/ 199
1 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
ton de V. Le Clerc, p. 537, 538  Pindare, Néméenne VII, v. 22. Par un faux raisonnement.] Παραλογισμόϛ. Rhétorique, II, 22 :
οϋ δεδειγμένου. Comparez plus haut, chap. xvi. Si le premier fait est faux , etc.] Passage très-obscur  le texte des mss. est
Odyssée. Or, dans sa première entrevue avec Pénélope, Ulysse, sous le faux nom d’Æthon et sous les habits d’un mendiant, se
ie, et il décrit l’extérieur de ce héros : là-dessus Pénélope fait le faux raisonnement dont notre philosophe a loué Homère.
2 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Nicole. (1625-1695.) » pp. 40-47
ue « les avertissements que donne un homme qui veut faire injure sont faux et trompeurs » : Est correptio mendax in ira con
x in ira contumeliosi 2. Ce n’est pas qu’il dise toujours des choses fausses  ; mais c’est qu’en voulant paraître avoir le dess
porte à nous élever sans discernement contre tout ce qui nous paraît faux , comme un défaut très-considérable, et qui est so
de supporter sans émotion les opinions des autres qui nous paraissent fausses , afin de ne les combattre jamais que dans le dési
i nous gagnons à tous ces jugements dont nous nous plaignons, quelque faux qu’ils soient. Les jugements des hommes nous sera
3 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Bruyère 1646-1696 » pp. 100-117
broute dans une prairie une herbe menue et tendre2 qui a échappé à la faux du moissonneur, le berger, soigneux et attentif,
mes3. La cour Il y a un pays où les joies sont visibles, mais fausses , et les chagrins cachés, mais réels. La vie de la
et que les hommes se relayent pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et i
layent pour le contempler3 La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme ell
mphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre : gens nourris dans le faux , et que ne haïssent rien tant que d’être naturels
 : c’en est l’expression s elle est vraie, et l’imitation si elle est fausse  ; et les vertus sociales sont celles qui nous ren
4 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
ge aliéné ou prévenu, soit par des affections contraires, soit par de fausses apparences, soit par un adversaire adroit et armé
s enfants la bonne foi du sens intime, rendre l’esprit pointilleux et faux , et tout au plus, accoutumer leur langue à une br
i font les antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
l’auteur ne vaut rien. Ambitiosa recidet ornamenta. XXIII. Toutes les fausses beautés que nous blâmons en Cicéron ont des admir
a une infinité. Mais chaque mauvais sonnet, par exemple, sur quelque faux modèle qu’il soit fait, ressemble parfaitement à
une femme vêtue sur ce modèle. Rien ne fait mieux entendre combien un faux sonnet est ridicule, que d’en considérer la natur
e d’eux qu’ils parlent bien, quand il en est question. C’est donc une fausse louange qu’on donne à un homme, quand on dit de l
oit les principes à plein ; et il faudrait avoir tout à fait l’esprit faux pour mal raisonner sur des principes si gros qu’i
ient donc fins, s’ils avaient la vue bonne, car ils ne raisonnent pas faux sur les principes qu’ils connaissent ; et les esp
i en détail, qu’ils s’en rebutent et s’en dégoûtent. Mais les esprits faux ne sont jamais ni fins ni géomètres. Les géomètre
bien toutes choses par définitions et principes : autrement ils sont faux et insupportables ; car ils ne sont droits que su
’autres, mais qui dès qu’ils sont admis sont aussi puissants, quoique faux , pour emporter la créance, que les plus véritable
n’a de rapport ni à nos créances ni à nos plaisirs nous est importun, faux et absolument étranger. En toutes ces rencontres
nt en effet, mais confondues parmi une multitude d’autres inutiles ou fausses dont ils ne pouvaient pas les discerner, que de c
ceux qui cherchant un diamant de grand prix parmi un grand nombre de faux , mais qu’ils n’en sauraient pas distinguer, se va
laquelle on ne jetait pas tout le reste. Le défaut d’un raisonnement faux est une maladie qui se guérit par ces deux remède
e l’on est tendre et à marquer quelque faiblesse, surtout en un sujet faux , et dont il semble que l’on soit la dupe ? Mais,
ce de la science des lois, on a mis la vaine subtilité des sophistes, faux philosophes qui abusent du raisonnement, et qui,
fallait se servir que pour guérir les passions des hommes, on voit de faux orateurs qui n’ont songé qu’à leur réputation. A
, on a fait succéder l’art de farder les corps, et de leur donner une fausse et trompeuse beauté ; au lieu qu’on ne devait che
pes des choses : on se borne à des raisons superficielles, et souvent fausses  ; on n’est pas capable de montrer l’étendue des v
stesse de leurs pensées et de leurs expressions, dites que ce sont de faux orateurs. B. Attendez un peu, s’il vous plaît ;
ains bourdonnements de périodes languissantes et uniformes ? Voilà la fausse éloquence qui ressemble à la mauvaise musique. B
. Je n’en prendrai point dans notre siècle, quoiqu’il soit fertile en faux ornements. Pour ne blesser personne, revenons à I
se sentent beaucoup de cette mollesse de style, et sont pleins de ces faux brillants. B. Je vois bien que vous ne voulez po
t, n’ayant ni règle culture, ne pouvaient manquer de se jeter dans de fausses subtilités. De là leur vint ce mauvais goût en to
ail de leurs sentiments et de leurs actions. Nous avons là-dessus une fausse politesse semblable à celle de certains provincia
s et les prophètes qu’il y en a entre le véritable enthousiasme et le faux . Les uns, véritablement inspirés, expriment sensi
our son style, je n’ai gardé de le défendre. Il a beaucoup de pensées fausses et obscures, beaucoup de métaphores dures et ento
son style, comme vous savez, est diffus ; mais il ne cherche point de faux ornements : tout tend à la persuasion : il place
auts dans les sermons que l’on compose. C. Mais combien a duré cette fausse éloquence que vous dites qui succéda à la bonne ?
mme entouré de peintres, d’architectes, de sculpteurs, de doreurs, de faux connaisseurs, de flatteurs. Ils tournaient le dos
a parure, En se mirant chevrotait, fredonnait, Et, de l’index battant faux la mesure, Criait bravo, lorsque l’on détonnait.
ns Paris Mon rival usurpe ma place. Je sais qu’à vos yeux éclairés Le faux goût tremble de paraître : Si jamais vous le renc
donne un goût de travers. Il y a aussi des âmes froides, des esprits faux , qu’on ne peut ni réchauffer ni redresser ; c’est
? N’est-ce pas un mélange de finesse et de grossièreté, de vrai et de faux  ? Fallait-il dire au grand Condé, nommé le broche
crois que vous prendriez la lune avec les dents » ? Il semble que ce faux goût fut inspiré à Voiture par le Marini, qui éta
prodigieux. Les solécismes, les barbarismes, les sentiments les plus faux , l’ampoulé le plus ridicule ne sont pas sentis pe
des idées véritables. » Mais comment peut-on se former une idée, soit fausse , soit véritable, d’une chimère, d’une chose qui n
ient pas sur ses pas ? Les pas d’une force ! Et, non content de cette fausse image, il vous en propose une autre, si vous l’ai
genre dans lequel il passa pour exceller ; car souvent il prenait le faux pour le délicat, et le précieux pour le naturel.
lui que l’on considère ; elle roule presque toujours sur des rapports faux , sur des équivoques : de là vient que les plaisan
de là vient que les plaisants de profession ont presque tous l’esprit faux autant que superficiel. Il me semble qu’en poésie
ant quand il doit instruire, cela n’est pas tolérable. Le déplacé, le faux , le gigantesque, semblent vouloir dominer aujourd
ux et consorts, votre Discours est un des bons préservatifs contre la fausse éloquence qui nous inonde. Franchement, nous autr
sa jeunesse inspirée Suivit les arts et les vertus ; L’Envie au cœur faux , à l’œil louche, Et le Fanatisme farouche, Sous s
i correctement que lui. Votre danse haute ne doit pas se permettre un faux pas ; il n’en fait point dans ses petits menuets.
e grand goût, dans un siècle où tout me semble un peu petit, et où le faux bel esprit s’est mis à la place du génie- Je croi
qu’à vous de séparer cette profusion de diamants, de quelques pierres fausses ou enchâssées d’une manière étrangère à notre lan
la satire du genre tempéré, du genre des sophistes, qui admettait ces fausses couleurs. Quoi qu’il en soit, la même observation
é son art aux autres. Il a éclairé tout son siècle ; il en a banni le faux goût, autant qu’il est permis de le bannir chez l
main mais rien ne cèle plus parfaitement aux esprits fins une hauteur fausse et contrefaite, qu’un discours fastueux et emphat
ande : mais l’exécution en est quelquefois bien faible, et le coloris faux ou peu agréable. Quelques-uns des caractères de R
mœurs, leur génie ; qui chasse les obscurités, les superfluités, les faux brillants ; qui peint la nature avec feu, avec su
expressions et l’art des vers, qu’il a si souvent négligés ou pris à faux , déparent ses autres nouveautés. Il paraît avoir
cère jusqu’à la fin, j’avouerai que je trouve encore des pensées bien fausses dans les meilleures odes de Rousseau. Cette fameu
ous offrir mon bras : Voilà le seul dessein qui conduisit mes pas. Ce faux instinct de gloire égara mon courage : A mes pare
profondeur de son esprit. XXIII. On discerne aisément la vraie de la fausse étendue d’esprit : car l’une agrandit ses sujets,
ment séduire Par les nouveautés, et qui, mêlant ensuite le vrai et le faux , se détourne bientôt, dans ses productions, de l’
uriez rien à gagner par cet usage du côté de la réflexion, ce qui est faux manifestement, que n’acquerriez-vous pas du côté
qu’une pensée puisse être utile, il y a grande apparence qu’elle est fausse . LIV. L’éloquence vaut mieux que le savoir.
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
dont il se fait un monstre1 (Sermon sur l’ambition.) Contre les faux semblants 3 Il n’est rien de plus dangereux n
t qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une fausse piété, qu’on a vu les plus faibles sujets s’éleve
ié, convoité, obtenu. 3. Comparer Molière distinguant la vraie et la fausse dévotion (Même Recueil.) 1. Bourdaloue disait ai
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
moigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux , qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou
voir jamais plus d’une seule qui soit vraie, je réputais presque pour faux tout ce qui n’était que vraisemblable. Puis, pour
ort peu d’état de celle que je n’espérais point pouvoir acquérir qu’à faux titres. Enfin, quant aux mauvaises doctrines, je
toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux , pour voir clair en mes actions et marcher avec a
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
i correctement que lui. Votre danse haute ne doit pas se permettre un faux pas ; il n’en fait point dans ses petits menuets.
e compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence avec laquelle on les débite. On e
presque privé. J’ai été, comme je vous l’ai mandé, désabusé des idées fausses que vos adversaires avaient données sur la vitess
a Henriade honorée de la Préface d’un souverain, je réponds qu’il est faux que je m’en sois vanté ; qu’il est faux que cette
uverain, je réponds qu’il est faux que je m’en sois vanté ; qu’il est faux que cette édition existe, et qu’il est faux que c
en sois vanté ; qu’il est faux que cette édition existe, et qu’il est faux que cette Préface, qui existe réellement, ait été
1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne désh
reytag et un marchand nommé Smith, condamné ci-devant à l’amende pour fausse monnaie, me signifièrent de la part de Sa Majesté
8 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XII. du corps de l’ouvrage. — portrait, dialogue, amplification  » pp. 161-174
d’œuvre de Molière, le double portrait si savamment tracé de l’espèce faux dévot et de l’individu Tartufe ; voyez le Misanth
ntourner, à forcer certains rapprochements. Que de phrases creuses ou fausses débitées depuis qu’il y a des critiques et des ju
x-mêmes ; gardez-vous surtout de leur prêter ces arguments évidemment faux ou vides qui ne sembleraient placés là que pour f
s nécessitent ou du moins justifient ce qui, partout ailleurs, serait faux ou ridicule. Puisque j’ai nommé Mirabeau, peut-on
9 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
Affranchir la poésie de la gêne du Vers, ce serait consacrer la forme fausse et fatigante qu’on appelle prose poétique. C’est
’épithètes, où le sentiment poétique, évoqué péniblement, tourne à la fausse couleur et à la fausse chaleur. Elle énerve l’esp
ment poétique, évoqué péniblement, tourne à la fausse couleur et à la fausse chaleur. Elle énerve l’esprit, altère la langue,
. Est-il besoin de montrer les fâcheux effets du pathétique employé à faux ou sans préparation et sans ménagement ? C’est en
rence et la réalité, Estimer le fantôme autant que la personne, Et la fausse monnaie à l’égal de la bonne ? 5° Réfutation. — 
ure des erreurs et des travers de l’humanité, d’abondants exemples de faux raisonnements. Nous en indiquerons les plus saill
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
s à chaque pas mille copies des immortels originaux de Molière, leurs faux raisonnements comme leurs ridicules. Ne devons-no
idées contraires, donné aux vices les noms des vertus, et appliqué au faux les signes du vrai. Une autre influence, pour n’ê
à part quelques oublis des maîtres, ou quelques concessions faites au faux goût d’un siècle, le talent et le défaut des espr
ntraire, il en règle l’expression. Il condamne et proscrit ce naturel faux et menteur, qu’affecte les images puériles ou bas
t pas que la noblesse et la dignité tournent à l’emphase ou bien à la fausse élégance. Fénelon se plaint, avec raison, des scr
ordinaire sec et vague dans les expressions… Nous avons là-dessus une fausse politesse, semblable à celle de certains provinci
ie, IIe époque.) Ainsi parlent Polyeucte et Néarque : J’abhorre les faux dieux. — Et moi, je les déteste. Je tiens leur cu
ût exquis le caractère de notre idiome, et ne le surchargeait d’aucun faux ornement, en émonda parfois le jet vigoureux, et
ivains du xviiie ne les comprennent plus, ou les proscrivent par une fausse délicatesse. Les images et les termes de l’indust
en forçant les mots, dit encore Pascal, sont comme ceux qui font les fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
e que le lustre qui vient de la flatterie est superficiel, et que les fausses couleurs, quelque industrieusement qu’on les appl
de nager et de se perdre dans une eau si vaste, en se flattant d’une fausse image de liberté. » (Bossuet, Panégyrique de sain
10 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
nser comme eux. Évitons ces excès : laissons à l’Italie5 De tout ces faux brillants l’éclatante folie6. Tout doit tendre a
l’Esprit divin, Il terrassa Pélage, il foudroya Calvin ; De tous les faux docteurs confondit la morale : Mais, pour fruit d
t de nos jours : Rien n’est beau que le laid, rien n’est vrai que le faux . 4. Ce défaut est bien rare chez Boileau. 1.
e précepte et l’exemple. 4. La raison est la Muse de Boileau. 5. Le faux goût de l’Italie régnait alors en France. 6. « P
11 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
ugement et la justesse de l’esprit dans le discernement du vrai et du faux , parce que cette rectitude de la raison est utile
utés et les grâces du discours. Il ne se laisse jamais éblouir par le faux , quelque brillant qu’il soit, et retranche sans p
un goût pur est celui qui ne se laisse jamais séduire par des beautés fausses , qui estime avec justesse, qui compare avec équit
12 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
atives à la marche éclairée de l’esprit humain. L’auteur y expose les fausses notions qui peuvent l’égarer, et les excès par le
de ces pensées. Ces notes servent à rectifier quelques maximes un peu fausses ou exagérées, et à développer celles qui présente
bien conduire avec eux ; c’est-à-dire, de ne pas nous engager dans de fausses démarches, et de bien prendre nos mesures, pour r
exhorterai point, mon cher ancien élève, à n’être pas retenu par une fausse honte dans la pratique de la vertu. Votre respect
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
ce soir pour s’en moquer demain sans se corriger. La vraie et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donn
Cette philanthropie est toute divine. Il y en a une autre qui est une fausse monnaie, quand on se donne aux hommes pour leur p
r, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu’on se donne à eux. Ce faux philanthrope est comme un pêcheur qui jette un ha
misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde ; mais celui de ce faux philanthropes est traître et tyrannique ; ils pro
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre III. Du Genre historique. »
oir de l’historien est de distinguer avec la plus exacte précision le faux du vrai, de rejeter tout ce qui est incertain, ou
n s’annonce pour être l’organe de la vérité. S’il rapporte des choses fausses , ou qu’il donne pour des vérités de simples conje
sentiments. C’est à lui qu’il appartient de distinguer le vrai et le faux mérite, la véritable et la fausse gloire, les act
ppartient de distinguer le vrai et le faux mérite, la véritable et la fausse gloire, les actions réellement vertueuses et cell
èges et les combats qu’ils décrivent. Les ruses, les stratagèmes, les fausses marches, les attaques vraies ou simulées, les cam
un style non moins élégant que précis. On le voit toujours rejeter le faux , discuter le douteux et ne s’attacher qu’au vrai.
15 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fénelon, 1651-1715 » pp. 178-204
encore réduit à se déguiser sous le masque de l’hypocrisie, ou de la fausse probité, pour s’attirer une estime qu’il n’ose es
suprême ? N’est-elle pas le Dieu que je cherche1 ? La vraie et la fausse philanthropie Il y a deux manières de se donn
Cette philanthropie est toute divine. Il y en a une autre qui est une fausse monnaie, quand on se donne aux hommes pour leur p
r, pour posséder ceux à qui on fait accroire qu’on se donne à eux. Ce faux philanthrope est comme un pêcheur qui jette un ha
misanthrope n’est que sauvage et inutile au monde ; mais celui de ces faux philanthropes est traître et tyrannique ; ils pro
. Le mieux, dit-on, est l’ennemi du bien : Jamais le goût n’admit ce faux proverbe. C’était le mieux qu’osa tenter Malherbe
16 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit humain et le faux sympathisent extrêmement. Si vous avez la vérité
tenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain 
re du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain : mais le faux y entre bien sous sa propre figure ; car c’est le
17 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521
effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux  ; on ne se laisse pas tromper par les vaines trad
u faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on sa
la facilité heureuse qui, en histoire, enseigne à démêler le vrai du faux , à peindre les hommes avec justesse, à éclaircir
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
faire aux autres : or il y a toujours quelque chose d’incertain et de faux dans toute imitation1 ; chacun veut alors être un
erviteur. 1. …… Il n’est esprit si droit Qui ne soit imposteur et faux par quelque endroit. Sans cesse on prend le masqu
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Simon 1625-1695 » pp. 144-147
e calotte par dessus. Il se tenait et marchait un peu courbé, avec un faux air6, plus humble que modeste, et rasait toujours
ngles aigus et deux autres obtus. 5. Étaient capables de. 6. Un air faux . 7. Expression pittoresque ; les flots des court
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
mphiles sont-ils toujours comme sur un théâtre : gens nourris dans le faux , et qui ne haïssent rien tant que d’être naturels
et que les hommes se relayent pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et i
layent pour le contempler1. La vraie et la fausse grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme ell
comme dans les détails4 de tout un royaume ; qui en bannisse un culte faux , suspect et ennemi de la souveraineté, s’il s’y r
core sur ce qu’il ne sait point3. La foi Si ma religion était fausse , je l’avoue, voilà le piége le mieux dressé qu’il
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
ands esclave fastueux, » Les fatiguer de moi, ni me fatiguer d’eux. »  Faux honneurs, vains travaux ! vrais enfants que vous
c. » (Ibid.) Ainsi s’exprime le philosophe ancien, qui, détrompé des faux biens dont la poursuite lui semble trop pénible o
ssi, le sage de l’Écriture ; il l’avait éprouvé, que tout est vain ou faux ici-bas : mais il savait aussi qu’il y a une comp
leur vanité et de son insuffisance. 182Trop frappé cependant d’une fausse lumière, J’ai longtemps ignoré cette vertu premiè
22 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
s ; mais ces derniers ne peuvent s’en rassasier, et ils en deviennent faux et fatigants. Fléchier veut dire que mademoiselle
i font des antithèses en forçant les mots sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
presse de ces questions redoublées : Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver vo
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
enfance, aux préjugés de l’éducation et de la coutume, le désir d’une fausse gloire nous empêche de parvenir à la véritable ;
vé au milieu de nous une secte impie et audacieuse ; elle a décoré sa fausse sagesse du nom de philosophie : sous ce titre imp
24 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
ne le peuvent parfaitement imiter : il y a toujours quelque chose de faux et d’incertain dans cette imitation. Ils n’ont ri
filet encor débarrassée, Sait d’un air innocent bégayer sa pensée. Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant… 3. D
25 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
la pensée à la parole ; en un mot, que tout est vrai et que tout est faux . Des rhéteurs, venus pour la plupart de la Sicile
piété, respect des juges, langage insinuant, et cependant tout y est faux . Fausse est l’attitude d’Ulysse, qui affecte une
, respect des juges, langage insinuant, et cependant tout y est faux. Fausse est l’attitude d’Ulysse, qui affecte une modestie
iquerait pas les armes d’Achille s’il ne s’en jugeait le plus digne ; fausse , cette invocation prématurée à l’ombre du défunt 
lus digne ; fausse, cette invocation prématurée à l’ombre du défunt ; fausses , ces larmes d’héritier qui coulent entre deux ant
la logique ne vous apprendra à raisonner juste, si vous avez l’esprit faux . Les principes du dessin peuvent s’apprendre dans
uer. Une faute d’accent dans le discours est choquante comme une note fausse dans un concert. Mais cette justesse de tons, qui
26 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
-dire convenir parfaitement à la pensée. 39. Quand la pensée est-elle fausse  ? La pensée est fausse lorsqu’elle unit deux idé
ent à la pensée. 39. Quand la pensée est-elle fausse ? La pensée est fausse lorsqu’elle unit deux idées qui s’excluent mutuel
vraie dans le premier vers, tandis que celle du second est évidemment fausse . Car, s’il est beau de se repentir de ses fautes,
touche de près à l’enflure, qui revêt de paroles magnifiques une idée fausse , ou qui, par l’emploi de termes emphatiques, veut
e Gilbert : L’Éternel a brisé son tonnerre inutile, Et d’ailes et de faux dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le T
damment de ce qui tient à l’art de manier la langue, quelque chose de faux dans la pensée. Les phrases embarrassées, obscure
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
s travers et des vices d’esprit ; c’est n’être disposé à goûter ni le faux bel-esprit, ni la science pédante ; c’est savoir
est-ce pas risquer, avec la grandeur et le sublime, d’aimer un peu la fausse gloire, jusqu’à ne pas détester l’enflure et l’em
28 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
licatesses. En voici un exemple dans la Mère coquette de Quinault. De faux rapports de valets gagnés par la mère coquette on
ns cités. La rhétorique apprend surtout à distinguer l’esprit vrai du faux , à conserver dans la finesse le naturel et la sob
dillac. Que, sous sa direction, les élèves soumettent à l’analyse ces faux semblants d’originalité et de finesse ; la scienc
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
âcheux, fanfarons, fripons, servantes, valets et maîtres, bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme,
au vain honneur de demeurer près d’eux7. Et s’y veut contenter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens que nous somme
nd la pesanteur ; Elle sait secourir, par le temps qu’elle donne, Les faux pas que peut faire un pinceau qui tâtonne ; Et su
ttes. Cherchez à vous faire estimer Plus qu’à vous rendre aimable. Le faux honneur de tout charmer Détruit le véritable.
