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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
sur sa tête. Son air était plus sérieux encore que de coutume. — Mon frère , dit-elle, je vous prierai de sortir avec moi. — 
Orso en lui offrant son bras. — Je n’ai pas besoin de votre bras, mon frère , mais prenez votre fusil, et votre boîte à cartou
autour de sa tête, appela le chien de garde, et sortit suivie de son frère . S’éloignant à grands pas du village, elle prit u
éclaireur. — Si Muschetto aboie, dit Colomba1, armez votre fusil, mon frère , et tenez-vous immobile. A un demi-mille du villa
dit-elle, c’est ici que notre père est mort. Prions pour son âme, mon frère  ! » Et elle se mit à genoux. Orso l’imita aussitô
ccompagne d’ordinaire leurs serments solennels ; puis, entraînant son frère , elle reprit le chemin du village. Ils rentrèrent
rappé. » Et elle posa sur la chemise deux balles oxydées. « Orso, mon frère  ! cria-t-elle en se précipitant dans ses bras, et
baisa les balles et la chemise, et sortit de la chambre, laissant son frère comme pétrifié sur sa chaise. Orso resta quelque
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
sur sa tête. Son air était plus sérieux encore que de coutume. — Mon frère , dit-elle, je vous prierai de sortir avec moi. — 
Orso en lui offrant son bras. — Je n’ai pas besoin de votre bras, mon frère , mais prenez votre fusil et votre boîte à cartouc
autour de sa tête, appela le chien de garde, et sortit suivie de son frère . S’éloignant à grands pas du village, elle prit u
’éclaireur. — Si Muschetto aboie, dit Colomba, armez votre fusil, mon frère , et tenez-vous immobile. À un demi-mille du villa
dit-elle, c’est ici que notre père est mort. Prions pour son âme, mon frère  ! » Et elle se mit à genoux. Orso l’imita aussitô
ccompagne d’ordinaire leurs serments solennels ; puis, entraînant son frère , elle reprit le chemin du village. Ils rentrèrent
rappé. » Et elle posa sur la chemise deux balles oxydées. « Orso, mon frère  ! cria-t-elle en se précipitant dans ses bras et
baisa les balles et la chemise, et sortit de la chambre, laissant son frère comme pétrifié sur sa chaise. Orso resta quelque
t. Électre. Étranger, au nom des dieux ! ne m’ôte pas l’urne de mon frère … Oreste. Il n’y a rien d’Oreste dans cette urne
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
Qui demande plus sème pour soi et non pour son Dieu, et non pour ses frères . La parole de Jésus, fructifiant de siècle en siè
mple sur le passereau et sur l’hirondelle. Celui qui se sépare de ses frères , la crainte le suit quand il marche, s’assied prè
l’on vous demande : « Combien êtes-vous ? » « Nous sommes un, car nos frères , c’est nous, et nous, c’est nos frères. » Dieu n’
 ? » « Nous sommes un, car nos frères, c’est nous, et nous, c’est nos frères . » Dieu n’a fait ni petits ni grands, ni maîtres
s, lorsque l’orgueil ou la convoitise étouffe en eux l’amour de leurs frères . Et Dieu savait qu’il en serait ainsi, et c’est p
crainte à tous était grande. Enfin l’un d’eux dit aux autres : « Mes frères , prions notre Père qui est dans les cieux ; peut-
ils eurent prié, celui qui avait dit : « Prions », dit encore : « Mes frères , ce qu’aucun de nous n’a pu faire seul, qui sait
à considérer, après quelques siècles, l’espèce de rage qui armait les frères contre les frères pour des questions aujourd’hui
s quelques siècles, l’espèce de rage qui armait les frères contre les frères pour des questions aujourd’hui pacifiées ? Ces pl
mûrs pour les cieux… 1. Essai sur l’Indifférence (édition Garnier frères ). Comparer à un très-beau passage de Balzac : Les
iré des Commentaires de l’Évangile selon saint Marc. (Édition Garnier frères .) Comparez cette belle page de madame de Staël :
, qui est votre père. » 2. Paroles d’un croyant. (Édition Garnier frères .) 1. Je ne vous laisserai pas orphelins ; je vie
4 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
érona a conçu l’horrible dessein de faire empoisonner Britannicus son frère . Burrhus, ancien gouverneur de cet empereur, veut
nsommation de son crime, disant qu’il voulait se réconcilier avec son frère . Voilà la véritable éloquence et ses heureux effe
é que scélérat, il aurait étouffé toute sa haine dans les bras de son frère . Cette objection n’affaiblirait en rien le pouvoi
abord à ses serviteurs : avez-vous encore votre père et quelque autre frère  ? Et nous avons répondu à mon Seigneur : Nous avo
ons répondu à mon Seigneur : Nous avons un père fort âgé, et un jeune frère qui est né dans sa vieillesse ; son frère qui est
père fort âgé, et un jeune frère qui est né dans sa vieillesse ; son frère qui est né de la même mère est mort : il est rest
lui, son père mourra. Et vous dîtes à vos serviteurs : Si votre jeune frère ne vient avec vous, vous ne paraîtrez plus devant
etez-nous des vivres. Nous lui répondîmes : Nous irons si notre jeune frère vient avec nous ; sans cela nous n’irons point, p
pouvons paraître devant celui qui commande en Égypte, que notre jeune frère ne soit avec nous. Et notre père votre serviteur
Seigneur en la place du jeune homme, et qu’il s’en retourne avec ses frères  ; car comment retournerai-je sans lui, pour être
5 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
le sujet est féminin, et s, si le sujet est pluriel. EXEMPLES. Mon frère a été puni. Ma sœur a été punie. Mes frères o
riel. EXEMPLES. Mon frère a été puni. Ma sœur a été punie. Mes frères ont été punis. Mes sœurs ont été punies1. Mon
unie. Mes frères ont été punis. Mes sœurs ont été punies1. Mon frère est tombé. Ma sœur est tombée. Mes frères son
ont été punies1. Mon frère est tombé. Ma sœur est tombée. Mes frères sont tombés. Mes sœurs sont tombées.   87. — E
ES. Mon père a écrit une lettre. Ma mère a écrit une lettre. Mes frères ont écrit une lettre. Mes sœurs ont écrit une le
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ces sortes de lettres, dans celle-ci de Mademoiselle de Barry, à son frère , Élève de l’École Royale Militaire. Je l’ai trouv
e je doive craindre de la citer tout entière. « J’apprends, mon cher frère , que vous allez sortir de l’École Militaire, pour
cet appui, les mânes plaintifs de leurs pères. « Bénissons, mon cher frère , les circonstances qui ont fait éclore un acte au
ué ses soins les plus précieux et les plus chers. En vérité, mon cher frère , je considère avec joie tant d’avantages : mais j
l’amitié me suggère sur votre conduite et vos devoirs. « 1°. Mon cher frère , je me figurerais en votre place, qu’en tout état
s perdre de l’autre à l’exacte vertu. « J’allais mettre 5°., mon cher frère  ; mais la crainte de faire un sermon m’arrête ; e
la seule réponse que le Général Espagnol en reçut. « Voilà, mon cher frère , deux Barry qui n’ont point eu d’École Militaire
; mais c’est moins de crainte que de courage. « Entrez donc, mon cher frère , de l’École dans la carrière militaire. Portez le
vous sentez par-là ce que mon ambition vous demande. Adieu, mon cher frère , pardonnez à ma jeunesse ces réflexions ; mais sa
7 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
. L’aîné donne des soins assidus à son arbre. Décrivez ces soins. Son frère , au lieu d’imiter cet exemple, ne pense point à s
rapidement. L’automne étant arrivé, le plus jeune voit l’arbre de son frère chargé de beaux fruits. Décrivez en peu de mots.
fant se plaint à son père. Il a été, dit-il, « moins favorisé que son frère . Le pommier qui lui a été donné ne valait rien. »
cet enfant. Un jour, sa nourrice vient le voir avec son fils Jacquot, frère de lait de Gaston ; Gaston les repousse tous deux
il croit être le fils, affectueux envers les enfants qu’il croit ses frères et sœurs, poli et obligeant envers tout le monde.
s chaînes d’argent au profit de ses soldats. Le comte d’Enghien était frère du père de Henri IV. 41. Ézilda. Sujet et p
C. 46. Clairval le fier et le bon Clairval. Sujet et plan. Deux frères , propriétaires dans le même village, avaient un c
Vous raconterez ensuite ce qui arriva à l’un et à l’autre de ces deux frères dans deux circonstances où ils eurent besoin du s
é et de manière à faire rire à ses dépens. Ceux qui ont rapport à son frère devront être retracés de manière à exciter l’atte
ais la nuit vous nous laissez en paix ; nous vous regardons comme nos frères , et nous venons vous secourir. » Ravi de cette ac
is que, si l’un deux montait sur le trône, au lieu de faire périr son frère , il le traiterait toujours comme son meilleur ami
l le traiterait toujours comme son meilleur ami. Ils avaient alors un frère aîné, qui mourut avant leur père. Mahomet III meu
des Domitien, fut tué en 217. Sujet. Après avoir donné la mort à son frère , Caracalla s’adressa à Papinien, ancien ministre
les Français de 879 à 884, d’abord conjointement avec Louis III, son frère , puis seul, après la mort de Louis III, arrivée e
l’église s’ouvrent pour eux ; ils sont libres d’aller rejoindre leurs frères d’armes. Ces quatre mille hommes arrivèrent à Cho
il demande des armes, il veut s’élancer sur les assassins, venger ses frères et périr comme eux, Flavio parvient à le calmer.
is, surnommé le Grand, de la maison royale de France, descendant d’un frère de saint Louis, était roi de Hongrie et de Pologn
99. Ilfrid. Sujet. Un fils naturel de Charlemagne, jaloux de ses frères , à qui des royaumes étaient promis, et mécontent
il leur promet le pillage du palais et de la ville ; il veut que ses frères soient immolés ; quant à Charlemagne, il doit êtr
ait le second fils de Pierre III. Il devint roi après son père et son frère aîné, Alphonse, en 1291. Belvédère est une ville
qu’il ne consentira jamais à monter sur le trône par le meurtre d’un frère qu’il chérit et dont il est tendrement aimé. Roxe
de Pâques, au premier coup de la cloche de vêpres22. Charles d’Anjou, frère de saint Louis, roi de France, avait conquis Napl
. La comtesse, brouillée avec son mari, s’était retirée auprès de son frère . Yvain, fils du comte et de la comtesse, âgé de q
ain, dont le seul crime est d’avoir cru à la sincérité de l’exécrable frère de sa mère. 1re partie : L’innocence de Gaston e
re, fille de Guillaume le Conquérant. Richard Cœur de Lion avait deux frères , Geoffroi et Jean. Geoffroi avait épousé Constanc
tés de France, et s’empara de tout au préjudice d’Arthur, fils de son frère aîné. Arthur réclama ses droits et trouva des déf
u palais le gouvernement du royaume et le commandement des armées. Un frère de sa mère lui adresse à ce sujet un discours dic
enaient à sa communion, et leur propose d’aller avec lui venger leurs frères . Plan. Dominique de Gourgues retrace en peu de mo
naviguer vers la Floride, reconquérir le territoire usurpé sur leurs frères et punir les assassins. Peuvent-ils faire un plus
par les Romains. 152. Discours pour Conradin. Charles d’Anjou, frère de saint Louis, appelé en Italie par le pape, vai
u czar qu’il fallait imiter les souverains d’Orient, et sacrifier son frère à la sûreté du trône. Fédor, inquiet et troublé,
tête de Turc pris ou tué les armes à la main. Un soldat grec dont le frère , fait prisonnier par les Turcs dans l’affaire du
à vouloir tuer le jeune Turc qui déjà avait apporté les têtes de ses frères . Et ce ne fut qu’avec beaucoup de peine que nous
les lois punissent si sévèrement ? Son père presque septuagénaire, un frère aîné attaqué d’une maladie grave, un frère puîné
presque septuagénaire, un frère aîné attaqué d’une maladie grave, un frère puîné trop jeune encore étaient tous les trois da
de son absence, il a travaillé jour et nuit pour les siens ; le jeune frère qui n’avait que onze ans à l’époque de son départ
u’il l’a eu mis à même de le remplacer auprès de leur père et de leur frère , et que l’enfant parvenu à l’âge de seize ans a e
ous déserté ? Le prévenu. J’avais laissé mon vieux père infirme, mon frère aîné atteint d’une violente maladie et mon petit
e infirme, mon frère aîné atteint d’une violente maladie et mon petit frère encore hors d’état de gagner sa misérable vie ; i
ue, et toutes les fois que j’avais ramassé un peu d’argent, mon jeune frère venait le chercher pour soulager la famille. Souv
ais aussi exercé au tir, et j’étais devenu chasseur assez habile. Mon frère me suivait et il allait dans les auberges vendre
ion pour lui ; je lui avais promis de me présenter dès que mon second frère serait en âge de travailler ; c’est ce que j’ai f
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ant, amis, épouses, mères ! Venez compter vos fils, vos amants et vos frères  ; Venez sur ces débris disputer aux vautours L’es
mien l’ineffable bonté, Comme on doit respecter sa moindre créature, Frère à quelque degré qu’ait voulu la nature1. Ah ! mon
che, ni pauvre, ni petit, ni grand, mais des hommes, c’est-à-dire des frères en misères et en espérances.   « Comme homme, le
and se trouve une scène analogue : c’est la visite d’Amélie et de son frère au manoir paternel.   Dans le journal d’Eugénie d
Guérin.) 1. Comparez le Chien du Louvre. (Casimir Delavigne,) 1. Frère  : c’est un mot que La Fontaine n’aurait pas prono
imaux ; et la légende raconte qu’un jour, voyageant en compagnie d’un frère dans la marche d’Ancône, il rencontra un homme qu
ues, et, s’approchant, il dit à l’homme : “Pourquoi tourmentes-tu mes frères les agneaux en les portant ainsi “liés et suspend
est de la bonté divine que nous séjournions ici quelque peu, tant nos frères les petits oiseaux semblent consolés de notre pré
9 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
lle jugé par Racine 1 Vous, monsieur, qui non-seulement étiez son frère , mais qui avez couru longtemps une même carrière
ux dire, dans ce chaos du poëme dramatique parmi nous, votre illustre frère , après avoir quelque temps cherché le bon chemin,
t, s’immortalisent par des chefs-d’œuvre comme ceux de monsieur votre frère , quelque étrange inégalité que, durant leur vie,
1. Racine répond au discours de Thomas Corneille qui succède à son frère (1685) dans son fauteuil académique. Il y trouve
10 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
ux dire, dans ce chaos du poëme dramatique parmi nous, votre illustre frère , après avoir quelque temps cherché le bon chemin
inguent, s’immortalisent par des chefs-d’œuvre comme ceux de M. votre frère , quelque étrange inégalité que, durant leur vie,
Grand. Voilà, monsieur, comme la postérité parlera de votre illustre frère  ; voilà une partie des excellentes qualités qui l
lui donna le surnom de Grand non-seulement pour le distinguer de son frère , mais du reste des hommes ». 4. C’est-à-dire poi
