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1 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
Chapitre XXI. des figures D’abord pourquoi ce mot de figures ? On en a d
Chapitre XXI. des figures D’abord pourquoi ce mot de figures  ? On en a donné plusieurs définitions96. Sans pré
ans prétendre en présenter une nouvelle, je crois pouvoir définir les figures des formes particulières de langage qui manifeste
de l’esprit. Cette physionomie distincte que prend la pensée dans les figures permet par là même de les reconnaître et de les c
c. ; les mots ou les phrases dont elles se composent ont une forme ou figure qui leur est propre, toujours la même et ne se co
nymie et la métaphore pour des termes de chimie ? La connaissance des figures ajoute un charme de plus aux beautés du langage.
l’amitié. La rhétorique sera pour les fleurs du langage qu’on appelle figures ce que la botanique est pour les fleurs des champ
t pour les fleurs des champs et des jardins. » L’étude théorique des figures est done indispensable à tout homme bien élevé ;
tent, ne louent et ne maudissent qu’avec une inépuisable profusion de figures . Dans les sociétés civilisées, ce style est plus
né, l’onde a murmuré, le tonnerre a grondé. La première de toutes les figures , chronologiquement parlant, est l’onomatopée, c’e
er les défauts. Remarquons d’abord qu’il est un assez grand nombre de figures dont il suffit de connaître la nomenclature, dont
Celles-là, si notre définition est exacte, méritent à peine le nom de figures . Car, puisqu’elles sont forcées et imposées par l
nneraient-elles au discours l’énergie, l’élégance, la nouveauté ? Les figures vraiment dignes de ce titre sont celles qui se re
que les progrès de la raison et de la langue apportent à l’usage des figures , cela ne signifie, en aucune façon, qu’il faille
mérites que nous leur reconnaissons avec tous les critiques. Sans les figures , le langage, sec et incolore, peut parler encore
la raison, mais il laisse l’imagination froide et inanimée. Sans les figures , des idées peut-être, mais point de style ; une e
aient divisés sur les genres, les espèces, le nombre, le nom même des figures  ; ces questions étaient, au siècle de Quintilien,
à. Ajoutez que souvent une locution unique comprend en elle plusieurs figures , comme nous avons remarqué plus haut que les dive
é latine, Cicéron même et Quintilien, ont beaucoup trop multiplié les figures , et souvent ont donné ce nom à ce qui fait le fon
tant d’autres avaient été beaucoup plus loin, et rangeaient parmi les figures presque toutes les partie ; du discours, ou plutô
s généralement adopté jusqu’ici pour les divisions et subdivisions de figures  : On les partage en figures de mots et figures de
ici pour les divisions et subdivisions de figures : On les partage en figures de mots et figures de pensées. Les figures de mot
ons et subdivisions de figures : On les partage en figures de mots et figures de pensées. Les figures de mots affectent uniquem
igures : On les partage en figures de mots et figures de pensées. Les figures de mots affectent uniquement l’expression. Elles
de mots affectent uniquement l’expression. Elles comprennent : 1° Les figures de diction ou de grammaire qui modifient la forme
n ou de grammaire qui modifient la forme matérielle des mots ; 2° Les figures de construction ou de syntaxe qui modifient leur
e construction ou de syntaxe qui modifient leur arrangement ; 3° Les figures de mots proprement dites, soit que les vocables y
utre sens que leur sens primitif, ce que l’on nomme aussi tropes. Les figures de pensées tiennent uniquement à l’idée, quels qu
ici quelques observations. D’abord il me semble que ce qu’on appelle figures de diction doit être complétement relégué dans la
chements ou des déplacements de lettres, n’appartiennent pas plus aux figures , que les altérations semblables produites dans le
déclinaisons et des conjugaisons100. Ensuite, la seconde classe des figures de mots, où la construction seule est modifiée, d
xclamation et autres formes que l’on a mal à propos rangées parmi les figures de pensée, puisque l’idée n’y est pas plus affect
ouvement donné à la phrase. Enfin, à propos de la troisième classe de figures de mots, je demanderai comment on peut donner ce
onservent leur signification essentielle ; s’il n’y a point certaines figures qui portent à la fois sur le sens et sur le signe
nt à la fois sur le sens et sur le signe de l’idée ; si la métaphore, figure de mots, n’affecte pas la pensée, en la rapprocha
s tard, ne sont et ne peuvent être, d’après leur racine même, que des figures de mots ; si l’apostrophe, figure de pensée, n’af
d’après leur racine même, que des figures de mots ; si l’apostrophe, figure de pensée, n’affecte pas le mot, en modifiant son
as fallu par conséquent ajouter à cette nomenclature une catégorie de figures mixtes, amphibies, pour ainsi dire, qui touchent
ment du discours, mot, pensée, tour ou construction, qu’affectent les figures , nous pénétrons dans leur essence même, et ne nou
l’hyperbate, la suspension, etc. Ainsi, on pourrait ranger toutes les figures sous cinq grandes bannières que j’appellerai : Tr
mposer mon système, je recommanderai seulement à celui qui étudie les figures , d’abord, de ne point perdre de vue dans son trav
ette attention lui facilitera l’intelligence et le souvenir de chaque figure  ; ensuite de mettre à part, d’un côté, celles qui
l’édition et avec les remarques de M. Fontanier. Dumarsais donne des figures une idee juste au fond, mais qui pourrait être mi
ne idee juste au fond, mais qui pourrait être mieux présentée : « Les figures , dit-il, sont des manières de parler distinctemen
n particulière. » Préférez-vous la définition de M. Fontanier ? « Les figures du discours sont les traits, les formes ou les to
t, Cosmos, 1re partie. 99. Le dernier écrivain qui s’est occupé des figures , celui dont le livre présente le plus de méthode
e moins de trois forts volumes in-12, M. Fontanier, divise toutes les figures en sept classes : 1° figures de diction ; 2° de c
s in-12, M. Fontanier, divise toutes les figures en sept classes : 1° figures de diction ; 2° de construction : elles correspon
onstruction : elles correspondent à la classification habituelle ; 3° figures d’élocution ; 4° de style : subdivisions des figu
habituelle ; 3° figures d’élocution ; 4° de style : subdivisions des figures ordinaires de mots proprement dites, les première
rase, les secondes, embrassant l’énonciation totale de la pensée ; 5° figures de signification ; 6° d’expression ; ce sont les
s s’appliquent à un seul mot, les secondes à une proposition ; enfin, figures de pensées, absolument indépendantes des mots, le
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
i les sources principales des ornements du style l’heureux emploi des figures , l’harmonie, les transitions, les épithètes, l’al
ts ornements dans les trois articles suivants. Article Ier. Des figures 186. Les mots ne peuvent-ils pas avoir plusie
d’espérance, ils sont pris dans le sens figuré. 187. Qu’appelle-t-on figures  ? Les figures sont, d’après Cicéron et tous les
ls sont pris dans le sens figuré. 187. Qu’appelle-t-on figures ? Les figures sont, d’après Cicéron et tous les rhéteurs, certa
s de force, de grâce, de vivacité ou de noblesse. — Blair définit les figures , une espèce de langage suggéré par l’imagination
pèce de vêtement qui la fait remarquer et qui la décore. On parle par figure quand on dit la plume, le pinceau, pour l’écritur
voiles, pour des vaisseaux, etc. 188. Faites connaître l’origine des figures . Le langage figuré offre une classe d’ornements
relle de la première impression que l’objet fait sur la vue. D’autres figures sont employées par les passions ou par l’imaginat
flegmatiques. Je suis persuadé, dit Dumarsais, qu’il se fait plus de figures un jour de marché à la Halle, qu’il ne s’en fait
n poème épique composé par un Européen. 189. Quelle est l’utilité des figures  ? Les figures contribuent puissamment à la grâce
composé par un Européen. 189. Quelle est l’utilité des figures ? Les figures contribuent puissamment à la grâce, à la beauté e
a vie, l’âme, comme une espèce d’action et de mouvement. D’abord, les figures enrichissent la langue et la rendent plus abondan
roi du jour, répandant la joie sur la nature. En troisième lieu, les figures nous procurent le plaisir de contempler, sans con
comme dit Aristote, ce qui plaît toujours à notre esprit. Enfin, les figures ont l’avantage de présenter l’objet sous un aspec
et de le contempler sans peine. 190. Est-il avantageux d’étudier les figures  ? La connaissance des figures est très utile à c
. 190. Est-il avantageux d’étudier les figures ? La connaissance des figures est très utile à celui qui veut apprendre à bien
est la source principale du style figuré ; elle enseigne l’usage des figures . Comme M. Jourdain avait, pendant quarante ans, f
es principes d’où ces qualités dépendent, des raisons qui rendent une figure ou une expression préférable à toute autre, ne pe
e le mérite d’un écrivain. 191. Quelles doivent être les qualités des figures  ? Pour être belles, les figures, dit Blair, doiv
uelles doivent être les qualités des figures ? Pour être belles, les figures , dit Blair, doivent sortir naturellement du sujet
ne faut arrêter le cours des pensées pour chercher autour de soi des figures . Si elles paraissent avoir été placées à dessein,
effet misérable. Dans le cas même où le sujet prête naturellement aux figures , et où l’imagination les fournit d’elle-même, il
la justesse et de la solidité à ses pensées. — Enfin, il faut que les figures aient de l’élévation et de la noblesse, puisqu’el
e devra pas tenter de le faire. 192. Combien compte-t-on d’espèces de figures  ? Les rhéteurs divisent ordinairement les figure
-t-on d’espèces de figures ? Les rhéteurs divisent ordinairement les figures en deux grandes classes : les figures de mots, fi
eurs divisent ordinairement les figures en deux grandes classes : les figures de mots, figuræ verborum, et les figures de pensé
n deux grandes classes : les figures de mots, figuræ verborum, et les figures de pensées, figuræ sententiarum. Il y a cette dif
figuræ sententiarum. Il y a cette différence, dit Cicéron, entre les figures de pensées et les figures de mots, que les premiè
a cette différence, dit Cicéron, entre les figures de pensées et les figures de mots, que les premières dépendent uniquement d
tandis que les autres sont telles que si l’on change les paroles, la figure s’évanouit. Nous allons examiner en détail les fi
les paroles, la figure s’évanouit. Nous allons examiner en détail les figures qui composent ces deux catégories. § I. — Des f
en détail les figures qui composent ces deux catégories. § I. — Des figures de mots. 193. Qu’appelle-t-on figures de mots 
eux catégories. § I. — Des figures de mots. 193. Qu’appelle-t-on figures de mots ? Les figures de mots sont celles qui co
— Des figures de mots. 193. Qu’appelle-t-on figures de mots ? Les figures de mots sont celles qui consistent dans la dispos
dans la signification étrangère qu’on leur donne. Dans ces sortes de figures , les mots sont employés de manière à rendre la pe
plus de noblesse ou plus de force. 194. Combien y a-t-il de sortes de figures de mots ? Les figures de mots peuvent se diviser
s de force. 194. Combien y a-t-il de sortes de figures de mots ? Les figures de mots peuvent se diviser en trois classes : les
mots ? Les figures de mots peuvent se diviser en trois classes : les figures grammaticales, qui s’éloignent des lois générales
es grammaticales, qui s’éloignent des lois générales du langage ; les figures oratoires, qui consistent dans un certain arrange
ngement des expressions destiné à embellir le style, et qui comme les figures de grammaire conservent aux mots leur significati
ts une signification différente de leur signification naturelle. I. Figures grammaticales. 195. Combien compte-t-on de fi
aturelle. I. Figures grammaticales. 195. Combien compte-t-on de figures grammaticales ? Les figures de grammaire, dont n
ticales. 195. Combien compte-t-on de figures grammaticales ? Les figures de grammaire, dont nous ne dirons que quelques mo
e. 196. Qu’est-ce que l’inversion ? L’inversion ou hyperbate est une figure qui transpose l’ordre grammatical de la construct
se que dans le style soutenu. Voici deux exemples très beaux de cette figure  :                                  Sitôt que de
tion suffit, suivant Condillac, pour qu’une ellipse soit bonne. Cette figure donne de la précision, de la vivacité, de l’énerg
ée plutôt qu’avec celui auquel il se rapporte grammaticalement. Cette figure , rare en prose, se rencontre assez souvent en poé
Marmontel. 200. Faites connaître l’hypallage. L’hypallage est une figure par laquelle on attribue à certains mots d’une ph
la vie. Trahissant la vertu sur un papier coupable. Boileau. Cette figure est plus commune en latin que dans notre langue.
ement en français : Ibant obscuri solâ sub nocte per umbram. II. Figures oratoires. 201. Quelles sont les figures orato
nocte per umbram. II. Figures oratoires. 201. Quelles sont les figures oratoires ? Les figures oratoires, ainsi appelée
Figures oratoires. 201. Quelles sont les figures oratoires ? Les figures oratoires, ainsi appelées parce qu’elles convienn
sition. Elles conservent aux mots leur signification propre comme les figures grammaticales ; mais elles se distinguent de cell
avec grâce la même expression ou des expressions équivalentes. Cette figure est propre à exprimer fortement le caractère d’un
ait, que peut-il encor faire ? Corneille. Le défaut voisin de cette figure est la battologie ou redondance de mots, répétiti
consistent la conjonction et la disjonction ? La conjonction est une figure qui consiste dans la répétition de la même partic
mérite, le rang, La vertu, la valeur, la dignité, le sang… Ces deux figures donnent de l’agrément au discours en le rendant p
us énergique. 205. Qu’est-ce que l’apposition ? L’apposition est une figure qui emploie les substantifs comme épithètes, ou q
exprimée d’une manière concise, rend la pensée plus frappante. Cette figure , plus fréquente chez les Grecs et chez les Latins
e et sur l’usage des tropes ? Nous avons dit que les tropes sont des figures qui changent le sens des mots, et les font passer
asser de leur signification propre à une signification étrangère. Ces figures ont pour résultat de donner plus d’énergie aux ex
sais, dans son excellent traité des Tropes, compte un grand nombre de figures de ce genre. Les plus remarquables sont la métaph
e ces tropes. 208. Qu’est-ce que la métaphore ? La métaphore est une figure par laquelle on transporte un mot de son sens pro
ce mot qu’en vertu d’une comparaison qui se fait dans l’esprit. Cette figure est entièrement fondée sur la ressemblance de deu
noblit toutes, et leur prête une richesse qu’elles n’ont point. Cette figure occupant agréablement l’esprit par sa manière viv
ns qu’on la cherche, et naît d’elle-même dans l’esprit. De toutes les figures du discours, aucune n’approche autant de la peint
t et le plus important des tropes, mais parce que les règles de cette figure sont à peu près les mêmes pour tous les tropes. 1
peu près les mêmes pour tous les tropes. 1° Il faut bien adapter ses figures à la nature du sujet que l’on traite. Il y a des
comparaison assez sensible pour le commun des lecteurs, parce que ces figures embrouillent et obscurcissent la pensée au lieu d
l’ode à Pollion : Motum ex Metello… C’est en vain que chacune de ces figures sera distincte ; s’il y en a trop, elles engendre
on s’arrête longtemps sur la ressemblance qui sert de fondement à la figure , si on la suit jusque dans les moindres circonsta
nière, mais sur tous les mots d’une phrase ou d’un morceau, car cette figure peut s’étendre à des sujets entiers, pourvu qu’il
-ce que la métonymie ? La métonymie ou transposition de nom, est une figure qui se distingue de la métaphore en ce qu’elle ne
ur il est mort. 223. En quoi consiste l’allusion. L’allusion est une figure qui fait sentir la convenance, le rapport que deu
personnages. 225. Qu’entend-on par euphémisme ? L’euphémisme est une figure par laquelle on déguise les idées tristes, odieus
p, d’après Dumarsais, de l’euphémisme et de l’ironie. § II. — Des figures de pensée. 227. Qu’appelle-t-on figures de pen
l’ironie. § II. — Des figures de pensée. 227. Qu’appelle-t-on figures de pensée ? Les figures de pensée sont celles qu
s figures de pensée. 227. Qu’appelle-t-on figures de pensée ? Les figures de pensée sont celles qui, par le tour qu’elles d
ux exemples suivants feront sentir la différence qui existe entre les figures de pensée et les figures de mots : Répondez, cie
nt sentir la différence qui existe entre les figures de pensée et les figures de mots : Répondez, cieux et mer ; et vous, terr
e mots : Répondez, cieux et mer ; et vous, terre, parlez. Voilà une figure de pensée. Changez les expressions, retranchez, a
ne figure de pensée. Changez les expressions, retranchez, ajoutez, la figure ne subsistera pas moins. Abner, le brave Abner,
. Abner, le brave Abner, viendra-t-il nous défendre ? Ici c’est une figure de mots : la répétition du mot Abner étant suppri
t une figure de mots : la répétition du mot Abner étant supprimée, la figure est anéantie. Les figures de pensée, qui sont sug
répétition du mot Abner étant supprimée, la figure est anéantie. Les figures de pensée, qui sont suggérées par la passion et l
ure et discernement. 228. En combien de catégories peut-on ranger les figures de pensée ? Les figures de pensée énumérées par
En combien de catégories peut-on ranger les figures de pensée ? Les figures de pensée énumérées par les rhéteurs sont très no
me tout écrivain a pour but d’instruire, de plaire ou de toucher, les figures de pensée peuvent être rapportées à trois classes
rité sous le jour le plus favorable et le plus lumineux : ce sont les figures de raisonnement, qui servent principalement à écl
principalement à éclairer l’esprit et à convaincre. — Il y a d’autres figures qui ont pour objet de flatter et de captiver l’im
é de tous les charmes qui peuvent la faire aimer : celles-là sont des figures d’ornement ou d’imagination. — Enfin, il y en a q
otre âme, et la mener, pour ainsi dire, au but qu’il se propose : ces figures sont propres aux passions, et sont appelées figur
se propose : ces figures sont propres aux passions, et sont appelées figures de mouvement ou de passion. Les figures de la pre
ux passions, et sont appelées figures de mouvement ou de passion. Les figures de la première catégorie, étant propres à instrui
n entendu que ces divisions n’ont rien d’absolu. En effet, toutes les figures peuvent se rencontrer dans les différentes espèce
ir également aux diverses catégories dont nous venons de parler. I. Figures de pensée propres à instruire. 229. Quelles s
de pensée propres à instruire. 229. Quelles sont les principales figures de raison ? On compte parmi les figures de pensé
Quelles sont les principales figures de raison ? On compte parmi les figures de pensée propres à instruire et à convaincre, la
’est-ce que la prétérition ? La prétérition ou prétermission est une figure de pensée au moyen de laquelle on feint d’ignorer
Henriade. 231. Qu’est-ce que la concession ? La concession est une figure par laquelle l’écrivain ou l’orateur, sûr de la b
st ? 232. Qu’est-ce que la communication ? La communication est une figure par laquelle, plein de confiance dans son bon dro
roitement une objection et y répond d’avance. Dans l’éloquence, cette figure a souvent de grands avantages : une objection pre
répond coup sur coup à ses propres questions. Placée à propos, cette figure est très pressante. Mais il faut être vif et bref
l’atténuation et l’exagération. L’atténuation ou exténuation est une figure qui adoucit les choses par l’expression, sans tou
au contraire, augmente, amplifie les choses en bien ou en mal. Cette figure , qui se rencontre souvent dans la poésie et surto
rofonde qui termine un raisonnement ou un récit. Ordinairement, cette figure s’énonce par une exclamation qui ajoute de la viv
prehensibilia sunt judicia ejus, et investigabiles viæ ejus ! II. Figures de pensée propres à plaire. 237. Faites connaî
de pensée propres à plaire. 237. Faites connaître les principales figures d’imagination. Les principales figures d’ornemen
tes connaître les principales figures d’imagination. Les principales figures d’ornement, c’est-à-dire qui ont pour but de capt
t l’hypotypose. 238. Qu’est-ce que l’antithèse ? L’antithèse est une figure par laquelle on oppose des idées les unes aux aut
il ne faut s’en servir qu’avec sobriété, et ne pas oublier que cette figure n’est réellement belle que lorsque les pensées op
n substitue d’autres qui paraissent plus justes ou plus fortes. Cette figure ne consiste pas à corriger une faute réelle qui s
e, de délicatesse ou de force au discours, c’est là que se trouve une figure , c’est-à-dire un ornement. La correction excite f
’avait infectée. 240. Qu’est-ce que la licence ? La licence est une figure par laquelle on promet de ne point déguiser à des
n secret de plaire et de flatter. Nous trouvons des exemples de cette figure dans le discours de Burrhus à Agrippine, et dans
242. Qu’est-ce que l’hypothèse ? L’hypothèse ou supposition est une figure par laquelle on imagine, on suppose comme vraies
243. Qu’est-ce que la réticence ? La réticence ou aposiopèse est une figure par laquelle on interrompt brusquement le propos
rte que ce qu’on a dit laisse assez entendre ce qu’on supprime. Cette figure fait tourner à la gloire de l’orateur ou de l’écr
r but d’exprimer le dernier degré du désespoir ou de la colère. Cette figure demande beaucoup de précaution, surtout dans le g
us rare que la première. Dans la poésie comme dans l’éloquence, cette figure est très propre à donner de la force et du mouvem
sonnement. Les poètes et les orateurs font un fréquent usage de cette figure . Pour peindre la reine d’Angleterre seule debout
n est ainsi de la vérité pour les hommes. La comparaison est une des figures les plus riches de l’éloquence et de la poésie. S
té, une judicieuse étendue, et la convenance qui existe lorsque cette figure est employée à propos et avec discrétion. 247. Di
s et avec discrétion. 247. Dites quelques mots de l’hypotypose et des figures qui s’y rattachent. L’hypotypose peint les objet
u style ont le plus souvent une étendue qui les distingue des simples figures , et qui les range parmi les compositions propreme
ndrons sur ce sujet, en traitant des compositions secondaires. III. Figures de pensée propres à émouvoir. 248. Quelles sont
ures de pensée propres à émouvoir. 248. Quelles sont les principales figures de mouvement ou de passion ? Les principales fig
les principales figures de mouvement ou de passion ? Les principales figures propres à toucher et à émouvoir sont la suspensio
dialogisme. 249. Qu’est-ce que la suspension ? La suspension est une figure par laquelle on tient quelque temps les esprits e
afin de mieux exciter l’attention et de frapper plus fortement. Cette figure , qui ne peut s’employer souvent à cause de sa mag
Lauzun. 250. En quoi consiste la permission ? La permission est une figure qu’on emploie, tantôt pour abandonner à eux-mêmes
iens de chasser et le jour et les dieux ? Agrippine se sert de cette figure dans les vers suivants : Poursuis, Néron, poursu
a permission a quelque rapport avec la concession : elle est dans les figures de passion ce qu’est l’autre dans les figures de
ion : elle est dans les figures de passion ce qu’est l’autre dans les figures de raisonnement. 251 Qu’est-ce que l’hyperbole ?
de raisonnement. 251 Qu’est-ce que l’hyperbole ? L’hyperbole est une figure qui exagère les choses soit en augmentant, soit e
Le goût et le bon sens doivent toujours guider dans l’emploi de cette figure . 252. Qu’est-ce que l’interrogation ? L’interrog
figure. 252. Qu’est-ce que l’interrogation ? L’interrogation est une figure par laquelle on adresse des questions, non pour e
uader, en faisant ressortir la force des raisons qu’on allègue. Cette figure , une des plus familières à l’orateur, est très pr
et de l’énergie. Cicéron nous fournit un remarquable exemple de cette figure , dans l’exorde de la première Catilinaire : Quou
? J.-B. Rousseau. Lorsque la réponse suit la question, on donne à la figure le nom de subjection. Nous en avons parlé plus ha
plus haut. 253. Qu’est-ce que l’exclamation ? L’exclamation est une figure par laquelle un orateur, un poète éclate par des
. Qu’est-ce que l’obsécration ? L’obsécration ou déprécation est une figure par laquelle on a recours aux prières, aux larmes
énelon. 256. En quoi consiste l’imprécation ? L’imprécation est une figure par laquelle l’orateur ou le personnage que fait
iæ meæ ! 257. Qu’est-ce que la commination ? La commination est une figure de passion qui a pour but d’effrayer ceux à qui l
maux dont ils seraient infailliblement menacés. Joad se sert de cette figure pour faire trembler Mathan, dans ces vers déjà ci
est-ce que la prosopopée ? La prosopopée ou personnification est une figure par laquelle on attribue la vie, le sentiment, l’
’est la plus hardie, la plus vive et la plus magnifique de toutes les figures  ; aussi ne convient-elle qu’à la poésie et à la h
, qui s’applique aussi à l’apostrophe, est de ne faire usage de cette figure que lorsqu’elle est suggérée par une forte passio
ient d’observer cette règle, même pour les degrés inférieurs de cette figure  ; mais elle est surtout indispensable lorsqu’on a
établit un dialogue entre eux, elle prend le nom de dialogisme. Cette figure est un tour très propre à soutenir l’attention en
etc. Les ornements du style ne consistent pas seulement dans les figures et dans l’harmonie. L’écrivain, pour embellir la
nsitions ? Les transitions, que quelques critiques rangent parmi les figures , mais que tous placent au nombre des ornements, p
nt jamais un tout, et qui ressemblent, dit Quintilien, à ces corps de figure ronde qui ne peuvent jamais s’emboîter parfaiteme
pétuité de son règne. 292. Les transitions n’admettent-elles pas les figures  ? Les transitions admettent les figures, pourvu
ns n’admettent-elles pas les figures ? Les transitions admettent les figures , pourvu qu’elles soient bien naturelles et sans a
3 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ans les ornements du style trois choses bien distinctes : d’abord les figures de rhétorique qui rendent le style pittoresque et
ures hardies, vives, majestueuses, etc., qui marchent tantôt avec les figures , tantôt sans elles et que j’appellerai volontiers
paragraphe se divise donc en trois sections. Section première. Des figures de rhétorique. La nomenclature des figures de
Section première. Des figures de rhétorique. La nomenclature des figures de rhétorique est longue, et leurs termes mêmes,
ces consonnances étrangères, et qu’ils s’accoutument à voir dans les figures la chose et non l’expression. Rien n’est plus com
’expression. Rien n’est plus commun dans le langage ordinaire que les figures , nous ne pouvons ouvrir la bouche sans en faire,
plaisir, dit de Bretlew, à entendre des paysans s’entretenir avec des figures de discours si variées, si vives, si éloignées du
lles.  Je suis persuadé, dit aussi Dumarsais, qu’il se fait plus de figures un jour de marché à la halle, qu’il ne s’en fait
ne s’en fait en plusieurs jours d’assemblée académique. Ainsi, les figures sont, je le répète, d’un usage universel : nous l
llons apprendre ce que nous savons déjà, des choses fort simples. Les figures sont des tours particuliers donnés aux mots et au
les doivent être l’effet du sentiment et des mouvements naturels. Une figure forcée dépare le style au lieu de l’embellir. Pou
figure forcée dépare le style au lieu de l’embellir. Pourquoi ce mot figures a-t-il été donné plutôt qu’un autre à ces tours p
ensées ? Condillac l’a dit. « C’est que ces tours semblent donner des figures aux idées mêmes qui s’éloignent le plus des sens,
ent le plus des sens, et c’est là peut-être ce qui les a fait appeler figures , ou expressions figurées, » c’est-à-dire ayant un
urées, » c’est-à-dire ayant une forme extérieure. Il ajoute que « les figures ne sont jamais plus belles que lorsqu’elles rappr
re et l’expression figurée ; si l’analogie est difficile à saisir, la figure paraît abusive et forcée. Généralement parlant, i
labourage, et en assurer la conquête que par la guerre, je parle sans figures  ; mais si je dis qu’ on ne peut soumettre l’Algér
ne peut soumettre l’Algérie que par la charrue et l’épée, je fais une figure hardie, énergique et que tout le monde comprend,
ête, et l’épée de dont on se sert le plus souvent pour combattre. Les figures existent dans les mots ou dans les pensées. Dans
es mots ou dans les pensées. Dans le premier cas, le mot seul orne la figure  ; elle disparaît si l’on change le mot. Dans le s
figure ; elle disparaît si l’on change le mot. Dans le second cas, la figure est indépendante des expressions, elle subsiste m
ste malgré le changement des mots si le sens est conservé. Voyons les figures en détail12. Figures grammaticales. I. Ell
t des mots si le sens est conservé. Voyons les figures en détail12. Figures grammaticales. I. Ellipse. — Omission. L’
— Omission. L’Ellipse d’un mot grec qui signifie omission, est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots, da
ement, cela suffit. Vous pouvez, dit Condillac, vous permettre cette figure toutes les fois que les mots sous-entendus se sup
be en le sous-entendant au pluriel après l’avoir mis au singulier. La figure est hardie ; condamnée d’abord par les grammairie
st la règle que doivent suivre les jeunes gens dans l’emploi de cette figure lorsqu’ils ne pourront pas se prévaloir de l’auto
léonasme. — Abondance. 2. Le Pléonasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots qui sont inutile
fait pléonasme contient une idée qui n’est pas exprimée, mais que la figure rend énergiquement. C’est comme si l’on disait :
opos de ses bravades et de son défaut de courage. Tel est l’effet des figures quand elles sont bonnes. C’est de découvrir de su
ue, l’action de comprendre une idée sans le secours du mot. C’est une figure par laquelle on fait accorder un mot avec celui a
ers. IV. Hyperbate. — Inversion de mots. 4.L’hyperbate est une figure par laquelle on renverse l’ordre naturel des mots
s, que l’esprit n’ait point à redouter de confusion de l’emploi de la figure . Si cette confusion se produit, l’hyperbate est m
s parlerons plus tard. V. Conjonction. 5 La conjonction est une figure qui tire son nom du mot même qui la forme. Elle c
VI. Répétition. 6. La répétition est, comme le nom l’indique, une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de p
ri est : coucou, et ce nom a été formé par onomatopée. C’est à cette figure qu’ont recours les écrivains qui veulent exprimer
’offrirait bientôt plus qu’une suite de cacophonies intolérables. Les figures que nous venons de voir appartiennent plutôt à la
nnent plutôt à la grammaire qu’à la Rhétorique. On devrait les nommer figures grammaticales, pour les distinguer des Tropes, qu
ales, pour les distinguer des Tropes, qui sont une deuxième espèce de figures de mots. Tropes. Le mot Tropes signifie ro
flexion est essentielle à retenir pour distinguer un trope des autres figures ou purement grammaticales ou purement oratoires.
d’un mot), est la plus générale, la plus variée et la plus belle des figures de mots. Le nom  même en est devenu, dit La Har
claircit bientôt par les exemples. On  peut définir la métaphore, une figure par  laquelle on change la signification propre  
amp le rapport qui existe entre les couleurs et les apparences, et la figure est claire. La métaphore a cet avantage, dit très
est au fond qu’une comparaison abrégée qu’achève l’imagination. Cette figure est donc née de notre disposition habituelle à co
que nous avons d’idées, et c’est cette disette de mots qui a créé les figures . Pourquoi Racine a-t-il dit que le Seigneur fait
ose intellectuelle, à laquelle il a donné par ce moyen une forme, une figure . La gloire de Dieu ressemble alors au soleil, qui
a chose la plus simple du monde. La métaphore n’est la plus belle des figures qu’autant qu’elle réunit deux idées dans un même
des, déjà détournée de son sens naturel. Le bon sens est choqué et la figure ne se produit pas. Ce petit commentaire me condui
ntier dans l’esprit du lecteur, et nullement dans le mot qui forme la figure . Il faut en ce sens que la métaphore soit heureus
est un dernier trait qui exprime très-bien la confusion des rangs. La figure est bien faite. C’est ainsi, au moyen d’une perce
es tropes, et c’est toujours ainsi qu’il faut procéder pour créer des figures vraies et naturelles. 3° Métonymie du contenant p
t clairement l’analogie dont j’ai parlé en traitant de cette dernière figure . 5° Métonymie du signe. — Par elle on prend le si
est encore la suite du même principe. Ce qui frappe les yeux forme la figure , 6° Métonymie des organes. Les parties du corps q
n dit : Une feuille de papier, La glace d’un miroir. Pour faire cette figure , on a comparé le papier aux feuilles des arbres,
omparaison abrégée ; mais il y a une différence notable dans ces deux figures . La métaphore unit très souvent l’ordre physique
par degrés. Lorsque les rapports sont naturels et bien ménagés, cette figure est charmante. VIII. Hyperbole. — Excès. 17
est adroit. L’artifice de la litote enchante l’esprit  et rend cette figure très remarquable. X. Hypotypose. — Image. — Ta
on dit le contraire de ce qu’on veut (aire entendre, et que c’est la figure qui sert à railler. Quand on entend parler, le to
nt l’ironie, mais quand on lit, il est plus difficile de remarquer la figure  ; il faut avoir connaissance des sentiments de ce
’est, ajoute La Harpe, le sublime de la rage. Il y a encore une autre figure qu’on nomme antiphrase et qui consiste à employer
Mer hospitalière, et les furies : Euménides ou bienveillantes. Cette figure a été abandonnée par les rhéteurs modernes, parce
anches. Dans ce cas, et d’autres semblable, l’euphémisme renferme une figure oratoire, la réticence, en ce sens que la menace
ase. — Circonlocution. 22. La périphrase ou circonlocution est une figure par laquelle on substitue à l’expression simple d
venons de le voir, et ce n’est point en ce cas qu’on doit donner à la figure le nom de périphrase. La périphrase n’a lieu que
de Suisse, n’était rien moins qu’un héros de l’Helvétie. Cette double figure dut peu disposer l’auditoire au pathétique de la
llusion. 23. L’allusion est un jeu de l’esprit ; au moyen de cette figure les mots dont on se sert pour exprimer une idée r
trouvées sans efforts. Ce n’est qu’à cette dernière condition que la figure est acceptable et produit son effet. Malherbe, da
on ? Il faut recourir à un dictionnaire de la fable, et l’effet de la figure est manqué, parce qu’il dépend surtout de la sati
ses élèves : Qu’avons-nous fait ? Nous n’avons pas été studieux. La figure adoucit le blâme. 2° Dans les louanges, lorsqu’il
estion plus tard. XVI. Hypallage. — Renversement. 25. Voici une figure bien malheureuse. Les grammairiens n’en veulent p
olontiers l’hypallage dans la famille des tropes. L’hypallage est une figure par laquelle on paraît attribuer à certains mots
eint de David, que le flambeau de David éteint. C’est encore à cette figure que les poètes sont redevables de pouvoir changer
effet. Mais dans notre langue il faut en être sobre, parce que cette figure peut apporter de l’obscurité dans l’expression.  
ota. — On a pu remarquer que j’ai eu soin de donner après les noms de figures tirés de la langue grecque, des noms équivalents
ble pas suffire pour fixer dans l’esprit des élèves la définition des figures . Pour les aider à se familiariser avec ces conson
par cœur peuvent rappeler facilement à l’esprit l’usage de toutes ces figures . Figures grammaticales. L’Ellipse ôte les
ent rappeler facilement à l’esprit l’usage de toutes ces figures. Figures grammaticales. L’Ellipse ôte les mots sans nu
t à voler son voisin Le rhéteur le permet, si l’on voit le larcin. Figures oratoires. La Prolepse prévient un subtile ad
sage moraliste Et de tous ces mots grecs, termine enfin la liste. Figures oratoires. Les figures oratoires, nommées par
ces mots grecs, termine enfin la liste. Figures oratoires. Les figures oratoires, nommées par les rhéteurs figures dépen
Figures oratoires. Les figures oratoires, nommées par les rhéteurs figures dépensées, se montrent sous diverses formes qui a
des passions que les tournures simples et naturelles. La plupart des figures oratoires sont d’un usage aussi ordinaire que les
gures oratoires sont d’un usage aussi ordinaire que les tropes et les figures grammaticales. On leur a donné de grands noms, qu
guer seulement telle forme de telle autre. Je ne reconnais point pour figures oratoires, malgré la division des rhéteurs, la de
ement : tout passe, Massillon s’écrie : Les âges se renouvellent, la figure du monde change sans cesse, les morts et les viva
l’orateur. III. Interrogation. 28. L’interrogation est une des figures les plus naturelles à l’homme. Il est impossible
percent à chaque mot. IV. Apostrophe. 29. L’apostrophe est une figure éloquente, hardie par laquelle on détourne son di
l’interrogation, l’apostrophe et l’exclamation. Mais il faut que ces figures soient préparées, autrement on tombe dans le path
yle chaleureux. VI. Communication. 31. La communication est une figure par laquelle l’orateur semble interroger ses audi
ir autrement. En quoi vous a-t-on donné lieu de vous plaindre ? Cette figure , habilement employée dans les circonstances diffi
insi son amour propre. VII. Gradation. 32. La gradation est une figure qui présente les idées dans un ordre tellement na
ible. Les bons auteurs sacrés offrent de très beaux exemples de cette figure . IX. Prolepse. — Antéoccupation. 34. La pro
lepse. — Antéoccupation. 34. La prolepse ou antéoccupation est une figure par laquelle on se pose une objection pour la dét
chose que l’on pourrait nier, afin d’obtenir ce que l’on demande. La figure prend alors le nom d’Epitrope. XII. Subjectio
bjection. 37. La subjection est une espèce de prolepse. Dans cette figure on interroge son adversaire, on suppose qu’il rép
rt est plus caché, et il faut une certaine habitude pour découvrir la figure . XIII. Epiphonême. 38. L’Epiphonême est une
lles qui suivent. XV. Reticence. 39. La réticence est aussi une figure très adroite. Par elle l’orateur ou le poète ne p
u la pitié. (Rac.) XVII. Suspension. 41. La suspension est une figure très originale qui plaît infiniment dans le disco
ent soit par plusieurs côtés soit par un seul. Le triple but de cette figure est de donner plus de grâce au discours, plus de
me courbée sous sa chûte. La comparaison, dit E. Héreau, est une des figures les plus riches de l’éloquence et de la poésie ;
un artiste habile a l’art de placer à propos ; mais l’emploi de cette figure exige du goût, l’étude des situations et le senti
est dû il une simple antithèse de mots, tant est puissant le jeu des figures dans le discours ! L’antithèse est une des ressou
es pour l’écrivain ; mais elle doit être ménagée, et comme toutes les figures à grand effet ne paraître qu’à propos. Je ne parl
ux les plus cruels. Les vers suivants offrent un exemple de ces trois figures  : IMPRÉCATION. Grand Dieu ! si tu prévois qu’ind
ments que j’endure ! (C.) XXV. Serment. 49. Le serment est une figure qui consiste il ajouter à son affirmation des cir
50. La Prosopopée est la plus hardie et la plus belle de toutes les figures . Elle consiste à faire agir ou parler une personn
ieu de les électriser. Quelques rhéteurs mettent encore au nombre des figures de pensées l’exténuation et l’exagération. La pre
es importantes doivent être présentées aux jeunes gens. 1° Toutes les figures contribuent, chacune pour sa part, à l’ornement d
istribuer ses ornements. 4°Il faut le répéter à satiété : ménagez les figures , n’en rassasiez pas l’esprit. Quelqu’un a dit que
ne pas la rendre vraie, le seul moyen est de ne point faire abus des figures et de les réserver pour les occasions indiquées p
éserver pour les occasions indiquées par la nature et le goût. 5° Les figures doivent naître du sujet, dont elles sont presque
mberez dans la déclamation. En un mot, si vous paraissez chercher une figure ailleurs que dans votre sujet et que vous vous ob
dre comme un galon sur un habit, vous ferez un effet pitoyable. 6°Les figures grammaticales et les tropes sont d’un usage très-
le premier guide, il les placera il propos ; le second sera, pour les figures de mots proprement dites, la grammaire, et pour l
proprement dites, la grammaire, et pour les tropes, l’usage. Mais les figures oratoires exigent une toute autre circonspection.
art, pour ne pas choquer brusquement l’esprit. Il en est de même des figures de mots qu’on veut employer d’une manière oratoir
ire. 7° Le génie de l’écrivain contribue beaucoup à la perfection des figures  ; si nous ne sommes point naturellement portés  à
elle servait à la vertu et à la vérité ; mais n’oublions pas que les figures plaisent, instruisent et touchent, et sachons les
soient grandes et dignes de l’homme. 9° Enfin, souvenons-nous que les figures sont un artifice, et « comme il est naturel à l
urel à l’homme  de se défier de toute espèce d’artifice, la meilleure figure est celle qui est si bien cachée qu’on ne l’aperç
e la force de la pensée et du sentiment soit telle, qu’elle couvre la figure et ne permette pas d’y songer. » (Longin.)
rs du style certaines formes majestueuses qui peuvent accompagner les figures , mais qui se produisent souvent sans elles. Elles
 : que la lumière soit faite, et la lumière fut . Il n’y a là aucune figure , c’est un ordre donné et aussitôt exécuté ; où tr
er la pensée. Elle séduit, charme, éblouit ; elle recourt souvent aux figures . Fénélon offre dans son Télémaque de forts beaux
seil de la République ! Quelquefois la véhémence sans recourir à ces figures vives que nous venons de voir, n’en est pas moins
e d’onomatopée, mais plus riche et plus difficile à trouver que cette figure de mots. Pour qui sont ces serpents qui sifflent
ins exercé. La transition est figurée, lorsqu’elle est formée par une figure habilement préparée. S’il s’agit par exemple d’un
epse : mais, me direz-vous, j’ai telle chose et vous opposer, etc. La figure , comme on le remarque, couvre la transition et ce
e les expressions faibles, les tournures languissantes, les mauvaises figures  : car tout n’est pas parfait dans un auteur, quel
e deux sortes. La première considère la forme, et fait distinguer les figures et tous les ornements du discours. Si l’élève a b
On commencera par examiner la forme. 1° Le dernier vers contient une figure grammaticale ; la répétition je crains et crainte
et une hyperbate dans le second : des méchants les complots, 3° Deux figures de pensées se remarquent dans les quatre vers ; l
gissait d’un morceau un peu étendu. On se contenterait d’indiquer les figures principales et les ornements les plus saillants.
force d’être répétées. Comparer un homme en colère à un lion, est une figure triviale, parce qu’elle a déjà été employée de to
sujet. Le forcé.—  Le style est forcé quand on emploie mal les figures , quand on les multiplie sans nécessité et sans mo
La sécheresse. — Rejeter toutes espèces d’ornements, renoncer aux figures , même les plus naturelles, vouloir toujours être
ant, le triomphe de la métaphore, de la périphrase pittoresque et des figures à effet original, la place naturelle des proverbe
. — Eviter la trop grande simplicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieu
fécond ; les détails sont infinis. » 12. Division de l’école. I— Figures de mots proprement dites : 1ère Espèce. — Figures
sion de l’école. I— Figures de mots proprement dites : 1ère Espèce. —  Figures grammaticales. — 1. Ellipse. — 2. Pléonasme. — 3.
