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1 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
Chapitre VI. § I. Apologue, ou fable . L’apologue est une petite épopée ou l’on peut
es dieux, les hommes, les animaux et les êtres inanimés. Le but de la fable est de présenter une instruction utile, que l’on
igé par ses égaux ; on redoute les leçons austères d’un supérieur. La fable , en couvrant d’un voile ingénieux et agréable l’i
justice et de la raison. Qualités de l’apologue. L’action de la fable , comme celle de l’épopée, doit avoir de l’unité,
longueurs, avec un commencement, un milieu et une fin. L’action de la fable est allégorique, et couvre toujours une vérité mo
, et couvre toujours une vérité morale. La vérité doit naître de la fable , dit Lamotte. Cette vérité ou moralité doit en s
ue, pour laisser au lecteur le temps et le plaisir de la deviner : la fable y gagne en intérêt. Quelquefois le sens moral est
rimer. La simplicité et la naïveté font les plus grands charmes de la fable . Ces deux qualités découlent du naturel et du vra
se illusion : nulle part le bel esprit n’est plus déplacé que dans la fable . De tous les fabulistes connus, c’est La Fontaine
ussie, qui nous semblent l’expression la plus complète du génie de la fable  ; ils en ont porté la perfection à un degré inimi
de rendre plus sensibles certaines vérités. L’Inde nous présente les fables de Bidpai ou Pilpai, et l’Arabie celles de Lokman
s de Lokman, traduites de nos jours. Les Grecs reçurent sans doute la fable de l’Orient ; Hésiode a placé dans un de ses poèm
’inventeur de l’apologue, légua aux Grecs la sagesse orientale de ses fables , mais de vive voix et sans rien écrire ; il fit s
hommes, et l’on en fit par la suite différents recueils en prose. Ces fables étaient d’une simplicité et d’une brièveté extrêm
e, pour tromper l’ennui de sa prison, entreprit de mettre en vers les fables d’Ésope, et montra le premier qu’on pouvait faire
ené le peuple mutine du Mont-Sacré dans la ville, en lui racontant la fable des Membres et de l’Estomac. Phèdre, esclave grec
chi par Auguste, imita Ésope, et se montra original avec succès ; ses fables sont courtes, ses vers élégants et d’un style trè
ses fables sont courtes, ses vers élégants et d’un style très pur. La fable convenait singulièrement à l’esprit fin et naïf d
ombreux fabliaux que nous présente le moyen-âge, citons le recueil de fables de Marie de France, tirée en partie d’Ésope. La F
d’un style tellement inimitables, qu’il est arrivé à personnifier la fable en lui-même. En faisant agir et parler ses person
r et parler ses personnages sous les yeux du lecteur, il a fait de la fable . Une ample comédie à cent actes divers23. La F
ine. § II. Métamorphose. La métamorphose se rapproche de la fable  : elle raconte les transformations fabuleuses des
st d’amuser et d’instruire. Il est plus hardi, plus aventureux que la fable et l’épopée ; son allure est libre et capricieuse
2 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
s César, les louanges de l’Italie, le bonheur de la vie champêtre, la fable d’Aristée et l’histoire touchante d’Orphée et d’E
consiste, non dans une action continue, comme l’épopée, le drame, la fable , etc., mais dans une série de tableaux rangés de
Rousseau, Gresset, Bernis, Lebrun et Bonnard. Article V. De la fable ou apologue 291. Qu’est-ce que la fable ou ap
. Article V. De la fable ou apologue 291. Qu’est-ce que la fable ou apologue ? La fable ou apologue, de ἀπολέγειν
a fable ou apologue 291. Qu’est-ce que la fable ou apologue ? La fable ou apologue, de ἀπολέγειν, déduire (un sens moral
ne manière agréable et détournée. Aussi La Fontaine a-t-il dit : Les fables ne sont point ce qu’elles semblent être : Le plus
er me semble peu d’affaire. 292. Combien distingue-t-on de sortes de fables  ? On distingue trois sortes de fables : les unes
en distingue-t-on de sortes de fables ? On distingue trois sortes de fables  : les unes que l’on appelle raisonnables, parce q
hommes, comme le Loup et l’Agneau, le Chêne et le Roseau ; enfin, des fables mixtes, où avec les dieux et les hommes, on fait
êtres sans vie, comme le petit Poisson et le Pêcheur. En général, les fables où il n’y a pas de personnages humains sont plus
lités de l’action dans l’apologue ? Les qualités de l’action dans la fable sont l’unité, la justesse, la vraisemblance, l’in
s, tous les détails vont aboutir à un point unique, la moralité de la fable . Il faut éviter soigneusement que l’action soit d
ait inutile, et, si chacune d’elles avait sa morale, il y aurait deux fables au lieu d’une. Les fables : le Loup et le Chasseu
e d’elles avait sa morale, il y aurait deux fables au lieu d’une. Les fables  : le Loup et le Chasseur, l’Alouette et les deux
cit. C’est même là le principal mérite de ce genre de composition. La fable , en effet, n’est pas un récit destiné seulement à
lement les objets. En effet, dit Lamotte, la vérité doit naître de la fable . Ce fabuliste a manqué de justesse dans sa fable
té doit naître de la fable. Ce fabuliste a manqué de justesse dans sa fable intitulée les deux Moineaux, parce que deux oisea
’action doit-elle être vraisemblable et naturelle ? L’action dans la fable doit être vrai semblable et naturelle, c’est-à-di
c’est le dénoûment. 298. En quoi consiste la naïveté nécessaire à la fable  ? Ce qui répand le plus de charme et d’intérêt s
iscours et les paroles qu’il rapporte. En voici un exemple tiré de la fable  : le Savetier et le Financier ; en lisant ce pass
sont de l’homme d’esprit et non de l’homme naïf. 299. L’action de ta fable est-elle allégorique ? L’action de l’apologue es
nieusement déguisée, qu’on nomme moralité. D’où il résulte que chaque fable est un miroir où nous voyons la justice et l’inju
ologue ? Lamotte a observé que le succès constant et universel de la fable venait de ce que l’allégorie y ménageait et flatt
s de naïveté sans conséquence. C’est là ce qui fait le prestige de la fable , car tout ce qui concourt à nous persuader la sim
ourt à nous persuader la simplicité et la crédulité du poète, rend la fable plus intéressante ; tandis que tout ce qui est de
affaiblit l’intérêt. 301. Quelles sont les qualités du récit dans la fable  ? Les qualités du récit dans l’apologue sont cel
un cas que dans l’autre. Lorsqu’elle est placée au commencement de la fable , le lecteur a le plaisir, en suivant le fil de la
e la moralité doit naître naturellement et sans effort du corps de la fable , puisque c’est pour elle que la fable est faite,
t et sans effort du corps de la fable, puisque c’est pour elle que la fable est faite, il faut encore qu’elle soit claire, co
la moralité doit être vraie et utile, car la vérité doit naître de la fable , et, suivant Phèdre, le but que l’on se propose d
ts. La moralité est donc ordinairement une leçon de mœurs, quoique la fable puisse être simplement didactique. § III — Du
II — Du style et des ornements 305. Quel doit être le style de la fable  ? La fable, admettant une grande diversité d’act
e et des ornements 305. Quel doit être le style de la fable ? La fable , admettant une grande diversité d’actions et d’ac
extrême naïveté. 306. En quoi consiste la simplicité du style dans la fable  ? La simplicité consiste à rendre en peu de mots
ordinaires, la pensée que l’on veut exprimer : rien ne nuit tant à la fable que l’appareil et l’air composé. Il y a cependant
tant à la fable que l’appareil et l’air composé. Il y a cependant des fables où La Fontaine prend l’essor ; mais cela n’arrive
ait litière de pavots, etc. 308. Qu’est-ce que le style riant dans la fable  ? Le riant est caractérisé par son opposition au
r son opposition au triste, au sérieux. Les sources du riant, dans la fable , sont : 1° De transporter aux animaux des dénomin
ions que l’on jette de temps en temps dans les récits. Ainsi, dans la fable du Loup devenu berger : Il s’habille en berger,
oupeau. Telle est aussi la description de l’heure de l’affût dans la fable des Lapins. 310. Qu’est-ce que le naturel dans le
mieux qu’on ne le définit. Nous en avons un par· fait exemple dans la fable de la Laitière : Il m’est, disait-elle, facile D
dire que personne ne le dispute à La Fontaine dans cette partie de la fable  : il était né avec ce goût, et il l’avait perfect
ier et le Financier, la Laitière et le Pot au lait, et le début de la fable , les Femmes et le Secret : Rien ne pèse tant qu’
exemples d’images et de descriptions employées comme ornements dam la fable . Les images se trouvent quelquefois dans un seul
jole un corbeau sur sa voix. 318. Quel doit être le dialogue dans la fable  ? Si on fait parler les personnages, le dialogue
La Fontaine. On peut citer pomme exemple celui qui se trouve dans la fable  : Le Loup et le Chien. 319. Quel est le langage o
Chien. 319. Quel est le langage ordinaire de l’apologue ? Quoique la fable ne rejette pas absolument la prose, cependant, co
res veulent élire un roi. Plus tard, Ménénius Agrippa se servit de la fable des Membres et de l’Estomac pour apaiser le peupl
propre condamnation. Celui qui passe pour avoir été l’inventeur de la fable chez les Grecs est Hésiode, né à Cumes, en Éolie,
a imité, Après ces auteurs, nous citerons comme ayant excellé dans la fable , Ésope et Babrius chez les Grecs, Phèdre à Rome,
simple ou plutôt d’un enfant, comme nous l’avons vu en parlant de la fable . Le sujet du conte ne suppose pas la même simplic
s compositions poétiques, comme la tragédie, la comédie, l’épopée, la fable , etc. Mais un récit qui ne serait qu’un enchaînem
(μετὰ, qui indique le changement, et μορφὴ, forme), est une espèce de fable où l’on raconte le changement, la transformation
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
la littérature française, t. I, p. 24. Édition Firmin Didot.) La fable et La Fontaine Je ne ferai point de dissertat
La fable et La Fontaine Je ne ferai point de dissertation sur la fable . À regarder ce genre trop en savant, on se jette,
trop en savant, on se jette, comme Lessing1, dans des subtilités. La fable , du moins, aurait dû échapper aux théories. Je ne
beautés, il suffit d’avoir l’esprit sain pour s’y plaire. On lit des fables à tous les âges de la vie, et les mêmes fables ;
s’y plaire. On lit des fables à tous les âges de la vie, et les mêmes fables  ; à chaque âge elles donnent tout le plaisir qu’o
n plaisir proportionné2. Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte à l’exemple
hommes et ceux des animaux : j’en sais qui ont cru voir telle de ces fables se jouer dans la maison paternelle. L’esprit de c
plus d’intérêt. C’est là, pour cet âge, le profit proportionné2. Les fables ne sont pas le livre des jeunes gens ; ils préfèr
lui est roi. Il est vrai qu’en attribuant toutes ces propriétés à la fable , nous avons involontairement en vue le genre tel
me sorte de plaisir et de profit, quoique à un degré moindre. Mais la fable , dans toute sa grâce et dans tout son effet moral
g, critique Allemand (1729-1781). Il se fit d’abord connaître par des fables devenues classiques. Il publia en 1765 le Laocoon
l’amitié. » 1. On lit dans Bernardin de Saint-Pierre : « Si ses fables n’étaient pas l’histoire des hommes, elles seraie
ce n’est pas le moins important. « Suivez les enfants apprenant leurs fables , et vous verrez que, quand ils sont en état d’en
e avec lequel on tire parti des défauts des autres. « Dans toutes les fables où le lion est un des personnages, comme c’est d’
d’aiguillons, ceux qu’il n’oserait attaquer de pied ferme. « Dans la fable du Loup maigre et du Chien gras, au lieu d’une le
r vu beaucoup pleurer une petite fille qu’on avait désolée avec cette fable , tout en lui prêchant toujours la docilité. On eu
le pleurait de n’être pas loup. « Ainsi donc la morale de la première fable citée est pour l’enfant une leçon de la plus bass
int-Marc Girardin a dit : « Je ne serais pas éloigné de réserver les fables de La Fontaine pour l’homme fait, non comme étant
elques observations sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables . Oui, la morale a dans le monde, non pas deux pri
la contradiction ? — Mais prenez garde, dit Rousseau, en lisant votre fable je suis tenté d’apprendre à être renard ? — Qu’es
ous les genres de littérature ont sur ce point le même danger que les fables de La Fontaine. Voici le George Dandin de Molière
ichel Lévy. 1. Voici comment La Fontaine appréciait l’utilité des fables  : « Platon, ayant banni Homère de sa république,
sope une place très-honorable. Il souhaite que les enfants sucent ces fables avec le lait ; il recommande aux nourrices de les
u au mal. Or, quelle méthode y peut contribuer plus utilement que les fables  ? Dites à un enfant que Crassus, allant contre le
par les raisonnements et les conséquences que l’on peut tirer de ces fables , on se forme le jugement et les mœurs, ou se rend
ou se rend capable de grandes choses. » (La Fontaine, Préface de ses fables .)
