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1 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
nce comme euil.   111. — S, entre deux voyelles, se prononce comme z. Exemples  : maison, poison ; excepté les mots préséance, pr
un adjectif et d’un nom, ils prennent tous deux la marque du pluriel. Exemple  : un arc-boutant, des arcs-boutants.   116. — Qua
position, on ne met la marque du pluriel qu’au premier des deux noms. Exemples  : un chef-d’œuvre, des chefs-d’œuvre ; un arc-en-
on ou d’un verbe et d’un nom, le nom seul prend la marque du pluriel. Exemples  : un entre-sol, des entre-sols ; un garde-fou, de
gt dans quatre-vingt, prennent une s, quand ils sont suivis d’un nom. Exemples  : deux cents hommes, quatre-vingts volumes 2.   1
tre-vingts volumes 2.   119. — Pour la date des années, on écrit mil. Exemple  : le froid fut très-grand en mil sept cent neuf.
ille hommes.   120. — Neuf se prononce devant une voyelle comme neuv. Exemple  : il y a neuf ans ; prononcez neuv ans.   121. — 
suivis d’un nom pluriel, veulent le verbe et l’adjectif au pluriel. Exemples  : La plupart des enfants sont légers. Peu d’enfan
Dans le sens partitif, on met de, et non pas des devant un adjectif. Exemples  : j’ai lu de bons livres, et non pas des bons liv
eut le verbe au pluriel, mais l’adjectif suivant reste au singulier. Exemple  : Mon fils, vous serez estimé, si vous êtes sage.
i qu’après un sujet vague et indéterminé, comme on, chacun, ce, etc. Exemples  : On ne doit jamais parler de soi. Chacun songe à
au pluriel, il commence par une consonne, alors on met tout, toutes. Exemples  : cette image, toute amusante qu’elle est, ne me
ctif entre quelque et que, alors quelque ne prend jamais s à la fin. Exemple  : Les rois, quelque puissants qu’ils soient, ne d
ntre quelque et que, alors on met quelque au même nombre que le nom. Exemple  : Quelques richesses que vous ayez, vous ne devez
crire en deux mots séparés quel ou quelle que, quels ou quelles que. Exemples  : Quelle que soit votre force, quelles que soient
r lieu ; celui-là, pour la personne dont on a parlé en premier lieu. Exemple  : Les deux philosophes Héraclite et Démocrite éta
désigne une chose plus proche, cela désigne une chose plus éloignée. Exemples  : Je n’aime pas ceci ; donnez-moi cela.   136. — 
oit nom, soit pronom, se place après le verbe, 1° quand on interroge. Exemples  : Que penseront de vous les honnêtes gens, si vou
elle, on, finit par une voyelle, on ajoute un t devant il, elle, on. Exemples  : Appelle-t-il ? Viendra-t-elle ? Aime-t-on les p
encore après le verbe, 1° quand on rapporte les paroles de quelqu’un. Exemple  : Je me croirai heureux, disait un bon roi, quand
n roi, quand je ferai le bonheur de mes sujets. 2° Après tel, ainsi. Exemples  : tel était son avis ; ainsi mourut cet homme. 3°
on avis ; ainsi mourut cet homme. 3° — Après les verbes impersonnels. Exemple  : Il est arrivé un grand malheur.   140. — On ne
, mettez au présent du subjonctif le second verbe qui est après que. Exemples  : Il faut, Il faudra……… que vous soyez plus atten
l’un des passés, mettez le second verbe à l’imparfait du subjonctif. Exemples  : Il fallait, Il fallut, Il a fallu, Il eût fallu
plus à ses lumières. Davantage ne peut s’employer que comme adverbe. Exemple  : la science est estimable, mais la vertu l’est b
ue ces adjectifs et ces verbes ne veuillent pas un régime différent. Exemples  : Cet homme est utile et cher à sa famille.. Cet
2 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
t dont les diverses parties soient parfaitement coordonnées. Quelques exemples rendront la chose plus sensible. Cicéron, dans sa
sposées selon le degré d’importance qu’elles renferment. Prenons pour exemple la proposition suivante, qui n’est point oratoire
mplément doit se placer avant le verbe, comme nous le voyons dans les exemples suivants : Tantam mansuetudinem, tam inusitatam c
oreille. Boileau, dans son Art poétique, a su joindre le précepte à l’ exemple , quand il a dit : « Il est un heureux choix de m
te de propositions se terminant par les mêmes finales, comme dans ces exemples  : Tales casus Cassandra canebat. Cassandre prédis
ttre à la fin d’une phrase la fin d’un vers hexamètre, comme dans cet exemple  : Ubi bonus deteriorem divitiis magis clarum vide
tendum modò fuisset, verùm etiam prœdicandum. Cic., pro Mil., 29. Ces exemples suffisent pour faire voir combien un mot plus ou
ntrainte. Avant de finir ce paragraphe, nous citerons encore quelques exemples où nous ferons remarquer l’ordre et la dispositio
e nom propre, pour mieux faire ressortir la qualité qu’ils désignent. exemples  : Cum ad poetam Ennium venisset. Cic. Etant allé
onne, à moins que l’intérêt n’exige qu’il soit placé au commencement. exemple  : Ad mortem te, Catilina, duci jussu consulis ja
il en est séparé par un ou plusieurs mots qui en déterminent le sens. exemple  : Servorum manu telisque pene interfectus est. C
n’a pas trop d’étendue et qu’il est facile d’en saisir les rapports. exemples  : Pythagoras Crotonam venit, ut populum in luxur
tanciels, les propositions incidentes viendront se ranger à sa suite. exemples  : Augustus summum imperium Romœ adeptus, nepotes
ar la raison bien simple que la fin doit aller après le commencement. exemple  : Equidem, ex omnibus rebus quas mihi aut fortun
beaucoup mieux au commencement ou au milieu de la phrase qu’à la fin. exemples  : Caritate benevolentiâque sublatâ, omnis est è
la même proposition, aiment à se trouver l’un à la suite de l’autre. exemple  : Amicus amici consuetudine gaudet. Cic. Un ami
i ont une signification opposée, pour mieux faire sentir l’antithèse. exemples  : Hostis hostem occidere volui. T. L. Ennemi, j’
fs, quand ils expriment une qualité principale qui détermine le sens. exemples  : Cari sunt nobis parentes, cari sunt liberi ; o
tifs, les datifs, les prépositions suivies de leurs compléments, etc. exemple  : Jucunda quidem fuit mihi omnium officiorum tuo
es superlatifs se placent généralement mieux après leurs substantifs. exemples  : Spe uberiori, prœmiis amplioribus ad perdiscen
ster, vester, ipse, quand ils ne sont pas précédés d’une préposition. exemple  : Mihi autem nihil amabilius studio tuo in me, n
s ; à moins que l’intérêt ou l’harmonie n’exigent un ordre différent. exemples  : Mira quœdam in cognoscendo suavitas et delecta
quand l’ordre ou l’intérêt des idées permettent de s’exprimer ainsi. exemples  : Quales in republicâ principes sunt, tales reli
leurs substantifs, quand ils ne sont pas précédés d’une préposition. exemple  : Annorum septingentorum memoriam uno libro coll
conjonction et, ou, plus rarement, le dernier sans cette conjonction. exemple  : Romulus septem et triginta annos regnavit. Liv
avant chaque proposition, afin de donner plus d’énergie à la pensée. exemple  : Tu Clodii cruentum cadaver ejecisti domo, tu i
l’autre sont au nominatif, souvent même quand ils sont à l’accusatif. exemples  : Qui plurima comedunt, non meliùs valent, quàm
osition ou gradation entre les deux membres de phrase, comme dans cet exemple  : Injustus ille est, qui non modo non repellit, s
pale en premier lieu, quand elle offre plus d’intérêt, comme dans cet exemple  : Ii operosè agendo nihil agunt, qui in litteraru
s et les participes qui les qualifient, et même après les infinitifs. exemples  : Morosum se difficilemque ostendit. Cic. Il s’e
toutefois que ce rapprochement ne nuise pas à la clarté du discours. exemples  : Perfecisti ut nemo sine litteris meis se tibi
nier lieu, et l’autre, ille, à celle dont on a parlé en premier lieu. exemple  : Meritò laudantur Cicero Terenliaque uxor, hœc
t à la première personne ; iste, à la seconde ; ille, à la troisième. exemples  : Hic amicus, cet ami que j’ai ; amicus iste, ce
avant le verbe, à la suite de son antécédent exprimé ou sous-entendu. exemples  : Annos triginta qui natus est illud potuit expe
osition dont il fait partie, comme nous l’avons déjà vu précédemment. exemples  : Cui secundœ res adsunt, ille ne superbiat. Cic
Les génitifs cujus, quorum se mettent bien devant leur antécédent. exemple  : Quœramus amicos quorum de virtutibus et sapien
e verbe à la fin, en plaçant entre les deux tous les mots complétifs. exemple  : Dumnorix gratià et largitione apud Sequanos pl
r ne pas embrouiller le sens, ni fatiguer l’attention, comme dans cet exemple  : Cœsar, quùm iniquo loco pugnari hostiumque aug
l, nemo, ou d’autres avec lesquels il forme une consonnance agréable. exemples  : Fuit ista quondam in hâc republicâ virtus. Il
comparatifs et les superlatifs, après les participes futurs passifs. exemples  : Temeritas est videlicet florentis ælatis, prud
s superlatifs, après les noms et les adjectifs de plusieurs syllabes. exemples  : Ut ager, quamvis fertilis, sine culturâ fructu
rbe substantif le premier, et de le séparer par un ou plusieurs mots. exemples  : Insidiator erat in foro collocatus. Cic. Le dr
phrase, les verbes quœso, rogo, credo, fateor, et autres semblables. exemple  : Ostende mihi, quæso, legis judiciique tabulas.
jet, ce qui est très-rare, ce sujet se place ordinairement après lui. exemples  : No n te pudet, inquit, qui patriœ tuœ nullo mo
efois plus agréables à l’oreille que celles qui se terminent en ris. exemple  : Hic quâ lætitiâ perfruere ? quibus gaudiis exu
erminée en ère, est quelquefois plus harmonieuse que celle en erunt. exemple  : Urbem Romam condidêre aique habuêre Trojani. L
s élégante dans les parfaits en ivi et les temps qui en sont formés. exemples  : In exilium si exieris. Cic. Si tu vas en exil.
