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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
ularis, particulier ; particulatim, par parties. — De l’oriental hur, feu , s’est formé le mot grec πυρ ; d’où, par le chang
i qui désigne la chose même pour laquelle il a été créé. Ainsi le mot feu est employé dans le sens propre, quand il désigne
t feu est employé dans le sens propre, quand il désigne réellement du feu . Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris
s le sens propre, quand il désigne réellement du feu. Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris dans le sens propre,
a des rapports de ressemblance. Ainsi, quand on dit ignis amoris, le feu de l’amour ; ignis iræ, le feu de la colère ; le
. Ainsi, quand on dit ignis amoris, le feu de l’amour ; ignis iræ, le feu de la colère ; le mot ignis n’offre plus à l’espr
e feu de la colère ; le mot ignis n’offre plus à l’esprit l’idée d’un feu matériel ; mais il peint sous une forme sensible
entiments d’amour ou de colère. Dans ce cas, on dit que le mot ignis, feu , est pris dans un sens figuré. Quand Stace a dit,
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 140-145
paules du premier, tirait par-dessus ; et le troisième debout faisait feu en même temps derrière les deux autres4. Les Suéd
mée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la maison pour obliger le roi à se rendre. Ils
les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le feu  : trouvant un petit baril plein de liqueur, il pr
ril lui-même, et, aidé de deux Suédois, il le jette à l’endroit où le feu était le plus violent ; il se trouva que ce baril
e tenaient était remplie d’une fumée affreuse mêlée de tourbillons de feu qui entraient par les portes des appartements voi
qu’à cinquante pas, avait un toit de pierres, et était à l’épreuve du feu , qu’il fallait faire une sortie, gagner cette mai
3 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
   C’est une nouvelle naissance,         Un rayon d’immortalité. Quel feu  ! tous les plaisirs ont volé dans mon âme. J’ador
haos fuit ; tout naît ; la lumière commence ;         Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets, le chant d
sent jaillir du sein des eaux pour dorer l’horizon : un tourbillon de feux et d’éclairs étincelants, qui semblent embrasser
ent, une tempête, une bataille, un incendie, etc. ; mais avec tant de feu , avec des couleurs si vives et si animées, qu’on
t tremblante, vomit des tourbillons de flammes. Une horrible pluie de feu tombant du ciel à grands flots, s’unit au feu all
. Une horrible pluie de feu tombant du ciel à grands flots, s’unit au feu allumé dans les entrailles de la terre. Les ville
stiges. Tous les habitants de cette terre proscrite, périrent dans le feu  ; tous les animaux furent exterminés. Un lac épai
ent les flots tremblants sous un si noble poids. Louis les animant du feu de son courage, Se plaint de sa grandeur qui l’at
voix menaçante, ses sourcils épais et pendants, ses yeux pleins d’un feu sombre et austère, tenaient en silence les fiers
es géants horribles, Qu’un bras immortel enchaîna, Embrasent de leurs feux terribles Les monts de Vésuvea et d’Etnab ; Lassé
ours plus nombreux que ceux de l’historien. Ils peignent avec plus de feu et de précision : ils peignent même souvent d’un
s sa molle épaisseur. Et dans ces vers du C. de B**. Tout brûle des feux de l’été. Le froid serpent caché sous l’herbe, S’
4 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
décis de cette barrière céleste, et vont frapper des reflets de leurs feux les pyramides des montagnes aériennes qui semblen
ue, pendant trois semaines, le soleil échauffe l’Ile-de-France de ses feux verticaux. Le vent du sud-est qui y règne presque
des montagnes les rassemblaient autour d’eux, et de longs sillons de feu sortaient de temps en temps de leurs pitons embru
nds son cri, je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent du feu , était tombé mort sur l’arène, et son dromadaire
ant mon cheval en main et n’espérant plus qu’en celui qui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une
re où la luue, en glissant vers Misène, Se perd en pâlissant dans les feux du matin. Comparez aussi la cinquième promenade
5 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
c’est qu’à trois heures après minuit, j’entendis crier au voleur ! au feu  ! et ces cris si près de moi et si redoublés, que
ns une grande tranquillité. Mais je vis la maison de Guitaut toute en feu  ; les flammes passaient par-dessus la maison de m
nnaient de très bons conseils. Nous étions dans la consternation ; le feu était si allumé qu’on n’osait en approcher, et l’
ns de charité et d’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le feu . On jeta de l’eau sur le reste de l’embrasement,
our plus de dix mille écus de perte. Vous m’allez demander comment le feu s’était mis à cette maison ; on n’en sait rien ;
6 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
fond de l’abîme entr’ouvert sous ses pas, Il ne sorte à l’instant des feux qui vous embrassent, Ou qu’en tombant sur lui ces
oux du ciel allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux  ! Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre,
rait l’office ; ils s’avancent vers lui, la fureur dans le cœur et le feu dans les yeux, le fer à la main, sans respect des
i jurée, Mademoiselle, la grande Mademoiselle, Mademoiselle, fille de feu Monsieur, Mademoiselle, petite-fille de Henry IV,
sur les ailes des vents. Les vents orageux sont vos Ministres, et le feu brûlant exécute vos ordres…. La gloire du Seigneu
aissance des âges,         Fait l’étonnement des mortels.         Les feux célestes le couronnent,         Et les flammes qu
rant les guide ;         Et leur essor est plus rapide         Que le feu brûlant de l’éclair… Dieu des jours, Dieu des t
tes ses descriptions. Une armée en marche est, sous ses pinceaux, un feu dévorant, qui poussé par les vents, consume la te
mugir les flots troublés ; Déjà je vois pâlir les astres ébranlés. Le feu vengeur s’allume, et le son des trompettes Va rév
7 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
es qui sont employées dans leur sens propre ; la colère d’Achille, le feu brûle, un rayon de soleil, la chaleur du feu ; et
la colère d’Achille, le feu brûle, un rayon de soleil, la chaleur du feu  ; et dans un sens figuré : la colère des flots, l
la chaleur du feu ; et dans un sens figuré : la colère des flots, le feu d’un diamant, le feu des yeux, un rayon d’espéran
et dans un sens figuré : la colère des flots, le feu d’un diamant, le feu des yeux, un rayon d’espérance, la chaleur du com
d’espérance, la chaleur du combat, le torrent bondit, une colonne de feu , le lever du soleil des flots de sang. « L’usage
oid un coup d’œil sûr, un livre amusant, ennuyeux, etc., un sillon de feu , l’enfance du monde, le poids des années, la faux
e se prend pour la chose à laquelle ils présidaient : Vulcain pour le feu , Mars pour la guerre, Neptune pour la mer, les Mu
ploits. Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L’été n’a point de feux , l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seul
pte d’une fête dans laquelle il réduit à trois douzaines de fusées le feu d’artifice qui l’a terminée. « Le bal continuait
ls orphelins, seigneur, ne nie font point pitié…       Faites-en les feux dès ce soir ;       Et cependant viens recevoir  
. Il t’aborde, et sans différer marchant aux rebelles, il essuie leur feu , les charge, les met en fuite, et les force enfin
d roi roule ici ses pas majestueux ! Delille emploie dans le Coin du feu une périphrase bien poétique pour dire qu’il fait
. — 1° Idylle de madame Deshoulières. Vol. II, nº 29. — 2° Le Coin du feu , par Delille. Vol. II, nº 30. — 3° La Chute des f
le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, pleins de feu  ; les cheveux blonds et bouclés, la tête haute, m
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
montagnes embrasées où des glaces éternelles bravent également et les feux souterrains et les ardeurs du midi ; s’être livré
nce de sa nature perce à travers les organes matériels, et anime d’un feu divin3 les traits de son visage ; son port majest
les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu , l’action, l’image de celle dont ils partent : l’
u’il fait faire tous les jours aux plus intraitables, je veux dire au feu et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accord
ins, ne leur fournissent aucune idée de l’éloquence ; montrez-leur un feu grégeois qui les surprenne, ou un éclair qui les
9 (1867) Rhétorique nouvelle « Introduction » pp. 2-33
n loin, pareilles aux plantes attardées, pâles éclosions des derniers feux de l’automne. Quand elles ont entièrement disparu
œurs, et qui tout à l’heure éclatera comme un tonnerre sur la cité en feu , aussitôt voilà les passions déchaînées. Ce démag
iers. Je plaidais pour un paysan accusé d’avoir volontairement mis le feu à sa maison. Malheureusement mon client venait d’
ins vingt malades pour devenir un bon praticien. D’abord jetez-moi au feu vos livres de rhétorique : vous en avez tiré au c
irai ma tâche heureusement terminée. Je ne puis qu’allumer en vous le feu sacré ; c’est au temps à l’entretenir. Si vous ju
10 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
étalepse forme image, il semble que l’on voie les domestiques près du feu . Au milieu de tout cela, on ne peut s’empêcher de
araissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un feu qu’une maladie et qu’un accident amortissent sens
nts ! Imité de Dubos. Guyet. N° 40. — La Médisance. C’est un feu dévorant qui flétrit tout ce qu’il touche, qui ex
nce de sa nature perce à travers les organes matériels, et animé d‘un feu divin les traits de son visage ; son port majestu
les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu , l’action, l’image de celle dont ils parlent, l’œ
des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu , au contraire, contre l’interrupteur. « Je n’avan
ommuniquait, socialement parlant, était moi. Il venait me demander du feu , m’empruntait un livre, un journal, et me permett
ont entassées ; Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le feu des Cieux. La Harpe. N° 61. — La Gloire et
tuer un roi, eût été mis à mort, s’il n’eut lui-même livré sa main au feu . Combien n’en a-t-on pas vu parmi nous qui, sans
la nuit et à languir le jour au milieu des flammes, jusqu’à ce que le feu ait consumé et purifié les souillures de ma vie.
… Comme je dormais dans mon jardin, selon ma coutume, pour éviter les feux du jour ; ton oncle saisit l’instant de mon repos
dernière fois : le ver luisant annonce l’approche de l’aurore, et ses feux inutiles commencent à pâlir. Adieu ! adieu ! adie
me. Le chasseur regarda. Un dragon, armé de cornes menaçantes, jetant feu et flamme par la gueule, fixait sur lui son œil e
te trouve heureux ! De ta lumière étincelante On aperçoit au loin les feux , Et dans ce pré, sur chaque plante, Quelqu’insect
nt dans son sein leurs têtes inondées.    Le volcan s’éteignît, et le feu périssant Voulut en vain y rendre un combat impui
7. — Une sécheresse. Le soleil est dans le signe du cancer, et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur enn
a nuit sont embrasées de la chaleur du jour : son voile est allumé du feu des comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O t
ur la poussière, et toujours haletant, il cherche en vain à calmer le feu dont il est embrasé : l’air lourd et brûlant pèse
can. Quand le Vésuve est en éruption, il en déroule un torrent de feu . Ce torrent est d’une couleur funèbre ; néanmoins
lète dans la mer, et la nature est embrasée par cette triple image de feu . Le vent se fait entendre et se fait voir par des
rnée Te demander le prix des travaux de l’année. Hélas ! d’un ciel en feu les globules glacés Écrasent, en tombant, les épi
nds son cri. Je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent de feu , était tombé mort sur l’arène, et son dromadaire
mon cheval en main, et n’espérant plus que dans celui qui changea les feux de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une
nge ses pics glacés en rocs de diamant. Là, viennent expirer tous les feux du solstice ; En vain l’astre du jour, embrassant
ui borne l’horizon, l’astre du jour va s’élancer brillant de tous ses feux . Le silence de la nuit n’est encore interrompu qu
les d’argent sur le velours des fleurs, ou se résout en étincelles de feu sur la naissante verdure. O combien votre âme est
uages pèsent su la mer, tout l’horizon se déchire d’éclairs, tout est feu autour de nous : la foudre semble jaillir de la c
’écume qu’ ils font jaillir sous le coup s’élance comme un manteau de feu déchiré dont le vent disperse les lambeaux sembla
a maison que vous habitez, une famille indigente manque de pair et de feu  ; là-haut peut-être une pauvre mère, forcée de so
Comment venir au secours des enfants du pauvre, qui chez eux n’ont ni feu , ni pain, ni personne pour les aimer, les instrui
fêtes, Mais fermant sa demeure aux célestes clartés, Il s’éclaire de feux à la terre empruntés. Quand la nuit vient t’ouvri
habite ; Tu luis entre elle et Dieu comme un phare éternel, Comme ce feu marchant que suivait Israël ; Et tu guides ses ye
le, Où celui dont le nom n’est pas encore trouvé Quoiqu’en lettres de feu sur les sphères gravé, Autour de sa splendeur mul
t pour m’égayer. Des travaux journaliers voilà d’abord l’asile, Où le feu du foyer s’allume, où Marthe file ;    Marthe, me
, et là - comme à l’ombre d’un épais buisson, il brave impunément les feux du jour. Plus loin, la cigale imprévoyante voltig
pieds le flambeau d’où émane la chaleur créatrice et en comprime les feux sans les éteindre. De l’urne de bronze qu’il tien
s antithèses il y en a trois fort belles contenues en ces vers : Les feux croisent les feux, le fer frappe le fer. Le flot
en a trois fort belles contenues en ces vers : Les feux croisent les feux , le fer frappe le fer. Le flot choque le flot.   
mée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le feu à la mai son pour obliger le roi de se rendre. Il
les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le feu  : trouvant un petit baril plein de liqueur, il pr
aril lui-même, et, aidé de deux Suédois il le jette à l’endroit où le feu était le plus violent il se trouva que ce baril é
ient se trouvait remplie d’une fumée affreuse mêlée de tourbillons de feu , qui entraient par les portes des appartement voi
qu’à cinquante pas, avait un toit de pierres et était à l’épreuve du feu , qu’il fallait faire une sortie, gagner cette mai
se dérober à la mort. Au même instant, un second vaisseau est mis en feu par le brulôt de Cyriaque, et la rade n’offre plu
ordée, et quelques-uns, chargés de boulets incendiaires, propagent le feu , tandis que a forteresse de Ténédos, croyant les
e campagne, ses caissons. Marmont et Gassendi placent leurs bouches à feu dans des troncs d’arbres creusés, les cartouches
stueuse est enveloppée d’un voile brillant, d’où semblent faillir des feux qui font pâlir la clarté du soleil ; ses traits,
é de leur course, on les croirait poursuivis par les tourbillons d’un feu dévorant » Ercilla, traduction de Gilibert de Me
urs corps appesantis. Déjà l’aurore peignait l’orient de ses premiers feux , et faisait pâlir le front des astres de la nuit.
btil des poisons ; qu’il allume soudain, et dans toutes les veines un feu qui dévore et consume, au milieu des couleurs les
re avait un talent équivoque ; Exposés trop longtemps ou pas assez au feu Ils étaient chaque fois ou trop cuits ou trop peu
upière, Tout était préparé, l’œuf et la cafetière, Et la montre et le feu . Courbé sur son foyer, Baour fait son début dans
palais, et l’eunuque chargé de garder ma personne sacrée attisait le feu de la cassolette remplie d’encens. Je t’ai fait a
r rien de plus charmant que ces fruits enchanteurs. Il semblait qu’un feu secret s’en échappât et vînt embraser mon cœur de
eur est parti du milieu des ombres. Une flamme brillante a jailli. Le feu , par une imprudence inexplicable, venait de prend
é. Telle on voit du soleil la lumière éclatante, Briser ses traits de feu dans l’onde transparente, Et se rompant encor, pa
letant Le flambeau ranimé se rallume à l’instant Vain espoir ! par le feu la cire consumée, Par degrés s’abaissant sur la m
bras victorieux, Que suscite pour lui leur faveur imprévue. Pleine du feu divin, va t’offrir a sa vue ; .Marche : Orléans t
descend du ciel la flamme protectrice ; Et le ciel me renie ! et ses feux méprisants Insultent mon autel et ses humbles pré
e. » Il dit. Pour un moment le soleil se grossit, Perce d’un trait de feu le ciel qui s’éclaircit, Enchaîne tout à coup le
Enchaîne tout à coup le vol de la tempête, Et sur le front d’Abel un feu divin s’arrête. Tu portes, fils d’Adam, sur ce fr
il était assis, en robe de chambre et en pantoufles, devant un grand feu allumé dans son cabinet, au palais de Stockholm.
