[Notice] Né à Château-Thierry (Champagne) le 8 juillet 1621, La
Fontaine
fit plus que de surpasser les fabulistes qui lui
ur. Non que le travail n’ait mûri les fruits spontanés du génie de La
Fontaine
; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pou
s, notre gloire est petite. 1. Parmi les travaux qui concernent La
Fontaine
, on remarquera les Eloges que lui ont consacrés L
e récompense : rien de plus juste et de plus fin n’a été écrit sur La
Fontaine
. Entre les nombreuses éditions que l’on a publiée
Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La
Fontaine
: Lettre à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; ef.
u’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu. Ajoutons que sur La
Fontaine
, ainsi que sur la plupart des écrivains de l’époq
able, et son caractère, celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La
Fontaine
, qui se réfléchit dans ses ouvrages, Vergier a fa
ous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La
Fontaine
à emprunté le sujet de ses fables, ce travail se
rimaient avec cher, comme on le voit chez nos classiques. 3. Ici La
Fontaine
, peu sévère en général pour la rime, comme on a e
m circiter horam Dum redit, etc. 3. « C’est ici, dit Chamfort, La
Fontaine
dans tout son talent, avec sa grâce et sa variété
mmentée dans son Cours de littérature, l’une des plus heureuses de La
Fontaine
. 4. Ce sujet a été très-fréquemment traité avant
s de La Fontaine. 4. Ce sujet a été très-fréquemment traité avant La
Fontaine
: il ne devait plus l’être après lui. Plusieurs d
Gueroult, dans son Premier livre des Emblèmes. Quant à la pièce de La
Fontaine
, elle a trouvé de nombreux commentateurs, entre l
dipe roi, avait dit : Ἅιδης στεναγμοῖς καὶ γόοις πλουτίζεται. Or La
Fontaine
avait fort étudié les anciens : « Ce qu’on ne s’i
ème livre, dit Chamfort, s’ouvre par le plus beau des apologues de La
Fontaine
et de tous les apologues. Outre le mérite de l’ex
destinés au transport des voyageurs et des marchandises 1. Comme La
Fontaine
excelle a peindre par les sons ! Ne sent-on pas i
io , dont a parlé Phèdre, Fab., II, 5, et qui lui semblait comme à La
Fontaine
, Gratis anhelans, multa agendo nihil agens, Et s
édemment traité dans les Nouvelles de Bon. des Perriers (la XIVe). La
Fontaine
connaissait à fond notre antiquité française : il
ste de ce sujet avec le précédent éclate la souplesse du talent de La
Fontaine
: la marche de la laitière est en effet aussi viv
hommes, d’ouvrir leur âme à la moindre espérance ! On aime à voir La
Fontaine
se mettre lui-même en scène, comme ne se piquant
La
Fontaine
1622-1695 [Notice] Né en Champagne, à Ch
ou Phèdre, n’était qu’une parabole sèche et ingrate, devient chez La
Fontaine
un théâtre en miniature ou toutes les variétés de
ême l’ingénieux, le pur, l’élégant Phèdre, approchent-ils de notre La
Fontaine
? Il compose ses personnages et les met en scène
enchaîné sur le Caucase par Jupiter. 2. La Bruyère a jugé ainsi La
Fontaine
: « Un autre, plus égal que Marot et plus poëte q
ous fait ici pléonasme. 2. Il parait qu’en voyageant dans ce pays La
Fontaine
y vit beaucoup de bossus, ce qui lui inspira cett
. Les esprits légers se décident sur les apparences. 9. Velouté. La
Fontaine
est peintre. 10. Car, la belle raison ! 1. Là
vie de salon, le sentiment de la nature est une précieuse rareté. La
Fontaine
a retrouvé dans ses paysages la grâce, l’émotion,
lapin un homme sensible, élégiaque, le plus tendre des amis. Dans La
Fontaine
, il n’est qu’un gai compère, brusque, étourdi, go
ation. — Le sophi, un roi de Perse. 2. On retrouve ici le cœur de la
Fontaine
. 3. Vont…pleuvant. — Aller, construit avec le p
tous nos châteaux en Espagne ; mais personne ne les fait mieux que La
Fontaine
. Que ne rêve-t-il pas ? qu’on l’élit roi, et que
nt celles qui plaisent le plus. Ce qui rend charmants les rêves de La
Fontaine
, c’est qu’il n’y croit pas, même pendant qu’il le
si vite, est sur de ne pas sauter en route ? Quant à la Tortue de La
Fontaine
, celle-là est bien moins excusable que la Tortue
ferions rien avec grâce. Si nous sommes tortue, restons tortue. (La
Fontaine
et les Fabulistes, Michel-Lévy.) 1. Le chêne.
s la sentir. Ce peut-être la cause est ravissant de naïveté. 2. La
Fontaine
appelait la fable une ample comédie aux cent acte
. 5. N’y aurait-il pas une secrète affinité entre le caractère de La
Fontaine
et celui du pigeon voyageur ? Son cœur, Chose lég
terme de fauconnerie, veut dire : enlever dans ses serres. 5. La
Fontaine
, qui charme les enfants, ne les aime guère. Pourq
fforts courageux. 3. Il ne faut pas juger. Il est singulier que La
Fontaine
réduise à cette moralité si simple un récit qui s
elatif à cet apologue. 1. Ours mal léché. C’est un type crée par La
Fontaine
. On dit encore aujourd’hui un paysan du Danube po
patriarche. Ces vers rappellent le quatrain que Maucroix, l’ami de La
Fontaine
, fit à l’âge de quatre-vingts ans : Chaque jour
tesse dans ses pressentiments. — Par la vivacité de ses peintures, La
Fontaine
fait que les grands lieux communs de la vie humai
e Joinville, une histoire qui ressemble de bien près à la fable de La
Fontaine
. « Le jour où Mgr Hue de Landricourt fut mis en t
et qui explique la vengeance de Dieu. J’aime mieux le dénoùment de La
Fontaine
: Et, pleurés du vieillard, il grava sur leur to
x plus habiles la seconde place, seule ambition des successeurs de La
Fontaine
, M. Viennet, nous offre, au début d’une de ses fa
ie. Le lendemain de la victoire, tout le monde répétait le vers de La
Fontaine
; tout le monde voulait être payé de sa peine, et
ui avaient fait mal, mais ceux-là aussi qui n’avaient rien fait. »(La
Fontaine
et les fabulistes, éd. Michel Lévy.) 1. Résoud
et les fabulistes, éd. Michel Lévy.) 1. Résoudre à ce passage. La
Fontaine
ne veut pas, comme Bossuet, nous effrayer par la
léans, par Bossuet. 3. Die pour dise, archaïsme fréquent jusqu’à La
Fontaine
. 4. Bossuet dit : « C’est une étrange faiblesse
1. Cent ans. Un centenaire qui demande grâce ! 2. Ne veut pas. La
Fontaine
lui donne une physionomie gauloise. C’est un pers
our moi n’est qu’un espace, et la mort n’est qu’un lieu commun. » (La
Fontaine
et les fabulistes, éd. Michel Lévy.) 1. Remerc
l’Armide de Quinault, ni les Animaux malades de la peste, que fit La
Fontaine
, sans savoir même ce qu’il faisait. Il faut avoue
citrouille est de la famille des cucurbitacèes, des gourdes. 8. La
Fontaine
a dit ailleurs : Quant aux volontés souveraines
araphrase par M. Valkenaër ; c’est ainsi qu’on traduisait jadis. « La
Fontaine
n’est plus : il n’est plus, et avec lui ont dispa
! Pleurez donc, nourrissons des muses ; ou plutôt consolez-vous : La
Fontaine
vit tout entier et vivra éternellement dans ses i
objet de nous instruire d’une manière agréable et détournée. Aussi La
Fontaine
a-t-il dit : Les fables ne sont point ce qu’elle
ables : le Loup et le Chasseur, l’Alouette et les deux pigeons, de La
Fontaine
, pèchent contre cette règle. 295. Qu’entendez-vou
es instincts divers et les inclinations que nous leur connaissons. La
Fontaine
, en associant la génisse, la chèvre, la brebis et
ur l’apologue, c’est la naïveté, ce caractère dominant du génie de La
Fontaine
. Or, la naïveté consiste à faire croire que l’on
que l’éloquence naïve, l’éloquence d’Ésope chez les anciens, et de La
Fontaine
chez les modernes. Il s’agit de ménager la répugn
des occasions où les petits détails font bon effet, comme lorsque La
Fontaine
peint les tentatives des rats qui, après plusieur
duit à la gloire. 303. Où faut-il placer la moralité ? Phèdre et La
Fontaine
placent indifféremment la moralité tantôt avant,
le que l’appareil et l’air composé. Il y a cependant des fables où La
Fontaine
prend l’essor ; mais cela n’arrive que lorsque le
de plus fin et de plus délicat dans le langage des conversations. La
Fontaine
peut servir de modèle en ce genre. Les expression
s Troie ! 3° D’employer des circonlocutions qui font image. Ainsi La
Fontaine
dit en parlant d’un sanglier dur à tuer : … La P
pastorale. Qu’il nous suffise de dire que personne ne le dispute à La
Fontaine
dans cette partie de la fable : il était né avec
vivement les objets, et lui fournit les couleurs pour les rendre. La
Fontaine
avait l’un et l’autre : il savait voir ; il savai
venture Fait rider la face de l’eau. Ou brillantes, comme lorsque La
Fontaine
appelle l’arc-en-ciel l’écharpe d’Iris. Ou enfin
vif, pressé et toujours coupé à propos. Tels sont les dialogues de La
Fontaine
. On peut citer pomme exemple celui qui se trouve
référence le vers iambique en latin, et le vers libre en français. La
Fontaine
en a très bien tiré parti. 320. Quelle est l’orig
ble, Ésope et Babrius chez les Grecs, Phèdre à Rome, et chez nous, La
Fontaine
, Lamotte, Florian, Aubert, Bailly, etc. Artic
transformation d’un homme en bête, en pierre, en arbre, en fleur, en
fontaine
, etc. Les hommes seuls, par conséquent, y sont ad
on et Baucis, et les Filles de Minée, sujets tirés d’Ovide, et que La
Fontaine
a si bien traduits et embellis. 327. Quel doit êt
uelque chose de piquant. Voici un fragment de ballade adressée par La
Fontaine
à Fouquet : Trois fois dix vers, et puis cinq d’
llade française, tombée en désuétude depuis madame Deshoulières et La
Fontaine
. La ballade allemande à une autre forme et un aut
ureuse idée de traduire en rondeaux les Métamorphoses d’Ovide : À la
fontaine
où l’on puise cette eau Qui fait rimer et Racine
n rondeau, Que je n’avale un verre plein d’eau claire À la
fontaine
. De ces rondeaux un livre tout nouveau À bien de
ractère : Hormis les vers qu’il fallait laisser faire À La
Fontaine
. § IV. Triolet. Le triolet est formé de hu
quelquefois de morale ou de satire placé sur un tombeau. Celle de La
Fontaine
, composée par lui-même, est fort connue. Voici ce
us déplacé que dans la fable. De tous les fabulistes connus, c’est La
Fontaine
en France, et Kryloff en Russie, qui nous semblen
le recueil de fables de Marie de France, tirée en partie d’Ésope. La
Fontaine
a puisé à toutes les sources : il a copié, imité,
il a fait de la fable. Une ample comédie à cent actes divers23. La
Fontaine
. § II. Métamorphose. La métamorphose se
morphoses, et les a revêtues de toutes les richesses de son style. La
Fontaine
en a imité quelques-unes, telles que les Filles d
e. Ésope, Babrius. Rome. Phèdre, Avianus. France. Marie de France, La
Fontaine
, Lamotte, Florian, Aubert, Arnault, Bailly, Vienn
ure française, t. I, p. 24. Édition Firmin Didot.) La fable et La
Fontaine
Je ne ferai point de dissertation sur la fabl
és à la fable, nous avons involontairement en vue le genre tel que La
Fontaine
l’a traité. Cependant Ésope, Phèdre, ses deux mod
oute sa grâce et dans tout son effet moral1, est de l’invention de La
Fontaine
. (Histoire de la littérature française, t. III, p
peinture et de la poésie. 2. M. Sainte-Beuve dit : « Parler de La
Fontaine
, c’est parler de l’expérience même, du résultat m
rdin a dit : « Je ne serais pas éloigné de réserver les fables de La
Fontaine
pour l’homme fait, non comme étant d’une mauvaise
s de littérature ont sur ce point le même danger que les fables de La
Fontaine
. Voici le George Dandin de Molière : direz-vous q
médie de George Dandin ; voilà la leçon que donne l’expérience. » (La
Fontaine
et les fabulistes. Michel Lévy. 1. Voici comm
(La Fontaine et les fabulistes. Michel Lévy. 1. Voici comment La
Fontaine
appréciait l’utilité des fables : « Platon, ayan
le jugement et les mœurs, ou se rend capable de grandes choses. » (La
Fontaine
, Préface de ses fables.)
n’avoir d’autre mérite que la vérité. Nous empruntons celle-ci de La
Fontaine
, sans faire attention au petit défaut d’harmonie
ent ou une réflexion qui perdrait à se montrer dans tout son jour. La
Fontaine
est rempli de pensées fines et spirituelles. Nous
réables présentent des idées aimables, peignent des objets riants. La
Fontaine
nous en fournit plusieurs exemples dans sa fable
nt l’esprit : Andrieux dans une charmante imitation de la fable de La
Fontaine
, le Rat de ville et le Rat des champs, fait parle
as. En fait d’enjouement, il est difficile de passer sous silence La
Fontaine
, écrivain qui a possédé cette qualité au plus hau
Voltaire. Dans la touchante élégie composée en faveur de Fouquet, La
Fontaine
essaye de fléchir le courroux de Louis XIV ; il i
ce qu’on va dire. Ces transitions sont très variées et nombreuses. La
Fontaine
, dans la fable, le Chêne et le Roseau, lorsque le
audace ; C’est lui-même, c’est toi, cher époux, que j’embrasse. La
Fontaine
nous donne un charmant exemple de gradation dans
ilieu du troupeau ? Perrette, là-dessus, saute aussi transportée. La
Fontaine
. Lecture. — La Laitière et le Pot au lait. Vol.
culier à celui qu’il proclame le premier de tous, à Molière. Aimer La
Fontaine
, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c
mâle génie, le maître des maîtres. Mais pourquoi les distinguer ? La
Fontaine
et Molière, on ne les sépare pas ; on les aime en
solitaire ennui, ceux qu’il a fait penser en les faisant douter ; La
Fontaine
, madame de Sévigné comme cousine et voisine ; plu
Il a toujours pensé comme moi des matrones inconsolables », se dit La
Fontaine
. — « Et comme moi des médecins assassins », s’ent
aigne. 11. Ce fragment est détaché de l’histoire de Port-Royal. 12.
Fontaine
(1625-1709) fut un des jansénistes les plus ferve
e des objets par le concours des sons harmonieux ou rudes. Racine, La
Fontaine
, et tous les grands poëtes, en offrent mille exem
dans ma famille. Racine. Fortune aveugle | suit aveugle hardiesse. La
Fontaine
, X, xv. Nous cultivions en paix d’heureux champs,
s ai quittés ? P. Corneille. Dans les vers libres, comme ceux de La
Fontaine
, les rimes se mêlent au gré du poëte. Le vers de
lus rares. Il y en a de sept syllabes : Quand la bise fut venue. La
Fontaine
. De six : Tous ceux que la Fortune Faisait leur
eureux Différentes d’humeur, de langage et d’esprit, Et d’habit. La
Fontaine
. Nous avons signalé la règle de l’élision, qui f
à tomber, Et le vers sur le vers n’osa plus enjamber. Toutefois, La
Fontaine
use largement de cette liberté toute latine et en
les mœurs et souvent les faiblesses des humains. Sobre et concise, La
Fontaine
l’a élevée dans ses tableaux inimitables, au plus
de madame de Sévigné est aussi populaire que ceux de Molière et de La
Fontaine
; combien en citerait-on encore, depuis la polite
x qui tremblent devant moi ! 3. Je suis donc un foudre de guerre ? La
Fontaine
. 1. « Que si Dieu accorde aux prières les prospér
misérables : 1. Car qui peut s’assurer d’ être toujours heureux ? La
Fontaine
. Le Dilemme est un syllogisme double ; il tire d
e ? Un corbeau Tout à l’heure annonçait malheur a quelque oiseau. (La
Fontaine
, liv. IX., fable ii.) Ces qualités sont une part
t de Fénelon, dans celui de Corneille, de Racine, de Molière et de La
Fontaine
, il est des parties qui peuvent servir à l’usage
acte III, sc. ii. Le sang les avait joints, l’intérêt les sépare. La
Fontaine
, liv. IV, fab. xviii. Bossuet, dans la même qual
imait, s’en vit abandonné. Racine, Britannicus, acte IV, sc. ii. La
Fontaine
, en retard sur la grammaire de son époque, fait c
Ce n’est plus Bossuet ou Fénelon, Corneille ou Racine, Molière ou La
Fontaine
qui parlent, c’est l’homme même. Tous les grands
omplète de soi-même, sans puérilité ni platitude. C’est par là que La
Fontaine
se distingue entre les plus grands poëtes ; il es
me à se tromper ? » (Sermon sur l’Impénitence finale, 2e partie). La
Fontaine
a dit : Ce chien-ci donc, étant de la sorte atou
L’essieu crie et se rompt. Racine. Siffle, souffle, tempête. La
Fontaine
. La vraie harmonie imitative n’est pas distincte
’idée qu’il représente. L’usage — seulement — fait la possession. La
Fontaine
. Les prêtres ne pouvaient suffire — aux sacrif
ont des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ? La
Fontaine
. Que Clytemnestre s’écrie dans les fureurs de l
urs, au léopard semblables, N’ont que l’habit pour tous talents ! La
Fontaine
, livre IX, fab. iii. Parfois l’épiphonême se réd
iii. Parfois l’épiphonême se réduit à une sentence, surtout dans La
Fontaine
, où cette figure se prête si bien à l’expression
Je ne puis. Corneille, le Cid, acte III, sc. iv. On trouve dans La
Fontaine
, liv. II, fab. xii : Pour un pauvre animal, Gren
les jardins, était prêtre de Flore ; Il l’était de Pomone encore. La
Fontaine
, liv. VIII, fab. x. Le temps, qui toujours marc
mieux, Et montrait un goût dédaigneux Comme le rat du bon Horace. La
Fontaine
, liv. VII, fab. iv. L’allusion ne doit pas être
ncques. Et les petits en même temps Voletants, se culebutants. La
Fontaine
, liv, IV, lab. xxii. La Crase (ou contraction) r
t tort qui se repose Sur de tels paresseux, à servir ainsi lents. La
FONTAINE
, liv. IV, fab. xxii. Et, pleurés du vieillard,
vivait sans soins, Se contenta longtemps un voisin d’Amphitrite, La
Fontaine
, liv. IV, fab. ii L’Enallage (ou changement) su
a rapporté spirituellement à cette figure des vers bien connus de La
Fontaine
: Le renard sera bien habile S’il ne m’en laisse
en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau ? La
Fontaine
, liv. III, fab. x. Ajoutons, pour mémoire, et pa
ommun ; Chiens, chasseurs, villageois s’assemblent pour sa perte. La
Fontaine
, liv. X, fab. vi. La Conjonction, qui les multip
out sans pudeur ; Un jour le monde entier accroîtra sa richesse. La
Fontaine
, liv. VIII, fab. I. La poésie, l’éloquence, la c
eux de la terre, C’est la louange, Iris. Vous ne la goûtez point. La
Fontaine
, liv. X, fab.i. Variétés de la métaphore : 1° A
de Raphaël, etc. Mars détruisit le lieu que nos gens habitaient. La
Fontaine
, liv. VIII, fab. x. Le voyageur arrive En un cert
chant II, V. 125. La cage et le panier avaient mêmes pénates. La
Fontaine
, liv. XII, fab. ii. Le signe pour la chose sign
sc. i. J’ai vu dans le Palais une robe mal mise Gagner gros.... La
Fontaine
, liv. VII, fab. xv. Le possesseur, le patron d’
que vois-je ici paraître ? Dit l’animal chassé du paternel logis. La
Fontaine
, liv. VII, fab. xvi. La volatile malheureuse.