nt ordinairement auprès des verbes ou des adjectifs qu’ils modifient. exemple  : Omnia non modò quæ reprehendi palàm, sed etiam
modifient le même verbe, se placent bien à la suite l’un de l’autre. exemples  : Ut tandem aliquando metuere desinam. Cic. Afin
e l’adjectif et le substantif, pourvu que l’adjectif soit le premier. exemple  : Paucis post diebus cùm ad Nasicam venisset Enn
on solùm, non tantùm, non modò : sed etiam, sed quoque, verùm etiam. exemples  : Non pecuniam modò, sed vitam etiam patriæ debe
un pronom ; il se sépare même quelquefois du mot qu’il doit modifier. exemples  : Hoc tibi, persuasum volo, esse te quidem mihi
des termes principaux de la proposition que l’on met entre les deux. exemple  : Ne patrem quidem amabat, nedùm fratrem ac soro
, et se construit ordinairement avec la première personne des verbes. exemple  : Equidem non video cur tam facilè irascaris. En
signifiant seulement, se trouvent généralement séparés dans Cicéron. exemple  : Se l hoc primùm sentio, nisi in bonis amicitia
uefois deux expressions entre lesquelles on met un ou plusieurs mots. exemple  : Ante leves ergò pascentur in œthere cervi, E
adverbe de négation, se place élégamment auprès du mot qu’il modifie. exemple  : Cui cognita non est veritas, si judicium ferat
ce entre l’adjectif et le nom, pourvu que l’adjectif soit le premier. exemple  : Qui nuper summo cum imperio fuerat, summo aute
éposition se met bien la première, puis le génitif, et enfin le nom. exemple  : Nomen legati ejusmodi esse debet, quod non mod
adverbe ou un participe précédé ou suivi lui-même de son complément. exemples  : Ad benè beatèque vivendum nihil præstantius es
rien pu faire sans vous. VI In se met élégamment pour inter. exemple  : Peto ut eum complectare, diligas, in tuis habe
déplacement, il sera facile de s’en apercevoir et de les distinguer. exemple  : Quòd si exemeris ex rerum naturâ benevolentiœ
nit le mieux avec le mot suivant. Atque va mieux devant les voyelles. exemples  : Et quoniam auctoritas multùm in bellis adminis
eux d’une grande longueur, pour éviter des consonnances désagréables. exemples  : Honos alit artes, omnesque incenduntur ad stud
uæ, quod, et d’autres que la délicatesse de l’oreille fera connaître. exemples  : Nisi verò existimetis dementem Africanum fuiss
ont : tu, ipse, ille, iste, ecce, nos, vos, quid, cur, non, sin, etc. exemples  : Ecce autem elapsus Pyrrhi de cæde Polites. Vir
une grâce particulière, quand elle est suivie de et mis pour etiam. exemple  : Nam et ratione uti decet. Cic. Car il faut aus
joute plus de force à l’affirmation, se met bien devant les voyelles. exemple  : Namque imperator fuit summus terrâ marique. Ca
dit bien : sed enim, quid enim, ut enim, neque enim, erat enim, etc. exemple  : Neque enim sunt isti audiendi, qui virtutem du
s souvent au commencement d’une phrase, d’un paragraphe, d’un alinéa. exemple  : Etenim quid est, Catilina, quod jam ampliùs ex
rbe, quand la disposition des mots et l’euphonie le permettent ainsi. exemples  : ….. Vulgi quæ vox ut venit ad aures. Virg. Dès
mettant tùm dans une première proposition, et quùm dans une seconde. exemple  : Tùm rex fuit, quùm Romæ regem licebat esse. Ci
En mettant quùm dans la première proposition, et tùm dans la seconde. exemple  : Quùm animus movetur placidè, tùm illud gaudium
in de la première proposition, et quùm au commencement de la seconde. exemple  : Ludo quidem et joco illis uti licet tùm, quùm
conde. On fait de même pour la conjonction dùm et l’adverbe intereà. exemples  : Quæ omnia quia Cato extulerat in cœlum, idcirc
afin d’éviter la répétition trop fréquente de ces deux monosyllabes. exemples  : Sincerum nisi vas, quodeumque infundis, acesci
i, quod ubi, quod utinam, pour éviter la répétition fréquente de et. exemples  : Quod ni ita fuisset. Cic. Et si la chose n’eût
une phrase, quand il est suivi de ut ou d’une proposition infinitive. exemples  : Sic est factum, ut amici tui dictitant. Il a é
, ni le même complément que la proposition principale, comme dans cet exemple  : Maximos honores, quùm injuriæ adsunt, vir probu
soient placés dans le même ordre, et se correspondent l’un à l’autre. exemple  : Æquitas, temperantia, fortitudo, prudentia, vi
xpressifs soient mis les derniers, si c’est une gradation ascendante. exemple  : Turpe est viro debilitari dolore, frangi, succ
r de faire les derniers membres trop courts par rapport aux premiers. exemple  : Religio medetur animis, inanes sollicitudines
u style la force, la grâce, la noblesse qui lui conviennent. Quelques exemples rendront la chose plus sensible. Le mot doctus, s
3 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE III. Règles particulières de la quantité. » pp. 274-294
forme de génitif en aï, comme aulaï, pictaï, où a crément est long. Exemple  : Dives equum, dives pictāi vestis et auri. Vir
n ont un, qui est bref : puer, puĕri ; vir, vĭri ; miser, misĕri 37. Exemple  : Maxima debetur puĕro reverentia… Troisième
comme voluptas, voluptātis ; pietas, pietātis ; audax, audācis, etc. Exemple  : Si te nulla movet tantæ pietātis imago. Virg.
inaison ; comme grex, grĕgis ; seges, segĕtis ; funus, funĕris, etc. Exemple  : Et grĕge de intacto septem mactare juvencos.
éclinaison ; comme hom-o, ĭnis ; carm-en, ĭnis ; mart-yr, ĭris, etc. Exemple  : Ultima Cumæi venit jam carmĭnis ætas. Virg.
déclinaison ; comme hon-or, ōris ; serm-o, ōnis ; maj-or, ōris, etc. Exemple  : Infandum regina jubes renovare dolōrem. Virg.
omme dux, dŭcis ; crux, crŭcis ; cons-ul, ŭlis ; murm-ur, ŭris, etc. Exemple  : Aspice, ventosi ceciderunt murmŭris aurœ. Vir
ngulier dans labōris, est également long dans labōres, labōrum, etc. Exemple  : Sed nova per duros instruxit membra labōres.
éments du pluriel sont toujours longs : musārum, diērum, dominōrum. Exemple  : Plena fides damnis verisque dolōribus adsit.
ments du pluriel sont toujours brefs. Ex. : montĭbus, portŭbus, etc. Exemple  : Vidimus undantem ruptis fornacĭbus Ætnam.
A crément des verbes est long : amāmus, audiebātis, monebātur, etc. Exemple  : Pastores, hedera crescentem ornāte poetam.
des verbes est long : legēbam, monērem, docērëmur, scripsērunt, etc. Exemple  : Conticuēre omnes, intentique ora tenēbant.
e. I crément des verbes est bref, comme dans legĭmus,amabĭtis, etc. Exemple  : Discĭte justitiam monĭti, et non temnere divo
té du vers, dans les finales en rimus, ritis, des verbes attributifs. Exemple  : Accepisse, simul vitam dĕdĕrītis in unda. Ov.
4e règle. O crément des verbes est long : estōte, legitōte, etc. Exemple  : Venturæ memores jam nunc estōte senectæ. Ov.
sés. 5e règle. U crément des verbes est bref : sŭmus, volŭmus, etc. Exemple  : Sic patriæ volŭmus, sic nobis vivere cari. I
. Il en est ainsi dans leurs composés : devēnerim, provīdissem, etc. Exemples  : Vēnit summa dies, et ineluctabile tempus. Vir
; comme cĕcĭdi (de cado), pĕpŭli (de pello), dĭdĭci (de disco), etc. Exemple  : Felix qui dĭdĭcit contentus vivere parvo. Il
ère syllabe longue, comme mōtum, mōtus ; vīsum, vīsus, vīsurus, etc. Exemples  : Quos ego… sed mōtos præstat camponere fluctus
utum, ont la pénultième longue : amātum, delētum, amōtum, solūtum. Exemple  : Hei mihi, qualis erat ? quantum mutātus ab il
s les verbes qui ont le parfait en ivi, comme audītum, petītum, etc. Exemple  : Nulla tuarum audīta mihi, neque visa sororum.
A est bref à la fin des mots, comme dans rosă, templă, sanctă, etc. Exemple  : Ostiă jamque domus patuere ingentiă centum. V
mots, comme dans dominĕ, sororĕ, amarĕ, legitĕ, propĕ, facilĕ, etc. Exemple  : Incipĕ°; Mopsĕ, prior, deindĕ sequerĕ, Menalc
I final est long, comme dans dominī, sororī, accepī, dicī, serī. Exemple  : Cura piis diī sunt, et quī coluere coluntur.
yllabes brèves, cŭĭ, et même en une brève et une longue, cŭī. De tels exemples ne sont pas à imiter.) IV O final.
s mots, comme tū, diū, manū, cornū, (genit., dat. et abl.)42, dictū. Exemple  : Afflictus vitam in tenebris luctūque trahebam.
t sont naturellement brèves, comme ŏb, ăd, quĭd, capăt, movĕt, etc. Exemple  : Sæpe tener nostris ăb ovilibus imbuĕt agnus.
Les finales en c sont longues, comme sīc, hōc, dūc, hīc (adverbe). Exemple  : Sīc ait, et dicto citius tumida æquora placat
es en l sont brèves, comme dans tribunăl, semĕl, procŭl, nihĭl, etc. Exemple  : Cum semĕl effluxit, non est revocabilis hora.
ennent longues devant une consonne, et s’élident devant une voyelle. Exemple  : Tantum infelicēm nimiūm dilexit amicum. Virg.
s finales en r sont brèves, comme dans puĕr, labŏr, vĭr, datŭr, etc. Exemple  : Fortitĕr ille facit qui misĕr esse potest. Ma
s, sont longues, comme dans pietās, diēs, animōs, amās, audiēs, etc. Exemple  : Rumpe morās omnēs, et turbata arripe castra.
