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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93
ance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de sa famille , qui le destinait à la robe, et se jeta dans le n
bien de languissants2 dans les hôpitaux ! Combien de honteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour pau
maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille  ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien condu
’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’orde et dans la pa
2 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
lage où vous êtes né et où votre enfance s’est écoulée, mais où votre famille ne réside plus. Les abords du village, les verger
sage qu’il domine ; La maison, entourée de jardins, qu’habitait votre famille  ; L’église où vous avez fait votre première commu
’avoir prodigué tous les biens de la campagne. Veille toujours sur ma famille . » 10. Amour du lieu natal. Plan. J’ai vu l
rancs lui sont nécessaires pour achever son voyage vers un lieu où sa famille et le bonheur l’attendent ; il n’a pu se résoudre
un jeune homme ne marche avec sûreté qu’en suivant la direction où sa famille le guide. 16 et 17. Bonté envers les animaux r
pour y exercer son industrie. L’autre était envoyé de France, par sa famille , auprès d’un oncle fort riche dont la succession
pendant la nuit, par quels soins et par quelle surveillance lui et sa famille sont parvenus à vaincre la stérilité naturelle du
peu de jours le châtelain barbare est frappé dans sa fortune, dans sa famille , dans son honneur, dans sa personne. Décrivez rap
1772.) Sujet et plan. Deux jeunes gens nés dans le Quercy, de deux familles ennemies, avaient toujours été divisés par une ha
éressante, ajoute que non-seulement Vesins refusa les présents que la famille de Regnier voulait lui faire, mais qu’il ne voulu
bout de deux mois, Lycurgue lui rend la liberté et le renvoie dans sa famille . Paroles de Lycurgue ; réponse d’Alcandre. « Voi
ur que grand guerrier. Son fils Mathias Corvin fut roi de Hongrie. La famille des Hunyade portait le surnom de Corvin parce qu’
e auprès d’elle, on le comble des politesses les plus recherchées, la famille ne paraît heureuse qu’avec lui. La cause de ce ca
u en 1846, l’année où Pie IX monta sur le trône pontifical. Le nom de famille de Pie IX est Mastaï. Vingt-deux ans auparavant,
ois, la Saintonge. Il tenait de son père Henri (prince français de la famille des Plantagenets) l’Anjou et la Touraine, ainsi q
me de Bonchamp, sa veuve, de l’arrêt de proscription lancé contre les familles des chefs vendéens. Artus de Bonchamp était né da
une homme d’un caractère doux et aimable, d’une santé délicate, d’une famille obscure et sans crédit, annonce de grands talents
un serment antérieur, un serment plus saint le lie à sa patrie, à sa famille , à tous ses devoirs. Il n’hésite plus ; il va tou
mépris. Si les Français triomphent, quel sera son sort et celui de sa famille  ?... Faut-il, pour se venger de Charles, se perdr
uquel cet enclos appartenait y trouvait sa subsistance et celle de sa famille en élevant des abeilles. Le riche s’irrita de ce
ple quelques rayons de miel) ; mais ruiner sous ce prétexte toute une famille , c’est une action mauvaise, dont il doit réparati
ne famille, c’est une action mauvaise, dont il doit réparation. Cette famille réduite à l’indigence par le caprice d’un homme,
ement inique. Après avoir attendri vos juges sur la position de cette famille , vous vous élèverez à des considérations politiqu
essité d’oublier ou ce que je dois à la patrie ou ce que je dois à ma famille et à moi-même. Puisque c’est nous qui avons commi
sses), les deux jeunes gens, revenant de la chasse, trouvent toute la famille réunie devant le perron du château en attendant l
si faillit mourir de douleur. Les parents de Charles demandèrent à la famille de Luzy un dédommagement qui leur fut refusé. Ils
nfants mineurs ; donc c’est aux parents d’Auguste à réparer envers la famille de Charles le tort qu’elle a souffert. Vainement
leur existence. Les juges apprécieront, d’après la position des deux familles , ce que l’une peut honorablement recevoir, ce que
che, et, après quelques jours, lui donne les moyens de se réunir à sa famille . Les ennemis de cet homme de bien profitent de ce
x, à qui l’on a cessé d’offrir en sacrifice les enfants des premières familles de l’État. Au lieu de prendre les armes et de mar
ument : Réparation d’une injustice ; repentir ; consolation due à une famille et à des disciples affligés ; honneur d’Athènes i
ses enfants qui voudront suivre son exemple, l’abâtardissement de la famille royale dont le sang aura été appauvri et brûlé pa
en Allemagne. Conradin était le seul et dernier rejeton de l’illustre famille de Hohenstafen ou de Souabe, qui avait régné avec
i naturellement divisé un deux parties. Alexandre III (dont le nom de famille était Orlando Ranuccio), était né à Sienne, en To
le 6e régiment de ligne. Ce jeune homme était l’unique soutien de sa famille  : mais la loi ne dispensant du service que le fil
un peu d’argent, mon jeune frère venait le chercher pour soulager la famille . Souvent je le gardais avec mot pour lui apprendr
rsonnes aujourd’hui écrivent Northmans. 27. Né à Mont-de-Marsan, sa famille subsiste encore. 28. Voir le 127e exercice. 29.
3 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
mouillée, et se prononce comme à la fin de ces mots, soleil, orgueil, famille , bouillir.   110. —  On écrit œil, que l’on prono
pas un régime différent. Exemples : Cet homme est utile et cher à sa famille .. Cet officier attaqua et prit la ville. Mais on
ville. Mais on ne peut pas dire : cet homme est utile et chéri de sa famille , parce que l’adjectif utile ne peut régir de sa f
t chéri de sa famille, parce que l’adjectif utile ne peut régir de sa famille . On ne peut pas dire : cet officier attaqua et se
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
ce, et cependant vous vous intéressez à lui comme s’il était de votre famille . Les relations d’une parente vous avaient d’abord
Vous avez eu le malheur de perdre madame votre mère ; un ami de votre famille , président de cour, vous a fait son compliment de
ande Monsieur de la Brosse, homme fort estimable, fils d’un ami de la famille , et que madame de Grignan elle-même connaît parfa
er, qui est sincèrement transporté de joie aussi bien que toute notre famille  ; et, de l’humeur dont je vous connais, je suis s
t. — Du reste on ne savait s’il était riche ou pauvre, s’il avait une famille . — Il faisait toutes ses affaires lui-même. — Il
clans son lit, en publiant les louanges de Dieu et en instruisant sa famille , et laisse tous les cœurs remplis, tant de l’écla
s, duc de Normandie, dit le connétable de Bourbon, était membre de la famille royale de France. Exaspéré par le despotisme de l
mer. — Qu’on ne l’accepterait pas, lui valet, à la place d’un fils de famille . — Que le turc sait fort bien ce que c’est que ci
à-haut peut-être, au dernier étage de la maison que vous habitez, une famille indigente… La mère, forcée de travailler au dehor
avancer — … Vaincu par le froid, il attend la mort — … il pense à sa famille — … il prie — … C’en est fait — … Soudain une clo
, mais elle choisit le toit quo lui paraît le plus sûr pour élever sa famille — … Elle ne se logera point sous un abri de paill
’homme. — Il fut envoyé par le Seigneur pour veiller au bonheur d’une famille qui n’avait qu’un petit coin de terre — … Mais en
ie de papillons, il rendit nulles les récoltes — … Après douze ans la famille fut ruinée — … L’un des fils se fit soldat, l’aut
… Nœud. Le meurtrier s’enfuit avec l’or du voyageur — Au sein de sa famille il tâche en vain d’oublier son crime — Un jour d’
porte de la nourriture à ses petits et à Maldonata — … Une fois cette famille de lions assez forte, elle disparut — Maldonata s
Avis. Dans l’exposition vous ferez un court tableau des angoisses des familles pendant le règne de la terreur. Dans le nœud vous
ur d’un peuple libre et protégé de Dieu Ennemis vaincus et dispersés, familles nombreuses, trésors célestes, riches moissons, li
frappée d’une taxe extraordinaire, s’est soulevée ; les statues de la famille impériale ont été brisées pendant l’émeute. L’emp
ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants, Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, el
→ Préceptes du genre, tome 1er, page 215. COMPOSITIONS Note. Une famille opulente vivait à Athènes, Elle éprouva des rever
ent à l’indigence. Pour comble de malheur, les deux soutiens de cette famille , Polidore et Callidore furent laits prisonniers p
iens. Le premier était un jeune homme de vingt-cinq ans, l’aîné de la famille  ; le second était l’époux de la sœur de Polidore,
our les tirer de l’esclavage, le vieillard qui était le chef de cette famille , tira le meilleur parti de ce qui lui restait ; m
livre Polidore : i º Parce que c’est le membre le plus précieux de la famille  ; 2º parce qu’il est le plus précieux à l’état.
ux à l’état. N° 247. — Confirmation, 1ère partie. Il compare la famille à un parterre émaillé de fleurs, dont les unes so
position des deux concurrents. Il invoque ensuite la tendresse qu’une famille a pour son aîné ; il en appelle aux cœurs des pèr
i l’héritier de son nom ; la mère le trouve parfait. Si le chef de La famille meurt, on se console assez vite ; mais si l’hérit
’esclavage use la vie, les juges sont comptables de ses jouis à cette famille désolée qui le demande à grands cris ; c’est à eu
s ; car du salut de Callidore, dépend en premier lieu, le salut de la famille en général, et en second lieu le salut de Poli-do
bandonne ces moyens peu sérieux. Il soutient que c’est sur le père de famille que repose toute la charge d’une maison • l’homme
sa vigilance. L’avocat continue en faisant le tableau désolant d’une famille privée de son chef ; les fils dissipent les biens
meté, et qu’elle aime trop pour être rigoureuse. Or, qu’on suppose la famille privée de Callidore, qui la soutiendra ? Sera-ce
t Polidore ? Il va revoir ses amis, songe à ses plaisirs, retrouve sa famille dans le deuil et les larmes, et ne fait rien pour
r la préférence des juges pour Callidore ; ils doivent le rendre à sa famille éplorée, et l’avocat de Polidore doit lui-même re
n portrait attendrissant, en disant à la fin que c’est un crucifix de famille , celui qui fut baisé par les lèvres d’une mère mo
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
, non sans soupçon ; mais comment faire ? Là, nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nou
n que je déplaisais aussi. Mon camarade, au contraire, il était de la famille , il riait, il causait avec eux ; et par une impru
t je reste seul avec mes réflexions1. Dès que le jour parut, toute la famille , à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’
6 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
endit aux peuples, avec la tranquillité, la joie et l’abondance : les familles virent renaître ces siècles heureux qu’elles avai
té du lieu rendait encore plus respectable ; réglant les intérêts des familles , réconciliant les pères avec les enfants, démêlan
la veuve et de l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans d
7 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — R — article » p. 421
re-Paul de), baron de Bon-Repos, né à Béziers d’une noble et ancienne famille de Florence. Pierre Riquety étant venu en France
verneur de la ville de Seyne, alors place frontière et importante. Sa famille se divisa en deux branches, dont l’une est connue
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
mais ils conjurèrent contre lui, le tuèrent et exterminèrent toute la famille royale. Le coup étant fait, ils s’assemblèrent po
ruelle ravagea la contrée. Les Troglodites périrent tous ; de tant de familles il n’en resta que deux qui échappèrent aux malheu
s avoir l’avantage. Le peuple Troglodite se regardait comme une seule famille  : les troupeaux étaient presque toujours confondu
s qu’il a soumis ? Qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes ? C’e
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
ulement vos amis, mais les personnes même les plus étrangères à votre famille et aux affections maternelles, ont gémi sur votre
s regarder comme la plus heureuse des mères, et il n’y avait point de famille si nombreuse ou si florissante qui put montrer ri
e votre bonheur, il vous reste encore de quoi faire celui d’une autre famille  ! Quelquefois, je vous l’avoue, je croyais aperce
idée, et j’y prends un intérêt sensible, comme si j’étais de la vraie famille . J’espère que l’air natal, le repos, et une si bo
te conduite, et vous assurent que vous n’y serez point trompé : votre  famille en est persuadée. Nous voyons les choses de plus
et dernière expression de reconnaissance. La position de toute cette famille , qui se réjouit du bienfait obtenu, tous ces cœur
ou peu connu . C’est encore un effet odieux de la vanité. Mépriser la famille , rougir d’un parent pauvre, est une lâcheté. Ce c
que cette Providence s’est reposée sur les parents de l’éducation des familles , sur les législateurs du gouvernement de la socié
N JUAN. Ne vous étonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille , car j’y prends beaucoup d’intérêt. M. DIMANCHE.
