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1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
parler du projet de Rullus, il se disposait à l’appuyer de toutes ses forces  ; mais qu’un mûr examen lui ayant démontré combie
n pareil exorde, et que, quels que soient la nature, le nombre, et la force des preuves, l’orateur est sûr de diriger à son g
patientiâ nostrâ ? etc. ; et tout le reste du discours sera de cette force véhémente, parce que le sentiment qui a inspiré c
nvaincre, mais jamais entraîner l’auditeur. Or, quelles que soient la force de la vérité et la légitimité des droits qu’elle
uble et sans confusion, et une clarté qui ne laisse rien perdre de la force et de la valeur de ses arguments. Pour y parvenir
doivent donc être en petit nombre ; mais il faut qu’ils rachètent en force ce qu’ils perdent en quantité, et que leur liaiso
en quantité, et que leur liaison ajoute à leur solidité. Quant à leur force graduelle, la règle générale veut que l’on procèd
une phalange, où la faiblesse individuelle emprunte de la réunion une force que l’on était bien loin de leur supposer. Mais q
sources du pathétique. C’est là que l’orateur, rassemblant toutes ses forces , frappait les derniers coups avec une énergie à l
t développés dans le cours du discours, pour leur donner une nouvelle force en les présentant tous à la fois. Il ne peut y av
on, est-elle de donner à chacun de ces points intéressants le plus de force , avec le moins d’étendue possible : c’est une réc
uintilien conseille encore, avec sa sagesse ordinaire, de mesurer ses forces avant d’essayer le pathétique, et de ne point man
2 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
ressources et le fard de l’éloquence : mais son style rachète, par la force et la précision, le défaut total d’ornements. Ins
e, dans tous les temps. Le caractère dominant de son éloquence est la force , la profondeur des idées, la vivacité du raisonne
é l’évangile, connaissait bien le cœur humain, et savait concilier la force et la douceur. Une supériorité de génie, une mani
e dans l’élocution ! quelle abondance de figures et d’images ! quelle force et souvent quelle rapidité dans le style ! quelle
t à Cicéron, et n’était cependant ni l’un ni l’autre. Il tenait de la force du premier, et avait la facilité, l’heureuse abon
maître quand il veut, et d’imprimer à tous ses mouvements le degré de force et de chaleur nécessaire. Les orateurs de l’églis
eunes orateurs. On admire souvent, dans ses écrits, la grandeur et la force des sentiments et des idées ; mais on y rencontre
tiver dans les limites convenables, personne ne raisonne avec plus de force , ne connaît mieux le cœur humain, n’observe plus
3 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
fait des progrès en civilisation, le génie et les mœurs ont perdu en force et en sublimité ce qu’ils ont gagné en politesse
sublime par lui-même, il relâche la tension de l’esprit, et énerve la force de l’émotion : la description peut être belle, ma
an, comme une tour, élève un front tranquille : Lui seul, ainsi qu’en force , il les passe en grandeur. Son front où s’entrevo
(M. Delille). Indépendamment de la simplicité et de la concision, la force est une des qualités indispensables du sublime. L
oncision, la force est une des qualités indispensables du sublime. La force d’une description consiste en grande partie dans
faible auprès de mortalia corda humilis stravit pavor, qui joint à la force et à la beauté de l’expression, le mérite de pein
ine que désagréable pour elle. Rien de plus imposant que l’idée d’une force surnaturelle, qui rend des êtres surnaturels capa
e la nature, tout ce que l’expression rend avec plus de fracas que de force véritable, voilà l’enflure. L’enflure est dans le
r. Il paraît sans doute difficile de rien ajouter à un trait de cette force  ; mais l’imagination déréglée de Lucain ne s’en c
ffet général du tableau, que dans la traduction du poète français. La force de l’expression grecque se retrouve dans plusieur
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
parti au repos. Eh bien ! si tu as une si grande envie d’éprouver les forces contre celles des Massagètes, ne te donne pas tan
hement l’espèce de confiance qu’inspire au sauvage le sentiment de sa force  ; et l’énergique concision de ce petit discours,
orient et du nord. Voici maintenant l’équité naturelle réclamant avec force ses droits, contre les droits imaginaires de la f
réclamant avec force ses droits, contre les droits imaginaires de la force et de l’usurpation : 71« Quid nobis tecum est ?
us par des disgrâces aussi funestes qu’imprévues, vous n’avez plus la force de maintenir vos résolutions ; mais les citoyens
empire, etc. » L’orateur cherche et trouve, dans l’exposé rapide des forces réelles des Athéniens, des moyens de ranimer leur
noble, sont légitimes, et acquièrent à notre ville une réputation de force et de puissance. » La manière dont je me suis sig
ncible et leur inaltérable concorde, ont porté cet empire au point de force et de grandeur où nous l’avons trouvé. Pleins des
ans la réunion de tous les âges et de tous les ordres que consiste la force principale de l’état. Croyez aussi que si les Ath
ut ce qui existe dans la nature, les forcera d’employer leurs propres forces contre eux-mêmes. Mais l’exercice perpétuel des c
hiver, pour recevoir des nouvelles. — Si nous ne partons pas avec des forces capables de résister à la cavalerie sicilienne, e
animer des hommes déjà disposés à se conduire bravement ? Ce sont les forces réelles d’une armée, et non les discours du chef
ns, des Arcananiens, des Œtoliens ! Non, non il faut leur opposer une force égale à la leur ; c’est dans le pays qui les a vu
5 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
titude ignorante que, soit en parlant, soit en écrivant, on a plus de force à proportion qu’on a moins d’art. « La vérité, di
les de toute espèce d’éloquence, sont la solidité du raisonnement, la force des preuves, la clarté de la méthode, et une appa
’est au philosophe à nous convaincre de la vérité par le nombre et la force des preuves ; mais c’est à l’orateur à entraîner
ité. Mais c’est peu, pour l’orateur, de convaincre les esprits par la force et la justesse du raisonnement. L’éloquence a non
ion pleine de chaleur, plus ou moins véhémente, selon la nature et la force des obstacles que son sujet lui donne à renverser
e et de convaincre ; il emploie tout son art, il rassemble toutes ses forces pour détruire les préventions qui peuvent s’éleve
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
xpressions plus choisies, qui donnent au discours plus d’agrément, de force et de noblesse. 184. Quelle règle doit-on suivre
t du langage ordinaire, et qu’on emploie pour donner au style plus de force , de grâce, de vivacité ou de noblesse. — Blair dé
t employées par les passions ou par l’imagination, pour ajouter de la force au discours. Le langage figuré est d’ailleurs si
s frappante en lui donnant plus de grâce, plus de noblesse ou plus de force . 194. Combien y a-t-il de sortes de figures de mo
ui sont inutiles pour le sens, mais qui donnent plus d’élégance et de force à la pensée ou au sentiment. Exemples : Eh ! que
e, d’un sentiment profond et à donner au discours plus d’élégance, de force ou de noblesse. Exemples : Te, dulcis conjux, t
métaphore. Son effet particulier est de donner aux descriptions de la force et de la clarté, de rendre les idées intellectuel
le tour qu’elles donnent à la pensée, au sentiment, y ajoutent de la force , de la grâce, de la vivacité ou de la noblesse, i
a lumière dans notre esprit, pour faire parler la raison avec plus de force , de justesse, pour présenter une vérité sous le j
que l’on dit cependant, et sur lesquelles souvent même on appuie avec force . Exemple : Je ne vous peindrai point le tumulte
profonde, une belle moralité. Les sentences donnent du poids et de la force au discours, lorsqu’elles sont placées à propos ;
écrivain : elle donne de la lumière aux pensées, et au discours de la force et de l’éclat ; mais il ne faut s’en servir qu’av
et qu’on le corrige pour donner plus de finesse, de délicatesse ou de force au discours, c’est là que se trouve une figure, c
e comme dans l’éloquence, cette figure est très propre à donner de la force et du mouvement à la phrase et à la pensée. Elle
urs, plus de variété au récit, plus de clarté aux pensées, ou plus de force au raisonnement. Les poètes et les orateurs font
incre ou confondre ceux qu’on veut persuader, en faisant ressortir la force des raisons qu’on allègue. Cette figure, une des
xemples dans la tragédie, où les passions se montrent dans toute leur force . Telle est l’imprécation de Cléopâtre contre son
tour très propre à soutenir l’attention en donnant au sentiment de la force et de la chaleur. Boileau, après Perse, nous repr
les donnent aux mots de la douceur ; les consonnes leur donnent de la force . Selon que les unes ou les autres dominent, la la
ion, sont désagréables à l’oreille, en même temps qu’ils nuisent à la force de l’expression. En général, une fin de période h
r ou de l’auditeur, pour qu’une composition conserve sa chaleur et sa force , il faut avoir soin d’en varier la coupe et le no
e ces combats et ce prélat terrible, Qui, par ses longs travaux et sa force invincible, Dans une illustre église exerçant son
racher le fatal bandeau qui fermait ses yeux à la vérité. Ou plus de force et d’énergie, comme dans cette phrase où Massillo
fique témoignage de notre néant. Ou qui ajoutent à la clarté et à la force des preuves, comme dans ces phrases où J.-J. Rous
ontel, qui dans le style ne contribue à donner à la pensée ni plus de force , ni plus de grâce, est un mot parasite. C’est po
loyer qu’autant qu’elle est claire et juste, et qu’elle donne plus de force et d’agrément à la composition. Pour réussir ici,
i, l’écrivain doit parfaitement connaître le génie de la langue et la force des mots, et être doué d’un goût exquis. Autremen
ts, que J.-B. Rousseau appelle le clinquant du discours, Et qui, par force et sans choix enrôlés, Hurlent d’effroi de se voi
sacra legationis et fas gentium rupistis. Il est facile de sentir la force de cette chute rupistis. Qu’on finisse la phrase
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
dans toute sa pompe, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses grâces, pour étonner l’imagination,
r l’esprit par la solidité de l’instruction ; de le convaincre par la force du raisonnement, en le flattant néanmoins agréabl
atoire, en général. Mais le prédicateur ne doit jamais oublier que la force et la vérité du raisonnement, le choix et la soli
me commandez, c’est-à-dire, que vous me donniez, par votre grâce, la force d’exécuter ce que vous me commandez par votre loi
un esprit solide, ferme et profond, il n’a point eu de rival pour la force du raisonnement, et pour la manière de présenter
s auditeurs au silence, ne leur laisse ni excuse, ni prétexte, et les force à goûter la raison dont il est le plus fidèle org
che libre, aisée et naturelle, une diction noble et pure, beaucoup de force et d’onction. Les Protestants ont, en quelques gr
s le prochain, avec plus d’éclat ; 3º sévère à lui-même, avec plus de force et plus de vertu. » 1º. Humble devant Dieu. Tout
r majestueuse qui tient un peu à la poésie. Tout doit y être plein de force et de dignité : il ne souffre rien de commun, rie
Il peut même commencer par quelque réflexion frappante, exprimée avec force et avec noblesse, comme l’a fait Bossuet dans ce
ondé valait seul à la France des années entières ; que devant lui les forces ennemies les plus redoutables s’affaiblissaient v
acité du sentiment. Né pour le sublime, Bossuet en a exprimé toute la force et toute la majesté, surtout dans son Oraison fun
mais encore que son cœur en était pénétré. Fléchier ne manque ni de force ni d’élévation dans ses Oraisons funèbres. Il y j
ui. Dans la confirmation, l’Orateur du barreau doit déployer toute la force de la raison, revêtue des grâces du style. C’est
ois à son avantage. Si donc la loi est pour lui, il représentera avec force qu’étant sacrée, ce serait un crime d’y rien chan
qu’elles ont de réel et de solide, expose chaque raison dans toute sa force , et accable par le poids de la conviction. Démost
7 avant J.-C., et rival de Démosthène, lui est bien inférieur pour la force et la véhémence. Mais il est plus orné, plus élég
ieux servir de modèle à l’avocat, pour la netteté, la précision et la force du raisonnement ; ceux de Dinarque, qui n’annonce
re un esprit également sage, solide et brillant. Partout il réunit la force et la grâce, et va jusqu’au cœur par des charmes
andes passions à exciter. Il ne faut donc pas que son style ait cette force et cette véhémence qui remue l’âme, et l’arrache
ent sur la paix ou sur la guerre, doivent non seulement connaître les forces du royaume, et les moyens par lesquels on pourrai
ffira pas simplement d’exposer la vérité. Quoiqu’elle ait beaucoup de force quand elle est présentée sans fard, elle a néanmo
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples. Tous ses écrits furent des actes pa
pour vous. Leurs côtés revêtus, leurs entrailles3 rafraîchies, leurs forces rassasiées vous auraient béni. Vous avez eu un cœ
u’on attire du ciel quand on veut cette divine parole. Ce n’est ni la force du génie, ni le travail assidu, ni la véhémente c
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force , mais d’une force mal réglée. Il se compose1, il
t un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, mais d’une force mal réglée. Il se compose1, il devient plus obéis
on obéissance était encore désobéissante. Son ardeur s’est changée en force , ou plutôt, puisque cette force était en quelque
éissante. Son ardeur s’est changée en force, ou plutôt, puisque cette force était en quelque façon dans cette ardeur, elle s’
cation de la volonté de l’écuyer, elle l’avertit plutôt qu’elle ne le force , et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi d
ais retourner en arrière : Marche ! marche ! Un poids invincible, une force irrésistible nous entraînent ; il faut sans cesse
z-moi des paroles puissantes ; donnez-moi la prudence ; donnez-moi la force  ; donnez-moi la circonspection ; donnez-moi la si
uelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force , cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, sembl
, que nous comptons déjà une longue suite de nos ans écoulés, que nos forces se diminuent1, et que le passé occupant la partie
9 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie ; et qui, après avoir défait de nombreu
ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force , dissipés par l’adresse, lassés et consumés par u
miséricordes, et j’attirerai partout votre attention, non pas par la force de l’éloquence, mais par la vérité et la grandeur
qui, trompé dès le début de son expédition, frustré de la moitié des forces qu’on s’était engagé à lui fournir, enchaîné bien
enforts multipliés de la leur ; malgré l’excessive infériorité de ses forces , malgré l’esprit de sédition et de vertige répand
squ’il ne peut plus se défendre, tient pendant cinq mois en échec des forces vingt fois supérieures aux siennes ; et après avo
quelques canonniers, et une poignée de soldats, qui n’avaient plus la force de remuer un canon, même pas celle de se trainer
olents ; qu’il ait fait entendre, qu’il ait fait tonner dans toute sa force la voix de cette vérité toujours si effrayante po
es preuves en les groupant avec de nouvelles couleurs et une nouvelle force , pour frapper vivement les esprits et achever de
ire ! Il faut convenir que la philanthropie est bien barbare, et qu’à force d’humanité, nous sommés devenus bien inhumains !
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
ront une clarté suprême et une simplicité parfaite, rehaussées par la force et par la grandeur. Sous la main de Descartes, el
rée. On la croirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la force et la grandeur l’abandonnent. Il semble qu’on n’a
tempéré. Si sa phrase n’a pas l’ampleur, la plénitude, l’éclat et la force de la phrase du xviie  siècle, elle ne manque pas
nouveau qu’il s’était formé, ce style dont le trait distinctif est la force . La force avait fini par manquer à la prose franç
’il s’était formé, ce style dont le trait distinctif est la force. La force avait fini par manquer à la prose française ; Rou
ïveté même est unie à la grandeur, que la grâce y est la parure de la force , et la solidité l’essence même de leur génie. Voi
cette éternité inconnue. Il est sage de s’y présenter avec toutes ses forces réunies, la raison et le cœur se prêtant un mutue
si vifs, aussi profonds qu’ils l’ont jamais été. Mais je n’ai plus la force de faire passer dans mes paroles l’énergie de mes
la plus haute perfection. Il y consacrait ses veilles, et, quand ses forces diminuaient, son âme soutenait encore son infatig
11 (1839) Manuel pratique de rhétorique
coup ils passent de la fureur au repentir ; les lois reprennent leur force , les plus criminels sont punis. Mais ceux qui res
solennelle. Ce second moyen, que l’orateur développe avec beaucoup de force , qu’il appuie d’exemples tirés de la vie de Const
ndépendamment de leur valeur intrinsèque ; tirent un nouveau degré de force de l’ordre même dans lequel ils sont disposés.
’il a livrés. Faible vieillard. La vieillesse diminue, affaiblit nos forces physiques. Souverain des empereurs. Dieu, devant
eur doit être logicien. Le discours oratoire, l’oraison, oratio, à la force des preuves doit de plus joindre tous les moyens
aminant ce que l’expression, les figures, les passions, ajoutent à la force réelle des preuves. Il est aisé de voir que les p
hacune de ces circonstances n’est pas par elle-même d’une très-grande force  ; elles ne peuvent en avoir que par leur réunion.
omme en tout, c’est une heureuse disposition qui fait la beauté et la force . Il y a déjà une disposition naturelle qui semble
aux moyens faibles ou médiocres qui n’auraient pas par eux-mêmes une force suffisante, il faut les placer au milieu, les réu
ojet ; donc, etc. » Le raisonnement de l’orateur doit avoir autant de force et de justesse que celui du logicien, mais il ne
enfin, chaque partie de la confirmation doit être traitée, l’une avec force , l’autre avec clarté ; ici ce sont des ornements,
amplifié, accumulé, réuni les moyens faibles pour leur donner plus de force par le nombre ; en réfutant, on réduit les choses
les dépouille des ornements et des mouvements qui leur donnaient une force apparente ; on divise, on sépare les circonstance
teur essaye d’arracher à la sensibilité ce qu’il n’a pu obtenir de la force des preuves. Pour employer la péroraison par mouv
eur, dans la péroraison, est de les réunir, de les présenter avec une force qui entraîne ; c’est alors, dit Quintilien, qu’il
es propres à la noblesse des pensées, à la hardiesse des images, à la force des passions. Ces différences générales entre les
ction ornée et fleurie. L’orateur doit y montrer plus de grâce que de force , plus d’art que de nature ; tout annonce qu’il ve
uditeur exigent quelque relâche. Il faut donc qu’il sache tempérer la force de ce genre par la simplicité et la douceur des d
d’un côté, à la grandeur des images, à la noblesse des pensées, à la force et à la rapidité des mouvements ; de l’autre, à l
uteur, il faut aussi que les mots, les figures et les tours aient une force , une richesse, une dignité qui répondent à la gra
raient qu’une emphase ridicule. Également, il ne doit rien y avoir de force et d’outré dans la pensée et dans le sentiment. I
vouai tout entier au sénat expirant, aux chevaliers romains dénués de force et de pouvoir, aux gens de bien asservis par la f
sition de mots ou, de pensées donne au style ou de la grâce, ou de la force , ou de la noblesse ou du mouvement. C’est cet emp
n ajoute de superflus en apparence, mais qui donne réellement plus de force à la pensée11. On regarde aussi comme figures de
rminaisons, en frappant l’oreille des mêmes sons imprime avec plus de force la pensée. 2° La conjonction, qui exprime les par
d une armée invincible ; elle répandait dans les troupes un esprit de force , de courage et de confiance, qui faisait tout sou
rvoit à tout et prend tous ses avantages, mais qui se mesure avec ses forces  ; qui entreprend les choses difficiles, et ne ten
divise et les détaille avec méthode ; souvent elle leur donne plus de force en feignant de les passer sous silence. Alors c’e
acée et rapprochée des faits ou des raisonnements qui en diminuent la force . Les exemples en sont extrêmement fréquents dans
corps nombreux « De hardis étrangers, d’infidèles Hébreux, « Mais ma force est en Dieu dont l’intérêt me guide, etc. » Quel
nom, la vie n’est qu’un songe, la gloire n’est qu’une apparence, les forces ne sont qu’un dangereux amusement : tout est vain
rait ou agirait de telle manière. Cicéron réunit ces deux figures, et force ses juges à avouer que Milon est le sauveur de la
qui se livrant sans réserve, ne se refuse à rien ; sert de toutes ses forces , s’excède, et même meurt pour mieux obéir. » Le
ce qu’ont pu jamais la valeur et l’adresse, L’ardeur, la fermeté, la force , la souplesse Parut des deux côtés en ce choc écl
à votre sort. Vous avez assez soutenu l’État, qui est attaqué par une force invincible et divine : il ne reste plus désormais
issant ; tout n’est pas, il est vrai, de la même rapidité, de la même force  ; des tableaux plus simples ou plus riants succèd
t son effet. Chaque image a par elle-même ou de la vivacité, ou de la force , ou de l’élévation ; mais ce n’est là qu’un trait
par le nombre se pressent, s’accumulent, et la dernière agit avec la force combinée des précédentes. Pour s’en convaincre, q
est pas gradué, marqué et soutenu par le nombre, perd beaucoup de sa force . Chute ou Finale. Dans les chutes ou finale
12 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
’a été enseignée par deux maîtres dont l’autorité a depuis long-temps force de loi dans nos écoles ; Rollin et Fénélon. « Il
aites la description de cette habitude, vous en peignez l’empire avec force . Le lieu de l’argument est l’habitude d’où résult
es ornements les tours et les termes capables de leur donner toute la force , toute la grâce, toute la douceur dont elles sont
pour raisonner avec justesse, s’exprimer avec aisance et donner de la force à la vérité. Il était digne de notre auguste mona
t repoussant toute espèce d’artifice, sans autre parure que sa propre force , elle n’est, pour ainsi dire, que le langage de l
t s’y rapporter. Des connaissances variées donnent à l’esprit plus de force , plus d’étendue ; il a plus d’objets sur lesquels
la peau et la chair, qui en font la beauté et l’agrément, mais non la force et la solidité ; qui couvrent et embellissent les
t et convaincu les auditeurs, à quoi l’on ne peut parvenir que par la force du raisonnement et des preuves. » (L. 5, c. 8.)
ns le discours ; 3°. d’apprendre comment il peut leur donner toute la force possible. Article premier. Sources des pre
t dans le principe de l’honnête et du juste que l’éloquence puise ses forces  ; ou il s’agit de les déterminer par l’intérêt ;
ux esprits. Il montre d’un côté richesse, puissance, accroissement de force , prospérité, etc…. ; de l’autre tout ce qui recom
éressant d’une grande question, vers lequel l’orateur dirige toute la force de ses argumens et de son éloquence : par exemple
épouiller de tout ce qui n’est pas lui. « La naissance, la beauté, la force , la puissance, la richesse et les autres biens qu
eur et la bienfaisance, dans la puissance du génie, la grandeur et la force de l’âme. « On entend avec plaisir louer les ac
majestueuse, qui tient un peu de la poésie. Tout doit y être plein de force et de dignité ; il ne souffre rien de commun, rie
leux de mettre dans tout son jour, et de faire paraître dans toute sa force le sujet qu’on traite. Mais celui qui voudrait co
n de la vérité d’un fait par les choses relatives. Ce qui en fait la force . Les choses se démontrent les unes par les autre
on veut faire preuve s’éloignent du fait contesté, moins elles ont de force , et plus la question reste conjecturale. Les preu
valeur d’une preuve. Les indices matériels ont ordinairement plus de force que les indices moraux. Un objet volé trouvé sur
ns le développement des inductions. Et si l’on observe ce qui fait la force de l’un et de l’autre, on reconnaît que c’est l’a
pèce. La justesse du raisonnement peut seule donner du prix et de la force , non-seulement au discours oratoire, mais même au
., l. V, c. 14) ; alors l’argumentation toute pure peut ajouter de la force au discours. Hors de là elle serait contraire à l
non qu’il faille bannir le syllogisme de l’éloquence dont il fait la force et la solidité, mais seulement que la forme doit
e et l’impunité du coupable, son crédit, son pouvoir, le nombre et la force de ses complices, que, par l’effroi qu’il inspira
sert d’un syllogisme auquel la forme interrogative donne beaucoup de force  : « Quand il s’agit d’un crime aussi affreux, au
né. » Cet exemple et le précédent prouvent combien cet argument a de force , combien il est imposant et oratoire lorsqu’il es
emier, chaque trait donne au conséquent qui est en avant, un degré de force qui conduit pas à pas jusqu’à l’évidence. Si l’on
nt l’honneur à la vertu, ôtent la vertu à la jeunesse. » (Caton.) La force de ces pensées consiste dans la connexité de la s
aiguë et moins piquante, la sentence enthymématique acquière plus de force et d’éclat à développer son motif, et c’est un de
r trait, si honorable pour Athènes, devait achever le triomphe que la force et la précision de l’orateur avaient préparé1. La
nt Bossuet a su l’embellir et la couvrir de fleurs sans en altérer la force . « Non, après ce que nous venons de voir, la san
long-temps victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux1 ? Force de l’exemple. L’exemple est dans le genre persua
II. Article III. Des moyens de donner aux preuves toute la force possible. Moyens de renforcer les preuves.
ons employées à la démonstration avec la chose à démontrer, qu’est la force de l’argumentation. En prenant cette notion éléme
re de vue. Enchaînement des preuves. Les preuves tirent beaucoup de force de la place qu’on leur donne dans le discours ; e
age ces idées au livre suivant. (Voyez chap. 3.) Comment juger de la force intrinsèque des preuves ? Mais comment juger de
juger de la force intrinsèque des preuves ? Mais comment juger de la force intrinsèque des preuves oratoires ? Il nous reste
ectitude dans le jugement, la netteté dans les idées, la clarté et la force dans le raisonnement ; qualités précieuses à l’au
blâme. S’il se trouve dans l’obligation de blâmer, il augmentera la force de la censure, par le respect qu’inspireront pour
’à demi, ou sous un voile transparent qui en adoucisse l’éclat. Si la force de la vérité ne réussit pas sans de grands ménage
du jugement de cette cause célèbre, c’était lui qui avait disposé la force armée autour du tribunal, pour intimider les juge
e l’espérance ou de la crainte, de l’erreur ou de la passion, qu’à la force de la vérité, de la justice, du raisonnement et d
nt ne se peindront-ils pas dans mon esprit ?….. N’est-ce pas de cette force de l’imagination que sont sorties ces belles pein
ra jamais à celui qui aura le don de s’affecter ainsi. « Car c’est la force du sentiment qui rend les hommes éloquens : Pectu
l’orateur aura relevées par avance, elle perdra aussi beaucoup de sa force . » (L. VI, c. 1.) Honneur. Honneur. Quoique Ci
e faire l’impression qu’il souhaite ; raconter avec feu, décrire avec force et abondance, charger même à propos les couleurs 
sérieux, à son éloquence, toute sa dignité, à ses moyens, toute leur force . Le pathétique indirect a plus de force. Le pat
té, à ses moyens, toute leur force. Le pathétique indirect a plus de force . Le pathétique indirect, sans annoncer autant de
ect a plus de force. Le pathétique indirect, sans annoncer autant de force , en a bien davantage. Il s’insinue, il pénètre, i
mouvemens qu’il veut produire. Il met sous les yeux le tableau de la force et de la faiblesse, de l’injure et de l’innocence
rirait. » (L. VII, Proœm.) L’ordre fait pareillement le mérite et la force du discours oratoire. Les choses qu’on a trouvées
u ex abrupto. Il est des conjonctures où l’orateur peut éclater avec force dans son début, c’est lorsqu’il s’agit d’une chos
, annoncer, promettre, et que ce n’est pas le lieu de déployer ni les forces du raisonnement, ni les ressorts du pathétique. Q
ugmenter toujours l’intérêt des faits, la progression des preuves, la force du raisonnement, et la véhémence des mouvemens or
ui, par le même moyen, usurpa la suprême puissance. » (Loc. cit.) La force de l’exemple vient du penchant qu’ont tous les ho
r en abrégé les principaux argumens, sans qu’ils perdent rien de leur force , et les présenter avec des formes nouvelles. En r
De Orat., l. II, n°. 332.) L’orateur recueillera donc ici toutes ses forces pour s’assurer la victoire. Il mettra en usage to
es inculpations. Si l’on sent qu’on n’a pas une grande supériorité de forces , on commence par lever les moindres obstacles pou
qui ne naisse de la matière que l’on traite. Une objection amenée par force annonce un orateur borné ou maladroit. 2°. Ce ser
s qu’on se propose ; on doit au contraire les exposer dans toute leur force . L’auditeur regarde en pitié la réponse à une obj
u’il peut renforcer. 3°. Il faut être assuré de pouvoir répondre avec force à des objections fortes, et de manière à ne laiss
douce, coulante, où l’on recherche plus la grâce et l’harmonie que la force  ; tels sont, selon lui, Sapho, Anacréon, Euripide
e la diction familière : le sublime se fait remarquer par l’éclat, la force , la grandeur des termes, des tours, des figures :
aractères du style. Les autres, qui sont la précision, la netteté, la force , l’élégance, la grâce, la finesse, la délicatesse
grands mots et les petites choses ne font jamais que de l’enflure. La force de l’expression s’évanouit, si la pensée est trop
lui est plus facile de conserver ; c’est celui à qui appartiennent la force des pensées, la majesté de l’expression, la véhém
ause de son énergie, c’est-à-dire, à cause de la promptitude et de la force avec lesquelles il réveille l’impression de son o
chesse d’Orléans.) C’est le mot simple et commun qui en fait toute la force . Si l’orateur eût dit : Madame est expirante, Mad
la justesse. Le faste oratoire, la recherche du langage détruisent la force et la vérité de l’éloquence. Ce défaut est d’auta
ppelle de tous côtés les passans pour leur faire admirer des tours de force qu’on substitue à la démarche simple, aisée et na
e Démosthène frapperaient moins, s’ils n’étaient lancés avec toute la force et l’impétuosité du nombre oratoire. Demosthenis
de le convaincre et de le persuader, ils ne doivent point avoir cette force , cette véhémence qui remue l’âme et l’entraîne ;
irait son plaidoyer de fleurs et d’ornemens au lieu de raisonner avec force , et d’exciter la compassion des juges ?….. » Puis
, les qualités convenables au style sont la précision, la netteté, la force , la gravité. Précision. La précision consiste à
ons exigent principalement de la netteté, elles demandent aussi de la force et du nerf. Force. « La force du style n’est p
alement de la netteté, elles demandent aussi de la force et du nerf. Force . « La force du style n’est pas seulement une su
netteté, elles demandent aussi de la force et du nerf. Force. « La force du style n’est pas seulement une suite de raisonn
justes et vigoureux qui subsisteraient avec de la sécheresse ; cette force demande de l’embonpoint, des images frappantes, d
e de l’embonpoint, des images frappantes, des termes énergiques. » La force du raisonnement n’a point lieu dans les théorèmes
nstration ne peut recevoir plus ou moins d’évidence, plus ou moins de force  ; elle peut seulement procéder par un chemin plus
urt, plus simple ou plus compliqué. » (Voltaire, Dict., phil., au mot force .) Mais elle a lieu surtout dans les questions pr
ousseau contre le suicide et le duel sont des modèles à citer pour la force du style. Gravité « Le style grave évite les s
gesse, dans cette simplicité noble qui fait son caractère. Il a de la force , mais peu de hardiesse ; sa plus grande difficult
trouve des circonstances qui demandent soit de l’ornement, soit de la force et de l’élévation. Il n’y a rien de plus ennuyeux
n’avons pas toujours assez de raison pour faire usage de toute notre force . » (La Rochefoucault.) Voilà ce qu’on appelle de
te partie du style, que l’on peut parvenir à écrire avec clarté, avec force , et avec élégance. Qualités essentielles à la pé
une période sont au nombre de quatre, savoir : la clarté, l’unité, la force et l’harmonie. Clarté. 1°. Il est impossible d’
çu par mes amis, qui m’accueillirent avec la plus vive tendresse. » Force . 3°. Ce qui donne de la force aux phrases et aux
irent avec la plus vive tendresse. » Force. 3°. Ce qui donne de la force aux phrases et aux périodes, c’est une constructi
ipal de la proposition. Cependant une phrase a quelquefois bien de la force , lorsque l’esprit, un moment suspendu, n’en trouv
s étendards, et marcher vers nos frontières pour nous accabler par la force , après nous avoir effrayés par la multitude. » O
discours étudié qu’il leur apporte, mais que c’est la passion qui le force à parler sur-le-champ. (Traité du Sub., ch. 18.)
ures, par la manière dont elles expriment la pensée, y ajoutent de la force , de la noblesse, ou de la grâce. L’expression sim
te pensée, la mort n’est pas un mal, n’acquiert-t-elle pas une grande force tournée ainsi par un guerrier qui s’encourage au
résentée d’elle-même, et non pas avoir été traînée ou s’être jetée de force à la place du sens propre qu’elle représente. » (
e, mais qui lui donne ou plus de grâce ou plus de dignité, ou plus de force , ou quelque chose de plus fin et de plus délicat,
utant de valets que de soldats. Le nombre serait doublé, mais non les forces . C’est en effet la faiblesse et l’indigence qui c
t, A qui dévorerait ce règne d’un moment. Dévorer un règne, quelle force d’expression ! Agamemnon, dans Racine, avoue qu’i
ux, le visage, le geste, font tant d’impression sur les cœurs, quelle force n’aura pas l’air même du discours, quand nous sau
1°. ou à développer nos pensées ; 2°. ou à les présenter avec plus de force , d’adresse, de ménagement, de délicatesse, etc. ;
tant éclairées l’une par l’autre, laissent mieux découvrir toute leur force , toute leur richesse. Darius est résolu à périr,
mplification comme l’âme du discours, parce que, disent-ils, toute la force de l’orateur consiste à augmenter ou à diminuer :
incant, pour persuader, pour émouvoir l’auditeur ; elle annonce de la force d’imagination, des ressources dans l’esprit de ce
s ; elle est employée pour donner au raisonnement plus de grâce et de force , et pour rendre ainsi la preuve plus capable de f
oncourent au même but. Cette figure, en multipliant ainsi les objets, force les esprits par ses vives attaques, ou leur impos
 Quel objet se présente à mes yeux ? » Il le peint ensuite avec cette force qui lui était propre : « Ce ne sont pas seulemen
astes. Mais un des principaux secrets pour donner du lustre ou de la force à toutes ces peintures, c’est l’art des contraste
ures qui servent plus spécialement à présenter nos idées avec plus de force , d’adresse, de ménagement, de délicatesse, etc.
tions. (Sall., de Bell, Cat., c. 50.) Cette figure ajoute une grande force au raisonnement. Elle donne une idée avantageuse
sons que l’adversaire ne manquerait pas de présenter avec beaucoup de force . On leur ôte ainsi le mérite et l’effet de la nou
r que légèrement, des choses sur lesquelles néanmoins on insiste avec force . On ne fait usage lorsqu’entre plusieurs choses i
ils ? Non, c’est de l’avoir faite reine malheureuse. » On sent quelle force la suspension donne ici au discours, combien elle
de ces pensées. On conçoit qu’elles peuvent varier à l’infini par la force , par l’élévation, par la grâce, par la finesse, e
que nous craignons surtout d’être accusés de sécheresse ou de peu de force , il arrive, je ne sais comment, que la plupart to
rocher de quelque vertu, marquent la faiblesse d’esprit et non pas la force  ; de même que les visages bouffis sont une marque
rop hardies. En voici des exemples. Redoutable était Fingal dans la force de la jeunesse ; redoutable est encore son bras d
est nécessaire que le style ait de la rapidité, de la chaleur, de la force  : les images se présentent en foule ; on sent par
ans cet état de fureur divine qui n’appartient qu’au poëte, et qui le force à quitter la langue des hommes pour en prendre un
cours préparé, doit être entendu de la méthode, de la clarté et de la force . Manière de s’y exercer. Quintilien, après avoi
n qui rapporte ce fait, faisait assez sentir combien il attribuait de force à l’action, puisque le même discours pouvait para
tion donne de la grâce aux paroles, de l’énergie aux sentimens, de la force au raisonnement même ; elle excite ou calme les p
it valoir des discours médiocres en eux-mêmes, quelle grâce et quelle force n’ajoutera-t-elle pas à ceux qui sont bien compos
sé, dit Quintilien, comme on n’en peut douter, que les mots aient une force considérable par eux-mêmes, que la voix ait aussi
eut donner plusieurs significations differentes à la même pensée. La force de l’expression dépend du mot sur lequel porte l’
x et dans les vaincus, ne pensent pas pour cela nous persuader que la force ait manqué à son courage, ni la vigueur à ses con
nt, on prend le ton soutenu. Le besoin de donner à ce qu’on dit de la force , de l’énergie et de l’éclat ne laisse point d’équ
, il faut y conformer son geste en lui donnant de la vitesse et de la force tout ensemble. » (L. XI, c. 3.) Dans l’expositi
n arrive au dernier membre de la période qui se prononce avec plus de force encore que les précédens. La conjonction veut qu’
e transport et d’éclat. L’interrogation demande de la vivacité, de la force . La correction s’exprime en donnant à la voix l’i
paret. C’est un langage muet, mais éloquent, et qui souvent a plus de force que la parole même. Pleraque etiam citra verba s
s attitudes et les mouvemens du corps propres à faire mieux sentir la force de la pensée. Néanmoins ses principaux instrumens
tion oratoire. Ils pensaient que l’éloquence emprunte d’elle toute sa force . L’action, selon eux, est la principale partie de
u’on doit chercher le feu des pensées, le sublime des expressions, la force et la vérité des sentimens et la bienséance des c
e la méthode 84 Art. III. Des moyens de donner aux preuves toute la force possible 88 Chap. II. Des moyens tirés des pers
lles qui servent plus spécialement à présenter nos idées avec plus de force , d’adresse, de ménagement, de délicatesse, etc 33
fait la valeur. Définition des preuves indirectes. Ce qui en fait la force . 1. Argumentatio est inventum ex aliquo genere r
n°. 41 : Philippica secunda, n°. 15 : Pro Archiâ poetâ, n°. 19, etc… Force de l’exemple. Définition de la méthode. 1. Μἐθρ
diversité des esprits. Enchaînement des preuves. Comment juger de la force intrinsèque des preuves ? Moyens que l’orateur ti
. Inconvénient du pathétique direct. Le pathétique indirect a plus de force . Exemples. Il faut réunir ces deux espèces de pat
Qualités du style dans la discussion. Précision. Abondance. Netteté. Force . Gravité Qualités du style dans le pathétique. Do
t d’unité. Il ne faut point passer brusquement d’un objet à un autre. Force . Pour renforcer les phrases, il faut retrancher l
13 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
rent en effet, ces citoyens pervers et dignes du dernier supplice, la force de votre éloquence leur aurait arraché du fond de
s tous les genres de contention lui s’élèvent entre les hommes, si la force méprisait l’adresse, la faiblesse l’inventerait.