legĭs, Deŭs, manŭs, Tiph[ATTcaractere]s, chlam[ATTcaractere]s, etc. Exemple  : Hei mihi, qualĭs erat ! quantum mutatŭs ab il
4 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
nin, si c’est une femme. Singulier. Je ou moi. Me pour à moi, moi. Exemples . Le maître me donnera un livre, c’est-à-dire, don
n, si c’est à une femme. Singulier. Tu ou toi. Te pour à toi, toi. Exemples . Le maître te donnera un livre, c’est-à-dire donn
 — Singulier. Masculin, il. Féminin, elle. Lui, pour à lui, à elle. Exemples . Je lui dois le respect, c’est-à-dire je dois à l
pect, c’est-à-dire je dois à lui, à elle. Masculin, le. Féminin, la. Exemples . Je le connais, c’est-à-dire je connais lui. Je l
el. Masculin, ils ou eux. Féminin, elles. Leur pour à eux, à elles. Exemple . Je leur dois le respect, c’est-à-dire je dois à
respect, c’est-à-dire je dois à eux, à elles. Les pour eux, elles. Exemple . Je les connais, c’est-à-dire je connais eux, ell
le rapport d’une personne à elle-même. De soi. Se, pour à soi, soi. Exemples . Il se donne des louanges, c’est-à-dire il donne
ot auquel qui ou que se rapporte, s’appelle antécédent. Dans les deux exemples ci-dessus, Dieu est l’antécédent du pronom relati
c son antécédent en genre, en nombre et en personne : ainsi, dans cet exemple  : l’enfant qui joue, qui est du singulier et de l
peut le tourner par quelle personne ? ou quelle chose ? Dans les deux exemples ci-dessus, on peut dire : quelle personne a fait
ints à un nom, comme quelque, chaque, quelconque, certain, certaine ; exemples  : quelque nouvelle, certain auteur1. 3° Ceux qui
les mots quel, quelque et tout parmi les adjectifs indéfinis. Dans l’ exemple tout savant que vous êtes, le mot tout est consid
5 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
n exactes ; qui joignît aux préceptes quelques réflexions et quelques exemples , et qui indiquât sur chaque matière les beaux end
grave ou d’une raison tirée de la nature même. En cela j’ai suivi les exemples des anciens, d’Aristote surtout qui le premier a
outume de faire usage en parlant et en écrivant ; et j’y ai joint des exemples qui font voir comment la rhétorique les développe
l’autre un regard pénétrant et prolongé dans l’avenir : du passé, les exemples et les autorités, monumens de l’expérience ; du p
es. La vie des saints dont l’Église honore la mémoire lui fournit des exemples propres à porter à la vertu et à la piété. La phi
andir, d’ennoblir nos âmes par l’émotion quelles reçoivent des grands exemples , et par cet attendrissement si doux qu’excite en
d’autres personnes et qui décident la même question. Ceux-ci sont des exemples qui ont plus ou moins de poids selon la similitud
ité. Voilà en peu de mots toute la doctrine des lieux d’argument. Les exemples sur chacun sont faciles à imaginer. Cicéron et Qu
invariable de la nature et qu’il n’est relatif qu’à une seule chose. Exemple  : il a une cicatrice, donc il a reçu une blessure
ar laquelle on conclut d’un cas particulier à un autre cas analogue. Exemple . Ici viennent se ranger tous les lieux d’argumen
s sommes étendus, et dont on ne peut offrir un plus juste et plus bel exemple que le plaidoyer pour Milon. Toute la première pa
her les deux termes ; on le nomme copule ou lien : c’est le mot, est. Exemples  : la terre est ronde ; le sucre est doux. Ces tro
s deux termes d’une proposition, peut être composé de plusieurs mots. Exemple  : l’homme qui fait une découverte utile, est un b
ions de ces jugemens sont des propositions affirmatives ou négatives. Exemples  : 1°. Proposition affirmative. La raison du plus
deux idées, par le moyen d’une troisième qui sert de mesure commune. Exemples de syllogisme. Si je veux prouver que la vertu e
nheur ; par exemple, je dirai : Ce qui donne une existence paisible, exemple de regret et de repentir, procure le vrai bonheur
. Un seul argument est quelquefois la charpente de tout un discours. Exemples . Toute la première Philippique de Démosthène peu
on ; il la prouve par le droit naturel, par le droit positif, par des exemples , etc. ; il descend ensuite à la seconde propositi
ifférentes, et ces changemens ne font que l’embellir sans l’altérer. Exemples . L’orateur dira : « Peut-on ne pas aimer les bel
it d’un crime aussi affreux, aussi atroce, aussi étrange, et dont les exemples ont été si rares qu’il fut toujours mis au nombre
quand ils contiennent la liaison et. Rendons-nous plus clairs par des exemples . Conditionnel. Disjonctif. Copulatif. Exem
clairs par des exemples. Conditionnel. Disjonctif. Copulatif. Exemples du syllogisme conditionnel. Le syllogisme suivan
, au bien déterminé, » Épura tout le sang que César t’a donné. » Cet exemple et le précédent prouvent combien cet argument a d
tif en expliquant le dilemme avec lequel il a un très-grand rapport. Exemples du syllogisme copulatif. Le suivant est copulati
et l’autre le conséquent. La seconde doit s’ensuivre de la première. Exemple  : Je pense (antécédent.) Donc j’existe (conséque
s dans Cicéron l’enthymème nu et sans aucune amplification ; mais ces exemples sont rares. Il dit dans le discours pro lege Mani
dicateur les développemens oratoires qu’on a droit d’attendre de lui. Exemple  : « Qu’un particulier dans un état entreprît de c
proposition à prouver, et la raison qui la prouve n’arrive qu’après. Exemples  : Il faut aimer la vertu, parce qu’elle nous ren
ion qu’Aristote appelle sentence enthymématique. (Rh. l. II, c. 21.) Exemples  : Mortel, ne garde pas une chaîne immortelle. (A
es, on conclut du tout, ce qu’on a conclu de chacune de ses parties. Exemples . Si l’on veut prouver, par exemple, qu’on ne doi
 ; souvent la proposition disjonctive est sous-entendue, comme dans l’ exemple où Philoclès prouve que les rois sont à plaindre 
ndre des oracles, des pythonisses, etc… 2° De l’induction et de l’ exemple . On distingue deux espèces d’inductions1 : P
sion énonce. Je ferais un raisonnement de cette sorte, si je citais l’ exemple des conquérans illustres, pour prouver les succès
d’induction n’est bonne qu’autant que les raisons, les faits, ou les exemples qu’on produit, ont quelque rapport avec ce que l’
conclure du particulier au général, ce qui est mal raisonner. De l’ exemple . C’est peut-être le genre de raisonnement qu’
sonne d’après des cas semblables. Aristote et Quintilien confondent l’ exemple avec l’induction ; et il faut avouer que ces deux
nt nous avons cru apercevoir une différence entre l’une et l’autre. L’ exemple est l’exposition d’un fait du même genre que celu
sieurs rapports plus ou moins prochains, de plusieurs faits réunis. L’ exemple conclut du singulier au singulier, et l’induction
, et l’induction de plusieurs singuliers au général. Trois espèces d’ exemple . Ce genre de raisonnement se subdivise en plusie
sonnement se subdivise en plusieurs espèces ; car on peut, d’après un exemple cité, conclure, 1°. à pari, c’est-à-dire par la m
ts qui se seraient sauvés du champ de bataille ; sans doute qu’à leur exemple , ces acquéreurs croient que des hommes tels que v
chant Fénélon s’exprime d’une manière bien éloquente, lorsque, par un exemple de cette espèce, il met en opposition la sécurité
victorieux, Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux1 ? Force de l’ exemple . L’exemple est dans le genre persuasif ce que la
Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux1 ? Force de l’exemple. L’ exemple est dans le genre persuasif ce que la loi est dan
e de l’avenir en le soumettant à l’expérience des siècles. Pour que l’ exemple soit concluant, il ne suffit pas que le fait qu’o
re que les circonstances soient les mêmes, que tout soit égal entre l’ exemple que l’on cite et la chose qu’on veut prouver par
entre l’exemple que l’on cite et la chose qu’on veut prouver par cet exemple . Nous avons indiqué les formes de raisonnement le
orsqu’il rend ses sujets heureux : un homme dont les actions sont des exemples , les paroles des bienfaits, les regards même des
un prédicateur dont les mœurs démentent les paroles ? Le langage de l’ exemple est le plus fort, et s’il est contraire à celui d
l’esprit un seul mot qui pût offenser le peuple. » (L. XII, c. 9.) Exemples . Cicéron n’ignorait pas que Pompée désirait que
r nous-mêmes. » (L. VI, c. 2.) Quintilien joint à ces observations l’ exemple des comédiens qui ont à représenter non pas des o
succombé. C’en est assez ; plus il expose simplement, plus il émeut. Exemples . Voyez dans la péroraison de Cicéron, pour Milon
seul sujet à prouver ; telle est celle du sermon de Massillon sur les exemples des grands : « Les exemples des princes et des g
est celle du sermon de Massillon sur les exemples des grands : « Les exemples des princes et des grands roulent sur cette alter
ntrent pas l’un dans l’autre. C’est de là que résulte la simplicité. Exemple . On peut facilement appliquer ces règles au plan
a bonne et de la mauvaise fortune. » Cicéron fournit aussi plusieurs exemples de divisions justes et régulières. Dans l’oraison
cat oratio. L’ordre des preuves dépend du sujet que l’on traite. Un exemple célèbre nous prouve que cette disposition doit ch
de part et d’autre. Démosthène et Eschine peuvent nous en fournir un exemple  : ils ont suivi un ordre tout différent dans la c
eure nécessairement prouvé pour l’hypothèse 1. (Orat., n. 45 et 46.) Exemple . Par exemple, s’il s’agit de faire voir combien
n autre que celui à qui on l’attribue. » (Rh., l. III, c. 17.) De l’ exemple dans l’éloquence délibérative. 2°. Les exemples
. III, c. 17.) De l’exemple dans l’éloquence délibérative. 2°. Les exemples sont particulièrement d’usage dans l’éloquence dé
suade. Rien, en effet, n’est plus propre à persuader que de citer des exemples de choses semblables qui sont déjà arrivées. « Si
es sous le joug de la tyrannie, je trouverais un fort argument dans l’ exemple de Pisistrate, qui, par le même moyen, usurpa la
même moyen, usurpa la suprême puissance. » (Loc. cit.) La force de l’ exemple vient du penchant qu’ont tous les hommes à imiter
sible ou raisonnable d’agir différemment. Manière de s’en servir. L’ exemple ne doit pas se produire brusquement dans le disco
manière à pouvoir conclure à fortiori. Nous en avons donné plusieurs exemples , quand nous avons considéré l’exemple comme raiso
Nous en avons donné plusieurs exemples, quand nous avons considéré l’ exemple comme raisonnement logique. (L. I, art. 2, § 2.)
s phrases. Le bon sens dicte ce précepte, et Quintilien l’appuie de l’ exemple de Cicéron, qui, dans ses récapitulations, imagin
poques, ou par les différens genres d’objets. Cicéron nous en donne l’ exemple dans ses discours contre Verrès, surtout dans les
Aristote : 1°. A prouver autre chose que ce qui est en question. Les exemples n’en sont que trop fréquens dans la conversation,
mots et dans le sens. 2°. A supposer vrai ce qui est en question. Un exemple très-simple fera sentir quel est le vice de cette
t fréquent, lorsqu’on raisonne par induction, et que des faits et des exemples particuliers on tire des conséquences générales.
es pensées dont l’orateur se sert pour passer d’un objet à un autre. Exemple . Les meilleures sont celles qui, paraissant sort
re est fort et énergique, sans douceur et sans ornement. Il cite pour exemple Pindare, Eschyle et Thucydide. Il entend par styl
nd quelquefois plus frappant l’effet du sublime ; on en cite quelques exemples qui sont répétés dans toutes les rhétoriques ; co
expression figurée sont également propres à rendre une idée sublime. Exemples . Si le mot le plus simple est aussi le plus clai
se donne tranquillement un coup de poignard pour donner à son mari l’ exemple d’une mort héroïque. Elle retire le poignard de s
s un mot qui est sublime, c’est une suite de pensées ; comme dans ces exemples  : « Tout ce que nous voyons du monde n’est qu’un
erait pas décent de présenter sans voile. Fontenelle nous en donne un exemple lorsque, recevant à l’académie française le cardi
adame est expirante, Madame expire, il n’eût produit aucun effet. Ces exemples font sentir dans quelle circonstance il est avant
cés, et dans les intervalles, les mots familiers et communs. Quelques exemples feront sentir cette industrie du langage : On lit
oc petitur. (L. VIII, c. 3.) Sous ce rapport, c’est le pire de tous. Exemple . L’avocat Lemaître dit, dans son plaidoyer pour
cachés, gradus occulti, comme Quintilien les appelle. Il en donne un exemple qui fait sentir sa pensée ; il trouve quatre repo
t le traiter ou l’écrire, et le mouvement qu’ils doivent lui donner. Exemples tirés de Cicéron. Remarquez comme cette phrase e
claves, plus propre à embarrasser qu’à servir au milieu d’un combat. Exemples tirés du Fléchier. Fléchier dans l’oraison funèb
coupé dont les parties sont indépendantes et sans liaison réciproque. Exemple  : « Il passe le Rhin, il observe les mouvemens de
es les moyens de nuire, etc… » (Fléchier, Orais. fun. de Turenne.) Exemples tirés de Bossuet. Bossuet n’a pas donné une atte
’est plus vrai. Cependant les rhéteurs anciens et les modernes à leur exemple , n’ont distingué que trois genres de style, le si
nce, de noblesse, de grandeur même. Voltaire et Buffon en ont donné l’ exemple le jour de leur réception à l’académie française.
