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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
Bientôt il laissa sa femme veuve ; et celle-ci, quoique demeurée sans fortune , continua à voir la meilleure compagnie, qui la r
unesse2, et vous bénirez la Providence, au lieu de murmurer contre la fortune . Il y a dix ans que nous étions bien éloignés l’u
leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait eu peine à imaginer4, et qu’il n’y a
3. C’était une maison d’éducation pour les jeunes filles nobles sans fortune  ; elle a subsisté jusqu’à la révolution. 4. Volt
Mme de Montespan. Mais il est certain que, par la suite, la brillante fortune de madame de Maintenon ne l’éblouit pas, et que s
plus que les besoins. Soyez délicat sur le choix de vos amis ; votre fortune et votre salut dépendent également des premiers p
Allusion au mariage secret qui l’avait unie à Louis XIV. Cette haute fortune de Mme de Maintenon eut son principe dans sa vert
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
r revers au milieu de tant de ressources, et de tant de faveurs de la fortune  ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter
inuel, son application à bien faire, n’ont pu fléchir la dureté de sa fortune . Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des faute
ès-habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres hommes y font leur fortune  ? ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni p
eût voulu changer sa misère pour la prospérité des hommes faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; m
ur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui doit, en effet, s
é, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune , il inspire la compassion la plus vive. Plus on l
onçu de si grandes choses n’aurait pas été incapable de les faire. La fortune , qui l’a réduit à les écrire, me paraît injuste.
elles qu’il n’a pu surmonter par son courage. Mais lorsque, malgré la fortune et malgré ses propres défauts, j’apprends que son
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune , ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous
r l’affaire de l’éternité ? (Sermon sur l’impénitence finale.) La fortune La fortune, trompeuse en toute autre chose, e
l’éternité ? (Sermon sur l’impénitence finale.) La fortune La fortune , trompeuse en toute autre chose, est du moins sin
est ce qui m’a fait souvent penser que toutes les complaisances de la fortune ne sont pas des faveurs, mais des trahisons ; qu’
l sur lequel le hasard ne domine pas, et de mépriser par cette vue la fortune toujours changeante, la persuasion de son inconst
re elle-même ; car écoutez parler ce politique habile et entendu : la fortune l’a élevé bien haut, et dans cette élévation, il
rables, sur des richesses immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. Il pense s’être affermi contre tout
e si ces soutiens magnifiques qu’il cherche contre la puissance de la fortune n’étaient pas encore de son ressort, et pour le m
s que l’édifice même qu’il croit chancelant ! C’est trop parler de la fortune dans la chaire de vérité. Écoute, homme sage, hom
mbre de créatures, et les grands et les petits, étaient attachés à sa fortune  : « ni les cèdres ni les pins », c’est-à-dire les
avoir jeté en bas de fortes et profondes racines. » Voilà une grande fortune , un siècle n’en voit pas beaucoup de semblables ;
n levant les épaules et regardant avec étonnement les restes de cette fortune ruinée : Est-ce là que devait aboutir toute cette
rres, et les pertes et les ruines entrent par trop d’endroits dans la fortune des hommes pour pouvoir être arrêtées de toutes p
t de crimes, et tant d’injustices, sans pouvoir jamais arracher de la fortune , à laquelle tu te dévoues, qu’un misérable peut-ê
finie. O les dignes restes de ta grandeur ! ô les belles suites de ta fortune  ! ô folie ! ô illusion ! ô étrange aveuglement de
cumulé sur une tête qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune  ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, e
mieux être aveugle que de connaître son faible ; surtout les grandes fortunes veulent être traitées délicatement ; elles ne pre
8. Nous dirions : ravis par une certaine douceur… 1. Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle,
4 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
i préparent les grands et glorieux événements, il ne laisse rien à la fortune de ce que le conseil et la prudence humaine lui p
ous avez tant de fois couronnées. Turenne meurt ; tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s’éloign
joindre la politesse du temps à la bonne foi de nos pères, en qui la fortune n’a fait que donner du crédit au mérite, qui a sa
t lâches. Il allait porter son encens avec peine sur les autels de la fortune , et revenait chargé du poids des pensées qu’un si
uler ses sentiments, et qu’il n’achèterait jamais ni de faveur, ni de fortune , aux dépens de sa probité. Oraison funèbre du du
e, à ternir une gloire qui brille un peu trop à son gré, à ruiner une fortune dont les débris peuvent servir à grossir la sienn
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
t acheté une charge de trésorier à Caen, lorsque, après des revers de fortune , à 36 ans, sur la recommandation de Bossuet, il f
mestique4. Il est sévère et inexorable à qui n’a point encore fait sa fortune  : il vous aperçoit un jour dans une galerie, et i
eurs auteurs dépendaient des riches et de ceux qui ont fait une belle fortune , quelle proscription ! il n’y aurait plus de rapp
, et qu’elle se trouvât portée par ses propres avantages à faire leur fortune ou à l’embellir. Nous devons travailler à nous re
ux vertueux, à ceux qui ont de l’esprit, qu’elle rend maîtres de leur fortune ou de leur repos ; pernicieuse pour les grands et
u’il ne peut se borner à ce qu’on appelle des trésors, des postes, la fortune et la faveur. Il ne voit rien dans de si faibles
urs légions ; qui était grand dans la prospérité, plus grand quand la fortune lui a été contraire : la levée d’un siège, une re
’est depuis quelque temps livré à la cour, et qui secrètement veut sa fortune . Le reconnaissez-vous à son visage, à ses entreti
he et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de grandeur de fortune . » (Chap. 392.) 2. Massillon s’exprime presque d
grands périls, et sait même profiter de toutes les infidélités de la fortune . » 1. Condé avait l’humeur inégale et irascible
evant les épaules et en regardant avec étonnement les restes de cette fortune ruinée : Est-ce là que devait aboutir toute cette
vrai, dignes de vous, j’ajoute même capables de soutenir toute votre fortune  ; mais qui peut vous en promettre autant de vos p
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
illir de votre naissance : la mienne est tellement proportionnée à ma fortune , que je serais fâché que l’une ou l’autre fussent
ers, je m’y suis attaché comme au mien propre ; j’ai pris part à leur fortune , et j’aurais souhaité qu’ils fussent dans un état
ui ce que je pouvais par moi-même : c’est ce qui m’a porté à faire ma fortune par des moyens que j’avais dans mes mains, la mod
p de vanité pour souhaiter que mes enfants fassent un jour une grande fortune  : ce ne serait qu’à force de raison qu’ils pourra
jours été content de l’état où je suis, que j’ai toujours approuvé ma fortune , que je n’ai jamais rougi d’elle ni envié celle d
re un peu de modération dans mon âme. S’il m’est permis de prédire la fortune de mon ouvrage3, il sera plus approuvé que lu : d
e sage ne doit rien hasarder qui l’expose à la bonne où à la mauvaise fortune  : le seul bien auquel elle doit aspirer, c’est à
continuellement ; elle a soutenu une petite, une médiocre, une grande fortune avec la même supériorité, et n’a point eu de pros
ien de la bonhomie quand il croyait avoir négligé le soin de faire la fortune de son nom. 2. Il veut dire : des arrière-pensée
7 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
au combat, confiants dans votre courage, dans votre bonheur, dans la fortune , dans les destinées du nom des Sarrasins et dans
es de la Gaule se précipitaient sur nos traces ? Et maintenant que la fortune nous comble de ses faveurs, maintenant que les Di
Thapsus ; mais les partisans de Pompée furent là encore trahis par la fortune . « Compagnons d’armes, vous la seule espérance d
rticuliers, est-ce le désir du repos qui vous possède ? Eh quoi ? les fortunes privées peuvent-elles subsister, quand la fortune
de ? Eh quoi ? les fortunes privées peuvent-elles subsister, quand la fortune publique périclite ? L’incendie allumé par nos en
chis que nous sommes venues ici, accablées par le malheur, puisque la fortune nous force à craindre ce qui devrait être pour no
i, Prince, répliqua Solon. Vous m’interrogez, moi qui sais combien la fortune est une divinité inconstante, et combien elle se
ésus, l’homme quelque grand qu’il soit, est-il exposé aux coups de la fortune . Je vous vois opulent et maître d’un nombre immen
il est question de la pitié applicable à des malheureux trahis par la fortune , de l’intérêt public, de la gloire de Syracuse, j
njustice. Personne n’est assez prudent pour être plus puissant que la Fortune , cette déesse qui s’abandonnant à ses caprices, s
ns, toutes les rigueurs qui se rattachent à la captivité, comme si la Fortune l’avait choisi pour montrer quelle est sa puissan
z que nous sommes le Sénat. Quelles que soient les alternatives de la fortune , l’autorité suprême nous suivra partout et l’empi
e cours des destinées, faites agréer aux Dieux vos espérances. Que la fortune vous donne aujourd’hui autant de courage, que vou
, si l’on veut livrer bataille, tout est abandonné au hasard : que la fortune trahisse la valeur des Perses, Alexandre sera le
sées d’autrui valent les nôtres et que les événements dépendant de la fortune ne peuvent être déterminés d’avance. Nous prenons
entreprises par les Romains, Marseille a toujours voulu partager leur fortune  ; les annales de l’histoire attestent cette vérit
propos de la Sicile et ensuite de l’Espagne, puisque, aveuglés par la fortune , nous en sommes arrivés au point que vous Romains
luttes. Quant à moi, instruit par l’expérience et sachant combien la fortune est changeante, combien elle peut, par les plus f
spagne et en Afrique, sans éprouver jamais les retours imprévus de la fortune , tu n’ajoutes pas foi à mes paroles, bien qu’elle
eux qui ont repoussé la force par la force. Quant à l’influence de la fortune , aucun homme ne la connaît mieux que moi, et plus
urs, en présence de ses amis, de l’immense bienfait qu’il devait à la fortune , offrit un sacrifice aux dieux, et, la nuit, pend
puis voir sans regret et sans indignation que la médiocrité de votre fortune ne vous permette pas de vivre avec l’éclat qui co
e tourmenterais-je à la poursuite des richesses ? Pourquoi accuser la fortune , de ce qu’elle ne m’a pas accordé des trésors don
t dans cette patrie, une origine, une famille, de bons principes, une fortune digne de ton rang. En échange de si grands bienfa
ie. En effet, nous sommes quelquefois exposés ici-bas aux coups de la fortune , et plus souvent encore aux attaques de l’envie :
s, que j’ai essuyé un échec. À mon retour sur le sol de l’Afrique, la fortune a changé aussitôt pour moi avec le théâtre de la
s’est mis au-dessus des besoins, et qui n’a point à se plaindre de sa fortune , commet au moins une imprudence, s’il sacrifie à
homme n’a trouvé que la mort ? mais quand je présumerais assez de la fortune pour me flatter de me dérober aux mêmes dangers,
on doit avoir peu de confiance dans la puissance humaine, combien la fortune est incertaine et fragile. — Il lui rappelle ce q
ce d’avoir bien réfléchi, et le défaut de réussite est imputable à la fortune seule. Le feu du ciel atteint de préférence les g
à des craintes mutuelles. « César, bien que par le concours de votre fortune et de votre magnificence vous ayez souvent présen
Romains : les succès militaires peuvent avoir leurs détracteurs : la fortune peut en réclamer sa part ; les soldats eux-mêmes
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Regnard. (1655-1709.) » pp. 242-253
our en France, et fixé près de Paris, il songea à devenir auteur. Une fortune aisée, dont il usait largement, lui permit de ne
ndité j’emplirais le dedans : Il n’est que ce métier pour brusquer la fortune  ; Et tel change de meuble et d’habit chaque lune,
dit je de trictrac, ou bien je ne pourrai. Tu peux me faire perdre, ô fortune ennemie ! Mais me faire payer, parbleu, je t’en d
Hector lit. Lis donc.« Chapitre six. Du mépris des richesses. « La fortune offre aux yeux des brillants mensongers : « Tous
s auteurs du Dictionnaire de Trévoux, incaguer le destin, incaguer la fortune , pour braver, défier le destin, la fortune. » Tou
uer le destin, incaguer la fortune, pour braver, défier le destin, la fortune . » Toutefois Molière n’a pas fait usage de ce mot
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
tenue par la crainte des discours publics, partagée par l’amour de la fortune , n’exerce qu’à demi son empire26. 1° Elle est tra
ent en promettre une toute contraire. 3° L’ambition et l’amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’amour du plais
exclusivement du plaisir, sans en être distraits par les soins de la fortune . Cet épisode, qui occupe le34, est plus naturel e
aversent ; la crainte des discours publics la retient ; l’amour de la fortune la partage. 27. Dans les princes et dans les gra
s trouvés là-dessus la volonté de ceux qui tiennent en leurs mains la fortune publique ? Les occasions préviennent presque leur
éternel du reste de la terre. 32. Enfin, l’ambition et l’amour de la fortune dans les autres hommes partagent l’amour du plais
évation ; et jusqu’ici les plaisirs ont arrêté bien des espérances de fortune et l’ont rarement avancée. 33. Mais les princes
es princes et les grands, qui n’ont plus rien à désirer du côté de la fortune , n’y trouvent rien aussi qui gêne leurs plaisirs.
