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1 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
res développent leurs feuilles et commencent à laisser épanouir leurs fleurs  ; ils se dispersent dans toute l’étendue de nos c
e toucher le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de fleurs en fleurs ; il a leur fraîcheur, comme il a leur
le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de fleurs en fleurs  ; il a leur fraîcheur, comme il a leur éclat ; il
sans action. On le voit s’arrêter ainsi quelques instants devant une fleur , et partir comme un trait pour aller à une autre 
au la darde hors de son bec, et la plonge jusqu’au fond du calice des fleurs pour en tirer les sucs. Rien n’égale la vivacité
ombats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une fleur , et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent l
2 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
storale où circule la flamme de la passion, mais peinte dans toute la fleur de la grâce adolescente et avec le charme de l’in
ons semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant, les vents balançaient
ouce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces g
Un pèlerinage au tombeau de Jean-Jacques Les feuilles et les fleurs de la plupart des végétaux reflètent les rayons d
paraissaient et disparaissaient tour à tour à travers ces massifs de fleurs , et ressemblaient aux ombres fortunées des Champs
ent et l’enferment dans une petite cage, l’étouffent de gâteaux et de fleurs , croyant le rendre plus heureux par leurs caresse
en replis tortueux, Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée, De ses fleurs qu’elle effeuille embaume mes cheveux. À la mol
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son lit de fleurs l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couron
ier. Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes, Et les fleurs du berceau de ces lieux sont absentes ; Sur la ve
ge encor, je vois la France Contempler mes tableaux et leur jeter des fleurs . Jeune postérité d’un vivant qui vous aime ! Me
e n’avait point connue jusqu’alors. 2. La nonpareille est une petite fleur , digne des colibris. 3. Je lis dans l’Oiseau, d
’à ce que, tête basse, il plonge du poignard de son bec au fond d’une fleur , puis d’une autre, en tirant les sucs, et pêle-mê
i ? contre un gros oiseau qu’il poursuit et chasse à mort, contre une fleur déjà dévastée à qui il ne pardonne pas de ne poin
4 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IX. Poésies fugitives. »
lle est intitulée la Fleur du souvenir, parce qu’elle a pour sujet la fleur qui s’appelle Souvenez-vous de moi. On m’a conté
pelle Souvenez-vous de moi. On m’a conté qu’en Helvétie, Louise, une fleur à la main, Près de Lisbeth, sa douce amie, Un jou
vage Roule et l’entraîne dans son sein. Jetant alors sur le rivage La fleur qu’elle tenait en main : « Adieu, dit-elle, mon a
u’elle tenait en main : « Adieu, dit-elle, mon amie, Garde bien cette fleur chérie ;                 Souviens-toi            
retient à la vie ; Vivre, ah ! pour elle, c’est mourir. Elle garda la fleur fidèle ; Et depuis, cette fleur s’appelle        
our elle, c’est mourir. Elle garda la fleur fidèle ; Et depuis, cette fleur s’appelle                 Souviens-toi           
doit te faire naître Est celui qui doit te flétrir. Thémire est une fleur nouvelle Qui subira la même loi ; Rose, tu dois b
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
sont un écrin où brillent des joyaux exquis. Élégant et fin, comme la fleur sauvage des bruyères, il rappelle René, son compa
vieux puits la servante allant emplir ses cruches3, Et le courtil en fleur où bourdonnent les ruches4, Et l’aire, et le lavo
sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ;
iseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les fleurs  : tout respire la joie et la vie dans le séjour d
’un papillon que l’air froid du matin fait périr dans le calice d’une fleur , sont deux époques semblables dans le cours de la
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
Il a comparé quelques-uns de ses poëmes à un vase athénien rempli des fleurs du Calvaire 4. Les épis du pauvre Moisso
s déjà dévoilée, Et sourit au soleil sous la brune envolée. Entre les fleurs , Psyché, dormant au bord de l’eau, S’anime, ouvre
nt de son front ses longs cheveux, Psyché Écarte l’herbe haute et les fleurs autour d’elle, Respire, sent la vie, et voit la t
e chez vous le plaisir, pour parer ses conquêtes, Rêve, au mépris des fleurs , l’or et les diamants ; Que vous refuseriez l’amo
ameau des nouvelles années Porte un fruit corrompu, sans avoir eu des fleurs . Mais je vous connais mieux, malgré votre silence
7 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
ignore, Égarer à l’écart nos pas et nos discours ; Et couchés sur les fleurs , comme étoiles semées, Rendre en si doux ébats le
hivers perdu sa robe verte, Et deux fois le printemps l’a repeinte de fleurs , Sans que d’aucun discours ma douleur se console,
écembre a les plaines ternies1, Et le centième avril les a peintes de fleurs , Depuis que parmi nous leurs brutales manies2   
iseaux chantent sous le feuillage ; les mouches bourdonnent parmi les fleurs  ; tout respire la joie et la vie dans le séjour d
’un papillon que l’air froid du matin fait périr dans le calice d’une fleur , sont deux époques semblables dans le cours de la
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
même   Dans le mal triomphants, De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles, La cage sans oiseaux, la ruche sans a
x étaient partis pour les bocages, Et, joyeux, s’en étaient allés, de fleur en fleur, Chercher la liberté, bien loin, — ou l’
partis pour les bocages, Et, joyeux, s’en étaient allés, de fleur en fleur , Chercher la liberté, bien loin, — ou l’oiseleur4
nt de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viennent s’abattre en foule
e fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la fleur qui recèle le miel. Toute aile vers son but inces
ombeaux aériens de Châteaubriand. « La jeune mère choisit un érable à fleurs rouges, tout festonné de guirlandes d’apios, et q
mystérieux des dons de la nature ; Alambic distillant l’herbe et les fleurs pour nous ; Mamelle appétissante où boit la soif
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
de ; le bouvreuil se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une fleur de poupre et d’azur. Ces objets étaient répétés d
partie de son sein étaient découverts. On voyait dans ses cheveux une fleur de magnolia fanée… Ses lèvres, comme un bouton de
hautes fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs6 resplendissent de fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or posés sur
flent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage. Les bois, les v
n bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des fleurs naissantes dans sa main, quelquefois une coupe pl
ne forêt entièrement dégarni d’arbres. 6. Ajonc, arbuste épineux, à fleurs jaunes. 1. Carminées est un mot inventé par Cha
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
son sein ; que de trésors ignorés ! que de richesses nouvelles ! Les fleurs , les fruits, les grains perfectionnés, multipliés
; l’espèce humaine, maintenant affaiblie, mutilée, moissonnée dans sa fleur , germera de nouveau et se multipliera sans nombre
e toucher le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de fleurs en fleurs : il a leur fraîcheur, comme il a leur
le gazon par instants ; il est toujours en l’air, volant de fleurs en fleurs  : il a leur fraîcheur, comme il a leur éclat ; il
sans action. On le voit s’arrêter ainsi quelques instants devant une fleur , et partir comme un trait pour aller à une autre 
ombats : l’impatience paraît être leur âme ; s’ils s’approchent d’une fleur et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent le
t au-dessous de nous dans une perspective lointaine, et un gazon sans fleurs nous restait comme un dernier vestige de grâce et
isa la parure ; Et, pour tout dire enfin, le charmant colibri Qui, de fleurs , de rosée et de vapeurs nourri, Jamais sur une ti
r, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les fleurs qu’on lui jetait. » 1. Allusion aux chicanes d
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ce à une contrée, dont on a loué les charmes, — de ces émanations des fleurs qui rebutent par leur abondance, etc. Que donne à
bellie de tous les charmes du style. Quand vous aurez décrit l’humble fleur , vous lui adresserez la parole, et l’inviterez à
bis et d’émeraudes. — Il ne se pose point à terre — … Il vit avec les fleurs et de leur nectar. —  C’est dans les contrées les
doublés. — Ils se battent entre eux. — Impatients, s’ils trouvent une fleur fanée, ils la maltraitent. — Ils n’ont point d’au
evenait nécessaire. Alors l’éternel jardinier qui fait fructifier les fleurs de tous les mondes, envoya un ange pour recueilli
ciel a révélés à la terre. Ces trois anges entourèrent tendrement la fleur , tandis que le premier, d’une main délicate, enle
it-elle pas maintenant et germer et fleurir ! Mais combien les autres fleurs envièrent le sort de celle-ci ! Elles qui demeura
core dans ces lieux, à la merci des saisons changeantes ! Comment des fleurs pourraient-elles ne pas désirer les beaux jours !
n éclat céleste ; déjà s’en exhalait un parfum suave qu’enviaient les fleurs d’alentour : quelques-unes même pensaient qu’une
n’était pas faite pour prendre un tel essor… En effet, tandis que ses fleurs prématurées s’efforçaient de s’épanouir, ses frêl
s doux de tous les anges, l’amour maternel. Tous trois environnent la fleur bien aimée, et, fixant sur elle leurs tristes et
ait dans les régions où règne un perpétuel matin. Les compagnes de la fleur chérie voient encore cette fois avec regret l’ang
plante majestueuse ; 3º par l’éclat des couleurs et les parfums de la fleur  ; 4ºpar l’hiver ; 5º par l’éternel jardinier ; Cº
e précieuse à recueillir ; 8º par la tige flétrie ; 9º par les autres fleurs que les anges n’arrachent point. Quand vous aurez
lui propose de s’amuser avec lui ; mais i insecte ailé répond que les fleurs viennent de naître et qu’il faut travailler — … P
heveux flottent… Sa peau n’est pas ternie… La vie lui paraît semée de fleurs … Le chagrin ne l’a point encore atteint —..… La d
e lui manque-t-il ? Avis. Style un peu grave, d’où vous bannirez les fleurs et les figures. N° 104. — Une Vallée Dieu m
le rapidement est très poissonneux40 — … Les fraîches vapeurs,.., les fleurs , les oiseaux, les fruits, le repos41… les bêtes f
du Cancer et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur… La fleur , la feuille, l’herbe, la source — tout se dessèch
e tout ce qu’elle a d’horreurs et de beautés. Vaste horizon, verdure, fleurs , moissons, ruisseaux, cascades, lacs, fleuves, to
— nous sommes entraînés — … On se console parce qu’on trouve quelques fleurs — … On voudrait se reposer — … Mais non, il faut
gne54 — … Cependant le soleil… l’ombre fuit — … Le vent fraîchit… les fleurs boivent la rosée — …Oh ! Combien l’âme est émue55
de son voile sert d’asile à un nid de fauvettes… Elle chante. — mille fleurs couronnent sa tête88 — Abeilles et papillons suce
épis les couches dans la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa fleur . Superbe et l’œil brillant d’orgueil et de valeur
ses, de jeunes crocodiles s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de fleurs  ; et la colonie, déployant au vent ses ailes d’or
famille qui n’avait qu’un petit coin de terre — … Mais en semant des fleurs dans les moissons, en couvrant la prairie de papi
… Cérès paraît — … Dénouement. « Loïs, dit-elle, sois la plus belle fleur des Gaules. » Et elle change en lis le bel enfant
s et le chardon. Terminez par une petite allocution de Cérès aux deux fleurs . N° 162. — Claude Frollo Exposition. Quasi
glais avaient tué — … il lui montra le soleil levant et des arbres en fleurs , et voulut savoir si ces objets lui faisaient pla
père, en le revoyant, eût encore de la joie à revoir le soleil et les fleurs — … N° 170 et 171. — Les Balances Expositi
était prêt à recevoir le corps, avec les feuilles de genièvre et les fleurs dont on le couvre. Alexandre examine le défunt, e
jours déposer sur la tête de la madone, une couronne des plus belles fleurs de la vallée — … Elle avait appris à son fils, dè
oi partir ? — Tu dédaignes maintenant nos agneaux — … Tu méprises les fleurs que tu aimais tant — … Tu vas dans des routes inc
273. N° 222. — Mort de Polyphonte La victime était prête et de fleurs couronnée ; L’autel étincelait des flambeaux d’hy
ux sera vaincu et obligé de fuir, aux yeux de la Grèce, couronnant de fleurs les tombeaux des Spartiates. Et l’immortalité qui
ation, 1ère partie. Il compare la famille à un parterre émaillé de fleurs , dont les unes sont écloses et vigoureuses, et le
ait ravagé par une main cruelle, il regretterait plutôt les premières fleurs que les secondes. L’avocat fait l’application de
un homme mûr, il fera parler la raison. Son adversaire a présenté des fleurs , il va présenter des fruits ; car du salut de Cal
rdre de la procession. 52. Chemins rustiques que suit la procession, fleurs et feuillages qui la bordent, oiseaux qui chanten
de la chambre à coucher, chaise, table, âtre, bâton, chapeau, livres, fleurs artificielles pour les fêtes, etc. Terminez par l
y voit une menace de Dieu. 88. Nommez quelques-unes des plus belles fleurs . 89. Le Sirius est l’étoile la plus brillante du
cause de sa mauvaise santé, continuer la prédication, et mourut à la fleur de son âge. 117. L’humble Oratoire bâti par sain
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
d nombre d’aurores qu’on ne pouvait les compter. Quelques-unes de ces fleurs artificielles ont conservé de la fraîcheur et de
sous ses mains1. Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone2 ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait
un moment ; C’est ce parfum dans l’air exhalé doucement ; C’est cette fleur qu’on voit négligemment éclore, Et qui, prête à s
gne est encore riante et couverte de gazons ; les petits pois sont en fleurs  ; on trouve dans les jardins la rose, l’œillet, l
ais j’aime la Voulzie, et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souv
13 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
’avez tout donné : la vie et la lumière, Le blé qui fait le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma
t sa compagne enfin va dans chaque cité Porter aux teints flétris les fleurs de la santé. Il marche sans broncher au bord du p
chercher l’asile où ta cendre repose ;          J’irai d’une modeste fleur          Orner ta tombe respectée, Et, sur la pie
Qui donc toujours vous rouvre en nos cœurs presqu’éteint, Ô lumineuse fleur des souvenirs lointains ? En classe, un banc de c
14 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
Leur goût voltige2, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d’un sujet3, Vole bientôt sur un nouvel objet. Da
os merveilles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrage
lles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font
recommande Fénelon : « Il ne faut prendre, si je ne me trompe, que la fleur de chaque objet, et ne toucher jamais que ce qu’o
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
ons semblables à des flots, et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient s
ouce verdure est un fond de couleur sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces g
paraissaient et disparaissaient tour à tour à travers ces massifs de fleurs , et ressemblaient aux ombres fortunées des Champs
en replis tortueux, Et l’haleine de l’onde, à l’oranger mêlée, De ses fleurs qu’elle effeuille embaume mes cheveux. A la molle
16 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
— ou bien obtenant du ciel, pour apaiser sa marâtre, le changement en fleurs admirables, au milieu de l’hiver, de quelques mor
des prairies, les bocages tranquilles, les moissons jaunissantes, les fleurs , les fontaines, les oiseaux, la fraîcheur du mati
nstinct des animaux ou de la nature des choses insensibles, comme les fleurs , les ruisseaux, les fontaines, etc. ; ainsi qu’on
