qui n’en
uté, c’est la mère de l’Amour. On a essayé de les rendre par ces vers
français
: Quelle Divinité vers nous descend des cieux ?
x y trouvent son fils. Les plaisirs en foule descendent… Que tous les
Français
vous entendent Jeunes époux, tendres amants ! Pro
esse dans l’esprit, et beaucoup de délicatesse dans le sentiment. Les
Français
y ont excellé, et l’ont emporté sur les anciens e
ce, comme en se jouant. La Henriade a prouvé une fois de plus que les
Français
, surtout au dix-huitième siècle, n’avaient pas la
vous me dites de M. le duc de Bourgogne fait grand plaisir à un cœur
français
. J’attends avec impatience la paix ou quelque vic
s en 1638, morte en 1694. On la surnomma la Dixième Muse, la Calliope
française
. 2. Il est d’une urbanité parfaite. 3. Remarque
a langue, signifie les Barbares. 5. Opéra de Quinault, poëte lyrique
français
, né en 1635, mort en 1688. 6. Il s’agit de la Ph
même recueil). 2. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole
française
. Car Voltaire a quelquefois pensé comme un Prussi
m’engagent à publier celui-ci. Chargé d’enseigner les Belles-Lettres
Françaises
aux Cadets Gentilshommes de l’École Royale Milita
Roman : et, après quelques notions préliminaires sur la versification
française
et sur la poésie en général, j’ai tracé les règle
llons, jésuite, dans ses fables latines qu’il a lui-même traduites en
français
, s’est proposé Phèdre pour modèle, et l’a bien so
es en prose, est l’abbé Desfontaines 214. Gresset les a mises en vers
français
; mais son ouvrage, comme il le dit lui-même, est
gers. Madame Deshoulières occupe le premier rang parmi les bucolistes
français
. Ses idylles sont tout à la fois de vrais modèles
Gessner, poète allemand, a fait des idylles, que Huber a traduites en
français
. Elles offrent les plus riants tableaux de la vie
nieux du siècle des Bayard et du nôtre, peint ainsi l’inconstance des
Français
asservis aux caprices de la mode. Une divinité v
Dans l’instant qu’il brille et qu’il vole, Par un souffle s’évanouit.
Français
, connaissez votre image ; Des modes vous êtes l’o
les245, etc. Voyez encore si dans une épître familière, le militaire
français
peut être mieux peint et mieux loué qu’il ne l’a
De cent décharges de tonnerre ; Et dans ces horreurs de la guerre, Le
Français
chante, boit, et rit. Bellonne246 va réduire en c
e être la barbarie d’un homme, dès qu’il sait lire et qu’il entend le
français
, on doit supposer qu’il a lu les Satires de Boile
s de sublime réunis. L’auteur y fait allusion aux ennemis de l’Horace
français
. Le Nil323 a vu sur ses rivages De noirs habitan
e traduction complète. L’abbé Massieu et l’abbé Sallier en ont mis en
français
quelques-unes, qu’on trouvera dans les mémoires d
s des Psaumes. J.-B. Rousseau, qui est venu après eux, a porté l’ode
française
à sa plus haute perfection. L’élévation, la vigue
tte variété suffit à l’harmonie de la prose. La gêne de notre syntaxe
française
est effrayante pour qui ne connaît pas encore tou
plus tranquilles, dans la peinture des émotions de l’âme, l’éloquence
française
a prouvé mille fois le pouvoir et le charme de l’
se cloche ? Voilà pourquoi, en grande partie, le Claudien de la prose
française
, Thomas, est déchu si rapidement de la réputation
Paul et Virginie de Bernardin de Saint Pierre ; mais combien l’auteur
français
l’emporte sur l’auteur grec par la pureté morale,
de mademoiselle Scudéry, tels que le Grand Cyrus et Clélie, le roman
français
languit dans le platonisme amoureux ; il était co
ils sont, pour la plupart, beaucoup plus réservés que les romanciers
français
, et ne sacrifient pas la morale à la recherche de
