ton de V. Le Clerc, p. 537, 538 Pindare, Néméenne VII, v. 22. Par un
faux
raisonnement.] Παραλογισμόϛ. Rhétorique, II, 22 :
οϋ δεδειγμένου. Comparez plus haut, chap. xvi. Si le premier fait est
faux
, etc.] Passage très-obscur le texte des mss. est
Odyssée. Or, dans sa première entrevue avec Pénélope, Ulysse, sous le
faux
nom d’Æthon et sous les habits d’un mendiant, se
ie, et il décrit l’extérieur de ce héros : là-dessus Pénélope fait le
faux
raisonnement dont notre philosophe a loué Homère.
ue « les avertissements que donne un homme qui veut faire injure sont
faux
et trompeurs » : Est correptio mendax in ira con
x in ira contumeliosi 2. Ce n’est pas qu’il dise toujours des choses
fausses
; mais c’est qu’en voulant paraître avoir le dess
porte à nous élever sans discernement contre tout ce qui nous paraît
faux
, comme un défaut très-considérable, et qui est so
de supporter sans émotion les opinions des autres qui nous paraissent
fausses
, afin de ne les combattre jamais que dans le dési
i nous gagnons à tous ces jugements dont nous nous plaignons, quelque
faux
qu’ils soient. Les jugements des hommes nous sera
broute dans une prairie une herbe menue et tendre2 qui a échappé à la
faux
du moissonneur, le berger, soigneux et attentif,
mes3. La cour Il y a un pays où les joies sont visibles, mais
fausses
, et les chagrins cachés, mais réels. La vie de la
et que les hommes se relayent pour le contempler3 La vraie et la
fausse
grandeur La fausse grandeur est farouche et i
layent pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La
fausse
grandeur est farouche et inaccessible ; comme ell
mphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre : gens nourris dans le
faux
, et que ne haïssent rien tant que d’être naturels
: c’en est l’expression s elle est vraie, et l’imitation si elle est
fausse
; et les vertus sociales sont celles qui nous ren
ge aliéné ou prévenu, soit par des affections contraires, soit par de
fausses
apparences, soit par un adversaire adroit et armé
s enfants la bonne foi du sens intime, rendre l’esprit pointilleux et
faux
, et tout au plus, accoutumer leur langue à une br
i font les antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de
fausses
fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
l’auteur ne vaut rien. Ambitiosa recidet ornamenta. XXIII. Toutes les
fausses
beautés que nous blâmons en Cicéron ont des admir
a une infinité. Mais chaque mauvais sonnet, par exemple, sur quelque
faux
modèle qu’il soit fait, ressemble parfaitement à
une femme vêtue sur ce modèle. Rien ne fait mieux entendre combien un
faux
sonnet est ridicule, que d’en considérer la natur
e d’eux qu’ils parlent bien, quand il en est question. C’est donc une
fausse
louange qu’on donne à un homme, quand on dit de l
oit les principes à plein ; et il faudrait avoir tout à fait l’esprit
faux
pour mal raisonner sur des principes si gros qu’i
ient donc fins, s’ils avaient la vue bonne, car ils ne raisonnent pas
faux
sur les principes qu’ils connaissent ; et les esp
i en détail, qu’ils s’en rebutent et s’en dégoûtent. Mais les esprits
faux
ne sont jamais ni fins ni géomètres. Les géomètre
bien toutes choses par définitions et principes : autrement ils sont
faux
et insupportables ; car ils ne sont droits que su
’autres, mais qui dès qu’ils sont admis sont aussi puissants, quoique
faux
, pour emporter la créance, que les plus véritable
n’a de rapport ni à nos créances ni à nos plaisirs nous est importun,
faux
et absolument étranger. En toutes ces rencontres
nt en effet, mais confondues parmi une multitude d’autres inutiles ou
fausses
dont ils ne pouvaient pas les discerner, que de c
ceux qui cherchant un diamant de grand prix parmi un grand nombre de
faux
, mais qu’ils n’en sauraient pas distinguer, se va
laquelle on ne jetait pas tout le reste. Le défaut d’un raisonnement
faux
est une maladie qui se guérit par ces deux remède
e l’on est tendre et à marquer quelque faiblesse, surtout en un sujet
faux
, et dont il semble que l’on soit la dupe ? Mais,
ce de la science des lois, on a mis la vaine subtilité des sophistes,
faux
philosophes qui abusent du raisonnement, et qui,
fallait se servir que pour guérir les passions des hommes, on voit de
faux
orateurs qui n’ont songé qu’à leur réputation. A
, on a fait succéder l’art de farder les corps, et de leur donner une
fausse
et trompeuse beauté ; au lieu qu’on ne devait che
pes des choses : on se borne à des raisons superficielles, et souvent
fausses
; on n’est pas capable de montrer l’étendue des v
stesse de leurs pensées et de leurs expressions, dites que ce sont de
faux
orateurs. B. Attendez un peu, s’il vous plaît ;
ains bourdonnements de périodes languissantes et uniformes ? Voilà la
fausse
éloquence qui ressemble à la mauvaise musique. B
. Je n’en prendrai point dans notre siècle, quoiqu’il soit fertile en
faux
ornements. Pour ne blesser personne, revenons à I
se sentent beaucoup de cette mollesse de style, et sont pleins de ces
faux
brillants. B. Je vois bien que vous ne voulez po
t, n’ayant ni règle culture, ne pouvaient manquer de se jeter dans de
fausses
subtilités. De là leur vint ce mauvais goût en to
ail de leurs sentiments et de leurs actions. Nous avons là-dessus une
fausse
politesse semblable à celle de certains provincia
s et les prophètes qu’il y en a entre le véritable enthousiasme et le
faux
. Les uns, véritablement inspirés, expriment sensi
our son style, je n’ai gardé de le défendre. Il a beaucoup de pensées
fausses
et obscures, beaucoup de métaphores dures et ento
son style, comme vous savez, est diffus ; mais il ne cherche point de
faux
ornements : tout tend à la persuasion : il place
auts dans les sermons que l’on compose. C. Mais combien a duré cette
fausse
éloquence que vous dites qui succéda à la bonne ?
mme entouré de peintres, d’architectes, de sculpteurs, de doreurs, de
faux
connaisseurs, de flatteurs. Ils tournaient le dos
a parure, En se mirant chevrotait, fredonnait, Et, de l’index battant
faux
la mesure, Criait bravo, lorsque l’on détonnait.
ns Paris Mon rival usurpe ma place. Je sais qu’à vos yeux éclairés Le
faux
goût tremble de paraître : Si jamais vous le renc
donne un goût de travers. Il y a aussi des âmes froides, des esprits
faux
, qu’on ne peut ni réchauffer ni redresser ; c’est
? N’est-ce pas un mélange de finesse et de grossièreté, de vrai et de
faux
? Fallait-il dire au grand Condé, nommé le broche
crois que vous prendriez la lune avec les dents » ? Il semble que ce
faux
goût fut inspiré à Voiture par le Marini, qui éta
prodigieux. Les solécismes, les barbarismes, les sentiments les plus
faux
, l’ampoulé le plus ridicule ne sont pas sentis pe
des idées véritables. » Mais comment peut-on se former une idée, soit
fausse
, soit véritable, d’une chimère, d’une chose qui n
ient pas sur ses pas ? Les pas d’une force ! Et, non content de cette
fausse
image, il vous en propose une autre, si vous l’ai
genre dans lequel il passa pour exceller ; car souvent il prenait le
faux
pour le délicat, et le précieux pour le naturel.
lui que l’on considère ; elle roule presque toujours sur des rapports
faux
, sur des équivoques : de là vient que les plaisan
de là vient que les plaisants de profession ont presque tous l’esprit
faux
autant que superficiel. Il me semble qu’en poésie
ant quand il doit instruire, cela n’est pas tolérable. Le déplacé, le
faux
, le gigantesque, semblent vouloir dominer aujourd
ux et consorts, votre Discours est un des bons préservatifs contre la
fausse
éloquence qui nous inonde. Franchement, nous autr
sa jeunesse inspirée Suivit les arts et les vertus ; L’Envie au cœur
faux
, à l’œil louche, Et le Fanatisme farouche, Sous s
i correctement que lui. Votre danse haute ne doit pas se permettre un
faux
pas ; il n’en fait point dans ses petits menuets.
e grand goût, dans un siècle où tout me semble un peu petit, et où le
faux
bel esprit s’est mis à la place du génie- Je croi
qu’à vous de séparer cette profusion de diamants, de quelques pierres
fausses
ou enchâssées d’une manière étrangère à notre lan
la satire du genre tempéré, du genre des sophistes, qui admettait ces
fausses
couleurs. Quoi qu’il en soit, la même observation
é son art aux autres. Il a éclairé tout son siècle ; il en a banni le
faux
goût, autant qu’il est permis de le bannir chez l
main mais rien ne cèle plus parfaitement aux esprits fins une hauteur
fausse
et contrefaite, qu’un discours fastueux et emphat
ande : mais l’exécution en est quelquefois bien faible, et le coloris
faux
ou peu agréable. Quelques-uns des caractères de R
mœurs, leur génie ; qui chasse les obscurités, les superfluités, les
faux
brillants ; qui peint la nature avec feu, avec su
expressions et l’art des vers, qu’il a si souvent négligés ou pris à
faux
, déparent ses autres nouveautés. Il paraît avoir
cère jusqu’à la fin, j’avouerai que je trouve encore des pensées bien
fausses
dans les meilleures odes de Rousseau. Cette fameu
ous offrir mon bras : Voilà le seul dessein qui conduisit mes pas. Ce
faux
instinct de gloire égara mon courage : A mes pare
profondeur de son esprit. XXIII. On discerne aisément la vraie de la
fausse
étendue d’esprit : car l’une agrandit ses sujets,
ment séduire Par les nouveautés, et qui, mêlant ensuite le vrai et le
faux
, se détourne bientôt, dans ses productions, de l’
uriez rien à gagner par cet usage du côté de la réflexion, ce qui est
faux
manifestement, que n’acquerriez-vous pas du côté
qu’une pensée puisse être utile, il y a grande apparence qu’elle est
fausse
. LIV. L’éloquence vaut mieux que le savoir.
dont il se fait un monstre1 (Sermon sur l’ambition.) Contre les
faux
semblants 3 Il n’est rien de plus dangereux n
t qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une
fausse
piété, qu’on a vu les plus faibles sujets s’éleve
ié, convoité, obtenu. 3. Comparer Molière distinguant la vraie et la
fausse
dévotion (Même Recueil.) 1. Bourdaloue disait ai
moigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le
faux
, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou
voir jamais plus d’une seule qui soit vraie, je réputais presque pour
faux
tout ce qui n’était que vraisemblable. Puis, pour
ort peu d’état de celle que je n’espérais point pouvoir acquérir qu’à
faux
titres. Enfin, quant aux mauvaises doctrines, je
toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le
faux
, pour voir clair en mes actions et marcher avec a
i correctement que lui. Votre danse haute ne doit pas se permettre un
faux
pas ; il n’en fait point dans ses petits menuets.
e compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi
faux
que l’éloquence avec laquelle on les débite. On e
presque privé. J’ai été, comme je vous l’ai mandé, désabusé des idées
fausses
que vos adversaires avaient données sur la vitess
a Henriade honorée de la Préface d’un souverain, je réponds qu’il est
faux
que je m’en sois vanté ; qu’il est faux que cette
uverain, je réponds qu’il est faux que je m’en sois vanté ; qu’il est
faux
que cette édition existe, et qu’il est faux que c
en sois vanté ; qu’il est faux que cette édition existe, et qu’il est
faux
que cette Préface, qui existe réellement, ait été
1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de
fausses
opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne désh
reytag et un marchand nommé Smith, condamné ci-devant à l’amende pour
fausse
monnaie, me signifièrent de la part de Sa Majesté
d’œuvre de Molière, le double portrait si savamment tracé de l’espèce
faux
dévot et de l’individu Tartufe ; voyez le Misanth
ntourner, à forcer certains rapprochements. Que de phrases creuses ou
fausses
débitées depuis qu’il y a des critiques et des ju
x-mêmes ; gardez-vous surtout de leur prêter ces arguments évidemment
faux
ou vides qui ne sembleraient placés là que pour f
s nécessitent ou du moins justifient ce qui, partout ailleurs, serait
faux
ou ridicule. Puisque j’ai nommé Mirabeau, peut-on
Affranchir la poésie de la gêne du Vers, ce serait consacrer la forme
fausse
et fatigante qu’on appelle prose poétique. C’est
’épithètes, où le sentiment poétique, évoqué péniblement, tourne à la
fausse
couleur et à la fausse chaleur. Elle énerve l’esp
ment poétique, évoqué péniblement, tourne à la fausse couleur et à la
fausse
chaleur. Elle énerve l’esprit, altère la langue,
. Est-il besoin de montrer les fâcheux effets du pathétique employé à
faux
ou sans préparation et sans ménagement ? C’est en
rence et la réalité, Estimer le fantôme autant que la personne, Et la
fausse
monnaie à l’égal de la bonne ? 5° Réfutation. —
ure des erreurs et des travers de l’humanité, d’abondants exemples de
faux
raisonnements. Nous en indiquerons les plus saill
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le
faux
bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
s à chaque pas mille copies des immortels originaux de Molière, leurs
faux
raisonnements comme leurs ridicules. Ne devons-no
idées contraires, donné aux vices les noms des vertus, et appliqué au
faux
les signes du vrai. Une autre influence, pour n’ê
à part quelques oublis des maîtres, ou quelques concessions faites au
faux
goût d’un siècle, le talent et le défaut des espr
ntraire, il en règle l’expression. Il condamne et proscrit ce naturel
faux
et menteur, qu’affecte les images puériles ou bas
t pas que la noblesse et la dignité tournent à l’emphase ou bien à la
fausse
élégance. Fénelon se plaint, avec raison, des scr
ordinaire sec et vague dans les expressions… Nous avons là-dessus une
fausse
politesse, semblable à celle de certains provinci
ie, IIe époque.) Ainsi parlent Polyeucte et Néarque : J’abhorre les
faux
dieux. — Et moi, je les déteste. Je tiens leur cu
ût exquis le caractère de notre idiome, et ne le surchargeait d’aucun
faux
ornement, en émonda parfois le jet vigoureux, et
ivains du xviiie ne les comprennent plus, ou les proscrivent par une
fausse
délicatesse. Les images et les termes de l’indust
en forçant les mots, dit encore Pascal, sont comme ceux qui font les
fausses
fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
e que le lustre qui vient de la flatterie est superficiel, et que les
fausses
couleurs, quelque industrieusement qu’on les appl
de nager et de se perdre dans une eau si vaste, en se flattant d’une
fausse
image de liberté. » (Bossuet, Panégyrique de sain
nser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l’Italie5 De tout ces
faux
brillants l’éclatante folie6. Tout doit tendre a
l’Esprit divin, Il terrassa Pélage, il foudroya Calvin ; De tous les
faux
docteurs confondit la morale : Mais, pour fruit d
t de nos jours : Rien n’est beau que le laid, rien n’est vrai que le
faux
. 4. Ce défaut est bien rare chez Boileau. 1.
e précepte et l’exemple. 4. La raison est la Muse de Boileau. 5. Le
faux
goût de l’Italie régnait alors en France. 6. « P
ugement et la justesse de l’esprit dans le discernement du vrai et du
faux
, parce que cette rectitude de la raison est utile
utés et les grâces du discours. Il ne se laisse jamais éblouir par le
faux
, quelque brillant qu’il soit, et retranche sans p
un goût pur est celui qui ne se laisse jamais séduire par des beautés
fausses
, qui estime avec justesse, qui compare avec équit
atives à la marche éclairée de l’esprit humain. L’auteur y expose les
fausses
notions qui peuvent l’égarer, et les excès par le
de ces pensées. Ces notes servent à rectifier quelques maximes un peu
fausses
ou exagérées, et à développer celles qui présente
bien conduire avec eux ; c’est-à-dire, de ne pas nous engager dans de
fausses
démarches, et de bien prendre nos mesures, pour r
exhorterai point, mon cher ancien élève, à n’être pas retenu par une
fausse
honte dans la pratique de la vertu. Votre respect
ce soir pour s’en moquer demain sans se corriger. La vraie et la
fausse
philanthropie Il y a deux manières de se donn
Cette philanthropie est toute divine. Il y en a une autre qui est une
fausse
monnaie, quand on se donne aux hommes pour leur p
r, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu’on se donne à eux. Ce
faux
philanthrope est comme un pêcheur qui jette un ha
misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde ; mais celui de ce
faux
philanthropes est traître et tyrannique ; ils pro
oir de l’historien est de distinguer avec la plus exacte précision le
faux
du vrai, de rejeter tout ce qui est incertain, ou
n s’annonce pour être l’organe de la vérité. S’il rapporte des choses
fausses
, ou qu’il donne pour des vérités de simples conje
sentiments. C’est à lui qu’il appartient de distinguer le vrai et le
faux
mérite, la véritable et la fausse gloire, les act
ppartient de distinguer le vrai et le faux mérite, la véritable et la
fausse
gloire, les actions réellement vertueuses et cell
èges et les combats qu’ils décrivent. Les ruses, les stratagèmes, les
fausses
marches, les attaques vraies ou simulées, les cam
un style non moins élégant que précis. On le voit toujours rejeter le
faux
, discuter le douteux et ne s’attacher qu’au vrai.
encore réduit à se déguiser sous le masque de l’hypocrisie, ou de la
fausse
probité, pour s’attirer une estime qu’il n’ose es
suprême ? N’est-elle pas le Dieu que je cherche1 ? La vraie et la
fausse
philanthropie Il y a deux manières de se donn
Cette philanthropie est toute divine. Il y en a une autre qui est une
fausse
monnaie, quand on se donne aux hommes pour leur p
r, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu’on se donne à eux. Ce
faux
philanthrope est comme un pêcheur qui jette un ha
misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde ; mais celui de ces
faux
philanthropes est traître et tyrannique ; ils pro
. Le mieux, dit-on, est l’ennemi du bien : Jamais le goût n’admit ce
faux
proverbe. C’était le mieux qu’osa tenter Malherbe
humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit humain et le
faux
sympathisent extrêmement. Si vous avez la vérité
tenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du
faux
pour être agréablement reçu dans l’esprit humain
re du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain : mais le
faux
y entre bien sous sa propre figure ; car c’est le
effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du
faux
; on ne se laisse pas tromper par les vaines trad
u faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les
faux
bruits de l’histoire ; on a de la critique, on sa
la facilité heureuse qui, en histoire, enseigne à démêler le vrai du
faux
, à peindre les hommes avec justesse, à éclaircir
faire aux autres : or il y a toujours quelque chose d’incertain et de
faux
dans toute imitation1 ; chacun veut alors être un
erviteur. 1. …… Il n’est esprit si droit Qui ne soit imposteur et
faux
par quelque endroit. Sans cesse on prend le masqu
e calotte par dessus. Il se tenait et marchait un peu courbé, avec un
faux
air6, plus humble que modeste, et rasait toujours
ngles aigus et deux autres obtus. 5. Étaient capables de. 6. Un air
faux
. 7. Expression pittoresque ; les flots des court
mphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre : gens nourris dans le
faux
, et qui ne haïssent rien tant que d’être naturels
et que les hommes se relayent pour le contempler1. La vraie et la
fausse
grandeur La fausse grandeur est farouche et i
layent pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La
fausse
grandeur est farouche et inaccessible ; comme ell
comme dans les détails4 de tout un royaume ; qui en bannisse un culte
faux
, suspect et ennemi de la souveraineté, s’il s’y r
core sur ce qu’il ne sait point3. La foi Si ma religion était
fausse
, je l’avoue, voilà le piége le mieux dressé qu’il
ands esclave fastueux, » Les fatiguer de moi, ni me fatiguer d’eux. »
Faux
honneurs, vains travaux ! vrais enfants que vous
c. » (Ibid.) Ainsi s’exprime le philosophe ancien, qui, détrompé des
faux
biens dont la poursuite lui semble trop pénible o
ssi, le sage de l’Écriture ; il l’avait éprouvé, que tout est vain ou
faux
ici-bas : mais il savait aussi qu’il y a une comp
leur vanité et de son insuffisance. 182Trop frappé cependant d’une
fausse
lumière, J’ai longtemps ignoré cette vertu premiè
s ; mais ces derniers ne peuvent s’en rassasier, et ils en deviennent
faux
et fatigants. Fléchier veut dire que mademoiselle
i font des antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de
fausses
fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
presse de ces questions redoublées : Pourquoi feindre à nos yeux une
fausse
tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver vo
enfance, aux préjugés de l’éducation et de la coutume, le désir d’une
fausse
gloire nous empêche de parvenir à la véritable ;
vé au milieu de nous une secte impie et audacieuse ; elle a décoré sa
fausse
sagesse du nom de philosophie : sous ce titre imp
ne le peuvent parfaitement imiter : il y a toujours quelque chose de
faux
et d’incertain dans cette imitation. Ils n’ont ri
filet encor débarrassée, Sait d’un air innocent bégayer sa pensée. Le
faux
est toujours fade, ennuyeux, languissant… 3. D
la pensée à la parole ; en un mot, que tout est vrai et que tout est
faux
. Des rhéteurs, venus pour la plupart de la Sicile
piété, respect des juges, langage insinuant, et cependant tout y est
faux
. Fausse est l’attitude d’Ulysse, qui affecte une
, respect des juges, langage insinuant, et cependant tout y est faux.
Fausse
est l’attitude d’Ulysse, qui affecte une modestie
iquerait pas les armes d’Achille s’il ne s’en jugeait le plus digne ;
fausse
, cette invocation prématurée à l’ombre du défunt
lus digne ; fausse, cette invocation prématurée à l’ombre du défunt ;
fausses
, ces larmes d’héritier qui coulent entre deux ant
la logique ne vous apprendra à raisonner juste, si vous avez l’esprit
faux
. Les principes du dessin peuvent s’apprendre dans
uer. Une faute d’accent dans le discours est choquante comme une note
fausse
dans un concert. Mais cette justesse de tons, qui
-dire convenir parfaitement à la pensée. 39. Quand la pensée est-elle
fausse
? La pensée est fausse lorsqu’elle unit deux idé
ent à la pensée. 39. Quand la pensée est-elle fausse ? La pensée est
fausse
lorsqu’elle unit deux idées qui s’excluent mutuel
vraie dans le premier vers, tandis que celle du second est évidemment
fausse
. Car, s’il est beau de se repentir de ses fautes,
touche de près à l’enflure, qui revêt de paroles magnifiques une idée
fausse
, ou qui, par l’emploi de termes emphatiques, veut
e Gilbert : L’Éternel a brisé son tonnerre inutile, Et d’ailes et de
faux
dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le T
damment de ce qui tient à l’art de manier la langue, quelque chose de
faux
dans la pensée. Les phrases embarrassées, obscure
s travers et des vices d’esprit ; c’est n’être disposé à goûter ni le
faux
bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir
est-ce pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’aimer un peu la
fausse
gloire, jusqu’à ne pas détester l’enflure et l’em
licatesses. En voici un exemple dans la Mère coquette de Quinault. De
faux
rapports de valets gagnés par la mère coquette on
ns cités. La rhétorique apprend surtout à distinguer l’esprit vrai du
faux
, à conserver dans la finesse le naturel et la sob
dillac. Que, sous sa direction, les élèves soumettent à l’analyse ces
faux
semblants d’originalité et de finesse ; la scienc
âcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, bel esprit,
faux
savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme,
au vain honneur de demeurer près d’eux7. Et s’y veut contenter de la
fausse
pensée Qu’ont tous les autres gens que nous somme
nd la pesanteur ; Elle sait secourir, par le temps qu’elle donne, Les
faux
pas que peut faire un pinceau qui tâtonne ; Et su
ttes. Cherchez à vous faire estimer Plus qu’à vous rendre aimable. Le
faux
honneur de tout charmer Détruit le véritable.