Ellipse. — 2. Pléonasme. — 3. Syllepse. — 4. Hyperbate. 2e Espèce. —  Figures oratoires. — 1. Répétition. — 2. Disjonction. — 3
oratoires. — 1. Répétition. — 2. Disjonction. — 3. Apposition. II. —  Figures de mots nommées Tropes : 1. — Métaphore. — 2. All
Catachrèse. — 4. Métonymie. — 5. Synecdoque. — 6. Antonomase. III. —  Figures de pensées : 1re Espèce. — Figures par développem
ynecdoque. — 6. Antonomase. III. — Figures de pensées : 1re Espèce. —  Figures par développement. — 1. Exposition. — 2. Accumula
ion. — 4. Définition. — 5. Périphrase ou circonlocution, 2e Espèce. —  Figure par raisonnement. — 1. Exténuation. — 2. Exagérat
pse. — 8. Subjection. — 9. Epiphonème. — 10. Permission. 3e Espèce. —  Figures par combinaison. — 1. Comparaison. — 2. Contraste
. Pointe ou jeux de mots. — 5. Allusion. — 6. Gradation. 4e Espèce. —  Figures par fiction. — 1. Interrogation. — 2. Dubitation.
ssion. — 4. Réticence. — 5. Correction. — 6. Suspension. 5e Espèce. —  Figures par mouvement. — 1. Commination. — 2 Obsécration
es auteurs de ces distinctions subtiles n’aient pas mis au nombre des figures de rhétorique, le développement, le raisonnement,
4 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
Chapitre VIII. Des Figures en général. De figures sans nombre égayez votr
Chapitre VIII. Des Figures en général. De figures sans nombre égayez votre ouvrage. (Boileau). Ci
ui pense et s’exprime souvent comme ces grands hommes, ont défini les figures , en général, de certains tours, de certaines faço
ion, comme l’observe Dumarsais, ne prouve rien de plus, sinon que les figures sont des manières de parler qui s’éloignent de ce
i s’éloignent de celles qui ne sont pas figurées, et qu’en un mot les figures sont des figures. Il y a plus, ajoute-t-il, bien
celles qui ne sont pas figurées, et qu’en un mot les figures sont des figures . Il y a plus, ajoute-t-il, bien loin que les figu
figures sont des figures. Il y a plus, ajoute-t-il, bien loin que les figures soient des manières de parler éloignées du langag
qui avait avec la première une analogie sensible. Voilà l’origine des figures en général : elles la doivent, comme on voit, à l
plus loin de toutes les sources de l’instruction. Il se fait plus de figures à la halle un jour de marché, qu’il ne s’en fait
sein, et sans s’écarter cependant du langage de la nature, toutes les figures possibles de diction et de pensées dans le discou
langage figuré, si commun dans les premiers temps. Ils ont vu que les figures contribuaient aux grâces et à la beauté du style,
plus grand nombre d’idées. On s’occupa alors de la classification des figures  ; on leur donna des noms, on limita leurs emplois
des noms, on limita leurs emplois, et les rhéteurs distinguèrent des figures de mots, qui appartiennent plus spécialement à la
s de mots, qui appartiennent plus spécialement à la grammaire, et des figures de pensées, qui sont du ressort spécial de l’éloq
ence. Il y a une différence essentielle et facile à saisir, entre les figures de pensées et les figures de mots. Les figures de
e essentielle et facile à saisir, entre les figures de pensées et les figures de mots. Les figures de pensées, dit Cicéron, dép
le à saisir, entre les figures de pensées et les figures de mots. Les figures de pensées, dit Cicéron, dépendent uniquement du
dans la manière particulière de penser ou de sentir, en sorte que la figure reste toujours la même, quoique l’on change les m
mémoire de M. de Montausier, en flattant son portrait, se sert de la figure suivante : « Ce tombeau s’ouvrirait, ces ossemen
bre de Montausier). Il est évident que les mots ne font rien ici à la figure , et que cette belle prosopopée subsisterait de qu
Fléchier eût fait parler M. de Montausier. Il n’en est pas ainsi des figures de mots. Si vous changez les paroles, la figure s
en est pas ainsi des figures de mots. Si vous changez les paroles, la figure s’évanouit. Si pour exprimer, par exemple, la pop
lation d’un village, je dis qu’il est composé de douze cents feux, la figure est dans le mot feux ; et si je lui substitue le
substitue le mot familles, la pensée est également exprimée, mais la figure a disparu. Des figures de mots. Parmi les fi
es, la pensée est également exprimée, mais la figure a disparu. Des figures de mots. Parmi les figures de mots, les gramma
primée, mais la figure a disparu. Des figures de mots. Parmi les figures de mots, les grammairiens distinguent : 1º Les fi
. Parmi les figures de mots, les grammairiens distinguent : 1º Les figures de diction : elles regardent les changements qui
s précisément celle qu’ils avaient d’abord, on a appelé tropes 29 les figures destinées à remplir cet objet dans le discours. I
ent jusqu’aux racines de l’erreur ». Indépendamment de l’apostrophe, figure de pensée, combien de tropes différents contribue
ifférences du sens propre au sens figuré, pour faire voir combien les figures de mots ont besoin d’être appropriées au génie pa
et sur une analogie, qui rentre plus ou moins essentiellement dans la figure dont nous venons de parler. Mais de tous les rapp
e le rapport de ressemblance ou de similitude. — De là, La Métaphore, figure par laquelle on transporte la signification propr
n vertu d’une comparaison qui existe dans l’esprit. Il n’est point de figure qui soit d’un usage plus fréquent, et qui répande
me on voit, qu’une comparaison abrégée qu’achève l’imagination. Cette figure , qui est la plus riche de toutes, doit son origin
tteurs Que vous donne un amas de vains admirateurs. (Boileau). Cette figure et la métonymie, qui, comme on a pu l’observer, e
avoir la choisir et la placer avec goût. Rien de plus choquant qu’une figure incohérente ; il faut donc que la métaphore soit
airement34. Ce qu’il faut soigneusement éviter dans l’emploi de cette figure , c’est le passage trop brusque d’une métaphore à
étaphoriquement pour Jupiter ; et l’imagination s’attend à voir cette figure soutenue. Mais Malherbe ajoute : et va comme un
remarque dans ses ouvrages en général, il offre plusieurs exemples de figures parfaitement adaptées à son sujet, et bien dévelo
ir, elle devient ce que l’on appelle une allégorie, c’est-à-dire, une figure par laquelle on dit une chose pour en signifier u
it d’ouvrir Cicéron, pour trouver des modèles accomplis de toutes les figures et de l’emploi judicieux que l’on en doit faire d
que celle du psaume 80, où le peuple d’Israël est représenté sous la figure d’une vigne ; et la figure soudent jusqu’à la fin
le peuple d’Israël est représenté sous la figure d’une vigne ; et la figure soudent jusqu’à la fin sa beauté et sa correction
laquais. On sent la force et le mérite de l’allusion. Mais plus cette figure est séduisante, plus son effet est sûr, placée à
is et ces plaines fécondes, etc. (L’Homme des Champs, ch. 2). Des figures de pensées. Outre les ligures de mots destinée
de mots destinées à orner le style, la rhétorique distingue aussi des figures de pensées ; ce sont certaines formes que la pass
rit, un visage, (Boileau). De là, la prosopopée ou personnification, figure qui prête de l’action et du mouvement aux choses
ésentes, les choses inanimées, et quelquefois même les morts45. Cette figure est tellement dans le langage de la nature, qu’il
ère, le père de la poésie, se distingue surtout par l’emploi de cette figure . La guerre, la paix, les dards, les fleuves, tout
chier). Toutes les passions violentes font un usage fréquent de cette figure , et la raison en est bien simple. Les passions ch
rand Achille ? (La Harpe). Milton nous offre un bel exemple de cette figure , dans les adieux si touchants qu’Ève adresse aux
vous arrosent de larmes !48 (Delille). Il faut faire de cette belle figure un usage très sobre dans les compositions en pros
Il nous laisse froids, glacés, et frappés seulement du ridicule d’une figure déplacée. C’est un reproche qu’encourent rarement
xemples de la manière dont il faut employer la prosopopée. Plus cette figure est hardie, et plus elle produit d’effet, moins i
s très heureuses, mais en général trop étudiées. L’antithèse était sa figure favorite : il la place partout ; il la prodigue j
ctif et inséparable de son style. Il en est de l’antithèse, comme des figures dont nous avons parlé jusqu’ici : l’à-propos en f
Clodius, fortifie cette improbabilité par l’usage ingénieux de cette figure  : « Quem igitur cum omnium gratiâ interficere nol
5 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures Les figures sont des expressions, des tours, de
. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures Les figures sont des expressions, des tours, des mouvements d
is c’est par goût qu’on en a conservé l’usage. » Nous diviserons les figures en six classes : 1° Les figures de grammaire ; 2°
servé l’usage. » Nous diviserons les figures en six classes : 1° Les figures de grammaire ; 2° Les tropes ; 3° Les figures de
en six classes : 1° Les figures de grammaire ; 2° Les tropes ; 3° Les figures de mouvement ; 4° Les figures de suspension ; 5°
s de grammaire ; 2° Les tropes ; 3° Les figures de mouvement ; 4° Les figures de suspension ; 5° Les figures de symétrie ; 6° L
; 3° Les figures de mouvement ; 4° Les figures de suspension ; 5° Les figures de symétrie ; 6° Les figures passionnées. Secti
 ; 4° Les figures de suspension ; 5° Les figures de symétrie ; 6° Les figures passionnées. Section I. — Figures de grammaire
Les figures de symétrie ; 6° Les figures passionnées. Section I. —  Figures de grammaire Les figures de grammaire consiste
° Les figures passionnées. Section I. — Figures de grammaire Les figures de grammaire consistent dans l’emploi d’une forme
les. Section II. — Tropes Nous venons de voir, en parlant des figures , que la disette des expressions avait fait donner
embellirent et enrichirent leur style. En un mot, les tropes sont des figures qui changent la signification primitive d’un mot
tive d’un mot pour lui en donner une plus expressive. Les principales figures que l’on nomme tropes, sont : 1° la métaphore, 2°
Du grec Métaphérô qui signifie transporter. On appelle Métaphore une figure par laquelle ou transporte la signification propr
n créer à tout moment de nouvelles, c’est la plus riche de toutes les figures  ; elle embellit et colore le style : aussi doit-e
: aussi doit-elle être juste, noble et claire. Comme l’objet de cette figure est de comparer deux choses entre elles, et de dé
t de nature différente, c’est dans leur rapprochement que consiste la figure , à laquelle on a donné le nom de catachrèse, ou a
gnification nouvelle selon donne à certains mots par extension. Cette figure existe dans les expressions et phrases suivantes 
les de Synecdoque. Vol. II, nº 46. § V. Ironie L’Ironie est une figure par laquelle ou dit tout le contraire de ce que l
me fait tous les jours. Le Lutrin, ch. II. Voiture se sert de cette figure dans une lettre qu’il écrit à M. le comte d’Avaux
expressions ordinaires paraissent trop faibles. Nous employons cette figure , lorsque nous disons : ce cheval court plus vite
ue ; des ruisseaux de vin, de lait et de miel, etc. L’emploi de cette figure a lieu dans les phrases suivantes : Déjà il avai
l’Hyperbole 1° Il faut, selon Quintilien, user sobrement de cette figure , sans quoi l’on tomberait dans l’enflure et l’on
ne, Iphigénie, acte IV, sc. iv. On trouve encore un exemple de cette figure dans le discours d’Achille à Agamemnon. Je ne di
te IV, sc. vi. Nous compléterons ce que nous avons à, dire sur cette figure par l’indication de quelques exemples qui tirent
sente qu’une image ; l’allégorie étend, développe la métaphore. Cette figure prise au sens propre, paraît désigner tout autre
ble Tastu). Vol. II, nº 24. § VIII. Allusion L’Allusion est une figure par laquelle on dit une chose qui a du rapport av
e. — Quelques exemples d’allusion. Vol. II, nº 25. Section III. —  Figures de mouvement ou de construction Parmi les figu
Section III. — Figures de mouvement ou de construction Parmi les figures qui dépendent du tour ou de la construction de la
qui en fait le caractère, et elles pourraient alors prendre le nom de figures passionnées ; ce sont : l’exclamation, l’apostrop
amour, Toi qu’il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Cette figure sert à exprimer le caractère d’une passion fougue
qui leur servaient de retraite. Un des plus beaux exemples de cette figure se remarque dans le discours d’Auguste à Cinna, A
terrogeait réellement pour obtenir une réponse, il n’y aurait plus de figure . Existence de Dieu Qu’est-il besoin de nouvelles
ement, et par qui tout a été fait ? Massillon. Racine emploie cette figure , lorsque Mardochée presse Esther de se rendre aup
’existence de Dieu, dans son poème de la Religion. Il emploie la même figure dans une suite de questions pleines de noblesse e
ée ennemie. Cette victoire ajoutait un nouvel éclat aux charmes de sa figure . Il a les traits réguliers, le teint beau et verm
es objets qu’ils renferment. Les Déserts de l’Arabie Pétrée Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûla
au sein de sa mère. Les écrivains tirent un admirable parti de cette figure , qui nous représente leurs pensées sous différent
hus, dans sa réponse aux reproches de l’impératrice, se sert de cette figure . On peut encore en lire un bel exemple dans le di
e. Vol. II, nº 48. § IX. Communication La Communication est une figure par laquelle l’orateur communique ses raisons à s
pour déterminer Agamemnon à sacrifier sa, fille, fait usage de cette figure dans son discours. Cette figure consiste encore à
rifier sa, fille, fait usage de cette figure dans son discours. Cette figure consiste encore à faire des questions avec art, o
s lequel Brutus voit un père. Louis XI fait comprendre par cette même figure , à Tristan, son compère, qu’il le charge d’assass
Subjection Du latin subjectio, supposition. La Subjection est une figure par laquelle l’orateur interroge ses adversaires
auditeurs et répond lui-même à ses propres questions. Le but de cette figure est souvent de réfuter d’avance les objections. L
e comparer leurs pensées. Nous trouvons aussi un bel exemple de cette figure dans l’Oraison funèbre de Turenne, par Fléchier.
oups de Cassius Chéréa un des tribuns des gardes prétoriennes. Cette figure , appliquée dans les vers suivants de Voltaire, co
us. Lecture. — Élévation d’Esther. Vol. II, nº 53. Section IV. —  Figures qui plaisent par la suspension § I. Réticenc
e silence affecté dit plus que les paroles les plus énergiques. Cette figure se trouve dans la bouche d’Apollonius, lorsque, f
ne réticence la conduite des prêtres, qui soutiennent la ligue. Cette figure produit un bel effet dans la bouche de Henri III.
leurs cœurs et la surprise et l’admiration. Voltaire se sert de cette figure lorsqu’Égisthe, fils de Mérope, attaque Polyphoni
e vous la donne en trois. Jetez-vous votre langue aux chiens ? Cette figure donne beaucoup de charme à une lettre de madame d
ontanes : il est intitulé : les Mondes. Un des bons exemples de cette figure , est le Monologue d’Auguste, dans la tragédie de
I, nº 60. — 2° Incertitude d’Auguste. Vol. II, nº 64 Section V. —  Figures qui plaisent par la symétrie § I. Antithèse
s bien fait, reste toujours à faire. Il faut user sobrement de cette figure  ; autrement on tomberait dans l’affectation ; des
thèse prolongée devient un parallèle, ainsi que la comparaison. Cette figure se montre dans toute sa grâce dans une page de Ch
port de convenance entre deux objets que l’on compare ensemble. Cette figure est propre à orner la pensée et à en augmenter l’
Oraison funèbre du prince de Condé. Vol. II, nº 67. Section VI. —  Figures passionnées § I. Exclamation L’Exclamatio
c’était son fils. Henriade, ch. VIII. J.-J. Rousseau emploie cette figure , lorsqu’il veut exprimer son admiration pour l’au
agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Cette figure sert victorieusement à Bourdaloue, quand il expri
bsente, vivante ou morte, ou à quelque objet animé ou inanimée. Cette figure donne au style un mouvement vif et imprévu qui fr
parler aussi Dieu lui-même, les anges et les esprits infernaux, Cette figure a beaucoup de noblesse, de hardiesse et de véhéme
’éloge de Duguay-Trouin, par Thomas, contient un bel exemple de cette figure . Dans ces entretiens si profonds qu’il avait ave
s une pièce de vers sur les Tombeaux de Saint-Denis, se sert de cette figure pour faire exprimer à Henri IV les plus nobles se
qui tu tiens le jour, Etc. On trouve encore un bel exemple de cette figure dans la tragédie de Britannicus, lorsque Burrhus
6 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
Tableau des figures II Les rhéteurs ont analysé les lois du langa
nt de soin que celles du raisonnement. Ils distinguent deux sortes de figures  : les figures de mots, qu’ils appellent tropes (d
celles du raisonnement. Ils distinguent deux sortes de figures : les figures de mots, qu’ils appellent tropes (du mot grec τρԑ
, tourner, parce qu’elles changent la signification des mots), et les figures de pensées, qui, tenant non au signe, mais à la c
is à la chose signifiée, sont indépendantes des mots. Les principales figures de mots sont : la métaphore, la métonymie et la s
ndrons pas sur ce que nous avons dit de la métaphore. L’abus de cette figure suppose un jugement faux. L’orateur qui la prodig
rs en éveil saisit partout des rapports, font un grand usage de cette figure . Leur mémoire trouve soudain le mot qui leur manq
ou d’une femme laide, c’est une Vénus, vous faites une antiphrase. figures grammaticales On trouve dans les orateurs et
ier de la construction grammaticale. Les grammairiens en ont fait des figures pour ne pas être obligés de les appeler des soléc
s figures pour ne pas être obligés de les appeler des solécismes. Ces figures sont : L’ellipse ou omission : — Je t’aimais inc
une autre qui n’a avec elle d’autre lien que celui de la pensée. figures de pensées. Rappelons-nous que ce tableau n’e
récit, ailleurs un monologue. Un discours n’est pas un assemblage de figures habilement rapportées. C’est un fruit de l’étude
aturelles que prennent les pensées dans une âme émue. Les principales figures de pensées, énumérées par les rhéteurs sont : L’
n’ai pas besoin de faire remarquer quelle vie et quel mouvement cette figure donne à la pensée. La subjection. — Moyen habile
uprême contre la mort, les derniers efforts de l’assassin. Il voit la figure du coupable, qui n’exprimait d’abord qu’une stupe
de grands orateurs, et quelquefois l’un et l’autre. L’ironie est une figure qu’il n’est pas besoin de définir à des Français.
urée du géant. Les Gascons d’autrefois passaient pour abuser de cette figure . L’un d’eux se prend un jour de querelle avec un
x mensonge, une défaite triomphante. Les grammairiens appellent cette figure alliance de mots. C’est un mariage forcé. La comp
des tableaux. L’orateur, qui veut surtout persuader, n’emploie cette figure que pour rendre ses démonstrations plus sensibles
e l’on veut dire et plus même qu’on ne veut dire. Un exemple de cette figure est le fameux quos ego ! de Virgile, qui correspo
dentifie avec son client. Des avocats font un étrange emploi de cette figure . — On nous accuse, disent-ils, d’avoir assassiné
est justement là l’objet de la discussion. Observation. — Il y a une figure très-brillante, très-usitée chez les orateurs et
son carquois d’airain. J’ai cru devoir donner ici une place à cette figure , en attendant que les rhéteurs lui donnent un nom
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. Tous les hommes ont une façon part
nuance de ces trois styles, variée à l’infini. Il en est de même des figures de pensées. Quoiqu’elles aient chacune un caractè
ux : celles-là sont les plus convenables à la preuve. Il y a d’autres figures qui se bornent à flatter l’imagination, par l’écl
tous les charmes qui peuvent nous la faire aimer : celles-là sont les figures d’ornement. Enfin il y en a qui pénètrent jusques
e, au but qu’il se propose : celles-là sont propres aux passions. Les figures de la première classe peuvent convenir plus parti
troisième au style sublime. Article I. Du Style simple, et des Figures convenables à la preuve. Le style simple n’adm
eux, où l’on parle de choses simples et communes. On compte parmi les figures qui lui sont propres, ou celles qui sont les plus
bjection. Prétermission. La Prétermission ou Prétérition est une figure , par laquelle on feint de passer sous silence, ou
t parvenir où il est à présent. » On voit encore un exemple de cette figure dans ces vers de la Henriade : Je ne vous peindr
au berceau sur la pierre écrasés. Licence. La Licence est une figure , par laquelle on promet de ne point déguiser à de
alut ou sa perte en ma main. Concession. La Concession est une figure , par laquelle l’orateur ne craint point d’accorde
te, étant captif. » On peut rapporter à la concession la Permission, figure qu’on emploie, tantôt pour abandonner à eux-mêmes
ser et le jour et les Dieux. Correction. La Correction est une figure , qui consiste à rétracter ou à expliquer une pens
ses aveugles désirs. » Communication. La Communication est une figure , par laquelle l’Orateur communique familièrement
vait ni attaquer sans folie, ni abandonner sans déshonneur ? » Cette figure consiste aussi à faire des questions avec art, po
eul mot ton devoir est dicté. Occupation. L’Occupation est une figure , par laquelle on prévient une objection, en se la
u’il avait de nuire. » Article II. Du Style tempéré, et des Figures d’ornement. Le style tempéré est plus fort et
pelle aussi fleuri, parce qu’il fait usage des ornements d’éclat. Les figures vives et piquantes, le choix et l’harmonie des mo
unissent pour hâter Morphée b ; Au gazouillement des ruisseaux. Les figures d’ornement, celles qui conviennent le plus au sty
paraison et la description, à laquelle se rapportent plusieurs autres figures que je ferai connaître. Antithèse. L’Antithè
s figures que je ferai connaître. Antithèse. L’Antithèse est une figure , par laquelle on oppose des pensées les unes aux
randeur ; Mille lâchetés infidèles Sous un coloris de candeur. Cette figure si brillante doit être employée rarement dans un
tithèses trop multipliées deviendraient puériles et fatigantes. Cette figure n’est réellement belle, que lorsque les pensées o
tre même des Souverains. » Comparaison. La Comparaison est une figure , par laquelle on présente les rapports de deux ob
re relevée par la justesse des expressions. On peut rapporter à cette figure le Parallèle, qui n’est autre chose que la compar
de plus grand. Description. La Description est en général une figure par laquelle nous présentons l’image d’un objet.
our ainsi dire, tous les ornements, tout l’éclat, tout le coloris des figures . Elle raconte un fait particulier, un événement,
notre nation. Les brillants exemples qu’ils nous fournissent de cette figure si belle, sont en si grand nombre, qu’il serait b
nt fumantes. Le char de la Déesse était une conque d’une merveilleuse figure  : elle était d’une blancheur plus éclatante que l
très grands, sans nous faire sentir que nous sommes petits. » Cette figure est familière au Poète, à l’Orateur, et surtout à
pour changer le monde. » Les Poètes font très souvent usage de cette figure , en donnant eux-mêmes un caractère à leurs person
collines et des montagnes qui se perdaient dans les nues, et dont la figure bizarre formait un horizon à souhait pour le plai
élicats, Dont ma Chartreuse est décorée. Telles sont les principales figures qui rendent le style brillant, fleuri et quelquef
que présente l’écrivain. Ce que j’ai à dire du style sublime, et des figures qui lui sont propres, je le renvoie à la section
est ici le dieu du Rhin, qui suivant la fiction d’un poète, a pris la figure d’un vieux guerrier, pour marcher à la tête des e
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
enre didactique, l’éloquence et l’histoire, ne doivent offrir que des figures dignes de fixer l’attention, être ou fidèles, ou
ements dont elle est susceptible, et que l’on comprend sous le nom de figures . Chapitre XVI. Les qualités essentielles de
s qualités essentielles et accidentelles du style il faut étudier les figures . Les figures sont des formes particulières de lan
sentielles et accidentelles du style il faut étudier les figures. Les figures sont des formes particulières de langage qui mani
le mouvement de la pensée et la vue de l’esprit. La connaissance des figures est nécessaire à tous et surtout à l’écrivain. Le
etc. Il se modifie avec la civilisation. Les rhéteurs ont divisé les figures de différentes manières. Le système le plus génér
entes manières. Le système le plus généralement adopté les partage en Figures de pensées et Figures de mots qui comprennent :
ème le plus généralement adopté les partage en Figures de pensées et Figures de mots qui comprennent : Les figures de diction
rtage en Figures de pensées et Figures de mots qui comprennent : Les figures de diction ou de grammaire, Les figures de constr
de mots qui comprennent : Les figures de diction ou de grammaire, Les figures de construction ou de syntaxe, Les figures de mot
ction ou de grammaire, Les figures de construction ou de syntaxe, Les figures de mots proprement dites auxquelles se rattachent
s. Il semble qu’on pourrait substituer à cette division la suivante : Figures par rapprochement d’idées semblables ou contraire
rapprochement d’idées semblables ou contraires, trope et antithèse ; Figures par développement ou abréviation des expressions,
développement ou abréviation des expressions, pléonasme et ellipse ; Figures par changement des formes de l’idée, mutation ou
des formes de l’idée, mutation ou inversion. Chapitre XXII. Les figures de la première classe, consistant en rapprochemen
mot dans les deux sens, au propre et au figuré. Dans l’emploi de ces figures il faut surtout respecter toujours le goût et les
le contraire de ce qu’elle veut dire. Chapitre XXIV. Toutes les figures dont on vient de parler rapprochent des idées sem
nt des idées semblables ou opposées est la source la plus féconde des figures de style, on donne encore an discours de l’énergi
dante ou descendante, elle se nomme climax. Le nom générique de toute figure par laquelle on ajoute à l’expression de l’idée e
pse la dureté, l’obscurité et le solécisme. On appelle conjonction la figure qui multiplie dans une phrase les particules conj
n accompagner d’autres. Chapitre XXVI. Enfin on range parmi les figures certaines formes de langage ou tours de phrase qu
positives le mouvement de l’âme et la vue de l’esprit. Ces dernières figures sont : L’exclamation, espèce d’élan du cœur, qui
it pour y revenir plus tard ; Et en dernier lieu, tout ce qu’on nomme figures de construction ou de syntaxe. La construction es
lus vivement la passion, et alors elle est pathétique ou figurée. Les figures qu’elle emploie dans ce cas sont : L’hyperbate ou
sion et la synchyse ou renversement de la construction ordinaire. Les figures de syntaxe les plus usitées sont : L’énallage qui
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
Chapitre XXVI. des figures . — figures par mutation et inversion Enfin les
Chapitre XXVI. des figures. —  figures par mutation et inversion Enfin les rhéteurs r
mutation et inversion Enfin les rhéteurs rangent encore parmi les figures certaines formes de langage, certains tours de ph
ou de haïr. » Voilà la raison réelle de cette dernière catégorie de figures , que j’ai comprises sous le titre général de muta
e dissimuler la pensée, et presque tout ee que les rhéteurs appellent figures de construction et de syntaxe, l’hyperbate, l’éna
mée. Amour, tu perdis Troie !… Ces trois mots charmants sont gros de figures  ; mais malheur au rhéteur et à son art, quand il
apide. N’est-ce pas pitié d’être obligé d’ajouter qu’il y a là quatre figures réunies, allusion, exclamation, épiphonème et apo
t alors à l’emphase et à la déclamation. Un mot maintenant sur quatre figures de cette classe que l’on peut confondre aisément 
r, et même souvent beaucoup au delà, elle n’appartient plus alors aux figures dont nous traitons ici, et doit se ranger, à la s
ur donner l’idée de la suspension, je rappellerai un exemple de cette figure , c’est une singulière période de Brébeuf, souvent
n dans ses Harmonies, liv. III, ode 3. Au reste, ces quatre dernières figures , pour mieux exprimer l’intention ou le sentiment
les formes dont il me reste à parler. L’hyperbate ou inversion. Cette figure distrait les mots de leur place naturelle et les
les expressions passionnées ; les inversions se tournaient en grandes figures , et tenaient l’esprit suspendu dans l’attente du
udées à l’aide de relatifs et de prépositions. Ce ne sont plus là des figures , ce sont des fautes de construction dont quelques
es hommes, une charité généreuse et chrétienne. » L’énallage est une figure de syntaxe. Elle substitue un temps à un autre123
ième pour la seconde, etc. Les exemples en sont continuels. Une autre figure qui affecte également la syntaxe est la syllepse
tion dans une émulation de gloire, etc. » M. Fontanier donne à cette figure le nom de synthèse, pour empêcher, dit-il, qu’on
resque toutes les rhétoriques ou d’attacher trop peu d’importance aux figures , ou de les multiplier sans mesure, comme sans mot
épargne encore bien des détails. Sans parler, en effet, de toutes les figures dont j’ai, dans l’occasion, annoncé le retranchem
t, le jeune rhétoricien aura facilement compris, je l’espère, quelles figures doivent principalement fixer son attention, et n’
ions ou de veritables parenthèses, qui ne meritent pas qu’on crée une figure tout exprès pour elles. Voici, selon lui, un exem
du Styx, il en sera parlé. Mais alors, autant proposer une nouvelle figure qu’on appellera jurement, et qui comprendra les m
eux : … hyperboreo septem subjecta trioni ; ni même de l’hypallage, figure par laquelle on attribue à certains mots d’una ph
10 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
t encore plus de nation à nation. Les Orientaux ont toujours aimé les figures fortes et hyperboliques. Athènes a brillé par un
les élevées, sans être sublimes ; quand il est convenablement orné de figures . Il convient surtout aux sujets où l’on cherche à
la force ; elle entraine et subjugue par les mouvements hardis et les figures passionnées. La magnificence consiste dans l’élév
la vertu ou de la beauté, on prend ces mots dans le sens figuré. Les figures sont certains tours de parole ou de pensée qui do
grâce ou de la noblesse, soit en changeant la signification d’un mot ( figures de mots), soit en construisant la phrase d’après
struisant la phrase d’après certaines tournures vives et singulières ( figures de pensées). Les figures sont la richesse et la p
ès certaines tournures vives et singulières (figures de pensées). Les figures sont la richesse et la parure du style ; elles do
le style est nu, froid et languissant. Il ne faut pas croire que les figures soient le produit de l’art et de la rhétorique :
remier. Voltaire. Henriade. Malgré le discrédit où sont tombées les figures , dont les noms étranges, empruntés à la langue gr
ile d’en faire connaître les principales. On distingue deux sortes de figures  : les figures de mots et les figures de pensées.
connaître les principales. On distingue deux sortes de figures : les figures de mots et les figures de pensées. La figure de m
les. On distingue deux sortes de figures : les figures de mots et les figures de pensées. La figure de mot dépend du mot lui-mê
sortes de figures : les figures de mots et les figures de pensées. La figure de mot dépend du mot lui-même ; si le mot change,
nsées. La figure de mot dépend du mot lui-même ; si le mot change, la figure disparaît ; la figure de pensée subsiste malgré l
t dépend du mot lui-même ; si le mot change, la figure disparaît ; la figure de pensée subsiste malgré le changement des mots,
e changement des mots, pourvu que le sens reste le même. § VI. Des figures de mots. Les figures de mots sont de deux espè
ourvu que le sens reste le même. § VI. Des figures de mots. Les figures de mots sont de deux espèces : 1) celles où les m
tropes d’un mot grec qui signifie tour ou changement. Les principales figures de mots de la première espèce sont : l’ellipse, l
ion, la répétition, la périphrase. 1° Ellipse. L’ellipse est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots que
es autres langues, l’admet pourtant souvent, surtout en poésie. Cette figure donne à la phrase du mouvement et de l’énergie, a
dre par un seul mot. L’éloquence et la poésie emploient souvent cette figure . Si la périphrase vient au secours d’un goût déli
uvres pour le bourreau. § VII. Des tropes. Les tropes sont des figures où l’on fait prendre aux mots une signification q
a synecdoque. 1° Métaphore. La métaphore (transposition) est une figure par laquelle on transporte la signification propr
des méchants arrêter les complots. Racine. La métaphore est une des figures les plus fréquemment employées, parce qu’elle est
n bâton. 4° Métonymie. La métonymie (changement de nom) est une figure par laquelle on met le nom d’une chose pour celui
sclave. § VIII. Des pensées. Après avoir parlé des mots et des figures de mots, il nous reste à parler des pensées et de
ots et des figures de mots, il nous reste à parler des pensées et des figures de pensées, 1° Justesse et netteté des pensées.
la nécessité qui les amène, et le goût qui les choisit. § IX. Des figures de pensées. Les figures de pensées sont celles
et le goût qui les choisit. § IX. Des figures de pensées. Les figures de pensées sont celles qui tiennent, non pas aux
t discrétion, pour ne pas tomber dans l’affectation et l’enflure. Ces figures sont très nombreuses ; les rhéteurs en ont rempli
êtir la pensée : nous nous contenterons de citer les principales. Les figures doivent s’offrir naturellement à notre esprit qua
turel, qui est le principe vital de toute œuvre littéraire. Voici les figures de pensées dont nous allons parler : l’hyperbole,
, la prosopopée. 1° Hyperbole. L’hyperbole (exagération) est une figure par laquelle on exagère la réalité, soit en plus,
s ! Corneille. 3° Ironie. L’ironie, ou contre-vérité, est une figure qui a pour but de faire entendre le contraire de
avec une malignité cruelle. 4° Réticence. La réticence est une figure par laquelle on s’interrompt brusquement pour lai
ntaine l’emploie fréquemment. 8° Antithèse. L’antithèse est une figure par laquelle on oppose les pensées aux pensées, p
ure, qu’un moment ? Racine, Andromaque. 10° Interrogation. La figure nommée interrogation a pour but, non pas d’exprim
e en ce lieu ? Racine. 11° Exclamation. L’exclamation est une figure qui exprime les sentiments vifs et passionnés de
les morts, les absents, les objets insensibles ou imaginaires. Cette figure est essentiellement poétique, mais l’art oratoire
11 (1852) Précis de rhétorique
du style se montrent sous trois formes distinctes, qui sont : i" les figures , 2° les splendeurs, 3° les secrets. Section Ire
t : i" les figures, 2° les splendeurs, 3° les secrets. Section Ire. Figures . 2. Les figures sont des tours particuliers do
2° les splendeurs, 3° les secrets. Section Ire. Figures. 2. Les figures sont des tours particuliers donnés aux mots et au
doivent être l’effet du sentiment et des mouvements naturels. 3. Les figures existent dans les mots et dans les pensées. Dans
s mots et dans les pensées. Dans le premier cas, le mot seul forme la figure  ; dans le second, la figure est indépendante de l
Dans le premier cas, le mot seul forme la figure ; dans le second, la figure est indépendante de l’expression. 4. Les figures
 ; dans le second, la figure est indépendante de l’expression. 4. Les figures de mots sont aussi de deux sortes. Elles sont pur
, quand le mot est pris dans une acception détournée, au figuré. I. Figures grammaticales. 5. Il y a neuf figures grammati
n détournée, au figuré. I. Figures grammaticales. 5. Il y a neuf figures grammaticales, qui sont : l’ellipse, le pléonasme
nomatopée. 6. L’ellipse, d’un mot grec qui signifie omission, est une figure par laquelle on supprime un ou plusieurs mots dan
obscurité dans le style. 8. Le pléonasme (plein d’abondance) est une figure qui consiste à se servir de mots inutiles pour le
. 10. La syllepse, qu’on nomme aussi compréhension, synthèse, est une figure par laquelle on fait accorder un mot avec celui a
yons en tous les lieux digne de ma naissance. 12. L’hyperbate est une figure par laquelle on renverse l’ordre naturel des mots
e savant pense et lit, et médite, et copie. 14. La répétition est une figure par laquelle on répète les mots ou les tours de p
imes. 17. L’onomatopée est l’imitation des sons. On a recours à cette figure quand la langue ne fournit pas un terme propre. C
ou de la bouteille, le cri-cri du grillon. L’onomatopée n’est pas une figure , à proprement parler ; c’est l’écho de la nature.
de formes se montrent les ornements du style ? — 2. Qu’est-ce que les figures  ? — 3. Les figures existent-elles dans les mots o
nt les ornements du style ? — 2. Qu’est-ce que les figures ? — 3. Les figures existent-elles dans les mots ou dans les pensées 
es mots ou dans les pensées ?— 4. N’y a-t-il pas aussi deux sortes de figures de mots ?— 5. Combien y a-t-il de figures grammat
il pas aussi deux sortes de figures de mots ?— 5. Combien y a-t-il de figures grammaticales ? Nommez-les. — 6. Qu’est-ce que l’
usion, 15° la Communication, 16° l’Hypallage. 3. La métaphore est une figure qui change la signification d’un mot, à la suite
de l’ordre moral dans l’ordre physique. On donne alors un corps, une figure , à une idée vague. Si je dis : Éléonore est coura
ts leur sens propre, je ne sors point de l’ordre moral, je parle sans figure . Mais si je m’écrie avec admiration : Éléonore !