a tête sur la précieuse valise : moi, déterminé à veiller, je fis bon feu , et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée p
oir un lit ; tout le monde était couché, et déjà, assis près d’un bon feu , je commençais à m’endormir, lorsque je me sentis
larmes, Sur un roc elle va s’asseoir. D’un vieux chêne noirci par les feux de l’orage ; Un corbeau de son fils lui prédit le
ntenant ou ne voit plus, durant les nuits d’orage, que des dragons de feu traversant les airs et jetant des malédictions au
er là ; tantôt c’était la foudre qui les traversait comme une épée de feu  ; tantôt le cri d’une cigale, l’aile d’un oiseau,
ux, et surtout ne jetez dans le lac ni pierre, ni fruit, ni herbe, ni feu , ni or, ni quoi que ce soit, car vous réveillerie
es soldats furieux, répandus dans la campagne et portant le fer et le feu de tous côtés, ne devraient-ils pas avoir assouvi
vaincus et terrassés ; la mine est chargée ; l’orateur va y mettre le feu . « Or, je vous demande, et je vous le demande  f
 ; froment de Jésus-Christ, démêlez- vous de cette paille destinée au feu . » Couronnement sublime de la prosopopée. Ce n’e
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts, trois fois le jeune vainqueur s’
es, les sollicitudes intéressées, n’enlèvent rien à la patrie du beau feu qui le dévore ; l’envie de se faire un nom, voilà
t quand les transports de la vengeance viendront encore se joindre au feu de son âge ? Oui, Messieurs, je le crois déjà voi
e funeste à l’ennemi ; je m’imagine le voir au milieu des combats, le feu dans les yeux et la vengeance dans le cœur, faire
les précieux, ces riches ornements, ces trésors accumulés ? Hélas, le feu de l’adversité a tout dévoré ; cependant un capti
11 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302
lent très-bien, écrivent mal1 ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peu
nous avait caché, et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts d
s déjà à demi consommées ; achevons de détruire avec le fer ce que le feu n’aura pu consumer : bientôt au lieu du jonc, du
plus l’aspect de l’homme ; le fer homicide n’armera plus sa main, le feu dévorant de la guerre ne fera plus tarir la sourc
a suite d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux
montagnes embrasées où des glaces éternelles bravent également et les feux souterrains et les ardeurs du midi ; s’être livré
ins, ne leur fournissent aucune idée de l’éloquence : montrez-leur un feu grégeois qui les surprenne, ou un éclair qui les
12 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
nt avoir des ailes blanches2, qui volent sur la mer, qui vomissent du feu de toutes parts, et qui viennent jeter sur le riv
nt-ils venus ? qui a pu les amener par-dessus les mers ? qui a mis le feu à leur disposition ? sont-ce les enfants du solei
ce, la sûreté de la ville furent portées au plus haut degré. Aussi le feu roi1 se reposait-il entièrement de Paris sur ses
ur, assiégé dans une maison où une troupe nombreuse voulait mettre le feu , il en fit ouvrir la porte, se présenta, parla et
13 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
égayaient, et de thym parfumaient leur banquet. Faut-il peindre avec feu  ? Les couleurs sont des plus fortes et des plus a
trop grande vivacité de son imagination : jamais l’enthousiasme et le feu de la poésie ne doivent nuire à la progression mé
vives des grandes passions, les descriptions brillantes et pleines de feu , jointes aux raisonnements, font un très bel effe
. Prête même à des sots une aimable surface, Donne au propos léger ce feu vif et brillant, Qui luit sans échauffer, et meur
oment, Où saisi tout à coup d’un saint frémissement, Sur des ailes de feu l’esprit vole et s’élance, Et des lieux et des te
utres, on peut dire que l’excessive abondance de l’imagination, et le feu pétillant de l’esprit y refroidissent presque par
s : il faut que cette impression soit durable. Son âme échauffée d’un feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il fau
ée d’un feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il faut que ce feu ne perde rien de sa force et de son activité. Il
iomphes les plus sublimes » Seraient d’échapper à leurs dents ; » Des feux d’Ilion286 préservée » Cette race fut conservée,
de pénétrer dans ces plages arides que le soleil embrase de tous ses feux , et dans ces climats glacés, séjour d’un éternel
ce du Seigneur. Dieu se lève : tombez, roi, temple, autel, idole. Au feu de ses regards, au son de sa parole,             
t toujours revêtue des plus brillantes couleurs, et animée de tout le feu de la poésie, comme on le voit dans l’une des deu
de six cents ans avant J.-C., que deux morceaux, où éclatent tout le feu et toute la vivacité du sentiment. Elle mérita qu
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
sa turbulence, il eut souvent des instincts de poëte et d’orateur, du feu , de l’entrain, des accès d’enthousiasme, mais rie
courent ; d’autres, immobiles, regardent. Il y en a qui ont allumé du feu sous une roche ; ils s’occupent à ranimer une fem
ite à son secrétaire, de prendre les papiers, et de les jeter dans le feu . À peine cela fut-il fait, que milord Chesterfiel
qui est seul, et de l’homme qu’on regarde, jetez vos pinceaux dans le feu . Vous académiserez2, vous redresserez, vous guind
15 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
tyres françoyses. — D’Aubigné (mort en 1630) a l’éclat, le nerf et le feu dans sa quasi épopée satirique des Tragiques. — R
rance, sect. II, ch. ii), qui de verve tirait verver et vervement, de feu , fouer et fouement ; l’ambition de prouver la pré
ulois… Ce n’est pas que ce génie vif, alerte et délicat ait manqué de feu et d’énergie ; il avait tout de l’abeille : le mi
t qui ordonnoit Que ceste lettre ardre69 me convenoit… Aucunesfoys au feu je la boutoye70 Pour la brusler, puis soudain l’
e un envieux Je prie à Dieu qu’il vous doint pauvreté, Hiver saus feu , vieillesse sans maison, Grenier sans bled en l’a
l’emportement, d’une jeunesse ardente, aux plaisirs, et avec tout le feu d’une vive, imagination, à la poésie, particulièr
isericorde ! Mon filz, mon filz, voyez vous ceste chorde, Ce bois, ce feu , et ce cousteau icy ? Isac, Isac, c’est pour vous
ait se borner ne sut jamais écrire. Sa renommée de surprise a été un feu de paille ; les fleurs hâtives de sa poésie se so
and vous serez bien veille, au soir, à la chandelle. Assise auprès du feu , devidant155 et filant, Direz, chantant mes vers,
pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux , de fers, de morts et de detresses Merites tu, me
é, De quoy te sert là haut la foudre et le tonnerre Si d’un esclat de feu tu n’en brusles la terre ? Es-tu dedans un trosne
sur eux, comme s’ils avoient eu Du ciel dru et menu mille langues de feu , Et comme s’ils avoient (ainsi que dit la Fable,
e betail. Par tout regne le jeu Et le gentil Amour chaufe tout de son feu . Par tout roulent les fruicts du plein cor d’abon
Il va tout furieux D’une pleine secousse Jetter en ses beaux yeux Son feu , ses traits, sa trousse449 : Puis que je n’ay, di
449 : Puis que je n’ay, dit-il, De pouvoir sur ton ame, Tes yeux d’un feu subtil Elanceront ma flame. (Idillies, I, 53.)
emerre, 1872-1877. La Muse des Tragiques Je n’escris plus les feux d’un amour inconnu452 ; Mais, par l’affliction pl
evenu, J’entreprens bien plus haut, car j’apprens à ma plume Un autre feu auquel la France se consume. Ces ruisselets d’arg
e, Vous ne fuirez de Dieu ni le doigt ni la veüe… « Pourquoy (dira le feu ) avez-vous de mes feux, Qui n’estoient ordonnez46
ieu ni le doigt ni la veüe… « Pourquoy (dira le feu) avez-vous de mes feux , Qui n’estoient ordonnez469 qu’à l’usage de vie,
mort Qui soit pour vostre mer des orages le port : Que si vos yeux de feu jettent l’ardente veüe A l’espoir du poignard, le
et artifice : Vous vous précipitez ? en vain le précipice : Gourez au feu brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau
s vous précipitez ? en vain le précipice : Gourez au feu brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau est feu, l’eau v
: Gourez au feu brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau est feu , l’eau vous embrasera ; La peste n’aura plus de v
açon, Qu’elle rend à l’oreille un agreable son ; Et voyant qu’un beau feu leur cervelle n’embrase, Ils attifent579 leurs mo
sur les rangs. Pour être poète épique il faut, selon lui, « avoir du feu , du flegme, être politique et galant, courtisan e
s ames d’enfer ; Et n’espargne contre eux pour notre delivrance Ny le feu ny le fer. Assez de leurs complots l’infidele ma
Mort, qui dans le champ de Mars, Parmy les cris et les allarmes, Les feux , les glaives et les dards, Le bruit, et la fureur
, Qu’il sembloit qu’elle seule esclairoit l’univers Et remplissoit de feux la rive orientale. Le soleil se hastant pour la
et facile, manque de précision : mais, dans son théâtre, la verve, le feu , les traits ne manquent pas. Il avait l’imaginati
frivole Est une comédie où j’ignorois mon rôle ;   J’ignorois de quel feu mon cœur devoit brûler, Le démon me dictoit quand
e m’ait bien acquis ce grand nom de soldat. J’en avois pour témoin le feu roi votre frère. Madame, et par trois fois… D. MA
, en peu de mots. On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois fois je le fis bien paroître. L’éte
roi, Seigneur, et qui voudra parle à sa conscience. Voilà dont818 le feu roi me promit récompense ; Mais la mort le surpri
promette, ils n’en ont rien à craindre ; C’est le dernier éclat d’un feu prêt à s’éteindre ; Sur le point d’expirer il tâc
durée : Le même songeur vit en une autre contrée Un ermite entouré de feux , Qui touchoit de pitié mémo les malheureux. Le ca
lui que j’ai perdu ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle Du feu dont je brillois en ma saison nouvelle, Je la doi
élé des bigots mis enjeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu  ; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
, Qui, même après leur mort, auront des successeurs : Vous allumez un feu qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univer
les de Molière ». Ses valets et ses soubrettes « nous enlèvent par un feu roulant d’esprit sans effort ; ils ont coup sur c
J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le feu , le poison et le fer. HECTOR. Si vous vouliez, mo
azuré, Ce théâtre où l’aurore espanche tant de roses, Sera bruslé des feux dont il est éclairé. Le grand astre qui l’embell
au Soleil de Provence Que j’aime à voir le ciel qui rit d’un feu si pur, Qui sans tache et sans ride étale son azu
(Le soleil levant.) ou, sur les glaciers des Alpes, Ces atomes de feu qui sur la neige brillent, Ces étincelles d’or, d
emblantes vapeurs sur les plaines flottoient ; L’eau sembloit être en feu , les sablons éclatoient ; Sur les myrtes fleuris
t, comme ses comédies, des drames pleins de mouvement, d’esprit et de feu  ; à la représentation des unes, à la lecture des
, Ne nous vend qu’à ce prix ces traits de vive flamme Et ces ailes de feu qui ravissent une âme Au céleste séjour. C’est pa
t ; Mais sache que ta gloire en fut le seul objet ; Je voulois de ses feux éteindre l’espérance, Et chasser de son cœur un a
et fit pour le connaître, Qui respirent dans lui, qui brûlent de ses feux , Descendit jusqu’à moi de la voûte des cieux… « É
culant me gagne ainsi qu’eux tous, Je la sens, j’entre en verve et le feu prend aux poudres, Il part de moi des traits, des
Son style dur, roide, enflé, mythologique à l’excès, a de l’âme et du feu  ; et, dans l’épigramme, où il excelle, une pointe
ême en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde ; Et la comète en feu vient effrayer le monde1187. (Géorgiques, I.)
ranie, Soit que tes pas divins sur l’astre du Lion Ou sur les triples feux du superbe Orion Marchent, ou soit qu’au loin, fu
le, Dans les torrents profonds de lumière éternelle. Me voici sur les feux que le langage humain Nomme Cassiopée1202 et l’Ou
es, Il enchaînait de tout les semences fécondes1225, Les principes du feu , les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descend
use, Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs ; Le midi de ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
haos, tout à coup, les portes s’ébranlèrent ; Des soleils allumés les feux étincelèrent : Tu naquis ; l’Eternel te prescrivi
oint qui s’enfuit… Le soleil, épuisé dans sa brûlante course, De ses feux , par degrés, verra tarir la source ; Et des monde
.) Rulhière Le disputeur Auriez-vous, par hasard, connu feu monsieur d’Aube1263 Qu’une ardeur de dispute éve
eur, Gardoit, en l’écoutant, un silence d’humeur. J’en ai vu, dans le feu d’une dispute aigrie, Près de l’injurier, le quit
it au fond des ombrages ; Les astres sur les eaux réfléchissent leurs feux  ; L’éclair brille au midi sans annoncer d’orages.
és pour l’avenir. Là, quand de thermidor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux,
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
de matin. Je vois le but, j’y touche, et j’ai soif de l’atteindre. Le feu qui me brûlait a besoin de s’éteindre ; Ce qui m’
sons, Musettes Et chansons. Voyez d’ici briller cent hallebardes Aux feux d’un soleil pur et doux. N’entend-on pas le Qui v
ers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le feu l’invite1300. Au réveil, voyant mes pleurs, Il me
ville, Gens que j’estime fort, pensant bien, payant bien. Regardez ce feu roi que vous comptez pour rien ; Est-il vivant ou
Sire… LOUIS. Je ne suis pas si mal qu’on se plaît à le dire : Quelque feu brille encor dans mon œil en courroux ; Je vis, e
ir dans la nue, La vague aux bords grondans des mers, L’étoile de ses feux voilée, L’astre endormi sur la vallée. Le chant l
l’infini ; Nuit où le firmament, dépouillé de nuages, De ce livre de feu rouvre toutes les pages ! Sur le dernier sommet d
dans mon sein, nom sublime ! Tu ne dors pas souvent sur mes lèvres de feu  : Mais chaque impression t’y trouve et t’y ranime
e1356 au matin fredonnant sa fanfare, Le bivouac sommeillant dans les feux étoilés, Les dragons chevelus, les grenadiers épi
: Comment se garderaient les profondes pensées Sans rassembler leurs feux dans ton diamant pur, Qui conserve si bien leurs
n doigt du peuple errant a guidé les passages ; J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera
oirs du nuage Roulaient et redoublaient les foudres de l’orage, Et le feu des éclairs, aveuglant les regards, Enchaînait to
depuis, complètent son œuvre. Génie capricieux et charmant, plein de feu , de verve et de mélancolie, il a l’éclat et la gr
raille. Il avançait toujours, toujours en éclaireur ; On le voyait du feu sortir comme un plongeur. Trois balles l’ont frap
, Pour trouver à tâtons les murs de la chaumière, L’aïeule au coin du feu , les enfants au berceau1405. (Poésies nouvelles
Et dans un tourbillon d’or, de gaze et d’azur, De lumière inondée aux feux d’un soleil pur, Danse la demoiselle avec sa long
ue1440, (Ibid., le Retour. — Charpentier, éditeur). Le coin du feu Que la pluie à déluge au long des toits ruiss
Que la bise d’hiver se fatigue à gémir ! Qu’importe ? n’ai-je pas un feu clair dans mon âtre, Sur mes genoux un chat qui s
e fonte La Marseillaise répondait ; (La Curée.) dans l’haleine de feu de la meute qu’il déchaîne à la Curée ; dans les
e était prêt sur la table. Bientôt le soleil d’or parut. Son globe en feu Embrasa devant lui l’espace vide et bleu ; Sur la
s de la lune. Alors, de sa tanière attiré par leurs voix, Les yeux en feu , le loup, comme un trait, sort du bois, Tue un je
ces, hommes bruns montrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des feux de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil, de le
ndoyer, Il vient de rallumer sa lampe ou son foyer, Et, tandis que ce feu , comme un reflet d’étoile, Brille au loin sur la
reste de lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous le feu du soleil, sans trêve ni relâche, Ils ont coupé l
est en France, au xiie  siècle, avec Agnès de Méranie (1845), dans le feu de la Révolution avec Charlotte Corday (1850) et
te enfant, Messieurs ; elle est venue au monde en triomphant. Sous le feu des canons nos jeunes volontaires Ont montré le s
couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les feux du jour qui brûlaient le faucheur. Voici le crépu
, Et que par la pensée il conquiert aujourd’hui.     Soleil, globe de feu , gigantesque fournaise, Chaos incandescent où bou
flambloie et brûle sans haleine ; La terre est assoupie en sa robe de feu . L’étendue est immense1537 et les champs n’ont p
pté, Et mille mouches d’or, d’azur et d’émeraude, Étoilaient de leurs feux la mousse humide et chaude. (Poèmes antiques. —
: l’allemand Haken (croc pour appuyer l’arme), Buchse (canon d’arme à feu ). Auj. Arquebuse. 58. Marot, qui savait conter,
enres. 159. Étym. : focarium (basse latinité), de focus, qui a donné feu . 160. Cf. la fin de l’ode qui suit. — Cf. La b
e, de Béranger, dont le refrain est : Et bonne vieille, au coin d’un feu paisible, De votre ami répétez les chansons. 1
celui-ci, et, dans des sujets plus graves, plus élevés, avec plus de feu , les Discours. Voir ci-après. Cf. Régnier, Sat.,
t donnés en français (pistole, pistolet) à la plus courte des armes à feu . Le nom de pistole fut donné aussi, par assimilat
use, une plénitude d’harmonie, une grasse et plantureuse richesse, un feu , qui ne sont pas ordinaires à Belleau. Ils respir
ces mots composés : le ciel porte-flambeau (1er vers du poème). Le feu donne-clarté, porte-chaud, jette-flamme, (IIe j
ennent sept livres, intitulés Misères, Princes, la Chambre dorée, les Feux , les Fers, Vengeances, Jugement, qui ont pour lie
s vices des Princes, la corruption des juges, les persécutions par le feu et le fer, vengées par Dieu sur la terre, et jugé
soyez point jaloux, Vous parutes alors aussi peu devant elle Que les feux de la nuit avoient fait devant vous 795. Ladis
vois donnée ? Cf. Pauline dans Polyeucte, IV, 3 : Est-ce là ce beau feu  ? Sont-ce là tes sermons ?.., Mais cette amour si
l juste… (Saint-Amant, Moïse, ch. IV.) Au milieu des clartés d’un feu pur et durable, Dieu mit avant les temps son trôn
la durée. MONDOR. De l’Empyrée ?… Oui-da ! N’ayant sous l’horizon Ni feu , ni lieu qui puisse allonger votre nom, Et ne pos
, de son triomphe irritée, Punit ce nouveau Prométhée D’avoir ravi le feu du ciel ! La Gloire, fantôme céleste, Apparaît d
et d’une lecture « nous font une fatigue ». On reste presque froid au feu et aux élans de son âme, et à ces heureuses renco
poème descriptif et scientifique en huit chants (I, la lumière et le feu  ; II, l’air ; III, l’eau ; IV, la terre ; V, le r
À la fin du Ier chant se trouve le tableau, souvent cité, du coin de feu  ; dans le VI, le café. 1194. Dans les deux pre
u le maître du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour lancer ses feux sur la terre, Attendre l’ordre d’un valet. J’ai
ant ; Une femme le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise. L’autre, c’est un baptê
mari magno » de Lucrèce. Maints poètes se sont arrêtés à « ce coin du feu  » : tels, Ducis, Delille dans l’Homme des champs,
ve de Saint-Malo, et Lamennais, aux traits durs et âpres, à, l’œil de feu . Brizeux nous révéla la poésie de ses horizons, d
t livide. La lumière inondant son immense prison D’un cercle épais de feu ferme tout l’horizon. (Ibid., le Baptême au Dés