10 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
cevoir que le combat n’est pas égal entre nous et des hommes à qui la fortune n’offre aucun avantage pareil à défendre. Il fall
ant le péril même qui se montrait à leurs yeux comme une faveur de la fortune , tous ils se hâtaient de s’en saisir, et pour se
, à la voix de l’opinion, savaient braver les dangers. Quelquefois la fortune trompa leurs projets ; mais jamais ils ne crurent
 : ils savent que leurs fils naquirent soumis aux viscissitudes de la fortune . » Heureux donc ceux qui, ou comme vos enfants, o
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
, la mesure et le bon sens pratique ; elle porta simplement une haute fortune , et s’en servit pour faire le bien, surtout lorsq
jeunesse, et vous bénirez la Providence au lieu de murmurer contre la fortune . Il y a dix ans que nous étions bien éloignés l’u
s, si vous vous perdez comme Lucifer ? Songez que c’est uniquement la fortune de votre tante qui a fait celle de votre père et
leurs journées ? Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que
12 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
in il faut confesser que tous ses vices ont été de ceux que la grande fortune rend aisément illustres, parce qu’ils ont été de
actère. La nature lui avait fait l’esprit aussi grand que le cœur. La fortune , en le donnant à un siècle de guerre, a laissé au
grand par son esprit et par ses vertus que par ses dignités et par sa fortune  ; toujours employé, et toujours au-dessus de ses
e se sert pour élever ou pour abattre, selon ses décrets éternels, la fortune des rois et des royaumes. » 1. Signifie : talen
13 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
des dignités qui le tireraient de l’obscurité, ou pour s’assurer une fortune solide, et qui le mît pour l’avenir dans une situ
isser des regrets mille fois plus vifs et plus cuisants qu’une grande fortune manquée ; et cependant ce temps si précieux nous
précipite dans la retraite. Une liaison d’amitié nous fait suivre la fortune et la destinée d’un ami. Enfin, de tous les choix
immenses, et les dépouilles saintes des peuples. Ce sont des vues de fortune , d’élévation, de plaisir, qui vous ont frayé la r
, un asile saint lui paraît plus honorable aux yeux des hommes qu’une fortune obscure et rampante. Personne presque ne prend da
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
conseils. Poursuivi à toute outrance par l’implacable malignité de la fortune , trahi de tous les siens, il ne s’est pas manqué
on crut qu’il fallait tout donner au conseil, et ne rien laisser à la fortune . La cabale ? Il était du nombre de ceux qui n’ava
oici : De la trompette sanguinaire, Il ose mépriser la voix : De la fortune mercenaire, Il ignore les dures lois. Il rit du
t de coups affreux la tempête orageuse Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse. Mais Louis d’un regard sait bientôt la
a personne de Louis XIII, n’était pas la voie la plus sûre pour faire fortune  ; on réussissait beaucoup mieux en se dévouant à
l’État se trouva presque toujours heureusement enchaîné à celui de sa fortune et de ses passions. Car la guerre qu’il entretint
nfatigable dans la paix et dans la guerre ; qui ne laissait rien à la fortune de ce qu’il pouvait lui ôter par conseil et par p
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
quit par des spéculations heureuses non moins que par ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance. Cette pui
igé, mais tranquille, et maître encor de soi, Voit d’un œil assuré sa fortune cruelle, Et, tombant sous ses coups, songe à trio
le, auprès de lui, la fureur dans les yeux, Accusait les Flamands, la fortune et les cieux. « Tout est perdu, dit-il, mourons,
par son courage, De la guerre sous lui j’ai fait l’apprentissage : Ma fortune et mon rang sont un don de ce roi, Si grand par s
rouble qui m’accable au comble du bonheur. Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la ren
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
ui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I, ode 2. A la Fortune . Fortune, dont la main couronne Les forfaits
aître Est le Dieu qui m’a sauvé. Liv. I, ode 2. A la Fortune. Fortune , dont la main couronne Les forfaits les plus inou
e vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage as
sa confiance. Ivre de ses grandeurs et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible, ô jour
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ettres vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gen
é, il n’est qu’une sorte de gens dont on puisse dire qu’ils font leur fortune  ; ce sont les élèves laborieux de nos lycées. On
onc ces efforts si profitables, qui vous mettront en possession d’une fortune sans vicissitude. Préparez-vous, dans la vie des
18 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
ruit dans ce lieu, il l’aurait été dans un autre. Les accidents de la fortune se réparent aisément : on ne peut pas parer à des
aissent continuellement de la nature des choses. Mais la nature ni la fortune ne furent jamais si fortes contre lui que lui-mêm
échec pouvait le renverser, il mit peu de chose au hasard : quand la fortune le mit au-dessus des événements, la témérité fut
les dettes des soldats, faire part de sa conquête aux Grecs, faire la fortune de chaque homme de son armée : il était Alexandre
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
quentes sur la part qui revient à chacun dans la bonne ou la mauvaise fortune des sociétés, l’art magistral de classer les idée
orce pour un beau dessein, ce mélange puissant d’action humaine et de fortune , qui saisit et transporte les âmes les plus haute
r et servir le roi contre la cour, et tout en poussant avec ardeur sa fortune , braver de puissantes défaveurs. Sans doute, il p
a révélé. Ses contemporains le pressentaient : « Votre santé et votre fortune sont le toast de toutes les tables », lui écrivai
20 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
s héros ; soit que, dans le sanctuaire de la justice, elle défende la fortune , la vie et l’honneur des citoyens ; soit que, dan
ulé sur une tête, qui, ensuite, est exposée à tous les outrages de la fortune  ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, e
à nos yeux et s’évanouissent ; cette révolution des conditions et de fortunes qui commencent et qui finissent, qui se relèvent
rent, et le produit sous des expressions nouvelles. Ovide a dit de la fortune  : « Elle n’est constante que dans son inconstance
a revêtue de cette belle image. Heureux, qui satisfait de son humble fortune , Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit da
stimable. » Si l’âge, dit le même Rhéteur30, influe sur les mœurs, la fortune et la condition n’y influent pas moins. Suivre le
use de vils flatteurs qui les applaudissent, ou qui en attendent leur fortune . » On trouve cette différence entre les mœurs des
hes, et le caractère de ceux qui l’ont toujours été, que ceux dont la fortune est nouvelle, rapide, surprenante, ont tous les d
’est plus commun que de l’oublier dans l’ivresse que cause une riante fortune  ». Voilà les mœurs, les caractères que l’orateur
es convois, tout cela sans doute contribue beaucoup à la victoire. La fortune , surtout, se croit en droit de s’en attribuer la
s troupes de pied, ni celles de cavalerie, ne peuvent y prétendre. La fortune même, cette fière maîtresse des événements humain
on seulement le relever, mais le faire monter à un plus haut point de fortune qu’il n’était avant sa chute ; en user ainsi, c’e
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
t pas après la vertu. Elle fuit surtout la vérité. Si tu t’occupes de fortune , tu te mets toi-même à l’enchère. — Si ton âme es
fortune, tu te mets toi-même à l’enchère. — Si ton âme est noble, ta fortune est l’honneur ; ta fortune est l’estime de ta pat
me à l’enchère. — Si ton âme est noble, ta fortune est l’honneur ; ta fortune est l’estime de ta patrie, l’amour de tes concito
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
re amitié dès qu’ils deviennent nécessaires à nos plaisirs ou à notre fortune  ; l’intérêt est un grand attrait pour la plupart
des dignités qui le tireraient de l’obscurité, ou pour s’assurer une fortune solide, et qui le mît pour l’avenir dans une situ
isser des regrets mille fois plus vifs et plus cuisants qu’une grande fortune manquée ; et cependant ce temps si précieux nous
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
u dans ses affections et son dévouement, échappé du naufrage avec une fortune compromise et une santé détruite, n’ayant plus de
ommes idolâtres d’eux-mêmes, et les rendrait tyrans des autres, si la fortune leur en donnait les moyens. Il ne se repose jamai
ôt aux plaisirs. Il en change selon le changement de nos âges, de nos fortunes et de nos expériences ; mais il lui est indiffére
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
s lui doivent, les uns leur honneur et leurs charges, les autres leur fortune et leur vie, tous la sûreté publique et la paix,
omme il marche, vous diriez que la nature ne le contient plus ; et sa fortune enfermant en soi tant de fortunes particulières,
a nature ne le contient plus ; et sa fortune enfermant en soi tant de fortunes particulières, il ne peut plus se compter pour un
ps, que le péché a donnés en proie à ses cruelles bizarreries ; et la fortune , pour être également ombrageuse, ne se rend pas m
1. Nous dirions : ravis par une certaine douceur… 2. Le bien de la fortune est un bien périssable, Quant on bâtit sur elle,
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
ait acheté une charge de trésorier à Caen, lorsqu’après des revers de fortune , à 36 ans, sur la recommandation de Bossuet, il f
omestique2 Il est sévère et inexorable à qui n’a point encore fait sa fortune  : il vous aperçoit un jour dans une galerie, et i
é, et, comme le trafiquant de la fable, il attribue ses malheurs à la fortune et à la société. » (La Fontaine et les fabuliste
he et d’applaudissement de soi, de montre de faveur et de grandeur de fortune . » (Chap. 392.) 1. Massillon s’exprime presque d
evant les épaules et en regardant avec étonnement les restes de cette fortune ruinée : Est ce là que devait aboutir toute cette
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
ntiments, et beaucoup de jugement, on peut se consoler d’avoir peu de fortune . Les noms substantifs, connaissances, sentiments,
e fortune. Les noms substantifs, connaissances, sentiments, jugement, fortune , sont pris ici dans un sens partitif et indétermi
es les connaissances, tous les sentiments, tous le jugement, toute la fortune imaginables ; mais seulement quelques connaissanc
connaissances, quelques sentiments, quelque portion de jugement et de fortune , sans vouloir cependant les spécifier. Je mets do
le supprime avant sentiments. Je le supprime aussi avant jugement et fortune , parce que ces noms sont précédés des adverbes de
, que ; quelle, que, qui désigne la qualité : = quelle que soit votre fortune , quel que soit votre mérite, ne vous laissez poin
ar une conjonction, peut se mettre au singulier : = la prospérité, la fortune , le mauvais exemple n’a pu le gâter. Mais si ces
non seulement ses titres, ses honneurs, ses dignités, mais encore sa fortune s’évanouit. Tout et rien, placés après plusieurs
plus honnêtes gens de la cour qu’il faut choisir pour soutiens de sa fortune  ; mais ceux qui ont le plus de crédit auprès du P
plus honnêtes gens de la cour qu’il faut choisir pour soutiens de sa fortune  ; mais ce sont ceux qui ont le plus de crédit aup
son adjectif autre : = la science donne plus de considération, que la fortune ne peut en donner : = il écrit mieux qu’il ne par
oint s’emploie mieux à la fin d’une phrase. = Si, pour acquérir de la fortune , il faut faire des bassesses, je n’en veux point.
27 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
avoir fait connaître le bonheur domestique. Réparer les brèches d’une fortune compromise, établir son fils, adorer sa fille, Ma
; nous nous plaisons, nous nous aimons, nous prenons intérêt dans nos fortunes . Vous me parlez de vous avancer de l’argent sur l
Je ne vous dis point l’intérêt extrême que j’ai toujours pris à votre fortune  : vous croiriez que ce seroit le rabutinage qui e
est plus différent que leur mort ; mais rien n’est plus égal que leur fortune , et les cent millions de chaînes qui les attachai
28 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
quer à bien des choses de plus grande conséquence. Toutes ces grandes fortunes par lesquelles les ambitieux s’élèvent, comme par
rès tout, il est bâti sur la vie de cet ambitieux. Lui mort, voilà sa fortune renversée et anéantie. Et qu’y a-t-il de plus fra
appréhendent de blesser ceux qu’ils ont intérêt de ménager pour leur fortune . Cette pratique est si importante et si nécessair
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
ce de la conduite publique ou privée. Elle porta simplement une haute fortune , et s’en servit pour faire le bien, surtout lorsq
s, si vous vous perdez comme Lucifer ? Songez que c’est uniquement la fortune de votre tante qui a fait celle de votre père et
leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer3, et qu’il n’y a qu
30 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
s-puissant. — 7. L’homme colère n’est pas toujours en colère. — 8. La Fortune est volage ; c’est une déesse capricieuse. — 9. L
ifficile de comprendre les ouvrages grecs. — 8. Le poëte Simonide fit fortune . — 9. Le fabuliste Esope eut à juste titre la rép
eine d’Assyrie, avait été prise quelque temps pour un garçon. — 6. La Fortune a été considérée comme une déesse aveugle, volage
n dedecet. corrigé. 1. L’émulation développe l’esprit. — 2. La fortune seconde les braves. — 3. L’araignée ourdit des to
e aucune action des hommes. — 16. Un grand cœur convient à une grande fortune . — 17. Un langage honnête ne fait jamais défaut à
patrie. —  10. La flatterie est la compagne inséparable d’une grande fortune . — 11. Les vertus font l’ornement et la gloire de
ité porte rarement bonheur ; souvent elle cause notre perte. — 17. La fortune elle-même vient au secours de la valeur. — 18. Pé
est. corrigé. 1. Beaucoup de gens font un mauvais usage de la fortune , de la noblesse, de la force. — 2. Les militaires
spend son nid aux solives. — 13. Il est beau de ne pas dépendre de la fortune . — 14. Certaine herbe garantit les étoffes de la
sage ne compte ni sur la vigueur du corps, ni sur la stabilité de la fortune . — 10. L’empereur Tibère consultait les astrologu
; alors il commença à être un objet de mépris pour les siens. — 6. La fortune se plaît toujours à se jouer des choses humaines.
es courageux sont prêts à prodiguer pour la patrie non-seulement leur fortune , mais encore leur sang. version 69. 1. Mag
e paraissait devoir durer longtemps ; mais le général romain dut à la fortune , ou plutôt à sa vertu, une victoire prompte. Les
es d’abord par l’amour des plaisirs, ensuite par le délabrement de sa fortune , qui en fut la conséquence. Il agitait les projet
r l’âge. — 2. Nous mesurons les grands hommes à la vertu, et non à la fortune . — 3. La nature a entouré et revêtu les yeux de m
 6. Le sage, durant les temps de prospérité, craint les retours de la fortune . — 7. Lycurgue entreprit la rédaction de ses lois
lui-même. — 13. Chez les plus anciens Romains, ni la naissance ni la fortune n’obtenaient une considération plus distinguée qu
du lac Averne, il alla consulter la sibylle de Cumes sur l’état de sa fortune . Enfin, ayant débarqué dans le Latium, il y trouv
personnage : « O trompeuses espérances des hommes ! ô fragilité de la fortune  ! ô vanité de nos efforts ! » — 2. Tibère s’écria
tus est. corrigé. 1. Les choses humaines sont changeantes ; la fortune en est la maîtresse souveraine. — 2. Philippe ass
fugia à Tarquinies, ville d’Étrurie très-florissante, et y établit sa fortune . Tarquin lui-même, parti de la ville de Tarquinie
e Romain. — 6. Il est beau de se suffire, et de ne pas dépendre de la fortune . — 7. Il est honteux de ne pas savoir se conduire
ux qui n’ont jamais été malades. — 4. Tous les bienfaits que donne la fortune sont enlevés par elle avec la plus grande facilit
d’ivoire qui est à Athènes dans le Parthénon. — 11. Non-seulement la fortune elle-même est aveugle, mais encore elle aveugle o
uche était chaque jour agité de plus en plus par le délabrement de sa fortune et par la conscience de ses crimes. Il était en o
le de se passer de secours étranger, exposé à tous les outrages de la fortune , la pâture, la victime de n’importe quelle bête f
es dieux irrités. — 7. Cicéron prétend avoir toujours lutté contre la fortune , et en avoir toujours triomphé. — 8. Les poëtes o
ois ayant appelé à leur secours Xantippe, général Lacédémonien, et la fortune ayant changé, il fut vaincu et fait prisonnier. L
ent. — 5. Je crains que vous ne puissiez pas porter le poids de votre fortune . — 6. Les Gaulois, s’étant exhortés mutuellement,
 — 16. La faveur des hommes incline ordinairement du même côté que la fortune . version 200. 1. Meminerimus etiam adversù
oi de plus grand et de plus courageux que de triompher de la mauvaise fortune  ? — 10. Les chiens se souviennent des chemins par
t le devenir. — 8. Bien des gens ont voulu éviter les atteintes de la fortune , peu de gens l’ont pu. — 9. Aucun des défauts du
la force, la puissance, la richesse et les autres biens que donne la fortune , ne renferment pas en soi la vraie gloire, que l’
aisirs. — 9. Marius supporta très-courageusement tous les coups de la fortune , tant par sa vigueur physique que par sa force d’
la munificence de Dieu ? — 4. Quel homme est assez grand pour que la fortune ne puisse le réduire à avoir besoin même des plus
vers les malheureux ? et la foi ne change-t-elle pas toujours avec la fortune  ? Le roi envoya donc à la rencontre de Pompée, pa
uitième année, la veille du jour anniversaire de sa naissance ; et la fortune eut pour lui de tels retours, que la terre, naguè
naître avec un esprit intelligent et apte à s’instruire, et dans une fortune suffisante pour recevoir une éducation libérale ?
alités étaient dans sa nature, que ses défauts furent les torts de la fortune ou de l’âge. — 9. A considérer l’éternité, la vie
e sans doute, mais excusable dans un jeune homme et dans une si haute fortune . — 11. Si tous les malades ne guérissent pas, ce
rre, nous mettons à la voile ; nous affrontons les incertitudes de la fortune , la violence des tempêtes, que nulle puissance hu
aux frais de l’État, parce que leur père ne leur avait laissé aucune fortune  : heureux les maris de ces jeunes filles, puisque
amp sans blessures et couverts de gloire. Ainsi, dans cette lutte, la fortune fit passer les deux rivaux par de telles alternat
ter de ce qu’on a, c’est la plus grande et la plus sûre de toutes les fortunes . En effet, si les gens experts à priser les chose
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
générations éteintes, qu’elle expose dans ce qui arrive la part de la fortune et celle de l’homme, c’est-à-dire l’action des lo
le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque célébrité. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque
érances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans appui et sans fortune , sentent en eux le désir d’améliorer leur sort, e
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
inquiets que la rigueur de leur condition et le désir de changer leur fortune tourmentent inexorablement jusqu’à la mort. Le tu
é, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune , il inspire la compassion la plus vive. Plus on l
33 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
de M. votre frère, quelque étrange inégalité que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après l
pour la réception de Thomas Corneille2. Éloge de Louis XIV1. La fortune a pris, ce semble, plaisir à élever ce prince au
loire où puissent monter les hommes, si toutefois on peut dire que la fortune ait eu quelque part dans ses succès, qui n’ont ét
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
Guérin 1810-1839. [Notice] Fils d’une race noble, mais dont la fortune était déchue, né au château du Cayla, sous le cie
e pour se fixer à Paris, et s’y vouer à ses goûts d’étude, sans autre fortune que son talent. Il apprit aux dépens de son repos
ue ce soit en joueurs superbes ou railleurs, toujours au-dessus de la fortune , bonne ou mauvaise, en gardant un éclat de rire à
35 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
texte coupé] paroles d’un célèbre historien, c’est dans la plus haute fortune qu’il y a le moins de liberté. Les richesses, les
r, et aux autres ; en second lieu, qu’elle ne soit au-dessus de notre fortune  ; enfin, qu’il soit accordé à chacun selon son mé
ns sa détresse, cet homme, qui ne s’était jamais occupé du soin de sa fortune , trouva des amis qui protégèrent ses études, et d
draient pas leur charme, dans cet isolement ? Version XXXIX. La Fortune accusée d’inconstance se justifie. 39. Pourqu
ions, dans ses paroles, il se montrait égal, ou plutôt supérieur à sa fortune . Passionné pour la gloire, il n’était pas indiffé
éprimande à un chevalier romain, en lui reprochant d’avoir diminué sa fortune . Celui-ci prouva publiquement qu’il l’avait augme
uelques deniers, pour les offrir au prince, en ajoutant : « Par votre fortune  ! Auguste, si j’étais plus riche, je donnerais pl
de cent mille hommes, et le combat s’engage dans ces plaines. Mais la fortune du roi n’avait pas changé avec le chef de ses arm
sent, ils meurent comme vous. Je dis plus : si vous considérez que la fortune a un égal pouvoir sur vous et sur eux, vous pouve
n, pourquoi ce nom nous inspire-t-il tant d’horreur, puisque c’est la fortune qui l’a imposé à celui qui le porte, et qu’il a p
ons aux pieds, comme un être misérable et abject, cette victime de la fortune , et nous ne souffrons pas qu’on nous reproche le
rein : donnant ainsi un exemple d’autant plus honorable, que sa haute fortune semble lui permettre davantage ; un roi qui, doux
esse, conduisait des troupeaux. Cet homme, que les vicissitudes de la fortune et le caprice des Romains, qui changeaient si sou
tence te séduit, veux-tu en goûter toi-même, et jouir par essai de ma fortune  ? » Damoclès ayant répondu que c’était son désir,
m’exhorter à vivre, ni de me voir mourir. J’ai constamment éprouvé la fortune favorable, et, dans la crainte d’essuyer ses rigu
ges consulaires, son fils Sextus, et Favonius, ancien préteur, que la fortune avait associés à sa fuite. Les uns lui conseillai
’adversité ? Enfin, la fidélité ne change-t-elle pas toujours avec la fortune  ? Pompée arrivait, avec Cornélie, son épouse, qu’
y eut dans sa destinée ce singulier exemple des contradictions de la fortune  : la terre, qui avait manqué naguère à ses conquê
entre tous les citoyens, pour établir l’égalité civile par celle des fortunes . Il voulut que tous les repas fussent publics, af
sommes exposés, jusqu’à notre dernier soupir, aux vicissitudes de la fortune . » C’est donc le tombeau qui assure à l’homme le
qui se pouvait trop resserrée dans l’immense empire de l’Afrique ? La fortune a tout partagé aux deux Scipions, comme si le des
tombée. Quelle plainte, vous ou votre fille, pouvez-vous faire de la fortune , à cet égard ? Version LXXXV. L’Inde. 8
ût fait naître, il semblait qu’il aurait toujours été l’artisan de sa fortune . Il ne lui manquait aucune des connaissances néce
[texte coupé]ccoutumé de César, l’affaire fut longtemps douteuse : la fortune [illisible chars][texte coupé]ndécise semblait se
2. Si l’on peut rapporter beaucoup d’exemples de l’instabilité de la fortune , on n’en peut raconter qu’un très-petit nombre de
ne plus trouver en toi nulle espérance ? As-tu perdu l’esprit avec la fortune  ? Regarde, moi qui suis de la même condition : qu
maginer ou acquérir plus d’avantages que ne lui en avaient départi la fortune ou la nature. Version XXIII. Thémistocle.