4 (1875) Poétique
de l’effet que doit produire chaque espèce, et de la manière dont les fables doivent être composées pour avoir la meilleure fo
Sophocle ajouta un troisième acteur et décora la scène. On donna aux fables plus de grandeur, et au style plus d’élévation. C
VI. De la tragédie ; sa définition. De ses différentes parties : la fable , les mœurs, les paroles, les pensées, le spectacl
eux causes, les mœurs et la pensée. Or l’imitation de l’action est la fable  ; car j’appelle fable l’arrangement des parties d
et la pensée. Or l’imitation de l’action est la fable ; car j’appelle fable l’arrangement des parties dont est composée une a
role. Il y a donc nécessairement dans toute tragédie six parties : la fable , les mœurs, les paroles, les pensées, le spectacl
n’emploie ces six parties, et qui n’ait spectacle ou représentation, fable , mœurs, pensées, paroles, chant. Mais de ces part
agédie ; et on le produira si, sans avoir rien de tout cela, on a une fable bien dressée et bien composée. Enfin ce qu’il y a
avant soi, et qui demande quelque chose après. Ceux qui composent une fable ne doivent point la commencer ni la finir au hasa
malheur ou du malheur au bonheur. Chapitre VIII. De l’unité de la fable . L’unité consiste, non dans l’unité du héros, mai
ste, non dans l’unité du héros, mais dans l’unité de l’action. La fable sera une, non par l’unité de héros, comme quelque
st une quand elle est d’un seul objet, il faut, dans un poème, que la fable soit l’imitation d’une seule action, que cette ac
ce tout. Chapitre IX. Différence du poète et de l’historien. Des fables épisodiques dans la tragédie. Par tout ce que
mble au vraisemblable, qui seul fait et constitue le poète. Parmi les fables ou actions simples, les épisodiques sont les moin
actions simples, les épisodiques sont les moins bonnes. J’entends par fables épisodiques celles dont les parties ne sont liées
teurs. Pour faire à ceux-ci des rôles qui leur plaisent, on étend une fable au-delà de sa portée, les liaisons se rompent, et
it renfermer un dessein. J’en conclus qu’on doit donner ce mérite aux fables de la poésie. Chapitre X. Différence des fabl
ner ce mérite aux fables de la poésie. Chapitre X. Différence des fables . De l’action simple et de l’action implexe. L
érence des fables. De l’action simple et de l’action implexe. Les fables sont simples ou implexes : car les actions dont l
e. Les fables sont simples ou implexes : car les actions dont les fables sont les imitations sont évidemment l’une ou l’au
ec l’une et l’autre. Ce qui doit naître de la constitution même de la fable comme effet, ou nécessaire, ou vraisemblable, de
qui en est l’auteur ; mais celle de toutes qui convient le plus à une fable est celle des personnes, car c’est celle-là qui,
ie, et il est reconnu d’elle par un autre moyen. Voilà des espèces de fables marquées par la péripétie et par la reconnaissanc
, à quoi le poète doit tendre et ce qu’il doit éviter en composant sa fable , et comment il produira l’effet de la tragédie. P
yeste, et les autres personnages célèbres de familles semblables. Une fable bien composée sera donc simple plutôt que double,
é ou fait des choses terribles : telle doit être la composition de la fable d’une tragédie selon les règles de l’art. C’est à
de la pitié. Ces émotions doivent naître de la composition même de la fable plutôt que du spectacle. On peut produire le
a première, et marque plus de génie dans le poète, car il faut que la fable soit tellement composée, qu’en fermant les yeux,
ndre les efforts du poète. Il faut donc bien se garder de changer les fables reçues ; je veux dire qu’il faut que Clytemnestre
C’est au poète à chercher des combinaisons heureuses, pour mettre ces fables en œuvre. Or voici quelles peuvent être ces combi
de l’art, mais par hasard, que les premiers poètes trouvèrent que les fables devaient avoir pour sujet des malheurs. C’est pou
, doit avoir toujours devant les yeux, ainsi que la composition de la fable , le nécessaire et le vraisemblable, et se dire à
la croyance des hommes que les dieux voient tout. En un mot, dans les fables tragiques, il ne doit y avoir rien d’invraisembla
e de lui faire dire : car ce qu’il dit n’est point tiré du fond de la fable . Aussi cette seconde reconnaissance a-t-elle quel
rs et des personnages de la tragédie. Lorsque le poète compose sa fable ou qu’il écrit, il doit se mettre à la place du s
mètres, il est évident que dans ce genre, comme dans la tragédie, les fables doivent être dressées dramatiquement et renfermer
omère a employé tout cela le premier, et de la manière convenable. La fable de l’Iliade est simple et pathétique : celle de l
fois le commencement et la fin d’une seule vue. Ce qui se fera si les fables sont un peu moins longues que celles des anciens 
de ce qu’on joue de tragédies en un jour. L’épopée a, pour étendre sa fable , beaucoup de moyens que n’a point la tragédie. Ce
e le possible qui ne le paraîtrait pas. Il faut non seulement que les fables soient composées de parties toutes fondées en rai
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
té Tibère, qu’il s’était associé à l’Empire. Aurore, fille, selon la fable , de Titan et de la Terre. Les poètes la font mère
agnes que Rome renfermait dans son enceinte. Céphale, fils, selon la fable , du dieu Mercure et d’Hersé, fille de Cécrops, pr
n 768, et mourut en 814. Circé, fameuse magicienne ; fille, selon la fable , du Soleil et de la nymphe Persa. Chassée de son
celle qui l’avait fait naître. Clytie, une des nymphes qui, selon la fable , étaient filles de l’Océan et de Thétys, qu’il ne
et dans l’Afrique. Cocyte, un des cinq fleuves des Enfers, selon la fable , et formé des larmes d’une multitude de malheureu
ns la mer Ionienne, ou mer de Grèce. D Daphné, fille, selon la fable , du fleuve Pénée, Poursuivie à la trace par Apoll
00, après un règne d’un an. H Hébé, fille de Junon, suivant la fable , et déesse de la Jeunesse. Elle versait le nectar
, surnommé Alcide, parce qu’il descendait d’Alcée. Il était, selon la fable , fils de Jupiter et d’Alcmène, épouse d’Amphitrio
l’air était infecté du fumier qui y croupissait depuis trente ans. La fable veut encore qu’il ait séparé une montagne en deux
époux, en accusant son fils d’avoir voulu attenter à son honneur. La fable dit que Thésée irrité, livra ce malheureux prince
Mycènes dans le Péloponèse (aujourd’hui la Morée). Il avait, selon la fable , plusieurs têtes ; et aussitôt qu’on lui en avait
de l’assommer avec sa massue. Hymen, ou Hyménée, Dieu, qui, selon la fable , présidait au mariage. Il était fils de Bacchus e
ec un flambeau à la main. I Iris, fille de Thaumas, suivant la fable , et messagère de Junon, qui pour la récompenser d
partie de la Sourie, dans la Turquie d’Asie. Junon, fille, selon la fable , de Saturne et de Rhée, ou Cybèle. Elle était sœu
ges et aux accouchements ; ce qui lui fit donner le nom de Lucine. La fable dit que la Discorde piquée de n’avoir pas été inv
e). Nom que l’on donne souvent aux neuf muses, comme filles, selon la fable , de Mnémosyne, ou la déesse de mémoire. On les ap
notes, à la fin du premier volume. N Narcisse, fils, selon la fable , du fleuve Céphise et de la nymphe Liriope. Il ét
On appelle ainsi quelquefois Vénus, parce qu’elle naquit, suivant la fable , de l’écume de la mer. Orithie, fille d’Érecthée
rithie, fille d’Érecthée, roi d’Athènes. Elle fut enlevée, suivant la fable , par le vent Borée, qui n’avait pu l’obtenir de s
i partie de la Livadie dans la Turquie d’Europe. Elle était, selon la fable , consacrée à Apollon et aux neuf muses, qui y fai
nt leur séjour ordinaire. Parques (les), déesses des enfers selon la fable , et qui filaient la trame de la vie des hommes. E
urs ensemble d’un parfait accord. Pégase, cheval ailé, qui, selon la fable , naquit du sang de Méduse, lorsque Persée, muni d
lémon et Baucis Ces deux époux d’un fige avancé, reçurent, suivant la fable , dans leur petite cabane Jupiter et Mercure qui v
nias, général des Spartiates. Plutus, dieu des richesses, suivant la fable , et que quelques-uns font fils de Cérès, et d’aut
dieu des richesses et des mines souterraines. Pollux, fils, selon la fable , de Jupiter et de Léda, femme de Tyndare, roi de
omme des deux favorables aux navigateurs. Ce qui a donné lieu à cette fable , c’est que ces deux étoiles paraissent rarement e
t belle ville du même nom. Prométhée, fils de Japet, qui, suivant la fable , était lui-même fils du Ciel et de la Terre. Aprè
ns après, l’an 559 avant J.-C. Sphinx (le), monstre, qui, suivant la fable , avait la tête d’une femme, le corps d’un chien,
d’Agénor, roi de Phénicie, en fut le fondateur et le premier roi. La fable dit qu’aussitôt qu’il fut arrivé dans ce lieu, il
mmé Tiva ou Stives. Thémis, déesse de la Justice, et fille, selon la fable , du Ciel et de la Terre. On la représente tenant
main une couronne, et de l’autre une palme. Vulcain, fils, selon la fable , de Jupiter et de Junon, et Dieu du feu. Jupiter
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
ieux et sensible dans sa prose, il a su tourner de jolis vers, et ses fables méritent l’attention, ne fût-ce que pour nous fai
x et toujours admirable, Mais que l’on n’entend2 point, écoutez cette fable , Et tâchez de devenir clairs. Un homme qui montra
 » L’aveugle et le paralytique Au temps où Florian fit cette fable , la sensibilité était fort en honneur dans notre
din a dit : « Avec Florian, nous ne nous intéressons qu’au sens de la fable , à sa moralité, qui est toujours fine et délicate
t de ces vers est intime et senti. Ils préparent la moralité : car la fable est imaginée pour opposer à la folie de l’ambitio
romet. 7. Les empires sont parfois des châteaux de cartes. 8. Cette fable est fort adroitement composée. 9. Au temps où Fl
able est fort adroitement composée. 9. Au temps où Florian fit cette fable , la sensibilité était fort en honneur dans notre
connu : Non ignara mali, miseris succurrere disco. virgile. 2. Ses fables sont ingénieusement composées ; le sujet y est da
sions créées. 1. C’est une maladie du temps qu’il signale dans cette fable . Le trouble avait déjà succédé au repos ; les mau
n’est rien. » 2. Avant le temps où Florian exprimait déjà dans cette fable ses craintes et ses inquiétudes, et combattait le
1789, en des jours plus heureux et plus confiants, il partageait ses fables entre les deux moralités que j’ai indiquées, la m
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408
Jannina, dans la Turquie d’Europe). Il était fils de Pélée, à qui la fable a donné pour épouse Thétis, une des déesses de la
ent aussi presque toujours un bandeau sur les yeux. Amours (les). La fable , qui les a personnifiés, les représente sous la f
re, il se donna la mort, l’an 30 avant J.-C. Apollon, fils, selon la fable , de Jupiter et de Latone. Il était dans le ciel P
cheval Pégase qui leur servait de monture. Ce dieu ayant, suivant la fable , tué les Cyclopes qui avaient forgé la foudre don
essèrent souvent des autels, et l’adorèrent. Bacchus, fils, selon la fable , de Jupiter et de Sémélé, fille de Cadmus, qui fo
in, et des cothurnes aux pieds. Bellone, sœur du dieu Mars, selon la fable , et déesse, comme lui, de la guerre et des combat
reuves de valeur au passage du Rhin. Centaures, Monstres, suivant la fable , moitié hommes et moitié chevaux. Ce qui a donné
Janna ou Jannina, dans la Turquie d’Europe). Cérès, fille, selon la fable , de Saturne et de Cybèle, et déesse de l’agricult
ées par les sables. Dauphins ; sorte de gros poissons de mer, que la fable a personnifiés, et qu’elle a mis au rang des dieu
l’an 131 avant J.-C., et mort deux ans après. Diane, fille, selon la fable , de Jupiter et de Latone, et déesse des forêts et
st, âgé, dit-on, de 99 ans. Discorde (la), divinité poétique, que la fable dit avoir été chassée du ciel par Jupiter, parce
avant Jésus-Christ. Élysées (les champs). Lieu des enfers, selon la fable , orné de prairies et de bosquets, qu’arrosait le
ien. Enguien. Voyez le mot Condé II. Éole, fils de Jupiter selon la fable et dieu des vents qu’il tenait enfermés dans les
ntagne, ne sont que les feux de la foudre qu’Encelade vomit. Selon la fable aussi, Vulcain, fils de Jupiter et de Junon, et d
la suite à tous les peuples de la Germanie. Grâces, filles, selon la fable , de Jupiter et de Vénus, déesse de la beauté, et
e de toutes. Il mourut l’an 1636 avant J.-C. Jupiter, fils, selon la fable , de Saturne et de Rhée, ou Cybèle, qui était fill
adelle, où l’on enferme les prisonniers d’état. Mars, fils, selon la fable , de Jupiter et de Junon, Dieu de la guerre, et l’
roi de l’île de Crète (aujourd’hui Candie), fils de Jupiter, selon la fable , et mari de Pasiphaë, fille du Soleil. La sagesse
imat, et présidait aux États de la province. Neptune, fils, selon la fable , de Saturne et de Rhée, et frère de Jupiter et de
suspendait le cours des fleuves et arrêtait le souffle des vents. La fable dit aussi qu’Orphée ayant perdu sa femme Euridice
il fût arrivé sur la terre. P. Pan, fils de Mercure suivant la fable , et dieu des bergers, des chasseurs et des campag
orsqu’il la rendit au duc de Savoie, en 1696. Pluton, fils, selon la fable , de Saturne et de Rhée, et frère de Jupiter et de
e en hommes de mérite. Styx, un des cinq fleuves des enfers selon la fable , et qui en fait neuf fois le tour. Les Dieux eux-
temps détruit tout. On le confond souvent avec Saturne, qui, selon la fable , est le dieu du temps. Terpsichore, muse qui pré
ujourd’hui Liesina, dans la Dalmatie Vénitienne). Il apprit, selon la fable , de Cérès elle-même l’art de cultiver la terre.
intemps. Le principal, qui vient du couchant équinoxial est, selon la fable , fils d’Éole et de l’Aurore. On le représente sou
8 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — La Fontaine (1621-1695.) » pp. 194-204
s étranger. Sa vive sympathie anime tout l’univers à nos yeux, et ses fables sont comme une vaste scène où il se montre souven
ques sur quelques poëtes), Marmontel (Eléments de littérature, au mot Fable ), La Harpe (Cours de littérature), MM. Sainte-Beu
’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine à emprunté le sujet de ses fables , ce travail se trouvant déjà fait avec beaucoup d
ctitude dans plusieurs éditions. 4. Il y a un récit analogue à cette fable dans la xxie des Nouvelles de Bonaventure des Pe
notre fabuliste excelle habituellement dans les dialogues. » — Cette fable semblait aussi à La Harpe, qui l’a transcrite et
étaient des maximes de morale ou de politique qu’il a semées dans ses fables . » 2. C’est ce que Virgile a exprimé avec tant
de l’âne, dans Gueroult : c’est de beaucoup la meilleure partie de sa fable  : Quelque temps fut que j’étais en servage Sous
et la science fut appelée clergie. » 3. Il faut voir aussi, dans la fable citée plus haut, le réquisitoire du loup : Comme
s son genre est aussi parfaite que celle du Chêne et du Roseau, cette fable a l’avantage d’un fonds beaucoup plus riche et pl
proverbe, la mouche du coche. » La Harpe a fait une analyse de cette fable . 1. On trouve le même sujet précédemment traité
ce mot pour désigner un homme sans importance, un pauvre sire. 6. «  Fable charmante, dit Chamfort : quelle légèreté dans le
9 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
-divisions. L’apologue, plus communément, mais moins exactement nommé fable , est l’exposé d’une vérité morale sous une forme
t de terre, le Pot de fer. On a distingué quelquefois trois sortes de fables  : les raisonnables, dont tous les personnages ont
t, c’est-à-dire concourent à prouver la même moralité. L’action de la fable doit encore être juste, c’est-à-dire signifier di
nent les rôles, chacun suivant une certaine analogie de caractère. La fable de la Génisse en société avec le Lion, dans Phèdr