se, les exemples édifiants qu’il avait donnés comme épouse et père de famille , avaient fait longtemps l’admiration de ses compa
là-haut peut-être au dernier étage de la maison que vous habitez, une famille indigente manque de pair et de feu ; là-haut peut
lle tout le jour, pour gagner, du travail de ses mains, le pain de sa famille , se trouve embarrassée de ses enfants. Qu’en fera
oin si elle les abandonne ? elle n’a personne au logis pour garder sa famille , pas de vieille grand’mère à qui elle confie ses
cruelle nécessité, ou de mourir de faim, ou d’abandonner leur petite famille  : cruelle et dure alternative ! Et puis, l’enfant
e où le cygne boit ; Tous ces hôtes, amis du seuil qui les rassemble, Famille de l’ermite, y sont en paix ensemble ; Les uns co
’autres espèces, qui leur fait deviner le séjour le plus assuré d’une famille en espérance ? Ne craignez pas qu’elle se loge so
etrouvant son logis, roi de l’univers, distribuant des couronnes à sa famille , enfin surpris par le sommeil au milieu de ses ch
a honte dans tout le village, il se hâte de s’en retourner près de sa famille . Sa tête est vacillante. Image marotique, c’est
qui lui était départie. Préposé comme ange gardien au bien-être d’une famille qui n’avait pour tout bien qu’un modeste coin de
aël, qui croyait tout faire pour le mieux. De deux fils, espoir de la famille , l’un s’engagea comme soldat, l’autre se fît mari
roid, nous expirons de faim. L’étranger nous a dit : « Allez, j’ai ma famille  ; Est-ce vous que je dois nourrir ? » Nous avons
êmes leur proie, avec la force de l’atteindre et de la dévorer, cette famille se dispersa dans les bois ; et la lionne, que la
nnant toutes les marques de respect et d’une véritable douleur qu’une famille fait éclater, quand elle accompagne au vaisseau u
es non sans soupçon, mais comment faire ? Là, nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nou
que je déplaisais aussi ; mon camarade, au contraire, il était de la famille , il riait. Il causait avec eux : et, par une impr
a, et je reste seul à mes réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille , à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’
Meinrad, fils du prince Berthold Hohenzollern, allié par son illustre famille aux premières maisons de l’Europe, pouvait préten
faire le bonheur de l’homme sur la terre. Environnés d’une nombreuse famille , vous verrez tout prospérer autour de vous, le ci
s passions pour compléter l’invention. Sous ce rapport, l’amour de la famille , l’amour de Dieu, sont mis en jeu, et la haine de
de vingt cinq ans. Callidore est un homme de quarante ans et père de famille . La somme destinée à leur délivrance n’est pas as
arrêts. Car puis-je voir sans douleur un jeune homme, l’espoir de sa famille , esclave dans une terre étrangère, au risque d’y
e de tous les captifs, il est, en premier lieu, le plus précieux à sa famille , et en second lieu le plus précieux à l’État. Hon
e main cruelle vient de le transplanter dans une terre étrangère ; la famille éplorée nous redemande le fruit le plus précieux
loire de sa maison ? Vous le savez, Messieurs, jusqu’où vont dans une famille les complaisances et les tendresses qu’on a pour
rofondi le principe intérieur : voilà ce qui donne à l’héritier de la famille la préférence, et si j’ose le dire, une espèce de
immortalité qui doit la garantir de l’injure des temps. Qu’un père de famille vienne à manquer, c’est une perte sans doute ; ma
manquer, c’est une perte sans doute ; mais après tout, tandis que la famille voit dans l’héritier une partie du défunt, ce n’e
r ; mais qu’un souffle empoisonné enlève tout-à-coup l’héritier de sa famille , c’en est fait, tout est perdu : prête à s éteind
sa prison rencontrer son tombeau, que deviendrait, hélas ! l‘illustre famille dont il est la plus chère espérance ? Et vous, Me
es l’héritier de leur sang et de leurs vertus, rendez à la patrie une famille prête à s’éteindre, rendez à la postérité le nom
ule de généreux descendants qu’il devait leur donner. Consolez-vous, famille désolée ; le juge qui tient ici la balance, vous
vous-même précieuse à l’État. SECONDE PARTIE. Qu‘est-ce qui rend une famille précieuse à l’État ? ce sont les services qu’il e
ressource dans les besoins de la patrie : mais après tout, ce père de famille , quelque zélé qu’on le suppose, est nécessairemen
à la pairie de ses travaux et de ses services, il est redevable à sa famille de ses soins et de ses sollicitudes ; or, n’est-i
besoins publics, on se livre aux besoins personnels ; on est père de famille , et on est tout entier ; on est citoyen, mais on
tables phalanges menacent nos murailles ; nos campagnes désolées, des familles presque entières arrachées d’entre nos bras et co
eculant sa délivrance, vous lui enlevez à lui-même, vous enlevez à sa famille , vous enlevez à la patrie, la gloire de mille exp
de sa partie, j’y oppose des effets et des réalités : le salut de la famille en général, et en particulier le salut des deux c
encerais d’abord par comparer Callidore, le principe et le chef de la famille , à cet astre vivifiant, dont la présence féconde
lus solides que je prétends m’appuyer ; c’est sur le salut même de la famille , qui dépend essentiellement de la préférence que
voir beaucoup d’usage de la vie, pour savoir que c’est sur le père de famille que roulent tout l’intérêt et toute la ressource
t nécessaire à la vie, coule et s’insinue dans tous les membres de la famille et y entretient, je ne sais quel air de fraîcheur
t, fruits précieux de l’abondance ? Qu’une tempête inopinée expose la famille à la merci des flots, qui est-ce qui dirige au mi
au milieu des écueils la nacelle flottante ? n’est-ce pas le père de famille qui tient en main le gouvernail ; qui étudie le v
eux. Des enfants s’élevaient à l’ombre et sous les ailes d’un père de famille , ils s’approchaient insensiblement du point fixe
n dernier moment, il expire au milieu des pleurs et des sanglots dune famille consternée : que deviendront, hélas, les restes l
uit tardif des années et des siècles. Je sais qu’au défaut du père de famille , une mère peut quelquefois enchaîner, pour un tem
s fière : je sais qu’une mère sage et vertueuse est toujours pour une famille , une ressource bien précieuse : avouons-le cepend
de rigueur, l’autre d’un moment de retenue. Or, s’il est vrai qu’une famille , qu’on suppose d’ailleurs dans la splendeur et da
et dans l’opulence, perd tout en perdant son chef, que sera-ce d’une famille qu’un revers inopiné expose tout-à-coup à toutes
? Sera-ce ce jeune homme sans expérience, qui servira de rempart à la famille  ? Mais quoi ! ne m’aperçois qu’Euphraste, son avo
s comptants. N’est-ce pas à l’union de ces trois qualités que tant de familles dégradées sont redevables de ces révolutions ines
s un seul point de vue, il n’appartient qu’à Callidore d’assurer à sa famille une ressource prochaine dans l’union de ces quali
es qualités qu’il possède ; sa délivrance devient donc le salut de sa famille  : c’est trop peu dire, elle devient en particulie
uelle que soit la rançon du captif, quelle que soit l’indigence de la famille opprimée, la tendresse, soutenue de l’habileté, p
a gloire de ces miracles bienfaisants retombera sur vous. Rendez à la famille celui qui doit les opérer, on pourra dire que vou
10 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VI. des mœurs  » pp. 75-88
a religion, les institutions politiques et sociales, les relations de famille , l’éducation, les occupations enfin, et les habit
de portraits, tous français, il y a plus, tous appartenant à la même famille , aux Montmorency. Eh bien, suivez toutes ces figu
e s’essaya à représenter ainsi, au lieu des passions, les rapports de famille ou de société. Le Père de famille, le Fils nature
lieu des passions, les rapports de famille ou de société. Le Père de famille , le Fils naturel de Diderot, beaucoup d’autres dr
11 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
eva, de la position la plus humble, au rang le plus envié. Son nom de famille était d’Aubigné : mais si la maison où elle naqui
uis XIV en 1685 ; et cet acte fit sortir de France un grand nombre de familles qui professaient la religion protestante. 2. Cel
, non toutefois sans quelque hésitation, la vie religieuse. Née d’une famille ancienne mais pauvre du Berry, et chanoinesse de
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
ée sanglante, les champs dévastés, les villes ruinées, la douleur des familles  ; ou bien encore la patrie sauvée, la gloire des
souvenir de la patrie : le bananier lui rappelait sa terre natale, sa famille , ses amis, toute sa vie passée. La Laitière et l
13 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
t dit que les tragédies ne mettent sur la scène qu’un petit nombre de familles  : car les poëtes qui cherchoient des actions de c
as à leur invention. Ainsi ils sont contraints de revenir à ces mêmes familles où ces sortes d’événements se sont passés. » (Tra
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
a main de Dieu, les vrais instruments de la grâce pour sanctifier les familles séculières et les couvents ; vous formerez d’exce
rmerez d’excellentes vierges pour les cloîtres et de pieuses mères de famille pour le monde. En sanctifiant ainsi les deux prin
états et pour toutes les conditions ; car on sait combien une mère de famille a de part à la bonne éducation de ses enfants, mê
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
admiration unanime a proclamé le chef-d’œuvre de l’esprit humain. La famille de Jean Racine, anoblie récemment, avait un cygne
a modestie et ses vertus privées égalaient ses talents. Au sein de sa famille , il enseignait par son exemple la pratique austèr
en Epire ; Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, A toute ma famille  ; et c’est assez pour moi, Traître, qu’elle ait p
une de ses lettres (celle du 16 janvier 1697), que les armes de notre famille sont un rat et un cygne, dont j’ai seulement gard
16 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
us attachaient au passé ? Hélas ! oui, nous sommes ainsi faits, et la famille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un mon
t nation, et d’en faire d’abord ses partisans, puis ses amis, puis sa famille , qui n’est qu’un terme décent pour se déguiser so
ils doivent s’aimer et s’entre-secourir comme les enfants d’une même famille , qui ont un père commun. Chaque nation n’est qu’u
, qui ont un père commun. Chaque nation n’est qu’une branche de cette famille nombreuse qui est répandue sur la face de toute l
17 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
de Bordeaux, au château de la La Brède, Montesquieu appartenait à une famille de robe et d’épée. Dès l’enfance, il lisait, plum
t dans les mains paternelles plus de récompenses et de punitions, les familles sont mieux réglées ; les pères sont l’image du Cr
e la piété filiale 1. Oui, le principe de toute autorité est dans la famille . Les premières sociétés se firent à son image 2
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
nt pressé, tant conjuré, que j’ose vous conjurer aussi. Une nombreuse famille vous aura l’obligation de la fin de ses peines. V
conservée ? Lorsqu’on m’attaque sur ma naissance, ne dois-je pas à ma famille de répondre que je suis né égal à ceux qui ont la
té du lieu rendait encore plus respectable ; réglant les intérêts des familles , réconciliant les pères avec les enfants, démêlan
la veuve et de l’orphelin, paraissant plutôt un père au milieu de sa famille qu’un roi à la tête de ses sujets, entrant dans d
1, et il en eut le privilége, qui a été longtemps un patrimoine de sa famille . Ce privilége est devenu un objet important dans
des gazettes des Provinces-Unies sont encore un revenu pour plusieurs familles de magistrats, qui payent les écrivains. » D’aprè
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
ppellent ainsi les traditions de vengeance qui se perpétuent dans les familles . Un matin, après déjeuner, Colomba sortit un ins
ppellent ainsi les traditions de vengeance qui se perpétuent dans les familles . 1. Colomba veut exciter son frère Orso à venger
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Racine, 1639-1699 » pp. 150-154
mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfe
s prodiges ; on aurait presque défini le grand poëte : un bon père de famille qui fait de beaux vers. » (Études littéraires et
21 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
tives sans bornes. Laissons-nous enflammer d’une noble ardeur pour la famille , la patrie et l’humanité. L’amour de nos semblabl
généreuse, et dessèche dans leur germe les plus beaux sentiments. La famille nous présentera l’image du bonheur et des vertus
l’image du bonheur et des vertus domestiques. La patrie est une autre famille à laquelle nous devons aussi amour, dévouement et
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
Zaïre, qui, tombée au pouvoir de l’ennemi comme son père et toute sa famille , avait été dès sa plus tendre enfance nourrie dan
enfants, je ne puis m’arracher. Je vous revois enfin, chère et triste famille , Mon fils, digne héritier… vous… hélas ! vous, ma
ns, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, el
23 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
s montagnards du Forez, qui, en 1815, défendent leurs foyers et leurs familles contre l’étranger. Ces pages, vraiment patriotiqu
s. 5. Le vieux sol, ce sont les antiques croyances, et les vertus de famille . 6. L’ironie précoce est un symptôme de décadenc
24 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
Seigneur se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles , Donne à vos fils la force, et la grâce à vos fil
e,   En proie au flot amer, Il a fallu, plaisirs, liberté, fantaisie, Famille , amour, trésors, jusqu’à la poésie,   Tout jeter
nné ! Les enfants 4 Lorsque l’enfant5, paraît, le cercle de famille Applaudit à grand cris ; son doux regard qui bril
25 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
’est formé le mot grec πυρ ; d’où, par le changement de p en f, cette famille de mots latins : furor, fureur ; furiosus, furieu
réduisent les mots au plus petit nombre possible, en les classant par familles , et en les rattachant aux mêmes radicaux. Ce sont
26 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
. (Voyez le mot Brutus.) Catilina (Lucius), d’une des plus illustres familles de Rome. Né avec de grands talents, mais avec les
ez ce mot.) César (Caius Julius), né d’une ancienne et très illustre famille de Rome, l’an 98 avant J.-C., avec une ambition d
ppelé gargare. Ilion. Voyez le mot Troie. Isaïe, fils d’Amos, de la famille royale de David, né dans le royaume de Juda, l’an
omas de Cantorbéry (saint), né à Londres l’an 1117, et dont le nom de famille était Becquet. Il mérita, par ses grandes connais
V. Vauban (Sébastien Leprestre, seigneur de), né d’une ancienne famille noble de Nivernais, en 1633, et le plus grand ing
27 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
r être appris par cœur, les autres pour être lus en classe ou dans la famille . Nous n’avons pas renoncé à mettre, comme nous l’
s rien de quoi poursuivre ton affaire ; comment pourras-tu nourrir ta famille et acheter les choses requises pour passer le tem
ncolie, non sans cause, car je n’avais plus de moyen de subvenir à ma famille  ; je n’avais en ma maison que reproches ; en lieu
et du feu.) Amyot (1513-1593) Né à Melun en 1513 d’une humble famille , Jacques Amyot, après avoir étudié à Paris en men
Juan. — Ne vous étonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille , car j’y prends beaucoup d’intérêt. M. Dimanche.
