res développent leurs feuilles et commencent à laisser épanouir leurs
fleurs
; ils se dispersent dans toute l’étendue de nos c
e toucher le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de
fleurs
en fleurs ; il a leur fraîcheur, comme il a leur
le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de fleurs en
fleurs
; il a leur fraîcheur, comme il a leur éclat ; il
sans action. On le voit s’arrêter ainsi quelques instants devant une
fleur
, et partir comme un trait pour aller à une autre
au la darde hors de son bec, et la plonge jusqu’au fond du calice des
fleurs
pour en tirer les sucs. Rien n’égale la vivacité
ombats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une
fleur
, et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent l
storale où circule la flamme de la passion, mais peinte dans toute la
fleur
de la grâce adolescente et avec le charme de l’in
ons semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de
fleurs
et de verdure ! Cependant, les vents balançaient
ouce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des
fleurs
et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces g
Un pèlerinage au tombeau de Jean-Jacques Les feuilles et les
fleurs
de la plupart des végétaux reflètent les rayons d
paraissaient et disparaissaient tour à tour à travers ces massifs de
fleurs
, et ressemblaient aux ombres fortunées des Champs
ent et l’enferment dans une petite cage, l’étouffent de gâteaux et de
fleurs
, croyant le rendre plus heureux par leurs caresse
en replis tortueux, Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée, De ses
fleurs
qu’elle effeuille embaume mes cheveux. À la mol
liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son lit de
fleurs
l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couron
ier. Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes, Et les
fleurs
du berceau de ces lieux sont absentes ; Sur la ve
ge encor, je vois la France Contempler mes tableaux et leur jeter des
fleurs
. Jeune postérité d’un vivant qui vous aime ! Me
e n’avait point connue jusqu’alors. 2. La nonpareille est une petite
fleur
, digne des colibris. 3. Je lis dans l’Oiseau, d
’à ce que, tête basse, il plonge du poignard de son bec au fond d’une
fleur
, puis d’une autre, en tirant les sucs, et pêle-mê
i ? contre un gros oiseau qu’il poursuit et chasse à mort, contre une
fleur
déjà dévastée à qui il ne pardonne pas de ne poin
lle est intitulée la Fleur du souvenir, parce qu’elle a pour sujet la
fleur
qui s’appelle Souvenez-vous de moi. On m’a conté
pelle Souvenez-vous de moi. On m’a conté qu’en Helvétie, Louise, une
fleur
à la main, Près de Lisbeth, sa douce amie, Un jou
vage Roule et l’entraîne dans son sein. Jetant alors sur le rivage La
fleur
qu’elle tenait en main : « Adieu, dit-elle, mon a
u’elle tenait en main : « Adieu, dit-elle, mon amie, Garde bien cette
fleur
chérie ; Souviens-toi
retient à la vie ; Vivre, ah ! pour elle, c’est mourir. Elle garda la
fleur
fidèle ; Et depuis, cette fleur s’appelle
our elle, c’est mourir. Elle garda la fleur fidèle ; Et depuis, cette
fleur
s’appelle Souviens-toi
doit te faire naître Est celui qui doit te flétrir. Thémire est une
fleur
nouvelle Qui subira la même loi ; Rose, tu dois b
sont un écrin où brillent des joyaux exquis. Élégant et fin, comme la
fleur
sauvage des bruyères, il rappelle René, son compa
vieux puits la servante allant emplir ses cruches3, Et le courtil en
fleur
où bourdonnent les ruches4, Et l’aire, et le lavo
sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de
fleurs
Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ;
iseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les
fleurs
: tout respire la joie et la vie dans le séjour d
’un papillon que l’air froid du matin fait périr dans le calice d’une
fleur
, sont deux époques semblables dans le cours de la
Il a comparé quelques-uns de ses poëmes à un vase athénien rempli des
fleurs
du Calvaire 4. Les épis du pauvre Moisso
s déjà dévoilée, Et sourit au soleil sous la brune envolée. Entre les
fleurs
, Psyché, dormant au bord de l’eau, S’anime, ouvre
nt de son front ses longs cheveux, Psyché Écarte l’herbe haute et les
fleurs
autour d’elle, Respire, sent la vie, et voit la t
e chez vous le plaisir, pour parer ses conquêtes, Rêve, au mépris des
fleurs
, l’or et les diamants ; Que vous refuseriez l’amo
ameau des nouvelles années Porte un fruit corrompu, sans avoir eu des
fleurs
. Mais je vous connais mieux, malgré votre silence
ignore, Égarer à l’écart nos pas et nos discours ; Et couchés sur les
fleurs
, comme étoiles semées, Rendre en si doux ébats le
hivers perdu sa robe verte, Et deux fois le printemps l’a repeinte de
fleurs
, Sans que d’aucun discours ma douleur se console,
écembre a les plaines ternies1, Et le centième avril les a peintes de
fleurs
, Depuis que parmi nous leurs brutales manies2
iseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les
fleurs
; tout respire la joie et la vie dans le séjour d
’un papillon que l’air froid du matin fait périr dans le calice d’une
fleur
, sont deux époques semblables dans le cours de la
même Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur ! l’été sans
fleurs
vermeilles, La cage sans oiseaux, la ruche sans a
x étaient partis pour les bocages, Et, joyeux, s’en étaient allés, de
fleur
en fleur, Chercher la liberté, bien loin, — ou l’
partis pour les bocages, Et, joyeux, s’en étaient allés, de fleur en
fleur
, Chercher la liberté, bien loin, — ou l’oiseleur4
nt de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux
fleurs
de joyeuses abeilles, Viennent s’abattre en foule
e fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la
fleur
qui recèle le miel. Toute aile vers son but inces
ombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à
fleurs
rouges, tout festonné de guirlandes d’apios, et q
mystérieux des dons de la nature ; Alambic distillant l’herbe et les
fleurs
pour nous ; Mamelle appétissante où boit la soif
de ; le bouvreuil se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une
fleur
de poupre et d’azur. Ces objets étaient répétés d
partie de son sein étaient découverts. On voyait dans ses cheveux une
fleur
de magnolia fanée… Ses lèvres, comme un bouton de
hautes fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs6 resplendissent de
fleurs
qu’on prendrait pour des papillons d’or posés sur
flent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs
fleurs
ou parés d’un naissant feuillage. Les bois, les v
n bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des
fleurs
naissantes dans sa main, quelquefois une coupe pl
ne forêt entièrement dégarni d’arbres. 6. Ajonc, arbuste épineux, à
fleurs
jaunes. 1. Carminées est un mot inventé par Cha
son sein ; que de trésors ignorés ! que de richesses nouvelles ! Les
fleurs
, les fruits, les grains perfectionnés, multipliés
; l’espèce humaine, maintenant affaiblie, mutilée, moissonnée dans sa
fleur
, germera de nouveau et se multipliera sans nombre
e toucher le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de
fleurs
en fleurs : il a leur fraîcheur, comme il a leur
le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de fleurs en
fleurs
: il a leur fraîcheur, comme il a leur éclat ; il
sans action. On le voit s’arrêter ainsi quelques instants devant une
fleur
, et partir comme un trait pour aller à une autre
ombats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une
fleur
et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent le
t au-dessous de nous dans une perspective lointaine, et un gazon sans
fleurs
nous restait comme un dernier vestige de grâce et
isa la parure ; Et, pour tout dire enfin, le charmant colibri Qui, de
fleurs
, de rosée et de vapeurs nourri, Jamais sur une ti
r, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les
fleurs
qu’on lui jetait. » 1. Allusion aux chicanes d
ce à une contrée, dont on a loué les charmes, — de ces émanations des
fleurs
qui rebutent par leur abondance, etc. Que donne à
bellie de tous les charmes du style. Quand vous aurez décrit l’humble
fleur
, vous lui adresserez la parole, et l’inviterez à
bis et d’émeraudes. — Il ne se pose point à terre — … Il vit avec les
fleurs
et de leur nectar. — C’est dans les contrées les
doublés. — Ils se battent entre eux. — Impatients, s’ils trouvent une
fleur
fanée, ils la maltraitent. — Ils n’ont point d’au
evenait nécessaire. Alors l’éternel jardinier qui fait fructifier les
fleurs
de tous les mondes, envoya un ange pour recueilli
ciel a révélés à la terre. Ces trois anges entourèrent tendrement la
fleur
, tandis que le premier, d’une main délicate, enle
it-elle pas maintenant et germer et fleurir ! Mais combien les autres
fleurs
envièrent le sort de celle-ci ! Elles qui demeura
core dans ces lieux, à la merci des saisons changeantes ! Comment des
fleurs
pourraient-elles ne pas désirer les beaux jours !
n éclat céleste ; déjà s’en exhalait un parfum suave qu’enviaient les
fleurs
d’alentour : quelques-unes même pensaient qu’une
n’était pas faite pour prendre un tel essor… En effet, tandis que ses
fleurs
prématurées s’efforçaient de s’épanouir, ses frêl
s doux de tous les anges, l’amour maternel. Tous trois environnent la
fleur
bien aimée, et, fixant sur elle leurs tristes et
ait dans les régions où règne un perpétuel matin. Les compagnes de la
fleur
chérie voient encore cette fois avec regret l’ang
plante majestueuse ; 3º par l’éclat des couleurs et les parfums de la
fleur
; 4ºpar l’hiver ; 5º par l’éternel jardinier ; Cº
e précieuse à recueillir ; 8º par la tige flétrie ; 9º par les autres
fleurs
que les anges n’arrachent point. Quand vous aurez
lui propose de s’amuser avec lui ; mais i insecte ailé répond que les
fleurs
viennent de naître et qu’il faut travailler — … P
heveux flottent… Sa peau n’est pas ternie… La vie lui paraît semée de
fleurs
… Le chagrin ne l’a point encore atteint —..… La d
e lui manque-t-il ? Avis. Style un peu grave, d’où vous bannirez les
fleurs
et les figures. N° 104. — Une Vallée Dieu m
le rapidement est très poissonneux40 — … Les fraîches vapeurs,.., les
fleurs
, les oiseaux, les fruits, le repos41… les bêtes f
du Cancer et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur… La
fleur
, la feuille, l’herbe, la source — tout se dessèch
e tout ce qu’elle a d’horreurs et de beautés. Vaste horizon, verdure,
fleurs
, moissons, ruisseaux, cascades, lacs, fleuves, to
— nous sommes entraînés — … On se console parce qu’on trouve quelques
fleurs
— … On voudrait se reposer — … Mais non, il faut
gne54 — … Cependant le soleil… l’ombre fuit — … Le vent fraîchit… les
fleurs
boivent la rosée — …Oh ! Combien l’âme est émue55
de son voile sert d’asile à un nid de fauvettes… Elle chante. — mille
fleurs
couronnent sa tête88 — Abeilles et papillons suce
épis les couches dans la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa
fleur
. Superbe et l’œil brillant d’orgueil et de valeur
ses, de jeunes crocodiles s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de
fleurs
; et la colonie, déployant au vent ses ailes d’or
famille qui n’avait qu’un petit coin de terre — … Mais en semant des
fleurs
dans les moissons, en couvrant la prairie de papi
… Cérès paraît — … Dénouement. « Loïs, dit-elle, sois la plus belle
fleur
des Gaules. » Et elle change en lis le bel enfant
s et le chardon. Terminez par une petite allocution de Cérès aux deux
fleurs
. N° 162. — Claude Frollo Exposition. Quasi
glais avaient tué — … il lui montra le soleil levant et des arbres en
fleurs
, et voulut savoir si ces objets lui faisaient pla
père, en le revoyant, eût encore de la joie à revoir le soleil et les
fleurs
— … N° 170 et 171. — Les Balances Expositi
était prêt à recevoir le corps, avec les feuilles de genièvre et les
fleurs
dont on le couvre. Alexandre examine le défunt, e
jours déposer sur la tête de la madone, une couronne des plus belles
fleurs
de la vallée — … Elle avait appris à son fils, dè
oi partir ? — Tu dédaignes maintenant nos agneaux — … Tu méprises les
fleurs
que tu aimais tant — … Tu vas dans des routes inc
273. N° 222. — Mort de Polyphonte La victime était prête et de
fleurs
couronnée ; L’autel étincelait des flambeaux d’hy
ux sera vaincu et obligé de fuir, aux yeux de la Grèce, couronnant de
fleurs
les tombeaux des Spartiates. Et l’immortalité qui
ation, 1ère partie. Il compare la famille à un parterre émaillé de
fleurs
, dont les unes sont écloses et vigoureuses, et le
ait ravagé par une main cruelle, il regretterait plutôt les premières
fleurs
que les secondes. L’avocat fait l’application de
un homme mûr, il fera parler la raison. Son adversaire a présenté des
fleurs
, il va présenter des fruits ; car du salut de Cal
rdre de la procession. 52. Chemins rustiques que suit la procession,
fleurs
et feuillages qui la bordent, oiseaux qui chanten
de la chambre à coucher, chaise, table, âtre, bâton, chapeau, livres,
fleurs
artificielles pour les fêtes, etc. Terminez par l
y voit une menace de Dieu. 88. Nommez quelques-unes des plus belles
fleurs
. 89. Le Sirius est l’étoile la plus brillante du
cause de sa mauvaise santé, continuer la prédication, et mourut à la
fleur
de son âge. 117. L’humble Oratoire bâti par sain
d nombre d’aurores qu’on ne pouvait les compter. Quelques-unes de ces
fleurs
artificielles ont conservé de la fraîcheur et de
sous ses mains1. Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone2 ; Chaque
fleur
du printemps était un fruit d’automne. Il savait
un moment ; C’est ce parfum dans l’air exhalé doucement ; C’est cette
fleur
qu’on voit négligemment éclore, Et qui, prête à s
gne est encore riante et couverte de gazons ; les petits pois sont en
fleurs
; on trouve dans les jardins la rose, l’œillet, l
ais j’aime la Voulzie, et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de
fleurs
ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souv
’avez tout donné : la vie et la lumière, Le blé qui fait le pain, les
fleurs
qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma
t sa compagne enfin va dans chaque cité Porter aux teints flétris les
fleurs
de la santé. Il marche sans broncher au bord du p
chercher l’asile où ta cendre repose ; J’irai d’une modeste
fleur
Orner ta tombe respectée, Et, sur la pie
Qui donc toujours vous rouvre en nos cœurs presqu’éteint, Ô lumineuse
fleur
des souvenirs lointains ? En classe, un banc de c
Leur goût voltige2, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la
fleur
d’un sujet3, Vole bientôt sur un nouvel objet. Da
os merveilles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de
fleur
en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrage
lles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en
fleur
et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font
recommande Fénelon : « Il ne faut prendre, si je ne me trompe, que la
fleur
de chaque objet, et ne toucher jamais que ce qu’o
ons semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de
fleurs
et de verdure ! Cependant les vents balançaient s
ouce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des
fleurs
et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces g
paraissaient et disparaissaient tour à tour à travers ces massifs de
fleurs
, et ressemblaient aux ombres fortunées des Champs
en replis tortueux, Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée, De ses
fleurs
qu’elle effeuille embaume mes cheveux. A la molle
— ou bien obtenant du ciel, pour apaiser sa marâtre, le changement en
fleurs
admirables, au milieu de l’hiver, de quelques mor
des prairies, les bocages tranquilles, les moissons jaunissantes, les
fleurs
, les fontaines, les oiseaux, la fraîcheur du mati
nstinct des animaux ou de la nature des choses insensibles, comme les
fleurs
, les ruisseaux, les fontaines, etc. ; ainsi qu’on
st encore au village ; mais la femme sensible et tendre qui parle aux
fleurs
, aux ruisseaux, aux moutons, n’est pas une de nos
Elle ne mêle point de diamants à sa parure, mais elle a un chapeau de
fleurs