xpressions les plus belles ne sont rien si elles présentent des idées
fausses
, la littérature accorde une grande importance à l
ar laquelle l’intelligence compare les objets et distingue le vrai du
faux
. Ainsi, lorsqu’on examine si la bonté convient à
y a des esprits bizarres qui ne voient jamais les objets que sous un
faux
point de vue, il y a des goûts dépravés qui prenn
un goût pur est celui qui ne se laisse jamais tromper par des beautés
fausses
; il estime avec justesse, il compare avec équité
s choses. Les expressions les plus belles, si elles offrent des idées
fausses
ou triviales, ne sont que des riens cadencés et d
justice ; mais si je disais : Tout homme est juste, la pensée serait
fausse
, parce que ce rapport de convenance n’existe plus
s comme exemple de pensée vraie, et le second comme exemple de pensée
fausse
. En effet, il est plus pénible peut-être de rentr
au repentir’ ; et, si la pensée du second vers n’est pas tout à fait
fausse
, elle est du moins très mal exprimée. Elle est be
poléon qui va glanant tous les canons, je suis choqué de cette image
fausse
et ridicule, parce que je ne vois aucun rapport e
rs et les plus vantés ont presque toujours quelque chose de tendu, de
faux
et de guindé. 125. Le naturel dans le style produ
s termes pompeux et des phrases magnifiques pour exprimer des pensées
fausses
ou communes. Rien ne rend le style rebutant comme
a aussi pour sa sépulture. On voit aisément combien cette pensée est
fausse
, ridicule et ampoulée. 458. Le sublime, dit Longi
éclatantes et les expressions sonores. Trop souvent ils préfèrent ces
faux
brillants aux beautés solides, et ils cherchent à
née aux lieux infâmes et qu’il ne peut la sauver qu’en sacrifiant aux
faux
dieux. « Une tentation horrible s’empare du cœur
on peut et l’on doit être affectueux ; mais qu’on se garde bien d’un
faux
genre sentimental, qui est plutôt une sotte et ri
es ignorer. Rien de plus commun aujourd’hui que les doctrines vagues,
fausses
, inexactes ; et pourtant l’exactitude, qui exige
affections grossières et terrestres. En second lieu, ne mêlez pas les
faux
dieux avec les êtres surnaturels de notre religio
font qu’exalter l’imagination et transporter le lecteur dans un monde
faux
, chimérique, invraisemblable, et il est vrai de d
opinion, qu’on appelle la théorie de l’art pour l’art, et tout à fait
fausse
et immorale. Pour que le drame ait un but sérieux
it ; le comique bourgeois, qui peint les prétentions déplacées et les
faux
airs de la bourgeoisie ; le bas comique, qui pein
si longtemps présenté comme modèle, parce qu’il contient des pensées
fausses
et injurieuses à la Divinité. En voici un de J.-B
mortelle ! Eh ! qui peut mieux enseigner qu’elle À braver des
faux
biens l’éclat ambitieux ? Que la terre est petite
ntôme armé semblable à Énée, fuyant devant lui. Turnus court après ce
faux
Énée, qui se réfugie dans un navire. Il y entre a
par qui je le suis, vous en souvient-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les
faux
dieux. POLYEUCTE.
par la raison ? 47. Quand la pensée est-elle vraie et quand est-elle
fausse
? 48. Qu’est-ce qu’une pensée juste et quelle dif
seurs se glisseront parmi vous : au milieu de vous s’élèveront de ces
faux
esprits qui, mettant une doctrine subtile et erro
de bonne heure et n’oubliez jamais, que l’esprit est essentiellement
faux
, le goût essentiellement dépravé, quand le cœur e
aïeux, Jurant de recouvrer cette place usurpée, Frappe un coup de sa
faux
, s’il manque d’une épée. Et, certes, nous verrons
ue la flamme a passé Sur le terrain, déjà blanchâtre et crevassé. Les
faux
marchent toujours, allongeant derrière elles Les
é, de naturel, de solidité. 3° Les sujets qui reposent sur une donnée
fausse
ou puérile. La donnée est-elle fausse, paradoxale
ets qui reposent sur une donnée fausse ou puérile. La donnée est-elle
fausse
, paradoxale même, le langage sera pénible, embarr
ties de l’empire, l’expérience nous a fait voir qu’ils ont triomphé à
faux
, et leurs marbres ont été menteurs. Ces superbes
és dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le
faux
goût, la recherche, sont demeurés sur le compte d
tait à propos, en traitant de cette partie du discours, d’exposer les
faux
raisonnemens où les hommes tombent le plus souven
; il faut entrer dans les détails. Les généralités peuvent donner de
fausses
idées et induire en erreur. L’action, cette parti
nce du mensonge : car il est absurde et même maladroit d’affecter une
fausse
admiration que tout le monde apprécie, et que per
s leur sincérité et leur réalité, comme lorsqu’on prétend qu’ils sont
faux
, simulés ou frauduleux. Des témoignages.
.) Qualité des propositions. Les propositions sont aussi vraies ou
fausses
, selon la vérité ou la fausseté des jugemens, c’e
ue membre de la disjonctive soit juste ; sans quoi, le dilemme serait
faux
et ridicule. Fénélon se sert dans son Télémaque,
x tout apprendre. (Gresset.) Mahomet dit à Zopire : Ou véritable ou
faux
, mon culte est nécessaire. (Voltaire.) Ce vers s
il vous plaint, souvent même il vous vante. Il affecte pour vous une
fausse
douceur ; Et, par là de son fiel colorant la noir
descendre ; Choisissez de César, d’Achille ou d’Alexandre. En vain un
faux
censeur voudrait vous démentir, Et si vous n’en s
discours, un ouvrage lumineux, qu’une définition bien faite. Tous les
faux
raisonnemens, les vaines ergoteries, les sophisme
écessaire que le même principe soit vrai : au contraire, il peut être
faux
, absurde même ; et dans ce cas, s’il est reconnu,
credat. (L. IV, c. 2.) La brièveté. 1°. Il ne faut pas se faire une
fausse
idée de la brièveté ; elle consiste non pas à se
re a fondé ses preuves, ou montrer que de bons principes il a tiré de
fausses
conséquences, ou opposer à ses argumens des argum
e passer, enfin, tout l’artifice d’une éloquence tantôt insinuante et
fausse
avec douceur, tantôt véhémente et jouant la franc
ait des écrivains qui tombaient dans le même défaut. « Le déplacé, le
faux
, le gigantesque, dit-il, semblent vouloir dominer
l’expression ne rend pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est
fausse
; si elle ne rend qu’une partie de la pensée, ell
qu’ils voient jusqu’aux vices les plus cachés des princes, malgré les
fausses
louanges qu’on leur donne pendant leur vie, expos
qu’ils voient jusqu’aux vices les plus cachés des princes, malgré les
fausses
louanges qu’on leur donne pendant leur vie. » Da
ort-Royal, Nicole, dans une dissertation latine sur les vraies et les
fausses
beautés des ouvrages d’esprit, et sur la manière
pas en le traçant arrêté votre main ! Pourquoi feindre à nos yeux une
fausse
tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver vo
i s’éloignent de la manière naturelle et ordinaire. Cette opinion est
fausse
; car il n’y a rien de si naturel, de si ordinair
de ne pas mourir pour le service de son roi. La figure est forcée et
fausse
. Il faut que l’esprit saisisse facilement et pro
ond de l’idée soit solidement établi, car l’amplification qui porte à
faux
n’est qu’une déclamation vaine. Énumération. L’
générer en faute ; poussée trop loin, elle mène à l’affectation et au
faux
. « Toute hyperbole passe la croyance ; elle ne do
s vices que les jeunes gens sont le plus disposés à imiter. 1°. Du
faux
dans les pensées et dans les sentimens. Faux
à imiter. 1°. Du faux dans les pensées et dans les sentimens.
Faux
dans la pensée. Toute pensée a un objet. Cet obj
lui convient, ou qu’elle le sépare de ce qui ne lui convient pas. Le
faux
dans la pensée consiste donc à lier des idées qui
louir d’abord ; mais quand on les examine de près, on en reconnaît le
faux
. Dans une églogue de Fontenelle, une bergère qui
uand on a le cœur tendre il ne faut pas qu’on aime. Cette pensée est
fausse
. La tendresse n’est autre chose que la sensibilit
oir un goût ennemi des longs ouvrages. La pensée de ces vers est donc
fausse
. Du devoir il est beau de ne jamais sortir ; Mai
ui soit honnête homme. (J.-B. Rousseau, Épit.) Il n’y a rien de plus
faux
. « Comment, dit Voltaire (Poét., 1re. part.), un
de ce morceau fatal, Comblé de tout savoir, à Dieu se rendre égal ?
Faux
dans le sentiment. Sentir, c’est avoir le cœur t
t être vrai, c’est-à-dire sortir du cœur. S’il est contrefait, il est
faux
et il ne saurait toucher. Il n’y a que le cœur qu
as moins vicieuse dans le discours que dans le corps. Elle n’a que de
faux
dehors et une apparence trompeuse. Mais au dedans
araître plus grands. Je suis persuadé, ajoute-t-il, que l’enflure, le
faux
brillant, la délicatesse affectée, et tous les dé
dans un ouvrage sérieux et qui doit intéresser, on doit entendre les
faux
brillans qu’on appelle esprit. Il y a un art de d
ent fréquemment et presque toujours de la même sorte. Les intonations
fausses
, forcées ou disparates ; les ascensions de voix b
363 Chap. III. Des défauts les plus ordinaires du style 367 1°. Du
faux
dans les pensées et dans les sentimens ibid. 2°.
e en mauvaise part. Il signifie des jeux de mots, des traits d’esprit
faux
, des pointes recherchées. Opposition. Hypotipose.
Dans les situations pathétiques. Elles doivent être amenées avec art.
Faux
dans la pensée. (1). Voyez ce que nous avons dit
ce que nous avons dit sur le jugement. (L. I, art. 2, § I.) Exemples.