r d’un grand homme. 2. Outre Thomas Corneille, qui succédait à son frère , Racine reçut dans cette séance un littérateur fo
11 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
œur d’Horace, qui, à l’aspect des dépouilles de son amant tué par son frère , s’abandonne à l’excès de son désespoir : solvit
la Médie, de l’Arménie, et du pays des Cadusiens. Si je lègue à votre frère une autorité plus étendue, avec le titre de roi,
’on travaille pour ses propres intérêts, en s’occupant de ceux de son frère  : l’illustration d’un frère devient pour nous une
es intérêts, en s’occupant de ceux de son frère : l’illustration d’un frère devient pour nous une décoration personnelle, et
r qui un homme constitué en dignité sera-t-il plus révéré que par son frère  ? Est-il quelqu’un qu’on craigne plus d’offenser,
e ? Est-il quelqu’un qu’on craigne plus d’offenser, que celui dont le frère est puissant ? Que personne donc ne soit disposé
eux de ne pas aimer, et plus louable d’honorer. Enfin, Cambyse, votre frère est le seul qui puisse occuper la première place
s cœurs que je dépose mes derniers vœux. Racontez à mon père et à mon frère quelles amertumes ont empoisonné, quels pièges on
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
u parvenir A placer son second étage, S’écrie : « Il est fini ! » Son frère , murmurant, Se fâche, et d’un seul coup détruit s
pleurant. « Mon fils, répond alors le père, Le fondateur, c’est votre frère , Et vous êtes le conquérant8. » L’aveugle et
J’ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres. Unissons-les, mon frère , ils seront moins affreux. — Hélas ! dit le percl
ils seront moins affreux. — Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère , Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-même vou
13 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
dans l’établissement qu’elle avait fondé4. Au comte d’Aubigné, son frère . Notre bonheur dépend de nous-mêmes. On n’e
ce envers les protestants. On m’a porté sur votre compte, mon cher frère , des plaintes qui ne vous font pas honneur. Vous
né, et combien, par ces motifs, ses premières années et celles de son frère furent errantes et tourmentées. 3. A cette époqu
ui est de 1676, celle que Mme de Maintenon écrivit sur la mort de son frère au duc de Noailles, le 9 juin 1703 : on y voit « 
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
ux aux dieux de l’onde amère ! Que de vœux à Neptune, à Castor, à son frère  ! Glaucus ne te vit point ; car sans doute avec l
it ailleurs : Je meurs, avant le soir j’ai fini ma journée. 1. Son frère , Marie-Joseph Chénier, écrivait ces vers en répon
é ; Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié. ……………… O mon frère , je viens, relisant tes écrits, Chanter l’hymne f
tes manes proscrits. Là, souvent tu verras près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des ar
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
lle aurait des lecteurs. Le charme de ces confidences destinées à son frère tient à la sincérité qui les inspira. Rappelons q
’avenir, elle avait concentré toutes ses espérances de bonheur sur le frère absent qu’elle ne revit que pour lui clore à jama
inspiration de ses épanchements. Elle eut l’âme triste ainsi que son frère , mais cette mélancolie n’avait rien d’énervant ;
une de ces princesses de la Bible qui lavaient les tuniques de leurs frères . Nous avons un lavoir, que tu n’as pas vu, à la M
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
tous les blessés furent secourus comme s’ils l’avaient été par leurs frères . L’ordre, la prévoyance, l’attention, la propreté
. Les ennemis prisonniers et blessés devenaient nos compatriotes, nos frères . Jamais tant d’humanité ne succéda si promptement
un brave officier, que j’estimais et que j’aimais. Je sais qu’il a un frère dans l’état ecclésiastique ; donnez-lui le premie
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
et de Henriette-Marie de France. Elle fut mariée, en 1661 à Monsieur, frère unique de Louis XIV, et mourut en 1670 à l’âge de
avait épousé un des plus riches Tyriens, nommé Sichée, que Pygmalion, frère de cette princesse, égorgea au pied des autels po
signifie homme. D’autres prétendent que ce nom de Germains signifiant frères , ne fut d’abord donné qu’à cinq peuples, qui, sem
a prédilection que son père avait pour lui, et sa supériorité sur ses frères , qui lui fut annoncée dans un songe, excitèrent l
nt Jésus-Christ, après avoir fait venir auprès de lui son père et ses frères , à qui le roi donna la grande terre de Gessen. Se
Jacob et de Lia, sœur de Rachel, né l’an 1755 avant J.-C. Lorsque ses frères eurent jeté Joseph dans une citerne, à dessein de
parvenu à l’âge de régner, il détrôna son père, et partagea avec ses frères , Neptune et Pluton, l’empire du monde, se réserva
autant d’arcades. Revel (le marquis de), colonel des cuirassiers, et frère du comte de Broglie. Il reçut trois coups d’épée
France, arrière-petit-fils de Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, et frère de ce fameux duc de Vendôme qui, dans la guerre d
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
et généreuse, les premiers-nés de ses troupeaux, tandis que Caïn, son frère aîné, lui offrait, avec une piété avare, les prém
a, un des plus grands généraux Carthaginois, fils d’Amilcar-Barca, et frère du fameux Annibal, qu’il remplaça dans le command
s cette victoire, il passa en Italie, pour apporter des secours à son frère . Mais il lut arrêté près du fleuve Métaure, l’an 
grand dauphin. Bretagne (Louis duc de), fils du duc de Bourgogne, et frère aîné de Louis XV. Il naquit en 1707, et mourut âg
Bourbon, prince de), né en 1664 d’Armand de Bourbon, prince de Conti, frère du grand Condé. Son courage et sa valeur parurent
re Drusus, fils de l’empereur Tibère. E Ésaü, fils d’Isaac, et frère jumeau de Jacob. Les Iduméens, peuples qui occupa
enots ; et après la mort tragique du duc et du cardinal de Guise, ses frères , il se déclara le chef de la ligue, et prit le ti
Péloponèse (aujourd’hui Morée). On ne le sépare point de Castor, son frère jumeau, avec lequel il était uni de l’amitié la p
vait donné l’immortalité à Pollux, qui obtint de la partager avec son frère  ; de sorte qu’ils passaient alternativement six m
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
l’Allemagne Camp impérial, Géra, le 12 octobre 1806. Monsieur mon frère , Je n’ai reçu que le 7 la lettre de Votre Majest
ant de facilité parmi les peuples. Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère , qu’il vous ait en sa sainte et digne garde. De V
qu’il vous ait en sa sainte et digne garde. De Votre Majesté, le bon frère , Napoléon. (Correspondance de Napoléon Ier, t. XI
t est dans ces vers de Béranger : (Le Vieux Sergent. — Édit. Garnier frères , p. 384.) « Qui nous rendra, dit cet homme héroï
le Vieux Drapeau, dont voici les premières strophes (édition Garnier frères , p. 284) : De mes vieux compagnons de gloire Je
a chanson de Béranger qui commence par cette strophe (édition Garnier frères ) :  On parlera de sa gloire  Sous le chaume bien
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
s’asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère . Son visage était triste et beau ; A la lueur de
nt s’asseoir Un jeune homme vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère . Je lui demandai mon chemin ; Il tenait un luth d
vint s’asseoir Un orphelin vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère . Lorsque plus tard, las de souffrir, Pour renaîtr
enu s’asseoir Un malheureux vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère L’incendie Lorsque le laboureur, regagn
21 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
A aron, né en Egypte l’an 1574 avant Jésus-Christ, et frère aîné de Moyse, dont il partagea tous les travaux
fs. Il mourut âgé de 123 ans, l’an 1452 avant J. C., privé, comme son frère , du bonheur d’entrer dans la terre promise, aujou
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
V1. (Exorde.) La grandeur de Dieu. Dieu seul est grand2, mes frères , et dans ces derniers moments surtout où il prési
t, et l’homme n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. Oui, mes frères , la grandeur et les victoires du roi que nous ple
et la violence1 qui nous l’assurent. Voyons-nous des mêmes yeux, mes frères , la vicissitude des choses humaines ? Sans remont
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ience de la direction. Le bonheur A M. Charles d’Aubigné, son frère On n’est malheureux que par sa faute : ce s
ujours mon texte1, et ma réponse à vos lamentations. Songez, mon cher frère , au voyage d’Amérique, aux malheurs de notre père
il crut devoir changer de ton avec sa pénitente. 1. Fille unique du frère de madame de Maintenon. — Le texte de cette lettr
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
rs d’enfance, Comme on renaît au souffle du printemps. (Édit. Garnier frères .) Projets ambitieux J’ai le sujet d’un
sons, laisse à peine un quatrain4. (Chansons posthumes, édit. Garnier frères .) Mon vieil habit Sois-moi fidèle, ô pa
t : « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! » (Édit. Garnier frères .) Les souvenirs du peuple   On parlera
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
e chérir ? Comment ne pas en croire un ami qui nous dit : « Ah ! mes frères , si nous sentions les misères de notre âme, comme
ponds : Pourquoi voulez-vous ajouter à tous les autres maux que votre frère vous a faits, celui de le haïr, et qui est le plu
e haïr, et qui est le plus grand de tous ? — Votre haine envers votre frère vous restitue-t-elle les avantages qu’il vous a r
de lui obéir ; que les titres qui, dans un ennemi, lui découvrent un frère  ; que l’espérance de retrouver devant le juge éte
26 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
ant dans la tombe, si tu ne veux pas te laisser attendrir. Viens, mon frère , tu es encore bien petit pour me défendre ; viens
trictions si sévères. Un exemple vous le montrera. Lysias avait eu un frère proscrit par les trente tyrans. Quand la ville le
qui avait ordonné cette exécution. Quelle cause pour un orateur ! Un frère plaidant pour son frère contre un homme détesté,
exécution. Quelle cause pour un orateur ! Un frère plaidant pour son frère contre un homme détesté, devant des juges encore
s de la rhétorique tout ce qu’il nous importe d’en savoir. 15. Son frère . 16. « Si j’avais été invité au repas des Ides,
27 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
tte couronne à un fratricide ; car, pour en jouir, il a assassiné son frère , en lui versant du suc de ciguë dans l’oreille, c
ge 242. COMPOSITIONS. N° 72. — Le Tigre. Je vais chanter, ô mes frères , le courage d’une mère — … Déjà le printemps rena
e prit naissance. L’envoyé d’en haut était accompagné de trois de ses frères , Espérance, Foi, Charité : tels sont leurs noms q
u printemps. Cette fois encore le lion ange fut suivi de trois de ses frères , l’amour fraternel, l’amour paternel, et le plus
l’agneau, je tette encore ma mère. —  Si ce n’est toi, c’est donc ton frère . —  Je n’en ai point. — C’est donc, quelqu’un des
u ciel la chose la plus précieuse aux yeux de Dieu — … Les anges, ses frères , intercèdent pour lui, mais inutilement — … Nœud
r la muraille pour regarder avec le peuple cet affreux combat de deux frères l’un contre l’autre — … Nœud, En ce moment, Méné
Ils se tenaient embrasses, l’aîné avait la main sur la bouche de son frère — … Dénouement, Le bon prêtre les appela, mais i
songeant à la position fortunée de son frère Abel. Abel aperçoit son frère  ; il accourt et l’engage à s’abriter pendant l’or
proches ; du côté de Caïn, fureur et menaces.) Caïn irrité frappe son frère au front, puis s’épouvante de son action. (Tablea
Ô mon père ! Viens me défendre ; Dieux puissants, vengez-moi. Oreste, frère chéri, où es-tu ? Mais c’est en vain me je pleure
bris dispersés, Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères, Les frères méconnus égorgés par leurs frères, Soldats, prêtr
s dans les bras de leurs mères, Les frères méconnus égorgés par leurs frères , Soldats, prêtres, amis, l’un sur l’autre expiran
le roi, je te laisse seule sur la terre ; je ne puis te confier à tes frères barbares. Tu ne trouveras d’appui qu’en toi-même,
les dernières paroles d’Œdipe, elle ne songe qu’au triste sort de ses frères . Sa propre misère et son délaissement l’occupent
lle. « Mon père, s’écriait-elle, avant que de mourir, pardonnez à mes frères , les dieux, n’en doutez pas, ferment l’oreille au
sque ces vœux n’embrassent pas tous les enfants. Ah ! Pardonnez à mes frères pour que le malheur cesse de s’appesantir sur moi
arrêté, implorer pour eux le secours des incas. C’est donc un ami, un frère , qu’on va dévorer. Le permettront-elles ? —  N
la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu l’es donnée ; Tes frères , ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs
N° 243. — Sur le petit nombre des Elus Je m’arrête à vous, mes frères , qui êtes ici assemblés. Je ne parle plus du rest
et les larmes, et ne fait rien pour l’en tirer. Pendant ce temps son frère gémit dans les fers. Que fait au contraire Callid
rs de peines, de malheurs, enfants d’un même père, vivons du moins en frères . Aidons-nous les uns les autres à porter nos char
rir le roi des rois au retour du siège de Troie. Elle sut dérober son frère , le jeune Oreste, à la barbarie d’Egisthe. Elle f
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Louis XIV, 1638-1715 » pp. 146-149
ison funèbre que lui consacra Massillon : « Dieu seul est grand, mes frères , et dans ces derniers moments surtout, où il prés
que l’adulation semblait le mettre au-dessus de l’homme ! « Oui, mes frères , la grandeur et les victoires du roi que nous ple
29 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
ns Paris ; on trouvait le fils assassiné sur le corps de son père, le frère mort avec la sœur et la fille avec mère Je ne vo
ruisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père Le frère avec la sœur, la fille avec sa mère… Voltaire, H
qu’ils espéraient. Mais quel usage plus doux et plus flatteur, mes. frères , pourriez-vous faire de votre élévation et de vot
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. —  Voiture. (1598-1648.) » pp. 7-11
pièces de canon qui appartenaient à un prince qui est oncle du roi et frère de la reine4, avec qui vous n’aviez jamais eu de
pour qu’on puisse le… 4. De la reine mère Anne d’Autriche, dont le frère , Philippe IV, était roi d’Espagne.