é de grandir1 : il n’en est pas de plus éclatante dans la littérature
française
; on peut ajouter dans aucune littérature. Molièr
lon (Lettre sur les occupations de l’Académie, § vii. 2. L’Académie
française
, qui n’avait pas compté Molière parmi ses membres
M. Nisard, 9e chapitre du livre III de son Histoire de la littérature
française
; et M. Bazin, auteur d’une étude où sont réfutée
ion ; elles sont spécialement consacrées au style et à la composition
française
. Ce premier volume traite de la formation de la l
au chapitre suivant. Il nous a semblé que, nous occupant de la langue
française
, nous devions la prendre à sa formation, en comme
odier, dans son remarquable Dictionnaire des onomatopées de la langue
française
, viennent confirmer cette assertion qu’en remonta
en fait le mérite. Cet homme, qui après une longue étude des lettres
françaises
et surtout des latines, connaissait si bien toute
st un des meilleurs qui aient été prononcés en présence de l’Académie
française
. Ceux de l’abbé de la Tour-Dupin, ne sont pas à l
dans nos dernières guerres, et qui n’ont acquis tant d’honneur au nom
français
, que parce qu’ils avaient eu ce Prince pour Maîtr
iscours de réception à Patru, qui, ayant été élu membre de l’académie
française
en 1640, prononça le jour qu’il y prit séance, un
t fait à Louis XV sur son sacre, par Fontenelle, au nom de l’Académie
française
. SIRE, « Au milieu des acclamations de tout le r
transport celles que votre majesté a entendues à Reims102, l’Académie
française
est trop heureuse, et trop honorée de pouvoir fai
s sont oratoires, ou historiques. Ceux que prononcent dans l’Académie
française
le récipiendaire et le directeur, sont de la prem
n est l’objet. Fontenelle occupait la place de directeur à l’Académie
française
, lorsque Destouches succéda à Campistron. Après a
simple, sans manquer de chaleur. Orateurs académiques L’Académie
française
a publié, il y a quelque temps, un recueil de Dis
’avoir point été fixée par ses plus grands écrivains, comme la langue
française
le fut par Racine, Bossuet, Pascal. N’admirons pa
t chez les étrangers, et il s’en fit des traductions en italien et en
français
. Les traducteurs furent forcés d’avouer qu’il man
oductions de leurs talents. Les Lectures de Blair furent traduites en
français
par M. Cantwell, très peu de temps après leur pub
airie ; car, dans toutes les biographies de Blair, tant anglaises que
françaises
, on insiste sur ce fait comme sur une chose extrê
n les réimprimât au moins une fois. Ils ont été traduits deux fois en
français
: d’abord par M. Froissard, et ensuite par M. l’a
d’elle-même. Un bel exemple en ce genre, cité par tous les critiques
français
, est le célèbre Qu’il mourût de Corneille, dans
moins musicale, suivant la vivacité ou la sensibilité des peuples. Le
Français
, lorsqu’il parle, varie plus que l’Anglais ses ac
es accents et son geste ; et l’Italien l’emporte, à cet égard, sur le
Français
. Les peuples de l’Italie se font remarquer aujour
anciens. Les langues modernes varient un peu à cet égard ; celle des
Français
est la plus strictement soumise à un ordre fixe,
s sont également compris par toutes les nations qui s’en servent, les
Français
, les Espagnols, les Anglais, bien que les langues
en appliquer les principes à la langue anglaise. Tandis que la langue
française
a été l’objet des recherches attentives de beauco
t à isoler de la masse l’individu dont on parle. En anglais, comme en
français
, nous avons deux articles : a, un, une, et the, l
riation dans le nom substantif, et nous voyons qu’en anglais comme en
français
, on forme ordinairement le pluriel par l’addition
ple] ; sedile [un siège]. Mais, sous ce rapport, le génie des langues