30 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
xpressions les plus belles ne sont rien si elles présentent des idées fausses , la littérature accorde une grande importance à l
ar laquelle l’intelligence compare les objets et distingue le vrai du faux . Ainsi, lorsqu’on examine si la bonté convient à
y a des esprits bizarres qui ne voient jamais les objets que sous un faux point de vue, il y a des goûts dépravés qui prenn
un goût pur est celui qui ne se laisse jamais tromper par des beautés fausses  ; il estime avec justesse, il compare avec équité
s choses. Les expressions les plus belles, si elles offrent des idées fausses ou triviales, ne sont que des riens cadencés et d
justice ; mais si je disais : Tout homme est juste, la pensée serait fausse , parce que ce rapport de convenance n’existe plus
s comme exemple de pensée vraie, et le second comme exemple de pensée fausse . En effet, il est plus pénible peut-être de rentr
au repentir’ ; et, si la pensée du second vers n’est pas tout à fait fausse , elle est du moins très mal exprimée. Elle est be
poléon qui va glanant tous les canons, je suis choqué de cette image fausse et ridicule, parce que je ne vois aucun rapport e
rs et les plus vantés ont presque toujours quelque chose de tendu, de faux et de guindé. 125. Le naturel dans le style produ
s termes pompeux et des phrases magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou communes. Rien ne rend le style rebutant comme
a aussi pour sa sépulture. On voit aisément combien cette pensée est fausse , ridicule et ampoulée. 458. Le sublime, dit Longi
éclatantes et les expressions sonores. Trop souvent ils préfèrent ces faux brillants aux beautés solides, et ils cherchent à
née aux lieux infâmes et qu’il ne peut la sauver qu’en sacrifiant aux faux dieux. « Une tentation horrible s’empare du cœur
on peut et l’on doit être affectueux ; mais qu’on se garde bien d’un faux genre sentimental, qui est plutôt une sotte et ri
es ignorer. Rien de plus commun aujourd’hui que les doctrines vagues, fausses , inexactes ; et pourtant l’exactitude, qui exige
affections grossières et terrestres. En second lieu, ne mêlez pas les faux dieux avec les êtres surnaturels de notre religio
font qu’exalter l’imagination et transporter le lecteur dans un monde faux , chimérique, invraisemblable, et il est vrai de d
opinion, qu’on appelle la théorie de l’art pour l’art, et tout à fait fausse et immorale. Pour que le drame ait un but sérieux
it ; le comique bourgeois, qui peint les prétentions déplacées et les faux airs de la bourgeoisie ; le bas comique, qui pein
si longtemps présenté comme modèle, parce qu’il contient des pensées fausses et injurieuses à la Divinité. En voici un de J.-B
mortelle !         Eh ! qui peut mieux enseigner qu’elle À braver des faux biens l’éclat ambitieux ? Que la terre est petite
ntôme armé semblable à Énée, fuyant devant lui. Turnus court après ce faux Énée, qui se réfugie dans un navire. Il y entre a
par qui je le suis, vous en souvient-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les faux dieux. POLYEUCTE.                                
par la raison ? 47. Quand la pensée est-elle vraie et quand est-elle fausse  ? 48. Qu’est-ce qu’une pensée juste et quelle dif
31 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
seurs se glisseront parmi vous : au milieu de vous s’élèveront de ces faux esprits qui, mettant une doctrine subtile et erro
de bonne heure et n’oubliez jamais, que l’esprit est essentiellement faux , le goût essentiellement dépravé, quand le cœur e
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
aïeux, Jurant de recouvrer cette place usurpée, Frappe un coup de sa faux , s’il manque d’une épée. Et, certes, nous verrons
ue la flamme a passé Sur le terrain, déjà blanchâtre et crevassé. Les faux marchent toujours, allongeant derrière elles Les
33 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
é, de naturel, de solidité. 3° Les sujets qui reposent sur une donnée fausse ou puérile. La donnée est-elle fausse, paradoxale
ets qui reposent sur une donnée fausse ou puérile. La donnée est-elle fausse , paradoxale même, le langage sera pénible, embarr
34 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ties de l’empire, l’expérience nous a fait voir qu’ils ont triomphé à faux , et leurs marbres ont été menteurs. Ces superbes
és dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût, la recherche, sont demeurés sur le compte d
35 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
tait à propos, en traitant de cette partie du discours, d’exposer les faux raisonnemens où les hommes tombent le plus souven
 ; il faut entrer dans les détails. Les généralités peuvent donner de fausses idées et induire en erreur. L’action, cette parti
nce du mensonge : car il est absurde et même maladroit d’affecter une fausse admiration que tout le monde apprécie, et que per
s leur sincérité et leur réalité, comme lorsqu’on prétend qu’ils sont faux , simulés ou frauduleux. Des témoignages.
.) Qualité des propositions. Les propositions sont aussi vraies ou fausses , selon la vérité ou la fausseté des jugemens, c’e
ue membre de la disjonctive soit juste ; sans quoi, le dilemme serait faux et ridicule. Fénélon se sert dans son Télémaque,
x tout apprendre. (Gresset.) Mahomet dit à Zopire : Ou véritable ou faux , mon culte est nécessaire. (Voltaire.) Ce vers s
il vous plaint, souvent même il vous vante. Il affecte pour vous une fausse douceur ; Et, par là de son fiel colorant la noir
descendre ; Choisissez de César, d’Achille ou d’Alexandre. En vain un faux censeur voudrait vous démentir, Et si vous n’en s
discours, un ouvrage lumineux, qu’une définition bien faite. Tous les faux raisonnemens, les vaines ergoteries, les sophisme
écessaire que le même principe soit vrai : au contraire, il peut être faux , absurde même ; et dans ce cas, s’il est reconnu,
credat. (L. IV, c. 2.) La brièveté. 1°. Il ne faut pas se faire une fausse idée de la brièveté ; elle consiste non pas à se
re a fondé ses preuves, ou montrer que de bons principes il a tiré de fausses conséquences, ou opposer à ses argumens des argum
e passer, enfin, tout l’artifice d’une éloquence tantôt insinuante et fausse avec douceur, tantôt véhémente et jouant la franc
ait des écrivains qui tombaient dans le même défaut. « Le déplacé, le faux , le gigantesque, dit-il, semblent vouloir dominer
l’expression ne rend pas la véritable pensée de l’écrivain, elle est fausse  ; si elle ne rend qu’une partie de la pensée, ell
qu’ils voient jusqu’aux vices les plus cachés des princes, malgré les fausses louanges qu’on leur donne pendant leur vie, expos
qu’ils voient jusqu’aux vices les plus cachés des princes, malgré les fausses louanges qu’on leur donne pendant leur vie. » Da
ort-Royal, Nicole, dans une dissertation latine sur les vraies et les fausses beautés des ouvrages d’esprit, et sur la manière
pas en le traçant arrêté votre main ! Pourquoi feindre à nos yeux une fausse tristesse ? Pensez-vous par des pleurs prouver vo
i s’éloignent de la manière naturelle et ordinaire. Cette opinion est fausse  ; car il n’y a rien de si naturel, de si ordinair
de ne pas mourir pour le service de son roi. La figure est forcée et fausse . Il faut que l’esprit saisisse facilement et pro
ond de l’idée soit solidement établi, car l’amplification qui porte à faux n’est qu’une déclamation vaine. Énumération. L’
générer en faute ; poussée trop loin, elle mène à l’affectation et au faux . « Toute hyperbole passe la croyance ; elle ne do
s vices que les jeunes gens sont le plus disposés à imiter. 1°. Du faux dans les pensées et dans les sentimens. Faux
à imiter. 1°. Du faux dans les pensées et dans les sentimens. Faux dans la pensée. Toute pensée a un objet. Cet obj
lui convient, ou qu’elle le sépare de ce qui ne lui convient pas. Le faux dans la pensée consiste donc à lier des idées qui
louir d’abord ; mais quand on les examine de près, on en reconnaît le faux . Dans une églogue de Fontenelle, une bergère qui
uand on a le cœur tendre il ne faut pas qu’on aime. Cette pensée est fausse . La tendresse n’est autre chose que la sensibilit
oir un goût ennemi des longs ouvrages. La pensée de ces vers est donc fausse . Du devoir il est beau de ne jamais sortir ; Mai
ui soit honnête homme. (J.-B. Rousseau, Épit.) Il n’y a rien de plus faux . « Comment, dit Voltaire (Poét., 1re. part.), un
de ce morceau fatal, Comblé de tout savoir, à Dieu se rendre égal ? Faux dans le sentiment. Sentir, c’est avoir le cœur t
t être vrai, c’est-à-dire sortir du cœur. S’il est contrefait, il est faux et il ne saurait toucher. Il n’y a que le cœur qu
as moins vicieuse dans le discours que dans le corps. Elle n’a que de faux dehors et une apparence trompeuse. Mais au dedans
araître plus grands. Je suis persuadé, ajoute-t-il, que l’enflure, le faux brillant, la délicatesse affectée, et tous les dé
dans un ouvrage sérieux et qui doit intéresser, on doit entendre les faux brillans qu’on appelle esprit. Il y a un art de d
ent fréquemment et presque toujours de la même sorte. Les intonations fausses , forcées ou disparates ; les ascensions de voix b
363 Chap. III. Des défauts les plus ordinaires du style 367 1°. Du faux dans les pensées et dans les sentimens ibid. 2°.
e en mauvaise part. Il signifie des jeux de mots, des traits d’esprit faux , des pointes recherchées. Opposition. Hypotipose.
Dans les situations pathétiques. Elles doivent être amenées avec art. Faux dans la pensée. (1). Voyez ce que nous avons dit
ce que nous avons dit sur le jugement. (L. I, art. 2, § I.) Exemples. Faux dans le sentiment. Exemple. Exagération dans les
36 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux , pour voir clair en mes actions et marcher avec a
a presque partout des routes différentes, les unes vraies, les autres fausses  ; et c’est à la raison d’en faire le choix. Ceux
juste ; ceux qui prennent le mauvais parti sont ceux qui ont l’esprit faux  : et c’est la première et la plus importante diff
cette exactitude de jugement. On ne rencontre partout que des esprits faux qui n’ont presque aucun discernement de la vérité
capables de connaître. Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des faux jugements des hommes ne vient pas de ce principe,
peine la plupart du temps de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux . Ils laissent entrer dans leur âme toutes sortes
ien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’une infinité de choses fausses , obscures et non entendues, et raisonnent ensuite
ce. La moindre lueur suffit aux uns pour les persuader de choses très fausses , et elle suffit aux autres pour les faire douter
lle fait douter de celles qui sont douteuses, rejeter celles qui sont fausses , et reconnaître de bonne foi celles qui sont évid
soleil56. Mais parce que l’esprit se laisse quelquefois abuser par de fausses lueurs, lorsqu’il n’y apporte pas l’attention néc
té consiste à bien connaître le prix des choses. La flatterie est une fausse monnaie qui n’a de cours que par notre vanité. Le
lorsqu’ils la veulent persécuter, ils feignent de croire qu’elle est fausse ou ils lui supposent des crimes. L’amour-propre n
, si elle l’était infaillible du mensonge. Mais étant le plus souvent fausse , elle ne donne aucune marque de sa qualité, marqu
aucune marque de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le faux . Je ne parle pas des fous, je parle des plus sage
s hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux , qu’on se moque de vous, que voilà une belle rail
chrétienne. Immatérialité de l’âme humaine. Si ma religion était fausse , je l’avoue, voilà le piège le mieux dresse qu’il
dans ma religion ; c’en est fait. La religion est vraie, ou elle est fausse  : si elle n’est qu’une vaine fiction, voilà, si l
mpire éternel est tombé ; Rome est ensevelie dans ses ruines avec les faux dieux ; il n’en reste plus de mémoire que par une
oin d’être elle-même consolée : à quoi pourtant, sans rien montrer de faux , on voyait bien qu’elle faisait de son mieux pour
montrer qu’on en a, où le public applaudit même aux pensées les plus fausses , quand elles sont brillantes ? Oui, sans doute, o
’en avais davantage ; mais tous ces brillants (et je ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou conviennent fo
bien quand on doit traiter de grands intérêts ; ce n’est pas alors du faux bel esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et to
est vigueur. Nos plus sûrs protecteurs sont nos talents. Les esprits faux changent souvent de maximes. On dit peu de choses
par qui je te suis, vous en souvient-il bien ? NÉARQUE. J’abhorre les faux dieux. POLYEUCTE.                                