e m’écrie avec admiration : Éléonore ! c’est une lionne, je donne une figure au courage d’Éléonore ; tous ceux qui m’entendent
ple, ils sont obligés de valoir mieux. 6. La métaphore est encore une figure qui personnifie les passions, comme dans ce vers
hent beaucoup de la métonymie. Comment parvenir à distinguer ces deux figures  ?— 12. Quelles précautions faut-il prendre dans l
ne sorte de comparaison. Toutefois, il ne faut pas confondre ces deux figures . La métaphore unit le plus souvent, dans ses term
dans l’ordre physique seul, il y a toujours comparaison saillante et figure hardie ; la catachrèse, au contraire, ne sort pas
cette plume est fine comme une patte de mouche. 9. La litote est une figure qui paraît affaiblir par l’expression ce qu’on ve
t le trope qui met au présent ce qui devrait être au passé. C’est une figure extrêmement commune dans la conversation et le st
onsiste à dire le contraire de ce qu’on veut faire entendre. C’est la figure qui sert à railler, et son emploi est très fréque
) — Suite des Tropes13. 1. La périphrase ou circonlocution est une figure par laquelle on substitue à l’expression simple d
eproche, soit qu’on veuille adresser un éloge. 6. L’hypallage est une figure qui paraît attribuera certains mots d’une phrase
ieu de enfoncer sa tête dans son chapeau. Il faut être sobre de cette figure , assez commune dans la poésie et dans la langue l
re jusqu’à un certain point aux lois de la grammaire. 7. Les noms des figures , la plupart tirés de la langue grecque, sont diff
t barbares. Les vers suivants résument la signification de toutes les figures dont les noms sont tirés du grec : Figures gramma
ignification de toutes les figures dont les noms sont tirés du grec : Figures grammaticales. L’Ellipse ôte les mots sans nuire
mot à voler son voisin, Le rhéteur le permet si l’on voit le larcin. Figures oratoires. La Prolepse prévient un subtil adversa
périphrase ? — 2. N’avez-vous rien à remarquer sur l’emploi de cette figure  ? — 3. Qu’est-ce que l’allusion ? — 4. Est-ce tou
t-ce que l’hypallage ? — 7. Faites-nous une remarque sur les noms des figures , et mettez en vers français leurs définitions.
et mettez en vers français leurs définitions. (14e Leçon) — III. Figures oratoires14. 1. Les figures oratoires, nommées
rs définitions. (14e Leçon) — III. Figures oratoires14. 1. Les figures oratoires, nommées aussi figures de pensées, sont
III. Figures oratoires14. 1. Les figures oratoires, nommées aussi figures de pensées, sont celles qui sont plus particulièr
sions que les tournures simples et naturelles. 2. On compte vingt-six figures oratoires, savoir : 1° l’Expolition, 2° l’Accumul
on, on apostrophe divers objets pour témoigner sa surprise. Ces trois figures s’emploient dans les mêmes circonstances. 5. La c
s’emploient dans les mêmes circonstances. 5. La communication est une figure par laquelle on semble prendre pour juges ses aud
e ou morale qui termine une composition. 10. La prétermission est une figure par laquelle on semble vouloir passer une chose s
fait ressortir les différences qui existent entre ces deux idées. Ces figures doivent être employées avec ménagement et à propo
exacte, mais seulement rapprochement d’idées qui se fortifient, cette figure prend le nom de contraste. 14. L’antithèse peut e
ithèse subsiste malgré le changement des mots ; dans le troisième, la figure disparaît si les termes sont changés. 15. La comm
rime un désir violent d’obtenir quelque chose. 16. Le serment est une figure qui consiste à ajouter à son affirmation des circ
osopopée : la prosopopée de langage, et la prosopopée d’action. Cette figure exige une extrême réserve, et appartient presque
ment à l’éloquence et à la poésie. Questionnaire. 1. Dites un mot des figures oratoires. — 2. Combien compte-t-on de figures or
e. 1. Dites un mot des figures oratoires. — 2. Combien compte-t-on de figures oratoires ? — 3. Donnez-nous une définition abrég
res oratoires ? — 3. Donnez-nous une définition abrégée de toutes ces figures  ; je me réserve de vous fournir des exemples. Et
rs du style certaines formes majestueuses qui peuvent accompagner les figures , mais qui se produisent souvent sans elles. Elles
nt les interrogations, les répétitions, les apostrophes et toutes les figures vives. Questionnaire. 1. Qu’entendez-vous par spl
endant nombreux par l’emploi des périodes, quelquefois en l’ornant de figures , le plus souvent en conservant les expressions pr
ler de… — La seconde est la transition figurée, qui se cache sous une figure , par exemple, sous la correction, que dis-je ? — 
inégalité choquante. 6. Le style est forcé, quand on emploie mal les figures et qu’on les multiplie sans nécessité ; la pensée
’oreille. 9. Rejeter toute espèce d’ornement, renoncer à l’emploi des figures les plus naturelles, c’est être sec dans l’expres
ant, le triomphe de la métaphore, de la périphrase pittoresque et des figures à effet original, la place naturelle des proverbe
8. Éviter la trop grande simplicité, orner sa pensée par d’heureuses figures et de belles images, rendre ses phrases harmonieu
emploi de la dubitation, de la correction, de la suspension et autres figures exprimant l’embarras. 13. La politesse épistolair
une ressource de plus : c’est l’antithèse ; mais il faut manier cette figure avec talent et variété, pour ne pas tomber dans l
vient froide ; pour la soutenir, on anime son style par de gracieuses figures  ; nulle composition n’y prête davantage. 9. Le di
tendue ; son style précis et serré exclut les périodes et les grandes figures  ; il admet les images, les formes pittoresques, l
s ressources inconnues aux autres genres d’éloquence. Les plus belles figures de pensées, les périodes nombreuses, les splendeu
1. La rime masculine est celle qui se termine par un son plein où ne figure point l’e muet. Ex. : Ardeur, candeur, — vérité,
qu’une licence soit bonne, il faut qu’on puisse la justifier par une figure , parce que dans le cas où la grammaire vous conda
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
Chapitre XXIV. des figures . — figures par rapprochement d’idées opposées
Chapitre XXIV. des figures. —  figures par rapprochement d’idées opposées Observez ic
me tout se lie dans l’esprit humain. Par la comparaison et toutes les figures qui s’y rattachent, nous nous plaisions à rapproc
la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. » Vous savez ce que l’on nomme en logiqu
qui, comme on l’a dit : Hurlent d’effroi de se voir accouplés. Les figures dont il vient d’être question expriment, comme vo
nterne, en quelque sorte, qui mérite notre attention ? Pour que cette figure ajoute au discours de la valeur et de l’énergie,
it la réponse, au lieu de l’attendre, subjection. Analysez toutes ces figures , et vous conclurez que toutes se rattachent à l’i
t le rang que j’assigne à ces formes du discours, mais le nom même de figures que je leur donne. En effet, que la concession, p
t incertain et ne sachiez en vérité quel parti prendre, il n’y a plus figure . L’expression d’un aveu ou d’une hésitation de bo
ression d’un aveu ou d’une hésitation de bonne foi n’est pas plus une figure que celle d’un conseil, d’une demande, d’une plai
Iphigénie. Arcas interroge parce que réellement il ignore : point de figure , emploi forcé de la formule usitée en français po
re résistance ? Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? figure alors ; car toute cette tristesse d’Agamemnon n’e
rts, et qu’il n’y a point de réponse possible à ses questions. Il y a figure quand Massillon, dans le Sermon sur le petit nomb
ue s’il se contentait de la simple affirmation. Il y a double, triple figure , interrogation, communication, délibération, prét
son jupon bigarré de latin… ? etc. Un seul exemple de chacune de ces figures en fera mieux apprécier la nature que toute disse
ance pour attente. 109. Et c’est pourquoi, après avoir retranché des figures toutes les variétés de la description, j’en retra
ous confonde, est une imprécation sans doute, mais n’est pas plus une figure que la formule interrogative : Comment vous porte
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloqu
t plus particulièrement à l’éloquence oratoire. Indépendamment des figures que nous venons de parcourir, et qui appartiennen
tere ». (Pro Arch. nº 15). C’est au barreau principalement que cette figure est d’un grand usage, parce que c’est là qu’il im
s de Cicéron qui n’offre des exemples admirables de l’emploi de cette figure  : j’indiquerai, entre autres, les plaidoyers pour
 ; pour Quintius, n. 5 ; contre Verrès vi, n. 2. La prolepse était la figure favorite de Massillon, et l’une de celles qui con
méritassent plus d’attention et de silence » ? C’est encore à cette figure que les rhéteurs rapportent l’honneur et l’effet
feceritis ». (Pro Lig. nº 24) Nous terminerons ce qui regarde cette figure par ce bel exemple de Massillon, dans son oraison
propose d’inculquer avec le plus de force. C’est à la faveur de cette figure , que Cicéron fait, en passant, un portrait si aff
vi. nº 14). Avec quelle véhémence le même orateur emploie cette même figure , dans cet endroit d’un autre de ses discours ! «
rateurs français ont également bien connu tous les avantages de cette figure , heureusement amenée. Fléchier, par exemple, dans
it-on pas tous les jours là-dessus, dans le siècle » ? De toutes les figures oratoires, dit M. le cardinal Maury, la plus domi
 15, 146 ; — i, nº 21 ; v, nº 160, offrent de beaux exemples de cette figure habilement placée. La véhémence qui caractérise B
ce même me dispense ici d’en citer aucun. Mais l’effet de cette belle figure est peut-être plus sûr et plus frappant encore, q
donc en avoir dit assez, et je m’arrête. Il n’est d’ailleurs guère de figures , parmi celles que je passe sous silence, qui ne r
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
ces règles, comme on a pu le voir dans l’article du gallicisme et des figures de construction ; et dès-lors, ces fautes cessent
peindre la parole et de parler aux yeux, Et par des traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pe
Pyrrhus. On me dira qu’il y a ici une ellipse. Mais qu’il y ait telle figure qu’on voudra, il me suffit que la phrase soit lou
nfants ; et assurément on ne peut pas donner au goût d’un individu la figure d’une personne, quoiqu’en poésie on personnifie l
 ; elles sont comme l’âme et la vie de l’une et de l’autre. Ainsi les figures sont de certains tours de pensées et de paroles,
e beauté, un ornement dans le discours. Cette définition convient aux figures de mots et aux figures de pensées. Les premières
ans le discours. Cette définition convient aux figures de mots et aux figures de pensées. Les premières dépendent tellement des
qui les expriment, que le moindre changement dans ces mots détruit la figure . Les figures de pensées, au contraire, dépendent
iment, que le moindre changement dans ces mots détruit la figure. Les figures de pensées, au contraire, dépendent uniquement de
t de la manière particulière de penser et de sentir ; en sorte que la figure demeure toujours la même, quoiqu’on change les ex
sions. Abner, le brave Abner viendra-t-il nous défendre ? Voilà une figure de mots. Supprimez la répétition du mot Abner, la
? Voilà une figure de mots. Supprimez la répétition du mot Abner, la figure est anéantie. Répondez, cieux et mers, et vous,
néantie. Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez. Voilà une figure de pensées. Changez les expressions, retranchez,
e figure de pensées. Changez les expressions, retranchez, ajoutez, la figure ne subsistera pas moins. I. Des figures de
retranchez, ajoutez, la figure ne subsistera pas moins. I. Des figures de mots, et de celles qui ne sont pas tropes.
e mots, et de celles qui ne sont pas tropes. Il y a deux sortes de figures de mots. Dans celles de la première espèce, les m
première espèce, les mots conservent leur signification propre : ces figures ne consistent donc que dans un certain emploi de
ut bien parler, sans jamais avoir appris les noms particuliers de ces figures . Combien de personnes se servent d’expressions mé
es peuvent tirer de la musique, pour perfectionner leur talent ? Les figures de mots qui ne portent pas le nom de tropes, sont
on, la disjonction, et la périphrase. Répétition. La Répétition, figure propre à exprimer le caractère d’une passion foug
vec grâce les mêmes expressions. Voyez le bel effet que produit cette figure dans cet endroit de la tragédie de Zaïre par Volt
leurs tombeaux, une image de celle de leurs trônes. » II. Des figures de mots qui sont Tropes. Les principales figur
» II. Des figures de mots qui sont Tropes. Les principales figures de mots qu’on nomme tropes, sont la métaphore, l’
ors de l’éloquence et de la poésie. La métaphore en effet est une des figures qui donnent le plus de grâce, de force et de nobl
les Léopards ; la France, par les Lys, etc. On doit rapporter à cette figure ces expressions ; il a du cœur, pour dire il a du
opposé au sens propre et littéral qu’expriment les paroles. Par cette figure on dit tout le contraire de ce qu’on pense, et de
énix des esprits relevés. Il faut être réservé sur l’emploi de cette figure . Elle ne plaît qu’autant qu’elle est enjouée, lég
, est aussi une ironie soutenue. Il faut cependant observer que cette figure doit être sobrement employée dans la Tragédie. L’
une extrême lenteur : elle va comme une tortue. Virgile emploie cette figure , lorsqu’en parlant de l’Amazone Camille a, il dit
pas un sou par victoire. Il faut se servir avec ménagement de cette figure , qui ne doit jamais être trop hardie, et encore m
ais emporter hors des règles et de la justesse. Voilà les principales figures de mots, qu’il est important de connaître d’une m
u’il est important de connaître d’une manière particulière. Quant aux figures de pensées, il y a un si grand rapport entre elle
15 (1839) Manuel pratique de rhétorique
e avouera. La terre pour les habitants qui la peuplent, c’est la même figure que nous avons analysée dans la première phrase.
re valoir, tels qu’une disposition heureuse, les grâces du style, les figures et les mouvements y toutes les précautions nécess
ves. On fait l’analyse oratoire en examinant ce que l’expression, les figures , les passions, ajoutent à la force réelle des pre
, est véhément : l’orateur éclate par un sentiment de douleur, et les figures fortes s’y trouvent réunies. On doit citer aussi
es sortes de style. — Style simple. — Style tempéré. — Style élevé. —  Figures . — Nombre, etc., etc. C’est l’Élocution qui con
t de l’élocution, il faut la considérer 1° dans le style, 2° dans les figures , 3° dans le nombre. Style. Littéralement, le
un sujet grand ou touchant, l’orateur emploie les expressions et les figures propres à la noblesse des pensées, à la hardiesse
trainte, libre, mais sans licence. Mais si le style simple exclut les figures qui ont trop de véhémence ou d’éclat, il admet le
uvements ; de l’autre, à la pompe de l’expression, à la hardiesse des figures , à la richesse des nombres. Tous ces caractères a
ent longtemps à une certaine hauteur, il faut aussi que les mots, les figures et les tours aient une force, une richesse, une d
s et tenera et ita flexibilis Ut sequatur quòcumque torqueas. Des figures . Au propre, et pour les objets physiques, on n
Des figures. Au propre, et pour les objets physiques, on nomme figure la disposition des parties extérieures d’un corps
cet emploi, cet arrangement des mots ou des pensées que nous appelons figures . La nécessité des figures dans le discours est fo
t des mots ou des pensées que nous appelons figures. La nécessité des figures dans le discours est fondée sur la différence des
; et il est de fait que le langage ordinaire devient à chaque instant figures . Il était facile de remarquer l’effet de ce langa
ain nombre de tableaux, qui d’un côté diffèrent par les traits ou les figures qui les caractérisent., et qui, de l’autre doiven
e l’élocution, ce n’est pas assez de reconnaître et de définir chaque figure prise séparément, il faut surtout les considérer
t remarquer en quoi chacune contribue à l’effet total. Division des Figures . Il y a, disent les rhéteurs, des figures de m
et total. Division des Figures. Il y a, disent les rhéteurs, des figures de mots et des figures de pensées : on les appell
s Figures. Il y a, disent les rhéteurs, des figures de mots et des figures de pensées : on les appelle ainsi, parce que dans
es de pensées : on les appelle ainsi, parce que dans les premières la figure disparaît quand on change le mot tandis que, malg
disparaît quand on change le mot tandis que, malgré ce changement, la figure subsiste dans les autres ; quelques-uns aussi div
la figure subsiste dans les autres ; quelques-uns aussi divisent les figures par rapport aux trois fonctions : instruire, plai
aire, émouvoir. Cette division est plus spécieuse que réelle, la même figure est propre aux trois effets, seulement elle est t
férente. Il est plus simple de parler d’abord des tropes, ensuite des figures de mots ou de pensées, en suivant la marche progr
pes sont si communs qu’à peine les remarque-t-on dans le discours. Figures de Mots. Il y a des figures grammaticales, ent
les remarque-t-on dans le discours. Figures de Mots. Il y a des figures grammaticales, entre lesquelles il suffît de rema
donne réellement plus de force à la pensée11. On regarde aussi comme figures de mots ; 1° la répétition qui se présente sous d
econd fuit, tu meurs ! On verra la répétition paraître au nombre des figures de pensées ; par exemple, dans l’énumération rapi
, frappaient, mouraient ensemble. Il est aisé de voir l’effet de ces figures  ; parlons des circonstances où elles sont employé
uppression des mots l’entraîne plus facilement. Quelquefois aussi ces figures ne sont que pour la variété ou la grâce. Figur
quefois aussi ces figures ne sont que pour la variété ou la grâce. Figures de Pensées. Nous les rangeons ici dans l’ordre
tre considérée comme moyen de preuve, mais elle devient une véritable figure , lorsque l’orateur, ne se contentant pas de prése
igoureuse. Dans l’oraison funèbre de Turenne, Fléchier a traité cette figure de deux manières différentes. Pour relever la sag
, la définition prend des tours encore plus libres et plus hardis. Figures d’Énumération. L’énumération, que les rhéteurs
présente de différentes manières, et donne lieu à plusieurs tours et figures . Elle est, selon les sujets, rapide, brillante, p
plus de force en feignant de les passer sous silence. Alors c’est la figure qu’on nomme prétérition. Voltaire l’a employée de
ères et avec des expressions qui en rendent toutes les nuances. Cette figure , en art oratoire, se nomme exposition. On en voit
a pour but d’atténuer l’objection en la prévenant. Le succès de cette figure dépend, en grande partie, des préparations qui l’
a quelque chose de plus pressant. Cicéron a employé trois fois cette figure dans la Milonienne, et toujours d’une manière dif
ouera ce qu’il ne peut nier : voilà la concession. Il n’y a pas là de figure , mais il y en a une et même très-adroite à tourne
t l’éloge ; à plus forte raison si cet aveu tourne à sa gloire. Cette figure a été traitée avec une délicatesse extrême par «
voir sur vous appesanti le faix ? etc. » Suspension. C’est une figure par laquelle l’orateur, pour piquer la curiosité
et lui fait attendre l’idée dont il veut le frapper fortement. Cette figure est d’un grand effet quand elle est bien conduite
la gradation. Il y a aussi suspension dans le style périodique. Cette figure ouvre avec dignité l’oraison funèbre de Turenne.
qu’il penserait ou agirait de telle manière. Cicéron réunit ces deux figures , et force ses juges à avouer que Milon est le sau
mers sans mouiller ses pieds rapides. » Quelques-uns regardent comme figure la périphrase où circonlocution : elle consiste à
du visage, les faits et leurs circonstances. De là plusieurs tours et figures , tels que la topographie12, la prosopographie13,
surpris dans un mouvement irrégulier, etc. » Boileau a traité cette figure d’une manière gracieuse et plaisante dans le Lutr
s aux actions, pour les mieux faire ressortir par l’opposition. Cette figure est brillante, mais sujette à manquer de justesse
la sienne ; mais pour lui, c’est le premier pas de sa course. » Les figures suivantes sont toutes de mouvement. Apostrophe
d’effet ; elle n’est que le commencement d’un mouvement que d’autres figures doivent soutenir et augmenter. On en trouve deux
 » Interrogation et Répétition. L’interrogation, pour être une figure animée, a besoin d’être soutenue par la répétitio
-il infecter l’air qu’on respire en ce lieu ? Gradation. Cette figure est également propre à instruire, à plaire et à t
s titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de f
s de la guerre, était impossible, etc. » Prosopopée. C’est une figure grande et hardie qui ouvre les tombeaux, invoque
e : « Tantæne animis cœlestibus iræ ! etc. » Dubitation. Cette figure peint l’incertitude de l’esprit indécis entre plu
es et empressés d’une âme généreuse ou d’un cœur reconnaissant. Cette figure manque rarement son effet, parce qu’elle est d’un
t tantôt véhément ? — Un exemple de pathétique doux ? Qu’appelle-t-on figures au propre ? — Et dans le discours ? — Comment les
ppelle-t-on figures au propre ? — Et dans le discours ? — Comment les figures se divisent-elles ? — Quand y a-t-il trope ? — Qu
aphore ? — Qu’est-ce que l’allégorie ? — Quelles sont les principales figures de mots ? — Donnez un exemple d’ellipse ? — De pl
 ? — De conjonction ? — De disjonction ? Quelles sont les principales figures de pensées ? — Donnez deux exemples de définition
ition ? — Donnez des exemples d’ironie, de sarcasme ? — Quelle est la figure appelée hyperbole ? — Donnez-en des exemples ? — 
radation ? — Citez un modèle de prosopopée ? — En quoi consiste cette figure  ? — Donnez des exemples de dubitation ? — D’optat
16 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
oudra décrire ; ses paroles le peindront d’une manière frappante, les figures du langage se présenteront en foule à son esprit,
esse des pensées ; 2º le pathétique ; 3º l’application convenable des figures  ; 4º l’usage des tropes et beautés d’expression ;
e échapper quelques traits qui soient au-dessous de la noblesse de la figure principale, du moment où il altère le ton de son
uvres de la nature, et que ce n’est pas en accumulant les tropes, les figures et autres ressources de la rhétorique qu’on peut
e supposition paraît assez satisfaisante pour les beautés de diverses figures , mais si nous voulons appliquer ce principe à d’a
néral plutôt délicates que brillantes. Si du coloris nous passons aux figures qui nous montrent les formes de la beauté plus co
és à l’agrément. Hogarth, dans son Analyse du beau, a observé que les figures terminées par des lignes courbes sont en général
s sommes portés, avec trop de légèreté, à penser que ce qu’on appelle figures du discours sont les principaux ornements du lang
les nations encore grossières, est plein des plus vives images et de figures hyperboliques. L’Amérique nous en offre encore de
d degré de l’art d’écrire. Ces hiéroglyphes consistaient en certaines figures naturelles destinées à peindre non seulement ce q
avons en Europe un genre d’écriture analogue, ce sont les chiffres ou figures arithmétiques, 1, 2, 3, 4, etc., que nous avons e
sont précisément de la même nature que les caractères chinois. Chaque figure marque un objet et exprime le nombre qu’il représ
es, quelle que soit la différence des noms qu’ils aient imposée à ces figures . Mais l’on s’aperçut bientôt de l’imperfection de
e manière plus simple, plus courte et plus facile que ne le ferait la figure même de ces objets. Les sons articulés rappelés à
ue nation se distingue par un style spécial. Les Orientaux aiment les figures fortes et hyperboliques ; les Athéniens, peuple s
ture du langage figuré doit être de rechercher ce que l’on entend par figures du discours. On entend généralement par ces expre
’on peut donner à la phrase, toutes les attitudes du style. Ces mots, figures ou langage figuré, signifient donc que l’on s’élo
r d’introduction à la rhétorique et à la logique. Mais quoique le mot figure signifie déviation de l’expression naturelle, nou
xprimer nos sentiments. Nous avons déjà remarqué que, en général, les figures n’ont pas été inventées dans les écoles, qu’elles
mitifs du langage, et que les hommes les plus illettrés emploient des figures plus hardies que les hommes les plus instruits. L
ssions : les rhéteurs le divisent en général en deux grandes classes, figures de mots et figures de pensées. Les premières sont
rs le divisent en général en deux grandes classes, figures de mots et figures de pensées. Les premières sont appelées tropes, e
telle manière que si vous changez le mot, vous faites disparaître la figure . Ainsi, dans cet exemple, « Achille était un lion
pour exprimer la force jointe à l’audace. La seconde espèce, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont employés da
e les mots sont employés dans leur acception propre et littérale ; la figure consiste alors dans le tour de la pensée, comme d
fait usage, les traduire d’une langue dans une autre, sans altérer la figure . Il est d’ailleurs fort peu important de savoir s
r si nous devons donner à tel mode d’expression le nom de trope ou de figure , pourvu que nous nous ressouvenions que le langag
es. Nous examinerons et nous rechercherons l’origine et la nature des figures  ; mais avant de procéder à cette recherche deux o
gures du discours, parce que la nature et l’usage nous enseignent ces figures  ; mais il n’en résulte pas que les principes soie
chent sous les expressions figurées qui leur donnent de la valeur. La figure sert d’habillement, le sentiment est le corps et
nts pénètre jusqu’au cœur, sans qu’il soit besoin d’avoir recours aux figures  ; il décrit un Argien, qui, loin de sa patrie, to
te espèce, tracé avec le pinceau de la nature, est préférable à mille figures . Ces observations faites, nous allons essayer de
vations faites, nous allons essayer de rendre compte de l’origine des figures , et principalement de celles qui ont quelque infl
ranslatio instituta est inopiæ causa, frequentata delectationis. Les figures sont donc des emprunts par lesquels nous allons c
perdent cette exagération métaphorique pour ne plus conserver que les figures qui font image. De plus, il y a une multitude de
phorique, mais qui néanmoins n’ont pas assez conservé le cachet d’une figure pour imprimer au style un caractère remarquable d
corrects ne doivent jamais, en usant de ces phrases, perdre de vue la figure ou l’allusion qui leur sert de fondement. Ils doi
d’une manière qui ne soit pas en rapport avec leur signification. Les figures sont d’un grand effet dans le style, elles l’enri
ensables en poésie ; elle ne pourrait subsister sans l’assistance des figures . Il existe encore une autre cause de l’innocent p
e encore une autre cause de l’innocent plaisir que nous procurent les figures . C’est de voir deux objets présentés à nos yeux e
sion, nous pouvons toujours exciter l’émotion par l’emploi de quelque figure , et conduire l’imagination à travers une série d’
lore et arrondit les conceptions les plus abstraites. Par l’usage des figures , il présente un miroir à nos yeux, où nous pouvon
ture des noms qui ont été inventés par les rhéteurs pour les diverses figures du langage. Ces détails minutieux offriraient bea
les abus et les erreurs qui sont la suite ordinaire de l’usage de ces figures . Tous les tropes sont fondés sur les relations qu
de choses, ont reçu le nom de métonymie ou transposition. Ce genre de figure est un bel ornement du discours. On peut l’employ
l’on met à la place de l’objet quelque chose de plus ou de moins, la figure est alors appelée synecdoque. Nous disons, tant d
qui sert à donner à la conception plus de force et de vivacité. Cette figure seule est plus fréquente que toutes les autres en
Quoique toute métaphore emporte comparaison, et soit à cet égard une figure de pensée, cependant, comme les expressions qui l
ens figuré, la métaphore est généralement classée parmi les tropes ou figures de mots. Mais pourvu qu’on en conçoive bien la na
’on en conçoive bien la nature, peu importe qu’on lui donne le nom de figure ou de trope. Il faut cependant se garder de la co
i qu’elles sont établies, il serait inexact d’appeler métaphore toute figure sans distinction. Parmi les figures du discours a
inexact d’appeler métaphore toute figure sans distinction. Parmi les figures du discours aucune ne se rapproche davantage de l
seraient impropres dans un discours historique et philosophique. Les figures sont l’habillement du discours ; si elles n’ont p
relative au choix du sujet d’où l’on tire la métaphore et les autres figures . Il n’y a rien dans la nature, dont le nom ne pui
r comment les diverses parties s’accommoderaient, et quelle espèce de figure le tout offrirait lorsque le pinceau l’aurait ret
ut dans l’allégorie. L’objet doit être facilement aperçu à travers la figure employée pour jeter un voile sur lui. L’heureux m
llégorie. De l’hyperbole, de la prosopopée, de l’apostrophe. La figure dont je me propose de traiter d’abord est appelée
eut être considérée quelquefois comme un trope, quelquefois comme une figure de pensée. Ici, il est vrai, la distinction entre
que pour les distinguer. Soit que nous appelions l’hyperbole trope ou figure , il est clair que c’est un mode du discours qui a
e frappant dans l’expression hyperbolique, elle prend le caractère de figure du discours et attire notre attention. Il faut ce
ropension à faire un semblable effort. Aussi l’hyperbole est-elle une figure difficile à conduire ; elle ne doit pas être fréq
e style naturel d’une imagination vive et animée ; mais lorsque cette figure est trop multipliée ou mal placée, elle rend la c
bien plus élevé, et par conséquent rend non seulement excusables les figures les plus hardies, mais souvent même leur donne de
oduite avec sagacité, quelles sont les bornes et les limites de cette figure , je répondrai que je ne puis établir aucune règle
s dit sur l’hyperbole peut paraître suffisant. Nous allons parler des figures qui résident tout entières dans la pensée, et où
où les mots sont placés dans leur sens propre et littéral. Parmi les figures de pensée, la première place est due incontestabl
oses inanimées ; le terme technique qu’on emploie pour désigner cette figure est celui de prosopopée. C’est une figure dont l’
emploie pour désigner cette figure est celui de prosopopée. C’est une figure dont l’usage est fort étendu, et dont le fondemen
ier aspect, et lorsqu’on la considère isolément, elle paraît être une figure de la plus grande hardiesse, et s’approcher de l’
e si peu sensible que le plus humble discours admettrait de pareilles figures sans difficulté. Cette manière de personnifier es
peut-être à plus juste titre à la métaphore. Le second degré de cette figure consiste à introduire un objet inanimé remplissan
ci nous nous élevons davantage, et la prosopopée devient sensible. La figure est alors déterminée par la nature de l’action qu
cidendum hominem ab ipsis porrigitur legibus. (Orat. pro Milone.) La figure est heureuse ; il personnifie les lois qui lui pr
ans le style, et le rendent à la fois vif et vigoureux. Mais si cette figure forme souvent une beauté de la prose, elle est la
ère et le prince des poètes, est-il remarquable dans l’usage de cette figure  ; la guerre, la paix, les dards, les lances, les
ilées. Rac. Il nous reste à parler du degré le plus élevé de cette figure , lorsqu’on introduit des objets inanimés, et qu’o
tte manière, quoique fort naturelle en certaines circonstances, cette figure présente plus de difficulté dans l’exécution. C’e
é dans l’exécution. C’est sans contredit la plus hardie de toutes les figures de rhétorique ; elle n’appartient plus qu’à la pa
ns qu’on lui fait. Cependant toute passion violente fait naître cette figure , l’amour, la colère, l’indignation, même celles q
tation de l’esprit. Les poètes offrent de fréquents exemples de cette figure sublime. Dans Sophocle, imité par La Harpe, Philo
a conduite de la prosopopée ; la première, qu’on ne doit tenter cette figure que lorsqu’on y est pour ainsi dire contraint par
règle est nécessaire, même dans les dernières ramifications de cette figure , et surtout lorsque l’on s’adresse directement à
peller les vêtements qu’il portait. Dans les ouvrages en prose, cette figure doit être employée avec plus de modération ; l’in
le sourire du dédain. Bossuet et Fléchier ont tenté et exécuté cette figure avec chaleur et dignité ; leurs ouvrages sont dig
e fruit paisible de nos victoires. » (Fléchier). L’apostrophe est une figure qui a tant d’analogie avec la précédente, que peu
cours ; elle a tant d’affinité avec la prosopopée, que cette dernière figure est nommée habituellement apostrophe. Cependant l
des êtres insensibles et leur adresser un discours. L’une et l’autre figure est sujette à la même règle ; il faut qu’elle soi
Démosthène sous leur protection. (Cours de litt. liv. II, ch. 3.) Ces figures hardies du discours, ces vigoureuses prosopopées,
de l’antithèse, de l’interrogation ; de l’exclamation, et des autres figures du discours. Sans nous appesantir sur toutes l
s que les rhéteurs ont mentionnées, nous nous bornerons à choisir les figures principales qui se présentent le plus fréquemment
qui complètera ce que nous avons déjà dit sur l’emploi et l’effet des figures . La comparaison ou similitude est celle qui va d’
comparaison ou similitude est celle qui va d’abord m’occuper ; cette figure est fréquemment employée par les poètes et les pr
elle-t-il orationis lumina . Le plaisir que nous fait éprouver cette figure est juste et naturel ; il découle de deux sources
un examen plus circonstancié. La ressemblance forme la base de cette figure  ; mais il ne faut pas prendre ce mot ressemblance
ivement échauffée si le cœur n’est pas agité. La vraie place de cette figure se trouve marquée entre le pathétique et le style
ons, les serpents, en employant, pour éclaircir ces descriptions, des figures tirées des relations habituelles des hommes entre
ts bas et dégradés ; cela ne convient qu’aux sujets burlesques, où la figure n’est introduite que pour rabaisser ou avilir l’o
aisser ou avilir l’objet. Maintenant que nous nous sommes occupés des figures principales du discours, il ne nous reste plus qu
Lege Manilia, où il fait un magnifique éloge de Pompée, emploie cette figure d’une manière heureuse : Cujus adolescentia, ad
de la même étendue. Évitez cependant l’emploi trop fréquent de cette figure  ; l’agrément en est remarquable et saillant ; en
e graver dans la mémoire. Les comparaisons et les antithèses sont des figures qui sont le produit d’une imagination froide ; el
, les interrogations et les exclamations dont je vais parler sont des figures qui appartiennent à la passion ; leur usage est t
e Catilinaire offre l’exemple le plus vif que l’on connaisse de cette figure animée, Quo usque tandem abutere, Catilina, pati
craindre ! Corn. Les interrogations, les exclamations et toutes les figures passionnées du discours font impression sur nous
des marques non équivoques de mélancolie ou de joie empreintes sur sa figure , pour répandre ce sentiment dans toute l’assemblé
ce qui précède que le grand art de l’écrivain, dans l’emploi de cette figure , est d’observer comment la nature exprime l’émoti
ce n’est celui de l’indignation. Il existe encore une autre espèce de figure propre à animer la composition ; c’est celle qui
même la personne qui décrit. Lorsqu’elle est employée avec art, cette figure fait une forte impression sur le lecteur ou l’aud
le a le résultat de toutes tentatives insuffisantes pour exprimer une figure de passion, de jeter du ridicule sur l’auteur en
passion parlent toujours leur langage, elles ne manqueront jamais de figures pour s’exprimer ; mais si vous cherchez à peindre
exprimer ; mais si vous cherchez à peindre une chaleur factice, nulle figure ne pourra dissimuler la fraude ou cacher l’impost
igure ne pourra dissimuler la fraude ou cacher l’imposture. Enfin une figure d’un usage très fréquent chez les orateurs, surto
ous des couleurs très vives soit en bien soit en mal. C’est moins une figure que l’emploi ingénieux de plusieurs figures group
it en mal. C’est moins une figure que l’emploi ingénieux de plusieurs figures groupées pour former un tableau. Elle résulte d’e
profiter de la pente favorable des esprits, et faire usage de quelque figure heureuse pour confirmer notre croyance et échauff
cipales beautés du discours ne dépendent de l’usage des tropes et des figures . La plupart des passages les plus sublimes et les
t en vers, sont exprimés dans le style le plus simple, et sans aucune figure . J’ai donné des exemples de cette vérité. D’un au
ue de clarté et de précision, s’il n’est ni pur ni facile, toutes les figures qu’on emploiera ne le rendront jamais agréable ;
elles déplairont toujours au critique judicieux. En second lieu, les figures pour être agréables doivent naturellement jaillir
on ne doit jamais interrompre l’élan de la pensée pour placer quelque figure . Si on les recherche froidement, si elles sont am
e imagination est languissante, c’est en vain que vous chercherez des figures heureuses. À cela il faut ajouter que lors même q
’imagination crée et que le sujet donne naturellement naissance à des figures , il ne faut pas cependant trop les multiplier. Le
levé de précision, de ses embellissements, tels que cadence musicale, figures , et autres artifices du discours. Ce sont de ces
de son sujet, tous ses termes sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure qu’il emploie, servent à peindre l’objet, qu’il s
écrit. Mais, s’il s’occupe peu de flatter le lecteur par l’emploi des figures , un arrangement harmonieux, et les autres artific
à la conclusion naturelle ; sa cadence est variée et musicale, et ses figures , lorsqu’il en fait usage, sont plutôt courtes et
son vrai caractère. Il peut être riche dans son expression, plein de figures et d’imagination, mais tout coule de source sans
les enfants. Bon raisonnement, si l’éloquence était telle qu’on se la figure  ; ce serait un art méprisable indigne de l’étude
t élégants et polis, mais souvent extraordinairement vifs, animés des figures les plus hardies, et s’élèvent jusqu’au sublime.
uences et de démonstrations fondées sur de solides raisonnements. Les figures dont il use ne sont jamais recherchées, mais jail
p de mémoire, et se livrait ensuite à l’impulsion du moment. Sa belle figure , son noble maintien, tous les avantages extérieur
que prendra l’affaire, et il risquera fréquemment de faire une sotte figure . Il existe, en général, et ce n’est pas sans rais
par la voie d’une sympathie mutuelle, de l’orateur à l’auditoire. Ces figures hardies, qui sont, comme je l’ai remarqué, le lan
rateurs qui, dans leur prononciation, dans leurs gestes et dans leurs figures d’expression, usaient d’un genre bien plus hardi,
puissance de génie ne faudrait-il point aujourd’hui pour donner à ces figures leurs grâces naturelles, et leur faire produire t
sition écrite. Au milieu du torrent de la déclamation, la force de la figure fait impression, l’inexactitude échappe. À l’égar
s’élancer dans des exclamations hardies, et en général se servir des figures les plus passionnées du discours ; mais il faut l
à l’orateur. Mais nous avons déjà traité avec détail de l’emploi des figures , nous y renvoyons le lecteur. Le langage des écri
; la chaleur même qui l’anime lui fait trouver des expressions et des figures qu’il n’aurait pu préparer dans son étude. » San
rs que son langage est simple et naturel ; il peut être animé par des figures vigoureuses et hardies ; mais il n’aura ni parure
e la passion ; chaque auditeur s’aperçoit immédiatement que c’est une figure de rhétorique qui peut lui plaire, mais qui, loin
ne d’exprimer les sentiments ou les mouvements de son cœur ; qu’il se figure par la pensée un débat élevé au milieu d’une conv
17 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
lièrement les chefs-d’œuvre de la prose française. 8. Des principales figures de pensées et de mots. » I. En quoi la poésie
en disant : « La parole animée par les vives images, par les grandes figures , par le transport des passions et par le charme d
hardie dans ses mouvements comme l’inspiration. Elle aime les grandes figures (voy. ce mot), les expressions vives. Elle écarte
Angleterre.) 5° La Comparaison, qu’il ne faut pas confondre avec la figure de pensée qui porte le même nom, établit, comme c
avec la figure de pensée qui porte le même nom, établit, comme cette figure , un rapport entre deux idées : mais ce rapport ne
et dire presque de l’enthymème et du dilemme ce que Dumarsais dit des figures de rhétorique : « qu’il s’en fait plus en un seul
nt, si l’on fait tous les jours des arguments, des lieux communs, des figures , sans le savoir, comme le Bourgeois gentilhomme f
dit-il, qui fait entendre ses vérités en telle manière et sous telles figures qu’il lui plaît, continua de l’instruire, comme i
a noblesse des pensées, la richesse des expressions, la hardiesse des figures , la vivacité des mouvements. C’est cette sorte d’
on que le second. Il admet tous les ornements de l’art, la beauté des figures , l’éclat des métaphores, le brillant des pensées,
lie des grands maîtres anciens et modernes. VIII. Des principales figures de pensées et de mots. Les Figures sont une p
nes. VIII. Des principales figures de pensées et de mots. Les Figures sont une partie très-importante de l’Élocution, e
es. Voici comme les définit Dumarsais, auteur d’un traité complet des figures appelées Tropes : « Qu’est-ce que les figures ?