française
et italienne diffère de celui du grec et du latin
ngues française et italienne diffère de celui du grec et du latin. En
français
et en italien (on n’en peut indiquer la cause), l
n, comme ceux des animaux, distribués en masculins et en féminins. Le
français
a deux articles, le pour le masculin, et la pour
ngue anglaise est remarquable par une singularité toute contraire. Le
français
et l’italien n’ont pas de genre neutre ; en angla
soit. Ἀρετὴ, par exemple, en grec, virtus, en latin, et la vertu, en
français
, sont constamment au féminin. Elle est toujours l
de ce nom déterminées en anglais par of, to, from, with et by, et en
français
par de, à, avec, par, relations que nous avons pl
grec et le latin, entre autres, ont des déclinaisons ; l’anglais, le
français
et l’italien n’en ont point, ou, du moins, ne s’e
e construit quelquefois de la même manière en latin, en anglais et en
français
. Ainsi l’on dit en latin : Scire tuum, nihil est
e well is difficult, to speak eloquently is still more difficult ; en
français
: « Écrire très bien est une chose fort difficile
l’instant où l’on parle ; c’est le parfait, qui, en anglais, comme en
français
, s’exprime toujours avec le secours du verbe auxi
a lettre ]. J’observe ici avec plaisir que notre langue, ainsi que le
français
, a un avantage sur le latin, qui ne possède que t
e Guillaume le Conquérant, qui introduisit à la cour le normand ou le
français
, langues de sa patrie. Le langage de la nation ép
u’à notre siècle, ne fut qu’un mélange de vieux saxon, de normand, de
français
, et de quelques mots nouveaux ou étrangers que le
tement ; ils nous sont sans doute venus par le canal du normand ou du
français
, que nous a apporté Guillaume le Conquérant. Car,
ompu et du dialecte teutonique que parlaient les vainqueurs. Ainsi le
français
eut toujours beaucoup de rapports avec le latin,
mbre de mots originairement latins, en usage chez les Normands et les
Français
, furent introduits chez nous lors de la conquête
e, en langues différentes ; et, à cet égard, nous l’emportons sur les
Français
, chez lesquels la rime seule distingue la langue
tions douces et les sentiments délicats. Il faut avouer que la langue
française
surpasse de beaucoup la nôtre dans l’expression d
ns de tels sujets, nous sommes pauvres d’expressions, aussi la langue
française
est plus abondante qu’aucune autre pour peindre l
ensible sur le génie de la langue ; aussi la vivacité et la gaîté des
Français
, la gravité et l’humeur pensive des Anglais, sont
rmi les langues modernes, l’italien a bien plus de flexibilité que le
français
; son abondance, sa construction libre, la beauté
oésies modernes, et surtout l’emporte incontestablement sur celle des
Français
par la variété, la douceur et la mélodie. M. Sher
plus florissants de la république ; nous savons avec quel succès les
Français
et les Italiens ont cultivé leur langue. Quelques
On remarque les mêmes différences caractéristiques dans le style des
Français
, des Anglais et des Espagnols. En parlant du styl
s objets qu’on lui fait passer successivement en revue. Les critiques
français
distinguent le style en style périodique et en st
ire de plaire. » Cette manière d’écrire, que la plupart des écrivains
français
ont adoptée, convient aux sujets agréables et fac
ase de sir William Temple ; c’est en parlant des progrès de la langue
française
, qu’il dit : « L’Académie, fondée par le cardinal
olitique et son ministère, mit en vogue ce genre d’étude, et l’esprit
français
fut dans le dernier siècle entièrement dirigé ver
ppent aussi. Jamais il ne s’offre à notre vue isolé, comme disent les
Français
, c’est-à-dire absolument indépendant ou séparé de