31 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
pas que des hommes qui doivent servir la cause publique en véritables frères d’armes aient bonne grâce à se combattre en vils
défendre, aux femmes qui, pour elle, consentent aux dangers de leurs frères , de leurs époux et de leurs fils. À l’approche de
art avec ses voisins, avec son père et sa mère, avec ses sœurs et ses frères  ; il ne laisse rien après lui : il emporte tout s
e cruelle, mais encore vivant, se tenait à demi soulevé auprès de son frère d’armes. Il lui dirait : « Guerrier, tu dors aprè
it par cette lettre : Napoléon au roi de Prusse 119.   Monsieur mon frère , je n’ai reçu que le 7 la lettre de Votre Majesté
de facilité parmi les peuples120. Sur ce, je prie Dieu, monsieur mon frère , qu’il vous ait en sa sainte et digne garde, etc.
nt à quelques amis, un père à ses enfants, une épouse à son époux, un frère à son frère, en un mot, le cœur ; c’est là ce qu’
s amis, un père à ses enfants, une épouse à son époux, un frère à son frère , en un mot, le cœur ; c’est là ce qu’il veut pour
! Arrivé au pied de l’échafaud, il y monta sur-le-champ, suivi de son frère , des ministres de l’Église et de plusieurs de ses
5… Envoyé de Constantinople en France, André Chénier, l’aîné des deux frères , fut placé dans un collège de Paris. Son goût vif
enant son talent pour le fortifier, et ne se hâtant pas d’écrire. Son frère , plus jeune que lui, se précipita plus vite vers
éparait sa tragédie de Charles IX pour cette époque nouvelle, que son frère ne salua pas d’abord avec moins d’ardeur. Les voi
éance de l’âge ; il a eu celle de l’échafaud. La destinée de ces deux frères offre d’ailleurs un tragique intérêt. En repoussa
d’ardeur pour la réformation sociale où s’étaient précipités les deux frères , ils ne la suivirent pas longtemps du même pas ni
ute grecque se répandait dans des poésies d’une grâce ravissante, son frère obtenait la célébrité bruyante du théâtre, devenu
ient lui-même. Il vit plus tard sa gloire littéraire s’accroître. Son frère fut plus heureux : il ne fut que victime ; il por
nence de l’empire sur les royaumes se débattit à main armée entre les frères  ; et, dès le commencement de la guerre, les Frank
e que sur ceux de la Seine et de la Loire. « Sachez, mandait-il à ses frères qui le priaient de les laisser en paix chacun dan
ous ses soldats prirent la fuite ; et lui-même apprenant que ses deux frères marchaient sur la capitale de l’empire, il l’aban
t courir les chances d’une nouvelle bataille, il envoya vers ses deux frères des messagers pour traiter de la paix221. Extra
ps. Guillaume eut son cheval tué sous lui ; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts, au pied de leur étendard, qui fu
la fit étrangler. Ce fut le signal d’une longue guerre entre les deux frères , Chilpéric et Frédegonde enfermés dans Tournay ét
Roi Sighebert, dit-il, si tu pars sans intention de mettre à mort ton frère , tu reviendras vivant et victorieux ; mais si tu
dit par la bouche de Salomon : La fosse que tu prépares afin que ton frère y tombe te fera tomber toi-même. » Le roi ne fut
perik vit ce cadavre sans remords et sans haine, et il voulut que son frère eût des funérailles dignes d’un roi. Par son ordr
senter au baptême ; l’enfant parut se trouver mieux, mais bientôt son frère , Chlodobert, âgé de quinze ans, fut pris comme lu
’ait qu’à choisir entre Étéocle et toi288. Le trône t’est ravi par un frère infidèle : Hé ! ne régnais-tu pas, quand ta voix
eur, couché sur la poussière, Mourir, mais en sujet, et bravé par ton frère  ! Adieu, tu peux partir. Raconte à tes amis Et l’
ffermis-la plutôt. ANTIGONE. Affermis-la plutôt.Seigneur, il est mon frère . ŒDIPE. Qu’entends-je ? où suis-je ?… Ô ciel ! si
ce] Né à Constantinople en 1764, deux ans après André Chénier, son frère , Marie-Joseph manifesta dès son enfance cette nat
ph ; Les dissentiments politiques qui s’étaient élevés entre les deux frères n’avaient altéré que peu de jours leur ancienne e
se réveilla plus vive à l’approche du danger. Marie-Joseph cacha son frère à Versailles, et quand celui-ci, victime d’une gé
victime d’une généreuse imprudence344, fut arrêté comme suspect, son frère , dénoncé lui-même à la tribune par Robespierre, f
-là même, dans l’ombre armant la calomnie, Me reprochent le sort d’un frère infortuné Qu’avec la calomnie ils ont assassiné !
dor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l’année, Ô mon frère  ! je veux, relisant tes écrits, Chanter l’hymne f
à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras près de ton mausolée Tes frères gémissants, ta mère désolée387, Quelques amis des
onfessez ; mauvais fils, n’excusez pas vos fautes ! LOUIS. J’avais un frère . FRANÇOIS DE PAULE. J’avais un frère.Eh bien ? L
vos fautes ! LOUIS. J’avais un frère. FRANÇOIS DE PAULE. J’avais un frère .Eh bien ? LOUIS. J’avais un frère. Eh bien ?Qui
re. FRANÇOIS DE PAULE. J’avais un frère.Eh bien ? LOUIS. J’avais un frère . Eh bien ?Qui fut… empoisonné. FRANÇOIS DE PAULE.
contre ses remords ton cœur cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au p
a fois ! » Enfant, quand tout le jour vous avez en famille, Tes deux frères et toi, joué sous la charmille, Le soir vous êtes
nte, Harold s’était rendu auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère et son neveu, livrés comme otages par le roi Édou
t de la guerre civile, de s’interposer comme médiateur entre les deux frères . « C’était, dit M. Augustin Thierry, un homme de
le. V. les vers 1274 à 1335. Dans Sophocle, c’est la haine contre son frère bien plutôt qu’un retour de vraie tendresse pour
ragédie d’Atrée et Thyeste de Sénèque, lorsque Atrée a présenté à son frère l’horrible festin composé des membres de ses fils
yenne mourut le 24 mai 1472. « Louis XI, dit Brantôme, empoisonna son frère par gentille industrie, lorsqu’il y pensait le mo
autres Sismondi, ont nié que Louis XI eût participé à la mort de son frère . 430. « On mit sous l’échafaud, dans les halles
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
ps marqué par ce verbe : = j’entends, j’ai entendu, j’entendrai votre frère chanter. Participe. Le participe a la significat
ie aussi souvent pour l’un que pour l’autre : = croyez-vous que votre frère vienne ? Le verbe vienne marque un présent, si l’
enne ? Le verbe vienne marque un présent, si l’on veut dire que votre frère est en chemin, et un futur, si l’on veut dire qu’
i je dis simplement : le soleil brille ; les arts fleurissent ; votre frère est parti : je considérerai le soleil, les arts,
 ; votre frère est parti : je considérerai le soleil, les arts, votre frère , sans aucun rapport avec d’autres objets. Mais si
nos contrées ; les arts fleurissent chez les peuples policés ; votre frère est parti pour la campagne ; j’exprimerai, par ce
tre le soleil et nos contrées, les arts et les peuples policés, votre frère et la campagne. Par conséquent, ces mots, sur, ch
33 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
en se promenant reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à di
ommes et avec nous-mêmes1. (Causeries du lundi, t. III. Édit. Garnier frères .) L’amour de l’antique C’est dans la jeun
à la première série des Causeries du lundi, publiée chez MM. Garnier frères . L’ensemble de cette collection vaut toute une bi
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
ang en rang. L’un poursuit un parent dans le parti contraire ; Là, le frère en fuyant meurt de la main d’un frère4. La nature
a main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’est donnée ? Tes frères , ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs
inta illi thalami, spes tanta nepotum ; et Racine, Phèdre, II : Six frères … quel espoir d’une illustre maison ! 1. Nouve
35 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
-ci seul a eu à sa naissance le ciel favorable. Il est le seul de ses frères qui a réussi. Tous les autres ont fait généraleme
que vous aurez bientôt l’honneur de voir Picard 81 ; et comme il est frère du laquais de madame de Coulanges, je suis bien a
à Vitré84 sur la fin du mois de juillet ; cela me déplaît fort. Votre frère n’y sera plus en ce temps-là. Ma fille, vous souh
rougissait point, mais il s’en glorifiait. Car, à Dieu ne plaise, mes frères , écrivait-il aux Galates163, que je fasse jamais
issant, de cette croix ? Christum crucifixum, Dei virtutem. Ah ! mes frères , les pharisiens voyaient les miracles de ce Dieu
envole au-delà des mers ; un nouveau peuple nous l’enlève… Jetez, mes frères , des yeux baignés de larmes sur ces vastes région
ais l’Église a des promesses d’éternité ; et nous, qu’avons-nous, mes frères , sinon des menaces qui nous montrent à chaque pas
homme en présence de son juge suprême298. Je m’arrête à vous, mes frères , qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du res
ieu ! où sont vos élus, et que reste-t-il pour votre partage299 ? Mes frères , notre perte est presque assurée, et nous n’y pen
ance offre aux grands. Quel usage plus doux et plus flatteur, mes frères , pourriez-vous faire de votre élévation et de vot
vous prolongiez vos jours au-delà même de vos espérances. Hélas ! mes frères , ce qui doit finir doit-il vous paraître long ? R
accordaient la paix à quelque prince, ils prenaient quelqu’un de ses frères ou de ses enfants en otage317 : ce qui leur donna
résents et des espérances ; on s’assura de l’abbé Jean de Vatteville, frère de celui qui, ayant insulté à Londres l’ambassade
ait de quelque lâcheté. LE VIEIL HORACE. J’en aurai soin. Allez : vos frères vous attendent ; Ne pensez qu’aux devoirs que vos
s comme moi l’ont pu voir. Il s’est fait admirer tant qu’ont duré ses frères  ; Mais quand il s’est vu seul contre trois advers
 ! JULIE. Je n’ai rien voulu voir après cette défaite. CAMILLE. Ô mes frères  ! LE VIEIL HORACE. Tout beau482, ne les pleurez p
encor de part à nos misères, Le ciel vous a sauvé votre époux, et vos frères  ; Si nous sommes sujets, c’est de votre pays : Vo
oux, et vos frères ; Si nous sommes sujets, c’est de votre pays : Vos frères sont vainqueurs quand nous sommes trahis ; Et, vo
op peu : votre aveugle colère Le hait en autrui même et passe à votre frère  ; Votre jalouse humeur ne lui saurait souffrir La
ortelles, Et soyez généreux en de justes querelles. Mais contre votre frère et contre un favori Nécessaire à son roi plus qu’
e lui dit : « Qu’allez-vous faire ?         Voulez-vous quitter votre frère  ?         L’absence est le plus grand des maux :
e, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut :         Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut,         Bon soupé, bon
iendrai dans peu conter de point en point         Mes aventures à mon frère  ; Je le désennuîrai. Quiconque ne voit guère N’a
nt que l’avoir vu. Acte II, scène III. Chrysale ; Ariste, son frère  ; Bélise, leur sœur : celle-ci entre doucement et
e, entre nous, est un amusement, Un voile ingénieux, un prétexte, mon frère , À couvrir d’autres feux dont je sais le mystère 
Vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères  ; Et je ne savais pas que j’eusse des chimères.
pour gendre. ARISTE. Oui ; mais, pour appuyer votre consentement. Mon frère , il n’est pas mal d’avoir son agrément. Allons… C
guenille m’est chère. BÉLISE. Le corps avec l’esprit fait figure, mon frère  : Mais, si vous en croyez tout le monde savant, L
scène IX. Ariste, Chrysale. ARISTE. Hé bien ! la femme sort, mon frère , et je vois bien Que vous venez d’avoir ensemble
taquer ce qu’elle a résolu ? CHRYSALE. Mon Dieu ! vous en parlez, mon frère , bien à l’aise, Et vous ne savez pas comme le bru
s que j’ai tort. Allons, il faut enfin montrer un cœur plus fort, Mon frère . ARISTE.                   C’est bien dit. CHRYSA
s êtes pour Clitandre, et savez sa demeure : Faites-le-moi venir, mon frère , tout à l’heure. ARISTE. J’y cours tout de ce pas
erfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre frère , oubliez dans ses bras… NÉRON. Ah ! que demandez-
ssée. D’un empoisonnement vous craignez la noirceur ? Faites périr le frère , abandonnez la sœur ; Rome, sur les autels prodig
errez mettre au rang des jours infortunés Ceux où jadis la sœur et le frère sont nés. NÉRON. Narcisse, encore un coup744, je
ris dispersés ; Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères, Les frères méconnus, immolés par leurs frères : Soldats, prê
dans les bras de leurs mères, Les frères méconnus, immolés par leurs frères  : Soldats, prêtres, amis, l’un sur l’autre expira
mérité l’encens ; Qui, dépouillés d’eux-mêmes843 et vivant pour leurs frères , Les ont soumis au frein des règles salutaires, A
nfin qui d’un pays ont fait une patrie. Et que de fois pourtant leurs frères envieux Ont d’affronts insensés, de mépris odieux
96. Le chevalier de Grignan, dont parle très souvent Mme de Sévigné, frère du mari de sa fille. Il servit avec distinction e
ie française le 2 janvier 1685 pour la réception de Thomas Corneille, frère du grand poète, a retracé le tableau de la scène
ulait dire là-dedans. 596. Le contraste de la rude bonhomie des deux frères fait mieux ressortir l’affectation précieuse de l
36 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ité, qui nous montre dans es pauvres des créanciers et des juges, des frères dans nos ennemis, dans l’Etre suprême un père ; l
est un orgueil secret qui nous découvre la paille dans l’œil de notre frère , et nous cache la poutre qui est dans le nôtre ;
sure qui sait plaire : une barbarie de sang-froid qui va percer notre frère absent. La médisance est un mal inquiet, qui trou
r leurs largesses l’intervalle que la misère a mis entre eux et leurs frères . Cambacérès. N° 60. — Corneille et Racine.