lard et les trois Jeunes hommes, la Laitière et le Pot au lait, de La
Fontaine
; le portrait du Fat, de Desmahis ; les Tisons, p
illy, que le P. Bouhours range parmi nos poètes les plus naïfs, et La
Fontaine
qui est inimitable sous ce rapport. La naïveté, c
s opposés à la naïveté ? Si la naïveté de Marot, de Montaigne, de La
Fontaine
et de quelques autres écrivains est une grâce, ch
du style, nous citerons Sénèque, Pline le Jeune, La Rochefoucauld, La
Fontaine
, La Bruyère, Molière. 144. Que faut-il entendre p
mme cela est arrivé à Fontenelle dans ses Pastorales. Le mérite de La
Fontaine
vient en grande partie de l’emploi intelligent et
n, de Sophocle, de Virgile, de Cicéron, de Tite-Live, d’Horace, de La
Fontaine
, de Jean Racine, de Fénelon, de Fléchier, de Font
c’est, pour ainsi dire, la perfection de l’art, comme l’a proclamé La
Fontaine
lorsqu’il a dit, en parlant de cette qualité du s
Bion, Moschus, Catulle, Properce, Tibulle, Virgile, Horace, Ovide, La
Fontaine
, Racine, Hamilton, Voltaire, Lamartine, présenten
Virgile, Horace, saint Basile, saint Jean Chrysostome, Corneille, La
Fontaine
, Bossuet, Racine, Bourdaloue, Massillon, J.-B. Ro
udicæ conjugis…, par Horace ; le discours du paysan du Danube, par La
Fontaine
; l’exorde de l’Oraison funèbre de la reine d’Ang
cem ; le discours que le paysan du Danube adresse aux Romains, par La
Fontaine
, et ces paroles si véhémentes de Joad à l’apostat
9 10 11 12 La plus belle victoire est de vaincre son cœur. La
Fontaine
. Dix Syllabes. 1 2 3 4 5 6
2 3 4 5 6 7 8 Travaillez, prenez de la peine. La
Fontaine
. Sept Syllabes. 1 2 3 4 5 6
la sont permise. Ex. : Du titre de clément rendez-le ambitieux. La
Fontaine
. Il vaut mieux éviter cette licence. § IX. D
vec plusieurs sujets : Âne, cheval et mule aux forêts habitait. La
Fontaine
. La poésie admet de fortes ellipses : Je t’aim
; mais qu’en sort-il souvent ? Du vent. La
Fontaine
. Le bataillon sacré, seul devant une armée,
S’arrête pour mourir. Cas. Delavigne. Racine, Quinault, La
Fontaine
, Molière, ont excellé dans l’art d’entrelacer les
aux qui tremblent devant moi ! Je suis donc un foudre de guerre ? (La
Fontaine
, Le Lièvre et les Grenouilles, II, 14.) 3° Ép
quitter votre frère ? L’absence est le plus grand des maux, etc. (La
Fontaine
, Les Deux Pigeons, IX, 2.) À cause de l’imperfec
imaginaire, d’après une apparence ou une analogie. Ex. Lire dans La
Fontaine
une éloquente réfutation de l’astrologie, ou il d
ppelle la naïveté, qualité bien rare, et qui a été le privilège de La
Fontaine
. 8° Noblesse La noblesse consiste à éviter
tait descendu, L’attelage suait, soufflait, était rendu. (La
Fontaine
, Le Coche et la Mouche, VII, 9.) Ancienne di
it épanouie, Blanche, grasse et d’un goût à la voir non pareille. (La
Fontaine
, Le Rat et l’Huître, VIII, 9.) On rattache à cet
opard semblables, N’ont que l’habit pour tous talents. (La
Fontaine
, Le Singe et le Léopard, IX, 3.) Optation
Corneille, le Cid, acte III, scène iv.) Dans le Loup et le Chien, La
Fontaine
emploie une figure semblable ; c’est une véritabl
dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. (La
Fontaine
, Le Loup et le Chien, I, 5.) II. Figures de
d, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter. (La
Fontaine
, Le Vieillard et les trois jeunes hommes, XI, 8.)
en notre étable, Vu le prix dont il est, une vache et son veau ? (La
Fontaine
, La Laitière et le Pot au lait, VII, 10.) Hyp
ommun : Chiens, chasseurs, villageois s’assemblent pour sa perte. (La
Fontaine
, Le Loup et les Bergers, X, 6.) Ex. de conjonct
i.) Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnait la fièvre. (La
Fontaine
, Le Lièvre et les Grenouilles, II, 14.) Demain,
te d’Angleterre.) Sur les ailes du temps la tristesse s’envole. (La
Fontaine
, La Jeune Veuve, IV, 21.) Il y a une différence
i que d’un banquet, Remerciant son hôte, et qu’on fit son paquet. (La
Fontaine
, La Mort et le Mourant, VIII, 1.) Quintilien app
inture, etc. Ex. Mars détruisit le lieu que nos gens habitaient. (La
Fontaine
, L’Avantage de la science, VIII, 19.) 2° l’effet
lle pour le vin. Ex. La cage et le panier avaient mêmes pénates. (La
Fontaine
, Le Chat et les Deux Moineaux, XII, 2.) 4° l’aut
age. Ex. Térence est dans mes mains, je m’instruis dans Horace. (La
Fontaine
, Epistre à Mgr l’Evesque de Soissons.) 5° l’abst
espèce (rarement le contraire) : les mortels pour les hommes. Ex. La
Fontaine
dans Le Chat, la Belette et le Petit Lapin : Dit
t-Pierre ; — Le Meunier sans souci, par Andrieux ; — les Fables de La
Fontaine
; — les récits du Télémaque de Fénelon ; — ceux d
on laisse deviner la moralité, comme dans Le Chêne et le Roseau de La
Fontaine
. Les paraboles de l’Ancien et du Nouveau Testamen
une part assez importante dans les paraboles, dans les fables. Ex. La
Fontaine
, Le Savetier et le Financier, — Le Loup et l’Agne
de l’univers Habités par cette race Qui m’importune et me lasse. (La
Fontaine
, Jupiter et les Tonnerres, VIII, 20.) 6° Le vers
uses Et les brodeuses, Les joyaux, les robes de prix, etc. (La
Fontaine
, Testament expliqué par Ésope, II, 20.) 9° Il en
descend tout droit À l’endroit Où la laie était en gésine. (La
Fontaine
, L’Aigle, la Laie et la Chatte, III, 6.) 10° Le
I, 6.) 10° Le vers de deux syllabes se rencontre dans Marot, dans La
Fontaine
et chez quelques-uns de nos poètes contemporains.
’en sort-il souvent ? Du vent. (La
Fontaine
, La Montagne qui accouche, V, 10.) 11° On trouve
ir en un jour l’Achéron, Faisait aux animaux la guerre. (La
Fontaine
, Les Animaux malades de la peste, VII, 1.) Les r
bien qu’il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine. (La
Fontaine
, Le Chêne et le Roseau, I, 22.) L’enjambement ou
rbe, bien que l’on en trouve des exemples dans Corneille, Molière, La
Fontaine
, Racine (les Plaideurs), etc. Boileau a consacré
xvie siècles, proscrits par Malherbe et Boileau, a été admis par La
Fontaine
toutes les fois que l’oreille n’était pas blessée
a produit une série de chefs-d’œuvre inimitables sous la plume de La
Fontaine
. Tout le monde convient aussi, avec Boileau, qu’u
mps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye. Rivière,
fontaine
et ruisseau Portent, en livrée jolie, Gouttes d’a
ce stérile. La description doit être un cadre poétique, comme chez La
Fontaine
, et non le poème tout entier, comme dans Delille.
ait agir ou parler comme s’ils étaient des hommes. C’est ainsi que La
Fontaine
a fait de la fable, simple et concise dans Ésope,
ité qui réclame une trêve aux préoccupations sérieuses, le vers de La
Fontaine
: Le monde est vieux, dit-on : je le crois ; cep
and rôle. Perrault s’est distingué dans les contes de ce genre, et La
Fontaine
se plaisait à leur lecture : Si Peau-d’Âne m’éta
: Si Peau-d’Âne m’était conté, J’y prendrais un plaisir extrême. (La
Fontaine
, Le Pouvoir des fables, VIII, 4.) Nouvelle
ppée, — le Voyage de Chapelle et Bachaumont, — quelques lettres de La
Fontaine
, entre autres le Récit de son voyage en Limousin,
oème spécialement consacré à plaire et à instruire tout à la fois. La
Fontaine
a très bien dit : Les fables ne sont point ce qu
voici un exemple tiré de la fable du Savetier et du Financier, par La
Fontaine
. En son hôtel il fait venir Le Ch
tous les charmes, tous les attraits possibles. C’est ce qu’a fait La
Fontaine
le plus parfait modèle auquel on puisse s’attache
faites des vœux ; Voilà le maître de la terre. (Le Statuaire.) Si La
Fontaine
fait parler ses personnages, son dialogue est vif
ention de l’apologue de l’homme et du cheval, qu’Horace, Phèdre et La
Fontaine
ont si bien versifié. Mais Ésope, né à Amorium, b
x, tout poli, tout varié qu’il est, a été effacé par notre aimable La
Fontaine
, qui vraisemblablement ne sera jamais égalé. On a
fables offre une tournure, et des grâces qui n’appartenaient qu’à La
Fontaine
. Mais le chêne et le roseau, les vieillards et le
dans quelques-unes de Dorat. Mais que ces fabulistes sont loin de La
Fontaine
. L’abbé Aubert est celui qui en est le moins éloi
t. C’est toujours un homme qui y est transformé en bête, en arbre, en
fontaine
, en pierre, etc. Les hommes seuls par conséquent
a vertu ; tels que Philémon et Baucis, et les filles de Minée, que La
Fontaine
a si bien traités. Voyez dans le premier sujet ce
ure des choses insensibles, telles que les fleurs, les ruisseaux, les
fontaines
, etc. ; comme on va le voir dans ce morceau de l’
es, les bocages paisibles, les moissons jaunissantes, les fleurs, les
fontaines
, les oiseaux, la fraîcheur du matin, le soir d’un
orphyre, Où l’on ne doit voir qu’un hameau. Il veut des grottes, des
fontaines
, Des pampres, des sillons dorés, Des prés fleuris
ment. C’est dans cette heureuse situation que se trouvait celui de La
Fontaine
, lorsque sa muse plaintive poussait des regrets s
ents, Oronte est malheureux. Vous l’avez vu naguère aux bords de vos
fontaines
, Qui sans craindre du sort les faveurs incertaine
ières. Il y. a de la délicatesse, du sentiment et de la facilité. La
Fontaine
n’est connu en ce genre que par la belle élégie q
a fin de ce Volume. 213. Voyez ce mot, ibid. 214. Orthographié Des
Fontaines
(NdE). 215. Voyez ce mot, dans les notes, à la f
s préceptes de Boileau sur l’épopée. (16 novembre 1882). • En quoi La
Fontaine
est-il différent des fabulistes qu’il a imités ?
imités ? (3 août 1883). • Du caractère du Lion dans les fables de La
Fontaine
. (10 août 1882). • Rôle du Renard dans les fables
e La Fontaine. (10 août 1882). • Rôle du Renard dans les fables de La
Fontaine
. (10 août 1881). • Pourquoi Boileau a-t-il pu dir
siècle ? (11 novembre 1882). • Expliquer l’épitaphe de Molière par La
Fontaine
: Sous ce tombeau gisent Plaute et Térence, / Et
lle en apprenant la mort de son frère. (16 août 1883). • Lettre de La
Fontaine
à Boileau après une lecture de l’Art poétique. (1
de l’Art poétique. (13 août 1883). • Lettre de l’acteur Lagrange à La
Fontaine
pour lui apprendre la mort de Molière, février 16
ue, avant l’Art poétique de Vauquelin de la Fresnaye. Enfin paraît La
Fontaine
, l’inimitable bonhomme, qui a laissé loin derrièr
d’élégance et de grâce, sont pourtant bien inférieures à celles de La
Fontaine
. Depuis lors, le genre didactique paraît de plus
trouvé dans sa passion pour le théâtre « perfugium et solamen. » La
Fontaine
aussi fut de ceux que leurs méditations suivent p
Félix même, son persécuteur. [18] (8 novembre 1884) En quoi La
Fontaine
est-il différent des fabulistes qu’il a imités ?
l différent des fabulistes qu’il a imités ? Développement 14. — La
Fontaine
n’est pas le premier qui ait composé des fables.
