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1 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s’i
plusieurs enseignements et plusieurs exhortations à la vertu qui sont fort utiles ; que la théologie enseigne à gagner le ci
oses qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci.
mans et à concevoir des desseins qui passent leurs forces. J’estimais fort l’éloquence, et j’étais amoureux de la poésie ; m
lutôt que des fruits de l’étude. Ceux qui ont le raisonnement le plus fort , et qui digèrent le mieux leurs pensées afin de l
ais les écrits des anciens païens qui traitent des mœurs à des palais fort superbes et fort magnifiques qui n’étaient bâtis
s anciens païens qui traitent des mœurs à des palais fort superbes et fort magnifiques qui n’étaient bâtis que sur du sable
qui n’étaient bâtis que sur du sable et sur de la boue : ils élèvent fort haut les vertus, et les font paraître estimables
pas profession de mépriser la gloire en cynique, je faisais néanmoins fort peu d’état de celle que je n’espérais point pouvo
s était que, voyant plusieurs choses qui, bien qu’elles nous semblent fort extravagantes et ridicules, ne laissent pas d’êtr
lâche de s’abandonner entièrement au déplaisir : oui, ce serait faire fort mal son compte que de ne tâcher pas de tout son p
ur, toutes nos afflictions, quelles qu’elles soient, ne dépendent que fort peu des raisons auxquelles nous les attribuons, m
2 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
goût de la peinture. Ils ont parmi eux des artistes dont la main est forte preste et fort habile. Voulez-vous d’eux un Chris
ture. Ils ont parmi eux des artistes dont la main est forte preste et fort habile. Voulez-vous d’eux un Christ, une Vierge,
oit présenter les preuves dans un certain ordre de bataille, les plus fortes en tête et les plus faibles en queue, ou vice ver
fortes en tête et les plus faibles en queue, ou vice versa, les plus fortes en queue et les plus faibles en tête, etc., etc. 
y a entre l’éloquence et la faculté oratoire ? L’éloquence est un don fort commun que la nature accorde aux hommes comme le
r un tiers à mon aide. Ce tiers est un vieux juge de ma connaissance, fort aimable malgré ses rhumatismes, et fort jeune enc
ieux juge de ma connaissance, fort aimable malgré ses rhumatismes, et fort jeune encore d’esprit malgré ses soixante et douz
Malheureusement mon client venait d’assurer son immeuble pour un prix fort au-dessus de sa valeur. En outre, il était mal da
êtes-vous tiré de ce pas difficile ? L’Avocat. — J’avoue que j’étais fort embarrassé. De fortes présomptions morales s’élev
e pas difficile ? L’Avocat. — J’avoue que j’étais fort embarrassé. De fortes présomptions morales s’élevaient contre nous, et
aussi vous nous condamnez ? Le Juge. — Sans appel. Vous avez fait un fort beau discours qui n’a pas le sens commun. L’Avoca
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
us voyez là. C’est un homme qui n’est bon à rien, et qui nous devient fort à charge, parce qu’il ne travaille point pour le
attraper, et je me dis en moi-même : Il faut que je me mette dans mon fort  ; je vais me réfugier dans mon pays. Je lui parla
trente-cinq de large, et un bosquet comptant dix arpents : il aurait fort souhaité que les règles de la perspective eussent
rgeur, et il aurait donné pour cela une méthode infaillible. Il parut fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé2, d’un
rut fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé2, d’une structure fort singulière ; et il s’échauffa3 fort contre un sav
y avait démêlé2, d’une structure fort singulière ; et il s’échauffa3 fort contre un savant qui lui demanda si ce cadran mar
iver d’auparavant par une inondation. « Ce que vous me dites là m’est fort agréable, dit alors le géomètre : je vois que je
res le café Procope. 6. Au dix-huitième siècle, les sciences étaient fort considérées, et les savants jouissaient d’une vog
t cruel d’un prince soupçonneux. 5. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imagination. 6. Comparez ces ve
4 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
nte Une narration claire, vraisemblable et complète, pourrait être fort ennuyeuse. Il faut donc travailler à y répandre d
royaume nouveau la gloire et le soutien, Grand roi bon philosophe, et fort mauvais chrétien. Ailleurs La Fontaine nous fait
ien du tout ; car j’entends ne te vendre à personne. Il vous faut est fort bon… Mon moulin est à moi… Tout aussi bien au moi
ier mot, bonhomme, et prends-y garde. Voisin, garde ton bien, j’aime fort ta réplique. § IV. Couleur locale Nous emp
t à leur tête Jephté, qu’ils regardent comme le plus brave et le plus fort d’entre eux. Ils marchent au-devant de l’ennemi,
oir rencontré, tandis que, malgré ses efforts, il en restait toujours fort éloigné. « Voiture ressemble, disait-il, aux maît
égée ; elle est d’un fréquent usage. Madame de Sévigné en emploie une fort plaisante pour peindre le babil d’une dame de sa
le babil d’une dame de sa société. « Madame de Buri, dit-elle, fait fort joliment tourner son moulin à paroles. » Et aill
s descriptions sont fréquentes dans les lettres Madame de Grignan est fort amusante dans celle qu’elle nous fait de la duche
mange sa poudre et se graisse ses cheveux ; le tout ensemble fait un fort bon déjeuner et une charmante coiffure. » 11° Le
» L’anecdote de M. de Vardes, racontée aussi par le même auteur, est fort plaisante. « M. de Vardes reconnut le dauphin et
la circonstance. Si la personne à laquelle on adresse une demande est fort au-dessus de celle qui écrit, il faut un ton resp
nts religieux qu’il convient de faire appel ; c’est le remède le plus fort contre la douleur. La lettre suivante est de J.-J
refus d’obéissance, et donne au prince auquel elle est adressée, une forte leçon d’humanité. Lettre de mademoiselle R., pen
je n’eusse point cet honneur : il faut cacher sa faiblesse devant les forts . M. le cardinal entra dans les miennes ; la sorte
entra dans les miennes ; la sorte d’amitié qu’il a pour vous le rend fort sensible à votre départ… Ne blâmez point, mon enf
nelli pour venir ici avec l’abbé. Il y pleut sans cesse, et je crains fort que vos chemins de Bourgogne ne soient rompus. No
us dire qu’on doit cette semaine créer des consuls ? Cela vous touche fort peu. Cependant, c’est une belle chose de voir le
étersbourg pour être utile à Votre Majesté, et qui, sans doute, a été fort inutile. « Enfin, je me cherche des crimes pour j
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
que raison ; Et je crois, par le rang que me donne ma race, Qu’il est fort peu d’emplois dont je ne sois en passe3 : Pour le
oit, j’ai bon air, bonne mine, Les dents belles surtout, et la taille fort fine3. Quant à se mettre bien, je crois, sans me
e le disputer. Je me vois dans l’estime, autant qu’on y puisse être ; Fort aimé du beau sexe, et bien auprès du maître. Je c
es lumières ? célimène. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort  : Partout il porte un air qui saute aux yeux d’ab
à qui l’on rend visite2. éliante. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui ; mais je voudrais bien
imène. Oui ; mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas : C’est un fort méchant plat que toute sa personne, Et qui gâte,
e ; Je fis ce que je pus pour vous pouvoir défendre ; Je vous excusai fort sur votre intention, Et voulus de votre âme être
Là, votre pruderie et vos éclats de zèle Ne furent pas cités comme un fort bon modèle ; Cette affectation d’un grave extérie
……………… Pour moi, contre chacun je pris votre défense, Et leur assurai fort que c’était médisance ; Mais tous les sentiments
un peu plus en peine des vôtres ; Qu’on doit se regarder soi-même un fort long temps Avant que de songer à condamner les ge
en qui n’a rien d’antique. 5. Molière releva souvent par des pensées fortes et hardies des situations qui n’avaient dessein q
a précieuse par Boileau. On peut rapprocher cette tirade d’une lettre fort vive que Joseph de Maistre adresse à sa fille sur
quand je pourrais me rendre capable de cette science, il me fâcherait fort , après avoir passé neuf portes et donné des batai
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
nt ; qu’aussitôt il était sorti de table ; que, sur un second message fort prompt, la table où la compagnie était restée s’é
a porte du petit cabinet, monseigneur le duc de Bourgogne avec un air fort ému et peiné ; mais le coup d’œil que j’assénai v
dans l’avenue entre les deux écuries, elle n’avait attendu le roi que fort peu de temps. Dès qu’il approcha, elle mit pied à
ient avec un effort aussi aisé à remarquer que les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fich
e dos à la galerie, vers la cheminée, avec quelques dames. Tout étant fort silencieux autour d’elles, ces dames peu à peu se
ent été mis à l’ordinaire avant les mauvaises nouvelles de Meudon. Au fort de la conversation de ces dames, madame de Castri
, madame de Castries, qui touchait au lit, le sentit remuer et en fut fort effrayée, car elle l’était de tout quoique avec b
triomphait de cette mort qui le remplissait d’aise, car il redoutait fort le règne de Monseigneur. 1. Rapprochez de ce po
7 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
irection qu’il a choisie et prétend qu’elle est la meilleure. Au plus fort de la dispute arrive leur hôte qui les met d’acco
s’écartant de leurs traces. Les rhéteurs nous donnent des préceptes forts curieux et fort instructifs. Ils nous disent que
urs traces. Les rhéteurs nous donnent des préceptes forts curieux et fort instructifs. Ils nous disent que le discours a po
eux-mêmes ? Ainsi, dans l’ordre des preuves, les uns placent les plus fortes au commencement, les autres au milieu, les autres
sède au moins des notions générales. Que son intelligence, nourrie de fortes études, soit comme une source d’où les développem
ondaires ; qu’il unisse ses arguments par des transitions naturelles, fortes soudures qui ne laissent pas la moindre prise à l
n de combattre à Cérisolles. Il trouve le conseil rassemblé et le roi fort indécis. La situation est critique : la France, m
 ; quelquefois, bien conduite, elle devient entre leurs mains la plus forte et la plus convaincante de toutes les preuves. Su
lerie, attaqua cette infanterie espagnole jusque-là invincible, aussi forte , aussi serrée que la phalange ancienne si estimée
its de son invective. Tel autre, plus prudent, après avoir examiné le fort et le faible d’une cause, s’empare du côté avanta
r de s’en couvrir. Il fuit, mais en combattant, et se retire dans son fort en faisant bonne contenance. Il a moins l’air de
nt. En général, quand vous aurez préparé vos preuves, mettez les plus fortes en lumière, et répandez sur les parties faibles d
armure à la pointe de l’antagoniste. Si vous ne vous sentez pas assez fort pour vous découvrir, restez sur la défensive ; si
t de ses personnages, le succès appartient souvent à celui qui frappe fort . Au barreau, où c’est la fortune qui noue l’intri
teur reçoit de sa main les rôles tout faits, le seul moyen de frapper fort c’est de frapper juste. Si donc vous voulez arriv
e au milieu de la mêlée : — Tout beau, ma passion, soyez un peu moins forte . — Rentre en toi-même, Octave ! — Éclatez mes dou
rmes : car sous leur consonnance technique ils ne cachent rien que de fort simple et de fort naturel. Ces tiges desséchées q
ur consonnance technique ils ne cachent rien que de fort simple et de fort naturel. Ces tiges desséchées que vous voyez dorm
prédicateur qui s’agitait extraordinairement ; je crus que c’était le fort de sa morale. — Eh bien, qu’était-ce donc ? — C’e
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
oi ;           Ou si, comme je prévoi,           La presse s’y trouve forte ,         Montrez de loin votre chapeau,          
tayaut 6, voilà d’abord Le cerf donné 7 aux chiens. J’appuie et sonne fort . Mon cerf débûche 8, et passe une assez longue pl
loin les coupeurs 9 dans la plaine ; Je pousse et je me trouve en un fort à l’écart. A la queue 10 de nos chiens, moi seul
lancé va passer à notre homme, Qui, croyant faire un coup de chasseur fort vanté, D’un pistolet d’arçon qu’il avait apporté
n qu’il avait apporté Lui donne justement au milieu de la tête, Et de fort loin me crie : « Ah ! j’ai mis bas la bête. » A-t
e cheval dont les articulations inférieures sont courtes : ce qui est fort prisé. 5. Ainsi Virgile, Géorg., III, 87 : At
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
ela serait long ; suffit6 qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains.
rdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon ; mais c
e lendemain, ce qu’ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin, qu’on la mît au chevet d
e nous l’avions recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en
ns recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en faisaient pa
10 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
imbéciles. Mais Pantagruel nous apparaît comme un idéal de la royauté forte et bienfaisante. Il est une sorte d’Ulysse satiri
d’elle, et ce pendent5 ie berceray ici mon filz, car ie me sens bien fort altere et serois en danger de tomber malade, mais
oit encores bien parler, voulant donner à entendre que il auoi trouué fort bon et qu’il n’en failloit plus que autant2. Ce q
« Et Og regem Basan5, que ledict Og estant encores petit estoit tant fort et robuste, qu’il le falloit lyer de chaisnes de
berceau auecques les bras, mais il ne peut ; car elles estoyent trop fortes  : adonc12 il trepigna tant des piedz qu’il rompit
aîné vers d’autres pensées. 17. Fâcher (de fatigare) a un sens très fort . 18. Quelque fièvre. 19. Affolé signifiait ble
ivé que. 1. Cormoran, oiseau de mer. 2. Qu’il avait trouvé le régal fort bon, et ne demandait qu’à recommencer. 3. Avec d
omme on porte une chèvre morte (capra), sur le dos. 2. Homme gros et fort . Ribaud ne se prit pas d’abord en mauvaise part.
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454
d en arrière, vers les lieux que vous habitez, quoiqu’ils me plaisent fort . Je veux voir la patrie de Proserpine, et savoir
ni canons. Il faut convenir que l’Europe en use maintenant avec nous fort civilement. Les troupes en Allemagne nous apporta
jardin, et je m’amusai à regarder les plantes et les fleurs, qui sont fort belles et nombreuses, et pour la plupart étrangèr
et pittoresque. Car il y a beaucoup d’arbustes, dont les uns, plantés fort épais, font comme une espèce de pépinière coupée
des allées. En me promenant, j’aperçus, parmi des touffes de plantes fort hautes, une tombe antique de marbre avec une insc
n archéologue distingué. Il habitait Toulouse, et Courier s’était lié fort étroitement avec lui, pendant le séjour qu’il y a
12 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
quel que soit le sujet sur lequel on parle, cette partie est toujours fort importante. Car le but que l’on se propose ans pr
conviction d’une vérité contre laquelle s’élevaient d’abord les plus fortes préventions. Mais il est peu de sujets auxquels o
acrée à leur développement. Troisièmement. Lorsque nos arguments sont forts et pressants, le mieux est de les présenter sépar
ruit comme un excellent morceau de philosophie morale ; mais je doute fort que cette lecture rende jamais un orateur plus pa
e habitude que l’on prend assez généralement dans les cercles, à plus forte raison doit-on la pratiquer lorsque l’on parle au
versation, on peut fatiguer en parlant trop haut. Une intonation trop forte blesse l’oreille, parce que les sons ne produisen
distance bien plus grande que celle où peut atteindre la voix la plus forte . C’est à quoi les orateurs doivent être toujours
cement occasionnel de la voix, l’émission d’un son plus plein et plus fort , par lequel on distingue la syllabe accentuée d’u
ntir, le discours serait pesant et sans vie, et le sens en paraîtrait fort obscur ; il deviendrait complètement inintelligib
n ordinaire de la plupart des livres. La ponctuation est, en général, fort arbitraire, assujettie au caprice de l’écrivain,
r intervalle, sont cependant partagés par la césure, alors il devient fort difficile de bien lire de tels vers ; car le sens
éritablement éloquent, c’est un talent assez rare, et qu’il n’est pas fort aisé d’acquérir. Ce n’est pas qu’il soit très dif
l faut réunir pour arriver à ce point de perfection ! une imagination forte , vive, ardente ; un cœur extrêmement sensible, un
la justice, de l’ordre, de la franchise et de la probité, unis à une forte indignation contre l’insolence, l’oppression, la
mérité les applaudissements universels. À toutes les vertus mâles et fortes , il doit unir un sentiment vif et profond des inj
rage intitulé l’Orateur, et adressé à M. Brutus, est encore un traité fort important. Dans tous ses écrits, en général, l’él
ivre, il a peut-être trop sacrifié à ce système artificiel, qui était fort en vogue de son temps ; ce qui le fait paraître d
rétendait avoir découvert qu’Homère et Virgile ne sont que des poètes fort médiocres, que Démosthène et Cicéron sont de pauv
t plus nuisibles que favorables aux productions du génie. « Il serait fort possible, dit cet ingénieux auteur, dans son Essa
trait particulier du caractère de Rufus, la rend et plus vive et plus forte . Cet historien avait surtout le talent de mêler à
ui n’est que profond, clair et grave, peut cependant être un écrivain fort ennuyeux, dont la lecture ne produise aucun fruit
(Hist. lib. i, c. 40.) On ne trouve dans aucun poète une image plus forte et plus expressive que celle qui nous est présent
se montre ouvertement l’apologiste d’un parti, on le trouve cependant fort impartial. Ses écrits respirent la probité et la
ieuse quantité de mémoires qui ne sont pour la plupart que des contes fort agréables. Tous, cependant, ne méritent pas d’êtr
r peut posséder ces deux qualités, et n’être cependant qu’un écrivain fort pénible à lire. Il doit donc s’appliquer à semer
ent au papier. Une telle correspondance, bien écrite, est une lecture fort agréable pour un homme de goût, et elle a d’autan
s des principaux personnages de la ville de Rome ; et ce qu’il y a de fort remarquable, c’est que la plupart des personnes a
d’une nation, il laissait aux autres à lui donner des lois. Ce propos fort sage peut s’appliquer au sujet qui nous occupe. C
preuve de la grandeur et de la dignité de l’esprit humain. Il observe fort ingénieusement que les affaires ordinaires de ce
evêtues en différents pays. Son origine, chez toutes les nations, est fort ancienne. Le génie des Orientaux, particulièremen
s parvenues jusqu’à nous ; mais il paraît qu’elles étaient d’un genre fort libre et quelquefois obscène. Il nous reste quelq
es aventures incroyables. Les ouvrages d’ailleurs étaient immenses et fort ennuyeux. Les romans prirent donc bientôt une tro
énéral des lectures dangereuses, au moins sont-elles presque toujours fort insipides ; et quoiqu’on puisse dire que des roma
nt quelquefois l’un dans l’autre comme l’ombre et la lumière ; il est fort difficile d’indiquer précisément où finit l’éloqu
âge. C’est ce que Lucain nous apprend par ces vers : Vos quoque, qui fortes animos, belloque peremptos, Laudibus ln longum va
cordes, paraissent être chez presque tous les peuples des inventions fort anciennes ; mais on ne s’en servait que pour acco
ification, dont nous allons actuellement nous occuper. C’est un sujet fort curieux en lui-même ; en le traitant avec tout le
des Latins. Aussi conviennent-ils beaucoup mieux aux sujets grands et forts qui exigent une mesure plus libre et plus mâle qu
le principal défaut des pastorales italiennes, qui, d’ailleurs, sont fort belles. Quand Aminte délie les cheveux de sa maît
Philips, font assez peu d’honneur à la poésie anglaise. M. Pope était fort jeune lorsqu’il composa les siennes, ce qui peut
st de tourner en ridicule cette espèce de simplicité que vantaient si fort Philips et ses prôneurs. Ce sont des parodies ing
le plus médiocre de tout le poème, c’est généralement une composition fort distinguée. La poésie en est douce et charmante,
les difficultés de ce genre de composition. Une ode morale, et à plus forte raison celle que l’on veut élever jusqu’au sublim
s occuper de la poésie didactique, qui renferme une classe d’ouvrages fort nombreuse. Le principal but de toute espèce de po
nt livrés à de longs débats sur sa naissance, qui est toujours restée fort obscure ; elle semble être un reste de l’ancienne
rticulariser assez bien l’objet décrit pour le désigner d’une manière forte et prononcée. Une description qui ne comprend que
, de M. Thomson, ouvrage d’un très grand mérite. Le style brillant et fort en est quelquefois un peu dur ; on lui a même rep
, rien n’est exagéré. C’est un style simple, c’est une série d’images fortes et expressives, faites pour produire sur l’imagin
out entière, et l’on y réussit bien mieux par une seule image vive et forte que par des développements minutieux et recherché
es, des forêts et des prairies, il n’eût toujours donné qu’un morceau fort insipide, sans ce dernier trait qui, en peu de mo
nconnue ; aussi ne pouvons-nous être fixés que d’une manière au moins fort imparfaite sur la nature de leur poésie, qui fut
’on y cultivait. Aussi le Liban est l’image de tout ce qui est grand, fort , magnifique ; le Carmel, de tout ce qui est graci
sses de la nature dont le spectacle imposant lui laissa de grandes et fortes idées. Outre les images qui se rapportaient aux p
nos traditions même nous le laissent assez apercevoir ; et une chose fort remarquable, c’est qu’aucun livre de l’Écriture n
e Job, auquel je consacrerai la fin de cet article. On sait qu’il est fort ancien, et l’on croit même qu’il est antérieur à
es. Le nom de son auteur n’est point parvenu jusqu’à nous. Ce qui est fort remarquable, c’est que cet ouvrage n’a aucun rapp
ucune comparaison empruntée aux rivières ou aux torrents, qui étaient fort rares dans l’Arabie ; celle qui revient le plus f
ous nous contenterons de faire remarquer de quelles couleurs vives et fortes il peint la condition du méchant. Voyez avec quel
donner au sujet le plus simple un air si mystérieux, qu’il est devenu fort difficile pour un grand nombre de lecteurs de bie
d’observer l’unité pour produire sur l’esprit une impression vive et forte . C’est avec raison qu’Aristote insiste à cet égar
e suffit pas, car le récit des plus hauts faits peut quelquefois être fort ennuyeux. Il s’agit donc de choisir un sujet prop
contrainte. À de telles mœurs se joignaient les avantages de ce style fort , expressif, qui caractérisait, comme je l’ai déjà
égant que le poète ou l’historien donnassent eux-mêmes, dans un récit fort court, la substance de ces sortes de conversation
né par les dieux. Comme l’action dure plusieurs années, le poète en a fort judicieusement mis une portion en récit. Les épis
douceur, jamais d’aménité, jamais de grâce. Son style est abondant et fort , mais trop sec, et souvent obscur, parce que le p
donne une espèce de correctif à sa mythologie ; mais ce correctif est fort maladroit. La déesse Thétis apprend à Vasco qu’el
taire, il faut dire que l’intervention de saint Louis est une fiction fort heureuse et très noble. L’un des plus beaux passa
ripide le conduisirent bientôt après à sa perfection. C’est une chose fort remarquable, que les Grecs, en si peu de temps, p
les sont témoins, n’est pas naturelle ; le poète en peut être souvent fort embarrassé, et si elle contribue à donner plus de
accabler les hommes de bien. Aristote nous a laissé des observations fort judicieuses sur les caractères qui conviennent à
ent assez que, sans le secours de l’amour, un drame peut produire une forte impression sur l’âme des spectateurs. Il semble q
image de la passion, au lieu de produire dans l’âme du spectateur une forte impression sympathique. Sophocle et Euripide réus
y respirent, en font une tragédie très recommandable, et généralement fort estimée chez les étrangers comme parmi nous. Le s
le est, en quelque sorte, incompatible avec l’expression des passions fortes et des mouvements tumultueux de l’âme. Voltaire a
veux dire la peinture vive et variée des caractères, et l’expression forte et vraie des passions. C’est là tout son mérite,
x, aucune pensée noble ; elles sont, au contraire, écrites sur un ton fort licencieux, qui forme un parfait contraste avec l
s anglaises mettent devant nos yeux les combats des passions les plus fortes , toute leur violence et leurs suites funestes ; m
attendrissent le cœur ; Othello et Venise sauvée le déchirent. Il est fort remarquable que les trois chefs-d’œuvre de la scè
lus reculées. C’est le contraire dans la comédie, et la raison en est fort simple. Les grands vices, les grandes vertus, les
uer dans la société, que marqués par ces oppositions tranchées ou ces forts contrastes que le monde ne présente que très rare
appelle la force comique [vis comica]. Comme il écrivait à une époque fort ancienne, il n’est pas surprenant que l’on trouve
ntre fréquemment des traits de génie et des marques d’une imagination forte et vive ; beaucoup de caractères bien saisis, des
u sujet de l’indécence de la comédie anglaise en termes beaucoup plus forts que ceux dont je me suis servi. Voici comme il te
le ranger parmi les compositions dramatiques ? Ces questions étaient fort oiseuses, et appuyées sur des mots et des distinc
s d’après un même modèle ; les unes peuvent être très gaies, d’autres fort sérieuses, quelques-unes peuvent réunir ces deux
e, c’est-à-dire à l’expression du sublime, fait quelques observations fort judicieuses sur le sublime et la grandeur dans le
n’être point étendu dans son style (ce qui n’est pas un vice dans un fort raisonneur), d’avoir quelque chose de dur (ce qui
ans Bossuet, tient peut-être au caractère d’une expression brusque et forte ), de n’avoir ni pompe ni ostentation (ce qui est
Marmontel a donné, dans ses Éléments de littérature, une dissertation fort intéressante sur les figures du langage, sur leur
uvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de surprise fut si fort , qu’il troubla l’orateur ; et ce trouble ne servi
nfants ingrats. La nature n’est point bizarre ; Pour Danchet elle est fort avare, Mais Racine en fut bien traité Tibulle éta
t quelquefois l’un dans l’autre, comme l’ombre et la lumière ; il est fort difficile d’indiquer précisément où finit l’éloqu
rassembler dans la tête de Shakspeare ce qu’on peut imaginer de plus fort et de plus grand, avec ce que la grossièreté sans
aitée assez superficiellement ; néanmoins ce qu’il dit à ce sujet est fort instructif, et les principes qu’il établit pourra
sont ni tragédies ni comédies. Quand on n’a point de chevaux, on est fort heureux de se faire traîner par des mulets. » Voi
ge était le fils d’un négociant de Bordeaux, très bon homme, et marin fort grossier, lequel, croyant avoir perdu sa femme et
dans le cabinet, au théâtre, portent avec elles leur excuse ; à plus forte raison, celles qu’elle ne condamne point sont-ell
e les grâces légères Massillon ; est plus riche en images, mais moins fort en raisonnement. Je souhaite donc que l’orateur n
emark ; cet ouvrage a quelque chose de fabuleux, mais le style en est fort élégant, et surpasse de beaucoup la portée du siè
une défense excellente de ses pièces historiques, et des observations fort justes sur ses différents genres de mérite comme
atement Tibulle ; mais ceux qui dînaient chez lui trouvaient ses vers fort bons. » (Voltaire.) 55. Cette pièce était probab
13 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
par les plus faibles, tantôt au contraire on place en avant les plus fortes . Dans le premier cas, on suit une gradation ascen
s descendante. Ce serait donc une faute de choisir d’abord une pensée forte , de la faire suivre d’une pensée faible, en expos
on. EXPOSITION. La cigale ayant chanté        tout l’été, Se trouva fort dépourvue Quand la bise fut venue, Pas un seul pe
tout venant, Je chantais, ne vous déplaise. Vous chantiez ! j’en suis fort aise ; La cigale veut emprunter et s’engage à re
oin de partager l’intérêt, puissent le fortifier ; quand le sujet est fort intéressant par lui-même, il serait mieux de négl
scours politiques et sacrés. 2. L’exorde doit être insinuant quand de fortes préventions existent, quelqu’en soit l’objet. On
 ; s’en servir, ce serait faire soupçonner que l’on manque de preuves fortes et conciliantes. C’est dans le développement de c
14 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
des traits agréables. On y voudrait plus de naïveté, une touche plus forte , quelques-unes de ces expressions créées qui port
lytique Au temps où Florian fit cette fable, la sensibilité était fort en honneur dans notre littérature. Comparez les D
uoi ? Pour l’éviter, s’il en est encor temps. Un capitaine de navire, Fort brave homme, mais peu prudent, Se mit en mer malg
Les empires sont parfois des châteaux de cartes. 8. Cette fable est fort adroitement composée. 9. Au temps où Florian fit
mposée. 9. Au temps où Florian fit cette fable, la sensibilité était fort en honneur dans notre littérature. Comparez les D
15 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
e ou la fleur, nous n’avons pas songé surtout, comme un autre recueil fort estimable, à former les aptitudes oratoires du rh
que comme si je l’avais seulement songée. Toutefois je ne trouve pas fort étrange qu’un esprit grand et généreux comme le v
petits et enfoncés ; les sourcils épais, mais bien tournés. Je serais fort empêché118 de dire de quelle sorte j’ai le nez fa
tôt grand que petit, et qu’il descend un peu trop bas. J’ai la bouche forte , et les lèvres assez rouges d’ordinaire, et ni bi
. Pour le tour du visage, est-il ou carré, ou en ovale ? il me serait fort difficile de le dire. Mes cheveux noirs sont natu
suis méprisant, quoique je ne le sois point du tout. J’ai l’action122 fort aisée, et même un peu trop, et jusqu’à faire beau
e mot, ou je n’ai presque point d’attache125 à ce que je dis. Je suis fort resserré126 avec ceux que je ne connais pas, et j
isse pas ce que valent les bagatelles bien dites, et que je ne trouve fort divertissante cette manière de badiner, où il y a
quefois, à force de me passionner pour la raison, je deviens moi-même fort peu raisonnable. Son cœur J’ai les sentimen
r J’ai les sentiments vertueux, les inclinations belles, et une si forte envie d’être tout à fait honnête homme, que mes a
z contents, quand ils ont satisfait à l’honneur du monde, et qui sont fort peu de chose au-delà141. On en voit qui ne sont p
e que vous aviez à faire, dans une telle occasion. J’aurais cependant fort souhaité de pouvoir être témoin de votre conduite
dai au cocher pourquoi il s’arrêtait, et il me répondit avec une voix fort étonnée : « Voulez-vous que je passe par-dessus t
Je mis la tête hors de la portière, et comme j’ai toujours eu la vue fort basse,163 je ne vis rien. Madame de Choisi, qui é
ettoyer partout, et surtout, prenez garde de frotter les meubles trop fort , de peur de les user. Outre cela, je vous constit
nt sur la litière : les pauvres bêtes n’en ont point191, et ce serait fort mal parler ; mais vous leur faites observer des j
jamais de porte fermée chez moi. m. dimanche. Monsieur, je vous suis fort obligé. Don Juan, parlant à la Violette et à Rag
don juan. Et votre petit chien Brusquet, gronde-t-il toujours aussi fort , et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui
tout cela. l e maître de philosophie. La voix A se forme en ouvrant fort la bouche, A. m. jourdain. A, A. Oui. l e maîtr
rance pour la proposition contraire274. Il est ferme dans la dispute, fort comme un Turc sur ses principes, ne démord jamais
279 à toujours le pleurer. Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit d’ordinaire en pareille renc
armes, et mettre sa douleur en liberté. Si je n’ay pas trouvé d’assez fortes raisons pour affranchir vostre tendresse des sévè
ais où ils jugent, les fleurs de lis, tout cet appareil auguste était fort nécessaire ; et si les médecins n’avaient des sou
on elles naissent, fausse ou vraie, imparfaite ou parfaite, faible ou forte  ; et de l’autre, à ne nous préférer jamais à pers
t tourmenter à Vitré, sur la fin du mois de juillet ; cela me déplaît fort . Votre frère n’y sera plus en ce temps-là. Ma fil
a de bien transportants419 ; j’en ai apporté ici un tome qui m’amusa fort hier au soir. Mais n’avez-vous point trouvé jolie
; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que vo
tournait tout son voyage de Bourgogne465 . M. le Prince le dit au Roi fort tristement. On dit que c’était à force d’avoir de
it que c’était à force d’avoir de l’honneur à sa manière ; on le loua fort , on loua, et on blâma son courage. Le Roi dit qu’
erte478. Un grand seigneur L’archevêque de Reims revenait hier fort vite de Saint-Germain : c’était comme un tourbill
et la vertu. » Dans cette éloquence si saine, si substantielle et si forte , on voit rayonner la beauté d’un caractère. Charm
 ; mais comment pourrais-tu faire remuer tant soit peu une machine si forte et si déli-cate ; ou de quelle sorte pourrais-tu
tends, plus ils me percent le cœur. Mais si leur voix n’est pas assez forte , écoutez Jésus-Christ qui se joint à eux : « Ingr
s former. Ce qui les forme, ce qui les achève, ce sont des sentiments forts et de nobles impressions qui se répandent dans to
is la victoire le justifia devant Rocroi564. L’armée ennemie est plus forte , il est vrai ; elle est composée de ces vieilles
ez tranquille elle s’occupe beaucoup aux bonnes œuvres, et je la vois fort touchée des vérités que je lui propose, qui sont
s libres rêveries. Le nombre de ses amis est comme celui des élus621, fort petit, il ne les choisit pas légèrement, mais il
istance, qui sont arrosés continuellement de deux ruisseaux d’une eau fort claire et fort vive, qui se font comme deux canau
nt arrosés continuellement de deux ruisseaux d’une eau fort claire et fort vive, qui se font comme deux canaux naturels, pou
elle verdure du monde627. On voit de l’autre les montagnes d’Auvergne fort proches, qui bornent la vue si agréablement que l
aller plus loin ; car elles sont revêtues d’un vert mêlé qui fait un fort bel effet, et d’ailleurs d’une grande fertilité.
sées, et qui prétendirent se mettre en réputation par une ostentation fort ennuyeuse629 de leur méchante éloquence ; après q
ec plaisir les marques de votre amitié. J’avais fait un voyage par un fort beau temps, et sans accidents, jusqu’à la dernièr
ion studieuse à laquelle s’ajouta l’expérience du monde nourrirent sa forte éloquence, qui, à partir de 1669, se multiplia sa
lis ! Nous jouissons de cette heureuse médiocrité que vous vantiez si fort . Soyons contents. Si les biens nous viennent, rec
y loger, quand même on nous y aurait guindés ;691 nous en approchions fort près sans y voir aucun chemin habité, et nous vîm
château, dans un abîme, et comme on verrait à peu près dans un puits fort profond, les toits d’un certain nombre de petites
très-vifs et très-beaux, des paupières noires et admirables, le teint fort uni, blanc et rouge, comme on peut le désirer ; l
nde quantité. Elle est maigre comme il convient à son âge ; sa bouche fort vermeille, les lèvres grosses, les dents blanches
ésirera de vous. Votre lettre m’a fait beaucoup de plaisir ; elle est fort sagement écrite, et c’était la meilleure et la pl
, et tournez la chose aussi naturel-ment que vous pourrez. J’approuve fort vos promenades à Auteuil ; mais faites concevoir
e livre français, que vous prissiez la traduction d’Hérodote, qui est fort divertissant, et qui vous apprendrait la plus anc
oreilles à vos petites sœurs et à votre mère elle-même, qui les aime fort , comme vous savez731. Je ne saurais m’empêcher de
ploie un ample mouchoir741, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour,
1, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la nuit, et profo
uffé, le corps sec et le visage maigre : il dort peu, et d’un sommeil fort léger : il est abstrait, rêveur, et il a, avec de
lape. Je m’affaiblis moi-même, continue-t-elle, et je ne suis plus si forte ni si saine que j’ai été : C’est, dit le dieu, qu
. Il se blâme, il ne se trouve bon à rien, il se décourage, il trouve fort mauvais qu’on veuille le consoler. Il veut être s
er. La médaille et son revers D’un côté, cette médaille qui est fort grande, représente un enfant d’une figure très-be
l’émut davantage, il vit un jeune nourrisson des Muses qui lui était fort cher, à qui la tempête avait dérobé le sommeil lo
ander. (Lettre au duc de Chevreuse.) Sur lui-même903 Je suis fort aise, mon cher bonhomme, de vous voir content de
lui : « Mon père, j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai été fort content ; mais toutes les fois que je vous ai ent
a vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort honnête homme, et je l’invitai à souper avec moi.
n coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me rendait fort content de ma petite personne. Il buvait aussi fo
ce qui me rendait fort content de ma petite personne. Il buvait aussi fort souvent ; tantôt c’était à ma santé, et tantôt c’
sque ecclésiastique, et des manchettes plates comme eux, une perruque fort brune et fort mêlée de blanc, touffue, mais court
tique, et des manchettes plates comme eux, une perruque fort brune et fort mêlée de blanc, touffue, mais courte, avec une gr
trente-cinq de large, et un bosquet comptant dix arpents : il aurait fort souhaité que les règles de la perspective eussent
rgeur, et il aurait donné pour cela une méthode infaillible. Il parut fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé1054, d
fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé1054, d’une structure fort singulière ; et il s’échauffa1055 fort contre un
it démêlé1054, d’une structure fort singulière ; et il s’échauffa1055 fort contre un savant qui lui demanda si ce cadran mar
iver d’auparavant par une inondation. « Ce que vous me dites là m’est fort agréable, dit alors le géomètre ; je vois que je
t un habit de velours à trois couleurs, avec une veste de Lyon1083 de fort bon goût ; le tout était accompagné d’une lettre
vice. Faites-lui cette grâce, et qu’il ne soit point tué ; car il est fort aimable, et il est neveu de cette madame Calendri
ais y faire la dédicace par un feu de joie. C’est, par parenthèse, un fort joli château. Colonnades, pilastres, péristyle, t
le lion : celui-ci souvent oublie qu’il est roi, c’est-à-dire le plus fort de tous les animaux ; marchant d’un pas tranquill
e le cheval et les autres animaux lui laissent et dédaignent ; il est fort délicat1231 sur l’eau ; il ne veut boire que de l
il allait y entrer : c’est ce que ses commis me dirent ; car ils sont fort polis. En effet, il arrive comme ils me parlaient
lin de Saint-Marc me traitait comme le procureur, n’aurait-il pas été fort doux d’être le président ? Vous riez de cela, et
’est que, passé le premier saisissement, nous ne fûmes pas nous-mêmes fort affligés1312. Nous plantâmes ailleurs un autre ar
humilie devant le sentiment de sa faute. Est-il offensé lui-même ? au fort de sa fureur, une excuse, un mot le désarme1357 ;
que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux1382, et, de plus, fort occupé1383, qui n’est guère en état de vous répon
jouissance de tout cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, s’en m’apercevoi
u, que la tendresse d’une mère retient dans les murailles d’une ville forte , pendant que ses camarades dorment sous la toile
ord ingénieur et officier, Bernardin de Saint-Pierre eut une jeunesse fort aventureuse ; il promena longtemps à travers le m
e jusqu’aux os. On lui donne un grand vilain nom, dont l’épithète est fort jolie : c’est un rhumatisme volant. Ce mal bizarr
n peu frondeur. Je lui demandai s’il connaissait le duc de Mendoce. —  Fort peu, répondit-il ; mais je sais seulement qu’il n
ailles devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’a
désordre est dans ses chants ; il saute du grave à l’aigu, du doux au fort  ; il fait des pauses, il est lent, il est vif : c
où elle s’anime, peut se dire maîtresse de la parole ; car une pensée forte et vive emporte nécessairement avec elle son expr
ingt et un drapeaux, cinquante-sept pièces de canon, plusieurs places fortes , et conquis la partie la plus riche du Piémont ;
serait long ; suffit1615 qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains.
rdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon ; mais c
e lendemain, ce qu’ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin, qu’on la mît au chevet d
e nous l’avions recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en
ns recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en faisaient pa
et aux triomphes de la paroles. Son style a les qualités ardentes et fortes que l’orateur confère et communique à l’écrivain 
; sa vivacité le fait souvent croire léger ; sa sensibilité, vraie et forte , se montre quelquefois dans les mots qu’il dit du
ement : l’humilier, c’est l’aigrir ou l’abattre1654; on se tromperait fort si l’on croyait exercer par là une honte salutair
aine ne m’ont jamais suffi. Ce sont des joies superficielles, quelque fortes ou agréables qu’elles puissent être. Il y a loin
diose et volontiers solennel, le tour naturel, l’expression simple et forte , la touche hardie, le dessein large et lumineux.
s colonnes. Tout autour, des bruyères immenses. Population rare, mais forte . De temps en temps, quelques villages qui sortent
n’est pas tout et qu’il y a des droits invisibles mais sacrés, que le fort lui-même doit respecter dans le faible ? De qui l
aisant naître, ou en les disputant à des animaux plus rapides ou plus forts que lui. Cet oiseau, ce chevreuil dont il pourrai
nirs, je ne trouve pas un jour où la vue seule d’un bon livre, à plus forte raison sa lecture, ne m’ait ravi et transporté. J
ton. — Le rejeton est devenu un chêne, — au vaste ombrage. — Sous ses fortes branches, Maddelè, repose-toi, et pense au chêne
ime. Il est la voix éloquente par excellence, la plus simple, la plus forte , la plus brusque, la plus familière, la plus soud
e immense, onduleuse, couverte et comme tapissée de bruyères, s’étend fort au-delà de l’horizon. Çà et là, quelques buissons
ar rencontrer des pensées ingénieuses et subtiles, ou même grandes et fortes . Est-ce Balzac, l’artiste en phrases, n’est-ce pa
d’avoir en le traduisant. Je l’ai fait avec la simplicité qui est si fort recommandée à ceux qui veulent marcher dans vos v
qui y luit partout. » 116. Imprimé en 1658. Les portraits étaient fort à la mode, au dix-septième siècle C’était un jeu
ois en juger. Il n’ose avouer ce défaut qui dépare son visage, et est fort sensible, sur ses portraits. 120. Prétendre en…
166. Le héros ne se dément pas. 167. Turenne n’était pas un esprit fort . 168. C’est pour lui une bonne fortune ; la curi
Fontaine a dit sur la manie des titres : Se croire un personnage est fort commun en France. On y fait l’homme d’importance,
cole ce mot de la Bruyère : « Un style grave, scrupuleux, sérieux, va fort loin. » 352. Parce que l’amour-propre s’en mêle.
ne : voilà qui est bien faible ; mais pour moi, je ne sais point être forte contre une tendresse si juste et si naturelle. »
détails pittoresques de sa correspondance. Même lettre. « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qu
’autre jour, de quel côté vient le vent. Votre terrasse doit être une fort belle chose ; j’y suis souvent avec vous tous, et
n se promène, ou seule, ou en compagnie ; on se rencontre à une place fort belle, on a un livre, ou prie Dieu, on rêve à sa
a fait un chef-d’œuvre. Le vestibule est beau, et l’on y peut manger fort à son aise ; on y monte par un grand perron ; les
ents des prélats, dont vous ne connais­sez que le salon, sont meublés fort honnêtement, et l’usage que nous en fai­sons est
e mal consumé, Côte à côte d’un gueux l’on m’avait inhumé. Me sentant fort choqué d’un pareil voisinage, En mort de qualité
valisait. 562. Nous lisons dans Balzac : « Les Gaulois étaient plus forts et en plus grand nombre ; les Africains plus rich
lerie, attaqua cette infanterie espagnole jusque-là invincible, aussi forte , aussi serrée que la phalange ancienne si estimée
Il se refond, signifie, il se transforme. 654. Ces expressions sont fortes et originales. Il est regrettable qu’elles n’aien
à ce qu’il disait : nous soutenions bien l’un et l’autre notre parti fort vivement ; cela nous divertissait beaucoup, et de
on étendue. 740. Molière dit : « Il prend soin d’y servir des mets fort délicats, Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’y
élicats, Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’y servit pas. C’est un fort méchant plat que sa sotte personne, Et qui gâte,
uvais me lasser de l’admirer. » 742. Libertin, c’est-à-dire esprit fort . 743. Phédon, c’est le pendant du portrait qui
force : il n’est rien, à mon avis, qui abastardisse et estourdisse si fort une nature bien née. Si vous avez envie qu’il cra
eau juge le Télémaque qui venant de paraître : « Vous m’avez fait un fort grand plaisir en m’envoyant le Télémaque de M. de
’agrément dans ce livre, et une imitation de l’Odyssée que j’approuve fort . L’avidité avec laquelle on le lit fait bien voir
ent. La vérité est pourtant que le Mentor du Télémaque dit des choses fort bonnes, quoiqu’un peu hardies, et qu’enfin M. de
uvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de surprise fut si fort , qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit
(Voltaire.) 915. Ce pronom est inutile. 916. Se roule, expression forte , et hardie, mais un peu vague. 917. . Mais,  
n la nommait la mère des vertus et des sciences. Elle est aujourd’hui fort déchue ; on y compte pourtant encore quatre collè
Mausole, roi de Carie. 947. En ce temps-là, les embrassades étaient fort à la mode. Voyez les personnages de Molière. 948
t du meunier Sans-Souci, par Andrieux. 991. Le paysan a toujours été fort têtu ; c’est le plus enragé des propriétaires. 9
ruel d’un prince soupçonneux. 1022. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imagination. 1023. Comparez ce
ntre autres le café Procope. 1050. En ce temps, les sciences étaient fort considérées, et les savants jouissaient d’une vog
pour l’esprit, dans le siècle où nous sommes ; N’est. ou je me trompe fort , Qu’une frivole effervescence, Qu’un accès, une f
. Il faut avouer que la niaiserie de ces vaniteux parvenus est un peu forte  ; mais l’imagination est amusée, et ne songe pas
uffon : « Ah ! la malheureuse vie que celle de Paris. J’ai soupé hier fort tard, et on m’a retenu jusqu’à deux heures après
phrase sont déterminés    par    le    mot guerre    qui précède. Le fort signifie la tanière, le repaire, le terrier. 12
envahie par Xerxès. 1377. Les Juifs, surtout les Pharisiens, étaient fort intolérants. 1378. Voilà un mot que repousse le
ille, de la forteresse, du port, des quais qui l’embellissent, et des forts qui en défendent l’entrée. Cette île inculte et
d’abord d’une excessive timidité. La figure de Madame de Staël a été fort discutée. Mais un superbe regard, un sourire doux
ssé à M. Boissonade, helléniste éminent. 1622. C’est une boutade, et fort injuste. 1623. C’est-à-dire : je vous retiendrai
te de ce nom, Ptolémée Physcon, dit le Ventrus 1639. Voilà un trait fort éloquent dans son amère ironie, 1640. Il y a en
us ni point d’appui, ni principe d’énergie. » Mais ce péril n’est pas fort à craindre. L’Égoïsme a été assez joliment peint
pour du vin de Beaune le vinaigre que les marchands de Liège vendent fort cher ; et, en vérité, c’est ainsi qu’en général l
en général le gros du public juge de tout. Le goût est un don de Dieu fort rare. La langue qu’on parle le moins à la cour, c
es que comporte leur état. Ce n’est pas que je les envie : J’aime fort nos lambris dorés ; Je bénis l’heureuse industr
vie, non des mœurs, non de la religion; si vous ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos passions et aimer vo
Jésus souffrait pour tout le genre humain, La Mort, en l’abordant au fort de son supplice, Parut toute interdite, et retira
Quand les rochers semblaient en avoir un de chair ! 1767. Au plus fort de ses luttes, Lacordaire rêva toujours une exist
t que M. Sainte Beuve peut nous offrir, chemin faisant, d’austères et fortes leçons. Il a eu ses heures de mélancolie chrétien
accent d’une conviction, d’une foi littéraire et morale. Retenons ces fortes pensées par la mémoire du bon sens et du cœur.
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
es sifflements3. Inutiles efforts ! amante infortunée, D’un dieu plus fort que toi dépend ta destinée : Tu peux faire trembl
Lefranc de Pompignan. 1. Outre le Cours de littérature de La Harpe, fort étendu au sujet de Rousseau (IIe part., liv Ier,
itôt ce début plein de gravité. 1. Le mouvement de cette strophe est fort beau ; mais il faut remarquer que Rousseau a été
traînent leur enfance ; Et le riche et le pauvre, et le faible et le fort Vont tous également des douleurs à la mort. 2.
par la crédulité des anciens, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admirée par Racine et Voltaire, la VIIIe églogue
ns quelques strophes de sa pièce intituléeJéhova ou l’idée de Dieu, a fort heureusement reproduit le mètre employé ici par R
17 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
et détruit la perfection. Je ne veux point parler ici de ces lettres, fort estimées d’ailleurs, qui sont tout entières à l’a
but de la lettre de remercîment. Le style doit en cette occasion être fort naturel ; car si la moindre affectation s’y montr
i peuvent le moins blesser l’ amour propre, mais qui soient cependant forts et frappants de raison. Les inférieurs ne donnent
r Canevas n° 27 à 29. Décompositions. L’analyse des lettres est fort simple. Les figures sont clairsemées dans une cor
pourrais bien vous dire dans ma mauvaise humeur. L’amour méprisé est fort . Adieu. Uzès, 24 novembre 1661 Racine. ANALYSE.
er son correspondant par une pensée sententieuse. L’amour méprisé est fort , dit-il, et M. Levasseur commence à craindre de r
18 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
ctons la pureté de ses mœurs, la sincérité de son zèle, et surtout sa forte intelligence. Le plus mémorable de ses titres lit
Environ cinq heures du matin, je vins à elle. Après qu’elle eust ouy fort patiemment la doctrine que je luy proposay, selon
ncer le Miserere, comme nous le chantons à l’Église, à haulte voix et forte , non sans grand peine, mais elle pria qu’on lui p
oire tant ieunes que vieux. Et principalement nous avons une ieunesse fort corrompue : ainsy, quand on ne leur veult point p
ct des mauvais chevaulx à mordre et à regimber5. Nagueres ils se sont fort despités soubs umbre6 d’une petite chose. C’est q
19 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
tre où je reconnais votre génie2. Vous ne trouvez point Boileau assez fort  ; il n’a rien de sublime, son imagination n’est p
n. Vous êtes philosophe, vous voyez tout en grand ; votre pinceau est fort et hardi. La nature en tout cela vous a mis, je v
tout cela vous a mis, je vous le dis avec la plus grande sïncérité1, fort au-dessus de Despréaux ; mais ces talents-là, que
honneur de vous rendre compte de ce qui vient de m’arriver. Une dame fort affligée est venue chez moi ; elle m’a assuré qu’
bien des vers ? — Ah ! monsieur, il les fait détestables. — Cela est fort commun, madame ; mais que peut un ambassadeur de
ous ne les corrigerez pas3. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine4, dont notre i
rtyr 3 est arrivé à Francfort, dans un état qui lui fait envisager de fort près le pays où l’on saura le principe des choses
xante-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines. M.
pouvoir que vous avez sur ce qui me reste d’âme. L’un et l’autre sont fort en désordre ; mais mon cœur est à vous, madame, c
r, qui enfantent d’autres violences dans le peuple ; le droit du plus fort faisant la loi, non-seulement de peuple à peuple,
ure des choses. « Mais ni la nature ni la fortune ne furent jamais si fortes contre lui que lui-même. « Il ne se réglait point
. Tyrconnel, envoyé de France auprès de Frédéric-le-Grand. 1. Il est fort honteux de s’abandonner soi-même. 1. Pigalle (17
écrivait encore à un prince d’Allemagne : « La Providence maltraite fort votre petit vieillard suisse, et m’a fait l’indiv
20 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
ire qu’il ne travailla d’abord qu’avec peu d’application et un succès fort médiocre ; il n’étudia avec goût que dans les der
rieur, qui porte le même nom. Ce n’est pas à l’impression des saveurs fortes que se juge un palais exquis, mais à la distincti
ns cette partie intéressante de la critique philosophique ne sont pas fort considérables, quoique quelques écrivains ingénie
e, sans doute, mais elle est d’une nature grave ; et, lorsqu’elle est forte , elle a quelque chose d’imposant et de solennel q
emarquer cependant que l’étendue en longueur ne produit pas une aussi forte impression que la même étendue en hauteur ou en p
grandes armées est ce que la puissance humaine peut produire de plus fort , et fait naître en nous une foule de pensées subl
ande lorsque l’objet est moins distinct ; car, ainsi qu’un auteur l’a fort ingénieusement remarqué, une idée très claire n’e
e ou le temps mesurent cette distance, ont le pouvoir de produire une forte impression, précisément parce que c’est à travers
le sublime : témoin la fameuse ode de Sapho, sur laquelle il disserte fort longuement. Il porte à cinq les sources du sublim
use et en sa fortune. Ce peu de mots suffit pour produire en nous une forte impression. Lucain juge à propos de développer et
une autre qualité indispensable. Une description est presque toujours forte si elle est concise ; cependant il faut encore un
it le plus saillant de sa description ; en sorte que, comme l’observe fort plaisamment le docteur Arbuthnot, dans son traité
ucun effort de génie n’est capable de soutenir l’âme à une hauteur si fort au-dessus de sa situation ordinaire, vers laquell
Platon. Toutefois, ce qu’on appelle style sublime est quelquefois un fort mauvais style, qui n’a absolument rien de commun
M. Hogarth est véritablement une cause de beauté. Cet artiste observe fort ingénieusement que les mouvements les plus ordina
alités dans les objets visibles, rapports fondés sur une ressemblance fort obscure que les organes de la voix peuvent établi
’instruments de musique. S’il en était ainsi chez les Romains, à plus forte raison devait-il en être de même chez les Grecs,
l’autre, ce qui, d’après nos idées modernes, devait produire un effet fort étrange. Un acteur récitait les mots en leur donn
brouillé, et n’était pour les connaissances en général qu’un véhicule fort imparfait. On a cru que les hiéroglyphes avaient
Relativement à l’origine de ces caractères chinois, les opinions sont fort partagées, et souvent même contradictoires ; la p
nsmirent aux Grecs. L’alphabet que Cadmus apporta dans la Grèce était fort imparfait, et l’on assure qu’il ne renfermait que
 ; l’invention du papier dont nous nous servons aujourd’hui n’est pas fort ancienne, et remonte tout au plus au xive  siècle
’idée de volonté ou de commandement ; quand ils rappellent une nature forte ou puissante, soit pour faire le bien, soit pour
ne trouverait peut-être personne aujourd’hui, ainsi qu’un auteur l’a fort judicieusement observé, qui donnât une définition
s mots dont ils tiennent la place, et ensuite parce qu’ils reviennent fort souvent dans le discours. Il est probable que dan
arce qu’ils sont d’un usage très fréquent et en outre assujettis à de fort nombreuses variations. Les adjectifs, ou les mots
de leurs différentes variations peut-il être l’objet d’une dissertion fort étendue. Mais comme il m’a toujours semblé que de
still more difficult ; en français : « Écrire très bien est une chose fort difficile, parler éloquemment est bien plus diffi
dans toutes les langues modernes. Outre que le verbe par lui-même est fort peu variable dans ses terminaisons, on a continue
’usage convenable ou maladroit de ces particules qui rend le discours fort et serré, ou lâche et confus, qui le fait marcher
truction, elle est cependant de la plus haute importance, et tient de fort près à la philosophie de l’esprit humain. Si le l
tout dans les sujets les plus graves, c’est dans la peinture des plus forts mouvements de l’âme que notre langue déploie tout
la nation qui la parle, doivent faire présumer qu’elle est à la fois forte et énergique. Il est vrai que naturellement elle
e prêter aux styles différents et aux sujets divers, d’être sévère et forte , aisée et coulante, tendre et douce, pompeuse et
lier jusqu’au plus majestueux. À cet égard, la langue latine, quoique fort belle d’ailleurs, est bien au-dessous de celle de
a un style différent suivant son caractère et son génie. Des figures fortes et hyperboliques donnaient une vive chaleur à cel
re, tant qu’elles pourront nous guider. Mais comme la nôtre n’est pas fort développée, on peut encore écrire en anglais d’un
a phrase. Ainsi, dans le Spectateur nº 54 : « Ce genre d’esprit était fort en vogue chez les Anglais, il y a un siècle ou de
fallait : « Il y a un siècle ou deux environ, ce genre d’esprit était fort en vogue chez les Anglais, qui ne le cultivaient,
e espèce d’éclat momentané ; mais le plus souvent elles produisent un fort mauvais effet, et semblent des cercles pratiqués
s vrai qu’affranchi de cette prolixité, le style n’en serait que plus fort et plus beau. L’attention se relâche, et l’esprit
vite que la vaine pompe du langage. » Cette manière de s’exprimer est fort bonne lorsqu’on présente un sujet, ou que l’on av
é au même instant, le redoublement de la conjonction produit un effet fort heureux, et exprime d’une manière plus frappante
on ; et c’est en majeure partie pourquoi le style du premier est plus fort , plus noble et plus harmonieux. Il ne faut qu’ouv
en est ainsi d’une seule phrase, il en doit être de même, à bien plus forte raison, d’un discours ou d’un ouvrage qui serait
oque où nous vivons, et ce n’est pas sans motifs que nous n’avons que fort peu de règles à cet égard. Ces motifs, je vais le
générales, Mais, attendu qu’il en est quelques-unes qui peuvent être fort utiles pour former l’oreille à l’harmonie du lang
hrases paraît étudiée, il semble au moins que cette étude lui coûtait fort peu de peine. Parmi nos classiques anglais, il en
rterai seulement un passage anglais où l’harmonie imitative me semble fort heureuse. C’est la description d’un calme soudain
ce que c’était que la prose, de même beaucoup de personnes se servent fort à propos d’expressions métaphoriques sans se dout
époque où les sociétés sortent de la barbarie. Les langues alors sont fort pauvres ; la série des mots appliqués aux choses
c’est-à-dire ceux que les rhéteurs appellent tropes, restent toujours fort multipliés ; et il n’est pas une langue, en effet
’objet même, la figure s’appelle une synecdoque. Il est, par exemple, fort ordinaire de dire, « une flotte de tant de voiles
son image, mais une image qui produit une impression plus vive, plus forte ou plus douce. Cette figure se rencontre plus fré
isse lire avec plus de fruit que les siens ; ils ont le mérite d’être fort éloquents, mais c’est le seul qu’ils aient. Quant
cule ; telle autre serait gracieuse dans une harangue, qui produit un fort mauvais effet dans un ouvrage d’histoire ou de ph
ores empruntées à des choses d’une nature différente, il faut, à plus forte raison, éviter d’en entasser plusieurs sur un seu
ation ou l’entretien avec soi-même sous l’image d’un remède évacuant, fort bon pour un auteur, il prolonge cette métaphore d
érite d’être étudié ; aucun auteur ne fut doué d’une imagination plus forte et plus féconde. Ses métaphores, au mérite de la
rs la figure qui le voile. On a toujours regardé comme une entreprise fort délicate, de mêler à propos l’ombre et la lumière
e. Aussi l’hyperbole est-elle une figure dont l’emploi convenable est fort difficile ; on ne doit ni l’employer trop souvent
sonne même en proie à la douleur pouvait encore se permettre quelques fortes hyperboles ; mais lorsque ce n’est que le spectat
ngue, nous ne la nommerons pas autrement. Cette figure est d’un usage fort général, et c’est dans la nature même de l’homme
, lorsque l’imagination ou les passions y entrent pour quelque chose. Fort souvent elle n’est que leur pure expression, et c
out qu’elles ne reviennent point jusqu’à satiété, elles produisent un fort bon effet, et prêtent au style de la force et de
s figures de rhétorique, elle sert d’expression aux passions les plus fortes , et l’on ne doit l’employer que lorsque l’âme est
, car l’une et l’autre ne sont que l’expression des passions les plus fortes ou des émotions les plus vives. Les poètes font u
mple exemple montrera suffisamment que la comparaison est un ornement fort brillant, et fait pour ajouter à l’éclat et à la
présentant sous un point de vue plus lumineux et de l’impression plus forte que l’objet fait sur notre esprit. Troisièmement,
rincipal, de manière à ce qu’il produise sur nous une impression plus forte . L’on peut donner, dans la recherche des ressembl
il est vrai, mais non troublée par une émotion violente. Une passion forte a quelque chose de trop sévère pour admettre ce j
grave que d’introduire une similitude au milieu de l’expression d’une forte passion. Dans une telle situation, l’on peut enco
frais, et ne peut trouver place dans une composition sérieuse. Pope, fort amateur des antithèses, s’est très souvent servi
qu’il fasse naître en nous est celui de l’indignation. Aussi je suis fort disposé à croire qu’il n’avait pas tort celui qui
expressions, je ne dois pas négliger de faire mention d’une pratique fort répandue dans ces derniers temps, et qui consiste
ques les mots les plus saillants de chaque phrase. Quelquefois il est fort à propos de les distinguer de cette manière, mais
le est employée à propos, peut faire sur le lecteur ou l’auditeur une forte impression au moyen de la sympathie, dont j’ai ex
uppléer et déguiser l’imposture. Je ne parlerai plus que d’une figure fort en usage parmi les orateurs, principalement ceux
distingue par ces épithètes appliquées au style en disant qu’il est «  fort , faible, sec, simple, affecté, etc. » Ces distinc
rois espèces : l’austère, le fleuri et le moyen. Le style austère est fort et énergique, sans douceur et sans ornements ; il
i les poêles ; d’Hérodote, de Démosthène, de Platon et (ce qui semble fort extraordinaire) d’Aristote parmi les prosateurs.
ndre à la retrouver sous un autre. Ses phrases sont plutôt serrées et fortes que cadencées et harmonieuses ; il n’y cherche qu
’une ou l’autre espèce de style. Un écrivain, en ne se servant que de fort petites phrases, sera très diffus, s’il a la mala
euse ; il est inégal, incorrect, redondant, mais en même temps il est fort remarquable pour la force et l’expression. Dans t
avec une profusion sans bornes, mais c’est partout un torrent d’idées fortes et d’expressions énergiques. C’est dans la manièr
e au style nerveux comme à tous les autres. En ne cherchant qu’à être fort , un écrivain devient dur. C’est un vice que produ
et en vers. Il s’appliquait à étudier la langue, et quoiqu’il écrivit fort vite et souvent même d’une manière assez peu corr
dans un style uni, et l’auteur qui en fait usage écrira d’une manière fort agréable si ses pensées sont faites pour être goû
traînent pas à leur suite une queue d’additions éternelles. Sans être fort recherchée, son harmonie a de la variété. Ses fig
arrêtions quelques moments. Le mot simplicité appliqué au style, est fort usité ; mais on s’en sert vaguement comme on fait
au nombre des auteurs qui ont écrit avec simplicité. Ce caractère est fort beau dans le style de l’archevêque Tillotson qui
nantes, sont fréquemment dépourvues d’harmonie ; bien rarement il est fort et sublime. Cependant, malgré ses défauts, ses ou
font honneur à la mémoire ni de l’auteur ni de l’homme. Son style est fort beau, vigoureux, soutenu, riche et harmonieux. Au
jusqu’ici, et que l’on appelle style véhément. Il est nécessairement fort , et cependant il se concilie très bien avec la si
 ; néanmoins, un caractère distinctif le sépare à la fois et du style fort et du style simple. Il a une chaleur et un brilla
. Le style et les pensées sont si étroitement liés, qu’il est souvent fort difficile de les distinguer l’un de l’autre ; c’e
imiter trop servilement un auteur quelconque ; ce serait une habitude fort dangereuse, qui entraverait le génie et ne tendra
ues idées communes ou triviales, que de produire une série de pensées fortes , ingénieuses et utiles. Ici il faut un vrai génie
ême admet quelquefois. Je dois observer ici, et cette observation est fort importante, que cette haute éloquence dont je vie
atter ou à plaire qu’à convaincre et à persuader. L’éloquence mâle et forte ne se retrouve guère que dans le pays de la liber
rnement avait formée à Athènes. L’art oratoire, chez ce peuple actif, fort et énergique, s’élevait au milieu du choc des fac
son éloquence qu’à ses talents politiques ; cette éloquence était si forte et si véhémente, qu’elle entraînait tout avec ell
s la gloire de ses ancêtres, lui prouve qu’il forme encore une nation forte et florissante, que c’est sur lui que reposent le
ésiste, écrase son adversaire, il le peint avec les couleurs les plus fortes  ; et, ce qui fait surtout le mérite de sa harangu
eur langue avait pris la couleur de leur esprit elle était régulière, forte et majestueuse ; mais elle n’avait pas cette simp
d’Aristote sur la rhétorique, où, dit notre critique, « il a expliqué fort exactement tout le mystère du cœur humain. » Pour
des gestes très usités au barreau ; aujourd’hui ils nous paraîtraient fort extravagants partout ailleurs qu’au théâtre. L’él
le talent de la plupart de nos orateurs, n’a presque jamais été assez forte pour contrebalancer l’un et l’autre pouvoir ; et,
qui prodigue les fleurs et les ornements, et néglige le fond. À plus forte raison, lorsqu’un orateur s’adresse à une assembl
s à tous les Athéniens, ceux qui les lisent voient combien elles sont fortes de raisonnement, et combien ce grand orateur juge
ce et avec grâce. Là même je ne recommanderais pas cet exercice comme fort utile. Ces jeunes gens se perfectionneraient bien
rsuadé de la vérité de ce qu’il dit ; c’est celui qui produit la plus forte impression. La faiblesse et l’hésitation laissent
re d’alliance ; car on s’allie toujours à celui que l’on voit le plus fort et le plus actif. « Si donc vous raisonnez de mêm
importante des juges choisis [judices selecti], qui étaient toujours fort nombreux, et faisaient à la fois l’office de juge
tée est le plus souvent très simple, les arguments sont d’autant plus forts qu’ils sont plus concis. Mais l’obscurité des que
rts avec le genre adopté par le barreau moderne ; et quoiqu’elle soit fort longue et très compliquée, c’est cependant une de
horribles détails, comme on peut bien le croire, sont peints des plus fortes couleurs de l’éloquence de Cicéron, et c’était ef
traint de donner sa voix ; et, pour ôter tout soupçon, s’embarrassant fort peu du marché qu’il avait fait, il condamna l’hom
connaissance et même la conviction, de couleurs assez belles et assez fortes pour produire sur leur imagination et sur leur cœ
le serait dans un sujet particulier. L’impression sera toujours moins forte , et l’instruction donnée par l’orateur sera aussi
gles les plus essentielles, qu’il ne faut jamais employer les figures fortes ou le style pathétique, que lorsque le sujet l’ex
ieux, dont il ne saurait trop se garantir. Son style doit être plutôt fort et expressif que brillant. Mais qu’il se garde bi
e, fragile ou passager, » ne produit pas sur moi une impression aussi forte que s’il n’avait employé qu’une seule épithète he
es passions. Dans les plaidoyers, la narration est souvent une partie fort importante du discours, et mérite une grande atte
, en employant des sons plus rudes ou plus doux, plus faibles ou plus forts , plus obscurs ou plus éclatants, suivant la chose
e que le sang de nos frères a teinte si souvent. Aujourd’hui, dans ce fort , nous enterrons la hache et nous plantons l’arbre
Les Rudiments de grammaire anglaise du docteur Priestley sont encore fort utiles, en ce qu’ils indiquent les erreurs dans l
gitur ipsi, præter periculum et infamiam, quid quæretur ? Si quis eum forte casus ex periculo eripuerit, nonne reddendum est 
21 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
, qui avoient chacune trois ou quatre poinctes106, et les feit mettre fort près l’une de l’aultre. Et davantaige107 ordonna1
u nombre de nos plus grands écrivains. Garguantua devant un chateau fort Adonc132 monta Gargantua sur sa grande jument.
dès lors avoir une perfection entière de l’émail blanc ; mais je fus fort éloigné de ma pensée : cette épreuve était fort h
l blanc ; mais je fus fort éloigné de ma pensée : cette épreuve était fort heureuse d’une part, mais bien malheureuse de l’a
nsais savoir assez pour pouvoir gagner ma vie, combien que j’en fusse fort éloigné (comme tu entendras ci-après), et ne dois
étoffes de la dépouille d’icelui. Or, parce que le dit four avait si fort chauffé l’espace de six jours et nuits, le mortie
ant à tels affaires, je me suis trouvé l’espace de plus de dix ans si fort écoulé362 en ma personne qu’il n’y avait aucune f
s autres fussent cuites ; aucunes recevaient l’émail et se trouvaient fort aptes pour cet affaire, les autres me décevaient
a force : il n’est rien, à mon avis, qui abâtardisse et étourdisse si fort une nation bien née. Si vous avez envie qu’il cra
aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement peuvent avancer beaucoup davantage, s’i
des colonnes de pierre avec les armes de France, commença à bâtir un fort auquel il imposa491 le nom du roi Charles, et fit
aisseaux à Dieppe.    Étant heureusement arrivé là, il bâtit un autre fort du même nom que le premier sur l’embouchure de la
te, il fallut qu’il remît pied à terre. Cependant Melandez surprit le fort , guidé par un transfuge des nôtres505, et Ribaud
. Ils passèrent au fil de l’épée tout ce qu’ils rencontrèrent dans le fort , jusqu’aux enfants à la mamelle. Mais quelle horr
dans la Floride, où, avec l’aide des roitelets du pays, il reprend le fort Charles et deux autres que les Espagnols avaient
ols, mais comme pirates et fausseurs de foi. Il rasa ensuite tous les forts et porta les munitions et l’artillerie dans ses v
jures et qui jetaient des pierres aux soldats, ne laissait pas d’être fort embarrassé, parce qu’il voyait que les nuages com
e dont on le leurra. Il se laissa conduire et guinder555 à la potence fort gaiement, comme un homme qui ne songeait qu’à ses
mais de porte fermée chez moi. M. Dimanche. — Monsieur, je vous suis fort obligé. Don Juan, parlant à ses laquais. — Parbl
on Juan. — Et votre petit chien Brusquet ? gronde-t-il toujours aussi fort , et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui
0 Je vois bien que je vous embarrasse, et que vous vous passeriez fort aisément de ma venue. A dire vrai, nous nous inco
r partout : et surtout prenez garde ne point frotter les meubles trop fort de peur de les user. Outre cela, je vous constitu
ont sur la litière602, les pauvres bêtes n’en ont point, et ce serait fort mal parler ; mais vous leur faites observer des j
où ils jugent, les fleurs de lis664, tout cet appareil auguste était fort nécessaire : et si les médecins n’avaient des sou
: les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que vo
690, ce mercredi 29e avril [1671], J’ai fait hier, ma chère bonne, un fort joli voyage. Je partis assez matin de Paris : j’a
cela unit. Les hommes, en effet, se sentent liés par quelque chose de fort , lorsqu’ils songent que la même terre qui les a p
rait-il des médisants dans le monde : pourquoi ? parce qu’il y aurait fort peu de gens qui pussent ou qui voulussent essuyer
fait peur, si elle n’eût été de sa connaissance. Le marquis le salua fort humblement, comme il convenait, et après l’avoir
omme qu’il avait autrefois connu particulièrement, et qui n’avait que fort peu de temps à vivre. Il est croyable qu’il791 pr
lle du roi. Il est vrai qu’il y a des droits justifiés par des titres fort anciens qui permettent à quelques seigneurs de fa
reçu la cruelle mission de leur maître. Il leur avait donné des noms fort apostoliques, appelant l’un Sans-Fiance793, l’aut
it vu lui-même d’une fenêtre voisine son exécution et il avait trouvé fort plaisant d’être fort en repos dans une maison pen
fenêtre voisine son exécution et il avait trouvé fort plaisant d’être fort en repos dans une maison pendant qu’on le décapit
cle des partisans et des adversaires illustres. Comme écrivain il est fort digne d’estime : son style est tour à tour rigour
en maintenant à reconnaître que les catalogues que nous en avons sont fort imparfaits. Ils ne contiennent que celles qu’on d
lleurs télescopes806 : et cependant il y a bien de l’apparence qu’une fort grande partie de ces étoiles ne le cède point, ni
mptai, sans changer de place, plus de vingt sortes d’insectes dans un fort petit espace, et pour le moins autant de diverses
me mis à lire un livre que j’avais sur moi, et j’y trouvai une chose fort étonnante : c’est qu’il y a dans le monde un nomb
ec beaucoup de patience le mal que Dieu vous envoie, et que vous êtes fort exact à faire tout ce qu’on vous dit. Il est extr
s qu’on ne peut pas vous aimer plus que je vous aime, et que j’ai une fort grande impatience de vous embrasser. II Au c
ésirera de vous. Votre lettre m’a fait beaucoup de plaisir ; elle est fort sagement écrite, et c’était la meilleure et la pl
à Paris depuis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstanc
ui a un culte et une religion, revient chez soi fatigué, affamé, mais fort content de sa journée : il a vu des tulipes. Parl
l déploie un ample mouchoir et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, i
ir et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut. Il dort le jour, il dort la nuit, et profon
fé846, le corps sec et le visage maigre ; il dort peu et d’un sommeil fort léger ; il est abstrait847, rêveur, et il a, avec
Le perroquet gâté devint bavard, importun et fou. Il se tourmenta si fort dans sa cage, et but tant de vin avec la vieille,
mmines. — Cela peut-être ; mais en gros j’ai fait de vous un portrait fort avantageux. Voudriez-vous que j’eusse été un flat
que j’aurais cru mourir dans l’année, j’y avais manqué. Tout cela est fort ridicule. Commines. — Tout cela n’est-il pas vra
re dissertation, chap. iv.) Caractère de Newton942 Il était né fort doux et avec un grand amour pour la tranquillité.