il n’a de limites que l’Océan. Il allume les phares sur ses cotes, le feu des épaves sur ses grèves, et, comme V. Hugo, plo
tes les lentes agonies ; Être morts dans la glace, être morts dans le feu , Et n’avoir même pas, pour y dormir un peu, Un si
g. Lacaussade, couronnés par l’Académie française. Midi ! l’heure de feu  ! l’heure à la rouge haleine ! Sur les champs emb
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
née sans recherche, pompeuse sans emphase, et fleurie sans fadeur. Un feu pur et doux l’anime ; une imagination réglée la c
lgré la rapidité du fleuve, gagnèrent tous les bords, à la faveur des feux qu’on y avait fait allumer aux endroits où ils po
araissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un feu qu’une maladie et qu’un accident amortissent sens
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
ce régnait elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité qui prenait feu sur toute question, d’une intelligence vive, rapi
; Et partout passager, hors dans son seul auteur. Il est semblable au feu , dont la douce chaleur Dans chaque autre élément
es, les soldats courent aux vivres, au bois, à l’eau, à la paille. Le feu s’allume ; bientôt la marmite est dressée ; les a
lée se prolonge. Les anciens racontent aux conscrits rangés autour du feu les batailles où le régiment a donné avec tant de
le genre ennuyeux. Les préjugés sont la raison des sots. L’âme est un feu qu’il faut nourrir, Et qui s’éteint s’il ne s’aug
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
décharge terrible. Plongeant de chaque roche et de chaque fourré, Le feu de nos chasseurs remontait par degré, Et l’étrang
pentes, Harassé, décimé. Nos braves jeunes gens L’écrasaient de leurs feux rapides et plongeants ; Et déjà les rochers, roul
a plaine2 ; D’un long ruban de pourpre, agité mollement, L’aurore en feu rougit ces vagues1 de froment, Et, dans l’air, l’
19 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre premier. Première espèce de mots.  » p. 6
r par au, eu, ou, prennent x au pluriel : le bateau, les bateaux ; le feu , les feux ; le caillou, les cailloux 1. Troisièm
eu, ou, prennent x au pluriel : le bateau, les bateaux ; le feu, les feux  ; le caillou, les cailloux 1. Troisième remarque
20 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
es différentes maisons de Madrid. — Que signifient ces étincelles de feu qui sortent de cette cave ? — C’est une des plus
s cette cave, est auprès de ce fourneau embrasé, est un souffleur. Le feu consume peu à peu son riche patrimoine, et il ne
rident frappait la terre, et on voyait sortir un cheval fougueux : le feu sortait de ses yeux et l‘écume de sa bouche ; ses
21 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
er Dantesque ; ils ont pour titres : Misères, princes, chambre dorée, feux , fers, vengeances, jugement. La précision de l’Hi
chon, où ils luy firent voir14 que toute sa bande estoit condamnee au feu , et que il ne seroit pas temps de se desdire esta
pplice : il respondit que l’horreur de la messe15 luy ostoit celle du feu . Or y avoit-il là des violons16 ; et comme ils da
22 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
laborieusement dans un petit nombre d’œuvres viriles, animées par un feu contenu qui a plus de chaleur que de flamme. Ses
es d’enfer4 ; Et n’épargne contre eux, pour notre délivrance,   Ni le feu , ni le fer5. Assez de leurs complots l’infidèle
ivain comme toi Devrait enrichir sa famille, D’autant d’argent que le feu roi En avait mis dans la Bastille. Mais les vers
23 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
e si chère ; on paye tant par tête ; le toit, le seuil, le foyer, le feu lui-même, pour la maison : ce village compte tant
le foyer, le feu lui-même, pour la maison : ce village compte tant de feux  ; la Porte, pour l’empire ottoman, expression qui
Venez, vaillante élite, honneur de nos armées ; Parlez, flèches de feu , grenades enflammées…, etc. Enfin, lorsque, en r
ur ramener l’esprit à la mieux connaître. Les esprits vifs, pleins de feu et qu’une vaste imagination emporte hors des règl
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
seule ; on me mena dans la chambre de madame du Housset, on me fit du feu  ; Agnès me regardait sans me parler, c’était notr
e la France, habits rebattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la
M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nu
1. M’achève ; c’est-à-dire : voilà pour moi le coup de grâce. 2. Ce feu d’artifice qui ne réussit point est comme un prés
25 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
 ; De ses naseaux brûlans, il respire la guerre ; Ses yeux roulent du feu , son pied creuse la terre. Tel dompté par les mai
els les chevaux d’Achille, et du dieu de la Thrace(c), Souffloient le feu du ciel, d’où descendoit leur race. Après cette
ns. Ainsi ce Dieu puissant, dans sa marche féconde, Tandis que de ses feux il ranime le monde, Sur l’humble laboureur veille
Même en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde, Et la comète en feu vient effrayer le monde. Aussi la Macédoine1 a vu
s étouffer en lui représentant que les Dieux ont quelquefois brûlé de feux illégitimes. Phèdre n’entend qu’avec horreur ces
rtaine importance. Voilà pourquoi un vieillard parle quelquefois avec feu et avec emphase, suivant l’expression d’Horace ;
. Je n’ai point maintenant de tes lettres sur moi, Mais j’en ferai du feu jusqu’à la dernière. Gros-René. Et des tiennes t
cencieux. Mais elles sont toutes pleines d’action, de mouvement et de feu . Avec quelle énergie, avec quelle vérité il peint
ëte répand partout le sel de l’enjouement : son dialogue est plein de feu . On a mis sa comédie du Joueur à côté des bonnes
er, est tentée d’aller divulguer la menace des dieux, pour allumer le feu de la discorde dans tout le camp. Cependant Agame
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encore toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, Princes,
aux, Aussi prêts d’y périr, qu’à fondre sons les eaux. D’un déluge de feux , l’onde comme allumée, Sembloit rouler sur nous u
endue d’un génie vigoureux et sublime, toutes les ressources, tout le feu d’une imagination riche et lumineuse : c’est là q
nfermés chacun dans son empire. Coulez, ondes, coulez. Volez, rapides feux . Voile azuré des airs, embrassez la nature. Terre
cence. Aussi exige-t-il toute la vigueur, toute la hardiesse, tout le feu , toute l’étendue du génie. Fondé sur un événement
s airs, Couronné de rayons, nageant dans la lumière, Sur des ailes de feu parcourant sa carrière, Et laissant loin de lui l
urnus ne cesse de les insulter : l’ennemi même se dispose à mettre le feu à leurs retranchemens. Réduits à cette extrémité,
 : le poëte possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de feu le vif sentiment qui l’anime, pour en remplir not
content de l’avoir vengé, il expire sans regret ». Voyez aussi quel feu , quelle énergie, quels traits pittoresques animen
Virgile peint peut-être ces sortes d’objets avec moins de force et de feu  : mais il les peint avec plus de sagesse et de go
la jeunesse de Seyros(a), presse l’attaque du vestibule, et lance des feux jusques sur les toits. Il prend lui-même une hach
milieu de toutes ses filles désolées, et le sang de Priam éteindre le feu qu’il avoit consacré. Ce palais magnifique où log
ance : Le voilà qui s’approche, et la mort le dévance. Le fer avec le feu vole de toutes parts Des mains des assiégeans, et
à leur rage. De leurs cruels enfans l’effort industrieux A dérobé le feu qui brûle dans les cieux. On entendoit gronder ce
angeur. « Cependant le soleil est dans le signe du cancer(c) ; et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur épu
a nuit sont embrasées de la chaleur du jour : son voile est allumé du feu des comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O t
courage et sans vigueur, pressent la terre de leur poids inutile : un feu secret circule dans leurs veines, les mine et les
ur la poussière et toujours haletant ; il cherche en vain à calmer le feu dont il est embrasé : l’air lourd et brûlant pèse
s cohortes armées Fait briller à l’instant les lances enflammées : Un feu vif en jaillit, et la prompte splendeur Eclaira d
s. Je vois tous les Bourbons voler dans les combats : A travers mille feux je vois, Condé(a) paroître, Tour-à-tour la terreu
ompagnes de nouveaux périls sur la mer, et leur persuade de mettre le feu aux vaisseaux, pour obliger Enée à se fixer dans
nce d’Enée pour attaquer le camp des Troyens : il veut même mettre le feu à leurs vaisseaux, qui se changent en nymphes. Le
urnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville, et met le feu aux palissades. La reine Amate croyant que tout e
créer un plan vaste et régulier ; indépendamment d’une imagination de feu , qui est nécessaire pour bien peindre ; indépenda
t que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache, un feu vif qui embrase, un mouvement impétueux qui remue
ent, c’est lui qui nous conduit. C’est sa main qui nous guide, et son feu qui nous luit. Les autres poëmes ont le merveill
e premier offre plus d’élévation dans le génie, plus de vigueur et de feu dans le coloris, plus de variété dans les caractè
ettre trois gigots de mouton dans une marmite, allumer et souffler le feu , et préparer le dîné avec Achille. Achille et Pat
Le poëte latin n’a pas toute la vigueur, toute la sublimité, tout le feu du génie du poëte grec ; mais il a plus d’art, pl
ublime et du grotesque, du terrible et du comique. Il y a beaucoup de feu , d’imagination, de coloris et de gaîté ; mais cet
26 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
i, suivant l’expression d’Etienne Pasquier, « méritait d’être jeté au feu avec son auteur », fut brûlé si bel et si bien qu
Fixer, c’est mettre un corps volatil en état de supporter l’action du feu sans se volatiliser. 5. Pour les réduire à la di
27 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
s tout aussi agréables : Suis-je seul, je me plais encore au coin du feu . De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu.
t un jeu. J’agace mes tisons ; mon adroit artifice Reconstruit de mon feu l’élégant édifice : J’éloigne, je rapproche, et d
édifice : J’éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant Je corrige le feu trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j’ai pr
r tes bords. » Le Rhin tremble et frémit à ces tristes nouvelles ; Le feu sort à travers ses humides prunelles. « C’est don
ant tout, excepté sa prunelle, Où l’on ne vit jamais une étincelle Du feu divin que l’on nomme raison ; Tel que Virgile a p
tous fort longs. Il est généralement médiocre. Ercilla a beaucoup de feu dans ses batailles, mais nulle invention, point d
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
 : Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour : Tantôt, les yeux en feu , c’est un lion superbe ; Tantôt, humble serpent,
te mon embonpoint, si je me sens malade ; Si dans cet instant même un feu séditieux Fait bouillonner mon sang et pétiller m
lise même, Souffert plus d’un outrage et plus d’un anathème. Plein du feu qu’en son cœur souffla l’Esprit divin, Il terrass
n apprend tard, et après bien des soins perdus. » (Joubert.) 2. Le feu sort de vos yeux pétillants et troublés. (Boileau
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
gt-quatre éclairs2, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour feux, fers pour fers3. Ses boulets enchaîn
éclairs2, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour feux , fers pour fers3. Ses boulets enchaînés fauchai
d elle va sous terre, ou fait trembler les ponts, Et, de ses dents de feu dévorant ses chaudières, Transperce les cités, et
30 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
sation légère et agréable, d’une repartie vive, quoiqu’il parlât sans feu et sans énergie ; enfin, à cette sagesse spécieus
la Provence est armée1, et je suis ici bien tranquille au coin de mon feu  ; le mauvais état de mes yeux et de ma santé ne m
le cœur. » Citons encore de lui quelques pensées détachées : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28
ou mal à la cour. Il y a des temps où la disgrâce est une manière de feu qui purifie toutes les mauvaises qualités et qui
vous faire le plan de l’état où les choses se trouvèrent à la mort du feu roi. C’est par où je devais commencer, mais le fi
ans ses démarches, et il revint au Palais-Royal au petit pas, sous le feu des injures, des menaces, des exécrations et des
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
les causeries ondoyantes qui flottent sans cesse durant le repas ; le feu pétillant de branches sèches autour duquel nous p
en nous en allant çà et là dans le taillis, pour allumer au retour un feu prompt et vif ; ce petit travail de bûcheron qui
oir voile tout, tempère tout ; la soirée qui s’ouvre par l’éclat d’un feu joyeux, et, de lecture en lecture, de causeries e
33 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
annetons inconsidérés et sans dessein ; de papillons qui cherchent le feu où ils se brûleront ! Combien de frelons, vagabon
créanciers impatients, un bailli3 chicaneur, des lévriers au coin du feu , des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal
34 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire : Il dédaigna leurs feux , et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur d
sées. De ces brûlantes tours les masses renversées, Cette poudre, ces feux ondoyants dans les airs ? Là, le trident en main,
dans les airs l’étincelante égide ; Jupiter même aux Grecs souffle un feu belliqueux ; Excite les mortels et soulève les di
voir, de son faîte orgueilleux, Ilion tout entier s’écrouler dans les feux . Ainsi contre un vieux pin qui, du haut des monta
me couvrit au point que je ne voyais plus. « L’Amour, dont les doux feux dans ce ciel se répandent, Pour disposer le cierg
es doux feux dans ce ciel se répandent, Pour disposer le cierge à ces feux qui l’attendent, D’un semblable salut accueille l
nivers, lançant de toutes parts ses regards embrasés, recueillant les feux et les couleurs dont les objets étincellent à sa
apidement, eut bientôt enveloppé l’armée romaine comme d’un cercle de feu . Ce terrible auxiliaire, annoncé déjà par les pré
trine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du feu . La plupart ne laissent croître leur barbe qu’au-
sur les bois, l’Océan et les deux armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances, les instruments guerri
s la mère des          Ô toi que la gloire environne          De ses feux les plus éclatants, Toi que les Arts ont ceint d’
Sueur fut peut-être le seul des élèves de Vouet qui refusa de prendre feu pour son maître et de s’associer au système de dé
haubroignes fut obligé de s’en revenir, sans avoir pu obtenir même du feu pour allumer les cierges ; et cet accord universe
tte sonnante            A retenti de tous côtés ; Et, sur son char de feu , la foudre dévorante            Parcourt les airs
use ! Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs, Le midi de ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
est partout ! — Au Nil je le retrouve encore. L’Égypte resplendit des feux de son aurore ; Son astre impérial se lève à l’Or
e pur sang de mes veines. C’est que votre pensée est en moi comme un feu  ; Je ne puis enchaîner cette Âme de ma vie ; Elle
le cours de la Seine, Balancent une ombre incertaine Qui me cache aux feux du midi. Sans affaire et sans esclavage, Souvent
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
de matin. Je vois le but, j’y touche, et j’ai soif de l’atteindre. Le feu qui me brûlait a besoin de s’éteindre ; Ce qui m’
sa porte rustique est fermée aux chagrins. Andrieux. Le Coin du feu Le foyer, des plaisirs est la source féconde 
le plus pénible aveu, Longtemps captif ailleurs, s’échappe au coin du feu … Comme aux jours fortunés des pénates antiques,
qu’on écoute en famille… Suis-je seul, je me plais encore au coin du feu . De nourrir mon brasier mes mains se l’ont un jeu
un jeu ; J’agace mes tisons ; mon adroit artifice Reconstruit de mon feu l’élégant édifice : J’éloigne, je rapproche, et d
édifice : J’éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant Je corrige le feu trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j’ai pr
lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous le soleil de feu , sans trêve ni relâche, Ils ont coupé les foins a
e printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les feux de l’amour, se joignant aux secrètes influences d
nous avait caché, et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le feu à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts d
ts déjà à demi consumées ; achevons de détruire avec le fer ce que le feu n’aura pu consumer : bientôt, au lieu du jonc, du
ilhouette, jetée entre le ciel et l’eau ardente comme dans une mer de feu , était alors une de ces sublimes aberrations d’ar
ien, je l’expie ! J’ai transmis aux mortels l’héritage des dieux ; Le feu , trésor divin, je l’ai ravi pour eux ; Et ce prés
eut voyager loin ménage sa monture. Buvez, mangez, dormez, et faisons feu qui dure. » Il n’en a tenu compte. Il a si bien v
andait dans la demeure des vivants. Cette fumée couvrait un fleuve de feu et des tourbillons de flammes, dont le bruit, sem
mé, Et par des cris d’amour son auteur proclamé. Ce sol, ces airs, ce feu , ces eaux, tout est merveille ; J’interroge un gr
ente Andromède et Persée ; Leurs amours immortels échauffent de leurs feux Les éternels frimas de la zone glacée ; Tout l’Ol
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces feux de vengeance et de haine où triomphait l’antique
on cœur : elles le pénètrent, elles le consument ; c’est la flèche de feu attachée à son flanc, et il soulage son mal en l’
ont entassées : Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le feu des cieux. La Harpe. Molière Molière ! à
jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle ; Mademoiselle, fille de feu Monsieur ; Mademoiselle, petite-fille de Henri IV
uis sans livres, je suis malade, je vous sers comme je peux. Jetez au feu ce qui vous déplaira. Adieu. Achevez le plus gran
mertume de celles de la mer, et d’un animal qui subsiste au milieu du feu . Nous n’avions aucun commerce d’amitié avec les m
int le doux suc du miel au doux jus de l’orange. Et dans sa bouche en feu versant ce frais mélange, Par un breuvage heureux
lait. Déjà l’aube naissante a rougi le nuage, Le jour se lève armé de feux plus éclatants, Le jour la voit encore devant la
out produit, nous dit Anaximène ; Et l’éternel pleureur assure que le feu De l’univers naissant mit les ressorts en jeu. Py
35 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
à dessiner le mouvement des vagues, leurs replis, leur écume, et les feux de la foudre qui, à sillons redoublés, déchiraien
ise, une imagination extrêmement féconde, et surtout un cœur plein de feu noble et qui s’allume aisément à la vue des objet
36 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
air. Un zèle dévorant les guide, Et leur essor est plus rapide Que le feu brûlant de l’éclair. Il remplit du chaos les abî
hommage constant de tous les siècles. Ses descriptions de combats, le feu dont il les anime, l’intérêt qu’il y répand, offr
branlé s’épouvante… Le Dieu, D’un bras étincelant dardant un trait de feu , De Rhodope ou d’Athos met les rochers en poudre.
