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1 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77
t de l’écriture. » Mais on est charmé, lorsqu’on entend la même chose exprimée de cette manière si noble et si gracieuse : « C'
Dans le sens figuré, il a une grâce toute particulière. Juvénal, pour exprimer ces parures à différents étages dont les dames ro
s à différents étages dont les dames romaines ornaient leurs têtes, s’ exprime ainsi : Tot premit ordinibus, tot adhuc compagib
te, décrivant l’acharnement des soldats romains contre les vaincus, s’ exprime ainsi : Igitur hi milites, postquàm victoriam ade
ins qu’ils rendront les armes de fatigue et de lassitude. C'est ce qu’ exprime si bien le mot fatigant. » Satietas, dans le se
is d’un substantif, pour donner plus d’intérêt à l’idée que l’on veut exprimer . Ainsi, au lieu de dire : In his variis studiis,
ux. XII Le génitif est d’un usage habituel après les verbes qui expriment le souvenir ou l’oubli, quand le régime est un no
es ablatifs crimine, nomine, judicio, sous-entendus, quelquefois même exprimés .) XIV Le datif employé pour désigner l’obje
ar. (Voir notre grammaire, page 227.) Remarque. Après les verbes qui expriment une idée de séparation, d’éloignement, on sous-en
e toute périphrase, quand il répond exactement à l’idée que l’on veut exprimer . Ainsi, au lieu de dire : Quùm libertas patriœ op
du choix et de l’élégance des adjectifs. I Les adjectifs qui expriment une disposition de l’esprit, un mouvement du cœur
ablir comme principe que les adjectifs qui viennent des verbes et qui expriment une disposition habituelle de l’esprit relativeme
llement la vertu). Il en est ainsi de beaucoup d’autres adjectifs qui expriment de même une disposition de l’esprit, une idée de
pport de tendance.) X Après les adjectifs ou les participes qui expriment une bonne ou une mauvaise disposition relativemen
de la guerre, fessus militiâ, etc. XIII Après les adjectifs qui expriment une idée de privation, de séparation, comme vacuu
s prœmio dignus erit ? Nullus certe. XXV Il est plus élégant d’ exprimer en premier lieu les corrélatifs de talis, tot, ta
onom complément du verbe, s’accorde avec le sujet, quand c’est l’idée exprimée par le sujet qui offre le plus d’intérêt. Ex. : N
ommes, et Lentulus à moi-même. XXX Ille s’emploie souvent pour exprimer l’éloge, la célébrité, comme dans cette phrase :
de son royaume comme autrefois la fameuse Médée. Iste, au contraire, exprime le mépris, l’aversion. Ubi sunt isti qui iracundi
l’antécédent devait être à un autre cas que le relatif, il faudrait l’ exprimer . Ex. : Sapientes magni faciunt eos qui colunt jus
appelés Ilotes. XLII Au lieu de talis et qualis, il vaut mieux exprimer tel par is, ea, id, ou hic, hœc, hoc, et que par
s une énumération, il est plus élégant d’employer unus et alter, pour exprimer le premier et le second. Ex. : Quatuor causas rep
plus conforme au génie de cette langue, surtout après les verbes qui expriment une idée de volonté, de commandement, de nécessit
efois employée seule, avec ellipse de la proposition principale, pour exprimer l’étonnement, la surprise, l’indignation. Ex. : M
truction est plus usitée et plus élégante que le supin avec iri, pour exprimer un temps futur10. Ainsi, l’on dira mieux : Spero
dats l’entourent, lui demandant où il va. 4° Au lieu de ubi, si, pour exprimer une supposition. Ex. : Tua maturè venientis lauda
un substantif, il est plus élégant d’employer un participe passé pour exprimer un fait accompli. Ex. : Hæ litterœ recitatœ magnu
e du Rhin. X Le participe futur actif s’emploie élégamment pour exprimer une action qui va bientôt s’accomplir. Ex. : Noct
s grands crimes. Il s’emploie aussi avec les verbes de mouvement pour exprimer le but, l’intention, le motif. Ex. : Dilabuntur i
parts. XI Le participe futur passif s’emploie généralement pour exprimer une action qui doit s’accomplir. Ex. : Magna diis
L'infinitif français précédé des prépositions à et pour, et servant à exprimer le but, l’intention, se rend très-élégamment en l
eux propres à exercer l’esprit des enfants. 2° Après les verbes, pour exprimer l’intention (c’est alors un datif intentionnel).
tion ubi, le gérondif en do se met à l’ab'atif sans préposition, pour exprimer la cause, la manière, l’instrument. Ex. : Nihil a
ngeance. 3° Le gérondif en do se met avec la préposition in, quand il exprime un rapport d’union et répond à la question en quo
e une négation ou qui désigne un sens contraire à celui que l’on veut exprimer . Ex. : Vir erat non indoctus, neque imperitus lit
enable. I La préposition è ou ex, qui répond à la question undè, exprime un rapport d’extraction, de séparation, et désign
V La préposition à ou ab, qui répond aussi à la question undè, exprime un rapport d’éloignement, et se dit également des
la ville. XII La préposition ad, qui répond à la question quò, exprime un mouvement, une tendance vers, qu’il s’agisse d
rois heures du soir. La préposition ad s’emploie élégamment : 1° Pour exprimer une circonstance à laquelle se rapporte le fait p
ent qu’à vous d’être heureux. 4° Per s’emploie aussi quelquefois pour exprimer la manière dont une chose se fait. Per ludum et j
nt pour attirer plus vivement l’attention sur les idées que l’on veut exprimer . Ex. : Virtus, virtus inquam, et conciliat amicit
. VI Les conjonctions ac, atque, s’emploient avec élégance pour exprimer une comparaison après les adjectifs ou les adverb
m etiam, au second, tiennent lieu de conjonctions et s’emploient pour exprimer une gradation ascendante. Ex. : Tullus Hostilius
seur, mais il fut encore plus cruel que Romulus. Non modo — sed(sans exprimer etiam) s’emploient au contraire pour exprimer une
s. Non modo — sed(sans exprimer etiam) s’emploient au contraire pour exprimer une gradation descendante. Ex. : Quæ civitas est
encore… Tùm, dans ce dernier cas, fait ressortir davantage ce qui est exprimé dans la seconde proposition ; souvent même on ajo
e sous-entend quelquefois d’une manière élégante après les verbes qui expriment un souhait, un désir. Ex. : Sic velim existimes t
plus fréquemment de quominùs (pour ut eo minùs) après les verbes qui expriment une idée d’opposition, d’obstacle, d’empêchement.
propositions conditionnelles dans une même phrase, et que la seconde exprime une condition opposée à la première, on met bien
de ne et qu’il peut se tourner par à moins que, si ce n’est que, on l’ exprime en latin par nisi. Ex. : Memoria minuitur, nisi e
uefois plus élégant et beaucoup plus expressif de répéter le mot déjà exprimé , surtout si c’est un adjectif interrogatif, un ad
ur d’un citoyen. (Gantrelle, Gram. lat.) 8. La proposition incidente exprime alors, ou par elle-même ou de concert avec la pro
nation. 9. Si la proposition incidente était simplement ajoutée pour exprimer le sentiment de l’écrivain, le verbe se mettrait
2 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86
nt des sons articulés, ou des caractères, dont nous nous servons pour exprimer nos pensées. Il y en a de huit sortes : le nom, l
istent, sont les objets de nos idées. Les noms ont été inventés, pour exprimer ces objets, soit spirituels, soit corporels. Si l
simplement une chose ou une personne. Nous employons l’adjectif, pour exprimer la qualité de cette chose ou de cette personne :
rtitifs. Il y a encore des noms qu’on appelle noms de nombre. Les uns expriment la quantité des choses ou des personnes : les aut
etc., sont des nombres collectifs. Ceux-ci sont substantifs. On peut exprimer la qualité d’une chose avec plus ou moins d’étend
, marquent seuls et par eux-mêmes une comparaison. Lorsque l’adjectif exprime la qualité d’un objet à un très haut degré, il es
très ou fort : =  l’homme savant et modeste est très estimable. S’il exprime la qualité d’un objet au plus haut degré, avec ra
, employé tout seul, ne présente que la simple idée de la chose qu’il exprime , et par conséquent, n’a qu’une signification vagu
u’on met l’article avant les noms, soit que l’on veuille par ces noms exprimer déterminément toute une espèce de choses ou de pe
er par leurs passions. Observons qu’il n’y a que les noms substantifs exprimés ou sous-entendus, qui puissent être accompagnés d
genres et des deux nombres. On, pronom appelé indéfini, parce qu’il n’ exprime point d’objet déterminé, appartient à cette trois
Article II. Du Verbe. Le verbe est en général un mot qui exprime une action, soit intentionnelle, c’est-à-dire, pr
. Dans ces phrases, les mots aimons, ambitionnez, fertilise, rongent, expriment des actions, dont les deux premières sont intenti
e ces actions, puisque c’est à eux qu’elles se terminent. L’action qu’ exprime le verbe, peut être considérée sous quatre points
que, et le neutre. Différentes espèces de verbes. Le verbe actif exprime une action que le sujet produit, et dont un objet
pauvres : = le tonnerre a renversé un grand édifice. Le verbe passif exprime une action, dont l’impression est reçue par le su
un grand édifice a été renversé par le tonnerre. Le verbe réciproque exprime une action, dont le sujet qui la produit, ressent
même personne, tandis que les autres n’en ont qu’un. Le verbe neutre exprime une action produite par le sujet, mais dont l’imp
e actif et un verbe neutre. Quand je dis, le père corrige l’enfant, j’ exprime par ce verbe une action que fait le père, et dont
médit de tout le monde ; le maître a parlé aux disciples ; quoique j’ exprime , par ces deux verbes, des actions qui passent hor
sciples ont été parlés par le maître. Donc ces verbes médire, parler, expriment des actions, dont l’impression ne peut être reçue
et qui seront. Mais dans sa signification la plus étendue, ce verbe n’ exprime point d’action ; et les Grammairiens l’appellent
les terminaisons d’un verbe, c’est le conjuguer. En le conjuguant, on exprime l’action de plusieurs manières ; et ces manières
qui sont l’infinitif, l’indicatif, l’impératif, et le subjonctif. On exprime l’action avec tous ses rapports ; et ces rapports
choses de diverses manières, on en a introduit plusieurs autres, pour exprimer toutes ces manières. Ainsi au présent absolu se r
s deux auxiliaires avoir, être. PREMIER MODE. Infinitif. L’infinitif exprime l’action d’une manière indéfinie et indéterminée,
appris que vous deviez partir. DEUXIÈME MODE. Indicatif. L’indicatif exprime l’action d’une manière positive, et forme un sens
ils auront blâmé. eu. été. TROISIÈME MODE. Impératif. L’impératif exprime l’action d’une manière qui signifie le commandeme
 ; vous serez soumis, etc. QUATRIÈME MODE. Subjonctif. Le subjonctif exprime l’action d’une manière indirecte, et dépend telle
chez les peuples policés ; votre frère est parti pour la campagne ; j’ exprimerai , par ces mots, sur, chez, pour, les rapports qu’i
7°. Celles qui marquent la spécification, c’est-à-dire, la manière d’ exprimer et de déterminer, en particulier, une chose, et q
espèces d’adverbes à cinq. Ce sont, 1°. les adverbes de manière, qui expriment la manière dont les choses se font ; comme amical
odestement, patiemment, vivement, etc. ; 2°. les adverbes d’ordre qui expriment comment les choses sont arrangées : tels sont, pr
les adverbes de distance, près, loin ; 4°. les adverbes de temps, qui expriment quelques circonstances, ou rapports de temps ; co
rticules ou interjections sont des mots, dont nous nous servons, pour exprimer un mouvement ou un sentiment de notre âme, soit d
rappeler ici. Le nom désigne les objets (c’est le substantif), ou en exprime quelque qualité (c’est l’adjectif). L’article tir
un nom, en rappelle l’idée, et en fait éviter la répétition. Le verbe exprime une action produite par un principe spirituel, ou
lier les mots, ou les différentes parties du discours. L’interjection exprime un mouvement ou un sentiment de notre âme. 1.
3 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
out le monde ; c’est un bien commun dont chacun peut faire usage pour exprimer par la parole ou l’écriture ses idées et ses sent
n des mots est relative : 1° à la disposition des idées que l’on veut exprimer  ; 2° à l’harmonie du style. D'où deux articles.
r donner du relief aux idées qui nous intéressent plus vivement, pour exprimer d’une manière plus sensible les images et les sen
e grammatical, et nous plaçons en premier lieu les mots qui servent à exprimer ces idées, ces images et ces sentiments, bien que
principaux : un sujet qui fait ou qui souffre l’action, un verbe qui exprime cette action, un complément direct, un complément
on, pour le faire sentir davantage. Si l’objet principal est l’action exprimée par le verbe, il faudra que celui-ci occupe le pr
alement sur l’attribut de la proposition, c’est cet attribut que l’on exprimera en premier lieu. Ainsi, quand Scévola veut appren
ition. Quelquefois c’est un complément indirect ou circonstanciel qui exprime la pensée la plus frappante, et qui, pour cette r
de chaque proposition donne d’énergie à la pensée. Quand le terme qui exprime l’objet principal a été mis à la place qui lui co
ge dans la prose de périphrases poétiques, comme si l’on disait, pour exprimer simplement l’action de respirer : Vitales luminis
artie de cette phrase, le sujet de la proposition principale, ii, est exprimé en premier lieu, parce qu’il est suivi d’une prop
plaît aussi au point de vue de l’intérêt : l’attribut superiores, qui exprime une idée principale, ressort bien à la fin de la
verbe debent est sous-entendu, parce qu’il vient d’être immédiatement exprimé . Dans la proposition infinitive qui suit, le comp
r plus d’unité à une phrase et rendre la pensée plus intéressante, on exprime d’abord l’un des termes de la proposition princip
RTICLE I. de la disposition des substantifs. I Les noms qui expriment un titre, une dignité, une profession, se mettent
alificatifs se placent communément avant leurs substantifs, quand ils expriment une qualité principale qui détermine le sens. exe
le substantif et l’adjectif les mots qui servent à déterminer l’idée exprimée par le substantif ; par conséquent, les génitifs,
ce particulière, quand l’ordre ou l’intérêt des idées permettent de s’ exprimer ainsi. exemples : Quales in republicâ principes
. Remarque. 1. Les nombres 18, 28, 38, etc., et 19, 29, 39, etc., s’ expriment le plus souvent par une soustraction. Ex. : duode
x-huit ; undetriginta, un ôté de trente, ou vingt-neuf. 2. Les poètes expriment le plus souvent les nombres multiples par un adve
onoms personnels, ordinairement sous-entendus comme sujets, doivent s’ exprimer quand l’intérêt l’exige ; souvent même il importe
rivole, ne retirent aucun fruit de leur travail. Il est mieux aussi d’ exprimer tout d’abord la proposition incidente, quand il s
u nominatif, se met bien avant le verbe, à la suite de son antécédent exprimé ou sous-entendu. exemples : Annos triginta qui n
idées, sur l’intérêt et l’harmonie. L'ordre analytique veut que l’on exprime d’abord la proposition principale, et que l’on fa
de la pensée. On n’a point encore exposé les deux objets du jugement exprimés par les deux infinitifs negare et efficere ; l’es
rbes figurent-ils à la tête des deux propositions suivantes, dont ils expriment chacun l’objet principal. Vient enfin la proposit
a suite quem unicè… cui me… justa petenti. Et toutes ces parties, qui expriment les motifs de l’action principale, sont groupées
e rapides progrès dans la langue latine, que les élèves s’habituent à exprimer de différentes manières une même idée, une même p
emples rendront la chose plus sensible. Le mot doctus, savant, peut s’ exprimer de différentes manières : litteris eruditus, scie
us efferam, nescio. Je ne sais quelles louanges vous accorder. Soit à exprimer en latin cette pensée : Cicéron a été le plus élo
t point abuser des périphrases, quand les mots simples suffisent pour exprimer la pensée dans toute son extension. Un maître hab
tive, et qui consiste dans le rapport des sons avec les objets qu’ils expriment . » Il y a trois choses à imiter dans les objets
enre d’imitation. En effet, dans la plupart des langues, les mots qui expriment les sons les plus doux ou les plus éclatants, son
ffet produit ce mot tandem mis à la première coupe du vers ! comme il exprime bien le regret d’une longue absence ! et comme le
de pensées et de sentiments entre le père et le fils. Ce que le poète exprime si bien par les mots suivants : exspectata parent
la crainte et la piété filiale. Celle-ci néanmoins l’emporta, comme l’ expriment très-bien ces mots vicit iter durum pietas. …….
l était donc naturel qu’il le manifestât à son fils en ces termes qui expriment si vivement les sentiments de son cœur : Datur or
e. C'est d’abord la violence et la promptitude de son agonie, si bien exprimée par cette première coupe : Volvitur Euryalus leth
ente du père. Ces mots serpens amplexus uterque, au nombre singulier, expriment mieux l’unité d’action des    deux serpents qui e
rrachées par morceaux avec une impitoyable fureur ; choses horribles, exprimées si énergiquement par ces mots : et miseros morsu
4 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
de l’âme et du goût. Ainsi les pensées nobles, les sentiments élevés exprimés avec dignité, voilà ce qu’il faut pour réussir da
es, qui proviennent de l’imagination ; enfin, les mots, qui servent à exprimer les images, les sentiments et les pensées, et qui
ntelligence. La pensée est la première faculté de l’homme, et l’art d’ exprimer les pensées est le premier des arts. 35. Qu’est-c
sente fidèlement avec ses propriétés. Quand on dit : Dieu est bon, on exprime une pensée vraie, parce qu’elle marque le rapport
ne jamais sortir, Mais plus beau d’y rentrer avec le repentir, il a exprimé une pensée vraie dans le premier vers, tandis que
cité dont il est un modèle accompli. — Vauquelin de La Fresnaye, pour exprimer cette pensée : On fait plus de cas des richesses
qu’elles sont prises de trop loin. Quoi de plus affecté que la pensée exprimée dans les vers suivants, où le P. Lemoine veut pei
, tel que nous l’entendons ici, est, suivant l’Académie, un trait qui exprime un mouvement du cœur. C’est, dit Boiste, une affe
ar l’ingénuité et par je ne sais quoi d’imprévu. Tel est le sentiment exprimé dans le dernier vers du dialogue si connu et si b
dans respirer et s’enivrer c’est une vapeur qu’on suppose. Mais si on exprime le moyen terme, les images deviennent claires et
peuples du Levant ou à des esprits versés dans la poésie orientale, d’ exprimer le rapport de deux extrêmes par l’image du cèdre
tion. 85. Faites connaître quelques images sublimes. Voici comment s’ exprime Moïse dans son magnifique cantique sur le passage
des mots, des termes les plus propres et les plus convenables pour l’ exprimer d’une manière conforme au goût. Ce sont les mots
e manière conforme au goût. Ce sont les mots d’ailleurs qui servent à exprimer les trois premiers éléments du style, et à les fa
urs être proscrits des langues mortes, si ce n’est lorsqu’il s’agit d’ exprimer des choses inconnues aux anciens, ils sont quelqu
et le mieux établi a exclusivement adaptés aux pensées que l’on veut exprimer . Parmi les différentes expressions qui peuvent re
? Les synonymes sont des mots ainsi appelés, dit Blair, parce qu’ils expriment une même idée principale ; mais le plus souvent,
ême idée principale ; mais le plus souvent, peut-être toujours, ils l’ expriment avec quelque diversité dans les circonstances, pr
èbre de Marie-Thérèse, n’emploie que des expressions convenables pour exprimer des choses dégoûtantes : Voyons-la dans ces hôpi
occuper de ces mêmes mots, lorsque réunis et combinés entre eux, ils expriment une pensée et forment un sens complet. Cette réun
ui se rapportent à cette partie du style, on acquerra l’habitude de s’ exprimer avec clarté et avec élégance ; et, s’il est échap
odèles laissés par les grands écrivains. La première condition pour s’ exprimer correctement dans une langue, c’est d’en étudier
seulement à supprimer les expressions inutiles et superflues, mais à exprimer une pensée avec le moins de mots possible. C’est
nts du style, lorsque le sujet le demande. Les deux exemples suivants expriment la même pensée. Dans le premier, elle est présent
s voir paraître des additions ou queues qui arrivent péniblement pour exprimer des idées étrangères. 108. Qu’entend-on par force
t le plus naturel. Tout arrangement qui rend pleinement le sens, et l’ exprime de la manière la plus propre à le faire saisir, n
a correction, la clarté, la précision, l’unité, la force. Lorsqu’on s’ exprime mal, il y a toujours, indépendamment de ce qui ti
cures et faibles, annoncent les mêmes défauts dans les idées qu’elles expriment . Le langage et la pensée agissent et réagissent m
5 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
et l’ornement des mots. C’est le vêtement de la pensée, si je puis m’ exprimer ainsi. La définition donnée plus haut de l’élocut
idée, et qui ne soit souvent obligée de se servir du même terme pour exprimer des choses différentes. La plus riche est celle q
tre clair de parler en termes propres, il faut encore que la pensée à exprimer ne puisse être contredite, en d’autres termes, qu
en défend pas nos rois. [Précision] 8° La précision consiste à exprimer une idée d’une manière si exacte qu’on ne dise ri
n. La concision veut que l’on emploie le moins de mots possibles pour exprimer une idée ; il faut alors en peu de mots faire ent
es pensées] 1° L’obscurité dans la pensée empêche un écrivain de s’ exprimer clairement, il faut avoir une perception claire d
ujet. Elle existe dans le style, quand on se sert de périphrases pour exprimer des choses fort simples. Un jeune avocat plaidant
emprunte un langage ironique à l’homme et se sert de ce langage pour exprimer sa colère. Quelle affectation de chaleur ! L’écri
es termes qui modifient l’expression absolue, ou sans lesquels l’idée exprimée pourrait quelquefois être fausse. Ex : Le crime,
, qui, par son sens précis, se rapproche le plus de l’idée qu’on veut exprimer . C’est là ce qui contribue à une correction sage
es bons auteurs. De même qu’en architecture on dit un style pur, pour exprimer un genre où tout est harmonieux, où rien de dispa
maladroit. L’ellipse doit son introduction dans la langue au besoin d’ exprimer promptement sa pensée. Elle donne au style un tou
  L’affaire est d’importance. (Corn.) Ellipse d’un substantif déjà exprimé . On serait puriste et affecté en disant : L’affai
et exemple, le mot qui fait pléonasme contient une idée qui n’est pas exprimée , mais que la figure rend énergiquement. C’est com
topée. C’est à cette figure qu’ont recours les écrivains qui veulent exprimer un bruit quelconque qu’il leur est impossible de
bien Quintilien, que grâces à elle, il n’y a rien que l’on ne puisse exprimer . Mais ni lui, ni Dumarsais, ni aucun rhéteur, que
d’un homme en colère, il est comme un lion, c’est une similitude : j’ exprime la ressemblance générale entre un homme irrité et
ffections morales avec nos sensations, et à nous servir des unes pour exprimer plus fortement les  autres. On a dit qu’un homme
e pauvre qui ne connaît que la chandelle ; c’est un dernier trait qui exprime très-bien la confusion des rangs. La figure est b
e, soit en prétendant par imitation aux objets qui ressemblent à ceux exprimés par le mot propre, et en ce sens c’est une sorte
z incisive. Ainsi, pour reprocher à quelqu’un une faute, au lieu de s’ exprimer ainsi : Qu’avez-vous fait ? Voyez les conséquence
stre du jour, pour le soleil. Quand on a recours à la périphrase pour exprimer une idée désagréable, on fait un euphémisme comme
de l’esprit ; au moyen de cette figure les mots dont on se sert pour exprimer une idée réveillent le souvenir d’une idée analog
on avance une chose en forme de question, mais c’est bien moins pour exprimer un doute que pour rendre sensible une vérité. C’e
tre la manie des conquêtes et les horreurs de la guerre est très bien exprimée par ces vers. L’interrogation est le tour le plus
aractère de l’idée qu’on a dans l’esprit ou la manière dont on veut l‘ exprimer . S’il s’agit d’images ou de sentiments elle unit
ujet qu’on vient de traiter, et qui pour être un épiphonême doit être exprimée ou par une exclamation on par une réflexion vive
conjonction ne sembleraient pas en harmonie parfaite. La correction s’ exprime par : Que dis-je ? Où vais-je chercher mes preuve
u milieu d’une révolution qui avait renversé le monarque et le trône, exprime sa pensée par cette belle comparaison qui fait im
age entier est une obsécration. XXIV. Optation. 48. L’optation exprime un désir violent d’obtenir quelque chose. Elle se
ue pour la vérité et la vertu. Peu importerait donc que la pensée fût exprimée plus ou moins figurément si elle servait à la ver
t sublime, car il faut une puissance surhumaine pour produire l’effet exprimé  ; mais le sublime, ennemi de toute périphrase n’e
Reine, présente une idée magnifique par elle-même, et magnifiquement exprimée . IV. Pompe. La pompe consiste à donner à so
en disant qu’il Se plaint de sa grandeur qui rattache au rivage il exprime une pensée noble, rendue noblement. Si Bonaparte,
s à une seule : Dieu VII. Profondeur. La profondeur consiste à exprimer un sens très-étendu en peu de mots, de telle sort
soldats, songez à vos ancêtres et à vos descendants. » La pensée est exprimée avec concision, elle est profonde parce qu’elle f
rès-étendu. Ce qui est très-concis. VIII. Énergie. L’énergie exprime avec chaleur une pensée forte ou vive. Annibal,
l’arrangement des pensées. Tantôt elle peint par le son l’idée qu’on exprime  ; c’est une espèce d’onomatopée, mais plus riche
bes brèves dans les sujets légers, et les longues, lorsque l’action à exprimer est embarrassée et lente. Comme on l’a vu : r, en
nt servir à aire entendre les sons éclatants. Clic, clac, doc, croc, expriment le choc de corps qui se brisent. Ainsi du reste.