s petits, parce qu’il les anime les uns contre les autres. Combien de familles divisées par une seule médisance ! combien d’amit
ns une amère douleur, il a l’humeur noire, chagrine, et dont toute la famille souffre837 aussi a-t-il fait une perte irréparabl
n (vers 1646-1720) Né vers 1646 en Irlande, d’une vieille et noble famille d’Écosse, Antoine Hamilton fut, après la chute du
es présents. Ses émissaires excitent surtout la soldatesque contre la famille des Nariskin1094, et principalement contre les de
el périt, il y a peu d’années1103, ce bon cultivateur, ce bon père de famille , nommé Martin, d’un village du Barrois1104 ressor
otence, qu’il est coupable de l’assassinat pour lequel ce bon père de famille est mort. Une fatalité1109 singulière fait que je
On promet de réparer ce malheur ; les temps ne l’ont pas permis : la famille reste dispersée et mendiante dans le pays étrange
ille reste dispersée et mendiante dans le pays étranger avec d’autres familles que la misère a chassées de leur patrie. Des cens
. Elle se jeta aux pieds de Virginie, qui préparait le déjeuner de la famille , et lui dit : « Ma jeune demoiselle, ayez pitié d
ts, et dont lui, vieillard, était le grand-père ; que les soins de la famille occupaient la femme, tandis qu’il cultivait ce ja
olation, peuvent quelquefois rendre la vie à un mourant et mettre une famille dans la joie. Un Grec vint donc me chercher1379 p
Chaque chef, dans ce vaste corps, était environné des guerriers de sa famille , afin que, plus ferme dans le choc, il remportât
s, non sans soupçon ; mais comment faire ? Là nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nou
que je déplaisais aussi. Mon camarade, au contraire ; il était de la famille , il riait, il causait avec eux, et, par une impru
a, et je reste seul à mes réflexions. Dès que le jour parut, toute la famille à grand bruit vint nous éveiller, comme nous l’av
« sans prétention, comme il convient à une simple narration faite en famille  ». Mais Marbot se vante d’avoir assisté à tous le
rix des choses nécessaires à la vie augmenta. L’homme de labeur et sa famille commencèrent donc à souffrir beaucoup. Après avoi
Venez, et nous partagerons ce que je tiens de la bonté de Dieu. » La famille qui souffrait fut ainsi soulagée, jusqu’à ce qu e
. J’ai vu bien du mal produit dans le monde et dans l’intérieur de la famille , parce qu’on ne savait pas dire non, parce qu’on
brasse de toute mon âme. Embrasse les autres pour moi. (Lettres à sa famille et à ses amis 1495.) Lamartine (1790-1869)
ville, de l’autre côté de la rue Saint-Jean, habitait une respectable famille de Caen, nommée Lacouture. Le fils de la maison,
brisée Nous nous hâtâmes1502 de descendre pour remercier la pauvre famille de l’hospitalité que nous avions reçue. Nous trou
timides comme des hôtes qui ont été l’occasion d’un malheur dans une famille et qui ne sont pas sûrs des sentiments qu’on y a
ain et à la moisson, il disait : « Voyez ceux d’Embrun. Si un père de famille , au temps de la récolte, a son fils au service à
sa moisson, et lui rapportent paille et grain dans son grenier. » Aux familles divisées par des questions d’argent et d’héritage
gnol une fois en cinquante ans. Eh bien, quand le père meurt dans une famille , les garçons s’en vont chercher fortune, et laiss
urtant de plus affable que son accueil. Il m’avait même admis dans sa famille , et sa femme, sa fille, me montraient la même bie
k. — Non, monsieur ; je sais ce que je fais. Si je suis le seul de la famille qui se soit mis dans le commerce, c’est grâce à m
scendre d’un beau cheval, pour retrouver au fond d’un hôtel une bonne Famille opulente, ou de sauter à bas d’un carrosse de lou
it : « attends-moi ! » et gagna lestement ses chevrons1738 de père de famille , sans retourner la tête vers ses anciens camarade
mes intonations, les mêmes gestes, et ce stéréotypé des traditions de famille qu’on se lègue et qui restent là ! puériles et lo
x n’ont produit que des pleurs2050. Toute sorte de biens comblera nos familles , La moisson de nos champs lassera les faucilles,
es2079 voir en tableau. Il voit de toutes parts combler d’heur2080 sa famille , La javelle2081 à plein poing tomber sous la fauc
iasse2374, J’allai, loin du Palais2375, errer sur le Parnasse2376. La famille en pâlit, et vit en frémissant Dans la poudre2377
on père mort, et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les jours de ma famille entière, Et mon époux sanglant traîné sur la pous
succéder à2439 ma juste fureur ; Prêt d’unir avec moi sa haine et sa famille , Il me demande un fils pour époux à sa fille. Cet
Zaïre, Lusignan. Lusignan. Je vous revois enfin, chère et triste famille , Mon fils, digne héritier..., vous2485..., hélas 
ns, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve une fille, el
lier Une hermine2546, un castor, un jeune sanglier, Cadets de leur famille , et partant2547 sans fortune, Dans l’espoir d’en
eux moissonneur attendent la faucille. D’agrestes déités quelle noble famille  ! La Récolte et la Paix, aux yeux purs et sereins
ête ; C’est mon père, et jamais un autre enfant que moi N’augmenta la famille heureuse sous sa loi2662. » Et ses bras à Jephté
du Seigneur se détourne de vous. Donnez ! afin que Dieu, qui dote les familles , Donne à vos fils la force, et la grâce à vos fil
désormais à nu sous l’aquilon. Quand l’aïeul disparaît du sein de la famille , Tout le groupe orphelin, mère, enfant, jeune fil
nce et l’amour ! Il continuera donc sa tâche commencée, Tandis que sa famille , autour de lui pressée, Sur son front, où des ans
2696 riaient… — Aube pure ! Tout chantait sous ces frais berceaux, Ma famille avec la nature, Mes enfants avec les oiseaux ! Je
ri de la mort qu’entend l’éternité ! Près du lit où gisait la mère de famille , Deux tout petits enfants, le garçon et la fille,
ancs de droit coutumier2734, C’est à qui m’aura. Vous, vous êtes sans famille . Être madame Harou, quel sort pour une fille ! Av
rviteurs, quand le foyer pétille, Et que nul n’est absent du repas de famille  ! Monotone la veille, et vide, la maison S’anime 
charnés ! Maudits soient les liens du sang et de la vie ! Maudites la famille et la société ! Malheur à la maison, malheur à la
obles sentiments, l’amour de Dieu, de la liberté, de la patrie, de la famille . Au reste, Laprade ne se préoccupe guère des imag
ertu doit être au niveau de mon rang. La vertu que choisit la mère de famille , C’est d’être la première à manier l’aiguille, La
ent sont animées de ces tendres et généreuses passions, l’amour de la famille , l’amour des humbles, l’amour de la patrie. Aussi
lle horrible rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du pauvre, à peine secourue ! Puis, qu’on donnât
Et toi, Berthe, ma fille, Toi qui maintiens si haut l’honneur de la famille , Parle : il faut que chacun soit juge et soit tém
Sonnant sous la terre qui tombe. C’est aux premiers regards portés En famille , autour de la table, Sur les sièges plus écartés,
marin, qui venait de la part de Pierre apporter de ses nouvelles à sa famille  : mais le vieux grand-père ne l’a pas laissé parl
erez, vous ne demeurerez pas davantage. 63. Né à Paris, d’une humble famille , il dut de pouvoir étudier à la protection d’un c
bles d’excès de pouvoir de toute sorte. 782. Il était d’une illustre famille , dont plusieurs membres s’étaient distingués à la
37. Un maniaque qui vit seul n’est que ridicule ; mais est-il chef de famille , il devient coupable, car sa manie a nécessaireme
rche, chef du clergé russe avant Pierre ler. 1094. Nariskin, grande famille de Russie, à laquelle appartenait la seconde femm
, princes. 1097. Michel Dolgorouki appartenait à l’une des premières familles de Russie Maffeu (ou Matheof, Mathieu) n’est pas
27). 1209. Domestique, l’ensemble des personnes qui constituent la famille et le train de la maison. 1210. Épinette, petit
1. 1246. Mon aïeule (maternelle). Cette aïeule, qui vivait avec la famille Marmontel, avait encore elle-même sa mère et la m
quoi faire vivre tout le monde. 1248. Saint-Thomas, métairie de la famille Marmontel. 1249. Teiller ou Tiller, c’est enlev
lle avait alors environ dix-huit ans), son père et sa mère. 1333. La famille Philipon habitait au coin du quai de l’Horloge et
nd. 1337. La lettre est écrite du clos de la Piâtrière, propriété de famille , située près de Villefranche, dans la généralité
e Maistre, qui ne fut rejoint qu’en 1814, à Saint-Pétersbourg, par sa famille , qu’il avait quittée en 1803. — Mais voir la note
que et de plus usuel. 1465. Courtil est un mot archaïque de la même famille étymologique que le substantif cour, qui désigne
492. Guizot était alors ambassadeur à Londres. 1493. Dillon, nom de famille de Mme Élisa Guizot (1804-1835), seconde femme de
à 11 kilomètres au sud-est d’Athènes. 1714. Asphodèle, plante de la famille des liliacées, dont le nom est littéralement tran
prise. — Le mot n’est pas français ; on voit bien d’ailleurs à quelle famille de mots il peut être rattaché. 1805. En avoir a
l but, à quelle fin je dois tendre. 2189. Les miens, les gens de ma famille . 2190. Dans quelque endroit. L’histoire du meun
chacun paraît avoir été particulièrement en usage dans telle ou telle famille héritière d’un musicien illustre. — Par étranger,
se joindre des inquiétudes sur sa situation matérielle et celle de sa famille . 2758. Lord Byron (1788-1824), un des plus célèb
publiées chez Lemerre, éditeur. 2888. Reines-des-prés, fleurs de la famille des rosacées. 2889. Embrun, pluie fine qui résu
28 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
sions éclatèrent entre ses capitaines. Eumène qui voulait protéger la famille de son roi, fut obligé de lutter contre les autre
ls de la guerre ? Mais le plus grand malheur n’est-il pas de voir vos familles captives, les gages de votre tendresse traînés en
maux que tu nous prépares, de devenir le bienfaiteur de Rome et de la famille , plutôt que d’être le fléau de l’une ou de l’autr
médite la ruine de sa patrie ! Où donc s’arrêtera le délire de notre famille  ? Quel sera le terme de nos excès ? Quand cessero
ves d’autre obstacle que moi ! Tu n’as plus les moyens de soutenir ta famille  : dernièrement, tu as succombé dans un jugement p
de se rendre, les autres de faire une sortie. Critognatus, issu d’une famille noble, chez les Arvernes, prononce le discours su
chacun voudra y parvenir. La paix, le calme règneront dans toutes les familles  ; la crainte, la discorde, la nécessité de la rig