Faux
dans le sentiment. Exemple. Exagération dans les
toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le
faux
, pour voir clair en mes actions et marcher avec a
a presque partout des routes différentes, les unes vraies, les autres
fausses
; et c’est à la raison d’en faire le choix. Ceux
juste ; ceux qui prennent le mauvais parti sont ceux qui ont l’esprit
faux
: et c’est la première et la plus importante diff
cette exactitude de jugement. On ne rencontre partout que des esprits
faux
qui n’ont presque aucun discernement de la vérité
capables de connaître. Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des
faux
jugements des hommes ne vient pas de ce principe,
peine la plupart du temps de distinguer ce qui est vrai de ce qui est
faux
. Ils laissent entrer dans leur âme toutes sortes
ien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’une infinité de choses
fausses
, obscures et non entendues, et raisonnent ensuite
ce. La moindre lueur suffit aux uns pour les persuader de choses très
fausses
, et elle suffit aux autres pour les faire douter
lle fait douter de celles qui sont douteuses, rejeter celles qui sont
fausses
, et reconnaître de bonne foi celles qui sont évid
soleil56. Mais parce que l’esprit se laisse quelquefois abuser par de
fausses
lueurs, lorsqu’il n’y apporte pas l’attention néc
té consiste à bien connaître le prix des choses. La flatterie est une
fausse
monnaie qui n’a de cours que par notre vanité. Le
lorsqu’ils la veulent persécuter, ils feignent de croire qu’elle est
fausse
ou ils lui supposent des crimes. L’amour-propre n
, si elle l’était infaillible du mensonge. Mais étant le plus souvent
fausse
, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marqu
aucune marque de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le
faux
. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sage
s hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est
faux
, qu’on se moque de vous, que voilà une belle rail
chrétienne. Immatérialité de l’âme humaine. Si ma religion était
fausse
, je l’avoue, voilà le piège le mieux dresse qu’il
dans ma religion ; c’en est fait. La religion est vraie, ou elle est
fausse
: si elle n’est qu’une vaine fiction, voilà, si l
mpire éternel est tombé ; Rome est ensevelie dans ses ruines avec les
faux
dieux ; il n’en reste plus de mémoire que par une
oin d’être elle-même consolée : à quoi pourtant, sans rien montrer de
faux
, on voyait bien qu’elle faisait de son mieux pour
montrer qu’on en a, où le public applaudit même aux pensées les plus
fausses
, quand elles sont brillantes ? Oui, sans doute, o
’en avais davantage ; mais tous ces brillants (et je ne parle pas des
faux
brillants) ne conviennent point ou conviennent fo
bien quand on doit traiter de grands intérêts ; ce n’est pas alors du
faux
bel esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et to
est vigueur. Nos plus sûrs protecteurs sont nos talents. Les esprits
faux
changent souvent de maximes. On dit peu de choses
par qui je te suis, vous en souvient-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les
faux
dieux. POLYEUCTE.
dans le temple : il a troublé le sacrifice et renversé les images des
faux
dieux. Il a été arrêté : toutefois son beau-père
os beaux esprits, J’estime plus cela que la pompe fleurie De tous ces
faux
brillants où chacun se récrie529. ORONTE. Et moi,
filet encor débarrassée, Sait d’un air innocent bégayer sa pensée. Le
faux
est toujours fade, ennuyeux, languissant ; Mais l
mable ; Mais, depuis quelques mois devenu grand docteur, Il a pris un
faux
air, une sotte hauteur ; Il ne veut plus parler q
re, L’abondance eut donné le loisir de se nuire, La mollesse amena la
fausse
vanité. Chacun chercha pour plaire un visage empr
t surtout prenez soin d’effacer bien les traits Dont tant de peintres
faux
ont flétri mes portraits. Déposez hardiment qu’au
vous plaint, souvent même il vous vante624 : Il affecte pour vous une
fausse
douceur, Et par là, de son fiel colorant la noirc
, Vous, ministre de paix dans les temps de colère, Couvrant d’un zèle
faux
votre ressentiment, Le sang à votre gré coule tro
de tourner les yeux vers elle et il lui ordonne de s’en éloigner. La
fausse
Isménie, dont le père, Mithridate, a déjà péri pa
ep et la treille, espoir de ton verger. Je tiendrai la faucille ou la
faux
recourbée, Et devant mes pas l’herbe ou la moisso
on âme il croit Il irait embrasser la virile qu’il voit ; Mais de ses
faux
amis il craint la raillerie, Et ne brave ainsi Di
t les caractères, lisant sur les physionomies, démêlant le vrai et le
faux
des intrigues et des divers manèges, puis couchan
x, et l’avoir cru sincère et loyal, on trouve bientôt après qu’il est
faux
et méchant… Lorsqu’on a essuyé plusieurs déceptio
de, qu’il représente sous des couleurs si odieuses. En partant de ces
fausses
prémisses il ne pouvait manquer d’arriver à une c
e imperfection à relever seulement, c’est dans le vers suivant le mot
fausse
, qui, précédé d’affecter, peut paraître inutile,
araître inutile, puisqu’une douceur affectée ressemble beaucoup à une
fausse
douceur. 625. Il lui dit faussement : ce latin
les approches de la mon ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les
fausses
idées par lesquelles il rassurait sa propre consc
nuellement éblouir par l’éclat et l’imprévu du mot. L’affectation, la
fausse
couleur, la fausse éloquence, le faux lyrisme, le
par l’éclat et l’imprévu du mot. L’affectation, la fausse couleur, la
fausse
éloquence, le faux lyrisme, le galimatias à perte
évu du mot. L’affectation, la fausse couleur, la fausse éloquence, le
faux
lyrisme, le galimatias à perte de vue donné audac
s boutades énergiques peignent le courtisan, le noble orgueilleux, la
fausse
religieuse, le faiseur de rimes pour la rime, et
les enjambements d’un vers sur un autre ; les mauvaises césures ; le
faux
repos à l’hémistiche ; les rimes défectueuses ; l
itique, et de montrer l’excès de délire et de férocité où des maximes
fausses
et l’entraînement de la volupté peuvent conduire
ez donc si quelque antipathie… Dona Isabelle. Ne faites point ici de
fausse
modestie : J’ai trop vu votre orgueil pour le jus
de cœur. Du haut de l’escalier je le voyais descendre ; En vain de ce
faux
bruit il se voulait défendre, Votre cour, obstiné
de Boileau commence à agir sur lui ; il sacrifie les concetti et les
faux
brillants qu’il avait d’abord aimés ; il revient
va-t-elle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’une
fausse
espérance ? N’éclaircirez-vous point ce front cha
agée, si accommodante, qui respecte toutes les conventions tacites et
fausses
des sociétés, ne gronde jamais, ne s’emporte jama
pour être un libertin, avait voulu frapper de ridicule la vraie et la
fausse
piété. Aussi pendant cinq ans une ligue formidabl
i, le timbre un peu fêlé. Scènes de Tartuffe. Tartuffe, par de
faux
semblants de piété, a gagné la confiance et l’ami
n cœur. De tous vos façonniers on n’est point les esclaves. Il est de
faux
dévots ainsi que de faux braves ; Et, comme on ne
niers on n’est point les esclaves. Il est de faux dévots ainsi que de
faux
braves ; Et, comme on ne voit pas qu’où l’honneur
ence avec la vérité, Estimer le fantôme autant que la personne, Et la
fausse
monnaie à l’égal de la bonne ? Les hommes la plup
t pas tout retiré. Mais, en un mot, je sais pour toute ma science, Du
faux
avec le vrai faire la différence ; Et, comme je n
étier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités À prix de
faux
clins d’yeux et d’élans affectés ; Ces gens, dis-
ures parfaitement inutiles au sujet, celle de la comtesse et celle du
faux
marquis. Le joueur de Regnard n’a rien qui le ren
age un vieillard cassé et près de mourir, et fabriquent en son nom un
faux
testament pendant qu’ils le croient à l’agonie. T
i le mot n’est pas français, si la mesure est manquée, si la rime est
fausse
! De tels vers ne satisfont pas toujours l’oreill
ffre aux yeux des brillants mensongers, Tous les biens d’ici-bas sont
faux
et passagers, Leur possession trouble, et leur p
de tout son prestige. La plupart de ces pièces sont trop remplies de
fausses
tendresses et de trompeuses invitations à jouir d
diocrité alors régnante en littérature ; d’avoir déclaré la guerre au
faux
goût et de l’avoir poussé avec une constance et u
e de Boileau. C’est d’abord la fermeté de son goût qui ne fait jamais
fausse
route ni dans la louange ni dans le blâme. C’est
te et âpre, excellente dans la satire, très froide au théâtre, gaieté
fausse
et grimaçante, quelquefois burlesque jusqu’à la g
res ; J’apporte un joug plus noble aux nations entières. J’abolis les
faux
dieux, et mon culte épuré De ma grandeur naissant
ots, des équivoques fades, Des quolibets et des turlupinades, Un rire
faux
, que l’on prend pour gaîté, Font le brillant de l
le au hasard, Dans cette cour on se tait avec art ; Et de la joie, ou
fausse
ou passagère, On n’a pas même une image légère. H
éclairs de génie, il ne faut pas s’étonner que cette pièce sombre et
fausse
ait fait horreur au public français et n’ait pu s
e si je meurs. La jeune Captive. « L’épi naissant mûrit de la
faux
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, t
ul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses
faux
dieux ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une
Ne sourit que pour nous railler ! Rien n’est vrai, rien n’est
faux
; tout est songe et mensonge, Illusions du cœur q
a mâture, À des câbles pareils noués, s’entrelaçaient Et formaient un
faux
sol où les pieds enfonçaient. À ces vastes tissus
e que ces deux volumes de poésies. L’impie, l’immoral, le bizarre, le
faux
, l’extravagant, y dominent ; mais du milieu de ce
ces intimes ; le livre du Pape (1878), émané de l’inspiration la plus
fausse
; ceux de la Pitié suprême (1879), de Religions e
pas la mesure, le tact, la convenance, la science des proportions. Il
fausse
ses situations en les forçant, ses caractères en
ajouter : « Sous ces mètres rompus qui boitent en marchant, Sous ces
fausses
couleurs au contraste tranchant, Sous ce vernis t
artager ce goût sain à ses contemporains, pour les détourner de cette
fausse
élégance qui proscrit le mot propre et enveloppe
tte restriction que la police l’avait d’abord arrêté sous le prétexte
faux
que c’était une apologie du duel. 150. Lettre du
ée Conception. 154. « La pensée de ces deux premières strophes est
fausse
. Que la terre se meuve ou qu’elle soit immobile,
ans passés : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue, Sous mes
faux
cheveux blancs déjà toute chenue, A jeté sur ma t
peut s’en passer. La métaphore est défectueuse quand elle est forcée,
fausse
dans son point de comparaison, ou tirée d’objets
aine mesure, afin que le lecteur puisse y faire la part du vrai et du
faux
. La Fontaine, dans une de ses fables, a finement
faire une idée par ce qui précède. Il faut d’abord éviter ce qui est
faux
, soit dans la pensée, soit dans le sentiment. Les
le de Scudéry et le langage de l’hôtel de Rambouillet avaient un côté
faux
, que Molière a finement critiqué dans les Précieu
là, et que, lorsqu’ils s’en écartaient, le plus souvent ils faisaient
fausse
route. Un critique a loué Montesquieu en disant :
la peine d’y songer sérieusement. Assurément je ne m’inscris pas en
faux
contre la doctrine du progrès humanitaire, mais j
midor lui rendit la liberté. fragment « L’épi naissant mûrit de la
faux
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, t
nt voir à nu le travail et l’art du poëte. A son apparition, toute la
fausse
poésie se décolora, se fana, et tomba en poussièr
mots vifs et piquants, nulle prétention, l’horreur du solennel et du
faux
, le bon sens, la franchise, le naturel, une langu
t-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du
faux
. Apprenez que je n’ai jamais composé de meilleure
bstituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un
faux
honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme,
Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et
fausse
perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on
. Sur ses lèvres de sophiste, les mots perdent leur sens. Ils sonnent
faux
. Il récite des lieux communs : c’est un élève de
rceaux peu saillants, d’une pièce d’éloquence, lui donnerait une bien
fausse
idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste
es pour censurer les vices des hommes, pour jeter du ridicule sur les
faux
Dieux, et sur les philosophes du paganisme. Ils s
rce, ce qui revient à peu près au même. Croyez-vous que l’emphase, le
faux
brillant, la délicatesse outrée, la prétention, c
e connaisse, sont, chacun dans leur genre, les types de cette manière
fausse
et chargée qui devait produire, dans le sérieux,
ceaux pathétiques ; mais ils se trahissent bientôt ; leur ton devient
faux
et déclamatoire ; ils pêchent malgré eux contre l
les sophismes. On appelle ainsi des raisonnements spécieux, qui sont
faux
, mais qui ont une apparence de vérité. Il faut un
plus, dans une religion qui n’est plus pour nous qu’une fantasmagorie
fausse
et ridicule. Si nous valons quelque chose par les
ploi du merveilleux. Ce qui donne aux personnages allégoriques un air
faux
et ennuyeux, c’est qu’ils manquent de vraisemblan
l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des
fausses
idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés da
morale pour tous les hommes. Elle décrie les vices, elle démasque les
fausses
vertus, elle détrompe des erreurs et des préjugés
ne dort jamais, beaucoup d’auditeurs exposés à la contagion des idées
fausses
ou chimériques. En parlant non comme un livre mai
sont bizarres et impossibles ; tantôt les caractères sont exagérés et
faux
; ce sont des aventures qu’on ne rencontre jamais
’en imposer. » (C. O.) M’en imposer veut dire tromper, séduire par de
fausses
apparences, il suffit de songer au caractère du m
n absolue, ou sans lesquels l’idée exprimée pourrait quelquefois être
fausse
. Ex : Le crime, qui est commis pour l’amour de la
ropos, plus elle rebute l’esprit quand les termes de comparaison sont
faux
, emphatiques, triviaux, ignobles, ridicules, etc.