u de mots, et avec les termes ordinaires, ce dont il s’agit. Dans les fables même où l’on prend l’essor, ce qui n’arrive guère
t mieux qu’on ne le définit. Nous en avons un parfait exemple dans la fable du Savetier et du Financier. L’élégance consiste
on la trouve plus ordinairement dans les descriptions. Ainsi, dans la fable du Loup devenu Berger : Il s’habille en berger,
À Rome, Ménénius Agrippa ramenait une partie du peuple mutiné par la fable des Membres et de l’Estomac. C’est la nature même
c. C’est la nature même qui avait donné l’idée de ces allégories. Les fables étaient certainement connues en Grèce avant Ésope
ues. Il fut précipité par les Delphiens ; il avait fait contre eux la fable des Bâtons flottants ; qui, de loin, paraissent q
. L’apologue, dans Ésope, est d’une brièveté extrême84. Au reste, ses fables n’ont pas été rédigées par lui, qui n’a sans dout
connaît pas précisément l’époque, a mis en vers une grande partie des fables d’Ésope et les a un peu embellies. Ce sont là les
tonins. Phèdre, le plus remarquable des deux et le meilleur auteur de fables qu’aient eu les Latins, crut ce genre d’écrire su
surpassé. Aucun de nos modernes n’a pu l’atteindre. La moindre de ses fables a une tournure qui fera toujours le désespoir de
ntenelle a dit plaisamment que c’était par bêtise qu’il préférait les fables des anciens aux siennes. En effet, il a presque t
s le croire et sans s’en douter86. Il faudrait citer plusieurs de ses fables si l’on voulait faire apprécier la diversité des
sait trouver ni rendre ces détails qui font presque tout le prix des fables de La Fontaine ; mais ses sujets sont quelquefois
certainement son rang parmi les premiers de nos fabulistes. Voici sa fable intitulée les Sacs des destinées. C’est une de se
ctement. Voici, par exemple, l’apologue qu’il a mis, sous le titre la Fable et la Vérité, en tête de son recueil : peut-on ri
où pouvoir habiter.         À ses yeux vient se présenter         La Fable , richement vêtue,         Portant plumes et diama
nt plus rien.         — Vous êtes pourtant ma cadette,         Dit la Fable , et sans vanité         Partout je suis fort bien
r avoir assigné), il serait injuste de ne pas citer Arnault, dont les fables , publiées pour la première fois en 1812, sont rem
et changé la forme de l’apologue. Ce n’est pas par la naïveté que ses fables se distinguent : c’est par une tournure serrée et
la nature de ses pensées : Daphnis, privé de son amante, Conta cette fable touchante À ceux qui blâmaient ses douleurs. « De
guent les vrais poètes lyriques. 80. Batteux, de l’Apologue. 81. Fables , XII, 19. 82. Petit traité des figures, §§ 60,
10 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
n gîte à moins que l’on ne songe ? Et cette autre de Florian dans la fable du lapin et la sarcelle : L’amitié donne du cour
ant :            Plaignez sa mère. Nous trouvons la suivante dans la fable si touchante de l’Aveugle et le Paralytique :   
li de pensées fines et spirituelles. Nous citerons entre autres cette fable  : Parole de Socrate :             Socrate un jou
s sur la foi des auteurs, Si quelque esprit malin les veut traiter de fables , On dira quelque jour pour les rendre croyables :
objets riants. La Fontaine nous en fournit plusieurs exemples dans sa fable intitulée les Lapins : À l’heure de l’affût, soi
e agréablement l’esprit : Andrieux dans une charmante imitation de la fable de La Fontaine, le Rat de ville et le Rat des cha
é cette qualité au plus haut degré. Ouvrons au hasard le livre de ses fables . Dans le Héron, nous ne saurions nous empêcher de
tours             Avec le Brochet son compère. Et ailleurs, dans la fable  : le Rat qui s’est retiré du monde, cette réflexi
Ces transitions sont très variées et nombreuses. La Fontaine, dans la fable , le Chêne et le Roseau, lorsque le Roseau a fini
sse. La Fontaine nous donne un charmant exemple de gradation dans sa fable de la Laitière et le Pot au lait ; le voici :   
11 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
istes qu’il a imités ? (3 août 1883). • Du caractère du Lion dans les fables de La Fontaine. (10 août 1882). • Rôle du Renard
les fables de La Fontaine. (10 août 1882). • Rôle du Renard dans les fables de La Fontaine. (10 août 1881). • Pourquoi Boilea
ue. Leurs œuvres sont mutilées. Nous avons surtout à cette époque, la fable ou apologue avec son représentant le plus populai
ou apologue avec son représentant le plus populaire, Ésope, dont les fables ne nous sont parvenues que défigurées par nombre
étamorphoses, etc., Manilius, avec ses Astronomiques, Phèdre avec ses fables . Dans la littérature française, aucune œuvre ne m
end modestement n’être que le traducteur ou l’imitateur. Son livre de fables est le monument le plus achevé du genre. À côté d
(les Jardins, les Trois règnes de la nature), enfin Florian dont les fables , pleines d’élégance et de grâce, sont pourtant bi
e être aujourd’hui un genre forcément abandonné. Ne vivant que par la fable et la fiction, il ne pourrait qu’être très froid
eloppement 14. — La Fontaine n’est pas le premier qui ait composé des fables . L’apologue est un genre de littérature, un peu d
e, chez les Grecs et les Romains. Horace aussi a quelquefois mêlé une fable à une de ses épîtres ou de ses satires. Dans notr
ransformations il leur a fait subir ! qui les reconnaîtrait, dans les fables où il s’est inspiré d’eux ? Il a conçu l’apologue
que des œuvres médiocres. Prenons quelques exemples. Ésope, dont les fables nous sont parvenues métamorphosées par nombre de
é lourde et banale commençant toujours par l’inévitable formule : La fable montre que… ou bien : La fable s’adresse aux ge
jours par l’inévitable formule : La fable montre que… ou bien : La fable s’adresse aux gens qui… En somme, ce recueil de
ou bien : La fable s’adresse aux gens qui… En somme, ce recueil de fables n’a guère d’intérêt que pour nous, modernes, à ti
fficile sur ce point. Phèdre n’a pas beaucoup d’imagination, mais ses fables sont un peu moins sèches que celles d’Ésope ; il
èles. La Fontaine s’est rendu justice lui-même, quand il a dit de ses fables  :                … Je fais de cet ouvrage Une am
’est ainsi que dans le cadre restreint et réduit de la moindre de ses fables , il fait œuvre de poète comique, et rencontre sou
l’apologue, a jugé en quelques traits ses principaux devanciers. Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; Le plus s
roprié ! Qu’on prenne le Chêne et le Roseau, et qu’on le compare à la fable d’Ésope. Que le modèle semblera languissant et fr
languissant et froid ! Si l’on compare dans Phèdre et La Fontaine, la fable de la Grenouille qui veut se faire aussi grosse q
avec les données les plus insignifiantes. La moralité qui suit cette fable est le chef-d’œuvre du genre ; au lieu de donner
naventure des Périers, est devenu, dans les mains de La Fontaine, une fable incomparable et supérieure encore à son modèle. E
e. [19] (1er août 1884 et 13 novembre 1885) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent ac
e vaux. Oui, le Bonhomme se jugeait parfaitement. Celui qui ouvre ses fables au hasard et en lit quelques-unes, porte sur l’au
emande comment les animaux, qui sont le plus souvent les héros de ses fables , peuvent être des personnages de comédie. Mais on
présenté sur la « scène » ; ses mœurs sont identiques dans toutes les fables où on le rencontre. Quant au caractère purement d
les où on le rencontre. Quant au caractère purement dramatique de ses fables , il se dégage naturellement de chaque morceau, qu
ripéties, dénouement, rien n’y manque. Selon les situations, d’autres fables nous offrent des réparties railleuses, spirituell
. Une véritable comédie, aux personnages nombreux et variés, c’est la fable intitulée : Les Animaux malades de la peste ; le
e sa langue. » Et quelle cruelle, mais juste leçon se dégage de cette fable , ainsi terminée : Selon que vous serez puissant
et nu. Il est vrai que ce sont des morceaux de courte haleine que ces fables et d’un cadre assez restreint ; mais quelle abond
rit, qui Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et vit de fiction. Cette définition fantaisiste
La Fontaine à Olivier Patru, qui le détournait de mettre en vers les fables d’Ésope. Développement. — Monsieur, — L’avis q
, m’a fait un instant hésiter dans mon projet de remettre en vers les fables d’Ésope. En effet, vous êtes un des maîtres de no
uelques mots. Vous croyez, Monsieur, que le principal ornement de ces fables est de n’en avoir aucun ; que la contrainte de la
est de tout temps et chez tous les peuples que le Parnasse a jugé les fables de son apanage. À peine celles qu’on attribue à É
rate n’est pas le seul qui ait considéré comme sœurs la poésie et nos fables . Phèdre a témoigné qu’il était de ce sentiment. A
e de porter la chose plus loin. Je choisirai seulement les meilleures fables d’Ésope, c’est-à-dire celles qui me sembleront te
publique, juge Ésope digne d’y entrer avec honneur. Il trouve que ses fables doivent être la première nourriture spirituelle,
u jeune âge ces bons principes que de lui faire lire et apprendre ces fables  ? Dites à un enfant que telle et telle puissance
ce ne sont pas seulement des leçons morales que nous puisons dans les fables  ; nous en tirons encore d’autres connaissances ;
rquoi l’on compare quelquefois un homme à ce renard et à ce lion. Les fables le lui enseigneront. Je crois donc, pour tous ces
aduire dans notre langue, en les adaptant au but que je poursuis, les fables d’Ésope. J’y trouverai, pour ce qui me concerne,
nder auprès des lecteurs, des noms comme Ésope, Phèdre, Pilpay. 3º La fable n’est pas seulement une leçon enfantine ; l’envel
e Madame de Sévigné à Madame de Grignan au sujet du second recueil de fables que La Fontaine venait de publier (livres VII à X
rès pour vous excitera lire le plus tôt possible le second recueil de fables que M. de La Fontaine vient de faire paraître ; i
s les retiendrez presque par cœur. Monsieur de La Fontaine fait de la fable un genre dramatique, pour ainsi dire, où tous les
effet, ce qui nous charme en lui tient bien moins à la matière de ses fables qu’à la façon dont il les a conçues. Quels modèle
contraire, se préoccupant peu de la morale qu’on peut tirer de leurs fables , se bornent à un récit anecdotique, mais sec et c
12 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
aractères ; 3° le parallèle ; 4° le dialogue ; 5° l’allégorie ; 6° la fable  ; 7° les tableaux et descriptions. Nous commencer
oème, peint fort bien l’intérêt, l’unité et la régularité de plan des fables de Lafontaine. Le vrai nom blesse moins en passa
eçon, c’est nous parler en termes vrais du but et des moyens de la fable , telle que l’a écrite le maître du genre. Le chi
e Dieu, qui s’aiment entre eux et se soulagent mutuellement. § 6. Fables et Apologues. Préceptes du genre. La fable es
utuellement. § 6. Fables et Apologues. Préceptes du genre. La fable est le récit d’une action feinte, destinée à l’am
ruction. sous le voile de l’allégorie. Elle comprend l’apologue et la fable . L’apologue intéresse par le choix de l’allégorie
eux, les esprits, les hommes, les animaux et les choses inanimées. La fable est d’un genre moins relevé elle ne fait parler q
ur forme et leurs différences. Les personnages de l’apologue ou de la fable doivent être conformes à l’idée que nous en avons
urs de poétiques, une grande discussion que celle de déterminer si la fable devait être écrite en vers ou en prose, et quelle
l’imiter au moins pour le rhythme et la mesure. Quant au style de la fable , on sait assez que Lafontaine en a donné, non pas
ion, l’exposition, le nœud, le dénouement et la moralité. Réduisez la fable à sa plus simple expression. Voir Canevas n° 98 à
ple expression. Voir Canevas n° 98 à 99. Modèle de décomposition de fable et d’apologue. MATIÈRE. LE CHENE ET LE ROSEAU
r, si l’on voulait faire sentir toutes les beautés de cette charmante fable . Contentons-nous d’examiner les plus saillantes.
à venir, tirer vanité de sa position présente. Pour réduire toute la fable à sa plus simple expression, il suffirait de dire
er, familier et à la portée du premier âge.  Il doit cacher, comme la fable , une moralité claire, facile à tirer du sujet, et
13 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
. On le rend présent par la prière et par de pieuses lectures. La fable et la fontaine Dans l’enfance, ce n’est pas l
fable et la fontaine Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte à l’exemple
hommes et ceux des animaux : j’en sais qui ont cru voir telle de ces fables se jouer dans la maison paternelle. L’esprit de c
c plus d’intérêt. C’est là, pour cet âge, le profit proportionné. Les fables ne sont pas le livre des jeunes gens ; ils préfèr
ne physionomie. 1. On lit dans Bernardin de Saint-Pierre : « Si ses fables n’étaient pas l’histoire des hommes, elles seraie
14 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
ire et à instruire tout à la fois. La Fontaine a très bien dit : Les fables ne sont point ce qu’elles semblent être : Le plus
ités qu’il enveloppe. Définition de l’Apologue. L’Apologue ou la Fable n’est donc autre chose qu’une action qu’on racont
et le pot de fer, etc. Si cette action est attribuée aux premiers, la fable est appelée raisonnable. Si elle est attribuée à
tribuée à des animaux seulement, à des plantes, à des arbres, etc. la fable est morale. Elle est mixte, quand un animal et un
tir. C’est en quoi consistent la justesse et l’unité d’action dans la fable . Il n’est pas moins essentiel que la vraisemblanc
our mot les discours qu’il a entendus. En voici un exemple tiré de la fable du Savetier et du Financier, par La Fontaine.   
et entretien ? Voici encore un exemple de naïveté dans ce début de la fable des Femmes et du Secret.       Rien ne pèse tant
es couleurs les plus brillantes et les plus variées éclatent dans ses fables  : tout y est image et peinture. Mais ces couleurs
t toujours coupé à propos. Je n’en citerai que cet exemple tiré de la fable du loup et du chien. Chemin faisant, il vit le c
tielle. Elle doit naître sans effort, et naturellement du corps de la fable , parce que c’est pour elle que la fable est faite
naturellement du corps de la fable, parce que c’est pour elle que la fable est faite. Il faut qu’elle soit intéressante, cou
moral doit surtout être vrai. On a très bien remarqué que celui de la fable des deux Moineaux de La Motte ne l’est pas. L’amo
avant ou après le récit. Lorsqu’elle est placée au commencement de la fable , le lecteur a le plaisir, en suivant le fil de la
instruire. La précision et la clarté font le plus grand mérite de ses fables  : elles sont pleines de sens et de force, mais d’
naturel, le gracieux, et la bonne morale forment le caractère de ses fables . L’abbé Lallement les a traduites. Ce fabuliste,
e sentir les beautés qui nous enchantent et nous intéressent dans ses fables . Ce n’est pas seulement par les charmes de la poé
œur et le goût, les lire, et les relire sans cesse. La moindre de ses fables offre une tournure, et des grâces qui n’appartena
ître le vrai génie de ce charmant fabuliste. La Motte a produit cent fables , parmi lesquelles il y en a plusieurs qui sont fo
elui qui en est le moins éloigné. Le P. Desbillons, jésuite, dans ses fables latines qu’il a lui-même traduites en français, s
Écarts de l’Ode. Représentez-vous ce cheval ailé291, à qui la Fable a donné pour séjour les coteaux du Parnasse et le
Rousseau adresse à Malherbe contre les détracteurs de l’antiquité, la Fable du serpent Python, né du limon de la terre, et tu
titude D’incroyables événements, Dans leurs vérités authentiques, Des fables les plus fantastiques Retrouvera les fondements.