vers reconnaît la supériorité, et dans cette patrie, une origine, une famille , de bons principes, une fortune digne de ton rang
isan laborieux me voit partager ses travaux ; je suis pour le père de famille la gardienne fidèle de sa maison, une protectrice
e est donc la différence ? Celui qui pense être né uniquement pour sa famille , attend la mort naturelle qui est réglée d’avance
Cincinnatus et tant d’autres citoyens distingués. — Tous les pères de famille ont laissé de côté la faux et la charrue ; leurs
otre amour du luxe et de notre délicatesse. Aujourd’hui, les pères de famille sont venus se fixer dans l’intérieur des villes ;
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600
ertu doit être au niveau de mon rang. La vertu que choisit la mère de famille , C’est d’être la première à manier l’aiguille, L
eau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les no
e des magistrats patriciens. 4. Cette nourrice donne à cette mère de famille des conseils bien légers ; on peut en sourire. De
30 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
Chaque chef, dans ce vaste corps, était environné des guerriers de sa famille , afin que, plus ferme dans le choc, il remportât
e l’Antéchrist annoncer le retour du déluge, avait retenu beaucoup de familles dans leurs maisons. Les voisins s’étaient à peine
Pierre l’Ermite une origine obscure, d’autres le font descendre d’une famille noble de Picardie ; tous s’accordent à dire qu’il
ines pour s’approcher de leur roi expirant. Louis était entouré de sa famille en larmes, des princes consternés, des princesses
dans le Parlement, à la cour, dans les camps, les vertus fortes de sa famille , et Charles Ier avait éprouvé tour à tour, selon
sous un toit de chaume, indigente demeure, La pitié le conduit ; une famille y pleure. Il entre ; et, sur-le-champ faisant pla
perçoit pas de la fuite du temps. Il promet, en partant, de revoir la famille . « Ah ! monseigneur, lui dit la plus petite fille
ieux, l’industrieuse aiguille ; Tantôt c’est un roman qu’on écoute en famille … Suis-je seul, je me plais encore au coin du feu
anger, ni intrus, ni bâtard ; il a, comme tous les autres animaux, sa famille , son espèce et son rang ; son sang est pur ; et q
Le Curé Il est un homme dans chaque paroisse qui n’a point de famille , mais qui est de la famille de tout le monde ; qu
mme dans chaque paroisse qui n’a point de famille, mais qui est de la famille de tout le monde ; qu’on appelle comme témoin, co
âce qu’il disait : Nous les battîmes ; un homme dévoué à l’Etat, à sa famille , au chef de sa famille ; sincère pour Dieu et pou
les battîmes ; un homme dévoué à l’Etat, à sa famille, au chef de sa famille  ; sincère pour Dieu et pour les hommes, autant ad
ênes et des pins elle emprunte la voix. Cybèle t’amenait une immense famille  ; Chaque branche portait son nid ou son essaim :
grâces naturelles ; des filles enfin qui appartenaient aux premières familles d’Athènes, et dont les traits, la taille et la dé
permis de me joindre à vos vœux ? Verra-t-on à l’autel votre heureuse famille  ? Agamemnon. Hélas ! Iphigénie.            Vous v
mon père mort et nos murs embrasés ; J’ai vu trancher les jours de ma famille entière, Et mon époux sanglant traîné sur la pous
nt d’être adoptés par elle, c’est une assez grande et une assez noble famille . Benj. Constant. L’Éducation politique Dè
es intéressées ; il y avait, dis-je, un jeune homme d’une très grande famille , d’une parfaite conduite, de la plus belle espéra
manière la plus grave, dans une très mauvaise affaire avec sa propre famille , qui voulut absolument en avoir justice. On leur
         J’étais orpheline, et je meurs          Sans avoir connu ma famille . » Moi, j’ai quitté la mienne… ; et nous mêlions
Moi, j’ai quitté la mienne… ; et nous mêlions nos pleurs. J’avais une famille et pourtant je l’oublie ;          Et mon cœur ba
femme, ses enfants, formant de premières agglomérations qu’on appelle familles , lesquelles juxtaposées les unes aux autres forme
le mariage de ses enfants, l’union avec ses voisins, la paix dans sa famille . Rien n’est plus opposé à nos mœurs que toutes ce
s prodiges ; on aurait presque défini le grand poète : un bon père de famille qui fait de beaux vers. H. Rigault 70. Corne
us attachaient au passé ? Hélas ! oui, nous sommes ainsi faits, et la famille qui flottait dans l’Arche sur les ruines d’un mon
d’être un jour ou de parfaites religieuses, ou d’excellentes mères de famille . On pourrait citer un grand nombre de filles élev
ent et publiquement. Sans moi, vous ne connaîtriez pas, hors de votre famille , les délices de la contradiction ; sans moi, rien
aint Basile et saint Grégoire de Nazianze étaient sortis tous deux de familles fort nobles, selon le monde, et encore plus selon
manières. Leur éducation fut telle qu’on peut se l’imaginer dans des familles où la piété était, s’il est permis de parler ains
ton père et tes sœurs ; Seules, nous, nous restons ; toi seule es ma famille Et tu me quitterais, toi mon sang, toi ma fille !
edaine, fils de l’un des architectes les plus honorés de la ville. Sa famille , heureuse et estimée, lui faisait faire de sérieu
les voyageurs font monter sur le siège du conducteur ce petit père de famille de treize ans, et il arrive ainsi à Paris. C’est
31 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
a république, en ferait ou de sages économes ou d’excellents pères de famille , ou des juges intègres, ou de bons officiers, ou
qu’il disait : « Nous les battîmes » ; un homme dévoué à l’État, à sa famille , au chef de sa famille ; sincère pour Dieu et pou
es battîmes » ; un homme dévoué à l’État, à sa famille, au chef de sa famille  ; sincère pour Dieu et pour les hommes, autant ad
rs ; qui fait d’une cour, et même de tout un royaume, comme une seule famille unie parfaitement sous un même chef, dont l’union
32 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
O Tacite, tout ton génie Raille moins fort l’orgueil humain ! La famille du laboureur ……………… Mais le milieu du jour a
’endort elle-même, un bras sur son époux. Et sous le poids du jour la famille sommeille Sur la couche de terre, et le chien seu
as de mon père, etc. » 1. « Quiconque fut nourri aux affections de famille , et a éprouvé une de ces grandes et saintes doule
33 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
ques redoublèrent chaque année, et ne se retirèrent plus de dessus la famille royale. Monsieur le prince de Conti89 et Monsieur
sentir ses doutes et ses répugnances, leur immola tout, son État, sa famille , son unique rejeton, sa gloire, son honneur, sa r
vait si fort appesanti les siens sur ses sujets de tous états, sur sa famille de tout âge, qui avait proscrit toute liberté jus
de la Brède, prés Bordeaux, en 1689, et mourut en 1755 à Paris. D’une famille de robe, et, comme son compatriote Montaigne, des
refois si malheureuse et si languissante. « C’est qu’alors le père de famille n’y était pas, lui dit Henri, et aujourd’hui qu’i
la prédisait sans cesse : le sort du moindre citoyen paisible dans sa famille était bien préférable au sien187. Le cardinal de
à tant qu’il n’ont formé que de petites nations composées de quelques familles , ou plutôt de parents issus d’une même famille, c
composées de quelques familles, ou plutôt de parents issus d’une même famille , comme nous le voyons encore aujourd’hui chez les
plus solitaires, les plus indépendants, ne laissent pas de former des familles et d’être soumis à leurs pères. Un empire, un mon
familles et d’être soumis à leurs pères. Un empire, un monarque, une famille , un père, voilà les deux extrêmes de la société :
as possible de soutenir que l’homme ait jamais existé sans former des familles , puisque les enfants périraient s’ils n’étaient s
n état connu : c’est le sauvage vivant dans le désert, mais vivant en famille , connaissant ses enfants, connu d’eux, usant de l
ème ou tout au plus à la quatrième génération, il y aura de nouvelles familles , qui pourront demeurer séparées, mais qui, toujou
anger, ni intrus, ni bâtard ; il a, comme tous les autres animaux, sa famille , son espèce et son rang ; son sang est pur ; et,
sociale et littéraire.   Il était né à Genève, le 28 juin 1712, d’une famille française émigrée au seizième siècle. C’est lui-m
endu état de nature qui n’a jamais existé ; la pensée, le travail, la famille , la propriété, devenant autant de signes de décad
e vif sentiment avec lequel Rousseau sait parler des affections de la famille et des devoirs naturels. La Nouvelle Héloïse est
t l’Émile, Rousseau ne prétend à rien moins que réformer l’État et la famille  ; mais il n’évite ni les écarts d’une imagination
r : retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille  ; servez, soignez vos vieux parents : c’est là qu
vue la plus opposée à celle de Molière. Le Fils naturel et le Père de famille , loin d’être un argument en faveur des théories d
.depuis quinze ans je m’honore d’être le père et l’unique appui d’une famille nombreuse ; et loin que mes parents s’offensent d
s, monsieur, je sens bien que c’est moi qui ai la plus délicate de la famille , la plus difficile à exercer. Elle ne dépend pas
du ; me voilà ruiné, et ce qui est bien pis, déshonoré aux yeux de ma famille . J’ai été tantôt au grand couvert ; j’ai bien étu
le de sympathie et d’estime322. Né à Chambéry en 1753, élevé dans une famille de tradition sévère, il s’appliqua à l’étude du d
œuvres de longue haleine et de bruyante publicité. Il appartient à la famille de ces esprits délicats, exigeants, chez lesquels
Rome, se dévoue aux dieux infernaux ; de Régulus, qui s’arrache à sa famille et à sa patrie pour aller chercher à Carthage une
, enfin la plupart des mémoires manuscrits conservés dans le sein des familles . » Après avoir épuisé cette première source d’inf
n quittait Fontainebleau pour raison de santé, l’autre pour raison de famille ou d’affaires ; tous promettaient de reparaître b
e où les hirondelles nichaient, sans s’inquiéter des mouvements de la famille , libres dans leurs allures, tout occupées de leur
leurs générations s’y succèdent plus régulièrement que les nôtres. La famille s’éteint, se disperse, la maison passe à d’autres
plus simple pensée, le sentiment le plus familier, le sentiment de la famille et du bonheur domestique, ou l’idée à la fois la
atuite que nous montrent quelques-uns de nos camarades. Au sein de la famille , cette initiation douloureuse manque tout à fait.