st encore au village ; mais la femme sensible et tendre qui parle aux fleurs , aux ruisseaux, aux moutons, n’est pas une de nos
Elle ne mêle point de diamants à sa parure, mais elle a un chapeau de fleurs . 166. Quels sont les poètes bucoliques les plus c
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
Assoupis, Assoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la fleur de sa vie innocente. Apollon, si jamais, échappé
baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui, le mangent, s’il est ten
ssants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de fleurs , Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
de la Grèce traversa les imaginations, l’on respira avec délices ces fleurs au parfum enivrant qui auraient trompé les abeill
18 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
gloire, c’est d’avoir gardé, cultivé et développé dans sa grâce et sa fleur le seul germe vivace qui restait du moyen âge, ce
l’école nouvelle, se réconcilia avec eux en souriant, et reçut leurs fleurs sur sa tombe ; c’était un acte de reconnaissance 
, cl suivent l’autre, celle de l’afféterie italienne ; ils sèment des fleurs du sentiment ces « petits sentiers tout parfumés
e colère, et, heureux jusqu’au bout, il s’endormit et mourut sous les fleurs sans épines que ses vainqueurs, généreux sans dan
à ce bord estranger Je veisse ma franchise en poison se changer Et la fleur de mes ans en l’hyver de ma vie. (Regrets, sonn
Mais malaisé de faire mieux. Quand il mourut on couvrit sa tombe de fleurs et de vers. R. Garnier fit une élégie, Bertaut un
jamais écrire. Sa renommée de surprise a été un feu de paille ; les fleurs hâtives de sa poésie se sont desséchées, et avec
a branche au mois de may la rose En sa belle jeunesse, en sa premiere fleur , Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand
mes larmes et mes pleurs, Ce vase plein de laict, ce pannier plein de fleurs , Afin que, vif et mort, ton corps ne soit que ros
beautez laissé chcoir ! O vrayment marastre Nature, Puisqu’une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si
verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur , la vieillesse Fera ternir vostre beauté163, (O
a.     Adieu, vieille forest, adieu testes sacrees, De tableaux et de fleurs autrefois honorees, Maintenant le desdain des pas
t m’estourdiroit la teste184. Puis, du livre ennuyé, je regardois les fleurs , Feuilles, tiges, rameaux, especes et couleurs, E
erds, Jaunes, pers, Qui, d’une humeur248 bigarree, Emaillent de mille fleurs De couleurs Leur parure diapree249 ; Avril, l’ho
n Qui du sein De la nature desserre250 Une moisson de senteurs Et de fleurs Embasmant251 l’air et la terre. Avril, la grace
temps nouveau L’essaim beau De ces pillardes avettes256 Volleter de fleur en fleur Pour l’odeur Qu’ils mussent257 en leurs
uveau L’essaim beau De ces pillardes avettes256 Volleter de fleur en fleur Pour l’odeur Qu’ils mussent257 en leurs cuissette
orsque tout rit aux champs, et que les prez joyeux Peignent de belles fleurs leur riante verdure ; Pres du Clain293 tortueux,
334 de mon malheur ta vie. Ne consomme ton âge à conduire mes pas, La fleur de ta jeunesse avec moy n’use pas, Retire toy, ma
s bien-heureuse De revivre avec gloire en ceste mort honteuse ? Si la fleur de mes jours se flestrit en ce temps, Elle va ref
ons aux parfums, aux couleurs, Sans chercher les vertus des odorantes fleurs . L’abeille toutesfois, ouvriere sacree, En tire l
us ; Portez une lanterne aux cachots de nature, Sçachez qui donne aux fleurs ceste aimable peinture610, Quelle main sur la ter
toit aux roses tant pareille Qu’eussiez douté si la belle prenoit Des fleurs le teint, ou si elle donnoit Aux fleurs le sien,
douté si la belle prenoit Des fleurs le teint, ou si elle donnoit Aux fleurs le sien, plus beau que mille choses : Un mesme te
ime rose issoit651… Et dis ainsi : las ! à peine sont nees Ces belles fleurs , qu’elles sont jà fanees ; Et, tant de biens que
oyons fleurir, Un mesme jour les fait naistre et mourir : Mais si des fleurs la beauté si peu dure, Ah ! n’en faisons nulle pl
est d’autant de duree Comme d’un jour la longueur mesuree… Or, si ces fleurs un seul instant ravit, Ce neanmoins652, chacune d
rlande de Julie, que tressèrent en vingt-neuf madrigaux sur autant de fleurs bon nombre de poètes, y compris Corneille, et que
ces premières poésies (les Larmes de saint Pierre, 1687 ; Bouquet de Fleurs de Sénèque, odes morales, 1590), dans lesquelles,
éclat quelque peu dur, mais il a son étincelle, et parfois aussi ses fleurs . Ses fresques magistrales sont, en somme, — malgr
decembre a les plaines ternies, Et le centieme avril les a peintes de fleurs , Depuis que parmy nous leurs brutales manies712
venance ? Helas ! je vieilliray sans aucune esperance, Comme fait une fleur en un champ deserté, Qui reste à la mercy des rig
t d’un jeune courage affronter le trépas. J’ai vu mille beautés en la fleur de leur âge, À qui jusqu’aux tyrans chacun rendoi
e fond d’abord et du sel gaulois qui l’a avivé, de la moelle et de la fleur des anciens qui l’ont revêtu de force et de grâce
ent autres passions, des sages condamnées, Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années.     L’usage des vrais biens répare
erveilles, Je suis chose légère877, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur, et d’objet en objet ; À beaucoup de pla
, Je suis chose légère877, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur , et d’objet en objet ; À beaucoup de plaisir je m
prit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes fleurs y sont roses885. On me dit là-dessus : De quoi vo
argement sur l’idée, sans petites façons de ire, sans pointes et sans fleurs , en un puissant épanouissement de verve, de force
z plus ? C’est ici que souveut, errant dans les prairies, Ma main des fleurs les plus chéries Lui faisoit des présens si tendr
e, Le fils de Jupiter passe ici pour un homme. Nous n’allons point de fleurs parfumer son chemin : Il nous trouve partout les
plume, vif, souriant, ailé ; il faut seulement regretter que sous la fleur brillante de cette poésie une pointe licencieuse
si une industrie patiente à « composer et à assembler de différentes fleurs  » (c’est le poète qui nous le dit) le « miel qu’i
uis ; Et, semblable à l’abeille en nos jardins éclose, De différentes fleurs j’assemble et je compose Le miel que je produis10
sidérable et multiple qu’est-il resté ? Des poésies légères, quelques fleurs de grâce et d’esprit qu’on détache et sème çà et
C’est une presse ! En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la fleur  ; Plus on tue, et plus il s’en présente. Ils vont
infamie, Comme un gredin1081 que la main de Thémis À diapré de nobles fleurs de lis Par un fer chaud, gravé sur l’omoplate. Tr
il se promène Dans les cercles divers, sans gêne, sans lien ; Il a la fleur de tout, n’est esclave de rien… ARISTE. Vous le c
i-même Abufar ou la Famille arabe (1795). Puis, vieux, il cultiva ses fleurs dans « son petit parterre », planta ses choux dan
s douleurs, Et ne laisse dans ma pensée Que ta paix, tes flots et les fleurs . Près de toi l’âme recueillie Ne sait plus s’il
ses passagères, Ils ont les grâces mensongères Et le sort des rapides fleurs . Leur plus long règne est d’une aurore ; Mais le
eune poésie ! Quel bois est aujourd’hui ta retraite choisie ? Quelles fleurs , près d’une onde où s’égarent tes pas, Se courben
 : Il revient en dansant ; il ramène l’amour ; L’ombre, les prés, les fleurs , c’est sa douce famille, Et Jupiter se plaît à co
Des vers, s’ouvrant en foule aux regards du soleil, Sont ce peuple de fleurs au calice vermeil, Et les monts, en torrents qui
uissant népenthès, oubli de tous les maux1236 ; Il cueillait le moly, fleur qui rend l’homme sage1237 ; Du paisible lotos il
mmes, enfants, les rameaux à la main, Et vierges et guerriers, jeunes fleurs de la ville, Chantaient. « Viens dans nos murs, v
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs , moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
Ce vent doux qui frémit sur les vagues brillantes ; Ce long tapis de fleurs , déployé sur les prés ; Ces collines, ces tours,
sans, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d’ombre, et des fleurs  ; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs , brille enfin renaissante ; Lorsque du renouveau
se J’irai chercher l’asyle où ta cendre repose ; J’irai d’une modeste fleur Orner ta tombe respectée, Et sur la pierre encor
tructeurs Par les traces les plus impures ; Outrager les plus tendres fleurs Par ses baisers ou ses morsures ; Enfin chez soi,
t de petits drames philosophiques découpés en scènes dans un décor de fleurs et dans des chœurs de danses et de chansons : Am
bjets reprendre leurs couleurs, Et les prés reverdir, et renaître les fleurs , Et se rougir au loin les bois aux mille têtes !
ne âme que j’ignore Aurait compris mon âme et m’aurait répondu !… La fleur tombe en livrant ses parfums au zéphyre ; À la vi
’air roule son étincelle, Et que tout sous mes pas devient lumière ou fleur  ; Quand tout chante ou gazouille, ou roucoule ou
la terre, Ouvre les flancs de cette mère Où germent les fruits et les fleurs  ; Comme l’enfant mord la mamelle, Pour que le lai
pendant le printemps, qui n’est qu’un court sourire, Enivre de leurs fleurs le vent qui les respire. Des monts tout blancs de
piques, Et les rouges lanciers fourmillant dans les piques, Comme des fleurs de pourpre en l’épaisseur des blés ; Non, ce qui
ule, V1358.) Nuits de juin L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte La plaine verse au loin un parfum enivra
it pour le troupeau qui bêle, Où le chevreau lascif mord le cytise en fleurs , Où chante un pâtre assis sous une antique arcade
a pâli, Couronné d’oliviers, se montre Nephtali ; Dans des plaines de fleurs magnifiques et calmes, Jéricho s’aperçoit, c’est
.) La terre avant le déluge La terre était riante et dans sa fleur première1370 ; Le jour avait encor cette même lum
a forêt, plus féconde, ombrageait, sous ses dômes, Des plaines et des fleurs les gracieux royaumes, Et des fleuves aux mers le
ance audacieuse et fantasque, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur . Ce fut une première échappée de jeunesse sous
mes vœux insensés éternelle patrie, J’étais né pour ces temps où les fleurs de ton front Couronnaient dans les mers l’azur de
pour symbole une plante brisée, Humide encore de pluie et couverte de fleurs . Ne te disais-tu pas guéri de ta folie ? N’es-tu
ton verre, Si tu n’avais senti le prix de la gaîté ? Aimerais-tu les fleurs , les prés et la verdure, Les sonnets de Pétrarque
de Musset et la « Tristesse d’Olympio » de Victor Hugo. Le pot de fleurs . Sonnet Parfois un enfant trouve une petite g
er il prend un pot de porcelaine Orné de dragons bleus et de bizarres fleurs . Il s’en va. La racine en couleuvres s’allonge,
insi germa l’amour dans mon âme surprise ; Je croyais ne semer qu’une fleur de printemps ; C’est un grand aloès dont la racin
ar le vent portée en ce monde parvient ; Et le poète, assis près des fleurs sur la grève, Écoute ces accents fugitifs comme u
rochers anguleux ; Voilà l’immense domaine Où promène Ses caprices, fleurs des airs, La demoiselle nacrée1435, Diaprée De re
sol. Une abeille surprise, humide de rosée, Déserte en bourdonnant sa fleur demi-brisée. Plus loin c’est une source entre les
ieux puits la servante allant emplir ses cruches Et le courtil1451 en fleur où bourdonnent les ruches, Et l’aire, et le lavoi
deux ans de poignantes douleurs Je revis ma Bretagne et ses genêts en fleurs , Lorsque, sur le chemin, un vieux pâtre celtique
sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ;
us des landiers : Première heure du jour, lorsque, sur la colline, La fleur lève vers toi sa tige verte et fine, Que mille br
dé leurs nids pour emplir ta corbeille ; Et je t’aurais donné plus de fleurs qu’une abeille N’en peut voir en un jour. Puis,
Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souv
ma fenêtre Vient secouer un parfum de forêts. Marcher à deux sur les fleurs et la mousse, Au fond des bois rêver, s’asseoir,
s ; il entend ses voix, et les fait chanter en chœur aux oiseaux, aux fleurs , aux arbres, aux torrents, aux cimes, aux glacier
rter dans les déserts sa sainte oisiveté ! Cueillez-y sur ses pas les fleurs immaculées, Lavez vos fronts dans l’eau des sourc
monde où j’aspirais, mes deux pieds l’ont touché. J’ai dormi sur les fleurs qui viennent sans culture, Dans les rhododendrons
; La cloche tinte au cou de mes taureaux joyeux, Et les prés, tout en fleurs , réjouissent mes yeux. LE POÈTE. La nature se pla
lus triste que mes pleurs, Et mon front ne veut pas de ces trompeuses fleurs . Adieu. Reste, ô berger, dans l’erreur qui t’est
er sans vivre I LE POÈTE. Ah ! puissé-je abdiquer, au sein de quelque fleur , De ce cœur importun la vie et la chaleur ! Pour
ne, La pâleur de la nuit noya l’immense plaine. Rasant l’herbe et les fleurs , un vent léger et frais, Comme exhalé du sol, sou
, Aspirant l’air chargé de parfums et d’accords, Qui des flots et des fleurs porte en haut les prières. Nous travaillons pour
e en ces hauts lieux dont j’ai subi les charmes J’allais chercher des fleurs moins souvent que des armes, Et ma muse a déjà, v
e arbre, émaillé de couleurs, Porte des fruits vivants et de vivantes fleurs  ! Là fourmillent, au sein des ondoyants feuillage
ons filtraient à travers les feuillages. Un arôme léger d’herbe et de fleurs montait ; Un murmure infini dans l’air subtil flo
Le berger en a fait présent à Thoinon, qui le fait Marcher entre les fleurs , le tenant à la corne… Puis le conduit au soir à
t que la multitude Qui s’asseure en ton nom, franche de servitude. De fleurs bien couronnée, à haute voix, Se gneur, Tout à l’
nons », qui tuaient de douleur l’Hospital, qui faisaient courir, « de fleurs bien couronnée », la multitude pour voir l’aubépi
siècle), varier de vives couleurs. Étymol. : diaspre, sorte de drap à fleurs , venant du latin jaspis jaspe (en italien diaspro
s cedres superbes, Vous verrez là dessous les plus petites herbes, La fleur qui craint le vent, le naissant arbrisseau, En so
strophe qui a immortalisé Bertaut. — On ferait un joli bouquet de ces fleurs printanières de notre poésie’. En voici deux ou t
13.) Voyez p. 54. 610. Racine, Ath., 1, 4 : Il (Dieu) donne aux fleurs leur aimable peinture. 611. Broye. Cf. l’angl
nore, Egarer à l’escart nos pas et nos discours ; Et, couchés sur les fleurs comme estoiles semées, Rendre en si doux esbats l
ermeil, Et l’amoureux Zéphyre, affranchi du sommeil, Ressuscitoit les fleurs d’une haleine féconde. L’Aurore deployoit l’or d
l’un est nommé, et tous deux imités ; L’herbe l’auroit portée ; une fleur n’auroit pas Reçu l’empreinte de ses pas ; Elle s
omplaisance avec laquelle il s’y arrête et sourit en soupirant à « la fleur de ses années ». Il se sent faible encore : suivr
il a un peu rabattu. La Fontaine d’ailleurs enterre Voiture sous des fleurs . 885. Vers de Malherbe (Note de La Fontaine).
tous endroits produira toutes choses : Tous métaux seront or, toutes fleurs seront roses 886. Quel avantage a-t-il sur nou
4-1533), tous trois italiens. 890. Le « bon » Platon, la grâce et la fleur de la langue grecque, que devait goûter celui qui
salons de Paris en pleine nature, l’éblouissement de la verdure, des fleurs et du soleil de la Provence est resté dans ses ye
ts reverdissent, Où vous disparoissez toutes choses languissent ; Les fleurs ne peuvent naître ailleurs que sous vos pas, Et l
, c’est dans le billet en forme d’ode à M. l’abbé de Chaulieu : « Ces fleurs du paganisme, dit M. Nisard, ne messiéent pas dan
s de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs , et qui chantent. Pourquoi ne sommes-nous pas ens
is ; IIe, Les plantations et les perspectives ; IIIe, Les gazons, les fleurs , les rochers et les eaux ; IVe, De la variété des
tes… (Cf. Ronsard, p. 48.) L’air trempé des parfums que respirent les fleurs …, L’air du soir si suave à la fin d’un beau jour…
Νὴ, négation ; πένθος, deuil. Odyss., IV, 221 sqq. 1237. Plante à la fleur blanche, à la racine noire (Odyss., X, 304 sqq.).
