ularis, particulier ; particulatim, par parties. — De l’oriental hur,
feu
, s’est formé le mot grec πυρ ; d’où, par le chang
i qui désigne la chose même pour laquelle il a été créé. Ainsi le mot
feu
est employé dans le sens propre, quand il désigne
t feu est employé dans le sens propre, quand il désigne réellement du
feu
. Ignis ardet, le feu brûle. Le mot fruit est pris
s le sens propre, quand il désigne réellement du feu. Ignis ardet, le
feu
brûle. Le mot fruit est pris dans le sens propre,
a des rapports de ressemblance. Ainsi, quand on dit ignis amoris, le
feu
de l’amour ; ignis iræ, le feu de la colère ; le
. Ainsi, quand on dit ignis amoris, le feu de l’amour ; ignis iræ, le
feu
de la colère ; le mot ignis n’offre plus à l’espr
e feu de la colère ; le mot ignis n’offre plus à l’esprit l’idée d’un
feu
matériel ; mais il peint sous une forme sensible
entiments d’amour ou de colère. Dans ce cas, on dit que le mot ignis,
feu
, est pris dans un sens figuré. Quand Stace a dit,
paules du premier, tirait par-dessus ; et le troisième debout faisait
feu
en même temps derrière les deux autres4. Les Suéd
mée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le
feu
à la maison pour obliger le roi à se rendre. Ils
les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le
feu
: trouvant un petit baril plein de liqueur, il pr
ril lui-même, et, aidé de deux Suédois, il le jette à l’endroit où le
feu
était le plus violent ; il se trouva que ce baril
e tenaient était remplie d’une fumée affreuse mêlée de tourbillons de
feu
qui entraient par les portes des appartements voi
qu’à cinquante pas, avait un toit de pierres, et était à l’épreuve du
feu
, qu’il fallait faire une sortie, gagner cette mai
C’est une nouvelle naissance, Un rayon d’immortalité. Quel
feu
! tous les plaisirs ont volé dans mon âme. J’ador
haos fuit ; tout naît ; la lumière commence ; Tout brille des
feux
du printemps. Les plus simples objets, le chant d
sent jaillir du sein des eaux pour dorer l’horizon : un tourbillon de
feux
et d’éclairs étincelants, qui semblent embrasser
ent, une tempête, une bataille, un incendie, etc. ; mais avec tant de
feu
, avec des couleurs si vives et si animées, qu’on
t tremblante, vomit des tourbillons de flammes. Une horrible pluie de
feu
tombant du ciel à grands flots, s’unit au feu all
. Une horrible pluie de feu tombant du ciel à grands flots, s’unit au
feu
allumé dans les entrailles de la terre. Les ville
stiges. Tous les habitants de cette terre proscrite, périrent dans le
feu
; tous les animaux furent exterminés. Un lac épai
ent les flots tremblants sous un si noble poids. Louis les animant du
feu
de son courage, Se plaint de sa grandeur qui l’at
voix menaçante, ses sourcils épais et pendants, ses yeux pleins d’un
feu
sombre et austère, tenaient en silence les fiers
es géants horribles, Qu’un bras immortel enchaîna, Embrasent de leurs
feux
terribles Les monts de Vésuvea et d’Etnab ; Lassé
ours plus nombreux que ceux de l’historien. Ils peignent avec plus de
feu
et de précision : ils peignent même souvent d’un
s sa molle épaisseur. Et dans ces vers du C. de B**. Tout brûle des
feux
de l’été. Le froid serpent caché sous l’herbe, S’
décis de cette barrière céleste, et vont frapper des reflets de leurs
feux
les pyramides des montagnes aériennes qui semblen
ue, pendant trois semaines, le soleil échauffe l’Ile-de-France de ses
feux
verticaux. Le vent du sud-est qui y règne presque
des montagnes les rassemblaient autour d’eux, et de longs sillons de
feu
sortaient de temps en temps de leurs pitons embru
nds son cri, je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent du
feu
, était tombé mort sur l’arène, et son dromadaire
ant mon cheval en main et n’espérant plus qu’en celui qui changea les
feux
de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une
re où la luue, en glissant vers Misène, Se perd en pâlissant dans les
feux
du matin. Comparez aussi la cinquième promenade
c’est qu’à trois heures après minuit, j’entendis crier au voleur ! au
feu
! et ces cris si près de moi et si redoublés, que
ns une grande tranquillité. Mais je vis la maison de Guitaut toute en
feu
; les flammes passaient par-dessus la maison de m
nnaient de très bons conseils. Nous étions dans la consternation ; le
feu
était si allumé qu’on n’osait en approcher, et l’
ns de charité et d’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le
feu
. On jeta de l’eau sur le reste de l’embrasement,
our plus de dix mille écus de perte. Vous m’allez demander comment le
feu
s’était mis à cette maison ; on n’en sait rien ;
fond de l’abîme entr’ouvert sous ses pas, Il ne sorte à l’instant des
feux
qui vous embrassent, Ou qu’en tombant sur lui ces
oux du ciel allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de
feux
! Puissé-je de mes yeux y voir tomber la foudre,
rait l’office ; ils s’avancent vers lui, la fureur dans le cœur et le
feu
dans les yeux, le fer à la main, sans respect des
i jurée, Mademoiselle, la grande Mademoiselle, Mademoiselle, fille de
feu
Monsieur, Mademoiselle, petite-fille de Henry IV,
sur les ailes des vents. Les vents orageux sont vos Ministres, et le
feu
brûlant exécute vos ordres…. La gloire du Seigneu
aissance des âges, Fait l’étonnement des mortels. Les
feux
célestes le couronnent, Et les flammes qu
rant les guide ; Et leur essor est plus rapide Que le
feu
brûlant de l’éclair… Dieu des jours, Dieu des t
tes ses descriptions. Une armée en marche est, sous ses pinceaux, un
feu
dévorant, qui poussé par les vents, consume la te
mugir les flots troublés ; Déjà je vois pâlir les astres ébranlés. Le
feu
vengeur s’allume, et le son des trompettes Va rév
es qui sont employées dans leur sens propre ; la colère d’Achille, le
feu
brûle, un rayon de soleil, la chaleur du feu ; et
la colère d’Achille, le feu brûle, un rayon de soleil, la chaleur du
feu
; et dans un sens figuré : la colère des flots, l
la chaleur du feu ; et dans un sens figuré : la colère des flots, le
feu
d’un diamant, le feu des yeux, un rayon d’espéran
et dans un sens figuré : la colère des flots, le feu d’un diamant, le
feu
des yeux, un rayon d’espérance, la chaleur du com
d’espérance, la chaleur du combat, le torrent bondit, une colonne de
feu
, le lever du soleil des flots de sang. « L’usage
oid un coup d’œil sûr, un livre amusant, ennuyeux, etc., un sillon de
feu
, l’enfance du monde, le poids des années, la faux
e se prend pour la chose à laquelle ils présidaient : Vulcain pour le
feu
, Mars pour la guerre, Neptune pour la mer, les Mu
ploits. Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L’été n’a point de
feux
, l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seul
pte d’une fête dans laquelle il réduit à trois douzaines de fusées le
feu
d’artifice qui l’a terminée. « Le bal continuait
ls orphelins, seigneur, ne nie font point pitié… Faites-en les
feux
dès ce soir ; Et cependant viens recevoir
. Il t’aborde, et sans différer marchant aux rebelles, il essuie leur
feu
, les charge, les met en fuite, et les force enfin
d roi roule ici ses pas majestueux ! Delille emploie dans le Coin du
feu
une périphrase bien poétique pour dire qu’il fait
. — 1° Idylle de madame Deshoulières. Vol. II, nº 29. — 2° Le Coin du
feu
, par Delille. Vol. II, nº 30. — 3° La Chute des f
le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, pleins de
feu
; les cheveux blonds et bouclés, la tête haute, m
montagnes embrasées où des glaces éternelles bravent également et les
feux
souterrains et les ardeurs du midi ; s’être livré
nce de sa nature perce à travers les organes matériels, et anime d’un
feu
divin3 les traits de son visage ; son port majest
les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le
feu
, l’action, l’image de celle dont ils partent : l’
u’il fait faire tous les jours aux plus intraitables, je veux dire au
feu
et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accord
ins, ne leur fournissent aucune idée de l’éloquence ; montrez-leur un
feu
grégeois qui les surprenne, ou un éclair qui les
n loin, pareilles aux plantes attardées, pâles éclosions des derniers
feux
de l’automne. Quand elles ont entièrement disparu
œurs, et qui tout à l’heure éclatera comme un tonnerre sur la cité en
feu
, aussitôt voilà les passions déchaînées. Ce démag
iers. Je plaidais pour un paysan accusé d’avoir volontairement mis le
feu
à sa maison. Malheureusement mon client venait d’
ins vingt malades pour devenir un bon praticien. D’abord jetez-moi au
feu
vos livres de rhétorique : vous en avez tiré au c
irai ma tâche heureusement terminée. Je ne puis qu’allumer en vous le
feu
sacré ; c’est au temps à l’entretenir. Si vous ju
étalepse forme image, il semble que l’on voie les domestiques près du
feu
. Au milieu de tout cela, on ne peut s’empêcher de
araissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un
feu
qu’une maladie et qu’un accident amortissent sens
nts ! Imité de Dubos. Guyet. N° 40. — La Médisance. C’est un
feu
dévorant qui flétrit tout ce qu’il touche, qui ex
nce de sa nature perce à travers les organes matériels, et animé d‘un
feu
divin les traits de son visage ; son port majestu
les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le
feu
, l’action, l’image de celle dont ils parlent, l’œ
des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend
feu
, au contraire, contre l’interrupteur. « Je n’avan
ommuniquait, socialement parlant, était moi. Il venait me demander du
feu
, m’empruntait un livre, un journal, et me permett
ont entassées ; Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le
feu
des Cieux. La Harpe. N° 61. — La Gloire et
tuer un roi, eût été mis à mort, s’il n’eut lui-même livré sa main au
feu
. Combien n’en a-t-on pas vu parmi nous qui, sans
la nuit et à languir le jour au milieu des flammes, jusqu’à ce que le
feu
ait consumé et purifié les souillures de ma vie.
… Comme je dormais dans mon jardin, selon ma coutume, pour éviter les
feux
du jour ; ton oncle saisit l’instant de mon repos
dernière fois : le ver luisant annonce l’approche de l’aurore, et ses
feux
inutiles commencent à pâlir. Adieu ! adieu ! adie
me. Le chasseur regarda. Un dragon, armé de cornes menaçantes, jetant
feu
et flamme par la gueule, fixait sur lui son œil e
te trouve heureux ! De ta lumière étincelante On aperçoit au loin les
feux
, Et dans ce pré, sur chaque plante, Quelqu’insect
nt dans son sein leurs têtes inondées. Le volcan s’éteignît, et le
feu
périssant Voulut en vain y rendre un combat impui
7. — Une sécheresse. Le soleil est dans le signe du cancer, et du
feu
de ses rayons il embrase la terre. La chaleur enn
a nuit sont embrasées de la chaleur du jour : son voile est allumé du
feu
des comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O t
ur la poussière, et toujours haletant, il cherche en vain à calmer le
feu
dont il est embrasé : l’air lourd et brûlant pèse
can. Quand le Vésuve est en éruption, il en déroule un torrent de
feu
. Ce torrent est d’une couleur funèbre ; néanmoins
lète dans la mer, et la nature est embrasée par cette triple image de
feu
. Le vent se fait entendre et se fait voir par des
rnée Te demander le prix des travaux de l’année. Hélas ! d’un ciel en
feu
les globules glacés Écrasent, en tombant, les épi
nds son cri. Je vole à sa voix : l’infortuné, foudroyé par le vent de
feu
, était tombé mort sur l’arène, et son dromadaire
mon cheval en main, et n’espérant plus que dans celui qui changea les
feux
de la fournaise d’Azarias en un vent frais et une
nge ses pics glacés en rocs de diamant. Là, viennent expirer tous les
feux
du solstice ; En vain l’astre du jour, embrassant
ui borne l’horizon, l’astre du jour va s’élancer brillant de tous ses
feux
. Le silence de la nuit n’est encore interrompu qu
les d’argent sur le velours des fleurs, ou se résout en étincelles de
feu
sur la naissante verdure. O combien votre âme est
uages pèsent su la mer, tout l’horizon se déchire d’éclairs, tout est
feu
autour de nous : la foudre semble jaillir de la c
’écume qu’ ils font jaillir sous le coup s’élance comme un manteau de
feu
déchiré dont le vent disperse les lambeaux sembla
a maison que vous habitez, une famille indigente manque de pair et de
feu
; là-haut peut-être une pauvre mère, forcée de so
Comment venir au secours des enfants du pauvre, qui chez eux n’ont ni
feu
, ni pain, ni personne pour les aimer, les instrui
fêtes, Mais fermant sa demeure aux célestes clartés, Il s’éclaire de
feux
à la terre empruntés. Quand la nuit vient t’ouvri
habite ; Tu luis entre elle et Dieu comme un phare éternel, Comme ce
feu
marchant que suivait Israël ; Et tu guides ses ye
le, Où celui dont le nom n’est pas encore trouvé Quoiqu’en lettres de
feu
sur les sphères gravé, Autour de sa splendeur mul
t pour m’égayer. Des travaux journaliers voilà d’abord l’asile, Où le
feu
du foyer s’allume, où Marthe file ; Marthe, me
, et là - comme à l’ombre d’un épais buisson, il brave impunément les
feux
du jour. Plus loin, la cigale imprévoyante voltig
pieds le flambeau d’où émane la chaleur créatrice et en comprime les
feux
sans les éteindre. De l’urne de bronze qu’il tien
s antithèses il y en a trois fort belles contenues en ces vers : Les
feux
croisent les feux, le fer frappe le fer. Le flot
en a trois fort belles contenues en ces vers : Les feux croisent les
feux
, le fer frappe le fer. Le flot choque le flot.
mée entière contre soixante personnes, jugèrent à propos de mettre le
feu
à la mai son pour obliger le roi de se rendre. Il
les Suédois. Le roi donna tranquillement ses ordres pour éteindre le
feu
: trouvant un petit baril plein de liqueur, il pr
aril lui-même, et, aidé de deux Suédois il le jette à l’endroit où le
feu
était le plus violent il se trouva que ce baril é
ient se trouvait remplie d’une fumée affreuse mêlée de tourbillons de
feu
, qui entraient par les portes des appartement voi
qu’à cinquante pas, avait un toit de pierres et était à l’épreuve du
feu
, qu’il fallait faire une sortie, gagner cette mai
se dérober à la mort. Au même instant, un second vaisseau est mis en
feu
par le brulôt de Cyriaque, et la rade n’offre plu
ordée, et quelques-uns, chargés de boulets incendiaires, propagent le
feu
, tandis que a forteresse de Ténédos, croyant les
e campagne, ses caissons. Marmont et Gassendi placent leurs bouches à
feu
dans des troncs d’arbres creusés, les cartouches
stueuse est enveloppée d’un voile brillant, d’où semblent faillir des
feux
qui font pâlir la clarté du soleil ; ses traits,
é de leur course, on les croirait poursuivis par les tourbillons d’un
feu
dévorant » Ercilla, traduction de Gilibert de Me
urs corps appesantis. Déjà l’aurore peignait l’orient de ses premiers
feux
, et faisait pâlir le front des astres de la nuit.
btil des poisons ; qu’il allume soudain, et dans toutes les veines un
feu
qui dévore et consume, au milieu des couleurs les
re avait un talent équivoque ; Exposés trop longtemps ou pas assez au
feu
Ils étaient chaque fois ou trop cuits ou trop peu
upière, Tout était préparé, l’œuf et la cafetière, Et la montre et le
feu
. Courbé sur son foyer, Baour fait son début dans
palais, et l’eunuque chargé de garder ma personne sacrée attisait le
feu
de la cassolette remplie d’encens. Je t’ai fait a
r rien de plus charmant que ces fruits enchanteurs. Il semblait qu’un
feu
secret s’en échappât et vînt embraser mon cœur de
eur est parti du milieu des ombres. Une flamme brillante a jailli. Le
feu
, par une imprudence inexplicable, venait de prend
é. Telle on voit du soleil la lumière éclatante, Briser ses traits de
feu
dans l’onde transparente, Et se rompant encor, pa
letant Le flambeau ranimé se rallume à l’instant Vain espoir ! par le
feu
la cire consumée, Par degrés s’abaissant sur la m
bras victorieux, Que suscite pour lui leur faveur imprévue. Pleine du
feu
divin, va t’offrir a sa vue ; .Marche : Orléans t
descend du ciel la flamme protectrice ; Et le ciel me renie ! et ses
feux
méprisants Insultent mon autel et ses humbles pré
e. » Il dit. Pour un moment le soleil se grossit, Perce d’un trait de
feu
le ciel qui s’éclaircit, Enchaîne tout à coup le
Enchaîne tout à coup le vol de la tempête, Et sur le front d’Abel un
feu
divin s’arrête. Tu portes, fils d’Adam, sur ce fr
il était assis, en robe de chambre et en pantoufles, devant un grand
feu
allumé dans son cabinet, au palais de Stockholm.