15 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
cadémiciens). Homère et Ésope. Homère. En vérité, toutes les fables que vous venez de me réciter ne peuvent être asse
en attendant l’événement, il n’est rien tel aussi que de débiter des fables en attendant l’allégorie. Esope. Il fallait qu
avez la vérité à dire, vous ferez fort bien de l’envelopper dans des fables  ; elle en plaira beaucoup plus. Si vous voulez di
ns des fables ; elle en plaira beaucoup plus. Si vous voulez dire des fables , elles pourront bien plaire sans contenir aucune
ranger. Je vous dirai bien plus. Quand je me fusse tué à imaginer des fables allégoriques, il eût bien pu arriver que la plupa
ques, il eût bien pu arriver que la plupart des gens auraient pris la fable comme une chose qui n’eût point trop été hors d’a
16 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
ue, par Télégonus, le fils qu’il avait eu jadis de Circé. Voy. Hygin, Fable 127, et comparez le livre de Welcker, sur les Tra
e des modernes. Voy. Plutarque, De l’Usage des viandes, II, 5  Hygin, Fables 137, 184. —  Voltaire, Lettre à Maffei, en tête d
il reste environ cinquante fragments. Mais, d’après le récit d’Hygin, Fable 8, ce n’est pas un fils d’Antiope qui va la livre
17 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XVI. Genre du roman. »
fire aux imaginations les plus vives ; elle satisfaisait ce besoin de fables et de merveilleux si naturel à l’homme. Chaque fê
naturellement les vers ; et l’on ne serait pas descendu de ces belles fables , si bien chantées par les poètes, à des récits en
époque de la décadence que nous trouvons le roman chez les Grecs. Les Fables milésiennes, dues à un certain Aristide de Milet,
s imitèrent ces contes, témoin l’Âne d’or d’Apulée, où l’on trouve la fable si ingénieuse et si délicate de Psyché. — Les Amo
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
mme à un enfant auquel la raison n’est pas encore venue. Il a crée la fable à son image : de ce genre, si humble en apparence
il sait prendre dans l’occasion le ton d’Horace, et mêler l’ode à la fable  ; il est à la fois le plus naïf et le plus raffin
et son art échappe dans sa perfection même. » 2. Il disait de sa fable  : J’oppose quelquefois, par une double image, Le
édie à cent actes divers,   Et dont la scène est l’univers. (Livre V, fable Ire.) 1. Le fonds, c’est-à-dire le sol fécond
ppelle Cochet, un jeune coq qui commence à chanter. 8. Rapprochez la fable intitulée le Rat et l’Huître. 9. L’aventure. Il
ase a son intention ; elle contribue à faire valoir la moralité de la fable . 2. Ellébore, plante à laquelle les anciens att
rêt à s’éveiller pour être Gros-Jean comme devant. » Comparez à cette fable ce passage des Châteaux en Espagne, par Collin d’
être la cause est ravissant de naïveté. 2. La Fontaine appelait la fable une ample comédie aux cent actes divers. Cette dé
s mémoires de Joinville, une histoire qui ressemble de bien près à la fable de La Fontaine. « Le jour où Mgr Hue de Landricou
esseurs de La Fontaine, M. Viennet, nous offre, au début d’une de ses fables (La Machine à vapeur), une description analogue à
pes savantes et expressives. 7. Le simple bon sens qui a dicté cette fable est supérieur à toutes les subtilités philosophiq
19 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
elque étendue, et nous donnerons pour exemple les premiers vers d'une fable de la Fontaine (le Loup et l'Agneau) : Un agneau
est celui de l'histoire, celui du roman, de certains dialogues, de la fable , de l'églogue, de l'idylle, etc. ; il convient au
nombre de ses lettres ; avec quelle bonhomie la Fontaine a écrit ses fables  : relisez souvent Racine, Fénelon, Bossuet et Boi
ide, et plus ou moins élevé selon le sujet et les personnages. La fable . La fable ou apologue est le récit d'une actio
ou moins élevé selon le sujet et les personnages. La fable. La fable ou apologue est le récit d'une action vraisemblab
e, ni même attribuée à des êtres animés, parce que tout parle dans la fable , les dieux, les hommes, les animaux, les plantes,
être renfermée dans la narration on en être détachée. Ce qui rend la fable si séduisante, c'est qu'on croit entendre un homm
ts drames, qu'on lui a dits, ou qu'il croit avoir vus. Le style de la fable est ordinairement simple, mais quelquefois il est
'est à notre bon la Fontaine que les Muses ont donné le sceptre de la fable . Il semble l'ignorer, et ce sublime enfant Au so
n événement réel ou imaginé ; il a des traits de ressemblance avec la fable  : comme le fabuliste, le conteur fait agir et par
eler les hauts faits du héros dans d'autres temps. Le poëte divise sa fable en deux parties : l'une où son héros parle, racon
de Delille.) Le poëme dramatique. Le poëme dramatique est une fable mise en action. Si, comme dans l'épopée, cette fa
amatique est une fable mise en action. Si, comme dans l'épopée, cette fable a pour objet une action héroïque et peint de gran
ouvrages de littérature sont de son domaine ; mais quelle que soit la fable que l'on a choisie, la marche du vaudeville doit
20 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre VI. » pp. 89-94
ni le nombre ne sauraient avoir autant de douceur et de grâce qu’une fable bien conduite. Aussi, comme, dans la peinture, le
plus qu’un arrangement pompeux de vers et de mots sans action et sans fable . Voilà pourquoi Socrate, voulant se faire poëte a
érité, et par cela même pauvre inventeur de fictions, mit en vers les fables d’Ésope, ne pensant pas qu’il pût y avoir de poés
21 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
août 1883.) La Fontaine. La Fontaine a dit qu’il fait dans ses fables  : « une ample comédie à cent actes divers ». Expl
Déterminer et apprécier les caractères du Lion et du Renard dans les fables de La Fontaine. (Clermont, avril 1887.) Rousseau
livre de l’Émile, déclare qu’il ne fera pas apprendre à son élève les fables de La Fontaine. D’abord il ne les comprendrait pa
it pas, et s’il les comprenait ce serait pis encore, la morale de ses fables étant très mêlée et très disproportionnée à son â
impressions personnelles. (Lyon, novembre 1886) Dans plusieurs de ses fables , La Fontaine, fidèle en cela à la tradition de no
oserez que quelque temps après la publication du deuxième recueil des Fables , Mme de Sévigné écrit à La Fontaine une lettre où
a Fontaine pour le remercier de lui avoir dédié le xii e Livre de ses Fables . (Nancy, juillet 1891.) Expliquer et discuter ce
La Fontaine : « On me faisait bien apprendre aussi par cœur quelques fables de La Fontaine, mais ces vers boiteux, disloqués,
Émile, J.-J. Rousseau s’indigne qu’on fasse apprendre aux enfants les fables de La Fontaine et donne les raisons pour lesquell
ontraire de la morale. « Suivez, dit-il, les enfants apprenant leurs fables et vous verrez que, quand ils sont en état d’en f
ice avec lequel on tire parti des défauts des autres… Dans toutes les fables où le Lion est un personnage, comme c’est d’ordin
ement de Rousseau sur La Fontaine ? Et le souvenir de l’effet que ces fables ont produit sur vous-même donne-t-il raison ou to
à l’auteur de l’Émile ? (Nancy, novembre 1889.) De la morale dans les fables de La Fontaine. – En faire ressortir l’esprit et
rer comment, mieux qu’Ésope et que Phèdre, La Fontaine a su, dans ses fables , mettre en pratique le précepte qu’il a formulé e
’avoir omis l’apologue dans son Art poétique. La Fontaine défendra la fable  : 1° par son antiquité, sa noblesse littéraire ;
iption, action comique, tragique, etc.) ; 3° par la comparaison de la fable avec les petits genres dont Boileau a complaisamm
manifestement inférieurs. (Nancy, juillet 1890.) Montrer comment les fables de La Fontaine sont « une ample comédie à cent ac
s divers ». (Poitiers, novembre 1888.) En quoi consiste l’intérêt des fables en général, des fables de La Fontaine en particul
novembre 1888.) En quoi consiste l’intérêt des fables en général, des fables de La Fontaine en particulier ? Apprécier La Font
laissés. (Clermont, août 1885.) La Fontaine a-t-il dit juste dans la fable « Le laboureur et ses enfants » : « Le père fut
faut-il entendre cette moralité que La Fontaine a mise en tête de sa fable « le Loup et l’Agneau » ? (Clermont, août 1884.)
ans le xvii e siècle. (Paris, octobre 1878.) La Fontaine a dit de ses fables qu’elles étaient : « Une ample comédie à cent ac
s principales conditions que La Fontaine s’est plu à peindre dans ses fables , sous la figure d’animaux ? (Paris, octobre 1880)
fables, sous la figure d’animaux ? (Paris, octobre 1880) Appréciez la fable de La Fontaine : « Le paysan du Danube », au poin
animé dans lequel vous appliquerez à deux jeunes gens le fonds de la fable de La Fontaine, Le Lièvre et la Tortue et la mora
fable de La Fontaine, Le Lièvre et la Tortue et la moralité de cette fable  : « Rien ne sert de courir, il faut partir à poi
meilleur des poèmes didactiques du xvii e siècle ? – Qu’est-ce qu’une fable et quel est le but de la fable ? La Fontaine a-t-
du xvii e siècle ? – Qu’est-ce qu’une fable et quel est le but de la fable  ? La Fontaine a-t-il reculé les limites de ce gen
actère d’Orgon dans Tartufe. – Quel est le caractère du lion dans les Fables de La Fontaine ? – Analyse du Vieillard et des tr
son caractère. – La Fontaine, dans le dénouement de la plupart de ses fables , est plus cruel que les poètes comiques. Explique
es qui relèvent surtout de la farce ? – Le caractère du Loup dans les Fables de La Fontaine. On prendra des exemples dans les
. On prendra des exemples dans les six premiers livres. – Pourquoi la fable le Chêne et le Roseau est-elle comptée parmi les
la fable le Chêne et le Roseau est-elle comptée parmi les meilleures fables de La Fontaine ? – La Fontaine aurait-il pu se pa
rait-il pu se passer de faire suivre d’une moralité la plupart de ses fables  ? – L’Histoire de Charles XII est-elle, comme on
e la poésie. La Fontaine, dans le dénouement de la plupart de ses fables , est plus cruel que les poètes comiques. Explique
différents, sentent autrement, et ne parlent pas le même langage. Une fable simple, des situations ordinaires, un langage cho
oir omis l’apologue dans son Art poétique. La Fontaine défendra la fable  : 1° par son antiquité, sa noblesse littéraire ;
iption, action comique, tragique, etc…) ; 3° par la comparaison de la fable avec les petits genres dont Boileau a complaisamm
dégage, mais ils ont cherché aussi à bien conter. Ils ont donné à la fable tout l’agrément qu’elle comporte. Marot nous en f
passer, c’est un genre littéraire et l’un des plus compliqués. Chaque fable est à la fois un poème et un drame. Tantôt le poè
rtant, puisque ces petits genres ont trouvé grâce devant vous, que la fable méritait une place dans votre Art poétique. Elle
vous ne me saurez pas mauvais gré d’avoir ainsi plaidé la cause de la fable . Vous trouverez peut-être que j’y apporte un peu
défend ce qu’on aime comme on peut, et je n’aime pas médiocrement la fable . J’ai dit ce que je voudrais qu’elle fût ; j’ai m
ndre ma part de vos conseils ; votre poème n’a point de place pour la fable  ; je ferai en sorte qu’elle profite, elle aussi,
e ; elle en prendra chez vous d’incomparables leçons. Analyser la fable de La Fontaine Le Savetier et le Financier. La
taine Le Savetier et le Financier. La Fontaine nous offre dans ses fables « une ample comédie à cent actes divers ». La com
rire les hommes et elle a de plus la prétention de les corriger ; la fable , elle aussi, se pique d’amuser et d’instruire. Le
e et le Petit chien, le Berger et la Mer, les Souhaits, et dix autres fables prouvent à quel point cette idée lui tient au cœu
art, mieux mise en relief que dans le Savetier et le Financier. Cette fable compte parmi les plus populaires de son recueil e
voir de ce qui lui manquait. Les anciens accueillaient volontiers les fables , ils les rapportaient avec complaisance et ils n’
, un reflet d’amour, de lutte et d’héroïsme ! E.R. Ce qu’était la fable avant La Fontaine, ce qu’elle est devenue avec lu
Fontaine, ce qu’elle est devenue avec lui. Opinion de Boileau sur la fable . La gloire de La Fontaine a fait tomber dans u
e, tel est aussi La Fontaine. Longtemps, bien longtemps avant lui, la fable avait pris naissance. On la retrouve à l’origine
l’origine et partout où elle s’est développée avec quelque succès, la fable a toujours eu un caractère moral. Soit qu’elle eù
ance d’imagination qui caractérise les Orientaux. Plus pâles sont les fables d’Ésope. Dans son œuvre, plus de complaisants réc
e rapides et de brillantes images ; le récit qui forme l’action de la fable est court et sentencieux, on sent qu’il n’est là
re aux proverbes populaires. Les progrès sont plus sensibles dans les fables de Phèdre ; avec lui, le récit s’allonge et prend
sine, les caractères sont tracés d’une main ferme et expérimentée, la fable est déjà un drame et le précepte moral, loin d’en
l, n’en est que la conclusion logique et nécessaire. Au moyen âge, la fable change de caractère, elle devient encyclopédique 
Lion et le Rat. Au xvi e siècle, Marot et Regnier composent quelques fables que La Fontaine lui-même n’a pas égalées, le Lion
nt, le style brille par la grâce et la naïveté. Mais, en général, les fables du xvi e siècle sont encore trop longues, elles m
rythme uniforme dans lequel elles sont écrites ne convenait pas à la fable . Il restait à proportionner le récit, à choisir e
e tous les personnages. Ce fut l’œuvre de La Fontaine. Il a défini la fable une ample comédie à cent actes divers. Son œuvre
cés, morale par l’efficacité de l’enseignement qu’elle nous donne. La fable de La Fontaine peut être décomposée en ses divers
de la majesté, le chat celui de la ruse et de la duplicité ? Dans les fables de La Fontaine, le renard est toujours souple et
qui pût convenir à la variété des personnages et des caractères de la fable , cet inimitable vers libre dont il a emporté le s
plus populaire et le plus gaulois. Et cependant, Boileau a oublié la fable dans son Art poétique. Comment se fait-il que cet
pé des choses de la cour et si distrait. Il faut dire en outre que la fable était alors en médiocre estime ; on préférait l’u
ions d’un loup ou d’un chien, par exemple ? On était porté à juger la fable comme un passe-temps indigne de l’honnête homme d
omme l’amusement du premier âge. Boileau a donc négligé de classer la fable parmi les genres dignes d’être proposés aux poète
courent du bel-esprit la carrière épineuse ». S’il a écrit une petite fable , La Mort et le Bûcheron, s’il a placé dans son œu
d’épigramme et non pour faire œuvre de fabuliste. Du reste, ces deux fables sont si froides et si sèches, leur allure est si
us. » A.B La Fontaine adresse à Maucroix le dernier livre de ses fables et il en prend prétexte pour dire un mot de la mo
it à Boileau pour lui reprocher d’avoir omis dans son Art poétique la fable et La Fontaine. Elle ne croit pas pouvoir attribu
otifs indignes du caractère bien connu de Boileau. L’importance de la fable comme genre littéraire. Caractère poétique qu’a s
e au premier président du Harlay. – Mme de Sévigné disait un jour des fables de La Fontaine : « C’est comme un panier de ceris
re théâtre tragique ou comique, dans les satires de Boileau, dans les fables de La Fontaine, etc. En se dispersant, par une fâ
e scènes qu’il traitera ensuite dans quelques-unes de ses plus belles fables . Il s’est attardé dans ses contemplations, dans s
ançaise. Indiquer les caractères de la langue de La Fontaine dans ses fables . Extrait du rapport de M. Eugène Manuel, présiden
était : Indiquer les caractères de la langue de La Fontaine dans ses fables . » On voit sans peine quel était l’écueil de cett
langue, et ont traité de La Fontaine en général, de l’agrément de ses fables , de sa morale, etc. Celles-là se sont égarées d’a
u de mérite si les aspirantes avaient eu sous la main une édition des Fables , et surtout une édition annotée ; mais exécutée s
blic. » Qu’a-t-il voulu faire entendre par là ? – Peut-on dégager des Fables de La Fontaine une théorie poétique ? – « On peut
la nuit des temps enferme dans ses voiles ? » La Fontaine, livre II, fable XIII. (L’Astrologue qui tombe dans un puits.) M
double point de vue de la pensée et du style les vers suivants de la fable  : La mort et le mourant : « La mort avait raison
ment remplacé par Racine. – On sait que Boileau n’a point parlé de la Fable dans sa revue des différents genres poétiques. Vo
rs et farouches qui n’entendent point le charme et la facilité de ses fables . Vous supposerez que Mme de Sévigné vient de lire
bles. Vous supposerez que Mme de Sévigné vient de lire d’un trait les fables qui composent le 11e livre (1678) et qu’elle cont
arge de l’éducation de ses enfants, hésite à leur faire apprendre les fables de La Fontaine. Vous combattez ses hésitations da
hommes. Vous ajoutez que si des critiques ont attaqué les morales des fables , c’est qu’ils sont confondu celles où l’auteur do
e La Sablière à La Fontaine. Elle lui reproche d’avoir, dit, dans ses fables , du mal des enfants. – Vous découvrez qu’une de v
les dangers de l’émulation ? Littérature. Analysez et appréciez une fable de La Fontaine à votre choix, en indiquant sur qu
sur quels points vous insisteriez surtout dans l’explication de cette fable à une classe d’école primaire (cours supérieur).
onge. Elle s’en couvre, reparaît dans le monde sous le nouveau nom de Fable , et tous les hommes lui sourient. Concours de
at cette doctrine dans ce discours en vers, qu’il a compris parmi ses fables . Il oppose à Descartes les ruses du cerf pour éch
e qu’il porte à Saül. Ainsi s’annonça David. (Metz.) le lion malade ( fable de babrius.) Le lion étant malade, pria le renard
en voyant que Boileau, dans son Art poétique, ne dit pas un mot de la fable ni de La Fontaine. Quelques-uns ont supposé que l
ale et la plus heureuse ? – Expliquer et justifier cette maxime d’une fable de La Fontaine : Travailles, prenez de la peine,
clave usé. » Que pensez-vous d’un pareil conseil ? Rappelez la belle fable de La Fontaine, l’Homme et la Couleuvre, (livre X
lez la belle fable de La Fontaine, l’Homme et la Couleuvre, (livre X, fable 2), où le poète fait dire à cette dernière : Que
sée et en faire l’application à la tenue d’une exploitation rurale. –  Fable  : l’ane, le cheval et le mouton. – L’âne et le ch
S ET PLAN CONSEILS Il convient d’abord de se demander d’où, de quelle fable ce vers est extrait. Il est de La Fontaine (Phébu
22 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
e consiste dans la conformité aux données fournies par l’histoire, la fable ou la tradition, relativement au caractère et aux
s, et qu’il n’est jamais permis, dans un sujet chrétien, de mêler les fables du paganisme au merveilleux que l’on aura demande
s ce qui a précédé l’événement par lequel le récit a été commencé. La fable alors se nomme composée ou dramatique : c’est la
ou dramatique : c’est la manière de l’Odyssée et de l’Énéide. 390. La fable composée est-elle plus intéressante que la fable
de l’Énéide. 390. La fable composée est-elle plus intéressante que la fable simple ? La fable composée est plus piquante que
a fable composée est-elle plus intéressante que la fable simple ? La fable composée est plus piquante que la fable simple, p
nte que la fable simple ? La fable composée est plus piquante que la fable simple, parce que le personnage qui raconte paraî
reconnaît, indépendamment de la versification, cette invention d’une fable qui est l’essence de l’épopée. A ceux qui refusen
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Descartes, 1596-1650 » pp. 11-20
crit que comme une histoire, ou, si vous l’aimez mieux, que comme une fable , en laquelle, parmi quelques exemples qu’on peut
aires pour l’intelligence des livres anciens ; que la gentillesse des fables réveille l’esprit ; que les actions mémorables de
ssi à la lecture des livres anciens, et à leurs histoires, et à leurs fables . Car c’est quasi le même de converser avec ceux d
fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci. Outre que les fables font imaginer plusieurs événements comme possible
24 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
; ils se mêlent souvent et se trouvent réunis dans la même page : les fables de La Fontaine nous en offrent plus d’un exemple.