Éloge de M. Newton.) Caractère de Leibnitz955 Il était d’une forte complexion. Il n’avait guère eu de maladies, exce
uite957, et il a été des mois entiers sans quitter le siège, pratique fort propre à avancer beaucoup un travail, mais fort m
er le siège, pratique fort propre à avancer beaucoup un travail, mais fort malsaine. Aussi croit-on qu’elle lui attira une f
ur gaie ; et à quoi servirait sans cela d’être philosophe ? On l’a vu fort affligé à la mort du feu roi de Prusse et de l’él
t beaucoup en négligence. Cependant la recette était toujours la plus forte , et on lui trouva après sa mort une grosse somme
c un extrême plaisir, jeunes, pleins de la première ardeur de savoir, fort unis et, ce que nous ne comptions peut-être pas a
a vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort honnête homme988, et je l’invitai à souper avec m
n coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me rendait fort content de ma petite personne. Il buvait aussi fo
ce qui me rendait fort content de ma petite personne. Il buvait aussi fort souvent : tantôt c’était à ma santé, et tantôt à
ions. Ses raisonnements paraissaient géométriques1004 et ses opinions fort singulières. Après avoir observé mon maître, il l
olbert1058, de l’esprit et du gouvernement duquel ce livre s’écartait fort , et furent trompés1059 par les raisonnements vifs
’attraper, et je dis en moi-même : « Il faut que je me mette dans mon fort  ; je vais me réfugier dons mon pays. » Je lui par
nature des choses ? Mais la nature ni la fortune ne furent jamais si fortes contre lui que lui-même. Il ne se réglait point s
en lui, demandent sa grâce aux strélitz, en les assurant qu’il est un fort bon médecin et qu’il a très bien traité leur frèr
it pas puissamment riche au bout de l’année. Jeannot et Colin étaient fort jolis pour des Auvergnats ; ils s’aimaient beauco
annot un habit de velours à trois couleurs, avec une veste de Lyon de fort bon goût : le tout était accompagné d’une lettre
fils vous devra toute son éducation… » Enfin, après avoir examiné le fort et le faible des sciences, il fut décidé que M. l
e le cheval et les autres animaux lui laissent et dédaignent : il est fort délicat sur l’eau, il ne veut boire que de la plu
meurer à terre, et les charge, dans cette situation, d’un poids assez fort qu’il les accoutume à porter et qu’il ne leur ôte
coutume à porter et qu’il ne leur ôte que pour leur en donner un plus fort . Au lieu de les laisser paître à toute heure et b
diminuant aussi la quantité de la nourriture. Lorsqu’ils sont un peu forts , il les exerce à la course, il les excite par l’e
l’humanité. Cette même idée fait encore le fond d’ouvrages d’ailleurs fort différents entre eux, le Discours sur l’origine e
t. Son enjouement, sa douceur, sa figure agréable, m’ont laissé de si fortes impressions, que je vois encore son air, son rega
digieuse d’airs et de chansons qu’elle chantait avec un filet de voix fort douce. La sérénité d’âme de cette excellente fill
à sa place ; le naturaliste qui en prend soin a rangé le tout dans un fort bel ordre : Daubenton1169 ne ferait pas mieux. Co
, qui cherchait pratique : je vis que les petites filles convoitaient fort les oublies, et deux ou trois d’entre elles, qui
plus générale. Je priai la religieuse de tirer à son tour, craignant fort qu’elle ne rejetât dédaigneusement mon offre ; el
n gré infini, et je trouvai à cela une sorte de politesse qui me plut fort , et qui vaut bien, je crois, celle des simagrées1
il allait y entrer : c’est ce que ses commis me dirent, car ils sont fort polis. En effet il arrive, comme ils me parlaient
lin de Saint-Marc me traitait comme le procureur, n’aurait-il pas été fort doux d’être le. président ? Vous riez de cela, et
u, que la tendresse d’une mère retient dans les murailles d’une ville forte  : pendant que ses camarades dorment sous la toile
dans le château d’Aguas-Frescas1274, la somme de deux mille piastres fortes cordonnées1275, laquelle somme je lui rendrai à s
age, Marceline ! Doublemain se lève ; à Marceline. — Ah ! c’est trop fort  ! je vous dénonce, et, pour l’honneur du tribunal
i, etc. » ; la Cour condamme le défendeur à payer deux mille piastres fortes à la demanderesse, ou bien à l’épouser dans le jo
prême de parvenir, par les moyens les plus simples, à exciter la plus forte émotion. Bienfaisance populaire Je dois rend
Entrez, messieurs, vous allez trouver mon mari ». Nous traversâmes un fort petit antichambre1321, où des ustensiles de ménag
ueillait fort bien ; le goûter, assaisonné d’un peu de pain bis et de fort bonne humeur, se passait toujours comme une petit
une partie inconnue du bois, nous parvînmes dans un espace solitaire, fort dégagé, auquel aboutissait une allée de grands ar
armante, voilaient, pour ainsi dire, une petite maison à deux étages, fort proprement bâtie. « Qu’est-ce que cela ? » Deux j
pèlerinages Dans les siècles de barbarie, les pèlerinages étaient fort utiles : ce principe religieux, qui attirait les
rdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort noire. Nous y entrâmes, non sans soupçon ; mais c
u lendemain, ce qu’ils voulurent. Enfin il parla de sa valise, priant fort qu’on en eût grand soin, qu’on la mît au chevet d
e nous l’avions recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en
ns recommandé. On apporte à manger : on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en faisaient pa
prison deux mois, monsieur, deux mois dans le temps des récoltes, au fort de nos travaux ! Hors de là, je pensais reprendre
en prenant bien garde s’il n’y a pas de piquets qui manquent. Et crie fort  : Brisquet ! Brisquet !… Paix ! la Bichonne ! » L
ument, lorsqu’on la montait, avait un défaut terrible et heureusement fort rare : elle mordait comme un bouledogue et se jet
sur le haut du monticule ; mais, comme les pentes de terrain étaient fort douces, la cavalerie ennemie avait pu exécuter pl
cri était ici poussé par des héros ! Les aigles d’infanterie étaient fort lourdes, et leur poids se trouvait augmenté d’une
ient fort lourdes, et leur poids se trouvait augmenté d’une grande et forte hampe en bois de chêne, au sommet de laquelle on
tion fut d’autant plus terrible que mon chapeau, étant retenu par une forte courroie de cuir fixée sous le menton, offrait pl
ut été enfoncé, ils se groupèrent en plusieurs pelotons et soutinrent fort longtemps ce combat disproportionné. Durant cette
aux flancs de ma jument, qui, contrairement à ses habitudes, restait fort impassible. Si j’eusse pu remuer, je l’aurais por
se relever, lorsqu’un grenadier russe, dont l’ivresse rendait les pas fort incertains, ayant voulu l’achever en lui perçant
bert demeurait immobile : un second coup se fit entendre, un peu plus fort , quoique léger encore : « Allez voir qui est là »
u’il ne se le ferait pas dire deux fois pour les suivre. Il m’engagea fort à en faire autant. Je lui répondis qu’il était bi
inture de cette grande cité, au centre s’élevait sur une éminence une forte citadelle, espèce de Capitole, où se voyaient à l
nstances, le vieil Eblé, qui ordinairement avait la rudesse d’une âme forte et fière, lui répondait avec douleur : « Vous voy
raient bien voulu se débarrasser de cette armée… Mais elle était trop forte pour rien craindre. Les mercenaires se sentaient
ini… Désormais il volera indifférent par les vents et par les orages, fort de cette première épreuve où il a volé dans la fo
nthousiasme que justifiait, sinon la sévérité de la prédication ou la forte précision du style, du moins le vivant intérêt de
« les espérances » de ses trois fds. Elle avait plusieurs ascendants fort vieux et proches de la mort dont ses fds étaient
approcha de la mariée : « C’est José Maria1609, dit-il ; je me trompe fort , ou il vient ici pour faire quelque malheur. C’es
tout sentiment de sympathie nationale. « L’Amiral fit semblant d’être fort en colère contre Cormier ; mais tout cela était u
Un guet-apens Le vieux Tristan de Mauprat, qui habite un château fort en ruines des confins de la Marche et du Berry, e
détacher ses lèvres du front du petit Pierre. « Vous l’embrassez trop fort , lui dit Marie en repoussant doucement la tête du
plus tard, je reçus une lettre écrite en caractères tremblés, sur le fort papier d’autrefois, sans enveloppe, fermée d’un s
nter par un petit escalier assez sombre ; j’entre dans un petit salon fort modeste, et je vois, au coin de la cheminée, le b
amais Schmoûle ne prêtera serment pour une somme encore dix fois plus forte , à moins d’être tout à fait sûr. » Alors David, r
qui m’a nourri. Je reconnaissais les bons prés, je saluais en ami les fortes terres rouges, terres à blé qu’un attelage de six
qui mène à Dieuze, voilà les belles plaines savamment cultivées et un fort attelage qui prélude aux emblavures1727 d’automne
Jamais Pierre Dumont n’avait, demandé autre chose, et il se souciait fort peu de promener son sac et son fusil à travers le
en de son mieux pour me les relier avec du gros carton et de la colle forte  ; mais il mettait toujours trop de colle, et cela
eux Tartarins Avec cette rage1756 d’aventure, ce besoin d’émotions fortes , cette folie de voyages, de courses, de diable au
er s’écroulant dans la rivière. Mais ce que je trouvai encore de plus fort , le voici : Ce soir-là, j’arrivai très en retard.
aient de leur chair ou s’arrachaient ; — ou bien un malheureux, moins fort que les autres, crispé de froid, qui sentait qu’i
mponner, on se sentait rebondir, et vite on se recramponnait1821 plus fort , en fermant la bouche et les yeux, parce qu’on de
belle fable, C’est à savoir du lion et du rat. Cestui1857 lion, plus fort qu’un vieil verrat1858, Vit une fois que le rat n
s’est gaudi1870 : Mais dépita1871 chats, chates et chatons, Et prisa fort rats, rates et ratons, Dont1872 il avait trouvé t
, car le cœur joli as ; Bien y parut quand tu me délias. Secouru m’as fort lionneusement, Or secouru seras rateusement1873 »
plus affaire, ce me semble, Sinon à vous1910. La partie1911 est bien forte  ; Mais le droit point où je me reconforte1912, Vo
que lions qui s’estiment alors De tous les animaux être vus les plus forts . Quand leur gueule dévore un cerf au grand corsag
Sur le règne de Henri IV La terreur de son nom rendra nos villes fortes  : On n’en gardera plus ni les murs ni les portes 
e tous lieux des gens de toute sorte ; Et dans toute la France il est fort peu d’endroits Dont il n’ait le rebut aussi bien
nce ; Il met sur pieds sa bête, et la fait détaler. Lane, qui goûtait fort l’autre façon d’aller, Se plaint en son patois. L
rtant ; mais on en voit paraître, De ces gens qui de rien2228 veulent fort vous connaître, Dont il faut au salut2229 les bai
i j’avais promis. — De la chère, ai-je fait2245, la dose est trop peu forte Pour oser y prier des gens de votre sorte2246. — 
re ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens-tu pas fort de ma poltronnerie Pour m’empêcher d’entrer chez
is, Qu’est-ce qu’Amphitryon obtient pour son partage ? Mercure. Cinq fort gros diamants, en nœud proprement mis, Dont leur
es lumières ? Célimène. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort  ; Partout il porte un air qui saute aux yeux d’ab
qui2311 l’on rend visite. Éliante. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. Célimène. Oui ; mais je voudrais bien
imène. Oui ; mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas : C’est un fort méchant plat que sa sotte personne, Et qui gâte,
. Trissotin. Vous donnez sottement vos qualités aux autres. Vadius. Fort impertinemment2342 vous me jetez les vôtres. Tri
la chambre du roi ; Ou si, comme je prévoi2358, La presse s’y trouve forte , Montrez de loin votre chapeau, Ou montez sur que
tout le poids de ses fers ; Et de près inspirant les haines les plus fortes , Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes
sentinelle : Je n’y fus pas longtemps, qu’aussitôt patatras ! Avec un fort grand bruit, voilà l’esprit à bas : Ses deux jamb
« A l’aide ! je suis mort ! » A ces cris redoublés, et dont je riais fort , J’accours et je vous vois étendu sur la place, A
comment. » En prononçant ces mots, Le voilà qui se précipite Au plus fort du bourbier, s’y plonge jusqu’au dos, À travers l
né des fers.... O juste Némésis2586 ! si jamais je puis être, Le plus fort à mon tour, si je puis me voir maître, Je serai d
os pieds, l’autre vole à cent pas, Et vous dites : « Ce bras est plus fort que mon bras ». Eh bien ! si par leurs jets vous
Il promène d’en haut ses regards sur la grève. Trois fois d’une voix forte il appelle Stagyr : De chaque pli du sable il cro
ami dans sa course, Et conjurer l’oiseau de lui montrer la source. Le fort vent de son vol effleura ses cheveux ; Mais l’ois
peut-être que poétiques, mais souvent soutenues par une versification forte et sans négligence. La fille du Cid Le Cid
d. Oui, mais je fis en sorte, Elvire, que ta main ne fût pas la plus forte . Tu te pris à pleurer, et tout gonflés, tes yeux
utre expirant ; Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort , dans sa main, élève un cor d’ivoire2680. Son âme
e à ceux qui sont morts pour elle ! Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts  ! A ceux qu’enflamme leur exemple, Qui veulent pl
e à ceux qui sont morts pour elle ! Aux martyrs ! aux vaillants ! aux forts  ! A ceux qu’enflamme leur exemple, Qui veulent pl
re à ceux qui sont morts pour elle ! Aux martyrs, aux vaillants ! aux forts  ! A ceux qu’enflamme leur exemple, Qui veulent pl
d obscur, l’air effrayant ; Un cadavre ; — autrefois, mère joyeuse et forte  ; —  Le spectre échevelé de la misère morte ; Ce
en passant vint frapper à ma porte. Je reçus de Paris une somme assez forte , Et très heureusement il me vint à l’esprit De pa
en est grave, froide parfois, même lorsque le poète sourit ou qu’une forte passion l’anime2816. Pernette2817 I perne
lle et fila de la laine ». Les doigts laborieux rendent l’esprit plus fort , Tandis que la vertu dans les loisirs s’endort. C
Je me disais qu’il faut que ces hommes, au fond, Soient convaincus et forts pour faire ce qu’ils font ; Qu’avoir bouleversé l
ention peut, comme l’ancien Romain2872, Sur l’autel attesté posant sa forte main, Répondre fièrement, alors qu’on l’injurie :
nt d’émouvants récits, le Rosier, la Robe, la Chanteuse, la Visite au fort , où les délicats remarquent encore, après l’habil
France : ils auront mon bien. — Si tu le veux, Moser, — nos bras sont forts et nos volontés promptes, —  Nous soignerons tes
, et m’appelant trois fois : « Moser ! » de tout son cœur, de sa plus forte voix, Sans me raconter rien, et sans phrase banal
edresse au soleil quand l’orage a passé. L’âge même, sous qui le plus fort tremble et ploie, A beau blanchir ta tête et te c
e reste dans mon tonneau. l’eau. Mon compère le Vin nous en conte de fortes . Il est vrai que, depuis six mois, Tu vis tranqui
tes des ponts ; parfois il les emporte ; Plus haute, plus large, plus forte , Tu bondis à travers les champs, Qu’épouvantent s
nglais Jean de Salisbury (xiie siècle), dans un ouvrage latin qui fut fort célèbre au moyen âge : Bagatelles des hommes de c
plus importante, le Grand Testament, appartient à un genre de poèmes fort connu au moyen âge, où le poète, disant adieu à s
t sans doute faire entendre par là que ses bas de chausses étaient en fort mauvais état. 368. Et, sur toute chose, [l’ennu
go a été construite sur l’emplacement de cette vieille rue, qui était fort étroite). 532. La Croix du Tiroir ou du Trahoir
Prévôt. Nom donné communément à des magistrats chargés de fonctions fort différentes, et qui semble désigner ici le même p
d’une servante d’auberge du roman de Don Quichotte. Il est d’ailleurs fort difficile de se prononcer d’une manière satisfais
, donner ou dire son fait à quelqu’un, expressions encore aujourd’hui fort usitées. 823. Dans. C’est le in latin. Nous dir
un faune, pour adresser au jeune dieu une fine et mordante leçon, est fort ingénieuse ; car le faune est un habitant des for
qui lui avaient passé par les mains ». 1061. Entendez : affection si forte qu’en élevant Vauban à la dignité de maréchal, le
tôt aujourd’hui à l’instant où ; mais la locution à l’instant que est fort correcte. 1164. Thalès (viie siècle av. J.-C.)
sans cadre. 1218. La bergame, la tapisserie de bergame, tapisserie fort commune. 1219. Nicolas Poussin, célèbre peintre
maniérée en même temps que de l’art léger et frivole qui avait été si fort en honneur durant le xviiie siècle. — Pierre-Ant
pièce de monnaie. De là l’expression de piastre cordonnée. La piastre forte était une pièce espagnole d’une valeur d’environ
assez célèbres. 1325. Le mot ne s’emploie plus que pour désigner une fort grosse toile, dont on faisait les voiles des vais
cérité de l’art de Schiller : mais de plus l’amour de la vérité, plus fort encore, dans une âme comme la sienne, que l’amour
ubriand alla visiter le pays qu’il va décrire, et qui est aujourd’hui fort peuplé. 1387. Louisiane, nom donné (1682), en l
taient les dieux des fleuves. 1394. Coloquinte, sorte de concombre fort amer. — Bignonia, arbrisseau de la zone tropicale
raillait souvent. Assis au bout de la table, un secrétaire paraissait fort occupé à écrire des lettres, qu’il donnait ensuit
avec lui, et qui était parti en avant, sans rien dire. La nuit étant fort avancée, on se décide à camper, jusqu’au petit jo
, qui a remplacé la vieille locution : aller au diable Vauvert (aller fort loin, aller où personne n’ose aller). Cette locut
1768. Dague, espèce de poignard ; - lazo (mot espagnol), longue et forte lanière, garnie de plomb à ses extrémités ; - moc
ubstantif spectateurs, alors de formation récente, n’était pas encore fort usuel. 1831. Oyez-vous, entendez-vous (voir pag
02. C’est ainsi et non par un appareil guerrier que les rois vraiment forts ont gardé leur empire. 2003. François Ier. 2004
.) 2028. Amitié, fréquent dans la langue du xviie siècle, au sens fort d’amour. 2029. Commun, commun à tout le monde.
de ses comédies et de ses tragédies, qui nous paraissent aujourd’hui fort médiocres, eurent un grand succès au moment où el
ont aussi employés pour désigner les sentiments doux et les passions fortes . Vadius veut donc dire que Trissotin sait égaleme
zarre parce qu’elle se complique d’une inversion. Elle est en réalité fort usuelle ; car c’est de la même façon qu’on dit :
ez célèbre, mais un peu ridicule, que Boileau n’a en effet raillé que fort légèrement. 2351. Barbin, l’un des plus célèbre
e l’École des femmes, l’Impromptu de Versailles, le Misanthrope), fut fort admiré des contemporains, qui y trouvaient, comme
pparence brillante. 2366. Olivier Patru (1604-1691), célèbre avocat, fort estimé de son temps comme un juge délicat en mati
n. 2598. L’ambre gris est une substance solide dont l’odeur est très forte  ; — le musc est une substance odorante qui se tro
rne noire Se poser les petits oiseaux. S’il me fallait, etc. Ils sont forts comme un pressoir d’huile, Ils sont doux comme de
les armes de fert et d’airain et le cœur pur considéré comme la plus forte des armures pour le combat de la vie. 2876. Ion
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
tres de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talent
que tournait tout son voyage de Bourgogne. M. le prince le dit au roi fort tristement : on dit que c’était à force d’avoir d
it que c’était à force d’avoir de l’honneur à sa manière ; on le loua fort , on loua et l’on blâma fort son courage1. Le roi
ir de l’honneur à sa manière ; on le loua fort, on loua et l’on blâma fort son courage1. Le roi dit qu’il y avait cinq ans q
-là les endort et les émousse. » 2. Madame de Grignan venait d’être fort malade. 1. Son mari s’était noyé au passage du R
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
and je l’ai aperçu, les jambes m’ont tremblé, et le cœur m’a battu si fort , que je n’en pouvois plus. En s’approchant de nou
re bonne, voilà qui est bien faible, mais pour moi je ne saurais être forte contre une tendresse si juste et si naturelle. Je
ez imparfaite de corps et d’esprit pour vous donner sujet de faire un fort joli portrait de moi, vous le fîtes et vous préfé
z point évité cette triste partie si vous aviez été ici. Je l’assurai fort de votre douleur. Il vous fera réponse, et à M. d
ure, en un siècle où il faisait défaut. On lit ailleurs : « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qu
Bayle l’appelle un des beaux et bons esprits d’aujourd’hui), et était fort répandu dans un monde d’élite. Il était surtout a
août 1675) : « Écoutez, je vous prie, une chose qui, à mon sens, est fort belle ; il me semble que je lis l’histoire romain
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
c’est-à-dire gros et court. Il avait par-dessus le marché les jambes fort tournées en dedans, et il était si chauve qu’il n
ais revenu souper à l’archevêché, où l’on m’avait préparé une chambre fort propre et un lit de duvet. Le jour suivant, Monse
fait orateur a des charmes pour moi. On trouve mes ouvrages également forts et délicats ; mais je voudrais bien éviter le déf
jugement. — Grâces au ciel, lui dis-je, Monseigneur, vous êtes encore fort éloigné de ce temps-là. De plus, un esprit de la
je n’y compris rien du tout. — Ce sonnet, me dit-il, ne te paraît pas fort clair, n’est-ce pas ? — Je lui avouai que j’y aur
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
élicates, tendres, agréables, gracieuses, enjouées, vives brillantes, fortes , frappantes, hardies, neuves, énergiques, grandes
Mon père, j’ai entendu de grands orateurs dans ma chapelle : j’ai été fort content d’eux ; mais pour vous, toutes les fois q
d’eux ; mais pour vous, toutes les fois que je vous entends, je suis fort mécontent de moi-même. » Cette qualité caractéri
qui s’est creusé son trou dans un fromage de Hollande, n’est-elle pas fort amusante ? ……… Dieu prodigue ses biens À ceux qu
— Voir la suite de cette pièce de vers. Vol. II, nº 6. 14° Pensées fortes , frappantes et énergiques La pensée est forte,
º 6. 14° Pensées fortes, frappantes et énergiques La pensée est forte , frappante et énergique, lorsqu’elle laisse une p
us à Alexandre est pleine de noblesse et de dignité. Quoiqu’elle soit fort connue, nous nous plaisons à la répéter ici ; le
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
nt unis, et que les faibles ne tombassent point sous l’oppression des forts . Car celui qui est plus fort qu’un seul sera moin
tombassent point sous l’oppression des forts. Car celui qui est plus fort qu’un seul sera moins fort que deux, et celui qui
pression des forts. Car celui qui est plus fort qu’un seul sera moins fort que deux, et celui qui est plus fort que deux ser
plus fort qu’un seul sera moins fort que deux, et celui qui est plus fort que deux sera moins fort que quatre ; et ainsi le
a moins fort que deux, et celui qui est plus fort que deux sera moins fort que quatre ; et ainsi les faibles ne craindront r
avoir vus pousser des chants aux cieux, Prier pour leurs bourreaux au fort de leur martyre, Pour vos prospérités et pour l’h
ils recevront dans leurs États des lois étrangères qui y seront plus fortes que les leurs propres ; ils verront sans jalousie
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143
a vanité m’en firent juger tout autrement. Mon admirateur me parut un fort honnête homme, et je l’invitai à souper avec moi.
n coup de dent, de me donner louanges sur louanges, ce qui me rendait fort content de ma petite personne, il buvait aussi fo
ce qui me rendait fort content de ma petite personne, il buvait aussi fort souvent : tantôt c’était à ma santé, et tantôt c’
de Mausole, roi de Carie. 5. En ce temps-là, les embrassades étaient fort à la mode. 6. Vaine, aussi fière. 7. « Ses sag
28 (1839) Manuel pratique de rhétorique
s tirés de la vie de Constantin-le-Grand et de Théodose lui-même, est fort habilement placé à la suite de la première partie
volonté de ceux qu’il veut déterminer lui oppose des obstacles et une forte résistance, alors on sent que le talent naturel n
onformaient les premiers orateurs. Ceux qui les premiers ont fait une forte impression sur leurs auditeurs, ont excité par là
; ou lorsqu’il parle pour réfuter quelque opinion qui aurait fait une forte impression sur l’auditeur ou le juge. On emploie
insinuation, parce que l’orateur et son client avaient contre eux de fortes préventions et de la part du sujet, et de celle d
hément : l’orateur éclate par un sentiment de douleur, et les figures fortes s’y trouvent réunies. On doit citer aussi l’exord
n grand nombre de preuves ; il faut prendre seulement celles qui sont fortes et qui vont directement au but. L’auditoire devan
e observation qui est fondée sur l’inégalité des moyens. Il y en a de forts et de décisifs, d’autres médiocres, quelques-uns
généralement qu’il faut d’abord s’emparer de l’esprit par des moyens forts , en réserver quelques-uns pour la fin de la confi
s-uns pour la fin de la confirmation, et laisser ainsi une impression forte dans l’esprit de l’auditeur ou du juge. Quant aux
elui qui a parlé précédemment, comme dans le genre délibératif, a été fort en raisons ; alors il faut réfuter cette opinion
froide, mais animée et précise, de manière qu’elle laisse une vive et forte impression. Mais ce n’est pas seulement à la fin
de toutes parts l’âme déjà ébranlée. Mais il ne suffit pas de frapper fort , il faut surtout frapper juste, surtout ne pas ép
e le premier, dont il n’a pas la marche libre et la négligence, moins fort et moins abondant que le dernier, dont il ne doit
me juste, immobile au milieu des ruines de sa patrie, » est une image forte , neuve et hardie : Si fractus illabatur orbis, I
e qui fume encore auprès du corps qu’elle a frappé, » sont des images fortes et sublimes. Le sentiment est sublime, lorsqu’il
iment est sublime, lorsqu’il part d’une âme saisie de quelque passion forte , de courage, de générosité, de constance, au-dess
 ; il y en a de grandes, de nobles et d’élevées. Quelques images sont fortes et hardies, d’autres riantes et gracieuses ; enfi
défavorable pour celui qu’on défend ou dont on fait l’éloge ; à plus forte raison si cet aveu tourne à sa gloire. Cette figu
emble désavouer ; mais effectivement, pour lui en substituer une plus forte ou plus convenable à son sujet. Bossuet et Fléchi
ière, des ruisseaux, de prodigieux retranchements ; c’est partout des forts élevés, et des forêts abattues qui traversent des
uvet une heureuse indolence. Cicéron, de Suppliciis, peint en traits forts et rapides la fureur de Verrès : « Ipse inflammat
ut moment leur chute et leur victoire. D’Aumale est plus ardent, plus fort , plus furieux ; Turenne est plus adroit, et moins
Voltaire. Henriade. Bataille de Rocroi. « L’armée ennemie est plus forte , il est vrai ; elle est composée de vieilles band
urtout bien amenée par ce qui précède. En poésie, elle peut être plus forte  ; en éloquence, elle doit être adoucie. On cite,
des tableaux plus simples ou plus riants succèdent à des images plus fortes , à des idées plus grandes ; l’âme, après une agit
29 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ménagées : de prendre un poste avantageux, de s’y tenir comme dans un fort , præmunitum atque ex omni parte causæ septum (de
ord, pour rendre sa pensée, des termes les plus convenables, les plus forts , les plus élégants, si je me servais de ces mots,
eauté qui consiste en un certain rapport entre notre nature faible ou forte , telle qu’elle est, et la chose qui nous plaît. T
’on donne à un homme, quand on dit de lui, lorsqu’il entre, qu’il est fort habile en poésie ; et c’est une mauvaise marque,
itude d’esprit. Or l’un peut être sans l’autre, l’esprit pouvant être fort et étroit, et pouvant être aussi ample et faible.
n suit pour y arriver et qui ayant la force de nous plaire sont aussi forts , quoique pernicieux en effet. pour faire agir la
dans le dramatique à de longues suites de vers pompeux, qui semblent forts , élevés, et remplis de grands sentiments. Le peup
s’élève contre eux, on les maltraite, semblable à ces enfants drus et forts d’un bon lait qu’ils ont sucé, qui battent leur n
lui à sa naissance qui a été celle de l’admiration : il s’est vu plus fort que l’autorité et la politique, qui ont tenté vai
t trouver obscur ce qui ne l’est point, et ne pas entendre ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche vainement à se fa
pensées qui sont naturelles. Un style grave, sérieux, scrupuleux, va fort loin : on lit Amyot32 et Coeffeteau33 : lequel li
n soit la dupe ? Mais, sans citer les personnes graves ou les esprits forts qui trouvent du faible dans un ris excessif comme
vue sur tout ce qui l’entoure, ne trouvant que des sujets indignes et fort au-dessous de ce qu’elle vient d’admirer, je m’ét
d et au sublime : ils marchent seuls et sans compagnie, mais ils vont fort haut et pénètrent fort loin, toujours sûrs et con
archent seuls et sans compagnie, mais ils vont fort haut et pénètrent fort loin, toujours sûrs et confirmés par le succès de
passe, bien que ce fût une richesse pour la langue, et qu’il se dise fort juste où chaud ne s’emploie qu’improprement. Vale
es grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention : ses vers forts et harmonieux, faits de génie, quoique travaillés
de l’éloquence. Si, au lieu de vous attendrir ou de vous inspirer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et que vous
ieux entendre la chose : car la peinture est encore plus vive et plus forte dans les poètes que dans les orateurs. La poésie
prédicateur qui s’agitait extraordinairement ; je crus que c’était le fort de sa morale. B. Hé bien, qu’était-ce donc ? A.
rsuade et qui touche moins. Si vous y prenez garde, il n’est pas même fort instruit ; car, outre qu’il n’a aucune manière in
rce que sa mémoire travaille trop. B. J’ai bien remarqué qu’elle est fort chargée ; quelquefois même il reprend plusieurs m
étendue ; qui s’en lait un ordre dans l’esprit ; qui prépare les plus fortes expressions par lesquelles il veut rendre son suj
cœur prêchaient sans cette préparation, ils prêcheraient apparemment fort mal. Je ne m’en étonne pas ; ils ne sont pas acco
ion. Jamais ils n’ont songé à apprendre à parler d’une manière noble, forte et naturelle. D’ailleurs la plupart n’ont pas ass
nt sur l’âme. A. Je savais bien que la musique, à laquelle vous êtes fort sensibles, me servirait à vous faire entendre ce
qu’il est très-célèbre, et que cette mauvaise manière est maintenant fort imitée. Les autres discours les plus sérieux d’Is
elle gothique, nous est venue des Arabes : ces sortes d’esprits étant fort vifs, et, n’ayant ni règle culture, ne pouvaient
en poésie et en éloquence. Tout cela est du même génie. B. Cela est fort plaisant. Selon vous, un sermon plein d’antithèse
es Pères, qui sont pleins de jeux de mots, d’antithèses et de pointes fort contraires à toutes vos règles. De grâce, accorde
ouer que la plupart des sermons que nous avons d’eux sont leurs moins forts ouvrages. Quand je vous montrais tantôt, par le t
is un peu moins appliqué à la persuasion. Il a néanmoins des endroits fort touchants : par exemple, son adieu à Constantinop
e la peine à revenir à la bonne voie ; et il y a encore bien des gens fort éloignés de la connaître. Il ne faut pas laisser
lui que j’ai inspiré. — J’apporte ici Marie Alacoque, disait un homme fort grave. — Allez souper avec elle, répondit la dées
sieurs, c’est mon Œdipe en prose ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose : De grâce, ouvrez ; je veux à Despréaux
ncien Romain à son air et à son style ; mais les poètes français sont fort fâchés qu’on fasse des vers dans une langue qu’on
mpaient dans les couleurs brillantes De la palette de Rubens. Je fus fort étonné de ne pas trouver dans le sanctuaire bien
avillon fait sa cour humblement à madame Deshoulières, qui est placée fort au-dessus de lui. L’inégal Saint-Évremond n’ose p
celles du sacré vallon Orner sa tête octogénaire.     Le dieu aimait fort tous ces messieurs, et surtout ceux qui ne se piq
d’orgueil, enivré de vengeance. » La nature se peint dans ces images fortes , devenues ordinaires. C’est elle dont l’instinct
e même nature qui inspire quelquefois des débuts vifs et animés ; une forte passion, un danger pressant, appellent tout d’un
même mot à plusieurs capitaines ; on l’attribue à Cromwell. Les âmes fortes se rencontrent plus souvent que les beaux esprits
ste à dire des vérités hardies, à étaler des raisons et des peintures fortes . Souvent un maître n’aime pas la vérité, craint l
uvement involontaire ; le murmure d’acclamation et de surprise fut si fort qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit
vive et pressée, tantôt étendue et fleurie, dans la peinture vraie et forte des mœurs générales et des principaux personnages
esprit se propose, Quand votre course sera close, On vous abandonnera fort . Croyez-moi, c’est fort peu de chose Qu’un demi-d
votre course sera close, On vous abandonnera fort. Croyez-moi, c’est fort peu de chose Qu’un demi-dieu quand il est mort.
vers pareils à ceux-ci : Quand nous fûmes dans Étampe, Nous parlâmes fort de vous ; J’en soupirai quatre coups, Et j’en eus
mide un goût d’architecture, d’ameublements, de vêtements, qui y sera fort bon, et qui ne pourra être reçu à Rome, en Sicile
éduqués. Il paraît que ceux qui parlent ainsi ont reçu eux-mêmes une fort mauvaise éducation. Quand Bossuet, Fénelon, Pelli
sicien qu’écrivain supérieur, sera, je crois, de mon opinion. Je suis fort aise qu’autrefois Saint-Gelais ait justifié le cr
un Bucéphal, Tu portes plus grand qu’Alexandre. L’hyperbole est trop forte , et j’y aurais voulu plus de finesse Vous me cri
les lussent mauvaises. C’est la première manière de ce grand peintre, fort inférieure, à la vérité, à la seconde, mais très-
e m’envoyer l’Histoire de Charles XII, de l’édition de Lyon, je serai fort aise d’en avoir un exemplaire. A M. l’abbé d’O
ttre où je reconnais votre génie. Vous ne trouvez point Boileau assez fort  ; il n’a rien de sublime, son imagination n’est p
n. Vous êtes philosophe, vous voyez tout en grand ; votre pinceau est fort et hardi. La nature en tout cela vous a mis, je v
n tout cela vous a mis, je vous le dis avec la plus grande sincérité, fort au-dessus de Despréaux ; mais ces talents-là, que
ent du Roi. Il devina aussitôt M. de Vauvenargues. Il serait en effet fort difficile. Monsieur, qu’il y eût deux personnes c
aut presque imperceptible n’est guère plaisant. Il faut des ridicules forts , des impertinences dans lesquelles  entre de la p
nd l’idée plus lumineuse et plus frappante, l’image plus vive et plus forte , le sentiment plus pénétrant, la passion plus véh
iment ; elle en est l’explosion rapide, et lorsqu’elle part d’une âme forte et ardente, elle entraîne tout : c’était la foudr
n’être point étendu dans son style (ce qui n’est pas un vice dans un fort raisonneur), d’avoir quelque chose de dur (ce qui
ans Bossuet, tient peut-être au caractère d’une expression brusque et forte ), de n’avoir ni pompe ni ostentation (ce qui est
lière a ce bel avantage que ses dialogues jamais ne languissent : une forte et continuelle imitation des mœurs passionne ses
en des gens n’eussent applaudi à ces paroles, et les eussent trouvées fort élevées. Corneille est tombé trop souvent dans ce
encore ces disputes opiniâtres qui refroidissent quelquefois les plus fortes scènes, et où l’on croit assister à une thèse pub
e ainsi contre un ami et un rival modeste ? La fierté est une passion fort théâtrale ; mais elle dégénère en vanité et en pe
changer cet ordre, peut-être qu’on aurait jugé de l’un et de l’autre fort différemment. Oui, dit-on ; mais Corneille est ve
ien, pour ne s’attacher qu’à peindre vivement les traits d’une nature forte et éclairée, et ce génie élevé qui appartient éga
des situations et des contrastes. Ses meilleures tragédies, toujours fort au-dessous, par l’expression, de celles de son ri
es qu’il a tirées de son propre fonds, il me semble qu’en général les fortes images qui les embellissent ne produisent pas de
Or, je ne crois pas qu’on puisse dire que les odes de Rousseau soient fort passionnées. Il est tombé quelquefois dans le déf
nt, les morceaux éclatants de poésie qui les embellissent, la manière forte dont les passions y sont ordinairement traitées,
un caractère, ce n’est pas, je crois, quelques traits, ou hardis, ou forts , ou sublimes, c’est l’ensemble de tous les traits
ts du premier ordre ; mais on ne lui peut disputer sans injustice une forte imagination, un caractère véritablement original,
qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes , les organes souples et l’imagination prompte. Ce
cette persuasion intérieure ne se marque pas par un enthousiasme trop fort , et qu’il ait partout plus de candeur que de conf
ette élévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté du colori
si on le considère comme une peinture, il y a des mots rudes qui sont fort bons, car ils font trait. XX. Les hommes qui n’on
de Dorilas La Bruyère désigne Varilas, historien assez agréable, mais fort inexact. Quant au nom de Handburg, il n’y a pas l
30 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
. Depuis on ne parla plus que celui-là, les faibles médiocrement, les forts en y ajoutant leurs qualités diverses, mais sur u
igé de faire pour l’amour d’eux tout ce qu’ils veulent ; mais une âme forte et généreuse, comme la vôtre, sachant la conditio
que comme si je l’avais seulement songée. Cependant je ne trouve pas fort étrange qu’un esprit grand et généreux comme le v
sprit… Non seulement ces sciences ont des recoins et des enfoncements fort peu utiles ; mais elles sont toutes inutiles, si
la confiance que la reine prenait en lui. Les princes du sang étaient fort unis à la reine, et cette union produisait le bon
it et n’être propre à rien ; et avec beaucoup d’esprit on est souvent fort incommode. Réflexions diverses, p. 417 et suiv.