bon ami, et prendre soin de ta guérison, comme si tu étais mon propre frère . Ainsi tu ne dois point être fâché de me voir. BA
oreille cet homicide poison. Ainsi, pendant mon sommeil, la main d’un frère trancha mes jours au sein de mes erreurs, avant q
Allégories. — Modèles. N° 72. — Le Tigre. Que mes frères quittent leurs livres et leurs jeux ; que ma sœur
t, à coté de sa mère, Un ange, le plus beau des habitants du ciel, Un frère adolescent, de ceux que Raphaël Entre ses bras di
ud jouait avec Raton, Mais sans gronder, sans mordre, en camarade, en frère . Les chiens sont bonnes gens : mais les chats, no
loup pose alors un dernier argument : Si ce n’est toi c’est donc ton frère . Le mot donc fait là un effet étourdissant : le
loup enrage, il pose un dernier syllogisme. Ou c’est toi ou c’est ton frère . Or, ce n’est pas toi. Donc c’est ton frère. Si l
Ou c’est toi ou c’est ton frère. Or, ce n’est pas toi. Donc c’est ton frère . Si l’agneau avait eu un frère, il pouvait accord
. Or, ce n’est pas toi. Donc c’est ton frère. Si l’agneau avait eu un frère , il pouvait accorder cet argument, et discuter su
loup prétendit que l’agneau troublait son breuvage, et que lui ou son frère avait médit de lui l’année auparavant. L’agneau r
vait au-dessous du loup, qu’il n’avait que quelques mois, et point de frère . Le loup, irrité, fit sa proie de l’agneau. La me
coup-d’œil sur la nature. Effrayé et ravi, il se précipite parmi ses frères qui n’ont point encore vu ce spectacle ; mais, ra
ce que c’est qu’une salle d’asile, pour vous rassurer sur vos petits frères qui sont malheureux. Dans chaque arrondissement d
e sur l’ennemi qu’elle avait déjà vaincu plusieurs fois, et anima ses frères à marcher sur ses traces. Ainsi une esclave pauvr
ne mère pleine de tendresse pour ses enfants ; elle avait exhorté ses frères à souffrir avec patience, et les avait envoyé dev
es que résulta l’acte d’accusation d’Azaël.    Ce fut en vain que ses frères intercédèrent pour lui : son exil fut prononcé ;
ges, ses compagnons de lumière, désespérèrent de revoir l’ami de leur frère au milieu d’eux. Azaël, après avoir interrogé les
orps couvrant l’autre à moitié, Avait porte la main aux lèvres de son frère , Comme pour arrêter l’inutile prière, Comme pour
d’Anglais. Le vieux sauvage en observant sa contenance : « Voilà tes frères , lui dit-il, les voilà qui nous attendent pour no
is rien, tu me dois tout. Serais-tu assez ingrat pour te réunir à tes frères et pour lever la hache contre nous ? » L’Anglais
riront. Un nègre avait ouï la sentence, il frappe sur l’épaule de son frère de couleur ; il échange avec lui quelques paroles
fidèle, Et qu’au fort du combat une troupe rebelle. Par ordre de son frère , avait enveloppé, Mais qui, d’entre leurs mains à
’être infidèle ! » Je cède enfin ; je pars, respirant les combats. Le frère de ma sœur accompagnait mes pas. J’avais atteint
me demandent du pain. Tu ne fais rien pour moi, tu fais tout pour mon frère , Ses fils, l’amour de Dieu, la fierté d’une mère,
l’empreinte, Il aperçoit Caïn, et vole plein de crainte ! « Oh ! mon frère  ! mon frère ! ah ! viens donc m’embrasser ! — Rec
, Il aperçoit Caïn, et vole plein de crainte ! « Oh ! mon frère ! mon frère  ! ah ! viens donc m’embrasser ! — Recule, vil ser
m’embrasser ! — Recule, vil serpent, tu viens pour m’enlacer ! — Mon frère , sauvons-nous des fureurs de l’orage. — Lâche, va
e. — Dieu, Dieu m’a rejeté comme je le rejette ! — Mais ta haine, mon frère , est un crime à ses yeux. — Le crime est pour Ada
e front d’Abel abat un coup mortel. Il tombe !… juste Dieu ! pour son frère il t’implore, Et son dernier regard lui pardonnai
ur le tyran le glaive sous lequel ils voient chaque jour tomber leurs frères . Étrange illusion ! Ces Romains, ces Gaulois surt
sont pas nos enfants, nous n’étions pas aussi barbares !     Non, mes frères , vous ne mêlerez pas vos cendres     à celles de
ai compte du troupeau qu’il m’a confié ; et moi, votre père, votre     frère , votre ami par la charité, moi ministre de paix e
ux. Voulez-vous dévorer la chair de votre ami, boire le sang de votre frère  ? » MARMONTEL. N° 240.— Servilius au peuple r
cteurs, au moment où elle te donna le jour : ils ont aussi égorgé tes frères , je l’ai vu, et tous ces martyrs sont là-haut qui
me paraît à peu près impossible de rendre. « Je m’arrête à vous, mes frères , qui êtes ici assemblés. » Cette simple phrase e
explosion. Un autre se fut contenté de dire : Je m’arrête à vous, mes frères  ; mais qui êtes ici assemblés isole davantage l’a
oduit déjà un mouvement dans son âme. Il n’aura pas le secours de ses frères , il sera seul et livré à ses propres ressources.
ers de peines, de misères, Enfants d’un même Dieu, vivons du moins en frères  ; Aidons-nous l’un et l’autre à porter nos fardea
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
nnée par Énée. Voici la traduction en vers de ce morceau par Boileau, frère de l’auteur du Lutrin. Hélas ! s’écria-t-elle au
st pris de la tragédie d’Horace, C’est Camille qui parle à Horace son frère . Romeb, l’unique objet de mon ressentiment, Rome
Zénobie déclare à Arsame qu’elle est mariée, et que son époux est le frère de ce même Arsame : dans la troisième scène du ci
Tragédie d’Horace, le Héros de la pièce ayant été nommé avec ses deux frères pour combattre contre les trois guerriers qu’Albe
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
plus précieuses facultés, et entre autres celle de transmettre à son frère les pensées et les sentiments qui l’animaient, ch
ie : l’enlèvement de la belle Europe par Jupiter. On sait que Cadmus, frère de la princesse phénicienne, se mit à la poursuit
39 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
s légué un deuil personnel, une douleur privée ? Qui ne pleure ou des frères , ou des fils morts dans les plaines de la Thessal
ne, roi d’Espagne et des deux Siciles, céda l’empire à Ferdinand, son frère , en 1556. L’année précédente, il avait abandonné
e des Gracques, supplie Caïus de ne pas poursuivre les projets de son frère (122 av. J.-C.). « Oui, mon fils, j’en jure par
eine, autant de mal que toi, en voulant marcher sur les traces de ton frère , toi qui devais me tenir lieu de tous les enfants
ts attestent plus d’une douleur. Et combien parmi vous regrettent des frères , des parents, des amis perdus dans les combats ! 
quel fils, à la vue de son père, n’abaisserait pas son glaive ? quel frère songerait à lancer un javelot contre son frère ?
pas son glaive ? quel frère songerait à lancer un javelot contre son frère  ? Quant à nous, voici la seule prière que nous t’
considérer, mon père, que les Samnites, dont les fils, les pères, les frères ont succombé dans les guerres contre Rome, qui, e
lus belle puis-je acquérir, que celle d’avoir donné la sépulture à un frère  ? Tous ceux qui sont ici présents applaudiraient
nt Jupiter, plantèrent des peupliers autour du monument. J’avais sept frères , habitant notre palais ; tous, en un seul et même
s le palais de mon père. Hector, tu es pour moi un père, une mère, un frère  ; tu es bien plus encore, tu es mon époux. Que to
i belliqueux. Mais le malheur des Troyens, d’Hécube, de Priam, de mes frères , qui, malgré leur nombre et leur valeur, doivent
40 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
génie de Corneille, il se surpassa lui-même, lorsqu’à la réception du frère de ce grand homme, il parla en ces termes des obl
ux dire, dans ce chaos du poème dramatique parmi nous, votre illustre frère , après avoir quelque temps cherché le bon chemin,
41 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
du verbe lis, et en même temps régissant du substantif ami : = Votre frère veut un peu trop tard apprendre à danser. Voilà l
s autres, et la seconde est plus noble que la troisième : = vous, mon frère et moi devons terminer cette affaire. Il ne faut
moqué, cette femme s’est moquée mal à propos de ce malheureux ; = vos frères se sont tus, vos sœurs se sont tues sur ce sujet.
s, etc. ; cet homme a moqué lui, cette femme a moqué elle, etc. ; vos frères ont tu eux, vos sœurs ont tu elles, etc. Voilà po
je vis. Par la raison contraire, on ne dirait pas bien : je vis votre frère cette semaine, ce mois-ci, cette année. La semain
ion, on doit dire : à la campagne : = l’armée est en campagne : = mon frère est à la campagne. Le substantif, précédé de la p
régime ni d’un que. Ne dites donc pas : il est arrivé auparavant son frère  ; auparavant que l’affaire fût terminée ; mais, a
t son frère ; auparavant que l’affaire fût terminée ; mais, avant son frère  ; avant que l’affaire fût terminée. On ne doit pa
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
é l’est en eux, et qu’elle nous fît autant appréhender de blesser nos frères , que nous devons regarder comme nos supérieurs da
nstances qui les font naître, et la crainte charitable de choquer nos frères qui nous les fait trouver. Mais il y a certains d
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
dant le séjour qu’il y avait fait en 1796. 2. Voir l’édition Garnier frères . 1. Du pain et les jeux du cirque. 2. La colonn
de plus merveilleux comme art. » (Essais sur sa vie. Édition Garnier frères .)
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
dre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que je veux que votre frère devienne un stoïcien, et qu’il se tue comme Caton
is de Mirabeau ; parlant des conférences morales qu’il avait avec son frère , il vient à disserter sur les livres anciens. 2
45 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
dramatiques excès. L’amour cruellement éprouvé d’une sœur y maudit un frère meurtrier de son amant et libérateur de la patrie
on amant et libérateur de la patrie ; et, par amour pour son pays, un frère verse le sang d’une sœur qui s’est laissé emporte
x reines, et, à la fin, devenant mari de l’une, en étant reconnu pour frère de l’autre. Le style de cette pièce intéressante
quis ce grand nom de soldat : J’en avais pour témoin le feu roi votre frère , Madame ; et par trois fois… Don Manrique.      
ébuta au théâtre, à l’âge de vingt-quatre ans, par la Thébaïde ou les Frères ennemis. Celui qu’on devait un jour appeler le pe
sse annonce déjà l’auteur des futurs chefs-d’œuvre. La haine des deux frères est peinte avec énergie, et la scène de l’entrevu
tation trop visible des défauts de Corneille. Un an à peine après les Frères ennemis, en 1665, Alexandre le Grand donne naissa
nte, Dorine. Orgon.                                          Ah ! mon frère , bonjour ! Cléante. Je sortais, et j’ai joie à v
le sort.) Scène VI. Orgon, Cléante. Cléante. À votre nez, mon frère , elle se rit de vous, Et, sans avoir dessein de v
voulez ; Mais enfin, pour savoir quel homme ce peut être… Orgon. Mon frère , vous seriez charmé de le connaître enfin, Et vos
ur rien ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère , enfants, mère et femme, Que je m’en soucierais a
soucierais autant que de cela. Cléante. Les sentiments humains, mon frère , que voilà ! Orgon. Ah ! si vous aviez vu comme
voir tuée avec trop de colère. Cléante. Parbleu ! vous êtes fou, mon frère , que je crois. Avec de tels discours, vous moquez
us de moi ? Et que prétendez-vous ? Que tout ce badinage… Orgon. Mon frère , ce discours sent le libertinage78 ; Vous en êtes
ce sont des sots que tous les hommes. Cléante. Je ne suis point, mon frère , un docteur révéré, Et le savoir chez moi n’est p
upeaux comme il avait vécu dans la solitude de Béroé au milieu de ses frères  ; il médite, il prie, il fuit les hommes et même
…………………………………………………… ……………… Dissimulez, feignez, comportez-vous Comme frère en secret, en public comme époux. » Ils feignire
uaire, monsieur ? Vingt mille francs de rente. Lisette, à part. Mon frère est magnifique. En tout cas, je sais bien Que s’i
. La goutte le retient au lit depuis six mois. Lisette, à part. Mon frère , en vérité, ment fort bien quelquefois. Le Comte
de dix-huit ans et se mit à tailler la pierre, pour faire vivre deux frères dont il était l’aîné, et sa mère veuve et pauvre.
Artistes, comédie en trois actes (1796) ; les Mœurs du jour ou le bon Frère , en cinq actes (1800), Malice pour malice, en tro
ues, la plus ardente admiration : Lamartine et Victor Hugo seront ses frères et ses contemporains. Fils d’une Grecque remplie
opulente ; Joseph, qui dans Sichem cherche et retrouve, hélas Ses dix frères pasteurs qui ne l’attendaient pas ; Rachel, objet
, Florence, Ou les Pays-Bas. « Adieu donc, mon père, Adieu donc, mon frère  ; Adieu donc, ma mère, Adieu, mes petits. » Les c
e S’éteint dans l’horreur du danger ; Sans accourir pour le venger Le frère voit frapper son frère ; Aux tyrans qu’il n’atten
ur du danger ; Sans accourir pour le venger Le frère voit frapper son frère  ; Aux tyrans qu’il n’attendait pas Le vieillard l
rs l’oisiveté des cours ; Et nous sommes chrétiens, et nous avons des frères .             Et nous expirons sans secours ! « L
Confessez, mauvais fils, n’excusez pas vos fautes. Louis. J’avais un frère . François de Paule.                           Eh
contre ses remords ton cœur cherche un refuge. Tremble ! j’étais ton frère , et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au
ux. Elle veut descendre vers la vallée de misère, pour y chercher son frère déchu. Cependant, seule, un jour, leur timide co
vingt ans, dans le Conservateur littéraire qu’il avait fondé avec ses frères , et par ses premières Odes. Les Odes et Ballades
; Moi, je n’ouvrais pas ma croisée, De peur de la faire envoler. Ses frères riaient. — Aube pure ! Tout chantait sous ces fra
ruisit une ville énorme et surhumaine. Pendant qu’il travaillait, ses frères , dans la plaine, Chassaient les fils d’Énos et le
souvent, pour me distraire, Son enfance et les jeux de mon père, son frère , Que je n’ai pas connu ; car je naquis en deuil,
Il court, il va le long du corridor, Interrogeant tour à tour chaque frère . « Que s’est-il donc passé dans vos esprits, Et
suis allé du cloître à la forêt ; Voyez ! je suis Paul Gontran, votre frère  ! — Toi, Paul Gontran ! dit un moine bien vieux 
 20, Gaston Paris.) Par Dieu, beaus niés, trop parestes hardis ! Mon frère sembles et de boche et de vis. (Garin le Loherain
46 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
Renart le prent et si li nueue Entour la queue au miex qu’il puet. «  Frère , » fait-il, « or vous esteut Moult sagement a con
prend et ainsi le noue — autour de la queue, du mieux qu’il peut. — «  Frère , fait-il, maintenant il vous convient — de vous m
a levé la tête ; — il se tient sur ses gardes et ouvre les yeux. —  «  Frère , fait-il, or çà laissez votre œuvre ; — allons-no
, que vous aurez bientôt l’honneur de voir Picard709; et comme il est frère du laquais de Mme de Coulanges, je suis bien aise
t de tendresse et de compassion, qui nous fait sentir les maux de nos frères , entrer dans leurs intérêts, souffrir de tous leu
e parole. Ce lui est une douceur, en mourant, d’espérer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patri
l se lève, la bonté de Dieu qui pardonne, et ne témoignez pas à votre frère un visage chagrin, pendant que le ciel, et Dieu m
paroles de réconciliation et de paix, pour adoucir l’amertume que nos frères témoigneront contre nous ou contre les autres, ch
blier, ou par des paroles piquantes et dédaigneuses, aigrissent leurs frères et leurs sœurs déjà émus et infirmes773 par leurs
ège de Rouen1037, homme de beaucoup d’esprit de détail et de travail, frère d’un conseiller au parlement de Normandie, qui de
famille des Nariskin1094, et principalement contre les deux Nariskin, frères de la jeune czarine douairière, mère de Pierre le
rière, mère de Pierre ler 1095. On persuade aux strélitz qu’un de ces frères , nommé Jean, a pris la robe du czar, qu’il s’est
lais, ils y trouvent un des oncles du czar Pierre, Athanase Nariskin, frère de la jeune czarine ; ils le massacrent de la mêm
n. Il épousa une sœur de Colin, laquelle, étant de même humeur que le frère , le rendit très heureux. Et Jeannot le père, et J
resse, je vous suivrai partout où vous voudrez. » Virginie appela son frère et le pria de l’accompagner. L’esclave marronne l
e bonheur extraordinaire et inattendu, si une femme, des enfants, des frères séparés de moi depuis longtemps et sans espoir de
, Eudore1411, selon les ordres de Galérius, devait être séparé de ses frères , et choisi pour combattre le premier : ainsi, dan
re où il était couché. Cyrille1412, Gervais, Protais, Rogatien et son frère , Victor, Genès, Perséus, l’ermite du Vésuve, ne p
d, ces élans de la vertu, et ne paraissait occupé que du péril de ses frères . L’enfer l’attendait à la porte de l’arène, pour
rquoi, lui dit l’autre, vous désoler de la sorte ? Ne sommes-nous pas frères  ? et comment pourrais-je délaisser mon frère en s
te ? Ne sommes-nous pas frères ? et comment pourrais-je délaisser mon frère en sa détresse ? Venez, et nous partagerons ce qu
ul les biens qui t’avaient été départis ; tu n’en as rien donné à tes frères  : il ne te sera rien donné non plus. Tu n’as song
té pénétra ton cœur, parce que ta main s’ouvrit pour répandre sur tes frères moins heureux les biens dont tu étais dépositaire
précédaient de quelques marches ; Graziella, tenant un de ses petits frères par la main et portant l’autre sur le bras, venai
t-il, qu’est-il arrivé de lui ? — Il n’a point reparu, ni lui, ni son frère , ni sa sœur, ni personne de leur compagnie. — Mal
qu’il menait une vie moins noble, moins royale que celle de son jeune frère . Il résolut de prendre, comme lui, une épouse de
anité, joyeux d’avoir en elle une épouse aussi noble que celle de son frère  ; puis, lorsqu’il fut un peu blasé sur ce content
’égard des siens et des infortunes d’autrui. Il aimait tendrement ses frères et ses neveux, et leur en donna des preuves touch
lants. Aussi s’élança-t-elle dans l’âpre carrière de tortures que ses frères avaient parcourue, comme s’il se fût agi d’un fes
ées plusieurs fois depuis. Mon père ajouta : « Cet enfant, qui n’a ni frères ni sœurs, développe ici, dans l’isolement, un goû
e ne fera que me les ouvrir mieux. Si j’avais jusqu’ici vécu comme ce frère , Avec une vertu qui fût imaginaire (Car je l’appe
exemple à suivre. Mais bientôt amoureux d’un plus noble métier, Fils, frère , oncle, cousin, beau-frère de greffier, Pouvant c
. Il fit représenter en 1664 sa première tragédie, la Thébaïde ou les Frères ennemis, et, en 1665, la seconde, Alexandre. Son
étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout cou
Valois votre juste colère ! Bourbon n’a point versé le sang de votre frère . Le ciel, le juste ciel, qui vous chérit tous deu
la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es donnée ! Tes frères , ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs
ssez. Heureuse en mes misères, Lui seul il me rendra mon époux et ses frères . Vous voyez avec moi ses aïeux à genoux, Votre ro
charge des malheurs en sera plus légère ; Le bien que l’on fait à son frère Pour le mal que l’on souffre est un soulagement.
’ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres ; Unissons-les, mon frère , ils seront moins affreux. — Hélas ! dit le percl
ils seront moins affreux. — Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère , Que je ne puis faire un seul pas ; Vous-même vou
leur bouche a si souvent nommé, Entends pour eux les larmes de leurs frères  ! Prions pour eux, nous qu’ils ont tant aimé2619 
ur criait : « Volontaires, Mourez pour délivrer tous les peuples, vos frères  ! » Contents, ils disaient : oui. « Allez, mes vi
s, Cela nous grimpera le soir sur les genoux. Ils vivront, ils seront frère et sœur des cinq autres. Quand il verra qu’il fau
re disparaître Nuño, le petit roi de Galice, le fils du feu roi, leur frère , qui vient de mourir et dont ils veulent se parta
ne, et, comme il est dangereux de se brouiller avec lui, l’un des dix frères lui a proposé, s’il voulait s’associer à eux, de
la vierge Marie ! Que tous, par la main, pas à pas, Guidant un petit frère , Réjouissent de leurs ébats La ferme et la fermiè
mon coursier s’abat, j’y mettrai l’éperon. Mais du moins j’aurai pu, frère , quoi qu’il m’arrive, De mon cachet de deuil scel
ions avec peine ; Amis, reposons-nous ; — déjà, le verre en main, Nos frères sous ce toit commencent leur festin. Frank. Moi,
amis, en gémissant : A ces nobles vaincus, vous leurs fils, ou leurs frères , Ne donnez pas de pleurs ; vous leur devez du san
e ! Sur le tombeau d’un pauvre enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère  ! Il avait ses fleurs à tout vent, Et ses racines
t, je ne sais dans quelle horrible rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du pauvre, à peine secouru
ain serre la tienne ! Geoffroy, descendant vers Gérald avec son jeune frère . Le soir à Roncevaux, l’archevêque Turpin2910, Ta
on et moi, Gérald, nous sommes les neveux De Turpin ; nous serons tes frères , si tu veux. richard, allant à pas lents vers Gé
passa, se surpassa. 539. Monsieur. On sait qu’on appelait ainsi le frère du roi. Il s’agit ici de Gaston d’Orléans, frère
on appelait ainsi le frère du roi. Il s’agit ici de Gaston d’Orléans, frère du défunt roi Louis XIII et oncle de Louis XIV.
Port-Royal (voir la note 1 de la page 77). Arnauld d’Andilly était le frère du célèbre théologien Antoine Arnauld (1612-1694)
e dernier fut tué pendant l’opération. 729. Le chevalier de Grignan, frère du gendre de Mme de Sévigné, qui s’était conduit
ade, pas rentrée chez moi. 734. Son oncle. Le chevalier de Grignan, frère du marquis (1644-1713), officier de grand mérite
la lettre de Mme de Sévigné : « Si ce n’est lui-même, c’est donc son frère , ou bien quelqu’un des siens. Me voilà donc arriv
sse dont il croyait hériter. 861. Le chevalier Philibert de Gramont, frère du maréchal Antoine de Gramont (voir page 82, not
Suzanne Rousseau, était alors venue s’installer dans la maison de son frère , pour tenir son ménage et élever l’enfant qui ven
ate, dit à son tour Sainte-Beuve parlant de la collaboration des deux frères  ; déférence touchante ! Il s’agissait d’un paysag
or, en 303 ; Gervais et son frère Protais [...] tien et Donatien, son frère , l’ont subi sous Dioclétien, [...] 1413. Mantin
es « petits enfants » dont il va être question sont leurs deux petits frères . Le père et la mère sont morts. 1504. On appelle
n. 1588. Flammarion, éditeur. 1589. Œuvres publiées par Poussielgue frères . 1590. Né en 1774, mort en 1817. Après les Cent-
ne qui les avaient obligés de venir s’établir à Lyon. 1752. Jacques, frère aîné de Daniel, d’une nature affectueuse et tendr
ote 2 de la page 477. 1956. Odet de Coligny, cardinal de Châtillon, frère de l’amiral Coligny (voir page 387, note 3), l’un
Tout le monde sait d’ailleurs quelle inaltérable amitié unit les deux frères  ; le poète Ducis (1733-1816) l’a célébrée en vers
e 4 de la page 497. 2107. En, de régner. 2108. Le fut bien de son frère . En 190, dans la guerre contre Antiochus, Publius
ans le département de Seine-et-Oise, près de Montmorency. 2696. Ses frères  : Charles (1826-1871) et François-Victor (1828-18
la Pour mes droits et pour mes chimères ; Si tous les hommes sont mes frères , Que me sont désormais ceux-là ? 2836. Sectat
es. 2850. Marathon. Eschyle y combattit (490) en même temps que son frère , l’héroïque Cynégire. 2851. Avec un œil d’envie
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
3 qui vous reste, ce sont la sagesse, la piété et les bonnes mœurs du frère et de la sœur, qui ont rendu tous les offices qu’
3. Le sang de Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué par son frère  ? Que de rhétorique ! 1. Comparez Mascaron et j
48 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 403
abile à lui succéder, il laissa ses états à Julius Sylvius Enéas, son frère posthume, et fils de Lavinie, seconde femme d’Ené
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — G — article »
u de ses sujets, et assura cette couronne à Henri de Transtamare, son frère . Le prix de tous ces services fut le double honne
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
lantées, dans toutes les parties du Forum, voulaient se jeter sur mon frère , sur un frère rempli de vertus, de courage et d’a
toutes les parties du Forum, voulaient se jeter sur mon frère, sur un frère rempli de vertus, de courage et d’attachement pou
51 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
es autels que pour demander la santé de leurs pères, l’union de leurs frères , l’amour et l’obéissance de leurs enfants. Le soi
ur son père, un autre pour sa femme et ses enfants, celui-ci pour ses frères , celui-là pour ses amis, tous pour le peuple Trog
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
stant hommage Et leur ravit un suc qui n’était pas pour lui, Chez ses frères rampants qu’il méprise aujourd’hui, Sur la terre
e chaîne, Le Rhône suit vers nous le penchant qui l’entraîne ; Et son frère emporté par un contraire choix2, Sorti du même se
53 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »
uté du dernier de ces Tarquins, qui avoit fait mourir son père et son frère aîné. Mais après l’outrage fait à Lucrèce par Sex
54 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XI. » p. 102
σεν θεός. Qu’elle envoie.] Elle ne l’envoie pas, elle la remet à son frère . Quant à la première espèce de reconnaissance, do
55 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
e et grand dans ses misères ; Il n’était attendri que des maux de ses frères . Seigneur, depuis ce temps, ce père des chrétiens
ns le cœur que Dieu et son devoir ; n’être touché que des maux de ses frères  ; être toujours en présence de son Dieu ; n’entre
e son cœur, qui, après avoir inondé son épouse chérie, sa mère et ses frères , dont il pleurait si amèrement la mort, allait ch
 ; qui savait pour lui rester fidèle être si sévère contre son propre frère  ; qui n’avait pas rougi, avant de s’embarquer pou
es ont plongés dans les enfers. Là tombent condamnés et la sœur et le frère , Le père avec le fils, la fille avec la mère ; Le
dieux, dans leur colère, Accablent sans remords un dieu qui fut leur frère  !            Jours sans espoir, tourments cruels 
ourez-moi ! punissez l’adultère ! Vengez Agamemnon !… Envoyez-moi mon frère  ! Dans le sein d’un ami que je verse mes pleurs !
étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout cou
ait de quelque lâcheté. Le Vieil Horace. J’en aurai soin. Allez : vos frères vous attendent ; Ne pensez qu’aux devoirs que vos
, comme moi l’ont pu voir. Il s’est fait admirer tant qu’ont duré ses frères  ; Mais, comme il s’est vu seul contre trois adver
 ! Julie. Je n’ai rien voulu voir après cette défaite. Camille. Ô mes frères  ! Le Vieil Horace.                        Tout be
-Quint et un jeune Moine de Saint-Just Charles-Quint. Allons, mon frère , il est temps de se lever ; vous dormez trop pour
esté ; mais au mien on dort tout debout. Charles-Quint. Hé bien ! mon frère , c’est aux gens de mon âge à éveiller la jeunesse
récit et du poids de ces horribles profanations. Il y avait donc, mes frères , très loin d’ici, dans une ville que je ne dois p
mit donc à l’œuvre, et la sentence fut exécutée. Vous frémissez, mes frères  ! À la bonne heure ! Mais je suppose que vous me
qui vient de mourir en quelque sorte devant vous pour le salut de ses frères , savez-vous qui c’est ? C’est Jésus-Christ en son
lui dit : « Qu’allez-vous faire ?           Vous voulez quitter votre frère  ?           L’absence est le plus grand des maux 
Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut :           Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut,           Bon souper,
drai dans peu compter de point en point           Mes aventures à mon frère  ; Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère N’a
J’ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres. Unissons-les, mon frère , ils seront moins affreux. — Hélas ! dit le percl
ils seront moins affreux. — Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère ,           Que je ne puis faire un seul pas ;    
dre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que je veux que votre frère devienne un stoïcien, et qu’il se tue comme Caton
tel qu’il aime, Qui ne trouve des pleurs dans les yeux attendris D’un frère ou d’une sœur, d’une épouse ou d’un fils ? L’info
ermis de parler ainsi, héréditaire et domestique, et où pères, mères, frères , sœurs, aïeuls de côté et d’autre, étaient tous d
sse profonde. Le pauvre petit Sedaine, resté seul avec son plus jeune frère , le prend par la main et se met en route pour Par
ur tout bien dix-huit francs ; il les emploie à payer la place de son frère dans la lourde diligence de ce temps, lui donne s
dant ainsi à la subsistance de sa mère et à l’éducation de ses jeunes frères . Tandis qu’il travaillait gaiement, les larmes ve
ise les eaux :     Toi, Lamprakis, digne sang d’un héros, Fils de mon frère , approche et sois leur capitaine ; Prends, revêts
56 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ne consternation qui fit le panégyrique de cette distinction des deux frères . Je triomphai en moi-même d’un succès si évidemme
s un serviteur dont il fût aimé ; se défiant de sa femme ; haï de son frère  ; trahi par ses favoris, abandonné sur le trône ;
ecture où mon cœur écoutait avidement le vôtre, vous aimant comme mon frère , vous honorant comme mon maître, me flattant enfi
fils aîné de la maison peut être à son vieux père, à sa mère et à ses frères , il s’est enrôlé ; mais il ne s’en ira point sans
est entouré de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères . Sa mère le tient embrassé par le corps ; le brut
’air accablé, désolé ; la sœur aînée s’est aussi interposée entre son frère et son père ; la mère et la sœur semblent, par le
attitude, chercher à les cacher l’un à l’autre. Celle-ci a saisi son frère par son habit, et lui dit, par la manière dont el
ton père ; mets-toi à genoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au b
eure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de son grand frère , il s’efforce à l’entraîner hors de la maison. De
e ce ton lugubre ? Vous allez croire, sûrement, que je veux que votre frère devienne un stoïcien, et qu’il se tue, comme Cato
Le Beaumarchais du dedans, et qui n’est plus en scène, le fils et le frère , le père et l’ami, ont été pour beaucoup une révé
bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des enfants, des frères , séparés de moi depuis longtemps, et sans espoir
es nous, tu vas dire : « Est-ce que vous êtes ensemble, messieurs mes frères  ? » Nous l’étions, mon cher ami, lorsque ta lettr
tiquette, je crie : « Qu’est-ce que c’est donc que cela ? » C’est ton frère , me répond Xavier, en ouvrant mes rideaux. Comme
s de Moscou l’a entraîné au bout de seize jours bien comptés ; et mon frère , qui lui avait promis de ne pas l’abandonner, a d
défendre, aux femmes qui, pour elle, consentent aux dangers de leurs frères , de leurs époux et de leurs fils. A l’approche de
armes et des douleurs. Correspondance, 1811. Découragement. A son frère , l’abbé Jean. La Chênaie, 1811. « Cette triste
» Arrivé au pied de l’échafaud, il y monta sur-le-champ, suivi de son frère , des ministres de l’Église et de plusieurs de ses
enter au baptême ; l’enfant parut se trouver mieux ; mais bientôt son frère , Chlodobert, âgé de quinze ans, fut pris comme lu
ps. Guillaume eut son cheval tué sous lui ; le roi Harold et ses deux frères tombèrent morts, au pied de leur étendard, qui fu
qu’il décrit en vers souvent admirables, le poète entend deux voix : Frères , de ces deux voix étranges, inouïes, Sans cesse r
point central, du cœur de l’Asie, sont reconnues aujourd’hui pour des frères et sœurs de la même famille, et d’une famille emp
ire. Par ce trait, il ressemble à André Chénier, qui l’annonce. Vrais frères , et noms de vrais poètes, aussi imposants qu’aima
! Votre cœur s’attendrit : je vois couler vos pleurs. (A Arsame.) Mon frère , approchez-vous ; embrassez-moi : je meurs603. ZÉ
’ait qu’à choisir entre Étéocle et toi658. Le trône t’est ravi par un frère infidèle : Hé ! ne régnais-tu pas, quand ta voix
eur, couché sur la poussière, Mourir, mais en sujet, et bravé par ton frère  ! Adieu, tu peux partir. Raconte à tes amis Et l’
utiens ma colère. Affermis-la plutôt. Antigone. Seigneur, il est mon frère . ŒDIPE. Qu’entends-je ? où suis-je ?… O Ciel ! si
1.) Né à Constantinople en 1764, deux ans après André Chénier, son frère , Marie-Joseph manifesta dès son enfance cette nat
eph. Les dissentiments politiques qui s’étaient élevés entre les deux frères n’avaient altéré que peu de jours leur ancienne a
se réveilla plus vive à l’approche du danger. Marie-Joseph cacha son frère à Versailles, et quand celui-ci, victime d’une gé
ci, victime d’une généreuse imprudence, fut arrêté comme suspect, son frère , dénoncé lui-même à la tribune par Robespierre, f
-là même, dans l’ombre armant la calomnie, Me reprochent le sort d’un frère infortuné Qu’avec la calomnie ils ont assassiné !