ète est un adjectif qui relève le mérite d’une idée déjà suffisamment exprimée . Les élèves doivent surtout remarquer que l’épith
s mots de la description servent à former l’image. Quand vous aurez à exprimer une idée ou un peu abstraite ou trop simple, quan
ées qui ont des formes douces et pleines d’urbanité, quand elles sont exprimées avec grâce. Telles sont les pensées fine, naïve,
t de lui donner une tournure qui semble présenter un autre sens. On n’ exprime pas alors directement sa pensée, mais on la laiss
rtout quand on veut louer adroitement qu’il y a un mérite réel à bien exprimer une pensée fine. Il semble qu’on choque les conve
une ville, l’hyperbole aurait révolté par son inconvenance ; il s’est exprimé finement en donnant un jour plein de charme à ces
, Croit que l’on fait des vers comme on prend des villes. Le poète a exprimé avec finesse cette même pensée dans cet autre ver
désire le voir, ce qui eut été une pensée naturelle, trop simplement exprimée , elle y ajoute une délicatesse de sentiment qui a
mais dans certains cas elle sera injurieuse. Alors on n’oserait pas l’ exprimer . Lafontaine en a fait une pensée badine, dans un
ent. On peut dire en général que tout ce qui n’est pas convenablement exprimé nuit à la beauté du style ; mais il y a certaines
être relevée par la noblesse de l’expression ; un sentiment dégradant exprimé éloquemment peut nous toucher et nous attendrir ;
concis : Ils font des vœux pour nous qui les persécutons. Racine a exprimé la même pensée en style abondant : Adorant dans
s de l’âme, et nous saurons bientôt quelle sorte d’élocution doit les exprimer avec plus de convenance. Pour déterminer quelques
stes, les tristes souvenirs, les noirs pressentiments. L’espérance s’ exprime par des soupirs ardents, par des vœux répétés, pa
6 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
cette influence les détermine à étudier avec soin les divers moyens d’ exprimer leurs idées. Aussi voyons-nous que, chez les peup
pureté, avec grâce et avec force ; car autrement il est impossible d’ exprimer ses idées avec exactitude ; et lors même que, dou
ent de très près. C’est en nous exerçant à classer nos idées et à les exprimer avec justesse, que nous apprenons à la fois à bie
sur le goût ; il en est peu sur lesquels il soit plus difficile de s’ exprimer avec précision ; et, dans le cours de cet ouvrage
quelque distinction entre elles, c’est en prenant le mot sublime pour exprimer la grandeur portée à son plus haut degré4. Le lan
le-même, remplie d’un degré de surprise et d’étonnement qu’on ne peut exprimer . Cette émotion est délicieuse, sans doute, mais e
chaleur avec lesquelles ils conçoivent l’idée sublime qu’ils veulent exprimer . Si leur âme reste languissante, ils ne parviendr
son imagination travailla, ses passions s’exaltèrent ; il pensa et s’ exprima avec autant de hardiesse que de franchise. Avec l
 » Jamais on n’employa d’images plus imposantes et plus sublimes pour exprimer la terreur des combats. J’ai rapporté ces exemple
ent des émotions sublimes, forment l’ombre du tableau, et le tout est exprimé dans un style poétique à la fois facile, naturel,
si sublime, ce n’est pas assez d’employer de ces mots par lesquels on exprime ordinairement la violence d’un orage, ou de décri
résente à votre imagination, si vous pouvez en être fortement ému, et exprimer avec chaleur et énergie ce que vous ressentez, vo
pas moins l’ennemi de l’enflure. Le vrai secret d’être sublime est d’ exprimer de grandes pensées avec un petit nombre d’express
e en lui-même par l’idée peu noble qu’il en conçoit, ou parce qu’il l’ exprime d’une manière triviale, obscure ou ridicule. Cela
r. Ceci nous conduit à observer qu’il y a certaines qualités de l’âme exprimées , soit par la physionomie, soit par le langage, so
tre signification un peu plus précise ; c’est lorsqu’il est employé à exprimer le caractère particulier d’un ouvrage, à désigner
langue de la critique, je dois faire observer que cette manière de s’ exprimer manque d’exactitude. L’art d’écrire, en général,
effet, n’ont aucune espèce de ressemblance avec les pensées qu’elles expriment ou les objets qu’elles représentent ; mais une st
ète ou un historien introduit dans ses ouvrages des personnages qui s’ expriment eux-mêmes, et que, par les paroles qu’il place da
existe peu de rapports directs entre nos pensées et les sons qui les expriment . Mais comme ces rapports naturels n’existent jama
plus délicates et les plus légères sont transmises, ou, si je puis m’ exprimer ainsi, sont transversées sur une autre âme. Non s
nt pouvaient-ils s’accorder sur un assemblage de sons ou de mots pour exprimer leurs pensées ? En supposant qu’un petit nombre r
sentiment, accompagné du mouvement et des gestes les plus propres à l’ exprimer  : car ce sont les seuls signes dont la nature ait
s capable de déterminer les hommes dans leurs premiers efforts pour s’ exprimer , que le désir de peindre par la parole les objets
grêle qu’elle retentit ; l’analogie de ces mots avec la chose qu’ils expriment est bien facile à saisir. Cette analogie nous éch
ales et intellectuelles, ils croient remarquer que les termes qui les expriment sont dérivés du nom des objets qui tombent sous l
lupart des langues, certains sons radicaux constamment employés à les exprimer . Ils croient, par exemple, que ce qui est stable,
encore l’état primitif du langage, c’était la manière dont les hommes exprimaient ou prononçaient les mots. J’ai prouvé que les int
qu’ils pouvaient trouver. Lorsque aujourd’hui des personnes veulent s’ exprimer dans une langue qui ne leur est pas familière, el
t les tons étaient plus accentués et plus sonores. Cette manière de s’ exprimer en unissant les gestes aux mots, c’est la nécessi
age avait déjà pris une grande extension, cette ancienne coutume de s’ exprimer subsista longtemps encore chez presque tous les p
meubles de sa maison. Il croit que c’étaient autant de manières de s’ exprimer familières à ces époques où les hommes étaient ac
des sauvages employaient certains mouvements et certains gestes pour exprimer leurs intentions dans les circonstances les plus
s sont si naturelles, qu’il a semblé plus facile à quelques peuples d’ exprimer leurs idées différentes en variant le ton avec le
jusqu’à cinq prononciations diverses, et, de cette manière, lui font exprimer cinq choses différentes, ce qui doit donner à leu
es que Roscius n’emploierait de gestes clairs et intelligibles pour l’ exprimer . Le geste finit par usurper le théâtre ; et sous
spectacles. Dans nos contrées septentrionales, notre manière de nous exprimer rend les passions avec une énergie suffisante pou
leurs gestes ils donnaient de la force aux idées qu’ils ne pouvaient exprimer qu’imparfaitement, leur langage devait nécessaire
parmi les autres ornements du style, ces manières particulières de s’ exprimer , que l’on appelle figures, ne furent inventées qu
’employer la même expression pour plusieurs objets, c’est-à-dire de s’ exprimer par comparaisons, par métaphores, par allusions e
, ils leur donnèrent des noms longtemps avant d’en avoir imaginé pour exprimer les dispositions de l’âme, ou aucune espèce d’idé
d’objets sensibles, était nécessairement très métaphorique ; car pour exprimer un désir, une passion, ou quelque affection de l’
il plaît surtout aux peuples de l’orient de l’Europe. La manière de s’ exprimer des nations américaines et de beaucoup d’autres p
ui caractérisait son enfance. Lorsque les hommes eurent des mots pour exprimer les objets physiques et les choses morales, ils n
ns la composition primitive des mots, et dans les manières diverses d’ exprimer les pensées ; je vais maintenant l’envisager sous
us faisons attention à l’ordre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée ou une proposition quelconque, nous tr
t qu’il désire, et en jetant un cri passionné. S’il a l’habitude de s’ exprimer avec des mots, le premier qu’il prononcera sans d
que la nature avait mis à la disposition du sauvage avant qu’il sût s’ exprimer autrement : il est certain qu’il ne doit pas hési
us ordinaire des mots, en latin, consiste à placer d’abord le mot qui exprime l’objet principal de la phrase avec tous ses acce
du temps. Un écrivain anglais, pour faire l’éloge d’un grand homme, s’ exprimerait ainsi : « Il m’est impossible de passer sous sile
ant la cause qui fait agir ; la personne qui agit et l’action ne sont exprimées qu’à la fin : Tantam mansuetudinem, tam inusitat
ler les événements dont on voulait conserver le souvenir. Ainsi, pour exprimer qu’un individu avait assassiné son semblable, on
vantée des prêtres égyptiens fut transmise par les hiéroglyphes. Pour exprimer , par des emblèmes ou des hiéroglyphes, des objets
mblait la plus convenable pour arriver à leur but. C’est ainsi qu’ils exprimaient l’ingratitude par une vipère, l’imprudence par un
e la réunion de ces caractères les rendait encore plus obscures, et n’ exprimait que d’une manière très confuse la liaison et le r
e en est immense, il égale celui des objets ou des idées qu’ils ont à exprimer , c’est-à-dire le nombre de mots qu’on emploie dan
Et précisément aussi parce que ce n’est qu’à la vue que ces signes s’ expriment , ils sont également compris par toutes les nation
ent qu’en joignant ensemble quelques-uns de ces signes, ils pouvaient exprimer , par l’écriture, toute la combinaison des sons do
a d’autres, dans la suite, pour suppléer aux sons que les premières n’ exprimaient pas. Il est assez remarquable qu’on puisse suivre
s, les gestes qui accompagnent le discours, et que l’écriture ne peut exprimer , le rendent, lorsqu’ils sont employés à propos, b
es dans toutes les langues, car il doit toujours y avoir des mots qui expriment le nom des objets ou indiquent le sujet d’une pro
2, en attributifs et en connectifs. Les substantifs sont les mots qui expriment les noms des objets ou le sujet de la proposition
t les noms des objets ou le sujet de la proposition ; les attributifs expriment les attributs, les propriétés ou les actions des
u discours. Car, sans doute, lorsque les hommes firent un peu plus qu’ exprimer les affections de leur âme par des interjections
ans lequel des trois sens ci-dessus il faut le comprendre, car il les exprime tous trois, on est obligé d’avoir recours à une c
ombre à ce que, les hommes n’ayant point d’abord inventé de mots pour exprimer les quantités diverses, les mots correspondants à
en donnons, quand nous personnifions ces objets, c’est que nous nous exprimons en style poétique, ou que nous jugeons à propos d
re bien imparfait, jusqu’à ce qu’ils eussent inventé une méthode pour exprimer les relations mutuelles de ces objets. Avoir des
n’était encore que dans l’enfance, on dut sentir déjà la nécessité d’ exprimer , d’une manière ou d’une autre, les rapports les p
e nécessité que sont venus le génitif, le datif et l’ablatif, cas qui expriment et le nom et les espèces de relations de ce nom d
ns se présentent à ce sujet. D’abord, laquelle de ces deux manières d’ exprimer les relations des objets, par la déclinaison des
pourvu que l’on eût employé des prépositions ; si, par exemple, pour exprimer un disciple de Platon, on eût dit, ainsi que les
idérer les relations abstractivement, et d’inventer des mots pour les exprimer , il leur fut bien plus facile de concevoir la rel
bien plus facile de concevoir la relation réunie à l’objet même, et d’ exprimer leurs idées à cet égard, en modifiant le nom de l
ue avec le temps ils apprirent à discerner de nouveaux rapports que n’ exprimait pas la déclinaison des noms, ils conçurent des id
Privés aujourd’hui de ces signes, qui, inhérents aux mots eux-mêmes, exprimaient leurs relations, nous ne pouvons montrer cette re
parle, peut être absente ou inconnue, il a fallu que le pronom qui l’ exprimait fût susceptible de la modification des genres, et
en servent néanmoins dans quelques-uns de leurs pronoms, d’abord pour exprimer plus exactement les rapports des mots dont ils ti
ettis à de fort nombreuses variations. Les adjectifs, ou les mots qui expriment des qualités, comme « grand, petit, noir, blanc,
ur sens et leur valeur ; car les adjectifs, considérés comme mots qui expriment des qualités, ne ressemblent en rien aux substant
e verbe a quelques rapports avec l’adjectif, en ce que, comme lui, il exprime l’attribut ou la propriété d’une personne ou d’un
autre chose qu’un adjectif qui marque l’attribut ou la propriété, et exprime l’affirmation sans emporter le temps. L’infinitif
s’appeler le nom du verbe, et n’indique ni temps ni affirmation ; il exprime seulement l’attribut, l’action ou l’état des chos
as de langue si pauvre qui n’ait au moins deux ou trois temps pour en exprimer les modifications ; la nôtre n’en a pas moins que
l’on parle ; c’est le parfait, qui, en anglais, comme en français, s’ exprime toujours avec le secours du verbe auxiliaire : I
vis], quoiqu’il y ait une différence bien sensible entre les temps qu’ exprime notre langue au moyen de cette modification, I ha
he arrives [j’aurai écrit avant qu’il arrive]26. Outre les temps, qui expriment les diverses époques, les verbes ont encore ce qu
é]. Ils ont aussi les modes qui, à l’actif comme au passif, servent à exprimer l’affirmation sous les formes diverses qu’elle es
he case were so and so [j’écrirais, s’il le fallait]. Cette manière d’ exprimer une affirmation sous ses formes diverses, et avec
du monde. Il est vrai que la forme des conjugaisons, ou la manière d’ exprimer toutes les modifications des verbes, a dans chaqu
expressions de temps, mais que leurs modes sont combinés de manière à exprimer un grand nombre d’époques et de relations diverse
ont, ainsi que les prépositions, des mots généraux et abstraits ; ils expriment les diverses modifications de l’existence considé
art, parmi les mots attributifs, parce qu’ils servent à modifier ou à exprimer la situation d’une action, ou à indiquer une qual
. Ils ne sont, presque tous, que des manières abrégées de parler, qui expriment , par un seul mot, ce qu’au moyen d’une circonlocu
s attendre à ce que la langue y abonde en particules connectives, qui expriment des rapports entre les objets, et des liaisons en
n nos ressources sont étendues, puisque notre prose et notre poésie s’ expriment , pour ainsi dire, en langues différentes ; et, à
t, et cette prolixité ne laisse pas d’en affaiblir l’expression. Nous exprimons bien moins que les langues grecque et latine par
ication bien légère d’un seul cas ; ses adjectifs ne varient que pour exprimer les degrés de comparaison, et ses verbes, au lieu
es règles grammaticales. Il est reconnu que l’on peut, sans études, s’ exprimer en anglais d’une manière très convenable, et qu’u
avec le nominatif, attendu que, par la nature des choses, un mot qui exprime une qualité ou une action, doit correspondre auss
e aussi exactement qu’il est possible avec le nom de la chose dont il exprime l’action ou la qualité. Deux ou plusieurs substan
t la manière particulière dont chaque homme se sert d’une langue pour exprimer ses propres idées. Il ne faut pas le confondre av
ivain, désignent à la fois et sa manière de sentir et sa manière de s’ exprimer  : tant il est difficile de les séparer l’une de l
qui veut en prendre la peine classera en propositions distinctes, et exprimera aux autres avec clarté ce que lui-même aura conçu
es bons écrivains a appropriés à la nature des idées que nous voulons exprimer  ; elle exige que leur application soit à la fois
est conçue, et la rend tout entière ; mais on est précis lorsqu’on n’ exprime que sa pensée, et rien de plus. Celui qui possède
même mon esprit éprouve un mouvement d’hésitation. Notre auteur a cru exprimer une qualité avec plus d’énergie, et, dans le fait
u exprimer une qualité avec plus d’énergie, et, dans le fait, il en a exprimé deux. Le courage affronte le péril, l’intrépidité
son esprit, elle n’est pas très distincte, il lui est impossible de s’ exprimer avec précision. Toutefois la précision n’est pas
remarquables par leur précision. Leur style est lâche et diffus. Ils expriment ordinairement leurs pensées par plusieurs mots qu
aime à l’excès la pompe et les ornements ; il ne lui suffit pas de s’ exprimer d’une manière simple et claire, il faut toujours
mots et de phrases pour décrire ce qu’un seul mot ou une seule phrase exprimeraient bien mieux. S’il parle d’une personne ou d’un aut
à la précision que les fréquentes circonlocutions qu’il emploie pour exprimer des idées morales, cherchant toujours bien plus l
l’intégrité, la nature et la vertu. » Enfin une chose aussi simple à exprimer qu’une blessure qu’on se fait à soi-même, c’est «
l’usage inconsidéré des mots que l’on appelle synonymes, parce qu’ils expriment une même idée principale ; mais ils l’expriment,
nonymes, parce qu’ils expriment une même idée principale ; mais ils l’ expriment , la plupart du temps, pour ne pas dire toujours,
’idées que d’un dessein prémédité. « Avec, par. » Ces deux particules expriment le rapport de l’instrument ou du moyen employé po
posé avec l’agent qui emploie cet instrument ou ce moyen ; mais avec, exprime un rapport plus étroit et plus immédiat, et par,
un mot synonyme. Sa pensée, toujours claire, est toujours clairement exprimée . J’ai eu occasion de faire observer plus haut que
ent attentif à n’émettre que des pensées claires et précises, et à en exprimer le sens de la manière la plus distincte, il sembl
rtent à cette partie du style, que l’on peut acquérir l’habitude de s’ exprimer avec autant de clarté que d’élégance ; et lorsque
uniquement, » mais on peut demander si l’auteur a, de cette manière, exprimé autre chose que ce que le mot entendre aurait exp
cette manière, exprimé autre chose que ce que le mot entendre aurait exprimé tout seul. En plaçant l’adverbe après volume, il
isolé uniquement ; » si l’on demande en effet ce que M. Addison veut exprimer outre « volume d’un objet isolé, » on répondra, d
lé, » on répondra, d’après le véritable sens de sa pensée, qu’il veut exprimer encore « toute l’étendue qui se développe sous se
la même depuis le commencement jusqu’à la fin. Si, par exemple, je m’ exprimais de cette manière : « Lorsque nous fûmes à l’ancre
t qu’à indiquer ces sous-divisions d’après la manière dont l’auteur s’ exprime , et ils sont plus ou moins bien placés, suivant q
Dean Swift, par exemple, dans sa lettre à un jeune ecclésiastique, s’ exprime ainsi en parlant des ouvrages de Cicéron : « Les
juvat . Tout ce que l’esprit peut suppléer aisément, il ne faut pas l’ exprimer . Ainsi : « Content d’avoir mérité le triomphe, il
conduire à la correction, celui de chercher à rendre sa manière de s’ exprimer plus concise, et de retrancher ces excroissances
me aussi chaque membre doit offrir une pensée que l’on n’a pas encore exprimée . Cette règle est mal observée dans ces phrases qu
s exemples, le second membre de la phrase n’ajoute rien à ce qu’avait exprimé le premier ; et quoique le style libre et coulant
dégoûte plus vite que la vaine pompe du langage. » Cette manière de s’ exprimer est fort bonne lorsqu’on présente un sujet, ou qu
la remarque, de nombreux exemples la justifient : Veni, vidi, vici , exprime bien plus vivement la promptitude ou la rapidité
raient avec lui. » César, en décrivant un combat avec les Nerviens, s’ exprime de cette manière : His equitibus facile pulsis a
, le redoublement de la conjonction produit un effet fort heureux, et exprime d’une manière plus frappante que chacun de ces en
té est assez remarquable, en omettant cette particule conjonctive, on exprime presque toujours une liaison plus étroite entre l
st bien le même sens ; mais le mélange désordonné de ces adverbes qui expriment les circonstances accessoires, jette de l’obscuri
ion. Il est cependant des phrases dont le sens principal ne peut être exprimé que par l’un de ces mots ; alors on ne doit plus
utres. Outre ces particules et ces pronoms, un membre de phrase qui n’ exprime qu’une circonstance accessoire, termine toujours
d’une période, on compare deux choses l’une à l’autre, soit que l’on exprime leur point de contact ou leur point d’opposition,
ite, produit une impression bien plus profonde que si la phrase qui l’ exprimait était obscure et embrouillée. C’est ce qu’une com
s laquelle toutes les autres se trouvent renfermées, est sans doute d’ exprimer de la manière la plus claire, et dans l’ordre le
ité et la force. Car il est certain que toutes les fois que nous nous exprimons mal, ce n’est pas seulement parce que nous ne sav
iés par les rapports les plus étroits. Les idées les plus douces ne s’ expriment point en effet par les sons les plus rudes. L’ima
ncore que, par les sons, il ajoute une force nouvelle aux idées qu’il exprime , et le charme de la mélodie se joint pour nous au
armonie qui lui est propre ; et lorsque, dans une phrase, le sens est exprimé avec clarté, avec force et avec noblesse, il est
second, il prend une espèce de ressemblance avec l’objet qu’il sert à exprimer ou à décrire. Je dis donc, premièrement, que la m
sur le ton qu’inspirent naturellement de tels sentiments ; mais elles exprimeraient mal des passions violentes, des raisonnements pre
ire du ton que prennent naturellement les sentiments que nous avons à exprimer , et que nos phrases soient en conséquence douces
ncore lui faire prendre une espèce de ressemblance avec l’objet qu’il exprime . On n’y réussit qu’assez faiblement dans les comp
ou une série de sons qui aient quelque analogie avec ceux qu’on veut exprimer , comme le bruit des ondes, le mugissement des ven
r que de mots composés de voyelles douces, faciles et coulantes, pour exprimer les sons les plus doux et les plus agréables ; ou
imagination, correspondent avec ces mouvements. Les syllabes longues expriment les mouvements lents ; nous en avons un exemple d
m…40. (Æneidos lib. VI, v. 5.) Les sujets mélancoliques et sombres s’ expriment par des mots lents et des mesures lentes : Et ca
e est généralement opposé à celui de simplicité. L’idée que l’on veut exprimer en style figuré n’est pas énoncée seulement ; ell
n homme de bien trouve des consolations au milieu de l’adversité, » j’ exprime ma pensée de la manière la plus simple possible.
tes occasions comme la manière la plus commune et la plus naturelle d’ exprimer nos idées. Il est impossible de composer un disco
nd plus sensible et la pare tout à la fois ; aussi cette manière de s’ exprimer commença-t-elle à devenir l’objet d’une étude sér
re. Qu’importe, en effet, que nous donnions à certaines manières de s’ exprimer le nom de trope ou de figure, pourvu que nous ne
utés, apprécier les motifs qui rendent une figure ou une manière de s’ exprimer préférable à une autre, ne peuvent que nous aider
ectation. Il n’y a de vrai mérite dans les figures qu’autant qu’elles expriment des sentiments ou des passions ; elles ne sont qu
xpressions figurées. C’est ainsi que le style si simple de l’Écriture exprime mieux les idées les plus nobles et les plus grand
connurent un plus grand nombre d’objets. Enfin, aucune langue ne put exprimer tant d’idées et d’objets divers, aucune ne put êt
et d’objets divers, aucune ne put être assez abondante pour qu’un mot exprimât toujours une chose. On chercha naturellement à ab
ns le bois. » On s’aperçut avec le temps qu’on n’avait pas de mot qui exprimât l’existence de l’homme en rapport avec certaines
essemblance ou d’analogie, et l’on employa de même le mot in pour les exprimer  ; ainsi l’on a dit qu’un homme était dans l’état
toutes, les opérations de l’esprit, ou les affections de l’âme, sont exprimées par des mots empruntés aux noms des objets sensib
la douleur] ; et ces mots sont presque les seuls que nous ayons pour exprimer ces idées. Bien que l’on puisse rapporter l’inven
lus grande gloire, il nous est facile d’employer les mots propres qui expriment notre idée ; mais, comme cette situation d’un éta
n jugement intérieur, bien que, littéralement parlant, cet effet ne s’ exprimât point par la voix ni par aucun son ; c’est ainsi
onscience, la voix de la nature, la voix de Dieu. » Ces manières de s’ exprimer ne viennent pas de la stérilité du langage ou du
, en effet, dans laquelle il ne se trouve une multitude de mots qui n’ exprimaient certains objets que parce qu’ils étaient pris dan
par elles que les mots et les phrases se multiplient sans cesse pour exprimer des idées de toute espèce, pour faire sentir les
plus vive que ne pourraient le faire les mots les plus simples qui n’ exprimeraient aucun des accessoires de cette idée. Ce mérite, l
vive, est plus profonde que n’eût pu la rendre une autre manière de s’ exprimer . Nous en avons un exemple dans ce passage du doct
e cette substitution est de donner plus de vivacité à l’idée que l’on exprime . Ces relations plus ou moins intimes peuvent tout
ffet que l’on prend pour la cause. On dit « des cheveux blancs » pour exprimer la vieillesse qui les produit ; « l’ombre » pour
place celui des habitants, que le ciel est ordinairement employé pour exprimer Dieu, parce qu’on croit que Dieu l’habite ; implo
une métalepse. C’est ainsi que les Latins disent fuit, ou vixit, pour exprimer qu’une personne est morte :                     
ison ; et, rigoureusement parlant, elle n’est même qu’une comparaison exprimée de la manière la plus concise. Lorsque je dis d’u
, car les mots ne la forment point ; on en donne l’idée, mais on ne l’ exprime pas. On suppose que la ressemblance entre les deu
onne de l’État : » assurément c’est une manière bien plus énergique d’ exprimer le point de ressemblance que l’esprit saisit entr
gaires ou inconvenantes. Lors même qu’on se sert d’une métaphore pour exprimer toute la bassesse d’un objet, il faut encore pren
. Pope, Pénélope, en gémissant sur le départ précipité de son fils, s’ exprime ainsi : Long to my joys my dearest lord is lost,
bi constet. Dans un autre endroit, M. Pope, en s’adressant au roi, s’ exprime ainsi : To thee the world its present homage pay
, qui ne vient que de ce que le poète a employé trois métaphores pour exprimer les difficultés que Pollion dut rencontrer en écr
i lui ressemble et qu’on lui substitue. Ainsi, Emma, dans Prior, pour exprimer à Henri la constance de son amour, emploie cette
ent quelque chose de plus sévère et de plus correct à la manière de s’ exprimer . Les expressions exagérées auxquelles nos oreille
onfusion dans les idées, exagèrent les causes qui les inspirent, et s’ expriment naturellement par hyperboles. Aussi, avec telle f
eut jouir d’autant de liberté, parce que l’on suppose que la personne exprime des sentiments qui l’agitent, tandis que celui qu
terme de rhétorique, prosopopée ; mais, comme le mot personnification exprime la même idée et convient mieux à notre langue, no
hors, et si elles ne trouvent aucun objet animé auquel elles puissent exprimer leur agitation, elles ne gardent point pour cela
ge. Il y a comparaison, lorsque la ressemblance entre deux objets est exprimée formellement, et soutenue bien plus longtemps que
mplète, il est important que les mots et les membres de la phrase qui expriment le contraste correspondent parfaitement, comme da
d nombre dans un ouvrage, et que l’écrivain adopte cette manière de s’ exprimer . C’est ce que l’on a critiqué avec raison dans le
lle donne à la pensée, et elle est d’autant plus heureuse qu’elle est exprimée dans un plus petit nombre de mots. La comparaison
ont naturellement portés à employer la forme de l’interrogation ; ils expriment de cette manière leur ferme confiance dans la vér
ire la plus grande attention à la manière dont la nature nous porte à exprimer l’émotion ou la passion que nous éprouvons, et do
n langage le tour qu’elle indique ; qu’il se garde surtout de vouloir exprimer une passion qu’il ne saurait sentir. Il a une gra
partager. Ce sont des mots qu’il débite, et non pas une passion qu’il exprime  ; et le seul sentiment qu’il fasse naître en nous
ils se présentent d’eux-mêmes, et suivent le cours des pensées qu’on exprime . Un homme de génie conçoit son sujet fortement ;
s pour suggérer à l’imagination du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment . Un écrivain dont le style est étendu déploie lar
umer de l’intelligence de ceux qui nous écoulent, et nous devons nous exprimer de manière à ce que le commun des hommes puisse n
anière diffuse, pourra paraître faux ; il semblera ingénieux s’il est exprimé avec concision. Les descriptions sur lesquelles n
rivains prolixes sont la plupart très faibles ; les auteurs nerveux s’ expriment , en général, d’une manière très concise. Cependan
t chercher la cause de la vigueur ou de la faiblesse de son style. Il exprimera avec énergie le sujet qu’il conçoit fortement ; m
énie fier et sombre ne daignait pas embellir ses conceptions ; il les exprimait telles qu’elles se présentaient, avec rapidité, c
celui de la manière aisée et naturelle avec laquelle les pensées sont exprimées . Ce sens est bien différent de celui dont nous ve
style. C’est elle qui distingue l’excellent écrivain. Un auteur qui s’ exprime avec simplicité, écrit de manière à laisser croir
s’y est appliqué, c’est parce que telle est sa manière naturelle de s’ exprimer . Cette espèce de style admet encore une sorte de
t son caractère naturel. Les Français ont un mot qui nous manque pour exprimer cette simplicité portée à l’extrême, c’est celui
mme de son importance. Toujours il chausse le cothurne, toujours il s’ exprime par circonlocutions et de la manière la plus élég
e l’écrivain ; on ne trouve nulle part cette facilité avec laquelle s’ exprime le sentiment qui part du cœur. Il aime à la fureu
nous accoutumera à les corriger, et, parmi les différentes manières d’ exprimer une pensée, nous apprendrons à distinguer celle q
que je me forme de l’éloquence en général. J’ai dû commencer par les exprimer , parce que c’est sur elles que reposent les obser
em aurium accommodatus potius quam ad judiciorum certamen . Gorgias s’ exprimait en phrases courtes, ordinairement composées de de
dre à leurs écrits : la manière décente et convenable avec laquelle s’ expriment les orateurs modernes leur donne à cet égard une
prendront l’habitude de raisonner d’une manière plus serrée, et de s’ exprimer avec plus de force et de chaleur que s’ils parlai
ution et que l’on se fie trop sur ses forces, on court le risque de s’ exprimer d’une manière obscure et peu méthodique. Mais la
, lorsque son génie la soutient, et que la chaleur avec laquelle il s’ exprime est tout entière dans son âme, il faut cependant
r, à ses auditeurs, aux circonstances, et au lieu dans lequel il va s’ exprimer , afin d’y conformer ses pensées et son style. C’e
era que le côté de la question qu’on aura jugé le meilleur, et l’on n’ exprimera autant que possible que les sentiments qu’on aura
rve et cette bienséance que commande l’assemblée devant laquelle on s’ exprime . Le style sera libre, facile, vigoureux et descri
nt que jamais, chercher avec soin la manière juste et convenable de s’ exprimer . Nulle part peut-être l’éloquence n’est plus néce
ncipalement lorsqu’ils écrivent, à ce style énergique et correct, qui exprime bien plus de choses en peu de mots que cette suit
rd un style diffus et négligé, ils ne pourront jamais dans la suite s’ exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du su
ours de cette harangue, extrêmement simple et modéré ; et quoiqu’il s’ exprime avec beaucoup de chaleur et d’intérêt, il est con
e la religion se propagent avec d’autant plus de succès qu’elles sont exprimées avec plus de simplicité. Cette objection aurait q
homme ne pouvait être éloquent, sur quelque sujet que ce fût, s’il n’ exprimait veræ voces ab imo pectore , s’il ne parlait le l
nt surtout à donner en commençant la clef du ton sur lequel il doit s’ exprimer pendant le reste de son discours. Cinquièmement,
s heureuse, et produit une impression bien plus vive, lorsqu’elle est exprimée tout entière, et à la place qu’elle doit occuper.
t représenter les objets qu’autant qu’ils frappent la vue, et qu’il n’ exprime que très imparfaitement la nuance délicate des ca
comme un avantage particulier à notre langue que, par ces mots, elle exprimait , mieux que toutes les autres, la nature des objet
 4.) 19. Pour donner un exemple de ce style singulier, voici comme s’ exprimèrent les chefs des cinq nations du Canada lorsqu’ils c
lques peuplades sauvages, les premiers sons articulés que l’on forma, exprimaient plutôt une phrase entière que le nom d’un objet p
ὴν καὶ τελευτὴν κάθ’ αὑτὴν καὶ μέγεθος εὐσύνοπτον. « Une manière de s’ exprimer qui, en elle-même, a un commencement et une fin,
, qui ont concilié tant d’admirateurs à Virgile, ce poète admirable s’ exprime avec la plus grande simplicité : Te, dulcis conj
ruines. » 52. De compositione verborum, c. 25. 53. Marmontel ne s’ exprime pas précisément ainsi. Voyez au mot Fable dans se
7 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
a chose, qui, comme je l’ai dit ailleurs, est le principe de l’action exprimée par le verbe. Il est employé en régime, lorsqu’il
i, et le mot régissant : il n’est jamais précédé d’aucune préposition exprimée ou sous-entendue : = Cultivons les arts, et lison
mot régi et le régissant : il est toujours précédé d’une préposition exprimée ou sous-entendue : = Profitons de l’exemple qui n
ons de l’exemple qui nous est offert. Le mot exemple a sa préposition exprimée , et nous l’a sous-entendue, puisqu’on peut le tou
ez en soldat : je dois agir en roi. Dans le premier vers, le poète n’ exprime que vaguement et indéterminément le péril qu’il y
communs, soit, comme je l’ai dit ailleurs, qu’on veuille par ces noms exprimer toute une espèce de choses, soit qu’on ne veuille
es Turenne, et les Maurice. Mais si par ces noms de personne, on veut exprimer une qualité, on doit alors les mettre au pluriel.