s moyen de plaire aux autres, ou de les persuader, que de chercher si fort à se plaire à soi-même, et que bien écouter et bi
voir trouver en soi-même de quoi se passer de tout le monde se trompe fort  ; mais celui qui croit qu’on ne peut se passer de
issent pas. L’immortalité de l’âme est une chose qui nous importe si fort , qui nous touche si profondément, qu’il faut avoi
voient les personnes les moins éclairées. Il ne faut pas avoir l’âme fort élevée pour comprendre qu’il n’y a point ici82 de
ls vous persuaderont du contraire. C’était ce que leur disait un jour fort à propos une personne : Si vous continuez à disco
à eux-mêmes110 par leur propre sentiment : leur nature, qui est plus forte que tout, les convainquant de la grandeur de l’ho
nage d’entre eux, qui avait été député au concile de Trente et servit fort longtemps en qualité de confesseur de l’empereur
oint sans instruire, que l’éloquence n’est elle-même qu’une solide et forte raison, tellement accommodée au sens général et a
tres de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talent
quelles grâces, vous le savez : le soir nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions par lesquelles l’Écriture sainte189 e
lus respectueux et de plus tendre pour sa personne sacrée, ni de plus fort pour célébrer ses vertus royales, sa piété, son c
s si vous voulez. » Ainsi je prévois que les libertins et les esprits forts pourront être décrédités, non par aucune horreur
pensées qui sont naturelles. Un style grave, sérieux, scrupuleux, va fort loin : on lit Amyot et Coeffeteau249 : lequel lit
i et souverainement parfait doive être anéantie. Ibid., des Esprits forts . Fénelon (1651-1713.) [Notice.] Né en
ue de vérités lumineuses, que de sentiments nobles, que d’expressions fortes , et proportionnées à ce qu’il tâche d’inspirer ;
gustin ; mais les paroles dépendent de lui263. » Un homme qui a l’âme forte et grande, avec quelque facilité naturelle de par
ain invisible dont elle est soutenue. Jamais elle ne fut si libre, si forte , si florissante, si féconde. Que sont devenus ces
l’eût trouvé enflé et changé dans l’après-dînée, et qu’il en eut été fort peiné. Pendant que le roi soupait ainsi tranquill
moment fatal arriva : Fagon sortit qui le laissa entendre296. Le roi, fort affligé, maltraita un peu ce premier médecin, pui
nt ; qu’aussitôt il était sorti de table ; que, sur un second message fort prompt, la table où la compagnie était restée s’é
ient avec un effort aussi aisé à remarquer que les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fich
e dos à la galerie, vers la cheminée, avec quelques dames. Tout étant fort silencieux autour d’elles, ces dames peu à peu se
ent été mis à l’ordinaire avant les mauvaises nouvelles de Meudon. Au fort de la conversation de ces dames, madame de Castri
, madame de Castries, qui touchait au lit, le sentit remuer et en fut fort effrayée, car elle l’était de tout, quoique avec
je crois voir plusieurs Marius335. Le hasard, ou bien un destin plus fort , me l’a fait épargner. Je le regarde sans cesse ;
a fait plus qu’aucun autre, parce qu’il était un grand homme. Ma plus forte raison pour l’estimer beaucoup, c’est que, avec d
elques-uns de ses adhérents, se retirèrent d’abord dans les ruines du fort Auguste, dont il fallut bientôt sortir. À mesure
ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou conviennent fort rarement à un ouvrage sérieux, et qui doit intére
qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes , les organes souples et l’imagination prompte. Ce
cette persuasion intérieure ne se marque pas par un enthousiasme trop fort , et qu’il y ait partout plus de candeur que de co
ette élévation, le génie fournit assez pour donner à chaque objet une forte lumière, si l’on peut ajouter la beauté du colori
ranlable soutien. Elle les console de la maladie qui accable les plus fortes âmes, de l’obscurité qui confond l’orgueil des es
ux fruits, et nous nous engageons toujours à elles par des liens plus forts . Quiconque prétend se soustraire à leur autorité,
l’être. Ce qui est arrogance dans les faibles est élévation dans les forts  ; comme la force des malades est frénésie, et cel
in, Entrer le bras levé pour lui percer le sein : Là, ma douleur trop forte a brouillé ces images ; Le sang de Polyeucte a sa
rives du Danube, homme dont Marc-Aurèle         Nous fait un portrait fort fidèle467. On connaît les premiers : quant à l’au
ois : encor leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce discours un peu fort         Doit commencer à vous déplaire.         J
nt mieux, morbleu ! tant mieux, c’est ce que je demande : Ce m’est un fort bon signe, et ma joie en est grande. Tous les hom
point. PHILINTE.                                    Votre partie est forte , Et peut, par sa cabale, entraîner… ALCESTE.     
ouvez-vous qu’il vous blesse ? ALCESTE. Non pas. Mais la surprise est fort grande pour moi, Et je n’attendais pas l’honneur
Je lui mettais aux yeux comme, dans notre temps, Cette soif a gâté de fort honnêtes gens. ORONTE. Est-ce que j’écris mal ? e
acun se récrie529. ORONTE. Et moi, je vous soutiens que mes vers sont fort bons530. ALCESTE. Pour les trouver ainsi vous ave
Si je louais vos vers, j’en aurais davantage. ORONTE. Je me passerai fort que vous les approuviez. ALCESTE. Il faut bien, s
que dit-il ? — Le roi se prit à rire. Contre vos derniers vers on est fort en courroux : Pradon a mis au jour un livre contr
ls d’un père greffier, né d’aïeux avocats, Dès le berceau perdant une fort jeune mère, Réduit, seize ans après, à pleurer mo
que de mesure ; elle n’émeut point, elle repousse : partout, dans ses fortes créations, qu’il se contentait de confier à sa va
piques, Ou sous les feux du jour, courbé vers le sillon, Presser deux forts taureaux du piquant aiguillon. Je puis même, tour
sme, mais avant tout littérateur, et comme les littérateurs des temps fort civilisés, se piquant de tout comprendre et de to
ofit ni de l’élévation ni de la rectitude de l’esprit. 51. Ce verbe, fort goûté de Montaigne et de Pascal, a, peu après eux
laisant est une pièce rare : à un homme qui est né tel, il est encore fort délicat d’en soutenir longtemps le personnage ; i
vaisseaux : rac. remorari. L’une et l’autre acception est aujourd’hui fort peu usitée. 78. Boileau préférait Pascal à tous
l moderne qui surpassait, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer 
Lettre du 15 janvier 1690. — Le texte original des Pensées avait été fort altéré par ses premiers éditeurs : M. Prosper Fau
u’une prodigalité imprudente qui accrut l’embarras des finances, déjà fort compromises avant lui, fut son seul crime. Au moi
e du sang des martyrs. 164. Cette pensée rappelle des considérations fort élevées de Balzac sur les commencements du christ
able, il est vrai, dit Chateaubriand. C’est un modèle, mais un modèle fort dangereux à imiter. M. Chéruel, recteur de l’acad
té composé par Fontenelle, qui ne nous laisse pas ignorer qu’il était fort attaché à ses idées, comme on le verra tout à l’h
t. » 298. Ici commence la scène, sur laquelle M. Sainte-Beuve s’est fort étendu et avec beaucoup d’intérêt, où, suivant lu
aint-Simon était mal avec Monseigneur, et, par ce motif, il redoutait fort son règne : « Combien de réflexions fâcheuses, di
Monsieur, duc d’Orléans, frère unique de Louis XIV. Cette princesse, fort honnête, mais assez bizarre, a laissé des Mémoire
n en général, offre beaucoup de ces expressions dont parle Rivarol, «  fort heureusement imaginées, qu’un esprit vif et puiss
une de ces petitesses qui manquent rarement aux plus grands esprits, fort pointilleux sur les rangs, il était entêté de sa
coûte un effort, un sacrifice. 333. On peut lire sur Mithridate une fort belle page de Montesquieu dans l’Esprit des Lois,
s Sylla rappelle Marius, et il prédit César. Rome est désormais moins forte que les grands hommes qu’elle produit : la libert
rquable, de l’Essai sur le beau du P. André : l’article sur le Style, fort bon morceau, que renfermant les Éléments de litté
ne infinité d’hommes obscurs se placent au rang des génies et dosâmes fortes seulement à cause qu’ils la méprisent ! » 388.
septième siècle, remarque M. Sainte-Beuve, les moralistes avaient été fort sévères pour l’homme, témoin La Rochefoucauld : «
bles ne peut les élever à la hauteur que la calamité inspire aux âmes fortes  : et ceux qui sont courageux savent vivre et mour
iane (1672) cette dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux. Par malheur, dans les pièces de Thomas C
culièrement ces vers comme « tendres, animés, douloureux, naturels et fort à leur place. » — Quant au caractère de Pauline,
nie du Christianisme, II, iii, 8. 420. Pour victime. Ce substantif, fort employé dans notre ancienne poésie, et qui a perd
léopâtre. 427. « Il n’y a point, observe La Harpe, de situation plus forte  ; il n’y en a point où l’on ait porté plus loin l
connaissance. 463. Ce mot ne s’emploie aujourd’hui que dans un sens fort restreint. On le trouve encore chez Voltaire, dan
, à l’Athalie de Racine. Il est superflu de revenir sur les critiques fort diverses adressées à cette excellente composition
confondu, par une prévention dont nous serons peu surpris, des idées fort dissemblables, et employé son admirable éloquence
hrope, qui était celui de Molière. 520. Ce trait n’est certes pas de fort bon goût, et J.-J. Rousseau allègue, non sans que
es de Mme de Sévigné, celle du 1er décembre 1664. 526. Ce vers a été fort discuté et commenté, sans grand motif toutefois.
une belle De qui l’humeur coquette et l’esprit médisant Semblent si fort donner dans les mœurs d’à présent. De là une sou
fut un si grand philosophe ; l’Homme au franc procédé, de Wicherley, fort estimé et même prisé au-dessus de sa valeur par V
cution. » 585. Où remplace auquel. Cet usage de l’adverbe où était fort répandu au dix-septième siècle. 586. Trait excel
ire quelques critiques : c’était, chose bien différente, une locution fort reçue à cette époque, et qui seulement a cessé de
t de la pièce n’y a été omis. Quant aux imitations des livres saints, fort multipliées comme dans Esther, nous nous abstiend
er Morte ou lac Asphaltite. 639. C’est-à-dire le roi de Syrie, Adad, fort longtemps en guerre avec le père d’Athalie, Achab
l’action. Ce songe amènera de la manière la plus naturelle les scènes fortes ou touchâmes qu’on va tour à tour admirer. C’est
talla pectora cogis, Auri sacra fames ? 646. Cette ressemblance si forte entre Joas et l’enfant qu’Athalie a vu en songe e
de la pièce ; le faible armé de sa confiance en Dieu lutte contre le fort  ; il triomphera de lui. Là aussi est la source du
pièce, ne l’entendit qu’avec une extrême défaveur : on n’en sera pas fort surpris, puisque l’exposition est embarrassée et
, le plus beau peut-être que nous offre le théâtre de Voltaire, a été fort injustement critiqué. On a taxé d’invraisemblable
31 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
n, dépassent leurs ancêtres ; nous possédons surtout bien des talents fort distingués, et plusieurs même peut-être auxquels
cité, humiliation, immense, ardu, pourpré, etc. dont l’adoption était fort combattue. Voilà le plus clair de la gloire de la
iscours de chiens, d’oiseaux, de bottes ; Que les valets de pied sont fort sujets aux crottes ; Pour bien faire du pain, qu’
ant : Vieux linges, vieux drapeaux ! De l’autre, brimballait une clef fort honnête, Qui tire à sa cordelle une noix d’arbalè
Qui sentis à son nez, à ses lèvres décloses, Qu’il fleurait bien plus fort , mais non pas mieux que roses. Il me parle latin,
connus qu’il est vrai ce qu’Homère en écrit, Qu’il n’est rien qui si fort nous réveille l’esprit ; Car j’eus, au son des pl
ce qui nous réconforte C’est que la bonne cause est toujours la plus forte , Et qu’un bras si puissant t’ayant pour seul appu
e, auront peur de faillir48. La terreur de son nom rendra nos villes fortes , On n’en gardera plus ni les murs ni les portes,
l leurs murailles accroître, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts , Et creuser leurs fossés jusqu’à faire paraître  
         Le juste châtiment. Bien semble être la mer une barre assez forte , Pour nous ôter l’espoir qu’il puisse être battu 
l’éveil du génie de Corneille. Le Cid, imité d’un drame qui avait été fort en vogue sur le théâtre de Madrid, El Cid, de Gui
tout le poids de ses fers ; Et, de près inspirant les haines les plus fortes , Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes
rine.                       Il soupa, lui tout seul, devant elle ; Et fort dévotement il mangea deux perdrix, Avec une moiti
uel est ce Richard ? Hector.                                    Moi, fort à votre service. Ce nom n’étant point fait du tou
us, Nous doit dix mille francs. Géronte. Voilà certainement un effet fort bizarre. Hector. Oh ! s’il n’était pas mort, c’é
 ! Allons, marquis, montre de la vigueur, Il craint… Je suis pourtant fort connu dans la ville ; Et si vous l’ignorez, sache
’esprit, du cœur, plus que seigneur de France. Je joue, et j’y ferais fort bonne contenance. Mais je n’y vais jamais que par
n’est pas encor le mal le plus pressant : Tu m’as donné pour aide au fort de la tourmente Une compagne sainte, il est vrai,
es Romains et les Grecs sont-ils seuls excellents ? Ces discours sont fort beaux, mais fort souvent frivoles ; Je ne vois po
Grecs sont-ils seuls excellents ? Ces discours sont fort beaux, mais fort souvent frivoles ; Je ne vois point l’effet répon
1, le nomma son historiographe. La versification des Épîtres est plus forte que celle des Satires ; elle est aussi plus douce
avoir été si difficile à se contenter qu’il « nous a laissé ces vers forts et harmonieux, faits de génie, quoique travaillés
brisé, mon verre de Francfort, Pour boire mon sorbet qui convenait si fort , Si bien gravé, si rare ! Il en mourra, le traîtr
je le pense,        Mais dans le tribunal chrétien        Tenus pour fort hommes de bien        Et pour témoins de conséque
ction, Dont en très peu de temps l’aveugle confiance          Fit une forte passion. On te pleure au Parnasse, on te pleure à
e Comte.                                             L’expression est forte . Lycandre, au comte. Quoi ! faut-il pour un mot
ment ! se faire attendre ! Oh ! cela n’est pas bien ; Et vous méritez fort … Lisimon.                                      L
e, pour effacer la pièce de Corneille, du même nom, qu’il trouvait un fort mauvais ouvrage 121. La représentation obtint un
e séduisante et un acteur doué d’un talent particulier pour les rôles forts et terribles. Elle fut appelée tragédie chrétienn
ule la conversion de son héros, et, à la place de grands tableaux, de fortes peintures, au lieu d’intérêt et de pathétique, il
           Paris ! il m’ennuie à la mort, Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice En m’éloignant d’un monde à qui j
es biens de cette sorte. Ne font pas, quand on pense, une chaîne bien forte  ; Et, pour vous parler vrai, je trouve plus sensé
rs autres de ses opéras sont longtemps restés au répertoire. Ils sont fort habilement disposés pour la scène, et très remarq
        Le moindre si, le moindre mais ; Avec moi tout le monde était fort à son aise,           Et moi, je ne l’étais jamai
latantes de style : l’enthousiasme pindarique, un choix d’expressions fortes , riches, pleines de magnificence et de tours hard
éfauts. Son vers est énergique, mais ambitieux ; ses expressions sont fortes , mais, elles sont disparates et sortent souvent d
rdis, mais fréquemment trop forcés. Son style est en général élégant, fort , harmonieux, mais trop souvent dénué de grâce et
e Son col nerveux, les veines de son flanc ; Poursuit, s’attache à sa forte poitrine ; Mord et déchire et s’enivre de sang. M
est vraiment beau lui appartient. Toutes ses tragédies renferment de fort belles scènes, mais elles sont très inégales. Deu
et antichrétiennes. L’ouvrage est écrit très inégalement ; les vers, forts de choses, dit le prince de Ligne160, sont durs e
eur, Du rempart des taillis ont franchi l’épaisseur. Éveillé dans son fort au bruit de la tempête, La terreur dans les yeux,
s courent. L’animal, ô nouvelle disgrâce ! L’animal est surpris en un fort écarté. Moins confiant alors en son agilité, Par
Plusieurs scènes, surtout la scène épisodique des cinq cousins, sont fort gaies. Ce qui manque à ce chef-d’œuvre de Collin
e me livrai souvent aux distractions et aux égarements d’une jeunesse forte et fougueuse ; mais, toujours dominé par l’amour
aradis perdu de Milton (1805), pleine de chaleur et de mouvement, est fort supérieure à celle de l’Énéide. De bons juges y o
émoignent d’un travail trop précipité : cette traduction d’un ouvrage fort long et fort difficile fut achevée dans l’espace
n travail trop précipité : cette traduction d’un ouvrage fort long et fort difficile fut achevée dans l’espace d’une année.
citoyens ardents persécuteurs, Excitent à dessein les haines les plus fortes  ; Et pour comble de maux, Annibal est aux portes.
haient : pour rompre leurs desseins, Certain Pacuvius, vieux routier, forte tête, Trouva dans son esprit cette ressource honn
n lui cède, il ordonne à son gré : Ainsi Pacuvius, du droit d’une âme forte , Sort du sénat, le ferme, en fait garder la porte
acuvius, mais non pas pour longtemps : Les esprits, à Capoue, étaient fort inconstants. Bientôt se ranima la discorde civile
récurseur de Lamartine. D’autres côtés de ce talent, qui manque d’une forte originalité, rappellent Florian dont il savait pa
vait rendre si célèbre, le futur président du Caveau moderne, débuta, fort jeune, par le théâtre : À vingt ans, mes premier
l’ami Dorlange,     Un artiste nommé Mathieu ;               Il prend fort peu ;               Mais ventrebleu ! Quel colori
ansons satiriques, des chansons philosophiques et socialistes. Il est fort regrettable que celles de la première classe soie
ation déclinerait d’autant plus vite qu’elle avait été nécessairement fort exagérée par l’intérêt du parti qui s’y était att
esquels on veut faire descendre notre intérêt, et dont le poète peint fort agréablement l’amitié naïve, n’ont pas assez de g
ns, Et la fraise embaumée au milieu des gazons. C’est ainsi qu’Éloa, forte dès sa naissance, De son aile argentée essayant s
se les monts sous les ailes des vents ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se rang
hysique, religieuse, mystique, avait cependant des notes qui parurent fort étranges aux oreilles bien disciplinées236. Cepen
de l’âme. Ailleurs il écrit : « Je ne puis jamais avoir un sentiment fort dans le cœur sans qu’il tende à l’infini, sans qu
froide pierre en vain le regard tombe, Ô vertu ! ton aspect est plus fort que la tombe,           Et plus évident que la mo
2) rien d’imprévu ni comme idées ni comme sentiments ; un talent déjà fort remarquable d’associer le récit à l’ode, de jeter
nt. Comme les dramaturges des boulevards, il a le goût des situations fortes , où l’on arrive par des combinaisons cherchées :
érile. Voilà suffisamment de raisons pour qu’on ne puisse, malgré ses fortes et originales qualités, le comparer à l’auteur d’
ons poétiques de Victor Hugo. Plus tard il acquerra des qualités plus fortes et plus exceptionnelles ; mais les défauts grandi
a nuit, déracina les portes,                      Je sens que je suis fort  ! » Et, chargé d’un rameau, noueux débris d’un o
Sainte-Beuve, si justement célèbre comme critique, est aussi un poète fort distingué, un des plus marquants parmi ceux de la
e des mouvements les plus cachés du cœur demande quelquefois une trop forte attention ; mais aussi il a de charmants côtés de
’ormeau, Une grappe mûrissante ; L’enfant à trois ans venu            Fort et nu, Qui jouait sur la belle herbe, N’a pu sans
Comme Dante, on dirait que tu n’as jamais ri. Hélas ! d’un lait trop fort la Muse t’a nourri, L’art fut ton seul amour et p
ine était, d’une sainteté grande, Très savant homme, esprit ardent et fort , Cherchant, cherchant toujours, dit la légende.
r Paul Gontran, qui vécut en ces lieux ; Mais cette histoire est déjà fort antique : « Plus de cent ans se sont passés depu
oir ces arrivants. Les femmes ! Dans leur cœur si la crainte est bien forte , Sur la crainte pourtant c’est l’amour qui l’empo
temps ils ont aimé ces bords. Autrefois, un esprit venait, d’une voix forte , Appeler chaque nuit un pêcheur sur sa porte : Ar
s le joug de la foi chrétienne. On rencontre dans ce drame des scènes fortes , émouvantes, bien conduites. Le dialogue de Phili
centué, action presque nulle. Rien de neuf. Le style est généralement fort négligé. Les locutions triviales, les solécismes,
en au fait de ce qu’il faut connaître ? George. Oh ! mon Dieu, non ; fort peu. Le Notaire.                                
r de longs travaux, Encor que de dégoûts et de déconvenues ! Les plus forts voient souvent leurs œuvres méconnues ; Prud’hon
faut que je supporte, Je suis, pour tout souffrir, d’une trempe assez forte . Le Notaire. Il suffit. — Pardonnez si je suis i
            N’importe ! L’honneur parle, et sa voix doit être la plus forte . J’accepte. Le Notaire.                 Est-ce vr
e parole trop accentuée. Le contraste de ces vers d’une expression si forte avec d’autres où sont traduites des impressions s
des scientifiques le talent de préciser dans un style sobre, clair et fort , et de légitimer par la raison tout ce qu’il affi
es coques des nefs que froissent les tourmentes S’entrechoquent moins fort que ces vastes charpentes : La mer Ionienne, où r
mme pris au dépourvu. Cette expression figurée est empruntée d’un jeu fort en usage alors, et qui se pratiquait au mois de m
lle. On a dit aussi dans le même sens, chiennaille. 22. C’est-à-dire fort habile. Gonin était le nom d’un faiseur de tours.
n. 35. L’esclanche en cervelle, c’est-à-dire en mauvaise humeur, ou fort dure, ou bien l’esclanche en mouvement, et passan
c’est-à-dire la peine qu’on avait à mâcher le pain chalan, qui était fort dur. On appelait à Paris, pain chalan, une sorte
essein. » (IIe sermon pour la Toussaint.) 77. Comment. 78. L’esprit fort , l’impiété. 79. Expression bizarre pour dire sui
échée Qui de sa tige arrachée… « Arrachée me semble une épithète trop forte  : on n’arrache pas une feuille séchée, elle se-dé
elles du peuple. Il convoque le sénat et déclare d’abord qu’il serait fort éloigné d’approuver le parti d’abandonner les Rom
urs ont raconté que son ombre seule pouvait occasionner des accidents  fort graves et même causer la mort à ceux qui s’y abri
9. Dans ses guerres contre les Turcs. 230. Autrefois Præneste, ville forte du vieux Latium, au sud de Tibur sur les confins
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
dai au cocher pourquoi il s’arrêtait, et il me répondit avec une voix fort étonnée : « Voulez-vous que je passe par-dessus t
Je mis la tête hors de la portière, et comme j’ai toujours eu la vue fort basse6, je ne vis rien. Madame de Choisi, qui éta
ne connaissait pas les grands, qui d’un autre sens n’ont pas été son fort . Il n’a jamais été capable d’aucune affaire, et j
ce. 3. Le héros ne se dément pas. 4. Turenne n’était pas un esprit fort . 1. C’est pour lui une bonne fortune ; la curios
33 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
e qu’ils n’en attendaient, et le propre de la violence étant de durer fort peu, comme ils ont été plus qu’hommes au commence
place. Ici, au contraire, il nous a fallu reprendre celle-ci dans le fort d’une infinité d’autres affaires qui nous pressai
affections ni aux haines publiques, que je sais être presque toujours fort injustes. Je le considère avec un jugement que la
rance de gagner des batailles et de perdre des armées, la nôtre était fort dépérie depuis la dernière victoire qu’elle avait
 ; et le même bon sens qui a fait autrefois ces observations les fait fort aisément tous les jours sans le secours d’Horace
tres de madame de Sévigné, c’est qu’elles nous font bien connaître et fort admirer le siècle qu’elle a honoré par ses talent
le laissera en prison sous la conduite d’un nommé Saint-Mars, qui est fort honnête homme, et qui prendra cinquante soldats p
e ; son appréciation de Corneille et de La Fontaine. J’ai fait un fort joli voyage. Je partis hier assez matin de Paris 
tourmenter à Vitré84 sur la fin du mois de juillet ; cela me déplaît fort . Votre frère n’y sera plus en ce temps-là. Ma fil
en a de bien transportants ; j’en ai apporté ici un tome qui m’amusa fort hier au soir86. Mais n’avez-vous point trouvé jol
des enquêtes ; c’était à la première qu’on le jugeait : cette folie a fort réjoui les sénateurs ; je crois qu’elle lui a fai
former : ce qui les forme, ce qui les achève, ce sont des sentiments forts et de nobles impressions qui se répandent dans to
u’il n’y a point de dégoût, de disgrâce pour elle. Comme elle se sent forte et vigoureuse, elle bannit la crainte et tend les
à sa naissance, qui a été celle de l’admiration198 ; il s’est vu plus fort que l’autorité et la politique, qui ont tenté vai
z-vous quelquefois ? la lune dans son plein ? Elle est belle alors et fort lumineuse, quoique sa lumière ne soit que la réfl
e soit capable d’avoir, celle même que n’ont pas les corps tombant de fort haut ; supposons encore qu’elle conserve toujours
oiles qui, en effet, paraissent éloignées l’une de l’autre, et à plus forte raison des deux polaires ? Quelle est donc l’imme
que l’ordre ? qu’est-ce que la règle243 ? Chapitre XVI, des Esprits forts . Les grands écrivains du siècle de Louis XIV.
es grâces de la nouveauté et tout le mérite de l’invention ; ses vers forts et harmonieux, faits de génie, quoique travaillés
il se blâme, il ne se trouve bon à rien, il se décourage ; il trouve fort mauvais qu’on veuille le consoler. Il veut être s
airain et le bronze, parce que l’amour dont il est l’ouvrage est plus fort que la mort. Le titre de conquérant n’est écrit q
État qui les acceptait. Ils faisaient sortir les garnisons des places fortes , ou bornaient le nombre de troupes de terre, ou s
l’élégance et la finesse331. Bataille de Rocroy332 (1643). Le fort de la guerre était du côté de la Flandre333. Les
lerie, attaqua cette infanterie espagnole jusque-là invincible, aussi forte , aussi serrée que la phalange ancienne si estimée
on ne demanda pour capitulation que la conservation d’un saint suaire fort révéré dans cette ville ; ce qu’on lui accorda tr
our lui. Il alla assiéger Dôle en personne. Cette place était réputée forte  : elle avait pour commandant le comte de Montreve
ent de ce mérite qui attire. Tout ce qui est uniquement dans le genre fort et vigoureux a un mérite qui n’est pas celui des
it avec les grâces d’une élégie de Tibulle : il plaît par des beautés fortes . Un ouvrage peut donc être sans grâce, sans que c
u roi. Il devina aussitôt M. de Vauvenargues363. Il serait, en effet, fort difficile, monsieur, qu’il y eût deux personnes c
et la dépopulation. L’homme, qui ne peut que par le nombre, qui n’est fort que par la réunion, qui n’est heureux que par la
lion : celui-ci souvent oublie qu’il est le roi, c’est-à-dire le plus fort de tous les animaux ; marchant d’un pas tranquill
ême serviles, eussent semblé devoir étouffer son génie naturel : plus fort que tous les obstacles, il se fit jour enfin à un
dit pas : J’en voudrais avoir fait autant ? Il nous importe sûrement fort peu qu’un homme ait été méchant ou juste il y a d
s du cœur humain ni sur des crimes ignobles : il lui fallait des âmes fortes , sensibles, et par là même intéressantes ; des âm
iseuses refroidissent l’intérêt ; et ils mettent à cet égard Euripide fort au-dessous de Sophocle, qui ne dit rien d’inutile
his ; Et, voyant le haut point où leur gloire se monte, Vous regardez fort peu ce qui nous vient de honte. Mais votre trop d
u’il faut faire aux méchants guerre continuelle.         La, paix est fort bonne de soi ;         J’en conviens : mais de qu
               Aucun n’a pris cette licence : Ils m’ont su révérer si fort jusqu’à ce jour, Qu’ils ne m’ont jamais dit un mo
Ce sont des chimères, dit-on. Chimères, moi ! Vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères 
t-on. Chimères, moi ! Vraiment, chimères est fort bon ! Je me réjouis fort de chimères, mes frères ; Et je ne savais pas que
ève le masque, et décharge ma rate. De folles on vous traite, et j’ai fort sur le cœur… PHILAMINTE. Comment donc ! CHRYSALE,
De n’avoir point parlé, pour ne m’engager pas. ARISTE. La raison est fort belle, et c’est faire un grand pas ! Avez-vous su
e, bien à l’aise, Et vous ne savez pas comme le bruit me pèse. J’aime fort le repos, la paix et la douceur, Et ma femme est
et je vois que j’ai tort. Allons, il faut enfin montrer un cœur plus fort , Mon frère. ARISTE.                   C’est bien
d’esprit633 ? TRISSOTIN. Hai ! hai ! ARMANDE.                   J’ai fort aussi l’ingrate dans la tête. Cette ingrate de fi
ions j’aime le platonisme. TRISSOTIN. Descartes, pour l’aimant, donne fort dans mon sens ARMANDE. J’aime ses tourbillons. PH
e en ses yeux. En ce moment il part, et, couvert d’une nue, Du fameux fort de Skink prend la route connue. Là, contemplant s
te recherchent la main d’Isabelle, fille de Lisimon, riche bourgeois, fort commun quoique anobli. Philinte est timide au poi
sources de son esprit, et l’excès d’une bonne qualité rend sa société fort ennuyeuse. Le comte joint, au contraire, à des de
. Le caractère du comte de Tufière est, à quelques exagérations près, fort habilement traité, et ceux qui l’entourent le fon
suis ravi que nous logions ensemble. LE COMTE, froidement. J’en suis fort aise aussi. LISIMON.                             
i tu fais tant le fier, ce n’est pas là mon compte. Ma fille te plaît fort , à ce que l’on m’a dit : Elle est riche, elle est
ur, il est vrai, n’a que trop hérité. Du reste, soyez sûr que ma plus forte envie Serait de vous servir aux dépens de ma vie.
                                                  Oui, je l’approuve fort  ; Et, s’il ne s’y rend pas ; il aura très grand t
ssitôt appelé pour rédiger le contrat. Nous passons à regret la scène fort plaisante où le comte énumère ses qualités et par
ot. 31. Le maréchal suédois de Horn, et Bernard, duc de Saxe-Weimar, fort renommé toutefois comme capitaine, y furent vainc
l moderne qui surpassait, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer 
Lettre du 15 janvier 1690. — Le texte original des Pensées avait été fort altéré par ses premiers éditeurs : M. Prosper Fau
61. C’est-à-dire qui tiennent à l’essence de sa nature. 62. Ce verbe fort goûté de Montaigne et de Pascal a, peu après eux,
ulanges, ainsi que celle du Cheval, qui malheureusement est perdue. —  Fort goûtée des connaisseurs, la lettre de la Prairie
arbres : voy. sa lettre du 27 mai 1680. 84. Mme de Sévigné redoutait fort , par ce motif, le séjour de Vitré, dont sa propri
9 août 1675. « Écoutez, je vous prie, une chose qui est, à mon sens, fort belle : il me semble que je lis l’histoire romain
un singulier. 148. Un poète contemporain (M. Victor Hugo), dans une fort belle pièce intitulée Pour les pauvres, a rencont
n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis. 195. Cette expression, fort employée au xviie  siècle et dont Pascal a donné
e… 242. Me préoccupe… 243. Ainsi La Bruyère se raille des esprits forts , qui, méconnaissant l’action toujours présente ic
ement involontaire ; le mouvement d’acclamation et de surprise fut si fort qu’il troubla l’orateur, et ce trouble ne servit
tait soumis à la branche autrichienne-espagnole. Rocroy est une ville forte du département des Ardennes (Champagne). 334. En
yère sur l’action de la justice divine, dans son chapitre des Esprits forts , à la fin. 396. « Il est donc au fond des âmes,
danger de sa séduisante éloquence. Lui-même le reconnaissait dans une fort belle lettre qu’il écrivait de son ermitage à un
Barthélémy a écrit lui-même dans les années 1792 et 1793 des mémoires fort intéressants à consulter sur sa vie et ses ouvrag
age et Vaugelas. 443. « Pathétique et chaud : expressions vives et fortes . » A. C. — On reconnaît là des souvenirs d’Horace
ectoris iras… 445. Étéocle et Polynice. 446. « Cette strophe est fort belle. Les deux derniers vers sont parfaits. On n
dans Tibulle (Élég., I, 11) un tableau de la paix d’une couleur moins forte , et qui n’est pas aussi vif ni aussi rapide, mais
ne (1672) : cette dernière renferme des scènes touchantes et des vers fort heureux. Par malheur, dans les pièces de Thomas C
ion de mots, dont Malherbe nous a déjà offert un exemple, était jadis fort reçue en poésie. C’était tout à la fois une resso
une diction qui n’est pas dénuée de dignité. L’exposition a été aussi fort louée par Voltaire : elle a, en effet, de la gran
se prend au pluriel que dans la poésie, et encore cet emploi y est-il fort rare. 553. On disait dans notre ancien idiome, r
s y réussir toujours. « Il était, dit M. Villemain d’après Furetière, fort assidu aux séances de l’Académie, mais il ne pouv
ttérature. 572. Petite rivière qui-arrosait la propriété de Fouquet, fort remarquable, d’ailleurs par la beauté de ses eaux
nesse, donné dans le même recueil. « Comme elle (la jeunesse) se sent forte et vigoureuse, elle bannit la crainte et tend les
588. Aux remplace ici pour les, à l’égard des… : c’était un tour fort reçu au dix-septième siècle, et dont on a rencont
de l’adverbe où, que Vaugelas déclarait « élégant et commode », était fort répandu au dix-septième siècle, et non sans raiso
qui remplissaient les romans des Calprenède et des Scudéry les avait fort multipliés. Ici, comme on beaucoup d’autres chose
Bossuet par le cardinal de Bausset, t. I, p. 330. Ce fait militaire, fort exagéré d’ailleurs par l’admiration contemporaine
onore et patria, inscrits sur les drapeaux hollandais. 661. Ce vers, fort bon en lui-même, manque toutefois de justesse ou
let et plus approfondi qu’aucun de ses prédécesseurs. Néanmoins, il a fort profité de l’épître aux Pisons, et même trop fréq
franc de Pompignan. 750. Outre le Cours de littérature de La Harpe, fort étendu au sujet de Rousseau (IIe part., liv. Ier,
explique par l’orgueil de sa mère la ruine de la maison du comte, est fort heureuse, en ce qu’elle nous montre dans la suffi
ur avant, comme l’emploient à tout moment Pascal et Bossuet : ce qui, fort usité au dix-septième siècle, cessait néanmoins d
sieurs, c’est mon Œdipe en prose ; Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose ; De grâce, ouvrez ; je veux à Despréaux
e relever par l’emploi de mots ambitieux des idées réputées communes, fort goûtée au temps de Voltaire, le serait beaucoup m
es beautés de déclamation. D’après son propre mot, il voulait frapper fort plutôt que juste. 823. Ici une s est ajoutée à M
34 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
ois : encor leur ministère A-t-il mille longueurs. Ce discours un peu fort         Doit commencer à vous déplaire.         J
elles ne paraissent. S’il peint par des images, ces images sont moins fortes que gracieuses : s’il exprime des sentiments, ces
tre frère ? Et nous avons répondu à mon Seigneur : Nous avons un père fort âgé, et un jeune frère qui est né dans sa vieille
ifique, dit Cicéron 1, il réunit tout ce que l’art oratoire a de plus fort et de plus véhément. C’est cette espèce d’éloquen
son cours. Aussi l’Orateur, dit-il2, y emploie les couleurs les plus fortes et les plus vives. Tantôt il évoque les morts, ta
ouvement involontaire. Le murmure d’acclamation et de surprise fut si fort , qu’il troubla l’Orateur ; et ce trouble ne servi
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
attus2. Un grand seigneur L’archevêque de Reims revenait hier fort vite de Saint-Germain : c’était comme un tourbill
; les premiers sentiments sont toujours les plus naturels. » Le Roi a fort ri de cette folie, et tout le monde trouve que vo
ue tournait tout son voyage de Bourgogne4. M. le Prince le dit au Roi fort tristement. On dit que c’était à force d’avoir de
it que c’était à force d’avoir de l’honneur à sa manière ; on le loua fort , on loua, et on blâma son courage. Le Roi dit qu’
ne : voilà qui est bien faible ; mais pour moi, je ne sais point être forte contre une tendresse si juste et si naturelle. »
ure, en un siècle où il faisait défaut. On lit ailleurs : « Je serais fort heureuse dans ces bois, si j’avais une feuille qu
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
’était point bornée par ses petits états, et dont les talents étaient fort au-dessus de sa puissance héréditaire, avait form
’avenir ! Écoutez avec quel art l’orateur répond à l’objection, toute forte qu’elle paraît. « Sans doute, tout serait désesp
de puissance qu’il a atteint. Mais il savait que les places les plus fortes sont des prix jetés au milieu des combattants, et
sont le butin naturel de ceux qui voudront s’armer pour les prendre. Fort de cette pensée, il saccage, il possède des provi
uyant que sur des faits, porte nécessairement la conviction. Il était fort adroit de s’étayer de l’exemple même de Philippe.