S’éveillant avec la nature Le Jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs , Sa mère lui portait la douce nourriture. Mes yeu
s de bruyères, et quelquefois entre des buissons qui sont couverts de fleurs et qui chantent. » 1333. Scipion l’Africain (Ci
Ray. et les Ombr., XXXVI) ; cette décoration de lichens dorés et de fleurs qu’il demande au temps de mettre un jour, — Comm
n asile contre le dégoût des villes. Marche à travers les champs une fleur à la main, dit-il à l’homme : Le crépuscule ami
est pas l’âge, Ni l’orage ; C’est la fraîche rosée en·pleurs Dans les fleurs . (Stances à Charles Nodier.) 1406. Brune, a
, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sons, lequel est né français, Fleurs de notre pays, qu’êtes-voue devenues ? L’aigle s’
sart, Ronsard, R. Belleau, etc. 1437. On a appelé le papillon une «  fleur ailée ». Pour Th. Gautier, c’est un « écrin ». Il
l’air leurs tranchantes couleurs. À sa fenêtre font comme un cadre de fleurs . (Pan de mur.) 1441. Le poète cite en épigr
une civilisation, ennemie de la nature, qui remplace le soleil et les fleurs par la vapeur et le fer. Celle à laquelle V. Hugo
Nuits : La Muse. Poète, prends ton luth, et me donne un baiser ; La fleur de l’églantier sont ses bourgeons éclore. Le prin
de Corneille, sainte Elisabeth, de sainte Victoire, des sapins, d’une fleur de bruyère, des lacs, des chamois, que la cloche
x-là, sur leur tombeau, quand revient le printemps. Ont des gerbes de fleurs , ont des rayons flottants Et des vols de blanches
ournal, en effet, écrit au jour le jour, pendant que la terre est en fleur , pendant que les moissons mûrissent, pendant que
os champs lassera la faucille Et les fruits passeront la promesse des fleurs . (Malherbe, Stances pour le roi, 1605.)      
. Ou giroflier, arbre qui produit le girofle : c’est le bouton de ses fleurs . 1543. Voilà un de ces vers amples et éclatants
oyante d’un blanc laiteux et bleuâtre ; d’où opalin. 1548. Ou Lotos, fleur d’Égypte et des Indes, du genre nymphéa ou nénuph
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
n rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! mar
yable ! Inévitable ruine ! On se console parce qu’on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
reux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
us ; Portez une lanterne aux cachots de nature, Sçachez qui donne aux fleurs cette aimable peinture Quelle main sur la terre e
nature Il dort comme au berceau dans un lit sans murmure, Toutes les fleurs des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un
uits j’y bois les pleurs. « Mon rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs . « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
i revenait encor voltiger sur sa bouche, Comme un oiseau léger sur la fleur d’un buisson2. Nous étions seuls. J’ai pris ses d
Quel rêve as-tu donc fait de te tuer pour eux ? Quelques bouquets de fleurs te rendaient-ils si vaine, Pour venir nous verser
nspiration. 1. L’églantier est un rosier sauvage. L’églantine est sa fleur . 2. La colline… La colline est ici l’emblème de
ce, Où j’entendais le bois murmurer et frémir. Où leurs yeux dans les fleurs me regardaient dormir. Elles viennent ! leur voix
21 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
ignore, Egarer à l’écart nos pas et nos discours, Et couchés sur les fleurs , comme étoiles semées, Rendre en si doux ébat les
hivers perdu sa robe verte, Et deux fois le printemps l’a repeinte de fleurs , Sans que d’aucun discours ma douleur se console,
s Henri, c’est ne voir goutte2 Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis. O roi, qui du rang des hommes T’excepte
22 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
cieux. Peuples, à qui la tempête À fait faire tant de vœux, Quelles fleurs à cette fête Couronneront vos cheveux ? Quelle vi
champs lassera les faucilles, Et les fruits passeront la promesse des fleurs . La fin de tant d’ennuis dont nous fumes la proi
décembre a les plaines ternies, Et le centième avril les a peintes de fleurs , Depuis que parmi nous leurs brutales manies     
es beautés qu’ont les saisons nouvelles. Il voit de la verdure et des fleurs naturelles, Qu’en ces riches lambris l’on ne voit
lus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n’a que des fleurs pour du fruit. Agréables déserts, séjour de l’in
r donnait des pleurs : Les larmes qu’il versait faisaient courber les fleurs . Il vit auprès d’un tronc des légions nombreuses
tte course mortelle… Chères brebis, paissez ; cueillez l’herbe et les fleurs . Pour vous l’aube nourrit la terre de ses pleurs…
prit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes fleurs y sont roses. On me dit là-dessus : « De quoi vou
ns nos prairies. Grotte d’où sort ce clair ruisseau, De mousse et de fleurs tapissée, N’entretiens jamais ma pensée Que du mu
’avec Catulle          Horace conduise le deuil ; Ovide y jettera des fleurs sur ton cercueil, Comme il fit autrefois au bûche
’a très bien dit un critique, « les plus simples choses, l’herbe, les fleurs , les eaux, n’ont de prix à leurs yeux que si on p
les comparer à des produits de l’art, à des colifichets du luxe. Les fleurs sont du velours, les bluets sont des saphirs, les
qui lui échappaient sans effort sur toutes sortes de sujets. C’est la fleur de l’esprit et du goût. Cette partie des œuvres p
l guerrier s’oppose à ses coups menaçants : C’est un jeune héros à la fleur de ses ans, Qui, dans cette journée illustre et m
C’est une presse ! En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la fleur  ; Plus on en tue, et plus il s’en présente. Ils v
Je me fais l’Olympe des dieux. Là, dans la liberté suprême, Semant de fleurs tous mes instants, Dans l’empire de l’hiver même
 Brillent à présent dans leur force, L’arbre n’est point jugé sur ses fleurs , sur son fruit ;           On le juge sur son éco
nt l’univers ! Le dieu qui foudroyait soupire, Et l’Ida se couvre de fleurs  ; Je pleure à ce tendre sourire Qu’Andromaque a m
es ; la lutte était inégale, il devait succomber à la peine, et, à la fleur de l’âge, emporter dans le tombeau ses rêves trop
Et sous les signes inclinée, La Terre, promenant l’année, Produit des fleurs et des moissons. Je te salue, âme du monde, Sacr
(Narcisse dans l’île de Vénus, 1768.) À cet autel de gazon et de fleurs Déjà la main des sacrificateurs A présenté la gén
e la Circulation de la sève, les Pluies du printemps, la peinture des Fleurs d’avril, la Chasse au cerf, l’Aigle présentant se
aire166. Sur les pavés poudreux d’un bruyant carrefour, Les poétiques fleurs n’ont jamais vu le jour ; Le tumulte et les cris
ent en foule, et sur sa blanche laine         Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tend
r du laboureur, mais bien les jardins du riche. Il ne les orna pas de fleurs seulement, il les décora d’édifices, il les enric
il prodigue de couleurs, Les sept rayons d’iris, l’émail brillant des fleurs , Les jets de la lumière et les taches de l’ombre,
mée Une civière agreste aussitôt est formée, Qu’on tapisse partout de fleurs , d’herbages frais ; Des branches au-dessus s’arro
ourir comme elle,         Exhalait ses tristes accents :         « La fleur de ma vie est fanée ;         Il fut rapide, mon
des chaleurs, Et le soir aux pieds de rosée S’avance en ranimant les fleurs . Sous l’ombre par degrés naissante, Le coteau de
ants, En l’adoucissant, pare encore La jeune pompe du printemps. Aux fleurs nouvellement écloses Prête un demi-jour enchanté,
re, Doux prés, riants coteaux, magnifiques vergers, Parés d’arbres en fleur rivaux des orangers, Vous, sauvages beautés, pitt
itant en ces lieux. Par toi tout s’embellit, ô terre maternelle ! Tes fleurs ont plus d’éclat, ta verdure est plus belle ; Ton
ie. Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et de fleurs ta fille couronnée Cherchait ta main pour guide e
r.     De la Villette,     Dans sa charrette,     Suzon brouette Ses fleurs sur le quai,     Et de Vincenne Gros-Pierre amène
j’aime à tendre.         Toujours, etc. Seul, au pied d’arbustes en fleurs , Sur le gazon, au bord de l’onde, Si je repose me
Adieu, Madeleine chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal des ruisseaux. T
e contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige De mes acacias en fleurs , Lorsque le vent l’avait semée Du haut de leurs r
liane, Ayant rompu l’œuf d’or par le soleil mûri, Sort de son nid de fleurs l’éclatant colibri ; Une verte émeraude a couronn
rès ; Mais les bois sont trop grands pour ses ailes naissantes Et les fleurs du berceau de ces lieux sont absentes ; Sur la ve
Sur l’aile du zéphir nager dans un ciel pur ; Balancé sur le sein des fleurs à peine écloses, S’enivrer de parfums, de lumière
s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi je suis semblable à quelque fleur flétrie, Emportez-moi comme elle, orageux aquilon
de parfums, de couleurs ; Les pas disparaissaient sous le velours des fleurs  ; Et Cédar en marchant, fendant leur vert nuage,
t nuage, En écartait les flots comme un homme qui nage. Des lianes en fleur , qui s’élançaient aux troncs, Grimpaient de branc
des. La vigne y répandait ses pampres ; les citrons Y dégouttaient de fleurs  ; les jaunes liserons, Resserrant du filet les ma
les arcades. Au-dessus du gazon, la trame du filet, Comme un hamac de fleurs , au moindre vent tremblait ; Si l’oiseau s’y posa
humide calice y distillait sa goutte. Un nuage odorant d’étamines, de fleurs , D’ailes de papillons, d’insectes, de couleurs, C
rtout d’un pas rêveur, Montrait du doigt de loin chaque arbre, chaque fleur , Voulait s’en approcher, les toucher, reconnaître
ards étaient toujours sur nos figures, Et, près du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous b
ir d’été Grenade dans ses plaines            Répand ses femmes et ses fleurs . L’Arabie est son aïeule ; Les Maures, pour elle
ées Par les maîtres et les valets, Joyeuse, elle jette à poignées Les fleurs qu’elle vend aux palais. Son luxe aux pauvres se
Là, du plaisir tout a la forme : L’arbre a des fruits, l’herbe a des fleurs  ; Il entend dans le chêne énorme Rire les oiseaux
nos douleurs. Elle fait éclore les rêves, Lui ne fait naître que les fleurs  ! Oh ! quand la fauvette dérobe Son nid sous les
r d’une princesse Quand je la tenais par la main ; Elle cherchait des fleurs sans cesse Et des pauvres dans le chemin. Elle d
, qui te réjouissais Dans l’éternel bon sens, lequel est né Français, Fleurs de notre pays, qu’êtes-vous devenues ? L’aigle s’
horizons nouveaux. Il fait parler non seulement les oiseaux, mais les fleurs , les fontaines, les arbres, les rochers ; il donn
anthéisme et le naturisme ; dans ses Odes et poèmes (1844), l’âme des fleurs et des chênes. Au sens de ses premières productio
t son personnage ; de jolies appellations assignées aux strophes, les Fleurs , l’Esprit des montagnes, les Moissonneurs, Bertha
ant d’âpres injures, Et j’aurais balayé cette fange à la mer. Les fleurs du désert. (Symphonies, « Les Symphonies alpestre
Des jardins que le monde ignore Et que Dieu seul a cultivés. Là, nos fleurs vivent dans la joie D’un parfum qui reste inconnu
eil, dont tu connais l’empire, T’avait dit, peut-être, à quoi sert La fleur que pas un ne respire Et qui sèche au fond du dés
ien ! à l’auguste nature, Quand elle compte son trésor, Le bouquet de fleurs sans culture Est plus cher que la mine d’or. Nou
re Voilés du bandeau virginal. Dans son ravin, seule et paisible, La fleur n’y connaît pas l’ennui, Car le jardinier invisib
a fait si haut son jardin, Il permet à quelques abeilles De boire aux fleurs de notre Éden ; Et l’âme, aspirant à les suivre,
u de mes limpides fontaines Les flots assoupissants murmurer sous les fleurs . J’aime mieux, dans ces bois où l’oiseau seul m’
Montrez-la bien, qu’on en jouisse ! Il faut que, dès avant l’été, En fleurs de grâce et de gaîté Votre bon cœur s’épanouisse.
meaux, Et le palmier sa palme orientale. Ce ne sont plus partout que fleurs de miel, Bois odorants, gazons, roses vermeilles 
ieux puits la servante allant emplir ses cruches, Et le courtil281 en fleur où bourdonnent les ruches, Et l’aire, et le lavoi
l’horizon, qu’elle semble un radeau Entouré d’un millier de récifs à fleur d’eau ! Ah ! demain, venez voir, entre la pointe
din potager à peine les divise ; Là, regardant un fruit, aspirant une fleur , Il va, sans être vu, de sa maison au chœur ; Pou
ssant les murs du presbytère, Les feuillages légers, le£ plus riantes fleurs , Dans les vases dorés unirent leurs couleurs. Vêt
Un quartier du beau cerf qu’elle a mangé la nuit. Et sur la mousse en fleur une effroyable trace         Rouge, et chaude enc
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
belles. Tels sont les plumages de certains oiseaux, les feuilles des fleurs , et l’admirable variété que nous déploie le ciel
la régularité. Quelle prodigieuse variété dans les plantes, dans les fleurs , dans les feuilles même ! Un canal régulièrement
tent de cette réunion le caractère de la beauté la plus parfaite. Les fleurs , par exemple, les arbres, les animaux, nous offre
24 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ièces de circonstance, des amusements de société, des jeux d’esprit : fleurs légères, qui ont parfois assez de grâce et de par
; Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe. § VII. Épithalame. L
oins dur. Mais retranchez mon chef, vous aurez, j’en suis sûr, De mes fleurs au printemps, de mes fruits en automne.          
25 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
lette. La violette fleurit au commencement du printemps. C’est une fleur timide qui se cache dans les bocages, son doux pa
. On dirait qu’elle n’ose se montrer au grand jour comme la reine des fleurs , et pourquoi ? N’aime-t-on pas l’aurore plus  enc
l’aurore plus  encore que l’éclat du jour ? Charmante et trop modeste fleur , sors de ta retraite, viens prendre place en nos
e toucher le gazon par instants : il est toujours en l’air, volant de fleurs en fleurs : il a leur fraîcheur comme il a leur é
le gazon par instants : il est toujours en l’air, volant de fleurs en fleurs  : il a leur fraîcheur comme il a leur éclat ; il
combats. L’impatience paraît être leur âme : s’ils s’approchent d’une fleur et qu’ils la trouvent fanée, ils lui arrachent le
e a tout couvert. On sent que l’on marche sur un terrain solide ; les fleurs paraissent fanées sur un sol de diamant. Le paral
entit pas du nom de Lienou-Song ? Les campagnes n’eurent pas assez de fleurs pour les guirlandes dont on orna sa porte ; les p
un jardin frais et délicieux, un rossignol adopta un rosier dont les fleurs faisaient toutes ses amours ; au pied de ce même
’avais froid ; l’aquilon m’a longtemps oppressée : Enfin, j’ai vu les fleurs  ; je redescends du Ciel, Et je vais commencer mon
il ne voit la vie qui se présente à lui que comme une route semée de fleurs  ; il ne prévoit aucun des dangers et des malheurs
que nous envoient le fleuve et la vallée ? Quant au nombre infini de fleurs et d’oiseaux, un autre que moi peut en tenir comp
révoyance à l’insouciant. Aussitôt que les arbres ont développé leurs fleurs , mille ouvriers commencent leurs travaux ; ceux-c
use certitude du mal qui doit le suivre. Sous les rayons brûlants, la fleur tombe desséchée, la feuille pâlit, l’herbe langui
. O terre malheureuse, le ciel te refuse sa rosée ! les herbes et les fleurs mourantes attendent en vain les pleurs de l’auror
tier s’étend, Et comment embrasser ce mélange éclatant De verdure, de fleurs , de moissons ondoyantes, De paisibles ruisseaux,
rencontre des objets qui nous divertissent ; des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait arrêter ; marche, marche
oyable, inévitable ruine ! On se console parce qu’on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
ffre. Déjà tout commence à s’effacer ; les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
flent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs , ou parés d’un naissant feuillage, Les bois, les
ure ; une abondante rosée tombe en perles d’argent sur le velours des fleurs , ou se résout en étincelles de feu sur la naissan
institutions, l’enfant du pauvre, lui aussi, connaît le printemps en fleurs  : il respire, chante, il grandit, il s’anime comm
ère, est aussi heureux que peut l’être un enfant : il a de l’air, des fleurs , du soleil et des amis de son âge. Jules Janin.
