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1 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
s embrouillées, par laquelle on écarte les tours amphibologiques, les expressions louches et les phrases équivoques. Selon que not
phrases équivoques. Selon que notre idée est plus ou moins obscure L’ expression la suit, ou moins nette ou plus pure. (Id.) [
dite et les relis sans cesse avec un plaisir extrême. [Propriété d’ expressions ] 5° La propriété des expressions est une des q
plaisir extrême. [Propriété d’expressions] 5° La propriété des expressions est une des qualités éminentes de la clarté, c’es
bitude de s’énoncer en termes convenables, et d’avoir, en écrivant, l’ expression propre, n’était pas très rare. Aujourd’hui, si c’
e mots une grande idée de la simplicité. Dans le style simple, aucune expression n’est plus prétentieuse que l’autre ; il y a peu
stesse] 7° La justesse est à la pensée ce que la propriété est à l’ expression . Il ne suffit pas pour être clair de parler en te
t pas. Certains rhéteurs qui se sont copiés l’un l’autre, voient une expression superflue dans : et ne se tairont pas. « Il est c
Cette idée est grande, fort au-dessus d’un indécent persiflage, et l’ expression de Corneille est noble et énergique. Loin d’être
être évitée que par la méditation profonde du sujet. [Obscurité d’ expressions ] 2° L’obscurité dans l’expression se produit d
fonde du sujet. [Obscurité d’expressions] 2° L’obscurité dans l’ expression se produit de diverses manières. Les mots impropr
remplaçant le pronom par une épithète juste. Les équivoques sont des expressions qui produisent plusieurs sens. En chancelant je
nel. Elle est composée quand elle contient des termes qui modifient l’ expression absolue, ou sans lesquels l’idée exprimée pourrai
oposition admissible en certains cas. Dans les phrases composées, les expressions qui rendent l’idée première se nomment phrase pri
e leur esprit ; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’ expression  ; concertés dans leurs gestes et dans tout leur m
t-à-dire… (Voyez Lainet.) [Barbarisme] 2° Le Barbarisme est une expression étrangère à la langue. Il y a barbarisme : 1° Qua
ransporter un mot étranger dans notre langue, enfin, de détourner une expression de sa signification ordinaire. Tout cela est cont
es, et qu’ils s’accoutument à voir dans les figures la chose et non l’ expression . Rien n’est plus commun dans le langage ordinaire
des sens, et c’est là peut-être ce qui les a fait appeler figures, ou expressions figurées, » c’est-à-dire ayant une forme extérieu
peut facilement saisir l’analogie existante entre le mot propre et l’ expression figurée ; si l’analogie est difficile à saisir, l
et forcée. Généralement parlant, il faut au contraire que dans toute expression figurée, l’imagination aperçoive un rapport clair
gurée, l’imagination aperçoive un rapport clair et peu éloigné avec l’ expression propre. En disant que l’on ne peut défricher un p
’on change le mot. Dans le second cas, la figure est indépendante des expressions , elle subsiste malgré le changement des mots si l
es mots sous-entendus se suppléeront facilement. Ne demandez pas si l’ expression est usitée, mais considérez si l’analogie autoris
r de mots qui sont inutiles pour le sens, mais qui peuvent donner à l’ expression une plus grande force. Je l’ai vu, de mes propre
ais. L’esprit découvre facilement ce rapport secret qu’il y a entre l’ expression figurée, et l’idée qu’elle représente. Ainsi, que
sont bonnes. C’est de découvrir de suite l’analogie des idées avec l’ expression . Le pléonasme est vicieux s’il n’ajoute rien  à l
es Tropes s’exhale. (Fr.de N.) Les tropes tiennent donc la place des expressions propres, et cette réflexion est essentielle à ret
est obligée de valoir mieux. Il suit de là qu’on ne doit employer l’ expression métaphorique que quand le mot propre ne suffit pa
rapport de comparaison, et je ne vois qu’un mauvais jeu de mots sur l’ expression ondes, déjà détournée de son sens naturel. Le bon
les maladies, — Les canons vomissent la mort ; et l’on entend par ces expressions  : les maladies qui rendent pâles. Les canons vomi
tourner à ce point de leur signification propre. Mais, il n’y a pas d’ expressions meilleures dans la langue et il faut bien s’en se
as la vérité est outrée, mais ceux qui nous lisent savent réduire nos expressions à la justesse nécessaire. L’hyperbole plaît aux j
t peut très bien se passer de pensées exagérées. À force d’outrer une expression , on peut rendre fausse une pensée, et c’est un gr
Tiens, s’écrie-t-il, il n’a plus de tête, et il ne me l’a pas dit . L’ expression du soldat est naïve, celle de l’Arioste n’est que
osé de l’hyperbole. C’est un trope modeste qui paraît affaiblir par l’ expression ce qu’on veut laisser entendre dans toute sa forc
Pour ne pas souhaiter qu’elle me fut ravie. « Ne pas souhaiter ! L’ expression est bien faible ; mais comme cette retenue même,
efois la dernière ressource de l’indignation et du désespoir, quand l’ expression sérieuse leur paraît faible, à peu près comme dan
, et qui laissent deviner les premières. L’euphémisme supprime donc l’ expression naturelle et en met une autre à la place. Expr
pprime donc l’expression naturelle et en met une autre à la place. Expression naturelle. Euphémisme. Je ne puis rien vous
phrase ou circonlocution est une figure par laquelle on substitue à l’ expression simple d’une idée une expression plus développée.
figure par laquelle on substitue à l’expression simple d’une idée une expression plus développée. Elle dit en plusieurs paroles ce
e nom de périphrase. La périphrase n’a lieu que lorsqu’on allonge une expression naturelle qui ne rebute en rien l’esprit. Par la
n éclaircit quelquefois ce qui pourrait être obscur. On développe son expression par égard pour les lecteurs. En parlant des Parqu
tre sobre, parce que cette figure peut apporter de l’obscurité dans l’ expression .   Nota. — On a pu remarquer que j’ai eu soin de
a Litote craintive agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais rend l’ expression plus forte. L’Hypotypose agit et parle au temps
t. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’ expression des passions que les tournures simples et naturel
plus propre aux reproches et contribue plus que tout autre moyen à l’ expression énergique du sentiment. On peut en juger par ces
ns s’en apercevoir. La gradation lie les pensées dans l’esprit et les expressions dans le discours. Elle va du moins au plus et du
imparfaitement. L’artifice la correction consiste à faire remarquer l’ expression nouvelle qu’on emploie, sans rien faire perdre à
rquer l’expression nouvelle qu’on emploie, sans rien faire perdre à l’ expression précédente de sa force et de son à propos. On s’e
èse habilement employée par le grand Corneille donne à la douleur une expression attendrissante. Deux guerriers, amis et beaux-frè
ous en verrons des exemples. Le sublime est la plus grande force de l’ expression réunie à la plus grande hauteur de la pensée. Je
eunes gens. Le sublime a deux parties bien distinctes, la pensée et l’ expression . La pensée peut être sublime sans que l’expressio
es, la pensée et l’expression. La pensée peut être sublime sans que l’ expression le soit, mais l’expression n’est jamais sublime s
on. La pensée peut être sublime sans que l’expression le soit, mais l’ expression n’est jamais sublime sans la pensée ; l’expressio
on le soit, mais l’expression n’est jamais sublime sans la pensée ; l’ expression sera grande, majestueuse, noble, riche, etc,, mai
sée sublime. D’un autre côté il faut, pour qu’il y ait sublime, que l’ expression soit tellement forte qu’on ne puisse lui en subst
une plus forte. La pensée sublime se sent et ne se définit point ; l’ expression sublime est à toute la hauteur possible du langag
rimé ; mais le sublime, ennemi de toute périphrase n’est point dans l’ expression  ; car on pourrait dire plus fortement ; Dieu diss
pariait. Sa puissance affermit les cieux. Pensée sublime encore. L’ expression affermit n’est point assez forte : car le poète,
us fort pourrait-on mettre à la place de sema… La pensée sublime et l’ expression sublime sont jointes, et le sublime naît de cette
ses flots orgueilleux. La pensée ne cesse pas d’être sublime, mais l’ expression qui se développe en périphrase, rejette loin le s
nde et les mers se renferment dans leurs limites. La simplicité de l’ expression produit plutôt le sublime que le langage figuré.
gure, c’est un ordre donné et aussitôt exécuté ; où trouverait-on des expressions plus fortes et plus simples, jointes à une telle
garde bien de l’embellir et de la charger de périphrases ; cherchez l’ expression la plus forte et laissez au sublime cette simplic
cette simplicité majestueuse qui lui convient si bien. Quelles autres expressions pourrait-on mettre dans la bouche du vieil Horace
son sujet tout l’éclat dont il est susceptible. La pompe choisit les expressions brillantes, les tours élégants, pour rehausser la
que de vérité ; elle est dans la forme quand on remplace à propos une expression trop commune : Si Boileau avait dit de Louis XIV,
s vous contemplent.  Je n’ai pas besoin de recommander la noblesse d’ expression , celle qui consiste à rejeter les mots trop bas o
tyle consiste dans l’abondance des idées sur le même sujet, et dans l’ expression concise qui les rend : ..... Voila le Dieu que t
nt.   Le sublime. Comprend Comprend Dans la pensée. Dans l’ expression . Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de p
guerrier qui cherche partout des moyens pour vaincre. L’énergie de l’ expression consiste dans ce mot, un ennemi. Un seul ennemi n
rois hommes pervers à se disputer les dépouilles d’un empire ; mais l’ expression accompagne par tout admirablement la pensée, et a
t, et pour arriver jusqu’au cœur, l’écrivain ne doit employer que des expressions qui n’aient rien de rebutant. Le défaut d’euphoni
tantôt simples, tantôt relevés, ici lents, là rapides ; mélangez les expressions propres et le langage figuré ; recourez aux petit
mots. On fait une alliance de mots quand on joint étroitement des expressions qui paraissent opposées et inconciliables, et qui
rendra la naïveté plus saillante.   PENSÉE BADINE. Le badinage dans l’ expression réussit à faire d’une pensée trop sévère, une pen
et les vers de tout temps sont amis. Dans tous ces exemples c’est l’ expression qui est le secret à trouver. C’est elle qui métam
e solide. On se sert pour cela des transitions, en recourant soit aux expressions seules, soit à certaines tournures adroites, soit
enfin aux pensées elles-mêmes. La transition qui ne se sert que de l’ expression se nomme transition ordinaire ; elle est peu harm
our voir des merveilles cachées. Mais en même temps l’on découvre les expressions faibles, les tournures languissantes, les mauvais
scrutera le fond. On reconnaîtra d’abord que sous la simplicité de l’ expression se cache une pensée majestueuse ; c’est ordinaire
r nous aider dans notre style, ne craignons pas tantôt de répéter les expressions de l’auteur en les soulignant ; tantôt de dire le
. Le trivial. —  On est trivial quand on se sert de pensées et d’ expressions rebattues et devenues trop communes à force d’êtr
les manières et sous toutes les formes. Il faudrait un grand talent d’ expressions pour la rendre neuve et acceptable. Le bas. — 
e qui manque d’élévation, de dignité, de convenance. La bassesse de l’ expression n’est que de convention : car tel mot qui autrefo
Remarquons qu’une pensée basse peut être relevée par la noblesse de l’ expression  ; un sentiment dégradant exprimé éloquemment peut
marquable, une oreille délicate ne pardonne jamais à la bassesse de l’ expression . Delille n’ose pas faire entrer dans un vers le m
ccordée sur elles à tout autre objet ; le style est ignoble quand les expressions , les idées, les comparaisons sont empruntées d’ob
e, sans se soucier de l’agrément de la diction, c’est être sec dans l’ expression . N’offrir que des idées principales, des traits g
uts de même espèce indiquant en général tout ce qui est outré clans l’ expression , et particulièrement : Le boursouflé, les tournur
s tournures pompeuses qui ne conviennent pas au sujet ; l’ampoulé les expressions grandioses qui cachent de minces idées ; l’emphat
les écrivains pauvres et faibles de pensées, bruyants et chaleureux d’ expressions . Le peuple est trop heureux quand il meurt pour s
heureux quand il meurt pour ses rois. Ce vers est pure déclamation. L’ expression trop heureux est outrée. Le peuple trouverait plu
lement en allongeant inutilement les périodes, les périphrases et les expressions suffisamment claires, il est inutile de faire rem
urnures affectées, de claires et simples phrases et non des périodes, expressions propres, recherche solide du fond, abandon de la
saccadé, rompu, une marche chancelante ; elle égare ses pensées ; son expression est comme abattue. Le plaisir (la joie vive) bon
panouissement moins subit et plus durable, moins de paroles et plus d’ expression . La mélancolie se plait  à rassembler autour d’e
blime : — le sublime de style. — Le sublime de pensée. — Le sublime d’ expression ou de trait. — Le sublime d’image. —Le sublime de
2 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
rticulière qui se prête, souple et molle, à toutes les ciselures de l’ expression , qui s’insinue, bouillante et liquide, dans tous
réputation après sa mort. Il est permis aujourd’hui de se servir des expressions suivantes : Être fort de ses intentions, s’élever
qui est le contraire du néologisme, est une tournure de phrase ou une expression vieillie et surannée qu’on emploie par affectatio
s, pour qu’on puisse le faire légitimement, il faut que les nouvelles expressions soient nécessaires, agréables et intelligibles ;
damne impitoyablement toute innovation dans les tournures et dans les expressions . Voici ce que disent des puristes La Bruyère et L
e leur esprit ; ils sont comme pétris de phrases et de petits tours d’ expression  ; ils ne hasardent point le moindre mot quand il
champ et sans effort la pensée exprimée par la parole. La clarté de l’ expression doit être telle que l’idée frappe l’esprit, comme
e. 120. Quels sont les défauts opposés à la clarté ? — Obscurité de l’ expression . L’obscurité, qui fait qu’on ne saisit que diffi
r la parole, est le plus grand vice du discours. Ce défaut vient de l’ expression ou de la pensée. L’obscurité vient de l’expressio
défaut vient de l’expression ou de la pensée. L’obscurité vient de l’ expression , quand on arrange mal les mots, ou qu’on emploie
t que sur Pyrrhus. Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’ expression , c’est le mauvais emploi ou l’équivoque des prono
un jour moins éclatant, et même de l’obscurcir en quelque sorte par l’ expression . C’est lorsque la clarté lui enlèverait la finess
pensées et les sentiments populaires et trop familiers, ainsi que les expressions basses ou triviales. Cette qualité du style convi
28. Comment peut-on relever les termes qui manquent de dignité ? Les expressions qui manquent de dignité et de noblesse, et que la
tes exemples, Baiser avec respect le pavé de tes temples. 4° Par une expression plus noble rapprochée du terme bas ou commun, ou
s images dégoûtantes, ou à se servir de termes communs ou ignobles, d’ expressions vulgaires, triviales ou injurieuses. Hésiode a eu
ce. Il plaît, il intéresse par la vérité des pensées, la justesse des expressions , la netteté et la précision des phrases. Il n’exc
oi de spontané et d’imprévu. Elle consiste dans le choix de certaines expressions simples d’une molle douceur, et qui paraissent né
op communes, de même, dans le style, il faut se garder d’employer des expressions triviales et grossières, de rapporter des détails
uoi consiste la délicatesse du style ? La délicatesse du style est l’ expression simple et naïve des choses délicatement senties,
c’est-à-dire que les pensées brillantes, les images pittoresques, les expressions choisies, les images gracieuses, les figures écla
çais, dans un tour de pensée noble, poli et harmonieux, rendu par des expressions choisies, coulantes et gracieuses à l’oreille. C’
herchent, il en est peu qui les évitent. Pour donner de l’aisance à l’ expression , ils la rendent lâche et diffuse ; leur style est
. Nous avons signalé comme contraires à la dignité du style (129) les expressions grossières, basses et communes ; nous allons main
me qui résulte du choix des mots, de la richesse et de l’élégance des expressions , de l’aisance et de l’harmonie des phrases, et pl
l’affectation ou la recherche dans les sentiments, les pensées ou les expressions . Un autre abus du genre gracieux, c’est une molle
s, l’éclat des figures, la vivacité des images et la magnificence des expressions . Cette qualité vient principalement de la fécondi
La terre alors chancelle, et le soleil hésite. 165. Qu’appelle-t-on expression riche ? On appelle expression riche celle qui ré
e soleil hésite. 165. Qu’appelle-t-on expression riche ? On appelle expression riche celle qui réunit en peu de mots plusieurs q
ans ses vœux, L’homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux. L’ expression est encore plus riche lorsqu’elle fait tableau ou
e des tours, la majesté des périodes, la magnificence et la pompe des expressions , étonne et émeut les esprits, agite l’âme avec fo
style énergique, un style dur et rocailleux, des tours bizarres, des expressions heurtées. La faiblesse, qui vient assez souvent d
barrassées, un style décousu, et présente des idées incohérentes, des expressions vagues et indéterminées. II. Véhémence. 17
proprement dit peut donc se passer de la hardiesse et de la pompe des expressions . Il s’en passe en effet assez souvent, quoiqu’on
3 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
 En effet, dit Cicéron, le discours se composant de la pensée et de l’ expression , l’expression n’existe pas, si vous retranchez la
Cicéron, le discours se composant de la pensée et de l’expression, l’ expression n’existe pas, si vous retranchez la pensée ; la p
anchez la pensée ; la pensée ne se manifeste pas, si vous supprimez l’ expression . » Ce qui revient à l’idée de Buffon : « Bien écr
t le bien rendre, on conçoit qu’on puisse, en rhétorique, abstraire l’ expression d’un écrit, pour la considérer indépendamment de
a haute importance que Racine attachait ou était supposé attacher à l’ expression . Buffon était du même avis : « Les ouvrages bien
le style est l’homme même. » Cette dernière idée mérite explication. Expression , élocution, diction, style : voilà les termes ord
la pensée par des signes. Mais il faut distinguer entre ces termes. Expression est le mot générique ; le cri, les pleurs, le ges
les pleurs, le geste sont, aussi bien que l’écriture ou la parole, l’ expression d’un sentiment ou d’une idée. Elocution s’appliq
ts, pourvu que les phrases soient coupées et toujours faciles, et les expressions conformes à l’usage, que les métaphores ne soient
te beaucoup, au contraire. D’abord, si la plus rigoureuse propriété d’ expression est nécessaire quelque part, c’est assurément lor
et sa période négligée, et le style de Thomas avec ses phrases et ses expressions ambitieuses. Sachant que le ton n’est que la conv
t ce qui vient d’être dit, aura trois objets en vue dans l’étude de l’ expression  : se former un style, saisir le ton convenable au
ment : Ne perdez jamais de vue la relation intime et essentielle de l’ expression avec l’invention. Ici, tous les rhéteurs n’ont qu
la façon dont on le dira ; la pensée, comme parlait Zénon, teindra l’ expression , verba sensu tincta esse oportet. Mais comprenez
qu’il ne faut jamais s’occuper que de l’idée ; que la recherche de l’ expression est vaine, oiseuse, indigne d’un esprit sérieux e
ateurs, usez des poëtes comme Bouchardon ; le même sentiment sous une expression toute différente. Je ne recommande point les anci
eu près les mêmes idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’ expression , le style fait toute la différence… Le style rend
4 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408
t dernière partie de la rhétorique est l’élocution, qui s’occupe de l’ expression de la pensée, du style proprement dit. Le style,
rmer un style, en ne perdant jamais de vue la relation intime entre l’ expression et la pensée, et en imitant, sans servilité, les
s. La première et la plus indispensable est la clarté. La clarté de l’ expression suppose d’abord une conception nette de l’idée. L
eté. Chapitre XVII. La propriété consiste à employer toujours l’ expression la plus juste pour rendre la pensée. On s’y habit
naturel ou la vérité du style consiste dans un parfait accord entre l’ expression et la nature de l’écrivain, du sujet et de l’idée
ve qui représente l’idée par le mouvement de la phrase, qui fait de l’ expression , en quelque sorte, l’écho du sens, et que tous le
e la hardiesse des images. La véhémence dépend moins de la force de l’ expression que de la vivacité et de la variété du tour et du
hors des préceptes de l’art, et qu’on peut définir, en littérature, l’ expression vraie de tout sentiment et de toute idée qui élèv
t et la distinction, et elle y parvient par le choix des pensées, des expressions , des tours, des nombres. L’élégance, dans les cho
es, trope et antithèse ; Figures par développement ou abréviation des expressions , pléonasme et ellipse ; Figures par changement de
à la métaphore : La métonymie, espèce de métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent une correspon
pproche de la litote, le premier se contentant d’adoucir l’idée par l’ expression , l’autre disant précisément le contraire de ce qu
ance de mots qui semblent s’exclure mutuellement. Il y a aussi dans l’ expression des idées une autre sorte d’opposition qu’on pour
l’énergie et de l’élégance, soit en développant, soit en abrégeant l’ expression de la pensée. Un des premiers moyens de développe
e climax. Le nom générique de toute figure par laquelle on ajoute à l’ expression de l’idée est pléonasme. Si les mots ajoutés sont
figures sont : L’exclamation, espèce d’élan du cœur, qui substitue l’ expression d’un sentiment à celle d’une opinion ; L’épiphonè
renthèse, l’interruption, la réticence, la suspension, qui arrêtent l’ expression d’une idée et passent à une autre, soit pour aban
5 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
nt en elles-mêmes de l’agrément, n’ont pas besoin d’être ornées par l’ expression . Elles doivent être rendues telles qu’elles se pr
ent souvent une pensée forte. Si vous ajoutez à une pensée hardie des expressions magnifiques et pompeuses ; vous la rendrez outrée
înante ; elle aura perdu toute sa vivacité. Pensées relevées par l’ expression . Il y a des pensées qui n’ont par elles-mêmes
vent triviales. Il faut nécessairement les revêtir des ornements de l’ expression , pour leur donner un certain air de nouveauté, de
ni d’éclatant. Mais il dit, la terre se tut en sa présence ; et cette expression donne à la pensée de la vivacité, de l’énergie et
cette harmonie qui résulte de l’heureux choix et de l’arrangement des expressions , fait toute la beauté de la période. Cette cadenc
s des agréments, à ne pas les en dépouiller par le mauvais emploi des expressions  ; et que, quand elles n’en ont pas, il faut s’app
quand elles n’en ont pas, il faut s’appliquer à leur en donner par l’ expression même. Il est essentiel, pour cela, de savoir d’ab
apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’ expression la suit ou moins nette ou plus pure. Ce que l’on
oit assorti aux idées, il faut qu’elles soient rendues par les seules expressions qui leur sont propres. Les paroles sont les image
ts pour une pensée qui est dans le même genre. C’est à la faveur de l’ expression , qu’une pensée noble se montre dans toute sa nobl
cessaires, sonores et intelligibles. Sans ces trois conditions, toute expression nouvelle sera déplacée et vicieuse. Loin d’enrich
une idée claire et distincte. Le style est uni, quand on n’y voit ni expressions , ni pensées bien remarquables ; facile, lorsqu’il
e mots qu’il est possible ; ferme et énergique, quand la justesse des expressions répond à la solidité des pensées. Le style est do
te, transporte, subjugue. Le style est fin, quand il montre, sous des expressions simples, des idées choisies ; gracieux, quand il
e pensées délicates et de descriptions riantes ; élégant, lorsque les expressions sont bien choisies et bien arrangées ; varié, lor
tours et des ornements. Il est riche, lorsqu’il abonde en idées et en expressions  ; brillant et fleuri, lorsqu’il éclate en images 
s : ce sont l’obscurité et l’affectation. Obscurité du style dans l’ expression . L’Obscurité, le plus grand vice du discours,
xpression. L’Obscurité, le plus grand vice du discours, vient de l’ expression ou de la pensée même. Elle vient de l’expression,
discours, vient de l’expression ou de la pensée même. Elle vient de l’ expression , quand on arrange mal les mots ; quand on emploie
sens de l’auteur. Ce qui rend le plus souvent le style obscur dans l’ expression , c’est le mauvais emploi, ou l’équivoque des pron
tres Rois, et encore moins ce que veut dire, achever un naufrage. Ces expressions figurées ont d’abord quelque chose qui éblouit, e
yle consiste, ou à présenter des pensées simples et communes sous des expressions sonores et pompeuses, ou à dire des choses exagér
cune langue, qui ne doive presque toutes ses richesses à ces sortes d’ expressions figurées. Elles prêtent à l’éloquence ses plus gr
en sorte que la figure demeure toujours la même, quoiqu’on change les expressions . Abner, le brave Abner viendra-t-il nous défendr
rs, et vous, terre, parlez. Voilà une figure de pensées. Changez les expressions , retranchez, ajoutez, la figure ne subsistera pas
s noms particuliers de ces figures. Combien de personnes se servent d’ expressions métaphoriques, sans savoir précisément ce que c’e
if et profond, consiste à répéter plusieurs fois avec grâce les mêmes expressions . Voyez le bel effet que produit cette figure dans
s ; la France, par les Lys, etc. On doit rapporter à cette figure ces expressions  ; il a du cœur, pour dire il a du courage ; le po
6 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
se laisse aisément entraîner par des beautés superficielles ou par l’ expression heureuse d’idées conformes aux préjugés de l’époq
ut distinguer soigneusement la grandeur des objets en eux-mêmes, et l’ expression de cette grandeur par les discours et les écrits.
ce sentiment, et de ce qui est appelé le sublime de la diction. Cette expression , qu’on a trop souvent employée dans un sens trop
la magnificence des paroles, ou du tour harmonieux, vif et animé de l’ expression , c’est-à-dire d’une de ces choses regardée séparé
plication convenable des figures ; 4º l’usage des tropes et beautés d’ expression  ; 5º l’harmonie et l’arrangement des mots. Mais i
ption de l’objet joigne la force à la concision et à la simplicité. L’ expression dépend surtout du sentiment profond et de la chal
n à des ornements prodigués avec affectation, et à la superfluité des expressions , je vais tâcher de justifier ces assertions. L’ém
e d’une manière vague et générale, il faut échauffer la scène par des expressions vives et pittoresques. Tout doit participer à l’e
ublime est dans les idées et jamais dans les mots ; s’il repousse les expressions basses et triviales, il n’est pas moins ennemi de
ser aussitôt que, faible de sentiment, il cherche à se soutenir par l’ expression Évitez donc soigneusement ces préfaces d’apparat
ur appelle l’attention du lecteur, invoque sa muse, et vante, par des expressions communes et insignifiantes, la grandeur et la maj
consistent à être froid et boursouflé. Le style est froid, lorsque l’ expression dégrade la pensée en la présentant d’une manière
jets plus variés. Ils se diversifient presqu’à l’infini ; aussi nulle expression n’est plus vague que l’adjectif beau ; on l’appli
t à animer le paysage. L’harmonie des traits de l’homme, et surtout l’ expression de la physionomie, qui lui donne son principal de
et nous inspirent pour lui un certain attrait. Il y a aussi certaines expressions qui, en peignant ces qualités, déterminent en nou
par les cris des passions accompagnés de gestes qui donnaient plus d’ expression encore au langage de la passion. Ces cris, que le
l’abaissement de la voix de l’orateur, et devaient donner bien plus d’ expression à ses discours. La déclamation et la prononciatio
ent, des noms avaient été donnés à ces objets longtemps avant que des expressions eussent été inventées pour peindre les dispositio
ectuelles. Ainsi le langage primitif devait être composé totalement d’ expressions descriptives d’objets physiques qui servirent bie
lter tous les objets, les peindre avec les plus vives couleurs et les expressions les plus véhémentes. Ces raisonnements sont confi
és, le style devint plus précis. L’imagination étant moins excitée, l’ expression fut moins véhémente. La clarté devint le principa
re même de ces objets. Les sons articulés rappelés à leur plus simple expression , on réduisit leurs signes représentatifs à un pet
ppartenir au genre que les grammairiens appellent neutre, qui est une expression négative de l’un et de l’autre sexe ; mais ce gen
on de, à, par. Les Grecs et les Latins n’avaient pas adopté ce mode d’ expression , ils faisaient usage de la désinence des terminai
rfaitement lié, qu’on pouvait embrasser d’un seul coup d’œil ; et les expressions finales déterminaient les relations définitives d
l’objet auquel ils se rapportent ; en sorte que ce sont à la fois les expressions les plus générales et les plus spéciales de la la
ion de spécifier. Ils ne sont pour la plupart que des modes abrégés d’ expressions qui déterminent, par un seul mot, ce qu’on ne pou
rses parties du discours. C’est l’emploi plus ou moins heureux de ces expressions qui rend le discours ferme et compact, ou morcelé
e on voit, diffère de ce qu’on appelle proprement langue ou mots. Les expressions qu’emploie un auteur peuvent être convenables et
tés : pureté, propriété, précision. La pureté consiste à employer les expressions de la langue que l’on parle, sans mélange de mots
La propriété nous fait sentir le choix que nous devons faire de telle expression préférablement à telle autre. Il n’existe pas d’a
ient de præcidere, couper ou retrancher les superfluités, élaguer les expressions de manière qu’elles ne présentent ni plus ni moin
s qu’une image exacte des idées que l’on veut manifester ; et comme l’ expression se lie intimement à la pensée, pour écrire avec p
ion dans l’esprit du lecteur. Sentant bien qu’ils n’ont pas atteint l’ expression propre à manifester leur pensée, ils s’efforcent
e, souvent dans le seul but d’arrondir la période et de diversifier l’ expression  : de là naît l’obscurité et la confusion qui se r
ue possible les transitions de personnes ou de choses ; il faut que l’ expression dominante soit la même depuis le commencement jus
isième moyen d’augmenter la force de la phrase, c’est de disposer les expressions les plus importantes, de manière qu’elles fassent
avec impropriété, il y a le plus souvent, outre le mauvais emploi des expressions , quelque obscurité dans la manière dont nous conc
idérer, d’abord l’agrément du son ou la modulation en général, puis l’ expression , ou son spécial dirigé de telle manière qu’il ren
observé qu’elle marchait de concert avec le sens : l’obscurité dans l’ expression à la fin de la période y nuit infiniment. L’on ne
visible. Chez lui, la pompe de la phrase nuit souvent à la force de l’ expression  ; cette chute remarquable esse videatur , qui, d
s réels de ce genre de beauté, et que la poésie soit capable de cette expression , c’est ce dont on ne saurait douter. Les meilleur
e l’on entend par figures du discours. On entend généralement par ces expressions tous les mouvements qu’on peut donner à la phrase
gage figuré, signifient donc que l’on s’éloigne de la simplicité de l’ expression pour rendre une idée plus gracieuse, plus vive et
e et à la logique. Mais quoique le mot figure signifie déviation de l’ expression naturelle, nous ne devons pas en conclure qu’il e
its. Leur imagination, vivement excitée, verse au-dehors un torrent d’ expressions figurées aussi fortes que pourrait le faire la dé
leurs fort peu important de savoir si nous devons donner à tel mode d’ expression le nom de trope ou de figure, pourvu que nous nou
véritablement les sentiments et les passions qui se cachent sous les expressions figurées qui leur donnent de la valeur. La figure
le sentiment est le corps et la substance. Souvent la simplicité de l’ expression relève le mérite de la situation. Le sentiment qu
ion s’arrête plus volontiers sur ces objets, et, au lieu d’employer l’ expression propre à l’idée principale qu’elle conçoit, elle
grande influence de l’imagination sur les conceptions et les moyens d’ expression des hommes encore grossiers, dont l’âme, pour ain
e métaphorique, et parviennent à n’être plus considérés que comme des expressions simples et littérales ; il y en a d’autres qui re
nces, les plus légères nuances et couleurs de pensées. Jamais par des expressions littérales on n’aurait pu parvenir à ces merveill
t les accessoires qui lui servent de vêtement. Nous voyons, suivant l’ expression d’Aristote, un objet caché sous un autre objet, c
e chose à une autre, et, par ce moyen, de donner plus de vivacité à l’ expression . Une des premières et des plus naturelles relatio
objet à un autre, de manière à le peindre avec plus de force que si l’ expression littérale avait été prononcée. Aux relations, qui
ets physiques et les idées intellectuelles que l’on peut peindre. Les expressions métaphoriques servent donc à mieux faire ressorti
aison, et soit à cet égard une figure de pensée, cependant, comme les expressions qui la forment ne sont pas prises dans leur accep
paraison (et tous, sans exception, en offrent les moyens) fournit une expression figurée qui, à l’aide de cette comparaison, prése
» Évitez aussi avec soin de mêler, dans le cercle de la métaphore, l’ expression simple au style figuré, et ne construisez jamais
et l’autre plus longue, que la métaphore s’explique toujours par les expressions dont elle est composée, prises dans leur sens nat
ans toutes les langues, et même dans les conversations vulgaires, des expressions hyperboliques se présentent fréquemment, telles q
et surtout chez les nations du nord, l’imagination plus calme rend l’ expression plus timide. Nos oreilles, accoutumées à ces expr
calme rend l’expression plus timide. Nos oreilles, accoutumées à ces expressions exagérées dans la conversation, ne s’aperçoivent
une juste réduction ; mais s’il y a quelque chose de frappant dans l’ expression hyperbolique, elle prend le caractère de figure d
du lecteur ne soit disposée à s’élever, à se laisser entraîner par l’ expression hyperbolique, elle le blesse et l’offense ; une s
spectateur qui peint ce qu’il voit, la passion ne l’anime pas, et les expressions exagérées dégoûteraient nécessairement le lecteur
e a soif, ou cette campagne est riante ; une maladie trompeuse. » Ces expressions montrent avec quelle facilité l’esprit peut attri
ontre une pierre, dans le premier moment d’humeur il prononce quelque expression passionnée pour se venger de l’injure qu’elle lui
 une fameuse tempête, une maladie trompeuse, un cruel désastre. » Ces expressions élèvent le style, mais d’une manière si peu sensi
du cas de la propre défense où le meurtre est excusable, emploie les expressions suivantes : Aliquando nobis gladius ad occidendu
igures du discours. Sans nous appesantir sur toutes les variétés d’ expressions figurées que les rhéteurs ont mentionnées, nous n
e d’introduire une comparaison au milieu d’un mouvement passionné ; l’ expression métaphorique peut être permise en pareille circon
re été remarquées, et donne à ses comparaisons de l’originalité, de l’ expression et de la vivacité. » D’un autre côté, quoique la
de plusieurs figures groupées pour former un tableau. Elle résulte d’ expressions propres à agrandir et à relever les objets, ou à
autre côté, la composition peut être fertile en ornements étudiés, l’ expression pleine d’art, le langage fortement figuré et élev
e et parler avec succès ; le bon sens, la clarté des idées, celle des expressions , un arrangement ingénieux de mots et de pensées a
ctère de sa conception ; que le tour particulier de la pensée et de l’ expression détermine le caractère spécial du style, que l’on
doute de la manière de penser de l’auteur, mais surtout de son mode d’ expression , du choix des mots, de l’arrangement des phrases,
-être n’était plus qu’Aristote frugal de mots, mais cette frugalité d’ expression obscurcit souvent sa pensée. Cicéron est, d’autre
nt, et qu’en étendant ses pensées il leur donne plus de richesse et d’ expression . Je crains au contraire que cette méthode ne l’af
aminé le style sous ses divers caractères comme servant à donner de l’ expression aux pensées de l’auteur, maintenant nous allons c
cependant il évite de le dégoûter par la sécheresse et la dureté des expressions . Outre la clarté, il recherche, dans son style, l
ornements plus élevés qu’un style clair ; et sans contredit, c’est l’ expression ordinairement employée pour qualifier un genre de
convenance, de la pureté dans le choix des mots, des tours heureux d’ expression , et de la sagacité dans leur arrangement. Elle ex
nous présente ses idées revêtues de toutes les beautés d’une heureuse expression , sans ornements inconvenants et sans affectation.