dans le temple : il a troublé le sacrifice et renversé les images des faux dieux. Il a été arrêté : toutefois son beau-père
os beaux esprits, J’estime plus cela que la pompe fleurie De tous ces faux brillants où chacun se récrie529. ORONTE. Et moi,
filet encor débarrassée, Sait d’un air innocent bégayer sa pensée. Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant ; Mais l
mable ; Mais, depuis quelques mois devenu grand docteur, Il a pris un faux air, une sotte hauteur ; Il ne veut plus parler q
re, L’abondance eut donné le loisir de se nuire, La mollesse amena la fausse vanité. Chacun chercha pour plaire un visage empr
t surtout prenez soin d’effacer bien les traits Dont tant de peintres faux ont flétri mes portraits. Déposez hardiment qu’au
vous plaint, souvent même il vous vante624 : Il affecte pour vous une fausse douceur, Et par là, de son fiel colorant la noirc
, Vous, ministre de paix dans les temps de colère, Couvrant d’un zèle faux votre ressentiment, Le sang à votre gré coule tro
de tourner les yeux vers elle et il lui ordonne de s’en éloigner. La fausse Isménie, dont le père, Mithridate, a déjà péri pa
ep et la treille, espoir de ton verger. Je tiendrai la faucille ou la faux recourbée, Et devant mes pas l’herbe ou la moisso
on âme il croit Il irait embrasser la virile qu’il voit ; Mais de ses faux amis il craint la raillerie, Et ne brave ainsi Di
t les caractères, lisant sur les physionomies, démêlant le vrai et le faux des intrigues et des divers manèges, puis couchan
x, et l’avoir cru sincère et loyal, on trouve bientôt après qu’il est faux et méchant… Lorsqu’on a essuyé plusieurs déceptio
de, qu’il représente sous des couleurs si odieuses. En partant de ces fausses prémisses il ne pouvait manquer d’arriver à une c
e imperfection à relever seulement, c’est dans le vers suivant le mot fausse , qui, précédé d’affecter, peut paraître inutile,
araître inutile, puisqu’une douceur affectée ressemble beaucoup à une fausse douceur. 625. Il lui dit faussement : ce latin
les approches de la mon ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les fausses idées par lesquelles il rassurait sa propre consc
37 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
nuellement éblouir par l’éclat et l’imprévu du mot. L’affectation, la fausse couleur, la fausse éloquence, le faux lyrisme, le
par l’éclat et l’imprévu du mot. L’affectation, la fausse couleur, la fausse éloquence, le faux lyrisme, le galimatias à perte
évu du mot. L’affectation, la fausse couleur, la fausse éloquence, le faux lyrisme, le galimatias à perte de vue donné audac
s boutades énergiques peignent le courtisan, le noble orgueilleux, la fausse religieuse, le faiseur de rimes pour la rime, et
les enjambements d’un vers sur un autre ; les mauvaises césures ; le faux repos à l’hémistiche ; les rimes défectueuses ; l
itique, et de montrer l’excès de délire et de férocité où des maximes fausses et l’entraînement de la volupté peuvent conduire
ez donc si quelque antipathie… Dona Isabelle. Ne faites point ici de fausse modestie : J’ai trop vu votre orgueil pour le jus
de cœur. Du haut de l’escalier je le voyais descendre ; En vain de ce faux bruit il se voulait défendre, Votre cour, obstiné
de Boileau commence à agir sur lui ; il sacrifie les concetti et les faux brillants qu’il avait d’abord aimés ; il revient
va-t-elle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’une fausse espérance ? N’éclaircirez-vous point ce front cha
agée, si accommodante, qui respecte toutes les conventions tacites et fausses des sociétés, ne gronde jamais, ne s’emporte jama
pour être un libertin, avait voulu frapper de ridicule la vraie et la fausse piété. Aussi pendant cinq ans une ligue formidabl
i, le timbre un peu fêlé. Scènes de Tartuffe. Tartuffe, par de faux semblants de piété, a gagné la confiance et l’ami
n cœur. De tous vos façonniers on n’est point les esclaves. Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et, comme on ne
niers on n’est point les esclaves. Il est de faux dévots ainsi que de faux braves ; Et, comme on ne voit pas qu’où l’honneur
ence avec la vérité, Estimer le fantôme autant que la personne, Et la fausse monnaie à l’égal de la bonne ? Les hommes la plup
t pas tout retiré. Mais, en un mot, je sais pour toute ma science, Du faux avec le vrai faire la différence ; Et, comme je n
étier et marchandise, Et veulent acheter crédit et dignités À prix de faux clins d’yeux et d’élans affectés ; Ces gens, dis-
ures parfaitement inutiles au sujet, celle de la comtesse et celle du faux marquis. Le joueur de Regnard n’a rien qui le ren
age un vieillard cassé et près de mourir, et fabriquent en son nom un faux testament pendant qu’ils le croient à l’agonie. T
i le mot n’est pas français, si la mesure est manquée, si la rime est fausse  ! De tels vers ne satisfont pas toujours l’oreill
ffre aux yeux des brillants mensongers, Tous les biens d’ici-bas sont faux et passagers, Leur possession trouble, et leur p
de tout son prestige. La plupart de ces pièces sont trop remplies de fausses tendresses et de trompeuses invitations à jouir d
diocrité alors régnante en littérature ; d’avoir déclaré la guerre au faux goût et de l’avoir poussé avec une constance et u
e de Boileau. C’est d’abord la fermeté de son goût qui ne fait jamais fausse route ni dans la louange ni dans le blâme. C’est
te et âpre, excellente dans la satire, très froide au théâtre, gaieté fausse et grimaçante, quelquefois burlesque jusqu’à la g
res ; J’apporte un joug plus noble aux nations entières. J’abolis les faux dieux, et mon culte épuré De ma grandeur naissant
ots, des équivoques fades, Des quolibets et des turlupinades, Un rire faux , que l’on prend pour gaîté, Font le brillant de l
le au hasard, Dans cette cour on se tait avec art ; Et de la joie, ou fausse ou passagère, On n’a pas même une image légère. H
éclairs de génie, il ne faut pas s’étonner que cette pièce sombre et fausse ait fait horreur au public français et n’ait pu s
e si je meurs. La jeune Captive. « L’épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, t
ul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle             Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une
       Ne sourit que pour nous railler ! Rien n’est vrai, rien n’est faux  ; tout est songe et mensonge, Illusions du cœur q
a mâture, À des câbles pareils noués, s’entrelaçaient Et formaient un faux sol où les pieds enfonçaient. À ces vastes tissus
e que ces deux volumes de poésies. L’impie, l’immoral, le bizarre, le faux , l’extravagant, y dominent ; mais du milieu de ce
ces intimes ; le livre du Pape (1878), émané de l’inspiration la plus fausse  ; ceux de la Pitié suprême (1879), de Religions e
pas la mesure, le tact, la convenance, la science des proportions. Il fausse ses situations en les forçant, ses caractères en
ajouter : « Sous ces mètres rompus qui boitent en marchant, Sous ces fausses couleurs au contraste tranchant, Sous ce vernis t
artager ce goût sain à ses contemporains, pour les détourner de cette fausse élégance qui proscrit le mot propre et enveloppe
tte restriction que la police l’avait d’abord arrêté sous le prétexte faux que c’était une apologie du duel. 150. Lettre du
ée Conception. 154. « La pensée de ces deux premières strophes est fausse . Que la terre se meuve ou qu’elle soit immobile,
38 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
ans passés : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue, Sous mes faux cheveux blancs déjà toute chenue, A jeté sur ma t
peut s’en passer. La métaphore est défectueuse quand elle est forcée, fausse dans son point de comparaison, ou tirée d’objets
aine mesure, afin que le lecteur puisse y faire la part du vrai et du faux . La Fontaine, dans une de ses fables, a finement
faire une idée par ce qui précède. Il faut d’abord éviter ce qui est faux , soit dans la pensée, soit dans le sentiment. Les
le de Scudéry et le langage de l’hôtel de Rambouillet avaient un côté faux , que Molière a finement critiqué dans les Précieu
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « PRÉFACE. » pp. -12
là, et que, lorsqu’ils s’en écartaient, le plus souvent ils faisaient fausse route. Un critique a loué Montesquieu en disant :
la peine d’y songer sérieusement. Assurément je ne m’inscris pas en faux contre la doctrine du progrès humanitaire, mais j
40 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
midor lui rendit la liberté. fragment « L’épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, t
nt voir à nu le travail et l’art du poëte. A son apparition, toute la fausse poésie se décolora, se fana, et tomba en poussièr
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
mots vifs et piquants, nulle prétention, l’horreur du solennel et du faux , le bon sens, la franchise, le naturel, une langu
t-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du faux . Apprenez que je n’ai jamais composé de meilleure
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
bstituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme,
Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et fausse perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on
. Sur ses lèvres de sophiste, les mots perdent leur sens. Ils sonnent faux . Il récite des lieux communs : c’est un élève de
43 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre IV. Des Ouvrages Didactiques. »
rceaux peu saillants, d’une pièce d’éloquence, lui donnerait une bien fausse idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste
es pour censurer les vices des hommes, pour jeter du ridicule sur les faux Dieux, et sur les philosophes du paganisme. Ils s
44 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
rce, ce qui revient à peu près au même. Croyez-vous que l’emphase, le faux brillant, la délicatesse outrée, la prétention, c
e connaisse, sont, chacun dans leur genre, les types de cette manière fausse et chargée qui devait produire, dans le sérieux,
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
ceaux pathétiques ; mais ils se trahissent bientôt ; leur ton devient faux et déclamatoire ; ils pêchent malgré eux contre l
les sophismes. On appelle ainsi des raisonnements spécieux, qui sont faux , mais qui ont une apparence de vérité. Il faut un
46 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
plus, dans une religion qui n’est plus pour nous qu’une fantasmagorie fausse et ridicule. Si nous valons quelque chose par les
ploi du merveilleux. Ce qui donne aux personnages allégoriques un air faux et ennuyeux, c’est qu’ils manquent de vraisemblan
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des fausses idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés da
morale pour tous les hommes. Elle décrie les vices, elle démasque les fausses vertus, elle détrompe des erreurs et des préjugés
48 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
ne dort jamais, beaucoup d’auditeurs exposés à la contagion des idées fausses ou chimériques. En parlant non comme un livre mai
sont bizarres et impossibles ; tantôt les caractères sont exagérés et faux  ; ce sont des aventures qu’on ne rencontre jamais
49 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
’en imposer. » (C. O.) M’en imposer veut dire tromper, séduire par de fausses apparences, il suffit de songer au caractère du m
n absolue, ou sans lesquels l’idée exprimée pourrait quelquefois être fausse . Ex : Le crime, qui est commis pour l’amour de la
ropos, plus elle rebute l’esprit quand les termes de comparaison sont faux , emphatiques, triviaux, ignobles, ridicules, etc.