Sainte-Beuve serait de la lignée des Montaigne et des Bayle, de cette famille d’esprits modérés, tolérants par scepticisme, mai
’Asie, sont reconnues aujourd’hui pour des frères et sœurs de la même famille , et d’une famille empreinte au front d’un air de
ues aujourd’hui pour des frères et sœurs de la même famille, et d’une famille empreinte au front d’un air de noblesse ; mais, d
ne famille empreinte au front d’un air de noblesse ; mais, dans cette famille nombreuse, il y a eu un front choisi entre tous,
as vrai ? l’humanité elle-même tout entière aurait pu dire, comme une famille quand elle a perdu celle qui faisait sa joie et s
du Cid, et Zénobie est la sœur de Pauline. Ce sont des membres de la famille héroïque dont Corneille est le père. Crébillon, d
de mention, il faut nommer Ducis. Il n’appartient pas sans doute à la famille de ces esprits créateurs qui rajeunissent les lit
Versailles en 1733, Ducis demeura de tout temps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux. Chrétien pra
ces avec une fermeté polie653. Etranger à la politique, mais lié à la famille des Bourbons par les souvenirs d’une gratitude pe
eurs ne me vont pas. » Donnez-lui à décrire les douces émotions de la famille , à exprimer des sentiments moraux, à peindre les
les miens unit ses intérêts ; Il m’abandonne tout, trésors, soldats, famille  : J’ai fondé nos traités sur l’hymen de sa fille.
la faim m’eût consumé. Va, tu n’es point mon fils : seule elle est ma famille . Antigone, est-ce toi ? Viens, mon sang, viens, m
ir le sol qui lui donna le jour. Mon hôte, tu franchis le seuil de ma famille A l’heure qui jadis a vu naître ma fille. Salut !
vives levés l’entourent ; l’allégresse Rayonne dans tous les yeux. La famille s’empresse ; On cherche des habits, on réchauffe
à la poésie. Né à Paris en 1780, Béranger ne trouva personne dans sa famille qui dirigeât sa première éducation. Garçon d’aube
puissent se prêter à une action comique. Une tragédie en un acte, une Famille du temps de Luther (1836), fut la dernière œuvre
rs ailes. Derniers Chants. Alfred de Vigny.(1797-1863.) D’une famille de gentilshommes qui servirent dans la marine, Al
ervirent dans la marine, Alfred de Vigny, fidèle aux traditions de sa famille , suivit d’abord la carrière des armes. Né à Loche
d’une histoire touchante et dramatique, groupe avec art l’image de la famille , les paysages de la terre natale, les mœurs d’une
e moi fourmille ; Elle coule avec les ruisseaux. J’abrite une immense famille  : Un peuple entier vit sous mes eaux. De mes bord
vivait, elle ne mourut pas. Il fallait, vierge et veuve, être chef de famille , Avoir le bras du fils et le cœur de la fille, Ve
eau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les no
talent sobre et sévère, le tableau des joies et des tristesses de la famille  ; il a raconté avec une sensibilité sans déclamat
lle horrible rue, Des parents sans travail, des frères au berceau, La famille du pauvre, à peine secourue ! Puis, qu’on donnât
e. Disgracié sous Pierre II, il mourut en Sibérie (1729). 171. D’une famille alliée à celle des Romanov. C’était lui qui avait
stance de cent vingt brasses (environ 200 mètres). 306. Lire, sur la famille de Mirabeau : Les Mirabeau, Nouvelles Études sur
8. J. de Maistre ne touche jamais froidement aux choses du cœur, à la famille et à l’amitié. Dans une lettre il écrit : « Le ja
u la Chesnaie, à deux lieues de Dinan. Lamennais tenait ce bien de sa famille . Il s’y était retiré avec son frère, entré dans l
scriptive se renouvelait en Angleterre par l’union de la poésie de la famille et du foyer avec celle de la nature. Voir les art
e René, René, le type de la poésie personnelle, l’ainé de cette noble famille qui le continue, non par imitation, mais parce qu
grand succès et fut acheté par madame de Holstemberg, princesse de la famille impériale de Russie. 688. Coupe habile qui marqu
il sortit, dès le lendemain, pour aller à la mort, avant même que sa famille fût avertie du jugement. Quand le poète parle « d
on choisie, à l’usage de la jeunesse, sous ce titre : Le Béranger des Familles  ; 1 vol. in-18. — Les Œuvres complètes de Bérange
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
t de titres et d’une belle montre de grandeur. Pour lui, il appuie sa famille sur des fondements plus certains, sur des charges
es rejetons : les oiseaux faisaient leurs nids sur ses branches ; les familles de ses domestiques, les peuples se mettaient à co
et laissera à des mineurs des affaires embrouillées qui ruineront sa famille  ; ou Dieu frappera son fils unique, et le fruit d
frappé à ce coup, comme si quelque tragique accident avait désolé sa famille  ? Au premier bruit d’un mal si étrange, on accour
ns le temps de sa mort, on vit par tout le royaume et dans toutes les familles , je ne dis pas l’étonnement, l’horreur et l’indig
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfe
gneur, souhaiter qu’une fille Qui vit presque en naissant éteindre sa famille , Qui, dans l’obscurité nourrissant sa douleur, S’
e. Hé ! concluez. L’intimé, lui présentant des petits chiens. Venez, famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut rendr
36 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
ès de Bordeaux, au château de La Brède, Montesquieu appartenait à une famille de robe et d’épée. Dès l’enfance, il lisait plume
e savais quelque chose qui me fût utile et qui fût préjudiciable à ma famille , je le rejetterais de mon esprit. Si je savais qu
etterais de mon esprit. Si je savais quelque chose qui fût utile à ma famille , et qui ne le fût pas à ma patrie, je chercherais
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557
lité vulgaire, quoique déjà bien noble, de fonder ou de perpétuer une famille , de créer un patrimoine à sa postérité, de mainte
postérité, de maintenir et d’honorer sa patrie, de laisser enfin à sa famille un nom honoré. C’est déjà beaucoup ; mais notre â
iées. Loin de se regarder tous comme ne faisant entre eux qu’une même famille , dont les intérêts doivent être communs, il sembl
38 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
la, la main sur le brasier ; cette Lucrèce qui se poignarde devant sa famille en demandant vengeance ; ce Virginius qui brandit
par deux forts bœufs, et sur l’attelage, portée comme en triomphe, la famille du laboureur, de beaux et solides garçons, la fer
s’attendrit, il parle avec émotion de ses dangers, de l’anxiété de sa famille , de la désolation des bons citoyens. Son discours
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
aison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille  ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien condu
’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la p
40 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Racine. (1639-1699.) » pp. 83-90
nos louanges, je veux dire, homme de probité et de piété, bon père de famille , bon parent, bon ami. Vous le savez, vous qui ave
Philippe V) ; il y a, en outre, beaucoup de lettres de Louis XIV à sa famille , à ses généraux, à ses ministres, beaucoup d’ordr
41 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
aux tant vantés, à coucher sur la dure, pour attenter à l’honneur des familles et pour guetter l’occasion d’un meurtre ; à veill
ériter toute ma sévérité. En effet, je vous le demande, si un père de famille , voyant ses enfants tués par un esclave, sa femme
ui conserve tant d’anciens monuments, où sont tant de villes, tant de familles opulentes, il y ait eu un vase d’argent, de métal
rtels, et pour la gloire du nom romain. Mais ce magistrat, hôte de la famille Héjus et défenseur des Mamertins, après avoir usé
qu’il n’aurait jamais vendu ce qui était depuis tant d’années dans sa famille et dans la chapelle de ses aïeux. Mais si le prix
à jamais, par vos débauches et par vos adultères, un grand nombre de familles . Vous avez rendu de grands services à cette ville
Il avait encore la maison des Parcennius, qui sont aujourd’hui de la famille de Pompée, maison très honnête, où, suivant leurs
rs servi pour le culte des dieux, qui de tout temps ont été dans leur famille , et qu’elles ont hérités de leurs pères ! XXII
autant à Eupolème, illustre citoyen de Catane, l’hôte et l’ami de la famille des Lucullus, et qui est maintenant à l’armée aup
au. L’ordre est exécuté : on l’arrache du doigt de L. Titius, père de famille et citoyen romain. Et sa passion pour les ornemen
e loi sacrée à chacun de défendre et de conserver les monuments de sa famille , de porter même le scrupule jusqu’au point de ne
de leur culte, et de rétablir ce monument qui fait la gloire de votre famille  ; de les aider à retirer de la maison d’un brigan
de ce héros. Si donc vous vous chargez de défendre l’honneur de votre famille , je garderai le silence sur ces monuments, les dé
ndus à la république, doit intéresser à sa mémoire, non pas une seule famille , mais Rome tout entière. J’ai moi-même ici un rôl
rendus ; il y fit étendre et attacher le malheureux Sopater, né d’une famille illustre et revêtu de la première magistrature. O
ez cru sans doute diminuer la gloire et la grandeur de cette illustre famille . Ainsi, les Marcellus ne sont plus les patrons de
ieux pénates et leurs sacrifices, et fit ôter les jours de fête d’une famille qui leur avait conservé toutes leurs autres solen
e de séjourner et de tenir conseil, Verrès avait une femme de quelque famille distinguée destinée à ses plaisirs. Il admettait
our la visiter est celui où la moisson est recueillie ; alors que les familles sont rassemblées, que l’on voit le nombre des esc
ommes, qu’en arrivera-t-il ? XLIII. Héraclius de Ségeste, d’une famille illustre dans son pays, plaida aussi sa cause. So
voir sur la place publique. Vous admettiez à ces festins les mères de famille de vos compagnons et de vos amis. Vous faisiez as
, et que vous ne vous fussiez pas montré l’ennemi déclaré du nom, des familles et des droits de tous les citoyens. Ce n’était pa
42 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
Atius (les), famille considérable à Rome. Julie, sœur de Jules César,
43 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
oient, selon la fable, des dieux domestiques et particuliers à chaque famille . On en plaçoit les simulacres, ou tout auprès des
44 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
Coré, Dathan et Abiron, que la terre entr’ouverte engloutit avec leur famille . Aaron fut le premier grand prêtre qu’aient eu le
45 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
l’an 252 avant J. C., qu’ils élevèrent sur le trône Arsace, né d’une famille obscure, et dont les successeurs furent nommés As
46 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article » p. 408
Clisson (Olivier de), né en Bretagne d’une noble et ancienne famille . Digne élève de Duguesclin, il rendit les service
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
Catinat (Nicolas), né à Paris en 1637, d’une famille noble de robe. Il passa par tous les grades milit
48 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article »
ica, près de Séville en Espagne, où il naquit l’an 52 de J. C., d’une famille ancienne. Sa valeur et ses autres qualités guerri
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article » p. 404
Bayard (Pierre du Terrail de), né d’une famille noble et ancienne du Dauphiné, en 1474. Son intré
50 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — G — article »
Guesclin (Bertrand du), né d’une ancienne et noble famille de Bretagne, en 1311, et l’un des plus grands gén
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
et de soif, nous la priâmes de nous faire participer au souper de sa famille . Nos jeunes dames parisiennes se régalèrent avec
agne2. Je suis comme le scarabée du blé, vivant heureux au sein de sa famille à l’ombre des moissons ; mais si un rayon du sole
52 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
t tout l’État à ma fille, Roi sans gloire |, j’irais vieillir dans ma famille . Racine. Fortune aveugle | suit aveugle hardiesse
res ne représentent pas des divisions rigoureuses. Ce sont de grandes familles qui se touchent par beaucoup de points, comme se
l’humanité. 8° Genres secondaires. — Enfin, après ces quatre grandes familles , il faut citer, dans un rang inférieur, quelques
; cependant, on les rencontre aussi au barreau, à la tribune, dans la famille même. On sait avec quelle simplicité héroïque le
ène mérite d’être achetée si cher : Si du crime d’Hélène on punit sa famille , Faites chercher a Sparte Hermione sa fille.... Q
sont ses soldats et ses domestiques, et qu’il est général et père de famille tout ensemble. » (Fléchier, Oraison funèbre de Tu
ntes, les autres fréquentes et familières, appartiennent aux diverses familles des Tropes. La métaphore est le premier de tous,
v. VII, fab. xv. Le possesseur, le patron d’un objet, le chef d’une famille , pour la famille ou pour l’objet. David, David
Le possesseur, le patron d’un objet, le chef d’une famille, pour la famille ou pour l’objet. David, David triomphe ; Achab
, sc. ii. Du vieux père d’Hector la valeur abattue, Aux pieds de sa famille expirante à sa vue. Andromaque, acte IV, sc. v.
commun pour le nom propre (et de même le nom patronymique, le nom de famille , le terme qui désigne une qualité essentielle, et
53 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article » p. 402
entence fut exécutée à Rouen, l’an 1431. Charles VII avoit ennobli la famille de cette héroïne, et lui avoit donné le nom Du Ly
54 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — B — article »
e de ses parens, et jura avec eux de venger cet attentat sur toute la famille du ravisseur. Le peuple fut aussitôt convoqué ; l
55 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
On me dit que je peux te guérir ; Vis, et formons ensemble une seule famille  : Que mon père ait un fils, et ta mère une fille.