t ou d’un faux brillant, il en résulte ce qu’on appelle style fleuri, expression employée pour désigner l’excès des ornements. Ce
l’affectation. Le mot simplicité, appliqué à la composition, est une expression très fréquemment employée ; mais, comme de la plu
frustraque laboret Ausus idem. Chez lui rien ne dénote l’art dans l’ expression  ; il parle le langage de la nature ; vous ne voye
il, mais l’homme dans son vrai caractère. Il peut être riche dans son expression , plein de figures et d’imagination, mais tout cou
nie, qu’elle rachète bien des défauts et nous fait pardonner bien des expressions négligées. Souvent elle se fait remarquer, même p
ins de la force des termes que du tour et du mouvement impétueux de l’ expression  ; c’est l’impulsion que le style reçoit des senti
ous échauffe et nous intéresse alors seulement, nous trouverons que l’ expression coulera d’elle-même. Généralement les meilleures
ons que l’expression coulera d’elle-même. Généralement les meilleures expressions sont celles que l’idée claire du sujet suggère na
taines occasions, un vernis de composition qu’il faut conserver. Si l’ expression est heureuse, il faut la maintenir même lorsqu’el
osition soit attiédie, jusqu’à ce que la tendresse que nous inspire l’ expression soit calmée. C’est alors qu’il faut revoir son ou
’est pas échauffé par le feu de l’imagination, reste toujours, pour l’ expression , au-dessous de l’original, et la comparaison le d
rum volo esse solicitudinem. Il est plus facile de revêtir de belles expressions une idée commune et triviale, que de posséder un
, on nous écoute en général avec peu d’attention ; on pense que cette expression ne signifie qu’un arrangement habile de mots, l’a
pompe d’Isocrate ; c’est de l’atticisme pur dans toute la force de l’ expression  ; simple sans affectation, mais sans force et que
avec tant d’éclat l’abbé Maury, dont la parole académique, suivant l’ expression caractéristique d’un ingénieux écrivain moderne,
’action de Démosthène un front audacieux, un regard sombre et plein d’ expression , des formes athlétiques, une voix retentissante e
fs. Ils acquerront par là l’habitude d’un raisonnement serré et d’une expression vive et nerveuse. Dans les assemblées où l’on tra
connaissance parfaite de la matière ; mais, à l’égard des mots et des expressions , trop d’attention jetterait sur la composition de
l ait acquis cette fermeté, cette présence d’esprit, cette facilité d’ expression qui ne peuvent être que le fruit de la pratique,
rincipaux et sur les pensées les plus saillantes, en se fiant, pour l’ expression , à la chaleur de l’improvisation. De courtes note
diverses parties d’un discours. Considérons maintenant le style et l’ expression propre à l’éloquence des assemblées populaires. I
e sublime, il faut une extrême sensibilité d’âme et cette puissance d’ expression qui n’est donnée qu’à un petit nombre. Ajoutons q
rgumentation, et même, jusqu’à un certain point, à la correction de l’ expression , ce pouvoir sur lui-même, cette puissance de la r
i, dans leur prononciation, dans leurs gestes et dans leurs figures d’ expression , usaient d’un genre bien plus hardi, que la froid
rédit, de l’âge, celles du lieu, du temps, des auditeurs, exigent des expressions , des pensées différentes : partout, dans un disco
aires. Le style doit en général être plein, libre et naturel. Là, des expressions délicates et artificielles sont déplacées et nuis
de vigueur dans ses arguments. C’est la pureté, c’est la netteté de l’ expression que l’on doit surtout étudier ; il faut s’efforce
urs la faute du prédicateur s’il la viole. Je n’entends pas par cette expression un point unique auquel doivent se rapporter toute
s qu’il n’y ait ni division, ni chapitre ; ce serait comprendre cette expression dans un sens trop étroit ; elle admet quelque var
tous termes inusités, emphatiques et redondants, et spécialement les expressions purement poétiques ou philosophiques. Les jeunes
mais ils doivent être convaincus que c’est un défaut. La dignité de l’ expression est aussi exigée au plus haut degré ; tout terme
grandeur et l’importance de son sujet, justifient et exigent même des expressions brillantes et animées. Il peut non seulement empl
plus solennel et plus vénérable. Les allusions à quelques passages ou expressions remarquables des écritures, lorsqu’elles sont bie
ment d’un effet agréable. Elles fournissent au prédicateur un fonds d’ expressions métaphoriques dont ne jouit aucune autre composit
mes observations par cet avis. Le prédicateur ne doit jamais avoir d’ expressions favorites, cela sent l’affectation et devient reb
e, ou de méditer la matière et les pensées, et de s’abandonner pour l’ expression à la chaleur du débit ; je pense qu’on ne peut à
ales. J’en laisserai le choix aux prédicateurs, suivant leur génie. L’ expression que dicte la ferveur de la prononciation est souv
eines de mouvement ; la chaleur même qui l’anime lui fait trouver des expressions et des figures qu’il n’aurait pu préparer dans so
t facile, qu’il naisse du sujet. Il doit paraître, suivant l’élégante expression de Cicéron effloruisse penitus ex re de qua tum
« Il doit toujours être soigné, piquant, nourri de pensées, revêtu d’ expressions justes et élégantes, et surtout bien approprié à
senteront plus facilement. (Cic. lib. ii de Orat.) La correction de l’ expression est également un objet important dans l’exorde. E
rogrès. La modestie de l’orateur doit paraître non seulement dans les expressions de l’exorde, mais dans toutes ses manières, ses é
s ; c’est ce qu’aurait fait l’historien, mais l’orateur adoucit par l’ expression une idée trop dure, trop choquante ; ils firent a
nvention des arguments, leur disposition ou arrangement correct, leur expression de manière et dans un style tel qu’ils se présent
s’en apercevoir. On y parvient souvent plus heureusement par quelques expressions inspirées par une chaleur naturelle que par des e
ns plus fortes, que ne pourrait le faire le plus éloquent discours. L’ expression de nos sentiments par le cri ou le geste a l’avan
ie privée. Donnons à nos gestes et à nos mouvements le caractère et l’ expression de la nature ; en suivant religieusement cette rè
droit et ferme, afin d’avoir la plus grande liberté de mouvements. L’ expression des traits de son visage doit être en harmonie av
e dans le discours ordinaire, étudier soigneusement la propriété de l’ expression . Je ne prétends pas dire qu’il ne faut jamais écr
t des moyens efficaces d’acquérir ce copia verborum, cette facilité d’ expression , si nécessaire à l’orateur. Mais nous avons déjà
7 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ouches, les inversions forcées, les longueurs, les parenthèses et les expressions recherchées : tous ces défauts donnent de l’obscu
eau si naturel, il saisit le plus heureux accord entre la pensée et l’ expression qui l’interprète. L’Enfant L’homme enfant, jeté
apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’ expression la suit ou moins nette ou plus pure : Ce que l’on
peu de mots, nous dirons avec Quintilien : il faut que la clarté de l’ expression soit telle, que la pensée frappe l’esprit, comme
objets extérieurs ne reçoivent pas, mais font naître la pensée ; et l’ expression secoués doit être remplacée par l’expression prop
naître la pensée ; et l’expression secoués doit être remplacée par l’ expression propre tancés ou dispersés. On peut citer comme e
habitants altérèrent à tel point la langue de la métropole que cette expression  : parler comme un habitant de Soles, ou faire un
mot qui seul est capable de bien représenter cette pensée. Lorsque l’ expression propre ne se présente pas d’elle-même, il faut la
er dans aucune circonstance. C’est ainsi que l’on évitera une foule d’ expressions fausses qui se rencontrent dans les écrits de ceu
rbes surtout qui manquent de grâce et d’élégance, et qui ne donnent l’ expression que de la pesanteur, de l’embarras. Nous pouvons
tif dans les verbes de notre langue. Quoi de plus disgracieux que ces expressions  : Nous nous promenâmes, nous nous regardâmes, vou
ux par sa nouveauté, une métaphore plus effrontée que les autres, une expression insolente et téméraire, ils recueillent ces ordur
endre la même idée, il est important de connaître la valeur de chaque expression pour savoir l’employer à propos ; et aucune étude
nisme dont l’origine est fort ancienne. Nous entendons si souvent ces expressions  : Une réponse laconique, une lettre laconique, un
r. » Chateaubriand, Prière du soir à bord d’un vaisseau. Toutes ces expressions sont si bien choisies et si bien arrangées qu’il
etour ; et demeure comme enseveli dans son triomphe, enseveli est une expression qui fait image et l’orateur termine à dessein par
és d’un ordre aussi élevé, et nous apprend qu’en général le choix des expressions , la tournure des phrases, la coupe des périodes,
andes leçons, quand il lui plaît, c’en était fait de l’harmonie : les expressions eussent toujours été les mêmes, mais quelque sono
8 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
s disent frappent moins que la manière dont on les dit ; mais c’est l’ expression , c’est le style qui en fait toute la différence :
er les spectateurs et ravir leurs suffrages. Le mot style vient d’une expression latine (stylus) qui elle-même est dérivée d’un mo
nécessaires à la clarté : idée claire et nette du sujet, bon choix d’ expressions , ordre et enchaînement des idées, juste mesure de
du morceau intitulé : Fléaux de 1709, Humanité de Fénelon, Toutes les expressions qui composent ce récit sont parfaitement choisies
u’il nous donne est pleine de sensibilité : tout y est clair : chaque expression est nette, simple ; chaque phrase est facile à sa
premiers rois de Rome. On remarquera que dans cette page, il n’y a ni expression ni phrase inutile : chaque pensée est exprimée av
naturel est ennemi de tout apprêt, de toute affectation ; dès qu’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagér
aucune, il faut se garder avec soin de toute affectation. La moindre expression ambitieuse, le moindre sentiment exagéré ternisse
ier du Lis à Chambord : il nous la présente avec une grande variété d’ expressions et de phrase d’inégale longueur. L’escalier du Li
Le Noblesse du style consiste à éviter les images populaires et les expressions basses et triviales. C’est ce que nous recommande
parle dans les vers qui précèdent. Il faut alors que la noblesse de l’ expression couvre la simplicité de la pensée. C’est, ainsi q
feu. Le style, sous la plume d’un bon auteur, sait faire passer les expressions les plus familières, les plus basses même, à la f
Ainsi Racine et Corneille ont heureusement placé dans leurs vers les expressions communes chiens, boucs, pavé, etc. Ex. : Joad à
dans les exemples qui suivent. Le style est uni, quand on n’y voit ni expressions ni pensées plus remarquables les unes que les aut
le moins de mots possible ; ferme et énergique quand la justesse des expressions répond à la solidité des pensées. (Domairon.) M. 
e pensées délicates et de descriptions riantes ; élégant, lorsque les expressions sont bien choisies et bien arrangées ; varié, lor
gréablement l’oreille par l’heureux arrangement et par l’harmonie des expressions  ; pittoresque, lorsqu’il représente vivement les
s nommerons la Couleur locale. Cette qualité consiste à emprunter ses expressions , ses comparaisons, ses descriptions, soit du cara
que : le style et l’auteur sont contemporains. Nous y rencontrons des expressions qui ont vieilli, mais qui siéent bien à l’histori
ce de profundis de la mort, de ces antiennes de réjouissance, sainte expression de toute la vie de l’homme ? Je ne suis jamais en
sa fervente prière, et le chœur commença les lamentations de Jérémie, expression poignante d’une vie de misères et de déceptions.
a croix. Cependant le roi revenait à lui ; sa première parole fut une expression de joie d’être appelé à Dieu le vendredi saint. I
lé L’Enflure, l’Exagération consiste à employer hors de propos des expressions sonores et pompeuses, ou à, dire des choses exagé
ines de ce nouvel univers : cette enflure dans la pensée comme dans l’ expression s’appelle aussi Pathos. Dans la tragédie de Théop
en général tout ce qui peut laisser dans leur esprit, soit de belles expressions , soit de nobles sentiments qui les charment. On s
nère en trivialité et bassesse, Ces défauts consistent à employer des expressions de mauvais goût, que l’on doit bannir du style si
la fête son image. Le déluge fut la lessive de la nature… Toutes ces expressions ne sont pas de bon goût. Aussi Boileau les condam
9 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
fond et la forme. En littérature, la pensée peut donc se définir : l’ expression convenable du jugement porté par l’intelligence.
justesse des pensées est plus ou moins frappante, selon le choix des expressions , qui doivent être justes elles-mêmes, c’est-à-dir
ère qu’on ne le confonde pas avec un autre objet, et qu’à l’aide de l’ expression le lecteur puisse saisir la pensée et la concevoi
sous un jour nouveau, ou à être relevées soit par les ornements de l’ expression , soit par une tournure élégante. C’est ainsi que
’elle présente les objets avec des tours ou des traits frappants, des expressions ou des couleurs extraordinaires, qui paraissent s
par toutes les erreurs : elle est, pour me servir de l’énergie d’une expression géométrique, le mal élevé à sa plus haute puissan
s qui cherchaient à profiter du règne du vieux Galba, termine par une expression d’une incroyable énergie : On les voyait tous tr
ssants. Ce qui la distingue de la pensée sublime, c’est qu’elle est l’ expression d’une grandeur ordinaire, tandis que c’est l’expr
qu’elle est l’expression d’une grandeur ordinaire, tandis que c’est l’ expression d’une grandeur extraordinaire qui fait le sublime
semblés au hasard, et qui n’est qu’ambitieuse et vaine. En effet, des expressions élevées et de petites idées ne font jamais que de
s et de petites idées ne font jamais que de l’enflure : la force de l’ expression s’évanouit, si la pensée est trop faible ou trop
es, mais clairs ; il faut même bien se garder de déterminer certaines expressions dont le vague fait toute la force. Omnia pontus
s à prendre pour empêcher qu’une image, qui est claire et juste comme expression simple, ne devienne obscure lorsqu’on veut l’éten
aisément et sans confusion, il n’a besoin pour la frapper que de son expression naturelle, et le coloris étranger de l’image n’es
littérature légère. Fénelon regrettait l’abandon complet de certaines expressions pleines de naïveté et d’onction, que l’on trouve
bons écrivains. C’est pourquoi Quintilien veut que l’on choisisse les expressions les plus anciennes parmi les nouvelles, et les pl
ent adaptés aux pensées que l’on veut exprimer. Parmi les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, dit
es termes ? Ce sont les équivoques et les anachronismes de mots. Une expression équivoque est celle qui a, dans la même phrase, d
r celle de mon voisin. On entend par anachronisme de mots l’emploi d’ expressions nouvelles pour désigner des choses anciennes. Ce
des prolétaires du xiie  siècle, etc. Pour connaître la propriété des expressions , et par conséquent éviter les défauts dont nous v
ces. La convenance est loin d’être incompatible avec la propriété des expressions . C’est surtout lorsqu’on a à décrire des objets b
n a à décrire des objets bas et révoltants, qu’il faut rechercher des expressions dignes et convenables, et ne pas affecter d’emplo
n hôpital, dans l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse, n’emploie que des expressions convenables pour exprimer des choses dégoûtantes 
la pensée qu’on veut énoncer. La précision demande donc l’emploi des expressions les plus justes, et la suppression de tout ce qui
précision ? La concision consiste non pas seulement à supprimer les expressions inutiles et superflues, mais à exprimer une pensé
10 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
des nombreuses. Il plaît par la vérité des pensées et la justesse des expressions  ; l’enjouement, la gaieté, la vivacité, des grâce
. II, nº 96. § III. Style naïf Le Style naïf est celui dont les expressions paraissent plutôt trouvées que choisies, et qui,
s pensées, tandis que l’autre consiste surtout dans la simplicité des expressions . La naïveté, si bien caractérisée par Marmontel,
ri, parce qu’il fait usage des ornements ; il comporte l’agrément des expressions , se distingue par le choix et l’harmonie des mots
licat. Scrupuleux dans le choix des mots, il n’admet que la fleur des expressions en usage, et souvent il remplace un terme familie
de Chateaubriand. Dans le passage suivant tiré de Buffon, l’éclat des expressions donne au style une élégance inimitable. Le Paon
outes ses beautés se multiplient, ses yeux s’animent et prennent de l’ expression , son aigrette s’agite sur sa tête et annonce l’ém
ce mot de madame de Sévigné à, sa fille : J’ai mal à votre poitrine ; expression de génie, si l’on peut appeler ainsi ce que le cœ
de génie, si l’on peut appeler ainsi ce que le cœur a inventé. Cette expression en rappelle une plus naturelle encore et plus tou
la nature des faits qu’il raconte ou les réflexions qu’il expose. Ses expressions et ses métaphores sont tantôt nobles, tantôt fami
s richesses de l’art et d’en étaler toute pompe. Pensées ingénieuses, expressions frappantes, tours et figures agréables, arrangeme
tra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression  : tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élève
, les idées légères, l’esprit mince et brillant, qui est nuisible à l’ expression des grandes choses. Rien n’est encore plus oppos
est ce que l’académicien appelle sévérité du style ; bien choisir ses expressions conduit à la noblesse du style ; et l’absence du
l’on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions , de l’attention à ne nommer les choses que par le
s les ornements, mais surtout il prodigue les images : il est riche d’ expressions et d’harmonie, il déploie beaucoup de pompe et de
vons les sujets merveilleux, les formes de langage extraordinaire les expressions choisies, l’harmonie de la diction, les images fr
on qui outragèrent à chaque pas la grammaire. Ils mirent en vogue des expressions dérivées de barbarismes ; des tours nouveaux avec
ance : il s’appelle Magnifique, lorsqu’il joint à la magnificence des expressions et à la richesse des images, l’harmonie des pério
des, la majesté et l’élévation des pensées. Voyez avec quelle pompe d’ expression Bossuet nous parle des grandes leçons que nous de
º 109. § III. Style véhément Le style Véhément dépend moins des expressions que du ton et du mouvement impétueux des pensées
Le style sublime ne peut se montrer que sous le pompeux appareil des expressions et des figures les plus brillantes ; tandis que l
s ; tandis que le sublime se trouve souvent dans la phrase, ou dans l’ expression la plus simple. Ex. : Il jette ses regards et les
vine, prophétise l’avènement de notre sainte Église en se servant des expressions les plus riches et les plus pompeuses. Lecture.
erre : Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre ! Ici point d’ expressions pompeuses pour annoncer un es faits les plus éton
en est grand, les pensées nobles, le style sublime et magnifique, les expressions fortes, les figures hardies ; tout y est plein de
11 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
dre qu’il faut, en certains genres, éviter des idées, des images, des expressions familières et presque triviales, qui pourraient c
vent pas leur venir à l’esprit, et si le sujet les amène forcément, l’ expression propre est censée aussi leur être inconnue. Noble
que ces nuances se multiplient à l’infini ; que la même idée, la même expression a pu être tour à tour anoblie ou avilie par l’opi
t le sujet, pour être dignement traité, demande avec la noblesse de l’ expression les images les plus vives et les figures les plus
on, cité plus haut, réunit à la magnificence une singulière énergie d’ expression . C’est un mérite rare. En effet, ces deux qualité
n de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Racine est plein de ces expressions dont il a enrichi la langue. Mais qu’arrive-t-il 
miliers : alors les hommes de génie sont obligés de chercher d’autres expressions , qui souvent ne sont pas si heureuses ; c’est ce
la véhémence de l’énergie. La véhémence dépend moins de la force de l’ expression que de la vivacité et de la variété du tour et du
ébordent et se répandent au dehors avec une entraînante impétuosité L’ expression fidèle de cette phase de la passion constitue la
avouer qu’on ne le comprend pas. J’appelle sublime, en littérature, l’ expression vraie de tout sentiment qui élève l’homme au-dess
sté. Le sublime, en effet, tel que je le conçois, n’est jamais dans l’ expression . L’expression peut y nuire, elle ne peut y ajoute
e, en effet, tel que je le conçois, n’est jamais dans l’expression. L’ expression peut y nuire, elle ne peut y ajouter. Longin, qui
ne lui appartiennent pas, et jusqu’à l’ode de Sapho, la plus brûlante expression de l’amour sensuel, Longin cite, comme modèle de
12 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXI. des figures  » pp. 289-300
à plus forte raison aux idées abstraites ; les mots consacrés à leur expression ont été dérivés du nom des choses sensibles avec
nt que le frottement social n’avait point encore usé, donnaient à son expression un coloris, une vivacité, un pittoresque, une spo
l’éclat ou au piquant du rapprochement, on demanda à chaque idée son expression individuelle. En même temps, la raison mieux exer
e figuré, c’est-à-dire rien qui s’écarte du langage ordinaire ou de l’ expression propre. Leur excuse est, comme ils nous l’apprenn
ots et figures de pensées. Les figures de mots affectent uniquement l’ expression . Elles comprennent : 1° Les figures de diction ou
orrection, la prétérition, etc. ; 2° En développant ou en abrégeant l’ expression de l’idée : on la développe par toutes les variét
et d’un effet plus ou moins heureux, par lesquels le discours, dans l’ expression des idées, des pensées ou des sentiments, s’éloig
ées ou des sentiments, s’éloigne plus ou moins de ce qui en eût été l’ expression simple et commune. » Tout cela me semble long et
l’esprit trop tourné à la métaphore pour ne pas deviner très-vite les expressions figurées. » Observation fine d’un écrivain de not
e, aiment à se couvrir d’un voile mystique. Les langues surchargées d’ expressions figurées portent longtemps les traces de ces prem
’énonciation totale de la pensée ; 5° figures de signification ; 6° d’ expression  ; ce sont les tropes : les premières s’appliquent
13 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
firmation. Troisième partie. L'élocution. L'élocution est l' expression de la pensée par la parole ; elle a pour objet le
ts, c'est-à-dire le style et le tour. Le style est tout à la fois les expressions qu'emploient les idées du discours et l'ordre dan
t, et il doit avoir de la clarté, de la précision et de l'harmonie. L' expression est propre ou figurée ; et le style doit être, se
, gracieux et peu commun. Le style est pur quand il n'emploie que des expression avouées par les règles du langage, et que les exp
loie que des expression avouées par les règles du langage, et que les expressions conviennent aux pensées. La clarté du style veut
quivoques, etc. La précision n'emploie que les termes nécessaires à l' expression de la pensée ; et, dans le concours de plusieurs
etc. ; il convient aux pensées naturelles et aux pensées naïves. Les expressions propres désignent ce pourquoi elles ont été premi
à ces trois sortes de styles. Au style sublime appartiennent : 1° les expressions hardies qui, en s'éloignant de l'usage commun, ch
s l'étonnent. Quand Sidrac, à qui l'âge allonge le chemin, est une expression hardie, mais dont il est aisé de sentir la justes
pression hardie, mais dont il est aisé de sentir la justesse ; 2° Les expressions riches qui présentent à la fois plusieurs idées.
xprime le peu de temps que doit durer le règne de Galba. Nota. — Les expressions propres ont une teinte du sujet et conviennent si
x trois sorte de styles. Le style sublime et le sublime rejettent les expressions qui manquent de justesse et celles qui visent à l
il a de la dignité, et qu'il n'emploie point d'images populaires ou d' expressions triviales ou basses. La noblesse et l'harmonie du
entielles du style sublime ; elle consiste à rendre sa pensée par des expressions fortes ou par un contraste frappant. Auguste, apr
articulièrement au style tempéré ; elle consiste a n'employer que des expressions coulantes et pleines d'harmonie et de grâce. Enfi
(Boufflers.) Des figures. Les figures sont des pensées ou des expressions figurées qui ornent le discours ou qui lui donnen
r encore était fait pour mon cœur. (Delille.) 4° L'exclamation est l' expression spontanée d'une émotion vive. Zaïre, à la vue de
s d'auditeurs pour aller à sa chaire. L'ironie est, ordinairement, l' expression de l'enjouement ou du mépris ; mais elle peut aus
st dans l'esprit. Par exemple, l'esprit ne conçoit la justesse de ces expressions  : un homme enflammé de colère ; les préceptes écl
ansports d'un homme irrité à des flammes dévorantes, etc. Lorsque les expressions figurées ne se conviennent pas entre elles, ou ne
figurées ne se conviennent pas entre elles, ou ne conviennent pas aux expressions propres, elles manquent de justesse. En parlant d
irait pas : les fruits qui en éclosent sont excellents, parce que ces expressions fruits et éclosent ne se conviennent pas. Malherb
foudre et lion ne se conviennent pas. Jupiter, héros, etc., sont les expressions qui conviennent à foudre. Ces vers de J.-B. Rouss
euses quand elles sont tirées de sujets bas ou qu'elles emploient des expressions trop communes. On reproche à Tertullien d'avoir d
la pelouse. Oui, mais cette licence est rachetée par la douceur de l' expression . On a dit : « Le pronom qui ne peut être séparé d
er, Lui-même, en se courbant, s'apprête à le rouler, parce que cette expression à ces mots, ne peut modifier le substantif bras.
ateur lui a dû son triomphe. De la prononciation. La voix est l' expression des mots par les sons ; elle doit, par ses inflex
ironique selon le sujet ou la pensée. Du geste. Le geste est l' expression des idées par les mouvements naturels du corps ;
et sans hémistiche, à côté de quelques phrases bien construites ; des expressions triviales, des termes impropres, à côté de termes
termes impropres, à côté de termes qui conviennent à la pensée ; des expressions basses, à côté de mots gigantesques, cette pièce
cherché, mais il évite le trop de négligence, et n'emploie jamais ces expressions triviales et ces proverbes populaires que rejette
ruit d'une raison saine, il faut encore les leur faire accepter par l' expression de la politesse. Dans une lettre de reproches, il
pide et pressante de raisonnements vrais et naturels. Il se nourrit d' expressions hardies et de figures brillantes, mais il ne doit
e. Les pièces où des pensées minces sont ornées de tours pompeux et d' expressions sublimes sont aussi des hors-d'œuvre. La nouvelle
pousser des cris du fond des flots, la prose ordinaire rejette cette expression . 1. On doit mettre sous les yeux des élèves des
14 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
arce qu’elle est originale, et qu’elle nous présente un autre ordre d’ expressions pour un autre ordre d’idées. Homère créa la poési
ls ont éprouvé le besoin de persuader ou de toucher, mettent dans les expressions qu’ils emploient une grâce et une force quelquefo
e que dans l’étude minutieuse et frivole des mots, dans la pompe de l’ expression , dans les fines subtilités de la rhétorique, ou d
t d’autre mérite à une composition que la richesse et le brillant des expressions , et croirait inutile d’examiner si les pensées n’
traitent mal un sujet, lorsque leurs phrases sont louches, que leurs expressions manquent d’énergie, c’est à l’obscurité de leurs
pris, ou de rester inconnu, doit également ambitionner le mérite de l’ expression et celui des pensées. Je ne nierai pas que le pri
rt de découvrir des fautes, comme une froide application de certaines expressions techniques, au moyen desquelles quelques personne
sens interne, ou comme un effort de la raison. Le mot raison est une expression générique ; mais si nous entendons par là ce pouv
de Cowley comme la quintessence du génie ; on prenait pour une tendre expression poétique les saillies burlesques de Waller, et l’
davantage. Quelques nations aiment la peinture hardie des mœurs et l’ expression énergique des passions ; d’autres exigent la pure
e ne peut pas être appliquée, et « se conformer à la nature » est une expression souvent employée, sans que l’on y attache un sens
ttache aucune idée précise. En commençant un cours de Lectures où ces expressions doivent se rencontrer souvent, il est indispensab
et l’importance de la critique ; je vais maintenant définir une autre expression que nous aurons fréquemment l’occasion d’employer
pense, les aient confondues ensemble ; et, de plus, je considère les expressions grandeur et sublime comme synonymes ou à bien peu
ets sublimes. Un certain degré d’obscurité dans les idées et dans les expressions n’est pas défavorable au sublime, ainsi que nous
’en aucune autre partie de nos Lectures suivantes. Presque aucune des expressions qui appartiennent à l’art de la critique n’a été
ent le nom de sublime dans le style, est la description d’objets ou l’ expression de sentiments qui, par leur nature, sont déjà sub
de sentiments qui, par leur nature, sont déjà sublimes, lorsque cette expression ou cette description sont telles qu’elles produis
ploi convenable des figures ; la quatrième, l’usage des tropes et des expressions riches ; la cinquième, la construction harmonieus
se et la grandeur dans les pensées, et quelquefois le pathétique ou l’ expression énergique des passions) ont seules un rapport imm
eux que cite cet auteur d’être étrangers au sujet qu’il traite. Cette expression est véritablement sublime, et le sublime vient de
t incompatible avec le sublime, au moins comme très défavorable à son expression . L’élégance contrainte du vers rimé, la douceur a
s détruisent l’énergie du sublime, que tendent encore à affaiblir les expressions superflues dont le poète est souvent obligé de se
mots pompeux, des épithètes accumulées, une espèce d’enflure dans les expressions , enflure qui consiste dans l’emploi de termes plu
t véritablement noble, il est presque toujours facile de la revêtir d’ expressions dignes d’elle. Le sublime rejette les mots dont l
être sublime est d’exprimer de grandes pensées avec un petit nombre d’ expressions bien claires. On trouvera sans exception que les
faible dans ses pensées, il ne cherche à se soutenir qu’à l’aide de l’ expression . On peut porter un jugement également défavorable
bjets extérieurs qui flattent l’œil ou l’oreille, à un grand nombre d’ expressions gracieuses dans le style, à quelques affections d
a figure. Mais le principal agrément de la physionomie est dû à cette expression mystérieuse dans laquelle viennent se peindre les
urtout la beauté de la physionomie de l’homme, est ce qu’on appelle l’ expression , cette image où se peignent les dispositions de l
s l’art d’écrire ou de parler ; et, sous ce rapport, c’est encore une expression fréquemment employée dans un sens obscur et indét
ais, malgré ce point de contact, il ne faut pas perdre de vue que ces expressions ne sont pas synonymes ; que pour arriver à la mêm
ns que j’aurai faites16. Le langage, en général, peut être défini : l’ expression de nos idées au moyen de certains sons articulés
isent aucun son, qui n’exécutent aucun mouvement, et surtout dans les expressions appropriées à des idées morales. Cependant quelqu
s les mots qui composent nos langues modernes. Comme la multitude des expressions augmente sans cesse chez tous les peuples, et que
nterons vers l’origine du langage, plus nous le trouverons rempli des expressions que la nature a dictées. Comme il n’a pu être ori
mes auxiliaires pour expliquer leurs pensées ; n’ayant que très peu d’ expressions à leur disposition, ils étaient naturellement obl
plus variées et des mouvements plus animés donnent aux sentiments une expression plus vive et plus ardente. Il s’ensuit que, dans
es pour désigner chaque chose, ils étaient obligés d’employer la même expression pour plusieurs objets, c’est-à-dire de s’exprimer
ortés à décrire chaque objet avec des couleurs bien plus vives et des expressions bien plus énergiques que s’ils eussent vécu au se
-à-dire fortement empreint de ce caractère d’enthousiasme et de cette expression métaphorique et pittoresque qui distinguent la po
prix aux avantages qui en résultaient. Ils ne recherchaient dans les expressions que l’exactitude et la clarté ; l’harmonie du lan
s alphabétiques ou de sons simples ; chacun de leurs caractères est l’ expression d’une idée ; c’est un signe qui représente une ch
autre ; tandis que la voix nous échappe et fuit : il faut saisir les expressions à l’instant où elles sont prononcées, ou vous les
ons de l’âme. Ils écartent toute équivoque, donnent de la chaleur aux expressions , et opèrent sur nous par une espèce de sympathie,
res se ressemblent ou diffèrent. Mais toujours ne se servait-il que d’ expressions génériques ; car les mots « chêne, pin, frêne, »
, rivière. » Il ne faut cependant pas croire que cette découverte des expressions générales ou abstraites fût le fruit des recherch
s cas, dans la déclinaison des substantifs, ne sont autre chose que l’ expression de l’état et du rapport d’un objet avec un autre,
première. Toutes les langues, cependant, n’ont point adopté ce mode d’ expression . Le grec et le latin, entre autres, ont des décli
eurs du langage durent donc être bien longtemps avant d’arriver à des expressions aussi générales ; au lieu de considérer les relat
ait être réuni dans notre idée paraissait l’être effectivement dans l’ expression . De là plus de concision, plus de vivacité, plus
force. Tout cet attirail de particules (pour me servir de l’heureuse expression d’un auteur ingénieux), avec lequel nous sommes t
e à les incorporer, pour ainsi dire, ensemble, et à les réunir dans l’ expression , comme la nature les a réunis dans l’objet. La li
e dans les langues orientales les verbes n’ont que cinq temps ou cinq expressions de temps, mais que leurs modes sont combinés de m
qu’on appelle, en style de grammaire, leur accord et leur régime. Nos expressions , venues éparses des régions étrangères, ne peuven
réfléchi de la nation s’est approprié, sur ces sujets importants, les expressions qu’ils avaient empruntées à tous les peuples. Not
s mouvements de l’âme que notre langue déploie toute l’energie de ses expressions . Nous avons, à ce qu’on dit, trente mots au moins
t avouer que la langue française surpasse de beaucoup la nôtre dans l’ expression des nuances les plus légères des affections de l’
, et l’on sentira combien, dans de tels sujets, nous sommes pauvres d’ expressions , aussi la langue française est plus abondante qu’
ervir incessamment, et cette prolixité ne laisse pas d’en affaiblir l’ expression . Nous exprimons bien moins que les langues grecqu
ssion bien plus faible. Malgré cet inconvénient, l’immense quantité d’ expressions que nous avons pour peindre les grandes commotion
e lord Shaftsbury et celui de Dean Swift, on y découvrira une série d’ expressions et une facilité de se prêter aux goûts variés des
est pas assurément incapable de mélodie, mais cependant la force et l’ expression la caractérisent plus que la grâce. Nous sommes p
si intimement liés, puisque le style n’est autre chose que l’espèce d’ expression que nos pensées prennent au moment où elles se fo
as que ce puisse être, il faut toujours mettre de la clarté dans leur expression . L’obscurité qui règne dans la plupart des livres
é et la précision. La pureté et la propriété dans le langage sont des expressions souvent confondues, dans le sens desquelles, il n
ructions propres à la langue que l’on parle, et s’oppose à l’emploi d’ expressions ou de tournures de phrases qui appartiennent à un
après les principes que cet usage a établis ; enfin, elle rejette ces expressions basses et triviales qui sont faites pour dégrader
parfaitement la pensée de l’écrivain qui, tout en ne se servant que d’ expressions et de phrases véritablement anglaises, en a fait
ines circonstances. La poésie donne plus de latitude que la prose aux expressions nouvelles, ou du moins à celles qui sont d’une fo
récision consiste donc à retrancher toute superfluité, et à abréger l’ expression de manière à ce qu’elle ne soit absolument que la
rtout au dernier. L’écrivain qui sait mettre de la propriété dans ses expressions évite les deux autres. La propriété dans le choix
rincipal quelques circonstances étrangères ; si, pour mettre dans vos expressions une variété inutile, vous changez le point de vue
ivains médiocres croient se faire mieux comprendre en multipliant les expressions  ; ils ne font qu’embarrasser le lecteur. Ils sent
parle du courage que son héros déploie dans un jour de bataille, son expression est précise, et je la comprends parfaitement ; ma
sieurs mots qui l’indiquent à peu près, au lieu de n’employer que les expressions qui l’énonceraient clairement et rien de plus. La
dèle à suivre. Cet auteur connaissait parfaitement la force de chaque expression  ; celles dont il se sert sont en général justes e
sur l’âme l’effet du poison sur le corps, il affecte une redondance d’ expressions qu’il pousse jusqu’au ridicule. « Commettre une
x emploie avec succès suivant le ton et le fini de ses tableaux ; une expression supplée à ce qui manque à une autre, et rend à la
orter aux choix que l’on fait ? La plupart des auteurs confondent les expressions et ne sont déterminés dans l’emploi qu’ils en fon
es ouvrages on ne trouve que rarement ou, pour mieux dire, jamais une expression vague, ou un mot placé négligemment pour un mot s
ouvent le reproche de sacrifier la précision du style à la pompe de l’ expression , et qu’il y avait dans sa manière d’écrire une ro
ncore plus strictement nécessaire, car une phrase est par elle-même l’ expression d’une proposition ; elle peut être formée de plus
e en la répétant sans nécessité. Elle produit le même effet que cette expression vulgaire et puis, lorsqu’elle revient trop souven
ément du son en lui-même, ou la modulation en général, sans égard à l’ expression  ; ensuite le son disposé de manière à devenir l’e
égard à l’expression ; ensuite le son disposé de manière à devenir l’ expression du sens. C’est sous ce second rapport qu’il produ
les autres petits mots nuisent autant à l’harmonie qu’à la force de l’ expression , lorsqu’ils terminent une période. Il est plus qu
nement fait pour plaire à l’oreille, l’autre suppose à la musique une expression particulière. Le son, considéré sous ce dernier p
tenus, quels qu’ils puissent être, imprime à notre style une certaine expression , et lui donne un certain caractère. Des phrases d
ent bien réelle, et que la poésie ne puisse trouver un grand nombre d’ expressions imitatives. Dans notre langue, on en peut citer c
ans étude et sans réflexion, dans le sentiment même de son sujet, des expressions douces et faciles :                      Namque
’y a pas une phrase de quelque étendue dans laquelle on ne trouve une expression figurée. Plus tard j’en indiquerai la raison. Le
s distingue les unes des autres, et les distingue encore de la simple expression . La simple expression ne transmet que notre idée,
es autres, et les distingue encore de la simple expression. La simple expression ne transmet que notre idée, les figures ajoutent
ue la prose, de même beaucoup de personnes se servent fort à propos d’ expressions métaphoriques sans se douter de ce que c’est que
able, qui paraît sorti des pinceaux de la nature, vaut plus que mille expressions figurées. C’est ainsi que le style si simple de l
plutôt même les exclut. Ces ornements ne conviennent bien que dans l’ expression de pensées peu élevées, ou de passions peu violen
naturellement à abréger un travail qui ne tendait qu’à multiplier les expressions à l’infini ; et, pour ne pas surcharger la mémoir
rissante de l’empire romain. » — « Le chef d’une faction, » voilà une expression ordinaire ; mais, comme la tête est la partie pri
cédentes, que jamais les langues ne renferment un plus grand nombre d’ expressions figurées qu’aux premiers temps de leur formation.