ploie dans les entretiens familiers, dans les conversations, dans les fables dans les contes et les historiettes, dans le genr
fort hier au soir. Mais n’avez-vous pas trouvé jolies les cinq ou six fables de La Fontaine qui sont dans un des tomes que je
ppe des traits qui nous font sourire. C’est le caractère dominant des Fables de La Fontaine, que nous citerons ici de préféren
parfait modèle de la naïveté. Nous en trouvons un bel exemple dans la fable intitulée : le Savetier et le Financier. Le Savet
itulée : le Savetier et le Financier. Le Savetier et le Financier. La fable le Savetier et le Financier est charmante de naïv
or, et retrouve en échange ses chansons et son somme : c’est une des fables les plus heureusement trouvées par La Fontaine.
somme,           Et reprenez vos cent écus. La Fontaine, Livre VIII, Fable  ii. Lecture. — Le Gland et la Citrouille. La Fo
le ii. Lecture. — Le Gland et la Citrouille. La Fontaine, livre IX, fable  iv. Vol. II, nº 97. Section II. — Genre tempé
25 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
la mise en scène. XV. Quant à l’importance de la tragédie, partie de fables légères et d’un langage plaisant, vu le caractère
ou la pluralité des acteurs, etc., on l’ignore. V. La composition des fables eut pour premiers auteurs Épicharme et Phormis. V
, rejetant le poème ïambique20, commença à composer des sujets ou des fables sur une donnée générale. VII. L’épopée marche ave
Or l’imitation d’une action, c’est une fable27 ; j’entends ici par «  fable  » la composition des faits, et par « caractères m
e compose de six parties qui déterminent son caractère ; ce sont : la fable , les mœurs, le langage, la pensée, l’appareil scé
en soi de la même façon un appareil scénique, un caractère moral, une fable , un langage, un chant et une pensée. XI. Le point
rsonnages au moyen des actions ; de sorte que ce sont les faits et la fable qui constituent la fin de la tragédie ; or la fin
ie où ces éléments seraient moins abondants, mais qui possèderait une fable et une constitution de faits. XV. II en est de mê
une figure déterminée au crayon. XVI. Ajoutons que les parties de la fable les plus propres à faire que la tragédie entraîne
VIII. Ainsi donc le principe, et comme l’âme de la tragédie, c’est la fable . Les mœurs viennent en second lieu ; car l’imitat
qu’il y a encore autre chose après. IV. Il ne faut donc, pour que les fables soient bien constituées, ni qu’elles commencent a
r compte de l’étendue et la rendre facile à saisir, de même, pour les fables , il faut tenir compte de la longueur et la rendre
. Chapitre VIII De l’unité de l’action. I. Ce qui fait que la fable est une, ce n’est pas, comme le croient quelques-
es ; car ils croient qu’Hercule, par exemple, étant le seul héros, la fable doit être une. III. Homère, entre autres traits q
imitatifs, l’imitation d’un seul objet est une, de la même manière la fable , puisqu’elle est l’imitation d’une action, soit c
n a déjà vu procéder ainsi pour la comédie. Après avoir constitué une fable d’après les vraisemblances, les poètes comiques i
I. Ainsi donc il ne faut pas affecter de s’en tenir de tout point aux fables traditionnelles sur lesquelles il existe déjà des
nt, d’après cela, que le poète doit être nécessairement un faiseur de fables plutôt qu’un faiseur de vers, d’autant qu’il est
onditions, le poète est bien le créateur de ces faits38. X. Parmi les fables et les actions simples, les plus mauvaises sont l
mples, les plus mauvaises sont les épisodiques39 ; or j’entends par «  fable épisodique » celle où la succession des épisodes
était pas un pur effet du hasard), il s’ensuit nécessairement que les fables conçues dans cet esprit sont les plus belles.
pitre X De l’action simple et de l’action complexe. I. Parmi les fables , les unes sont simples et les autres complexes ;
simples et les autres complexes ; et, en effet, les actions, dont les fables sont des imitations, se trouvent précisément avoi
airement que ces effets soient puisés dans la constitution même de la fable , de façon qu’ils viennent à se produire comme une
age a ou n’a pas agi ; mais celle qui se rattache principalement à la fable , ou celle qui a trait surtout à l’action, c’est l
reconnaissance47. IX. Il y a donc, à cet égard, deux parties dans la fable  : la péripétie et la reconnaissance. Une troisièm
ntité et de leurs divisions53. Chapitre XIII Des qualités de la fable par rapport aux personnes. — Du dénouement. I.
Du dénouement. I. Quel doit être le but de ceux qui constituent des fables  ; sur quoi doit porter leur attention ; à quelles
ges célèbres, issus de familles du même rang. IV. Il faut donc que la fable , pour être bien composée, soit simple et non pas
qui le prouve. À l’origine, les poètes racontaient n’importe quelles fables  ; mais, aujourd’hui, les meilleures tragédies rou
appartient à la comédie. Là, en effet, des personnages donnés par la fable comme les plus grands ennemis, tels qu’Oreste et
reçoit la mort. Chapitre XIV De l’événement pathétique dans la fable . — Pourquoi la plupart des sujets tragiques sont
plus fort. II. En effet, il faut, sans frapper la vue, constituer la fable de telle façon que, au récit des faits qui s’acco
par suite des événements ; c’est ce que l’on éprouvera en écoutant la fable d’Œdipe. III. La recherche de cet effet au moyen
voilà ce qu’il faut chercher. X. Il n’est pas permis de dénaturer les fables acceptées ; je veux dire, par exemple, Clytemnest
coups d’Oreste, Ériphyle sous ceux d’Alcméon. XI. Il faut prendre la fable telle qu’on la trouve et faire un bon emploi de l
as dans l’art, mais dans les événements fortuits, ont trouvé dans les fables ce genre de sujet à traiter : ils sont donc mis d
r la constitution des faits et sur les qualités que doivent avoir les fables . Chapitre XV Des mœurs dans la tragédie. — 
cession des événements. IX. Il est donc évident que le dénouement des fables doit survenir par le moyen de la fable elle-même
évident que le dénouement des fables doit survenir par le moyen de la fable elle-même et non pas, comme dans Médée, par une m
ttre ; mais Oreste, lui, dit ce que lui fait dire le poète, et non la fable . Il y a donc là un procédé presque aussi défectue
et en tragédie. Manière de le développer. I. Il faut constituer les fables et les mettre d’accord avec les discours en se me
ne raison prise en dehors du cas général et dans un but étranger à la fable . Donc, venu là et appréhendé au corps, au moment
te tragédie, le nœud et le dénouement. Les faits pris en dehors de la fable , et souvent aussi quelques-uns de ceux qui s’y ac
ne tragédie est semblable ou différente, sans considérer peut-être la fable mise en œuvre, mais plutôt la ressemblance inhére
de la tragédie une composition épique ; j’appelle ainsi une série de fables nombreuses, comme, par exemple, si l’on prenait p
ties chantées dans le cours de la pièce n’appartiennent pas plus à la fable qui en est le sujet qu’à toute autre tragédie. Vo
narrative et traitée en hexamètres, il faut évidemment constituer des fables dramatiques comme dans la tragédie, et les faire
s choses possibles qui seraient improbables, et ne pas constituer des fables composées de parties que la raison réprouve, et e
uet qui vient de Tégée en Mysie144. XIII. En conséquence, dire que la fable serait détruite145 serait ridicule ; car il ne fa
145 serait ridicule ; car il ne faut pas, en principe, constituer des fables sur une telle donnée ; mais, si on l’établit ains
sieurs tragédies ; c’est au point que, si l’on ne traite qu’une seule fable (dans l’épopée), ou bien elle est exposée brièvem
erai comme exemple… Maintenant, si (l’épopée) se compose de plusieurs fables , comme l’Iliade, elle renferme un grand nombre de
le sens de tissu, et il y a ici, très probablement, une allusion à la fable de Philomèle, envoyant à Procné, sa sœur, un mess
p., dans La  Fontaine, Le cheval s’étant voulu venger du cerf, l. IV, fable  13. 389. Épilogue (Ἐπίλογος) est pris ici dans l
26 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Argument analytique de la Poétique d’Artistote. » pp. -
ions de la tragédie par rapport à l’étendue. XIII. Des qualités de la fable par rapport aux personnes. Du dénoûment. XIV. Con
nt. XIV. Continuation du même sujet : de l’événement tragique dans la fable . Pourquoi la plupart des sujets tragiques sont fo
27 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
ardonne qu’une espèce d’erreurs scientifiques, celles que consacre la fable ou le préjugé populaire ; car eux aussi sont du p
y conserver la douceur et la limpidité de ses eaux ; mais dès que la fable a doué la fontaine Aréthuse de ce privilége, il e
i des allégories de cette espèce, pas plus que de l’apologue ou de la fable  ; ce sont là des genres de composition et non des
ore ? Il en est qui appelent mythologisme les allégories tirées de la fable païenne ; mais donne-t-on un nom spécial à celles
tude de personnification et d’allégorie, qui est la nature même de la fable , n’a pas entraîné parfois la Fontaine à donner la
28 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Bonaventure Desperriers. Mort en 1544 » pp. -
maladies, et un moyen de transformer tous les métaux en or. 2. Cette fable est bien ancienne : en sanscrit, c’est un brahman
n cordonnier qui a également un pot de lait. Tout le monde connaît la fable de La Fontaine ; elle a fait oublier celle-ci. 3
29 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
par un silence volontaire le meurtre de ses deux oncles. Voyez Hygin, Fables 100 et 244. Cf. Eschyle, Euménides, v. 421 (ou 44
in, Fables 100 et 244. Cf. Eschyle, Euménides, v. 421 (ou 446). Si la fable a été faite ainsi.] Ἂν δὲ θῆ, expression aristoté
30 (1852) Précis de rhétorique
12. Je prends pour exemple d’une disposition narrative la seconde des fables de Lafontaine : Maître corbeau, sur un arbre per
13. Les vers qui viennent ensuite ne contiennent que la morale de la fable .                    Et dit : Mon beau monsieur,
un exemple de disposition narrative. — 13. Mais vous n’achevez pas la fable , il y a encore quelques vers. — 14, Cette disposi
des réflexions naïves ou malicieuses. On l’emploie dans la lettre, la fable et la narration badine. — Lorsqu’on en bannit tou
et Caractères, 3° le Parallèle, 4° le Dialogue, 5° l’Allégorie, 6° la Fable , 7° les Tableaux et Descriptions, 8° la Narration
ialogue, et l’on explique la pensée cachée de l’allégorie. § VI. —  Fables et Apologues. 10. La fable est le récit d’une
nsée cachée de l’allégorie. § VI. — Fables et Apologues. 10. La fable est le récit d’une action feinte destinée à l’amu
ux, les esprits, les hommes, les animaux et les choses inanimées ; la fable ne peut choisir ses personnages que parmi les ani
orte. D’où il suit que l’apologue est plus noble, c’est le genre ; la fable n’est que l’espèce. 12. Tout apologue doit conten
ficile d’analyser le dialogue et l’allégorie ? — 10. Qu’est-ce que la fable  ? Définissez en même temps l’apologue. — 11. Expl
er, familier, et à la portée du premier âge. Il doit cacher, comme la fable , une moralité claire, facile à tirer du sujet, et
adis sont venus                 Nus De leurs provinces. [Panard.] La fable suivante renferme les dix espèces de mesure. 12.
ge de deux vers, formant un sens complet, se nomme distique. Dans la fable et le conte il n’eut point de rivaux ; Il peignit
31 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IX. » pp. 98-101
beaucoup d’autres à la Poétique (De la Poésie dramatique, § 10). Les fables et les actions simples.] Απλοì offre ici une diff
employé dans Aristote pour xαθόλου. Le sens deviendrait : « Parmi les fables , en général (qu’elles soient historiques ou inven
32 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
nts : sa plus belle parure est le naturel. Il convient au récit, à la fable , à l’églogue, à tous les sujets qui ne demandent
. La Fontaine est plein de traits d’une admirable naïveté : témoin la fable qui a pour titre : La Laitière et le Pot au lait.