37 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
âme, une vive exaltation du sentiment et de l’intelligence ; c’est le feu sacré, le souffle de Dieu qui vient parfois élect
uis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel ; Comme un feu que la foudre allume, Qui ne s’éteint plus, et co
’élance, et bat mon sein. La foudre en mes veines circule ; Étonné du feu qui me brûle, Je l’irrite en le combattant, Et la
38 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
premier a plus de sentiment, plus de délicatesse ; le second plus de feu , plus de saillie. Mais l’un et l’autre ne doivent
s poésies, qui roulent toutes sur le vin, sont pleines de verve et de feu  : Pour te guérir de cette sciatique, Qui te reti
retour ; Toute la nature est émue. Il semble qu’au gré de nos vœux Le feu des plaisirs se rallume : À l’ombre d’un myrte am
comme on peut le voir dans celle-ci : Quel effroyable bruit ! quels feux étincelants ! Jupiter185 aux mortels déclare-t-il
39 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait feu sur toute question, d’une intelligence merveilleu
ecin1. Il faut donner à son âme toutes les formes possibles. C’est un feu que Dieu nous a confié ; nous devons le nourrir d
e château de Ferney3 que quand je pourrais y faire la dédicace par un feu de joie. C’est, par parenthèse, un fort joli chât
oue ; nous repleurons M. de Turenne, Mme de Montausier, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce
40 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
riers d’une noble cause ; ce sont eux qui désormais doivent garder le feu sacré, car de faibles femmes ne suffiraient plus
’attitude du silence, le cavalier qui traversait le fleuve coloré des feux du matin, le victimaire qui puisait l’eau du sacr
le soldat, aux avant-postes de l’armée. Tandis que je contemplais les feux réguliers des lignes romaines et les feux épars d
ndis que je contemplais les feux réguliers des lignes romaines et les feux épars des hordes des Francs ; tandis que, l’arc à
s huttes des bergers où nous passions la nuit, que de fois, autour du feu que nous allumions pour nos veilles à la tête du
ière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances, les instruments guerri
ec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de feu , l’Océan bat ses rivages avec moins de fracas qua
’âge, la beauté et la fureur de ce démon de la Thrace qui n’allume le feu de ses autels qu’au feu des villes embrasées. On
reur de ce démon de la Thrace qui n’allume le feu de ses autels qu’au feu des villes embrasées. On eût dit que ses joues ét
s centurions étaient des martyrs couverts des cicatrices du fer et du feu . Que pouvait contre de tels hommes la crainte des
ls ont conté qu’ils voyaient à la tête de cette légion une colonne de feu et de nuées64, et un cavalier vêtu de blanc, armé
brillait sur l’horizon du couchant, comme un rocher de pourpre et de feu . Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu v
les fantômes rangés en cercle au bord d’une nuit profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, le cercle de sa lumière se
s de quatre heures, ou coupée ou dispersée ; ce qui a échappé à votre feu s’est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les
nomène inexplicable, impossible à la raison et aux forces de l’homme, feu sacré donné à la terre par ce nouveau Prométhée,
ctricité de mon regard, mon accent, une parole de moi : j’allumais le feu sacré dans les cœurs… Certes, je possède le secre
doute de le troubler, lui demanda s’il n’avait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham, à la mort du roi son père : « 
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces feux de vengeance et de haine où triomphait l’antique
étaient cruellement punies, et les légions romaines venaient mettre à feu et à sang la rive germanique du Rhin ; mais, dès
ntendait au loin le bruit de leurs chants, et l’on voyait la fumée du feu où cuisaient les viandes du banquet. Tout à coup
s les corps des saints martyrs, que les Romains avaient brûlés par le feu , massacrés, mutilés par le fer, ou fait déchirer
t et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs feux , des cornes remplies de bière et de vin. Au matin
étaient couchés, en proie à l’accablement de la fièvre. Il y avait du feu dans l’âtre à cause des premiers froids de septem
ine, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens et jetons au feu tous ces rôles d’impôts iniques ; contentons-nous
a perception des nouvelles taxes, et commanda qu’ils fussent jetés au feu . Ensuite il envoya dans les diverses provinces de
t, imprenable par sa position, quoique mal construit, embrasse de ses feux , à droite le cours de la Dora-Ballea, à gauche la
iers qui abattirent les ponts-levis et entrèrent dans Bard, malgré un feu très vif. Le commandant du fort fit vomir une mul
s stationna en dehors. Il était évident qu’on ne pouvait pas, sous le feu du fort, qui atteignait la route dans tous les se
le bourg, mais à la condition de la traverser sous une telle pluie de feu , qu’il n’y avait guère moyen de passer avec un ma
entative des plus hardies : c’était de faire passer une pièce sous le feu même du fort, à la faveur de la nuit. Malheureuse
nuit. Malheureusement l’ennemi, averti par le bruit, jeta des pots à feu qui éclairèrent la route comme en plein jour et l
teignit un certain nombre de nos canonniers ; mais bientôt, malgré ce feu , toute la grosse artillerie se trouva transportée
ant à force de bras son matériel sur la neige, ou le poussant sous le feu meurtrier d’un fort qui tirait à bout portant. Un
rûlant Je courus à la flamme arracher mon enfant. Parmi les cris, les feux , les poignards homicides, Je le serrai tremblant
ue la nature entière à tes regards perfides S’éclaire en pâlissant du feu des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta m
ond de ces enfers appelez les Furies, Avec tous leurs serpents, leurs feux , leurs barbaries ! Mais avant de punir, avant de
tincellent partout de l’or des vêtements, Des éclairs de l’esprit, du feu des diamants, Pensive, et sur sa main laissant to
tant, Le flambeau ranimé se rallume à l’instant. Vain espoir ! par le feu la cire consumée, Par degrés s’abaissant sur la m
ut le reconnaître : La calomnie esclave, à la voix des tyrans, De ses feux souterrains déchaîna les torrents, Qui, du Var à
és pour l’avenir, Là, quand de thermidor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux,
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
de matin. Je vois le but, j’y touche et j’ai soif de l’atteindre. Le feu qui me brûlait a besoin de s’éteindre ; Ce qui m’
ers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le feu l’invite. Au réveil voyant mes pleurs, Il me dit 
’art : il n’y a ni règles ni modèles. » C. Delavigne, placé entre ces feux croisés, ne devait pas sortir sans blessure de la
e à ses amours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais po
muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour Du golfe avec terreur mesurant l’étendue,
S. Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim427. FRANÇOIS DE PAULE.
est partout ! — Au Nil je le retrouve encore. L’Égypte resplendit des feux de son aurore ; Son astre impérial se lève à l’Or
e, C’est la persévérance après le sacrifice ; C’est, quand le premier feu s’est lentement éteint, La résolution qui survit
t Gilles Durand lui a consacré un discours en vers où il exhorte avec feu les Français à venger sa mort. Auparavant Ronsard
41 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
es mers, Soit que du haut des cieux tu domines le monde, Soit que tes feux mourants redescendent dans l’onde, Soleil ! toi q
conduire en un terrible lieu, Dans l’éternel enfer et de glace et de feu  ! Et toi, vivant, qui viens sur ces rivages sombr
bondes, Il enchaînait de tout les semences fécondes, Les principes du feu , les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descend
mettre un siècle en poudre, Il éclate comme la foudre Dans un mot de feu  : Liberté ! Puis, dégoûté de son ouvrage, D’un mo
t les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu  : Suspendez votre marche, il ne faut tenter Dieu 
les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se colore. À l’horizon l
omme celui des statues antiques ; leur langage est figuré et plein de feu  ; leurs traits expriment toutes les passions, et,
inelle perdue, L’arme au bras, l’œil rêveur, embrassant du regard Les feux de l’ennemi dispersés au hasard, Songeait à la pa
soupir De la brise qui tombe et semble s’assoupir. Mais autour de ces feux où se gardait l’armée, Sous l’éclair de la flamme
cles nouveaux ; Asservir à l’esprit les éléments rebelles, Prendre au feu sa fumée, à l’aquilon ses ailes, Sur des fleuves
s Dieux ; Le téméraire Prométhée, Pour l’offrir aux mortels, ravit le feu des cieux. Mais le monde expia son crime : Des f
e sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encore que les feux du matin : Je veux achever ma journée. « Ô mort 
appartient qu’à Dieu. L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le feu  ! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes.
i plus, soit que dans ta carrière Tu verses sur la plaine un océan de feux  ; Soit que vers l’occident le cortége des ombres
irréparables accidents, qu’après le coucher du soleil, des signaux de feu bien visibles avertissent, dans toutes les direct
hares étaient peu remarquables ; les faibles rayons qui partaient des feux allumés en plein air à leur sommet avec du bois o
unies, donneraient, sans aucun doute, autant de clarté que les larges feux qu’entretenaient les Romains à si grands frais su
de première grandeur, voisine de son lever ou de son coucher, ou tel feu accidentel allumé sur la côte par des pêcheurs, d
ces hommes bruns montrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des feux de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil, de le
les causeries ondoyantes qui flottent sans cesse durant le repas ; le feu pétillant de branches sèches autour duquel nous p
en nous en allant çà et là dans le taillis, pour allumer au retour un feu prompt et vif ; ce petit travail de bûcheron qui
oir voile tout, tempère tout ; la soirée qui s’ouvre par l’éclat d’un feu joyeux, et, de lecture en lecture, de causeries e
s donne. Daru (Trad. d’Horace). L’Enfance Ni les premiers feux du jour naissant, ni le printemps en sa première
bûcher Diane est descendue, Et croit que, s’élevant au travers de ses feux , Elle portait au ciel notre encens et nos vœux. T
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, princes,
                       L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim. FRANÇOIS DE PAULE. Un
s entendu. C. Delavigne 51. Les mondes Soleil, globe de feu , gigantesque fournaise, Chaos incandescent où bou
 Non ; des rebelles, morbleu ! Barbaroux, leur ami, met l’Occident en feu . Plus d’une fois déjà j’ai demandé leurs têtes, M
reur insensée ou chimère emphatique, Adieu. — J’ai pu faillir dans le feu des combats ; Quel est le combattant qui ne s’emp
uvenir. Un jour, il apparut : il venait envahir, Il venait inonder de feux et de fumée Nos guêpiers qu’il voulait, Athènes b
, que pour toi je redoute, Commence, en nous prenant sur ses ailes de feu , Par nous donner beaucoup et nous demander peu. E
e, C’est la persévérance après le sacrifice ; C’est, quand le premier feu s’est lentement éteint, La résolution qui survit
ite froment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu  ; ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
li, des mesures que se serait permises à peine la révolution, dans le feu de la bataille ! mais nous avons entendu et nous
t répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçan
feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce feu dans les cailloux de toute la littérature, et ne
notre idée empruntons leurs couleurs ; Allumons nos flambeaux à leurs feux poétiques ; Sur des pensers nouveaux faisons des
rier 77. L’Opposition politique Donc, mon brave, en dépit de feu Qu’en dira-t-on ? Fréquente insolemment et Pompée
econdaires ; il ne lui manque que cette énergie divine, ces traits de feu , ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de
onna L’âme d’Auguste et de Cinna, De Pompée et de Cornélie, Jetait au feu sa Pulchérie, Agélisas et Suréna, Et sacrifiait s
chancelle. Vous le serez encor, quand je tremble pour elle. Grâce aux feux de l’été, grâce aux raisins nouveaux, Combien d’e
affliction : Jérusalem est déserte ; ses portes sont consumées par le feu  ; venez et unissons-nous pour la rebâtir. » Tant
t d’aujourd’hui, de retourner auprès du lit du cholérique, ou sous le feu des Bédouins. Et ceci est si vrai pour le sacerdo
fond du précipice, Mais comme l’incendie éclaire l’édifice, Comme le feu du ciel dans un nuage errant Éclaire l’horizon, m
42 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
plus sublimes hauteurs de la poésie, en déploya dans l’épopée tout le feu , tout le coloris, toutes les richesses. Hésiode d
la cadence et de la grâce au discours. Siècle de Louis XIV. Le feu des guerres civiles embrasait la France. Richelie
43 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
, la population d’un village, je dis qu’il est composé de douze cents feux , la figure est dans le mot feux ; et si je lui su
dis qu’il est composé de douze cents feux, la figure est dans le mot feux  ; et si je lui substitue le mot familles, la pens
l’olivier qui donne l’huile. C’est ainsi que Vulcain se prend pour le feu , Neptune pour la mer et les eaux en général, Mars
runtée du jeu) : periculosæ plenum opus aleæ. Il marche enfin sur des feux cachés sous une cendre trompeuse : incedis per ig
n suivante : Prométhée autrefois pénétra dans les cieux : Il prit le feu sacré qui n’appartient qu’aux dieux. Il en fit pa
roulent dans les cieux Épuraient leurs rayons et choisissaient leurs feux  ; Les oiseaux par leurs chants, l’onde par son mu
44 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait feu sur toute question ; d’une intelligence vive, rap
ans ce cabinet qui donne sur cette Sprée, et non pas au coin de notre feu  ? » Fallait-il vous quitter pour un roi ? Que j’a
on nom, qui est trop connu. Lorsqu’on imprime une prétendue lettre de feu milord Tyrconnel2, je suis obligé de donner un dé
faisait à cet ouvrage. Lorsqu’on imprime que j’ai volé un madrigal à feu M. de La Motte, je réponds que je ne vole de vers
ui le Juif errant que le philosophe Socrate. Il est tout nerf et tout feu . Il est malheureux pour lui-même et délicieux pou
eurs pensées n’ont rien coûté à l’harmonie ni à la pureté du langage. Feu M. de la Motte, qui écrivait bien en prose, ne pa
45 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
bijou, complot, vérité, au singulier, ne rimeront pas avec aimables, feux , verrous, pivots, frivolités, au pluriel. Mais fa
xploits Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L’été n’a point de feux  ; l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seu
egards, portent l’empreinte d’une imagination brûlante, d’un génie de feu , mais toujours dirigé par le goût. Ce sont les pe
enferme souvent des récits intéressants, des sentiments exprimés avec feu , et les discours directs de certains personnages.
46 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
st le seul dont il plaise au ciel de nous charger, il faut attiser ce feu sacré, en s’y chauffant de son mieux jusqu’à ce q
t répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçan
feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce feu dans les cailloux de toute la littérature, et ne
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
nies de la philosophie ancienne et moderne. Ses œuvres, où circule le feu de sa parole, sont un vaste tableau dans lequel l
econdaires ; il ne lui manque que cette énergie divine, ces traits de feu , ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de
s qui auraient fait la fortune d’un discours préparé ? Au coin de son feu , dans sa chambre d’étudiant, qui ne l’a vu se lev
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
e, à vous les conter. C’est une expérience que nous ferons au coin du feu quelque jour. J’en ai pour tout un hiver. J’ai de
a tête sur la précieuse valise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon feu , et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée p
49 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
« L’orgueil de Démétriusb souleva le peuple. Toute la Syriec était en feu . Jonathasd sut profiter de la conjoncture. Il ren
e Démétrius souleva le peuple ; et tandis que toute la Syrie était en feu , Jonathas, qui sut profiter de la conjoncture, re
ontagnes embrasées, où des glaces éternelles bravent également et les feux souterrains, et les feux du midi (premier membre)
s glaces éternelles bravent également et les feux souterrains, et les feux du midi (premier membre) ; s’être livré à la pent
pour signifier un trait de lumière. Ainsi quand on dit, la chaleur du feu , les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le
sens qu’en parlant des Dieux du paganisme, on prend Vulcain, pour le feu  : Mars, pour la guerre ; Neptune, pour la mer ; A
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Retz 614-1679 » pp. 22-26
es nous plaisent par leur vivacité dramatique. Son style est plein de feu . Gaie, pittoresque, fière et fougueuse, l’express
ences se terminaient assez souvent par des promenades dans le jardin. Feu madame de Choisi en proposa une à Saint-Cloud, et
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
érer, bien loin de mettre des bornes à l’ambition et d’en éteindre le feu , ne sert au contraire qu’à la piquer davantage et
érité ni emportement, lui faisait tout oser et tout entreprendre ; ce feu qui, dans l’exécution, lui rendait tout possible
52 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
nt s’accuser eux-mêmes, s’ils manquaient de délateurs. Le lieu où les feux étaient allumés et les bêtes-déchaînées s’appelai
or37 dont les premiers siècles ont été faits. Certainement, quand le feu s’allume aux quatre coins de la France, et qu’à c
r à Rome des incommodités de la chaleur72, comme un poêle et un grand feu vous exempteront ici d’avoir froid. Au reste, je
latantes marques de sa nouvelle félicité, les dignes occasions de ses feux de joie, et les glorieux sujets des actions de gr
annetons inconsidérés et sans dessein ; de papillons qui cherchent le feu où ils se brûleront ! Combien d’abeilles qui resp
réanciers impatients, un bailli152 chicaneur, des lévriers au coin du feu , des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal
es nous plaisent par leur vivacité dramatique. Son style est plein de feu . Gaie, pittoresque, fière et fougueuse, l’express
ences se terminaient assez souvent par des promenades dans le jardin. Feu Madame de Choisi en proposa une à Saint-Cloud, et
aux, et nous enseigne les causes de tous météores, l’arc en ciel, les feux volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, l
cela fût tourné gentiment. l e maître de philosophie. Mettre que les feux de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que
point de méchanceté. Il n’a jamais eu l’imagination bien vive, ni ce feu d’esprit qu’on remarque dans quelques-uns ; mais
seule ; on me mena dans la chambre de Madame du Housset, on me fit du feu  ; Agnès me regardait sans me parler, c’était notr
c’est qu’à trois heures après minuit, j’entendis crier au voleur, au feu , et ces cris si près de moi et si redoublés, que
t de très-bons conseils ; nous étions tous dans la consternation : le feu était si allumé qu’on n’osait en approcher, et l’
ns de charité et d’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le feu . On jeta de l’eau sur le reste de l’embrasement,
on, eurent été entièrement consumés. Vous m’allez demander comment le feu s’était mis à cette maison : on n’en sait rien ;
prie M. Deville450 de faire tous les soirs une ronde pour voir si le feu est éteint partout ; on ne saurait trop avoir de
e la France, habits rebattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la
M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nu
jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle ; Mademoiselle, fille de feu Monsieur, Mademoiselle, petite-fille de Henri IV 
de soudain, tel est le caractère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui rav
u’il fait faire tous les jours aux plus intraitables, je veux dire au feu et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accord
e aura condamnés avec Dieu même, et qui auront allumé autour d’eux un feu vengeur. O tromperie ! ô aveuglement ! ô vain tri
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois571 le jeune vainqueur
s l’instrument de notre supplice. Je ferai sortir du milieu de toi le feu qui dévore tes entrailles : je ne l’enverrai poin
née sans recherche, pompeuse sans emphase, et fleurie sans fadeur. Un feu pur et doux l’anime ; une imagination réglée la c
araissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un feu qu’une maladie et qu’un accident amortissent sens
lgré la rapidité du fleuve, gagnèrent tous les bords, à la faveur des feux qu’on y avait fait allumer aux endroits où ils po
e ; froment de Jésus-Christ, démêlez vous de cette paille destinée au feu  ; ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait feu sur toute question, d’une intelligence vive, rapi
Je suis bien aise d’être loin de cette guerre civile, au coin de mon feu , à Potsdam1141, mais toujours très-affligé de n’ê
hâteau de Ferney1172 que quand je pourrais y faire la dédicace par un feu de joie. C’est, par parenthèse, un fort joli chât
nce de sa nature perce à travers les organes matériels, et anime d’un feu divin1189 les traits de son visage ; son port maj
les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le feu , l’action, l’image de celle dont ils partent ; l’
Mais, docile autant que courageux, il ne se laisse pas emporter à son feu  ; il sait réprimer ses mouvements ; non-seulement
sa turbulence, il eut souvent des instinct de poëte et d’orateur, du feu , de l’entrain, des accès d’enthousiasme, mais rie
r du soleil On voit le soleil s’annoncer de loin par les traits de feu qu’il lance au-devant de lui. L’incendie augmente
d vous êtes de garde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous
attitude du silence ; le cavalier qui traversait le fleuve coloré des feux du matin ; le victimaire1571 qui puisait l’eau du
tacle était grand : des coups de canon d’alarme, le rivage couvert de feux , la mer en fureur et mugissante, toute la nuit da
e, à vous les conter. C’est une expérience que nous ferons au coin du feu quelque jour. J’ai ai pour tout un hiver. J’ai de
a tête sur la précieuse valise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon feu , et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée p
taient arrêtés à l’orient de Catane1661, pour contempler les derniers feux du soleil qui, près de s’éteindre, coloraient d’u
bles harangues, et une foule de lettres qui ont gardé jusqu’à nous le feu de son esprit et les traits distincts de son héro
abatte cet animal pour s’en emparer, puis enfin qu’il le présente au feu  ; car son estomac répugne à la vue du sang et des
Le capitaine, voyant qu’il n’y avait pas d’espérance de maîtriser le feu , qui bientôt allait gagner les poudres, ordonna d
ransparent qui faisait ressortir davantage l’éclat de ses dents et le feu de ses prunelles dilatées ; c’était la Pythonisse
devaient servir à faire des gabions1781. Les protestants y mirent le feu , qui, en un instant, enveloppa la tour, et monta
us les jours, sauf le dimanche, des amis viennent faire visite, et le feu , toujours allumé dans la principale pièce, permet
. Ce mot vaut un portrait ; on voit le joueur, les yeux et la tête en feu . Il a la fièvre. 319. Se pipe. L’expression sig
aison n’avait rien à craindre, mais était, pourtant enveloppée par le feu . 445. Son récit, écrit au courant de la plume, s
M’achève ; c’est-à-dire : voilà pour moi le coup de grâce. 463. Ce feu d’artifice qui ne réussit point est comme un prés
ce et s’élance, Il brave le mousquet, il affronte la lance ; Parmi le feu , le fer, les morts et les mourants, Terrible, éch
n est vraiment dramatique. 582. Prendra. C’est le sens familier. Le feu prend à la maison 583. Bossuet revient souvent
r la jeunesse Vers les plaisirs tous ses pas sont conduits ; De là ce feu se ralentit, et puis Vient l’âge mûr, ensuite la
à autrui. 906. Remarquez l’art avec lequel la comparaison tirée du feu est soutenue dans cette période. 907. Se reteni
agit ici de Sodome, Gomorrhe, Adama, Seboim et Lesa, consumées par le feu du ciel. 914. Cette figure, la plus hardie qu’o
siles. » Cela dépend de « fait prendre. » 1001. « Mousquet. » Arme à feu qu’on tirait par le moyen d’une mèche allumée mis
ué. 1055. S’échauffer contre, pour s’emporte ; on dit aussi prendre feu pour, ou contre… 1056. Fontarable (Fons rapidus
oue ; nous repleurons M. de Turenne, Mme de Montausier, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce
à sa demande l’apparence d’un service public. On était alors dans le feu de la guerre de Sept Ans. 1162. Rosbach est un v
u’il fait faire tons les jours aux plus intraitables, je veux dire au feu et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accord
lle. L’expression est métaphorique. Buffon veut exprimer l’ardeur, le feu de ce noble animal. 1200. J’aimerais mieux un la
ce et s élance. Il brave le mousquet, il affronte la lance ; Parmi le feu , le fer, les morts et les mourants, Terrible, éch
nt. 1289. Une ligne harmonieuse en peinture. 1290. Oui, il prenait feu et flamme sur tout sujet. 1291. Il était trop ex
53 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
enfer, Et n’épargne contre eux pour notre délivrance            Ni le feu ni le fer. Assez de leurs complots l’infidèle ma
m’ait bien acquis ce grand nom de soldat : J’en avais pour témoin le feu roi votre frère, Madame ; et par trois fois… Don
peu de mots.     On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au feu roi par trois fois je le fis bien paraître. L’éte
oi, Seigneur ; et qui voudra parle à sa conscience.     Voilà dont le feu roi me promit récompense ; Mais la mort le surpri
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, princes,
J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le feu , le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, m
ts, l’ode, qui baisse un peu, Veut de la patience, et nos gens ont du feu . Malherbe avec Racan, parmi les chœurs des anges,
endit pas aux lettres le même service qu’Auguste quand il préserva du feu l’Énéide. Le Temple du Goût. — Ce petit écrit, m
ges, Depuis la naissance des âges, Fait l’étonnement des mortels. Les feux célestes le couronnent, Et les flammes qui l’envi
air. Un zèle dévorant les guide, Et leur essor est plus rapide Que le feu brûlant de l’éclair. Il remplit du chaos les abî
teur. Mais quand l’aurore renaissante Peint les airs de ses premiers feux , Ils s’enfoncent pleins d’épouvante Dans leurs re
s, Mon peuple inonde les campagnes, La volupté sert mes festins ; Les feux brûlent pour ma vengeance, L’onde et les vents d’
et les besoins renaissent, La faim ranime ses tourments. L’abîme, les feux reparaissent, L’œil cherche en vain des aliments.