e grande influence sur les conceptions de l’homme et sur ses moyens d’ expression  ; en sorte qu’autant par nécessité que par choix,
n’ont plus été regardés comme des figures, et sont devenus de simples expressions littérales ; tels sont les mots que j’ai cités pl
langue des poètes. Dire que le soleil se lève, c’est se servir d’une expression commune ; Thomson nous présente la même idée sous
 elles remplissent, elles reviennent, elles se présentent, » sont des expressions métaphoriques dues à quelque ressemblance que l’i
ions une figure ou un trope ? J’ai dit que la métaphore n’était que l’ expression de la ressemblance qui existe entre deux objets ;
is dans un sens plus vague et plus étendu ; car on l’applique à toute expression figurée, quelle que soit la nature du rapport qui
it inexact de donner indistinctement le nom de métaphore à toutes les expressions figurées. De toutes les figures du discours, cell
vaste champ s’ouvre ici devant nous. La nature, pour me servir d’une expression figurée, nous déploie toutes ses richesses ; et,
t d’un travail pénible, de paraître recherchées, pour me servir d’une expression française. La métaphore, comme les autres espèces
évident que si la rime n’avait pas obligé le poète à se servir d’une expression impropre, il eût mis : The harvest early, but mat
le mot littéral praise [louange], lorsqu’on s’attend à rencontrer une expression analogue à celle de moisson, il tronque sa figure
roc immobile, les vagues qui se brisent et roulent autour, » sont des expressions qui conviennent parfaitement bien au langage figu
plus choquant que l’on puisse faire de cette figure. Telle est cette expression de Shakspeare : « prendre les armes contre une me
et peu digne de lui. Il est vrai que l’usage a fait du mot flamme une expression littérale en parlant de la passion de l’amour ; m
mais, comme ce mot, sous cette acception, n’est effectivement qu’une expression figurée, on ne pouvait pas l’employer comme synon
dans toutes les langues, et même dans la conversation ordinaire, les expressions hyperboliques, telles que « léger comme le vent,
lus haut degré où il puisse s’élever. Les langues ont plus ou moins d’ expressions hyperboliques, selon que les peuples qui les parl
ose de plus sévère et de plus correct à la manière de s’exprimer. Les expressions exagérées auxquelles nos oreilles sont accoutimée
lorsqu’il y a quelque chose de frappant et d’extraordinaire dans une expression hyperbolique, c’est alors une figure de langage q
rvus de dignité, ou à la dignité desquels ne pouvant s’élever par des expressions simples et mesurées, il en emploie qui sont bours
arlons d’une « ambition infatigable, » d’une « maladie cruelle, » ces expressions montrent la facilité avec laquelle l’esprit donne
ntira porté à mettre la pierre en morceaux ou à l’apostropher par des expressions violentes, comme si elle lui avait fait mal volon
s y entrent pour quelque chose. Fort souvent elle n’est que leur pure expression , et c’est pour cela que nous devons nous y arrête
ins, lorsqu’il est heureusement placé, il ajoute quelque beauté à une expression , ou lui donne de la vivacité, comme dans ce vers
omme, on ne fait qu’user du droit de la légitime défense, emploie ces expressions  : Aliquando nobis gladius ad occidendum hominem
ement la plus hardie de toutes les figures de rhétorique, elle sert d’ expression aux passions les plus fortes, et l’on ne doit l’e
ections douloureuses aiment surtout à employer cette figure dans leur expression  ; ainsi Philoctète, dans Sophocle, au milieu de s
ais prendre, et qui, d’ailleurs, n’est pas du tout en harmonie avec l’ expression de tendresse répandue sur chaque vers de cet exce
ent être suggérées par la passion, car l’une et l’autre ne sont que l’ expression des passions les plus fortes ou des émotions les
ues détails. Comme il serait fatigant de nous arrêter sur chacune des expressions figurées que l’art du rhéteur a énumérées, je cho
s les figures dont nous avons traité dans les Lectures précédentes, l’ expression des passions énergiques. Elles entrent plutôt dan
re de faute plus grave que d’introduire une similitude au milieu de l’ expression d’une forte passion. Dans une telle situation, l’
être pas le langage d’une passion violente, n’est cependant pas que l’ expression d’une âme calme. C’est une figure d’un genre nobl
le est destinée à être gravée dans la mémoire", et que ce contraste d’ expressions la rend plus facile à retenir. Mais un style est
nous dispose à partager le sentiment et la passion dont nous voyons l’ expression dans les autres. Une personne entre dans un cercl
moyens qu’emploient quelques auteurs pour donner de la force à leurs expressions , je ne dois pas négliger de faire mention d’une p
fusion fatigante. Il est certain que cette méthode de signaler chaque expression saillante par un caractère typographique particul
es sont belles, ou produisent un mauvais effet, selon qu’elles sont l’ expression plus ou moins juste du sentiment et de la passion
ssion. Laissons parler la nature, elle nous fournira toujours assez d’ expressions figurées ; mais si nous cherchons à simuler une c
urir à nous porter au même but, que l’on remplit soit en se servant d’ expressions propres à aggraver ou à atténuer ; soit en faisan
nt placées dans des discours oratoires, cependant elles ne sont pas l’ expression de la passion, qui procède d’une manière moins ré
pénétrée, remplie, et lui dicte des figures qui ne sont alors que son expression naturelle ; il ne veut inspirer d’émotions que ce
e faire écouter avec plaisir. Un jugement sain, des idées nettes, des expressions claires, et une disposition heureuse des mots et
prit d’un homme, et qu’il prenait le caractère des sentiments et de l’ expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Ce
e penser d’un écrivain, mais elles s’appliquent surtout à son genre d’ expression . On les déduit de l’ensemble de son langage, et e
ondant, mais en même temps il est fort remarquable pour la force et l’ expression . Dans tous ses sujets, il multiplie les mots avec
fusion sans bornes, mais c’est partout un torrent d’idées fortes et d’ expressions énergiques. C’est dans la manière de sentir d’un
lesse. Ses mots seront dépourvus de sens, ses épithètes oiseuses, ses expressions vagues et générales ; ses phrases se suivront mal
sa diction une richesse, une abondance, une facilité et une variété d’ expressions que n’ont pu surpasser aucun des écrivains qui lu
usqu’ici nous n’avons parlé que des qualités du style considéré comme expression de la pensée de l’écrivain. Il faut maintenant l’
ne s’est tenu plus sévèrement resserré dans les bornes étroites de l’ expression didactique, et n’a donné plus d’instruction sans
re. Il connaissait mieux que qui que ce fût la pureté, l’étendue et l’ expression de la langue anglaise, et il doit être offert pou
nt de parfaite élégance sans une grande clarté, une grande justesse d’ expression , un heureux choix de mots et une construction soi
reille ; il répand la lumière en revêtissant ses idées du charme de l’ expression , sans les surcharger d’ornements superflus ou dép
llant, le style dans lequel ils sont répandus prend le nom de fleuri, expression dont on se sert pour faire entendre que les ornem
buent point à l’éclairer. Rien n’est plus ridicule que ce clinquant d’ expressions que prodiguent une foule d’auteurs. On l’excusera
avec laquelle il les a souvent écrits ; mais le luxe continuel de ses expressions , le gigantesque de ses images et la multiplicité
ais on s’en sert vaguement comme on fait de presque toutes les autres expressions de l’art de la critique, et sans y attacher une i
n fleuri. » Le mot simple pris dans ce sens, est la traduction de ces expressions , simplex, tenue, subtile genus dicendi , qu’empl
ureux. (Trad. de Daru.) Son art ne se laisse pas apercevoir dans son expression  ; il parle le langage même de la nature. Dans son
Trad. de l’abbé Lemonnier.) Dans ce passage de l’auteur latin, chaque expression est heureuse et élégante, et donne de la vivacité
icité est tel, qu’il couvre bien des défauts et fait excuser quelques expressions négligées. Aussi l’on doit remarquer que la simpl
struction de ses périodes, et n’a su mieux concilier la propriété des expressions et la cadence des phrases. Toutes ces qualités do
u débit. Il est singulièrement heureux et précis dans le choix de ses expressions . Si pour l’exactitude de la construction il est i
it parvenu à s’y intéresser vivement ; alors, et seulement alors, les expressions se présenteront d’elles-mêmes. En général, les me
expressions se présenteront d’elles-mêmes. En général, les meilleures expressions sont celles qu’inspire un sujet bien conçu, ce so
ir notre imagination en nous appesantissant trop longtemps sur chaque expression . Dans quelques circonstances, nous nous sentons e
on ; il ne faut pas vouloir le modérer, afin de saisir rapidement les expressions heureuses qui se présentent, au risque de laisser
ée, jusqu’à ce que cette espèce d’attachement que nous avons pour les expressions que nous venons de trouver soit refroidie, jusqu’
essions que nous venons de trouver soit refroidie, jusqu’à ce que les expressions elles-mêmes soient oubliées. Ensuite, nous revoyo
t un passage d’un bon auteur, et de l’écrire ensuite avec nos propres expressions , et comme si c’était d’inspiration. Voici ce que
lorsqu’il faut seulement argumenter ou raisonner, ou de prodiguer les expressions pompeuses et recherchées devant des gens qui n’y
s le style que vers les choses. Il est plus aisé de revêtir de belles expressions quelques idées communes ou triviales, que de prod
e plus éloquent qui parle ou écrit de manière à ce que chacune de ses expressions soit parfaitement adaptée au but qu’il s’est prop
que cette haute éloquence dont je viens de parler n’est jamais que l’ expression de la passion, et par passion j’entends cet état
ssionné qui ne soit éloquent ; il ne manque alors ni d’arguments ni d’ expressions  ; par une espèce de sympathie, il embrase les aut
râces compassées du geste et du débit font perdre tout leur poids aux expressions de celui qui parle ; voilà pourquoi le discours q
u’il s’était proposé ; c’est qu’il n’affectait pas une vaine parade d’ expression , n’employait que des arguments solides, et présen
, et de les ramener au langage de la nature, aux pensées sages et aux expressions justes. Dans le même temps, mais un peu après le
Quel soin frivole n’a-t-il pas dû mettre à la minutieuse élégance des expressions et des phrases ! Denys d’Halicarnasse nous a lais
ens orateurs en retiraient pour la hardiesse et la franchise de leurs expressions était compensé par la dignité qu’elle faisait per
ière, forte et majestueuse ; mais elle n’avait pas cette simplicité d’ expression , cette naïveté, et surtout cette flexibilité qui
mieux dire, jamais un homme ne sera éloquent, si ce qu’il dit n’est l’ expression de ce qu’il éprouve. Ce n’est que le langage du c
it acquis cette assurance, cette présence d’esprit, cette certitude d’ expression indispensables à la tribune, il fera bien d’appre
utes les parties d’un discours. Voyons maintenant quel style, quelles expressions conviennent à ceux qui parlent dans les assemblée
irer à cet homme de l’élévation et de la chaleur, et lui suggérer des expressions justes et énergiques. Dans les grandes assemblées
ions. La chaleur du discours, la véhémence et le feu des pensées, ces expressions d’une âme fortement émue et brûlant de l’amour du
re pour éviter de dangereuses méprises. Premièrement. La chaleur de l’ expression doit être proportionnée à la circonstance et au s
lime de l’art oratoire, exige une sensibilité d’âme et une facilité d’ expression que la nature n’a accordées qu’à un petit nombre
ttention aux raisonnements sur lesquels il appuie son opinion, et aux expressions dont il se sert, cet empire sur lui-même, cette f
contre une imitation maladroite des orateurs anciens, qui, dans leurs expressions comme dans leurs gestes, portaient la hardiesse à
et roule tout entier sur ce sujet. Je vais rapporter dans ses propres expressions les conseils que nous donne Cicéron (Orator, c. 2
inspire. Le style doit être, en général, plein, libre et naturel. Les expressions recherchées ou affectées sont tout à fait déplacé
On recherchera l’ordre le plus clair et la méthode la plus simple. L’ expression sera chaude et animée ; mais, au milieu de cette
fend n’est pas la meilleure. C’est à la pureté et à la bienséance des expressions qu’il faut donner tous ses soins ; le style doit
de la part d’un prédicateur), mais en calculant ses mouvements et ses expressions de manière à produire sur le peuple une impressio
e goût formé. La chaire exige, il est vrai, la plus grande noblesse d’ expression  ; elle n’admet rien de bas, rien de rampant, aucu
ce des sujets qu’il traite, justifient et quelquefois exigent que ses expressions soient pleines de chaleur et de vivacité. Non seu
olennel et de plus respectable. Les allusions à des passages ou à des expressions remarquables de ce beau livre produisent, lorsqu’
ureuses, un effet très agréable. Elles fournissent au prédicateur des expressions métaphoriques qu’on ne pourrait faire entrer dans
s prendra pour des jeux de mots67. Les jeux de mots, les pointes, les expressions subtiles ou affectées ne doivent jamais paraître
multipliant les épithètes qu’il donne à son style de la force et de l’ expression . C’est une grave erreur. Les épithètes ont souven
finis cet article par engager les prédicateurs à ne jamais avoir une expression favorite qui se reproduise souvent et quelquefois
plus promptement le dégoût. Il faut même, autant que possible, qu’une expression remarquable par son éclat ou sa beauté ne revienn
les pensées, et s’en reposer sur le moment du débit pour trouver les expressions , mon opinion est qu’on ne peut prescrire aucune r
l’une ou l’autre méthode, suivant les dispositions de son génie. Les expressions brûlantes qu’inspire la chaleur du débit ont bien
gie que celles que l’on cherche dans le silence du cabinet ; mais ces expressions ne viennent pas toujours à ceux même qui ont le p
ds. Il vaut infiniment mieux monter en chaire avec des pensées et des expressions qui vous appartiennent, ne fussent-elles même que
troduire de nouvelles pensées dans sa composition en leur donnant ses expressions et son style. Voilà comme, sans être un plagiaire
es-mêmes. Secondement, il faut dans un exorde la plus grande pureté d’ expression . C’est la situation des auditeurs qui l’exige. Il
modestie doit se laisser apercevoir non seulement dans ses premières expressions , mais encore dans tout son extérieur, dans ses ye
e discours avance. Avant de hasarder des sentiments énergiques ou des expressions passionnées, l’orateur doit préparer graduellemen
ant de fidélité que d’élégance. J’ai cru devoir conserver ses propres expressions sans scrupule, toutes les fois qu’il ne se présen
nous entendons par goût, et il paraît que les anciens n’avaient pas d’ expression dont le sens répondît à celui que nous donnons à
lants que sublimes : le premier manque de justesse dans la pensée ; l’ expression dans l’autre n’est pas assez simple. 9. Voyez W
de l’esprit humain’, il ne paraît pas douteux qu’avant de trouver des expressions générales, on commença par indiquer les particula
rru ; sour, aigre ; peevish, hargneux, etc., etc. Je n’ai traduit ces expressions , citées par Blair, que pour prouver que notre lan
ationi plurimum adversantur. (De Isocrate judicium, c. 12.) 55. Ses expressions sont infiniment belles et heureuses, et le passag
15 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
moins communs, certains arrangements de mots moins usités, certaines expressions plus choisies, qui donnent au discours plus d’agr
figures sont, d’après Cicéron et tous les rhéteurs, certains tours d’ expressions et de pensées qui diffèrent du langage ordinaire,
sions, langage qui au lieu d’énoncer seulement l’idée comme le fait l’ expression simple, y ajoute une parure, une espèce de vêteme
ans le savoir, bien des gens sans doute ont employé fort à propos des expressions métaphoriques, sans savoir ce que c’est qu’une mé
’où ces qualités dépendent, des raisons qui rendent une figure ou une expression préférable à toute autre, ne peut manquer de nous
les figures oratoires, qui consistent dans un certain arrangement des expressions destiné à embellir le style, et qui comme les fig
a répétition consiste à employer plusieurs fois et avec grâce la même expression ou des expressions équivalentes. Cette figure est
ste à employer plusieurs fois et avec grâce la même expression ou des expressions équivalentes. Cette figure est propre à exprimer
Bourdaloue. 2° L’adjonction, qui emploie deux fois de suite la même expression . Exemple : Me, me, adsum qui feci, in me conver
étrangère. Ces figures ont pour résultat de donner plus d’énergie aux expressions , d’orner le discours, de le rendre plus noble, de
exemple, la clef d’une voûte, le pied d’une montagne ; au lieu que l’ expression qui fait image peint avec les couleurs de son pre
taphore ignoble. Voici des métaphores qui pèchent par la bassesse des expressions  : Par toi le mol Zéphyr, aux ailes diaprées, Ref
ainsi dire, si l’on peut s’exprimer ainsi, etc., en employant quelque expression explicative ou quelque habile préparation. 212. F
bscurcissent la pensée au lieu de l’éclaircir. Quintilien blâme cette expression d’Horace capitis nives, les neiges de la tête ,
ent disparates, et à laquelle on a recours quand on ne trouve point d’ expression propre dans la langue pour exprimer sa pensée. Ex
e l’antiphrase ? L’antiphrase est un trope par lequel on emploie une expression , une phrase dans un sens opposé à sa significatio
er ; et vous, terre, parlez. Voilà une figure de pensée. Changez les expressions , retranchez, ajoutez, la figure ne subsistera pas
tténuation ou exténuation est une figure qui adoucit les choses par l’ expression , sans toutefois altérer la vérité. Nous indiquero
tténuation qui consiste à se servir, par modestie ou par égard, d’une expression qui dit moins pour faire entendre plus. C’est une
e on oppose des idées les unes aux autres, le plus souvent au moyen d’ expressions qui rendent cette opposition plus frappante. J’a
La correction ou épanorthose corrige avec finesse les pensées et les expressions de l’écrivain, et leur en substitue d’autres qui
e des plus familières à l’orateur, est très propre au pathétique, à l’ expression des reproches ainsi que de tous les sentiments im
les plus grands malheurs sur un objet odieux. Elle est plus souvent l’ expression de la colère et de la fureur ; et sous ce point d
les images et les sentiments qu’on veut exprimer, c’est-à-dire dans l’ expression des objets par des sons qui leur ressemblent, c’e
ord des sons entre eux, accord produit par le choix et le mélange des expressions et par la coupe et l’enchaînement des périodes. C
on l’aime. Voltaire. On trouve cependant des phrases où une série d’ expressions d’égale longueur ne produit pas d’effet désagréab
son musicale des phrases, en d’autres termes, un accord des sons, des expressions , des membres, des chutes de la phrase, calculé de
ésagréables à l’oreille, en même temps qu’ils nuisent à la force de l’ expression . En général, une fin de période harmonieuse exige
les mouvements impétueux et violents demandent à être rendus par des expressions où dominent des consonnes fortes. 284. Donnez que
leur douceur ou par leur dureté, par leur lenteur ou leur vitesse, l’ expression imitative qui peut être dans les sons. Si l’écriv
des ornements, parce que, quel que soit le mérite des pensées et des expressions , il ne peut y avoir ni intérêt ni beauté là où il
là où il n’y a ni liaison ni unité, peuvent être définies ainsi : Des expressions , des tours de phrase ou des pensées que l’écrivai
e sentiment serait suffisamment exprimé, mais qui lui donne ou plus d’ expression , ou plus de noblesse, ou plus d’énergie, ou plus
vagues ni multipliées à l’excès. Ainsi elles font toute la grâce de l’ expression dans ces vers de Racine : Je saurai, s’il le fau
16 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — [Introduction] » pp. 18-20
ner une petite colonne. Plus tard, les Latins désignèrent par la même expression (stylus) un poinçon ou forte aiguille qui leur se
quand on voulait corriger ou supprimer ce qu’on avait écrit. De là, l’ expression retourner le style, stylum vertere, pour effacer,
e la diction, suivant Marmontel ; le style, dit M. de Bonald, c’est l’ expression de l’homme ; c’est, dit M. Ernest Hello, la parol
tes ne peuvent suffire à captiver l’esprit de l’homme ; l’art étant l’ expression de la beauté, il faut sans doute que la beauté se
ne sont au-dessus des autre écrivains, dit la Bruyère, que par leurs expressions et leurs images. En effet, le style fortifie les
era nécessairement rapide et concis ; si l’imagination prédomine, ses expressions seront toujours brillantes et figurées ; si le ju
17 (1873) Principes de rhétorique française
nt réussi et réussissent encore ceux qui sont les plus heureux dans l’ expression de leurs pensées. Le fruit de cette recherche, c’
ivision loin d’être une œuvre factice, une création de l’école, est l’ expression même de la nature. C’est vouloir aller contre la
ution. — L’Élocution indique le ton qu’il faut prendre, le style, les expressions , les figures, les tours de phrase qui doivent don
’intelligence, maîtresse de ses idées, les produira au dehors par une expression vive et puissante. Ainsi la disposition dépend de
n scientifique qu’à l’exposition littéraire ; l’éloquence demande une expression plus rapide et plus vive ; c’est l’enthymème. 3.
gage ; le syllogisme est complet dans l’esprit, mais incomplet dans l’ expression . La première proposition se nomme antécédent et l
Telle est l’acception rigoureuse dans laquelle il faut prendre cette expression et non comme synonyme du mot banalité, comme lors
s’adressant à la raison, ils sont le langage de l’homme à l’homme, l’ expression sincère et scrupuleuse de la vérité. Il convient
de l’honorer par une distinction sans exemple : il ne ménage pas les expressions de sa reconnaissance et relève avec soin toutes l
t, se trouve en situation d’écouter avec attention et bienveillance l’ expression d’idées et de sentiments nouveaux. Il est dans un
tée d’un tout jeune enfant, enfin que la richesse et la propriété des expressions ajoutent un charme littéraire à tous les développ
ême honneur au masque qu’au visage. Chacun des vers suivants est une expression nouvelle et dus vive du même sentiment, si bien q
cendante s’impose d’une façon très-rigoureuse à l’enchaînement de ces expressions diverses d’une même idée ; le passage de Molière
ut qu’il est nécessaire d’avoir à sa disposition une grande variété d’ expressions , une grande diversité de tours, une grande vivaci
é. L’orateur, avec une habileté consommée, mêle la récapitulation à l’ expression la plus vive et la plus touchante des passions ;
et de laisser un souvenir qui puisse être durable. En conséquence les expressions les plus vives et les plus frappantes, les tours
la fin et forme ce qu’on nomme ritournelle, de même, suivant la bonne expression de Joubert, la fin d’un ouvrage doit faire souven
des émotions. V. Le style de la péroraison sera vif, il comporte les expressions , les tours et les figures les plus passionnés.
’écrivain. L’élocution est la détermination des règles à suivre ans l’ expression ou la manifestation des idées et des sentiments.
bituel de nos écrits et de nos dis — ;ours ; la différence est dans l’ expression ou dans le style, je style approprie les choses l
imagination par les charmes du style. 2. Du style. — Le style est l’ expression de la pensée par la parole ; il est à l’éloquence
doit animer tout l’ouvrage, donner aux objets leur éclat et rendre l’ expression parfaite. De même, en éloquence, le fond du disco
ande souplesse et à une grande facilité de mouvements pour varier ses expressions et mettre toutes les nuances de son style en rapp
ine sous les coups de la puissance de Dieu, il est inévitable que ces expressions elles-mêmes reviennent souvent dans le cours de s
; c’est une divinité que le poëte veut nous montrer en action ; toute expression qui détruirait cette image serait ridicule. Quelq
se transformer en conduire une existence ; il en est de même pour les expressions  :     au    sein du bonheur, avoir beau, un devoi
s que peuvent prendre certains mots ou certaines racines, ou bien des expressions qui se substituent sans peine à d’autres expressi
nes, ou bien des expressions qui se substituent sans peine à d’autres expressions . Ainsi le substantif peut être, dans certains cas
à l’effet de la pensée ou de l’émotion, pour augmenter ou atténuer l’ expression , pour lui donner de la noblesse ou du piquant, du
ant les épithètes bien choisies et placées avec discrétion relèvent l’ expression , autant des épithètes banales et prodiguées affai
tigua vainement une mer immobile, on retranche les deux épithètes, l’ expression est dépouillée de toute sa grâce. — Quelle délica
lus près possible du substantif, afin d’éviter toute obscurité dans l’ expression . En général le génie de la langue française est t
. La place en peut être changée pour des effets d’harmonie ou mieux d’ expression . Leçon XXIV. De la construction des mots et d
a construction logique donnerait une phrase qui n’a plus ni charme ni expression  : On doit reconnaître le cygne à la noble aisanc
f dont il tient la place a pour effet d’éviter toute obscurité dans l’ expression , cependant il ne faut jamais oublier que le prono
est une suite de propositions formant un sens complet et servant à l’ expression d’un raisonnement. Ainsi quand Bossuet dit : La
Là construction périodique est la plus riche et la plus variée dont l’ expression de la pensée soit susceptible ; son mérite est d’
nombre, elle plaît à l’imagination parce qu’elle suspend le sens et l’ expression de la pensée, elle plaît au jugement parce qu’ell
mots restent les mûmes ; la construction gâte tout, et au lieu d’une expression élevée et juste, nous n’avons plus qu’un lourd ba
èles peuvent accepter les six règles suivantes : I. La phrase étant l’ expression du raisonnement, elle doit indiquer le lien logiq
re. Ils sont préférés suivant qu’ils offrent l’avantage de donner à l’ expression plus de clarté ou de précision, plus de force ou
ance littéraire et morale de cette tournure, c’est de transformer ces expressions en simples tours affirmatifs : Ce fut une nuit d
en accepte sa part. Le tour impersonnel donne plus de généralité à l’ expression de la pensée : On nous avertit dès les premiers
es autres tours particuliers. Les plus usités sont : Le tour optatif, expression très-vive d’une espérance ou d’un souhait :    
jamais, i importe de rappeler cette observation de goût que plus une expression est énergique et puissante quand elle est mise à
s simples sont le tour affirmatif’ et tour négatif, qui suffisent à l’ expression habituelle des idées et des sentiments. II. Les
I. Les tours particuliers ajoutent à la variété et à la vivacité de l’ expression . IV. Ils sont d’après leur ordre d’importance :
pensée, l’esprit humain emploie encore d’autres moyens de modifier l’ expression . Les poëtes, les orateurs et les écrivains en ont
t du sentiment. Les figures sont des formes-de style qui ajoutent à l’ expression plus de vivacité, d’éclat, d’énergie ou de grâce 
Ainsi les traits du visage ont déjà par eux-mêmes une valeur morale d’ expression  ; mais elle peut s’accroître encore par des jeux
expressive qu’une autre. Cicéron a dit encore que les figures sont l’ expression propre du sentiment dans le discours comme les at
s. Le but et l’objet propre des figures est d’augmenter la force de l’ expression soit par l’agrément et la variété que certains or
s qui servent à l’agrément, et celles qui contribuent à la force de l’ expression . Les figures donnent au discours la vie et l’anim
vât assez de liberté d’esprit pour soigner ses mots et rechercher des expressions élégantes, Il en est des figures comme des mouvem
paradoxe. 2° Les figures de pensée qui se rapportent à la force de l’ expression , soit pour l’accroître, soit pour l’atténuer. Les
s de la mort26 ! » Quintilien fait admirer de même l’heureux choix d’ expression qui rendent vivant le portrait que Cicéron trace
le plus ordinaire de cette figure est de donner plus de vivacité à l’ expression  ; de là ces locutions populaires : Beau comme un
de l’animal. L’allusion donne aussi plus de charme et de vivacité à l’ expression  ; elle procure au lecteur l’agrément du souvenir
goût exquis et la perfection infinie de Racine pour que ces audaces d’ expression ne nous choquent pas ; elles entrent si bien dans
Leçon XXX. Des figures de pensée qui se rapportent a la force de l’ expression . 1. De la périphrase — 2. Usage et abus de la
un ornement poétique destiné à donner plus de grâce ou d’agrément à l’ expression . Ainsi Chateaubriand, décrivant le spectacle de l
fisent pour faite sentir quelle énergie cette figure peut ajouter à l’ expression des sentiments. La gradation est proprement l’ord
nt à ma haine. Le plus grand soin doit être apporté dans le choix des expressions  ; une gradation maladroite ou inverse produit un
ou inverse produit un effet tout opposé à celui qu’on, en attend et l’ expression qui frappe en dernier l’oreille et l’imagination
e mot grec signifie lancer au-delà ; au effet l’hyperbole emploie des expressions qui, prises à la lettre, iraient au-delà du but ;
se grossissant à elle-même les objets, trouve trop faibles toutes les expressions ordinaires. « L’objet de toute hyperbole, dit Sén
onner à des vérités de sens commun un tour poétique et une vivacité d’ expression qui ne leur vont pas toujours. 5- De la litote e
inution qui ne dit moins que pour faire entendre plus. C’est tantôt l’ expression de la pudeur ; Chimène dit beaucoup plus que les
sque impossible de les plaindre. Cette figure convient également à l’ expression de l’enjouement, du mépris, de la colère ; elle e
’ornement. II.    L’accumulation ajoute une    grande énergie à    l’ expression des sentiments. III. La gradation doit être asce
r Leçon XXXI. Suite des figures qui se rapportent a la force de l’ expression . 1. De l’interrogation. — 2. De la subjection.
ation auxquelles se rattachent toutes les autres, L'exclamation est l’ expression d’une émotion subite par une interjection. —Ainsi
l’exposition et à la narration. IV. La prosopopée ne convient qu’à l’ expression d’une passion très-violente dont tes hallucinatio
elles-mêmes semblaient avoir formé de leurs mains ; pardonnez-moi ces expressions il me semble que je vois encore tomber cette fleu
ons il me semble que je vois encore tomber cette fleur. Au lieu de l’ expression plate d’une vérité banale : le chagrin passe, la
es moraux même aux choses physiques pour ajouter plus de vivacité à l’ expression . — Ainsi Bossuet, voulant donner une idée de la g
à moins que ce ne soit l’objet même de la métaphore, comme dans cette expression de Voltaire sur les critiques du temps : Grands
sujet littéraire et un genre distinct parmi ceux qui conviennent à l’ expression vive de la vérité. — Ainsi Horace exhortant les R
euphémisme. — Ces deux tropes servent également à rendre plus douce l’ expression de la vérité. L’ Antiphrase dit le contraire de l
des (déesses bienveillantes), pour les Furies. L’Euphémisme adoucît l’ expression qui pourrait blesser, comme ils ont vécu, pour il
obscurité, l’ellipse a l’avantage d’alléger la phrase et de rendre l’ expression plus vive. Aussi les moralistes dont la pensée pr
Racine. Ces deux dernières ellipses qui donnent tant de rapidité à l’ expression offrent le grave inconvénient d’une irrégularité
lipse ajoute des mots que la grammaire rejetterait comme inutiles à l’ expression de la pensée. Cette insistance donne plus de forc
à l’expression de la pensée. Cette insistance donne plus de force à l’ expression , et convient à une passion vive : Je l’ai vu de m
. De la disjonction. — Cette figure, pour donner plus de rapidité à l’ expression , supprime tous les liens grammaticaux. Hermione c
on peut conclure les six règles suivantes : I. L’ellipse convient à l’ expression vive et sentencieuse de la pensée ; elle expose à
nir à la grammaire et à l’usage, donne au style de la variété et de l’ expression  ; elle rompt la monotonie un peu froide de la con
l est difficile d’en fixer le sens par une définition. Le style est l’ expression de la pensée ; c’est un caractère de la diction q
de ce qui est à la portée de tout le monde : la différence est dans l’ expression ou le style. C’est dans ce sens que Buffon a écr
pensée de Gœthe : Dans son ensemble, le style d’un écrivain est une expression fidèle de ce qu’il renferme au dedans de lui. Vou
urnie à la paresse que de considérer comme superflu le soin donné à l’ expression de la pensée. Les meilleures idées ne passent de
ue nous sommes dans le vrai doit nous imposer le désir d’employer les expressions les plus claires, les plus belles et le plus éner
és du style : 1° des qualités générales qui sont essentielles à toute expression de la pensée et qui doivent se retrouver dans tou
e La Bruyère a caractérisée en maître : Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n
mme d’esprit qui veut se faire entendre. Il ajoute qu’on distingue l’ expression propre à ce qu’elle est celle qui était la plus s
des exigences de la langue, il faut noter partout avec attention les expressions qui semblent sortir de la règle et de l’usage. A
e. » Sans doute, les grands écrivains ont eu des audaces heureuses d’ expression que le génie et le succès justifient ; mais il va
n’ont pas jugé la langue de Bossuet et de Voltaire assez riche pour l’ expression de leurs pensées nouvelles ; en récompense, les o
pprenez à penser. Suivant que notre idée est plus ou moins obscure. L’ expression la suit, ou moins nette ou plus pure. Ce que l’on
rendra pas très-bien, je retranche simplement du passage obscur toute expression superflue : ce qui reste dit alors clairement ce
t la qualité qui consiste à n’employer que les termes nécessaires à l’ expression de la pensée. Voltaire a dit : La plupart des f
l est une qualité essentielle à tous les genres ; c’est la vérité des expressions , des images et des sentiments ; mais une vérité p
 : la moindre affectation détruit ce naturel si précieux ; dès qu’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagér
n’a trouvé, pour peindre et recommander cette charmante qualité, des expressions et des images plus naturelles et plus vraies que
du style en le remplissant d’images incohérentes, de mots nouveaux, d’ expressions gigantesques : ils nuisent à l’art sans rien ajou
onné mille exemples de l’art avec lequel un grand écrivain relève les expressions les plus familières par l’emploi qu’il en fait. H
hase, qui renchérit sur la dignité par la pompe et la singularité des expressions . — Ainsi J. B. Rousseau, à propos de la naissance
a succession régulière et symétrique des propositions qui servent à l’ expression complète de la pensée. Pour les phrases, elle rés
homme prend pour son intelligence et pour sa sensibilité une valeur d’ expression  ; lorsque les sons d’une phrase provoquent une im
ée, celle qui donne au mouvement de la phrase une valeur analogue à l’ expression qu’ajoute la musique à la poésie. Les paroles de
uais le choix des mots et des sons qui ajoutent un effet physique à l’ expression de la pensée- Pour dépeindre un monstre, Racine a
qui s’impose au style même le plus simple d’où il faut exclure toute expression vulgaire. III. Il faut chercher l’euphonie et le
chose qu’il exprime ; en effet, c’est de la propriété de chacune des expressions que résulte la convenance générale du style. La r
t de l’ode. Il a eu raison de railler la familiarité triviale de ces expressions de Fontenelle traitant des questions de physique,
onnes, pourvu qu’elles soient employées avec goût ; il va une foule d’ expressions qui sont défauts chez les uns et beautés chez les
angue que la violer. L’art suprême est de concilier la nouveauté de l’ expression avec la justesse et la clarté ; du moment que l’i
uvement de sa pensée ou de son émotion, quand il modèle avec soin son expression sur la nature de ce qu’il veut représenter. La vi
é, aux autres les moyens de nuire. Le mouvement dramatique donne à l’ expression de la pensée le plus vif intérêt et provoque l’ém
eauté. Dans les traits tout doit être vif, la pensée, le sentiment, l’ expression  ; il leur faut la rapidité de la flèche. Ils réve
ujet. IV. Les alliances de mots ne sont permises que si elles sont l’ expression d’un sentiment juste et vrai. V. La vivacité du
n se garder de confondre la simplicité avec la platitude qui laisse l’ expression tomber au-dessous de l’émotion ou de la pensée qu
sion est la sécheresse et l’obscurité. L’écrivain qui préférerait une expression laconique mais, faible, froide et sans couleur à
t une expression laconique mais, faible, froide et sans couleur à une expression moins serrée, mais valant par l’éclat, la grâce o
ité. L’art est heureusement caché, quand l’écrivain ‘orme son style d’ expressions choisies dans le langage commun qu’if approprie à
re simple, content de ces grâces modestes, sera peu hardi à créer des expressions nouvelles, réservé dans ses métaphores, sobre en
à propos d’Homère : C’est avoir profité que de savoir s’y plaire. L’ expression est riche dans ce cas par tout ce qu’elle provoqu
nir, son nom veut dire choix ; elle consiste en effet dans le choix d’ expressions distinguées ; elle résulte de l’union de la juste
s aux Parques : termes vagues, diction impropre, vers faibles. 2° Les expressions de Malherbe sont choisies sans affectation : caba
oisies sans affectation : cabane est agréable et vrai, taudis est une expression grossière. 3° Enfin, les vers de Malherbe sont pl
es humains dans leurs flancs portent les destinées ? Voltaire. Les expressions bête assommée, ventre, sont grossières au lieu d’
st au sentiment ce que la finesse est à la pensée. La délicatesse des expressions sert surtout à rendre les sentiments doux et agré
toujours s’allier à la richesse. IV. L’élégance résulte d’un choix d’ expressions nobles et harmonieuses. V. La grâce doit être na
l’esprit lasse et irrite. VIII. La délicatesse convient surtout à l’ expression des sentiments doux et aux éloges qui ne veulent
conviennent à ce genre de style : énergie du sentiment, véhémence des expressions , noblesse du dessin, éclat du coloris, majesté de
De l’énergie et de la véhémence. — L’énergie est la force donnée à l’ expression de la pensée ou du sentiment ; elle résulte de la
e d’un moment. Rien de plus énergique et de plus expressif que cette expression dévorer ; c’est là ce que Boileau appelait un mot
magnificence a été produit par Bossuet à l’aide d’un, heureux choix d’ expressions vives et frappantes. Il s’agit de la fuite de la
dit : Que la lumière soit, et la lumière fut. La simplicité même de l’ expression rend plus frappante la sublime grandeur du fait.
ge, soit de la richesse des développements. IV. -C’est surtout dans L’ expression des grandes choses que la sobriété doit être obse
le savoir, comme dit Molière ; mais du jour où il a voulu donner à l’ expression de sa pensée une ‘orme plus frappante et plus viv
De la poésie et de la langue poétique. — La poési peut être définie l’ expression de la pensée soumise à un. rhythme rigoureux. La
passionnée. Mais dès qu’il fut possible de conserver par l’écriture l’ expression de la pensée, alors le domaine littéraire se divi
e et les genres secondaires. 6. De l’éloquence. — L’éloquence est l’ expression vive des sentiments et des pensées, c’est une exp
tes sont les Lettres et les Romans. Le    genre     épistolaire est l’ expression    des sentiments de la vie privée, le récit des
es dix règles suivantes : I. La poésie étant née du besoin de fixer l’ expression de la pensée par le rhythme, sa forme essentielle
changer de place, ne fera qu’un léger mouvement de la main droite ; l’ expression de d’un visage sera conforme à ses divers sentime
ion admet volontiers l’attitude et la physionomie qui conviennent à l’ expression de la dignité. Dans la plaisanterie, nous donnero
u d’un grand classique, à bien s’en pénétrer, en notant même quelques expressions principales, puis à essayer de reproduire les idé
ité remarquable de langage, une souplesse de diction, une fécondité d’ expression , une délicatesse de goût qu’on n’obtiendrait pas
perflu et on fortifie ce qu’on reconnaît être faible ; on substitue l’ expression propre aux termes inexacts ; on sacrifie les orne
jet ; elle fait connaître un lieu, un accident, un phénomène, par les expressions les plus vives ; elle cherche à rivaliser avec l’
ce que nous avons intérêt à leur faire savoir ; elle doit donc être l’ expression la plus claire possible du sentiment et de la pen
délicates et qui dépendent tellement des tours et de la finesse de l’ expression , qu’après avoir charmé dans le moment, elles ne s
oyant dans ! â poussière, abattu à leurs pieds, réduit (c’est ici une expression poétique) à se nourrir d’un pain de cendres et d’
de dire toute la vérité. La sobriété dans le ton et dans le choix des expressions est indispensable au succès sérieux d’un éloge ;
la tempête. Quelle noblesse dans les images ! quelle fierté dans les expressions et les tours ! Cependant que, terme noble et pomp
18 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’ expression la suit ou moins nette ou plus pure ; Ce que l’on
rite. La précision est quelquefois dans la pensée, quelquefois dans l’ expression . Quand César aperçoit Brutus au milieu de ses ass
vient de lui peindre les égarements : Il rougit ; tout est gagné ! l’ expression est simple, et la précision de la pensée a quelqu
. Voilà des exemples où la précision de la pensée s’unit à celle de l’ expression , et qui prouvent que, bien loin d’être ennemie de
le répéterons encore, la précision, soit dans la pensée, soit dans l’ expression , ne peut produire un bon effet, qu’autant qu’elle
cet art précieux d’unir la concision de la pensée à la rapidité d’une expression toujours poétique, toujours harmonieuse. C’est da
evra aisément à son style. Tout sera décousu, ses épithètes vagues, l’ expression indéterminée, la construction des phrases louche
onde de ce qu’il a voulu nous dire. Toujours rempli de son sujet, ses expressions seront toutes également expressives ; chaque phra
funèbres. Jusqu’ici nous avons parlé du style sous les rapports de l’ expression de la pensée ; nous allons le considérer maintena
té de la matière que l’on traite, et par la plus grande clarté dans l’ expression . C’est le caractère de tous les écrits d’Aristote
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVII. les qualités essentielles du style. — propriété, précision, naturel  » pp. 230-239
e. — propriété, précision, naturel « Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, dit
i veut se faire entendre. » La propriété consiste à rencontrer cette expression qui est la bonne ; c’est dire que la propriété co
ement à la clarté du style, en même temps qu’à son énergie, car toute expression vague est toujours faible et tout à la fois obscu
que mot, nous voudrions au moins que, pour acquérir la propriété de l’ expression , ils étudiassent sérieusement, à ce point de vue
Bruyère cité plus haut prouve que cet écrivain, si délicat en fait d’ expressions , ne le croyait pas. « S’il y avait des synonymes
l’obscurité, et la diffusion qui y mène également, en jetant, selon l’ expression de Voltaire, Un déluge de mots sur un désert d’i
le plus grand éloge de madame de la Fayette en créant pour elle cette expression  : C’est une femme vraie. C’est aussi mettre un éc
adopter telle forme, de produire tel effet, de faire un sort, selon l’ expression de Rivarol, il chaque mot et à chaque phrase. L’é
st servi, c’est-à-dire habituant l’élève à une impropriété continue d’ expressions . 70. « On veut trop éblouir et surprendre, dit e
20 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
littérature se confond avec les belles-lettres et peut se définir : L’ expression du beau par la parole écrite ou parlée. Dans le s
la littérature peut se définir : L’ensemble des lois qui régissent l’ expression du beau par la parole écrite ou parlée. 3. Il y a
rler et à écrire d’une manière intéressante et agréable. Et comme les expressions les plus belles ne sont rien si elles présentent
ui a soumises, communiquer aux autres cette ressemblance divine par l’ expression et l’amour du beau, enfin rendre l’homme plus hom
ans le discours par la finesse de la pensée et le tour ingénieux de l’ expression . L’esprit, ajoute M. Nisard, est un don charmant,
se distingue, se sépare de ses semblables. 36. Puisque le style est l’ expression de l’homme même, il devra présenter l’homme tel q
l qu’il sent, c’est-à-dire que la manière d’écrire d’un auteur sera l’ expression fidèle de sa manière de voir et de sentir. S’il a
era nécessairement rapide et concis ; si l’imagination prédomine, ses expressions seront brillantes et figurées ; s’il manque de ju
’âme est élevée, dit Chateaubriand, les paroles tombent de haut, et l’ expression noble suit toujours la noble pensée. Le mauvais s
que le fond ; la littérature s’occupe tout à la fois du fond et de l’ expression . 45. Puisque le style n’est que l’ordre et le mou
idée du style sans considérer les pensées et le fond des choses. Les expressions les plus belles, si elles offrent des idées fauss
matrem. (Virgile.) 59. La pensée hardie présente les objets sous des expressions ou des tours extraordinaires, qui, paraissant sor
n disant que les reines ne se noyaient pas. 74. Les sentiments dont l’ expression nous émeut le plus, dit un critique, sont ceux qu
ne à la plante, au fleuve, à la colonne. Telle image est claire comme expression simple, et elle s’obscurcit dès qu’on veut l’éten
e s’obscurcit dès qu’on veut l’étendre. S’enivrer de louanges est une expression familière ; mais si l’on dit : Un roi s’enivre de
ceux que l’imagination se retrace aisément, il faut se contenter de l’ expression naturelle : le coloris étranger serait superflu.
de ceux qui vous lisent ou vous écoutent ; évitez par conséquent les expressions grossières que des gens bien élevés doivent ignor
fort la pensée exprimée par la parole. Il faut, dit Quintilien, que l’ expression soit tellement claire que l’idée frappe les espri
t prendre la plume. Selon que la pensée est plus ou moins obscure, L’ expression la suit ou moins nette ou plus pure ; Ce que l’on
dent sont ce qu’on appelle du galimatias. 111. L’obscurité vient de l’ expression lorsque les mots sont impropres ou équivoques, ou
mbarrassée. Nous avons dit ailleurs que la pureté et la propriété des expressions contribuent beaucoup à la clarté du style. L’arra
rticulière qui se prête, souple et molle, à toutes les ciselures de l’ expression , qui s’insinue bouillante et liquide dans tous le
tombeau. Il faut donc laisser au génie la liberté de créer quelques expressions ou quelques locutions nouvelles ; mais le génie l
ents et de pensées qui fait éviter les objets vils et populaires, les expressions basses ou triviales. Des âmes sans cesse nourries
Guiraud sait très bien relever cette pensée par un admirable choix d’ expressions  : J’ai faim : vous qui passez daignez me secouri
’un enfant,         Un petit sou me rend la vie. 130. On relève les expressions qui manquent de noblesse par un contraste énergiq
ithètes meurtris et dévorants, le poète fait entrer dans ses vers des expressions très peu nobles par elles-mêmes. 131. Ce n’est qu
mais l’idée de la noblesse du style. 132. Ce qui fait la noblesse des expressions , c’est la proportion qui existe entre les pensées
ie et soutenir le bon droit. 133. La bassesse consiste à employer des expressions populaires, ignobles et triviales. On y tombe fac
ient tour à tour le style coupé et le style périodique, et toujours l’ expression et le tour sont appropriés à la circonstance. Enf
plicité ; et, dans leurs plus beaux endroits, ils n’emploient que des expressions communes et ordinaires. Le comble de l’art, dit M
dit Marmontel, c’est d’être simple dans les grandes choses et dans l’ expression de tous les sentiments intéressants par eux-mêmes
entiments, par la grâce des images, par l’élégance et la richesse des expressions  ; et comme il emploie de préférence les fleurs de
te à donner à la pensée un tour noble et poli, et à la rendre par des expressions choisies, coulantes et gracieuses à l’oreille. Vi
ance est la platitude ou la grossièreté. Elle consiste à employer des expressions basses, communes, triviales, qu’on supporterait à
urce immense, S’en échappe et revient finir où tout commence. 148. L’ expression est riche quand elle renferme beaucoup de sens en
lui ou la grandeur des pensées et des sentiments, la magnificence des expressions et des images répondent à la grandeur du sujet. C
que des conceptions vagues, confuses, indéterminées. Dans ce cas, les expressions et les idées sont souvent incohérentes, et la con
iste à unir la grandeur des idées ou des sentiments à la richesse des expressions ou des images. Tel est ce passage de David : Inc
omine tous ceux qui en sont frappés. Il consiste quelquefois dans une expression , dans une pensée, dans un sentiment, dans le sile
s du style, nous entendons ici certains tours moins connus, certaines expressions plus choisies qui donnent au discours plus de grâ
angage. Article premier. Des figures9. 164. Les figures sont des expressions ou des tours qui donnent aux sentiments vu aux pe
de l’imagination, et restent toujours les mêmes, quoiqu’on change les expressions  ; les figures de mots disparaissent presque toujo
; cependant il ne nous blesse point, parce que nous n’y voyons qu’une expression énergique de l’orgueilleux dédain avec lequel le
ontagne, on emploie une métaphore ou transposition de mots ; mais ces expressions ne font pas image. Pour que la métaphore renferme
nt pas image. Pour que la métaphore renferme une image, il faut que l’ expression nous représente l’idée nouvelle avec les couleurs
dit-il, en montrant ses soldats, les murailles de Lacédémone. Cette expression renferme tout à la fois une métaphore et une imag
ue l’esprit peut aisément suppléer. Cette suppression doit donner à l’ expression plus de rapidité et d’énergie. Ainsi dit, ainsi
uation d’Oreste, est le sublime de la rage. 205. Quand l’ironie est l’ expression de la colère et de la vengeance et qu’elle tombe
issance supérieure, contre un objet odieux. Tantôt cette figure est l’ expression de la colère et de la fureur contre des ennemis ;
uelque sujet que l’on traite, il faut, en effet, que par le choix des expressions et la variété du nombre on rende le style agréabl
eurs habiles parviennent également à modifier la rudesse de certaines expressions très choquantes pour l’oreille. Quoi de plus dur
esse, dit le R. P. de Boylesve, sera donc la Bible, livre des livres, expression fidèle de la parole de Dieu, et c’est uniquement
llement portés à se laisser séduire par les phrases éclatantes et les expressions sonores. Trop souvent ils préfèrent ces faux bril
its, revenez plusieurs fois sur un passage qui vous a frappé, sur une expression ou une image qui vous a plu. Ayez une plume ou un
λύω) consiste à décomposer un ouvrage, à le réduire à sa plus simple expression et à ses idées élémentaires, en le dégageant de t
a liaison de ces idées et de ces sentiments : enfin, elle examine les expressions , les figures et les tours dont l’écrivain a revêt
a éviter le vague et l’incohérence des idées, la répétition des mêmes expressions et des mêmes pensées. 273. Nous ne parlerons poin
but principal d’examiner l’ensemble, les parties, les pensées et les expressions d’une composition. 274. Il n’y a pas un seul genr
jeune homme qui traduit doit considérer quatre choses : le choix des expressions , les tours de phrase, les inversions des mots et
ns une autre, ou les emprunte à la sienne propre pour leur donner une expression nouvelle. C’est ainsi que Virgile a imité l’Odyss
re la pensée d’un écrivain et la reproduire en changeant le tour et l’ expression . D’autres fois, c’est le tour ou l’expression que
changeant le tour et l’expression. D’autres fois, c’est le tour ou l’ expression que nous emprunterons pour les appliquer à d’autr
l’imagination s’échauffe, plus elle fournit de pensées, de tours et d’ expressions convenables. C’est pour n’avoir pas assez réfléch
s regardez comme étrangère, un censeur inexorable. Effacez toutes les expressions qui n’ajoutent rien à la pensée, toutes les pensé
Corrigez les constructions, les liaisons, les tours, les figures, les expressions même qui présenteraient quelque chose d’irrégulie
es cadences harmonieuses, les rapprochements à effet. Servez-vous des expressions les plus ordinaires, employez ce style juste et
einture et dans la sculpture ; il y en a dans la musique qui crée une expression du sentiment souvent plus vive et plus entraînant
’autres dans l’enthousiasme ; ceux-ci dans la fiction, ceux-là dans l’ expression de la belle nature. Pour nous, sans discuter ce q
. 378. Dans un sens plus ordinaire et plus restreint, la poésie est l’ expression du beau idéal ou de la belle nature par le langag
rythme du langage ordinaire. Elle en diffère surtout par le choix des expressions , par l’abondance des images, par certaines manièr
mesure dans ces quatre vers, les mots ne seront pas moins justes, les expressions moins hardies, les images moins vives, et il y au
411. On emploie les ellipses ou suppressions de mots pour donner à l’ expression plus de force et de rapidité. Exemple :         
remier. Genre lyrique22. 415. La poésie lyrique, en général, est l’ expression animée du sentiment présentée sous la forme d’un
x événements de l’histoire des Hébreux. On trouve dans ses chants une expression variée de tous les sentiments qui peuvent agiter
ent par leur naïve simplicité ; dans les modernes, il y a souvent une expression vive de reconnaissance et d’amour, mais on y trou
eusement amené. Le style de la chanson doit être léger et facile, les expressions seront exactes et bien choisies, la marche libre,
eur. Les pensées nobles, les sentiments élevés, les images vives, les expressions pompeuses, les figures brillantes et hardies doiv
t les fait parler et agir ; l’idylle, au contraire, ne contient que l’ expression d’un sentiment ou d’une passion modérée. 564. On
(ἐλέγειν, dire hélas !) est un petit poème généralement consacré il l’ expression des sentiments de tristesse. Dans l’origine, c’ét
’était même son unique objet ; mais plus tard l’élégie devint aussi l’ expression d’une douce joie et de tous les sentiments tendre
circonstances et des images qui viennent naturellement se prêter à l’ expression de la douleur. 572. Le style de l’élégie doit êtr
même idée, pénétrant dans mille intelligences, en sortira sous mille expressions différentes. Ces expressions varieront comme vari
lle intelligences, en sortira sous mille expressions différentes. Ces expressions varieront comme variera le travail secret que l’i
riera le travail secret que l’idée aura fait en chacun de nous. Notre expression résultera de l’élaboration que l’idée aura subie
ns notre moule, s’y façonnera et dira, en se manifestant au dehors, l’ expression que notre intelligence particulière lui aura donn
 ? 35. Comment peut-on définir le style ? 36. Le style n’est-il pas l’ expression du caractère de chaque homme ? 37. Le style ne ch
du style ? 40. Qu’est-ce que bien écrire et d’où viennent les nobles expressions  ? 41. Combien d’éléments peut-on distinguer dans
veut paraître profond ? 111. Quand est-ce que l’obscurité vient de l’ expression  ? 112. Est-il quelquefois permis d’obscurcir sa p
nvient-elle qu’au genre le plus élevé ? 1 30. Comment relève-t-on les expressions qui manquent de noblesse ? 131. À quelle époque a
le style noble du familier ? 132. Qu’est-ce qui fait la noblesse des expressions  ? 133. En quoi consiste la bassesse du style ? 13
147. En quoi consiste la richesse du style ? 148. Quand est-ce que l’ expression est riche ? 149. En quoi consiste la sécheresse ?