, mon chapeau, Mes livres pèle-mêle entassés sur leur planche, Et les fleurs dont l’autel se pare le dimanche, De cet espace é
lons, d’agréables collines, de montagnes couvertes de forêts, semé de fleurs de toute espèce, chargé de fruits de tous genres
ute préluder avec complaisance ; elle incline sa belle tête, où mille fleurs variées s’épanouissent et se renouvellent sans ce
ilence les métaphores : le front de camps, un héros moissonné dans sa fleur , la maison vole etc., et les mitonymies : bronze
econd tableau est à la fin ; il est extrêmement gracieux. Ces îles de fleurs , peuplées d’animaux de toutes couleurs, cette col
utaires. Déluges de l’hiver, — colonnades de forêts, — vaisseaux de fleurs . Trois métaphores magnifiques, parfaitement just
ardies : la première n’amène point dans l’esprit la comparaison d’une fleur jaune avec la voile d’un vaisseau ; la seconde es
ique enfant qui lui restait, s‘y placer et mourir avec elle, comme la fleur qui élevant sa tige majestueuse, tombe avec le bo
son rivage une blancheur : « Il n’est pas loin, dit-elle ; voilà ses fleurs chéries, voilà ses blanches marguerites. » Hélas 
ne mère affligée, Cérès apparut. « Loïs, dit-elle, sois la plus belle fleur des Gaules. » Aussitôt, les joues pâles de Lois s
issons après ta mort, comme tu le fus pendant ta vie. Pour toi, belle fleur de Loïs, sois l’ornement de la Seine ; et que, da
s, sois l’ornement de la Seine ; et que, dans la main de ses rois, la fleur victorieuse l’emporte un jour sur le gui des drui
s. Un moment après, il montra au jeune homme un manglier qui était en fleurs . « Vois-tu ce bel arbre ? lui dit-il ; as-tu du p
ue ton père ait encore du plaisir à voir le soleil qui se lève et les fleurs du printemps. » Saint-Lambert. N° 170 et 171.
urce jaillir à leurs pieds et se répandre sur les champs d’Hamet. Les fleurs exhalèrent un parfum plus suave, les arbres se pa
parfois à moitié de la bruyère, et parfois s’élevant au-dessus de sa fleur couleur de pourpre, et retombant pour sauter de n
visible et passai. En m’approchant du jardin, je sentis s’exhaler des fleurs et des fruits un parfum si suave, que je m’arrêta
templer à la fois la beauté ravissante et les brillantes couleurs des fleurs , des arbres et des buissons. Mais les plus belles
couleurs des fleurs, des arbres et des buissons. Mais les plus belles fleurs et les plus beaux fruits ne furent plus à mes yeu
re déposé dans le cercueil, avec des feuilles de genièvre et quelques fleurs dont les habitants du Nord parfument la dernière
s ce toit un humble autel, et sur cet autel, entourée de mousse et de fleurs une image de la Vierge-Mère. Dans ses bras elle p
maternels ; seul il courait et s’ébattait dans la prairie, parmi les fleurs , fleur lui-même. Et là, joyeux, souriant, il cuei
ls ; seul il courait et s’ébattait dans la prairie, parmi les fleurs, fleur lui-même. Et là, joyeux, souriant, il cueillait l
du ciel sera contente ! s’écriait-il, comme elles sont brillantes mes fleurs  ; comme elle est belle ma couronne !.... Ce disan
ux trésor, et il volait à travers le sentier, à travers l’aubépine en fleurs , auprès de sa mère du ciel et du petit enfant. Et
de plus près de l’autel, ses lèvres pures se collaient un instant aux fleurs chéries, et il les déposait souriant encore et tr
e jeune enfant pleurait lui aussi ; car il n’était plus auprès de ses fleurs et de sa statue bien-aimée : pour l’élever dans l
ur une terre étrangère, loin de son vallon - et languissait comme une fleur mourante : ni les sciences, ni les livres n’avaie
tous les jours à Marie ; et il put sans trop de douleur penser à ses fleurs et à son vallon. A quelque temps de là, ils trave
rbes des prairies, Et bondissaient au bord des eaux. Tu dédaignes ces fleurs , par les mains cultivées, Qui croissaient pour pa
Des fées, des esprits qui voyageaient dans l’air, sur les parfums des fleurs et le souffle des vents, se chargeaient de ce soi
lle. L’heureux temps ! les enfants se couchaient dans les calices des fleurs , et sans doute la livre de tabac ne se vendait qu
hommes de foi sublime, comme Dieu en faisait naître en ce temps-là ; fleurs de vertus modestes et douces, qu’on voyait éclore
mère, il mourut, et nous laissa, toi pauvre orphelin, moi, veuve à la fleur de l’âge et livrée à des maux dont ne peut se fai
u jeune âge, achèterait volontiers par tous ses cheveux blancs, cette fleur de jeunesse qui dans les autres lui fait tant mal
une main avide vient de porter le ravage et la désolation ; entre les fleurs que le fer a moissonnées, une, quoique toute épan
quoique toute épanouie, conservait encore sa fraîcheur ; mais plus la fleur s’était développée, moins l’œil osait s’en promet
perte, où se porteraient ses premiers regrets ? serait-ce vers cette fleur épanouie, mais dont la sève presque épuisée, anno
presque épuisée, annonce le déclin ? Non, Messieurs, mais vers cette fleur nouvellement éclose, dont la pourpre naissante se
s, Messieurs, pour ne pas apercevoir sous l’image symbolique de cette fleur entrouverte, le jeune Polidore ; une main cruelle
ême principe qu’il s’est étudié à colorer son discours, de toutes les fleurs de la jeunesse ; il a même voulu nous annoncer le
; il a même voulu nous annoncer le goût dominant qu’il avait pour les fleurs  : c’est pour cela que, dès l’entrée de son plaido
qui sont l’ objet de la contestation, sous l’idée allégorique de deux fleurs différentes. Un avocat si fleuri dès son début, p
s n’aurez à comparer que des lueurs et des raisons, des fruits et des fleurs  ; il a fait parler des espérances en faveur de sa
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
ui-même de son épée. Les poètes disent que son sang fut changé en une fleur , nommé hyacinthe. Alcibiade, né à Athènes, l’an 
ppelait la Corne d’Abondance, qu’on représente pleine de feuilles, de fleurs et de toutes sortes de fruits, avec une pointe au
les plus belles espérances à la France, lorsqu’il lui fut enlevé à la fleur de son âge, en 1712, six jours après la mort de l
aissa mourir de faim. Le dieu en eut pitié, et la métamorphosa en une fleur , appelée héliotrope ou tournesol, parce qu’elle r
hloris et qui prit le nom de Flore, lorsque Zéphire la fit déesse des fleurs , en l’épousant. Les Romains célébraient tous les
te ornée de guirlandes, ayant auprès d’elle des corbeilles pleines de fleurs . Fouquet (Nicolas), marquis de Belle-Isle, né en
pta pour son fils et son successeur à l’Empire. Ce dernier, mort à la fleur de son âge, est le même dont Virgile fait l’éloge
si amoureux, qu’il sécha de langueur. Les Dieux le changèrent en une fleur qui porte son nom. Nérons (les). Ils étaient de
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ce, La liberté des champs et leur indépendance, Et les prés pleins de fleurs , et le petit chemin Qu’on suit, entre les blés, s
rôleur ; J’ai hanté ses palais de chaume, J’ai chanté ses pommiers en fleur . Mais son ciel est triste et s’ennuie ; Mais po
onduit, Bordé d’une haie embaumée, Qui, de grenadiers parsemée, A ses fleurs voit s’unir leur fruit. La république tout enti
28 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
re à présenter plusieurs idées accessoires. Exemple : Dieu donne aux fleurs leur aimable peinture ; Il fait naître et mûrir l
ssent les roses, Avec plaisir toujours je te revois ; Ici l'amour, de fleurs fraîches écloses, Me couronna pour la première fo
candeur ; Dans nos bosquets tu t'es cachée, Et l'œil encor cherche ta fleur Quand l'odorat l'a devinée. Dans nos jardins que
leurs Pour nous charmer osent paraître : Tu vis au loin ; près de nos fleurs Tu crains de t'éclipser, peut-être ? Rassure-toi 
s flatteurs Qu'obtient la rose purpurine Sont mérités ; mais sous les fleurs Sa tige, hélas ! cache une épine. Et nous devons
eur Nos soins constants et notre hommage : La rose est reine. Aimable fleur , De l'amitié sois l'apanage ; Brille à sa cour ;
éveillant avec la nature, Le jeune oiseau chantait sous l'aubépine en fleurs  ; Sa mère lui portait la douce nourriture ; Mes y
lie De l'hiver reçoit les adieux, Doucement mon œil se repose Sur les fleurs et les arbres verts, Et je dis : Qui créa la rose
i qui fixa les années, Et ce mois lui doit ses atours, Son gazon, ses fleurs diaprées, Et ses parfums et ses beaux jours. Ces
es portraits. portrait d'un personnage du lutrin. La jeunesse en sa fleur brille sur son visage ; Son menton sur son sein d
sous des rubans ; D'or, de rubis, que ta main soit avare ; Joins une fleur à tes ajustements. Si ton oreille entend l'aveu s
au hameau. Je te retrouve à la prairie, Où sous tes pas naissent les fleurs  : Es-tu le bois, la bergerie ? Es-tu l'aurore, es
29 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
t, sa noble fierté s’enfuyaient loin de lui. Il périssait, tel qu’une fleur qui étant épanouie le matin, répand ses doux parf
r la surface des eaux paisibles. Une troupe de Nymphesd couronnées de fleurs , nageaient en foule derrière le char ; leurs beau
a coupe des Ménadesi. Les jeuxk qui le suivent toujours Répandent des fleurs sur ses traces : Ses tigres conduits par les Grâc
dans ce portrait du prélat du Lutrin par Boileau : La jeunesse en sa fleur brille sur son visage : Son menton sur son sein d
vers lieux des bains aussi purs et aussi clairs que le cristal. Mille fleurs naissantes émaillaient les tapis verts dont la gr
un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d’or, et dont la fleur , qui se renouvelle dans toutes les saisons, répan
30 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Eurydice ; Eurydice fuyait, hélas ! et ne vit pas Un serpent que les fleurs recélaient sous ses pas. La mort ferma ses yeux ;
oissons. Toutefois, en ces lieux hérissés de buissons, Un parterre de fleurs , quelques plantes heureuses Qu’élevaient avec soi
t sous ses mains. Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait
ve sortaient des milliers d’étincelles Qui tombaient au milieu de ces fleurs éternelles Et semblaient des rubis enchâssés dans
te il ajouta : « Ces topazes brillantes, Ce fleuve éblouissant et ces fleurs souriantes, Sont du suprême Vrai le prélude voilé
se dégage De ce masque emprunté, voile artificiel : Ainsi les belles fleurs , ainsi les étincelles Exultèrent soudain plus viv
mée Une civière agreste aussitôt est formée, Qu’on tapisse partout de fleurs , d’herbage frais ; Des branches au-dessus s’arron
ous Henri, c’est ne voir goutte Que de révoquer en doute Le salut des fleurs de lis. Ô roi, qui du rang des hommes T’exceptes
uit les nymphes, ses nourrices !            Là brille du narcisse en fleurs ,            Sous la rosée éternelle,            L
ai chercher l’asile où ta cendre repose ;        J’irai d’une modeste fleur        Orner ta tombe respectée ; Et sur la pierr
ue les pleurs de l’aurore Mouilleront ton front pâle, en arrosant les fleurs , Aussi longtemps, mon fils, ta mère qui t’adore  
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs , moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
mène, Lorsqu’il trouble, rêveur, de ses pas importuns, Ischia, de ses fleurs embaumant l’onde heureuse, Dont le bruit, comme u
e fête ; Mais vous aurez aussi, ma mère, je le veux, Du soleil et des fleurs autour de votre tête ! Sur ce lit de douleurs où
s mettre une couronne. Voici ma poésie : elle sème, en pleurant, Ses fleurs sur votre front ceint du bandeau d’épines ; Il ne
; Il ne m’appartient pas ce don que je vous rends : Éclose en moi, la fleur a chez vous ses racines. Peut-être, à mon foyer,
fêtes.        De ces lieux l’éclat et les attraits,              Ces fleurs odorantes,              Ces eaux bondissantes,   
s.        Arbres épais, redoublez vos ombrages ;                       Fleurs , naissez sous ses pas.           Ô ciel, ô saint
es, J’aie au loin parcouru les terres étrangères. D’un vaste champ de fleurs je tire un peu de miel. Tout m’enrichit et tout m
moutonnée Couvre après la journée Le sommeil des hameaux. Plus d’une fleur nuance Ce voile du sommeil ; Là tout fut innocenc
cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs , brille en vain renaissante ; Lorsque du renouvea
endante ; Prépare un toit commode à l’abeille prudente ; Et, soignant fleurs et fruits, vendanges et moissons, S’enrichit des
ur régal, aux bons jours, la fermière voisine Apporte en un gâteau la fleur de sa farine. Quel plaisir lorsqu’à table, entre
t sa compagne enfin va dans chaque cité Porter aux teints flétris les fleurs de la santé. Il marche sans broncher au bord du p
e qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles fleurs , tout ce qui les éblouit dans les reflets pétilla
er. Elle était composée de plusieurs classes de citoyens couronnés de fleurs , et remarquables par leur beauté. C’étaient des v
ux jouissent d’un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort
on orné d’orangers, de myrtes, de grenadiers, de lauriers et de mille fleurs , au pied de ces belles montagnes de l’Estramadure
désaltérés, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à fleur de terre, quelques mots déjà un peu effacés par l
urs à de nouvelles fêtes          Vont peut-être se préparer, Que des fleurs dont ma mère aimait à me parer          Elles ont
meaux penchés Par la dent des chevreaux sont toujours retranchés. Une fleur au printemps, comme un flocon de neige, Y flotte
e mélancolie S’y pose pour chanter sur le rameau qui plie ! Oh ! dis, fleur que la vie a fait sitôt flétrir, N’est-il pas une
e séjour Sont les seules moissons qu’on cultive à l’entour ; De leurs fleurs en tout temps sa demeure est semée ; Il a presque
une abeille. À pas lents et pensifs, La Fontaine à la main, Parmi les fleurs , les fruits, je poursuis mon chemin. J’entends da
nelle nous fasse songer à notre existence passagère, elle se revêt de fleurs qui doivent périr, elle fait tomber en automne le
, élève, embellit, agrandit toutes choses, Et trouve sous sa main des fleurs toujours écloses. Qu’Énée et ses vaisseaux, par l
les bois et les montagnes ont eu leurs divinités particulières : les fleurs ont eu Flore, et les fruits Pomone. Fénelon.
nt ces jeunes roses. Des baisers de Pomone on voit dans ce vallon Les fleurs de mes pêchers nouvellement écloses. Ces montagne
flots ! Voltaire. La Fiction poétique Même aux eaux, même aux fleurs , même aux arbres muets, La poésie encore, avec ar
ortionnée à sa nature idéale. L’art s’épanouit avec volupté, comme la fleur sous un ciel serein. Il recherche la lumière, les
, au moins, repose enfin tranquille. Ce beau lac, ces flots purs, ces fleurs , ces gazons frais, Ces pâles peupliers, tout t’in
re de Dieu, qui, après avoir aspiré, comme un globule de rosée sur la fleur , sa gouttelette de vie, s’en va et ne revient plu
prit s’épand en trop de belles choses : Tous métaux y sont or, toutes fleurs y sont roses. On me dit là-dessus : De quoi vous
e ; Dans ce monde nouveau, paisible, exempt de soins, D’étoiles et de fleurs ta fille couronnée, Cherchait ta main pour guide
t où je vous parle, et je voyais son ombre passer et repasser sur mes fleurs . Lors même que je ne la voyais pas, je trouvais p
ence. Maintenant il ne m’arrive plus de rencontrer sur mon chemin une fleur effeuillée, ou quelques branches d’arbrisseaux qu
dans ma chambre, j’étais quelquefois surpris d’y trouver des vases de fleurs nouvelles, ou quelque beau fruit qu’elle avait so
s tout se fait peut-être encore plus à propos dans les plantes. Leurs fleurs tendres et délicates, et durant l’hiver enveloppé
nt de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foul
e fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente ; L’abeille sait la fleur qui recèle le miel. Toute aile vers son but inces
l est beau cet esprit immortel, Gardien sacré de notre destinée ! Des fleurs d’Éden sa tête est couronnée ; Il resplendit de l
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
partie de son sein étaient découverts. On voyait dans ses cheveux une fleur de magnolia fanée… Ses lèvres, comme un bouton de
es, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de fleurs , et la colonie, déployant au vent ses voiles d’or
as de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts et des arches de fleurs . Du sein de ses massifs embaumés, le superbe magn
, Seul partage avec lui l’empire des déserts. Le colibri doré sur les fleurs étincelle ; La colombe gémit ; tout s’unit, tout
ève, et mêle à leurs couleurs Des chaînes de verdure et des voûtes de fleurs . Le fleuve cependant poursuit sa course immense :
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
oidure s’en ira : patience, pauvre impatiente que je suis de voir des fleurs , un beau ciel, de respirer l’air tout embaumé du
mon âme prît tant de part à l’état de l’air et des saisons, comme une fleur qui s’épanouit ou se ferme au froid ou au soleil.