euses ; le sénateur faisait paître lui-même ses brebis. Mais quand la fortune de Rome eut pris l’essor, quand cette ville eut p
boit, plus on veut boire encore. Aujourd’hui l’or seul a du prix ; la fortune donne les honneurs, la fortune donne les amis ; p
. Aujourd’hui l’or seul a du prix ; la fortune donne les honneurs, la fortune donne les amis ; partout le pauvre reste dans la
e des positions, aux secours des alliés, aux flottes, aux convois. La fortune surtout réclame comme son droit la plus grande pa
sur ses pas, et, par une sorte de miracle, faire pencher à son gré la fortune  ! Aussi lui prodigue-t-on, non-seulement les honn
nt contenus par de légères peines, et les bons défendus sans que leur fortune dût en souffrir. Et, quoiqu’il sortît quelquefois
ux inquiétudes d’esprit, et au danger de perdre la vie, l’honneur, la fortune  : car, s’il est plus convenable et plus propre qu
ar les honneurs qui en furent le prix. Lui-même jouit longtemps d’une fortune prospère ; cependant des coups terribles vinrent
. Les vers ne conduisent point leurs auteurs aux distinctions ni à la fortune  : tout leur fruit se borne à un plaisir court, à
pereur ; mais combien il est plus beau de pouvoir, si l’état de notre fortune nous y oblige, recourir à soi-même, se rendre pro
e un trésor enfoui ; un autre, s’il peut parvenir avant sa mort à une fortune de 30,000,000 de sesterces. Le sénat même, ce con
en suppliant ses genoux, et ne rougis pas, à quelque nécessité que la fortune réduise des malheureux. Bannis de ta mémoire les
e premier : il vous demande la vie. Quant au sceptre de Troie, que la fortune en dispose à son gré. Version XCI. Le petit
t de la ville, étranger à l’ambition et à tout désir d’une plus haute fortune , et de tromper la vie, dont la nature rend le pas
eant les hommes, on a coutume de considérer ou leur caractère ou leur fortune . Il est certes facile de dire, et l’on dit aussi
rendant des services, c’est au caractère des personnes, et non à leur fortune , qu’on a égard. Voilà un beau langage. Mais enfin
t pour lui, persuadé que vous avez eu égard à sa personne et non à sa fortune , prend à cœur de montrer sa reconnaissance, non-s
demandait à qui il donnerait plutôt sa fille, d’un honnête homme sans fortune , ou d’un homme riche et peu estimé : « J’aime mie
s une servitude volontaire. Plusieurs ne s’occupent qu’à convoiter la fortune d’autrui, ou à maudire la leur. La plupart, sans
compagne de l’opulence, on a vu rarement quelqu’un jouir d’une haute fortune et rester étranger à l’orgueil. Or ce vice était
70 37. Songe du roi Crésus. 72 38. Utilité de l’amitié. 74 39. La Fortune , accusée d’inconstance, se justifie. 76 40. De l
36 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
tage de ses légumes et de son mauvais vin ; s’associe à la plus haute fortune ou fait les honneurs de sa médiocrité. Il paye à
’inconstance, la sécheresse de cœur qui se développent dans une haute fortune , de l’autre un penchant très-naturel à abuser de
Et ce serait la paix pour mon âme inquiète De savoir quels revers la fortune m’apprête ; Quand on le voit venir, moins perçant
ique par un différent motif, que ceux qui étaient intéressés par leur fortune ou par leur haine particulière contre le principa
la grand’chambre, lequel, poussé d’un esprit d’ambition de rendre sa fortune meilleure dans les divisions publiques, avait dep
aité des Pyrénées, son véritable titre de gloire, et laissé sa propre fortune , il faut bien le dire, en meilleur état que les f
elle les soins, les intrigues, les sueurs employés à l’avancement des fortunes , à la formation, à la force des cabales ; les adr
té peu de chose : son expérience de la guerre n’était pas grande ; sa fortune n’était que celle d’un particulier ; c’était un m
de ses talents, de son ambition, de ses vices, du mauvais état de sa fortune , et autorisant par le cynisme de ses propos, tous
res n’ont pu sauver de la ruine, du maximum, et de la banqueroute, la fortune et le travail de la France, qu’il était si aisé d
ité. Ce visage que les événements n’avaient pas ému, ce regard que la fortune n’avait pas troublé s’animaient lorsqu’il parlait
nt survécu chez lui à toutes les vicissitudes des événements et de la fortune . Il s’entretenait sans aucune gêne des gouverneme
latteurs ; Et tombent avec eux d’une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs. Malherbe. Bonap
’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire
rdez, belle nature, Au moins le souvenir ! Lamartine 29. À la Fortune Ô toi qui d’Antium protéges les murailles, Qu
s En quels lieux a-t-on vu votre rage assoupie Épargner les autels ? Fortune , à tes rigueurs que le calme succède ; Retrempe,
de Nos maux soient effacés. Anquetil (Trad. d’Horace)30. À la Fortune Fortune, dont la main couronne Les forfaits l
soient effacés. Anquetil (Trad. d’Horace)30. À la Fortune Fortune , dont la main couronne Les forfaits les plus inou
e vertu commune Suffit pour faire un conquérant : Celui qui dompte la fortune Mérite seul le nom de grand. Il perd sa volage as
royale maison pour l’embellir et la rendre plus digne de lui et de sa fortune . Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles
inuel, son application à bien faire, n’ont pu fléchir la dureté de sa fortune . Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des faute
ne méritait pas, et celui que son imprudence lui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est
ès-habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres hommes y font leur fortune  ? ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni p
eût voulu changer sa misère pour la prospérité des hommes faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; m
l ne sert plus la défense commune, Le sceptre n’a servi que sa propre fortune  ; Affranchi du péril de nos rivaux anciens, Il s’
tise, on t’aime, Chacun tremble sous toi, chacun t’offre des vœux, Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux ; Mais tu f
me reste plus qu’à vous les déclarer.     Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de
acrifice, Un second, puis un autre : et quand à son caprice On a cédé fortune et repos et bonheur, Elle vient fièrement vous de
gneur, monsieur le comte, vous vous croyez un grand génie ! Noblesse, fortune , un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu
i lui sera servie, Parlons-en ! MADAME HUGUET.                     La fortune … HUBERT.                                         
s ses tableaux des plus flatteuses distinctions de la nature et de la fortune , il ne fait que parer pour un instant la victime
utres états tant d’hommes qui ne nous valent pas, croyons-nous, faire fortune et réussir, tandis que nous, morbleu !…… Telle es
r ; elle s’en allait avec le roi ; je répondis à tout, car j’étais en fortune . Nous revînmes le soir aux flambeaux : je soupai
est plus différent que leur mort ; mais rien n’est plus égal que leur fortune et leurs attachements, et les cent mille millions
ère enfant, les deux contrats du duc de Wurtemberg ; c’est une petite fortune assurée pour votre vie. J’y joins mon testament.
n les circonstances, et malheureusement mon théâtre, qui est toute ma fortune et celle d’une famille nombreuse, ne me rapporte
sputés, on n’en obtient une part qu’au prix d’une lutte ardente et la fortune n’accorde pas toujours la meilleure au plus digne
ra brillante, celle des autres obscure et cachée : la condition et la fortune de vos parents en décideront en grande partie. Qu
de la vie, ils pourront vous surpasser par le talent, ou devoir à la fortune un succès qui vous échappera. Ne leur en veuillez
ommes idolâtres d’eux-mêmes, et les rendrait tyrans des autres, si la fortune leur en donnait les moyens. Il ne se repose jamai
ôt aux plaisirs. Il en change selon le changement de nos âges, de nos fortunes et de nos expériences, mais il lui est indifféren
le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque célébrité. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque
érances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans appui et sans fortune , sentent en eux le désir d’améliorer leur sort, e
, outre la gloire, l’homme donne au génie, de notre temps surtout, la fortune et les honneurs ; et souvent alors, chose étrange
tes les puissances de votre âme. Ne fléchissez pas le genou devant la fortune , mais accoutumez-vous à vous incliner devant la l
ue chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune , mieux que la santé elle-même, c’est le dévouemen
que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune , ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous
37 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »
b. i). C’est ici que j’abjure et les lois et la paix ; Je te suis, ô fortune , et j’attends tes bienfaits, Dit César ; il n’est
la bataille d’Ivri : « Mes compagnons, si vous courez aujourd’hui ma fortune , je cours aussi la vôtre. Je veux vaincre ou mour
38 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
m’obligeât à faire un métier de la science pour le soulagement de ma fortune  ; et, quoique je ne fisse pas profession de mépri
iverses expériences, à m’éprouver moi-même dans les rencontres que la fortune me proposait, et partout à faire telle réflexion
ère adoptif. 1. Descartes était d’une famille noble et possédait une fortune indépendante. 1. Descartes est jugé ainsi par l
39 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
lui. Cependant il se retire vers Dieppe, où certes il courait grande fortune d’être accablé, si l’absence du duc de Mayenne, q
les religionnaires mêmes, dont le courage endurci par les coups de la fortune ne rebroussait pas facilement contre le danger, c
40 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
is ou demeurer impuni. Je passe également sous silence la perte de ta fortune , et cette ruine complète que tu verras fondre sur
fureurs la nature t’a fait naître, tes inclinations t’ont préparé, la fortune a préservé tes jours ! Ennemi du repos, la guerre
as-tu su trouver une armée composée d’hommes perdus, abandonnés de la fortune et même de l’espérance, un ramassis des plus vils
autour de lui tous ces misérables engloutis dans le naufrage de leur fortune , c’est alors seulement que sera éteint et étouffé
s des autres dieux, les maisons de la ville, ses remparts, la vie, la fortune de tous les citoyens. Et tous ces persécuteurs de
urtres, incendies, pillage. Leur patrimoine, ils l’ont dissipé ; leur fortune , ils l’ont engloutie ; l’argent leur manque depui
eux qui, maîtres de richesses inespérées, soudaines, ont fait de leur fortune un somptueux et insolent étalage. Ils ont voulu b
lique, Romains, et, avec elle, votre existence à tous, vos biens, vos fortunes , vos femmes, vos enfants, ce siège même du plus g
sa capitale et le siège même de sa puissance. XII. Cependant la fortune a soumis à des conditions bien différentes les su
dévastation ; quel que soit le sort que me réserve personnellement la fortune , j’y suis résigné. En effet, si Lentulus a pu cro
lonté du peuple romain, qui est bien décidé à sauver son empire et la fortune de tous les citoyens. Autour de nous se sont rang
i anime les affranchis. Depuis que leur mérite leur a valu l’heureuse fortune d’être citoyens romains, ils regardent comme leur
ste, pourquoi parler ici d’hommes et de classes que l’intérêt de leur fortune , les droits de citoyens auxquels ils sont admis,
Enfin, votre existence, la vie de vos femmes et de vos enfants, votre fortune , la conservation de vos demeures et de vos foyers
a liberté, quelle protection des dieux pour étendre et agrandir cette fortune qu’une seule nuit a failli anéantir ! Empêcher qu
igure antique de bois, qui représentait, si je ne me trompe, la Bonne Fortune . Il dédaigna de l’avoir dans sa maison. IV.
sse à vous. Il use du bénéfice de cette loi qui protège également les fortunes publiques et particulières de nos alliés. Quoique
on trouvait à proportion tous les autres ustensiles d’argent ; que la fortune leur en avait enlevé une grande partie, mais qu’i
maison, oui, vous le pouvez ; vous réunissez tous les avantages de la fortune et de la nature. Je ne vous enlèverai pas l’honne
celles des Marcellus, et sur un piédestal plus élevé. XLII. La fortune des Siciliens vous a donné aujourd’hui pour juge
se nomme Tycha, parce qu’il y avait autrefois un ancien temple de la Fortune  ; on y voit une très belle académie et plusieurs
n, la préférence ne peut lui être contestée. Pour nous, envers qui la fortune et la nature ont été plus avares, nous ne pouvons
pectacle frappant, les juges craignirent que cet homme, dérobé par la fortune au fer des ennemis, malgré tous les dangers auxqu
r des hommes condamnés pour des attentats qui menaçaient la vie et la fortune de tous les citoyens. Ici, c’est un événement si
es déserteurs en Italie, et cette guerre peu importante de Temsa ? La fortune vous offrait à la vérité dans ces circonstances l
ailleurs quelques-uns de ces capitaines vivent encore et sont ici. La fortune , à ce qu’il me semble, les a soustraits au suppli
se ; sans dire que je traite comme une faute ce qui est l’effet de la fortune  ; que je fais d’un malheur une accusation, et un
à votre disgrâce, et que je vous ôte tout recours aux caprices de la fortune  ? que je vous reproche et vous objecte les hasard
rre, quoique pour l’ordinaire on ne veuille pas entendre parler de la fortune quand on s’y est abandonné et qu’on en a éprouvé
moitié, mais Bacchus. S’il ne faut pas vous rendre responsable de la fortune , pourquoi ne vous a-t-elle point tenu lieu d’excu
t la vie ? Ne suffit-il pas à nos négociants d’avoir à souffrir de la fortune tant de dangers inévitables ; faut-il qu’ils aien
41 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
lemagne) ; — devant certains noms communs (homme, femme, chose, mort, fortune , etc.) ; — devant le superlatif (les choses plus
qualité morte et corporelle, que la disposition ; c’est un coup de la fortune , de faire brancher nostre ennemy, et de luy esblo
veue ferme et desdaigneuse, il est battu, non pas de nous, mais de la fortune  ; il est tué, non pas vaincu : les plus vaillants
ulement de celles qu’on m’eust commises, mais de celles mesmes que la fortune m’eust faict passer par les mains ; et foys consc
Savoïard, que « Si ce sot de roy de France eust sceu bien conduire sa fortune , il estoit homme pour devenir maistre d’hostel de
n legier apprentissage : tant de remuements d’estat et changements de fortune publicque nous instruisent à ne faire pas grand m
trent en la pluspart des opinions utiles et vrayes ; comme aussi leur fortune les feit naistre environ mesme siecle ; touts deu
ou plus entendu : car ie suis pareillement curieux de cognoistre les fortunes et la vie de ces grands precepteurs du monde, com
ge. Il fault tant de rencontres à la bastir, que c’est beaucoup si la fortune y arrive une fois en trois siecles. Ce que nous a
n fils240 [20 novembre 1605.] Monsieur du Plessis, Ayant sceu la fortune advenue à vostre fils, j’en ay receu par vostre c
qu’il faut témoigner parmi les légèretés292 et les bizarreries de la Fortune . Le pilote tremblera-t-il et pâlira-t-il à la pre
autres lieux plus fréquentés ; il se présentera partout à la mauvaise fortune , et parce qu’il ne craindra point, il méritera d’
été faite ? Mais jugeons, je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortune qu’il ne soit venu à bout de ce dessein. Considér
entendu par tout le monde. Mais quand cet orage fut dissipé et que la fortune en eut détourné le coup, s’arrêta-t-il pour cela 
que l’on dit à cette heure avoir été si téméraires, il a fallu que la fortune ait fait, depuis, trois miracles, c’est-à-dire tr
ille de Nordlingen. Vous me direz qu’il ne se peut pas plaindre de la fortune , pour l’avoir traversé en cela, puisqu’elle l’a s
nt paraître hardi, sage et prévoyant. Voyons-le donc dans la mauvaise fortune , et examinons s’il y a eu moins de hardiesse, de
as témoigné qu’il y vouloit mourir devant tous les autres ? Est-ce la fortune qui l’a tiré de ce labyrinthe ; ou si ç’a été sa
i avoit fait fortifier le Havre pour s’y jeter à la première mauvaise fortune  ? Il n’a pas fait une démarche en arrière pour ce
rendent les rues courbées et inégales, on diroit plutôt que c’est la fortune que la volonté de quelques hommes usant de raison
et inquiètes qui, n’étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent
en ont décidé que sur l’opinion qu’ils ont eue qu’il n’y avoit que la fortune des rois et des princes qui fût capable d’une act
e qu’on appelle complaisance, qui est une humeur plus commode pour la fortune , mais aussi désavantageuse pour le jugement ; car
à Port-Royal, exilé avec les jansénistes dont il partagea toutes les fortunes , fugitif en France, en Belgique, puis fixé à Char
plus aisé de se guinder sur de grands sentimens, de braver en vers la fortune , accuser les destins, et dire des injures aux Die
de M. votre frère, quelque étrange inégalité que, durant leur vie, la fortune mette entre eux et les plus grands héros, après l
rres, et les pertes et les ruines entrent par trop d’endroits dans la fortune des hommes pour pouvoir être arrêtées de toutes p
t de crimes, et tant d’injustices, sans pouvoir jamais arracher de la fortune , à laquelle tu te dévoues, qu’un misérable peut-ê
finie. Ô les dignes restes de ta grandeur ! ô les belles suites de ta fortune  ! ô folie ! ô illusion ! ô étrange aveuglement de
umulé sur une tête, qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune  ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, e
ur ? d’en soutenir le ministre, deux fois éloigné, contre sa mauvaise fortune , contre ses propres frayeurs, contre la malignité
ions sont insatiables et sans bornes. Car quel ambitieux entêté de sa fortune et des honneurs du monde s’est jamais contenté de
bien ce cadavre : Veni, et vide ; venez et voyez. C’étoit un homme de fortune comme vous ; en peu d’années il s’étoit enrichi c
ant de crimes aux yeux de Dieu. Or, en vérité, de ces partisans de la fortune et de l’ambition dont je parle ici, quel est celu
voit assuré le repos d’une pauvre famille, que lorsqu’il décidait des fortunes les plus éclatantes sur le premier trône de la ju
’en recevoir. Il a toujours cru que le mérite pouvoit se passer de la fortune  ; il s’est contenté de l’un, et ne s’est point in
’il y a toujours â l’avenir, comme on ne le peut empêcher, de grandes fortunes pour la mauvaise foi et pour l’injustice, il y au