’un traité complet des figures appelées Tropes : « Qu’est-ce que les figures  ? Ce mot se prend ici lui-même dans un sens figur
e mot se prend ici lui-même dans un sens figuré. C’est une métaphore. Figure , dans le sens propre, est la forme extérieure d’u
e cette propriété générale d’être étendus, ils ont encore chacun leur figure et leur forme particulière, qui fait que chaque c
ation particulière que l’on fait une espèce à part de chaque sorte de figure … Les figures sont donc des manières de parler dis
ulière que l’on fait une espèce à part de chaque sorte de figure… Les figures sont donc des manières de parler distinctement de
eux, s’il eût simplement analysé le nom que les anciens donnaient aux figures . Ils les appelaient tour, physionomie, formes de
ensée ou des mots, manière d’être, extérieur, gestes du discours. Les figures , en effet, ne sont que les tours et les transform
la, — vous ne ferez pas peu. Molière. Ces vers ne contiennent pas de figures  : ils présentent la pensée nue et réduite aux mot
nent au langage et au style un air nouveau, sont ce qu’on appelle les figures . On distingue deux sortes de figures, les figure
veau, sont ce qu’on appelle les figures. On distingue deux sortes de figures , les figures de pensées et les figures de mots. L
qu’on appelle les figures. On distingue deux sortes de figures, les figures de pensées et les figures de mots. Les premières
. On distingue deux sortes de figures, les figures de pensées et les figures de mots. Les premières dépendent uniquement du se
contraire, consistent dans l’emploi des termes : changez les mots, la figure s’évanouit. Quand Bossuet s’écrie : « O rois, con
, ne vantez pas vos victoires ! » (Or. fun. de Louis de Bourbon) , la figure resterait avec des mots différents. Il n’en est p
ssantes les termes primitifs et les signes vulgaires de la pensée, la figure disparaît. Il ne faut pas croire que les figures
ires de la pensée, la figure disparaît. Il ne faut pas croire que les figures soient chose artificielle, et s’éloignent, comme
ordinaire : rien au contraire n’est plus fréquent et plus populaire. Figures de pensées, figures de mots, figures de grammaire
contraire n’est plus fréquent et plus populaire. Figures de pensées, figures de mots, figures de grammaire, toutes se rencontr
plus fréquent et plus populaire. Figures de pensées, figures de mots, figures de grammaire, toutes se rencontrent également dan
par user instinctivement des procédés de l’intelligence : il fait des figures sans le savoir. Plus tard, quand la réflexion s’e
mpruntés au grec par les mathématiques ou les sciences naturelles. I. Figures de pensées. — Les figures de pensées les plus fré
athématiques ou les sciences naturelles. I. Figures de pensées. — Les figures de pensées les plus fréquentes et ensemble les pl
main d’un bourreau ? Corneille, Horace, acte V, sc. iii. Plusieurs figures se rattachent à l’Apostrophe, et n’en sont que de
ue.) La Prosopopée, comme on peut le voir dans ces exemples, est une figure pleine d’éclat et d’éloquence, mais d’un emploi r
iphonême se réduit à une sentence, surtout dans La Fontaine, où cette figure se prête si bien à l’expression de la morale : L
devine combien les orateurs et surtout les poëtes font usage de cette figure . Écoutons Massillon décrire la mort du pécheur :
us forte et plus amère, ou tout au moins plus piquante. C’est une des figures favorites de la passion : Seigneur, dans cet ave
Elle exagère la vérité pour la faire mieux entendre. C’est encore une figure familière à la passion. On connaît la réponse d’A
n sens, ne raisonnaient point mal. Le chien emploie avec le loup une figure analogue : Qu’est-ce là ? lui dit-il. — Rien. — 
une qualité (circonlocution) ; c’est la monnaie du mot propre. Cette figure , dont on a si souvent abusé par système ou par im
.) L’exorde du même discours offre de magnifiques modèles de la même figure . En voici d’un autre caractère. Il aimait les ja
es idées et les mots, et rend la pensée saisissante par le contraste. Figure brillante, quelquefois sublime, elle est, plus qu
la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. » (Ibid., 22, p.110.) « Jugez de l’état
s, non pas les serviteurs qui le suivent : tout seul qu’il est, on se figure autour de lui ses vertus et ses victoires qui l’a
ais pour en marquer les ressemblances et non les contrastes. C’est la figure par excellence de la poésie et souvent aussi de l
oint du Seigneur. » (Bossuet, Oraison funèbre de M. Le Tellier.) Les figures de pensée qui nous restent à passer en revue appa
exprime les idées ou les faits en affectant de les omettre. C’est une figure d’un emploi difficile, et souvent prétentieuse ;
se ses assertions, mais pour en tirer avantage contre elle. C’est une figure qui appartient surtout à la discussion. « J’avou
e, etc. Boileau, Satire V, v. 9. Nous terminons ici cette revue des figures de pensée. Nous nous sommes borné aux plus import
orné aux plus importantes et aux plus utiles, aussi bien que pour les figures de mots. II. Figures de mots. — Il faut distingue
ntes et aux plus utiles, aussi bien que pour les figures de mots. II. Figures de mots. — Il faut distinguer, dans cette seconde
Figures de mots. — Il faut distinguer, dans cette seconde classe, les figures de grammaire, les figures de construction, et les
distinguer, dans cette seconde classe, les figures de grammaire, les figures de construction, et les figures de sens, que l’on
classe, les figures de grammaire, les figures de construction, et les figures de sens, que l’on appelle tropes, parce qu’elles
tropes, parce qu’elles changent et transforment le sens des mots. 1° Figures de Grammaire. — Elles appartiennent beaucoup plus
eux syllabes en une. Contrôlé pour contre-roollé, âge pour aage. 2° Figures de construction. — Ces figures se rapportent à la
pour contre-roollé, âge pour aage. 2° Figures de construction. — Ces figures se rapportent à la grammaire, dont elles modifien
autre. Un critique plein de goût10 a rapporté spirituellement à cette figure des vers bien connus de La Fontaine : Le renard
liv. III, fab. x. Ajoutons, pour mémoire, et parmi beaucoup d’autres figures , la Disjonction, qui supprime les liaisons, les a
Un jeune lis, l’amour de la nature. Athalie, iie chœur. Les autres figures que nous laissons de côté se rattachent à celles
de côté se rattachent à celles que nous avons passées en revue. III. Figures de sens ou Tropes. — Les Tropes, avons-nous dit,
u, second fils de cette princesse, il emploie la même image, avec une figure différente : « Il me semble que je vois encore to
ouvent l’allégorie sous-entend et laisse deviner le sens propre de la figure , sans exprimer ni indiquer aucunement le sujet de
. Variétés de la Métonymie. — 1° Synecdoque (ou extension). — Cette figure , assez usitée pour qu’on en fasse quelquefois une
use.    Id., liv. IX, fab. ii. Buffon conseillait l’emploi de cette figure , quand il recommandait à l’écrivain l’attention à
es de Catilina : Ils ont vécu 11. Au reste, ce trope se rapporte à la figure dépensée appelée Litote, dont nous avons parlé pl
dans la conversation et l’usage commun, les procédés, les formes, les figures employées par les écrivains les plus sublimes et
18 (1873) Principes de rhétorique française
ion indique le ton qu’il faut prendre, le style, les expressions, les figures , les tours de phrase qui doivent donner à la pens
dées ou deux objets. Ce lieu commun ne doit pas être confondu avec la figure qui porte le même nom et qui ne tire du rapproche
ette nuit cruelle    Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure -toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la l
ée ennemie. Cette victoire ajoutait un nouvel éclat aux charmes de sa figure . Il a les traits réguliers, le teint beau et verm
sacré à quelque nymphe ou même au fleuve Achéloüs, à en juger par ces figures et ces statues. Goûte un peu l’air qu’on y respir
es tours de phrase les plus énergiques et les plus significatifs, les figures les plus passionnées telles que l’apostrophe et l
la péroraison sera vif, il comporte les expressions, les tours et les figures les plus passionnés. Troisième partie. Élocut
ormes grammaticales, sur les constructions, enfin sur les principales figures de mots et de pensée. 2° Des observations particu
s titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau… Rien en
umission du chien avec la fierté et la férocité du tigre,   Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau. Malherbe a don
logique, plus il est dangereux de les prodiguer. Leçon XXVII.  Des figures . 1. Des figures et du style figuré. — 2. Usage
t dangereux de les prodiguer. Leçon XXVII.  Des figures. 1. Des figures et du style figuré. — 2. Usage et abus des figure
figures. 1. Des figures et du style figuré. — 2. Usage et abus des figures . — 3. Des différentes espèces de figures. — 4. Rè
guré. — 2. Usage et abus des figures. — 3. Des différentes espèces de figures . — 4. Règles relatives aux figures. 1. Des fig
s. — 3. Des différentes espèces de figures. — 4. Règles relatives aux figures . 1. Des figures et du style figuré. — Déjà l’é
ntes espèces de figures. — 4. Règles relatives aux figures. 1. Des figures et du style figuré. — Déjà l’énumération et l’ana
ins en ont fait usage, et les rhéteurs les ont classés sous le nom de figures , c’est-à-dire de physionomies différentes de la p
-à-dire de physionomies différentes de la pensée et du sentiment. Les figures sont des formes-de style qui ajoutent à l’express
e plus ou moins expressive qu’une autre. Cicéron a dit encore que les figures sont l’expression propre du sentiment dans le dis
rre pouvaient parler ; ils repondraient ; Louis Racine a dit dans une figure très-vive : Répondez, cieux et mers, et vous, te
urtisans versent le poison de la louange. On a quelquefois défini les figures des façons de parler qui s’éloignent de la manièr
il n’y a rien, de plus naturel et de plus, ordinaire que l’emploi des figures . Comme, elles forment le langage de l’imagination
marsais dit avec raison qu’en une heure il se fait à la halle plus de figures qu’en plusieurs jours de réunion académique. Ains
et à la poésie. Toute la difficulté est dans le goût avec lequel lés figures doivent être employées La nature rend les homme
une partie de son enthousiasme     Voltaire. 2. Usage et abus des figures . Le but et l’objet propre des figures est d’augme
oltaire. 2. Usage et abus des figures. Le but et l’objet propre des figures est d’augmenter la force de l’expression soit par
idées et, des sentiments ; il serait donc possible de distinguer les figures en deux genres : celles qui servent à l’agrément,
l’agrément, et celles qui contribuent à la force de l’expression. Les figures donnent au discours la vie et l’animation ; Sénèq
aussi frappante peut être empruntée à la statuaire : le langage sans figures , c’est la statue droite, sans geste et sans infle
uffit de rapprocher ces deux propositions pour sentir ce que vaut une figure mise à propos. C’est par l’image, dit M, de Corm
Mais dans tous les cas, la règle générale est de ne pas prodiguer les figures et de prévenir la fatigue résultant de la monoton
st surtout dans une situation pathétique et violente que l’emploi dés figures d’ornement serait d’une extrême maladresse. Quand
igner ses mots et rechercher des expressions élégantes, Il en est des figures comme des mouvements du visage dans l’orateur : c
u style dont il faut se préoccuper plus que partout dans l’emploi des figures . Que penser d’un poëte qui, à propos du mouvement
suite elles manquent leur effet. Voilà pourquoi Cicéron dit : Toute figure doit être amenée naturellement ; il faut qu’elle
n art, et très-délicat, que la préparation par laquelle on ménage les figures de façon à satisfaire l’esprit par la justesse de
re sous le joug comme les autres. Ainsi, le goût est choqué de cette figure incohérente de Malherbe : Prends la foudre, Loui
pas la foudre. Au contraire, quelle habile préparation de toutes les figures dans les beaux vers d’André Chénier25 : L’épi na
dernière strophe de cette élégie un compliment banal encadré dans une figure ridicule, triste grimace, sourire fardé, tout à c
ir par une chute moins digne du début. 3. Des différentes espèces de figures . — La classification la plus simple et la plus ra
igures. — La classification la plus simple et la plus raisonnable des figures distingue : 1° les mouvements de style qui tienne
les mots de la proposition : c’est ce que les rhéteurs appellent les figures de pensée et les figures de mots,    Ainsi l’inte
on : c’est ce que les rhéteurs appellent les figures de pensée et les figures de mots,    Ainsi l’interrogation est une figure
es de pensée et les figures de mots,    Ainsi l’interrogation est une figure de pensée parce que la figure subsiste quels que
mots,    Ainsi l’interrogation est une figure de pensée parce que la figure subsiste quels que soient les mots qui l’exprimen
la métaphore est donc une ligure de mot. 4. Règles relatives aux     figures . —    Avant d’en venir aux études et aux explicat
relatives au style figuré, les remarques générales que provoquent les figures peuvent être résumées dans les six règles qui sui
e résumées dans les six règles qui suivent : I. Ne pas multiplier les figures qui se nuiraient par leur accumulation. II. Evit
r les figures qui se nuiraient par leur accumulation. II. Eviter les figures de pur ornement dans les passages pathétiques. I
es figures de pur ornement dans les passages pathétiques. III. Toute figure qui manque de naturel nuit plus qu’elle ne sert à
e qui manque de naturel nuit plus qu’elle ne sert à l’effet. IV. Les figures ont besoin d’être soigneusement préparées. V. Pl
. Les figures ont besoin d’être soigneusement préparées. V. Plus les figures sont vives, plus elles ont besoin d’être amenées
us elles ont besoin d’être amenées et mesurées. Leçon XXVIII. Des figures de pensée. 1. Des figures de pensée. — 2. Des
enées et mesurées. Leçon XXVIII. Des figures de pensée. 1. Des figures de pensée. — 2. Des figures qui servent à la clar
XXVIII. Des figures de pensée. 1. Des figures de pensée. — 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement : de la d
n. — 3. Du portrait. — 4. De l’accumulation. — règles relatives à ces figures . 1. Des figures de pensée. — Les figures de pe
. — 4. De l’accumulation. — règles relatives à ces figures. 1. Des figures de pensée. — Les figures de pensée sont les modif
— règles relatives à ces figures. 1. Des figures de pensée. — Les figures de pensée sont les modifications du discours qui
ent le mieux à la définition donnée par Cicéron lorsqu’il appelle les figures des gestes ou des attitudes de l’esprit. Ce sont
de l’âme, d’une façon plus ou moins vive, plus ou moins heureuse. Les figures de pensée sont très-nombreuses et très-diverses ;
qu’elles produisent. A ce point de vue, on distingue trois groupes de figures de pensée : 1° Les figures de pensée destituées à
oint de vue, on distingue trois groupes de figures de pensée : 1° Les figures de pensée destituées à produire la clarté ou à or
es diverses espèces : l’allusion, l’ antithèse et le paradoxe. 2° Les figures de pensée qui se rapportent à la force de l’expre
n, la dubitation, la correction, la licence et la concession. 3° Les figures de pensée qui excitent les passions. Ce sont les
sopopée, l’optation, l’obsécration et l’ imprécation. Chacune de ces figures mérite une mention et une étude spéciale. 2. Des
cune de ces figures mérite une mention et une étude spéciale. 2. Des figures qui servent à la clarté ou à l’ornement ; De la d
t se rattache au lieu commun étudié sous le nom d’énumération et à la figure de pensée qu’on appelle accumulation. En effet le
e ses assassinats. Joas laissé pour mort frappa soudain ma vue, Je me figure encor sa nourrice éperdue, Qui devant les bourrea
ses bras innocents je me sentis presser. 5. Règles relatives à ces figures . — Les exemples nombreux qui précèdent montrent c
nt montrent ce qu’il faut faire et comment il convient d’employer les figures de pensée. L’étude attentive de    ces    beaux  
reux choix des moyens et de leur gradation. Leçon XXIX. Suite des figures de pensée qui servent a la clarté et à l’ornement
. Usage et abus de l’antithèse. — 9. Du paradoxe. — 10. Régles de ces figures . 1. De la comparaison. — La comparaison consis
t la chaleur vivifiante du soleil. L’effet le plus ordinaire de cette figure est de donner plus de vivacité à l’expression ; d
on doit être sobre, c’est-à-dire qu’il faut éviter de prodiguer cette figure qui fatigue vite l’esprit si elle le retient long
ire pour que le rapprochement soit accessible et même frappant. Cette figure se tire de la fable, de l’histoire, des tradition
; enfin une allusion peut être lourde et maladroite. Comme toutes les figures qui ne sont que d’ornement, l’allusion réclame un
rès-délicat. 7. De l’antithèse. — L’antithèse ou le contraste est la figure qui tire de la comparaison de deux objets l’occas
effet théâtral des antithèses, parla facilité que présente pour cette figure la coupe symétrique de notre vers alexandrin, il
juges peu intelligents et peu réfléchis. 10. Règles relatives à ces figures . — Toutes les remarques sur la comparaison, l’all
ans les mots n’a aucune valeur littéraire. VIII. Le paradoxe est une figure , très-difficile à employer ; elle est de mauvais
mauvais goût toutes les fois qu’elle est cherchée. Leçon XXX. Des figures de pensée qui se rapportent a la force de l’expre
de la réticence. — 9. De la prétérition. — 10. Règles relatives à ces figures . 1. De la périphrase 30 — La périphrase ou cir
s. 1. De la périphrase 30 — La périphrase ou circonlocution est la figure qui remplace le mot propre par plusieurs autres m
de ces bois. 2. Usage et abus de la périphrase. — Comme toutes les figures , la périphrase est susceptible de tomber dans le
Dandin un Caton de basse Normandie. Longin a dit: Il n’y a point de figure dont l’usage s’étende plus loin que la périphrase
rtels. Ces exemples suffisent pour faite sentir quelle énergie cette figure peut ajouter à l’expression des sentiments. La gr
celle qui l’avait précédée. 4. De l’hyperbole. — L’hyperbole est la figure qui consiste à dire plus que la réalité, à dépass
émisme, indiquant par ces mots le caractère d’urbanité propre à cette figure . La Fontaine a réuni l’atténuation et l’astéisme
nie ou antiphrase est une contrevérité ; c’est, comme l’astéisme, une figure qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pens
le nez si écrasé qu’il est presque impossible de les plaindre. Cette figure convient également à l’expression de l’enjouement
rs content 32 : ce mot dit La Harpe, est le sublime de la rage. Cette figure doit être employée avec une extrême mesure : l’en
ux les tristes images de la religion et de la patrie éplorées. Cette figure à l’avantage de prévenir le reproche de longueur,
le degré d’importance qu’elles méritent. 10. Règles relatives à ces figures . — Toutes ces façons diverses d’exprimer la pensé
ou descendante par degrés ménagés avec soin. IV. L’hyperbole est une figure dangereuse dont l’exagération conduit au ridicule
des détails accessoires, et fie renouveler Leçon XXXI. Suite des figures qui se rapportent a la force de l’expression.
 7. De la licence. — 8. De la correction. — 9. Régles relatives a ces figures . 1. De l’interrogation. — L’interrogation prés
, afin de provoquer une attention plus vive et plus passionnée. Cette figure est naturelle à l’indignation et à la douleur ; e
communiquer. Il ne faut pas confondre le tour interrogatif34 avec la figure de l’interrogation. Fléchier aurait pu dire, à pr
une allure plus vive à la proposition ; mais il ne constitue pas une figure . Au contraire, quand Massillon, pressé par la cra
s merveilles Sans ébranler ton cœur frapperont tes oreilles ? Quelle figure convient mieux à l’impétueux Achille répondant au
oi us que l’homme en a connu l’usage ? L’interrogation s’associe aux figures les plus passionnées, l’exclamation et l’apostrop
veloppée. 3. De la prolepse. — La prolepse ou antéoccupation est une figure qui est surtout propre à la réfutation elle consi
je d’un style affreux Distillé sur sa vie un venin dangereux ? Cette figure est excellente, parce que, dans la discussion, un
ctime obéissante, Tendre au fer de Calchas une tête innocente. Cette figure a l’avantage de désarmer un adversaire irrité don
vaut mieux encore, sa bonté. V. Cousin. 9. Règles relatives à ces figures . — Bien que l’emploi de ces figures s’apprenne su
usin. 9. Règles relatives à ces figures. — Bien que l’emploi de ces figures s’apprenne surtout, par l’étude, la méditation et
à la pensée la vivacité piquante des contrastes. Leçon XXXII. Des figures de pensée qui expriment la passion. 1. De l’ex
et de l’optation. — 8. De l’imprécation. — 9. Régles relatives a ces figures . . De l’exclamation. — Bien qu’en réalité toute
a ces figures. . De l’exclamation. — Bien qu’en réalité toutes les figures puissent servir à manifester les mouvements les p
puissiez-vous seulement reconnaître la justice de nos armes ! Cette figure très-vive et très-passionnée donne un mouvement d
une des plus audacieuses    et    des    plus saisissantes parmi les figures de pensée. 4. De la prosopopée. — La prosopopée,
pour le désabuser. De cette illusion de l’imagination égarée naît la figure qui anime les objets inanimés jusqu’à leur prêter
incipe de la soumission aux lois empruntent à cette belle et poétique figure  ! Jérémie a vu le glaive du Seigneur s’enivrer du
le à tous ceux qu’on fait parler, et c’est la première règle de cette figure . Le dialogisme s’emploie encore sous forme de su
optation dans son fameux discours sur la banqueroute, en adaptant ces figures aux exigences légitimes du goût moderne : Je sup
écations d’Athalie36. Ces exemples prouvent combien l’emploi de cette figure serait déplacé dans un ouvrage écrit et avec quel
des préjugés en balance avec la patrie ! 9. Règles relatives à ces figures . — Toutes les observations qui précèdent sont rés
ace des portraits et des caractères. Toutes les règles relatives aux figures ‘sont dominées "par cette observation générale qu
ssède que du soin de plaire par le choix des mots et des pensées. Les figures sortiront donc du sujet ; employées avec mesure,
nt des prières instantes et passionnées. VIII. L’imprécation est une figure très-forte qui ne convient guère qu’à la poésie t
’euphémisme. — 10. Règles relatives aux tropes. . Des tropes. — Les figures de mots ont pour caractère distinctif que, le mot
igures de mots ont pour caractère distinctif que, le mot supprimé, la figure disparaît, tandis que, même après le changement d
figure disparaît, tandis que, même après le changement des mots, les figures de pensée persistent encore. Les plus frappantes
ensée persistent encore. Les plus frappantes et les plus communes des figures de mots sont les tropes. Ce nom, qui signifie en
ts sont les tropes. Ce nom, qui signifie en grec tourner, désigne une figure qui détourne un mot de son acception usuelle. Ain
ds, On n’y peut plus rentrer dès qu’on en est dehors. Boileau. Cette figure est si bien dans les habitudes naturelles de l’es
éan s’emporte ou se calme. 3. Usage et abus des métaphores. — Cette figure donne aux choses spirituelles le mouvement des ch
eau, le plus riche, le plus usité de tous les tropes. C’est par cette figure que le style s’embellit et se colore : c’est par
gts de rose, aux doigts de pourpre, aux doigts rouges. De toutes les figures la métaphore est celle dont l’abus atteste le mie
eon, la volatile malheureuse. Sous cette forme, la synecdoque est une figure précieuse pour le style élevé, puisqu’en substitu
désigne sous le nom d’antonomase c’est-à-dire substitution de mot, la figure qui substitue le nom commun au nom propre ou réci
ur ils ont été tués.    Ces deux tropes ne sont que des formes de la figure de pensée étudiée sous le nom d’ironie, litote, a
est que l’usage est seul juge souverain de la convenance de certaines figures . — Ainsi, tandis qu’on dit bien cent, voiles pour
le style élevé use des termes les plus généraux. VI. l’emploi de ces figures doit être subordonné aux usages de la langue.
es doit être subordonné aux usages de la langue. Leçon XXXIV. Des   figures de mots. 1. Des figures de mots. — 2. Des figu
usages de la langue. Leçon XXXIV. Des  figures de mots. 1. Des figures de mots. — 2. Des figures de grammaire : de l’ell
eçon XXXIV. Des  figures de mots. 1. Des figures de mots. — 2. Des figures de grammaire : de l’ellipse. — 3. Du pléonasme. —
— 3. Du pléonasme. — 4. De l’inversion. — 5. De la syllepse. — 6. Des figures oratoires : de la répétition. — 7. De la     disj
on. — 7. De la     disjonction. — 8. De l’apposition. — 9. Des autres figures . — 10. Règles. — 11. Résumé sur les figures de mo
position. — 9. Des autres figures. — 10. Règles. — 11. Résumé sur les figures de mots. — 12. Emploi journalier de toutes les fi
Résumé sur les figures de mots. — 12. Emploi journalier de toutes les figures . 1. Des figures de mots. — Les ligures de mots
res de mots. — 12. Emploi journalier de toutes les figures. 1. Des figures de mots. — Les ligures de mots qui ne sont pas de
-mêmes ; alors changer les mots ou la construction, c’est détruire la figure . Ainsi, à la place du pléonasme et de la répétiti
qu’on appelle vu.... Mettez simplement : je l’ai vu, il n’y a plus de figure . De même au lieu de ce vers de Corneille : Tombe
venge ! Ecrivez : Que le ciel tombe sur moi, et vous détruisez cette figure de mots qu’on appelle inversion. 2. Des figures
vous détruisez cette figure de mots qu’on appelle inversion. 2. Des figures de grammaire : De l’ellipse. — On distingue parmi
2. Des figures de grammaire : De l’ellipse. — On distingue parmi les figures de mots : 1° celles qui résultent d’un changement
s qui résultent d’un changement dans l’ordre grammatical, ce sont les figures de grammaire ou de construction et 2° les figures
atical, ce sont les figures de grammaire ou de construction et 2° les figures oratoires qui ne changent rien à la régularité du
toires qui ne changent rien à la régularité du langage. Il y a quatre figures de grammaire principales qui sont l’ellipse, le p
ssements, malins ; son silence, criminel. A plus forte raison, cette figure est-elle employée par les poëtes, à titre de lice
é grammaticale qui produit quelque obscurité. C’est l’écueil de cette figure , et il est impossible de fixer à cet égard aucune
ellipses autorisées par de grands exemples. 3. Du pléonasme. — Cette figure tout au contraire de l’ellipse ajoute des mots qu
nvient à une passion vive : Je l’ai vu de mes propres yeux. C’est une figure qui se confond presque avec la répétition et s’as
ont au lieu d’elle et ne se tairont pas. 4. De l’inversion. — Cette figure consiste à renverser l’ordre grammatical des mots
nstruction logique. En effet, l’inversion n’est ni une licence ni une figure pour les langues synthétiques comme le grec, le l
s les plus charmantes. » J. J. Rousseau. Il n’est peut-être pas de figure après là métaphore don l’abus offre un plus trist
u début et à la fin des propositions38. On peut encore désigner comme figure de mots, l’enalage ou changement de temps qui sub
oigne.    Fléchier. 5. De la syllepse. — La syllepse est    une     figure    qui substitue l’accord logique à l’accord gram
n mot à l’idée plutôt qu’au mot qui représente cette idée ; c’est une figure assez rare en prose. Bossuet a dit : Quand le pe
er, Le ciel dans tous fûtes pleurs ne m’entend point nommer. 6. Des figures oratoires : De la répétition. — Les figures orato
nd point nommer. 6. Des figures oratoires : De la répétition. — Les figures oratoires ne dérogent en rien aux règles do la gr
plus usitées sont la    la    et l’apposition. La Répétition est la figure qui, pour appeler l’attention sur une idée, un ob
n, que je fasse Une si pauvre chère ! 7. De la disjonction. — Cette figure , pour donner plus de rapidité à l’expression, sup
es sujets dont je veux vous entretenir. 8. De l’apposition. — Cette figure consiste dans l’emploi de substantifs à titre d’a
de l’ouvrier me frappe davantage. L. Racine. L’apposition est une figure qui, par cela seul qu’elle change le rôle du subs
bane, Demeure hospitalière, humble et chaste maison. 9. Des autres figures de mots. — Bien que cette énumération et cette an
es figures de mots. — Bien que cette énumération et cette analyse des figures ait pu paraître longue ; elle n’est cependant qu’
é des noms différents à toutes les modifications les plus simples des figures principales de pensée et de mots. 10. Règles rel
figures principales de pensée et de mots. 10. Règles relatives à ces figures . — De cette étude on peut conclure les six règles
’apposition ne convient guère qu’au style élevé. 11. Résumé sur les figures de mots. — De ce que l’étude des figures peut gag
élevé. 11. Résumé sur les figures de mots. — De ce que l’étude des figures peut gagner à être débarrassée du luxe des explic
nent, et lui font de cette distraction rapide un nouveau plaisir. Les figures qui naissent de la combinaison des mots servent a
rnements du spectacle, mais elles brillent entre tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le discours,
des rhéteurs, bien loin de les dédaigner. 12. Emploi journalier des figures . — D’ailleurs, ce ne sont pas seulement les écriv
ne sont pas seulement les écrivains qui ont l’occasion d’employer les figures , même les plus vives ; à l’appui du mot bien conn
mé de locutions populaires, et où se trouvent réunies les principales figures , assez naturellement amenées. Ce morceau peut ser
ons les peintres qui ne joignent jamais des attitudes de Callot à des figures de Raphaël.    Voltaire. C’est donc sur l’observ
esse, la finesse, il admet tous les ornements de l’art, la beauté des figures , l’éclat des métaphores, le brillant des pensées,
phrases coupées sans symétrie ; beaucoup de réserve dans l’emploi des figures  ; peu de hardiesse dans les tours, rien qui frapp
le s’ignore elle-même. V. Le style simple exclut les métaphores, lès figures trop vives et la préoccupation du nombre oratoire
ce des expressions, noblesse du dessin, éclat du coloris, majesté des figures , beauté des images ; rien n’est trop grand, rien
mise à un. rhythme rigoureux. La vivacité des images, la grandeur des figures , l’ardeur des passions sont les caractères moraux
e la langue du poëte ; la périphrase, l’ellipse, l’inversion sont ses figures de mots les plus familières ; la métaphore, l’hyp
osopopée, c’est-à-dire les plus fortes et les plus- hardies parmi les figures de pensée, sont toutes de son ressort. Cependant
us déplacé que de parler de physique poétiquement et de prodiguer les figures , les ornements, quand il ne faut que méthode, cla
   a sa langue et sa syntaxe. III. Les tours, les constructions, les figures les plus expressives, sont du ressort de la poési
rgique volubilité de la phrase. Enfin, dans le ton propre aux grandes figures de l’éloquence, si c’est l’indignation que l’orat
s et de demi-tons, qui soutient et fait ressortir les mouvements, les figures et les couleurs du discours. 4. Du Geste et de
le soin de lui fournir à propos les mots, les tours, les images, les figures et les mouvements, etc. Dans cette situation, le
éduit notre vanité ? Les Ecritures ne sont-elles pas pleines de mille figures touchantes sur cette vérité ? Les paroles mêmes d
ntérêt dramatique par la progression des idées, des sentiments et des figures du aigle. Leçon XLIX. Compositions morales et
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
Chapitre XXIII. des figures . — tropes d’invention et tropes d’usage Nous a
invention et tropes d’usage Nous avons fait observer que certaines figures entrent tellement dans les habitudes du discours,
r, en parlant ou en écrivant, et qui n’en sont pourtant pas moins des figures  : il est enflammé de courroux ; lisez Cicéron ; d
s signalées plus haut, il est bien évident que ce ne sont plus là des figures de domaine public, dont on ne doit tenir aucun co
ttement raison de ce fait, qui tient à la nature même des différentes figures que je viens de nommer. Remarquons d’abord que le
ut ce que j’ai dit de la synecdoque prouve qu’il y faut comprendre la figure qu’on a souvent appelée antonomase, qui substitue
une insupportable monotonie. Je rattacherais plutôt à la métonymie la figure qu’on nomme métalepse. Et, en effet, la métalepse
pondance, qui est celui de la métonymie. La différence entre les deux figures , c’est que la métonymie ne consiste que dans un m
ère thébaine… etc. Avec M. Fontanier, je rattacherais encore à cette figure le tour par lequel le poëte, au lieu de raconter
s un sens imitatif, extensif, abusif. De tous ceux qui ont traité des figures , M. Fontanier a le mieux développé la théorie de
une feuille de papier, les ailes d’un moulin, un mérite éclatant, les figures du discours, un cheval ferré d’argent, etc. Vous
ait si c’était lui qui se trompait ou la renommée. » La litote est la figure favorite de la modestie et de la prévention, comm
ntraire de ce qu’elle veut dire. Tous les exemples donnés de ces deux figures prouvent qu’elles rentrent l’une et l’autre dans
la langue sont les seuls maîtres dans l’emploi de ces trois dernières figures . 105. Traité de la manière d’apprendre les lan
20 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
nobles, aux pensées fortes et aux pensées sublimes ; il se nourrit de figures brillantes, de tours pompeux ; il est l'âme de ce
re humain est sourd quand on ne lui plaît pas. (Boufflers.) Des figures . Les figures sont des pensées ou des expressio
urd quand on ne lui plaît pas. (Boufflers.) Des figures. Les figures sont des pensées ou des expressions figurées qui
ent le discours ou qui lui donnent de la force. Il y a deux sortes de figures  : les figures de pensées et les figures de mots.
s ou qui lui donnent de la force. Il y a deux sortes de figures : les figures de pensées et les figures de mots. Des figure
force. Il y a deux sortes de figures : les figures de pensées et les figures de mots. Des figures de pensées. Les figu
s de figures : les figures de pensées et les figures de mots. Des figures de pensées. Les figures de pensées sont certa
e pensées et les figures de mots. Des figures de pensées. Les figures de pensées sont certains tours qui donnent de la
laquelle on s'adresse directement à un objet animé ou inanimé : cette figure est propre à passer brusquement d'une idée à une
r seul dans les maux que tu vois. (Fénelon.) 7° L'imprécation est une figure où l'orateur, indigné ou maîtrisé par son sujet,
oi roule ici ses pas impérieux, prouve quel ridicule l'abus de cette figure peut apporter dans le discours. 13° L'antithèse o
end par une pensée qu'ils n'avaient pas prévue. Bossuet emploie cette figure dans l'oraison funèbre de la reine d'Angleterre :
faire. (Voyez l'exemple cité pour la subjection). 22° La correction. figure par laquelle l'orateur se reprend lui-même, pour
ne doit pas lui être accordé. On trouve partout des exemples de cette figure , qui est d'un grand usage. 24° L'épiphonème est u
qui la termine : Qu'un ami véritable est une douce chose ! Des figures de mots. Les figures de mots sont des assembla
ami véritable est une douce chose ! Des figures de mots. Les figures de mots sont des assemblages de mots qui donnent
mots on les nomme tropes. Remarque. — Si l'on change les mots, les figures de mots cessent, parce qu'elles ne sont que le vê
ce qu'elles ne sont que le vêtement, la parure des pensées ; mais les figures de pensées restent toujours. Nous avons dû parler
de pensées restent toujours. Nous avons dû parler des pensées et des figures de pensées avant de parler des figures de mots.
s dû parler des pensées et des figures de pensées avant de parler des figures de mots. Des tropes. On dit : cent voiles,
les Euménides (douces, bienfaisantes), pour les Furies, etc. Des figures de mots proprement dites. Les figures de mots
our les Furies, etc. Des figures de mots proprement dites. Les figures de mots proprement dites, sont l'ellipse, le pléo
iles du temps la tristesse s'envole. La poésie emploie souvent cette figure , et la prose poétique peut l'admettre quelquefois
sont les ouvrages qui réclament le style sublime ? Qu'est-ce que les figures  ? Combien distingue-t-on de sortes de figures ?
ime ? Qu'est-ce que les figures ? Combien distingue-t-on de sortes de figures  ? Qu'est-ce que les figures de pensées ? Combien
es ? Combien distingue-t-on de sortes de figures ? Qu'est-ce que les figures de pensées ? Combien distingue-t-on de figures de
s ? Qu'est-ce que les figures de pensées ? Combien distingue-t-on de figures de pensées ? Qu'est-ce que l'interrogation, la su
'interrogation, la subjection, l'apostrophe, etc. ? Qu'est-ce que les figures de mots ? Pourquoi avons-nous parlé des figures d
. ? Qu'est-ce que les figures de mots ? Pourquoi avons-nous parlé des figures de pensées avant de parler des figures de mots ?