ail pénible, de paraître recherchées, pour me servir d’une expression
française
. La métaphore, comme les autres espèces d’ornemen
tent a Cæsare nubes. (Pharsaliæ lib. I, v. 53.) Ces pensées, que les
Français
appellent outrées, viennent toujours d’un faux él
l’objet qu’on a voulu personnifier. Un assez grand nombre d’écrivains
français
, et particulièrement Bossuet et Fléchier dans leu
ements du style. Il est vrai que l’ardeur et la vivacité du génie des
Français
convient mieux à ce genre d’éloquence animée, que
lui a donné un nouveau tour. C’est ainsi que la plupart des écrivains
français
composent de courtes périodes, sans qu’en général
artie des écrivains anglais, dont les périodes sont plus étendues. Un
Français
fond dans deux ou trois phrases la pensée qu’un A
vions à chaque page ses manières aisées et son caractère naturel. Les
Français
ont un mot qui nous manque pour exprimer cette si
que la définition la plus exacte nous en a été donnée par un critique
français
, M. Marmontel ; voici comme il s’explique : « C’e
’une entière liberté. Les sermons, les oraisons funèbres des orateurs
français
sont non seulement des harangues soignées et élég
l’État, ou les causes d’un intérêt général. La plupart des critiques
français
, en comparant ensemble Démosthène et Cicéron, par
n inférieurs, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais encore aux
Français
. Nous avons des philosophes qui, dans toutes les
e Patru, ceux plus nouveaux de Cochin, de d’Aguesseau ; les critiques
français
les citent même comme des modèles d’éloquence. Il
entre l’état de l’éloquence en France et en Angleterre, à ce que les
Français
se sont, de tout temps, formé une haute idée de l
a plus vaste carrière qui lui soit ouverte. Les membres de l’Académie
française
prononcent bien dans la séance de leur admission
débit. C’est cette réunion qui donne à un sermon ce caractère que les
Français
appellent onction, manière touchante, pleine d’af
toute la liberté et l’aisance d’un homme qui parle. Les prédicateurs
français
ont de l’éloquence de la chaire une idée bien dif
les autres sont à cet égard tout à fait partagés d’opinion. Un sermon
français
est presque toujours une exhortation vive et anim
C’est le mélange de ces deux genres de composition, de la chaleur des
Français
, et de l’exactitude des Anglais, qui, selon moi,
is, qui, selon moi, formerait un modèle accompli de sermon. Un sermon
français
nous semble une harangue fleurie, et quelquefois
losophes et des logiciens que des orateurs68. Les défauts des sermons
français
en général viennent de l’usage que les prédicateu
des sermons de Bossuet, de Fléchier et des plus célèbres prédicateurs
français
commencent par un exorde sublime. C’est ainsi qu’
ideur dans l’introduction de ces sortes de discours. Les prédicateurs
français
, comme je l’ai déjà fait observer, sont presque t
que part, et resteront peu touchés de ce que vous leur aurez dit. Les
Français
s’appliquent plus que les Anglais à mettre dans l
, trop dépourvues d’art et trop verbeuses. Néanmoins, il y a chez les
Français
trop de recherche et d’affectation à toujours par
f criticism, b. iv. 5. Nous n’avons pas osé traduire ces six mots en
français
; ils signifient littéralement : « dont le cou es
Et Pauli stare ingentem miraberis umbram. On trouve dans un orateur
français
une pensée à peu près du même genre : « Il se cac
i Minerva, cum notis Perigonii. — Les vrais principes de la grammaire
française
, par l’abbé Girard. 17. L’auteur qui a poussé le
cines ; et dirigeons-les jusqu’aux extrémités de vos colonies. Si les
Français
venaient pour l’ébranler, nous le sentirions au m