st, plus fière, qui le croiroit ? que toutes les autres, dédaigne nos fortunes privées… Que Votre Majesté rappelle, s’il lui pla
des hommes, mar, après tout, ceux qui n’ont rien d’éminent, ni par la fortune , ni par le mérite, quelque petite opinion qu’ils
plus sujet d’estimer et d’admirer dans les siècles passés, qui d’une fortune particulière ou d’une puissance très médiocre, pa
lus exacte, et considérez de combien de choses on vous louera, que la fortune seule aura peut-être faites pour vous. Descendez
que leurs bons effets ne semblent être que son propre ouvrage, où la fortune n’a presque point eu de part. Soyez toujours, mon
est plus différent que leur mort ; mais rien n’est plus égal que leur fortune , et leurs attachemens, et les cent millions de ch
eunesse, et vous bénirez la Providence, au lieu de murmurer contre la fortune . Il y a dix ans que nous étions bien éloignés l’u
leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on auroit peine à imaginer, et qu’il n’y a que
vu en personne tant d’égalité dans la vie, tant de modération dans la fortune , tant de clémence dans les injures. Ces impétuosi
mes petits449. (Chap. II, Du mérite personnel.) Les « biens de fortune  » Ni les troubles, Zénobie450, qui agitent vo
’une longue vie, et il a eu la gloire de ne laisser en mourant qu’une fortune médiocre. Il étoit passionnément attaché au Roi,
elle les soins, les intrigues, les sueurs employés à l’avancement des fortunes , à la formation, à la force des cabales ; les adr
oiont les distinctions ou les dégoûts et souvent par enchaînement les fortunes . Tout, jusqu’aux miuistres, jusqu’aux filles du r
en traiter et conserver que la qualité de Roy, tout son bonheur et sa fortune , y sont indispensablement attachés d’une manière
rassis que Figaro, est l’homme à l’esprit délié qui, parti pour îaire fortune en ce monde, mérite d’y arriver, parce qu’il a eu
rès souvent, que j’en étois aimé de manière que je pouvois compter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après pa
me reposer, je te le déclare tout net, tu perdrois avec mon amitié la fortune que je t’ai promise. Tel seroit le fruit de ta so
rer de mon état misérable ; peut-être même allois-je faire une de ces fortunes subites qui étonnent tout le monde. Que de riches
échec pouvoit le renverser, il mit peu de chose au hasard : quand la fortune le mit au-dessus des événemens, la témérité fut q
les dettes des soldats, faire part de sa conquête aux Grecs, faire la fortune de chaque homme de son armée : il étoit Alexandre
ue votre gloire et vos vertus vous donnoient sur tous les hommes ? La fortune semble être gênée de ne plus vous élever aux honn
tions étoient raisonnables, et si Rome avoit été tranquille, ou si ma fortune n’avoit pas été chancelante, je les aurois accept
rs désirs et leurs soucis rongeans s’étendre et s’accroître avec leur fortune  ; il les verra perdre haleine en avançant, sans j
impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province, que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait, comm
andeur d’âme. J’en remarque beaucoup de sortes : un courage contre la fortune , qui est philosophie ; un courage contre les misè
u’un même homme assemble tant de qualités. Octave, dans le plan de sa fortune , élevée sur des précipices, bravoit des périls ém
ourage bien des inégalités. Brutus qui eut la hardiesse d’attaquer la fortune de César, n’eut pas la force de suivre la sienne 
inuel, son application à bien faire, n’ont pu fléchir la dureté de sa fortune . Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des faute
ne méritoit pas, et celui que son imprudence lui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est
ès-habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres hommes y font leur fortune  ? ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni p
eût voulu changer sa misère pour la prospérité des hommes foibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux ; m
r revers au milieu de tant de ressources, et de tant de faveurs de la fortune  ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter
ur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui doit, en effet, s
que de dire, comme le comte de la Blache : cette affaire dérangera sa fortune  ; il faut gagner sur le temps, plaider longuement
parfaite sûreté, comme dans le meilleur port. « J’y mettrois toute ma fortune , ajouta-t-îl, et j’y dormirois aussi tranquilleme
ns recommandables semblait une moindre calamité que l’insolence et la fortune scandaleuse de leurs meurtriers et de leurs dénon
de tous les républicains, je voulusse changer mon supplice contre la fortune de ce misérable Hébert, qui, dans sa feuille, pou
ée en Angleterre le roman historique et descriptif, et son école fait fortune en France. Mais bientôt, à côté du Cinq-Mars, d’A
écrivit toute sa vie, il se condamna à l’exil pendant les différentes fortunes que la conquête française fit à la Savoie et au P
s ta table ; l’un ne peut pas aller sans l’autre. Je puis attacher ta fortune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement t
i parce que le temple est désert. Partout où il reste une chance à la fortune , il n’y a point d’héroïsme à la tenter. Les actio
les frégates le Muiron, la Carrère, les chebecks694 la Revanche et la Fortune vinrent, à la pointe du jour, mouiller dans le go
pas de grandes actions suivies qui soient l’œuvre du hasard et de la fortune  ; elles dérivent toujours de la combinaison et du
tant de grandes actions qu’aux caprices du hasard, aux faveurs de la fortune  ? Certes, il devait être doué d’une âme de la tre
ux un titre qu’un nom. Pauvre homme ! ses idées sont au-dessous de sa fortune . Je m’en doutai quand je le vis donner sa petite
ieillir dans les honneurs obscurs de quelque légion 703, ni faire une fortune , il faut laisser cela. Sans doute, c’est mon dess
traite en ami : tout cela me retient. D’ailleurs je laisse faire à la fortune , et ne me mêle point du tout de la conduite de ma
ravageait toujours ; et s’il n’était pas mort, il ravagerait encore. Fortune lui livra le monde, qu’en sut-il faire ? Ne me di
si vaste que soit cette assemblée, peut-être à cause du rang et de la fortune , n’a-t-elle pas le sens des maux de l’humanité, p
us le toit de sa famille où ne le conviaient ni les jouissances de la fortune ni les grandeurs du sang. Il rapportait aux siens
rations plébéiennes le talent, le courage, la confiance et l’héroïque fortune qui pouvaient seuls la sauver. Elle les trouva ;
s jeux sacrés de la Grèce. Eh bien ! malgré toutes ces oppositions de fortune et de pensée, un trait dominant, le style, cette
ller au parlement de Bretagne et lui-même seigneur du Perron. Avec sa fortune , ses talents et son audace naturelle, protégé par
pour la religion de l’Évangile. Ne fléchissez pas le genou devant la fortune , mais accoutumez-vous à vous incliner devant la l
faveur de l’arbitre de l’Europe, il ne laissa pas à beaucoup près une fortune aussi considérable que celle qu’il avait héritée
ue chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune , mieux que la santé elle-même, c’est le dévouemen
l apprit leur langue, il épousa leurs querelles, il s’enchaîna à leur fortune . Cette fortune d’envahissement et de conquête fut
angue, il épousa leurs querelles, il s’enchaîna à leur fortune. Cette fortune d’envahissement et de conquête fut pendant quelqu
ant qu’il n’y avait plus de remède, il tâcha de prendre cœur de796 sa fortune . Il regarda patiemment les voleurs ; et, quand le
de ses talents, de son ambition, de ses vices, du mauvais état de sa fortune , et autorisant, par le cynisme de ses propos, tou
ait à l’intérêt qu’inspiraient ses qualités : toujours il avait vu sa fortune interrompue par des accidents imprévus ; vainqueu
esaix, et voulut confondre dans les mêmes honneurs deux hommes que la fortune avait confondus dans une même destinée816. (His
l’Europe. Servez-la donc sous les princes que ramène en ce moment la fortune variable des révolutions. Servez-la sous eux comm
idé en sa faveur se trouva remis en question. Il fit encore face à la fortune  ; mais il était au bout de ses forces, de sa féli
pas seulement fini dans le temps, il l’était dans son esprit, dans sa fortune , dans ses grands hommes. Ceux-ci étaient lentemen
irer ses ordres par Mme de Maintenon, il était arrivé au déclin de sa fortune et au commencement de ses revers. Déjà la révocat
des aventures, le regret du repos, l’espérance de la gloire et de la fortune , le dédain de vivre petitement, dédain plus vif a
nd de disgrâce irréparable, se ménageaient toujours pour un retour de fortune  ; le cœur de la meilleure mère qui fut jamais, qu
de vos propres mains à votre gloire, sous prétexte de travailler à la fortune d’une école. Vous n’avez pas eu de camarades866,
ue Simon Vouet868 quittât l’Italie et vînt fonder en France sa grande fortune , on avait vu s’établir silencieusement à Rome un
dit Sauval913, qui, à travers son fatras, a quelquefois de ces bonnes fortunes de style, l’île de la Cité est faite comme un gra
riétaires, une révolution qui avait passé, l’écroulement des antiques fortunes , l’absence, l’oubli, quarante ans d’abandon et de
42 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
donne tout ; il renonce à sa place, à la main de la jeune fille, à sa fortune , pour aller donner à son bienfaiteur ses secours
e plus empressé. Le calife, indigné, adresse à ce vil adorateur de la Fortune les plus vifs reproches et lui déclare qu’il ne s
entend l’un d’eux se plaindre amèrement d’une perte qui compromet sa fortune . C’était le propriétaire de la bourse. Mettez dan
le sommeil. Tout à coup un incendie dévore, avec sa maison, toute sa fortune , qui était en portefeuille ; il ne lui reste que
ns du pauvre. En peu de jours le châtelain barbare est frappé dans sa fortune , dans sa famille, dans son honneur, dans sa perso
homme riche avait un fils unique, nommé Eugène, qui, comptant sur la fortune de son père, s’abandonnait à une mollesse et à un
ntéressante et en présence de quelques amis. Il avait encore toute sa fortune , grossie par les épargnes de trois ans. Il met Eu
funeste passion jetait ce jeune homme. Le sage Ariste tremble pour la fortune du fils de son ami, pour son honneur même et pour
répond Ariste, et je veux t’obliger à ne plus jouer. Tu as exposé ta fortune  ; voyons si tu oseras exposer la mienne. » Et il
reur, dans une grande ville de rance, un proscrit, homme d’une grande fortune , poursuivi et ne sachant où trouver un refuge, en
le proscrit rentra en France et recouvra la plus grande partie de sa fortune  ; mais, vers la même époque, le marchand et sa fe
comprendre à ce riche, trop longtemps indifférent et inactif, que sa fortune est un dépôt que la Providence lui a confié, et q
me généreuse, après avoir été obligée de fuir et avoir perdu toute sa fortune , rentre en France dénuée de toute ressource. Elle
ort riche. Un favori de Sylla nomme Chrysogonus, pour s’emparer de sa fortune , obtint de Sylla de placer le nom de cet homme, q
Sujet et plan. Accusé de parricide par le scélérat qui lui a ravi sa fortune , le jeune Roscius cherche un défenseur et n’en tr
e Milville. Vanglenne, après avoir amassé, en Amérique, une grande fortune , revient en France avec l’intention de la partage
econnaissance ; il supplie madame Milville d’accepter la moitié de sa fortune et de lui permettre de devenir le père de ses enf
faire paraître ni animosité ni jalousie contre les citoyens à qui la fortune a été plus favorable qu’à son client. 124. Let
nette : or la volonté de Flavianus était évidemment de ne laisser sa fortune à Labéon que si son fils était mort, ce que prouv
et punir les assassins. Peuvent-ils faire un plus noble usage de leur fortune et de leurs bras ? L’orateur développe les divers
43 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
droit, remuant, infatigable, s’occupant de tout à la fois, même de sa fortune , mêlant les plaisirs aux affaires, aussi laborieu
lettres, et surtout celle du génie, est plus épineuse que celle de la fortune . Si vous avez le malheur d’être médiocre (ce que
il admire et rejette. Il a aimé la gloire, mais n’a point dédaigné la fortune . Souvent ses principes ont dépendu de la carrière
ruit dans ce lieu, il l’aurait été dans un autre. Les accidents de la fortune se réparent aisément : on ne peut pas parer à des
nt continuellement de la nature des choses. « Mais ni la nature ni la fortune ne furent jamais si fortes contre lui que lui-mêm
ons ici le bon sens pratique d’un écrivain qui eut le talent de faire fortune pour se rendre indépendant. Fontanes disait aussi
44 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
’esclavage, par la nécessité de percevoir les impôts aux dépens de sa fortune privée qui en était responsable, l’anéantissement
le Français, qui, confiné modestement dans l’Ile de France, suivra la fortune de nos rois. Dès l’abord, à la faveur des progrès
patrie adoptive les merveilles d’Athènes, au moment même où, par une fortune inespérée, l’invention de l’imprimerie allait mul
feront à jamais le tour du monde. La poésie n’eut pas aussi brillante fortune . Sous Louis XII, roi grave, réfléchi, pieux, simp
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
qui n’appartient qu’à vous ; M. Maillet, qui a perdu une assez grande fortune à Saint-Domingue, sans y prendre garde et sans po
n par le Directoire, entra dans une école de Bretagne, dont il fit la fortune , pour des souliers et un habit, sans s’apercevoir
écier dans celui-ci, afin que justice soit faite, car il n’y fera pas fortune . Rendez-le heureux avec un mot et un sourire ; ce
46 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
, ces mots neufs, ces mots de création nouvelle sont assurés de faire fortune , si, dérivés du grec, ils se latinisent sans effo
comme autrefois le poëte cyclique, en nous criant. « Je chanterai la fortune de Priam, et cette guerre fameuse…. » Quelles mer
l a des goûts-différents : d’homme fait est ambitieux ; il songe à la fortune , aux amitiés utiles, aux honneurs ; il calcule bi
ut plaire et instruire en même temps. C’est alors qu’un livre fait la fortune des Sosies, et qu’il franchit les mers, et qu’il
 ? n’est-on pas libre et de bonne famille ? n’a-t-on pas, surtout, la fortune des Chevaliers ? n’est-on pas un galant homme, en
ent d’abord 305à toute manière-d’être-extérieure 306des différentes fortunes  : 307elle nous réjouit, 308ou elle nous pousse
interprète. 315Si les choses dites 316sont en-désaccord 317avec la fortune (la position) 318de celui qui les dit, 319les c
refois un poëte cyclique. 389« Je chanterai (je vais chanter) 390la fortune (les malheurs) de Priam 391et celle guerre mémor
s à lui, 569et qu’il prie et supplie les Dieux 570 de faire que la fortune 571revienne aux malheureux, 572 et qu’elle s’él
rs), 709et ceux qui ont un père sénateur, 710et ceux qui ont de la fortune , 711sont offensés de cela ; 712et, si 713l’ac
d’une livre (quatre onces). — 939Bien ! tu pourras 940conserver ta fortune . 941 Et si une once est-ajoutée : 942qu’est-ce
47 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
et se rendent, s’ils ne prennent. Au moins veulent-ils hasarder leur fortune et leurs espérances tout à la fois, et demandent
evé l’autre… Mais jugeons, je vous supplie, s’il a tenu à lui ou à la fortune qu’il ne soit venu à bout de ce dernier dessein.
entendu par tout le monde. Mais quand cet orage fut dissipé et que la fortune en eut détourné le coup, s’arrêta-t-il pour cela 
que l’on dit à cette heure avoir été si téméraires, il a fallu que la fortune ait fait, depuis, trois miracles, c’est-à-dire tr
ille de Nordlingen. Vous me direz qu’il ne se peut pas plaindre de la fortune , pour l’avoir traversé en cela, puisqu’elle l’a s
nt paraître hardi, sage et prévoyant. Voyons-le donc dans la mauvaise fortune , et examinons s’il y a eu moins de hardiesse, de
as témoigné qu’il y voulait mourir devant tous les autres ? Est-ce la fortune qui l’a tiré de ce labyrinthe ; ou si ç’a été sa
i avait fait fortifier le Havre pour s’y jeter à la première mauvaise fortune  ? Il n’a pas fait une démarche en arrière pour ce
ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune et celle de leurs amis soient en bon état, et qu’
que Dieu règne sur tous les peuples. Ne parlons plus de hasard ni de fortune , ou parlons-en seulement comme d’un nom dont nous
ux Hyrcan avait fait perdre entièrement aux Asmonéens. Tout cède à la fortune de César ; Alexandrie lui ouvre ses portes ; l’Ég
urs. Ire partie112, les Époques. IX. Influence de Louis XIV sur la fortune de la France. Bombardement d’Alger. Sous lui
t d’angoisse. Ne croyez pas que je vous menace du changement de votre fortune  : l’événement en est casuel ; mais ce que je veux
sonne presque, par la disposition de son esprit, de son cœur et de sa fortune , n’est en état de se livrer au plaisir que donne
u’il ne peut se borner à ce qu’on appelle des trésors, des postes, la fortune et la faveur ; il ne voit rien dans de si faibles
Luxembourg, toujours attaché à lui dans la bonne et dans la mauvaise fortune . Luxembourg341 était l’élève de Condé dans l’art
lles sont assiégées et prises. Le roi courut aussitôt se montrer à la fortune qui faisait tout pour lui. Il alla assiéger Dôle
uite rendre compte de tout au roi, comme un officier qui aurait eu sa fortune à faire. Le roi, dans son quartier, montrait plut
iles, la mort d’un grand nombre de ses amis, et le renversement de sa fortune , qu’il devait aux libéralités du duc de Choiseul
aussi. De ces jeunes guerriers la flotte vagabonde Allait courre457 fortune aux orages du monde, Et déjà pour voguer abandonn
se, on t’aime ; Chacun tremble sous toi, chacun t’offre des vœux ; Ta fortune est bien haut, tu peux ce que tu veux : Mais tu f
n Est douce au sentiment de votre ambition ; Il dispose à son gré des fortunes humaines : Mais, comme les douceurs, en savez-vou
n côté sa splendeur non commune, Voyez par quels degrés il monte à sa fortune  ; Songez combien son bras à mon trône affermi538 
is cette plainte est commune : On n’y connaît que trop les jeux de la Fortune , Ses trompeuses faveurs, ses appas inconstants ;
aventureuse et errante, il finit par trouver la réputation et même la fortune , on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il
de coups affreux la tempête orageuse - Tient un temps sur les eaux la fortune douteuse ; Mais Louis d’un regard sait bientôt la
errai-je plus qu’à titre d’importune ? Ai-je donc élevé si haut votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ?