. — Métaphore ignoble. Prends ta foudre, Louis, et va comme un lion. Fausse métaphore. Un lion n’a pas de foudre. Je ne puis
de pensées exagérées. À force d’outrer une expression, on peut rendre fausse une pensée, et c’est un grand défaut dans le styl
ensées, risque de s’en permettre beaucoup de communes, de forcées, de fausses même ; car rien n’est si près de l’erreur que les
e raisonnement, l’on est sûr de rencontrer les sophismes ou arguments faux , malgré tout le coloris jeté habilement sur la pe
s : l’une consiste dans des pensées simples et vulgaires qu’un esprit faux s’efforce de rendre grandes et pompeuses ; l’autr
ces nouvelles idées d’inspiration, le style romantique a repoussé les faux Dieux et toute la mythologie des anciens. Jusque-
ressemblaient, cela serait hors de doute. Mais comme rien n’est plus faux que cette supposition, et qu’au contraire chaque
50 (1875) Poétique
t été exposées7. » Il y a une autre reconnaissance qui se fait par un faux raisonnement du spectateur, comme dans Ulysse fau
qui se fait par un faux raisonnement du spectateur, comme dans Ulysse faux messager. Le personnage dit qu’il reconnaîtra l’a
. Le spectateur, croyant qu’il l’a effectivement reconnu, en tire une fausse conséquence. De ces reconnaissances, la meilleure
utent. C’est encore Homère qui a montré la manière de faire passer le faux par un sophisme, dont voici le principe. On croit
, l’autre doit être aussi, ou être arrivée ; or cette conséquence est fausse . Elle l’est de même quand on conclut de la premiè
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
son jour, et sacrifier sans balancer tous les vains ménagements d’une fausse délicatesse. Après ce peu de mots, il aborde dire
« Je sais que plusieurs d’entre vous se plaisent à faire circuler de faux bruits, qu’ils donnent pour des nouvelles authent
e que nous allons analyser. L’orateur s’y propose, 1º de dissiper les fausses alarmes que les partisans secrets de Catilina s’e
s que le ressentiment ou une pitié mal entendue ont entraînés dans de fausses démarches ; mais je choisis de préférence les exe
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335
re d’un appareil logique des sophismes et des paradoxes ; il prête un faux jour d’évidence à des thèses que lui inspire le g
le marché. Qui donc parle ainsi ? des riches peut-être, rassasiés de faux plaisirs, mais ignorant les véritables ; toujours
rand prix qu’il préfère à celui-là. Il n’y a que le demi-savoir et la fausse sagesse qui, prolongeant nos vues jusqu’à la mort
e couchai voluptueusement sur la tablette d’une espèce de niche ou de fausse porte enfoncée dans un mur de terrasse ; le ciel
53 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266
. Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du faux éclat qui t’environne Serons-nous toujours ébloui
dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Erigent en héros sublimes Tes plus coupab
54 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
it heureux comme un roi. » Delille a traduit par des élégances un peu fausses . 9. Un lieu voit-il naître des mets ? 10. Ama
uches. 3. Comme il retranche ! comme il ajoute ! que d’apprêt et de fausse symétrie dans ce qui devrait être un calque fidèl
55 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
e française un excellent professeur de rhétorique. La vraie et la fausse éloquence Il y a une faiseuse de bouquets et
és dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût, la recherche, sont demeurés sur le compte d
56 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
s conséquences : Un modèle imparfait égare, S’il a du brillant et du faux  ; Souvent un copiste bizarre N’en imite que les d
harmonieux : Mais aujourd’hui qu’enfin la vieillesse venue, Sous mes faux cheveux blonds déjà toute chenue, A jeté sur ma t
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
ensable, ne peut briller longtemps et ne doit plaire qu’à des esprits faux et superficiels. La clarté dépend du choix des mo
peuvent être mal choisis, mal adaptés au sujet, et présenter dans un faux jour la pensée de l’auteur. Il les a cependant pu
58 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Bruyère. (1646-1696.) » pp. 91-100
broute dans une prairie une herbe menue et tendre qui a échappé à la faux du moissonneur, le berger soigneux et attentif es
nt passé1 par le fil de l’épée. Et si vous lui dites que ce bruit est faux et qu’il ne se confirme point, il ne vous écoute
59 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
ve parfois qu’une idée vraie et digne soit mal rendue, et qu’une idée fausse et inconvenante plaise, jusqu’à un certain point,
oi, disait Racine, c’est que j’écris mieux que lui. » Le mot, vrai ou faux , prouve la haute importance que Racine attachait
60 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre second. De la disposition. »
de la logique, en montrant, s’il y a lieu, ou que les principes sont faux et qu’ on ne peut en tirer des conséquences vraie
onséquences vraies, ou que les principes étant vrais, on en a tiré de fausses conséquences. Il aura soin à cet effet de réduire
61 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
avons dit de la métaphore. L’abus de cette figure suppose un jugement faux . L’orateur qui la prodigue ne tarde pas à fatigue
cendu sans bruit de votre mansarde ; vous avez pénétré à l’aide d’une fausse clef dans la chambre de votre victime ; vous vous
62 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
res, « Le sillon que ta main féconde avec amour, « L’herbe qui sur ta faux se penche tout le jour, « L’arbre, le fruit, la f
ortant de leurs tanières, La hache sur l’épaule, et brandissant leurs faux , À la rouge lueur des couvents, des châteaux ! Qu
e Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du faux éclat qui t’environne Serons-nous toujours ébloui
dépouille la vertu même, Pour le vice que tu chéris : Et toujours ses fausses maximes Érigent en héros sublimes Tes plus coupab
.-B. Rousseau. La jeune Captive « L’épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre, t
e au vain honneur de demeurer près d’eux. Et s’y veut contenter de la fausse pensée Qu’ont tous les autres gens, que nous somm
montrer qu’on en a, où le public applaudit même aux pensées les plus fausses , quand elles j sont brillantes ? Oui, sans doute,
j’en avais davantage. Mais tous ces brillants (et je ne parle pas des faux brillants) ne conviennent point ou conviennent fo
bien quand on doit traiter de grands intérêts ; ce n’est pas alors du faux bel-esprit, mais c’est de l’esprit déplacé, et to
el appelée, Je ne l’y conduisais que pour être immolée ; Et que, d’un faux hymen nous abusant tous deux, Vous vouliez me cha
tombeau : Mais pour revivre ailleurs dans sa première force. Avec les faux Romains elle a fait plein divorce ; Et comme auto
lit royal Où l’insomnie ardente irrite encor son mal ; Moi, que d’un faux aveu sa voix flatteuse abuse S’il craint qu’en so
LOUIS.                                 Certes, je vais le faire. Ton faux savoir n’est bon qu’à tromper le vulgaire. Ton ar
doute. LOUIS.                                                         Faux ami, M’as-tu trouvé pour toi généreux à demi ? Va
substituer pour le commun bonheur Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme,
Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et fausse perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on
r, Elle vient fièrement vous demander l’honneur ; Non pas cet honneur faux qu’elle-même dispense, Mais l’estime de soi qu’au
; Et s’il faut être enfin ou paraître coupable, Laissant là l’honneur faux pour l’honneur véritable, Souviens-toi qu’il vaut
’épuiser en arides travaux La source des vrais biens pour en payer de faux , Loin des servilités dont la ville te somme, Tu p
st ouverte dans le monde entre le bien et le mal, entre le vrai et le faux . Elle emplit d’innombrables volumes lus et relus
; de sorte que, faute de vrais objets, il faut qu’ils s’attachent aux faux . En sachant la passion dominante de chacun, on es
font des antithèses en forçant les mots, sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Leur règle n’est pas d
ont que des ingrats. Le sage, généreux même dans l’indigence, De l’or faux et du vrai connaît la différence, Et tient sa bou
, si elle l’était infaillible du mensonge. Mais étant le plus souvent fausse , elle ne donne aucune marque de sa qualité, marqu
aucune marque de sa qualité, marquant de même caractère le vrai et le faux . Je ne parle pas des fous, je parle des plus sage
l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des fausses idées, des bons sentiments que Dieu a déposés dan
e religion, et l’esprit faible, ou n’en admet aucune, ou en admet une fausse  ; or l’esprit fort, ou n’a point de religion, ou
par l’imposture à l’erreur expliqué, Ce Dieu défiguré par la main des faux prêtres, Qu’adoraient en tremblant nos crédules a
63 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
s l’esprit ; les rhéteurs la nomment métaphore. Si la comparaison est fausse ou forcée, l’image est obscure ou mauvaise. Il ne
ur du sentiment : c’est alors le mauvais goût, résultat d’un jugement faux et d’un sentiment perverti. Les lectures sans cho
64 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
e ennemis ; privé de ta liberté, de tes biens ; accusé de rapines, de faux , d’imposture, de corruption, de calomnie ; gémiss
is que mon dénonciateur soit un homme de peu de cervelle ; qu’il soit faux et faussaire ; et puisque ce procès criminel doit
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
es plus nouvelles, tout ce qui est fort et vrai, et ne rejette que le faux , qui presque toujours est la ressource et le dégu
e trait distinctif du siècle de Louis XIV, l’esprit religieux, non ce faux zèle, cette pieuse imposture, dont Molière vengea
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533
de quelques passages, et beaucoup moins entachées qu’on ne le dit de faux brillant et de sophismes ! J’étais stoïcien avec
re son âme et y allumer une mauvaise passion ou y introduire une idée fausse . Plaire, pour eux, n’est que le moyen d’instruire
67 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre II. Études du Prédicateur. »
élevés, trop importants, trop graves, pour y semer les bluettes et le faux clinquant du bel esprit. La vérité est belle par
68 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
stesse de leurs pensées et de leurs expressions, dites que ce sont de faux orateurs34. Les rhéteurs, comme les philosophes,
devait feindre la douleur, et si son discours n’exprimait rien que de faux et d’emprunté, il lui faudrait peut-être un art p
blics, mais les pensées même les plus secrètes, les vains bruits, les fausses imputations, une fable, un rien, tout nous alarme
ondé ses preuves, soit en montrant que de bons principes il a tiré de fausses conséquences. S’il a prouvé autre chose que ce qu
à l’éloquence de charlatan qu’il emploie à vous dérober le vice d’un faux argument ; aux sophismes qu’il accumule pour en s
e j’ai fait ; prévenir, autant qu’il était possible, les retards, les faux prétextes, les oppositions d’intérêts, les mépris
Dans tous les arts, la belle imagination est toujours naturelle ; la fausse est celle qui assemble des objets incompatibles ;
s est retombée quelquefois dans ce défaut séduisant. « Le déplacé, le faux , le gigantesque, dit Voltaire, semblent vouloir d
sens la même idée, afin qu’elle semble se multiplier, il y a aussi un faux éclat. L’historien Florus, parlant de ces soldats
vous contentez pas de bannir de votre style les pensées frivoles, les faux brillants, et tout ce qui a plus d’éclat que de s
force du style tombent quelquefois dans l’exagération. Le vice d’une fausse énergie se fait sentir surtout dans ces deux vers
à éviter, c’est l’enflure. Elle exprime en termes pompeux une pensée fausse , ou veut faire paraitre les idées plus grandes qu
contraire ; si ce contraire est vrai, la pensée que vous examinez est fausse . Que serait-ce donc qu’un ouvrage rempli de pensé
ler qui s’éloignent de la manière naturelle et ordinaire . Définition fausse  : car il n’y a rien de si naturel, de si ordinair
qui nous montre en action le personnage tout entier. Le caractère du faux riche ou du glorieux, dans la Rhétorique à Herenn
e de sa beauté. Ainsi cette figure est quelquefois l’expression de la fausse modestie. Quand la litote veut réellement dire mo
à peu les déclamateurs ? d’où vient cette réputation d’enflure et de faux goût qu’ils méritèrent, et que leurs élèves mêmes
aient alors que de vains jeux d’esprit, source inépuisable de pensées fausses , parce que tout était factice, et que l’imaginati
au bon goût ; mais il est nécessaire, pour cela, qu’il n’ait rien de faux , et voilà pourquoi les sujets historiques adoptés
sa secte fantastique, ses califes, ses conquérants ; nous y voyons le faux prophète s’avancer avec l’Alcoran et le glaive, s