passer des poissons, des flots, des brins d’herbe, des feuilles, des fleurs tombées, de suivre cela et je ne sais quoi an fil
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
vendredi. Le présent et l’avenir Les hommes passent comme les fleurs qui s’épanouissent le matin, et qui le soir sont
e et si féconde en plaisirs, souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera presque aussitôt séchée qu’éclose : tu t
desséchait la terre : toutes les plantes altérées languissaient ; les fleurs ternies penchaient leurs têtes, et leurs tiges ma
fait plus de peur et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les fleurs est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’en
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
ompagnent quelquefois la philosophie, et répandent sur ses traces les fleurs à pleines mains ; mais qu’il me soit permis de ré
ir que d’évidence ; il abattrait, comme ce tyran de Rome, la tête des fleurs qui s’élèvent au-dessus des autres : observateur
on : les beaux-arts, enfants et pères du plaisir, ne demandent que la fleur , et la plus douce substance de votre sagesse. » M
35 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
imagination pour faire de belles phrases et parsemer leurs lettres de fleurs et de figures. C’est une vraie manie, il faut rés
rconstances des pensées heureuses. Si la lettre est accompagnée d’une fleur ou d’un présent, il fait une comparaison, forme u
nt sur les plaies saignantes du coeur. Bannissons du style toutes les fleurs du langage et les maximes philosophiques. Soyons
36 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
dureté du cœur, la lumière de l’esprit, les couleurs de la vérité, la fleur de l’âge, le flambeau de la raison les ailes du T
ivent leur charme à la métaphore :          La rose est la reine des fleurs . Celui qui met un frein à la fureur des flots, S
ots, Sait aussi des méchants arrêter les complots. La jeunesse en sa fleur brille sur son visage : Son menton sur son sein d
le infortunée !           Ta jeunesse va se flétrir           Dans sa fleur trop tôt moissonnée !           Adieu, beau ciel,
n rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent : on voudrait s’arrêter… Marche, marc
able ! inévitable ruine ! On se console, parce qu’on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
déjà tout commence à se ternir ; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
s. La Harpe. Richelieu et Mazarin. Henri dans ce moment voit sur des fleurs de lis Deux mortels orgueilleux auprès du trône a
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
tilité, De voir finir leur vie avecque leur beauté : Semblables à ces fleurs dont Vénus se couronne, De qui jamais les fruits
able, Ce me sera, mon père, un bien inestimable De mûrir avec vous la fleur de mon printemps Avant que d’en partir3. Silène.
38 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
u langage. « Dans les champs et dans les jardins, dit M. Geruzez, les fleurs plaisent à l’ignorant comme au botaniste par leur
avec un sentiment qui tient de l’amitié. La rhétorique sera pour les fleurs du langage qu’on appelle figures ce que la botani
urs du langage qu’on appelle figures ce que la botanique est pour les fleurs des champs et des jardins. » L’étude théorique d
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
te ombre de femme, Je ne l’écrirais que pour toi. Lit d’ombrage et de fleurs , où l’onde de ma vie Coule secrètement, coule à d
qui, dissertant sur les comédies de Molière, compare Agnès « à cette fleur exotique qui se développe en un moment, et qu’un
nt, et qu’un jardinier mal avisé a mise sous cloche. Un beau jour, la fleur fait éclater sa prison de verre, sous les yeux de
ison de verre, sous les yeux de son gardien. » Connaissez-vous aucune fleur , même exotique, qui possède cette merveilleuse pr
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
r, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les fleurs qu’on lui jetait. Le tourbillon À M. de C
z-vous-en à votre premier sujet ; ne l’étouffez point sous un amas de fleurs étrangères : qu’on voie bien nettement ce que vou
attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps
en objets, sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs , et ne donner jamais aux fruits le temps de parve
41 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
Adieu, Madeleine chérie5, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur , dans la prairie, Se mire au cristal des ruisseau
contre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige4 De mes acacias en fleurs , Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses
42 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
épis les couche dans la plaine. Ici tombe un héros moissonné dans sa fleur , Superbe et l’œil brillant d’orgueil et de valeur
ectée, Et le sol, engraissé de leurs restes fumants, Cachera sous des fleurs leurs pâles ossements. Lamartine. * Deux persp
l’entrée en scène ; elle doit, dit Cicéron, sortir du sujet comme une fleur de sa tige. Quelquefois il est nécessaire de raco
terme, et tout naît pour mourir. Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur languir ; Tu vois dans ces forêts le cèdre, au fr
l’existence a de douceur et de charmes : le soleil, l’espérance, les fleurs , la verdure, la poésie ; elle ne veut pas mourir
stence a des saisons comme le soleil ; la jeune fille ressemble à une fleur qui vient de s’épanouir aux caresses de l’aurore.
il ne tient plus à la vie par tous les liens de la jeunesse, par les fleurs , le soleil et l’espoir. Il en a trop goûté l’amer
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
En lisant, nous devons faire comme les abeilles, qui vont picorer les fleurs , s’arrêtant aux plus parfumées, et puisant de çà,
eurs rayons. De même que les abeilles savent faire un choix parmi les fleurs , nous devons choisir avec soin nos lectures : il
i les fleurs, nous devons choisir avec soin nos lectures : il y a des fleurs vénéneuses, il y a des livres où circule le poiso
44 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
prêts à se fermer pour toujours, n’aperçoivent, à la place de tant de fleurs moissonnées dans leur printemps, qu’une fleur à p
à la place de tant de fleurs moissonnées dans leur printemps, qu’une fleur à peine éclose, faible, chancelante, presque dévo
dans les endroits où il veut plaire, il doit répandre les plus belles fleurs de l’élocution : dans les endroits où il veut tou
45 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
œur, de la vie et du mouvement2. Elle ne s’amuse point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent
s’amuse point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent sous ses pas. En visant ailleurs, elle l
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
ions semblables à des flots et présenter à mes yeux une mer agitée de fleurs et de verdure ! Cependant les vents balançaient s
uce verdure est un fond de couleurs sur lequel se détache l’éclat des fleurs et des fruits. Ce bruissement des prairies, ces g
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
ourquoi donc sur les routes Est-il dans les buissons de si charmantes fleurs  ? Et lorsqu’au vent d’automne elles s’envolent to
quoi donc sur les routes Tant de pierres dans l’herbe et d’épines aux fleurs , Que, pendant le voyage, hélas ! nous devons tout
48 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
a aussi où les objets matériels sont comparés entre eux. On a dit la fleur de l’âge, parce que l’éclat et la fraîcheur de la
n que le visage de Télémaque se flétrit, je rapproche la beauté et la fleur , et cet assemblage si naturel, si gracieux plaît
it : « O Ménalque, si nous vous perdions, qui émaillerait la terre de fleurs  ? Qui ferait couler les fontaines sous une ombre
poète veut dire : Qui chanterait les beautés de la terre émaillée de fleurs  ? Qui nous peindrait le charme de ces ruisseaux q
ges verts. — En transportant à Ménalque le don d’émailler la terre de fleurs et de faire couler des fontaines, il rapproche le
t comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa fleur a séché. DÉPRÉCATION. Mais si ce même enfant à le
ute de précautions, une composition ressemblerait à un amas confus de fleurs qui n’aurait rien d’agréable et qui attendrait, p
à ces parterres disposés symétriquement et avec goût. Les bouquets de fleurs sont séparés entr’eux par un tendre gazon dont la
l’imagination ; dans le gazon frais, le style ; dans les bosquets de fleurs , les ornements ; dans les arbres majestueux, les
Que l’on compare ce magnifique parterre à une prairie de mai liée de fleurs si l’on veut, mais où tout est jeté pêle-mêle, où
upe de ses jours s’est brisée encore pleine, pour : il est mort à la fleur de son âge. Dans ces deux exemples, tous les mot
s la négligence, tel est le style simple. Style familier. — C’est la fleur du langage populaire, l’éloignement de tout ce qu
49 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
e si élégante, — qu’il y a là cent paires de couleurs, — d’herbes, de fleurs indiennes et persanes — et de maintes nuances div
t venus Pour appareillier son logis, Et ont fait tendre ses tappis De fleurs et verdure tissus58. En estandant tappis velus De
forme451 !… Combien leurs classes seraient plus décemment jonchées de fleurs et de feuillées452 que de tronçons d’osier sangla
e sur les tulipes et les anémones que j’ai fait mêler avec les autres fleurs , pour me confirmer en l’opinion que j’ai apportée
ils s’emmaillotent en chats fourrés663, les palais où ils jugent, les fleurs de lis664, tout cet appareil auguste était fort n
que d’animaux, que d’oiseaux, que d’insectes, que de plantes, que de fleurs et que de fruits ! L’autre jour que j’étais couch
s arbustes qui m’environnaient, l’étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds tenaient mon esprit
met des graminées, et changent la prairie en une mer de verdure et de fleurs , et celles des forêts, où les chênes antiques agi
uées de papillons peints de mille couleurs, volent sans bruit sur les fleurs  ; ici l’abeille et le bourdon murmurent ; là des
pis de la Savonnerie1302, et qu’embellissent chaque jour de nouvelles fleurs et de nouveaux parfums ! (Études de la nature, V
, chat un était debout : un habit léger, frais, très simple, quelques fleurs , un voile de gaze annonçaient les projets du jour
quelle était un grand banc de pierre, offrait le repos et l’abri. Des fleurs mêlées aux légumes rendaient l’aspect du jardin r
s fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs resplendissent de leurs fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or. Les haie
n Grèce ; la figue mûrit comme en Provence ; chaque pommier, avec ses fleurs carminées1362, ressemble à un gros bouquet de fia
es, de jeunes crocodiles, s’embarquent passagers sur ces vaisseaux de fleurs  ; et la colonie, déployant au vent ses voiles d’o
versent des bras de rivières, sur lesquels elles jettent des ponts de fleurs . Du sein de ces massifs, le magnolia1396 élève so
ccupés de ce désir, ils s’engagèrent imprudemment parmi des rochers à fleur d’eau, dans un lieu alors appelé le Ras de Catte,
ition de bien faire, et les émanations des jasmins et des orangers en fleur se mêlaient agréablement aux parfums plus substan
ée de moineaux effrayés qui s’abattaient bruyamment sur un pommier en fleur . A ce bruit, Merlin tourne la tête : la brume, do
vers, vous seriez maintenant à l’hôpital avec votre robe de chambre à fleurs . Mais, Dieu merci, vos chiennes de bouillottes167
où elle trouve un peu de terre ; et que les grandes orges, mêlées de fleurs , ondoient sous la brise de la mer. Une lumière bl
fatigue, cette chaleur lourde qui montait de l’eau étoilée de larges fleurs jaunes, le vieux loup de mer se mettait à saigner
ableaux et de vieux livres, de crédences1781 sculptées, de potiches à fleurs , d’émaux, de faïences décorées, d’orfrois1782, d’
gnore, Égarer à l’écart nos pas et nos discours ; Et, couchés sur les fleurs , comme étoiles semées, Rendre en si doux ébat les
ps lassera les faucilles, Et les fruits passeront2051 la promesse des fleurs .... Quand un roi fainéant2052, la vergogne2053 de
s beautés qu’ont les saisons nouvelles ; Il voit de la verdure et des fleurs naturelles, Qu’en ces riches lambris l’on ne voit
lus belle moisson est sujette à la grêle, Et souvent elle n’a que des fleurs pour du fruit. Agréables déserts, séjour de l’inn
r ce sermon. Aussi bien j’aperçois ces melons qui t’attendent, Et ces fleurs qui là-bas entre elles se demandent S’il est fête
présents qu’il me fait, c’est à toi qu’il les donne ; Je me pare des fleurs qui tombent de sa main ; Il ne fait que l’ouvrir,
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs , moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
soleil rongeur, Brûlent, et font hâter les pas du voyageur. Point de fleurs , point de fruits, nul ombrage fertile N’y donne a
sous mes pieds serait bientôt brisée ! Je hais tous vos plaisirs. Les fleurs et la rosée, Et de vos rossignols les soupirs car
Arrondir son fruit doux et blond comme le miel ; Vois la pourpre des fleurs dont le pécher se pare Nous annoncer l’éclat des
, Que ne viens-tu danser, offrir de simples dons, Du chaume, quelques fleurs , et, par ces sacrifices, Te rendre Jupiter et les
des rubans2599, la France entière Fut en proie à de longs débats. La fleur des champs brille à ta boutonnière : Mon vieil am
une âme que j’ignore Aurait compris mon âme, et m’aurait répondu ! La fleur tombe en livrant son parfum au zéphire ; A la vie
nuits j’y bois les pleurs, Mon rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs  ! Et c’est ainsi que Dieu, qui seül est sa mesure
dieu, Madeleine2643 chérie, Qui te réfléchis dans les eaux, Comme une fleur de la prairie Se mire au cristal des ruisseaux. T
tre ses douleurs ; Avenue où, foulant la neige2647 De mes acacias en fleurs , Lorsque le vent l’avait semée Du haut de ses ram
urront comme ils sont morts ! (Les Chants du crépuscule, III.) La fleur et la papillon La pauvre fleur disait au papil
s Chants du crépuscule, III.) La fleur et la papillon La pauvre fleur disait au papillon céleste : — Ne fuis pas ! Vois
Et loin d’eux, Et nous nous ressemblons, et l’on dit que nous sommes Fleurs tous deux ! Mais hélas ! l’air t’emporte et la te
de mon haleine Dans le ciel ! Mais non, tu vas trop loin ! Parmi des fleurs sans nombre Vous fuyez, Et moi je reste seule à v
n d’herbe n’est à vous sur la colline, Et vous êtes sans dot comme la fleur des Champs. Cela n’amuse pas les gens qui sont mé
sa pompe Avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs ;
En fermant les yeux, je revois L’enclos plein de lumière, La haie en fleurs , le petit bois, La ferme et la fermière ! Si Dieu
me égaré), Ah ! qu’il songe à ma dette ! Qu’il prodigue au vallon ses fleurs , La joie à la chaumière, Et garde des vents et de
dé leurs nids pour emplir ta corbeille ; Et je t’aurais donné plus de fleurs qu’une abeille N’en peut voir en un jour. Puis, q
ile ; Mais c’est l’adversité qui m’a fait un ami. C’est ainsi que les fleurs sur les coteaux fertiles Étalent au soleil leur v
t fraîche : Hélas ! les beaux jours sont finis ! On voit s ouvrir ces fleurs que garde Le jardin pour dernier trésor ; Le dahl
Montrez-la bien, qu’on en jouisse ! Il faut que, dès avant l’été, En fleurs de grâce et de gaîté Votre bon cœur s’épanouisse.
brise là-bas ! (La Vie rurale, livre I : Pendant que la terre est en fleurs , xxiii.) Eschyle vaincu2846 Eschyle 2847.