Pourquoi avons-nous parlé des figures de pensées avant de parler des figures de mots ? Quels sont les principaux tropes qu'emp
la métaphore, de l'allégorie, de la catachrèse, etc. ? Quels sont les figures de mots proproment dits ? Quelle est la fonction
iand.) Quel que soit le sujet que l'on traite, quelles que soient les figures que l'on emploie, il faut toujours être pur et co
ai, naïf selon le sujet. Le style épistolaire admet quelques-unes des figures de pensées et quelques-unes des figures de mots :
laire admet quelques-unes des figures de pensées et quelques-unes des figures de mots : les suspensions, les interrogations et
interrogations et les métaphores n'y sont point déplacées, quand ces figures conviennent au sujet, que l'on ne voit pas commen
omettent encore un doux avenir, tandis que la beauté des traits de la figure passe vite, et que les biens de la fortune s'épui
nnements vrais et naturels. Il se nourrit d'expressions hardies et de figures brillantes, mais il ne doit être ni guindé ni dif
aits et parallèles. Un portrait est la description du corps, de la figure , etc. d'une personne. Si cette description a pour
avant le participe. 1. L'hyperbole peut aussi être classée parmi les figures de mots, et il en est de même de la litote, de la
21 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
erra en quoi ils différent. Article I. Du Style sublime et des Figures qui lui sont propres. Le Style sublime déploi
et la pompe des expressions, la vivacité des tours, la hardiesse des figures , la beauté frappante des comparaisons, la force e
ù vos noms, où vous-mêmes Dans l’éternelle nuit serez ensevelis. Les figures touchantes ou propres aux passions, celles qui co
opée, une des plus vives, des plus magnifiques et des plus brillantes figures de l’éloquence et de la poésie, fait parler tous
ors. Jean-Jacques Rousseau s’est servi bien avantageusement de cette figure dans son Discours sur les Lettres. Voici ce beau
r. On a pu juger par tous ces exemples, que l’apostrophe est une des figures les plus propres à exciter les passions, à remuer
consiste dans une délibération sur ce qu’on doit dire ou faire. Cette figure est bien propre à exprimer les mouvements d’une â
qui reste à mes ennuis. Interrogation. L’Interrogation est une figure , par laquelle on parle en forme de question. Elle
t le nom de Dieu » ? On se sert encore très avantageusement de cette figure , pour exprimer toutes les passions vives. C’est c
qu’on respire en ce lieu ? Imprécation. L’Imprécation est une figure par laquelle on souhaite du mal à quelqu’un. Elle
dence et d’erreur, De la chute des Rois funeste avant-coureur. Cette figure est le plus souvent l’expression de la colère et
use et mourir de plaisir ! Déprécation. La Déprécation est une figure , par laquelle on a recours aux prières, aux larme
seule à toi, Ne me rebute pas. Réticence. La Réticence est une figure , par laquelle on interrompt son discours pour pas
urera pas une autre fois impuni. » On voit un autre exemple de cette figure dans la tragédie d’Athalie, lorsque cette Princes
ur, me défend de poursuivre. Suspension. La Suspension est une figure , par laquelle, pour piquer la curiosité du Lecteu
récompense. » Les Poètes dramatiques font un fréquent usage de cette figure . On en trouve de beaux exemples dans la troisième
ine Jocaste, dont il était devenu l’époux, est sa mère. Quoique cette figure soit particulièrement propre au style sublime, il
Le style sublime ne peut se montrer que sous le pompeux appareil des figures les plus brillantes et les plus magnifiques. Le s
ux qui viennent après nous. Ainsi les âges se renouvellent ; ainsi la figure du monde change sans cesse ; ainsi les morts et l
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
Chapitre XXV. des figures . — figures par développement et par abréviation
Chapitre XXV. des figures. —  figures par développement et par abréviation Le rappro
s semblables ou opposées est assurément la source la plus féconde des figures du style, mais nous avons dit qu’elle n’était pas
nique Dieu. Subdivision inutile, à mon avis. J’en dis autant des deux figures proposées par M. Fontanier, la paraphrase et l’ép
s psaumes, paraphrase d’un article de loi, etc., ce n’est plus là une figure de rhétorique, c’est un commentaire plus ou moins
ressions. C’est en ce sens que Napoléon disait à Sainte-Hélène : « La figure de rhétorique la plus éloquente est la répétition
précision. Il me suffira donc d’ajouter ici quelques lignes sur cette figure dont j’ai fait le terme générique de toutes celle
ût et de la sagacité. Le même rhéteur ajoute au pléonasme deux autres figures , l’apposition et l’explétion. C’est trop subdivis
st trop subdiviser. Je ne vois pas la nécessité de mettre au rang des figures quelques substantifs employés au lieu d’adjectifs
ions, communes à toutes les langues. Comme nous venons d’admettre des figures par lesquelles l’idée acquiert de la force en se
le représenter régulièrement113. Quelques-uns joignent à l’ellipse la figure que l’on remarque dans les phrases latines suivan
adoucie ? Enfin, on peut rattacher au pléonasme et à l’ellipse deux figures , la conjonction et la disjonction, que je mention
nismes, de germanismes, etc. Rangera-t-on toutes ces formes parmi les figures  ? C’est augmenter inutilement une nomenclature dé
23 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
qu’à condition que chaque phrase en particulier sera bien faite. Les figures n’y sont pas présentées sous leur vrai jour ; et
uxe des expressions, emprunte de la poésie ses images brillantes, ses figures hardies et presque son harmonie : c’est celle de
our ou contre la chose ou la personne dont on parle. On émeut par des figures véhémentes, par des mouvemens passionnés, rapides
e rapportent toutes les autres. Car les expressions, les pensées, les figures et toutes les autres sortes d’ornemens, viennent
e l’orateur à ceux qui l’écoutent. C’est là que sont bien placées les figures hardies, la véhémence des pensées ; ces expressio
t la noblesse des sentimens et du style, la vivacité des tours et des figures  ; enfin, le talent merveilleux de mettre dans tou
, n. 113.) C’est toujours la main, il n’y a de différence que dans la figure qu’elle prend. L’orateur ne peut donc se passer d
iques faites pour prévenir et attacher l’auditeur, il faut placer une figure noble et expressive, le charme d’une voix affectu
et l’action. La première approprie les expressions, les tours et les figures aux pensées et aux sentimens ; la seconde ajoute
impétueux, brûlans. Les tours animés, les expressions énergiques, les figures hardies, les images attendrissantes couleront de
simuler quelques parties d’une narration qui se prolonge, tels que la figure appelée prétérition, par laquelle on dit tout, en
é du sujet, un style simple en apparence, mais plein d’élégance ; des figures qui n’aient rien de poétique, rien de hardi ; une
argumens qu’on y emploie se tirent des mêmes lieux : pensées, style, figures , tout est égal en l’une et en l’autre. Moyens de
dresse qu’Aristote n’a pas comptés. Les comparaisons, les images, les figures de toute espèce, la pompe de l’élocution, l’air d
marquer par l’éclat, la force, la grandeur des termes, des tours, des figures  : le tempéré tient le milieu entre les deux ; plu
des pensées brillantes, à arrondir des périodes, à entasser de vaines figures  ? D’un autre côté, lui pardonnerait-on d’employer
toute la pompe. Pensées ingénieuses, expressions brillantes, tours et figures agréables, métaphores hardies, arrangement nombre
à l’âme des secousses différentes, qui se marquent au dehors par des figures , ou, ce qui est la même chose, par des traits par
ui attire, qui remplit l’âme d’un sentiment doux ; les grâces dans la figure , dans l’action, dans les discours, dépendent de c
ion ? parce que l’artiste a saisi le double rapport de la pose de ses figures avec la nature et avec notre nature ; parce qu’el
ur lui ? On les trouve dans les tours, dans les mouvemens et dans les figures . § I. Des Tours. Ce qu’on entend par tour
s qui la composent. Il y a des tours que les grammairiens ont appelés figures de diction, tels que l’ellipse, le pléonasme, la
et l’accomplissement à la fin de la phrase. Longin remarque que cette figure est propre à exprimer le trouble des passions ; e
de se passionner et de vouloir passionner son lecteur. § III. Des figures . Ce que les rhéteurs ont appelé figures n’est
on lecteur. § III. Des figures. Ce que les rhéteurs ont appelé figures n’est autre chose que ce que nous venons de nomme
ce que nous venons de nommer tours et mouvemens. Ce qu’on entend par figures . Les Grecs avaient nommé ces figures σχήματα, ex
mouvemens. Ce qu’on entend par figures. Les Grecs avaient nommé ces figures σχήματα, expression qui répond au mot latin habit
ur maintien, etc. Ainsi, dans l’origine, les rhéteurs ont entendu par figures , les différentes manières de présenter ses idées,
ment dans le langage des hommes. Quelques auteurs ont avancé que les figures sont des façons de parler qui s’éloignent de la m
r il n’y a rien de si naturel, de si ordinaire, de si commun, que les figures dans le langage des hommes. L’auteur des Tropes o
avant lui, qu’il se fait, dans un jour de marché à la halle, plus de figures qu’en plusieurs jours d’assemblées académiques. I
rs d’assemblées académiques. Il n’est pas besoin d’art pour faire des figures de rhétorique. Les discours les plus ordinaires e
à un homme du peuple en dispute avec sa femme. (Élém. de Litt., art. figures .) Effet qu’elles produisent. Les figures, par
me. (Élém. de Litt., art. figures.) Effet qu’elles produisent. Les figures , par la manière dont elles expriment la pensée, y
e. L’expression simple se borne à présenter la pensée toute nue : les figures lui donnent une espèce de vêtement qui la pare, l
t la profondeur des abîmes, oseras-tu la pénétrer ? » J’introduis une figure dans la phrase, et je ne rends pas la pensée seul
un pré, le séjour du frais, la patrie des zéphirs ? De cet usage des figures , naît ce qu’on appelle le style figuré. Les figur
De cet usage des figures, naît ce qu’on appelle le style figuré. Les figures , en exprimant le sentiment dans celui qui parle,
Affectus nihil magis ducit. (Quint., l. IX, c. 1.) Deux sortes de figures . Les rhéteurs distinguent les figures de mots, e
l. IX, c. 1.) Deux sortes de figures. Les rhéteurs distinguent les figures de mots, et les figures de pensées. Figures de m
tes de figures. Les rhéteurs distinguent les figures de mots, et les figures de pensées. Figures de mots. Les figures de mot
rhéteurs distinguent les figures de mots, et les figures de pensées. Figures de mots. Les figures de mots sont celles qui tie
es figures de mots, et les figures de pensées. Figures de mots. Les figures de mots sont celles qui tiennent uniquement aux m
ment aux mots qu’on emploie, tellement que si vous changez le mot, la figure périt. Figures de pensées. Les figures de pensé
u’on emploie, tellement que si vous changez le mot, la figure périt. Figures de pensées. Les figures de pensées, au contraire
ue si vous changez le mot, la figure périt. Figures de pensées. Les figures de pensées, au contraire, subsistent indépendamme
uniquement dans le tour donné à la pensée. Il y a plusieurs sortes de figures de mots ; nous ne parlerons que des plus importan
s. 1°. Des Tropes. Ce qu’on entend par tropes. Les tropes sont des figures par lesquelles on transporte les mots de leur sig
rribles, Vomit le fer et la mort. (Boileau.) Importance de ces deux figures . Les deux figures dont nous venons de parler « s
er et la mort. (Boileau.) Importance de ces deux figures. Les deux figures dont nous venons de parler « sont d’un usage si f
regrette en périssant de ne pas mourir pour le service de son roi. La figure est forcée et fausse. Il faut que l’esprit saisi
ir le consentement de sa mère. C’est écrire avec peu de suite. Cette figure doit être employée à propos. L’emploi des métaph
est impossible de parler ou d’écrire sans métaphores. Cependant cette figure ne doit pas être trop multipliée. Un des plus gra
osophie. Elle est plus hardie dans la poésie que dans la prose. Les figures en général doivent être moins hardies dans la pro
rrive aujourd’hui qu’on gâte souvent la prose par un luxe ridicule de figures poétiques, et l’on place des métaphores outrées j
ns les grands orateurs, des métaphores qui étonneraient un poëte. Ces figures sont tellement fondues dans le style, qu’elles ne
t en présentant toujours le sens figuré au lieu du sens propre. Cette figure est d’un très-bel effet dans la poésie et dans l’
rapports qu’on vient d’établir. Nous allons parler de quelques autres figures qui ne sont point tropes, mais qui ne produisent
ot propre eût été ridicule. Précepte important sur l’emploi de cette figure . Toutes les fois, dit Voltaire, qu’un mot présen
cette vie même, on devance le jour où le temps doit finir. 2°. Des figures de pensées. Caractère distinctif des figures
t finir. 2°. Des figures de pensées. Caractère distinctif des figures de pensées. Les figures de pensées sont celles q
es de pensées. Caractère distinctif des figures de pensées. Les figures de pensées sont celles qui ne tiennent pas, comme
a passion, en sorte que quels que soient les mots qu’on y emploie, la figure subsiste toujours. Inter conformationem verborum
t quibuscunque verbis uti velis. (Cic., De Orat., l. III, n. 201.) La figure de mots dépend d’un mot, la figure de pensées, d’
ic., De Orat., l. III, n. 201.) La figure de mots dépend d’un mot, la figure de pensées, d’un tour. Au lieu de dire cent voile
es, d’un tour. Au lieu de dire cent voiles, dites cent vaisseaux ; la figure disparaît à cause du changement du mot voiles. Au
tes œuvres sont belles ! dites : les œuvres de Dieu sont belles ; la figure périt, parce que vous avez changé le tour de la p
ure périt, parce que vous avez changé le tour de la phrase. Comme les figures de pensées consistent uniquement dans la manière
consistent uniquement dans la manière de concevoir une pensée, et les figures de mots dans la manière de l’exprimer, il s’ensui
ots dans la manière de l’exprimer, il s’ensuit que ces deux sortes de figures se trouvent très-souvent jointes ensemble. Fléchi
on âme. » (Oraison funèbre du duc de Montausier.) Outre l’apostrophe, figure de pensée, qui se trouve dans ces paroles, il y a
urs tropes qui en font l’ornement. Leur effet dans le discours. Les figures de pensées sont, suivant Quintilien, propres à pr
uoiqu’il ne semble pas qu’il soit fort nécessaire d’avoir recours aux figures dans la preuve, cependant elles contribuent beauc
, pour produire l’effet dont parle Quintilien, il ne faut pas que les figures soient le fruit d’une chaleur factice, des élans
e de l’imagination d’accord avec le cœur. Alors, seulement alors, les figures sont les véritables organes de l’éloquence. Les f
nt alors, les figures sont les véritables organes de l’éloquence. Les figures ou formes de pensées varient à l’infini selon l’e
les plus énergiques et en même temps les plus usitées. Division des figures de pensées. Les figures de pensées ont chacune u
n même temps les plus usitées. Division des figures de pensées. Les figures de pensées ont chacune un caractère particulier q
ces trois points de vue différens que nous allons examiner toutes ces figures , faisant observer toutefois qu’une même figure pe
s examiner toutes ces figures, faisant observer toutefois qu’une même figure peut être propre à produire plusieurs effets.
’une même figure peut être propre à produire plusieurs effets. Des figures qui servent plus spécialement à développer nos pe
gures qui servent plus spécialement à développer nos pensées. Ces figures sont l’amplification, l’énumération, la comparais
plificare rem ornando. (Cic. de Orat., l. III.) Longin parle de cette figure comme d’un moyen qui contribue beaucoup à la nobl
ut éviter en amplifiant. Dans l’amplification, comme dans les autres figures , on doit éviter la recherche et l’exagération. Pe
igures, on doit éviter la recherche et l’exagération. Peut-être cette figure expose-t-elle plus particulièrement ceux qui l’em
l réunit une foule de circonstances qui concourent au même but. Cette figure , en multipliant ainsi les objets, force les espri
véhémence de la passion, un seul mot la doit exprimer. Règles de ces figures . Les règles à observer relativement aux comparai
ts devenus pour ainsi dire usés. Répétition Comme toutes les autres figures , les comparaisons ne doivent pas être prodiguées 
faut les employer à propos et avec discrétion. La répétition est une figure si naturelle, qu’elle entre à chaque instant dans
même dans Athalie : Rompez, rompez tout pacte avec l’impiété. Cette figure sert aussi à peindre la passion : Verba geminant
oi qu’il pleurait le jour. (Trad. de Delille.) Narbal emploie cette figure pour exprimer sa tendresse, lorsqu’il voit Téléma
jours rejeté ce qui était faible et injuste étant captif. » Ici cette figure porte sur un fond vrai et solide. Opposition. L
les Latins, parmi nous Fléchier, ont été accusés de trop aimer cette figure . Hypotipose. L’hypotypose peint les objets par
de ses propres yeux le fait dont il s’agit. » (L. VIII, c. 3.) Cette figure , qui est d’un grand usage dans les débats judicia
us frappant et le plus imposant. Exemple. Voici un exemple de cette figure de la main de Bossuet. Il s’agit des apprêts du c
nce de Condé qui vainquit tous ces obstacles. On peut joindre à cette figure les tableaux et les portraits. Tableaux. Les ta
Portraits. Les portraits peignent l’esprit le cœur, le caractère, la figure , le port, le maintien d’une personne. Lorsque c’e
licité noble et l’affabilité de ceux qui le sont réellement ! Des figures qui servent plus spécialement à présenter nos idé
’adresse, de ménagement, de délicatesse, etc. Communication. Ces figures sont : la communication, la concession, la permis
on, la suspension, la correction, la litote. La communication est une figure par laquelle l’orateur, plein de confiance en ses
is étranger à nos institutions. (Sall., de Bell, Cat., c. 50.) Cette figure ajoute une grande force au raisonnement. Elle don
il pourrait prétendre et soutenir. Permission. On emploie encore la figure dont nous venons de parler, tantôt pour abandonne
ation, que les rhéteurs nomment aussi subjection et prolepse, est une figure par laquelle on prévient une objection qu’on pour
occupamus. (Quint., loc. cit.) Prétérition. La prétérition est une figure par laquelle on feint de passer sous silence ou d
tour est vif et rapide. Exemple. Bossuet fait un bel usage de cette figure dans l’Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans :
e chute qui le frappe, qui l’étonne, cela s’appelle suspension. Cette figure ajoute de l’intérêt au style lorsqu’elle est bien
ne pensée nulle et insignifiante. Correction. La correction est une figure par laquelle on revient sur ce qu’on a dit, on se
r, à réveiller l’attention de l’auditeur. Litote. La litote est une figure par laquelle on dit moins pour faire entendre plu
es qui pourraient déplaire et blesser les oreilles délicates. Des figures qui servent plus spécialement à exprimer le senti
qui servent plus spécialement à exprimer le sentiment. Il y a des figures qui supposent dans ceux qui eu font usage, des mo
perbole, l’obsécration et l’ironie. Interrogation. L’interrogation, figure de pensée, n’est point celle par laquelle nous de
ous ? Ce sont là des expressions simples et unies ; il n’y a point de figure . Nous parlons de l’interrogation qui anime le dis
gratiâ assumitur, sed instandi. (Quint., l. IX, c. 2.) De toutes les figures , l’interrogation est la plus prompte, la plus éne
l’inquiétude, de la douleur. On a fait de ce doute ou dubitation une figure de pensée. Exemple. Germanicus, haranguant ses
ont distingué une espèce particulière d’exclamation dont ils font une figure à part sous le nom grec d’épiphonème. C’est une e
nce qu’il avait bravées par tous ses excès. » Observation sur cette figure . On peut juger par tous ces exemples que l’apost
re. On peut juger par tous ces exemples que l’apostrophe est une des figures les plus propres, à exciter les passions, à remue
t peu l’usage. Prosopopée La prosopopée ou personnification est une figure hardie qui prête du sentiment, de l’action même a
doués de la vie. La poésie se distingue surtout par l’emploi de cette figure . Nos bons orateurs sont pleins aussi de ces grand
idèlement et vivement exprimé dans ce morceau. Observation sur cette figure . Cette figure produit un grand effet : Mirè tùm
vement exprimé dans ce morceau. Observation sur cette figure. Cette figure produit un grand effet : Mirè tùm variat oration
qui…… Je n’ose pas dire tout ce que je pense. » On se sert de cette figure quand on craint de s’expliquer, quand on aurait t
ia ostendit affectus. (Quint.) Imprécation. L’imprécation est une figure par laquelle on fait des vœux contre une personne
ation. Les anciens employaient souvent à la fin de leurs discours la figure appelée déprécation ou obsécration, ce qui signif
de colère, glacé de crainte, etc…. il est évident qu’il y a dans ces figures de l’exagération. Elle embellit les descriptions
ellit une description et surtout une description poétique ; car cette figure appartient peut-être plus particulièrement à la p
n ne trouve des hyperboles. La haine, le ressentiment emploient cette figure contre un ennemi, et la flatterie en fait encore
un usage plus fréquent. Elle convient à la passion. Cette sorte de figure s’emploie aussi dans les situations fortes et vio
les correctifs qu’on doit y mettre quand on veut faire usage de cette figure , par exemple, en ajoutant pour ainsi dire, si l’o
ces chimères, Épouvantails d’enfans, etc…. Cicéron a recours à cette figure pour se moquer de Pison, qui disait que s’il n’av
xorde du plaidoyer de Cicéron pour Ligarius. Tantôt sérieuse. Cette figure n’est pas si exclusivement propre à la gaieté, à
Après avoir montré quel est l’usage des tours, des mouvemens, des figures , et comment les uns et les autres embellissent et
iscours une sorte de difficulté et d’obscurité. Réflexions sur les figures et sur l’usage du style figuré. On doit appr
es et sur l’usage du style figuré. On doit apprendre l’usage des figures en lisant les bons auteurs. Il nous eût été faci
bons auteurs. Il nous eût été facile de multiplier les exemples des figures dont nous venons de parler ; mais il fallait nous
s apprendre aux jeunes gens à employer avec jugement et avec goût ces figures dont nous avons donné la définition et quelques e
finition et quelques exemples. Nous devons faire ici sur l’emploi des figures en général, quelques réflexions qui appartiennent
général, quelques réflexions qui appartiennent à l’art d’écrire. Les figures sont tantôt des ornemens, et tantôt des expressio
e employées avec mesure. Il s’ensuit qu’il ne faut pas prodiguer les figures à tout propos : il y aurait un défaut de goût à s
l’excès…. Un orateur judicieux ne prodiguera pas même les plus belles figures et les mieux entendues. » (Quint., l. IX, c. 3.)
n air de singularité à des mots qui ne signifient rien. Ils entassent figure sur figure, et ne font pas réflexion qu’il est au
ngularité à des mots qui ne signifient rien. Ils entassent figure sur figure , et ne font pas réflexion qu’il est aussi ridicul
t point de corps. » (Quint., loc. cit.) Il s’ensuit donc qu’entre les figures et les pensées il doit régner un parfait accord.
doit régner un parfait accord. Il est des sujets qui comportent les figures  ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre
que tous les sujets ne sont pas également susceptibles d’ornemens, de figures  : il en est qui veulent être traités simplement,
, et qui ne produisent aucun mouvement dans l’esprit. Car puisque les figures expriment les mouvemens de notre âme, celles que
ché de ce que l’on doit. » (Art de penser, 1er. part., ch. 13.) Les figures sont déplacées dans les ouvrages didactiques. Du
amenées avec art. Nous ferons observer enfin qu’il faut préparer les figures et les amener avec art, surtout celles qui sont d
s ou de grands mouvemens. « Il n’y a point, au jugement de Longin, de figure plus excellente que celle qui est tout-à-fait cac
. du Subl., c. 15). Ces deux choses doivent s’aider mutuellement ; la figure doit relever la pensée, et la pensée ôter à la fi
tuellement ; la figure doit relever la pensée, et la pensée ôter à la figure ce qu’elle paraît avoir d’artificieux et de tromp
ne dit rien de nouveau ; mais qu’il faut employer une métaphore, une figure dont le sens soit clair et l’expression énergique
le de douleur, beau de repentir, beau de courroux. C’est ainsi qu’une figure hardie qui avait été une fois placée heureusement
utre côté, l’orateur ne peut pas, en lisant, suivre aussi bien sur la figure de ceux qui l’écoutent, l’impression de ce qu’il
ample provision de pensées, de mots, de tours de phrase, d’images, de figures de toute espèce ; la facilité de définir les chos
naturellement tout ce qu’ils feront. Les expressions, les tours, les figures , naîtront sous leur plume, et sortiront comme d’u
ons et de demi-tons qui soutient et fait ressortir les mouvemens, les figures et les couleurs du discours. Nous en donnerons de
facultés, un accès facile et certain. Ton qui convient aux diverses figures . Les figures que l’on répand dans le discours po
accès facile et certain. Ton qui convient aux diverses figures. Les figures que l’on répand dans le discours pour l’animer et
es objets que l’orateur fait contraster ensemble. Et ainsi des autres figures . Chapitre II. Du geste. Le geste acc
, non plus que de ces gestes alternatifs qui ressemblent à ceux d’une figure à ressort. Un jeune orateur qui craindrait de s’e
étudier l’accord des choses avec les mots, avec les phrases, avec les figures , avec les tours, avec tous les ornemens du discou
aminer et en corriger les constructions, les liaisons, les tours, les figures , les expressions et les mots qui présenteraient q
du style 281 § I. Des tours 284 § II. Des mouvemens 290 § III. Des figures 294 1°. Des Tropes 297 2°. Des figures de pensé
es mouvemens 290 § III. Des figures 294 1°. Des Tropes 297 2°. Des figures de pensées 316 De celles qui servent plus spécia
rnemens du style. Pensées, sentences, traits 358 Réflexions sur les figures et sur l’usage du style figuré 363 Chap. III. D
s suivans traduits de Pope, par Delille : Vous, cependant, semez des figures sans nombre ; Mêlez le fort au doux et le riant a
res des citoyens morts à la bataille de Chéronée. Ce qu’on entend par figures . Elles se trouvent naturellement dans le langage
ngage des hommes. Effet qu’elles produisent. Exemples. Deux sortes de figures . Figures de mots. Figures de pensées. Ce qu’on en
hommes. Effet qu’elles produisent. Exemples. Deux sortes de figures. Figures de mots. Figures de pensées. Ce qu’on entend par
’elles produisent. Exemples. Deux sortes de figures. Figures de mots. Figures de pensées. Ce qu’on entend par tropes. Sens prop
pes. Principaux tropes. Métonymie. Syncodoque. Importance de ces deux figures . Il faut qu’elles soient autorisées par l’usage.
ndre dans la même phrase le sens littéral au sens métaphorique. Cette figure doit être employée à propos. Elle doit convenir a
’est souvent qu’un ornement. Précepte important sur l’emploi de cette figure . Épithètes. Adjectif. Qualité des épithètes. Appo
tes. Apposition. Alliances de mots. Exemples Caractère distinctif des figures de pensées. Leur effet dans le discours. Division
tif des figures de pensées. Leur effet dans le discours. Division des figures de pensées. Amplification. Manières d’amplifier.
mparaisons. Manière de les introduire dans le discours. Règles de ces figures . Répétition Exemples. Antithèse. Ses effets. Quan
es. Épiphonème. Exemples. Apostrophe. Exemples. Observation sur cette figure . Prosopopée Tantôt elle donne aux objets inanimés
ces objets ou des personnes absentes. Exemples. Observation sur cette figure . Réticence. Exemples. Imprécation. Exemples. Obsé
Exemples. Obsécration. Exemple. Hyperbole. (1). Dumarsais met cette figure au rang des tropes ; mais la plupart des auteurs
e figure au rang des tropes ; mais la plupart des auteurs en font une figure de pensée, et nous avons adopté cette opinion. El
dont elle a besoin ordinairement. Ironie. (1). Dumarsais place cette figure parmi les tropes ; mais Quintilien dit qu’on peut
les tropes ; mais Quintilien dit qu’on peut en faire un trope où une figure de pensée. (L. IX, c. 2.) Tantôt enjouée. Exemple
e dans l’usage des pensées ingénieuses. On doit apprendre l’usage des figures en lisant les bons auteurs. Elles doivent être em
outenues par le fond des choses. Il est des sujets qui comportent les figures  ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre
res ; il en est qui ne les comportent pas. Règle sûre à ce sujet. Les figures sont déplacées dans les ouvrages didactiques. Dan
arration, A la preuve, A la péroraison. Ton qui convient aux diverses figures . Le geste accompagne naturellement la voix. Il se
24 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
-même, allez chez quelque autre peuple chercher un asile2. » À cette figure ou, si l’on veut, à ce tour de phrase, « car il n
; elle se confond avec l’art oratoire : Manier, avec art, passion et figure , Jusque dans ses transports, écouter la nature, Ê
qui en est comme le fondement ; car les expressions, les pensées, les figures et toutes les autres sortes d’ornements viennent
s modifiera enfin par une infinité de ménagements, de précautions, de figures . Manque-t-il de bonnes raisons ? c’est alors qu’i
qui s’étend, se rétrécit, se dissipe, sombre, vide et disparaissante figure . » « Au lieu de déplorer la mort des autres, dit
parce qu’il admet tout ce qui sert à orner et à embellir le discours, figures vives et brillantes, tableaux animés, sentiments
éleste circule comme une douce vapeur dans tous les contours de cette figure admirable. Ce dieu a poursuivi Python contre lequ
était au milieu des Muses empressées à le caresser. Parmi toutes les figures qui nous restent de Jupiter, vous ne verrez dans
. Les beautés individuelles de tous les dieux sont réunies dans cette figure comme dans celle de Pandore. Ce front est le fron
inir « l’abondance unie à l’éclat, abondance de pensées, d’images, de figures , de tours brillants ou nombreux. » Mais cette ric
récision, avec énergie, recourant aux expressions fortes, aux grandes figures et à tout ce que le langage a de plus relevé et d
s titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau et de fr
mages, dans les pensées, dans les sentiments, quelquefois il naît des figures ou résulte du choix et de l’arrangement des mots.
sion : vengeurs de Pallas, Pallas doit les venger à son tour. Des figures . Diverses sortes. Les figures entrent essentie
doit les venger à son tour. Des figures. Diverses sortes. Les figures entrent essentiellement dans la composition du st
us orationis , selon l’expression de Cicéron, Orat., c. 25. Parmi les figures , les unes se trouvent spécialement dans la pensée
trent plus particulièrement dans l’expression. Aussi les dénomme-t-on figures de pensée et figures de mot ou de diction. Chap
rement dans l’expression. Aussi les dénomme-t-on figures de pensée et figures de mot ou de diction. Chapitre premier. — Figur
ures de pensée et figures de mot ou de diction. Chapitre premier. —  Figures de pensée. Les figures de pensée, aussi variée
de mot ou de diction. Chapitre premier. — Figures de pensée. Les figures de pensée, aussi variées que le style, revêtent l
l’imagination, de plaire à l’esprit ou de gagner les cœurs, sont des figures d’ornement et se rapportent au style tempéré ou f
grands mouvements, trouvent leur place dans le style sublime. § I. Figures du style simple. Les figures de pensée qui con
r place dans le style sublime. § I. Figures du style simple. Les figures de pensée qui conviennent au style simple, sont l
rition et la suspension. Communication. La communication est une figure de raisonnement. Par elle l’orateur semble délibé
de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ‘ ? Cette figure consiste pareillement à faire des questions ménag
eul mot ton devoir est dicté. Concession. La concession, autre figure de raisonnement, consiste, suivant l’expression d
s qu’ont épargnés les vers ? Les orateurs usent fréquemment de cette figure . Voyez Cicéron, pro Flacco, c. 4 ; pro Quintio, c
Correction. La correction ou épanorthôse (du grec ἐπαρνόρθωσις) figure de raisonnement, consiste à corriger, rétracter o
qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. » On peut voir encore cette figure dans ces deux vers : Enfin un médecin, fort expe
Le guérit par adresse ou plutôt par hasard. Licence. C’est une figure par laquelle on s’enhardit à ne point déguiser au
’occupation ou antéoccupation, ou prolepse (du grec πρόληψις) est une figure de raisonnement. Par elle, l’orateur prévient une
e par les contrastes : elle oppose à une idée l’idée contraire. Cette figure , quand elle naît du sujet et qu’elle n’a rien de
uniformité qu’elle met dans la diction. À l’antithèse se rattache une figure appelée par les Grecs τὸ ὀξύμωρον, propr. finemen
us trouve. Prétérition. La prétérition ou prétermission, autre figure de raisonnement, consiste à feindre de passer sou
de loin, pour contraindre l’esprit à s’y arrêter davantage. Par cette figure , l’orateur ressemble à l’athlète qui lève le fer
ns l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, dit en employant cette figure  : « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humble
rron : Superbes monuments de l’orgueil des humains ! etc. § II. Figures dites d’ornement Les figures de pensée qui se
orgueil des humains ! etc. § II. Figures dites d’ornement Les figures de pensée qui se rapportent au style tempéré ou f
qui se ressemblent, au moins sous quelques rapports. L’effet de cette figure est de donner plus de grâce au style, de clarté o
à la patrie. Allusion. L’allusion (du lat. alludere), est une figure par laquelle on dit une chose qui a trait à une a
pas de… ? » et l’on suppose le discours. Périphrase. C’est une figure par laquelle on exprime d’une manière plus étendu
grec διαγραφή, autrement dite démonstration en grec ἐνάργεια, est une figure qui décrit ou met sous les yeux les objets dont i
, plus souvent encore que les écrivains en prose, font usage de cette figure , en prêtant eux-mêmes un caractère aux personnage
les et plus piquantes. Donnons pour exemple ce portrait du prélat qui figure dans le Lutrin : La jeunesse, en sa fleur, brill
apsu, Quum tacet omnis ager ; pecudes, pictæque volucres… § III. Figures du style sublime. Les figures de pensée qui se
udes, pictæque volucres… § III. Figures du style sublime. Les figures de pensée qui se rapportent au style sublime, aut
la réticence et la prosopopée. Apostrophe. L’apostrophe est une figure de grand mouvement. Par elle on semble perdre de
ns voir pour la dernière fois. Interrogation. L’interrogation, figure de mouvement, procède de l’indignation, de la cra
i adresse ce discours qui tire toute sa vivacité de l’emploi de cette figure  : Où suis-je ? de Baal ne vois-je pas le prêtre 
u’on respire en ce lieu ? Interruption. L’interruption est une figure de grand mouvement, par laquelle l’orateur, en pr
entrecoupées et interrompues. Dubitation. La dubitation est une figure par laquelle l’orateur feint de ne pas savoir ce
t de quelques instants, continuer. Optation. L’optation est une figure par laquelle on exprime l’ardeur de son amour, la
le à toi, Ne me rebute pas. Imprécation. L’imprécation est une figure par laquelle on invoque les dieux du ciel ou des
iment… Obsécration. L’obsécration, de même que la déprécation, figure dont nous avons parlé plus haut, signifie dans so
éticence. La réticence ou aposiopèse (du grec ἀποσιώπησις) est une figure par laquelle on s’interrompt brusquement pour pas
uter. Prosopopée. La Prosopopée (du grec προσωποποιΐα) est une figure de grand mouvement. Par elle, on s’interrompt bru
i ses amis ont ménagé les moyens de s’enfuir de sa prison. Le sage se figure  : entendre les lois qui le dissuadent et lui dise
rtueux, dignes de commander à Rome et de gouverner la terre. » Cette figure , dit M. Le Clerc (Rhét., p. 283), se borne fréque
dans l’oraison funèbre de Marie-Thérèse d’Autriche. Chapitre II. Figures de mots. Les figures dites de mots ou d’expres
e Marie-Thérèse d’Autriche. Chapitre II. Figures de mots. Les figures dites de mots ou d’expression sont tellement dépe
phrase, que si l’on change l’un ou l’autre, elles disparaissent. Ces figures sont : l’adjonction, la disjonction, la complexio
ite par les mêmes termes ou locutions. Bourdaloue fait usage de cette figure dans le passage suivant : « Tout l’univers est r
u selon l’esprit du monde. » Conversion. La conversion est une figure qui consiste à terminer les divers membres qui co
ue l’art de l’ouvrier me frappe davantage. Il y a un grand nombre de figures de mots qui sont plus spécialement du domaine de
rt de la Grammaire, et nous terminerons cette longue nomenclature des figures de mots pour faire connaître celles qui sont dési
ropes. Tropes. On appelle ainsi (du grec τροπή, changement) des figures par lesquelles on donne aux mots des significatio
rs pris dans un autre sens : ils se montrent sous une forme, sous une figure d’emprunt. Aussi dit-on qu’ils sont pris au figur
eindre la parole et de parler aux yeux, Et, par cent traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pen
able, même en parlant d’un ennemi, et c’est là un euphémisme. À cette figure se doit rapporter cette tournure si habilement mé
ion vive, se laissent d’ordinaire entraîner à l’hyperbole. Mais cette figure , si elle a ses qualités et ses avantages, elle a
que le pied. » § VII. — Litote. La litote (en grec ἡ λιτότης), figure dont l’étymologie veut dire diminution, est un tr
x. § IX. — Hypallage. L’hypallage (en grec, ἡ ὑπαλλαγή) est une figure qui consiste à intervertir l’ordre grammatical. V
couvre avec facilité. Autrement l’hypallage confondrait tout et cette figure qui, de même que toutes les figures, a bien son m
ypallage confondrait tout et cette figure qui, de même que toutes les figures , a bien son mérite quand elle est habilement empl
25 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
Chapitre XXII. des figures . — figures par rapprochement d’idées semblables
Chapitre XXII. des figures. —  figures par rapprochement d’idées semblables Nous avon
res par rapprochement d’idées semblables Nous avons établi que les figures de la première classe consistent dans des rapproc
e elliptique, pour ainsi dire, qu’ils ont employée. On conçoit qu’une figure si infinie donne au style une élégance, un charme
bientôt à hauteur d’appui. » Voilà, ajoute-t-il, ce que j’appelle une figure préparée. En voici, au contraire, une de la Bruyè
és. » Le mot nager vient mal après ces deux classes d’esprits : cette figure avait besoin d’être préparée. Tous ces préceptes
aine, Philémon et Baucis. Mais est-ce un motif pour lui pardonner les figures qui déparent les premiers vers ? Ni l’or ni la g
e Japet Représente, enchaîné sur son triste sommet. D’abord on ne se figure guère l’or sous la forme d’une divinité, comme la
style, ce sont bien, d’autre part, les plus étranges fabricateurs de figures triviales que la France ait produits. C’est dans
e l’eau peut jusqu’à un certain point se comparer à une écorce, on se figure mal de l’écorce fondue comme du métal. Mais que d
naturelle, les sciences, la société, etc. ? J’en dirai autant de deux figures que quelques rhéteurs regardent comme des subdivi
pas qu’on le joue. » On peut placer parmi les allusions verbales la figure nommée par les rhéteurs syllepse oratoire, pour l
paternelle : Un père en punissant, madame, est toujours père. Cette figure est fréquente, mais défiez-vous-en. Elle rapproch
ue auteur célèbre, mais détournés de leur sens primitif. Paronomase. Figure qui consiste à employer dans une même phrase, en
26 (1881) Rhétorique et genres littéraires
division du style. 1° Style simple ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3° Figures . 1° Figures de pensée. 1° de raisonnement ; 2° de
style. 1° Style simple ; 2° — tempéré ; 3° — sublime. 3° Figures. 1° Figures de pensée. 1° de raisonnement ; 2° de passion ; 3
de pensée. 1° de raisonnement ; 2° de passion ; 3° d’imagination. 2° Figures de mots. 1° de grammaire ; 2° de construction ; 3
a prose. L’un aime les épithètes, les synonymes, les tours hardis ses figures de prédilection sont l’ellipse, l’inversion, la p
phrase servant à relier les différentes parties du discours ; 7° Les figures , que le rhéteur Longin regardait comme une des so
et l’un des plus beaux ornements de tous les genres de style. Des figures On distingue dans les langues deux sortes d’ex
alogues. Les rhéteurs ont donné à ces dernières expressions le nom de figures  ; leur ensemble forme ce qu’on appelle le style f
e figures ; leur ensemble forme ce qu’on appelle le style figuré. Les figures sont les tours et les transformations de la pensé
n ( conformationes sententiarum ac verborum ). Tout le monde fait des figures de rhétorique sans s’en douter, comme M. Jourdain
sons : la campagne est riante, la maison est triste, nous faisons une figure . Rien n’est donc plus fréquent et plus naturel. L
us fréquent et plus naturel. L’abus que les déclamateurs ont fait des figures , les noms pédantesques que les rhéteurs leur ont
d’une composition oratoire ou littéraire, on dit : c’est un tissu de figures de rhétorique. Mais ces figures, créées par la na
ittéraire, on dit : c’est un tissu de figures de rhétorique. Mais ces figures , créées par la nature seule, et auxquelles la rhé
donnent de la force, de la grâce et de la variété. Deux espèces de figures  : 1° de pensées. 2° de mots On distingue deux
e figures : 1° de pensées. 2° de mots On distingue deux espèces de figures  : 1° les figures de pensée ; 2° les figures de mo
pensées. 2° de mots On distingue deux espèces de figures : 1° les figures de pensée ; 2° les figures de mots. Les premières
distingue deux espèces de figures : 1° les figures de pensée ; 2° les figures de mots. Les premières dépendent du sens, des mou
es, au contraire, consistent dans l’emploi des mots ; changez-les, la figure disparaît. Dans l’exemple suivant, la figure subs
s mots ; changez-les, la figure disparaît. Dans l’exemple suivant, la figure subsisterait avec des termes différents : Oh ! r
tranchant fatal. (Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) I. Figures de pensées  Les rhéteurs divisent généralement
res de pensées  Les rhéteurs divisent généralement les principales figures de pensée en trois espèces, qui correspondent, co
espondent, comme celles du style, au triple but de l’éloquence. 1° Figures de raisonnement. 2° Figures d’imagination. 3° F
yle, au triple but de l’éloquence. 1° Figures de raisonnement. 2° Figures d’imagination. 3° Figures de passion. Antithè
quence. 1° Figures de raisonnement. 2° Figures d’imagination. 3° Figures de passion. Antithèse ; Allusion ; Réticence ;
dèle d’exactitude scientifique. Disons toutefois, en passant, que ces figures rentrent souvent les unes dans les autres : la pr
ans les autres : la prosopopée, par exemple, peut être aussi bien une figure de passion que d’imagination ; la périphrase est
bien une figure de passion que d’imagination ; la périphrase est une figure d’imagination, quand elle renferme un tableau d’u
tion, quand elle renferme un tableau d’une étendue restreinte, ou une figure de raisonnement, quand elle est employée comme dé
igure de raisonnement, quand elle est employée comme définition. 1° Figures de raisonnement Antithèse L’antithèse (ἀν
e en se jouant (alludere) et sans s’y arrêter. Trop recherchée, cette figure devient fatigante. Ex. Mme de Sévigné fait allus
ndromaque, acte II, scène v.) Concession La concession est une figure de discussion qui consiste à accorder à son adver
artuffe, acte IV, scène i.) Prétérition La prétérition est une figure d’un emploi délicat par laquelle on dit une chose
vous-même attesté. (J. Racine, Iphigénie, acte IV, scène iv.) 2° Figures d’imagination Prosopopée La prosopopée (π
osopopée La prosopopée (πρόσωπον, visage ; ποιέω, je fais) est une figure d’un emploi rare, mais saisissant, qui prête la v
lle. (La Fontaine, Le Rat et l’Huître, VIII, 9.) On rattache à cette figure le portrait et la description. La description pre
s) ; Topographie (des lieux). Comparaison La comparaison est la figure par excellence de la poésie et de l’éloquence ; e
ale du royaume ». (Pascal, Pensées, VII, 20, 2e édit. Havet.) 3° Figures de passion. Interrogation L’interrogation
presque toujours sans passion. Il ne faut pas le confondre avec cette figure de rhétorique par laquelle l’orateur exprime souv
 I, scène i.) À l’interrogation se rattache la subjection. Par cette figure , l’orateur se fait à lui-même la question et la r
 V, scène i.) Ironie L’ironie (ἐιρωνεία, dissimulation) est la figure favorite de la passion. Par elle on dit le contra
te III, scène iv.) Dans le Loup et le Chien, La Fontaine emploie une figure semblable ; c’est une véritable atténuation : Qu
ut-être la cause. (La Fontaine, Le Loup et le Chien, I, 5.) II. Figures de mots D’après les rhéteurs, les figures de m
Chien, I, 5.) II. Figures de mots D’après les rhéteurs, les figures de mots se divisent en trois espèces : 1° Figu
es rhéteurs, les figures de mots se divisent en trois espèces : 1° Figures de grammaire. 2° Figures de construction. 3° Fi
e mots se divisent en trois espèces : 1° Figures de grammaire. 2° Figures de construction. 3° Figures de sens ou tropes.