a tête sur la précieuse valise : moi, déterminé à veiller, je fis bon
feu
, et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée p
oir un lit ; tout le monde était couché, et déjà, assis près d’un bon
feu
, je commençais à m’endormir, lorsque je me sentis
larmes, Sur un roc elle va s’asseoir. D’un vieux chêne noirci par les
feux
de l’orage ; Un corbeau de son fils lui prédit le
ntenant ou ne voit plus, durant les nuits d’orage, que des dragons de
feu
traversant les airs et jetant des malédictions au
er là ; tantôt c’était la foudre qui les traversait comme une épée de
feu
; tantôt le cri d’une cigale, l’aile d’un oiseau,
ux, et surtout ne jetez dans le lac ni pierre, ni fruit, ni herbe, ni
feu
, ni or, ni quoi que ce soit, car vous réveillerie
es soldats furieux, répandus dans la campagne et portant le fer et le
feu
de tous côtés, ne devraient-ils pas avoir assouvi
vaincus et terrassés ; la mine est chargée ; l’orateur va y mettre le
feu
. « Or, je vous demande, et je vous le demande f
; froment de Jésus-Christ, démêlez- vous de cette paille destinée au
feu
. » Couronnement sublime de la prosopopée. Ce n’e
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des
feux
de toutes parts, trois fois le jeune vainqueur s’
es, les sollicitudes intéressées, n’enlèvent rien à la patrie du beau
feu
qui le dévore ; l’envie de se faire un nom, voilà
t quand les transports de la vengeance viendront encore se joindre au
feu
de son âge ? Oui, Messieurs, je le crois déjà voi
e funeste à l’ennemi ; je m’imagine le voir au milieu des combats, le
feu
dans les yeux et la vengeance dans le cœur, faire
les précieux, ces riches ornements, ces trésors accumulés ? Hélas, le
feu
de l’adversité a tout dévoré ; cependant un capti
lent très-bien, écrivent mal1 ; que ceux qui s’abandonnent au premier
feu
de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peu
nous avait caché, et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le
feu
à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts d
s déjà à demi consommées ; achevons de détruire avec le fer ce que le
feu
n’aura pu consumer : bientôt au lieu du jonc, du
plus l’aspect de l’homme ; le fer homicide n’armera plus sa main, le
feu
dévorant de la guerre ne fera plus tarir la sourc
a suite d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du
feu
que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux
montagnes embrasées où des glaces éternelles bravent également et les
feux
souterrains et les ardeurs du midi ; s’être livré
ins, ne leur fournissent aucune idée de l’éloquence : montrez-leur un
feu
grégeois qui les surprenne, ou un éclair qui les
nt avoir des ailes blanches2, qui volent sur la mer, qui vomissent du
feu
de toutes parts, et qui viennent jeter sur le riv
nt-ils venus ? qui a pu les amener par-dessus les mers ? qui a mis le
feu
à leur disposition ? sont-ce les enfants du solei
ce, la sûreté de la ville furent portées au plus haut degré. Aussi le
feu
roi1 se reposait-il entièrement de Paris sur ses
ur, assiégé dans une maison où une troupe nombreuse voulait mettre le
feu
, il en fit ouvrir la porte, se présenta, parla et
égayaient, et de thym parfumaient leur banquet. Faut-il peindre avec
feu
? Les couleurs sont des plus fortes et des plus a
trop grande vivacité de son imagination : jamais l’enthousiasme et le
feu
de la poésie ne doivent nuire à la progression mé
vives des grandes passions, les descriptions brillantes et pleines de
feu
, jointes aux raisonnements, font un très bel effe
. Prête même à des sots une aimable surface, Donne au propos léger ce
feu
vif et brillant, Qui luit sans échauffer, et meur
oment, Où saisi tout à coup d’un saint frémissement, Sur des ailes de
feu
l’esprit vole et s’élance, Et des lieux et des te
utres, on peut dire que l’excessive abondance de l’imagination, et le
feu
pétillant de l’esprit y refroidissent presque par
s : il faut que cette impression soit durable. Son âme échauffée d’un
feu
divin, nous a embrasés de la même flamme : il fau
ée d’un feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il faut que ce
feu
ne perde rien de sa force et de son activité. Il
iomphes les plus sublimes » Seraient d’échapper à leurs dents ; » Des
feux
d’Ilion286 préservée » Cette race fut conservée,
de pénétrer dans ces plages arides que le soleil embrase de tous ses
feux
, et dans ces climats glacés, séjour d’un éternel
ce du Seigneur. Dieu se lève : tombez, roi, temple, autel, idole. Au
feu
de ses regards, au son de sa parole,
t toujours revêtue des plus brillantes couleurs, et animée de tout le
feu
de la poésie, comme on le voit dans l’une des deu
de six cents ans avant J.-C., que deux morceaux, où éclatent tout le
feu
et toute la vivacité du sentiment. Elle mérita qu
sa turbulence, il eut souvent des instincts de poëte et d’orateur, du
feu
, de l’entrain, des accès d’enthousiasme, mais rie
courent ; d’autres, immobiles, regardent. Il y en a qui ont allumé du
feu
sous une roche ; ils s’occupent à ranimer une fem
ite à son secrétaire, de prendre les papiers, et de les jeter dans le
feu
. À peine cela fut-il fait, que milord Chesterfiel
qui est seul, et de l’homme qu’on regarde, jetez vos pinceaux dans le
feu
. Vous académiserez2, vous redresserez, vous guind
tyres françoyses. — D’Aubigné (mort en 1630) a l’éclat, le nerf et le
feu
dans sa quasi épopée satirique des Tragiques. — R
rance, sect. II, ch. ii), qui de verve tirait verver et vervement, de
feu
, fouer et fouement ; l’ambition de prouver la pré
ulois… Ce n’est pas que ce génie vif, alerte et délicat ait manqué de
feu
et d’énergie ; il avait tout de l’abeille : le mi
t qui ordonnoit Que ceste lettre ardre69 me convenoit… Aucunesfoys au
feu
je la boutoye70 Pour la brusler, puis soudain l’
e un envieux Je prie à Dieu qu’il vous doint pauvreté, Hiver saus
feu
, vieillesse sans maison, Grenier sans bled en l’a
l’emportement, d’une jeunesse ardente, aux plaisirs, et avec tout le
feu
d’une vive, imagination, à la poésie, particulièr
isericorde ! Mon filz, mon filz, voyez vous ceste chorde, Ce bois, ce
feu
, et ce cousteau icy ? Isac, Isac, c’est pour vous
ait se borner ne sut jamais écrire. Sa renommée de surprise a été un
feu
de paille ; les fleurs hâtives de sa poésie se so
and vous serez bien veille, au soir, à la chandelle. Assise auprès du
feu
, devidant155 et filant, Direz, chantant mes vers,
pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de
feux
, de fers, de morts et de detresses Merites tu, me
é, De quoy te sert là haut la foudre et le tonnerre Si d’un esclat de
feu
tu n’en brusles la terre ? Es-tu dedans un trosne
sur eux, comme s’ils avoient eu Du ciel dru et menu mille langues de
feu
, Et comme s’ils avoient (ainsi que dit la Fable,
e betail. Par tout regne le jeu Et le gentil Amour chaufe tout de son
feu
. Par tout roulent les fruicts du plein cor d’abon
Il va tout furieux D’une pleine secousse Jetter en ses beaux yeux Son
feu
, ses traits, sa trousse449 : Puis que je n’ay, di
449 : Puis que je n’ay, dit-il, De pouvoir sur ton ame, Tes yeux d’un
feu
subtil Elanceront ma flame. (Idillies, I, 53.)
emerre, 1872-1877. La Muse des Tragiques Je n’escris plus les
feux
d’un amour inconnu452 ; Mais, par l’affliction pl
evenu, J’entreprens bien plus haut, car j’apprens à ma plume Un autre
feu
auquel la France se consume. Ces ruisselets d’arg
e, Vous ne fuirez de Dieu ni le doigt ni la veüe… « Pourquoy (dira le
feu
) avez-vous de mes feux, Qui n’estoient ordonnez46
ieu ni le doigt ni la veüe… « Pourquoy (dira le feu) avez-vous de mes
feux
, Qui n’estoient ordonnez469 qu’à l’usage de vie,
mort Qui soit pour vostre mer des orages le port : Que si vos yeux de
feu
jettent l’ardente veüe A l’espoir du poignard, le
et artifice : Vous vous précipitez ? en vain le précipice : Gourez au
feu
brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau
s vous précipitez ? en vain le précipice : Gourez au feu brusler ? le
feu
vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau est feu, l’eau v
: Gourez au feu brusler ? le feu vous gèlera ; Noyez-vous ? l’eau est
feu
, l’eau vous embrasera ; La peste n’aura plus de v
açon, Qu’elle rend à l’oreille un agreable son ; Et voyant qu’un beau
feu
leur cervelle n’embrase, Ils attifent579 leurs mo
sur les rangs. Pour être poète épique il faut, selon lui, « avoir du
feu
, du flegme, être politique et galant, courtisan e
s ames d’enfer ; Et n’espargne contre eux pour notre delivrance Ny le
feu
ny le fer. Assez de leurs complots l’infidele ma
Mort, qui dans le champ de Mars, Parmy les cris et les allarmes, Les
feux
, les glaives et les dards, Le bruit, et la fureur
, Qu’il sembloit qu’elle seule esclairoit l’univers Et remplissoit de
feux
la rive orientale. Le soleil se hastant pour la
et facile, manque de précision : mais, dans son théâtre, la verve, le
feu
, les traits ne manquent pas. Il avait l’imaginati
frivole Est une comédie où j’ignorois mon rôle ; J’ignorois de quel
feu
mon cœur devoit brûler, Le démon me dictoit quand
e m’ait bien acquis ce grand nom de soldat. J’en avois pour témoin le
feu
roi votre frère. Madame, et par trois fois… D. MA
, en peu de mots. On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au
feu
roi par trois fois je le fis bien paroître. L’éte
roi, Seigneur, et qui voudra parle à sa conscience. Voilà dont818 le
feu
roi me promit récompense ; Mais la mort le surpri
promette, ils n’en ont rien à craindre ; C’est le dernier éclat d’un
feu
prêt à s’éteindre ; Sur le point d’expirer il tâc
durée : Le même songeur vit en une autre contrée Un ermite entouré de
feux
, Qui touchoit de pitié mémo les malheureux. Le ca
lui que j’ai perdu ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle Du
feu
dont je brillois en ma saison nouvelle, Je la doi
élé des bigots mis enjeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au
feu
; L’autre, fougueux marquis, lui déclarant la gue
, Qui, même après leur mort, auront des successeurs : Vous allumez un
feu
qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univer
les de Molière ». Ses valets et ses soubrettes « nous enlèvent par un
feu
roulant d’esprit sans effort ; ils ont coup sur c
J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le
feu
, le poison et le fer. HECTOR. Si vous vouliez, mo
azuré, Ce théâtre où l’aurore espanche tant de roses, Sera bruslé des
feux
dont il est éclairé. Le grand astre qui l’embell
au Soleil de Provence Que j’aime à voir le ciel qui rit d’un
feu
si pur, Qui sans tache et sans ride étale son azu
(Le soleil levant.) ou, sur les glaciers des Alpes, Ces atomes de
feu
qui sur la neige brillent, Ces étincelles d’or, d
emblantes vapeurs sur les plaines flottoient ; L’eau sembloit être en
feu
, les sablons éclatoient ; Sur les myrtes fleuris
t, comme ses comédies, des drames pleins de mouvement, d’esprit et de
feu
; à la représentation des unes, à la lecture des
, Ne nous vend qu’à ce prix ces traits de vive flamme Et ces ailes de
feu
qui ravissent une âme Au céleste séjour. C’est pa
t ; Mais sache que ta gloire en fut le seul objet ; Je voulois de ses
feux
éteindre l’espérance, Et chasser de son cœur un a
et fit pour le connaître, Qui respirent dans lui, qui brûlent de ses
feux
, Descendit jusqu’à moi de la voûte des cieux… « É
culant me gagne ainsi qu’eux tous, Je la sens, j’entre en verve et le
feu
prend aux poudres, Il part de moi des traits, des
Son style dur, roide, enflé, mythologique à l’excès, a de l’âme et du
feu
; et, dans l’épigramme, où il excelle, une pointe
ême en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde ; Et la comète en
feu
vient effrayer le monde1187. (Géorgiques, I.)
ranie, Soit que tes pas divins sur l’astre du Lion Ou sur les triples
feux
du superbe Orion Marchent, ou soit qu’au loin, fu
le, Dans les torrents profonds de lumière éternelle. Me voici sur les
feux
que le langage humain Nomme Cassiopée1202 et l’Ou
es, Il enchaînait de tout les semences fécondes1225, Les principes du
feu
, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descend
use, Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs ; Le midi de ses
feux
t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
haos, tout à coup, les portes s’ébranlèrent ; Des soleils allumés les
feux
étincelèrent : Tu naquis ; l’Eternel te prescrivi
oint qui s’enfuit… Le soleil, épuisé dans sa brûlante course, De ses
feux
, par degrés, verra tarir la source ; Et des monde
.) Rulhière Le disputeur Auriez-vous, par hasard, connu
feu
monsieur d’Aube1263 Qu’une ardeur de dispute éve
eur, Gardoit, en l’écoutant, un silence d’humeur. J’en ai vu, dans le
feu
d’une dispute aigrie, Près de l’injurier, le quit
it au fond des ombrages ; Les astres sur les eaux réfléchissent leurs
feux
; L’éclair brille au midi sans annoncer d’orages.
és pour l’avenir. Là, quand de thermidor la septième journée Sous les
feux
du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux,
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses
feux
ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
de matin. Je vois le but, j’y touche, et j’ai soif de l’atteindre. Le
feu
qui me brûlait a besoin de s’éteindre ; Ce qui m’
sons, Musettes Et chansons. Voyez d’ici briller cent hallebardes Aux
feux
d’un soleil pur et doux. N’entend-on pas le Qui v
ers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le
feu
l’invite1300. Au réveil, voyant mes pleurs, Il me
ville, Gens que j’estime fort, pensant bien, payant bien. Regardez ce
feu
roi que vous comptez pour rien ; Est-il vivant ou
Sire… LOUIS. Je ne suis pas si mal qu’on se plaît à le dire : Quelque
feu
brille encor dans mon œil en courroux ; Je vis, e
ir dans la nue, La vague aux bords grondans des mers, L’étoile de ses
feux
voilée, L’astre endormi sur la vallée. Le chant l
l’infini ; Nuit où le firmament, dépouillé de nuages, De ce livre de
feu
rouvre toutes les pages ! Sur le dernier sommet d
dans mon sein, nom sublime ! Tu ne dors pas souvent sur mes lèvres de
feu
: Mais chaque impression t’y trouve et t’y ranime
e1356 au matin fredonnant sa fanfare, Le bivouac sommeillant dans les
feux
étoilés, Les dragons chevelus, les grenadiers épi
: Comment se garderaient les profondes pensées Sans rassembler leurs
feux
dans ton diamant pur, Qui conserve si bien leurs
n doigt du peuple errant a guidé les passages ; J’ai fait pleuvoir le
feu
sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera
oirs du nuage Roulaient et redoublaient les foudres de l’orage, Et le
feu
des éclairs, aveuglant les regards, Enchaînait to
depuis, complètent son œuvre. Génie capricieux et charmant, plein de
feu
, de verve et de mélancolie, il a l’éclat et la gr
raille. Il avançait toujours, toujours en éclaireur ; On le voyait du
feu
sortir comme un plongeur. Trois balles l’ont frap
, Pour trouver à tâtons les murs de la chaumière, L’aïeule au coin du
feu
, les enfants au berceau1405. (Poésies nouvelles
Et dans un tourbillon d’or, de gaze et d’azur, De lumière inondée aux
feux
d’un soleil pur, Danse la demoiselle avec sa long
ue1440, (Ibid., le Retour. — Charpentier, éditeur). Le coin du
feu
Que la pluie à déluge au long des toits ruiss
Que la bise d’hiver se fatigue à gémir ! Qu’importe ? n’ai-je pas un
feu
clair dans mon âtre, Sur mes genoux un chat qui s
e fonte La Marseillaise répondait ; (La Curée.) dans l’haleine de
feu
de la meute qu’il déchaîne à la Curée ; dans les
e était prêt sur la table. Bientôt le soleil d’or parut. Son globe en
feu
Embrasa devant lui l’espace vide et bleu ; Sur la
s de la lune. Alors, de sa tanière attiré par leurs voix, Les yeux en
feu
, le loup, comme un trait, sort du bois, Tue un je
ces, hommes bruns montrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des
feux
de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil, de le
ndoyer, Il vient de rallumer sa lampe ou son foyer, Et, tandis que ce
feu
, comme un reflet d’étoile, Brille au loin sur la
reste de lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous le
feu
du soleil, sans trêve ni relâche, Ils ont coupé l
est en France, au xiie siècle, avec Agnès de Méranie (1845), dans le
feu
de la Révolution avec Charlotte Corday (1850) et
te enfant, Messieurs ; elle est venue au monde en triomphant. Sous le
feu
des canons nos jeunes volontaires Ont montré le s
couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les
feux
du jour qui brûlaient le faucheur. Voici le crépu
, Et que par la pensée il conquiert aujourd’hui. Soleil, globe de
feu
, gigantesque fournaise, Chaos incandescent où bou
flambloie et brûle sans haleine ; La terre est assoupie en sa robe de
feu
. L’étendue est immense1537 et les champs n’ont p
pté, Et mille mouches d’or, d’azur et d’émeraude, Étoilaient de leurs
feux
la mousse humide et chaude. (Poèmes antiques. —
: l’allemand Haken (croc pour appuyer l’arme), Buchse (canon d’arme à
feu
). Auj. Arquebuse. 58. Marot, qui savait conter,
enres. 159. Étym. : focarium (basse latinité), de focus, qui a donné
feu
. 160. Cf. la fin de l’ode qui suit. — Cf. La b
e, de Béranger, dont le refrain est : Et bonne vieille, au coin d’un
feu
paisible, De votre ami répétez les chansons. 1
celui-ci, et, dans des sujets plus graves, plus élevés, avec plus de
feu
, les Discours. Voir ci-après. Cf. Régnier, Sat.,
t donnés en français (pistole, pistolet) à la plus courte des armes à
feu
. Le nom de pistole fut donné aussi, par assimilat
use, une plénitude d’harmonie, une grasse et plantureuse richesse, un
feu
, qui ne sont pas ordinaires à Belleau. Ils respir
ces mots composés : le ciel porte-flambeau (1er vers du poème). Le
feu
donne-clarté, porte-chaud, jette-flamme, (IIe j
ennent sept livres, intitulés Misères, Princes, la Chambre dorée, les
Feux
, les Fers, Vengeances, Jugement, qui ont pour lie
s vices des Princes, la corruption des juges, les persécutions par le
feu
et le fer, vengées par Dieu sur la terre, et jugé
soyez point jaloux, Vous parutes alors aussi peu devant elle Que les
feux
de la nuit avoient fait devant vous 795. Ladis
vois donnée ? Cf. Pauline dans Polyeucte, IV, 3 : Est-ce là ce beau
feu
? Sont-ce là tes sermons ?.., Mais cette amour si
l juste… (Saint-Amant, Moïse, ch. IV.) Au milieu des clartés d’un
feu
pur et durable, Dieu mit avant les temps son trôn
la durée. MONDOR. De l’Empyrée ?… Oui-da ! N’ayant sous l’horizon Ni
feu
, ni lieu qui puisse allonger votre nom, Et ne pos
, de son triomphe irritée, Punit ce nouveau Prométhée D’avoir ravi le
feu
du ciel ! La Gloire, fantôme céleste, Apparaît d
et d’une lecture « nous font une fatigue ». On reste presque froid au
feu
et aux élans de son âme, et à ces heureuses renco
poème descriptif et scientifique en huit chants (I, la lumière et le
feu
; II, l’air ; III, l’eau ; IV, la terre ; V, le r
À la fin du Ier chant se trouve le tableau, souvent cité, du coin de
feu
; dans le VI, le café. 1194. Dans les deux pre
u le maître du tonnerre, Attentif au coup de sifflet, Pour lancer ses
feux
sur la terre, Attendre l’ordre d’un valet. J’ai