Fille des conquérants qui vinrent les premiers, Sous les pommiers en fleurs que le roi Charlemagne Avait plantés pour eux en
ne2890, Se faire un paradis au pays des pommiers. (Paysages de mer et fleurs des prés.) Bateaux chalands2891 Ces longs
n goudronnée, On aime à reconnaître un ménage flamand, Dans son nid à fleur d’eau tranquille maisonnée, Le jour au grand sole
ien appris agréant l’esclavage, Paraissent oublier leur cage dans les fleurs . Et plus d’une hirondelle à bon droit curieuse, D
ivent longtemps ces barques fortunées, Riches de beaux enfants, et de fleurs et d’oiseaux, Qui vont avec lenteur, à petites jo
un pauvre enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait ses fleurs à tout vent, Et ses racines dans la bière. Un sim
ent, Le papillon plane et voltige ; Son feuillage est aussi léger, Sa fleur n’est pas plus tôt flétrie : Rien ne trahit pour
enir que je réveille : Chaque rameau semble incliner Vers ma lèvre sa fleur vermeille ; Il me parle du cher blondin Endormi d
gazons pleins de mousses, S’amusait d’un insecte, épluchait quelques fleurs , Des taillis printaniers brisait les jeunes pouss
le des beaux jours ! mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une fleur éclose ! Ivresse d’écouter, de sentir et de voir 
dons notre couche plus douce, Epaississons nos verts tapis ! » Chaque fleur prend part à la fête. La nature éclate à la fois 
la terre, Et rien de plus ; mon nom tracé, sans commentaire ; Pas de fleurs sur le sol qui doit me recouvrir : Le tombeau des
s dorés et de tes houx moroses, Et t’offrir ce bouquet de rimes et de fleurs . Puis, un soir, je viendrai peut-être, à la veill
On retourne au village ; Ainsi que les genêts, notre âme est tout en fleurs , Et dans les houx, remplis de vieux merles siffle
O temps ! ô souvenirs ! émotion première ! Comme je vous aimais déjà, fleurs et lumière ! Collines, bois sacrés, bon soleil ré
u vent, Au vent frais qui, sous les ramures, S’en va mêlant parmi les fleurs La chanson des oiseaux siffleurs Et le parfum des
e dans la langue) : tracer entièrement, représenter. 454. Déesse des fleurs , dans la mythologie romaine. 455. Philosophe gre
a mort de cet écrivain, et qui n’est peut-être pas de lui. 664. Les fleurs de lis, armes des rois de France, qui décoraient
se trémière. 1396. Magnolia, arbre remarquable par la beauté de ses fleurs . 1397. Cariboux, rennes. 1398. Moqueurs, oise
mes de l’ancienne monarchie française, qui étaient, on le sait, trois fleurs de lys, dont la figure ressemblait à trois fers d
ville d’Alsace-Lorraine. 1712. Anémone, espèce de renoncule dont la fleur est remarquable par l’éclat et la variété des cou
e à des écoliers. 1747. Bleu barbeau, bleu clair. Le barbeau est la fleur qu’on appelle aussi bluet. 1748. Francisque Sarc
ici l’arbre et non le fruit, comme dans la locution usuelle : eau de fleurs d’orange. 2132. Objet s’emploie souvent au xvii
enté, qui semble exprimer tour à tour la douloureuse mélancolie de la fleur et l’élégante et fugace inconstance du papillon.
paissant des troupeaux aux penchants des collines, L’air embaumé des fleurs serait notre aliment, Et le divin soleil notre ch
é morose Qui lui dit : « Tout renaît, l’arbre, l’eau qui l’arrose, La fleur après l’hiver, sur les plus froids sommets ; Et l
2887. Œuvres publiées chez Lemerre, éditeur. 2888. Reines-des-prés, fleurs de la famille des rosacées. 2889. Embrun, pluie
des tempêtes, a disparu des airs. Le printemps empourpré, saison des fleurs , a souri aux hommes. La terre noire s’est couvert
nt Bacchus, dieu du raisin, la tête couronnée de grappes de lierre en fleur . Les abeilles s’occupent de leurs travaux industr
effet pour ses confitures de groseilles [...] 2923. […] grimpante à fleurs en forme de clochettes, qu’on [...]. TEXTE LACUNA
50 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ésie lyrique de notre siècle, la tige première de laquelle sortira la fleur , pour s’épanouir avec tant d’éclat. La poésie épi
inspiration. « Ainsi naît le poème épique, plus rare encore que cette fleur qui ne couronne qu’une fois dans un siècle la cim
ure. Rollin, l’abeille de la France, compose son miel des plus belles fleurs de l’antiquité ; mais chez lui aucune des défianc
mblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des fleurs qui s’élevaient au-dessus des autres. Martyr de s
attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui, de tout temps
s arbustes qui m’environnaient, l’étonnante variété des herbes et des fleurs que je foulais sous mes pieds, tenaient mon espri
écrits ! quel éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un style si naturel, si mélodieux et si tend
le ; les guêpes et les mouches à miel qui bourdonnaient autour de ses fleurs , les pucerons qui en suçaient les tiges, les four
açonnées en soleils, des liqueurs d’or et d’argent. Chaque partie des fleurs doit leur offrir des spectacles dont nous n’avons
es spectacles dont nous n’avons point d’idée. Les anthères jaunes des fleurs , suspendues sur des filets blancs, leur présenten
t ceci par conjecture : car, un jour, ayant examiné au microscope des fleurs de thym, j’y distinguai, avec la plus grande surp
’or fondu. Je n’ai jamais observé la simple corolle de la plus petite fleur , que je ne l’aie vue composée d’une matière admir
des années, des siècles, des époques proportionnées à la durée d’une fleur . Ils ont une autre chronologie que la nôtre, comm
n en jugera tout à l’heure) des conseils fins et discrets. Il aida la fleur , si l’on peut dire, à s’épanouir tout entière. Sa
sons ; mais on ne les persuade que par les leurs. La politesse est la fleur de l’humanité. Qui n’est pas assez poli, n’est pa
nt encore de cette île un lieu de délices ; je vis cependant quelques fleurs , entre autres des lis bleus portés par une espèce
t les débris du Parthénon se coloraient de la plus belle teinte de la fleur du pêcher ; les sculptures de Phidias, frappées h
quiètes, Du voyageur de nuit dont on entend la voix, De ces premières fleurs dont février s’étonne, Des eaux, de l’air, des pr
ion soit à ce point légère et sans épines, et qui, en nous donnant la fleur de toute chose, procure à l’esprit une plus agréa
ples en marche, qui avaient devant eux la forêt verte ou la steppe en fleurs au printemps. Quelque chose de court, de simple (
s large définition, comprend les littératures à l’état de santé et de fleur heureuse, les littératures en plein accord et en
t, et de quelque part qu’elle vienne, qu’elle ne périsse jamais cette fleur d’imagination première, cette image de l’enfance
r, Et l’art de le connaître, et celui de jouir. Les plaisirs sont les fleurs que notre divin Maître Dans les ronces du monde,
ur goût voltige641, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d’un sujet642, Vole bientôt sur un nouvel objet.
il se promène Dans les cercles divers, sans gêne, sans lien ; Il a la fleur de tout, n’est esclave de rien... ARISTE. Vous le
r, disait-il, avec une grâce aimable, les anciens qui couronnaient de fleurs les sources où ils avaient puisé. Ducis ne s’adre
ous ses mains. Jamais Flore chez lui n’osa tromper Pomone684 ; Chaque fleur du printemps était un fruit d’automne. Il savait
tail expressif ou riant : c’est l’abeille tirant le suc de toutes les fleurs sur lesquelles elle se pose. De retour à Paris, A
ble où l’on boit le sang des hommes. » Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus
tre de la critique (M. Nisard) nommer les Idylles comme la plus belle fleur de sa couronne poétique ? Mais dans ses Élégies,
et partout s’amoncellent. Et les rameaux de myrte et les bouquets de fleurs . On s’étend sur les lits teints de mille couleurs
ous représenter aux regards des humains. Veillez sur Cléotas ! Qu’une fleur éternelle, Fille d’une âme pure, en ces traits ét
nts, ta mère désolée747, Quelques amis des arts, un peu d’ombre et de fleurs  ; Et ton jeune laurier grandira sous mes pleurs.
in habilement ramené et sans saccade, n’est, on pourrait dire, que la fleur même de l’idée, il s’attache à la mémoire et « co
seau qui chante ses douleurs Bâtit au bord des eaux son nid parmi les fleurs , Lui, des sommets d’Athos franchit l’horrible cim
autres se sont perdus dans les routes des cieux ; D’autres, comme des fleurs que son souffle caresse, Lèvent un front riant de
n d’agité Dans leur triste félicité ; Ils se couronnent sans gaîté De fleurs nouvelles. Ils se parlent, mais c’est tout bas ;
ez de mon front ma couronne ; Le feu qui brûle Rome en flétrirait les fleurs . Quand le sang rejaillit sur vos robes de fête, A
nt de loin leur souffle et leurs bouches vermeilles, Comme volent aux fleurs de joyeuses abeilles, Viendront s’abattre en foul
 ; Elle souffre le mal sans savoir qui le fait. Tout en cueillant des fleurs , jamais sa main novice N’a touché seulement a l’é
Le fleuve jusqu’aux mers dans les plaines serpente. L’abeille sait la fleur qui recèle le miel. Toute aile vers son but inces
seau ; Et la nuit sera noire ; alors, ô ma colombe, Larmes, prière et fleurs , tu rendras à ma tombe Ce que j’ai fait pour ton
r. Il voulut, dit Sainte-Beuve, « mêler sur son front aux plus douces fleurs des landes natales une feuille cueillie au tombea
faisant partout sentir le battement de son âme814. » Cueillons des fleurs et des vers. (Fragment.) Le jour naît ; dans
ans les prés et sous les taillis verts Allons, allons cueillir et des fleurs et des vers, Tandis que la ville repose : La fleu
s cueillir et des fleurs et des vers, Tandis que la ville repose : La fleur ouvre au matin plus de pourpre et d’azur, Et le v
La fleur ouvre au matin plus de pourpre et d’azur, Et le vers, autre fleur , s’épanouit plus pur A l’aube humide qui l’arrose
autre fleur, s’épanouit plus pur A l’aube humide qui l’arrose. Que de fleurs ont passé qu’on n’a point su cueillir ! Sur sa ti
cueillir ! Sur sa tige oubliée, ah ! Ne laissons vieillir Aucune des fleurs de ce monde ! Allons cueillir des fleurs ! Par un
laissons vieillir Aucune des fleurs de ce monde ! Allons cueillir des fleurs  ! Par un charme idéal, Qu’au doux parfum des vers
l, Comme deux soupirs, se confonde. Allons cueillir des vers ! Sur la fleur du buisson Entendez-vous l’oiseau qui chante sa c
st l’aurore ! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel, Ainsi, de fleur en fleur, va butinant son miel L’abeille joyeuse
re ! Je veux chanter aussi : blonde fille du ciel, Ainsi, de fleur en fleur , va butinant son miel L’abeille joyeuse et sonore
la mer, elle était sur la terre. Les Bretons, chant neuvième. La fleur de la tombe. Un soir je rencontrai, traversan
aversant la prairie, Sulia, svelte enfant, compagne de Marie821 ; Une fleur dans sa main brillait comme de l’or ; Grave, elle
treizième année ! Mais sur son tertre vert, la treizième journée, Une fleur apparut jaune comme de l’or, Et chacun s’écria :
ssant chaque ami soulevait son chapeau, Et les filles jetaient sur la fleur un peu d’eau. Cette fleur, Sulia, l’enfant grave
son chapeau, Et les filles jetaient sur la fleur un peu d’eau. Cette fleur , Sulia, l’enfant grave et fidèle, La tenait sur s
« Voici qu’il meurt encor ! » cria-t-elle en pleurant ; Et la fragile fleur , de ses pleurs arrosée, Sembla se ranimer comme s
s, lui-même l’avoue, beaucoup sont nés comme en Provence naissent les fleurs , sur une haie, dans une matinée d’avril. On peut
s, sur une haie, dans une matinée d’avril. On peut prévoir que de ces fleurs beaucoup tomberont ; mais il en restera assez pou
rges plis, » ou montre à l’horizon les îles de l’archipel, Comme des fleurs que Dieu fait pleuvoir sur sa coupe, il ne laiss
gazons pleins de mousses ; S’amusait d’un insecte, épluchait quelques fleurs , Des taillis printaniers brisait les jeunes pouss
le des beaux jours ! Mystérieux pouvoir D’un rayon de soleil et d’une fleur éclose ! Ivresse d’écouter, de sentir et de voir 
meure en moi-même, Mes vrais vers ne seront pas lus. Comme autour des fleurs obsédées Palpitent les papillons blancs, Autour d
lentement le tour. Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs s’est épuisé ; Personne encore ne s’en doute, N’y
ffleurant le cœur, le meurtrit ; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt. Toujours intact aux yeux du m
iers. Je m’arrête un instant pour cueillir aux halliers Des lianes en fleurs dont j’orne ma guitare, Puis je repars. Je suis l
os merveilles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrage
lles, Je suis chose légère et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur et d’objet en objet. Les longs ouvrages me font
recommande Fénelon : « II ne faut prendre, si je ne me trompe, que la fleur de chaque objet, et ne toucher jamais que ce qu’o
alabre et se jette dans la mer près de Tarente. 681. Ce parterre de fleurs est d’un goût moderne. Le vieillard de Virgile ne
sa pompe avril venait d’éclore, Et couvrait en passant d’une neige de fleurs Ce cercueil virginal, et le baignait de pleurs…
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
r des rubans2, la France entière   Fut en proie à de longs débats. La fleur des champs brille à ta boutonnière : Mon vieil am
eptres brisés7. Les nations, reines par nos conquêtes8, Ceignaient de fleurs le front de nos soldats. Heureux celui qui mourut
52 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
oteaux, les vallons semblaient se réjouir, Les arbres s’incliner, les fleurs s’épanouir ; Zéphyre nous portait ses fleurs fraî
s arbres s’incliner, les fleurs s’épanouir ; Zéphyre nous portait ses fleurs fraîches écloses ; De son aile embaumée il secoua
ption le sentiment si heureusement prêté à la terre, aux oiseaux, aux fleurs , etc., qui partagent le bonheur d’Adam ! Et avec
mple de cette figure, dans les adieux si touchants qu’Ève adresse aux fleurs d’Éden, au moment où l’arrêt et l’ange du ciel la
mais : Ô vous, objets chéris de mes soins assidus, Adieu, charmantes fleurs  ! vous ne me verrez plus Aux rayons du soleil pré
53 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
t comme le fruit en naissant arraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa fleur a séché. 3° Mais si ce même enfant, à tes ordre
n rencontre des objets qui vous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent ; on voudrait s’arrêter… Marche ! mar
able ! inévitable ruine ! On se console, parce qu’on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
déjà tout commence à se ternir ; les jardins sont moins fleuris, les fleurs moins brillantes, les couleurs moins vives, les p
printemps, on emploie l’espèce rose pour le genre, c’est-à-dire, les fleurs . 3° Le singulier pour le pluriel, et réciproqueme
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51
ils s’emmaillottent en chats fourrés2, les palais où ils jugent, les fleurs de lis, tout cet appareil auguste était fort néce
ées, et les phrases des mots. — Il en est de nos pensées comme de nos fleurs . Celles qui sont simples par l’expression portent
55 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
t vos amis vous continuez ensuite gaîment votre promenade. 13. Les fleurs favorites. Sujet et plan. Par une belle matiné
ienfaits de Dieu. Ils conviennent que chacun ira à la recherche de la fleur qu’il préfère, et qu’ils se réuniront ensuite sou
onse apporte un bouquet fait avec des lis des champs2. Éloge de cette fleur , qui est le symbole de l’innocence. Alvina vient