s, anciens et modernes, ont été connus et plus ou moins imités par La
Fontaine
. Mais quelles transformations il leur a fait subi
, et c’est peut-être là le plus grand mérite de son œuvre. Combien La
Fontaine
est supérieur à ces deux fabulistes, aussi bien q
matiques, autrement vivantes que les froids récits de ses modèles. La
Fontaine
s’est rendu justice lui-même, quand il a dit de s
ée à celle de Virgile. Il est intéressant du reste de voir comment La
Fontaine
, en établissant les règles principales de l’apolo
mé ; Ésope en moins de mots s’est encore exprimé, etc. L’œuvre de La
Fontaine
n’est pas moins admirable et supérieure à celle d
; que de leçons de morale pratique pour la conduite de la vie ! Et La
Fontaine
parle pour tous, il n’exclut aucune classe de la
èle semblera languissant et froid ! Si l’on compare dans Phèdre et La
Fontaine
, la fable de la Grenouille qui veut se faire auss
de donner lourdement, froidement, une explication peu nécessaire, La
Fontaine
fait une petite comparaison piquante ; Le monde
x conte par Bonaventure des Périers, est devenu, dans les mains de La
Fontaine
, une fable incomparable et supérieure encore à so
(1er août 1884 et 13 novembre 1885) Montrer comment les fables de La
Fontaine
sont « une ample comédie à cent actes divers. »
nt « une ample comédie à cent actes divers. » Développement. — La
Fontaine
a dit lui-même en quelque endroit qu’il faisait d
mpartialité et désintéressement. Tel fut Corneille ; tel fut aussi La
Fontaine
, qui aurait pu dire comme l’auteur du Cid : Je sa
iques où nous nous voyons comme si l’on nous présentait le miroir. La
Fontaine
fait même de la comédie de caractères. On peut en
ou noir. Ne peut-on pas, après la lecture de ce morceau, dire de La
Fontaine
comme du poète comique : « Castigat ridendo mores
as seulement la Cour, la ville, la noblesse, et la bourgeoisie que La
Fontaine
observe, c’est le monde des humbles, des petits ;
erçoivent à travers les peintures de la nature et du règne animal. La
Fontaine
a été observateur et presque naturaliste avant d’
du xviie siècle se refléter dans les œuvres des grands écrivains. La
Fontaine
fait repasser devant nos yeux les cent actes dive
eut l’être à différents degrés. Pindare, Virgile, Horace, Molière, La
Fontaine
sont de grands poètes, et pourtant combien chacun
ère, c’est à la fois la saine raison et le génie du rire ; quant à La
Fontaine
, il possède également et tour à tour toutes les d
e beaux moments au théâtre. [11] (31 juillet 1885) Lettre de La
Fontaine
à Olivier Patru, qui le détournait de mettre en v
pas me rendre à vos conseils. [12] (19 août 1885) Lettre de La
Fontaine
à Boileau après la lecture du IIe chant de l’Art
ture lui a causé un chagrin : il a cherché en vain l’Apologue ! 2º La
Fontaine
n’a pas l’intention de présenter un plaidoyer pro
vigné à Madame de Grignan au sujet du second recueil de fables que La
Fontaine
venait de publier (livres VII à XI). Développe
ition. [17] (12 novembre 1884) Lettre de l’acteur Lagrange à La
Fontaine
pour lui apprendre la mort de Molière. Dévelop
tte première partie est presque entièrement tirée de la préface de La
Fontaine
. 26. Urbain et Jamey, Les Classiques français du
ssez sensible par elle-même, comme dans la Cigale et la Fourmi, de La
Fontaine
. Les personnages mis en scène dans l’apologue son
C’est un singe qui bat sa femme et qui la fait mourir de chagrin. La
Fontaine
conclut qu’il ne faut rien attendre de bon du peu
a fable de la Génisse en société avec le Lion, dans Phèdre et dans La
Fontaine
, pèche contre la nature. Est-il vraisemblable que
ls considérables. Nous ne parlerons ici que des quatre principaux. La
Fontaine
, né en 1620 à Château-Thierry, en Champagne, a él
rd de), né à Paris en 1672, est un de ceux que l’immense succès de La
Fontaine
n’a pas découragés, et à qui leur audace a le mie
ni rendre ces détails qui font presque tout le prix des fables de La
Fontaine
; mais ses sujets sont quelquefois si heureux, si
sses Cévennes, est certainement le second de nos fabulistes. Comme La
Fontaine
, il a emprunté à d’autres presque tous ses sujets
ma sœur, que partout Nous passerons de compagnie. » Après La
Fontaine
, Florian et Lamotte (pour les mettre dans le rang
à celles qu’on avait faites avant lui. « Ce en quoi il faut imiter La
Fontaine
, dit-il dans sa préface, c’est qu’il n’a imité pe
du du côté de la naïveté ? Ses bois sont souvent des bosquets, et ses
fontaines
des jets d’eau, à en juger par les pièces qui nou
eurs de nos vieux poètes. Dans tout l’éclat du règne de Louis XIV, La
Fontaine
a fait sur la disgrâce de Fouquet, son protecteur
ntents : Oronte est malheureux. Vous l’avez vu naguère au bord de vos
fontaines
, Qui, sans craindre du sort les faveurs incertain
pour lui apprendre la mort de Molière. (Clermont, août 1883.) La
Fontaine
. La Fontaine a dit qu’il fait dans ses fables
dre la mort de Molière. (Clermont, août 1883.) La Fontaine. La
Fontaine
a dit qu’il fait dans ses fables : « une ample co
oète et montrez qu’elle est vraie. (Dijon, juillet 1891.) Pourquoi La
Fontaine
est-il le plus populaire de nos poètes ? (Clermon
t apprécier les caractères du Lion et du Renard dans les fables de La
Fontaine
. (Clermont, avril 1887.) Rousseau, dans le secon
ile, déclare qu’il ne fera pas apprendre à son élève les fables de La
Fontaine
. D’abord il ne les comprendrait pas, et s’il les
personnelles. (Lyon, novembre 1886) Dans plusieurs de ses fables, La
Fontaine
, fidèle en cela à la tradition de nos conteurs ga
publication du deuxième recueil des Fables, Mme de Sévigné écrit à La
Fontaine
une lettre où elle prend avec enjouement et espri
son sexe. (Nancy, juillet 1891.) Le jeune duc de Bourgogne écrit à La
Fontaine
pour le remercier de lui avoir dédié le xii e Liv
t 1891.) Expliquer et discuter ce jugement porté par Lamartine sur La
Fontaine
: « On me faisait bien apprendre aussi par cœur q
: « On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques fables de La
Fontaine
, mais ces vers boiteux, disloqués, inégaux, sans
Rousseau s’indigne qu’on fasse apprendre aux enfants les fables de La
Fontaine
et donne les raisons pour lesquelles il se garder
r de pied ferme. » Que pensez-vous de ce jugement de Rousseau sur La
Fontaine
? Et le souvenir de l’effet que ces fables ont pr
l’Émile ? (Nancy, novembre 1889.) De la morale dans les fables de La
Fontaine
. – En faire ressortir l’esprit et la portée. – Ci
ris, juillet 1891.) Montrer comment, mieux qu’Ésope et que Phèdre, La
Fontaine
a su, dans ses fables, mettre en pratique le préc
écepte avec lui. » (Alger, novembre 1888.) Supposez une lettre de La
Fontaine
à Boileau pour lui reprocher amicalement et sans
amation personnelle d’avoir omis l’apologue dans son Art poétique. La
Fontaine
défendra la fable : 1° par son antiquité, sa nobl
t inférieurs. (Nancy, juillet 1890.) Montrer comment les fables de La
Fontaine
sont « une ample comédie à cent actes divers ». (
.) En quoi consiste l’intérêt des fables en général, des fables de La
Fontaine
en particulier ? Apprécier La Fontaine comme mora
s en général, des fables de La Fontaine en particulier ? Apprécier La
Fontaine
comme moraliste. (Besançon, novembre 1888.) Bo
plus haute antiquité et renouvelé au xvii e siècle par le génie de La
Fontaine
. Elle cherche en vain les motifs de cet oubli et
rs que la xiv e provinciale vous a laissés. (Clermont, août 1885.) La
Fontaine
a-t-il dit juste dans la fable « Le laboureur et
toujours la meilleure. Comment faut-il entendre cette moralité que La
Fontaine
a mise en tête de sa fable « le Loup et l’Agneau
« En toute chose, il faut considérer la fin. » Dire quel conseil La
Fontaine
nous donne dans ce vers et montrer par des exempl
en ont fait. » (Alger, juillet 1889.) Développer cette maxime de La
Fontaine
: « Ni l’or, ni la grandeur ne nous rendent heure
s rendent heureux. » (Clermont, avril 1888.) Expliquer ce vers de La
Fontaine
: « Rien ne sert de courir, il faut partir à poin
rendrez vos exemples dans le xvii e siècle. (Paris, octobre 1878.) La
Fontaine
a dit de ses fables qu’elles étaient : « Une amp
s sont les principaux caractères et les principales conditions que La
Fontaine
s’est plu à peindre dans ses fables, sous la figu
la figure d’animaux ? (Paris, octobre 1880) Appréciez la fable de La
Fontaine
: « Le paysan du Danube », au point de vue de la
lequel vous appliquerez à deux jeunes gens le fonds de la fable de La
Fontaine
, Le Lièvre et la Tortue et la moralité de cette f
siècle ? – Qu’est-ce qu’une fable et quel est le but de la fable ? La
Fontaine
a-t-il reculé les limites de ce genre ? – Quelle
n dans Tartufe. – Quel est le caractère du lion dans les Fables de La
Fontaine
? – Analyse du Vieillard et des trois jeunes homm
rd et des trois jeunes hommes. – Montrer par quelques exemples que La
Fontaine
prête à chacun des personnages « de son ample com
es « de son ample comédie » un langage conforme à son caractère. – La
Fontaine
, dans le dénouement de la plupart de ses fables,
ison de cette différence. – Quels sont les défauts contre lesquels La
Fontaine
nous met surtout en garde ? – Quelles sont les pr
out en garde ? – Quelles sont les principales qualités du style de La
Fontaine
? – Peut-on tirer encore quelque profit de la le
nt surtout de la farce ? – Le caractère du Loup dans les Fables de La
Fontaine
. On prendra des exemples dans les six premiers li
Chêne et le Roseau est-elle comptée parmi les meilleures fables de La
Fontaine
? – La Fontaine aurait-il pu se passer de faire s
au est-elle comptée parmi les meilleures fables de La Fontaine ? – La
Fontaine
aurait-il pu se passer de faire suivre d’une mora
u’il devait user de la prose plus volontiers que de la poésie. La
Fontaine
, dans le dénouement de la plupart de ses fables,
e les poètes comiques. Expliquer la raison de cette différence. La
Fontaine
ne s’est pas préoccupé d’offrir aux hommes des mo
quille possesseur, l’idée que nous avons du juste serait froissée. La
Fontaine
ne s’adresse qu’à un seul lecteur à la fois. Il p
lait encourager et soutenir les bons. Boileau a pour amis Molière, La
Fontaine
et Racine. Il venge Molière des attaques injustes
eur d’amuser ses loisirs. Il compose une dissertation en faveur de La
Fontaine
et il est le conseiller, le guide, l’ami dévoué d
mples, la justesse des idées de Pascal. Supposez une lettre de La
Fontaine
à Boileau, pour lui reprocher amicalement et sans
tion personnelle d’avoir omis l’apologue dans son Art poétique. La
Fontaine
défendra la fable : 1° par son antiquité, sa nobl
prendra chez vous d’incomparables leçons. Analyser la fable de La
Fontaine
Le Savetier et le Financier. La Fontaine nous
Analyser la fable de La Fontaine Le Savetier et le Financier. La
Fontaine
nous offre dans ses fables « une ample comédie à
tout un cours de morale pratique, où l’exemple appuie le précepte. La
Fontaine
recommande souvent la vigilance, la patience, le
nt achevés. Nous connaissons les personnages, écoutons-les parler. La
Fontaine
n’était encore qu’un conteur, il va faire œuvre d
content de son sort et le bonheur n’est pas dans les grands biens. La
Fontaine
ne se lasse pas de le répéter. C’est bien une com
it, et tout est peint à merveille, parce que tout est bien choisi. La
Fontaine
n’épuise point sa matière, il se fie à l’intellig
mour, de lutte et d’héroïsme ! E.R. Ce qu’était la fable avant La
Fontaine
, ce qu’elle est devenue avec lui. Opinion de Boil
devenue avec lui. Opinion de Boileau sur la fable. La gloire de La
Fontaine
a fait tomber dans un oubli immérité la plupart d
tentés de marcher sur leurs traces. Tel est Homère, tel est aussi La
Fontaine
. Longtemps, bien longtemps avant lui, la fable av
la morale. Celle-ci ne revêt pas la forme élégante des maximes de La
Fontaine
; elle est énoncée dans la forme sèche et concise
t. Au xvi e siècle, Marot et Regnier composent quelques fables que La
Fontaine
lui-même n’a pas égalées, le Lion et le Rat, la L
outes les conditions et de tous les personnages. Ce fut l’œuvre de La
Fontaine
. Il a défini la fable une ample comédie à cent ac
par l’efficacité de l’enseignement qu’elle nous donne. La fable de La
Fontaine
peut être décomposée en ses divers éléments tout
morale en découle toujours avec la même logique et la même vérité. La
Fontaine
emploie tous les tons, tantôt le récit a la forme
paysan du Danube dont la peinture est peut-être le chef-d’œuvre de La
Fontaine
. Ses personnages ont toujours le caractère qui le
, caractère qu’un grand génie pouvait seul deviner. Les animaux de La
Fontaine
ne sont pas, comme on l’a trop répété, des hommes
, le chat celui de la ruse et de la duplicité ? Dans les fables de La
Fontaine
, le renard est toujours souple et matois, le loup
rs féroco et toujours brutal, l’ours toujours grossier. L’œuvre de La
Fontaine
est une épopée en ce qu’elle est la peinture, non
acun selon le caractère de son ordre et de sa condition. En outre, La
Fontaine
est un moraliste, non pas à la façon des Épictète
ces vérités d’ordre général qui constituent la sagesse populaire. La
Fontaine
apprend à chacun à ne point forcer son talent et
la goûter et la comprendre. C’est bien là le caractère du génie de La
Fontaine
, le bonhomme ne se perd pas dans une métaphysique
les et c’est pour eux qu’il a écrit son œuvre. Ajoutons encore que La
Fontaine
a découvert le seul rythme qui pût convenir à la
aturel et la simplicité ; rien ne trahit l’effort dans le style de La
Fontaine
, c’est là le caractère des œuvres parfaites. La F
style de La Fontaine, c’est là le caractère des œuvres parfaites. La
Fontaine
aimait la nature dans un siècle où tous les regar
yant, si sensé et souvent si généreux n’ait pas deviné le génie de La
Fontaine
? M. Saint-Marc Girardin a montré que Racine et B
rc Girardin a montré que Racine et Boileau ont toujours témoigné à La
Fontaine
une certaine jalousie mêlée de dédain. Le bonhomm
asse pouvait-il comprendre un génie aussi indépendant que celui de La
Fontaine
, un esprit si original, si simple et si modeste ?
ille et de Racine n’étaient pas préparés à goûter les peintures de La
Fontaine
. Comment s’intéresser aux discours de personnages
artenait au contemplateur, au grand Molière de deviner le génie de La
Fontaine
et de pressentir sa gloire future. N’a-t-il pas d
e nous moquons pas du bonhomme, il vivra plus que nous. » A.B La
Fontaine
adresse à Maucroix le dernier livre de ses fables
et si saisissante ; par Fénelon (descriptions du Télémaque) ; par La
Fontaine
(ses arbres, ses montagnes, les objets inanimés p
pour lui reprocher d’avoir omis dans son Art poétique la fable et La
Fontaine
. Elle ne croit pas pouvoir attribuer cet oubli à
able comme genre littéraire. Caractère poétique qu’a su lui donner La
Fontaine
. Exemples à l’appui. – L’absence de Mme de Mainte
aintenon, la mort de la duchesse d’Orléans avaient privé à la fois La
Fontaine
de ses deux protecteurs ; c’était d’autant plus f
cation de son fils, alors âgé de onze ans. Mme de la Sablière tira La
Fontaine
de cette position embarrassante. A sa prière, M.
au Parlement de Paris, qui goûtait singulièrement les ouvrages de La
Fontaine
, se chargea de son fils et Mme de la Sablière ret
président du Harlay. – Mme de Sévigné disait un jour des fables de La
Fontaine
: « C’est comme un panier de cerises ; on commenc
rmation savante ? 2° Indiquer le sens de chère lie, par ce vers de La
Fontaine
: La galande fait chère lie. 3° Syntaxe du condit
agique ou comique, dans les satires de Boileau, dans les fables de La
Fontaine
, etc. En se dispersant, par une fâcheuse erreur d
originaux et les plus divers (Corneille, Pascal, Bossuet, Molière, La
Fontaine
, etc. , etc.), c’est celle-là que Fénelon accusai
archaïsme si naturel, jaillissant de source, pour ainsi dire, d’un La
Fontaine
, mais bien de celui auquel se plait l’ingénieuse
u’il est devenu plus grand depuis qu’on a mieux connu la patrie. – La
Fontaine
aux champs. – La Fontaine a erré tout le jour, se
depuis qu’on a mieux connu la patrie. – La Fontaine aux champs. – La
Fontaine
a erré tout le jour, seul, en rêveur, en poète, p
ent. » Langue française. Indiquer les caractères de la langue de La
Fontaine
dans ses fables. Extrait du rapport de M. Eugène
Langue française, était : Indiquer les caractères de la langue de La
Fontaine
dans ses fables. » On voit sans peine quel était
matière : l’étude devait porter sur la langue, non sur le style de La
Fontaine
. Les deux questions sont voisines, sans doute, ma
i, n’ont guère parlé ni du style ni de la langue, et ont traité de La
Fontaine
en général, de l’agrément de ses fables, de sa mo
précision, les sources et les traits particuliers de la langue de La
Fontaine
, ce qu’il doit au moyen âge, au xvi e siècle, au
, l’erreur la plus fréquente a consisté à attribuer spécialement à La
Fontaine
des façons de s’exprimer et des tours qui sont, e
t-il voulu faire entendre par là ? – Peut-on dégager des Fables de La
Fontaine
une théorie poétique ? – « On peut dire que notre
style, sans rapport avec le burlesque, que nous retrouverons chez La
Fontaine
, chez Molière (qui n’a pas toujours du reste déda
grammaticale, à la versification, au tour littéraire, les vers de La
Fontaine
qui suivent : Chacun a son défaut où toujours il
des étoiles Ce que la nuit des temps enferme dans ses voiles ? » La
Fontaine
, livre II, fable XIII. (L’Astrologue qui tombe da
des femmes dans ces deux tragédies. – Mme de Sévigné admirait fort La
Fontaine
et prenait en pitié les esprits durs et farouches
ses impressions à son cousin Bussy. Ce qu’elle admire surtout dans La
Fontaine
, c’est le bel agencement du récit, la simplicité
cation de ses enfants, hésite à leur faire apprendre les fables de La
Fontaine
. Vous combattez ses hésitations dans une lettre o
ient de donner aux jeunes filles. – Lettre de Mme de La Sablière à La
Fontaine
. Elle lui reproche d’avoir, dit, dans ses fables,
de l’émulation ? Littérature. Analysez et appréciez une fable de La
Fontaine
à votre choix, en indiquant sur quels points vous
à l’obéissance à la loi. – Comment comprenez-vous cette maxime de La
Fontaine
: « Notre ennemi, c’est notre maître. » Tirez-en
grouper autour d’Apollon. – Imaginer un monument en l’honneur de La
Fontaine
. – Décrire un château-fort en ruines. Le reconstr
le Sénat est sauvé et la concorde rétablie. (Paris.) descartes et la
fontaine
(lettre a un écolier). Vous demandez où vous pour
’âme des bêtes. Sans aller bien loin, il vous suffira de lire dans La
Fontaine
le discours à Madame de la Sablière. En voici l’a
ent ni intelligence, ni sentiment, et n’étaient que des automates. La
Fontaine
combat cette doctrine dans ce discours en vers, q
êtes ont produites ; mais il est impossible de ne pas savoir gré à La
Fontaine
d’avoir défendu les animaux contre un système qui
e corps de Paul. (Paris. — 1re et 2e .) du silence de boileau sur la
fontaine
. (Réflexions en forme de lettre.) On remarquera l
oileau, dans son Art poétique, ne dit pas un mot de la fable ni de La
Fontaine
. Quelques-uns ont supposé que le roi n’aimant pas
i de La Fontaine. Quelques-uns ont supposé que le roi n’aimant pas La
Fontaine
, Boileau n’avait pas osé le louer ; mais il sembl
ait pas capable de cette petitesse, de trouver mauvais qu’on louât La
Fontaine
. Et Boileau a montré plus d’une fois, par exemple
t peut-être pas tout ce que valaient l’originalité et le charme de La
Fontaine
; que peut-être il lui préférait la sobre éléganc
us heureuse ? – Expliquer et justifier cette maxime d’une fable de La
Fontaine
: Travailles, prenez de la peine, C’est le fonds
ent se passer les uns des autres. – Le travail est un trésor a dit La
Fontaine
. Prouver cette vérité en montrant que le travail
ndien : « L’homme qui a planté un arbre n’a pas vécu inutile. » – La
Fontaine
a dit : « Ne t’attends qu’à toi seul, c’est un co
, après une trop longue absence, « le plus grand des maux », a dit La
Fontaine
. 2e Paragraphe. – Les étrangers peuvent séduire à
ent des caractères difficiles. – Que pensez-vous de ce jugement de La
Fontaine
sur les enfants qui traitent durement les bêtes :
Que pensez-vous d’un pareil conseil ? Rappelez la belle fable de La
Fontaine
, l’Homme et la Couleuvre, (livre X, fable 2), où
e se demander d’où, de quelle fable ce vers est extrait. Il est de La
Fontaine
(Phébus et Borée). Il y a peut-être là une entrée
1 Le théâtre (Sujets généraux. – Corneille – Racine – Molière) 6 La
Fontaine
14 Bolteau 17 Éloquence 18 Histoire 19 Géogra
on. 1. Je demande grâce pour quelques rimes médiocrement riches ; La
Fontaine
ne craignait pas d’en user, mais on est devenu de
t ajouter dans aucune littérature. Molière a partagé en effet avec La
Fontaine
ce privilége de n’avoir été surpassé ou même égal
inairement, cerf dix cors, est un cerf de moyen âge. » — Néanmoins La
Fontaine
, dans ses Fables, X, 1, entend par cerf dix cors
ouve encore arrêter ainsi employé dans le Misanthrope, III, 5. Cf. La
Fontaine
, fable du Renard et du Bouc. 3. C’est un cerf de
’hiatus, tel qu’il y en a encore quelques-uns dans Molière et dans La
Fontaine
. Mais l’usage a, depuis lors, complétement admis
ntières à la composition et à la correction d’un morceau lyrique ; La
Fontaine
, dont le style paraît si facile, ne composait en
cheresse, a soin de rappeler le souvenir des ruisseaux et des claires
fontaines
dont ils ont quitté les bords délicieux. Un des e
que à laquelle appartient le fait ou l’objet décrit. Voici comment La
Fontaine
peint l’heure de l’affût, c’est-à-dire le matin e
e génie particulier de l’auteur qu’il veut peindre. Le portrait de La
Fontaine
, par La Harpe, mérite d’être cité ; les couleurs
, de Cromwell et de Retz par Bossuet, de Pygmalion par Fénelon, de la
Fontaine
par La Harpe, de Charles XII par de Bonald, de Dé
rable Sion… ; la peinture du bonheur et du malheur de Fouquet, par La
Fontaine
: Vous l’avez vu naguère… ; l’idylle du Ruisseau,
ux fables composées sur le même sujet, La Mort et le Bûcheron, par La
Fontaine
et par Boileau. La fable de La Fontaine est plus
a Mort et le Bûcheron, par La Fontaine et par Boileau. La fable de La
Fontaine
est plus étendue, et cependant elle paraît moins
de plus en plus vif. Boileau a exposé ce précepte après Horace et La
Fontaine
: Que le début soit simple et n’ait rien d’affec
raves et d’un grand intérêt. Dans les Animaux malades de la peste, La
Fontaine
nous donne en même temps un modèle d’exposition p
exposer quelque circonstance importante qui complète la narration. La
Fontaine
n’a pas toujours observé cette règle. Ainsi, dans
téressante histoire de Philémon et de Baucis, si bien traduite par La
Fontaine
; la descente d’Orphée aux Enfers, dans les Géorg
ulier de sa nation. De plus l’écrivain s’efforcera, à l’exemple de La
Fontaine
, de Bossuet, de Mme de Sévigné, de relever et de
l’attention, ne fût-ce que pour nous faire mieux sentir le prix de La
Fontaine
. Elles sont adroitement composées ; il a de l’inv
fort en honneur dans notre littérature. Comparez les Deux Amis de La
Fontaine
. Aidons-nous mutuellement, La charge des malheur
fort en honneur dans notre littérature. Comparez les Deux Amis de La
Fontaine
. 1. C’est une réminiscence du vers si connu : N
rapidité du temps : Le moment où je parle est déjà loin de moi. La
Fontaine
peint admirablement le souffle de Borée, qui Se
air d’échapper au cœur, de se trahir ingénument et sans réflexion. La
Fontaine
est plein de traits d’une admirable naïveté : tém
plait davantage, ou plutôt la beauté n’a d’attraits que par elle. La
Fontaine
, qui comprenait bien la grâce, l’a caractérisée p
séjour ? Rien ne trouble sa fin ; c’est le soir d’un beau jour. La
Fontaine
. Celui qui met un frein à la fureur des flots Sa
a Mollesse, la Mort, le Temps, l’Amitié, l’Amour ; c’est ainsi que La
Fontaine
met en action l’Amour et la Folie. Les Orientaux
la justesse de sentiment et la justesse d’imagination. Ce vers de La
Fontaine
: Et c’est être innocent que d’être malheureux,
re, afin que le lecteur puisse y faire la part du vrai et du faux. La
Fontaine
, dans une de ses fables, a finement critiqué une
; elle convient surtout à la comédie, à la satire et à la fable : La
Fontaine
l’emploie fréquemment. 8° Antithèse. L’anti
extraordinaire. C’est le cas dans lequel se trouve la Laitière de La
Fontaine
. Il est peu probable qu’une laitière saute, lorsq
recherchés par les écrivains en prose et en vers. C’est ainsi que La
Fontaine
nous donne le portrait de son Héron Au long bec
ien, Grand roi bon philosophe, et fort mauvais chrétien. Ailleurs La
Fontaine
nous fait une description en un seul mot : Le lo
par le prince choisi, S’élevait le moulin du meunier Sans-Souci. La
Fontaine
, en sa qualité d’écrivain philosophe, répand chaq
fut peine inutile : Sans-Souci s’obstinait. La Mouche du Coche de La
Fontaine
nous donne une idée de son activité par l’emploi
enouilles se précipitent dans leurs marais à l’approche du lièvre, La
Fontaine
a dit : Grenouilles aussitôt de sauter dans les
ndes. Et dans une autre fable où figurent encore les Grenouilles, La
Fontaine
, voulant peindre la vivacité de leurs plaintes-et
antes, car je vous assure que nous mourons d’ennui. » Lecture. — La
Fontaine
à son Oncle. Vol. II, nº 124. 2° Des Lettres d
t ouvert aux élèves de la dernière. Les douze livres des Fables de La
Fontaine
sont sous leurs yeux en seconde et en rhétorique.