ier également à une phrase principale plusieurs phrases subordonnées. Exemple  : « La volonté de Dieu, étant toujours juste et
rapportent pas toujours au substantif qui les précède immédiatement. Exemple  : « Il a fallu, avant toutes choses, vous faire
imité en ce qu’il a de beau l’éloquent Démosthène. » Multiplions les exemples . « Le comte dit au roi que le maréchal voulait a
le pronom subordonné au premier nom qui sera énoncé dans le discours. Exemple  : « Le comte était à quelques lieues ; le marécha
comme de preuve et de développement. La Bruyère va nous en fournir un exemple  : « Champagne, au sortir d’un long dîner qui lui
oujours les mots essentiels sont placés au commencement de la phrase. Exemple  : « Les plaisirs de l’imagination pris dans tout
orsque l’esprit, un moment suspendu, n’en trouve le sens qu’à la fin. Exemple  : « Ainsi, sous quelque rapport que nous admirio
ondé étaient aussi vifs, etc….. le tour n’a plus de vivacité. Par ces exemples , nous voyons combien l’inversion est propre à fai
nasales devant une voyelle que dans les repos et les sens suspendus. Exemple  : Celui qui met un frein à la fureur des flots.
soit variée. Tantôt c’est un espace inégal entre deux qui sont égaux. Exemple  : » Les pères mourant | envoient leurs fils pleu
se se compose de deux membres, il faut que le plus étendu la termine. Exemple . » Lorsque nos passions nous abandonnent |, nous
ement liées et les phrases construites l’une par rapport à l’autre : Exemple où les idées sont liées. « Quand l’histoire ser
r, il n’est rien de plus utile à leur instruction, que de joindre les exemples des siècles passés aux expériences qu’ils font to
substituons d’autres constructions à celles de Bossuet, et disons : Exemples où elles ne le sont pas. « Il faudrait faire li
« Il n’est rien de plus utile à leur instruction, que de joindre les exemples des siècles passés aux expériences qu’ils font to
ssuet voulant démontrer l’utilité que les princes peuvent retirer des exemples des siècles passés, commence par faire voir l’ins
s le verbe, tantôt elle place les régimes avant le sujet et le verbe. Exemple  : « Déjà, pour l’honneur de la France, était ent
igure est propre à exprimer le trouble des passions ; et il cite pour exemple le passage suivant d’Hérodote dans lequel Denys,
assion qui le force à parler sur-le-champ. (Traité du Sub., ch. 18.) Exemples de tours énergiques. Veut-on des exemples de tou
(Traité du Sub., ch. 18.) Exemples de tours énergiques. Veut-on des exemples de tours énergiques ? Nous les prendrons dans J.-
simple, parce que la gaieté ne plaît qu’autant qu’elle est naturelle. Exemple  : « Madame de Brissac avait aujourd’hui la coliq
’abandonne à la nature. C’est ainsi qu’ont été produits les suivans. Exemples . Démosthène reproche aux Athéniens leur insoucia
. Vim rebus adjiciunt, et gratiam prœstant. (Quint., l. IX, c. 1). Exemples . Par exemple, cette pensée, la mort n’est pas un
est celui auquel on transporte le mot par une espèce de comparaison. Exemples . Par exemple, le mot chaleur a été établi primit
légorie. Métonymie. La métonymie emploie 1°. la cause pour l’effet. Exemple  : lire Cicéron, Virgile, pour dire les ouvrages d
loits. » Jacob est là pour le peuple juif. 2°. L’effet pour la cause. Exemples  : Ovide dit que le Pélion n’a point d’ombres, pou
âle, la vieillesse qui rend triste. 3°. Le contenant pour le contenu. Exemples  : « A ces cris, Jérusalem redoubla ses pleurs (Fl
n empire. 4°. Le nom du lieu où une chose se fait pour la chose même. Exemples  : On dit un sédan, une perse, pour dire un drap f
j’en ai lu la préface. 5°. Le nom du signe pour la chose signifiée. Exemples  : l’épée, pour la profession militaire ; la robe,
iens pèse à ma main tremblante. 6°. Le nom abstrait pour le concret. Exemples  : la vivacité de vos yeux, pour vos yeux vifs. Le
cdoque emploie 1°. le genre pour l’espèce, ou l’espèce pour le genre. Exemples  : Seigneur, dans ta gloire adorable, Quel mortel
Tantôt c’est la seconde personne pour la troisième. Longin cite pour exemple un vers d’Homère que Boileau a traduit ainsi : V
une mort tranquille : On sortait de la vie ainsi que d’un banquet. Exemples . La métaphore est la source la plus ordinaire de
plus fin et de plus délicat, ou une couleur plus riante et plus vive. Exemple  : Et des fleuves français les eaux ensanglantées
è notum si callida verbum Reddiderit junctura novum. (De Art poët.) Exemples Corneille, en unissant ces deux mots, aspirer et
il s’agit de diminuer les choses, on s’y prend de la même manière. L’ exemple suivant rendra la chose sensible : L’âne vint à
par ses vives attaques, ou leur impose par ses riches développemens. Exemple . Tout l’univers est plein de sa magnificence. C
rre, prévient ses auditeurs que son discours va leur offrir un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vani
paraison : de même que….. comme, ainsi, pareillement, tel que, etc….. Exemple  : Exemples. « Comme une colonne dont la masse
e même que….. comme, ainsi, pareillement, tel que, etc….. Exemple : Exemples . « Comme une colonne dont la masse solide paraî
usitées. Quelquefois la comparaison marche toute seule, comme dans l’ exemple suivant où un écrivain veut donner une idée de la
lant les idees de la comparaison avec les termes propres de la chose. Exemple  : « J’idée de Sully était pour Henri IV ce que l
eminatis plura acriter et instanter incipiunt. (Quint., l. IX, c. 3.) Exemple  : Exemples. Mentor retrouvant Télémaque dans l’
ura acriter et instanter incipiunt. (Quint., l. IX, c. 3.) Exemple : Exemples . Mentor retrouvant Télémaque dans l’île de Chypr
porte à la fois la double opposition de la pensée et de l’expression. Exemple  : « Nous aimons toujours ceux qui nous admirent,
ns, à les offrir sous l’aspect le plus frappant et le plus imposant. Exemple . Voici un exemple de cette figure de la main de
us l’aspect le plus frappant et le plus imposant. Exemple. Voici un exemple de cette figure de la main de Bossuet. Il s’agit
e, la coquette, etc., ce n’est plus un portrait, c’est un caractère. Exemple . Nous citerons le portrait de Cromwel tracé par
comme un jour et une lumière mutuelle ; c’est ce que va faire voir l’ exemple suivant. Massillon veut y prouver « que l’affabil
e le caractère inséparable et la plus sûre marque de la grandeur. » Exemple . « Les descendans de ces races illustres et anc
ne consulte ainsi que lorsqu’il est assuré d’une réponse favorable. Exemples . Cicéron emploie ce tour pour justifier C. Rabir
pour les attaquer à l’improviste et leur porter des coups plus sûrs. Exemple . Quand César veut défendre, dans le sénat de Rom
déjà fait ou qu’il veut faire encore. Alors on l’appelle permission. Exemple . Thieste, après avoir reconnu le sang de son fil
leur ôte ainsi le mérite et l’effet de la nouveauté. On en trouve un exemple dans l’exorde du discours de Cicéron pour la défe
r appuyer sur ce qui intéresse davantage. Ce tour est vif et rapide. Exemple . Bossuet fait un bel usage de cette figure dans
e figure ajoute de l’intérêt au style lorsqu’elle est bien employée. Exemple . Bossuet emploie ce tour à la fin de l’Oraison f
reprend, on se corrige soi-même, on explique ce qu’on vient de dire. Exemple  : Exemple. « Non, après ce que nous venons de
n se corrige soi-même, on explique ce qu’on vient de dire. Exemple : Exemple . « Non, après ce que nous venons de voir, la sa
e est une figure par laquelle on dit moins pour faire entendre plus. Exemples . C’est ainsi qu’on dit : je ne puis vous louer,
sons au silence, et ce silence est une victoire que nous remportons. Exemples . On connaît ce beau début de Cicéron qui, ne pou
ttention des auditeurs, et pour les appliquer à la réponse qui suit. Exemple . « De tout ceci, quelle conclusion ? Ah ! chrét
a douleur. On a fait de ce doute ou dubitation une figure de pensée. Exemple . Germanicus, haranguant ses soldats révoltés, s’
idées, résout les objections et fortifie le raisonnement. En voici un exemple choisi dans le sermon de Massillon sur le mélange
dans le sermon de Massillon sur le mélange des bons et des méchans. Exemple . « Les justes ôtent à l’iniquité toutes ses exc
té toutes ses excuses. Direz-vous que vous n’avez fait que suivre les exemples établis ? Mais les justes qui sont parmi vous s’y
soit admiration, etc… Elle éclate d’ordinaire par des interjections. Exemples . C’est ainsi que Cornélie, lorsqu’elle entend va
rei narratœ vel probatœ summa acclamatio. (Quint., l. VIII, c. 5.) Exemples . Virgile nous fournit cet exemple : …….. Adeò i
matio. (Quint., l. VIII, c. 5.) Exemples. Virgile nous fournit cet exemple  : …….. Adeò in teneris consuescere multùm est !
in, pour implorer leur secours, pour leur faire des reproches, etc…. Exemples . Fléchier interrompt le récit et l’éloge des ver
e ses commandemens et de ses conseils, venez vous exciter ici par les exemples d’une reine. » Le même orateur, dans un autre en
excès. » Observation sur cette figure. On peut juger par tous ces exemples que l’apostrophe est une des figures les plus pro
ue de donner du sentiment aux arbres, aux fleuves, aux animaux, etc… Exemples . Ici, c’est : L’Araxe mugissant sous un pont qu
te figure. Nos bons orateurs sont pleins aussi de ces grands traits. Exemples . Cicéron, en parlant du cas où en tuant un homme
sse à Cicéron pour lui demander vengeance des attentats de Catilina. Exemples . « Cicéron, que fais-tu ? Quoi ! celui que tu r
ne dirait. C’est ce que fait Agrippine lorsqu’elle s’exprime ainsi : Exemples . J’appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce
us, Qui depuis…. Rome alors estimait leurs vertus. En voici un autre exemple cité par Quintilien : An hujus ille legis, quam
telle est celle de Joad dans l’Athalie de Racine. Il parle de Joas : Exemples . Grand Dieu ! Si tu prévois qu’indigne de sa ra
qui voulaient fléchir les motifs les plus capables de les attendrir. Exemple . Ainsi Philoctète supplie Néoptolème de l’emmene
ières. » (Pro Marcel., n. 4.) Il est évident qu’il y a dans tous ces exemples de l’exagération, de l’excès. Mais cette exagérat
c finesse ; elle blâme en louant, ou en admirant elle déprise, etc…. Exemples . Oh ! oh ! l’homme de bien, vous m’en vouliez d
-même de donner la mort. Dans l’excès de son désespoir, il s’écrie : Exemples . Grâce au ciel mon malheur passe mon espérance.