spèces : 1° Figures de grammaire. 2° Figures de construction. 3° Figures de sens ou tropes. Syncope ; Apocope ; Paragog
oque ; Métalepse ; Antonomase ; Euphémisme ; Antiphrase, etc. 1° Figures de grammaire Les langues anciennes, le grec su
mmaire Les langues anciennes, le grec surtout, possédaient plus de figures de grammaire que le français ; toutefois, notre l
τα. Contraction La contraction (συναίρεσις, contractio) est une figure qui de deux syllabes n’en fait qu’une. Ex. Audie
r, pour quodcunque, etc. (Cicéron, Pro Sextio, chapitre xxxi.) 2° Figures de construction. Les figures de construction m
n, Pro Sextio, chapitre xxxi.) 2° Figures de construction. Les figures de construction modifient les règles de la gramma
de ὑπέρ, au-delà, — ϐαίνω, je vais) renverse l’ordre des mots. Cette figure , qui est le fond même de la construction de la ph
de ce qui n’est plus. » (Bossuet, Oraison funèbre de Condé.) 3° Figures de sens ou tropes Les tropes (τρὁπος de τέτροπ
gurée. Le cygne de Cambrai. L’aigle de Meaux. L’épée. La robe. Ces figures ont leur origine dans une relation naturelle entr
de σὑν-ἐκ-δέχομαι, je reçois) est une variété de la métonymie. Cette figure consiste à étendre ou à restreindre le sens propr
des (déesses bienfaisantes) pour les Furies. [Conclusion sur les figures ] Dumarsais a dit, dans son livre des Tropes (p
on livre des Tropes (p. 2) : « Je suis persuadé qu’il se fait plus de figures un. Jour de marché à la halle qu’il ne s’en fait
dans ses Éléments de littérature, a essayé de réunir les principales figures de rhétorique dans le langage d’un homme du peupl
ure, t. II, page 187.) Élocution. Résumé synoptique STYLE. FIGURES Qualités générales. Ancienne division. de pensé
Sublime de pensée ; 2° Sublime de sentiment ; 3° Sublime d’image 1° Figures de raisonnement. Antithèse, Allusion, Réticence,
e, Suspension, Prolepse, Correction, Concession, Prétérition, etc. 2° Figures d’imagination. Prosopopée, Hypotypose, Comparaiso
imagination. Prosopopée, Hypotypose, Comparaison, Périphrase, etc. 3° Figures de passion. Interrogation, Apostrophe, Imprécatio
Optation, Dubitation, Ironie, Astéisme, Hyperbole, Litote, etc. 1° Figures de grammaire. Syncope, Apocope, Paragoge, Crase,
grammaire. Syncope, Apocope, Paragoge, Crase, Diérèse, Tmèse, etc. 2° Figures de construction. Ellipse, Syllepse, Anacoluthe, H
e, Hypallage, Disjonction, Pléonasme, Gradation, Apposition, etc. 3° Figures de sens, ou Tropes. 1° Métaphores. Allégorie, Cat
rie Dans la Rhétorique, nous avons déjà parlé de l’allégorie comme figure . Il s’agit ici de l’allégorie en tant que composi
ours hardis, les grandes images, la couleur et l’éclat. Elle aime les figures de mots, telles que l’ellipse, l’inversion, etc. 
gures de mots, telles que l’ellipse, l’inversion, etc. ; elle use des figures de pensée les plus saisissantes (métaphore, hyper
ormité dans la désinence. Ex. Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’osiez compter pour votre créature ; e
s ressources de l’art des vers et tous les trésors de l’imagination : figures hardies, coloris brillant, expressions pompeuses,
l est l’accessoire d’une pièce, comme dans les opéras modernes, où il figure en qualité d’élément d’une fête ou d’une cérémoni
nements, elle admet cependant quelquefois les mêmes images, les mêmes figures , des tours presque aussi hardis. Il n’a manqué à
27 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
s ; la seconde, le pathétique ; la troisième, l’emploi convenable des figures  ; la quatrième, l’usage des tropes et des express
rt immédiat avec l’objet du livre ; les trois autres, les tropes, les figures et l’harmonie, n’en ont pas plus avec le style su
rcher dans la nature. Ce n’est point en courant après les tropes, les figures , et toutes les fleurs de la rhétorique, qu’on peu
finition est satisfaisante si l’on considère la beauté dans éertaines figures  ; mais si nous voulons l’appliquer à des objets d
variéés à l’ihfini. Un canal qui se prolonge en ligne droite est une figure insipide en comparaison des sinuosités d’une rivi
une figure insipide en comparaison des sinuosités d’une rivière. Les figures coniques et pyramidales ont leur beauté ; cependa
bâtiment. M. Hogarth, dans son analyse sur la beauté, observe que les figures déterminées par des lignes courbes sont en généra
c’est aussi celle que les peintres et sculpteurs emploient dans leurs figures d’ornement. L’autre ligne, qu’il appelle la ligne
autre source de beautés qui diffèrent de celles que nous offrent les figures . Il plaît par lui-même, et les corps en mouvement
nt, et la beauté des formes dans les contours des divers traits de la figure . Mais le principal agrément de la physionomie est
riches que soient les descriptions, quelque élégantes que soient les figures , si elles sont déplacées, si elles ne forment pas
qu’imparfaitement, leur langage devait nécessairement être rempli de figures et de métaphores, peu justes sans doute, mais gra
du style, ces manières particulières de s’exprimer, que l’on appelle figures , ne furent inventées qu’à l’époque où le langage
t on s’écarterait bien de la vérité ; car jamais on n’employa plus de figures que lorsqu’on avait très peu de mots pour rendre
étaphores, par allusions et par d’autres moyens qui multipliaient les figures dans le langage. Ensuite les objets sensibles et
grès, devient plus abondant, et perd peu à peu cet usage démesuré des figures qui caractérisait son enfance. Lorsque les hommes
es, des objets qui appartiennent à l’ordre moral, ils se servaient de figures d’animaux dont ils connaissaient le penchant natu
ient distingué certaines propriétés particulières, et disposaient ces figures entre elles de la manière qui leur semblait la pl
criture commença, comme celle des Égyptiens, par des peintures et des figures hiéroglyphiques. Avec le temps, on abrégea la for
es figures hiéroglyphiques. Avec le temps, on abrégea la forme de ces figures , afin qu’on pût les tracer plus aisément ; leur n
re d’écrire : nos chiffres, ainsi qu’on les appelle, ou autrement nos figures arithmétiques, que nous avons empruntées des Arab
ractères chinois ; elles n’ont aucun rapport avec les mots, et chaque figure représente un objet qui est le nombre à la place
ciens, et ils seront presque les mêmes. D’un autre côté, la forme des figures , les noms ou appellations des lettres, alpha, bêt
e nation a un style différent suivant son caractère et son génie. Des figures fortes et hyperboliques donnaient une vive chaleu
s grande importance, c’est le langage figuré, ou ce qu’on appelle les figures  ; elles vont être l’objet d’une dissertation de q
étendue. Nous devons d’abord nous demander ce que l’on entend par les figures du discours42. Dans le langage, le mot figure est
ue l’on entend par les figures du discours42. Dans le langage, le mot figure est généralement opposé à celui de simplicité. L’
a profondeur des abîmes, oseras-tu la pénétrer ? » j’ai introduit une figure dans le style ; je n’ai pas rendu la proposition
en indiquerai la raison. Le fait seul prouve à chaque instant que les figures font partie du langage que la nature inspire à to
ions les irrite les uns contre les autres, se servent d’un torrent de figures non moins énergiques que celles du déclamateur le
ations ; et c’est à cela peut-être que ces formes doivent leur nom de figures . De même que la figure ou la forme d’un corps le
peut-être que ces formes doivent leur nom de figures. De même que la figure ou la forme d’un corps le distingue d’un autre co
la forme d’un corps le distingue d’un autre corps, de même aussi les figures du langage ont chacune une structure particulière
mple expression. La simple expression ne transmet que notre idée, les figures ajoutent à cette idée une espèce de vêtement, vêt
précia toute l’étendue de l’influence du langage. On peut définir les figures en général, un langage inspiré par l’imagination
te définition. Les rhéteurs les divisent en deux grandes classes, les figures de mots et les figures de pensées. Les premières
eurs les divisent en deux grandes classes, les figures de mots et les figures de pensées. Les premières s’appellent ordinaireme
pensées. Les premières s’appellent ordinairement tropes ; ce sont des figures par lesquelles un mot est détourné de sa propre s
pour en prendre une autre ; de manière que si vous changez le mot, la figure n’existe plus. Ainsi, dans l’exemple que je citai
ur supposons avec ces conditions de la vie humaine. L’autre espèce de figures , appelée figures de pensées, suppose que les mots
ces conditions de la vie humaine. L’autre espèce de figures, appelée figures de pensées, suppose que les mots sont pris dans l
t employés, si vous les faites passer d’une langue dans une autre, la figure de pensée subsistera toujours. Cette distinction
ous donnions à certaines manières de s’exprimer le nom de trope ou de figure , pourvu que nous ne perdions pas de vue que le la
on de celui qui parle ? Peut-être eût-on mieux fait de les diviser en figures d’imagination et en figures de passions. Mais, sa
-être eût-on mieux fait de les diviser en figures d’imagination et en figures de passions. Mais, sans nous arrêter à toutes ces
l sera plus utile de rechercher quelle est l’origine et la nature des figures . Néanmoins, avant d’entamer ce sujet, je crois de
de bien écrire et de bien parler, sans connaître le nom d’aucune des figures du discours, sans avoir jamais étudié aucune des
a nature, comme je l’ai observé plus haut, qui nous dicte l’usage des figures , et de même que, dans Molière, M. Jourdain avait
re les principes de ces beautés, apprécier les motifs qui rendent une figure ou une manière de s’exprimer préférable à une aut
rder de croire qu’elle en dépende uniquement, ou même que ce soit aux figures qu’on doive principalement l’attribuer. La place
principalement l’attribuer. La place importante que les tropes et les figures ont occupée dans les traités de rhétorique, le so
style guindé et plein d’affectation. Il n’y a de vrai mérite dans les figures qu’autant qu’elles expriment des sentiments ou de
un vêtement, c’est la pensée qui est le corps ou la substance. Aucune figure ne jettera de l’intérêt sur une composition froid
Cette pensée de Virgile, par exemple, n’a besoin des secours d’aucune figure pour toucher notre cœur ; il peint le sentiment d
t véritablement pathétique et sublime ne dépend en aucune manière des figures , ou plutôt même les exclut. Ces ornements ne conv
ions avant d’en venir à des recherches sur l’origine et la nature des figures  ; je m’occuperai principalement des figures de mo
’origine et la nature des figures ; je m’occuperai principalement des figures de mots que renferme cette classe nombreuse à laq
pas même principalement à elle qu’il faut attribuer l’origine de ces figures de mots. Les tropes viennent presque tous de l’in
nécessité a introduit dans les langues une multitude de tropes ou de figures de mots ; et les hommes doués d’une imagination v
eur formation. Les deux causes auxquelles j’ai attribué l’origine des figures concourent à produire cet effet à l’époque où les
iguré, mais qui, par un long usage, n’ont plus été regardés comme des figures , et sont devenus de simples expressions littérale
re du langage en général, et nous indiquer pourquoi les tropes ou les figures contribuent à la grâce et à la beauté du style. L
es ou les figures contribuent à la grâce et à la beauté du style. Les figures , premièrement, enrichissent une langue et la rend
s’ils ne pouvaient être pris dans un sens figuré. En second lieu, les figures donnent au style de la dignité, tandis qu’au cont
e style à son niveau, nous resterions toujours bien au-dessous si les figures ne venaient pas à notre secours. Employées à prop
à la prose ; mais la poésie ne peut s’en passer ; voilà pourquoi les figures composent le fond de la langue des poètes. Dire q
xsilium impositura cymbæ. (Carm. lib. II, ode 3.) Troisièmement, les figures nous offrent le plaisir d’apercevoir distinctemen
résentent à la fois sans embarras, sans confusion. Quatrièmement, les figures ont encore un autre avantage d’une grande importa
e plus notre vue, rend la pensée de l’auteur claire et frappante. Une figure bien choisie ajoute, en quelque sorte, à la convi
voulons faire naître des sentiments de bienveillance ou de haine, les figures nous offrent toujours le moyen d’augmenter l’émot
ger avec nous le sentiment agréable que nous éprouvons. Cet effet des figures est heureusement saisi dans ces vers du docteur A
e étonnée, et sourit. » Ce que j’ai dit de l’usage et de l’effet des figures , nous porte naturellement à réfléchir sur la prod
donne de la couleur et du relief aux pensées les plus abstraites. Ses figures sont des miroirs qui multiplient les objets et no
e triste apparence, si nous n’apercevions en eux autre chose que leur figure et leurs mouvements. Mais de tous côtés se déploi
rtance à des recherches frivoles, en s’appliquant à établir entre les figures des divisions innombrables fondées sur une distin
nt consacrées à l’examen particulier de quelques-unes des principales figures du discours, et surtout de celles dont on fait pl
en général lorsque le plus ou le moins est pris pour l’objet même, la figure s’appelle une synecdoque. Il est, par exemple, fo
blit entre les objets. Ce n’est que sur ce caractère qu’est fondée la figure que nous appelons métaphore, par laquelle, au lie
qui produit une impression plus vive, plus forte ou plus douce. Cette figure se rencontre plus fréquemment que toutes les autr
naires sur le style figuré en général, je vais traiter séparément des figures du discours les plus usitées et les plus dignes d
es plus dignes d’attention, et je commencerai par la métaphore. Cette figure n’est absolument fondée que sur le rapprochement
mes à l’esprit. Les mots que le hasard m’a fournis pour décrire cette figure viennent à l’appui de ce que j’avance ; « elles r
omparaison, et doive, sous ce point de vue, être considérée comme une figure de pensée, cependant, comme les mots n’y conserve
re, on range ordinairement les métaphores au nombre des tropes ou des figures de mots. Mais, pourvu qu’on en ait une idée bien
qu’on en ait une idée bien juste, qu’importe que nous l’appelions une figure ou un trope ? J’ai dit que la métaphore n’était q
le nom de métaphore à toutes les expressions figurées. De toutes les figures du discours, celle qui peint le mieux, c’est la m
Mais avant de les faire connaître, je vais citer un passage où cette figure se montre dans tout son éclat ; je l’emprunte des
onclusion d’un sujet plus de vivacité et de noblesse qu’une semblable figure , lorsqu’elle est heureusement amenée ; et nous en
le plus grand soin, et ne jamais perdre de vue, quand on se sert des figures en général. Telle métaphore serait permise, serai
dans un ouvrage d’histoire ou de philosophie. N’oublions pas que les figures sont destinées à servir de vêtement à nos pensées
nements. La parure trop recherchée nuit au style comme à l’homme. Les figures et les métaphores ne doivent donc jamais être rép
bizarre qu’un auteur qui, dans un ouvrage didactique, se servirait de figures qui conviennent au genre descriptif. Lorsque l’on
ix des objets dont nous devons emprunter les métaphores et les autres figures . Un vaste champ s’ouvre ici devant nous. La natur
t pas seulement les objets gais ou brillants qui nous fournissent des figures  ; nous pouvons en puiser, suivant la nature du su
t en quelque sorte efforcés de le dégrader par un choix malheureux de figures déplacées. Des écrivains, même bien supérieurs à
aut faire en sorte que la ressemblance, qui est le fondement de cette figure , soit claire, frappante, sans être tirée de trop
beaucoup de sagacité pour les suivre et les comprendre. Ces sortes de figures sont autant d’énigmes, et c’est justement le cont
ou triviales. Être nouveau, c’est une grande beauté. Mais lorsque ces figures sont fondées sur des ressemblances trop éloignées
doit être rigoureusement observé par les écrivains qui se servent de figures dans leur style :                               
mais les blés sont murs. » De cette manière, le poète eût terminé la figure comme il l’avait commencée au lieu qu’en la quitt
rencontrer une expression analogue à celle de moisson, il tronque sa figure , et les deux membres de la phrase semblent n’avoi
taphore mixte, l’abus le plus choquant que l’on puisse faire de cette figure . Telle est cette expression de Shakspeare : « pre
soient poussées trop loin. Car si la ressemblance sur laquelle cette figure est fondée, arrête trop longtemps l’écrivain, s’i
r de tous les genres d’ornements du style, il ne sait pas quitter une figure qui lui plaît. C’est ainsi que dans ses conseils
us délicate ; la clarté et le naturel sont le caractère de toutes ses figures . Elles ne sont ni traînantes, ni pénibles ; on vo
Le peuple d’Israël y est représenté sous l’emblème d’une vigne, et la figure est belle et correcte jusqu’à la fin. Vineam de
e rapporte exactement à la situation des Juifs, représentée par cette figure . C’est la première et la principale règle à obser
st trop obscure. On y doit facilement apercevoir le sens à travers la figure qui le voile. On a toujours regardé comme une ent
plus invisible, tant il est enveloppé. L’allégorie est de toutes les figures celle dans laquelle il est le plus difficile de r
VI. De l’hyperbole, de la personnification et de l’apostrophe. La figure dont nous allons actuellement nous occuper s’appe
nature. On peut tantôt la considérer comme un trope, tantôt comme une figure de pensée, et c’est ici que la différence entre l
s subtilités métaphysiques. Que l’hyperbole soit donc un trope ou une figure , ce qu’il y a d’évident, c’est que cette manière
x réglée ; voilà pourquoi nous devons nous attendre à trouver plus de figures chez les écrivains des premiers âges ou des premi
et d’extraordinaire dans une expression hyperbolique, c’est alors une figure de langage qui fixe notre attention ; et il faut
lle ne s’y trouve aucunement disposée. Aussi l’hyperbole est-elle une figure dont l’emploi convenable est fort difficile ; on
plus d’énergie, et c’est ce qui non seulement excuse la hardiesse des figures , mais encore les fait paraître plus naturelles et
En voici assez sur l’hyperbole. Venons-en maintenant à ces sortes de figures qui ne consistent que dans la pensée, et où les m
Nous devons, sans doute, mettre au premier rang la personnification, figure par laquelle on attribue le mouvement et la vie a
vient mieux à notre langue, nous ne la nommerons pas autrement. Cette figure est d’un usage fort général, et c’est dans la nat
ur cela que nous devons nous y arrêter et l’examiner avec soin. Cette figure a trois degrés différents ; il est bon de les obs
nous leur adressons. Le premier et le moins élevé des degrés de cette figure consiste à attribuer à des objets inanimés quelqu
pour sentir la différence de ces deux vers. Le second degré de cette figure consiste à prêter aux objets inanimés des actions
ion fait un pas de plus, et devient très sensible ; la force de cette figure est proportionnée à la nature de l’action que nou
a langue anglaise nous donne un grand avantage dans l’emploi de cette figure . Comme, chez nous, les noms substantifs n’ont poi
ifiée, et nous pourrons juger de la grâce et de la vivacité que cette figure donne au discours y lorsqu’elle est employée à pr
rai en même temps que l’exemple que je vais citer nous présente cette figure portée au plus haut degré où l’on puisse l’élever
ui est véritablement sublime. Tout ce passage est plein de vie, et la figure prend encore de l’élévation lorsqu’à la fin, la r
prince des poètes, est remarquable par l’usage qu’il a fait de cette figure . La guerre, la paix, les dards, les javelots, les
ais il n’est pas aisé de déterminer les limites dans lesquelles cette figure doit être resserrée en poésie. Un des plus grands
le plus difficile ; c’est effectivement la plus hardie de toutes les figures de rhétorique, elle sert d’expression aux passion
réponde. Toutes les passions, cependant, se plaisent à employer cette figure , et non seulement l’amour, la fureur, l’indignati
erver que les affections douloureuses aiment surtout à employer cette figure dans leur expression ; ainsi Philoctète, dans Sop
ien de noble et n’appartient pas au style d’une véritable passion. La figure enfin perd toute sa dignité, lorsque ensuite elle
poème. Dans les compositions en prose, on ne doit se servir de cette figure qu’avec la plus grande réserve et une extrême pré
être transportés d’enthousiasme, nous critiquons à loisir la ridicule figure que fait l’objet qu’on a voulu personnifier. Un a
tes espèces de personnifications ou prosopopées. L’apostrophe est une figure qui a tant de rapports avec la prosopopée, que no
le était devant nous et qu’elle nous écoutât, et diffère si peu de la figure par laquelle on s’adresse à un objet inanimé, que
res insensibles, au point de supposer qu’ils nous entendent. Ces deux figures , pour sembler naturelles, doivent être suggérées
itique. L’imagination brillante des Orientaux aimait à reproduire ces figures hardies, qui donnent la vie et le sentiment à des
e dans lequel sont rassemblées un grand nombre d’idées sublimes et de figures hardies ; il serait difficile d’en trouver davant
n, de l’antithèse, de l’interrogation, de l’exclamation et des autres figures du discours. Nous allons continuer l’examen d
gures du discours. Nous allons continuer l’examen des différentes figures du discours. Lorsqu’elles sont employées à propos
-ci, je terminerai presque entièrement ce qui me reste à dire sur les figures . La comparaison ou la similitude est celle dont j
on ou la similitude est celle dont je m’occuperai d’abord ; c’est une figure dont les poètes et les orateurs font un fréquent
r ajouter à l’éclat et à la beauté du discours. Cicéron appelle cette figure orationis lumina . Le plaisir que nous prenons a
mièrement question, et auquel on l’associe ; en sorte que, sans cette figure , de nouveaux tableaux et de nouvelles scènes euss
articulièrement nous occuper, parce qu’elles sont essentiellement des figures du discours, et qu’elles se présentent bien plus
s du discours, et qu’elles se présentent bien plus fréquemment. Cette figure , comme je l’ai déjà dit, se fonde sur la ressembl
diviserai en deux classes principales les règles applicables à cette figure  : les unes auront pour objet la manière de l’intr
avons déjà dit sur les comparaisons, qu’elles ne sont pas, commes les figures dont nous avons traité dans les Lectures précéden
ente, n’est cependant pas que l’expression d’une âme calme. C’est une figure d’un genre noble, et qui n’est bien placée que da
style ordinaire et le style pathétique. C’est un champ vaste où cette figure a maints endroits pour se placer heureusement, ma
n’est si éloigné du but que l’on doit se proposer en employant cette figure , que de courir après un grand nombre de coïnciden
s dans les premiers siècles du monde. Je viens de passer en revue les figures du langage qui, par leur importance, méritaient u
encore notre conviction par l’art avec lequel il s’est servi de cette figure . Quem igitur, cum omnium gratia [interficere] no
un plus petit nombre de mots. La comparaison et l’antithèse sont des figures généralement assez froides, enfants de l’imaginat
gation et l’exclamation, dont je vais parler, sont, au contraire, des figures passionnées ; elles sont même si bien le langage
lille.) L’interrogation et l’exclamation, ainsi que toutes les autres figures passionnées du langage, agissent sur nous par sym
Il s’ensuit qu’un écrivain, pour placer convenablement ces sortes de figures , doit faire la plus grande attention à la manière
ponctuer, ils pouvaient persuader au lecteur que ces phrases sont des figures de la plus haute éloquence. Quelques écrivains du
à loisir. Je crois qu’on pourrait donner à cette invention le nom de figure typographique du langage. Puisque j’ai eu cette o
r qu’à la force de leur génie. Mais revenons à notre sujet. Une autre figure de langage qui ne convient qu’aux compositions an
on nous décrit. Sans cela, et comme il arrive toutes les fois que des figures passionnées sont placées a contresens, l’auteur s
ent pour sa production. Il faut appliquer ces observations aux autres figures du langage que les rhétoriciens ont mis au nombre
hons à simuler une chaleur que nous ne sentons pas, il n’est point de figures qui puissent y suppléer et déguiser l’imposture.
ent y suppléer et déguiser l’imposture. Je ne parlerai plus que d’une figure fort en usage parmi les orateurs, principalement
ue l’on veut mettre en évidence. À proprement parler, c’est moins une figure qu’une disposition adroite de toutes celles qui p
fiter de la disposition favorable de notre esprit, et faire usage des figures du discours pour confirmer notre opinion, et augm
gné, élégant, fleuri. Après avoir traité avec quelque étendue des figures du langage, de leur origine, de leur nature, et d
les beautés les plus marquantes, ne dépendent point des tropes ni des figures . Les passages les plus sublimes et les plus pathé
t presque toujours du style le, plus simple, et sans aucune espèce de figure . J’en ai cité un grand nombre d’exemples. D’un au
que de clarté et de précision, de facilité et d’abondance, toutes les figures possibles ne sauraient lui donner de l’agrément ;
, mais ne plairont jamais à un lecteur judicieux. En second lieu, les figures , pour être belles, doivent être fournies naturell
de ce qui peut contribuer à embellir le style, que de croire que les figures sont des ornements détachés du sujet, et qui peuv
ortement ; son imagination en est pénétrée, remplie, et lui dicte des figures qui ne sont alors que son expression naturelle ;
ouve rien dans son propre fonds, on perd son temps à courir après les figures  ; c’est travailler invita Minerva. En supposant m
x ne pas s’en servir. Troisièmement, lorsque l’imagination trouve des figures avec facilité, et que le sujet en fournit naturel
nimium sæpe nolo. Quintilien, en terminant ce qu’il nous dit sur les figures , nous donne aussi sur la manière de les employer
ons d’embellir notre style en prodiguant les métaphores et les autres figures du langage ; il n’en paraît que plus lourd, et n’
hrases, la précision et les ornements qui résultent de l’harmonie des figures  ; en un mot, par l’art tout entier du langage. Je
au sens. Il ne rejette pas les ornements, il ne dédaigne même pas les figures  ; mais il s’en sert moins pour donner de la grâce
n de son sujet, tous ses mots sont expressifs ; chaque phrase, chaque figure ajoute un trait plus saillant, ou achève le table
de ses pensées. Mais s’il ne prend aucun soin de nous plaire par ses figures , par son harmonie, ni par aucun des moyens que su
ourvues de transitions et d’élégance. Si une métaphore ou toute autre figure peut rendre plus poignant un trait satirique, il
rnelles. Sans être fort recherchée, son harmonie a de la variété. Ses figures , lorsqu’il en emploie, sont plutôt courtes et jus
ge distribution des embellissements que peuvent lui prêter toutes les figures du langage. L’écrivain élégant, en un mot, plaît
t d’y suppléer par des mots emphatiques, de froides exclamations, des figures triviales, enfin par tout ce qui a un extérieur d
é de perfection, et cependant aucun écrivain n’employa jamais plus de figures , et ne fit un emploi plus fréquent des beautés du
u’il est, que vous avez sous les yeux. Sa construction est riche, ses figures sont belles ou ingénieuses, mais elles ne lui coû
ntendons la véhémence et la force, les descriptions pittoresques, les figures brillantes et les constructions parfaites, nous n
nt plutôt le caractère de la douceur que l’empreinte de la force. Ses figures sont riches, principalement les similitudes et le
elle s’exprime le sentiment qui part du cœur. Il aime à la fureur les figures et les ornements de toute espèce : quelquefois il
n dont les ouvrages sont le fruit de ses méditations. Il prodigue les figures de la rhétorique, et s’élance avec impétuosité. I
nées et élégantes ; mais la plupart, écrits avec chaleur et pleins de figures hardies, s’élèvent jusqu’au sublime. Cependant ce
de démonstrations fondées sur les raisonnements les plus justes. Ses figures ne sont jamais cherchées, elles naissent du fond
t l’on ne manquait pas d’y prodiguer les ornements les plus faux, les figures de diction les plus affectées. Pace vestra licea
dans nos compositions. En France, le style des orateurs est nourri de figures plus hardies ; leurs idées, dans leurs discours,
ur lesquels on appuie sa proposition, et non pas les ornements et les figures . Quant au sujet, on ne saurait trop le préparer a
e l’orateur à ceux qui l’écoutent. C’est là que sont bien placées ces figures hardies dont j’ai traité plus haut, et que j’ai c
ique. Mais qu’il est peu d’orateurs modernes qui osassent risquer des figures aussi hardies ! Quel génie ne faut-il pas avoir p
lâmées. Au milieu du torrent d’une déclamation rapide, la force d’une figure fait impression, et l’on s’aperçoit à peine de so
nanimés, s’écrier avec admiration ou indignation, enfin se servir des figures de langage les plus passionnées. Dans les Lecture
suis arrêté assez longtemps sur l’usage et l’emploi de ces sortes de figures , pour qu’il ne me reste rien de particulier à ajo
e des règles les plus essentielles, qu’il ne faut jamais employer les figures fortes ou le style pathétique, que lorsque le suj
us, non pas les serviteurs qui le suivent. Tout seul qu’il est, on se figure autour de lui ses vertus et ses victoires qui l’a
té de la rhétorique ou de la composition ont beaucoup insisté sur les figures du discours. Je ne finirais pas si j’entreprenais
es Éléments de critique, dans lesquels on trouve sur chaque espèce de figures des observations judicieuses, éclaircies par un g
28 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
utes les autres se rapportent ; car les expressions, les pensées, les figures , et toutes les autres sortes d’ornements dont nou
ntraires.   4º. La comparaison, qu’il ne faut point confondre avec la figure ainsi nommée, établit des rapprochements, et nous
à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure -toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la l
u, où sont vos élus ? et que reste-t-il pour votre partage ? » Cette figure , la plus hardie qu’on ait jamais employée, et en
diteur se défie de celui qui paraît vouloir l’éblouir par l’éclat des figures et des termes étudiés ; au lieu que dans le démon
ain, seul en braveras-tu la majesté96 ? » Quelle foule de pensées, de figures , d’images ! quelle admirable opposition entre des
s une chaleur et une vivacité inimitables. Elle représentait avec des figures hardies, et en termes pathétiques, les services q
s, comme on l’a toujours fait, les divers accidents du langage nommés Figures , et qui appartiennent à ces deux classes à la foi
métaphores, économe de vieux mots, sobre en général dans l’emploi des figures . Ce genre n’admet ni la parure ni l’éclat : c’est
nomie ; le bon goût, c’est le choix. On ne trouvera ici aucune de ces figures des rhéteurs ni antithèses brillantes, ni chutes
s, des pièges ainsi tendus annonceraient trop l’envie de séduire. Les figures de répétition, qui veulent une prononciation fort
plus avec ce ton modeste et simple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots, pourvu que les phrases soient coupées et
mes à l’usage ; que les métaphores ne soient pas trop hardies, ni les figures de pensées trop ambitieuses. L’orateur ne fera po
tonymie, y brillent par intervalles. Ce genre admet toutes les autres figures de mots et plusieurs figures de pensées. Il sert
valles. Ce genre admet toutes les autres figures de mots et plusieurs figures de pensées. Il sert pour les discussions longues
s ; et Quintilien même, comme nous le verrons plus bas en parlant des figures , a quelquefois mal saisi les principes de l’orate
On trouve dans le style élevé l’énergie, la majesté, la hardiesse des figures , l’éclat des images, la véhémence et la rapidité
t à l’affluence ménagée des pensées brillantes, des images vives, des figures hardies, des tours nombreux. Mais comme il y a un
s, le pouvoir d’un mot mis en sa place, les épithètes, et surtout les figures , que Longin152 regarde comme une des sources prin
ppelée pour la clarté, l’énergie, la couleur ou l’harmonie, et qui ne figure point sensiblement dans une période, ne doit jama
e Chapelain qui loue les doigts inégaux de la belle Agnès160. Des figures . Le style est figuré par les images, par les e
t quand les images ne sont pas justes161. On a quelquefois défini les figures  : des façons de parler qui s’éloignent de la man
il n’y a rien de si naturel, de si ordinaire et de si commun que les figures dans le langage des hommes ; et l’auteur des Trop
juste titre qu’il se fait dans un jour de marché, à la halle, plus de figures qu’en plusieurs jours d’assemblées académiques. L
, plus de figures qu’en plusieurs jours d’assemblées académiques. Les figures sont des tours, des mouvements de style, qui, par
t la peinture, quasi gestus orationis , dit Cicéron162. Il y a des figures qui changent la signification des mots, et on les
ur cent vaisseaux, et qu’on appelle lion un homme courageux. D’autres figures laissent aux mots leur véritable signification, e
leur véritable signification, et elles conservent le nom générique de figures . Celles-ci se distinguent encore en deux espèces 
nérique de figures. Celles-ci se distinguent encore en deux espèces : figures de mots, et figures de pensées. La figure de mot
Celles-ci se distinguent encore en deux espèces : figures de mots, et figures de pensées. La figure de mot y est tellement atta
t encore en deux espèces : figures de mots, et figures de pensées. La figure de mot y est tellement attachée, que, si on chang
ot y est tellement attachée, que, si on change le mot, elle périt. La figure de pensée subsiste malgré le changement des mots,
nt la métaphore, la métonymie, la synecdoque. I. La métaphore est une figure par laquelle on transporte la signification propr
e, le plus fréquemment employé de tous les tropes, et c’est par cette figure que le style s’embellit et se colore ; c’est par
ans les grands orateurs des métaphores qui étonneraient un poète. Ces figures sont tellement fondues dans le style, qu’elles ne
e. Souvent l’allégorie est plus étendue, et elle appartient alors aux figures de pensées. Ainsi Horace (Od., I, 14) se représen
et des arbres, est prise ici pour les arbres mêmes. C’est par la même figure qu’on dit d’un héros qui combat : La mort est dan
raillerie amère et insultante, dont les modernes n’ont point fait une figure  ; l’hypallage, qui transpose les mots, et renvers
xemples latins cités par les grammairiens et les rhéteurs. 2º. Des figures de mots proprement dites. Parmi les figures de
s rhéteurs. 2º. Des figures de mots proprement dites. Parmi les figures de mots, il y en a quatre qui sont plus grammatic
mais qui ne laissent pas de faire un bel effet dans le discours. Ces figures sont l’ellipse, le pléonasme, l’hyperbate, la syl
actif : « Qui ne sait point aimer n’est pas digne de l’être. » Cette figure a surtout l’avantage de donner un tour plus vif à
nasme n’est qu’une suite de paroles inutiles, c’est un vice qu’aucune figure ne peut justifier. L’hyperbate transpose l’ordre
autes vertus que de vous il hérite, pour qu’il hérite de vous. Cette figure , qui nuit à la clarté, nous est rarement permise
l’idée, et ne s’accorde pas avec la construction de la phrase168. Les figures de mots qui sont purement oratoires ne dérangent
t des plus énergiques. Le mot emporte la définition. On emploie cette figure pour insister sur quelque preuve, sur quelque vér
es meurtres, et peint la fureur du soldat. Les Latins nommaient cette figure connexum ; les Grecs, πολυσύνδετον. La disjonctio
e de Xénophon, cité par Longin (c. 16, al. 19) comme exemple de cette figure , et que Despréaux traduit ainsi : Ayant approché
ition ne convient qu’au style noble et soutenu. On peut joindre à ces figures la déclinaison ou dérivation, par laquelle on emp
jours voisine d’un défaut, comme la tautologie ou périssologie, autre figure du même genre ; la régression ou réplication, nom
mitation des constructions grecques ou latines ; et beaucoup d’autres figures de mots, dont les rhéteurs enseigneront l’usage à
r ces notions élémentaires, donner ici quelques détails sur plusieurs figures de construction qui appartiennent plus spécialeme
ropre à toutes les langues, se rapportent, chez les anciens, quelques figures qui se présentent sans cesse et qu’il est bon rem
ns leur style de ces négligences, et les grammairiens en ont fait des figures . Les Grecs n’ont pas moins multiplié les mots pou
n fait une, etc., etc. Il était beaucoup plus facile de prodiguer les figures de construction : aussi les rhéteurs admettent-il
ons, d’hyperbates, de pléonasmes ; à ceux-ci appartiennent encore les figures nommées congeries ou athroismus, percursio ou epi
écrivains n’ont pas dédaignée. Cicéron parle ainsi des tropes et des figures de mots : « L’orateur connaîtra si bien les resso
nent, et lui font de cette distraction rapide un nouveau plaisir. Les figures qui naissent de la combinaison des mots servent a
rnements du spectacle, mais elles brillent entre tous les autres. Les figures de mots font un semblable effet dans le discours,
, attachait encore quelque prix à ces leçons des rhéteurs. 3º. Des figures de pensées. C’est surtout des figures de pensé
ons des rhéteurs. 3º. Des figures de pensées. C’est surtout des figures de pensées qu’on peut dire qu’elles sont comme le
t la statue droite, sans gestes, sans attitudes ; le discours que les figures animent (flexa, figurata), c’est la statue qui, s
paraît avoir saisi ces rapports, vienne dire ensuite (IX, 1) que les figures sont des manières de s’exprimer éloignées de la
s’être ainsi trompé, il reproche à Cicéron d’avoir compris parmi les figures plusieurs formes du discours qui, suivant lui, ne
ures plusieurs formes du discours qui, suivant lui, ne sont point des figures . C’est que Cicéron n’a jamais cru que des figures
, ne sont point des figures. C’est que Cicéron n’a jamais cru que des figures fussent des façons de parler singulières, et qu’i
uatrième livre de la Rhétorique à Herennius, où l’on voit au rang des figures de pensées l’amplification, la division, l’exempl
e, se vante d’avoir trouvé le premier la véritable classification des figures de pensées ; ce qu’on n’avait pu faire jusqu’à lu
175. La grande découverte de Scaliger consiste à distinguer ainsi les figures  : ou elles disent plus, comme l’hyperbole ; ou el
and effort de philosophie, il range en différentes classes toutes les figures . Sans chercher, comme lui, des subdivisions compl
ns, sans le vouloir, ce langage qu’elle nous inspire ; alors les mots figures se présentent d’eux-mêmes si naturellement, qu’il
suivrons dans les mouvements qu’elle nous enseigne à exprimer par les figures , et nous commencerons par les plus vives et les p
souvent par interrogations dans les situations passionnées ; et cette figure donne aussitôt la plus vive rapidité à son style,
imiter180. » On voit que, s’il y a quelque différence entre ces deux figures , la nuance est bien légère ; on peut les définir
n trouve au second livre des Rois un des plus beaux exemples de cette figure . David s’écrie, en pleurant Saül et Jonathas : « 
voix de l’orateur fut interrompue par les pleurs et les sanglots. Ces figures nous conduisent naturellement à la prosopopée, qu
dans le texte même tout ce morceau ; il est simple et sublime. Cette figure se borne souvent à apostropher des choses insensi
le à tous ceux qu’on fait parler, et c’est la première règle de cette figure . Il y a aussi des dialogismes par hypothèse ; ain
e nous venons de transcrire, se montre à plusieurs reprises une autre figure nommée obsécration, c’est-à-dire prière, instance
seul dans les maux que tu vois ! » On y trouve aussi l’imprécation, figure par laquelle on invoque le ciel, les enfers, ou q
! (Corneille, Rodogune.) Il suffit d’indiquer le rapport de ces deux figures avec l’optation qui exprime un vœu : Vellem, dii
des exemples des poètes pour faire mieux comprendre la force de cette figure  ; car la peinture est encore plus vive dans les p
voulant, pour s’exercer au style oratoire, donner un exemple de cette figure , décrit ainsi la mort de Tib. Gracchus186 : « Dès
issent avec lui, et retourne au temple de Jupiter. » L’accumulation, figure que son nom même définit, et qui, comme on l’a vu
ameuse dans l’antiquité. Cicéron (in Pison., c. 24) a recours à cette figure pour se moquer de Pison, qui disait que, s’il n’a
et æquore plantas. (Æneid., VII, 808.) Fléchier s’est servi de cette figure lorsqu’il a dit comme un poète : « Des ruisseaux
n ne dit pas affirmativement ce qu’il pense de sa beauté. Ainsi cette figure est quelquefois l’expression de la fausse modesti
chanceté atroce celui de fragilité pardonnable, etc. C’est donc cette figure , et non la litote qui est opposée à l’hyperbole ;
, dit : Ce grand roi roule ici ses pas impérieux. Il n’y a point de figure dont l’usage s’étende plus loin que la périphrase
, Il prit, quitta, reprit la cuirasse et la haire. (Henriade.) Cette figure , quand elle naît du sujet et qu’elle est placée à
rprises font le plaisir que l’on trouve dans toutes les antithèses et figures pareilles. Quand Florus dit : « Sore et Algide, q
r la grandeur de son courage et de son opiniâtreté192. Pour que cette figure soit irréprochable, il faut qu’elle porte sur un
antithèses et les autres jeux de mots193. De l’antithèse est née une figure appelée par les anciens ὀξύμωρον, tour finement f
ne même chose les deux contraires. On a proposé de nommer aussi cette figure antilogie, contradiction. Ainsi, dans le discours
de vous-même, etc. » Il est aisé de voir qu’on peut rapporter à cette figure tout ce que nous avons dit sur les alliances de m
s, soit par un seul : c’est une métaphore continuée. L’effet de cette figure est de donner plus de grâce au discours ou plus d
adation, que l’on pourrait aussi joindre, comme nous l’avons dit, aux figures de mots, monte ou descend par degrés d’une chose
confiance qui subjugue et entraîne les esprits. La suspension est une figure qui sert à tenir l’auditeur dans l’incertitude, p
(Cic., pro C. Rabirio, c. 8.) Il y a beaucoup de rapport entre cette figure et la permission, par laquelle on s’abandonne ent
larmes et mourir de douleur. Voilà des mouvements. Qu’on supprime la figure , presque toute la force de la pensée disparaît. J
dversaire, mais pour en tirer sur-le-champ avantage contre lui. Cette figure est très fréquente dans les orateurs (Cic., pro L
cours, et fait corps avec lui. Nous terminerons ici l’énumération des figures . Cicéron, après avoir montré rapidement les resso
ue les mots fournissent à l’orateur, veut indiquer aussi l’emploi des figures de pensées, et il les met, pour ainsi dire, en ac
bserve, ce que Marmontel ne dit pas, que Cicéron ne parle ici que des figures dépensées (comme ailleurs, de Orat., III, 53), et
apitres de l’Orateur, consacrés seulement à l’harmonie du style ! Les figures , quelles qu’elles soient, pour être employées ave
s funeste qu’il est presque toujours ridicule. Quintilien appelle les figures les yeux du discours ; mais les yeux ne doivent p
utant que l’exclamation même. « Enfin, dans le ton propre aux grandes figures de l’éloquence, si c’est l’indignation que l’orat
t de demi-tons, qui soutiennent et font ressortir les mouvements, les figures et les couleurs du discours203. Dans le geste, se
s, si vous demandez qui vous indiquera le choix de ces styles, de ces figures , nous vous répondrons : Ce sera le goût perfectio
29 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
euples de l’Orient, dit Blair, ont de tout temps chargé leur style de figures fortes et hyperboliques ; les Athéniens, peuple s
de la profusion des images, de l’incohérence et de l’exagération des figures . Voici une phrase de Voltaire qui se rapproche du
du langage sont les qualités propres au style simple. Il rejette les figures trop vives, les ornements recherchés, les mouveme
mme il emploie de préférence les fleurs de l’élocution et l’éclat des figures , on l’appelle encore le style fleuri. Comme nous
ipales où le style puise ses ornements sont : 1º l’heureux emploi des figures , 20 l’harmonie du langage. Article premier. Des
0 l’harmonie du langage. Article premier. Des figures9. 164. Les figures sont des expressions ou des tours qui donnent aux
uraient pas présentés sous une autre forme. 165. Pour reconnaître les figures dans une phrase, il faut examiner si tous les mot
rang qui n’est pas capable d’occuper le premier, je ne fais point de figure , parce que dans cette phrase tous les mots sont p
Tel brille au second rang qui s’éclipse au premier, on emploie une figure , parce que les mots brille, s’éclipse conviennent
econd rang et incapable d’occuper le premier. De même, on dirait sans figure  : Si le ciel et la terre pouvaient parler, ils ré
ne : Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez, j’emploie une figure , parce que par un mouvement d’enthousiasme, je pr
leur adresse la parole. 166. On distingue deux classes principales de figures  : les figures de mots et les figures de pensées.