ant ; Une femme le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrine en
feu
le sanglot qui la brise. L’autre, c’est un baptê
mari magno » de Lucrèce. Maints poètes se sont arrêtés à « ce coin du
feu
» : tels, Ducis, Delille dans l’Homme des champs,
ve de Saint-Malo, et Lamennais, aux traits durs et âpres, à, l’œil de
feu
. Brizeux nous révéla la poésie de ses horizons, d
t livide. La lumière inondant son immense prison D’un cercle épais de
feu
ferme tout l’horizon. (Ibid., le Baptême au Dés
il n’a de limites que l’Océan. Il allume les phares sur ses cotes, le
feu
des épaves sur ses grèves, et, comme V. Hugo, plo
tes les lentes agonies ; Être morts dans la glace, être morts dans le
feu
, Et n’avoir même pas, pour y dormir un peu, Un si
g. Lacaussade, couronnés par l’Académie française. Midi ! l’heure de
feu
! l’heure à la rouge haleine ! Sur les champs emb
née sans recherche, pompeuse sans emphase, et fleurie sans fadeur. Un
feu
pur et doux l’anime ; une imagination réglée la c
lgré la rapidité du fleuve, gagnèrent tous les bords, à la faveur des
feux
qu’on y avait fait allumer aux endroits où ils po
araissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un
feu
qu’une maladie et qu’un accident amortissent sens
ce régnait elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité qui prenait
feu
sur toute question, d’une intelligence vive, rapi
; Et partout passager, hors dans son seul auteur. Il est semblable au
feu
, dont la douce chaleur Dans chaque autre élément
es, les soldats courent aux vivres, au bois, à l’eau, à la paille. Le
feu
s’allume ; bientôt la marmite est dressée ; les a
lée se prolonge. Les anciens racontent aux conscrits rangés autour du
feu
les batailles où le régiment a donné avec tant de
le genre ennuyeux. Les préjugés sont la raison des sots. L’âme est un
feu
qu’il faut nourrir, Et qui s’éteint s’il ne s’aug
décharge terrible. Plongeant de chaque roche et de chaque fourré, Le
feu
de nos chasseurs remontait par degré, Et l’étrang
pentes, Harassé, décimé. Nos braves jeunes gens L’écrasaient de leurs
feux
rapides et plongeants ; Et déjà les rochers, roul
a plaine2 ; D’un long ruban de pourpre, agité mollement, L’aurore en
feu
rougit ces vagues1 de froment, Et, dans l’air, l’
r par au, eu, ou, prennent x au pluriel : le bateau, les bateaux ; le
feu
, les feux ; le caillou, les cailloux 1. Troisièm
eu, ou, prennent x au pluriel : le bateau, les bateaux ; le feu, les
feux
; le caillou, les cailloux 1. Troisième remarque
es différentes maisons de Madrid. — Que signifient ces étincelles de
feu
qui sortent de cette cave ? — C’est une des plus
s cette cave, est auprès de ce fourneau embrasé, est un souffleur. Le
feu
consume peu à peu son riche patrimoine, et il ne
rident frappait la terre, et on voyait sortir un cheval fougueux : le
feu
sortait de ses yeux et l‘écume de sa bouche ; ses
er Dantesque ; ils ont pour titres : Misères, princes, chambre dorée,
feux
, fers, vengeances, jugement. La précision de l’Hi
chon, où ils luy firent voir14 que toute sa bande estoit condamnee au
feu
, et que il ne seroit pas temps de se desdire esta
pplice : il respondit que l’horreur de la messe15 luy ostoit celle du
feu
. Or y avoit-il là des violons16 ; et comme ils da
laborieusement dans un petit nombre d’œuvres viriles, animées par un
feu
contenu qui a plus de chaleur que de flamme. Ses
es d’enfer4 ; Et n’épargne contre eux, pour notre délivrance, Ni le
feu
, ni le fer5. Assez de leurs complots l’infidèle
ivain comme toi Devrait enrichir sa famille, D’autant d’argent que le
feu
roi En avait mis dans la Bastille. Mais les vers
e si chère ; on paye tant par tête ; le toit, le seuil, le foyer, le
feu
lui-même, pour la maison : ce village compte tant
le foyer, le feu lui-même, pour la maison : ce village compte tant de
feux
; la Porte, pour l’empire ottoman, expression qui
Venez, vaillante élite, honneur de nos armées ; Parlez, flèches de
feu
, grenades enflammées…, etc. Enfin, lorsque, en r
ur ramener l’esprit à la mieux connaître. Les esprits vifs, pleins de
feu
et qu’une vaste imagination emporte hors des règl
seule ; on me mena dans la chambre de madame du Housset, on me fit du
feu
; Agnès me regardait sans me parler, c’était notr
e la France, habits rebattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de
feu
et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la
M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient, le
feu
d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nu
1. M’achève ; c’est-à-dire : voilà pour moi le coup de grâce. 2. Ce
feu
d’artifice qui ne réussit point est comme un prés
; De ses naseaux brûlans, il respire la guerre ; Ses yeux roulent du
feu
, son pied creuse la terre. Tel dompté par les mai
els les chevaux d’Achille, et du dieu de la Thrace(c), Souffloient le
feu
du ciel, d’où descendoit leur race. Après cette
ns. Ainsi ce Dieu puissant, dans sa marche féconde, Tandis que de ses
feux
il ranime le monde, Sur l’humble laboureur veille
Même en un jour serein l’éclair luit, le ciel gronde, Et la comète en
feu
vient effrayer le monde. Aussi la Macédoine1 a vu
s étouffer en lui représentant que les Dieux ont quelquefois brûlé de
feux
illégitimes. Phèdre n’entend qu’avec horreur ces
rtaine importance. Voilà pourquoi un vieillard parle quelquefois avec
feu
et avec emphase, suivant l’expression d’Horace ;
. Je n’ai point maintenant de tes lettres sur moi, Mais j’en ferai du
feu
jusqu’à la dernière. Gros-René. Et des tiennes t
cencieux. Mais elles sont toutes pleines d’action, de mouvement et de
feu
. Avec quelle énergie, avec quelle vérité il peint
ëte répand partout le sel de l’enjouement : son dialogue est plein de
feu
. On a mis sa comédie du Joueur à côté des bonnes
er, est tentée d’aller divulguer la menace des dieux, pour allumer le
feu
de la discorde dans tout le camp. Cependant Agame
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encore toute fumante Des
feux
qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, Princes,
aux, Aussi prêts d’y périr, qu’à fondre sons les eaux. D’un déluge de
feux
, l’onde comme allumée, Sembloit rouler sur nous u
endue d’un génie vigoureux et sublime, toutes les ressources, tout le
feu
d’une imagination riche et lumineuse : c’est là q
nfermés chacun dans son empire. Coulez, ondes, coulez. Volez, rapides
feux
. Voile azuré des airs, embrassez la nature. Terre
cence. Aussi exige-t-il toute la vigueur, toute la hardiesse, tout le
feu
, toute l’étendue du génie. Fondé sur un événement
s airs, Couronné de rayons, nageant dans la lumière, Sur des ailes de
feu
parcourant sa carrière, Et laissant loin de lui l
urnus ne cesse de les insulter : l’ennemi même se dispose à mettre le
feu
à leurs retranchemens. Réduits à cette extrémité,
: le poëte possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de
feu
le vif sentiment qui l’anime, pour en remplir not
content de l’avoir vengé, il expire sans regret ». Voyez aussi quel
feu
, quelle énergie, quels traits pittoresques animen
Virgile peint peut-être ces sortes d’objets avec moins de force et de
feu
: mais il les peint avec plus de sagesse et de go
la jeunesse de Seyros(a), presse l’attaque du vestibule, et lance des
feux
jusques sur les toits. Il prend lui-même une hach
milieu de toutes ses filles désolées, et le sang de Priam éteindre le
feu
qu’il avoit consacré. Ce palais magnifique où log
ance : Le voilà qui s’approche, et la mort le dévance. Le fer avec le
feu
vole de toutes parts Des mains des assiégeans, et
à leur rage. De leurs cruels enfans l’effort industrieux A dérobé le
feu
qui brûle dans les cieux. On entendoit gronder ce
angeur. « Cependant le soleil est dans le signe du cancer(c) ; et du
feu
de ses rayons il embrase la terre. La chaleur épu
a nuit sont embrasées de la chaleur du jour : son voile est allumé du
feu
des comètes et chargé d’exhalaisons funestes. O t
courage et sans vigueur, pressent la terre de leur poids inutile : un
feu
secret circule dans leurs veines, les mine et les
ur la poussière et toujours haletant ; il cherche en vain à calmer le
feu
dont il est embrasé : l’air lourd et brûlant pèse
s cohortes armées Fait briller à l’instant les lances enflammées : Un
feu
vif en jaillit, et la prompte splendeur Eclaira d
s. Je vois tous les Bourbons voler dans les combats : A travers mille
feux
je vois, Condé(a) paroître, Tour-à-tour la terreu
ompagnes de nouveaux périls sur la mer, et leur persuade de mettre le
feu
aux vaisseaux, pour obliger Enée à se fixer dans
nce d’Enée pour attaquer le camp des Troyens : il veut même mettre le
feu
à leurs vaisseaux, qui se changent en nymphes. Le
urnus qui l’évite. Le héros troyen marche alors à la ville, et met le
feu
aux palissades. La reine Amate croyant que tout e
créer un plan vaste et régulier ; indépendamment d’une imagination de
feu
, qui est nécessaire pour bien peindre ; indépenda
t que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache, un
feu
vif qui embrase, un mouvement impétueux qui remue
ent, c’est lui qui nous conduit. C’est sa main qui nous guide, et son
feu
qui nous luit. Les autres poëmes ont le merveill
e premier offre plus d’élévation dans le génie, plus de vigueur et de
feu
dans le coloris, plus de variété dans les caractè
ettre trois gigots de mouton dans une marmite, allumer et souffler le
feu
, et préparer le dîné avec Achille. Achille et Pat
Le poëte latin n’a pas toute la vigueur, toute la sublimité, tout le
feu
du génie du poëte grec ; mais il a plus d’art, pl
ublime et du grotesque, du terrible et du comique. Il y a beaucoup de
feu
, d’imagination, de coloris et de gaîté ; mais cet
i, suivant l’expression d’Etienne Pasquier, « méritait d’être jeté au
feu
avec son auteur », fut brûlé si bel et si bien qu
Fixer, c’est mettre un corps volatil en état de supporter l’action du
feu
sans se volatiliser. 5. Pour les réduire à la di
s tout aussi agréables : Suis-je seul, je me plais encore au coin du
feu
. De nourrir mon brasier mes mains se font un jeu.
t un jeu. J’agace mes tisons ; mon adroit artifice Reconstruit de mon
feu
l’élégant édifice : J’éloigne, je rapproche, et d
édifice : J’éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant Je corrige le
feu
trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j’ai pr
r tes bords. » Le Rhin tremble et frémit à ces tristes nouvelles ; Le
feu
sort à travers ses humides prunelles. « C’est don
ant tout, excepté sa prunelle, Où l’on ne vit jamais une étincelle Du
feu
divin que l’on nomme raison ; Tel que Virgile a p
tous fort longs. Il est généralement médiocre. Ercilla a beaucoup de
feu
dans ses batailles, mais nulle invention, point d
: Comme un hibou, souvent il se dérobe au jour : Tantôt, les yeux en
feu
, c’est un lion superbe ; Tantôt, humble serpent,
te mon embonpoint, si je me sens malade ; Si dans cet instant même un
feu
séditieux Fait bouillonner mon sang et pétiller m
lise même, Souffert plus d’un outrage et plus d’un anathème. Plein du
feu
qu’en son cœur souffla l’Esprit divin, Il terrass
n apprend tard, et après bien des soins perdus. » (Joubert.) 2. Le
feu
sort de vos yeux pétillants et troublés. (Boileau
gt-quatre éclairs2, Et rendit tous les coups dont elle était criblée,
Feux
pour feux, fers pour fers3. Ses boulets enchaîn
éclairs2, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour
feux
, fers pour fers3. Ses boulets enchaînés fauchai
d elle va sous terre, ou fait trembler les ponts, Et, de ses dents de
feu
dévorant ses chaudières, Transperce les cités, et
sation légère et agréable, d’une repartie vive, quoiqu’il parlât sans
feu
et sans énergie ; enfin, à cette sagesse spécieus
la Provence est armée1, et je suis ici bien tranquille au coin de mon
feu
; le mauvais état de mes yeux et de ma santé ne m
le cœur. » Citons encore de lui quelques pensées détachées : « Les
feux
de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers
ou mal à la cour. Il y a des temps où la disgrâce est une manière de
feu
qui purifie toutes les mauvaises qualités et qui
vous faire le plan de l’état où les choses se trouvèrent à la mort du
feu
roi. C’est par où je devais commencer, mais le fi
ans ses démarches, et il revint au Palais-Royal au petit pas, sous le
feu
des injures, des menaces, des exécrations et des
les causeries ondoyantes qui flottent sans cesse durant le repas ; le
feu
pétillant de branches sèches autour duquel nous p
en nous en allant çà et là dans le taillis, pour allumer au retour un
feu
prompt et vif ; ce petit travail de bûcheron qui
oir voile tout, tempère tout ; la soirée qui s’ouvre par l’éclat d’un
feu
joyeux, et, de lecture en lecture, de causeries e
annetons inconsidérés et sans dessein ; de papillons qui cherchent le
feu
où ils se brûleront ! Combien de frelons, vagabon
créanciers impatients, un bailli3 chicaneur, des lévriers au coin du
feu
, des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal
En vain mille beautés s’efforçaient de lui plaire : Il dédaigna leurs
feux
, et leur main sanguinaire, La nuit, à la faveur d
sées. De ces brûlantes tours les masses renversées, Cette poudre, ces
feux
ondoyants dans les airs ? Là, le trident en main,
dans les airs l’étincelante égide ; Jupiter même aux Grecs souffle un
feu
belliqueux ; Excite les mortels et soulève les di
voir, de son faîte orgueilleux, Ilion tout entier s’écrouler dans les
feux
. Ainsi contre un vieux pin qui, du haut des monta
me couvrit au point que je ne voyais plus. « L’Amour, dont les doux
feux
dans ce ciel se répandent, Pour disposer le cierg
es doux feux dans ce ciel se répandent, Pour disposer le cierge à ces
feux
qui l’attendent, D’un semblable salut accueille l
nivers, lançant de toutes parts ses regards embrasés, recueillant les
feux
et les couleurs dont les objets étincellent à sa
apidement, eut bientôt enveloppé l’armée romaine comme d’un cercle de
feu
. Ce terrible auxiliaire, annoncé déjà par les pré
trine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du
feu
. La plupart ne laissent croître leur barbe qu’au-
sur les bois, l’Océan et les deux armées. La terre paraît embrasée du
feu
des casques et des lances, les instruments guerri
s la mère des Ô toi que la gloire environne De ses
feux
les plus éclatants, Toi que les Arts ont ceint d’
Sueur fut peut-être le seul des élèves de Vouet qui refusa de prendre
feu
pour son maître et de s’associer au système de dé
haubroignes fut obligé de s’en revenir, sans avoir pu obtenir même du
feu
pour allumer les cierges ; et cet accord universe
tte sonnante A retenti de tous côtés ; Et, sur son char de
feu
, la foudre dévorante Parcourt les airs
use ! Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs, Le midi de ses
feux
t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
est partout ! — Au Nil je le retrouve encore. L’Égypte resplendit des
feux
de son aurore ; Son astre impérial se lève à l’Or
e pur sang de mes veines. C’est que votre pensée est en moi comme un
feu
; Je ne puis enchaîner cette Âme de ma vie ; Elle
le cours de la Seine, Balancent une ombre incertaine Qui me cache aux
feux
du midi. Sans affaire et sans esclavage, Souvent
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses
feux
ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
de matin. Je vois le but, j’y touche, et j’ai soif de l’atteindre. Le
feu
qui me brûlait a besoin de s’éteindre ; Ce qui m’
sa porte rustique est fermée aux chagrins. Andrieux. Le Coin du
feu
Le foyer, des plaisirs est la source féconde
le plus pénible aveu, Longtemps captif ailleurs, s’échappe au coin du
feu
… Comme aux jours fortunés des pénates antiques,
qu’on écoute en famille… Suis-je seul, je me plais encore au coin du
feu
. De nourrir mon brasier mes mains se l’ont un jeu
un jeu ; J’agace mes tisons ; mon adroit artifice Reconstruit de mon
feu
l’élégant édifice : J’éloigne, je rapproche, et d
édifice : J’éloigne, je rapproche, et du hêtre brûlant Je corrige le
feu
trop rapide ou trop lent. Chaque fois que j’ai pr
lumière Pour finir le travail dès l’aube commencé. Sous le soleil de
feu
, sans trêve ni relâche, Ils ont coupé les foins a
e printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les
feux
de l’amour, se joignant aux secrètes influences d
nous avait caché, et que nous ne devons qu’à nous-mêmes ; mettons le
feu
à cette bourre superflue, à ces vieilles forêts d
ts déjà à demi consumées ; achevons de détruire avec le fer ce que le
feu
n’aura pu consumer : bientôt, au lieu du jonc, du
ilhouette, jetée entre le ciel et l’eau ardente comme dans une mer de
feu
, était alors une de ces sublimes aberrations d’ar
ien, je l’expie ! J’ai transmis aux mortels l’héritage des dieux ; Le
feu
, trésor divin, je l’ai ravi pour eux ; Et ce prés
eut voyager loin ménage sa monture. Buvez, mangez, dormez, et faisons
feu
qui dure. » Il n’en a tenu compte. Il a si bien v
andait dans la demeure des vivants. Cette fumée couvrait un fleuve de
feu
et des tourbillons de flammes, dont le bruit, sem
mé, Et par des cris d’amour son auteur proclamé. Ce sol, ces airs, ce
feu
, ces eaux, tout est merveille ; J’interroge un gr
ente Andromède et Persée ; Leurs amours immortels échauffent de leurs
feux
Les éternels frimas de la zone glacée ; Tout l’Ol
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces
feux
de vengeance et de haine où triomphait l’antique
on cœur : elles le pénètrent, elles le consument ; c’est la flèche de
feu
attachée à son flanc, et il soulage son mal en l’
ont entassées : Racine me paraît le véritable Prométhée qui a ravi le
feu
des cieux. La Harpe. Molière Molière ! à
jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle ; Mademoiselle, fille de
feu
Monsieur ; Mademoiselle, petite-fille de Henri IV
uis sans livres, je suis malade, je vous sers comme je peux. Jetez au
feu
ce qui vous déplaira. Adieu. Achevez le plus gran
mertume de celles de la mer, et d’un animal qui subsiste au milieu du
feu
. Nous n’avions aucun commerce d’amitié avec les m
int le doux suc du miel au doux jus de l’orange. Et dans sa bouche en
feu
versant ce frais mélange, Par un breuvage heureux
lait. Déjà l’aube naissante a rougi le nuage, Le jour se lève armé de
feux
plus éclatants, Le jour la voit encore devant la
out produit, nous dit Anaximène ; Et l’éternel pleureur assure que le
feu
De l’univers naissant mit les ressorts en jeu. Py
à dessiner le mouvement des vagues, leurs replis, leur écume, et les
feux
de la foudre qui, à sillons redoublés, déchiraien
ise, une imagination extrêmement féconde, et surtout un cœur plein de
feu
noble et qui s’allume aisément à la vue des objet
air. Un zèle dévorant les guide, Et leur essor est plus rapide Que le
feu
brûlant de l’éclair. Il remplit du chaos les abî
hommage constant de tous les siècles. Ses descriptions de combats, le
feu
dont il les anime, l’intérêt qu’il y répand, offr
branlé s’épouvante… Le Dieu, D’un bras étincelant dardant un trait de
feu
, De Rhodope ou d’Athos met les rochers en poudre.