. — Métaphore ignoble. Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion.
Fausse
métaphore. Un lion n’a pas de foudre. Je ne puis
de pensées exagérées. À force d’outrer une expression, on peut rendre
fausse
une pensée, et c’est un grand défaut dans le styl
ensées, risque de s’en permettre beaucoup de communes, de forcées, de
fausses
même ; car rien n’est si près de l’erreur que les
e raisonnement, l’on est sûr de rencontrer les sophismes ou arguments
faux
, malgré tout le coloris jeté habilement sur la pe
s : l’une consiste dans des pensées simples et vulgaires qu’un esprit
faux
s’efforce de rendre grandes et pompeuses ; l’autr
ces nouvelles idées d’inspiration, le style romantique a repoussé les
faux
Dieux et toute la mythologie des anciens. Jusque-
ressemblaient, cela serait hors de doute. Mais comme rien n’est plus
faux
que cette supposition, et qu’au contraire chaque
t été exposées7. » Il y a une autre reconnaissance qui se fait par un
faux
raisonnement du spectateur, comme dans Ulysse fau
qui se fait par un faux raisonnement du spectateur, comme dans Ulysse
faux
messager. Le personnage dit qu’il reconnaîtra l’a
. Le spectateur, croyant qu’il l’a effectivement reconnu, en tire une
fausse
conséquence. De ces reconnaissances, la meilleure
utent. C’est encore Homère qui a montré la manière de faire passer le
faux
par un sophisme, dont voici le principe. On croit
, l’autre doit être aussi, ou être arrivée ; or cette conséquence est
fausse
. Elle l’est de même quand on conclut de la premiè
son jour, et sacrifier sans balancer tous les vains ménagements d’une
fausse
délicatesse. Après ce peu de mots, il aborde dire
« Je sais que plusieurs d’entre vous se plaisent à faire circuler de
faux
bruits, qu’ils donnent pour des nouvelles authent
e que nous allons analyser. L’orateur s’y propose, 1º de dissiper les
fausses
alarmes que les partisans secrets de Catilina s’e
s que le ressentiment ou une pitié mal entendue ont entraînés dans de
fausses
démarches ; mais je choisis de préférence les exe
re d’un appareil logique des sophismes et des paradoxes ; il prête un
faux
jour d’évidence à des thèses que lui inspire le g
le marché. Qui donc parle ainsi ? des riches peut-être, rassasiés de
faux
plaisirs, mais ignorant les véritables ; toujours
rand prix qu’il préfère à celui-là. Il n’y a que le demi-savoir et la
fausse
sagesse qui, prolongeant nos vues jusqu’à la mort
e couchai voluptueusement sur la tablette d’une espèce de niche ou de
fausse
porte enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel
. Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du
faux
éclat qui t’environne Serons-nous toujours ébloui
dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours ses
fausses
maximes Erigent en héros sublimes Tes plus coupab
it heureux comme un roi. » Delille a traduit par des élégances un peu
fausses
. 9. Un lieu voit-il naître des mets ? 10. Ama
uches. 3. Comme il retranche ! comme il ajoute ! que d’apprêt et de
fausse
symétrie dans ce qui devrait être un calque fidèl
e française un excellent professeur de rhétorique. La vraie et la
fausse
éloquence Il y a une faiseuse de bouquets et
és dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le
faux
goût, la recherche, sont demeurés sur le compte d
s conséquences : Un modèle imparfait égare, S’il a du brillant et du
faux
; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les d
harmonieux : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue, Sous mes
faux
cheveux blonds déjà toute chenue, A jeté sur ma t
ensable, ne peut briller longtemps et ne doit plaire qu’à des esprits
faux
et superficiels. La clarté dépend du choix des mo
peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet, et présenter dans un
faux
jour la pensée de l’auteur. Il les a cependant pu
broute dans une prairie une herbe menue et tendre qui a échappé à la
faux
du moissonneur, le berger soigneux et attentif es
nt passé1 par le fil de l’épée. Et si vous lui dites que ce bruit est
faux
et qu’il ne se confirme point, il ne vous écoute
ve parfois qu’une idée vraie et digne soit mal rendue, et qu’une idée
fausse
et inconvenante plaise, jusqu’à un certain point,
oi, disait Racine, c’est que j’écris mieux que lui. » Le mot, vrai ou
faux
, prouve la haute importance que Racine attachait
de la logique, en montrant, s’il y a lieu, ou que les principes sont
faux
et qu’ on ne peut en tirer des conséquences vraie
onséquences vraies, ou que les principes étant vrais, on en a tiré de
fausses
conséquences. Il aura soin à cet effet de réduire
avons dit de la métaphore. L’abus de cette figure suppose un jugement
faux
. L’orateur qui la prodigue ne tarde pas à fatigue
cendu sans bruit de votre mansarde ; vous avez pénétré à l’aide d’une
fausse
clef dans la chambre de votre victime ; vous vous
res, « Le sillon que ta main féconde avec amour, « L’herbe qui sur ta
faux
se penche tout le jour, « L’arbre, le fruit, la f
ortant de leurs tanières, La hache sur l’épaule, et brandissant leurs
faux
, À la rouge lueur des couvents, des châteaux ! Qu
e Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du
faux
éclat qui t’environne Serons-nous toujours ébloui
dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours ses
fausses
maximes Érigent en héros sublimes Tes plus coupab
.-B. Rousseau. La jeune Captive « L’épi naissant mûrit de la
faux
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, t
e au vain honneur de demeurer près d’eux. Et s’y veut contenter de la
fausse
pensée Qu’ont tous les autres gens, que nous somm
montrer qu’on en a, où le public applaudit même aux pensées les plus
fausses
, quand elles j sont brillantes ? Oui, sans doute,
j’en avais davantage. Mais tous ces brillants (et je ne parle pas des
faux
brillants) ne conviennent point ou conviennent fo
bien quand on doit traiter de grands intérêts ; ce n’est pas alors du
faux
bel-esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et to
el appelée, Je ne l’y conduisais que pour être immolée ; Et que, d’un
faux
hymen nous abusant tous deux, Vous vouliez me cha
tombeau : Mais pour revivre ailleurs dans sa première force. Avec les
faux
Romains elle a fait plein divorce ; Et comme auto
lit royal Où l’insomnie ardente irrite encor son mal ; Moi, que d’un
faux
aveu sa voix flatteuse abuse S’il craint qu’en so
LOUIS. Certes, je vais le faire. Ton
faux
savoir n’est bon qu’à tromper le vulgaire. Ton ar
doute. LOUIS.
Faux
ami, M’as-tu trouvé pour toi généreux à demi ? Va
substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un
faux
honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme,
Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et
fausse
perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on
r, Elle vient fièrement vous demander l’honneur ; Non pas cet honneur
faux
qu’elle-même dispense, Mais l’estime de soi qu’au
; Et s’il faut être enfin ou paraître coupable, Laissant là l’honneur
faux
pour l’honneur véritable, Souviens-toi qu’il vaut
’épuiser en arides travaux La source des vrais biens pour en payer de
faux
, Loin des servilités dont la ville te somme, Tu p
st ouverte dans le monde entre le bien et le mal, entre le vrai et le
faux
. Elle emplit d’innombrables volumes lus et relus
; de sorte que, faute de vrais objets, il faut qu’ils s’attachent aux
faux
. En sachant la passion dominante de chacun, on es
font des antithèses en forçant les mots, sont comme ceux qui font de
fausses
fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
ont que des ingrats. Le sage, généreux même dans l’indigence, De l’or
faux
et du vrai connaît la différence, Et tient sa bou
, si elle l’était infaillible du mensonge. Mais étant le plus souvent
fausse
, elle ne donne aucune marque de sa qualité, marqu
aucune marque de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le
faux
. Je ne parle pas des fous, je parle des plus sage
l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des
fausses
idées, des bons sentiments que Dieu a déposés dan
e religion, et l’esprit faible, ou n’en admet aucune, ou en admet une
fausse
; or l’esprit fort, ou n’a point de religion, ou
par l’imposture à l’erreur expliqué, Ce Dieu défiguré par la main des
faux
prêtres, Qu’adoraient en tremblant nos crédules a
s l’esprit ; les rhéteurs la nomment métaphore. Si la comparaison est
fausse
ou forcée, l’image est obscure ou mauvaise. Il ne
ur du sentiment : c’est alors le mauvais goût, résultat d’un jugement
faux
et d’un sentiment perverti. Les lectures sans cho
e ennemis ; privé de ta liberté, de tes biens ; accusé de rapines, de
faux
, d’imposture, de corruption, de calomnie ; gémiss
is que mon dénonciateur soit un homme de peu de cervelle ; qu’il soit
faux
et faussaire ; et puisque ce procès criminel doit
es plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai, et ne rejette que le
faux
, qui presque toujours est la ressource et le dégu
e trait distinctif du siècle de Louis XIV, l’esprit religieux, non ce
faux
zèle, cette pieuse imposture, dont Molière vengea
de quelques passages, et beaucoup moins entachées qu’on ne le dit de
faux
brillant et de sophismes ! J’étais stoïcien avec
re son âme et y allumer une mauvaise passion ou y introduire une idée
fausse
. Plaire, pour eux, n’est que le moyen d’instruire
élevés, trop importants, trop graves, pour y semer les bluettes et le
faux
clinquant du bel esprit. La vérité est belle par
stesse de leurs pensées et de leurs expressions, dites que ce sont de
faux
orateurs34. Les rhéteurs, comme les philosophes,
devait feindre la douleur, et si son discours n’exprimait rien que de
faux
et d’emprunté, il lui faudrait peut-être un art p
blics, mais les pensées même les plus secrètes, les vains bruits, les
fausses
imputations, une fable, un rien, tout nous alarme
ondé ses preuves, soit en montrant que de bons principes il a tiré de
fausses
conséquences. S’il a prouvé autre chose que ce qu
à l’éloquence de charlatan qu’il emploie à vous dérober le vice d’un
faux
argument ; aux sophismes qu’il accumule pour en s
e j’ai fait ; prévenir, autant qu’il était possible, les retards, les
faux
prétextes, les oppositions d’intérêts, les mépris
Dans tous les arts, la belle imagination est toujours naturelle ; la
fausse
est celle qui assemble des objets incompatibles ;
s est retombée quelquefois dans ce défaut séduisant. « Le déplacé, le
faux
, le gigantesque, dit Voltaire, semblent vouloir d
sens la même idée, afin qu’elle semble se multiplier, il y a aussi un
faux
éclat. L’historien Florus, parlant de ces soldats
vous contentez pas de bannir de votre style les pensées frivoles, les
faux
brillants, et tout ce qui a plus d’éclat que de s
force du style tombent quelquefois dans l’exagération. Le vice d’une
fausse
énergie se fait sentir surtout dans ces deux vers
à éviter, c’est l’enflure. Elle exprime en termes pompeux une pensée
fausse
, ou veut faire paraitre les idées plus grandes qu
contraire ; si ce contraire est vrai, la pensée que vous examinez est
fausse
. Que serait-ce donc qu’un ouvrage rempli de pensé
ler qui s’éloignent de la manière naturelle et ordinaire . Définition
fausse
: car il n’y a rien de si naturel, de si ordinair
qui nous montre en action le personnage tout entier. Le caractère du
faux
riche ou du glorieux, dans la Rhétorique à Herenn
e de sa beauté. Ainsi cette figure est quelquefois l’expression de la
fausse
modestie. Quand la litote veut réellement dire mo
à peu les déclamateurs ? d’où vient cette réputation d’enflure et de
faux
goût qu’ils méritèrent, et que leurs élèves mêmes
aient alors que de vains jeux d’esprit, source inépuisable de pensées
fausses
, parce que tout était factice, et que l’imaginati
au bon goût ; mais il est nécessaire, pour cela, qu’il n’ait rien de
faux
, et voilà pourquoi les sujets historiques adoptés
sa secte fantastique, ses califes, ses conquérants ; nous y voyons le
faux
prophète s’avancer avec l’Alcoran et le glaive, s
oir de l’historien est de distinguer avec la plus exacte précision le
faux
du vrai, de rejeter tout ce qui est incertain ou