’innocence. Alvina vient avec un bouquet de myosotis3. Éloge de cette fleur , qui est le symbole de la tendresse. Les trois en
ur, qui est le symbole de la tendresse. Les trois enfants font de ces fleurs unies ensemble deux guirlandes ; et, de retour à
ui naguère, avaient par crainte abjuré leur foi, et qui, couronnés de fleurs , allaient sacrifier aux idoles. Décrivez leur all
nanime : « Nous sommes chrétiens ! » Ils rejettent leurs couronnes de fleurs et marchent avec Lucien au martyre. Saint Lucien
se trouve placé, en songe, entre deux chemins, l’un riant et semé de fleurs , l’autre escarpé et conduisant à un temple magnif
un sacrifice, et, selon l’usage, il avait sur la tête une couronne de fleurs en signe de réjouissance. Les députés arrivent et
Xénophon ; je puis continuer le sacrifice. » Il remet la couronne de fleurs sur sa tête et achève de remplir le devoir religi
e, l’autre pauvre. L’une consistait en un jardin magnifique, paré des fleurs les plus belles ; l’autre était un enclos sans va
e sa famille en élevant des abeilles. Le riche s’irrita de ce que ses fleurs servaient à nourrir les abeilles de son voisin ;
trissaient et gâtaient tout dans son jardin, il mit du poison sur ses fleurs  ; les abeilles périrent, et leur maître fut rédui
ucun préjudice. (Les abeilles ne piquent pas loin de leur ruche ; les fleurs qu’elles viennent de sucer sont aussi belles qu’a
es pensées énoncées dans le plan. 2. On entend par lis des champs la fleur vulgairement appelée muguet, qui croît abondammen
dont a été tiré ce sujet entend ici par myosotis une charmante petite fleur bleue, qui se plaît au bord des eaux, et qu’on ap
56 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
remière syllabe est Pô, nom d’un fleuve ; la seconde ; lis, nom d’une fleur  ; la troisième, soir, nom d’une partie du jour, e
. Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe. Quelquefois le madrigal es
        Mais votre destinée Ne vous permet d’aimer qu’à la saison des fleurs  ; Et quand elle a passé, vous la cherchez ailleur
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
ectée, Et le sol, engraissé de leurs restes fumants, Cachera sous des fleurs leurs pâles ossements1. (Les Préludes, éd. MM. Ha
out d’un pas rêveur, Montrait du doigt, de loin, chaque arbre, chaque fleur  ; Voulait s’en approcher, les toucher, reconnaîtr
rds étaient toujours sur nos figures ; Et, près du vieux divan que la fleur nuançait, L’estrade où de son pied ma mère nous b
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
mière scène de l’Andromaque de Racine. Aucun talent moissonné dans sa fleur n’a dû laisser de plus longs souvenirs et de plus
t mille autres enfin Qui nourrissent partout, sur tes nobles rivages, Fleurs , moissons et vergers, et bois, et pâturages, Ramp
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
du bien à quelque infortuné, ô mon père, je répandrai du lait et des fleurs sur ton monument. » Il se tut et regarda le vieil
t des animaux ou, de la nature des choses insensibles, telles que les fleurs , les ruisseaux, les fontaines, etc. ; comme on va
es plaisirs de l’amour vanter la douce amorce, Changer Narcisse212 en fleurs , couvrir Daphné213 d’écorce ; Et par quel art enc
l des prairies, les bocages paisibles, les moissons jaunissantes, les fleurs , les fontaines, les oiseaux, la fraîcheur du mati
nsparents. Un souffle à ces boules légères Porte l’éclat brillant des fleurs  : De leurs nuances passagères Un souffle nourrit
re de jeunes ormeaux. Les savantes immortelles322, Tous les jours de fleurs nouvelles Ont soin de parer son front ; Et par le
s nos prairies. Grotte, d’où sort ce clair ruisseau, De mousse et de fleurs tapissée ! N’entretiens jamais ma pensée Que du m
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
tte définition, il ne suffira point d’attacher quelques guirlandes de fleurs à un sujet qui, par lui-même, n’aura rien de cham
dans la campagne, allez dans la prairie,         N’épargnez point les fleurs  ; Il en revient assez sous les pas de Marie. Par
eurs. « Deux ruisseaux confondaient leur onde, Et, sur un pré semé de fleurs , Coulaient dans une paix profonde. Dès leur sourc
nsparents. Un souffle à ces boules légères Porte l’éclat brillant des fleurs . De leurs nuances passagères Un souffle nourrit l
fille infortunée !         Ta jeunesse va se flétrir         Dans sa fleur trop tôt moissonnée !         Adieu, beau ciel, i
61 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
lui appartiennent. C’est, dit Boileau, une bergère qui se couronne de fleurs et qui n’a jamais connu les diamants. Il s’emploi
le plus délicat. Scrupuleux dans le choix des mots, il n’admet que la fleur des expressions en usage, et souvent il remplace
e qui flatte nos yeux dans le coloris tendre et frais des plus belles fleurs , tout ce qui les éblouit dans les reflets pétilla
in : le printemps et l’automne y règnent ensemble, pour y joindre les fleurs et les fruits. Jamais ni le souffle empesté du mi
nes, qu’on rehausse d’une broderie d’or et d’argent. Lecture. — Les Fleurs . Vol. II, nº 106. § XI. Style romantique No
62 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
le141 Enrichit Flore142 de ses pleurs ; Le zéphir143 cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale. Pour entendre v
pleurs sont la rosée qui humecte la terre, et qui redonne la vie aux fleurs . Le Soleil est un Dieu monté sur un char étincela
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène, Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu’un torrent débordé, qui,
63 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
pouillant toute une bibliothèque pour en condenser la substance ou la fleur , nous n’avons pas songé surtout, comme un autre r
sur les tulipes et les anémones, que j’ai fait mêler avec les autres fleurs … Je descends aussi quelquefois dans cette vallée
ls s’emmaillottent en chats fourrés288, les palais où ils jugent, les fleurs de lis, tout cet appareil auguste était fort néce
e, habits rebattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs , embarras de carrosses, cris dans la rue, flambea
n rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! mar
yable ! Inévitable ruine ! On se console parce qu’on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
reux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantés, leurs couleurs moins vives, les
voyage783 ? La mode784 Une personne à la mode ressemble à une fleur bleue 785 qui croît de soi-même dans les sillons,
ée et rendue au peuple. Une personne de mérite, au contraire, est une fleur qu’on ne désigne pas par sa couleur, mais que lio
e même801. Le présent et l’avenir Les hommes passent comme les fleurs qui s’épanouissent le matin, et qui le soir sont
e et si féconde en plaisirs, souviens-toi que ce bel âge n’est qu’une fleur qui sera presque aussitôt séchée qu’éclose : tu t
de son égide : en même temps les trois Grâces830 sèment son chemin de fleurs  ; Apollon, suivi des Muses, lui offre sa lyre ; V
aïades840 répandent à grand bruit leurs eaux claires, et arrosent les fleurs naissantes : les Grâces841 y vont souvent se baig
èle continua seule : « Que ce jeune héros croisse en vertu, comme une fleur que le printemps fait éclore ! Qu’il aime les dou
ue la sagesse se répande de son cœur sur tous les mortels, et que les fleurs naissent sous ses pas ! » Pendant qu’ils chantère
qu’ils chantèrent, les zéphyrs retinrent leurs haleines ; toutes les fleurs du bocage s’épanouirent ; les ruisseaux formés pa
desséchait la terre ; toutes les plantes altérées languissaient ; les fleurs ternies penchaient leurs tètes, et leurs tiges ma
désaltérés, ils aperçurent par hasard auprès d’eux, sur une pierre à fleur de terre, quelques mots déjà un peu effacés par l
mblait à celui qui, dans un jardin, coupait avec son épée la tête des fleurs qui s’élevaient au-dessus des autres. Martyr1052
r, ni de dormir. Je suis comme cet ancien qui mourut accablé sous les fleurs qu’on lui jetait1145. Le tourbillon A M.
écrits ! Quel éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un style si naturel, si mélodieux et si tend
approches de la mort ; il est pourtant bien triste de mourir dans la fleur de la jeunesse ! mais la religion, comme tu dis,
s loin, le cap Malheureux et, au-delà, la pleine mer, où paraissent à fleur d’eau quelque îlots inhabités, entre autres le Co
uelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la fleur , son image, se replie et se recèle en elle-même,
r son bonheur en soi ; je ne sais quoi de comparable à ce velouté des fleurs , où nul souffle ne peut entrer ; un charme qu’on
s fissent de cette île un lieu de délices ; je vis cependant quelques fleurs , entre autres des lis bleus portés par une espèce
tes fougères ; des champs de genêts et d’ajoncs1545 resplendissent de fleurs qu’on prendrait pour des papillons d’or posés sur
flent les bouvreuils et les merles. Les arbres sont couverts de leurs fleurs ou parés d’un naissant feuillage. Les bois, les v
n bandeau, ses regards pénètrent l’avenir. Quelquefois elle tient des fleurs naissantes dans sa main, quelquefois une coupe pl
de ; le bouvreuil se tenait immobile sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés
si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur1636 avec les fleurs . Nous perdons, par notre faute, une partie, et la
anime et vivifie tous les sujets qu’il touche, et dont il cueille la fleur . Il excelle à tracer des tableaux littéraires où
fleuves, qui remplacez vos eaux que tarit l’été par la verdure et la fleur des lauriers roses ; clarté du ciel surtout, clar
la manne dans le désert ; qui suit en fidèle ému, entre deux haies en fleur , la procession d’une fête-dieu champêtre, ou qui
amshire1829, on était au mois d’août. La bruyère de Sherwood était en fleurs . Le rose foncé, le rose tendre, le violet, mêlant
l n’a pas même la liberté de l’abeille ; il ne choisit pas, parmi les fleurs des belles lectures, celles dont se compose le mi
t un temps charmant ; nous sommes tellement parfumés de jasmins et de fleurs d’oranger que, par cet endroit, je crois être en
us ; Portez une lanterne aux cachots de nature, Sçachez qui donne aux fleurs ceste aimable peinture : Quelle main sur la terre
nature Il dort comme au berceau dans un lit sans murmure, Toutes les fleurs des champs parfument son sentier, Et l’azur d’un
uits j’y bois les pleurs, « Mon rayon s’y parfume en traînant sur les fleurs . « Et c’est ainsi que Dieu qui seul est sa mesure
ulent sans cesse ; Du gai Printemps l’amoureuse richesse Consiste en fleurs  ; les blés ne sont produits Que dans l’Été ; l’Au
r une jeune fille, tenant à la main une corne remplie de fruits et de fleurs . 851.  . Les satyres, dieux des forêts, étaient
âme, pour composer ces divins vêtements, Cueille en tout l’univers la fleur des éléments ; Tout ce qu’ont de plus pur la vie
des plus tendres couleurs, Les parfums que le soir enlève au sein des fleurs , Les bruits harmonieux que l’amoureux Zéphire Tir
eu objets, sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs , et ne donner jamais aux fruits le temps de parve
t sa compagne enfin va dans chaque cité Porter aux teints flétris les fleurs de sa santé. Il marche sans broncher au bord du p
uelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la fleur qui est son image, se replie et se recèle en elle
etiens : C'est un parterre où Flore épand ses biens ; Sur différentes fleurs l’abeille s’y repose, Et fait du miel de toute ch
poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images
tations, cherchant à deviner comment une grosse tige, des bouquets de fleurs , des grappes de fruits savoureux pouvaient sortir
forêt entièrement dégaroi d’arbres. 1545. Ajonc, arbuste épineux, à fleurs jaunes. 1546. Carminées est un mot inventé par
formée ; mais elle avait alors toutes les grâces de l’enfance, et une fleur d’imagination que depuis elle a trop oubliée. 16
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
e et du mouvement comme Dédale6. Elle ne s’amuse point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent
s’amuse point à cueillir des fleurs et à les lier ensemble ; mais les fleurs naissent sous ses pas, aussi bien que sous les pa
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
ues signes de vie en commençant leur chant qu’ils n’achèvent pas. Les fleurs sont ternies et comme chiffonnées, tout est affli
ante et sauvage. Les blés, les vignes, les taillis, les buissons, les fleurs , sa litière dans une touffe d’herbe ou dans la mo
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « [Dédicace] »
e riant à la rieuse enfance : Tel rit à l’herbe tendre un parterre de fleurs . Voici qu’à votre seuil une Dame en atours, Qui,
67 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur , est cruellement moissonné dès son premier âge.
ière d’argumenter ne soit pas suspecte, doit cacher le piège sous les fleurs , et se souvenir qu’un auditeur qui prend plaisir
e repos de l’hiver, la présente successivement embellie de toutes les fleurs du printemps, enrichie des moissons de l’été, cou
, et leur avait assigné une habitation exposée au soleil, parfumée de fleurs , à l’abri des vents, enfin dans une situation dél
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fénelon. (1651-1715.) » pp. 101-109
s yeux : en une seule année elle devient branches, boutons, feuilles, fleurs , fruits et semences, pour renouveler ses libérali
nombrables : elles ornent la terre ; elles donnent de la verdure, des fleurs odoriférantes et des fruits délicieux. Voyez-vous
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
épris2… De l’empire de l’air cet habitant volage, Qui porte à tant de fleurs son inconstant hommage Et leur ravit un suc qui n
ourir en cherchant son bonheur ? Rois, sujets, tout se plaint, et nos fleurs les plus belles Renferment dans leur sein des épi
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
e harmonie composée de mille lotis différents. L’air, embaumé par les fleurs , porte à son jeune cerveau L’encens de leurs parf
ent philosophe ; sans naïveté, point de beauté : on est un arbre, une fleur , une plante, un animal naïvement ; je dirai presq
Quintilien raconte à ce sujet qu’à Athènes, un jour une marchande de fleurs reconnut pour étranger Théophraste, né dans l’île
71 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
e gravir la pente douce d’une haute montagne ! À sa base, l’odeur des fleurs de la prairie, le plan incliné du gazon, le bruit
me des choses, car, dit Cicéron, elle doit sortir du sujet comme une fleur de sa tige. Le nœud est la partie intermédiaire
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
la séve gonfle ses veines et éclate partout en bourgeons : toutes les fleurs de l’art et de la poésie éclosent à la fois sur s
llon de l’abeille et s’est transformée en drame satirique ; le roman, fleur obscure chez les anciens et presque inaperçue, es
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XV. Genre didactique en prose. »
annir absolument l’imagination, si le sujet permet d’y jeter quelques fleurs . Le goût de l’écrivain doit le guider en cela. Fo
74 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
issez, Troyens ! soldats, baignez de pleurs Une cendre si chère ! Des fleurs , vierges, semez des fleurs ; Hector dans le tombe
aignez de pleurs Une cendre si chère ! Des fleurs, vierges, semez des fleurs  ; Hector dans le tombeau précède son vieux père.