21 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
les remue à son gré ; elle ajoute à la beauté des pensées le luxe des expressions , emprunte de la poésie ses images brillantes, ses
s, se rappeler même les mouvemens et quelques-unes des phrases et des expressions remarquables qu’on aura trouvées dans la méditati
us indispensable, à laquelle se rapportent toutes les autres. Car les expressions , les pensées, les figures et toutes les autres so
ersuadé soi-même. Jamais on ne sera éloquent, si ce qu’on dit n’est l’ expression de ce qu’on éprouve : veræ voces ab imo pectore.
sont bien placées les figures hardies, la véhémence des pensées ; ces expressions d’une âme fortement émue et brûlante de l’amour d
’appliquera plus au mécanisme du langage qu’au choix des idées et des expressions . Mais s’il adresse la parole à une assemblée d’ho
omme il y a des jugemens affirmatifs et négatifs, il s’ensuit que les expressions de ces jugemens sont des propositions affirmative
ner occasion à l’esprit de former une pensée plus étendue que n’est l’ expression , c’en est au contraire un des plus grands défauts
les armes contre César. Cicéron relève et condamne la dureté de cette expression  ; et, après avoir rapporté les différens noms qu’
ens oratoires sont l’élocution et l’action. La première approprie les expressions , les tours et les figures aux pensées et aux sent
voit vous-même respirer la haine ; éprouver de la compassion, si vos expressions , vos pensées, votre voix, votre physionomie, vos
richesse de pensée s’y joint à toute la magnificence des tours et des expressions . Quelques observations sont ici nécessaires.
pathétique. Quintilien avertit sagement de n’y hasarder aucune de ces expressions hardies qui échappent dans des mouvemens impétueu
de la division. La division du discours, qui n’est autre chose que l’ expression du plan, doit avoir trois qualités qui sont la br
urnir de mouvemens rapides, impétueux, brûlans. Les tours animés, les expressions énergiques, les figures hardies, les images atten
choses et des personnes, ce qui les qualifie et les caractérise ; les expressions et les pensées qui mettent les événemens dans un
. Ce qu’on entend par transition. On entend donc par transition les expressions , les tours, les pensées dont l’orateur se sert po
eu près les mêmes idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’ expression , le style fait toute la différence… Le style rend
a première attention est due à la pensée, et la seconde seulement à l’ expression . Au reste, selon ce judicieux écrivain, les meill
à l’expression. Au reste, selon ce judicieux écrivain, les meilleures expressions tiennent aux choses mêmes, et se découvrent à nou
ées justes et claires sur le sujet qu’on veut traiter. Les meilleures expressions sont celles qu’inspire un sujet bien médité et bi
le tempéré et le style sublima. Selon eux, le simple consiste dans l’ expression nue, claire et précise de la pensée, et diffère p
idée ; ils se rapportent aux principales intentions qui président à l’ expression de la pensée ; s’ils n’atteignent pas le style da
la justesse des idées, leur convenance, l’élégance, la propriété des expressions , la pureté du langage. Tout écrit de quelque natu
et rattaché tout entier aux mots ; les mots ne sont autre chose que l’ expression juste et convenable d’une grande idée. « Il n’y a
et les petites choses ne font jamais que de l’enflure. La force de l’ expression s’évanouit, si la pensée est trop faible ou trop
s enfers répond à Ulysse (Homère), et Didon à Énée (Virgile). C’est l’ expression la plus sublime de l’indignation et du mépris. L
n et du mépris. La briéveté le rend plus frappant. La briéveté de l’ expression rend quelquefois plus frappant l’effet du sublime
l Horace ; la réponse de Porus, en roi ; le fiat lux de la Genèse. L’ expression simple et l’expression figurée lui conviennent.
e Porus, en roi ; le fiat lux de la Genèse. L’expression simple et l’ expression figurée lui conviennent. L’expression simple et
èse. L’expression simple et l’expression figurée lui conviennent. L’ expression simple et l’expression figurée sont également pro
le et l’expression figurée lui conviennent. L’expression simple et l’ expression figurée sont également propres à rendre une idée
l’amplification. La brièveté, qui sert quelquefois si heureusement l’ expression d’une grande idée, n’entre pas indispensablement
tent le plus haut degré convevable d’étendue et d’élévation, et que l’ expression les soutient, ce n’est plus un mot qui est sublim
c’est celui à qui appartiennent la force des pensées, la majesté de l’ expression , la véhémence des mouvemens, et qui domine dans c
IV, c. 12.) Moyen de parler et d’écrire clairement. La clarté de l’ expression est étroitement liée à celle de la pensée. La pre
rase, pour faire valoir la finesse d’un tour ingénieux, l’éclat d’une expression hardie, ou pour envelopper une idée qu’il ne sera
inutile. » Mais les occasions où l’on peut sacrifier la clarté de l’ expression , à la finesse, à la délicatesse, ou à la profonde
. I.) dit Boileau. A quoi elle tient. La bassesse des idées et des expressions tient le plus souvent à l’opinion et à l’habitude
e parler d’objets petits et minces. Il faut alors que la dignité de l’ expression couvre et orne la petitesse de la matière. La pen
ux. Lorsqu’on veut relever, ennoblir une idée commune, au lieu de son expression simple et habituelle, on emploie l’artifice de la
ffort et sans apprêt ; la moindre affectation le détruit ; dès qu’une expression recherchée, une image forcée, un sentiment exagér
agrément du son en lui-même, ou la mélodie en général, sans égard à l’ expression  ; ensuite le son disposé de manière à devenir l’e
égard à l’expression ; ensuite le son disposé de manière à devenir l’ expression du sens. 1°. Du son des mots considéré en lui-m
que les idées entrent dans son esprit. 2°. Du son considéré comme expression de la pensée. Nous venons de parler du son pr
nt la mort imprévue du guerrier, demeure enseveli, triomphe, sont des expressions pittoresques et musicales ; et dans la rapidité d
sans retenue au sentiment qui a éclaté. Toutes ses idées, toutes ses expressions peuvent prendre le ton de l’enthousiasme qui le p
une manière digne de lui, ou d’une manière absolue et digne de lui, l’ expression perdait sa gravité. C’est le son déployé sur la p
d’extrême, ou telle autre qui n’aura pas cette nasale volumineuse, l’ expression ne peindra plus rien. Veut-on des tableaux naïfs
timent de l’harmonie, son style peint sans qu’il s’en aperçoive, et l’ expression vient d’elle-même s’accorder avec la pensée. Il
es sentimens élevés, s’accorderaient mal avec un petit sujet ; et des expressions basses et rampantes blesseraient la convenance da
ue pensée et chaque sentiment attend du goût de celui qui l’emploie l’ expression qui lui est propre. Elle doit être considérée so
ourtant avec dignité, et employer des pensées solides, plutôt que des expressions fleuries. Tota oratio simplex et gravis et sente
. Voilà ce qui doit déterminer le ton de son discours et le choix des expressions propres à émouvoir et à persuader. Ton propre à
l. I, n°. 54.) Si vous écrivez pour la chaire, pesez bien toutes ces expressions , et tirez-en autant de règles de style. On vous p
ichesses de l’art et d’en étaler toute la pompe. Pensées ingénieuses, expressions brillantes, tours et figures agréables, métaphore
les couleurs du sujet ; plus de recherche dans les tours et dans les expressions , sera désirée ; de l’élégance et des grâces seron
ivain saisisse les couleurs et les nuances qui soient le mieux dans l’ expression de chacune de ces parties, des sentimens et des p
panouissement moins subit et plus durable, moins de paroles et plus d’ expression caractérisent la joie douce et paisible. La mélan
oi ne pensent pas assez la plupart de ceux qui écrivent. De là tant d’ expressions qui n’atteignent pas le but, ou qui le dépassent,
. Le style est uni, quand il n’a qu’une couleur et qu’on n’y voit ni expressions , ni tours, ni pensées bien remarquables ; facile,
rend aimable et pénétrant ; elle dépend de la facilité, du charme des expressions  ; elle est persuasive et touchante. On l’appelle
éhémence. La véhémence dépend du tour et du mouvement impétueux de l’ expression  ; c’est l’impulsion que le style reçoit des senti
es idées qui s’échappent comme des traits de lumière, communiquée à l’ expression et animée par le sentiment, produit la véhémence.
et de l’agrément. » Dans le style, elle résulte de la propriété des expressions , de la clarté, du nombre, d’un tour heureux des p
se est une nuance de la finesse, elle s’applique particulièrement à l’ expression des sentimens doux et agréables, des louanges adr
tionnaire n’étant fait que pour enregistrer l’usage et recueillir les expressions accréditées par les bons auteurs. Ce qu’on doit
s gens de bien. » (L. I, c. 4.) Propriété. 2°. Après la pureté des expressions , il faut considérer leur propriété, c’est-à-dire
imer les pensées, doivent les rendre exactement et complètement. Si l’ expression ne rend pas la véritable pensée de l’écrivain, el
mployez pas le mot propre, votre pensée paraît incertaine comme votre expression  ; vous ne vous faites pas entendre suffisamment.
t de l’indigence de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour rendre la même idée. C’est aussi un défaut
aussi un défaut assez fréquent que d’employer à la fois deux ou trois expressions qui disent à peu près la même chose. On croit écl
pour affaiblir ou fortifier à son gré les traits de son pinceau. Une expression supplée à ce qui manque à une autre, et rend à la
pprofondie de la langue. Il n’y a, pour la pureté et la propriété des expressions , point de meilleure règle que le bon usage et l’a
sont-elles encore plus strictement nécessaires ; car une phrase est l’ expression d’une proposition. Elle peut, sans doute, être co
vec chaleur, l’autre juge de sang-froid. Le langage de celui-là est l’ expression des rapports que les choses ont à sa manière de v
ont à sa manière de voir et de sentir ; le langage de celui-ci est l’ expression des rapports qu’elles ont entre elles. » (Art d’é
ent se trouver. Le premier, celui de la conformité des pensées et des expressions avec la nature des choses, par la raison que rien
pelle tours, en fait de style, les différentes formes qu’on donne à l’ expression de ses pensées : le tour d’une phrase résulte de
de Sévigné.) Retranchez le pronom en, la pensée sera la même, mais l’ expression du sentiment sera affaiblie. Tous ces tours ont j
fines et délicates. Leur caractère le plus ordinaire est la gaieté. L’ expression doit en être fort simple, parce que la gaieté ne
reste. » Les détails de tous les effets d’une passion, sont encore l’ expression du sentiment. Hermione dit à Pyrrhus : Je ne t’a
acine, trag. d’Androm.) Au reproche. L’interrogation contribue à l’ expression des sentimens. Elle paraît être le tour le plus p
irrésolutions la tirent en divers sens. Les mouvemens du style sont l’ expression des mouvemens que les passions produisent dans l’
us d’agrément. Les mouvemens vont plus loin que les tours. Ils sont l’ expression des sentimens profonds, des passions plus ou moin
’on entend par figures. Les Grecs avaient nommé ces figures σχήματα, expression qui répond au mot latin habitus. Ce mot se dit de
la pensée, y ajoutent de la force, de la noblesse, ou de la grâce. L’ expression simple se borne à présenter la pensée toute nue :
de Turenne.) Quelle aménité, quelle grâce ne donnez-vous pas à votre expression , si, au lieu de dire la jeunesse simplement, vous
insi un mot de son sens propre à un sens figuré, il y a un trope. Ces expressions figurées sont nées en partie de la nécessité. On
mens au discours ; ils relèvent des idées simples et communes par une expression qui ne l’est pas, et qui a le mérite d’être à la
oque. Il faut qu’elles soient autorisées par l’usage. Il faut que les expressions figurées soient autorisées par l’usage, ou du moi
nom commun pour le nom propre. Rien n’est plus usité que ces sortes d’ expressions dans le style noble. Il y a une sorte d’emphase à
rtu d’une comparaison qui est dans l’esprit, et qu’on supprime dans l’ expression . Si je dis d’Achille qui fond sur les Troyens, qu
un homme endormi, qu’il est enseveli dans le sommeil, on donne plus d’ expression à l’idée que si l’on disait qu’il dort. L’éloquen
che à ce mot une idée beaucoup plus précise. Par image, on entend une expression qui, pour rendre une chose sensible si elle ne l’
sente le calme invincible de la mer. D’autre fois l’image n’est que l’ expression rapide d’une circonstance. Un poignard à la mai
iste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de phrases, dans ces expressions frappantes qui rendent la pensée avec justesse, a
i dévorerait ce règne d’un moment. Dévorer un règne, quelle force d’ expression  ! Agamemnon, dans Racine, avoue qu’il s’était lai
« Sortez du temps et du changement, et aspirez à l’éternité. » Cette expression de Bossuet, sortez du temps, pour dire renoncez a
ur richesse. Darius est résolu à périr, plutôt que de se soumettre. L’ expression de ce généreux sentiment va répandre un plus gran
crime. » (Tit. Liv., I. VII, c. 30.) 4°. Par un amas de pensées et d’ expressions qui tendent toutes au même but. Cicéron, en défen
entrent dans le langage de l’imagination, mais elles ne sont point l’ expression des passions énergiques. Il s’ensuit que la narra
ter souvent le mot qui en exprime l’idée. Ainsi la répétition anime l’ expression du sentiment. Virgile peint de cette manière la d
hrase qui emporte à la fois la double opposition de la pensée et de l’ expression . Exemple : « Nous aimons toujours ceux qui nous
ons auxquelles ils ne peuvent résister, et qui se manifestent par des expressions fortes et animées. Telles sont l’interrogation, l
l ? que nous direz-vous de nouveau ? d’où venez-vous ? Ce sont là des expressions simples et unies ; il n’y a point de figure. Nous
ation. L’interrogation que l’on se fait à soi-même est quelquefois l’ expression du doute sur le parti qu’on doit prendre ; d’une
moins qui déposent contre vous. » Exclamation. L’exclamation est l’ expression naturelle de tout sentiment vif et subit qui sais
ette espèce de prosopopée ajoute de la beauté et de la vivacité à une expression . Toutefois elle donne au style si peu de mouvemen
omme, on ne fait qu’user du droit de la légitime défense, emploie ces expressions  : Aliquando nobis gladius ad occidendum hominem
ssans ennemis ; Etc…………………… Mais l’imprécation est le plus souvent l’ expression de la colère et de la fureur. Catilina sortant du
c. 6.) Elle est l’effet d’une imagination vivement frappée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Elle s’emplo
idente fait que l’auditeur ou le lecteur ne prend point à la lettre l’ expression hyperbolique ; il la réduit à peu près à sa juste
us parlons est véritablement grande, extraordinaire, par ce que notre expression ne pouvant l’égaler, il vaut mieux en dire plus q
me de la rage. Il faut observer que ce contraste entre la pensée et l’ expression , entre le ton et le sentiment, cesserait d’être n
lée. » Les pensées dont nous parlons ici doivent être revêtues d’une expression heureuse ; car ce n’est que par l’expression qu’o
vent être revêtues d’une expression heureuse ; car ce n’est que par l’ expression qu’on peut juger de la pensée. Sentences. Les s
nes, triviales, des vérités rebattues. Traits. Le mot trait est une expression métaphorique qui semble indiquer des pensées qui
à l’art d’écrire. Les figures sont tantôt des ornemens, et tantôt des expressions de sentimens vifs et de passions exaltées. Elles
e purement didactique, où lorsqu’on traite d’objets qui demandent une expression rigoureusement vraie, on a moins d’occasions d’em
sement vraie, on a moins d’occasions d’employer les métaphores et les expressions figurées ; qu’il faut même en user sobrement et a
assez de liberté d’esprit pour soigner ses phrases et rechercher des expressions élégantes. » Lorsqu’il s’agit, dit Quintilien, d’
s afféteries semblables ? comme s’il pouvait ignorer que le soin de l’ expression rend la passion suspecte, et que l’artifice et la
e ce que l’écrivain présente des pensées simples et communes sous des expressions pompeuses, ou de ce qu’il veut faire paraître gra
ys Par sept bouches l’Euxin reçoit le Tanaïs. Tous ces pompeux amas d’ expressions frivoles Sont d’un déclamateur amoureux de parole
ière nouvelle ce que les autres ont dit simplement, est la source des expressions et des pensées recherchées. Voltaire s’est plaint
es recherchées. Voltaire s’est plaint de voir gâter la langue par des expressions et des tours affectés ; et il en cite de nombreux
faut employer une métaphore, une figure dont le sens soit clair et l’ expression énergique. Il en apporte plusieurs exemples, et e
le froid. On dit d’un ouvrage qu’il est froid, quand on y désire une expression animée qu’on n’y trouve pas. « Dans la poésie et
i échappent à une âme qui veut les cacher, demandent au contraire les expressions les plus simples. Rien n’est si vif que ces vers
ité et en bassesse. Les bons écrivains évitent avec soin l’emploi des expressions populaires et proverbiales : Exemples. Le génér
u devant de Drusus par manière d’acquit. Rollin blâme avec raison les expressions suivantes qui ne devraient pas se trouver dans un
urs, comme autant de taches et de marques honteuses qui flétrissent l’ expression . » (Longin, ch. 34.) Style négligé. Il y aurai
de mots nouveaux sans nécessité. Horace recommande de ne risquer une expression nouvelle qu’avec circonspection : Dabitur licenti
ileau, des Fénélon, deviendrait bientôt surannée. Pourquoi éviter une expression qui est d’usage, pour en introduire une qui dit p
rs devenus classiques, il n’est plus guère permis d’employer d’autres expressions que les leurs, et qu’il faut leur donner le même
et trop familiers….. Ce qui est moins aisé, c’est de décider quelles expressions , quels tours appartiennent exclusivement à la poé
tière de son discours, lui en conserve toutes les pensées, toutes les expressions et l’ordre des unes et des autres ; et, dans le t
n n’a plus rien qui intéresse, qui attache. Il n’y a ni mouvement, ni expression dans les mains, dans la tête, dans les yeux d’un
agilité étonnante, occupé en même temps de preuves, des pensées, des expressions , de l’arrangement, du geste, de la prononciation,
uence, et ils y rapporteront naturellement tout ce qu’ils feront. Les expressions , les tours, les figures, naîtront sous leur plume
les passions que ne pourrait le faire le discours le plus éloquent. L’ expression de nos sentimens par les gestes et les inflexions
areillement dans le geste et dans les mouvemens du corps une certaine expression , ne faut-il pas convenir que quand tout cela cons
isparate, selon le besoin du discours, qui veut ces changemens pour l’ expression de certains sentimens. Elle doit être égale et v
s tout leur effet. Articulation. 2°. L’articulation consiste dans l’ expression nette et distincte, des lettres et des syllabes q
plusieurs significations differentes à la même pensée. La force de l’ expression dépend du mot sur lequel porte l’accent ; et l’on
e les particules sont supprimées ; La métaphore, qu’on appuie sur les expressions figurées, pour en faire observer la hardiesse et
este. Le geste accompagne naturellement la voix. Le geste est l’ expression de la pensée par les mouvemens du corps. Les anci
omber les mots de sa bouche, sans la moindre chaleur, sans la moindre expression de son geste, n’a l’air de prendre aucune espèce
egards, quels mouvemens accompagnent dans la conversation ordinaire l’ expression de l’animosité, de l’indignation, de la compassio
ans les poëtes qu’on doit chercher le feu des pensées, le sublime des expressions , la force et la vérité des sentimens et la biensé
si un grand avantage à faire des traductions. Obligés de chercher des expressions et des tours qui puissent rendre leur original, i
corriger les constructions, les liaisons, les tours, les figures, les expressions et les mots qui présenteraient quelque chose d’im
urs mains, nous représentations leur manière, sans emprunter ni leurs expressions , ni leurs pensées. Longin veut que quand nous tra
arce que l’auditeur n’a pour la saisir, que le temps nécessaire à son expression , et ne peut comme le lecteur jouir de l’avantage
nt mise. Idee de l’éloquence. 1. Nous ne parlons pas de certaines expressions muettes, telles que le regard, la beauté, les lar
uelquefois indépendant des mots. La briéveté le rend plus frappant. L’ expression simple et l’expression figurée lui conviennent. E
des mots. La briéveté le rend plus frappant. L’expression simple et l’ expression figurée lui conviennent. Exemples. Il comporte l’
ie qui ne peint rien par le mouvement du vers, par la coupe, ou par l’ expression imitative, tombera infailliblement dans un éterne
qui décrit le plaisir, la joie ou des objets agréables, emploîra des expressions douces, faciles. Qualem virgineo demessum pollic
t de l’indigence de l’écrivain. Il ne faut pas employer deux ou trois expressions pour rendre la même idée. Des synonymes. (1). Pa
22 (1852) Précis de rhétorique
celle-là le premier mot de celle-ci. J’ai aussi retranché toutes les expressions servant à la liaison des idées, pour épargner aux
e seul terme qui lui convienne, et par la simplicité, on écarte toute expression prétentieuse ou affectée. 10. Par la justesse, on
du pathos, c’est du phébus, c’est du marivaudage. Que signifient ces expressions  ? (9e Leçon) — § II. De la correction du styl
eul forme la figure ; dans le second, la figure est indépendante de l’ expression . 4. Les figures de mots sont aussi de deux sortes
se servir de mots inutiles pour le sens, mais qui peuvent donner à l’ expression plus de force et de grâce. Ex. : Je l’ai vu de me
e au plus courageux des animaux ; l’ordre physique intervient, et mon expression est beaucoup plus frappante, 5. Il suit de là que
vière. Sont-ce des métaphores ou des catachrèses ? La force seule des expressions devrait nous l’indiquer. Quoique les rapports de
tte de mouche. 9. La litote est une figure qui paraît affaiblir par l’ expression ce qu’on veut laisser entendre dans toute sa forc
aimable ! 12. L’euphémisme est une espèce de litote ; elle supprime l’ expression qui rend une idée désagréable, pour se servir d’u
phrase ou circonlocution est une figure par laquelle on substitue à l’ expression simple d’une idée une expression plus développée.
figure par laquelle on substitue à l’expression simple d’une idée une expression plus développée. Elle dit en plusieurs paroles ce
nuits pour la lune. 2. La périphrase n’a lieu que lorsqu’on allonge l’ expression d’une idée qui ne rebute en rien l’esprit ; car,
a Litote craintive agit d’une autre sorte, Elle affaiblit mais rend l’ expression plus forte. L’Hypotypose agit et parle au temps p
r. Elles consistent à donner à la phrase une tournure plus propre à l’ expression des passions que les tournures simples et naturel
Énergie, 9° la Véhémence. 3. Le sublime est la plus grande force de l’ expression réunie à la plus grande élévation de la pensée. L
bord, de la pensée, qui se sent et ne peut se définir ; ensuite, de l’ expression , qui doit être telle qu’on ne puisse lui en subst
une plus forte ou plus élevée. La pensée peut être sublime sans que l’ expression le soit ; mais l’expression n’est jamais sublime
e. La pensée peut être sublime sans que l’expression le soit ; mais l’ expression n’est jamais sublime sans la pensée. 4. Lorsque n
s indiquer la cause de ce mouvement immatériel. 5. La simplicité de l’ expression produit plutôt le sublime que le langage figuré.
son sujet tout l’éclat dont il est susceptible. La pompe choisit les expressions brillantes, les tours élégants ; elle séduit, cha
que de vérité ; elle est dans la forme quand on remplace à propos une expression trop commune. 11. La richesse du style consiste d
tyle consiste dans l’abondance des idées sur le même sujet, et dans l’ expression concise qui les rend ; et la profondeur consiste
résumer : Le sublime Comprend dans la pensée : Comprend dans l’ expression  : Ce qu’il y a de plus grand. Ce qu’il y a de
quelquefois en l’ornant de figures, le plus souvent en conservant les expressions propres. 7. Les inversions contribuent beaucoup à
fin. 8. On fait une alliance de mots quand on joint étroitement deux expressions opposées et inconciliables, et qui présentent cep
l’Amplification. 2. On est trivial, quand on se sert de pensées et d’ expressions rebattues et devenues trop communes à force d’êtr
ent la vertu, la vérité, la justice ; le style est ignoble, quand les expressions sont empruntées d’objets vils. 5. Il y a disparat
cer à l’emploi des figures les plus naturelles, c’est être sec dans l’ expression . N’offrir que des idées principales en écartant t
uts de même espèce, indiquant en général tout ce qui est outré dans l’ expression , et particulièrement : le boursouflé, les tournur
tournures pompeuses qui ne conviennent pas au sujet ; l’ampoulé, les expressions grandioses qui cachent de minces idées ; l’emphat
res affectées, de claires et courtes phrases et non des périodes, des expressions propres, une recherche solide du fond, sans égard
. 16. Dans la décomposition ou analyse des lettres, on remarquera les expressions de meilleur goût et les tournures les plus nature
au fond à quel genre il appartient, et dans la forme quelles sont les expressions qui reproduisent les traits les plus fidèles.
de la légende est simple, naturel, et respire la foi ; il tolère les expressions vieillies, les mots tombés en désuétude, pourvu q
e, quand on veut obtenir un effet de surprise, ou faire remarquer une expression . Vers de trois syllabes. Pauvre fille Sans famil
ans bords. L’hiatus n’est point vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des phrases toutes faites. ……… L
t l’usage ordinaire. En faveur de l’harmonie, la licence autorise des expressions semblables à celle-ci : ………………………… De joyeuses a
bannière vînt. En faveur de l’élégance, la licence autorise certaines expressions que la prose n’admettrait pas toujours, telles so
23 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
nté de la manière la plus propre à faire une impression frappante : l’ expression sera forte, concise et simple. Tout cela dépend p
t jamais, et les passions étaient souvent et vivement excitées. Leurs expressions étaient hardies comme leurs pensées, et rien n’ar
fois d’Homère lui-même, par le sublime des images et la richesse de l’ expression . S’agit-il, par exemple, de rendre le choc de deu
e qui tonne, ne vaut pas terra tremit, qui dit tout, et qui est d’une expression imitative admirable. L’homme éperdu frissonne, es
corda humilis stravit pavor, qui joint à la force et à la beauté de l’ expression , le mérite de peindre par le mouvement et par la
en l’ennoblissant par les détails, et en la relevant par le choix des expressions . Aussi prompts que la foudre, ils volent, et leu
munément le gigantesque. Tout ce qui sort de la nature, tout ce que l’ expression rend avec plus de fracas que de force véritable,
l du tableau, que dans la traduction du poète français. La force de l’ expression grecque se retrouve dans plusieurs endroits. Leap
la rime, et gives the nod, est froid en comparaison de l’idée et de l’ expression d’Homère. 7. ……………… He, above the rest, In s
24 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
eigne les moyens, et l’autre les emploie ; l’une, pour me servir de l’ expression de Cicéron abat une forêt de matériaux, et l’autr
ensus abhorrere. (De Orat. lib. I.) Ce n’est pas que ses idées et ses expressions ne soient souvent très-élevées ; mais ses hauteur
ëtes, dit-il, qu’on doit chercher le feu des pensées, le sublime de l’ expression , la force et la vérité des sentiments, la justess
pénible et lente, et l’attention y est absorbée par les détails de l’ expression  : le travail d’apprendre par cœur est mécanique,
de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre les pensées et les expressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien
fasse ; mais il le fait tacitement, naturellement et sans art, car l’ expression en passe tous les hommes, et le sentiment n’en ap
Virgile, Horace, ne sont au-dessus des autres écrivains que par leurs expressions et leurs images : il faut exprimer le vrai, pour
critique que l’on fait de ses ouvrages. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n
ntendre. Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’ expression qu’il cherchait depuis longtemps sans la connaîtr
rie en eux selon les occasions, ils se refroidissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés. La même j
éfigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées, et leurs expressions , ils les exposent à la censure, soutiennent qu’il
faite, que, s’il se trouve dix personnes qui effacent d’un livre une expression ou un sentiment, l’on en fournit aisément un pare
ns ce genre d’écrire. Elles trouvent sous leur plume des tours et des expressions qui souvent en nous ne sont l’effet que d’un long
el lit-on de leurs contemporains ? Balzac, pour les ternies et pour l’ expression , est moins vieux que Voiture : mais si ce dernier
l’action et la fait languir ; des négligences dans les vers et dans l’ expression , qu’on ne peut comprendre en un si grand homme. C
il la peint tout entière, dans sa cause et dans son effet ; il est l’ expression ou l’image la plus digne de cette vérité. Les esp
gne de cette vérité. Les esprits médiocres ne trouvent point l’unique expression , et usent de synonymes. Les jeunes gens sont éblo
L’on peut, au contraire, en une sorte d’écrits, hasarder de certaines expressions , user de termes transposés et qui peignent viveme
u si nous l’emportons sur eux par le choix des mots, par le tour et l’ expression , par la clarté et la brièveté du discours, est un
te Académie par des endroits encore plus marqués et par de plus vives expressions . Toutes les sortes de talents que l’on voit répan
ous faire admirer l’éclat et la justesse de leurs pensées et de leurs expressions , dites que ce sont de faux orateurs. B. Attendez
s discours ornés. A. Pardonnez-moi : il y a, selon Cicéron même, des expressions dont tout l’ornement naît de leur force et de la
e, qui les rend même plus élevés, plus vifs et plus hardis dans leurs expressions . Vous vous souvenez bien de ce que je vous ai rap
re. Il est question de savoir si nous approuverons les pensées et les expressions qui ne vont qu’à plaire, et qui ne peuvent point
 ; qui s’en lait un ordre dans l’esprit ; qui prépare les plus fortes expressions par lesquelles il veut rendre son sujet sensible 
ttre chaque chose : il ne lui reste pour l’exécution qu’à trouver les expressions communes qui doivent faire le corps du discours.
il ne parle point en déclamateur ; les choses coulent de source ; ses expressions , si son naturel est riche pour l’éloquence, sont
leines de mouvement ; la chaleur même qui ranime lui fait trouver des expressions et des figures qu’il n’aurait pu préparer dans so
de son discours, et que l’on prémédite les figures et les principales expressions qu’on doit employer, se réservant d’y ajouter sur
s notre nation d’être bas qu’on est d’ordinaire sec et vague dans les expressions . Veut-on louer un saint : on cherche des phrases
e autant ? Saint Jérôme a encore ses défauts pour le style ; mais ses expressions sont mâles et grandes. Il n’est pas régulier ; ma
faut même quelquefois sacrifier un peu de la pensée à l’élégance de l’ expression  ; c’est une gêne que l’orateur n’éprouve jamais.
que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathétiques de la tragédie, ni des métaphores et
la justesse des idées, leur convenance, l’élégance, la propriété des expressions , la pureté du langage. Tout écrit, de quelque nat
on n’emploiera ni métaphores hardies, ni exclamations pathétiques, ni expressions véhémentes. Entre le simple et le sublime, il y a
pourrait convenir à un amant dans une comédie, parce que cette belle expression figurée, dans l’orient désert, est d’un genre tro
style simple et noble qu’exige l’histoire ces termes populaires, ces expressions triviales, que la bienséance réprouve. On trouve
eu près les mêmes idées de ce qui est à la portée de tout le monde. L’ expression , le style fait toute la différence. Des déclarati
ne sont point pour lui entourées d’un voile impénétrable. Ce sont des expressions triviales échappées à l’écrivain. « Qu’il subiss
is. J’avoue que je suis révolté de voir dans une épitre sérieuse les expressions suivantes : Des rimeurs disloques, à qui le cerv
nos livres, et la cour, et le barreau, et la société ; car dès qu’une expression vicieuse s’introduit, la foule s’en empare. Dites
e ; on parle d’anatomie en style ampoulé ; on se pique d’employer des expressions qui étonnent, parce qu’elles ne conviennent point
flatteuse et séduisante par l’abondance, la richesse, la beauté de l’ expression , l’écrivain ressemble souvent aux habitants d’un
ez pour plaire, en déployant, sur les idées communes, la parure d’une expression harmonieuse et brillante : son style est une symp
ne sont au-dessus des autres écrivains, dit La Bruyère, que par leurs expressions et par leurs images. Racine a été trop modeste ;
in se communique aussi à ses écrits ; ses pensées en sont imbues, son expression en est teinte : et l’énergie ou la faiblesse, la
re le personnage qu’ils font parler, et aucune invraisemblance dans l’ expression ne décèle le poète. Homère leur avait donné l’exe
plus absolument sur leur théâtre, trouvaient-ils que le naturel de l’ expression en taisait la force, comme nous l’observons nous-
de vaines sentences ; rien de recherché ni dans les idées ni dans les expressions . Albe, mon cher pays ! C’est la nature seule qui
e et avec noblesse, sans que la facilité, la justesse, la vérité de l’ expression , y laissent entrevoir aucun art ; c’est un vers d
coulé de sa plume ; c’est une pensée qu’il a produite, revêtue de son expression , et qui, par un heureux hasard, semble se trouver
élevés et les hautes pensées, ont communément, dans les langues, une expression noble qui leur est propre ; et quand il s’agit de
omble de l’art serait d’être simple dans les grandes choses et dans l’ expression des sentiments naturellement élevés ou intéressan
dans le style. On laisse du vague et du louche dans la Pensée ; et l’ expression s’en ressent. L’obscurité vient le plus souvent d
de réunir ta précision et la clarté. Mais qu’on ne s’y trompe pas, l’ expression la plus précise est la plus claire ; et c’est au
poétique ont plus de latitude, et la justesse leur suffit. Dès que l’ expression , ou simple ou figurée, répond exactement à la pen
excès opposé. Le poëte ou l’orateur qui ferait gloire de préférer une expression laconique, mais faible, froide et sans couleur, à
une expression laconique, mais faible, froide et sans couleur, à une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force,
re il est donc énergique : car l’énergie du style consiste à serrer l’ expression , afin de donner plus de ressort au sentiment ou à
age. Souvent aussi l’énergie résulte du contraste des idées lorsque l’ expression réunit en deux mots les deux extrêmes opposés : N
d moins de la force des termes du tour et du mouvement impétueux de l’ expression  : c’est l’impulsion que le style reçoit des senti
s idées, qui s’échappent comme des traits de lumière, communiquée à l’ expression , fait la vivacité du style, leur facilité à se su
ds objets, à l’essor le plus élevé des sentiments et des idées. Que l’ expression réponde à la hauteur de la pensée, elle en a la s
sublimité. Supposez donc aux pensées un haut degré d’élévation ; si l’ expression est juste, le style est sublime ; si le mot le pl
s et de petites idées ne font jamais que de l’enflure : la force de l’ expression s’évanouit si la pensée est trop faible ou trop l
rute », est encore sublime dans la pensée, quoique très-simple dans l’ expression . Dans le Macbeth de Shakspeare, on annonce à Macd
nt de toutes parts environné de l’éternité (la Rue) ; telle est cette expression de Bossuet, déjà citée, pour peindre le règne de
, dans les enfers, Ajax répond à Ulysse, et Didon à Enée ; et c’est l’ expression la plus sublime de l’indignation et du mépris. Ce
et du mépris. Cela prouve que le sublime n’est pas dans les mots : l’ expression y peut nuire sans doute, mais elle n’y ajoute jam
tent le plus haut degré concevable d’étendue et d’élévation, et que l’ expression les soutient, ce n’est plus un mot qui est sublim
s-possible qu’il n’y eût pas un mot de sublime. Ce qui, du côté de l’ expression , est le plus favorable au sublime, c’est l’énergi
ente. Au premier, appartient la grandeur des pensées, la majesté de l’ expression , la véhémence, la fécondité, la richesse, la grav
.) Le second s’attache au contraire à la finesse, à la justesse d’une expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensé
ue l’égalité, seulement çà et là il se permet quelques reliefs dans l’ expression et dans la pensée, dont il se fait de légers orne
ans Démosthène comme dans Bossuet, tient peut-être au caractère d’une expression brusque et forte), de n’avoir ni pompe ni ostenta
éceptes, que toutes les beautés des bons ouvrages naissent de la vive expression et de la peinture du vrai ; mais cette expression
naissent de la vive expression et de la peinture du vrai ; mais cette expression si touchante appartient moins à la réflexion, suj
et la netteté de ses idées, il a su conserver ces caractères dans ses expressions , sans perdre de son feu et de sa force : ce qui t
t-ils, ni l’harmonie, ni l’élégance des vers, ni l’imagination dans l’ expression , ni même l’expression du sentiment qui caractéris
ni l’élégance des vers, ni l’imagination dans l’expression, ni même l’ expression du sentiment qui caractérisent le poëte : ce sont
ime97 donné à Racine, on trouve dans Molière tant de négligences et d’ expressions bizarres et impropres, qu’il y a peu de poëtes, s
de Racine peuvent bien manquer de candeur dans le dessein ; mais les expressions sont toujours de main de maître, et puisées dans
té où naissent les grands hommes d’imprimer leur caractère dans leurs expressions . Joad ne se montre jamais avec plus d’avantage qu
x que personne l’art des situations et des contrastes. Mais l’art des expressions et l’art des vers, qu’il a si souvent négligés ou
t quand les détails sont négligés. Il y a longtemps qu’on a dit que l’ expression était la principale partie de tout ouvrage écrit
de la poésie, comment l’emphase même du poëte ou l’impropriété de ses expressions ne dégoûteraient-elles pas les esprits justes de
cilité ! Quelle abondance ! Quelle poésie ! Quelle imagination dans l’ expression  ! Qui créa jamais une langue ou plus magnifique,
érité dans ses dialogues, dans ses images dans ses caractères, dans l’ expression des passions Serait-il trop hardi de dire que c’e
contrastes. Ses meilleures tragédies, toujours fort au-dessous, par l’ expression , de celles de son rival, sont moins agréables à l
. On leur a reproché, à la vérité, d’avoir manqué de délicatesse et d’ expression pour le sentiment. Ce dernier défaut me paraît pe
ait de la peindre avec vivacité et avec feu, comme il a fait ; mais l’ expression des passions ne lui était pas nécessaire. Son Art
souvent jusqu’au sublime par la grandeur et par le pathétique de ses expressions  ; et Quinault n’a d’autre mérite à cet égard que
ines. Je ne m’arrêterai donc pas à faire remarquer dans Mahomet cette expression grande et tragique du genre terrible, qu’on croya
ères qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les sentiments et les expressions , la simplicité sublime, et tout à fait nouvelle s
érise le poète, ce sont les pensées mâles et hardies ; ce n’est pas l’ expression du sentiment et de l’harmonie, c’est l’invention.