nt déjà reçue et préparer l’étude qu’ils en devaient achever. Pour La
Fontaine
? Faire la part de beaucoup la plus large à celle
iaux, qu’il transmit des trouvères de l’Île-de-France à Regnier, à La
Fontaine
et à Voltaire, et qui se conserva dans ses poésie
ire ; — Charles Fontaine, de Paris, bien connu par ses « Ruisseaux de
Fontaine
», qui railla Du Bellay, et qui batailla vaillamm
e de poète royal, et dont un recueil de fables lues et imitées par La
Fontaine
doit sauver le nom ce l’oubli avec ceux de Heuden
et informe », et, comme Boileau, « il parloit grec en françois ». La
Fontaine
, qu’on ne récusera pas davantage, avec sa bonhomi
e se prive des heureux effets qu’à l’exemple de Marot en tireront. La
Fontaine
, Voltaire, Delille lui-même à l’occasion, et A. C
ier, ny sans prendre la peine De songer en139 Parnasse, et boire à la
fontaine
Que le cheval volant de son pié fit saillir140, F
s forests les ombrages il suit, Maintenant il se mire aux bords d’une
fontaine
Ou s’endort sous le creux d’une roche hautaine, P
rre, ou, d’une amorce vaine, T’allecher211 tout un jour au bord d’une
fontaine
, Ou dedans un vieil antre, à fin d’y reposer Ton
Notice Jean Passerat, de Troyes, Champenois comme Pithou et La
Fontaine
, jurisconsulte comme l’un, poète comme l’autre, e
Quand au matin ils benissent les cieux, Et le doux son des bruyantes
fontaines
Qui vont coulant de ces roches hautaines519 Pour
sonne ne le suit D’un tel cours que le roy volant par la campagne, Et
Fontaines
, qui joinct son cher maistre accompagne. La pierr
ibre ou prisonnier ; Boisrobert (1592-1662), auprès de Richelieu ; La
Fontaine
(1621-1695), auprès de Fouquet, dans une première
i léguait Corneille, qui ne pouvait plus que descendre, Molière et La
Fontaine
, qui n’avaient plus qu’à monter. Molière était à
fection de la comédie, n’était la hâte de quelques dénouements ; — La
Fontaine
, la perfection de la Fable sans restriction, — et
les Bergeries et les Stances à Tircis ; il fut prisé très haut par La
Fontaine
et Boileau. Ajoutons cependant que son cousin et
s après la mort de Malherbe, qui l’avait fait tomber de ses mains. La
Fontaine
et Boileau ont toujours associé son nom à celui d
ourtise Quand il est fait comme moi836 (Poésies diverses) La
Fontaine
(1621-1695) Notice Jean de La Fontaine, n
t, « n’aurait pas le courage de le damner ». Il y a deux poètes en La
Fontaine
: le bel esprit des premiers jours, qui, dans le
lymènes, et que « maître Vincent Voiture pensa gâter ». Ce premier La
Fontaine
se relie par l’Élégie aux Nymphes de Vaux et par
t en vers des Amours de Psyché et de Cupidon (1669) à l’inimitable La
Fontaine
des Fables (Liv. I-VI, 1668 ; VII-XI, 1678 ; XII,
fait réfléchir l’homme. Si Horace est le livre de tous les sages, La
Fontaine
est le livre de tous les âges. La mort et le b
contens, Oronte est malheureux. Vous l’avez vu naguère au bord de vos
fontaines
, Qui, sans craindre du sort les faveurs incertain
s généraux de l’humanité, Chacun de ses personnages, comme ceux de La
Fontaine
, parle le langage de son naturel et de sa conditi
e et tôt poète et défenseur du bon goût. Il eut pour amis Molière, La
Fontaine
et Racine, fut fort goûté du roi et des « plus ho
alheur d’être en lutte dans une fable, un hasard de sa plume, avec La
Fontaine
(Épît. II) ; une seconde fois le tort de l’oublie
ns son canonicat de Reims, François Maucroix (1619-1708), l’ami de La
Fontaine
, se fondre en une harmonie aimable et juste cette
fortune. Lesage, Piron, Vadé, Panard, que Marmontel a appelé « le La
Fontaine
du vaudeville », ont écrit des volumes de « farce
de l’Île-Bourbon. La Fable n’est plus un genre secondaire depuis La
Fontaine
; le conte ne l’avait jamais été en France. Perso
94) est placé sans contestation le second, longo intervallo, après La
Fontaine
. Dans la poésie légère, badine, galante, Voltai
Fortune, Ne cache aucuns secrets, Sous diverse ligure, arbre, flamme,
fontaine
, S’efforce d’échapper à la vue incertaine Des mor
nt dans un genre où il se fait le maître, telles que la fable pour La
Fontaine
, la comédie pour Molière. Il a, avec une variété
ne lui tint pas rigueur, mais il expia plus cher ses Juvenilia que La
Fontaine
ses Contes : Louis XIV fit attendre l’un, Louis X
chantait aux naïades prochaines Ma muse jeune et fraîche, amante des
fontaines
, Assise au fond d’un antre aux nymphes consacré,
rojette à longs traits Sur les monts, sur les tours, sur les eaux des
fontaines
; Un éclat vaporeux répandu dans les airs, Comme
essiné les traits. Dans la forêt ombreuse ou le long des prairies, La
Fontaine
égarait ses douces rêveries ; Là, Racine évoquait
urtout le don du genre où il s est tenu ; il est chansonnier comme La
Fontaine
est fabuliste. Ses cadres sont bien proportionnés
ée de Régnier, — et aussi, quoi qu’il en semble, de Malherbe, — de La
Fontaine
, de Molière, par cette langue franche, brillante
oésies nouvelles. La Nuit d’Octobre. — Charpentier, éditeur.) La
Fontaine
C’est avec celui-là qu’il est bon de veiller
tend chez nous Qu’eaux vives et ruisseaux et bruyantes rivières ; Des
fontaines
partout dorment sous les bruyères : C’est le Scor
mers et dans celle des plaines, Dans la vapeur qui fume au-dessus des
fontaines
, Dans l’ombrage odorant qui coule des forêts, Des
pas seulement l’art du conteur, mais aussi celui du fabuliste que La
Fontaine
pouvait apprendre de ce « maître Clément » qu’il
dit figurément : avoir les reins solides, forts, être riche. 48. La
Fontaine
emploie encore pleiger ; Pascal, pleige, caution.
ts dont, après lui et à son exemple, ont fait un si heureux emploi La
Fontaine
et Voltaire, dans les vers de huit et dix syllabe
ner, distraire, divertir. – Le substantif déduit a aussi ce sens : La
Fontaine
, IV, 20 : Il avoit dans la terre une somme enfou
sursum). 170. Nunc…, nunc… : tantôt répété. 171. Vif et hardi. La
Fontaine
a dit : le gaillard savetier (II, 8), nos gaillar
resse la seconde ode du livre II : C’est toy qui fais que j’aime les
fontaines
, Tout esloigné du vulgaire ignorant. Tirant mes p
n, l’harmonie aisée, la plénitude des vers de certaines épîtres de La
Fontaine
? 185. Pers, bleu de toutes les nuances. Étym.
que dans quatre vers qu’on trouvera plus loin, p. 55. 190. Cf. La
Fontaine
, Fabl., XI, 4 : Quand pourront les Neuf Sœurs, l
de l’étoile, sans croire que l’homme pût la deviner et la prédire. La
Fontaine
dit, Fabl., II, 13 : Auroit-il (Dieu) imprimé su
ites pertulit ille fori. 200. Cf. Virgile, Géorg., II, 460, et La
Fontaine
, Élégie aux Nymphes de Vaux, et Fabl. XI, 4. 201
e et limitee de douze coupeaux de montagnettes, ruisselets, rivieres,
fontaines
prez, combes, chasteaux, villages et bois ; bref,
est dit a produit fringale. 302. Fourmi (et fourmis, employé par La
Fontaine
) était masculin. Voir Amyot, Montaigne, etc. 303
vres, et contient 1660 sixains. — Il contient plusieurs fables que La
Fontaine
a imitées (Fables, I, 17 ; II, 5, 13 ; IV, 13, 16
ù agiter, pratiquer une machination, etc. Brasser un méchant tour (La
Fontaine
). 357. On peut mesurer par ce morceau, qui provo
ance. 369. Sous les sens lourds des hommes. 370. Petits enfants. La
Fontaine
a employé ce mot, inusité aujourd’hui. 371. Cf
e, être chaud, et, de la, désirer. Pascal : Que nous en chaut-il ? La
Fontaine
: Non pourtant qu’il m’en chaille. 406. À nous
ens. 436. Hure, tête hérissée, d’homme ou d’animal. Hure de lion (La
Fontaine
). 437. Cf. Brizeux (voyez au xixe siècle, inf
a sunt… ; et de Virgile (Géorg., II, 460) : Si non ingentem… Voyez La
Fontaine
et les notes. 519. Cf. (Procès contre Amour) cet
satire se termine par une table, qui appelle une comparaison avec La
Fontaine
. — La satire suivante, qui contient la profession
rmer un cheval. 570. Les Italiens, dit Ménage, qui les cite. Cf. La
Fontaine
, Le cheval et le loup (V, 8). 571. Étym : poinço
re, sequor. 642. Corneille dit encore sans plus de demeure ; La
Fontaine
, sans plus longue demeure . Retard, délai. 643
re le juge. 645. Aujourd’hui s’esquiver. Esquiver se trouve dans La
Fontaine
, IV, 6 ; VI, 2 ; Boileau, Sat. III, Origine germa
din. (Textes des anciennes coutumes Roman de la Rose ; Froissart). La
Fontaine
, Phil. et Baucis : Le chaume devient or, tout br
paret. 675. Honteusement. On a reconnu l’esquisse de la fable de La
Fontaine
. La soène est plus restreinte, mais déjà le drame
’indignation sentencieuse du loup ! et son exclamation, imitée par La
Fontaine
! et son hypothèse tragique ! et sa sensibilité p
ocarium, prix du gîte). Toute peine, dit-on, est digne de loyer. (La.
Fontaine
, XII, 22.) 735. La consternation qui paralyse, c
mi). Du Scandinave bla, bleu, bleu pâle, pâle. Les Parques blêmes (La
Fontaine
, XI, 8). 737. Pourquoi lâche ? 738. Marqué par
IX.) On sait que c’est cette ode qui éveilla le génie poétique de La
Fontaine
. Voici encore un rythme large, sonore et ferme :
Or. fun. de la princesse Palatine : Ni les chevaux ne sont vites… La
Fontaine
, V, 17 (Le Lièvre et la Perdrix) : Tu te vantois
cé le Chêne et le Roseau, dont un passage la rappelle. On sait que La
Fontaine
proclamait Racan son « maître » avec Malherbe. T
st l’art des maîtres qui ont su rendre la nature, Homère, Virgile, La
Fontaine
. Les vers de La Fontaine conforment leur mouvemen
ont su rendre la nature, Homère, Virgile, La Fontaine. Les vers de La
Fontaine
conforment leur mouvement, leur marche, leur long
e de ses Épîtres à Lucilius (107), traduites par Pintrel, l’ami de La
Fontaine
, qui s’associait à lui en traduisant, pour sa par
monarque en soupa Et de sa peau s’enveloppa (VIII, 3). 850. La
Fontaine
se donne toute liberté à l’égard de l’affabulatio
idis in vallibus Hæmi Sistat, et ingenti ramorum protegat umbra ? La
Fontaine
goûtait autant Virgile et Homère qu’Horace. Voici
divination les vers de Ronsard, p. 54, et dans la note les vers de La
Fontaine
, tirés de la fable 13, liv. II. 855. Virgile,
st pas joué. On sait que l’Épitaphe d’un paresseux a été faite par La
Fontaine
pour lui-même (1659) : Jean s’en alla comme il é
d’une comparaison avec l’Éloge de la vie champêtre (IIe liv. fin). La
Fontaine
n’avait pas besoin de puiser dans les vers raviss
sa grâce. — Le « bon Horace » a fourni aussi plus d’un souvenir à La
Fontaine
, Les élèves, qui en Seconde et en Rhétorique étud
iste, les trouveront. Je parle moins de la fable des deux rats, où La
Fontaine
est resté inférieur à son modèle, que des traces
nement perpétuel. 863. Petite rivière qui passe à Vaux. (Note de La
Fontaine
.) 864. Détruire (de, struere), renverser une co
jà signalée. 868. Cette élégie a immortalisé la reconnaissance de La
Fontaine
, comme les Défenses de M. Fouquet, celle de Pelli
Fouquet, celle de Pellisson. 869. Discours, tel est le titre de La
Fontaine
. — Il intitule encore Discours à Madame de la Sab
it lettrée, érudite, spirituelle et bonne. Elle recueillit en 1672 La
Fontaine
, dont le nom reste attaché au sien. Elle mourut e
dignation ! Quelle bonhomie sérieuse et naïve dans le meâ culpâ de La
Fontaine
, qui est toute cette épitre ! Il veut de bonne fo
uvent au xvie siècle. 873. Pour ce qui est de se prendre… 874. La
Fontaine
avait 63 ans lorsqu’il lut cette épître à l’Acadé
omme dit Boileau (Ép. X) quand il nous donne aussi son âge. 875. La
Fontaine
est bien modeste. 876. Ellipse de la négation,
connu. C’était un lettré, un savant, et un ami de la nature comme La
Fontaine
. Il était de l’Académie française depuis 1674. C’
us… ! 880. Virgile : Mantua me genuit… 881. La douleur de La
Fontaine
vaut bien les fâcheries et les épigrammes du gron
ocié Horace et Voiture en un vers célèbre, dont depuis, mais après La
Fontaine
, il a un peu rabattu. La Fontaine d’ailleurs ente
célèbre, dont depuis, mais après La Fontaine, il a un peu rabattu. La
Fontaine
d’ailleurs enterre Voiture sous des fleurs. 885
enterre Voiture sous des fleurs. 885. Vers de Malherbe (Note de La
Fontaine
). Malherbe a écrit (Récit d’un berger, au ballet
peuvent appartenir même à un peuple du fond de l’Amérique. 889. La
Fontaine
a, dans ses Contes, emprunté des sujets aux Conte
i presque deux siècles, depuis Henri IV jusqu’à Rousseau. 893. Si La
Fontaine
fait allusion à ce que promettait la charge d’his
et Torelli en fit jouer les décorations théâtrales. Une lettre de La
Fontaine
à Maucroix (22 août) nous décrit les merveilles d
par la prose latine d’Apulée, par les vers et la prose du roman de La
Fontaine
(1669), par les peintures de Raphaël à la Farnési
s la bouche du sot de Régnier (Sat. X). — On dit que Boileau, chez La
Fontaine
, avait entendu ces grotesques propos de la bouche
jusqu’aux cieux. C’est le imponere Pelio Ossam de Virgile. Cf. La.