si facilement, on peut juger de ce qu’étaient des citoyens, pères de famille , attachés au sol de la patrie et nourris dans le
: la révolution menace la société jusque dans la propriété et dans la famille , et finit par la plus sanglante tyrannie que le m
, un jeune homme, presque un enfant, il avait dix-neuf ans, quitte sa famille , sa femme qui allait le rendre père, il s’embarqu
à les haïr. Il était né sous le soleil de la Provence, et issu d’une famille noble. De bonne heure il s’était fait connaître p
nom dans les fastes de tous les peuples ; il jette des couronnes à sa famille et à ses soldats ; il se dépêche dans ses monumen
duit de bonne heure dans la carrière des honneurs par le crédit de sa famille , il ne put s’y maintenir longtemps que par sa pro
r les combats des loups et des taureaux Brizeux 43. La Vie de famille Je n’ai jamais goûté avec autant d’intensité
é avec autant d’intensité et de recueillement le bonheur de la vie de famille . Jamais ce parfum qui circule dans tous les appar
comme un jour de printemps ; Je m’attachais aux murs, aux meubles de famille , Je baisais à genoux mon lit de jeune fille, Sang
et qui vous outragez ? AGAMEMNON. Et qui vous a chargé du soin de ma famille  ? Ne pourrai-je, sans vous, disposer de ma fille 
ouleur, Loin du pays natal, loin des bras de ta sœur, Sans amis, sans famille  !… À ton heure fatale, Mes mains n’ont pas sur to
t de succéder à ma juste fureur : Près d’unir avec moi sa haine et sa famille , Il me demande un fils pour époux à sa fille. Cet
eau droit commun confond toutes les classes ; Je ne distingue plus ni familles ni races ; Le peuple est tout le monde, et les no
                    Deux Dumouriez ! Pourquoi N’extermine-t-on pas la famille du roi ? DANTON. Des femmes ! MARAT.             
rtu facile, Enfant qui pour gardiens de votre tendre honneur Avez une famille et surtout le bonheur !… Comment le sauriez-vous
te la France a fait éclater par ses acclamations son amour pour votre famille , la sincérité nous oblige de vous avouer qu’une p
e de David, appelée Bethléem, parce qu’il était de la maison et de la famille de David, pour se faire inscrire avec Marie, son
reilles ; Les arts, pour l’embellir, ont uni leurs merveilles : Vingt familles enfin couleraient d’heureux jours, Riches des s
malheureusement mon théâtre, qui est toute ma fortune et celle d’une famille nombreuse, ne me rapporte rien depuis un mois. Je
udent et nécessaire de tenir de près un homme aussi dangereux pour sa famille que pour la société. Vous pouvez m’en croire, chè
vie, les vérités certaines et nécessaires sur lesquelles reposent la famille et la société, toutes les vertus privées et publi
ue la main que vous serrez serre la vôtre à son tour, parce que cette famille indigente que vous avez aimée vous aimera, et qu’
le se sera plus qu’acquittée quand ce vieillard, cette pieuse mère de famille , ces petits enfants, auront prié pour vous. Voilà
as de fils qui se soit jamais acquitté envers sa mère, pas de père de famille honnête qui ait jamais trouvé le jour où il ne de
e, de sa pensée, de son cœur, qui ne connaîtra jamais les joies de la famille . Et la patrie à son tour ne leur fait pas l’injur
ar choisir un territoire, pour le distribuer, en patrimoine où chaque famille s’établit, travaille, cultive pour elle et sa pos
ordeau pour en faire le partage, comptant et recomptant par têtes les familles comme le bétail ; d’autres enfin, privés par une
; il ne recevait de mot d’ordre que de sa conscience ; il était de la famille trop peu nombreuse des L’Hôpital, des Malesherbes
56 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
u’une injuste loi leur impose ; enfin, pourvu que ce qui paraît d’une famille éclate, brille et fasse honneur dans le monde, on
outiens ; semblables au prodigue de l’Évangile, en forçant le père de famille de laisser à notre disposition et à notre caprice
57 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
ureux n’ont produit que des pleurs, Toute sorte de biens comblera nos familles , La moisson de nos champs lassera les faucilles,
ui de les voir en tableau. Il voit de toutes parts combler d’heur sa famille , La javelle à plein poing tomber sous la faucille
lant tout l’État à ma fille, Roi sans gloire j’irais vieillir dans ma famille . Moi-même, je l’avoue avec quelque pudeur, Charmé
permis de me joindre à vos vœux ? Verra-t-on à l’autel votre heureuse famille  ? Agamemnon. Hélas ! Iphigénie.            Vous
cence. Peu de jeunesse entre eux, force vieillards craintifs, Femmes, famille , enfants aux cœurs déjà captifs, Ils traversaient
4) Destouches naquit à Tours. Pour échapper à la persécution de sa famille qui voulait à toute force en faire un avocat, il
ril où vous vous exposez ? Lycandre. Dois-je me méfier d’une honnête famille  ? Allons voir Lisimon, menez-moi chez sa fille.
i, peuple, erraient sur ces bords sombres, La terre mugit à l’entour. Famille auguste et gémissante, Un gouffre, la mort, l’épo
, termina sa carrière par une tragédie de son invention, Abufar ou la Famille arabe (1795), Cette fois, il n’emprunta pas plus
non seulement à Paris, mais en province, dans les châteaux, dans les familles où il était vénéré, pour ses derniers chants, com
useaux, navette, aiguilles, Quelles formes n’ont pas leurs nombreuses familles  ! Partout le grand artiste a varié son plan : Ici
tre ses rivaux dispute une coquille. Observons des oursins l’épineuse famille , Qui, de longs javelots s’armant de toutes parts,
, sous un toit de chaume, indigente demeure, La pitié le conduit, une famille y pleure. Il entre, et sur-le-champ, faisant plac
’aperçoit pas de la fuite du temps. Il promet en partant de revoir la famille . « Ah ! Monseigneur, lui dit la plus petite fille
petit poème qui présente un tableau charmant copié d’après la Mère de famille de Greuze : Que j’aime à contempler cette mère a
t ton père et tes sœurs ; Seules, nous nous restons ; toi seule es ma famille . Et tu me quitterais, toi mon sang, toi ma fille 
il n’attendait pas Le vieillard livre le repas Qu’il a dressé pour sa famille  ; Et la mère, au bruit de leurs pas. Maudit la be
ière couche où Dieu nous a couchés, Cette table où servait la mère de famille , Cette chaise où la sœur, travaillant à l’aiguill
radictoires sympathies, et, dans les circonstances où était placée sa famille , des motifs continuels de voyages et de déplaceme
ères riaient. — Aube pure ! Tout chantait sous ces frais berceaux, Ma famille avec la nature, Mes enfants avec les oiseaux ! — 
aître surannées pour la forme comme pour le fond, et d’une tout autre famille que les poésies allemandes ou anglaises qu’on aff
sitive, sensuelle, ces accents passionnés et hardis d’un rêveur de la famille de René, de Werther, d’Obermann, devaient exciter
tenue, enfant, sur ses genoux ; Aux yeux des grands-parents élever sa famille , Voir les fils de ses fils sous la même charmille
isais les noms de chaque jeune fille, Du curé, du notaire, amis de la famille  : Pieux hommes de bien, dont j’ai rêvé les traits
ateurs. (Poésies nouvelles.) Certes, c’est une vieille et vilaine famille Que celle des frelons et des imitateurs ; Allumeu
prix que de nos jours on brille, Et le bon ton n’est plus de dîner en famille . Mme Dalainville. Lorsque l’usage existe, il fau
d de) (Né à Montbrison, en 1812) M. de Laprade descend d’une noble famille que la Révolution frappa cruellement. Il fut init
ênes et des pins elle emprunte la voix. Cybèle t’amenait une immense famille , Chaque branche portait son nid ou son essaim. Ab
rmonie, de grâce, comme celui-ci : « La vertu que choisit la mère de famille , C’est d’être la première à manier l’aiguille, La
our et attendu que… 15. Le rebec, ancien instrument de musique de la famille du violon, était monté de trois cordes seulement.
58 (1875) Poétique
ospérité, comme Œdipe, Thyeste, et les autres personnages célèbres de familles semblables. Une fable bien composée sera donc sim
Aujourd’hui les belles tragédies sont prises dans un petit nombre de familles , comme celles d’Alcméon, d’Œdipe, d’Oreste, de Mé
longtemps, que les tragédies sont renfermées dans un petit nombre de familles . Car ce ne fut point par l’étude de l’art, mais p
pour sujet des malheurs. C’est pour cela qu’ils se sont attachés aux familles où sont arrivés les malheurs qui conviennent à le
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
dame de Sévigné. 7. Corbinelli (1615-1716) descendait d’une illustre famille de Florence, venue en France à la suite de Cather
d le ton de la franche amitié, exemple à suivre dans les querelles de famille . Elle devient toute gaie, toute gracieuse, prête
60 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
arût avoir avec les précédents recueils de notre père comme un air de famille , et qu’on y retrouvât quelque chose de cette pure
res d’églises sont pratiquées, un tombeau servant d’asile à toute une famille rustique, produisent je ne sais quel mélange d’id
iv. I, ch. viii. Un camp romain Le jeune Grec Eudore, dont la famille est chrétienne, vint à Rome sous le règne de Dioc
notre enfance, les aventures de notre jeunesse, les histoires de nos familles . Un Athénien vantait les arts et la politesse d’A
dans le monde, n’avait pas un ami dans tout son royaume, même dans sa famille . Il est vrai, nous aimons nos enfants ; pourquoi 
dans une île, et vous n’avez d’autre distraction que la vue de votre famille  ! Le Christ parle, et désormais les générations l
Rome, se dévoue aux dieux infernaux ; de Régulus, qui s’arrache à sa famille et à sa patrie pour aller chercher à Carthage une
egardés comme les plus nobles d’entre les Franks ; et ce fut dans une famille sali en ne, celle des Merowings, ou enfants de Me
iner et prédire la fin qui les attendait presque tous. Un jour que la famille de Hilperik, rétablie dans ses grandeurs, résidai
, enfin la plupart des mémoires manuscrits conservés dans le sein des familles . » Après avoir épuisé cette première source d’inf
, et de consacrer à sa patrie une vie dont un époux, des enfants, une famille , ne faisaient ni l’occupation ni le charme. Elle
de mention, il faut nommer Ducis. Il n’appartient pas sans doute à la famille de ces esprits créateurs qui rajeunissent les lit
Versailles en 1733, Ducis demeura de tout temps fidèle aux vertus de famille dont il eut le modèle sous les yeux. Chrétien pra
ces avec une fermeté polie274. Étranger à la politique, mais lié à la famille des Bourbons par les souvenirs d’une gratitude pe
me vont pas. » Donnez-lui à décrire les douces émotions de la vie de famille , à exprimer des sentiments moraux, à peindre les
les miens unit ses intérêts ; Il m’abandonne tout, trésors, soldats, famille  : J’ai fondé nos traités sur l’hymen de sa fille.