up tous les trois, si l’on voulait rendre les pensées de l’un par les expressions de l’autre. On ne souhaite point cela en les lisa
t que de l’esprit empruntent nécessairement toute sorte de tours et d’ expressions  : ils n’ont pas un caractère distinctif. Sur L
re : et si on y désire quelque chose, ce ne sont pas certainement les expressions , qui sont d’une force infinie et toujours les plu
es détails avec plus de feu, plus de force, plus d’imagination dans l’ expression , qu’on n’en voit dans ses Caractères. Il est vrai
ne peut lier. III. Lorsqu’une pensée est trop faible pour porter une expression simple, c’est la marque pour la rejeter. IV. La c
Ce que nous appelons une pensée brillante n’est ordinairement qu’une expression captieuse, qui, à l’aide d’un peu de vérité, nous
hardis. Ils traitent de superficielle et de frivole cette splendeur d’ expression qui emporte avec elle la preuve des grandes pensé
t, la manière et le tour élevé des maîtres. Toutes les richesses de l’ expression appartiennent de droit à ceux qui savent les mett
ce qui est faux manifestement, que n’acquerriez-vous pas du côté de l’ expression  ? Laissez dire à ceux qui regardent cette étude c
randes choses que ces hommes illustres, qu’il paraisse du moins par l’ expression de nos pensées, et par ce qui dépend de nous, que
e les longueurs, et sert de preuves aux idées. XLVIII La marque d’une expression propre est que, même dans les équivoques, on ne p
par la méditation, plus il sera facile ensuite de les réaliser par l’ expression . Ce plan n’est pas encore le style, mais il en es
tra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression  ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élève
l’on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions , de l’attention à ne nommer les choses que par le
tout dans la métaphysique, et de conserver, autant qu’il se peut, les expressions dont se sont servis les grands hommes. XV. Quand
s cervelles, ne doivent employer que les mots les premiers venus. Les expressions brillantes sont le naturel de ceux qui ont la mém
rps pâteux, quand ils sont ainsi réduits en masse. XXIII. Pour qu’une expression soit belle, il faut qu’elle dise plus qu’il n’est
pour l’esprit, toutes les fois qu’il y a parfaite propriété dans les expressions . Or, quand l’esprit est satisfait, il prend peu g
lquefois le mot vague est préférable au terme propre. Il est, selon l’ expression de Boileau, des obscurités élégantes ; il en est
est mobile et variable, dans les affections de l’âme, demeurera sans expression possible. Je dis plus : si vous bannissez des mot
perfection, le mot éclot, se présente et la revêt. XLII. Rejeter une expression qui ne blesse ni le son, ni le sens, ni le bon go
endre ses pensées dans son jugement ; oui ; mais on peut en prendre l’ expression dans son humeur et dans son imagination. XLIX. L’
otre esprit au-dessus de vos pensées, et vos pensées au-dessus de vos expressions . LI. Il y a des pensées qui n’ont pas besoin de c
ns. LI. Il y a des pensées qui n’ont pas besoin de corps, de forme, d’ expression . Il suffit de les désigner vaguement et de les fa
re, satisfaire et charmer. La grandeur, l’énergie, l’originalité de l’ expression , n’en augmentent que peu le mérite, et leur beaut
n’en augmentent que peu le mérite, et leur beauté l’originalité de l’ expression , n’en augmentent que peu le mérite, et leur beaut
est de nos pensées comme de nos fleurs. Celles qui sont simples par l’ expression , portent leur semence avec elles ; celles qui son
nnes, pourvu qu’elles soient employées avec goût ; il y a une foule d’ expressions qui sont défauts chez les uns, et beautés chez le
et belle. Le style tempéré seul est classique. LXXXIV. Il en est des expressions littéraires comme des couleurs : il faut souvent
ose ainsi dire, on leur donne ordinairement une certaine rondeur, une expression à contours, forme qui réunit la grâce à la solidi
é, qu’il se les est tellement appropriés et rendus habituels, que les expressions les plus communes lui suffisent pour exprimer des
’image masque l’objet, et que l’on fait de l’ombre un corps ; quand l’ expression plaît tellement qu’on ne tend plus à passer outre
prosodie française. 71. L'Esprit des lois, par Montesquieu. 72. Expression de J.-J. Rousseau dans sa Lettre à M. Grimm sur O
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
e. » 16° Pensées magnifiques Si la pensée grande est revêtue d’ expressions riches, pompeuses, poétiques, elle s’appellera al
pensée noble ne peut sortir que d’un cœur vertueux ; elle contient l’ expression d’un sentiment élevé, qui saisit l’âme et lui cau
s que la pensée peut être sublime, quoiqu’elle soit exprimée avec des expressions simples. Les mortels sont égaux ; ce n’est point
e, du possible. Section I. — Pensées, qui doivent leur charme à l’ expression Toutes les pensées dont nous venons de faire l
es : ce sont des pensées ordinaires, mais qui doivent leur charme à l’ expression , au choix des mots dont on se sert pour les repré
s du style. Rien n’est plus simple que les pensées suivantes ; mais l’ expression les relève, leur donne quelque élégance, et les e
u sein de la tuer fait entendre de longs beuglements Pradon, et cette expression nous paraît trop commune ; ce que Racine a rempla
, dans Pradon, ne reconnaissent plus de maître ni de guide : ces deux expressions sont synonymes, la seconde même est plus faible q
ontre les coursiers Ile connaissant plus ni le frein ni la voix, deux expressions qui ont un sens diffèrent chacune, au lieu d’être
sées qu’il ne doit point à Racine, telles que celle-ci qui contient l’ expression d’un tendre sentiment : Il s’éloigne à regret d’
l’est aussi de reconnaître combien le second est inférieur quant à l’ expression  : Racine lui-même n’hésitait pas à dire sincèreme
26 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
ptitudes et à leurs connaissances, s’ils veulent facilement trouver l’ expression juste, la clarté et l’ordre : Sumite materiam ve
ans les pensées, de la justesse, de l’agrément ou de l’éclat dans les expressions  ; s’il est inspiré par la vertu, si l’on y respir
veut peindre : l’image qu’il s’en forme est vague et confuse, et ses expressions sont en conséquence faibles et générales. L’homme
quoi consiste la nouveauté ? La nouveauté consiste à rajeunir, par l’ expression ou par le tour, des circonstances et des formes t
e certaine rivière, une certaine colline, que lorsqu’on se sert d’une expression générale. Les bons écrivains, surtout chez les an
. D’abord, il faut éviter la trivialité des circonstances et même des expressions  : Ne présentez jamais de basse circonstance. Il
de l’énergie et à son tableau de la couleur locale, de présenter des expressions triviales ou révoltantes et des images dégoûtante
opose, tous les incidents superflus, et ne pas noyer dans une foule d’ expressions ce qui peut être renfermé dans quelques mots, d’a
u probable des choses et des temps ; enfin, si l’on n’emploie que des expressions propres et usitées, mais sans recherche, sans tri
e : il est inspiré ; tout est présent devant lui ; les pensées et les expressions nobles et hardies sont toujours de son ressort, a
elle admet facilement les tournures anciennes, et ne dédaigne pas les expressions vieillies. 438. N’y a-t-il pas encore d’autres na
e descriptions, de couleurs, de pensées, de sentiments, de tours et d’ expressions qui doivent frapper vivement par la magnificence,
à faire sur la convenance du style, les circonstances communes et les expressions basses ? Le narrateur doit se préoccuper de donn
onstances et les choses communes. Enfin, les mots trop communs et les expressions basses ne devront jamais paraître dans une narrat
doivent être les caractères de la lettre ? La lettre, n’étant que l’ expression simple et facile du sentiment et de la pensée, qu
tion même soignée, parce qu’il a le temps de choisir ses idées et ses expressions et de leur donner un tour plus agréable, et aussi
re dont on doit le dire ; c’est lui qui dicte les choses, le ton, les expressions . Le respect, le devoir, l’amitié, la supériorité
pé, c’est-à-dire unissant la brièveté de la phrase à la propriété des expressions , le style de la lettre peut être, si le sujet le
dans le discours par la forme de la pensée et le tour ingénieux de l’ expression . Les traits d’esprit servent à embellir, à orner
riodes arrondies, les cadences harmonieuses, les tours pompeux et les expressions sonores laisseraient paraître l’art, sentiraient
euple, de jeux de mots forcés, de tours proscrits depuis longtemps, d’ expressions dont on ne connaît pas bien la valeur. Une manièr
t il faut rejeter avec le plus grand soin ces tournures étranges, ces expressions barbares et incorrectes que l’on trouve souvent s
cer de se rendre favorable à celui à qui l’on demande un service. Les expressions seront choisies sans le paraître ; les pensées, j
r. Si l’on est vraiment sensible au service reçu, on ne manquera ni d’ expressions ni de tours pour montrer que l’on est reconnaissa
avoir soin de remplacer par des périphrases ou par des synonymes les expressions trop dures ou trop amères. 474. Comment doit-on d
oit ; il faut encore les faire goûter par la douceur, l’aménité, et l’ expression d’une véritable amitié. Ce n’est que par suite de
père, de supérieur, etc., que l’on peut employer dans ces lettres des expressions un peu dures, pourvu toutefois qu’elles soient to
pection que les précédentes. Plaignez-vous avec douceur, tempérez les expressions qui paraîtraient amères ; défiez-vous de la préve
egré l’animation du récit, la vivacité des tournures, la justesse des expressions et l’éclat des peintures ; Mme de Maintenon, vrai
27 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
progression des pensées et des sentiments, et constater l’accord des expressions avec les idées. Un bon moyen encore de rendre une
esprit de souvenirs qui ne s’effaceront pas, et on y ramasse, selon l’ expression de Cicéron, une riche moisson d’idées. De plus, i
er lieu, on peut prendre les pensées d’un auteur en adoptant d’autres expressions , d’autres tournures, pour les exprimer. — On imit
et du latin en grec. Par là on acquiert la justesse et la beauté de l’ expression , la richesse des figures, la facilité d’élocution
toutes les figures. Il y a aussi l’amplification par les mots ou les expressions , qui est moins importante que la première. Elle s
mots sur l’amplification par périphrase. La périphrase substitue à l’ expression simple une description ou une expression plus dév
La périphrase substitue à l’expression simple une description ou une expression plus développée, afin de donner à la composition
à relever les choses communes et les petits détails, ou à adoucir des expressions dures ou choquantes. La périphrase se rapproche b
28 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres » pp. 339-364
s la conversation, parce qu’on a le temps de choisir ses idées et ses expressions , et de leur donner un tour plus agréable. Cependa
des vertus : mais il fallait le dire sans chercher des termes et des expressions plus propres à une déclamation qu’à une lettre. »
es, des phrases triviales, des proverbes populaires. Par exemple, ces expressions , je vous écris ces deux lignes, je prends la libe
, à proportion de la qualité de la personne à laquelle on écrit ; les expressions choisies, sans le paraître ; les pensées justes e
aiment sensible au service que vous avez reçu, vous ne manquerez ni d’ expressions ni de tours pour en marquer toute votre reconnais
 ! quel enjouement ! quel coloris ! Mais voici le ton du sentiment, l’ expression de la douleur dans cette lettre, où Madame de Sév
 : il faut encore les faire goûter par la douceur, la politesse, et l’ expression de la vraie amitié. On va voir un modèle du ton e
enfait ma patrie entière, et je ferais en sorte que ma conduite fût l’ expression de ma reconnaissance. « 2°. J’aurais un courage p
on met à l’alinéa, je suis, ou j’ai l’honneur d’être, en y joignant l’ expression de quelque sentiment, selon le rang de la personn
t respect, on doit mettre simplement, je suis : mais avec toute autre expression , on met, j’ai l’honneur d’être, etc., je suis ave
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et rendre l’ expression parfaite. De même, en éloquence, le fond du disco
u près les mêmes idées de ce qui est à la portée de tout le monde : l’ expression , le style fait toute la différence. Le style rend
fait distinguer entre mille ; chaque écrivain a un style particulier, expression de sa pensée, physionomie de son âme : sous cette
un ordre parfait, et se fortifiant mutuellement ; et, de l’autre, ces expressions propres, que l’auteur a peut-être cherchées avec
te aux sentiments et aux pensées qui s’y trouvent ; mais le choix des expressions et l’harmonie du style y ont une grande part. Les
amp et sans effort l’idée de l’auteur. Il faut, dit Quintilien, que l’ expression soit tellement claire, que l’idée frappe les espr
t le chercher avec patience ; faute de trouver ce mot, on emploie une expression équivalente, un synonyme ; mais il n’y a pas de s
yle consiste à n’employer que les termes convenables, et à éviter les expressions basses et triviales. Le style le moins noble a p
ortirait par-là du naturel ; le mot propre vaut souvent mieux que les expressions détournées. Pourtant il y a un art de dire noblem
scription du cheval : C’est partout une harmonie soutenue, un choix d’ expressions où préside le goût le plus pur. « La plus noble
sublime dans le style est une élévation de pensée, de sentiment ou d’ expression qui dépasse les limites ordinaires du beau humain
alut de la patrie. Bossuet, en parlant des siècles d’idolâtrie, a une expression sublime quand il dit : « Tout était dieu, exempté
a pensée ; de lui donner une tournure pittoresque, ou de suppléer aux expressions qui manquent dans la langue pour rendre certaines
ntière noyée au sang de ses enfants. Corneille. On comprend que ces expressions ne doivent pas se prendre au pied de la lettre ;
oir. Dans le paroxysme de la rage ou dans l’excès du malheur, quand l’ expression manque pour exprimer la pensée, on emploie l’iron
rticulière qui se prête, souple et molle, à toutes les ciselures de l’ expression , qui s’insinue, bouillante et liquide, dans tous
; de nouvelles idées, des besoins nouveaux amènent nécessairement des expressions nouvelles qui y correspondent ; certains mots vie
30 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
Qu’est-ce que la poésie lyrique ? La poésie lyrique en général est l’ expression vive et animée de la pensée et du sentiment. C’es
u sentiment. C’est la voix de l’enthousiasme, le premier langage et l’ expression la plus élevée de l’inspiration. Elle peut exprim
une verve, avec des mouvements qui la caractérisent entre toutes les expressions poétiques. 169. Quelle a été l’origine de la poés
La première exclamation de l’homme sortant des mains de Dieu fut une expression lyrique. Quand il ouvrit les yeux sur l’univers,
ssaient avec le chant, et de là, l’unité de rythme, de caractère et d’ expression entre la musique et les vers : ce fat ainsi qu’un
lyrique renferme six espèces de poèmes : l’ode qui est la plus haute expression de cette sorte de poésie, l’élégie, le dithyrambe
timents et à la hardiesse des pensées toute l’énergie et la pompe des expressions , tous les charmes d’une harmonie soutenue et touj
illes de l’univers et des bienfaits dont Dieu l’avait comblé, fut une expression lyrique, un cantique de louanges. Le poète, dans
sont les deux cantiques de Moïse. Le premier, Cantemus Domino, est l’ expression la plus sublime de la reconnaissance et de l’admi
nous dirons que l’hymne, en général, est une ode sacrée renfermant l’ expression solennelle de l’enthousiasme de tout un peuple ;
un chant en l’honneur de la divinité. Cette composition lyrique est l’ expression d’un sentiment élevé de l’âme, et demande à être
ue doit briller par la clarté, la précision, la noble simplicité de l’ expression , et surtout, lorsqu’il s’agit du dogme, par une g
ffensent gravement la morale par des peintures licencieuses, et par l’ expression de sentiments coupables, La religion chrétienne,
légie était uniquement consacrée aux larmes, aux gémissements, et à l’ expression de la douleur. C’est vraisemblablement sur un tom
ttait des métaphores hardies (audaces), des transitions brusques, des expressions neuves et inusitées (nova verba). Du reste, l’ant
et l’application. Il admet la même noblesse d’idées, la même pompe d’ expressions que l’ode ; mais il en rejette les écarts et les
’images douces et gracieuses. Il faut que le style en soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la marche libre, le
31 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
la rhétorique ? En d’autres termes, qui nous donne les idées et leur expression , la nature ou l’art ? La question n’est pas d’hie
estation des rapports, ou, en d’autres termes, à la découverte et à l’ expression des idées, est donc presque toujours applicable.
tellectuel, auquel elle s’adresse, ayant pour objet les idées et leur expression , c’est-à-dire la perception et l’appréciation de
quand ils devaient se borner à la forme, et, si j’ose employer cette expression , de composer la recette, quand on ne leur demanda
t de sa parole ; il s’exercera à acquérir la spontanéité d’idées et d’ expressions nécessaire aux luttes journalières où il est enga
x incertaine et s’essayer difficilement à leurs premiers airs ? Toute expression d’idées, de sentiments et même d’instincts exige
usage des euphémismes, des litotes, de l’hyperbole, du pléonasme, des expressions métaphoriques et proverbiales se rattachent à cet
32 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »
er d’un langage fort limité pour l’expansion de leurs sentiments et l’ expression de leurs idées. Rendre hommage au Créateur, affec
ussi n’eurent-ils besoin pour ce travail que d’un très petit nombre d’ expressions ou de mots, et la nomenclature du premier langage
e corrompirent. De nouvelles idées donnèrent naissance à de nouvelles expressions  ; le langage s’étendit et les langues naquirent,
de sources d’où jaillirent de nouvelles idées, et de là de nouvelles expressions qui constituèrent des idiomes particuliers : ici
s la plupart des mots dont elles se composent, on distingue les mêmes expressions fondamentales, sauf quelques désinences différent
les sentiments qui l’animaient, chercha le moyen de rendre durable l’ expression de ces mêmes pensées et sentiments. Bientôt alors
33 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ire, la plus indispensable et qui en est comme le fondement ; car les expressions , les pensées, les figures et toutes les autres so
moment que nous croyons trouver en eux de vrais et sincères amis. Expression des mœurs. Exemple de l’expression des mœurs.
x de vrais et sincères amis. Expression des mœurs. Exemple de l’ expression des mœurs. Lorsque Théodose, aux fêtes de Pâques,
er pour le commandement, peut être donné comme un modèle parfait de l’ expression des mœurs oratoires, dans le but d’opérer la pers
à l’inflexible Caton un discours où se reflètent, avec une admirable expression des mœurs oratoires et philosophiques, la mâle ve
ple, elle admet toute la richesse et la magnificence des idées et des expressions que comporte le genre démonstratif. Voyons d’abor
ion. L’élocution, dans son acception générale, peut se définir : l’ expression de la pensée par la parole ; en terme didactique,
s diverses. Mais parlons d’abord de la pensée comme fondement de l’ expression . L’exacte appréciation des mérites de la première
s se présentent à l’esprit : ajouter à une pensée hardie ou forte des expressions sonores ou brillantes, on risquerait de la rendre
Ces pensées demandent à être revêtues des ornements, des grâces de l’ expression . C’est la laideur qui se dissimule sous de beaux
c nécessité pour l’écrivain d’apporter un soin attentif au choix de l’ expression . Par elle, il donne aux idées, aux objets qu’elle
t se trouver entre la parole et la pensée. C’est par le bénéfice de l’ expression qu’une pensée vive se montre dans sa vivacité, un
rience, dit Cicéron, démontre que les choses dépendent tellement de l’ expression que souvent la même idée plaît ou déplaît, est ap
ropre à donner de la force au discours, consiste à disposer certaines expressions de manière qu’il y ait progression constante, que
arfaite concordance de ces mêmes sons avec les objets dont ils sont l’ expression . Les mots, dans leur variété, pouvant se combiner
pre leurs pensées et leurs sentiments. Aussi les tours de phrase, les expressions qu’ils emploient, en portent-ils toujours le cach
se montre trop à découvert. Il tire son principal mérite de la naïve expression de la pensée et d’une certaine négligence qui n’e
empéré ou fleuri, il faut distinguer la richesse de la pensée ou de l’ expression , la finesse du tour de phrase ou de l’esprit, la
stantanément découvrir ce qu’on n’eût trouvé que par la méditation. L’ expression est riche, à son tour, lorsque par son ampleur el
. » C’est là une pensée riche à la fois par sa signification et par l’ expression qui la traduit. La richesse du style se peut défi
u ampoulés, mais il peint avec précision, avec énergie, recourant aux expressions fortes, aux grandes figures et à tout ce que le l
pensées et des sentiments, la véhémence des mouvements, l’énergie des expressions , voilà les mérites particuliers du style sublime.
e au-dessus de la condition humaine et font voir, pour me servir de l’ expression de Sénèque, « dans la faiblesse de l’homme la con
, emprunte au pinceau de Gros et au moment de mourir, cette admirable expression de tous les regrets, de toutes les peines de cœur
nt cher le trépas, et dites si la plume de Lamartine, pour cette même expression , est restée inférieure au pinceau. Voir la 3e Méd
cervicibus altis en parlant de ces mêmes anneaux. Incumbunt, cette expression est pleine de force, elle nous montre ces serpent
e à l’autre, est ici de la plus grande beauté parce que chacune est l’ expression même de la nature. La première surtout nous montr
se trouve reproduit par les coupes mêmes du vers. Terga dati, c’est l’ expression de la rapidité, de la fureur toujours brusque en
estes ou les attitudes du discours, quasi gestus orationis , selon l’ expression de Cicéron, Orat., c. 25. Parmi les figures, les
lle-ci à certains égards, se rencontrent plus particulièrement dans l’ expression . Aussi les dénomme-t-on figures de pensée et figu
. La concession, autre figure de raisonnement, consiste, suivant l’ expression du mot, à concéder quelque chose à son adversaire
Dieu du ciel a mis sa confiance ! Exclamation. L’exclamation, expression d’un sentiment vif et subit de l’âme, éclate par
Chapitre II. Figures de mots. Les figures dites de mots ou d’ expression sont tellement dépendantes du mot ou du tour de p
étition. La répétition consiste à répéter plusieurs fois les mêmes expressions , afin d’insister sur la pensée qu’on veut rendre,
qu’ils sont pris au figuré, et, de ce changement de signification, l’ expression elle-même emprunte la dénomination de trope. Les
à enrichir la langue ; 2º à rendre plus énergique ou plus gracieuse l’ expression . Ils l’enrichissent en ce qu’ils multiplient l’us
endent plus énergique ou plus vive et, à l’occasion, plus gracieuse l’ expression par l’image dont ils la revêtent. Telles sont les
mblable au moins à plusieurs égards et règle ensuite les idées et les expressions de telle manière qu’il y ait entre les deux objet
er dans la suite du discours l’image dont on a emprunté les premières expressions . Les adages ou proverbes, les paraboles, les char
onie (en grec ἡ εἰρωνεία), cache un sens opposé au sens littéral de l’ expression  ; en d’autres termes, elle exprime le contraire d
urs pour aller à sa chaire. Sofal est le phénix des esprits relevés. Expression favorite de la moquerie et du mépris, l’ironie es
perbole. L’hyperbole (en grec ἢ ὑπερϐολή) est un trope qui, dans l’ expression , va au-delà de la vérité, quelquefois même de la
x, comme interprète de ce qui se passe au-dedans de nous, doit être l’ expression vraie du sentiment. Aussi variée que lui, elle do
e la voix consiste encore à se plier aux accents divers que réclame l’ expression des sentiments. Il y en a trois principaux. 1º L’
mer au sentiment. Il a, de même que la voix, son exptession, et cette expression n’est autre que le langage de la nature. Pour s’a
utain ou adulateur. Ses traits mobiles et variés à l’infini dans leur expression , forment ce qu’on peut appeler le tableau de la p
uniquent en traits de feu et avec la rapidité de l’éclair. Pour que l’ expression du regard réponde à l’expression du sentiment et
la rapidité de l’éclair. Pour que l’expression du regard réponde à l’ expression du sentiment et se conforme à l’inflexion de la v
gesticulation. Le geste ou mouvement des mains suit de lui-même l’ expression du sentiment. Aussi les meilleurs sont-ils toujou
yeux, les mains ont le même office à remplir, quelquefois avec plus d’ expression et une sorte d’exagération. Mais la poésie a une
34 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXIII. des figures. — tropes d’invention et tropes d’usage  » pp. 323-338
l est ce glaive enfin qui marche devant eux ; quand Corneille crée l’ expression que nous avons déjà remarquée : Et tous trois à
ns quelques détails. La métonymie est une métaphore dans laquelle les expressions substituées au mot propre supposent non-seulement
n : ce village compte tant de feux ; la Porte, pour l’empire ottoman, expression qui se rattache aussi à la métonymie ; cent voile
e quelconque de l’idée pour l’idée elle-même, ou la substitution de l’ expression indirecte à l’expression directe, elle présente b
ur l’idée elle-même, ou la substitution de l’expression indirecte à l’ expression directe, elle présente bien ce caractère de trope
paternels, vous êtes ridicule. Ou a donné le pourquoi de ces diverses expressions  ; le vrai pourquoi, c’est l’usage, c’est l’habitu
ncore quand tout le monde sait à quoi s’en tenir sur la portée de son expression , ainsi qu’il arrive pour certaines monnaies dont
me et l’antiphrase, le premier qui se contente d’adoucir l’idée par l’ expression , l’autre qui dit précisément le contraire de ce q
35 (1839) Manuel pratique de rhétorique
d’efforts, d’ornements recherchés, de mouvements ? suffisait-il que l’ expression fût juste, aisée, naturelle ? — Le sujet exigeait
style ? — Le sujet était-il de nature à ce que l’auteur fit emploi d’ expressions relevées, d’images sublimes ? — Le style de l’aut
n’ai-je le pouvoir de ressusciter les morts ! Voilà encore une de ces expressions brèves et concises de la pensée, qui font entendr
; la ville qui les renferme n’est donc plus qu’un vaste cercueil. Ces expressions , malgré leur extrême énergie, n’ont rien de contr
tentat, en faisant naître l’amour et la reconnaissance. » Toutes ces expressions sont heureusement rapprochées ; le pardon effacer
, à la liaison de ses idées, à la justesse et à la délicatesse de ses expressions , enfin à la politesse, à l’urbanité de son style 
n discours, il y a les choses, l’ordre dans lequel on les présente, l’ expression ou le style propre à les faire valoir. Trouver le
de dans les preuves. On fait l’analyse oratoire en examinant ce que l’ expression , les figures, les passions, ajoutent à la force r
que l’orateur ait les mœurs réelles ; il faut encore qu’il en mette l’ expression dans son discours ; ce sont là les mœurs oratoire
— Dans quelle partie du discours les mœurs et les bienséances ont une expression plus marquée. — Ce qui forme le corps du discours
enséances, quoique répandues dans tout le discours, devront avoir une expression plus marquée dès le commencement. Les preuves ou
position est l’exposé précis de tout le sujet ramené à sa plus simple expression . La proposition peut être simple, ou composée. Si
s circonstances qui se présentent d’une manière naturelle ; 2° dans l’ expression et la construction, qui soulagent l’attention et
rtie du discours les mœurs et les bienséances doivent-elles avoir une expression plus saillante ? — Par quoi est indiquée la place
locution, qui n’est que la convenance du discours avec le sujet, de l’ expression avec la pensée, doit donc avoir un tour, une coul
efforts, ni d’ornements recherchés, ni de mouvements. Il suffit que l’ expression soit juste, aisée, naturelle. C’est ce qu’on appe
ieuses, des images vives, douces, gracieuses, brillantes, exigent des expressions plus recherchées, des tours neufs et piquants, de
c’est lorsque, dans un sujet grand ou touchant, l’orateur emploie les expressions et les figures propres à la noblesse des pensées,
ce des pensées, et cela doit être, puisque le discours n’en est que l’ expression  ; c’est ce qu’on nomme convenance du style. Deux
re que l’auditeur peut suivre aisément. À la clarté sont opposées les expressions louches, équivoques, les constructions embrouillé
et on les rend comme on les voit ; c’est la vérité de la nature, et l’ expression n’est alors qu’une fidèle qui représente trait po
nt simples, naturelles, fines sans être trop ingénieuses ; toujours l’ expression est pure, juste, claire ; quelques métaphores, ma
sont relevées par les contrastes, les idées communes embellies par l’ expression , l’oreille flattée par l’harmonie. Les deux autre
a force et à la rapidité des mouvements ; de l’autre, à la pompe de l’ expression , à la hardiesse des figures, à la richesse des no
y a quatre sortes de sublime : de pensées, d’images, de sentiment, d’ expression . La pensée est sublime lorsqu’elle frappe l’espri
i de Médée. Le sentiment et quelquefois la pensée sont sublimes, et l’ expression simple, comme dans Racine : « Celui qui met un f
andeur des idées ; et c’est en cela qu’on fait consister le sublime d’ expression . Il est inutile de dire que des pensées ordinaire
ore les règles, nous porte déjà à choisir et même elle nous suggère l’ expression , le tour, les constructions analogues à l’idée qu
l’orateur les présente à l’esprit de différentes manières et avec des expressions qui en rendent toutes les nuances. Cette figure,
hever. Correction. Par la correction l’orateur revient sur une expression , sur une pensée qu’il semble désavouer ; mais eff
hrase où circonlocution : elle consiste à substituer des tours et des expressions plus douces ou plus nobles à celles qui auraient
ploi. Sans principe et sans règle, on choisit des mots plus doux, des expressions plus gracieuses, lorsqu’on est occupé d’images ag
es passions permet aux idées de se développer ; elles se lient dans l’ expression avec autant de régularité qu’elles se succèdent d
36 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
Style, qui consistent dans les Mots ou Figures Les figures sont des expressions , des tours, des mouvements de style, qui, par la
; et lorsque Racine a dit : la fureur des flots , il a employé cette expression dans un sens figuré, c’est-à-dire que ce mot n’a
tion nouvelle qui lui est donnée par extension. Il en est de même des expressions suivantes qui sont employées dans leur sens propr
es Nous venons de voir, en parlant des figures, que la disette des expressions avait fait donner à un mot une signification autr
e nouvelle, pour représenter un homme cruel, par exemple, on prit une expression déjà usitée, telle que tigre, on la détourna de s
audes haleines.         Ont fondu l’écorce des eaux. Il y a ici deux expressions qui se contrarient : on fond de l’or, de l’argent
nd pas une écorce. Ces vers pèchent donc aussi contre la justesse des expressions . Quand la métaphore est ainsi mal soutenue, quand
e semblable au verbe argenter ; il n’existe point dans notre langue d’ expression pour cette idée ; alors on continue de se servir
lon donne à certains mots par extension. Cette figure existe dans les expressions et phrases suivantes : Une feuille de papier d’a
ule. Elle est l’effet d’une, imagination vivement frappée, à, qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Nous employon
ées et exige beaucoup de goût ; les poètes y déploient une richesse d’ expressions , une profusion d’images qui excitent pleinement l
ne vaut rien, percez-nous-en d’un autre. » Elle faisait allusion à l’ expression  : mettre un tonneau en perce. Dans une Épître au
ition La Répétition consiste à reproduire plusieurs fois les mêmes expressions avec force, avec noblesse, avec grâce. Telles son
de pensée en pensée jusqu’à ce qu’il soit arrivé au plus haut degré d’ expression et d’énergie. Telle est cette exclamation de Cond
s l’élément intitulée la Chute des feuilles, et l’on verra de quelles expressions Je poète se sert pour dire les feuilles, le médec
râces ! vous le savez : le soir, nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions par lesquelles l’Écriture sainte exagère l’incons
I. — Figures passionnées § I. Exclamation L’Exclamation est l’ expression de tout sentiment vif et subit qui saisit l’âme :
diction, inspirée par l’horreur du crime ; elle est le plus souvent l’ expression de la colère et du désespoir. L’auteur de Pelliss
37 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
la vérité qui fait les chefs-d’œuvre ; vérité admirable, mais dont l’ expression est une, immuable, fixée à jamais dans une statue
conditions de la poésie sont : — la vérité et la beauté idéales ; — l’ expression de cette vérité, par des traits qui animent tout,
comme l’inspiration. Elle aime les grandes figures (voy. ce mot), les expressions vives. Elle écarte en général les termes abstrait
ntiment poétique pourrait à la rigueur se passer. La prose, qui est l’ expression libre de la pensée, sans entraves ni contrainte,
ation poétique est mobile comme l’âme, et les genres poétiques sont l’ expression de cette mobilité. Dans la poésie, et même dans l
le descendit avec Alcée, Sapho, Horace et plus tard les modernes, à l’ expression de l’amour et de la grâce. Elle peint les festin
langue de la raison et de la science, l’image fidèle de la réalité, l’ expression du juste et de l’utile, de l’intérêt et du droit,
Disposition ; elle ajoute à leur puissance la vigueur et l’éclat de l’ expression . On voit que cette division est commune à la Rhét
venance du style à la nature du sujet. » Cette parfaite harmonie de l’ expression et des idées, cette juste mesure qui s’éloigne to
ous de choisir dans les scènes immortelles de Corneille et de Racine, expression idéale de toutes les passions humaines ? Chimène,
II, scène i.) L’éloquence sacrée, où l’idée du beau domine dans son expression la plus pure et la plus sainte, présente les plus
ue, que les lieux communs, ramenés des formules arides de l’école à l’ expression animée et vraie de la vie, sont d’un emploi journ
a puissance. La vérité trop souvent est faible, si on la réduit à son expression brève et sèche ; il faut la redoubler, la ramener
leur rapporte. Tout doit contribuer à cette clarté : les pensées, les expressions , les tours et même la manière de prononcer. J’ai
s’exprimer, qui n’est soutenue ni par le brillant des pensées et des expressions , ni par le pathétique des mouvements, mais qui a
ées, il reste à les traduire, ou, comme dit Buffon, à réaliser par l’ expression . Il faut que la pensée prenne un corps ; il faut
apprenez à penser. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’ expression la suit, ou plus nette ou plus pure. Ce que l’on
naître attendra mon devoir. (Rodogune, acte III, scène iv.) Tantôt l’ expression est recherchée et contournée ; Son éloquence acco
Elle est une condition de la clarté. « Parmi toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n
alités générales du style qui relèvent à la fois de la pensée et de l’ expression . « Quand on voit le style naturel, on est tout é
u naturel, bien loin d’en être l’ennemi ; au contraire, il en règle l’ expression . Il condamne et proscrit ce naturel faux et mente
notre nation d’être bas, qu’on est d’ordinaire sec et vague dans les expressions … Nous avons là-dessus une fausse politesse, sembl
e notre langue, comme dans les dérivés des langues étrangères, pour l’ expression des idées comme pour celle des choses. Il est, à
ble de frapper les esprits ; la noblesse des pensées, la richesse des expressions , la hardiesse des figures, la vivacité des mouvem
ature. Elle se marquait par l’ordre direct du langage, la lumière des expressions , et cette netteté précise, où l’on reconnaît à qu
ace du Diction. de l’Académie.) Originalité. — Cette lucidité de l’ expression s’alliait, dans la langue, à une originalité nati
nos philologues, Henri Estienne, avait marqué, dans un grand nombre d’ expressions composées et de tournures, la conformité de notre
ces pieux solitaires firent entrer dans l’usage du monde une foule d’ expressions qui tendaient à spiritualiser notre idiome, et à
oire du roi de diriger ce grand mouvement des lettres, consacrées à l’ expression du vrai, de l’utile et du beau. Le prince, dont l
as uniquement à la période et à l’antithèse. Il faut l’étudier dans l’ expression précise, fine, ingénieuse de pensées toujours dél
s paraît à nos yeux différent d’un autre corps. Il en est de même des expressions figurées ; elles font d’abord connaître ce qu’on
chose, en vertu de la construction grammaticale ; mais, de plus, les expressions figurées ont encore une modification particulière
et, ne sont que les tours et les transformations de la pensée et de l’ expression . La forme primitive et essentielle de la pensée e
le tranchant fatal. » (Or. fun. de Marie-Thérèse.) Substituez à ces expressions inattendues et saisissantes les termes primitifs
tence, surtout dans La Fontaine, où cette figure se prête si bien à l’ expression de la morale : Le plus semblable aux morts meurt
échier, Oraison funèbre de Turenne.) 13° Suspension. — Elle arrête l’ expression de l’idée, et la fait désirer pour la rendre plus
u. » (Oraison funèbre de Condé.) 14° Réticence. — Elle interrompt l’ expression que la suspension se contente de retarder ; elle
llipse (ou retranchement) supprime une partie des mots, pour rendre l’ expression plus vive. « La justice passe du prince dans les
s ; Grippeminaud le bon apôtre, etc., — et l’Euphémisme qui adoucit l’ expression d’une idée fâcheuse. On connaît le célèbre euphém
38 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
uccès duquel je fais les vœux les plus sincères. Veuillez en agréer l’ expression avec celle de ma reconnaissance et de mes plus af
s écoles officielles par la bifurcation des études, pour employer une expression presque aussi barbare que la chose exprimée, l’en
ous avez observé vos propres règles. Appropriant le terme à l’idée, l’ expression au sujet, votre diction suit dans toutes leurs nu
des élèves. Recevez, je vous prie, avec mes sincères félicitations, l’ expression de l’affectueuse estime avec laquelle je suis, Mo
envoyer, et dont je vous remercie. Recevez, Monsieur le Professeur, l’ expression de mon estime et de mon affectueux dévouement. ✝
scolaires de mon diocèse. Veuillez agréer, avec mes félicitations, l’ expression de mes sentiments les plus distingués. ✝ Charles,
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
t rende les rapports saisissables à première vue ; qu’il évite dans l’ expression de la comparaison les ambiguïtés, les longueurs,
e fois leur analogie constatée, nous avons transporté à la première l’ expression de la seconde. Aussi la meilleure définition du t
ns plus le poils ni les glaces de l’âge. Quelquefois on transporte l’ expression d’une chose inanimée à une chose animée : Et de
tte, qu’il soit amené par d’autres qui ménagent la transition entre l’ expression propre et l’expression figurée ; soutenue enfin,
ar d’autres qui ménagent la transition entre l’expression propre et l’ expression figurée ; soutenue enfin, c’est-à-dire que, si la
M. Barbier, qui voulut dépasser Juvénal en hyperboles et en crudité d’ expression , est un homme d’un talent remarquable, mais il a
ajoute de l’énergie, du piquant, de la nouveauté à sa pensée ou à son expression . Les auteurs qui joignent l’esprit de comparaison
t à proprement parler qu’un jeu de mots, une équivoque fondée sur une expression susceptible d’un double sens. « De quelle langue
lopper ce point. Il est, selon lui, de la pudeur romaine, remarquez l’ expression  ! de ne recommander l’honnêteté du langage que pa
40 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ntiments, on leur permet des pensées plus nobles et plus hardies, des expressions plus magnifiques et plus animées, des tours plus
appelée par opposition à la première, consiste dans les pensées, les expressions , les tours, les figures, les périphrases, l’harmo
le. Ce que la peinture fait par les couleurs, la poésie le fait par l’ expression . Aussi emploie-t-elle un langage extraordinaire,
’est point un repas, c’est une fête. 31. Le poète doit-il choisir les expressions  ? Le poète n’est pas moins occupé de choisir ses
sir les expressions ? Le poète n’est pas moins occupé de choisir ses expressions que ses pensées. Il veut que, outre la propriété
nt et qui piquent l’attention de l’auditeur. Il fait en sorte que les expressions soient toujours nobles, riches, naïves, douces, g
s n’aient jamais rien de commun ni de trivial. Il préfère surtout les expressions pittoresques qui font image, et s’attache à tout
poète ne les rende dignes de la haute poésie. 32. N’y a-t-il pas des expressions plus spécialement affectées à la poésie ? Il y a
Naguère Il n’y a pas longtemps. Lustre Espace de cinq ans. Ces expressions , et plusieurs autres, ne sont employées, en dehor
t de la nuance qu’aurait la phrase si elle était en prose ; quand son expression a une élévation, une force, un agrément dans les
rivant, chacun se mit à table. 4° Pour les locutions familières, les expressions proverbiales, les phrases toutes faites et les no
t quand elle a pour but d’exciter l’attention par la répétition d’une expression ou d’une pensée ; mais il faut user sobrement de
principales licences poétiques consistent dans l’emploi de certaines expressions plus spécialement affectées à la poésie, dans la
sure. Mais, pour produire ces effets, elle doit être douce, suivant l’ expression de Fénelon, naturelle et harmonieuse. C’est l’ore
41 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
donner quelquefois plus de clarté à la pensée et plus d’élégance à l’ expression . Quant à l’ordre méthodique, nous ne pouvions bal
ci une de ces divisions inventées seulement pour les écoles ; c’est l’ expression même de la nature des choses. Nous suivrons cet o
à laquelle on peut dire que toutes les autres se rapportent ; car les expressions , les pensées, les figures, et toutes les autres s
éer, c’est un syllogisme parfait dans l’esprit, mais imparfait dans l’ expression  : La vertu nous rend heureux ; Donc il faut aime
projet d’empoisonner Britannicus ; c’est le plus parfait modèle de l’ expression des mœurs. La sagesse et la vertu ont dicté ce di
ncore par le ton de l’orateur, son air, sa réserve, la douceur de ses expressions  : s’il s’engage dans une discussion trop vive, il
te le caractère de l’orateur. Il est un certain choix de pensées et d’ expressions qui, joint à une action douce et naturelle, sembl
s d’autre gloire ; il n’écrit que pour faire le bien. Rollin, selon l’ expression d’un auteur moderne33, a répandu sur les crimes d
ous faire admirer l’éclat et la justesse de leurs pensées et de leurs expressions , dites que ce sont de faux orateurs34. Les rhéteu
tion de ceux qui l’écoutent54. 1º. Il méritera la bienveillance par l’ expression des mœurs, par un air de probité et de modestie.