ith pain, That longs to launch into bolder strain. 49. Lee. 50. En
français
nous donnons ordinairement le nom d’épigraphe à c
evant jusqu’au couchant, de nos flottes victorieuses, et la hardiesse
française
porte partout la terreur avec le nom de Louis. Tu
e du christianisme, d’encourager, de consoler, d’édifier. (Rhétorique
française
, par M. Crévier, t. I, p. 134.) 69. Un des meill
fus. On remarque aujourd’hui les mêmes différences entre le style des
Français
, des Espagnols, des Allemands et des Anglais. (Vo
an me, an vos ignoratis ? (Tite-Live.) Je suis votre roi, vous êtes
Français
, voilà l’ennemi. (Henri IV.) Si j’avance, suive
boucliers. Cette image ne serait pas soufferte dans la haute poésie
française
. 80. Pour s’assurer de la justesse d’une image, i
le comte de Maistre, est le grand écueil des écoliers dans la langue
française
. » Il faut donc éviter la fréquente répétition de
m ; audet multum, frustraque laboret, Ausus idem. 124. Les écrivains
français
du dix-septième siècle sont presque tous remarqua
îtres d’Horace, la première Églogue de Virgile : et parmi les auteurs
français
, La Fontaine, La Bruyère et Mme de Sévigné. La si
3º Le pluriel pour le singulier et le singulier pour le pluriel. Le
Français
, né malin, créa le vaudeville. (Boileau.) On dit
s fréquente dans les langues anciennes est moins usitée dans la prose
française
. Le matin, elle fleurissait, avec quelles grâces
tora misceri, et nemorum increbrescere murmur. (Virgile.) Nos poètes
français
ne se sont pas montrés inférieurs à leurs devanci
: Quinquaginta atris immanis hiatibus Hydra. (Æn., vi.) Les poètes
français
sont parfois admirables dans leurs tableaux. Ils
t la mesure et la quantité des syllabes qui font le rythme ; chez les
Français
et la plupart des modernes, c’est le nombre des s
pris sous le nom de poésies fugitives. Les règles de la versification
française
appartiennent à la prosodie et sont comme le comp
selon certaines règles déterminées. Trois points distinguent le vers
français
de la prose : 1º il a toujours un nombre fixe et
ime ; 3º il n’admet pas l’hiatus. 390. Les règles de la versification
française
se rapportent à six objets : la mesure, l’élision
abes longues et brèves, et on l’appelle vers métrique. Dans la langue
française
, il prend le nom de vers syllabique, parce que, a
maison approcher l’on vous voit. 413. L’exercice de la versification
française
a une véritable utilité, même pour ceux qui n’ont
cée, Tyrtée, Simonide et Pindare ; Horace, chez les Latins ; chez les
Français
, Malherbe, Racine, J.-B. Rousseau, Lefranc de Pom
, Eschyle, Sophocle et Euripide ; chez les Latins, Sénèque ; chez les
Français
, Corneille, Racine, Voltaire, Crébillon, Ducis, C
farce et quelquefois le nom de parodie. Dans le temps où le spectacle
français
était composé de moralités, il y avait presque to
istophane et Ménandre ; chez les Latins, Plaute et Térence ; chez les
Français
, Molière, Corneille, Regnard, Lesage, Gresset, De
Grecs, Théocrite, Bion, Moschus : chez les Latins, Virgile ; chez les
Français
, Racan, Segrais, Mme Deshoulières, André Chénier
r objet d’aiguiser le trait et de le rendre plus pénétrant. Comme les
Français
sont naturellement malins, les épigrammes abonden
du mot pris dans son entier. Voici une charade latine et une charade
française
: Sume caput, curram ; ventrem conjunge, volabo
il veut la parler. C’est qu’en effet la langue, et surtout la langue
française
, ne se livre pas à tout venant : elle exige une l
. « Il ne veut s’appuyer d’aucune gloire humaine, « Et, n’offrant aux
Français
qu’un roseau pour soutien, « Son glaive deviendra
r le lecteur le style naturel et aisé ? 124. Quels sont les écrivains
français