. 166. Quels sont les poètes bucoliques les plus c
Assoupis, Assoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la
fleur
de sa vie innocente. Apollon, si jamais, échappé
baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et
fleurs
, Sans plus penser à lui, le mangent, s’il est ten
ssants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de
fleurs
, Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces
fleurs
au parfum enivrant qui auraient trompé les abeill
gloire, c’est d’avoir gardé, cultivé et développé dans sa grâce et sa
fleur
le seul germe vivace qui restait du moyen âge, ce
l’école nouvelle, se réconcilia avec eux en souriant, et reçut leurs
fleurs
sur sa tombe ; c’était un acte de reconnaissance
, cl suivent l’autre, celle de l’afféterie italienne ; ils sèment des
fleurs
du sentiment ces « petits sentiers tout parfumés
e colère, et, heureux jusqu’au bout, il s’endormit et mourut sous les
fleurs
sans épines que ses vainqueurs, généreux sans dan
à ce bord estranger Je veisse ma franchise en poison se changer Et la
fleur
de mes ans en l’hyver de ma vie. (Regrets, sonn
Mais malaisé de faire mieux. Quand il mourut on couvrit sa tombe de
fleurs
et de vers. R. Garnier fit une élégie, Bertaut un
jamais écrire. Sa renommée de surprise a été un feu de paille ; les
fleurs
hâtives de sa poésie se sont desséchées, et avec
a branche au mois de may la rose En sa belle jeunesse, en sa premiere
fleur
, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand
mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de laict, ce pannier plein de
fleurs
, Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que ros
beautez laissé chcoir ! O vrayment marastre Nature, Puisqu’une telle
fleur
ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si
verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste
fleur
, la vieillesse Fera ternir vostre beauté163, (O
a. Adieu, vieille forest, adieu testes sacrees, De tableaux et de
fleurs
autrefois honorees, Maintenant le desdain des pas
t m’estourdiroit la teste184. Puis, du livre ennuyé, je regardois les
fleurs
, Feuilles, tiges, rameaux, especes et couleurs, E
erds, Jaunes, pers, Qui, d’une humeur248 bigarree, Emaillent de mille
fleurs
De couleurs Leur parure diapree249 ; Avril, l’ho
n Qui du sein De la nature desserre250 Une moisson de senteurs Et de
fleurs
Embasmant251 l’air et la terre. Avril, la grace
temps nouveau L’essaim beau De ces pillardes avettes256 Volleter de
fleur
en fleur Pour l’odeur Qu’ils mussent257 en leurs
uveau L’essaim beau De ces pillardes avettes256 Volleter de fleur en
fleur
Pour l’odeur Qu’ils mussent257 en leurs cuissette
orsque tout rit aux champs, et que les prez joyeux Peignent de belles
fleurs
leur riante verdure ; Pres du Clain293 tortueux,
334 de mon malheur ta vie. Ne consomme ton âge à conduire mes pas, La
fleur
de ta jeunesse avec moy n’use pas, Retire toy, ma
s bien-heureuse De revivre avec gloire en ceste mort honteuse ? Si la
fleur
de mes jours se flestrit en ce temps, Elle va ref
ons aux parfums, aux couleurs, Sans chercher les vertus des odorantes
fleurs
. L’abeille toutesfois, ouvriere sacree, En tire l
us ; Portez une lanterne aux cachots de nature, Sçachez qui donne aux
fleurs
ceste aimable peinture610, Quelle main sur la ter
toit aux roses tant pareille Qu’eussiez douté si la belle prenoit Des
fleurs
le teint, ou si elle donnoit Aux fleurs le sien,
douté si la belle prenoit Des fleurs le teint, ou si elle donnoit Aux
fleurs
le sien, plus beau que mille choses : Un mesme te
ime rose issoit651… Et dis ainsi : las ! à peine sont nees Ces belles
fleurs
, qu’elles sont jà fanees ; Et, tant de biens que
oyons fleurir, Un mesme jour les fait naistre et mourir : Mais si des
fleurs
la beauté si peu dure, Ah ! n’en faisons nulle pl
est d’autant de duree Comme d’un jour la longueur mesuree… Or, si ces
fleurs
un seul instant ravit, Ce neanmoins652, chacune d
rlande de Julie, que tressèrent en vingt-neuf madrigaux sur autant de
fleurs
bon nombre de poètes, y compris Corneille, et que
ces premières poésies (les Larmes de saint Pierre, 1687 ; Bouquet de
Fleurs
de Sénèque, odes morales, 1590), dans lesquelles,
éclat quelque peu dur, mais il a son étincelle, et parfois aussi ses
fleurs
. Ses fresques magistrales sont, en somme, — malgr
decembre a les plaines ternies, Et le centieme avril les a peintes de
fleurs
, Depuis que parmy nous leurs brutales manies712
venance ? Helas ! je vieilliray sans aucune esperance, Comme fait une
fleur
en un champ deserté, Qui reste à la mercy des rig
t d’un jeune courage affronter le trépas. J’ai vu mille beautés en la
fleur
de leur âge, À qui jusqu’aux tyrans chacun rendoi
e fond d’abord et du sel gaulois qui l’a avivé, de la moelle et de la
fleur
des anciens qui l’ont revêtu de force et de grâce
ent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l’envi la
fleur
de mes années. L’usage des vrais biens répare
erveilles, Je suis chose légère877, et vole à tout sujet ; Je vais de
fleur
en fleur, et d’objet en objet ; À beaucoup de pla
, Je suis chose légère877, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en
fleur
, et d’objet en objet ; À beaucoup de plaisir je m
prit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes
fleurs
y sont roses885. On me dit là-dessus : De quoi vo
argement sur l’idée, sans petites façons de ire, sans pointes et sans
fleurs
, en un puissant épanouissement de verve, de force
z plus ? C’est ici que souveut, errant dans les prairies, Ma main des
fleurs
les plus chéries Lui faisoit des présens si tendr
e, Le fils de Jupiter passe ici pour un homme. Nous n’allons point de
fleurs
parfumer son chemin : Il nous trouve partout les
plume, vif, souriant, ailé ; il faut seulement regretter que sous la
fleur
brillante de cette poésie une pointe licencieuse
si une industrie patiente à « composer et à assembler de différentes
fleurs
» (c’est le poète qui nous le dit) le « miel qu’i
uis ; Et, semblable à l’abeille en nos jardins éclose, De différentes
fleurs
j’assemble et je compose Le miel que je produis10
sidérable et multiple qu’est-il resté ? Des poésies légères, quelques
fleurs
de grâce et d’esprit qu’on détache et sème çà et
C’est une presse ! En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la
fleur
; Plus on tue, et plus il s’en présente. Ils vont
infamie, Comme un gredin1081 que la main de Thémis À diapré de nobles
fleurs
de lis Par un fer chaud, gravé sur l’omoplate. Tr
il se promène Dans les cercles divers, sans gêne, sans lien ; Il a la
fleur
de tout, n’est esclave de rien… ARISTE. Vous le c
i-même Abufar ou la Famille arabe (1795). Puis, vieux, il cultiva ses
fleurs
dans « son petit parterre », planta ses choux dan
s douleurs, Et ne laisse dans ma pensée Que ta paix, tes flots et les
fleurs
. Près de toi l’âme recueillie Ne sait plus s’il
ses passagères, Ils ont les grâces mensongères Et le sort des rapides
fleurs
. Leur plus long règne est d’une aurore ; Mais le
eune poésie ! Quel bois est aujourd’hui ta retraite choisie ? Quelles
fleurs
, près d’une onde où s’égarent tes pas, Se courben
: Il revient en dansant ; il ramène l’amour ; L’ombre, les prés, les
fleurs
, c’est sa douce famille, Et Jupiter se plaît à co
Des vers, s’ouvrant en foule aux regards du soleil, Sont ce peuple de
fleurs
au calice vermeil, Et les monts, en torrents qui
uissant népenthès, oubli de tous les maux1236 ; Il cueillait le moly,
fleur
qui rend l’homme sage1237 ; Du paisible lotos il
mmes, enfants, les rameaux à la main, Et vierges et guerriers, jeunes
fleurs
de la ville, Chantaient. « Viens dans nos murs, v
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages,
Fleurs
, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
Ce vent doux qui frémit sur les vagues brillantes ; Ce long tapis de
fleurs
, déployé sur les prés ; Ces collines, ces tours,
sans, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre, et des
fleurs
; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de
fleurs
, brille enfin renaissante ; Lorsque du renouveau
se J’irai chercher l’asyle où ta cendre repose ; J’irai d’une modeste
fleur
Orner ta tombe respectée, Et sur la pierre encor
tructeurs Par les traces les plus impures ; Outrager les plus tendres
fleurs
Par ses baisers ou ses morsures ; Enfin chez soi,
t de petits drames philosophiques découpés en scènes dans un décor de
fleurs
et dans des chœurs de danses et de chansons : Am
bjets reprendre leurs couleurs, Et les prés reverdir, et renaître les
fleurs
, Et se rougir au loin les bois aux mille têtes !
ne âme que j’ignore Aurait compris mon âme et m’aurait répondu !… La
fleur
tombe en livrant ses parfums au zéphyre ; À la vi
’air roule son étincelle, Et que tout sous mes pas devient lumière ou
fleur
; Quand tout chante ou gazouille, ou roucoule ou
la terre, Ouvre les flancs de cette mère Où germent les fruits et les
fleurs
; Comme l’enfant mord la mamelle, Pour que le lai
pendant le printemps, qui n’est qu’un court sourire, Enivre de leurs
fleurs
le vent qui les respire. Des monts tout blancs de
piques, Et les rouges lanciers fourmillant dans les piques, Comme des
fleurs
de pourpre en l’épaisseur des blés ; Non, ce qui
ule, V1358.) Nuits de juin L’été, lorsque le jour a fui, de
fleurs
couverte La plaine verse au loin un parfum enivra
it pour le troupeau qui bêle, Où le chevreau lascif mord le cytise en
fleurs
, Où chante un pâtre assis sous une antique arcade
a pâli, Couronné d’oliviers, se montre Nephtali ; Dans des plaines de
fleurs
magnifiques et calmes, Jéricho s’aperçoit, c’est
.) La terre avant le déluge La terre était riante et dans sa
fleur
première1370 ; Le jour avait encor cette même lum
a forêt, plus féconde, ombrageait, sous ses dômes, Des plaines et des
fleurs
les gracieux royaumes, Et des fleuves aux mers le
ance audacieuse et fantasque, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une
fleur
. Ce fut une première échappée de jeunesse sous
mes vœux insensés éternelle patrie, J’étais né pour ces temps où les
fleurs
de ton front Couronnaient dans les mers l’azur de
pour symbole une plante brisée, Humide encore de pluie et couverte de
fleurs
. Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ? N’es-tu
ton verre, Si tu n’avais senti le prix de la gaîté ? Aimerais-tu les
fleurs
, les prés et la verdure, Les sonnets de Pétrarque
de Musset et la « Tristesse d’Olympio » de Victor Hugo. Le pot de
fleurs
. Sonnet Parfois un enfant trouve une petite g
er il prend un pot de porcelaine Orné de dragons bleus et de bizarres
fleurs
. Il s’en va. La racine en couleuvres s’allonge,
insi germa l’amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu’une
fleur
de printemps ; C’est un grand aloès dont la racin
ar le vent portée en ce monde parvient ; Et le poète, assis près des
fleurs
sur la grève, Écoute ces accents fugitifs comme u
rochers anguleux ; Voilà l’immense domaine Où promène Ses caprices,
fleurs
des airs, La demoiselle nacrée1435, Diaprée De re
sol. Une abeille surprise, humide de rosée, Déserte en bourdonnant sa
fleur
demi-brisée. Plus loin c’est une source entre les
ieux puits la servante allant emplir ses cruches Et le courtil1451 en
fleur
où bourdonnent les ruches, Et l’aire, et le lavoi
deux ans de poignantes douleurs Je revis ma Bretagne et ses genêts en
fleurs
, Lorsque, sur le chemin, un vieux pâtre celtique
sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de
fleurs
Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ;
us des landiers : Première heure du jour, lorsque, sur la colline, La
fleur
lève vers toi sa tige verte et fine, Que mille br
dé leurs nids pour emplir ta corbeille ; Et je t’aurais donné plus de
fleurs
qu’une abeille N’en peut voir en un jour. Puis,
Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de
fleurs
ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souv
ma fenêtre Vient secouer un parfum de forêts. Marcher à deux sur les
fleurs
et la mousse, Au fond des bois rêver, s’asseoir,
s ; il entend ses voix, et les fait chanter en chœur aux oiseaux, aux
fleurs
, aux arbres, aux torrents, aux cimes, aux glacier
rter dans les déserts sa sainte oisiveté ! Cueillez-y sur ses pas les
fleurs
immaculées, Lavez vos fronts dans l’eau des sourc
monde où j’aspirais, mes deux pieds l’ont touché. J’ai dormi sur les
fleurs
qui viennent sans culture, Dans les rhododendrons
; La cloche tinte au cou de mes taureaux joyeux, Et les prés, tout en
fleurs
, réjouissent mes yeux. LE POÈTE. La nature se pla
lus triste que mes pleurs, Et mon front ne veut pas de ces trompeuses
fleurs
. Adieu. Reste, ô berger, dans l’erreur qui t’est
er sans vivre I LE POÈTE. Ah ! puissé-je abdiquer, au sein de quelque
fleur
, De ce cœur importun la vie et la chaleur ! Pour
ne, La pâleur de la nuit noya l’immense plaine. Rasant l’herbe et les
fleurs
, un vent léger et frais, Comme exhalé du sol, sou
, Aspirant l’air chargé de parfums et d’accords, Qui des flots et des
fleurs
porte en haut les prières. Nous travaillons pour
e en ces hauts lieux dont j’ai subi les charmes J’allais chercher des
fleurs
moins souvent que des armes, Et ma muse a déjà, v
e arbre, émaillé de couleurs, Porte des fruits vivants et de vivantes
fleurs
! Là fourmillent, au sein des ondoyants feuillage
ons filtraient à travers les feuillages. Un arôme léger d’herbe et de
fleurs
montait ; Un murmure infini dans l’air subtil flo
Le berger en a fait présent à Thoinon, qui le fait Marcher entre les
fleurs
, le tenant à la corne… Puis le conduit au soir à
t que la multitude Qui s’asseure en ton nom, franche de servitude. De
fleurs
bien couronnée, à haute voix, Se gneur, Tout à l’
nons », qui tuaient de douleur l’Hospital, qui faisaient courir, « de
fleurs
bien couronnée », la multitude pour voir l’aubépi
siècle), varier de vives couleurs. Étymol. : diaspre, sorte de drap à
fleurs
, venant du latin jaspis jaspe (en italien diaspro
s cedres superbes, Vous verrez là dessous les plus petites herbes, La
fleur
qui craint le vent, le naissant arbrisseau, En so
strophe qui a immortalisé Bertaut. — On ferait un joli bouquet de ces
fleurs
printanières de notre poésie’. En voici deux ou t
13.) Voyez p. 54. 610. Racine, Ath., 1, 4 : Il (Dieu) donne aux
fleurs
leur aimable peinture. 611. Broye. Cf. l’angl
nore, Egarer à l’escart nos pas et nos discours ; Et, couchés sur les
fleurs
comme estoiles semées, Rendre en si doux esbats l
ermeil, Et l’amoureux Zéphyre, affranchi du sommeil, Ressuscitoit les
fleurs
d’une haleine féconde. L’Aurore deployoit l’or d
l’un est nommé, et tous deux imités ; L’herbe l’auroit portée ; une
fleur
n’auroit pas Reçu l’empreinte de ses pas ; Elle s
omplaisance avec laquelle il s’y arrête et sourit en soupirant à « la
fleur
de ses années ». Il se sent faible encore : suivr
il a un peu rabattu. La Fontaine d’ailleurs enterre Voiture sous des
fleurs
. 885. Vers de Malherbe (Note de La Fontaine).
tous endroits produira toutes choses : Tous métaux seront or, toutes
fleurs
seront roses 886. Quel avantage a-t-il sur nou
4-1533), tous trois italiens. 890. Le « bon » Platon, la grâce et la
fleur
de la langue grecque, que devait goûter celui qui
salons de Paris en pleine nature, l’éblouissement de la verdure, des
fleurs
et du soleil de la Provence est resté dans ses ye
ts reverdissent, Où vous disparoissez toutes choses languissent ; Les
fleurs
ne peuvent naître ailleurs que sous vos pas, Et l
, c’est dans le billet en forme d’ode à M. l’abbé de Chaulieu : « Ces
fleurs
du paganisme, dit M. Nisard, ne messiéent pas dan
s de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de
fleurs
, et qui chantent. Pourquoi ne sommes-nous pas ens
is ; IIe, Les plantations et les perspectives ; IIIe, Les gazons, les
fleurs
, les rochers et les eaux ; IVe, De la variété des
tes… (Cf. Ronsard, p. 48.) L’air trempé des parfums que respirent les
fleurs
…, L’air du soir si suave à la fin d’un beau jour…
Νὴ, négation ; πένθος, deuil. Odyss., IV, 221 sqq. 1237. Plante à la
fleur
blanche, à la racine noire (Odyss., X, 304 sqq.).