dor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l’année, O mon frère  ! je veux, relisant tes écrits, Chanter l’hymne f
à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras près de ton mausolée Tes frères gémissants, ta mère désolée747, Quelques amis des
Confessez, mauvais fils, n’excusez pas vos fautes ! LOUIS. J’avais un frère . FRANÇOIS DE PAULE. J’avais un frère. Eh bien ?
vos fautes ! LOUIS. J’avais un frère. FRANÇOIS DE PAULE. J’avais un frère . Eh bien ? LOUIS. J’avais un frère. Eh bien ?Qui
e. FRANÇOIS DE PAULE. J’avais un frère. Eh bien ? LOUIS. J’avais un frère . Eh bien ?Qui fut… empoisonné. FRANÇOIS DE PAULE.
contre ses remords ton cœur cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère , et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au
re, Il avait près de lui son frère Cynégire, Son frère Amynias, trois frères , qui, tous trois, Aux honneurs du triomphe eurent
rdonnez qu’on prépare un immense linceul : Car la mort frappera trois frères en un seul... O peuple athénien, plus mobile que
, Marat. MARAT, toujours assis. Ah ! Tu t’abaisses donc jusqu’à moi, frère ingrat ? Et Marat n’est donc plus ce maniaque ace
t, je ne sais dans quelle horrible rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du pauvre, à peine secouru
rince de la Boche-sur-Yon, était le deuxième fils du prince de Conti, frère cadet du grand Condé. Né en 1664, il mourut en 17
(le grand-dauphin), 1711, de son père (le duc de Bourgogne) et de son frère aîné (1712). 94. Sur ces soupçons, « si diamétra
lète des Œuvres de Diderot a été donnée par M. As-sézat, chez Garnier frères (1876). — Lire sur Diderot : Tableau de la Littér
sur la Société française au dix-huitième siècle. 271. Il s’agit du frère du marquis, le chevalier, depuis bailli de Mirabe
t le premier Empire français de 1792 à 1814. 338. Xavier de Maistre, frère cadet de Joseph, naquit à Chambéry en 1764 et mou
ingué dans les lettres françaises, mais à un tout autre titre que son frère  : comme conteur plein de naturel et de grâce, d’u
Lamennais tenait ce bien de sa famille. Il s’y était retiré avec son frère , entré dans les ordres avant lui. 418. C’est une
nte, Harold s’était rendu auprès de Guillaume pour réclamer son jeune frère et son neveu, livrés comme ôtages par le roi Édou
533. Les Conférences de Lacordaire ont été publiées chez Poussielgue frères  ; les Lettres à des Jeunes gens, chez J. Gervais.
pour le fond de l’âme, les plaisirs et les allures. » C’est le propre frère du comte d’Argenson qui parle ainsi. La comédie d
. Voir les vers 1274 à 1335. Dans Sophocle, c’est la haine contre son frère bien plutôt qu’un retour de vraie tendresse pour
ragédie d’Atrée et Thyeste de Sénèque, lorsque Atrée a présenté à son frère l’horrible festin composé des membres de ses fils
-18. — Les Œuvres complètes de Béranger ont été publiées chez Garnier frères . 749. Sainte-Beuve, dans un article sur Bérange
yenne mourut le 24 mai 1472. « Louis XI, dit Brantôme, empoisonna son frère par gentille industrie, lorsqu’il y pensait le mo
autres Sismondi, ont nié que Louis XI eût participé à la mort de son frère . 783. Ce fut en 1475 que Louis XI fit assiéger N
p. 353. 855. Les œuvres de Ponsard ont été publiées par Michel-Lévy frères . 856. Sur le rôle et l’attitude de Danton à part
57 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — M — article » p. 417
quéroit à la France des droits à la couronne d’Espagne, si le prince, frère de l’infante, venoit à mourir sans enfans, comme
58 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
r de Langey, et Martin Du Bellay, tous deux capitaines et diplomates, frères du cardinal et cousins du poète ; et beaucoup d’a
mil livres de rentes ou revenu. Et, comme j’ai esté le premier de six frères que nous avons estés, il a falleu que je fisse co
annullée, et par conséquent le peu de bien que les Rois mes peres et frères mont laissé pour dot à l’abandon : indignité et c
donna, après lui, aux lettres françaises Vaugelas, Saint-Réal et les frères de Maistre. Avocat, conseiller au sénat de Chambé
n petit ménage », disait-il des enfants ; il disait des oiseaux « mes frères  ». Il fonda à Annecy l’ordre de la Visitation, di
nstances qui les font naître, et la crainte charitable de choquer nos frères qui nous les fait trouver. Mais il y a plusieurs
pondant à Thomas Corneille, qui prenait le fauteuil académique de son frère , il a prononcé un éloge du grand Corneille, qui e
e un homme de ce mérite ? Vous, monsieur, qui non-seulement étiez son frère , mais qui avez couru longtemps une même carrière
ux dire, dans ce chaos du poëme dramatique parmi nous, votre illustre frère , après avoir quelque temps cherché le bon chemin
inguent, s’immortalisent par des chefs-d’œuvre comme ceux de M. votre frère , quelque étrange inégalité que, durant leur vie,
Grand. Voilà, monsieur, comme la postérité parlera de votre illustre frère  ; voilà une partie des excellentes qualités qui l
fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier. Mais, mes frères , n’en rougissons pas. Le discours de l’Apôtre est
dame la marquise de Sablé lui donne, la réputation que M. Pascal, son frère , s’étoit acquise, et sa propre vertu la rendent t
e chez mon oncle de Sévigné. Vous étiez derrière une vitre avec votre frère , plus belle, dit-il, qu’un ange ; vous disiez que
onnière, que vous étiez une princesse chassée de chez son père. Votre frère étoit beau comme vous ; vous aviez neuf ans. Il m
oujours mon texte, et ma réponse à vos lamentations. Songez, mon cher frère , au voyage d’Amérique, aux malheurs de notre enfa
bien. Nous lui avons de grandes obligations. Je vous répète, mon cher frère , que M. de Ruvigny430 ne se plaigne plus de vous.
e MM. Walkenaer (1845) et Chassang (1876, 2 vol. gr. 8°, chez Garnier frères ). Des ouvrages de l’esprit Il y a de certa
elle de Louis XIV (1715) est resté célèbre : Dieu seul est grand, mes frères  !« C’est un beau mot que celui-là, devant la tomb
s sa mort, en 1745. Le jugement dernier Je m’arrête à vous, mes frères , qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du res
pourrait pourvoir à tout en ferait plus en un an que tout l’ordre des frères prêcheurs n’en a fait depuis son institution. Lyc
5 janvier 1759). — Voyez l’édition de M. Laboulaye, cher MM. Garnier frères . Rica à ***. Le vaniteux. Je vois de tou
de la science. Voir l’édition de M. Flourens, publiée par MM. Garnier frères . Le premier homme raconte ses premières impres
dre ce ton lugubre ? Vous allez croire sûrement que je veux que votre frère devienne un stoïcien, et qu’il se tue comme Caton
fils aîné de la maison peut être à son vieux père, à sa mère et à ses frères , il s’est enrôlé ; mais il ne s’en ira point sans
est entouré de l’aînée de ses sœurs, de sa mère et d’un de ses petits frères . Sa mère le tient embrassé par le corps ; le brut
’air accablé, désolé ; la sœur aînée s’est aussi interposée entre son frère et son père ; la mère et la sœur semblent, par le
attitude, chercher à les cacher l’un à l’autre. Celle-ci a saisi son frère par son habit, et lui dit, par la manière dont el
ton père ; mets-toi à genoux et demande pardon. » Cependant le petit frère pleure, porte une main à ses yeux, et, pendu au b
eure, porte une main à ses yeux, et, pendu au bras droit de son grand frère , il s’efforce à l’entraîner hors de la maison. De
s ruines ! Au camp donc, citoyens, au camp ! Eh quoi ! tandis que vos frères , que vos concitoyens, par un dévouement héroïque,
te avilissante mollesse ! Au camp, citoyens, au camp ! Tandis que nos frères , pour notre défense, arrosent peut-être de leur s
de Witt615 ? qu’est-ce, dans un moment de guerre où j’ai eu mes deux frères hachés pour la liberté, qu’est-ce que la guilloti
re, XX.) À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble, mes frères , que je ne devrois ouvrir la bouche que pour vous
l’Éloq. de la chaire, XX.) Eh ! sur quoi vous fondez-vous donc, mes frères , pour croire votre dernier jour si éloigné ? Est-
e tu es adoré de tes peuples. Écoute : Quand Néron eut empoisonné son frère , on lui dit qu’il avoit sauvé Rome ; quand il eut
licates de deux morts d’avant-hier ou d’hier, Joubert (1754-1824), le frère de l’illustre général républicain, et M. Doudan,
bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des enfants, des frères , séparés de moi depuis longtemps, et sans espoir
ces nous tu vas dire : « Est-ce que vous êtes ensemble, messieurs mes frères  ? » Nous l’étions, mon cher ami, lorsque ta lettr
l’étiquette, je crie : Qu’est-ce que c’est donc que cela ? C’est ton frère , me répond Xavier, en ouvrant mes rideaux. Comme
ésavouerait. Vos victoires, votre courage, vos succès, le sang de nos frères morts aux combats, tout serait perdu, même l’honn
llards ne m’appelait son fils, aucun de ces enfants ne m’appelait son frère . L’exilé partout est seul. J’ai vu des jeunes hom
ré la main. L’exilé partout est seul. Il n’y a d’amis, de pères et de frères que dans la patrie. L’exilé partout est seul. Pau
: tous sont bannis comme toi, tous voient passer et s’évanouir pères, frères , amis. La patrie n’est point ici-bas ; l’homme va
sa maison, la couche sur son lit, et la veille et la soigne comme le frère soigne son frère et l’ami son ami. De ces deux ho
uche sur son lit, et la veille et la soigne comme le frère soigne son frère et l’ami son ami. De ces deux hommes, lequel a vr
vous-même, étendez votre main entre l’oppresseur et l’opprimé. Votre frère , c’est vous, et, quand on l’opprime, n’êtes-vous
-précoce instinct. Agé de trois ans, il allait frapper à la porte des Frères des écoles chrétiennes et, comme on lui en refusa
d’appeler autour de votre tombeau les mânes chrétiens de vos anciens frères d’armes, et de mêler votre gloire avec la leur da
d’abord officier sarde, prit du service dans l’armée russe. Comme son frère aîné, il écrivit, mais quelques pages. Fines et d
ur, ou rêvant tout haut. Son Lépreux de la Cité d’Aoste (1811) est le frère du paria de la Chaumière indienne, mais un frère
’Aoste (1811) est le frère du paria de la Chaumière indienne, mais un frère solitaire et attristé, dont les confidences doulo
harles IX des œuvres parfaites et durables. La Ballata953 Mon frère , dit Colomba, vous savez peut-être que Charles-Ba
pas ; cela est inconvenant à ton âge, et… je t’en prie, ma sœur. Mon frère , j’ai promis. C’est la coutume, ici, vous le save
rs. Demain j’en serai malade ; mais il le faut. Permettez-le-moi, mon frère . Souvenez-vous qu’à Ajaccio vous m’avez dit d’imp
pas la perdre. — Non, je ne pourrais pas composer cela d’avance, mon frère . Je me mets devant le mort, et je pense à ceux qu
eux sur le collet de dentelle de Mergy et sur une chaîne d’or que son frère lui avait prêtée, ne fit aucune difficulté de l’i
rabattues, de ces vieux travailleurs qu’une longue habitude a rendus frères , comme on les appelle dans nos campagnes. Le vieu
eaux de Spa, fit un voyage politique pour gagner des partisans à son frère le duc d’Alençon dans le projet d’enlever les Pay
luto (tire-nous du bourbier) 231. Allusion au prévôt des marchands, frère du curé Boucher, déjà cité. 232. Henri III, assa
. Le duc de Beaufort, petit-fils de Henri IV. 339. Gaston d’Orléans, frère du roi. 340. Le prince de Condé, père du grand C
médisance. 344. Beau-frère du duc d’Enghien (le grand Condé). 345. Frère cadet du duc d’Enghien. 346. En tout cas il n’ét
un au monde aussi brave que le prince de Condé, c’étoit le prince son frère . Jamais homme n’a eu l’âme plus belle sur l’intér
ndice). 396. Madame Périer (Gilberte Pascal) a laissé une Vie de son frère (voir dans l’édition de M. Havet). — Madame de Sa
» 415. Avec Mme de Lafayette rue de Vaugirard. 416. A. de Monteil, frère de M. de Grignan. 417. Romans de madame de Lafay
Chartres (duc de), depuis le Régent. — Vendôme (le grand prieur de), frère du maréchal. 447. On n’hésite pas. Cf. Molière (
grand orateur. Voir, infra, la Notice sur ce dernier. 570. L’âge du frère du marquis, encore fort jeune. 571. Fénelon, dan
autres du Voyage autour de ma chambre (1794), de X. de Maistre. 648. Frère puîné de Joseph et de Xavier. 649. Mot du xve  s
de Mademoiselle, comme disaient les contemporains, fille de Monsieur, frère du roi Louis XIII, revenue en 1657 de l’exil dans
1520), né à Urbin, estimé le plus grand des peintres modernes. — Fra ( frère ) Bartolomeo (de son vrai nom Baccio della Porta),
ort, avant les funérailles. — La scène suivante se passe es Corse. Le frère de l’improvisatrice, qui, selon le romancier, ava
ncu par le duc d’Anjou (depuis Henri III). 966. François de Coligny, frère de l’amiral ; s’illustra à la défense de Saint-Qu
59 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
estament dans Caïn et Abel, Abraham et les patriarches, Joseph et ses frères , Moïse protégeant dans le désert les tilles de Je
êt sombre. Des symétries : Il m’appelait sa sœur, je l’appelais mon frère  ; Nous mangions même pain au logis de mon père ;
60 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
e un nuage espais, Qui des ondes d’oubly vont lavant nos pensées ? O frère de la mort, que tu m’es ennemy ! Je t’invoque au
te intempérance dans le plaisir qu’on lui reprochait. C’est un de ses frères en plaisir, en paresse et en poésie qui a dit :
nçois Ier ). Marguerite d’Angoulême Prière a Dieu pour son frère malade702 De touttes ses graces et dons A vo
es Boileau (1681-1669), qui voyageait toujours avec Régnier en poche, frère aîné du satirique, de l’Aca-démie avant lui, mali
lement leurs traces. Thomas Corneille (1625-1709), successeur de son frère à l’Académie en 1684, donne trente-huit pièces, t
ville, que désolait une maladie contagieuse, En vain ses amis et son frère le pressaient : “Ce n’est pas que le péril où je
st pas que le péril où je me trouve ne soit grand, répondait-il à son frère , puisqu’au moment où je vous écris on sonne pour
ble, et qui craint a failli. N’avez-vous point ou prise avecque votre frère  ? Votre mauvaise humeur lui fut toute contraire,
e, À ma propre vertu ce généreux effort, Cette grande victime à votre frère mort. J’ai craint de prononcer autant que vous d’
ur qu’il vouloit satisfaire Portoient le coup au duc et non pas à mon frère . J’alléguerois encor que ce coup part d’un bras D
aise, dans sa réponse à Thomas Corneille, qui prenait la place de son frère , un éloge qui n’est pas une oraison funèbre, mais
eur air de grandeur. Le vieux Géronte de la Comédie lui-même est leur frère , et son étourdi de fils a aussi de l’honneur. Tou
e Séleucus m’a vengée à demi. Son ombre, en attendant Rodogune et son frère , Peut déjà de ma part les promettre à son père. I
Et, te faisant mon roi, c’est trop me négliger Que te laisser sur moi frère et père à venger. Qui se venge à demi court lui-m
cquis ce grand nom de soldat. J’en avois pour témoin le feu roi votre frère . Madame, et par trois fois… D. MANRIQUE. Nous vou
son nom celui de Despréaux, de vieille bourgeoisie parisienne. Fils, frère , oncle, cousin, beau-frère de greffiers, était l
erfides Qui vous osent donner ces conseils parricides ; Appelez votre frère , oubliez dans ses bras… NÉRON. Ah ! que demandez-