les plus remarquables par le naturel ? 125. La fa
vent se diviser tous les poèmes ? 389. Qu’est-ce que la versification
française
? 390. À combien d’objets se rapportent les règle
390. À combien d’objets se rapportent les règles de la versification
française
? 391. Qu’est-ce que la mesure d’un vers ? 392. C
es transpositions ou inversions ? 413. L’exercice de la versification
française
est-il utile ? 414. Comment se divisent les grand
ui par épigramme ? 579. Quel est le caractère de l’épigramme chez les
Français
? 580. En quoi le madrigal diffère-t-il de l’épig
ipes de littérature, Construction oratoire ; l’abbé Girard, Synonymes
français
. 8. Auteurs à consulter : Cicéron, Orator, 76-95
; Rollin, Traité des études, liv. III, ch. iii ; Crevier, Rhétorique
française
, IIIe partie ; Collombet, Cours de littérature, s
tolaire. 18. Auteurs à consulter : Aubertin, Compositions latines et
françaises
; Essai sur la composition, par M. Capot. 19. Vo
xxviii ; Marmontel, art. Vers ; Quicherat, Traité de la versification
française
. 22. Auteurs à consulter : Le Batteux, Principes
sous ombre que je suis à l’Académie, je me fusse piqué de parler bon
français
. Au sortir de là, je suis arrivé à Savone, où j’a
est inaccessible à une armée… On l’a cru jusqu’à ce jour. Les soldais
français
le croient encore. Les têtes de colonnes, en se r
ncards, tous les moyens de transport que le génie de l’administration
française
ou les habitudes de la contrée ont pu fournir. Pe
de Buffon sur le style, prononcé le jour de sa réception à l’Académie
française
. Nous donnons ici quelques extraits de ce magnifi
l’étendue de leur génie. Buffon, Discours de réception à l’Académie
française
. Lecture. — Discours de J. Racine. Vol. II, nº
Tite-Live ; chez les Italiens : Dante, Arioste et le Tasse ; chez les
Français
: Corneille, Racine, Molière, La Fontaine, Boilea
une nouvelle langue, une langue bâtarde aux dépens de la noble langue
française
. (Voir le chapitre intitulé : Néologisme, p. 152
ongtemps, et Boileau, ce rigide législateur de la beauté de la langue
française
, gardait toujours le silence, lorsque le prince d
miciens se firent un devoir de le respecter, et rendirent à la langue
française
des services aussi réels que mal appréciés depuis
loquence, la langue et la raison. L’influence salutaire de l’académie
française
ne tarda pas à se faire remarquer ; et les progrè
obtenu une réputation brillante et méritée. L’Histoire de l’Académie
française
, commencée par Pélisson, et continuée par l’abbé
il faut distinguer ceux de d’Alembert, qui, secrétaire de l’Académie
française
de 1772 à 1783, a fait la biographie presque comp
obtenu et conservé une grande réputation. Millot était de l’Académie
française
; il écrivait très purement ; et, si son style ma
ommentarii, qui signifie précisément mémoires. Le mot commentaire, en
français
, prend ordinairement un autre sens. 62. Domairon
gnes appartiennent à M. Villemain, secrétaire perpétuel de l’Académie
française
, qui annonce, dans un morceau bien intéressant co
Revues littéraires, son projet de continuer l’histoire de l’Académie
française
depuis 1772, année où d’Alembert s’arrête. Nous n
De nos jours, quelle différence ne trouve-t-on pas entre le style des
Français
, des Allemands, des Anglais et des Espagnols ? Ch
ont embarrassées, longues, quand les rapports sont louches. La langue
française
est reconnue comme la plus claire qui existe ; el
le roman, dans les lettres. Ce style convient parfaitement à l’esprit
français
, qui aime à revêtir une allure vive et franche, u
urs l’ingénuité : l’art y entre pour quelque chose. Nos vieux auteurs
français
sont empreints d’une naïve simplicité qui paraît