S’éveillant avec la nature Le Jeune oiseau chantait sur l’aubépine en
fleurs
, Sa mère lui portait la douce nourriture. Mes yeu
s de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de
fleurs
et qui chantent. » 1333. Scipion l’Africain (Ci
Ray. et les Ombr., XXXVI) ; cette décoration de lichens dorés et de
fleurs
qu’il demande au temps de mettre un jour, — Comm
n asile contre le dégoût des villes. Marche à travers les champs une
fleur
à la main, dit-il à l’homme : Le crépuscule ami
est pas l’âge, Ni l’orage ; C’est la fraîche rosée en·pleurs Dans les
fleurs
. (Stances à Charles Nodier.) 1406. Brune, a
, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sons, lequel est né français,
Fleurs
de notre pays, qu’êtes-voue devenues ? L’aigle s’
sart, Ronsard, R. Belleau, etc. 1437. On a appelé le papillon une «
fleur
ailée ». Pour Th. Gautier, c’est un « écrin ». Il
l’air leurs tranchantes couleurs. À sa fenêtre font comme un cadre de
fleurs
. (Pan de mur.) 1441. Le poète cite en épigr
une civilisation, ennemie de la nature, qui remplace le soleil et les
fleurs
par la vapeur et le fer. Celle à laquelle V. Hugo
Nuits : La Muse. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser ; La
fleur
de l’églantier sont ses bourgeons éclore. Le prin
de Corneille, sainte Elisabeth, de sainte Victoire, des sapins, d’une
fleur
de bruyère, des lacs, des chamois, que la cloche
x-là, sur leur tombeau, quand revient le printemps. Ont des gerbes de
fleurs
, ont des rayons flottants Et des vols de blanches
ournal, en effet, écrit au jour le jour, pendant que la terre est en
fleur
, pendant que les moissons mûrissent, pendant que
os champs lassera la faucille Et les fruits passeront la promesse des
fleurs
. (Malherbe, Stances pour le roi, 1605.)
. Ou giroflier, arbre qui produit le girofle : c’est le bouton de ses
fleurs
. 1543. Voilà un de ces vers amples et éclatants
oyante d’un blanc laiteux et bleuâtre ; d’où opalin. 1548. Ou Lotos,
fleur
d’Égypte et des Indes, du genre nymphéa ou nénuph
n rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des
fleurs
qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! mar
yable ! Inévitable ruine ! On se console parce qu’on emporte quelques
fleurs
cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
reux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les
fleurs
moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
us ; Portez une lanterne aux cachots de nature, Sçachez qui donne aux
fleurs
cette aimable peinture Quelle main sur la terre e
nature Il dort comme au berceau dans un lit sans murmure, Toutes les
fleurs
des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un
uits j’y bois les pleurs. « Mon rayon s’y parfume en traînant sur les
fleurs
. « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure
i revenait encor voltiger sur sa bouche, Comme un oiseau léger sur la
fleur
d’un buisson2. Nous étions seuls. J’ai pris ses d
Quel rêve as-tu donc fait de te tuer pour eux ? Quelques bouquets de
fleurs
te rendaient-ils si vaine, Pour venir nous verser
nspiration. 1. L’églantier est un rosier sauvage. L’églantine est sa
fleur
. 2. La colline… La colline est ici l’emblème de
ce, Où j’entendais le bois murmurer et frémir. Où leurs yeux dans les
fleurs
me regardaient dormir. Elles viennent ! leur voix
ignore, Egarer à l’écart nos pas et nos discours, Et couchés sur les
fleurs
, comme étoiles semées, Rendre en si doux ébat les
hivers perdu sa robe verte, Et deux fois le printemps l’a repeinte de
fleurs
, Sans que d’aucun discours ma douleur se console,
s Henri, c’est ne voir goutte2 Que de révoquer en doute Le salut des
fleurs
de lis. O roi, qui du rang des hommes T’excepte
cieux. Peuples, à qui la tempête À fait faire tant de vœux, Quelles
fleurs
à cette fête Couronneront vos cheveux ? Quelle vi
champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des
fleurs
. La fin de tant d’ennuis dont nous fumes la proi
décembre a les plaines ternies, Et le centième avril les a peintes de
fleurs
, Depuis que parmi nous leurs brutales manies
es beautés qu’ont les saisons nouvelles. Il voit de la verdure et des
fleurs
naturelles, Qu’en ces riches lambris l’on ne voit
lus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n’a que des
fleurs
pour du fruit. Agréables déserts, séjour de l’in
r donnait des pleurs : Les larmes qu’il versait faisaient courber les
fleurs
. Il vit auprès d’un tronc des légions nombreuses
tte course mortelle… Chères brebis, paissez ; cueillez l’herbe et les
fleurs
. Pour vous l’aube nourrit la terre de ses pleurs…
prit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes
fleurs
y sont roses. On me dit là-dessus : « De quoi vou
ns nos prairies. Grotte d’où sort ce clair ruisseau, De mousse et de
fleurs
tapissée, N’entretiens jamais ma pensée Que du mu
’avec Catulle Horace conduise le deuil ; Ovide y jettera des
fleurs
sur ton cercueil, Comme il fit autrefois au bûche
’a très bien dit un critique, « les plus simples choses, l’herbe, les
fleurs
, les eaux, n’ont de prix à leurs yeux que si on p
les comparer à des produits de l’art, à des colifichets du luxe. Les
fleurs
sont du velours, les bluets sont des saphirs, les
qui lui échappaient sans effort sur toutes sortes de sujets. C’est la
fleur
de l’esprit et du goût. Cette partie des œuvres p
l guerrier s’oppose à ses coups menaçants : C’est un jeune héros à la
fleur
de ses ans, Qui, dans cette journée illustre et m
C’est une presse ! En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la
fleur
; Plus on en tue, et plus il s’en présente. Ils v
Je me fais l’Olympe des dieux. Là, dans la liberté suprême, Semant de
fleurs
tous mes instants, Dans l’empire de l’hiver même
Brillent à présent dans leur force, L’arbre n’est point jugé sur ses
fleurs
, sur son fruit ; On le juge sur son éco
nt l’univers ! Le dieu qui foudroyait soupire, Et l’Ida se couvre de
fleurs
; Je pleure à ce tendre sourire Qu’Andromaque a m
es ; la lutte était inégale, il devait succomber à la peine, et, à la
fleur
de l’âge, emporter dans le tombeau ses rêves trop
Et sous les signes inclinée, La Terre, promenant l’année, Produit des
fleurs
et des moissons. Je te salue, âme du monde, Sacr
(Narcisse dans l’île de Vénus, 1768.) À cet autel de gazon et de
fleurs
Déjà la main des sacrificateurs A présenté la gén
e la Circulation de la sève, les Pluies du printemps, la peinture des
Fleurs
d’avril, la Chasse au cerf, l’Aigle présentant se
aire166. Sur les pavés poudreux d’un bruyant carrefour, Les poétiques
fleurs
n’ont jamais vu le jour ; Le tumulte et les cris
ent en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et
fleurs
, Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tend
r du laboureur, mais bien les jardins du riche. Il ne les orna pas de
fleurs
seulement, il les décora d’édifices, il les enric
il prodigue de couleurs, Les sept rayons d’iris, l’émail brillant des
fleurs
, Les jets de la lumière et les taches de l’ombre,
mée Une civière agreste aussitôt est formée, Qu’on tapisse partout de
fleurs
, d’herbages frais ; Des branches au-dessus s’arro
ourir comme elle, Exhalait ses tristes accents : « La
fleur
de ma vie est fanée ; Il fut rapide, mon
des chaleurs, Et le soir aux pieds de rosée S’avance en ranimant les
fleurs
. Sous l’ombre par degrés naissante, Le coteau de
ants, En l’adoucissant, pare encore La jeune pompe du printemps. Aux
fleurs
nouvellement écloses Prête un demi-jour enchanté,
re, Doux prés, riants coteaux, magnifiques vergers, Parés d’arbres en
fleur
rivaux des orangers, Vous, sauvages beautés, pitt
itant en ces lieux. Par toi tout s’embellit, ô terre maternelle ! Tes
fleurs
ont plus d’éclat, ta verdure est plus belle ; Ton
ie. Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et de
fleurs
ta fille couronnée Cherchait ta main pour guide e
r. De la Villette, Dans sa charrette, Suzon brouette Ses
fleurs
sur le quai, Et de Vincenne Gros-Pierre amène
j’aime à tendre. Toujours, etc. Seul, au pied d’arbustes en
fleurs
, Sur le gazon, au bord de l’onde, Si je repose me
Adieu, Madeleine chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une
fleur
de la prairie Se mire au cristal des ruisseaux. T
e contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige De mes acacias en
fleurs
, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de leurs r
liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son nid de
fleurs
l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couronn
rès ; Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes Et les
fleurs
du berceau de ces lieux sont absentes ; Sur la ve
Sur l’aile du zéphir nager dans un ciel pur ; Balancé sur le sein des
fleurs
à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière
s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi je suis semblable à quelque
fleur
flétrie, Emportez-moi comme elle, orageux aquilon
de parfums, de couleurs ; Les pas disparaissaient sous le velours des
fleurs
; Et Cédar en marchant, fendant leur vert nuage,
t nuage, En écartait les flots comme un homme qui nage. Des lianes en
fleur
, qui s’élançaient aux troncs, Grimpaient de branc
des. La vigne y répandait ses pampres ; les citrons Y dégouttaient de
fleurs
; les jaunes liserons, Resserrant du filet les ma
les arcades. Au-dessus du gazon, la trame du filet, Comme un hamac de
fleurs
, au moindre vent tremblait ; Si l’oiseau s’y posa
humide calice y distillait sa goutte. Un nuage odorant d’étamines, de
fleurs
, D’ailes de papillons, d’insectes, de couleurs, C
rtout d’un pas rêveur, Montrait du doigt de loin chaque arbre, chaque
fleur
, Voulait s’en approcher, les toucher, reconnaître
ards étaient toujours sur nos figures, Et, près du vieux divan que la
fleur
nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous b
ir d’été Grenade dans ses plaines Répand ses femmes et ses
fleurs
. L’Arabie est son aïeule ; Les Maures, pour elle
ées Par les maîtres et les valets, Joyeuse, elle jette à poignées Les
fleurs
qu’elle vend aux palais. Son luxe aux pauvres se
Là, du plaisir tout a la forme : L’arbre a des fruits, l’herbe a des
fleurs
; Il entend dans le chêne énorme Rire les oiseaux
nos douleurs. Elle fait éclore les rêves, Lui ne fait naître que les
fleurs
! Oh ! quand la fauvette dérobe Son nid sous les
r d’une princesse Quand je la tenais par la main ; Elle cherchait des
fleurs
sans cesse Et des pauvres dans le chemin. Elle d
, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sens, lequel est né Français,
Fleurs
de notre pays, qu’êtes-vous devenues ? L’aigle s’
horizons nouveaux. Il fait parler non seulement les oiseaux, mais les
fleurs
, les fontaines, les arbres, les rochers ; il donn
anthéisme et le naturisme ; dans ses Odes et poèmes (1844), l’âme des
fleurs
et des chênes. Au sens de ses premières productio
t son personnage ; de jolies appellations assignées aux strophes, les
Fleurs
, l’Esprit des montagnes, les Moissonneurs, Bertha
ant d’âpres injures, Et j’aurais balayé cette fange à la mer. Les
fleurs
du désert. (Symphonies, « Les Symphonies alpestre
Des jardins que le monde ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos
fleurs
vivent dans la joie D’un parfum qui reste inconnu
eil, dont tu connais l’empire, T’avait dit, peut-être, à quoi sert La
fleur
que pas un ne respire Et qui sèche au fond du dés
ien ! à l’auguste nature, Quand elle compte son trésor, Le bouquet de
fleurs
sans culture Est plus cher que la mine d’or. Nou
re Voilés du bandeau virginal. Dans son ravin, seule et paisible, La
fleur
n’y connaît pas l’ennui, Car le jardinier invisib
a fait si haut son jardin, Il permet à quelques abeilles De boire aux
fleurs
de notre Éden ; Et l’âme, aspirant à les suivre,
u de mes limpides fontaines Les flots assoupissants murmurer sous les
fleurs
. J’aime mieux, dans ces bois où l’oiseau seul m’
Montrez-la bien, qu’on en jouisse ! Il faut que, dès avant l’été, En
fleurs
de grâce et de gaîté Votre bon cœur s’épanouisse.
meaux, Et le palmier sa palme orientale. Ce ne sont plus partout que
fleurs
de miel, Bois odorants, gazons, roses vermeilles
ieux puits la servante allant emplir ses cruches, Et le courtil281 en
fleur
où bourdonnent les ruches, Et l’aire, et le lavoi
l’horizon, qu’elle semble un radeau Entouré d’un millier de récifs à
fleur
d’eau ! Ah ! demain, venez voir, entre la pointe
din potager à peine les divise ; Là, regardant un fruit, aspirant une
fleur
, Il va, sans être vu, de sa maison au chœur ; Pou
ssant les murs du presbytère, Les feuillages légers, le£ plus riantes
fleurs
, Dans les vases dorés unirent leurs couleurs. Vêt
Un quartier du beau cerf qu’elle a mangé la nuit. Et sur la mousse en
fleur
une effroyable trace Rouge, et chaude enc
belles. Tels sont les plumages de certains oiseaux, les feuilles des
fleurs
, et l’admirable variété que nous déploie le ciel
la régularité. Quelle prodigieuse variété dans les plantes, dans les
fleurs
, dans les feuilles même ! Un canal régulièrement
tent de cette réunion le caractère de la beauté la plus parfaite. Les
fleurs
, par exemple, les arbres, les animaux, nous offre
ièces de circonstance, des amusements de société, des jeux d’esprit :
fleurs
légères, qui ont parfois assez de grâce et de par
; Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des
fleurs
sera la plus superbe. § VII. Épithalame. L
oins dur. Mais retranchez mon chef, vous aurez, j’en suis sûr, De mes
fleurs
au printemps, de mes fruits en automne.
lette. La violette fleurit au commencement du printemps. C’est une
fleur
timide qui se cache dans les bocages, son doux pa
. On dirait qu’elle n’ose se montrer au grand jour comme la reine des
fleurs
, et pourquoi ? N’aime-t-on pas l’aurore plus enc
l’aurore plus encore que l’éclat du jour ? Charmante et trop modeste
fleur
, sors de ta retraite, viens prendre place en nos
e toucher le gazon par instants : il est toujours en l’air, volant de
fleurs
en fleurs : il a leur fraîcheur comme il a leur é
le gazon par instants : il est toujours en l’air, volant de fleurs en
fleurs
: il a leur fraîcheur comme il a leur éclat ; il
combats. L’impatience paraît être leur âme : s’ils s’approchent d’une
fleur
et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent le
e a tout couvert. On sent que l’on marche sur un terrain solide ; les
fleurs
paraissent fanées sur un sol de diamant. Le paral
entit pas du nom de Lienou-Song ? Les campagnes n’eurent pas assez de
fleurs
pour les guirlandes dont on orna sa porte ; les p
un jardin frais et délicieux, un rossignol adopta un rosier dont les
fleurs
faisaient toutes ses amours ; au pied de ce même
’avais froid ; l’aquilon m’a longtemps oppressée : Enfin, j’ai vu les
fleurs
; je redescends du Ciel, Et je vais commencer mon
il ne voit la vie qui se présente à lui que comme une route semée de
fleurs
; il ne prévoit aucun des dangers et des malheurs
que nous envoient le fleuve et la vallée ? Quant au nombre infini de
fleurs
et d’oiseaux, un autre que moi peut en tenir comp
révoyance à l’insouciant. Aussitôt que les arbres ont développé leurs
fleurs
, mille ouvriers commencent leurs travaux ; ceux-c
use certitude du mal qui doit le suivre. Sous les rayons brûlants, la
fleur
tombe desséchée, la feuille pâlit, l’herbe langui
. O terre malheureuse, le ciel te refuse sa rosée ! les herbes et les
fleurs
mourantes attendent en vain les pleurs de l’auror
tier s’étend, Et comment embrasser ce mélange éclatant De verdure, de
fleurs
, de moissons ondoyantes, De paisibles ruisseaux,
rencontre des objets qui nous divertissent ; des eaux courantes, des
fleurs
qui passent. On voudrait arrêter ; marche, marche
oyable, inévitable ruine ! On se console parce qu’on emporte quelques
fleurs
cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
ffre. Déjà tout commence à s’effacer ; les jardins moins fleuris, les
fleurs
moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
flent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs
fleurs
, ou parés d’un naissant feuillage, Les bois, les
ure ; une abondante rosée tombe en perles d’argent sur le velours des
fleurs
, ou se résout en étincelles de feu sur la naissan
institutions, l’enfant du pauvre, lui aussi, connaît le printemps en
fleurs
: il respire, chante, il grandit, il s’anime comm
ère, est aussi heureux que peut l’être un enfant : il a de l’air, des
fleurs
, du soleil et des amis de son âge. Jules Janin.