Vérité, fugitive, importune, N’a trouvé qu’en lui seul sa gloire, sa fortune ,             Sa patrie et ses dieux. Corrigez do
jeune personne dont on ne connaît pas la famille, et que sa mauvaise fortune a presque réduite à l’état de domesticité, mais q
s, ou je ne suis qu’un sot. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortune  ? LE COMTE. Mais si… LISIMON,                    
inconnu Vous corrigerait mieux qu’un père misérable Qu’à vos yeux la fortune a rendu méprisable. LE COMTE. Qui ? moi, je vous
avec dédain le plus illustre sang. Mesurant les égards aux dons de la fortune , Le mérite indigent le choque, l’importune, Et ne
N. Il a air bien grêlé. Selon toute apparence, Cet homme n’a pas fait fortune à l’intendance. (Au comte.) Ma femme vous attend.
aisante où le comte énumère ses qualités et parle fastueusement de sa fortune , qui n’existe que dans son imagination. Il vient
larme et t’importune ; Mais apprends que mes droits vont devant795 ta fortune . Rends-leur hommage, ingrat, par un plus tendre a
sent vous l’annoncer moi-même. LE COMTE. Qu’entends-je ! Juste ciel ! Fortune , ta faveur Au mérite, aux vertus, égale le bonheu
7. Voici notre contrat, signez-le sans façon. LYCANDRE. Quoique notre fortune ait bien changé de face, De vos bontés pour lui j
                                    Une telle aventure Des jeux de la fortune est une preuve sûre. Grâce au ciel, votre sœur es
quit par des spéculations heureuses non moins que par ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance. Cette pui
n qu’au voyageur amené dans ces lieux, La pierre, par vos mains de ma fortune instruite, Raconte en ce tombeau quel malheureux
nvenances, dont il avait vu les derniers restes ; maître d’une grande fortune acquise sans cupidité, et consacrée par des bienf
ellisson. 339. Metz, Toul et Verdun. 340. Une des causes de la rare fortune qui accompagna les armes de Louis XIV, dans la pr
loquence le vide douloureux de cette âme accablée sous le poids de sa fortune . 512. Il faut ici rappeler ce jugement de Lemerc
’une table de gens qui jouent un grand jeu. » (Ch. v, des Biens de la fortune .) — Aujourd’hui, d’ailleurs, rien, dans plus d’un
nt Molière indiqua l’affectation en la soulignant, a fait assez belle fortune . 618. Déjà ce terme a été relevé : ajoutons que,
773. La Fontaine, dans Philémon et Baucis, nous dit aussi Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. 774. Les Tu
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
e notre corps ; si notre salut éternel nous intéressait autant qu’une fortune de boue, ou une santé fragile et périssable, nous
se menace votre vie, qu’un événement inattendu met vos biens et votre fortune en péril, qu’une mort prochaine est sur le point
t homme n’a rien oublié pour vous perdre ; qu’il a fait échouer votre fortune  ; qu’il vous suscite tous les jours des affaires
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
ttérairement, la France est blasée ; il ne lui reste qu’à jouir d’une fortune toute faite ; maussade bonheur ! Nous mettrions p
un sec intérêt. À quelle source puiserai-je la force de sacrifier ma fortune et ma vie à mon honneur, quand vous m’aurez appri
nt à se mettre par la force de leur âme au-dessus des accidents de la fortune et de la colère du ciel ; un Platon pénétrant jus
50 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
fait, la suivre avec fermeté ; 3º tâcher de se vaincre plutôt que la fortune . Faisant une revue des diverses occupations auxqu
iverses expériences, à m’éprouver moi-même dans les rencontres que la fortune me proposait ; et j’avais toujours un extrême dés
troisième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune , et à changer mes désirs que l’ordre du monde, et
ces philosophes qui ont pu autrefois se soustraire de l’empire de la fortune , et, malgré les douleurs et la pauvreté, disputer
n’ayant point cette philosophie, tant favorisés de la nature et de la fortune qu’ils puissent être, ne disposent jamais ainsi d
ui s’y passe ; le reste appartient au dénouement. Le changement d’une fortune en l’autre fait la séparation de ces deux parties
avait déclaré la guerre en l’année 1635 à la maison d’Autriche, et la fortune avait favorisé une si haute entreprise par tant d
cun aspirait par des services légitimes à quelque accroissement en sa fortune . Le cardinal Mazarin entretenait cette bonne inte
ique par un différent motif, que ceux qui étaient intéressés par leur fortune ou par leur haine particulière contre le principa
la grand’chambre, lequel, poussé d’un esprit d’ambition de rendre sa fortune meilleure dans les divisions publiques, avait dep
ux ne se corrigent guère : ils croient toujours avoir raison quand la fortune soutient leur mauvaise conduite. La souveraine ha
doit faire craindre de n’en donner guère à ceux qui nous écoutent. La fortune fait paraître nos vertus et nos vices comme la lu
erse pas entièrement les vertus, du moins elle les ébranle toutes. La fortune ne paraît jamais si aveugle qu’à ceux à qui elle
veugle qu’à ceux à qui elle ne fait pas de bien. Il faut gouverner la fortune comme la santé : en jouir quand elle est bonne et
, mais des plus humaines, mais des plus pardonnables, ait confondu sa fortune avec celle du public, ait compté le moindre de se
’est plus différent que leur mort, mais rien n’est plus égal que leur fortune , et les cent millions de chaînes qui les attachai
ulées sur une tête, qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune  ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, e
infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu’il pouvait lui ôter par conseil et par p
 ? d’en soutenir le ministre deux fois éloigné210, contre sa mauvaise fortune , contre ses propres frayeurs211, contre la malign
ut être important, et il ne le veut point être. Ibid., des Biens de fortune . Certitude de la religion chrétienne. Immatéri
elle les soins, les intrigues, les sueurs employés à l’avancement des fortunes , à la formation, à la force des cabales ; les adr
votre gloire et vos vertus326 vous donnaient sur tous les hommes ? La fortune semble être gênée de ne plus vous élever aux honn
énat, avec la justice et les lois ; le sénat a pour lui mon génie, ma fortune et ma gloire. » « J’avoue, lui dis-je, que, quand
tions étaient raisonnables, et si Rome avait été tranquille, ou si ma fortune n’avait pas été chancelante, je les aurais accept
se fut perfectionné, ces talents, qui souvent sont l’exclusion de la fortune , firent la sienne. Il eut plus que de la fortune 
nt l’exclusion de la fortune, firent la sienne. Il eut plus que de la fortune  ; il eut de la faveur, quelquefois la familiarité
petit port nommé Arizaig, à l’occident septentrional de l’Écosse. La fortune semblait vouloir alors le consoler. Deux armateur
é de la gloire, vous vous convaincrez par vous-mêmes de la vanité des fortunes  : à peine vous aurez atteint, sur les ailes de la
inuel, son application à bien faire, n’ont pu fléchir la dureté de sa fortune . Sa sagesse n’a pu le garantir de faire des faute
ne méritait pas, et celui que son imprudence lui a attiré. Lorsque la fortune a paru se lasser de le poursuivre, la mort s’est
ès habiles se ruinent au jeu, pendant que d’autres hommes y font leur fortune  ? ou pourquoi l’on voit des années qui n’ont ni p
eût voulu changer sa misère pour la prospérité des hommes faibles. La fortune peut se jouer de la sagesse des gens vertueux jam
emportées par un jour d’orage. L’amour de la gloire fait les grandes fortunes entre les peuples. Combien de dégoûts et d’ennuis
-il dire encor ? Félix, je suis chrétienne. Affermis, par ma mort, ta fortune et la mienne : Le coup à l’un et l’autre en sera
t Sertorius, Œdipe et Rodogune Rétablis par ton choix dans toute leur fortune  ; Et ce choix montrerait qu’Othon et Suréna Ne so
aventureuse et errante, il finit par trouver la réputation et même la fortune , on sait trop qu’il ne trouva pas le bonheur. Il
un chercha pour plaire un visage emprunté : Pour éblouir les yeux, la fortune arrogante Affecta d’étaler une pompe insolente ;
mes vers, alors vous importune Pour savoir mes parents, ma vie et ma fortune , Contez-lui qu’allié d’assez hauts magistrats, Fi
sortez654 ? JOSABETH.                            Vous avez entendu sa fortune  : Sa présence à la fin pourrait être importune. A
quit par des spéculations heureuses non moins que par ses travaux une fortune considérable qui augmenta sa puissance. Cette pui
lle des rois de ces tristes contrées715 Qu’à vos sanglantes mains la fortune a livrées ? Prétendez-vous, mon fils, cimenter ce
La Rochefoucauld. 212. Elle n’eut pas à se louer de la cour, et sa fortune subit plusieurs assauts. Jadis Descartes avait éc
divers endroits de l’Italie. Ces gens-là, dit Appien, regardant leur fortune comme attachée à sa vie, veillaient à sa sûreté e
nvenances, dont il avait vu les derniers restes ; maître d’une grande fortune acquise sans cupidité, et consacrée par des bienf
ans le comté d’Inverness-et-Nairn. 353. Au début de l’entreprise, la fortune avait favorisé Charles-Édouard : maître d’Edimbou
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
terrompant ; je ne suis pas inquiet pour Georges. Il est sûr de faire fortune  : il est bête. » Il y a assurément ici un peu d’e
d’exagération : les bêtes et les sots ne sont pas plus sûrs de faire fortune dans le monde que les gens d’esprit. Ils ont cepe
1. Comparez au portrait de Périandre dans La Bruyère. (Des biens de fortune .) 2. Comparez le portrait de Sannion, ou le parv
dération de mon esprit ce que je ne puis avoir de la libéralité de la fortune . » 1. Allusion au peintre Mignard, qui n’était
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
i préparent les grands et glorieux événements, il ne laisse rien à la fortune de ce que le conseil et la prudence humaine lui p
cours. Je me trouble, messieurs ; Turenne meurt : tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s’éloign
53 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
s Si j’avois des enfants masles, je leur desirasse1 volontiers ma fortune . Le bon pere que Dieu me donna, qui n’a de moy qu
à vos femmes, la charge de leur nourriture ; laissez les former à la fortune , soubs des loix populaires et naturelles ; laisse
il me donna à tenir sur les fonts6 à des personnes de la plus abjecte fortune , pour m’y obliger et attacher. Son desseing n’a p
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
a confiance : Ivre de ses grandeurs et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible ! ô jour
s différents pays les mœurs, la politique, La cause des frimas, de la fortune , du vent,             Des astres le pouvoir suprê
-à-dire la seule chose qu’ont à gagner ceux, à qui la naissance et la fortune semblent tout donner ? et si cette haute élévatio
s fameuses. Mais ici le lieu même où était l’impie dans sa plus haute fortune , ne reste pas. Peut-on donner de la grandeur, de
55 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
titue : 1° Le présent au passé : « Turenne meurt, tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse… etc. ; » 2° Le
i faire son procès, tantôt sauvée, tantôt presque prise, changeant de fortune à chaque quart d’heure, n’ayant pour elle que Die
ci dans le sens du xviiie  siècle, les personnes que la condition, la fortune on le mérite élèvent au-dessus du vulgaire, et qu
56 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
, et mourut sur le seuil d’un âge nouveau, qui réservait une si haute fortune à sa petite fille, Mme de Maintenon. Nul ne repré
aron de Fœneste est un de ces Gascons éventés qui sont venus chercher fortune au Louvre. Dans un dialogue qui rappelle Monsieur
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
les de cire aux étoiles montée,   Princes et rois ait osé défier : La Fortune t’appelle au rang de ses victimes, Et le ciel, a
tteurs ; Et tombent avec eux d’une chute commune3   Tous ceux que la fortune   Faisait leurs serviteurs4 1. Rappelons ce
58 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
labes que l’on nomme désinences ou terminaisons3. Ainsi, du mot fors, fortune , hasard, sont dérivés fortuna, fortune, sort, des
inaisons3. Ainsi, du mot fors, fortune, hasard, sont dérivés fortuna, fortune , sort, destin ; fortunatus, fortuné ; fortuitus,
59 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
Oh ! que pour avoir part en si belle aventure Je me souhaiterais la fortune d’Éson, Qui, vieil comme je suis, revint contre n
tombent avec eux d’une chute commune              Tous ceux que leur fortune              Faisait leurs serviteurs. Racan
lettres, au risque de n’y rencontrer ni les mêmes honneurs ni la même fortune . Son œuvre poétique se partage entre les poésies
vagabonde. Il est temps de jouir des délices du port. Le bien de la fortune est un bien périssable ; Quand on bâtit sur elle,
in, retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison content de sa fortune , A selon son pouvoir mesuré ses désirs. Il labou
nol, pour raccommoder au théâtre, l’histoire de don Sanche, soldat de fortune , aventurier inconnu, regardé comme le fils d’un p
s fais pitié ! Reprenez votre orgueil et votre inimitié. Après que ma fortune a soûlé votre envie, Vous plaignez aisément mon e
t Sertorius, Œdipe et Rodogune Rétablis par ton choix dans toute leur fortune  ; Et ce choix montrerait qu’Othon et Suréna Ne so
que Rome eut de chefs importants, Et qui, dans l’Orient balançant la fortune , Vengeait de tous les rois la querelle commune.
vents, et Neptune69. Agamemnon. Heureux qui, satisfait de son humble fortune , Libre du joug superbe où je suis attaché, Vit da
l ne me reste plus qu’à vous les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie ; Mais vous savez trop bien l’histoire de
n voit, d’une ardeur non commune, Par le chemin du ciel courir à leur fortune  ; Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour
longtemps possédé et à laquelle il devait la plus grande partie de sa fortune . Néanmoins il s’en faut de beaucoup que le sujet
ector lit.                Chapitre VI. Du mépris des richesses84. La fortune offre aux yeux des brillants mensongers, Tous les
dupé par eux, qu’il a fait un testament par lequel il lègue toute sa fortune à son neveu. M. Scrupule, Géronte, Éraste, Liset
Épîtres, bien supérieures aux Satires, firent auprès de Louis XIV la fortune de Boileau. Les Satires n’avaient pas déplu à ce
,        Se mettent en tête aisément Que la nature esclave adore leur fortune , Et doit à leur grandeur marquer à tout moment,  
inancier Lisimon ; mais, comme il désire cette alliance à cause de la fortune et qu’il en rougit à cause de l’origine et des fa
ez son fils. Il est vêtu simplement, d’une manière plus conforme à sa fortune qu’aux discours de son fils. Pour achever la déco
l’air bien grêle ! et, selon toute apparence, Cet homme n’a pas fait fortune à l’intendance. Le Comte. C’est un homme d’honne
gens qui n’aiment rien, Et qui, portés sur ces rapides sphères Que la fortune agite en sens contraires, L’esprit troublé de ce
ienfaits, Me suffire à moi-même en volant à la gloire, Et chercher la fortune au temple de Mémoire. M. Baliveau. Où la vas-tu
, Sur la gloire et le gain établir sa maison Et ne devoir qu’à soi sa fortune et son nom. Damis. Ce mélange de gloire et de ga
gloire et de gain m’importune. On doit tout à l’honneur, et rien à la fortune . Le nourrisson du Pinde, ainsi que le guerrier, À
du monstre on purge la tribune, J’y monte, et mes talents, voués à la fortune , Jusqu’à la prose encor voudront bien déroger. Ma
olide et généreux, Une cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soit mère ou marâtre, C’en est fait : pou
es études, parce que son père, qui était architecte, avait dissipé sa fortune , vint à Paris vers l’âge de dix-huit ans et se mi
age Le tribut de ses flots amers, Pour dompter des ondes rebelles, La fortune attacha ses ailes À tes vaisseaux impérieux ; Et
ris sans aucune ressource, eut la témérité de demander À la poésie la fortune avec la gloire. Pour attirer l’attention sur lui,
e sa folie et de sa mort, à un moment où il semble que sa position de fortune était assez bonne ; mais le désespoir de ses insu
oésie, des lettres et de l’étude, souvent chagrin et découragé par la fortune ou par moi-même, toujours soutenu par mes amis, j
ures     Des peintres et des créanciers ! Les Inconvénients de la fortune (1812). Depuis que j’ai touché le faîte Et du
r ! (bis) Je bâille comme un grand seigneur…       Adieu bonheur ! Ma fortune est faite. Le jour, la nuit, je m’inquiète : La
u repos ! (bis) Et je suis surchargé d’impôts…       Adieu repos ! Ma fortune est faite. Plus d’appétit, plus de goguette : Da
gaîté ! (bis) Et par bon ton je prends le thé…       Adieu gaîté ! Ma fortune est faite. Pour le plus léger mal de tête, Au po
anté ! (bis) Hier trois docteurs m’ont visité…       Adieu santé ! Ma fortune est faite. Mais je vois, en grande étiquette, Ch
ons ! (bis) Mon suisse annonce, finissons….       Adieu chansons ! Ma fortune est faite. Tableau de Paris à cinq heures du
nte vit, comme nous, les passions humaines Rouler autour de lui leurs fortunes soudaines ; Il vit les citoyens s’égorger en plei
ons que l’on appliqua à la Chambre des pairs ; voilà ce qui décida la fortune de Lucrèce et fit nommer l’auteur chef de l’École
morale de la pièce qui fait valoir la supériorité de l’honneur sur la fortune est irréprochable. La Bourse, satire plus que com
pour détourner de la carrière dangereuse des vers un jeune homme sans fortune , qui prenait pour du génie sa fureur de faire de
60 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ui laissaient la tribune et le barreau, c’est déjà pour nous une rare fortune  : mais que cet orateur se soit trouvé être en mêm
idoyer doit éveiller en elle. De l’entrée en matière peut dépendre la fortune d’une cause, comme d’une première chute ou d’un p
oldats ; livrer bataille en Piémont, c’est jouer sur un coup de dé la fortune du royaume. Les courtisans les plus graves et les
charge que Dieu vous a donnée, et depuis, vous avez autant cherché la fortune de la guerre que roy qui jamais aist esté en Fran
ous rester froid en défendant la cause d’un client qui vous confie sa fortune ou sa vie, surtout si cette cause vous paraît bon
s appartient souvent à celui qui frappe fort. Au barreau, où c’est la fortune qui noue l’intrigue et où l’orateur reçoit de sa
61 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
s des autres. Quand le commerce est en peu de mains, on voit quelques fortunes prodigieuses et beaucoup de misère ; lorsqu’enfin
lorsqu’enfin il est plus étendu, l’opulence est générale, les grandes fortunes rares. C’est précisément parce qu’il y a beaucoup
62 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
pations exclusives de la politique. D’autre part, la jeunesse voit la fortune des révolutions de toute nature élever parfois d’
ément de dédaigner les avantages matériels et positifs du talent ; la fortune et les honneurs qu’atteignent si souvent l’intrig
63 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
rès-souvent, que j’en étais aimé de manière que je pouvais compter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après pa
me reposer, je te le déclare tout net, tu perdrais avec mon amitié la fortune que je t’ai promise. Tel serait le fruit de ta so
64 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
unté le premier à l’Italie le sonnet, auquel ils firent une éclatante fortune à côté des genres renouvelés de l’antiquité. I
srobé12 (1531). Demande d’argent. On dict bien vray, la maulvaise fortune Ne vient jamais, qu’elle n’en apporte une, Ou deu
s point de faulte est subject à la pince28.     Bien tost apres cesto fortune là, Une autre pire encore se mesla De m’assaillir
nseigna si tost d’y commencer, Ou la nature aux Muses inclinee, Ou ma fortune , en cela destinee A te servir : si ce ne fust l’u
age devenir Mais sans support je ne puis retraire La ou sçavez. Male fortune a voulu maintenir Et a juré de toujours me tenir
ours m’en croist envie. Mais, puisque luy seul est ma vie, Malgré les fortunes senestres86, Les yeulx ne seront point les maistr
a donnee ? J’atteste icy le ciel, seul juste balanceur De tout nostre fortune , et liberal donneur Des victoires, des biens, de
pole : Egal à Jupiter, j’envoye le bonheur Et malheur où je veux, sur Fortune seigneur. Il n’est ville où de moy lon ne dresse
essein je pourray concevoir. Non, non, j’aime bien mieux courir mesme fortune , Que trainer plus longtemps une vie importune… Il
a (1555) en deux livres, sous le nom de Foresteries, qui n’a pas fait fortune , des pièces de mètres et de strophes très variés,
nt, Fausses raisons pour rabattre à toute heure Des gens d’honneur la fortune meilleure397, En élevant le jeune ambitieux, L’av
trie404. Voilà pourquoi d’honorer ne me chaut405 Les grands à qui la Fortune plus vaut Que le bon sens : et pourquoi tant m’ag
de chose, Son seul contentement pour but il se propose. Il rit de la fortune , et de cet or trompeur Que l’avare en un coin dép
ente point ; pour n’estre point haussee, Pourtant on ne voit point sa fortune abaissee.     Au soir, à son retour, il conte à l
ds seigneurs l’oreille il n’importune ; Mais, en vivant content de sa fortune , Il est sa cour, sa faveur et son roy517. Je vou
noistre, Peut autant qu’autre Prince, et a trop de moyen D’eslever ma fortune et me faire du bien… Que me sert de m’asseoir le
e que le Prince est moins que son valet. C’est pourquoy je ne tends à fortune si grande : Loin de l’ambition, la raison me comm
ez : vos vertus non communes Vous font digne, Monsieur, de ces bonnes fortunes . »     Glorieux de me voir si hautement loüé, Je
Oh ! que pour avoir part en si bonne aventure, Je me souhaiterois la fortune d’Eson741, Qui, vieil comme je suis, revint contr
ussi. « De ces jeunes guerriers la flotte vagabonde Alloit courre756 fortune aux orages du monde, Et desjà pour voguer abandon
O Dieux ! qui disposez de la terre et de l’onde, Arbitres absolus des fortunes du monde, Vous dont les affligez implorent le sec
ivre en vostre race. Je croy que Lucidas seroit bien vostre fait : La fortune luy rit, tout luy vient à souhait ; De vingt pair
herche à me loger en une autre demeure, Pour voir si ce malheur, à ma fortune joinct En quittant mon pays ne me quittera point,
rir qu’à vivre leur sujette814. (Rodogune, V, 1). Un soldat de fortune I D. Isabelle, D. Léonor, D. Elvire, D.