l’on rangeait une armée en bataille, de rassembler, de distribuer ses forces , de les employer à propos après les avoir ménagée
ion, l’amplification des faits et des moyens, ce qui demande toute la force d’une raison mûre et solide, toutes les ressource
ies de l’école, mais qu’on lui apprenne à manier le raisonnement avec force et même avec dextérité, et qu’il en connaisse les
bientôt joindre une nourriture qui commence à donnera la raison de la force et de la couleur. Les bons livres en sont la sour
qu’une vraisemblance commune ; elle rejette les paradoxes, et tire sa force des mœurs et de l’opinion générale : ln dicendo a
le donne, lorsqu’ils liront qu’elle est à la fois prudence, justice, force et tempérance ; que la prudence est le discerneme
dre à chacun ce qui lui est dû sans préjudice du bien public ; que la force consiste à braver les périls et à supporter les t
er sur soi, dans de louables entreprises, et de mettre en ses propres forces une espérance ferme, d’en vaincre les obstacles e
u’on doit chercher le feu des pensées, le sublime de l’expression, la force et la vérité des sentiments, la justesse et la bi
nti ; sans quoi l’éloquence serait sans objet et n’aurait plus aucune force Elle aurait beau couler, comme un fleuve rapide,
ranchit, c’est au détroit où ses flots se resserrent et redoublent de force et d’impétuosité, c’est là qu’elle se fait connaî
e, une action pleine de chaleur, et plus ou moins véhémente, selon la force des obstacles que son sujet lui donne à renverser
on ; mais je crois voir le jeune élève sortir de cette école avec une force d’appréhension, une vigueur de jugement, une habi
e l’éloquence de s’essayer en liberté, lorsqu’ils auraient acquis des forces . Ce serait, même dans les deux classes, une récom
lui de prendre sa place, et de parler contre lui-même avec autant de force et de chaleur que ferait un homme éloquent ; 3° q
urellement employée et mise à sa place, ne donne de la grâce ou de la force à l’élocution. Mais il faut que l’élève apprenne
sa rapidité pressante ; la réfutation, par la dextérité des tours, la force des répliques et la chaleur des mouvements ; la c
la chaleur des mouvements ; la confirmation, par un accroissement de force et d’énergie ; la conclusion, par cet éclat qui p
ou sur les conséquences ; si dans la réfutation il doit agir de viré force , ou ruiner insensiblement les moyens de son adver
oquence est vague, et manque des deux propriétés qui en font toute la force , la convenance et l’à-propos. Que les jeunes gens
éloquent. Mais, comme pour développer le corps et lui donner plus de force et plus de souplesse, on exerçait les jeunes Roma
cipes sans les confondre, et c’est là l’esprit de géométrie. L’un est force et droiture d’esprit, l’autre est amplitude d’esp
rs objets particuliers que chacun suit pour y arriver et qui ayant la force de nous plaire sont aussi forts, quoique pernicie
titue toujours mentalement les définitions à la place des définis, la force invincible des conséquences ne peut manquer d’avo
oindre doute ; et jamais celles où elles manquent ne peuvent avoir de force . Il importe donc bien de les comprendre et de les
t, si l’un le comprend en sorte qu’il en sache tous les principes, la force des conséquences, les réponses aux objections qu’
s les autres qui l’ont dit en passant, qu’un homme plein de vie et de force d’avec un homme mort. Tel dira une chose de soi-m
a peut-être emprunté les règles de la géométrie sans en comprendre la force  : et ainsi, en les mettant à l’aventure parmi cel
gtemps, jointe à l’emportement du geste, à l’éclat de la voix et à la force des poumons. Les pédants ne l’admettent aussi que
és, les raisons réciproques n’y sont point rapportées dans toute leur force , ni avec une entière exactitude ; et ce qui use l
un peu plus avancé, et qu’on appelle la jeunesse, ou l’on n’a pas la force de l’embrasser par choix, ou l’on n’a pas celle d
son anagramme. Certes est beau dans sa vieillesse, et a encore de la force sur son déclin : la poésie le réclame, et notre l
-je parler ? comment daignez-vous m’entendre ? Avouons-le, on sent la force et l’ascendant de ce rare esprit, soit qu’il prêc
erce, qui les rend sains, proportionnés, agiles, vigoureux, pleins de force et de bonne grâce (vous savez, Monsieur, que les
lein d’humeurs pour lui rendre la santé et par la santé l’appétit, on force la nature, on lui fait un appétit artificiel par
irait son plaidoyer de fleurs et ornements, au lieu de raisonner avec force et d’exciter la compassion des juges ? L’amour du
saurait faire un habile homme. En cet état on ne peut rien dire avec force , on n’est sûr de rien ; tout a un air d’emprunt e
éron parler comme Platon en cette matière ? Il vous dira que toute la force de la parole ne doit tendre qu’à mouvoir les ress
selon Cicéron même, des expressions dont tout l’ornement naît de leur force et de la nature du sujet. C. Je n’entends point
qu’il fait voir, on n’entend plus que ce qu’il fait parler. Voilà la force de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’
à des mouvements. Si on disait cela avec tranquillité, il perdrait sa force . B. Le croyez-vous ? A. Vous le croirez aussi b
excellé, particulièrement les Hébreux. Rien n’égale la vivacité et la force , non-seulement des ligures qu’ils employaient dan
ée de la servitude des déclamateurs, et il l’a remplie de beaucoup de force et de dignité. Il est très-capable de convaincre 
e prêchât point par cœur ? Jamais il ne ferait des discours pleins de force et de justesse. A. Je ne voudrais pas empêcher le
. D’un autre côté, que ne gagnera-t-il pas pour la liberté et pour la force de l’action, qui est le principal, supposant qu’i
ait bien rangé dans sa tête ! Nous devons conclure qu’il parlera avec force , avec ordre, avec abondance. Ses périodes n’amuse
une connaissance étendue des mœurs, la lecture de l’antiquité, de la force de raisonnement et d’action. N’est-ce pas là, mon
t où l’auditeur sera préparé par d’autres choses à en sentir toute la force . Souvent un mot qui a trouvé heureusement sa plac
ire à la fin une récapitulation qui recueille en peu de mots toute la force de l’orateur, et qui remette devant les yeux tout
nflure de son temps et la dureté africaine, il a pourtant beaucoup de force et d’éloquence. On voit partout une grande âme, u
grand talent pour la persuasion. C’est un homme qui raisonne avec une force singulière, qui est plein d’idées nobles, qui con
mbroise, nonobstant quelques jeux de mots, écrire à Théodose avec une force et une persuasion inimitables ? Quelle tendresse
n siècle pire : il a pourtant écrit plusieurs choses avec beaucoup de force et de dignité. Il faut savoir distinguer ce que l
t dans l’art oratoire, c’est que l’élégance ne fasse jamais tort à la force  ; et le poëte, en cela comme dans tout le reste,
physicien, ajoute qu’on ne pouvait résister à un philosophe de cette force . Un autre qui vient d’écrire un petit livre (lequ
oût en tout genre est d’imiter la nature avec le plus de fidélité, de force et de grâce. Mais la grâce n’est-elle pas arbitra
aussi facile à répandre Que l’est celui du plus bas rang ; Que d’une force sans seconde La mort sait ses traits élancer, Et
t avec nous qu’il a déployé un très-grand génie, un sens profond, une force d’esprit supérieure dans Cinna, dans plusieurs sc
de la finesse, de la délicatesse dans un discours de véhémence et de force . Mais ces beautés ne s’enseignent pas ; il faut b
happées à l’écrivain. « Qu’il subisse sans murmurer les arrêts d’une force universelle qui ne peut revenir sur ses pas, et q
s’écarter des règles que son essence lui prescrit. » Qu’est-ce qu’une force qui ne revient pas sur ses pas ? Les pas d’une fo
Qu’est-ce qu’une force qui ne revient pas sur ses pas ? Les pas d’une force  ! Et, non content de cette fausse image, il vous
que de nous procurer un bonheur vers lequel notre propre nature nous force de tendre sans cesse. Tout ce que nous faisons ou
it un physicien et qu’on ne pouvait résister à un philosophe de cette force  ». Des livres très-estimables sont infectés de ce
pelle de tous côtés les passants pour leur faire admirer des tours de force qu’on substitue à la démarche simple, noble, aisé
fois de ses lettres, écrites avec autant de pureté que de génie et de force , eodem animo scribit quo pugnat 79 ; et je vous d
ance on ne peut pas la dire. Bossuet a menti avec une élégance et une force admirables, tant qu’il a eu à parler des anciens
spagnole est noble et grave ; la langue anglaise est énergique, et sa force a de l’âpreté. Ainsi lorsqu’il se trouve parmi la
e du monde qui eut dans le caractère le plus éminemment ce mélange de force , de mobilité, de souplesse : je n’ai pas besoin d
même temps ; mais ils gardèrent tous les deux assez de leur première force pour être mâles et vigoureux, dans le temps même
et l’âme en dépit de l’oreille et sans le prestige de 1 imagination, force l’écrivain à serrer son style, à lui donner du po
théâtre, trouvaient-ils que le naturel de l’expression en taisait la force , comme nous l’observons nous-mêmes dans le langag
vers, dans le style tragique, est donc celui où parle la nature avec force et avec noblesse, sans que la facilité, la justes
s couleur, à une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force , ou de grâce, ne serait pas seulement économe, il
, lui répugne. Exprimer sa pensée avec le moins de mots et le plus de force qu’il est possible, voilà le style austère et gra
gnol lui répond : Comptez, ils y sont tous. Souvent elle est dans la force que l’image communique à l’idée : ...... Animum 
cêtres et à votre postérité. Les mots sur lesquels se réunissent les forces accumulées d’une foule d’idées et de sentiments s
vastus, et ploratibus inquies (Tac.). La véhémence dépend moins de la force des termes du tour et du mouvement impétueux de l
grands mots et de petites idées ne font jamais que de l’enflure : la force de l’expression s’évanouit si la pensée est trop
ois le vague et l’immensité de la pensée ou de l’image qui en fait la force et la sublimité. Telle est cette peinture de l’ét
ieil Horace ; mais on ne fait pas réflexion que ces mots doivent leur force à ce qui les précède ; la scène où ils sont placé
orentes etiam, et leviter ornati. (Cic. Orat.) Le troisième n’a ni la force et l’élévation du premier ni la subtilité du seco
nler, les terrasser, ou par des coups imprévus et soudains, ou par la force et la rapidité d’une impulsion qui va croissant,
nse. Ce n’était pas des ornements de l’éloquence tempérée, mais de la force , de la chaleur de la haute éloquence de Crassus,
sses vi orationis tuœ. (De Orat.) Mais dans un degré de chaleur et de force inférieur à l’éloquence de Crassus, la clarté, le
ces caractères dans ses expressions, sans perdre de son feu et de sa force  : ce qui témoigne incontestablement un grand tale
assez d’un coup d’œil, et Roxane se trouve caractérisée avec plus de force . Voilà la manière de peindre de Racine : il est r
pagnols et les Latins, auteurs pleins d’enflure, dont il a préféré la force gigantesque à la simplicité plus noble et plus to
quelle tragédie a-t-on vue où tous les personnages fussent de la même force  ? Cela ne se peut : Mathan et Abner sont peu cons
ément ; personne n’a peint avec le même bonheur l’inflexibilité et la force d’esprit qui naissent de la vertu. De ces dispute
ce qu’ils ont de plus propre, je dirai que Corneille a éminemment la force , Boileau la justesse, La Fontaine la naïveté. Cha
ait soumis et qui sut toujours subjuguer, par les bienfaits ou par la force , le courage ailleurs indomptable de ses ennemis.
u poulailler mérité le suffrage. On ne nie pas qu’il n’y ait quelque force dans cette peinture ; mais combien en sont basses
e mettre plus de passion, plus de conduite, plus de raison et plus de force dans nos opéras, que leur inventeur n’y en a mis.
ait mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec plus de force . Je prends la liberté de défendre encore contre s
rir une autorité incontestable, et qui me paraît être écrite avec une force , une précision et des images dignes d’un tel pein
ue chose, ce ne sont pas certainement les expressions, qui sont d’une force infinie et toujours les plus propres et les plus
se le génie. Personne n’a peint les détails avec plus de feu, plus de force , plus d’imagination dans l’expression, qu’on n’en
ts ; et il s’est bien plus attaché à relever leurs ridicules que leur force . Je crois qu’il est permis de présumer qu’il n’y
chapper ; illustre en sortant de l’enfance, par la grandeur et par la force de sa poésie féconde en pensées, et bientôt après
des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. Par la force du génie, on se représentera toutes les idées gén
dre et d’élever ses pensées : plus on leur donnera de substance et de force par la méditation, plus il sera facile ensuite de
e uniformément dans un écrit que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, e
ours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie. Pen
bstacle ne l’arrête, ne le contient, ne le rend circonspect, et ne le force à choisir entre ses pensées. Dans les langues enc
n sait le placer. Il faut souvent, pour en bien connaître le sens, la  force , la propriété, avoir appris son histoire. La scie
style qui ruine l’esprit, tant il consomme de pensées, tant il met de forces en action, tant il nous cause de dépense, tant il
cipe important, mais difficile à observer, pour peu qu’on écrive avec force . LXXVIII. Le style littéraire consiste à donner u
inesse sont seules les véritables indices du talent. Tout s’imite, la force , la gravité, la véhémence, la légèreté même ; mai
le l’impression des idées sur l’esprit, en leur donnant à la fois une force physique et une force intellectuelle. CVII. Il fa
ées sur l’esprit, en leur donnant à la fois une force physique et une force intellectuelle. CVII. Il faut, dans les comparais
t d’abondance ; l’auteur des Caractères, plus de précision et plus de force  : le premier, d’une imagination plus riante et pl
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
généraux, qui disposèrent des armées et des royaumes, sentirent leur force et ne purent plus obéir. Les soldats commencèrent
sonne ne connaît1, et qui, dans le secret et le silence, augmente ses forces chaque jour. Il est certain que, si elle parvient
e et un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours le
ui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu. Ceux d
patrimoine des particuliers. La république est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et
s citoyens et la licence de tous. Athènes eut dans son sein les mêmes forces pendant qu’elle domina avec tant de gloire et pen
renvoie pas des hommes. Il était toujours aussi aisé de triompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de s
-t-on prendre l’essor, ils vous arrêtent par la manche ; a-t-on de la force et de la vie, on vous l’ôte à coups d’épingle ; v
ieu.) 4. Montesquieu, comme Bossuet, aime à donner aux mots toute la force de la simplicité. 5. Le droit de suffrage ne s’e
grandeur et sa chute. L’un a saisi quelques traits primitifs avec une force qui lui donne la gloire de l’invention ; l’autre,
our les affectations du bel esprit et du faux goût, et la brièveté le force à la perfection. Bossuet, plus négligé, se conten
15 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
t l’action est simple. Un grand génie peut, il est vrai, par sa seule force et par l’observation de la nature, créer un ouvra
il trace ses caractères, c’est par la vérité de ses descriptions, la force des sentiments et sa prééminence sur tous autres
ands et sublimes. Nous pouvons observer que toute grande puissance ou force mise en action fait naître des idées sublimes, et
plus fertile du sublime moral. Cependant la vigueur du caractère, la force d’esprit, souvent même l’audace en quelque genre
tiques sur sa traduction de Longin, définit le sublime : une certaine force du discours, propre à élever la pensée et à ravir
ves émotions. Il faut de plus que la description de l’objet joigne la force à la concision et à la simplicité. L’expression d
t fait subir des changements plus favorables à la délicatesse qu’à la force des idées. Parmi les écrits anciens et modernes,
ù il altère le ton de son coloris, la tension de l’esprit diminue, la force du sentiment est affaiblie ; le beau peut subsist
et. Si la concision et la simplicité sont essentielles au sublime, la force est une autre condition de ce genre de style. La
en a cependant, tels que Démosthène et Platon, qui toujours pleins de force et de dignité dans leurs conceptions, par une sér
re de caractères simples, dont le mélange combiné, portant aux yeux à force d’habitude tout ce que les articulations des orga
ause. On remarqua que ces verbes joints au participe lui donnaient la force affirmative, et qu’ils pouvaient suppléer aux mod
multiplièrent ces signes de relation. Dans la plupart des langues, la force et la beauté dépendent de l’usage bien entendu de
ce qu’il veut exprimer ; la seconde, qu’il comprenne parfaitement la force et la valeur des mots dont il fait usage. Pour pa
erait lâche, diffus, traînant. La courte phrase ou incise est dans sa force lorsqu’elle est composée de deux ou trois mots. L
nt être les quatre suivantes : 1º clarté et précision ; 2º unité ; 3º force  ; 4º harmonie. Je traiterai de chacune d’elles av
construction de la phrase, j’arrive à la troisième, que j’ai appelée force , qui consiste en une disposition de mots ou de me
nts. En fuyant la prolixité on imprime aux écrits un nouveau degré de force et de beauté. La seconde règle que je rappelle po
t les supports de la phrase, et conséquemment une grande partie de sa force et de sa grâce dépend de l’emploi de ces particul
eux exemples la suppression de la conjonction donne aux phrases de la force et de la vivacité. De même lorsque nous voulons é
que liés, sont cependant distincts. Le troisième moyen d’augmenter la force de la phrase, c’est de disposer les expressions l
dire sur la phrase, sous le rapport de la clarté, de l’unité et de la force  ; la loi fondamentale est que les idées doivent ê
t toutes les diverses propriétés dont j’ai parlé, précision, unité et force  ; car il est certain que toutes les fois que nous
a phrase sous ces trois rapports principaux, la clarté, l’unité et la force , nous allons nous occuper de l’harmonie, ou plais
tion du lecteur ou de l’auditeur et conserver de la vivacité et de la force dans nos ouvrages, sachons varier notre discours 
a mélodie nous pousse jusqu’à sacrifier la clarté, la précision ou la force du sentiment ; tous mots insignifiants, introduit
e est trop visible. Chez lui, la pompe de la phrase nuit souvent à la force de l’expression ; cette chute remarquable esse v
, c’est qu’ils ont observé que ce sont elles qui constituent toute la force et la beauté du langage, qu’elles le revêtent d’u
mot lion est détourné de sa véritable signification pour exprimer la force jointe à l’audace. La seconde espèce, appelée fig
acilement d’un objet à un autre, de manière à le peindre avec plus de force que si l’expression littérale avait été prononcée
c’est une sorte de peinture qui sert à donner à la conception plus de force et de vivacité. Cette figure seule est plus fréqu
ence : mais si l’orateur a fortement raisonné, et est parvenu, par la force de ses arguments, à mettre en un jour avantageux
’orné et le tempéré : par l’élevé il entend un style distingué par sa force et sa fermeté, dédaignant la douceur et les ornem
e, un style fleuri, doux et coulant, plus amant de la grâce que de la force . Il offre pour exemple Hésiode, Sapho, Anacréon,
nouveau. Ses périodes sont disposées de manière à produire plutôt la force et la précision que la grâce et l’harmonie ; et c
ntendre. Il est peu jaloux d’exprimer d’abord sa pensée dans toute sa force , parce qu’il a l’intention d’en renouveler l’impr
tion d’en renouveler l’impression ; chez lui l’abondance supplée à la force  ; il aime la magnificence et les ornements de tou
ne impression plus forte et mieux sentie, et satisfait l’esprit qu’il force à réfléchir. Un sentiment exprimé diffusément ser
résenter en tournant et retournant l’objet sous plusieurs aspects. La force et la vivacité de la description, soit en prose,
ins ont conservé avec un style nombreux et abondant un grand degré de force  ; Tite-Live en est un exemple. La vraie source du
e ne soit pas exigé, cependant tout écrivain doit s’exprimer avec une force proportionnée à la crainte qu’il peut concevoir d
t plat. Les compositions graves demandent surtout que ce caractère de force prédomine dans le style ; l’histoire, les discour
à l’énergie comme aux autres qualités du style. Trop d’attention à la force et de négligence aux autres parties donnent à l’a
es les parties de sa composition, l’importance du sujet et une grande force de sentiment doivent attacher l’attention du lect
en lui donnant le nom de véhément. « La véhémence dépend moins de la force des termes que du tour et du mouvement impétueux
passer dans l’âme d’autrui. » (Marmontel.) Elle exige toujours de la force , mais elle n’est, en aucune manière, ennemie de l
guments les plus convaincants, qu’il les présente avec la plus grande force , qu’il les arrange dans l’ordre le plus parfait,
l nous pousse à des résolutions vigoureuses, à des actions pleines de force et de chaleur. Les débats des assemblées populair
 ; que toute affectation dans le geste ou la prononciation détruit la force de l’orateur ; qu’un discours lu exerce moins d’i
Mais, tant que les rapports des hommes entre eux furent rares, que la force et la violence furent les principaux moyens d’arg
é et de bonnes pensées ; ils sont doux et coulants, mais dépourvus de force . Il ne s’engagea jamais dans les affaires publiqu
rien de la pompe d’Isocrate ; c’est de l’atticisme pur dans toute la force de l’expression ; simple sans affectation, mais s
s toute la force de l’expression ; simple sans affectation, mais sans force et quelquefois sans chaleur. Isée est surtout rem
ilieu de cette lutte avec honneur et magnanimité, et parle avec cette force et cette noble dignité qu’inspirent les grandes a
ain. Mais ces défauts sont bien rachetés par l’admirable et puissante force de son éloquence énergique, qui subjugua tous ceu
t comme un orateur plus fleuri que persuasif, préférant la grâce à la force . Delectabat Athenienses, dit Cicéron, magis quam
es. Nul orateur n’a jamais mieux connu que Cicéron la puissance et la force des mots : il les coordonne de la manière la plus
. Lorsqu’un grand intérêt public échauffait son âme et exigeait de la force et de l’indignation, il s’éloignait considérablem
n des rapports, évidente et facile. Le caractère de Démosthène est la force et l’austérité ; celui de Cicéron est la grâce et
n noble et grave, débit imposant, dialectique pressante, élévation et force , entraînement ; ajoutez-y de vastes connaissances
à la tribune avec cette noble confiance que donne le sentiment de ses forces , et, debout sur la brèche, il a combattu pour son
naissance, sont jugés par Voltaire dignes de Cicéron : ils allient la force à l’adresse. Son langage simple et naïf donne à l
ant, et croyait l’avoir terrassé, tout à coup il se relevait avec une force effrayante ; on croyait voir l’Ulysse d’Homère pr
e père refusait de reconnaître deux de ses filles, il plaida avec une force et une chaleur entraînante. Le père, présent à l’
t sans vérité. Ce sont les veræ voces ab imo pectore qui amènent la force et la conviction. Je sais que les jeunes gens, da
e, la plus belle conquête de l’éloquence, puisqu’elle réunit alors la force du raisonnement à la véhémence de la passion, et
ns une composition écrite. Au milieu du torrent de la déclamation, la force de la figure fait impression, l’inexactitude écha
ordant trop à la prolixité, l’orateur perd souvent plus du côté de la force qu’il ne gagne par la clarté qu’elle répand sur s
utenus par l’éloquence, pour commander l’attention, pour donner de la force à l’argumentation, et empêcher que les moyens emp
simple, les arguments puisés dans des sujets connus acquièrent de la force par la concision ; mais l’obscurité de la loi exi
ou de discernement pour apercevoir, ou de loyauté pour reconnaître la force les raisonnements qu’on lui oppose ; mais lorsqu’
ions, toutes choses néanmoins qui élèvent le génie, lui donnent de la force et de l’étendue, et qui contraignent bien moins l
uences. Cela seul peut donner à ses exhortations cette chaleur, cette force , cette ferveur de piété bien plus puissantes que
ave erreur. Les épithètes ont souvent une grande beauté et une grande force  ; mais si nous en abusons, si nous les accumulons
n a ses partisans. À Bourdaloue ils attribuent plus de solidité et de force dans le raisonnement ; à Massillon une manière pl
ement un principe général qu’il ne faut pas d’abord déployer toute sa force , mais s’élever et grandir graduellement. Il y a d
rononçons naturellement et mécaniquement nos paroles avec un degré de force suffisant pour nous faire entendre de celui auque
n homme qui s’efforce d’arracher l’approbation par la véhémence et la force des sons. Une prononciation bien distincte contri
ent ; ils les allongent et les traînent en pensant donner ainsi de la force et de la gravité à leurs discours et ajouter à la
mmes occupé de l’intonation, qui n’est que le degré d’élévation et de force de la voix dans le discours, puis de l’articulati
tique, cependant un poète, sans l’assistance de l’art et par la seule force de son génie, peut s’élever plus haut que ne sera
ui s’efforce de nous persuader. Cette opinion donne du poids et de la force à tout ce qu’elle dit ; elle y ajoute même de l’a
16 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
ruit et convaincu les auditeurs ; et on ne peut y parvenir que par la force du raisonnement et des preuves12. On distingue or
scius d’Amérie, c. 27. La meilleure manière de donner au sorite de la force et de la vérité, c’est d’en motiver les moyens à
d’avoir fait la guerre aux peuples de Phocide. Cet argument a peu de force , attendu que l’exemple n’est jamais une preuve né
aturel, qui est devenue l’unique ornement de notre âge, en a banni la force et la solidité d’un génie profond et laborieux ;
ndre avec la figure ainsi nommée, établit des rapprochements, et nous force à conclure du plus au moins, du moins au plus, ou
éron parler comme Platon en cette matière ? Il vous dira que toute la force de la parole ne doit tendre qu’à mouvoir les ress
l’âme, surtout pour des intérêts qui lui sont étrangers. Telle est la force des pensées et des sentiments dont l’orateur fait
, messieurs ? On vient. Comment vient-on ? On poursuit ma partie ; on force une maison. Quelle maison ? Maison de notre propr
pathétique n’entraîne les esprits que quand ils ont été soumis par la force des raisons, et la passion n’a de prise que sur c
loquence, produisit de nombreux orateurs, également admirables par la force du raisonnement et par le talent d’émouvoir ; mai
n, veut sans feinte et sans détour se tenir prêt à servir de toute sa force la république, les riches en contribuant de leurs
un autre Philippe ; car il doit bien moins ce qu’il est à ses propres forces qu’à votre inaction44. » Voilà ces traits qui fa
être utile : c’est le bons sens qui parle sans autre ornement que sa force . Il rend la vérité sensible à tout le peuple ; il
s patriciens. « Jusques à quand, lui disait-il, méconnaîtrez-vous vos forces , lorsque la nature a voulu instruire les animaux
rit n’y était d’aucun usage. Un déclamateur fleuri n’aurait eu aucune force dans les affaires. Le genre fleuri n’atteint jama
ur de l’action qui semble donner à nos compositions oratoires plus de force et d’éclat… Ainsi mes discours contre Verrès four
er celui qu’elle veut y mettre. Quiconque ne sent pas la beauté et la force de l’unité et de l’ordre, n’a encore rien vu au g
ntre surtout lorsqu’il lutte contre les obstacles et les dangers : sa force est dans le combat. Un brave soldat disait, à la
est agitée. Si la nécessité d’une défense les oblige de s’élever avec force contre leur abbesse, elles se flattent que ce ser
ndale aux Juifs, et qui paraît une folie aux Gentils, mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu à ceux qui sont app
partie la plus essentielle du discours : toute l’adresse et toute la force de l’art oratoire y sont renfermées ; le reste n’
fin qu’elles se prêtent un mutuel secours, et qu’elles suppléent à la force par le nombre. Quintilien donne un exemple de cet
iste pas dans la multitude des paroles, mais dans la grâce ou dans la force dont elle revêt le raisonnement. Quand on dit tou
amplification est celle qui donne au raisonnement plus de grâce ou de force . Si l’orateur a rempli cet objet en peu de mots,
ens trouvés et mis en ordre, il ne reste plus qu’à les présenter avec force et chaleur ; c’est le devoir de l’Élocution. Voyo
ue des notions confuses désignées par les noms vagues de qualités, de forces , de propriétés, de vertus. Nous savons que le res
st-elle ? L’élasticité de l’acier. Et qu’est-ce que l’élasticité ? La force qu’ont les corps de se rétablir dans leur premier
rce qu’ont les corps de se rétablir dans leur premier état dès qu’une force plus grande cesse de les fléchir ou de les compri
force plus grande cesse de les fléchir ou de les comprimer. Et cette force de réaction, quelle est-elle ? Plus de réponse en
Mais ce que j’avais fait par la parole, Philippe le détruisait par la force  ; et tu t’en prends à moi ! et tu ne rougis pas d
nts solides, l’adresse à tourner l’accusation contre l’accusateur, la force , la vivacité, le pathétique, enfin tous les moyen
on et de la Disposition, et lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force . Nam quum omnis ex re atque verbis constet orati
pelle de tous côtés les passants pour leur faire admirer des tours de force , qu’on substitue à la démarche simple, aisée et n
de la finesse, de la délicatesse dans un discours de véhémence et de force . Mais ces beautés ne s’enseignent pas. Il faut be
ri, cependant il faut qu’il ait un certain suc, et, sinon une extrême force , du moins celle qui prouve la santé. Commençons d
l’entendre. Le second genre de style a un peu plus d’abondance et de force que le premier, mais moins d’élévation que celui
, est ce genre sublime, riche, majestueux, éclatant, armé de toute la force de la parole. C’est cette élévation, cette grande
sse, dans cette simplicité noble, qui fait son caractère ; il a de la force , mais peu de hardiesse. Sa plus grande difficulté
s couleur, à une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force , ou de grâce, ne serait pas seulement économe, il
aussi quelquefois triompher l’orateur. Dans un degré de chaleur et de force inférieur à la haute éloquence, la clarté, les dé
ours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie141. Les
n peu de mots le sentiment ou la pensée, pour l’exprimer avec plus de force et lui donner plus de ressort. Tels sont ces vers
en être cause, et mourir de plaisir ! Souvent l’énergie est dans la force que l’image communique à l’idée. Corneille dit qu
ent : c’est la même idée ; à peine la reconnaît-on. Tacite a moins de force (Hist., I, 7) : Servorum manus avidæ, et tanquam
iens, et veux m’assassiner ! Les mots sur lesquels se réunissent les forces accumulées d’une foule d’idées et de sentiments,
urs : c’est un terme hasardé, mais placé, qui exprime l’énergie et la force des pensées et du style. Le dictateur Camille ava
éternelles de sa colère et de sa justice142. » Ceux qui affectent la force du style tombent quelquefois dans l’exagération.
mais forts de choses. Oui, Lamotte, vos vers sont durs, mais ici la force dégénère en affectation barbare. Prenez-vous pour
net fatidique, votre oracle roulant ? La véhémence dépend moins de la force que du tour et du mouvement impétueux de l’expres
, et quand on doit se le défendre151. Pour donner au style ou plus de force ou plus de grâce, dans les nuances diverses que n
, curiosa felicitas . Les écrivains médiocres, faute de connaître la force des expressions, les unissent quelquefois sans gr
sont, comme dit J.-B. Rousseau le clinquant du discours. Et qui, par force et sans choix enrôlés, Hurlent d’effroi de se voi
vérité ! » On voit ici les épithètes contribuer à l’élégance et à la force du style. Il y en a de plus remarquables encore,
tant de valets que de soldats : le nombre serait doublé, mais non les forces . C’est en effet la faiblesse et l’indigence qui c
yle, qui, par la manière dont ils rendent la pensée, y ajoutent de la force ou de la grâce. Elles sont proprement l’expressio
que si l’on disait simplement qu’il dort. Virgile a prêté une double force à cette image : Invadunt urbem somno vinoque sep
Celle-ci, dans Zaïre, est touchante et vraie : Le Dieu qui rend la force aux plus faibles courages, Soutiendra ce roseau p
ine ; la gradation (κλῖμαξ), qui arrange les mots selon leur degré de force ou de faiblesse ; l’expolition, espèce d’amplific
s lui fournissent, qu’il n’en laissera échapper aucun qui n’ait de la force ou de l’élégance. Il emploiera surtout les métaph
, l’étonnement, anime le discours, tient l’auditeur en haleine, et le force à recevoir l’impression. Massillon commence ainsi
33). Quintilien (VIII, 3) développe d’une manière admirable toute la force et toute l’énergie de cette courte description. Q
elle amène l’accumulation, qui ramasse toutes les circonstances avec force et vivacité sous un seul point de vue. Peindre, c
dans Racine ; on y sent un cœur touché, on est touché soi-même par la force de la peinture. C’est le propre de la poésie : u
ous avons cité des exemples des poètes pour faire mieux comprendre la force de cette figure ; car la peinture est encore plus
uste : « L. Catilina, né d’une famille patricienne, eut en partage la force du corps et de l’âme, mais un esprit méchant, un
aiblir la pensée ; mais les idées accessoires en font sentir toute la force . Quand Chimène dit à Rodrigue (Cid, III, 4) : Va
et de cette figure est de donner plus de grâce au discours ou plus de force et de clarté au raisonnement. La poésie aime à se
sons que l’adversaire ne manquerait pas de présenter avec beaucoup de force  : elles perdent ainsi le mérite et l’effet de la
Cette espèce de triomphe, dont l’orateur jouit d’avance, augmente ses forces , et lui donne un air de confiance qui subjugue et
fils ? Non, c’est de l’avoir fait reine malheureuse. » On sent quelle force la suspension donne ici au discours, combien elle
ur. Voilà des mouvements. Qu’on supprime la figure, presque toute la force de la pensée disparaît. Je ne sais où aller dans
pas, et reprendre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses preuves, en les résumant ; presser l’advers
orme vive et brillante des pensées qui ont déjà par elles-mêmes de la force et de la vérité. C’est surtout ici qu’il faut de
e mesure, il faut dire qu’un discours médiocre, soutenu de toutes les forces et de toutes les grâces de l’action, fera plus d’
continu ou divisé : il est continu, quand on précipite le débit avec force et rapidité : il est divisé, quand les phrases an
ntinu ou divisé. Lorsqu’il est continu, l’organe prend un peu plus de force  ; la voix se précipite sans interruption comme le
aisse toujours quelque gravité. On étend le bras, quand on parle avec force  ; on le ramène, quand le ton est plus modéré. Le
ant la jeunesse dans tous les arts des Muses (πᾶσα μουσική) ; mais la force même des choses les obligea de sacrifier la musiq
hui, ne puisse offrir au talent naissant l’occasion de développer ses forces  ; la jeunesse aimera toujours à promener son imag
raison naïve, leur simplicité majestueuse, les égalent peut-être à la force et au génie de Platon. Ils ont bien senti tous le
à notre douleur ; il nous demande où est ce Dieu puissant, ce Dieu de force et de victoire qui veillait sur Israël, comme l’a
erva. » Il parlait, et leur fureur tombait peu à peu : vaincus par la force de ses discours, ils déposent leurs armes ; on lo
erres du dehors que par la tyrannie qui la dévorait, elle n’a plus de forces que pour se déchirer elle-même. À la place du tyr
rateur célèbrera d’abord les commencements du règne de Constantin, la force et la gloire rendues à l’empire, les barbares rep
s. C’est la tradition des souvenirs, C’est le patriotisme qui fait la force des peuples. Sans doute la puissance romaine est
autre lieu de si grandes destinées. L’empereur ne pourra partager ses forces sans les affaiblir ; il aura créé deux capitales,
rage ne saurait être épuisée. Mais loin de nous l’idée de diviser nos forces pour les affaiblir. Constantin, en partageant sa
17 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
sortis des mains de la nature, c’est de trouver des discours dans la force du terme, des harangues de longue haleine, et qui
e Jourdain, pour vaincre des nations qui vous passent en nombre et en force , pour prendre des villes dont les remparts s’élèv
ez les peuples étrangers : vos yeux le verront, et vous n’aurez ni la force ni le courage de les défendre. Les moissons que v
français ou étranger, rien de comparable à ce beau discours, pour la force ou la véhémence. Sans parler ici de son mérite pr
te, et qu’il y a aussi loin du grec à l’hébreu, sous le rapport de la force des mots et de l’énergie des images, qu’il y a lo
reste de ce discours, saint Paul expose en peu de mots, mais avec la force de la vérité, quelques-uns des dogmes de la relig
18 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
comme l’Iliade est à Homère ; et il y a peut-être plus de génie et de force d’invention dans le Paradis perdu qu’il n’y en a
que s’avilir par une imitation servile, et tout ce qui demande de la force est au-dessus d’elle. Ce n’est point le nom de do
rêmement froids ; les prédicateurs cherchent moins à persuader par la force de leur éloquence, qu’à convaincre par l’évidence
dut une vieillesse honorable et paisible. Il puisa dans le travail la force de supporter des pertes douloureuses. Né avec une
vigoureux. Quelques années avant de mourir, il ne se sentait plus la force de soutenir la fatigue de la prédication, et, dan
rmons, et il déploya dans ce travail une vigueur d’entendement et une force d’exécution égales à celles de son âge mûr. L’hiv
ucher, mettent dans les expressions qu’ils emploient une grâce et une force quelquefois très remarquables ; ils commencent al
manière à la fois claire et agréable, avec pureté, avec grâce et avec force  ; car autrement il est impossible d’exprimer ses
loquence, il faut bien que nous la possédions aussi pour en sentir la force et le charme. Je ne m’étendrai pas davantage sur
le possèdent, n’est presque jamais accompagné de l’élévation et de la force . Après avoir défini la nature du goût, après avoi
elle vient moins de son étendue que de son éternel mouvement et de la force irrésistible de cette immense masse d’eau. Partou
marquer qu’en général l’action d’une grande puissance ou d’une grande force produit en nous des idées sublimes, et peut-être
commotions de la nature. Rien n’est plus sublime que le pouvoir ou la force irrésistible : un fleuve dont les eaux coulent pa
leurs plus sublimes comparaisons du lion ou des autres animaux d’une force surprenante. On voit avec plaisir un cheval de co
e ce que ces descriptions font naître des idées d’un pouvoir ou d’une force supérieure qui se confondent dans une imposante o
me lorsque nous sommes témoins de tout ce que peuvent l’énergie et la force de l’âmc. Il nous est impossible, par exemple, de
puisse appeler sublime. Je suis porté à croire que la puissance et la force accompagnées ou non de terreur, employées soit à
a paru sublime, il entrait quelque idée de puissance, d’énergie et de force , soit que cette idée est inséparable du sublime e
r produire une impression vive et profonde ; il doit être décrit avec force , avec précision et avec simplicité. Ces qualités
an, comme une tour, élève un front tranquille ; Lui seul, ainsi qu’en force , il les passe en grandeur : Son front, où s’entre
a définition que j’ai donnée de ce genre de style, j’ai ajouté que la force était une autre qualité indispensable. Une descri
ion, depuis cette époque jusqu’à nous, a pris sans cesse de nouvelles forces . Cependant, comme il importe essentiellement de m
expressive, et que par leurs cris et leurs gestes ils donnaient de la force aux idées qu’ils ne pouvaient exprimer qu’imparfa
it être l’objet de l’attention la plus scrupuleuse. Souvent encore la force et la clarté du style, la nécessité d’une adroite
plus simple des mots, a moins d’harmonie, moins de beauté et moins de force que celle des Grecs et des Latins, elle est aussi
angage est devenu plus correct et plus précis ; mais il a perdu de sa force et de sa vivacité. Dans ses premières périodes, i
assez imparfait ; cependant il ne faut pas perdre de vue que, pour la force et l’énergie, une langue parlée l’emporte de beau
mme : un lion, un roi. The qui, à proprement parler, possède toute la force de l’article, indique un individu connu et déterm
le cœur la crainte et le remords. Ces observations font ressortir la force et l’importance des articles, et m’ont offert en
dans l’expression. De là plus de concision, plus de vivacité, plus de force . Tout cet attirail de particules (pour me servir
ent le verbe des autres parties du discours ; elle lui donne toute sa force  ; aussi, sans un verbe quelconque, une phrase ou
s autres verbes, on trouva qu’attendu qu’ils portaient avec eux cette force d’affirmation qui distingue les verbes, on pourra
se qu’en vers, prouve suffisamment que l’anglais n’est dépourvu ni de force ni d’énergie. La flexibilité d’une langue, cette
il se plie à tous les sujets, et devient susceptible de noblesse, de force ou de douceur, semblent en former sous tous les r
e ; elle n’est pas assurément incapable de mélodie, mais cependant la force et l’expression la caractérisent plus que la grâc
près du commencement du mot, est de donner à la prononciation plus de force et de vivacité, et de la rendre en même temps plu
on à ce qu’elles puissent plaire, intéresser, et donner ainsi plus de force à l’impression que nous voulons produire. Ce n’es
ction claire et intelligible, peuvent rendre la pensée avec autant de force et d’énergie que cette espèce d’anglais latinisé.