, mon chapeau, Mes livres pèle-mêle entassés sur leur planche, Et les
fleurs
dont l’autel se pare le dimanche, De cet espace é
lons, d’agréables collines, de montagnes couvertes de forêts, semé de
fleurs
de toute espèce, chargé de fruits de tous genres
ute préluder avec complaisance ; elle incline sa belle tête, où mille
fleurs
variées s’épanouissent et se renouvellent sans ce
ilence les métaphores : le front de camps, un héros moissonné dans sa
fleur
, la maison vole etc., et les mitonymies : bronze
econd tableau est à la fin ; il est extrêmement gracieux. Ces îles de
fleurs
, peuplées d’animaux de toutes couleurs, cette col
utaires. Déluges de l’hiver, — colonnades de forêts, — vaisseaux de
fleurs
. Trois métaphores magnifiques, parfaitement just
ardies : la première n’amène point dans l’esprit la comparaison d’une
fleur
jaune avec la voile d’un vaisseau ; la seconde es
ique enfant qui lui restait, s‘y placer et mourir avec elle, comme la
fleur
qui élevant sa tige majestueuse, tombe avec le bo
son rivage une blancheur : « Il n’est pas loin, dit-elle ; voilà ses
fleurs
chéries, voilà ses blanches marguerites. » Hélas
ne mère affligée, Cérès apparut. « Loïs, dit-elle, sois la plus belle
fleur
des Gaules. » Aussitôt, les joues pâles de Lois s
issons après ta mort, comme tu le fus pendant ta vie. Pour toi, belle
fleur
de Loïs, sois l’ornement de la Seine ; et que, da
s, sois l’ornement de la Seine ; et que, dans la main de ses rois, la
fleur
victorieuse l’emporte un jour sur le gui des drui
s. Un moment après, il montra au jeune homme un manglier qui était en
fleurs
. « Vois-tu ce bel arbre ? lui dit-il ; as-tu du p
ue ton père ait encore du plaisir à voir le soleil qui se lève et les
fleurs
du printemps. » Saint-Lambert. N° 170 et 171.
urce jaillir à leurs pieds et se répandre sur les champs d’Hamet. Les
fleurs
exhalèrent un parfum plus suave, les arbres se pa
parfois à moitié de la bruyère, et parfois s’élevant au-dessus de sa
fleur
couleur de pourpre, et retombant pour sauter de n
visible et passai. En m’approchant du jardin, je sentis s’exhaler des
fleurs
et des fruits un parfum si suave, que je m’arrêta
templer à la fois la beauté ravissante et les brillantes couleurs des
fleurs
, des arbres et des buissons. Mais les plus belles
couleurs des fleurs, des arbres et des buissons. Mais les plus belles
fleurs
et les plus beaux fruits ne furent plus à mes yeu
re déposé dans le cercueil, avec des feuilles de genièvre et quelques
fleurs
dont les habitants du Nord parfument la dernière
s ce toit un humble autel, et sur cet autel, entourée de mousse et de
fleurs
une image de la Vierge-Mère. Dans ses bras elle p
maternels ; seul il courait et s’ébattait dans la prairie, parmi les
fleurs
, fleur lui-même. Et là, joyeux, souriant, il cuei
ls ; seul il courait et s’ébattait dans la prairie, parmi les fleurs,
fleur
lui-même. Et là, joyeux, souriant, il cueillait l
du ciel sera contente ! s’écriait-il, comme elles sont brillantes mes
fleurs
; comme elle est belle ma couronne !.... Ce disan
ux trésor, et il volait à travers le sentier, à travers l’aubépine en
fleurs
, auprès de sa mère du ciel et du petit enfant. Et
de plus près de l’autel, ses lèvres pures se collaient un instant aux
fleurs
chéries, et il les déposait souriant encore et tr
e jeune enfant pleurait lui aussi ; car il n’était plus auprès de ses
fleurs
et de sa statue bien-aimée : pour l’élever dans l
ur une terre étrangère, loin de son vallon - et languissait comme une
fleur
mourante : ni les sciences, ni les livres n’avaie
tous les jours à Marie ; et il put sans trop de douleur penser à ses
fleurs
et à son vallon. A quelque temps de là, ils trave
rbes des prairies, Et bondissaient au bord des eaux. Tu dédaignes ces
fleurs
, par les mains cultivées, Qui croissaient pour pa
Des fées, des esprits qui voyageaient dans l’air, sur les parfums des
fleurs
et le souffle des vents, se chargeaient de ce soi
lle. L’heureux temps ! les enfants se couchaient dans les calices des
fleurs
, et sans doute la livre de tabac ne se vendait qu
hommes de foi sublime, comme Dieu en faisait naître en ce temps-là ;
fleurs
de vertus modestes et douces, qu’on voyait éclore
mère, il mourut, et nous laissa, toi pauvre orphelin, moi, veuve à la
fleur
de l’âge et livrée à des maux dont ne peut se fai
u jeune âge, achèterait volontiers par tous ses cheveux blancs, cette
fleur
de jeunesse qui dans les autres lui fait tant mal
une main avide vient de porter le ravage et la désolation ; entre les
fleurs
que le fer a moissonnées, une, quoique toute épan
quoique toute épanouie, conservait encore sa fraîcheur ; mais plus la
fleur
s’était développée, moins l’œil osait s’en promet
perte, où se porteraient ses premiers regrets ? serait-ce vers cette
fleur
épanouie, mais dont la sève presque épuisée, anno
presque épuisée, annonce le déclin ? Non, Messieurs, mais vers cette
fleur
nouvellement éclose, dont la pourpre naissante se
s, Messieurs, pour ne pas apercevoir sous l’image symbolique de cette
fleur
entrouverte, le jeune Polidore ; une main cruelle
ême principe qu’il s’est étudié à colorer son discours, de toutes les
fleurs
de la jeunesse ; il a même voulu nous annoncer le
; il a même voulu nous annoncer le goût dominant qu’il avait pour les
fleurs
: c’est pour cela que, dès l’entrée de son plaido
qui sont l’ objet de la contestation, sous l’idée allégorique de deux
fleurs
différentes. Un avocat si fleuri dès son début, p
s n’aurez à comparer que des lueurs et des raisons, des fruits et des
fleurs
; il a fait parler des espérances en faveur de sa
ui-même de son épée. Les poètes disent que son sang fut changé en une
fleur
, nommé hyacinthe. Alcibiade, né à Athènes, l’an
ppelait la Corne d’Abondance, qu’on représente pleine de feuilles, de
fleurs
et de toutes sortes de fruits, avec une pointe au
les plus belles espérances à la France, lorsqu’il lui fut enlevé à la
fleur
de son âge, en 1712, six jours après la mort de l
aissa mourir de faim. Le dieu en eut pitié, et la métamorphosa en une
fleur
, appelée héliotrope ou tournesol, parce qu’elle r
hloris et qui prit le nom de Flore, lorsque Zéphire la fit déesse des
fleurs
, en l’épousant. Les Romains célébraient tous les
te ornée de guirlandes, ayant auprès d’elle des corbeilles pleines de
fleurs
. Fouquet (Nicolas), marquis de Belle-Isle, né en
pta pour son fils et son successeur à l’Empire. Ce dernier, mort à la
fleur
de son âge, est le même dont Virgile fait l’éloge
si amoureux, qu’il sécha de langueur. Les Dieux le changèrent en une
fleur
qui porte son nom. Nérons (les). Ils étaient de
ce, La liberté des champs et leur indépendance, Et les prés pleins de
fleurs
, et le petit chemin Qu’on suit, entre les blés, s
rôleur ; J’ai hanté ses palais de chaume, J’ai chanté ses pommiers en
fleur
. Mais son ciel est triste et s’ennuie ; Mais po
onduit, Bordé d’une haie embaumée, Qui, de grenadiers parsemée, A ses
fleurs
voit s’unir leur fruit. La république tout enti
re à présenter plusieurs idées accessoires. Exemple : Dieu donne aux
fleurs
leur aimable peinture ; Il fait naître et mûrir l
ssent les roses, Avec plaisir toujours je te revois ; Ici l'amour, de
fleurs
fraîches écloses, Me couronna pour la première fo
candeur ; Dans nos bosquets tu t'es cachée, Et l'œil encor cherche ta
fleur
Quand l'odorat l'a devinée. Dans nos jardins que
leurs Pour nous charmer osent paraître : Tu vis au loin ; près de nos
fleurs
Tu crains de t'éclipser, peut-être ? Rassure-toi
s flatteurs Qu'obtient la rose purpurine Sont mérités ; mais sous les
fleurs
Sa tige, hélas ! cache une épine. Et nous devons
eur Nos soins constants et notre hommage : La rose est reine. Aimable
fleur
, De l'amitié sois l'apanage ; Brille à sa cour ;
éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sous l'aubépine en
fleurs
; Sa mère lui portait la douce nourriture ; Mes y
lie De l'hiver reçoit les adieux, Doucement mon œil se repose Sur les
fleurs
et les arbres verts, Et je dis : Qui créa la rose
i qui fixa les années, Et ce mois lui doit ses atours, Son gazon, ses
fleurs
diaprées, Et ses parfums et ses beaux jours. Ces
es portraits. portrait d'un personnage du lutrin. La jeunesse en sa
fleur
brille sur son visage ; Son menton sur son sein d
sous des rubans ; D'or, de rubis, que ta main soit avare ; Joins une
fleur
à tes ajustements. Si ton oreille entend l'aveu s
au hameau. Je te retrouve à la prairie, Où sous tes pas naissent les
fleurs
: Es-tu le bois, la bergerie ? Es-tu l'aurore, es
t, sa noble fierté s’enfuyaient loin de lui. Il périssait, tel qu’une
fleur
qui étant épanouie le matin, répand ses doux parf
r la surface des eaux paisibles. Une troupe de Nymphesd couronnées de
fleurs
, nageaient en foule derrière le char ; leurs beau
a coupe des Ménadesi. Les jeuxk qui le suivent toujours Répandent des
fleurs
sur ses traces : Ses tigres conduits par les Grâc
dans ce portrait du prélat du Lutrin par Boileau : La jeunesse en sa
fleur
brille sur son visage : Son menton sur son sein d
vers lieux des bains aussi purs et aussi clairs que le cristal. Mille
fleurs
naissantes émaillaient les tapis verts dont la gr
un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d’or, et dont la
fleur
, qui se renouvelle dans toutes les saisons, répan
Eurydice ; Eurydice fuyait, hélas ! et ne vit pas Un serpent que les
fleurs
recélaient sous ses pas. La mort ferma ses yeux ;
oissons. Toutefois, en ces lieux hérissés de buissons, Un parterre de
fleurs
, quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soi
t sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone ; Chaque
fleur
du printemps était un fruit d’automne. Il savait
ve sortaient des milliers d’étincelles Qui tombaient au milieu de ces
fleurs
éternelles Et semblaient des rubis enchâssés dans
te il ajouta : « Ces topazes brillantes, Ce fleuve éblouissant et ces
fleurs
souriantes, Sont du suprême Vrai le prélude voilé
se dégage De ce masque emprunté, voile artificiel : Ainsi les belles
fleurs
, ainsi les étincelles Exultèrent soudain plus viv
mée Une civière agreste aussitôt est formée, Qu’on tapisse partout de
fleurs
, d’herbage frais ; Des branches au-dessus s’arron
ous Henri, c’est ne voir goutte Que de révoquer en doute Le salut des
fleurs
de lis. Ô roi, qui du rang des hommes T’exceptes
uit les nymphes, ses nourrices ! Là brille du narcisse en
fleurs
, Sous la rosée éternelle, L
ai chercher l’asile où ta cendre repose ; J’irai d’une modeste
fleur
Orner ta tombe respectée ; Et sur la pierr
ue les pleurs de l’aurore Mouilleront ton front pâle, en arrosant les
fleurs
, Aussi longtemps, mon fils, ta mère qui t’adore
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages,
Fleurs
, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
mène, Lorsqu’il trouble, rêveur, de ses pas importuns, Ischia, de ses
fleurs
embaumant l’onde heureuse, Dont le bruit, comme u
e fête ; Mais vous aurez aussi, ma mère, je le veux, Du soleil et des
fleurs
autour de votre tête ! Sur ce lit de douleurs où
s mettre une couronne. Voici ma poésie : elle sème, en pleurant, Ses
fleurs
sur votre front ceint du bandeau d’épines ; Il ne
; Il ne m’appartient pas ce don que je vous rends : Éclose en moi, la
fleur
a chez vous ses racines. Peut-être, à mon foyer,
fêtes. De ces lieux l’éclat et les attraits, Ces
fleurs
odorantes, Ces eaux bondissantes,
s. Arbres épais, redoublez vos ombrages ;
Fleurs
, naissez sous ses pas. Ô ciel, ô saint
es, J’aie au loin parcouru les terres étrangères. D’un vaste champ de
fleurs
je tire un peu de miel. Tout m’enrichit et tout m
moutonnée Couvre après la journée Le sommeil des hameaux. Plus d’une
fleur
nuance Ce voile du sommeil ; Là tout fut innocenc
cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de
fleurs
, brille en vain renaissante ; Lorsque du renouvea
endante ; Prépare un toit commode à l’abeille prudente ; Et, soignant
fleurs
et fruits, vendanges et moissons, S’enrichit des
ur régal, aux bons jours, la fermière voisine Apporte en un gâteau la
fleur
de sa farine. Quel plaisir lorsqu’à table, entre
t sa compagne enfin va dans chaque cité Porter aux teints flétris les
fleurs
de la santé. Il marche sans broncher au bord du p
e qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles
fleurs
, tout ce qui les éblouit dans les reflets pétilla
er. Elle était composée de plusieurs classes de citoyens couronnés de
fleurs
, et remarquables par leur beauté. C’étaient des v
ux jouissent d’un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles
fleurs
leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort
on orné d’orangers, de myrtes, de grenadiers, de lauriers et de mille
fleurs
, au pied de ces belles montagnes de l’Estramadure
désaltérés, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à
fleur
de terre, quelques mots déjà un peu effacés par l
urs à de nouvelles fêtes Vont peut-être se préparer, Que des
fleurs
dont ma mère aimait à me parer Elles ont
meaux penchés Par la dent des chevreaux sont toujours retranchés. Une
fleur
au printemps, comme un flocon de neige, Y flotte
e mélancolie S’y pose pour chanter sur le rameau qui plie ! Oh ! dis,
fleur
que la vie a fait sitôt flétrir, N’est-il pas une
e séjour Sont les seules moissons qu’on cultive à l’entour ; De leurs
fleurs
en tout temps sa demeure est semée ; Il a presque
une abeille. À pas lents et pensifs, La Fontaine à la main, Parmi les
fleurs
, les fruits, je poursuis mon chemin. J’entends da
nelle nous fasse songer à notre existence passagère, elle se revêt de
fleurs
qui doivent périr, elle fait tomber en automne le
, élève, embellit, agrandit toutes choses, Et trouve sous sa main des
fleurs
toujours écloses. Qu’Énée et ses vaisseaux, par l
les bois et les montagnes ont eu leurs divinités particulières : les
fleurs
ont eu Flore, et les fruits Pomone. Fénelon.