n s’annonce pour être l’organe de la vérité. S’il rapporte des choses
fausses
ou qu’il donne pour vérités de simples conjecture
l’abbé Raynal, historien constamment déclamateur, et presque toujours
faux
. Il l’est, en particulier, dans le passage que je
x livres, où il expose la physique d’Épicure. C’est une physique bien
fausse
, mais qui ne l’est pas plus que toute la physique
Fanatisme affreux, la Discorde farouche, La sombre Politique, au cœur
faux
, à l’œil louche, Le Démon des combats respirant l
a fait dire à Voltaire dans ses stances sur les poètes épiques : De
faux
brillants, trop de génie Mettent le Tasse un cran
ds. C’est ce que la critique du xviie siècle n’a pas compris, et ses
fausses
idées sur la noblesse du style lui ont fait mal j
auvres et stériles, ce n’est plus de la richesse, c’est une parure de
faux
brillants, c’est le clinquant des acteurs sur un
t ici qu’il faut appeler à son aide la dialectique, savoir démêler le
faux
du vrai, découvrir les sophismes déguisés sous le
nt et meurent en nous défendant ? Ce ne sont point, Messieurs, de ces
faux
amis du jour, esclaves de la fortune, et toujours
orceaux peu saillants d’une pièce d’éloquence, lui donnerait une bien
fausse
idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste
es pour censurer les vices des hommes, pour jeter du ridicule sur les
faux
dieux et sur les philosophes du paganisme. Ils so
ices de toutes les conditions et de tous les caractères : bel esprit,
faux
savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme,
istinctions qu’il est besoin de faire : on n’enveloppe point dans une
fausse
conséquence la honte des choses que l’on corrompt
de la Poétique, pour en tirer d’ailleurs des conclusions subtiles et
fausses
. L’objet de notre travail sur la Poétique étant p
d avantage de nous apprendre, en formant notre goût, à distinguer les
faux
ornements de ceux dictés par la raison. Celui qui
eux qui se destinent à parler en public, d’apprendre à distinguer les
faux
ornements de ceux que la raison consacre, et de f
t. L’homme dont le goût est correct ne se laisse jamais abuser par de
fausses
beautés. Ces qualités s’impliquent, il est vrai,
correction consiste à savoir rejeter les prétentions trompeuses d’un
faux
mérite. L’une s’adresse plus particulièrement au
aux caprices individuels, et n’offrant aucun signe pour distinguer le
faux
et le vrai. Ses fondements sont les mêmes chez to
embellir seulement, elles font un mauvais effet. C’est une idée très
fausse
, et cependant assez générale, que de considérer l
fréquemment et frappent nos yeux d’un éclat trop éblouissant ou d’un
faux
brillant, il en résulte ce qu’on appelle style fl
inconvenants, et inutiles à la clarté. Rien de plus méprisable que ce
faux
éclat que certains écrivains affectent. Il n’est
tion aveugle d’un auteur quelconque. C’est une méthode dangereuse qui
fausse
le génie et produit de la raideur, le troupeau se
attirer toute notre attention, parce qu’il n’existe aucun art où les
fausses
notions aient plus prévalu. Aussi a-t-elle été so
arèrent quelquefois le peuple en l’éblouissant par le clinquant d’une
fausse
éloquence ; car les Athéniens avec toute leur fin
e déclamation, qu’on parait d’ornements les plus affectés et les plus
faux
. Entre les mains des rhéteurs grecs, l’éloquence
utenues par de solides raisonnements : si nous les modelons sur cette
fausse
idée, elles pourront avoir de la pompe ; mais ell
er injuste à leur égard, en les falsifiant ou en les exposant sous un
faux
jour. La fourberie sera bientôt découverte, ou ne
er, quoiqu’elle ait été quelquefois admirée, est calquée sur une très
fausse
idée, et s’éloigne prodigieusement des véritables
soin et la plus grande attention ; si l’orateur prend en partant une
fausse
route, il s’égare ; le discours devient embarrass
énéral, cette ponctuation est très arbitraire, souvent capricieuse et
fausse
; elle introduit une uniformité de ton dans les p
peu inférieure à la première, s’ils veulent se préserver d’habitudes
fausses
et corrompues, suivre la nature, et parler en pub
er avec leurs dieux ; joignez à tout cela l’intérêt des villes que la
fausse
religion rendait illustres, comme la ville d’Éphè
Tombe, ô fastueux Capitole ! Cède à la majesté de ce lieu solennel.
Faux
Dieux ! renversez-vous. Voici le sanctuaire
bienfaits. L’Éternel a brisé son tonnerre inutile ; Et, d’ailes et de
faux
dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le T
Ils veulent qu’à la nuit tous leurs prés soient tondus. De la rapide
faux
l’éclair par instants brille : À travers la dista
qu’un autre soulager les peines que nous éprouvons. Fénelon. Le
faux
Savant Hermagoras ne sait pas qui est roi de
tile, De son train quelque jour embarrasse la ville. Boileau. La
fausse
Piété Il n’est rien de plus dangereux ni de p
t qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une
fausse
piété qu’on a vu les plus faibles sujets s’élever
humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit humain et le
faux
sympathisent extrêmement. Si vous avez la vérité
tenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du
faux
pour être agréablement reçu dans l’esprit humain
re du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain : mais le
faux
y entre bien sous sa propre figure ; car c’est le
va-t-elle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’une
fausse
espérance ? N’éclaircirez-vous point ce front cou
par qui je le suis, vous en souvient-il bien ? Néarque. J’abhorre les
faux
Dieux. Polyeucte.
e des impies ; ils veulent encore passer pour bons, et font, par leur
fausse
vertu, que les hommes n’osent plus se fier à la v
ne le peuvent parfaitement imiter : il y a toujours quelque chose de
faux
et d’incertain dans cette imitation. Ils n’ont ri
nous ne les pas plaindre par avance de se priver eux-mêmes, par cette
fausse
délicatesse, de la lecture de si beaux ouvrages,
lé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des
faux
pas de sa muse tragique, Tomba de chute en chute
’écrit qu’il n’a pas lu, mais qu’il flétrit d’avance ! Voilà donc les
faux
dieux que je dois encenser ! Ah ! croyez-moi, leu
s hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est
faux
, qu’on se moque de vous, que voilà une belle rail
e compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi
faux
que l’éloquence avec laquelle on les débile. On e
que nous nous tenions lieu de règle l’un à l’autre, pour discerner le
faux
du vrai, et le bon du mauvais. « Nous n’avions au
ux sur vos échafaudages ; Ah ! pour me mettre en deuil il suffit d’un
faux
pas. Enfoncez bien vos pieux, nouez bien vos cord
moigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le
faux
, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou
d’inventer, de créer. Le goût se contente d’observer et d’admirer. Le
faux
génie, l’imagination ardente et impuissante, se c
uverains, leurs passions pour guides ; Et pour l’indigne attrait d’un
faux
chatouillement, Pour un bien passager, un plaisir
mme toutes les sciences, utile aux bons esprits, nuisible aux esprits
faux
; c’est la liqueur que le vase améliore ou corrom
sprits bien faits ; elle est nuisible quand elle tombe dans un esprit
faux
. Une preuve frappante de la valeur et de la génér
rai-je étouffer dans tes embrassements L’erreur dont j’ai formé de si
faux
sentiments ? Quand pourra mon amour baigner avec
ation généreuse dans cette invective de Massillon contre les émotions
fausses
du théâtre : On donne dans un spectacle des larm
réclame ce choix, et ta juste mesure hors de laquelle il n’y a que le
faux
. Deuxième partie. Disposition. Leçon XI
arence et la réalité, Estimer le fantôme autant que la personne Et la
fausse
monnaie à l’égal de la bonne ? Le même moy
résultent ou du mauvais emploi des mots, on de la conception d’idées
fausses
; aussi les classe-t-on en sophismes de mots et s
ais raisonnements peuvent avoir leur point de départ dans un principe
faux
; ce sont alors des sophismes de pensée et il imp
l’éloquence de charlatan qu’il emploie pour vous dérober le vice d’un
faux
argument, aux sophismes qu’il accumule pour en so
lit ce dialogue énergique entre Polyeucte et Néarque : J’abhorre les
faux
dieux. — Et moi je les déleste. — Je tiens leur c
n d’être réglée par le jugement ; des images bizarres, recherchées bu
fausses
peuvent étonner, mais elles blessent le goût et p
s dans les beaux vers d’André Chénier25 : L’épi naissant mûrit de la
faux
respecté, Sans crainte du pressoir le pampre tout
nt de la comparaison une vivacité qui les rend plus pénétrantes : Le
faux
philanthrope est comme un pêcheur qui jette un ha
e autour du roi Antiochus. De même Fénelon à la fin d’une critique du
faux
philanthrope : Le misanthrope est moins à craind
aturelle… n’admet que très-rarement le bizarre et rejette toujours le
faux
Andrieux a très-bien dit : Le naturel est une q
lamait vivement contre l’esprit public de son temps : Le déplacé, le
faux
, le gigantesque semblent vouloir dominer aujourd’
la prétention au bel esprit, et surtout rien n’est plus froid qu’une
fausse
chaleur. Madame de Staël se plaignait de ces écri
: Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du.
faux
éclat qui t’environne, Serons-nous toujours éblo
elle n’est que dans les mots et tombe dans la prolixité. En effet la
fausse
richesse résulte de l’emploi d’ornements superflu
gâte tout le tableau. — De même, Sénèque le tragique s’est paré d’une
fausse
richesse dans ce passage ridicule : Priam, père
ent frivoles quand on les examine de plus près. Au contraire de cette
fausse
richesse qui prodigue les mots et cherche des ima
et vérité. C’est le charlatanisme d’un homme qui veut faire passer de
faux
systèmes à la faveur d’un vain bruit de paroles ;
om du goût, s’appliquent à discerner le bien et le mal, le vrai et le
faux
, dans les œuvres littéraires. Les critiques et le
te : Je mangeais mon pain comme ta cendre, loin d’être ingénieux, est
faux
; 3° que le ton général est celui du bel esprit,
a ? Fénelon. — Vous l’allez voir. Un sermon où les applications sont
fausses
, où une histoire profane est rapportée d’une mani
utant la poursuite étourdie d’une unité factice est dangereuse ; elle
fausse
la nature et met l’imagination du peintre à la pl
l’affectation et la subtilité. Les Italiens, portés naturellement au
faux
brillant, n’ont pas manqué de donner à leurs berg
, nobles et sublimes ; — d’autres sont basses, communes ou triviales,
fausses
, gigantesques, etc. Ces dernières doivent être re
de mauvais goût et indignes du sujet que l’on traite ; 2° les pensées
fausses
ou celles qui ne sont point conformes à la vérité
ent à montrer la force d’une preuve solide et à découvrir le vice des
faux
raisonnements. Pour démontrer clairement la vérit
. Des sophismes7. 77. On appelle sophismes, dit saint Augustin, de
faux
raisonnements qui ont l’apparence de la vérité, e
t tromper même les hommes instruits, lorsqu’ils sont inattentifs. Les
faux
raisonnements qui viennent de la mauvaise foi gar
nt à la même industrie, j’aurai le même succès. Cette conclusion est
fausse
, parce que le succès dont il s’agit n’est pas lié
de mensonge. Si l’amplification était l’art de donner aux choses une
fausse
grandeur, comme le prétendait Isocrate (τα μικρα
inez si les principes sur lesquels s’appuie l’objection sont vrais ou
faux
, et si les conséquences sont bien ou mal déduites
et si les conséquences sont bien ou mal déduites. Si le principe est
faux
, on doit le démontrer par les absurdités qui en d
toire ne peut subir cette épreuve, le plan repose quelque part sur le
faux
, et il pèche nécessairement dans l’ensemble ou da
s. 298. Beaucoup de rhéteurs modernes condamnent cette division comme
fausse
et arbitraire. Ils disent que les trois genres so
t tirez naturellement votre exorde de votre sujet. N’affectez pas une
fausse
modestie ni un dédain superbe. Ne soyez ni humble
stesse de leurs pensées et de leurs expressions, dites que ce sont de
faux
orateurs. (Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.)