er ainsi vos propres intérêts ». Voilà bien ce qui s’appelle frapper fort , et frapper juste en même temps, comme le disait
naturellement moins porté que Démosthène. Ce qui suit n’est ni moins fort , ni moins vigoureux. 63« Nunc illos, qui in urb
mêmes armées, ajouter foi trop légèrement à l’imposture ? Et lorsque, fort d’un pareil exemple et d’un décret du sénat, le c
u’ils soient détenus prisonniers dans nos villes municipales les plus fortes  ; qu’il ne soit plus question d’eux ni dans le sé
67. Qui croirait que l’homme capable de produire des tirades aussi fortes de choses et d’éloquence ; que l’auteur d’Électre
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
l moderne qui surpassait, à son goût, et les vieux et les nouveaux. » Fort interrogé sur cet auteur, il finit par le nommer 
core ou bientôt n’est plus… » Le texte original des Pensées avait été fort altéré par ses premiers éditeurs : M. Prosper Fau
Chrysostome ou Bossuet, inspirés par la tribune, ont-ils rien de plus fort et de plus sublime que ces paroles jetées à la fi
vers : Nous ne vivons jamais, nous attendons la vie. 1. Ce verbe fort goûté de Montaigne et de Pascal a, peu après eux,
38 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
lis ! Nous jouissons de cette heureuse médiocrité que vous vantiez si fort . Soyons contents. Si les biens nous viennent, rec
vant que vous soyez mariée, vous épouserez un gentilhomme de campagne fort misérable ; car vous ne serez pas riche, et si, p
vous voient. Je ne suis point prévenue contre vous, car je vous aime fort  ; mais je ne vous vois pas sans peine, par l’orgu
Je vous parle comme à une grande fille, parce que vous avez l’esprit fort avancé ; mais je consentirais de bon cœur que vou
39 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
nos facultés. La vraie rhétorique et la saine logique se tiennent de fort près. En nous appliquant à exprimer et à classer
des peintures hardies de mœurs, et le spectacle des passions les plus fortes . Quelques autres ont une prédilection marquée pou
re soit ; et la lumière fut. » Ce passage est vraiment sublime, et la forte impression qu’il fait sur nous naît de l’idée de
nce dans sa destinée. Ce peu de mots suffit pour produire en nous une forte impression. Si, comme l’a fait Lucain, vous délay
moyens être présenté et mis sous nos yeux avec des couleurs vives et fortes  ; aussi ont-ils été toujours mis au premier rang
qui gratifie davantage l’imagination. Une âme énergique est toujours fort disposée : à manifester ses sensations par des ge
lle des modernes ; ils s’exprimaient avec des inflexions de voix plus fortes et plus variées. La quantité prosodique de leurs
es transactions les plus importantes de l’empire. Cette méthode était fort imparfaite sans doute, et ne pouvait suffire qu’à
e nos facultés intellectuelles ; sujet qui pour l’homme sera toujours fort instructif. Du style, de la clarté et de la pr
n se distingue par un style spécial. Les Orientaux aiment les figures fortes et hyperboliques ; les Athéniens, peuple spiritue
qu’un auteur peut, sous certains rapports, être clair, quoiqu’il soit fort éloigné de la précision. Il emploie les mots prop
péons et autres pieds métriques. Mais la quantité de nos syllabes est fort incertaine. « Le français, n’ayant pas d’accent p
mêmes, qui attachaient tant de prix à la mélodie du discours, étaient fort divisés sur la convenance du pied qui était le pl
e l’expression pour rendre une idée plus gracieuse, plus vive et plus forte , en y ajoutant quelques circonstances accessoires
ment excitée, verse au-dehors un torrent d’expressions figurées aussi fortes que pourrait le faire la déclamation la plus véhé
’une langue dans une autre, sans altérer la figure. Il est d’ailleurs fort peu important de savoir si nous devons donner à t
la métonymie. Aristote, dans sa Poétique, lui donne une signification fort étendue. Pour lui, tout sens figuré est une métap
tte figure est celui de prosopopée. C’est une figure dont l’usage est fort étendu, et dont le fondement se trouve établi pro
aite ; qu’un individu accoutumé à une série d’objets qui ont fait une forte impression sur son imagination, comme des montagn
ls nous écoutent et nous répondent. Traitée de cette manière, quoique fort naturelle en certaines circonstances, cette figur
emblance ou similitude parfaite. Deux objets peuvent quelquefois être fort heureusement comparés, quoiqu’ils ne se ressemble
en exprimant une tendre image, nous communique en même temps une plus forte impression de la nature et de l’essence de cette
n vive et animée, mais non troublée par quelque violente émotion. Une forte passion est trop sévère pour ne pas dédaigner et
noncent toujours dans la forme interrogative, exprimant ainsi la plus forte confiance dans la vérité de ce qu’ils avancent, e
serré et pressant ; mais les exclamations n’appartiennent qu’aux plus fortes émotions de l’âme, à la surprise, à l’admiration,
qui décrit. Lorsqu’elle est employée avec art, cette figure fait une forte impression sur le lecteur ou l’auditeur par le mo
ton, et, ce qui paraîtra étrange, Aristote. Cette dernière classe est fort nombreuse sans doute, puisqu’elle comprend Platon
é aux pensées, intéresse le lecteur, fait sur lui une impression plus forte et mieux sentie, et satisfait l’esprit qu’il forc
étendu, soit qu’il préfère la concision, nous donne toujours une idée forte et frappante de sa pensée. Son esprit est plein d
té, de sorte que, si un pareil auteur a de bonnes idées, il peut être fort agréable. La différence entre l’écrivain sec et l
ord, pour rendre sa pensée, des termes les plus convenables, les plus forts et les plus élégants. Si je me servais des mêmes
traçant l’histoire de cet art, ne serons-nous pas obligés de pénétrer fort avant dans les premiers siècles du monde, ou d’en
oque, harangues qui sont répandues dans ses écrits historiques, était forte , véhémente, et concise presque jusqu’à l’obscurit
t enclin ; toutes ces circonstances, que nous retrace Plutarque, sont fort encourageantes pour ceux qui étudient l’éloquence
es mots sont très expressifs, leur arrangement ferme et mâle, quoique fort éloigné d’être sans harmonie. Cependant il paraît
as connaître, n’aurait cru devoir redouter un concurrent si dénué des fortes armes de l’éloquence. Mais lorsque son adversaire
récédé au barreau de cette réputation d’honnête homme qui est la plus forte recommandation d’une cause, et peut-être la premi
llendal, où brillent le coloris le plus vif et les peintures les plus fortes . Ceux de l’inflexible La Chalotais, et plusieurs
er à cet orateur une chaleur et une élévation capables de produire de fortes impressions qu’il doit approprier aux besoins du
faut d’ailleurs nous abstenir de penser que nous rendons notre style fort et expressif en multipliant les épithètes, ce ser
nt involontaire ; et ce mouvement d’acclamation et de surprise fut si fort , qu’il troubla l’orateur ; et ce trouble ne servi
duellement préparé avant que l’orateur puisse hasarder des sentiments forts et passionnés. Les exceptions à cette règle sont,
re que l’une ne se confonde pas avec l’autre ; ce serait une division fort absurde, par exemple, si, après avoir traité des
u silence les sophistes de son siècle. C’est un genre de raisonnement fort adroit, que l’on peut employer avec succès lorsqu
ctique pouvait être séparée de l’éloquence, il vaudrait mieux être un fort dialecticien qu’un homme éloquent. Je vais m’occu
ure l’aurait refusée. Ce talent résulte d’une sensibilité heureuse et forte de l’âme dont la nature seule peut nous douer, et
ésentait à son imagination ce qu’il appelle phantasiæ ou visiones, de fortes peintures des malheurs ou des indignités qu’avaie
nt s’exprime l’homme qui est sous l’influence d’une passion réelle et forte , nous trouverons toujours que son langage est sim
pales de l’art oratoire, il me reste encore à parler d’un autre sujet fort important, savoir la prononciation ou le débit. L
ts et de nos idées, et même l’impression qu’ils font est souvent plus forte que celle de nos paroles. Nous voyons fréquemment
mes des idées plus frappantes, font naître dans eux des passions plus fortes , que ne pourrait le faire le plus éloquent discou
ticulation, une voix plus faible peut atteindre plus loin qu’une voix forte qui ne la posséderait pas. Pour bien articuler, i
e les abandonne qu’après avoir laissé dans leurs âmes des impressions fortes et profondes. Combien de qualités naturelles et a
es sont nécessaires pour arriver à cette perfection ! une imagination forte , vive et chaleureuse, une sensibilité rapide du c
écoutent, l’autre lui donne cet air de fermeté qui convient à l’homme fort de la conscience que ce qu’il dit est conforme à
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
le vieillard, — même dans ce qu’on nomme prose poétique ? J’en doute fort . Dans MM. Delille, Fontanes, Legouvé, etc., c’est
qu’il a enrichie, qu’il a embellie de somptueux bâtiments, accrue de forts et superbes remparts, ornée de priviléges et exem
oux de filigrane ? La manie de la périphrase énigmatique mène souvent fort loin. On a cité, par exemple, ces vers du vieux M
re Ce que je fais maintenant sur le sien. Le P. Bouhours trouve cela fort joli. Je trouve le P. Bouhours aussi impertinent
isives, sans qu’elles ayent une signification ni plus étendue ni plus forte que les premières. » Il faut lire toute cette rem
parmi les figures ? C’est augmenter inutilement une nomenclature déjà fort longue. Si l’on y tient cependant, on peut leur d
41 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ies du discours ; mais ce sera toujours une composition restreinte et fort éloignée d’atteindre la hauteur du discours propr
faces ; de là leur attention à choisir leurs moyens, à s’attacher aux forts , à passer sur les faibles, à rejeter tous les mau
points d’attaque, et de donner lieu à l’adversaire d’éluder les plus forts , d’aller droit aux plus faibles, et après avoir e
le connaître, n’aurait cru devoir redouter un concurrent si dénué des fortes armes de l’éloquence. Mais lorsque son adversaire
cédé au barreau par cette réputation d’honnête homme, qui est la plus forte recommandation d’une cause, et peut-être la premi
sive que la première. L’éloquence judiciaire doit être principalement forte de preuves, pressante de raisonnements, adroite e
elle ne doive présenter à l’esprit et à la raison des motifs vrais et forts à l’appui de ses prétentions ; mais elle devra to
oint dans les mots, mais qui naît dans la pensée. Les armées les plus fortes , de vaillants souverains, ont fui devant vous. C’
ère des ruisseaux, de prodigieux retranchements ; ce sont partout des forts élevés et des forêts  abattues qui traversent des
, des ravins, des précipices, des bois, des marais, des torrents, des forts , des forêts entières, d’affreux chemins. Accumul
faire usage du pathétique proprement dit, nous a procuré pourtant de fortes émotions. La curiosité, l’intérêt, l’amour de la
qui exhale sa colère en invectives et en menaces ? la voix doit être forte et le ton irrité ; la nature elle-même nous guide
ule sur le sens d’une phrase et non point sur la ponctuation, qui est fort arbitraire et totalement négligée dans un grand n
s rimes pauvres, sult — an, inst — ant, — dé — mon, mont, — eff — or, fort , etc. Je conviens que ce sont là de pauvres rimes
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
amais que le cœur s’use, et je sens tous les jours qu’il devient plus fort , plus tendre, plus séparé des liens du corps, à m
innocence et de la pauvreté. Il croissait avec la triple garde de ces fortes vertus, comme un enfant de Sparte et de Rome, ou,
l’enlève qu’en mourant, et en entrant dans l’éternité. » 2. Au plus fort de ses luttes, Lacordaire rêva toujours une exist
non des mœurs, non de la religion ; si vous ne vous sentez pas assez forts et justes pour commander vos passions et aimer vo
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
, sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé,     Six forts chevaux tiraient un coche6. Femmes, moine, vieill
e ou enferme, très-bien placé ici, tandis que Rousseau s’en est servi fort mal à propos, au début d’une de ses odes les plus
Harpe et plus récemment Ch. Nodier. 5. L’auteur commence sur un ton fort imposant, conforme à la grandeur de son sujet ; m
dit : Ἅιδης στεναγμοῖς καὶ γόοις πλουτίζεται. Or La Fontaine avait fort étudié les anciens : « Ce qu’on ne s’imaginerait
connaissait à fond notre antiquité française : il était même remonté fort au delà de Rabelais et de Marot dans l’histoire d
44 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
sse supplée avantageusement à la longueur. » Ces avis nous paraissent fort sages, et nous les avons suivis. Au lieu d’ajoute
iquée, et elle se trouve dans tout ce qui est capable de produire une forte impression sur les cœurs. Dans ce cas, l’éloquenc
roles qui s’adressent à une multitude assemblée. Elle se montre aussi fort souvent dans les œuvres de l’historien, du philos
une intelligence capable de grandes pensées et un cœur accessible aux fortes émotions étudierait vainement tous les rhéteurs a
ient pas fondés sur la raison et le bon sens, les mouvements les plus forts et les plus véhéments ne seraient que des extrava
ons que soulève l’orateur, les unes, dit encore Quintilien, sont plus fortes et plus impétueuses, les autres plus douces et pl
t l’exposé clair, net et précis du sujet. Fénelon en a donné une idée fort juste quand il a dit : La proposition est le disc
des raisons médiocres, il donne lieu de penser qu’il n’en a point de fortes et de frappantes. Cicéron veut qu’on écarte toute
point finir par de faibles raisons après avoir commencé par les plus fortes  : ne e potentissimis ad levissima decrescat orat
r par les moins frappantes pour s’élever graduellement jusqu’aux plus fortes , de sorte que le discours aille toujours en crois
le début, des moyens puissants, pour le milieu, les preuves les moins fortes , et pour la fin, les raisons les plus frappantes
les preuves que brille surtout le talent de l’orateur. Les unes sont fortes et convaincantes ; d’autres sont moins solides et
outer-librement et avec majesté. 207. Quand vous avez des preuves peu fortes et que vous croyez utile de les employer, entasse
st la grêle qui frappe à coups redoublés. 208. Quand on a des preuves fortes et solides, il ne faut pas les confondre dans la
s. À mesure qu’on amplifie, le discours doit devenir plus clair, plus fort , plus énergique, et tout ce qui est inutile doit
développe, la grossit, l’embellit, et en rend toutes les parties plus fortes et plus saillantes. Tandis que le philosophe défi
ougis pas de m’accuser de lâcheté, d’exiger que, seul, j’aie été plus fort que toute la puissance de Philippe, et cela par l
. 227. Lorsqu’on a opposé des raisons solides aux objections les plus fortes , il est quelquefois utile de combattre les plus f
arer, les faire rentrer toutes dans l’unité, il faut une intelligence forte et une grande étendue d’esprit. C’est ici que se
uiser dans la nature. On sera toujours sûr de trouver des expressions fortes , énergiques et propres à émouvoir, lorsqu’on sera
eules. 277. Il est d’expérience que, pour être bien entendu, une voix forte et élevée est beaucoup moins utile qu’une prononc
le ton. 282. On entend par appui de la voix un son plus plein et plus fort qui sert à faire remarquer les mots importants. D
fectifs, par lesquels on exprime les mouvements de l’âme. 291. Il est fort difficile de donner des règles sur la manière de
aint François de Sales, doit être libre, noble, généreuse, naturelle, forte , sainte, grave, et un peu lente. « Il faut parler
t enfants ; « Je dis naturelle, contre tout artifice et affectation ; forte , contre une certaine action morte, molle et sans
de convaincre les esprits, on exige surtout de l’orateur des preuves fortes et concluantes, de la méthode et de la clarté dan
l’expression que par ces images frappantes et hardies que suggère une forte conviction. L’ordre dans les idées et la justesse
e. L’orateur doit connaître tous les points de vue de la question, le fort et le faible des moyens qu’il veut employer, les
uents, quand il s’agit d’une cause importante et propre à produire de fortes émotions dans l’âme des auditeurs. Ils se prêtent
chaque fois qu’ils sont propres à toucher, à persuader, à produire de fortes et durables impressions. 415. Lorsqu’un philosoph
et de la pensée que pour la vérité et la vertu. Un homme qui a l’âme forte et grande, avec une grande facilité naturelle de
de l’éloquence. Si, au lieu de vous attendrir et de vous inspirer de fortes passions, ils ne font que vous plaire et vous fai
e est d’une bien courte durée, comparée à l’éternité de Dieu ; à plus forte raison, ces restes de vie, ce dernier souffle qui
qui composaient leur religion ; mais ce moyen, qui semble d’ailleurs fort naturel, puisqu’il est généralement très propre,
rangue comme celle-ci, qui, dans de telles circonstances, devait être fort courte, l’ordre demandait que les raisons allasse
rdre demandait que les raisons allassent en croissant et que les plus fortes fussent mises à la fin. La religion, chez des paï
que d’arriver à Annibal, passant tout ce qu’on peut imaginer de plus fort , c’est aussi par où finira Tite-Live. Voilà la di
sentiel est de prouver la mineure, parce qu’elle renferme toujours le fort de l’argument. Par la même raison, c’est l’antécé
omment Tite-Live les a traités. Sous sa plume éloquente, tout devient fort , énergique, animé. Il s’attache uniquement à fair
e en trois autres qui ne sont presque que montrés, mais d’une manière fort vive et fort éloquente, sans qu’il y ait aucune c
tres qui ne sont presque que montrés, mais d’une manière fort vive et fort éloquente, sans qu’il y ait aucune circonstance o
s, pour le respect qu’un fils doit à son père. La dernière pensée est fort belle, et conduit naturellement du premier motif
ouloir l’amplifier, c’est l’affaiblir. Il finit par des prières, plus fortes dans la bouche d’un père que toutes les raisons :
t l’embellir et la montraient dans leurs discours aussi brillante que forte et victorieuse. Ce luxe et ces délices de la paro
uple romain n’ont pas été civilisés) ils ont été cultivés, ce qui est fort différent. La culture est le vernis, et rien de p
de justice et de miséricorde, et dans les camps où l’on adore le Dieu fort , le Dieu des batailles, sous les symboles de la g
ait qu’ils regardent un sermon comme manqué quand on ne crie pas bien fort d’un bout à l’autre et qu’on termine sans extinct
é, entendant un jour un prédicateur qui avait le défaut de crier trop fort , nous dit, après le sermon, qu’il avait été beauc
tère timide, elle naît souvent d’un amour-propre excessif, d’une trop forte attache à la louange, ou de la passion de la gloi
on, lorsque le sujet en requiert l’emploi. La verbosité est un défaut fort généralement reproché aux orateurs du barreau, et
ormidable, personne ne s’est élevé autant que M. Louis Veuillot à une forte et vigoureuse éloquence. Voici comment un critiqu
s une forme didactique ? 207. Comment faut-il traiter les preuves peu fortes  ? 208. Comment faut-il traiter les preuves fortes
ter les preuves peu fortes ? 208. Comment faut-il traiter les preuves fortes , et qu’appelle-t-on amplification ? 209. L’amplif
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
déploie un ample mouchoir3, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour,
3, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la nuit, et profo
uffé, le corps sec et le visage maigre : il dort peu, et d’un sommeil fort léger ; il est abstrait, rêveur, et il a, avec de
lape. Je m’affaiblis moi-même, continue-t-elle, et je ne suis plus si forte ni si saine que j’ai été : C’est, dit le dieu, qu
pouvais me lasser de l’admirer. » 1. Libertin, c’est-à-dire esprit fort . 2. Phédon, c’est le pendant du portrait qui pr
’en rien comprendre par delà l’écorce… il se piquait néanmoins d’être fort honnête homme ; mais comme il n’avait point de se
ête homme ; mais comme il n’avait point de sens, il montrait la corde fort aisément… On n’y trouvait qu’un tissu de fatuité,
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
e m’en allai m’asseoir sur les débris de Rome et de la Grèce, pays de forte et d’ingénieuse mémoire, où les palais sont ensev
par toutes ces galeries où roulait jadis le torrent des peuples ; de fortes ombres sortaient en même temps de l’enfoncement d
puisque c’était lui qui avait pétri l’argile, et qu’il connaissait le fort et le faible de son ouvrage. Il m’a privé afin qu
nie, là où est le Dieu qui a placé le cœur de l’honnête homme dans un fort inaccessible aux méchants3. Adieu : puissé-je vou
nance ; le terroir nu, sans arbres, une bonne partie stérile, le pays fort ouvert tout autour et plus de dix milles à la ron
utour et plus de dix milles à la ronde, et quasi tout de cette sorte, fort peu peuplé de maisons. » (Note de Chateaubriand.)
fouler aux pieds tes monuments épars, J’aime à sentir le temps, plus fort que ta mémoire, Effacer pas à pas les traces de t
47 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
s amplissimorum ordinum delectis viris datus est, ubi sua studia erga fortes et bonos cives, quæ vultu et verbis sæpe signific
petebat : qui non solum Etruscos, etc. ». Ce qui suit est bien plus fort et bien plus beau encore : 119« Quamobrem, si c
à la première. Plus riche d’ornements oratoires, elle est bien moins forte en raisonnements ; et les plus belles figures, le
et supplices, et ut vivere liceat obsecrantes, etiam odisse solemus ; fortes et animosos, et se acriter ipsos morti offerentes
et de courage, ou périrent en défendant leur maître, ou voyant que le fort de l’attaque était autour de sa voiture, qu’on le
ons si volontiers une pitié qu’ils ne réclament point, à combien plus forte raison ne la devons-nous pas, cette pitié, quand
48 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
vient de faire à Pomponne : Depuis que je vous ai écrit j’ai fait un fort joli voyage. Je partis hier assez matin de Paris,
e tourmenter à Vitré, sur la fin du mois de juillet : cela me déplaît fort . Votre frère n’y sera plus en ce temps-là. Ma fil
en a de bien transportants. J’en ai rapporté ici un tome qui m’amusa fort hier au soir. Mais n’avez-vous pas trouvé jolies
des enquêtes ; c’était à la première qu’on le jugeait ; cette folie a fort réjoui les sénateurs ; je crois qu’elle lui a fai
il est habillé simplement mais commodément, je veux dire d’une étoffe fort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pend
odément, je veux dire d’une étoffe fort légère en été, et d’une autre fort moelleuse pendant l’hiver ; il porte des chemises
cette persuasion intérieure ne se marque pas par un enthousiasme trop fort , et qu’il y ait partout plus de candeur que de co
me des images Toute image qui reproduit avec des couleurs vives et fortes , un grand objet, une grande action, produit le su
Vol. II, nº 111. 2° Le Sublime des pensées Ce sont des maximes fortes , hardies, vraies et noblement exprimées qui forme
araison ; nous en citons une ici que notre illustre Buffon aurait été fort heureux de rencontrer sous sa plume : Le Soleil
, les pensées nobles, le style sublime et magnifique, les expressions fortes , les figures hardies ; tout y est plein de choses
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
et contre Ctésiphon. Eschine qui avait un très grand talent et un fort bel organe, ne devait voir qu’avec peine un orate
xécution. La somme consacrée à cet objet ne s’étant pas trouvée assez forte , il y suppléa généreusement de son bien, sans se
par l’exposé des infractions prétendues faites à la loi : c’était le fort de sa cause, et la partie faible de Démosthène, q
tous les maux de la Grèce, il est difficile de rien imaginer de plus fort et de plus éloquent que ce qu’on va lire. « C’es
u’il me presse de répondre, Athéniens, je dirai quelque chose de plus fort , et je le dirai sans présomption, je vous conjure
50 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
que d’autres encore penseront après moi ? » Enfin, il est des sujets fort anciens de leur nature, dans lesquels il n’est pa
ut aux jeunes gens, et appuyer tous mes préceptes sur la nécessité de fortes et solides études. La maladie dominante de notre
mier assaut était hardi et vigoureux ; mais le cirque a applaudi trop fort et trop longtemps, et la tète leur a tourné ; ils
gue, le savoir-faire, la médiocrité étroite et tenace, doivent à plus forte raison être le prix de l’intelligence loyale et l
51 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
, de Dante, de Boccace, d’Aricste, de Machiavel. Aidé de ces maîtres, fort de ces exemples, muni de ces instruments d’étude,
a vertu laquelle m’ha esté ià par cy devant esprouvee, mais pour plus fort te encouraiger à proufficter de bien en mieulx. E
? — S’ils vous plaist, dist Panurge, m’en vendez ung, i’en seray bien fort tenu au courrail38 de vostre huys. Voyez cy argen
envers tumbé en paovreté, voyre quelquefois s’est rompu le col. — Tes fortes fiebures quartaines, dist le marchant, lourdault
nt dedans la mer et perissoyent. Finalement, il en print ung grand et fort par la toison sus le tillac de la nauf, cuydant a
cousté, et le tout par raison et mystere. Ont aussi les gryphes tant fortes , longues et acerees, que rien ne leur eschappe de
tournons, retournons, dy ie, de par Dieu :   Ce noble gueux m’ha plus fort estonné Que si du ciel en autumne eust tonné.   R
au dessus duquel, par forme de revers, instablees estoyent mangeoires fort amples et belles, selon l’advertissement du gueux
nt rempli vos aureilles et vostre cœur, pour vous rendre nostre cause fort odieuse : mais vous avez à reputer, selon vostre
u’en nostre pacience nous possederons nos ames, et attendrons la main forte du Seigneur, laquelle sans doute se monstrera en
nce » nulle trame de style n’est plus serrée, sans roideur ; bonne et forte étoffe, qui se plie sans se casser, et peinte à s
ist pas tant, comme elle remplit et ravit ; et ravit le plus les plus forts esprits. Quand ie veois ces braves formes de s’ex
 ; pour saisir un nouveau mot, ils quittent l’ordinaire, souvent plus fort et plus nerveux. En nostre langage ie treuve asse
e de richesses et d’embellissements. Il m’en faict despit, d’estre si fort exposé au pillage de ceulx qui le hantent ; ie ne
s : « Seigneurs Atheniens, ce que cettuy a dict, ie le feray112. » Au fort de l’eloquence de Cicero, plusieurs en entroient
fault plus de corps ; ils montent à cheval parce qu’ils ne sont assez forts sur leurs iambes : tout ainsi qu’en nos bals, ces
allé beaucoup plus du sien qu’il n’y en met. I’ayme les historiens ou fort simples, ou excellents. Les simples, qui n’ont po
er155 en ses delices ; vous vous affoiblissez, à fin de le faire plus fort et roide à vous tenir plus courte la bride. Et de
s cy devant faict comme les maulvais capitaines qui vont assaillir le fort de leurs ennemys avecques toutes leurs forces, la
, non de la chose qui est amenee en jugement. Si ne vous sentez assez forts et justes pour commander vos passions, et aimer v
 ; et de faict, nous voyons que toutes choses jusques icy ont succedé fort à propoz contre esperance et discours des hommes 
excellents secrets des choses naturelles. Plus un Traité de la Marne, fort utile et nécessaire pour ceux qui se mellent d’ag
ois sçavoir assez pour pouvoir gaigner ma vie, combien que j’en fusse fort esloigné (comme tu entendras ci aprés) et ne dois
estoffes de la despoüille d’iceluy. Or par ce que ledit four avoit si fort chauffé l’espace de six jours et nuits, le mortie
lant à tels affaires je me suis trouvé l’espace de plus de dix ans si fort escoulé en ma personne, qu’il n’y avoit aucune fo
z près d’eulx, je voyois la mine qu’ilz tenoient, qu’estoit d’avancer fort le pas, pensant gaigner une petite montaigne qu’i
qu’une fois à Moulins j’avois prié M. d’Estrozze211 (car il l’aymoit fort ) de luy parler de quelques affaires que j’avois,
ttoient beaucoup de sa rigueur de justice. Il estoit grand orateur et fort disert, grand historien, et surtout très-divin po
personnage maistre Ambroyse Paré, son premier chirurgien, qui estoit fort huguenot ; et y furent tous envoyés du roy. Il fu
dz secrets, qui tendoient tous à leur grandeur ; et son discours dura fort longtemps, qui fut entendu fort attentivement de
leur grandeur ; et son discours dura fort longtemps, qui fut entendu fort attentivement de Leurs Magestez ; et montrarent g
 ; mais tout ce beau semblant tourna après à mal, dont l’on s’estonna fort comme Leurs Magestez pouvoient jouer un tel roole
que monsieur le comte de Lalain et tous les autres chefs trouveroient fort mauvais la réception qu’ils m’avoient faicte ; oy
cepteur de Henri IV ; Gilles Durant, avocat, jurisconsulte, qui avait fort ronsardisé en ses sonnets ; Jean Passerat, le sav
ra rien en cecy sans l’advis de plusieurs. Et en ceste cour, ils sont fort formalistes et longs en toutes choses, mesmement2
ien combien leur cousteroit ce refus. Et comme j’ay dit qu’on est icy fort formaliste et long, aussi puis-je dire avec vérit
jours en acquérant et s’establissant, et à qui il ne reste meshuy que fort peu à acquérir en la France ; ou du Pape, qui va
u à acquérir en la France ; ou du Pape, qui va tousjours y perdant si fort , qu’il ne luv reste plus gueres à perdre. Et quan
et esprouvassent à qui durera plus le temps, à ceux qui sont dans le fort , à couvert, à leur aise, devant un bon feu, ou à
uine de Theresie et du Turcisme274. Ces quinze ou dix-huit ans que sa forte complexion et santé, et que tous les vœux de la F
8 et 1651 que parurent les romans de Mlle de Scudéry (Cyrus, Clélie), fort goûtés à l’hôtel de Rambouillet : de même que pou
place. Ici, au contraire, il nous a fallu reprendre celle-ci dans le fort d’une infinité d’autres affaires qui nous pressoi
affections ni aux haines publiques, que je sais être presque toujours fort injustes. Je le considère avec un jugement que la
rance de gagner des batailles et de perdre des armées, la nôtre étoit fort dépérie depuis la dernière victoire qu’elle avoit
en ne travaillant que sur les ouvrages d’autrui, de faire des choses fort accomplies. Ainsi je m’imaginai que les peuples q
bonté de chacune de ses lois en particulier, vu que plusieurs étoient forts étranges et même contraires aux bonnes mœurs ; ma
ux suffit pour assurer que plusieurs en ont, l’usage les a sans doute fort adoucies, et même il en a évité et corrigé insens
puis, en voyageant, ayant reconnu que tous ceux qui ont des sentimens fort contraires aux nôtres ne sont pas pour cela barba
e tant de circonspections en toutes choses, que, si je n’avançois que fort peu, je me garderois bien au moins de tomber : mê
que vous soyez encore le mien ; comme si votre amitié me devoit être fort précieuse après cette incartade, et que je dusse
Je vous avouerai toutefois qu’après l’avoir faite, je me suis trouvé fort embarrassé à lui choisir un nom. Je n’ai jamais p
rovinciales, « modèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du plus fort raisonnement » (Chateaubriand). Elles comptent au
t contre le premier et le chassent honteusement, car ils étoient plus forts en nombre. Le malade juge à ce procédé qu’il est
lle dominer sur les esprits et s’en rendre le maître… C’est encore un fort grand défaut que de parler d’un air décisif, comm
ccasions qu’il n’avoit pas de mal faire. Il faut avouer qu’il seconda fort habilement son bonheur. Il donna toutes les appar
ilés. Le Parlement, délivré du cardinal de Richelieu qui l’avoit tenu fort bas, s’imaginoit que le siècle d’or seroit celui
is moyen de plaire aux autres ou de les persuader, que de chercher si fort à se plaire à soi-même, et que bien écouter et bi
III, 12). Placet au Roi présenté le 5 février 1669 Sire, Un fort honnête médecin, dont j’ai l’honneur d’être le ma
iques, puisqu’elle confesse elle-même qu’en ce genre elle n’a pas été fort heureuse, mais aux Eschyle, aux Sophocle, aux Eur
m : « Je suis puissant parce que je suis foible ; » mes discours sont forts parce qu’ils sont simples ; c’est leur simplicité
u’il n’y a point de dégoût, de disgrâce pour elle. Comme elle se sent forte et vigoureuse, elle bannit la crainte et tend les
à vous-même une si grande violence dans une chose qui vous touche si fort au cœur384, vous n’avez garde de négliger vos aut
hoit un peu de celle des anciens géans ; l’autre étoit, au contraire, fort petite et son visage étoit si couvert de mouches,
n plaisir du travail et se commander à soi-même C’est un avantage fort grand et fort singulier405 de pouvoir trouver not
ravail et se commander à soi-même C’est un avantage fort grand et fort singulier405 de pouvoir trouver notre satisfactio
a privés. Peut-être qu’il y a beaucoup de bons sujets qui seroient de fort mauvais princes. Il est bien plus facile d’obéir
ernît la gloire où je vise en toutes choses. Le chancelier s’est donc fort mécompté en mon opinion, et je veux dire ainsi qu
ité de venir ; et le raisonnement que vous me faites là-dessus est si fort , et vous rendez si peu considérable tout ce qui l
lis ! Nous jouissons de cette heureuse médiocrité que vous vantiez si fort . Soyons contens. Si les biens nous viennent, rece
Le crédit qu’eut Germanicus d’apaiser les légions fut d’un service fort avantageux, et fort peu de temps agréable. Quand
Germanicus d’apaiser les légions fut d’un service fort avantageux, et fort peu de temps agréable. Quand le danger fut passé,
jugera les modèles et le peintre (chap. xvie et dernier, des esprits forts ), et qui est son espérance et son refuge au sorti
les uns ni les autres… L’esprit devient plus pur, plus lumineux, plus fort et plus étendu à proportion que s’augmente l’unio
t tout étourdis. Leur première fougue passée, si quelque esprit assez fort et assez ferme pour n’en avoir pas été renversé l
sables à chaque raison qu’on apporte contre eux ; et, plus elles sont fortes et judicieuses, plus elles irritent leur aversion
faux savans, ils se confondront par leurs propres paroles, sans aller fort loin, et ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mê
le fortement, n’en soyez pas étonné, c’est que la vérité est libre et forte . Vous n’êtes guère accoutumé à l’entendre. Les ge
XIV : « Mon Père, j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai été fort content ; pour vous, toutes les fois que je vous
e médiocre, avec un peu d’embonpoint dans ses dernières années, l’œil fort vif et fort perçant, la physionomie agréable et v
avec un peu d’embonpoint dans ses dernières années, l’œil fort vif et fort perçant, la physionomie agréable et vénérable en
toute sa vie. Son nom doit justifier ces petits détails. Il étoit né fort doux et avec un grand amour pour la tranquillité.
le moment fatal arriva : Fagon sortit qui le laissa entendre. Le roi, fort affligé, maltraita un peu ce premier médecin, pui
nt ; qu’aussitôt il étoit sorti de table ; que, sur un second message fort prompt, la table où la compagnie étoit restée s’é
, vers la porte du petit cabinet, Mgr le duc de Bourgogne avec un air fort ému et peiné ; mais le coup d’œil que j’assénai v
i Mme la duchesse d’Orléans qui retournoit chez elle et qui, d’un air fort sérieux, me dit de revenir avec elle. M. le duc d
ient avec un effort aussi aisé à remarquer que les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fich
dos à la galerie, vers la cheminée, avec quelques dame ». Tout étant fort silencieux autour d’elles, ces dames peu à peu se
ent été mis à l’ordinaire avant les mauvaises nouvelles de Meudon. Au fort de la conversation de ces dames, Mme de Castries,
mes, Mme de Castries, qui touchoit au lit, le sentit remuer et en fut fort effrayée, car elle l’étoit de tout quoique avec b
.) Esquisse : Madame de Montchevreuil Montchevreuil était un fort honnête homme, modeste, brave, mais des plus épai
personne. Il se proportionnoit et se faisoit tout à tous ; une figure fort singulière, mais noble, frappante, perçante, atti
ni le Normand Sarrazin (1604-1654), secrétaire du prince de Conti, et fort goûté du coadjuteur (depuis cardinal de Retz), po
feu dans l’esprit, mais il ne l’avoit pas juste. Il rioit beaucoup et fort désagréablement. Il avoit le génie admirable et p
able et particulièrement pour la guerre : le jour du combat, il étoit fort doux à ses amis496, fier aux ennemis ; il avoit u
es officiers et des soldats ; et sur la gloire, il se trouva enfin si fort au-dessus de tout le monde, que celle des autres
ône à celle-là ; des quatre autres parties qui restent les trois sont fort malaisées, et embarrassées de dettes et de procès
r quand je dirois qu’il n’y en a pas dix mille qu’on puisse dire être fort à leur aise ; et qui en ôteroit les gens d’affair
que ce défaut les a éloignés des emplois importans, ou les a laissés fort au dessous de leurs charges, ou les a même fait s
bauche. Elle remplit utilement les vides de la journée, qui pèsent si fort à tant de personnes et rend très-agréable un lois
ois revenu souper à l’archevêché, où l’on m’avoit préparé une chambre fort propre et un lit de duvet. Le jour suivant, Monse
fait orateur a des charmes pour moi. On trouve mes ouvrages également forts et délicats ; mais je voudrois bien éviter le déf
ugement. — Grâces au ciel, lui dis-je, Monseigneur, vous êtes, encore fort éloigné de ce temps-là. De plus, un esprit de la
faisoit semblant de lire. Nous paroissions de loin occupés d’affaires fort sérieuses, et toutefois nous ne parlions que de b
e je vis dans l’après-dîner, me l’eût fait perdre entièrement. Il fut fort sérieux avec moi contre son ordinaire, et il ne m
ctionnaire philosophique.) Visite au temple du Goût … Je fus fort étonné de ne pas trouver dans le sanctuaire bien
avillon fait sa cour humblement à madame Deshoulières, qui est placée fort au-dessus de lui. L’inégal Saint-Evremont n’ose p
resque plus que dans les pieds et dans les mains. Il y avait des gens fort adroits qui avaient l’art de passer une jambe par
drait heureux, et qui vous alarme. Le Cachemirien, qui était un homme fort poli, se mordit les lèvres, de peur d’éclater au
r, qui enfantent d’autres violences dans le peuple ; le droit du plus fort faisant la loi, non seulement de peuple à peuple,
des frères prêcheurs n’en a fait depuis son institution. Lycurgue, en fort peu de temps, éleva les Spartiates au-dessus de l
n parcourant nos campagnes, que les enfans de la terre ne mangent que fort au-dessous du besoin : on a peine à concevoir cet
je crois voir plusieurs Marius550. Le hasard, ou bien un destin plus fort , me l’a fait épargner. Je le regarde sans cesse ;
eur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux, et, de plus, fort occupé, qui n’est guère en état de vous répondre,
on fait aisément, par le mouvement brusque de sa queue, qui est assez fort pour terrasser un homme, par la facilité avec laq
e en tous sens lorsqu’il est en colère. Le rugissement du lion est si fort que, quand il se fait entendre, par échos, la nui
ont après les dents ses armes les plus cruelles. Il est beaucoup plus fort par la tête, les mâchoires et les jambes de devan
si prompts, qu’il grimpe en un instant sur un hêtre dont l’écorce est fort lisse. On entend les écureuils, pendant les belle
eaux, dont quelques-uns s’apercevoient à peine au milieu d’un horizon fort noir. Ses compagnes d’abord se mirent à la raille
spectable, si vous préparez des postes d’où vous puissiez opposer une forte résistance ; car alors l’ennemi craindrait d’être
es remords et ses calomnies, a besoin de se procurer une ivresse plus forte que celle du vin, et de lécher sans cesse le sang
s ennuyé bien d’autres. Je voulus aller m’ennuyer tout seul. J’ai une fort belle forêt : j’y allai un jour, ou, pour mieux d
; il le rôtit, il le dévore en chantant ; s’il tombe sur nos liqueurs fortes , il boit jusqu’à l’ivresse, jusqu’à la fièvre, ju
les esprits, comme la musique chez quelques peuples, et les liqueurs fortes chez quelques autres. Le genre de bien-être que f
un champ de blé ou d’un coteau de vigne ne vous donnerait pas d’aussi fortes émotions que la vue de cette terre dont la cultur
par toutes ces galeries où roulait jadis le torrent des peuples ; de fortes ombres sortaient en même temps de l’enfoncement d
les actions des hommes, de se centir une âme élevée, une imagination forte , un esprit fin et juste, un cœur compatissant et
èle de la plus parfaite plaisanterie681 comme du raisonnement le plus fort  ; enfin qui, dans les courts intervalles de ses m
ingt et un drapeaux, cinquante-cinq pièces de canon, plusieurs places fortes , et conquis la partie la plus riche du Piémont. V
t du 1er au 2 mars 1816 (Retour de l’île d’Elbe696) La nuit était fort obscure, la lune ne se levait qu’à une heure. L’e
fortune ? Certes, il devait être doué d’une âme de la trempe la plus forte , et avoir une bien haute idée de sa science en gu
un empereur, est-ce à nous d’en délibérer ? Ce raisonnement parut si fort , si lumineux, si ad rem… que veux-tu ? j’entraîna
où se pourrait trouver quelque air de cette vérité naïve qui plaît si fort dans Xénophon ? Je vous conte mes rêves. Que voul
point du tout, cela le fâche. Il nomme sa mère et son pays. On pille fort dans la ville, et l’on massacre un peu. Je piller
rd en arrière, vers les lieux où vous habitez, quoiqu’ils me plaisent fort . Je veux voir la patrie de Proserpine, et savoir
ni canons. Il faut convenir que l’Europe en use maintenant avec nous fort civilement. Les troupes en Allemagne nous apporta
si je n’étais point auteur de certaines brochures ; je m’en défendis fort . « Ah ! monsieur, me dit-il, vous êtes inimitable
une félicité ; car le hasard répondait à l’un de ses besoins les plus forts , au besoin dramatique de sa nature. Ce même homme
ndre sur place. Quand ils arrivent devant le roi d’Angleterre qui est fort irrité et veut qu’ils meurent, rien ne les défend
étaient les regards, aussi vite et impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Con
s de tribune, succédant à plus de vingt ans de guerre continue, était fort sensible en lui, et mêlait par moments une impres
t par moments une impression de souffrance à cette parole vibrante et forte , à cette intonation toujours émue et rapide, où s
élevée, ferme et abondante ; à la tribune, par son éloquencs ample et forte , parfois incisive et hautaine ; dans le gouvernem
notre siècle, c’est là, tôt ou tard, pour les gouvernements les plus forts , un piège trompeur et un immense péril. Dieu l’a
et dans une tenue qui paraissait annoncer le désespoir. Le géomètre, fort étonné, s’écrie : Qu’est-il donc arrivé ? Ah ! M.
eux ans, des personnes qui, malgré les progrès de la science, étaient fort préoccupées des effets que la comète de Halley776
publier son ban de guerre dans les contrées voisines : il offrit une forte solde et le pillage de l’Angleterre à tout homme
ours. La flotte mit à l’ancre et les troupes campèrent sur Je rivage, fort incommodées par la pluie qui ne cessait de tomber
ètement les morts, et augmentait les rations de vivres et de liqueurs fortes . Mais le défaut d’activité ramenait toujours les
ta à leur comble. Pendant longtemps ses qualités si différentes et si fortes lui permirent de suffire, non sans succès, à la d
lorsqu’il était encore faible, l’attaqua lorsqu’il était devenu trop fort pour être, je ne dirai pas détruit, mais contenu.
nt les pierres animées d’un édifice mouvant. Cependant il a laissé la forte empreinte de son intelligence dans les événements
é. Ce n’est pas ici un docteur, un sage éprouvé par la vie, un martyr fort de ses doctrines, qui pour elles accepte la mort.