nt ces jeunes roses. Des baisers de Pomone on voit dans ce vallon Les
fleurs
de mes pêchers nouvellement écloses. Ces montagne
flots ! Voltaire. La Fiction poétique Même aux eaux, même aux
fleurs
, même aux arbres muets, La poésie encore, avec ar
ortionnée à sa nature idéale. L’art s’épanouit avec volupté, comme la
fleur
sous un ciel serein. Il recherche la lumière, les
, au moins, repose enfin tranquille. Ce beau lac, ces flots purs, ces
fleurs
, ces gazons frais, Ces pâles peupliers, tout t’in
re de Dieu, qui, après avoir aspiré, comme un globule de rosée sur la
fleur
, sa gouttelette de vie, s’en va et ne revient plu
prit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes
fleurs
y sont roses. On me dit là-dessus : De quoi vous
e ; Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et de
fleurs
ta fille couronnée, Cherchait ta main pour guide
t où je vous parle, et je voyais son ombre passer et repasser sur mes
fleurs
. Lors même que je ne la voyais pas, je trouvais p
ence. Maintenant il ne m’arrive plus de rencontrer sur mon chemin une
fleur
effeuillée, ou quelques branches d’arbrisseaux qu
dans ma chambre, j’étais quelquefois surpris d’y trouver des vases de
fleurs
nouvelles, ou quelque beau fruit qu’elle avait so
s tout se fait peut-être encore plus à propos dans les plantes. Leurs
fleurs
tendres et délicates, et durant l’hiver enveloppé
nt de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux
fleurs
de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foul
e fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la
fleur
qui recèle le miel. Toute aile vers son but inces
l est beau cet esprit immortel, Gardien sacré de notre destinée ! Des
fleurs
d’Éden sa tête est couronnée ; Il resplendit de l
partie de son sein étaient découverts. On voyait dans ses cheveux une
fleur
de magnolia fanée… Ses lèvres, comme un bouton de
es, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de
fleurs
, et la colonie, déployant au vent ses voiles d’or
as de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts et des arches de
fleurs
. Du sein de ses massifs embaumés, le superbe magn
, Seul partage avec lui l’empire des déserts. Le colibri doré sur les
fleurs
étincelle ; La colombe gémit ; tout s’unit, tout
ève, et mêle à leurs couleurs Des chaînes de verdure et des voûtes de
fleurs
. Le fleuve cependant poursuit sa course immense :
oidure s’en ira : patience, pauvre impatiente que je suis de voir des
fleurs
, un beau ciel, de respirer l’air tout embaumé du
mon âme prît tant de part à l’état de l’air et des saisons, comme une
fleur
qui s’épanouit ou se ferme au froid ou au soleil.
passer des poissons, des flots, des brins d’herbe, des feuilles, des
fleurs
tombées, de suivre cela et je ne sais quoi an fil
vendredi. Le présent et l’avenir Les hommes passent comme les
fleurs
qui s’épanouissent le matin, et qui le soir sont
e et si féconde en plaisirs, souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une
fleur
qui sera presque aussitôt séchée qu’éclose : tu t
desséchait la terre : toutes les plantes altérées languissaient ; les
fleurs
ternies penchaient leurs têtes, et leurs tiges ma
fait plus de peur et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les
fleurs
est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’en
ompagnent quelquefois la philosophie, et répandent sur ses traces les
fleurs
à pleines mains ; mais qu’il me soit permis de ré
ir que d’évidence ; il abattrait, comme ce tyran de Rome, la tête des
fleurs
qui s’élèvent au-dessus des autres : observateur
on : les beaux-arts, enfants et pères du plaisir, ne demandent que la
fleur
, et la plus douce substance de votre sagesse. » M
imagination pour faire de belles phrases et parsemer leurs lettres de
fleurs
et de figures. C’est une vraie manie, il faut rés
rconstances des pensées heureuses. Si la lettre est accompagnée d’une
fleur
ou d’un présent, il fait une comparaison, forme u
nt sur les plaies saignantes du coeur. Bannissons du style toutes les
fleurs
du langage et les maximes philosophiques. Soyons
dureté du cœur, la lumière de l’esprit, les couleurs de la vérité, la
fleur
de l’âge, le flambeau de la raison les ailes du T
ivent leur charme à la métaphore : La rose est la reine des
fleurs
. Celui qui met un frein à la fureur des flots, S
ots, Sait aussi des méchants arrêter les complots. La jeunesse en sa
fleur
brille sur son visage : Son menton sur son sein d
le infortunée ! Ta jeunesse va se flétrir Dans sa
fleur
trop tôt moissonnée ! Adieu, beau ciel,
n rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des
fleurs
qui passent : on voudrait s’arrêter… Marche, marc
able ! inévitable ruine ! On se console, parce qu’on emporte quelques
fleurs
cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
déjà tout commence à se ternir ; les jardins sont moins fleuris, les
fleurs
moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
s. La Harpe. Richelieu et Mazarin. Henri dans ce moment voit sur des
fleurs
de lis Deux mortels orgueilleux auprès du trône a
tilité, De voir finir leur vie avecque leur beauté : Semblables à ces
fleurs
dont Vénus se couronne, De qui jamais les fruits
able, Ce me sera, mon père, un bien inestimable De mûrir avec vous la
fleur
de mon printemps Avant que d’en partir3. Silène.
u langage. « Dans les champs et dans les jardins, dit M. Geruzez, les
fleurs
plaisent à l’ignorant comme au botaniste par leur
avec un sentiment qui tient de l’amitié. La rhétorique sera pour les
fleurs
du langage qu’on appelle figures ce que la botani
urs du langage qu’on appelle figures ce que la botanique est pour les
fleurs
des champs et des jardins. » L’étude théorique d
te ombre de femme, Je ne l’écrirais que pour toi. Lit d’ombrage et de
fleurs
, où l’onde de ma vie Coule secrètement, coule à d
qui, dissertant sur les comédies de Molière, compare Agnès « à cette
fleur
exotique qui se développe en un moment, et qu’un
nt, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche. Un beau jour, la
fleur
fait éclater sa prison de verre, sous les yeux de
ison de verre, sous les yeux de son gardien. » Connaissez-vous aucune
fleur
, même exotique, qui possède cette merveilleuse pr
r, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les
fleurs
qu’on lui jetait. Le tourbillon À M. de C
z-vous-en à votre premier sujet ; ne l’étouffez point sous un amas de
fleurs
étrangères : qu’on voie bien nettement ce que vou
attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des
fleurs
en comparaison des autres maux qui de tout temps
en objets, sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les
fleurs
, et ne donner jamais aux fruits le temps de parve
Adieu, Madeleine chérie5, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une
fleur
, dans la prairie, Se mire au cristal des ruisseau
contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige4 De mes acacias en
fleurs
, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses
épis les couche dans la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa
fleur
, Superbe et l’œil brillant d’orgueil et de valeur
ectée, Et le sol, engraissé de leurs restes fumants, Cachera sous des
fleurs
leurs pâles ossements. Lamartine. * Deux persp
l’entrée en scène ; elle doit, dit Cicéron, sortir du sujet comme une
fleur
de sa tige. Quelquefois il est nécessaire de raco
terme, et tout naît pour mourir. Dans ces prés jaunissants tu vois la
fleur
languir ; Tu vois dans ces forêts le cèdre, au fr
l’existence a de douceur et de charmes : le soleil, l’espérance, les
fleurs
, la verdure, la poésie ; elle ne veut pas mourir
stence a des saisons comme le soleil ; la jeune fille ressemble à une
fleur
qui vient de s’épanouir aux caresses de l’aurore.
il ne tient plus à la vie par tous les liens de la jeunesse, par les
fleurs
, le soleil et l’espoir. Il en a trop goûté l’amer
En lisant, nous devons faire comme les abeilles, qui vont picorer les
fleurs
, s’arrêtant aux plus parfumées, et puisant de çà,
eurs rayons. De même que les abeilles savent faire un choix parmi les
fleurs
, nous devons choisir avec soin nos lectures : il
i les fleurs, nous devons choisir avec soin nos lectures : il y a des
fleurs
vénéneuses, il y a des livres où circule le poiso
prêts à se fermer pour toujours, n’aperçoivent, à la place de tant de
fleurs
moissonnées dans leur printemps, qu’une fleur à p
à la place de tant de fleurs moissonnées dans leur printemps, qu’une
fleur
à peine éclose, faible, chancelante, presque dévo
dans les endroits où il veut plaire, il doit répandre les plus belles
fleurs
de l’élocution : dans les endroits où il veut tou
œur, de la vie et du mouvement2. Elle ne s’amuse point à cueillir des
fleurs
et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent
s’amuse point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les
fleurs
naissent sous ses pas. En visant ailleurs, elle l
ions semblables à des flots et présenter à mes yeux une mer agitée de
fleurs
et de verdure ! Cependant les vents balançaient s
uce verdure est un fond de couleurs sur lequel se détache l’éclat des
fleurs
et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces g
ourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes
fleurs
? Et lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent to
quoi donc sur les routes Tant de pierres dans l’herbe et d’épines aux
fleurs
, Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons tout
a aussi où les objets matériels sont comparés entre eux. On a dit la
fleur
de l’âge, parce que l’éclat et la fraîcheur de la
n que le visage de Télémaque se flétrit, je rapproche la beauté et la
fleur
, et cet assemblage si naturel, si gracieux plaît
it : « O Ménalque, si nous vous perdions, qui émaillerait la terre de
fleurs
? Qui ferait couler les fontaines sous une ombre
poète veut dire : Qui chanterait les beautés de la terre émaillée de
fleurs
? Qui nous peindrait le charme de ces ruisseaux q
ges verts. — En transportant à Ménalque le don d’émailler la terre de
fleurs
et de faire couler des fontaines, il rapproche le
t comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa
fleur
a séché. DÉPRÉCATION. Mais si ce même enfant à le
ute de précautions, une composition ressemblerait à un amas confus de
fleurs
qui n’aurait rien d’agréable et qui attendrait, p
à ces parterres disposés symétriquement et avec goût. Les bouquets de
fleurs
sont séparés entr’eux par un tendre gazon dont la
l’imagination ; dans le gazon frais, le style ; dans les bosquets de
fleurs
, les ornements ; dans les arbres majestueux, les
Que l’on compare ce magnifique parterre à une prairie de mai liée de
fleurs
si l’on veut, mais où tout est jeté pêle-mêle, où
upe de ses jours s’est brisée encore pleine, pour : il est mort à la
fleur
de son âge. Dans ces deux exemples, tous les mot
s la négligence, tel est le style simple. Style familier. — C’est la
fleur
du langage populaire, l’éloignement de tout ce qu
e si élégante, — qu’il y a là cent paires de couleurs, — d’herbes, de
fleurs
indiennes et persanes — et de maintes nuances div
t venus Pour appareillier son logis, Et ont fait tendre ses tappis De
fleurs
et verdure tissus58. En estandant tappis velus De
forme451 !… Combien leurs classes seraient plus décemment jonchées de
fleurs
et de feuillées452 que de tronçons d’osier sangla
e sur les tulipes et les anémones que j’ai fait mêler avec les autres
fleurs
, pour me confirmer en l’opinion que j’ai apportée
ils s’emmaillotent en chats fourrés663, les palais où ils jugent, les
fleurs
de lis664, tout cet appareil auguste était fort n
que d’animaux, que d’oiseaux, que d’insectes, que de plantes, que de
fleurs
et que de fruits ! L’autre jour que j’étais couch
s arbustes qui m’environnaient, l’étonnante variété des herbes et des
fleurs
que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit
met des graminées, et changent la prairie en une mer de verdure et de
fleurs
, et celles des forêts, où les chênes antiques agi
uées de papillons peints de mille couleurs, volent sans bruit sur les
fleurs
; ici l’abeille et le bourdon murmurent ; là des
pis de la Savonnerie1302, et qu’embellissent chaque jour de nouvelles
fleurs
et de nouveaux parfums ! (Études de la nature, V
, chat un était debout : un habit léger, frais, très simple, quelques
fleurs
, un voile de gaze annonçaient les projets du jour
quelle était un grand banc de pierre, offrait le repos et l’abri. Des
fleurs
mêlées aux légumes rendaient l’aspect du jardin r
s fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs resplendissent de leurs
fleurs
qu’on prendrait pour des papillons d’or. Les haie
n Grèce ; la figue mûrit comme en Provence ; chaque pommier, avec ses
fleurs
carminées1362, ressemble à un gros bouquet de fia
es, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de
fleurs
; et la colonie, déployant au vent ses voiles d’o
versent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts de
fleurs
. Du sein de ces massifs, le magnolia1396 élève so
ccupés de ce désir, ils s’engagèrent imprudemment parmi des rochers à
fleur
d’eau, dans un lieu alors appelé le Ras de Catte,
ition de bien faire, et les émanations des jasmins et des orangers en
fleur
se mêlaient agréablement aux parfums plus substan
ée de moineaux effrayés qui s’abattaient bruyamment sur un pommier en
fleur
. A ce bruit, Merlin tourne la tête : la brume, do
vers, vous seriez maintenant à l’hôpital avec votre robe de chambre à
fleurs
. Mais, Dieu merci, vos chiennes de bouillottes167
où elle trouve un peu de terre ; et que les grandes orges, mêlées de
fleurs
, ondoient sous la brise de la mer. Une lumière bl
fatigue, cette chaleur lourde qui montait de l’eau étoilée de larges
fleurs
jaunes, le vieux loup de mer se mettait à saigner
ableaux et de vieux livres, de crédences1781 sculptées, de potiches à
fleurs
, d’émaux, de faïences décorées, d’orfrois1782, d’
gnore, Égarer à l’écart nos pas et nos discours ; Et, couchés sur les
fleurs
, comme étoiles semées, Rendre en si doux ébat les
ps lassera les faucilles, Et les fruits passeront2051 la promesse des
fleurs
.... Quand un roi fainéant2052, la vergogne2053 de
s beautés qu’ont les saisons nouvelles ; Il voit de la verdure et des
fleurs
naturelles, Qu’en ces riches lambris l’on ne voit
lus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n’a que des
fleurs
pour du fruit. Agréables déserts, séjour de l’inn
r ce sermon. Aussi bien j’aperçois ces melons qui t’attendent, Et ces
fleurs
qui là-bas entre elles se demandent S’il est fête
présents qu’il me fait, c’est à toi qu’il les donne ; Je me pare des
fleurs
qui tombent de sa main ; Il ne fait que l’ouvrir,
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages,
Fleurs
, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
soleil rongeur, Brûlent, et font hâter les pas du voyageur. Point de
fleurs
, point de fruits, nul ombrage fertile N’y donne a
sous mes pieds serait bientôt brisée ! Je hais tous vos plaisirs. Les
fleurs
et la rosée, Et de vos rossignols les soupirs car
Arrondir son fruit doux et blond comme le miel ; Vois la pourpre des
fleurs
dont le pécher se pare Nous annoncer l’éclat des
, Que ne viens-tu danser, offrir de simples dons, Du chaume, quelques
fleurs
, et, par ces sacrifices, Te rendre Jupiter et les
des rubans2599, la France entière Fut en proie à de longs débats. La
fleur
des champs brille à ta boutonnière : Mon vieil am
une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ! La
fleur
tombe en livrant son parfum au zéphire ; A la vie
nuits j’y bois les pleurs, Mon rayon s’y parfume en traînant sur les
fleurs
! Et c’est ainsi que Dieu, qui seül est sa mesure
dieu, Madeleine2643 chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une
fleur
de la prairie Se mire au cristal des ruisseaux. T
tre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige2647 De mes acacias en
fleurs
, Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses ram
urront comme ils sont morts ! (Les Chants du crépuscule, III.) La
fleur
et la papillon La pauvre fleur disait au papil
s Chants du crépuscule, III.) La fleur et la papillon La pauvre
fleur
disait au papillon céleste : — Ne fuis pas ! Vois
Et loin d’eux, Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes
Fleurs
tous deux ! Mais hélas ! l’air t’emporte et la te
de mon haleine Dans le ciel ! Mais non, tu vas trop loin ! Parmi des
fleurs
sans nombre Vous fuyez, Et moi je reste seule à v
n d’herbe n’est à vous sur la colline, Et vous êtes sans dot comme la
fleur
des Champs. Cela n’amuse pas les gens qui sont mé
sa pompe Avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de
fleurs
Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ;
En fermant les yeux, je revois L’enclos plein de lumière, La haie en
fleurs
, le petit bois, La ferme et la fermière ! Si Dieu
me égaré), Ah ! qu’il songe à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon ses
fleurs
, La joie à la chaumière, Et garde des vents et de
dé leurs nids pour emplir ta corbeille ; Et je t’aurais donné plus de
fleurs
qu’une abeille N’en peut voir en un jour. Puis, q
ile ; Mais c’est l’adversité qui m’a fait un ami. C’est ainsi que les
fleurs
sur les coteaux fertiles Étalent au soleil leur v
t fraîche : Hélas ! les beaux jours sont finis ! On voit s ouvrir ces
fleurs
que garde Le jardin pour dernier trésor ; Le dahl
Montrez-la bien, qu’on en jouisse ! Il faut que, dès avant l’été, En
fleurs
de grâce et de gaîté Votre bon cœur s’épanouisse.
brise là-bas ! (La Vie rurale, livre I : Pendant que la terre est en
fleurs
, xxiii.) Eschyle vaincu2846 Eschyle 2847.