un excellent modèle à suivre. Cet auteur connaissait parfaitement la force de chaque expression ; celles dont il se sert son
ens par lesquels ils acquirent leurs terres lorsqu’ils employèrent la force pour s’en rendre les maîtres, et avec elles signi
la même. On écrit ou l’on parle avec d’autant plus de précision et de force , que l’on connaît mieux le sens de chaque mot, et
nombre de quatre : 1º la clarté et la précision ; 2º l’unité ; 3º la force  ; 4º l’harmonie. La première est la clarté et la
mauvaise phrase, celle dans laquelle l’auteur a fait entrer, comme de force , et à l’aide d’une parenthèse et de phrases incid
vais passer à l’examen de la troisième, à laquelle je donne le nom de force 32. Par là j’entends un arrangement de chaque mot
constance, qui ne provient que de son arrangement, lui fait perdre la force et la vivacité qu’elle aurait eues par une constr
uction mieux entendue. La première règle à observer pour donner de la force à une phrase est d’en retrancher tous les mots su
ent écarté tous les mots superflus, il faut encore, pour donner de la force à une phrase, apporter une grande attention à l’e
esquels elles roulent ; et c’est d’eux nécessairement qu’en dépend la force et la grâce. On peut, il est vrai, les employer d
troisième des règles qu’il faut observer pour qu’une phrase ait de la force , c’est de placer le mot ou les mots essentiels da
ition dont on s’occupe. Cependant une phrase a quelquefois bien de la force , lorsque l’esprit, un moment suspendu, n’en trouv
blait la plus heureuse, en sorte qu’ils pouvaient donner bien plus de force à leur phrase. Milton et quelques autres auteurs
sur les mots essentiels, et la phrase embrouillée perd sa grâce et sa force . Une quatrième règle à observer dans la construct
rver dans la construction des phrases auxquelles on veut donner de la force , c’est de faire en sorte que les membres soient p
ns soient parfaites, il augmente à la fois et l’intérêt du sens et la force des sons ; et les porte tous deux à leur plus hau
re mot peu important, une phrase à laquelle nous voulons donner de la force  ; car, de cette manière, on affaiblit ou l’on rab
dans ce juste milieu, etc. » Je ne donnerai plus qu’une règle sur la force dans les phrases. Lorsque, dans le cours d’une pé
considérées sous les trois rapports de la clarté, de l’unité et de la force . J’ai beaucoup insisté sur ce sujet pour deux rai
s que nous avons tant recommandées, savoir : la clarté, l’unité et la force . Car il est certain que toutes les fois que nous
nsidéré les phrases sous le rapport de la clarté, de l’unité et de la force . Nous allons actuellement les examiner sous celui
aux autres nos idées, il faut encore que, par les sons, il ajoute une force nouvelle aux idées qu’il exprime, et le charme de
à donner de la douceur aux mots ; les consonnes leur impriment de la force . La musique du langage exige que les unes et les
passent légèrement sur les autres qualités, la précision, l’unité, la force , que nous regardons comme les plus importantes ;
s, et tous les autres petits mots nuisent autant à l’harmonie qu’à la force de l’expression, lorsqu’ils terminent une période
’attention du lecteur ou de l’auditeur, et conserver à notre style sa force et sa vivacité, nous devons chercher à varier nos
u’à sacrifier à l’effet des sons, la clarté, la précision, et même la force des pensées. Tous les mots insignifiants qui ne s
n. Ces frivoles et puérils ornements font perdre à une phrase plus de force qu’ils ne lui donnent d’harmonie. Le sens a tout
 ; et lorsque, dans une phrase, le sens est exprimé avec clarté, avec force et avec noblesse, il est bien rare que les mots s
s les rapports que j’avais indiqués ; savoir : la clarté, l’unité, la force et l’harmonie. Lecture XIV. De l’origine et de
que c’était à elles, en majeure partie, que le langage empruntait sa force et sa beauté, et qu’elles avaient quelques marque
onstance que nous croyons propre à lui donner de la vivacité ou de la force . Ces considérations sur l’introduction des tropes
tels rapports entre une idée physique et une idée morale, donne de la force à la proposition que l’auteur avance, et rend la
s tropes pour les faire servir à donner au style de la grâce ou de la force . Tout ce que je me propose, c’est de jeter, avant
i peint le mieux, c’est la métaphore. Elle donne du brillant et de la force à une description, et en prêtant une couleur, une
éritable comparaison. Combien, en effet, cette pensée eût perdu de sa force , si l’auteur l’avait présentée sous la forme d’un
aler leur rage et leur ressentiment. » Cette métaphore a bien plus de force et d’énergie : « Il dut en effet s’en repentir ;
a délicatesse et sa correction ne furent pas toujours au niveau de sa force et de sa richesse, et quelquefois il ne sut pas m
ison dans le choix de ses métaphores ; son imagination, sans avoir la force et la richesse de celle du docteur Young, était p
irent, et s’expriment naturellement par hyperboles. Aussi, avec telle force que soient rendus dans ces vers traduits de Milto
genre de faute, et font reposer tout le mérite de leur ouvrage sur la force de l’hyperbole. Telle est celle-ci du docteur Pit
uvement, que le discours le plus ordinaire n’en reçoit presque aucune force . C’est un degré si peu important de personnificat
a personnification fait un pas de plus, et devient très sensible ; la force de cette figure est proportionnée à la nature de
atiété, elles produisent un fort bon effet, et prêtent au style de la force et de la vivacité. Le génie de la langue anglaise
ille est un lion, » voulant faire entendre qu’il lui ressemble par sa force et son courage. Il y a comparaison, lorsque la re
orte que le souvenir de chacun des deux peut également donner plus de force à l’impression faite par le troisième. Ainsi, pou
de parler des moyens qu’emploient quelques auteurs pour donner de la force à leurs expressions, je ne dois pas négliger de f
ifiant, et pour commander l’attention ne veulent plus se fier qu’à la force de leur génie. Mais revenons à notre sujet. Une a
us séduire ; mais lorsque, par la justesse de ses raisonnements et la force de ses arguments, il a su nous convaincre, il peu
ivain n’a cherché qu’à briller, au lieu de s’appliquer à donner de la force à ses pensées et de la solidité à ses raisonnemen
coulant et doux, où l’on recherche plus la grâce et l’harmonie que la force . Tels furent Hésiode, Sapho, Anacréon, Euripide,
moyens de la concevoir. Il ne s’applique pas d’abord à la rendre avec force , parce qu’il se plaît à répéter l’impression qu’i
ontrer en les tournant et en les retournant de vingt côtés divers. La force et la vivacité d’une description dépendent bien p
n est qui, avec un style très développé, ont su conserver beaucoup de force . Tite-Live en est un exemple, et en anglais on pe
orrect, redondant, mais en même temps il est fort remarquable pour la force et l’expression. Dans tous ses sujets, il multipl
. Un auteur, quelque sujet qu’il traite, doit chercher à mettre de la force dans son style, car la faiblesse est le cachet d’
cques Ier et de Charles Ier. Ces auteurs ont infiniment de nerf et de force , et c’est aujourd’hui la plus grande qualité de l
la pureté et à l’élégance du style ; aussi l’élégance, plutôt que la force , est le principal mérite des meilleurs écrivains
cause, il me semble que nous sommes bien loin d’atteindre au degré de force que nous trouvons dans les auteurs de la Grèce et
l’emploie est très sobre d’ornements, et se repose uniquement sur la force de ses pensées. Mais s’il ne prend aucun soin de
ce qui donne à son style un certain degré de beauté. La vivacité, la force même peuvent se trouver dans un style uni, et l’a
tiguer, que son sujet soit grave, et que ses pensées aient une grande force . Vient ensuite le style que l’on appelle poli ou
sont formé qu’une idée très fausse ; mais comme leur génie n’a pas la force de les conduire jusque-là, ils tâchent d’y supplé
donner ce nom. Car si par éloquence nous entendons la véhémence et la force , les descriptions pittoresques, les figures brill
elles portent plutôt le caractère de la douceur que l’empreinte de la force . Ses figures sont riches, principalement les simi
. Si l’on pouvait lui reprocher quelque chose, ce serait un manque de force et de précision qui empêcherait son style (quoiqu
e, dur ou obscur, par exemple, n’est jamais tolérable ; la clarté, la force , la pureté et la simplicité sont des beautés auxq
sert que de ces espèces d’ornements qui, au lieu de lui donner de la force , le rendent ridicule. Majore animo, dit l’écriva
faisant choix d’arguments solides sur lesquels il insiste de toute sa force , en les disposant dans l’ordre le plus heureux, e
Un homme peut convaincre, peut même persuader les autres par la seule force du raisonnement ; mais cette éloquence qui ravit
ne passion violente s’élève au-dessus de lui-même, il se sent plus de force et d’audace, conçoit de plus grandes pensées, for
-il de persuader, c’est alors que la passion se déploie dans toute sa force . Il n’est presque pas d’homme passionné qui ne so
aissait presque d’autres décisions que celles de la violence et de la force , l’art de raisonner et de persuader devait être p
t qu’entre les mains de ces rhéteurs, l’éloquence dut dégénérer de sa force et de sa vigueur première, et n’être bientôt plus
et le goût attiques. Simple sans affectation, il manque seulement de force et quelquefois de chaleur54. Isæus est surtout cé
n temps, adopta la manière mâle et vigoureuse de Périclès ; aussi, la force et la véhémence sont les principaux caractères de
cet historien. Mais ces légers défauts sont plus que compensés par la force et l’énergie de son éloquence, qui entraîna ceux
l réussit. Aucun écrivain ne connut mieux que Cicéron la valeur et la force des mots ; il les produit avec pompe et élégance,
t, pour presser vigoureusement son adversaire, et le confondre par sa force et sa véhémence, comme dans ses harangues contre
uence. Jamais on ne trouva, je crois, dans le même écrivain, toute la force jointe à toute la grâce et à toute la douceur. Il
et manquent de cette énergie, de cette conviction qui donnent tant de force à l’éloquence. Ce défaut vient, peut-être du tour
de raisonner d’une manière plus serrée, et de s’exprimer avec plus de force et de chaleur que s’ils parlaient dans un sens op
contraire on néglige cette précaution et que l’on se fie trop sur ses forces , on court le risque de s’exprimer d’une manière o
n, et aux expressions dont il se sert, cet empire sur lui-même, cette force de sa raison au milieu de la violence des passion
pour plaire aux auditeurs et les persuader tout à la fois. Réunir la force de la raison à la véhémence de la passion, et lai
arquées et blâmées. Au milieu du torrent d’une déclamation rapide, la force d’une figure fait impression, et l’on s’aperçoit
t égard on se trompe, et que l’orateur court risque de perdre plus en force qu’il ne gagne en clarté. Assurément, en s’adress
Vous n’avez point été vaincus, puisque vous n’avez point employé vos forces pour vous défendre. « Le monarque, dira-t-on, ave
forces pour vous défendre. « Le monarque, dira-t-on, avec toutes les forces dont il dispose, et toutes les places qu’il nous
olences. Mais puisque, dans le temps même qu’il emporte des villes de force , qu’il retient nos possessions, qu’il opprime tou
l’eusse vu s’avancer par des voies droites et légitimes. Lorsque les forces sont unies par la concorde et l’affection, lorsqu
ts exploits qui font aujourd’hui sa grandeur apparente ont épuisé les forces de ses États et ses principales ressources. D’ail
nd jour toutes ses infamies. Comme dans le corps humain, tant que les forces et la santé se soutiennent, les anciennes fractur
ar écrit. Je veux une armée composée de citoyens ; que ce soit en une force athénienne que vous placiez votre confiance ; et,
puissance. » (Trad. d’Auger.) L’orateur fait alors l’énumération des forces qu’il faudrait lever ; il indique les lieux sur l
traire, en retranchant les circonstances superflues, il donne plus de force aux faits essentiels, il les met dans un plus gra
circonstance analogue. Cicéron le suit avec autant d’éloquence que de force , et nous découvre une série d’infamies et de crim
pendant Cicéron réfute cette proposition avec autant de clarté que de force de raisonnement ; et, malgré l’ennui inséparable
istribution et la méthode, l’arrangement des faits, la conduite et la force de quelques-uns des arguments. Mais c’est le plai
xcellent modèle de l’art de traiter avec ordre, avec élégance et avec force la cause la plus compliquée. Lecture XXIX. De
Toutefois, cette unité, sans laquelle il ne peut y avoir ni beauté ni force dans un sermon, ne défend pas que le discours soi
éressant d’une grande question, vers lequel l’orateur dirige toute la force de ses arguments et de son éloquence. Rappeler à
ujet, il encombre inévitablement son discours, et perd ainsi toute sa force . Il faut qu’en préparant son sermon, il se mette
du moral de l’homme donne seule au discours d’un prédicateur toute sa force et tout son effet. Voilà pourquoi les exemples em
que c’est en multipliant les épithètes qu’il donne à son style de la force et de l’expression. C’est une grave erreur. Les é
s épithètes ont souvent, il est vrai, beaucoup de beauté, beaucoup de force  ; mais si on les répand sans discernement, si l’o
Un discours dont le seul but est la persuasion, ne peut avoir la même force si on le lit. C’est ce qui n’échappe à personne,
en correction, n’est pas compensé par ce que l’on perd du côté de la force et de la persuasion. Ceux qui n’auraient pas asse
ont chacun leurs partisans. L’on accorde plus de solidité et plus de force de raisonnement à Bourdaloue ; à Massillon une ma
généralement reçu qu’un orateur ne doit pas d’abord montrer toute sa force , mais la déployer toujours plus vivement à mesure
ençant un ton dont il ne pourra soutenir jusqu’au bout la pompe ou la force . Quatrièmement, une introduction doit presque tou
e partie doit être disposée de manière que ce qui précède donne de la force ou de la clarté à ce qui suit. On peut y réussir,
les. Ainsi les mots formés par st, dénotent toujours la fermeté ou la force , et ont quelque analogie avec le mot latin sto, j
usement, fièrement, etc. Les mots qui commencent par str dénotent une force puissante, et sont analogues au στρώννυμι des Gre
ie étendre, renverser, abattre ; comme strive, s’efforcer ; strength, force , pouvoir ; strike, frapper ; strip, ôter, dépouil
à votre sort. Vous avez assez soutenu l’État qui est attaqué par une force invincible et divine : il ne reste plus désormais
; toutes les choses néanmoins qui élèvent le génie, lui donnent de la force et de l’étendue, et contraignent bien moins l’élo
19 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
s canaux qui dérivent d’une même source, l’éloquence, c’est-à-dire la force persuasive. Que Démosthène pousse les Athéniens à
qui permet de la soutenir longtemps et la redoutable organisation des forces militaires qui permet de la finir promptement. Il
peur, mais les représentations idéales des facultés de l’homme et des forces de la nature. Leur âme, douce comme leur climat,
x qui valent mieux que toi. — Toi, tu n’es qu’un mauvais soldat, sans force et sans cœur : tu ne comptes ni dans le combat, n
Il ne cherche ni ne fuit le danger : il n’a recours à l’emploi de la force que quand il a épuisé toutes les ressources de la
ver. Aux violences de ses adversaires il oppose l’impassibilité de la force sereine et sûre d’elle-même. Il ne leur dit pas,
a seule ambition légitime, celle de régner sur un peuple libre par la force de la persuasion. Nous, chez qui l’éloquence s’e
ain7. Enfin, à qui persuadera-t-on que des citoyens qui, par la seule force de la persuasion, firent de si grandes choses, ne
ns au dehors, il blasa son imagination en la satisfaisant, et usa ses forces en les prodiguant. Obligé, d’un autre côté, de te
onté opiniâtre, mais ce que j’admire encore bien plus, ce qui fait la force de ce caractère et sa grandeur, c’est d’avoir com
Démade avait plus de feu, Eschine plus de souplesse, Phocion plus de force , mais Démosthène avait la conviction qui manquait
rs du ciel.— Et encore : — Ah ! si les dieux pouvaient vous donner la force de vouloir, comme il vous ont donné la faculté de
s pour conquérir sa liberté. Il ressemble au torrent qui emprunte ses forces aux digues qui le resserrent. Privé des ressource
oppent en une trame dont les mailles invisibles vous étreignent d’une force victorieuse. Point de ces divisions arbitraires a
soupçons contre leurs chefs, elle aigrit les partis, elle divise les forces de l’État au moment où leur union est le plus néc
raisonnement. C’est sur ce point que Démosthène concentre toutes ses forces et qu’il fait peser, pour ainsi dire, tout le poi
i est dû, » et d’autres axiomes ont, dans toutes les langues, la même force et la même valeur. Les formules abstraites n’ont
son génie et sa conscience, il résista à un roi puissant et tint ses forces en échec : il montra que le souffle d’un homme li
imiter. Vous connaissez cette belle revendication du droit contre la force victorieuse ; elle s’appelle le Discours de la Co
20 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
as à pas d’une vérité connue à une autre vérité, jusqu’à ce qu’on les force , pour ainsi dire, à adopter une conclusion comme
fférentes. Secondement. Les arguments n’ont pas tous un même degré de force , et c’est une règle essentielle de les disposer p
il en produit successivement de plus solides, et ne déploie toute sa force qu’à la fin de son discours, lorsqu’il est sûr d’
lus sûr de les présenter en masse, parce qu’ils peuvent tirer quelque force de leur réunion : Ut quæ sunt natura imbecilla,
ement nécessaire pour les présenter avec clarté. Vous leur ôtez cette force , cette vivacité [ vis et acumen ] qui sont leurs
on énergie première, et finit faiblement ce qu’il avait commencé avec force . Il faut ici, comme en tout, savoir garder un jus
l faut encore les revêtir du style le plus propre à leur donner de la force , et les débiter de manière à l’augmenter encore.
a passion qu’il a su leur inspirer, après les avoir convaincus par la force et la solidité de ses arguments. Secondement. En
jet qui s’en est emparé, peint tout ce qu’il éprouve, et avec la même force . Tel doit être le modèle du style de l’orateur qu
condement, à s’exprimer avec assez de grâce et en même temps assez de force pour plaire à ses auditeurs, et les émouvoir. Voy
haut. C’est confondre deux choses bien différentes, l’intensité ou la force du son, avec la clef ou la note du ton sur lequel
equel on parle. Un orateur peut, sans changer de clef, prêter plus de force à sa voix ; et il sera toujours plus facile de lu
s’attacher davantage à bien articuler les sons qu’à leur donner de la force . Il faut moins de voix qu’on ne pense pour rempli
cilité de former des sons plus nourris, et d’en faire mieux sentir la force et l’harmonie. Un autre avantage qu’il en retire
dans un même mot, et croient donner ainsi plus de gravité ou plus de force à leur discours, ou plus de pompe à leur déclamat
elligible, mais encore dans le désir de donner à ce qu’il dit plus de force et de grâce. Ces parties sont : le renforcement o
n des auditeurs, et de donner à ce qu’on dit plus de poids et plus de force . Premièrement, examinons l’effet du renforcement
ai demain. » Il en est de même dans le discours le plus solennel ; la force et la beauté de l’expression dépendent du mot sur
voix à propos, c’est de se faire une juste idée de la nature et de la force des sentiments que l’on veut exprimer. C’est un e
Une phrase mal divisée par les repos paraît hachée, et perd toute sa force . Pour éviter cet inconvénient, il faut, autant qu
t à celui de la fin du vers, le retour de la rime l’indique assez, et force en quelque sorte à l’observer. L’on a posé en que
lant. Une seule observation fera voir quelle influence ils ont sur la force et la grâce d’un discours. La nature a attaché un
oquence comme le pathétique et le sublime, et le génie qui n’a pas la force de s’élever à leur hauteur, peut, sans prendre un
recevoir d’utiles secours de l’art, cependant un poète, par la seule force de son génie, s’élèvera à une hauteur que ne pour
qui nous parle. Ces vertus donnent à ce qu’elle dit du poids et de la force  ; bien plus, elles y ajoutent une véritable beaut
les yeux des lecteurs. Tous ont cette abondance, cette ardeur, cette force de persuasion qui caractérisent le bon orateur ;
uée ; tandis qu’en d’autres temps, la nature semble avoir déployé une force productive extraordinaire, et répandu le génie et
ent pas aussi loin que l’on serait d’abord tenté de le croire. Car la force du génie qui se trouve d’un côté l’emporte sans p
chaleur des exercices plutôt que celle des vêtements qui donne de la force à l’esprit comme au corps ; souvent même cette ch
manière d’écrire pure et correcte ; mais le génie, l’originalité, la force et la hardiesse dans l’exécution, les pensées gra
aux leçons de l’expérience. Ses instructions ont sans doute moins de force et d’autorité ; mais elles sont plus variées que
t parfaitement bien observée. Thucydide, écrivain d’ailleurs plein de force et de noblesse, n’a pas ce mérite dans son Histoi
ive des historiens grecs ne nous donne qu’une notion imparfaite de la force , de la richesse et des revenus des différents Éta
t l’histoire ; il doit nous donner une idée de la constitution, de la force , des revenus, de la situation intérieure du gouve
ion de Corcyre, de la défaite des Athéniens en Sicile, il déploie une force et une énergie de description très remarquables.
suivre une longue série de raisonnements, et ont presque toujours une force de conviction bien supérieure à celle que l’on pe
es ôtent à la philosophie ce qu’elle a d’abstrait, et donnent plus de force à ses spéculations, en montrant ses rapports immé
onné, et au moyen desquelles un auteur exprime sa pensée avec plus de force et de clarté, en même temps qu’il flatte davantag
mpêcher de convenir que son expression n’ait très souvent beaucoup de force et de vivacité, quoiqu’en général il serait dange
icatesse ; cependant nous avons quelques ouvrages où l’on retrouve la force du génie de notre nation. Aucune langue peut-être
es peuples sauvages uniquement occupés à la guerre ou à la chasse. La force des passions, le pouvoir de la musique ou du chan
-même s’adressa principalement à la raison. L’orateur chercha dans la force des raisonnements un moyen de persuasion ; mais,
de l’énergie et de la vivacité ; la poésie prêtait à la musique de la force et de l’expression. Sans doute, dans ses premiers
rouvent dans ces sortes de digressions où l’auteur a déployé toute la force de son génie. Tels sont le récit des prodiges qui
admissus circum præcordia ludit . Dans Perse, on retrouve plutôt la force et l’ardeur de Juvénal que la politesse d’Horace.
ue parfaits de ce genre de poésie. Il semble y avoir déployé toute la force de son génie, car il paraît plus faible dans ses
quoique bien moins correct, l’emporte sur lui pour l’enthousiasme, la force , le feu et la richesse. L’on peut à peine croire
ait dans ses vers rimés plus de concision et, par conséquent, plus de force à ses observations morales, qu’il n’aurait pu le
et concis ; mais, sous la main de M. Pope, cette image perd toute sa force , et se noie dans quatre vers pompeux, qui la repr
prolongées, parce que leur principal mérite ne consiste pas dans leur force . Mais si l’on veut produire une impression sublim
signification de ce mot, en l’affaiblissant ou en lui donnant plus de force et d’étendue. C’est ce qu’a fait Milton dans ce p
est évident que les épithètes employées dans ce passage donnent de la force à la description, et la rendent en même temps plu
us         Lambit Hydaspes. (Carm. lib. I, ode 22.) Le juste met sa force en sa seule innocence ; Qu’il traverse d’Ammon le
rticulière, la poésie sacrée est encore remarquable par la beauté, la force , la concision et la hardiesse des expressions fig
oncision et la hardiesse des expressions figurées. La concision et la force en sont les deux qualités essentielles. On serait
ans les écrits des prophètes un grand nombre d’apostrophes pleines de force et de vivacité, aux villes, aux provinces : O mu
et sublimes ; mais il le cède à Job et à Isaïe : au premier, pour la force des descriptions, au second, pour la sublimité. D
ce entre les princes amènerait la ruine générale. Pour donner plus de force à son instruction, il imagina ce plan d’histoire 
’il était jamais au pouvoir des philosophes sceptiques d’affaiblir la force des raisonnements qui servent de base à la distin
si c’est presque toujours là que le poète cherche à déployer toute la force de son génie. L’épisode de Téribaze et d’Ariane d
ssant dans la peinture d’un seul caractère toute la grâce et toute la force de son pinceau. On a souvent demandé quel était l
mbellie de tous les charmes de la poésie. Aucun style n’exige plus de force , de chaleur et de noblesse que celui du poème épi
, des passions auxquels la civilisation n’a point imposé de frein. La force du corps est la première qualité des héros ; les
e des objets du plus grand intérêt. Les héros exaltent eux-mêmes leur force et leur valeur, s’adressent les uns aux autres de
ent où il fait un signe d’approbation, ce qui donne à l’image plus de force et de naturel. S’il cherche à fixer notre attenti
encore, mais dont les rayons ont perdu leur chaleur. Ce n’est plus la force et le sublime de l’Iliade ; cependant il y reste
étique est bien évidemment distinct de celui d’Homère. De même que la force et la simplicité sont le caractère de l’Iliade, d
st-à-dire plus de hardiesse, plus de naturel, plus d’aisance, plus de force , plus de sublimité, mais aussi plus d’irrégularit
st plus riche, celle de Virgile est plus chaste ; le premier puise sa force dans le pouvoir qu’il a d’enflammer l’imagination
Quant aux caractères, Lucain les a tracés avec autant d’esprit que de force . Quoique Pompée soit son héros privilégié, il ne
remarquable : presque toutes sont nobles, frappantes, exprimées avec force , avec chaleur, et souvent d’une manière originale
toujours été dirigé par le jugement et par le goût. Son génie a de la force , mais jamais de douceur, jamais d’aménité, jamais
ition. Le sujet est la reprise de Jérusalem sur les infidèles par les forces réunies de la chrétienté ; entreprise grande par
t variés ; cependant ils sont bien inférieurs à ceux d’Homère pour la force et la chaleur. Le Tasse, dans la peinture des sen
gie et la simplicité, à Virgile pour la sensibilité, à Milton pour la force et l’audace du génie ; mais il ne le cède à aucun
t même dédaignant l’harmonie, ils prennent tour à tour la grâce et la force qui conviennent dans une composition épique. Quel
ivent se presser davantage, le poète doit mettre sur la scène plus de force et de chaleur. Dans ces moments importants qui dé
r le sujet de l’action principale. Aussi faut-il qu’elle ait toute la force et en même temps toute la majesté dont elle est s
viter les vers négligés et plats ; le style doit avoir toujours de la force et de la dignité, mais non de cette dignité unifo
ats ; il a beaucoup d’élévation et de feu, et moins de douceur que de force . Il aime surtout le merveilleux. L’ombre de Dariu
ussent sensiblement grossis. Leur voix devait avoir également plus de force  ; et pour produire une vive impression, tout leur
lais sont peut-être fondés à leur reprocher de manquer de chaleur, de force et de vérité dans le langage des passions. Il y a
ocher à tous les tragiques de sa nation, c’est-à-dire qu’il manque de force , qu’il est trop long dans ses discours, et que so
tragédies dans lesquelles il a le mieux déployé, selon moi, toute la force de son génie, ce sont Othello et Macbeth. Quant à
de chaleur, mais trop d’enflure et de mauvais goût. Le Théodose ou la Force de l’amour, par Lee, est la meilleure de ses pièc
et la bouffonnerie caractérisent Aristophane. Souvent il montre de la force et du génie ; mais, en général, ses pièces ne son
te est remarquable par son style expressif, et ce que l’on appelle la force comique [vis comica]. Comme il écrivait à une épo
, trop de pointes et de jeux de mots ; et cependant il montre plus de force et déploie plus de variété que Térence. Ses carac
s, et dont je parlerai bientôt. S’il a un défaut, c’est de manquer de force et de vivacité. Il a peut-être trop de ressemblan
aisis et placés avec le plus rare discernement.. Il avait beaucoup de force comique ; il aimait la gaîté et les plaisanteries
t que Congrève ; mais il a plus d’aisance et peut-être tout autant de force comique. Ses deux meilleures pièces, celles qui p
des satires qu’ils ont à la place ; satires, il est vrai, pleines de force et de gaîté, mais sans mœurs et sans goût. » Ne n
ions sublimes sont celles dont les expressions ont tant de vérité, de force , d’énergie, qu’elles remplissent notre âme des im
grands mots et de petites idées ne font jamais que de l’enflure : la force de l’expression s’évanouit, si la pensée est trop
ois le vague et l’immensité de la pensée ou de l’image qui en fait la force et la sublimité. Telle est cette peinture de l’ét
ieil Horace ; mais on ne fait pas réflexion que ces mots doivent leur force à ce qui les précède ; la scène où ils sont placé
tiam et leviter ornati. (Cic., Orat., c. 6.) « Le troisième n’a ni la force et l’élévation du premier, ni la subtilité du sec
nler, les terrasser, ou par des coups imprévus et soudains, ou par la force et la rapidité d’une impulsion qui va croissant,
ateur s’en escrime ; l’homme éloquent a l’avantage de les manier avec force , adresse et prudence, et de s’en servir à propos.
imiter les Grecs, et nous a représenté, ce me semble, en lui seul la force de Démosthène, l’abondance de Platon, et la douce
ns ? Quel écrivain eut jamais autant de charmes ? Ce qu’il arrache de force , il semble l’obtenir de plein gré ; et quand il v
La nature languit, la terre est épuisée ; L’homme dégénéré, dont la force est usée, Fatigue un sol ingrat par ses bœufs aff
faire, etc. « Horace combat ce préjugé avec autant de finesse que de force dans sa belle Épître à Auguste (liv. ii, épît. 2)
tragédies dans lesquelles il a le mieux déployé, selon moi, toute la force de son génie, ce sont Othello et Macbeth. » Ces
édies, uniquement pour gagner de l’argent. Ils n’avaient pas assez de force dans l’esprit pour faire des tragédies ; ils n’av
s (quoiqu’elles ne soient pas inconciliables), sans leur ôter de leur force . « Nous avons vu ailleurs pourquoi le sentiment d
ère la plus simple, et présentant en même temps des scènes pleines de force et de naturel : Dum paucos dies ac Vesuntionem…
ous les écarts imaginables. Un poète n’aurait plus qu’à exprimer avec force toutes les pensées qui lui viendraient successive
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
qu’en effet leur part est plus essentielle : ils s’établissent par la force , les autres par la grimace. C’est ainsi que nos r
gardes, de hallebardes : ces trognes5 armées qui n’ont de mains et de force que pour eux, les trompettes et les tambours qui
rembler les plus fermes6. Ils n’ont pas l’habit seulement, ils ont la force . Il faudrait avoir une raison bien épurée pour re
r arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moi
lence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force , la plus puissante détruit la moindre ; quand on
tendresse dans cette misanthropie. 6. Plaisants. Le mot a toute la force de son étymologie. Il veut dire enchanteurs. 7.
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
une et l’autre se devaient fortifier et éclairer mutuellement. Quelle force elles empruntent l’une de l’autre dans le morceau
parce qu’il se propose de revenir sur son idée ; et ce qu’il perd en force , il tâche de le regagner par l’abondance et la va
être élégant et harmonieux dans son style, Cicéron en a voit moins de force et de vigueur, quand il le fallait. Le style prol
saisir. On trouve cependant des écrivains aussi recommandables par la force que par l’abondance de leur style ; et l’on peut
ve, chez les anciens, pour preuve de la vérité de cette assertion. La force ou la faiblesse du style dépend en effet de la ma
auteur voit son sujet. Le conçoit-il fortement ? il l’exprimera avec force . N’en a-t-il au contraire qu’une idée vague et co
pour réunir, autant qu’il est possible et que son sujet le permet, la force des pensées à l’élégance continue du style. « Le
23 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
sse, la délicatesse, la grâce, la vivacité, l’éclat, la hardiesse, la force , la majesté et la sublimité. 37. En quoi consiste
s pour son père. Mais attendez pour les lui donner qu’il ait assez de force pour les demander. Ce qui irrite la douleur dans
ions élevées et de petites idées ne font jamais que de l’enflure : la force de l’expression s’évanouit, si la pensée est trop
cule, tuez-moi ; si je meurs vengez-moi. On trouve aussi beaucoup de force de sentiment dans ces vers de M. de Lamartine, su
arder de déterminer certaines expressions dont le vague fait toute la force . Omnia pontus erant , dit Ovide en parlant du dé
te habui . C’est le vague et l’immensité de ces images qui en fait la force et la sublimité. 80. Comment peut-on s’assurer de
e. Des montagnes de morts privés d’honneurs suprêmes, Que la nature force à se venger eux-mêmes, Et dont les troncs pourris
que faiblement, confusément ou avec peine, l’image qui le peint avec force , avec éclat, et ramassé comme en un seul point, s
d’une phrase sont la correction, la clarté, la précision, l’unité, la force et l’harmonie. 100. En quoi consiste la correctio
péniblement pour exprimer des idées étrangères. 108. Qu’entend-on par force dans la phrase ? On entend par force une disposi
rangères. 108. Qu’entend-on par force dans la phrase ? On entend par force une disposition des divers mots et des divers mem
sceptibles. 109. Quelles sont les règles à observer relativement à la force de la phrase ? 1° On doit retrancher tous les mo
facilité pour l’arrangement des mots. 3° Pour qu’une phrase ait de la force , il faut éviter de la terminer par un adverbe, un
ne phrase, de manière à obtenir la grâce et la clarté sans nuire à la force . Il ne faut jamais les placer à la fin, ni les en
ent naturellement la correction, la clarté, la précision, l’unité, la force . Lorsqu’on s’exprime mal, il y a toujours, indépe
24 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
la vie tumultueuse d’un siècle dissipé, Buffon avait su s’isoler. La force de son caractère, l’amour de la gloire et le dévo
personne, l’élévation, le calme, la convenance et la conscience de sa force ont aussi fixé leur empreinte sur son style. Il e
es idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir1. Par la force du génie, on se représentera toutes les idées gén
dre et d’élever ses pensées : plus on leur donnera de substance et de force par la méditation, plus il sera facile ensuite de
uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, e
pour achever notre ouvrage ; que le bœuf, soumis au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre ; qu
es, des communications établies partout comme autant de témoins de la force et de l’union de la société ; mille autres monume
s insatiable, il renonce aux sentiments d’humanité, tourne toutes ses forces contre lui-même, cherche à s’entre-détruire, se d
airs, ne règnent que par la guerre, ne dominent que par l’abus de la force et par la cruauté, au lieu que le cygne règne sur
paix, la grandeur, la majesté, la douceur ; avec des puissances, des forces , du courage, et la volonté de n’en pas abuser et
rare dans les opérations de l’esprit : quand l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le discours e
25 (1873) Principes de rhétorique française
ique est fille de l’éloquence qu’elle enseigne, et elle lui prête des forces nouvelles. En effet, elle perfectionne et dévelop
de plaider le pour et le contre, elle frapperait également toutes les forces dont la liberté humaine peut user et abuser : « 
 : Le choix des actions ou mauvaises ou bonnes Ne fait qu’anéantir la force des couronnes. Le droit des rois consiste à ne ri
On y apprend deux choses : 1° que le raisonnement fait le fond et la force de toutes les pensées même les plus brillantes ;
ait-elle quelque chose au-dessus de la mienne ? Vous me reprochez des forces dont je ne me sers pas : mais quel usage faites-v
tte étude. — Il n’en reste pas moins vrai que l’argumentation fait la force et l’autorité de toute œuvre de l’esprit. Les pre
achever la victoire, le corps d’armée la décide. Du reste, c’est une force qui doit se faire sentir plutôt que se montrer. O
ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force , dissipés par ; l’adresse, lassés et consumés par
emplit tout entière. On s’attribue une supériorité de puissance et de force , on se couronne de ses propres mains ; et, lors m
é plus générale et peuvent fournir des arguments qui ne sont pas sans force . Les objets inanimés eux-mêmes peuvent être invoq
otre pitié ? 4. Pathétique de Démosthène. — Démosthène a dû toute sa force oratoire à la passion dont’ son patriotisme anima
n, veut sans feinte et sans détour se tenir prêt à servir de toute sa force la république, les riches en contribuant de leurs
un autre Philippe ; car il doit bien moins ce qu’il est à ses propres forces qu’à votre inaction.    Voilà ces traits qui fai
vre si souvent aux transports de la haine ou de l’amour. Telle est la force des pensées et des sentiments dont l’orateur fait
, messieurs ? On vient. Comment vient-on ? On poursuit ma partie ; on force une maison. Quelle maison ? Maison de notre propr
on. Il ne peut entraîner les esprits qu’après les avoir soumis par la force des raisons, et la passion n’a de prise que sur c
i même de la disposition :     Quiconque ne sent pas la beauté et la force de l’ordre n’a encore rien vu au grand jour ; il
s la caverne de Platon. Sans ordre, il n’y a ni beauté, ni grâce, ni force  ; et Buffon a dit avec sagesse : C’est faute de
rassemblera ses raisons dans une péroraison ; il leur donnera plus de force par ses caresses et par ses larmes. Il suivra la
 Celles-ci assurent le triomphe de notre cause, eu montrant, après la force de nos preuves, la faiblesse des arguments qui no
e atteinte à sa liberté, le consul est prêt à changer de sentiment. À force d’habileté, il prépare si bien les esprits qu’il
scandale aux Juifs et qui paraît une folie au Grecs, mais qui est la force de Dieu et la sagesse de Dieu, à ceux qui sont ap
envers le prochain avec plus d’éclat, sévère à soi-même avec plus de force et de vertu. — Il a été grand roi, dans la guerre
sont écrits nos modestes traités. D’ailleurs, le génie manquerait de force , s’il était incapable de briser ces faibles entra
e convaincre ; après l’étude des Mœurs, qui sont destinées à faire la force de l’exorde, sont venus les Arguments, ou preuves
s’élever par degrés jusqu’aux plus fortes. Les moyens.qui manquent de force peuvent dégoûter l’esprit dès le début et produir
faibles, en s’appuyant les unes sur les autres, se communiqueront une force que, prises séparément, elles ne sauraient avoir.