t. II, p. 441-444.) V. Syllogisme oratoire. Pour prouver que la
fausse
conscience n’est pas une excuse auprès de Dieu, B
mineris. Il n’est donc pas vrai que l’ignorance, et par conséquent la
fausse
conscience, soit toujours une excuse recevable au
ennemi de toutes les idoles, les poètes mêmes, à la voix desquels ces
fausses
divinités avaient été fabriquées, et des temples
ce. Enfin, on fait lire rapidement à cette commission des dépositions
fausses
, des pièces fabriquées, des extraits infidèles ;
t tirez naturellement votre exorde de votre sujet. N’affectez pas une
fausse
modestie ni un dédain superbe. Ne soyez ni humble
aire, il doit prendre garde de les défigurer ou de les placer sous un
faux
jour. La ruse est vite découverte ; elle est auss
n adversaire. Pour peu qu’il les dénature, ou qu’il les place sous un
faux
jour, la supercherie ne tarde pas à être découver
ubstance. L’orateur doit choisir ses preuves, rejeter celles qui sont
fausses
et ne pas insister sur celles qui sont faibles ou
il cherche à lui démontrer qu’il s’est trompé, qu’il a fait un de ces
faux
raisonnements qu’on appelle sophismes ou paralogi
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le
faux
bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
ain de bon goût. Ce qu’il faut toujours éviter, c’est l’emphase et la
fausse
élégance. 9° Harmonie L’harmonie est la suc
urs traits les plus importants et les plus caractéristiques. Elle est
fausse
, quand elle substitue les mois au dessin et à la
t employés dans les vers. Dans ce cas, la prose poétique est un genre
faux
, et il ne faut pas l’imiter, malgré des exemples
x de ce rimeur maudit Ne peut passer tranquille et sans être décrit.
Fausse
et antipoétique, cette école se prolongea jusqu’à
able engouement dans la société romanesque de l’hôtel de Rambouillet.
Fausse
et fade avec Segrais, Racan Mme Deshoulières, mal
. La poésie pastorale conserve au dix-huitième siècle ce caractère de
fausse
rusticité. Les bergers et les bergères de Fontene
n coloris digne de Théocrite, dans un genre où tout est plus ou moins
faux
, convenu et peu naturel. De nos jours, George San
l’idée un corps ferme et vaillant ; Tu l’ornes si tu veux ; jamais un
faux
brillant À sa simplicité malgré toi ne s’ajoute.
n pas dieux. Les mauvaises impressions les pourraient surprendre, les
faux
soupçons les pourraient aigrir, la passion les po
iracles de Jésus-Christ, s’ils eussent été persuadés que c’étaient de
faux
miracles. N’est-il pas évident que tout le fruit
cu l’idolâtrie, a triomphé de la superstition, a détruit le culte des
faux
dieux, a conquis tout l’univers, au lieu que les
actions des hommes, et le désintéressement y met la perfection215. La
fausse
grandeur est farouche et inaccessible : comme ell
e et dans le principe ; que les jeunes gens, épris des charmes de ces
faux
brillants dont la mode s’introduit parmi nous, au
de Rome et d’Athènes : aussi ne se sauvèrent-ils pas longtemps de la
fausse
éloquence et du mauvais goût ; et on les vit bien
ffacer les grâces de leur ancienne simplicité. Mais, en général, quel
faux
goût d’éloquence ! les astres en fournissaient to
t substitua l’instruction à une pompe vide et déplacée, la raison aux
fausses
lueurs et l’Évangile à l’imagination. Partout le
us est confié, à la garde duquel on ne peut trop veiller : dès que le
faux
, le mauvais et l’indécent sont applaudis dans les
vie ; il éclata dans des ouvrages où le bien et le mal, le vrai et le
faux
, se trouvent mêlés et recouverts du prestige d’un
ar un grand nombre de gens grossiers et sans goût, qu’ont séduits les
faux
ornements de son éloquence. Sophocle s’est déclar
re devoir, et laissez faire aux dieux480. Le vieil Horace reçoit une
fausse
nouvelle, qui lui fait croire que ses enfants ont
en raconte Ne suffisaient-ils pas sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce
faux
éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour d
oldats : Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras ; Et, la
faux
à la main, parmi vos marécages661, Allez couper v
PASQUIN. Vous en mordrez vos doigts, ou je ne suis qu’un sot. Pour un
faux
point d’honneur perdre votre fortune ? LE COMTE.
he en apparence, Je fais une figure égale à ma naissance ; Et sans ce
faux
relief ; ni mon rang ni mon nom N’auraient pu m’i
civiles836. La jeune captive837. « L’épi naissant mûrit de la
faux
respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre to
ouche du mensonge ignora le langage ; Et jamais prodiguant un serment
faux
et vain, Ne trahit le secret recélé dans mon sein
partie des Dialogues sur l’Éloquence : « C. Mais combien a duré cette
fausse
éloquence que vous dites qui succéda à la bonne (
s dissonances et l’abus des formes oratoires, une chaleur factice, du
faux
goût et de l’enflure. Il est un de ceux qui ont d
Précieuses ridicules, aux recherches du bel esprit et aux travers du
faux
savoir, plus choquants encore dans les femmes que
e qu’elle met en relief, d’une manière aussi frappante qu’enjouée, la
fausse
délicatesse des savantes. 608. Régulièrement il
es disgrâces, et nous rend d’autant plus haïssables les travers de la
fausse
science. Ces plaintes nous font souvenir du vœu t
mple et naïf, autant qu’Armande nous fait haïr les affectations d’une
fausse
délicatesse. Dans cette comédie, comme dans les a
adémie française qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient le
faux
goût de l’ancienne littérature, détrônée par Boil
qui le suit. Pour couper les joncs il convient sans doute d’avoir la
faux
à la main, mais non plus pour presser les laitage
t : il a très souvent préféré aux véritables beautés de sentiment les
fausses
beautés de déclamation. D’après son propre mot, i
e des sentiments et des idées ; mais on y rencontre aussi des pensées
fausses
, des raisonnements tirés de trop loin, et pénible
issements de cette âme où la sainteté fut visible. La vraie et la
fausse
gloire Nous appelons vaine la gloire qu’on se
îtres, sans compter tous les ridicules et tous les vices, bel esprit,
faux
savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme,
s, en songeant qu’il fut bon prophète. 3. Molière dit ailleurs d’un
faux
bel esprit : Il est guindé sans cesse, et dans t
s enfants3. Vous le savez, grand Dieu ! j’ai vu des innocents, Sur le
faux
exposé de ces loups mercenaires, Pour cinq sous d
1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de
fausses
opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne désh
ale Des arrêts dictés par Cypris237 ; Irais-je, orateur mercenaire Du
faux
et de la vérité, Chargé d’une haine étrangère, Ve
ir dans le potager, La fraise qui vient de naître ; De voir la petite
faux
Moissonner à notre vue, Là, des têtes d’artichaux
; Choisissez de César252, d’Achille253 ou d’Alexandre254. En vain un
faux
censeur voudrait vous démentir ; Et si vous n’en
raconte, Ne suffisaient-ils pas sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce
faux
éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour d
rétablis. Chez nos neveux moins incrédules, Les vrais Césars319, les
faux
Hercules320 Seront mis au même degré ; Et tout c
able et incorruptible de la postérité, et à ne lui point préférer une
fausse
et courte lueur de gloire, qui s’évanouit avec la
sanantibus litteris 42. Serviraient-elles à quelqu’un pour guérir ses
faux
préjugés, ou pour affaiblir ses passions ? Le ren
és et les grâces du discours. Elle ne se laisse jamais éblouir par le
faux
, quelque brillant qu’il soit. Elle est également
lité qui fait le vice de tous les styles corrompus : de l’enflure, du
faux
brillant, des pointes. Ce goût, simple et unique
t-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du
faux
. Apprenez que je n’ai jamais composé de meilleure
nne un goût de travers191. Il y a aussi des âmes froides, des esprits
faux
, qu’on ne peut ni échauffer ni redresser ; c’est
e compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi
faux
que l’éloquence avec laquelle on les débite. On e
le libraire assez avide pour imprimer ce tissu informe de bévues, de
fausses
dates, de faits et de noms estropiés ; et enfin d
la gentillesse, ils ont en même temps une malice innée, un caractère
faux
, un naturel pervers, que l’âge augmente encore, e
e qu’avec le chien, dans lequel tout est sincère223. Ibid. Ib. La
fausse
et la véritable éloquence224. Rien ne s’oppose
, moi Ah ! écrivez qu’en général toutes les réponses de monsieur sont
fausses
et suggérées. » Je souriais. Elle voulut en savoi
dans mes interrogatoires, vous ne pouvez savoir si mes réponses sont
fausses
ou vraies. A l’égard de la suggestion, vous avez
é à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les
fausses
vertus seront démasquées par l’auteur des Annales
on y recueille. Le dulce pellitis ovibus Galesi est devenu tout aussi
faux
: car on n’y voit pas un mouton. Je crois que le
lle est convaincue de sa radicale impuissance à distinguer le vrai du
faux
, comment peut-elle reconnaître que cette soumissi
de chaque individu ? N’ayant plus aucun moyen de discerner le vrai du
faux
en matière de raisonnement, il faudrait renoncer
forme inférieure et vulgaire de l’éclectisme. Pour séparer le vrai du
faux
, nous avons besoin d’un autre criterium, plus exa
u ici d’outre-mer. Les gens de « ce pays, vous ne l’ignorez pas, sont
faux
et doubles, parjures et traîtres. Ils ont tué san
l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des
fausses
idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés da
marcher devant le cheval, ils étaient exposés, si l’animal faisait un
faux
pas, à être entraînés avec lui dans les précipice
e dérobes toujours, qui ne me laisses voir que tes tranchantes ailes,
faux
rapides comme celle du Temps ? Lui, il s’en va sa
rie, et père de Rhadamiste. Pharasmane a résolu de l’épouser. Mais la
fausse
Isménie, voulant se soustraire à un hymen odieux,
pée, Et le Ciel me punit d’avoir trop écouté D’un oracle imposteur la
fausse
obscurité. Il m’en coûta mon fils. Oracles que j’
extrême, Ce que j’aurais voulu me cacher à moi-même ; Et d’un oracle
faux
ne vous alarmez plus. Seigneur, vous le savez, j’
ât la mort. O pitié criminelle autant que malheureuse ! O d’un oracle
faux
obscurité trompeuse ! Quel fruit me revient-il de
rop de succès flatteurs, Traînent souvent la ruine des mœurs. Les
faux
succès du méchant dans le monde. Le jeune Valè
e, le sage de la pièce, montre au jeune homme qu’il est la dupe de ce
faux
ami, et qu’il a grand tort de prendre le ton et l
éritable esprit marche avec la bonté. Cléon n’offre à nos yeux qu’une
fausse
lumière : La réputation des mœurs est la première
oux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des cœurs
faux
, dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux. Mais
ep et la treille, espoir de tou verger. Je tiendrai la faucille ou la
faux
recourbée, Et devant mes pas l’herbe ou la moisso
ns habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons grâces aux dieux : Un
faux
éclat longtemps ne peut tromper nos yeux, Et notr
consulaire Divulguant sans pudeur, aux yeux de Rome entière, Un ordre
faux
peut-être, ou mal interprété ; Et, du chef de l’É
e ! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème ; Dédaigne un
faux
encens qu’on t’offre de si bas : La gloire ne peu
u vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses
faux
dieux ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une t
ignore-les comme elle ! — Ces misères du monde où notre âme se mêle,
Faux
plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs, Pass
s… Hélas ! Un monstre ailé qui plane dans les airs, Et dont la lourde
faux
va sarclant l’univers, La Mort, incessamment, cou
bstituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un
faux
honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme,
Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et
fausse
perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on
thridate, combattant contre Sylla, mit au premier rang ses chariots à
faux
; au second, sa phalange ; au troisième, les auxi
conduite de leur roi Alaric, est prise et ruinée. Les adorateurs des
faux
dieux, que nous appelons païens, rejetant cette d
La ressemblance du goût intellectuel avec le goüt physique n’est pas
fausse
; mais à la condition de ne pas forcer l’analogie
l’idée un corps ferme et vaillant. Tu l’ornes si tu veux ; jamais un
faux
brillant A sa simplicité malgré toi ne s’ajoute.
effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du
faux
; on ne se laisse pas tromper par les vaines trad
u faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les
faux
bruits de l’histoire ; on a de la critique, on sa
es approches de la mort ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les
fausses
idées par lesquelles il rassurait sa propre consc
, est sauvée d’une attaque des Saxons par Gérald, fils de Ganelon, le
faux
Amaury. Ou verra comment l’amour pur et élevé des
embarrassées, des mots répétés ou impropres, parfois même des pensées
fausses
; il s’agit de faire disparaître tous ces défauts
les hommes, ou au moins pour empêcher les erreurs, les travers et les
faux
jugements de devenir funestes en se propageant. L
critiquer sans amertume et sans partialité les ouvrages d’esprit, les
faux
principes et les sophismes, pour venger le goût,
ns y trouver le vide, et les creuser, les approfondir sans arriver au
faux
. Par conséquent, le poète fera en sorte que les p
e dédicace à Maria Anna Elisa où s’accumulent les métaphores les plus
fausses
et les plus incohérentes que l’on puisse rencontr
, si ita diceretur, obscœnius concurrerent litterœ. On s’est fait une
fausse
idée du latin sous ce rapport. Parce que plusieur
hoses à tort, vous mesme vous pouvez estre tesmoin, Sire, par combien
fausses
calomnies elle est tous les iours diffamee envers
stimoit on estre fol. Les autres disoient que je cherchois à faire la
fausse
mon-noye, qui estoit un mal qui me faisoit seiche
ni de leurs sermons, sinon quand on a affaire pour prescher quelques
fausses
nouvelles. Où sont les Princes du sang, qui ont t
sent de craintes veritables, et vous les courtisez par des esperances
fausses
: ils ne craignent que Dieu, vous une femme, deva
alheureusement l’hôtel de Rambouillet se gâta par l’affectation et le
faux
goût, et les salons bourgeois qui en héritèrent e
badinage, qui, malgré leur mélange trop fréquent d’affectation et de
faux
goût, ont séduit jusqu’au sévère Boileau298. Volt
pour juger qu’ils sont moins capables de distinguer le vrai d’avec le
faux
que quelques autres par lesquels ils peuvent être
font des antithèses en forçant les mots, sont comme ceux qui font de
fausses
fenêtres pour la symétrie. Quand on voit le style
pas moins absurde : C’est un autre que moi qui l’a dit, cela est donc
faux
: ce n’est pas moi qui ai fait ce livre, il est d
resque toujours, la fertilité de l’esprit humain étant inépuisable en
fausses
raisons. Quand ce vice est dans l’excès, il fait
on sens et la justesse de l’esprit dans le discernement du vrai et du
faux
. Toutes les autres qualités d’esprit ont des usag
a presque partout des routes différentes, les unes vraies, les autres
fausses
; et c’est à la raison d’en faire le choix. Ceux
juste ; ceux qui prennent le mauvais parti sont ceux qui ont l’esprit
faux
: et c’est la première et la plus importante diff
cette exactitude de jugement. On ne rencontre partout que des esprits
faux
qui n’ont presque aucun discernement de la vérité
capables de connoître. Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des
faux
jugemens des hommes ne vient pas de ce principe,
peine la plupart du temps de distinguer ce qui est vrai de ce qui est
faux
. Ils laissent entrer dans leur âme toutes sortes
ien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’une infinité de choses
fausses
, obscures et non entendues, et raisonnent ensuite
lle fait douter de celles qui sont douteuses, rejeter celles qui sont
fausses
, et reconnoître de bonne foi celles qui sont évid
n esprit. Mais parce que l’esprit se laisse quelquefois abuser par de
fausses
lueurs, lorsqu’il n’y apporte pas l’attention néc
ire, et personne ne se plaint de son jugement. La flatterie est une
fausse
monnoie qui n’a cours que par notre vanité. Les
stez à une critique importune, qui tantôt flattant la paresse par une
fausse
apparence de facilité, tantôt faisant la docte et
votre avarice. Veni, et vide : venez, homme du monde, idolâtre d’une
fausse
grandeur ; vous êtes possédé d’une ambition qui v
e console, en ce que peut-être n’est-ce qu’à Londres qu’on fait de si
faux
jugemens : c’est à moi à faire par ma conduite qu
le. Ce n’étoit pas assez d’essuyer la corruption des accusateurs, les
faux
rapports des espions, les suppositions de quelque
à toi, qui n’es qu’un fat. (Chap. II, Du mérite personnel.) La
fausse
et la vraie grandeur La fausse grandeur est f
II, Du mérite personnel.) La fausse et la vraie grandeur La
fausse
grandeur est farouche et inaccessible ; comme ell
tes choses selon ses lumières intérieures, sans écouter le témoignage
faux
et confus de ses sens et de son imagination ; et
nous sommes que pour toutes les autres ensemble. (Ibidem.) Les
faux
savants Les faux savans font manifestement pa
toutes les autres ensemble. (Ibidem.) Les faux savants Les
faux
savans font manifestement paroître ce qu’ils sont
nc pas, elle leur enfle au moins assez le courage pour soutenir leurs
faux
sentimens. La vanité ne leur permet pas de rétrac
éclairées, on apprendra quelque chose avec eux ; mais, si ce sont de
faux
savans, ils se confondront par leurs propres paro
ient sur sa parole que d’autres qui s’en défient. Mais, parce que ces
faux
savans s’éloignent le plus qu’ils peuvent des pen
nt d’esprit et par contradiction ; leurs décisions sont ordinairement
fausses
et obscures, et il est assez rare qu’on les écout
tail de leurs sentimens et de leurs actions. Nous avons là-dessus une
fausse
politesse, semblable à celle de certains provinci
r les cieux ouverts ! Là je me sentirai saisi d’indignation contre le
faux
prophète qui a voulu développer les oracles du vé
hommes sur la terre ? des personnages de théâtre. Tout y roule sur le
faux
; ce n’est partout que représentations ; et tout
du qui s’attachoit au vrai par une espèce de sympathie, et sentoit le
faux
sans le discuter, lui épargnoit les longs cireuit
oin d’être elle-même consolée ; à quoi pourtant, sans rien montrer de
faux
, on voyoit bien qu’elle faisoit de son mieux pour
sonnes, en effet, vinrent trouver la reine, qui, légèrement et sur de
fausses
apparences, lui dirent que ce n’étoit rien et que
t-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune ponr démêler le vrai du
faux
. Apprenez que je n’ai jamais composé de meilleure
donne un goût de travers. Il y a aussi des âmes froides, des esprits
faux
, qu’on ne peut ni échauffer ni redresser ; c’est
plus vains, les tortues ont moins de paresse ; il ne respirait que la
fausse
gloire et les faux plaisirs : Zadig entreprit de
es ont moins de paresse ; il ne respirait que la fausse gloire et les
faux
plaisirs : Zadig entreprit de le corriger. Il lui
lés dans mon supplément ; tant que vous ne prouverez pas que j’ai dit
faux
sur les débats de notre confrontation, sur vos av
u, avant qu’il y eût de procédure entamée, et d’avoir fait et nié les
faux
remarqués dans ces déclarations, tant que vous ne
s ruines du temple qu’il renversa. Mais si une terreur panique ou une
fausse
sécurité engourdit notre courage et nos bras, si
é à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les
fausses
vertus seront démasquées par l’auteur des Annales
la main qui nous enchaîne701… Avec la permission du poëte, cela est
faux
. On ne tremble point. On veut de l’argent, et on
s de Calais. On a fait une tragédie qui est la chose du monde la plus
fausse
, bien qu’elle ait eu grand succès. Tous ces bourg
plus que de science, Pline jette souvent sur des fables ou des idées
fausses
un style recherché. Buffon, éclairé des lumières
e, mission qui eut ses erreurs de zèle, ses imprudents apôtres et ses
faux
prosélytes, mais qui n’en fut pas moins grande da
nt pas. Au milieu d’accents très naturels, il y paraît tout à coup de
faux
oripeaux ou des trivialités bourgeoises. N’ayant
u le sens de ses monuments, et la scolastique861, qui obstruait de sa
fausse
science la source même de la vraie science, c’est
restaient immobiles sur leurs positions, craignant de dégarnir par un
faux
mouvement le champ de bataille étroit où ils pouv
ropriées au sujet. Dans tous les cas, qu’on se souvienne que tout est
faux
, hors du naturel ; l’air, la voix, le geste, rien
— nie, et à laquelle certains auteurs donnent le nom de rime riche.
Fausse
rime. Il y a fausse rime, quand le premier hémist
e certains auteurs donnent le nom de rime riche. Fausse rime. Il y a
fausse
rime, quand le premier hémistiche rime ou avec le
remier du vers suivant. Nous en avons cité un exemple, page 342. Rime
fausse
. — C’est celle qui est formée par deux mots qui n
uence et la poésie. L’enflure, le gigantesque, les jeux d’esprit, les
faux
brillants du tragique romain et du chantre de Cés
ce particulière qui consiste dans l’abus de la piété, et qui fait les
faux
dévots ; je la prends dans un sens plus étendu, e
l’impie Achab, roi d’Israël, et digne d’un tel époux. Elle suscita de
faux
témoins pour faire condamner Naboth, de la vigne
belliqueux. Mathan, prêtre de Baal. Il fut tué dans le temple de ce
faux
dieu, par les ordres du grand prêtre Joad vers l’
sous la figure d’un vieillard décrépit, ayant des ailes et tenant une
faux
, pour marquer que le temps détruit tout. On le co
omposé ; 6° Lorsqu’un mot rime avec lui-même ; 7° Enfin lorsqu’il y a
fausse
rime. 73. Montrez 1° que la rime est défectueuse
t trop nue. L’autre a peur de ramper, il se perd dans la nue. 77. La
fausse
rime est-elle permise ? On appelle fausse rime l
perd dans la nue. 77. La fausse rime est-elle permise ? On appelle
fausse
rime la convenance de sons qui se trouve entre l’
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