n’avait que trop ému la populace ; il le laisse imaginer : et quelles expressions l’eussent peint d’une manière plus favorable pour
de ce qui est à la portée de tout le monde : la différence est dans l’ expression ou le style. Combien peu de génies ont-ils su exp
ortifie les plus faibles, donne de la grandeur aux plus simples109. L’ expression est l’âme de tous les ouvrages qui sont faits pou
e l’homme ; le style est l’homme même. L’élocution, en général, est l’ expression de la pensée par la parole. Dans un sens plus res
pour animer tout l’ouvrage, donner aux objets de l’éclat, et rendre l’ expression parfaite. De même en éloquence, le fond du discou
on l’est bien davantage en écrivant mal. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n
aissance exacte de la langue, de remarquer partout avec attention les expressions qui paraissent impropres et vicieuses. Ainsi, dan
e que nul autre terme ne remplacerait l’originalité et la vérité de l’ expression  ; peut-être même le mot honte serait-il impropre
x aimé être inexact que languissant, et manquer à la grammaire qu’à l’ expression . Nos premiers grammairiens avaient été trop sévèr
i sont traversées par des sens différents. Il faut que la clarté de l’ expression soit telle, dit Quintilien, que la pensée frappe
is. La précision consiste à n’employer que les termes nécessaires à l’ expression de la pensée, et les termes les plus justes. L’es
ndre le déluge, Omnia pontus erant  ; tout n’était qu’une mer. Cette expression était belle et suffisante, mais il ajoute : deer
e une idée, une image, un sentiment, sans recherche et sans effort. L’ expression même la plus brillante perd de son mérite, dès qu
ir la foudre Que Dieu tient déjà prête à te réduire en poudre. Cette expression est outrée et bizarre. La vapeur d’un peu de sang
-t-elle chercher de pareilles figures120 ? Fénelon disait : « Que nos expressions soient les images de nos pensées, et nos pensées
arler d’objets petits et minces, et il faut alors que la décence de l’ expression couvre et orne la petitesse de la matière. D’Ague
e enseveli dans son triomphe. » Demeure, enseveli, triomphe, sont des expressions pittoresques et musicales ; et dans la rapidité d
sans réserve au sentiment qui a éclaté ; toutes ses idées, toutes ses expressions peuvent prendre le ton de l’enthousiasme qui le p
re simple, content de ces grâces modestes, sera peu hardi à créer des expressions nouvelles, réservé dans ses métaphores, économe d
ts, pourvu que les phrases soient coupées et toujours faciles, et les expressions conformes à l’usage ; que les métaphores ne soien
la véhémence et la rapidité des mouvements ; mais les souplesses de l’ expression , ses délicatesses, ses traits naturels, sont du l
; Racine, Bossuet, Massillon, n’y manquent jamais. Quelquefois même l’ expression d’usage est la plus énergique ; elle est sublime
morte ! Quand vous me haïriez, je ne m’en plaindrais pas. Voilà l’ expression naturelle, et on le dirait de même sans étude et
excès opposé. Le poète ou l’orateur qui ferait gloire de préférer une expression laconique, mais faible, froide et sans couleur, à
une expression laconique, mais faible, froide et sans couleur, à une expression moins serrée, mais revêtue d’éclat, ou de force,
te à donner à la pensée un tour noble et poli, et à la rendre par des expressions châtiées, coulantes, et gracieuses à l’oreille 5
aux Parques  : termes vagues, diction impropre, vers faibles. 2º. Les expressions de Malherbe embellissent les choses les plus bass
plus basses : cabane est agréable et du style noble ; taudis est une expression du peuple. Enfin, les vers de Malherbe sont plus
ugus ex Africa, hostem populo romano toto orbe quærebat (II,8138). L’ expression est riche, lorsque dans une seule image elle réun
t la fraîcheur, l’éclat, l’agrément, le peu de durée de ce bel âge. L’ expression est plus riche encore lorsqu’elle fait tableau, c
t surpris de s’en apercevoir. On ne travaille pas à être naïf. Si vos expressions ne paraissent point trouvées plutôt que choisies,
nt À qui dévorerait ce règne d’un moment. Quelle énergie dans cette expression , dévorer un règne ! c’est là un de ces mots que D
là un de ces mots que Despréaux appelait trouvés. Mettez à la place l’ expression simple, à qui profiterait de ce règne d’un moment
résulte aussi du contraste des idées. Rien n’est plus frappant qu’une expression simple qui réunit en deux mots deux idées très op
e dépend moins de la force que du tour et du mouvement impétueux de l’ expression  : c’est l’impulsion que le style reçoit des senti
es idées qui s’échappent comme des traits de lumière, communiquée à l’ expression , fait la vivacité du style ; cette vivacité, anim
e de la chose qu’il exprime150. En effet, il y a pour chaque idée une expression , un tour unique. Chez les auteurs médiocres, l’ex
ue idée une expression, un tour unique. Chez les auteurs médiocres, l’ expression est presque toujours à côté de l’idée ; mais la p
que la comédie ne doit point se servir des tours hardis de l’ode, des expressions pathétiques de la tragédie, ni des métaphores et
on n’emploiera ni métaphores hardies, ni exclamations pathétiques, ni expressions véhémentes. Entre le simple et le sublime, il y a
siste la beauté d’une langue, mais dans ces tours de phrase, dans ces expressions frappantes qui rendent la pensée avec justesse, a
« Sortez du temps et du changement, et aspirez à l’éternité. » Cette expression de Bossuet153, Sortez du temps, pour dire renonce
temps doit finir154. Il ne s’agit que de concilier la nouveauté de l’ expression avec la clarté, la justesse ; et, si elle rend la
felicitas . Les écrivains médiocres, faute de connaître la force des expressions , les unissent quelquefois sans grâce et sans just
dît simplement la rame fatigua vainement la mer, de quelles grâces l’ expression ne se trouverait-elle pas dépouillée ! Il en est
tithèse, non de mots, mais de pensées, et qu’on peut ranger parmi ces expressions neuves dont nous parlions tout à l’heure. À cet e
s160. Des figures. Le style est figuré par les images, par les expressions pittoresques, qui figurent les choses dont on par
ensée, y ajoutent de la force ou de la grâce. Elles sont proprement l’ expression du sentiment dans le discours, comme les attitude
. Toute métaphore renferme donc une comparaison ; mais elle en rend l’ expression plus rapide et plus vive. In toto autem metaphor
’un homme endormi qu’il est enseveli dans le sommeil, on donne plus d’ expression à l’idée que si l’on disait simplement qu’il dort
sur les eaux. Ce ne serait pas entendre le poète que de prendre son expression à la lettre, et d’imaginer la tête d’un nageur qu
r un autre, soit par métonymie, soit par synecdoque : il faut que les expressions figurées soient autorisées par l’usage, ou du moi
ent elle est permise, mais elle est souvent nécessaire pour alléger l’ expression , qui sans cela serait lourde et pénible. Les bons
. » Cette figure a surtout l’avantage de donner un tour plus vif à l’ expression  : « Le bon esprit, dit La Bruyère, nous découvre
es du discours, quasi gestus orationis . Nous avons vu que c’était l’ expression de Cicéron (Orat., c. 25). Les Grecs les concevai
tait pas l’oint du Seigneur ! » (Reg., II, 1,21.) L’exclamation est l’ expression de tout sentiment vif et subit qui saisit l’âme.
nt respectable, où le satirique lui-même n’eût pas trouvé son compte. Expression favorite de l’enjouement, du mépris, de la colère
alité. Elle est l’effet d’une imagination vivement frappée, à qui les expressions ordinaires paraissent trop faibles. Sénèque a dit
ent ce qu’il pense de sa beauté. Ainsi cette figure est quelquefois l’ expression de la fausse modestie. Quand la litote veut réell
grande la différence entre les antithèses d’idées et les antithèses d’ expressions . Le vieux poète Bertaut se rappelle tous les égar
et qu’elle exprime les vrais sentiments de celui qui parle, elle est expression simple, et non pas tour figuré. On en trouve un e
changer de place, ne fera qu’un léger mouvement de la main droite ; l’ expression de son visage sera conforme à ses divers sentimen
volontiers la même attitude, la même physionomie, qui conviennent à l’ expression de la dignité. Dans la plaisanterie, nous donnero
agilité étonnante, occupé en même temps des preuves, des pensées, des expressions , de l’arrangement, du geste, de la prononciation,
aîtres connus sous le nom de sophistes ; ils s’annoncèrent, suivant l’ expression dont on se servait encore, comme instruisant la j
benevolum, attentum, docilem… De Orat., II, 19, etc. Telles sont les expressions ordinaires de Cicéron et de Quintilien, toutes le
Voltaire. 110. Racine le fils. 111. Buffon. 112. La Bruyère. 113. Expression imitée par Massillon dans l’Oraison funèbre de Lo
42 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome II (3e éd.)
trois choses : l’invention, l’arrangement ou la distribution, enfin l’ expression . La première, l’invention, est incontestablement
s de l’art. L’art peut servir l’orateur dans la disposition ou dans l’ expression des arguments ; mais il ne peut lui inspirer ceux
ment. Évitez d’introduire dans la partie pathétique d’un discours des expressions froides ou techniques. Gardez-vous de ces digress
es passions, que ne pourrait le faire le discours le plus éloquent. L’ expression de nos sentiments par les gestes et les inflexion
s un air d’affectation qui lui ôte beaucoup de son agrément et de son expression . Je passe maintenant à ces parties essentielles d
e même dans le discours le plus solennel ; la force et la beauté de l’ expression dépendent du mot sur lequel porte l’accent, ou su
d’un discours. La nature a attaché un ton particulier de la voix à l’ expression de chaque sentiment, et surtout à l’expression de
iculier de la voix à l’expression de chaque sentiment, et surtout à l’ expression des émotions les plus vives ; si bien qu’un homme
succès parler en public doit étudier avec soin le langage et la juste expression des tons. La règle la plus importante à observer
voir pas la ridicule présomption de croire que l’on trouvera un ton d’ expression plus beau que celui qu’elle inspire5. Nous avons
omber les mots de sa bouche, sans la moindre chaleur, sans la moindre expression dans son geste, n’a l’air de prendre aucune espèc
s regards, quels gestes accompagnent dans la conversation ordinaire l’ expression des mouvements d’animosité, d’indignation, de com
parce que l’auditeur n’a pour la saisir que le temps nécessaire à son expression , et ne peut, comme le lecteur, jouir de l’avantag
ntage moins réel, l’on y acquiert cette facilité et cette abondance d’ expressions [copia verborum] que peuvent seuls donner de fréq
ne se peut prononcer sans éloges. Cette curiosa felicitas , heureuse expression de Pétrone, cette douceur, cette élégance, cet es
ités opposées, que nous restons plutôt éblouis par le brillant de ses expressions , qu’éclairés sur la nature du caractère qu’il a v
core réunir l’exactitude et la précision. On doit ne s’y servir que d’ expressions dont le sens est clair et bien déterminé, et évit
sées recherchées. Cependant je ne puis m’empêcher de convenir que son expression n’ait très souvent beaucoup de force et de vivaci
mer de chacun des interlocuteurs, et donner à tous des pensées et des expressions conformes à ce caractère, et qui les distinguent
t de l’auteur l’idée la plus avantageuse ; mais, pour me servir d’une expression vulgaire, elles sentent un peu trop la lampe. Ell
ville. Elles sont peut-être trop remplies de compliments outrés et d’ expressions tendres adressées à sa fille chérie ; mais elles
ns, par exemple, d’objets dont la nature nous offre le modèle, dans l’ expression des sentiments qui se trouvent dans notre cœur. D
passions, porte son style à la hauteur de ses idées, et lui donne une expression toute différente de celle que prend l’esprit dans
s même aux êtres inanimés. Ces divers mouvements de l’âme donnent à l’ expression ces tours particuliers que nous avons distingués
x aucun rapport, et toute leur beauté consistait dans l’élégance de l’ expression , ou dans la finesse de la pensée. Les dogmes des
amuser, quelque sujet qu’il traitât, unissait la mélodie du chant à l’ expression de ses pensées. Tel était l’usage à cette époque
gueur et d’énergie qu’elle n’en eut dans la suite. Elle était alors l’ expression de tout ce que le génie et l’imagination de l’hom
t sans ordre, mais ils étaient l’effusion naturelle de son cœur, et l’ expression ardente de son étonnement, de sa colère, de sa do
t de la vivacité ; la poésie prêtait à la musique de la force et de l’ expression . Sans doute, dans ses premiers périodes, la musiq
mais la musique adaptée à la poésie, qui puisse avoir cette vigueur d’ expression , et prendre sur les hommes une influence aussi pu
à des récits d’action, et que l’ode est presque toujours destinée à l’ expression des sentiments du poète. Mais ce qui surtout cara
art des défauts dont je viens de parler. Son génie était sublime, ses expressions heureuses et belles, ses descriptions pleines de
brusque et rapide dont il les a traités, que malgré la beauté de son expression , nous le lisons avec beaucoup moins de plaisir. O
plus de liaison dans les idées, et même beaucoup plus de pensées et d’ expressions sublimes. De tous les poètes lyriques anciens et
re comparé à Horace pour la correction, l’harmonie et le bonheur de l’ expression . Il a su descendre de l’enthousiasme de Pindare à
n’eut une gaîté plus aimable, ou une plaisanterie plus piquante. Son expression est si heureuse, qu’avec un seul mot ou une seule
livres d’odes. Il est loin d’Horace pour la grâce et la facilité de l’ expression  ; il veut trop souvent être sublime ; et, comme i
de et d’une très juste célébrité. Elles sont belles de sentiment et d’ expression , et pleines de feu sans paraître décousues. On do
ntiment, tout leur mérite consiste dans la justesse et la vérité de l’ expression , et l’on peut y prendre le ton poétique qui convi
. Pope, c’est le jugement et l’esprit, auxquels il savait joindre une expression heureusement concise, et une versification très h
is le moindre embarras, et ajouter, au contraire, à la vigueur de son expression . Il nous apprend lui-même qu’il donnait dans ses
t telle, qu’il intéresse constamment son lecteur. Dans ses Nuits, son expression est éminemment énergique ; les trois premières re
solidité des jugements, mais encore par la pureté et l’élégance de l’ expression poétique, et par l’heureuse imitation des écrivai
cer l’image ; les idées qu’il s’en forme sont vagues et obscures, ses expressions sont nécessairement communes et faibles. Ce sont
nation vive sur laquelle les objets produisent au premier instant une expression profonde ; un heureux choix des circonstances dan
ion affreuse, un poète vulgaire n’aurait pas manqué de multiplier les expressions exagérées, et de peindre les victoires nombreuses
la terre. » Dans tout ce passage, point de termes généraux, point d’ expressions insignifiantes. Tout est particularisé, tout est
tour écartée. Remarquons encore combien le poète est concis dans son expression . Il ne s’arrête trop longtemps sur aucune circons
rilleuse], the indefatigable wings [les ailes infatigables], sont des expressions qui rendent les images plus complètes et plus dis
teur qui toujours affecté, toujours emphatique, surcharge son style d’ expressions vagues ou d’épithètes triviales afin de nous donn
ur le sens et pour le son. Le premier membre de la période renferme l’ expression d’un sentiment ou d’une pensée, le second membre
remarquable par la beauté, la force, la concision et la hardiesse des expressions figurées. La concision et la force en sont les de
arrêtaient pas longtemps sur la même pensée. C’est à cette sobriété d’ expression , c’est à leur extrême concision que leur poésie d
nférieur aux écrivains sacrés, qui, par la grandeur et la dignité des expressions , élevaient leurs comparaisons à la hauteur de leu
ut de beaucoup que l’on y trouve cette correction, cette régularité d’ expression auxquelles les poètes modernes ont accoutumé nos
es parties de l’Ancien Testament. Les conceptions, aussi bien que les expressions , ont une grandeur et une dignité qui étaient part
néralement une ardeur et une énergie peu communes. Je rapporterai les expressions élégantes de l’évêque Lowth, en parlant de ce pro
mot épisode dans l’acception que nous lui donnons aujourd’hui. Cette expression était originairement appliquée à la poésie dramat
descriptions les plus sublimes, les sentiments les plus tendres, les expressions les plus vives et les plus hardies. Aussi, le pla
variété qu’il a su mettre dans la description des batailles et dans l’ expression de la douleur des blessés et des mourants ; les a
ition plus de naturel et de verve, aux mœurs et aux caractères plus d’ expression et de vérité ; mais elle a moins de poids, moins
avec un sourire mêlé de larmes, δακρυόεν γελάσασα, suivant l’heureuse expression du poète : toutes les circonstances de cet admira
etrouve quelquefois dans ses descriptions, et presque toujours dans l’ expression de ses pensées, de même aussi son principal défau
rop sec, et souvent obscur, parce que le poète courait trop après les expressions saillantes et originales. Comparé à Virgile, Luca
même et les autres divinités du paganisme ne sont autre chose que les expressions des grandes opérations de la Providence. Il y a n
uire plutôt par le récit des actions, la peinture des caractères et l’ expression des sentiments, que par des dissertations réguliè
eurs endroits de son poème retrouve-t-on ces conceptions hardies, ces expressions heureuses et pleines de vivacité qui appartiennen
ie et la métaphysique ; souvent il pousse jusqu’à l’abus l’emploi des expressions techniques, et fait trop parade de son érudition 
nfin, le charme de la poésie, la beauté des sentiments, la pompe de l’ expression , l’intérêt de l’action, ajoutent encore à notre p
ante monotonie, et qu’elle est, en quelque sorte, incompatible avec l’ expression des passions fortes et des mouvements tumultueux
e du sujet, le plus sublime dans les pensées, le plus exact dans leur expression . Mais c’est surtout dans l’art de décrire qu’il e
pièce, on est à chaque instant offusqué par des pensées bizarres, des expressions dures, un phébus inintelligible, et des jeux de m
ragique, je veux dire la peinture vive et variée des caractères, et l’ expression forte et vraie des passions. C’est là tout son mé
é que celui de la conversation ordinaire, mais jamais dégradé par des expressions grossières ou triviales. La poésie est une entrav
v. Blair, avant de passer au sublime dans le style, c’est-à-dire à l’ expression du sublime, fait quelques observations fort judic
es objets sont la source des pensées sublimes, le style sublime est l’ expression de ces pensées. « Si l’objet qui s’offre à notre
ns les affections ; et les descriptions sublimes sont celles dont les expressions ont tant de vérité, de force, d’énergie, qu’elles
traduit avec la même rapidité ; quelquefois même le silence en est l’ expression la plus énergique. Bussi-Leclerc, fameux ligueur,
ur qu’Œdipe éprouve à la vue des fruits de son mariage incestueux ; l’ expression sublime est dans la réticence. Voici comme Marmon
ds objets, à l’essor le plus élevé des sentiments et des idées. Que l’ expression réponde à la pensée, elle en a la sublimité. Supp
sublimité. Supposez donc aux pensées un haut degré d’élévation ; si l’ expression est juste, le style est sublime ; si le mot le pl
s et de petites idées ne font jamais que de l’enflure : la force de l’ expression s’évanouit, si la pensée est trop faible ou trop
brute,” est encore sublime dans la pensée, quoique très simple dans l’ expression . « Dans le Macbeth de Shakspeare, on annonce à Ma
toutes parts environné de l’éternité.” (Larue.) Telle est cette belle expression de Bossuet, déjà citée, pour peindre le règne de
, dans les enfers, Ajax répond à Ulysse, et Didon à Énée ; et c’est l’ expression la plus sublime de l’indignation et du mépris. Ce
et du mépris. Cela prouve que le sublime n’est pas dans les mots : l’ expression y peut nuire sans doute, mais elle n’y ajoute jam
tent le plus haut degré concevable d’étendue et d’élévation, et que l’ expression le soutient, ce n’est plus un mot qui est sublime
possible qu’il n’y eût pas un mot de sublime. « Ce qui, du côté de l’ expression , est le plus favorable au sublime, c’est l’énergi
cente. Au premier appartient la grandeur des pensées, la majesté de l’ expression , la véhémence, la fécondité, la richesse, la grav
 Le second s’attache, au contraire, à la finesse, à la justesse d’une expression châtiée et subtile, où les mots pressent la pensé
l’égalité ; seulement, çà et là, il se permet quelques reliefs dans l’ expression et la pensée, dont il se fait de légers ornements
ans Démosthène comme dans Bossuet, tient peut-être au caractère d’une expression brusque et forte), de n’avoir ni pompe ni ostenta
chacune de ces conceptions. On a pris, au besoin, et par analogie, l’ expression de l’objet qui tombait sous les sens, et l’on en
de l’esprit d’un homme ; il prend le caractère des sentiments et de l’ expression que leur donne naturellement celui qui écrit. Éco
énie, vraiment extraordinaire, le cachet de ses conceptions et de son expression . Voici comme Voltaire s’exprime sur la tragédie d
l’idée, le sentiment intérieur est l’objet de l’émotion. J’appelle l’ expression de l’une, le langage des idées ; j’appelle l’expr
. J’appelle l’expression de l’une, le langage des idées ; j’appelle l’ expression de l’autre, le langage des émotions. Les mots son
et il ne faut se pencher que du côté de ses auditeurs, ce qui est une expression naturelle d’intérêt et de zèle. L’expression de l
uditeurs, ce qui est une expression naturelle d’intérêt et de zèle. L’ expression de la figure doit être en harmonie avec la nature
, il est digne de la plus grande estime. Sa pensée est originale, son expression l’est aussi. Son vers blanc ne ressemble pas plus
43 (1881) Rhétorique et genres littéraires
les exprimer. L’élocution, comme l’indique son nom (elocutio), est l’ expression de la pensée par la parole. Prise dans une accept
justesse des pensées. 3° Précision La précision consiste dans l’ expression la plus juste et la plus complète de la pensée ;
réquentes de latinismes. Toutefois, s’il ne faut pas se servir de ces expressions hors d’usage, on doit bien se garder de critiquer
C’est là une des qualités qui relèvent à la fois de la pensée et de l’ expression . Tous les bons écrivains sont naturels. C’est un
ns écrivains sont naturels. C’est un véritable charme, quand, selon l’ expression de Pascal, on s’attendait de voir un auteur et o
e de La Fontaine. 8° Noblesse La noblesse consiste à éviter les expressions grossières et triviales, les images basses et rep
quelquefois cherchée ; elle naît presque toujours de la propriété des expressions . Ex. Le vers suivant de Racine : Pour qui sont
tion sont l’ellipse, l’inversion, la périphrase. L’autre emprunte ses expressions à la langue commune ; son allure est libre et dég
t : 1° Les alliances de mots ou combinaisons heureuses et imprévues d’ expressions qui paraissent inconciliables, et dont la réunion
style. Des figures On distingue dans les langues deux sortes d’ expression  : l’expression propre, et l’expression figurée. L
figures On distingue dans les langues deux sortes d’expression : l’ expression propre, et l’expression figurée. L’expression pro
dans les langues deux sortes d’expression : l’expression propre, et l’ expression figurée. L’expression propre, créée d’abord pour
sortes d’expression : l’expression propre, et l’expression figurée. L’ expression propre, créée d’abord pour désigner tel ou tel ob
ner tel ou tel objet, traduit exactement la pensée sans l’embellir. L’ expression figurée, au contraire, ajoute d’autres idées à ce
bstitue des idées : analogues. Les rhéteurs ont donné à ces dernières expressions le nom de figures ; leur ensemble forme ce qu’on
es figures sont les tours et les transformations de la pensée et de l’ expression , suivant Cicéron ( conformationes sententiarum ac
vements de la passion ou du tour de l’esprit ; quelles que soient les expressions , elles restent toujours. Les autres, au contraire
sion La suspension est une variété de la réticence ; elle arrête l’ expression de l’idée, qu’elle fait attendre pour la rendre p
ine, Le Singe et le Léopard, IX, 3.) Optation L’optation est l’ expression d’un souhait. Ex. Puissé-je de mes yeux y voir t
t les Latins, donne aux langues anciennes une grande souplesse pour l’ expression . La nôtre en offre des exemples, mais plus rares,
ρέπω, je change) transforment le sens primitif et propre des mots. Expression propre. Fénelon. Bossuet. La profession militaire
propre. Fénelon. Bossuet. La profession militaire. La magistrature. Expression figurée. Le cygne de Cambrai. L’aigle de Meaux. L
L’euphémisme (εὐφημισμός, de ἑυ, bien, — φημί, je dis) adoucit une expression qui pourrait être blessante. Ex. Cicéron annonça
laisse l’orateur maître de son esprit et de sa parole. La voix est l’ expression des idées et des sentiments (fond de tout discour
ix est une des plus puissantes ressources de l’action. Le geste est l’ expression des idées au moyen des mouvements du corps. En gé
Dupin par M. Cuvillier-Fleury (11 avril 1867). Sobriété dans le ton, expressions choisies, telles sont les qualités indispensables
t des vers, ou versification. La langue poétique se distingue par des expressions et des tours hardis, les grandes images, la coule
e aux pieds nombreux du vers, l’éclat du son de la trompette, selon l’ expression de Montaigne. La poésie est une création du génie
s des synonymes, des épithètes, des périphrases, par la recherche des expressions et des tours exclusivement employés dans les vers
s que l’oreille n’était pas blessée. Ex. Çà et là, va et vient, etc., expressions qu’il emploie comme si elles n’étaient qu’un seul
ue, sa définition ; son caractère, son but La poésie lyrique est l’ expression la plus hardie de la pensée et du sentiment. Ains
ns qu’il plaît au poète d’employer. Les strophes les plus propres à l’ expression de la poésie lyrique sont celles de huit et de di
t le plaisir. 5° Odelette L’odelette ou ode sentimentale, est l’ expression délicate des sentiments d’un cœur ardent, dans de
a pour sujet des malheurs privés ; elle est sociale quand elle est l’ expression des misères de tout un peuple. Le mot élégie ne v
la poésie contemporaine ; aussi se prête-t-elle merveilleusement à l’ expression de tous les sentiments, depuis les plus élevés et
ous les trésors de l’imagination : figures hardies, coloris brillant, expressions pompeuses, images vives, pensées nobles et sentim
es peuples ; elle a été la seule forme poétique qui pût leur servir d’ expression  ; mais, quand cette société a disparu pour faire
a célèbre préface de Cromwell (1827). Son Ruy-Blas en est chez nous l’ expression la plus complète et la mieux réussie. Comédie
es choisis et amenés avec art ; 3° la clarté dans la pensée et dans l’ expression . Les poèmes didactiques écrits en langue grecque,
endre, quelquefois modérée, souvent ardente, qui se manifeste par des expressions pleines de douceur et de grâce. Boileau en a donn
mpt de déclamation ; il ne doit point rechercher l’effet, et, selon l’ expression de saint Jérôme, il faut que « les larmes de ses
faveur comme sans colère », sine ira atque studio , selon l’éloquente expression de Tacite. Les qualités littéraires de l’historie
la société contemporaine des romanciers. Il a presque toujours été l’ expression des principales idées philosophiques ; morales, r
lettre la plume doit « avoir la bride sur le cou », selon une de ses expressions , il faut écrire « à bride abattue », comme elle l
elle l’autorité du succès et celle de l’usage qui fait loi, suivant l’ expression d’Horace. Ex. George Dandin, — L’Avare de Molière
44 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
ésie qui ne peint rien par le mouvement du vers ou par la vérité de l’ expression imitative, tombera bientôt dans un éternel oubli.
rir les yeux et d’observer la nature, pour arriver à cette fidélité d’ expression imitative. Nec verò hæ sine lege datæ, sine ment
u une grâce qui les relève, une majesté qui les ennoblit. Chez eux, l’ expression est d’autant plus heureusement imitative, qu’elle
urs vers, sans jamais y être monotone, parce qu’elle y est toujours l’ expression vraie et simple de la nature, bien observée et pe
vé dans ce petit tableau ! Quel choix heureux, quelle justesse dans l’ expression  ! Cette ombre hospitalière que le pin et le peupl
quand il fit ceux-ci, où il a déployé tant de richesse et de vérité d’ expression  : Soft is the strain, when Zephyr gently blows,
45 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
isit les nuances les plus délicates, sa langue unit cette propriété d’ expression qui les fixe, et cette clarté qui les rend visibl
uges prêts à condamner autant de gens qu’il en put soupçonner. 1. Expression familière ; il veut dire qu’il y a moins de crime
par extension le sens de secrets de cour, mystères politiques. 5. L’ expression est hardie, et fait image. 6. Aujourd’hui les no
onsidérées, et les savants jouissaient d’une vogue singulière. 7. L’ expression géométrique (toiser) est ici mise avec intention.
ngea parmi ces crimes les libelles et offenses contre l’empereur. 2. Expression de la langue du droit. Ce latinisme signifie : ét
rel sombre et cruel d’un prince soupçonneux. 5. Montesquieu aime ces expressions fortes qui parlent à l’imagination. 6. Comparez
46 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XX. des qualités accidentelles du style. — élégance, finesse, naiveté, enjouement  » pp. 274-288
L’élégance est le choix, le choix en tout, choix de pensées, choix d’ expressions , choix de tours, choix de nombres. Ajouter à la j
tanéité, quand l’idée est si vaste qu’elle absorbe en quelque sorte l’ expression , si haute qu’elle la dédaigne. Mais partout aille
aire, que le poëte doive jamais sacrifier la pensée à l’élégance de l’ expression  ; mais s’il désespère de traiter élégamment une i
ppements de la pensée les plus naturels et les plus dignes, parmi les expressions celles qui réunissent à la justesse l’harmonie et
on vive et soudaine de rapports inaperçus par le vulgaire. Si, dans l’ expression de ces rapports, vous ne dites pas tout, si, sans
les dramatistes exercés évitent la trop grande finesse de pensée et d’ expression . Ils connaissent leur parterre et s’en méfient. U
ent. Le rire, cette faculté si essentiellement humaine, n’est point l’ expression des joies extrêmes ; le triomphe ou l’entière sat
47 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
par sa bouche, caractérise l’adresse heureuse du poète à employer les expressions les plus communes. Sous l’attrait du plaisir il
ce court parallèle, aux deux coins, pèchent contre la propriété de l’ expression . Un échafaud a quatre coins ; l’auteur eût pu dir
te la rhétorique. On peut, dans l’allégorie, faire usage a son aise d’ expressions figurées. Nulle composition n’y prête d’avantage.
ns en exclure l’élégance, surtout dans l’apologue proprement dit. Les expressions variées, mais restreintes dans les limites du gen
n, les images vives qui transportent les objets sous les yeux, et les expressions imitatives qui peignent à l’oreille en même temps
œud, le dénouement et la moralité. Réduisez la fable à sa plus simple expression . Voir Canevas n° 98 à 99. Modèle de décompositi
lon, tout me semble zéphir. Contraste frappant, brièveté énergique d’ expression dans les deux hémistiches ; harmonie différente a
de sa position présente. Pour réduire toute la fable à sa plus simple expression , il suffirait de dire : Un jour le chêne dit au r
les tournures originelles du vieil idôme ; elle admet un bon nombre d’ expressions surannées ; en un mot, le laisser-aller y domine
blessent. L’hypotypose étale ses grandes ressources. Phrases coupées, expressions vives et courtes, verbes au temps présent, images
rd et effrayant d’un fer sur une tête humaine : siffle, vole sont des expressions forcées ; il fallait peut-être brille, s’abat et
substance aussi molle que la cervelle ; mais cela ne peut justifier l’ expression . Ses yeux roulent à terre est une autre image con
énouement tragique est digne de l’exposition. Réduit à sa plus simple expression , le récit se renfermerait dans ces deux phrases.