ées, afin qu’elles se prêtent un mutuel secours et empruntent quelque force à leur union et à leur masse. 7. Liaison des pre
on. — C’est une grave erreur de croire que l’amplification tire sa     force     de    la multitude des paroles ; elle doit sa
assé, ses paroles à ses actions. C’est ce que fait Philinte, quand il force Alceste à convenir que son amour pour Célimène es
n neuf règles pratiques : I. Présenter les objections dans toute leur force et sous toutes leurs faces ; en les atténuant, on
Pour réfuter les preuves faibles, les isoler et leur enlever ainsi la force qu’elles doivent à leur union. III. Aux argument
s écoles, on en peut trouver une pratique par laquelle connaissant la force et les actions du feu ; de l’eau, de l’air, des a
ocution achève l’ouvrage et lui donne l’âme et la vie, la grâce et la force . Buffon a dit : Le style, n’est que l’ordre et l
ornement ; en effet, l’adjectif est ajouté au substantif en vue de la force ou de l’agrément, — Dans cette proposition ; L’ho
t de valets que de soldats ; le nombre des hommes serait doublé et la force militaire diminuée d’autant. En effet c’est l’ind
r. En effet de l’arrangement des mots dépendent parfois la clarté la force et l’effet. Les poëtes savent très-bien qu’il fau
ans les confondre, de leur donner plus de clarté par l’ordre, plus de force par le rapprochement. Elle plaît à l’oreille par
tage de donner à l’expression plus de clarté ou de précision, plus de force ou d’élégance, plus d’énergie ou de grâce, plus d
Le tour collectif et le tour impératif sont associés avec une grande force dans ce passage de Bossuet : Jetez les yeux de t
eau. Cet emploi de ! a première personne du pluriel est d’une grande force dans l’enseignement moral. Le moraliste qui prend
des figures. Le but et l’objet propre des figures est d’augmenter la force de l’expression soit par l’agrément et la variété
riété que certains ornements ajoutent au langage, soit surtout par la force propre des images, par le mouvement des idées et,
res : celles qui servent à l’agrément, et celles qui contribuent à la force de l’expression. Les figures donnent au discours
t qu’elle paraisse être venue d’elle-même et non avoir été traînée de force à la place du mot propre. C’est tout un art, et
esprit par la justesse de l’image en même temps qu’on l’étonne par la force et l’imprévu, en même temps qu’on lui plaît par l
thèse et le paradoxe. 2° Les figures de pensée qui se rapportent à la force de l’expression, soit pour l’accroître, soit pour
us les temps : Catilina, issu d’une famille noble, eut en partage la force du corps et de l’Ame, mats un naturel méchant et
ornement presque poétique ; enfin elle sert parfois à donner plus de force et de clarté au raisonnement, elle explique, elle
sont sous nos yeux ; les pauvres sont riches ; les faibles, pleins de force  ; et, le croirait-on, les morts sont vivants. Ra
cherchée. Leçon XXX. Des figures de pensée qui se rapportent a la force de l’expression. 1. De la périphrase — 2. Usag
s comptez sur vos voisins… Ah ! si les dieux pouvaient vous donner la force de vouloir comme ils vous ont donné la faculté de
oi son fils ? Non ; c’est de l’avoir faite reine malheureuse. Quelle force la suspension donne ici au discours ; combien ell
t leurs vertus. Dans ce passage du Télémaque, la réticence double la force de l’imprécation ; c’est un silence éloquent : O
ue les dieux puissent te.., mais les dieux ne m’écoutent pas. Quelle force et quelle perfidie dans cette réticence de Phèdre
happer au reproche de sortir de la cause, et pour ajouter encore à la force de ses accusations par le vague même des termes q
e renouveler Leçon XXXI. Suite des figures qui se rapportent a la force de l’expression. 1. De l’interrogation. — 2. D
crainte ou l’étonnement ; comme elle tient l’esprit en haleine, elle force l’auditeur à recevoir l’impression qu’on veut lui
ffirmative prend une vigueur imprévue ; elle reçoit du contraste, une force extraordinaire, et sert à retourner l’accusation
n’as vu un camp. A l’éloquence ? Tu n’en possèdes aucune, et n’as de force et de voix que pour un vil trafic d’accusations e
ction pressentie et repoussée avec art est un triomphe qui double les forces de l’argumentateur et lui donne un crédit qui ent
x et dans les vaincus, ne pensent pas pour cela nous persuader que la force ait manqué à son courage, ni la vigueur à ses con
ois, Criton ? Est-ce la vérité qu’elles disent ? — La vérité. Quelle force pénétrante, quelle énergie dramatique la morale s
pas et reprendre en peu de mots ce qu’il a dit ; donner une nouvelle force à ses preuves en tes résumant ; presser l’adversa
s sortiront donc du sujet ; employées avec mesure, elles en seront la force et l’ornement ; en abuser, c’est devenir impuissa
se que joue l’électricité dans la pensée humaine. La volonté est une force matérielle semblable à la vapeur. 4 ° Aristote re
inutiles à l’expression de la pensée. Cette insistance donne plus de force à l’expression, et convient à une passion vive :
ts lui fournissent, qu’il n’en laissera glisser aucun qui n’ait de la force ou de l’élégance. Il emploiera surtout les métaph
uction des mots ; c’est une manière de dire les choses qui en ‘ait la force , l’intérêt ou le charme. On exige surtout de l’hi
u, aucune manière ne nous pas comprendre. Saint Augustin appuie avec force sur l’importance de celle qualité : Que celui qu
he d’en haut croise la basse souche : Mais pour donner au feu plus de force et plus d’air, Le bois en chaque couche est demi-
’escrime, la danse, l’équitation, on emploie presque toujours trop de force , on fait de trop grands mouvements et l’on réussi
pelle de tous côtés les passants pour leur faire admirer des tours de force , qu’on substitue à la démarche simple, aisée et n
les servent à unir ; mais elles ont la souplesse en même temps que la force , et elles relient entre eux les os dont le cor ; 
ustesse des mots qui sont comme le clinquant du discours, Et qui par force et sans choix enrôlés Hurlent d’effroi île se voi
naïveté du premier, ni l’élévation puissante du second ; il a plus de force que l’un et moins de grandeur que l’autre ; il a,
chappaient à ses coups. La concision est souvent une condition de la force  ; aussi les Romains en faisaient-ils grand cas et
une expression moins serrée, mais valant par l’éclat, la grâce ou la force , celui là ne serait pas économe il serait avare e
i, cependant, il faut qu’il ait un certain suc, et, sinon une extrême force , du moins celle qui prouve la santé. Commençons d
tyle sublime, il sait plaire et c’est là ce qui fait son mérite et sa force . Avec moins de chaleur et de puissance, on peut p
esse dans cette belle définition du courage : La valeur n’est qu’une force aveugle et impétueuse qui se trouble et se précip
lleurs on a pu dire avec raison que la grâce elle-même est une grande force parce qu’elle séduit ; chez nous surtout, savoir
le sublime. 2. De l’énergie et de la véhémence. — L’énergie est la force donnée à l’expression de la pensée ou du sentimen
sont les meilleurs moyens Me donner au style plus d’énergie ; quelle force et quelle émotion dans ce cri d’un exilé : ....
rel Laharpe a dit fort sensément à propos du sublime : Il faut de la force pour y atteindre, de la sagesse pour le régler, e
tandis que le bon sens et la raison sont les premières qualités ; les forces directrices de l’orateur. 7. De l’histoire. — L’
prie et elle commande ; elle pleure et elle tonne, elle a toutes les forces et toutes les délicatesses. Il faut encore emprun
de la discussion est continu ou divisé. L’organe prend un peu plus de force  ; la voix se précipite sans interruption comme le
issant toujours quelque gravite. On étend le bras quand on parle avec force  ; on le ramène quand le ton est plus modéré. Le v
Mais sauf le cas d’une aptitude tout à fait hors ligne, ces tours de force sont des merveilles de mémoire, ils sont le prix
nciens rhéteurs qui n’offre l’occasion d’exercer et de développer les forces de l’intelligence et du raisonnement. La variété
rsiers sont hors d’haleine ; les bras ne supportent plus avec la même force les lourdes haches d’armes ; les éclairs du fer f
.,.. » Il parlait, et leur fureur tombait peu à, peu : vaincus par la force de ses discours, ils déposent leurs armes ; on lo
ermes, ce n’est plus la même chose ; elles perdent leur grâce et leur force . Fénelon. — Ce sont donc, monsieur, des beautés
de le dire : Premier honneur aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations ; mais c’est après q
ièrement ; il sait aussi mieux que tout autre s’emparer de toutes les forces sociales pour les diriger vers ce but. De à son p
de la pensée générale, du vœu.commun ; maintenant il veut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son p
cit du poëte, elle se trouvait renversée de manière qu’on accordât la force et la grandeur au Roseau, et la petitesse avec la
le importance pour l’homme L’une lui donne toute la dignité, toute la force de sa nature, l’élève au-dessus de tout en ce mon
26 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
lus haute qui l’a soutenu3. Il a été affermi dans son pouvoir par une force étrangère et qui n’était pas de lui, par une forc
on pouvoir par une force étrangère et qui n’était pas de lui, par une force qui appuie la faiblesse, qui anime la lâcheté, qu
e ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme ; mais la force qui accable est toute de Dieu1. Ibid., VIII.
le commandement et la souveraineté, tout efficace et toute pleine de force . Disons qu’elle agit, s’il se peut, par la parole
d’argent, il mourut subitement en 454 à la suite d’une orgie. 2. La force de ce verbe s’est singulièrement affaiblie de nos
27 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
sanction, il portait provisoirement le nom de προϐούλευμα, et n’avait force de loi que pendant un an. Chez les Romains, les c
piquer l’émulation des Athéniens. Tout le morceau est plein de cette force de raisonnement qui, ne s’appuyant que sur des fa
à ces insinuations, aussi lâches que perfides, le tableau fidèle des forces des deux partis, et le contraste de la puissance
ent à l’élégance et au nombre, sans cependant lui sacrifier jamais la force et les ressources que lui présentaient la suite e
tons de l’éloquence, et donner, quand il le fallait, à son style, la force et la véhémence auxquelles il était cependant nat
sez donc, Romains, épuisez toutes vos ressources, déployez toutes vos forces pour résister à ces excellentes troupes de Catili
vos consuls et vos généraux ; armez et conduisez toute la fleur et la force de l’Italie contre cette misérable poignée de gen
son énergie : dominé par la passion, il n’est plus qu’un esclave sans force et sans moyens. Il me serait facile de citer une
le premier motif, lorsque la sage vigilance du consul a rassemblé des forces plus que suffisantes. Quant à la sévérité du chât
cas que vous faisiez de mes avis, la république opposait ses propres forces à votre coupable indolence. Mais il n’est plus qu
s partisans secrets, ou la multitude soudoyée, ne les arrachassent de force à la rigueur des lois. Comme s’il n’y avait en ef
ur rendez toute la férocité de leur extravagance. Ce n’est point à la force des armes seulement que nos ancêtres furent redev
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
, ne faites que des lois sages et modérées ; faites-les exécuter avec force et énergie ; favorisez la propagation des lumière
é. Vous avez en général besoin de vous pénétrer du sentiment de votre force et de la dignité qui convient à l’homme libre : d
parole ; je suis au milieu de la Saxe4. Qu’elle m’en croie, j’ai des forces telles que toutes ses forces ne peuvent balancer
e la Saxe4. Qu’elle m’en croie, j’ai des forces telles que toutes ses forces ne peuvent balancer longtemps la victoire. Mais p
pas obscurcir dans ses vieux jours ce qu’il a fait dans ses jours de force pour obtenir l’estime des savants3 ; et si ces in
i fanfaron. 3. La convenance est parfaite. 4. Ironie discrète de la force qui se sent supérieure à l’adversaire. 1. C’est
a le prouva. 4. C’est le langage de la dignité et du bon sens, de la force qui se modère. 1. Essaim. Tout un parti de jeun
artialité. 2. Il disait au conseil d’État : « Dans tous les pays la force cède aux qualités civiles. J’ai prédit à des mili
longtemps après, il reste à son nom assez d’empire pour prêter de la force à qui l’honore ? Les partis même qui l’ont combat
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
s, la justesse du sens, la clarté des raisonnements, l’élégance et la force d’un style toujours au niveau de la matière qu’il
’esprit philosophique. » Penser d’après soi-même : caractère plein de force et de grandeur ; qualité la plus rare peut-être e
et se placant ensuite sur cette hauteur, il marchait avec toutes les forces de l’esprit humain, ainsi rassemblées, à la décou
r les principes généraux, et d’enchaîner les idées entre elles par la force des analogies : c’est véritablement le talent de
e dispersés jusqu’ici dans la première partie de son discours. Quelle force et quel éclat ils vont emprunter de cette réunion
e sensibilité qui saisit le beau avec transport, et le reproduit avec force  ; si vous n’êtes qu’un esprit toujours réfléchiss
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
commandement5 et à la souveraineté ; tout efficace et toute pleine de force . Disons qu’elle agit, s’il se peut, par la parole
’en s’accommodant à ses opinions ; que la valeur pouvait combattre la force , et avoir l’avantage sur le nombre ; mais qu’il é
sur le nombre ; mais qu’il était également impossible au nombre, à la force et à la valeur d’ériger de trophée contre l’éloqu
hommes, parce qu’il savait qu’un homme est quelquefois l’esprit et la force d’un État, et que celui-ci, selon la relation que
je ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme, mais la force qui accable est toute de Dieu. (Socrate chrétien,
s verts ni les arbres mieux fleuris. Le soleil n’agit pas de toute sa force , comme il fit dès le mois d’avril de l’année pass
31 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
l’encouragement d’un discours : mais l’aveuglement de nos ennemis me force à vous adresser quelques paroles. La moitié de la
s, allez, portez en avant vos étendards victorieux ! Il faut user des forces que nous nous sommes faites. Refuser justice à ce
les blessures de la malheureuse Rome ! Les lois sont étouffées par la force , les droits sacrés sont anéantis, la liberté gémi
ar mes soins. Aujourd’hui que cet héritage va t’appartenir non par la force de la nécessité, mais par l’effet de ma volonté,
sommes venues ici, accablées par le malheur, puisque la fortune nous force à craindre ce qui devrait être pour nous le plus
t peut-être nécessaires, quand vous n’aviez pas fait l’épreuve de vos forces contre celles des Romains : mais aujourd’hui que
il veut aussi que vous puissiez en jouir, afin que vous ayez plus de force pour étouffer les derniers germes de la guerre, s
appellent à leur secours. Or, quoi de plus juste que de repousser la force par la force ? Quoi de plus honorable que de veni
leur secours. Or, quoi de plus juste que de repousser la force par la force  ? Quoi de plus honorable que de venir en aide à s
accablé de soucis multipliés, et que j’ai bravé bien des périls, les forces de mon corps sont épuisées et celles de mon âme a
e à de nouveaux tourments. Si quelqu’un était doué d’une assez grande force pour y résister, songez combien une haute positio
es autres hommes, Syracusains, il faut chercher un appui, non dans la force des armes, mais dans une généreuse bienveillance.
z anéantir à tout jamais l’ennemi commun, vous lui rendrez toutes ses forces , en lui restituant son armée composée de vaillant
parole jurée. Ils feindront des sentiments affectueux, tant que leurs forces ne seront pas rétablies ; mais quand ils en auron
ur nous dédommager de l’Hespérie perdue, les Dieux nous accordent les forces du monde entier. Levez donc les étendards de la p
maintenant, est d’une très haute importance. En effet, nous avons des forces à peu près égales à opposer aux habitants du Pélo
attaqués ; il faut leur porter secours en toute hâte et de toutes nos forces . Que personne ne vienne nous dire qu’il convient
premiers avaient attaqué injustement, mais à ceux qui ont repoussé la force par la force. Quant à l’influence de la fortune,
ent attaqué injustement, mais à ceux qui ont repoussé la force par la force . Quant à l’influence de la fortune, aucun homme n
la patrie ; à l’extérieur, l’ennemi peut être vaincu avec ses propres forces  ; car souvent il est abandonné par ses alliés, qu
mesurer avec moi ? À mon avis, quand bien même ils réuniraient leurs forces avec celles de tous les peuples de l’Occident, il
f ; ce sont des masses presque toujours désordonnées qui ont moins de force que de poids ; or, ce qui n’a point de mesure ne
is ils se lèveront de tous côtés et vous accableront sous vos propres forces . On a raison de dire que cet immense attirail de
dieu des suppliants ; je t’implore à genoux, quoique infirme et sans forces . Ne m’abandonne pas isolé dans ce désert où l’on
alme : « Et vous, leur dit-il, avez-vous aussi résolu de retenir par force dans la vie un homme comme moi, arrivé à l’âge où
ent publié cette loi. Je n’ai pas cru que tes ordres eussent assez de force pour que les lois non écrites, mais immuables, ém
it pris plus de villes grâce à l’éloquence de son ministre que par la force des armes. Au moment où le roi d’Épire était sur
acrifiait un bonheur réel, placé à sa portée : mais il n’avait pas la force de renoncer à des espérances qui flattaient ses d
appropriant autrefois le butin fait sur les ennemis, quand je pris de force plusieurs villes opulentes, dont les dépouilles m
ce qu’en vous-même, votre erreur est grave, et vous connaissez peu la force de la véritable amitié. Délibérez sur toutes chos
s Romains qu’avec leurs propres armes et dompter l’Italie qu’avec les forces de l’Italie même. Les ennemis que vous voulez com
par un supplice digne de votre cruauté ? Celui même qui m’a donné la force de vous châtier en tant de rencontres, de vous ch
32 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ut ce que peut l’empire de la raison dans un esprit bien fait, sur la force des préjugés, et sur les illusions même de l’amou
ces beautés neuves et hardies, qui supposent un génie, et exigent des forces qu’il ne se sentait pas. Il n’y a pas une de ses
xagération du sentiment de l’injure, plus de roideur que de véritable force , et d’âpreté que d’énergie. Ou voit que l’auteur
avoir toujours assez sagement consulté la mesure et l’étendue de ses forces poétiques : de là ses chutes fréquentes et l’inég
Géorgiques de Virgile : cette constance même ne prouve-t-elle pas la force irrésistible de la vocation particulière qui l’ap
ouvait se flatter de l’achever avec succès. Nous avons vu que dans la force même de l’âge, qui doit être celle du talent, M. 
ure énergique, une expression forte ou pittoresque, pour ajouter à la force ou à l’éclat de la pensée. Quelquefois aussi il s
nous à en mesurer de loin la hauteur ; cela même ne suppose point une force vulgaire. Il est facile de voir combien M. de Cha
par la véhémence qui dominent en général dans son style, et que Pitt force quelquefois ce même lecteur de s’arrêter pour adm
’il offre de défectueux. Ajoutez à cela le mérite d’un style plein de force et de véhémence dans les harangues des premiers c
33 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
ts d’une façon moins intelligente et plus ennuyeuse. Il faut toute la force de l’habitude prise pour nous rendre insensible à
soin de détacher tous les mots et de les prononcer tous avec la même force  ; cette uniformité de débit engendre la fatigue e
unique enfant, mon fils, prends ce breuvage, Sa chaleur te rendra ta force et ton courage. La mauve, le dictame ont, avec le
t primitive nature ; il s’efforce à la reconquérir ; mais ses propres forces n’y suffisent point. Dans les anciens âges du mon
voir obéi au pouvoir religieux, les hommes sont soumis au droit de la force . C’est le régime des tribus et des castes. Cepend
livre, pour sa propre conservation, des combats continuels contre les forces de la nature ; il les craint, mais il les adore.
e, par obstination aveugle du patricien, le plébéien conquiert par la force une plus grande part de puissance sociale que ne
ièrement ; il sait aussi mieux que tout autre s’emparer de toutes les forces sociales pour les diriger vers ce but. De là son
de la pensée générale, du vœu commun ; maintenant il veut employer la force publique au service de sa propre pensée, de son p
e espèce de fièvre lente, le consumant insensiblement, détruisait ses forces peu à peu et usait par le même progrès toutes les
hrase oiseuse dans le discours ; pas un mot oiseux dans la phrase. Il force la conviction, il entraîne à sa suite l’auditoire
les sueurs employés à l’avancement des fortunes, à la formation, à la force des cabales ; les adresses à se maintenir et à en
Assemblée nationale de n’avoir pas acceptée, aurait-il eu au moins la force , en l’imposant au tiers état, de l’observer lui-m
es, lorsqu’on regarde les éléments où les révolutions recrutent leurs forces , leur personnel, leurs armées. C’est un pêle-mêle
facés. Je le voyais grandir » n’était-ce pas assez ? Il prenait de la force , et les gens du village Aux luttes de Saint-Jean
e sang à la France. C’est notre mère à tous ; elle a bâti sur nous Sa force et sa grandeur, dont le monde est jaloux. Les nob
rand ou meilleur ! Ne plaignons pas le sort du juste qui succombe, Sa force et sa vertu renaissent de la tombe. C’est au prix
on présida à nos destinées, et son premier soin fut de s’entourer des forces morales que l’ancien gouvernement n’avait pas su
psychologiques, ce qu’un jeune et généreux esprit pouvait y puiser de force et d’espérance, il faut se rappeler l’état d’abai
maines, ils luttèrent de toute leur science, et le malade de toute la force de son âme, contre le mal toujours renaissant et
rs dominants, facile envers les circonstances impérieuses. Il aima la force , non par le besoin qu’en a la faiblesse, mais par
loi rature, Dans le code infaillible écrire la nature, Déshonorer la force , et sur l’esprit dompté Faire du ciel en nous rég
lus les tempêtes, et les terres sont parcourues par des chars dont la force et la vélocité ne semblent plus dépendre que de l
vous avez pénétré dans ces profondeurs de la terre, vous apprenez par force , ce qui est la grande leçon de la vie, à vous dét
ernels. Chaque jour ils recommencent et varient chaque jour, selon la force des vents et la hauteur des marées. Ces mêmes vag
ts, souillent les basses régions de l’atmosphère. Naguère, quant à la force de la lumière, les phares modernes étaient à pein
mblable à la faim et à la soif des malades, a plus de vivacité que de force . Ils sont colères, emportés, et, s’abandonnant à
ns tout le reste également. Ils croient tout savoir et affirment avec force  ; c’est la cause de l’excès qu’ils mettent en tou
nces !… Lorsque de ce palais tu partis, noble enfant, Je te voyais de force et de santé brillant !… Pourquoi t’ai-je envoyé s
murs de terre Qui des rudes aïeux fermaient la chambre austère. Toute force s’énerve en ce relâchement, Et, de notre déclin s
n, ou plutôt le tombeau : Mais pour revivre ailleurs dans sa première force . Avec les faux Romains elle a fait plein divorce 
, Je raille sans pitié ses efforts superflus Pour jouer à mes yeux la force qu’il n’a plus : Misérable par lui, je le fais mi
s Peut réparer d’un mot les ravages du temps. Il va ressusciter cette force abattue ; Son souffle emportera la douleur qui me
uisant chez elle les divorces, Sur l’impie étranger lancer toutes ses forces . Ses revers au début ne m’inquiètent pas : Elle e
us appartient, clubs, comités, ministères, Justice, emplois civils et forces militaires ; Et la Convention acclame sans débats
aura tous les cœurs si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La force et la clémence. L’égalité, respect à la Conventio
aura tous les cœurs si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La force et la clémence. L’égalité, respect à la Conventio
« Je ne peux rien pour toi, la route est obstruée ; Si tu n’es pas de force à faire ta trouée, Il faut te faufiler, être minc
is retourner sur mes pas : Marche ! marche ! Un poids invincible, une force irrésistible nous entraîne, il faut sans cesse av
seulement qu’il fallait faire retentir la parole sainte dans toute la force de son tonnerre, et placer avec moi dans cette ch
ui sont soumis ; et si le mécontentement ne s’apaise pas, si c’est la force qui soumet ses sujets, ce sera le souverain de l’
mi du serinent que les citoyens ont prêté de protéger de toutes leurs forces la sûreté des personnes, les propriétés, et l’exé
ndre ici ; et je vous l’atteste, elle tonnera de tout ce qu’elle a de force contre le crime et les tyrans. Eh ! que m’importe
s idées communes, pour y retrouver, comme Antée touchant la terre, la force maternelle. Rigault 72. De l’Imitation de
de le dire : Premier honneur aux lettres ! Les sciences ajoutent à la force et à la richesse des nations ; mais c’est après q
ls ont été conduits avec les morts, tremblants et confondus dans leur force . La multitude est couchée autour de leur fosse. I
é, il est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force humaine ne les aurait sauvées. Mais sa persistanc
s les fêtes de la Grèce, dans les combats des arts et dans ceux de la force et l’adresse, pour lesquels Pindare et les autres
llite de l’austère vertu, » il la défend, il la protége de toutes ses forces , de tout son courage. Il déchire aux regards publ
oit un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu’il avait acquise aux mo
yant la clarté par excellence, a dû chercher toute son élégance et sa force dans l’ordre direct ; cet ordre et cette clarté o
la fois tant de grands talents, tant d’excellentes parties, l’art, la force , le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse, quelle
e inimitable. Enfin, ce qui lui est surtout particulier, une certaine force , une certaine élévation qui surprend, qui enlève,
plus hardie. Au nom de la religion qui la fait parler et lui prête sa force , elle, abaisse cet empire orgueilleux devant lequ
ront une clarté suprême et une simplicité parfaite, rehaussées par la force et par la grandeur. Sous la main de Descartes, el
rée. On la croirait parvenue à la perfection, si on ne sentait que la force et la grandeur l’abandonnent. Il semble qu’on n’a
tempéré : si sa phrase n’a pas l’ampleur, la plénitude, l’éclat et la force de la phrase du xviie  siècle, elle ne manque pas
ïveté même est unie à la grandeur, que la grâce y est la parure de la force , et la solidité l’essence même de leur génie. Voi
r ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force . Il avait le talent de la plaisanterie, mais il n
soutient le moins l’homme. Dans toutes les autres, l’état prête de la force à l’homme : si vous êtes notaire, avoué, médecin,
votre état ; votre état ajoute à ce que vous êtes, et vous avez deux forces au lieu d’une. Il y a tant d’hommes qui ne valent
es conditions des âges où nous sommes jetés, et où nous puisons notre force comme nos défauts, demandons-nous de temps en tem
ir entre les prêtres celui qui paraissait avoir le plus de zèle et de force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sep
apables, et il ne vous restera qu’une vingtaine d’années de véritable force pour les réaliser. Vingt années ! c’est-à-dire un
ssi de faire le bien ? Qui leur a appris, en face des triomphes de la force , et dans l’oppression presque universelle de la f
rce, et dans l’oppression presque universelle de la faiblesse, que la force n’est pas tout, et qu’il y a des droits invisible
nger le principe, qu’il faut faire appliquer par des juges et par une force publique. La propriété résultant d’un premier eff
tribuable, en consacrant une partie de mon revenu à l’entretien d’une force publique. Ainsi à mesure que l’homme se développe
refois de la manière la plus éclatante : il est patient et vivace. La force de vivre fait essentiellement partie du génie. Vo
a pas manqué ; ils ont vécu cependant, parce qu’ils avaient en eux la force qui fait supporter les peines de la vie. Dieu ne
ent que Dieu semble choisir pour retirer au génie quelque chose de sa force et de sa beauté ; comme si, lorsque l’homme s’emp
continent que de l’ancien, et de nous rappeler les changements que la force y a opérés pendant ces dernières années, pour rec
sité, et, sans aimer la guerre, sans cesser de l’éviter de toutes nos forces et d’espérer même qu’un jour elle deviendra inuti
ujet de la guerre. La guerre est, à proprement parler, l’emploi de la force par une nation pour trancher une difficulté que l
n ayant un tort réel, soit en n’ayant pas su réunir autour de soi des forces assez imposantes ou assez d’alliés intéressés au
e parti qu’à la dernière extrémité, et seulement pour suppléer par la force à l’habileté qui lui a fait défaut, ou, pour parl
ique plus ou moins ingénieusement à sa modeste tâche, tout appel à la force matérielle constate l’impuissance relative de l’e
machine ingénieuse réduit à la violenter de ses mains, à redresser de force quelque ressort faussé, à suppléer de temps à aut
r et le sang. » Certes, ces occasions ou ces nécessités d’employer la force sont souvent inévitables, et il serait absurde de
e et un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours le
ui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu. Ceux d
patrimoine des particuliers. La république est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et
s citoyens et la licence de tous. Athènes eut dans son sein les mêmes forces pendant qu’elle domina avec tant de gloire et pen
renvoie pas des hommes. Il était toujours aussi aisé de triompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de s
er de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu, lorsqu’elle avait ses forces . Montesquieu. Du Vandalisme contemporain
partie de nous-mêmes. Car si elle tient peu de place, elle est d’une force et d’un prix bien supérieurs à tout le reste. On
ferme, La conscience ! instinct d’une autre vérité, Qui guide par sa force et non par sa clarté, Comme on guide l’aveugle en
oint incorruptible comme ces viles créatures ? N’y a-t-il pas plus de force et de grandeur à recevoir dans notre esprit l’idé
n gré ; Le néant jusqu’à lui s’élève par degré : Intelligence, amour, force , beauté, jeunesse, Sans s’épuiser jamais, il peut
uelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force , cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, sembl
temps en temps et d’un degré seulement le ton ordinaire. Il y a de la force dans ce mot : « Qui leur a montré par-delà les li
et libre, sera recueillie par son auteur. » Mais cette grâce et cette force sont à demi cachées ; l’auteur ne les étale point
34 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
u ciel sur la terre : il ne réussit jamais qu’imparfaitement, car ses forces sont bornées, et le fini ne peut jamais contenir
la contrainte rigoureuse Où l’esprit semble resserré, Il reçoit cette force heureuse Qui l’élève au plus haut degré : Telle,
ève au plus haut degré : Telle, dans les canaux pressée, Avec plus de force élancée, L’onde s’élève dans les airs ; Et la règ
quelque chose de plus, qu’il n’est pas facile de définir : c’est une force vague et mystérieuse qui s’impose par elle-même,
lime, parce que ce ne sont que les manifestations diverses d’une même force à différents degrés. Le sublime en général est un
fance pour entrer dans la jeunesse, époque de passions fougueuses, de force expansive et de combats gigantesques. Alors appar
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
à ceux à qui j’écris, afin de varier un peu la phrase. Je n’ai pas la force de commencer par vous. Ainsi, Monsieur, apprenez
que dans l’amertume des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de lever les yeux assez hauts pour trouver le lie
es de son tendre attachement. Il est bien vrai, Monsieur, il faut une force plus qu’humaine pour soutenir une si cruelle sépa
mite madame de Sévigné, sa mère, dont elle déplore la perte. Point de force chrétienne dans les moments les plus solennels de
uelle on nous oublie. Si cl a passe ton pouvoir, si l’on veut à toute force me laisser ici, officier sans soldats, canonnier
. Nous t’aimerons, et chaque matin une eau bienfaisante augmentera ta force et ta beauté. Mais non : ton bonheur est de reste
us arrêter sur le mot ire qui commence à vieillir, nous admirerons la force de cette métaphore : Le salpêtre de la colère .
e l’imagination, et cette divinité de puissance et d’action donne une force admirable à ce vers : Dans les plis du cerveau r
oux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force , dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de
l’ascendant et de l’influence. Il cède, et n’a pas même à opposer la force d’inertie : son habitude de se laisser aller l’en
furent contre-balancés, et qu’il resta le maître. Tout fut uni par la force de son génie. L’empire se maintint par la grandeu
ce prince, un esprit de prévoyance qui comprend tout, et une certaine force qui entraîne tout : les prétextes pour éluder les
l réunit tant de légèreté, de hardiesse, d’originalité, d’énergie, de force , de profondeur et de vie, qu’on peut dire avec as
ré mais en le décomposant, on découvre aisément sa fidélité. C’est la force des traits qui nous fait cette illusion que l’exa
lheureux ! ils ne se sont élevés si faut que pour tomber avec plus de force  ; ce sont des victimes qu’on engraisse et qu’on c
 ; leurs vertus et leur piété nous le font espérer. Ici on n’a pas la force de songer aux figures ; la pensée a tout couvert.
roles d’Abraham le sublime de l’adresse et de l’art, inspirés par une force divine, à laquelle les efforts de l’homme, abando
oché ni les spoliations, ni les violences. A ses yeux, ces abus de la force blessent autant les lois de la justice que la maj
ait à peine. Épuisé par une longue course, énervé par la terreur, ses forces l’abandonnaient ; il allait tomber quand il vit u
e verdure où il put prendre ses ébats. Dans cet état de dénûment, ses forces l‘abandonnèrent… Il se ressouvint de la fourni qu
uvais me tirer du voyage ! mais hélas ! la douleur ne me laisse ni la force ni le courage nécessaire pour une fuite lointaine
rrir ; mais non, il a dévoré c’est-à dire mangé avec rage, férocité ; force moutons  : ce n’était pas quelques moutons, mais
t plus de peur qu’il est léger, et que la ruse semble se joindre à la force . Le tigre royal arrive lentement, secrètement, à
rais retourner sur mes pas ; marche, marche. Un poids invincible, une force invincible nous entraîne ; il faut sans cesse ava
pand sur les vagues et dans les nuages confondus, loin de diminuer la force du vent, semble l’accroître encore ; nous voyons
cé dans un sens par une lame, arrêté par une autre qui lui imprime de force une direction nouvelle, il se jette tantôt sur un
mer ne baisse pas. Quelques gouttes de bouillon froid soutiennent les forces de ma femme et de mes compagnons toujours couchés
ne peut pas rester seul. C’est un petit être sans prévoyance et sans force qu’on ne saurait abandonner à lui-même. Il a beso
, tranquilles sur le sort de leur enfant, travaillent de toutes leurs forces , heureux de penser que leur enfant s’amuse, qu’il
, sa tête auguste fléchit ; elle retombe sur son cœur. En vain, il se force de la relever vers les cieux ; elle retombe sur s
t triomphé de lui ? Cette puissance, ce charme, c’était la prière, la force n’avait pas rencontré quelque part une barrière p
lque part une barrière pour l’arrêter, s’il n’ y avait eu ici-bas que force contre la force, c’en était fait des petits et de
rrière pour l’arrêter, s’il n’ y avait eu ici-bas que force contre la force , c’en était fait des petits et des malheureux. Di
s de mortels, et dont la chaleur pénétrante soutient et vivifie leurs forces épuisées. Outre ces dons, l’automne procure encor
ustes, ses cuisses et ses jambes nerveuses et à découvert décèlent sa force indomptable. Ses cheveux, sa barbe et ses sourcil
ment engagée ni si passionnément acharnée. Les deux armées étalent de force à peu près égale ; les cavaliers, ivres de confia
ns tous les traits, se lança deux fois en avant, criant de toutes ses forces  : « Messieurs, encore une charge, et nous regagno
point les Spartiates ; les quatre cents Thébains soit de gré, soit de force , prirent le même parti. Le reste de l’armée eut l
d’Hydarnès sont détruites, que toute l’armée le sera bientôt par les forces réunies de la Grèce. Les plus courageux des Perse
jura alors sur le coran qu’il ne s’emparerait de la ville que par la force ouverte. Le siège fut commencé et poussé avec vig
Les nuées s’en couvrirent ; Azaël recouvra sa splendeur première. Une force inconnue lui faisait quitter la terre et le rappe
ux bras raidis, le cou soyeux de l’animal, il le serra avec une telle force , que, sans lâcher prise, le tigre redressa son mu
deux tenailles de forgeron.    . Le gladiateur cependant, sentant ses forces faiblir et s’en aller avec son sang, sous les gri
un genou sur le flanc pantelant de l’animal, et, le pressant avec une force que sa victoire avait doublée, il le sentit se dé
s’éleva aussitôt, et le gladiateur, dont le triomphe avait ranimé les forces , se redressa sur ses pieds, et, saisissant le mon
ant la colère se rallume et le combat se ranime : quel combat ! leurs forces sont éteintes : ils ne connaissent point l’adress
connaissance ! Il allait mourir ; mais soudain il rappelle toutes ses forces autour de son cœur : étouffant la douleur qui le
re. Il fallait mourir ou s’échapper. Il ramasse péniblement le peu de forces qui lui restait, il se soulève avec lenteur, se c
t que tout était inutile, il rassembla pourtant ce qui lui restait de force pour un dernier effort, il se raidit sur la goutt
c ses ongles ; mais le plan était trop incliné, et il n’avait plus de force . Il glissa rapidement sur le toit comme une tuile
Dès qu’elle fut à sa portée, il la saisit de ses deux mains avec une force prodigieuse, et, loin de se prêter au mouvement d
c des efforts inouïs ; ses yeux flamboyaient, sa bouche écumait ; ses forces , dont il déplorait si douloureusement l’abandon u
ps, je soulevais péniblement ma poitrine, et j’appelais de toutes mes forces  : Bug-Jargal ! Mais le fracas de la cascade et l’
tance, redoublait ses furieuses secousses. Je commençais à perdre mes forces , bien que cette lutte eut duré bien moins de temp
ement et au désespoir, je tentai un dernier appel : je rassemblai mes forces éteintes, et je criai encore une fois : Bug-Jarga
abit. Ce secours inattendu me sauva. Habibrach avait consumé toute sa force dans ce dernier effort ; je rappelai la mienne po
; mais je l’ai vengé… oui je l’ai vengé ! » Il prononça ces mots avec force . Tout son corps tremblait. Il était presque étouf
iments royaux, irrité de l’entêtement de cette femme, l’expropria par force de son petit domaine, et la pauvre veuve alla en
e leur eut donné l’instinct de chercher eux-mêmes leur proie, avec la force de l’atteindre et de la dévorer, cette famille se
à la mer ces vigoureux enfants du Sénégal, dont le corps pesant et la force athlétique opposeraient une vigoureuse résistance
oint de dévouement admirable : mes nègres sont jeunes et braves, leur force peut vous secourir. Mais moi !  inutile… et à cha
es ; le faible, l’ami de la paix, ne redoutent plus la violence et la force . L’empereur prend entre ses mains la coupe d’or,
ils, s’écrie Tell, ne me parle pas ; ta voix, ton accent m’ôterait ma force . Tais-toi, prie Dieu, ne remue pas. » Guillaume l
lles le laissent tomber. Enfin, rappelant toute son adresse, toute sa force , tout son courage, il essuie les larmes qui vienn
ciel, veille sur les pères ; et, raidissant son bras qui tremble, il force , accoutume son œil à ne regarder que la pomme. Pr
, un cri dans lequel celui qui le poussait avait rassemblé toutes les forces de sa poitrine, toutes ses prières à Dieu, toutes
ons que lui-même a crus les plus fidèles ; Il les a trouvés tous sans force et sans vertu. « Vain secours, a-t-il dit, que j’
ce qu’ont pu jamais la valeur et l’adresse, L’ardeur, la fermeté, la force et la souplesse, Parut des deux côtés en ce choc
ant, se tournant du côté de son père, pour puiser dans son regard une force surhumaine, vide d’un seul trait la coupe dégoûta
hacun d’eux brandit sa lance comme pour en reconnaître le poids et la force , et la mît en repos. Les parrains, les hérauts, e
ntra bon guerrier ; car il dirigea sa lance avec tant d’adresse et de force qu’elle frappa au milieu du bouclier de son adver
pour mourir, entre les bras de son époux ; le vieillard, ranimant ses forces épuisées, se traîne lentement au pied des autels
royait parfaitement guéri. C’était un homme de grande taille et d’une force remarquable. Un jour qu’il était monté sur le bel
a sculpture. Quatre vertus soutenaient la première représentation, la force , la justice, la tempérance et la Religion. Quatre
outenir la beauté du spectacle et la perfection de la musique, que la force de son éloquence. Ce jeune homme a commencé en tr
bassadeur, surpris de mon silence, que jusque-là je n’avais pas eu la force de rompre, me regarde et s’écrie : et que vois-je
des soupirs d’un amour infiny, il commença à retirer à soy toutes les forces de ses affections, comme un archer retire la cord
er comme mort ce pauvre amant, estonnez de cet accident, coururent de force au médecin qui venant trouva qu’en effet il estoi
vec un air de confiance et d’intrépidité, paraissait avoir à peine la force de se soutenir sur la selle. Un héraut d’armes s’
d’Ivanhoé, et son maître, qui était encore loin d’avoir recouvré ses forces , ne purent résister au choc de la redoutable lanc
prison. — Et moi, dit Mathilde, je savais que je te vaincrais par la force de Dieu, car cet ange, je l’ai vu aussi. — Là-des
t, car vous réveilleriez Pilate enchaîné sous ses ondes. Un moment la force qui le retient captif serait brisée : ce moment l
rs sont moins prompts. Forme de comparaison très concise, et dont la force s’accroît par l’hyperbole. Je l’ai vu de mes yeu
un tour gracieux et mélancolique ; c’est qu’ils sont dépouillés de la force de l’interrogation. Œdipe répond à sa fille : Ah 
e autorité, et vous aider à vaincre vos ennemis. Réduit à vos propres forces , vous marcherez au combat avec ardeur, je le sais
Maurice à ses Soldats.     Il les blâme de vouloir résister par la force à leurs bourreaux, et les exhorte à mourir en chr
u crucifié, nous laisser immoler pour notre religion, sans opposer la force à l’oppression. Nous chercherons un abri derrière
ez les peuples étrangers : vos yeux le verront, et vous n’aurez ni la force ni le courage de les défendre. Les moissons que v
 ; je m’attachais tout entière à mon fils, et mon cœur était plein de force . Te voir sans cesse, épier sur ton visage tous le
par un supplice digne de votre cruauté ? Celui même qui m’a donné la force de vous châtier en tant de rencontres, de vous ch
u’en sauvant ceux que vous pouvez perdre : vous avez fait éprouver la force de votre bras à ceux qui ont entrepris de vous ré
s lieux, Une leçon sublime : elle enseigne à la Grèce Le secret de sa force , aux Perses leur faiblesse. Devant nos cœurs sang
dmirablement les uns des autres et acquièrent, en se multipliant, une force irrésistible. Que la foudre en éclats ne tombe q
. Que doit faire maintenant ce père infortuné ? Il compte peu sur ses forces pour ramener sa fille à Dieu. D’ailleurs le temps
lui fait. Remplacez ton Dieu, par le Dieu, vous n’aurez plus la même force d’expression : car ce n’est pas seulement le Dieu
mencement d’une communication que nous verrons plus bas dans toute sa force . C’est ici où l’orateur prépare la mine qui fera
dans les rangs de la foule. C’est ainsi que le talent sait tirer une force immense des plus simples figures. Celle-ci contin
a jeunesse ? Nous ne saurions disconvenir qu’un homme, qui joint à la force de l’âge, les qualités que nous reconnaissons vol
lence et n’a rien dit qui pût accuser son père, mais au moment où les forces de ce malheureux enfant l’abandonnent, sa raison
36 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
ments. Or c’est dans l’argumentation que réside toute l’adresse et la force de l’éloquence judiciaire, d’une grande partie du
e, en dépit de Boileau, on n’apprend pas à penser avant que d’écrire, force nous est, tout en confessant notre insuffisance,
est tellement évidente qu’elle puisse être supprimée sans diminuer la force de l’argumentation, retranchez-la. Cette proposit
, ne peuvent, comme les sarments du faisceau de la fable, acquérir de force que par l’union ; c’est quand on espère que leur
a son point culminant. C’est là que doivent se concentrer toutes les forces de l’argumentation. Quintilien, au commencement d
sant passer ensuite les preuves médiocres, pour terminer avec plus de force et de solidité que l’on n’avait commencé. C’est c
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
emblables. Trop indulgent pour nos passions, il les regarda comme des forces qu’on peut tourner à la vertu, et crut trop à la
Grèce et même de celle de Rome3. L’on ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que d
ime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans bornes, l
urs fois le tour d’une assez longue terrasse2, en courant de toute ma force , jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convuls
e de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en un moment, par
38 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
oit un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu’il avait acquise aux mo
lle venir ou plus prompte ou plus cruelle ? C’est ramasser toutes ses forces , c’est unir tout ce qu’elle a de plus redoutable
arent leur confession, qui ne reçoivent les saints sacrements que par force , dignes certes de recevoir pour leur jugement ce
ties, quoiqu’elle aille à une finesse inconcevable, s’accorde avec la force et avec la solidité. Le jeu des ressorts n’est pa
les proportions qui font et les équilibres, et la multiplication des forces mouvantes, y sont observées dans une justesse où
Actes des Apôtres, ch. xvii. 3. Ce mot est pris ici dans le sens de force , conformément à l’étymologie du mot latin virtus
ire, consterner, épouvanter… Étonner avait autrefois beaucoup plus de force qu’aujourd’hui. On le voit encore par le passage
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
ire. Tant qu’il y eut peu de relations entre les humains, tant que la force et la violence décidèrent seules dans les discuss
s pour le modèle de son éloquence, et son caractère distinctif est la force et la véhémence. On sait tous les obstacles qu’il
lles harangues soient devenues, entre ses mains, des chefs-d’œuvre de force et de cette véritable énergie que donne et que so
ans sa main un trait perçant qu’il manie avec autant d’agilité que de force , et dont il redouble sans cesse les atteintes. Il
40 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
re mesure ; je connais d’excellents livres classiques qu’on a fini, à force d’éditions de plus en plus complètes, par rendre
pas avant de dire ce qu’elle est. C’est une sorte d’antithèse où l’on force l’esprit de l’auditeur à trouver lui-même une vér
igneusement conservées parmi les hommes ont ordinairement beaucoup de force et de poids dans les discussions, parce qu’elles
de bien choisir son sujet. Vouloir traiter un sujet au-dessus de ses forces , c’est marcher dans les ténèbres et s’engager dan
n général, on entend l’ensemble des procédés qui servent à montrer la force d’une preuve solide et à découvrir le vice des fa
condamnation des mains de César. 75. L’argument personnel a moins de force logique que le syllogisme ; souvent même il n’a a
z plutôt votre jeunesse comme celle de l’aigle ; la charité donne des forces que la nature semble refuser ; ces restes précieu
rsécuteur de sa mémoire. Attendez-vous donc à la vérité dans toute sa force , à la vérité dans toute son étendue, à toutes les
vous écoutent. Cherchez vous-même des excuses, et prenez-vous en à la force des circonstances plutôt qu’à la malice des homme
des beautés qui nous frappent dans les bons écrivains sont dues à la force de cette faculté. C’est l’imagination qui fournit
e représentant vivement les objets, je parviendrai à les peindre avec force et chaleur. § III. Du discernement. 132. Le
te et les menaces ; ici, les ruses innocentes ; là, la violence et la force ouverte. On a quelquefois comparé l’orateur à un
ce de sa cause. Vous pouvez donc montrer une certaine défiance de vos forces , et même de l’inquiétude en face du péril ; garde
en toute occasion, c’est être minutieux et froid, ôter au discours sa force et son aisance, et fatiguer vainement son auditoi
au sujet, el c’est ce caractère de propriété qui fait leur véritable force . Si elles sont vagues, indéterminées, elles ne pr
. 197. On ne doit pas toujours juger de la valeur d’une preuve par sa force naturelle et intrinsèque : elle dépend souvent de
pour qu’elles se prêtent un mutuel secours et qu’elles suppléent à la force par le nombre. Ces preuves ainsi réunies ont parf
l’amplification n’est que l’art de présenter ses preuves avec plus de force et d’intérêt, l’orateur doit les développer, les
émosthènes. Il consiste uniquement à donner à ses raisonnements de la force , de l’ampleur et de la dignité. Quand Démosthènes
ésenter seules et isolées. Examinez séparément celles qui tirent leur force de leur union ; ramenez à leur plus simple expres
pour opérer sa conviction ; mais il faut le faire avec intérêt, avec force , sans répétitions et sans longueurs. Résumez le d
dans la chaire, et quelquefois l’orateur, ramassant ainsi toutes ses forces et tous ses moyens, remporte une victoire que n’a
mais un mauvais plan suffit pour ôter à son discours toute espèce de force et d’intérêt ; il équivaut à un mauvais choix de
entendons ici l’art de faire comprendre le sens et de faire sentir la force et la beauté d’un discours. Cette partie de l’art
ement et facilement entendu, il faut : 1º que la voix ait le degré de force convenable ; 2º que la parole soit distincte ; 3º
nt à l’auditoire le temps de respirer, et ôtent à leurs paroles toute force et toute dignité. 279. Enfin, la prononciation do
. Dans le langage animé, il existe toujours des mots essentiels où la force du sens réside ; c’est sur ces mots que la voix d
é dont la nature peut vous avoir doués. Accoutumez-vous à sentir avec force tout ce qui est juste et vrai. Entretenez dans vo
, pendant que les autres doigts sont pliés dans la main, indique avec force . 4º Dans leurs mouvements horizontaux, les bras n
rnée tout à fait en dedans rame vers l’orateur. 5º Pour affirmer avec force , pour commander avec autorité, on étend les bras
sent du fond du sujet ; il les exposera loyalement et dans toute leur force , et devra surtout être bien assuré de détruire, d
’est aussi le genre le plus difficile et celui qui demande le plus de force et de génie. L’auditeur est prévenu en faveur du
e la vie dans sa parole, parce qu’il y a de la réalité ; il y a de la force , parce qu’il la tire de tout ce qui l’entoure ; i
’éloquence politique chez les Grecs, c’est l’énergie de la pensée, la force du raisonnement, la simplicité du style et la véh
marche droit à son but, et ne songe qu’à soulever la multitude par la force de sa dialectique et la véhémence de ses mouvemen
ul ce genre d’éloquence : mais, dans le sein du christianisme, quelle force et quelle chaleur depuis les Apôtres et les saint
nt insérés dans leurs écrits ; il s’agit de cette chaleur et de cette force de persuasion qui résultent de l’exposé des événe
la vie et la mort de Jésus sont d’un Dieu. » On pouvait croire que la force de cette confession ne serait point surpassée, so
adversaire le met dans l’impossibilité d’échapper à l’évidence, et le force à se condamner lui-même. Déjà Eschine est donc ré
se sensibilité qui saisit le beau avec transport et le reproduit avec force  ; si vous n’êtes qu’un esprit toujours réfléchiss
’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreus
fils d’une résolution si funeste, et lui adresse un discours plein de force et de raisonnement. La première opération de Tite
er à la tribu sainte mutilée l’affaiblissement de son éclat et de ses forces  ? As-tu droit d’exiger que nous, les tristes rest
rtout les derniers mots de vos phrases. Donnez à chaque expression la force qu’elle doit avoir ; parlez avec assurance, mais
rvir d’instruction et de modèle. Division. François de Sales, par la force de sa douceur, a triomphé de l’hérésie (1re parti
ans l’Église (2e partie). Première partie. François de Sales, par la force de sa douceur, a triomphé de l’hérésie. En quel é
r à l’orateur le besoin d’un secours supérieur qui lui donne lumière, force et vie. Les hommes qui ont l’expérience du discou
end supérieurs à nous-mêmes, qu’on craint d’être réduit à ses propres forces dans cette situation critique, et ainsi de rester
desquels on pourrait conquérir l’Europe et l’Asie ! Et ce qui fait la force de vos phalanges innombrables, c’est qu’elles n’a
alanges innombrables, c’est qu’elles n’appelleront pas à leur aide la force physique par l’agression. Si pourtant elles étaie
 ; s’il a tout dit, c’est qu’il lui était permis de tout dire. Quelle force , quelle splendeur n’a point le génie uni à la pui
ivre aux ébullitions de sa verve révolutionnaire pour faire sentir sa force et désirer son concours. Aristocrate par instinct
de soin. C’est ici que votre sagesse est convaincue de folie, et qu’à force d’être philosophe vous cessez d’être raisonnable.