a parole. 166. On distingue deux classes principales de figures : les figures de mots et les figures de pensées. Il y a cette d
ngue deux classes principales de figures : les figures de mots et les figures de pensées. Il y a cette différence entre les une
a cette différence entre les unes et les autres, dit Cicéron, que les figures de pensées dépendent uniquement du tour de l’imag
et restent toujours les mêmes, quoiqu’on change les expressions ; les figures de mots disparaissent presque toujours, si l’on c
rs, si l’on change les termes sur lesquels elles reposent. § I. Des figures de mots. 167. Les figures de mots consistent d
sur lesquels elles reposent. § I. Des figures de mots. 167. Les figures de mots consistent dans la disposition des mots o
a signification étrangère qu’on donne à quelques-uns d’entre eux. Les figures qui transportent un mot de sa signification propr
onsistent dans l’arrangement des mots conservent proprement le nom de figures de mots. 168. La plupart des mots ont un sens pro
à faire connaître les règles qu’on doit suivre dans l’emploi de cette figure si fréquente dans le discours. 170. La métaphore
le discours. 170. La métaphore (μεταφέρω, je porte au-delà), est une figure par laquelle on transporte un mot de sa significa
umière, il aurait exprimé la comparaison et il n’y aurait point eu de figure . 171. La métaphore est le plus fréquent, le plus
e aussi bien que les hommes de cour, font un continuel usage de cette figure  ; et pour nous dire qu’il ne faut pas trop la pro
nge pendant toute la durée d’un morceau, ce n’est plus simplement une figure , mais une composition allégorique. À ce genre app
ltat sérieux. Quelques-uns de ces tropes rentrent d’ailleurs dans les figures de pensées. Des figures de mots proprement dit
de ces tropes rentrent d’ailleurs dans les figures de pensées. Des figures de mots proprement dites. 183. Les principales
ées. Des figures de mots proprement dites. 183. Les principales figures de mots proprement dites sont l’ellipse, le pléon
entend point nommer. (Racine.) 187. L’hyperbate ou inversion est une figure qui renverse l’ordre de la syntaxe. Cette figure
ou inversion est une figure qui renverse l’ordre de la syntaxe. Cette figure très fréquente dans les langues anciennes est moi
uteur, S’il ne sent point du ciel l’influence secrète. § II. Des figures de pensées. 188. Les figures de pensées sont,
l l’influence secrète. § II. Des figures de pensées. 188. Les figures de pensées sont, comme nous l’avons dit, des tour
re. 189. Les rhéteurs ont généralement compté un très grand nombre de figures de pensées. Comme nous ne voyons aucune utilité r
ications qu’on a suivies sont un peu arbitraires, et il est certaines figures qui semblent appartenir à chacune des classes qu’
plaire et toucher, il semble qu’il est permis de rapporter toutes les figures de pensées à trois sources principales : à la rai
s sources principales : à la raison, à l’imagination, au sentiment. Figures propres à instruire. 190. Les principales figu
au sentiment. Figures propres à instruire. 190. Les principales figures propres à instruire et qui s’adressent spécialeme
oposition qui sert de réponse ou d’application à la précédente, cette figure prend le nom particulier de subjection. Dans la c
aison funèbre de la reine d’Angleterre, Bossuet a fait usage de cette figure  : Combien de fois a-t-elle remercié Dieu de deux
nous n’avons pas besoin de rapporter ici. 194. La concession est une figure par laquelle on accorde à son adversaire quelque
s en ce dernier point. (Voir le nº vi.) 195. La communication est une figure par laquelle un orateur, plein de confiance en se
de ces places Qu’on voit fumer encor du sang des Curiaces ? À cette figure on peut rapporter la dubitation et la supposition
ce qu’on dit néanmoins, mais en peu de mots et sans y insister. Cette figure a le double avantage de resserrer dans un même ta
o Vi potitur. Quid non mortalia pectora cogis, Auri sacra fames ? Figures propres à plaire. 199. Les principales figures
i sacra fames ? Figures propres à plaire. 199. Les principales figures qui s’adressent à l’imagination et qui semblent a
l’ironie, le contraste ou la comparaison. 200. La correction est une figure par laquelle on se reprend soi-même comme si l’on
e qu’un rien ? Reconnaissons notre erreur. 201. La réticence est une figure par laquelle on interrompt tout à coup sa phrase
t, mais pourtant de manière à faire entendre ce qu’on supprime. Cette figure est très adroite et fait entendre souvent plus qu
Sed motos præstat componere fluctus. Racine a souvent employé cette figure avec succès : J’appelai de l’exil, je tirai de l
es opposées afin de les faire mieux ressortir. Pour être bonne, cette figure doit naître du contraste des idées. C’est une rai
ronnement, au milieu de la pompe et de la splendeur. (De Bonald.) Figures propres à émouvoir. 208. Les principales figur
(De Bonald.) Figures propres à émouvoir. 208. Les principales figures propres à émouvoir, sont l’hyperbole, la permissi
er la litote qui les affaiblit et les diminue. La litote est donc une figure qui dit moins pour faire entendre plus. Le berger
formis, nuper me in littore vidi. On peut rapporter aussi à ces deux figures l’exagération et l’exténuation dont La Fontaine n
personnes qu’il faut ménager ou respecter. 212. La permission est une figure par laquelle on se livre à son adversaire pour to
nts lui sont des récompenses. (Corneille.) 213. L’apostrophe est une figure par laquelle on interrompt le discours qu’on adre
ses inanimées, ou même à quelques-unes des personnes présentes. Cette figure produit un grand effet, mais on ne doit l’employe
Oraison funèbre de la duchesse d’Orléans.) 214. L’exclamation est une figure par laquelle l’orateur, ne pouvant contenir les v
us toujours exilées ? (Racine, Esther.) 216. L’interrogation est une figure par laquelle on adresse une question, non pour ob
imprévu songeons à nous parer. (Athalie.) 218. L’imprécation est une figure par laquelle on invoque le ciel, les enfers, ou q
ou quelque puissance supérieure, contre un objet odieux. Tantôt cette figure est l’expression de la colère et de la fureur con
amille. (Voir le nº vii.) 219. La prosopopée (πρόσωπον ποιέω) est une figure par laquelle on fait agir ou parler les êtres pré
’on invoque même les morts du fond de leur tombe. C’est de toutes les figures la plus hardie et la plus magnifique, mais c’est
t aux auteurs anciens d’avoir attaché trop d’importance à l’étude des figures . Il y a en effet quelque chose d’un peu frivole à
er, sans rencontrer sous sa plume les ornements dont on a besoin. Les figures de pensées, pour être belles, doivent sortir natu
et sont indignes d’un écrivain sérieux. 222. Dans le cas même où les figures sont naturellement amenées, il faut prendre garde
t les yeux ne doivent pas être répandus dans tout le corps. Quand les figures sont trop multipliées, elles nuisent à la clarté
doivent se montrer rarement pour ne pas cesser d’être belles. Que les figures soient donc toujours placées à propos, préparées
idées et de ces sentiments : enfin, elle examine les expressions, les figures et les tours dont l’écrivain a revêtu sa pensée.
er une idée. Corrigez les constructions, les liaisons, les tours, les figures , les expressions même qui présenteraient quelque
urs exemples : Joas, laissé pour mort, frappa soudain ma vue : Je me figure encor sa nourrice éperdue, Qui devant les bourrea
Athalie, Act. I, Sc. ii.) 337. La prosopographie (πρόσωπον) décrit la figure , l’air, le maintien, la pose, les manières d’un h
ésie est sœur de la peinture, puisqu’elle donne à tous les objets une figure , une forme, une couleur : ut pictura poesis . El
ait un personnage dominant, qu’on appelle le héros de l’action. Cette figure principale rend plus sensible l’unité du sujet et
s sentiments élevés, les images vives, les expressions pompeuses, les figures brillantes et hardies doivent faire de cette poés
sans affectation et sans enflure. Il rejette cet enthousiasme et ces figures hardies qui conviennent à l’ode et à l’épopée. Le
y penser avec plus de plaisir, j’ai fabriqué dans ma tête une petite figure espiègle, qui me semble être ma Constance. Elle a
à cette occasion des jeux funèbres. Iris, envoyée par Junon, sous la figure d’une femme troyenne, fait envisager aux compagno
deux sources où le style puise ses ornements ? 164. Qu’est-ce que les figures  ? 165. Comment reconnait-on les figures dans une
ents ? 164. Qu’est-ce que les figures ? 165. Comment reconnait-on les figures dans une phrase ? 166. Ne distingue-t-on pas deux
s une phrase ? 166. Ne distingue-t-on pas deux classes principales de figures  ? 167. Qu’est-ce que les figures de mots en génér
t-on pas deux classes principales de figures ? 167. Qu’est-ce que les figures de mots en général, et qu’entendez-vous par trope
es ? 170. Qu’est-ce que la métaphore ? 171. La métaphore est-elle une figure fréquemment employée ? 172. Quels sont les princi
ions qui se rapportent aux tropes ? 183. Quelles sont les principales figures de mots proprementdites1 184. Qu’est-ce que l’ell
la syllepse ? 187. Qu’est-ce que l’hyperbate ? 188. Qu’est-ce que les figures de pensées ? 189. Les rhéteurs comptent-ils un gr
igures de pensées ? 189. Les rhéteurs comptent-ils un grand nombre de figures de pensées ? 190. Quelles sont les figures de pen
ent-ils un grand nombre de figures de pensées ? 190. Quelles sont les figures de pensées propres à instruire ? 191. Qu’est-ce q
-ce que la sentence prend le nom d’épiphonème ? 199. Quelles sont les figures de pensées propres à pi aire ? 200. Qu’est-ce que
que la comparaison prend le nom de contraste ? 208. Quelles sont les figures de pensées propres a émouvoir ? 209. Qu’est-ce qu
? 221. Faut-il attacher beaucoup d’importance à la classification des figures  ? 222. Les figures doivent-elles être prodiguées 
cher beaucoup d’importance à la classification des figures ? 222. Les figures doivent-elles être prodiguées ? 223. Qu’est-ce qu
30 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
CHAPITRE IV. Des Figures . Le mot figure, pris dans toute son extension,
CHAPITRE IV. Des Figures. Le mot figure , pris dans toute son extension, signifie la forme
ns toute son extension, signifie la forme extérieure des objets : une figure de géométrie ; cet homme a une belle figure. Dans
térieure des objets : une figure de géométrie ; cet homme a une belle figure . Dans ce sens, il est vrai de dire que tous les m
figure. Dans ce sens, il est vrai de dire que tous les mots sont des figures , puisqu’ils expriment tous, sous une forme sensib
s un sens plus restreint, dans celui que nous voulons lui donner, les figures sont ou grammaticales ou littéraires. FIGURES G
ulons lui donner, les figures sont ou grammaticales ou littéraires. FIGURES GRAMMATICALES. Les figures grammaticales sont
sont ou grammaticales ou littéraires. FIGURES GRAMMATICALES. Les figures grammaticales sont des manières de parler qui s’é
tendue ou de précision, plus de force, plus d’agrément. Il y a quatre figures de grammaire : l’ellipse, le pléonasme, la syllep
pse. L'ellipse (de ελλειψς, omission, manque, suppression) est une figure qui consiste à supprimer dans le discours un ou p
merosque deo similis (sous-ent. secundùm). Semblable à un dieu par la figure et par la taille. Expleri mentem nequit. Il ne pe
it, nulli non sua forma placet. Ovid. (Sous-ent. etiamsi.) On aime sa figure , quelque laide qu’elle soit. 6° La conjonction ut
I. de la syllepse. La syllepse (de ϭυλληψις, conception) est une figure par laquelle on construit les mots selon les idée
de l’hyperbate. L'hyperbate (de υπερϐατον, transposition) est une figure qui consiste dans le déplacement, le mélange, la
ilis. Virg. (Sous-ent. juxtà ou secundùm.) Semblable à un dieu par la figure et par la taille. Fractus membra (sous-ent. secun
nnaître les autres sortes d’hellénismes. DES TROPES. Outre les figures grammaticales dont nous venons de parler, il en e
de grâce, plus de noblesse, plus de vivacité à la pensée. Parmi ces figures , les unes sont plus spécialement du domaine de la
rte de les connaître dès que l’on commence à traduire les poètes. Ces figures sont appelées tropes (du grec τρόπος, tour, chang
a métaphore. La métaphore (du grec µεταφορα, translation) est une figure par laquelle on transporte, pour ainsi dire, le s
e est la plus belle, la plus riche et la plus fréquente de toutes les figures  ; c’est elle qui fournit au discours une infinité
La catachrèse (du grec ϰατάπχρησις, abus, mauvais emploi) est une figure par laquelle certains mots s’emploient abusivemen
ler à cheval sur un bâton, il a fait un usage un peu exagéré de cette figure  ; il est difficile, en effet, de se représenter u
métonymie (de µετα, qui marque le changement, et ονοµα, nom) est une figure qui consiste à prendre une chose pour une autre,
ont le sens est plus étendu ou plus restreint. On fait usage de cette figure , quand on prend : 1° La cause pour l’effet. Ainsi
e même : corvi stupor, pour corvus stupidus. On fait usage de la même figure , lorsqu’on dit à un grand : Votre Grandeur ; à un
t d’hommes semblables à Bossuet, à Massillon, à Fénelon. Outre les figures grammaticales et les tropes, dont nous venons de
de toute âme raisonnable, nous avons jugé à propos d’exposer ici les figures de pensées qui sont les plus simples, les plus fa
de l’hypallage. L'hypallage (du grec υπαλλαγη, changement) est une figure mixte21 qui consiste à changer le rapport naturel
tithèse (de αντι, contre, en face, et τιθηµι, je place) est aussi une figure mixte, qui porte à la fois sur la constructions e
la litote. La litote (de λιτὸτης, simplicité, diminution) est une figure qui consiste à dire moins, par modestie ou par ég
’hyperbole. L'hyperbole (de υπερϐολη, excès, surabondance) est une figure qui consiste à exagérer en plus ou en moins la vé
lique. Voilà pourquoi les jeunes gens font un si grand usage de cette figure  ; voilà aussi pourquoi elle est plus familière au
lui est pénible et désagréable. Il faut donc user sobrement de cette figure , et l’adoucir, si l’on peut, par quelque correcti
nification ou prosopopée. La prosopopée (du grec πρὸσωπον, visage, figure , personne, et ποιεω, je fais) est une figure qui
u grec πρὸσωπον, visage, figure, personne, et ποιεω, je fais) est une figure qui consiste à animer les choses purement matérie
ile, ces princes de la poésie grecque et latine, sont pleins de cette figure . La guerre, la paix, les lances, les javelots, le
e nous adressant la parole et prêtant l’oreille à nos discours. Cette figure , la plus hardie de toutes, ne convient qu’aux pas
re mémoire abolie, etc. » VIII de l’ironie. L'ironie est une figure qui consiste à dire le contraire de ce qu’on pens
phémisme. L'euphémisme (du grec εὖ, bien, et φηµἰ, je dis) est une figure par laquelle on déguise des idées désagréables, o
d : Rectè, mater. Tout va bien, ma mère. Il faut rapporter à la même figure l’adjectif sacra dans ces paroles de Virgile : Au
Quem tenet Euxini mendax cognomine littus. Remarque. L'étude des figures , beaucoup trop négligée, est cependant pleine d’i
posé une tâche stérile, en s’appliquant à rechercher et à définir les figures du langage. SYNONYMES LATINS. Nous ne rapp
osus (de forma) comprend le visage et toute la personne ; d’une belle figure , d’une belle apparence. Mulier formosa supernè. H
maginem passus est. Cic. — Statua(de stare, se tenir debout), statue, figure en relief qui représente le visage et tout le cor
19. Gantrelle, Gram. lat. 20. Le Clere. 21. L'hypalage est une figure mixte : figure de pensée, puisqu’elle modifie l’o
le, Gram. lat. 20. Le Clere. 21. L'hypalage est une figure mixte : figure de pensée, puisqu’elle modifie l’ordre des idées 
ure mixte : figure de pensée, puisqu’elle modifie l’ordre des idées ; figure de mots, puisqu’elle porte sur la construction de
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »
ariété que nous déploie le ciel au lever et au coucher du soleil. Les figures nous présentent le beau sous des formes plus vari
d à l’observateur comme une des sources principales de la beauté. Une figure est régulière, quand toutes ses parties sont form
un cercle, un carré, un triangle, etc., flattent l’œil, parce que ces figures sont régulières ; voilà leur beauté : cependant u
e, de convenance et d’utilité qui ont un rapport plus direct avec les figures exactement proportionnées, qu’avec celles dont l’
se de sublime, et qui imprime un sentiment de respect. La couleur, la figure et le mouvement, considérés séparément, sont des
aux, nous offrent à la fois la délicatesse des couleurs, la grâce des figures , souvent même le mouvement de l’objet. L’assembla
32 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
de l’amour, et fils de Mars et de Vénus. Ils le représentent sous la figure d’un enfant nu, avec un arc et un carquois rempli
mours (les). La fable, qui les a personnifiés, les représente sous la figure de petits enfants ailés. Amphitrite, fille de Né
Laomédon qui élevait les murs de Troie. On représente Apollon sous la figure d’un jeune homme sans barbe, avec une lyre, un bo
ntiquités curieuses. Automne. Divinité poétique, représentée sous la figure d’un jeune homme qui tient d’une main une corbeil
d’une hauteur prodigieuse, ses obélisques, ses colosses, ses sphinx ( figures qui ont le visage et le sein d’une femme, et le r
rères, ne fut d’abord donné qu’à cinq peuples, qui, semblables par la figure , la taille, les mœurs et les inclinations, compos
ne des neuf Muses qui préside à la tragédie. On la représente sous la figure d’une jeune fille, superbement vêtue, chaussée d’
uchait d’une branche de pavot, et présentait les songes sous diverses figures . Moyse, fils d’Amram et de Jocabed, né en Égypte
Printemps, divinité poétique représentée, comme le Zéphyre, sous la figure d’un jeune homme couronné de fleurs : mais on le
e, et de la vertueuse Pénélope. Accompagné de Minerve, cachée sous la figure de Mentor, son gouverneur, il courut les mers pou
le de Malte. Temps (le), divinité poétique, qu’on représente sous la figure d’un vieillard décrépit, ayant des ailes et tenan
selon la fable, fils d’Éole et de l’Aurore. On le représente sous la figure d’un jeune homme, avec des ailes, couronné de fle
33 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
t-il, qui fait entendre ses vérités en telles manières et sous telles figures qu’il lui plaît, continua de l’instruire, comme i
onstante dans l’élévation, dans le tour des phrases, dans l’usage des figures , c’est-à-dire à ne changer ni ses tournures ni se
nce, une fine délicatesse, un agréable enjouement ; il admet même les figures , pourvu qu’elles ne soient pas trop brillantes, q
ou Lacédémoniens. Le style laconique exclut nécessairement toutes les figures qui font l’ornement du langage. Peu propre à la n
es pittoresques, les expressions choisies, les images gracieuses, les figures éclatantes, les digressions agréables, les tours
bondance des pensées, la variété et l’harmonie des tours, l’éclat des figures , la vivacité des images et la magnificence des ex
e des sentiments, la vivacité et l’éclat des images, la hardiesse des figures , la beauté frappante des comparaisons, l’impétuos
dans la vivacité du style, animée par le sentiment. Elle emploie les figures propres à émouvoir, comme l’interrogation, l’apos
lesse des sentiments unies à la vivacité des images, à la majesté des figures , à l’harmonie des périodes, et à toutes les beaut
images majestueuses ; il ne se montre qu’avec le pompeux appareil des figures les plus brillantes, les plus magnifiques, et il
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
le bon goût avec l’économie ; « on n’y trouve, dit-il, aucune de ces figures de rhéteur qui semblent des piéges tendus pour sé
figures de rhéteur qui semblent des piéges tendus pour séduire. » Les figures de répétition, qui veulent une prononciation fort
plus avec ce ton modeste et simple ; mais il n’exclut pas les autres figures de mots, pourvu que les phrases soient coupées et
rmes à l’usage, que les métaphores ne soient pas trop hardies, ni les figures de pensée trop ambitieuses. L’orateur ne fera poi
cela ? pour le même motif qui lui a fait proscrire tout à l’heure les figures de répétition. « Ces ornements supposent dans la
locution est susceptible, et que l’on comprend sous le nom général de figures . 63. Un des génies les plus sagaces de l’Italie
35 (1854) Éléments de rhétorique française
e épistolaire et, dans celui de l’élocution, tout ce qui concerne les figures . Je n’ai conservé au nombre des figures que celle
ion, tout ce qui concerne les figures. Je n’ai conservé au nombre des figures que celles qui ajoutent véritablement aux effets
ls, les objets qui appartenaient à l’ordre moral, ils employaient des figures d’animaux dont ils avaient étudié le caractère, o
ée, énumère soigneusement tout ce qui caractérise ce pays : Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûla
s litres, des Inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de f
e, c’est-à-dire, le tour qu’on lui donne, ou ce que l’on a appelé les figures de pensées. I. Des pensées considérées en elle
; et peut-être que ceux qui le liront l’auront aussi.  » III. Des figures de pensées. Il serait impossible d’énumérer to
onde : ils ont désigné ces formes privilégiées sous le nom général de figures de pensées, et ils ont donné à chacune d’elles de
numérer les principales, en essayant de les classer entre elles. 1. Figures descriptives. La première espèce de figures se
sser entre elles. 1. Figures descriptives. La première espèce de figures se rapporte à la description des objets. On décri
qui leur sont propres et les circonstances qui s’y rattachent. Cette figure doit peindre les objets de telle manière, qu’on s
es assassinats, Joas, laissé pour mort, frappa soudain ma vue : Je me figure encor sa nourrice éperdue, Qui devant les bourrea
ns de citer, que l’emploi de l’épithète joue un grand rôle dans cette figure . En effet, l’un des meilleurs moyens de décrire l
ellir et varier leurs tableaux ; la prose, plus sévère, n’admet cette figure que pour éclaircir et fortifier la pensée. Pascal
i un rapport caché, qui donne à la pensée un tour plus piquant. Cette figure prend le nom d’allusion. On dirait que pour pla
e de Montesquieu.) Voici un autre exemple de dissimilitude, où cette figure ne sort qu’à varier le discours : M. de Chateaubr
objets qui se font ressortir l’un l’autre par leur opposition. Cette figure ne viole point la loi de l’unité ; car le but qu’
ve, pour qui sa propre patrie n’était plus qu’un lieu d’exil. » Cette figure s’appelle analogie, d’un mot grec qui signifie co
s ans de prison, L’inexcusable tort d’avoir trop tôt raison ? 2. Figures passionnées. Il y a une autre espèce de figure
t raison ? 2. Figures passionnées. Il y a une autre espèce de figures de pensées qui se rapporte moins à l’imagination
ô vanité ! ô néant ! ô mortels ignorants de leur destinées ! » Cette figure prend le nom d’exclamation. Il y en a encore un e
les absents, évoquer les morts, animer les objets insensibles. Cette figure , nui dépasse le domaine de l’éloquence pour entre
eines.  » 3. Feintes oratoires. Reste une troisième classe de figures , celles qui consistent à jouer, pour ainsi dire,
faux jour, soit en la faisant attendre ou en la laissant deviner. Ces figures , dans lesquelles il entre une idée de ruse et d’a
te un spirituel écrivain : Glaucon avait trente ans, bon air, belle figure  ; Mais, parmi les présents que lui fit la nature,
ert pour faire tomber dans le piège l’ambition du roi des rois. Cette figure est connue sous le nom d’hyperbole, mot tiré du g
ré du grec qui signifie exagération. De la litote. À côté de la figure qui agrandit les objets, se place naturellement c
andit les objets, se place naturellement celle qui les diminue. Cette figure , dont La Harpe n’osait prononcer le nom, dans la
la phrase une sorte d’énigme dont le mot est à la fin : telle est la figure nommée suspension. Bossuet dit, en parlant de Hen
it plus entendre que les paroles les plus positives. On donne à cette figure le nom de réticence. Aricie l’emploie, dans Phèdr
but, et pour agir ensuite sur leur âme avec plus de puissance. Cette figure s’appelle communication. C’est à cet artifice qu’
aucune. S’il interrogeait réellement pour savoir, il n’y aurait plus figure , il n’y aurait plus interrogation, dans le sens q
uditeur, et donner à son discours plus d’abandon et de naturel. Cette figure s’appelle la dubitation. Bourdaloue commence ains
fuir celui qui embrasse tout ? » Nous avons retranché du nombre des figures de pensées quelques-unes de celles que les rhéteu
elle-même sans y ajouter aucun ornement, et qui ne sont pas plus des figures que la méditation, la dissimulation, etc. Nous av
rmes qui donnent à la pensée une force ou une grâce particulière. Ces figures , que la rhétorique enseigne à placer à propos et
(Eléments de littérature) s’est amusé à rassembler presque toutes les figures dans le langage familier d’un homme du peuple en
les rapports des phrases entre elles ; 3° les formes particulières ou figures de mots. I. Des qualités générales de la phras
res et aussi précises que les plus simples propositions. III. Des figures de mots. Outre les qualités générales que doiv
es tropes (d’un mot grec qui signifie ou ment). De là deux espèces de figures de mots : les figures de mots proprement dites, e
ec qui signifie ou ment). De là deux espèces de figures de mots : les figures de mots proprement dites, et les figures de mots
ces de figures de mots : les figures de mots proprement dites, et les figures de mots appelées tropes : Des figures de mots p
mots proprement dites, et les figures de mots appelées tropes : Des figures de mots proprement dites. De l’ellipse. Q
rs mots que la construction grammaticale aurait droit d’exiger. Cette figure est appelée ellipse, c’est-à-dire suppression, re
t quelque part : « Dormez voire sommeil, grands de la terre. » Cette figure , qui ajoute, comme on voit, à l’énergie de la phr
re naturel de la syntaxe, c’est ce qu’on appelle une inversion. Cette figure , qui donne plus de mouvement et de vivacité à la
une Fit leurs adorateurs. On trouve aussi quelques exemples de cette figure dans les prosateurs. M. de Chateaubriand, qui a s
iter la dureté de cette rude parole : il est mort. Les deux dernières figures dont nous venons de parler, la périphrase et l’eu
la périphrase et l’euphémisme, pourraient être rangées au nombre des figures de pensées ; car la premiere substitue plusieurs
par une pensée plus douce. Mais on les classe ordinairement parmi les figures de mots, parce qu’elles ont toutes deux pour obje
brillant de son sujet, et laissait le reste dans l’ombre. 2. Des figures de mots appelées tropes. Nous avons déjà eu oc
e et fondé sur la nature des choses : rien n’est plus choquant qu’une figure incohérente ; on s’est moqué avec raison de ces v
qui dégoûte, et que rejette le style élevé. Piteusement n’est pas une figure , mais ne devait pas non plus entrer dans une trag
ment de l’un à l’autre et soit presque disposé à les confondre. Cette figure prend le nom de métonymie, d’un mot grec qui sign
sprit plus ou moins que l’objet qu’on veut réellement exprimer. Cette figure s’appelle synecdoque ou compréhension, il y a plu
vain concis ne rejette pas les ornements, il ne dédaigne même pas les figures  ; mais il s’en sert moins pour donner de la grâce
raînent. l’exclamation, l’apostrophe, la prosopopée, enfin toutes les figures qui expriment le mieux ta passion, et celles qui
, c’est la simplicité énergique et majestueuse du style ; ce sont ces figures vives et naturelles : Les bataillons serrés, semb
arche sans guide, et jette à l’aventure des traits irréguliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les c
r les riches développements, les périodes harmonieuses, et toutes les figures brillantes ou passionnées que la rhétorique met à
36 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
il faut prendre l’abondance et la richesse des termes, la variété des figures et la manière de composer. On doit, ajoute-t-il,
on acquiert la justesse et la beauté de l’expression, la richesse des figures , la facilité d’élocution ; et, dans cette imitati
ous avons traité de la comparaison et de la gradation à l’article des figures . Quant à l’expolition, elle consiste à insister d
n par les pensées, nous ajouterons celle qui se fait par le moyen des figures de pensées en général, comme on peut le voir dans
e bien connu où Marmontel a trouvé moyen de réunir presque toutes les figures . Il y a aussi l’amplification par les mots ou les
37 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
phrases d’une manière élégante ou animée, en y employant les diverses figures ou les ornements du style, longtemps avant de pou
où elles peuvent former des ouvrages. Le Petit traité des formes des figures et des qualités du style est tout entier consacré
opre à faire concevoir ce qu’est une chose. Elle ne diffère pas de la figure appelée définition 6, seulement, elle est appliqu
mère successivement. Comme la définition, ce n’est autre chose que la figure de pensée déjà connue7, mais appliquée à la preuv
ans qu’on en reconnaisse de vestige. On voit que c’est encore ici la figure appelée similitude 8, mais appliquée au raisonnem
exciter les grandes passions et maîtriser les âmes. Il n’est point de figures qui ne puissent trouver place dans les péroraison
aussi édifiante que celle-ci ? Je vous avertirai que le monde est une figure trompeuse qui passe, et que vos richesses, vos pl
demain à ceux qui viendront après nous. Les âges se renouvellent, la figure du monde passe sans cesse, les morts et les vivan
s au choix et à la solidité des preuves qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissantes qui ne parlent ni au cœur ni à la r
ques. 5. Domairon, Rhét, des Preuves. 6. Voyez le Petit traité des figures , § 40, p. 80. 7. Petit traité des figures, lieu
Voyez le Petit traité des figures, § 40, p. 80. 7. Petit traité des figures , lieu cité. 8. Petit traité des figures, § 33,
. 80. 7. Petit traité des figures, lieu cité. 8. Petit traité des figures , § 33, p. 114. 9. La question consistait dans le
ure. 30. Domairon, Rhét, Discours politiques. 31. Petit traité des figures et des formes de style, § 61, p. 148. 32. Condor
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
auts de la phrase, du style, de la liaison des idées entre elles, des figures de rhétorique qui embellissent le discours, des d
onnement, les passions ; 4° la disposition oratoire ; 5° l’emploi des figures  ; 6° quelques conseils sur l’action, le geste, la
peindre la parole et de parler aux yeux ; Et par les traits divers de figures tracées Donner de la couleur et du corps aux pens
ujets à des altérations continuelles, les mots perdaient souvent leur figure , et une science nouvelle, la Grammaire, fut inven
39 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
profusion : la taille grande, le port imposant, la démarche fière, la figure noble, les proportions du corps élégantes et svel
il tire ses métaphores d’objets familiers, mais agréables. Parmi les figures , il choisit toujours les plus simples et les plus
ettre sa dignité, peuvent le rendre plus intéressant. Il est sobre de figures et de mouvements, et ne se distingue presque du s
tour vives, frappantes, profondes, ingénieuses, il ne rejette pas les figures de symétrie ; il évite celles de mouvement et de
er toute pompe. Pensées ingénieuses, expressions frappantes, tours et figures agréables, arrangement nombreux et périodique. C’
e de la diction, les images frappantes et la variété considérable des figures et des mouvements de style ; c’est à leur école q
’énergie, la véhémence, la magnificence, la majesté, la hardiesse des figures et l’éclat des images. Nous distinguerons ici ce
impétueux des pensées qui touchent et qui entraînent Il comporte les figures passionnées, telles que : L’Exclamation, l’Apostr
e peut se montrer que sous le pompeux appareil des expressions et des figures les plus brillantes ; tandis que le sublime se tr
ait pour premier caractère la simplicité, cependant il admet quelques figures dont les plus communes sont la Métaphore et la Co
s nobles, le style sublime et magnifique, les expressions fortes, les figures hardies ; tout y est plein de choses et d’idées q
40 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XI. du corps de l’ouvrage. — narration, description  » pp. 146-160
oit. L’allégorie, la comparaison, la métaphore même et la plupart des figures ne sont que des descriptions plus ou moins prolon
mortir. L’originalité des formes y contribuera. Comme l’invention des figures en pareille matière est naturelle et facile, la s
à cette nuit cruelle Qui fut pour tout un peuple une nuit éternelle ; Figure -toi Pyrrhus, les yeux étincelants, Entrant à la l
un nom spécial, en les rangeant mal à propos, ce me semble, parmi les figures de pensée. Ainsi la description du lieu s’est app
terrible du jugement dernier. Vous verrez, quand il sera question des figures , pourquoi de toutes ces formes la prosopopée qui
41 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ux et plus variés, des métaphores plus riches et plus brillantes, des figures plus vives et plus pompeuses, une harmonie plus a
première, consiste dans les pensées, les expressions, les tours, les figures , les périphrases, l’harmonie et les épithètes. Sa
on. C’est pour cette raison que les pensées, les mots, les tours, les figures ont, dans la poésie, un degré de hardiesse, de li
du Seigneur, quel coup venez-vous de frapper ? 33. Quelles sont les figures dont l’usage est le plus fréquent en poésie ? Le
s sont les figures dont l’usage est le plus fréquent en poésie ? Les figures que l’on retrouve le plus souvent dans la poésie,
similitude, la comparaison. Il est facile de comprendre pourquoi les figures sont plus nombreuses et plus hardies dans la poés
vers mouvements de l’âme suggèrent ces tours hardis que nous appelons figures . En voici quelques exemples : Cependant sur le d
istiche, le nombre des syllabes ou des pieds ; qui ont même certaines figures et certains tours poétiques, et qui cependant n’o
masculine est celle qui se termine par un son plein et sonore, où ne figure pas l’e muet suivi ou non de s, nt. Candeur, arde
42 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre premier. De la lettre. »
our faire de belles phrases et parsemer leurs lettres de fleurs et de figures . C’est une vraie manie, il faut réserver le style
té, l’intérêt, la discrétion, la certitude et la convenance. Qu’on se figure qu’on est au milieu d’un salon, et qu’on expose u
29. Décompositions. L’analyse des lettres est fort simple. Les figures sont clairsemées dans une correspondance. C’est u
ithèse. Il s’agit de peines qu’il faut mutuellement s’épargner, et la figure fait ressortir habilement le désagrément de cette
43 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ουσι τοῖς χρώµασι τὸ ζῷον. Cf. De l’Ame, II, 7. Le simple trait d’une figure .] Pline, Hist. nat., XXXV, 10, § 36 : « Parrhasi
leur paraît moins sévère que la vérité. En effet, ni le mètre, ni les figures , ni la pompe du style, ni la justesse des métapho
ture, le coloris fait plus que le dessin, par sa ressemblance avec la figure humaine et par l’illusion qu’il produit, de même,
44 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIX. »
Opuscules latins de Boettiger, p. 284 : Quid sit docere fabulam. Les figures .] Voy. la Rhétorique, II, 24  III, 8 et 10, et re
isément dans le sens que les rhéteurs ont consacré plus tard pour les figures de pensée, mais dans un sens plus général, à peu
45 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre IV. — De l’Élocution »
tre elles, qui sont : l’Unité, la Transition et la Gradation ; 5° Les figures de grammaire ou Tropes ; 6° Les figures en généra
tion et la Gradation ; 5° Les figures de grammaire ou Tropes ; 6° Les figures en général ; 7° Les qualités particulières du sty
46 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
est, comme l’exorde, qu’un affluent du discours, ou, pour parler sans figure , un élément de la persuasion. Les débutants, plus
comme un ruisseau. Le style est la physionomie de la pensée, comme la figure est l’expression du caractère. Ceux qui copient l
ue ainsi qu’il suit un hiéroglyphe trouvé dans une pyramide : « Cette figure bizarre, que vous prenez peut-être pour une boute
sé toutes les formes du style oratoire. Elle distingue deux sortes de figures  : les figures de mots, qu’elle appelle tropes, du
formes du style oratoire. Elle distingue deux sortes de figures : les figures de mots, qu’elle appelle tropes, du mot grec τρίπ
ω, tourner, parce qu’elles changent la signification des mots, et les figures de pensées, qui sont les gestes et les attitudes
ore, la métonymie, la catachrèse, la synecdoche, etc., etc. Quant aux figures de pensées, ce sont l’interrogation, la subjectio
n Judas, voilà une antonomase. Il n’y a pas de langues plus riches en figures que celles des peuples primitifs et ignorants. Le
re, qui n’a de l’orateur ni la taille, ni le port, ni le geste, ni la figure , est cependant un orateur, et le plus puissant pe
eclerc. 21. Voir le Tableau des arguments. 22. Voir le Tableau des figures . 23. Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
’a point vues dans ce pays depuis des siècles. Avis. Il y a quelques figures dans cette lettre ; il faut les trouver. — Indiqu
ar soi-même, et voilà mon héros. J.-B, Rousseau. Avis, Quelle est la figure qui est la plus frappante dans celle définition ?
mmencent les alinéas. N° 53. — L’Usurier Saisissez-vous bien sa figure pâle et blafarde à laquelle je voudrais que l’Aca
be, il s’obstine à mourir. Delille. Avis. Indiquez d’abord quelques figures . — Où est le tableau qui peint l’obéissance du ch
en commençant la lecture de ce parallèle ? Où et au moyen de quelles figures l’orateur esquisse-t-il, à grands traits, les car
ivin. N’est-ce point sa simplicité qui en fait la beauté ? Sur quelle figure est fondée cette simplicité ? Trouvez-vous qu’Abr
us pourriez profiter de ce dialogue pour faire  remarquer combien les figures sont abondantes dans la conversation : mais vous
Faites un portrait allégorique de la discorde. Représentez-la sous la figure d’une femme hideuse, dont l’habillement, les trai
. Forme, — Indiquez où se trouve une suspension et son effet. Quelles figures contiennent ces mots : L’Achéron, — et flatteurs
Sans autre forme de procès. La Fontaine. Avis. Forme. Quelle est la figure le plus facile à apercevoir ? Où se trouve l’épip
été, que les nuages se groupent dans le ciel, de manière à former des figures fantastiques. Vous ferez cette observation en d’a
-il ? Avis. Style un peu grave, d’où vous bannirez les fleurs et les figures . N° 104. — Une Vallée Dieu m’a découvert un
yageur est enseveli sous les neiges de l’avalanche, lui découvrent la figure , le réchauffent de leur haleine, et appellent leu
habitée, ce sera celle où la paix règne — … dont les habitants ont la figure douce — … où il n’y a ni querelles, ni fracas dom
xpressions figurées se présentaient en foule ? De l’emploi tic quelle figure ce morceau tire-t-il sa vivacité ? Voyez s’il y a
Voici un morceau où vous aurez l’embarras du choix : Il est riche en figures de tout genre ; mais il faudra vous borner à fair
son cabinet. —  Avis. Changez le stylo à peu près partout. Point de figures ni de tournures étudiées : soyez grave. N° 141
u chevalier étendu immobile et silencieux, on détache son casque ; sa figure est pâle et ses yeux éteints — Il était mort d’un
ments oratoires. Vous vous attacherez donc uniquement à découvrir les figures de pensées : l’imprécation, l’exclamation, l’inte
rosopopée, la déprécation, l’obsécration, l’optation, telles sont les figures principales que vous ferez remarquer. Vous vous a
la puissance de la vie et la puissance de la mort, vous direz quelle figure ils renferment et pourquoi l’auteur a préféré la
vas, l’élève se contentera de les réunir dans un style simple et sans figures . N° 225. — Saint Clotilde à Clovis Note. C
écision vous éloignez de votre style toute épithète parasite et toute figure frivole. N° 234. — Le duc de Rohan à ses solda
autres, tantôt un, tantôt deux ou trois et tâchez de faire sentir les figures ou les mouvements qu’ils contiennent. Ne vous arr
omposition de ce chef-d’œuvre, la forme du fond.[Vous y verrez peu de figures de mots ; il faudra vous attacher à faire sentir
z peu de figures de mots ; il faudra vous attacher à faire sentir les figures oratoires. Examinez avec attention la première ph
tre occasion, il ne faut pas chercher de grands détours et de grandes figures . Les plus beaux vers sont ceux qui ressemblent à
48 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
à l’application du fer et du feu exclusivement1 ». Fixé à Lyon, où il figure en 1536 comme médecin du grand hôpital2, il fut b
, il a, comme dit Montaigne, fureté tout le magasin des termes et des figures . Physique, médecine, astrologie, alchimie, théolo
oqué par un torrent de paroles. » (Mme de Sévigné.) 8. En mode et en figure . On entendait par mode du syllogisme l’ordre dans
yllogisme l’ordre dans lequel sont disposées les propositions, et par figure l’ordre dans lequel sont disposés les termes. 9.