Fille des conquérants qui vinrent les premiers, Sous les pommiers en
fleurs
que le roi Charlemagne Avait plantés pour eux en
ne2890, Se faire un paradis au pays des pommiers. (Paysages de mer et
fleurs
des prés.) Bateaux chalands2891 Ces longs
n goudronnée, On aime à reconnaître un ménage flamand, Dans son nid à
fleur
d’eau tranquille maisonnée, Le jour au grand sole
ien appris agréant l’esclavage, Paraissent oublier leur cage dans les
fleurs
. Et plus d’une hirondelle à bon droit curieuse, D
ivent longtemps ces barques fortunées, Riches de beaux enfants, et de
fleurs
et d’oiseaux, Qui vont avec lenteur, à petites jo
un pauvre enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait ses
fleurs
à tout vent, Et ses racines dans la bière. Un sim
ent, Le papillon plane et voltige ; Son feuillage est aussi léger, Sa
fleur
n’est pas plus tôt flétrie : Rien ne trahit pour
enir que je réveille : Chaque rameau semble incliner Vers ma lèvre sa
fleur
vermeille ; Il me parle du cher blondin Endormi d
gazons pleins de mousses, S’amusait d’un insecte, épluchait quelques
fleurs
, Des taillis printaniers brisait les jeunes pouss
le des beaux jours ! mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une
fleur
éclose ! Ivresse d’écouter, de sentir et de voir
dons notre couche plus douce, Epaississons nos verts tapis ! » Chaque
fleur
prend part à la fête. La nature éclate à la fois
la terre, Et rien de plus ; mon nom tracé, sans commentaire ; Pas de
fleurs
sur le sol qui doit me recouvrir : Le tombeau des
s dorés et de tes houx moroses, Et t’offrir ce bouquet de rimes et de
fleurs
. Puis, un soir, je viendrai peut-être, à la veill
On retourne au village ; Ainsi que les genêts, notre âme est tout en
fleurs
, Et dans les houx, remplis de vieux merles siffle
O temps ! ô souvenirs ! émotion première ! Comme je vous aimais déjà,
fleurs
et lumière ! Collines, bois sacrés, bon soleil ré
u vent, Au vent frais qui, sous les ramures, S’en va mêlant parmi les
fleurs
La chanson des oiseaux siffleurs Et le parfum des
e dans la langue) : tracer entièrement, représenter. 454. Déesse des
fleurs
, dans la mythologie romaine. 455. Philosophe gre
a mort de cet écrivain, et qui n’est peut-être pas de lui. 664. Les
fleurs
de lis, armes des rois de France, qui décoraient
se trémière. 1396. Magnolia, arbre remarquable par la beauté de ses
fleurs
. 1397. Cariboux, rennes. 1398. Moqueurs, oise
mes de l’ancienne monarchie française, qui étaient, on le sait, trois
fleurs
de lys, dont la figure ressemblait à trois fers d
ville d’Alsace-Lorraine. 1712. Anémone, espèce de renoncule dont la
fleur
est remarquable par l’éclat et la variété des cou
e à des écoliers. 1747. Bleu barbeau, bleu clair. Le barbeau est la
fleur
qu’on appelle aussi bluet. 1748. Francisque Sarc
ici l’arbre et non le fruit, comme dans la locution usuelle : eau de
fleurs
d’orange. 2132. Objet s’emploie souvent au xvii
enté, qui semble exprimer tour à tour la douloureuse mélancolie de la
fleur
et l’élégante et fugace inconstance du papillon.
paissant des troupeaux aux penchants des collines, L’air embaumé des
fleurs
serait notre aliment, Et le divin soleil notre ch
é morose Qui lui dit : « Tout renaît, l’arbre, l’eau qui l’arrose, La
fleur
après l’hiver, sur les plus froids sommets ; Et l
2887. Œuvres publiées chez Lemerre, éditeur. 2888. Reines-des-prés,
fleurs
de la famille des rosacées. 2889. Embrun, pluie
des tempêtes, a disparu des airs. Le printemps empourpré, saison des
fleurs
, a souri aux hommes. La terre noire s’est couvert
nt Bacchus, dieu du raisin, la tête couronnée de grappes de lierre en
fleur
. Les abeilles s’occupent de leurs travaux industr
effet pour ses confitures de groseilles [...] 2923. […] grimpante à
fleurs
en forme de clochettes, qu’on [...]. TEXTE LACUNA
ésie lyrique de notre siècle, la tige première de laquelle sortira la
fleur
, pour s’épanouir avec tant d’éclat. La poésie épi
inspiration. « Ainsi naît le poème épique, plus rare encore que cette
fleur
qui ne couronne qu’une fois dans un siècle la cim
ure. Rollin, l’abeille de la France, compose son miel des plus belles
fleurs
de l’antiquité ; mais chez lui aucune des défianc
mblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des
fleurs
qui s’élevaient au-dessus des autres. Martyr de s
attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des
fleurs
en comparaison des autres maux qui, de tout temps
s arbustes qui m’environnaient, l’étonnante variété des herbes et des
fleurs
que je foulais sous mes pieds, tenaient mon espri
écrits ! quel éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de
fleurs
dans un style si naturel, si mélodieux et si tend
le ; les guêpes et les mouches à miel qui bourdonnaient autour de ses
fleurs
, les pucerons qui en suçaient les tiges, les four
açonnées en soleils, des liqueurs d’or et d’argent. Chaque partie des
fleurs
doit leur offrir des spectacles dont nous n’avons
es spectacles dont nous n’avons point d’idée. Les anthères jaunes des
fleurs
, suspendues sur des filets blancs, leur présenten
t ceci par conjecture : car, un jour, ayant examiné au microscope des
fleurs
de thym, j’y distinguai, avec la plus grande surp
’or fondu. Je n’ai jamais observé la simple corolle de la plus petite
fleur
, que je ne l’aie vue composée d’une matière admir
des années, des siècles, des époques proportionnées à la durée d’une
fleur
. Ils ont une autre chronologie que la nôtre, comm
n en jugera tout à l’heure) des conseils fins et discrets. Il aida la
fleur
, si l’on peut dire, à s’épanouir tout entière. Sa
sons ; mais on ne les persuade que par les leurs. La politesse est la
fleur
de l’humanité. Qui n’est pas assez poli, n’est pa
nt encore de cette île un lieu de délices ; je vis cependant quelques
fleurs
, entre autres des lis bleus portés par une espèce
t les débris du Parthénon se coloraient de la plus belle teinte de la
fleur
du pêcher ; les sculptures de Phidias, frappées h
quiètes, Du voyageur de nuit dont on entend la voix, De ces premières
fleurs
dont février s’étonne, Des eaux, de l’air, des pr
ion soit à ce point légère et sans épines, et qui, en nous donnant la
fleur
de toute chose, procure à l’esprit une plus agréa
ples en marche, qui avaient devant eux la forêt verte ou la steppe en
fleurs
au printemps. Quelque chose de court, de simple (
s large définition, comprend les littératures à l’état de santé et de
fleur
heureuse, les littératures en plein accord et en
t, et de quelque part qu’elle vienne, qu’elle ne périsse jamais cette
fleur
d’imagination première, cette image de l’enfance
r, Et l’art de le connaître, et celui de jouir. Les plaisirs sont les
fleurs
que notre divin Maître Dans les ronces du monde,
ur goût voltige641, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la
fleur
d’un sujet642, Vole bientôt sur un nouvel objet.
il se promène Dans les cercles divers, sans gêne, sans lien ; Il a la
fleur
de tout, n’est esclave de rien... ARISTE. Vous le
r, disait-il, avec une grâce aimable, les anciens qui couronnaient de
fleurs
les sources où ils avaient puisé. Ducis ne s’adre
ous ses mains. Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone684 ; Chaque
fleur
du printemps était un fruit d’automne. Il savait
tail expressif ou riant : c’est l’abeille tirant le suc de toutes les
fleurs
sur lesquelles elle se pose. De retour à Paris, A
ble où l’on boit le sang des hommes. » Aucun talent moissonné dans sa
fleur
n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus
tre de la critique (M. Nisard) nommer les Idylles comme la plus belle
fleur
de sa couronne poétique ? Mais dans ses Élégies,
et partout s’amoncellent. Et les rameaux de myrte et les bouquets de
fleurs
. On s’étend sur les lits teints de mille couleurs
ous représenter aux regards des humains. Veillez sur Cléotas ! Qu’une
fleur
éternelle, Fille d’une âme pure, en ces traits ét
nts, ta mère désolée747, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de
fleurs
; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
in habilement ramené et sans saccade, n’est, on pourrait dire, que la
fleur
même de l’idée, il s’attache à la mémoire et « co
seau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi les
fleurs
, Lui, des sommets d’Athos franchit l’horrible cim
autres se sont perdus dans les routes des cieux ; D’autres, comme des
fleurs
que son souffle caresse, Lèvent un front riant de
n d’agité Dans leur triste félicité ; Ils se couronnent sans gaîté De
fleurs
nouvelles. Ils se parlent, mais c’est tout bas ;
ez de mon front ma couronne ; Le feu qui brûle Rome en flétrirait les
fleurs
. Quand le sang rejaillit sur vos robes de fête, A
nt de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux
fleurs
de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foul
; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Tout en cueillant des
fleurs
, jamais sa main novice N’a touché seulement a l’é
Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente. L’abeille sait la
fleur
qui recèle le miel. Toute aile vers son but inces
seau ; Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes, prière et
fleurs
, tu rendras à ma tombe Ce que j’ai fait pour ton
r. Il voulut, dit Sainte-Beuve, « mêler sur son front aux plus douces
fleurs
des landes natales une feuille cueillie au tombea
faisant partout sentir le battement de son âme814. » Cueillons des
fleurs
et des vers. (Fragment.) Le jour naît ; dans
ans les prés et sous les taillis verts Allons, allons cueillir et des
fleurs
et des vers, Tandis que la ville repose : La fleu
s cueillir et des fleurs et des vers, Tandis que la ville repose : La
fleur
ouvre au matin plus de pourpre et d’azur, Et le v
La fleur ouvre au matin plus de pourpre et d’azur, Et le vers, autre
fleur
, s’épanouit plus pur A l’aube humide qui l’arrose
autre fleur, s’épanouit plus pur A l’aube humide qui l’arrose. Que de
fleurs
ont passé qu’on n’a point su cueillir ! Sur sa ti
cueillir ! Sur sa tige oubliée, ah ! Ne laissons vieillir Aucune des
fleurs
de ce monde ! Allons cueillir des fleurs ! Par un
laissons vieillir Aucune des fleurs de ce monde ! Allons cueillir des
fleurs
! Par un charme idéal, Qu’au doux parfum des vers
l, Comme deux soupirs, se confonde. Allons cueillir des vers ! Sur la
fleur
du buisson Entendez-vous l’oiseau qui chante sa c
st l’aurore ! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel, Ainsi, de
fleur
en fleur, va butinant son miel L’abeille joyeuse
re ! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel, Ainsi, de fleur en
fleur
, va butinant son miel L’abeille joyeuse et sonore
la mer, elle était sur la terre. Les Bretons, chant neuvième. La
fleur
de la tombe. Un soir je rencontrai, traversan
aversant la prairie, Sulia, svelte enfant, compagne de Marie821 ; Une
fleur
dans sa main brillait comme de l’or ; Grave, elle
treizième année ! Mais sur son tertre vert, la treizième journée, Une
fleur
apparut jaune comme de l’or, Et chacun s’écria :
ssant chaque ami soulevait son chapeau, Et les filles jetaient sur la
fleur
un peu d’eau. Cette fleur, Sulia, l’enfant grave
son chapeau, Et les filles jetaient sur la fleur un peu d’eau. Cette
fleur
, Sulia, l’enfant grave et fidèle, La tenait sur s
« Voici qu’il meurt encor ! » cria-t-elle en pleurant ; Et la fragile
fleur
, de ses pleurs arrosée, Sembla se ranimer comme s
s, lui-même l’avoue, beaucoup sont nés comme en Provence naissent les
fleurs
, sur une haie, dans une matinée d’avril. On peut
s, sur une haie, dans une matinée d’avril. On peut prévoir que de ces
fleurs
beaucoup tomberont ; mais il en restera assez pou
rges plis, » ou montre à l’horizon les îles de l’archipel, Comme des
fleurs
que Dieu fait pleuvoir sur sa coupe, il ne laiss
gazons pleins de mousses ; S’amusait d’un insecte, épluchait quelques
fleurs
, Des taillis printaniers brisait les jeunes pouss
le des beaux jours ! Mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une
fleur
éclose ! Ivresse d’écouter, de sentir et de voir
meure en moi-même, Mes vrais vers ne seront pas lus. Comme autour des
fleurs
obsédées Palpitent les papillons blancs, Autour d
lentement le tour. Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des
fleurs
s’est épuisé ; Personne encore ne s’en doute, N’y
ffleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La
fleur
de son amour périt. Toujours intact aux yeux du m
iers. Je m’arrête un instant pour cueillir aux halliers Des lianes en
fleurs
dont j’orne ma guitare, Puis je repars. Je suis l
os merveilles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de
fleur
en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrage
lles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en
fleur
et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font
recommande Fénelon : « II ne faut prendre, si je ne me trompe, que la
fleur
de chaque objet, et ne toucher jamais que ce qu’o
alabre et se jette dans la mer près de Tarente. 681. Ce parterre de
fleurs
est d’un goût moderne. Le vieillard de Virgile ne
sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de
fleurs
Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs…
r des rubans2, la France entière Fut en proie à de longs débats. La
fleur
des champs brille à ta boutonnière : Mon vieil am
eptres brisés7. Les nations, reines par nos conquêtes8, Ceignaient de
fleurs
le front de nos soldats. Heureux celui qui mourut
oteaux, les vallons semblaient se réjouir, Les arbres s’incliner, les
fleurs
s’épanouir ; Zéphyre nous portait ses fleurs fraî
s arbres s’incliner, les fleurs s’épanouir ; Zéphyre nous portait ses
fleurs
fraîches écloses ; De son aile embaumée il secoua
ption le sentiment si heureusement prêté à la terre, aux oiseaux, aux
fleurs
, etc., qui partagent le bonheur d’Adam ! Et avec
mple de cette figure, dans les adieux si touchants qu’Ève adresse aux
fleurs
d’Éden, au moment où l’arrêt et l’ange du ciel la
mais : Ô vous, objets chéris de mes soins assidus, Adieu, charmantes
fleurs
! vous ne me verrez plus Aux rayons du soleil pré
t comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa
fleur
a séché. 3° Mais si ce même enfant, à tes ordre
n rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des
fleurs
qui passent ; on voudrait s’arrêter… Marche ! mar
able ! inévitable ruine ! On se console, parce qu’on emporte quelques
fleurs
cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
déjà tout commence à se ternir ; les jardins sont moins fleuris, les
fleurs
moins brillantes, les couleurs moins vives, les p
printemps, on emploie l’espèce rose pour le genre, c’est-à-dire, les
fleurs
. 3° Le singulier pour le pluriel, et réciproqueme
ils s’emmaillottent en chats fourrés2, les palais où ils jugent, les
fleurs
de lis, tout cet appareil auguste était fort néce
ées, et les phrases des mots. — Il en est de nos pensées comme de nos
fleurs
. Celles qui sont simples par l’expression portent
t vos amis vous continuez ensuite gaîment votre promenade. 13. Les