venant à toi, te diront-ils : Nous voici ? Est-ce toi qui as donné la force au cheval, et qui as hérissé son cou d’une mouvan
usage fait-on des maximes et des proverbes reçus ? 43. Quelle est la force des paroles mémorables des héros ou des sages ? 4
que l’argument personnel ? 75. L’argument personnel a-t-il une grande force intrinsèque ? 76. Les disciples de l’éloquence do
aut-il faire pour être pleinement et facilement entendu ? 276. Quelle force doit avoir la parole de l’orateur ? 277. Quel est
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
d’un siècle dissipé, Buffon sut se ménager une studieuse retraite. La force de son caractère, l’amour de la gloire et le dévo
oux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force , dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de
uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, e
; il a su dompter par l’esprit les animaux qui le surmontaient par la force  ; il a su discipliner leur humeur brutale, et con
s, aux insultes de tous les autres, si elle n’avait en son esprit une force supérieure à toute la nature visible, un souffle
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
lui de Catilina ? Il n’en résulte pas moins que ce discours, plein de force et de vérité, est un des plus beaux monuments de
v. 333 et seq.) Quelle différence entre des vers qui se traînent sans force et sans vigueur, et la prose que l’on va lire ! «
Racine était plein, quand il faisait dire à son Achille avec tant de force et de vérité : Pour aller jusqu’au cœur que vous
le étendue, que chacun y pénètre plus ou moins, selon le degré de ses forces . Mais ce qui rend surtout son style si intéressan
uivi dans l’adolescence et dans l’âge mûr. J’ai toujours cru voir mes forces augmenter avec le nombre de mes années, en sorte
 ! — Mais si la foi du serment, si la religion, si la piété sont sans force auprès de toi, poursuis ton projet, mais tremble
jusqu’ à lui. Ah ! laisse-toi fléchir, il en est temps encore ; ne me force pas à une victoire dont je rougirais ; et que mes
plaindre des Dieux, dont la sentence prématurée m’enlèverait, dans la force de l’âge, à mes parents, à mes enfants, à ma patr
43 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
our les y conduire. Tout est découverte pour lui, chaque essai de ses forces lui donne une jouissance : l’univers en mouvement
ui, se livrant, sans réserve, ne se refuse à rien, sert de toutes ses forces , il s’excède, et même meurt pour mieux obéir. La
hémistocle au Spartiate Eurybiade. Battre suppose la supériorité des forces de la part de celui qui bat ; l’infériorité ou le
orces de la part de celui qui bat ; l’infériorité ou le non-usage des forces de la part de celui qui est battu. Le vin au plu
u l’Angleterre. Boileau, Satire III. Frapper n’a aucun rapport aux forces de celui qui reçoit l’action. Un soldat insubordo
d’être frappé, parce qu’on n’est pas supposé avoir fait usage de ses forces pour se défendre. Battre exprime l’action, tantô
ne à l’élégance, comme l’a dit J. J. Rousseau, elle donne aussi de la force au style. Si l’on rejette de sa phrase tous les m
Israël, comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, | et qui, après avoir défait de nombre
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre III. De l’Éloquence chez les Romains. »
u’il a en général le plus d’empire. Personne n’a connu, comme lui, la force et le pouvoir des mots. Toujours abondant, toujou
sujet. Lorsqu’un objet important exaltait son âme, et exigeait de la force et de l’indignation, il abandonnait le ton déclam
ignation, il abandonnait le ton déclamatoire, et le remplaçait par la force et la véhémence ; et l’homme vraiment éloquent, q
ence. Mais, trop curieux de charmer l’oreille, il sacrifie souvent la force à la richesse du nombre. Malgré l’importance réel
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force  ». Né à Clermont-Ferrand en 1623, il précéda tous
ur arrêter la violence et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moi
olence et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force , la plus puissante détruit la moindre ; quand on
sens analogue, « qu’une belle action était celle où il y avait de la force et de la bonté ». 3. De même, Montesquieu : « La
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Retz, 1614-1679 » pp. 38-42
aine avait été anéantie par Jules César ; la puissance dévolue par la force des armes à ses successeurs subsista autant de te
êmes conserver l’autorité des lois. Aussitôt qu’elles perdirent leurs forces , celle des empereurs s’évanouit, et elle s’évanou
ts l’aveuglement de ceux qui ne font consister l’autorité que dans la force . Mais pourquoi chercher des exemples étrangers où
ite. Il se distingua en Sorbonne ; on remarqua de fort bonne heure la force et la vivacité de son esprit. Il prenait d’ordina
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
esse, dans cette simplicité noble qui fait son caractère ; il a de la force , mais peu de hardiesse. Sa plus grande difficulté
ificence et richesse, supposent plutôt, en général, la dignité que la force  ; l’écrivain qui les déploie a sans doute été ému
le sentiment ou la pensée est assurément un moyen de lui donner cette force et ce ressort ; mais il arrive souvent aussi qu’i
même résultat que l’antithèse, c’est-à-dire que l’image communique la force à l’idée. Ainsi les vers de Corneille dans Othon,
distingue la véhémence de l’énergie. La véhémence dépend moins de la force de l’expression que de la vivacité et de la varié
icéron, il ne suffit pas au gladiateur et à l’athlète de frapper avec force et de parer avec adresse, il doit se mouvoir touj
48 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
à-dire maîtriser l’âme en en faisant sentir tout le poids et toute la force . Or, pour instruire, il fait usage de preuves ; p
son principe pour entrer en matière sans préparation et éclater avec force dès le premier moment. Ainsi, un général vient de
nnes les moins intelligentes puissent les comprendre, et en sentir la force et la certitude. En ce faisant, on doit éviter de
ais cette beauté n’est pas le fond même de la confirmation : c’est la force des preuves et leur bon arrangement qui y est d’a
dans toute sa pompe, dans toute sa dignité, qu’elle déploie toute sa force et toutes ses grâces pour étonner l’imagination,
ononcé en général ; mais le prédicateur ne doit jamais oublier que la force et la vérité du raisonnement, le choix et la soli
envers le prochain avec plus d’éclat, sévère à soi-même avec plus de force et plus de vertu ; et la seconde établira que sai
majestueuse qui tient un peu de la poésie. Tout doit y être plein de force et de dignité. Il ne souffre rien de commun, rien
l peut encore commencer par quelque réflexion frappante exprimée avec force et avec noblesse, comme l’a fait Bossuet dans ce
dans l’oraison funèbre ; mais il vient après lui. Il ne manque ni de force ni d’élévation ; il joint à ces qualités la noble
’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreus
dernier qu’un éloge digne de lui. Oh ! si l’esprit divin, l’esprit de force et de vérité, avait enrichi mon discours de ces i
ation et la réfutation : recommander la rapidité dans la première, la force dans la seconde, l’exactitude et la vivacité dans
49 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
tiers. Elle use de la périphrase, mais à propos, dans l’intérêt de la force ou de la dignité du style, et sans lui sacrifier
renfermé d’ailleurs dans des cadences nombreuses qui en augmentent la force , surprend l’oreille, saisit l’imagination, émeut
der le pour et le contre, elle ressemble par cet endroit à toutes les forces de la nature, qui s’emploient au mal comme au bie
ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force , dissipés par l’adresse, lassés et consumés par u
ie Dialogue.) Il faut que l’homme parle à l’homme ; il faut, avec la force de la vérité, l’autorité personnelle de l’orateur
et n’est pas de renverser, d’entraîner, d’emporter tout comme de vive force , mais d’intéresser et d’attendrir, en s’insinuant
t. Le choix des actions ou mauvaises ou bonnes Ne fait qu’anéantir la force des couronnes : Le droit des rois consiste a ne r
prits, mais d’autres fois en, surmontant toute leur résistance par la force victorieuse du discours et les obligeant de se re
qu’ils ne peuvent soutenir. » On comprend la nécessité de ménager ses forces et la sensibilité de l’auditeur ; on comprend mie
il faut aborder les auditeurs avec ménagement ou les attaquer de vive force , préparer l’esprit ou le saisir. De là deux espèc
simple jusqu’à la nudité ; mais cette simplicité a sa grandeur et sa force . Agrippine dit à Néron : Approchez-vous, Néron,
onfiance : J’attaque en téméraire une reine orgueilleuse,... Mais ma force est au Dieu dont l’intérêt me guide.... Dieu sur
 : il faut en tirer tout l’effet possible, en leur donnant toute leur force . On y parvient par l amplification oratoire, qui
par redoublement d’idées, qui augmentent sans cesse la lumière et la force . Dans Bossuet, amplification, pour se laisser moi
La passion est une arme toute-puissante quand elle a pour soutien la force de la vérité. C’est elle qui, dans la bouche de B
est dont l’usage est rare, dont l’utilité se réduit à développer les forces de l’intelligence ; de même que l’escrime et la g
sujet ; où il donne aux idées, par la méditation, la substance et la force  ; — l’égalité du style et du ton ; — l’unité de l
ours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie. »
elle des mots ; car souvent l’absence d’harmonie nuit à l’unité, à la force , à l’agrément de la pensée. L’élément primitif et
augmentent ou diminuent de nombre selon l’étendue de la pensée et la force de l’attention. La période la plus simple n’a que
du commerce des affaires et de la société des hommes, — les âmes sans force aussi bien que sans foi, — qui ne savent pas rete
ques… La langue figurative, celle qui peint par le son, est restée la force et la vie de tout langage humain ; et l’esprit de
lieu entre les deux autres, qui n’a ni la simplicité du premier ni la force du second ; qui en approche, mais sans leur resse
du second ; qui en approche, mais sans leur ressembler. Il a plus de force et d’abondance que le premier, mais moins d’éléva
e, les lettres, demandent avant tout lu simplicité, la solidité et la force , sans exclure l’agrément et le sublime. « Le gen
plus sérieuses et les plus hautes, la pénétration, la solidité et la force . Les solitaires de Port-Royal obéissaient, comme
ème ou par impuissance, donne au style beaucoup d’élégance et même de force , quand elle est employée à propos, et qu’elle ajo
son.) La Gradation ou Progression, qui dispose les mots suivant leur force relative : Presse, pleure, gémis : peins-lui Phè
50 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
e vue ce mélange heureux, qui est à la fois le comble de art et de la force , alors ce sera en effet l’orateur de l’Evangile,
en servir pour élaguer. Que d’ennemis à combattre ! mais aussi que de forces et de moyens pour le patriote, le vrai philosophe
son plus violent adversaire, qui, lorsqu’elle arrive avec toute cette force , n’en a plus assez pour lui résister. Mais pour q
s et de preuves ; et pour repousser la défense, garder en réserve des forces inconnues à l’ennemi. Ce n’est que par là, ce me
it aux plus faibles, et après avoir enfoncé la ligne, de culbuter les forces dispersées que l’accusateur lui opposait. Il est
ant, et croyait l’avoir terrassé, tout-à-coup il se relevait avec une force effrayante. On croyait voir l’Ulysse d’Homère pro
é de Cicéron. Le premier, redoutable mais suspect à ses juges, qui, a force de le croire habile, le regardaient comme dangere
’un orateur. De tout ce que je viens de dire, de l’art de ménager ses forces , il ne s’en suit pas que l’orateur doive mettre e
endre un beau discours, et dont il ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de beauté. Il est pourtant nécessai
e résumer ainsi : Quand on a triomphé complètement de l’ennemi, on le force à demander la paix et on revient dans sa patrie.
ler toujours en augmentant, jusqu’à l’exclamation qui fait éclater la force tout entière de l’indignation. C’est en observant
/ Renonce aux baisers de ton fils. Mais je suis veuve ; — on perd la force avec la joie ; — Triste et malade, où recourir ic
de ta mère, —  Quand ta mère chantait autour de ton berceau.   Si ma force première encor m’était donnée, —  J’irais, te co
on évidente, c’est de faire ressortir par la répétition et la rime la force de la véritable crainte de Dieu. 2. Le repos sert
51 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
(21 février 1825), le général Foy commence ainsi : « Le droit et la force se disputent le monde : le droit, qui institue et
utent le monde : le droit, qui institue et conserve les sociétés ; la force , qui subjugue et pressure les nations. On nous pr
ans cette Chambre ; un sur mille dans la nation. Ce n’est donc pas la force , c’est le droit qu’ils peuvent invoquer. » — L’or
rouve ensuite que les émigrés n’ont pas plus le droit pour eux que la force , et sa démonstration est complète. Un discours n
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
écouvrent que les meilleures de leurs pensées ; que l’éloquence a des forces et des beautés incomparables ; que la poésie a de
paladins de nos romans et à concevoir des desseins qui passent leurs forces . J’estimais fort l’éloquence, et j’étais amoureux
jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devais
e je ne me promette pas de rien mettre en cette lettre qui ait grande force pour adoucir votre douleur, je ne puis toutefois
affligés. Or, je ne veux point vous conseiller d’employer toutes les forces de votre résolution et constance pour arrêter tou
53 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
-à-dire, maîtriser l’âme, en faisant sentir tout le poids et toute la force de cette vérité. Or, pour instruire, il faut qu’i
rvoit à tout et prend tous ses avantages, mais qui se mesure avec ses forces  ; qui entreprend les choses difficiles, et ne ten
a faite. On sent qu’elles doivent donner un grand poids et une grande force aux preuves. Un orateur qui voudra, par exemple,
actions : il entraîne, il subjugue ses auditeurs par la chaleur et la force de son éloquence. Mais au moment même où ceux-ci
s, et de l’ardeur ordinaire aux jeunes gens, l’homme qui a atteint la force et la vigueur de l’âge, se gouverne avec prudence
passions qu’il veut exciter. Il ne manquera pas alors de peindre avec force , de rendre son discours passionné, et d’émouvoir,
nsi dire, dans le centre de la faiblesse, qu’il fait éclater toute sa force , et jusqu’entre les bras de la mort, qu’il repren
raël55 comme un mur d’airain, où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreus
d’Israël » ? Il est des conjonctures où l’Orateur peut éclater avec force dans son début : c’est lorsqu’il est agité d’une
nnes les moins intelligentes puissent les comprendre, et en sentir la force et la certitude. L’éloquence, dit Cicéron71, veut
r il n’est rien de si puissant ni de si redoutable, dont le fer et la force ne puissent enfin venir à bout. Mais se dompter s
e. Du moins je puis me flatter d’avoir rempli mon ministère selon mes forces , si je n’ai pu le faire selon mes désirs. Vous, m
ent de nous, et la nature nous les donne : mais pour le pouvoir et la force , ils nous viennent d’ailleurs. Or, ce zèle, vous
je suivis la droite et juste voie de conserver les prérogatives, les forces , la gloire de ma patrie, de les accroître, et de
u’il s’applique à les embellir, à leur donner une espèce d’âme par la force et les grâces de l’expression : voilà en quoi con
54 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
faut qu’un trait pour les rendre. Par-tout il pense et s’exprime avec force  ; par-tout il sent et s’exprime avec chaleur. L’e
rflu ; et son style, toujours concis et serré, a toujours beaucoup de force , et, quand il le faut, de l’élévation. La plupart
avec autant d’audace les loix les plus sacrées, et réunir toutes ses forces avec autant d’adresse pour en sapper les fondemen
est l’Art de se connoître soi-même, par Abbadie ; ouvrage écrit avec force , avec élévation, et plein d’idées profondes. L’ho
trouve. Il y est peint avec toutes ses foiblesses et avec toutes ses forces morales, dans toute sa grandeur et dans toute sa
t l’Imitation de Jésus-Christ ; livre admirable, plein de sagesse, de force et d’onction. Le fruit de cette lecture sera une
55 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre II. Du Sublime dans les Choses. »
onde d’idées sublimes, dérive de l’action d’un grand pouvoir ou d’une force supérieure : de là, la grandeur des tremblements
s confuse ; mais leur sublimité résulte de l’idée d’un pouvoir, d’une force supérieure qui s’entoure d’une obscurité majestue
grandeur, et n’ont rien de sublime. Il faut néanmoins convenir qu’une force ou un pouvoir quelconque, qu’il soit ou non accom
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
lamment sa trace, comme en se jouant. La Henriade, qui fut un tour de force et une méprise, a prouvé une fois de plus que les
q jours, mon cher ami, que je suis dangereusement malade ; je n’ai la force ni de penser ni d’écrire. Je viens de recevoir vo
reux. Que m’importe si l’enfant est étouffé à force de caresses, où à force d’être battu ? Comptez que vous tuez votre enfant
pays où l’on saura le principe des choses, et ce que c’est que cette force motrice sur laquelle on raisonne tant ici-bas, ma
n’est point du tout nécessaire que nous sachions ce que c’est que la force , et si elle est une propriété essentielle ou non
git toujours par le chemin le plus court, qu’elle emploie le moins de force et la plus grande économie possible ; mais que ré
cette opinion à ceux qui leur feraient voir que nos bras exercent une force de près de cinquante livres pour lever un poids d
and il s’agit de philosophie ou d’histoire, parce qu’on peut, à toute force , dans ces matières, faire entendre raison à sept
r ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force . « Il avait le talent de la plaisanterie, mais il
ainsi Charles XII : « Ce prince, qui ne fit usage que de ses seules forces , détermina sa chute en formant des desseins qui n
57 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples. Tous ses écrits furent des actes pa
oit un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu’il avait acquise aux mo
uelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force , cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, sembl
, que nous comptons déjà une longue suite de nos ans écoulés, que nos forces se diminuent6, et que le passé occupant la partie
. C’est pourquoi tous ceux qui gouvernent se sentent assujettis à une force majeure : ils font plus ou moins qu’ils ne pensen
e par des coups d’une surprise terrible, comme pour rappeler toute sa force en la mémoire des hommes, et de peur qu’ils n’oub
jamais en cela si avant qu’eux. C’est donc Votre Majesté qui, par la force invincible avec laquelle elle voudra ce soulageme
soutenir une grande guerre exige aussi qu’on s’applique à ménager les forces des peuples3, je ne doute point, Sire, que Votre
eurs du dehors, âmes vénales et prostituées, savent bien connaître la force de cette flatterie intérieure. C’est pourquoi ils
ent d’effacer. » Allusion à madame de Montespan. 3. « A ménager les forces des peuples. » Corneille, dans le prologue de son
ce, qu’il personnifie, ce noble langage : À vaincre si longtemps mes forces s’affaiblissent, L’État est florissant, mais les
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
yle, qui, par la manière dont ils rendent la pensée, y ajoutent de la force , de la singularité, de la grâce et de l’élégance.
des mots inutiles pour le sens, mais qui ajoutent à la phrase plus de force ou de grâce : Ex. : Moi, des bienfaits de Dieu
aphore soit nécessaire ; qu’elle ait, comme le dit Quintilien plus de force que le terme simple qu’elle chasse et dont elle v
udrais retourner en arrière… Marche, marche. Un poids invincible, une force irrésistible nous entraîne : il faut sans cesse a
ition consiste à reproduire plusieurs fois les mêmes expressions avec force , avec noblesse, avec grâce. Telles sont ces vers
t les mots qui la représentent. C’est ainsi que Lusignan insiste avec force sur la naissance de Zaïre, sa fille, pour la rame
par la sagesse de sa conduite, par la grandeur de son courage, par la force de son bras, et par le nombre de ses soldats, dev
La Gradation arranges les mots et les pensées selon leur degré de force ou de faiblesse ; l’écrivain s’élève de pensée en
ux rebelles, il essuie leur feu, les charge, les met en fuite, et les force enfin dans les villes et les bourgs qui leur serv
e légèrement des choses sur lesquelles cependant on insiste même avec force . Tel est ce passage, où Condillac annonce qu’il n
Caligula, et cependant il nous les retrace en quelques lignes et avec force  : Il s’attachait la populace par des spectacles
ur l’Amour maternel : Cette femme si faible a tout à coup acquis des forces … etc. Nous en trouvons encore un bel exemple dan
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
la fois tant de grands talents, tant d’excellentes parties, l’art, la force , le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse ! quelle
inimitable ; enfin, ce qui lui est surtout particulier, une certaine force , une certaine élévation qui surprend, qui enlève,
t Shakespeare qui, tout barbare qu’il était, mit dans l’anglais cette force et cette énergie qu’on n’a jamais pu augmenter de
détachés du grand tableau de la nature, et présentés dans toute leur force primitive, par l’homme qui a le mieux lu dans ce
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre premier. »
grand peuple charge de ses intérêts, à bien consulter son âme et ses forces , à se demander s’il saura s’élever au-dessus des
t alors dans les principes du juste et de l’injuste qu’elle puise ses forces et ses moyens : ou il s’agit de les déterminer pa
uefois en élégance et en correction, il le regagne abondamment par la force et la véhémence, qui le caractérisent essentielle
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
s et de précipices. Aussi le poëte qui a le courage d’y entrer, et la force de la suivre jusqu’au bout, arrive-t-il plus glor
quille sort ? Sois toujours le plus juste et non pas le plus fort. La force est pour la brute, et la loi pour les hommes. La
n sur les Passions, et l’autre sur l’Ae. On admire dans le premier la force des pensées, la richesse et l’éclat de l’imaginat
le. Le premier sur-tout abonde en descriptions, où éclatent toute la force et toute la vivacité du coloris poétique. Ces deu
de ce qu’il sait, et ne lui permette pas d’y réfléchir. Telle est la force de l’illusion qui fait que nous voyons vingt fois
venant de la foiblesse de celui qui agit, se résout en détruisant la force contraire, le dénouement se fait par péripétie ou
plusieurs caractères opposés entr’eux, mais qui sont tous de la même force  ; de manière qu’il n’y en a aucun qui brille asse
e poëte les a choisis à cette fin, et leur en a opposé d’autres d’une force à-peu-près égale. Dans l’Ecole des Maris, les car
t servir de caractère principal, parce qu’aucun d’eux n’a ni assez de force ni assez d’éclat pour dominer sur les autres, et
y en a quatre, comme je l’ai déjà dit, qui sont à-peu près de la même force , qui brillent presqu’également. Les principaux pe
igue à son insçu. Le commissaire revenant avec le notaire, dit que la force ne doit pas ici être employée, si les deux tuteur
même pièce, et ne servent qu’à se donner réciproquement une nouvelle force . Le Misanthrope est tout entier dans le haut comi
t toujours affairé. Tout ce qu’il vous débite, en grimaces abonde ; A force de façons il assomme le monde ; Sans cesse il a t
, Que l’amour veut par-tout naître sans dépendance, Que jamais par la force on n’entra dans un cœur, Et que toute ame est lib
diction est presque toujours aisée, naïve et coulante, avoit toute la force et toute la vivacité du comique. C’est vraiment d
atesse. Mais César ne trouvoit pas dans ce poëte si agréable assez de force comique. On convient en effet qu’il manque d’une
el et la gaîlé d’Aristophane, la finesse et la vérité de Menandre, la force et l’abondance de Plaute, la noblesse et les grâc
Quant au style, ses comédies en prose sont écrites avec netteté, avec force , avec concision. Dans quelques-unes de ses pièces
et dans Joconde. Les comédies de Boissi sont remarquables, non par la force comique, la chaleur de l’action, la vivacité du d
d’espérance, qui soulèvent l’âme, pour la faire retomber avec plus de force . Malheurs propres à la tragédie. Il s’ensui
d’espérance a soulevé l’âme, mais pour la faire retomber avec plus de force . Clitemnestre et Iphigénie seront-elles sorties d
qu’il soit le nœud nécessaire de la pièce et non qu’il soit amené par force , pour remplir le vide des tragédies. Il faut que
barrière, Offre à notre constance une illustre matière : Il épuise sa force à former un malheur, Pour mieux se mesurer avec n
-elle au nombre de vos droits Tout ce qu’a de cruel l’injustice et la force , Les emprisonnemens, le rapt et le divorce ? Nér
s, sans compter les sept qui nous restent. On n’y trouve pas toute la force et toute la véhémence de son prédécesseur : mais
its sur-tout de Sophocle et d’Euripide, leur ont paru rendus avec une force , avec une grâce qui ne restent guère au-dessous d
la noblesse des idées, l’énergie du style, la vivacité des images, la force du raisonnement. Voici sous quels traits, Racine,
-la-fois tant de grands talens, tant d’excellentes parties, l’art, la force , le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse ! quelle
x autres ?….. Enfin ce qui lui est sur-tout particulier, une certaine force , une certaine élévation, qui surprend, qui enlève
ire par le terrible. Il manie le ressort de la terreur avec autant de force que le tragique grec, mais avec plus d’art, de go
nos bons tragiques. Ces pièces ne sont pas écrites avec une certaine force  ; mais elles sont très-bien conduites. La premièr
l’effet local du théâtre : elles ne manquent pas même d’une certaine force , d’une certaine élévation. Mais les grandes passi
, est bien fait. Le Spartacus de Saurin offre des traits d’une grande force , et de l’élévation dans les caractères. La Didon
ois des beautés du premier ordre, qu’il offre des traits de génie, de force , et d’un naturel exquis : mais ces traits sont ra
nissent au musicien les moyens de déployer toute la douceur, toute la force , toute la véhémence de son art, pour enchanter to
ionné ; c’est-à-dire, le moment où les passions se montrent dans leur force , dans leur variété, dans leur désordre, est rendu
un morceau, où l’on admirera tout à-la-fois l’aisance, l’harmonie, la force , et même le sublime des images. C’est le début de
e aborde en Italie, et triomphe de Turnus. Ainsi Godefroi dissipe les forces de l’Afrique et de l’Asie réunies contre lui, et
ives, qui paroissent s’être présentées d’elles-mêmes ; de lancer avec force des traits lumineux et perçans, qui viennent subi
expressions, la même hardiesse dans les tours et dans les figures. La force et la précision, l’élégance et l’harmonie, le col
dace ; eux dont le courage patient à souffrir des travaux au-delà des forces humaines, établit un nouvel empire sous un ciel i
se dégager. Que fera Nisus pour dégager son ami ? Le peut-il de vive force  ? Ira-t-il, en attaquant cette troupe nombreuse,
is lancer. Il dit, et à l’instant il décoche une flèche de toutes ses forces . Le trait vole à travers les ombres, perce le dos
La colère, la honte, le courage dont il se sent animé, redoublent ses forces . Il se jette avec fureur sur son rival étonné, le
danger, et oublie le soin de sa propre défense. Il réunit toutes ses forces , et donne à son épée un mouvement si impétueux, q
a raison et l’adresse cèdent à la colère ; la fureur entretient leurs forces et les ranime. Leurs bras ne portent pas un coup
and espace. Virgile peint peut-être ces sortes d’objets avec moins de force et de feu : mais il les peint avec plus de sagess
nversent la porte ; tous les retranchemens sont un vain obstacle : la force s’ouvre un passage ; on entre impétueusement, on
 ; et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur épuise les forces des guerriers, et nuit aux desseins du héros. Les
injustice, Retournons au vainqueur ; qu’il tremble : un ennemi Que la force a vaincu, n’est vaincu qu’à demi. S’il faut qu’à
e, Ce sera une gloire pour nous de nous être soutenus avec nos seules forces . Mais la reine des Volsques, la célèbre Camille(b
chacun porte en soi ce conseil-salutaire, Si le charme des sens ne le force à se taire. Pensez-vous qu’à ce temple un Dieu so
62 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ligieux, étouffé par les violences, mais indestructible, et que nulle force ne déracinera du cœur de l’homme, élève ses récla
langue poétique, au contraire, malgré quelques exceptions, manque de force et de grâce. Elle n’est trop souvent que de la pr
elle défend la justice individuelle et sociale : c’est ce qui fait sa force et explique sa puissance. De plus, cette philosop
ette double confiance ; il a tenté bien au-delà de son droit et de sa force  ; il a mal jugé la nature morale de l’homme et le
a pensée, un mouvement de critique universelle s’aidant de toutes les forces nouvelles que la science lui apporte, et, comme d
La littérature proprement appelée impériale est une décadence. « Une force d’inertie peu ordinaire, dit Thiers, s’était empa
et exagérant la tradition même de laquelle il tire son origine et sa force , l’autre prétendant reprendre l’œuvre du dix-huit
ce avant d’être un art ; qu’elle doit, par conséquent, tirer toute sa force de l’étude critique des documents originaux. Monu
le ne l’embellit pas non plus ; elle veut la rehausser ; mais elle la force en visant à l’agrandir. Elle s’en prend surtout à
énéralisés. » M. Caro, dans une page pleine de gravité, a montré avec force ce que produirait logiquement, si elle venait à t
, des vérités acquises : le fait élevé à la hauteur d’un principe, la force primant le droit (quel que soit d’ailleurs l’aute
ne faut être grand que certains moments, la nature ramasse toutes ses forces , et l’orgueil, pour un peu de temps, peut supplée
et au triomphe de la religion que les plus grands génies et toute la force de la raison humaine se fut épuisée pour rendre l
ntrepris en vain de régler les mœurs et de corriger les hommes par la force seule de la raison, l’homme aurait pu faire honne
abilité leur devienne un devoir importun, et qui leur est à charge. A force d’être honorés, ils sont fatigués des honneurs qu
lieu de s’affaiblir par les années, semblait en recevoir de nouvelles forces . — Point de flatterie, interrompit-il, mon ami !
me revenait qu’on dît dans là ville que mes discours n’ont plus leur force ordinaire, et que je devrais me reposer, je te le
us dire que votre dernier discours ne me paraît pas tout à fait de la force des précédents. Ne pensez-vous pas cela comme moi
et, dans les premières années de la Régence, travailla de toutes ses forces à abaisser le Parlement et les bâtards légitimés
voir pu rendre son joug plus léger à porter, tant ils sentirent leurs forces , le besoin pressant et continuel de s’en servir,
faire. Étrange violence, étrange misère, étrange aveu arraché par la force du sentiment et de la douleur ! Sentir en plein c
cet état et y succomber en plein, quel spectacle ! Quel contraste de force et de grandeur supérieure à tous les désastres, e
ers revers si étincelant de grandeur, de générosité, de courage et de force  ! et quel abîme de faiblesse, de misère, de honte
répondre, mais qu’ils ne pouvaient alléguer rien de valable contre la force des lois et des exemples ; qu’il ne s’agissait qu
ntrés, agités, quelques-uns irrités, quelque peu bien aises, comme la Force et Guiche, qui me le dit aussitôt très librement.
t un gouvernement despotique se maintiennent ou se soutiennent157. La force des lois dans l’un, le bras du prince toujours le
ui vivaient dans le gouvernement populaire ne reconnaissaient d’autre force qui pût le soutenir que celle de la vertu. Ceux d
patrimoine des particuliers. La République est une dépouille ; et sa force n’est plus que le pouvoir de quelques citoyens et
s citoyens et la licence de tous. Athènes eut dans son sein les mêmes forces pendant qu’elle domina avec tant de gloire, et pe
renvoie pas des hommes. Il était toujours aussi aisé de triompher des forces d’Athènes qu’il était difficile de triompher de s
ger de ce qu’elle aurait pu faire avec sa vertu lorsqu’elle avait ses forces . Esprit des Lois, liv. III, ch. iii. Pensées
t. Une belle action est celle qui a de la bonté, et qui demande de la force pour la faire. Les vieillards qui ont étudié dans
i tiré cet État de la servitude et de la ruine. Je veux lui rendre sa force et sa splendeur ; participez à cette seconde gloi
lois ont dû succéder, et la société prendre de la consistance et des forces . Néanmoins ces hommes, profondément affectés des
chien, indépendamment de la beauté de sa forme, de la vivacité, de la force , de la légèreté, a par excellence toutes les qual
il vient, en rampant, mettre aux pieds de son maître son courage, sa force , ses talents ; il attend ses ordres pour en faire
uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, e
leur apprennent bientôt qu’ils ne connaissent ni leur état, ni leurs forces  ; ne pouvant tout, ils croient ne rien pouvoir. T
vous vous en repentirez un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir. lbid., 1758. Le bo
s tache ; mais parce qu’il s’était placé lui-même sur le trône par la force , on a cru pouvoir le compter avec justice parmi l
vec douleur : il est triste que la bonté n’accompagne pas toujours la force , et que l’amour de la justice ne prévale pas néce
Grèce, et même de celle de Rome. L’on ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humain que da
jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme : là, la force de la nature brille au sein de la corruption ; là
eurs fois le tour d’une assez longue terrasse, en courant de toute ma force jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convulsi
e de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en un moment, par
n de commencer l’attaque par une période vigoureuse pour se mettre en force et je ne lui en sus pas mauvais gré. Sa réponse é
prince et le genre humain. J’ai employé à cette recherche toutes les forces de ma raison ; et, quoique mes moyens aient été b
érale, mais celle de la plus petite plante, est bien au-dessus de mes forces . Voici à quelle occasion je m’en suis convaincu.