69 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre V. Ouvrages historiques. »
oir de l’historien est de distinguer avec la plus exacte précision le faux du vrai, de rejeter tout ce qui est incertain ou
n s’annonce pour être l’organe de la vérité. S’il rapporte des choses fausses ou qu’il donne pour vérités de simples conjecture
l’abbé Raynal, historien constamment déclamateur, et presque toujours faux . Il l’est, en particulier, dans le passage que je
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
x livres, où il expose la physique d’Épicure. C’est une physique bien fausse , mais qui ne l’est pas plus que toute la physique
Fanatisme affreux, la Discorde farouche, La sombre Politique, au cœur faux , à l’œil louche, Le Démon des combats respirant l
a fait dire à Voltaire dans ses stances sur les poètes épiques : De faux brillants, trop de génie Mettent le Tasse un cran
71 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
ds. C’est ce que la critique du xviie  siècle n’a pas compris, et ses fausses idées sur la noblesse du style lui ont fait mal j
auvres et stériles, ce n’est plus de la richesse, c’est une parure de faux brillants, c’est le clinquant des acteurs sur un
72 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
t ici qu’il faut appeler à son aide la dialectique, savoir démêler le faux du vrai, découvrir les sophismes déguisés sous le
nt et meurent en nous défendant ? Ce ne sont point, Messieurs, de ces faux amis du jour, esclaves de la fortune, et toujours
73 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre IV. Genre didactique. »
orceaux peu saillants d’une pièce d’éloquence, lui donnerait une bien fausse idée du poète ou de l’orateur, et serait injuste
es pour censurer les vices des hommes, pour jeter du ridicule sur les faux dieux et sur les philosophes du paganisme. Ils so
74 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Molière, 1622-1673 » pp. 43-55
ices de toutes les conditions et de tous les caractères : bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme,
istinctions qu’il est besoin de faire : on n’enveloppe point dans une fausse conséquence la honte des choses que l’on corrompt
75 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
de la Poétique, pour en tirer d’ailleurs des conclusions subtiles et fausses . L’objet de notre travail sur la Poétique étant p
76 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
d avantage de nous apprendre, en formant notre goût, à distinguer les faux ornements de ceux dictés par la raison. Celui qui
eux qui se destinent à parler en public, d’apprendre à distinguer les faux ornements de ceux que la raison consacre, et de f
t. L’homme dont le goût est correct ne se laisse jamais abuser par de fausses beautés. Ces qualités s’impliquent, il est vrai,
correction consiste à savoir rejeter les prétentions trompeuses d’un faux mérite. L’une s’adresse plus particulièrement au
aux caprices individuels, et n’offrant aucun signe pour distinguer le faux et le vrai. Ses fondements sont les mêmes chez to
embellir seulement, elles font un mauvais effet. C’est une idée très fausse , et cependant assez générale, que de considérer l
fréquemment et frappent nos yeux d’un éclat trop éblouissant ou d’un faux brillant, il en résulte ce qu’on appelle style fl
inconvenants, et inutiles à la clarté. Rien de plus méprisable que ce faux éclat que certains écrivains affectent. Il n’est
tion aveugle d’un auteur quelconque. C’est une méthode dangereuse qui fausse le génie et produit de la raideur, le troupeau se
attirer toute notre attention, parce qu’il n’existe aucun art où les fausses notions aient plus prévalu. Aussi a-t-elle été so
arèrent quelquefois le peuple en l’éblouissant par le clinquant d’une fausse éloquence ; car les Athéniens avec toute leur fin
e déclamation, qu’on parait d’ornements les plus affectés et les plus faux . Entre les mains des rhéteurs grecs, l’éloquence
utenues par de solides raisonnements : si nous les modelons sur cette fausse idée, elles pourront avoir de la pompe ; mais ell
er injuste à leur égard, en les falsifiant ou en les exposant sous un faux jour. La fourberie sera bientôt découverte, ou ne
er, quoiqu’elle ait été quelquefois admirée, est calquée sur une très fausse idée, et s’éloigne prodigieusement des véritables
soin et la plus grande attention ; si l’orateur prend en partant une fausse route, il s’égare ; le discours devient embarrass
énéral, cette ponctuation est très arbitraire, souvent capricieuse et fausse  ; elle introduit une uniformité de ton dans les p
peu inférieure à la première, s’ils veulent se préserver d’habitudes fausses et corrompues, suivre la nature, et parler en pub
77 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
er avec leurs dieux ; joignez à tout cela l’intérêt des villes que la fausse religion rendait illustres, comme la ville d’Éphè
  Tombe, ô fastueux Capitole ! Cède à la majesté de ce lieu solennel. Faux Dieux ! renversez-vous. Voici le sanctuaire      
bienfaits. L’Éternel a brisé son tonnerre inutile ; Et, d’ailes et de faux dépouillé désormais, Sur les mondes détruits le T
Ils veulent qu’à la nuit tous leurs prés soient tondus. De la rapide faux l’éclair par instants brille : À travers la dista
qu’un autre soulager les peines que nous éprouvons. Fénelon. Le faux Savant Hermagoras ne sait pas qui est roi de
tile, De son train quelque jour embarrasse la ville. Boileau. La fausse Piété Il n’est rien de plus dangereux ni de p
t qui s’y sont glissés de tout temps), n’est-ce pas par la voie d’une fausse piété qu’on a vu les plus faibles sujets s’élever
humain ne cherche que le vrai : détrompez-vous. L’esprit humain et le faux sympathisent extrêmement. Si vous avez la vérité
tenir aucune vérité. Ainsi, le vrai a besoin d’emprunter la figure du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain 
re du faux pour être agréablement reçu dans l’esprit humain : mais le faux y entre bien sous sa propre figure ; car c’est le
va-t-elle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’une fausse espérance ? N’éclaircirez-vous point ce front cou
par qui je le suis, vous en souvient-il bien ? Néarque. J’abhorre les faux Dieux. Polyeucte.                                
e des impies ; ils veulent encore passer pour bons, et font, par leur fausse vertu, que les hommes n’osent plus se fier à la v
ne le peuvent parfaitement imiter : il y a toujours quelque chose de faux et d’incertain dans cette imitation. Ils n’ont ri
nous ne les pas plaindre par avance de se priver eux-mêmes, par cette fausse délicatesse, de la lecture de si beaux ouvrages,
lé, Qui, sifflé pour ses vers, pour sa prose sifflé, Tout meurtri des faux pas de sa muse tragique, Tomba de chute en chute
’écrit qu’il n’a pas lu, mais qu’il flétrit d’avance ! Voilà donc les faux dieux que je dois encenser ! Ah ! croyez-moi, leu
s hors de vous-même, si vous dites que nous avons menti, que cela est faux , qu’on se moque de vous, que voilà une belle rail
e compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence avec laquelle on les débile. On e
que nous nous tenions lieu de règle l’un à l’autre, pour discerner le faux du vrai, et le bon du mauvais. « Nous n’avions au
ux sur vos échafaudages ; Ah ! pour me mettre en deuil il suffit d’un faux pas. Enfoncez bien vos pieux, nouez bien vos cord
moigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux , qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou
d’inventer, de créer. Le goût se contente d’observer et d’admirer. Le faux génie, l’imagination ardente et impuissante, se c
uverains, leurs passions pour guides ; Et pour l’indigne attrait d’un faux chatouillement, Pour un bien passager, un plaisir
78 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
mme toutes les sciences, utile aux bons esprits, nuisible aux esprits faux  ; c’est la liqueur que le vase améliore ou corrom
79 (1873) Principes de rhétorique française
sprits bien faits ; elle est nuisible quand elle tombe dans un esprit faux . Une preuve frappante de la valeur et de la génér
rai-je étouffer dans tes embrassements L’erreur dont j’ai formé de si faux sentiments ? Quand pourra mon amour baigner avec
ation généreuse dans cette invective de Massillon contre les émotions fausses du théâtre : On donne dans un spectacle des larm
réclame ce choix, et ta juste mesure hors de laquelle il n’y a que le faux . Deuxième partie. Disposition. Leçon XI
arence et la réalité, Estimer le fantôme autant que la personne Et la fausse monnaie à l’égal de la bonne ?    Le    même moy
résultent ou du mauvais emploi des mots, on de la conception d’idées fausses  ; aussi les classe-t-on en sophismes de mots et s
ais raisonnements peuvent avoir leur point de départ dans un principe faux  ; ce sont alors des sophismes de pensée et il imp
l’éloquence de charlatan qu’il emploie pour vous dérober le vice d’un faux argument, aux sophismes qu’il accumule pour en so
lit ce dialogue énergique entre Polyeucte et Néarque : J’abhorre les faux dieux. — Et moi je les déleste. — Je tiens leur c
n d’être réglée par le jugement ; des images bizarres, recherchées bu fausses peuvent étonner, mais elles blessent le goût et p
s dans les beaux vers d’André Chénier25 : L’épi naissant mûrit de la faux respecté, Sans crainte du pressoir le pampre tout
nt de la comparaison une vivacité qui les rend plus pénétrantes : Le faux philanthrope est comme un pêcheur qui jette un ha
e autour du roi Antiochus. De même Fénelon à la fin d’une critique du faux philanthrope : Le misanthrope est moins à craind
aturelle… n’admet que très-rarement le bizarre et rejette toujours le faux Andrieux a très-bien dit : Le naturel est une q
lamait vivement contre l’esprit public de son temps : Le déplacé, le faux , le gigantesque semblent vouloir dominer aujourd’
la prétention au bel esprit, et surtout rien n’est plus froid qu’une fausse chaleur. Madame de Staël se plaignait de ces écri
: Fortune, dont la main couronne Les forfaits les plus inouïs, Du. faux éclat qui t’environne, Serons-nous toujours éblo
elle n’est que dans les mots et tombe dans la prolixité. En effet la fausse richesse résulte de l’emploi d’ornements superflu
gâte tout le tableau. — De même, Sénèque le tragique s’est paré d’une fausse richesse dans ce passage ridicule : Priam, père
ent frivoles quand on les examine de plus près. Au contraire de cette fausse richesse qui prodigue les mots et cherche des ima
et vérité. C’est le charlatanisme d’un homme qui veut faire passer de faux systèmes à la faveur d’un vain bruit de paroles ;
om du goût, s’appliquent à discerner le bien et le mal, le vrai et le faux , dans les œuvres littéraires. Les critiques et le
te : Je mangeais mon pain comme ta cendre, loin d’être ingénieux, est faux  ; 3° que le ton général est celui du bel esprit,
a ? Fénelon. — Vous l’allez voir. Un sermon où les applications sont fausses , où une histoire profane est rapportée d’une mani
utant la poursuite étourdie d’une unité factice est dangereuse ; elle fausse la nature et met l’imagination du peintre à la pl
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
l’affectation et la subtilité. Les Italiens, portés naturellement au faux brillant, n’ont pas manqué de donner à leurs berg
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
, nobles et sublimes ; — d’autres sont basses, communes ou triviales, fausses , gigantesques, etc. Ces dernières doivent être re
de mauvais goût et indignes du sujet que l’on traite ; 2° les pensées fausses ou celles qui ne sont point conformes à la vérité
82 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ent à montrer la force d’une preuve solide et à découvrir le vice des faux raisonnements. Pour démontrer clairement la vérit
. Des sophismes7. 77. On appelle sophismes, dit saint Augustin, de faux raisonnements qui ont l’apparence de la vérité, e
t tromper même les hommes instruits, lorsqu’ils sont inattentifs. Les faux raisonnements qui viennent de la mauvaise foi gar
nt à la même industrie, j’aurai le même succès. Cette conclusion est fausse , parce que le succès dont il s’agit n’est pas lié
de mensonge. Si l’amplification était l’art de donner aux choses une fausse grandeur, comme le prétendait Isocrate (τα μικρα
inez si les principes sur lesquels s’appuie l’objection sont vrais ou faux , et si les conséquences sont bien ou mal déduites
et si les conséquences sont bien ou mal déduites. Si le principe est faux , on doit le démontrer par les absurdités qui en d
toire ne peut subir cette épreuve, le plan repose quelque part sur le faux , et il pèche nécessairement dans l’ensemble ou da
s. 298. Beaucoup de rhéteurs modernes condamnent cette division comme fausse et arbitraire. Ils disent que les trois genres so
t tirez naturellement votre exorde de votre sujet. N’affectez pas une fausse modestie ni un dédain superbe. Ne soyez ni humble
stesse de leurs pensées et de leurs expressions, dites que ce sont de faux orateurs. (Fénelon, Dialogues sur l’éloquence.)