ntive au soin de son trépas, Lui montrer à la fois, et l’ordre de son frère , Et de sa trahison ce gage trop sincère. Toi, Zat
Réponds-moi, Rhadamiste, et de quoi te plains-tu ? De l’amour de ton frère  ? ah ! barbare ! quand même Mon cœur eût pu se re
que j ai dû te garder. Il est vrai que, sensible aux malheurs de ton frère , De ton sort et du mien j’ai trahi le mystère. J’
le faire connoître, Et de mon sort après je te laisse le maître. Ton frère me fut cher ; je ne le puis nier ; Je ne cherche
! Votre cœur s’attendrit ; je vois couler vos pleurs. (À Arsame.) Mon frère , approchez-vous ; embrassez-moi : je meurs1069
s d’un zèle atrabilaire ; « Ce mortel qui s’égare est un homme et ton frère  : « Sois sage pour toi seul, compatissant pour lu
a retraite. On disait que l’ennui De ce repos trompeur est l’insipide frère . Oui, la retraite pèse à qui ne sait rien faire ;
des entrailles de père1129 ; Et ce fut le seul bien que te laissa mon frère . Quel usage en fais-tu ? qu’ont servi tous mes so
court, de naïf, de hardi, de vif et de passionné » que regrettait son frère en Homère, Fénelon. C’est ainsi qu’il créa une la
its, héritage de famille, le recueil primitif ; Louis Moland (Garnier frères , 2 vol.), 1878. — Nous citons cette dernière édit
(1764-1811) Notice Marie-Joseph Chénier n’est pas, comme son frère aîné, un novateur, mais seulement un brillant con
là mêmes, dans l’ombre armant la calomnie, Me reprochent le sort d’un frère infortuné, Qu’avec la calomnie ils ont assassiné 
eur puissance, arbitraire, Des fers et de la mort je n’ai sauvé qu’un frère Qu’au fond des noirs cachots Dumont avait plongé,
dor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l’année, Ô mon frère  ! je veux, relisant tes écrits, Chanter l’hymne f
tes manes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissans, ta mère désolée, Quelques amis des art
du vent contraire, Le ver fût devenu fourmi ; Je vous aurais chéri en frère . Vieux vagabond, je meurs votre ennemi1302. (Ib
ur » dans le Marais lui suffit. — Il sait aussi d’ailleurs, comme ses frères en poésie, rêver sur le sentier où a passé un ami
s, aux glaciers. L’air des montagnes l’enivre ; les chênes sont ses «  frères  », il leur prête une « âme » qu’il envie. La cont
trouve une veine franche et vraie. Les laboureurs de ses Idylles sont frères de ceux de Jocelyn ; les paysans de son roman, fr
es Idylles sont frères de ceux de Jocelyn ; les paysans de son roman, frères de ceux de G. Sand. Et puis, heureusement encore,
par Madame·Marguerite dans sa litière, durant la maladye du Roy, son frère , auprès duquel elle se rendait. — On donne aussi
ministre de son père ; elle est en réalité fiancée secrètement à son frère puiné. Une nuit, agité par sa jalousie et ses sou
re puiné. Une nuit, agité par sa jalousie et ses soupçons, il tue son frère , croyant frapper le ministre. Condamné à mort par
’homme. Il ne se récrie pas sur l’horreur d’attenter aux jours de son frère , mais sur ce qu’il en est incapable après avoir r
a qu’une éclaircie, l’affection touchante que le poète prête aux deux frères . Corneille avoue sa prédilection pour cette tragé
rte ; héroïque, du vieil Horace à sa fille (Horace, III, 6) : Ô mes frères  ! Tout beau, ne les pleurez pas tous. 817. El
s des Ἀδελφοί de Ménandre. Chacune des deux comédies nous montre deux frères qui ont des idées différentes sur l’éducation des
ux dire, dans ce chaos du poème dramatique parmi nous, votre illustre frère , après avoir quelque temps cherché le bon chemin
ce ; Je le sens au plaisir que me fait la vengeance. Il découvre son frère sous un déguisement ; Je le reconnoîtrois seulem
leine du sang de son fils : Méconnois-tu ce sang. — Je reconnois mon frère . Cf. Sénèque, Thyestes, v. 1006 :              
t ce qu’établit, à l’encontre de Valère, Ariste, le sage de la pièce, frère des Aristes de Molière. 1136. Bon nombre de ver
ens terroristes, l’accusaient de ne s’être pas employé pour tirer son frère de prison. La vérité est, nous dit A. de Vigny (S
ce. 1278. C’est-à-dire, aurait péri. André et M. Joseph avaient deux frères aînés. 1279. Cf. le Semper florentis Homeri de
t et ce qu’il souffre ; mais l’éloquence du cœur ne les fait-elle pas frères  ? Et A. de Musset ne prétendait-il pas lui-même r
grand feuillage, Un Breton chevelu dans la force de l’âge, Sont deux frères jumeaux au corps dur et noueux, Deux frères plein
force de l’âge, Sont deux frères jumeaux au corps dur et noueux, Deux frères pleins de sève et de vigueur tous deux ; et le r
ixante siècles de naufrages… « Plaignez-nous ! plaignez-nous ! ô nos frères vivante, Qui restez loin des flots, des écueils e
61 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
de un remède à ses tourments ; je citerais Néron, le meurtrier de son frère , de sa mère, de ses femmes, de ses maîtres, l’aut
les états, les conditions, les diverses occupations des hommes : « Le frère dresse des embûches au frère ; le père est séparé
s diverses occupations des hommes : « Le frère dresse des embûches au frère  ; le père est séparé de ses enfants, l’époux de s
liations sont des feintes, et jamais on ne regarde un ennemi comme un frère  : on se déchire, on se dévore les uns les autres.
étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout cou
s, s’était rendue à Annibal, qui bientôt après y fit son entrée. Deux frères , qui étaient les plus considérables de la ville,
mes enfants qui te regardent comme un second père ? Ô Quintus ! ô mon frère  ! absent aujourd’hui, alors compagnon de mes disg
t l’oppose aux plus beaux traits d’Homère. Dieu seul est grand, mes frères  ! Voilà, dans Massillon, les premières paroles de
gorge à la fois les enfants, les vieillards,         Et la sœur et le frère ,         Et la fille et la mère,     Le fils dans
ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère ; Les époux e
quel asile me reste-t-il ? Le Capitole ? il est inondé du sang de mon frère . Ma maison ?j’y verrais ma malheureuse mère fondr
aucun asile. Le Capitole est le lieu où l’on a répandu le sang de mon frère ma maison est un lieu où je verrais ma mère gémir
stoire des faits son mouvement et sa naïveté ; Joseph reconnu par ses frères , Moïse sur la montagne, les derniers conseils de
u sang, des prétentions douteuses sur des peuples qui ne sont pas nos frères , et fatiguer l’Europe du bruit de nos armes ? On
Ô Scythes ! ô vous que la nature a faits vertueux, écoutez un de vos frères qui arrive d’un pays où les philosophes se demand
est-il encore notre ennemi ? il nous tend la main, n’est-il pas notre frère  ? Peuple généreux, toi qui hais les tyrans, par q
un dieu sans pitié ? as-tu soif du sang des hommes ? Ô Scythes, ô mes frères , ne faites pas cette injure aux immortels ; tout
table tyrannie ; voyez ce monstre, ce fléau du genre humain, dont son frère fut les délices, se baigner à la fois dans le san
racalla, du fond de son palais tout sanglant encore du meurtre de son frère , promener dans l’univers ses terribles folies ; l
t à la ville de Paris. Discours227. Mes amis, mes compagnons, mes frères d’armes, que me demandez-vous ? que veulent ces s
62 (1875) Poétique
Mais si le malheur arrive à des personnes qui s’aiment ; si c’est un frère qui tue ou qui est au moment de tuer son frère, u
s’aiment ; si c’est un frère qui tue ou qui est au moment de tuer son frère , un fils son père, une mère son fils, un fils sa
reconnaît : et dans Iphigénie, la sœur était au moment d’immoler son frère  : et dans Hellé, Phryxus allait livrer sa mère :
l’usage de sacrifier tous les étrangers qui y arrivaient par mer. Son frère y arrive : et cela, parce qu’un dieu le lui avait
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
L’autre lui dit : Qu’allez-vous faire ?     Voulez-vous quitter votre frère  ?     L’absence est le plus grand des maux ; Non
neste, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut :     Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut,     Bon souper, bon gî
reviendrai dans peu conter de point en point,     Mes aventures à mon frère ; Je le desennuîrai. Quiconque ne voit guère N’a g
tes hyperboles, dans une strophe sur la Naissance du duc de Bretagne, frère aîné de Louis XV : Où suis-je ? quel nouveau mir
64 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
à Vitré, sur la fin du mois de juillet : cela me déplaît fort. Votre frère n’y sera plus en ce temps-là. Ma fille, vous souh
et la paix qui doit régner entre les peuples. Hommes, vous êtes tous frères  : jusques à quand différerez-vous de vous reconna
eu y avait passé ! Encore, si vous aviez la modération de ménager vos frères et de ne pas les ruiner entièrement ! Mais, après
’ai suivi avec des yeux attentifs et jaloux tout ce qui était à votre frère , et que vous lui avez enlevé. Je le vois, malgré
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
. L’autre lui dit : « Qu’allez-vous faire ? Voulez-vous quitter votre frère  ? L’absence4 est le plus grand des maux : Non pas
e funeste, Que faucons, que réseaux. Hélas ! dirai-je, il pleut : Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut, Bon souper, bon gîte,
: Je reviendrai dans peu conter de point en point Mes aventures à mon frère  ; Je le désennuîrai6. Quiconque ne voit guère N’a
ivant de ce vers dans cette lettre écrite par Victor Jacquemont à son frère , quelque temps avant sa mort : « Oh ! qu’il sera
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
eau de votre conduite : Vous avez insulté une personne qui n’a ici ni frère , ni mari, que je protège seule, et qui, dans sa n
Cependant la vie s’avance, et vous aliénez de vous votre mère, votre frère , votre sœur. Je ne vous connais pas un lien série
aires. Ni l’esprit de votre mère, ni la dignité des manières de votre frère , ni le charme de votre sœur, ni les lumières de M
67 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
n de réclamer une faveur dont il est assuré d’avance, car c’est à des frères qu’il s’adresse, ni de se concilier les esprits p
ime en face du cercueil de Louis le Grand :« Dieu seul est grand, mes frères  ! » Malheureusement il ne se soutient pas à cette
68 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
Rends-nous, peuple cruel, nos époux et nos pères, Nos enfants et nos frères  ; Fais sortir Ilion de ses débris fumants. Mais p
esclave, le faible, le pauvre, l’étranger, devinrent les égaux et les frères du maître, du puissant, du riche, du citoyen. Il
a condition humaine, n’avait pas même songé à venir au secours de ses frères souffrants. On ne trouve pas chez les anciens l’o
es essaims. De nos discords enfin nous pleurons les victimes, Et nos frères meurtris en d’horribles combats. Age de fer, héla
laisse ravir une épouse que j’aime ? Seul, d’un honteux affront votre frère blessé, A-t-il droit de venger son amour offensé 
de Pylade l’urne où elle croit que sont enfermées les cendres de son frère . Restes chéris !… Ô reste !… Ô Destins trop jalo
roide poussière ; J’embrasse un vain fantôme, une ombre… et c’est mon frère  ! Triste dépouille, ô dieux !… Urne sainte, ouvre
ssée. D’un empoisonnement vous craignez la noirceur ? Faites périr le frère , abandonnez la sœur ; Rome, sur les autels prodig
errez mettre au rang des jours infortunés Ceux où jadis la sœur et le frère sont nés. NÉRON. Narcisse, encore un coup, je ne
onfessez, mauvais fils ; n’excusez pas vos fautes ! LOUIS. J’avais un frère . FRANÇOIS DE PAULE.                            Eh
contre ses remords ton cœur cherche un refuge ! Tremble ! j’étais ton frère et je deviens ton juge. Écrasé sous ta faute au p
t que je fis. Une fois revenue, au conseil avec elle Rentreront votre frère et toute sa… séquelle ; Parmi cet entourage à l’E
. — Voyons, parle, Marat. MARAT. Ah ! tu t’abaisses donc jusqu’à moi, frère ingrat ? Et Marat n’est donc plus ce maniaque ace
s étouffants, L’ornement du foyer, le respect des enfants. Mon pauvre frère , avec les produits de sa charge, Aura-t-il à Pari
cour À la vue d’un auditoire si nouveau pour moi, il semble, mes frères , que je ne devrais ouvrir la bouche que pour vous
idaine. Sur le petit nombre des Élus Je m’arrête à vous, mes frères , qui êtes ici assemblés : je ne parle plus du res
fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier. Mais, mes frères , n’en rougissons pas. Le discours de l’Apôtre est
en se promenant reconnaître, là où l’on s’y attendrait le moins, des frères ou des maîtres. Lucrèce par exemple aimerait à di
in, que vous aurez bientôt l’honneur de voir Picard ; et comme il est frère du laquais de madame de Coulanges, je suis bien a
z enterrée, et j’y choisirai ma sépulture. » Joseph mourant dit à ses frères  : « Dieu vous visitera et vous établira dans la t
e parole. Ce lui est une douceur, en mourant, d’espérer de suivre ses frères dans la terre que Dieu leur donne pour leur patri
ance humilie, si elle n’a rien de réciproque, si vous ne portez à vos frères qu’un morceau de pain, un vêtement, une poignée d
rimait plus que ce nom même si populaire de fraternité : car tous les frères ne s’aiment pas, et charité signifie amour. C’est
ire à la pourriture : Vous êtes ma mère ; et aux vers : Vous êtes mes frères et mes sœurs ; peut-être qu’il se persuaderait ré
dans le malheur il n’est plus d’amis. » 63. Théâtre. (Michel Lévy frères , édit.) 64. La Jeunesse. (Mich. Lévy, édit.) 6
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
étincelants, Entrant à la lueur de nos palais brûlants, Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et, de sang tout cou
mme poëte distingué par ses deux premières pièces, la Thébaïde ou les Frères ennemis, et Alexandre, lorsqu’il fit son véritabl
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
chi ses sens. Elle sourit et nomme ses enfants. Adèle accourt, de son frère suivie ; Tous deux du lit assiègent le chevet ; L
és qu’il a faites, ou destinée pour le soulagement et le salut de ses frères  ; voilà, des âmes égarées qu’il a ramenées à vous
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
ière   D’un mendiant puissant au ciel ! La meilleraie 2 Mon frère , la tempête a donc été bien forte ; Le vent impét
aux baisers ! Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime, Frères , parents, amis et mes ennemis même   Dans le mal
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
etirées dans l’intérieur de leurs maisons, et redemandent au ciel des frères , des époux, des enfants. Les paisibles habitants
73 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
hait sur Vienne. Il écrivit cette lettre avant d’attaquer l’archiduc, frère de l’empereur d’Allemagne. Il avait été victorieu
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
, Marat. marat, toujours assis. Ah ! tu t’abaisses donc jusqu’à moi, frère ingrat ? Et Marat n’est donc plus ce maniaque ace
C’est le nom de Brutus francisé. On sait qu’ayant vu son père et son frère assassinés par Tarquin le Superbe, et craignant l
75 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
quel asile me reste-t-il ? Le Capitole ; il est inondé du sang de mon frère . Ma maison ; j'y verrais une mère fondre en larme
uisselant dans Paris ; Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère. (Voltaire.)