ni par la force, par l’élévation, par la grâce, par la finesse, etc… Exemples . On a souvent cité, avec l’admiration qu’elles m
ie un raisonnement, un discours tout entier sur une maxime générale. Exemple . César, parlant au sénat pour la punition à infl
de les enchâsser dans la phrase, et de les rendre moins saillantes. Exemple . D’Aguesseau, faisant le portrait d’un magistrat
enre simple, aux ouvrages légers et plaisans. On en trouve beaucoup d’ exemples dans les Mémoires de Grammont par Hamilton : « En
en lisant les bons auteurs. Il nous eût été facile de multiplier les exemples des figures dont nous venons de parler ; mais il
avec goût ces figures dont nous avons donné la définition et quelques exemples . Nous devons faire ici sur l’emploi des figures e
; Il doit régner partout et même dans la fable. (Art Poét., ch. I.) Exemples . Quintilien se moque avec raison de quelques ora
onnage, on doit lui prêter des sentimens convenables à sa situation. Exemple . Racine, si admirable d’ailleurs par le vrai qui
op grand désir de briller, ou de l’excès d’une imagination déréglée. Exemples . On a reproché ce défaut à Lucain. Les deux pens
be déplorant en termes pompeux les malheurs de la famille de Priam : Exemple . « La fortune donna-t-elle jamais aux rois supe
par des expressions et des tours affectés ; et il en cite de nombreux exemples . Exemples. « On voit, dit-il, dans des livres
ressions et des tours affectés ; et il en cite de nombreux exemples. Exemples . « On voit, dit-il, dans des livres sérieux et
nt aucun sens raisonnable et auxquelles on ne comprend presque rien. Exemples . Tel est cet endroit de Costar où il dit, en par
eux, La chasse pour jamais des discours sérieux. (Art poét. ch. 2.) Exemples . Voici un exemple de ces jeux de mots qu’on ne s
jamais des discours sérieux. (Art poét. ch. 2.) Exemples. Voici un exemple de ces jeux de mots qu’on ne s’attendrait pas à t
soudaine à dire une pointe ? Mascaron pourrait nous fournir plusieurs exemples de pointes. En voici un remarquable. L’orateur pa
le sens soit clair et l’expression énergique. Il en apporte plusieurs exemples , et entre autres ce que dit Périclès d’une batail
rdies, tournures forcées. Inversions trop hardies. En voici des exemples . Redoutable était Fingal dans la force de la jeu
de la jeunesse ; redoutable est encore son bras dans la vieillesse. Exemples . Ainsi par les Anglais fut traitée cette ville i
inversions, du moins dans la prose. On trouve, à la vérité, quelques exemples d’inversions hardies dans nos orateurs, et partic
tent avec soin l’emploi des expressions populaires et proverbiales : Exemples . Le général poursuivit sa pointe. Les ennemis fu
une négligence impardonnable dans des phrases comme les suivantes : Exemples . Le plaisir qu’il y a à cacher ses démarches à
ots reçus dans des significations détournées. Voltaire cite plusieurs exemples de ce défaut. Fixer une personne, au lieu de dire
emens, les figures et les couleurs du discours. Nous en donnerons des exemples quand nous parlerons de l’accent. Défauts qu’ell
première phrase de la Milonienne. Voici ses judicieuses réflexions : Exemples . « Il y a peut-être de la honte à laisser entre
vrais, Romains, apporter à sa cause cette intrépidité dont il donne l’ exemple . » Ce qu’il ajoute est un reproche qu’il fait au
ire, et ne retrouvent plus les dehors accoutumés du barreau. » A cet exemple nous en joindrons quelques autres, pour mieux fai
nt donner par écrit, et auxquelles il faut joindre l’application et l’ exemple . D’ailleurs, il n’est pas possible de donner sur
génie la route dont il ne peut s’écarter sans risque de s’égarer. Les exemples font plus que les préceptes ; mais c’est la prati
me 48 De l’enthymême 61 Du dilemme 67 2°. De l’induction 73 De l’ exemple 78 De la méthode 84 Art. III. Des moyens de do
s présomptions. Sur quoi elles se forment. Définition de l’induction. Exemple . Manière d’étudier une cause judiciaire. Liaison
a faculté de l’esprit qui juge, tantôt pour un acte de cette faculté. Exemples  : 1°. Cet homme a un bon jugement. 2°. On fait pa
1. Il vient des deux mots grecs Σὺν, avec, et λογισμὀς, raisonnement. Exemples de syllogisme. Nature de la majeure et de la conc
ourquoi. Cependant on en retrouve la forme dans le discours oratoire. Exemples . Première Philippique. Plaidoyer pour le poëte Ar
je fais des efforts.) Cicéron donne d’excellens préceptes et de beaux exemples de ces sortes de développemens. (De inv. Rh. l. I
es de ces sortes de développemens. (De inv. Rh. l. I, n°. 34 et seq.) Exemples . 1. Le Conciones offre une foule d’endroits où
Racine.) Syllogisme conjonctif. Conditionnel. Disjonctif. Copulatif. Exemples du syllogisme conditionnel. 1. Virgile nous four
X, et l’autre dans celui de Turnus contre Drancès, liv. XI. (Énéide.) Exemples du syllogisme copulatif. Définition de l’enthymèm
(de δὶο, deux fois, et de λαμϐάνω, je prends. Définition du dilemme. Exemples . 1. On trouve de semblables raisonnemens dans l
, et c’est de celle-ci que nous parlons présentement. Trois espèces d’ exemple . A pari. 1. Fabius opine pour qu’on rejette la
ontrario. 1. Massillon prouve aussi aux princes et aux grands, par l’ exemple de David et d’Assuérus, qu’ils doivent être acces
æminâ duce, etc… (Tagit. in vitâ Agricol.) Cicéron, offre beaucoup d’ exemples des trois espèces. Voyez Pro Milone, n°. 7, 74 et
ilippica secunda, n°. 15 : Pro Archiâ poetâ, n°. 19, etc… Force de l’ exemple . Définition de la méthode. 1. Μἐθρδος, moyen de
s trois sources différentes. Personne du client. 1. On trouve un bel exemple de ce précepte dans le plaidoyer de Cicéron, pour
octrine d’Aristote ne peut être mise dans un plus beau jour que par l’ exemple du discours de Burrhus à Néron, pour le détourner
la pensée, et les précautions le fond même des choses. Leur utilité. Exemples . L’orateur doit rendre la vérité aimable. Définit
des troupes accoutumées à vaincre sous ses auspices, leur offre pour exemple leurs exploits. (Tit-Liv., l. XXI, c. 43 et seq.)
vénient du pathétique direct. Le pathétique indirect a plus de force. Exemples . Il faut réunir ces deux espèces de pathétique. L
un bon plan. Règles de la division. Brièveté. Intégrité. Simplicité. Exemple . Dans quel cas la division n’est pas nécessaire.
nt autre chose que ce que nous avons appelé antécédent et conséquent. Exemple . L’ordre n’est pas le même pour l’éloquence de la
l’argumentation. En quoi consiste la preuve dans le panégyrique. De l’ exemple dans l’éloquence délibérative. Manière de s’en se
ier les diverses parties du discours. Ce qu’on entend par transition. Exemple . Transitions faciles. Transitions difficiles : mo
rappant. L’expression simple et l’expression figurée lui conviennent. Exemples . Il comporte l’amplification. Mais rarement. 1.
e, Art poët.) Il diffère de la simplicité. Défaut opposé au naturel. Exemple . 1. Les Précieuses ridicules. Les meilleurs écri
ées et les sentimens. Nécessité d’accorder le style avec les pensées. Exemples tirés de Cicéron. Exemples tirés du Fléchier. (1
sité d’accorder le style avec les pensées. Exemples tirés de Cicéron. Exemples tirés du Fléchier. (1). La reine Marie-Thérèse d
(1). La reine Marie-Thérèse d’Autriche. (2). L’Ile de la Conférence. Exemples tirés de Bossuet. Cette espèce d’harmonie ajoute
nel oubli. On lira avec plaisir le précepte donné en même temps que l’ exemple , dans les vers suivans traduits de Pope, par Deli
ns, ont avec les sons mêmes une analogie frappante. En voici quelques exemples d’une beauté remarquable. Exemples. Les sons et
ogie frappante. En voici quelques exemples d’une beauté remarquable. Exemples . Les sons et les coupes des vers suivans, tirés
Les syllabes longues expriment les mouvemens lents : nous en avons un exemple dans ces vers de Virgile : Exemples. Illi inte
ouvemens lents : nous en avons un exemple dans ces vers de Virgile : Exemples . Illi inter sese magnâ vi brachia tollunt In nu
Nous avons déjà parlé du rapport du son de la langue avec les idées. Exemples . Un poëte qui décrit le plaisir, la joie ou des
vent être liées, et les phrases construites les unes pour les autres. Exemple où les idées sont liées. Exemples où elles ne le
onstruites les unes pour les autres. Exemple où les idées sont liées. Exemples où elles ne le sont pas. L’ornement du style est
lipse. Pléonasme. Syllepse. Hyperbate de mots. Hyperbates de pensées. Exemples de tours énergiques. Tours ingénieux. (1). Mot p
eproche. A l’étonnement. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Exemples . (1). Pour rendre son adversaire odieux, Eschine
naturellement dans le langage des hommes. Effet qu’elles produisent. Exemples . Deux sortes de figures. Figures de mots. Figures
res de pensées. Ce qu’on entend par tropes. Sens propre. Sens figuré. Exemples . Effet des tropes. Principaux tropes. Métonymie.