Vous arriveriez foudroyé. Le plus petit oiseau fait honte ici au plus fort quadrupède. Prenez-moi un lion enchaîné dans un b
bien fait ces distinctions. C’était le temps où Bonaparte, qui avait fort goûté Ducis, et qui lui avait fait beaucoup d’ava
ongtemps de mâle, de généreux et d’élevé dans celle de Ducis. Son âme forte et riche, un peu rude de surface, n’acquit toute
lousie874 Les ondulations du terrain commençaient à devenir plus fortes et plus fréquentes. Nous approchions de la Sierra
mouvement de leur croupe et de leur queue flottante. Il y avait là de fort beaux chevaux ; mais ce qui me frappa plus que le
arlaient, chantaient du matin au soir le long du bord, et y battaient fort le linge, comme de nos jours. Ce n’est pas la moi
je me suis inutilement occupé d’un problème insoluble, et je trouvai fort déplacé ce second avertissement de la cloche à un
’y habitue ; mais mourir soi-même ! mourir en personne ! c’est un peu fort . Et vous, messieurs, qui prenez ces réflexions po
remplir en paix notre destinée ? Je crois en effet que l’on peut être fort honnête homme sans ajouter aux maux réels de la v
hommes dans une sécurité parfaite. J’aperçus sur la grande baraque du fort , séparé du village par un chemin de quarante pas
debout, c’était pour finir une lecture de Xénophon qui l’intéressait fort . Nous nous mîmes à la fenêtre, et je lui dis, ess
on : — Le rejeton est devenu un chêne, — au vaste ombrage. — Sous ses fortes branches, Maddelé961, repose-toi, et pense au chê
et gros homme de cinquante ans environ, avec un nez aquilin, le teint fort enflammé, les cheveux grisonnants et rares, couvr
raillait souvent. Assis au bout de la table, un secrétaire paraissait fort occupé à écrire des lettres qu’il donnait ensuite
ue distance quatre bœufs moins robustes dans une veine de terres plus fortes et plus pierreuses. À l’autre extrémité de la pla
100. Dans la Vie de Démosthène, c. 1. « Bien tard, dit-il, estant jà fort avant au decours de mon aage, j’ai commencé à pre
t de lui-même, selon la mode des salons du xviie  siècle, un portrait fort étendu, « charmant et de toute perfection… La dic
n lui donnant successivement un sens, puis un autre. Buffon s’amusait fort de cette statue incolore et glacée. » (Sainte-Beu
ra, la Notice sur ce dernier. 570. L’âge du frère du marquis, encore fort jeune. 571. Fénelon, dans sa Lettre à l’Académie
usieurs ouvrages : Voltaire, qu’il avait « embâté », (« il se faisait fort de réussir en tout ; il me protégeait réellement 
d’avilissement dans la nation !… C’est ce que j’ai jamais vu de plus fort , de plus hardi, de plus comique, de plus intéress
ue pour confondre les incrédules. (Caractères, chap. XVI, Des Esprits forts . Vous êtes placé, ô Lucile, etc.). 776. Astronom
52 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
 : « Je suis puissant parce que je suis faible » ; mes discours sont forts , parce qu’ils sont simples ; c’est leur simplicit
urait guéri les esprits, et le parti le plus juste aurait été le plus fort . On sait, messieurs, que la reine a souvent expos
nt d’un petit marteau que le moindre bruit agite ; elle a, dans un os fort dur, des cavités pratiquées pour faire retentir l
ulgarité des expressions, rien n’importe à Bossuet ; sa pensée est si forte , que tout lui est bon pour l’exprimer. Il a dans
qu’il reçut à la bataille de Lens, en 1648. 1. Rocroy est une ville forte du département des Ardennes (Champagne). 2. Un m
ingués de nos jours, disait déjà, en parlant de la race ingénieuse et forte d’où est sortie notre France : Duas res gallica g
53 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
sentiments dont on est soi-même pénétré. Remarquez que l'on peut être fort éloquent sans persuader. L'éloquence est la facul
incontestables ; elles doivent être graduées de manière que les plus fortes soient présentées les dernières ; et s'il est pos
d'analyse du discours ; elle renferme le résumé des preuves les plus fortes que l'orateur a développées dans la confirmation.
ées sont naturelles, naïves, agréables, délicates, nouvelles, nobles, fortes ou sublimes. Les pensées naturelles sont puisées
bles ont un caractère de grandeur ou de désintéressement. Les pensées fortes ont une véhémence ou une solidité qui fait une fo
nt. Les pensées fortes ont une véhémence ou une solidité qui fait une forte impression. Les pensées sublimes sont des modèles
'ode, des harangues, etc. Il convient aux pensées nobles, aux pensées fortes et aux pensées sublimes ; il se nourrit de figure
style sublime ; elle consiste à rendre sa pensée par des expressions fortes ou par un contraste frappant. Auguste, après avoi
t pas plus grande qu'une épître de Lacédémonien. On dit : Il est plus fort qu'un lion, etc. 11° La litote consiste à dire mo
t le caractère des pensées nobles ? Quel est le caractère des pensées fortes  ? Qu'est-ce que les pensées sublimes ? Qu'est-ce
irement les lettres des personnes entre lesquelles il n'existe pas de fortes liaisons d'amitié ou d'amour, on répète le titre
pour objet de persuader, et il doit émouvoir. Il demande des pensées fortes , et le style doit en être élevé et soutenu. Il de
'élévation et de la noblesse ; si les images sont propres à faire une forte impression, et si un certain désordre, qui semble
stres divers, Es-tu l'esprit, l'intelligence ? Es-tu Jéhovah, le Dieu fort , Qui tient de soi son existence, Et que n'atteind
pe dans ce cas. 1. Les articles de M. Anot et ceux de Hoffmann étant fort longs, je n'ai dû reproduire que les idées de ces
54 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
loises, ne plus revenir aux mystères, qu’un arrêt du Parlement venait fort à propos d’interdire (17 novembre 1548), « dévore
ille, à dix-huit ans que Jacques Grévin avait donné en 1558 son César fort admiré de Ronsard, et suivi plus tard d’une coméd
elle fable : C’est à sçavoir du Lyon et du Rat.     Cestuy Lyon, plus fort qu’un vieil verrat, Veit une foys que le Rat ne s
ay) ne s’est gaudy6 : Mais despita chatz, chates et chatons, Et prisa fort ratz, rates et ratons, Dont il avoit trouvé temps
car le cueur joly as ; Bien y parut quand tu me deslias. Secouru m’as fort lyonneusement, Or secouru seras rateusement. »   
yer vers toi, mon reconfort63, Car pour certain Doubte64 advertissoit fort Le mien esprit de ne la commencer Ne devers toy e
ABRAHAM. Helas, las ! qui vit oncques En petit corps un esprit autant fort  ? Helas ! mon filz, pardonne moy la mort. Icy le
, c’est la vertu premiere Qu’un roy doit observer : sois courageux et fort  : La force du courage est la vive lumiere Qui nou
2 pour percer les vins doux, Et piquettans leurs flancs d’une adresse fort gaye263 En trois tours de foret faisoyent saigne
et tantost aux chansons281… Mais, humains inhumains, quelle fureur si forte Vos esprits forcenez d’aveugle erreur transporte,
Estienne. Réserves faites sur l’originalité du jeune poète, on goûta fort la vivacité, et quelquefois la vigueur de son sty
emourra ceste faulte impunie Tant qu’Antoine sera non moins juste que fort . Et vous, braves soldats, voyez, voyez quel tort
moiselle. Le gain faict tout, le gain emporte Les rempars d’une ville forte . Le gain faict la joye et les ris, Le gain est le
ants et frais comme ceux-ci que je détache du début du septième jour, fort prisé de Goethe : Ici la pastorelle, à travers u
oit qu’elle entonne une douce chanson ; il rencontre souvent le vers fort et sonore ; il dira aussi bien que d’Aubigné en s
lassés de l’étude, Fuient pour s’égaier les yeux d’un mêtre rude, Si fort nous admirons ses marges peinturés, Son cuir fleu
r au tombeau nos prieres, Faict sonner aux tombeaux le nom de Dieu le fort , Et annoncé la vie au logis de la mort. « Tu peu
roisie et nectar font des dieux les delices, Et le procés friand aime fort les espices510 ; — Apollon est à craindre, avec s
urvu, fit bonne figure à la cour des Valois par ses poésies galantes, fort goûtées du brillant entourage de Charles IX et de
es, fort goûtées du brillant entourage de Charles IX et de Henri III, fort applaudies de Ronsard et de Baïf. On chantait enc
ons que Ronsard et Desportes Ont remporté du champ sur leurs espaules fortes  ; Qu’ils ont comme leur propre549 en leur grange
que le sort nous emporte, Qui voudroit se bander553 contre une loy si forte  ? Suivons doncq’ sa conduite en cet aveuglement.
adis un Loup, dit-il, que la faim espoinçonne571, Sortant hors de son fort , rencontre une Lionne, Rugissant à l’abort, et qu
, ployant sous l’effort, Le petit cede au grand, et le foible au plus fort . Luy, di-je, qui craignoit que, faute d’autre pro
nd vehemence656, Qu’il fut soudain des aultres approuvé, Dont le lyon fort joyeux s’est trouvé ; Et ses peschés à confesser
vivre selon son humeur ; Qui en un temps bien pacifique Ne voit plus fort que luy chez soy, Mais sans querelle domestique S
rédacteur des statuts de l’Académie française, l’ami de Saint-Amant, fort compromis par la rime qu’appelaient son nom et se
t, fort compromis par la rime qu’appelaient son nom et ses habitudes, fort enclin à Charbonner de ses vers les murs d’un ca
préciosité de l’une et le « libertinage » de l’autre le chagrinaient fort . A d’autres il n’a pas tenu rigueur. Il a bien vo
mâle et vigoureux tempérament de son génie. Le style sobre, plein et fort de Malherbe a un éclat quelque peu dur, mais il a
urs murailles accroistre716, Beau d’un soin assidu travailler à leurs forts , Et creuser leurs fossés jusqu’à faire paroistre
ui-mesme, A fuir ou mourir… Bien semble estre la mer une barre assez forte Pour nous oster l’espoir qu’il puisse estre battu
partient d’avoir ouvert la porte A quiconque osera d’une ame belle et forte Pour vivre dans le ciel en la terre mourir. « Le
moitié moins. Soit roy, soit prince, ou conquerant, On dechet789 bien fort en mourant ; Ce respect, cette deference, Cette f
sprit se propose. Quand vostre course sera close, On vous abandonnera fort  : Et, Seigneur, c’est fort peu de chose Qu’un dem
tre course sera close, On vous abandonnera fort : Et, Seigneur, c’est fort peu de chose Qu’un demy-Dieu, quand il est mort…
ine à concevoir ce changement extrême, Et sens que, différent et plus fort que moi-même, J’ignore toute crainte, et puis voi
ssez discerner à mon choix. Quelle main à m’aider pourroit être assez forte . Vous aurez bonne part à des emplois si doux Quan
, Iris, de suivre cette voix ; J’en trouve l’éloquence aussi sage que forte . Vous ne parleriez ni mieux ni d’autre sorte : Se
s Romains et les Grecs sont-ils seuls excellens ? » Ces discours sont fort beaux, mais fort souvent frivoles ; Je ne vois po
Grecs sont-ils seuls excellens ? » Ces discours sont fort beaux, mais fort souvent frivoles ; Je ne vois point l’effet répon
, les comédies : Ce sont choses, pour moi, que je tiens de tout temps Fort propres à former l’esprit des jeunes gens ; Et l’
aut909, voilà d’abord Le cerf donné aux chiens910. J’appuie, et sonne fort . Mon cerf débûche911, et passe une assez longue p
oin les coupeurs919 dans la plaine ; Je pousse, et je me trouve en un fort à l’écart, À la queue de nos chiens, moi seul ave
lancé va passer à notre homme, Qui, croyant faire un coup de chasseur fort vanté, D’un pistolet d’arçon qu’il avoit apporté
n qu’il avoit apporté Lui donne justement au milieu de la tête, Et de fort loin me crie, Ah ! j’ai mis bas la bête. A-t-on j
HITRYON. Non ; je ne te veux obliger Qu’à me rendre de tout un compte fort sincère. SOSIE. Bon. C’est assez, laissez-moi fai
rire… SOSIE. Je suis parti, les cieux d’un noir crêpe voilés, Pestant fort contre vous dans ce fâcheux martyre, Et maudissan
es ; Et, n’étoit que ses mains sont un peu trop pesantes, J’en serois fort satisfait. AMPHITRYON. À quelle patience il faut
             Avec un bâton, Dont mon dos sent encore une douleur très forte . AMPHITRYON. On t’a battu ? SOSIE.               
tantôt Sur le moi qui vous parle a de grands avantages ; Il a le bras fort , le cœur haut : J’en ai reçu des témoignages, Et
                               Pourquoi ? SOSIE. Par une raison assez forte . AMPHITRYON. Qui t’a fait y manquer, maraud ? exp
eur du bon goût. Il eut pour amis Molière, La Fontaine et Racine, fut fort goûté du roi et des « plus honnêtes gens » ou des
       Que verrois-je ? et que pourrois-je apprendre Qui m’abaisse si fort au-dessous d’Alexandre ? Seroit-ce sans effort le
e de ses Stances et de ses Sonnets une amertume éloquente. Un « poète fort estimable », ainsi l’appelle Boileau (Lettre à Ma
Garonne. Goûté de Marie de Médicis, assidu à l’hôtel de Rambouillet, fort ami de Conrart, un des premiers académiciens, un
ux grands « libertins », comme disaient Bossuet et Molière, « esprits forts  », comme dit déjà La Bruyère, au fond épicuriens
langage, les Observations de l’Académie sur le Cid. La Pucelle a été fort maltraitée, non sans raison. Que pouvait faire at
use, membre émérite de l’académie de l’abbé d’Aubignac, un peu esprit fort , élève d’Hesnault, qui traduisit Lucrèce, et amie
i, toujours, malgré tout, à soi-même est égale, Sans que rien soit si fort qu’il le puisse obliger À se laisser jamais ni fl
jours En des égaremens étranges. L’amour-propre est, hélas ! le plus fort des amours ; Cependant des erreurs il est la plus
’apparence ; Et d’ailleurs, il n’est pas si facile qu’on pense D’être fort honnête homme et de jouer gros jeu. Le désir de g
e par des réformes heureuses et nécessaires, où il a souvent « frappé fort  » et juste, n’était en somme pour lui qu’un amuse
suis ravi que nous logions ensemble. LE COMTE, froidement. J’en suis fort aise aussi. LISIMON.                             
i tu fais tant le fier, ce n’est pas là mon compte. Ma fille te plaît fort , à ce que l’on m’a dit : Elle est riche, elle est
ur, il est vrai, n’a que trop hérité. Du reste, soyez sûr que ma plus forte envie Seroit de vous servir aux dépens de ma vie.
riste amusement De vous faire haïr universellement. CLÉON. Cela m’est fort égal : on me craint, on m’estime ; C’est tout ce
            Paris ! il m’ennuie à la mort ; Et je ne vous fais pas un fort grand sacrifice En m’éloignant d’un monde à qui j
es biens de cette sorte, Ne font pas, quand on pense, une chaîne bien forte , Et, pour vous parler vrai, je trouve plus sensé
ons ; Il gagneroit bientôt les meilleures maisons Si l’on s’aimoit si fort  ; l’amusement circule Par les préventions, les to
a failli illustrer au même titre que d’Urfé le Lignon, était, enfant, fort goûté de son grand-oncle Voltaire qui l’appelait
injures, Pour le trône des arts combattent par brochures ; Mais, plus forts par le nombre, et vantés en tous lieux, Les corru
sens : Saint-Lambert, noble auteur dont la muse pédante Fait des vers fort vantés par Voltaire qu’il vante, Qui, du nom de p
tant d’autres encor dont le public épris Connoît beaucoup les noms et fort peu les écrits : Alors, certes, alors ma colère s
livement. Les railleurs n’ont manqué ni au genre ni au poète, dans le fort même de ses triomphes. Il serait trop facile de r
d’un long mur de joncs l’ondoyante souplesse, Puissante par leur art, forte par sa foiblesse, Sur le bord qu’il menace attend
aire au public et au maître par sa traduction en vers d’Ossian, alors fort admiré par l’un et exclusivement goûté par l’autr
lle Sur d’honnêtes bourgeois, et de ma bonne ville, Gens que j’estime fort , pensant bien, payant bien. Regardez ce feu roi q
r, j’en appelle à vous, N’ai-je pas cent raisons, dont la moindre est fort bonne, De n’aimer, n’estimer et n’épargner person
avez grand tort. ÉDOUARD. Vous vous trompez, monsieur, je la respecte fort  ; Une atteinte à ses droits me semblerait un crim
mourir et border les pieds du laboureur. Il rattache le joug, sous la forte courroie, Aux cornes qu’en pesant sa main robuste
er sillon ! Oh ! le premier jour où la plaine S’entr’ouvrant sous sa forte main, But la sainte sueur humaine Et reçut en dép
se les monts sous les ailes des vents ; Mon pied infatigable est plus fort que l’espace ; Le fleuve aux grandes eaux se rang
autre expirant. Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort , dans sa main, élève un cor d’ivoire, Son âme en
pendent tous sur le pont, Que dans son grand duel la mer est la plus forte Et que par des calculs l’esprit en vain répond ;
n porte un deuil castillan, Il ouvre une bouteille et la choisit très forte , Tandis que son vaisseau que le courant emporte T
e rustique, Fumante encor du sang des rois ; Mais fière, et d’un pied fort heurtant le sol antique, Libre pour la première f
cavalier corsé ; Mais bourreau, tu n’écoutas pas ! Tu la pressas plus fort de ta cuisse nerveuse, Pour étouffer ses cris ard
emontes aux cieux et tu livres la terre À des enfants ingrats et plus forts que leur mère, Ô nourrice plaintive ! ô nature !
ourt, de tons vifs et crus, et lui ait donné cette fraîcheur saine et forte , cette saveur et ce parfum de bruyères et de genê
u. Allons nous raviver, nous récréer en elle ! Nous reviendrons plus forts et mieux prêts au combat, Si nous pressons du cœu
qu’en l’outrageant qu’on s’incline sous elle ; Mais le pontife saint, fort de la vérité, Dans les rébellions marche vers l’u
écrivit point. Son école la légua à celle de Ronsard, qui la cultiva fort . Rondeau. — 1° Le rondel ou rondeau primitif, ou
Clément » qu’il pratiquait si volontiers. Dans ce sujet, il est resté fort inférieur à son modèle. (Voyez Fables, II, 11.)
χίζειν. 46. Laus. 47. On dit figurément : avoir les reins solides, forts , être riche. 48. La Fontaine emploie encore ple
Languescit moriens; lassove papavera collo Demisere caput, pluvia cum forte gravantur. 154. C’est, appliqué à un autre ord
le croire. 191. Ronsard, qui a été diffus en maint sonnet, à plus forte raison dans les hymnes et poèmes, où aucune limit
hui détrompés, qui nous railliez. 473. Montaigne avait dit : une âme forte et imployable. 474. Ad modum, admodum, complète
i souvent n’était qu’un thème à déclamation et un triomphe personnel, fort recherche par les acteurs, est ici la vérité même
lle-même (Cinna, I, 2) : Tout beau, ma passion, deviens un peu moins forte  ; héroïque, du vieil Horace à sa fille (Horace,
t ainsi l’éloge : « Si le style est foible, du moins les pensées sont fortes , sages, vraies, sans enflure et sans amplificatio
e sublime. » (La Harpe.) « Corneille n’a jamais fait quatre vers plus forts , plus pleins, plus sublimes. » (Voltaire.) — Jam
Le pondu ressuscite, et sur ses pieds tombant… (III, 18). Perrin fort gravement ouvre l’huître et l’a gruge, Nos deux m
il sommeilloit (VIII, 2.) Cf. Juvénal, XIII, 197 : Nocte brevem si forte induisit cura soporem. On pourrait multiplier et
articulière aux chevaux et aux bœufs. Forme souvent un épi ou pelote. Fort prisée. 914. Voyez p. 196, note 2. 915. Qui a l
re ? Ne t’y parlé-je pas d’un esprit tout humain ? Ne te tiens-tu pas fort de ma poltronnerie ? Pour m’empêcher d’entrer che
ttre d’envoi suivante : « Vous voyez bien, monsieur, que je m’écarte fort du chemin qu’on suit u ordinaire en pareille renc
armes, et mettre sa douleur en liberté. Si je n’ai pas trouvé d’assez fortes raisons pour affranchir votre tendresse des sévèr
perdu leurs enfans, et la porta au philosophe ; il la lut, la trouva fort exacte, et n’en pleura pas moins. Trois jours apr
« de ce reproche veut faire une louange » (La Harpe) ! « Il n’est pas fort tendre en effet, mais il est assez galant pour di
mme de qualité, de mérite et de cœur, Tout ce qu’il vous plaira, mais fort méchant auteur. 956. On sait que c’est Chapela
ult que, dans le temps où j’écrivis contre lui, nous étions tous deux fort jeunes, et qu’il n’avoit pas fait alors beaucoup
i ont toujours inspiré les plus hautes leçons et les accents les plus forts ou les plus touchants à l’éloquence sacrée ou pro
de l’épithète « funeste ». L’esprit reçoit de ce début une impression forte et juste. Il n’en éprouve aucune de ceux-ci, véri
e seulement par le détail du style, et à cet égard, comme aux autres, fort inférieure a l’ode serrée et nerveuse d’Horace (I
porte du Temple du Goût : Ouvrez, Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose. Durs, souvent ; forts, quelquefois ; o
Mes vers sont durs, d’accord, mais forts de chose. Durs, souvent ; forts , quelquefois ; on va en juger. 1061. On aura re
quelquefois ; on va en juger. 1061. On aura remarqué ces justes et fortes expressions : « avare magnificence, ingrate recon
éditieux. (La Sagesse du Roi, Ode.) La Motte a exprimé quelquefois fort heureusement son avis dans la querelle des ancien
cette œuvre du démon. (Le Pauvre Diable.) Sur Fénelon : J’admire fort votre style flatteur, Et votre prose encor qu’un
nneur ; c’est une vanité intraitable en tout et pour tous. Le poète a fort habilement groupé autour du Glorieux bon nombre d
ser de la « liberté grande », qui le provoque : Avec confusion, mais fort distinctement (III, 7) ; — la servante Lisette,
être, au dénouement, heureux et corrigé. » La leçon n’en est que plus forte . Un seul défaut gâte toutes les bonnes qualités d
out plein des grandeurs des Alpes : « C’est avec ce sentiment doux et fort tout ensemble, c’est avec cet amour du torrent qu
a ad murmura linguæ (Phars., I.) Mais plus bas, que deviennent les fortes images des vers de Virgile : Et curvæ rigidum fa
ns pour détruire Un palais de papier-brouillard. J’ai vu des dragons fort traitables Montrer les dents sans offenser ; J’ai
côte de l’Argolide, entre les golfes d’Égine et de Nauplie ; 2° ville forte du même nom dans cette île. — Les Hydriotes se si
ire, etc. 1316. Coitier trouve l’éloquence, et une éloquence émue et forte , dans sa peinture de ses ennuis et de ceux de son
manthus, Nocte dieque suum gestare in pectore testem… Nocte brevem si forte induisit cura soporem, Et toto versata toro jam m
, il le maudit, le flagelle et l’écrase. Mais la vision est « la plus forte  » : écrasé, « il corsico monstro », selon l’expre
n plus pratique à son culte de la nature, il voit en elle la saine et forte éducation du corps et de l’âme de l’enfance. Ains
mes civiques. Lisez dans le printemps, les livres sont fermés… Soyez forts , soyez bons ; c’est le meilleur parti… Vous devie
leur corne noire Se poser les petits oiseaux. S’il me, etc. Ils sont forts comme un pressoir d’huile, Ils sont doux comme de
ruyamment ; 2° troubles, désordre, comme ici. 1506. Morceau plein et fort , dont le défaut est de resserrer le développement
Je me disais qu’il faut que ces hommes, au fond, Soient convaincus et forts pour faire ce qu’ils font ; Qu’avoir bouleversé l
irrégulière qui entoure le ciel en forme de ceinture, et qui, avec de forts télescopes, se résout presque partout en un nombr
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
s et aux triomphes de la parole. Son style a les qualités ardentes et fortes que l’orateur confère et communique à l’écrivain.
agement : l’humilier, c’est l’aigrir ou l’abattre1 ; on se tromperait fort si l’on croyait exercer par là une honte salutair
e nature ; le passé nous transmet surtout ce qu’elle a de noble et de fort , car c’est ce qui résiste à l’épreuve des siècles
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
sans péril, et que le texte d’un auteur suffit pour détruire les plus fortes raisons. Ce n’est pas que mon intention soit de c
sent à eux-mêmes par leur propre sentiment, leur nature, qui est plus forte que tout, les convainquant de la grandeur de l’ho
odèle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort  ; enfin qui, dans le court intervalle de ses maux
attribuait à Empédocle. 5. Comparer La Bruyère, chapitre Des esprits forts , xvi, Apostrophe à Lucile. 6. Port-Royal avait r
ne. P. F. 2. Joubert a dit : « Pascal a la misanthropie chrétienne : forte , douce et tendre. » 1. Pascal a dit : « L’homme
rce qu’un mauvais guide nous conduit. » 3. « Je disais à quelqu’un fort savant qu’il parlait en auteur : — Eh ! quoi, me
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
xtrêmement malheureuse, le coup qui vous abat, abat les âmes les plus fortes . Ce que la vôtre souffre, il n’y a qu’une mère qu
eur mêlée à tant d’amertume ? Et fut-il même démontré qu’elle ait été fort heureuse tant qu’elle est restée avec nous, encor
omme un très sensible bonheur pour moi de voir cette sœur, que j’aime fort , abbesse de Chelles2. Le roi récompense le gain d
lle au bon joueur. Ce chapelet est accompagné d’une croix de diamants fort jolie et d’une tête de mort de corail. Il me semb
r M. de M***. Je veux mourir si je sais son nom. Mais enfin, c’est un fort honnête homme, qui me paraît avoir de l’esprit, q
er à votre écriture : je veux croire que vous avez écrit votre lettre fort vite ; le caractère en paraît beaucoup négligé. Q
ont changé l’esprit de M. de Marseille ; depuis quelques jours il est fort adouci ; et pourvu que vous ne veuillez pas le tr
fois que les gens qu’on croit ennemis ne le sont point ; on est alors fort honteux de s’être trompé. Il suffit qu’on soit to
uelle on place le prince dans les revers de la fortune militaire, est fort ingénieuse, et pourrait à elle seule, avec très p
e la pluie. Enfin, le dernier tableau, qui n‘a que quatre traits, est fort pittoresque ; le voyage est différé, tout le mond
Paris de- puis quelques jours, que je connais familièrement, que j’ai fort interrogé, et qui ne m’a caché aucune circonstanc
re, courir au devant des armes, affronter le glaive  ; il est au plus fort de la mêlée, les héros tombent à ses pieds, il fl
COMMINES. Cela peut être ; mais en gros j’ai fait de vous un portrait fort avantageux ; voudriez-vous que j’eusse été un fla
e j’aurais cru mourir dans l’année si j’y avais manqué. Tout cela est fort ridicule. PH. DE COMMIMES. Tout cela n’est-il pas
t point, c’est tout autre chose. PARACELSE. Sans doute. J’ai enseigné fort exactement quelle est leur nature, quels sont leu
ÈRE. Que vous étiez heureux d’avoir toutes ces lumières ! car, à plus forte raison, vous saviez parfaitement tout ce qui rega
jamais de porte fermée chez moi. M. DIMANCHE. Monsieur, je vous suis fort obligé. DON JUAN,parlant à la Violette et à Ragot
  DON JUAN. Et votre petit chien Brusquet, gronde-t-il toujours aussi fort , et mord-il toujours bien aux jambes les gens qui
. La peste soit de l’avarice et des avaricieux est une imprécation fort naturelle à un homme qui se voit soupçonné de vol
nt arraché herbe tendre ; en la tondant, il savait quelle deviendrait forte pour le temps de la fauchai son, plus forte que c
savait quelle deviendrait forte pour le temps de la fauchai son, plus forte que celle à laquelle il ne touchai point ; la lar
e. C’est ce qu’il fait en parlant de bergers et de chiens qui étaient fort innocents du trouble de l’eau . C’est ainsi que
car, en ce monde, chacun a ses ennemis : en attendant, l’agneau était fort innocent et meilleur philosophe. L’exposition est
é, fit sa proie de l’agneau. La meilleure raison, c’est celle du plus fort . » Guyet. Tableaux et descriptions. Mo
épulture. On vit sur un esquif, de mers en mers jeté, L’œil affamé du fort sur le faible arrêté...... Des derniers réprouvés
désordre est dans ses chants ; il saute du grave à l’aigu, du doux au fort  ; il fait des poses ; il est lent, il est vif, c’
lles devant la grande m porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’a
i se heurtent dans les flancs du brick. Le brick lui-même, malgré ses fortes membrure et les pièces de bois énormes qui le tra
l’Évangile : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » — et à plus forte raison un enfant. Mais, comment venir au secours
majesté suppliante ; elle va sans cesse du cœur du faible au cœur du fort , et plus sa plainte s’élève de bas, plus le trône
tous genres et de toutes sortes de goûts. Mais ne nous livrons pas si fort à la nouveauté et à la surprise d’un tel spectacl
ôt percé de toutes les lances , qu’il acquiert une précipitation plus forte et qui va s’accroissant jusqu’au dernier mot. Tou
’est une métonymie métaphorique. Parmi les antithèses il y en a trois fort belles contenues en ces vers : Les feux croisent
est impossible dans ce passage ; dans le second cas la métonymie est fort mauvaise, car l’esprit ne peut comparer à la foud
dans les scènes de la nature. Cette pensée vive cache une transition fort ingénieuse ; il est clair pour le lecteur qu’il y
un Dieu pour les ivrognes. On sait, en effet, que l’ivrogne franchit fort adroitement des pas difficiles d’où ne se tirerai
tical. La joie est dans ses yeux . Cet hémistiche renferme un trope fort hardi, mais qui est reçu dans le langage, et dont
nt le boulevard est emporté, les Anglais se réfugient en hâte dans le fort  ; mais le plus grand nombre périt par a chute du
. Les Français réparent le pont, traversent le fleuve, et aussitôt le fort est en leur pouvoir. La Pucelle, ainsi qu’elle l’
e le jour parut, ils firent sortir les troupes de leurs tentes et des forts qui leur restaient sur la rive droite de a Loire 
art d’heure. Le canon tirait contre la maison ; mais les pierre étant fort molles, il ne faisait que des trous et ne renvers
et comme endormi, tant il se montrait insouciant de ce qui agitait si fort la multitude ; et, tandis que le tigre s’élançait
ragon hideux et menaçant : sa gueule vomit des flammes, et d’une voix forte et sonore, il parle aux barbares. « Hâtez-vous, s
’à la lueur d’un éclair il aperçoit tout près de lui quatre hommes de fort mauvaise mine, armés des pieds à la tête, et qui
benakis et les arts grossiers en usage chez ces peuples. Ils vivaient fort contents l’un de l’autre. Une seule chose donnait
dangereux, avec lequel je ne puis user de violence, parce qu’il a un fort parti. Je t’ordonne donc de préparer un poison su
spant sur ses genoux ; il osa le regarder en face, et cria d’une voix forte  :    — Trépassé, qui que tu sois, au nom du Dieu
je suis venue pour combler tes vœux, si toutefois ton cœur est aussi fort contre la tentation des richesses que tu viens de
montré Xipharès. A son roi, Xipharès toujours resté fidèle, Et qu’au fort du combat une troupe rebelle. Par ordre de son fr
ut moment leur chute et leur victoire. D’Aumale est plus ardent, plus fort , plus furieux ; Turenne est plus adroit et moins
, sort une jeune fille, ange de beauté et de vertu. D’une main rendue forte par l’amour filial elle écarte les bourreaux, se
e médecin Baumgarten, qui, soit dit en passant, tranchait de l’esprit fort , et voulait que l’on doutât de tout, excepté de l
er seul. Le comte Brahé s’apercevait bien que sa présence n’était pas fort agréable, et déjà plusieurs fois il avait exprimé
l’aide de Dieu. » Ses trois acolytes, poussés par la curiosité, plus forte que la peur, et peut-être honteux d’abandonner le
si fier que du plus riche domaine de la couronne. En 1817, un Anglais fort riche, voyageant en France, se détourna de plusie
avait à peine de quoi vivre, préférât des souvenirs historiques à une forte somme d’argent comptant. « Mais, reprit-il - si j
serait trop long ; suffit qu’ils nous haïssent à mort, et qu’on passe fort mal son temps lorsqu’on tombe entre leurs mains.
rdions, et il était nuit noire quand nous arrivâmes près d’une maison fort noire ; nous y arrivâmes non sans soupçon, mais c
lendemain, ce qu’ils voulurent. Enfin, il parla de sa valise, priant fort qu’on en eut grand soin, qu’on la mît au pied de
me nous l’avions recommandé. On apporte à manger, on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en
ons recommandé. On apporte à manger, on sert un déjeuner fort propre, fort bon, je vous assure. Deux chapons en faisaient pa
erez le peu d’ordre de cette narration, mais assurez-vous qu’elle est fort vraie. Racine. Narrations-légendes.