la faim m’eût consumé. Va, tu n’es point mon fils : seule elle est ma famille . Antigone, est-ce toi ? Viens, mon sang, viens, m
ste consommé. Né à Paris en 1780, Béranger ne trouva personne dans sa famille qui dirigeât avec suite sa première éducation. G
puissent se prêter à une action comique. Une tragédie en un acte, une Famille du temps de Luther (1836), fut la dernière œuvre
t ! à jamais ! à la fois ! » Enfant, quand tout le jour vous avez en famille , Tes deux frères et toi, joué sous la charmille,
pectacle au camp et repose agréablement l’esprit et les yeux. 49. La famille d’Eudore descendait du Philopémen, le dernier des
contre d’Eudore et de Cymodocée (liv. I, à la fin) ; le tableau de la famille chrétienne de Lasthénès, et la visite de Cyrille,
, successeur de Clodion. Ce nom paraît avoir appartenu à une ancienne famille extrêmement nombreuse, et dont les membres étaien
u’à l’embouchure de ces fleuves. Ce royaume fut désigné par le nom de famille de ses chefs, Lotharingia, dont nous avons fait L
un grand succès et fut acheté par Mme de Holstemberg, princesse de la famille impériale de Russie. 328. Coupe habile qui marqu
is, M. de Pastoret, venait d’être arrêté à Passy, il alla offrir à la famille des paroles de consolation ; des commissaires, ch
on choisie, à l’usage de la jeunesse, sous ce titre : Le Béranger des familles  : 1 vol. in-18. 391. M. Sainte-Beuve, dans un a
cette voix qui devait l’en punir, Frappa mon bienfaiteur, et jeta sa famille Dans la nuit des cachots creusés sous la Bastille
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre X. Genre pastoral. »
sa plume par des tableaux touchants et des scènes attendrissantes de famille . Aujourd’hui l’églogue est passée de mode : ce n’
62 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
main.. Ne vous étonnez pas si je m’informe des nouvelles de toute la famille  ; car j’y prends beaucoup d’intérêt. m. dimanche
ien faire280. Pascal 1623-1662 Né à Clermont-Ferrand dans une famille où l’intelligence s’alliait à la vertu, élevé lib
le bonheur. Son cœur a été tout entier342 à son Dieu, à son roi, à sa famille et à ses amis. Il a eu du respect pour les grands
i traîne sur elle, en des ornements, la subsistance d’une infinité de familles  ; qui porte, dit Tertullien, en un petit fil auto
ance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de sa famille , qui le destinait à la robe, et se jeta dans le n
en de languissants651 dans les hôpitaux ! Combien de honteux dans les familles particulières ! Parmi ceux qu’on connaît pour pau
maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille  ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien condu
d’un pilote, et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la p
mais ses hardiesses n’effrayent point le goût. Racine appartient à la famille des génies studieux, tendres et épris de la perfe
c’est une petite ville qui n’est divisée en aucuns partis761 ; où les familles sont unies, et où les cousins se voient avec conf
tous deux, tous les jours, dans mon cœur à l’autel, avec toute votre famille , qui me sera chère jusqu’au dernier soupir880. Je
de Bordeaux, au château de la La Brède, Montesquieu appartenait à une famille de robe et d’épée. Dès l’enfance, il lisait, plum
e lui1025 Chéronée, Orchomène et Signion1026 ; Sylla a donné à chaque famille de Rome un exemple domestique et terrible1027 : c
t dans les mains paternelles plus de récompenses et de punitions, les familles sont mieux réglées ; les pères sont l’image du Cr
s qui vous présentera ma très-humble requête, est de la plus ancienne famille de Genève ; ils se font tuer pour nous, de père e
r, ni intrus1222, ni bâtard ; il a, comme tous les autres animaux, sa famille , son espèce et son rang ; son sang est pur, et, q
ur, retournez dans votre province ; allez vivre dans le sein de votre famille  ; servez, soignez vos vertueux parents : c’est là
rappellent point sans être attendris ces heures d’épanchement où les familles se rassemblaient autour des gâteaux qui retraçaie
, non sans soupçon ; mais comment faire ? Là, nous trouvons toute une famille de charbonniers à table, où du premier mot on nou
n que je déplaisais aussi. Mon camarade, au contraire, il était de la famille , il riait, il causait avec eux ; et par une impru
t je reste seul à mes réflexions1618. Dès que le jour parut, toute la famille , à grand bruit, vint nous éveiller, comme nous l’
vie, les vérités certaines et nécessaires sur lesquelles reposent la famille et la société, les vertus privées et publiques, e
ts proscrits par le parti populaire, M. Caila, intimement lié avec la famille Sismondi1696, vint lui demander un asile, et fut
i-même à coups de crosse de carabine, en voulant défendre l’ami de la famille , l’hôte de la maison. La porte est enfoncée, et l
tout cet ensemble le remplit d’admiration. Il n’hésita pas à fixer sa famille errante dans ce beau, dans cet industrieux séjour
ns tous sous la main, ici même, au coin de la cheminée, à la table de famille  ; le difficile est de trouver un bon observateur.
orte pendant quelque temps, s’adressant tantôt au défunt, tantôt à sa famille , quelquefois, par une prosopopée1776 fréquente da
pleurerait-elle ? — Tu t’es endormi plein de jours — au milieu de ta famille , — préparé à comparaître — devant le Tout-Puissan
87. Notez avec quelle mauvaise humeur elle passe ainsi la revue de sa famille , et de tous ceux qui l’obsèdent de leurs prétenti
ur souvent scandaleuse des grands personnages pour leurs fils et leur famille . 690. Le maréchal de Luxembourg commandait en Fl
n Altesse sérénissime. » 718. Racine n’était pas riche, et avait une famille nombreuse. 719. Il sait mêler l’utile à l’agréab
un prodige ! On pouvait alors définir un grand poëte : Un bon père de famille qui fait de beaux vers. 727. On dit plutôt les L
ience vaine serait un poison. » (Fénélon, corresp., t.II, Corresp. de famille , p.132.) 902. C’était pendant la guerre de Fland
, pendant que les médecins consultent l’état de sa maladie, et que sa famille tremblante attend le résultat de la conférence, c
piété filiale. 1071. Oui, le principe de toute autorité est dans la famille . Les premières sociétés se firent à son image.
, et dans les relations mondaines. 1263. Le Fils naturel, le Père de famille . 1264. Bien que Diderot ait eu de regrettables
adeur du duc de Savoie à Saint Pétersbourg, avait dû se séparer de sa famille  ; il n’avait pas encore vu sa fille Constance, né
ie. 1501. Le comte de Maistre vivait à Saint-Pétersbourg, loin de sa famille . 1502. On aime à voir cette physionomie si grave
tait l’ennemi du père de Colomba : il y avait vendette entre les deux familles . 1780. Comparez les Choéphores d’Euripide, entre
63 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
perte des ennemis, pour enfler la nôtre. Cependant cinq ou six cents familles du royaume sont ou dans les larmes ou dans la cra
64 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre II. Défense de Fouquet, par Pélisson. »
et comme d’un coup de foudre, biens, honneur, réputation, serviteurs, famille , amis, santé, sans consolation et sans commerce,
65 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Racan. (1589-1670.) » pp. 165-168
on mâle, à vos yeux moins gentille, Témoigne un esprit mûr à régir sa famille , Et dont la main robuste au métier de Cérès Fasse
66 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Saint François de Sales, 1567-1622 » pp. -
Saint François de Sales 1567-1622 [Notice] Issu d’une ancienne famille de Savoie, né au château de Sales, voué à Dieu pa
67 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
oyale. D’ailleurs il n’a pas de fortune et il a de lourdes charges de famille . La suppression de sa pension va le réduire à la
utre défend le droit de propriété. (Clermont, août 1885.) Amour de la famille , amour de la patrie, amour de l’humanité. Montrer
époque. (Paris, août 1879.) Plusieurs jeunes gens appartenant à des familles de Lyon, après avoir achevé leurs études et obten
ser le caractère d’Harpagon. – Faire d’après Molière un tableau de la famille d’Harpagon, et montrer comment l’avare se fait mé
our épouser Monime qui hait en lui l’allié des Romains, ennemis de sa famille  ; elle le repousse avec énergie, et va, éperdue,
ant sa vengeance au pardon, à la clémence, – par Horace sacrifiant sa famille à sa patrie ? 2 e Paragraphe. – A. Montrer que l
 ; et, lorsqu’on a lu cette longue correspondance avec ses amis et sa famille , qui s’étend à presque toute sa vie, on ne la con
ire aussi que, fille de protestants, comptant des protestants dans sa famille , elle voyait toutes sortes d’avantages à faire ce
Dieu par-dessus toutes les créatures – avoir aussi la religion de la famille . Mais surtout il nous enseigne que l’homme est ma
 ; il est bon, il est sage d’en confier la garde aux futures mères de famille . La morale y trouvera son compte, comme la littér
etc.. Lectures pédagogiques. Ludovic Carrau De l’éducation. Janet. La Famille . De Laprade Poèmes civiques. E. Manuel Poésies de
z-vous que doivent y gagner la tenue de la maison, le bien-être de la famille et l’amour du foyer domestique ? – En tête des ca
e. » Faites-en l’application à la jeune fille dans l’école et dans la famille . – Que faut-il penser de l’emploi des punitions c
le commerce, dans l’industrie, dans l’enseignement. Et finalement, la famille a opté conformément à la demande de la jeune fill
ttre affectueuse à une de ses anciennes élèves ses devoirs de mère de famille et de maîtresse de maison. – Quelle est l’opinion
ésulte du devoir accompli. Les obligations morales, devoirs envers la famille , la patrie, l’humanité. Conclusion. – Le bonheur
t instruite de tout le reste et être néanmoins une excellente mère de famille  ; mais elle ne peut ignorer ou négliger les soins
à des jeunes filles, quels sont nos devoirs de charité. – Une mère de famille , qui se charge de l’éducation de ses enfants, hés
i servent à se vêtir. » – Indiquer le rôle de la sœur aînée dans une famille pauvre et nombreuse où la mère est obligée de se
s au profit de sa santé, de son instruction et de son éducation. – La famille est, dit-on, la première école de toutes les vert
tion scolaire. PLAN Préambule. – Il semble, tout d’abord, que la famille d’une part, la société de l’autre, n’aient pas le
ile, et chargée d’une bouche inutile. 2e Paragraphe. – A défaut de la famille , la société doit intervenir. Pourquoi ? A. Elle a
isement de la vérité. » (Rollin.) – Un instituteur écrit à un père de famille pour l’engager à envoyer régulièrement son fils à
e se développe par l’éducation. Examiner en particulier le rôle de la famille et celui de l’école dans l’éducation de la consci
la permission de mourir pour son frère ainé, plus utile que lui à sa famille et à sa patrie. On le jette à la mer. Il suit la
appelé Robert. A quelque temps de là, M. Robert est de retour dans sa famille sans savoir à qui il doit sa liberté. Son fils se
? Ce ne peut être que l’étranger à qui, récemment, la situation de la famille a été révélée. 3e Paragraphe. – Montesquieu est a
ilippe, elle reçut les cercueils des cinq princes ou princesses de la famille royale, morts d’accident ou de maladie pendant le
e en donne les premières leçons en l’inspirant aux membres d’une même famille , en unissant les pères aux enfants par des liens
e ce malheur. – Dépeindre leur douleur. – Quel sera l’avenir de cette famille  ? – Réflexions que cette triste situation vous in
l arrive devant le juge avec ses instruments aratoires, ses bœufs, sa famille , ses serviteurs, en disant qu’il n’avait pas d’au
r d’aider les autres quand nous pouvons le faire. – Certains pères de famille pensent qu’il est dommage de laisser à la campagn
te opinion et indiquez-en les conséquences pour les enfants, pour les familles et pour la prospérité des campagnes. – Commentez
ville de Paris Benjamin Franklin. Le montrer naissant au sein d’une famille de modestes artisans, apprenant seul la lecture e
re le conquérant et le commerçant. – Que répondriez-vous à un père de famille qui vous adresserait la question suivante : « Dé
r par elles. – Là-bas, les langues Celtiques, les ainées de la grande famille inde-européenne à laquelle nous appartenons, Bret
eures sur 24, d’arracher à un champ trop exigu la vie de sa misérable famille . Aussi que fait le paysan ? Il lutte, il peine, c
ue l’établissement des enfants parvenus à l’âge adulte n’appauvrit la famille . Et ne serait-ce rien, en fin de compte, que d’av
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
adeur du duc de Savoie à Saint-Pétersbourg, avait dû se séparer de sa famille  ; il n’avait pas encore vu sa fille Constance, né
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Mignet Né en 1796 » pp. 261-264
tout cet ensemble le remplit d’admiration. Il n’hésita pas à fixer sa famille errante dans ce beau, dans cet industrieux séjour
70 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
uation de Phèdre. La terre lui présente tous ses crimes et ceux de sa famille  ; le ciel, des aïeux, qui la font rougir ; les en
de ton sang devenir le bourreau. Pardonne ! Un Dieu cruel a perdu ta famille  ; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.