Sertorius, Œdipe et Rodogune, Rétablis par ton choix dans toute leur fortune  ; Et ce choix montreroit qu’Othon et Suréna Ne so
s des rois ; Il lit au front de ceux qu’un vain luxe environne Que la Fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il
is cette plainte est commune : On n’y connoît que trop les jeux de la Fortune , Ses trompeuses faveurs, ses appas inconstans ; M
est un secret qui ne m’est pas connu. ROXANE. Amurat est heureux : la fortune est changée, Madame, et sous ses lois Babylone es
CTOR, lit.                Chapitre VI. Du mépris des richesses. « La fortune offre aux yeux des brillans mensongers : « Tous l
ecrétaire d’une princesse, Mlle de Montpensier, qu’il suivit dans ses fortunes diverses, aux Tuileries, à Saint-Fargeau, au Luxe
de la peine à vivre dans un lieu Où toujours la vertu se plaint de la fortune , (Maynard) L’attente de la mort. Sonnet
splendeur non commune Dont ce maraud est revêtu, Diroit-on pas que la fortune Veut faire enrager la vertu ! III Si Char
ue mauvais succès qu’ait tout ce qu’on écrit, Nul n’est content de sa fortune , Ni mécontent de son esprit. Les plaisirs sont a
x sources vives de l’antiquité, le xviiie  siècle a cultivé, avec des fortunes diverses, tous les genres de poésie, et a même cr
eville, qui depuis a été repris pour former un genre à part et a fait fortune . Lesage, Piron, Vadé, Panard, que Marmontel a app
a confiance ; Ivre de ses grandeurs et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle sa vanité. Mais, ô moment terrible, ô jour
s, ou je ne suis qu’un sot. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortune  ? LE COMTE. Mais si… LISIMON.                  To
avec dédain le plus illustre sang. Mesurant ses égards aux dons de la fortune , Le mérite indigent le choque, l’importune, Et ne
ienfaits, Me suffire à moi-même en volant à la gloire, Et chercher la fortune au Temple de Mémoire. M. BALIVEAU. Où la vas-tu c
Sur la gloire et le gain établir sa maison, Et ne devoir qu’a soi sa fortune et son nom. DAMIS. Ce mélange de gloire et de gai
gloire et de gain m’importune : On doit tout à l’honneur et rien à la fortune . Le nourrisson du Pinde, ainsi que le guerrier, À
du monstre on purge la tribune : J’y monte, et mes talons, voués à la fortune , Jusqu’à la prose encor voudront bien déroger : M
olide et généreux, Une cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soit mère ou marâtre, C’est en fait ! pou
Joseph Gilbert, né à Fontenay-le-Château, en Lorraine, vint tenter la fortune littéraire à Paris. Aigri par un double échec dan
étail. « Il fait un sort à chaque vers, disait Rivarol, et néglige la fortune du poème. » Et de fait les poèmes ont passé, beau
t sa gloire compromise ; Observe beaucoup, parle peu ; Voudroit faire fortune au jeu, Mais craint de hasarder sa mise ; Pour jo
r son fauteuil de pair. — Fontanes eut la plus belle et la plus haute fortune officielle parmi tous les poètes du temps, dont b
Sa carrière honorable a de l’unité. Il fut véritablement attaché à la fortune de César, bien moins à son char qu’à sa personne…
poésie a de la noblesse et de l’imagination : Un conquérant dans sa fortune altière Se fit un jeu des peuples et des rois, Et
De rage, Je rêvai sous le toit de mon troisième étage Que je faisais fortune , en rendant coup pour coup : Je m’endormis mouton
ar lesquelles il entra, dès le premier pas, dans la gloire et dans la fortune . La diplomatie le conduit à Naples, à Londres, à
’avenir ! l’avenir ! mystère ! Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoires
ai-je à la court ? j’adore la vertu, Et les amis du Louvre adorent la fortune . 409. Pauvrement. Voy. le morceau précédent, n
uelin sNo’égaie, en une épigramme, sur l’avare : De la variété de la Fortune . Celuy qui pauvre s’alloit pendre Trouve un treso
a vie. — Risquer ne s’emploie plus qu’activement. 439. La roue de la Fortune , lieu commun de la poésie et de l’éloquence. 440
effronté, et sans cesse importune ; En ce temps l’impudence élève la fortune . Mme de Noailles étoit trop entrante et trop in
Apollon ou appelle, En vain par le veiller on acquiert du sçavoir, Si fortune s’en mocque et s’on ne peut avoir Ny honneur, ny
nt, Vous alourdent de vers, d’alegresse vous privent, Vous parlent de fortune , et qu’il faut acquerir Du credit, de l’honneur,
n voisin l’envieuse rancune ; Luy-mesme il est son Roy, sa Cour et sa fortune . 688. Le poète avait alors 87 ans. 689. Quel
iles de cire aux estoiles montée, Princes et rois ait osé défier : La fortune t’appelle au rang de ses victimes ; Et le ciel, a
voit à ses pieds ces flambeaux orgueilleux Qui tournent à leur gré la Fortune et sa rouë, Et voit comme fourmis marcher nos lég
perd sent revenir sur l’eau son amour, mais qui, au moindre retour de fortune , fait banqueroute de plus belle, est incurable. »
jour te peut être commune. Crains ton poste, ton rang, la cour et la fortune  ; Nul ne tombe innocent d’où l’on te voit monté.
dessus le front ma couronne affermie. Car j’aurois Rome encore et la Fortune amie. Mais quoi ! m’ayant perdu de gloire et de b
s’abîme en soi-même, Et voit dessous ses pieds s’humilier le sort, La fortune , le temps, la nature et la mort ; Dans ce lieu, d
plus heureuse des strophes lyriques françaises. Ajoutez-y l’ode à la Fortune (II, 6), d’un plan trop didactique selon La Harpe
ne (III, 2), où se suivent les allégories usées de la Renommée, de la Fortune , du Temps, Cette image immobile De l’immobile ét
si, avec la poésie ; son dernier mot est ; Muses ! tenez-moi lieu de fortune et d’amour. — On peut l’admirer, on ne le plaint
morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune  ! Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
65 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
e tout autre, est digne de la faveur royale. D’ailleurs il n’a pas de fortune et il a de lourdes charges de famille. La suppres
possible ou dangereuse. Lui-même a partagé ce préjugé. Aujourd’hui la fortune a prononcé. La France est engagée d’honneur à con
. (Nancy, avril 1888.) La Bruyère a dit dans le chapitre des Biens de fortune  : « Ce que l’on prodigue, on l’ôte à son héritie
’approchez donc plus de ces tables maudites où règne le hasard. Toute fortune acquise sans travail est une fortune sans honneur
udites où règne le hasard. Toute fortune acquise sans travail est une fortune sans honneur. (Montpellier, avril 1890.) De l’éco
lettre de consolation qu’il adressera à quelque ami maltraité par la fortune , par exemple un ministre tombé en disgrâce. (Mars
août 1879.) Faites voir que, malgré l’inégalité des conditions et des fortunes , la loi du travail est égale pour tous, et que ch
besoins de l’État et non pour lui. Mazarin, au contraire, a fait une fortune scandaleuse ; il s’est livré à d’odieux trafics ;
’ont pas d’autre but que de plaire aux spectateurs. Le Cid a eu cette fortune . Il a réussi contre les règles de l’art ; je m’en
sache se contenter de sa position et qu’on préfère la médiocrité à la fortune . L’Ane et ses Maîtres, le Bûcheron et Mercure, l’
i, ….. dans sa cave il enserre L’argent et sa joie avec lui. Cette fortune nouvelle lui ôte tout son bon sens ; il ne songe
e la gravité. Le partisan ne songe qu’à affliger le peuple pour faire fortune  ; il se forme une âme insensible à la pitié, « il
philosophique et frondeur, on s’expliquera sans peine sa prodigieuse fortune . Avant comme après la Révolution, Voltaire était
d’antiques privilèges, renverser de vieilles institutions, asseoir la fortune publique sur des bases toutes nouvelles, c’est là
la vie des champs, loin des tourments de la ville, quelle a été votre fortune et quel votre bonheur ? Politeus. – Grâce au cie
ius, roi de Rome. C’est un noble, un patricien, par le rang et par la fortune . – Plus tard, le classique sera l’écrivain qui, p
Il y rencontre quelques-uns des originaux dépeints dans les Biens de fortune . Ils circulent, causent devant lui. Mettez en scè
ue son insouciance pour les affaires avait considérablement réduit sa fortune et que cependant il lui fallait pourvoir à l’éduc
es. Et lorsqu’elles entrent dans la vie, l’une, à la tête d’une belle fortune , épouse un homme de son rang, qu’elle aime et qui
utre joie. A demi ruinée par les folies de son mari, elle rétablit sa fortune , grâce à une économie savante, à de longs séjours
s aînées de M. de Grignan, afin que ses petits-enfants aient toute la fortune de leur père, pardonnons-lui ces taches en faveur
faveur attachée aux protestants sous Louis XIV, elle voulait faire la fortune de ses neveux dans cette vie, comme leur salut da
tout à fait incidente, dans le Repas ridicule, fit, dit-on, une telle fortune , que le public déserta les sermons de Cassaigne.
ble, sachant combien son influence était grande, d’avoir joué avec la fortune et la réputation littéraire d’un malheureux auteu
inventeur, dont la date précise d’apparition échappe, dont l’heureuse fortune et l’entrée définitive dans la langue, sous le co
nol, ni si énergique que l’anglais ; et cependant elle a fait plus de fortune que ces trois langues. » (Le même, Dictionnaire p
direz à quelles qualités notre langue est redevable de cette heureuse fortune , à laquelle, d’ailleurs, des causes diverses de s
ulées sur une tète, qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune  ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, e
cessaires dans une société démocratique. « La santé d’abord, puis la fortune  ; ensuite la joie, enfin ne devoir rien à personn
ambule. – Chacun poursuit ici-bas son idéal de bonheur. – Tel rêve la fortune , tel autre la gloire… Les écrivains, les moralist
e de la santé, ses bienfaits, elle est un élément de bonheur). (B) La fortune . Ne pas la confondre avec la richesse qui a ses s
contre-partie de la maxime émise par Philémon. – La santé morale. La fortune immatérielle (Charité). La joie, plaisir qui résu
e Paragraphe. – Ceux qui ont été à la peine, seront à l’honneur, à la fortune . Là-bas, dans le monde dont la Nouvelle-Castille
rs de France, mourut pauvre et presque oublié, après avoir employé sa fortune à soutenir ses ouvriers pendant les mauvais jours
et consommé la ruine de ses sujets. Philippe vit dans une continuelle fortune , agrandit ses États, rend la royauté plus puissan
ndemain d’un nouveau désastre qui ne saurait tarder de la frapper. La fortune de Carthage va triompher… Concours de 1875.
est, ose défier la fureur des vagues pour sauver un malheureux….. La fortune semble couronner leur audace….. Porté de lame en
plus justes et les plus admirables de sa nature. (La Flèche.) de la fortune . La Mythologie antique a fait de la fortune une d
ture. (La Flèche.) de la fortune. La Mythologie antique a fait de la fortune une déesse que le génie moderne a presque détrôné
qu’on ne le suppose en général. Les hommes se plaignent souvent de la fortune  ; c’est qu’ils sont faibles et ne se connaissent
naissent pas assez eux-mèmes ; c’est à eux surtout, et non point à la fortune , qu’ils doivent imputer ou leurs malheurs ou leur
etraite. Le péril est grand, mais un roi de France doit-il céder à la fortune et fuir devant les Anglais ? Orléans n’est pas en
nnuyaient de leur profession, ou ne savaient pas se contenter de leur fortune . Enfin, ayant vu dans un champ un jeune berger qu
apprenti relieur, eut à choisir entre la science désintéressée et une fortune considérable qu’il aurait aisément gagnée dans la
d que le commerce, que la marine d’un pays font sa force, assurent sa fortune . L’industrie minière, l’industrie métallurgique n
timent du devoir croit chez ceux qui la possèdent en proportion de la fortune . Concours de 1890. Faire la part de la rais
ue chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune , mieux que la santé elle-même, c’est le dévouemen
ux, pour Mayence, sa ville natale. Il comptait, avec les débris de sa fortune , y mener à bonne fin l’œuvre entreprise. On suppo
pprendre pourquoi, suivant les temps et les pays, la science a eu des fortunes si diverses, poursuivi des objets si différents.
. Nos mœurs ont retenu dans nos cités populeuses l’intelligence et la fortune  ; souvent d’ailleurs elles ont été favorisées par
i les sciences et les arts, l’industrie et le commerce développent la fortune publique et permettent aux hommes de satisfaire a
rer l’économie qui résulterait de leur suppression. Instabilité de la fortune . Souffrance de ceux qui, après avoir mené une exi
eure de commerce du Havre François Ier a Charles-Quint (1525). La fortune des combats a décidé entre eux ; mais elle n’a pa
ce de Lyon Faire voir que malgré l’inégalité des conditions et des fortunes , la loi du travail est égale pour tous, et que ch
AN CONSEILS Le vrai sujet n’est pas l’inégalité des conditions et des fortunes , thèse à faciles déclamations, mais l’universalit
 – Quelques mots très succincts sur l’inégalité des conditions et des fortunes . Tel joue un grand rôle, tel autre occupe un rang
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
à moitié celui que nous avions sous les yeux. Hors du collége, si par fortune nous avons retenu quelque chose de ce qu’on nous
ces alternatives de gloire et d’abaissement que, de près, on nomme la fortune , mais qui, vues de loin et d’ensemble, deviennent
67 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
lontiers le pouvoir de l’accélérer. Ils emploieraient volontiers leur fortune à consumer leur vie entière ; et il n’y en a peut
eule peut en dédommager. Laissons dire les méchants qui montrent leur fortune et cachent leur cœur, et soyons sûrs que, s’il es
r, afin de n’être jamais criminel. Alors vous serez heureux malgré la fortune , et sage malgré les passions. Alors vous trouvere
de liberté que rien n’a pu vaincre, et devant lequel les honneurs, la fortune , et la réputation même, ne me sont rien. Il est c
68 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
nèse, j’ai forcé les Lacédémoniens de risquer, à Mantinée, toute leur fortune dans une seule bataille, dont ils sont encore aff
mesure que tu as plus, tu désires davantage. — Serre à deux mains ta fortune  ; elle glisse, et on ne la retient pas en dépit d
ton bonheur, tu le maîtriseras plus aisément. On dit chez nous que la fortune est sans pieds ; elle n’a que des mains et des ai
69 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
dieux sur le méchant respecter les décrets : Ils n’élèvent si haut sa fortune trompeuse, Que pour rendre bientôt sa chute plus
e de ces excellentes réflexions : Le riche est le jouet de sa propre fortune  : C’est un tyran cruel, dont le joug l’importune.
e et de sobriété. Il garde sans remords ce qu’il gagna sans crime. Sa fortune est durable autant que légitime, Elle passe aux n
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
Mais la gloire des hommes célèbres est, comme leur vie, exposée à des fortunes diverses. Il viendra un jour où le seul amour de
masse des hommes est faible, mobile parce qu’elle est faible, cherche fortune où elle peut, fait son bien sans vouloir le mal d
ie. Elle était riche, couverte de gloire, et l’on pouvait dire que sa fortune était faite. Il fallait toute la passion que lui
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
garant. C’est en vain que l’hypocrisie se couvre d’un voile ou que la fortune nous entoure d’un prestige ; il y a dans l’humani
. Il la trouve en moi. Je suis pour lui en ce moment une de ces rares fortunes que la Providence accorde aux hommes qu’elle aime
ardeur tous les jeunes courages impatients de lutte dédaigneux de la fortune sans la gloire, chastes amants des beautés idéale
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
é le maître des consciences ; il eût tenu dans ses mains la vie et la fortune de ses concitoyens ; il eût disposé de la justice
loire et de tes vertus ? Dira-t-elle que tu travailles à accroître ta fortune  ? Ce n’est guère là le fait d’un patricien, mais
ver qu’il a raison ; tandis que devant les tribunaux, où la vie et la fortune des particuliers sont en question, le succès appa
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
i préparent les grands et glorieux événements, il ne laisse rien à la fortune de ce que le conseil et la prudence humaine lui p
cours. Je me trouble, messieurs ; Turenne meurt : tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s’éloign
74 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
, qui nous montre un seul homme en butte à toutes les disgrâces de la fortune , est une belle épopée, quoiqu’elle n’ait guère d’
oile transparent les êtres métaphysiques ou moraux, comme la Paix, la Fortune , la Renommée, la Discorde, la Mollesse, la Gloire
nœud est l’ensemble des dangers et des obstacles qui s’opposent à la fortune , aux desseins, en un mot, à l’exécution de l’entr
au repos, et réciproquement. Ces alternatives de bonne et de mauvaise fortune ont pour but de renouveler et d’accroître sans ce
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
re de Saint-Gratien, près de Paris, n’ayant ni augmenté ni diminué sa fortune .