Fontaine
, p. 230, note 1. 998. Voyez sur cette fusion de
n, dont ces vers ont la douceur et l’accent, et de ceux de son ami La
Fontaine
: Et quand le Jour viendra d’aller trouver les m
ueillait dans le silence et s’enivrait des charmes de la nature ». Là
Fontaine
, Lamartine, V. Hugo ont senti pour eux, et ce n’e
ir si suave à la fin d’un beau jour… Et le dormir suave au bord d’une
fontaine
… ………………………… La coupe étincelante Où la vigne boui
des plus belles fables proprement dites qu’on ait composées depuis La
Fontaine
. (Voir le Recueil des classes de grammaire.) 129
urs (Les Voix intérieures, XIX) : Cette longue chanson qui coule des
fontaines
. 1360. Dieu mythologique des troupeaux et des
il dit : Koῦφov χρῆμα ποιητής ἐστι καὶ πτηνòν καὶ ἱερόν (Ion.) Cf. La
Fontaine
, p. 240. 1362. Cf. Lég. des Siècles : Les coup
dure, Les nids et les bois. Le vent parle aux chênes, L’eau parle aux
fontaines
; Toutes les haleines Deviennent des voix. (Cha
relever de la vieille école française de Régnier, de Molière et de La
Fontaine
? (Voir nos dernières citations ; voir dans notre
Beaucoup de contes de Boccace, dont les sujets ont été traités par La
Fontaine
, venaient des trouvères de la Champagne, de l’Île
s trouvères de la Champagne, de l’Île de France et de la Picardie. La
Fontaine
a repris notre bien à l’Italie. 1420. Mon imi
(A. de Musset, la Nuit de Mai.) — Diaprée. Voyez p. 67, n. 4. — La
Fontaine
, Fabl., IV, 12 ;
rs arrachés à ses flancs, et Le flot triste hésiter dans l’urne des
fontaines
ces fantasmagories me laissent froid : encore ai
harmonie sereine et grave. Le dernier a l’accent final des vers de La
Fontaine
. Approche-t-il du but, quitte-t-il ce séjour, Ri
n’aurai nulle envie, Tant que je trouverai, vivant ma libre vie, Aux
fontaines
de l’eau, dans les champs le grand air, À la vill
ion de nouvelles lettres ou de nouvelles syllabes. Ainsi le mot fons,
fontaine
, source, est un mot simple d’origine celtique, vo
ne, source, est un mot simple d’origine celtique, von ou fon, source,
fontaine
. — Animus (du grec ανεµοσ, vent, souffle) est un
ne sauraient avoir des ailes. Il en est ainsi dans ce beau vers de La
Fontaine
: Sur les ailes du temps la tristesse s’envole.
nt souvent et se trouvent réunis dans la même page : les fables de La
Fontaine
nous en offrent plus d’un exemple. Voyons cependa
e discuter, c’est le style de La Bruyère, de madame de Sévigné, de La
Fontaine
, de madame Deshoulières, de Fontenelle, de Fénelo
soir. Mais n’avez-vous pas trouvé jolies les cinq ou six fables de La
Fontaine
qui sont dans un des tomes que je vous ai envoyés
s qui nous font sourire. C’est le caractère dominant des Fables de La
Fontaine
, que nous citerons ici de préférence, comme le pl
on somme : c’est une des fables les plus heureusement trouvées par La
Fontaine
. Un savetier chantait du matin jusqu’au soir :
, mes chansons et mon somme, Et reprenez vos cent écus. La
Fontaine
, Livre VIII, Fable ii. Lecture. — Le Gland et l
ine, Livre VIII, Fable ii. Lecture. — Le Gland et la Citrouille. La
Fontaine
, livre IX, fable iv. Vol. II, nº 97. Section
oste et le Tasse ; chez les Français : Corneille, Racine, Molière, La
Fontaine
, Boileau, Pascal, Bossuet, Fléchier, Fénelon, Bou
ègue. J’ajouterai avec presque tous mes prédécesseurs l’exemple de la
Fontaine
dans la fable du Charlatan : Ce charlatan se van
écisme. J’appelle ellipse dure, laborieuse, celle, par exemple, de la
Fontaine
lui-même à la fable 2 du livre X, l’Homme et la C
inconcevable distraction qui lui a fait prendre, comme au singe de la
Fontaine
, le nom d’un port pour un nom d’homme, je préfère
e que je dis, vous n’avez qu’à considérer ce grand sérieux, etc. » La
Fontaine
, dans Belphégor : C’est le cœur seul qui peut re
a postérité que protégé des noms de madame de Sévigné, Pélisson et La
Fontaine
. (Sainte-Beuve.) Quelques années après la condamn
e-Beuve.) Quelques années après la condamnation de son protecteur, La
Fontaine
, passant à Amboise, voulut visiter la chambre du
esprit y sont dans une mesure exquise. Madame de Sévigné eut comme La
Fontaine
le sentiment de la nature, en un siècle où il fai
. Ce dialogue supposé rappelle la fable du Mort et du Mourant dans La
Fontaine
. 1. Coulanges avait vu mourir Seiguelay à Rome.
Syracuse et Paris ; tout badaud que je suis, je préfère Aréthuse à la
fontaine
des Innocents. Ce royaume que nous avons pris n’e
ntorio et du Vatican. Au fond du jardin, aux deux angles, il y a deux
fontaines
qui tombent dans des sarcophages, et dont l’eau c
des traditions. Raphaël respire encore et parle dans ses tableaux. La
Fontaine
m’est mieux connu que si, lui vivant, je le voyai
quence, puis de la justifier eu la rattachant à un principe. Ainsi La
Fontaine
a dit : Il ne se faut jamais moquer des misérabl
moraux peuvent être tirés de cette définition piquante fournie par La
Fontaine
: Je définis la cour un pays où les gens, Triste
t ce que Platon appelle agir sur l’âme et émouvoir les entrailles. La
Fontaine
éveille l’amour du calme des champs quand il dit
qu’à allier les devoirs de fils et de su ……… e voyait destiné. La
Fontaine
a de même fait valoir la noblesse des sentiments
ages et aux sentiments de la divine beauté. Pour un but contraire, La
Fontaine
a employé le même moyen dans sa fable intitulée,
celles qui admettent le plus volontiers ce mode de développement. La
Fontaine
en offre un charmant exemple dans ce passage de l
t précisément cette probité que Cicéron lui contestait. Le lion de La
Fontaine
fait une suite de pétitions de principes dans son
Tremblez, humains, faites des vœux, Voilà le maître de là terre ! La
Fontaine
. C’est-encore une description que cette peinture
trajet fort facile ; Point de bords escarpés, un sable pur et net. La
Fontaine
. Quatre vers suffisent à Racine pour mettre sous
ur avoir pris un lièvre ; tel autre, des Sarmates. Marc-Aurèle. La
Fontaine
présente d’une façon si vive la comparaison, qu’i
à travers les déserts Court avec Pharaon se noyer dans les mers. La
Fontaine
excelle dans cet art délicat et charmant. Parmi l
rie qui substitue au nom du corbeau une brillante périphrase, dans La
Fontaine
: Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. 2
rces de Bacchus ? — Abrége, et dis : du vin. — Ou la rosée humide des
fontaines
? — Non, de l’eau, tout simplement. Qu’aurait di
iquant par ces mots le caractère d’urbanité propre à cette figure. La
Fontaine
a réuni l’atténuation et l’astéisme dans ce passa
n. Vous leur fîtes, seigneur, En les croquant, beaucoup d’honneur. La
Fontaine
. Boileau a multiplié avec succès les interrogati
ompit par les pleurs et les sanglots. Dans un sentiment plus calme la
Fontaine
a pu dire : Qu’un ami véritable est une douce ch
iches ornements ? C’est Celui dont la main posa mes fondements. » La
Fontaine
fait dire à la pauvre vache négligée par son maît
sagesse politique est admirablement mise en action ! Les fables de la
Fontaine
offrent à foison, d’excellents modèles de dialogi
lieu de l’expression plate d’une vérité banale : le chagrin passe, la
Fontaine
a dit en poëte : Sur les ailes du temps la trist
f vagabonde ; Il est temps de jouir des délices du port. De même, la
Fontaine
avec sa grâce et sa fécondité hauelles : Lorsque
Le possesseur pour l’objet possédé, l’auteur pour l’ouvrage. Ainsi La
Fontaine
dit ; Virgile est dans mes mains, je m’instruis
nt contenue dans le genre mortel. De même lorsqu’au lieu du lapin, La
Fontaine
dit : L’animal chassé du paternel logis ; ou bien
oses par les termes les plus généraux Ou l’espèce pour le genre. — La
Fontaine
dit du lion : En son Louvre il les invita ; Quel
. pour la cloche. Belle tête, dit-il, mais de cervelle point. La
Fontaine
. La cervelle pour le jugement. On désigne sous
re de licence : Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir. La
Fontaine
. Oui, les rois dans le ciel ont un jugé sévère
is ont grand tort, et, tort qui se reposa Sur de tels paresseux. La
Fontaine
. Le cœur est pour Pyrrhus et les vœux pour Ore
aussi sa musette ; La plupart des brebis dormaient pareillement. La
Fontaine
. Au peu d’esprit que le bonhomme avait L’espri
e forme de répétition reçoit parfois le titre même de Conjonction. La
Fontaine
a réuni l’ellipse, le pléonasme et la répétition
elque chose d’étudié qui ne convient qu’au style élevé. Cependant, La
Fontaine
en use souvent avec bonheur : Laissez là votre s
dit sans s’avilir les plus petites choses. Quel poëte, mieux que La
Fontaine
, a prouvé que ce soin n’est incompatible ni avec
et ne saurait être mieux accentué que dans ce portrait dessiné par La
Fontaine
: Un jour sur ses longs pieds allait je ne sais
belle place. Avec quelle aisance et par quelle habile gradation, La
Fontaine
passe du style simple au style sublime : Un b
marquer dos limites toujours fixes et déterminées. Telle fable de La
Fontaine
, telle page de Bossuet ou de Racine nous les prés
es. A cet égard, comme sur beaucoup d’autres points, les fables de La
Fontaine
sont des modèles de fécondité, de goût et de mesu
éveloppées et ornées ; elle sied à merveille au portrait que trace La
Fontaine
du paysan du Danube : Sous un sourcil épais il a
r toujours sans y tomber ? La naïveté est le caractère adorable de La
Fontaine
: ses tours sont si naturels, il raconte avec tan
et gras, Arbitre expert sur tous les cas. Lamotte a voulu imiter La
Fontaine
; mais ce qu’il a pris et donné pour des naïvetés
il a pris et donné pour des naïvetés n’est rien moins que naïf. Si La
Fontaine
appelle un chat qui a été choisi pour juge, Sa Ma
l charme, quelle grâce, quel naturel dans cette idée de greffier ? La
Fontaine
fait dire élégamment au corbeau par le renard qui
légance se rattache la grâce, charme ou attrait indéfinissable que La
Fontaine
a caractérisé par ces mois : Et la grâce, plus b
n n’échappe qu’en se préoccupant toujours de conserver le naturel. La
Fontaine
a dit avec l’autorité du plus gracieux et du plus
de pénétrer le sentiment qui lui a été seulement indiqué. — Ainsi La
Fontaine
dans la fable de L’homme et la couleuvre dit : A
faut donner comme modèle la délicatesse ravissante de ces vers de La
Fontaine
: Qu’un ami véritable est une douce chose ! Il c
Quelle énergie dans ce rapprochement et dans ce contraste. De même La
Fontaine
au mot vieillard substitue la périphrase la plus
souvent les habits et le nom de la fable, Et son langage est écouté.
Fontaine
l’a définie une comédie à cent actes divers. En e
de feinte il faut instruire et plaire. La lecture d’une fable de la
Fontaine
sera toujours la meilleure préparation à ce trava
ravail littéraire. 7. Modèle de fable. — La morale de la fable de la
Fontaine
, la Cigale et la Fourmi, est assez peu conforme a
de Batteux : ANALYSE CRITIQUE DE LA FABLE. Le chêne et le roseau. La
Fontaine
mettait au rang de ses meilleures fables celle du
tié désobligeante. On attend avec impatience la réponse du Roseau. La
Fontaine
, qui a su faire naître l’intérêt, ne sera point e
la plus complète, inspirait, du fond de sa prison, de beaux vers à La
Fontaine
, et des discours éloquents à Pélisson. C’est une
init esse feros. (Ovid.) Tout le monde connaît la belle élégie de La
Fontaine
sur la disgrâce du surintendant : elle se trouve
e monde, par exemple, connaît et admire le charmant petit poëme de la
Fontaine
, Philémon et Baucis. Mais est-ce un motif pour lu
et de toute façon la fin de la période sera vicieuse. Et pourtant la
Fontaine
avait assurément lu Quintilien, il en raffolait m
douceur et la limpidité de ses eaux ; mais dès que la fable a doué la
fontaine
Aréthuse de ce privilége, il est permis à Voltair
orie, qui est la nature même de la fable, n’a pas entraîné parfois la
Fontaine
à donner la vie, le sentiment, jusqu’aux mœurs de
ge champêtre, comme les bois, les prairies, le bord des rivières, des
fontaines
, etc. ; ce n’est que par exception, comme dans la
, les bocages tranquilles, les moissons jaunissantes, les fleurs, les
fontaines
, les oiseaux, la fraîcheur du matin, le soir d’un
a nature des choses insensibles, comme les fleurs, les ruisseaux, les
fontaines
, etc. ; ainsi qu’on pourra le voir dans l’idylle
ousine ! On vous en donnera de toutes les façons. C’est un vers de la
Fontaine
. Mon Dieu ! m’allez-vous dire, on a lu La Fontain
’est un vers de la Fontaine. Mon Dieu ! m’allez-vous dire, on a lu La
Fontaine
; on sait ce que c’est que le Curé et le Mort 1.
mme il était venu, « Mangeant son bien avec son revenu, » à notre La
Fontaine
. Qui croirait que notre bon fabuliste, qui faisai
plus mâle éloquence, donne une idée de la flexibilité du talent de La
Fontaine
. Nous insérons dans le deuxième volume cette fabl
me de Sévigné pour la nature ; son appréciation de Corneille et de La
Fontaine
. J’ai fait un fort joli voyage. Je partis hie
86. Mais n’avez-vous point trouvé jolies les cinq ou six fables de La
Fontaine
qui sont dans un des tomes que je vous ai envoyés
[Notice.] Né à Château-Thierry (Champagne) le 8 juillet 1621, La
Fontaine
fit plus que de surpasser les fabulistes qui lui
ur. Non que le travail n’ait mûri les fruits spontanés du génie de La
Fontaine
; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pou
ents573, Oronte est malheureux. Vous l’avez vu naguère au bord de vos
fontaines
, Qui, sans craindre du sort les faveurs incertain
t ajouter dans aucune littérature. Molière a partagé en effet avec La
Fontaine
ce privilège de n’avoir été surpassé ou même égal
ça que le 14 novembre 1664. — Cette disgrâce éclatante a inspiré à La
Fontaine
sa belle Épître aux nymphes de Vaux, et à Pelliss
if aux souris qu’au fromage. (*) Quel qu’il pût être, avait écrit La
Fontaine
; et ce tour était, en effet, plus usité dès cett
20 juillet 1679 : « Faites-vous envoyer promptement les fables de La
Fontaine
; elles sont divines. On croit d’abord en disting
C’est ce long espoir de la jeunesse, souvent déçu, qui a inspiré à La
Fontaine
le célèbre apologue du Vieillard et des trois jeu
par… 134. Laissez le long espoir et les vastes pensées, a dit La
Fontaine
dans la fable citée plus haut. 135. On trouvera
remarqué que de tous les écrivains du dix-septième siècle Fénelon, La
Fontaine
et Mme de Sévigné avaient seuls montré dans leurs
ssé. » 347. Et la grâce plus belle encor que la beauté, a dit La
Fontaine
. 348. Il y a eu deux peintres italiens désignés
soutenu jusque la fin. C’est le conseil du poète si bien suivi par La
Fontaine
et Buffon : …… Servetu
auté » observation qui nous fait souvenir de ces vers charmants de La
Fontaine
, dans le poème d’Adonis : Rien ne manque à Vénus
reux exemples chez les grands poètes du dix-septième siècle. Ainsi La
Fontaine
dans Philémon et Baucis : Il veut parler, l’écor
tte source, dit encore André Chénier, nous devons le vers divin de La
Fontaine
: Rien ne trouble sa fin : c’
ue en poésie. C’était tout à la fois une ressource et un ornement. La
Fontaine
a dit de même, Fables, V, 8 : Que les tièdes zép
ité de ce dernier critique. 547. Parmi les travaux qui concernent La
Fontaine
, on remarquera les Eloges que lui ont consacrés L
récompense : rien de plus juste et de plus vrai n’a été écrit sur La
Fontaine
. Entre les nombreuses éditions que l’on a publiée
Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La
Fontaine
: Lettre à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; cf.