48 (1854) Éléments de rhétorique française
ui ne frappent que les yeux ; elle est encore moins sensible dans les expressions appropriées à des idées morales ; cependant de sa
ntait à leurs yeux : alors, il leur arrivait quelquefois de créer une expression nouvelle ; mais très-souvent aussi ils trouvaient
placées dans leurs livres sous le nom de tropes et de métaphores, Ces expressions pittoresques qui font aujourd’hui l’essence du st
s. Le langage des peuples encore sauvages est plein d’hyperboles et d’ expressions figurées. Nous en avons un exemple frappant dans
servent, dans leurs traités et dans leurs transactions politiques, d’ expressions figurées que la poésie elle-même pourrait trouver
elles devinrent plus abondantes, et se dépouillèrent en partie de ces expressions figurées. Lorsque les hommes curent créé des mots
evinrent plus étendues et plus fréquentes : alors tout cet appareil d’ expressions hyperboliques et figurées disparut, pour faire pl
aisaient entendre ; mais plus tard ils cherchèrent à rendre durable l’ expression de leurs pensées, afin de conserver intact le sou
res à représenter les pensées. En Chine, chaque caractére écrit est l’ expression d’une idée ; aussi le nombre de ces signes est-il
ion était tourné a la plaisanterie ; la langue devint très-féconde en expressions burlesques ou naïves, et très-stérile en termes n
en aptitude encyclopédique, devait perdre pour le goût, la vérité, l’ expression des sentiments, les choses enfin qui tiennent non
ente et colorée. Diderot la pliait, avec imagination et justesse, à l’ expression du détail des arts ; Condillac la rappelait sans
bles et des changements profonds, l’empreinte a dû en rester dans les expressions ainsi que dans les mœurs. Si, par l’influence mêm
plus habiles que les autres à manier cet instrument, et à trouver des expressions vives, pittoresques et harmonieuses. « Une forte
en pour vous ? Cet harmonieux développement, réduit à sa plus simple expression , serait renfermé dans les trois propositions suiv
e dégoût certains tableaux de bataille, remarquables d’ailleurs par l’ expression des détails et par la vérité du coloris ? C’est q
que pensée est à sa place, et cette apparence de désordre n’est que l’ expression fidèle du motif principal de la lettre. Il n’y a
u près les mêmes idées de ce qui est à la portée de tout le monde : l’ expression , le style fait toute la différence. Des jalousies
rfait, et se fortifiant les unes les autres, et, de l’autre côté, ces expressions propres que l’auteur a peut-être cherchées avec e
dans la phrase ! Sans doute il est difficile de séparer la pensée des expressions dont elle est revêtue ; mais, comme nous cherchon
rée de celles qui l’entourent, et considérée seulement comme image ou expression d’un objet quelconque, est soumise à des lois inv
On conçoit le commencement de cette strophe, malgré l’impropriété des expressions  : quand Rousseau n’a plus le bâton qui lui servai
sembla m’ouvrir un champ digne de mot. La pensée est claire, mais l’ expression est obscure : le participe voyant voler l’effroi,
tructions propres à la langue que l’on parle ; elle bannit toutes les expressions et toutes les tournures qui appartiennent à une a
ppropriés à la nature des idées que l’on veut exprimer. Quelquefois l’ expression propre ne se présente pas d’elle-même ; il faut l
e ; sa pensée, toujours juste en elle-même, est toujours rendue par l’ expression qui lui convient. Tout en recherchant les termes
termes qui correspondent le mieux avec la pensée, il faut éviter les expressions basses et triviales ; car, comme l’a fort bien di
agrément du son en lui-même, la modulation en général, sans égard à l’ expression  ; puis, le son disposé de manière à devenir l’exp
ns égard à l’expression ; puis, le son disposé de manière à devenir l’ expression du sens. L’harmonie, considérée sous ce dernier r
jouter au sens réel, s’appelle pléonasme, c’est-à-dire surabondance d’ expressions . Le pléonasme est naturel à la passion, parce qu
prochés aux auteurs italiens, De la périphrase. On remplace une expression trop simple ou trop familière par une périphrase
ions eussent jamais de terme ni d’ordre certain, » Presque toujours l’ expression simple vaut mieux qu’une circonlocution. On a cri
employés avec goût, ils sont le nerf du langage. La poésie vit de ces expressions animées qui donnent un corps aux sentiments et au
mes se servent plus ou moins de tropes pour colorer leur langage. Ces expressions figurées, qu’on retrouve partout, et qui donnent
colonne de l’Etat pour dire qu’il est utile à la sureté de l’État. L’ expression métaphorique a plus de grace et de force que l’ex
e l’État. L’expression métaphorique a plus de grace et de force que l’ expression simple. Voulez-vous peindre d’un seul mot les ser
ge pour représenter la fin de la vie ! Comme le poëte, à l’aide d’une expression figurée, a su débarrasser la mort de la tristesse
opre manque pour désigner un objet, et l’on est obligé d’employer une expression figurée. Ainsi l’on dit un cheval ferré d’argent,
victoire... Sa victoire est pour lui vainqueur. On sent combien l’ expression abstraite ajoute à l’énergie ou à l’élégance de l
de fesse-mathieu. » Dans les sujets graves, la familiarité même de l’ expression peut ajouter à l’énergie de la pensée. C’est ains
crupuleux dans le choix des mots, il ne se contente pas toujours de l’ expression propre : il n’admet, pour ainsi dire, que la fleu
nnant, et retenir non pas tant les mots que les idées dont ils sont l’ expression , et surtout les rapports qui unissent ces idées e
sentiment que l’on exprime. « Chaque passion, chaque affection a son expression naturelle, sa physionomie, sou accent. Les sons d
adoucisse l’effet.  » (Hamlet, acte III.) D’ailleurs, en exagérant l’ expression des sentiments naturels, en frappant fort au lieu
en rapport avec elles. Le geste comprend le jeu de la physionomie, l’ expression du regard, les attitudes du corps, et les mouveme
l’orgueil, la menace ou la prière, l’enthousiasme ou l’indignation L’ expression du visage en dit souvent plus que le discours le
acite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des expressions si vives et si durables les scandales passagers d
arties. Le plan une fois tracé, les idées se succéderont aisément ; l’ expression se présentera sans peine, et le style prendra nat
ont l’écrivain doit savoir se garder, l’abus de l’esprit, le goût des expressions recherchées, la manie de mettre partout des trait
par la méditation, plus il sera facile ensuite de les réaliser par l’ expression . « Ce plan n’est pas encore le style, mais il en
îtra de ce plaisir, se répandra partout et donnera de la vie à chaque expression  ; tout s’animera de plus en plus, le ton s’élèver
l’on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions , de l’attention à ne nommer les choses que par le
vous ne savez pas lier ensemble quelques idées, et leur donner par l’ expression la force et la clarté, vous voilà incapable d’inf
 ! s’il échappe à leur ignorance quelque tournure inusitée ou quelque expression commune, leurs paroles font sourire la gravité du
core être cité comme un modèle, malgré quelques tournures et quelques expressions qui ont vieilli. « Si je voulois acquérir le titr
i qui venait noblement partager son pouvoir avec son peuple ! À cette expression si énergique, si loyale des sentiments les plus p
tous les caprices de son esprit ; ses tours si vifs et si naïfs, ses expressions si simples et si bien rencontrées vous amusent, v
es oiseuses qui surchargent le discours sans éclaircir la pensée. Les expressions figurées peuvent trouver place dans une lettre, m
e modeste et mesuré, et il doit y avoir une sorte de réserve dans nos expressions  ; nous devons surtout être brefs, et renfermer le
qui s’attache aux moindres détails, et qui trouve pour les rendre les expressions les plus heureuses et les plus justes ; c’est le
nce, et dans laquelle un art innocent et caché ne gêne point la libre expression de nos pensées ? C’est un travail agréable, qui o
le temps de vous reconnaître. Vous n’avez pas toujours sous la main l’ expression claire et précise, celle qui correspond seule à v
ée, et vous n’êtes pas libre de la chercher. Souvent d’ailleurs cette expression effaroucherait, par son audace, la simplicité d’u
ent seulement qu’ils ne connaissent pas cette aisance et ce naturel d’ expressions , l’un des caractères particuliers de la bonne com
49 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256
e parfaitement dans le principe formulé plus haut : Toute règle est l’ expression d’un besoin de notre nature. L’oreille a ses beso
croyable : la beauté du style ne consiste ni dans l’heureux choix des expressions , ni dans la savante construction des phrases, mai
r exagérée, ne lui sacrifiez jamais ni la justesse, ni l’énergie de l’ expression . Evitez l’hiatus, le bâillement, la répétition de
nécessaire et si difficile, en fait d’harmonie, comme de pensée et d’ expression , de concilier la vérité et l’unité, l’unité dans
ment la suite et la convenance du récit, la couleur et l’énergie de l’ expression  ; n’examinons que le rhythme et le mouvement, et
de la pensée ; c’est qu’enfin, sans jamais sacrifier ni le sens, ni l’ expression , ils ont su donner au discours les charmes de l’e
ux, l’autre avec des formes rudes et sifflantes, je dis tout mérite d’ expression à part. Voici, par exemple, l’Iphigénie de Racine
50 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
savantes, le ton grandiose et volontiers solennel, le tour naturel, l’ expression simple et forte, la touche hardie, le dessin larg
les yeux de l’âme aussi bien qu’avec les yeux du corps : partout une expression morale nous frappera, et la forme nous saisira co
dit que chez l’homme et chez l’animal même la figure est belle par l’ expression  ; mais, quand vous êtes sur les hauteurs des Alpe
servile de la nature, mais l’interprète du sentiment, des idées, de l’ expression , de l’âme intérieure qui donne aux objets leur ph
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
multipliaient les mots, les phrases, et facilitaient par conséquent l’ expression d’un plus grand nombre d’idées. On s’occupa alors
à nos impressions physiques, et à faire servir les unes à fortifier l’ expression des autres. C’est ainsi que nous sommes ensevelis
la première une analogie assez sensible, ou le retour inattendu de l’ expression figurée à l’expression simple. Prends ta foudre
ie assez sensible, ou le retour inattendu de l’expression figurée à l’ expression simple. Prends ta foudre, Louis. Voilà Louis X
it conserver dans la suite du discours l’image dont on a emprunté les expressions . C’est ce qu’a fait Horace dans l’ode 14 du livre
se et les prophètes, par l’élévation de leur génie et la majesté de l’ expression . Et puisqu’il s’agit ici d’allégories, il serait
ctions différentes, qui ont nécessairement affaibli le caractère de l’ expression originale. Nous pardonnerait-on d’avoir parlé de
légèreté de Camille, il a employé, pour la peindre, les tours et les expressions qu’il a jugées les plus propres à nous en donner
de cent façons différentes. D’autres fois son discours est coupé, les expressions en sont tronquées ; cent choses y sont dites à la
etc., nous ne trouvons rien d’extraordinaire, rien d’exagéré dans ces expressions , qui prouvent avec quelle facilité l’esprit voit,
s que les quatre premiers sont de la plus grande faiblesse, quant à l’ expression poétique. En vain y chercherait-on le pallida mor
, et de lui en prêter le langage. De là, ces tournures triviales, ces expressions grossières et obscènes, prétendues littérales, et
52 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
d je dis donc : j’aime, je hais, j’exprime un sentiment, mais c’est l’ expression la plus faible. « En changeant la forme du discou
e, l’hyperbate, l’énallage, etc. L’exclamation est un élan du cœur, l’ expression du sentiment substituée à celle d’une opinion. To
oie ! est pour l’homme de goût la plus heureuse rencontre d’idée et d’ expression à la fois gracieuse, piquante et rapide. N’est-ce
suspension. Par la parenthèse et l’interruption, l’écrivain suspend l’ expression d’une idée, en y intercalant une autre idée, mais
grâce ! vous le savez ; le soir nous la vîmes séchée ; et ces fortes expressions , par lesquelles l’Ecriture sainte exagère l’incon
par des inversions fréquentes les belles cadences, la variété et les expressions passionnées ; les inversions se tournaient en gra
ressant pour le jeune rhétoricien que la comparaison des idées et des expressions que nous avons déjà recommandée. Mais observez en
53 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PRÉAMBULE. » pp. -
langage soit beau, et que, par le choix des mots, la délicatesse des expressions , la structure de la phrase, il revête ces formes
et apprise de mémoire, et d’obliger les élèves à se servir des mêmes expressions et à suivre le même ordre, le même enchaînement d
irs, un texte modèle où ils puiseraient, pour faire leurs thèmes, des expressions justes, des tournures élégantes, des inversions c
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71
de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre les pensées et les expressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien
forts, xvi, Apostrophe à Lucile. 6. Port-Royal avait remplacé cette expression hardie par atome imperceptible. M. P. Faugère a r
paces infinis m’effraye. » 1. Qui nous tiennent à la gorge est une expression empruntée à Montaigne. P. F. 2. Joubert a dit :
l’image masque l’objet et que l’on fait de l’ombre un corps ; quand l’ expression plaît tellement qu’on ne tend plus à passer outre
est de nos pensées comme de nos fleurs. Celles qui sont simples par l’ expression portent leur semence avec elles ; celles qui sont
pour paraître le plus possible telle qu’elle est, créant elle-même l’ expression qui lui convient, qui n’ôte rien, mais surtout n’
int la rhétorique avec son triste précepte d’embellir la pensée par l’ expression . Son style ne dit que ce qu’il a dans l’âme. Ses
55 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
s le voile enchanteur d’aimables fictions ; Audacieuse et sage en ses expressions , Pour cadencer un vers qui dans l’âme s’imprime,
du dix-huitième siècle ». Sur ce poëte de verve et d’avenir, selon l’ expression de M. Sainte-Beuve, on peut aussi consulter le Ta
ortels, comme les appelle ailleurs Gilbert, empruntant cette dernière expression à J. B. Rousseau, Od., iii, 6. 1. L’imitation d
és, une de ces pensées vraies, relevées par la vivacité piquante de l’ expression , qui, dès leur naissance, s’établissent un droit
56 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
animum audientis oratio, sicut sol in oculos. » Mais la clarté de l’ expression suppose une conception nette des idées, et une mé
r arrangement soit pénible ou irrégulier, vous avez beau travailler l’ expression , elle reste obscure et mal dessinée. Je parle non
rribles et des changements profonds, l’empreinte a dû rester dans les expressions ainsi que dans les mœurs. » Joignez à cette cause
utilitaires, des égalitaires, de tous ceux enfin à qui il a fallu des expressions toutes neuves pour des conceptions inouïes, tout
art de relever les petites idées froides, puériles, communes, par une expression recherchée. » Et le xviiie  siècle, toujours un
57 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
ait choisir et ordonner les mots ; il orne de grandes pensées par des expressions magnifiques dont l’harmonie soutenue enchante l’o
 iii.) 1. La Bruyère a dit : « Balzac, pour les termes et pour l’ expression , est moins vieux que Voiture : mais si ce dernier
l’âme, en passant d’un lit sur un autre. 6. Ils ne laissent pas de… Expression qui veut dire : Cela ne les empéche pas de…. 1.
la propriété commune de la langue qu’il avait embellie. » 3. Cette expression familière veut dire : qui soit façonné, fait par
58 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre V. — De l’Action »
si cette dernière qualité : « Chaque passion, chaque affection a son expression naturelle, sa physionomie, son accent. Les sons d
prononciation froide ou monotone. § II. Le Geste Le Geste est l’ expression des pensées par les mouvements du corps. Lorsqu’o
a plus aucun intérêt : l’orateur qui lit son œuvre ne possède plus ni expression ni mouvement dans sa personne : il est complèteme
59 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de L’Hospital, 1505-1573 » pp. -
éfinition de l’orateur : Vir bonus dicendi peritus 1. Il fut, selon l’ expression de Montaigne, « une de ces belles âmes frappées à
e bien qui a la parole habile. 2. Brantôme, Hommes illustres. 3. L’ expression qui a prévalu est front d’airain. 4. Entendrez.
is, on disait hargner. 6. En péril. 7. Laver la tête est resté une expression toute faite, pour signifier faire une réprimande.
60 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre III. Lettres missives. Genre épistolaire. »
entraîner des différences dans la forme des ouvrages mêmes et dans l’ expression  ; mais la nature en est, au fond, la même, et il
s la conversation, parce qu’on a le temps de choisir ses idées et ses expressions , et de leur donner un tour plus agréable. Cependa
x à proportion de la qualité de la personne à laquelle on écrit : les expressions choisies sans le paraître, les pensées justes et
. Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures et au bonheur de ses expressions . Elle est toujours affectée de ce qu’elle dit et
61 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
acite ; et cette main délicate et légère, qui savait décrire avec des expressions si vives et si durables les scandales passagers d
ntagne, il faisait jaillir un fleuve qui ne portait que son nom. Vive expression des temps modernes, et reproduction originale de
appréciant Fontenelle, M. Villemain est fin et délicat comme lui. Son expression est grave, brillante, légère, éloquente, selon le
is, je retrouve mes vieilles impressions. Voilà ces mots heureux, ces expressions énergiques et vives, qui sortaient comme d’elles-
goût et les porte au tribunal du ridicule ; car le rire est souvent l’ expression de sa colère, et ceux qui le blâment ne songent p
62 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
emps la connaissance et la collection des préceptes qui président à l’ expression du beau par le moyen de la parole. Son domaine s’
la définition du beau littéraire, nous dirons que c’est la forme ou l’ expression du vrai présenté d’une manière agréable, vive et
r un sentiment fin et exquis les grâces, les tours, les manières, les expressions les plus capables de plaire, il aperçoit aussi to
quoi orner et embellir le discours par l’imitation des pensées et des expressions des grands écrivains. Les belles-lettres ornent l
63 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
haque chose en son lieu, on met de l’ordre dans les idées et dans les expressions , on n’emploie que des termes, des tours qui soien
art ou le fruit de la réflexion. Ce sont, dans le style, de certaines expressions simples, pleines de douceur et de grâce, qui para
. Il peint en racontant : sa poésie est soignée, sa diction pure, ses expressions toujours choisies. L’élégance, le naturel, le gra
vertueuses retracées dans ses songes, ont fait monter sur son front l’ expression de sa bienfaisance. Quel doux éclat la lune répan
le, exprime une passion, c’est une passion modérée qui éclate par des expressions pleines de douceur. Le poète y fait quelquefois u
ination hardie et fougueuse, des pensées brillantes et profondes, des expressions pompeuses et magnifiques. Dans leurs discours, to
ent une versification plus aisée et plus coulante, des tours dans les expressions plus heureux, des images plus gracieuses, des dét
coloris du style ; celles du second par la douceur de la poésie, et l’ expression fidèle du sentiment. Gessner, poète allemand, a
ance avec celui du premier. Ses pensées sont toujours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son style pur et
son origine, uniquement destiné aux larmes, aux gémissements, et à l’ expression de la douleur. Mais bientôt on y fit entrer des s
e des sentiments, la hardiesse des pensées, l’énergie et la pompe des expressions , et par tous les charmes d’une harmonie soutenue
et l’application. Il admet la même noblesse d’idées, la même pompe d’ expressions que l’ode ; mais il en rejette les écarts et le d
ues mots surannés, on y verra partout une abondance et une justesse d’ expressions admirable, une richesse d’ornements toujours prop
rillantes et des plus fécondes, un enthousiasme toujours soutenu, une expression toujours pittoresque, une versification toujours
64 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre X. Petits poèmes. »
pas contenté de raconter : il peint, et souvent d’un seul trait. Ses expressions sont choisies, ses pensées mesurées, ses vers soi
i manque souvent, qu’il n’y a presque jamais rien de piquant dans son expression , qu’il ne sait trouver ni rendre ces détails qui
ieux, il les a si bien arrangés, il est si heureux dans le choix et l’ expression des détails, quoique loin encore de son modèle, q
sentiments doux et tendres, des vers aisés, coulants, harmonieux, les expressions simples, quelquefois riches, toujours vraies. Il
ance avec celui du premier. Ses pensées sont toujours naturelles, ses expressions justes, ses tours vifs et aisés, son style pur et
son origine, uniquement destiné aux larmes, aux gémissements, et à l’ expression de la douleur ; mais bientôt on y fit entrer des
l’ode. La première exclamation de l’homme sortant du néant fut une expression lyrique. Quand il ouvrit les yeux sur l’univers,
ître assez de génie et de feu ; mais, la tête remplie des plus belles expressions des poètes anciens, ils faisaient un galimatias p
quelques vieux mots, et d’aller à l’idée plutôt que de s’arrêter à l’ expression . Malherbe sait prendre tous les tons : nous l’avo
rouvera certainement chez Lebrun et le mouvement, et l’harmonie, et l’ expression qui distinguent les vrais poètes lyriques. 80.
65 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
qu’elle est reine, et persuade toujours cependant qu’elle l’oublie. L’ expression du visage de tous ceux qui attendaient un mot d’e
de Raphaël et du saint Jérôme du Dominiquin ; pour retrouver la même expression dans la grâce enchanteresse et dans le visage aba
tu, dans la jeunesse éclatante et dans les traits défigurés ; la même expression qui part de l’âme et traverse, comme un rayon cél
la châtelaine de Coppet. 2. La grammaire voudrait : que. 3. Bal, l’ expression de sa douleur est toute mondaine et féminine. 1.
66 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre VI. D’Aguesseau et Séguier. »
nction injurieuse aux orateurs, ce divorce funeste à l’éloquence, des expressions et du sentiment, de l’orateur et du philosophe ».
ncer. Si quelquefois il n’a pas la liberté de mesurer le style et les expressions de ses discours, il en médite toujours l’ordre et
composition. C’est là qu’il pèse scrupuleusement jusques aux moindres expressions , dans la balance exacte d’une juste et savante cr
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
ssuet. On y trouve une vigueur extrême de pensée, une beauté simple d’ expression , et souvent une manière de relever la phrase qui
n air d’autorité, ni montrer aucune supériorité d’esprit5. Fuyons les expressions trop recherchées, les termes durs ou forcés, et n
s honnêtes gens les personnes bien élevées et de bonne société. Cette expression est toujours prise dans ce sens par les écrivains
68 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre II. »
re II. § I. Genre lyrique. Le chant lyrique est, en général, l’ expression de l’enthousiasme, le langage du sentiment inspir
sépara de la musique. On continua pourtant d’imiter les formes et les expressions de l’antique poésie ; on laissa à cette imitation
n, qui est comme une miniature de la poésie lyrique. La chanson est l’ expression de ce qu’il y a de plus vif, de plus léger, de pl
69 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
ait depuis la ceinture jusqu’aux genoux. 1. Faire sous-entendu. 2. Expression proverbiale : c’est une arme toujours présente, d
n use en toute occasion. 3. Pour ici dedans : mot vieilli. 1. Cette expression , familière au temps de Molière, ne serait plus to
t. 1. Nous sera-t-il ici nécessaire… 1. La musique et la danse. 2. Expression qui a vieilli, pour fautes, erreurs. On disait au
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
ri toutes ses pensées par la réflexion, choisi et pesé chacune de ses expressions , et donné à ses phrases le tour et l’harmonie qui
e nous venons de le voir ; mais c’est en général la même fidélité à l’ expression de la nature. Leur génie s’enflamme avec le leur,
en : « Ses harangues, dit-il, sont d’une éloquence au-dessus de toute expression . Tout y est parfaitement adapté aux personnes et
plus beaux vers à la prose de Tite-Live, dont il emprunte souvent les expressions heureuses et les tours hardis. Mais il serait dif
s harangues sont moins des discours travaillés avec prétention, que l’ expression vraie de ses propres sentiments ; et c’est là sur
ordre immuable dont la magnificence et la majesté sont au-dessus de l’ expression  ; craignez, dis-je, les immortels, et que cette c
71 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
faut suer sans cesse à chercher que lui dire ; Et la stérilité de son expression Fait mourir à tous coups la conversation. En vain
esse rapide Répande dans les fonds, à grands traits non tâtés, De ses expressions les touchantes beautés. (La gloire 3 du dôme du V
traité le même sujet, mais avec peu de grâce et de force. 1. Cette expression toute faite n’est plus en usage. 2. En pleine nu
est un morceau de cuir rembourré qui passe sous la queue du cheval. L’ expression signifie poursuivre. 3. C’est-à-dire comment. 4
s la dent. 2. Clitandre n’a pour caractériser les ridicules que des expressions vagues. Célimène va droit aux traits essentiels.
avec plus d’attention que l’autre sexe n’en met à le montrer. » 1. Expression d’une hardiesse contestable. 2. Mignard, Pierre,
72 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
i point de la difficulté. Je veux le concours du pouvoir exécutif à l’ expression de la volonté générale en fait de paix et de guer
on a fait un saint Pierre, en lui mettant une auréole sur la tête. L’ expression générale de ce temple caractérise parfaitement le
imaient son âme, et il ne concevait pas la possibilité de changer une expression , si le sentiment intérieur qui l’inspirait n’étai
ve et naturelle ; la pensée, toujours grande et forte, se revêt d’une expression colorée et poétique. Que de traits se sont gravés
teintes plus douces de calme sérénité qui donnent à la vieillesse une expression auguste et touchante124. Jugement et mort de S
ans l’immobilité de son maintien ; sa lèvre pâle et avancée portait l’ expression d’un dédain passionné ; Pym troublé s’arrêta ; se
jeunesse qu’une grâce de plus, la fermeté du goût unie au charme de l’ expression , la nouveauté enfin d’une critique qui mêlait aux
lus encore qu’à la conception de ses systèmes, qu’il appliquait cette expression . Son hypothèse de l’origine du monde, en effet, i
es, en y pensant toujours : mais son style, l’ordonnance, la forme, l’ expression de sa pensée, l’occupaient sans cesse. Ses contem
dont il offre surtout le modèle : c’est le scrupule sur le choix des expressions , l’attention à ne nommer les choses que par les t
vultus animi est 162. N’est-ce pas un motif de conserver toujours à l’ expression cette décence qui fait la dignité avec les autres
es, des sentiments, des idées, des erreurs de Buffon, forme, avec ses expressions , un tout indestructible qui appartient à l’avenir
vivraient plus que dispersées dans vingt ouvrages. Par le génie de l’ expression , il s’est fait une place durable dans l’instabili
nul n’a possédé à un égal degré l’ampleur du tour, la propriété de l’ expression , et cette simple et large période qui dessine ave
principe qui serve de mesure commune. Cette mesure n’est autre que l’ expression . L’expression étant le but suprême, l’art qui s’e
serve de mesure commune. Cette mesure n’est autre que l’expression. L’ expression étant le but suprême, l’art qui s’en rapproche le
des inspirations religieuses178. Sans doute les paroles déterminent l’ expression musicale, mais le mérite alors est à la parole, n
le peuple frank. Au milieu des témérités de pensée et des violences d’ expression auxquelles se laissait parfois entraîner M. Augus
déchirant ; elle arrache aux contemporains un cri de sympathie dont l’ expression a quelque chose de tendre et de gracieux : « Nous
alent d’analyse et d’observation. Le beau, suivant M. Jouffroy, est l’ expression harmonieuse de la force libre apparaissant dans l
té organisée. L’homme a donc tout à la fois des tendances, qui sont l’ expression de sa nature, et des facultés propres à donner sa
éternelle, l’ordre sort de son abstraction métaphysique et devient l’ expression de la pensée divine : dès lors aussi la morale mo
de se la poser, plus formidable encore, si je puis me servir de cette expression , c’est celui dont la science nous a récemment mis
s actions ne l’intéressent que dans la mesure où elles lui semblent l’ expression d’une idée générale ou d’une loi historique, M. M
it l’art secondaire d’embellir les objets communs par les grâces de l’ expression et les artifices de la périphrase. Aussi Delille
absolu tempéré par des chansons. La chanson fut souvent, en effet, l’ expression du mécontentement populaire, les représailles du
8). La vive et mordante satire du régime politique de cette époque, l’ expression des regrets patriotiques du pays, blessèrent le p
e (dans le ton des Bohémiens et des Contrebandiers), qui se prête à l’ expression des sentiments les plus variés, avaient été une h
hefs-d’œuvre qui dureront. L’idée première y est neuve et poétique, l’ expression a de la grâce et de la légèreté ; un trait suffit
Rousseau, a trouvé de nos jours sa plus brillante et sa plus complète expression . Un célèbre philosophe de l’Allemagne, Hegel, dan
que le cœur humain, et en même temps infiniment varié dans son mode d’ expression . Le moi est l’essence de cette poésie : elle y ra
naturel au milieu de sa richesse d’images et de couleurs, servaient d’ expression aux sentiments les plus profonds, les plus vrais,
t parfois altérée, l’idée surchargée d’images se saisit avec peine, l’ expression se répète sans profit pour la pensée, et l’esprit
ésie qui fait pénétrer l’idée par les sens, matérialise tout, force l’ expression et détruit toutes les traditions du grand art. Si
deux illustres contemporains par la variété de ton, la souplesse de l’ expression , la verve inattendue Les quatre élégies des Nuits
gent vers les traditions classiques. Après les excès de couleurs et d’ expressions de l’école romantique, les yeux se reposaient ave
rs un idéal supérieur, a trouvé dans l’architecture gothique sa vraie expression . Voir sur ce sujet l’Esthétique de Hegel (traduct
devant nos yeux, et dont la cause cependant nous est inconnue. Mais l’ expression de Mme de Staël manque un peu de netteté. 19. L
té des vues si neuves sur la littérature, Celle étude des différentes expressions des passions humaines, selon le milieu social dan
hefs. 57. Le traîneau. 58. C’est-à-dire échappé du tombeau ; mais l’ expression manque de naturel. 59. On a cherché une misérabl
and a imité dans ce récit la réserve des grands poètes anciens dans l’ expression des douleurs physiques ; il fait lui-même à ce su
bliés à la librairie Didier, dans les formats in-8° et in-12. 173. L’ expression est ce quelque chose d’immatériel que l’artiste i
us plus ou moins cette propriété d’exprimer les idées. L’obstacle à l’ expression est la forme, et c’est le mérite du génie de conv
r l’obstacle en moyen. Mais tous les arts n’ont pas la puissance de l’ expression à un égal degré ; plus un art est assujetti à la
up trop la puissance de la musique. Cet art se prête au contraire à l’ expression d’effets et de sentiments très divers, la grandeu
ans différents passages des symphonies de Beethoven on trouverait une expression de grandeur majestueuse qui n’appartient ni à la
musique est par cela même plus étendu et plus varié dans ses modes d’ expression . 181. La 10e leçon du même ouvrage est la suite
mplément naturel de la précédente. M. Cousin y montre fort bien que l’ expression ne sert pas seulement à apprécier et classer les
sculpture) au dix-septième siècle, dont le mérite propre a été dans l’ expression . 182. Helvétius, né à Paris en 1715, mort eu 177
beau et le bien. 191. Récits des temps mérovingiens, préface. 192. Expression de M. Villemain. 193. Histoire de mes idées et
montre Frédegonde reprise de « sa fièvre de cruauté », selon la forte expression de M. Augustin Thierry. 241. Discours prononcé a
. » Nous gardons, en traduisant le vers de Lucrèce, la hardiesse de l’ expression devant laquelle Pascal n’avait pas reculé. 246
oc erat in votis : modus agri non ita magnus… 303. Les parvenus. L’ expression de Ducis manque de naturel. 304. Bélisaire devie
œil d’agréables perspectives. 315. Effacer la trace de l’air est une expression qui manque de netteté et surprend. 316. Souveni
crépuscule qui suit la douleur. » 321. Ce début est prosaïque et l’ expression manque d’élégance. On a remarqué avec raison que
se et l’effroi du voyageur. 332. Il y a ici quelque recherche dans l’ expression d’un petit détail. C’est l’abus du genre descript
stique surprend le goût. 334. Pourquoi la rage ? C’est là une de ces expressions malheureuses que le poète devait effacer. 335. V
’Horace adressa son Art poétique. 354. Hériter d’une fureur est une expression barbare. Chénier veut dire sans doute : recueilla
les, l. 11 : « Templum et cœlestes religiones decernuntur. » 358. L’ expression est de Tacite. V. Annales, l. 7. « Romæ ruere in
visebantur (Annales, III, 76). Mais votre goût vous avertit que cette expression provoquaient la douleur et la reconnaissance n’es
lieu entre rien et tout. » (Pascal.) 402. Ces vers sont admirables d’ expression , mais la pensée doit être accueillie avec réserve
406. On peut rapprocher de cette pièce, si parfaite de sentiment et d’ expression , les beaux vers sur le Chrétien mourant dans les
endard font tache dans le morceau. Les plis mouvants sembleraient une expression plus juste. 414. L’idée est bien rendue par la
tte strophe est d’un goût bien douteux ; chez M. V. Hugo, la première expression de sa pensée est presque toujours la meilleure ;
sont là de ces traits qui doivent se graver dans la mémoire. 440. L’ expression de blâme est trop faible pour s’opposer à celle d
de Lamartine l’une de ses pièces les plus parfaites de sentiment et d’ expression , le Tombeau d’une mère dans les Harmonies poétiqu
page plus belle. Quelle souplesse, et en même temps quelle richesse d’ expression  ! Comme le vers d’A. de Musset sait se pliera tou
73 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
même que toutes les variétés des cultes les plus plus étranges sont l’ expression d’un seul sentiment, le sentiment religieux, de m
renant, il faut avoir raison. L’éloquence, dans la tribu, n’est que l’ expression vraie d’un sentiment ; l’éloquence, dans la cité,
lus subtil et le plus délié de la terre, atténuer plutôt que forcer l’ expression de ses sentiments ; enfin il doit étudier les car
s ! » III ulysse Cette figure d’Ulysse m’attire : elle est l’ expression la plus vraie de ce caractère grec composé de rus
de la langue, de cette belle langue attique, pleine d’euphémismes, d’ expressions adoucies, d’atténuations délicates, voiles transp
amnastes l’année passée. » Et ne croyez pas que, pour être la simple expression du bon sens pratique, le langage de ces grands ho
’accent vif et passionné. Les grands mouvements oratoires, les riches expressions coulent de leur âme, enivrée de l’amour de la pat
e, le plaisir de suivre une démonstration bien faite. Mais chez lui l’ expression et la pensée ne forment qu’un corps. Il serait au
itude qu’elles prennent en se présentant à son imagination. De là ces expressions si justement appliquées au travail oratoire : la
vous aime, » en voilà toute la substance. Mais quelle variété dans l’ expression de ce sentiment ! « Athéniens, dit Démosthène, vo
74 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
bouche des Mirabeau, des Maury, des Lally-Tolendal, etc., une force d’ expression , un caractère d’énergie oratoire, dont elle n’off
aractère, des talents rares, quelquefois sublimes ; un choix unique d’ expressions , une connaissance profonde du cœur humain : mais
esoins pécuniaires ; de sorte que ces éclairs brillants de génie, ces expressions de sentiment qui auraient honoré l’homme le plus
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre IV. Thomas. »
poétique, on retrouve la même pesanteur de style, la même recherche d’ expressions et de métaphores, toujours empruntées d’objets qu
ues, comme les mots de calcul, de choc, de résistance, de frottement, expressions qui semblent d’ailleurs un peu sèches, lorsqu’il
les idées sont accumulées ; il place quelquefois des tournures et des expressions familières qui, entourées de phrases du ton le pl
76 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -
t. Il ne nous appartient pas de juger l’œuvre du docteur qui, selon l’ expression de Bossuet, « remua les bornes une fois posées, e
veuse s’accordent bien avec la trempe énergique de son caractère. Son expression est pleine, sa véhémence exempte de déclamation,
r se produisirent… 6. Les traits de sa physionomie disaient par leur expression combien… 7. A ce qu’on persévérât. 8. Datée du
77 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
e et du nombre, ou de la composition de la phrase, que du mérite de l’ expression . Dans cette partie de la rhétorique comme dans le
onsiste à faire passer dans notre langue toute la pensée et jusqu’aux expressions de l’auteur traduit, avec un tel souci de la fidé
ication cette remarque de La Bruyère : « Entre toutes les différentes expressions qui peuvent rendre une seule de nos pensées, il n
mple, s’il s’agit d’une question ou d’une injonction. En effet, cette expression  : a-t-il marché ? ou celle-ci : marche, voilà des
illiers a le sens de un grand nombre, et c’est dans ce sens que cette expression est employée ici. De l’espèce à l’espèce, par exe
t à côté du terme propre. IV. Maintenant, si l’on employait de telles expressions indistinctement, il y aurait énigme ou barbarisme
avait appliqué l’airain sur la peau d’un autre homme126 » ; et autres expressions analogues. Des gloses peut résulter un barbarisme
a clarté d’un terme aura pour cause sa participation à la propriété d’ expression . VIII. Aussi c’est faire un reproche mal fondé qu
ir déposé à terre un mauvais siège132 et une petite table ; ou cette expression  : Le rivage mugit133, au lieu de celle-ci : Le
qu’elles devraient être. III. Ces choses sont énoncées au moyen de l’ expression propre, ou bien par des gloses et par des métapho
nt) l’accentuation, comme Hippias de Thasos la réfutait à propos de l’ expression  : δίδομεν δέ οἱ… nous lui donnons160, et de cet
nuit est passée… car πλέων est équivoque163. XVIII. M. Ou encore les expressions consacrées par l’usage. C’est ainsi que de tout b
qu’il m’a ravi316 ; Et cette autre : Comme un vil proscrit317… Ces expressions excitent sa colère. VII. On pense devoir être hon
ux des enthymèmes apparents sont d’abord le lieu, qui consiste dans l’ expression . Une partie de ce lieu, c’est, comme dans les arg
mme le siège d’un enthymème, et cette apparence tient à la forme de l’ expression . Pour parler d’une façon syllogistique par le moy
l’expression. Pour parler d’une façon syllogistique par le moyen de l’ expression , il est utile d’énoncer les têtes458 de plusieurs
lifiés non pas dignes de richesses, mais dignes d’estime. En effet, l’ expression λόγου ἄξιος a plus d’un sens. III. Un autre lieu,
préoccupés de l’action ; car les discours écrits valent plutôt par l’ expression que par la pensée500. VIII. Ce furent les poètes
ssemblait plus que tout autre à la prose503, de même, ils évitent les expressions étrangères au langage de la conversation, ou les
VI. Le terme propre et familier, la métaphore, telles sont les seules expressions utiles pour l’élocution dans le discours pur et s
ore a été bien choisie. XIII. Il faut aussi les emprunter à de belles expressions  : or la beauté d’un mot, comme le dit Lycimnius52
déplacée si la signification est la même, soit que l’on emploie telle expression ou telle autre. Cela est faux ; car tel terme est
de l’autre terme529. Chapitre III Sur le style froid. I. Les expressions sont froides, quant au style, dans quatre cas dif
l nommait κυανύχρων (couleur d’azur) la surface de la mer. Toutes ces expressions , en leur qualité de mots composés, appartiennent
s le second elle est mauvaise. C’est ce qui fait paraître froides les expressions qu’emploie Alcidamas. Car ce n’est pas l’assaison
t ensemble un mot composé et une épithète, de sorte qu’il devient une expression poétique. Il dira de même « le comble superlatif
nte que tu as semé cela, et ta moisson a été criminelle. » Toutes ces expressions sentent trop la poésie. C’est comme dans Alcidama
’offrant aucun agrément aussi grand à la poésie. En effet, toutes ces expressions sont inefficaces pour amener la conviction, par l
L’un ou l’autre procédé dépendra du caractère bas ou inconvenant de l’ expression . Si la bassesse est dans l’explication, on emploi
l’utilité qu’on y trouve. De là vient que les poètes introduisent des expressions telles que « le chant sans cordes, le chant sans
paraît, et c’est ce qui arrive à Cléophon560 ; il affectait certaines expressions dans le genre de celle-ci : « Vénérable figuier. 
s ne sont pas dans une condition quelconque. Si donc l’on emploie des expressions appropriées à la condition, l’on aura affaire aux
le change à l’auditeur. J’entends par là qu’il ne faut point, si les expressions sont dures, prendre une voix et un visage à l’ave
ue, met en œuvre les mots de « gloire » et de « mémoire566 » et cette expression  : « Ceux qui ont enduré567… » Car c’est dans ces
e caractère, d’après le sens des paroles énoncées, et aussi d’après l’ expression envisagée dans sa forme, si l’on parle par antith
 ». Il y a là une métaphore et le fait est mis devant les yeux. Cette expression , encore : « C’est au point que la Grèce poussa un
gie, et la locution « au milieu… » met l’image devant les yeux. Cette expression , « exhorter aux dangers », est une métaphore qui
fection633, mais ils n’indiquent pas une action ; au lieu que, dans l’ expression  : « Ayant la force de l’âge pleinement florissant
s, par cela même qu’ils sont animés, apparaissent comme agissant. Les expressions « être sans honte », « avec rage », etc., indique
. Une chose agréable aussi, c’est ce que prescrit Théodore : « user d’ expressions nouvelles » ; or c’est ce qui arrive lorsque l’ap
46, mais comme font ceux qui, dans leurs plaisanteries, emploient des expressions défigurées· Le même effet est produit dans les je
er) est pour les Athéniens une source de malheurs649. » Dans les deux expressions , on a dit une chose que l’auditeur ne présumait p
pas des actions dignes de la mort651 ». IX. Ici, c’est la forme de l’ expression qui est la même. Plus l’expression est laconique,
51 ». IX. Ici, c’est la forme de l’expression qui est la même. Plus l’ expression est laconique, plus elle accentue l’antithèse, mi
nd plus vite ce qui est exprimé brièvement. X. Il faut toujours que l’ expression se rapporte à la personne qui en est l’objet, qu’
ion « comme ceci et cela » est une hyperbole qui ne diffère que par l’ expression . Dans l’exemple : Comme Philammon se battant ave
sont des ressources pour l’action. III. Du reste, il faut varier les expressions pour dire la même chose, ce qui sert à amener les
enable de faire paraître ses qualités morales que l’exactitude de ses expressions . XIII. Parmi les enthymèmes, ceux qui tendent à r
, avec Buhle : μέθυ. 125. Étrangers dans le sens de : « autres que l’ expression littérale ». 126. Énigme qui exprime l’applicati
appliqué, en traduisant Aristote, à conserver, autant que possible, l’ expression et l’image de notre auteur. 181. Si, au lieu de
ναισχυντία ne signifie pas toujours impudence, manque de retenue. Ces expressions ne sont jamais prises dans un sens favorable, tan
e fait aucun sens. 532. Κατά τίνος εὐορκήσαντας, dit Étienne. 533. Expression de Pindare citée par Platon (Gorgias, 484 B, et B
ie. 571. Cp. Poétique, iv, §§ 7 et 19. — Démétrius, 42. 572. D’où l’ expression παιωνικὸν γένος, genre péonique, genre de rythme
78 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
, ne soupçonnant pas le prix de la propriété lumineuse et simple de l’ expression , veulent continuellement éblouir par l’éclat et l
tinct plus que d’étude, Régnier ne se fatigue pas à la poursuite de l’ expression . Son style est peint dans ce vers : Ses nonchala
ord que le génie de notre langue était éminemment analytique, que nos expressions devaient suivre fidèlement l’ordre de la générati
s en vogue ; enfin il attaqua résolument et sans exception toutes ces expressions et ces tournures provinciales qu’apportaient à la
caste. Les vers ont une précision rigoureuse ; on n’y remarque aucune expression vieillie, aucun mot parasite, mais on y trouve de
ne forme de tragédie nouvelle, pleine de sensibilité et de naturel, d’ expression et de vérité. Ce qu’il y avait de nouveau dans An
nt la vérité des sentiments qu’il rencontre toutes les richesses de l’ expression . Il ne s’applique qu’à dire ce qui doit être dit
nces, n’a écrit avec plus de justesse, de précision et de propriété d’ expression que Molière. Surtout aucun dramatique n’a mieux s
tième livre, La Fontaine sort du pur genre d’Ésope. Selon ses propres expressions , « il cherche d’autres enrichissements et étend d
entière s’y reflète. Ces esquisses légères composent, selon la propre expression du poète. « Un drame à cent actes divers. » La 
va fouiller jusque dans les dialectes des provinces pour y trouver l’ expression la plus propre à peindre sa pensée. Personne n’a
sée. Personne n’a comme lui le secret des tours brefs et heureux, des expressions originales et piquantes ; personne n’a possédé à
nt de peindre d’un seul trait, de résumer un caractère dans une seule expression pittoresque ; personne non plus n’a su comme lui
assidu. Il fabriquait ses vers à force de temps, suivant ses propres expressions . Malheureusement toutes ses poésies n’ont pas été
t la noblesse, et surtout cette noblesse qui consiste à relever par l’ expression des choses ou communes ou viles d’elles-mêmes. « 
720) L’abbé de Chaulieu, mol épicurien appliqué, selon ses propres expressions , à « goûter sagement la noble oisiveté d’une pare
Ce qu’ils offrent de plus remarquable est emprunté ou pillé. Selon l’ expression de Voltaire, ce sont « des corbeaux qui se disput
ui vraiment. Le Comte.                                             L’ expression est forte. Lycandre, au comte. Quoi ! faut-il p
                         Il est bien question De chicaner ici sur une expression  ! Le Comte. Mais, monsieur… Lycandre, l’interr
s même n’ont été faites que pour les notes119, qui, selon ses propres expressions , forment quelquefois un livre à la fin des pièces
mière où, pour se plier aux mœurs du temps, il osa, selon ses propres expressions , s’abandonner à toute la sensibilité de son cœur.