s d’allégresse. De Lamennais. N° 214. — Le Trépas d’Amour. Un fort illustre et vertueux chevalier alla un jour outre
ce d’aucune autre cause. Et c’est Sainct Bernardin de Sienne, autheur fort doct et fort sainct qui fait ce récit au premier
utre cause. Et c’est Sainct Bernardin de Sienne, autheur fort doct et fort sainct qui fait ce récit au premier de ses sermon
uenouille ou son livre de prières, réclamât ce combat contre un homme fort et brave ? c’est pourtant ce qui est arrivé. C’es
; et où trouver une armure à sa taille ? Enfin, il s’en rencontra une fort légère, d’un page du comte de Nidau qui avait été
ous son vêlement de fer. Elle marchait d’un pas tranquille, le visage fort calme, tandis que le seigneur de Kœpf, pâle, hont
Combien un dit-elle, eût refroidi ce vers ! L’obsécration est vive et forte . Admirons aussi l’inversion de pensées. Mérope ve
ent des braves, c’étaient vos pères. Vous me direz peut-être que plus forts en nombre ils auraient aussi fait triompher le ch
on soulèvent contre celui à qui Dieu a donné la puissance ! Vous êtes forts , votre ennemi succombera sous vos coups. — Je le
elle, on le sait, qui l’en arrache au gré de sa justice. — Vous êtes forts . — Et moi je vous dirai que, pour être intrépides
rrobore les assertions de Lusignan, elle est sous forme de mouvements fort vifs, tels qu’ils conviennent au discours passion
se, et le spectateur est entraîné avec elle .    Celle allocution est fort heureusement terminée par les pleurs et la douleu
père de famille. La somme destinée à leur délivrance n’est pas assez forte pour les racheter tous deux ; mais un peut être l
lève à la première a meilleure partie de son activité ? n’est-il pas fort à craindre que son zèle n‘embrasse avec chaleur q
58 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
e au piquant reproche de Molière : Il prend soin d’y servir des mets fort délicats ; Oui, mais je voudrais bien qu’il ne s’
çaise. Pourquoi ce talent est-il donc prisé si haut ? C’est qu’il est fort rare chez le peuple qui a la prétention d’être l’
vous sentez ce que vous dites ! » Les enfants et les jeunes gens sont fort exposés à cet entraînement qui substitue l’émotio
exion est seule capable de développer ces qualités. En résumé, il est fort à souhaiter que les professeurs attachent un peu
mêmes flammes. » « Mais pourquoi, dis-je alors, pleurent-ils donc si fort  ? » Et lui me répondit : « Voici quel est leur so
ment, Le pays et le lieu de leur enfantement ; Puis, en pleurant bien fort , elles vinrent ensemble À la rive maudite où leur
d’avoir allumé. Là vit, au milieu de toutes les jouissances du luxe, fort occupé de ses plaisirs, tout entier en apparence
autre expirant. Tous deux sont écrasés sous une roche noire ; Le plus fort , dans sa main, élève un cor d’ivoire, Son âme en
e cœur humain et sût fort bien traiter avec les hommes, il n’avait au fort de l’orage, lorsqu’il fallait payer d’audace et d
ient avec un effort aussi aisé à remarquer que les sanglots. Les plus forts de ceux-là, ou les plus politiques, les yeux fich
est un pays comme la France qui vous encourage, on se sent doublement fort et doublement soutenu. Il y a quatre-vingt-dix an
s plus lasse. Et le soir il voulait porter seul les hoyaux. « Je suis fort  ! » disait-il, courbant son petit dos. Ah ! c’éta
égislations, s’étaient abaissées. La nouvelle France apparut belle et forte de son unité, et chacun de ses enfants s’élança d
. Le prince de Talleyrand Avec lui disparut une intelligence forte , l’un des restes les plus brillants de l’esprit f
n mortel le pied qu’un souffle efface N’imprima sur la terre une plus forte trace : Et ce pied s’est arrêté là... Il est là…
l d’assez loin pour qu’il puisse trouver, dans des évolutions souvent fort difficiles, les moyens de se maintenir à quelque
e chaîne de montagnes. Les vallées sont étroites et peu profondes. De fort petits ruisseaux y coulent dans des directions va
’une haie vive qui s’appuie sur des arbres plantés irrégulièrement et fort rapprochés. Ils n’ont point un tronc élevé ni de
s. Ces enceintes ne renferment jamais un grand espace. Le terrain est fort divisé ; il est peu fertile en grains. Souvent de
déploie un ample mouchoir, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour,
r, et se mouche avec grand bruit ; il crache fort loin, et il éternue fort haut ; il dort le jour, il dort la nuit, et profo
uffé, le corps sec et le visage maigre ; il dort peu, et d’un sommeil fort léger ; il est abstrait, rêveur, et il a, avec de
ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou conviennent fort rarement à un ouvrage sérieux, et qui doit intére
S PORCHERS. Victoire au mendiant ! victoire ! Le mendiant est le plus fort . À lui la gloire D’avoir tendu l’arc sans effort 
vainquît sans cesse au prix de son salut, Alors, il était bon qu’une forte puissance Aux insubordonnés apprît l’obéissance,
laquelle on s’endort, Rend les esprits trop mous, et le pouvoir trop fort . Depuis qu’il ne sert plus la défense commune, Le
tout le poids de ses fers ; Et, de près inspirant les haines les plus fortes , Tes plus grands ennemis, Rome, sont à tes portes
ône, et lance un peuple au pas de charge ? Ne la trouves-tu pas assez forte , dis-moi, Pour t’écraser toi-même en s’abattant s
je suis Seul autochthone et seul enfant de ce pays. Race guerrière et forte  ; en toute circonstance, Athènes de ses fils a co
les lumières ? CÉLIMÈNE. Dans le monde, à vrai dire, il se barbouille fort  : Partout il porte un air qui saute aux yeux d’ab
le à qui l’on rend visite. ÉLIANTE. Il prend soin d’y servir des mets fort délicats. CÉLIMÈNE. Oui ; mais je voudrais bien q
IMÈNE. Oui ; mais je voudrais bien qu’il ne s’y servît pas : C’est un fort méchant plat que toute sa personne, Et qui gâte,
je vois du fond d’un fiacre se baisser pour moi le pont d’un château fort , à l’entrée duquel je laissai l’espérance et la l
ymond à qui tu refusais ta porte ; Il avait cependant une excuse plus forte  ; Il fallait qu’il nourrît sa femme, au lieu que
age, avec dignité, il y est venu plein du sentiment de son innocence, fort de ses intentions dont aucune puissance humaine n
er de son bonheur devant des misérables : cette conversation est trop forte pour eux, et la comparaison qu’ils font alors de
Honneur aux sciences ! honneur aux écoles savantes ! honneur à ces forts génies qui étudient, avec puissance et avec amour
avec ceux qui descendent dans le lac. Ils ne dormiront point avec les forts , qui sont descendus dans les enfers avec leurs ar
orrecte et plus pure, tout ce qu’il avait répandu ailleurs de pensées fortes et profondes sur la vie et la mort, le temps et l
le passage : L’homme le plus heureux est aussi le plus sage... Ainsi forts par le nombre, et vantés en tous lieux, Les corru
l’inconstance.     Jadis dans un grenier un mulot effilé. Par un trou fort étroit s’était glissé sans peine ; Puis ayant bie
que vous soyez encore le mien ; comme si votre amitié me devait être fort précieuse après cette incartade, et que je dusse
é, ni un transport de bourgeoise : demandez-lui. M. de Meaux me parla fort de vous, M. le prince aussi : je vous plaignis de
citoyens ardents persécuteurs, Excitent à dessein les haines les plus fortes , Et, pour comble de maux, Annibal est aux portes.
phaient. Pour rompre leurs desseins, Certain Pacuvius, vieux routier, forte tête, Trouva dans son esprit cette ressource honn
n lui cède, il ordonne à son gré : Ainsi Pacuvius, du droit d’une âme forte , Sort du sénat, le ferme, en fait garder la porte
Pacuvius, mais non pas pour longtemps : Les esprits à Capoue étaient fort inconstants. Bientôt se ranima la discorde civile
a une espèce de magie qui lui est propre. Rien n’est si intime et si fort que ses attachements, qu’il essaye de rompre inut
est pas tout, et qu’il y a des droits invisibles, mais sacrés, que le fort lui-même doit respecter dans le faible ? De qui l
ai-je ambitieux ce Félix dont Polyeucte dit en termes si justes et si forts  :   … Et qu’à titre d’esclave il commande en ces
es hommes. Les hommes, en effet, se sentent liés par quelque chose de fort , lorsqu’ils songent que la même terre qui les a p
a là un horizon, un grand jour, un grand air ; quelque chose de plus fort , de plus large, de plus animé, de plus vivant, de
t avoir reçu de la nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du caractère pour diriger ses semblables
comme dit Bossuet, qui nous met à leurs pieds. Quand vous redoutez si fort d’obliger celui qui reçoit l’aumône, je crains qu
et de moralité. Pour être le plus honnête, il suffira d’être le plus fort ou le plus habile, et l’on aura toujours raison q
rs raison quand on saura blesser ou tuer son homme. La raison du plus fort est toujours la meilleure. Bautain. La So
es, les piques, les dards, les sabres et les cimeterres, et à mon gré fort judicieusement ; car avec vos seules mains que po
d’une justice internationale ne parait nullement prochaine, comme les forts ardents à s’étendre ne cessent point de menacer l
pour les plus hautes facultés de l’esprit de l’homme et pour les plus fortes qualités de son caractère. Prévost-Paradol 108
r officiellement les monuments plantés sur le sol de la patrie par la forte main de nos aïeux. De Montalembert 109. A
ait aller chercher le reste dans les bibliothèques publiques. Au plus fort de l’hiver, je faisais de longues séances dans le
l’excès de sa peine une secrète joie. Lamartine. Des Esprits forts Les esprits forts savent-ils qu’on les appell
ne secrète joie. Lamartine. Des Esprits forts Les esprits forts savent-ils qu’on les appelle ainsi par ironie ? Q
it faible, ou n’en admet aucune, ou en admet une fausse ; or l’esprit fort , ou n’a point de religion, ou se fait une religio
t, ou n’a point de religion, ou se fait une religion : donc, l’esprit fort , c’est l’esprit faible. La Bruyère. Grand
e suis hâté de le lire, et je vous dis très-sincèrement que j’en suis fort content. Les petites dissidences que vous n’avez
59 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
f, délicat, gracieux, fin, élégant, facile, riche, éclatant, pompeux, fort , énergique, véhément, sublime, élevé, soutenu, pu
que parce qu’ils ne sauraient faire mieux ; par des hommes qui savent fort peu, et qui n’ont ni la volonté ni même le temps
c une précipitation qui serait dangereuse même pour le talent, à plus forte raison pour ceux qui n’en ont point, fourmillent
, en d’autres termes, quelle parle sans cesse. Cette idée est grande, fort au-dessus d’un indécent persiflage, et l’expressi
ns le style, quand on se sert de périphrases pour exprimer des choses fort simples. Un jeune avocat plaidant pour un meunier
rage donc ! Nous allons apprendre ce que nous savons déjà, des choses fort simples. Les figures sont des tours particuliers
. 17. L’hyperbole est un trope qui consiste à dire des choses plus fortes et plus étendues que les choses réelles. On dira
ve agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais rend l’expression plus forte . L’Hypotypose agit et parle au temps présent. On
Je ne veux point parler ici de ce qu’on appelle le style sublime et fort improprement : car il n’est donné à aucun génie d
té il faut, pour qu’il y ait sublime, que l’expression soit tellement forte qu’on ne puisse lui en substituer une plus forte.
ssion soit tellement forte qu’on ne puisse lui en substituer une plus forte . La pensée sublime se sent et ne se définit point
ieux. Pensée sublime encore. L’expression affermit n’est point assez forte  : car le poète, sans rompre la mesure du vers, eu
lace, en les semant dans l’étendue des cieux ! Et quel autre mot plus fort pourrait-on mettre à la place de sema… La pensée
dre donné et aussitôt exécuté ; où trouverait-on des expressions plus fortes et plus simples, jointes à une telle sublimité de
ellir et de la charger de périphrases ; cherchez l’expression la plus forte et laissez au sublime cette simplicité majestueus
elle recourt souvent aux figures. Fénélon offre dans son Télémaque de forts beaux exemples de style pompeux. Le mélange de fa
réserve à ceux qui savent combattre et mourir pour leur pays. Il est fort important que les jeunes gens sachent distinguer
ans l’expression. Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de plus fort . Le style sublime. Ce qu’il y a de plus gran
is. VIII. Énergie. L’énergie exprime avec chaleur une pensée forte ou vive. Annibal, dit Florus, cherchait dans tou
rchait dans tout l’Univers un ennemi au peuple romain. La pensée est forte  ; elle laisse voir la passion acharnée d’un guerr
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
ux passage où l’auteur dépeint s’élève au sublime. Delillle a employé fort heureusement la répétition pour consoler Lafontai
e chaque côté. Les deux justices sont représentées avec des attributs fort opposés, et sont accompagnées de figures allégori
mains aux gens de votre sorte ! Mais cette pension, madame, est-elle forte  ? LA COMTESSE. Je n’en vivrais, monsieur, que tro
e ! interrompt la simplicité ; mais c’est plutôt un soupir, un regret fort naturel, qu’un mouvement de l’âme. On doit remarq
ut remarquer encore que les invectives de la Comtesse deviennent plus fortes à mesure qu’elle parle. Elle réserve pour les der
e chêne dit au roseau : Vous êtes faible et chétif ; je suis grand et fort , pourquoi la nature vous a-t-elle si mal partagé,
l’a fait Bossuet dans son discours sur l’histoire universelle, à plus forte raison faut-il dans une simple narration avoir un
s caractères : car vous êtes maître de tout ; 4° l’action doit offrir fort nettement un commencement, un milieu et une fin ;
ive et pittoresque. Ecoutons-la. L’archevêque de Reims revenait hier fort vite de  Saint-Germain ; c’était comme un tourbil
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
aux mêmes conditions qu’ils ont vécu ; mais tel tient sa marchandise fort haute, qui en rabattrait beaucoup, s’il avait que
vais présent ; et si ce n’est pas toujours un mal de mourir, c’en est fort rarement un de vivre. Vivre, ce n’est pas respire
ne, de la campagne à la ville, et d’un quartier à l’autre, qui serait fort embarrassé de ses heures, s’il n’avait le secret
t pas : Je voudrais en avoir fait autant ? Il nous importe assurément fort peu qu’un homme ait été méchant ou juste il y a d
rs. J’ai un cœur trop sensible à d’autres attachements pour l’être si fort à l’opinion publique ; j’aime trop mon plaisir et
que Dieu vivra, tant que l’homme ne sera pas éteint, ce cri sera plus fort pour sauver que les passions pour perdre. » 2.
jouissance de tout cela… Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade sans m’apercevoir
r le temps, je n’ai jamais rien fait ni dit qui vaille. Je ferais une fort jolie conversation par la poste. « Cette lenteur
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
par Boileau, frère de l’auteur du Lutrin. Hélas ! s’écria-t-elle au fort de sa misère, Quel projet désormais me reste-t-il
x pour les Chrétiens, ne puis-je pas dire, pour me servir des paroles fortes du plus grave des Historiens, qu’elle allait être
cine a paraphrasé le texte ; mais qu’il n’a pas rendu cette pensée si forte et si sublime : Je l’ai cherché, et je n’ai pas m
t. Tout ce que les Poètes, remarque le P. Bouhours 1, ont dit de plus fort sur la ruine de Troie, de Rome et de Carthage, c’
delà. Est-il possible de dire sur l’idolâtrie quelque chose de plus fort et de plus frappant, que ce qu’en dit Bossuet dan
e, ambitieuse et vindicative, c’est un courage dont les âmes les plus fortes et les plus élevées sont seules capables. On trou
représenter un grand objet avec les couleurs les plus vives, les plus fortes et les plus vraies. Les livres saints offrent pre
63 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
s conquérants du monde : brevitas imperatoria. Ils aiment les pensées fortes , les grands mouvements ; mais les nuances leur éc
Ainsi Lysias, qui en écrivit deux cents, n’en prononça lui-même qu’un fort petit nombre. Encore cette éloquence d’emprunt n’
propriété d’un bon rapport, sur laquelle il vivait, lui et les siens, fort à son aise. Ses voisins, jaloux de sa prospérité,
hoyaux, bien entretenus, bien reluisants ; un chariot traîné par deux forts bœufs, et sur l’attelage, portée comme en triomph
des garçons, la fermière et ses filles, mains calleuses, teint brûlé, forte lignée de paysans. — « Regardez, citoyens, dit l’
érament âpre et bilieux, n’a pas la même souplesse. Son éloquence est forte , mais un peu raide d’attitude. On sent quelquefoi
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
uelle, la règle générale veut que l’on procède du plus faible au plus fort  ; et cette marche est excellente toutes les fois
abord les grands coups, et placer les premiers ses arguments les plus forts , afin de disposer favorablement l’auditoire à l’i
fin de la confirmation. Mais quand tous les arguments sont également forts , également satisfaisants ; quand chacun d’eux, pl
ployer avec succès. Comme il n’y a point, en effet, d’impression plus forte , lorsqu’on parvient à la produire, il n’y en a po
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
urent ces personnages ; ils y prennent parti pour le faible contre le fort , pour le modeste contre le superbe, pour l’innoce
s’approchant d’un plus grand ; de ses forces, en luttant avec un plus fort  ; de son intelligence, en voyant le prix remporté
d’une conviction, d’une foi littéraire et morale. Il faut retenir ces fortes pensées par la mémoire du bon sens et du cœur.
66 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
l’émut davantage, il vit un jeune nourrisson des Muses qui lui était fort cher, à qui la tempête avait dérobé le sommeil lo
1 vous l’ont dit assez souvent. Vous croyez peut-être que je m’estime fort heureux d’être pourvu de l’emploi que j’exerce au
onger s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement, a parlé au premier venu, a ait plusieu
. Il se blâme, il ne se trouve bon à rien, il se décourage, il trouve fort mauvais qu’on veuille le consoler. Il veut être s
mander. (Lettre, au duc de Chevreuse.) Sur lui-même 1 Je suis fort aise, mon cher bonhomme, de vous voir content de
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
u. Mais comment pourrais-tu faire remuer tant soit peu une machine si forte et si délicate, ou de quelle sorte pourrais-tu fa
s l’histoire sainte que le roi de Samarie ayant voulu bâtir une place forte , qui tînt en crainte et en alarmes toutes les pla
ent la guerre à la providence divine, et ils ne trouvent rien de plus fort contre elle, que la distribution des biens et des
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
gens n’a pas eu l’art de plaire ; Mais, quant à moi, j’en trouve tout fort beau, Papier, dorure, images, caractère : Hormis
lacé sur un tombeau. Celle de La Fontaine, composée par lui-même, est fort connue. Voici celle de notre vieux satirique Regn
Me laissant aller doucement À la bonne loi naturelle, Et si m’étonne fort pourquoi La mort osa songer à moi, Qui ne songeai
69 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
qui n’est qu’une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes , les organes souples et l’imagination prompte. Ce
ciens comme indispensables à tout bon discours, se trouvent néanmoins fort souvent réunis. Quand un orateur, par exemple, lo
ératif réunis ; d’où il suit qu’il est certains discours qu’il serait fort difficile de classer ; on leur donne ordinairemen
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
e lui-même, dans les combinaisons les plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai, et ne rejette que le faux, qui presque t
n ouvrage bizarrement mélangé, suffisent à son succès, et soient plus fortes que l’alliage qui les altère. Le critique éclairé
vec l’esprit, et non avec le sang, la bile, les humeurs. » 1. A plus forte raison signé d’un inconnu qui mérite un patronage
71 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
t ridicules à ce qu’ils paraissent1. » C’est là assurément une façon fort simple d’entrer en matière et qui peut sembler qu
thènes, Isocrate, et que Rome, en la personne de Pline, avec l’éloge, fort spirituel sans doute, de l’empereur Trajan, ne pu
e ne peuvent être bien gouvernés que par une habile direction, à plus forte raison, y a-t-il une haute intelligence qui prési
ans son langage, dans son maintien, dans toute sa personne, il risque fort , avec les plus beaux discours, d’échouer complète
il modère, calme l’ire populaire. Tûm, pietate gravem ac meritis, si forte virum quem Conspexere, silent : adrectisque aurib
que réclament les preuves, il est à propos de commencer par les moins fortes pour terminer par les plus concluantes, réservant
 300) « place en tête les chars de guerre, en queue une nombreuse et forte infanterie, au centre les moins braves soldats, l
de plus décisif et qu’il plan ; dans le milieu les preuves les moins fortes  ; c’est le plan dit homérique. Mais il peut se tr
ont de règle, l’avertiront au besoin qu’un argument, pour être réputé fort , n’est pas toujours celui qui agit fortement sur
en longs raisonnements. « C’est bien plutôt, dit Cicéron, une manière forte d’appuyer sur ce qu’on a dit, et d’arriver par l’
mment il n’a su en tirer que de fausses conséquences ; 3º aux raisons fortes il opposera, s’il se peut, des raisons plus forte
s ; 3º aux raisons fortes il opposera, s’il se peut, des raisons plus fortes encore et il combattra les plus faibles par l’arm
adverse , comme le dit Aristote. Ibid. D’autre part, il est souvent fort à propos de faire qu’elles s’accompagnent l’une l
, celui qui, dans ses péroraisons, sait le mieux pénétrer l’âme d’une forte et puissante émotion, alors qu’il s’afflige ou s’
culières. La pensée peut être à l’occasion naïve ou délicate, grande, forte ou vive. La naïveté de la pensée consiste dans je
e, toute autre place qu’un trône eût été indigne d’elle. » La pensée forte est celle qui retrace l’objet en traits vigoureux
es qu’elles se présentent à l’esprit : ajouter à une pensée hardie ou forte des expressions sonores ou brillantes, on risquer
brillant du fard, mais du diamant et du fard de bon aloi. Une pensée fort juste, mais dénuée d’agréments, est celle-ci : « 
e, parlant d’un coursier, un puriste y trouverait à reprendre. À plus forte raison eût-il blâmé ce vers de Racine : Je t’aim
it dise plus que ce qui précède et qu’on réserve ce qu’il y a de plus fort pour la fin. Ajoutons qu’il est des mots qui, pou
s, choquants, impropres ou inusités. Enfin, les périodes doivent être fort variées soit pour la quantité, soit pour la longu
mais il peint avec précision, avec énergie, recourant aux expressions fortes , aux grandes figures et à tout ce que le langage
ligée de défendre les ministres de sa vengeance. Ces derniers ont été forts par elle dans l’exécution de son dessein, ils son
peut voir encore cette figure dans ces deux vers : Enfin un médecin, fort expert en son art, Le guérit par adresse ou plutô
ant de l’Amitié, « qui rend présents les absents, riches les pauvres, forts les faibles et, qui plus est, vivants les morts »
ir dit : La vapeur de mon sang ira grossir la foudre. Elle est trop forte , elle est gigantesque. Il faut en dire autant de
lte, de la lancer par-delà le fleuve : Telum immane manu validâ quod forte gerebat Bellator, solidum nodis et robore cocto,
dans la joie ; plaintive, humble, traînante dans la tristesse ; rude, forte , entrecoupée dans la colère ; douce, molle, chanc
72 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
’origine des figures. Le langage figuré offre une classe d’ornements fort étendue. C’est le besoin qui l’a fait naître, par
fait de la prose sans le savoir, bien des gens sans doute ont employé fort à propos des expressions métaphoriques, sans savo
tièrement fondée sur la ressemblance de deux objets : elle est par là fort rapprochée de la comparaison ; elle n’est même qu
te à son image. 3° La métaphore doit éviter d’être trop hardie, trop forte . Les deux suivantes sont réellement gigantesques 
ain, et leur en substitue d’autres qui paraissent plus justes ou plus fortes . Cette figure ne consiste pas à corriger une faut
nt, dans son épître à L. Racine, les déistes et les prétendus esprits forts  : Tous ces objets de la crédulité, Dont s’infatu
sang de ses enfants. Corneille. L’hyperbole suivante est aussi très forte  : Le ciel avec horreur voit ce monstre sauvage ;
clyti, Israel, super montes tuos interfecti sunt : quomodo ceciderunt fortes  ? Nolite annuntiare in Geth, neque annuntietis in
e ne faire usage de cette figure que lorsqu’elle est suggérée par une forte passion, et de ne jamais la prolonger lorsque la
demandent à être rendus par des expressions où dominent des consonnes fortes . 284. Donnez quelques exemples. Lenteur, effort
et les passions de l’âme. Au premier coup d’œil, le son peut paraître fort étranger à ces objets ; cependant on ne peut dout
e. Ils figureront plus avantageusement, ils frapperont des coups plus forts , ou cette atteinte, au besoin, sera plus douce, s
les regards, aussi prompte et aussi impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Con
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
a propriété grammaticales : ces deux qualités se touchent en effet de fort près ; il serait possible cependant d’apercevoir
s, il sera clair pour l’entendement, vif et animé pour l’imagination, fort ou véhément pour la passion, et nombreux pour l’o
es du même auteur ; ils exigeaient sans doute un genre de composition fort différent, et tous deux sont supérieurement trait
cution16 ». Le style fleuri est rempli de pensées plus agréables que fortes , d’images plus brillantes que sublimes, de termes
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
humilie devant le sentiment de sa faute. Est-il offensé lui-même ? au fort de sa fureur, une excuse, un mot le désarme3 ; il
ur, que vous écrivez à un pauvre homme accablé de maux8, et, de plus, fort occupé9, qui n’est guère en état de vous répondre
jouissance de tout cela. Absorbé dans ma douce rêverie, je prolongeai fort avant dans la nuit ma promenade, sans m’apercevoi
e, envahie par Xerxès. 3. Les Juifs, surtout les Pharisiens, étaient fort intolérants. 4. Voilà un mot que repousse le bon
75 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
et le dénuement de ce brigand. Mais laissons là tout ce qui vous rend forts et qui lui manque à lui : le sénat, les chevalier
il me faudra soutenir contre les mauvais citoyens, je le vois ; mais, fort de votre appui et de celui de tous les gens de bi
ois ; mais, fort de votre appui et de celui de tous les gens de bien, fort du souvenir de tant de périls, souvenir qui, non
s quel en était l’artiste ? Comment se nommait-il ? Vous m’interrogez fort à propos, c’était Polyclète. Nos Romains, aussitô
ez enlevé ces objets à Philarque, comme vous en aviez enlevé d’autres fort beaux à Ariste de Palerme et à Cratippe de Tyndar
du châtiment leur fit prendre la fuite. Ils savaient que Verrès était fort curieux des ouvrages de leur art. Ils l’avaient c
’un travail admirable et d’un grand poids, il était retourné chez lui fort triste d’avoir perdu cet ornement de sa maison, h
sont vos coupes ? Je les leur montre en soupirant ; ils les trouvent fort belles. Je commençai alors à me plaindre que si o
d’argent qui vous ont plu. C. Cacurius est un homme brave, habile et fort estimé ; cependant vous avez osé emporter tous se
uges ; c’était la première année de sa préture. Il n’était pas encore fort riche, comme dans l’affaire de Sthénius. Ainsi la
onter. Ô temps ! ô mœurs ! l’exemple que je vais vous citer n’est pas fort ancien. Il y en a beaucoup parmi vous qui ont con
ère en cramoisi. Il chargeait des mêmes soins, a Nétum, Attale, homme fort riche, et citoyen de cette ville ; Lyson à Lilybé
ttaché à la république, dont l’aïeul et les ancêtres étaient des rois fort anciens et fort illustres, maître lui-même d’un v
blique, dont l’aïeul et les ancêtres étaient des rois fort anciens et fort illustres, maître lui-même d’un vaste et florissa
ressemblance de conduite et de mœurs, sont des liens peut-être aussi forts que ceux du nom et du sang dont vous faites tant
place ce Mercure. Celui-ci refusant d’obéir, Verrès lui fait de plus fortes menaces, et part de la ville dans cette irritatio
nce du peuple assemblé, le préteur étant sur son tribunal. C’était au fort de l’hiver, et, comme Sopater l’a dit, le temps é
s autres exemples, apprenez comment il pilla un temple très ancien et fort célèbre. Dans la première action, vous avez enten
attachée au culte de Cérès, l’attentat de notre préteur a fait une si forte impression sur les esprits, qu’ils attribuent à l
La renommée s’accorde en ce point avec la vérité. Car cette ville est forte par son assiette ; et de tous côtés, soit par ter
echerchait, car il y avait à ces portes un grand nombre de clous d’or fort pesants ; il ne balança point de les faire arrach
Quand nous allâmes chez le préteur pour lui demander justice, il pesa fort soigneusement et avec prudence ce qu’il devait or
vaisseaux ; qu’enfin ce gros navire donné par les Mamertins est parti fort chargé avec ce préteur. Profitez donc de tous les
u coupable. Mais on produit pour sa justification un moyen de défense fort brillant sans doute et fort imposant ; il exige d
pour sa justification un moyen de défense fort brillant sans doute et fort imposant ; il exige de ma part de sérieuses réfle
saisi de frayeur, accourt avec son jeune fils ; car son père Dioclès, fort âgé, ne quittait point le lit depuis longtemps. V
du supplice les esclaves qui avaient été condamnés. Apollonius, homme fort opulent, qui aurait perdu des biens très considér
e celui qui s’est condamné par son propre jugement doit l’être à plus forte raison par les suffrages des juges que lie un ser
é d’Apollonius, il ne fallait pas punir avec tant de rigueur un homme fort distingué, citoyen d’une ville respectable, ni le
eut-être croyez-vous que c’est sans aucun motif d’intérêt qu’un homme fort opulent a été choisi pour une si noire accusation
le Cybée, vaisseau de charge aussi grand qu’une galère à trois rangs, fort beau, bien équipé, et construit ouvertement aux f
dait même avec instance. Comme le nombre de ceux qui manquaient était fort grand, ce scélérat, à la place de ceux qu’il avai
otre flotte était au port de Pachynum. Cléomène, voyant près de là un fort (mais il n’en avait que le nom), espérait, avec l
i-ci, pour soutenir l’honneur et l’autorité de Cléomène, il y manquât fort peu de soldats et de rameurs. Ce navire, prenant
arice n’existent plus. Vous vous trompiez, Verrès, vous vous trompiez fort , quand vous pensiez que les taches de vos larcins
i-je de Gavius, citoyen municipal de Cosa ? Où trouver une voix assez forte , des expressions assez énergiques, un sentiment d
m’être servi dans le récit des faits précédents, des termes les plus forts pour vous les représenter, occupé que j’étais de
empire ! lois de Porcius et de Sempronius ! puissance des tribuns si fort regrettée, et enfin rendue au peuple romain ! tou
ant dans la douleur et dans les tourments, reconnût qu’un bras de mer fort étroit divisait les Romains libres d’avec les Rom
que sera-ce de le mettre en croix ? On ne peut trouver un terme assez fort pour exprimer une action si détestable. Verrès ne
l’autorité, le crédit et les richesses de Verrès ; je vous conseille fort de renoncer à ces moyens, et de l’arrêter plutôt
ne se contenterait pas de le mépriser en secret, ce qui vous touchait fort peu naguère ; mais le peuple romain s’en explique
76 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
e lettre, qui décline l’honneur de ce nom, n’est pas moins une lettre fort spirituelle. C’est une aimable plaisanterie. Que
nan. Madame de Sévigné lui recommande Monsieur de la Brosse, homme fort estimable, fils d’un ami de la famille, et que ma
es… En voici une pour M.*** — Je ne sais pas son nom, — mais c’est un fort honnête homme, spirituel, et que nous avons vu to
lignes du canevas. Changez tout le reste excepte les mots : C’est un fort honnête homme. Style aisé et vif. Je veux vous pa
rès vifs et très justes. Tâchez de saisir ce ton de grandeur, qui est fort au-dessus du style épistolaire, mais qui convient
peine, et à moi aussi. Adieu, ma très chère et très aimable, je suis fort affligée d’être prisonnière à Lambesc, mais le mo
s le défaut que l’on dépeint. Que tous les traits soient saillants et forts . Aux premiers points, accumulation. —  Quelles so
somme, sans quoi il emmènerait son prisonnier à Alger. Voilà Géronte fort affligé ; il se récrie sur la somme, et dit : Que
ertins, braves pourtant — mais l’instinct du mal est toujours le plus fort dans leur cœur… Trois jours leur suffisent pour d
is toutes les volontés de ton cœur. » Le nouveau roi trouva tout cela fort étonnant et il ne savait qu’en penser. Mais il re
e. 4º Enfin, ce que signifie l’île déserte. Tout cela sera d’un style fort simple en quatre paragraphes courts. On pourra le
n. Cet homme s’était rendu coupable de beaucoup de fautes et il était fort inquiet de paraître devant le roi, ne sachant com
uelques lignes. N° 99. — Le Loup et l’Agneau La raison du plus fort est toujours la meilleure ; Nous l’allons montrer
erranée La tempête éclate à la chute du jour. Le vent devient p us fort — … Le vaisseau roule d’abîme en abîme, et chaque
île, qui, minée par les eaux, surplombe l’abîme. — La branche la plus forte , qui est au midi arrive comme un long cylindre, e
e force avait obtenu ce triomphe ? — … La prière. Si le droit du plus fort n’avait pas la prière contre lui, c’en serait fai
la tourmente surprennent en route. Ils sont accompagnés de chiens de forte taille, portant à leur cou une sonnette et quelqu
nature en ce qu’elle a de beau. Indiquez les métaphores ; trois sont fort belles, deux sont vicieuses. Prenez le style aux
nord-ouest de Northampton. Charles 1er avait rangé son armée dans une forte position, — Ses éclaireurs ne découvrirent point
ais, chute lu pont-levis que es Français réparent pour entrer dans le fort , rentrée des troupes victorieuses à Orléans, au b
  N° 145. — Combat des Thermopyles Exposition. L’armée grecque forte de huit mille hommes, occupait le défilé des Ther
ur-Lormian Exposition. Baour-Lormian, poète, né à Toulouse, était fort distrait — … Mécontent de sa cuisinière qui lui s
à ses petits et à Maldonata — … Une fois cette famille de lions assez forte , elle disparut — Maldonata sortit de la caverne,
l’épée, sans bouclier. La trompette sonne. Combat, d’Aumale est plus fort , Turenne est plus adroit. D’Aumale est vaincu ; i
, Le roi était dans un accès d’humeur noire, et quoique la soirée fût fort avancée il ne congédiait point ses interlocuteurs
x — … Une grande marmite était en ébullition — … Docteur, dit le plus fort des fous, quelle bonne soupe vous feriez, gras co
issé jeter aux bêtes. Prolepse. Si nos ancêtres eussent été les plus forts en nombre, n’auraient-ils pas égorgé leurs perséc
et des soldats séditieux sont indignes du nom de chrétiens… Vous êtes forts  !… Mais avez-vous reçu la mission d’arracher la c
avez-vous reçu la mission d’arracher la couronne à César ?… Vous êtes forts  ! ’… Non, vous êtes des lâches dans la foi — … Ma
l vrai nue j’ai vaincu, que je l’ai forcé à se cacher dans les places fortes , que je vous ai enrichis ? Que vos tribuns parlen
re : pauvres habits, front baissé, mains jointes, allant du faible au fort , elle exerce partout un empire souverain. 71. Pe
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
exemples. Les principaux lieux intérieurs (car il serait trop long et fort inutile de les parcourir tous) sont la définition
même espèce. L’exorde véhément ou exorde ex abrupto, car on lui donne fort souvent ce nom tiré du latin, a lieu quand l’orat
soient bien distincts, tout ce qui peut faire la plus vive et la plus forte impression sur l’auditeur. Il déploiera toutes le
issent trouver place dans les péroraisons ; les plus nobles, les plus fortes et les plus touchantes, telles que l’interrogatio
e de rapports a-t-il pu arriver que le siècle de Samuel ressemblât si fort à celui de Bernard, et ce prophète, si fameux et
re tel que le faisaient les anciens, et qu’on le prononce aujourd’hui fort souvent sur la tombe de ceux qu’on porte au cimet
rs à une récapitulation, un résumé rapide de ce qui a été dit de plus fort . Le style doit aussi être proportionné à la natur
ci n’ont probablement jamais tenus ; ils les ont du moins fait parler fort éloquemment. On a recueilli en un seul volume, so
durée du régime parlementaire, il y a eu un grand nombre de discours fort remarquables dans le même genre ; mais nous n’avo
qu’un talent, une qualité accordée à tous ceux dont les passions sont fortes , les organes souples et l’imagination prompte. Ce
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
le, et fila de la laine. » Les doigts laborieux rendent l’esprit plus fort , Tandis que la vertu dans les loisirs s’endort. A
vainquît sans cesse au prix de son salut, Alors, il était bon qu’une forte puissance Aux insubordonnés2 apprît l’obéissance,
s laquelle on s’endort, Rend les esprits trop mous et le pouvoir trop fort . Depuis qu’il ne sert plus la défense commune, Le
it le lis des champs filant lui-même sa tunique ; on pense à la femme forte de Salomon, et l’on respire je ne sais quel parfu
1. Il parle comme un Caton, en vrai Romain, ennemi du luxe, épris des fortes vertus. 2. Les révolutions sont des crises qui r
79 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
tion. À cause de cela précisément, et parce que l’action est toujours fort légère et fort simple, on évitera les grandes piè
e cela précisément, et parce que l’action est toujours fort légère et fort simple, on évitera les grandes pièces, parce qu’i
pastorale. Si l’églogue est née parmi les bergers, elle doit être fort ancienne, puisque la profession de berger est une
se sont exercés dans la poésie pastorale, sous différents noms, sont fort nombreux ; mais ils ne se sont pas élevés à la mê
me où l’on m’appelle. — Quoi faire ? — L’assiéger. — L’entreprise est fort belle, Et digne seulement d’Alexandre ou de vous 
d’Héloïse à Abailard par Colardeau. Encore faut-il avouer qu’elle est fort inégale. Les règles sont peu de chose. Le poète d
et qui est du ressort de la tragédie ; par conséquent, le style trop fort et trop pathétique ne convient pas à son caractèr
ui n’ont réussi que là, c’est tout autre chose. Nous n’en avons qu’un fort petit nombre, entre lesquels il faut distinguer s
pièces musicales. Aussi, voyons-nous que la plupart des cantates sont fort courtes. C’est J.-B. Rousseau qui nous a apporté
80 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
en au vrai mérite. À son approche, le président de l’Académie se leva fort honnêtement et lui montra d’un air triste l’emblè
d’âge, de sexe ni de rang, par la fruitière en battant-l’œil1, par le fort de la halle en chapeau gris, par le charbonnier e
atre lieues de Blois, à une lieue de la Loire, dans une petite vallée fort basse, entre des marais fangeux et un bois de gra
ici, et qui est intitulé : Xénophon à Scillonte, l’abbé Barthélemy a fort habilement diversifié son style. En le lisant on
nie : aussitôt qu’il entendit des voitures dans la cour, il descendit fort lestement, malgré l’étonnante lourdeur de sa paru
qui avait en quelque pique auparavant avec lui, respondit : « J’eusse fort voulu et qu’il eust ainsi plu à Dieu, que vous m’
inat de ma franchise. Je vois ici deux yeux qui ont la mine d’être de fort mauvais garçons, de faire insulte aux libertés, e
une duchesse de mes amies que je fus visiter ; car je suis diablement fort sur les impromptus.   Cathos. L’impromptu est jus
les regarde de travers, Et personne ne les écoute ; Ce qui les fiche fort sans doute, Etc. Quoique Scarron se serve du sty
81 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
ie dramatique, est l’imitation de la vie. Mais elle les peint avec de fortes couleurs, sous des traits énergiques, qui inspire
oquence pour persuader la vertu, comme Bossuet ou Bourdaloue, par les fortes leçons du sermon ou les accents inspirés de l’ora
dié les lois générales des peuples et les principes du droit ; à plus forte raison les moralistes comme Montaigne, La Bruyère
-ci se trouve partout, jusque dans le reste et dans le regard, à plus forte raison dans un mot ou dans un cri du cœur. La rép
éduites à leurs propres armes, n’ébranleraient pas des résolutions si fortes , et ne remporteraient pas des victoires si disput
les poëtes dramatiques fournissent à la Rhétorique des preuves aussi fortes , des exemples aussi éclatants de son utilité et d
rtrait de plusieurs fous, le pédant, le galant, l’hypocrite, l’esprit fort , Boileau conclut ainsi : N’en déplaise à ces fou
es rhéteurs, et qu’elle trouve son application dans la poésie, à plus forte raison dans l’éloquence, quelquefois dans l’usage
en lutte avec l’intérêt ou la passion, ne sont pas toujours les plus forts . « La persuasion a donc au-dessus de la simple co
emblées ou devant tout un peuple. Dans l’éloquence moderne, et à plus forte raison dans le commerce de la vie, nous n’avons p
oppement des preuves, et soumis, en terminant, à des impressions plus fortes encore et plus durables. C’est la disposition que
l’arrière-garde, des fantassins nombreux et braves, pour soutenir le fort du combat ; il pousse au centre les mauvais solda
ible aux yeux de Clytemnestre, frappe les derniers coups, et les plus forts  : Un prêtre, environné d’une foule cruelle, Port
empêchement de l’action de sa langue ? — Aristote, là-dessus, dit de fort belles choses. » (Acte II, scène ii.) Le cercle
crétion scrupuleuse dans l’emploi des termes vieillis, et à bien plus forte raison dans l’emploi des locutions nouvelles empr
à l’objet n’est point borné à quelques cas, où il nous frappe par une forte onomatopée ; on le retrouve partout, dans les moi
me. Il met en usage tout ce que l’éloquence a de plus relevé, de plus fort , de plus capable de frapper les esprits ; la nobl
lus facile, quoiqu’il le paraisse. Comme le style qu’on y emploie est fort naturel, et qu’il s’écarte peu de la manière comm
contraire de ce qu’on veut faire entendre, pour rendre la pensée plus forte et plus amère, ou tout au moins plus piquante. C’
orneille, le Cid, acte III, sc. iv. Trop faible pour eux tous, trop fort pour chacun d’eux. Id., Horace, acte IV, sc. ii.