76 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
et inquiètes, qui, n’étant appelées ni par leur naissance ni par leur fortune au maniement des affaires publiques, ne laissent
songé au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il ait « placé sa fortune en viager84, » on ne saurait lui refuser la grâce
u dans ses affections et son dévouement, échappé du naufrage avec une fortune compromise et une santé détruite, n’ayant plus de
L’amour de la gloire, la crainte de la honte, le dessein de faire fortune , le désir de rendre notre vie commode, agréable,
lus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune , accuser les destins, et dire des injures aux die
ils ne sauraient être heureux sans que leur santé, leur honneur, leur fortune et celle de leurs amis soient en bon état, et qu’
tre par sa piété exemplaire, il a goûté de la bonne et de la mauvaise fortune , afin qu’il fût reconnu en tout pour ce qu’il éta
se vit emporté malgré lui dans l’orageuse destinée de ses amis, et la fortune prit comme un malin plaisir à le jeter dans les c
en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans. Réparer les brèches d’une fortune compromise, établir son fils, adorer sa fille, ma
s lui doivent, les uns leur honneur et leurs charges, les autres leur fortune et leur vie, tous la sûreté publique et la paix,
omme il marche, vous diriez que la nature ne le contient plus ; et sa fortune enfermant en soi tant de fortunes particulières,
a nature ne le contient plus ; et sa fortune enfermant en soi tant de fortunes particulières, il ne peut plus se compter pour un
rps, que le péché a donné en proie à ses cruelles bizarreries ; et la fortune , pour être également ombrageuse, ne se rend pas m
lterne en crédit, et se dégrader jusqu’à vouloir être redevable de sa fortune à la vanité d’un commis ou à l’avarice d’un escla
, la mesure et le bon sens pratique ; elle porta simplement une haute fortune , et s’en servit pour faire le bien, surtout lorsq
jeunesse, et vous bénirez la Providence au lieu de murmurer contre la fortune . Il y a dix ans que nous étions bien éloignés l’u
vous pourrez Aimez vos domestiques679, portez-les à Dieu, faites leur fortune , mais ne leur en faites jamais une grande ; ne co
ait acheté une charge de trésorier à Caen, lorsqu’après des revers de fortune , à trente-six ans, sur la recommandation de Bossu
as se vaincre et se retenir sur un mot907, et qui sacrifie souvent sa fortune et son repos à l’imprudence d’une censure qui sai
re amitié dès qu’ils deviennent nécessaires à nos plaisirs ou à notre fortune  : l’intérêt est un grand attrait pour la plupart
énat, avec la justice et les lois ; le sénat a pour lui mon génie, ma fortune et ma gloire. Rome maitresse du monde. Maît
e en grands seigneurs. Une jeune veuve de qualité, qui n’avait qu’une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sûr
noyée dans les larmes : il ne lui restait rien que le souvenir de sa fortune et de ses folles dépenses. Après que le fils eut
s impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait, comm
nçu de si grandes choses n’aurait pas été incapable de les faire ; la fortune qui l’a réduit à les écrire me paraît injuste. Je
elles qu’il n’a pu surmonter par son courage. Mais lorsque, malgré la fortune et malgré ses propres défauts, j’apprends que son
inquiets que la rigueur de leur condition et le désir de changer leur fortune tourmentent inexorablement jusqu’à la mort. Le tu
s, et n’excitait que les plaintes de la souveraine, faisait tomber la fortune à la fille du lieu et au fils du voisin, dernière
Souvent il m’arrivait, pendant ce court repos, d’oublier ma nouvelle fortune  ; et lorsqu’aux premières blancheurs de l’aube, l
scou, succombe dans la plus grande catastrophe des siècles, refait sa fortune , la défait de nouveau, est confiné dans une petit
l’Histoire. Ils mettent dans leur vie le calme et la modestie de leur fortune , et dans leurs héros l’élévation et la fierté de
uvre et fidèle à La Chesnaye 1765, eut été le trésor de cet âge où la fortune de tout homme est plus haute que son mérite, U
qui voit en vous des intelligences libres appelées à travailler à la fortune de l’esprit humain ; de jeunes Français chez qui
ettres vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gen
é, il n’est qu’une sorte de gens dont on puisse dire qu’ils font leur fortune  : ce sont les élèves laborieux de nos lycées. On
onc ces efforts si profitables, qui vous mettront en possession d’une fortune sans vicissitude. Préparez-vous, dans la vie des
u’il ne peut se borner à ce qu’on appelle des trésors, des postes, la fortune et la faveur. Il ne voit rien dans de si faibles
leurs journées ? Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait peine à imaginer, et qu’il n’y a que
é, et, comme le trafiquant de la fable, il attribue ses malheurs à la fortune et à la société. » (La Fontaine et les fabulistes
divers endroits de l’Italie. Ces gens-là, dit Appian, regardant leur fortune comme attachée à sa vie, veillaient à sa sûreté,
pieds. » Il eut la bonhomie de croire qu’il avait négligé de faire la fortune de son nom, et l’illustration de sa maison. Il di
anciers qui se chargeaient de recueillir l’impôt. Ils y faisaient des fortunes scandaleuses. 1273. Comparez dans Labruyère les
nthrope, il y a du Robinson. 1341. C’est un mot nouveau qui va faire fortune et servir d’étiquette à toute une littérature. 1
é, et déposant dans chaque page qu’il écrit sa protestation contre la fortune , il inspire la compassion la plus vive. Plus on l
teur général, et Chênedollé est relégué dans une ville de commerce. O fortune  ! ô destin ! peut-être aussi, ô Providence ! Mais
uiconque se fie à l’orgueil d’un empire, Aux pompes d’une cour que la fortune attire, Et dont l’esprit crédule ose s’abandonner
e qui triomphe de l’intérêt, après une lutte héroïque, et sacrifie la fortune à la vertu. Regardez-le au moment où il vient de
lui comme en son image. Laborieux, patient, arrivant à 1'heure de la fortune comme il arrivait à 1'heure d’un dî­ner ou d’un m
és augmentent, irritent sa concupiscence ; bientôt il sacrifierait sa fortune entière à un seul instant de possession ; mais un
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
se divise en deux époques. D’abord ingénieur et officier, il tente la fortune , et promène à travers le monde, en Pologne, en Ru
d’agneau et boire du vin de Falerne. — Comme il s’en faut bien que ma fortune approche de sa médiocrité d’or, je ne vous donner
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mirabeau, 1749-1791 » pp. 368-376
de ses talents, de son ambition, de ses vices, du mauvais état de sa fortune , et autorisant, par le cynisme de ses propos, tou
alectique, la véhémence de ses improvisations ; mais c’est surtout la fortune inouïe de ses reparties… Jamais Mirabeau ne recul
79 (1854) Éléments de rhétorique française
s loin, l’orateur se sert du même artifice pour donner une idée de la fortune rapide de M. Le Tellier :  Ne vous figurez pas d
matérielles, le désordre et la profusion détruisent les plus grandes fortunes  ; la sagesse et l’économie font prospérer les plu
on doit s’accoutumer à bien régler ses idées comme à bien employer sa fortune . Chapitre IV. De l’élocution. Quand le suj
dans votre opulence ? Les soucis de l’ambition, les inquiétudes de la fortune , les mouvements des passions, les raffinements de
oyale maison, pour l’embellir et la rendre plus digne de lui et de sa fortune . » De la correction. Quand, après avoir ex
battre avec une constance qui plus d’une fois sembla faire honte à la fortune des injustices qu‘elle lui faisait, la fortune n’
embla faire honte à la fortune des injustices qu‘elle lui faisait, la fortune n’ayant pu s’empêcher d’accorder à cette amazone,
meurent : Et tombent avec eux, d’une chute commune, Tous ceux que la fortune Fit leurs adorateurs. On trouve aussi quelques e
istence morale de l’homme en rapport avec une situation quelconque de fortune ou d’esprit ; et, après avoir dit : l’enfant tomb
amme, perdaient entièrement la présence d’esprit. Les alarmes pour la fortune troublent autant e commun des hommes que la crain
nt à leurs marchandises, au milieu des flammes, avec cette avidité de fortune qui a quelque chose de bien sombre quand elle fai
l était sur le point d’épouser une jeune veuve de qualité, lorsque la fortune du père, ébranlée par les folles dépenses de mons
user, et par tous les prétendus amis qui l’avaient aidé à dissiper la fortune de son père. Au milieu de son désespoir, le hasar
neurs. « Une jeune veuve de qualité, leur voisine, qui n’avait qu’une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sur
noyée dans les larmes ; il ne lui restait rien que le souvenir de sa fortune , de ses fautes et de ses folles dépenses. « Après
vre jeune homme fut traité à peu près de même par tous les amis de sa fortune , et il apprit mieux à connaître le monde dans une
que l’or et les voluptés. L’homme a beau s’environner des biens de la fortune  : dès que ce sentiment disparaît de son cœur, l’e
tat ; 3° l’intérêt particulier : la banqueroute entraînera toutes les fortunes privées dans la ruine du crédit public. L’orateur
qu’il se souvienne de moi, par l’intérêt que j’ai toujours pris à sa fortune . — Eh ! madame, reprit le conseiller, mandez-lui
us conduisez point par ses maximes ! « Songez que c’est uniquement la fortune de votre tante qui a fait celle de votre père, et
raversé une partie de la vie, qui ont éprouvé la bonne et la mauvaise fortune , et qui ont beaucoup à dire, parce qu’ils ont bea
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
vole plus promptement à son secours, puisque sa bonne et sa mauvaise fortunes vous touchent de plus près que personne. — Voyez
vous les richesses, l’honneur et la gloire : ce sont les prix que la fortune promet aux vainqueurs. Le moment est favorable, l
vous le vengerez, vous ! si sa personne vous était plus chère que sa fortune . Montrez au peuple romain la petite-fille d’Augus
81 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ononce sur le sort de tous les hommes, sans distinction de rang ni de fortune . Sixième moyen. — Résolution que prendra l’or
scours. Je me trouble, Messieurs, Turenne meurt : tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s’éloign
infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu’il pouvait lui ôter par conseil et par p
rtels, « Jusqu’au trône élevés de l’ombre des autels, « Enfants de la Fortune et de la Politique « Marcheront à grands pas au p
i préparent les grands et glorieux événements, il ne laisse rien à la fortune de ce que le conseil et la prudence humaine lui p
ie : « Ô mère ! ô femme ! ô reine admirable et digne d’une meilleure fortune , si les fortunes de la terre étaient quelque chos
ô femme ! ô reine admirable et digne d’une meilleure fortune, si les fortunes de la terre étaient quelque chose ! Enfin il faut
grands périls, et sait même profiter de toutes les infidélités de la fortune  ; l’autre, et par l’avantage d’une si haute naiss
les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortune dans ses desseins, et forcer les destinées. Et af
82 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
elle l’Océan traversé tant de fois par la reine d’Angleterre dans des fortunes si diverses, l’opposition dans les faits amène né
s dans AlexandreCe que j’abhorre en Attila ? J.-B. Rousseau, Ode à la fortune . 108. Espérance est-il le mot propre ? Des
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
rriver à l’état où la rencontrait J. J. Rousseau. Elle avait suivi la fortune de la France. Après s’être longtemps cherchée, ap
iguer les idées, les expressions, les mouvements qui auraient fait la fortune d’un discours préparé ? Au coin de son feu, dans
84 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ue leur gain allait cesser ; « et non-seulement, dit-il, nous courons fortune de tout perdre ; mais le temple de la grande Dian
’homme extraordinaire qui donna le signal des croisades, et qui, sans fortune et sans renommée, par 1q seul ascendant des larme
de justice, sans brigue, sans laveur, sans acception de qualité ni de fortune , il rendait sans délai ses jugements et ses oracl
Dante vit comme nous les factions humaines Rouler autour de lui leurs fortunes soudaines ; Il vit les citoyens s’égorger en plei
in il faut confesser que tous ses vices ont été de ceux que la grande fortune rend aisément illustres, parce qu’ils ont été de
. Tes desseins n’ont pas naissance Qu’on en voit déjà le bout ; Et la fortune , amoureuse De ta vertu généreuse, Trouve de si do
d’obtenir des mers l’empire redouté !            D’Athène élevant la fortune ,      Fils de Saturne, ô glorieux Neptune,       
eurs légions, qui était grand dans la prospérité, plus grand quand la fortune lui a été contraire : la levée d’un siège, une re
is coûté tant de peine et de sang, Enfin tout ce qu’adore en ma haute fortune D’un courtisan flatteur la présence importune, N’
x flots, aux rochers, aux débris, Ses braves compagnons livrés par la fortune Des fureurs de Bellone aux fureurs de Neptune, S’
errai-je plus qu’à titre d’importune ? Ai-je donc élevé si haut votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ?