fleurs
favorites. Sujet et plan. Par une belle matiné
ienfaits de Dieu. Ils conviennent que chacun ira à la recherche de la
fleur
qu’il préfère, et qu’ils se réuniront ensuite sou
onse apporte un bouquet fait avec des lis des champs2. Éloge de cette
fleur
, qui est le symbole de l’innocence. Alvina vient
’innocence. Alvina vient avec un bouquet de myosotis3. Éloge de cette
fleur
, qui est le symbole de la tendresse. Les trois en
ur, qui est le symbole de la tendresse. Les trois enfants font de ces
fleurs
unies ensemble deux guirlandes ; et, de retour à
ui naguère, avaient par crainte abjuré leur foi, et qui, couronnés de
fleurs
, allaient sacrifier aux idoles. Décrivez leur all
nanime : « Nous sommes chrétiens ! » Ils rejettent leurs couronnes de
fleurs
et marchent avec Lucien au martyre. Saint Lucien
se trouve placé, en songe, entre deux chemins, l’un riant et semé de
fleurs
, l’autre escarpé et conduisant à un temple magnif
un sacrifice, et, selon l’usage, il avait sur la tête une couronne de
fleurs
en signe de réjouissance. Les députés arrivent et
Xénophon ; je puis continuer le sacrifice. » Il remet la couronne de
fleurs
sur sa tête et achève de remplir le devoir religi
e, l’autre pauvre. L’une consistait en un jardin magnifique, paré des
fleurs
les plus belles ; l’autre était un enclos sans va
e sa famille en élevant des abeilles. Le riche s’irrita de ce que ses
fleurs
servaient à nourrir les abeilles de son voisin ;
trissaient et gâtaient tout dans son jardin, il mit du poison sur ses
fleurs
; les abeilles périrent, et leur maître fut rédui
ucun préjudice. (Les abeilles ne piquent pas loin de leur ruche ; les
fleurs
qu’elles viennent de sucer sont aussi belles qu’a
es pensées énoncées dans le plan. 2. On entend par lis des champs la
fleur
vulgairement appelée muguet, qui croît abondammen
dont a été tiré ce sujet entend ici par myosotis une charmante petite
fleur
bleue, qui se plaît au bord des eaux, et qu’on ap
remière syllabe est Pô, nom d’un fleuve ; la seconde ; lis, nom d’une
fleur
; la troisième, soir, nom d’une partie du jour, e
. Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des
fleurs
sera la plus superbe. Quelquefois le madrigal es
Mais votre destinée Ne vous permet d’aimer qu’à la saison des
fleurs
; Et quand elle a passé, vous la cherchez ailleur
ectée, Et le sol, engraissé de leurs restes fumants, Cachera sous des
fleurs
leurs pâles ossements1. (Les Préludes, éd. MM. Ha
out d’un pas rêveur, Montrait du doigt, de loin, chaque arbre, chaque
fleur
; Voulait s’en approcher, les toucher, reconnaîtr
rds étaient toujours sur nos figures ; Et, près du vieux divan que la
fleur
nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous b
mière scène de l’Andromaque de Racine. Aucun talent moissonné dans sa
fleur
n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages,
Fleurs
, moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
du bien à quelque infortuné, ô mon père, je répandrai du lait et des
fleurs
sur ton monument. » Il se tut et regarda le vieil
t des animaux ou, de la nature des choses insensibles, telles que les
fleurs
, les ruisseaux, les fontaines, etc. ; comme on va
es plaisirs de l’amour vanter la douce amorce, Changer Narcisse212 en
fleurs
, couvrir Daphné213 d’écorce ; Et par quel art enc
l des prairies, les bocages paisibles, les moissons jaunissantes, les
fleurs
, les fontaines, les oiseaux, la fraîcheur du mati
nsparents. Un souffle à ces boules légères Porte l’éclat brillant des
fleurs
: De leurs nuances passagères Un souffle nourrit
re de jeunes ormeaux. Les savantes immortelles322, Tous les jours de
fleurs
nouvelles Ont soin de parer son front ; Et par le
s nos prairies. Grotte, d’où sort ce clair ruisseau, De mousse et de
fleurs
tapissée ! N’entretiens jamais ma pensée Que du m
tte définition, il ne suffira point d’attacher quelques guirlandes de
fleurs
à un sujet qui, par lui-même, n’aura rien de cham
dans la campagne, allez dans la prairie, N’épargnez point les
fleurs
; Il en revient assez sous les pas de Marie. Par
eurs. « Deux ruisseaux confondaient leur onde, Et, sur un pré semé de
fleurs
, Coulaient dans une paix profonde. Dès leur sourc
nsparents. Un souffle à ces boules légères Porte l’éclat brillant des
fleurs
. De leurs nuances passagères Un souffle nourrit l
fille infortunée ! Ta jeunesse va se flétrir Dans sa
fleur
trop tôt moissonnée ! Adieu, beau ciel, i
lui appartiennent. C’est, dit Boileau, une bergère qui se couronne de
fleurs
et qui n’a jamais connu les diamants. Il s’emploi
le plus délicat. Scrupuleux dans le choix des mots, il n’admet que la
fleur
des expressions en usage, et souvent il remplace
e qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles
fleurs
, tout ce qui les éblouit dans les reflets pétilla
in : le printemps et l’automne y règnent ensemble, pour y joindre les
fleurs
et les fruits. Jamais ni le souffle empesté du mi
nes, qu’on rehausse d’une broderie d’or et d’argent. Lecture. — Les
Fleurs
. Vol. II, nº 106. § XI. Style romantique No
le141 Enrichit Flore142 de ses pleurs ; Le zéphir143 cueille sur les
fleurs
Les parfums que la terre exhale. Pour entendre v
pleurs sont la rosée qui humecte la terre, et qui redonne la vie aux
fleurs
. Le Soleil est un Dieu monté sur un char étincela
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène, Dans un pré plein de
fleurs
lentement se promène, Qu’un torrent débordé, qui,
pouillant toute une bibliothèque pour en condenser la substance ou la
fleur
, nous n’avons pas songé surtout, comme un autre r
sur les tulipes et les anémones, que j’ai fait mêler avec les autres
fleurs
… Je descends aussi quelquefois dans cette vallée
ls s’emmaillottent en chats fourrés288, les palais où ils jugent, les
fleurs
de lis, tout cet appareil auguste était fort néce
e, habits rebattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de
fleurs
, embarras de carrosses, cris dans la rue, flambea
n rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des
fleurs
qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! mar
yable ! Inévitable ruine ! On se console parce qu’on emporte quelques
fleurs
cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
reux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les
fleurs
moins brillantés, leurs couleurs moins vives, les
voyage783 ? La mode784 Une personne à la mode ressemble à une
fleur
bleue 785 qui croît de soi-même dans les sillons,
ée et rendue au peuple. Une personne de mérite, au contraire, est une
fleur
qu’on ne désigne pas par sa couleur, mais que lio
e même801. Le présent et l’avenir Les hommes passent comme les
fleurs
qui s’épanouissent le matin, et qui le soir sont
e et si féconde en plaisirs, souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une
fleur
qui sera presque aussitôt séchée qu’éclose : tu t
de son égide : en même temps les trois Grâces830 sèment son chemin de
fleurs
; Apollon, suivi des Muses, lui offre sa lyre ; V
aïades840 répandent à grand bruit leurs eaux claires, et arrosent les
fleurs
naissantes : les Grâces841 y vont souvent se baig
èle continua seule : « Que ce jeune héros croisse en vertu, comme une
fleur
que le printemps fait éclore ! Qu’il aime les dou
ue la sagesse se répande de son cœur sur tous les mortels, et que les
fleurs
naissent sous ses pas ! » Pendant qu’ils chantère
qu’ils chantèrent, les zéphyrs retinrent leurs haleines ; toutes les
fleurs
du bocage s’épanouirent ; les ruisseaux formés pa
desséchait la terre ; toutes les plantes altérées languissaient ; les
fleurs
ternies penchaient leurs tètes, et leurs tiges ma
désaltérés, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à
fleur
de terre, quelques mots déjà un peu effacés par l
mblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des
fleurs
qui s’élevaient au-dessus des autres. Martyr1052
r, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les
fleurs
qu’on lui jetait1145. Le tourbillon A M.
écrits ! Quel éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de
fleurs
dans un style si naturel, si mélodieux et si tend
approches de la mort ; il est pourtant bien triste de mourir dans la
fleur
de la jeunesse ! mais la religion, comme tu dis,
s loin, le cap Malheureux et, au-delà, la pleine mer, où paraissent à
fleur
d’eau quelque îlots inhabités, entre autres le Co
uelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la
fleur
, son image, se replie et se recèle en elle-même,
r son bonheur en soi ; je ne sais quoi de comparable à ce velouté des
fleurs
, où nul souffle ne peut entrer ; un charme qu’on
s fissent de cette île un lieu de délices ; je vis cependant quelques
fleurs
, entre autres des lis bleus portés par une espèce
tes fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs1545 resplendissent de
fleurs
qu’on prendrait pour des papillons d’or posés sur
flent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs
fleurs
ou parés d’un naissant feuillage. Les bois, les v
n bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des
fleurs
naissantes dans sa main, quelquefois une coupe pl
de ; le bouvreuil se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une
fleur
de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés
si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur1636 avec les
fleurs
. Nous perdons, par notre faute, une partie, et la
anime et vivifie tous les sujets qu’il touche, et dont il cueille la
fleur
. Il excelle à tracer des tableaux littéraires où
fleuves, qui remplacez vos eaux que tarit l’été par la verdure et la
fleur
des lauriers roses ; clarté du ciel surtout, clar
la manne dans le désert ; qui suit en fidèle ému, entre deux haies en
fleur
, la procession d’une fête-dieu champêtre, ou qui
amshire1829, on était au mois d’août. La bruyère de Sherwood était en
fleurs
. Le rose foncé, le rose tendre, le violet, mêlant
l n’a pas même la liberté de l’abeille ; il ne choisit pas, parmi les
fleurs
des belles lectures, celles dont se compose le mi
t un temps charmant ; nous sommes tellement parfumés de jasmins et de
fleurs
d’oranger que, par cet endroit, je crois être en
us ; Portez une lanterne aux cachots de nature, Sçachez qui donne aux
fleurs
ceste aimable peinture : Quelle main sur la terre
nature Il dort comme au berceau dans un lit sans murmure, Toutes les
fleurs
des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un
uits j’y bois les pleurs, « Mon rayon s’y parfume en traînant sur les
fleurs
. « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure
ulent sans cesse ; Du gai Printemps l’amoureuse richesse Consiste en
fleurs
; les blés ne sont produits Que dans l’Été ; l’Au
r une jeune fille, tenant à la main une corne remplie de fruits et de
fleurs
. 851. . Les satyres, dieux des forêts, étaient
âme, pour composer ces divins vêtements, Cueille en tout l’univers la
fleur
des éléments ; Tout ce qu’ont de plus pur la vie
des plus tendres couleurs, Les parfums que le soir enlève au sein des
fleurs
, Les bruits harmonieux que l’amoureux Zéphire Tir
eu objets, sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les
fleurs
, et ne donner jamais aux fruits le temps de parve
t sa compagne enfin va dans chaque cité Porter aux teints flétris les
fleurs
de sa santé. Il marche sans broncher au bord du p
uelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la
fleur
qui est son image, se replie et se recèle en elle
etiens : C'est un parterre où Flore épand ses biens ; Sur différentes
fleurs
l’abeille s’y repose, Et fait du miel de toute ch
poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une
fleur
qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images
tations, cherchant à deviner comment une grosse tige, des bouquets de
fleurs
, des grappes de fruits savoureux pouvaient sortir
forêt entièrement dégaroi d’arbres. 1545. Ajonc, arbuste épineux, à
fleurs
jaunes. 1546. Carminées est un mot inventé par
formée ; mais elle avait alors toutes les grâces de l’enfance, et une
fleur
d’imagination que depuis elle a trop oubliée. 16
e et du mouvement comme Dédale6. Elle ne s’amuse point à cueillir des
fleurs
et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent
s’amuse point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les
fleurs
naissent sous ses pas, aussi bien que sous les pa
ues signes de vie en commençant leur chant qu’ils n’achèvent pas. Les
fleurs
sont ternies et comme chiffonnées, tout est affli
ante et sauvage. Les blés, les vignes, les taillis, les buissons, les
fleurs
, sa litière dans une touffe d’herbe ou dans la mo
e riant à la rieuse enfance : Tel rit à l’herbe tendre un parterre de
fleurs
. Voici qu’à votre seuil une Dame en atours, Qui,
vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre
fleur
, est cruellement moissonné dès son premier âge.
ière d’argumenter ne soit pas suspecte, doit cacher le piège sous les
fleurs
, et se souvenir qu’un auditeur qui prend plaisir
e repos de l’hiver, la présente successivement embellie de toutes les
fleurs
du printemps, enrichie des moissons de l’été, cou
, et leur avait assigné une habitation exposée au soleil, parfumée de
fleurs
, à l’abri des vents, enfin dans une situation dél
s yeux : en une seule année elle devient branches, boutons, feuilles,
fleurs
, fruits et semences, pour renouveler ses libérali
nombrables : elles ornent la terre ; elles donnent de la verdure, des
fleurs
odoriférantes et des fruits délicieux. Voyez-vous
épris2… De l’empire de l’air cet habitant volage, Qui porte à tant de
fleurs
son inconstant hommage Et leur ravit un suc qui n
ourir en cherchant son bonheur ? Rois, sujets, tout se plaint, et nos
fleurs
les plus belles Renferment dans leur sein des épi
e harmonie composée de mille lotis différents. L’air, embaumé par les
fleurs
, porte à son jeune cerveau L’encens de leurs parf
ent philosophe ; sans naïveté, point de beauté : on est un arbre, une
fleur
, une plante, un animal naïvement ; je dirai presq
Quintilien raconte à ce sujet qu’à Athènes, un jour une marchande de
fleurs
reconnut pour étranger Théophraste, né dans l’île
e gravir la pente douce d’une haute montagne ! À sa base, l’odeur des
fleurs
de la prairie, le plan incliné du gazon, le bruit
me des choses, car, dit Cicéron, elle doit sortir du sujet comme une
fleur
de sa tige. Le nœud est la partie intermédiaire
la séve gonfle ses veines et éclate partout en bourgeons : toutes les
fleurs
de l’art et de la poésie éclosent à la fois sur s
llon de l’abeille et s’est transformée en drame satirique ; le roman,
fleur
obscure chez les anciens et presque inaperçue, es
annir absolument l’imagination, si le sujet permet d’y jeter quelques
fleurs
. Le goût de l’écrivain doit le guider en cela. Fo
issez, Troyens ! soldats, baignez de pleurs Une cendre si chère ! Des
fleurs
, vierges, semez des fleurs ; Hector dans le tombe
aignez de pleurs Une cendre si chère ! Des fleurs, vierges, semez des
fleurs
; Hector dans le tombeau précède son vieux père.