âme, une vive exaltation du sentiment et de l’intelligence ; c’est le
feu
sacré, le souffle de Dieu qui vient parfois élect
uis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel ; Comme un
feu
que la foudre allume, Qui ne s’éteint plus, et co
’élance, et bat mon sein. La foudre en mes veines circule ; Étonné du
feu
qui me brûle, Je l’irrite en le combattant, Et la
premier a plus de sentiment, plus de délicatesse ; le second plus de
feu
, plus de saillie. Mais l’un et l’autre ne doivent
s poésies, qui roulent toutes sur le vin, sont pleines de verve et de
feu
: Pour te guérir de cette sciatique, Qui te reti
retour ; Toute la nature est émue. Il semble qu’au gré de nos vœux Le
feu
des plaisirs se rallume : À l’ombre d’un myrte am
comme on peut le voir dans celle-ci : Quel effroyable bruit ! quels
feux
étincelants ! Jupiter185 aux mortels déclare-t-il
elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait
feu
sur toute question, d’une intelligence merveilleu
ecin1. Il faut donner à son âme toutes les formes possibles. C’est un
feu
que Dieu nous a confié ; nous devons le nourrir d
e château de Ferney3 que quand je pourrais y faire la dédicace par un
feu
de joie. C’est, par parenthèse, un fort joli chât
oue ; nous repleurons M. de Turenne, Mme de Montausier, M. le prince,
feu
Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce
riers d’une noble cause ; ce sont eux qui désormais doivent garder le
feu
sacré, car de faibles femmes ne suffiraient plus
’attitude du silence, le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
feux
du matin, le victimaire qui puisait l’eau du sacr
le soldat, aux avant-postes de l’armée. Tandis que je contemplais les
feux
réguliers des lignes romaines et les feux épars d
ndis que je contemplais les feux réguliers des lignes romaines et les
feux
épars des hordes des Francs ; tandis que, l’arc à
s huttes des bergers où nous passions la nuit, que de fois, autour du
feu
que nous allumions pour nos veilles à la tête du
ière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du
feu
des casques et des lances, les instruments guerri
ec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de
feu
, l’Océan bat ses rivages avec moins de fracas qua
’âge, la beauté et la fureur de ce démon de la Thrace qui n’allume le
feu
de ses autels qu’au feu des villes embrasées. On
reur de ce démon de la Thrace qui n’allume le feu de ses autels qu’au
feu
des villes embrasées. On eût dit que ses joues ét
s centurions étaient des martyrs couverts des cicatrices du fer et du
feu
. Que pouvait contre de tels hommes la crainte des
ls ont conté qu’ils voyaient à la tête de cette légion une colonne de
feu
et de nuées64, et un cavalier vêtu de blanc, armé
brillait sur l’horizon du couchant, comme un rocher de pourpre et de
feu
. Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu v
les fantômes rangés en cercle au bord d’une nuit profonde. Minuit. Le
feu
commence à s’éteindre, le cercle de sa lumière se
s de quatre heures, ou coupée ou dispersée ; ce qui a échappé à votre
feu
s’est noyé dans les lacs. Quarante drapeaux, les
nomène inexplicable, impossible à la raison et aux forces de l’homme,
feu
sacré donné à la terre par ce nouveau Prométhée,
ctricité de mon regard, mon accent, une parole de moi : j’allumais le
feu
sacré dans les cœurs… Certes, je possède le secre
doute de le troubler, lui demanda s’il n’avait pas concouru, avec le
feu
duc de Buckingham, à la mort du roi son père : «
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces
feux
de vengeance et de haine où triomphait l’antique
étaient cruellement punies, et les légions romaines venaient mettre à
feu
et à sang la rive germanique du Rhin ; mais, dès
ntendait au loin le bruit de leurs chants, et l’on voyait la fumée du
feu
où cuisaient les viandes du banquet. Tout à coup
s les corps des saints martyrs, que les Romains avaient brûlés par le
feu
, massacrés, mutilés par le fer, ou fait déchirer
t et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs
feux
, des cornes remplies de bière et de vin. Au matin
étaient couchés, en proie à l’accablement de la fièvre. Il y avait du
feu
dans l’âtre à cause des premiers froids de septem
ine, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens et jetons au
feu
tous ces rôles d’impôts iniques ; contentons-nous
a perception des nouvelles taxes, et commanda qu’ils fussent jetés au
feu
. Ensuite il envoya dans les diverses provinces de
t, imprenable par sa position, quoique mal construit, embrasse de ses
feux
, à droite le cours de la Dora-Ballea, à gauche la
iers qui abattirent les ponts-levis et entrèrent dans Bard, malgré un
feu
très vif. Le commandant du fort fit vomir une mul
s stationna en dehors. Il était évident qu’on ne pouvait pas, sous le
feu
du fort, qui atteignait la route dans tous les se
le bourg, mais à la condition de la traverser sous une telle pluie de
feu
, qu’il n’y avait guère moyen de passer avec un ma
entative des plus hardies : c’était de faire passer une pièce sous le
feu
même du fort, à la faveur de la nuit. Malheureuse
nuit. Malheureusement l’ennemi, averti par le bruit, jeta des pots à
feu
qui éclairèrent la route comme en plein jour et l
teignit un certain nombre de nos canonniers ; mais bientôt, malgré ce
feu
, toute la grosse artillerie se trouva transportée
ant à force de bras son matériel sur la neige, ou le poussant sous le
feu
meurtrier d’un fort qui tirait à bout portant. Un
rûlant Je courus à la flamme arracher mon enfant. Parmi les cris, les
feux
, les poignards homicides, Je le serrai tremblant
ue la nature entière à tes regards perfides S’éclaire en pâlissant du
feu
des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta m
ond de ces enfers appelez les Furies, Avec tous leurs serpents, leurs
feux
, leurs barbaries ! Mais avant de punir, avant de
tincellent partout de l’or des vêtements, Des éclairs de l’esprit, du
feu
des diamants, Pensive, et sur sa main laissant to
tant, Le flambeau ranimé se rallume à l’instant. Vain espoir ! par le
feu
la cire consumée, Par degrés s’abaissant sur la m
ut le reconnaître : La calomnie esclave, à la voix des tyrans, De ses
feux
souterrains déchaîna les torrents, Qui, du Var à
és pour l’avenir, Là, quand de thermidor la septième journée Sous les
feux
du Lion ramènera l’année, Ô mon frère ! je veux,
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses
feux
ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
de matin. Je vois le but, j’y touche et j’ai soif de l’atteindre. Le
feu
qui me brûlait a besoin de s’éteindre ; Ce qui m’
ers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le
feu
l’invite. Au réveil voyant mes pleurs, Il me dit
’art : il n’y a ni règles ni modèles. » C. Delavigne, placé entre ces
feux
croisés, ne devait pas sortir sans blessure de la
e à ses amours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des
feux
d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais po
muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers
feux
du jour Du golfe avec terreur mesurant l’étendue,
S. Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le
feu
roi de langueur et de faim427. FRANÇOIS DE PAULE.
est partout ! — Au Nil je le retrouve encore. L’Égypte resplendit des
feux
de son aurore ; Son astre impérial se lève à l’Or
e, C’est la persévérance après le sacrifice ; C’est, quand le premier
feu
s’est lentement éteint, La résolution qui survit
t Gilles Durand lui a consacré un discours en vers où il exhorte avec
feu
les Français à venger sa mort. Auparavant Ronsard
es mers, Soit que du haut des cieux tu domines le monde, Soit que tes
feux
mourants redescendent dans l’onde, Soleil ! toi q
conduire en un terrible lieu, Dans l’éternel enfer et de glace et de
feu
! Et toi, vivant, qui viens sur ces rivages sombr
bondes, Il enchaînait de tout les semences fécondes, Les principes du
feu
, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descend
mettre un siècle en poudre, Il éclate comme la foudre Dans un mot de
feu
: Liberté ! Puis, dégoûté de son ouvrage, D’un mo
t les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de
feu
: Suspendez votre marche, il ne faut tenter Dieu
les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des
feux
mourants du jour à peine se colore. À l’horizon l
omme celui des statues antiques ; leur langage est figuré et plein de
feu
; leurs traits expriment toutes les passions, et,
inelle perdue, L’arme au bras, l’œil rêveur, embrassant du regard Les
feux
de l’ennemi dispersés au hasard, Songeait à la pa
soupir De la brise qui tombe et semble s’assoupir. Mais autour de ces
feux
où se gardait l’armée, Sous l’éclair de la flamme
cles nouveaux ; Asservir à l’esprit les éléments rebelles, Prendre au
feu
sa fumée, à l’aquilon ses ailes, Sur des fleuves
s Dieux ; Le téméraire Prométhée, Pour l’offrir aux mortels, ravit le
feu
des cieux. Mais le monde expia son crime : Des f
e sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encore que les
feux
du matin : Je veux achever ma journée. « Ô mort
appartient qu’à Dieu. L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le
feu
! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes.
i plus, soit que dans ta carrière Tu verses sur la plaine un océan de
feux
; Soit que vers l’occident le cortége des ombres
irréparables accidents, qu’après le coucher du soleil, des signaux de
feu
bien visibles avertissent, dans toutes les direct
hares étaient peu remarquables ; les faibles rayons qui partaient des
feux
allumés en plein air à leur sommet avec du bois o
unies, donneraient, sans aucun doute, autant de clarté que les larges
feux
qu’entretenaient les Romains à si grands frais su
de première grandeur, voisine de son lever ou de son coucher, ou tel
feu
accidentel allumé sur la côte par des pêcheurs, d
ces hommes bruns montrer l’œil bleu d’un Celte, J’arrivai, plein des
feux
de leur volcan sacré, Mûri par leur soleil, de le
les causeries ondoyantes qui flottent sans cesse durant le repas ; le
feu
pétillant de branches sèches autour duquel nous p
en nous en allant çà et là dans le taillis, pour allumer au retour un
feu
prompt et vif ; ce petit travail de bûcheron qui
oir voile tout, tempère tout ; la soirée qui s’ouvre par l’éclat d’un
feu
joyeux, et, de lecture en lecture, de causeries e
s donne. Daru (Trad. d’Horace). L’Enfance Ni les premiers
feux
du jour naissant, ni le printemps en sa première
bûcher Diane est descendue, Et croit que, s’élevant au travers de ses
feux
, Elle portait au ciel notre encens et nos vœux. T
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des
feux
qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, princes,
L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le
feu
roi de langueur et de faim. FRANÇOIS DE PAULE. Un
s entendu. C. Delavigne 51. Les mondes Soleil, globe de
feu
, gigantesque fournaise, Chaos incandescent où bou
Non ; des rebelles, morbleu ! Barbaroux, leur ami, met l’Occident en
feu
. Plus d’une fois déjà j’ai demandé leurs têtes, M
reur insensée ou chimère emphatique, Adieu. — J’ai pu faillir dans le
feu
des combats ; Quel est le combattant qui ne s’emp
uvenir. Un jour, il apparut : il venait envahir, Il venait inonder de
feux
et de fumée Nos guêpiers qu’il voulait, Athènes b
, que pour toi je redoute, Commence, en nous prenant sur ses ailes de
feu
, Par nous donner beaucoup et nous demander peu. E
e, C’est la persévérance après le sacrifice ; C’est, quand le premier
feu
s’est lentement éteint, La résolution qui survit
ite froment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au
feu
; ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
li, des mesures que se serait permises à peine la révolution, dans le
feu
de la bataille ! mais nous avons entendu et nous
t répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le
feu
dans tous les corps ; esprits attentifs et perçan
feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce
feu
dans les cailloux de toute la littérature, et ne
notre idée empruntons leurs couleurs ; Allumons nos flambeaux à leurs
feux
poétiques ; Sur des pensers nouveaux faisons des
rier 77. L’Opposition politique Donc, mon brave, en dépit de
feu
Qu’en dira-t-on ? Fréquente insolemment et Pompée
econdaires ; il ne lui manque que cette énergie divine, ces traits de
feu
, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de
onna L’âme d’Auguste et de Cinna, De Pompée et de Cornélie, Jetait au
feu
sa Pulchérie, Agélisas et Suréna, Et sacrifiait s
chancelle. Vous le serez encor, quand je tremble pour elle. Grâce aux
feux
de l’été, grâce aux raisins nouveaux, Combien d’e
affliction : Jérusalem est déserte ; ses portes sont consumées par le
feu
; venez et unissons-nous pour la rebâtir. » Tant
t d’aujourd’hui, de retourner auprès du lit du cholérique, ou sous le
feu
des Bédouins. Et ceci est si vrai pour le sacerdo
fond du précipice, Mais comme l’incendie éclaire l’édifice, Comme le
feu
du ciel dans un nuage errant Éclaire l’horizon, m
plus sublimes hauteurs de la poésie, en déploya dans l’épopée tout le
feu
, tout le coloris, toutes les richesses. Hésiode d
la cadence et de la grâce au discours. Siècle de Louis XIV. Le
feu
des guerres civiles embrasait la France. Richelie
, la population d’un village, je dis qu’il est composé de douze cents
feux
, la figure est dans le mot feux ; et si je lui su
dis qu’il est composé de douze cents feux, la figure est dans le mot
feux
; et si je lui substitue le mot familles, la pens
l’olivier qui donne l’huile. C’est ainsi que Vulcain se prend pour le
feu
, Neptune pour la mer et les eaux en général, Mars
runtée du jeu) : periculosæ plenum opus aleæ. Il marche enfin sur des
feux
cachés sous une cendre trompeuse : incedis per ig
n suivante : Prométhée autrefois pénétra dans les cieux : Il prit le
feu
sacré qui n’appartient qu’aux dieux. Il en fit pa
roulent dans les cieux Épuraient leurs rayons et choisissaient leurs
feux
; Les oiseaux par leurs chants, l’onde par son mu
elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait
feu
sur toute question ; d’une intelligence vive, rap
ans ce cabinet qui donne sur cette Sprée, et non pas au coin de notre
feu
? » Fallait-il vous quitter pour un roi ? Que j’a
on nom, qui est trop connu. Lorsqu’on imprime une prétendue lettre de
feu
milord Tyrconnel2, je suis obligé de donner un dé
faisait à cet ouvrage. Lorsqu’on imprime que j’ai volé un madrigal à
feu
M. de La Motte, je réponds que je ne vole de vers
ui le Juif errant que le philosophe Socrate. Il est tout nerf et tout
feu
. Il est malheureux pour lui-même et délicieux pou
eurs pensées n’ont rien coûté à l’harmonie ni à la pureté du langage.
Feu
M. de la Motte, qui écrivait bien en prose, ne pa
bijou, complot, vérité, au singulier, ne rimeront pas avec aimables,
feux
, verrous, pivots, frivolités, au pluriel. Mais fa
xploits Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L’été n’a point de
feux
; l’hiver n’a point de glace. J’entends à son seu
egards, portent l’empreinte d’une imagination brûlante, d’un génie de
feu
, mais toujours dirigé par le goût. Ce sont les pe
enferme souvent des récits intéressants, des sentiments exprimés avec
feu
, et les discours directs de certains personnages.
st le seul dont il plaise au ciel de nous charger, il faut attiser ce
feu
sacré, en s’y chauffant de son mieux jusqu’à ce q
t répandu dans tous les points que peut atteindre la pensée, comme le
feu
dans tous les corps ; esprits attentifs et perçan
feu dans tous les corps ; esprits attentifs et perçants qui voient ce
feu
dans les cailloux de toute la littérature, et ne
nies de la philosophie ancienne et moderne. Ses œuvres, où circule le
feu
de sa parole, sont un vaste tableau dans lequel l
econdaires ; il ne lui manque que cette énergie divine, ces traits de
feu
, ce pathétique, ce sublime qui ne viennent pas de
s qui auraient fait la fortune d’un discours préparé ? Au coin de son
feu
, dans sa chambre d’étudiant, qui ne l’a vu se lev
e, à vous les conter. C’est une expérience que nous ferons au coin du
feu
quelque jour. J’en ai pour tout un hiver. J’ai de
a tête sur la précieuse valise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon
feu
, et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée p
« L’orgueil de Démétriusb souleva le peuple. Toute la Syriec était en
feu
. Jonathasd sut profiter de la conjoncture. Il ren
e Démétrius souleva le peuple ; et tandis que toute la Syrie était en
feu
, Jonathas, qui sut profiter de la conjoncture, re
ontagnes embrasées, où des glaces éternelles bravent également et les
feux
souterrains, et les feux du midi (premier membre)
s glaces éternelles bravent également et les feux souterrains, et les
feux
du midi (premier membre) ; s’être livré à la pent
pour signifier un trait de lumière. Ainsi quand on dit, la chaleur du
feu
, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le
sens qu’en parlant des Dieux du paganisme, on prend Vulcain, pour le
feu
: Mars, pour la guerre ; Neptune, pour la mer ; A
es nous plaisent par leur vivacité dramatique. Son style est plein de
feu
. Gaie, pittoresque, fière et fougueuse, l’express
ences se terminaient assez souvent par des promenades dans le jardin.
Feu
madame de Choisi en proposa une à Saint-Cloud, et
érer, bien loin de mettre des bornes à l’ambition et d’en éteindre le
feu
, ne sert au contraire qu’à la piquer davantage et
érité ni emportement, lui faisait tout oser et tout entreprendre ; ce
feu
qui, dans l’exécution, lui rendait tout possible
nt s’accuser eux-mêmes, s’ils manquaient de délateurs. Le lieu où les
feux
étaient allumés et les bêtes-déchaînées s’appelai
or37 dont les premiers siècles ont été faits. Certainement, quand le
feu
s’allume aux quatre coins de la France, et qu’à c
r à Rome des incommodités de la chaleur72, comme un poêle et un grand
feu
vous exempteront ici d’avoir froid. Au reste, je
latantes marques de sa nouvelle félicité, les dignes occasions de ses
feux
de joie, et les glorieux sujets des actions de gr
annetons inconsidérés et sans dessein ; de papillons qui cherchent le
feu
où ils se brûleront ! Combien d’abeilles qui resp
réanciers impatients, un bailli152 chicaneur, des lévriers au coin du
feu
, des chats sur votre lit, un curé qui prêche mal
es nous plaisent par leur vivacité dramatique. Son style est plein de
feu
. Gaie, pittoresque, fière et fougueuse, l’express
ences se terminaient assez souvent par des promenades dans le jardin.
Feu
Madame de Choisi en proposa une à Saint-Cloud, et
aux, et nous enseigne les causes de tous météores, l’arc en ciel, les
feux
volants, les comètes, les éclairs, le tonnerre, l
cela fût tourné gentiment. l e maître de philosophie. Mettre que les
feux
de ses yeux réduisent votre cœur en cendre ; que
point de méchanceté. Il n’a jamais eu l’imagination bien vive, ni ce
feu
d’esprit qu’on remarque dans quelques-uns ; mais
seule ; on me mena dans la chambre de Madame du Housset, on me fit du
feu
; Agnès me regardait sans me parler, c’était notr
c’est qu’à trois heures après minuit, j’entendis crier au voleur, au
feu
, et ces cris si près de moi et si redoublés, que
t de très-bons conseils ; nous étions tous dans la consternation : le
feu
était si allumé qu’on n’osait en approcher, et l’
ns de charité et d’adresse, travaillèrent si bien qu’ils coupèrent le
feu
. On jeta de l’eau sur le reste de l’embrasement,
on, eurent été entièrement consumés. Vous m’allez demander comment le
feu
s’était mis à cette maison : on n’en sait rien ;
prie M. Deville450 de faire tous les soirs une ronde pour voir si le
feu
est éteint partout ; on ne saurait trop avoir de
e la France, habits rebattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de
feu
et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la
M. le Prince, ne vous fâchez point, tout va bien. » La nuit vient, le
feu
d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nu
jurée ! Mademoiselle, la grande Mademoiselle ; Mademoiselle, fille de
feu
Monsieur, Mademoiselle, petite-fille de Henri IV
de soudain, tel est le caractère de ses premiers sermons : ils ont le
feu
de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui rav
u’il fait faire tous les jours aux plus intraitables, je veux dire au
feu
et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accord
e aura condamnés avec Dieu même, et qui auront allumé autour d’eux un
feu
vengeur. O tromperie ! ô aveuglement ! ô vain tri
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des
feux
de toutes parts. Trois fois571 le jeune vainqueur
s l’instrument de notre supplice. Je ferai sortir du milieu de toi le
feu
qui dévore tes entrailles : je ne l’enverrai poin
née sans recherche, pompeuse sans emphase, et fleurie sans fadeur. Un
feu
pur et doux l’anime ; une imagination réglée la c
araissent si vains ? Si nous le considérons selon la nature, c’est un
feu
qu’une maladie et qu’un accident amortissent sens
lgré la rapidité du fleuve, gagnèrent tous les bords, à la faveur des
feux
qu’on y avait fait allumer aux endroits où ils po
e ; froment de Jésus-Christ, démêlez vous de cette paille destinée au
feu
; ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
elle-même sur l’Europe. Doué d’une sensibilité irritable qui prenait
feu
sur toute question, d’une intelligence vive, rapi
Je suis bien aise d’être loin de cette guerre civile, au coin de mon
feu
, à Potsdam1141, mais toujours très-affligé de n’ê
hâteau de Ferney1172 que quand je pourrais y faire la dédicace par un
feu
de joie. C’est, par parenthèse, un fort joli chât
nce de sa nature perce à travers les organes matériels, et anime d’un
feu
divin1189 les traits de son visage ; son port maj
les transmet par des traits rapides qui portent dans une autre âme le
feu
, l’action, l’image de celle dont ils partent ; l’
Mais, docile autant que courageux, il ne se laisse pas emporter à son
feu
; il sait réprimer ses mouvements ; non-seulement
sa turbulence, il eut souvent des instinct de poëte et d’orateur, du
feu
, de l’entrain, des accès d’enthousiasme, mais rie
r du soleil On voit le soleil s’annoncer de loin par les traits de
feu
qu’il lance au-devant de lui. L’incendie augmente
d vous êtes de garde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les
feux
pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous
attitude du silence ; le cavalier qui traversait le fleuve coloré des
feux
du matin ; le victimaire1571 qui puisait l’eau du
tacle était grand : des coups de canon d’alarme, le rivage couvert de
feux
, la mer en fureur et mugissante, toute la nuit da
e, à vous les conter. C’est une expérience que nous ferons au coin du
feu
quelque jour. J’ai ai pour tout un hiver. J’ai de
a tête sur la précieuse valise ; moi, déterminé à veiller, je fis bon
feu
, et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée p
taient arrêtés à l’orient de Catane1661, pour contempler les derniers
feux
du soleil qui, près de s’éteindre, coloraient d’u
bles harangues, et une foule de lettres qui ont gardé jusqu’à nous le
feu
de son esprit et les traits distincts de son héro
abatte cet animal pour s’en emparer, puis enfin qu’il le présente au
feu
; car son estomac répugne à la vue du sang et des
Le capitaine, voyant qu’il n’y avait pas d’espérance de maîtriser le
feu
, qui bientôt allait gagner les poudres, ordonna d
ransparent qui faisait ressortir davantage l’éclat de ses dents et le
feu
de ses prunelles dilatées ; c’était la Pythonisse
devaient servir à faire des gabions1781. Les protestants y mirent le
feu
, qui, en un instant, enveloppa la tour, et monta
us les jours, sauf le dimanche, des amis viennent faire visite, et le
feu
, toujours allumé dans la principale pièce, permet
. Ce mot vaut un portrait ; on voit le joueur, les yeux et la tête en
feu
. Il a la fièvre. 319. Se pipe. L’expression sig
aison n’avait rien à craindre, mais était, pourtant enveloppée par le
feu
. 445. Son récit, écrit au courant de la plume, s
M’achève ; c’est-à-dire : voilà pour moi le coup de grâce. 463. Ce
feu
d’artifice qui ne réussit point est comme un prés
ce et s’élance, Il brave le mousquet, il affronte la lance ; Parmi le
feu
, le fer, les morts et les mourants, Terrible, éch
n est vraiment dramatique. 582. Prendra. C’est le sens familier. Le
feu
prend à la maison 583. Bossuet revient souvent
r la jeunesse Vers les plaisirs tous ses pas sont conduits ; De là ce
feu
se ralentit, et puis Vient l’âge mûr, ensuite la
à autrui. 906. Remarquez l’art avec lequel la comparaison tirée du
feu
est soutenue dans cette période. 907. Se reteni
agit ici de Sodome, Gomorrhe, Adama, Seboim et Lesa, consumées par le
feu
du ciel. 914. Cette figure, la plus hardie qu’o
siles. » Cela dépend de « fait prendre. » 1001. « Mousquet. » Arme à
feu
qu’on tirait par le moyen d’une mèche allumée mis
ué. 1055. S’échauffer contre, pour s’emporte ; on dit aussi prendre
feu
pour, ou contre… 1056. Fontarable (Fons rapidus
oue ; nous repleurons M. de Turenne, Mme de Montausier, M. le prince,
feu
Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce
à sa demande l’apparence d’un service public. On était alors dans le
feu
de la guerre de Sept Ans. 1162. Rosbach est un v
u’il fait faire tons les jours aux plus intraitables, je veux dire au
feu
et à l’eau, ces deux grands ennemis, qui s’accord
lle. L’expression est métaphorique. Buffon veut exprimer l’ardeur, le
feu
de ce noble animal. 1200. J’aimerais mieux un la
ce et s élance. Il brave le mousquet, il affronte la lance ; Parmi le
feu
, le fer, les morts et les mourants, Terrible, éch
nt. 1289. Une ligne harmonieuse en peinture. 1290. Oui, il prenait
feu
et flamme sur tout sujet. 1291. Il était trop ex
enfer, Et n’épargne contre eux pour notre délivrance Ni le
feu
ni le fer. Assez de leurs complots l’infidèle ma
m’ait bien acquis ce grand nom de soldat : J’en avais pour témoin le
feu
roi votre frère, Madame ; et par trois fois… Don
peu de mots. On m’appelle soldat : je fais gloire de l’être ; Au
feu
roi par trois fois je le fis bien paraître. L’éte
oi, Seigneur ; et qui voudra parle à sa conscience. Voilà dont le
feu
roi me promit récompense ; Mais la mort le surpri
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des
feux
qu’a rallumés sa liberté mourante. Non, princes,
J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le
feu
, le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, m
ts, l’ode, qui baisse un peu, Veut de la patience, et nos gens ont du
feu
. Malherbe avec Racan, parmi les chœurs des anges,
endit pas aux lettres le même service qu’Auguste quand il préserva du
feu
l’Énéide. Le Temple du Goût. — Ce petit écrit, m
ges, Depuis la naissance des âges, Fait l’étonnement des mortels. Les
feux
célestes le couronnent, Et les flammes qui l’envi
air. Un zèle dévorant les guide, Et leur essor est plus rapide Que le
feu
brûlant de l’éclair. Il remplit du chaos les abî
teur. Mais quand l’aurore renaissante Peint les airs de ses premiers
feux
, Ils s’enfoncent pleins d’épouvante Dans leurs re
s, Mon peuple inonde les campagnes, La volupté sert mes festins ; Les
feux
brûlent pour ma vengeance, L’onde et les vents d’
et les besoins renaissent, La faim ranime ses tourments. L’abîme, les
feux
reparaissent, L’œil cherche en vain des aliments.