un sapin, dont les ombrages Couronnaient la cime des monts, Dévoré du feu des orages, Tombe et roule dans les vallons ; Il
a de grâce et d’énergie ! Tout ce qu’il touche devient or. De quels feux divers il compose L’arc d’iris au vol diligent !
mande au Soleil ses présents ; À travers sa dure surface Il darde ses feux bienfaisants. Le jour voit les heures légères Pré
s et des moissons. Je te salue, âme du monde, Sacré Soleil, astre de feu , De tous les biens source féconde, Soleil, image
et sur l’herbe Laissent loin d’eux de tortueux sillons ; Les yeux en feu , lèvent d’un air superbe Leur col mouvant, gonflé
et ses flancs et les airs. Il court, bondit, se roule, se relève ; Le feu jaillit de ses larges naseaux ; À sa douleur, à s
lus pur fit couler dans la Grèce. Là, Prométhée ardent, je dérobe les feux Dont j’anime l’argile et dont je fais des dieux.
Il s’égare à pas lents au penchant des vallées, Et voit des derniers feux le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un
te sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encor que les feux du matin ;        Je veux achever ma journée. « 
 ; on sent le poète qui peignait le printemps et la nature au coin du feu , les pieds sur les chenets et la tête dans un bon
élégants et châtiés, comme sa prose, niais dénués d’imagination et de feu . Cet homme, qui avait un cœur si chaud pour ses a
ite : La retraite me plaît, elle eut mes premiers vers.     Déjà, de feux moins vifs éclairant l’univers, Septembre loin de
ur meurt, la nuit vient : le couchant moins vermeil Voit pâlir de ses feux la dernière étincelle. Tout à coup se rallume une
int le doux suc du miel au doux jus de l’orange, Et dans sa bouche en feu versant ce frais mélange, Par un breuvage heureux
lait. Déjà l’aube naissante a rougi le nuage, Le jour se lève armé de feux plus éclatants : Le jour la voit encor devant la
eu ;               Mais ventrebleu ! Quel coloris, quelle grâce, quel feu  !     Il vous attrape comme un ange,     Et loge
ers piquette et pain bis. Puis il sèche ses habits ; Même à dormir le feu l’invite. Au réveil, voyant mes pleurs, Il me dit
a muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour, Du golfe avec terreur mesurant l’étendue
ots ! Pardonnez, Éléna ; peut-on vivre loin d’elle ? Si l’on a vu les feux dont son golfe étincelle, Connu ses bords charman
                       L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim. François de Paule. U
n aile argentée essayant sa puissance, Passant la blanche voie où des feux immortels Brûlent aux pieds de Dieu comme un amas
on doigt du peuple errant a guidé les passages, J’ai fait pleuvoir le feu sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera
oirs du nuage Roulaient et redoublaient les foudres de l’orage, Et le feu des éclairs, aveuglant les regards, Enchaînait to
t l’autel ; Les cieux en sont le dôme, et ces astres sans nombre, Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l’ombre, Dans la vo
s séparées. Le vent y secouait le duvet des roseaux, Et les plumes de feu des plus rares oiseaux, Qui tombaient de la branc
vec son clair tambour de clochettes orné ; Soit que, se couronnant de feux comme un calife,            L’éblouissant Général
.) Quand l’été vient, le pauvre adore ! L’été, c’est la saison de feu , C’est l’air tiède et la fraîche aurore ; L’été,
ce qu’à l’art l’homme demande en vain, Ce foyer créateur où couve un feu divin, Peu dont les passions alimentent la flamme
en objets, dans sa course incessante, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tenait, tout enfant, durant nos
ser, et aspirait d’être à Paris pour éteindre ce qui lui restait d’un feu noble dans le punch et la bière. Plus tard, tromp
’appartient qu’à Dieu L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le feu  ! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes 
s noms dit assez son histoire. À gauche, ces rochers de la couleur du feu , C’est l’Enfer de Plô-Goff ; sur la droite, au mi
54 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ita. De là cette ivresse de liberté, qui tourne toutes les têtes ; ce feu français, comme disent les mémoires ; cette jacta
ommes, pour ainsi dire, qu’un instant sur la terre : semblables à ces feux errants qu’on voit dans les airs au milieu d’une
u quelque terme impropre ? Cela peut fort bien m’être échappé dans le feu de la composition. — Oh ! Monseigneur, lui répond
e Monsieur de Beaufort n’avait point eu d’autre rang sous les yeux du feu Roi, ni M. de Verneuil, que le Roi fit duc et pai
l ne l’a soutenu depuis la Régence que par respect pour la volonté du feu Roi. Tout le monde aussi connaît sa vertu, son mé
s ducs, je crois être en droit de vous la demander pour moi-même : le feu Roi a donné l’éducation de Sa Majesté à M. le duc
de Sa Majesté à M. le duc du Maine. J’étais mineur, et dans l’idée du feu Roi, M. du Maine était prince du sang et habile à
l, quoiqu’il travaillât beaucoup tous les jours. La nuit, il avait du feu et de la lumière, un pantalon et une robe de cham
e le froid l’a détruite : la découverte et les usages de l’élément du feu , dus à sa seule intelligence, l’ont rendu plus fo
es contre les inondations, chassés souvent de ces mêmes asiles par le feu des volcans, tremblants sur une terre qui trembla
l’art de l’homme dans l’état de pure nature : il aura bientôt tiré du feu de ces mêmes cailloux, en les frappant les uns co
ontre les autres ; il aura saisi la flamme des volcans, ou profité du feu de leurs laves brûlantes pour le communiquer, pou
s inondations ; l’horreur pour ces autres montagnes qui lançaient des feux plus terribles que ceux du tonnerre, la vue de ce
me et confuse251. » L’esquisse. Les esquisses ont communément un feu que le tableau n’a pas. C’est le moment de chaleu
courent ; d’autres, immobiles, regardent. Il y en a qui ont allumé du feu sous une roche ; ils s’occupent à ranimer une fem
consoler de ses peines. La netteté est le vernis des maîtres277. Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers
me écrivain d’abord d’une singulière originalité, plein d’énergie, de feu , dont la sévérité est mêlée de grâce ; et aussi,
es détails et à la pompe des ensembles. Chateaubriand produit avec le feu  ; il fond toutes ses pensées au feu du ciel. Bern
es. Chateaubriand produit avec le feu ; il fond toutes ses pensées au feu du ciel. Bernardin écrit au clair de lune, Chatea
ière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du feu des casques et des lances ; les instruments guerr
ec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de feu  ; l’Océan bat ses rivages avec moins de fracas qu
brillait sur l’horizon du couchant, comme un rocher de pourpre et de feu . Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu v
les fantômes rangés en cercle au bord d’une nuit profonde. Minuit. Le feu commence à s’éteindre, Je cercle de sa lumière se
ient pour partir, je coupai un bâton d’aubépine, que je fis durcir au feu , et me mis en chemin vers l’Italie. Je fus deux j
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces feux de vengeance et de haine où triomphait l’antique
étaient couchés, en proie à l’accablement de la fièvre. Il y avait du feu dans l’âtre à cause des premiers froids de septem
ne, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens, et jetons au feu tous ces rôles d’impôts iniques ; contentons-nous
a perception des nouvelles taxes, et commanda qu’ils fussent jetés au feu . Ensuite il envoya dans les diverses provinces de
t et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs feux , des cornes remplies de bière et de vin. An matin
ant à force de bras son matériel sur la neige, ou le poussant sous le feu meurtrier d’un fort qui tirait à bout portant. Un
ses généraux et de ses chefs illustres, pour être touchée de ce beau feu qui devait doubler et perpétuer sa gloire. Combie
rviteur, devenu inutile, pour faire des planches avec son tronc et du feu avec ses branches. Mais, pour celui qui n’a vu de
r, Les faiblesses égarées Dans les replis de son cœur ? Prête-moi tes feux propices : Viens m’aider à fuir les vices Qui s’a
, Ne nous vend qu’à ce prix ces traits de vive flamme Et ces ailes de feu qui ravissent une âme Au céleste séjour. C’est pa
roidure ; La terre reprend sa verdure ; Le ciel brille des plus beaux feux . Pour entendre vos doux accents, Les oiseaux cess
froid des ans, dans sa mâle vieillesse, Ses yeux brillaient encor du feu de la jeunesse ; Son front cicatrisé sous ses che
ux. Confidents du Très-Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses feux , qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maîtr
re cours : Remontez, descendez près de l’astre des jours ; Lancez vos feux , volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuis
et fit pour le connaître, Qui respirent dans lui, qui brûlent de ses feux , Descendit jusqu’à moi de la voûte des cieux : Ca
ue la nature entière à tes regards perfides S’éclaire en pâlissant du feu des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta m
ond de ces enfers appelez les Furies, Avec tous leurs serpents, leurs feux , leurs barbaries ! Mais avant de punir, avant de
tincellent partout de l’or des vêtements, Des éclairs de l’esprit, du feu des diamants, Pensive, et sur sa main laissant to
tant, Le flambeau ranimé se rallume à l’instant. Vain espoir ! par le feu la cire consumée, Par degrés s’abaissant sur la m
iques : Je puis dresser au char tes coursiers olympiques, Ou sous les feux du jour, courbé vers le sillon, Presser deux fort
urs de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire, Sous les feux du midi, sous le froid des hivers, Seul, d’exil e
sa prose vous pèse et bientôt vous endort, Si son vers est gêné, sans feu , sans harmonie, Il n’en est pas coupable : il n’e
ut le reconnaître ; La calomnie esclave, à la voix des tyrans, De ses feux souterrains déchaîna les torrents, Qui, du Var à
és pour l’avenir. Là, quand de thermidor la septième journée Sous les feux du Lion ramènera l’année, O mon frère ! je veux,
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses feux ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
ers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le feu l’invite. Au réveil voyant mes pleurs, Il me dit 
’art : il n’y a ni règles ni modèles. » C. Delavigne, placé entre ces feux croisés, ne devait pas sortir sans blessure de la
e à ses amours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des feux d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais po
a muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers feux du jour Du golfe avec terreur mesurant l’étendue,
S. Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le feu roi de langueur et de faim780. FRANÇOIS DE PAULE.
nt les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu  ; « Suspendez votre marche : il ne faut tenter Di
les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se colore. A l’horizon l
ngt-quatre éclairs, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour feux, fers pour fers. Ses boulets enchaînés
éclairs, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour feux , fers pour fers. Ses boulets enchaînés fauchaient
il s’éclipsa dans l’air plein de bitume. Ce jour entier passa dans le feu , dans le bruit ; Et lorsque la nuit vint, sous ce
s sept monts aujourd’hui sont un grand cirque, où Rome Lutte avec les feux dévorants. C’est ainsi qu’il convient au maître d
éjà l’incendie, hydre immense, Lève son aile sombre et ses langues de feu  ! Voyez-vous ? voyez-vous ? sur sa proie enflammé
! Écoutez ces rumeurs, voyez ces vapeurs sombres, Ces hommes dans les feux errant comme des ombres, Ce silence de mort par d
andie, Et l’Aquilon joyeux tourmente l’incendie, Comme une tempête de feux . Fier Capitole, adieu ! — Dans les feux qu’on exc
ncendie, Comme une tempête de feux. Fier Capitole, adieu ! — Dans les feux qu’on excite, L’aqueduc de Sylla semble un pont d
utes parts le brasier l’environne… Otez de mon front ma couronne ; Le feu qui brûle Rome en flétrirait les fleurs. Quand le
t restée une date dans l’histoire littéraire de notre siècle, tout ce feu s’est éteint presque subitement, et pendant quara
es bœufs, et qu’on attache Les fanaux à leur corne, et tenez haut les feux  ; Puis lâchons sur la dune et la vache et les bœu
lâchons sur la dune et la vache et les bœufs. Vous verrez, quand les feux brilleront sur les lames, Si les moucherons seuls
ait proche820. Tous, se couvrant la face, invoquèrent leur saint. Des feux brillaient toujours sur la côte de Sein. Comme ap
l’automne, ouvrant le cimetière, Passage alternatif de la glace et du feu  ; L’hiver, enfin, répugne à la nature entière : I
u’aimerait ma nature fragile ; C’est l’hiver, quand je lis, devant un feu de bois, Le tableau du printemps dans un vers de
e, C’est la persévérance après le sacrifice ; C’est, quand le premier feu s’est lentement éteint, La résolution qui survit
cements de la vie de société, et particulièrement de la découverte du feu . De Natura. Rerum, livre V, vers 1009-1106. 217.