t. II, p. 441-444.) V. Syllogisme oratoire. Pour prouver que la fausse conscience n’est pas une excuse auprès de Dieu, B
mineris. Il n’est donc pas vrai que l’ignorance, et par conséquent la fausse conscience, soit toujours une excuse recevable au
ennemi de toutes les idoles, les poètes mêmes, à la voix desquels ces fausses divinités avaient été fabriquées, et des temples
ce. Enfin, on fait lire rapidement à cette commission des dépositions fausses , des pièces fabriquées, des extraits infidèles ;
t tirez naturellement votre exorde de votre sujet. N’affectez pas une fausse modestie ni un dédain superbe. Ne soyez ni humble
aire, il doit prendre garde de les défigurer ou de les placer sous un faux jour. La ruse est vite découverte ; elle est auss
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
n adversaire. Pour peu qu’il les dénature, ou qu’il les place sous un faux jour, la supercherie ne tarde pas à être découver
84 (1881) Rhétorique et genres littéraires
ubstance. L’orateur doit choisir ses preuves, rejeter celles qui sont fausses et ne pas insister sur celles qui sont faibles ou
il cherche à lui démontrer qu’il s’est trompé, qu’il a fait un de ces faux raisonnements qu’on appelle sophismes ou paralogi
t de plaire à des esprits corrompus, ou sa morale porte au mal, ou le faux bien qu’elle prêche est plus dangereux que le mal
ain de bon goût. Ce qu’il faut toujours éviter, c’est l’emphase et la fausse élégance. 9° Harmonie L’harmonie est la suc
urs traits les plus importants et les plus caractéristiques. Elle est fausse , quand elle substitue les mois au dessin et à la
t employés dans les vers. Dans ce cas, la prose poétique est un genre faux , et il ne faut pas l’imiter, malgré des exemples
x de ce rimeur maudit Ne peut passer tranquille et sans être décrit. Fausse et antipoétique, cette école se prolongea jusqu’à
able engouement dans la société romanesque de l’hôtel de Rambouillet. Fausse et fade avec Segrais, Racan Mme Deshoulières, mal
. La poésie pastorale conserve au dix-huitième siècle ce caractère de fausse rusticité. Les bergers et les bergères de Fontene
n coloris digne de Théocrite, dans un genre où tout est plus ou moins faux , convenu et peu naturel. De nos jours, George San
l’idée un corps ferme et vaillant ; Tu l’ornes si tu veux ; jamais un faux brillant À sa simplicité malgré toi ne s’ajoute.
85 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
n pas dieux. Les mauvaises impressions les pourraient surprendre, les faux soupçons les pourraient aigrir, la passion les po
iracles de Jésus-Christ, s’ils eussent été persuadés que c’étaient de faux miracles. N’est-il pas évident que tout le fruit
cu l’idolâtrie, a triomphé de la superstition, a détruit le culte des faux dieux, a conquis tout l’univers, au lieu que les
actions des hommes, et le désintéressement y met la perfection215. La fausse grandeur est farouche et inaccessible : comme ell
e et dans le principe ; que les jeunes gens, épris des charmes de ces faux brillants dont la mode s’introduit parmi nous, au
de Rome et d’Athènes : aussi ne se sauvèrent-ils pas longtemps de la fausse éloquence et du mauvais goût ; et on les vit bien
ffacer les grâces de leur ancienne simplicité. Mais, en général, quel faux goût d’éloquence ! les astres en fournissaient to
t substitua l’instruction à une pompe vide et déplacée, la raison aux fausses lueurs et l’Évangile à l’imagination. Partout le
us est confié, à la garde duquel on ne peut trop veiller : dès que le faux , le mauvais et l’indécent sont applaudis dans les
vie ; il éclata dans des ouvrages où le bien et le mal, le vrai et le faux , se trouvent mêlés et recouverts du prestige d’un
ar un grand nombre de gens grossiers et sans goût, qu’ont séduits les faux ornements de son éloquence. Sophocle s’est déclar
re devoir, et laissez faire aux dieux480. Le vieil Horace reçoit une fausse nouvelle, qui lui fait croire que ses enfants ont
en raconte Ne suffisaient-ils pas sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour d
oldats : Laissez là ces mousquets trop pesants pour vos bras ; Et, la faux à la main, parmi vos marécages661, Allez couper v
PASQUIN. Vous en mordrez vos doigts, ou je ne suis qu’un sot. Pour un faux point d’honneur perdre votre fortune ? LE COMTE.
he en apparence, Je fais une figure égale à ma naissance ; Et sans ce faux relief ; ni mon rang ni mon nom N’auraient pu m’i
civiles836. La jeune captive837. « L’épi naissant mûrit de la faux respecté ; Sans crainte du pressoir, le pampre to
ouche du mensonge ignora le langage ; Et jamais prodiguant un serment faux et vain, Ne trahit le secret recélé dans mon sein
partie des Dialogues sur l’Éloquence : « C. Mais combien a duré cette fausse éloquence que vous dites qui succéda à la bonne (
s dissonances et l’abus des formes oratoires, une chaleur factice, du faux goût et de l’enflure. Il est un de ceux qui ont d
Précieuses ridicules, aux recherches du bel esprit et aux travers du faux savoir, plus choquants encore dans les femmes que
e qu’elle met en relief, d’une manière aussi frappante qu’enjouée, la fausse délicatesse des savantes. 608. Régulièrement il
es disgrâces, et nous rend d’autant plus haïssables les travers de la fausse science. Ces plaintes nous font souvenir du vœu t
mple et naïf, autant qu’Armande nous fait haïr les affectations d’une fausse délicatesse. Dans cette comédie, comme dans les a
adémie française qui avec Chapelain, Scudéry, etc., représentaient le faux goût de l’ancienne littérature, détrônée par Boil
qui le suit. Pour couper les joncs il convient sans doute d’avoir la faux à la main, mais non plus pour presser les laitage
t : il a très souvent préféré aux véritables beautés de sentiment les fausses beautés de déclamation. D’après son propre mot, i
86 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
e des sentiments et des idées ; mais on y rencontre aussi des pensées fausses , des raisonnements tirés de trop loin, et pénible
87 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
issements de cette âme où la sainteté fut visible. La vraie et la fausse gloire Nous appelons vaine la gloire qu’on se
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
îtres, sans compter tous les ridicules et tous les vices, bel esprit, faux savoir, avarice, prodigalité, faiblesse, égoïsme,
s, en songeant qu’il fut bon prophète. 3. Molière dit ailleurs d’un faux bel esprit : Il est guindé sans cesse, et dans t
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
s enfants3. Vous le savez, grand Dieu ! j’ai vu des innocents, Sur le faux exposé de ces loups mercenaires, Pour cinq sous d
1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne désh
90 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ale Des arrêts dictés par Cypris237 ; Irais-je, orateur mercenaire Du faux et de la vérité, Chargé d’une haine étrangère, Ve
ir dans le potager, La fraise qui vient de naître ; De voir la petite faux Moissonner à notre vue, Là, des têtes d’artichaux
 ; Choisissez de César252, d’Achille253 ou d’Alexandre254. En vain un faux censeur voudrait vous démentir ; Et si vous n’en
raconte, Ne suffisaient-ils pas sans la perte d’Oronte ? Ah ! si ce faux éclat n’eût pas fait ses plaisirs, Si le séjour d
rétablis. Chez nos neveux moins incrédules, Les vrais Césars319, les faux Hercules320 Seront mis au même degré ; Et tout c
91 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
able et incorruptible de la postérité, et à ne lui point préférer une fausse et courte lueur de gloire, qui s’évanouit avec la
sanantibus litteris 42. Serviraient-elles à quelqu’un pour guérir ses faux préjugés, ou pour affaiblir ses passions ? Le ren
és et les grâces du discours. Elle ne se laisse jamais éblouir par le faux , quelque brillant qu’il soit. Elle est également
lité qui fait le vice de tous les styles corrompus : de l’enflure, du faux brillant, des pointes. Ce goût, simple et unique
t-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai du faux . Apprenez que je n’ai jamais composé de meilleure
nne un goût de travers191. Il y a aussi des âmes froides, des esprits faux , qu’on ne peut ni échauffer ni redresser ; c’est
e compliments, de harangues, et ces éloges qui sont quelquefois aussi faux que l’éloquence avec laquelle on les débite. On e
le libraire assez avide pour imprimer ce tissu informe de bévues, de fausses dates, de faits et de noms estropiés ; et enfin d
la gentillesse, ils ont en même temps une malice innée, un caractère faux , un naturel pervers, que l’âge augmente encore, e
e qu’avec le chien, dans lequel tout est sincère223. Ibid. Ib. La fausse et la véritable éloquence224. Rien ne s’oppose
, moi Ah ! écrivez qu’en général toutes les réponses de monsieur sont fausses et suggérées. » Je souriais. Elle voulut en savoi
dans mes interrogatoires, vous ne pouvez savoir si mes réponses sont  fausses ou vraies. A l’égard de la suggestion, vous avez
é à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seront démasquées par l’auteur des Annales
on y recueille. Le dulce pellitis ovibus Galesi est devenu tout aussi faux  : car on n’y voit pas un mouton. Je crois que le
lle est convaincue de sa radicale impuissance à distinguer le vrai du faux , comment peut-elle reconnaître que cette soumissi
de chaque individu ? N’ayant plus aucun moyen de discerner le vrai du faux en matière de raisonnement, il faudrait renoncer
forme inférieure et vulgaire de l’éclectisme. Pour séparer le vrai du faux , nous avons besoin d’un autre criterium, plus exa
u ici d’outre-mer. Les gens de « ce pays, vous ne l’ignorez pas, sont faux et doubles, parjures et traîtres. Ils ont tué san
l’intelligence que Dieu leur a donnée pour éviter les égarements des fausses idées ; des bons sentiments que Dieu a déposés da
marcher devant le cheval, ils étaient exposés, si l’animal faisait un faux pas, à être entraînés avec lui dans les précipice
e dérobes toujours, qui ne me laisses voir que tes tranchantes ailes, faux rapides comme celle du Temps ? Lui, il s’en va sa
rie, et père de Rhadamiste. Pharasmane a résolu de l’épouser. Mais la fausse Isménie, voulant se soustraire à un hymen odieux,
pée, Et le Ciel me punit d’avoir trop écouté D’un oracle imposteur la fausse obscurité. Il m’en coûta mon fils. Oracles que j’
extrême, Ce que j’aurais voulu me cacher à moi-même ; Et d’un oracle faux ne vous alarmez plus. Seigneur, vous le savez, j’
ât la mort. O pitié criminelle autant que malheureuse ! O d’un oracle faux obscurité trompeuse ! Quel fruit me revient-il de
rop de succès flatteurs, Traînent souvent la ruine des mœurs. Les faux succès du méchant dans le monde. Le jeune Valè
e, le sage de la pièce, montre au jeune homme qu’il est la dupe de ce faux ami, et qu’il a grand tort de prendre le ton et l
éritable esprit marche avec la bonté. Cléon n’offre à nos yeux qu’une fausse lumière : La réputation des mœurs est la première
oux Pénates d’argile, Attirez-les sous mon asile ! S’il est des cœurs faux , dangereux, Soyez de fer, d’acier pour eux. Mais
ep et la treille, espoir de tou verger. Je tiendrai la faucille ou la faux recourbée, Et devant mes pas l’herbe ou la moisso
ns habiles. Est-ce un mal ? Eh ! plutôt rendons grâces aux dieux : Un faux éclat longtemps ne peut tromper nos yeux, Et notr
consulaire Divulguant sans pudeur, aux yeux de Rome entière, Un ordre faux peut-être, ou mal interprété ; Et, du chef de l’É
e ! Laisse aux fils de la nuit le doute et le blasphème ; Dédaigne un faux encens qu’on t’offre de si bas : La gloire ne peu
u vivant, seul vrai Dieu, feras-tu moins pour elle Que Jupiter et ses faux dieux ? » Il chantait, il pleurait, quand d’une t
ignore-les comme elle ! —  Ces misères du monde où notre âme se mêle, Faux plaisirs, vanités, remords, soucis rongeurs, Pass
s… Hélas ! Un monstre ailé qui plane dans les airs, Et dont la lourde faux va sarclant l’univers, La Mort, incessamment, cou
bstituer, pour le commun bonheur, Les lois de la morale aux lois d’un faux honneur, La raison éclairée au sombre fanatisme,
Dont la demi-lueur flotte sur l’horizon, N’éclairent qu’une vague et fausse perspective Qu’on voit s’évanouir aussitôt qu’on
thridate, combattant contre Sylla, mit au premier rang ses chariots à faux  ; au second, sa phalange ; au troisième, les auxi
conduite de leur roi Alaric, est prise et ruinée. Les adorateurs des faux dieux, que nous appelons païens, rejetant cette d
La ressemblance du goût intellectuel avec le goüt physique n’est pas fausse  ; mais à la condition de ne pas forcer l’analogie
l’idée un corps ferme et vaillant. Tu l’ornes si tu veux ; jamais un faux brillant A sa simplicité malgré toi ne s’ajoute.