. Les Orientaux ont souvent employé le langage allégorique dans leurs fables et leurs paraboles. L’écriture hiéroglyphique des
isse y faire la part du vrai et du faux. La Fontaine, dans une de ses fables , a finement critiqué une hyperbole ridicule. Mêm
usion au festin de Balthazar. L’allusion se tire de l’histoire, de la fable des coutumes, des mœurs, de quelque fait connu. S
ou la grâce ; elle convient surtout à la comédie, à la satire et à la fable  : La Fontaine l’emploie fréquemment. 8° Antith
33 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
e Trouble les enfers ; etc. On peut s’en servir dans les contes, les fables et autres petites pièces, où il s’agit de peindre
nt les grands et les petits vers dans les ouvrages eu vers libres. La fable admet les petits vers, même ceux de deux ou trois
st permis dans les sujets légers, familiers et badins. Ainsi, dans la fable , la comédie et les poésies dont la simplicité for
rimes croisées, un ordre uniforme et régulier. On s’en sert dans les fables , les chansons, les dithyrambes, les madrigaux, le
e symétrique. C’est en vers libres que La Fontaine a écrit toutes ses fables , à l’exception de onze, comme Jupiter et les Tonn
composé pour être mis au bas d’un portrait de La Fontaine : Dans la fable et le conte, il n’eut point de rivaux, Il peignit
34 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
Odyssée Et par vingt chants endormir les lecteurs ; On aurait pu des fables surannées Ressusciter les diables et les dieux ;
ies qu’il rencontra. Ainsi le poëte a su cacher sous les voiles d’une fable plaisante et frivole une très-grave et très-bonne
35 (1881) Rhétorique et genres littéraires
uit souvent à une sentence et exprime très bien alors la morale d’une fable . Ex. Oh ! que de grands seigneurs, au léopard se
ardin de Saint-Pierre ; — Le Meunier sans souci, par Andrieux ; — les Fables de La Fontaine ; — les récits du Télémaque de Fén
gue entre pour une part assez importante dans les paraboles, dans les fables . Ex. La Fontaine, Le Savetier et le Financier, — 
nalyses des pièces du théâtre classique, par La Harpe ; — celle de la fable Le Chêne et le Roseau par Le Batteux ; — celle du
, scientifiques. 4° Didactique et philosophique Poème descriptif, Fable ou apologue, Épître, Satire, etc. 4° Romanesque
l nous suffira, pour en montrer le ridicule, de citer la satire et la fable , que l’on rangeait parmi les petits genres ou gen
tures héroïques ». Les héros sont à peu près exclusivement ceux de la fable ou de l’histoire. L’épopée chante les actions, la
e épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable , et vit de fiction. …………………………………………… Faites choi
pportent plus ou moins par la pensée et par le ton. Tels sont : 1° La fable ou apologue ; 2° Le conte ; 3° L’Épître ; 4° La S
° La Satire ; 5° l’Épigramme ; 6° l’Inscription ; 7° l’Épitaphe. 1° Fable La fable ou apologue (ἀπόλογος, conte) est un
; 5° l’Épigramme ; 6° l’Inscription ; 7° l’Épitaphe. 1° Fable La fable ou apologue (ἀπόλογος, conte) est un récit allégo
et vivante les mœurs, les ridicules et les faiblesses des hommes. La fable tient donc à la fois : de la poésie didactique pa
me s’ils étaient des hommes. C’est ainsi que La Fontaine a fait de la fable , simple et concise dans Ésope, Babrius et Phèdre,
par jalousie, mais parce que, à l’époque où il a écrit son poème, la fable n’était pas encore classée parmi les genres litté
ui avait-elle pas semblé digne d’être remarquée. On distingue dans la fable deux parties : 1° l’action, ou le récit allégoriq
Féerie, Farce, Parodie, Revue. Poème didactique, Poème descriptif, Fable ou Apologue, Conte, Épître, Satire, Épigramme, In
 ; cependant Il le faut amuser encor comme un enfant. (Le Pouvoir des fables , VIII, 4.) Le roman a un domaine aussi vaste que
conté, J’y prendrais un plaisir extrême. (La Fontaine, Le Pouvoir des fables , VIII, 4.) Nouvelle La nouvelle est un rom
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
patience à la souplesse. C’est pour son royal élève qu’il composa ces fables ingénieuse qui se soutiennent dans le voisinage d
bres du dernier rivage, l’aurore d’une vie immortelle. » 2. Cette fable fut composée un jour qu’au réveil, après une nuit
pparence dans l’Océan. 5. Périphrase qui signifie le Soleil. 6. Les fables de Fénelon nous font assister aux incidents de l’
37 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211
x cors, est un cerf de moyen âge. » — Néanmoins La Fontaine, dans ses Fables , X, 1, entend par cerf dix cors un vieux cerf :
e arrêter ainsi employé dans le Misanthrope, III, 5. Cf. La Fontaine, fable du Renard et du Bouc. 3. C’est un cerf de trois
38 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
Le long d’un clair ruisseau buvait une colombe : et dans cette même fable du Héron, comme il nous fait une charmante descri
, en sa qualité d’écrivain philosophe, répand chaque instant dans ses fables des réflexions et des sentences remarquables. Dan
dans ses fables des réflexions et des sentences remarquables. Dans la fable intitulée le Lion et le Rat : Il faut, autant qu
tout le monde : On a souvent besoin d’un plus petit que soi. Dans la fable charmante des Deux Pigeons : L’absence est le pl
enouilles de rentrer dans leurs grottes profondes. Et dans une autre fable où figurent encore les Grenouilles, La Fontaine,
39 (1873) Principes de rhétorique française
ffaires publiques : rien ne frappe plus vivement les hommes. Enfin la fable ou l’apologue n’est que le développement d’un exe
é. Pour un but contraire, La Fontaine a employé le même moyen dans sa fable intitulée, Le Coche et la Mouche : Dans un chemi
ement. La Fontaine en offre un charmant exemple dans ce passage de la fable  : Le Savetier et le Financier : Eh bien ! que ga
ochement soit accessible et même frappant. Cette figure se tire de la fable , de l’histoire, des traditions, des proverbes, de
xcelle dans cet art délicat et charmant. Parmi les allusions dont ses fables abondent on peut citer ce charmant passage de la
ions dont ses fables abondent on peut citer ce charmant passage de la fable  : Les deux Coqs : Deux coqs vivaient en paix : u
autre. 6. Utilité de l’allusion. — C’est grâce à l’allusion que la fable peut instruire, parce qu’elle tourne notre esprit
la leçon de sagesse politique est admirablement mise en action ! Les fables de la Fontaine offrent à foison, d’excellents mod
tournée vers l’enseignement moral, l’allégorie forme l’apologue ou la fable , la leçon la plus élémentaire et la plus éloquent
vouloir leur marquer dos limites toujours fixes et déterminées. Telle fable de La Fontaine, telle page de Bossuet ou de Racin
nsées nouvelles. A cet égard, comme sur beaucoup d’autres points, les fables de La Fontaine sont des modèles de fécondité, de
par moments jusqu’au style sublime. Lisez par  exemple le début de la fable les Animaux malades de la peste : Un mal qui rép
’il intéresse dans les choses les plus communes. Il commence ainsi la fable de    l’Ane et le Chien : I1 se faut entr’aider,
entiment qui lui a été seulement indiqué. — Ainsi La Fontaine dans la fable de L’homme et la couleuvre dit : A ces mots, l’a
appliquer ce nom à l’homme ; mais la naïveté étant le caractère de la fable , le poëte ajoute du ton le plus simple : Et non
i leur étaient accessibles, ils leur donnaient de même à composer des fables , des développements littéraires ou moraux, des él
la forme à tous les tons et à tous les genres de pensée et de style. Fables , récits, descriptions, portraits, parallèles, dév
composition réunit en lui tous les autres : tel discours contient une fable comme celui de Menenius Agrippa ; presque tous re
1° Compositions littéraires.  Descriptions — Tableaux — Narrations — Fables — Lettres — Rapports — Discours — Dialogues. 2° C
. Compositions littéraires. — Descriptions. Tableaux. — Narrations. —  Fables . 1. De la description. — 2. Du tableau. — 3. E
e tableau. — 4. De la narration. — 5. Modèle de narration. — 6. De la fable . — 7. Modèle de fable, — 8. Résumé et règles.
narration. — 5. Modèle de narration. — 6. De la fable. — 7. Modèle de fable , — 8. Résumé et règles. 1. De la description.
seras du territoire, ou tu leur feras mordre la poussière. 6. De la fable . — La fable est le récit d’une action imaginée co
ritoire, ou tu leur feras mordre la poussière. 6. De la fable. — La fable est le récit d’une action imaginée comme preuve à
ttirer un accueil favorable, Prend souvent les habits et le nom de la fable , Et son langage est écouté. Fontaine l’a définie
ne leçon et la rendre plus expressive et plus facile à comprendre, la fable fait parier des animaux, des plantes, ou même des
n ces sortes de feinte il faut instruire et plaire. La lecture d’une fable de la Fontaine sera toujours la meilleure prépara
jours la meilleure préparation à ce travail littéraire. 7. Modèle de fable . — La morale de la fable de la Fontaine, la Cigal
ation à ce travail littéraire. 7. Modèle de fable. — La morale de la fable de la Fontaine, la Cigale et la Fourmi, est assez
s d’humanité et de charité chrétienne ; on peut donc supposer à cette fable bien connue une suite assez instructive. Suite de
qui se rapporte ù la description, au tableau, à la narration et à la fable  : I. Choisir pour tes faîte entrer dates la descr
n n’est intéressante que si elle évite toutes les longueurs. VII. Là fable doit être simple, naturelle, procéder par dialogu
e rencontre dans l’étude suivante de Batteux : ANALYSE CRITIQUE DE LA FABLE . Le chêne et le roseau. La Fontaine mettait au ra
Le chêne et le roseau. La Fontaine mettait au rang de ses meilleures fables celle du - Chêne et du Roseau. Avant que de la li
’un bout à l’autre. Cette pièce a tout ce qu’on peut désirer pour une fable parfaite, 7. Du développement moral. — Ce genre
40 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre lII. »
e en son nom, comme dans l’Iliade et la Jérusalem délivrée : c’est la fable simple ; ou le poète se jette tout d’abord au mil
ros les faits antérieurs, comme dans l’Odyssée et l’Énéide : c’est la fable composée. Cette dernière paraît être plus intéres
41 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
re complet est ouvert aux élèves de la dernière. Les douze livres des Fables de La Fontaine sont sous leurs yeux en seconde et
es sur lesquelles reste muet le programme qui prescrit l’étude de ses Fables dans deux des trois classes d’humanités. Pour Mol
qui reçut de Henri II le titre de poète royal, et dont un recueil de fables lues et imitées par La Fontaine doit sauver le no
le roman et le drame à l’idylle ; qui, sous le nom de Pastourelle ou Fable bocagère chez Nicolas de Montreux, de Pastorale,
et même les ailes. » Épîtres I. À son ami Lyon2 (1526). Une fable     … Je te veulx dire une belle fable : C’es
son ami Lyon2 (1526). Une fable     … Je te veulx dire une belle fable  : C’est à sçavoir du Lyon et du Rat.     Cestuy L
t menu mille langues de feu, Et comme s’ils avoient (ainsi que dit la Fable , De Minos) banqueté des hauts Dieux à la table, S
poëtique, et parmi les amours Des héros et des dieux, entremeslés de fables , Sont des enseignemens féconds et profitables. So
esprits trouveront en la fosse profonde Vray ce qu’ils ont pensé une fable en ce monde. Ils languiront en vain de regret san
e pas, Si la science pauvre, affreuse et mesprisée, Sert au peuple de fable , aux plus grands de risée ; Si les gens de latin
557), sonnet CXXXVI.) Guéroult Le lyon, le loup et l’asne. Fable Le fier lyon, cheminant par la voie, Trouva u
la hâte de quelques dénouements ; — La Fontaine, la perfection de la Fable sans restriction, — et, si l’on veut encore, Quin
de quoi faire oublier que ? si par le génie d’un homme il a élevé la Fable à la dignité d’un genre de premier ordre, il n a
ciens dans la fameuse querelle ; écrivant, au gré de son inspiration, fables morales et contes qui sont tout le contraire, san
Amours de Psyché et de Cupidon (1669) à l’inimitable La Fontaine des Fables (Liv. I-VI, 1668 ; VII-XI, 1678 ; XII, 1693). Le
encore à l’école du brillant et de l’esprit, il décrivait ; dans ses Fables il ne décrit plus, il sent, il rend, il peint : d
d’un coup Se referme848. Et voilà ce que fait l’ignorance849. Cette fable contient plus d’un enseignement : Nous y voyons p
é Sylvie (chanson). Il a une fois le malheur d’être en lutte dans une fable , un hasard de sa plume, avec La Fontaine (Épît. I
puisse en faire désormais ? Pour m’y voir des Romains le mépris et la fable  ? Pour la perdre peut-être en un sort misérable,
que Bernardin de Saint-Pierre avait rapportée de l’Île-Bourbon.   La Fable n’est plus un genre secondaire depuis La Fontaine
e Gresset a employé avec aisance et avec grâce dans Ver-Vert. Dans la fable La Motte a plus de précision et de finesse que de
à Boileau ; qui fit en vers des odes, des cantates, des églogues, des fables , des opéras, mille petits vers, délices de la pet
aboutir à prouver par raisons démonstratives qu’il faut écrire odes, fables , tragédies, en prose ; qui refit en prose l’Œdipe
dre Un pardon qui l’humiliât1062. La montre et le cadran solaire. Fable Un jour la montre au cadran insultoit, Demand
t se concentrent dans un genre où il se fait le maître, telles que la fable pour La Fontaine, la comédie pour Molière. Il a,
l y a encore en lui, je ne dis pas l’auteur d’épîtres, d’églogues, de fables , d’odes, de stances, tout à fait oubliées, mais,
on ne lit plus, est dans le xixe passée tout entière aux vers de ses fables qu’on lira toujours. Jean-Pierre-Clovis de Floria
ontes, des Nouvelles ; — enfin (1792) le recueil de quatre-vingt-neuf Fables , en cinq livres, qui a consacré son nom. Le si
ux et toujours admirable, Mais que l’on n’entend point, écoutez cette fable , Et tâchez de devenir clairs. Un homme qui montro
es œuvres et les regrets qu’il a laissés. Arnault est estimé pour ses fables , et mériterait de vivre pour les quinze vers de l
les quinze vers de la Feuille, improvisation de quelques instants. La Fable garde encore à côté de lui le souvenir de Ginguen
omme Leconte de Lisle, et un mystique comme Laprade, et, à côté d’une fable de M. Viennet, une chanson de Pierre Dupont. N’es
on, dans l’Académie, dont il devint secrétaire perpétuel en 1833. Ses Fables , piquantes et souvent épigrammatiques, ont fait o
gédies ; les quelques vers de La Feuille ont presque fait oublier ses fables . Fables 1287 Le colimaçon Sans amis
quelques vers de La Feuille ont presque fait oublier ses fables. Fables 1287 Le colimaçon Sans amis, comme sans
iers. Dans ce sujet, il est resté fort inférieur à son modèle. (Voyez Fables , II, 11.) 12. Dérober : 1° enlever une chose ;
evoit mon dessein. Inutile science, ingrate, et méprisée. Qui sert de fable au peuple et aux grands de risée ! 224. Sans r
é en quatre livres, et contient 1660 sixains. — Il contient plusieurs fables que La Fontaine a imitées (Fables, I, 17 ; II, 5,
60 sixains. — Il contient plusieurs fables que La Fontaine a imitées ( Fables , I, 17 ; II, 5, 13 ; IV, 13, 16.) 305. La pièce
peut avoir Ny honneur, ny crédit, non plus que si nos peines Estoient fables du peuple inutiles et vaines. Or va, romps-toy la
u. 674. Apparet. 675. Honteusement. On a reconnu l’esquisse de la fable de La Fontaine. La soène est plus restreinte, mai
’est dans une vallée de Macédoine, près de Phlégra ou Pallène, que la fable place le combat des Géants contre les Dieux. 731
la période, comme il sera le terme de son labeur. Ainsi, dans l’autre fable , l’œil voit successivement la montée, les chevaux
ssent, se coupent, se débitent, en pauses, en menus détails (voyez la fable suivante). Là, le vers court sans s’arrêter, un e
à cela, non moraberis. 842. Le bûcheron, comme le malheureux de la fable précédente, se ment à lui-même en appelant la mor
voyez encore le Lion, et le Moucheron), comme nuisant à l’unité de la fable  ; tantôt précédant, tantôt suivant le récit ; ici
Ronsard, p. 54, et dans la note les vers de La Fontaine, tirés de la fable 13, liv. II. 855. Virgile, ibid., 482 : Sin h
le ton du vers qui finit le morceau suivant. — Nous avons cité cette fable , et nous citons, ci-après, l’Élégie aux Nymphes d
dient Horace et notre fabuliste, les trouveront. Je parle moins de la fable des deux rats, où La Fontaine est resté inférieur
traces éparses dans son style, par exemple, le « long espoir » de la fable du Vieillard, et des trois jeunes hommes, qui est
sub arbore somni. … (alii) penetrant aulas et limina regum. Voyez la fable du Songe d’un habitant de Mogol, p. 233, et les n
La Fontaine. — Il intitule encore Discours à Madame de la Sablière la fable qui commence le dixième livre, et où il réfute la
tterie, assez savante pour que le poète lui adresse de préférence une fable philosophique, était la femme d’un riche financie
moi qui m’a parlé, ce moi qui suis chez vous. (II, 1.) 934. La fable de Psyché, connue par la prose latine d’Apulée, p
ble Ne suffit pas : il faut une action, De l’intérêt, du comique, une fable , Des mœurs du temps un portrait véritable, Pour c
regard sur la scène variée du rivage qui s’enfuit. » 1153. « Les fables de Florian, dit Sainte-Beuve (Causer. du Lundi, I
’une volière peuplée d’une multitude d’oiseaux, sujets vivants de ses Fables . » — Elles sont de deux sortes. Les unes, leçons
, 22) dit : rivaige areneux . 1201. La voie « lactée », qui, dit la Fable , se forma de quelques gouttes de lait tombées des
. Rousseau, à Volt., 10 septembre 1755.) 1239. Les Centaures, dit la Fable , étaient nés d’Ixion et d’une Nuée. Ovide les app
e d’un ressort, un peu brusque, mais joliment tourné. Beaucoup de ses fables semblent être faites exprès par le bon mot et pou
-Beuve.) Le critique ajoute qu’Arnault a écrit, indépendamment de ses fables aiguisées en pointe (d’épigramme, quelques apolog
M.-J. Chénier a proclamé le Chêne et les Buissons une des plus belles fables proprement dites qu’on ait composées depuis La Fo
ous le ventre une poche dans laquelle elle porte ses petits. Voyez la fable 1re, livre II, de Florian. 1391. Goémon, appelé
42 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — H — article »
Hélicon, montagne consacrée, selon la fable , à Apollon et aux Muses. Elle est dans la Phocide
43 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
hui la basse Albanie, dans la Turquie d’Europe). Elle étoit, selon la fable , consacrée aux Muses, et à leur chef An.