89 ; il monte une quatrième fois à la tribune et rassemble toutes les forces de son éloquence pour emporter un vote approbatif
sensations, la musique surtout, dont la propriété est de donner de la force à des paroles sans verve et d’affaiblir les expre
yant la clarté par excellence, a dû chercher toute son élégance et sa force dans l’ordre direct ; l’ordre et la clarté ont dû
est entendue de plus loin : car le style est un accent. Puisse cette force mystérieuse, mal expliquée jusqu’ici, et non moin
sa raison n’a que trop la maturité de notre temps. Rien ne trouble la force de sa tête ; et les inconvénients même de son car
érence dans son impartialité ; c’est une double existence, une double force , une double lumière qui éclaire à la fois dans to
ter entièrement, recevoir comme nous le bienfait de la distraction. A force de s’échapper à eux-mêmes ils finiraient par ne p
nd le plus heureux, c’est qu’il réunit plus qu’aucun autre toutes les forces de l’âme dans le même foyer. Ibid., IVe partie,
t de la terre comme des hommes ivres, poussés par Dieu, qui fait leur force , et qu’ils renient. Mais lorsque la Providence, a
etourne en France. Deux amis, dans le même pays, m’attireront par une force que rien ne pourra balancer. Mais, en attendant,
l’athée ne subsiste que parce que la nature, ou plutôt Dieu même, le force d’être inconséquent, et de déférer à chaque insta
mouvement ? Oui encore : qu’ils nous disent donc ce que c’est que la force , et comment elle se transmet. Est-ce un être phys
n sera contraint de chercher une cause de ce passage, ou une nouvelle force qui le détermine, et ainsi à l’infini. Si ce n’es
consolation à laquelle nous serions peut-être trop sensibles. Il nous force de lever en haut les yeux, et de les attacher uni
n’avait pas épuisé l’activité de l’écrivain. La hauteur des vues, la force et la gravité du style, restent égales dans ses d
, il me semble que j’avais encore quelque chose à vous dire ; mais ma force et ma voix défaillent ; je remets humblement mon
érieux d’Elisabeth437. Ainsi, la pensée française, libre avec tant de force et de licence, dans les longs troubles de la Ligu
entouraient : elles seraient mal remplacées par l’action seule de la force et du pouvoir concentré. La force n’inspire rien
remplacées par l’action seule de la force et du pouvoir concentré. La force n’inspire rien que l’obéissance : elle n’élève pa
rand coloriste est le grand écrivain, l’homme de génie qui peint avec force la réalité. Buffon, à cet égard, n’est pas seulem
que tout en elle est arrêté avec la dernière précision. Telle est la force et en même temps la faiblesse de la musique : ell
us profond qu’étendu, et si elle exprime certains sentiments avec une force incomparable, elle n’en exprime qu’un fort petit
t de sa croyance, quand sa croyance est difficile à pratiquer. Quelle force et quelle sublimité dans la pensée ! quelles faib
es peuvent l’être comme lui : la vertu n’est donc point au-dessus des forces humaines, et c’est calomnier l’humanité que de pr
Roland. En chantant, il jouait de son épée, la lançait en l’air avec force et la recevait dans sa main droite ; les Normands
diversion, quand elle ne lui apporte pas un surcroît d’honneur et de force . Né en 1796 au hameau des Pontets, prés de Mouthe
’intuition directe que le moi a de son activité et de son unité comme force pensante. L’Esthétique de Jouffroy, œuvre posthu
vation. Le beau, suivant Jouffroy, est l’expression harmonieuse de la force libre apparaissant dans les diverses formes ou sy
mboles de la nature. Le côté supérieur de l’art est de traduire cette force d’une manière plus claire, plus complète et plus
plus complète et plus énergique. Ce spectacle du développement de la force éveille dans l’âme humaine le sentiment de la sym
ditoire et le tenait sous le charme. Si la nature lui avait refusé la force physique, il avait l’art, disait-on, de se faire
s une seule chose qui est là, et à laquelle elle aspire de toutes les forces qui sont en elle. Alors, quelle que soit cette pa
tuart déclara qu’elle avait cherché à faire venir dans le royaume des forces étrangères, mais qu’elle n’avait pas consenti à a
ne. Se sentant un peu fatiguée, et voulant conserver ou reprendre ses forces pour le dernier moment, elle se mit au lit. Ses f
’hospice, et là une surprise ménagée par le premier consul ranima les forces et la bonne humeur de ces braves troupes. Les rel
ieux ce qui est la qualité maîtresse de Michelet, c’est-à dire, cette force d’imagination qui lui rend le passé comme présent
mandait qu’on le représentât sur son tombeau, non vieux, mais dans sa force , avec son chien, son cor de chasse, en habit de c
vérités de tous les siècles, et cependant de n’avoir de portée et de force que pour certains temps et pour certaines choses.
ère d’une prédication qui, sans se séparer du dogme dont elle tire sa force , pouvait donner une large part aux leçons morales
é, en lui révélant des vertus qu’elle ne connaissait pas, dire quelle force il possède, toujours active et puissante, pour tr
misérable, quel que soit son rang. Lettres à des jeunes gens. La force du caractère. Nous avons conservé la bravoure,
élité à soi-même, à ses convictions, à ses amitiés, à ses vertus, une force intime qui jaillit de la personne et inspire à to
pas difficile d’en pénétrer la cause. Le caractère, qui n’est que la force de la volonté, tient à la force de la raison, et
cause. Le caractère, qui n’est que la force de la volonté, tient à la force de la raison, et la force de celle-ci tient à la
’est que la force de la volonté, tient à la force de la raison, et la force de celle-ci tient à la ferme vue des principes de
ne de toutes les lumières, de toutes les certitudes, et, par elle, la force des saints, la force des apôtres et des martyrs,
ères, de toutes les certitudes, et, par elle, la force des saints, la force des apôtres et des martyrs, la force des magistra
ar elle, la force des saints, la force des apôtres et des martyrs, la force des magistrats assis sur le siège de la justice,
martyrs, la force des magistrats assis sur le siège de la justice, la force des politiques qui gouvernent le monde, la force
ge de la justice, la force des politiques qui gouvernent le monde, la force des écrivains qui lui parlent, et cette autre et
nde, la force des écrivains qui lui parlent, et cette autre et sacrée force , la plus nécessaire de toutes, la force de l’homm
ent, et cette autre et sacrée force, la plus nécessaire de toutes, la force de l’homme vulgaire contre les passions de sa nat
moment même où elle le brisait, courait risque de rester à jamais une force puissante, écrasante au monde, sénat, camp ou lég
ècles un véhicule actif et un trésor. Dante aurait-il eu l’idée et la force de construire son poème, son monument si particul
aissent et fleurissent (la joie de l’esprit, a-t-on dit, en marque la force  ; cela est vrai pour les littératures comme pour
ies unies et conjointes, en parfait rapport entre elles, attestent la force de la conception, une exécution aussi ferme qu’in
printemps. Il languit ainsi de longues années sans pouvoir prendre de force , jusqu’à ce que, la sève devenant rare, on abatte
comme Virgile, comme Molière, comme Racine. Mais s’il n’eut pas cette force de sympathie qui communique au poète toutes les p
eur. La pensée ne s’y joue pas autour du cœur ; elle veut y entrer de force , et il semble qu’elle y entre par les sens. Le mo
essouvenir ! je frémis, je frissonne. Où suis-je ? et quel objet ! La force m’abandonne. Ah, seigneur ! dissipez mon trouble
rs, francs et naturels, le voilà qui va éclore dans sa grâce, dans sa force , dans son abondance et sa vive fraîcheur. De 1783
ds-toi. Tu vas d’abord rassasier ta faim. Puis, si nulle raison ne te force au mystère, Tu nous diras ton nom, ta patrie et t
sans courage ; Mais je suis né robuste et n’ai point passé l’âge. La force et le travail, que je n’ai point perdus, Par un p
était là une légitime revanche de la poésie contre la brutalité de la force  ; elle fut accueillie avec enthousiasme par la Fr
, auquel manquent l’abondance et l’expansion, qui n’arrive à toute sa force que par un long et silencieux travail, âme fière
rois vaisseaux flottaient démâtés, et si las Qu’ils n’avaient plus de force assez pour la manœuvre ; Mais ma frégate, hélas !
laisse voir la cause, On vieillit sous le vice et l’erreur abattu ; A force de marcher l’homme erre, l’esprit doute. Tous lai
vant de mourir, l’avoir lancée à son tour, l’eût-on fait avec plus de force que de justesse, ce n’est pas là un mérite médioc
De soulever le genre humain ; Les jarrets épuisés, haletante et sans force , Prête à fléchir à chaque pas, Elle demanda grâce
ère qui lui échappait dans cette dernière confidence : J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaité ; J’ai perdu j
ura tous les cœurs, si l’ordre recommence. Pour cela que faut-il ? La force et la clémence. L’égalité, respect à la Conventio
C’est le grand deuil pour la mort de Roland ! A tous ces souvenirs la force m’abandonne, Et j’embrasse la terre en m’écriant 
ue les ombres sont aux figures dans un tableau ; elle lui donne de la force et du relief. » 133. Cf. le chapitre de La Bruyè
es gouttes ; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il
priser. Ce dernier défaut, le dix-huitième siècle ne l’a pas évité. A force de peindre le français léger, vaniteux, «  dont l
ertus domestiques plus communes, que le caractère français a gagné en force et en gravité. Il est certain que nous sommes moi
tement général le principe de toute certitude. Or cet argument n’a sa force et sa valeur qu’à la condition d’être mis à son r
, et n’ayant rencontré que des refus, Elle peut tenter tout ce que la force lui permettra : Elle eu sera justifiée devant Die
les modernes, la poésie lyrique a souvent traduit ces sentiments avec force et éclat. Mais remarquez la variété de tons et d’
le retour enfin à la lumière : tous ces détails sont rendus avec une force et un éclat d’expressions, une poésie même d’imag
erme en son âme le souvenir de ses premières préférences, et c’est la force de la situation qui lui arrache son secret. Alzir
ffreux pour le regard : Neu populo coram pueros Medea trucidet, avait force de loi au dix-huitième siècle. Aussi Ducis, voula
et provocante allure ! On ne saurait trop admirer la souplesse et la force de ce talent poétique, le même qui se plaisait, i
projet d’appeler son second fils à la couronne ; mais il n’eut pas la force de prendre ce parti décisif. Dans la crainte d’êt
de briser chez le roi les ressorts de la vie ; il trouve cependant la force d’ordonner la mort de Nemours. Il sera intéressan
cœur plus affamé de la vérité ne s’est élancé vers elle avec plus de force et ne l’a suppliée plus éloquemment. » 826. Voi
nnage principal (George), au quatrième acte, se voit presque amené, à force d’humiliations, d’avanies et d’outrages, à se rep
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »
’était lui dire bien formellement, que s’il avait conquis Rome par la force des armes, il ne régnerait sur les Romains que pa
’égal du dernier des hommes. Quant à la sagesse de ses conseils, à la force et à la fécondité de son éloquence, qualités qui
ui était susceptible de l’être. Car il n’est point de puissance et de force , que la force et le fer ne viennent à bout de bri
ptible de l’être. Car il n’est point de puissance et de force, que la force et le fer ne viennent à bout de briser et de détr
vénement, perdrait beaucoup de sa splendeur, de sa stabilité et de sa force  : on devait s’attendre que les deux chefs, les ar
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
règne animal, la loi prend tout à coup une épouvantable évidence. Une force , à la fois cachée et palpable, se montre continue
résente pas à ma mémoire. Rien ne résiste, rien ne peut résister à la force qui traîne l’homme au combat ; innocent meurtrier
est entendue de plus loin ; car le style est un accent. Puisse cette force mystérieuse, mal expliquée jusqu’ici, et non moin
ucratifs, honnêtes et même honorables qui se présentent en foule à la force ou à la dextérité humaine, celui de tourmenter et
our le dire en un mot, il ne se trouve buste, tant soit-elle armée de forces de corps ou pourveuë de sens, que l’homme ne vien
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
qui est neuf une sensation qu’elle n’ait pas encore éprouvée ; par la force même des choses, l’art s’est transformé en une in
umaine, il le réduit à un sec intérêt. À quelle source puiserai-je la force de sacrifier ma fortune et ma vie à mon honneur,
es se complaisant dans leur sagesse, et s’étudiant à se mettre par la force de leur âme au-dessus des accidents de la fortune
é, il est vrai, les vieilles institutions, et je crois bien qu’aucune force humaine ne les aurait sauvées. Mais sa persistanc
oyen d’instruire et de mener doucement à la correction. Dans toute la force du terme, ce sont d’honnêtes gens. On peut dire,
66 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ennemi ; pour venir à bout de son opiniâtreté, après avoir consumé sa force  ; pour vaincre finalement ce qui se veut et se sa
son parti et fugitif de son armée. Il ne manquait ni de conseil ni de forces  ; il avait les plus belles troupes et les plus dé
st si importante, et ensuite nous la laissent attaquer et prendre par force à leur vue. Voilà où se sont terminées les bravad
a puissance du royaume n’était point divertie20 ailleurs : toutes nos forces furent jointes ensemble pour cet effet ; et toute
peut-être dans trois ans. Mais quand on se résolut de l’attaquer par force , bien avant dans le mois de novembre, alors il n’
t avouer qu’une adversité soutenue de si bonne grâce, et avec tant de force , vaut mieux que beaucoup de prospérités et de vic
eurer dans votre opinion, je n’entreprends pas de vous l’arracher par force . Mais aussi, ne soyez pas si injuste que de trouv
t surpassé tous ses devanciers par la richesse de son invention et la force de sa verve comique ; il s’est encore placé, par
mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force  ». Né à Clermont-Ferrand en 1623, il précéda tous
-je travaillé en vain ? est-ce inutilement que j’ai consommé toute ma force  ? faites-en le jugement, Seigneur, le travail est
m’a dit : « Tu seras glorieux en ma présence, et je serai moi-même ta force  ; c’est peu de chose que tu convertisses les trib
. C’est pourquoi tous ceux qui gouvernent se sentent assujettis à une force majeure : ils font plus ou moins qu’ils ne pensen
uire de grands hommes. C’est sans doute les grands hommes qui font la force d’un empire108. La nature ne manque pas de faire
os. Un État qui se sent ainsi formé se sent aussi en même temps d’une force incomparable, et ne se croit jamais sans ressourc
et Pompée fut rompue. Les deux rivaux, qui avaient en main toutes les forces de la république, décidèrent leur querelle à Phar
nce romaine se met sur la mer. César gagne la bataille actiaque : les forces de l’Égypte et de l’Orient, qu’Antoine menait ave
r. Sous lui la France a appris à se connaître. Elle se trouve des forces que les siècles précédents ne savaient pas. L’ord
s par l’impression de sa vertu. Jamais on n’a fait la guerre avec une force plus inévitable, puisque, en méprisant les saison
re partout où il faut et de frapper de près et de loin avec une égale force . Nos ennemis le savent bien dire ; et nos alliés
uelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force , cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, sembl
, que nous comptons déjà une longue suite de nos ans écoulés, que nos forces se diminuent, et que le passé occupant la partie
ucifié : pourquoi ? Parce que c’est, par excellence, le miracle de la force de Dieu, et tout ensemble le chef-d’œuvre de la s
et tout ensemble le chef-d’œuvre de la sagesse de Dieu. Miracle de la force de Dieu, qui seul doit tenir lieu aux Juifs de to
tonner que, les ayant même connus pour vrais, ils eussent eu assez de force pour en rendre, aux dépens de leur propre vie, le
-je parler, comment daignez-vous m’entendre ? Avouons-le : on sent la force et l’ascendant de ce rare esprit, soit qu’il prêc
’étendue. Je sentais bien qu’un pareil ouvrage était au-dessus de mes forces  ; mais j’ai mieux aimé paraître manquer de pruden
re, exquise, de tous les beaux-arts286. Or, qui ne sait quelle est la force de la semence dans les productions de la terre, q
i ne songent pas à la mort. Sur quoi vous rassurez-vous donc ? Sur la force du tempérament308 ? Mais qu’est-ce que la santé l
imaque, me dit-il, quand je suis dans une situation qui demande de la force et du courage, il me semble que je me trouve pres
tions. Quoi qu’en dise Pellisson343, on ne se borna pas à employer la force . On gagna d’abord quelques citoyens par des prése
d point, dans la poésie, est que l’élégance ne fasse jamais tort à la force . Dictionnaire philosophique. À M. Cideville3
ereux. Que m’importe si l’enfant est étouffé à force de caresses ou à force d’être battu ? Comptez que vous tuez votre enfant
pour achever notre ouvrage ; que le bœuf, soumis au joug, emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre ; qu
es, des communications établies partout comme autant de témoins de la force et de l’union de la société : mille autres monume
s insatiable, il renonce aux sentiments d’humanité, tourne toutes ses forces contre lui-même, cherche à s’entre-détruire, se d
oux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force , dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de
dinairement le plus méchant de tous379. À la fierté, au courage, à la force , le lion joint la noblesse, la clémence, la magna
est de même dans tout ordre de choses où les rangs sont donnés par la force  : le premier, qui peut tout, est moins tyran que
airs, ne règnent que par la guerre, ne dominent que par l’abus de la force et par la cruauté, au lieu que le cygne règne sur
e paix, la grandeur, la majesté, la douceur. Avec des puissances, des forces , du courage, et la volonté de n’en pas abuser et
ien des facultés dont elle l’a doué ; mais elle a tellement borné ses forces , que l’abus de la liberté qu’elle lui laisse ne p
rouvais si loin de l’île, que j’étais forcé de travailler de toute ma force pour arriver avant la nuit close. D’autres fois,
l’âme des spectateurs : son style, comme celui d’Homère, est plein de force , de magnificence, de noblesse et de douceur ; jus
mais les hommes qui les leur attribuent ; et comme il insistait avec force sur les dogmes importants de la morale, il fut mi
ntôt il blesse la vraisemblance, tantôt les incidents sont amenés par force  ; d’autres fois son action cesse de faire un même
ont je cherche la voix474. Ils montrent le chemin, mais tu donnes la force D’y porter tous nos pas, d’y marcher jusqu’au bou
elle fureur, Cinna, m’accuse et te pardonne ? Toi dont la trahison me force à retenir Ce pouvoir souverain dont tu me veux pu
du poète. On sait la mort héroïque qui l’enleva en 1650 dans toute la force de l’âge et du talent. Dreux, sa patrie, était ra
ndé sont passés666 Condé, dont le seul nom fait tomber les murailles Force les escadrons, et gagne les batailles ; Enghien,
et le style, il faudrait nommer Racine. Justesse, élégance soutenue, force , richesse et convenance, il a su réunir toutes le
sque ses dernières limites, et, comme s’il n’eût cessé d’acquérir des forces , loin que son génie ait connu la décadence, sa de
attaquent, qu’ils soient en un moment soumis :     Que de ton bras la force les renverse ;     Que de ton nom la terreur les
onheur des méchants751. Béni soit le dieu des armées, Qui donne la force à mon bras, Et par qui mes mains sont formées Dan
a morale. Ses pièces se recommandent, en général, non pas tant par la force comique et l’enjouement du dialogue que par leur
its citoyens ; En leur donnant des lois leur ont donné des biens, Des forces , des parents, la liberté, la vie ; Enfin qui d’un
’elle. Peut-on avoir un style plus parfait ?… Quelle solidité, quelle force , quelle éloquence ! » Lettre du 21 décembre 1689 
irisque. Parmi nous, avant notre siècle, ajoute l’orateur romain, la force des mœurs héréditaires appelait naturellement les
poursuit toujours le bien absent ; or ils s’attachent de toutes leurs forces à ce bien (la vie) qui leur manque. » 127. Le s
XI, fab. 8). 130. L’adjectif charmant conserve dans Bossuet toute sa force primitive : c’est ce qui captive comme par l’effe
essive par son irrégularité même. 133. Encore un de ces mots dont la force s’est singulièrement affaiblie de nos jours : il
lité, comme la douceur des vers de Racine leur cache sa vigueur et sa force . » Histoire de la littérature française, t. IV, p
daloue dans la chaire, le père de Lingendes, avait déjà présenté avec force ces mêmes considérations dans une savante instruc
in du morceau. 273. Ce mot conserve ici son sens étymologique (vis), force , puissance. 274. L’Amérique, qui, à peine conqui
le désespoir en offrant la perspective du pardon au repentir, par la force pressante de son argumentation et la douce pitié
ition (Petit Carême), Massillon revient sur la même idée avec plus de force et d’éloquence : « Sa gloire (celle du roi conqué
is retourner sur mes pas : Marche ! marche ! Un poids invincible, une force irrésistible nous entraine ; il faut sans cesse a
ffirme pas, du reste, que la conquête ait été l’œuvre exclusive de la force . On peut lire notamment, dans le troisième volume
se du style, la nouveauté et la vérité des images, la hardiesse et la force de l’expression ». Elle valut à son auteur une pe
c appliquer toute l’ardeur de son génie à quelque nouvel essai de ses forces qui n’eût d’autre but que le service de ce grand
ale, situations, personnages, dialogue, tout présente un caractère de force et de grandeur dont il n’y avait point de modèle 
roduisons, avec le caractère d’une simplicité antique, la chaleur, la force et la vérité du langage. 528. On dirait seuleme
n épisode comparable à ce morceau pour la vivacité de l’invention, la force du coloris et du mouvement. 669. Les ennemis de
nt un espace de sept ans, et après lesquelles ce génie, dans toute sa force , se condamna pour si longtemps au repos. Racine,
ensées dans tous leurs rapports et dans toute leur étendue : c’est la force des conceptions qui fait alors celle du style. 7
e dès ces premières paroles, et qui, dans toute la scène, prêtera une force merveilleuse à l’éloquence d’Agrippine. 724. Oct
théâtre français : il en est peu qui rassemblent des scènes de cette force et de cette variété. — Quant à celle que nous rep
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
pour les réfuter, les objections dont l’orateur ne se dissimule ni la force ni la vraisemblance. C’est ainsi qu’en plaidant p
qu’effleurer les choses qu’il se propose d’inculquer avec le plus de force . C’est à la faveur de cette figure, que Cicéron f
u poète et de l’orateur ; elle prête au langage de la passion tant de force et d’énergie, qu’il n’est pas surprenant que les
uestion, et porte ainsi la conviction dans les esprits altérés par la force victorieuse d’une logique qui ne laisse pas même
68 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
vait ruiné l’Église, mais elle a accablé le monde sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue au courage des condamnés.
, ont été contraints d’avouer leur faiblesse après avoir épuisé leurs forces . Les autres qui l’attaquèrent depuis ne réussiren
intes de ses rayons, qui sont d’autant plus beaux qu’ils ont moins de force , et que leur lumière est toute pure… Par quelque
z-moi, Monseigneur, de vous parler de Dunkerque ; j’épuise toutes les forces de mon imagination, et je ne conçois rien qui rép
lui prêter quelques grâces, mais de celles qui lui laissent toute sa force , qui l’embellissent sans le déguiser, et l’accomp
rait capable de faire devant tout le monde.143 L’intrépidité est une force extraordinaire de l’âme qui l’élève au-dessus des
ue la vue des grands périls pourrait exciter en elle. C’est par cette force que les héros se maintiennent en un état paisible
haut du palais ; de sorte qu’étant frôlée256 par l’air qui sort avec force , elle lui cède, et revient toujours au même endro
qu’en effet leur part est plus essentielle : ils s’établissent par la force , les autres par la grimace. C’est ainsi que nos r
rdes, de hallebardes : ces trognes291 armées qui n’ont de mains et de force que pour eux, les trompettes et les tambours qui
mbler les plus fermes292. Ils n’ont pas l’habit seulement, ils ont la force . Il faudrait avoir une raison bien épurée pour re
r arrêter la violence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puis-santé détruit la mo
lence, et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force , la plus puis-santé détruit la moindre ; quand on
s374. Dieu et la vérité La vérité étant Dieu même, et ayant une force invincible, contre laquelle tous les efforts des
65 . M. le Prince le dit au Roi fort tristement. On dit que c’était à force d’avoir de l’honneur à sa manière ; on le loua fo
que sa vie et ses discours se confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples. Tous ses écrits furent des actes pa
, aux insultes de tous les autres, si elle n’avait eu son esprit, une force supérieure à toute la nature visible, un souffle
u’on attire du ciel quand on veut cette divine parole. Ce n’est ni la force du génie, ni le travail assidu, ni la véhémente c
our vous. Leurs côtés revêtus, leurs entrailles557 rafraîchies, leurs forces rassasiées vous auraient béni. Vous avec eu un cœ
uire de grands hommes. C’est sans doute les grands hommes qui font la force d’un empire. La nature ne manque pas de faire naî
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force , mais d’une force mal réglée. Il se compose576, i
t un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, mais d’une force mal réglée. Il se compose576, il devient plus obé
on obéissance était encore désobéissante. Son ardeur s’est changée en force , ou plutôt, puisque cette force était en quelque
éissante. Son ardeur s’est changée en force, ou plutôt, puisque cette force était en quelque façon dans cette ardeur, elle s’
cation de la volonté de l’écuyer, elle l’avertit plutôt qu’elle ne le force , et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi d
ais retourner en arrière : Marche ! marche ! Un poids invincible, une force irrésistible nous entraînent ; il faut sans cesse
z-moi des paroles puissantes ; donnez-moi la prudence ; donnez-moi la force  ; donnez-moi la circonspection ; donnez-moi la si
oix de Jésus-Christ comprend tout : là est notre gloire, là est notre force . Qu’avons-nous affaire du monde, et de ses emploi
salut à espérer. Jésus-Christ, que vous recevrez, vous en donnera la force , comme il vous en a déjà donné le désir. Tournez
pensez souvent à l’obligation que vous avez de l’aimer de toutes vos forces , et au malheureux état d’un cœur qui, en s’attach
cherche ; il songe à instruire plus qu’à plaire, et nous émeut par la force pénétrante de la vérité. Les préventions de la
u’il trouve sur son chemin ? il se refond 653, il se métamorphose, il force son naturel, et l’assujettit à sa passion. Né fie
et, s’il ne le devait pas savoir, je doute qu’on eût le courage et la force de s’en retirer. On renonce à certains divertisse
justesse qui règne dans ses pensées. Pendant qu’il parle avec tant de force , une douceur suprême lui ouvre les cœurs, et donn
été bien combattu ; Dieu a montré qu’il aimoit mieux le droit que la force  ; la victoire nous a été absolue ; l’ennemi tout
gue est souple, élégante, unie, riche de demi-teintes : elle allie la force à la grâce, mais ses hardiesses n’effrayent point
âge un peu plus avancé, et qu’on appelle la jeunesse, lion n’a pas la force d’y persévérer ; et si lion y persévère, c’est co
lement ; les grâces riantes, les doux plaisirs qui t’accompagnent, la force , la santé, la joie s’évanouiront comme un beau so
il rafraîchira son sang, apaisera sa bile, lui donnera la santé et la force dont il aura besoin pour imiter les travaux d’Her
esse énerve tout, qu’elle affadit tout, qu’elle ôte leur séve et leur force à toutes les vertus et à toutes les qualités de l
t pas achevé de lire l’inscription 938 qu’il dit en riant de toute sa force  : « Rien n’est plus plaisant : ici est enfermée l
n, il croit que le diable s’en mêle, et qu’il a emporté sa maison ; à force d’aller et de venir et de porter sa vue de tous c
ez quarante journaux, et pas un bon ouvrage ; la barbarie est venue à force d’esprit1165. Que Dieu ait pitié des Welches1166 
d’un siècle dissipé, Buffon sut se ménager une studieuse retraite. La force de son caractère, l’amour de la gloire et le dévo
oux et les sentiments les plus délicats ; il les rend dans toute leur force , dans toute leur pureté, tels qu’ils viennent de
, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien, se sert de toutes ses forces , s’excède1202, et même meurt pour mieux obéir1203
ordinairement le plus méchant de tous. A la fierté, au courage, à la force , le lion joint la noblesse, la clémence1207, la m
est de même dans tout ordre de choses où les rangs sont donnés par la force  : le premier, qui peut tout, est moins tyran que
qu’il conduit, qu’il protège, et contre lequel il n’emploie jamais la force que pour y maintenir la paix1238. Mais c’est surt
chien, indépendamment de la beauté de sa forme, de la vivacité, de la force , de la légèreté, a par excellence toutes les qual
l vient en rampant1243 mettre aux pieds de son maître son courage, sa force , ses talents ; il attend ses ordres pour en faire
tout de la nature, le second participe à nos arts1249 : avec moins de force d’organe, moins d’étendue dans la voix, moins de
ntelligence plus puissante que saine, il eut moins de justesse que de force dans l’esprit. Mêlant la lumière aux ténèbres, il
lité, de logique et de véhémence ; il a de l’orateur le mouvement, la force , la dialectique pressante, l’abondance et la flam
vous vous en repentirez un jour. Je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir. Je vous prie, monsieur
anchement, ce n’est pas seulement contre la mort qu’on peut tirer des forces de la foi ; elle nous est d’un grand secours dans
romanesque, moraliste poëte, disciple de Rousseau, dont il n’a pas la force , mais qu’il surpasse par la portée morale de son
, que j’entende par là qu’il ne soit pas possible de la sauver par la force des armes ; mais, dans la supposition que les cha
ns arts, et la négligence d’une certaine discipline, qui multiplie la force et l’activité des armées, leur donnent un grand d
ieu nous mesure l’épreuve, dans sa paternelle bonté, et nous donne la force et le courage de la supporter en vrais chrétiens 
te, ou bien elle le frappe si rudement qu’elle l’aterre1655 et ôte la force de nous aider à nous relever. Quel sentiment veut
ive rien à son siècle, ou plutôt qui, malgré son siècle, par la seule force de sa pensée, se place de lui-même à côté des écr
Tout ce qui existe est animé. La matière est mue et pénétrée par des forces qui ne sont pas matérielles, et elle suit des loi
is à une nature organisée il sa manière, et qui n’est dépourvue ni de forces ni de lois. Dans les profondeurs de l’abîme comme
ssi de faire le bien ? Qui leur a appris, en face des triomphes de la force , et dans l’oppression presque universelle de la f
rce, et dans l’oppression presque universelle de la faiblesse, que la force n’est pas tout et qu’il y a des droits invisibles
e est avant tout créateur. L’homme de génie n’est pas le maître de la force qui est en lui ; c’est par le besoin ardent, irré
703. Se sentant un peu fatiguée et voulant conserver ou reprendre ses forces pour le dernier moment, elle se mit au lit. Ses f
ur valeur. Il faut qu’il ait ensuite des connaissances exactes sur la force , les intérêts et le caractère des peuples’ ; qu’i
contrée en un mois, attire à lui et détruit successivement toutes les forces de la coalition européenne ; lui arrache la paix
lieux seconde son caractère résistant ; mais devient faible si on le force à marcher, à attaquer, à vaincre de ces difficult
oût des livres et des lettres a répandu de charme sur ma vie ; quelle force j’y ai puisée contre le découragement et l’ennui 
ernativement, les versets suivants : « Dieu est notre retraite, notre force et notre secours dans les détresses. « C’est pour
ruire et à se troubler, quand les montagnes seraient ébranlées par la force de ses vagues, « Car l’Éternel des armées est ave
de l’inutile, est la grande route du détachement chrétien comme de la force antique. Quiconque est arrivé à la beauté morale
bstance même de toute éloquence. Aussi est-il un maître dans toute la force du mot : par l’accent et l’autorité de ses doctri
chose qui n’est au-dessous d’aucune couronne, la connaissance de ses forces , et cet art d’en user, par lequel on tient une pl
convie à vous la donner, mais la vérité, qui a cet avantage, qu’elle force ceux qui ont les yeux de l’esprit assez bons pour
’en pouvait soutenir les premiers rayons, elle n’avait jamais tant de force qu’elle montât à la hauteur de nos plus basses fe
endresse dans cette misanthropie. 333. Plaisants. Le mot a toute la force de son étymologie. Il veut dire enchanteurs. 33
tait premier président à la cour des aides de Clermont. 342. Quelle force , et quel accent dans la simplicité de ce style la
ns leur marche entravés, A l’heure du dîner n’étoient pas arrivés. Sa force l’abandonne, et son esprit s’effraie D’un festin
que dans l’amertume des larmes et des gémissements. Je n’ai point la force de lever les yeux assez haut pour trouver le lieu
vec l’agrément de la société. Il est bien vrai, Monsieur, il faut une force plus qu’humaine pour soutenir une si cruelle sépa
ondement de l’empire et la source des triomphes, ils ont assujetti la force , le nombre, les richesses, la politesse, et la ve
e  d’un saint, la justice d’un évêque, la prudence d’un docteur et la force   d’un grand esprit. » 596. Comparez ce fragme
a respiration par l’extrême attention avec laquelle on est pendu à la force et à la justesse de ses discours, et je ne respir
ontaigne disait avec le même bon sens : « Ostez moy la violence et la force  : il n’est rien, à mon avis, qui abastardisse et
ubert a dit : « Qui n’a pas les faiblesses de l’amitié n’en a pas les forces . » 932. Il fut reçu à l’Académie le 23 février 1
ntés. Pluriel tombé en désuétude. 1021. Tristesse. Ce mot a ici une force singulière. Il veut dire le naturel sombre et cru
r ; il trouvait plus de plaisir à mettre en jeu ses séductions que sa force . «  Il avait le talent de la plaisanterie, mais
; il a su dompter par l’esprit les animaux qui le surmontaient par la force  ; il a su discipliner leur humeur brutale, et con
aux insultes de toutes les autres, si elle n’avait en son esprit une force supérieure à toute la nature visible, un souffle
ble obscur et pénible. 1202. S’excéder signifie aller au-delà de ses forces . 1203. Rapprochez ces vers de Delile, vous les
rréguliers ! C’est un effet de son ardeur ; et son ardeur vient de sa force , mais, d’une force mal réglée. Il se compose, il
un effet de son ardeur ; et son ardeur vient de sa force, mais, d’une force mal réglée. Il se compose, il devient obéissant s
on obéissance était encore désobéissante. Son ardeur s’est changée en force , ou plutôt, puisque cette force était dans sou ar
éissante. Son ardeur s’est changée en force, ou plutôt, puisque cette force était dans sou ardeur, elle s’est réglée. Remarqu
cation de la volonté de l’écuyer, elle l’avertit plutôt qu’elle ne le force , et le paisible animal ne fait pour ainsi dire qu
proprement : rendre solitaire. 1215. J’aime ce trait qui donne de la force à la gradation. 1216. Oui, c’est une loi d’harmo
rus signifie qui s’est introduit sans droit, sans titre légitime, par force ou par ruse. 1223. Où la noblesse va-t-elle se n
marchant le réveille. Qu’il soit hargneux, revêche et désobéissant, A force de malheurs l’âne est intéressant : Aussi le préj
res par la prière ; car il dépend de nous de demander et d’obtenir la force qu’il ne dépend pas de nous d’avoir par nous-même
’avenir qu’a rêvé leur imagination. 1629. . Combien d’épaules sans force ont demandé de lourds fardeaux ! Qu’a donné Dieu
lication, soit que la faiblesse de leur âme les empêche d’employer la force de leur esprit, on voit qu’ils demeurent bien loi
hissable frontière. Il est enfin plus heureux, sans rien perdre de sa force , s’il a entrevu Dieu dans ce mystère, s’il se cro
apables, et il ne vous restera qu’une vingtaine d’années de véritable force pour les réaliser. Vingt années ! c’est-à-dire un
69 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
’en s’accommodant à ses opinions ; que la valeur pouvait combattre la force , et avoir l’avantage sur le nombre ; mais qu’il é
sur le nombre ; mais qu’il était également impossible au nombre, à la force et à la valeur d’ériger de trophée contre l’éloqu
hommes, parce qu’il savait qu’un homme est quelquefois l’esprit et la force d’un État, et que celui-ci, selon la relation que
e secourons plus de nos fautes notre ennemi ; ce sont ses principales forces et sa plus grande puissance. Que ne la ruinons-no
et d’en avoir rapporté dans le poème des actions autant au-dessus des forces de la nature que celle-là. Après ce qu’elle a fai
t servir à cette fin, et à n’en faire que l’essai et non l’emploi des forces de leur esprit… Non seulement ces sciences ont de
s’attache avec fermeté à ses pensées, parce qu’il en connaît toute la force et toute la raison. Il y a de la différence entre
nous plaindrions point de celui des autres. Nous n’avons pas assez de force pour suivre toute notre raison. Il n’y a point d’
ut se passer de lui se trompe encore davantage. L’intrépidité est une force extraordinaire de l’âme, qui l’élève au-dessus de
e la vue des grands périls pourrait exciter en elle : c’est par cette force que les héros se maintiennent en un état paisible
sse de nos sentiments et de nos intérêts : c’est la rémore77 qui a la force d’arrêter les plus grands vaisseaux. Pascal
mettre la vérité dans un plus beau jour et raisonner avec le plus de force . » Né à Clermont-Ferrand en 1623, il précéda tous
e fais une extrême différence de ceux qui travaillent de toutes leurs forces à s’en instruire, à ceux qui vivent sans s’en met
ent incompréhensible, et un assoupissement surnaturel, qui marque une force toute-puissante qui le cause. Il faut qu’il y ait
es gouttes ; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il
grandeur ; et les autres concluant la grandeur avec d’autant plus de force qu’ils l’ont conclue de la misère même, tout ce q
e le condamner en même temps comme peu solide. Pellisson s’élève avec force et éloquence contre une pareille distinction, don
Sculpture. Quatre Vertus soutenaient la première représentation : la Force , la Justice, la Tempérance et la Religion. Quatre
soutenir la beauté du spectacle et la perfection de la musique que la force de son éloquence. Ma tille, ce jeune homme a comm
ir entre les prêtres celui qui paraissait avoir le plus de zèle et de force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sep
jamais en cela si avant qu’eux. C’est donc Votre Majesté qui, par la force invincible avec laquelle elle voudra ce soulageme
les fautes qu’il avait commises ; et, trop faible pour expliquer avec force ce qu’il en sentait, il emprunta la voix de son c
n’arrivait pas dans l’asile où il s’était mis. Ô Dieu ! vous étiez sa force , son inébranlable refuge, et, comme disait David2
raison éminente ! quelle candeur, quelle innocence de vertus ! quelle force invincible et accablante des témoignages rendus s
is simplex duntaxat et unum264. Quiconque ne sent pas la beauté et la force de cette unité et de cet ordre n’a encore rien vu
rare dans les opérations de l’esprit : quand l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le discours e
ants qu’on nomme les rois et les princes du monde, vous n’avez qu’une force empruntée pour un peu de temps. Trop heureux les
tre nom et de votre culte : l’empire, la puissance, les richesses, la force , tout était entre leurs mains. Vos fidèles ne for
. Leurs villes, si célèbres autrefois par leur magnificence, par leur force , et encore plus par leurs crimes et leurs dissolu
les sueurs employés à l’avancement des fortunes, à la formation, à la force des cabales ; les adresses à se maintenir et à en
furent contrebalancés, et qu’il resta le maître. Tout fut uni par la force de son génie. Il mena continuellement la noblesse
e ce prince un esprit de prévoyance qui comprend tout et une certaine force qui entraîne tout. Les prétextes pour éluder les
ions, et dupe de ses vertus mêmes ; un prince qui ne connut jamais sa force ni sa faiblesse ; qui ne sut se concilier ni la c
ux, eussent pu suivre un projet et convenir de quelque chose. Mais la force que Charlemagne avait mise dans la nation subsist
des idées accessoires et moyennes qui serviront à les remplir. Par la force du génie, on se représentera toutes les idées gén
dre et d’élever ses pensées : plus on leur donnera de substance et de force par la méditation, plus il sera facile ensuite de
uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne tire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, e
ours agrandir les objets, ils doivent aussi partout employer toute la force et déployer toute l’étendue de leur génie. Disco
st arrogance dans les faibles est élévation dans les forts ; comme la force des malades est frénésie, et celle des sains est
surément405 n’a point peur de tomber : Dieu fait part au besoin de sa force infinie ; Qui craint de le nier, dans son âme le
je vois couler des larmes. POLYEUCTE. J’en verse, et plût à Dieu qu’à force d’en verser, Ce cœur trop endurci se pût enfin pe
Qu’au milieu de mes pleurs, qu’il devrait essuyer, Son peu d’amour me force à me justifier, Si vous n’en pouvez mieux console
suite de travaux Pour récompense avait, de tous tant que nous sommes, Force coups, peu de gré462 ; puis, quand il était vieux
u. L’homme, trouvant mauvais que l’on l’eût convaincu, Voulut à toute force avoir cause gagnée. « Je suis bien bon, dit-il, d
us beau couchant est voisin de la nuit. Le temps marche toujours ; ni force , ni prière, Sacrifices, ni vœux n’allongeât la ca
et le style, il faudrait nommer Racine. Justesse, élégance soutenue, force , richesse et convenance, il a su réunir toutes le
qu’à ses dernières limites, et, comme s’il n’eût cessé d’acquérir des forces , loin que son génie ait connu la décadence, sa de
R. Hé ! que puis-je au milieu de ce peuple abattu ? Benjamin est sans force , et Juda sans vertu : Le jour qui de leurs rois v
le grand prêtre se prépare à déclarer sa naissance. Cependant Athalie force l’entrée du temple des Juifs. Quelles sont les ca
essouvenir ! je frémis, je frissonne. Où suis-je ? et quel objet ! La force m’abandonne. Ah, seigneur ! dissipez mon trouble
ds-toi. Tu vas d’abord rassasier ta faim. Puis, si nulle raison ne te force au mystère, Tu nous diras ton nom, ta patrie et t
sans courage ; Mais je suis né robuste et n’ai point passé l’âge. La force et le travail, que je n’ai point perdus, Par un p
et la conquête de la vérité, à laquelle vous travaillez avec tant de force et de courage, me semble bien quelque chose de pl
laise, t. VII, p. 430. M. de Chateaubriand a loué dans cet ouvrage la force du raisonnement. 166. Cf. Fénelon dans son sermo
int d’autres en leur place qui aient la même signification et la même force . » 174. On remarquera avec plaisir ces touchant
s différentes, douze pauvres pêcheurs, sans art, sans éloquence, sans force , répandent partout leur doctrine… » 286. Il y a
ministère. » En outre, dans ces deux ouvrages, l’onction se mêle à la force et la familiarité à la noblesse. 289. Actes des
a forme du commencement ne convient point à la suite de la pensée, il force la règle ou la courbe, ou l’étend, ou la fait ing
l ne soumit point sa volonté au contrôle et au concours nécessaire de forces indépendantes ; il s’appliqua, au contraire, à la
s de l’égoïsme, et de considérer la société, non comme la proie de la force , mais comme le but du pouvoir. » 318. Louis le
s rare dans les ouvrages de l’esprit : quand l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le discours e
II, que l’on peut rapprocher de ce discours, ajoute à la noblesse une force et une hauteur qui ébranlent l’esprit, qui l’éton
a pensée de ce vers est celle-ci : « Il croit pouvoir se défier de sa force , et véritablement il doute de sa foi » ; mais il
elon Walckenaer, La Fontaine ne semble s’être élevé plus haut pour la force et la dignité de l’expression ; dans aucune il n’
s’était appuyé sur les anciens : ici, soutenu presque uniquement des forces de son génie, il entre dans une carrière nouvelle
t d’originalité et de verve, se soutiendra jusqu’au bout avec la même force et le même mouvement. 486. « Théognis, dit La B
: aucun n’a su grouper autour de lui des caractères doués d’autant de force , de vérité et de finesse. Ce sujet a d’ailleurs é
rme particulier de la tragédie de Mithridate, c’est qu’on y trouve la force unie à la grâce, le sublime joint à la pureté et
mbleront s’accroitre, dans ce second interrogatoire, la sagesse et la force des réponses de Joas, sans qu’aucune d’elles pour
l : « Vouloir mettre la religion dans le cœur et dans l’esprit par la force et les menaces, ce n’est pas y mettre la religion
neuve et si supérieurement exécutée. Il n’y avait que la plus grande force de passion et d’éloquence tragique qui pût souten
erme en son âme le souvenir de ses premières préférences, et c’est la force de la situation qui lui arrache son secret. Alzir
ir la puissance injuste humiliée, confondue par celui qui n’a d’autre force que celle de la vérité. Rien ne fait plus d’honne
Voltaire avait exposé dans plusieurs de ses poèmes, en vers pleins de force et d’éclat, des idées philosophiques et des notio
70 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
iger cette étude, c’est se condamner à faire seul et avec ses propres forces tout le chemin que d’habiles maitres ont fait ava
esse et la grâce qui sont propres au genre tempéré ; la hardiesse, la force et la sublimité qui appartiennent au genre élevé.