un sapin, dont les ombrages Couronnaient la cime des monts, Dévoré du
feu
des orages, Tombe et roule dans les vallons ; Il
a de grâce et d’énergie ! Tout ce qu’il touche devient or. De quels
feux
divers il compose L’arc d’iris au vol diligent !
mande au Soleil ses présents ; À travers sa dure surface Il darde ses
feux
bienfaisants. Le jour voit les heures légères Pré
s et des moissons. Je te salue, âme du monde, Sacré Soleil, astre de
feu
, De tous les biens source féconde, Soleil, image
et sur l’herbe Laissent loin d’eux de tortueux sillons ; Les yeux en
feu
, lèvent d’un air superbe Leur col mouvant, gonflé
et ses flancs et les airs. Il court, bondit, se roule, se relève ; Le
feu
jaillit de ses larges naseaux ; À sa douleur, à s
lus pur fit couler dans la Grèce. Là, Prométhée ardent, je dérobe les
feux
Dont j’anime l’argile et dont je fais des dieux.
Il s’égare à pas lents au penchant des vallées, Et voit des derniers
feux
le ciel se colorer, Et sur les monts lointains un
te sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encor que les
feux
du matin ; Je veux achever ma journée. «
; on sent le poète qui peignait le printemps et la nature au coin du
feu
, les pieds sur les chenets et la tête dans un bon
élégants et châtiés, comme sa prose, niais dénués d’imagination et de
feu
. Cet homme, qui avait un cœur si chaud pour ses a
ite : La retraite me plaît, elle eut mes premiers vers. Déjà, de
feux
moins vifs éclairant l’univers, Septembre loin de
ur meurt, la nuit vient : le couchant moins vermeil Voit pâlir de ses
feux
la dernière étincelle. Tout à coup se rallume une
int le doux suc du miel au doux jus de l’orange, Et dans sa bouche en
feu
versant ce frais mélange, Par un breuvage heureux
lait. Déjà l’aube naissante a rougi le nuage, Le jour se lève armé de
feux
plus éclatants : Le jour la voit encor devant la
eu ; Mais ventrebleu ! Quel coloris, quelle grâce, quel
feu
! Il vous attrape comme un ange, Et loge
ers piquette et pain bis. Puis il sèche ses habits ; Même à dormir le
feu
l’invite. Au réveil, voyant mes pleurs, Il me dit
a muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers
feux
du jour, Du golfe avec terreur mesurant l’étendue
ots ! Pardonnez, Éléna ; peut-on vivre loin d’elle ? Si l’on a vu les
feux
dont son golfe étincelle, Connu ses bords charman
L’effroi qu’il conçut du dauphin Fit mourir le
feu
roi de langueur et de faim. François de Paule. U
n aile argentée essayant sa puissance, Passant la blanche voie où des
feux
immortels Brûlent aux pieds de Dieu comme un amas
on doigt du peuple errant a guidé les passages, J’ai fait pleuvoir le
feu
sur la tête des rois ; L’avenir à genoux adorera
oirs du nuage Roulaient et redoublaient les foudres de l’orage, Et le
feu
des éclairs, aveuglant les regards, Enchaînait to
t l’autel ; Les cieux en sont le dôme, et ces astres sans nombre, Ces
feux
demi-voilés, pâle ornement de l’ombre, Dans la vo
s séparées. Le vent y secouait le duvet des roseaux, Et les plumes de
feu
des plus rares oiseaux, Qui tombaient de la branc
vec son clair tambour de clochettes orné ; Soit que, se couronnant de
feux
comme un calife, L’éblouissant Général
.) Quand l’été vient, le pauvre adore ! L’été, c’est la saison de
feu
, C’est l’air tiède et la fraîche aurore ; L’été,
ce qu’à l’art l’homme demande en vain, Ce foyer créateur où couve un
feu
divin, Peu dont les passions alimentent la flamme
en objets, dans sa course incessante, Se prit aux longs discours que
feu
ma bonne tante Me tenait, tout enfant, durant nos
ser, et aspirait d’être à Paris pour éteindre ce qui lui restait d’un
feu
noble dans le punch et la bière. Plus tard, tromp
’appartient qu’à Dieu L’air du ciel ! l’air de tous ! vierge comme le
feu
! Oui, la liberté meurt sur le fumier des villes
s noms dit assez son histoire. À gauche, ces rochers de la couleur du
feu
, C’est l’Enfer de Plô-Goff ; sur la droite, au mi
ita. De là cette ivresse de liberté, qui tourne toutes les têtes ; ce
feu
français, comme disent les mémoires ; cette jacta
ommes, pour ainsi dire, qu’un instant sur la terre : semblables à ces
feux
errants qu’on voit dans les airs au milieu d’une
u quelque terme impropre ? Cela peut fort bien m’être échappé dans le
feu
de la composition. — Oh ! Monseigneur, lui répond
e Monsieur de Beaufort n’avait point eu d’autre rang sous les yeux du
feu
Roi, ni M. de Verneuil, que le Roi fit duc et pai
l ne l’a soutenu depuis la Régence que par respect pour la volonté du
feu
Roi. Tout le monde aussi connaît sa vertu, son mé
s ducs, je crois être en droit de vous la demander pour moi-même : le
feu
Roi a donné l’éducation de Sa Majesté à M. le duc
de Sa Majesté à M. le duc du Maine. J’étais mineur, et dans l’idée du
feu
Roi, M. du Maine était prince du sang et habile à
l, quoiqu’il travaillât beaucoup tous les jours. La nuit, il avait du
feu
et de la lumière, un pantalon et une robe de cham
e le froid l’a détruite : la découverte et les usages de l’élément du
feu
, dus à sa seule intelligence, l’ont rendu plus fo
es contre les inondations, chassés souvent de ces mêmes asiles par le
feu
des volcans, tremblants sur une terre qui trembla
l’art de l’homme dans l’état de pure nature : il aura bientôt tiré du
feu
de ces mêmes cailloux, en les frappant les uns co
ontre les autres ; il aura saisi la flamme des volcans, ou profité du
feu
de leurs laves brûlantes pour le communiquer, pou
s inondations ; l’horreur pour ces autres montagnes qui lançaient des
feux
plus terribles que ceux du tonnerre, la vue de ce
me et confuse251. » L’esquisse. Les esquisses ont communément un
feu
que le tableau n’a pas. C’est le moment de chaleu
courent ; d’autres, immobiles, regardent. Il y en a qui ont allumé du
feu
sous une roche ; ils s’occupent à ranimer une fem
consoler de ses peines. La netteté est le vernis des maîtres277. Les
feux
de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers
me écrivain d’abord d’une singulière originalité, plein d’énergie, de
feu
, dont la sévérité est mêlée de grâce ; et aussi,
es détails et à la pompe des ensembles. Chateaubriand produit avec le
feu
; il fond toutes ses pensées au feu du ciel. Bern
es. Chateaubriand produit avec le feu ; il fond toutes ses pensées au
feu
du ciel. Bernardin écrit au clair de lune, Chatea
ière sur les bois, l’Océan et les armées. La terre paraît embrasée du
feu
des casques et des lances ; les instruments guerr
ec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de
feu
; l’Océan bat ses rivages avec moins de fracas qu
brillait sur l’horizon du couchant, comme un rocher de pourpre et de
feu
. Du lieu où nous étions placés, nous aurions pu v
les fantômes rangés en cercle au bord d’une nuit profonde. Minuit. Le
feu
commence à s’éteindre, Je cercle de sa lumière se
ient pour partir, je coupai un bâton d’aubépine, que je fis durcir au
feu
, et me mis en chemin vers l’Italie. Je fus deux j
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces
feux
de vengeance et de haine où triomphait l’antique
étaient couchés, en proie à l’accablement de la fièvre. Il y avait du
feu
dans l’âtre à cause des premiers froids de septem
ne, et dit au roi : « Eh bien ! si tu m’en crois, viens, et jetons au
feu
tous ces rôles d’impôts iniques ; contentons-nous
a perception des nouvelles taxes, et commanda qu’ils fussent jetés au
feu
. Ensuite il envoya dans les diverses provinces de
t et chantaient de vieux chants nationaux, en vidant, autour de leurs
feux
, des cornes remplies de bière et de vin. An matin
ant à force de bras son matériel sur la neige, ou le poussant sous le
feu
meurtrier d’un fort qui tirait à bout portant. Un
ses généraux et de ses chefs illustres, pour être touchée de ce beau
feu
qui devait doubler et perpétuer sa gloire. Combie
rviteur, devenu inutile, pour faire des planches avec son tronc et du
feu
avec ses branches. Mais, pour celui qui n’a vu de
r, Les faiblesses égarées Dans les replis de son cœur ? Prête-moi tes
feux
propices : Viens m’aider à fuir les vices Qui s’a
, Ne nous vend qu’à ce prix ces traits de vive flamme Et ces ailes de
feu
qui ravissent une âme Au céleste séjour. C’est pa
roidure ; La terre reprend sa verdure ; Le ciel brille des plus beaux
feux
. Pour entendre vos doux accents, Les oiseaux cess
froid des ans, dans sa mâle vieillesse, Ses yeux brillaient encor du
feu
de la jeunesse ; Son front cicatrisé sous ses che
ux. Confidents du Très-Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses
feux
, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maîtr
re cours : Remontez, descendez près de l’astre des jours ; Lancez vos
feux
, volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuis
et fit pour le connaître, Qui respirent dans lui, qui brûlent de ses
feux
, Descendit jusqu’à moi de la voûte des cieux : Ca
ue la nature entière à tes regards perfides S’éclaire en pâlissant du
feu
des Euménides ! Que ce sceptre sanglant, que ta m
ond de ces enfers appelez les Furies, Avec tous leurs serpents, leurs
feux
, leurs barbaries ! Mais avant de punir, avant de
tincellent partout de l’or des vêtements, Des éclairs de l’esprit, du
feu
des diamants, Pensive, et sur sa main laissant to
tant, Le flambeau ranimé se rallume à l’instant. Vain espoir ! par le
feu
la cire consumée, Par degrés s’abaissant sur la m
iques : Je puis dresser au char tes coursiers olympiques, Ou sous les
feux
du jour, courbé vers le sillon, Presser deux fort
urs de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire, Sous les
feux
du midi, sous le froid des hivers, Seul, d’exil e
sa prose vous pèse et bientôt vous endort, Si son vers est gêné, sans
feu
, sans harmonie, Il n’en est pas coupable : il n’e
ut le reconnaître ; La calomnie esclave, à la voix des tyrans, De ses
feux
souterrains déchaîna les torrents, Qui, du Var à
és pour l’avenir. Là, quand de thermidor la septième journée Sous les
feux
du Lion ramènera l’année, O mon frère ! je veux,
s ; Des nocturnes zéphyrs je sens la douce haleine ; Le soleil de ses
feux
ne rougit plus la plaine, Et cet astre plus doux
ers piquette et pain bis ; Puis il sèche ses habits, Même à dormir le
feu
l’invite. Au réveil voyant mes pleurs, Il me dit
’art : il n’y a ni règles ni modèles. » C. Delavigne, placé entre ces
feux
croisés, ne devait pas sortir sans blessure de la
e à ses amours ! Que la brise du soir est douce et parfumée ! Que des
feux
d’un beau jour la mer brille enflammée !… Mais po
a muette et disparut dans l’ombre. La nuit fut orageuse. Aux premiers
feux
du jour Du golfe avec terreur mesurant l’étendue,
S. Qu’avez-vous fait ?L’effroi qu’il conçut du Dauphin Fit mourir le
feu
roi de langueur et de faim780. FRANÇOIS DE PAULE.
nt les saintes amulettes : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de
feu
; « Suspendez votre marche : il ne faut tenter Di
les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des
feux
mourants du jour à peine se colore. A l’horizon l
ngt-quatre éclairs, Et rendit tous les coups dont elle était criblée,
Feux
pour feux, fers pour fers. Ses boulets enchaînés
éclairs, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour
feux
, fers pour fers. Ses boulets enchaînés fauchaient
il s’éclipsa dans l’air plein de bitume. Ce jour entier passa dans le
feu
, dans le bruit ; Et lorsque la nuit vint, sous ce
s sept monts aujourd’hui sont un grand cirque, où Rome Lutte avec les
feux
dévorants. C’est ainsi qu’il convient au maître d
éjà l’incendie, hydre immense, Lève son aile sombre et ses langues de
feu
! Voyez-vous ? voyez-vous ? sur sa proie enflammé
! Écoutez ces rumeurs, voyez ces vapeurs sombres, Ces hommes dans les
feux
errant comme des ombres, Ce silence de mort par d
andie, Et l’Aquilon joyeux tourmente l’incendie, Comme une tempête de
feux
. Fier Capitole, adieu ! — Dans les feux qu’on exc
ncendie, Comme une tempête de feux. Fier Capitole, adieu ! — Dans les
feux
qu’on excite, L’aqueduc de Sylla semble un pont d
utes parts le brasier l’environne… Otez de mon front ma couronne ; Le
feu
qui brûle Rome en flétrirait les fleurs. Quand le
t restée une date dans l’histoire littéraire de notre siècle, tout ce
feu
s’est éteint presque subitement, et pendant quara
es bœufs, et qu’on attache Les fanaux à leur corne, et tenez haut les
feux
; Puis lâchons sur la dune et la vache et les bœu
lâchons sur la dune et la vache et les bœufs. Vous verrez, quand les
feux
brilleront sur les lames, Si les moucherons seuls
ait proche820. Tous, se couvrant la face, invoquèrent leur saint. Des
feux
brillaient toujours sur la côte de Sein. Comme ap
l’automne, ouvrant le cimetière, Passage alternatif de la glace et du
feu
; L’hiver, enfin, répugne à la nature entière : I
u’aimerait ma nature fragile ; C’est l’hiver, quand je lis, devant un
feu
de bois, Le tableau du printemps dans un vers de
e, C’est la persévérance après le sacrifice ; C’est, quand le premier
feu
s’est lentement éteint, La résolution qui survit
cements de la vie de société, et particulièrement de la découverte du
feu
. De Natura. Rerum, livre V, vers 1009-1106. 217.