Elle donne du corps aux objets spirituels. Ce qu’on entend par image. Exemples . On ne doit pas pousser trop loin les images. Il
ètes. Adjectif. Qualité des épithètes. Apposition. Alliances de mots. Exemples Caractère distinctif des figures de pensées. Leur
on dans le discours. Ce qu’il faut éviter en amplifiant. Énumération. Exemple . Comparaison. Exemples. Sources des comparaisons.
e qu’il faut éviter en amplifiant. Énumération. Exemple. Comparaison. Exemples . Sources des comparaisons. Manière de les introdu
de les introduire dans le discours. Règles de ces figures. Répétition Exemples . Antithèse. Ses effets. Quand elle est vicieuse.
it faux, des pointes recherchées. Opposition. Hypotipose. Ses effets. Exemple . Tableaux. Portraits. Exemple. Contrastes. Leur e
es. Opposition. Hypotipose. Ses effets. Exemple. Tableaux. Portraits. Exemple . Contrastes. Leur effet. Exemple. Communication.
ffets. Exemple. Tableaux. Portraits. Exemple. Contrastes. Leur effet. Exemple . Communication. Exemples. Concession. Exemple. Pe
. Portraits. Exemple. Contrastes. Leur effet. Exemple. Communication. Exemples . Concession. Exemple. Permission. Exemple. Antéoc
Contrastes. Leur effet. Exemple. Communication. Exemples. Concession. Exemple . Permission. Exemple. Antéoccupation. Prétérition
t. Exemple. Communication. Exemples. Concession. Exemple. Permission. Exemple . Antéoccupation. Prétérition. Exemple. Suspension
oncession. Exemple. Permission. Exemple. Antéoccupation. Prétérition. Exemple . Suspension. Exemple. Correction. Exemple. Litote
ermission. Exemple. Antéoccupation. Prétérition. Exemple. Suspension. Exemple . Correction. Exemple. Litote. Exemples. Interroga
ntéoccupation. Prétérition. Exemple. Suspension. Exemple. Correction. Exemple . Litote. Exemples. Interrogation. Exemples. Exemp
étérition. Exemple. Suspension. Exemple. Correction. Exemple. Litote. Exemples . Interrogation. Exemples. Exemple. Dubitation. Ex
nsion. Exemple. Correction. Exemple. Litote. Exemples. Interrogation. Exemples . Exemple. Dubitation. Exemple. Dialogue oratoire.
mple. Correction. Exemple. Litote. Exemples. Interrogation. Exemples. Exemple . Dubitation. Exemple. Dialogue oratoire. Exemple.
mple. Litote. Exemples. Interrogation. Exemples. Exemple. Dubitation. Exemple . Dialogue oratoire. Exemple. Exclamation. Exemple
rrogation. Exemples. Exemple. Dubitation. Exemple. Dialogue oratoire. Exemple . Exclamation. Exemples. Épiphonème. Exemples. Apo
xemple. Dubitation. Exemple. Dialogue oratoire. Exemple. Exclamation. Exemples . Épiphonème. Exemples. Apostrophe. Exemples. Obse
emple. Dialogue oratoire. Exemple. Exclamation. Exemples. Épiphonème. Exemples . Apostrophe. Exemples. Observation sur cette figu
re. Exemple. Exclamation. Exemples. Épiphonème. Exemples. Apostrophe. Exemples . Observation sur cette figure. Prosopopée Tantôt
Tantôt elle donne aux objets inanimés, les qualités des êtres vivans. Exemples . Tantôt elle les fait agir. Exemples. Tantôt elle
, les qualités des êtres vivans. Exemples. Tantôt elle les fait agir. Exemples . Tantôt elle fait parler ces objets ou des person
emples. Tantôt elle fait parler ces objets ou des personnes absentes. Exemples . Observation sur cette figure. Réticence. Exemple
ersonnes absentes. Exemples. Observation sur cette figure. Réticence. Exemples . Imprécation. Exemples. Obsécration. Exemple. Hyp
ples. Observation sur cette figure. Réticence. Exemples. Imprécation. Exemples . Obsécration. Exemple. Hyperbole. (1). Dumarsais
ette figure. Réticence. Exemples. Imprécation. Exemples. Obsécration. Exemple . Hyperbole. (1). Dumarsais met cette figure au r
aire un trope où une figure de pensée. (L. IX, c. 2.) Tantôt enjouée. Exemples . Tantôt sérieuse. Exemples. Pensées. Exemples. Se
de pensée. (L. IX, c. 2.) Tantôt enjouée. Exemples. Tantôt sérieuse. Exemples . Pensées. Exemples. Sentences. Exemple. Moyen de
c. 2.) Tantôt enjouée. Exemples. Tantôt sérieuse. Exemples. Pensées. Exemples . Sentences. Exemple. Moyen de les rendre plus viv
e. Exemples. Tantôt sérieuse. Exemples. Pensées. Exemples. Sentences. Exemple . Moyen de les rendre plus vives. Art de les emplo
Moyen de les rendre plus vives. Art de les employer dans le discours. Exemple . Traits. Ils appartiennent aux genres élevés, Mai
1). Voyez ce que nous avons dit sur le jugement. (L. I, art. 2, § I.) Exemples . Faux dans le sentiment. Exemple. Exagération dan
r le jugement. (L. I, art. 2, § I.) Exemples. Faux dans le sentiment. Exemple . Exagération dans les pensées. Exemples. Exagérat
mples. Faux dans le sentiment. Exemple. Exagération dans les pensées. Exemples . Exagération dans les sentimens. Exemple. Style a
agération dans les pensées. Exemples. Exagération dans les sentimens. Exemple . Style affecté. Exemples. (1). Poëte italien qui
es. Exemples. Exagération dans les sentimens. Exemple. Style affecté. Exemples . (1). Poëte italien qui était venu en France ave
venu en France avec la reine Marie de Médicis. Galimatias ou phebus. Exemples . Pointes, jeux de mots. Exemples. Ce qu’on entend
ie de Médicis. Galimatias ou phebus. Exemples. Pointes, jeux de mots. Exemples . Ce qu’on entend par esprit dans un ouvrage. Mani
de dire les choses avec esprit. Style froid. Inversions trop hardies. Exemples . Style bas, trivial. Exemples. Style négligé. Exe
. Style froid. Inversions trop hardies. Exemples. Style bas, trivial. Exemples . Style négligé. Exemples. Mots employés dans des
trop hardies. Exemples. Style bas, trivial. Exemples. Style négligé. Exemples . Mots employés dans des significations détournées
. Ces trois tons doivent se combiner ensemble dans le débit oratoire. Exemples . Le ton de chaque partie du discours n’est pas le
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
ie, ne s’emploie guère en prose que dans le style soutenu. Voici deux exemples très beaux de cette figure :                    
tristes hivers. Raynal. On trouvera des règles plus étendues et des exemples plus nombreux dans notre Poétique, nos 104 et 105
l’énergie et de la noblesse au discours, sans rien ôter à la clarté. Exemples  : Ainsi dit le renard, et flatteurs d’applaudir.
tteurs d’applaudir. Le crime fait la honte, et non pas l’échafaud. L’ exemple suivant joint l’ellipse à l’inversion : Au print
qui donnent plus d’élégance et de force à la pensée ou au sentiment. Exemples  : Eh ! que m’a fait à moi cette Troie où je cour
la syllepse du nombre, la syllepse du genre et celle de la personne. Exemples  : Entre le pauvre et vous, vous prendrez Dieu po
e cette phrase, sans que l’on puisse d’ailleurs se méprendre au sens. Exemples  : Rendre l’homme au bonheur, c’est le rendre à l
ond et à donner au discours plus d’élégance, de force ou de noblesse. Exemples  : Te, dulcis conjux, te solo in littero secum,
e à terminer de la même manière les différents membres d’une période. Exemple  : Tout l’univers est plein de l’esprit du monde 
2° L’adjonction, qui emploie deux fois de suite la même expression. Exemple  : Me, me, adsum qui feci, in me convertite ferr
membre d’une période le premier et le dernier mot du premier membre. Exemple  : Quem senatus damnarit, quem populus romanus d
edondance de mots, répétition de paroles inutiles Nous citerons comme exemple frappant de battologie cette phrase vide et sonor
sir, la tendresse du cœur, le flambeau de la foi, etc. Voici quelques exemples  : Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Que
st un torrent qui s’allume, pour : C’est un torrent qui entraîne. Les exemples suivants renferment des métaphores mixtes et par
e précaution. 214. Quelles doivent être les qualités de l’allégorie ? Exemples . L’allégorie produit un très bel effet, lorsque
ort bien exprimé Lemierre, en donnant tout à la fois le précepte et l’ exemple dans le vers suivant : L’allégorie habite un pal
viendra la tempête. Voltaire, Rome sauvée, II. Nous citerons comme exemples d’allégories plus étendues, le passage du psaume
uve point d’expression propre dans la langue pour exprimer sa pensée. Exemples  : Aller à cheval sur un âne, sur un bâton ; un c
if ou par un nom commun au lieu d’un autre nom propre. 217. Citez des exemples . On dit par antonomase : le sage, pour Salomon ;
e nom du lieu où la chose se fait pour la chose même. 219. Donnez des exemples de ces différentes sortes de métonymie. La méton
lle présente à l’esprit une image neuve et belle. 224. Citez quelques exemples . On fait allusion à l’histoire, à la fable, aux
approchements faciles à saisir, agréables et piquants. Voici quelques exemples  : Achille dit à Agamemnon, dans la tragédie d’Iph
se, indépendamment des mots qu’on emploie pour les exprimer. Les deux exemples suivants feront sentir la différence qui existe e
n dit cependant, et sur lesquelles souvent même on appuie avec force. Exemple  : Je ne vous peindrai point le tumulte et les cr
aient d’abord éloignés. Les vers suivants de Corneille offrent un bel exemple de communication ; c’est le vieil Horace qui défe
expression, sans toutefois altérer la vérité. Nous indiquerons, comme exemples , les deux passages suivants de la fable Les anima
lure à redouter. La fable que nous venons de citer nous en fournit un exemple remarquable :     A ces mots, on cria haro sur l
’énonce par une exclamation qui ajoute de la vivacité à la réflexion. Exemples  : … Adeò in teneris consuescere multùm est !…
e fortement l’intérêt en appelant l’attention sur la pensée nouvelle. Exemples  : Quoi ! lorsque vous voyez périr votre patrie,
nce avec le dessein secret de plaire et de flatter. Nous trouvons des exemples de cette figure dans le discours de Burrhus à Agr
ande beaucoup de précaution, surtout dans le genre sérieux. Voici des exemples de ces diverses espèces. J.-B. Rousseau raille fi
effet lorsqu’elle s’unit à la répétition, ce qui arrive très souvent. Exemples  : Veni, vidi, vici. Elle viendra, dit Bossuet,
ne se fasse pas attendre trop longtemps. Bossuet nous a laissé un bel exemple de suspension dans l’Oraison funèbre de la reine
, de la rapidité et de l’énergie. Cicéron nous fournit un remarquable exemple de cette figure, dans l’exorde de la première Cat
it ardent, un vif désir d’obtenir ce que l’on cherche, comme dans les exemples suivants : Quis dabit mihi pennas sicut colombæ 
es émouvoir et de les attendrir. Elle s’adresse à Dieu et aux hommes. Exemples  : Aman conjure Esther de le sauver : Par le salu
re et de la fureur ; et sous ce point de vue, on en trouve beaucoup d’ exemples dans la tragédie, où les passions se montrent dan
rée, n’offrirait qu’une idée étroite et mesquine. 261. Citez quelques exemples . Exue te, Jérusalem stolâ luctûs et vexationis
ox penè delerit.  — Fléchier, Boileau et Racine nous offrent de beaux exemples du choix et de la combinaison des mots. Nous ne c
on fréquente des mêmes lettres, des mêmes syllabes ou des mêmes mots. Exemples  : O tyran, Titus Tatius, toi-même tu t’es attiré
age du Rhin. 5° L’accumulation de mots trop longs ou de monosyllabes. Exemples  : Conturbabantur Constantinopolitani Innumerabil
ais. La lettre de Mme de Sévigné sur la mort de Turenne peut servir d’ exemple . — On doit donc employer le style périodique ou l
trouve à la fois, comme dans les deux poètes imités, le précepte et l’ exemple  : Que le style soit doux, lorsqu’un tendre zéphy
ues, le mugissement des vents, le murmure d’un ruisseau, etc. C’est l’ exemple le plus simple de ce genre de beauté. Il ne faut
imitent évidemment les sons dont ils sont les signes. 282. Citez des exemples de ce genre d’harmonie. Le sifflement des serpe
es expressions où dominent des consonnes fortes. 284. Donnez quelques exemples . Lenteur, effort, fatigue. Quatre bœufs attel
s pour les sujets tristes et mélancoliques. 286. Faites connaître des exemples de cette espèce d’harmonie. Peinture de lieux a
passer doucement d’un objet à un autre. Cicéron offre un bon nombre d’ exemples de ces sortes de transitions ; mais on cite avec
lus abstraites et les plus disparates . Massillon va nous fournir des exemples de ces deux genres de transitions. Cet orateur, p
enrôlés, Hurlent d’effroi de se voir accouplés. 297. Citez quelques exemples . Corneille, dit Voltaire, a souvent de ces allia
ans ce demi-vers : Il aspire à descendre , ce poète offre un heureux exemple de ce genre d’ornement. Aspirer indique une tenda
pensée résulte de l’étrange contraste des mots. Voici quelques autres exemples tirés des meilleurs écrivains : Sortez du temps
voir en la comparant à la construction ordinaire. 299. Citez d’autres exemples . Ce vers de Virgile : Accipiens sonitum saxi de
7 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XII. Abrégé des règles de la versification française. »
est le prononcer en faisant sentir chaque syllabe dont il se compose. Exemple  : C’est-pour-les-mal-heu-reux-que-l’a-mi-tié-fut
be, ou vers à écho, n’est guère qu’un jeu de versification. Voici des exemples de chaque espèce de vers : il faut noter que tout
n nomme hémistiches (demi-vers). Boileau donne ainsi le précepte et l’ exemple  : Que toujours, dans vos vers | le sens coupant
t terminée | et tantôt suspendue. C’est le secret de l’art… Voici un exemple de césure mobile : Qu’on tremble | en comparant
on au mot suivant et s’appuient sur lui, n’ont pas d’accent temporel. Exemple  : Que fait -i l ? Il s’enfuit, l’ingrat ! il me
mis à ronsardiser : ils ont poussé l’excès jusqu’au ridicule, et leur exemple n’a fait que confirmer la règle. § VII. De l’h
voyelles, dont l’une finit un motet l’autre commence le mot suivant. Exemple . Il y est, tu arrives, et il y vient. L’hiatus n
sure des vers, quand il est suivi d’une voyelle ou d’un h non aspiré. Exemple  : Il parl | e, et dans la poudr | e il les fait
comme syllabe, ainsi que nous l’avons vu, doit toujours être élidé ; exemple  : Oui, je viens dans son temple adorer l’Éternel.