ître, Que ce gouffre enflammé de soufre et de salpêtre Eût allumé ces feux dans le fond des déserts… 244. A propos de ces
Gilles Durand lui a consacré un discours en vers, où il exhorte avec feu les Français à venger sa mort. Auparavant, Ronsar
ile gauche, immobile sur ses ancres, eut à soutenir des deux côtés le feu de toute la flotte ennemie, qui s’avançait lentem
n escadre sur l’aile gauche de Nelson pour mettre celle-ci entre deux feux , comme l’était la tête de notre ligne. Le signal
vent de l’exécuter, et quand il vit l’Orient, de 120 canons, prendre feu et sauter, deux autres de nos bâtiments couler ba
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
pourrait faire de plus beaux. Nous disons que l’âme de l’homme est un feu inextinguible et perpétuel ; qu’elle est originai
e, il a eu le loisir de perdre les peuples et les Etats, de mettre le feu aux quatre coins de la terre, de gâter le présent
56 (1839) Manuel pratique de rhétorique
e abandonne de moindres ouvrages, où elle ne daigne se mêler. Dans le feu , dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître
ges ? Quoi donc, Verrès ! si lorsqu’on appliquait sur ses membres des feux , des lames ardentes, et les autres instruments du
ais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu , il sait réprimer ses mouvements ; non seulement
rreaux interdits n’osent plus approcher ; Ils jettent en tremblant le feu sur le bûcher, Ils détournent la tête. Une fumée
isse Entoure l’échafaud, roule et grossit sans cesse ; Tout à coup le feu brille : à l’aspect du trépas, Ces braves chevali
nt, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu , de sang et de fumée. La frayeur les emporte, et
né. Telle on voit du soleil la lumière éclatante Briser ses traits de feu dans l’onde transparente, Et, se rompant encor pa
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts ! Trois fois le jeune vainqueur s
fond de l’abîme entr’ouvert sous ses pas, Il ne sorte à l’instant des feux qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces
s illuminations ; celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son feu eût rien de précipité ; celui-là d’un air plus fr
la fameuse imprécation de Didon : « Soleil, qui éclaires tout de tes feux sur la terre ! Toi, Junon, auteur et témoin de me
la manière d’analyser un morceau littéraire à l’excellent ouvrage de feu Sabatier : Étude de la langue maternelle, ouvrage
57 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
trop grande vivacité de son imagination. Jamais l’enthousiasme et le feu de la poésie ne doivent nuire à la progression mé
lle et Ovide, qui peuvent passer pour des modèles. Properce a plus de feu , Tibulle plus de douceur et de perfection dans le
leurs. Après quelques instants d’un horrible silence, Tout à coup le feu brille, il s’irrite, il s’élance… Le cœur de la g
aissance des âges,         Fait l’étonnement des mortels.         Les feux célestes le couronnent,         Et les flammes qu
sse d’Alcée et de Stésichore, l’élévation et la fougue de Pindare, le feu et la vivacité de Sapho, la mollesse et la douceu
état. Avant lui, nos lyriques faisaient paraître assez de génie et de feu  ; mais, la tête remplie des plus belles expressio
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
e printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les feux , de l’amour, se joignant aux secrètes influences
s enfants qui l’attendent en lui préparant les vêtements chauds et un feu clair pour réchauffer ses membres engourdis. Un
de ses amis. En vain sa femme, attendant soir retour, lui prépare un feu clair et des vêtements chauds ; en vain ses petit
e campagne, ses caissons. Marmont et Gassendi placent leurs bouches à feu dans des troncs d’arbres creusés ; les cartouches
      Ce peuple roi de l’univers, Ces sages dont l’esprit brille d’un feu céleste. De tant d’hommes fameux voilà donc ce qu
us-mêmes qui avez ravagé cette vigne et qui l’avez ruinée comme si le feu y avait passé ! Encore, si vous aviez la modérati
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145
n œuvre ; nous devenons les amis de l’écrivain qui ne met pas tout en feu en arrivant, Et pour donner beaucoup ne nous pro
ord, affecté comme l’écrivain dont l’âme s’est échauffée peu à peu au feu de ses méditations. Après un tel exorde qui prome
e ! et c’est Ulysse qu’un m’oppose ! Ulysse ! mais le làche s fui les feux d’Hector, Que mol j’si bravés seul, seul chassés
60 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
cet ouvrage exige-t-il toute la vigueur, toute la hardiesse, tout le feu , toute l’étendue du génie. Ici, la connaissance d
r les termes, et qui, dans tout, porte le mouvement, la couleur et le feu . Le poète est inspiré dans l’ode et dans l’épopée
; le poète, possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de feu le sentiment qui l’anime, pour remplir notre âme.
la description des batailles. Virgile a peut-être moins de force, de feu et de sublimité dans ses peintures, mais il a une
t que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache, un feu vif qui embrase, un mouvement impétueux qui remue
61 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
omme ie te soubhaitte, certes bien tel en desir. Mais encores que mon feu pere de bonne memoire, Grand-gousier, eust adonné
eussiez dit que tel estoyt son esprit entre les livres, comme est le feu parmy les brandes18, tant il l’avoyt infatiguable
ndement de persecuter les Romains tant qu’il vivroyt ; ainsi ay ie de feu mon pere iniunction icy hors demourer, attendent
e laquelle d’une telle rage furieusement sont enflarabés ceux qui par feu et par glaive troublent aujourd’huy vostre royaum
t le monde la pourroit iuger avec tous ses autheurs digne de de mille feux et mille gibets… C’est vostre office, Sire, de ne
e… Mais ie retourne à vous, Sire. Vous ne vous devez esmouvoir de ces feux rapports, par lesquels nos adversaires s’efforcen
derriere eux ie veois une troupe, et un maistre en teste, qui estoit feu monsieur le comte de la Rochefoucault. Un de mes
craignoient à m’accoster. Buchanan, que ie veis depuis à la suitte de feu monsieur le mareschal de Brissac, me dict qu’il e
puisqu’elle leur est si cher vendue et qu’elle dure si peu : c’est un feu de paille, un songe qui passe. Donne-luy le loisi
cendres de morts ou des bannis n’ayent soudain allumé ung plus grand feu  ; qui fera que le desir de vengeance et du recouv
ielles ; des Métaux, des Sels et Salines, des Pierres, des Terres, du Feu et des Emaux, avec plusieurs autres excellents se
nt le tout mis et arrangé dedans le fourneau, je commençay à faire du feu , pensant retirer de ma fournee trois ou quatre ce
etirer de ma fournee trois ou quatre cents livres, et continuay ledit feu jusqu’à ce que j’eus quelque indice et espérance
lendemain quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premierement osté le feu , mes tristesses et douleurs furent augmentees si
é mon four estoit plain de cailloux, lesquels sentant la vehemence du feu (lorsque mes esmaux se commençoient à liquifier)
u paravant que j’aye eu rendu mes esmaux fusibles à un mesme degré de feu , j’ay cuidé entrer jusques à la porte du sepulchr
t comme il se battit, franc et dur, rude aux autres et à lui-même, de feu dans la harangue et dans l’action, joyeux et vail
t encore aux escoles estudier214. M. dEstrozze et moi estions près du feu qui voyions toutes leurs mines, plus esbahys qu’u
poursuivy ? Tu l’as assassiné, canonizé l’assassinateur et faict des feux de joye de sa mort. Et tu vois maintenant combien
, à ceux qui sont dans le fort, à couvert, à leur aise, devant un bon feu , ou à ceux qui sont dehors, derrière la haye, au
d’un gentilhomme calviniste de la Saintonge, porta partout une âme de Feu , dans l’étude, dans les plaisirs, dans la défense
et que, lui ayant juré une inviolable fidelité, elle eclateroit273 un feu d’applaudissemens à tout le monde, par son dernie
e, il a eu le loisir de perdre les peuples et les États, de mettre le feu aux quatre coins de la terre, de gâter le présent
lleurs, et qui ne manquent pas de lumière ; mais elles n’ont point de feu , ou il est si mal allumé, si foible et si languis
une entreprise où trois de nos rois avoient manqué, et à laquelle le feu roi n’avoit osé penser ! et n’eussent-ils pas con
ttre310. Il fut l’esprit mêlé à ce foudre qui a rempli l’Allemagne de feux et d’éclairs, et dont le bruit a été entendu par
r plusieurs mois, les avoient à peine arrêtés huit jours. Tout est en feu , jusque sur les bords de la rivière d’Oise. Nous
rtels Mémoires qu’il faut lire cette vie d’intrigues, de fièvre et de feu . « Ils sont écrits avec un air de grandeur, une i
ans ses démarches, et il revint au Palais-Royal au petit pas, sous le feu des injures, des menaces, des exécrations et des
p scrupuleuse régularité, qu’une délicatesse trop molle, n’éteigne le feu des esprits, et n’affoiblisse la vigueur du style
lée jusqu’aux fondemens, la guerre civile, la guerre étrangère378, le feu au dedans et au dehors ; les remèdes de tous côté
la pensée de la mort est le remède le plus souverain pour amortir le feu nos passions ; c’est la première partie. Je dis q
seule ; on me mena dans la chambre de Madame du Housset, on me fit du feu  ; Agnès me regardoit sans me parler, c’étoit notr
t suspendu au milieu des airs : un nombre presque infini de globes de feu d’une grandeur inexprimable et qui confond l’imag
e ; froment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu  : ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
style incorrect, heurté, enchevêtré parfois, mais tout de fougue, de feu , tout en couleur et en relief, est à lui, hardi,
nd homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le feu et l’esprit sortoient comme un torrent, et une ph
s les quartiers de la ville. La reine, avertie de ce désordre, envoie feu maréchal de la Meilleraye par les rues pour apais
r négligé et peu de soin de sa personne, la taille belle. Il avoit du feu dans l’esprit, mais il ne l’avoit pas juste. Il r
onna L’âme d’Auguste et de Cinna, De Pompée et de Cornélie, Jetait au feu sa Pulchérie, Agésilas et Surena, Et sacrifiait s
es qui les éclairaient. Les arts languirent longtemps à Cachemire. Le feu que des génies inspirés du ciel avaient allumé fu
sagement exécuté. Alexandre, dans la rapidité de ses actions, dans le feu de ses passions même, avoit, si j’ose me servir d
où « apparurent les trois mots de la Révolution, tracés d’une main de feu  » (Michelet) ; dans l’Émile, traité ou roman sur
très-alerte, très-éveillé, très-industrieux ; il a les yeux pleins de feu , la physionomie fine, le corps nerveux, les membr
loire dont « les premiers regards » sont « plus doux que les premiers feux de l’aurore », une noble ambition déçue par les m
parut relevée d’un filet d’or. L’or se changea ensuite en couleur de feu et en ponceau, et le fond du ciel se colora de te
chers et les grèves d’écume d’un blanc éblouissant et d’étincelles de feu . Malgré les ténèbres, nous distinguâmes, à ces lu
e sable. À quelque distance de là, nous vîmes, à l’entrée du bois, un feu autour duquel plusieurs habitans s’étoient rassem
oser en attendant le jour. Pendant que nous étions assis auprès de ce feu , un des habitans nous raconta que dans l’après-mi
e noirs. Il plaça ses soldats sur le rivage, et leur ordonna de faire feu de leurs armes tous à la fois. À peine leur décha
minutes en trois minutes. M. de la Bourdonnaye fit allumer de grands feux de distance en distance sur la grève, et envoya c
crayon lent de l’histoire de la révolution, que je traçais au coin du feu , pour reprendre la plume rapide et haletante du j
Fuyait-on au contraire la popularité, et se tenait-on au coin de son feu  ; cette vie retirée vous avait fait remarquer, vo
aleur d’Hector : alors la verve du poète me parut embrasée de tout le feu des deux armées : ce que j’avois lu jusque-là et
, liv. I, chap. 4.) Dupaty L’incendie « del Borgo » Le feu prit hier, pendant la nuit, dans la place de Sain
’horreur des ténèbres ; la fraîcheur naissante de la nuit calmoit les feux de la terre embrasée ; les pâtres avoient retiré
épétant si tu veux, pour t’encourager, un adage de notre amie commune feu madame la marquise de Sévigné : Bella cosa far ni
uelques pitons de rochers à l’occident s’illuminaient de ses premiers feux extrêmement doux. L’ombre flottait encore sur la
rent dans le silence, à l’exception du Sheik. Je voyais à la lueur du feu ses gestes expressifs, sa barbe noire, ses dents
ient vu tant de milliers de boulets sur leurs têtes, qui sentaient le feu et la poudre ; ces mêmes hommes, privés de leur c
s de quatre heures, ou coupée ou dispersée ; ce qui a échappé à votre feu s’est noyé dans les lacs. « Quarante drapeaux, le
e et demie au bord de la mer, et, selon son usage, on alluma un grand feu . (Ibid., t. XXXI, p. 45.) Jugement sur les
indisi 705, à sa santé, mes bons amis, le ventre à table et le dos au feu . Voici, en peu de mots, nos nouvelles. Les Zapoli
Je ne vois que le major Stroltz qui au moins pense encore à faire du feu  ; s’il réussit, je te plante là. Que te marquerai
ressemblant assez à un mort. Voilà le cabinet du général Reynier ; le feu à la maison voisine, pas un meuble dans celle-ci 
eurs, commandés par un sous-diacre. Bien armés, bon tireurs, ils font feu sur les nôtres avant d’être vus ; les officiers t
êté à mi-chemin. Sa plume éloquente et audacieuse a fait avec le même feu du prosélytisme catholique d’abord, ensuite du pr
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces feux de vengeance et de haine où triomphait l’antique
parfois image vulgaire brille toujours nouveau sous leurs paroles de feu . Pindare avait de plus pour lui les cieux éclatan
ches de cheveux blanchis, son profil ouvert et martial, et surtout le feu incessamment mobile de ses regards, portait en lu
erve à ce qui pouvait manquer encore, ou paraître trop faible dans le feu de l’action même. (Souvenirs contemporains, t.
ple, prenant par une sorte d’inspiration le commandement au milieu du feu , l’exerçant en homme de guerre supérieur, et, apr
chevelure, il n’avait point l’extérieur militaire. Mais, héroïque au feu , bon avec les soldats, modeste avec ses camarades
fantassin espagnol régnait sur les champs de bataille, brave sous le feu , se respectant lui-même, quelque déguenillé qu’il
s, traduites par Arnauld d’Andilly840 :   « Je continue auprès de mon feu des lectures douces et des heures paisibles qui v
’argent, escorté de deux lévriers magnifiques, aux jarrets marqués de feu , qui bondissaient gaiement entre les jambes de so
porta au galop sur le front des colonnes quarante-huit bouches & feu divisées en quatre batteries, trois de canons et
déchirer de la commotion de ses salves la brume qui l’enveloppait. Le feu commença à la fois de front et de flanc. À ce feu
i l’enveloppait. Le feu commença à la fois de front et de flanc. À ce feu , l’artillerie de Kellermann s’ébranle et s’établi
les Français, tombaient en plus grand nombre autour des pièces. Leur feu se ralentissait. Kellermann, qui épiait le moindr
vu la chute d’un général et la retraite de sa troupe, redoublent leur feu . Une pluie d’obus mieux dirigés écrase le parc d’
. L’artillerie, privée ainsi de ses munitions, ralentit et éteint son feu . Le duc de Chartres910, qui supporte lui-même dep
du centre, rallie les caissons, les ramène aux canonniers, nourrit le feu , étonne et suspend l’élan de l’ennemi. Le duc de
tenues par deux ailes de cavalerie. Ces colonnes s’avancent malgré le feu des batteries françaises et vont engloutir sous l
principaux généraux, marche aux premiers rangs et à découvert sous le feu des Français qui décimait autour de lui son état-
à l’armée le bruit de la guerre et éprouvé le patriotisme français au feu de cent vingt pièces de canon. Le nombre et la si
celui de nos aires de grange. Devant une table desservie et devant un feu de bois vert qui fumait, Napoléon était assis sur
ransparent qui faisait ressortir davantage l’éclat de ses dents et le feu de ses prunelles dilatées. C’était la pythonisse
ires de jeunes animaux à robe sombre mêlée de noir fauve à reflets de feu , avec ces têtes courtes et frisées qui sentent en
de Retz, p. 169. 495. Grand-maître de l’artillerie. 496. « Dans le feu , dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître
ire avec ce prince, on eût pu choisir de ces moments où tout étoit en feu autour de lui, tant son esprit s’élevoit alors, t
62 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
34. — L’Esprit Qu’est-ce que l’esprit ?… selon la nature, c’est un feu qui s’amortit par les accidents de la vie… C’est
quée par le Canevas. N° 40. — La Médisance. La médisance est un feu dévorant qui consume tout ce qu’il touche… ; il c
rois points bien distincts. 1º La médisance est d’abord comparée à un feu dévorant, Voyez les effets du feu et, appliquez-l
médisance est d’abord comparée à un feu dévorant, Voyez les effets du feu et, appliquez-les à ce vice. 2º La médisance est
s illuminations ; celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son feu eût rien de précipité ; celui-là d’un air froid s
ombre de son père, condamné à errer pendant la nuit jusqu’à ce que le feu ait purifié son âme, Il voudrait pouvoir lui fair
107. — Une sécheresse Le soleil est dans le signe du Cancer et du feu de ses rayons il embrase la terre. La chaleur… La
nes certains l’annoncent ; le soleil paraît à son lever d’un rouge de feu , et sans rayons j les dromadaires enfoncent leurs
ois fois elle tombe autour de nous. L’écume des vagues ressemble à du feu — … Le mer est un volcan — … Le matin la tempête
gner à son tour… Ses cheveux sont des flammes. — Sa poitrine lance du feu . — D’une main il retient le Sirius 89 … De l’autr
e voûte d’airain les rangs pressés se couvrent, Les toux croisent les feux , le fer frappe le fer, Les rangs entrechoqués lan
s abattaient point. — Le Kan des Tartares et le Bacha, font mettre le feu au toit de la maison, au moyen de flèches entouré
le roi à sortir et le prendre en vie. — Celui-ci tâche d’éteindre le feu et jolie au milieu des flammes un baril qui se tr
se trouve plein d’eau-de-vie, — fureur de l’incendie, tourbillons de feu et de fumée. — Les Suédois réfugiés dans une gran
aris et ses dix-sept braves contemplaient tranquillement cette mer de feu  ; après avoir vu sauter les plus beaux vaisseaux
vante. Le jeune peintre Robert voulant visiter les catacombes prit un feu et un flambeau et pénétra hardiment dans ces rout
qu’elle mérite à cause de son ingratitude d’être livrée au fer et au feu . Déjà tout l’univers soulève contre elle tics cri
te ; Moment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu . O Dieu ! Où sont vos élus, et que reste-t-il pou
couvrent enfin toutes les œuvres humaines. 35. Lutte de l’eau et du feu au sein des volcans. 36. Tableau d’un beau jour
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
n cerf au clair de la lune ; les lanternes firent des merveilles ; le feu d’artifice fut un peu effacé par la clarté de not
M. le prince ; ne vous fâchez point ; tout va bien. » Minuit vint, le feu d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nu
64 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu  ; il sait réprimer ses mouvements : non seulement
. L’animal étonné, qu’un poids nouveau tourmente, Bat son poitrail en feu de sa bouche écumante, Élargit ses naseaux, et re
mots chaleur, éclat expriment, dans le sens propre, des propriétés du feu  ; on dit la chaleur, l’éclat de la flamme ; mais
ces de l’âge, les songes de l’espérance, la rapidité de la pensée, le feu des passions, bouillant de colère. La métaphore d
t l’autel ; Les cieux en sont le dôme, et ces astres sans nombre, Ces feux demi-voilés, pâle ornement de l’ombre, Dans la vo
65 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
tuer les deux consuls, d’égorger tous les sénateurs, et de mettre le feu en même temps dans les douze quartiers de Rome. C
opéré un grand nombre de miracles, fut enlevé au ciel sur un char de feu , vers l’an 895 avant Jésus-Christ. Élisée, disci
prophète comme lui. Son maître ayant été enlevé par un tourbillon de feu , lui laissa son manteau et son esprit prophétique
les flammes qui sortent du sommet de cette montagne, ne sont que les feux de la foudre qu’Encelade vomit. Selon la fable au
elon la fable aussi, Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, et dieu du feu , a ses forges établies dans les cavernes de ces d
66 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
pas dans un délire factice qui porte certains poètes à parler de leur feu , de leur sainte ivresse, etc., ni dans des apostr
 : il faut que cette impression soit durable. Son âme, échauffée d’un feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il fau
ée d’un feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il faut que ce feu conserve jusqu’au bout sa force et son activité.