ce Sent frémir dans son sein la féconde espérance, Vous qui des mêmes
fleurs
entourez tous les ans L’autel où vos aïeux ont po
Assoupis, Assoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la
fleur
de sa vie innocente. Mon fils, tu veux mourir ? T
ns... Ô visage divin ! ô fêtes ! ô chansons ! Des pas entrelacés, des
fleurs
, une onde pure, Aucun lieu n’est si beau dans tou
ucun lieu n’est si beau dans toute la nature. Dieux ! ces bras et ces
fleurs
, ces cheveux, ces pieds nus Si blancs, si délicat
? du moins quand la douleur N’avait point de ta joue éteint la jeune
fleur
? Parle. Est-ce cette Églé, fille du roi des onde
e Phidias, de Michel-Ange ou de Raphaël. Ils ornent leurs chapeaux de
fleurs
odoriférantes ; leur manteau est drapé d’une mani
herbe qui sur ta faux se penche tout le jour, « L’arbre, le fruit, la
fleur
, et toi-même et ta femme, « Le seigneur y prétend
lon, enterre dans le sable L’ivraie et le bon grain, le chardon et la
fleur
: Tout périt pour renaître ou plus grand ou meill
e baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et
fleurs
, Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tend
s souffrant, toujours pauvre et timide, De ma gaité je vois pâlir les
fleurs
. Arrachez-moi des fanges de Lutèce ; Sous un beau
t au-dessous de nous dans une perspective lointaine, et un gazon sans
fleurs
nous restait comme un dernier vestige de grâce et
rsuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la
fleur
de son âge ; et, quand l’espérance trop lente com
t ni printemps ni automne, où les fruits de l’année sèchent dans leur
fleur
? Toutefois, qu’on ne pense pas que Clazomène eût
a Gironde avec mansuétude ; Tu regrettais de vaincre et de couper les
fleurs
Dont s’émaillait l’esprit de ces jolis parleurs,
n rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des
fleurs
qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! mar
able ! inévitable ruine ! On se console, parce qu’on emporte quelques
fleurs
cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
reux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les
fleurs
moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
, revenons les répandre ; Changeons en notre miel leurs plus antiques
fleurs
; Pour peindre notre idée empruntons leurs couleu
qui s’en va et ne revient point ; — ses jours sont comme l’herbe, sa
fleur
est comme celle des champs, un souffle passe : il
dans les fleuves, tes pieds troublaient leurs eaux et tu foulais les
fleurs
. C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur : j
et qu’on aime, Et dont la sagesse suprême N’a ni trop, ni trop peu de
fleurs
. Presque tous les livres y sont corrigés et ret
attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des
fleurs
en comparaison des autres maux qui de tout temps
ne s’arrête dans les sujets étrangers que comme les abeilles sur les
fleurs
, pour en tirer ce qui lui est propre. Rien n’est
dix-septième siècle, allant dès six heures du matin s’asseoir sur les
fleurs
de lis, donnant tout le jour aux fonctions publiq
e qu’en serre chaude, et je n’attends de cette plante souffreteuse ni
fleurs
qui aient de parfum, ni fruits qui aient de saveu
erme, et tout naît pour mourir ; Dans ces prés jaunissants tu vois la
fleur
languir ; Tu vois dans ces forêts le cèdre au fro
les Précieuses ridicules. Voiture, après avoir félicité un auteur des
fleurs
qui naissaient dans son esprit, et lui avoir dit
uses tirent leur agrément des choses qui flattent les sens, comme les
fleurs
, les beaux jours, la lumière, les ruisseaux, les
lez dans la campagne, allez dans la prairie, N’épargnez point les
fleurs
: Il en renaît, assez sous les pas de Marie. Nou
ppelle ces ouvrages de l’art dont le brillant charme les yeux, ou ces
fleurs
nouvellement écloses qui parent nos jardins de le
ui, cherchant sa fille dans les campagnes, s’amuserait à cueillir des
fleurs
. » Sans doute la replique directe n’est pas touj
vite toute forme antipathique au langage commun, toute emphase, toute
fleur
de diction, principalement tout ce qui peut sembl
malicieux va d’un sûr instinct chercher en tout sujet l’essence de la
fleur
pour en exprimer le suc et le parfum. Ses Causeri
st par les débris des monuments qui ont gardé je ne sais quoi de leur
fleur
première et de leur éclat de nouveauté, que les A
épigrammes des Grecs, réunies sons le nom d’Anthologie ou bouquet de
fleurs
, ne sont guère que des inscriptions pour des offr
première syllabe est pô, nom d’un fleuve ; la seconde, lis, nom d’une
fleur
; la troisième , soir, nom d’une partie du jour,
oute une classe d’êtres ou de faits ; exemple : La rose est une belle
fleur
. Les langues, en vieillissant, tendent de plus en
esure donc que l’histoire, la poésie, la philosophie morale, et cette
fleur
de littérature qui forme l’éducation de tous les
Veut-on de diserts orateurs, qui aient semé dans la chaire toutes les
fleurs
de l’éloquence, qui, avec une saine morale, aient
votre propre vie, ferait le bel esprit et remplirait son plaidoyer de
fleurs
et ornements, au lieu de raisonner avec force et
règle, semble s’en être écarté souvent. Que dites-vous de toutes les
fleurs
dont il a orné ses harangues ? Il me semble que l
éloquente : car, encore qu’on y trouve, comme il dit, un peu trop de
fleurs
semées, on voit bien néanmoins que le gros de l’é
s vieux encor qu’Anacréon, Avait une voix plus légère ; On voyait les
fleurs
de Cythère Et celles du sacré vallon Orner sa têt
nt de larmes, C’est toi que j’ai perdu, c’est toi que le trépas, A la
fleur
de tes ans, vint frapper dans mes bras ! La mort,
grins ma pénible carrière : La tienne était brillante, et couverte de
fleurs
. Dans le sein des plaisirs, des arts et des honne
et qu’on aime, Et dont la sagesse suprême N’a ni trop ni trop peu de
fleurs
. Presque tous les livres y sont corrigés et retr
bliques, de ces compliments étudiés, dans lesquels il faut couvrir de
fleurs
la futilité de la matière. Ces trois genres rentr
e, assise sur un trône épineux, tenant majestueusement le sceptre des
fleurs
, ayant pour courtisans et pour ministres la famil
uis que de puants chardons pour lui ; et quand il voudra cueillir une
fleur
sur ton sein, ne lui présente que des serpents en
moucherons et de chenilles qui prouvent l’abondance des fruits et des
fleurs
; vous ne voyez pas de ces insectes dans une terr
et riante des choses communes, voilà son caractère ; il prodigue les
fleurs
de l’antiquité, qui ne se fanent point entre ses
ne se fanent point entre ses mains ; mais ce sont toujours les mêmes
fleurs
. Je connais peu de génies variés tels que Pope, A
ux jouissent d‘un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles
fleurs
leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort
eur indigence, affectent un air d’enjouement et se parent de quelques
fleurs
. Et contra tenues, acuti, omnia docentes, et dilu
aire : employez-y la séduction d’un style tempéré, légèrement semé de
fleurs
. Voulez-vous toucher, émouvoir, étonner, troubler
utilité, faut-il laisser à nu ce fonds aride, et ne pas le couvrir de
fleurs
? Il faut d’abord éviter un sujet dont l’indigenc
d’images charmantes et de pensées ingénieuses. On admirerait trop les
fleurs
dont il se pare, s’il eût évité les défauts qui f
écrits ! Quoi éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de
fleurs
dans un style si naturel, si mélodieux et si tend
et laisse aux écrivains médiocres le soin de s’arrêter à cueillir les
fleurs
qui se trouvent sur leur chemin. C’est à eux d’am
t la pensée. LVII. On dirait qu’il en est de nos pensées comme de nos
fleurs
. Celles qui sont simples par l’expression, porten
est au moule. Têtebleu ! J’oubliais moi-même le meilleur de l’eau de
fleur
d’orange ! » 38. Corneille, né en 1606 mort en
ement qu’à qui les dict aprez... Les abeilles pillotent deçà delà les
fleurs
; mais elles en font aprez le miel, qui est tout
hers, et se termine par une lanterne ou cabinet à jour couronné d’une
fleur
de lis colossale aperçue de bien loin ; deux homm
berceaux où le rossignol cache son nid. Au printemps, ce ne sont que
fleurs
et parfums ; à l’automne, les prunelles violettes
emiers : la senelle rouge, dont les grives sont friandes, remplace la
fleur
d’aubépine, et les ronces, toutes chargées de flo
roniqueurs ; ces rameaux parsemés ; ce jeudi saint avec ses autels de
fleurs
et ses croix voilées de crêpes ; ces ténèbres qui
etiens : C’est un parterre où Flore épand ses biens ; Sur différentes
fleurs
l’abeille s’y repose, Et fait du miel de toute ch
s merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet ; Je vais de
fleur
en fleur, et d’objet en objet. A beaucoup de plai
les. Je suis chose légère, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en
fleur
, et d’objet en objet. A beaucoup de plaisirs je m
clos attenant, la haie vive et verte, la bordure de serpolet, et les
fleurs
bourgeoises qui feront un bouquet à la ménagère.
e ne pouvait mieux faire que de comparer le jeune guerrier soit à une
fleur
brillante dont la racine a été tranchée par le so
aux membres, sa tête défaillante se penche sur ses épaules. Ainsi une
fleur
brillante, tranchée par le soc de la charrue, lan
[PHR]épith. Comes Musa, et æquore ruit, instar fulguris. les
fleurs
images de la vie. [PHR]syn. Vides ut caput
de traiter toutes choses d’une façon leste et dégagée, ou sèment les
fleurs
et les paillettes sur la pourpre et les robes de
t bien : J’ai vu la paix descendre sur la terre, Semant de l’or, des
fleurs
et des épis. L’air était calme, et du dieu de la
antesque et rebutante. Les idées doivent s’enchaîner par des liens de
fleurs
. Pour rompre la monotonie du poème didactique et
naturels et délicats se passionnent volontiers pour toutes espèces de
fleurs
, soit qu’elles croissent dans les jardins, soit q
récit. Elle sera simple et claire, et devra sortir du sujet comme une
fleur
de sa tige. 10. Le nœud est la partie de la narra
à ne point tomber dans la négligence. 6. Le style familier, c’est la
fleur
du langage populaire, l’éloignement de tout ce qu
présenter les consolations de la religion, bannir du style toutes les
fleurs
du langage, le rendre, au contraire, simple et na
es. Du lieu saint à pas lents je montais les degrés Encor jonchés de
fleurs
et de rameaux sacrés. Le peuple prosterné sous ce
a consonance précédente et ne compte point dans la mesure. C’étaient
fleurs
et rubans, plumes qui s’agitaient, Des ombres qui
ux, les marbres y compren — nent. [Antoine de Latour.] —— C’étaient
fleurs
et rubans, plumes qui s’agitai — ent Des plateaux
poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une
fleur
qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images
de Céphale6 Enrichit Flore de ses pleurs ; Le Zéphyr cueille sur les
fleurs
Les parfums que la terre exhale. Pour entendre
v.) Un lit nous voit, naître et mourir : c’est un berceau garni de
fleurs
, c’est un sépulcre. (X. de Maistre, Voyage autour
brillants : D’une étroite ceinture elle a pressé ses flancs ; Et des
fleurs
sur son sein, et des fleurs sur sa tête, Et sa fl
einture elle a pressé ses flancs ; Et des fleurs sur son sein, et des
fleurs
sur sa tête, Et sa flûte à la main, sa flûte qui
’éveillant avec la rature, Le jeune oiseau chantait sur l’aubépine en
fleurs
, Sa mère lui portait la douce nourriture : Me
E TRIOLETS. À madame A. Tastu En réponse à ses vers : « Dernière
fleur
de mon jardin » . Que ces vers que je viens de
ire ! Ces beaux vers que chacun admire, On les retient à son insu. La
fleur
que tant d’éclat colore N’est pas la dernière au
’est pas la dernière au jardin Elle a bien d’autres sœurs encore, La
fleur
que tant d’éclat colore ! N’en parlez pas avec dé
N’en parlez pas avec dédain ; Votre soir vaut mieux qu’une aurore. La
fleur
que tant d’éclat colore N’est pas la dernière au
, soussy et douleur. Las ! de tous biens estoit garnie Et en droitte
fleur
de jeunesse ; Je prye à Dieu qu’il te maudie, Fau
ur ; Car il chante en sonnets l’amour et son empire. Dante aime cette
fleur
de myrte, et la respire, Et la mêle au cyprès qui
Des plaisirs de l’amour vanter la douce amorce ; Changer Narcisse en
fleur
, couvrir Daphné d’écorce ; Et par quel art encor
sang de nos guerriers, aux périls des Bourbons. Couvrons du moins de
fleurs
ces tombes glorieuses ; Arrachons à l’oubli ces o
n pour former des poètes, — les vrais poètes sont aussi rares que les
fleurs
de l’aloès, — mais pour donner à la jeunesse une
s. Il « emmiella » le vase pour apprivoiser les farouches. Il sema de
fleurs
la route du salut, qui paraissait être toute héri
C’est une presse ! En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la
fleur
; Plus on en tue, et plus il s’en présente. Ils v
and je m’éteins à mon couchant ; Si dans votre fertile champ Tant de
fleurs
s’empressent d’éclore, Lorsque mon terrain langui
rsion : Au printemps, des jeux et des fêtes ; Des zéphirs à la jeune
fleur
; Au sombre Océan, les tempêtes ; Au cœur de l’ho
, une verte vieillesse, des flots d’harmonie, l’éclat de la vertu, la
fleur
des ans, l’ivresse du plaisir, la tendresse du cœ
rable, Quel mortel est digne d’entrer ? On dit : les roses, pour les
fleurs
; la ville de Versailles renferme trente-cinq mil
s présents qu’il me fait, c’est à toi qu’il les donne. Je me pare des
fleurs
qui tombent de sa main ; Il ne fait que l’ouvrir,
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène Dans un pré plein de
fleurs
lentement se promène, Qu’un torrent débordé qui d
uelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la
fleur
, son image, se replie et se recèle en elle-même,
doit épuiser toutes les ressources de son art, pour faire naître des
fleurs
dans ce fond aride et semé d’épines. Toutes les p
Il ne faut point juger des gens sur l’apparence. Aucun chemin de
fleurs
ne conduit à la gloire. 303. Où faut-il placer l
gement, la transformation d’un homme en bête, en pierre, en arbre, en
fleur
, en fontaine, etc. Les hommes seuls, par conséque
en objets sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les
fleurs
, et ne donner jamais aux fruits le temps de parve
de morale religieuse, Chantons tes bienfaits de Dieu : Il donne aux
fleurs
leur aimable peinture ; Il fait naître et mûr
pompes de la veille : Je verrai les chemins encor tout parfumés Des
fleurs
dont sous ses pas on les avait semés : elle s’es
s et son délicieux ombrage, ne semble-t-il pas qu’il est là chargé de
fleurs
pour embaumer l’air ? Quoi de plus ravissant, je
ine, c’est l’année qui doit parcourir le cercle des saisons, c’est la
fleur
qu’il ne faut pas cueillir dès le matin. 3° Les c
ie des fruits que nous promettait la princesse, les a ravagés dans la
fleur
, | qu’elle a effacé pour ainsi dira sous le pince
24 : Déjà tout commence à s’effacer : les jardins moins fleuris, les
fleurs
moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
exemple, au propre, nous disons : dans la jeunesse ; au figuré : à la
fleur
de l’âge. Au propre, on aurait pu dire : « Jeune
vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre
fleur
, est cruellement moissonné des sou premier âge.
ture est bien variée. — Oui, la nature est comme un parterre dont les
fleurs
… — Ah ! laissez là votre parterre ! Elle est comm
aquilon Un jeune lis, l’amour de la nature. Il périssait tel qu’une
fleur
qui, étant épanouie le malin, répand ses plus dou
fait plus de peur et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les
fleurs
est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’en
i seule et désespérée : Je verrai les chemins encor tout parfumés Des
fleurs
dont sous ses pas on les avait semés. Racine ind
e, habits rabattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de
fleurs
, embarras de carrosses, cris dans la rue ; flambe
it image ; témoin cette phrase de La Bruyère à propos de l’amateur de
fleurs
: Vous le voyez planté et qui a pris racine au m
roniques, Et que l’un des Capets, pour honorer leur nom, Ait de trois
fleurs
de lis doté leur écusson : Que sert ce vain amas
raison quand i ! dit : Le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre
fleur
, est cruellement moissonné dès son premier âge.
nnez-moi ces expressions il me semble que je vois encore tomber cette
fleur
. Au lieu de l’expression plate d’une vérité bana
ds de la volonté. — Le feu de la jeunesse, le printemps de la vie, la
fleur
de l’âge, les glaces de la vieillesse, l’hiver de
qui est exagéré, tout ce qui est obscur, tout ce qui est surchargé de
fleurs
et d’antithèses. tout ce qui est entortillé, tout
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène Dans un pré plein de
fleurs
lentement se promène, Qu’un torrent débordé, qui,
ent philosophe ; sans naïveté, point de beauté ; on est un arbre, une
fleur
, une plante, un animal naïvement ; je dirais pres
tout limpide. Le bouvreuil se tenait sur un arbuste voisin, comme une
fleur
de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés
poëte) un homme le quel comme une mouche à miel délibe et suce toutes
fleurs
, puis en fait du miel et son profit selon qu’il v
que mère est du féminin et au singulier. De beaux jardins, de belles
fleurs
: beaux est du masculin et au pluriel, parce que
de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur1 avec les
fleurs
. Nous perdons, par notre faute, une partie, et la
▲