Luculle. Si un substantif est accompagné de plusieurs adjectifs, qui expriment des qualités opposées, il faut, avant chaque adje
e de la géographie ancienne et de la moderne. Mais si ces adjectifs n’ expriment point des qualités opposées, on peut supprimer l’
plus vive. Quand on dit, par exemple : pauvreté n’est pas vice, on s’ exprime bien plus vivement, que si l’on disait : la pauvr
, l’article doit toujours accompagner immédiatement un nom substantif exprimé ou sous-entendu. Or il n’y en a point avant le pl
Or il n’y en a point avant le plus ingrats. Si l’adjectif superlatif exprime un rapport, une comparaison, le est article, et p
rque, dites, un monarque redouté. Il en est de même des adjectifs qui expriment la figure, la couleur, la saveur, la matière, une
n emploie lui en régime composé, mais dont la préposition ne soit pas exprimée  : il en est de même de leur : = cet arbre est tro
eul à la place d’un nom substantif, qu’on ne veut point répéter, n’en exprime pas assez la force, pour qu’il puisse être accomp
ssifs se répètent avant chaque substantif, et avant les adjectifs qui expriment des qualités différentes. On ne dira donc pas : m
mun, qui n’est point précédé de l’article, ou d’un mot équivalent, ni exprimés , ni sous-entendus. Ainsi les phrases suivantes ne
point se rapporter au substantif paix, qui n’a point d’article, soit exprimé , soit sous-entendu. Le pronom relatif, en effet,
qué par la préposition de ou par. Il faut employer de, quand le verbe exprime une action de l’âme : = l’honnête homme est estim
timé de ceux mêmes qui ne le sont pas. Il faut employer par, quand il exprime une action du corps, ou une action, à laquelle le
e ce que je deviendrai. Suivant la même règle, Boileau ne s’est point exprimé correctement, en disant : C’est à vous, mon espr
plaisir ; l’honneur est un devoir. Et c’est ainsi qu’il aurait dû s’ exprimer . Si je me permets ici de relever deux fautes, qui
e simple, c’est-à-dire, celui qui n’est pas précédé d’une préposition exprimée ni sous-entendue ; et ce que c’est que le régime
régime composé, c’est-à-dire, celui qui est précédé d’une préposition exprimée ou sous-entendue. Les deux premiers rapports, sou
ins plus importants je l’ai crue agitée. Voltaire ne s’est donc pas exprimé correctement, lorsqu’il a dit : je ne défends po
nie : Cette nuit je l’ai vue arriver en ces lieux. J’ajoute qu’on s’ exprimerait très correctement, en disant : on a laissé madame
t du sujet, et dans le second, la cause de l’action. Si ces gérondifs expriment une circonstance de l’action, une manière dont on
la paix du cœur, en maîtrisant ses passions. Ici, le premier gérondif exprime une circonstance ; le second, une manière ; le tr
aux, ainsi appelés, parce qu’ils sont formés des verbes. Les premiers expriment toujours une action ; les autres ne font que qual
mais personne. Ici, rampant et obligeant sont gérondifs, parce qu’ils expriment une action. Mais dans ces phrases : les hommes ba
ntièrement écoulés, il faut dire : j’ai vu. Ainsi Racine ne s’est pas exprimé correctement, en faisant dire à Théramène, dans s
tif, quand on veut affirmer une chose ; et au subjonctif, quand on en exprime une qui tient du doute ou du souhait, sans l’affi
f, tantôt le subjonctif, selon la chose qu’on veut affirmer, ou qu’on exprime d’une manière qui marque le doute ou le souhait ;
soyez studieux et docile. Le verbe est ici au subjonctif, parce qu’on exprime un souhait. La conjonction que, placée entre deux
s. Si l’on marque le doute, la crainte, le désir, en un mot si l’on n’ exprime pas quelque chose de positif, on met le second ve
prêt à combattre, signifie, disposé à combattre. Ainsi ce n’est pas s’ exprimer correctement, que de dire, cette ville prête à su
d’un régime : les premiers n’en ont pas. Ainsi Voltaire ne s’est pas exprimé correctement en disant : Bientôt lassés de leur
deur, parce que la phrase est négative. Boileau ne s’est pas non plus exprimé correctement lorsqu’il dit que celui qui inventa
ni d’un plus furieux combat . Pas et point sont des conjonctions qui expriment la négation. Mais suivant l’abbé Girard, pas l’én
, mais digne même de louange, c’est lorsqu’il s’agit, comme ici, de s’ exprimer vivement, et de renfermer beaucoup de sens en peu
8 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
ue et la saine logique se tiennent de fort près. En nous appliquant à exprimer et à classer nos pensées avec convenance, nous ap
troite liaison qui existe entre la pensée et les mots qui servent à l’ exprimer . Cette étude a encore le grand avantage de nous a
nd et de la chaleur qu’excite dans l’auteur l’idée sublime qu’il veut exprimer  ; si les sensations qu’il éprouve sont languissan
ion qui exalte leurs passions au plus haut degré ; ils pensent, ils s’ expriment avec hardiesse et sans contrainte. Les progrès de
le rapport qu’il y a entre nos idées et les paroles qui servent à les exprimer , ce qui exigerait des recherches peu compatibles
langage est devenu aujourd’hui une machine ingénieuse qui nous sert à exprimer les émotions les plus délicates et les plus raffi
res qualités extérieures ; aussi dans toutes les langues les mots qui expriment ces sons ont-ils conservé à un haut degré cette p
la correspondance de la chose avec l’objet décrit ; que les mots qui expriment des idées morales ont un rapport plus ou moins pa
ent si naturelles, que quelques nations ont trouvé bien plus facile d’ exprimer diverses idées en variant les intonations de leur
leur prosodie était bien plus étendue que celle des modernes ; ils s’ exprimaient avec des inflexions de voix plus fortes et plus v
obligea les hommes à appliquer le même mot à plusieurs objets, et à s’ exprimer naturellement par comparaison et par métaphores o
es doués d’une imagination vive et exaltée par les passions avaient d’ exprimer avec feu les impressions profondes que faisaient
serve le plus souvent est de placer d’abord dans la phrase le mot qui exprime l’objet principal du discours, avec toutes les ci
modifient, puis la personne ou la chose qui est l’origine de l’action exprimée . Ainsi Salluste, comparant l’âme au corps, dit :
re de la Chine sont de la même nature. Ils font usage d’un signe pour exprimer chaque objet ; le nombre de ces signes est donc i
e nature que les caractères chinois. Chaque figure marque un objet et exprime le nombre qu’il représente et par conséquent lors
es. Mais l’on s’aperçut bientôt de l’imperfection de ces symboles qui exprimaient directement les choses, et de la nécessité d’inve
ue nous employons dans la formation de nos mots, il serait possible d’ exprimer toutes les combinaisons qu’exigent les langues. O
ue de lettres. Ces signes, diversement variés, permirent aux hommes d’ exprimer tous les différents mots ou combinaisons de sons 
sujet du discours ; d’autres qui servent à qualifier les choses, et à exprimer les objets de notre pensée ; d’autres mots enfin
eurent assigné des noms aux choses, il fallut s’occuper des moyens d’ exprimer les relations que ces objets avaient entre eux, t
ons étant nombreuses, il était difficile d’inventer des mots pour les exprimer toutes. Ce perfectionnement des langues doit avoi
ois, dans leur formation originelle, il était absolument nécessaire d’ exprimer les relations les plus importantes, et celles qui
le génitif, le datif, l’ablatif, qui, dans nos langues modernes, sont exprimés par le nom lui-même joint au signe de relation de
t usage de la désinence des terminaisons. Les modernes, au contraire, expriment les relations par des mots qu’ils appellent prépo
blir des rapports. Si l’on demande quelle est, de ces deux méthodes d’ exprimer les relations, celle qui est le plus anciennement
on les considère abstractivement, et d’expliquer clairement ce qu’ils expriment . Au lieu d’envisager ces relations d’une manière
ager ces relations d’une manière abstraite, et d’inventer un nom pour exprimer chacune d’elles, les hommes parvinrent plus facil
facilement à les concevoir par leur jonction avec leur objet, et ils exprimèrent ces idées de relations en modifiant le nom de cet
plus en plus capables d’idées métaphysiques, ils en cherchèrent pour exprimer toutes les relations possibles. Le mélange des na
ions, résultat des migrations et des conquêtes, confondit les modes d’ exprimer les relations, et dans ce conflit les préposition
s, les nombres, les cas, les rapports, sont entièrement inutiles pour exprimer de pures qualités. Mais on peut trouver des raiso
ue du langage. Le verbe a une ressemblance intime avec l’adjectif. Il exprime comme lui un attribut, une propriété relative à u
appelé le nom du verbe ; il n’indique ni temps, ni affirmation, mais exprime seulement cet attribut, cette action, cette maniè
utres parties du discours. Il ne peut exister de phrase sans un verbe exprimé ou sous-entendu. Cette circonstance démontre qu’i
e et celle de Condillac, chapitre viii.) Outre les temps ou manière d’ exprimer l’époque de l’action, les verbes admettent encore
ette conjugaison est réputée d’autant plus parfaite, qu’on parvient à exprimer un plus grand nombre de circonstances importantes
tive, et qu’ils pouvaient suppléer aux modifications nécessaires pour exprimer les autres modes ou temps ; et comme les langues
ons qui déterminent, par un seul mot, ce qu’on ne pourrait parvenir à exprimer que par une circonlocution composée de deux ou pl
ifs sans lesquels il n’existerait pas de langue, puisqu’ils servent à exprimer les relations que les choses ont entre elles, leu
ouillé d’accessoires ; si vous désirez me faire concevoir votre idée, exprimez -la nettement et brièvement. La diffusion est le c
bre de mots pour parvenir à se faire entendre ; ils croient arriver à exprimer plus distinctement leurs idées, et ils ne parvien
es sont diffuses et trop générales, et par conséquent ne peuvent être exprimées avec précision. Tous les sujets n’exigent pas la
précision. La diffusion qui provient de l’accumulation des mots pour exprimer une même idée est très bien décrite par Quintilie
iffusion est l’usage peu judicieux de ces mots appelés synonymes, qui expriment une idée générale, mais le plus souvent ont quelq
mière, que l’auteur ait une idée claire et distincte de ce qu’il veut exprimer  ; la seconde, qu’il comprenne parfaitement la for
core destinés à manifester par leur assemblage l’union des idées et à exprimer un sens suivi, c’est-à-dire l’image de la pensée.
me depuis le commencement jusqu’à la fin. Ainsi, par exemple, si je m’ exprimais ainsi : « Après que nous fûmes abordés ils me fir
et une fin. On rencontre souvent des phrases qui sont, si l’on peut s’ exprimer ainsi, plus qu’achevées. Lorsque nous croyons arr
consiste en une disposition de mots ou de membres de phrases propre à exprimer le sens de la manière la plus avantageuse. La pre
e premier cas, l’esprit, vivement sollicité, prend à peine le temps d’ exprimer ses idées qui se pressent, sans avoir le loisir d
unité et force ; car il est certain que toutes les fois que nous nous exprimons avec impropriété, il y a le plus souvent, outre l
te connexion entre l’idée émise et la nature des sons qui servent à l’ exprimer . L’imagination se révolte lorsque l’oreille lui t
de telle manière qu’il rende parfaitement le sentiment que l’on veut exprimer . La première espèce d’harmonie est la plus commun
ent espérer d’y parvenir. Cicéron, dans son traité intitulé Orator, s’ exprime ainsi : Conciones sæpe exclamare vidi cum verba
sujet, c’est-à-dire du ton qu’exigent les sentiments que nous voulons exprimer . Cette idée générale doit diriger les modulations
é, varié dans toutes ses parties, suivant la diversité des sentiments exprimés , de manière à flatter l’oreille par une variété m
us montrent que la plupart des mots ont été calqués sur le son qu’ils expriment . (Voyez le président de Brosses, Formation et méc
m sonitu quatit ungula campum, imite parfaitement le mouvement qu’il exprime . La troisième espèce d’objets que les sons des mo
les de ce genre de beauté. Les sensations lugubres et mélancoliques s’ expriment par de longs mots et des mesures lentes ; les émo
t en mainte occasion la manière la plus usitée et la plus naturelle d’ exprimer nos sentiments. Nous avons déjà remarqué que, en
n lion, » le mot lion est détourné de sa véritable signification pour exprimer la force jointe à l’audace. La seconde espèce, ap
ployer un mot qu’ils avaient déjà approprié à une certaine idée, pour exprimer une autre idée ou un objet différent. Ils fondère
tes les langues. De même, les affections de l’âme sont presque toutes exprimées par des mots empruntés aux objets physiques qui f
lle alors métalepse ; comme dans ces mots latins, fuit ou vixit, pour exprimer quelque chose qui n’est plus : fuit Ilium et ing
de tous les tropes. Elle a beaucoup de similitude avec la comparaison exprimée vivement et avec brièveté. Lorsque je dis d’un gr
surtout celles qui formeraient disparate avec les sentiments qu’elles expriment . Nous n’exigeons d’un auteur, lorsqu’il raisonne,
exacte, de ces mots : Pour ainsi dire, en quelque manière, si j’ose m’ exprimer ainsi ; ce sont des espèces de parenthèses grossi
La prose est loin de la repousser, et même dans la conversation, on s’ exprime d’une manière qui s’en rapproche beaucoup ; lorsq
pée ; la seconde exige que la ressemblance entre les deux objets soit exprimée formellement et d’une manière plus étendue, comme
ispose à participer aux sentiments et aux passions que nous entendons exprimer par d’autres hommes. C’est ainsi qu’il suffit qu’
vain, dans l’emploi de cette figure, est d’observer comment la nature exprime l’émotion et la passion, et de leur donner le lan
Autrement elle a le résultat de toutes tentatives insuffisantes pour exprimer une figure de passion, de jeter du ridicule sur l
agréables, exactement dans la proportion de leur aptitude naturelle à exprimer le sentiment ou la passion qu’elles sont destinée
t toujours leur langage, elles ne manqueront jamais de figures pour s’ exprimer  ; mais si vous cherchez à peindre une chaleur fac
jet avec des êtres de même nature. Mais le moyen le plus naturel de l’ exprimer , est la gradation qui s’opère en élevant ou dépri
les plus pathétiques des meilleurs auteurs en prose et en vers, sont exprimés dans le style le plus simple, et sans aucune figu
guré que parle naturellement l’imagination. Toutes les émotions qu’il exprime naissent de son sujet ; il parle comme il sent ;
manière. C’est un axiome qui admet peu d’exceptions, et que Buffon a exprimé en disant : le style c’est l’homme . Les anciens
tinée à faire naître dans l’esprit du lecteur plus d’idées qu’il n’en exprime . L’écrivain abondant étend largement ses pensées 
au lecteur tout secours possible pour l’entendre. Il est peu jaloux d’ exprimer d’abord sa pensée dans toute sa force, parce qu’i
x sentie, et satisfait l’esprit qu’il force à réfléchir. Un sentiment exprimé diffusément sera à peine remarqué ; il exprime av
éfléchir. Un sentiment exprimé diffusément sera à peine remarqué ; il exprime avec concision il sera goûté et admiré. Si nous v
nçais brise en deux ou trois phrases la portion d’idées que l’anglais exprime en une seule, et l’effet direct de ce morcellemen
ré de faiblesse, et les auteurs nerveux sont généralement enclins à s’ exprimer brièvement ; cependant, ce que nous avançons n’es
manière de penser d’un auteur. S’il conçoit un objet fortement, il l’ exprimera avec énergie ; mais s’il n’a qu’une idée confuse
ême degré d’énergie ne soit pas exigé, cependant tout écrivain doit s’ exprimer avec une force proportionnée à la crainte qu’il p
mble les ignorer ; le second, au contraire, ne les recherche pas ; il exprime sa pensée d’une manière nette, distincte et pure,
ésentées à l’imagination, elles sont facilement perçues. La recherche exprime une série moins naturelle et moins vraie de pensé
ornements et à la pompe du langage, est ce que Cicéron et Quintilien expriment par ces mots, simplex, tenue, subtile genus dicen
rnement dont on fait usage, que la manière aisée et naturelle dont on exprime ses pensées. Cette acception est entièrement diff
ments, et c’est une des grandes qualités du style. Un auteur simple s’ exprime de telle manière que chacun pense qu’il pourrait
diée, mais parce que c’est pour lui la manière la plus naturelle de s’ exprimer . Un certain degré de négligence n’est pas contrai
arrière au génie, puisque chacun reçoit de la nature un penchant pour exprimer ses idées d’une certaine manière. Il y a, il est
e que nous concevons clairement, ce qui nous frappe fortement, nous l’ exprimons en général avec clarté et vigueur. C’est là, nous
s Grecs, et alors j’eus le choix de tous les termes de ma langue pour exprimer les idées de mon auteur. » Je dois aussi prémuni
ande force, qu’il les arrange dans l’ordre le plus parfait, qu’il les exprime et les offre avec le plus de convenance et de bea
gré. Il aime l’abondance et la magnificence ; et les sentiments qu’il exprime sont éminemment moraux. Tout considéré, son genre
ité qui accompagne habituellement ses dialogues sur l’éloquence, il s’ exprime ainsi : « Je ne crains pas de dire que Démosthène
ecker. Mirabeau, pressé de le faire adopter, monte à la tribune, et s’ exprime ainsi : « Je dirai à ceux qui se familiarisent a
plus modeste, lorsqu’il est intimement convaincu des sentiments qu’il exprime  ; et ce ton est un puissant moyen de faire une im
ltations qu’ils écrivent, à l’habitude d’un style mâle et correct qui exprimera mieux la même chose en peu de mots qu’on ne pourr
ans l’occasion ils voudront faire quelque effort extraordinaire, de s’ exprimer avec grâce et énergie. La clarté est aussi un poi
si ce n’est qu’elle doit être aussi claire et distincte que possible, exprimée en mots simples et peu nombreux, sans aucune affe
chaque sujet, quoiqu’elle puisse lui être d’un merveilleux usage pour exprimer et arranger ceux que le sujet lui a inspirés. Car
oisième qualité de l’argumentation est, comme nous l’avons vu, d’être exprimée dans un style tel et de manière qu’elle jouisse d
ssaire d’étudier le langage des passions. Si nous observons comment s’ exprime l’homme qui est sous l’influence d’une passion ré
r, lorsqu’il veut être pathétique ; et il y atteindra sans doute s’il exprime avec ardeur, simplicité et hardiesse, les sentime
le geste a l’avantage d’être la langue de la nature. C’est ce mode d’ exprimer la situation de nos âmes que la nature a dicté à
l a dit. La connexion entre certains sentiments, et la manière de les exprimer est même si intime, que celui qui ne les manifest
ent et facilement entendu par tous ceux qui l’écoutent ; ensuite de s’ exprimer avec grâce et véhémence, de manière à plaire et à
x dans le discours, puis de l’articulation ou action d’assembler et d’ exprimer les lettres et les mots ; il nous reste à parler
lerai que très brièvement. Il varie ses tons à l’infini suivant qu’on exprime le pathétique, l’interrogation, l’ironie, l’admir
butante. Que l’orateur étudie la manière que la nature lui enseigne d’ exprimer les sentiments ou les mouvements de son cœur ; qu
ve de quelle manière, avec quel ton, quelles inflexions de voix, il s’ exprimerait dans une telle occasion, lorsqu’il serait le plus
est d’imiter les tons propres que la nature elle-même nous dicte pour exprimer chaque sentiment ; de parler toujours avec cette
es. Évitez soigneusement de les presser ou de les multiplier, on peut exprimer des sentiments vifs avec des mouvements doux et g
à lui faire oublier ce qu’il doit dire, et la manière dont il doit l’ exprimer . En terminant ce chapitre, je ne puis m’empêcher
9 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
sans doute, mais confusément avec tous les autres, dans le mot qui l’ exprime , et de les mettre en lumière par un développement
demande une périphrase pour la première idée, et que cette périphrase exprimera nécessairement le contraste entre le repos silenc
l fallait l’omettre plutôt que de le défigurer ainsi. M. Delille veut exprimer qu’il va prendre son café. Il ne peut décemment d
-il ? Ma coupe, mon nectar, le miel américain Que du suc des roseaux exprima l’Africain, Tout est prêt… soit ; l’esprit souri
e le premier vers de Juvénal et le second de Boileau suffisaient pour exprimer complétement l’idée ; le troisième surtout paraît
x poëtes. « La règle, dit fort bien Condillac, est que, quand on veut exprimer une même chose par plusieurs périphrases, les ima
ajoutent successivement les unes aux autres, et que tout ce qu’elles expriment convienne également, non-seulement à la chose don
ce que les rhéteurs appellent expolition, soit les divers signes qui expriment la même idée, ce qu’ils nomment synonymie ou méta
’on distingue ces deux espèces, la rhétorique doit employer, pour les exprimer , deux termes différents, selon que les mots super
ans le courant ou même dès le commencement du dialogue les formes qui expriment qu’un interlocuteur prend la parole ou succède à
ns le second membre de la phrase un mot qui n’a pas été littéralement exprimé dans le premier, ou ne le remplacez point par un
s particules conjonctives, il y a conjonction. Madame de Sévigné veut exprimer la douleur de madame de Longueville à la mort de
, nul, d’autres, le premier, le seul, heureux ! etc., sans substantif exprimé , tout cela, anacoluthe. J’en citerai un seul exem
10 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
, et nous avons pu remarquer comment l’écrivain peut s’en servir pour exprimer à son gré ses pensées. Voyons maintenant quelles
n’écrit que pour communiquer ses pensées aux autres ; il faut alors s’ exprimer de manière à être compris, comme on le désire : c
us nous adressons saisissent sur-le-champ et sans effort notre pensée exprimée soit par la parole, soit par l’écriture. Ainsi l’
de mère. Chaque découverte que fait successivement ce petit être, est exprimée avec clarté ; et, à mesure que le lecteur avance
mots qu’il prononce sont ceux de père et de mère… mots charmants, qui expriment , qui inspirent le plus pur amour ; ces premiers a
xion, voici un exemple de ce défaut ; un de nos écrivains s’efforce d’ exprimer ce que c’est que la Naïveté : « On est naïvement
ut, elle est quelquefois permise, en faveur de certaines pensées qui, exprimées clairement, manqueraient de délicatesse. Fontenel
évenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l’ exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, e
nt adopté par les bons écrivains a appropriés aux idées que l’on veut exprimer . Chaque mot étant l’image fidèle d’une pensée, il
avant lui rencontrées dans aucun ouvrage en prose. Voici comment il s’ exprime en écrivant au père Dalmé, professeur de rhétoriq
2° Battu, défait, vaincu. 1° Battre, Frapper Battre et Frapper expriment l’action d’appliquer un ou plusieurs coups. Batt
pas supposé avoir fait usage de ses forces pour se défendre. Battre exprime l’action, tantôt sans spécifier la manière, tantô
,     Le tout au sujet d’un manteau. Phébus et Borée. Boileau, pour exprimer la fatigue que la Mollesse a éprouvée d’avoir pro
s de fer, Je fais en le broyant crier son fruit amer. Et ailleurs il exprime ainsi le bruit régulier occasionné par des martea
ode, par exemple, si Bossuet en eût dérangé la construction et se fût exprimé ainsi : la gloire, l’indépendance, la majesté, en
agréables, pour reproduire rapidement une suite d’événements, ou pour exprimer des sentiments vifs et précipités. C’est en génér
11 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
t des exemples qui font voir comment la rhétorique les développe, les exprime et y répand ses couleurs. Comme la logique est ic
a déployé dans l’enchaînement de ses idées et dans la manière de les exprimer , les ornements les tours et les termes capables d
es nécessaires, l’instruction requise pour raisonner avec justesse, s’ exprimer avec aisance et donner de la force à la vérité. I
une idée salutaire à la patrie, ou indignés à l’aspect du crime, ils exprimaient vivement, pour satisfaire au besoin de leur âme,
et des tons de voix que comportent les pensées et les sentimens qu’on exprime , c’est l’action.Action. Nous allons voir success
ont le soutien solide de tout le discours, et par conséquent, comme s’ exprime Rollin, « la partie la plus nécessaire et la plus
Cette différence, qui a échappé aux rhéteurs modernes, est clairement exprimée par Cicéron : « Locus communis aut certæ rei quam
’hommes choisis. Dans nos chambres législatives, on doit, je crois, s’ exprimer comme Cicéron voulait qu’on s’exprimât dans le sé
slatives, on doit, je crois, s’exprimer comme Cicéron voulait qu’on s’ exprimât dans le sénat romain, avec une dignité simple, d’
e produire au dehors par la parole ou par l’écriture, la phrase qui l’ exprime s’appelle proposition. Proposition. La proposit
représente l’objet dont on juge, on le nomme le sujet. 2°. Celui qui exprime ce que l’on en juge ; on le nomme l’attribut. Li
ques……. Les enthymèmes sont donc la manière ordinaire dont les hommes expriment leurs raisonnemens. » (Art de penser, IIIe. parti
demandent le oui ou le non. Or de pareilles propositions ne peuvent s’ exprimer qu’avec une certaine rigueur qui les rapproche né
on des préceptes. Il faut remarquer que le dilemme n’est pas toujours exprimé dans son entier ; souvent la proposition disjonct
mparaisons les plus justes et les plus énergiques. Voici comment il s’ exprime en s’adressant aux juges de Roscius d’Amérie : «
ui1. (Racine.) A contrario. 2°. A contrario. Le touchant Fénélon s’ exprime d’une manière bien éloquente, lorsque, par un exe
oit en embrasser l’ensemble, le réduire, le synthéser, si l’on peut s’ exprimer ainsi. Tout mémoire, tout discours sur un sujet
ntégrité et leurs lumières sont de convenance et d’usage. On peut les exprimer hautement, mais sans affectation ; il n’y a là ri
ui est possible. Ainsi, celui qui réunit les trois qualités ci-dessus exprimées , ne peut manquer d’attirer la confiance, et de pa
ue chose à sa place et dans son jour le plus avantageux ; l’élocution exprime toutes les idées avec justesse, avec vivacité, av
nt indécent et déplaît dans celle d’un jeune homme. Le magistrat ne s’ exprime pas comme le simple citoyen, etc…. Il est diffici
qui pourrait déplaire ! Que de soins pour préparer, pour amener, pour exprimer sa pensée, contre laquelle l’auditoire est préven
une fidélité qui fait illusion ; la sensibilité ressent profondément, exprime avec vivacité et communique rapidement les impres
le feu qu’il a allumé, c’est de montrer autant de sang-froid qu’il a exprimé de passion, et de réduire à rien, par un style si
que l’on veut faire est autre que celle que l’on ressent ou que l’on exprime . Comme lorsque, au moment du danger qui le menace
ion, etc. L’autre, aux idées principales. La seconde est réservée à exprimer l’arrangement qu’ont entre elles les principales
ux-je prouver ? que veux-je persuader ? Quelle est la proposition qui exprimerait le mieux le fond de mon ouvrage ? C’est à cette p
irer son attention, à le mettre à portée de s’instruire ; ou, comme s’ exprime le même auteur, à le rendre bienveillant, attenti
par Philippe. » (Quint., ibid.)1. Dans quel cas on n’a pas besoin d’ exprimer formellement la proposition. Dans les discours o
’auditeur voit clairement ce qui est à prouver, il n’est pas besoin d’ exprimer formellement la proposition. (Ibid.) Mais elle de
la division n’est pas nécessaire. Il n’est pas toujours nécessaire d’ exprimer la division dans le discours ; il est même des oc
egards en arrière ; considérez tour-à-tour les idées que vous venez d’ exprimer , et celles que vous voulez développer après. Il e
loyons aussi les mots diction et style pour signifier la manière de s’ exprimer  ; mais c’est sous des rapports différens : il ne
style. Le mot élocution indique, par son étymologie, la manière de s’ exprimer en parlant. La diction s’entend spécialement du c
me sensé peut trouver les choses et les arranger, mais que savoir les exprimer n’appartient qu’à l’orateur. (Orat. ad Brut., n. 
à commandement les mots, les tours, les mouvemens les plus propres à exprimer , à prouver, à peindre ce qu’on veut dire, à commu
nt se mêler selon le besoin, c’est-à-dire selon les choses qu’on veut exprimer , et ils ont eux-mêmes pratiqué ce précepte. On pe
m’a point fait mal ; Pete, non dolet. » Voilà deux sentimens sublimes exprimés d’une manière très-simple. Si le terme figuré emb
est nécessaire de la conserver dans les discours. La langue doit donc exprimer sensiblement cet ordre, cette subordination, cett
du style consiste à éviter les termes bas, les idées populaires, à s’ exprimer comme on s’exprime ordinairement dans le monde cu
éviter les termes bas, les idées populaires, à s’exprimer comme on s’ exprime ordinairement dans le monde cultivé et poli. Ell
distinguer le langage du peuple de celui des gens bien élevés. Art d’ exprimer noblement les petites choses. Il est un art de d
que puissent avoir les pensées en elles-mêmes, si les termes qui les expriment sont mal arrangés, ils offensent les oreilles don
lents et mélancoliques ; qu’au contraire la joie vive et pétulante, s’ exprime par des sons légers, rapides et brillans. Nécessi
ssant qui sauvait le peuple d’Israël ? » Comme les deux premiers mots expriment bien l’impétuosité de la douleur, et les deux qui
sons dans les premières incises est analogue à l’action que les mots expriment . L’harmonie imitiative est frappante dans ces mot
prennent naturellement les pensées et les sentimens que nous avons à exprimer , et que nos phrases soient en conséquence douces
ues à la pensée, au sentiment, au mouvement de l’âme qu’ils voulaient exprimer . On ne peut donner sur l’harmonie du style que qu
blement, comme dit Quintilien. Écrire convenablement aux choses qu’on exprime , c’est ce qu’on appelle bien écrire. « Bien écri
sidère seul et comme séparé des pensées et des sentimens qu’il sert à exprimer . Ces choses ont entre elles des rapports si intim
lle consiste. Pour écrire convenablement il faut penser, sentir et s’ exprimer selon la matière que l’on traite. De grandes pens
on style une variété qui répondra à celle des choses mêmes qu’il doit exprimer . Soit qu’on ait : Quelle que soit la partie, ou
urs qu’on veuille écrire, on trouvera qu’il s’agit ou d’une passion à exprimer , ou d’une action à décrire, ou d’une chose partic
ion à décrire, ou d’une chose particulière à peindre. une passion, à exprimer Faudra-t-il exprimer une passion, rappelez-vous
e chose particulière à peindre. une passion, à exprimer Faudra-t-il exprimer une passion, rappelez-vous que chaque passion don
(1) La colère est superbe et veut des mots altiers ; L’abattement s’ exprime en des termes moins fiers. (Boil., Art poét., ch.
tes, les tristes souvenirs, les noirs pressentimens. L’espérance ne s’ exprime que par des soupirs ardens, que par des vœux répé
on) voulait que chaque mot portât le caractère de la chose qu’on veut exprimer . Il n’exigeait rien de trop ; en effet, les mots
appartient, ensuite quels en sont les détails, quelle passion il faut exprimer , quelle action il faut décrire, quelle chose part
résulte à la fois et de l’abondance des idées et de la facilité à les exprimer . Rerum enim copia verborum copiam gignit. (De Or
acité. Le style vif, animé, peint et nous fait voir les choses qu’il exprime . C’est la vivacité qui donne au style la vie et l
l faut se les représenter, il faut les avoir sous les yeux ; et, pour exprimer avec vivacité les sentimens, il faut savoir entre
m infelicem nimiùm dilexit amicum. (Æneid., l. IX.) Pouvait-on mieux exprimer l’impatience, la crainte de Nisus et tout l’héroï
qui seraient trop simples et trop communs, s’ils n’étaient élégamment exprimés . C’est un art que Racine a possédé au plus haut d
ct. phil., au mot grâce.) Finesse. « La finesse consiste à ne pas exprimer directement sa pensée, mais à l’envelopper agréab
t choisir les mots qui sont les mieux appropriés aux idées qu’on veut exprimer . Les mots étant faits pour exprimer les pensées,
x appropriés aux idées qu’on veut exprimer. Les mots étant faits pour exprimer les pensées, doivent les rendre exactement et com
e ne rend qu’une partie de la pensée, elle est insuffisante ; si elle exprime plus que la pensée, elle est exagérée. Nécessité
vous ne vous faites pas entendre suffisamment. Il en est des pensées exprimées par la parole, comme des personnes. De même qu’un
mots que l’on appelle synonymes. Ces mots se ressemblent parce qu’ils expriment une idée commune, mais ils l’expriment toujours a
ts se ressemblent parce qu’ils expriment une idée commune, mais ils l’ expriment toujours avec quelques circonstances particulière
inévitable d’un pareil abus. Il n’y a jamais qu’un seul mot propre à exprimer chaque idée, et c’est ce mot unique qu’il faut tr
s par leurs relations réciproques, il faut que les mots qui doivent l’ exprimer conservent les mêmes rapports, les mêmes liaisons
éterminer plus positivement, et dire, selon le sens qu’on a dessein d’ exprimer  : « Celui qui, dans toutes les situations de sa v
elle, et chaque membre doit offrir une pensée que l’on n’a pas encore exprimée . C’est une maxime toujours vraie que ce qui n’ajo
out ce qu’on dit de trop est fade et rebutant. (Boileau, Art poét.) Exprimer la pensée avec le moins de mots qu’on peut. On d
Exprimer la pensée avec le moins de mots qu’on peut. On doit de plus exprimer la pensée avec le moins de termes qu’on peut. L’e
hrases, qu’il faut placer les mots qu’on veut faire ressortir, et qui expriment des idées sur lesquelles on veut attirer et arrêt
et les phrases construites les unes pour les autres. Lorsqu’on veut exprimer une pensée seule, isolée, on a le choix entre plu
proœm.) Et, pour faire sentir à l’orateur combien il lui importe de s’ exprimer d’une manière agréable à l’auditeur, il dit dans
oportions, et dans certaines attitudes agréables à nos yeux. Qui peut exprimer le prestige et le pouvoir des grâces, sinon par c
à la fin de la phrase. Longin remarque que cette figure est propre à exprimer le trouble des passions ; et il cite pour exemple
mortels sont ignorans de leurs destinées. L’exclamation est propre à exprimer les sentimens d’horreur, d’étonnement, etc. Il fa
t remarquer que le tour le plus simple est presque toujours celui qui exprime le mieux les sentimens. Les tours peuvent et doiv
Effet qu’elles produisent. Les figures, par la manière dont elles expriment la pensée, y ajoutent de la force, de la noblesse
auteur du ciel, et de descendre dans la profondeur des abîmes. » Je m’ exprime bien simplement. Mais en disant : « Les recherche
elle on ne l’avait pas d’abord envisagée. Tous les mots inventés pour exprimer nos idées ont un sens propre, et un sens figuré.
ristes, désagréables, quelquefois même celles que la pudeur empêche d’ exprimer trop clairement ; ils enrichissent une langue en
les plus usités ; necessarios maximè atque in usum receptos, comme s’ exprime Quintilien qui va nous servir de guide. Principau
ins se servent du mot Tempé, l’un des plus beaux lieux la Grèce, pour exprimer toutes sortes de belles campagnes ; c’est l’espèc
quoiqu’il ne parle que de lui. Suivant Quintilien, cette manière de s’ exprimer est belle dans le style soutenu. (L. VIII, c. 6.)
ent qu’à une politesse servile. Dans d’autres occasions, ce même tour exprime le dédain, et il a lieu dans la fureur et dans l’
ul objet, lors même que chacune serait exacte et claire. Horace, pour exprimer les difficultés que Pollion devait rencontrer en
llion devait rencontrer en écrivant l’histoire des guerres civiles, s’ exprime ainsi : ……………… Arma Nondùm expiatis uncta cruori
bscurité qui vient de ce que le poëte a employé trois métaphores pour exprimer la même chose ; la première, tractas arma, etc ;
r Pope, Pénélope, en gémissant sur le départ précipité de son fils, s’ exprime ainsi : « La seconde colonne de nos états échappe
lque chose de hardi, on l’adoucit par ces mots : S’il est permis de s’ exprimer ainsi, si j’ose le dire, pour ainsi dire, en quel
pirituels ; et c’est ainsi que tout ce qui appartient à notre âme est exprimé dans le langage commun par des images sensibles.