et que ses spéculations les plus abstraites soient animées de tout le feu de la poésie, comme on le voit dans l’Hymne au Ch
el, et d’Ovide, chez qui l’excessive abondance de l’imagination et le feu pétillant de l’esprit refroidissent presque parto
67 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ce que je n’avais jamais vu cuire terre, ni ne savais à quel degré de feu le dit émail se devait fondre, il m’était impossi
é quelque indice pour parvenir à mon intention si j’eusse pu faire le feu selon que les matières le requéraient. Mais encor
e sorte que les matières eussent été262 les meilleures du monde et le feu le mieux à propos, il était impossible de rien fa
onte et perle, parce qu’il ne se trouvait rien de bon, à cause que le feu des dits potiers n’était assez chaud, aussi que26
res, j’en couvrai les vaisseaux que j’avais faits. Ce fait, je mis le feu dans mon fourneau par deux gueules, ainsi que j’a
ces du dit émail, je les mis dans le fourneau, continuant toujours le feu en sa grandeur. Mais sur cela il me survint un au
nt le tout mis et arrangé dedans le fourneau, je commençai à faire du feu , pensant retirer de ma fournée trois ou quatre ce
er de ma fournée trois ou quatre cents livres329, et continuai le dit feu jusqu’à ce que j’eus330 quelque indice et espéran
lendemain, quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premièrement ôté le feu , mes tristesses et douleurs furent augmentées si
né mon four était plein de cailloux, lesquels sentant la véhémence du feu , lorsque mes émaux se commençaient à liquéfier, s
ent duquel je ne me doutais pas : car la véhémence de la flambe344 du feu avait porté quantité de cendres contre mes pièces
uparavant que j’aie eu rendu361 mes émaux fusibles à un même degré de feu , j’ai cuidé entrer jusques à la porte du sépulcre
cours admirables : de l’art de terre, de son utilité, des émaux et du feu .) Amyot (1513-1593) Né à Melun en 1513 d’
ans ses démarches, et il revint au Palais-Royal au petit pas, sous le feu des injures, des menaces, des exécrations et des
’être seule ; on me mena dans la chambre de Mme du Housset, on fit du feu  ; Agnès680 me regardait sans me parler, c’était n
liction ; Jérusalem est là déserte ; ses portes sont consumées par le feu  ; venez et unissons-nous pour la rebâtir. » Tant
des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend feu au contraire contre l’interrupteur : « Je n’avanc
sa première visite, de voir six broches chargées de gibier devant le feu , et l’appareil d’un festin magnifique par toute l
ait sans cela d’être philosophe ? On l’a vu fort affligé à la mort du feu roi de Prusse et de l’électrice Sophie961. La dou
jours ; qu’il est sûrement caché dans le palais, qu’ils y mettront le feu si on ne leur donne leur victime. La sœur d’Ivan
redoutais ni la maladresse d’un valet, ni la mienne, ni les éclats du feu , ni la chute de l’eau. J’étais le maître absolu d
d vous êtes de garde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous
ège. Notre bourgeoise nous faisait la cuisine ; et pour sa peine, son feu , sa lampe, ses lits, son logement, et même les lé
rroquets verts à tête jaune, des piverts empourprés, des cardinaux de feu grimpent en circulant au haut des cyprès ; des co
trine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du feu . La plupart ne laissent croître leur barbe qu’au-
e, à vous les conter. C’est une expérience que nous ferons au coin du feu quelque jour. J’en ai pour tout un hiver. J’ai de
la tête sur la précieuse valise. Moi, déterminé à veiller, je fis bon feu et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée pr
oie et rudoie nous autres paysans, gens de peu, bons amis pourtant de feu son père. Il semble toujours avoir peur qu’on ne
noir par tout le corps, si ce n’est au museau qu’il avait couleur de feu  ; et c’était bien le meilleur chien du pays pour
d’hommes et de chevaux, les fossés, les affûts brisés, ainsi que les feux mal éteints des bivouacs. Des milliers de Cosaque
conduisant une charge de cavalerie. Aussitôt le bataillon entier fit feu sur moi. Mon manteau et ma selle furent criblés d
doute de le troubler, lui demanda s’il n’avait pas concouru, avec le feu duc de Buckingham1486, à la mort du roi son père 
anterie par celui de droite, et sauf les blessés, sauf deux bouches à feu , parvint à transporter tout son monde et son maté
à terre, sur la paille ou sur des branches d’arbre, autour de grands feux , dévorant quelques lambeaux de cheval, ils craign
ncertain. Or avec le froid qu’il faisait, une nuit sans repos et sans feu , c’était la mort. Le général Eblé fit incendier p
iaires, pour qu’a la première apparition de l’ennemi on pût mettre le feu , et qu’en attendant les retardataires eussent le
et en détournant les yeux de cette scène affreuse, à faire mettre le feu . Sur-le-champ des torrents de fumée et de flammes
lus, ce fut sans contredit le froid. Des habits légers, et, pour tout feu , une petite chaufferette au milieu de ces halles.
comment ils font ? disait-il. Comme un petit pays de douze et quinze feux ne peut pas toujours nourrir un magister, ils ont
flet d’une eau dormante où le soleil plongeait et qu’il illuminait de feux éblouissants sous le feuillage lustré des chênes.
, se séparèrent et retombèrent ouvertes sur ses genoux. À la lueur du feu du bivouac, Germain regarda son petit ange assoup
ntre eux les supplices les plus terribles. La chaise de fer rougie au feu était peut-être ce que l’art du bourreau avait cr
t dans la cuisine ; Fritz, tout en écoutant la bonne femme allumer du feu et remuer les casseroles, écartait ses rideaux et
ait, caquetait aboyait. Dans la cuisine, les casseroles tintaient, le feu pétillait, les portes s’ouvraient et se refermaie
une manie comme le besoin de pleurer. Il avait constamment devant le feu un tas de petits pots de colle, et, dès qu’il pou
urage. Brave petit Chose ! je le vois, en hiver, dans sa chambre sans feu , assis à sa table de travail, les jambes envelopp
’on crut que, pour leur faire une plus rude guerre, Tout l’élément du feu tombait du ciel en terre. Après ce passe-temps, o
rs, Qui, même après leur mort, auront des successeurs Vous allumez un feu qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univer
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des feux qu’a rallumés sa liberté mourante2432. Non, Princ
J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le feu , le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, m
cine, on choisit dans Voltaire. Tantôt un bon roman charme le coin du feu  ; Hélas ! et quelquefois un bel esprit du lieu Ti
Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs2571 ; Le Midi de ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
e sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encore que les feux du matin : Je veux achever ma journée. O mort ! t
à le temple où tu résides ! Sous la voûte du firmament Tu ranimes ces feux rapides Par leur éternel mouvement2604 ; Tous ces
leur double pôle, Nagent au sein de ta clarté, Et, des cieux où leurs feux pâlissent2605, Sur notre globe ils réfléchissent
ux où leurs feux pâlissent2605, Sur notre globe ils réfléchissent Des feux à toi-même empruntés.... Mais moi, pour te loüer,
» (Jocelyn, IXe époque.) Dans le désert2628 Quand la barre de feu fendit le firmament, Ils furent éveillés par le g
u matin les rafraîchit un peu, Le soleil nu monta comme un charbon de feu  ; L’aube, qui se jouait splendide sur leur tête,
quatre éclairs2651, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour feux, fers pour fers. Ses boulets enchaînés
airs2651, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour feux , fers pour fers. Ses boulets enchaînés fauchaient
il s’éclipsa dans l’air plein de bitume. Ce jour entier passa dans le feu , dans le bruit ; Et, lorsque la nuit vint, sous c
es saintes amulettes2676 : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de feu  ; Suspendez votre marche : il ne faut tenter Dieu
les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des feux mourants du jour à peine se colore. A l’horizon l
bre et d’humain Une sombre masure apparaît décrépite ; Ni lumière, ni feu  ; la porte au vent palpite ; Sur les murs vermoul
moyens de faire disparaître Nuño, le petit roi de Galice, le fils du feu roi, leur frère, qui vient de mourir et dont ils
re, C’est alors qu’il est doux de veiller au foyer ! On roule près du feu la table de noyer, On s’assied ; chacun prend son
rayons colorés de la chaude lumière, Et contemplent le ciel dans ses feux les plus beaux ; Que d’autres, près d’un toit fes
, Pour trouver à tâtons les murs de la chaumière, L’aïeule au coin du feu , les enfants au berceau. (Poésies nouvelles : Une
e. L’amitié, camarade, est semblable à la coupe Qui passe, au coin du feu , de la main à la main, L’un y boit son bonheur, e
uie un peu sous la terre noire, Dans ces trous obscurs où je vis sans feu . « Mangez et chantez, aimable personne ! Vos chan
couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les feux du jour, qui brûlaient le faucheur. Voici le crép
’a pas lutté la vertu coûte peu, Jeune homme ! Il faut avoir été sans feu ni lieu, Avoir eu des passants les réponses bourr
le dressoir où la rouge bassine Reflète les lueurs du réchaud tout en feu . On apporte les fruits à pleines panerées, Et leu
dans leur propre sang. Leurs grandes faux2929 sont là, luisantes d’un feu rouge, En plein midi. Le chef est un vieux paysan
e la hutte où, comme des marmottes, Ils ont dormi l’hiver auprès d’un feu de mottes, Cependant que la mère attisait le bras
is, in-4°) sous le nom de Chronique et hystoire faite et composée par feu messire Philippe de Commynes. Cette publication n
par excès d’affinité, a trop pénétrée et celle sur laquelle, faute de feu ou de fondant, l’émail s’est mal étendu, sont éga
eine les Français furent-ils entrés dans Moscou (16 septembre) que le feu , on le sait, se déclara dans la ville, d’où les R
blé (voir le morceau précédent), ont préféré rester encore auprès des feux du bivouac. Cependant le 28 novembre au matin les
ière et simultanée de tous les corps célestes. 2604. Tu ranimes ces feux par leur éternel mouvement : c’est leur mouvement
68 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
liani venaient interrompre une improvisation de Diderot et attiser le feu de sa verve brûlante. C’est l’image de ces dialog
pas chez les rhéteurs ? — Non : ils vous le gâteraient. Qu’il ait le feu sacré, c’est-à-dire une grande passion pour son a
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s’
n, c’est alors qu’il sera temps de démasquer vos batteries et de aire feu de toutes vos pièces. IX l’argumentation
laquelle on s’endurcit par la pratique, comme le soldat s’habitue au feu et le marin à la tempête ! — Erreur. Je crois, au
fait une métaphore ; un maire qui dit que sa commune compte soixante feux fait une synecdoche. Quand un vigneron lie les br
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
is, docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son feu , il sait réprimer ses mouvements : non-seulement
a suite d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux
70 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
s purs fit couler dans la Grèce ; Là, Prométhée ardent, je dérobe les feux Dont j’anime l’argile, et dont je fais des dieux.
e sur ma tige, et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encor que les feux du matin3,  Je veux achever ma journée. Iamb
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
fuis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel, Comme un feu que la foudre allume, Qui ne s’éteint plus, et co
’élance, et bat mon sein. La foudre en mes veines circule : Étonné du feu qui me brûle, Je l’irrite en le combattant, Et la
aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier sanglant réfléchira ses feux  ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les ven
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
e ; froment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au feu  : ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
que ; vous le verriez dans un corps usé de travaux, rallumant tout le feu de ses premières années, combattre à la tête de n
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
bondes, Il enchaînait de tout les semences fécondes, Les principes du feu , les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descend
use, Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs ; Le midi de ses feux t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
74 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
olte, assis au haut des cieux, Un seul de mes regards eût éclipsé tes feux , Et sur mon trône d’or, presque égal à Dieu même,
montagnes embrasées où des glaces éternelles bravent également et les feux souterrains et les ardeurs du midi ; s’être livré
velle naissance,             Un rayon d’immortalité.             Quel feu  ! tous les plaisirs ont volé dans mon âme,       
aos fuit, tout naît, la lumière commence,             Tout brille des feux du printemps. Les plus simples objets, le chant d
ranlé s’épouvante. Le dieu, D’un bras étincelant, dardant un trait de feu , De ces monts si souvent mutilés par la foudre, D
les humains, stravit pavor. Ce bras étincelant qui darde un trait de feu ne vaut pas ce trait levé et flamboyant. Et le mo
les serpents. Ardentesque oculos, ces yeux étincelants de sang et de feu , la vibration rapide de ces langues sifflantes so
uelle àcreté dans cette élision ! C’est un mélange réel de sang et de feu , mélange tout à fait extraordinaire. Le troisième
aux poetes qu’aux orateurs, comme étant propre à donner de l’âme, du feu et de l’énergie au style. Dans l’Andromaque de Ra
d de l’abîme, entr’ouvert sous ses pas, Il ne sorte, à l’instant, des feux qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces
nsi l’on dit trente voiles, pour trente navires. Dans ces phrases, le feu brûle, la lumière éclaire, brûler et éclairer son
ns leur sens propre. Mais, qu’au lieu d’appliquer l’idée de brûler au feu , celle d’éclairer à la lumière, je dise : la fièv
défaut. Ainsi l’on dira, en passant du sens propre au sens figuré, le feu du regard, la clarté du langage, une lueur ou un
la pensée. Variée, elle saisira les nuances de l’action, rendant avec feu ce qui s’est fait vivement, avec lenteur ce qui s
es et, au besoin, comme un foyer ardent, le communiquent en traits de feu et avec la rapidité de l’éclair. Pour que l’expre
75 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
ieures, l’éclair est mis avant la foudre ; enfin, la communication du feu au toit de la chaumière n’est point indiquée ; on
on doit bannir du style sérieux. Ce vers de Racine Brûlé de plus de feux que je n’en allumai. contient une syllepse orat
e je n’en allumai. contient une syllepse oratoire. Brûlé de plus de feux , signifie les mouvements violents occasionnés dan
s dans le cœur par les passions ; que je n’en allumai se rapporte aux feux qui détruisirent la ville de Troie. L’ordre moral
gitation extraordinaire » semblable au bouillonnement de l’eau sur le feu . C’est de la même  manière que nous sommes énivré
fond de l’abîme entr’ouvert sous vos pas Il ne sorte à l’instant des feux qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces
atteint son plus haut degré de beauté quand, après avoir exposé avec feu les choses qu’on a l’air d’écarter, on peint plus
de la Thrace un coursier orgueilleux, Indocile, inquiet, plein d’un feu belliqueux.    (V. ) Orgueilleux est bien une ép
nature du coursier, il en est de même : d’indocile, inquiet, plein de feu qui donnent au coursier plus d’indépendance et de
de vivacité ; mais belliqueux reste adjectif en précisant l’espèce de feu dont le coursier est animé. Comme un tigre impit
76 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
nt, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de feu , de sang et de fumée ; La frayeur les emporte, et
i elles ont été premièrement établies, comme : la lumière éclaire, le feu brûle ; et le style naturel rend une idée, une im
ux du ciel, allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux  ! Puissé-je, de mes yeux, y voir tomber la foudre
u Chaos tout à coup les portes s'ébranlèrent, Des soleils allumés les feux étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éternel te prescrivi
du silence De ce vaste univers sape les fondements, Sur des ailes de feu , loin du monde élancée, Mon active pensée Plane s
je vis dans l'avenir. Du soleil épuisé la lumière plus douce, De ses feux par degrés verra tarir la source ; Et des mondes
es plaines de l'air, Ou l'astre qui pesait vers elle En plongeant ses feux dans l'éther, Quand, par la chaleur fécondée, Ell
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
leurs habits les noms de leurs maîtresses. Leurs armes éclataient du feu des diamants, De leurs bras énervés frivoles orne
meil : et tu pourrais croire que des frondes et des lances durcies au feu feront reculer devant toi cette fameuse cavalerie
tre l’occident ; et tu voudrais savoir encore où vont s’ensevelir les feux du Dieu puissant qui nous éclaire ». 70. « C’e
78 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
e soudain ; tel est le caractère de ses premiers sermons : ils ont le feu de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui rav
s l’instrument de notre supplice. Je ferai sortir du milieu de toi le feu qui dévore les entrailles : je ne l’enverrai poin
ché dans une vie obscure ! 1. Prendra. C’est le sens familier. Le feu prend à la maison. 2. Bossuet revient souvent s
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
oquets verts, à tête jaune4, des piverts empourprés, des cardinaux de feu grimpent en circulant au haut des cyprès ; des co
ime la fin d’une belle journée. On y voit, on y sent l’apaisement des feux du jour ; sur le devant, quelques bergers et quel
le témoignage de cette grandeur infinie que tant de siècles, tant de feux , la conjuration du monde réitérée à tant de fois
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
l’animal, il vit d’une proie. L’a-t-il rencontrée, il dort auprès du feu qui le réchauffe, ou de l’arbre qui le couvre, ju
it, il le prie avec foi. Le soleil ne passe plus sur sa tête comme un feu qui s’éteint le soir et se rallume au matin, mais
posé d’âmes jeunes, entraîne la mienne ; je me rajeunis sans cesse au feu de leur contact, et, toute préparation arrêtée m’
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
r, Les faiblesses égarées Dans les replis de son cœur ? Prête-moi tes feux propices : Viens m’aider à fuir les vices Qui s’a
on lui, « est peut-être la plus énergique de l’ode ». 2. « Voilà du feu  », dit La Harpe, un peu trop rigoureux, d’ailleur
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
le Dieu tout-puissant, c’est la Muse implacable Qui, dans ses bras de feu , t’a portée au tombeau2. Que ne l’étouffais-tu, c
e génie. Joubert. 2. Nous sommes prêtres de Vesta ; notre vie est le feu sacré que nous avons mission d’en retenir, jusqu’
83 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
Le Lever du Soleil « On le voit s’annoncer de loin par les traits de feu qu’il lance au » devant de lui. L’incendie augmen
cœurs de ceux qui nous écoutent, de les ébranler, de les embraser du feu des passions pour les maîtriser à notre gré. « Q
parlerai avec les yeux secs ? Cela est impossible, et il n’y a que le feu qui puisse communiquer la chaleur. » Pour bien e
volutions ; ce soleil suspendu à la voûte céleste, comme une lampe de feu qui vivifie toute la nature, et se trouve placée
84 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
e les heures et les demies : = la demie est-elle sonnée ? L’adjectif feu , feue, qui n’a jamais de pluriel, ne prend point
heures et les demies : = la demie est-elle sonnée ? L’adjectif feu, feue , qui n’a jamais de pluriel, ne prend point de gen
e genre, lorsqu’il est mis avant l’article ou un pronom possessif : = feu la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il
’il est mis avant l’article ou un pronom possessif : = feu la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il prend le genre
la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il prend le genre : la feue reine ; votre feue mère. Il y a des adjectifs qui
e mère. S’il est mis après, il prend le genre : la feue reine ; votre feue mère. Il y a des adjectifs qui sont pris adverbia
e, ou vis-à-vis. = Il a prêché devant le roi. = Mettez cela devant le feu . On ne doit point s’en servir pour marquer la pri
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
ppé du chagrin ténébreux3. L’amitié tendre et vive y fait briller ses feux Qu’en vain veut imiter, dans son zèle perside, La
:     « Cet esprit, ô mortels ! qui vous rend si jaloux2, N’est qu’un feu qui s’allume et s’éteint avec nous. Quand par d’a
86 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 402
tre les mains des Anglais, qui se déshonnorèrent, en la condamnant au feu comme sorcière et hérétique. La sentence fut exéc
87 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
ntrouvrent ; D’une voûte d’airain les rangs pressés se couvrent ; Les feux croisent les feux, le fer frappe le fer ; Les ran
voûte d’airain les rangs pressés se couvrent ; Les feux croisent les feux , le fer frappe le fer ; Les rangs entrechoqués la
aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier sanglant réfléchira ses feux  ; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les ven
e froissement de la prose sur les flots, tandis que les étincelles de feu couraient avec la blanche écume le long des flanc
te sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encor que les feux du matin :            Je veux achever ma journée.