u’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu. Ajoutons que sur La
Fontaine
, ainsi que sur la plupart des écrivains de l’époq
able, et son caractère, celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La
Fontaine
, qui se réfléchit dans ses ouvrages, Vergier a fa
ous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La
Fontaine
a emprunté le sujet de ses fables, ce travail se
louveteau ou petit loup. — C’est l’occasion de rappeler le goût de La
Fontaine
pour beaucoup de mots de notre vieille langue, qu
concevant le scrupule qui en excluait quelques-uns, regretter que La
Fontaine
n’ait pas eu plus de crédit à l’Académie, et que
rançais, ne soient pas restées dans le Dictionnaire. Heureusement, La
Fontaine
les a mises dans ses ouvrages, où elles sont enco
vive de l’amitié. Cette pièce et quelques autres traits épars chez La
Fontaine
suffiraient pour montrer combien ce sentiment éta
celui des deux Amis, en parlant d’un prêtre de Flore et de Pomone, La
Fontaine
a dit encore : Ces deux emplois sont beaux ; mai
re à l’abbé d’Olivet dans son Histoire de l’Académie française : « La
Fontaine
a mérité crue sa mémoire fût à jamais sous la pro
e modifier, pour le besoin de la rime, l’orthographe des mots ; et La
Fontaine
, assez porté à emprunter leurs licences, les imit
en effet, dit généralement Walckenaer, au début de son édition de La
Fontaine
, « les poètes du temps de Louis XIV se permettaie
La Harpe, on donnerait peut-être la palme sur tous les ouvrages de La
Fontaine
, si parmi tant de modèles on avait la confiance d
érite de l’harmonie imitative ? Voltaire s’est souvenu du trait de La
Fontaine
dans le VIe de ses Discours sur l’homme, où il dé
arfaite pour l’exécution qu’aucun autre ouvrage sorti des mains de La
Fontaine
». On admirera surtout la haute sagesse et la phi
lus louable, notamment en encourageant par ses faveurs le génie de La
Fontaine
, que Colbert et Louis XIV eurent le tort de ne pa
et, fort remarquable, d’ailleurs par la beauté de ses eaux. 573. La
Fontaine
, si l’on en croit Voltaire, avait d’abord mis :
ensés. 574. Allusion aux fêtes pompeuses de Vaux, racontées par La
Fontaine
, dans une lettre à son ami Maucroix. Celui-ci com
te d’un critique estimé, M. Gustave Planche : « Ce qui caractérise La
Fontaine
, disait-il, c’est la simplicité poussée jusqu’à s
tré de ces vers nous fait bien sentir que le plus grand bonheur de La
Fontaine
, c’était Le repos, le repos, trésor si précieux
ais cette élision est dure et à éviter. 582. « Cette élégie que La
Fontaine
fit pour l’amitié, dit La Harpe, est la meilleure
ls n’effaceront pas le bonhomme. » On sait qu’à la fin de sa vie, La
Fontaine
regretta sincèrement le scandale de quelques-unes
l faut se garder d’être trop long, et l’on doit partager l’avis de La
Fontaine
, qui a dit, Fab., X, 15 . ………………… Je tiens qu’il
Boileau, qui nous parle beaucoup du sonnet, ait omis l’apologue et La
Fontaine
, lorsque celui-ci avait déjà publié six livres de
nt aux hommes un seul bien, raccompagnent de deux maux. » 773. La
Fontaine
, dans Philémon et Baucis, nous dit aussi Que la
ntas tempore vitæ Cedat, uti conviva satur, reperire queamus. Cf. La
Fontaine
dans la fable La Mort et le mourant (liv. VIII. f
. La délicatesse est plus rare ; je ne la rencontre guère que dans la
Fontaine
, dans Vauvenargues, dans MMmes de Sévigné et de l
ur finesse, en donnant immédiatement le mot de l’énigme. On a cité la
Fontaine
, dans la fable de l’Homme et la Couleuvre : A ce
tre le même mérite chez quelques vieux trouvères, chez Marot, chez la
Fontaine
surtout, parfois même chez Scarron. Plus la litté
; puis un peu mieux, puis bien ; Puis enfin il n’y manqua rien. La
Fontaine
. Écrire n’est pas créer dans le sens propre du
le monde : Quiconque a beaucoup vu Peut avoir beaucoup retenu. La
Fontaine
. L’étude suppose toujours l’observation : on n’
émail des prés, le feu de la colère. Il y a image dans ces vers de la
Fontaine
: Un jour sur ses longs pieds, allait, je ne sai
et s’exprime de même. Le Paysan du Danube, dans une des fables de La
Fontaine
, est aussi éloquent que Burrhus, dans une des tra
ans ce pays. Il parut à Rome en plein Sénat. Voici la harangue que La
Fontaine
met dans sa bouche : Romains, et vous, Sénat, as
ses Épîtres et ses Satyres, Cicéron dans ses Lettres ; parmi nous La
Fontaine
et madame de Sévigné offrent en ce genre des exem
crits quelque part. Ainsi, Malherbe a composé, pour la mettre sur une
fontaine
, cette pensée aussi salutaire que vraie : Vois-t
ité celle de Piron qui n’est qu’une épigramme très vive. Celle que La
Fontaine
a faite sur lui-même est bien remarquable et par
peut dire que tous nos poètes en ont fait et y ont réussi. Marot, La
Fontaine
, madame Deshoulières, Racine, J.-B. Rousseau, mad
r ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La
Fontaine
lui-même s’aperçoit1 des grandes actions du jeune
trouva jusque dans les copies qui semblaient le plus fidèles ; et La
Fontaine
fut le plus original des poëtes en croyant imiter
III) de belles pages sur l’influence littéraire de Louis XIV. 1. La
Fontaine
était fort distrait, et ne flattait d’ordinaire q
édifice, un monument, un temple, un arc de triomphe, une colonne, une
fontaine
, au bas d’une statue, d’un buste, d’un tableau, d
nde tremor, civibus unde salus. Voici une inscription placée sur une
fontaine
du château de Rambouillet : Vois-tu, passant, co
lle de Villon sur les Dames du temps jadis, plusieurs de Marot, de La
Fontaine
, etc. Article VIII. Du triolet 131. Qu
e et sacrée », Κοῦφον γὰρ χρῆμα μοιητής ἐστι καὶ πτηνὸν καὶ ἱερόν. La
Fontaine
, inspiré par ce souvenir, et à qui il semble que
auteur de l’Imitation de Jésus-Christ , raro sanctificantur » ; et La
Fontaine
, parlant d’un pèlerin : Prou de pardons il avait
ormes ont à peu près succombé, ce ne fut pas sans résistance ; car La
Fontaine
s’en servit fréquemment, et quelques-unes ont mêm
sée au même péril que l’Homme entre deux âges, dans cette fable où La
Fontaine
nous montre deux veuves lui arrachant l’une les c
le cœur de Fénelon ; car plusieurs d’entre eux ont touché celui de La
Fontaine
toujours si hospitalier pour ce vieux langage qui
a droit au moins à une oraison funèbre, ne fût-ce qu’en mémoire de La
Fontaine
qui, dans son épitaphe, disait nonchalamment de s
vec discernement dans cette réserve nationale, qui peut redevenir une
fontaine
de Jouvence pour une langue trop mort génée jadis
dans l’âme des dévots ! s’écrie Boileau en parodiant Virgile ; et la
Fontaine
à propos des deux coqs : Deux coqs vivaient en p
piphonème les vers imprimés en caractère italique de ce passage de la
Fontaine
, dans sa belle élégie aux Nymphes de Vaux : Insp
t exprès pour elles. Voici, selon lui, un exemple d’incidence dans la
Fontaine
; c’est le renard qui parle : Pourquoi dire Jupi
ès dans l’art de décrire et de sentir les beautés de la nature, de La
Fontaine
à Chateaubriand, en passant par Jean-Jacques Rous
nces entraînent l’emploi de procédés différents d’interprétation : La
Fontaine
ne se dit pas du tout comme Bossuet. Le timbre de
goce, hymen, ou bâtiment, L’argent surtout est chose nécessaire. La
Fontaine
. L’Anniversaire Hélas ! après dix ans je r
ver les morts, J’aurai vécu sans soins, et mourrai sans remords. La
Fontaine
. La Solitude Faites usage de la solitude ;
essiné les traits. Dans la forêt ombreuse ou le long des prairies, La
Fontaine
égarait ses douces rêveries ; Là, Racine évoquait
tantôt sous un vieux chêne, Au doux chant des oiseaux, au bruit d’une
fontaine
, Il cherche le repos, s’assied, rêve et s’endort.
lle de voix d’une étendue si démesurée, à partir du bruissement d’une
fontaine
dans la mousse jusqu’aux immenses harmonies de l’
aigus tes gémissements sourds. Le flot triste hésita dans l’urne des
fontaines
; Le haut du mont trembla sous les pins chancelan
s’en abreuve ; L’eau retombe en glacis, et fait un large fleuve. La
Fontaine
. Les Panathénées J’allai au Céramique pour
me. Mme de Staël. La Source Je sais parmi nos bois une claire
fontaine
, Fraîche même à midi, tant son eau souterraine Pa
qui sont les nôtres : Et ne croyons le mal que quand il est venu. La
Fontaine
. Le Savetier et le Financier47 Un savetie
il, mes chansons et mon somme, Et reprenez vos cent écus. » La
Fontaine
. L’Ours et les deux Compagnons D
t jamais Vendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre. » La
Fontaine
. Les deux Pigeons Deux pigeons s
laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines. La
Fontaine
. L’Aveugle et le Paralytique Aid
fin renard, disciple ou descendant Du célèbre flatteur qu’a chanté La
Fontaine
, En courant les monts de Pyrène, Dans l
Salamanque Se sentant las et altérés, ils s’arrêtèrent au bord d’une
fontaine
qu’ils rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis
e temps, et par les pieds des troupeaux qu’on venait abreuver à cette
fontaine
. Ils jetèrent de l’eau sur la pierre pour la lave
e fourmis composé, Le peuple rentre et sort en cent parts divisé. La
Fontaine
. La Vie humaine En promenant vos rêveries
rroge un gravier, une plante, une abeille. À pas lents et pensifs, La
Fontaine
à la main, Parmi les fleurs, les fruits, je pours
eu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on l’adore ; Que La
Fontaine
fait sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se
d’un grand royaume, où il n’y avait ni places publiques, ni bains, ni
fontaines
, ni amphithéâtres, ni galeries, ni portiques, ni
rivées d’intelligence. Chez eux les fleuves ont été des dieux, et les
fontaines
des naïades ; les bois et les montagnes ont eu le
des Fables Je ne serais pas éloigné de réserver les Fables de La
Fontaine
pour l’homme fait, non comme étant d’une mauvaise
s de littérature ont sur ce point le même danger que les Fables de La
Fontaine
. Saint-Marc Girardin 66 Les Anciens Fau
mérite ; Mais, près de ces grands noms, notre gloire est petite. La
Fontaine
. Lecture des livres anciens Les Vies de Pl
qu’ils me laissent aussi Révérer les héros du livre que voici82. La
Fontaine
. Derniers Adieux Tu te trompes assurément,
t, les portes de l’éternité seront peut-être ouvertes pour moi83. La
Fontaine
. À M. de Grignan. Mort de Turenne 31 jui
ce séjour, Rien ne trouble sa fin : c’est le soir d’un beau jour. La
Fontaine
. De la Tristesse La tristesse est une sort
journée Et s’assied au bord du sillon ; C’est l’heure où, près de la
fontaine
. Le voyageur reprend haleine Après sa course du m
. 6.) 65. Auriculas asini Mida rex habet. (Perse. Sat. i.) 66. La
Fontaine
et les Fabulistes. (Michel Lévy édit.) 67. Non
. En quoi ce goût est-il supérieur au nôtre ? 82. Quintilien dont La
Fontaine
envoyait un exemplaire à Mgr l’évêque de Soissons
, évêque d’Avranches. 83. La lettre est datée du 10 février 1695. La
Fontaine
mourut deux mois après, le 13 avril, à l’âge de s
nd édit.) 95. Les Moralistes français. (Michel Lévy édit.) 96. La
Fontaine
et les Fabulistes. (Michel Lévy édit.)
s perd de vue ; si vous rasez la terre, vous êtes plat et rampant. La
Fontaine
présente de nombreux exemples de cette simplicité
s de l’expression, soit par une tournure élégante. C’est ainsi que La
Fontaine
a embelli cette pensée vulgaire : La tristesse ne
se, il n’en est pas de même de celle qui se trouve dans ce vers de La
Fontaine
: Craignez le fond des bois et leur vaste silenc
un seul point, soulage l’esprit autant qu’elle embellit le style. La
Fontaine
dit en parlant du veuvage : On fait un peu de br
l’embellir, et de ne jamais embellir que ce qui mérite de l’être. La
Fontaine
et Racine sont des modèles en ce genre ; leur sty
nos poètes : La raison du plus fort est toujours la meilleure. (La
Fontaine
.) À qui venge son père il n’est rien d’impossibl
sais. Le trait qui termine cette fable est un modèle de naïveté ; La
Fontaine
en a beaucoup de ce genre, et c’est par là qu’il
de la louange que les flatteurs lui font respirer. Ou bien, avec La
Fontaine
: Le nectar que l’on sert au maître du tonnerre,
es par le naturel du style. Bossuet, La Bruyère, Fénelon, Boileau, La
Fontaine
disent les choses de telle façon qu’elles semblen
sitives sur le style que l’on doit employer. Il est telle fable de La
Fontaine
, telle page de Racine ou de Bossuet, qui renferme
e, la première Églogue de Virgile : et parmi les auteurs français, La
Fontaine
, La Bruyère et Mme de Sévigné. La simplicité fait
arer. Que n’est cet avantage Pour les ruines du visage ! (La
Fontaine
.) Les ruines du visage est une métaphore très ha
ge. Il y a cependant des cas où les termes bas ne déplaisent pas. La
Fontaine
a dit dans la fable le Lion et le Moucheron : Va
en de plus ridicule que ces hyperboles emphatiques et outrées dont La
Fontaine
s’est spirituellement moqué dans les vers suivant
orter aussi à ces deux figures l’exagération et l’exténuation dont La
Fontaine
nous donne un double exemple dans la fable les An
lon, Fait un vacarme de démon, Siffle, souffle, tempête… (La
Fontaine
.) Les prosateurs ont souvent lutté sans désavanta
tout était descendu ; L’attelage suait, soufflait, était rendu. (La
Fontaine
.) La mollesse : ……… La mollesse oppressée Dans s
vous si les écoutants En feront une estime à la vôtre pareille ? (La
Fontaine
.) 303. Quelquefois on jette tout à coup le lecteu
utant ; L’esprit rassasié le rejette à l’instant. On remarque que La
Fontaine
a quelquefois péché contre cette règle : dans la
ui caractérise le temps, le moment où une chose se dit ou se fait. La
Fontaine
peint ainsi l’heure de l’affût : À l’heure de l’
onction et produit un hiatus, parce que le t ne se prononce point. La
Fontaine
n’aurait donc pas dû dire : Le juge prétendait q
r si le gîte Était sûr. Mais où mieux ? Jean Lapin s’y blottit. (La
Fontaine
.) 398. On le tolère aussi dans la haute poésie et
apporte de l’ennui : Le conte fait passer le précepte avec lui. (La
Fontaine
.) 556. Les acteurs que l’on met en scène dans un
ir à ce même point qu’on appelle moralité de la fable. La fable de La
Fontaine
, intitulée les Deux Pigeons, pèche contre cette r
e Malherbe à Duperrier sur la mort de sa fille, et les plaintes de La
Fontaine
sur la disgrâce de Fouquet. Plus tard, Gilbert, A
lques écrivains ont fait eux-mêmes leurs épitaphes. Voici celle où La
Fontaine
a très bien peint son caractère : Jean s’en alla
. Phédon, enrichi par un coup du sort, fait comme le trafiquant de la
Fontaine
: il attribue ses succès à son mérite, à son indu
fable, il attribue ses malheurs à la fortune et à la société. » (La
Fontaine
et les fabulistes, Michel Lévy.) 1. La Bruyèr
pluriel. J’ai vu beaucoup d’hymens : aucuns d’eux ne me tentent. (La
Fontaine
.) Je ne me satisfais d’aucunes conjectures. (Co
ne manière noble, généreuse, pleine de liberté et d’aisance, comme La
Fontaine
qui dit de lui-même : Mon imitation n’est point
ale, par Virgile, et dans la peinture de la peste des animaux, par La
Fontaine
; et par les effets seulement, dans l’Oraison fun
Siloé, ruisseau ou
fontaine
abondante qui coule près des murs de Jérusalem.
: Il alla à Alby, à là Arles, et de là à Avignon. On reproche à La
Fontaine
plusieurs sons semblables dans ces deux vers :
erpents qui sifflent sur vos têtes ? Andromaque, scène dernière. La
Fontaine
fait frissonner à la peinture de Borée, qui Se g
r ; Molière doit à la puissance du trône la liberté de son génie ; La
Fontaine
lui-même s’aperçoit des grandes actions du jeune
ée par Port-Royal dans la grammaire de Lancelot. Seuls à peu près, La
Fontaine
et Molière s’en souviendront pour y aller puiser
vec Maynard, bientôt avec Corneille, que suivront les Boileau, les La
Fontaine
, les Racine, les Molière, les Quinault, tout ce g
uelques-uns des solitaires de Port-Royal, et publié sous le nom de La
Fontaine
qui y inséra une nouvelle paraphrase du psaume xv
l’autre genre, il mérita les éloges des plus illustres : Malherbe, La
Fontaine
et Boileau. La postérité le range tout à côté de
. Passons, passons. La
Fontaine
(Jean de) (1621-1695) La Fontaine est célèbre
Passons, passons. La Fontaine (Jean de) (1621-1695) La
Fontaine
est célèbre à deux titres, à titre de conteur et
he. Sa gloire de fabuliste est plus pure. Nous ne verrons ici dans La
Fontaine
que le fabuliste. Ses fables forment, dans leur e
de Bourgogne, forme le douzième livre. À partir du septième livre, La
Fontaine
sort du pur genre d’Ésope. Selon ses propres expr
la propre expression du poète. « Un drame à cent actes divers. » La
Fontaine
anime tout dans le monde non pensant ; il prête a
çon la plus convenable. La morale est le côté faible des fables de La
Fontaine
. « La fable, a très bien dit M. Sainte-Beuve, n’a
rands seigneurs, ni princes, ni rois. C’est un défaut capital chez La
Fontaine
, que la faiblesse habituelle et souvent la fausse
e qui leur allait le mieux. Un critique de nos jours a pu dire que La
Fontaine
est le seul qui nous ait donné le vers qui nous c
s irréprochable. La pureté de l’élocution n’est pas constante chez La
Fontaine
; son style pourrait souvent être plus châtié et
de l’art préférable à son poli le plus brillant86 » Les fables de La
Fontaine
sont entre toutes les mains. Inutile d’en rien ci
s quinze ans lorsqu’il entreprit ce poème historique et religieux, La
Fontaine
semblait n’avoir que deux cordes à sa lyre, l’une
négligences, en longueurs. Pressé par les instances de Port-Royal, La
Fontaine
se hâta trop. Il s’en repentit bientôt, et suppri
univers. Cependant agréez mon rhéteur et mes vers. Épitaphe de La
Fontaine
faite par lui-même — 1659. Jean s’en alla com
ses duretés atteignirent jusqu’aux plus grands génies, Corneille, La
Fontaine
, Molière lui-même, qu’il faisait profession d’adm
s un n’en fait comme Corneille, comme Racine, comme Molière, comme La
Fontaine
, comme Boileau. L’inspiration faiblit, l’exécutio
és de détail pour que La Harpe ait pu trouver à ce poème le ton de la
Fontaine
pour la naïveté et celui de l’Arioste pour l’harm
nos plaines ; Et nous ne buvons qu’à prix d’or L’eau qui coule de nos
fontaines
. » « De l’or ! ils l’ont ravi sur nos autels en
a remarque à peine, Comme le ruisseau de la plaine Que le sable de la
fontaine
Ne fait pas même murmurer. L’autre, comme un tor
abîme est immense, et la tache est au fond. Charme original de La
Fontaine
. (Poésies nouvelles.) C’est avec celui-là qu’
r : Car, n’en déplaise à l’Italie, La
Fontaine
, sachez-le bien, En prenant tout,
veaux. Il fait parler non seulement les oiseaux, mais les fleurs, les
fontaines
, les arbres, les rochers ; il donne la parole à d
aigus tes gémissements sourds. Le flot triste hésita dans l’urne des
fontaines
, Le haut du mont-trembla sous les pins chancelant
nner l’abeille autour du tronc des chênes, Ou de mes limpides
fontaines
Les flots assoupissants murmurer sous les fleurs.