une grandeur vaine à ce qui est imposant par soi-même. Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’imi
pithète un adjectif sans lequel l’idée principale serait suffisamment exprimée , mais qui lui donne ou plus de grâce ou plus de d
(Voltaire, Henriade.) Quoique l’image fût déjà terrible, simplement exprimée , ces eaux ensanglantées, ces mers épouvantées, fo
ive aux personnes, aux temps, à l’idée, à l’image, au sentiment qu’on exprime , au degré d’intérêt dont on est animé, à l’état d
de concevoir une pensée, et les figures de mots dans la manière de l’ exprimer , il s’ensuit que ces deux sortes de figures se tr
n qui disposa le duc de Montausier à faire abjuration de l’hérésie, s’ exprime en ces termes : « Tombez, tombez voiles imposteur
t l’hypotipose. Amplification. L’amplification est une manière de s’ exprimer qui agrandit les objets ou qui les diminue. Il fa
t relever le courage de ses amis par des témoignages de confiance. Il exprime d’abord son mépris pour les hommes timides et lâc
sente quelqu’une dans la véhémence de la passion, un seul mot la doit exprimer . Règles de ces figures. Les règles à observer r
e fortement de son sujet, et se plaît à répéter souvent le mot qui en exprime l’idée. Ainsi la répétition anime l’expression du
urait le jour. (Trad. de Delille.) Narbal emploie cette figure pour exprimer sa tendresse, lorsqu’il voit Télémaque sur le poi
plutôt opposition. On emploie l’opposition simple lorsqu’il s’agit d’ exprimer des sentimens différens. Madame de Sévigné, voula
e qu’elles donnent toujours un soupçon de recherche ; cependant elles expriment bien ce qui ne saurait être exprimé autrement. « 
de recherche ; cependant elles expriment bien ce qui ne saurait être exprimé autrement. « Quand les choses qu’on dit sont natu
té solide : alors c’est la manière la plus courte et la plus simple d’ exprimer les choses. » (Dial. sur l’éloq.) Il faut que l’
secret, dit Quintilien, quand nous parlons d’une chose, de la savoir exprimer si vivement, qu’il semble qu’elle se passe sous n
nous devons ménager. On y a également recours lorsqu’on est obligé d’ exprimer des pensées qui pourraient déplaire et blesser le
s oreilles délicates. Des figures qui servent plus spécialement à exprimer le sentiment. Il y a des figures qui supposen
de figure. Nous parlons de l’interrogation qui anime le discours, qui exprime l’indignation, la douleur, la crainte et tous les
de pensée. Exemple. Germanicus, haranguant ses soldats révoltés, s’ exprime ainsi : « Quel nom donner à cette foule qui m’ent
me une maxime générale, ou une réflexion profonde, d’un grand sens et exprimée en peu de paroles, laquelle forme comme le résult
élevé de celui que l’orateur fait parler, est fidèlement et vivement exprimé dans ce morceau. Observation sur cette figure.
uvent plus qu’on ne dirait. C’est ce que fait Agrippine lorsqu’elle s’ exprime ainsi : Exemples. J’appelai de l’exil, je tira
e soit indigne de la haute éloquence et de la haute poésie, qu’elle n’ exprime avec autant de noblesse que d’amertume le mépris
s étendue, peut s’appliquer à tout ce qu’on écrit ; car tout discours exprime des pensées quelles qu’elles soient. Mais nous re
néral : Il est plus aisé de perdre un homme que de le sauver, Médée s’ exprime plus vivement dans Ovide, en disant : Moi qui l’
ennent pas au langage de la passion. Placées à propos et heureusement exprimées , elles sont un grand ornement dans le discours. E
carte lorsqu’il se trouve avoir un procès qui l’intéresse lui-même, s’ exprime ainsi : « C’est alors que l’intérêt, infaillible
ne produisent aucun mouvement dans l’esprit. Car puisque les figures expriment les mouvemens de notre âme, celles que l’on mêle
ou d’attendrir, ou de toucher, ne rirait-on pas d’un orateur qui pour exprimer sa colère, ou ses gémissemens, ou sa douleur, ira
le récit qu’il fait à Thésée de la mort d’Hippolyte. La douleur ne s’ exprime pas avec autant d’art et de pompe Fénélon trouve
st guindé dans plusieurs endroits. Il l’est dans le morceau où Émilie exprime le désir qu’elle a de venger la mort de son père 
hét., 1. III, c. 10.) Ce n’est pas toujours par une métaphore qu’on s’ exprime spirituellement ; c’est par un tour nouveau qui m
e, les grands mouvemens des passions deviennent froids quand ils sont exprimés en termes trop communs et dénués d’imagination. C
rivains qui emploient de ces rapprochemens singuliers, souvent pour n’ exprimer que des idées communes. C’est ainsi qu’on dit : C
pensées, ses sentiment. Le ton de la voix, les regards, les gestes n’ expriment -ils pas aussi bien que les mots, nos idées et nos
langage de ma nature, laquelle a donné à tous les hommes ces moyens d’ exprimer leurs pensées et les a rendus intelligibles pour
ns la prononciation du discours, produit les sons, articule les mots, exprime les sentimens par les accens, est le principal in
ot qui commence par une voyelle, aux lettres doubles qui veulent être exprimées pour donner aux mots leur caractère, comme dans a
en a deux. Cependant il y a ici, comme en tout, une mesure à garder ; exprimer les consonnes, n’est pas les forcer. Outrer l’art
le plaisir. Chaque passion en a un qui lui est propre. Mais comment exprimer toutes ces émotions ? Comment former tous ces acc
e donner à la prononciation cette conformité avec les sentimens qu’on exprime , c’est d’être bien pénétré de son sujet : Sentir
sympathie. Sa puissance dans l’action. L’accent oratoire servant à exprimer , à communiquer les émotions qu’éprouve l’orateur,
les circonstances, le ton simple, familier, moyen ou soutenu pour les exprimer . A la péroraison. Si la péroraison ne contient
L’interrogation demande de la vivacité, de la force. La correction s’ exprime en donnant à la voix l’inflexion qu’on remarque d
t s’anime ; c’est alors que l’âme commande au corps les mouvemens qui expriment ce qu’elle sent et ce qu’elle veut. Disons mainte
ers mouvemens de tête, pourvu qu’ils ne soient point trop multipliés, expriment merveilleusement les différentes passions. Élevée
n, c’est le visage. Il n’y a sorte de mouvement et de passion qu’il n’ exprime . (In ore sunt omnia,Cic.) Il menace, il caresse,
n mot, dit Quintilien, que les mains ne soient quelquefois jalouses d’ exprimer . Les autres parties du corps aident et contribuen
ou qu’on paraît au barreau, il faille quitter le ton sur lequel on s’ exprime habituellement, pour en adopter un autre tout dif
de parler ; suivez donc la nature. Observez comment elle vous porte à exprimer le sentiment qui remplit votre cœur ; sur quel to
s. La lecture des poëtes est utile à l’orateur pour apprendre à bien exprimer ses pensées. Pétrone voulait que les jeunes gens
ternelle ; ils prendront des bons auteurs de l’antiquité la manière d’ exprimer la pensée, et s’approprieront, en quelque sorte,
de son caractère, sa physionomie, sa manière propre de sentir et de s’ exprimer . L’imitation servile éteint le génie, ou plutôt e
t, de délicatesse, etc 335 De celles qui servent plus spécialement à exprimer le sentiment 341 3°. De quelques autres ornemens
r quelqu’un ; et dans celui du mot laudatio, employé par Cicéron pour exprimer la même idée. (De orat., liv. II, n°. 341.). Son
les prévarications de l’ambassade. Dans quel cas on n’a pas besoin d’ exprimer formellement la proposition. De la division. Sa d
e la noblesse du style. Elle est nécessaire. A quoi elle tient. Art d’ exprimer noblement les petites choses. Il faut mêler le fa
consiste dans le rapport des sons de la langue avec les objets qu’ils expriment . Les sons imitatifs se retrouvent dans toutes les
u’ils soient, aux objets conformez votre ton ; Ainsi que par les mots exprimez par le son. Peignez en vers légers l’amant léger
l’action et note la pensée. (L’Homme des champs, ch. 4.) Elle peut exprimer trois choses. On peut exprimer trois choses par
Homme des champs, ch. 4.) Elle peut exprimer trois choses. On peut exprimer trois choses par le son des mots : 1°. les sons d
ou une série de sons qui aient quelque analogie avec ceux qu’on veut exprimer  ; comme le roulement du tonnerre, le mugissement
r que de mots composés de voyelles douces, faciles et coulantes, pour exprimer les sons les plus doux et les plus agréables ; et
liaison qui existe entre la musique et la danse. Les syllabes longues expriment les mouvemens lents : nous en avons un exemple da
n hesperium. (Ibid., l. VIII.) Les sujets mélancoliques et sombres s’ expriment par des mots longs et des mesures lentes. Extinc
ent aux divers endroits des discours. Soit qu’on ait : une passion, à exprimer (1). ………….. Tristia mœstum Vulcum verba decent,
mple, ces quatre adjectifs indolent, nonchalant, paresseux, négligent expriment un défaut contraire au travail, voilà l’idée comm
ce. Pour renforcer les phrases, il faut retrancher les mots inutiles. Exprimer la pensée avec le moins de mots qu’on peut. (1).
12 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
rs, on le remplace par un synonyme, c’est-à-dire par un autre mot qui exprime la même idée sous une forme plus poétique, et qui
ans le dictionnaire ne sont pas tous admissibles, soit parce qu’ils n’ expriment point l’idée sous une image poétique, soit parce
que le sens qui leur est propre s’éloigne trop de celui que l’on veut exprimer . Si, au lieu de dire avec Virgile : Hi summo in f
rouvera secare, scindere, findere, sulcare, verrere, etc., verbes qui expriment la même idée sous des images plus poétiques. Pour
de la poésie, comme des mots parasites qui ne font que ternir l’idée exprimée par les substantifs50 Les épithètes se tirent p
es. Les épithètes tirées de la nature des choses, sont celles qui expriment quelques propriétés naturelles, comme la matière,
beilles, et des plantes qu’il faut cultiver autour de leurs ruches, s’ exprime ainsi : Hœc circùm casiœ virides, et olentia lat
irent généralement des circonstances du sujet que l’on traite ; elles expriment alors non plus l’état habituel d’une chose, mais
ns, etc. Mais quelle épithète donner à avibus ? L'adjectif loquacibus exprime bien l’état habituel des oiseaux ; mais c’est ici
elles qui ne paraissent avoir aucun rapport avec l’idée que l’on veut exprimer . Ainsi, ce qui caractérise le mieux ces plantes d
V de la périphrase. La périphrase ou circonlocution consiste à exprimer en plusieurs mots ce qu’on aurait pu dire plus br
ltis de montibus umbrœ. La périphrase ne doit être employée que pour exprimer une idée par des traits plus distincts et plus se
bout à côté de son père ; puis cette alternative d’amusements si bien exprimée par l’adverbe modò répété deux fois ; la beauté d
nex, manus ejus tremuerunt ; osculavit filium. Voici comment Ovide a exprimé ces idées : Inter opus monitusque genœ maduere s
de Troie. Les détails sont si bien choisis et tous les traits si bien exprimés , que le lecteur se sent réellement transporté au
se. C'est donc une joie vive qui les domine, et que Virgile a si bien exprimée par la répétition du mot Italiam : Cum procul ob
ubstantif, un adjectif sans lequel l’idée principale est suffisamment exprimée . Ainsi les mots avidis, fallax, sont de pures épi
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
Introduction Le style est l’art d’ exprimer ses pensées. Les principes que contient cet ouvra
e ceux qui sont embarrassés lorsqu’il s’agit de prendre la plume et d’ exprimer nettement leurs pensées ! Cette hésitation dépend
s Fénelon, les Bossuet, les Sévigné, les Chateaubriand, etc., se sont exprimés dans certaines circonstances. Nous ne conseillons
le il pense, de même l’homme se servit de l’inflexion de sa voix pour exprimer ce qui frappait ses sens. Pour en avoir quelque p
fidèle peut-il exister entre ces mots et la chose ou l’action qu’ils expriment  ? Cette observation est également applicable aux
nt naturellement quand ils se réunissent pour ; former des phrases et exprimer des propositions. La mission des grammairiens anc
ître que l’habitude fut bientôt prise d’assembler plusieurs mots pour exprimer une idée quelconque et représenter un sens comple
ase fut trouvée, et la proposition lui vint en aide pour lui servir à exprimer un jugement. Pour tracer ici brièvement les diffé
14 (1854) Éléments de rhétorique française
le cri même du sentiment, accompagné des gestes les plus propres à l’ exprimer . A l’aspect d’un objet agréable ou terrible, ce c
s d’après ce principe. Dans la nôtre, par exemple, le mot tourterelle exprime l’espèce de gémissement que fait entendre l’oisea
que le ruisseau murmure, le rapport entre ces mots et la chose qu’ils expriment est facile à saisir. Cette analogie nous échappe
ît surtout aux peuples placés à l’orient de l’Europe. La manière de s’ exprimer des nations américaines, et de beaucoup d’autres
es expressions figurées. Lorsque les hommes curent créé des mots pour exprimer toutes les choses physiques et morales, ils ne fu
ien inexactes et bien incomplètes ; car la peinture est impuissante à exprimer les causes invisibles des événements ; elle ne pe
vantée des prêtres égyptiens fut transmise par les hiéroglyphes. Pour exprimer , au moyen d’emblèmes matériels, les objets qui ap
ent ces objets de la manière qu’ils jugeaient la plus convenable pour exprimer leurs pensées. C’est ainsi qu’ils représentaient
signes est-il immense : il est égal à celui des objets ou des idées à exprimer . Avec un pareil système, l’art d’écrire et celui
n vit qu’en joignant ensemble quelques-uns de ces signes, on pourrait exprimer par écrit toutes les combinaisons de sons dont le
, la partie la plus ancienne du discours est cette classe de mots qui expriment les choses existantes. Lorsque les hommes ne se b
e eut appris à se distinguer des objets environnants, et qu’il voulut exprimer par un mot son existence individuelle, le mot moi
hrase, il y a, outre les substantifs, des mots qui donnent aux objets exprimés certains attributs, certaines qualités. Ici, nous
ent et le futur ; il appliqua cette division au mot qui lui servait à exprimer l’existence en général, et, au lieu de dire vague
noncer que son éclat était passé ; ou : le soleil sera brillant, pour exprimer l’espérance d’un nouveau jour. Dès lors, le verbe
ns vu précédemment, a quelque rapport avec l’adjectif : comme lui, il exprime l’attribut d’une personne ou d’une chose ; mais l
nt être placées de manière à montrer clairement les rapports qu’elles expriment , et les conjonctions doivent toujours réunir des
es termes de la philosophie d’Aristote ; et, vers le xvie  siècle, on exprima par des termes grecs toutes les parties du corps
une langue serait bien incomplète, si elle ne possédait aucun moyen d’ exprimer les rapports des objets entre eux. Mais ces rappo
ne les découvrit pas tous à la fois. On sentit d’abord la nécessité d’ exprimer les plus importants, c’est-à-dire, ceux dont on a
stantifs. De là sont venus les cas des langues anciennes : le génitif exprima la dépendance ; le datif exprima l’attribution ;
s des langues anciennes : le génitif exprima la dépendance ; le datif exprima l’attribution ; l’accusatif désigna l’objet sur l
vec le temps ils eurent appris à discerner de nouveaux rapports que n’ exprimait pas la déclinaison des noms, ils conçurent des id
cependant que notre langue est plus riche que celle des Romains pour exprimer les nuances du passé. Nous avons aussi, outre les
rsque nous considérons l’ordre dans lequel se présentent les mots qui expriment une pensée, une proposition quelconque, nous trou
e le lui donner. Nous supposons que ce sauvage a déjà l’habitude de s’ exprimer avec des mots. Le premier qu’il prononcera sera s
Un écrivain français, pour faire l’éloge d’un souverain magnanime, s’ exprimerait ainsi : Je ne puis nullement passer sous silence
f de la phrase ; la personne qui agit, et l’action elle-même, ne sont exprimées qu’à la fin5. L’ordre du latin est plus animé : i
e fois elle a été choisie, entre toutes les langues européennes, pour exprimer les articles d’une convention ou d’un traité de p
précédé la rhétorique. Aussitôt que le langage a été assez formé pour exprimer plusieurs pensées liées ensemble, il a dû se trou
r avec méthode les différentes parties, puis trouver des mots qui les expriment et qui les embellissent. De là, une division de l
ttus de verges par l’ordre des magistrats romains. Voici comment il s’ exprime à ce sujet : «  Le consul vint dernièrement à Téa
entre eux une gradation marquée, et toute cette grande composition n’ exprime qu’une seule idée, celle que le poëte a voulu cha
avoir médité la place de chaque pensée. Une lettre à un ami, où l’on exprime ce qu’on a vu et ce qu’on a senti, n’excitera que
a plupart de nos pièces de théâtre : combien peu de génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindr
l’harmonie des mots, mais encore aux sentiments et aux pensées qu’ils expriment . Intervertissez l’ordre dans lequel l’auteur a pr
ces vers le charme qui vous entraînait. De même, supposez qu’Assuérus exprime les mêmes sentiments dans le même ordre, mais que
rtie du tout soit clairement dessinée dans l’esprit, J. B. Rousseau s’ exprime ainsi au sujet d’une maladie qui avait paralysé l
e que la netteté, c’est la justesse. Une pensée est juste, quand elle exprime un fait existant, quand elle l’exprime tel qu’il
e pensée est juste, quand elle exprime un fait existant, quand elle l’ exprime tel qu’il est, comme lorsque j’énonce ces faits a
plus pur ; mais le cœur admet cette maxime et y croit, parce qu’elle exprime ce qu’il sent, mieux peut-être qu’un axiome de lo
t atteindre par là l’originalité. La véritable originalité consiste à exprimer d’une manière qui vous est propre les pensées qui
un sens indépendant de toute comparaison, mais il existe entre le ait exprimé et un autre qu’on désigne à demi un rapport caché
mort de Manlius. M. de Chateaubriand, dans le Génie du Christianisme, exprime ainsi les remords et l’inquiétude de l’homme coup
chappé à la jeunesse de Montesquieu et écrit avec assez de liberté, s’ exprime ainsi : « Le maître de Platon, le précepteur de
dans une grande ville les plaisirs du riche et la misère du pauvre, s’ exprime ainsi : « Dans cette ville où tout respire l’opul
inna, Auguste, fatigué des grandeurs qui lui oui coulé tant de peine, exprime ainsi le désir qu’il éprouve de rentrer dans la v
e lui et de sa fortune. » De la correction. Quand, après avoir exprimé une pensée, on l’abandonne tout à coup pour la mo
de s’arrêter à peine sur un objet que l’on a cependant l’intention d’ exprimer fortement. Cette ruse oratoire s’appelle prétérit
comprendre, telles que l’optation, l’imprécation, l’obsécration, qui expriment la pensée elle-même sans y ajouter aucun ornement
style, les pensées : il nous reste à parler des moyens destinés à les exprimer , c’est-à-dire des mots et de la construction des
est la clarté. Tel auteur conçoit nettement ce qu’il veut dire, qui l’ exprime d’une manière pénible et obscure. Dans Racine, Al
r les bons écrivains a appropriés à la nature des idées que l’on veut exprimer . Quelquefois l’expression propre ne se présente p
r à la trouver. Il est rare qu’il y ait dans une langue des mots pour exprimer le même objet, et une personne versée dans l’art
cesse autour du but, sans y arriver jamais. Les autres ont la manie d’ exprimer toujours un objet, soit par deux, soit par trois
eu, la physionomie fine, le corps nerveux. » M. de Chateaubriand veut exprimer l’effet que produisent certains airs nationaux su
défauts qu’il faut éviter.  » De la période. Quand, au lieu d’ exprimer ses idées en phrases séparées, on les réunit en u
joute à la force de la pensée par la répétition des mots destinés à l’ exprimer . Ainsi Lusignan dit à Zaïre : Ma fille, tendre o
inquante-huit ans passés. Voltaire a eu recours au même artifice pour exprimer cette idée, que le cardinal de Fleury a été premi
sée ; Ma coupe, ton nectar, le miel américain, Que du suc des roseaux exprima l’Africain, Tout est prêt : du Japon l’émail reço
gréable sous un mot qui n’est pas précisément le mot propre, mais qui exprime la pensée en l’adoucissant : c’est l’euphémisme.
ine formée, il arriva souvent qu’au lieu de créer un mot nouveau pour exprimer une pensée nouvelle, on détourna de sa significat
ons qui agitaient l’âme de l’homme. Ou s’était servi du mot dans pour exprimer la relation physique de l’homme avec un lieu : on
tion physique de l’homme avec un lieu : on s’en servit plus tard pour exprimer l’existence morale de l’homme en rapport avec une
ciel pur, pour se ranimer bientôt à la voix du matin. Bossuet veut-il exprimer le génie militaire du prince de Condé ? Il nous m
on de jouir de sa sagacité. « Il faut, dit La Harpe, que la métaphore exprime un rapport unique et fondé sur la nature des chos
t quelle élégance dans cette allégorie, employée par La Fontaine pour exprimer les dangers et les écueils de la cour ! Lorsque
pour désigner les temples consacrés à ces saints. 8° On se sert, pour exprimer un sentiment, de l’organe ou de la partie du corp
concevoir à l’esprit plus ou moins que l’objet qu’on veut réellement exprimer . Cette figure s’appelle synecdoque ou compréhensi
ur le concret, l’invisible pour le visible, c’est-à-dire qu’au lieu d’ exprimer un objet avec la qualité qui lui est propre, on é
ciel d’Italie, un soleil d’Afrique, un point de vue helvétique, pour exprimer une fraîche vallée, un ciel pur, un climat brûlan
e de l’écrivain ou de l’orateur. Chaque homme prête aux pensées qu’il exprime quelque chose de la nature qui lui est propre ; c
faites pour suggérer à l’esprit du lecteur plus d’idées qu’elles n’en expriment . Ce genre de style convient surtout aux réflexion
e et la nouveauté. » La plupart des pensées de La Rochefoucauld sont exprimées avec une brièveté qui les rend plus piquantes. Te
xclamation, l’apostrophe, la prosopopée, enfin toutes les figures qui expriment le mieux ta passion, et celles qui ajoutent à la
it, » et la lumière fut. » Racine, inspiré de l’esprit de l’Écriture, exprime ainsi la toute-puissance de l’Éternel : Au seul
oit d’accord avec l’objet que l’on traite, avec le sentiment que l’on exprime . « Chaque passion, chaque affection a son express
les spectateurs lorsqu’ils jouaient masqués. C’est à la physionomie d’ exprimer la gaieté ou la tristesse, l’abattement ou l’orgu
es yeux : ce sont les yeux qui doivent être, selon le sentiment qu’on exprime , vifs, calmes, pénétrants, enflammés. Les princip
sa tête soit droite et dans son assiette naturelle, à moins que, pour exprimer les différentes affections, il ne soit nécessaire
tc, ou à imiter par des signes l’objet même dont on parle, ou enfin à exprimer les sentiments dont l’orateur est agité. Dans ces
toujours dans votre mémoire une idée juste ou un sentiment généreux, exprimé d’une manière concise, énergique ou naïve. On pou
s vérités qui sont le résultat de l’expérience et de la raison, à les exprimer aussi bien qu’ils les conçoivent, et à en tirer,
son. Les diverses nations du Levant, que le commerce attire à Ancône, exprimaient leur effroi par la stupeur de leurs regards. Les
esque de fanatisme la foule qui le considérait ; les femmes surtout s’ exprimaient avec cette imagination qui est un don presque uni
en n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière s
quel ordre il fallait les classer, et de quelle manière on devait les exprimer . Après cette triple étude, j’ai proposé plusieurs
t, disposer ses pensées avec méthode, les développer avec art, et les exprimer avec élégance. Nous diviserons en trois espèces l
ets : ou l’on raconte des faits, ou l’on discute une opinion, ou l’on exprime les sentiments de son âme. Quand on raconte, au l
t qu’il en faut, ne le recherchent jamais, pensent avec bon sens et s’ expriment avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en
es hommes, voyez avec quelle clarté, quelle simplicité notre Racine s’ exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirai
en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se fait une habitude d’ exprimer simplement et noblement sa pensée. Ce n’est point
ndance a-t-elle un grand charme pour certaines personnes qui aiment à exprimer complètement leurs sentiments et leurs pensées. L
a société la moins nombreuse, il faut des idées, et des mots pour les exprimer , la Rhétorique ne peut rester entièrement étrangè
ole, écrivain distingué du siècle de Louis XIV, avait de la peine à s’ exprimer dans la conversation ; il disait en parlant d’un
aillie succède à un mot sérieux, un mot sérieux à une saillie. L’un s’ exprime dans un langage précis et serré ; l’autre, avec m
15 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
dent plus abondante, en multipliant les mots et les phrases propres à exprimer nos pensées et à en faire sentir les nuances les
dée usée et vulgaire. Elle est pleine de magnificence, quand elle est exprimée comme dans cette phrase de Thomson : Là s’avance
sujet, qu’elles y jettent du jour. Elles présentent tout ce qu’elles expriment sous une forme pittoresque. D’une conception abst
elles demeurent toujours les mêmes, quoiqu’on change les mots qui les expriment , tandis que les autres sont telles que si l’on ch
expression ou des expressions équivalentes. Cette figure est propre à exprimer fortement le caractère d’une passion vive, d’un s
e les substantifs comme épithètes, ou qui renferme une réflexion qui, exprimée d’une manière concise, rend la pensée plus frappa
figure occupant agréablement l’esprit par sa manière vive et animée d’ exprimer les ressemblances que l’imagination démêle entre
en ajoutant quelque correctif, comme pour ainsi dire, si l’on peut s’ exprimer ainsi, etc., en employant quelque expression expl
un discours qui, sous un sens propre, offre un sens étranger qu’on n’ exprime point. L’allégorie se distingue de la métaphore e
légorie sert très bien à faire passer des reproches ou des avis, et à exprimer avec délicatesse une louange ou une demande qui p
urellement à la chose que l’on veut désigner. C’est ce qu’a fort bien exprimé Lemierre, en donnant tout à la fois le précepte e
ours quand on ne trouve point d’expression propre dans la langue pour exprimer sa pensée. Exemples : Aller à cheval sur un âne,
e eux un rapport de relation. Ce trope, prenant un mot pour un autre, exprime la cause pour l’effet, l’effet pour la cause, le
ité ou de la noblesse, indépendamment des mots qu’on emploie pour les exprimer . Les deux exemples suivants feront sentir la diff
ion. Massillon, après avoir fait un grand éloge du prince de Conti, s’ exprime ainsi : Mais ne serait-ce point ici de ces image
nt ici de ces images que l’orateur ne peint que d’après lui-même, qui expriment ce que le héros aurait dû être, mais qui ne repré
sauver Ligarius. 241. Faites connaître la dubitation. La dubitation exprime l’incertitude, le doute de celui qui parle ; il p
à la gloire de l’orateur ou de l’écrivain toutes les pensées qu’il n’ exprime pas, et qui naissent en foule dans l’esprit de ce
ie. Il est évident que, dans un écrit, elle doit être plus clairement exprimée . L’ironie est tantôt badine et enjouée, tantôt du
t, et alors elle prend le nom de sarcasme ; ou bien elle a pour but d’ exprimer le dernier degré du désespoir ou de la colère. Ce
deux choses s’y trouve non pas seulement indiquée, mais formellement exprimée , et en général plus suivie et plus détaillée que
e par laquelle un orateur, un poète éclate par des interjections pour exprimer un sentiment vif et subit de l’âme, un mouvement
e nom d’optation ? L’exclamation prend le nom d’optation lorsqu’elle exprime un souhait ardent, un vif désir d’obtenir ce que
arrangement avec les pensées, les images et les sentiments qu’on veut exprimer , c’est-à-dire dans l’expression des objets par de
été faits de manière à présenter quelque affinité avec le son qu’ils expriment , comme le sifflement des vents ou des serpents, l
se recourbe en replis tortueux. 285. L’harmonie imitative peut-elle exprimer les mouvements de l’âme ? La troisième espèce d’
n, lorsque l’on considère la puissance qu’a la musique d’exciter et d’ exprimer les diverses passions, et que l’on examine l’effe
f, sans lequel la pensée, l’image ou le sentiment serait suffisamment exprimé , mais qui lui donne ou plus d’expression, ou plus
16 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
apitre VI. De l’élocution et du style. L’élocution est la manière d’ exprimer sa pensée par la parole ; on emploie souvent le m
t de son cœur. Ainsi, le style n’est autre chose que la façon dont on exprimera pensée ; c’est à peu près la même chose que ce qu
ssions et l’harmonie du style y ont une grande part. Les mêmes idées, exprimées autrement, n’auraient certes pas le même charme.