ître, Que ce gouffre enflammé de soufre et de salpêtre Eût allumé ces
feux
dans le fond des déserts… 244. A propos de ces
Gilles Durand lui a consacré un discours en vers, où il exhorte avec
feu
les Français à venger sa mort. Auparavant, Ronsar
ile gauche, immobile sur ses ancres, eut à soutenir des deux côtés le
feu
de toute la flotte ennemie, qui s’avançait lentem
n escadre sur l’aile gauche de Nelson pour mettre celle-ci entre deux
feux
, comme l’était la tête de notre ligne. Le signal
vent de l’exécuter, et quand il vit l’Orient, de 120 canons, prendre
feu
et sauter, deux autres de nos bâtiments couler ba
pourrait faire de plus beaux. Nous disons que l’âme de l’homme est un
feu
inextinguible et perpétuel ; qu’elle est originai
e, il a eu le loisir de perdre les peuples et les Etats, de mettre le
feu
aux quatre coins de la terre, de gâter le présent
e abandonne de moindres ouvrages, où elle ne daigne se mêler. Dans le
feu
, dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître
ges ? Quoi donc, Verrès ! si lorsqu’on appliquait sur ses membres des
feux
, des lames ardentes, et les autres instruments du
ais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son
feu
, il sait réprimer ses mouvements ; non seulement
rreaux interdits n’osent plus approcher ; Ils jettent en tremblant le
feu
sur le bûcher, Ils détournent la tête. Une fumée
isse Entoure l’échafaud, roule et grossit sans cesse ; Tout à coup le
feu
brille : à l’aspect du trépas, Ces braves chevali
nt, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de
feu
, de sang et de fumée. La frayeur les emporte, et
né. Telle on voit du soleil la lumière éclatante Briser ses traits de
feu
dans l’onde transparente, Et, se rompant encor pa
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des
feux
de toutes parts ! Trois fois le jeune vainqueur s
fond de l’abîme entr’ouvert sous ses pas, Il ne sorte à l’instant des
feux
qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces
s illuminations ; celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son
feu
eût rien de précipité ; celui-là d’un air plus fr
la fameuse imprécation de Didon : « Soleil, qui éclaires tout de tes
feux
sur la terre ! Toi, Junon, auteur et témoin de me
la manière d’analyser un morceau littéraire à l’excellent ouvrage de
feu
Sabatier : Étude de la langue maternelle, ouvrage
trop grande vivacité de son imagination. Jamais l’enthousiasme et le
feu
de la poésie ne doivent nuire à la progression mé
lle et Ovide, qui peuvent passer pour des modèles. Properce a plus de
feu
, Tibulle plus de douceur et de perfection dans le
leurs. Après quelques instants d’un horrible silence, Tout à coup le
feu
brille, il s’irrite, il s’élance… Le cœur de la g
aissance des âges, Fait l’étonnement des mortels. Les
feux
célestes le couronnent, Et les flammes qu
sse d’Alcée et de Stésichore, l’élévation et la fougue de Pindare, le
feu
et la vivacité de Sapho, la mollesse et la douceu
état. Avant lui, nos lyriques faisaient paraître assez de génie et de
feu
; mais, la tête remplie des plus belles expressio
e printemps ; mais si sa femelle vient tout à coup à paraître, si les
feux
, de l’amour, se joignant aux secrètes influences
s enfants qui l’attendent en lui préparant les vêtements chauds et un
feu
clair pour réchauffer ses membres engourdis. Un
de ses amis. En vain sa femme, attendant soir retour, lui prépare un
feu
clair et des vêtements chauds ; en vain ses petit
e campagne, ses caissons. Marmont et Gassendi placent leurs bouches à
feu
dans des troncs d’arbres creusés ; les cartouches
Ce peuple roi de l’univers, Ces sages dont l’esprit brille d’un
feu
céleste. De tant d’hommes fameux voilà donc ce qu
us-mêmes qui avez ravagé cette vigne et qui l’avez ruinée comme si le
feu
y avait passé ! Encore, si vous aviez la modérati
n œuvre ; nous devenons les amis de l’écrivain qui ne met pas tout en
feu
en arrivant, Et pour donner beaucoup ne nous pro
ord, affecté comme l’écrivain dont l’âme s’est échauffée peu à peu au
feu
de ses méditations. Après un tel exorde qui prome
e ! et c’est Ulysse qu’un m’oppose ! Ulysse ! mais le làche s fui les
feux
d’Hector, Que mol j’si bravés seul, seul chassés
cet ouvrage exige-t-il toute la vigueur, toute la hardiesse, tout le
feu
, toute l’étendue du génie. Ici, la connaissance d
r les termes, et qui, dans tout, porte le mouvement, la couleur et le
feu
. Le poète est inspiré dans l’ode et dans l’épopée
; le poète, possédé du dieu qui l’inspire, y peint avec des traits de
feu
le sentiment qui l’anime, pour remplir notre âme.
la description des batailles. Virgile a peut-être moins de force, de
feu
et de sublimité dans ses peintures, mais il a une
t que son récit soit une vraie peinture qui frappe et qui attache, un
feu
vif qui embrase, un mouvement impétueux qui remue
omme ie te soubhaitte, certes bien tel en desir. Mais encores que mon
feu
pere de bonne memoire, Grand-gousier, eust adonné
eussiez dit que tel estoyt son esprit entre les livres, comme est le
feu
parmy les brandes18, tant il l’avoyt infatiguable
ndement de persecuter les Romains tant qu’il vivroyt ; ainsi ay ie de
feu
mon pere iniunction icy hors demourer, attendent
e laquelle d’une telle rage furieusement sont enflarabés ceux qui par
feu
et par glaive troublent aujourd’huy vostre royaum
t le monde la pourroit iuger avec tous ses autheurs digne de de mille
feux
et mille gibets… C’est vostre office, Sire, de ne
e… Mais ie retourne à vous, Sire. Vous ne vous devez esmouvoir de ces
feux
rapports, par lesquels nos adversaires s’efforcen
derriere eux ie veois une troupe, et un maistre en teste, qui estoit
feu
monsieur le comte de la Rochefoucault. Un de mes
craignoient à m’accoster. Buchanan, que ie veis depuis à la suitte de
feu
monsieur le mareschal de Brissac, me dict qu’il e
puisqu’elle leur est si cher vendue et qu’elle dure si peu : c’est un
feu
de paille, un songe qui passe. Donne-luy le loisi
cendres de morts ou des bannis n’ayent soudain allumé ung plus grand
feu
; qui fera que le desir de vengeance et du recouv
ielles ; des Métaux, des Sels et Salines, des Pierres, des Terres, du
Feu
et des Emaux, avec plusieurs autres excellents se
nt le tout mis et arrangé dedans le fourneau, je commençay à faire du
feu
, pensant retirer de ma fournee trois ou quatre ce
etirer de ma fournee trois ou quatre cents livres, et continuay ledit
feu
jusqu’à ce que j’eus quelque indice et espérance
lendemain quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premierement osté le
feu
, mes tristesses et douleurs furent augmentees si
é mon four estoit plain de cailloux, lesquels sentant la vehemence du
feu
(lorsque mes esmaux se commençoient à liquifier)
u paravant que j’aye eu rendu mes esmaux fusibles à un mesme degré de
feu
, j’ay cuidé entrer jusques à la porte du sepulchr
t comme il se battit, franc et dur, rude aux autres et à lui-même, de
feu
dans la harangue et dans l’action, joyeux et vail
t encore aux escoles estudier214. M. dEstrozze et moi estions près du
feu
qui voyions toutes leurs mines, plus esbahys qu’u
poursuivy ? Tu l’as assassiné, canonizé l’assassinateur et faict des
feux
de joye de sa mort. Et tu vois maintenant combien
, à ceux qui sont dans le fort, à couvert, à leur aise, devant un bon
feu
, ou à ceux qui sont dehors, derrière la haye, au
d’un gentilhomme calviniste de la Saintonge, porta partout une âme de
Feu
, dans l’étude, dans les plaisirs, dans la défense
et que, lui ayant juré une inviolable fidelité, elle eclateroit273 un
feu
d’applaudissemens à tout le monde, par son dernie
e, il a eu le loisir de perdre les peuples et les États, de mettre le
feu
aux quatre coins de la terre, de gâter le présent
lleurs, et qui ne manquent pas de lumière ; mais elles n’ont point de
feu
, ou il est si mal allumé, si foible et si languis
une entreprise où trois de nos rois avoient manqué, et à laquelle le
feu
roi n’avoit osé penser ! et n’eussent-ils pas con
ttre310. Il fut l’esprit mêlé à ce foudre qui a rempli l’Allemagne de
feux
et d’éclairs, et dont le bruit a été entendu par
r plusieurs mois, les avoient à peine arrêtés huit jours. Tout est en
feu
, jusque sur les bords de la rivière d’Oise. Nous
rtels Mémoires qu’il faut lire cette vie d’intrigues, de fièvre et de
feu
. « Ils sont écrits avec un air de grandeur, une i
ans ses démarches, et il revint au Palais-Royal au petit pas, sous le
feu
des injures, des menaces, des exécrations et des
p scrupuleuse régularité, qu’une délicatesse trop molle, n’éteigne le
feu
des esprits, et n’affoiblisse la vigueur du style
lée jusqu’aux fondemens, la guerre civile, la guerre étrangère378, le
feu
au dedans et au dehors ; les remèdes de tous côté
la pensée de la mort est le remède le plus souverain pour amortir le
feu
nos passions ; c’est la première partie. Je dis q
seule ; on me mena dans la chambre de Madame du Housset, on me fit du
feu
; Agnès me regardoit sans me parler, c’étoit notr
t suspendu au milieu des airs : un nombre presque infini de globes de
feu
d’une grandeur inexprimable et qui confond l’imag
e ; froment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au
feu
: ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
style incorrect, heurté, enchevêtré parfois, mais tout de fougue, de
feu
, tout en couleur et en relief, est à lui, hardi,
nd homme maigre, bien fait, pâle, avec un grand nez, des yeux dont le
feu
et l’esprit sortoient comme un torrent, et une ph
s les quartiers de la ville. La reine, avertie de ce désordre, envoie
feu
maréchal de la Meilleraye par les rues pour apais
r négligé et peu de soin de sa personne, la taille belle. Il avoit du
feu
dans l’esprit, mais il ne l’avoit pas juste. Il r
onna L’âme d’Auguste et de Cinna, De Pompée et de Cornélie, Jetait au
feu
sa Pulchérie, Agésilas et Surena, Et sacrifiait s
es qui les éclairaient. Les arts languirent longtemps à Cachemire. Le
feu
que des génies inspirés du ciel avaient allumé fu
sagement exécuté. Alexandre, dans la rapidité de ses actions, dans le
feu
de ses passions même, avoit, si j’ose me servir d
où « apparurent les trois mots de la Révolution, tracés d’une main de
feu
» (Michelet) ; dans l’Émile, traité ou roman sur
très-alerte, très-éveillé, très-industrieux ; il a les yeux pleins de
feu
, la physionomie fine, le corps nerveux, les membr
loire dont « les premiers regards » sont « plus doux que les premiers
feux
de l’aurore », une noble ambition déçue par les m
parut relevée d’un filet d’or. L’or se changea ensuite en couleur de
feu
et en ponceau, et le fond du ciel se colora de te
chers et les grèves d’écume d’un blanc éblouissant et d’étincelles de
feu
. Malgré les ténèbres, nous distinguâmes, à ces lu
e sable. À quelque distance de là, nous vîmes, à l’entrée du bois, un
feu
autour duquel plusieurs habitans s’étoient rassem
oser en attendant le jour. Pendant que nous étions assis auprès de ce
feu
, un des habitans nous raconta que dans l’après-mi
e noirs. Il plaça ses soldats sur le rivage, et leur ordonna de faire
feu
de leurs armes tous à la fois. À peine leur décha
minutes en trois minutes. M. de la Bourdonnaye fit allumer de grands
feux
de distance en distance sur la grève, et envoya c
crayon lent de l’histoire de la révolution, que je traçais au coin du
feu
, pour reprendre la plume rapide et haletante du j
Fuyait-on au contraire la popularité, et se tenait-on au coin de son
feu
; cette vie retirée vous avait fait remarquer, vo
aleur d’Hector : alors la verve du poète me parut embrasée de tout le
feu
des deux armées : ce que j’avois lu jusque-là et
, liv. I, chap. 4.) Dupaty L’incendie « del Borgo » Le
feu
prit hier, pendant la nuit, dans la place de Sain
’horreur des ténèbres ; la fraîcheur naissante de la nuit calmoit les
feux
de la terre embrasée ; les pâtres avoient retiré
épétant si tu veux, pour t’encourager, un adage de notre amie commune
feu
madame la marquise de Sévigné : Bella cosa far ni
uelques pitons de rochers à l’occident s’illuminaient de ses premiers
feux
extrêmement doux. L’ombre flottait encore sur la
rent dans le silence, à l’exception du Sheik. Je voyais à la lueur du
feu
ses gestes expressifs, sa barbe noire, ses dents
ient vu tant de milliers de boulets sur leurs têtes, qui sentaient le
feu
et la poudre ; ces mêmes hommes, privés de leur c
s de quatre heures, ou coupée ou dispersée ; ce qui a échappé à votre
feu
s’est noyé dans les lacs. « Quarante drapeaux, le
e et demie au bord de la mer, et, selon son usage, on alluma un grand
feu
. (Ibid., t. XXXI, p. 45.) Jugement sur les
indisi 705, à sa santé, mes bons amis, le ventre à table et le dos au
feu
. Voici, en peu de mots, nos nouvelles. Les Zapoli
Je ne vois que le major Stroltz qui au moins pense encore à faire du
feu
; s’il réussit, je te plante là. Que te marquerai
ressemblant assez à un mort. Voilà le cabinet du général Reynier ; le
feu
à la maison voisine, pas un meuble dans celle-ci
eurs, commandés par un sous-diacre. Bien armés, bon tireurs, ils font
feu
sur les nôtres avant d’être vus ; les officiers t
êté à mi-chemin. Sa plume éloquente et audacieuse a fait avec le même
feu
du prosélytisme catholique d’abord, ensuite du pr
es, ces animosités populaires, ces grands incendies des passions, ces
feux
de vengeance et de haine où triomphait l’antique
parfois image vulgaire brille toujours nouveau sous leurs paroles de
feu
. Pindare avait de plus pour lui les cieux éclatan
ches de cheveux blanchis, son profil ouvert et martial, et surtout le
feu
incessamment mobile de ses regards, portait en lu
erve à ce qui pouvait manquer encore, ou paraître trop faible dans le
feu
de l’action même. (Souvenirs contemporains, t.
ple, prenant par une sorte d’inspiration le commandement au milieu du
feu
, l’exerçant en homme de guerre supérieur, et, apr
chevelure, il n’avait point l’extérieur militaire. Mais, héroïque au
feu
, bon avec les soldats, modeste avec ses camarades
fantassin espagnol régnait sur les champs de bataille, brave sous le
feu
, se respectant lui-même, quelque déguenillé qu’il
s, traduites par Arnauld d’Andilly840 : « Je continue auprès de mon
feu
des lectures douces et des heures paisibles qui v
’argent, escorté de deux lévriers magnifiques, aux jarrets marqués de
feu
, qui bondissaient gaiement entre les jambes de so
porta au galop sur le front des colonnes quarante-huit bouches &
feu
divisées en quatre batteries, trois de canons et
déchirer de la commotion de ses salves la brume qui l’enveloppait. Le
feu
commença à la fois de front et de flanc. À ce feu
i l’enveloppait. Le feu commença à la fois de front et de flanc. À ce
feu
, l’artillerie de Kellermann s’ébranle et s’établi
les Français, tombaient en plus grand nombre autour des pièces. Leur
feu
se ralentissait. Kellermann, qui épiait le moindr
vu la chute d’un général et la retraite de sa troupe, redoublent leur
feu
. Une pluie d’obus mieux dirigés écrase le parc d’
. L’artillerie, privée ainsi de ses munitions, ralentit et éteint son
feu
. Le duc de Chartres910, qui supporte lui-même dep
du centre, rallie les caissons, les ramène aux canonniers, nourrit le
feu
, étonne et suspend l’élan de l’ennemi. Le duc de
tenues par deux ailes de cavalerie. Ces colonnes s’avancent malgré le
feu
des batteries françaises et vont engloutir sous l
principaux généraux, marche aux premiers rangs et à découvert sous le
feu
des Français qui décimait autour de lui son état-
à l’armée le bruit de la guerre et éprouvé le patriotisme français au
feu
de cent vingt pièces de canon. Le nombre et la si
celui de nos aires de grange. Devant une table desservie et devant un
feu
de bois vert qui fumait, Napoléon était assis sur
ransparent qui faisait ressortir davantage l’éclat de ses dents et le
feu
de ses prunelles dilatées. C’était la pythonisse
ires de jeunes animaux à robe sombre mêlée de noir fauve à reflets de
feu
, avec ces têtes courtes et frisées qui sentent en
de Retz, p. 169. 495. Grand-maître de l’artillerie. 496. « Dans le
feu
, dans le choc, dans l’ébranlement, on voit naître
ire avec ce prince, on eût pu choisir de ces moments où tout étoit en
feu
autour de lui, tant son esprit s’élevoit alors, t
34. — L’Esprit Qu’est-ce que l’esprit ?… selon la nature, c’est un
feu
qui s’amortit par les accidents de la vie… C’est
quée par le Canevas. N° 40. — La Médisance. La médisance est un
feu
dévorant qui consume tout ce qu’il touche… ; il c
rois points bien distincts. 1º La médisance est d’abord comparée à un
feu
dévorant, Voyez les effets du feu et, appliquez-l
médisance est d’abord comparée à un feu dévorant, Voyez les effets du
feu
et, appliquez-les à ce vice. 2º La médisance est
s illuminations ; celui-ci par conséquent plus vif, mais sans que son
feu
eût rien de précipité ; celui-là d’un air froid s
ombre de son père, condamné à errer pendant la nuit jusqu’à ce que le
feu
ait purifié son âme, Il voudrait pouvoir lui fair
107. — Une sécheresse Le soleil est dans le signe du Cancer et du
feu
de ses rayons il embrase la terre. La chaleur… La
nes certains l’annoncent ; le soleil paraît à son lever d’un rouge de
feu
, et sans rayons j les dromadaires enfoncent leurs
ois fois elle tombe autour de nous. L’écume des vagues ressemble à du
feu
— … Le mer est un volcan — … Le matin la tempête
gner à son tour… Ses cheveux sont des flammes. — Sa poitrine lance du
feu
. — D’une main il retient le Sirius 89 … De l’autr
e voûte d’airain les rangs pressés se couvrent, Les toux croisent les
feux
, le fer frappe le fer, Les rangs entrechoqués lan
s abattaient point. — Le Kan des Tartares et le Bacha, font mettre le
feu
au toit de la maison, au moyen de flèches entouré
le roi à sortir et le prendre en vie. — Celui-ci tâche d’éteindre le
feu
et jolie au milieu des flammes un baril qui se tr
se trouve plein d’eau-de-vie, — fureur de l’incendie, tourbillons de
feu
et de fumée. — Les Suédois réfugiés dans une gran
aris et ses dix-sept braves contemplaient tranquillement cette mer de
feu
; après avoir vu sauter les plus beaux vaisseaux
vante. Le jeune peintre Robert voulant visiter les catacombes prit un
feu
et un flambeau et pénétra hardiment dans ces rout
qu’elle mérite à cause de son ingratitude d’être livrée au fer et au
feu
. Déjà tout l’univers soulève contre elle tics cri
te ; Moment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au
feu
. O Dieu ! Où sont vos élus, et que reste-t-il pou
couvrent enfin toutes les œuvres humaines. 35. Lutte de l’eau et du
feu
au sein des volcans. 36. Tableau d’un beau jour
n cerf au clair de la lune ; les lanternes firent des merveilles ; le
feu
d’artifice fut un peu effacé par la clarté de not
M. le prince ; ne vous fâchez point ; tout va bien. » Minuit vint, le
feu
d’artifice ne réussit pas, il fut couvert d’un nu
ais docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son
feu
; il sait réprimer ses mouvements : non seulement
. L’animal étonné, qu’un poids nouveau tourmente, Bat son poitrail en
feu
de sa bouche écumante, Élargit ses naseaux, et re
mots chaleur, éclat expriment, dans le sens propre, des propriétés du
feu
; on dit la chaleur, l’éclat de la flamme ; mais
ces de l’âge, les songes de l’espérance, la rapidité de la pensée, le
feu
des passions, bouillant de colère. La métaphore d
t l’autel ; Les cieux en sont le dôme, et ces astres sans nombre, Ces
feux
demi-voilés, pâle ornement de l’ombre, Dans la vo
tuer les deux consuls, d’égorger tous les sénateurs, et de mettre le
feu
en même temps dans les douze quartiers de Rome. C
opéré un grand nombre de miracles, fut enlevé au ciel sur un char de
feu
, vers l’an 895 avant Jésus-Christ. Élisée, disci
prophète comme lui. Son maître ayant été enlevé par un tourbillon de
feu
, lui laissa son manteau et son esprit prophétique
les flammes qui sortent du sommet de cette montagne, ne sont que les
feux
de la foudre qu’Encelade vomit. Selon la fable au
elon la fable aussi, Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, et dieu du
feu
, a ses forges établies dans les cavernes de ces d
pas dans un délire factice qui porte certains poètes à parler de leur
feu
, de leur sainte ivresse, etc., ni dans des apostr
: il faut que cette impression soit durable. Son âme, échauffée d’un
feu
divin, nous a embrasés de la même flamme : il fau
ée d’un feu divin, nous a embrasés de la même flamme : il faut que ce
feu
conserve jusqu’au bout sa force et son activité.