44 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — A — article »
Aceste ; fils, suivant la fable , du fleuve Crinise en Sicile, et d’une troyenne n
45 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — L — article »
anna ou Jannina, dans la Turquie d’Europe). Ils sont célèbres dans la fable par leurs combats avec les Centaures, leurs voisi
46 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Pygmée. Les Pygmées étoient, selon la fable , un peuple de nains, qui n’avoient qu’une coudée
47 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »
Pénates, appelés aussi Ls. C’étoient, selon la fable , des dieux domestiques et particuliers à chaque f
48 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
le et Chevaux du dieu Ms. Les chevaux d’Achille avoient été, selon la fable , engendrés par le Zéphir. Ils étoient immortels,
49 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »
la Méditerranée, à l’entrée de l’Archipel. Elle est fameuse, dans la fable , par le séjour de Jupiter, qui y fut élevé ; par
50 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — H — article »
parce qu’elle annonce ordinairement la pluie et le mauvais temps. La fable dit que les Hyades, filles d’Atlas, roi de Maurit
51 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
undre, La char lur tolent e la pel, Si cum li lous fist a l’aignel. ( Fables , édit. Karl Warnke, Halle, 1898, in-8°. — Fable I
s fist a l’aignel. (Fables, édit. Karl Warnke, Halle, 1898, in-8°. —  Fable II.)   (Ésope) ici parle du loup et de l’agneau —
ction est plus utile et l’aversion plus dangereuse. Un prince sera la fable de toute l’Europe, et lui seul n’en saura rien. J
et vous l’envoyer.... N’avez-vous point trouvé jolies les cinq ou six fables de La Fontaine qui sont dans un des tomes que je
u duc de Bourgogne, fils du grand Dauphin903, et écrivit pour lui ses Fables , ses Dialogues des morts et probablement son Télé
Hé ! comment le fils de Jupiter ose-t-il faire quelque faute921 ? » ( Fables , XXL) Le singe Un vieux singe malin étant m
lui-même. J’admirai Pythagore et Fontanet. Moi, je ne savais que des fables . En partant, je reçus de Mlle Lefort un bon point
llades, IX.) Le lion et le rat1856 … Je te veux dire une belle fable , C’est à savoir du lion et du rat. Cestui1857 lio
Ce qu’un homme du tien débite impudemment ? Tu me fais donc servir de fable et de risée, Passer pour esprit faible et pour ce
sies diverses, des lettres, est surtout connu par ses douze livres de Fables . Les sujets de ces fables sont le plus souvent em
, est surtout connu par ses douze livres de Fables. Les sujets de ces fables sont le plus souvent empruntés aux fabulistes anc
eux qui sont les nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu. ( Fables , livre I, fable viii.) L’ours et les deux comp
nôtres, Et ne croyons le mal que quand il est venu. (Fables, livre I, fable viii.) L’ours et les deux compagnons Deux c
jamais Vendre la peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre2166. » ( Fables , livre V, fable xx.) La laitière et le pot au
peau de l’ours qu’on ne l’ait mis par terre2166. » (Fables, livre V, fable xx.) La laitière et le pot au lait Perrette
-il que je rentre en moi-même ? Je suis gros Jean comme devant2181. ( Fables , livre VII, fable x.) Le meunier, son fils et
n moi-même ? Je suis gros Jean comme devant2181. (Fables, livre VII, fable x.) Le meunier, son fils et l’âne L’inventi
loi, gouvernement : Les gens en parleront, n’en doutez nullement. » ( Fables , livre III, fable i.) Le vieillard et les troi
Les gens en parleront, n’en doutez nullement. » (Fables, livre III, fable i.) Le vieillard et les trois jeunes hommes
ieillard2213, il grava sur leur marbre Ce que je viens de raconter. ( Fables , livre XI, fable viii.) Épitaphe d’un paresseu
rava sur leur marbre Ce que je viens de raconter. (Fables, livre XI, fable viii.) Épitaphe d’un paresseux Jean s’en al
ontes en vers et en prose, des poésies diverses, enfin et surtout des Fables , dont la versification, le style et la compositio
rd de dédain : « Apprenez, leur dit-il, comme on fait son chemin. » ( Fables , livre III, fable xiii.) L’aveugle et le paral
prenez, leur dit-il, comme on fait son chemin. » (Fables, livre III, fable xiii.) L’aveugle et le paralytique Aidons-n
lus utile emploi, Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. » ( Fables , livre I, fable 20.) Le singe qui montre la la
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi. » (Fables, livre I, fable 20.) Le singe qui montre la lanterne magique
t toujours admirable, Mais que l’on n’entend point2553, écoutez cette fable Et tâchez de devenir clairs. Un homme qui montrai
nt. Il n’avait oublié qu’un point ; C’était d’éclairer sa lanterne ! ( Fables , livre II, fable 7.) Le voyage Partir avant
lié qu’un point ; C’était d’éclairer sa lanterne ! (Fables, livre II, fable 7.) Le voyage Partir avant le jour, à tâton
elle cela naître, vivre et mourir : La volonté de Dieu soit faite ! ( Fables , livre IV, fable 21.) Le lapin et la sarcelle
vivre et mourir : La volonté de Dieu soit faite ! (Fables, livre IV, fable 21.) Le lapin et la sarcelle Unis dès leurs
Aimèrent d’autant plus la vie, Qu’ils se la devaient tous les deux. ( Fables , livre IV, fable 13.) André Chénier (1762-179
plus la vie, Qu’ils se la devaient tous les deux. (Fables, livre IV, fable 13.) André Chénier (1762-1794) Né à Consta
u sentiment, la noble aisance de la versification ; l’invention de la fable et des caractères dans les deux dernières œuvres
rages, À mêler la prière entre les jeux divers, Et même à réciter des fables et des vers ! Puis on posait cahier, tricot, livr
r des légendes bretonnes, et un Ysopet (Esope), recueil de cent trois fables . 8. Vers rimés de huit syllabes. 9. Bé-vei-ent
la conclusion de l’Huître et les Plaideurs de La Fontaine (livre IX, fable ix), qui s’est certainement souvenu de Rabelais.
te. 220. Nous avons à peine besoin d’indiquer la comparaison avec la fable de La Fontaine, le Savetier et le Financier. 22
tentions de l’astrologie : c’est ce que La Fontaine a bien vu dans sa fable de l’Horoscope (VIII, xvi) et dans celle de l’Ast
e (voir page 516) venait de faire paraître quelques poésies avec huit fables nouvelles. 699. Sur La Rochefoucauld, voir page
699. Sur La Rochefoucauld, voir page 51. 700. Le Singe et le Chat, fable xvi du livre IX dans le recueil définitif. 701.
enait point aux gens du voisinage. 703. Le Gland et la Citrouille, fable iv du livre IX ; le Milan et le Rossignol, fable
nd et la Citrouille, fable iv du livre IX ; le Milan et le Rossignol, fable xvii du même livre. 704. Du premier tome, qui,
e. 704. Du premier tome, qui, contenant les six premiers livres des Fables , avait paru en 1668. 705. Il faut bien que vous
. 921. Rappelons, pour permettre au lecteur de bien comprendre cette fable charmante, que Fénelon a composé ses Fables pour
r de bien comprendre cette fable charmante, que Fénelon a composé ses Fables pour son jeune élève le duc de Bourgogne, contre
e (nous avons déjà dit, à la note 1 de la page 139, la même chose des Fables ), à qui Fénelon enseignait avec beaucoup d’indépe
ipaux sont Thalès, Bias et Solon. 986. Antée, géant qui fut, dit la Fable , étouffé par Hercule. 987. Hyperbole, figure de
e se trouve pas dans le Dictionnaire de l’Académie. 1214. Suivant la Fable , la merveilleuse toison d’or, qui fut conquise en
à un conte populaire très connu, dont on trouvera une version dans la fable de La Fontaine le Berger et le Roi (livre X, fabl
ne version dans la fable de La Fontaine le Berger et le Roi (livre X, fable 10). 1229. Relevée, dans l’attitude qui symboli
ment le personnifier dans cette poétique description, que, suivant la Fable , l’alcyon, c’était Alcyone, fille d’Éole, qui, ai
On lit en effet ces deux vers dans le Curé et le Mort de La Fontaine ( Fables , VII, xi) : Monsieur le Mort, laissez-nous faire
sans réflexion. 1442. L’histoire de Psyché est une des plus aimables fables qu’ait inventées la mythologie grecque. Le rhéteu
nait l’alouette et qui devint latin dans ce sens. 1573. La Fontaine, Fables , II, xiv (le Lièvre et les Grenouilles). 1574.
et, que Marot, prisonnier au Châtelet (voir la notice), adresse cette fable (1526). 1857. Cestui, qui était, dans l’ancienn
e Thétis et de Pélée est Achille, qui fut en effet confié, suivant la fable , au centaure Chiron. Les Centaures, on le sait, é
me d’Amiens. 2015. Voir la note 2 de la page 477. 2016. Imité d’une fable d’Esope, avec laquelle une fable de Phèdre, imité
2 de la page 477. 2016. Imité d’une fable d’Esope, avec laquelle une fable de Phèdre, imitée par La Fontaine (la Lice et sa
une fable de Phèdre, imitée par La Fontaine (la Lice et sa compagne, fable vii du livre II), n’est pas sans analogie. 2017.
ine : « Vendre le dormir — comme le manger et le boire » (livre VIII, fable ii). Héberger se rattache à la même origine germa
à l’exclamation de La Fontaine dans le Songe d’un habitant du Mogol ( Fables , XI, i) : Solitude, où je trouve une douceur se
s années du ier siècle de l’ère chrétienne, il publia cinq livres de fables en vers, imitées pour la plupart d’Ésope, et qui
s controversé, a été donnée par M. Jules Berthet dans son édition des Fables de La Fontaine. 2172. Il était, quand je l’eus.
rniers vers ceux de La Fontaine dans le Songe d’un habitant du Mogol ( Fables , livre XI, iv). 2392. Voi. Voir la note 5 de la
andion, roi légendaire d’Athènes, père de Procné, qui fut, suivant la Fable , changée en hirondelle. — Cette jolie pièce est t
as de ce monde. » C’est ce que veut faire entendre Gautier dans cette fable si poétique. 2816. Œuvres publiées chez Lemerre
a fourmi, qui « n’est pas prêteuse », dit La Fontaine dans sa célèbre fable la Cigale et la fourmi. 2855. Œuvres publiées ch
52 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — E — article » p. 411
Énée, fils de la déesse Vénus, suivant la fable , et d’Anchise, qui étoit fils de Capys, dont le p
53 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — I — article » p. 414
Icare, fils de Dédale, mécanicien fameux de la ville d’Athènes. La fable dit qu’ayant été tous les deux enfermés, par les
54 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e et malheureuse. Le sujet de la tragédie et son arrangement se nomme fable . La fable peut être historique ou imaginaire. Le
ureuse. Le sujet de la tragédie et son arrangement se nomme fable. La fable peut être historique ou imaginaire. Le but de la
ciel, à la terre et à l’enfer ; mettre à contribution l’histoire, la fable , le roman, la magie, le monde des chimères et des
55 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
dans tous les siècles, les hommes les plus sensés ont eu recours aux fables et aux fictions pour instruire leurs semblables.
ne pouvons pas le trouver dans l’histoire, nous le cherchons dans la fable . Nous créons un monde selon notre imagination, no
Leur théologie, leur philosophie et leur politique s’enveloppaient de fables et de paraboles. Les Indiens, les Persans et les
curieuses qu’embellit une saine morale. Les Grecs parlent d’anciennes fables d’Ionie et de Milet qui ne sont pas parvenues jus
celui d’Hérodote, l’histoire n’avait pas d’autre forme que celle des fables poétiques. C’est ainsi que nous voyons dans l’his
rdinairement produite, en poésie, par des moyens indirects, comme les fables , les récits, les peintures de caractères ; mais l
e César, les louanges de l’Italie, le bonheur de la vie champêtre, la fable d’Aristée, et l’épisode si touchant d’Orphée et d
mportante racontée en vers. Cette définition conviendrait à plusieurs fables d’Ésope, si elles avaient plus d’étendue et qu’el
tique ne manque pas d’établir un parallèle régulier entre le plan des fables d’Ésope et celui de l’Iliade. L’auteur d’une fabl
entre le plan des fables d’Ésope et celui de l’Iliade. L’auteur d’une fable ou d’un poème héroïque, dit-il, doit avant tout c
particularise son histoire, c’est-à-dire que, s’il veut composer une fable , il met en scène son chien, son mouton ou son lou
a des héros, il choisit la guerre de Troie pour être le théâtre de sa fable  ; il supposa que son action s’y était passée ; il
doivent concourir à l’action, écrirait peut-être avec succès quelques fables pour des enfants, mais que s’il entreprenait de c
épique, et que ce n’est qu’après ce choix qu’il puisse déterminer la fable qui sera le sujet principal du poème. Le poète, e
épique soit essentiellement allégorique, c’est-à-dire que ce soit une fable inventée pour développer une vérité morale cepend
re de l’ensemble de l’ouvrage, comme on conclut la moralité d’une des fables d’Ésope. C’est avoir une idée bien pauvre et bien
ue, par épisode, dans une épopée, Aristote entendit l’extension de la fable ou du plan du poème à toutes les circonstances qu
ou du plan du poème à toutes les circonstances qui dépendent de cette fable et de ce plan, et qui s’y rapportent. Son idée, i
crivaient, et ces traditions faisaient intervenir les divinités de la fable dans tous les événements qui se rapportaient à l’
u inspirer du dégoût ; voilà pourquoi l’on voudrait ne pas trouver la fable des Harpies dans le troisième livre de l’Énéide,
i favorable à la poésie, et qui permet au poète de mêler à son gré la fable avec la vérité historique. Il n’a pas embrassé, d
e Virgile est le modèle le plus parfait que l’on puisse trouver d’une fable ou d’une action épique. Je ne m’arrête pas à l’op
l’importance à des faits si récents et si connus, les divinités de la fable n’y eussent produit qu’un effet bizarre et ridicu
e et Virgile ; toute la différence, c’est que ceux-ci ont employé les fables du paganisme, et le poète italien, les miraculeus
mythologie des païens, mélange disposé de manière que les dieux de la fable semblent être les seules divinités puissantes ; l
philosophie bien plus sage que Virgile ; ce sont cependant les mêmes fables , la même mythologie ; mais cette mythologie est é
’elles font trop souvent allusion à des matières scientifiques et aux fables de l’antiquité. Il faut avouer que le poète ne s’
la mort d’Œdipe. Dans le Philoctète du même auteur, l’intrigue ou la fable consiste presque tout entière dans les efforts qu
’il les voit se former. Son devoir n’est pas de nous divertir par une fable empruntée au siècle précédent, ou par quelque int
naturellement poétique, dit-il dans son Discours sur Homère, ami des fables et du merveilleux, et porté en général à l’imitat
56 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XI. » p. 102
nissaient par condamner à mort Danaüs au lieu de Lyncée. Voyez Hygin, Fables , 170, 244, 273, et le scholiaste sur l’Oreste d’E
57 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
        — Hélas ! dit-elle, j’y pensais. Le trait qui termine cette fable est un modèle de naïveté ; La Fontaine en a beauc
es règles positives sur le style que l’on doit employer. Il est telle fable de La Fontaine, telle page de Racine ou de Bossue
ntretiens familiers, aux récits de faits ordinaires, aux lettres, aux fables , et généralement à tous les sujets où l’on se pro
es cas où les termes bas ne déplaisent pas. La Fontaine a dit dans la fable le Lion et le Moucheron : Va-t’en, chétif insect
composition allégorique. À ce genre appartiennent les paraboles, les fables , les emblèmes. Par ce moyen, on personnifie les ê
t l’exténuation dont La Fontaine nous donne un double exemple dans la fable les Animaux malades de la peste. La poésie descri
sont pas disposées dans un ordre uniforme. Elles sont usitées dans la fable et dans la poésie légère. Quel astre à nos yeux
lantes c’est-à-dire en harmonie avec les données de l’histoire, de la fable ou de la tradition ; égales, c’est-à-dire toujour
dactique proprement dit, le poème descriptif, l’épître, la satire, la fable ou apologue. Du poème didactique proprement dit
blessantes qui s’accordent mal avec l’esprit de l’Évangile. De la fable ou apologue. 555. La fable ou apologue est le
l avec l’esprit de l’Évangile. De la fable ou apologue. 555. La fable ou apologue est le récit d’une action allégorique
’où résulte une instruction utile pour les mœurs appelée moralité. La fable voile la vérité en mettant en action des personna
êtres inanimés ; mais cette vérité n’en est que plus frappante. Les fables ne sont pas ce qu’elles semblent être ; Le plus s
e nom de parabole ; dans le second cas, il garde proprement le nom de fable . Quand un personnage doué de raison est mêlé à un
parties doivent aboutir à ce même point qu’on appelle moralité de la fable . La fable de La Fontaine, intitulée les Deux Pige
oivent aboutir à ce même point qu’on appelle moralité de la fable. La fable de La Fontaine, intitulée les Deux Pigeons, pèche
es personnages doivent agir d’après leurs mœurs et leur caractère. La fable de Phèdre : Vacca, capella, ovis et leo, manque d
dain             Mon dernier sur son visage.         Mon tout, dit la fable , autrefois Prit par métamorphose un gracieux mino
ire le poète satirique, et que doit-il éviter ? 555. Qu’est-ce que la fable ou apologue ? 556. Quels sont les auteurs que l’o
58 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
oire ; leur faire connaître un homme célèbre, un Dieu, un héros de la fable , la situation d’une ville, d’un pays, etc. Ainsi