: Si Deus pro nobis, quis contra nos ? (Rom., 8) Il y a aussi de la force dans cette inscription composée pour une maison d
a première qu’on entre, C’est par les deux autres qu’on sort. 62. La force devient de la dureté et de la roideur lorsqu’elle
et de la roideur lorsqu’elle est trop fréquente et trop continue. La force dégénère également en dureté lorsqu’elle exige le
es réunies sur un petit nombre de mots et qui éclate avec beaucoup de force et de vivacité. Les harangues de Galgacus et de C
e présentait qu’avec peine à l’imagination, l’image qui le peint avec force , ramassée comme en un seul point, soulage l’espri
répète la même idée sous des termes différents, sans en accroître la force ou l’intérêt. Ainsi Corneille dit dans Nicomède :
ressortir la pensée principale. Rien ne contribue à la clarté et à la force du discours comme cette disposition habile qui mo
atteux, qui fait la beauté d’un tableau, la solidité d’un édifice, la force d’une armée rangée en bataille ; c’est aussi de l
st aussi de l’arrangement des mots que dépendent toute la grâce et la force du discours. 101. Dans toute pensée et dans tout
(Voir le no iv.) 151. Le style sublime est caractérisé d’abord par la force et la hardiesse des pensées, par la grandeur et l
en peu de mots le sentiment ou la pensée pour l’exprimer avec plus de force ou de vivacité. Casimir Delavigne dit, en parlant
xpressions ou des tours qui donnent aux sentiments vu aux pensées une force , une grâce, un mouvement qu’ils n’auraient pas pr
heureux et les vaincus ne pensent pas pour cela nous persuader que la force d’âme ait manqué à son courage, ni la vigueur à s
ue ce qu’on a dit. C’est souvent pour dire la même chose avec plus de force ou pour se ménager un passage délicat à de nouvel
l’on ne trouverait que des syllabes douces et agréables manquerait de force et d’énergie, et elle deviendrait molle, lâche et
lâche et sans consistance. Tous les grands écrivains ont su allier la force à la douceur, la puissance à la grâce, et c’est c
ngue et mal digérée rebute et embarrasse l’esprit. Mesurez donc à vos forces , dit Sénèque, le fardeau que vous voulez porter,
isir les pensées d’autrui, et celui de les reproduire dans toute leur force et leur précision. Or, pour atteindre ce but, il
e son utilité dans cet exercice. Que le jeune homme consulte donc ses forces , la nature de son esprit, ses connaissances acqui
reste, il semble à certaines heures que toutes nos facultés sont sans force et sans vie, que notre esprit est complètement vi
 : Démosthène est l’athlète de la raison, il la défend de toutes les forces de son génie, et la tribune où il parle devient u
lques ornements, qui, loin de nuire à vos preuves, leur donneront une force nouvelle19. 367. Les dissertations littéraires ro
pour donner au récit plus de rapidité, aux grands sentiments plus de force . Sous des arbres dont la nature A formé de riant
s ellipses ou suppressions de mots pour donner à l’expression plus de force et de rapidité. Exemple :         Peuple, roi qu
la fin qu’elle embrasse. La gravité des obstacles vaincus démontre la force du héros, leur nombre met sa constance à l’épreuv
a plus difficile, le monument le plus sublime du génie humain. Quelle force de génie, quelle réunion de facultés solides et b
noble par lui-même, et si les personnages montrent un courage et une force d’âme au-dessus du vulgaire. Elle sera malheureus
caractères, leur singularité frappante, leur étonnante nouveauté, la force avec laquelle il en exprime tous les traits, ta r
nsée et subjuguer l’entendement, il donne à ses raisons un poids, une force d’impulsion à laquelle rien ne résiste. S’il veut
de la dompter. S’il peint les passions, il donne à leurs ressorts une force qui nous étonne, à leurs mouvements des retours d
rs dont le naturel nous confond ; dans le moment où nous croyons leur force et leur véhémence épuisée, son souffle y ajoute d
lendeur de la parole, son admiration récalcitrante. Elle s’incline de force sous le coup de la parole, et semble dire malgré
ra inondé de délices, quand la multitude des contrées de la mer et la force des nations accourront vers ton enceinte. Des cha
irréguliers ! C’est un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force , mais d’une force mal réglée. Il se compose ; il
t un effet de son ardeur, et son ardeur vient de sa force, mais d’une force mal réglée. Il se compose ; il devient plus obéis
on obéissance était encore désobéissante. Son ardeur s’est changée en force , ou plutôt, puisque cette force était en quelque
éissante. Son ardeur s’est changée en force, ou plutôt, puisque cette force était en quelque façon dans cette ardeur, elle s’
cation de la volonté de l’écuyer, elle l’avertit plutôt qu’elle ne le force , et le paisible animal ne fait plus, pour ainsi d
s, silence ! L’obscurité, l’éclat, le savoir, l’ignorance,         La force , la fragilité :     Tout, excepté le crime et l’i
. Qu’est-ce que la pensée forte ? 62. Quel est le défaut voisin de la force  ? 63. Qu’est-ce que la pensée sublime ou le subli
71 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
dée principale à laquelle elles appartiennent. Or, nous disons que la force , l’intérêt, la naïveté du discours demandent que
mots harmonieux avec ceux qui le sont moins, tempérer la trop grande force des uns par la douceur des autres, faire en sorte
r il faut aussi faire usage de sa raison. Namque, qui ajoute plus de force à l’affirmation, se met bien devant les voyelles.
suffisamment l’attention, et où ils produisent le plus d’effet, comme force secondaire unie de la manière la plus intime à la
’effet, comme force secondaire unie de la manière la plus intime à la force principale, et agissant de concert avec elle sur
um temeritate, cum vitiis omnibus. Cic. La justice, la modération, la force , la prudence, enfin toutes les vertus combattent
familiariser avec le génie de cette langue, et de donner au style la force , la grâce, la noblesse qui lui conviennent. Quelq
ectacle si affreux, la frayeur doit vous saisir. Il faut remarquer la force du verbe horresco. Ce n’est point une crainte ord
et à faire prendre la fuite. Diffugimus visu exsangues. Remarquez la force de ce mot exsangues, de ex, qui marque ici la pri
, superant capite, et cervicibus altis. Il faut remarquer d’abord la force du mot corripiunt. Quand les serpents se sont jet
ent encore au dessus de la sienne. Il faut remarquer dans ces vers la force de la particule bis, deux fois répétée pour nous
on. En les lisant, il semble voir ce malheureux luttant de toutes ses forces contre ces effroyables nœuds, tout couvert de san
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
plus excellent de nos bucoliques ; mais, d’un autre côté, il a peu de force , très peu d’originalité ; il est donc loin d’être
re en vers, se réduisent à ceci : qu’elle ait au moins un degré ou de force ou d’élégance au-dessus de celui qu’elle aurait e
e et mordant, ou le ton léger, plaisant et badin. Il se déchaîne avec force contre les vices, ou se borne à une simple raille
sorte de chanson en dialogue, dont tout le mérite consistait dans la force et la vivacité des réparties. Tout y était mêlé,
de Louis XIII, le restaurateur de la satire. Il a de la gaîté, de la force et souvent de la grâce. C’est de lui que La Harpe
finesse et la légèreté d’Horace, la sagesse et la raison de Perse, la force et la vivacité de Juvénal, sans en avoir la fougu
gle aujourd’hui. Pour trouver Malherbe ce qu’il est, il faut avoir la force de digérer quelques vieux mots, et d’aller à l’id
l’être encore118. Après Malherbe est venu J.-B. Rousseau, qui, par la force de ses vers, la beauté de ses rimes, la vigueur d
t soutenu, ses pensées se lient bien. Il pousse sa verve avec la même force depuis le début jusqu’à la fin ; mais il n’a peut
re pas assez de ce pliant, de cette souplesse qui donne la grâce ; sa force dégénère quelquefois en dureté119. Heureusement,
73 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
inimitable. Le Paon Si l’empire appartenait à la beauté et non à la force , le paon serait sans contredit le roi des oiseaux
e qui arrose ses prairies. La crainte arrête ses pas incertains ; ses forces l’abandonnent ; il tombe au pied d’un monceau de
istingue presque du style simple que par un caractère plus soutenu de force et de noblesse. Si quelquefois il s’élève et s’an
t une œuvre dans laquelle l’auteur ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de beauté. Nous ne saurions citer u
uniformément dans un écrit, que ces étincelles qu’on ne lire que par force en choquant les mots les uns contre les autres, e
ours agrandir les objets, ils doivent ainsi partout employer toute la force , et déployer toute l’étendue de leur génie. Buff
n, ou plutôt le tombeau. Mais, pour revivre ailleurs dans sa première force , Avec les faux Romains elle a fait plein divorce 
de Job : « Est-ce vous, dit Dieu à Job, qui avez donné au cheval la force et le courage ? qui l’avez rendu terrible par un
erreur ? Il creuse du pied la terre : il est plein de confiance en sa force  : il va au-devant des hommes armés et se rit de l
biblique dépose sa simplicité pour revêtir un air de hardiesse et de force . Tels sont les Reproches de Dieu aux puissants de
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
Tout ce qui existe est animé. La matière est mue et pénétrée par des forces qui ne sont pas matérielles, et elle suit des loi
ais à une nature organisée à sa manière, et qui n’est dépourvue ni de forces ni de lois. Dans les profondeurs de l’abîme comme
si vifs, aussi profonds qu’ils l’ont jamais été. Mais je n’ai plus la force de faire passer dans mes paroles l’énergie de mes
75 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
es-tu faire avec tant de faiblesse ? D. Diègue, désarmé. O Dieu ! ma force usée en ce besoin me laisse ! Le comte. Ton épée
ttaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force , ayant assez de cœur. A qui venge son père il n’e
votre cour vient d’en couvrir la terre. J’ai couru sur le lieu, sans force et sans couleur ; Je l’ai trouvé sans vie ? Excus
e. D. Diègue, répondez.Qu’on est digne d’envie, Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie2 ! Et qu’un long âge apprête
n un peu de grimace ; A mentir à propos, jurer de bonne grâce, Etaler force mots qu’elles n’entendent pas ; Faire sonner Lamb
e le sers aussitôt d’un conte imaginaire Qui l’étonne lui-même, et le force à se taire6… Acte V, Scène II. Géronte (c’
mus. » 2. On se bornerait à dire aujourd’hui : doit justice. 1. La force de ce mot s’est singulièrement affaiblie de nos j
76 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
Rabelais), « se place dans la religion pour rentrer un jour, avec des forces doublées, dans les institutions politiques » (Mic
par craincte de peine le guardast, ne magistrat tant puissant qui par force l’empeschast de les faire touts vifz la dedans le
pprimee par leurs mensonges, tromperies, calomnies et trahison. C’est force et violence, que cruelles sentences sont prononce
nt la terre de la seule verge de sa bouche, il la casse toute avec sa force et sa gloire, comme un pot de terre… Mais ie reto
laissez luy allonger une courte syllabe, s’il veult ; pour cela, non force  : si les inventions y rient, si l’esprit et le iu
une pareille robbe, pensent tresfaulsement tenir un pareil corps : la force et les nerfs ne s’empruntent point ; les atours e
et prendre pied à chasque bout de champ, de peur que l’haleine et la force luy faille :   Excursusque breves tentat137.   Vo
ours et de ce que i’en puis dire particulièrement, ie ne sçais quelle force inexplicable et fatale, mediatrice de ceste union
er à Cicéron la théorie antique des quatre vertus (prudence, justice, force , tempérance), à Du Vair bon nombre d’analyses des
s surchargé de souvenirs et de citations antiques, a la franchise, la force , l’éloquence de l’honnêteté. « Une foi, une lo
et pistolets font bien contre leur profession qui est de souffrir la force , non de la faire… Ne vault l’argument dont ils s’
nes qui vont assaillir le fort de leurs ennemys avecques toutes leurs forces , laissant depourveuz et desnuez leurs logis. Il n
illeur poëte, orateur, peintre, artisan, et enfin de l’art, doctrine, force , vaillance, ou aultre quelconque suffisance, non
ne grande conjuration telle qu’est celle-cy, estreinte ou resprimee à force d’armes, que les cendres de morts ou des bannis n
. Avant toutes choses, faut qu’il y ait ce jugement de cognoistre ses forces et tenter combien ses espaules peuvent porter177 
, d’arquebuzades, coups de picque et d’espee, et à demy inutile, sans force et sans esperance de recouvrer guerizon de ceste
victoire tout au long de la pleyne et par les vignes. Il s’en jecta à force dans ung boys et à main gauche, et montoient sur
’eust voulu, tout estoit achevé, encores bien qu’il n’eust guières de forces avecques luy ; car gens qui s’enfuyent ne tournen
s Espagnols, nos ennemis inveterez, qui veulent estre nos tuteurs par force , et nous apprendre à croire en Dieu et en la foy
, ni d’où, si jamais je pourray vous le rendre ; mais je vous promets force honneur et gloire ; et argent n’est pas pasture p
uel moyen ont-ils de vous contraindre ? Se sont-ils reservez quelques forces ou quelques artifices qu’ils n’ayent desjà employ
us rendant agreables à sa divine majesté ; entant qu’il nous donne la force de bien faire, il s’appelle charité ; mais quand
eulement cela, mais il faut accommoder la pratique de la devotion aux forces , aux affaires et aux devoirs de chaque particulie
ration, corrigez-le : une excuse veritable a bien plus de grace et de force pour excuser que le mensonge… Le parler peu tant
nement, la proportion, l’harmonie des parties, au style la pureté, la force , la noblesse. Son éloquence est trop souvent cett
plus haute qui l’a soutenu. Il a été affermi dans son pouvoir par une force étrangère et qui n’étoit pas de lui, par une forc
on pouvoir par une force étrangère et qui n’étoit pas de lui, par une force qui appuie la faiblesse, qui anime la lâcheté, qu
e ne sais quelle hardiesse qui menace de la part de l’homme ; mais la force qui accable est toute de Dieu. (Le Socrate chré
st si importante, et ensuite nous la laissent attaquer et prendre par force à leur vue. Voilà où se sont terminées les bravad
puissance du royaume n’était point divertie ailleurs308 : toutes nos forces furent jointes ensemble pour cet effet ; et toute
peut-être dans trois ans. Mais quand on se résolut de l’attaquer par force , bien avant dans le mois de novembre, alors il n’
e ç’a été une résolution téméraire, hors de temps et au-dessus de nos forces , que de vouloir attaquer et abattre celles d’Espa
t avouer qu’une adversité soutenue de si bonne grâce, et avec tant de force , vaut mieux que beaucoup de prospérités et de vic
eurer dans votre opinion, je n’entreprends pas de vous l’arracher par force . Mais aussi, ne soyez pas si injuste que de trouv
jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devois
nt entre les montagnes deviennent peu à peu si unis et si commodes, à force d’être fréquentés, qu’il est beaucoup meilleur de
ance : logique, passion, imagination, tout y a un caractère unique de force et de grandeur. L’édition définitive des Pensées
es gouttes ; que, divisant encore ces dernières choses, il épuise ses forces en ces conceptions, et que le dernier objet où il
telles, et lui déclare qu’il n’y a que Dieu qui lui puisse rendre ses forces perdues. Le second, arrivant ensuite, voulut le f
rrivant ensuite, voulut le flatter, et lui dit qu’il avoit encore des forces suffisantes pour arriver en sa maison, et insulta
et le lui demandant, en effet, il lui déclare affirmativement que ses forces sont suffisantes pour faire son voyage. Le blessé
t naturellement pour marcher. Mais, lui dit le malade, ai-je toute la force nécessaire pour m’en servir ? car il me semble qu
t vous conduire. Eh quoi ! dit le malade, je n’ai donc pas en moi les forces suffisantes et auxquelles il ne manque rien pour
r auquel il étoit conforme en effet. Et après avoir fait essai de ses forces , et reconnu par expérience la vérité de sa foible
e mit entre ses mains ; et suivant son conseil, il demanda à Dieu les forces qu’il confessoit n’avoir pas ; il en reçut miséri
s plus utiles et même les plus nécessaires à l’État ; il exagéra avec force le péril où le public se trouvoit par la prise tu
le rentra dans sa petite chambre grise et elle en ferma la porte avec force . Le parlement s’en retournoit ; et il étoit déjà
lière. Il n’étoit pas congru dans sa langue, mais il parloit avec une force qui suppléoit à tout cela ; et il étoit naturelle
anc et plus français, une veine plus pleine, un jet plus vif, plus de force , d’ampleur et d’accent. Molière a eu, plus que to
la fois tant de grands talens, tant d’excellentes parties, l’art, la force , le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse, quelle
inimitable ; enfin, ce qui lui est surtout particulier, une certaine force , une certaine élévation qui surprend, qui enlève,
reux efforts, par lesquels l’homme est élevé au-dessus de ses propres forces , que lorsqu’ils sont touchés de cette belle espér
ugustin, la rabaisser trop indignement, que de lui faire consumer ses forces dans le soin de rendre agréables des choses qui s
oit un grand fleuve qui retient encore, coulant dans la plaine, cette force violente et impétueuse qu’il avoit acquise aux mo
uelle ardeur, quelle impatience, quelle impétuosité de désirs ! Cette force , cette vigueur, ce sang chaud et bouillant, sembl
, que nous comptons déjà une longue suite de nos ans écoulés, que nos forces se diminuent, et que le passé occupant la partie
ois retourner en arrière : Marche ! marche ! Un poids invincible, une force irrésistible nous entraîne ; il faut sans cesse a
jamais en cela si avant qu’eux. C’est donc Votre Majesté qui, par la force invincible avec laquelle elle voudra ce soulageme
soutenir une grande guerre exige aussi qu’on s’applique à ménager les forces des peuples, je ne doute point, Sire, que Votre M
’étoit Dieu qui foudroyoit par sa bouche. Il est vrai qu’il eut de la force dans le génie, de la véhémence dans les discours,
ndroits comme les auroit poussés l’apôtre saint Paul ; il étoit d’une force qu’il faisoit trembler les courtisans3 ; il « tra
vérités dont je veux vous convaincre en vous faisant sentir toute la force de ces paroles de mon texte : Memento, homo, quia
de cette malheureuse passion de croître et de monter toujours, ait la force d’en réprimer les saillies, et de se tenir dans l
tour d’Israël comme un mur d’airain, où se brisèrent tant de fois les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreus
dernier qu’un éloge digne de lui. Oh ! si l’esprit divin, l’esprit de force et de vérité, avoit enrichi mon discours de ces i
ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force , dissipés par l’adresse, lassés et consommés par
lui donnoient sur le reste des hommes la facilité de son humeur et la force de son esprit, il communiquoit ses lumières et pr
sprits qui tournent toujours autour d’eux-mêmes, n’ayant pas assez de force pour s’en éloigner. Aussi n’étoit-ce ni par l’int
ant élevés au-dessus des règles ordinaires, ils ont besoin de plus de force et de plus de raison que les autres pour s’impose
e fortune particulière ou d’une puissance très médiocre, par la seule force de leur mérite, sont venus à fonder de grands emp
Hyde a bien voulu vous dire. Cependant je prétends mettre bientôt mes forces de mer en tel état, que les Anglais tiendront à g
terre et son chancelier peuvent bien voir à peu près quelles sont mes forces , mais ils ne voient pas mon cœur ; mais moi, qui
nt que tout cela soit ni bon ni vrai : je cède à la nécessité et à la force de vos raisons ; je veux tâcher de m’y soumettre
i ; je ne vous en parlerai plus, et ferai sans cesse réflexion sur la force invincible de vos raisons, et sur votre admirable
e à la droite raison, quoi qu’il en coûte ; et j’ai quelquefois de la force dans ma faiblesse, comme ceux qui sont les plus p
ir entre les prêtres celui qui paroissoit avoir le plus de zèle et de force pour soutenir le martyre ; qu’il y eut trente-sep
é d’intention qui est la vraie simplicité. … Ô ma chère fille, que la force qui vient de la présomption est foible, et qu’ell
u’il fait voir, on n’entend plus que ceux qu’il fait parler. Voilà la force de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’
À Cambrai, 17 janvier 1711. Je n’ai point, ma très-honorée sœur, la force que vous m’attribuez. J’ai ressenti la perte irré
commerce est anéanti. Par conséquent vous avez détruit la moitié des forces réelles du dedans de votre État, pour faire et po
tient-il ? Est-ce que la nature s’est épuisée, et qu’elle n’a plus la force de produire ces grandes âmes ? Et pourquoi ne ser
les sueurs employés à l’avancement des fortunes, à la formation, à la force des cabales ; les adresses à se maintenir et à en
ésolus, à ce qu’ils disoient, si on le leur refusoit, à le ravoir par force . Comme le cœur de la reine n’étoit pas susceptibl
à ses amis496, fier aux ennemis ; il avoit une netteté d’esprit, une force de jugement et une facilité sans égale. Il avoit
omme cela. J’eus beau lui dire que c’étoit un gros marchand qui avoit force argent, et qui ne jouoit non plus qu’un enfant :
ivera infailliblement quand les impositions seront proportionnées aux forces d’un chacun, les revenus bien administrés et que
qui, loin d’étouffer la nature et de la rendre stérile, augmente ses forces et lui donne une heureuse fécondité ; une doctrin
ui survit à tous les désirs du cœur humain, et qui prend de nouvelles forces dans la vieillesse513, ne lui fera-t-elle pas reg
lieu de s’affoiblir par les années, sembloit en recevoir de nouvelles forces . — Point de flatterie, interrompit-il, mon ami. J
me revenoit qu’on dit dans la ville que mes discours n’ont plus leur force ordinaire, et que je devrois me reposer, je te le
us dire que votre dernier discours ne me paroît pas tout à fait de la force des précédents. Ne pensez-vous pas cela comme moi
verait en voguant toujours vers l’occident. Son courage fut égal à la force de son esprit, et d’autant plus grand qu’il eut à
s précipitent eux-mêmes leur ruine. Lorsqu’il s’agit de combattre les forces maritimes des Perses, c’est plutôt Parménion qui
t. Une belle action est celle qui a de la bonté, et qui demande de la force pour la faire. La pudeur sied bien à tout le mond
ure loi de la nécessité, et n’épuise pas, à vouloir lui résister, des forces que le ciel ne t’a point données pour étendre ou
ui plaît. La liberté, ton pouvoir ne s’étendent qu’aussi loin que tes forces naturelles, et pas au-delà ; tout le reste n’est
aît. Ils n’ont qu’à changer de manière de penser, il faudra bien, par force , que tu changes de manière d’agir. Ceux qui t’app
rouvois si loin de l’île, que j’étois forcé de travailler de toute ma force pour arriver avant la nuit close. D’autres fois,
ous vous en repentirez un jour : je vous souhaite un sort qui ne vous force jamais à vous en souvenir. Je vous prie, monsieur
tence, je me levai tout d’un coup, et je me sentis transporté par une force inconnue. Je ne fis qu’un pas, la nouveauté de ma
s une situation de repos. Cet état de tranquillité donna de nouvelles forces à mes sens. J’étois assis à l’ombre d’un bel arbr
venus inutiles se fermèrent, et ma tête, n’étant plus soutenue par la force des muscles, pencha pour trouver un appui sur le
i bien proportionnée que le corps du lion paroît être le modèle de la force jointe à l’agilité ; aussi solide que nerveux, n’
tus qui eut la hardiesse d’attaquer la fortune de César, n’eut pas la force de suivre la sienne : il avoit formé le dessein d
seul courage, et il eut la foiblesse de l’abandonner avec toutes les forces du peuple romain, faute de cette égalité de force
er avec toutes les forces du peuple romain, faute de cette égalité de force et de sentiment, qui surmonte les obstacles et la
a Grèce et même de celle de Rome. L’on ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que d
ime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là paroît la vertu sans bornes, le
eurs fois le tour d’une assez longue terrasse, en courant de toute ma force , jusqu’à ce que la lassitude mît fin à la convuls
e de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’àme vaincues, en un moment, par
de ses erreurs. La patience est l’art d’espérer. Le sentiment de nos forces les augmente. Qui sait tout souffrir peut tout os
Six Mémoires à la fois contre moi ! c’étoit assez d’un seul pour mes forces  ; et je me vois accablé sous les boucliers des Sa
et homme d’État. Il avait accumulé des trésors de ressentiment et de force en combattant le despotisme domestique. Il les dé
seulement qu’il falloit faire retentir la parole sainte dans toute la force de son tonnerre, et placer avec moi dans cette ch
s bêtes d’aujourd’hui ont tant d’esprit ! Enfin, vous le dirai-je ? à force d’en avoir, ils en ont si peu, que notre vieux ân
mâle et vigoureux, passionné et enthousiaste, Mme de Staël a plus de force , d’expansion et d’élan que de grâce et de charme.
intérêt à la recherche de la vérité. Tant d’événements décidés par la force , tant de crimes absous par le succès, tant de ver
ertumes, une âpreté heurtée qui tient plus de la bizarrerie que de la force , a, en ses années de maturité, toutes les magies
e armée sans discipline, sans frein, qui ne connaîtrait de loi que la force … » Lettre du général Bonaparte à l’archiduc C
ef, que j’entende par là qu’il n’est pas possible de la sauver par la force des armes ; mais, dans la supposition que les cha
it la guerre, et qui daigne être colonel. Il veut me protéger à toute force . J’y consens, pourvu qu’il m’emmène. Vous ririez
quité : c’est la loi mathématique, loi du nombre, de l’étendue, de la force , qui préside à l’arrangement du monde inanimé, et
emprunté à la nôtre ; et il décrit leurs forêts, leurs déserts par la force de l’imagination, comme s’il les avait parcourus.
aisir de l’indépendance individuelle, le plaisir de se jouer, avec sa force et sa liberté, au milieu des chances du monde et
s du génie moderne, qui a été au xviie  siècle une des gloires et des forces de la patrie, qui a péri avec la grandeur nationa
nd à tous les hommes à se respecter et à s’aimer. Concourir selon nos forces à relever, à défendre, à propager cette noble phi
r Retz : elle lui avait donné autant d’esprit, plus d’imagination, de force , d’étendue. Retz a des moments admirables ; il dé
ns antérieures à l’existence de toutes les nations ? Nous admirons la force par laquelle l’esprit humain a mesuré les mouveme
iolentes ne les aient mises en l’état où nous les voyons ; et même la force des mouvements qu’éprouva la masse des eaux est e
ys ; car, suivant la belle pensée de Bacon777, le savoir, c’est de la force , de la puissance, et elle aura augmenté le bien-ê
l le montre en nous refusant le bon vent. » Guillaume, en dépit de sa force d’âme et de sa présence d’esprit habituelle, étai
’établissaient dans leurs parts de terre, faisaient la revue de leurs forces , s’exerçaient aux armes, s’assemblaient en consei
rima plus, mais n’en pensa pas moins. La lutte de sa pensée contre la force fut longtemps sourde et silencieuse ; longtemps s
stion. Il fit encore face à la fortune ; mais il était au bout de ses forces , de sa félicité, de sa vie. Accablé de maladies,
. Ceux-ci étaient lentement passés, emportant avec eux le génie et la force des générations remuées par le besoin d’indépenda
donc morte ! dit-il. — Qui ? — La pauvre Jeanne d’Arc. » Telle est la force de cette histoire, telle sa tyrannie sur le cœur,
i pour elles accepte la mort. C’est une fille, une enfant, qui n’a de force que son cœur. Le sacrifice n’est pas accepté et s
guerre s’était inspirée d’un plus libre génie. On croyait moins à la force matérielle, davantage à la force morale. La tacti
s libre génie. On croyait moins à la force matérielle, davantage à la force morale. La tactique était, si je puis dire, deven
, élastique et puissant, s’en empreint, s’en emplit, s’en enivre avec force et délice, le verse à flots aux os, aux cellules
éléments. La lourde image d’Antée touchant la terre et y puisant des forces rend faiblement, grossièrement, quelque idée de c
mble la joie d’un invisible esprit qui voudrait consoler la terre. La force fait la joie. Le plus joyeux des êtres, c’est l’o
e l’haleine du ciel, il nage, il monte sans effort, comme en rêve. La force illimitée, la faculté-sublime, obscure chez les ê
res inférieurs, chez l’oiseau claire et vive, de prendre à volonté sa force au foyer maternel, d’aspirer la vie à torrent, es
doux :   « Vous êtes, écrivait-il à Talma en 1809, vous êtes dans la force de votre âge, de votre talent et de votre gloire.