ce Sent frémir dans son sein la féconde espérance, Vous qui des mêmes fleurs entourez tous les ans L’autel où vos aïeux ont po
Assoupis, Assoupis dans son sein cette fièvre brûlante Qui dévore la fleur de sa vie innocente. Mon fils, tu veux mourir ? T
ns... Ô visage divin ! ô fêtes ! ô chansons ! Des pas entrelacés, des fleurs , une onde pure, Aucun lieu n’est si beau dans tou
ucun lieu n’est si beau dans toute la nature. Dieux ! ces bras et ces fleurs , ces cheveux, ces pieds nus Si blancs, si délicat
 ? du moins quand la douleur N’avait point de ta joue éteint la jeune fleur  ? Parle. Est-ce cette Églé, fille du roi des onde
e Phidias, de Michel-Ange ou de Raphaël. Ils ornent leurs chapeaux de fleurs odoriférantes ; leur manteau est drapé d’une mani
herbe qui sur ta faux se penche tout le jour, « L’arbre, le fruit, la fleur , et toi-même et ta femme, « Le seigneur y prétend
lon, enterre dans le sable L’ivraie et le bon grain, le chardon et la fleur  : Tout périt pour renaître ou plus grand ou meill
e baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui, le mangent s’il est tend
s souffrant, toujours pauvre et timide, De ma gaité je vois pâlir les fleurs . Arrachez-moi des fanges de Lutèce ; Sous un beau
t au-dessous de nous dans une perspective lointaine, et un gazon sans fleurs nous restait comme un dernier vestige de grâce et
rsuivre, la mort s’est offerte à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’espérance trop lente com
t ni printemps ni automne, où les fruits de l’année sèchent dans leur fleur  ? Toutefois, qu’on ne pense pas que Clazomène eût
a Gironde avec mansuétude ; Tu regrettais de vaincre et de couper les fleurs Dont s’émaillait l’esprit de ces jolis parleurs,
n rencontre des objets qui nous divertissent, des eaux courantes, des fleurs qui passent. On voudrait s’arrêter : Marche ! mar
able ! inévitable ruine ! On se console, parce qu’on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu’on voit se faner entre s
reux : déjà tout commence à s’effacer, les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
, revenons les répandre ; Changeons en notre miel leurs plus antiques fleurs  ; Pour peindre notre idée empruntons leurs couleu
qui s’en va et ne revient point ; — ses jours sont comme l’herbe, sa fleur est comme celle des champs, un souffle passe : il
dans les fleuves, tes pieds troublaient leurs eaux et tu foulais les fleurs . C’est pourquoi, voici ce que dit le Seigneur : j
et qu’on aime, Et dont la sagesse suprême N’a ni trop, ni trop peu de fleurs .   Presque tous les livres y sont corrigés et ret
attachées à la littérature et à un peu de réputation ne sont que des fleurs en comparaison des autres maux qui de tout temps
ne s’arrête dans les sujets étrangers que comme les abeilles sur les fleurs , pour en tirer ce qui lui est propre. Rien n’est
dix-septième siècle, allant dès six heures du matin s’asseoir sur les fleurs de lis, donnant tout le jour aux fonctions publiq
e qu’en serre chaude, et je n’attends de cette plante souffreteuse ni fleurs qui aient de parfum, ni fruits qui aient de saveu
erme, et tout naît pour mourir ; Dans ces prés jaunissants tu vois la fleur languir ; Tu vois dans ces forêts le cèdre au fro
75 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
les Précieuses ridicules. Voiture, après avoir félicité un auteur des fleurs qui naissaient dans son esprit, et lui avoir dit
uses tirent leur agrément des choses qui flattent les sens, comme les fleurs , les beaux jours, la lumière, les ruisseaux, les
lez dans la campagne, allez dans la prairie,     N’épargnez point les fleurs  : Il en renaît, assez sous les pas de Marie. Nou
ppelle ces ouvrages de l’art dont le brillant charme les yeux, ou ces fleurs nouvellement écloses qui parent nos jardins de le
76 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
ui, cherchant sa fille dans les campagnes, s’amuserait à cueillir des fleurs . » Sans doute la replique directe n’est pas touj
vite toute forme antipathique au langage commun, toute emphase, toute fleur de diction, principalement tout ce qui peut sembl
77 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
malicieux va d’un sûr instinct chercher en tout sujet l’essence de la fleur pour en exprimer le suc et le parfum. Ses Causeri
st par les débris des monuments qui ont gardé je ne sais quoi de leur fleur première et de leur éclat de nouveauté, que les A
78 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
épigrammes des Grecs, réunies sons le nom d’Anthologie ou bouquet de fleurs , ne sont guère que des inscriptions pour des offr
première syllabe est pô, nom d’un fleuve ; la seconde, lis, nom d’une fleur  ; la troisième , soir, nom d’une partie du jour,
79 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
oute une classe d’êtres ou de faits ; exemple : La rose est une belle fleur . Les langues, en vieillissant, tendent de plus en
80 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
esure donc que l’histoire, la poésie, la philosophie morale, et cette fleur de littérature qui forme l’éducation de tous les
Veut-on de diserts orateurs, qui aient semé dans la chaire toutes les fleurs de l’éloquence, qui, avec une saine morale, aient
votre propre vie, ferait le bel esprit et remplirait son plaidoyer de fleurs et ornements, au lieu de raisonner avec force et
règle, semble s’en être écarté souvent. Que dites-vous de toutes les fleurs dont il a orné ses harangues ? Il me semble que l
éloquente : car, encore qu’on y trouve, comme il dit, un peu trop de fleurs semées, on voit bien néanmoins que le gros de l’é
s vieux encor qu’Anacréon, Avait une voix plus légère ; On voyait les fleurs de Cythère Et celles du sacré vallon Orner sa têt
nt de larmes, C’est toi que j’ai perdu, c’est toi que le trépas, A la fleur de tes ans, vint frapper dans mes bras ! La mort,
grins ma pénible carrière : La tienne était brillante, et couverte de fleurs . Dans le sein des plaisirs, des arts et des honne
et qu’on aime, Et dont la sagesse suprême N’a ni trop ni trop peu de fleurs . Presque tous les livres y sont corrigés et retr
bliques, de ces compliments étudiés, dans lesquels il faut couvrir de fleurs la futilité de la matière. Ces trois genres rentr
e, assise sur un trône épineux, tenant majestueusement le sceptre des fleurs , ayant pour courtisans et pour ministres la famil
uis que de puants chardons pour lui ; et quand il voudra cueillir une fleur sur ton sein, ne lui présente que des serpents en
moucherons et de chenilles qui prouvent l’abondance des fruits et des fleurs  ; vous ne voyez pas de ces insectes dans une terr
et riante des choses communes, voilà son caractère ; il prodigue les fleurs de l’antiquité, qui ne se fanent point entre ses
ne se fanent point entre ses mains ; mais ce sont toujours les mêmes fleurs . Je connais peu de génies variés tels que Pope, A
ux jouissent d‘un sort dont leur père est jaloux. Que des plus nobles fleurs leur tombe soit couverte ; La gloire de leur mort
eur indigence, affectent un air d’enjouement et se parent de quelques fleurs . Et contra tenues, acuti, omnia docentes, et dilu
aire : employez-y la séduction d’un style tempéré, légèrement semé de fleurs . Voulez-vous toucher, émouvoir, étonner, troubler
utilité, faut-il laisser à nu ce fonds aride, et ne pas le couvrir de fleurs  ? Il faut d’abord éviter un sujet dont l’indigenc
d’images charmantes et de pensées ingénieuses. On admirerait trop les fleurs dont il se pare, s’il eût évité les défauts qui f
écrits ! Quoi éclat de paroles et d’images ! Qui sema jamais tant de fleurs dans un style si naturel, si mélodieux et si tend
et laisse aux écrivains médiocres le soin de s’arrêter à cueillir les fleurs qui se trouvent sur leur chemin. C’est à eux d’am
t la pensée. LVII. On dirait qu’il en est de nos pensées comme de nos fleurs . Celles qui sont simples par l’expression, porten
est au moule. Têtebleu ! J’oubliais moi-même le meilleur de l’eau de fleur d’orange ! » 38. Corneille, né en 1606 mort en
ement qu’à qui les dict aprez... Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs  ; mais elles en font aprez le miel, qui est tout
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
hers, et se termine par une lanterne ou cabinet à jour couronné d’une fleur de lis colossale aperçue de bien loin ; deux homm
berceaux où le rossignol cache son nid. Au printemps, ce ne sont que fleurs et parfums ; à l’automne, les prunelles violettes
emiers : la senelle rouge, dont les grives sont friandes, remplace la fleur d’aubépine, et les ronces, toutes chargées de flo
roniqueurs ; ces rameaux parsemés ; ce jeudi saint avec ses autels de fleurs et ses croix voilées de crêpes ; ces ténèbres qui
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
etiens : C’est un parterre où Flore épand ses biens ; Sur différentes fleurs l’abeille s’y repose, Et fait du miel de toute ch
s merveilles. Je suis chose légère, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur, et d’objet en objet. A beaucoup de plai
les. Je suis chose légère, et vole à tout sujet ; Je vais de fleur en fleur , et d’objet en objet. A beaucoup de plaisirs je m
clos attenant, la haie vive et verte, la bordure de serpolet, et les fleurs bourgeoises qui feront un bouquet à la ménagère.
83 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
e ne pouvait mieux faire que de comparer le jeune guerrier soit à une fleur brillante dont la racine a été tranchée par le so
aux membres, sa tête défaillante se penche sur ses épaules. Ainsi une fleur brillante, tranchée par le soc de la charrue, lan
[PHR]épith. Comes Musa, et æquore ruit, instar fulguris. les fleurs images de la vie. [PHR]syn. Vides ut caput
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
de traiter toutes choses d’une façon leste et dégagée, ou sèment les fleurs et les paillettes sur la pourpre et les robes de
t bien : J’ai vu la paix descendre sur la terre, Semant de l’or, des fleurs et des épis. L’air était calme, et du dieu de la
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
antesque et rebutante. Les idées doivent s’enchaîner par des liens de fleurs . Pour rompre la monotonie du poème didactique et
86 (1852) Précis de rhétorique
naturels et délicats se passionnent volontiers pour toutes espèces de fleurs , soit qu’elles croissent dans les jardins, soit q
récit. Elle sera simple et claire, et devra sortir du sujet comme une fleur de sa tige. 10. Le nœud est la partie de la narra
à ne point tomber dans la négligence. 6. Le style familier, c’est la fleur du langage populaire, l’éloignement de tout ce qu
présenter les consolations de la religion, bannir du style toutes les fleurs du langage, le rendre, au contraire, simple et na
es. Du lieu saint à pas lents je montais les degrés Encor jonchés de fleurs et de rameaux sacrés. Le peuple prosterné sous ce
a consonance précédente et ne compte point dans la mesure. C’étaient fleurs et rubans, plumes qui s’agitaient, Des ombres qui
ux, les marbres y compren — nent. [Antoine de Latour.] —— C’étaient fleurs et rubans, plumes qui s’agitai — ent Des plateaux
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
poussière, les ruines méprisées d’un vieux bâtiment, la pâleur d’une fleur qui tombe et se flétrit, enfin toutes les images
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Jean-Baptiste Rousseau 1670-1741 » pp. 441-444
de Céphale6 Enrichit Flore de ses pleurs ; Le Zéphyr cueille sur les fleurs Les parfums que la terre exhale. Pour entendre
89 (1881) Rhétorique et genres littéraires
v.) Un lit nous voit, naître et mourir : c’est un berceau garni de fleurs , c’est un sépulcre. (X. de Maistre, Voyage autour
brillants : D’une étroite ceinture elle a pressé ses flancs ; Et des fleurs sur son sein, et des fleurs sur sa tête, Et sa fl
einture elle a pressé ses flancs ; Et des fleurs sur son sein, et des fleurs sur sa tête, Et sa flûte à la main, sa flûte qui
’éveillant avec la rature, Le jeune oiseau chantait sur l’aubépine en fleurs , Sa mère lui portait la douce nourriture :     Me
E TRIOLETS. À madame A. Tastu En réponse à ses vers  : «  Dernière fleur de mon jardin  » .   Que ces vers que je viens de
ire ! Ces beaux vers que chacun admire, On les retient à son insu. La fleur que tant d’éclat colore N’est pas la dernière au
’est pas la dernière au jardin Elle a bien d’autres sœurs encore, La fleur que tant d’éclat colore ! N’en parlez pas avec dé
N’en parlez pas avec dédain ; Votre soir vaut mieux qu’une aurore. La fleur que tant d’éclat colore N’est pas la dernière au
, soussy et douleur. Las ! de tous biens estoit garnie Et en droitte fleur de jeunesse ; Je prye à Dieu qu’il te maudie, Fau
ur ; Car il chante en sonnets l’amour et son empire. Dante aime cette fleur de myrte, et la respire, Et la mêle au cyprès qui
Des plaisirs de l’amour vanter la douce amorce ; Changer Narcisse en fleur , couvrir Daphné d’écorce ; Et par quel art encor
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
sang de nos guerriers, aux périls des Bourbons. Couvrons du moins de fleurs ces tombes glorieuses ; Arrachons à l’oubli ces o
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Avertissement. »
n pour former des poètes, — les vrais poètes sont aussi rares que les fleurs de l’aloès, — mais pour donner à la jeunesse une
92 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
s. Il « emmiella » le vase pour apprivoiser les farouches. Il sema de fleurs la route du salut, qui paraissait être toute héri
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
C’est une presse ! En vain Mars en fureur De la patrie a moissonné la fleur  ; Plus on en tue, et plus il s’en présente. Ils v
and je m’éteins à mon couchant ; Si dans votre fertile champ Tant de fleurs s’empressent d’éclore, Lorsque mon terrain langui
94 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
rsion : Au printemps, des jeux et des fêtes ; Des zéphirs à la jeune fleur  ; Au sombre Océan, les tempêtes ; Au cœur de l’ho
, une verte vieillesse, des flots d’harmonie, l’éclat de la vertu, la fleur des ans, l’ivresse du plaisir, la tendresse du cœ
rable, Quel mortel est digne d’entrer ? On dit : les roses, pour les fleurs  ; la ville de Versailles renferme trente-cinq mil
s présents qu’il me fait, c’est à toi qu’il les donne. Je me pare des fleurs qui tombent de sa main ; Il ne fait que l’ouvrir,
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu’un torrent débordé qui d
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
uelle peur attachée à notre sensibilité, qui fait que l’âme, comme la fleur , son image, se replie et se recèle en elle-même,
96 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
doit épuiser toutes les ressources de son art, pour faire naître des fleurs dans ce fond aride et semé d’épines. Toutes les p
Il ne faut point juger des gens sur l’apparence. Aucun chemin de fleurs ne conduit à la gloire. 303. Où faut-il placer l
gement, la transformation d’un homme en bête, en pierre, en arbre, en fleur , en fontaine, etc. Les hommes seuls, par conséque
97 (1873) Principes de rhétorique française
en objets sans en approfondir aucun ; cueillir rapidement toutes les fleurs , et ne donner jamais aux fruits le temps de parve
de morale religieuse, Chantons tes bienfaits de Dieu : Il donne aux fleurs leur aimable peinture ;     Il fait naître et mûr
pompes de la veille : Je verrai les chemins encor tout parfumés Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés : elle s’es
s et son délicieux ombrage, ne semble-t-il pas qu’il est là chargé de fleurs pour embaumer l’air ? Quoi de plus ravissant, je
ine, c’est l’année qui doit parcourir le cercle des saisons, c’est la fleur qu’il ne faut pas cueillir dès le matin. 3° Les c
ie des fruits que nous promettait la princesse, les a ravagés dans la fleur , | qu’elle a effacé pour ainsi dira sous le pince
24 : Déjà tout commence à s’effacer : les jardins moins fleuris, les fleurs moins brillantes, leurs couleurs moins vives, les
exemple, au propre, nous disons : dans la jeunesse ; au figuré : à la fleur de l’âge. Au propre, on aurait pu dire : « Jeune
vie est éteinte : ainsi le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur , est cruellement moissonné des sou premier âge.
ture est bien variée. — Oui, la nature est comme un parterre dont les fleurs … — Ah ! laissez là votre parterre ! Elle est comm
aquilon Un jeune lis, l’amour de la nature. Il périssait tel qu’une fleur qui, étant épanouie le malin, répand ses plus dou
fait plus de peur et moins de mal. Un serpent qui se glisse entre les fleurs est plus à craindre qu’un animal sauvage qui s’en
i seule et désespérée : Je verrai les chemins encor tout parfumés Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés. Racine ind
e, habits rabattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs , embarras de carrosses, cris dans la rue ; flambe
it image ; témoin cette phrase de La Bruyère à propos de l’amateur de fleurs  : Vous le voyez planté et qui a pris racine au m
roniques, Et que l’un des Capets, pour honorer leur nom, Ait de trois fleurs de lis doté leur écusson : Que sert ce vain amas
raison quand i ! dit : Le fils d’Idoménée, comme une jeune et tendre fleur , est cruellement moissonné dès son premier âge.
nnez-moi ces expressions il me semble que je vois encore tomber cette fleur . Au lieu de l’expression plate d’une vérité bana
ds de la volonté. — Le feu de la jeunesse, le printemps de la vie, la fleur de l’âge, les glaces de la vieillesse, l’hiver de
qui est exagéré, tout ce qui est obscur, tout ce qui est surchargé de fleurs et d’antithèses. tout ce qui est entortillé, tout
J’aime mieux un ruisseau qui sur la molle arène Dans un pré plein de fleurs lentement se promène, Qu’un torrent débordé, qui,
ent philosophe ; sans naïveté, point de beauté ; on est un arbre, une fleur , une plante, un animal naïvement ; je dirais pres
tout limpide. Le bouvreuil se tenait sur un arbuste voisin, comme une fleur de pourpre et d’azur. Ces objets étaient répétés
98 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
poëte) un homme le quel comme une mouche à miel délibe et suce toutes fleurs , puis en fait du miel et son profit selon qu’il v
99 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
que mère est du féminin et au singulier. De beaux jardins, de belles fleurs  : beaux est du masculin et au pluriel, parce que
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
de si doux cette saison de renaissance ; faites-vous fleur1 avec les fleurs . Nous perdons, par notre faute, une partie, et la
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