cumulé sur une tête qui ensuite est exposée à tous les outrages de la fortune  ; la bonne cause d’abord suivie de bons succès, e
infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu’il pouvait lui ôter par conseil et par p
i les amis du peuple ; et si, par je ne sais quelle combinaison de la fortune , il s’en est élevé quelqu’un dans leur sein, c’es
des ours : au compte de ces gens, Le marchand à sa peau devait faire fortune  ; Elle garantirait des froids les plus cuisants ;
rdemment une vie importune, Et, d’affronts en affronts, parvient à la fortune .    Mais des faveurs du sort le retour est affreu
noter leurs chants mystérieux ; Colomb de l’univers court changer la fortune  ; Démosthène indigné rugit à la tribune ; Homère,
ture ordinaire et commune, Qu’un coup peu surprenant des traits de la fortune  ; Mais que Junon, constante en son aversion, Pour
lus aisé de se guinder sur de grands sentiments, de braver en vers la fortune , accuser les destins, et dire des injures aux die
pas ces lâches courtisans de la faveur, ces perfides adorateurs de la fortune , qui vous encensent dans la prospérité et vous ac
er revers au milieu de tant de ressources et de tant de faveurs de la fortune  ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter
leurs journées ! Ne voyez-vous pas que je meurs de tristesse dans une fortune qu’on aurait eu peine à imaginer, et qu’il n’y a
phie seule pourrait vous procurer dans les orages de votre vie, si la fortune vous permet de vous borner à cultiver longtemps c
lettres, et surtout celle du génie, est plus épineuse que celle de la fortune . Si vous avez le malheur d’être médiocre (ce que
ur : Votre Majesté sait que ce sont ceux-là mêmes qu’il semble que la fortune en eût le plus éloignés. Et qui doit, on effet, s
rès souvent, que j’en étais aimé de manière que je pouvais compter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après pa
des rois ! Il lit, au front de ceux qu’un vain luxe environne, Que la fortune vend ce qu’on croit qu’elle donne. Approche-t-il
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
même général d’une grande armée ? — Est-il une espèce de guerre où la fortune de la république n’ait exercé ses talents et son
a patrie ; ils diront que vos grands exploits peuvent appartenir à la fortune , et que vous n’avez pas fait ce qui n’aurait appa
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans. Réparer les brèches d’une fortune compromise, établir son fils, adorer sa fille, ma
est plus différent que leur mort ; mais rien n’est plus égal que leur fortune , et les cent millions de chaînes qui les attachai
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
tte activité féconde de la nature fut réglée, pour ainsi dire, par la fortune et les regards d’un seul homme. L’ordre et la maj
vous, les lettres ne furent dès la jeunesse qu’amusement, célébrité, fortune . C’est une destinée bien rare, de dangereux exemp
88 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
alité morte et corporelle que la disposition459 ; c’est un coup de la fortune de faire broncher notre ennemi et de lui éblouir
e vue ferme et dédaigneuse, il est battu, non pas de nous, mais de la fortune  ; il est tué, non pas vaincu : les plus vaillants
trouve écrit dans le ciel jusqu’aux plus petites particularités de la fortune du moindre homme. Quel rapport, quel commerce649,
eur est sans doute plus grand et plus ordinaire dans les plus grandes fortunes  ; mais les moindres n’en sont pas exemptes, parce
arde, la source de la compassion. C’est ici la malédiction de grandes fortunes  ; c’est ici que l’esprit du monde paraît le plus
t d’angoisse. Ne croyez pas que je vous menace du changement de votre fortune  : l’événement en est casuel747 ; mais ce que je v
personne ni salut ni compliment854. Il est pauvre. (Id. Des Biens de fortune .) Le Testament Titius assiste à la lecture
fin, toujours plus touché de son mérite, il résolut, de lui faire une fortune qui le mît en état de suivre pleinement ses talen
ns, et non plus à ceux du public, et il sapait par les fondements ces fortunes immenses qu’on voit naître en si peu de temps. C’
elle pratique tombait l’autorité du contrôleur général, sa faveur, sa fortune , sa toute-puissance, et, par proportion, celles d
ruit dans ce lieu, il l’aurait été dans un autre. Les accidents de la fortune se réparent aisément ; mais comment parer à des é
issent continuellement de la nature des choses ? Mais la nature ni la fortune ne furent jamais si fortes contre lui que lui-mêm
immenses dans les affaires. Vous demandez comment on fait ces grandes fortunes  ? C’est parce qu’on est heureux.... C’est ce qui
fils.... Une jeune veuve de qualité, leur voisine, qui n’avait qu’une fortune médiocre, voulut bien se résoudre à mettre en sûr
noyée dans les larmes ; il ne lut restait rien que le souvenir de sa fortune , de sa beauté, de ses fautes et de ses folles dép
amis1260. Si j’ai jamais barré quelqu’un en son chemin de faveur, de fortune ou de considération, qu’il me le reproche. Si j’a
d’agneau et boire du vin de Falerne : comme il s’en faut bien que ma fortune approche de sa médiocrité d’or1317, je ne vous do
ereau de Lamies, de Massé n a, fut nommé colonel en 1812 et suivit la fortune de Napoléon jusqu’à Waterloo. Exile par le gouver
petits. IL redescendait vers eux comme vers sa source, et dès que la fortune commença à lui sourire, il prit la résolution de
quand le père meurt dans une famille, les garçons s’en vont chercher fortune , et laissent le bien aux filles, afin qu’elles pu
un état ? Vous êtes pauvre, puisque au bout du compte vous n’avez de fortune que la mienne ; mais finalement, je ne suis pas m
e commerce, c’est grâce à moi, ne l’oubliez pas, que les débris d’une fortune détruite ont pu encore se relever. Il vous sied b
unir un innocent. Dans ce milieu d’une salubrité vraiment rare, ni la fortune , ni les relations1744 ne comptent pour rien. On n
me notre corps, votre corps est de boue ; Des petits et des grands la fortune se joue ; Tous ces règnes mondains se font et se
se joue ; Tous ces règnes mondains se font et se défont, Au gré de la fortune ils viennent et s’en vont, Et ne durent non plus
vagabonde : Il est temps de jouir des délices du port. Le bien de la fortune est un bien périssable : Quand on bâtit sur elle,
in retiré de la foule importune, Vivant dans sa maison, content de sa fortune , A selon son pouvoir mesuré ses désirs ! Il labou
s ours, au compte de ces gens. Le marchand à sa peau2158 devait faire fortune  ; Elle garantirait des froids les plus cuisants ;
on, couvée. La dame2173 de ces biens, quittant d’un œil marri2174 Sa fortune ainsi répandue, Va s’excuser à son mari, En grand
xploits, ses vertus non communes, Parlé de ses chevaux, de ses bonnes fortunes , Et de ce qu’à la cour il avait de faveur, Disant
st trop : mon bonheur a passé mes souhaits. Qu’à son gré désormais la fortune me joue ; On me verra dormir au branle de sa roue
l ne me reste plus qu’à vous les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de
Lis donc. Hector lit. « Chapitre six. Du mépris des richesses. « La fortune offre aux yeux des brillants mensongers ; « Tous
nfiance ; Ivre2465 de ses grandeurs et de son opulence, L’éclat de sa fortune enfle sa vanité ; Mais, ô moment terrible, ô jour
rouble qui m’accable au comble du bonheur. Toi qui seul as conduit sa fortune et la mienne, Mon Dieu qui me la rends, me la ren
astor, un jeune sanglier, Cadets de leur famille, et partant2547 sans fortune , Dans l’espoir d’en acquérir une, Quittèrent leur
eux de joie et de plaisir. Ils sont à toi ; mais moi, j’eus une autre fortune  ! Ceux-ci de mes tourments sont la cause importun
fut2771 de la sorte. A quelques jours de là, comme j’étais au lit, La Fortune en passant vint frapper à ma porte. Je reçus de P
e métier, Judas ? et nous, le tien. Que ne vas-tu courir et tenter la fortune , Si le toit de ton père est trop bas pour ton fro
re et vos mots d’almanach2791. Tarissez, s’il se peut, sur vos bonnes fortunes . Ne vous inondez pas de vos flacons damnés ; Qu’o
et. Tiens, redis nous plutôt, toi. comment il se fait Que tu cherchas fortune aux mines du Mexique, Et que, parti marin, tu nou
amp. — Saint-Hilaire, lieutenant-général de l’artillerie, officier de fortune , fils d’un savetier de Nérac. 722. Ce héros, Tu
ans l’angoisse, ne croyez pas que je vous menace de la perte de votre fortune . C’est là un accident qui peut arriver, mais il n
hode. Jacinte savait qu’elle devait hériter d’une grande partie de la fortune de son maitre. 1017. Pinte, ancienne mesure de
médiatement par la présence ou l’absence de l’accent grave. 1282. La fortune des époux étant mise en commun, il ne saurait êtr
Suivant une tradition purement romanesque, mais qui a cependant fait fortune , il aurait même été privé de la vue par ordre de
uguste, parle quelque part de ce qu’il appelle sa médiocrité, état de fortune moyen, que nous appellerions aujourd’hui l’aisanc
cit qu’on va lire. 1444. Cosser avec, se heurter contre. 1445. De fortune , par hasard. 1446. Azai, village d’Indre-et-Loi
oriété. 1470. 8 février 1807. 1471. Augereau (1757-1816), soldat de fortune qui devint maréchal de France et fut l’un des plu
la France, qu’il l’éveillast et ne craignist de l’appeler : à quoy la fortune la favorisa, car, le vent s’estant cessé et aiant
parents de l’enfant qui raconte ici son histoire avant les revers de fortune qui les avaient obligés de venir s’établir à Lyon
(voir page 387, note 3), l’un des protecteurs de Ronsard. 1957. De fortune , par hasard. 1958. Treuve, trouve : cette forme
ressant à ce roi : Tant d’ennemis à tes pieds abattus... Ont connu ta fortune , et que (a) l’art de la guerre A moins d’enseigne
trouver dans sa peau, dans la vente de sa peau, une occasion de faire fortune . 2159. Dindenaut, un des personnages du Pantagr
lherbe à Racan. 2205. Il, cela. 2206. Établissement, situation de fortune ou fondation qu’on a établie et qui paraît stable
sans m’inquiéter du mouvement de sa roue. On sait qu’on représente la Fortune avec une roue, dont le mouvement incessant est le
hrase, mais seulement à l’idée d’homme, comprise dans « l’éclat de sa fortune  ». 2466. Où : auxquels, dans lesquels, sur lesq
ient une morale très austère, et considéraient la vie, de même que la fortune ou la santé, comme un bien de nul prix. 2588. P
ambitieux non pas des biens que le vulgaire recherche ordinairement, fortune , renommée, mais d’un sort vraiment digne d’envie.
89 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
s qui cherchoient des actions de cette nature en sont redevables à la fortune , et non pas à leur invention. Ainsi ils sont cont
90 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ppartenait au Parlement. La sagesse de sa direction releva bientôt la fortune d’une maison autrefois illustre, et tombée alors
rand : quiconque est ébloui de ce degré éminent où la naissance et la fortune l’ont placé, c’est-à-dire qu’il62 n’était pas fai
vités. Dans Turcaret, Le Sage flétrit courageusement les scandaleuses fortunes des traitants et leurs mœurs corrompues. Malgré l
ersonnage si vivant, si actif, curieux de tout savoir, résolu à faire fortune et à n’être dupe ni de rien, ni de personne. Sans
jaloux de son indépendance, il vécut obscur et dans une situation de fortune qui ne cessa pas d’être médiocre. Ce fut à Boulog
vus, nous pouvions voir tous les passants. Là nous attendions que la fortune nous offrît quelque bon coup à faire, quand nous
appris enfin que j’en étais aimé de manière que je pouvais compter ma fortune faite. Cela me fut confirmé peu de temps après pa
me reposer, je te le déclare tout net, tu perdrais avec mon amitié la fortune que je t’ai promise. Tel serait le fruit de ta so
) Né à Paris en janvier 1675, d’un père déjà âgé, et qui devait sa fortune à Louis XIII, Saint-Simon a raconté presque au dé
lettres, et surtout celle du génie, est plus épineuse que celle de la fortune . Si vous avez le malheur d’être médiocre (ce que
int d’imaginer que vous serez capable d’un emploi et de faire quelque fortune , vous qui n’êtes pas capable seulement de vous fa
iste, il éprouve les mille accidents d’une destinée tourmentée, où la fortune n’a pas tous les torts. Tour à tour clerc d’un gr
ontiers le pouvoir de l’accélérer ; ils emploieraient volontiers leur fortune à consumer leur vie entière ; et il n’y en a peut
s impose. Une vie dure est plus facile à supporter en province que la fortune à poursuivre à Paris, surtout quand on sait, comm
ou au mal selon leurs passions, leurs lumières, leur éducation, leur fortune . Égale à tout ce qu’il y a sur terre de plus élev
s rencontres, ou par leur situation ; ainsi leur vertu dépend de leur fortune . Que manquait-il à César, que d’être né souverain
pable de gouverner le monde et de le rendre heureux : s’il eût eu une fortune égale à son génie, sa vie aurait été sans tache ;
tuels, les droits des conditions, leur origine, leurs rapports, leurs fortunes diverses et les principes de toutes ces choses, l
revers, au milieu de tant de ressources, et de tant de faveurs de la fortune  ! Mais n’est-ce pas une folie que de vous conter
inancier Pâris-Duverney, Beaumarchais avait gagné en peu de temps une fortune considérable. Le légataire de Duverney réclama de
us se font un plaisir de publier que j’ai toujours partagé ma modique fortune avec eux, sans ostentation et sans reproche. O vo
s amis288. Si j’ai jamais barré quelqu’un en son chemin de faveur, de fortune ou de considération, qu’il me le reproche. Si j’a
oir les imposer. Dévoué à son pays, fidèle à son roi dans la mauvaise fortune , Joseph de Maistre accepta en 1802 d’être son rep
es ta table, l’un ne peut pas aller sans l’autre. Je puis attacher ta fortune à la mienne, si tu aimes le travail ; autrement t
age ; que son esprit seul, et non pas sa doctrine, en pourra faire la fortune  ; qu’enfin il compte sur Chateaubriand pour faire
habituée à se contempler qu’à se vaincre, de précoces infirmités, une fortune gênée, attristèrent la vieillesse de Chateaubrian
s dans les bruyères de la Bretagne400. Sans beauté, sans grâces, sans fortune , d’un esprit si peu ouvert, qu’on ne lui avait ja
on n’y voit pas un mouton. Je crois que le nom de ce fleuve a fait sa fortune chez les poètes, qui ne se piquent pas d’exactitu
uleuse de ceux des anciens indépendants qui ne croyaient plus qu’à la fortune et au pouvoir et servaient Cromwell avec toute la
arole de roi, que vous ne souffrirez ni dans votre vie, ni dans votre fortune , ni dans votre honneur. » Tout fut tenté à la foi
ue chose qui vaut mieux que les jouissances matérielles, mieux que la fortune , mieux que la santé elle-même, c’est le dévouemen
ous pouvez encore vous faire illusion, et, en accusant votre mauvaise fortune , absoudre la nature des choses ; tandis qu’ici c’
le monde à un état d’opulence, et j’y ai acquis quelque célébrité. La fortune ayant continué à me favoriser, même à une époque
érances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans appui et sans fortune , sentent en eux le désir d’améliorer leur sort et
l’Europe. Servez-la donc sous les princes que ramène en ce moment la fortune variable des révolutions. Servez-la sous eux comm
mettaient en repos. Tout allait bien pour lui : il était comblé de la fortune .… seulement, il mourait. Il le voyait, et il semb
nos jours. Elle abonde en hommes qui ont tout accepté des mains de la fortune , et qui n’ont cependant rien trahi, parce que pou
ettres vaudra mieux. Aujourd’hui, l’idéal, c’est le bien-être par une fortune rapide. Nous ne manquons pas de connaître des gen
Vérité, fugitive, importune, N’a trouvé qu’en lui seul sa gloire, sa fortune , Sa patrie et ses dieux. Corrigez donc pour lui v
lemain, sensible, irritable, aimant la gloire et ne dédaignant pas la fortune , trop impatient pour n’être pas inégal, Voltaire,
E. Un seul homme ? JOCASTE. Un seul homme ?Ce roi, plus grand que sa fortune , Dédaignait, comme vous, une pompe importune ; On
ton trésor, Et ton ancien Lycus veut te servir encor. J’ai honte à ma fortune en regardant la tienne. » Et. dépouillant soudain
sentation ne firent qu’irriter le curiosité publique et assurèrent la fortune d’une œuvre qui, malgré une forme souvent ferme e
s grande, et qu’il faudra t’instruire, Que poursuivre l’empire, et la fortune et l’art804, C’est folie et néant ; que l’urne al
morne horizon se sont évanouis ! Combien ont disparu, dure et triste fortune  ! Dans une mer sans fond par une nuit sans lune,
ute la proposition qu’on lui fait d’épouser une vieille fille dont la fortune doit lui rendre l’aisance. Rodolphe, le seul ami
cherchant jamais, je trouve naturel De n’avoir pas encor rencontré la fortune . Je suis le pèlerin qui marche sous la lune, Boit
tés : on n’en obtient une part qu’au prix d’une lutte ardente ; et la Fortune n’accorde pas toujours la meilleure au plus digne
ti, d’une nation, d’une doctrine, et fait à travers les événements sa fortune dans le monde. Comment s’étonner que L’histoire t
s êtes un grand seigneur, vous vous croyez un grand génie ! noblesse, fortune , un rang, des places, tout cela rend si fier ! Qu
çu !… 804. Il y a quelque injustice à rapprocher ainsi l’art de la fortune et de l’empire. 805. La pensée du poète est emp
merciale, et, par son énergie active, il arrive à se reconstituer une fortune d’autant mieux acquise qu’il ne la doit qu’à lui-
91 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
hon, couvée. La dame de ces biens, quittant d’un œil marri         Sa fortune ainsi répandue,         Va s’excuser à son mari,
bien dès qu’on veut être mieux. Mécontent de son sort, sur les autres fortunes Un homme promenait ses désirs et ses yeux,       
seulement par l’ennui des plaisirs. « Ô ciel ! n’est-il donc point de fortune légère ?     Disait déjà le chercheur mécontent ;
is cette plainte est commune ; On n’y connaît que trop les jeux de la fortune , Ses trompeuses faveurs, ses appas inconstants ;
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
les grands airs. Peut-être eût-on désiré pour une si belle plume une fortune plus haute que l’histoire ou la critique des syst
rd que pour l’enfant. Le maître du chien n’a ni âge, ni condition, ni fortune  ; le faible est pour le chien le seul puissant de
93 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
forme du souhait. N° 2. Ecrivez à un ami comblé des dons de la fortune , de la santé et de la vertu. Ne souhaitez rien, e
trouverions quelque chose de beau à vous dire sur l’inconstance de la fortune et sur l’honneur qu’il y a à souffrir courageusem
des espérances du monde, je ne laissais pas encore de me méfier de la fortune de M. le doyen. C’est vous qui avez tout fait, pu
… Mais quand l’heure de la mort arrive ? — … Mais l’inconstance de la fortune  ? — Mais le vain éclat des grandeurs ? — Mais les
s des plus grands périls, et sait même profiter des infidélités de la fortune  ; l’autre, et par l’avantage d’une si haute naiss
les hommes ne connaissent pas le secret, semble né pour entraîner la fortune dans ses desseins et forcer les destinées. Et, af
… N° 178. — Le Melon Exposition. Un paysan n’avait pour toute fortune qu’un melon, qui lui fut volé par un officier du
is ordonne à un de ses esclaves de parcourir le camp, et d’offrir une fortune à celui qui voudrait lui donner un melon — … L’es
’Auffrédi, qui oublie les mépris qu’il avait essuyés dans sa mauvaise fortune . N° 185. — Les deux Nègres Fait. La goélet
avez noblement gagnée ; car il y a un véritable courage à mépriser la fortune . » N° 202. — Le plus beau jour d’Alexandre Ier
vec le rameau des suppliants ; car il faut toujours se conformer à sa fortune . » La vierge, baignant de larmes les genoux du ro
urenne est frappé par un boulet. Aussitôt tout est remis en question, fortune , paix, victoire, alliances. Toute l’armée pleure,
nocence à genoux y tend la gorge au crime, tout y suit son char et la fortune y domine. Ce globe infortuné, pour César fut form
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Principes généraux des Belles-Lettres. » pp. 1-5
ses disgrâces, ses revers, et lui tiennent lieu d’amis, de rang et de fortune . Le jeune-homme y trouve le véritable aliment de
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
cette misérable poignée de gens échappés au naufrage de leurs propres fortunes . Vos colonies, vos villes municipales valent bien
ces fautes sont presque insensibles, parce que leur renommée et leur fortune sont également bornées. Mais ceux qui, revêtus d’
citoyens parricides ? Qui s’élèvera ? Le temps, les circonstances, la fortune dont le caprice règle celui des nations. Quelque
96 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
errai-je plus qu’à titre d’importune ? Ai-je donc élevé si haut votre fortune Pour mettre une barrière entre mon fils et moi ?
l ne me reste plus qu’à vous les déclarer. Je fuis : ainsi le veut la fortune ennemie. Mais vous savez trop bien l’histoire de
nne dans son alliance avec le désintéressement, ce juste-milieu de la fortune si poétiquement surnommé l’aurea mediocritas. Ah 
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
n lieu et dans des circonstances où l’on décide de l’honneur et de la fortune de nos concitoyens. Si les plaisanteries, si les
98 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
vivre en votre race. Je crois que Lycidas serait bien votre fait : La fortune lui rit, tout lui vient à souhait ; De vingt pair
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voiture 1598-1648 » pp. 15-17
songé au présent qu’à l’avenir. Toutefois, bien qu’il ait « placé sa fortune en viager1 », on ne saurait lui refuser la grâce,
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
u dans ses affections et son dévouement, échappé du naufrage avec une fortune compromise et une santé détruite, n’ayant plus de
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