au fond de l’antre éloigné de cent lieues, Et la girafe boit dans les
fontaines
bleues, Là-bas, sous les dattiers des panthères c
oppées dans les ouvrages du philosophe. » (G. Merlet.) 85. Taine, La
Fontaine
. 86. Fénelon. 87. Saint Malc, moine de Syrie, e
p. II, p. 90) ; et c’est dans les pages de ce Père de l’Église que La
Fontaine
a pris l’idée de son poème. 88. Nous empruntons
de son poème. 88. Nous empruntons cet extrait au P. Cahours. 89. La
Fontaine
, alors âgé de cinquante-deux ans, n’avait, en eff
pagner l’envoi d’un Quintilien, traduit par Orazio Toscanella, que La
Fontaine
offrait à l’évêque de Soissons. 95. Ici le sens
, 3e vol. 234. Il a pourtant rendu justice aux poètes classiques, La
Fontaine
excepté, dans son Cours familier de littérature.
ierre, appelée thyrse, et dont il s’était servi pour faire couler des
fontaines
de vin. On lui met quelquefois des cornes à la tê
rdinaire des Électeurs. N. Naïades, nymphes des fleuves et des
fontaines
. Nantouillet (le chevalier de). Après le passage
tés, et avaient séparément pour domaines les mers, les fleuves et les
fontaines
, les lacs, les forêts les arbres, les montagnes,
a divinité et du nectar pendant cinq ans. Dans la réalité c’était une
fontaine
de l’Arcadie, près de la ville de Nonacris, dans
les grandes actions de ces différents héros à celui-ci. Hippocrène,
fontaine
peu éloignée du mont Hélicon dans la Phocide (auj
plaisir de la chasse. Un jour s’étant reposé sur le bord d’une claire
fontaine
, et ayant aperçu son image dans l’eau, il en devi
En naissant, il frappa du pied contre un rocher, et en fit jaillir la
fontaine
d’Hippocrène. Il paissait aux environs du Parnass
e lieu, il fit un sacrifice aux Dieux, et envoya ses compagnons à une
fontaine
voisine, pour qu’ils y puisassent de l’eau. Mais
e, et nous donnerons pour exemple les premiers vers d'une fable de la
Fontaine
(le Loup et l'Agneau) : Un agneau se désaltérait
lait, je ne sais où, Le héron au long bec emmanché d'un long cou. (La
Fontaine
.) Mais dans ces vers de Boileau, le plus est une
a écrit le plus grand nombre de ses lettres ; avec quelle bonhomie la
Fontaine
a écrit ses fables : relisez souvent Racine, Féne
s quelquefois il est figuré, noble, pittoresque. C'est à notre bon la
Fontaine
que les Muses ont donné le sceptre de la fable.
ait voisine 1, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts. (La
Fontaine
.) l'enfant et sa mère. Un jeune enfant près de
propre à la langue française (un gallicisme), et Racine, Fénelon, la
Fontaine
, Jullien, Le Tellier, Bescherelle, etc., font acc
t employé au lieu de l’espèce, et l’espèce au lieu du genre : dans la
Fontaine
, le quadrupède écume, l’arbre tient bon, pour le
en larmes : Va, je ne te hais point… des dénégations répétées de la
Fontaine
: Ce n’était pas un sol, non, non, et croyez-m’e
esprit y sont dans une mesure exquise. Madame de Sévigné eut comme La
Fontaine
le sentiment de la nature, en un siècle où il fai
. Ce dialogue supposé rappelle la fable du Mort et du Mourant dans La
Fontaine
. 3. Coulanges avait vu mourir Seignelay à Rome.
ûtait, sans savoir son prix. Le moins classique après lui semblait la
Fontaine
; et voyez après deux siècles ce qui, pour tous d
achèverait d’ôter à ce coin charmant tout air d’école littéraire. La
Fontaine
s’y oublierait, et, désormais moins volage, n’en
ses amis, toute sa vie passée. La Laitière et le Pot au lait, de La
Fontaine
, nous offre un autre charmant modèle d’associatio
eyer, Bœttinger. Portugais. Miranda, Ferreira. Français. Malherbe, La
Fontaine
, Gilbert, A. Chénier, Millevoye, C. Delavigne, La
qui a également un pot de lait. Tout le monde connaît la fable de La
Fontaine
; elle a fait oublier celle-ci. 3. Leur langage
tous les incidents de son procès, l’Épître aux nymphes de Vaux où La
Fontaine
a pleuré son malheur, et sa défense par Pellisson
[Notice.] Né à Château-Thierry (Champagne) le 8 juillet 1621, La
Fontaine
fit plus que de surpasser les fabulistes qui lui
ur. Non que le travail n’ait mûri les fruits spontanés du génie de La
Fontaine
; mais le comble de l’art fut pour lui, comme pou
t ajouter dans aucune littérature. Molière a partagé en effet avec La
Fontaine
ce privilège de n’avoir été surpassé ou même égal
, que Corneille a transporté sur la scène (1671) et qui a fourni à La
Fontaine
le motif d’un de ses plus gracieux récits. « Apul
e d’Autriche un astrologue qui tirait l’horoscope du jeune prince. La
Fontaine
demandait-aux neuf sœurs de lui apprendre Les no
côté littéraire, « que ce sont les proverbes des gens d’esprit. » La
Fontaine
, dans l’une de ses Fables (L’homme et son image),
tées à divers idiomes, a été heureusement exploitée par Molière et La
Fontaine
. Boileau, moins sévère que La Bruyère, disait de
l’opinion du philosophe a trouvé naturellement un adversaire dans La
Fontaine
: voy. Fab., X, 1. 256. « Les vrais amis, écri
ra vestium habenda est. » 378. « L’uniformité du style, observe La
Fontaine
lui-même, le plus indépendant des poètes, est la
ment élevé ou d’une grande et surprenante idée. » Déjà auparavant, La
Fontaine
, dans sa Psyché, avait bien caractérisé « ces bea
cite (Hist., I, 15 et 16). 444. Parmi les travaux qui concernent La
Fontaine
, on remarquera les Éloges que lui ont consacrés L
e récompense : rien de plus juste et de plus fin n’a été écrit sur La
Fontaine
. Entre les nombreuses éditions que l’on a publiée
Jean de La Fontaine. On peut voir ce que Mme de Sévigné pensait de La
Fontaine
: lettre à Mme de Grignan, du 29 avril 1671 ; cf.
u’un abrégé ou un débris ; le reste semble perdu. Ajoutons que sur La
Fontaine
, ainsi que sur la plupart des écrivains de l’époq
able, et son caractère, celui de bonhomme. » Sur cette bonhomie de La
Fontaine
, qui se réfléchit dans ses ouvrages, Vergier a fa
ous avons cru inutile, en général, d’indiquer les auteurs auxquels La
Fontaine
a emprunté le sujet de ses fables, ce travail sa
heureuse abréviation. 454. Dans aucune fable, selon Walckenaer, La
Fontaine
ne semble s’être élevé plus haut pour la force et
être sur un sujet qui intéresse tous les hommes. — On a pu dire de La
Fontaine
qu’il a mis en vers les préceptes de la raison un
s, tels que le cinquième et le dernier de cette fable ! 455. La
Fontaine
excelle à lancer un trait de satire avec un air p
n générale de prix, récompense. 464. Avec son tempérament. 465. La
Fontaine
dans cette fable, se présente à nous sous une fac
la fable n’a-t-il donc pas été fécondé et agrandi par le génie de La
Fontaine
! 466. Voy. la fable 5 du livre VI : le cochet (
e genre ; mais celui qui en a tracé le portrait, reproduit ici par La
Fontaine
, est l’auteur et prélat espagnol Guevara, mort en
cet écrivain élégant, mais d’une exactitude généralement suspecte. La
Fontaine
a su, en élaguant quelques longueurs de l’origina
quelle aisance surprenante, dit La Harpe au sujet de cette fable, La
Fontaine
, si simple d’ordinaire, ne s’élève-t-i1 pas ici a
ndues dans un style qui charme toujours et n’étonne jamais ! 476. La
Fontaine
demeura chez Mme de la Sablière près de vingt ans
ui les a inspirés (v. liv. XII, fab. 15). À la mort de cette dame, La
Fontaine
se retira chez son ami M. d’Hervart. 477. C’est-
s, les années s’entresuivent. 480. Madame de Sévigné reprochait à La
Fontaine
d’avoir passé trop facilement d’un genre à un aut
ut voir. » 532. Nous avons rencontré une semblable élision chez La
Fontaine
(Morceaux choisis pour la classe de seconde, p. 2
oire de la poésie, deux hommes de races très-diverses, Malherbe et La
Fontaine
», on peut voir un article plein d’intérêt de M.
grin s’en donne a cœur-joie. En lisant cette fantaisie, on songe à La
Fontaine
; mais le fabuliste n’a pas l’humeur aussi noire
doit être évité ou ne doit pas être connu. Ce qu’est leur cristal aux
fontaines
, un verre à nos pastels1, leur vapeur aux paysage
nces que le remords et la crainte ne viennent point empoisonner. La
Fontaine
a défini la Cour d’une manière piquante et précis
mieux faire comprendre la différence qui existe entre deux idées. La
Fontaine
, dans Philémon et Baucis, voulant prouver que ni
du cœur. On pourrait appliquer le même raisonnement à ces vers de La
Fontaine
: Les délicats sont malheureux : Rien ne saurait
recevoir les plaisirs des anciens rois, qui se désaltéraient dans les
fontaines
et se nourrissaient de ce qui tombe des arbres. N
vers du septentrion, dites-moi quelles ombres, quel éventail, quelles
fontaines
vous pourraient si bien préserver à Rome des inco
cela qui serait digne de la postérité !... Sur la campagne et la
Fontaine
A Madame de Grignan A Livry, mercredi 29 a
ir. Mais n’avez-vous point trouvé jolies les cinq ou six fables de la
Fontaine
qui sont dans un des tomes que je vous ai envoyés
osa ces fables ingénieuses qui se soutiennent dans le voisinage de la
Fontaine
; ces Dialogues des Morts où l’histoire est moral
es fleurs du bocage s’épanouirent ; les ruisseaux formés parles trois
fontaines
suspendirent leur cours ; les satyres851 et les f
s dans un bocage dont le silence n’était troublé que par le bruit des
fontaines
et par le chant des oiseaux. Le soleil n’en pouva
amanque937. Se sentant las et altérés, ils s’arrêtèrent au bord d’une
fontaine
qu’ils rencontrèrent sur leur chemin. Là, tandis
e temps, et par les pieds des troupeaux qu’on venait abreuver à cette
fontaine
. Ils jetèrent de l’eau sur la pierre pour la lave
tin ; on aurait le gazon pour table et pour chaises ; les bords de la
fontaine
serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux
doit être évité ou ne doit pas être connu. Ce qu’est leur cristal aux
fontaines
, un verre à nos pastels1516, leur vapeur aux pays
nts, et les jeunes filles laissent leurs fuseaux, leurs brebis et les
fontaines
pour assister à la fête1551. On s’assemble dans l
ousine ! On vous en donnera de toutes les façons. C’est un vers de La
Fontaine
. Mon Dieu ! m’allez-vous dire, on a lu La Fontain
’est un vers de La Fontaine. Mon Dieu ! m’allez-vous dire, on a lu La
Fontaine
; on sait ce que c’est que le Curé et le Mort 161
nts savent déjà par cœur : un Boileau, un Corneille, un Racine, un La
Fontaine
, un La Bruyère, un Pascal, un Bossuet1729. Un
le plus gracieux mélange que puisse rêver l’imagination des hommes ;
fontaines
, dont l’onde est aussi pure que l’air dont elles
ondit que par cette larme. (Etude sur Virgile, Garnier frères.) La
Fontaine
Parler de La Fontaine n’est jamais un ennui, m
. (Etude sur Virgile, Garnier frères.) La Fontaine Parler de La
Fontaine
n’est jamais un ennui, même quand on serait sûr d
hoses qu’on ne sent jamais mieux que lorsqu’on a mûri soi-même. Ce La
Fontaine
qu’on donne à lire aux enfants ne se goûte jamais
e à vieillir, et de même que chacun en prenant de l’âge sent mieux La
Fontaine
, de même aussi la littérature française, à mesure
culier à celui qu’il proclame le premier de tous, à Molière. Aimer La
Fontaine
, c’est presque la même chose qu’aimer Molière ; c
mâle génie, le maître des maîtres. Mais pourquoi les distinguer ? La
Fontaine
et Molière, on ne les sépare pas ; on les aime en
itaire ennui1807, ceux qu’il a fait penser en les faisant douter ; la
Fontaine
, madame de Sévigné comme cousine et voisine ; plu
Il a toujours pensé comme moi des matrones inconsolables, » se dit la
Fontaine
. — « Et comme moi, des médecins assassins, » s’en
grin s’en donne à cœur-joie. En lisant cette fantaisie, on songe à la
Fontaine
; mais le fabuliste n’a pas l’humeur aussi noire
Sancho Pansa et sa femme. (Don Quichotte, part. II, ch. V.) 240. La
Fontaine
a dit sur la manie des titres : Se croire un per
angage qui captive les attentions. Comparer la Mort et le Mourant (La
Fontaine
). 512. On lit dans Montaigne : « Tout ce que
. Phédon, enrichi par un coup du sort, fait comme le trafiquant de La
Fontaine
: il attribue ses succès à son mérite, à son indu
a fable, il attribue ses malheurs à la fortune et à la société. » (La
Fontaine
et les fabulistes, Michel Lévy.) 747. La Bruyèr
pluriel, J’ai vu beaucoup d’hymens : aucuns deux ne me tentent. (La
Fontaine
) Je ne me satisfais d’aucunes conjectures. (Corne
ues siècles après qu’on ne la parlerait plus, pour lire Molière ou La
Fontaine
? Villon disait avec le vif accent du repentir :
ide (Péloponnèse, Morée). 840. Naïades, nymphes qui présidaient aux
fontaines
et aux fleuves. 841. Encore, toujours des Grâces
peux plus lire ni dans mon Virgile ni dans mon Horace, ni dans mon La
Fontaine
. Je me borne à décacheter les lettres des amis qu
peu de fantaisie dans ce parallèle. Les lions, dans les fables de La
Fontaine
, sont plus vivants et plus ressemblants que celui
4. Un petit trait de satire morale, en passant. Dans les fables de La
Fontaine
, l’âne joue presque toujours les rôles sacrifiés
reille du musicien. 1361. On dit plutôt : il se ressent. 1362. La
Fontaine
disait: La bagatelle, la science, Les chimères,
ù M. Sainte-Beuve vient de raconter la mort édifiante de Sacy. 1820.