up de faux oripeaux ou des trivialités bourgeoises. N’ayant pas eu la force et l’art de se créer une langue poétique à son us
s Poètes latins de la décadence (1834). L’unité de doctrine a fait sa force et son autorité, à laquelle a contribué un style
sprit français se tourna vers l’étude des langues anciennes. Toute sa force créatrice fut employée à apprendre. Les hommes su
re deux vieillards, Ictinus et Phidias, et entre eux un homme dans la force de l’âge, Apelles ; tous trois Athéniens, l’un ar
osphère que rien n’agite, et dont la température devient insensible à force d’être égale. De six heures du matin à six heures
qu’il s’oubliait aisément lui-même, sûr de se retrouver avec toute sa force au moment où il aurait besoin de se recueillir. S
eries, trois de canons et une d’obusiers. Une autre batterie, de même force , qui prenait en flanc les lignes françaises, rest
arches cintrées, c’étaient les Thermes de Julien928. Il y avait aussi force abbayes d’une beauté plus dévote, d’une grandeur
râce à la continuité d’un labeur sans distraction et d’une dépense de forces éprouvées et soutenues, son sillon était aussi vi
qui restait douce comme sa figure angélique. Tout cela était beau de force ou de grâce : le paysage, l’homme, l’enfant, les
be profonde et serrée des prairies, quand les insectes bruissent avec force et que la caille glousse avec amour dans les sill
ture.) 366. Le dictionnaire ne parut qu’en 1694 (1re édition). 367. Force , virtus. 368. Ὥσπερ γὰρ οἱ οἰνωμένοι, οὕτω διάθ
. V. notre Recueil pour les classes de gramm., p. 155. 462. Virtus, force , puissance effective. On dit en ce sens la vertu
e Staël quand elle parle de cet « asile impénétrable à l’action de la force  » que tout homme a en soi. 569. C’est ce marquis
uivi de haines acharnées pour avoir obéi à la loi en réprimant par la force une émeute au Champs-de-Mars, le 17 juillet 1791,
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
bstance même de toute éloquence. Aussi est-il un maître dans toute la force du mot : par l’accent et l’autorité de ses doctri
es et leur persuadent qu’ils peuvent tout ce qu’ils veulent, que leur force est sans bornes et leur vie inépuisable. Ils sont
enfin la mesure de sa taille en s’approchant d’un plus grand ; de ses forces , en luttant avec un plus fort ; de son intelligen
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
gue est souple, élégante, unie, riche de demi-teintes ; elle allie la force à la grâce, mais ses hardiesses n’effrayent point
a fois tant de grands talents, tant d’excellentes parties : l’art, la force , le jugement, l’esprit ? Quelle noblesse, quelle
inimitable ; enfin, ce qui lui est surtout particulier, une certaine force , une certaine élévation, qui surprend, enlève, et
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
le plus grand mérite de ses fables : elles sont pleines de sens et de force , mais d’une brièveté extrême. C’est une simplicit
t mordant, on sur un ton léger, plaisant et badin ; se déchaîner avec force contre le vice, ou se borner à une simple railler
s ses serments tous les saints de l’église. Voyez encore avec quelle force de raison et quelle vigueur de style, il s’élève
tienne, inférieur à Horace pour la grâce et la délicatesse, a plus de force et de chaleur. Il montre un grand fond de raison
de Louis XIII, le restaurateur de la satire. Il a de la gaieté, de la force , et même des grâces : mais ce poète peu décent do
finesse et la légèreté d’Horace, la sagesse et la raison de Perse, la force et la vivacité de Juvénal, sans en avoir les foug
a embrasés de la même flamme : il faut que ce feu ne perde rien de sa force et de son activité. Il nous a ouvert les trésors
res vives et saillantes qui donneront aux pensées un nouveau degré de force et d’élévation, comme on va le voir dans ce morce
guerres civiles. Il reprend ensuite sa première idée, et détaille les forces des Rochelais. Mais ils ont beau fortifier leurs
ver le prix des bienfaits qu’il en a lui-même reçus, de retracer avec force ses malheurs et ses afflictions passées. Telle es
       Nos chefs, enflammés de zèle,                      Chantent la force immortelle                      Du Dieu qui sauva
toujours frais et riants. Ses pensées, sans avoir un certain degré de force et d’élévation, sont toujours vives et naturelles
mpe la plus majestueuse de la poésie, et la fait parler avec toute sa force et toute sa dignité. Dans les sujets agréables, i
80 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
cit des faits ; c’est le moyen de rendre la narration vive, pleine de force et de dignité ; c’est le moyen d’attacher constam
incible était encore plus attachée aux charmes de sa personne qu’à la force de ses raisons. Ceux qui étaient assez durs pour
érité qu’il peint, la présente telle qu’elle est, avec la naïveté, la force , la candeur, qui lui sont propres. Nul penchant p
ques points particuliers sur lesquels l’auteur a concentré toutes ses forces . On distingue parmi ces écrivains : Sarazin, né e
ntage : l’or et l’argent s’épuisent ; mais la vertu, la constance, la force et la pauvreté ne s’épuisent jamais. Les Romains
e sort des peuples ; au lieu que nous ne jugeons pas au-dessus de nos forces morales les actions particulières d’un homme, que
Le Dictionnaire de M. Bouillet est, en ce genre, un véritable tour de force  : il n’a que 2000 pages et contient environ 40 00
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
’il fait voir, on n’entend plus que ceux qu’il fait parler1. Voilà la force de l’imitation et de la peinture. De là vient qu’
ue vous aviez toute l’étendue des connaissances acquises, et toute la force de génie nécessaire pour exécuter les plus grands
a nature. Enfin, dans votre Enéide, le bel ordre, la magnificence, la force et la sublimité d’Homère éclatent partout. Virg
re exactitude que l’essor du génie, la conduite de tout l’ouvrage, la force et la hardiesse des peintures. A vous parler ingé
82 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
’idiome national, après avoir effleuré le seizième siècle, cet âge de force , de confusion et de sève exubérante, ils pourront
89 ; il monte une quatrième fois à la tribune et rassemble toutes les forces de son éloquence pour emporter un vote approbatif
nt au roi ; la volonté au corps législatif. Mirabeau, avec une grande force de dialectique, montre que cette formule n’a qu’u
sein des communes, à qui ce dévouement donna les encouragements et la force qui ont vraiment opéré votre révolution glorieuse
enre de physionomie est la véritable image de la tranquillité dans la force .                         A guisa di lion, quando
sa raison n’a que trop la maturité de notre temps. Bien ne trouble la force de sa tête ; et les inconvénients même de son car
érence dans son impartialité : c’est une double existence, une double force , une double lumière qui éclaire à la fois dans to
t une belle chose que l’innocence dans le génie et la candeur dans la force . Ce qui nuit à l’idée qu’on se fait de la bonté,
entrée dans le monde, par des égarements d’imagination ; mais avec la force de l’âge il reprit cette pureté sublime qui naît
nd le plus heureux, c’est qu’il réunit plus qu’aucun autre toutes les forces de l’âme dans le même foyer. Ibid., IVe partie
ui, placé entre deux champs, semblait n’appartenir à personne ; on le force à continuer sa route vers de nouveaux déserts : l
ous demanderais à combattre la première ; mais à présent j’ai plus de force que vous, et je puis vous voir mourir. — « Cymodo
la voix humaine ne se faisait plus entendre, et je criai de toute ma force  : Léonidas ! Aucune ruine ne répéta ce grand nom,
la fièvre : le mal de tête cessa subitement ; je sentis renaître mes forces , et, ce qu’il y a de plus extraordinaire, toutes
aître mes forces, et, ce qu’il y a de plus extraordinaire, toutes les forces de mon esprit. Il est vrai que vingt-quatre heure
u parole ; je suis au milieu de la Saxe. Qu’elle m’en croie, j’ai des forces telles que toutes ses forces ne peuvent balancer
de la Saxe. Qu’elle m’en croie, j’ai des forces telles que toutes ses forces ne peuvent balancer longtemps la victoire. Mais p
el, supérieur ; phénomène inexplicable, impossible à la raison et aux forces de l’homme, feu sacré donné à la terre par ce nou
au Prométhée, dont le temps, ce grand destructeur, ne peut ni user la force ni limiter la durée… Moi, Napoléon, c’est ce que
d’Angleterre (1827). Sans perdre aucune de ses premières qualités de force et de concision, l’historien donnait une plus lar
, il me semble que j’avais encore quelque chose à vous dire ; mais ma force et ma voix déraillent ; je remets humblement mon
retracé le réveil et le progrès chrétien ; je ne retranche rien de la force que je leur ai reconnue et de la confiance qu’ils
de la confiance qu’ils m’inspirent ; mais je crois en même temps à la force de l’impiété et de l’insouciance antichrétiennes,
’agression provoque la résistance ; la lutte amène le déploiement des forces diverses ; la foi savante ne craint pas d’entrer
rand coloriste est le grand écrivain, l’homme de génie qui peint avec force la réalité. Buffon, à cet égard, n’est pas seulem
que tout en elle est arrêté avec la dernière précision. Telle est la force et en même temps la faiblesse de la musique ; ell
us profond qu’étendu, et si elle exprime certains sentiments avec une force incomparable, elle n’en exprime qu’un fort petit
t de sa croyance, quand sa croyance est difficile à pratiquer. Quelle force et quelle sublimité dans la pensée ! quelles faib
es peuvent l’être comme lui : la vertu n’est donc point au-dessus des forces humaines, et c’est calomnier l’humanité que de pr
marqué sur le reste de la confédération. Soit par influence, soit par force , ils devinrent population dominante, et leur prin
’une nature indécise, il est vrai, mais capable d’acquérir une grande force , quand la prépondérance politique viendrait s’ajo
land224. En chantant, il jouait de son épée, la lançait en l’air avec force et la recevait dans sa main droite ; les Normands
diversion, quand elle ne lui apporte pas un surcroît d’honneur et de force . Né en 1796 au hameau des Pontets, près de Mouthe
’intuition directe que le moi a de son activité et de son unité comme force pensante. L’Esthétique de M. Jouffroy, œuvre post
ion. Le beau, suivant M. Jouffroy, est l’expression harmonieuse de la force libre apparaissant dans les diverses formes ou sy
mboles de la nature. Le côté supérieur de l’art est de traduire cette force d’une manière plus claire, plus complète et plus
plus complète et plus énergique. Ce spectacle du développement de la force éveille dans l’âme humaine le sentiment de la sym
ditoire et le tenait sous le charme. Si la nature lui avait refusé la force physique, il avait l’art, disait-on spirituelleme
on du plan général de la création. M. Jouffroy est ainsi amené par la force logique de ses déductions à marquer les caractère
s une seule chose qui est là, et à laquelle elle aspire de toutes les forces qui sont en elle. Alors, quelle que soit cette pa
tuart déclara qu’elle avait cherché à faire venir dans le royaume des forces étrangères, mais qu’elle n’avait pas consenti à a
ine. Se sentant un peu fatiguée et voulant conserver ou reprendre ses forces pour le dernier moment, elle se mit au lit. Ses f
ves à ce jugement, on pourrait parfois, dirions-nous, désirer plus de force dans le style, plus de relief dans la peinture de
parlementaires de la monarchie de 1830, si M. Guizot montrait plus de force et d’éclat, M. Thiers gagnait plus sûrement les v
’hospice, et là une surprise ménagée par le premier consul ranima les forces et la bonne humeur de ces braves troupes. Les rel
n homme qui appréciait l’importance du poste confié à son courage. La force donc pouvait seule nous rendre maîtres du passage
était là une légitime revanche de la poésie contre la brutalité de la force  ; elle fut accueillie avec enthousiasme et reconn
eut réparer d’un mot les ravages du temps421. Il va ressusciter cette force abattue ; Son souffle emportera la douleur qui me
d’une poésie qui fait pénétrer l’idée par les sens, matérialise tout, force l’expression et détruit toutes les traditions du
qui est la conclusion des Misérables : ἀνάγκη. C’est l’honneur et la force de la doctrine de la liberté humaine, qu’on ne pu
pressentiments il exhalait cette confidence dernière : J’ai perdu ma force et ma vie, Et mes amis et ma gaîté ; J’ai perdu j
velles couleurs empruntées au monde jeune et barbare qu’il peint avec force et vérité. Cette fusion d’éléments divers et étra
rtalitati anteponeret. » De Oratore, lib. I, ch. xliv. « Telle est la force irrésistible de l’amour de la patrie, que le plus
’il n’était aisé à la lecture d’y reconnaître ce cachet inimitable de force et de soudaineté brusque qui marquait les convers
, et n’ayant rencontré que des refus, elle peut tenter tout ce que la force lui permettra : elle en sera justifiée devant Die
rand historien, nous en avons la ferme espérance, aura le temps et la force de remplir ce vaste programme, et d’élever à côté
t fatigue, nés pour le mouvement parce qu’ils portent en eux-mêmes la force qui remue toutes choses, et incapables de s’arrêt
oyables dégoûts, et qui s’épuisaient dans une lutte inutile contre la force brutale et contre les passions des rois. » Retenu
les modernes, la poésie lyrique a souvent traduit ces sentiments avec force et éclat. Mais ce qu’il importe de remarquer, c’e
acbeth, qui va droit à son crime, et entraîne sort mari comme par une force surnaturelle à devenir son complice. On pourra vo
det, était au dix-huitième siècle une tradition dramatique qui avait force de loi. Aussi Ducis, voulant profiter des inventi
i va s’ouvrir ; mais ce défaut est racheté par de grandes beautés. La force de la situation nous aidera à mieux pénétrer le c
n ouvrage, Je n’ai pu de son roi fléchir l’aveugle rage ! Brillant de force alors, Louis, plein d’avenir, Méprisa cette voix
projet d’appeler son second fils à la couronne ; mais il n’eut pas la force de prendre ce parti décisif. Dans la crainte d’êt
de briser chez le roi les ressorts de la vie ; il trouve cependant la force d’ordonner la mort de Nemours. Il sera intéressan
cœur plus affamé de la vérité ne s’est élancé vers elle avec plus de force et ne l’a suppliée plus éloquemment. » 451. Voy
nnage principal (George), au quatrième acte, se voit presque amené, à force d’humiliations, d’avanies et d’outrages, à se rep
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
t moins à l’ironie de Socrate qu’il faut attribuer leur échec qu’à la force des institutions libres de la cité athénienne. Le
fs ; elle mûrit le jugement de l’orateur et orne sa mémoire ; elle le force à comparer, à réfléchir ; elle lui ouvre toutes l
i indépendant que soit le génie, il ne doit pas présumer assez de ses forces pour rejeter les conseils de l’expérience. Jamais
eurs, elle entretient la vigueur de leur talent, comme le gymnase les forces de l’athlète. Les luttes de la tribune et du barr
l’une par l’autre, comme le flot par le flot, entreront de gré ou de force dans l’intelligence des auditeurs : l’esprit ébra
u royaume de Dieu, elles appartiennent à celui qui les enlève de vive force . Or, ce n’est pas avec des raisonnements, c’est a
e21. X la péroraison L’action terminée, le général rallie ses forces pour les mener à la poursuite. La péroraison est
âme humaine est un écho qui répond à tout sentiment vrai exprimé avec force . Ceux-là seuls le trouvent muet, qui ne savent pa
il va courir après son client, lui sauter à la gorge et le ramener de force à sa place pour achever sa péroraison. Un autre a
es matériaux inertes de la discussion ; dans le discours, ce sont des forces vives, des auxiliaires intelligentes de la persua
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
dans la bouche des Mirabeau, des Maury, des Lally-Tolendal, etc., une force d’expression, un caractère d’énergie oratoire, do
iens ressentiments ne l’avaient jeté dans un parti dont il faisait la force , dont il était la gloire, et dont il était sur le
adversaire ; et qui, vaincu même, et accablé malgré lui de toutes les forces réunies de l’éloquence et de la raison, trouvait
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
ences exactes à ces figures hardies ou touchantes qui donnent tant de force ou de chaleur au style. Ainsi, sécheresse et emph
calcule les vitesses et commande aux éléments dont il s’assujétit les forces  ; l’art de faire mouvoir tous ces vastes corps, d
es efforts qui doivent concourir ensemble, de calculer l’activité des forces et le temps de l’exécution. — Maurice écartait le
86 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
pour le sens, mais qui peuvent donner à l’expression une plus grande force . Je l’ai vu, de mes propres yeux vu, Ce qui s’ap
une personne incrédule. L’on sent combien ce tour de phrase donne de force à l’affirmation. Iriez-vous, vous ? —Moi ! J’ira
e le fanfaron, chacun lui dira : Tu ferais cela, toi ! et sentira la force immense du pléonasme toi. Ce sera dans l’esprit d
parce que le talent peut très bien se passer de pensées exagérées. À force d’outrer une expression, on peut rendre fausse un
faiblir par l’expression ce qu’on veut laisser entendre dans toute sa force . Iphigénie destinée à être sacrifiée, et paraissa
sa signification ordinaire, afin de nier ou de démentir avec plus de force et un certain mélange de moquerie. La Mer Noire,
ordonnés, combats soutenus, batailles gagnées, ennemis vaincus par la force , dispersés par l’adresse, lassés par une sage et
ou de sentiments elle unit leurs commencements, leurs progrès et leur force . Gradation ascendante : Je deviens sacrilège, ass
semble vouloir passer une chose sous silence, tout en l’énonçant avec force . Elle s’annonce par je ne vous dirai point, je po
qu’on emploie, sans rien faire perdre à l’expression précédente de sa force et de son à propos. On s’en sert surtout quand de
but de cette figure est de donner plus de grâce au discours, plus de force au raisonnement ou plus de clarté à l’élocution.
’elle subsiste malgré le changement des mots. Elévation et bassesse, force et faiblesse, grandeur et néant ; voilà tout l’ho
qui est si bien cachée qu’on ne l’aperçoit pas. Il faut donc  que la force de la pensée et du sentiment soit telle, qu’elle
t bientôt nous en verrons des exemples. Le sublime est la plus grande force de l’expression réunie à la plus grande hauteur d
vent les nominatifs ou sujets des propositions. En agissant ainsi, on force presque la forme à se varier, et à se présenter à
e est faite pour relever le mérite d’une idée, en lui donnant plus de force , plus de grâce, plus de noblesse, plus d’élévatio
qu’une épithète qui ne contribue en rien à donner à la pensée plus de force , plus de grâce, plus de mouvement, est un mot par
ert de pensées et d’expressions rebattues et devenues trop communes à force d’être répétées. Comparer un homme en colère à un
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
murs de terre Qui des rudes aïeux formaient la chambre austère. Toute force s’énerve en ce relâchement, Et, de notre déclin s
us appartient, clubs, comités, ministères, Justice, emplois civils et forces militaires ; Et la Convention acclame, sans déba
ra tous les cœurs, si l’ordre recommence. Pour cela, que faut-il ? La force et la clémence. Légalité, respect à la Convention
re sans cesse sous les armes. 5. Ce mot n’a plus aujourd’hui la même force . Au xvii e siècle il avait un sens très-énergique
. 3. Il faut que les hommes obéissent au devoir et à la loi, ou à la force et à un maître. La République est de tous les rég
88 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
a que jamais plus riche matière ne fut offerte à un historien. Par la force et la souplesse de génie dont, en dépit des envie
éveloppant les idées suivantes. Une grande douleur demande une grande force d’âme et un grand courage ; or c’est par une gran
une grande force d’âme et un grand courage ; or c’est par une grande force d’âme que l’homme est grand. Une grande douleur t
tretiennent ensuite du style. – Mme de Sévigné est plus touchée de la force et de l’éclat de Corneille. – Boileau est plus se
été plus heureux dans la poésie philosophique. Il y manque souvent de force et surtout d’une forme originale, mais il lui arr
es héros surhumains, il fallait des situations extraordinaires, où la force des caractères pût se manifester librement. Le po
vérité humaine des personnages, c’était la simplicité, comme aussi la force des situations et la facilité avec laquelle elles
oux, du plaisant au sévère ». Aristote ne raisonne point avec plus de force et de sens ; Horace n’a pas plus de grâce et plus
Phèdre les traduisit en latin, il les amplifia, il leur donna plus de force et une gravité toute romaine. L’apologue, vous le
à la fois, instruire et plaire. Ce n’est point un caprice, un tour de force , un jeu de société, c’est un œuvre sérieuse. Je r
n talent, et il déploie librement toutes ses qualités. Sa langue a la force avec la familiarité, l’ampleur avec la précision,
i vont tous au cœur ou qui parlent à l’imagination ; un assemblage de force et de douceur, de dignité et de grâce, de sévérit
geant, ce serait refondre tout l’ouvrage, et ce travail passerait mes forces , il courrait risque d’être ingrat. Pour bien corr
elle déteste le mal, et elle trouve pour le maudire des paroles d’une force incomparable. A tout prendre la lecture des Mémoi
a poésie didactique, et il a exprimé, sinon avec éclat, du moins avec force et avec précision certaines idées philosophiques.
de plus grands styles certainement. Pascal a plus d’imagination et de force , Bossuet plus de hardiesse et d’éloquence, Fénelo
avec honneur sur les mers ; elle n’a rien épargné pour augmenter nos forces navales et elle a trouvé, en MM. Rouillé et de Ma
plus féconde en résultats. Cette guerre n’est point au-dessus de nos forces  ; elle ne dépasse pas nos ressources. L’Angleterr
essions et pour nous résister, il est nécessaire qu’elle disperse ses forces sur toutes les mers. Nous sommes libres de choisi
litique, Sire ; tournez contre elle le meilleur des ressources et des forces de la France, et vous l’accablerez rapidement. Vo
appel à mon patriotisme, elle m’a promis de me seconder de toutes ses forces , et j’ai dû céder à ses instances. M. de Maurepas
loyal des débiteurs et le plus sûr. La confiance qu’il inspire est sa force la plus solide. Ce n’est pas tout de développer l
mique. Dans la nature, le lion ne semble-t-il pas le type idéal de la force et de la majesté, le chat celui de la ruse et de
hastes. Aux héroïnes de Corneille appartient, dit-on, la noblesse, la force d’âme. Mais il nous semble que certaines femmes d
idérant d’un œil calme le devoir le plus pénible, conscientes de leur force d’âme et presque payées de leur sacrifice par leu
. Un livre qui est pensé hautement, soulevé d’un beau souffle, par la force même de l’idée et du sentiment, par l’adaptation
des bienséances ? Ne risque-t-il pas, dans l’excès de sa verve, de sa force comique, bien des situations où la folie a plus d
vulgarisation et de la polémique. De là son fréquent emploi. De là sa force et sa prépondérance. Morale. De la tolérance com
) Morale. Sur cette pensée de Larochefoucauld : « Nous avons plus de force que de volonté ; et c’est souvent pour nous excus
tes qu’on a souvent appliquées à Racine. Veut-on dire qu’il manque de force  ? – Pourquoi la langue française est-elle univers
s, cultive et élargit son esprit, Mme de Maintenon emploie toutes ses forces d’enfant à lutter contre une persécution religieu
uiétude que vous ne savez à qui des deux poètes donner la palme. Avec force compliments trop flatteurs, vous avez recours à m
si haute et sérieuse qu’elle fût, ne s’est pas trouvée au-dessus des forces d’esprit de nos jeunes aspirantes, de la plupart
résent ne permettraient-ils pas de la renouveler aujourd’hui avec une force nouvelle et une signification plus précise encore
uité des petits devoirs toujours bien remplis ne demande pas moins de force que les actions héroïques…., et il vaut mieux avo
e sentiment de la patrie s’est-il révélé et manifesté avec le plus de force  ? – Buffon a dit dans son discours sur le style :
les méthodes d’éducation et d’enseignement : Y a-t-il augmentation de force mentale, morale, esthétique ? La méthode est bonn
à Racine. Il n’est guère mieux lu que Corneille ; chez lui, rien qui force les esprits superficiels à s’arrêter ; ils peuven
. Ainsi le voulait l’unité même de la langue française, qui devint sa force , et qui la maintient. Fénelon ne l’a pas su voir
constater que nos aspirantes étaient en mesure de parler avec quelque force de l’antiquité et du siècle de Louis XIV, qu’elle
e travail appliqué et consciencieux, plus que tout cela peut-être, la force d’esprit d’un siècle sain et vigoureux, et l’inti
il est persuadé que ce qui est sera toujours ; il a la sérénité de la force et les amples développements d’une magnificence d
hrases comme Descartes, celle-ci, par exemple : « On n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la j
par exemple : « On n’a pu donner la force à la justice, parce que la force a contredit la justice, et a dit qu’elle était in
omprend qu’on la préfère même à celle de Bossuet, malgré le manque de force et de profondeur. Malheureusement, tous les écriv
uenard dans un ouvrage de jurisprudence ». Enfin ce style si court, à force d’ètre bref, finit par consister en des phrases d
; ce n’est pas en pliant constamment la volonté qu’on lui donne de la force . Assouplir les caractères ce n’est point les trem
e règle, ne le soumettre à aucune discipline ? Loin de là. « Toute la force de l’éducation, a-t-on dit, est dans une discipli
es devoirs. On pourra se servir du canevas suivant : A mesure que les forces de la mère diminuent, la jeune fille qui grandit
ns objet devient un sentiment constant et pénible dont on n’a plus la force de se délivrer. Si tu veux éviter ce malheur, fai
2e Paragraphe. – A. Avantages qu’il y a à ne pas trop gouverner : les forces vives de la nation se développent harmonieusement
n se remémore ce que l’on montre à autrui. 2e Paragraphe. – La parole force la maître à éclaircir, à classer ses idées. Il le
athie des élèves et des parents. –« L’enseignement a toujours fait ma force et ma consolation. Avoir à former des âmes est un
imite, reproduit l’art grec. Il vise à la solidité, à la durée, à la force , à la majesté, à l’ampleur. Il sacrifie le beau à
ut un caractère pratique. Elle excelle dans l’éloquence. Elle a de la force , de la justesse, de la netteté dans l’expression.
durée. Il a soixante-quinze ans… L’âge n’a pourtant pas affaibli ses forces . La vie rude qu’il a menée, le continuel exercice
oyant sans doute, et avec quelque raison, que le flot n’avait plus la force d’impulsion qu’il donne aux fortes marées, avait
machine à vapeur à double effet, qui les faisait tourner, était de la force de 18 chevaux. Cependant l’opinion n’était pas pl
il ne faut pas perdre courage, comment il convient d’avoir foi en ses forces , en son audace, – et ce sang-froid vis-à-vis du d
, et commandée par le marquis François de Mantoue. Vous direz que ces forces imposantes ne font point reculer l’intrépide roi
périrent, mais qui sauva le convoi, et dans laquelle l’inégalité des forces rendit la défaite plus glorieuse qu’une victoire.
titre, toute l’administration de la marine, sauf le commandement des forces navales. Afin d’éviter qu’on accusât son ambition
es sur la marine française. Selon lui, il ne s’agit pas seulement des forces navales, mais de la puissance et de la dignité de
l’Espagne, les Pays-Bas et l’Angleterre doivent leur richesse et leur force . La France, dont une frégate, ayant Sully à son b
a mêlée, etc….. Les Grecs sont invincibles. Ils sont protégés par des forces supérieures. Déjà Mardonius, deux ans auparavant,
; qu’Annibal n’a pas marché sur Rome et qu’il est aux prises avec les forces accumulées en Campanie par le Sénat. Il a devant
ar une plaine étroite. Vereingétorix avait rassemblé sur ce point des forces nombreuses qui, couronnant toutes les hauteurs, d
etc. (Paris). l’industrie. Merveilles de l’industrie : – Emploi des forces du vent, de l’eau, de la vapeur. – Machines. – Bi
s moins digne d’estime : c’est de mettre les hommes en possession des forces de la nature. N’est-ce pas, en effet, par les app
La nature peu à peu soumise ; ses produits employés par l’homme ; ses forces les plus redoutables dirigées. Les animaux détrui
ns….. les factions mêmes qui ont divisé les Anglais et paralysé leurs forces . La domination de l’étranger est enfin brisée…..
des Gaulois. Les propos que tenaient les Gaulois sur la nature et la force extraordinaire des Germains effrayent d’abord les
e l’histoire de Robinson étant comme un tableau où est représentée la force morale aux prises avec les épreuves de la vie, ce
nsi. Il s’en trouve tant qu’à la fin, ses mains lassées n’ont plus la force d’enlever les fils et qu’elle demeure prisonnière
n’ôtaient rien à son indépendance. Il faut donc croire que Boileau, à force d’admirer le goût pur et sévère des anciens, ne s
et qu’enfin, au courage et à la science, il importe de joindre cette force morale que donnent l’esprit d’ordre et de discipl
lle ne suffisent pas. Il faut joindre au courage la science, et cette force morale que donnent l’esprit d’ordre et de discipl
ambule. – On prétend que le commerce, que la marine d’un pays font sa force , assurent sa fortune. L’industrie minière, l’indu
es professions. Lecture. Cuvier, dans la page suivante, a rendu avec force l’idée exprimée par Bacon. Le style du morceau es
nts ? Ces devoirs sont ceux qui, bien accomplis, font la sécurité, la force , la paix et la prospérité des nations. Énumérez-l
ition, qui est une vertu quand elle est légitime et proportionnée aux forces , devient un grand défaut quand elle vise un but q
(tome II, les aérostats). Le but de l’ascension était de savoir si la force magnétique de la terre diminuait à mesure que l’o
un fil de soie très fin. Plus les oscillations sont rapides, plus la force magnétique est considérable. Voilà les détails te
e son besoin inné de connaître. 2° Elle met l’homme en possession des forces de la nature. 3° Elle permet d’arriver à la posse
Leur rapidité. Si l’antiquité connaissait l’art de tirer parti des forces de l’homme ou des moteurs animés, elle a ignoré l
besoins de la civilisation la lumière, la chaleur, l’électricité, ces forces si longtemps insaisissables, dont nous exploitons
presque toutes les grandes découvertes, ils sentiraient avec plus de force qu’il ne faut toucher légèrement à aucun sujet, e
moyens de communication. – Expliquer le proverbe : « L’union fait la force . » Démontrez-en la valeur : 1° dans les entrepris
a société en échange de ceux qu’il en reçoit. 4° S’il se défie de ses forces et doute du bien qu’il peut faire, qu’il médite c
faible. Elle empêche l’homme oisif de s’ennuyer. Elle entretient ses forces , sa santé physique et morale. Elle permet au trav
aître des peuples parfois rivaux dont nous diminuons l’importance, la force , la richesse, les progrès – en exagérant les nôtr
confins de l’Europe, en Bretagne, en Ecosse, en Irlande, et malgré la force de résistance tenace qui les caractérise, finiron
ds, mais en rois ». Et c’est ainsi qu’on usait jusqu’à extinction les forces du pays, pour la conquête ou d’un ruisseau rhénan
xemple emprunté au progrès naval. 1. On remarquera l’éloquence et la force de l’expression, sa poésie. Quel élau de foi dans
89 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
ts d’une façon moins intelligente et plus ennuyeuse. Il faut toute la force de l’habitude prise pour nous rendre insensible à
soin de détacher tous les mots et de les prononcer tous avec la même force  ; cette uniformité de débit engendre la fatigue e
lle Elle m’entrait au cœur, que soudain, ô merveille l Je sentis une force étrange me venir, Et la vue en mes yeux se rallu
l ne soumit point sa volonté au contrôle et au concours nécessaire de forces indépendantes ; il s’appliqua, au contraire, à la
s de l’égoïsme, et de considérer la société, non comme la proie de la force , mais comme le but du pouvoir. Guizot. Captiv
enait sa mission que de son zèle, et n’avait d’autre puissance que la force de son caractère et de son génie. Quelques-uns do
roles, et se communiquaient ses auditeurs ; rien ne résistait ni à la force de son éloquence, ni la puissance de sa volonté.
roi, les prières de toute l’Église, qui donnent toujours une nouvelle force aux armées qui vont combattre pour la gloire du S
aine avait été anéantie par Jules César ; la puissance dévolue par la force des armes à ses successeurs subsista autant de te
mêmes conserver l’autorité des lois. Aussitôt qu’elles perdirent leur force , celle des empereurs s’évanouit, et elle s’évanou
ite. Il se distingua en Sorbonne ; on remarqua de fort bonne heure la force et la vivacité de son esprit. Il prenait d’ordina
ence de l’usurpation. Il n’y a pas encore eu d’autre souverain que la force . Mignet 9. Les Vendéens D’heureuses habi
bi le charme. De la seule raison acceptant le secours, Je demandai ma force aux sages de nos jours ; Leur sagesse a laissé mo
lille. Le Paon Si l’empire appartenait à la beauté et non à la force , le paon serait, sans contredit, le roi des oisea
ire, qu’elle lui ait donné des armes, de la ruse, de l’agilité, de la force , tout ce qui est nécessaire en un mot pour trouve
éclaré la guerre, l’ayant même proscrit en mettant sa tête à prix, le force à fuir, à demeurer dans les bois, où il ne trouve
finissent ordinairement par la rage et la mort. Le loup a beaucoup de force , surtout dans les parties antérieures du corps, d
ordinairement le plus méchant de tous. À la fierté, au courage, à la force , le lion joint la noblesse, la clémence, la magna
est de même dans tout ordre de choses où les rangs sont donnés par la force  : le premier, qui peut tout, est moins tyran que
ns, au lieu que l’avarice semble se ranimer et reprendre de nouvelles forces dans la vieillesse. Plus on avance vers ce moment
u des hommes dans une décrépitude où à peine leur restait-il assez de force pour soutenir un cadavre tout prêt à tomber en po
ties, quoiqu’elle aille à une finesse inconcevable, s’accorde avec la force et la solidité. Le jeu des ressorts n’est pas moi
Les proportions qui font et les équilibres et les multiplications des forces mouvantes y sont observées dans une justesse où r
s pour achever notre ouvrage ; que le bœuf soumis au joug emploie ses forces et le poids de sa masse à sillonner la terre ; qu
t. Ô chêne, je comprends ta puissante agonie ! Dans sa paix, dans sa force , il est dur de mourir ; À voir crouler ta tête, a
es malheurs sont prévus : ils ne sauraient finir ! De la Nécessité la force est invincible ; Supportons noblement cet arrêt s
ssurément n’a point peur de tomber : Dieu fait part, au besoin, de sa force infinie. Qui craint de le nier, dans son âme le n
ttaque en téméraire un bras toujours vainqueur ; Mais j’aurai trop de force , ayant assez de cœur. À qui venge son père il n’e
                         Qu’on est digne d’envie Lorsqu’en perdant la force on perd aussi la vie, Et qu’un long âge apprête a
ine, et par un songe qui tient de l’extase. Tout suit en elle la même force . « Je me levai, poursuit-elle, avec précipitation
de pareils droits, ou plutôt de pareils privilèges, il faut avoir la force  ; et où serait la force de la noblesse contre le
lutôt de pareils privilèges, il faut avoir la force ; et où serait la force de la noblesse contre le peuple ? Certes, pour le
e le silence et le passage, il se crée une oisiveté formidable, où la force des âmes, s’il leur en reste, se dépense à se flé
n’eut pas achevé de lire l’inscription qu’il dit en riant de toute sa force  : « Rien n’est plus plaisant : ici est enfermée l
aient sur la place,           Montés chacun sur un tréteau. L’un vend force poisons, distillés dans une eau Limpide à l’œil :
grossière nature, Dispersés dans les bois couraient à la pâture : La force tenait lieu de droit et d’équité ; Le meurtre s’e
d point, dans la poésie, est que l’élégance ne fasse jamais tort à la force . Voltaire. L’Esprit et le Talent Il y a c
de respect, il se rejette en arrière et retire les rênes avec tant de force , que les deux coursiers se cabrent, l’un de bon g
otte ambition. Un homme n’était honoré sur la terre qu’il cause de sa force et de sa vertu : il n’était point riche par des c
s réfléchi pour les sentiments exaltés. Ils croient montrer ainsi une force de raison précoce ; mais c’est une décadence prém
rend le plus heureux, c’est qu’il unit plus qu’aucun autre toutes les forces de l’âme dans le même foyer. » Mme de Staël.
la Grèce et même de celle de Rome. On ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que d
rime, la vraie grandeur de notre âme ; là brille en pleine lumière la force de la nature ; là paraît la vertu sans bornes, le
eurs fois le tour d’une assez longue terrasse, on courant de toute ma force , jusqu’à ce que la lassitude mit fin la convulsio
e de sa mort : c’est une extrême pitié de voir tant de vertu, tant de force et de grandeur d’âme vaincues, en un moment, par
oppressent, qui sont prêts à l’étouffer ; plein dune vigueur ! que la force des serpents surmonte et qui doit bientôt défaill
ue vous aviez toute l’étendue des connaissances acquises, et toute la force de génie nécessaire pour exécuter les plus grands
nature : Enfin, dans votre Énéide, le bel ordre, la magnificence, la force et la sublimité d’Homère éclatent partout. Virgil
re exactitude que l’essor du génie, la conduite de tout l’ouvrage, la force et la hardiesse des peintures. À vous parler ingé
me ; là, l’élégance et la grâce sont séparées de la grandeur et de la force . Les traits de la beauté sont épars et divisés. L
é déterminée à notre insu dans notre âme et qu’elle a encore assez de force pour résister aux assauts du dehors. Il faut auss
ui défie l’univers de l’accabler. Vous vous demandez d’où vient cette force surprenante ; vous oubliez seulement que vous vou
s après tant d’élans hardis et tant de chutes profondes, elle perd sa force , et, sans réagir davantage contre le coup qui la
ar le pied d’un passant. C’est ainsi que s’épuise en nous ce fonds de force et de vie, cette alacrité de l’âme qui nous perme
rgueil et d’ambition, a fait un homme exempt de tous ces maux, par la force de sa grâce, à laquelle toute la gloire en est du
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
la disposition ; elle lui communique l’âme et la vie, la grâce et la force . » Ce qui est dit ici de l’élocution appliquée à
ui, se livrant sans réserve, ne se refuse à rien ; sert de toutes ses forces , s’excède, et même meurt pour mieux obéir. » Bu
tyle énergique, véhément, magnifique. L’énergie du style, c’est la force , la vivacité de la pensée et du sentiment. La véh
e la pensée et du sentiment. La véhémence est un degré supérieur à la force  ; elle entraine et subjugue par les mouvements ha
sont certains tours de parole ou de pensée qui donnent au style de la force , de la grâce ou de la noblesse, soit en changeant
ndé. » 5° Répétition. La répétition a pour but d’ajouter de la force à la pensée, en reproduisant plusieurs fois les m
rais retourner en arrière… Marche ! marche ! Un poids invincible, une force irrésistible nous entraîne : il faut sans cesse a
t de la pensée ; elles servent à relever le style, à lui donner de la force , de la grâce, à en varier la monotonie ; mais il
91 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
s ou ses lecteurs, surpris à l’improviste, soient comme étonnés de la force de ses moyens, et qu’il n’ait plus ensuite qu’à a
dès l’abord au niveau des passions des auditeurs pour en accroître la force et le mouvement. Tel est l’exorde de la première
l cherchera à affaiblir les preuves, il les séparera pour détruire la force de leur réunion ; il affectera peut-être de ne pa
es à la justice de l’auditeur. L’on doit encore répéter dans toute sa force l’objection qu’on va réfuter, et y répondre compl
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
s sacrés. La mort 1 Sur quoi vous rassurez-vous donc ? Sur la force du tempérament ? Mais qu’est-ce que la santé la m
préside presque toujours à la décision de nos destinées, et qui nous force à des choix que tous nos penchants désavouent. Te
ur arrêter la violence et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force, la plus puissante détruit la moi
olence et ne font que l’irriter encore plus. Quand la force combat la force , la plus puissante détruit la moindre ; quand on
93 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
mbrir à chaque trait du tableau. Sûr désormais de tenir la vérité, il force à dessein ses couleurs, il sent qu’il triomphe, q
ation. Tantôt on affaiblit à dessein l’expression pour donner plus de force à l’idée. Ainsi on dit d’un homme intelligent qu’
ront le jour à la nuit, l’aurore au déclin, le berceau à la tombe, la force à la faiblesse, le grand au petit, le bien au mal
r de vous déplaire ; mais dussé-je me perdre à vos yeux, la vérité me force à vous déclarer hautement que vous êtes le premie
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
tion est le discours en abrégé. Quiconque ne sent pas la beauté et la force de cette unité et de cet ordre n’a encore rien vu
rare dans les opérations de l’esprit. Quand l’ordre, la justesse, la force et la véhémence se trouvent réunis, le discours e
ec respect, et qui aiment mieux votre réputation que votre faveur. La force et la sagesse de saint Louis vous seront données
s-distingués. Ceux d’entre les anciens qui ont excellé ont peint avec force et grâce la simple nature. Ils ont gardé les cara
; mais nulle part ils n’y sont réunis avec autant d’imagination et de force . Tout ce qui suit est écrit avec une verve, un fe
hrase oiseuse dans le discours ; pas un mot oiseux dans la phrase. Il force la conviction, il entraîne à sa suite l’auditoire
tullien, père de l’Église, né à Carthage vers 160, mort en 245 5. La force , la puissance 1. Il y a ici de l’enthousiasme et
95 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
s domaines de ses voisins ; il veut créer des merveilles ; il veut, à force d’art, surpasser la nature. Il entoure de murs un
dre, présente au prêteur et au peuple ses fils, pleins d’ardeur et de force , ses bœufs robustes et bien soignés, et ses instr
rse aventureuse à travers les bois ; le loup blessé a encore assez de forces pour traverser une rivière ; Hunyade passe la riv
scours de Lucien, qui reproche à ses amis leur apostasie avec tant de force , d’ éloquence et d’onction, que, détestant leur c
es spectateurs de cette terrible lutte. Léopold ne peut réussir ; ses forces l’abandonnent ; une mort honorable couronne son g
les, lui refusent des vivres ; il est hors d’état d’en obtenir par la force , et les prières sont impuissantes. Colomb savait
ole Leuthold et lui ordonne de vivre. Recueillant ce qui lui reste de forces , il recommande aux chasseurs réunis autour de lui
ues troupes et accourt à Chalus, décidé à emporter le château de vive force . Une flèche lancée du haut d’une tour le blessa m
prisonniers on lui apprend qu’ils vont être fusillés. Recueillant ses forces expirantes, il demande, il exige leur grâce ; il
ès du lit de douleur. Le jeune héros, recueillant ce qui lui reste de force , demanda à ses compagnons une dernière grâce : il
loquence ; c’est pour de tels combats qu’il a préparé son cœur et ses forces . Il remercie Roscius de sa confiance ; il lui pro
bert ne pouvant se résoudre à traiter de même le second, Clotaire l’y force en le menaçant de le tuer lui-même. Le troisième,
s ans, lui a servi de père, le jeune homme se ranime et recueille ses forces . Il révèle à Pélage le triste secret de son nom e
ent, à la guérir. Sujet. Zénobie commence à recouvrer sa santé et ses forces  : elle a appris par la conversation des gens qui
Instruit de son secret, le brave comte de Devon assemble de nouvelles forces dans Exeter, ville forte, capitale du comté. Alfr
s’abandonneront à l’intempérance jusqu’à perdre leur raison et leurs forces  ; il leur a promis de venir à cette fête ; il y v
in de renoncer à une agression injuste qu’il repoussera de toutes ses forces . Il lui promet l’appui de son bras, de ses soldat
Guelfes, serait funeste aux Gibelins et augmenterait l’ardeur et les forces de leurs ennemis. 2e partie : Il prouve que, quan
s’exposera aux plus grands dangers, parce qu’il attirera sur lui les forces de toute la chrétienté, parce qu’aucun souverain
projet ; donc, etc. Aristide, un des membres du conseil, s’élève avec force contre cette proposition. La seconde partie doit
es, il sort de Rome, en annonçant la ferme résolution de repousser la force par la force si on osait l’attaquer. Le pape fit
e Rome, en annonçant la ferme résolution de repousser la force par la force si on osait l’attaquer. Le pape fit courir après
t entendre dans un gymnase. Un élève, âgé de seize ans, et doué d’une force au-dessus de son âge, nommé Isadas, s’échappe du
le sein d’un enfant ; l’enfant la saisit et la tue en la jetant avec force contre le pavé. Un cri général d’indignation s’él
que lui avait fait son mari (vu surtout qu’Alboin l’avait épousée par force après avoir tué son père) diminue assez l’horreur
eur frère, et que l’enfant parvenu à l’âge de seize ans a eu assez de forces pour travailler avec avantage, Pierre Huc s’est p
96 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
lumière dans notre esprit ; pour faire parler la raison avec plus de force et de justesse ; pour présenter une vérité sous l
r que légèrement des choses, sur lesquelles néanmoins on insiste avec force . Tel est cet endroit de la troisième Philippique
x et dans les vaincus, ne pensent pas pour cela nous persuader que la force ait manqué à son courage, ni la vigueur à ses con
e peindre : leurs poèmes offrent une suite de tableaux de la dernière force et de la plus grande vérité. On en trouve aussi d
t Condé sont passés Condé, dont le nom seul fait tomber les murailles Force les escadrons et gagne les batailles ; Enguien de
cision : ils peignent même souvent d’un seul trait. Voyez avec quelle force Bossuet, dans son Oraison funèbre de Henriette-Ma
97 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
ce grand homme le fait avec cette dignité noble et tranquille, cette force et cette simplicité de l’innocence qui confond la
s d’un jugement injuste, etc. Il y a, dans ces divers morceaux, de la force , de l’élévation, de la vraie philosophie ; et, ce
u’une ville puisse subsister, si les jugements publics y perdent leur force , si chaque citoyen peut les enfreindre à son gré 
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
verts, ni les arbres mieux fleuris. Le soleil n’agit pas de toute sa force , comme il fit dès le mois d’avril de l’année pass
ait ruiné l’Église ; mais elle a accablé le monde sous ses ruines. La force des tyrans s’est rendue au courage des condamnés.
, ont été contraints d’avouer leur faiblesse après avoir épuisé leurs forces . Les autres qui l’attaquèrent depuis ne réussiren
99 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre V. Analyse de l’éloge de Marc-Aurèle, par Thomas. »
course, la lutte, les danses militaires achevèrent de développer ses forces . Il se couvrait de poussière sur ce même champ de
is que la tyrannie dégradait les âmes, elle les relevait avec plus de force et de grandeur. Cette mâle philosophie fut faite
utes les plaintes, de tous les cris de ses sujets. Il faudrait que sa force fût aussi prompte que sa volonté, pour détruire e
mpte que sa volonté, pour détruire et combattre sans cesse toutes les forces qui luttent contre le bien général : mais le prin
100 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
Chapitre II. De l’Éloquence. Nulle autre force que l’éloquence, suivant la pensée de Cicéron 1,
nir à bout, il faut émouvoir puissamment leur âme, et y imprimer avec force les sentiments dont nous sommes nous-mêmes pénétr
emble. Assez ordinairement l’Orateur ne persuade, qu’en peignant avec force et avec vérité : bien souvent aussi le Poète, en
de son frère. Cette objection n’affaiblirait en rien le pouvoir et la force de l’éloquence, qui, comme je l’ai déjà dit, n’a
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