, les cinq mots indolent, nonchalant, négligent, paresseux, fainéant, expriment un défaut contraire à l’amour du travail ; et cep
s. Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Boileau. Pour s’ exprimer noblement, il faut s’habituer à donner à sa pensé
ns lents et sourds ; au contraire, la joie vive l’action impétueuse s’ expriment par des mots rapides, légers et brillants. Ce rap
vers : J’entends crier la dent de la lime mordante. Le vers suivant exprime bien la rapidité du temps : Le moment où je parl
évenir ; qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l’ exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, e
signification étrangère ou détournée. Ainsi, les mots chaleur, éclat expriment , dans le sens propre, des propriétés du feu ; on
usieurs séances académiques. Elles naissent naturellement du besoin d’ exprimer vivement la pensée ; de lui donner une tournure p
iphrase, ou circonlocution, est un assemblage de mots par lesquels on exprime ce qu’on ne peut ou ce qu’on ne veut pas rendre p
us abstraites ; elle fournit aux langues d’abondantes ressources pour exprimer une foule d’idées auxquelles les termes manquent.
t précis, exempt de toute obscurité. Une pensée est juste, quand elle exprime une chose telle qu’elle est, sans exagération, sa
convient surtout à la raillerie, à la gaîté ; mais elle sert aussi à exprimer admirablement le mépris, la colère, l’indignation
de la rage ou dans l’excès du malheur, quand l’expression manque pour exprimer la pensée, on emploie l’ironie, à peu près, dit L
nterrogation. La figure nommée interrogation a pour but, non pas d’ exprimer un doute ou de demander une réponse, mais d’expri
r but, non pas d’exprimer un doute ou de demander une réponse, mais d’ exprimer au contraire une affirmation plus vive. Joad, en
u ? Racine. 11° Exclamation. L’exclamation est une figure qui exprime les sentiments vifs et passionnés de l’âme ; c’es
17 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
le signification de ces mots, soient nécessitées par le besoin réel d’ exprimer une belle pensée qui, sans cela, ne serait pas bi
, cette qualité qui fait saisir sur-le-champ et sans effort la pensée exprimée par la parole. La clarté de l’expression doit êtr
n. L’obscurité, qui fait qu’on ne saisit que difficilement la pensée exprimée par la parole, est le plus grand vice du discours
style, dit Bouhours, est un éloignement du naturel. Elle consiste à s’ exprimer d’une manière singulière, forcée et prétentieuse.
abrique de pourriture et de sang , etc. Voici comment Amyot et Racine expriment cette pensée, que les forfaits des parents sont u
ar laquelle on assortit le style aux pensées, aux sentiments que l’on exprime , ainsi qu’aux circonstances actuelles du lieu, du
que le style simple ? Le style simple est celui dont on se sert pour exprimer sans recherche, avec pureté, facilité et sans que
naturelle et ingénue, mais raisonnable et gracieuse, avec laquelle on exprime des pensées, des sentiments qui échappent sans ef
sse des tours et l’heureux choix des mots, et surtout dans l’art de n’ exprimer qu’une partie de ses pensées, pourvu toutefois qu
ion. 149. Qu’est-ce que la concision ? La concision emploie pour exprimer une idée le tour le plus bref et le moins de mots
ce qu’elle est en réalité, La Rochefoucauld, resserrant sa pensée, s’ exprime en ces termes : L’esprit est souvent la dupe du
on. A la concision se rapporte le laconisme, qui est une manière de s’ exprimer pleine de brièveté et d’énergie, et qui tire son
ment didactiques ; et, pour y être supportable, il faut qu’il serve à exprimer d’une manière claire et nette des pensées solides
doit pas confondre le sublime avec le style sublime. Le style sublime exprime noblement une suite de pensées nobles, de sentime
en un mot, est de n’être ni au-dessus ni au-dessous de ce qu’on veut exprimer . Faire et dire ce qui convient, voilà ce qui cons
18 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VII. des passions  » pp. 89-97
nsi dire, voilà un des plus puissants moyens de le développer et d’en exprimer tout ce qu’il contient. Or ici, comme tout à l’he
r mot, presque tous les rhéteurs m’arrêtent et se récrient. Prétendre exprimer des passions qu’on n’éprouve pas ! n’est-ce point
les sentiments et les actions des hommes, il ajoute : Mais pour bien exprimer ces caprices heureux, C’est peu d’être poëte, il
nt ou aient éprouvé toutes les passions qu’ils veulent communiquer ou exprimer  ! Corneille, le plus pacifique des hommes, a dû r
uve à la fois des passions exclusives l’une de l’autre, puisqu’il les exprime également bien, et alors vous admettez l’impossib
l’impossible ; ou vous ne croyez pas qu’il les éprouve, quoiqu’il les exprime également bien, et alors votre précepte est obscu
. La vérité, à mon avis, c’est que l’écrivain qui veut communiquer ou exprimer la passion doit, non pas la ressentir, mais la co
19 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
er langage et l’expression la plus élevée de l’inspiration. Elle peut exprimer des sentiments très divers, comme l’élan de la re
les pensées et les précipite ; et, comme il n’est pas possible de les exprimer toutes, le poète saisit seulement les plus remarq
aisit seulement les plus remarquables et les plus frappantes ; il les exprime dans le même ordre qu’elles avaient dans son espr
me de l’ode, est qu’elle soit bien adaptée au sentiment que l’on veut exprimer , c’est-à-dire qu’elle soit régulière ou symétriqu
autés, de vraies vertus qu’on admire, et des sentiments solides qu’on exprime . Dans les poètes, c’est toujours l’homme qui écri
213. Qu’est-ce que l’élégie ? L’élégie est un petit poème destiné à exprimer des sentiments calmes et modérés dans tous les ge
réduisirent à peu près aux seuls intérêts de l’amour : elle servit à exprimer ses plaintes et ses succès. Horace et Boileau nou
ue, parce qu’il s’agit moins ici de peindre des objets gracieux que d’ exprimer des sentiments délicats et tendres. Un certain dé
herche est opposé au caractère de l’élégie, non-seulement lorsqu’elle exprime la douleur ou la tendresse, mais encore lorsqu’el
n ne le distingue guère que par la nature même du sentiment qui y est exprimé . Le poète élégiaque est toujours parfaitement lib
genre se trouvent chez les Hébreux. Ce sont les plaintes de Job, qui expriment les pins terribles angoisses de l’âme, et qui sem
plus ou moins forte, et donne au cœur plus ou moins de puissance pour exprimer ses sentiments. C’est pour cela qu’on a partagé l
la nécessité d’employer des vers de même mesure. Le dithyrambe sert à exprimer avec impétuosité les sentiments actuels d’une pas
imple suivant la nature du sujet, présente l’objet à l’esprit ; l’Air exprime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître
icat, satirique ou touchant, quelquefois même pieux ou élevé, où l’on exprime par le chant une pensée ou un sentiment qu’on che
st celle qui roule sur des sujets de religion et de piété. Destinée à exprimer la gaieté et la joie, à récréer l’esprit, à touch
leur bonheur. Ces louanges doivent être ingénieuses, mais naturelles, exprimées avec beaucoup de délicatesse, et accommodées au s
20 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ndront cette explication plus sensible. Le mot fureur a été créé pour exprimer une colère violente, lorsqu’on dit : la fureur de
remonte la naissance des tropes. Au lieu de créer un mot nouveau pour exprimer une pensée nouvelle, pour représenter un homme cr
onne du corps aux objets qui n’existent que dans l’imagination : elle exprime tout ce qui appartient à l’âme par des images sen
nter chaque idée particulière Lorsqu’une idée nouvelle demande à être exprimée , on emprunte à tort le mot propre de l’idée qui a
; L’aigle germanique, pour l’Allemagne, etc. 8° On prend enfin, pour exprimer un sentiment, l’organe ou la partie du corps, qui
es lignes qui suivent ; dans la France industrielle, M. Aimé Martin s’ exprime ainsi : Du haut de ses coteaux chargés de vignes
de comparaison pour donner l’intelligence d’un autre sens que l’on n’ exprime point. Il faut principalement s’attacher, dans l’
il pleurait la nuit, toi qu’il pleurait le jour. Cette figure sert à exprimer le caractère d’une passion fougueuse, d’un sentim
ma loi, C’est le sang des martyrs…………………… Voltaire, Zaïre. Camille exprime ainsi toute sa haine contre Rome : Rome, l’uniqu
ne grandeur vaine à ce qui est imposant par soi-même : si vous voulez exprimer que le roi vient, n’imitez pas ce poète qui, trou
net de Scarron. Vol. II, nº 59. § III. Dubitation La Dubitation exprime l’incertitude de celui qui parle ; il ne sait, ni
rêt, et des chiens, et du cor. Il y a une espèce de dubitation qui n’ exprime pas l’irrésolution de celui qui doit agir, mais l
en augmenter l’intérêt. Telle est celle-ci, dont Bossuet se sert pour exprimer ses regrets sur la mort d’Henriette d’Angleterre 
son père, Et, sa tête à la main, demandant son salaire ; Sans pouvoir exprimer par tant d’horribles traits, Qu’un crayon imparfa
aisit l’âme : elle éclate d’ordinaire par des interjections. Voltaire exprime ainsi la douleur du vieux d’Ailly qui, d’un coup
riade, ch. VIII. J.-J. Rousseau emploie cette figure, lorsqu’il veut exprimer son admiration pour l’auteur de l’Évangile : La
tentation ? Cette figure sert victorieusement à Bourdaloue, quand il exprime toute la douleur qu’il éprouva de voir l’oubli et
noblesse, de hardiesse et de véhémence, et convient parfaitement pour exprimer les émotions touchantes ou profondes. La pérorais
s sur les Tombeaux de Saint-Denis, se sert de cette figure pour faire exprimer à Henri IV les plus nobles sentiments : Que devi
21 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
dée ; tels sont : aimer, haïr. Quand je dis donc : j’aime, je hais, j’ exprime un sentiment, mais c’est l’expression la plus fai
, et on le rend avec plus de vivacité. Si je l’aime ! si je le hais ! exprime combien on aime, combien on hait ; moi, je ne l’a
, liv. III, ode 3. Au reste, ces quatre dernières figures, pour mieux exprimer l’intention ou le sentiment de l’écrivain, arrête
i dit pas pourquoi. Or, ce pourquoi, c’est évidemment que, ne pouvant exprimer par des variétés de terminaisons la variété des r
apports mutuels des mots, image de la relation des idées que ces mots expriment . « C’est d’elle seule, dit avec raison l’Encyclo
mot se décline, l’esprit le replace naturellement après le verbe qui exprime cette action. Il en est de même pour la position
. Supposons maintenant que, comme en grec et en latin, les désinences expriment encore mieux toutes les relations possibles, la c
l’ordre des rapports logiques la succession chronologique des choses exprimées , comme tout à l’heure la phrase de Tacite : Urbem
pposez à ce passage une construction toute différente de Justin, pour exprimer la même idée, à propos de Xerxès, livre II, chap.
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
quand j’y vais, ce n’est que pour penser à vous. Voici comme Racine exprime ces mêmes pensées et ces mêmes sentiments. Mon a
! L’esprit n’a consisté ni ne consistera jamais dans une manière de s’ exprimer entortillée, mystérieuse et presque énigmatique :
erflu, c’est-à-dire, tout ce qui peut être aisément entendu sans être exprimé . Moyens d’être clair dans son style. Pour ê
correct dans son style, est ordinairement exact dans les choses, et s’ exprime toujours d’une manière si claire et si intelligib
ar la propriété des termes. L’assortiment du style aux idées qu’on exprime , et au sujet qu’on traite, est ce qui en fait la
le P. du Cerceau, qui dans ses réflexions sur la poésie française, s’ exprime ainsi : J’avoue que je n’entends pas trop bien ce
ots, et, ce qui est bien à remarquer, nécessitée par le besoin réel d’ exprimer une belle pensée, qui, sans cela, ne serait pas b
igures de pensées. Les premières dépendent tellement des mots qui les expriment , que le moindre changement dans ces mots détruit
on, et la périphrase. Répétition. La Répétition, figure propre à exprimer le caractère d’une passion fougueuse, d’un sentim
djonction. L’Adjonction, différente de la répétition, consiste à n’ exprimer qu’une fois ce à quoi plusieurs parties d’une phr
omme un lion au milieu des ennemis ; c’est une comparaison : elle est exprimée par les termes mêmes. Qu’on dise de ce guerrier :
hore. La comparaison n’est alors que dans l’esprit : aucun terme ne l’ exprime . La disette des mots propres a d’abord donné lieu
e sert de comparaison, pour donner à entendre un sens qui n’est point exprimé , mais qui est celui que l’Auteur a dans l’esprit.
il y a entre ces deux noms un rapport de relation. Cette manière de s’ exprimer se fait en prenant ; 1°. La cause pour l’effet, l
ronie. L’Ironie cache un sens opposé au sens propre et littéral qu’ expriment les paroles. Par cette figure on dit tout le cont
e cette figure, lorsqu’en parlant de l’Amazone Camille a, il dit pour exprimer sa légèreté à la course : « Plus rapide que le ve
23 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
es détails ; 2° la Disposition, c’est-à-dire l’ordre dans lequel sont exprimées les idées ; et 3° l’Élocution ou le style, c’est-
thymô, dans l’esprit. L’Enthymème est un syllogisme dans lequel on n’ exprime que la première des prémisses ; la seconde, c’est
es hommes sont les sujets de la mort. Ce que J.-B. Rousseau a si bien exprimé dans ces deux vers : Le riche et l’indigent, l’i
donne le nom d’Exemple à un argument qui, s’appuyant sur l’analogie, exprime des rapports de parité, d’opposition ou de supéri
r lui prouver que sa vie dissipée le fera inévitablement damner. Il s’ exprime ainsi : Sganarelle, à don Juan. Ô ciel ! qu’ent
t il n’y a que le feu qui puisse communiquer la chaleur. » Pour bien exprimer et soulever les passions, trois choses sont néces
œurs par le côté le plus accessible ; car, on ne pense point, on ne s’ exprime point à la cour comme la ville, à la ville comme
mment les bons écrivains ont su être pathétiques, quand ils voulaient exprimer des sentiments dont ils étaient pénétrés eux-même
coup il retrouve le fil qui doit le rendre au jour. Voici comment il exprime sa joie : Il se lève, il retombe, et soudain se
d’une personne aimée, etc. Théramène, gouverneur du jeune Hippolyte, exprime ainsi sa douleur de la mort du jeune prince : Ex
d’un mortel vous craignez le courroux ! Racine, Esther. Télémaque exprime la terreur qu’éprouvèrent les sujets du roi de Si
dans la tragédie chrétienne de Polyeucte ; l’amour paternel, si bien exprimé par le grand prêtre Chrysès que nous voyons, dans
ntipathie. On se sert du mot de répugnance pour les choses. Hermione exprime ainsi sa haine contre Oreste qui vient d’assassin
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
composition ou l’appréciation des œuvres de l’esprit ; c’est l’art d’ exprimer , de rendre sensible aux autres, ou de saisir et d
le. Saint-Lambert. Si nous voulons maintenant préciser davantage et exprimer la définition du beau littéraire, nous dirons que
avoir l’idée et le sentiment du beau ; mais, pour le sentir et pour l’ exprimer de manière à le rendre intéressant pour les autre
nner un forme agréable et une disposition heureuse aux idées que l’on exprime et aux sujets que l’on traite. Si le génie est un
s poètes, lorsque personne encore n’enseignait à le devenir. Ceux qui exprimèrent leurs pensées et leurs sentiments avec plus de ju
’il faut connaître avant de s’exercer à la composition. C’est l’art d’ exprimer sa pensée d’après ces règles générales que l’on a
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
s ses États. 6° Pensées tendres La pensée tendre est celle qui exprime un sentiment doux et cher au cœur. Andromaque dit
frapper vite par leur brièveté : c’est un trait de lumière. Racine a exprimé ainsi cette pensée de l’Écriture sainte, sur le b
ofonde impression dans l’âme : elle unit la vivacité à la force, et s’ exprime par peu de mots, dont chacun renferme un sens pré
ossuet.) Remarquons que la pensée peut être sublime, quoiqu’elle soit exprimée avec des expressions simples. Les mortels sont é
ordre d’idées qui n’ont de valeur que par la manière dont elles sont exprimées  : ce sont des pensées ordinaires, mais qui doiven
mener à la fin de la vie par un chemin agréable. Andrieux, voulant exprimer que « le caractère de l’homme est changeant » le
in, et qui n’est saisissable que dans la succession des pensées qu’il exprime . Cette liaison est sœur : de l’unité : elle fait
sécurité fatale dans laquelle vivaient les protestants, et lui avoir exprimé la douleur qu’il ressentit a la mort de sa mère J
26 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262
s, il est vrai de dire que tous les mots sont des figures, puisqu’ils expriment tous, sous une forme sensible, les idées qu’ils r
on supprime dans une phrase un ou plusieurs mots qui n’ont point été exprimés auparavant ; la seconde, quand on sous-entend des
exprimés auparavant ; la seconde, quand on sous-entend des mots déjà exprimés dans une autre phrase, ou dans une autre proposit
I ellipse des substantifs. Tout adjectif suppose un substantif exprimé ou sous-entendu. Ainsi, quand on dit liber, servu
ister sur l’idée de possession, ou indiquer un contraste, il faudrait exprimer l’adjectif possessif. Ex. : Ego tibi consilium me
nnaître mon dessein. 2° S'il y avait deux substantifs, il suffirait d’ exprimer une seule fois l’adjectif possessif. Ex. : Meum c
essentiellement d’un sujet et d’un verbe. Si donc le verbe n’est pas exprimé , il faut en conclure qu’il est sous-entendu. Les
upprime souvent devant le relatif qui, quæ, quod, la préposition déjà exprimée avant son antécédent. Ex. : In eâdem opinione fui
e, doivent toujours se correspondre ; si donc l’une d’elles n’est pas exprimée , elle est nécessairement sous-entendue. Ex. : Ver
èce d’ellipse, celle où l’on sous-entend des mots qui n’ont point été exprimés auparavant. Il nous reste à parler de celle où l’
avant. Il nous reste à parler de celle où l’on supprime des mots déjà exprimés de la même manière, ou d’une manière différente.
jet, le verbe ou le complément de la même manière qu’ils ont déjà été exprimés . Ex. : Tenera arbor facilè erigitur, annosa autem
une grande blancheur. Remarques. 1° Au lieu de répéter un verbe déjà exprimé , on le sous-entend le plus souvent dans une premi
on, ou même dans une phrase deux mots employés dans le même sens pour exprimer la même pensée. Ex. : Neque enim permissum est ut
nt six heures, on dit : il est six heures, parce que l’esprit voulant exprimer un temps précis, savoir la sixième heure, porte s
quand on fait rapporter le relatif à un antécédent qui n’a point été exprimé , mais que le sens de la phrase fait concevoir. Ex
c amo, velim cures. Cic. (Hunc se rapporte à Sextius, qui n’est point exprimé , mais dont l’idée est éveillée par ces mots sexti
nous fait voir les objets ou blancs, ou rouges, ou jaunes, etc. ; il exprime les dehors, les apparences morales, et cela par a
s mots s’emploient abusivement, faute de meilleures expressions, pour exprimer certaines idées avec lesquelles ils n’ont que des
t, parce que nous n’avons point d’autre mot par lequel nous puissions exprimer l’idée du verbe ferrer. Quand Horace a dit : equ
n, à laquelle on a recours, quand il n’y a point de mots propres pour exprimer clairement telle ou telle pensée. III la mét
III de la périphrase. La périphrase ou circonlocution consiste à exprimer en plusieurs mots ce qu’on aurait pu dire plus br
e Clodius n’était point un personnage qu’on dût regretter beaucoup, s’ exprime ainsi : Sed stulti sumus qui Drusum, qui Africanu
dere, abscondere, recondere, occulere, occultare. Tous ces verbes expriment une idée générale, celle de cacher ; mais ils dif
il désire. Qui his in terris beatus est, beatior esse potest. — Felix exprime l’état du cœur disposé à goûter le plaisir, et à
careas. — Egere, manquer, ne point avoir. Egere consiliis. — Indigere exprime la même idée, mais avec plus de force. Omnibus in
, agir, être en action, jouer un rôle, pousser, avancer, traiter. (Il exprime non le principe ni l’auteur, comme facere, mais u
t en marchant. Subsequitur patrem non passibus æquis. Hor. — Incessus exprime une démarche fière et noble. Vera incessu patuit
deur. Magnus acervus. Cic. Magnum ingenium. Id. — Ingens dit plus, il exprime une grandeur extraordinaire. Monstrum horrendum,
manabat talos. Hor. — Labi, dont le premier sens est tomber, glisser, exprime un écoulement plus facile. Labitur ripâ sinistrâ
lo hæc omnia mandavit. Au figuré : Mandare memoriæ, animis. — Jubere, exprimer la volonté, le désir. Non jubeo ut abeas, suadeo
estibus implet. Virg. — Lamentatio est le ton plaintif d’un homme qui exprime sa douleur. Lugubris lamentatio. Cic. — Plangor e
27 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
il faut que la prononciation soit d’accord avec le sentiment que l’on exprime . Cicéron, dans son livre de l’Orateur, nous reco
t ne pas admirer les muets qui, à défaut de la parole, savent si bien exprimer leurs sentiments par des gestes ? Le geste qui in
figure, que la physionomie trahit notre langage ? C’est donc elle qui exprime la gaieté ou la tristesse, l’abattement ou l’espo
é. » La Tête Selon Quintilien les divers mouvements de la tête expriment aussi avec justesse les différentes pensées. Élev
28 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8
vait pas à son origine, mais qui lui a été donné par analogie 5, pour exprimer sous une forme sensible des objets spirituels ave
ubir. III Des mots synonymes. Les synonymes sont des mots qui expriment tous la même idée, mais avec certaines nuances, c
t qu’il importe de bien remarquer. Ainsi les verbes amare et diligere expriment tous deux l’action d’aimer ; mais ils diffèrent e
sont devenus synonymes par suite de l’extension de leur premier sens, expriment tous trois l’idée du mot armée. — Acies (du grec
bes ajoutées, dans chaque langue, à la fin des mots radicaux, pour en exprimer les différentes modifications. Elles se divisent
29 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
Cicéron, Quintilien, et le sage, l’estimable Rollin, qui pense et s’ exprime souvent comme ces grands hommes, ont défini les f
les figures, en général, de certains tours, de certaines façons de s’ exprimer qui s’éloignent de la manière commune de parler.
émoire, on se servit d’un mot déjà adapté à une chose connue, pour en exprimer une qui ne l’était pas encore, mais qui avait ave
s de mots. Si vous changez les paroles, la figure s’évanouit. Si pour exprimer , par exemple, la population d’un village, je dis
eux ; et si je lui substitue le mot familles, la pensée est également exprimée , mais la figure a disparu. Des figures de mots.
nd nous sommes vivement frappés de quelque pensée, rarement nous nous exprimons avec simplicité. L’objet qui nous occupe se prése
e Montausier fit abjuration entre les mains des ministres de J.-C., s’ exprime ainsi : « Tombez, tombez, voiles importuns qui l
ées ordinaires, qui n’exciteraient en nous ni surprise ni admiration, exprimées communément. Tous les hommes meurent également :
stamment poète sublime. Le soleil se lève : il serait difficile de s’ exprimer d’une manière plus commune, sans doute ; mais cet
ense édifice, ce ministre, etc., je fais une comparaison, parce que j’ exprime tous les points de rapport des deux objets compar
se rapportent également, si toutes les images conviennent à la chose exprimée comme à celle que l’on a voulu faire entendre, c’
est rare que nous n’allions pas au-delà de la vérité en cherchant à l’ exprimer , parce que les termes ordinaires nous paraissent
30 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
que les propres traits dont la nature se peint elle-même. Tout y est exprimé avec une naïveté charmante, une grâce enchanteres
t claire ; c’est-à-dire que, sans être commune et triviale, elle soit exprimée en peu de mots et sans la moindre équivoque. Ce s
iné sans peine, et bien clairement entendu, on doit se dispenser de l’ exprimer . Poètes fabulistes. L’origine de l’apologue
rocurer sur des peaux molles un sommeil plus commode ». Si l’idylle, exprime une passion, c’est une passion modérée qui éclate
embellies de toutes les grâces de la nature. Horace en a parfaitement exprimé le caractère : il consiste, suivant lui, dans une
e. Au mérite d’un style aisé, simple et naturel, il joint le talent d’ exprimer avec grâce les plus petites choses. Segrais est
dans ce genre d’Épîtres : tout y est plein, exact, sagement pensé et exprimé de même. Je n’en citerai d’autre exemple que ce m
s, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce. C’est ce qu’on va voir dans ce morcea
tout leur jour par des peintures vives et naturelles, des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, sans que les pe
ntièrement opposé au caractère de l’élégie, non seulement lorsqu’elle exprime la douleur ou la tendresse, mais encore même lors
 : il ne peint jamais que le sentiment et la passion. Properce ne les exprime pas tout à fait aussi bien ; il est plus gracieux
ne suite de stances ou strophes, qui doivent être égales entre elles, exprime le sentiment, de quelque espèce et de quelque deg
Il n’est point de genre de poésie plus poétique, s’il est permis de s’ exprimer ainsi, que l’ode proprement dite. Dans les autres
d’un génie créateur, d’un talent presque divin, et d’une manière de s’ exprimer toujours noble, majestueuse, et souvent sublime.
rées, qui sont dans le genre élégiaque, et où par conséquent le poète exprime sur le ton le plus élevé toute l’énergie du senti
en varier ses tons, ses couleurs, ses images, selon les vérités qu’il exprime , et le genre d’instruction qu’il nous donne. Ici,
est suivi. Dans le récit, le poète présente l’objet : dans l’air, il exprime le sentiment ou la réflexion qu’a dû faire naître
odes, où règne une aimable négligence, sont toutes courtes : elles n’ expriment souvent qu’un sentiment de l’âme, ou ne présenten
31 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
torique.1 La rhétorique est l'art de bien dire : bien dire, c'est exprimer les pensées qui conviennent au sujet de manière q
eurs ; et les passions ont chacune un langage différent. La douleur s' exprime lentement ; elle demande de la douceur, de l'harm
t imaginées ; mais on appelle aussi pensées nouvelles celles qui sont exprimées d'une manière nouvelle. Les pensées nobles ont un
un moment. Le dernier vers peint l'ambition des trois favoris, et il exprime le peu de temps que doit durer le règne de Galba.
riminelle ! 6° L'obsécration est une prière dans laquelle l'orateur exprime les sentiments qu'il croit propres à toucher ses
t. 12° La périphrase ou circonlocution, emploie beaucoup de mots pour exprimer une pensée qui eût pu se tendre par peu de mots.
ussi la catachrèse quand la langue n'offre point de mots propres pour exprimer nos pensées : une feuille de papier. La métonymi
usieurs mots nécessaires à la construction pleine, mais inutiles pour exprimer clairement le sens qu'on veut faire entendre. La
4° La syllepse ou synthèse autorise l'accord d'un mot avec les mots ( exprimés ou sous-entendus) de l'idée qu'on veut faire ente
rdinaire, les adjectifs ne peuvent se rapporter qu'à un nom ou pronom exprimé dans la même phrase : mais dans les vers et dans
t dans la prose poétique, ils peuvent se rapporter à un nom ou pronom exprimé dans une phrase antérieure, si leur rapport avec
ent ordinairement qu'avec un nom de personne, ou avec un nom de chose exprimé dans la même proposition que ces adjectifs. On ne
du corps ; il développe la pensée, il dit ce que l'orateur n'oserait exprimer . Les yeux, le front et les mains ont un langage q
faut passer d'un article à un autre sans chercher de transition, et s' exprimer clairement et sans équivoque. Le ton des lettres
us, des talents de cette personne. Dans une lettre de remercîment, on exprime franchement sa reconnaissance, mais on évite la l
tout juste autant d'esprit qu'il en faut, ne le cherchent jamais et s' expriment toujours clairement. Les nouveaux livres sont, po
l est de toute nécessité que les personnages de cette espèce de drame expriment leurs peines et meurent en chantant. Une machine
s le sens propre, se joint au verbe avoir, et la grammaire veut qu'on exprime ce verbe avant le participe. 1. L'hyperbole peut
32 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
l était plein ; il la répand plutôt qu’il ne renseigne ; il semble en exprimer le suc et la substance, pour en nourrir les jeune
près l’avoir entendu. Il ne s’agit donc que de se tenir (si je puis m’ exprimer ainsi) dans la moyenne région des idées abstraite
grecs ; et alors j’eus le choix de tous les termes de ma langue, pour exprimer en liberté les pensées de mon auteur. » Voilà, j
de règle générale. XIII. Un même sens change selon les paroles qui l’ expriment . Les sens reçoivent des paroles leur dignité, au
autres écrivains que par leurs expressions et leurs images : il faut exprimer le vrai, pour écrire naturellement, fortement, dé
s et décisifs étaient crus, ce serait encore trop que les termes pour exprimer les sentiments : il faudrait leur parler par sign
e étrangère une image sensible et naturelle d’une vérité. L’hyperbole exprime au-delà de la vérité, pour ramener l’esprit à la
soient propres, il est vrai ; mais il faut que ces termes si propres expriment des pensées nobles, vives, solides, et qui renfer
s, et qui tirent, pour ainsi dire, de leurs entrailles tout ce qu’ils expriment sur le papier : dangereux modèles, et tout propre
on n’est plus vraisemblable, et rien n’est si choquant qu’une passion exprimée avec pompe et par des périodes réglées. Sur cet a
A. Venons au principe. A quoi sert l’action du corps ? N’est-ce pas à exprimer les sentiments et les passions qui occupent l’âme
s toutes les conséquences de vos principes. Vous voulez que l’orateur exprime par une action vive et naturelle ce que ses parol
exprime par une action vive et naturelle ce que ses paroles seules n’ exprimeraient que d’une manière languissante. Ainsi, selon vous
aut que tout y suive la nature. Bien plus : il y a des choses où l’on exprimerait mieux ses pensées par une cessation de tout mouve
nt dans leurs discours, mais encore des actions qu’ils faisaient pour exprimer leurs sentiments, comme de mettre de la cendre su
, nous voyons que ces gens-là s’entendaient bien autrement que nous à exprimer leur douleur, leur crainte et leurs autres passio
es tons qui haussent ou qui baissent, selon les choses qu’ils doivent exprimer . D. Mais, si l’on vous en croit, nos principaux
ns touchantes qu’elle ferait, si elle avait toutes les inflexions qui expriment les sentiments. Ce sont de belles cloches dont le
dans les endroits où le discours s’élève et s’échauffe. N’espérez pas exprimer les passions par le seul effort de la voix ; beau
les autres anciens l’assurent. Rien ne parle tant que le visage ; il exprime tout ; mais, dans le visage, les yeux font le pri
N’aimez-vous pas mieux ces tons animés qui peignent les choses et qui expriment les passions ? B. Oui, sans doute ; les fredons
té solide ; alors c’est la manière la plus courte et la plus simple d’ exprimer les choses. Mais chercher un détour pour trouver
e véritable enthousiasme et le faux. Les uns, véritablement inspirés, expriment sensiblement quelque chose de divin ; les autres,
t d’éloquence. On voit partout une grande âme, une âme éloquente, qui exprime ses sentiments d’une manière noble et touchante.
tif à garder dans tous ses discours la plus étroite bienséance, qui s’ exprime enfin presque toujours d’une manière tendre, affe
e Dieu : non-seulement il le sentait, mais il savait merveilleusement exprimer au dehors les sentiments qu’il en avait. Voilà la
ose avec une force et une persuasion inimitables ? Quelle tendresse n’ exprime-t -il pas quand il parle de la mort de son frère Sat
e, quel horrible jargon ! Elle ne put d’abord reconnaître celui qui s’ exprimait ainsi. On lui dit que c’était Rousseau, dont les
rigens ; une figure proportionnée, dont les contours arrondis étaient exprimés avec mollesse, à une figure trop roide et mal ter
toujours une louange. Cicéron se sert en cent endroits de ce mot pour exprimer un homme, un discours poli ; on a même alors un r
des stances, et que l’épigramme tient du comique ; l’un est fait pour exprimer un sentiment délicat, et l’autre un ridicule. Dan
housiasme. Un philosophe très-éclairé a remarqué que le peuple même s’ exprime par des figures, que rien n’est plus commun, plus
aliments, a produit dans toutes les langues connues la métaphore qui exprime , par le mot goût, le sentiment des beautés et des
cine, fondées sur ces petits moyens. Combien peu de génies ont-ils su exprimer ces nuances que tous les auteurs ont voulu peindr
fort mauvaise éducation. Quand Bossuet, Fénelon, Pellisson, voulaient exprimer qu’on suivait ses anciennes idées, ses projets, s
ssemble à la course d’une oie grasse et au galop d’une vache72 . On s’ exprime enfin aussi ridiculement que l’on pense, rem verb
os poëtes dans les belles scènes de ses opéras, et l’un de ceux qui s’ exprimèrent avec le plus de pureté, comme avec le plus de grâ
Académie, et par une tragédie76 qui a mérité un grand succès, a osé s’ exprimer ainsi en parlant de Quinault et de Lulli : Aux d
bonnes grâces, et le plaisir de lire les pensées les plus profondes, exprimées d’un style énergique, font une des consolations d
le n’était souvent qu’un déclamateur ; vous sentez, Monsieur, et vous exprimez cette vérité en homme qui a des idées bien justes
u de celui qu’il revêt lui-même, enfin par la nature des choses qu’il exprime . On a dit que le style d’un écrivain portait touj
s qualités du style. La plus belle des langues, la plus habile à tout exprimer , fut celle du peuple du monde qui eut dans le car
toutes ces manières de concevoir se distinguent dans la manière de s’ exprimer  ; et des nuances infinies qui résultent de leur m
eur division complète : car aucun de ces caractères, métaphoriquement exprimés , ne convient à la tragédie. Quelques-uns, parmi n
laissent entrevoir aucun art ; c’est un vers dieu-donné, si je puis m’ exprimer ainsi, qui, comme à l’insu du poëte, a coulé de s
ilier et commun, toutes les fois qu’il n’aura pas de grandes choses à exprimer . De là vient, pour les commençants, le vrai dange
là répandus dans les articles de cet ouvrage où il s’agit de l’art d’ exprimer et de peindre. Je termine donc celui-ci par une a
rler comme tout le monde (La Bruyère.) Cependant faut-il renoncer à s’ exprimer d’une façon nouvelle, ingénieuse et piquante ? Fa
s que la beauté naïve de la pensée ou du sentiment ne demande, pour s’ exprimer , que le mot simple de la nature. Encore alors la
lé92. La légèreté ne fait qu’effleurer la surface des choses, son nom exprime son caractère : la nommer, c’est le définir. Que
usement, à la dissipation, au soin de parer son langage, lui répugne. Exprimer sa pensée avec le moins de mots et le plus de for
salutem hominibus dando. (Cic.) Il y a peu de pensées plus simplement exprimées , et certainement il y en a peu d’aussi sublimes q
de pensées, il est plus dans ce qu’il fait entendre que dans ce qu’il exprime  : c’est quelquefois le vague et l’immensité de la
lquefois même le sublime se passe de paroles ; la seule action peut l’ exprimer  : le silence alors ressemble au voile qui, dans l
parure lorsqu’elle se montre au barreau ; et cette distinction, il l’ exprime à la fin du passage que je viens de citer : Quœ i
eille veut peindre apparemment une valeur féroce ; mais la férocité s’ exprime-t -elle ainsi contre un ami et un rival modeste ? La
ses sujets. Il n’était ni si grand poëte, ni si éloquent ; mais il s’ exprimait quelquefois avec une grande énergie. Personne n’a
ut de ces poëtes qui semblent s’être proposé dans leurs écrits, non d’ exprimer plus fortement par des images des passions violen
’une pompeuse déclamation, et un tissu de lieux communs énergiquement exprimés  ? Je ne dirai rien des allégories et de quelques
l’autre. On ne souhaite point cela en les lisant ; car chacun d’eux s’ exprime dans les termes les plus assortis au caractère de
riginal : car il n’appartient pas aux autres hommes de concevoir et d’ exprimer aussi parfaitement les choses qu’ils savent le mi
a raison. LI. Pour savoir si une pensée est nouvelle, il n’y a qu’à l’ exprimer bien simplement. LII. Il y a peu de pensées synon
en n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière s
Du style I. Lorsque les langues sont formées, la facilité même de s’ exprimer nuit à l’esprit, parce qu’aucun obstacle ne l’arr
té et, pour ainsi dire, le volume sont amoindris, c’est-à-dire, qui n’ expriment rien que d’adouci, sont dans le langage ce que le
ien, c’est-à-dire, lorsqu’ils ne sont pas plus propres que d’autres à exprimer une pensée, et qu’ils n’ont avec elle aucune unio
II. Quand on se contente de comprendre à demi, on se contente aussi d’ exprimer à demi, et alors on écrit facilement. XLIV. Il es
en hauteur, en étendue, et l’autre ne pas exister. Le talent de bien exprimer n’est pas celui de concevoir ; le premier fait le
rang presque tous les esprits qui les ont. Il suffit qu’elles soient exprimées avec clarté, pour plaire, satisfaire et charmer.