88 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
nstantin Ancklitzen, inventa en 1280 la poudre à canon et les armes à feu . Cependant quelques auteurs attribuent cette fune
oyageurs. Jupiter, pour les en punir, fit tomber du ciel une pluie de feu , qui détruisit en un moment le bourg et tous ses
u les premiers hommes, il alla, avec le secours de Pallas, dérober le feu du ciel pour les animer. Jupiter irrité de ce vol
e. Vulcain, fils, selon la fable, de Jupiter et de Junon, et Dieu du feu . Jupiter le trouva si laid et si difforme aussitô
89 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
inébranlables au milieu de tout Le reste eu déroule, et lançaient des feux de toutes ports. Trois fois le jeune vainqueur s’
il anime cette partie de son discours de toute la chaleur, de tout le feu du sentiment pour exciter les passions et maîtris
90 (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370
monde. Le monde a la forme d’une sphère. Il y a quatre éléments : le feu , l’eau, l’air et la terre. Le feu est chaud ; l’e
sphère. Il y a quatre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre. Le feu est chaud ; l’eau est liquide et potable ; l’air
Une âme forte est exempte de soucis et d’angoisses. — 12. L’usage du feu est étranger aux bêtes. — 13. Un roi n’est pas en
honteuses ou ridicules. Ainsi ils adorèrent les éléments, le ciel, le feu , la mer, la terre, les fleuves, les fontaines, le
’historien Timagène à cause de sa médisance. — 14. Marius interdit le feu et l’eau à Métellus Numidicus, son ennemi. — 15.
mus Allobrogicus, citoyen et général très-illustre. — 16. L’eau et le feu furent interdits à Cicéron, sauveur de sa patrie.
vaut rien pour écrire. — 13. L’action du vent est propre à allumer le feu . — 14. L’homme paraît né pour souffrir. — 15. Cer
assique, et la plus belle de toutes, le Vésuve, qui rivalise avec les feux de l’Etna. Sur la mer sont les villes de Formies,
, de ruse, de souplesse, avide du bien d’autrui, prodigue du sien, de feu dans les passions. Assez de faconde, peu de jugem
ge pendant cinq ans. Que les vierges vestales entretiennent à Rome le feu éternel du foyer public. » version 123. Ex
, et qui sont insensibles. Ils admiraient, en effet, le ciel avec ses feux divers, la terre avec ses plaines et ses montagne
ouvrier. Ils adoraient ainsi le soleil et la lune, et pareillement le feu , la terre et la mer, qu’ils appelaient des noms d
Nous voyons que le choc et le frottement des pierres fait jaillir du feu . — 6. Les anciens croyaient que des sacrifices et
r ; ils en remplissent l’intérieur d’hommes vivants, ils y mettent le feu , et ces malheureux périssent étouffés dans les fl
éta que personne ne prononçât jamais le nom de celui qui avait mis le feu au temple de Diane à Éphèse. — 2. Il fut décrété
ingt-quatre ans contre les Carthaginois. — 6. On interdit l’eau et le feu à tous les meurtriers de César. — 7. On mesure l’
son du poëte Pindare. — 6. On avait coutume d’interdire aux exilés le feu et l’eau. — 7. Il convient de pardonner (1) à ceu
nt dans l’un et l’autre élément ; il y en a même qui naissent dans le feu , à ce qu’on pense, et qu’on voit souvent voltiger
istocle passa en Asie. — 3. L’eau entre en ébullition quand on met du feu par-dessous. — 4. En prenant la nature pour guide
dius fit rendre dans son tribunal une loi qui portait que l’eau et le feu seraient interdits à quiconque aurait fait mourir
trouve presque de genres d’éloquence. — 11. Prométhée avait dérobé le feu céleste ; aussi Jupiter le fit attacher à un roch
et plus encore le chant du coq, lui font peur ; mais c’est surtout le feu qui l’épouvante. Chapitre VII. Gallicismes
eurs morceaux, que je mangeais après les avoir fait griller, faute de feu , au soleil de midi. Mais, commençant à m’ennuyer
e son avénement à l’empire ; car, dans sa jeunesse, il s’abandonna au feu de la colère, et commit plusieurs cruautés, sur l
e pouvoir le faire périr d’un seul coup. (1). Érostrate avait mis le feu à ce temple pour rendre son nom immortel. (1). N
91 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XVII. » p. 114
oint assez  si le cœur ne s’y ajoute, l’œuvre demeure imparfaite : le feu sacré n’y est pas. Suffisait-il à Corneille d’avo
92 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
nclusion. Il faut tâcher déterminer avec grâce, avec noblesse et avec feu , pour laisser l’âme des auditeurs fortement émue,
érience, le génie déployait dans sa jeunesse plus de vigueur, plus de feu , plus d’enthousiasme. Cette différence est en eff
de vue qu’elle est aussi sujette à quelques exceptions ; car, pour le feu poétique et l’originalité du génie, Milton et Sha
se retrouvent dans toutes ces compositions informes, mais pleines de feu . La même concision et la même énergie dans le sty
cette idée, le poète qui va composer une ode, si son génie a quelque feu , s’y livre tout entier et sans réserve ; s’il en
ébrité. Elles sont belles de sentiment et d’expression, et pleines de feu sans paraître décousues. On doit les regarder com
t plus grave et plus véhément. Il a plus d’énergie qu’Horace, plus de feu , plus d’élévation dans le style, mais il en est b
en moins correct, l’emporte sur lui pour l’enthousiasme, la force, le feu et la richesse. L’on peut à peine croire que le p
eurs traits étaient altérés, leurs lèvres pâles et tremblantes, et le feu du courage ne brillait plus dans leurs yeux ; vou
nveloppe charnelle ; je leur demande quels esprits habitent l’air, le feu , l’onde, ou les entrailles de la terre. » Dans t
combat, « de son casque et de son bouclier sortait continuellement un feu semblable à celui de l’astre brillant de l’automn
acité. Cependant ces discours sont tous caractéristiques et pleins de feu  ; nous y trouvons la plupart de ces peintures si
vérité, que le lecteur se croit transporté au milieu des combats. Le feu de son génie y brille tout entier ; les batailles
ns les descriptions de batailles, est bien inférieur à Homère pour le feu et la sublimité ; mais dans sa descente aux enfer
dixième. On trouve dans la Pharsale plusieurs descriptions pleines de feu et de poésie ; cependant le principal mérite de L
ont tant d’élévation, il déploie quelquefois tant d’énergie, tant de feu , qu’il nous fait en quelque sorte perdre de vue l
l’exécution du poème dans son ensemble, on est obligé d’avouer que le feu poétique de l’auteur n’a pas toujours été dirigé
ttachèrent sur elle ; semblable à un homme qui vient d’être frappé du feu du ciel, etc. » Mais la personne qui éprouve cett
iales et en descriptions de combats ; il a beaucoup d’élévation et de feu , et moins de douceur que de force. Il aime surtou
’est le plus livré à la déclamation. Il unit l’abondance de Dryden au feu de Lucain, et il leur ressemble encore dans leurs
vec plaisir à ces représentations de la nature humaine, si pleines de feu et de vérité. Shakspeare a encore le mérite de s’
ses pièces ; et dans quelques-unes de ses scènes, il ne manque ni de feu ni de sensibilité, quoique le plan en soit romane
auteur comique fût parfait, il faudrait qu’il réunît la vigueur et le feu de Plaute à la grâce et à la correction de Térenc
vrages. Congrève est sans doute un homme de génie, brillant, plein de feu , multipliant les caractères, imprimant à son acti
donc une métonymie en disant tant par tête, tant par homme, tant par feu , tant par maison, tant de charrues pour tant de t
accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en feu , la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (de
eur : Toi, sur qui mon tyran prodigue ses bienfaits, Soleil, astre de feu , jour heureux que je hais, Jour qui fais mon supp
93 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
son plus grand éclat. 4. Tableau d’un incendie à Rome. Plan. Le feu prend pendant la nuit dans la place de Saint-Pier
e sa course errante, et il se dirige vers la lumière. Mais c’était un feu follet qui brillait sur des eaux stagnantes. Il a
pécheur qui se trouvait là sur sa nacelle l’avertit de s’arrêter. Le feu follet s’éteint ; le pécheur accompagne le jeune
enait à Clairval le fier se rompit : personne ne porta de secours. Le feu prit à une ferme appartenant au bon Clairval : to
sagesse. Le lendemain matin, l’ermite en partant avec Almanzor met le feu à la maison. Ils sont ensuite reçus chez une veuv
re pour lui apprendre à mieux traiter ses hôtes. Elle a permis que le feu prit à cette maison, parce que, sous ses ruines,
prie le chasseur de l’épargner ; le chasseur, furieux, fait mettre le feu à la cabane et pousse son cheval sur le vieillard
le de langage de la raison et de l’humanité, l’autre attise en lui le feu de sa fureur criminelle ; symboles : le premier,
forma une vaste conspiration pour détruire Rome par le fer et par le feu , et pour s’emparer ensuite du pouvoir suprême. Il
leur adressa une harangue incendiaire, et tous jurèrent de mettre le feu à Rome sur plusieurs points à la fois, et de prof
ndre, et de là fixe ses regards sur le camp français éclairé de mille feux . A cette vue, quelles pensées s’éveillent en lui 
r. Thémistocle s’explique devant ce conseil ; il propose de mettre le feu à la flotte de leurs alliés qui se trouvait alors
94 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Boileau, (1636-1711.) » pp. 212-225
ploits. Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L’été n’a point de feux , l’hiver n’a point de glace. J’entends à son nom
veines d’un caillou, qu’il frappe au même instant, Il fait jaillir un feu qui pétille en sortant ; Et bientôt, au brasier d
95 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Rabelais, 1483-1553 » pp. -
médecine, mais à titre gratuit, « jusqu’à l’application du fer et du feu exclusivement1 ». Fixé à Lyon, où il figure en 15
eur, rince les verres, boute7 la nappe, chasse ces chiens, souffle ce feu , allume la chandelle, ferme cette porte, taille c
96 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
a nuit. A sa suite est un cabinet assez poly12, capable à recevoir du feu pour l’hyver, tresplaisamment percé1 : et si ie n
vêt d’une indomptable force Vos fils, durs à la neige, insensibles au feu  ; Par elle vous gardez, sous une rude écorce, Les
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
des plus rigides observateurs. Aussi, ses paroles sont des traits de feu qui éclairent et pénètrent notre âme. Elles s’y g
souvenir du passé les amuse ! » Leur colère est vive ; mais c’est un feu lent, peu actif, aussi prompt à s’éteindre qu’à s
, pour être éloquent, il faut sentir vivement, avoir une âme toute de feu  : sans cela on ne pourra jamais enflammer l’âme d
moi. Cependant il prit la fuite, à l’approche d’Hector47, armé de ces feux destructeurs que j’affrontai, que j’éloignai de n
animera cette partie de son discours de toute la chaleur, de tout le feu du sentiment, pour exciter les grandes passions,
98 (1873) Principes de rhétorique française
us pur que le fond de mon cœur, Et l’on veut qu’Hippolyte, épris d’un feu profane.... C’est le raisonnement que l’Agneau a
a droite ; froment de J. C., démêlez-vous de cette paille destinée au feu . O Dieu, où sont vos élus ? et que reste-t-il pou
premier les champs de Lavinie. Sa muse en arrivant ne met pas tout en feu , Et pour donner beaucoup ne nous promet que peu.
le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, pleins de feu , les cheveux blonds et bouclés, la tête haute, ma
ttention a besoin d’un aliment continuel ; on pourrait la comparer au feu qui s’éteint, s’il ne s’augmente. Fénelon disait
t à son supplice, il fut tué sur la terre, jeté dans l’eau, exposé au feu et pendu dans l’air. Ce dernier trait achève le
poursuivi ? tu l’as assassiné, canonisé l’assassinateur, et fait des feux de sa mort ! 6. Règles de l’amplification. — En
uver une pratique par laquelle connaissant la force et les actions du feu  ; de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de
assif peuvent également s’employer : Phèdre brûle ou est brûlée, d’un feu secret. — Au lieu de l’ardeur dont il était animé
ien sa beauté olympienne, conserve dans un visage élargi un regard de feu , et si de ces hauteurs où on est habitué à le voi
ec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de feu  ; l’Océan bat ses rivages avec moins, de fracas,
un poëme épique : Louis, impatient, saute de son vaisseau ; Le beau feu de son cœur lui fait mépriser l’eau. Quoi de plu
e la France, habits rabattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de feu et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la
u fond de l’abîme entr’ouvert sous ses pas Il ne sorte à l’instant un feu qui vous embrase ? Ou même gourmandant la tiédeu
lement du cœur, le torrent des passions, le poids de la volonté. — Le feu de la jeunesse, le printemps de la vie, la fleur
tes. Par exemple, voici quelques métaphores incohérentes : Malgré des feux si beaux qui rompent ma colère. Des feux ne rompe
es incohérentes : Malgré des feux si beaux qui rompent ma colère. Des feux ne rompent pas, ils allument et brûlent. Je remon
accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en feu , la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (de
re illustre inconstance est-elle encor si ferme ‘ Que les restes d’un feu que j’avais cru si fort, Fuissent dans quatre jou
, Et la souche d’en haut croise la basse souche : Mais pour donner au feu plus de force et plus d’air, Le bois en chaque co
ridicule : Priam, père de tant de rois, est privé de sépulture et le feu lui manque dans Troie en flammes. Cette recherch
e est tombé quand il fait dire à Pyrrhus amoureux : Brûlé de plus de feux que je n’en allumai. Nous avons déjà reproché un
idées ou par les sentiments. Dans le second état on a des paroles de feu qui pénètrent, qui entraînent ; dans le premier,
r. Développement. — On le voit s’annoncer de loin par les traits de feu qu’il lance au devant de lui. L’incendie augmente
 : les mines étaient chargées, mais il attendait Tordre d’y mettre le feu . Le maréchal Masséna fit demander des hommes de b
99 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
tiques n’étaient que de la cendre et des charbons morts, au prix d’un feu si pur et si vif. Semblables éclairs sortaient de
rajeuni son père Éson depuis son retour, après qu’elle a attaché des feux invisibles au présent qu’elle a fait à Créuse, ce
ait le terme fatal. Ces prospérités, qui avaient commencé du temps du feu roi, avaient encore continué avec plus d’éclat pe
mais aux grandes choses. Il y a quelque différence entre un esprit de feu et un esprit brûlant : un esprit de feu va plus l
différence entre un esprit de feu et un esprit brûlant : un esprit de feu va plus loin et avec plus de rapidité ; un esprit
selle… de, devinez le nom ; il épouse dimanche Mademoiselle, fille de feu Monsieur ; Mademoiselle, petite-fille de Henri IV
anlée jusqu’aux fondements, la guerre civile, la guerre étrangère, le feu au dedans et au dehors ; les remèdes de tous côté
reuse, pâle et languissante, que lorsqu’elle se présente au milieu du feu sous l’éclat de la victoire, qu’elle montre seule
ue d’éviter le jargon241 et le barbarisme et d’écrire purement : quel feu  ! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
at278. (Exorde.) Ce n’est pas pour vous rappeler ici des idées de feu et de sang, et, par le souvenir de vos victoires
ou six cents montagnards, dans une grange à laquelle on avait mis le feu , et il entendit leurs cris. On ne donna pas un mo
rlent très bien, écrivent mai ; que ceux qui s’abandonnent au premier feu de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peu
r tout entière407 elle agit pleinement, Et tout semble possible à son feu véhément. Mais cette même grâce en moi diminuée,
, Et qu’un juste reproche accable une âme ingrate : Est-ce là ce beau feu  ? sont-ce là tes serments ? Témoignes-tu pour moi
promette, ils n’en ont rien à craindre ; C’est le dernier éclat d’un feu prêt à s’éteindre : Sur le point d’expirer il tâc
lui que j’ai perdu ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle Du feu dont je brillais en ma saison nouvelle, Je la doi
e moi, par mon ordre, il courait m’oublier. Dans l’ombre du secret ce feu s’allait éteindre582 ; Et même de mon sort je ne
où j’étais attachée583 ; Et ce fatal amour dont j’avais triomphé, Ce feu que dans l’oubli je croyais étouffé, Dont la caus
avantage, Et qui, me préparant un éternel ennui, M’a fait rougir d’un feu qui n’était pas pour lui. MITHRIDATE. C’est donc
neste main Pour mettre à votre fils un poignard dans le sein : De ses feux innocents j’ai trahi le mystère ; Et, quand il n’
rtu : Le jour qui de leurs rois vit éteindre la race Eteignit tout le feu de leur antique audace. Dieu même, disent-ils, s’
x. Confidents du Très Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses feux , qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maîtr
re cours : Remontez, descendez près de l’astre des jours ; Lancez vos feux , volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuis
tiques, Je puis dresser au char tes coursiers olympiques, Ou sous les feux du jour, courbé vers le sillon, Presser deux fort
urs de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire, Sous les feux du midi, sous le froid des hivers, Seul, d’exil e
ron, du père Bourdaloue : nous repleurons M. deTurenne, M. le prince, feu Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce
ché avec une curiosité acharnée, il le rendait par écrit avec le même feu , avec la même ardeur et presque la même fureur de
é éclater dans ces mots la noble ambition dont il était plein : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Vauvenargues 1715-1747 » pp. 196-198
d vous êtes de garde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les feux pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous
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