 : On égorge à la fois les enfants, les vieillards, Et la sœur et le frère , Et la fille et la mère, Le fils dans les bras de
a main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée ?… Tes frères , ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs
au jour en passant, Parmi les grands conserve ta simplesse Et vois un frère en l'honnête indigent. (Une élève de M. Jubien.)
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
ale ? Entre plutôt à mon service ; je te ferai sous-lieutenant. — Mon frère est au service de Votre Majesté depuis six ans, e
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
te sur les rives de l’Euphrate, et ne voie plus dans les Français ses frères , que les tristes Israélites, nous pourrons avoir
aintes ; Abel, le juste Abel, de son sang les a teintes. Où peut d’un frère aller la jalouse fureur ? Pourquoi le meurtrier f
78 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
nous soit parvenu. Ce Persés, à qui il adresse ses leçons, étoit son frère . Persés, veux-tu jouir d’un plus tranquille sor
nous voyons Néron, sous les apparences d’une réconciliation avec son frère , cacher la haine, la plus envenimée et le dessein
presqu’également. Les principaux personnages sont Sganarelle, Ariste frères , Isabelle, Léonor sœurs, et Valère amant d’Isabel
e d’Isabelle, et Sganarelle de Léonor, signe cependant, ainsi que son frère . Aussitôt arrive Léonor avec sa suivante. Ariste
la tragédie de Rodogune, la situation d’Antiochus et de Seleucus son frère . Nous craignons pour ces deux princes, lorsque no
qu’un mari tue, ou est près de tuer sa femme, une mère ses enfans, un frère sa sœur ; c’est ce qui convient merveilleusement
s ou de personnes, comme dans Iphigénie en Tauride, qui reconnoît son frère et qui en est reconnue, dans Œdipe, qui se reconn
un emportement qui ne conviendroit point à Sabine qui n’a perdu qu’un frère . Mais je répéterai encore ici, que quand il s’agi
sque Curiace, en le félicitant de ce que Rome l’a nommé avec ses deux frères pour le combat, ne peut s’empêcher de lui témoign
x étincelans, Entrant à la lueur de nos palais brûlans ; Sur tous mes frères morts se faisant un passage, Et de sang tout couv
sentimens. Curiace vient d’apprendre qu’il a été nommé avec ses deux frères pour le combat, et maudit ce fatal honneur, qui l
tre un autre soi-même, Attaquer un parti, qui prend pour défenseur Le frère d’une femme, et l’amant d’une sœur ; Et rompant t
e à vous percer le flanc ; Prêt d’épouser la sœur, qu’il faut tuer le frère , Et que pour mon pays j’ai le sort si contraire.
resse aussi pleine et sincère Que j’épousai la sœur, je combattrai le frère  ; Et pour trancher enfin ces discours superflus,
à Corneille le nom de Grand, non-seulement pour le distinguer de son frère , mais du reste des hommes. Veut-on un dialogue vi
ne, tant que le goût du beau subsistera parmi nous. Thomas Corneille, frère du grand Corneille, suivit la même carrière que l
s plus fiers adversaires Réunis dans ces lieux, n’y sont plus que des frères . Le sage Louis douze(c), au milieu de ces rois, S
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
de lâches complaisances ; les hommes, en qui il ne doit voir que, des frères égarés, que l’indulgence ramènera, et que trop de
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ès de son cœur, comme pour le réchauffer, sa famille, son enfant, ses frères , quelques amis. Il avait le goût charmant de l’ob
81 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
r crainte à tous était grande. Enfin, l’un d’eux dit aux autres : mes frères , prions notre père qui est dans les deux, peut-êt
quand ils eurent prié, celui qui avait dit : Prions, dit encore : Mes frères , ce qu’aucun de nous n’a pu faire  seul, qui sait
ous désespérons. Invoquons le secours du ciel, et unissons-nous à nos frères pour prier et travailler. Seuls nous ne pourrions
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
du moins ce qu’il faut en croire ? La parole de Dieu Oui, mes frères , c’est aux auditeurs de faire3 les prédicateurs ;
es, sont offensés de la dureté de son style irrégulier. Pourtant, mes frères , n’en rougissons pas. Le discours de l’Apôtre est
83 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
es parents sur ma postérité. J’aurais vu massacrer et mon père et mon frère , Du haut de son palais précipiter ma mère, Et dan
t laissons le mystère : La sœur vous touche ici beaucoup moins que le frère  ; Et pour Britannicus… Junie. Il a su me toucher
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
lousie et le mépris de ceux qu’on loue. L’intérêt le plus vil arme le frère contre le frère, l’ami contre l’ami, rompt tous l
ris de ceux qu’on loue. L’intérêt le plus vil arme le frère contre le frère , l’ami contre l’ami, rompt tous les liens du sang
85 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ent pour la cause commune. Ce furent de l’un et de l’autre côté trois frères , les Horaces, romains, et les Curiaces, albains.
ophe de l’ode de J.-B. Rousseau, sur la naissance du duc de Bretagne ( frère aîné de Louis XV). Où suis-je ? Quel nouveau mir
a main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t’es donnée ? Tes frères , ces martyrs égorgés à mes yeux, T’ouvrent leurs
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
survit, mais c’est la passion de l’honneur. » Et vous, enfants, vous, frères des guerriers que je célèbre, quelle laborieuse c
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
is seize pièces de canon qui appartenoient à un prince, oncle du roi, frère de la reine, et avec qui vous n’aviez jamais eu d
88 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
and vous serez établis dans votre patrie ! Il n’est pas possible, mes frères , qu’à la vue de cette auguste assemblée, vous n’e
Dieu habite ! Esprit saint, esprit pacifique, qui faites habiter les frères unanimement dans votre maison, affermissez-y la p
ses ennemis. La crainte qu’il en eut le détermina à faire tondre ses frères  ; cela en augmenta encore le nombre. Ces deux art
Parthes), Timagène (ancien gouverneur d’Antiochus et de Séleucus son frère ). TIMAGÈNE (À Antiochus). Avec assez de peine il4
rant ; Et, ce reste égare de lumière incertaine Lui peignant son cher frère au lieu de Timagène, Rempli de votre idée, il m’a
d’un coup trop inhumain426.          « Régnez ; et surtout, mon cher frère ,          « Gardez-vous de la même main. « C’est…
vraiment tragique, Qui va changer en pleurs l’allégresse publique. Ô frère , plus aimé que la clarté du jour ! Ô rival, aussi
un moyen de vous être bien chère Que pour don nuptial vous immoler un frère  ; On fait plus : on m’impute un coup si plein d’h
t ma triste destinée : Pour m’exposer à tout achevons l’hyménée. Cher frère , c’est pour moi le chemin du trépas : La main qui
crime en crime enfin te voilà roi. Je t’ai défait d’un père, et d’un frère , et de moi : Puisse le ciel tous deux vous prendr
visage, Et crois voir en nous deux, sous mêmes soins nourris Ces deux frères que peint l’École des maris 494. Dont… ALCESTE.  
ar vous joindre à mes premiers écrits. C’est là qu’à la faveur de vos frères chéris, Peut-être enfin soufferts comme enfants d
                Il restait seul de notre famille : Mon père était son frère . Il descend comme moi Du sang infortuné de notre
es parents sur ma postérité. J’aurais vu massacrer et mon père et mon frère , Du haut de son palais précipiter ma mère, Et dan
Dieu sommes-nous étrangères ? Vous avez près de vous nos pères et nos frères . UNE AUTRE. Hélas ! si, pour venger l’opprobre d’
vid ! JOAS. Ô mon unique mère ! Venez, cher Zacharie, embrasser votre frère . JOSABETH, à Zacharie. Aux pieds de votre roi pro
ffensants de Rhadamiste, qui redoute un rival dans Arsame, son propre frère , et termine par ces beaux vers : Pour toi, dès q
Votre cœur s’attendrit ; je vois couler vos pleurs. (À Arsame.) Mon frère , approchez-vous ; embrassez-moi : je meurs705 ZÉ
orde de son oraison funèbre de Louis XIV : « Dieu seul est grand, mes frères . » 178. « On a loué cent fois, et avec toute
abeth de Bavière, deuxième femme et veuve de Monsieur, duc d’Orléans, frère unique de Louis XIV. Cette princesse, fort honnêt
. I, p. 506 et suiv. 320. Il lui ordonna d’avoir pour ses sœurs, ses frères et ses neveux une clémence sans bornes, indeficie
oltaire, pour rendre impérissable la renommée de son auteur. Les deux frères sont Sganarelle et Ariste, dont les opinions sont
a perfide ambition de Pharasmane, qui avait pris les armes contre son frère , contre ce même Mithridate, qui avait élevé son f
89 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
e a deux sujets singuliers, on met ce verbe au pluriel. Exemple. Mon frère et ma sœur lisent.   67. — Deuxième remarque. Qua
que la troisième. Exemples. Vous et moi nous lisons. Vous et votre frère vous lisez. (La politesse française veut qu’on no
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
dans, je te les donne. Prends-les, mon fils, et n’en donne rien à ton frère . « Le fils tressaillit, et resta quelque temps im
on père, dit-il, si je reçois tout de vous, que deviendra ensuite mon frère  ? — Lui ! dit son père, l’interrompant ; je ne su
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
en cent propos contraires, Moi, d’un pas inégal je suivais mes grands frères  ; Et les astres sereins s’allumaient dans les cie
92 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
quefois ils sont articles : l’article est toujours suivi d’un nom, le frère , la sœur, les hommes : au lieu que le pronom est
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
toujours passionnément votre dévoué serviteur6. Sur la mort d’un frère . [Ce 10e jour de janvier 1641.] Monsieur, Je
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
1. Le sang de Turenne peut-il crier comme celui d’Abel, tué par son frère  ? Que de rhétorique ! 2. Comparez Mascaron et j
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
-précoce instinct. Agé de trois ans, il allait frapper à la porte des frères de la doctrine chrétienne, et comme on lui en ref
96 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
oilà le nœud qui inquiète le spectateur. Si elle savait que c’est son frère , il n’y a pas de doute qu’elle ne l’épargnât : ai
par la connaissance de ce qui était inconnu : Iphigénie reconnaît son frère , et le sauve. Celui qui vient de la force opposée
la tragédie de Rodogune, la situation d’Antiochus et de Séleucus, son frère  ; telle est encore celle d’Hippolyte, lorsque Thé
sque Curiace, en le félicitant de ce que Home l’a nommé avec ses deux frères pour le combat, ne peut s’empêcher de lui témoign
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
uisselant dans Parisa, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux ex
sang de son fils dans la coupe qui lui a été présentée par Atrée, son frère , lui parle ainsi : Monstre, que les enfers ont v
98 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
nt perdue. Le vieil Horace croit que son fils, après la mort des deux frères , a fui devant les trois Curiaces, et il ignore la
iser les âmes par la parole. Vous me tenez lieu de père, de mère, de frère , disait saint Chrysostome à son peuple ; je n’ai
pourquoi vous êtes parti, pourquoi vous avez quitté votre ordre, vos frères , votre sainte retraite, moi-même enfin qui vous s
et touchantes : Le voilà donc encore sous nos yeux, cet incomparable frère  ; voici, du moins, sa cendre précieuse et sa dépo
’était donc pour vous-même que devaient éclater ses premiers accents… Frère vénérable et chéri ! puisse ta bienheureuse âme ê
acuvius, s’était rendue à Annibal et l’avait reçu dans ses murs. Deux frères , citoyens les plus considérables de la ville, don
ci comment l’illustre religieux répond à cette accusation : Ah ! mes frères , nous l’avouons sans peine : nous n’avons ni les
des reproches bien plus amers et plus accablants, non pas à vous, mes frères , mais à un grand nombre de ceux qui témoignent ta
ses forces ? As-tu droit d’exiger que nous, les tristes restes de nos frères morts, faibles et derniers débris de cette Église
eur, pour ses brebis. Le devoir du soldat est de donner, comme un bon frère , sa vie pour ses frères. Si vous considérez l’âpr
e devoir du soldat est de donner, comme un bon frère, sa vie pour ses frères . Si vous considérez l’âpreté de la vie du prêtre,
ité, aux haineux le pardon des injures, aux égoïstes l’amour de leurs frères . Soit qu’il traîne les âmes épouvantées au bord d
anité appelle la gloire ; il ne voit dans tous les malheureux que des frères , dans les étrangers comme dans les concitoyens, q
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
hrist, dit l’Apôtre1 ; et je puis dire comme lui2 : « Vous savez, mes frères , que la flatterie jusqu’ici n’a pas régné dans le
100 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
lui fit jurer, sous peine de malédiction, de venger le meurtre de ses frères . L’homme n’oublia jamais le serment de l’enfant.
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