igne tout ce qui est digne d’être connu, il devient nécessaire de les exprimer avec soin. L’art seul impose aux hommes ; ils n’o
le son même des mots, la liaison qui se trouve entre les idées qu’ils expriment . LV. Il est beaucoup d’idées et de mots qui ne se
re et que j’appellerais volontiers langue historique, parce qu’elle n’ exprime que des choses relatives à nos mœurs présentes, à
ntre le mieux assorti à ceux qui le parlent, et à ceux qu’ils veulent exprimer . De même donc qu’il y a deux sortes de styles, il
ait nettement ressortir. Ces derniers sont particulièrement propres à exprimer les pensées qui doivent être connues de tous, off
es au goût. LXXXII. Le plus humble style donne le goût du beau, s’il exprime la situation d’une âme grande et belle. Le style
e l’auteur s’est depuis longtemps nourri de la pensée ou du sentiment exprimé , qu’il se les est tellement appropriés et rendus
s habituels, que les expressions les plus communes lui suffisent pour exprimer des idées devenues vulgaires en lui par une longu
originalité de style. 24. Térence. Quelques vers attribués à César expriment la pensée : Tu quoque, tu in summis, o dimidiate
n Temple du Goût, Voltaire, après avoir parlé de Pierre Corneille, s’ exprime ainsi sur Racine : Plus pur, plus élégant, plus
33 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
a peinture et la statuaire, à sur elles l’avantage de multiplier et d’ exprimer à loisir, grâce à la souplesse merveilleuse du la
nd éternellement jeunes et qui fait passer dans nos âmes les passions exprimées avec la langue du génie, parce que ces passions s
, créations poétiques et idéales, avec toute la vérité de l’histoire, expriment dans des types impérissables la perfidie, la crua
istoire universelle, IIe part., chap. iii.) Cette admirable peinture exprime les caractères de l’ode, tracés par Boileau d’une
s d’OEdipe tout sanglant fit parler les douleurs, D‘Oreste parricide exprima les alarmes, Et pour nous divertir nous arracha d
ts médiocres. Épître. — Avec Horace et Boileau, la poésie didactique exprime dans l’épître les conseils de la raison, en bon s
t de Théocrite, de Virgile et d’André Chénier. La fable ou l’apologue exprime dans ses allégories dramatiques et vivantes les m
nvient à la science pure. (II° Dial, sur l’éloq.) Fénelon, quand il s’ exprimait ainsi, ne pensait qu’au philosophe, ou plutôt mêm
les spéculations de la vérité pure et les abstractions métaphysiques, expriment par les mouvements de la passion et par les effus
s Mœurs sont le caractère de l’ orateur, les qualités que le discours exprime , et qui inspirent à l’auditeur la confiance et la
n caractère et par la vie tout entière d’un homme. Racine cependant a exprimé les mœurs les plus pures et les plus belles dans
its ; il continue une discussion, il réplique, il réfute des opinions exprimées avant lui. Ses devanciers ou ses adversaires se s
plumes ! Comme si l’idée que j’en ai naturellement, et que je ne puis exprimer , n’était pas plus nette et plus sûre que celle qu
t encore par quelque attrait et par quelque appât… Cette manière de s’ exprimer , qui n’est soutenue ni par le brillant des pensée
et des passions. Le sophisme a transporté les termes des idées qu’ils exprimaient aux idées contraires, donné aux vices les noms de
t quelquefois même elle devient un défaut. Boileau, parlant de Perse, exprime le caractère et le danger de la concision, dans d
et, quelque belle que soit une pensée en elle-même, si les mots qui l’ expriment sont mal arrangés, la délicatesse de l’oreille en
re toutes les parties de la pensée ; enfin, l’harmonie imitative, qui exprime par le son des mots la nature des objets ou les i
une étendue facile à embrasser » (Rhét., III) , c’est-à-dire qu’elle exprime un mouvement de la pensée, depuis son point de dé
avons fait le mot frémir ; c’est par le rapport du son avec l’émotion exprimée . Horreur, terreur, doux, suave, rugir, soupirer,
et la Lettre sur l’Éloquence, où les principes éternels du goût sont exprimés avec l’exquise justesse d’une raison excellente,
ves, ou plus nobles, ou plus agréables que les manières de parler qui expriment le même fonds de pensée, sans avoir d’autre modif
sc. iii. On a donné à l’exclamation le nom d’épiphonême, quand elle exprime une réflexion et termine un tableau un récit, un
rt de ses yeux mourants je ne sais quoi de sombre et de farouche, qui exprime les fureurs de son âme ; il pousse du fond de sa
douter si c’est la crainte ou l’espérance, la haine ou l’amour qu’ils expriment  ; il entre dans des saisissements, où l’on ignore
1° Allusion. — Elle rappelle le souvenir d’un objet analogue à l’idée exprimée  ; elle le ramène indirectement, sans s’y arrêter,
e contenter. Racine, Athalie, acte V, sc. v. 15° Prétention. — Elle exprime les idées ou les faits en affectant de les omettr
phigénie, acte IV, sc. iv. 16° Correction. — Elle revient sur l’idée exprimée , et la rétracte ou la modifie, au moins en appare
gorie sous-entend et laisse deviner le sens propre de la figure, sans exprimer ni indiquer aucunement le sujet de la comparaison
e, v. 89. Citons encore, comme utiles à connaître, l’Antiphrase, qui exprime une idée par son contraire. Ainsi les Euménides (
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
téresse pas plus dans l’un que dans l’autre. Mais qu’ils viennent à s’ exprimer , mon indifférence se change ici en apathie, là en
l, tout le secret de ces tours recherchés. Prenez une pensée commune, exprimez -la d’abord avec obscurité, devenez ensuite votre
des réalités. On remarquera aussi que quelques écrivains, après avoir exprimé finement une pensée, démentent en quelque sorte l
ément entre le noble et le bas, mais parce qu’il est très-difficile d’ exprimer , ce que l’on ne peut prévoir, ce qui s’ignore soi
elque chose de plus spécial, de plus national encore et qui ne peut s’ exprimer que par le mot anglais lui-même ; car ce qu’on ap
s mouvements même des passions deviennent aussi froids quand ils sont exprimés en termes vulgaires et dénues d’imagination, que
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée semblable ou analogue à certains é
étueux du lion et celui de ce soldat ; c’est une métaphore. Mais si j’ exprime la cause pour l’effet, le contenant pour le conte
se : celle qui vous poursuivit avec fureur pendant votre enfance, — s’ exprime ainsi : Celle dont la fureur poursuivit votre en
plus de signe propre et exclusif dans la langue, on est forcé, pour l’ exprimer , d’employer un signe déjà affecté à une autre idé
r, parce que l’imagination ou la passion voient et sentent comme elle exprime . Vous vous dites le plus malheureux des hommes, c
em, non tamen debet esse ultra modum. « L’hyperbole, dit la Bruyère, exprime au delà de la vérité pour ramener l’esprit à la m
36 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
doit dire ; la seconde, de les mettre en ordre ; la troisième, de les exprimer . De là les trois parties de la Rhétorique : Inven
mné puisqu’on veut le confondre ; ce sont là des enthymèmes vivement exprimés , et dont le sens est facile à pénétrer. Mais en e
pprendra quelles sont comme les routes naturelles, et, si l’on peut s’ exprimer ainsi, les avenues de l’esprit humain. Mais, atte
dehors de son âme, et ne cultiver que la superficie de son esprit ; s’ exprimer heureusement, avoir un tour d’imagination agréabl
iption dans ce genre sert d’ombre à l’autre qu’on prépare. Fléchier s’ exprime ainsi : « M. Le Tellier ne ressembla pas à ces âm
s rhéteurs ont rassemblé les circonstances dans un vers technique qui exprime la personne, la chose, le lieu, les facilités, le
s. Art poét., ch. iv. Ainsi, la première qualité que l’orateur doit exprimer dans son discours, c’est la probité. Les anciens
’un bout à l’autre. Combien est insinuante la peinture des sentiments exprimés dans ces beaux vers : Ah ! de vos premiers ans l
n visage ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! Celui qui exprime si bien de tels sentiments fait croire qu’il les
son plaidoyer contre Asprénas, qu’il accusait d’empoisonnement, il s’ exprime ainsi : « Grands dieux ! je vis, et je me réjouis
ut les inspirer. S’il devait feindre la douleur, et si son discours n’ exprimait rien que de faux et d’emprunté, il lui faudrait p
oratoires. Cet art est nécessaire toutes les fois qu’on est obligé d’ exprimer des idées qui pourraient ne pas être agréables à
econd, et ainsi jusqu’au dernier ; 4º que la division soit naturelle, exprimée en termes précis, et non puérilement rebattue par
e est dans l’expression ou le style. Combien peu de génies ont-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu peindre ! Le styl
noblesse. Boil., Art poét., ch. i. La pureté du style consiste à s’ exprimer correctement, c’est-à-dire, à n’employer que les
larté. Dans la tragédie d’Alexandre, ce héros, en parlant de Porus, s’ exprime ainsi : Et, voyant de son bras voler partout l’e
tive, et qui consiste dans le rapport des sons avec les objets qu’ils expriment . Les vers de Claudien sont harmonieux, si l’on ve
us Urgeri mole hac ; l’élision de ce monosyllabe, placé à la césure, exprime la pesanteur du mont qui écrase le géant. Et fes
r n’admet strictement que très peu de paroles ; il suffit au second d’ exprimer brièvement chaque pensée. Un ouvrage peut être lo
penser à vous. Hippolyte, dans Racine, dit la même chose ; mais il s’ exprime ainsi : Mon arc, mes javelots, mon char, tout m’
ion de l’univers, la grandeur du peuple romain, toutes ces idées sont exprimées ainsi par le même auteur : « Annibal fugitif cher
ns d’esprit devinent tout d’un coup le mot. Hippolyte, dans Racine, s’ exprime avec finesse lorsqu’il dit en parlant d’Aricie :
u sentiment, comme la finesse est la délicatesse de l’esprit. Virgile exprime ainsi la ressemblance de deux jumeaux :         
me. L’énergie presse en peu de mots le sentiment ou la pensée, pour l’ exprimer avec plus de force et lui donner plus de ressort.
le prétend le père Bouhours : c’est un terme hasardé, mais placé, qui exprime l’énergie et la force des pensées et du style. Le
s êtes Français, voilà l’ennemi. » Dans le style oratoire, l’énergie exprime les choses d’une manière si forte et si vive, qu’
à tout son forfait, j’en atteste les dieux ! Delille. Peut-on mieux exprimer l’impatience, la crainte de Nisus, et tout l’héro
s mers ! » Mais il est ici un écueil à éviter, c’est l’enflure. Elle exprime en termes pompeux une pensée fausse, ou veut fair
me sublime de pensée, parce qu’il consiste dans une grande idée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’images ; l’autre appel
ins Dieu, cher Abner, et n’ai point d’autre crainte. Ce dernier vers exprime d’une manière sublime, quoique simple, l’intrépid
venerande puer. Corneille, ce génie mâle et vigoureux, qui savait s’ exprimer comme il pensait, en unissant ces deux mots aspir
ert que devint mon ennui ! (Bérénice.) Cette seule épithète, désert, exprime la pensée de Tibulle (IV, 13, 12) : …… Et in sol
ajouter une idée nouvelle à la signification incomplète d’un mot pour exprimer toute une pensée, devient le compagnon inutile, e
pirituels ; et c’est ainsi que tout ce qui appartient à notre âme est exprimé dans le langage commun par des images sensibles.
vous rendez ridicule. Entrailles, dans sa signification métaphorique, exprime la tendresse paternelle. Mais à ce mot on ne pour
nécessité, quand on ne trouve point de mot propre dans la langue pour exprimer ce qu’on veut dire. Ainsi, on dit qu’un cheval a
ricain : c’est le nom commun pour le nom propre. Un Sardanapale, pour exprimer un prince voluptueux ; un Néron, pour faire enten
langues anciennes, et elle servait quelquefois, suivant Longin167, à exprimer la passion : La syllepse fait figurer le mot avec
, qui s’occupe fortement de son objet et répète souvent le mot qui en exprime l’idée. On en voit un exemple dans ces vers admir
s, vienne dire ensuite (IX, 1) que les figures sont des manières de s’ exprimer éloignées de la forme commune et ordinaire , com
e même : nous la suivrons dans les mouvements qu’elle nous enseigne à exprimer par les figures, et nous commencerons par les plu
ns caractère, un monstre d’iniquité ? » Les interrogations accumulées expriment l’émotion de l’orateur, et la font passer dans le
glots. Ces figures nous conduisent naturellement à la prosopopée, qui exprime encore mieux les émotions touchantes ou profondes
suffit d’indiquer le rapport de ces deux figures avec l’optation qui exprime un vœu : Vellem, dii immortales fecissent, patre
, et réciproquement, est une espèce d’ironie. Ce tour, comme le mot l’ exprime , porte surtout le caractère de l’urbanité. Ainsi
eniat (de Benef., VII, 23) ; et La Bruyère après lui : « L’hyperbole exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la m
. La signification (ou emphase) laisse à deviner aussi plus qu’elle n’ exprime  : « Garde-toi, Saturninus, d’avoir trop de confia
t-ce Monime, et suis-je Mithridate ? La périphrase ou circonlocution exprime , au contraire, par un circuit de paroles, ce qu’o
de périphrases pour l’ornement du discours, surtout en poésie. Homère exprime ainsi le commencement du jour : L’Aurore ouvre a
une grandeur vaine à ce qui est imposant par soi-même. Si vous voulez exprimer que le roi vient, dites : le roi vient ; et n’imi
té solide ; alors c’est la manière la plus courte et la plus simple d’ exprimer les choses. Mais chercher un détour pour trouver
u milieu d’une révolution qui avait renversé le monarque et le trône, exprime sa pensée par cette image : « Comme une colonne d
, et qui est surtout propre à exciter la compassion194. La dubitation exprime l’incertitude de celui qui parle ; il ne sait ou
vantage l’auditeur195. Germanicus, haranguant ses soldats révoltés, s’ exprime ainsi dans Tacite : « Quel nom donner à cette fou
ce de liberté comme de la correction : si elle est franche et qu’elle exprime les vrais sentiments de celui qui parle, elle est
asse dans la vie ; c’est une espèce d’oracle. Telles sont les maximes exprimées dans les vers suivants : Mourir pour son pays n’
ne conviennent pas au langage de la passion. Placées à propos et bien exprimées , elles sont un grand ornement dans le discours ;
se proposera d’exciter dans les cœurs… N’a-t-on pas vu des gens qui s’ exprimaient mal, par le seul mérite de l’action recueillir to
ter quelques discours, des questions, des réponses, des exclamations, exprimez par votre débit les affections de chaque personne
, tantôt précipitée, qui marquent la nuance des sentiments qu’on veut exprimer ou exciter. L’art de la musique se borne à cette
visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes. Ils exprimeront , suivant la nature des pensées, la tristesse ou l
naître, de juger, de sentir, et ce besoin de trouver des paroles pour exprimer tant de pensées ingénieuses, touchantes ou sublim
37 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
usqu’au véritable langage de la passion. Si nous remarquons comment s’ expriment ceux qui sont réellement en proie à la violence d
dant à ce que la chute ne soit point sensible. Pour cela, continuez à exprimer encore les mêmes sentiments, mais avec plus de mo
ses propres sentiments. Le ton de la voix, les regards, les gestes, n’ expriment -ils pas aussi bien que les mots nos idées et nos
able langage de la nature, qui a donné à tous les hommes ces moyens d’ exprimer leurs pensées, et les a rendus intelligibles pour
elques-uns des sentiments que l’on éprouve, et la manière dont on les exprime , que si on ne les exprime pas de cette même maniè
que l’on éprouve, et la manière dont on les exprime, que si on ne les exprime pas de cette même manière, on ne parvient jamais
? Dans la tragédie de Richard III, par Shakspeare, la duchesse d’York exprime ainsi ses soupçons sur la fidélité religieuse de
le plus utile d’observer à cet égard. L’orateur qui se présente pour exprimer ses pensées en public doit s’attacher, dans son d
tre facilement entendu de tous ceux qui l’écoutent ; secondement, à s’ exprimer avec assez de grâce et en même temps assez de for
produit cette pensée, suivant la manière de prononcer les mots qui l’ expriment  : « Judas, dit le Seigneur, trahissez-vous le fil
e juste idée de la nature et de la force des sentiments que l’on veut exprimer . C’est un exercice continuel de l’attention et du
à la chaire ou à la tribune, il faille quitter le ton sur lequel on s’ exprime habituellement, pour en adopter un tout différent
de parler. Suivez donc la nature. Observez comment elle vous porte à exprimer le sentiment qui remplit votre cœur. Supposez qu’
ure, il ne faut que chercher à copier le ton qu’elle nous dicte, pour exprimer aux autres ce que nous éprouvons ; c’est sa voix
oncerte l’orateur et nuit autant à ses pensées qu’à la manière de les exprimer . Je ne veux pas terminer cet article sans recomma
e ses mauvaises habitudes, ne point trop s’écarter de la nature, et s’ exprimer en public comme dans la conversation ordinaire, s
la plus légère. Je ne dis pas pour cela qu’il n’écrive ou qu’il ne s’ exprime jamais que dans un langage étudié ou recherché, c
t pris, et il ne leur reste aucun espoir d’échapper. L’historien nous exprime d’une manière frappante, d’abord leur étonnement,
ue le plus intéressant. Les mêmes vérités et les mêmes raisonnements, exprimés d’une manière sèche et froide, ou exposés avec un
ui ne sont pas d’un genre passionné, et au moyen desquelles un auteur exprime sa pensée avec plus de force et de clarté, en mêm
’une véritable conversation ; montrer le caractère et la manière de s’ exprimer de chacun des interlocuteurs, et donner à tous de
’un parle et l’autre répond, on voit que c’est l’auteur qui partout s’ exprime en personne. Il met en scène, par exemple, deux i
à tour, et sans motif nécessaire, deux personnages que nous voyons n’ exprimer véritablement que les idées d’un seul. Parmi les
on naturelle. Quoique son style ait vieilli, et que ses personnages s’ expriment avec la roideur académique du temps, cependant so
mons à voir un écrivain dans une situation telle qu’il peut librement exprimer toute sa pensée, et épancher les sentiments qui r
t en vers. Nous pouvons croire aisément que les premiers peuples ne s’ exprimèrent d’abord que dans la prose la plus humble et la pl
tion, ou à celui qu’exigeait la cadence indiquée par la passion qui s’ exprimait . Sous l’influence d’une émotion vive, les objets
e calme du cabinet, ils cherchèrent plutôt à imiter la passion qu’à l’ exprimer  ; ils tâchaient d’exalter leur imagination ; et,
entre la rusticité et le raffinement. Un berger peut bien penser et s’ exprimer sans affectation sur toutes sortes de sujets ; un
Quelles charmantes peintures il nous fait du bonheur domestique ! Il exprime de la manière la plus touchante l’affection récip
deux classes. Troisièmement, les odes morales et philosophiques, qui expriment les sentiments inspirés par la vertu, l’amitié, l
de la campagne doivent commencer avec le printemps, voici comme il s’ exprime (liv. i, v. 43) : Vere novo, gelidus canis quum
vers à la mémoire d’une femme infortunée, nous prouvent qu’il savait exprimer les sentiments les plus tendres. Ce sont presque
mble sur l’imagination une impression égale. Enfin elles doivent être exprimées de la manière la plus concise et la plus simple ;
s, et ensuite le commencement du troisième chapitre dans lequel Job s’ exprime lui-même, vous verrez comme est sensible ce passa
« une terre sèche, altérée, ou privée d’eau depuis longtemps. » Pour exprimer le changement de l’adversité au bonheur, leurs mé
nous paraît s’élever au-dessus d’elle-même, et faire des efforts pour exprimer des idées trop grandes pour le langage des hommes
ents généreux, plus ce poème est intéressant, et les passages qui les expriment sont toujours les plus goûtés du public. Je ne cr
entiments calmes et modérés. Les préjugés, les désirs, les passions s’ exprimaient sans contrainte. À de telles mœurs se joignaient
ète est surtout remarquable : presque toutes sont nobles, frappantes, exprimées avec force, avec chaleur, et souvent d’une manièr
le, énergique et correct. Quelquefois, il est vrai, surtout lorsqu’il exprime la tendresse, ses idées deviennent forcées et sor
prendre assez d’élévation et de noblesse ; elle paraît plus propre à exprimer la tendresse dans une tragédie, qu’à se soutenir
tères humains, l’innocence et les amours de nos premiers parents sont exprimés avec une grâce et une délicatesse infinies. Adam,
on trouve dans son poème un grand nombre de passages dans lesquels il exprime d’une manière admirable les sentiments les plus d
teurs, et qui donnait le plus de pompe à la pièce. Ensuite le chœur n’ exprimait que des sentiments vertueux. Il se composait de p
lent avec lequel le poète sait la conduire, et des sentiments qu’il y exprime . Dans toutes les situations de la vie, les relati
bles. Le poète, dans le cours de la pièce, trouvait bien l’occasion d’ exprimer quelques préceptes de morale ; mais quant à l’ins
ce dont le poète voudrait que nous fussions persuadés ; mais comment exprime-t -il ces deux sentiments ? « Immobile d’étonnement
ia. Je demande si, depuis la création du monde, un homme s’est jamais exprimé de la sorte en recevant le coup le plus fatal et
e une personne étonnée ou affligée. D’autres fois, un poète qui, pour exprimer la passion, n’aura pas employé ce langage descrip
es dont il veut nous peindre les sentiments, et de parler comme ils s’ exprimeraient nécessairement dans de semblables situations, tou
plus naturel. L’on y trouve, il est vrai, beaucoup de ces figures qui expriment le trouble de l’âme, comme les interrogations, le
as, elle n’emploie ni les longs discours ni les déclamations ; elle s’ exprime , au contraire, de la manière la plus brève : ses
int son terrible courroux contre Macbeth, et ces deux sentiments sont exprimés avec tant de vérité, que le spectateur le plus im
ur, en tournant l’un ou l’autre de ses profils du côté du spectateur, exprimait le changement qui devait se passer dans son âme.