il avoûra. Dans le pronom le, l’e muet devient quelquefois accentué. Exemple  : Si tu peux en douter, juge-le par la crainte.
e et dans la poésie lyrique ; mais il ne faut pas en abuser. Voici un exemple où les rimes sont mêlées et redoublées : Son cou
2° Dans les mots. On peut mettre où pour à qui, auquel, vers lequel. Exemple  : C’est là l’unique étude où je veux m’attacher.
Il y a certains mots poétiques qui vont mieux aux vers qu’à la prose. Exemple  : cité pour ville, courroux pour colère, labeur p
son père. On sent ici tout l’avantage du vers. Voici encore quelques exemples d’inversion : Polissez-le sans cesse et le repol
s libres conviennent surtout au genre lyrique et aux poésies légères. Exemple  :       J’ai vu l’impie adoré sur la terre :    
aux grands, produisent souvent des effets pittoresques et harmonieux. Exemple  : C’est promettre beaucoup ; mais qu’en sort-il
e dont les cinq premiers vers ont douze syllabes, et le dernier huit. Exemple  : Le ciel nous rend toujours les biens qu’il nou
8 (1839) Manuel pratique de rhétorique
re d’auteurs choisis. La voie des préceptes est longue ; celle des exemples est beaucoup plus courte, a dit Sénèque. Lire bea
s parfaits d’éloquence, et il sera facile à l’élève de déduire de ces exemples les règles qu’il cherche. Le Cinna de Corneille e
nes du Brutus de Voltaire, la Mort de César, nous offriront aussi des exemples admirables d’une éloquence austère et d’un style
de tous les hommes. Qu’est-il besoin de vous mettre sous les yeux des exemples étrangers ? il ne faut vous montrer que vous-même
avernes, dans les creux des rochers, nous donnons au reste du monde l’ exemple le plus funeste. Détruisez Antioche ; mais détrui
otre bonté, mais aussi de toutes les actions de miséricorde que votre exemple produira dans la suite des siècles. Prince invinc
ir une gloire immortelle. 3° L’impunité n’est pas à redouter comme un exemple dangereux^ car le sort des habitants ne peut qu’e
de ses victoires. 4° Théodose trouve dans sa propre vie d’assez beaux exemples à suivre. 5° Les habitants d’Antioche ne sont plu
vie. Troisième moyen. — L’impunité n’est pas à redouter comme un exemple dangereux ; car le sort des habitants ne peut qu’
moyen, que l’orateur développe avec beaucoup de force, qu’il appuie d’ exemples tirés de la vie de Constantin-le-Grand et de Théo
e si grande et si pure, ne sera-t-il pas pour le reste de l’empire un exemple d’impunité bien dangereux ? Le saint évêque s’emp
xamen du discours sous le rapport des pensées et des sentiments. L’ exemple des habitants d’Antioche doit nous ouvrir les yeu
e. Troisième moyen. — L’impunité ne peut être à redouter comme un exemple dangereux ; car le sort des habitants ne peut qu’
avernes, dans les creux des rochers, nous donnons au reste du monde l’ exemple le plus funeste. » L’orateur veut toucher, il ve
un si triste tableau de leur situation. Il s’agissait d’établir que l’ exemple de ces révoltés, laissés impunis, ne pouvait être
otre bonté, mais aussi de toutes les actions de miséricorde que votre exemple produira dans la suite des siècles. » L’Éternel
œur, attendrissement sur la misère, sur les maux d’autrui. Que votre exemple produira. La clémence de l’empereur, en lui attir
sèques, lorsque par l’étude et la lecture la mémoire s’est enrichie d’ exemples , d’autorités, de citations ; mais alors, entre ce
s, d’autorités, de citations ; mais alors, entre ces autorités et ces exemples , il faut savoir distinguer ce qui revient bien au
le mouvement qu’il faut entretenir et augmenter. On a fréquemment des exemples de ces différentes sortes d’exorde ; celui de la
e s’appelle majeure, la deuxième mineure, et la troisième conclusion. Exemple  : « On a droit de tuer un injuste agresseur (voil
e est un syllogisme abrégé dont on a supprimé une des deux prémisses. Exemple  : « Il est permis de tuer un injuste agresseur ;
celle qu’on admette, l’orateur obtienne ce qu’il prétend. On en a un exemple dans la Milonienne, lorsque Cicéron parle du reto
e dont chacune des deux premières propositions a sa preuve avec elle. Exemple  : « On a droit de tuer un injuste agresseur ; non
lesquels il établit lui-même sa preuve. On a, dans la Milonienne, des exemples de ces différentes manières. Quelquefois l’orateu
ui rappelle en gros les moyens qu’on a fait valoir ; nous en avons un exemple dans la Milonienne. La péroraison est en mouvemen
’abandonner à cette impression. La péroraison de la Milonienne est un exemple admirable de l’emploi des passions ; si on la tro
ogisme ? — L’enthymème ? — Le dilemme ? — L’épichérème ? — Donnez des exemples . — Qu’a pour objet la réfutation ? — Est-elle ind
on-seulement par des discours et par des paroles, mais encore par des exemples , Et nunc, reges, intelligite ; erudimini, qui jud
l’âme, on aime cette douleur. La péroraison de la Milonienne offre un exemple de pathétique tantôt tendre, tantôt véhément : «
gues des historiens, les Verrines de Cicéron, offrent une multitude d’ exemples de pathétique véhément. Les exemples suivants peu
Cicéron, offrent une multitude d’exemples de pathétique véhément. Les exemples suivants peuvent être cités comme modèles du path
ce exigerait qu’il en adoucît les traits et les couleurs. Pour second exemple , l’orateur avait à définir la valeur ; il dit d’a
es. Cette figure, en art oratoire, se nomme exposition. On en voit un exemple frappant dans Bossuet : « Mais si jamais (le pri
prochée des faits ou des raisonnements qui en diminuent la force. Les exemples en sont extrêmement fréquents dans les discours e
s convenable à son sujet. Bossuet et Fléchier en fournissent de beaux exemples  ; le premier dans l’oraison funèbre de Madame :
voir sous les yeux. Ces mots portent avec eux leur définition, et les exemples s’offrent d’eux-mêmes, tant en vers qu’en prose.
osé mettre en. Croix quelqu’un qui se disait citoyen romain ! » Pour exemple d’éthopée, on cite celle de l’artificieux Cromwel
 En poussa vers le ciel des hurlements affreux. « Moi seul, donnant l’ exemple aux timides Hébreux, « Déserteur de leur loi, j’a
que d’autres figures doivent soutenir et augmenter. On en trouve deux exemples dans le discours de Cicéron pro Ligario ; le prem
équent permis d’adresser la parole à d’autres qu’aux juges. Le second exemple est plein de mouvement ; l’apostrophe est soutenu
asards ; sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre. So
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple . « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les au
quence ? — À quel caractère reconnaît-on le genre élevé ? — Donnez un exemple de style élevé, sublime ? — Quelques traits de su
n appelle le sublime ? — Quand la pensée est-elle sublime ? Donnez un exemple de sublime d’images ? — De sublime de sentiment ?
ublime de sentiment ? — Combien de sortes de pathétique ? — Donnez un exemple de pathétique tantôt tendre et tantôt véhément ?
nnez un exemple de pathétique tantôt tendre et tantôt véhément ? — Un exemple de pathétique doux ? Qu’appelle-t-on figures au p
and y a-t-il trope ? — Quels sont les principaux tropes ? — Donnez un exemple de catachrèse, de métonymie, de synecdoque, d’ant
égorie ? — Quelles sont les principales figures de mots ? — Donnez un exemple d’ellipse ? — De pléonasme ? — De répétition ? — 
ion ? Quelles sont les principales figures de pensées ? — Donnez deux exemples de définition oratoire ? — Comment procède l’énum
— Comment procède l’énumération ? — La prétérition ? — Donnez-en des exemples  ? — Citez un exemple d’exposition ? — Citez des e
numération ? — La prétérition ? — Donnez-en des exemples ? — Citez un exemple d’exposition ? — Citez des exemples d’anté-occupa
onnez-en des exemples ? — Citez un exemple d’exposition ? — Citez des exemples d’anté-occupation ? — De concession ? — En quoi c
n ? — De concession ? — En quoi consiste la suspension ? — Donnez des exemples  ? — En quoi consiste la réticence ? — Citez des m
ue fait l’orateur au moyen de la correction ? — Rapportez-en de beaux exemples  ? — Qu’est-ce que la communication ? — Donnez un
en de beaux exemples ? — Qu’est-ce que la communication ? — Donnez un exemple où la communication se trouve réunie à l’hypothès
nication se trouve réunie à l’hypothèse ou supposition ? — Donnez des exemples d’ironie, de sarcasme ? — Quelle est la figure ap
sarcasme ? — Quelle est la figure appelée hyperbole ? — Donnez-en des exemples  ? — Donnez un exemple de périphrase ou circonlocu
la figure appelée hyperbole ? — Donnez-en des exemples ? — Donnez un exemple de périphrase ou circonlocution ? Citez des exemp
les ? — Donnez un exemple de périphrase ou circonlocution ? Citez des exemples d’hypotypose ? — Un exemple d’éthopée ? — Récitez
périphrase ou circonlocution ? Citez des exemples d’hypotypose ? — Un exemple d’éthopée ? — Récitez les vers d’Athalie dans les
de Condé dans Bossuet ? Quand y a-t-il apostrophe ? — Donnez quelques exemples d’apostrophe ? — D’interrogation et de répétition
modèle de prosopopée ? — En quoi consiste cette figure ? — Donnez des exemples de dubitation ? — D’optation ? — D’obsécration ?