effet, avec ce que je nomme l’intelligence, on démêle bien le vrai du faux  ; on ne se laisse pas tromper par les vaines trad
u faux ; on ne se laisse pas tromper par les vaines traditions ou les faux bruits de l’histoire ; on a de la critique, on sa
es approches de la mort ne le rendent à lui-même, et ne dissipent les fausses idées par lesquelles il rassurait sa propre consc
, est sauvée d’une attaque des Saxons par Gérald, fils de Ganelon, le faux Amaury. Ou verra comment l’amour pur et élevé des
92 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
embarrassées, des mots répétés ou impropres, parfois même des pensées fausses  ; il s’agit de faire disparaître tous ces défauts
93 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
les hommes, ou au moins pour empêcher les erreurs, les travers et les faux jugements de devenir funestes en se propageant. L
critiquer sans amertume et sans partialité les ouvrages d’esprit, les faux principes et les sophismes, pour venger le goût,
ns y trouver le vide, et les creuser, les approfondir sans arriver au faux . Par conséquent, le poète fera en sorte que les p
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
e dédicace à Maria Anna Elisa où s’accumulent les métaphores les plus fausses et les plus incohérentes que l’on puisse rencontr
, si ita diceretur, obscœnius concurrerent litterœ. On s’est fait une fausse idée du latin sous ce rapport. Parce que plusieur
95 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
hoses à tort, vous mesme vous pouvez estre tesmoin, Sire, par combien fausses calomnies elle est tous les iours diffamee envers
stimoit on estre fol. Les autres disoient que je cherchois à faire la fausse mon-noye, qui estoit un mal qui me faisoit seiche
ni de leurs sermons, sinon quand on a affaire pour prescher quelques fausses nouvelles. Où sont les Princes du sang, qui ont t
sent de craintes veritables, et vous les courtisez par des esperances fausses  : ils ne craignent que Dieu, vous une femme, deva
alheureusement l’hôtel de Rambouillet se gâta par l’affectation et le faux goût, et les salons bourgeois qui en héritèrent e
badinage, qui, malgré leur mélange trop fréquent d’affectation et de faux goût, ont séduit jusqu’au sévère Boileau298. Volt
pour juger qu’ils sont moins capables de distinguer le vrai d’avec le faux que quelques autres par lesquels ils peuvent être
font des antithèses en forçant les mots, sont comme ceux qui font de fausses fenêtres pour la symétrie. Quand on voit le style
pas moins absurde : C’est un autre que moi qui l’a dit, cela est donc faux  : ce n’est pas moi qui ai fait ce livre, il est d
resque toujours, la fertilité de l’esprit humain étant inépuisable en fausses raisons. Quand ce vice est dans l’excès, il fait
on sens et la justesse de l’esprit dans le discernement du vrai et du faux . Toutes les autres qualités d’esprit ont des usag
a presque partout des routes différentes, les unes vraies, les autres fausses  ; et c’est à la raison d’en faire le choix. Ceux
juste ; ceux qui prennent le mauvais parti sont ceux qui ont l’esprit faux  : et c’est la première et la plus importante diff
cette exactitude de jugement. On ne rencontre partout que des esprits faux qui n’ont presque aucun discernement de la vérité
capables de connoître. Il est vrai néanmoins qu’une grande partie des faux jugemens des hommes ne vient pas de ce principe,
peine la plupart du temps de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux . Ils laissent entrer dans leur âme toutes sortes
ien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’une infinité de choses fausses , obscures et non entendues, et raisonnent ensuite
lle fait douter de celles qui sont douteuses, rejeter celles qui sont fausses , et reconnoître de bonne foi celles qui sont évid
n esprit. Mais parce que l’esprit se laisse quelquefois abuser par de fausses lueurs, lorsqu’il n’y apporte pas l’attention néc
ire, et personne ne se plaint de son jugement.   La flatterie est une fausse monnoie qui n’a cours que par notre vanité.   Les
stez à une critique importune, qui tantôt flattant la paresse par une fausse apparence de facilité, tantôt faisant la docte et
votre avarice. Veni, et vide : venez, homme du monde, idolâtre d’une fausse grandeur ; vous êtes possédé d’une ambition qui v
e console, en ce que peut-être n’est-ce qu’à Londres qu’on fait de si faux jugemens : c’est à moi à faire par ma conduite qu
le. Ce n’étoit pas assez d’essuyer la corruption des accusateurs, les faux rapports des espions, les suppositions de quelque
à toi, qui n’es qu’un fat. (Chap. II, Du mérite personnel.) La fausse et la vraie grandeur La fausse grandeur est f
II, Du mérite personnel.) La fausse et la vraie grandeur La fausse grandeur est farouche et inaccessible ; comme ell
tes choses selon ses lumières intérieures, sans écouter le témoignage faux et confus de ses sens et de son imagination ; et
nous sommes que pour toutes les autres ensemble. (Ibidem.) Les faux savants Les faux savans font manifestement pa
toutes les autres ensemble. (Ibidem.) Les faux savants Les faux savans font manifestement paroître ce qu’ils sont
nc pas, elle leur enfle au moins assez le courage pour soutenir leurs faux sentimens. La vanité ne leur permet pas de rétrac
éclairées, on apprendra quelque chose avec eux ; mais, si ce sont de faux savans, ils se confondront par leurs propres paro
ient sur sa parole que d’autres qui s’en défient. Mais, parce que ces faux savans s’éloignent le plus qu’ils peuvent des pen
nt d’esprit et par contradiction ; leurs décisions sont ordinairement fausses et obscures, et il est assez rare qu’on les écout
tail de leurs sentimens et de leurs actions. Nous avons là-dessus une fausse politesse, semblable à celle de certains provinci
r les cieux ouverts ! Là je me sentirai saisi d’indignation contre le faux prophète qui a voulu développer les oracles du vé
hommes sur la terre ? des personnages de théâtre. Tout y roule sur le faux  ; ce n’est partout que représentations ; et tout
du qui s’attachoit au vrai par une espèce de sympathie, et sentoit le faux sans le discuter, lui épargnoit les longs cireuit
oin d’être elle-même consolée ; à quoi pourtant, sans rien montrer de faux , on voyoit bien qu’elle faisoit de son mieux pour
sonnes, en effet, vinrent trouver la reine, qui, légèrement et sur de fausses apparences, lui dirent que ce n’étoit rien et que
t-il, mon enfant. Vous êtes encore trop jeune ponr démêler le vrai du faux . Apprenez que je n’ai jamais composé de meilleure
donne un goût de travers. Il y a aussi des âmes froides, des esprits faux , qu’on ne peut ni échauffer ni redresser ; c’est
plus vains, les tortues ont moins de paresse ; il ne respirait que la fausse gloire et les faux plaisirs : Zadig entreprit de
es ont moins de paresse ; il ne respirait que la fausse gloire et les faux plaisirs : Zadig entreprit de le corriger. Il lui
lés dans mon supplément ; tant que vous ne prouverez pas que j’ai dit faux sur les débats de notre confrontation, sur vos av
u, avant qu’il y eût de procédure entamée, et d’avoir fait et nié les faux remarqués dans ces déclarations, tant que vous ne
s ruines du temple qu’il renversa. Mais si une terreur panique ou une fausse sécurité engourdit notre courage et nos bras, si
é à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt toutes les fausses vertus seront démasquées par l’auteur des Annales
la main qui nous enchaîne701…   Avec la permission du poëte, cela est faux . On ne tremble point. On veut de l’argent, et on
s de Calais. On a fait une tragédie qui est la chose du monde la plus fausse , bien qu’elle ait eu grand succès. Tous ces bourg
plus que de science, Pline jette souvent sur des fables ou des idées fausses un style recherché. Buffon, éclairé des lumières
e, mission qui eut ses erreurs de zèle, ses imprudents apôtres et ses faux prosélytes, mais qui n’en fut pas moins grande da
nt pas. Au milieu d’accents très naturels, il y paraît tout à coup de faux oripeaux ou des trivialités bourgeoises. N’ayant
u le sens de ses monuments, et la scolastique861, qui obstruait de sa fausse science la source même de la vraie science, c’est
restaient immobiles sur leurs positions, craignant de dégarnir par un faux mouvement le champ de bataille étroit où ils pouv
96 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ropriées au sujet. Dans tous les cas, qu’on se souvienne que tout est faux , hors du naturel ; l’air, la voix, le geste, rien
— nie, et à laquelle certains auteurs donnent le nom de rime riche. Fausse rime. Il y a fausse rime, quand le premier hémist
e certains auteurs donnent le nom de rime riche. Fausse rime. Il y a fausse rime, quand le premier hémistiche rime ou avec le
remier du vers suivant. Nous en avons cité un exemple, page 342. Rime fausse . — C’est celle qui est formée par deux mots qui n
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
uence et la poésie. L’enflure, le gigantesque, les jeux d’esprit, les faux brillants du tragique romain et du chantre de Cés
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ce particulière qui consiste dans l’abus de la piété, et qui fait les faux dévots ; je la prends dans un sens plus étendu, e
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
l’impie Achab, roi d’Israël, et digne d’un tel époux. Elle suscita de faux témoins pour faire condamner Naboth, de la vigne
belliqueux. Mathan, prêtre de Baal. Il fut tué dans le temple de ce faux dieu, par les ordres du grand prêtre Joad vers l’
sous la figure d’un vieillard décrépit, ayant des ailes et tenant une faux , pour marquer que le temps détruit tout. On le co
100 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
omposé ; 6° Lorsqu’un mot rime avec lui-même ; 7° Enfin lorsqu’il y a fausse rime. 73. Montrez 1° que la rime est défectueuse
t trop nue. L’autre a peur de ramper, il se perd dans la nue. 77. La fausse rime est-elle permise ? On appelle fausse rime l
perd dans la nue. 77. La fausse rime est-elle permise ? On appelle fausse rime la convenance de sons qui se trouve entre l’
/ 199