59 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Joubert, 1754-1824 » pp. 388-398
e garde et sans pouvoir s’en souvenir, parce qu’il était occupé d’une fable de Phèdre, et que depuis il est perpétuellement a
apitres ou les passages dans lesquels Montaigne parle de la mort, les fables de La Fontaine sur La Mort et le mourant, Le Viei
60 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
nant immédiatement le mot de l’énigme. On a cité la Fontaine, dans la fable de l’Homme et la Couleuvre : A ces mots l’animal
place à la naïveté, qui rentre beaucoup mieux dans le caractère de la fable . La première cependant présente parfois, comme je
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
nte vivement, et s’exprime de même. Le Paysan du Danube, dans une des fables de La Fontaine, est aussi éloquent que Burrhus, d
ont bien rares dans les écrivains. Parmi les anciens, Phèdre dans ses Fables ,Térence dans ses Comédies, Horace dans ses Épître
62 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIII. » pp. 104-105
fait dans le même sens que plus haut, chap. x. « Aristote appelle ici fable simple celle qui n’explique que les malheurs d’un
63 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre I. » pp. 73-74
nière d’entendre les poëtes, chap. II : « Nous ne connaissons pas une fable sans poésie et sans fiction. Les vers d’Empédocle
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XI. Grands poèmes. »
ois chants. C’est Apollon qui se charge du quatrième et qui récite la fable de Psyché. Il est visible qu’un poème pareil est
uple et les fautes des princes. Viens, parle, et s’il est vrai que la fable , autrefois, Sut à tes fiers accents mêler sa douc
e épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable et vit de fiction. Là, pour nous enchanter tout e
65 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ui n’en auraient pas dû sortir. L’archaïsme s’accommode mieux avec la fable et les autres genres simples qu’avec les genres é
récits de faits ordinaires, les entretiens familiers, les lettres, la fable , les dialogues, l’histoire, l’églogue, les rappor
tous les discours d’apparat. On l’emploie encore quelquefois dans les fables , les pastorales, les sermons, l’histoire, les ode
66 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
avec presque tous mes prédécesseurs l’exemple de la Fontaine dans la fable du Charlatan : Ce charlatan se vantait d’être En
se dure, laborieuse, celle, par exemple, de la Fontaine lui-même à la fable 2 du livre X, l’Homme et la Couleuvre. C’est l’ho
67 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre V. Genre didactique et descriptif en vers. »
me et leur abondance22. Nous devons rapprocher du genre didactique la fable , la satire et l’épître, qui ont aussi pour but d’
68 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — De la Poétique » pp. 2-4
plus complet que ses prédécesseurs ; cependant, il n’a parlé ni de la fable , ni de l’opéra, ni de la poésie didactique ; et c
69 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIII. » pp. 124-127
ité par Sophocle. L’Épéus d’Euripide devait offrir à peu près la même fable , Épéus étant l’artiste qui fabriqua le fameux che
70 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Préface » pp. -
style poétique, l’épigramme, le madrigal, le sonnet, la pastorale, la fable , est tiré en grande partie des Principes Littérai
71 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
n dansant et en chantant au son de la musique, représentaient quelque fable relative à la divinité dont on célébrait la fête,
ue pendant les entr’actes ; et rien ne déconcerte plus l’accord de la fable avec la vérité que ces translations soudaines d’u
es fort intriguées, était obligé, en l’imitant, de réunir deux de ses fables pour en faire une, et que pour cela ses critiques
nnant qu’une telle machine soit plus vaste et plus compliquée que les fables du théâtre ancien. 439. Quelle doit être l’étendu
. Du reste, ce n’est pas seulement dans la composition générale de la fable que l’unité d’action doit être soigneusement main
72 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81
ces pièces satyriques, d’où elle sortoit. » Batteux : « On donna aux fables plus de grandeur, et au style plus d’élévation. C
73 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
tre grec, admirable en soi, ne serait pas goûté sur notre scène ; une fable doit être courte, sinon elle perd son charme et e
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
s, elle nous consacre. « Il faut réjouir les vieillards. » Relisez la fable de La Fontaine sur le vieillard et les trois jeun
75 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
sera la plus superbe. Quelquefois le madrigal est une allusion à la fable . Tel est celui-ci, dont la pensée a quelque chose
nsons bachiques et dans les érotiques. Les images et les traits de la fable  ; que le poète a soin d’y répandre avec goût et a
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
paliers. 4. Maintenant, ils sont trop verts, comme les raisins de la fable . Mais ce n’est pas ainsi qu’il faut l’entendre.
77 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
s histoires fictives, et, par conséquent, les romans, les contes, les fables , les emblèmes des anciens sages et les paraboles
78 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE V. Autres sortes de vers. » pp. 332-338
eds. Ces vers ne se trouvent que chez les poëtes comiques et dans les fables de Phèdre. Sūspī | cĭō | ād cōn| tŭmē | lĭam ŏm
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
c’est ce qui sollicite et obtient si facilement de nous le pardon des fables qu’ils débitent et des erreurs nombreuses où il é
itiques modernes moins prompts à reléguer, sans examen, au nombre des fables , tout ce qui n’avait pas avec nos petites idées l
80 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -
gneuriale. Il charmera les imaginations avides de merveilleux par des fables tragiques ou touchantes, qui attestent déjà des i
diges et les coups de théâtre brille un rayon d’idéal qui éclaire ces fables attrayantes, dont la profusion atteste le besoin
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
au commencement du Misanthrope, et La Fontaine, dans plusieurs de ses fables . 1. Cf. Virgile, Én.,  II, 304 ; Horace, Od.,  I
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
e de ses combinaisons, créer d’emblée l’ensemble et les détails d’une fable , en un mot, construire un mécanisme si savant que
83 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
efface ? Multipliez vos jours, comme les cerfs et les corbeaux que la fable ou l’histoire de la nature fait vivre durant tant
84 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
du talent de La Fontaine. Nous insérons dans le deuxième volume cette fable tout entière, que nous regardons comme une des pl
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
ésar, Charlemagne, Napoléon, a sa poésie, comme les personnages de la fable qui s’appellent Achille, Énée, Roland ou Renaud.
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295
e ( ?). 4. Pourquoi pas ? 1. C’est ainsi qu’il a lui-même défini sa fable . 2. Ces pluriels ne sont pas à imiter. 3. Lemai
87 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6
l a fait voir qu’il y avait de l’imposture partout, qu’il y avait des fables dans la philosophie, et que les philosophes n’éta
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VII. Vers, stances, classification des poèmes. »
que des rimes mêlées. C’est ainsi que sont écrites presque toutes nos fables , depuis La Fontaine. Les vers croisés n’admettent
89 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lebrun Né en 1785 » pp. 498-505
ur laquelle était gravé le terrible sénatus-consulte. 1. Comparez la fable de La Fontaine sur le combat des Rats et des Belo
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
rages, A mêler la prière entre les jeux divers, Et même à réciter des fables et des vers ! Puis on posait cahier, tricot, livr
91 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
de composition allégorique. A ce genre appartiennent les apologues ou fables , les paraboles et la personnification des êtres m
e. 224. Citez quelques exemples. On fait allusion à l’histoire, à la fable , aux coutumes, aux mœurs, à tout ce qui peut offr
é. Nous indiquerons, comme exemples, les deux passages suivants de la fable Les animaux malades de la peste : Sire, dit le re
vent dans la poésie et surtout dans l’ode, a l’enflure à redouter. La fable que nous venons de citer nous en fournit un exemp
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
Ce qu’un homme du tien débite impudemment ? Tu me fais donc servir de fable et de risée, Passer pour esprit faible et pour ce
ont il est souvent question dans nos romans de chevalerie. 6. Cf. la fable de La Fontaine intitulée : le Dépositaire infidèl
93 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
casion des maladies des troupeaux ; dans le quatrième enfin, la belle fable d’Aristée, qui renferme celle d’Orphée et d’Eurid
s des personnages connus sont précisément celles que l’histoire ou la fable leur donne. Ainsi il seroit ridicule de représent
l plaira au poëte de lui donner. Mais pour’ ceux que l’histoire on la fable nous fait connoître, ils doivent être peints tels
l et quelques parties du dialogue. Mais il change avec le titre de la fable , les noms et le rang des personnages ; il dégrade
res. Voici les différentes manières dont elle peut les présenter. Fable de la tragédie. Le mot Fable, qui signifie fic
res dont elle peut les présenter. Fable de la tragédie. Le mot Fable , qui signifie fiction poétique, se prend dans un
de changement manifeste, de reconnoissance, comme dans Polieucte, la fable de la tragédie ou la tragédie est simple. S’il y
est reconnue par Orosmane au moment où il vient de la tuer ; alors la fable est composée. S’il y a du sang répandu comme dans
dans Cinna, dans Bérénice, elle est me. On voit aisément qu’une même fable peut être simple et pathétique, comme dans Polieu
rappeler ici que dans toute action, soit feinte, soit historique, la fable de la tragédie doit être disposée, de manière que
n amour, et paroissent lui dire qu’il faut qu’il y renonce. Est-il la fable de l’armée ? C’est un secret qu’il veut leur arra
est le premier agent. Veut-on voir la manière dont est construite la fable d’une tragédie lyrique où il y a du merveilleux,
haîne des divers événemens qui se succèdent durant ce siége. Alors la fable se nomme simple. La seconde manière consiste à se
revers qu’a essuyés ce héros depuis son départ de la Troade. Alors la fable se nomme composée. Celle-ci a un avantage sur la
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre III. du choix du sujet. » pp. 38-47
de la Bruyère explique ce que j’entends par moralité. Le sujet d’une fable , d’un roman, d’un drame, d’une comédie, peut avoi
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
le, et vous vous promènerez tous les jours parmi les histoires et les fables . Mais ce sont les amusements d’un esprit qui se c
96 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
quité par les allusions fines et spirituelles qu’il a semées dans ses fables . « Je ne parle pas, dit-il, de cette allusion gé
l’essence de l’apologue ; je parle de mille traits répandus dans ses fables , qui touchent plus expressément à quelque particu
rendent les plaisirs de cette lecture inépuisable ; et c’est dans les fables de La Fontaine, un genre d’agrément dont Ésope et
97 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
le, et vous vous promènerez tous les jours parmi les histoires et les fables  : mais ce sont des amusements d’un esprit qui se
s étranger. Sa vive sympathie anime tout l’univers à nos yeux, et ses fables sont comme une vaste scène où il se montre souven
faut-il donc faire ?             Parler de loin, ou bien se taire. ( Fables , x, 2.) Le paysan du Danube465. Il ne faut
 : le vrai seul est aimable ; Il doit régner partout, et même dans la fable  : De toute fiction l’adroite fausseté Ne tend qu’
la femme aux voisins escroquait564…     Mais peut-être j’invente une fable frivole. Démens donc tout Paris, qui, prenant la
ins agréable Vient adoucir l’austérité, Et nous sauve au moins par la fable Des ennuis de la vérité. C’est par cette vertu ma
ont les proverbes des gens d’esprit. » La Fontaine, dans l’une de ses Fables (L’homme et son image), en a fait aussi un ingéni
ques sur quelques poètes), Marmontel (Éléments de littérature, au mot Fable ), La Harpe (Cours de littérature), MM. Sainte-Beu
’indiquer les auteurs auxquels La Fontaine a emprunté le sujet de ses fables , ce travail sa trouvant déjà fait avec beaucoup d
xactitude dans plusieurs éditions. 448. Il faut rapprocher de cette fable un passage du IIIe livre de Lucrèce, v. 944 au v.
f pris ici substantivement : heureuse abréviation. 454. Dans aucune fable , selon Walckenaer, La Fontaine ne semble s’être é
bles, çà et là répandus, tels que le cinquième et le dernier de cette fable  ! 455. ‌ ‌La Fontaine excelle à lancer un trai
le à lancer un trait de satire avec un air plein de bonhomie : cf. la fable  1 du livre X : Non loin du Nord il est un monde
car quant aux animaux Ils y construisent des travaux… 456. Voy. la fable  X du livre X, Le berger et le roi. 457. Remarqu
récompense. 464. Avec son tempérament. 465. La Fontaine dans cette fable , se présente à nous sous une face nouvelle. Habil
idérations de Bossuet et de sur les Romains. Combien le domaine de la fable n’a-t-il donc pas été fécondé et agrandi par le g
as été fécondé et agrandi par le génie de La Fontaine ! 466. Voy. la fable  5 du livre VI : le cochet (jeune coq), le chat et
5. « Avec quelle aisance surprenante, dit La Harpe au sujet de cette fable , La Fontaine, si simple d’ordinaire, ne s’élève-t
e tout soin domestique : il a dédié à sa protectrice plusieurs de ses fables , et l’a célébrée en vers émus et touchants qui fo
cultés. On voit que le poète ne songe guère à se justifier ; mais ses fables ne prouvent-elles pas que son flexible génie se p
98 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
tant de héros divers, Auprès du grand Ajax le plaça dans ses vers. La Fable le nomma le coursier de Silène. Ami des voluptés,
genre oratoire Homère et Ésope Homère. En vérité, toutes les fables que vous venez de me réciter ne peuvent être asse
en attendant l’événement ; il n’est rien tel aussi que de débiter des fables en attendant l’allégorie. Esope. Il fallait que v
avez la vérité à dire, vous ferez fort bien de l’envelopper dans des fables , elle en plaira beaucoup plus. Si vous voulez dir
ans des fables, elle en plaira beaucoup plus. Si vous voulez dire des fables , elles pourront bien plaire sans contenir aucune
ranger. Je vous dirai bien plus. Quand je me fusse tué à imaginer des fables allégoriques, il eût bien pu arriver que la plupa
ques, il eût bien pu arriver que la plupart des gens auraient pris la fable comme une chose qui n’eût point trop été hors d’a
rt où l’on ne vous entende accommoder de toutes pièces : vous êtes la fable et la risée de tout le monde ; et jamais on ne pa
n Bajazet sa verve intarissable              Vient aux Cyclopes de la fable . « Borgnes, s’écria-t-il, mais quel œil vif et no
e épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se soutient par la fable , et vit de fiction. Là, pour nous enchanter, tout
prend pour un arbre un moment de tendresse. Delille. Moralité des Fables Je ne serais pas éloigné de réserver les Fabl
. Moralité des Fables Je ne serais pas éloigné de réserver les Fables de La Fontaine pour l’homme fait, non comme étant
elques observations sur la censure que Rousseau fait de la morale des fables . Oui, la morale a dans le monde, non pas deux pri
la contradiction ? — Mais prenez garde, dit Rousseau, en lisant votre fable je suis tenté d’apprendre à être renard ? — Qu’es
ous les genres de littérature ont sur ce point le même danger que les Fables de La Fontaine. Saint-Marc Girardin 66 Les
ore coupable Je trouve un charme différent, Et tu joins, dans la même fable , Ce qu’Athène a de plus aimable, Ce que Sion a de
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
e de ses combinaisons, créer d’emblée l’ensemble et les détails d’une fable , en un mot construire un mécanisme si savant que
100 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
er si loin L’ingratitude ? Adieu : j’ai dit ce que je pense. Livre X, fable ii. Racine même a dit : Je parlerai, madame, av
e épique, Dans le vaste récit d’une longue action, Se sourient par la fable et vit de fiction. Boileau, Art poétique, chant
, elle s’enorgueillit de Théocrite, de Virgile et d’André Chénier. La fable ou l’apologue exprime dans ses allégories dramati
à l’heure annonçait malheur a quelque oiseau. (La Fontaine, liv. IX., fable ii.) Ces qualités sont une partie considérable,
 : donner la chasse aux gens Portants bâtons, et mendiants. Livre I, fable v. N’étant pas de ces rats qui, les livres rongea
les livres rongeants, Se font savants jusques aux dents. Livre VIII, fable ix. Il faut respecter ces archaïsmes dans les gr
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