’inversion change l’ordre naturel et logique de la syntaxe. La langue
française
, quoique supportant l’inversion plus rarement que
les fleurs. 3° Le singulier pour le pluriel, et réciproquement : Le
Français
, né malin, forma le vaudeville. Boileau. 4° L
abuse pas. Sénèque, chez les Latins, Fléchier, Victor Hugo, chez les
Français
, ont fait un abus fréquent de l’antithèse. Molièr
de son invention, et la franchise d’un esprit dont le tempérament est
français
par essence. Il s’annonçait déjà comme le prince
ssaire, décisif, et court au but, à outrance, avec une sorte de furie
française
. Chaque coup de théâtre, chaque surprise est amen
id d’un opérateur, dont le scalpel veut être sûr. Son style est aussi
français
que celui de Voltaire. Il a touché la perfection
ieux langage, a valu à son auteur le titre de législateur du Parnasse
français
, et passe communément pour son chef-d’œuvre. Troi
ques éclairés. Une courte digression renferme l’histoire de la poésie
française
depuis Villon jusqu’à Malherbe. — Le second chant
. Ce fut lui qui devint, après Richelieu, le protecteur de l’Académie
française
. On peut voir sur sa mort une belle lettre de Mme
. III), écrits en latin, et dont M. Ch. Nisard a donné une traduction
française
. 3. On citerait difficilement dans notre littéra
’inégalité de ce style, il a au plus haut point le cachet de l’esprit
français
; il est vif, pittoresque, lucide, ému, impétueux
Il est l’intermédiaire qui unit la plus glorieuse époque des lettres
françaises
à une autre époque où leur éclat, moins pur, ne s
deur. 3. C’est-à-dire la crainte que tu fais ressentir. 1. Le poëte
français
a voulu se montrer, dans ce sujet, plus régulier,
sseau, avec plus de variété : c’est un des chefs-d’œuvre de la poésie
française
. » 5. Peinture énergique empruntée à Virgile, É
castor. 2° Le singulier pour le pluriel et réciproquement comme : Le
Français
, pour les Français ; Le Breton, pour les Bretons
lier pour le pluriel et réciproquement comme : Le Français, pour les
Français
; Le Breton, pour les Bretons ; Les peuples, po
loge du grand Condé ; l’autre témoigne des regrets sur la défaite des
Français
à Hochstedt. Lectures. — 1° Ulysse à Agamemnon.
iqué à l’imagination par le pinceau de la parole. Autres exemples :
Français
, Anglais, Lorrains, que la fureur assemble, Avanç
lus animé. Tel est cet épisode, arrivé au Passage du Rhin par l’armée
française
, sous les yeux de Louis le Grand : Le chevalier
à l’excès de ma rage. Voltaire, Zaïre. Delille, dans ses Géorgiques
françaises
, décrit ainsi l’incertitude du cerf, au moment où
er l’aile droite des ennemis, soutenir la nôtre ébranlée, rallier les
Français
à demi vaincus, mettre en fuite l’Espagnol victor
errait parmi nos ports et nos arsenaux, quelle serait sa douleur ! «
Français
, s’écrierait-il, que sont devenus ces vaisseaux q
r la guerre, et cette définition de la véritable valeur de l’officier
français
, opposée à celle du simple soldat abandonné à lui
out, qu’elle peut rencontrer l’ombre d’une application ; et le soldat
français
ne ressemble pas plus à celui dont parle ici Volt
loquents à Pélisson. C’est une époque bien glorieuse pour les lettres
françaises
, et qui justifie bien heureusement ce qu’un ancie
ans le luxe inséparable de la prospérité des états, dans l’indulgence
française
, dans la plus douce des monarchies, non seulement
s sur l’Amour de la retraite dans nos Morceaux choisis des Classiques
français
à l’usage de la classe de quatrième. 4. Les œuvr
ntaire vivant de ses belles stances ». Il devint membre de l’Académie
française
à la fondation de ce corps en 1635, et ce ne fut
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