et que ses spéculations les plus abstraites soient animées de tout le
feu
de la poésie, comme on le voit dans l’Hymne au Ch
el, et d’Ovide, chez qui l’excessive abondance de l’imagination et le
feu
pétillant de l’esprit refroidissent presque parto
ce que je n’avais jamais vu cuire terre, ni ne savais à quel degré de
feu
le dit émail se devait fondre, il m’était impossi
é quelque indice pour parvenir à mon intention si j’eusse pu faire le
feu
selon que les matières le requéraient. Mais encor
e sorte que les matières eussent été262 les meilleures du monde et le
feu
le mieux à propos, il était impossible de rien fa
onte et perle, parce qu’il ne se trouvait rien de bon, à cause que le
feu
des dits potiers n’était assez chaud, aussi que26
res, j’en couvrai les vaisseaux que j’avais faits. Ce fait, je mis le
feu
dans mon fourneau par deux gueules, ainsi que j’a
ces du dit émail, je les mis dans le fourneau, continuant toujours le
feu
en sa grandeur. Mais sur cela il me survint un au
nt le tout mis et arrangé dedans le fourneau, je commençai à faire du
feu
, pensant retirer de ma fournée trois ou quatre ce
er de ma fournée trois ou quatre cents livres329, et continuai le dit
feu
jusqu’à ce que j’eus330 quelque indice et espéran
lendemain, quand je vins à tirer mon œuvre, ayant premièrement ôté le
feu
, mes tristesses et douleurs furent augmentées si
né mon four était plein de cailloux, lesquels sentant la véhémence du
feu
, lorsque mes émaux se commençaient à liquéfier, s
ent duquel je ne me doutais pas : car la véhémence de la flambe344 du
feu
avait porté quantité de cendres contre mes pièces
uparavant que j’aie eu rendu361 mes émaux fusibles à un même degré de
feu
, j’ai cuidé entrer jusques à la porte du sépulcre
cours admirables : de l’art de terre, de son utilité, des émaux et du
feu
.) Amyot (1513-1593) Né à Melun en 1513 d’
ans ses démarches, et il revint au Palais-Royal au petit pas, sous le
feu
des injures, des menaces, des exécrations et des
’être seule ; on me mena dans la chambre de Mme du Housset, on fit du
feu
; Agnès680 me regardait sans me parler, c’était n
liction ; Jérusalem est là déserte ; ses portes sont consumées par le
feu
; venez et unissons-nous pour la rebâtir. » Tant
des choses qui ne sont pas vraies. Arrias ne se trouble point, prend
feu
au contraire contre l’interrupteur : « Je n’avanc
sa première visite, de voir six broches chargées de gibier devant le
feu
, et l’appareil d’un festin magnifique par toute l
ait sans cela d’être philosophe ? On l’a vu fort affligé à la mort du
feu
roi de Prusse et de l’électrice Sophie961. La dou
jours ; qu’il est sûrement caché dans le palais, qu’ils y mettront le
feu
si on ne leur donne leur victime. La sœur d’Ivan
redoutais ni la maladresse d’un valet, ni la mienne, ni les éclats du
feu
, ni la chute de l’eau. J’étais le maître absolu d
d vous êtes de garde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les
feux
pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous
ège. Notre bourgeoise nous faisait la cuisine ; et pour sa peine, son
feu
, sa lampe, ses lits, son logement, et même les lé
rroquets verts à tête jaune, des piverts empourprés, des cardinaux de
feu
grimpent en circulant au haut des cyprès ; des co
trine, et teinte d’une liqueur rouge, est semblable à du sang et à du
feu
. La plupart ne laissent croître leur barbe qu’au-
e, à vous les conter. C’est une expérience que nous ferons au coin du
feu
quelque jour. J’en ai pour tout un hiver. J’ai de
la tête sur la précieuse valise. Moi, déterminé à veiller, je fis bon
feu
et m’assis auprès. La nuit s’était déjà passée pr
oie et rudoie nous autres paysans, gens de peu, bons amis pourtant de
feu
son père. Il semble toujours avoir peur qu’on ne
noir par tout le corps, si ce n’est au museau qu’il avait couleur de
feu
; et c’était bien le meilleur chien du pays pour
d’hommes et de chevaux, les fossés, les affûts brisés, ainsi que les
feux
mal éteints des bivouacs. Des milliers de Cosaque
conduisant une charge de cavalerie. Aussitôt le bataillon entier fit
feu
sur moi. Mon manteau et ma selle furent criblés d
doute de le troubler, lui demanda s’il n’avait pas concouru, avec le
feu
duc de Buckingham1486, à la mort du roi son père
anterie par celui de droite, et sauf les blessés, sauf deux bouches à
feu
, parvint à transporter tout son monde et son maté
à terre, sur la paille ou sur des branches d’arbre, autour de grands
feux
, dévorant quelques lambeaux de cheval, ils craign
ncertain. Or avec le froid qu’il faisait, une nuit sans repos et sans
feu
, c’était la mort. Le général Eblé fit incendier p
iaires, pour qu’a la première apparition de l’ennemi on pût mettre le
feu
, et qu’en attendant les retardataires eussent le
et en détournant les yeux de cette scène affreuse, à faire mettre le
feu
. Sur-le-champ des torrents de fumée et de flammes
lus, ce fut sans contredit le froid. Des habits légers, et, pour tout
feu
, une petite chaufferette au milieu de ces halles.
comment ils font ? disait-il. Comme un petit pays de douze et quinze
feux
ne peut pas toujours nourrir un magister, ils ont
flet d’une eau dormante où le soleil plongeait et qu’il illuminait de
feux
éblouissants sous le feuillage lustré des chênes.
, se séparèrent et retombèrent ouvertes sur ses genoux. À la lueur du
feu
du bivouac, Germain regarda son petit ange assoup
ntre eux les supplices les plus terribles. La chaise de fer rougie au
feu
était peut-être ce que l’art du bourreau avait cr
t dans la cuisine ; Fritz, tout en écoutant la bonne femme allumer du
feu
et remuer les casseroles, écartait ses rideaux et
ait, caquetait aboyait. Dans la cuisine, les casseroles tintaient, le
feu
pétillait, les portes s’ouvraient et se refermaie
une manie comme le besoin de pleurer. Il avait constamment devant le
feu
un tas de petits pots de colle, et, dès qu’il pou
urage. Brave petit Chose ! je le vois, en hiver, dans sa chambre sans
feu
, assis à sa table de travail, les jambes envelopp
’on crut que, pour leur faire une plus rude guerre, Tout l’élément du
feu
tombait du ciel en terre. Après ce passe-temps, o
rs, Qui, même après leur mort, auront des successeurs Vous allumez un
feu
qui ne pourra s’éteindre. Craint de tout l’univer
l’horreur du nom romain, Et la triste Italie encor toute fumante Des
feux
qu’a rallumés sa liberté mourante2432. Non, Princ
J’ai cent moyens tout prêts pour m’empêcher de vivre, La rivière, le
feu
, le poison et le fer. Hector. Si vous vouliez, m
cine, on choisit dans Voltaire. Tantôt un bon roman charme le coin du
feu
; Hélas ! et quelquefois un bel esprit du lieu Ti
Tu ne sens point du Nord les glaçantes horreurs2571 ; Le Midi de ses
feux
t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
e sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encore que les
feux
du matin : Je veux achever ma journée. O mort ! t
à le temple où tu résides ! Sous la voûte du firmament Tu ranimes ces
feux
rapides Par leur éternel mouvement2604 ; Tous ces
leur double pôle, Nagent au sein de ta clarté, Et, des cieux où leurs
feux
pâlissent2605, Sur notre globe ils réfléchissent
ux où leurs feux pâlissent2605, Sur notre globe ils réfléchissent Des
feux
à toi-même empruntés.... Mais moi, pour te loüer,
» (Jocelyn, IXe époque.) Dans le désert2628 Quand la barre de
feu
fendit le firmament, Ils furent éveillés par le g
u matin les rafraîchit un peu, Le soleil nu monta comme un charbon de
feu
; L’aube, qui se jouait splendide sur leur tête,
quatre éclairs2651, Et rendit tous les coups dont elle était criblée,
Feux
pour feux, fers pour fers. Ses boulets enchaînés
airs2651, Et rendit tous les coups dont elle était criblée, Feux pour
feux
, fers pour fers. Ses boulets enchaînés fauchaient
il s’éclipsa dans l’air plein de bitume. Ce jour entier passa dans le
feu
, dans le bruit ; Et, lorsque la nuit vint, sous c
es saintes amulettes2676 : « Sire, on voit dans le ciel des nuages de
feu
; Suspendez votre marche : il ne faut tenter Dieu
les chevaux ; L’écume les blanchit ; sous leurs pieds, Roncevaux Des
feux
mourants du jour à peine se colore. A l’horizon l
bre et d’humain Une sombre masure apparaît décrépite ; Ni lumière, ni
feu
; la porte au vent palpite ; Sur les murs vermoul
moyens de faire disparaître Nuño, le petit roi de Galice, le fils du
feu
roi, leur frère, qui vient de mourir et dont ils
re, C’est alors qu’il est doux de veiller au foyer ! On roule près du
feu
la table de noyer, On s’assied ; chacun prend son
rayons colorés de la chaude lumière, Et contemplent le ciel dans ses
feux
les plus beaux ; Que d’autres, près d’un toit fes
, Pour trouver à tâtons les murs de la chaumière, L’aïeule au coin du
feu
, les enfants au berceau. (Poésies nouvelles : Une
e. L’amitié, camarade, est semblable à la coupe Qui passe, au coin du
feu
, de la main à la main, L’un y boit son bonheur, e
uie un peu sous la terre noire, Dans ces trous obscurs où je vis sans
feu
. « Mangez et chantez, aimable personne ! Vos chan
couche embrasée ; L’azur du ciel a pris une teinte rosée ; Après les
feux
du jour, qui brûlaient le faucheur. Voici le crép
’a pas lutté la vertu coûte peu, Jeune homme ! Il faut avoir été sans
feu
ni lieu, Avoir eu des passants les réponses bourr
le dressoir où la rouge bassine Reflète les lueurs du réchaud tout en
feu
. On apporte les fruits à pleines panerées, Et leu
dans leur propre sang. Leurs grandes faux2929 sont là, luisantes d’un
feu
rouge, En plein midi. Le chef est un vieux paysan
e la hutte où, comme des marmottes, Ils ont dormi l’hiver auprès d’un
feu
de mottes, Cependant que la mère attisait le bras
is, in-4°) sous le nom de Chronique et hystoire faite et composée par
feu
messire Philippe de Commynes. Cette publication n
par excès d’affinité, a trop pénétrée et celle sur laquelle, faute de
feu
ou de fondant, l’émail s’est mal étendu, sont éga
eine les Français furent-ils entrés dans Moscou (16 septembre) que le
feu
, on le sait, se déclara dans la ville, d’où les R
blé (voir le morceau précédent), ont préféré rester encore auprès des
feux
du bivouac. Cependant le 28 novembre au matin les
ière et simultanée de tous les corps célestes. 2604. Tu ranimes ces
feux
par leur éternel mouvement : c’est leur mouvement
liani venaient interrompre une improvisation de Diderot et attiser le
feu
de sa verve brûlante. C’est l’image de ces dialog
pas chez les rhéteurs ? — Non : ils vous le gâteraient. Qu’il ait le
feu
sacré, c’est-à-dire une grande passion pour son a
inébranlables au milieu de tout le reste en déroute, et lançaient des
feux
de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s’
n, c’est alors qu’il sera temps de démasquer vos batteries et de aire
feu
de toutes vos pièces. IX l’argumentation
laquelle on s’endurcit par la pratique, comme le soldat s’habitue au
feu
et le marin à la tempête ! — Erreur. Je crois, au
fait une métaphore ; un maire qui dit que sa commune compte soixante
feux
fait une synecdoche. Quand un vigneron lie les br
is, docile autant que courageux, il ne se laisse point emporter à son
feu
, il sait réprimer ses mouvements : non-seulement
a suite d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du
feu
que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux
s purs fit couler dans la Grèce ; Là, Prométhée ardent, je dérobe les
feux
Dont j’anime l’argile, et dont je fais des dieux.
e sur ma tige, et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encor que les
feux
du matin3, Je veux achever ma journée. Iamb
fuis, je crains que ta présence N’anéantisse un cœur mortel, Comme un
feu
que la foudre allume, Qui ne s’éteint plus, et co
’élance, et bat mon sein. La foudre en mes veines circule : Étonné du
feu
qui me brûle, Je l’irrite en le combattant, Et la
aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier sanglant réfléchira ses
feux
; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les ven
e ; froment de Jésus-Christ, démêlez-vous de cette paille destinée au
feu
: ô Dieu ! où sont vos élus ? et que reste-t-il p
que ; vous le verriez dans un corps usé de travaux, rallumant tout le
feu
de ses premières années, combattre à la tête de n
bondes, Il enchaînait de tout les semences fécondes, Les principes du
feu
, les eaux, la terre et l’air, Les fleuves descend
use, Tu ne sens point du nord les glaçantes horreurs ; Le midi de ses
feux
t’épargne les fureurs ; Tes arbres innocents n’on
olte, assis au haut des cieux, Un seul de mes regards eût éclipsé tes
feux
, Et sur mon trône d’or, presque égal à Dieu même,
montagnes embrasées où des glaces éternelles bravent également et les
feux
souterrains et les ardeurs du midi ; s’être livré
velle naissance, Un rayon d’immortalité. Quel
feu
! tous les plaisirs ont volé dans mon âme,
aos fuit, tout naît, la lumière commence, Tout brille des
feux
du printemps. Les plus simples objets, le chant d
ranlé s’épouvante. Le dieu, D’un bras étincelant, dardant un trait de
feu
, De ces monts si souvent mutilés par la foudre, D
les humains, stravit pavor. Ce bras étincelant qui darde un trait de
feu
ne vaut pas ce trait levé et flamboyant. Et le mo
les serpents. Ardentesque oculos, ces yeux étincelants de sang et de
feu
, la vibration rapide de ces langues sifflantes so
uelle àcreté dans cette élision ! C’est un mélange réel de sang et de
feu
, mélange tout à fait extraordinaire. Le troisième
aux poetes qu’aux orateurs, comme étant propre à donner de l’âme, du
feu
et de l’énergie au style. Dans l’Andromaque de Ra
d de l’abîme, entr’ouvert sous ses pas, Il ne sorte, à l’instant, des
feux
qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces
nsi l’on dit trente voiles, pour trente navires. Dans ces phrases, le
feu
brûle, la lumière éclaire, brûler et éclairer son
ns leur sens propre. Mais, qu’au lieu d’appliquer l’idée de brûler au
feu
, celle d’éclairer à la lumière, je dise : la fièv
défaut. Ainsi l’on dira, en passant du sens propre au sens figuré, le
feu
du regard, la clarté du langage, une lueur ou un
la pensée. Variée, elle saisira les nuances de l’action, rendant avec
feu
ce qui s’est fait vivement, avec lenteur ce qui s
es et, au besoin, comme un foyer ardent, le communiquent en traits de
feu
et avec la rapidité de l’éclair. Pour que l’expre
ieures, l’éclair est mis avant la foudre ; enfin, la communication du
feu
au toit de la chaumière n’est point indiquée ; on
on doit bannir du style sérieux. Ce vers de Racine Brûlé de plus de
feux
que je n’en allumai. contient une syllepse orat
e je n’en allumai. contient une syllepse oratoire. Brûlé de plus de
feux
, signifie les mouvements violents occasionnés dan
s dans le cœur par les passions ; que je n’en allumai se rapporte aux
feux
qui détruisirent la ville de Troie. L’ordre moral
gitation extraordinaire » semblable au bouillonnement de l’eau sur le
feu
. C’est de la même manière que nous sommes énivré
fond de l’abîme entr’ouvert sous vos pas Il ne sorte à l’instant des
feux
qui vous embrasent, Ou qu’en tombant sur lui ces
atteint son plus haut degré de beauté quand, après avoir exposé avec
feu
les choses qu’on a l’air d’écarter, on peint plus
de la Thrace un coursier orgueilleux, Indocile, inquiet, plein d’un
feu
belliqueux. (V. ) Orgueilleux est bien une ép
nature du coursier, il en est de même : d’indocile, inquiet, plein de
feu
qui donnent au coursier plus d’indépendance et de
de vivacité ; mais belliqueux reste adjectif en précisant l’espèce de
feu
dont le coursier est animé. Comme un tigre impit
nt, Se roule, et leur présente une gueule enflammée Qui les couvre de
feu
, de sang et de fumée ; La frayeur les emporte, et
i elles ont été premièrement établies, comme : la lumière éclaire, le
feu
brûle ; et le style naturel rend une idée, une im
ux du ciel, allumé par mes vœux, Fasse pleuvoir sur elle un déluge de
feux
! Puissé-je, de mes yeux, y voir tomber la foudre
u Chaos tout à coup les portes s'ébranlèrent, Des soleils allumés les
feux
étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éternel te prescrivi
du silence De ce vaste univers sape les fondements, Sur des ailes de
feu
, loin du monde élancée, Mon active pensée Plane s
je vis dans l'avenir. Du soleil épuisé la lumière plus douce, De ses
feux
par degrés verra tarir la source ; Et des mondes
es plaines de l'air, Ou l'astre qui pesait vers elle En plongeant ses
feux
dans l'éther, Quand, par la chaleur fécondée, Ell
leurs habits les noms de leurs maîtresses. Leurs armes éclataient du
feu
des diamants, De leurs bras énervés frivoles orne
meil : et tu pourrais croire que des frondes et des lances durcies au
feu
feront reculer devant toi cette fameuse cavalerie
tre l’occident ; et tu voudrais savoir encore où vont s’ensevelir les
feux
du Dieu puissant qui nous éclaire ». 70. « C’e
e soudain ; tel est le caractère de ses premiers sermons : ils ont le
feu
de la jeunesse, et une grâce de nouveauté qui rav
s l’instrument de notre supplice. Je ferai sortir du milieu de toi le
feu
qui dévore les entrailles : je ne l’enverrai poin
ché dans une vie obscure ! 1. Prendra. C’est le sens familier. Le
feu
prend à la maison. 2. Bossuet revient souvent s
oquets verts, à tête jaune4, des piverts empourprés, des cardinaux de
feu
grimpent en circulant au haut des cyprès ; des co
ime la fin d’une belle journée. On y voit, on y sent l’apaisement des
feux
du jour ; sur le devant, quelques bergers et quel
le témoignage de cette grandeur infinie que tant de siècles, tant de
feux
, la conjuration du monde réitérée à tant de fois
l’animal, il vit d’une proie. L’a-t-il rencontrée, il dort auprès du
feu
qui le réchauffe, ou de l’arbre qui le couvre, ju
it, il le prie avec foi. Le soleil ne passe plus sur sa tête comme un
feu
qui s’éteint le soir et se rallume au matin, mais
posé d’âmes jeunes, entraîne la mienne ; je me rajeunis sans cesse au
feu
de leur contact, et, toute préparation arrêtée m’
r, Les faiblesses égarées Dans les replis de son cœur ? Prête-moi tes
feux
propices : Viens m’aider à fuir les vices Qui s’a
on lui, « est peut-être la plus énergique de l’ode ». 2. « Voilà du
feu
», dit La Harpe, un peu trop rigoureux, d’ailleur
le Dieu tout-puissant, c’est la Muse implacable Qui, dans ses bras de
feu
, t’a portée au tombeau2. Que ne l’étouffais-tu, c
e génie. Joubert. 2. Nous sommes prêtres de Vesta ; notre vie est le
feu
sacré que nous avons mission d’en retenir, jusqu’
Le Lever du Soleil « On le voit s’annoncer de loin par les traits de
feu
qu’il lance au » devant de lui. L’incendie augmen
cœurs de ceux qui nous écoutent, de les ébranler, de les embraser du
feu
des passions pour les maîtriser à notre gré. « Q
parlerai avec les yeux secs ? Cela est impossible, et il n’y a que le
feu
qui puisse communiquer la chaleur. » Pour bien e
volutions ; ce soleil suspendu à la voûte céleste, comme une lampe de
feu
qui vivifie toute la nature, et se trouve placée
e les heures et les demies : = la demie est-elle sonnée ? L’adjectif
feu
, feue, qui n’a jamais de pluriel, ne prend point
heures et les demies : = la demie est-elle sonnée ? L’adjectif feu,
feue
, qui n’a jamais de pluriel, ne prend point de gen
e genre, lorsqu’il est mis avant l’article ou un pronom possessif : =
feu
la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il
’il est mis avant l’article ou un pronom possessif : = feu la reine ;
feu
votre mère. S’il est mis après, il prend le genre
la reine ; feu votre mère. S’il est mis après, il prend le genre : la
feue
reine ; votre feue mère. Il y a des adjectifs qui
e mère. S’il est mis après, il prend le genre : la feue reine ; votre
feue
mère. Il y a des adjectifs qui sont pris adverbia
e, ou vis-à-vis. = Il a prêché devant le roi. = Mettez cela devant le
feu
. On ne doit point s’en servir pour marquer la pri
ppé du chagrin ténébreux3. L’amitié tendre et vive y fait briller ses
feux
Qu’en vain veut imiter, dans son zèle perside, La
: « Cet esprit, ô mortels ! qui vous rend si jaloux2, N’est qu’un
feu
qui s’allume et s’éteint avec nous. Quand par d’a
tre les mains des Anglais, qui se déshonnorèrent, en la condamnant au
feu
comme sorcière et hérétique. La sentence fut exéc
ntrouvrent ; D’une voûte d’airain les rangs pressés se couvrent ; Les
feux
croisent les feux, le fer frappe le fer ; Les ran
voûte d’airain les rangs pressés se couvrent ; Les feux croisent les
feux
, le fer frappe le fer ; Les rangs entrechoqués la
aurore, en se levant sur eux, Dans leur acier sanglant réfléchira ses
feux
; Le fleuve lavera sa rive ensanglantée ; Les ven
e froissement de la prose sur les flots, tandis que les étincelles de
feu
couraient avec la blanche écume le long des flanc
te sur ma tige et l’honneur du jardin, Je n’ai vu luire encor que les
feux
du matin : Je veux achever ma journée.