Beaucoup de négligences et d’incorrections, mais de grandes beautés d’ expression et de sentiment, partout de l’esprit, de l’élégan
ns, grâce en partie au jeu pathétique de Mlle Dumesnil qui, suivant l’ expression même de Voltaire125, sut faire pleurer pendant tr
rsonnalités cruelles Gresset qui ne l’avait jamais offensé. Selon les expressions d’un de ses historiens133, à l’âge de soixante et
réable que le premier, lui est à certains égards supérieur. Suivant l’ expression de Voltaire, cette fois content, « c’est l’ouvrag
fois content, « c’est l’ouvrage de ce jeune homme où il y a le plus d’ expressions de génie et de beautés neuves141 ». Mais la Chart
« La Métromanie, chef-d’œuvre où l’art s’approcha du génie », selon l’ expression de Palissot, suffit à placer Piron parmi les aute
ode. Il a donné un recueil lyrique dont l’ensemble, selon ses propres expressions , s’est formé successivement, et presque par hasar
qualités éclatantes de style : l’enthousiasme pindarique, un choix d’ expressions fortes, riches, pleines de magnificence et de tou
par beaucoup de défauts. Son vers est énergique, mais ambitieux ; ses expressions sont fortes, mais, elles sont disparates et sorte
e IV, scène v), « le génie de Ducis coule à pleins bords », selon une expression de M. Villemain155, mais l’ensemble de la pièce n
agédie primitive, à cette tragédie grecque qui est presque toujours l’ expression des sentiments les plus naturels, les plus chers
nulle part la diction n’en est soignée, ni le style suivi. Selon une expression de Thomas, « l’impétuosité des sentiments de Duci
r, Peut ouïr une page entière Du roide et rocailleux Roucher161, Ses expressions et ses alliances de mots sont souvent forcées. En
gnité d’une haute vocation poétique. Il trouve au fond de son âme des expressions d’une merveilleuse douceur, d’une délicatesse exq
ulteurs de profession, ne s’occupait d’agriculture, où enfin, selon l’ expression de Delille même, l’agriculture était en pleine dé
rare mérite de versification ; mais cette image enluminée, selon une expression de Collé, ne rend pas au vrai les Géorgiques. L’é
rêvait qu’à peindre la campagne, qui était devenue son dada, selon l’ expression de Sainte-Beuve179. Les Jardins, ou l’Art d’embel
uvent il n’a guère fait que mettre en vers les préceptes et jusqu’aux expressions du célèbre architecte Morel. Il fit aussi des emp
e trop souvent sur ce poème didactique hérissé de termes d’école et d’ expressions purement techniques ; cependant on en a retenu un
poésie personnelle et intime. Dans leurs productions tout n’est pas l’ expression vraie de la personne ; le poète n’a pas toujours
avoir qu’elle-même pour fin, que c’est de l’art pour l’art, selon une expression à la mode. « La campagne, la nature était, dans l
r le Génie de l’homme et quelques-unes de ses odes. Selon les propres expressions de l’auteur même, il ne laissait point passer un
lle quelquefois, mais gardant d’ordinaire une certaine décence dans l’ expression et le respect pour les choses saintes, ce qui lui
’enfermer une pensée élevée dans un petit espace ôte de la clarté à l’ expression , il est très difficile de rester simple et nature
e à la hâte. Sa touche est aussi souvent peinée et tourmentée que son expression est incorrecte. Comme ses imitateurs de second or
; il prodigue à l’excès les ornements ; il veut, suivant une piquante expression de Shakespeare, dorer l’or et parfumer la rose. C
en Italie, d’Italie en Espagne, d’Espagne en France, — qui, selon son expression , lui firent parcourir l’Europe avant la vie. Jama
mier envoi à l’Académie, les Avantages de l’étude, était, suivant les expressions mêmes du rapporteur académique, M. Raynouard, tou
ion du poète romantique. Le style est franc dans son originalité, les expressions sont riches sans affectations, le dessin est corr
e ; le premier, il faisait entrer dans la poésie française, selon les expressions d’un critique, et « ces défaillances de la raison
s, les tours de force de versification, les crudités trop gauloises d’ expressions , les bizarreries systématiques. Enfin, son systèm
n détail dans une périphrase ; pour les dégoûter de cette recherche d’ expressions étranges, de ces accouplements forcés de termes i
ne franchise de parole trop accentuée. Le contraste de ces vers d’une expression si forte avec d’autres où sont traduites des impr
ur. 11. Il n’en ira pas ainsi. 12. Un homme pris au dépourvu. Cette expression figurée est empruntée d’un jeu fort en usage alor
pour la Toussaint.) 77. Comment. 78. L’esprit fort, l’impiété. 79. Expression bizarre pour dire suivant ce qui convient à… 80
cœur. » (Lebrun.) 109. Des tombeaux. 110. « Rachetés de sa menace, expression digne d’un poète. De l’onction, de la douceur, vo
Girardin, Littérature dramatique, t. II, p. 42-48.) 116. Ce sont les expressions dont il se sert dans les Mémoires pour servir à l
rdon de Guzman, morceau sublime. 125. Commentaire historique. 126. Expressions de M. Baudrillart, Discours sur Voltaire. 127.
e. Mais les strophes suivantes sont remarquables par la richesse de l’ expression . Cette explication de la sphère, d’après Copernic
xprime évidemment la pensée du poète et se trouve être probablement l’ expression qu’André aurait employée. Par ce moyen, l’éditeur
jacentes. Bas-latin avalantia, descente ; de avaler, descendre. 262. Expressions du Globe. 263. M. Magnin. 264. Vie de Joseph D
e de Joseph Delorme. 265. Voir la Causerie du 13 octobre 1855. 266. Expressions de M. Hippolyte Babou. 267. À V. Hugo, décembre
79 (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »
s horreurs de la souffrance et du besoin, et qu’il n’y a plus alors d’ expressions trop fortes pour suffire à l’explosion d’une hain
e son ton boursouflé, avec la douce mélodie et le charme continu de l’ expression de Virgile, il alla confier son embarras à Ségrai
ment et se soutenait avec peine à une certaine hauteur de pensée ou d’ expression  : comme le genre et le style tempérés étaient ess
génie des choses ; mais il n’est que trop facile de singer celui de l’ expression  : il n’est que trop facile, et surtout trop commu
; mais il cherche (et l’on s’en aperçoit) une tournure énergique, une expression forte ou pittoresque, pour ajouter à la force ou
qui eussent étonné Boileau par leur justesse et par la poésie de leur expression . Les physiciens entendirent avec surprise la poés
80 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
téraire, en effet, n’est pas une simple unité chronologique. Il est l’ expression d’un certain développement d’idées rarement circo
rtout la continuelle activité de la polémique, qui habitue à forcer l’ expression , ces causes diverses ne pouvaient pas ne pas avoi
en aptitude encyclopédique, devait perdre pour le goût, la vérité, l’ expression des sentiments, les choses, enfin, qui tiennent n
émente et colorée. Diderot la pliait avec imagination et justesse à l’ expression du détail des arts ; Condillac la rappelait sans
t, Montesquieu, Rousseau. La philosophie du dix-huitième siècle a son expression exacte dans l’Encyclopédie, œuvre qui n’est pas s
les caractères et les faussant, exagérant l’action, inquiet dans son expression , qu’il redouble et fatigue, sans pouvoir la fixer
sûr et plus ferme écrivain que Balzac ; elle ne tâtonne jamais dans l’ expression . C’est un grand peintre de nature et de paysage.
mi abstraits. En un mot, cette sûreté de maître, qu’elle porte dans l’ expression et la description, elle ne l’a pas également dans
oints : quand ils soutenaient que la littérature doit être la vivante expression de la société et du temps, quand ils refusaient d
t, faudrait-il faire tant de cas de ces sortes d’études, qui, selon l’ expression d’un sage païen, ne seraient propres qu’à nourrir
récis de toute la beauté, la vérité et la justesse des pensées et des expressions qui entrent dans un discours47. Il distingue ce q
r un sentiment fin et exquis les grâces, les tours, les manières, les expressions les plus capables de plaire, il aperçoit aussi to
e consulte en tout la nature, la suit pas à pas, et en est une fidèle expression . Sobre et retenue au milieu de l’abondance et des
parole insinuante, un style plein de douceur, de grâce naturelle, une expression heureuse qui met en lumière les côtés populaires
style incorrect, sans art, familier, souvent même trivial ; que cette expression tour à tour enchevêtrée ou d’une concision obscur
ersonne pour un acte d’équité si souhaité et si complet ; qu’en cette expression sincère de nos sentiments consisterait toute notr
e dégagea ce qui est la meilleure partie de l’ouvrage, c’est-à-dire l’ expression déjà précise des grandes vérités sociales. Cepend
ige de toute loi positive, pour être digne de respect, qu’elle soit l’ expression de la justice absolue, et c’est lui qui a écrit c
e sa conduite politique ; la seconde, malgré un peu de raideur dans l’ expression , est une admirable peinture du triomphe remporté
ui qu’il voulait qu’ils eussent une poule au pot tous les dimanches : expression triviale, mais sentiment paternel. Ce fut une cho
du moins, s’était surtout appliqué à l’analyse du cœur humain et à l’ expression des vérités morales. Avec Buffon, au dix-huitième
e : le développement large et calme de la pensée, l’éclat sévère de l’ expression , le nombre et l’harmonie de la période avec quelq
l’on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions , de l’attention à ne nommer les choses que par le
et de se jouer. La pensée rapide caractérise d’un trait ; or, plus l’ expression des arts est vague, plus l’imagination est à l’ai
cter, par l’expérience que j’ai de mon propre cœur, il est rare que l’ expression que je donne aux sons, analogue à ma situation ac
quel ils seront brisés. La même variété de caractères, d’actions et d’ expressions règne parmi les spectateurs : les uns frissonnent
up tous les trois, si l’on voulait rendre les pensées de l’un par les expressions de l’autre. On ne souhaite point cela en les lisa
ensées diverses. Lorsqu’une pensée est trop faible pour porter une expression simple, c’est la marque pour la rejeter. C’est un
eur dans le coloris, de grâce dans l’imagination, de sincérité dans l’ expression du sentiment moral et religieux. Quatre ans après
amusante, parce que je manquais de loisir, et, pour dire la vérité, d’ expressions . Les mouches que j’avais observées étaient toutes
est de donner de la force à des paroles sans verve et d’affaiblir les expressions fortes318. La musique doit bercer l’âme dans le v
la rime le pousse319. Notre prose s’enrichit de tous les trésors de l’ expression  ; elle poursuit le vers dans toutes ses hauteurs,
firmatif et touchant. Mais il a une facilité de parole, une netteté d’ expression , une certaine verve logique, qui charment et entr
caractère d’avoir retrouvé quelque chose de la beauté antique dans l’ expression même des idées et des sentiments modernes. Jouber
iquer au travail délicat que demande l’idée dont ils veulent amener l’ expression à son point parfait. Avec quelques lettres d’un t
on a fait un saint Pierre, en lui mettant une auréole sur la tète. L’ expression générale de ce temple caractérise parfaitement le
voir l’exemple. Le désir de paraître aimable conseille de prendre une expression de gaieté, quelle que soit la disposition intérie
accoutumé au langage naturel et noble de l’antiquité, de trouver ces expressions trop fleuries ou mêmes trop fardées ; mais je n’e
ans l’immobilité de son maintien ; sa lèvre pâle et avancée portait l’ expression d’un dédain passionné ; Pym, troublé, s’arrêta ;
jeunesse qu’une grâce de plus, la fermeté du goût unie au charme de l’ expression , la nouveauté enfin d’une critique qui mêlait aux
lus encore qu’à la conception de ses systèmes, qu’il appliquait cette expression . Son hypothèse de l’origine du monde, en effet, i
es, en y pensant toujours ; mais son style, l’ordonnance, la forme, l’ expression de sa pensée, l’occupaient sans cesse. Ses contem
nul n’a possédé à un égal degré l’ampleur du tour, la propriété de l’ expression , et cette simple et large période qui dessine ave
principe qui serve de mesure commune. Cette mesure n’est autre que l’ expression . L’expression étant le but suprême, l’art qui s’e
serve de mesure commune. Cette mesure n’est autre que l’expression. L’ expression étant le but suprême, l’art qui s’en rapproche le
es. inspirations religieuses454. Sans doute les paroles déterminent l’ expression musicale ; mais le mérite alors est à la parole,
le peuple franc. Au milieu des témérités de pensée et des violences d’ expression auxquelles se laissait parfois entraîner Augustin
déchirant ; elle arrache aux contemporains un cri de sympathie dont l’ expression a quelque chose de tendre et de gracieux : « Nous
e talent d’analyse et d’observation. Le beau, suivant Jouffroy, est l’ expression harmonieuse de la force libre apparaissant dans l
de se la poser, plus formidable encore, si je puis me servir de cette expression , c’est celui dont la science nous a récemment mis
s actions ne l’intéressent que dans la mesure où elles lui semblent l’ expression d’une idée générale ou d’une loi historique. M. M
c Girardin, comme l’avait fait Chateaubriand, montre quelle variété d’ expressions chacune d’elles reçoit du génie des temps et des
oi, du perpétuel et heureux mélange de la peinture des choses et de l’ expression des sentiments humains532. Les poètes de nos jour
la fois si profondes et si légères559. Il y a, en effet, les paroles, expression des pensées, et un musicien invisible qui les acc
t fixées. Vauvenargues a bien dit de J. B. Rousseau, qu’il a manque d’ expression pour le sentiment. » La raison est qu’il n’a pas
à tous les artifices de la versification, estimant d’ailleurs que a l’ expression seule fait le poète, et non la pensée, » se comma
hyle. Mais ce qu’il n’a pas dérobé aux Grecs, c est cette mesure de l’ expression dans la peinture des plus violentes situations, c
it l’art secondaire d’embellir les objets communs par les grâces de l’ expression et les artifices de la périphrase. Aussi Delille
emarqué, est pur de néologismes. Il est de ceux qui estiment, quand l’ expression trahit l’idée, que la faute en est au poète, et n
roule, saisit, entraîne. Les tours impétueux, inattendus, nouveaux, L’ expression de flamme aux magiques tableaux Qu’a trempés la n
absolu tempéré par des chansons. La chanson fut souvent, en effet, l’ expression du mécontentement populaire, les représailles du
e (dans le ton des Bohémiens et des Contrebandiers), qui se prête à l’ expression des sentiments les plus variés, avaient été une h
ple, des Hirondelles, etc. L’idée première y est neuve et poétique, l’ expression a de la grâce et de la légèreté ; un trait suffit
Rousseau, a trouvé de nos jours sa plus brillante et sa plus complète expression . Un célèbre philosophe de l’Allemagne, Hégel, dan
que le cœur humain, et en même temps infiniment varié dans son mode d’ expression . Le moi est l’essence de cette poésie : elle y ra
naturel au milieu de sa richesse d’images et de couleurs, servaient d’ expression aux sentiments les plus profonds, les plus vrais,
t parfois altérée, l’idée surchargée d’images se saisit avec peine, l’ expression se répète sans profit pour la pensée, et l’esprit
pleines de fraîcheur et de grâce, d’une sensibilité vraie, quoique l’ expression reste discrète et mesurée, d’un style sobre, déli
n et égale peut-être l’autre par la variété du ton, la souplesse de l’ expression , la profondeur du sentiment. Les quatre élégies d
e nature ! Cette nuance de misanthropie ira même en s’accusant, et l’ expression quelquefois en paraîtra amère et excessive. Les P
l n’existe presque aucun intervalle entre la conception poétique et l’ expression qu’elle revêt846. Eschyle défendu par Sophocle
gent vers les traditions classiques. Après les excès de couleurs et d’ expressions de l’école romantique, les yeux se reposaient ave
apide, l’image gracieuse et fraîche ; le second, moins de fini dans l’ expression , mais plus de fierté dans son vers, une allure mâ
ette qualité. 50. Il serait plus juste de traduire par style élevé l’ expression latine sublimis oratio. Le mot sublime ne s’appli
ici le souvenir de la célèbre pensée de Pascal, dont la har­diesse d’ expression est un peu amollie, il faut le dire, dans les lig
e qui est fréquent chez Saint-Simon ; mais la pensée est claire, et l’ expression d’une simplicité éloquente. 96. On entend bien q
i un mot dans son ouvrage ; quand il a donné, pour me servir de cette expression , son dictionnaire, ne faut-il pas entendre ses pa
l’entends avec mon épée au côté. » 178. Mars 1597. 179. Dans cette expression , vérifier signifie « reconnaître comme valable, »
J. J. Rousseau, sa Vie et ses Ouvrages, tome I, chapitre II. 219. L’ expression ici pourrait être plus nette. Buffon veut dire qu
en 1699, mort en 1779. Ses tableaux se distinguent par la vérité de l’ expression et la fraîcheur du coloris. 262. Cf. ce que Dide
magination doit à la poésie son éclat, sa richesse, sa grâce ; mais l’ expression ne laisse pas d’être obscure. 321. Comparez à c
d’inspiration ou de transport, car je suis réellement transporté. Les expressions se précipitent. Monte decurrens sicut amnis. » Et
56. Cette pensée si juste est présentée elle-même avec une sobriété d’ expression qui donne l’exemple avec le précepte. Cet abus de
devant nos yeux, et dont la cause cependant nous est inconnue. Mais l’ expression de Mme de Staël manque de netteté. 365. Les poés
vaisson sur la Philosophie française au dix-neuvième siècle. 449. L’ expression est ce quelque chose d’immatériel que l’artiste i
us plus ou moins cette propriété d’exprimer les idées. L’obstacle à l’ expression est la forme, et c’est le mérite du génie de conv
r l’obstacle en moyen. Mais tous les arts n’ont pas la puissance de l’ expression à un égal degré : plus un art est assujetti à la
rait ici restreindre la puissance de la musique. Cet art se prête à l’ expression d’effets et de sentiments très divers : la grande
ans différents passages des symphonies de Beethoven on trouverait une expression de grandeur majestueuse qui n’appartient ni à la
musique est par cela même plus étendu et plus varié dans ses modes d’ expression . 457. Sur ce même sujet, on pourra lire des page
e et le complément naturel de la précédente. M. Cousin y montre que l’ expression ne sert pas seulement à appré­cier et classer les
culpture) au dix- septième siècle, dont le mérite propre a été dans l’ expression . 459. Helvétius, né à Paris en 1715, mort en 177
eau et le Bien. 468. Récits des Temps mérovingiens, Préface. 469. Expression de Villemain. 470. Histoire de mes Idées et de
t nous montre Frédégonde reprise de « sa fièvre de cruauté, » selon l’ expression d’Augustin Thierry. 477. L’année précédente, Har
. » Nous gardons, en traduisant le vers de Lucrèce, la hardiesse de l’ expression devant laquelle Pascal n’avait pas reculé. 484
suit est ce qu’il doit toujours être, c’est-à-dire la recherche et l’ expression des idées secondaires implicitement renfermées da
rre, et cela justement parce qu’ils mêlent à la peinture des choses l’ expression des sentiments humains. Dans le même temps aussi,
a lumière : tous ces détails sont rendus avec une force et un éclat d’ expressions , une poésie même d’imagination, qui donnent à ces
semble chez nous, par malheur, plutôt un jeu brillant d’esprit que l’ expression d’un sentiment profond. 574. Lamartine a peint a
oloris de Racine est plus brillant, il y a un accent plus mâle dans l’ expression de Crébillon. 592. Silius Italicus a dit, dans
re ne connaît pas nos convenances sociales : loin de reculer devant l’ expression de ses sentiments, elle les expose avec une franc
oc erat in votis : modus agri non ita magnus… 673. Les parvenus. L’ expression de Ducis manque de naturel. 674. Bélisaire devie
se et l’effroi du voyageur. 692. Il y a ici quelque recherche dans l’ expression d’un petit détail. C’est l’abus du genre descript
stique surprend le goût. 694. Pourquoi la rage ? C’est là une de ces expressions malheureuses que le poète devait effacer. 695. V
temps primitifs chacun des convives avait une table séparée. Ainsi l’ expression d’André Chénier signifie que le maître de la mais
lieu entre rien et tout. » (Pascal.) 759. Ces vers sont admirables d’ expression , mais la pensée doit être accueillie avec réserve
764. On peut rapprocher de cette pièce, si parfaite de sentiment et d’ expression , les beaux vers sur le Chrétien mourant dans les
à Lamartine l’une de ses pièces les plus parfaites de sentiment et d’ expression , le Tombeau d’une Mère dans les Harmonies poétiqu
page plus belle-Quelle souplesse, et en même temps quelle richesse d’ expression  ! Comme le vers d’A. de Musset sait se plier à to
ècle, renouvelée par l’heureux mélange de la peinture des choses et l’ expression des sentiments humains. Voir la page de Saint-Mar
81 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
ique. (In Gorg.) Si l’on entend, avec Platon, par diction poétique, l’ expression fidèle et l’image sensible de la pensée, présenté
laton, une noblesse et une dignité soutenues dans la pensée et dans l’ expression . Socrate conclut : « Ayez donc des idées plus ju
înées, les chutes les plus laborieusement étudiées, le choix même des expressions et des tournures, ne rachèteront jamais, auprès d
82 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
ichesses de l’art et d’en étaler toute la pompe. Pensées ingénieuses, expressions frappantes, tours et figures agréables, métaphore
reconnaît le prix de sa valeur, à jamais célèbre. Comme les moindres expressions concourent à rendre fier le vainqueur ! Chaque so
drit volontiers en parlant de ses intérêts ; une larme ou seulement l’ expression vive de la douleur sur les traits du visage, est
que la place où il faut élever la voix, soit pour faire remarquer une expression , soit pour déterminer le sens d’une phrase, soit
d’une période. Il a donc un triple objet. 1° Pour faire remarquer une expression , la voix appuie sur son émission. C’est moins un
en général qu’il convient dans le cours d’une phrase d’en charger les expressions les plus remarquables, et à la fin de le placer a
e, quand on veut obtenir un effet de surprise, ou faire remarquer une expression .   Vers de trois syllabes. Pauvre fille Sans fa
ans bords. L’hiatus n’est point vicieux : 1° Quand on veut citer des expressions proverbiales et des phrases toutes faites. Le ju
t l’usage ordinaire. En faveur de l’harmonie, la licence autorise des expressions semblables à celle-ci : ..... De joyeuses abeil
annière vint. En faveur de l’élégance, la licence autorise certaines expressions que la prose n’admettrait pas toujours, telles so
83 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
rons su, par d’heureuses combinaisons, donner une forme gracieuse aux expressions les plus simples, aux termes les plus vulgaires.
grand théâtre de l’intelligence. Dès lors, la parole, qui doit être l’ expression fidèle de nos pensées, se produit avec des couleu
des mots, qui donne de l’éclat à nos pensées par la beauté sonore des expressions , exige un choix, un ensemble de mots d’une pronon
âpres et d’une prononciation difficile. Cicéron blâme avec raison les expressions suivantes : Habeo istam ego perterricrepam. J'ai
ute nouvelle, remarque mieux les beautés et les défauts des premières expressions . A la fin de la phrase, parce que l’oreille, entr
ulti superârunt mercatores venalitiique, les mêmes pensées, les mêmes expressions sont restées ; mais il n’y a plus de grâce, il n’
ien. IX Antequàm, priusquàm, postquàm forment quelquefois deux expressions entre lesquelles on met un ou plusieurs mots. exe
 : Eloquentissimus oratorum fuit Cicero. Ensuite on pourra varier ces expressions de plusieurs manières : 1° Par une construction d
us angues incumbunt pelago, pariterque ad littora tendunt. Toutes ces expressions sont admirables. Les mots immensis orbibus et inc
us ora. Quelle hardiesse dans ces images ! quelle harmonie dans ces expressions  ! Il semble voir l’ardeur de ces regards pleins d
84 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
uanges la plus noble et la plus pure, surtout lorsqu’elle n’est que l’ expression vraie du caractère et des actions d’un homme de b
re ni le moindre écart du sujet, ni un vers faible ou négligé, ni une expression impropre ou superflue, ni la répétition du même m
du même mot. La précision et la justesse des pensées, l’élégance des expressions , l’harmonie des vers, la richesse des rimes n’y d
sont pas propres à faire une charade ; il faut qu’ils présentent une expression distincte pour chaque division que forme le mot.
85 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
que, III, 4 et 11, où se retrouve le même exemple. La coupe de Mars.] Expression qu’on trouvait dans le poëte Timothée. Voyez Athé
le poëte Timothée. Voyez Athénée, X, p. 433 C. Le coucher de la vie.] Expressions semblables dans : Platon, Lois, VI, p. 767 C  Esc
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
par la méditation, plus il sera facile ensuite de les réaliser par l’ expression . » Le premier point à méditer dans la dispositio
et spécial ; elles n’ont de commun, outre l’éclat et la majesté d’une expression qui répond toujours à l’élévation de la pensée, q
otre langue. En partageant l’admiration du professeur du Lycée pour l’ expression et l’harmonie de ce morceau, nous sommes loin d’e
e retrancherais la cinquième, toute gracieuse qu’en est la forme et l’ expression  : Je n’ai point l’heureux don de ces esprits fac
et comme certains développements sont magnifiques d’imagination et d’ expression , le poëte a su concilier la logique avec ce beau
87 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
rer. C’est un tissu de préceptes, une suite de principes revêtus de l’ expression et de l’harmonie de la poésie, ou au moins une in
ne grande chaleur de sentiment et embellies par une grande richesse d’ expression . La frivolité du fond ne peut passer que moyennan
lieu, en son temps ; si on met de l’ordre dans les idées et dans les expressions  ; si on n’emploie que des termes et des tours jus
des conversations. La Fontaine peut servir de modèle en ce genre. Les expressions populaires et proverbiales passent difficilement
ons, dans les pensées, dans les allusions, dans les tours et dans les expressions . 313. Citez des exemples d’images et de descripti
i le maître de la terre. 317. L’apologue peut-il être relevé par les expressions  ? L’apologue sera relevé par les expressions, lo
-il être relevé par les expressions ? L’apologue sera relevé par les expressions , lorsqu’elles seront hardies : Ne coupez point ce
88 (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde
ter. Or, un homme, mes chers auditeurs, dont la croix, selon la belle expression de saint Augustin182, a passé du lieu infâme des
critique que l’on fait de ses ouvrages. Entre toutes les différentes expressions qui peuvent renfermer une seule de nos pensées, i
ndre187. Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve souvent que l’ expression qu’il cherche depuis longtemps sans la connaître,
rie en eux selon les occasions, ils se refroidissent bientôt pour les expressions et les termes qu’ils ont le plus aimés. La même j
défigurés, qui ne sont autre chose que leurs propres pensées et leurs expressions , ils les exposent à la censure, soutiennent qu’il
l’action et la fait languir ; des négligences dans les vers et dans l’ expression , qu’on ne peut comprendre en un aussi grand homme
; il la peint tout entière dans sa cause et dans son effet ; il est l’ expression ou l’image la plus digne de cette vérité212. Les
de cette vérité212. Les esprits médiocres ne trouvent point l’unique expression , et usent de synonymes. Les jeunes gens sont éblo
nture, en sculpture, consiste dans la mollesse des contours, dans une expression douce, et la peinture a, par-dessus la sculpture,
d’un beau génie prêt à s’éteindre, on rappellera avec sentiment cette expression touchante : C’est le chant du cygne ! Même ouvra
Eschyle : la hauteur excessive des idées, l’appareil gigantesque des expressions , la pénible disposition des plans ; et ces défaut
sa juste mesure, Sophocle baissa le ton de la tragédie, et bannit ces expressions qu’une imagination fougueuse dictait à Eschyle, e
sur le théâtre ; et, sans pardonner à leur nouvel interprète quelques expressions trop favorables au despotisme423, ils se déclarèr
ipide fixa la langue de la tragédie ; il ne retint presque aucune des expressions spécialement consacrées à la poésie ; mais il sut
e : au mérite de plaire il joignit essentiellement, d’après sa propre expression , celui de paraître n’y penser pas. De là l’origin
prenez à penser691. Selon que notre idée est plus ou moins obscure, L’ expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l’o
dont parle Horace. À voir ces vers pleins d’aisance, qui n’ôtent à l’ expression de l’idée rien de nécessaire et ne lui ajoutent r
caractère du temps, l’équivoque de mauvais goût renfermée dans cette expression . C’est à peu près, avec deux ou trois archaïsmes,
… Rien n’est égal à la vivacité de ses tournures et au bonheur de ses expressions . » 70. Appelé à l’administration des finances e
t ce qui plaît par un côté frivole ou sérieux. 128. C’est presque l’ expression d’André Chénier faisant dire à la jeune captive :
antes : Nul n’aura de l’esprit, hors nous et nos amis. 195. Cette expression , fort employée au xviie  siècle et dont Pascal a
a langue d’un peuple une richesse stérile, nuisible à la netteté de l’ expression . 211. C’est-à-dire qui tombe sous le sens. Par e
Bruyère, cette variété infinie de tours et ces rencontres piquantes d’ expressions , dont ce passage offre plusieurs exemples. En rel
e soi-même, ont donné une large place à ces questions. 257. C’est l’ expression de Suétone en parlant de Titus : « amor et delici
oderne exprime les mêmes sentiments avec un rare bonheur d’image et d’ expression  : En vain une muse fardée S’enlumine d’or et d’a
le premier, « pour donner, ajoute-t-il, un exemple de cette vigueur d’ expression qu’on est si souvent tenté de disputer à ceux qui
les villes, les campagnes, en pleureront… » 305. « Comme toutes les expressions , observe La Harpe en citant ce morceau, coulent d
un de ceux « où Massillon a le plus signalé son étonnante fécondité d’ expression ) » ; et il motive l’éloge qu’il en fait sur les c
qui finissent par un éclat de tonnerre : « car j’appelle ainsi cette expression , l’insulter en passant, l’une des plus belles que
i que Bossuet sait à la vérité historique allier la magnificence de l’ expression . 338. On peut voir sur cette rapide conquête deu
utre dans les idées mêmes et dans les sentiments, jointe à celle de l’ expression  : c’est la véritable. » Introduction à la connais
ble, inépuisable, de ce composé d’air et de flamme, selon la poétique expression de M. Villemain. » — L’histoire littéraire n’a pa
pe sans emphase, de la richesse sans diffusion, et une magnificence d’ expression , haute et calme, qui ressemble à la tranquille él
français ; il n’a pas été assez frappé, ce semble, de la propriété d’ expression , de la pureté soutenue, de la clarté et de la rig
, la nouveauté et la vérité des images, la hardiesse et la force de l’ expression  ». Elle valut à son auteur une pension de 1 500 l
rs que de trois syllabes. 439. « Belle image, belle tournure, belle expression , belle harmonie ! » A. C. — « La musique des vers
e qu’ont approuvé Ménage et Vaugelas. 443. « Pathétique et chaud : expressions vives et fortes. » A. C. — On reconnaît là des so
n a écrit l’histoire ! 498. Voltaire a proposé pour ce vers, dont l’ expression manque de netteté, cette correction que l’on peut
r n’est plus employé que comme réfléchi. 505. De là cette éloquente expression par laquelle Tacite peint l’état des empereurs ro
s son âme le sentiment de la vraie grandeur et qu’il en connaissait l’ expression  ». 513. Exemple de construction interrompue que
tes tragiques ont eu longtemps le tort d’admettre dans leurs vers ces expressions qui ne conviennent qu’à la comédie. 524. Il faut
jourd’hui qu’à l’infinitif et quelquefois au participe dans certaines expressions consacrées. 531. Cette forme ne s’emploie plus q
e qui sacrifiait trop facilement nos anciennes richesses de tour et d’ expression . 554. On n’a pas craint d’affirmer qu’il n’y av
une idée de mort n’est-elle pas tempérée ici par la grâce riante de l’ expression  ! 568. On dirait aujourd’hui en Amérique : à ne
e mouvement, l’ironie familière, la raillerie incisive et mordante, l’ expression vive et colorée de tous les détails de la vie ord
né, qui était aussi une précieuse, mais de la meilleure espèce, cette expression alors nouvelle, dont Molière indiqua l’affectatio
e de les insérer dans l’excellente scène que nous reproduisons. 639. Expression bizarre, bien placée ici : c’est, à notre sens, l
te à l’aiguille. 643. Étoffe de soie brochée d’or ou d’argent. 644. Expression figurée, qui signifie hors de la dépendance d’aut
mple, car il possédait éminemment la poésie du style et le génie de l’ expression . Marmontel a médit de lui : mais La Bruyère et Va
e la richesse de la pensée se trouve jointe à la parfaite clarté de l’ expression . 707. La sévérité de la grammaire exigerait pour
tir l’empereur à l’empire ? 734. Remarquez l’antithèse de ces deux expressions , marcher de vertus en vertus et courir de crime e
semble chez nous, par malheur, plutôt un jeu brillant d’esprit avec l’ expression d’un sentiment profond. 760. Un grand écrivain d
urcs est indiquée par Rousseau avec une poétique précision. 776. . L’ expression est belle, mais elle n’était pas préparée par les
de meilleurs sentiments. 797. On n’entendrait aujourd’hui, par cette expression familière, qu’un garçon bien fait : ici elle veut
langue que l’on a dite peu féconde en ressources, ils ont su tirer l’ expression variée des nuances les plus délicates de la pensé
, et avec raison, que le style tragique peut très bien s’accommoder d’ expressions simples et familières. Le dix-huitième siècle n’a
Harpe, « par le choix des circonstances, la vérité des détails et des expressions , met sous les yeux la chose elle-même ». 835. Va
ères qui y sont décrits, le vrai qui règne dans les sentiments et les expressions , la simplicité sublime et tout à fait neuve sur n
el art et quel bonheur le poète varie, dans les strophes suivantes, l’ expression de cette pensée. Elle y va paraître en effet, tou
et, et melius cras fore semper ait. 840. Revoir, au sujet de cette expression , la p. 298 des Morceaux choisis pour la classe de
89 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre premier. »
t l’autre corrompue par les sophistes. Il en vint enfin (et c’était l’ expression vraie de la douleur de ce grand homme) à douter s
le discours est écrit avec la même pureté, la même élégance : pas une expression ou une tournure qui ait vieilli, pas une dissonan
90 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
élégiaque se plaît à verser des larmes, à exhaler sa douleur par des expressions tantôt vives et entrecoupées, comme des sanglots
parle par les prophètes ; c’est lui qui met dans la bouche de David l’ expression la plus vraie et la plus touchante de la douleur
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
la narration, on emploie la forme de dialogue, on peut retrancher les expressions dit-il, répondit-il, reprit-il, etc., pour donner
narration comme dans toute composition, de rechercher la variété des expressions , quand il s’agit de nommer plusieurs fois le même
ion. « Et, comme il vous est donné le temps de choisir vos idées, vos expressions , votre style devra y gagner en élégance et en agr
» 3° Évitez de vous faire un style à vous, un style original, semé d’ expressions et de tournures forcées. Ce style sentirait l’étu
us. » (Madame de Sévigné.) 6° L’assemblage de plusieurs épithètes ou expressions pareilles, réunies sur le même sujet, forment un
s la plume des commis. » Bannissez donc de ces sortes de lettres les expressions suivantes : Nous vous retournons, ou nous récipro
seau et nous la regarderions comme irréprochable, si elle contenait l’ expression d’un sentiment religieux. Lettre de J.-J. Rousse
92 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
e littérature sont toutes grecques ; c’est une littérature nationale, expression de la vie grecque sous toutes ses formes ; — en o
utes les finesses et toutes les nuances, et est excellemment apte à l’ expression des idées générales : la langue grecque est par n
ose pour la littérature : elle n’est pas, en effet, comme en Grèce, l’ expression de la vie sociale ; pendant six cents ans, la cul
énie oratoire : élévation des pensées, éclat des images, vigueur de l’ expression , rien ne lui manquait, sans parler de la voix et
er qu’il y ait dans Tacite quelques constructions douteuses, quelques expressions trop recherchées, enfin des longueurs et des péri
lement fait contraster entre elles les figures de femmes et varié les expressions de leurs sentiments et de leurs passions. Le rôle
orizon de ses pensées ; ajoutons qu’elle est outrée et subtile dans l’ expression de ses sentiments ; la cause en est dans la manie
Horace qui est tout l’opposé. Il faut reconnaître que Camille, dans l’ expression de ses sentiments à l’égard de Curiace, nous touc
est vraiment l’antithèse de celui d’Horace. Corneille a su varier les expressions du patriotisme. C’est ainsi que chez Curiace le c
de cette tragédie, où Racine a mis toute sa sensibilité et qui est l’ expression la plus fidèle de son génie délicat et tendre, lu
nnent de l’éclat qu’en perdant de la solidité. » Cette recherche de l’ expression ne peut qu’éteindre la chaleur de la composition
r là diminuer la valeur et l’autorité de préceptes qui sont souvent l’ expression de la raison même, que Buffon a eu le tort d’érig
Développement. — Pendant le moyen âge, la littérature en France est l’ expression d’une société où la vie seigneuriale d’une part,
le domaine de tous, et le public est le juge suprême : elle devient l’ expression de la vie sociale, sous toutes ses faces, c’est v
s encore la langue, jusque-là un peu rude d’allures et brutale dans l’ expression . On renouvelle à l’Hôtel de Rambouillet, avec bie
ment par la couleur générale, la conception, la marche de l’action, l’ expression de sentiments qui ne sont les mêmes qu’en apparen
ion de faire une paix durable, je dois veiller sur la vivacité de mes expressions . Mais ne sauriez-vous me dire quel était votre de
des importations puériles et non justifiées ? Et que veulent dire des expressions comme la toux ronge-poumon, le soleil brûle-champ
de qu’on ne saurait prendre à la lettre, et je ne me suis servi d’une expression exagérée, qu’afin de rendre plus sensible cette g
mand l’on m’a vu proscrire de la langue littéraire, les termes et les expressions du patois normand. Ronsard. — Allons, je vois bi
ce récit, Bossuet a fait un admirable mélange de détails précis et d’ expressions générales et nobles ; il en fait un tableau saisi
ternellement, » et qu’il ne peut excuser. Mais il adoucit forcément l’ expression de son jugement ; ce furent les « malheurs » du p
t public, ce culte pour la mémoire du grand poète qui, selon la belle expression de Voltaire, « a établi parmi nous une école de g
93 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
e nous ; il représente la société telle qu’elle est ; enfin, il est l’ expression des mœurs modernes. Ce drame se rapproche de la c
n but est de représenter toutes les faces de la vie humaine dans leur expression la plus saisissante et la plus vraie. Mais à forc
positeur. Les vers de l’opéra sont libres et coupés, pour faciliter l’ expression des mouvements de l’âme et favoriser la musique.
verses combinaisons qu’il en fait ; il peut même en exagérer un peu l’ expression , pour produire plus sûrement l’effet qu’il cherch
ez les Latins, e dans Molière chez les Français. Cette force, c’est l’ expression risible du ridicule, qui ne s’atteint que par une
94 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
un éclair et pénétrait mon intelligence d’une vive clarté ; mais mon expression était lente et tardive. Quelle différence ! tandi
endre pleinement ce que l’on sent. « Le sentiment est difficile sur l’ expression  ; il la cherche, et cependant ou il balbutie, ou
chose qu’il sent, mais on l’aperçoit à la lueur. Un mauvais mot, une expression bizarre m’en ont quelquefois plus appris que dix
95 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
her à faire illusion à nos lecteurs sur le fonds des idées ou sur les expressions originales ; nous traduisons littéralement, et la
empruntent de leur plume une grâce qui nous enchante, ou une audace d’ expression qui nous transporte. S’agit-il de la prospérité t
eine d’élégance et d’harmonie : il ajoute quelquefois à la force de l’ expression originale, et tire souvent une image magnifique d
ne d’un bout à l’autre, par la grandeur des images et la richesse des expressions . David, qui en est l’auteur, y remplit à la fois
96 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
même au reste du discours. La correction du style et la justesse de l’ expression , sont une des parties qu’il faut le plus soigner
r. Qu’il n’y ait cependant, dit Quintilien, rien de trop hardi dans l’ expression , rien de trop figuré, rien qui sente trop l’art.
avec l’œil soupçonneux de la malveillance. Il faut à la modestie de l’ expression joindre encore celle des regards, du geste et du
97 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184
tre de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression  ; tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élève
ices d’élocution, de la limpidité, de la mollesse et une mélancolie d’ expression qui, se mêlant à la splendeur des images, en temp
ce portrait. Chacun de nous est responsable de sa physionomie ; car l’ expression d’une figure dépend des sentiments, des pensées,
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472
s avantages dans la description. Pourtant, hâtait sa richesse est une expression parasite. 1. Ce vers est tout à fait réussi. 2.
4. Ce vers est d’une facture souple et adroite. 5. Se ride est une expression bien gauche. 6. Dans un poëme intitulé Maître-J
a Fontaine a dit : Et la grâce plus belle encor que la beauté. 2. L’ expression manque ici de grâce. 3. Allusion à Galatée qui f
99 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-10
ait choisir et ordonner les mots ; il orne de grandes pensées par des expressions magnifiques dont l’harmonie soutenue enchante l’o
n, Discours sur le style. 4. Tout au plus. 5. Dans cette richesse d’ expressions et d’imagés, on voudrait plus de sobriété. 1. Pl
irions une pasquinade, raillerie satirique. 1. Grande lettre, cette expression est un souvenir de Juvénal. 2. Voir un très-beau
100 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre III. Idée de l’Éloquence des Saints-Pères. »
délicatesse de son siècle. Brillant dans ses pensées, riche dans ses expressions , élégant dans ses tours, subtil, ingénieux dans s
le rapidité dans le style ! quelle simplicité et quelle pureté dans l’ expression  ! c’est vraiment l’Homère des orateurs. Il ressem
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