les auteurs semblent craindre d’être trop tragiques ; à cet égard, il exprime avec candeur son opinion, qui est que, pour rendr
nons donc point que lord Kaim, dans ses Éléments de critique, se soit exprimé au sujet de l’indécence de la comédie anglaise en
ent l’accabler ; voilà le sublime dans les affections ; Corneille l’a exprimé par un mot sublime : Dans un si grand revers que
-je ; et c’est assez. Le sublime dans les affections est celui qui s’ exprime de la manière la plus simple ; un mot ou deux suf
salutem hominibus dando. (Cic.) Il y a peu de pensées plus simplement exprimées , et certainement il y en a peu d’aussi sublimes q
nsées, il est bien plus dans ce qu’il fait entendre que dans ce qu’il exprime  ; c’est quelquefois le vague et l’immensité de la
lquefois même le sublime se passe de paroles ; la seule action peut l’ exprimer  ; le silence alors ressemble au voile qui, dans l
ses affections, sans y employer des mots primitivement inventés pour exprimer les objets sensibles ? Lorsqu’on s’est fait des i
e système de la pensée, on ne s’est pas fait une nouvelle langue pour exprimer chacune de ces conceptions. On a pris, au besoin,
e, ou, vulgairement, beau langage. « La paresse, ou l’impatience de s’ exprimer en peu de mots, a introduit l’ellipse. Elle a aus
Elle hait ceux qui sont en vie. « Le savant et ingénieux Fontenelle s’ exprime ainsi sur ce sujet : « “Toute la question sur la
anières, elle l’oblige aussi de penser avec plus de justesse, et de s’ exprimer avec plus de correction. Souvent l’artiste, en s’
, à ceux qui se sont rangés du côté de l’auteur de la Henriade, qui s’ exprime ainsi à ce sujet : « On confond toutes les idées
onnaîtra bien le goût de notre nation sentira qu’il serait ridicule d’ exprimer en vers : “Qu’il faut distinguer les citoyens en
achet de ses conceptions et de son expression. Voici comme Voltaire s’ exprime sur la tragédie d’Hamlet, et cette censure pourra
sse dans son esprit. (Sheridan, de l’Art de lire.) 5. Voici comme s’ exprime un auteur du dix-septième siècle qui a écrit un t
turel de se servir de la main droite. Les émotions vives doivent être exprimées par des mouvements égaux des deux mains ; mais qu
u même avec trop de rapidité, car ce n’est pas de cette manière qu’on exprime la sensibilité ou l’intérêt. Shakspeare nous donn
douceur, dit-il, et que les passions les plus orageuses mêmes soient exprimées avec une sorte de modération qui en tempère un pe
erait par là tous les écarts imaginables. Un poète n’aurait plus qu’à exprimer avec force toutes les pensées qui lui viendraient
s’épanche en présence de ses tableaux, et brûle des sentiments qu’il exprime . » Le reproche que ce judicieux critique fait au
caractère des héros, enfin sur l’imperfection de la morale qui y est exprimée  ; c’est comme si l’on reprochait à un peintre, di
e peut produire la nature lui étaient sans cesse présentes, et il les exprimait sans peine et avec une vérité frappante. L’objet
38 (1852) Précis de rhétorique
lité exquise, et d’un grand discernement. 15. Le pathétique doit être exprimé en style simple, être préparé ; il ne faut point
intellectuelle, on voit sans nuages dans son esprit l’idée qu’on veut exprimer  ; et par la perspicacité, on démêle tout ce qui p
tout ce qui paraîtrait obscur dans cette idée. 8. Par le naturel, on exprime l’idée sans efforts, et par la facilité, on voile
rappante, et que personne ne peut contester. 11. Par la précision, on exprime son idée sans rien dire de superflu, et par la co
tyle. 3. La phrase est l’assemblage régulier des mots par lesquels on exprime sa pensée. 4. La phrase est simple ou composée. E
sée. 4. La phrase est simple ou composée. Elle est simple, quand elle exprime une idée absolue, qui, pour être claire, n’a pas
du mot qui, par son sens précis, se rapproche le plus de l’idée qu’on exprime . 13. La pureté du style est une qualité rare même
n à quelqu’un ; l’imprécation lui souhaite du mal ; enfin, l’optation exprime un désir violent d’obtenir quelque chose. 16. Le
dans l’expression concise qui les rend ; et la profondeur consiste à exprimer en peu de mots un sens très étendu. 12. Pour résu
qui est très étendu. Ce qui est très concis. 13. L’énergie sert à exprimer avec chaleur une pensée forte ou vive. 14. La véh
que les adjectifs qui relèvent le mérite d’une idée déjà suffisamment exprimée . Si donc l’épithète ne fait qu’éclaircir, décider
la première lorsqu’on ne veut que laisser entrevoir une chose, sans l’ exprimer ouvertement ; on a recours à la seconde lorsqu’on
sont de trois sortes : la première est la transition ordinaire, qui s’ exprime en termes découverts, comme : passons à tel objet
ert avec la main. 15. Les yeux sont, dit-on, le miroir de l’âme ; ils expriment à peu près tous les mouvements qui naissent en no
tourné du côté du corps quand on appelle quelqu’un vers soi, ou qu’on exprime le désir de posséder quelque chose, tandis qu’il
rait du plus mauvais ton. Enfin, les gestes sont affectifs, quand ils expriment les passions, les mouvements de l’âme. Ils se com
les mouvements de la tête. — 15. Quelle sorte de mouvements les yeux expriment -ils ? — 16. Que faut-il éviter et observer dans l
enir aux choses que l’on a à se dire, lorsqu’elles ont été clairement exprimées . 6. Les lettres ont un cérémonial particulier tou
doit contenir une action avec ses trois parties, et une moralité, ou exprimée ou sous-entendue ; son style précis et serré excl
e n’est pour rien dans mon appréciation ; car si la proposition était exprimée ainsi : Celui qui met un frein à la fureur des v
quemment dans nos bons poètes, lorsqu’ils veulent presser un récit ou exprimer un grand sentiment, trois ou quatre rimes suivies
39 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
ou gardez-vous d’écrire. (Voltaire). Le style est la manière dont on exprime , par le moyen du langage, ce que l’on a conçu par
et égard. Nous n’en prétendons pas conclure qu’il faille renoncer à s’ exprimer d’une manière ingénieuse, nouvelle et piquante, e
et employés sans autorité. La propriété consiste à choisir, pour nous exprimer , les termes les plus convenables et les plus géné
i la précision rassemble en un seul et même trait tout ce qui pouvait exprimer une grande idée ; et tous les détails possibles n
manière dont un auteur voit son sujet. Le conçoit-il fortement ? il l’ exprimera avec force. N’en a-t-il au contraire qu’une idée
40 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
les mœurs. Tout est solidement pensé dans cet ouvrage, et tout y est exprimé avec autant de sagesse que d’élégance. C’est un d
 : il ne lui faut qu’un trait pour les rendre. Par-tout il pense et s’ exprime avec force ; par-tout il sent et s’exprime avec c
re. Par-tout il pense et s’exprime avec force ; par-tout il sent et s’ exprime avec chaleur. L’esprit, qu’on lui reproche de mon
tion. La plupart de ses pensées sont délicates ; et il a l’art de les exprimer finement. La matière qu’il traite est sublime ; e
arlé un si doux langage : jamais la sagesse la plus profonde ne s’est exprimée avec autant d’énergie et de vérité : « La majesté
se sentent forcés de reconnoître la nécessité, que Voltaire a si bien exprimée dans ces vers : C’est le sacré lien de la sociét
41 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
gers des courtisans occupés à dire de très jolies choses, plutôt qu’à exprimer les pensées qu’ils devraient avoir dans leur état
ns ce genre. Ses idylles ont de la douceur, de la sensibilité ; elles expriment d’ailleurs les sentiments moraux les plus purs et
s, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce. Voyez cette jolie comparaison par laq
. Il est bien vrai, d’un autre côté, que cette forme servit d’abord à exprimer les plaintes, les chagrins, les regrets, etc. ; m
les chagrins, les regrets, etc. ; mais plus tard les distiques ayant exprimé l’ardeur de la guerre dans les chants de Tyrtée,
on, hymne, cantique. On peut donc définir la poésie lyrique celle qui exprime le sentiment ou la passion actuelle du poète. Qu’
d’un génie créateur, d’un talent presque divin, et d’une manière de s’ exprimer toujours noble, majestueuse et souvent sublime109
les pensées et les précipite ; et, comme il n’est pas possible de les exprimer toutes, le poète saisit seulement les plus remarq
le poète saisit seulement les plus remarquables ; puis, comme il les exprime dans le même ordre qu’elles avaient dans son espr
les exprime dans le même ordre qu’elles avaient dans son esprit, sans exprimer celles qui leur servaient de liaison, elles ont l
uvées dans l’esprit du poète ; mais, n’ayant pas jugé à propos de les exprimer , il a laissé ce vide, qu’on appelle écart. Les éc
42 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre III. Discours académiques de Racine, de Voltaire et de Buffon. »
d la poésie à peindre les objets sensibles de toute la nature. Homère exprime tout ce qui frappe les yeux : les Français, qui n
à perfectionner la grande poésie qu’au théâtre, n’ont pu et n’ont dû exprimer alors que ce qui peut toucher l’âme. — Le langage
qui sont tous nés imitateurs, prennent insensiblement la manière de s’ exprimer et même de penser des premiers dont l’imagination
, n’est plus opposé au beau naturel, que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière s
43 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre premier. De l’art de la composition en général. »
le talent de trouver des idées, de les disposer avec ordre, et de les exprimer , de les revêtir d’un style convenable. On voit pa
d’elles-mêmes. 3° L’élocution, qu’on appelle aussi style, consiste à exprimer ses idées par la parole ou par l’écriture. Quand
style grave et pompeux ; on ne doit pas raisonner là où il convient d’ exprimer du sentiment. Le théâtre grec, admirable en soi,
44 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
e, il consiste à donner aux sujets que l’on traite et aux idées qu’on exprime une forme que l’art approuve et où le goût se com
, mais il est des principes communs à tous. Concevoir, coordonner et exprimer ses idées, telle est la triple opération de l’esp
de style à la manière spéciale dont chacun se sert d’une langue pour exprimer sa pensée. 35. Le style est la manière propre à c
our exprimer sa pensée. 35. Le style est la manière propre à chacun d’ exprimer sa pensée par la parole ; ou, plus exactement peu
lle représente son objet tel qu’il est. Si je dis : Dieu est juste, j’ exprime une pensée vraie, parce qu’il y a une convenance
second vers n’est pas tout à fait fausse, elle est du moins très mal exprimée . Elle est beaucoup plus chrétienne et plus vraie,
venge son père il n’est rien d’impossible. (Corneille.) Les pensées exprimées par ces deux vers sont vraies en un sens, mais el
ou qui montre dans un homme beaucoup de courage et de puissance. Elle exprime souvent une résolution froide et calme, mais ferm
e idée dans les esprits ; si vous devez les préparer à une chose qui, exprimée sans détour, paraîtrait hasardée ; si vous désire
du style qui fait qu’on saisit sur-le-champ et sans effort la pensée exprimée par la parole. Il faut, dit Quintilien, que l’exp
c’est la proportion qui existe entre les pensées et les mots qui les expriment . Quelquefois il suffit d’un léger changement dans
elle on assortit le style au genre que l’on traite, aux pensées qu’on exprime , et à toutes les circonstances de temps, de lieux
ées, le style se teint naturellement des couleurs du sujet, et l’on s’ exprime tout à la fois avec convenance et variété. Cepend
ublime. § I. Du style simple. 140. Le style simple est celui qui exprime les pensées, les sentiments et les images, sans p
emple adorable où parlent les destins ? (Du Ryer.) Un autre poète a exprimé ainsi la même pensée : Pensez-vous qu’en effet, a
ergie du style presse en peu de mots le sentiment ou la pensée pour l’ exprimer avec plus de force ou de vivacité. Casimir Delavi
onsiste à employer des termes pompeux et des phrases magnifiques pour exprimer des pensées fausses ou communes. Rien ne rend le
Votre parole éclaire mes pas comme une lampe de sa lumière, il aurait exprimé la comparaison et il n’y aurait point eu de figur
s beautés, et, comme le dit Quintilien, il n’est rien qu’on ne puisse exprimer avec le secours de la métaphore. Les savants comm
on a recours par nécessité, quand il n’existe pas de mot propre pour exprimer ce qu’on veut dire. Les rhéteurs lui ont donné ce
185. Le pléonasme, qui est l’opposé de l’ellipse, ajoute, pour mieux exprimer la passion, ce que la grammaire regarderait comme
par leur accord entre eux ou par leur rapport avec les choses qu’ils expriment . De là deux sortes d’harmonie : l’harmonie mécani
onsiste dans le parfait rapport des sous avec les choses que les mots expriment . On l’appelle imitative parce qu’elle établit une
faut se borner à écrire comme on parle, et n’avoir d’autre but que d’ exprimer clairement sa pensée, sans aucune recherche d’élé
te négligence qui ne s’inquiète ni des idées, ni de la manière de les exprimer . En écrivant même au plus intime de ses amis, il
arté, à la solidité, à !a correction. Une suite d’idées raisonnables, exprimées dans un style pur et naturel, voilà ce qu’on exig
re que celui qui est vertueux n’a rien à craindre des méchants, et il exprime cette pensée par les vers suivants : Celui qui m
e l’ode en général. 419. L’ode, en général, est un petit poème qui exprime le sentiment, et qui est partagé en un certain no
e ode, les vides qui se trouvent entre les idées du poète. Ne pouvant exprimer toutes celles qui l’assiègent, il choisit les plu
sentiments les plus délicats. 441. Quand l’ode badine est destinée à exprimer par le chant une pensée touchante, légère ou sati
cantate le récit et l’air. Le récit précède et expose le sujet, l’air exprime le sentiment où la réflexion que ce sujet a fait
tait rempli par des chœurs qui chantaient une invocation aux dieux ou exprimaient les sentiments que la situation avait fait naître
e parole. 527. Il y a des pièces où toute la suite des événements est exprimée par le geste seul non mesuré, d’autres par le ges
Quand la moralité est assez claire par elle-même, il est inutile de l’ exprimer . Chapitre deuxième. Du genre pastoral26. 5
is que l’élégie est consacrée à des passions douces et modérées, et n’ exprime d’ordinaire que la tristesse ou la joie. En outre
e pour ce genre, et on ne le distingue que par le sentiment qui y est exprimé . 571. Dans l’élégie, tout doit respirer cet aband
usseau.) 580. Le madrigal diffère de l’épigramme en ce que, au lieu d’ exprimer une pensée satirique, il présente une pensée douc
ns l’aptitude à donner aux sujets que l’on traite, et aux idées qu’on exprime , une forme que l’art approuve et dont le goût soi
les choisit avec plus de goût, il les dispose avec plus d’art, il les exprime avec plus de finesse ou de grâce ; l’homme de gén
ité frappante, leur étonnante nouveauté, la force avec laquelle il en exprime tous les traits, ta rapidité et la hardiesse dont
licité, parce que nous sommes en pleine vérité. Les idées qu’un homme exprime sont la propriété de tous. Mais le style de cet h
l’explosion de notre personne, c’est notre création. L’idée que nous exprimons , nous ne la créons pas. Mais nous créons notre st
elle-t-on comédie-ballet ? 527. N’y a-t-il pas des pièces où tout est exprimé par le geste ? 528. Qu’est-ce que le vaudeville ?
45 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
z-moi si je le prends dans mes paroles. Croyez-vous qu’en ce moment j’ exprime tout ce que je veux ? Non : je lutte contre l’imp
age qui brille devant mes yeux, pourrais-je parler ? pourrais-je rien exprimer de mes pensées ? Non. C’est parce que je ne suis
laissées sur son passage, que je pouvais retrouver quelques signes et exprimer quelques pensées. » Ainsi donc, tous, qui que no
cherchions à représenter une vérité que nous ne pouvons pas non plus exprimer tout entière. Qu’il me soit permis de prendre enc
46 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
tel nous fait remarquer, que « la finesse, lorsqu’elle est employée à exprimer un sentiment, s’appelle délicatesse. Tel est ce m
qu’on a fait son devoir. Le style sévère est le plus convenable pour exprime ] les plus hautes vérités chrétiennes. L’abbé de B
Buffon regarde comme opposée au naturel la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes. Il pense que l
en n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes du ne manière s
sions et d’harmonie, il déploie beaucoup de pompe et de noblesse pour exprimer tout ce qui frappe l’imagination : il aime partic
ase, dans un mot, très simple en apparence, si cette phrase ou ce mot expriment une grande image, un grand sentiment ou une grand
s pensées Ce sont des maximes fortes, hardies, vraies et noblement exprimées qui forment le Sublime des pensées. Les mortels
blime. Les cinq premiers vers offrent des idées grandes, pompeusement exprimées , et le dernier vers les surpasse tous par la viva
s faits les plus étonnants, et cependant c’est dans ce style que sont exprimées les idées grandes et magnifiques, où nous voyons
ndre que le combat va s’engager, et ses frémissements par lesquels il exprime son allégresse et son courage. Lorsqu’il est néce
47 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
ce n’est rien autre chose que la faculté de saisir, de combiner et d’ exprimer des rapports inaperçus par le grand nombre, et qu
ngrates qui semblent radicalement inhabiles à sentir, à imaginer et à exprimer  : c’est encore le très-petit nombre. L’immense ma
ir des rapports inappréciables pour les masses, à les combiner, à les exprimer  ; il s’exerce réellement à l’esprit et au génie.
prices de la mode : « Je voudrais, dit le héros d’un roman moderne, m’ exprimer de prime abord, sans fatigue, sans effort, comme
48 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
autant de délicatesse que d’énergie, où chaque mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère, don
ne ; il semble y toucher, et participer à tous ses mouvements ; il en exprime les passions les plus vives et les émotions les p
en n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière s
2. Pathétique (du grec πάθος, passion) signifie : ce qui émeut, ou exprime les passions. 3. Dans le visage, il va droit an
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
e l’art de parler, mais le sens de ce mot s’est modifié et étendu, et exprime aujourd’hui l’art d’écrire tout entier, quel que
ble acception de ce mot, est le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer sa pensée. On ne peut donc, comme plusieurs l’ont
les considère dans leurs rapports avec les pensées et les sentiments exprimés . L’harmonie générale dépend, soit de la nature in
seconde, du cœur. Le caractère de l’une et de l’autre est de ne point exprimer l’idée tout entière, et d’en laisser deviner une
vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée, semblable ou analogue à certains
50 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
naisse toutes les richesses de la langue dans laquelle il écrit, pour exprimer ces objets avec une élégante noblesse. C’est ce q
soit toute dans le même sens, et complète. Enfin, elles doivent être exprimées avec concision et avec simplicité. L’exagération
représentés par des peintures vives et naturelles, par des caractères exprimés avec vérité, des portraits finis, à condition que
s, la description des objets les plus communs, pourvu que tout y soit exprimé avec grâce, comme dans la lettre d’Horace à Mécèn
ue, est une maxime générale, plus ou moins piquante, et ordinairement exprimée d’une manière vive et précise, propre à la graver
on somme, Et reprenez vos cent écus. Quelquefois on se dispense de l’ exprimer  ; c’est lorsqu’elle est facile à déduire, comme d
t par conséquent utile. Elle doit être claire et courte, c’est-à-dire exprimée en peu de mots et sans la moindre équivoque ; int
n peu de mots, et avec les termes ordinaires, la pensée que l’on veut exprimer  : rien ne nuit tant à la fable que l’appareil et
51 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ussi créer et inventer d’une manière absolue : c’est ainsi qu’il peut exprimer les passions sans les sentir ; que pour décrire u
ons de l’âme; il se modifie selon les sujets et les genres, soit pour exprimer les passions humaines, soit pour peindre et anime
omme par une sorte de rayonnement céleste ; et dans les arts, l’homme exprime l’idée qu’il en a conçue dans son double rapport
usiasme ou de reconnaissance. Ce qui est beau et grand le frappe ; il exprime ses sentiments avec simplicité, avec énergie ; il
52 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
quer, par la parole, leurs pensées et leurs sentiments. Celui qui les exprimait avec plus de justesse et d’agrément, captiva l’at
i, après avoir été affecté des divers tons, sur lesquels les hommes s’ exprimaient , selon le sentiment ou la passion dont ils étaien
bjets réels ou possibles, et aussi beaux qu’ils puissent l’être, sont exprimés et décrits par le discours libre ; et dans la poé
53 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
.   181. — Le point interrogatif (?) se met à la fin des phrases qui expriment une interrogation. Exemple : Quoi de plus beau q
rtu ?   182. — Le point d’admiration (!) se met après les phrase qui expriment l’admiration. Exemple :Qu’il est doux de servir
54 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
es places. — Pourquoi la forme de la phrase ne chercherait-elle pas à exprimer un contraste que comporte si bien le fond de l’id
froi de se voir accouplés. Les figures dont il vient d’être question expriment , comme vous voyez, une opposition réelle entre le
conclurez que toutes se rattachent à l’ironie, en ce sens que l’idée exprimée n’y est pas à elle-même son but, et qu’il n’en es
a dubitation, la licence, en un mot toutes les formes consacrées pour exprimer un sentiment réel. Soyez maudit, le ciel vous con
55 (1881) Rhétorique et genres littéraires
doit dire (invention) ; 2° les mettre en ordre (disposition) ; 3° les exprimer (élocution). On doit y ajouter l’Action (voix, ge
que les matériaux d’un sujet ont été trouvés et disposés, il faut les exprimer . L’élocution, comme l’indique son nom (elocutio),
une étendue facile à embrasser (Rhétorique III), c’est-à-dire qu’elle exprime un mouvement de la pensée, depuis son point de dé
y a trois sortes de sublime : 1° Le sublime de pensée, ou grande idée exprimée simplement. Ex. Dans la Bible, le trait si admir
tion : Fiat lux, et facta est lux. 2° Le sublime de sentiment, qui exprime un grand mouvement de l’âme avec line fierté souv
’est-à-dire les mots nouveaux qu’on doit adopter seulement lorsqu’ils expriment une idée nouvelle pour laquelle ils étaient néces
approchement ; elle rappelle le souvenir d’un objet analogue à l’idée exprimée , comme en se jouant (alludere) et sans s’y arrête
tion est un procédé de rhétorique qui consiste à revenir sur une idée exprimée pour la modifier au moins en apparence. Les rhéte
s le confondre avec cette figure de rhétorique par laquelle l’orateur exprime souvent un mouvement de dépit, d’indignation ou q
sonnement par une réflexion. Elle se réduit souvent à une sentence et exprime très bien alors la morale d’une fable. Ex. Oh !
r ils sont morts. Antiphrase L’antiphrase, variété de l’ironie, exprime une idée par son contraire(ἀντιφρασις, de ἀντι, c
’action, toujours l’action. » Plus tard, Cicéron, dans le de Oratore, exprimait la même idée. Chez les anciens, l’action jouait u
ablement éloquent que s’il joint au talent d’inventer, de disposer, d’ exprimer les faits et les idées essentielles de tout disco
laire. La physionomie a aussi son langage. En effet, le visage humain exprime tous les mouvements et toutes les passions de l’â
plissent chaque paragraphe et examiner la manière dont l’auteur les a exprimés , c’est-à-dire juger son style. Exercices de rh
ature proprement dite de la science et de l’érudition pure, dont elle exprime les résultats généraux et qu’elle ne fait qu’effl
stoire littéraire, la poésie a précédé la prose. Le jour ou l’homme a exprimé sa pensée par des mots, il a fait de la prose san
u d’un instrument analogue, elle embrasse tous les poèmes où l’auteur exprime les mouvements les plus vifs de l’âme humaine, de
e cette poésie. Dans un petit cadre et suivant sa fantaisie, le poète exprime , tantôt avec mélancolie, tantôt avec gaieté, touj
tte forme de vers, qui est antérieure au viie  siècle av. J.-C., pour exprimer des sentiments de tristesse, de regrets ou des pa
est une petite pièce de poésie ingénieuse et galante. Elle consiste à exprimer en quelques vers délicats, des pensées ou des sen
etc. Lorsque la chanson contient le récit d’une aventure touchante ou exprime un sentiment tendre, on l’appelle romance. Pe
placée les Hébreux et les Grecs, prend un accent plus personnel pour exprimer les sentiments de l’âme humaine dans les œuvres d
a danse est la partie principale autour de laquelle une petite action exprimée eh paroles est ajoutée, comme dans l’opéra-ballet
une vérité morale, sous le voile d’une fiction facile à saisir. Elle exprime d’une manière dramatique et vivante les mœurs, le
littérature, avec la description de la nature, dont le sentiment est exprimé , à des degrés divers, dans les autres genres litt
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Voltaire, 1694-1778 » pp. 158-174
nt qu’il en faut, ne le cherchent jamais, pensent avec bon sens, et s’ expriment avec clarté. Il semble qu’on n’écrive plus qu’en
es hommes, voyez avec quelle clarté, quelle simplicité notre Racine s’ exprime toujours. Chacun croit, en le lisant, qu’il dirai
en lisant souvent ceux qui ont bien écrit ; on se fait une habitude d’ exprimer simplement et noblement sa pensée sans effort. Ce
es dehors son âme, et ne cultiver que la superficie de son esprit ; s’ exprimer heureusement ; avoir un tour d’imagination agréab
ant. 1. Voler… On dit familièrement : les pieds ont des ailes, pour exprimer la rapidité de la marche. 2. De Saint-Gervais.
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
apitre I. Du Pathétique. Le pathétique, est, dans la manière d’ exprimer ses idées et ses sentiments, une certaine force,
ez semblable à l’apostrophe : elle éclate par des interjections, pour exprimer un vif sentiment de l’âme. Virgileen fournit un e
ation sur ce qu’on doit dire ou faire. Cette figure est bien propre à exprimer les mouvements d’une âme, qui, agitée d’une passi
ieu » ? On se sert encore très avantageusement de cette figure, pour exprimer toutes les passions vives. C’est ce qu’a fait Rac
Voici en quoi l’un et l’autre diffèrent. Le style sublime consiste à exprimer noblement une suite d’idées grandes, de sentiment
ue à chaque page des exemples de ce genre de sublime. Voici comment s’ exprime Moyse a dans son beau Cantique sur le passage de
58 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
te de suivre ici, qu’il serait difficile de penser plus juste et de s’ exprimer mieux. « Un charme d’élocution continuel, dit-il
re pour savoir comment il faut se plaindre ! Tout parle en lui ; tout exprime sa douleur ; tout annonce sa peine ; tout sollici
sort de ses yeux mourans je ne sais quoi de sombre et de farouche qui exprime les fureurs de son âme ; il pousse, du fond de sa
douter si c’est la crainte ou l’espérance, la haine ou l’amour qu’ils expriment  : il entre dans des saisissements ou l’on ignore
59 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre II. De l’Éloquence. » pp. 318-338
s encore sentir vivement et avec chaleur : on n’aura pas de peine à s’ exprimer de même. Ces dons heureux ne peuvent être le frui
soit dans le familier. Il suffit pour cela qu’il sente vivement, et s’ exprime de même. Le Paysan du Danube, dans une des fables
nt par des images, ces images sont moins fortes que gracieuses : s’il exprime des sentiments, ces sentiments portent dans l’âme
evoirs. Dans les endroits du discours où il veut instruire, il doit s’ exprimer d’une manière simple : dans les endroits où il ve
60 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre III. »
Chapitre III. La rhétorique est l’art de bien dire, ou d’ exprimer convenablement ses pensées. L’enseignement de la
n une ou plusieurs propositions formant un sens complet. La manière d’ exprimer ses idées et de tourner les phrases s’appelle dic
61 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
que chose sur le ton qui lui convient. C’est ainsi qu’il imite, qu’il exprime la belle nature dans toute sa noblesse, dans tout
deux en deux, encore moins un à un. Mais elle veut qu’une pensée soit exprimée tantôt en un vers, tantôt en deux ou trois, quelq
signifiées, que le son de ces mots imite la nature des choses qu’ils expriment . Vida, poète latin, nous trace parfaitement, dans
d’un sentiment, agité d’une passion, il s’y livre tout entier, et les exprime avec le plus vif enthousiasme, c’est la poésie ly
e didactique renferme souvent des récits intéressants, des sentiments exprimés avec feu, et les discours directs de certains per
62 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
révenir, qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l’ exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, e
ces fauvettes ; leur voix est facile, pure et légère, et leur chant s’ exprime par une suite de modulations peu étendues, mais a
des lieux où il se fait entendre ; il en peint la tranquillité, il en exprime même le bonheur : car les cœurs sensibles n’enten
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
Chapitre IV. — Du Style. Le Style est la manière d’ exprimer la pensée ; c’est le caractère particulier que ch
et quand on dit d’un auteur que son style est bon, on veut dire qu’il exprime bien ses pensées. Le style a des qualités général
voie. Vol. II, nº 78. 2° Pureté La Pureté du style consiste à s’ exprimer correctement, c’est à-dire, à se conformer aux rè
ment convient, pourvu que l’on aille droit au but. Chacun doit donc s’ exprimer conformément à son caractère. Dans la tragédie de
te page, il n’y a ni expression ni phrase inutile : chaque pensée est exprimée avec assez de développement pour être facilement
représentent que les choses les plus ordinaires. Il est un art de les exprimer avec noblesse, et c’est cet art qu’il faut acquér
ruinée. C’est ce qu’on appelle un Bourg dans le pays… Rien ne saurait exprimer la fraîcheur et la grâce de ces petites allées si
eau que nous citons ici est écrit d’un style noble et harmonieux : il exprime avec force et grandeur la vanité des choses de ce
64 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
udes, pour employer une expression presque aussi barbare que la chose exprimée , l’enseignement des belles-lettres s’est réfugié
tations à celles que plusieurs de mes vénérés collégues vous ont déjà exprimées . Agréez, etc. ✝ Jules Denis, Évêque de Laval.
de vous transmettre l’appréciation qui lui a été adressée et de vous exprimer en même temps ses félicitations. Veuillez agréer,
65 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
l’intérêt se soutient et va croissant jusqu’au dénoûment ; si le vers exprime comme il convient la pensée du poète, et que cett
que le public entre soudain dans sa passion, et les mouvements qu’il exprime sont perdus ou nuisibles à l’effet des scènes sui
et la fatigue dans les esprits : Je me ris d’un acteur qui, lent à s’ exprimer , De ce qu’il veut, d’abord ne sait pas m’informer
patrie. On peut voir aussi dans Iphigénie en Aulide (I. 2), comment s’ exprime Achille brûlant d’aller se signaler sous les remp
lle et de rapide ; et l’air a lieu dans les situations plus vives, il exprime le choc des passions, les mouvements interrompus
cule, ou en d’autres termes, le ridicule exactement saisi et vivement exprimé . Aristophane et Plaute possédaient cette verve co
rs. Si, au lieu de représenter l’action par des danses, les acteurs s’ expriment uniquement par des gestes, la pièce prend le nom
riettes sont celles qui sont mêlées de chants mis sur des paroles qui expriment un sentiment ou une passion. Il faut que la poési
le caractère des ariettes, c’est-à-dire placer après une ariette qui exprime une passion douce, une ariette qui exprime une pa
acer après une ariette qui exprime une passion douce, une ariette qui exprime une passion contraire ou différente. Il faut enco
délicats, gracieux, en plaisanteries fines, décentes et agréablement exprimées par des couplets. 534. Que faut-il pour réussir d
66 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Définition et division. »
er aux immortels ; mais combien elle serait faible, sans la faculté d’ exprimer nos pensées par la parole, qui en est l’interprèt
avec respect, comme tout ce qui est beau et bon, même lorsque vous l’ exprimerez sans art ; c’est déjà quelque chose ; mais elle i
67 (1873) Principes de rhétorique française
umaine, qui doit dans tout ce qu’elle entreprend trouver, ordonner et exprimer . Il faut savoir d’abord ce que l’on veut dire et
rs de Burrhus à Néron, tant est insinuante la peinture des sentiments exprimés dans ces beaux vers3 : Ah ! de vos premiers ans
n visage ; Je vois voler partout les cœurs à mon passage ! Celui qui exprime si bien de tels sentiments fait croire qu’il les
dehors de son âme et ne cultiver que la superficie de son esprit ; s’ exprimer heureusement, avoir un tour d’imagination agréabl
modèles achevés de la façon dont elles peuvent être excitées. Fénelon exprime dans des termes pleins de charme la joie de Télém
par l’orateur, le but que tous deux poursuivent est simple et peut s’ exprimer d’un seul mot persuader ; c’est en vue de persuad
e se résume dans une phrase, dans un mot qui en est le sommaire et en exprime la pensée et l’inspiration essentielles. Ainsi M.
et effet et avant tout, il se demandera quelle est la proposition qui exprimerait le mieux le fond de ses idées et le sujet de son
n’ai plus que les vers à faire. » C’est ce que Buffon voulait encore exprimer quand, à la suite du tableau des perplexités auxq
elle résulte d’une façon très-simple de la proposition ; qu’elle soit exprimée dans les termes les plus clairs, de façon à instr
pour présenter deux fois une même pensée : ainsi Molière après avoir exprimé sou idée morale sous sa forme simple et directe,
ises en ordre d’après les règles de la disposition, ont besoin d’être exprimées de la façon qui convient le mieux au but poursuiv
rvations. — Le choix les mois par lesquels la pensée ou l’émotion est exprimée est d’une grande conséquence, car la première con
si l’on considère à un point de vue abstrait les idées qu’il s’agit d’ exprimer dans la plus simple proposition, un être ou un ob
’orateur et le poëte n’emploient que des propositions détachées ; ils expriment chacune de leurs pensées par le nombre strict de
les. La proposition est renonciation d’un simple jugement ; la phrase exprime cet enchaînement de jugements, qui forment un rai
le style coupé soit par lui-même impropre au genre sérieux : ce style exprime parfaitement la vivacité de la passion ; il convi
en conservant à peu près les mêmes mots. Ainsi la pensée que Racine a exprimée dans ce beau début d’Athalie : Oui je viens dans
e pensée parce que la figure subsiste quels que soient les mots qui l’ expriment , elle est dans le tour même de la pensée : Pourq
angerait pas pour cela la pensée et le sentiment que les mots veulent exprimer . Ainsi, sous quelque forme que viennent s’offrir
et les orateurs offrent l’exemple d’une grande variété de formes pour exprimer la comparaison. Elle se rend d’une façon directe
iction qui ne trompe pas. » La Bruyère a dit encore :  «  L’hyperbole exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la m
. 10. Règles relatives à ces figures. — Toutes ces façons diverses d’ exprimer la pensée peuvent être employées avec grand profi
té piquante des contrastes. Leçon XXXII. Des figures de pensée qui expriment la passion. 1. De l’exclamation. — 2. De la se
les pâles humains, Germanicus s’adressant à ses soldats révoltés, s’ exprime ainsi dans Tacite : Quel nom donner à cette foul
les maux que tu vois. L’optation se rattache à l’obsécration ; elle exprime un vœu ardent et passionné. Ainsi David s’écrie :
reur. Presque tous les personnages tragiques, au dénoument du drame, expriment la violence de leurs sentiments par des imprécati
impuissant parce qu’on devient ridicule. En résumé : I. L’exclamation exprime par une interjection ou par un cri l’émotion soud
ou un Louis XI pour un prince fourbe et cruel. Boileau a dit, afin d’ exprimer l’importance d’un bon ministre pour un grand roi 
r une idée, un objet ou un acte, présente plusieurs fois le mot qui l’ exprime . On peut répéter toutes les espèces de mots ; d’a
e rendre bien compte de toutes les ressources de la langue. Cicéron s’ exprime ainsi à ce sujet : L’orateur connaîtra si bien l
e repasser d’une façon assez piquante les principales de ces façons d’ exprimer la pensée : Essayons de les réunir toutes dans l
Quand on se contente de comprendre à demi, on se contente aussi d’ exprimer à demi, et alors on écrit facilement.     Joub
plus hautes de l’esprit, c’est pourquoi le premier des arts, l’art d’ exprimer sa pensée, ne doit jamais se départir d’une certa
rmonie imitative est le rapport des sons avec les objets que les mots expriment . Tout ce qui s’adresse à l’homme prend pour son i
on de demander que chaque mot portât le caractère de la i chose qu’il exprime  ; en effet, c’est de la propriété de chacune des
d’un théâtre diffère de celle d’une église ; de même la passion ne s’ exprime pas comme la raison ; le physicien et le poëte ne
liance faire d’un mot connu un mot nouveau. Ainsi Corneille, voulant exprimer cette étrange contradiction de l’ambitieux dégoût
tiennent à la nature même des idées et des sentiments qu’il s’agit d’ exprimer , ce sont les qualités particulières qui mettent c
nie parfaite entre la pensée ou le sentiment et le style qui sert à l’ exprimer . IV. Le style simple a pour qualité distinctive
ma voix. Pradon a donné un modèle de platitude dans les vers où il a exprimé les mêmes idées : Depuis que je vous vois, j’aba
se du style tempéré : L’abondance d’idées jointe à la facilité à les exprimer . Si l’on décrit un événement, il faut n’en omettr
ent. Le sublime de pensée consiste dans la grandeur d’une idée, soit exprimée simplement, soit revêtue d’images. — Moïse peint
se proposera d’exciter dans les cœurs… N’a-t-on pas vu des gens qui s’ exprimaient mal recueillir par le seul mérite de l’action tou
ter quelques discours, des questions, des réponses, des exclamations, exprimez par votre débit les affections de chaque personne
, tantôt précipitée, qui marque les nuances des sentiments qu’on veut exprimer ou exciter. L’art de la musique se borne à cette
rait-il presque de recommander à l’orateur de ressentir ce qu’il veut exprimer , pour que l’éloquence du corps suivit comme une c
visage est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes ; ils exprimeront , suivant la nature des pensées, la tristesse ou l
s destinées au public qu’il convient de s’exercer à l’art difficile d’ exprimer sa pensée et ses émotions. Un médecin n’apprend p
re le style de chaque phrase en harmonie avec les choses qu’elle doit exprimer . En renvoyant ainsi son premier travail, on s’ass
ans son rapport avec les idées et les sentiments que l’auteur a voulu exprimer . L’esprit dominant de la critique doit être la te
68 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
ccuper plus des choses, que de la manière de les dire, pourvu qu’on s’ exprime nettement et sans équivoque. Il n’en est pas de m
t les vertus. Cicéron est admirable dans ces sortes de lettres : il s’ exprime , il sollicite, il insiste avec la plus vive chale
parer le passé. Il faut, dans ces lettres d’excuses, une manière de s’ exprimer franche et naturelle, qui soit un sûr garant des
e que celle-ci : Au Roi, à la Reine. Au-dessus des autres lettres, on exprime le titre, la profession et la demeure des personn
69 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »
é ou moralité doit en sortir naturellement et sans effort. L’auteur l’ exprime ordinairement lui-même par une sorte de sentence
Quelquefois le sens moral est tellement clair qu’on se dispense de l’ exprimer . La simplicité et la naïveté font les plus grands
70 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
s de l’élocution. Cette dernière partie n’est autre chose que l’art d’ exprimer le mieux possible ce que l’on a trouvé ou disposé
, il a été le témoin de leurs grands exemples. Plus attentif encore à exprimer leurs mœurs qu’à admirer leurs lumières, quels ai
Livre de la Sagesse, l’instabilité des choses humaines est prouvée et exprimée par des comparaisons accumulées : Quel fruit avo
fs qui l’y ont engagée, la manière dont elle l’a faite. Tout cela est exprimé dans ce vers technique : Quis ? quid ? ubi ? qui
ons qui leur sont le plus familières : car on ne pense point, on ne s’ exprime point à la cour comme à la ville, comme à la camp
suffit pas que ce que l’on dit mérite l’attention ; il faut encore l’ exprimer d’une manière agréable. Il faut présenter les cir
rs humaines. Il peut encore commencer par quelque réflexion frappante exprimée avec force et avec noblesse, comme l’a fait Bossu
ce discours ; elles établissent nettement le point de la question et expriment d’ailleurs des pensées dont la vérité n’est conte
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
rne guère que dans un cercle d’idées communes et cent fois rebattues, exprimées le plus souvent avec cette pureté froide qui repo
enue ; mais elle étendit le cercle de ses attributions ; elle tenta d’ exprimer , et elle exprima avec succès des choses rebelles
tendit le cercle de ses attributions ; elle tenta d’exprimer, et elle exprima avec succès des choses rebelles jusqu’alors à la
les plus hideuses ; les sentiments les plus vrais, les plus naïvement exprimés , avec des discours insensés et des actions analog
ans sa marche ; qu’il n’était plus rien que la langue poétique ne pût exprimer sous sa plume, et qu’il se faisait un plaisir de
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre premier. Idée générale de l’Éloquence. »
élance hors de la sphère commune ; cette âme de feu qui sent et qui s’ exprime avec une vigueur qui étonne, et une chaleur qui e
plus sensiblement la vérité à la portée du plus grand nombre, et de s’ exprimer surtout avec plus de grâce. Les qualités fondamen
73 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
rs, il se rencontra des gens qui eurent plus ou moins de facilité à s’ exprimer , de disposition à se faire écouter. Les voyant ag
juste reconnaissance pour le poète Archias, son précepteur, se serait exprimé avec la sécheresse que voici : « Nous devons prin
c’est la source la plus abondante du pathétique. L’orateur lui doit d’ exprimer ce qu’il sent avec vivacité et énergie, de s’iden
ngage, La colère est superbe et veut des mots altiers, L’abattement s’ exprime en des termes moins fiers. Si l’on ne doit point
tution même du langage. Le premier devoir de l’écrivain est donc de s’ exprimer de manière à être aisément compris. Il le sera, s
cieux, élégant, varié. Tel est l’assortiment du style aux idées qu’on exprime et au sujet qu’on traite. « L’expérience, dit Cic
Style sublime. Le style sublime, différent du sublime, consiste à exprimer en termes nobles et pompeux une suite d’idées gra
. Post, le père accourt. Les deux élisions du premier vers semblent exprimer la précipitation du père qui dévore l’espace dont
incertam excussit cervice securim. La comparaison est juste et bien exprimée . C’est une victime rapprochée d’une autre victime
t leur source dans la façon particulière de penser, de sentir et de s’ exprimer et, si nous nous en référons à la signification d
ppose le discours. Périphrase. C’est une figure par laquelle on exprime d’une manière plus étendue et plus ornée ce qu’on
ient les objections pour y répondre ; mais elle procède, si je puis m’ exprimer ainsi, avec plus d’ordre et de symétrie. En voici
feint de ne pas savoir ce qu’il doit dire ou faire. Elle s’emploie à exprimer les mouvements impétueux ou irrésolus d’une âme q
continuer. Optation. L’optation est une figure par laquelle on exprime l’ardeur de son amour, la vivacité de ses désirs
a réversion, l’apposition. Adjonction. L’adjonction consiste à n’ exprimer qu’une fois le mot ou les mots auxquels s’unissen
insister sur la pensée qu’on veut rendre, sur le sentiment qu’on veut exprimer . Elle est très propre à peindre une passion arden
ns opposé au sens littéral de l’expression ; en d’autres termes, elle exprime le contraire de ce qu’on pense. L’ironie socratiq
t je suis content ! dit La Harpe, est le sublime de la rage, et qu’il exprime bien la situation du malheureux Oreste qui a tant
orsqu’au lieu de dire que les esclaves de Milon tuèrent Clodius, il s’ exprime ainsi : « Fecerunt id servi Milonis quod suos qui
ssurer de ce qu’il peut par lui-même, on n’a qu’à considérer ce qu’il exprime d’ordinaire sans le secours de la parole. « Souve
c. 48), est le miroir de l’âme, les yeux en sont les interprètes. Ils exprimeront , suivant la nature des pensées, la tristesse ou l
74 (1839) Manuel pratique de rhétorique
vos idées, et malheur à vous si vous ne savez pas les disposer et les exprimer d’une manière convenable ; eh bien ! avec de légè
 : Rassurez-vous, je ne suis pas blessé. » Ces paroles de Constantin expriment sa pensée d’une manière fine et délicate ; elles
ments par lesquels sa situation se révèle, avant même qu’elle ait été exprimée par la parole. Édit. Ordonnance rendue par un so
ira en particulier à nous faire connaître, entre plusieurs manières d’ exprimer la même pensée, quelle est celle qui mérite la pr
ouver les choses convenables, les mettre dans l’ordre convenable, les exprimer en style convenable j et si le discours est prono
a une autre division de personnes, de temps, lieux, de manière, etc., exprimés par ce vers technique : Quis, quid, ubi, quibus
ui est la forme d’argumentation la plus parfaite, est un raisonnement exprimé en trois propositions, dont la première s’appelle
on, de Tacite. On sait que tout homme a une manière de penser ou de s’ exprimer qui tient au tour particulier de son esprit, à so
est inutile de dire que des pensées ordinaires ou des images communes exprimées en mots pompeux, ne seraient qu’une emphase ridic
euls éternels les traits de l’âme, que nul art, nulle matière ne peut exprimer , mais qu’on peut retracer dans ses mœurs. Tout ce
mes sons imprime avec plus de force la pensée. 2° La conjonction, qui exprime les particules : Quel carnage de toutes parts !