en Épire ; Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, À toute ma famille  ; et c’est tissez pour moi, Traître, qu’elle est
71 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
ave, bravade, bravoure, bravache, forfanterie, et autres mots de même famille . Telle fut la foule de ces nouveaux-venus qu’Henr
remettre en vigueur l’usage qui donnait un sens réfléchi à toute une famille de verbes dépourvus de la forme pronominale : aff
prononciation, c’eût été déclasser les mots, et falsifier cet air de famille qui est comme leur état civil. Soumettre la prono
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »
ovince est en sûreté, si la ville où je suis né est tranquille, si ma famille jouit en paix de son patrimoine, si le commerce e
73 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre premier. Objet de l’Éloquence de la chaire. »
s paternels ; la vieillesse souffrante, l’indigence timide, la grande famille de J.-C., les malheureux, en faveur desquels il é
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
. Il tenait sans cesse près de son cœur, comme pour le réchauffer, sa famille , son enfant, ses frères, quelques amis. Il avait
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Précis des quatre âges de la Littérature. »
nèrent publiquement les langues anciennes ; et un des Lascaris, de la famille des empereurs de Nicée, ne dédaigna pas d’ouvrir
76 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
feux, la figure est dans le mot feux ; et si je lui substitue le mot familles , la pensée est également exprimée, mais la figure
 2). Coucy dit à Vendôme, dans Adélaïde du Guesclin, en parlant de la famille des Capets : Tôt ou tard il faudra que de ce tro
Ajax reproche à Ulysse (liv. 13 des Métamorphoses) d’avoir eu dans sa famille un banni pour le crime de fratricide. Mihi Laert
77 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
e la tribu de Benjamin, et fille d’Abigaïl, frère de Mardochée, d’une famille considérable par son rang. Durant la captivité de
rement ensemble. Pompée, fils de Pompée Strabon et de Lucilia, d’une famille noble, né à Rome l’an 106 avant Jésus-Christ, att
s des Tartares Nogais, divisés en hordes, c’est-à-dire, assemblées de familles , qui obéissent à leurs Murses, ou chefs de tribus
78 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
revient le lendemain et les jours suivants, et finit par tirer cette famille de la misère. — Réflexions. Lecture. — Le Porteu
, le console, le soulage, lui remet de l’argent, et rend un père à sa famille en lui prouvant qu’il y a une Providence. Rendre
appelés à écrire, tous les jours de notre vie, aux personnes de notre famille , à nos intimes, à nos connaissances. C’est dans c
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ce qu’enfants on leur a donné à lire. C’était une lecture de père de famille , dans le temps des conseils minutieux et réitérés
80 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
omme a commis quelque faute de conduite, soit dans les affaires de sa famille , ou dans le gouvernement d’un Etat ou le commande
81 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
ance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de sa famille , qui le destinait à la robe, et se jeta dans le n
82 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ue meshuy ce vous seroit grand heur, de tenir à moitié vos biens, vos familles et vos vies : et tout ce degast151, ce malheur, c
qu’il n’y ait autant de façons et manieres de religions qu’il y a de familles ou chefs d’hommes. Tu dis que ta religion est mei
eilleurs petits ouvrages que fit onques Marot. Adopte moy aussi en la famille Françoise ces coulans et mignars Hendecasyllabes
s rien de quoy poursuyvre ton affaire ; comment pourras-tu nourrir ta famille et acheter les choses requises pour passer le tem
holie, non sans cause, car je n’avois plus de moyens de subvenir à ma famille  ; je n’avois en ma maison que reproches : en lieu
rité. Pierre Larivey (1540-1611) Notice Un Italien de la famille des Giunti, imprimeurs à Venise et à Florence, ét
chanoine, traduisit par le nom de Larivey, qu’il adopta, celui de sa famille d’outre-mont (Giunto, l’Arrivé). Il donna plusieu
bre avocat de Paris, fut le « soldat militant » du jansénisme dont sa famille fut comme le séminaire. À Paris, à Port-Royal, en
nos louanges, je veux dire, homme de probité et de piété, bon père de famille , bon parent, bon ami. Vous le savez, vous qui ave
ns le temps de sa mort, on vit par tout le royaume et dans toutes les familles , je ne dis pas l’étonnement, l’horreur et l’indig
Fléchier (1632-1710) Notice Fléchier (Esprit), d’une obscure famille de Pernes (Comtat-Venaissin), d’abord professeur
ée et sur un tribunal de gazon, il avoit assuré le repos d’une pauvre famille , que lorsqu’il décidait des fortunes les plus écl
; si elle n’accorde point ce que la sage et vertueuse mère, ce que la famille désolée de cet infortuné lui ont déjà demandé ave
t comme d’un coup de foudre, biens, honneurs, réputation, serviteurs, famille , amis et santé, sans consolation et sans commerce
lier, cet argent ne vous profitera pas. Ce malheureux a peut-être une famille  ; et c’est le pain de ses enfans qu’il a joué, et
rentés et les plus accommodés, on ne peut pas compter sur cent mille familles , et je ne croirois pas mentir quand je dirois qu’
savoir faire quelque art ou quelque trafic, qui le mettroit lui et sa famille en état de pouvoir vivre un peu plus à son aise,
st par cette raison qu’il vit non seulement très-pauvrement lui et sa famille , et qu’il va presque nu, mais encore qu’il laisse
s qu’il a soumis ? Qu’est-ce que cet usurpateur sur la mort duquel la famille qu’il a renversée du trône verse des larmes ? C’e
de la bassesse de sa naissance, entreprendre de ramener les premières familles de Rome dans la foule du peuple ; et, dans cette
tu crois gouverner, ou des favoris qui te gouvernent, ou celles de ta famille , ou les tiennes propres, ces visirs, ces courtisa
à l’hôpital de Berne, ainsi que l’île, et où loge un receveur avec sa famille et ses domestiques. Il y entretient une nombreuse
eur, retournez dans votre province, allez vivre dans le sein de votre famille , servez, soignez vos vertueux parens ; c’est là q
oir de succès pour lui, les baptêmes, les billets d’enterrement de la famille , les ouï-dire sur sa noblesse, etc. ; neuf ou dix
is pas m’offenser de vous voir ainsi fouiller dans les archives de ma famille , et me rappeler à mon antique origine qu’on avoit
, et exerça un ascendant dû à ses talents plus qu’à son caractère. La famille des Riquetti, originaire de Florence, était établ
ppareil imposant, le respect de mille vassaux, la subordination d’une famille illustre ; des appartemens immenses et où les bel
e et lait palpiter la vie. M. de Sismondi (1773-1842), Génevois d’une famille originaire d’Italie, met toute sa science et son
tres d’église sont pratiquées, un tombeau servant d’asile à toute une famille rustique, produisent je ne sais quel mélange d’id
acra tout entier à écrire les Martyrs, sorte d’épopée en prose, de la famille littéraire du Télémaque, dont il avait conçu le p
depuis seize ans, celui que je considérais comme mon meilleur ami. Sa famille et ses enfants auront toujours des droits particu
sont le fruit, comme un étranger s’assied en passant à la table de la famille . Mais, au moment du départ, il n’emporte que ce q
uer le service militaire et rentrer volontairement sous le toit de sa famille où ne le conviaient ni les jouissances de la fort
Lacépède (1756-1825) Notice Lacépède était d’une riche famille d’Agen. Disciple de Buffon, il continua, sur son
ayant été ruiné par de fauses spéculations, et obligé d’abandonner sa famille , M. de Lacépède fit tenir régulièrement à sa femm
laces ou de la société, et surtout pour se livrer à ses affections de famille , car une vie extérieure si éclatante n’était rien
x résolutions, il alla confier ses doutes à un grave personnage de sa famille , docteur d’une religion que Jacques avait récemme
abeau805 Il était né sous le soleil de la Provence et issu d’une famille noble. De bonne heure, il s’était fait connaître
n quittait Fontainebleau pour raison de santé, l’autre pour raison de famille ou d’affaires ; tous promettaient de reparaître b
e peut toujours être inflexible ; arbitre consulté et chef obéi de la famille , dont les tendres respects et les invariables sou
s de pistolet, firent toute une nation de soldats ; il y eut dans les familles des traditions d’honneur et de bravoure. Les peti
esta de tout temps un homme de la Savoie, au cœur d’or, aux vertus de famille , sans un jour de désordre ni d’oubli dans les mœu
oche de verre que je suis toujours prêt à casser. »   Un sentiment de famille se mêlait sans cesse à cette joie chrétienne du s
ils, de père et d’époux :   « Les mœurs ne s’apprennent pas, c’est la famille qui les inspire. Je suis, mon cher ami, comme un
La Providence est visiblement sur les berceaux… » « Le bonheur d’une famille vertueuse est un chef-d’œuvre de la Providence. T
it, bon ou mauvais. Dans l’Évangile, au contraire, l’amour du père de famille a pressenti la régénération morale de son enfant 
ts, il préside avec la majesté d’un doge cette brillante assemblée de famille . Debout à ses côtés, Antonio de Messine semble fa
orte pendant quelque temps, s’adressant tantôt au défunt, tantôt à sa famille , quelquefois, par une prosopopée fréquente dans l
précepteur da fils de M. de Caumartin, maître des requêtes, suivit la famille de son élève à Clermont-Ferrand, quand M. de Caum
83 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
le pain, les fleurs qu’on aime à voir, Et mon père et ma mère, et ma famille entière ; Moi, je n’ai rien pour vous, mon Dieu,
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
1.) [Notice] Né à Limoges en 1668, d’une ancienne et honorable famille , François d’Aguesseau eut le bonheur de trouver d
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
titut, il vit s’écouler sa vieillesse, embellie par les charmes de la famille et les prévenances du respect public. Ce fut le 2
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
l’on goûte au foyer. 6. Ils prêchaient. Il ne faut jamais prêcher en famille  ; mais ce vers amène aussi le dénoûment du récit.
87 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »
eurt dans son lit, en publiant les louanges de Dieu et instruisant sa famille , et laisse tous les cœurs remplis tant de l’éclat
88 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
faire le bonheur de l’homme sur la terre. Environnés d’une nombreuse famille , vous verrez tout prospérer autour de vous. Le Ci
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
reilles ; Les arts, pour l’embellir, ont uni leurs merveilles : Vingt familles enfin couleraient d’heureux jours, Riches des seu
90 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
on œuvre8. 1. Il s’agit de la femme de Laurent de Normandie, d’une famille noble de la Picardie, compatriote et ami de Calvi
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
lèbre géomètre, astronome et physicien français, naquit en 1749 d’une famille de pauvres cultivateurs, et mourut en 1827. 3. I
92 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
mer l’humanité, à plus forte raison sa patrie, à plus forte raison sa famille . Autre exemple : — Si le parjure est un crime, le
93 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
gislateur : elle le trouva dans un jeune homme natif de Rouen, que sa famille avait élevé pour le barreau, et qui préférait à l
nce de Castille. D. Diègue. Cette marque d’honneur qu’il met dans ma famille Montre à tous qu’il est juste, et fait connaître
94 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
maison ne peut subsister sans la vigilance et l’économie d’un père de famille  ; il croit qu’un vaisseau ne peut être bien condu
’un pilote ; et quand il voit ce vaisseau voguer en pleine mer, cette famille bien réglée, ce royaume dans l’ordre et dans la p
de la douleur de l’accusé, de son accablante disgrâce, du deuil de sa famille et de ses proches ; mais Cicéron n’avait point ce
endus à la patrie, le déshonneur que sa condamnation imprimerait à sa famille , les pleurs de ses enfants, la consternation de s
emeure en Épire ; Je renonce à la Grèce, à Sparte, à son empire, À ma famille . Liez ce discours par des conjonctions qui encha
que vous avez de plus cher, prenez pitié de nous ; n’immolez pas une famille qui respire à peine ; soyez modéré dans la fortun
e qui s’efforçait de l’attendrir par ses larmes ; et comme le père de famille allait proférer encore quelques mots qui auraient
ices, les qualités ou les défauts. Salluste : « L. Catilina, né d’une famille patricienne, eut en partage la force du corps et
côté, l’on verra le fils d’un empereur Redemandant la foi jurée à sa famille , Et de Germanicus on entendra la fille ; De l’aut
quoique préteur, se dédommagea de la contrainte où l’avait retenu sa famille , et il vint entendre le rhéteur Antonius Gniphon.
ce peuple qui le croit son libérateur ; nous le verrons menaçant les familles patriciennes de ses triomphes et de sa gloire ; n
rs. On s’assemblait autour du foyer de l’antique château ; la mère de famille souriait à ses enfants, qui lui demandaient la ro
x encore, il a conservé pour le crime cette haine héréditaire dans sa famille  ; il a conservé surtout cet amour de Rome qui lui
nouvelle ces peuples dès longtemps pacifiés, ces enfants de la grande famille qui entourent au loin leur mère commune d’un remp
95 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
dans tous ses replis les plus cachés ; il affectionne les tableaux de famille , il entre dans tous les détails et les effets des
96 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
[Notice] Né en 1632, à Pernes, dans le comtat d’Avignon, d’une famille d’artisans, Fléchier fut l’un de ceux qui, sous u
97 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
ression de leurs idées. Rendre hommage au Créateur, affectionner leur famille , veiller à l’instruction et à la conservation de
98 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
yant contraint, après de grands dangers, Beroalde de s’enfuir avec sa famille , il fascha1 bien à ce petit garçon de quitter un
99 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
et de soif, nous la priâmes de nous faire participer au souper de sa famille . Nos jeunes dames parisiennes se régalèrent avec
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Malherbe 1555-1628 » pp. 302-309
Malherbe ce dizain : Un rare écrivain comme toi Devrait enrichir sa famille , D’autant d’argent que le feu roi En avait mis da
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