nstantin Ancklitzen, inventa en 1280 la poudre à canon et les armes à
feu
. Cependant quelques auteurs attribuent cette fune
oyageurs. Jupiter, pour les en punir, fit tomber du ciel une pluie de
feu
, qui détruisit en un moment le bourg et tous ses
u les premiers hommes, il alla, avec le secours de Pallas, dérober le
feu
du ciel pour les animer. Jupiter irrité de ce vol
e. Vulcain, fils, selon la fable, de Jupiter et de Junon, et Dieu du
feu
. Jupiter le trouva si laid et si difforme aussitô
inébranlables au milieu de tout Le reste eu déroule, et lançaient des
feux
de toutes ports. Trois fois le jeune vainqueur s’
il anime cette partie de son discours de toute la chaleur, de tout le
feu
du sentiment pour exciter les passions et maîtris
monde. Le monde a la forme d’une sphère. Il y a quatre éléments : le
feu
, l’eau, l’air et la terre. Le feu est chaud ; l’e
sphère. Il y a quatre éléments : le feu, l’eau, l’air et la terre. Le
feu
est chaud ; l’eau est liquide et potable ; l’air
Une âme forte est exempte de soucis et d’angoisses. — 12. L’usage du
feu
est étranger aux bêtes. — 13. Un roi n’est pas en
honteuses ou ridicules. Ainsi ils adorèrent les éléments, le ciel, le
feu
, la mer, la terre, les fleuves, les fontaines, le
’historien Timagène à cause de sa médisance. — 14. Marius interdit le
feu
et l’eau à Métellus Numidicus, son ennemi. — 15.
mus Allobrogicus, citoyen et général très-illustre. — 16. L’eau et le
feu
furent interdits à Cicéron, sauveur de sa patrie.
vaut rien pour écrire. — 13. L’action du vent est propre à allumer le
feu
. — 14. L’homme paraît né pour souffrir. — 15. Cer
assique, et la plus belle de toutes, le Vésuve, qui rivalise avec les
feux
de l’Etna. Sur la mer sont les villes de Formies,
, de ruse, de souplesse, avide du bien d’autrui, prodigue du sien, de
feu
dans les passions. Assez de faconde, peu de jugem
ge pendant cinq ans. Que les vierges vestales entretiennent à Rome le
feu
éternel du foyer public. » version 123. Ex
, et qui sont insensibles. Ils admiraient, en effet, le ciel avec ses
feux
divers, la terre avec ses plaines et ses montagne
ouvrier. Ils adoraient ainsi le soleil et la lune, et pareillement le
feu
, la terre et la mer, qu’ils appelaient des noms d
Nous voyons que le choc et le frottement des pierres fait jaillir du
feu
. — 6. Les anciens croyaient que des sacrifices et
r ; ils en remplissent l’intérieur d’hommes vivants, ils y mettent le
feu
, et ces malheureux périssent étouffés dans les fl
éta que personne ne prononçât jamais le nom de celui qui avait mis le
feu
au temple de Diane à Éphèse. — 2. Il fut décrété
ingt-quatre ans contre les Carthaginois. — 6. On interdit l’eau et le
feu
à tous les meurtriers de César. — 7. On mesure l’
son du poëte Pindare. — 6. On avait coutume d’interdire aux exilés le
feu
et l’eau. — 7. Il convient de pardonner (1) à ceu
nt dans l’un et l’autre élément ; il y en a même qui naissent dans le
feu
, à ce qu’on pense, et qu’on voit souvent voltiger
istocle passa en Asie. — 3. L’eau entre en ébullition quand on met du
feu
par-dessous. — 4. En prenant la nature pour guide
dius fit rendre dans son tribunal une loi qui portait que l’eau et le
feu
seraient interdits à quiconque aurait fait mourir
trouve presque de genres d’éloquence. — 11. Prométhée avait dérobé le
feu
céleste ; aussi Jupiter le fit attacher à un roch
et plus encore le chant du coq, lui font peur ; mais c’est surtout le
feu
qui l’épouvante. Chapitre VII. Gallicismes
eurs morceaux, que je mangeais après les avoir fait griller, faute de
feu
, au soleil de midi. Mais, commençant à m’ennuyer
e son avénement à l’empire ; car, dans sa jeunesse, il s’abandonna au
feu
de la colère, et commit plusieurs cruautés, sur l
e pouvoir le faire périr d’un seul coup. (1). Érostrate avait mis le
feu
à ce temple pour rendre son nom immortel. (1). N
oint assez si le cœur ne s’y ajoute, l’œuvre demeure imparfaite : le
feu
sacré n’y est pas. Suffisait-il à Corneille d’avo
nclusion. Il faut tâcher déterminer avec grâce, avec noblesse et avec
feu
, pour laisser l’âme des auditeurs fortement émue,
érience, le génie déployait dans sa jeunesse plus de vigueur, plus de
feu
, plus d’enthousiasme. Cette différence est en eff
de vue qu’elle est aussi sujette à quelques exceptions ; car, pour le
feu
poétique et l’originalité du génie, Milton et Sha
se retrouvent dans toutes ces compositions informes, mais pleines de
feu
. La même concision et la même énergie dans le sty
cette idée, le poète qui va composer une ode, si son génie a quelque
feu
, s’y livre tout entier et sans réserve ; s’il en
ébrité. Elles sont belles de sentiment et d’expression, et pleines de
feu
sans paraître décousues. On doit les regarder com
t plus grave et plus véhément. Il a plus d’énergie qu’Horace, plus de
feu
, plus d’élévation dans le style, mais il en est b
en moins correct, l’emporte sur lui pour l’enthousiasme, la force, le
feu
et la richesse. L’on peut à peine croire que le p
eurs traits étaient altérés, leurs lèvres pâles et tremblantes, et le
feu
du courage ne brillait plus dans leurs yeux ; vou
nveloppe charnelle ; je leur demande quels esprits habitent l’air, le
feu
, l’onde, ou les entrailles de la terre. » Dans t
combat, « de son casque et de son bouclier sortait continuellement un
feu
semblable à celui de l’astre brillant de l’automn
acité. Cependant ces discours sont tous caractéristiques et pleins de
feu
; nous y trouvons la plupart de ces peintures si
vérité, que le lecteur se croit transporté au milieu des combats. Le
feu
de son génie y brille tout entier ; les batailles
ns les descriptions de batailles, est bien inférieur à Homère pour le
feu
et la sublimité ; mais dans sa descente aux enfer
dixième. On trouve dans la Pharsale plusieurs descriptions pleines de
feu
et de poésie ; cependant le principal mérite de L
ont tant d’élévation, il déploie quelquefois tant d’énergie, tant de
feu
, qu’il nous fait en quelque sorte perdre de vue l
l’exécution du poème dans son ensemble, on est obligé d’avouer que le
feu
poétique de l’auteur n’a pas toujours été dirigé
ttachèrent sur elle ; semblable à un homme qui vient d’être frappé du
feu
du ciel, etc. » Mais la personne qui éprouve cett
iales et en descriptions de combats ; il a beaucoup d’élévation et de
feu
, et moins de douceur que de force. Il aime surtou
’est le plus livré à la déclamation. Il unit l’abondance de Dryden au
feu
de Lucain, et il leur ressemble encore dans leurs
vec plaisir à ces représentations de la nature humaine, si pleines de
feu
et de vérité. Shakspeare a encore le mérite de s’
ses pièces ; et dans quelques-unes de ses scènes, il ne manque ni de
feu
ni de sensibilité, quoique le plan en soit romane
auteur comique fût parfait, il faudrait qu’il réunît la vigueur et le
feu
de Plaute à la grâce et à la correction de Térenc
vrages. Congrève est sans doute un homme de génie, brillant, plein de
feu
, multipliant les caractères, imprimant à son acti
donc une métonymie en disant tant par tête, tant par homme, tant par
feu
, tant par maison, tant de charrues pour tant de t
accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en
feu
, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (de
eur : Toi, sur qui mon tyran prodigue ses bienfaits, Soleil, astre de
feu
, jour heureux que je hais, Jour qui fais mon supp
son plus grand éclat. 4. Tableau d’un incendie à Rome. Plan. Le
feu
prend pendant la nuit dans la place de Saint-Pier
e sa course errante, et il se dirige vers la lumière. Mais c’était un
feu
follet qui brillait sur des eaux stagnantes. Il a
pécheur qui se trouvait là sur sa nacelle l’avertit de s’arrêter. Le
feu
follet s’éteint ; le pécheur accompagne le jeune
enait à Clairval le fier se rompit : personne ne porta de secours. Le
feu
prit à une ferme appartenant au bon Clairval : to
sagesse. Le lendemain matin, l’ermite en partant avec Almanzor met le
feu
à la maison. Ils sont ensuite reçus chez une veuv
re pour lui apprendre à mieux traiter ses hôtes. Elle a permis que le
feu
prit à cette maison, parce que, sous ses ruines,
prie le chasseur de l’épargner ; le chasseur, furieux, fait mettre le
feu
à la cabane et pousse son cheval sur le vieillard
le de langage de la raison et de l’humanité, l’autre attise en lui le
feu
de sa fureur criminelle ; symboles : le premier,
forma une vaste conspiration pour détruire Rome par le fer et par le
feu
, et pour s’emparer ensuite du pouvoir suprême. Il
leur adressa une harangue incendiaire, et tous jurèrent de mettre le
feu
à Rome sur plusieurs points à la fois, et de prof
ndre, et de là fixe ses regards sur le camp français éclairé de mille
feux
. A cette vue, quelles pensées s’éveillent en lui
r. Thémistocle s’explique devant ce conseil ; il propose de mettre le
feu
à la flotte de leurs alliés qui se trouvait alors
ploits. Rien ne peut arrêter sa vigilante audace : L’été n’a point de
feux
, l’hiver n’a point de glace. J’entends à son nom
veines d’un caillou, qu’il frappe au même instant, Il fait jaillir un
feu
qui pétille en sortant ; Et bientôt, au brasier d
médecine, mais à titre gratuit, « jusqu’à l’application du fer et du
feu
exclusivement1 ». Fixé à Lyon, où il figure en 15
eur, rince les verres, boute7 la nappe, chasse ces chiens, souffle ce
feu
, allume la chandelle, ferme cette porte, taille c
a nuit. A sa suite est un cabinet assez poly12, capable à recevoir du
feu
pour l’hyver, tresplaisamment percé1 : et si ie n
vêt d’une indomptable force Vos fils, durs à la neige, insensibles au
feu
; Par elle vous gardez, sous une rude écorce, Les
des plus rigides observateurs. Aussi, ses paroles sont des traits de
feu
qui éclairent et pénètrent notre âme. Elles s’y g
souvenir du passé les amuse ! » Leur colère est vive ; mais c’est un
feu
lent, peu actif, aussi prompt à s’éteindre qu’à s
, pour être éloquent, il faut sentir vivement, avoir une âme toute de
feu
: sans cela on ne pourra jamais enflammer l’âme d
moi. Cependant il prit la fuite, à l’approche d’Hector47, armé de ces
feux
destructeurs que j’affrontai, que j’éloignai de n
animera cette partie de son discours de toute la chaleur, de tout le
feu
du sentiment, pour exciter les grandes passions,
us pur que le fond de mon cœur, Et l’on veut qu’Hippolyte, épris d’un
feu
profane.... C’est le raisonnement que l’Agneau a
a droite ; froment de J. C., démêlez-vous de cette paille destinée au
feu
. O Dieu, où sont vos élus ? et que reste-t-il pou
premier les champs de Lavinie. Sa muse en arrivant ne met pas tout en
feu
, Et pour donner beaucoup ne nous promet que peu.
le teint beau et vermeil, le nez aquilin, les yeux grands, pleins de
feu
, les cheveux blonds et bouclés, la tête haute, ma
ttention a besoin d’un aliment continuel ; on pourrait la comparer au
feu
qui s’éteint, s’il ne s’augmente. Fénelon disait
t à son supplice, il fut tué sur la terre, jeté dans l’eau, exposé au
feu
et pendu dans l’air. Ce dernier trait achève le
poursuivi ? tu l’as assassiné, canonisé l’assassinateur, et fait des
feux
de sa mort ! 6. Règles de l’amplification. — En
uver une pratique par laquelle connaissant la force et les actions du
feu
; de l’eau, de l’air, des astres, des cieux et de
assif peuvent également s’employer : Phèdre brûle ou est brûlée, d’un
feu
secret. — Au lieu de l’ardeur dont il était animé
ien sa beauté olympienne, conserve dans un visage élargi un regard de
feu
, et si de ces hauteurs où on est habitué à le voi
ec moins de violence lorsqu’il verse au sein des mers des torrents de
feu
; l’Océan bat ses rivages avec moins, de fracas,
un poëme épique : Louis, impatient, saute de son vaisseau ; Le beau
feu
de son cœur lui fait mépriser l’eau. Quoi de plu
e la France, habits rabattus et brochés d’or, pierreries, brasiers de
feu
et de fleurs, embarras de carrosses, cris dans la
u fond de l’abîme entr’ouvert sous ses pas Il ne sorte à l’instant un
feu
qui vous embrase ? Ou même gourmandant la tiédeu
lement du cœur, le torrent des passions, le poids de la volonté. — Le
feu
de la jeunesse, le printemps de la vie, la fleur
tes. Par exemple, voici quelques métaphores incohérentes : Malgré des
feux
si beaux qui rompent ma colère. Des feux ne rompe
es incohérentes : Malgré des feux si beaux qui rompent ma colère. Des
feux
ne rompent pas, ils allument et brûlent. Je remon
accables (accumulation) ; ils t’ont vue les yeux égarés, le visage en
feu
, la tête échevelée, me poursuivre, me menacer (de
re illustre inconstance est-elle encor si ferme ‘ Que les restes d’un
feu
que j’avais cru si fort, Fuissent dans quatre jou
, Et la souche d’en haut croise la basse souche : Mais pour donner au
feu
plus de force et plus d’air, Le bois en chaque co
ridicule : Priam, père de tant de rois, est privé de sépulture et le
feu
lui manque dans Troie en flammes. Cette recherch
e est tombé quand il fait dire à Pyrrhus amoureux : Brûlé de plus de
feux
que je n’en allumai. Nous avons déjà reproché un
idées ou par les sentiments. Dans le second état on a des paroles de
feu
qui pénètrent, qui entraînent ; dans le premier,
r. Développement. — On le voit s’annoncer de loin par les traits de
feu
qu’il lance au devant de lui. L’incendie augmente
: les mines étaient chargées, mais il attendait Tordre d’y mettre le
feu
. Le maréchal Masséna fit demander des hommes de b
tiques n’étaient que de la cendre et des charbons morts, au prix d’un
feu
si pur et si vif. Semblables éclairs sortaient de
rajeuni son père Éson depuis son retour, après qu’elle a attaché des
feux
invisibles au présent qu’elle a fait à Créuse, ce
ait le terme fatal. Ces prospérités, qui avaient commencé du temps du
feu
roi, avaient encore continué avec plus d’éclat pe
mais aux grandes choses. Il y a quelque différence entre un esprit de
feu
et un esprit brûlant : un esprit de feu va plus l
différence entre un esprit de feu et un esprit brûlant : un esprit de
feu
va plus loin et avec plus de rapidité ; un esprit
selle… de, devinez le nom ; il épouse dimanche Mademoiselle, fille de
feu
Monsieur ; Mademoiselle, petite-fille de Henri IV
anlée jusqu’aux fondements, la guerre civile, la guerre étrangère, le
feu
au dedans et au dehors ; les remèdes de tous côté
reuse, pâle et languissante, que lorsqu’elle se présente au milieu du
feu
sous l’éclat de la victoire, qu’elle montre seule
ue d’éviter le jargon241 et le barbarisme et d’écrire purement : quel
feu
! quelle naïveté ! quelle source de la bonne plai
at278. (Exorde.) Ce n’est pas pour vous rappeler ici des idées de
feu
et de sang, et, par le souvenir de vos victoires
ou six cents montagnards, dans une grange à laquelle on avait mis le
feu
, et il entendit leurs cris. On ne donna pas un mo
rlent très bien, écrivent mai ; que ceux qui s’abandonnent au premier
feu
de leur imagination prennent un ton qu’ils ne peu
r tout entière407 elle agit pleinement, Et tout semble possible à son
feu
véhément. Mais cette même grâce en moi diminuée,
, Et qu’un juste reproche accable une âme ingrate : Est-ce là ce beau
feu
? sont-ce là tes serments ? Témoignes-tu pour moi
promette, ils n’en ont rien à craindre ; C’est le dernier éclat d’un
feu
prêt à s’éteindre : Sur le point d’expirer il tâc
lui que j’ai perdu ? Si le ciel me réserve encor quelque étincelle Du
feu
dont je brillais en ma saison nouvelle, Je la doi
e moi, par mon ordre, il courait m’oublier. Dans l’ombre du secret ce
feu
s’allait éteindre582 ; Et même de mon sort je ne
où j’étais attachée583 ; Et ce fatal amour dont j’avais triomphé, Ce
feu
que dans l’oubli je croyais étouffé, Dont la caus
avantage, Et qui, me préparant un éternel ennui, M’a fait rougir d’un
feu
qui n’était pas pour lui. MITHRIDATE. C’est donc
neste main Pour mettre à votre fils un poignard dans le sein : De ses
feux
innocents j’ai trahi le mystère ; Et, quand il n’
rtu : Le jour qui de leurs rois vit éteindre la race Eteignit tout le
feu
de leur antique audace. Dieu même, disent-ils, s’
x. Confidents du Très Haut, substances éternelles, Qui brûlez de ses
feux
, qui couvrez de vos ailes Le trône où votre maîtr
re cours : Remontez, descendez près de l’astre des jours ; Lancez vos
feux
, volez, et, revenant sans cesse, Des mondes épuis
tiques, Je puis dresser au char tes coursiers olympiques, Ou sous les
feux
du jour, courbé vers le sillon, Presser deux fort
urs de gloire Gardant, pour son malheur, la pénible mémoire, Sous les
feux
du midi, sous le froid des hivers, Seul, d’exil e
ron, du père Bourdaloue : nous repleurons M. deTurenne, M. le prince,
feu
Madame, la reine d’Angleterre ; nous admirons ce
ché avec une curiosité acharnée, il le rendait par écrit avec le même
feu
, avec la même ardeur et presque la même fureur de
é éclater dans ces mots la noble ambition dont il était plein : « Les
feux
de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers
d vous êtes de garde au bord d’un fleuve, où la pluie éteint tous les
feux
pendant la nuit, et pénètre dans vos habits, vous
▲