révenir, qui, par la promptitude et la précision de ses mouvements, l’ exprime et l’exécute ; qui sent autant qu’on le désire, e
les causes de nos misères. » Optation, Obsécration. L’optation exprime des vœux ardents, des souhaits tendres et empress
dubitation ? — D’optation ? — D’obsécration ? — D’imprécation ? — Qu’ exprime l’optation ? — En quoi consiste l’imprécation ? Q
75 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
ndre les deux choses que l’on compare. Nous avons trois adjectifs qui expriment seuls une comparaison : meilleur, au lieu de plus
pire que l’indocilité.   29. — L’adjectif est au superlatif, quand il exprime la qualité dans un très-haut degré, ou dans le pl
76 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
ssitôt ses dispositions pour le combat. Alors Parménion s’avance et s’ exprime ainsi : « Prince, il me semblerait prudent de pl
ssemblée, le Lacédémonien Gylippe, implacable ennemi des Athéniens, s’ exprime en ces termes : Première partie. « Syracusains,
du Sénat que les fureurs de la guerre civile ont dispersé. Lentulus s’ exprime en ces termes : « Sénateurs, si vous avez conser
été mandé, et avoir fait avancer un siège pour le coupable, Auguste s’ exprime ainsi : « Avant tout, je te demande de ne pas m’
nvoie à César des députés choisis dans l’élite de la noblesse ; ils s’ expriment en ces termes : « Dans les guerres extérieures e
son avis. Le vieillard, traîné dans un chariot, arrive au camp, et s’ exprime ainsi : « Tu as en ton pouvoir, mon fils, deux m
nibal, avant la bataille de Zama (202 av. J.-C.) Annibal le premier s’ exprima en ces termes : « Si j’avais pu régler les desti
je vous impose ici mes volontés ; je demande au contraire à chacun d’ exprimer son avis sur la question que je vous propose. »
s avant sa mort. Quand la sentence fatale fut prononcée, Socrate s’ exprima en ces termes : « Athéniens, ceux qui ont consei
t délibèrent sur le parti qu’il faut prendre ; diverses opinions sont exprimées  : les uns sont d’avis de se rendre, les autres de
le projet de la guerre contre les Romains, le général Carthaginois s’ exprime en ces termes : « Grand Prince, si je donne mon
sont déjà réunies en abondance. Vous le savez, grand roi : je vous ai exprimé cette opinion en particulier ; je la répète aujou
l se présente devant lui, et d’une voix entrecoupée de sanglots, il s’ exprime ainsi : « Oui, prince, nous devons en faire l’av
ertu et la Mollesse cherchaient à l’attirer vers elles. La première s’ exprime ainsi : « Et moi aussi, Hercule, je viens vers t
s se leva dans l’assemblée le plus riche bourgeois de Calais, et il s’ exprima en ces termes : « Non, non, il ne faut pas perdr
77 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
eur bien connu, et en attend des consolations et des conseils. Elle s’ exprime sans emphase, comme une personne abattue par la d
age. Telle que nous allons l’ envisager, l’allégorie est la manière d’ exprimer des faits ou des sentiments par des objets ou des
ur vous est un pesant fardeau. Idée vraie, naïve, mais insuffisante, exprimée de manière à augmenter la faiblesse du roseau ; e
lité. Et il se trouve que le roseau a raison. La moralité n’est point exprimée mais l’esprit soulève sans efforts le voile de l’
changer les objets de place, reproduira la succession des mouvements, exprimera les élans du cœur, et révélera les faits les plus
es. La grandeur, l’étonnante mélancolie de ce tableau, ne sauraient s’ exprimer dans des langues humaines ; les plus belles nuits
78 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
même sens, comme l’a remarqué Pascal, change selon les paroles qui l’ expriment , et que les sens reçoivent des paroles leur digni
ividuel. J’entends par style le procédé propre à chaque écrivain pour exprimer ses idées. Le style dépend donc non pas de la nat
lle, elle relève de l’humanité ; le style relève de l’homme seul et l’ exprime . « La physionomie de la pensée est le signe et l
79 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
derniers efforts de l’assassin. Il voit la figure du coupable, qui n’ exprimait d’abord qu’une stupeur inquiète, s’assombrir à ch
as fait ce pas pour reculer. (Racine.) « L’hyperbole ou exagération exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la m
ers de la vie. Souvent aussi sa comparaison est un rapport brièvement exprimé , qui jette sur sa pensée comme une lueur soudaine
80 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
re âme a d’ouverture. Si par l’étude patiente de ce que leurs paroles expriment ou cachent de sens, vous n’arrivez pas à leurs pe
d de celui d’York. 2. Ce tableau est excellent, parce que la couleur exprime des sentiments, et une physionomie. 1. On lit d
81 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
s vents qui murmurent à travers les rameaux desséchés, lui paraissent exprimer la souffrance et le deuil. Cette tristesse de la
s douleurs, et, s’abandonnant à une douce et mélancolique rêverie, il exprime son émotion dans un langage mélodieux, comme l’a
82 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
vent dans un sujet, à les disposer dans un ordre convenable, et à les exprimer d’une manière intéressante. 327. Comment ce chapi
ce ? Sans doute la beauté doit se trouver tout d’abord dans la chose exprimée , comme nous l’avons dit au commencement de cet ou
hateaubriand, Lamartine, ont excellé dans l’art de décrire. Delille a exprimé cette règle dans les vers suivants : Souvent dan
délayer les pensées et de tomber dans la prolixité. On s’efforcera d’ exprimer avec concision et énergie les circonstances emplo
plus frappants sont saisis avec beaucoup de précision et de goût, et exprimés avec le coloris qu’ils demandent ; mais ces pièce
lus, les faits qui méritent d’être racontés doivent être présentés et exprimés de manière à plaire et à persuader. Si le fait do
r s’en détacher, et qu’elles ne reviennent pas trop souvent et soient exprimées en peu de mots afin que la marche du récit ne soi
ressé à réparer le passé. Il faut, dans ces lettres, une manière de s’ exprimer franche et naturelle, qui soit un sûr garant des
r moyen de s’excuser c’est de faire l’aveu sincère de ses torts, et d’ exprimer le désir bien formel de recouvrer les bonnes grâc
83 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
bjets. Le rapport que j’ai saisi n’existe plus au moment où je veux l’ exprimer , et, quand je l’exprime, j’ai déjà cessé d’être c
i saisi n’existe plus au moment où je veux l’exprimer, et, quand je l’ exprime , j’ai déjà cessé d’être celui que j’étais quand j
e vous devez tirer tous vos développements. Étudiez-la attentivement, exprimez -en le suc et la substance, ou, en d’autres termes
est agité. L’âme humaine est un écho qui répond à tout sentiment vrai exprimé avec force. Ceux-là seuls le trouvent muet, qui n
Leur imagination, jeune encore, découvre partout des rapports qu’ils expriment vivement parce que leur sensibilité en est viveme
nt. Et il fait l’éloge d’une vieille patricienne, nommée Lélia, qui s’ exprimait avec tant de naturel, de grâce simple et correcte
ons touchantes qu’elle ferait si elle avait toutes les inflexions qui expriment les sentiments. Ce sont de belles cloches dont le
84 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
de les mettre dans un ordre convenable, la troisième est de les bien exprimer . Tria videnda sunt oratori, dit Cicéron, quid di
et si l’intelligence y voit un ordre lumineux, il sera facile de les exprimer , et l’élocution découlera ainsi de l’invention et
parés successivement au moyen terme nous rend heureux, et la dernière exprime le résultat de la comparaison en réunissant le gr
rtus qui lui sont étrangères ne serait que mensonge et hypocrisie. On exprime toujours plus ou moins mal ce qu’on ne sent pas,
qu’il est, pour dire ce qu’il faut et rien de plus. Le magistrat ne s’ exprime pas comme le simple citoyen, et celui dont la rép
n oratoire est la partie de la rhétorique qui apprend comment il faut exprimer ses pensées. Or, d’après Cicéron, la manière de s
duobus, in agendo et in eloquendo. Il ne suffit pas à l’orateur de s’ exprimer par la parole écrite et d’avoir un bon style, il
on proprement dite24. 249. L’élocution proprement dite est l’art d’ exprimer ses pensées par la parole écrite. Tout discours,
n avoir des notions nettes et distinctes ; en second lieu, quand on a exprimé ses idées, il faut s’assurer qu’on l’a fait sans
i écoutent. « Celui-là seul, dit Cicéron, est vraiment éloquent qui s’ exprime avec simplicité dans les sujets communs, avec maj
ue, et que le style change perpétuellement avec les objets qu’il doit exprimer . 258. Il n’est pas facile d’assigner le genre de
mémoire rappelle à l’orateur les pensées et les sentiments qu’il veut exprimer  ; que par la voix ou la prononciation il les fass
t varier à l’infini selon le sujet que l’on traite et la pensée qu’on exprime , et il doit se former sur le ton d’une conversati
ispositions morales, vous aurez les intonations du sentiment, et vous exprimerez tout avec justesse et chaleur. Article troisiè
este et son ton particulier, ses degrés de gestes et de tons. Roscius exprimait par des gestes tout ce que Cicéron exprimait par
stes et de tons. Roscius exprimait par des gestes tout ce que Cicéron exprimait par la parole : l’orateur changeait les mots en c
s mouvements de la tête, pourvu qu’ils ne soient pas trop multipliés, expriment merveilleusement les passions. Élevée, elle admir
nt dans la tête c’est le visage, et il n’est point de passion qu’il n’ exprime . Sunt in ore omnia. Le visage fait entendre une
à l’infini, et suivent toujours les sentiments et les passions qu’on exprime . On distingue ordinairement trois sortes de geste
es personnes et les choses ; 3º les gestes affectifs, par lesquels on exprime les mouvements de l’âme. 291. Il est fort diffici
mains croisées sur la poitrine. Mais on ne fera jamais ce geste pour exprimer une idée qu’on repousse. 4º Pour appeler ou attir
si l’on n’est touché soi-même des sentiments et des vérités que l’on exprime  : d’un cœur sec et froid il ne sort que des parol
rsonne distinguée, que ce compliment soit pieux, grave, instructif et exprimé en deux ou trois mots. 334. Nous avons indiqué da
est pour ses auditeurs, et on dirait que ce sont leurs pensées qu’il exprime , leurs passions qu’il respire, leurs volontés qu’
s, un officier propose son avis ou combat celui d’un autre, il doit s’ exprimer avec mesure et faire une extrême attention aux co
e leur désigne par des idées purement philosophiques, qui avaient été exprimées déjà avant lui par tout ce qu’Athènes révérait le
e et de l’apostolat ; au lieu de faire une longue démonstration, il s’ exprime ainsi : « Je ne dirai qu’un mot du rationalisme s
cipalement, lorsqu’ils écrivent, à ce style énergique et correct, qui exprime bien plus de choses en peu de mots, que cette sui
un style diffus et négligé, ils ne pourront jamais, dans la suite, s’ exprimer avec grâce et énergie, même quand la nature du su
85 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
ette dernière pensée, et quelle énergie dans la manière dont elle est exprimée  ! Tout ce début a quelque chose de religieux et d
ai que tout meurt en lui, jusqu’à ces termes funèbres par lesquels on exprimait ses malheureux restes ». Nous ne connaissons qu’
86 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Chapitre II. Moyens de se préparer à la composition. »
tout ce qu’on voit, en remontant des effets aux causes. Écrire, c’est exprimer ce que l’on sait : plus un écrivain est instruit,
connaissance des hommes et des caractères, une manière élégante de s’ exprimer , les grâces de la politesse et du bon ton. Si l’o
nt plus forte que son âme est plus sensible. Celui qui sent vivement, exprime sa pensée avec énergie, avec chaleur ; il s’inspi
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Sainte-Beuve. Né en 1804. » pp. 566-577
’un sûr instinct chercher en tout sujet l’essence de la fleur pour en exprimer le suc et le parfum. Ses Causeries du lundi eusse
Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s’ exprime  ; Le goût n’est rien qu’un bon sens délicat, Et l
e à être architecte1 ou ordonnateur d’un tel temple, je me bornerai à exprimer quelques vœux, à concourir en quelque façon pour
88 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
abord la différence du style d’Aristote et de celui de Platon. « L’un exprime ses idées sous la forme du dialogue, dans un styl
uleur et sans passion » (Thurot, Études sur Aristote, p. 141). « S’il exprime (Aristote) souvent sa pensée avec une précision q
dans les paroles qu’on prononce, sert à faire une démonstration ou à exprimer une opinion. VIII. Il s’ensuit donc, nécessaireme
ne faute dans ce fait critiqué par Protagoras que le Poète96, pensant exprimer une prière, fait une injonction lorsqu’il dit :
e figure, car, chez les Crétois, on dit εὐειδὲς (de belle forme) pour exprimer la beauté du visage. Et dans ce vers : Mélange (
si le poète a parlé lui-même, et voir dans quelle intention il s’est exprimé ainsi et quelle idée un homme de sens se ferait d
es derniers jugent. En effet, le premier cas a lieu lorsque l’opinion exprimée est générale, et le second lorsque cette opinion
grande partie d’une chose qui est grande elle-même. Ainsi Périclès s’ exprime en ces termes dans l’Oraison funèbre : « La jeune
uvaise parole, la honte ne serait pas dans tes yeux, mais tu pourrais exprimer un vœu légitime. XXI. Ce sont encore les choses
sté indéterminé et qu’il soit nécessaire d’établir une loi, il faut s’ exprimer en termes généraux. Ainsi, qu’il s’agisse d’un in
par quelqu’un d’entre eux. VI. Par suite du manque de bon sens, on n’ exprime pas une opinion saine ; et, si l’on exprime une o
manque de bon sens, on n’exprime pas une opinion saine ; et, si l’on exprime une opinion saine, par suite de la perversité, on
dias, lors de la délibération relative à la clérouchie345 de Samos, s’ exprima devant le peuple. Il prétendait que les Athéniens
amour des richesses, n’en ayant pas encore éprouvé le besoin, comme l’ exprime l’apophtegme de Pittacus sur Amphiaraüs367. VII.
nd on discute, ils ajoutent : peut-être, en effet, sans doute ; ils s’ expriment sur toute chose de cette façon, et sur rien avec
t à Samos pour un démagogue sous le coup d’une accusation capitale, s’ exprima en ces termes : « Un renard, qui traversait un fl
gue389. IV. Les unes réclament une démonstration : ce sont celles qui expriment une pensée paradoxale ou controversée ; celles qu
es qui expriment une pensée paradoxale ou controversée ; celles qui n’ expriment rien de paradoxal ne sont pas accompagnées d’épil
entences dans lesquelles on reconnaît la raison de la pensée qu’elles expriment . Exemple : Ne garde pas une colère immortelle, é
ère moral (de l’orateur) doit en paraître meilleur, ou que l’on s’est exprimé avec passion. Or on s’exprime avec passion si, tr
en paraître meilleur, ou que l’on s’est exprimé avec passion. Or on s’ exprime avec passion si, transporté de colère, on déclare
ien qu’il ne fût pas encore d’âge, sous prétexte qu’il était grand, s’ exprime ainsi : « Si l’on juge que les enfants de grande
tantôt moyenne (et il faut examiner) comment on doit s’en servir pour exprimer chaque état de l’âme, quel usage faire des intona
a de même « le comble superlatif de la méchanceté ». Aussi ceux qui s’ expriment poétiquement hors de propos pèchent par le ridicu
on veut avoir l’air de dire quelque chose. C’est le cas de ceux qui s’ expriment en langage poétique : Empédocle, par exemple ; ca
, les genres des noms masculins, féminins et neutres550 ; car il faut exprimer ces genres correctement : « Elle est venue, et, a
édent ou au suivant. Prenons pour exemple le début de son livre. Il s’ exprime ainsi : « Cette raison qui existe toujours les ho
elle est dans le nom, l’emploi de l’explication sera préférable. III. Exprimer sa pensée avec des métaphores et des épithètes, p
trage. A-t-on à rappeler des choses impies et honteuses ? il faudra s’ exprimer en termes (respectivement) sévères et réservés. —
sans le laisser voir, l’effet sera le même. Si, par conséquent, l’on exprime les choses douces en termes durs et les choses du
ression : « Ceux qui ont enduré567… » Car c’est dans ces termes que s’ expriment ceux qu’emporte l’enthousiasme. De cette façon, l
à la poésie ; car la poésie a quelque chose d’inspiré. Il faut donc s’ exprimer ainsi, ou bien le faire avec ironie, comme le fai
pour rendre ses comptes au moment de la guerre olynthienne, dit, pour exprimer son indignation, « qu’il tentait de rendre ses co
e la fait mieux comprendre, et que l’on comprend plus vite ce qui est exprimé brièvement. X. Il faut toujours que l’expression
prêtent le plus d’attention. Ainsi l’on devra, au moment opportun, s’ exprimer en ces termes : « Et veuillez, je vous prie, m’ac
en toute hâte679. — Que signifie ce préambule680 ? C’est ainsi que s’ expriment les personnes qui ont ou paraissent avoir en main
n sachant bien qu’il ne faut pas être confiant. » Voici la même idée, exprimée en termes pathétiques : « Il ne m’importe guère d
le sens de : « autres que l’expression littérale ». 126. Énigme qui exprime l’application des ventouses. (Cp. Rhétorique, l. 
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
Voltaire appelait si plaisamment du galithomas, mot nouveau créé pour exprimer un nouveau genre de galimatias inconnu jusqu’alor
lusion sur les vices nombreux du style de Thomas. Voici comme il s’en exprime , dans un article, d’ailleurs fort indulgent, sur
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »
ur toute la nature. (Racine, Athalie). C’est ainsi que peignent et s’ expriment les prophètes, et ceux que pénètre et inspire leu
r toutes les fois qu’ils sont ce que nous sommes, qu’ils éprouvent et expriment ce que nous avons éprouvé cent fois nous-mêmes, e
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
conservés. 2. Cette attente du bonheur, toujours déçue, a été bien exprimée par ce vers latin de Pétrarque : Major pars hom
usité, pour appétits, désirs grossiers. 1. Un poëte contemporain a exprimé la même pensée dans ce beau vers : L’homme est u
92 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
es, leur, leurs, mis pour un nom de chose, à moins que ce nom ne soit exprimé dans la même phrase. Ainsi, ne dites pas : Paris
n emploie bien son, sa, ses, etc., pour un nom de chose, quand il est exprimé dans la même phrase. Ainsi, on dit bien : la Sein
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
de vertus, dit Marmontel, doivent nécessairement avoir une façon de s’ exprimer analogue à l’élévation de leurs pensées. Les obje
ou, si quelque circonstance leur en présente l’idée et les oblige à l’ exprimer  ; le mot propre qui les désigne est censé leur êt
e me semble, donner une idée de la magnificence du style, parce qu’il exprime une grande idée par une grande image. « Une fata
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
drait un si rude labeur ? Quelques-unes naissent spontanément et tout exprimées  ; c’est la facile conquête de ceux qui sont nés s
gré d’exactitude, ou plutôt elle ne doit être que la pensée elle-même exprimée en perfection ; mais pour une qui remplit cet off
té pour tout apercevoir ; il faut des années à l’exactitude pour tout exprimer . 4. Images : elles sont mauvaises quand elles m
95 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre premier. De l’invention. »
et à propos. Elles regardent : 1° l’orateur lui-même : un prince ne s’ exprime point comme un simple particulier, un prédicateur
naître d’un sujet et se communiquer aux autres. Le pathétique sert à exprimer ces sentiments. Le raisonnement s’adresse à l’esp
propre cœur. 3° Considéré dans les moyens, le pathétique doit être 1° exprimé en style simple et exempt de toute figure ambitie
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »
ues à la pensée, au sentiment, au mouvement de l’âme qu’ils voulaient exprimer . Ils se sont attachés, et ils sont parvenus avec
toute espèce de recherche et d’affectation à ce sujet : Aristote va s’ exprimer plus fortement encore. Il ne faut, dit-il, ni tro
97 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
t, il reconnaîtra, nous l’espérons, dans les jugements que nous avons exprimés à nos risques et périls, que la liberté de notre
nte intervention, ne dire que le nécessaire, et encore choisir pour l’ exprimer le moment naturel du repos ou le lecteur prend ha
erre n’est qu’un acte de volonté ; donc c’est au corps législatif à l’ exprimer . J’ai sur cela deux questions à vous faire, dont
it pu lui faire altérer ses écrits ; car ses écrits étaient lui ; ils exprimaient son âme, et il ne concevait pas la possibilité de
étaient présents comme juges ; les évêques, d’après le vœu violemment exprimé des communes, s’étaient récusés, comme dans tout
tre la cause de la roideur monotone mêlée parfois à son beau langage. Exprimer sa pensée, c’est la produire, c’est la rendre viv
paré. Le mot est plus vrai encore dans un sens plus littéral, et pour exprimer la personnalité même de l’auteur. L’ensemble des
Telle est la force et en même temps la faiblesse de la musique ; elle exprime tout et elle n’exprime rien en particulier. La sc
n même temps la faiblesse de la musique ; elle exprime tout et elle n’ exprime rien en particulier. La sculpture, au contraire,
ent ; mais la même son pouvoir est plus profond qu’étendu, et si elle exprime certains sentiments avec une force incomparable,
le exprime certains sentiments avec une force incomparable, elle n’en exprime qu’un fort petit nombre. Par voie d’association,
tesse et la joie avec leurs mille nuances177. Demandez à la musique d’ exprimer la magnanimité, la résolution vertueuse, et d’aut
ondeur, j’allais presque dire l’infinitude. Elle n’est pas faite pour exprimer des sentiments compliqués et factices, ou terrest
sibles des objets, mais en y ajoutant la vie ; comme la musique, elle exprime les sentiments les plus profonds de l’âme, et ell
, elle exprime les sentiments les plus profonds de l’âme, et elle les exprime tous. Dites-moi quel est le sentiment qui ne soit
peinture s’élève, selon nous, au-dessus de toutes deux, parce qu’elle exprime davantage la beauté sous toutes ses formes, l’âme
oésie ; la poésie la façonne à son usage et l’idéalise pour lui faire exprimer la beauté idéale. Elle lui donne le charme et la
e la peinture, aussi arrêtée et immobile que la sculpture ; et elle n’ exprime pas seulement tout cela, elle exprime ce qui est
le que la sculpture ; et elle n’exprime pas seulement tout cela, elle exprime ce qui est inaccessible à tout autre art, je veux
tout ce qu’il y avait de violent, de rude, d’informe, si l’on peut s’ exprimer ainsi, dans l’esprit des hommes de cette nation q
orale, elles recouraient d’instinct à cette manière plus solennelle d’ exprimer leurs émotions et leurs sentiments de tout genre,
terrogeait la conscience avec tant de bonne foi et de sagacité, il en exprimait la voix avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant
se toutes, l’intelligence, c’est-à-dire la faculté de comprendre et d’ exprimer tout avec netteté. Nul autre ne répondrait mieux
t. Ses collègues, qui la virent comme lui, et comme lui l’entendirent exprimer sa haine contre les Montagnards et son enthousias
s. » Donnez-lui à décrire les douces émotions de la vie de famille, à exprimer des sentiments moraux, à peindre les scènes tranq
ifformes traits. Leur front sauvage et dur, flétri par la vieillesse, Exprimait par degrés leur féroce allégresse. Dans les flanc
e toi ! Mon âme en t’admirant frémit d’un saint effroi. Ah ! qui peut exprimer tes grandeurs immortelles, Toi qui bien au-dessus
e de progrès et d’heureuse transformation. Il trouvait en effet, pour exprimer un sentiment vrai et profond une langue ferme et
nt ou entrevoit dans la confuse succession de ses pensées, le poète l’ exprimait dans des chants tout pénétrés de religion, de mél
nsée poignante. Les plus tristes, les plus sérieuses, celles même qui expriment le découragement, n’affectent l’âme que comme une
ersé. A. de Musset est le type éclatant de ces enfants du siècle ; il exprime toutes leurs contradictions, bonnes et mauvaises,
et sagesse ; l’oreille était charmée d’entendre de nobles sentiments exprimés en des vers bien frappés, sobres d’images, précis
e, en applaudissant de généreux sentiments et de beaux vers, peut ici exprimer quelques réserves, regretter par exemple certaine
e sont arts que parce qu’ils ont tous plus ou moins cette propriété d’ exprimer les idées. L’obstacle à l’expression est la forme
plus un art est assujetti à la matière, plus il aura de difficulté à exprimer l’idée. C’est là le principe qui permet d’établir
e, signifie hôte. Il paraît que, dans l’ancienne langue, il servait à exprimer la dignité patriarcale des chefs de tribu ou de c
M. Ponsard a rendu avec énergie le hideux caractère de Marat. Ainsi s’ exprime Barbaroux dans la sc. Ire de l’acte III : … « Si
le eut raison d’applaudir le vers touchant prononcé par Œdipe, et qui exprimait ce triomphe de l’amour paternel : Crois-tu qu’à
la vie et railleuse par désespoir. 396. Cette même pensée avait été exprimée assez prosaïquement par J. B. Rousseau, Épodes, l
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
rgon au raisonnement suivi, et l’emphase des mots au sentiment, qui s’ exprime toujours d’autant plus simplement, qu’il est plus
beau. Mais c’est aux âmes sensibles à nous dire si la vraie douleur s’ exprime avec cette recherche élégante ; si ce style brill
cent vrai de la douleur, presque abattue par le désespoir, et si bien exprimée dans ce peu de mots : du matin au soir, tu vas f
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
vertu d’une comparaison mentale, on emploie le signe d’une idée pour exprimer une autre idée, semblable ou analogue à certains
idées. Tantôt les êtres animés changent entre eux les signes qui les expriment . L’assassin emprunte au tigre son nom comme ses m
deux contribuent à propager les mêmes idées, chacun dans son genre, s’ exprime ainsi : « Vous et moi, l’un avec son pinceau, l’a
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
’air, au lendemain des révolutions et des catastrophes publiques : il exprima le malaise des âmes, l’inquiétude de l’infini. En
tache à l’idylle : c’est l’exquise simplicité du style, quand il faut exprimer les choses simples. Point de périphrases maladroi
l). Ici tous les sentiments humains sont en jeu, tandis que M. Lebrun exprime des impressions personnelles. C’est le même air,
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