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. Nous distinguerons
tinguerons d’abord, dans les écrivains sacrés, l’emploi judicieux des figures qui contribuent le plus à rendre la diction vraim
ibus suis inveniet ». (Sap. cap. 6, v.  13). Comme il n’y a point de figure qui caractérise mieux que la prosopopée cet état
une idée complète de tout l’effet que peut produire la plus belle des figures , employée par le plus sublime poète, il faut la c
50 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
toute la pompe. Pensées ingénieuses, expressions frappantes, tours et figures agréables, métaphores hardies, arrangement nombre
découvrir ce fait mystérieux plus formidable que celui de Rocroi. La figure produit son effet et nous voilà tout entier à ce
ît arrêtée dans ces mouvements tout comme l’armée ; deux phrases sans figures , après toutes celles qui précèdent ! C’est faire
ble de vouloir la former. Dans l’action comme dans l’élocution et les figures , c’est le premier maître à suivre, l’art ne vient
ononcés lentement et plus haut. Le geste sera indiqué par les petites figures . LE PETIT SAVOYARD Pauvre petit,          pars
1. La rime masculine est celle qui se termine par un son plein où ne figure point l’e muet. Ex. : Ardeur, candeur, - vérité,
qu’une licence soit bonne, il faut qu’on puisse la justifier par une figure , parce que dans le cas où la grammaire vous conda
né de traiter des procédés les plus simples de l’élocution, comme des figures de mots et de tropes. Or, cet emploi des figures
élocution, comme des figures de mots et de tropes. Or, cet emploi des figures concerne aussi bien les narrations et les petits
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
céan avec les rivières les plus inconnues ». Quelle pompe dans cette figure , et quelle vérité en même temps ! Ce n’est point
’on cite, ce que l’on fait admirer aux jeunes gens comme un modèle de figure  : mais ce qui suit, mais ce tableau où le désordr
, et de mesurer notre vie par les jours et par les années, sortis des figures qui passent et des ombres qui disparaissent, nous
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
tous les sentiments de mon cœur. Le cygne 2 Les grâces de la figure et la beauté de la forme répondent dans le cygne
uguer et Godin, pour aller à l’équateur, déterminer la grandeur et la figure de la terre. 2. Comparez une lettre de Voltaire
un de nous est responsable de sa physionomie ; car l’expression d’une figure dépend des sentiments, des pensées, des habitudes
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
cision expressive. Le naturel. Il y a un air qui convient à la figure et aux talents de chaque personne : on perd toujo
masque, et quittant la nature, On craint de se montrer sous sa propre figure … Rarement un esprit ose être ce qu’il est. Boile
54 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
immortels auteurs. Or il est bon qu’on remarque pourquoi tel morceau figure dans tous les recueils de morceaux littéraires, e
? Et comme toutes ces choses sont dites sans fard, sans apprêts, sans figures  ! N’est-ce pas le langage du cœur ? Cependant, la
ncore dans les apprêts du départ et les dangers de la route. Ces deux figures combinées (l’ellipse et accumulation) donnent à l
Au milieu de tout cela, on ne peut s’empêcher de sourire en voyant la figure de M. de Grignan, qui vient faire un sermon en r
dèles de décompositions de Définitions. N° 42. — Le héros. La figure la plus frappante dans cette définition, est la s
, et le rapport de comparaison étant juste, nous ne pouvons blâmer la figure . Cette définition est claire ; elle est précise d
campagnes. Euler. N° 53. — L’Usurier. Saisissez-vous bien sa figure pâle et blafarde à laquelle je voudrais que l’aca
du fat qui fait semblant de ne pas vous voir, ni de vous entendre. La figure rend cette impolitesse plus choquante. Il lorgn
ci que commence le parallèle. Remarquons le jeu de l’antithèse. Cette figure , maladroitement employée, est glaciale : elle ne
urrait paraître défectueux dans le caractère de Turenne. La troisième figure s’allonge en période. La suivante prend une forme
eur piété nous le font espérer. Ici on n’a pas la force de songer aux figures  ; la pensée a tout couvert. On sent que l’on marc
l’avarice. Ce dialogue pourrait nous servir à faire voir combien les figures abondent dans les conversations, où les passions
nt, rendent le dialogue extrêmement animé. Nous n’indiquerons que les figures les plus saillantes. Sors d’ici, que je ne t’as
flammé d’espoir et de convoitise, tandis qu’un bel ange du ciel, à la figure douce et riante, aux ailes déployées, étendait le
nce. Afin de le démontrer plus longuement, je ne citerai que quelques figures . La suspension qui commence donne plus d’horreur
st condamné. » Guyet. N° 99. — Le Loup et l’Agneau. Forme. — La figure la plus facile à apercevoir dans cette fable est
si hardi de troubler mon breuvage ? Remarquons que par la forme de la figure , le fait du trouble paraît certain. Sire loup n’e
u printemps. Mme Bayle-Celnart. N° 110. — Un désert. Qu’on se figure un pays sans verdure et sans eau, un soleil brûla
’avez observée, notre hirondelle se prévient volontiers en faveur des figures bienveillantes ; elle se fie, comme une étrangère
e sont présentés à notre imagination. Tel est l’effet du tableau. Les figures sont peu nombreuses, et c’est à peine si l’on rem
Donnez ce sujet à un homme sans goût, il le remplira de tropes et de figures ambitieusement contournées. Pourquoi le style de
la fin une très belle hypotypose. Outre les verbes au présent, cette figure affectionne un rythme coupé, c’est-à-dire des phr
uité. On éprouve quelque embarras à classer méthodiquement toutes les figures , c’est même un travail impossible, dans un exerci
Tout le monde aperçoit les rapports de comparaison qui justifient ces figures . La voix d’airain des instruments guerriers, f
acées parce qu’il y a lutte et choc dans les deux passages, et que la figure , en opposant les mots aux mots, fait un effet d’h
. — Remarquable talent du poète qui tire les beautés des plus simples figures . Des concerts De cette plaine en deuil s’élèvent
nage, Cela est évident pour le lecteur, et cette évidence justifie la figure . Mais on ne peut pas transporter à un mot voisin
ar suite de l’exigence de la rime, c’est là où est la hardiesse de la figure . Si l’on disait : Vient, horrible, éclairer la sc
ne ou à carnage n’éprouverait aucune difficulté grammaticale, et la figure serait régulière. Il est vrai de dire que dans ce
lles prouveront que, pour être parfait, un auteur doit n’employer ses figures , ses termes, ses épithètes, etc., qu’avec la plus
l n’en est pas de même de voiles d’or et de cadavres des pins . Ces figures sont trop hardies : la première n’amène point dan
ndroit. C’est le Nil des déserts . Très bonne antonomase. Par cette figure l’auteur procède du connu à l’inconnu, et pour qu
t litote. Le poète prend ici la partie pour le tout, et l’effet de la figure adoucit l’expression. Il n’y a pas de quoi s’indi
agne son ami, lui montre son chemin, et cette comparaison justifie la figure . Ces deux vers contiennent une contradiction : co
i, il vit passer au rebord de la balustrade, au-dessus de sa tête, la figure formidable de Quasimodo. Alors il se tut. L’abîme
is entraîner. Je voyais cependant les poids transformés en monstres à figures hideuses et variées, s’agiter avec rage et cherch
e. Les regards du capitaine et des matelots se portent sur les noires figures  ; le choix des deux victimes est fait. Mais comme
nsport les deux nègres, en pressant de leurs noirs visages la blanche figure de l’enfant. « Adieu ! petit maître ! à là-haut !
cette scène extraordinaire, aucun ne put trouver dans cette foule une figure connue. Sur le trône élevé, d’où le roi avait cou
se délia, il fit quelques pas vers l’estrade, et, s’adressant à cette figure revêtue du manteau d’administrateur, il prononça
et terrible devoir : elle avait, suivant la coutume du pays, lavé la figure et les mains de celui qui n’était plus, elle lui
tombe entre leurs mains. J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figure … ma foi comme ce monsieur que nous vîmes au Rainc
mausolée touchait à la voûte, orné de mille lumières, et de plusieurs figures convenables à celui qu’on voulait louer. Quatre s
eux de son rôle, semblait plus mort que vivant, et faisait si vilaine figure , disent les vieux papiers, que les juges, et le p
appait ce monstre audacieux. Pléonasme et répétition. Cette dernière figure est d’un très bon effet dans ce passage ; elle re
e châtiment accompagne la menace, et c’est en ces occasions que cette figure atteint son plus haut degré de beauté et de vigue
ières recommandations à Antigone ; il est simple et sans recherche de figures à grand effet ; c‘est celui qui convient à un hom
ssance de la mort , nous montre dans quels cas il faut employer cette figure dans toute son énergie. Pourquoi l’auteur n’a-t-i
t-être le chef-d’œuvre parfait. Et cependant, remarquons le bien, les figures de mots y sont rares ; c‘est un langage à la fois
est assurément personne qui ne se soit cru transporté, par toutes ces figures énergiques, au redoutable instant du jugement der
est ainsi que le talent sait tirer une force immense des plus simples figures . Celle-ci continuera par la nature du mouvement j
la répétition, la subjection et l’interrogation combinées. Ces trois figures se corroborent et donnent une véhémence extrême à
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
fondre, Allons, nigaud, tendez-moi ce jarret ; épanouissez-moi cette figure  ; ce nez un peu au vent. » Et quand il en aurait
feu. Vous académiserez2, vous redresserez, vous guinderez toutes vos figures . Voulez-vous comprendre, mon ami3, cette différen
rnet, c’est la gloire de Vernet. Que ne fait-il pas avec excellence ? Figure humaine de tous les âges, de tous les états, de t
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
dont les chants impérissables traversent les siècles. Sa muse est la figure vaporeuse et à demi angélique d’Elvire. Méditatio
tique palier, Comme un pauvre accroupi sur le seuil d’une église, Une figure noire était dans l’ombre assise, Immobile, le fro
érait ni plainte ni murmure ; Seulement, du drap noir qui couvrait sa figure Un mouvement léger, convulsif, continu, Trahissai
ces deux vieilles gravures Dont les regards étaient toujours sur nos figures  ; Et, près du vieux divan que la fleur nuançait,
57 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
rtraits de deux sortes, au physique et au moral. La description de la figure , de l’extérieur d’une personne, est un portrait p
’antithèse, mais il faut ici, comme ailleurs, user sobrement de cette figure dont la répétition devient monotone ; on y parvie
représentées avec des attributs fort opposés, et sont accompagnées de figures allégoriques mises dans l’ombre par un seul mot,
sang, un prêtre, ministre de paix, agissent et parlent au nom de ces figures muettes, la victime est au milieu de ce cortège q
ile de lumière, un océan de forets, le sein de la rivière  ; sont des figures riches, la course azurée de la lune, son jour ve
ration fait connaître la situation du principal personnage. La grande figure de Mérovée domine du haut d’un char de triomphe l
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre premier. Du Goût. »
le plus sentir. L’expérience nous apprend, par exemple, que certaines figures du corps nous paraissent plus belles que d’autres
ant plus loin l’examen, nous découvrons que la régularité de quelques figures et l’agréable variété des autres, sont le princip
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
tombe entre leurs mains. J’avais pour compagnon un jeune homme d’une figure … ma foi, comme ce monsieur que nous vîmes au Rain
uis vous me la gâteriez. Tenez, je ne vous flatte point ; c’est votre figure qui nuirait à l’effet de ce récit. Moi, sans me v
60 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
res de mérite : il est très rare de voir un beau paysage sans quelque figure humaine qui anime le tableau. Le principe essenti
376. Qu’est-ce que la prosopographie ? La prosopographie (πρόσωπον, figure ) est une description qui a pour objet de représen
re seul vêtu de blanc au milieu du deuil général, le front chauve, la figure pâle, les yeux fermés, les mains croisées sur sa
le second a le droit de tout oser. Non seulement il peut embellir les figures historiques, mais encore il peut en présenter de
our ainsi dire, tous les ornements, tout l’éclat, tout le coloris des figures . Un des caractères qui la constituent, c’est que
les beautés du langage, la finesse, la richesse, la magnificence, les figures , les pensées nobles ou profondes, les tours vifs,
e. La simplicité, en proscrivant l’affectation, l’emphase, l’abus des figures , les épithètes ambitieuses, est loin d’exclure le
xtrême délicatesse dans le choix des mots, les pensées raffinées, les figures trop éclatantes et trop nombreuses, les périodes
igné, fleuri, animé et rapide. Les peintures magnifiques, les grandes figures , les périphrases poétiques y seraient déplacées,
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
e voir le monde avec ses vanités et ses inconstances ; cette foule de figures qui se présentent à nos yeux et s’évanouissent ;
torisent l’Orateur à commencer par quelques traits frappants, par des figures brillantes, par de riches comparaisons. C’est ce
dus. La simplicité n’admet que les ornements naturels, et rejette les figures hardies, les périodes travaillées avec beaucoup d
oit même revêtir ses preuves des grâces de la diction, de l’éclat des figures qui peuvent leur convenir. La beauté du style ne
oire de Clodius, et de l’horreur pour ses forfaits. Il n’est point de figures qui ne puissent trouver place dans la péroraison.
s titres, des inscriptions, vaines marques de cc qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de f
ar les couleurs, l’orateur le fait par l’élocution. Elle comprend les figures , le style et ses différentes espèces, dont j’ai d
comme l’on pense et comme l’on sent ; qu’il ne faut ni prodiguer les figures , ni les placer sans discernement ; elles doivent
62 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
si beau rang parmi les étoiles. Mon Dieu, lumière éternelle, c’est la figure de ce qui arrive à mon âme, quand vous l’éclairez
quelque place, et on ne voit là que les tombeaux qui fassent quelque figure  : notre chair change bientôt de nature, notre cor
seulement troublé par des fantaisies et par de vains simulacres. « La figure de ce monde passe, et ma substance n’est rien dev
pée. « Ainsi Dieu est puissant ; il change et renouvelle à son gré la figure du monde ; et, à la voix de Bossuet, l’antiquité
r générale. 1. Elle fut prononcée à Notre-Dame, le 10 mars 1687. 2. Figures peintes par Lebrun et Mignard. 3. La Harpe a osé
extraits de ce sermon, ont supprimé ces lignes ; mais c’est farder la figure de Bossuet. 2. Passage dramatique et plein de po
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
hétique pour frapper un grand coup ; il emploie les tours animés, les figures hardies, les expressions énergiques, pour toucher
s titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et des
voici bien… est une jolie transition. 6. On nomme prétérition cette figure qui consiste à feindre d’omettre la chose même do
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
contribuent, avec les inversions, les épithètes nombreuses et autres figures , à distinguer la poésie de la simple prose. La cl
68. Domairon, Poét., de la Poésie en général. 69. Petit traité des figures , § 68, p. 175.
65 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
ositions, des circonlocutions, etc., etc. Il fit donc de l’ellipse la figure dominante dans son style ; et c’est à son emploi,
ui sépare à jamais la prose de la poésie. Mais l’emploi même de cette figure supposait un travail réfléchi, qui ne pouvait s’a
nte un certain vernis poétique, il fallut bien recourir à l’usage des figures  ; et l’antithèse dans les choses et dans les mots
tions ; de recourir trop fréquemment aux mêmes périphrases, aux mêmes figures  ; de s’attacher à quelques épithètes de prédilect
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
s titres, des inscriptions, vaines marques de ce qui n’est plus ; des figures qui semblent pleurer autour d’un tombeau, et de f
qui s’étend, se rétrécit, se dissipe : sombre, vide et disparaissante figure  » ! (Fléchier). « Au lieu de déplorer la mort d
67 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
pens vultu, la paresse engourdie sous un visage baissé, il a fait une figure . La paresse, terme abstrait, ne peut avoir de vis
addidit alas, la frayeur a donné des ailes à ses pieds, il a fait une figure  ; car les pieds ne sauraient avoir des ailes. Il
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68
i les feuilles et les fruits de toutes les plantes se réduisent à des figures si régulières, et s’ils prennent au juste, avec l
sent à des figures si régulières, et s’ils prennent au juste, avec la figure , le goût et les autres qualités qui suivent de la
n’être rien dans le monde ? Quel personnage y faisait Jésus ? Quelle figure y faisait Marie ? C’était la merveille du monde,
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
teurs, voilà l’humble quenouille de la matrone. Quelle noble et douce figure que celle de cette femme aux yeux baissés, assise
gion domestique qui fut la mère du patriotisme romain. A une pareille figure , il fallait un pendant digne d’elle : ce sera le
ers est beau, malgré le participe présent, qui fait toujours fâcheuse figure , en poésie. 4. Il fallait être sans cesse sous l
70 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
phrase : = La modestie est au vrai mérite, ce que les ombres sont aux figures dans un tableau : = L’esprit de politesse est une
un monarque redouté. Il en est de même des adjectifs qui expriment la figure , la couleur, la saveur, la matière, une qualité d
tant me doit être doux ! Article VIII. Du Gallicisme et des figures de construction. On entend par gallicisme, une
abus, qu’on ne pourrait pas justifier, même dans un bon ouvrage. Les figures de construction sont des irrégularités dans la gr
r la sixième, qui est l’objet de notre pensée. Racine a employé cette figure dans ces vers : Entre le pauvre et vous, vous pr
vu de mes yeux, Je l’ai vu qui frappait ce monstre audacieux. Cette figure de construction consiste aussi dans la réduplicat
âce et d’harmonie que les premières. Aussi emploie-t-on souvent cette figure , en plaçant le sujet après le verbe, ou le régime
gime avant le sujet et le verbe. Hypallage. L’Hypallage est une figure par laquelle on fait un changement dans quelques
71 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
représentaient Vénus année, ou pourquoi l’on dépeint l’Amour sous la figure d’un enfant ; pourquoi on lui donne des ailes, de
i on lui suggère ses raisonnements, ses définitions, ses preuves, ses figures et ses mouvements oratoires, il répétera en balbu
s voir surtout l’avantage de lui faire donner toute son attention aux figures , aux mouvements, aux tours du style de l’écrivain
erme mille ; et si on l’a bien saisie, ni les lieux oratoires, ni les figures , ni les ornements, ni aucune des formules de rhét
et comme sans étude et sans dessein dans l’éloquence. Je sais que les figures en sont l’âme et la vie ; et il n’en est aucune q
la symétrie. Leur règle n’est pas de parler juste, mais de faire des figures justes. VIII. Il ne faut point détourner l’esprit
de cette sorte et que hors de la géométrie, qui ne considère que des figures très-simples, il n’y a presque point de vérités d
t-ce que le sublime ? Il ne paraît pas qu’on l’ait défini. Est-ce une figure  ? Naît-il des figures, ou du moins de quelques fi
Il ne paraît pas qu’on l’ait défini. Est-ce une figure ? Naît-il des figures , ou du moins de quelques figures ? Tout genre d’é
ini. Est-ce une figure ? Naît-il des figures, ou du moins de quelques figures  ? Tout genre d’écrire reçoit-il le sublime, ou s’
xige l’étude des portes, à cause du grand rapport qu’il y a entre les figures de la poésie et celles de l’éloquence : en un mot
e familier, d’insinuant et de populaire : de l’autre, rien de vif, de figure et de sublime ; c’est un cours réglé de paroles q
ses bras un mouvement continuel, pendant qu’il n’y a ni mouvement ni figure dans ses paroles. A un tel style il faudrait une
ble ; qui range foutes ses preuves ; qui prépare un certain nombre de figures touchantes ; cet homme sait sans doute tout ce qu
 ; la chaleur même qui ranime lui fait trouver des expressions et des figures qu’il n’aurait pu préparer dans son étude. B. Po
sa tête toutes les parties de son discours, et que l’on prémédite les figures et les principales expressions qu’on doit employe
itablement grands hommes : ils ne font plus ici qu’une assez médiocre figure . En effet, la plupart n’avaient guère que l’espri
et dans la peinture. On opposait elegans signum à signum rigens ; une figure proportionnée, dont les contours arrondis étaient
née, dont les contours arrondis étaient exprimés avec mollesse, à une figure trop roide et mal terminée. La sévérité des ancie
ilosophe très-éclairé a remarqué que le peuple même s’exprime par des figures , que rien n’est plus commun, plus naturel que les
rentes de ce discours ; mais le fond est le même dans toutes.) Cette figure , la plus hardie qu’on ait jamais employée, et en
vers la terre. Pourquoi une statue informe, un mauvais tableau où les figures sont estropiées, n’ont-ils jamais passé pour des
ique. Point de plaisanterie en mathématiques. Evitez l’enflure et les figures outrées dans un plaidoyer. Une pauvre bourgeoise
’on mêlerait les ligures de Callot et les charges de Téniers avec des figures de Raphaël. Il me semble que ce mélange gâte la l
é à leur formation successive. Ces façons de parler que nous appelons figures de mots, et dont le plus grand nombre nous est in
u style. Voyez, dans un dessein de Bouchardon, ce trait qui décrit la figure d’une belle femme : il est aussi moelleux qu’il e
de style et d’éloquence naturel et modeste, nous le présente sous la figure de ce négligé décent qui, dans une femme, est que
assembler des images magnifiques, plus Occupés de chercher de grandes figures que de faire naître dans leur âme de grandes pens
arche sans guide, et jette à l’aventure des traits irréguliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les c
Bossuet. LXXIV. Tout son dans la musique doit avoir un écho ; toute figure doit avoir un ciel dans la peinture ; et nous qui
mpare est plus familier, plus apparent que l’objet comparé. CVIII. La figure qui résulte du style, doit entrer dans l’esprit t
on ne tend plus à passer outre pour pénétrer jusqu’au sens ; quand la figure enfin absorbe l’attention tout entière, on est ar
72 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
te, de manière qu’elles viennent à propos de ce qui se passe. 2º. Les figures oratoires, les élans lyriques, sauf, bien entendu
cates, d’expressions plus vives qu’éclatantes, sans grands mots, sans figures soutenues, sans tirades de morale ou de préceptes
nt que des ridicules individuels, qui passent sous nos yeux comme les figures d’une lanterne magique. Qui croirait que dans des
167. Domairon, des Pièces à scènes détachées. 168. Petit traité des figures , § 37, p. 75. 169. Domairon, de la Parodie. 170
73 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
toute la beauté, dans toute la perfection imaginable. Les différentes figures de ce tableau, leurs attitudes, leur expression,
s animées, les métaphores les plus riches et les plus brillantes, les figures les plus vives et les plus pompeuses, les tours l
tours. Ils consistent dans le judicieux emploi des métaphores et des figures , et comprennent aussi l’inversion, qui, comme je
74 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
e sans contenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit
reçu dans l’esprit humain : mais le faux y entre bien sous sa propre figure  ; car c’est le lieu de sa naissance et sa demeure
75 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — D — article »
même qu’Oannès, un des dieux syriens, et qui étoit représenté sous la figure d’un monstre, avec deux têtes, des mains et des p
76 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
ire, il faut qu’il anime l’instruction en offrant à l’imagination des figures et des circonstances qui lui plaisent, qui lui dé
ues, l’harmonie et la vivacité des tours, la hardiesse et l’éclat des figures , en un mot, par tout ce que le style poétique a d
orner de toutes les images, de toutes les comparaisons, de toutes les figures propres à donner de l’intérêt et de l’agrément à
te espèce de poème, on peut employer, selon la nature des sujets, les figures hardies, les descriptions brillantes, le style no
77 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
s traits distinctifs qui lui sont propres, de manière à présenter une figure , à former un type qui sera l’expression la plus h
: la Discorde, la Politique, l’Envie, le Fanatisme, agissant sous des figures humaines et symboliques, jouent les principaux rô
els se mêlent aux hommes ; ils prennent une voix, ou plus souvent une figure humaine, ordinairement même un visage connu, parc
la même pompe d’expressions, la même hardiesse dans les tours et les figures . La force et la majesté, l’élégance et l’harmonie
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
pressions seront toutes également expressives ; chaque phrase, chaque figure , contribueront à rendre le tableau plus frappant
tion, sans la moindre apparence de recherche dans leur harmonie : ses figures , quand il en emploie, sont courtes et correctes,
79 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »
érité touche les cœurs, l’orateur doit employer ces grandes et nobles figures , ces images vives et frappantes, ce style pathéti
écrits d’un style pur, égal, harmonieux et plein de grâces. Mais les figures brillantes y sont quelquefois prodiguées. On lira
pour l’embellir. Il doit même, en bien des occasions, y répandre les figures les plus brillantes et les plus animées, pour don
au choix et à la solidité des preuves, qu’à ce frivole assemblage de figures éblouissantes, qui ne parlent ni au cœur ni à la
ant et solide, il embellit ses raisonnements de nobles et magnifiques figures . Une heureuse facilité règne dans ses discours :
80 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
le. Placé au rang des Dieux par les poètes, il est représenté sous la figure d’un homme nerveux, armé d’une grosse massue, don
riage. Il était fils de Bacchus et de Vénus. On le représente sous la figure d’un jeune homme couronné de roses, avec un flamb
eur petite cabane Jupiter et Mercure qui visitaient a Phrygie sous la figure humaine. Les habitants du bourg voisin, livrés à
qu’ils disent avoir été élevée avec Minerve. On la représente sous la figure d’une jeune fille avec des ailes, portant d’une m
81 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
ur langage est simple et sans affectation. Il peut être animé par les figures les plus hardies, mais jamais orné, jamais recher
la passion. Il n’est pas d’auditeur qui ne sente que ce n’est qu’une figure étudiée de rhétorique qui peut amuser, mais qui,
admettent les comparaisons, les métaphores et, en général, toutes ces figures de diction qui ne sont pas d’un genre passionné,
nombre de leurs semblables. Un arrangement particulier de mots et de figures hardies dut principalement distinguer ce langage
gie dans le style, la même hardiesse et la même extravagance dans les figures , sont les caractères distinctifs de toutes ces po
ers de la poésie primitive de toutes les nations, nous retrouvons des figures et des pensées faites pour captiver et transporte
er à prêter des charmes à l’instruction, en introduisant à propos des figures et des détails qui plaisent à l’imagination, cach
uités et les redondances du style. Aucun ouvrage n’est plus rempli de figures hardies et animées que les livres saints. Il conv
forêts et les campagnes cultivées, leur inspirent également de belles figures poétiques. Mais, pour apprécier ces figures chez
irent également de belles figures poétiques. Mais, pour apprécier ces figures chez les poètes sacrés, il ne faut pas perdre de
représente encore très fréquemment. En traitant spécialement de cette figure , j’ai cité pour exemple cette allégorie, si belle
un usage reçu chez les Orientaux, d’envelopper les vérités sacrées de figures et de symboles mystérieux. Mais la figure poétiqu
per les vérités sacrées de figures et de symboles mystérieux. Mais la figure poétique qui contribue le plus à rendre le style
ts de contact sont difficiles à saisir, les personnages changent, les figures sont accumulées et entassées les unes sur les aut
s chapitres sont de la plus haute poésie, embellie de tout ce que les figures du style ont d’agréable et de gracieux. Le ton du
rtes il peint la condition du méchant. Voyez avec quelle rapidité les figures se succèdent, et en même temps quelle impression
vance ; tout contribue à rendre Achille plus grand, et à en former la figure principale, suivant l’intention du poète. Mais c’
Gyas, et tous les héros troyens qui suivent Énée en Italie, sont des figures qu’aucun trait ne distingue les unes des autres,
leurs dispositions morales. On peut les employer comme prosopopées ou figures de langage ; et, dans un poème entièrement allégo
ersonnages une bande de papier sur laquelle il serait écrit que cette figure représente une personne étonnée ou affligée. D’au
s simple et plus naturel. L’on y trouve, il est vrai, beaucoup de ces figures qui expriment le trouble de l’âme, comme les inte
l pût être entendu de toutes les parties d’aussi vastes théâtres ; la figure était peinte, et les traits étaient disposés conf
s Éléments de littérature, une dissertation fort intéressante sur les figures du langage, sur leur origine et leur usage ; il l
r aussi, et sans nous en apercevoir, nous faisons continuellement des figures de mots et des figures de pensées. « Le moyen, pa
n apercevoir, nous faisons continuellement des figures de mots et des figures de pensées. « Le moyen, par exemple, de parler de
amur. Ce tour s’appelle synecdoque, réunion de tous en un seul. « Les figures de pensées ne sont guère moins familières ; ce so
le philosophe Dumarsais a observé dans son livre des Tropes, que les figures de rhétorique ne sont nulle part si communes que
leur sort (prosopopée). « Voilà toute la théorie des rhéteurs sur les figures de pensées, mise en pratique sans aucun art ; et
est une expression naturelle d’intérêt et de zèle. L’expression de la figure doit être en harmonie avec la nature du discours,
82 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre II. Seconde espèce de mots. » p. 7
e ; mais alors on met à la place de la lettre retranchée cette petite figure (’) qu’on appelle apostrophe. (Voyez chapitre XI,
83 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
eu tort de condamner à un complet oubli, jusqu’aux belles et chastes figures de Walter Scott, jusqu’aux portraits si chaudemen
tenant à la même famille, aux Montmorency. Eh bien, suivez toutes ces figures , depuis ce guerrier à barbe blanche et tout bardé
84 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
ns carton, sans dessin, sans modèle, ils vous improvisent aussitôt la figure demandée. Rien de plus expéditif, mais rien de p
lutte par exemple, d’un meurtre, d’un suicide. Vous le rencontrez, sa figure parle ; l’horreur, la colère, la pitié sortent de
85 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
e rocher, l’arbre dont il parle doivent être vus distinctement ; leur figure doit frapper l’imagination, afin qu’elle puisse j
ou quelques étés. Mais, si les bergers aiment à peindre au moyen des figures et des images, souvent ils cherchent à intéresser
86 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
éments grammaticaux du langage. XXI. Des formes du nom et de quelques figures de grammaire. XXII. Application des précédentes o
87 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
peindre la parole et de parler aux yeux, Et, par des traits divers de figures tracées, Donner de la couleur et du corps aux pen
ville, pour mettre sa science à l’épreuve… XV Le gérondif en do figure dans une phrase tantôt comme datif, tantôt comme
o figure dans une phrase tantôt comme datif, tantôt comme ablatif. Il figure comme datif : 1° Après les adjectifs qui se const
ra en Campanie sous prétexte d’y rétablir sa santé. Le gérondif en do figure comme ablatif : 1° A la question undè, avec les p
a dit : Si universa provincia loqui posset, hâc voce uteretur, il se figure qu’il est impossible que la province puisse parle
uatur, nonne impetrare debeat ? la patrie est personnifiée ; on se la figure comme animée et capable de parler au cœur d’un ci
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
arche sans guide, et jette à l’aventure des traits irréguliers et des figures discordantes. Quelque brillantes que soient les c
u’il leur accorde, et ne veut que calme et liberté2. Les grâces de la figure , la beauté de la forme, répondent dans le cygne à
ouguer et Godin, pour aller à l’équateur déterminer la grandeur et la figure de la terre. 2. Comparer une lettre de Voltaire
89 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
s le lieu le plus apparent de leur tableau ; ils groupent ensuite les figures accessoires de telle sorte, que l’attention du sp
nel me, répété deux fois et régi par occidite sous-entendu. Ce pronom figure merveilleusement au commencement du premier vers,
les yeux. La première surtout, pectora quorum inter fluctus arrecta, figure très-bien le cou allongé des reptiles qui domine
oût infini que le vers s’arrête à ce mot ingentibus, dont la longueur figure très-bien les immenses replis qui étreignent le c
l’orateur, qui recherche les grâces et les ornements du style, et qui figure , pour ainsi dire, dans son langage les idées, les
90 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
intures qui ne renfermerait qu’une suite de portraits bourgeois ou de figures allégoriques. Pour qu’un portrait soit admissible
are votre création impossible ; et d’une autre part cependant, que la figure soit assez originale et les traits assez bien acc
91 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
caractère de la beauté. Il ne faut pas confondre les images avec les figures , dont nous parlerons plus loin ; toutes les image
es, dont nous parlerons plus loin ; toutes les images ne sont pas des figures . § IV. Du goût. Le goût peut se définir : l
92 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
40), § 290-295. D’ornement.] On s’étonne de ne rien trouver sur cette figure dans le reste du chapitre. Néanmoins, ϰόσμος, que
93 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE VI. De l’emploi et du mélange des différentes sortes de vers. » pp. 339-342
, la satire, le poëme didactique et le poëme épique. L'iambe trimètre figure dans l’apologue, dans l’ode et la poésie dramatiq
94 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
διαφέρει τὸ·Ἄνθρωπος ὑγιαίνων ἐστίν, ἢ τὸ Ἄνθρωπος ὑγιαίνει. C’est la figure appelée σχῆμα χαλϰιδιαϰόν par le grammairien Lesb
95 (1875) Poétique
sur une table feraient moins d’effet qu’un simple crayon qui donne la figure . En un mot, la tragédie imite des gens qui agisse
apport à l’expression, une autre partie à considérer, c’est celle des figures  ; mais elle regarde principalement les maîtres de
me l’Iliade. Chapitre XXI. Des formes du nom. Des métaphores. Des figures de grammaire. Il y a des noms simples, nommés
sque le poète est imitateur, ainsi que le peintre et tout artiste qui figure , il faut de ces trois choses l’une : qu’il imite
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
tants. Les peuples de l’Orient ont de tout temps chargé leur style de figures fortes et hyperboliques. Les Athéniens, peuple po
97 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
es mots, essuyant sa barbe limoneuse, Il prend d’un vieux guerrier la figure poudreuse. Son front cicatrisé rend son air furie
le et le merveilleux, pour goûter la pompe du style, la hardiesse des figures , la vivacité des images, la noblesse des comparai
du jour. Ainsi l’on voit sa burlesque nature De chaque sot adopter la figure . A-t-elle pris les traits de Marmontel ? Elle sou
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
eux que je ma voie2 ; Et ton cœur, insensible à ces tristes appas, Se figure un bonheur où je ne serai pas ! C’est donc là le
s la querelle du Gid : à ces scènes d’appel à la désobéissance, je me figure qu’un frisson parcourait la salle, et parmi les r
eur y sert que d’ornement. Enfin ils n’ont des mains que pour faire figure  ; Leurs pieds, s’il faut marcher, n’y sauraient c
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
nde avec la noblesse de l’expression les images les plus vives et les figures les plus brillantes ; parfois le grandiose des id
ux qui viennent après nous : ainsi les âges se renouvellent, ainsi la figure du monde change sans cesse : ainsi les morts et l
100 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
iambes l’agitent : ceux qui estudient sans livre en sont touts là. La figure en est ronde, et n’a de plat que ce qu’il faut à
age, bon accueil. C’est le sens primitif du mot chère (de cara, mine, figure ). 1. Je ne m’irrite jamais assez… pour. Mutiner
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