ion que la suspension se contente de retarder ; elle rend l’idée plus forte , en la faisant deviner. Je devrais sur l’autel o
82 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
lis ! Nous jouissons de cette heureuse médiocrité que vous vantiez si fort . Soyons contents. Si les biens nous viennent, rec
tion ne changea point son cœur, comme le lui écrivait dans une lettre fort remarquable, datée du 20 avril 1714, le duc de Ri
n père, mourut en 1766. Les bons avis de Mme de Maintenon avaient été fort utiles à Mlle d’Aubigné, qui ne laissait pas d’av
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
les unes morales, les autres matérielles, ces dernières sont les plus fortes , et surtout celles qui se rattachent au temps où
pèce, et réciproquement. Exemple : — Il faut aimer l’humanité, à plus forte raison sa patrie, à plus forte raison sa famille.
e : — Il faut aimer l’humanité, à plus forte raison sa patrie, à plus forte raison sa famille. Autre exemple : — Si le parjur
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
onger s’il vivait ; il a dormi le plus tard qu’il a pu, s’est habillé fort lentement, a parlé au premier venu, a fait plusie
ue de vérités lumineuses, que de sentiments nobles, que d’expressions fortes et proportionnées à ce qu’il tâche d’inspirer. Il
Augustin, mais les paroles dépendent de lui 1. Un homme qui a l’âme forte et grande, avec quelque facilité naturelle de par
i impose aux yeux. Les proportions sont si justes, que rien ne paraît fort grand, quoique tout le soit ; tout est borné à co
admire point aveuglément tout ce qui vient des anciens. Je les trouve fort inégaux entre eux. Il y en a d’excellents ; ceux
rouvent pour les choses les plus importantes à la vie humaine, à plus forte raison doivent-ils se tolérer sans-peine sur ce q
Homère5. Je suis, Monsieur, avec l’estime la plus sincère et la plus forte , etc. Fénelon. 1. Fénelon, voulant inspirer c
85 (1873) Principes de rhétorique française
orme de raisonnement est très éloquente et très populaire. Elle était fort employée par les prophètes juifs, et faisait part
l’adversaire, qu’il met eu opposition avec lui-même. Auguste est bien fort contre Cinna quand, au complot que celui-ci a for
nts de la passion, car ce ne sont pas des anges. C’est donc une étude fort délicate, un travail de toute la vie que de recon
ir à soutenir la thèse opposée, il est alors commun et par conséquent fort dangereux. On appelle étranger ou d’emprunt l’exo
s à éviter ; c’est ainsi qu’il mérite ce reproche de Dandin : Il dit fort posément ce dont on n’a que faire, Et court le gr
t,    Sablonneux, malaisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche ; Hommes, moines, vieil
voles et vulgaires, c’est donner lieu de penser qu’on n’en a point de fortes et de frappantes. La plus grande difficulté vien
té vient de ce que les meilleurs moyens ne sont pas toujours les plus forts et les plus convaincants. il faut donc chercher l
les preuves les plus faibles pour s’élever par degrés jusqu’aux plus fortes . Les moyens.qui manquent de force peuvent dégoûte
nir par de minces et faibles raisons, après avoir débuté par les plus fortes . L’attention a besoin d’un aliment continuel ; on
. Le bon sens de nos pères disait dans un langage tout familier, mais fort expressif : « À bon vin, pas d’enseigne. » La seu
eilleur pour les preuves est l’ordre homérique : 1° des preuves assez fortes , 2° la masse des preuves médiocres ; 3° l’argumen
avec soin l’ordre de gradation décroissante. V. Les preuves les plus fortes doivent être isolées et présentées sous la forme
l’amplification, c’est-à-dire d’une affirmation plus étendue et plus forte , qui touche les âmes et les persuade ; car l’ampl
rs sont jaloux du bonheur du vaincu. Molière veut marquer d’un trait fort et profond la différence entre la dévotion et l’h
qu’il a enrichie, qu’il a embellie de somptueux bâtiments, accrue de forts et de superbes remparts, ornée de privilèges et e
rapport avec la confirmation. — 3. Réfutation des arguments les plus forts . — 4. Emploi de l’ironie. — 5. De l’argument pers
es, à leur faiblesse naturelle. 3. Réfutation des arguments les plus forts . — A la raison il convient d’opposer de sérieuses
onie. — Après avoir opposé des raisons solides aux arguments les plus forts , il est permis de combattre les plus faibles par
. Ceux qui ont le talent de la plaisanterie se croient toujours assez forts pour ne pas dépasser les bornes et pour avoir le
nne pour moi qu’étant, comme il le semble, Vous et Je genre humain si fort brouillés ensemble, Malgré tout ce qui peut vous
e doit échoir encor ; Ce droit, vous le savez, d’est le droit du plus fort  ; Comme le plus vaillant je prends la troisième,
s du goût et de la vérité ; enfin la contagion de l’exemple est aussi fort à craindre. Que de fois nous pouvons être entraîn
la force qu’elles doivent à leur union. III. Aux arguments les plus forts , opposer la vérité et la raison. IV. L’ironie es
Méthode : Il est possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie, et au lieu de cette philosophie
igée au sénat romain par le Paysan du Danube : ...Ce discours un peu fort Doit commencer à vous déplaire ; Je finis. Puniss
style ; elle doit rappeler seulement ce que la confirmation a de plus fort . III. L’appel aux passions doit être subordonné
étaient les regards, aussi vite et impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince. De m
st tenue en suspens pour éveiller l’interêt. Madame Jourdain continue fort sagement :  S’il  fallait qu’elle me vînt visite
et de raison. Le moyeu le plus sûr d’éviter cet écueil c’est d’être fort sobre de pronoms conjonctifs ; les phrases y gagn
ommeil doux, paisible et tranquille, Lui fit croire d’abord ce trajet fort facile ; Point de bords escarpés, un sable pur et
tant d’années. Le cœur m’a palpité à l’autel. Mme de Sévigné s’étant fort inquiétée d’une chose à laquelle elle ne pouvait
perboles la plupart de nos publications quotidiennes ; elles frappent fort plutôt que juste. Au lieu d’être entraîné par une
ur qui réveille l’attention d’une façon piquante : Enfin un médecin, fort , expert en son art. Le guérit par adresse ou plut
Rien du tout, car j’entends ne le vendre à personne. Ilnous faut est fort bon ! Mon moulin est à moi, Tout aussi bien au mo
nnées ; ses applaudissements, malins ; son silence, criminel. A plus forte raison, cette figure est-elle employée par les po
est-elle encor si ferme ‘ Que les restes d’un feu que j’avais cru si fort , Fuissent dans quatre jours se promettre ma mort.
les ; ainsi l’hiatus de il y a était recherché des anciens, et il est fort agréable, tandis qu’il faut éviter avec soin le h
rmants. Savoir changer de ton, élever, abaisser son style, le rendre fort , vif, léger, gracieux, plaisant même, suivant les
nt ; il met en usage tout ce que l’éloquence a de plus relevé de plus fort , de plus capable de frapper les esprits ; ses qua
ange, de fusion des deux autres. Plus orné que le style simple, moins fort et moins éclatant que le style sublime, il sait p
es trois générations n’a guère pu citer ceux de Joseph ; il a dû être fort sobre des mots de Carle et n’a guère pu redire qu
n la profusion des images ; une noble simplicité rend les choses plus fortes et plus touchantes ; rien ne refroidit le pathéti
, il.est toujours indispensable d’être clair et naturel Laharpe a dit fort sensément à propos du sublime : Il faut de la fo
res ; la métaphore, l’hyperbole, la prosopopée, c’est-à-dire les plus fortes et les plus- hardies parmi les figures de pensée,
sujet : L’orateur qui aspire à la perfection fera entendre une voix forte , s’il doit être véhément ; douce, s’il est calme 
prédicateur qui s’agitait extraordinairement ; je crus que c’était le fort de sa morale. — Eh bien ! qu’était-ce donc ? — C’
un talent très-différent cette description que sa banalité même rend fort difficile : Le lever du soleil. Sujet. — Vous dé
et de les mettre au-dessus des nôtres, messeigneurs ; et nous doutons fort qu’elles vous sachent gré de vous conserver pour
humiliée, la pauvre cigale allait mourir de froid et de faim, quand, fort à propos, elle se souvint que son cousin le taupe
e 1° exclut cette emphase qui fait dire à Mme de Maintenon : Je suis fort touchée de ces sentiments et ce sont des vertus ;
x un discours qui eût plus de corps et moins d’esprit : il ferait une forte impression, on retiendrait mieux les choses. Pour
odéle de la plus parfaite plaisanterie, comme du raisonnement le plus fort  ; enfin qui, dans le court intervalle de ses maux
— Honneur aux sciences ! honneur aux écoles savantes ! honneur à ces forts génies qui étudient avec puissance et avec amour
seau, nous sommes frappés par le contraste du grand avec le petit, du fort avec le faible. Voilà une premiere idée qui nous
ter, mais résister avec insolence. Ces trois vers dont l’harmonie est forte , pleine, les idées grandes, nobles, contrastent a
un monde meilleur, en même temps qu’elle le rend plus habile et plus fort ici-bas. L’autre le cultive en vue de sa vocation
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
ous ne les corrigerez pas2. On ne peut peindre avec des couleurs plus fortes les horreurs de la société humaine3 dont notre ig
xante-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines. M.
pouvoir que vous avez sur ce qui me reste d’âme. L’un et l’autre sont fort en désordre ; mais mon cœur est à vous, madame, c
ais y faire la dédicace par un feu de joie. C’est, par parenthèse, un fort joli château. Colonnades, pilastres, péristyle, t
, écrivait encore à un prince d’Allemagne : « La Providence maltraite fort votre petit vieillard suisse, et m’a fait l’indiv
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ide. — Manzoni, dans sa Lettre sur l’unité dramatique, élève aussi de fortes objections contre la règle classique des unités.
de la nature et de la vie réelle, plus l’impression qu’il produit est forte et complète. La vraisemblance est tout à fait ess
euvent manquer d’y répandre beaucoup de froideur, parce que leur rôle fort secondaire ne leur permet guère de s’intéresser v
ance du public. Dans notre ancien théâtre français, le prologue était fort en usage : celui des Mystères était ordinairement
bien simple, puisque Térence, dont les pièces ne sont pas elles-mêmes fort intriguées, était obligé, en l’imitant, de réunir
ellement tel que, ne donnant lien qu’à deux ou trois situations assez fortes , il ne soit susceptible aussi que de deux degrés
e malheur. Ce sentiment, le plus tragique et le plus agissant sur les fortes âmes des peuples de l’antiquité, a ses germes pro
excès qui les empêcheraient de plaire, et ne pas chercher à « frapper fort pour la multitude plutôt que de frapper juste pou
s appellent l’effet, c’est-à-dire à l’illusion et à l’émotion la plus forte  ; et plus l’illusion serait complète et le specta
que le mélodrame ? Le mélodrame est une pièce de théâtre à émotions fortes dont les scènes déclamées sont marquées par des m
a pitié, la terreur, l’admiration, et en général, toutes les passions fortes , sont à l’usage de la dernière ; le ridicule est
entation des théâtres : « Sire, il y a de grands exemples pour, et de fortes raisons contre. » Lamartine, après avoir dit qu’i
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
définit une armée ; et l’on va voir que cette définition est une bien forte preuve de la vérité qu’il veut établir. « Qu’est
re, des ruisseaux, de prodigieux retranchements ; ce sont partout des forts élevés, et des forêts abattues qui traversent des
rce qu’ils les voient avec des yeux prévenus, et dans une perspective fort éloignée ; mais ils méprisent encore tout ce qui
re souverain, les arrache au vice, en leur inspirant la haine la plus forte pour tout ce qui est mauvais et criminel, les ent
à nos yeux. Celui qui s’en forme de telles, est toujours puissant et fort dans ses mouvements. Par exemple, ajoute-t-il un
lumer toute l’indignation des juges contre Verrès, par ces paroles si fortes et si pathétiques. « Si j’adressais ces plaintes
ussi commencer son exorde d’une manière frappante et qui produise une forte impression sur l’esprit de ses auditeurs. C’est c
ux derniers rangs, des troupes d’élite, pour assurer la victoire. Les fortes preuves doivent en général être mises au commence
la confirmation ; ou s’en écarter, en commençant par réfuter les plus fortes , ou les moins solides, selon que l’exige le sujet
oient bien distingués, tout ce qui peut faire la plus vive et la plus forte impression sur l’auditeur. Il déploiera toutes le
puissent trouver place dans la péroraison. Les plus nobles, les plus fortes et les plus touchantes, telles que l’interrogatio
89 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre V. » pp. 82-88
ur cela à un jour mathématique. Et à considérer qu’un Espagnol, assis fort à son aise, se met à tempester dès que la comédie
peu ce temps » (du jour à la nuit ou de la nuit au jour), et il tient fort à sa nouvelle explication (Pratique du Théâtre, 1
action en un jour ou en une nuit autant que faire se peut : et si le fort de l’action se passe dans l’un de ces temps elle
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
prononcer ; faites-le deviner, et vous paraîtrez penser d’une manière fort neuve et fort fine93. ». Le professeur trouvera d
ites-le deviner, et vous paraîtrez penser d’une manière fort neuve et fort fine93. ». Le professeur trouvera dans les écriva
ure. 91. Il est évident que le défaut d’intérêt ou la froideur lient fort souvent aux vices de la diction ; platitude ou af
haque que par mer, puisque Ithaque est une Ile, la naïveté est un peu forte . Il faut bien dire qu’Euripide a un assez bon nom
91 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
e lui-même, dans les combinaisons les plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai, et ne rejette que le faux, qui presque t
n ouvrage bizarrement mélangé, suffisent à son succès, et soient plus fortes que l’alliage qui les altère. Le critique éclairé
ec l’esprit, et non avec le sang, la bile, les humeurs. » 1. À plus forte raison signé d’un inconnu qui mérite un patronage
pages sur l’influence littéraire de Louis XIV. 1. La Fontaine était fort distrait, et ne flattait d’ordinaire que ses amis
92 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
emière enfance elle fit pressentir les hautes facultés de sa belle et forte intelligence, quinze ans elle lisait Montesquieu
monde poétique, comme un conquérant du monde réel, et se croit assez fort pour introduire, comme la nature, le génie destru
ailles devant la grande porte de l’église ; il leur fait un discours, fort beau sans doute, à en juger par les larmes de l’a
être le chemin par où l’on montait à la citadelle, qui ne devint très forte que sous les tyrans de Lacédémone. À la naissance
éloquence y jaillit vive et naturelle ; la pensée, toujours grande et forte , se revêt d’une expression colorée et poétique. Q
ingt et un drapeaux, cinquante-cinq pièces de canon, plusieurs places fortes , et conquis la partie la plus riche du Piémont ;
bert demeurait immobile ; un second coup se fit entendre, un peu plus fort , quoique léger encore : « Allez voir qui est là »
leur ressemble pas : ce sera le discours de Buffon sur le style 156. Fort admiré de son temps, ce discours parut surpasser
n talent, une qualité accordée, dit-il, à ceux dont les passions sont fortes , les organes souples et l’imagination prompte. « 
oture du langage, comme des hommes ; il y avait des choses moralement fort nobles, qui n’avaient point place dans le style n
ient à l’avenir. Sans le style, ses découvertes partielles, et à plus forte raison ses erreurs, ne vivraient plus que dispers
on humeur libre et rêveuse. Il la quitta, et se livra de nouveau à de fortes études, à la méditation assidue des chefs-d’œuvre
et violentes, s’indignent, se séparent, deviennent transfuges du plus fort , et désertent vers le parti des vaincus et des op
1867) [Notice] Né à Paris en 1792, M. Victor Cousin, après de fortes études couronnées par le prix d’honneur de rhétor
tains sentiments avec une force incomparable, elle n’en exprime qu’un fort petit nombre. Par voie d’association, elle peut l
Elle s’y prend comme elle peut : elle emploie le large, le rapide, le fort , le doux, etc., mais c’est à l’imagination à fair
l’on concentrait sur quelques années des progrès qui avaient dû être fort lents, et mêlés de beaucoup de traverses. Cependa
capable de servir également de près et de loin. La pointe, longue et forte , était armée de plusieurs barbes ou crochets tran
anique : « La nation des Franks, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, p
nes de ceux qui gouvernent : car cette nation est celle qui, brave et forte , secoua de sa tête le dur joug des Romains et qui
enir ce bon accord, qui devait leur procurer l’indépendance, était si forte dans l’esprit des peuples qu’on n’apercevait pas
ce dernier fleuve vers le nord, une teinte germanique de plus en plus forte commençait à se montrer. Plus on avançait, plus l
, ou, pour mieux dire, l’occuper à lui seul. Mais lorsque cet être si fort , si fier, si plein de lui-même, si exclusivement
t avoir reçu de la nature les plus beaux dons de l’esprit et les plus fortes qualités du caractère pour diriger ses semblables
l y a aussi dans la vie de Franklin de belles leçons pour ces natures fortes et généreuses qui doivent s’élever au-dessus des
surmontèrent avec ardeur les difficultés de cette route. Ils étaient fort chargés, car on les avait obligés à prendre du bi
ride. C’était sans danger à la montée, mais à la descente, le sentier fort étroit les obligeant à marcher devant le cheval,
resserrant de nouveau, leur présenta une gorge étroite, fermée par un fort hérissé de canons : c’était le fort de Bard, déjà
une gorge étroite, fermée par un fort hérissé de canons : c’était le fort de Bard, déjà désigné comme un obstacle par plusi
’avancèrent, et, après une prompte reconnaissance, déclarèrent que le fort obstruait complément le chemin de la vallée, et q
maisons, compose toute la ville de Bard. Sur le sommet du rocher, un fort , imprenable par sa position, quoique mal construi
evis et entrèrent dans Bard, malgré un feu très vif. Le commandant du fort fit vomir une multitude de boulets, et surtout d’
onna en dehors. Il était évident qu’on ne pouvait pas, sous le feu du fort , qui atteignait la route dans tous les sens, fair
se révéler tout à coup. Le général Marescot fut mandé. Il examina le fort et le déclara presque imprenable, non à cause de
e de vaincre son courage et son génie. On prendrait, se disait-il, le fort avec de l’audace ; si on ne le prenait pas, on le
, avec une étonnante précision, les reconnaissances à faire autour du fort de Bard. Ne voulant voir de danger grave que dans
nnes à Ivrée par le sentier d’Albaredo et de lui faire prendre là une forte position qui fût à l’abri de l’artillerie et de l
qui devait, par le Petit Saint-Bernard, aboutir tout juste devant le fort de Bard271, et il se décida enfin à passer les mo
Premier Consul, en attendant, devait essayer quelque tentative sur le fort , ou bien trouver des moyens de tourner l’obstacle
maîtres du passage. On tenta une escalade sur la première enceinte du fort  ; mais quelques braves grenadiers et un excellent
t leurs chevaux par la bride. L’officier autrichien qui commandait le fort de Bard voyait ainsi défiler nos colonnes, désesp
plus hardies : c’était de faire passer une pièce sous le feu même du fort , à la faveur de la nuit. Malheureusement l’ennemi
er les plus braves gens, lorsqu’on s’avisa d’un moyen ingénieux, mais fort périlleux encore. On couvrit la rue de paille et
es traînant à bras, se hasardèrent à les passer sous les batteries du fort , le long de la rue de Bard. Ce moyen leur réussit
son matériel sur la neige, ou le poussant sous le feu meurtrier d’un fort qui tirait à bout portant. Une division de cinq m
e accepter Shakespeare était d’habiller ses personnages à la moderne, fort surpris, peut-on dire, de débiter dans la langue
tomne. Il savait aligner, pour le plaisir des yeux, Des poiriers déjà forts , des ormes déjà vieux, Et des pruniers greffés, e
t de poète politique. Ce mérite d’une forme nouvelle soutenue par une forte conception, assigne un rang élevé à la tragédie d
chaque jour, ce qui charme et exalte leur esprit, c’est le récit des fortes actions, c’est la vie merveilleuse de leurs héros
s doute, mais n’effaçaient pas, de grandes beautés descriptives et de fortes situations dramatiques. La poésie ne fut pas pour
t lentement mûri de sa studieuse obscurité, portait la trace de cette forte inspiration. Le moment même où elle parut servit
nd à qui tu refusais ta porte469 ; Il avait cependant une excuse plus forte  : Il fallait qu’il nourrit sa femme, au lieu que,
e pouvoir absolu veut être acheté. Une administration arbitraire mais forte , conséquente, laborieuse, dédaignant les droits d
er les différents arts, mais encore les différentes écoles : de là un fort beau développement sur l’art français (poésie, pe
rovient, il servait à désigner des peuples dont la civilisation était fort avancée. (A. T.) 216. C’est ainsi que les Frank
nous montre Frédegonde reprise de « sa fièvre de cruauté », selon la forte expression de M. Augustin Thierry. 241. Discours
it à l’autre bout du salon et laisse le vainqueur d’Arcole et de Lodi fort étonné de cette incartade. » 275. 1784. — On li
les Jardins, ch. ii. — La Harpe a aussi traité le même sujet, qui l’a fort heureusement inspiré. Les vers suivants méritent
l laisse accuser pour un crime qu’il lui a commandé. La situation est forte , originale, impossible historiquement. Tibère n’a
nvraisemblance dramatique. Rappelons enfin que, dans une thèse latine fort remarquée (1853), M. V. Duruy a cherché à réhabil
nt dramatique et lyrique tout ensemble, d’une vigueur poignante… On a fort loué et fait ressortir ce personnage de Rodolphe,
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
fléau. L’honneur en revient surtout à Henri Estienne, qui soutint le fort du combat dans son Dialogue du français-italianis
le temple d’Apollon. Mais le bon sens français fut encore ici le plus fort . Il avait eu d’avance pour interprète un puissant
des dévots, la gloire de Ronsard avait déjà bien pâli quand il mourut fort à propos, à la veille du jour où Malherbe allait
e capable… Il te convient servir, aymer et craindre Dieu. » 9° A plus forte raison les ablatifs absolus étaient-ils d’usage q
en nouvelle sorte… Pour mieux son œuvre commencer. » Ou je me trompe fort , ou nous avons moins gagné que perdu à nous inter
passe, bien que ce fût une richesse pour la langue, et qu’il se dise fort juste où chaud ne s’emploie qu’improprement. Vale
orthographe ! Voici encore un terrain bien glissant ; aussi, j’admire fort les érudits qui, s’y tenant de pied ferme, impose
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
nt conduites auprès d’elle. Un sentiment plus doux, plus tendre, plus fort et bien plus durable, car il ne finira qu’avec ma
généreuse. Je vous envoie, Monsieur, un de mes livres des Caractères, fort augmenté, et je suis, avec toute sorte de respect
-elles pas parvenues, ou n’avez-vous pas reçu mes réponses ? J’ai été fort exact. Je ne saurais penser que vous m’ayez total
e monde ? * La comtesse du Plessis au comte de Bussy, 1672. Je suis fort paresseuse quand il n’est question que de faire c
et la malade, ayant su de quoi il était question, se mit à rire plus fort que les autres. . Voltaire. * P. L. Courier à M
oi, piqué de cela, j’allais vous quereller, quand vous m’avez prévenu fort joliment : j’aime vos reproches, et vous avez mie
de mon sérieux, comptant bien que vous tenez le vôtre : je trouverais fort mauvais qu’il en fût autrement. Hélas ! pour teni
e sauve aussi dans la cour. Là, je vis bien que la secousse avait été forte , ou sérieuse, comme vous diriez, cousine, ou cons
urs le plus touchant souvenir. Il avait près de neuf ans, et il était fort doux à cet âge. Encouragé par son innocence, il s
95 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
s de sang. « L’usage d’employer les mots dans un sens figuré s’étend fort loin, a dit Cicéron. C’est le besoin qui l’a fait
ieux, dans le poème de ce nom, arrache d’une main les arbres les plus forts . Dans ce cas l’emploi de l’hyperbole agrandit les
caractère d’une passion fougueuse, d’un sentiment vif et profond, la forte préoccupation d’un esprit qui s’attache à une seu
devons la plume spirituelle du prince de Ligne ; Et un second exemple fort amusant, intitulé le Portrait, dont l’auteur est
on vient d’avancer, soit en employant des paroles et des pensées plus fortes ou moins fortes, soit en substituant une autre pe
er, soit en employant des paroles et des pensées plus fortes ou moins fortes , soit en substituant une autre pensée que l’on ju
n prince du sang dans leurs attentats ?… Il est vrai que la régente a fort maltraité Votre Altesse et qu’elle lui a fait sou
elles grâces ! vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions par lesquelles l’Écriture sainte exag
rnent à ses pieds. Charles Pougens, les Quatre Saisons. Boileau est fort amusant lorsque, dans son poème Le Lutrin, il com
96 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
andes considérations sur la religion ; mais l’impression en est moins forte , l’instruction donnée par l’orateur est moins dir
négatives. Exemples : 1°. Proposition affirmative. La raison du plus fort est toujours la meilleure. 2°. Proposition négat
t être fondée sur les motifs les plus solides et les preuves les plus fortes  ; Or Caïus Érucius, accusateur de Roscius, ne pré
à leur intelligence ; et en abrégeant le discours, elle le rend plus fort et plus vif. Il est certain, par exemple, que si
de placer ailleurs qu’à la fin cette dernière raison qui fait la plus forte des preuves morales. C’est, en quelque sorte, le
n ; 2°. à contrario, par la raison contraire ; 3°. à fortiori, à plus forte raison. (Quint. l. V, ch. 2.) A pari. 1°. A par
même ; et dans ce cas, s’il est reconnu, la preuve n’en sera que plus forte  ; et c’est là la plus grande différence entre une
Sall., de Bell. Cat.) Caton ne manquait pas de raisons beaucoup plus fortes que celles que nous venons de voir. Mais pour des
, n. 182.) Si le client se trouve dans le cas d’une démarche vive et forte , on doit faire sentir aux juges qu’il ne s’y déte
les mœurs démentent les paroles ? Le langage de l’exemple est le plus fort , et s’il est contraire à celui de sa bouche, il e
à nos yeux. Celui qui s’en forme de telles, est toujours puissant et fort dans ses mouvemens. « Par exemple, ajoute-t-il
c’est discréditer sa cause, et faire croire qu’on s’en défie. L’homme fort met toute sa confiance dans ses raisons. D’ailleu
ns à faire passer dans les âmes, une extrême inertie à vaincre ou une forte inclination à combattre ; quand il faut intéresse
et de la faiblesse, de l’injure et de l’innocence ; il dit comment le fort a écrasé le faible, et comment le faible en gémis
sujet un précepte, c’est celui de commencer et de finir par les plus forts moyens, et de faire passer les plus faibles entre
par des raisons minces et faibles, après avoir commencé par les plus fortes . » (L. V, c. 12.) Lequel des deux est préférabl
ir à mettre ses peuples sous le joug de la tyrannie, je trouverais un fort argument dans l’exemple de Pisistrate, qui, par l
doit déployer toutes les ressources de son art, pour exciter les plus fortes émotions, et les faire tourner au profit de sa ca
e suppose plus d’habileté et d’adresse1. Quand une objection est trop forte , on feint de n’y pas faire attention ; on promet
. Il faut être assuré de pouvoir répondre avec force à des objections fortes , et de manière à ne laisser ni doute ni obscurité
ositions ou par celles de la partie adverse, par nos preuves les plus fortes , ou par les plus faibles ; si une question veut ê
é de l’arrangement des mots, ch. 21 et suivans.) Le style austère est fort et énergique, sans douceur et sans ornement. Il c
ssion de son objet. Voyez cette exclamation de Bossuet qui fit une si forte impression sur son auditoire : Madame se meurt, M
nt dues qu’au hasard ou à la nature toute seule ; si elle est dans le fort , que vos couleurs soient pleines, resserrées, tra
urel, exempt de dureté et surtout convenable au sujet, serait déjà un fort bon style. Il aurait toutes les qualités qu’on pe
it avec les grâces d’une élégie de Tibulle ; il plaît par des beautés fortes . » Les grâces de la diction, soit en éloquence, s
euri. « Un discours fleuri est rempli de pensées plus agréables que fortes , d’images plus brillantes que sublimes, de termes
ir changer de ton, élever, abaisser son style ; le rendre tour à tour fort , vif, léger, gracieux, etc, … suivant les idées q
un sujet principal auquel tous les accessoires se rapportent, à plus forte raison ces règles sont-elles applicables à la con
cher la tête au duc de Montmorency, » il est évident qu’on ferait une fort mauvaise phrase, dans laquelle il n’y aurait ni u
étaient les regards, aussi vite et impétueuse était l’attaque, aussi fortes et inévitables étaient les mains du prince de Con
rés d’idées en idées, en sorte que les dernières soient toujours plus fortes que les précédentes. Cavendum est, dit Quintilie
. Par une suite de cette règle qui prescrit de s’élever du faible au fort , et non pas de descendre du fort au faible, il ne
ui prescrit de s’élever du faible au fort, et non pas de descendre du fort au faible, il ne faudra pas terminer en général u
caractère le plus ordinaire est la gaieté. L’expression doit en être fort simple, parce que la gaieté ne plaît qu’autant qu
d’Homère que Boileau a traduit ainsi : Vous ne sauriez connaître, au fort de la mêlée, Quel parti suit le fils du courageux
cule : telle autre serait gracieuse dans une harangue, qui produit un fort mauvais effet dans un ouvrage d’histoire ou de ph
dre. (Cinna.) Il dit ailleurs que les trois favoris de Galba, prince fort âgé, s’empressaient ardemment, A qui dévorerait
ne se fasse manifestement sentir. Quoiqu’il ne semble pas qu’il soit fort nécessaire d’avoir recours aux figures dans la pr
ère, des ruisseaux, de prodigieux retranchemens ; ce sont partout des forts élevés et des forêts abattues qui traversent de s
cours de Cicéron pour la défense de Roscius d’Amérie. L’orateur était fort jeune, et c’était son début au barreau. « Je pen
on fait entendre ce qu’on ne veut pas expliquer ouvertement. Elle est fort en usage dans l’éloquence du barreau, qui ne négl
es ils ne peuvent résister, et qui se manifestent par des expressions fortes et animées. Telles sont l’interrogation, l’apostr
a passion. Cette sorte de figure s’emploie aussi dans les situations fortes et violentes ; elle entre dans le langage véhémen
hoses absurdes d’elles-mêmes et qui ne laissent pas toute fois d’être fort agréables à cause qu’elles émeuvent la passion, j
gon à Tartufe.) J.-B. Rousseau raille finement les prétendus esprits forts dans son épître à Racine le fils : Tous ces obje
n trouvera que c’est prendre un essor bien élevé, pour dire une chose fort simple. Un apothicaire, dit Voltaire, donne avis
ne. Mots heureux répétés. Un orateur a dit à la tribune qu’il était fort de sa conscience ; et bientôt on a dit : fort de
la tribune qu’il était fort de sa conscience ; et bientôt on a dit : fort de ses intentions,fort de ses principes, fort de
fort de sa conscience ; et bientôt on a dit : fort de ses intentions, fort de ses principes, fort de sa vertu. Un poëte s’es
; et bientôt on a dit : fort de ses intentions,fort de ses principes, fort de sa vertu. Un poëte s’est servi de ce trope :
vous vous abstinssiez d’une discussion superflue, vous pourriez être fort embarrassé à vous retrouver dans votre cahier. D’
e. Cela est si vrai, que souvent on voit des personnes qui, sans être fort expérimentées dans l’art de parler, gardent facil
evé, tant soit peu outré, suivant que l’exagération est plus ou moins forte . L’apostrophe se fait en donnant à la voix un ton
rdre l’avantage d’une action naturelle, ne doit hasarder d’abord, que fort peu de gestes. La multiplicité des mouvemens est
’éclat dans l’action oratoire. Ici l’intonation est plus élevée, plus forte , plus continue ; l’articulation plus marquée, plu
ucoup leur geste. Ils parlent à des hommes qui blâmeraient une action forte et véhémente, parce que l’usage du monde la leur
Delille : Vous, cependant, semez des figures sans nombre ; Mêlez le fort au doux et le riant au sombre. Quels qu’ils soien
ant, sablonneux, mal aisé, Et de tous les côtés au soleil exposé, Six forts chevaux tiraient un coche, Femmes, moines, vieill
97 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
et la vertu. » Dans cette éloquence si saine, si substantielle et si forte , on voit rayonner la beauté morale d’un caractère
m : « Je suis puissant parce que je suis faible » ; mes discours sont forts , parce qu’ils sont simples ; c’est leur simplicit
u’il n’y a point de dégoût, de disgrâce pour elle. Comme elle se sent forte et vigoureuse, elle bannit la crainte et tend les
table à la ville et à la campagne ; cela paraît libéralité : c’est un fort honnête homme ; il fait belle dépense du bien d’a
arbre s’était poussé en haut, autant semblait-il avoir jeté en bas de fortes et profondes racines. » Voilà une grande fortune
uelles grâces ! vous le savez : le soir nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions par lesquelles l’Écriture sainte exag
à vous-même une si grande violence dans une chose qui vous touche si fort au cœur1, vous n’avez garde de négliger vos autre
onclusion pleine d’onction et de mélancolie. 1. « Qui vous touche si fort au cœur. » Allusion à la lettre que Bossuet écriv
98 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
les Latins désignèrent par la même expression (stylus) un poinçon ou forte aiguille qui leur servait à tracer les lettres de
es peuples de l’Orient ont de tout temps chargé leur style de figures fortes et hyperboliques. Les Athéniens, peuple poli et s
99 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ient. Cette division est tout à fait arbitraire ; elle est d’ailleurs fort inutile, car il n’y a pas plusieurs manières de p
ordre qu’on y remarque. Chez nous, le genre du poème didactique a été fort cultivé de tout temps, et avec succès. Mais Boile
ésente, l’épopée est une histoire, ou quelque chose qui lui ressemble fort , puisque ce sont des faits, des événements qu’on
en effet, des poèmes où une action très petite est racontée en termes fort simples, et dont l’élégance fait le plus grand mé
la Conquête du Chili. Ce poème est composé de trente-six chants, tous fort longs. Il est généralement médiocre. Ercilla a be
n y blâme trop de discours, des espèces de dissertations théologiques fort ennuyeuses, peu d’action, le manque de goût et de
100 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
erreur, la vanité et l’envie. Ipse dixit est parfois un argument bien fort , surtout si cet ipse est un mort ou un étranger.
on le merveilleux passage qui leur avait échappé ; ils le cherchèrent fort longtemps. Ainsi donc, sans aveugle erédulité dan
tre ces deux descriptions du même pays à deux époques différentes. 3° Fort souvent enfin, l’analyse, renfermée entre deux sy
ments des poëtes, mais que les philosophes même, eux qui méprisent si fort tout ce qui est étranger à leurs études, daignent
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