Fontaine
(1625-1709) fut un des jansénistes les plus ferve
intelligence de l’apologue sans dire un mot d’Ésope, de Phèdre, de La
Fontaine
? Peut-on expliquer les règles de la tragédie san
consacre. « Il faut réjouir les vieillards. » Relisez la fable de La
Fontaine
sur le vieillard et les trois jeunes hommes.
ien du Louvre. (Casimir Delavigne,) 1. Frère : c’est un mot que La
Fontaine
n’aurait pas prononcé. « Saint François d’Assises
ux semblent consolés de notre présence ! » M. Saint-Marc Girardin, La
Fontaine
. 2. Descartes ne voyait dans les bêtes que des
aux Grecs et aux Latins, et le laissa entre les mains de Regnard. La
Fontaine
, supérieur à Ésope et à Phèdre, montra l’apologue
créon, nous ne citerons que l’Amour mouillé avec une imitation par La
Fontaine
, l’Amour piqué par une abeille, la Colombe et le
quise sensibilité et une douce mélancolie, et dans les plaintes de La
Fontaine
sur la disgrâce de Fouquet. 217. Qu’avez-vous à d
rbe à Duperrier sur la mort de sa fille ; Aux Nymphes de Vaux, par La
Fontaine
; A Philomèle, par J.-B. Rousseau ; les dernières
ngage qui captive les attentions. Comparer la Mort et le Mourant. (La
Fontaine
.) 2. On lit dans Montaigne : « Tout ce que vous
régler ses désirs : Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs. (La
Fontaine
, Élègie aux nymphes de Vaux.) 7. Charmante, se
é et conforme à la raison. »Racine lisait δρώντος, et non δρώντων. La
Fontaine
a inséré à la fin du premier livre de sa Psyché u
Molière écrit-il encore ce mot au commencement du Misanthrope, et La
Fontaine
, dans plusieurs de ses fables. 1. Cf. Virgile, É
présent par la prière et par de pieuses lectures. La fable et la
fontaine
Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la
e règle pour ne faire rimer que le refrain. Madame Deshoulières et La
Fontaine
ont, sous Louis XIV, fait bon nombre de ballades.
voie que il face16. Et Ysengrin est sus la glace ; Li sëaus est en la
fontaine
, Plain de glaçons a bone estraine. L’ève commence
emps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye. Rivière,
fontaine
et ruisseau Portent, en livrée54 jolie, Gouttes d
leurs trésors (1564) et Discours admirables de la nature des eaux et
fontaines
tant naturelles qu’artificielles, des métaux, etc
de l’esprit, mais on ne Lest jamais avec du jugement (cdlvi). La
Fontaine
(1621-1695) Pour la notice, voir page 516. U
r la notice, voir page 516. Une journée de voyage Lettre de la
Fontaine
a sa femme545 Notre seconde couchée fut Bella
oyer.... N’avez-vous point trouvé jolies les cinq ou six fables de La
Fontaine
qui sont dans un des tomes que je vous ai envoyés
é, n’est faite que pour l’aider à se communiquer davantage, comme une
fontaine
publique qu’on élève pour la répandre. Les cœurs
3 dans un bocage dont le silence n’était troublé que par le bruit des
fontaines
et par le chant des oiseaux. Le soleil n’en pouva
tin ; on aurait le gazon pour table et pour chaises ; les bords de la
fontaine
serviraient de buffet, et le dessert pendrait aux
cousine, on vous en donnera de toutes les façons. C’est un vers de La
Fontaine
. Mon Dieu, m’allez-vous dire, on a lu La Fontaine
C’est un vers de La Fontaine. Mon Dieu, m’allez-vous dire, on a lu La
Fontaine
; on sait ce que c’est que de Curé et le Mort 143
ellement (Imitation de Jésus-Christ 2147 liv. III, chap. ii.) La
Fontaine
(1621-1695) Né en 1621 à Château-Thierry, mort
yeux, louchant, majestueux ou mélancolique, et toujours personnel, La
Fontaine
a fait preuve d’une originalité inimitable que nu
r emporte sa raison. (Poésies nouvelles : Lettre à Lamartine.) La
Fontaine
C’est avec celui-là qu’il est bon de veiller ;
français et qui vienne du cœur ; Car n’en déplaise à l’Italie2763, La
Fontaine
, sachez-le bien, En prenant tout, n’imita rien. I
les perce-neiges2794 Et les violettes aux bois. Sur le cresson de la
fontaine
Où le cerf boit, l’oreille au guet, De sa main ca
e tribunal. Comparez la conclusion de l’Huître et les Plaideurs de La
Fontaine
(livre IX, fable ix), qui s’est certainement souv
us avons à peine besoin d’indiquer la comparaison avec la fable de La
Fontaine
, le Savetier et le Financier. 221. Quidam, mot
tions, par ordre de Louis XIV (1661-1664). Un oncle de la femme de La
Fontaine
, M. Jeanmart, substitut de Fouquet dans la charge
été exilé à Limoges, à la suite de l’arrestation du rurintendant. La
Fontaine
l’accompagna dans son exil, et adressa à sa femme
e Richelieu et Limoges. La première avait été Châtellerault. 547. La
Fontaine
a ainsi mélangé la prose et les vers dans un gran
ous Louis XIV et nous ne savons à quelle session fait ici allusion La
Fontaine
. 553. Lieutenant de robe courte, sorte d’offici
l’astrologie, etc. — L’éloquente raillerie que Molière — ainsi que La
Fontaine
(voir, plus bas, la note 5 de la page 76) — dirig
ne objection contre les prétentions de l’astrologie : c’est ce que La
Fontaine
a bien vu dans sa fable de l’Horoscope (VIII, xvi
pour désigner une lettre ou des lettres confiées à la poste. 698. La
Fontaine
(voir page 516) venait de faire paraître quelques
opulaire très connu, dont on trouvera une version dans la fable de La
Fontaine
le Berger et le Roi (livre X, fable 10). 1229.
. 1438. On lit en effet ces deux vers dans le Curé et le Mort de La
Fontaine
(Fables, VII, xi) : Monsieur le Mort, laissez-no
l’ère chrétienne) en a fait un épisode de ses Métamorphoses. Notre La
Fontaine
l’a racontée avec beaucoup de charme et beaucoup
qui désignait l’alouette et qui devint latin dans ce sens. 1573. La
Fontaine
, Fables, II, xiv (le Lièvre et les Grenouilles).
e nom a été presque toujours pris en mauvaise part. 1664. « Aimer La
Fontaine
, dit encore Sainte-Beuve un peu plus bas, c’est p
lière, le maitre des maîtres. Mais pourquoi irais-je les diviser ? La
Fontaine
et Molière, on ne les’ sépare pas ; on les aime e
d’une fable d’Esope, avec laquelle une fable de Phèdre, imitée par La
Fontaine
(la Lice et sa compagne, fable vii du livre II),
infinitif employé substantivement comme dans l’exemple célèbre de La
Fontaine
: « Vendre le dormir — comme le manger et le boir
nte, qui plait. Comparer cette dernière strophe à l’exclamation de La
Fontaine
dans le Songe d’un habitant du Mogol (Fables, XI,
, a été donnée par M. Jules Berthet dans son édition des Fables de La
Fontaine
. 2172. Il était, quand je l’eus. Emploi vraimen
ient du persan et par lequel on désignait le chah de Perse. 2180. La
Fontaine
affecte malicieusement de mettre au nombre des ch
lherbe et Racan ont fait des odes comme Horace, d’où l’allusion de La
Fontaine
. 2187. Que rien ne doit fuir, à qui rien ne do
ant, marchant avec la dignité d’un prélat. C’est dans Rabelais que La
Fontaine
a pris ce mot, non usité par les écrivains de son
om sujet (sut, pour il sut) était très fréquente au xvie siècle : La
Fontaine
, en reproduisant, ici cette construction archaïqu
siècle et dans la première partie du xviie , se trouve encore dans La
Fontaine
et dans Molière. 2225. Marquer quelqu’un, c’est
ux et oublié. On comparera avec profit à ces derniers vers ceux de La
Fontaine
dans le Songe d’un habitant du Mogol (Fables, liv
au jour. 2761. Molière l’a prédit. On prête à Molière ce mot sur La
Fontaine
, que tous ses contemporains n’estimaient pas à so
iques affectaient à l’égard des écrivains du xviie siècle. 2763. La
Fontaine
a parfois imité les conteurs italiens, mais avec
ar Sophocle. 2854. De la fourmi, qui « n’est pas prêteuse », dit La
Fontaine
dans sa célèbre fable la Cigale et la fourmi. 28
ans les ornements dont il est décoré, la plus riche variété : fleurs,
fontaines
, cascades, allées, berceaux, grottes, cabinets de
vers du septentrion, dites-moi quelles ombres, quel éventail, quelles
fontaines
vous pourraient si bien préserver à Rome des inco
son auteur. Cette qualité distingue particulièrement les écrits de La
Fontaine
et de Racine ; en lisant ces deux auteurs si parf
e de pouvoir égaler le charme de leur style. Quelques fragments de La
Fontaine
et de Racine pris au hasard nous offriront des mo
laisse à juger De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines… La
Fontaine
. Puisque le naturel du style consiste à rendre s
eu qu’on ne sait point servir Quand avec scrupule on l’adore ; Que La
Fontaine
fait sentir, Et que Vadius cherche encore. Il se
ue le nom de François Blondel qui acheva ce monument. Cette admirable
fontaine
, qu’on regarde si peu, et qui est ornée des préci
ses sculptures de Jean Goujon, mais qui le cède en tout à l’admirable
fontaine
de Bouchardon64, et qui semble accuser la grossiè
Les croit des courtisans français. Toi, favori de la nature, Toi, La
Fontaine
, auteur charmant, Qui, bravant et rime et mesure,
timent : Eclaire notre jugement Sur tes contes et sur tes fables. La
Fontaine
, qui avait conservé la naïveté de son caractère,
n genre de style peut rarement le changer quand il change d’objet. La
Fontaine
, dans ses opéras, emploie le même genre qui lui e
, si Bossuet a persiflé Pascal, et si l’un et l’autre ont mystifié La
Fontaine
, en abusant quelquefois de sa simplicité ? Avez-v
crois que si on s’est servi du terme d’instinct pour caractériser La
Fontaine
, ce mot instinct signifiait génie. Le caractère d
é ni au génie de Corneille et de Bossuet, ni à celui de Pascal, de la
Fontaine
et de Molière, ni à l’éloquente raison de Bourdal
t ils se mêlent et se combinent comme les éléments. Telle fable de la
Fontaine
, telle ode d’Horace, telle page de Cicéron, de Bo
es (1745-1774). Réflexions critiques sur quelques poètes La
Fontaine
. Lorsqu’on a entendu parler de La Fontaine, et
quelques poètes La Fontaine. Lorsqu’on a entendu parler de La
Fontaine
, et qu’on vient à lire ses ouvrages, on est étonn
et le brillant hors de la raison et de la nature. La simplicité de La
Fontaine
donne de la grâce à son bon sens, et son bon sens
je crois, dans son jour, ce que je viens de toucher en parlant de La
Fontaine
. S’il n’est pas ordinaire de trouver de l’agrémen
je dirai que Corneille a éminemment la force, Boileau la justesse, La
Fontaine
la naïveté. Chaulieu les grâces et l’ingénieux, M
sophes ? Qui a plus de jugement et de sagesse que Racine, Boileau, La
Fontaine
, Molière, tous poètes pleins de génie ? XXXV. Des
esse de Clèves, qu’on a su depuis être de Mme de La Fayette. 52. La
Fontaine
53. Boileau 54. Racine 55. Bossuet 56. F
61. Fleury 62. De Polignac. 63. De l’Académie française. 64. La
fontaine
des Innocents 65. Petit Carême, sermon sur l’hu
es. C’est ainsi que sont écrites presque toutes nos fables, depuis La
Fontaine
. Les vers croisés n’admettent guère aussi que les
était gravé le terrible sénatus-consulte. 1. Comparez la fable de La
Fontaine
sur le combat des Rats et des Belottes. 1. Le fr
ur ; Molière, quand il se faisait le panégyriste du Val de Grâce ; la
Fontaine
, quand il chantait le quinquina ou la captivité d
t excellentes ici. Parcourez de ce point de vue certaines pages de la
Fontaine
, de madame de Sévigné, de J. J. Rousseau et de so
el esprit ne bat la campagne ? Qui ne fait châteaux en Espagne ? La
Fontaine
. Voilà l’origine véritable du roman ; c’est le
e est pour male heure (mala hora, mauvaise heure). 3. Le lion de La
Fontaine
parle ainsi au moucheron : Va-t’en, chétif insec
Sage et avisé comme Franklin, épicurien aimable comme Horace et La
Fontaine
, Béranger éleva la chanson à la dignité de l’ode.
e aussi me poussant, Je tondis de ce pré la largeur de ma langue. La
Fontaine
. Iphigénie cherche à ébranler Agamemnon dans la
ns ses Éléments de littérature, nous fait comprendre combien notre La
Fontaine
l’emporte sur les fabulistes de l’antiquité par l
laisirs de cette lecture inépuisable ; et c’est dans les fables de La
Fontaine
, un genre d’agrément dont Ésope et Phèdre n’avaie
! » 1. Sont mis en mouvement par ses secousses. 2. Comparez à La
Fontaine
; le chat et les lapins. 3. Quatre fois trop gra
. C’est l’art de la greffe, mais il faut savoir le pratiquer. Car La
Fontaine
a dit : N’attendez rien de bon du peuple imitate
r ses recherches, et ses Discours admirables de la nature des eaux et
fontaines
, métaux, etc. ; — Olivier de Serres (1539-1619),
eulx que tu t’y addonnes curieusement, qu’il n’y ait mer, riviere, ny
fontaine
dont tu ne congnoisses les poissons : tous les oy
il y aura de singulier autour de luy, il le verra ; un bastiment, une
fontaine
, un homme, le lieu d’une battaille ancienne, le p
ses ouvrages, intitulé : Discours admirable de la Nature des Eaux et
Fontaines
, tant naturelles qu’artificielles ; des Métaux, d
bien, Dieu mercy. Il fait icy le plus beau temps du monde. Toutes les
fontaines
de mon grand jardin sont toutes achevées et ma ba
ère atteint la perfection de la comédie ; Racine, de la tragédie ; La
Fontaine
, de la Fable : nous retrouverons ailleurs les che
yauté. » On ne peut reprocher à Louis XIV que son peu de goût pour La
Fontaine
, dont les contes le choquaient peut-être comme le
a, jansénistes et protestants, femmes et poètes, Mme de Sévigné et La
Fontaine
(voir Fables, X, 1). Où et comment Descartes c
Réflexions et Maximes (1665), ce « canal » transparent, comme dit La
Fontaine
(I, 11), où nous n’aimons pas à nous voir. L’aute
s lettres à ses fils ; avec une affectueuse urbanité des lettres à La
Fontaine
, à Boileau. Il a, en sa qualité d’historiographe
on humeur et sans les redoubler de son accent, un anecdotier comme La
Fontaine
était un sablier » (Sainte-Beuve), frondeur en po
ue le nom de François Blondel qui acheva ce monument. Cette admirable
fontaine
qu’on regarde si peu, et qui est ornée des précie
sculptures de Jean Goujon526, mais qui le cède en tout à l’admirable
fontaine
de Bouchardon527, et qui semble accuser la grossi
Amour qui marche à leur suite Les croit des courtisans français. La
Fontaine
, qui avait conservé la naïveté de son caractère,
ons sur de très-beaux ponts et qu’on désirait en vain des places, des
fontaines
, des statues et les monumens qui font la gloire d
allois demandant si l’on avoit vu les cornes de la brunelle, comme La
Fontaine
demandant si l’on avoit lu Habacuc556. Au bout de
dienne (1791). Les paysages dans la poésie On peut dire que La
Fontaine
a donné à chaque fable un paysage. Il avoit puisé
— Moi ! point du tout, me répondit-il ; je suis un vieux lapin de La
Fontaine
. » Oh ! pour le coup, je tombai de mon haut. Je m
il s’en trouvoit encore. Il me promit de me dire ce qu’il disoit à La
Fontaine
, et de me mener chez ses vieux amis. Il m’y mena
ns mes bois, à mes champs et à mon verger. J’élèverai une statue à La
Fontaine
, et je passerai ma vie avec les bêtes de ce bonho
eaux que l’on entend de toutes parts, comme si l’on était auprès des
fontaines
de Blandusie ou d’Egérie672. Du haut des collines
Syracuse et Paris ; tout badaud que je suis, je préfère Aréthuse à la
fontaine
des Innocents. Ce royaume que nous avons pris n’e
croyaient sincèrement au droit souverain de Louis XIV ; Molière et La
Fontaine
frondaient librement ses courtisans aussi bien qu
e et par l’action des guerres civiles. Pascal, Molière, Corneille, La
Fontaine
, Racine, ces brillantes, lumières avaient success
lule de Versailles, à côté de son Horace, de son Virgile et de son La
Fontaine
, il lisait les Vies des Pères des Déserts, tradui
; il chante le ménage des deux Corneille, il célèbre et paraphrase La
Fontaine
en des vers qui se sentent de la lecture habituel
ses livres sur la vie et les œuvres de Jean-Jacques Rousseau, sur La
Fontaine
et les fabulistes, sont sortis de ses leçons publ
zac est une autre « comédie à cent actes divers, » comme le disait La
Fontaine
de ses fables. Il l’a lui-même intitulée la Coméd
anc. Ma tête chenue. dit Boileau. 3. Conversari, vivre avec. Cf. La
Fontaine
, Fables, XI, 7. Depuis converser a pris en outre
sula Utopia, 1516). 18. Bruyères de terrains incultes. 19. Voyez La
Fontaine
, Fables V, 20. 20. Pays de fantaisie. 21. Plei
ntrepartie de levant ; taillis, de haulte fustaye. etc. 30. Voyez La
Fontaine
Fables, IX 19. Robin est le nom d’un berger des P
rmine. 68. Désigne la conciergerie du Palais, à Paris. 69. Voyez La
Fontaine
Fables, VIII. 16. 70. Jeu de mots sur Sergent, o
parure des femmes. — Le mot se trouve dans Regnier, et encore dans La
Fontaine
. 235. L’ambassadeur d’Espagne avait conseillé de
ontaigne). — D’où s’éclater : Le mât, chargé de voiles, s’éclata (La
Fontaine
, IV, 18). On disait encore au dix-huitième siècle
nn., I, 13). 440. Ellipse, pour : on croyait que la naïveté… Cf. La
Fontaine
, VIII, 2 : Si quelque chat faisait du bruit, Le
ay, ou Bidpay, fabuliste indien, traduit en hébreu, puis en latin. La
Fontaine
l’a cité et imité. 519. Voir page 14, note 4. 5
ques sur la musique. 523. Les pays de religion mahométane. 524. La
Fontaine
a dit (II, 1) : Les délicats sont malheureux ; R
ume. 556. Le 8° des 12 petits prophètes d’Israël. Légère erreur : La
Fontaine
, préoccupé de la lecture qu’il venait de faire de
e exundat (Ibid.). 622. De Oratore, XXII. 623. C’est ce que dit La
Fontaine
de l’apologue (Fables, VII, dédicace, v. 7). 624
672. On sait que Rome est la ville du monde la plus arrosée par des
fontaines
publiques, la plupart monumentales. 673. Virgile
es restes de Kléber et de Desaix. Ce projet n’eut pas de suite. — Une
fontaine
fut élevée à Desaix en 1803 sur la place Dauphine
lbert était mort, Louvois était mort, Arnauld aussi, et Racine, et La
Fontaine
, et madame de Sévigné ; tout à l’heure va tomber
969. Sorte d’anémone. 970. Sorte de mousses qui croissent dans les
fontaines
. 971. 1° Garde-côte, vaisseau chargé de surveill
ttribuait Zaïde, roman dont l’auteur est madame de la Fayette. 3. La
Fontaine
. 1. Boileau. 2. Racine. 3. Appeler Corneille l
ssent instruits. C’est trop d’hyperbole. J’aime mieux la malice de La
Fontaine
disant : Le fils de Jupiter devait, par sa naiss
n a sa part. 4. Grand’erre, grand train. Erre, d’iter, est dans La
Fontaine
: Le dieu qui s’enfuit à grand erre. On disait au
serait que deux mots. C’est mon signe de vie que d’écrire, comme à la
fontaine
de couler. Je ne le dirais pas à d’autres, cela p
des deux siècles, du xvie et du xviie , le style de Molière et de la
Fontaine
, dans les vers, de Pascal, de Bossuet, de Fénelon
. Ainsi, un dialecticien dira d’un ami : C’est un autre nous-même. La
Fontaine
donnera à sa définition cette forme gracieuse :
ez nous, les coloristes datent du xix e siècle. Exceptons pourtant La
Fontaine
; il est hors de pair. 4. Lisez l’Hirondelle, de
ur du vrai. Platon. Que le bon soit toujours camarade du beau. La
Fontaine
. Rien n’est beau que le vrai ; le vrai seul est
osa ces fables ingénieuses qui se soutiennent dans le voisinage de La
Fontaine
; ces Dialogues des morts où l’histoire est moral
s qu’il vous fasse oublier la cour. Bourbon est pour lui la véritable
fontaine
de Jouvence, où je crois qu’il se plonge soir et
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