ille de papier, les branches de l’administration. 6. Voici quelques exemples  : ……… Quand debout sur le faîte, Elle vit le bûc
eau ; un Tibère pour un prince fourbe et cruel. 9. En voici quelques exemples  : la lumière de l’esprit. — Achille, est un lion
9 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — De la ponctuation. »
e (,) se met après les noms, le adjectifs les verbes qui se suivent. Exemples  : La candeur, la docilité, la simplicité, sont le
rgule sert encore à distinguer les différentes parties d’une phrase. Exemple  : L’étude rend savant, et la réflexion rend sage.
virgule (;) se met entre deux phrases dont l’une dépend de l’autre. Exemple  : La douceur est à la vérité une vertu ; mais ell
nie, mais suivie d’une autre, qui sert à l’étendre ou à l’éclaircir. Exemple  : Il ne faut jamais se moquer des misérables : ca
(.) se met à la fin des phases, quand le sens est entièrement fini. Exemple  : Le mensonge est le plus bas de tous les vices.
tif (?) se met à la fin des phrases qui expriment une interrogation. Exemple  : Quoi de plus beau que la vertu ?   182. — Le p
d’admiration (!) se met après les phrase qui expriment l’admiration. Exemple  :Qu’il est doux de servir le seigneur ! Qu’il est
10 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XII. » p. 103
es rapprochements, et je renvoie, pour chacune des six parties, à des exemples pris dans l’Œdipe roi, celle de toutes les tragéd
 1119  Thémistius, disc. xxvi  Cramer, Anecd. Oxon., t. IV, p. 314. —  Exemple  : Sophocle, Œdipe roi, v. 1-150. L’épisode.] Exem
t. IV, p. 314. — Exemple : Sophocle, Œdipe roi, v. 1-150. L’épisode.] Exemples  : ibid., v. 216-462  513-862  911-1085  1110-1185
élique de Bonitz (Berlin, 1870) est fort utile à consulter. L’exode.] Exemple  : ibid., v. 1223 jusqu’à la fin. L’entrée du chœu
’exode.] Exemple : ibid., v. 1223 jusqu’à la fin. L’entrée du chœur.] Exemple  : ibid., v. 151-215. La station.] Exemples : ibid
la fin. L’entrée du chœur.] Exemple : ibid., v. 151-215. La station.] Exemples  : ibid., v. 463-512  863-910  1080-1109  1186-122
uvements vifs et à la danse. Voyez la Rhétorique, III, 8. Le commos.] Exemple  : ibid., v. 649-697. Ce morceau est donc contenu
11 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
e je pourrais en dire, en donnerait une bien moins juste idée que les exemples . Voici sur quel ton Bourdaloue commence la second
is pas, pour en faire aujourd’hui le sujet de votre instruction. » L’ exemple suivant est tiré de l’Oraison funèbre de Marie-Th
ar les armes de Louis.. » Jean-Baptiste Rousseau fournit une foule d’ exemples de style sublime. En voici un pris au hasard dans
   Tu ne te connais pas toi-même. À des personnes mortes : tel est l’ exemple que nous en offrent les derniers de ces beaux ver
forts : La rage de tes flots expire sur tes bords. On voit encore un exemple de cette espèce d’apostrophe, dans ces vers du Po
sez sans cesse Sur le chemin du voyageur. On a pu juger par tous ces exemples , que l’apostrophe est une des figures les plus pr
ctions, pour exprimer un vif sentiment de l’âme. Virgileen fournit un exemple dans cet endroit de l’Énéide. « Ô Ilion !a ô ma
s dictée par l’horreur du crime et des scélérats. Racineen fournit un exemple de cette espèce dans la même tragédie. C’est enco
ouvent l’expression de la colère et du désespoir. Les deux plus beaux exemples que je connaisse en ce genre d’imprécation, se tr
attentat ne demeurera pas une autre fois impuni. » On voit un autre exemple de cette figure dans la tragédie d’Athalie, lorsq
it en suspens, et dans l’incertitude de ce qu’on va dire. En voici un exemple tiré du Panégyrique de saint Thomas a de Cantorbé
atiques font un fréquent usage de cette figure. On en trouve de beaux exemples dans la troisième scène du premier acte de la tra
ante, la plus digne d’envie ; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés ; encore cet exemple n’es
dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés ; encore cet exemple n’est-il pas juste ; une chose que nous ne saurio
le, plaisant ou épigrammatique. Ce fameux sonnet de Scarron en est un exemple . Superbes monuments de l’orgueil des humains, P
i m’a duré deux ans, soit percé par le coude ? Voici encore un joli exemple de cette espèce de suspension.         Après le
caractère de sublimité. C’est ce qu’on a pu voir dans les différents exemples que j’ai cités. Le sublime, soit dans les pensées
rdres du créateur. Racine nous fournit dans sa Tragédie d’Esther, un exemple bien propre à faire saisir la différence qu’il y
les plus vraies. Les livres saints offrent presque à chaque page des exemples de ce genre de sublime. Voici comment s’exprime M
traduction d’un ouvrage n’en est qu’une copie imparfaite. Passons aux exemples que nous fournissent les Auteurs profanes. On y t
12 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
ou naturelle, pour les revêtir d’une signification nouvelle. Quelques exemples rendront cette explication plus sensible. Le mot
icale a besoin, afin d’ajouter à la concision sans nuire à la clarté. Exemples  : Cherchez qui vous mène, mes chères brebis, mis
e feu, l’enfance du monde, le poids des années, la faux du Temps. Les exemples suivants doivent leur charme à la métaphore :   
urs de leurs toiles fragiles, Frappe ses yeux. Delille. Lecture. —  Exemples de Catachrèse. Vol. II, nº 44. § III. Métonymi
Une mauvaise langue, pour la médisance, la calomnie, etc. Lecture. —  Exemples de Métonymie. Vol. II, nº 45. § IV. Synecdoque
ard, pour Mentor, etc. L’esclave de Phrygie, pour Ésope, Lecture. —  Exemples de Synecdoque. Vol. II, nº 46. § V. Ironie
Ta haine a pris plaisir à former ma misère ; J’étais né pour servir d’ exemple à ta colère, Pour être du malheur un modèle accom
qué la fin. Racine, Iphigénie, acte IV, sc. iv. On trouve encore un exemple de cette figure dans le discours d’Achille à Agam
que nous avons à, dire sur cette figure par l’indication de quelques exemples qui tirent tout leur mérite de l’hyperbole. Dans
pas soupçonné que l’apologue fût susceptible. » Lecture. — Quelques exemples d’allusion. Vol. II, nº 25. Section III. — Fi
ions n’est pas sans effet. Elle semble multiplier les meurtres dans l’ exemple suivant : On égorge à la fois les enfants, les v
ine être indiqué à l’imagination par le pinceau de la parole. Autres exemples  : Français, Anglais, Lorrains, que la fureur ass
lles et les bourgs qui leur servaient de retraite. Un des plus beaux exemples de cette figure se remarque dans le discours d’Au
coups dans son chapeau, et revient gaillard. Madame de Sévigné. Les exemples d’hypotypose sont trop nombreux pour qu’il soit n
dé ce sacrifice à une mère ! » Si l’on veut connaître quelques beaux exemples d’hypotypose, on pourra lire la narration simple
tout prêts pour le premier maître. Citons encore comme intéressants exemples d’éthopée les portraits du curé de village, et du
ue nous devons la plume spirituelle du prince de Ligne ; Et un second exemple fort amusant, intitulé le Portrait, dont l’auteur
, dans la pièce de vers intitulée Moïse sauvé des eaux, en fournit un exemple . Nous voyons la fille de Pharaon dire à ses compa
l’impératrice, se sert de cette figure. On peut encore en lire un bel exemple dans le discours de Léonidas à ses trois cents Sp
but de cette figure est souvent de réfuter d’avance les objections. L’ exemple suivant est tiré des exhortations de l’abbé Poull
est intéressant de comparer leurs pensées. Nous trouvons aussi un bel exemple de cette figure dans l’Oraison funèbre de Turenne
it attendre. La Henriade, Chant III. Nous en trouvons encore un bel exemple dans la tragédie d’Esther, lorsque la nièce de Ma
, Mérope. Tantôt la suspension est badine et enjouée ; tels sont les exemples su hauts : la Lettre de madame de Sévigné à M. de
’hui, la plus digne d’envie ; enfin une chose dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés encore cet exemple n’est-
se dont on ne trouve qu’un exemple dans les siècles passés encore cet exemple n’est-il pas juste : une chose que nous ne saurio
se trouve relativement à ce qui existe ou n’existe pas. On en voit un exemple dans l’Essai sur l’astronomie, de M. de Fontanes 
onomie, de M. de Fontanes : il est intitulé : les Mondes. Un des bons exemples de cette figure, est le Monologue d’Auguste, dans
a tout à coup acquis des forces… etc. Nous en trouvons encore un bel exemple dans le poème de la Religion, lorsque Racine le f
beaucoup de vivacité et d’énergie au style. On peut en juger par les exemples suivants : Aussitôt qu’il (le duc d’Enghien) eut
a péroraison de l’éloge de Duguay-Trouin, par Thomas, contient un bel exemple de cette figure. Dans ces entretiens si profonds
les immortels de qui tu tiens le jour, Etc. On trouve encore un bel exemple de cette figure dans la tragédie de Britannicus,
13 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
dieux me faisaient régner, je n’oublierais point, après un si funeste exemple , qu’un roi n’est digne de commander et n’est heur
ant à en donner une idée plus complète. Ce sont les Comparaisons, les Exemples , les Citations, les Témoignages. L’orateur sacré
ant la mort de deux de ses plus vaillants capitaines, et applique cet exemple au prince de Condé, pour faire ressortir la ; gra
e Syllogisme ; 2° l’Enthymème ; 3° le Dilemme ; 4° l’Induction ; 5° l’ Exemple  ; 6° l’Argument personnel ou ad hominem ; et 7° l
Les deux premières propositions s’appellent encore Prémisses. Premier exemple  : Majeure. Ce qui est éternel ne passe point ;
que Dieu est éternel : Concl. Donc, Dieu ne passera point. Deuxième exemple  : Majeure. Il faut aimer ce qui nous rend parfai
s ; la seconde, c’est-à-dire la mineure, reste dans l’esprit. Premier exemple  : Maj. Il faut fuir ce qui est un mal ; (Min.) (
isiveté est un mal) : Concl. Donc, il faut fuir l’oisiveté. Deuxième exemple  : Maj. Il faut rechercher toutes les belles qual
ent qui de deux propositions contradictoires tire la même conclusion. Exemple  : Le Khalife Omar donne l’ordre d’incendier la bi
er une conclusion générale, le raisonnement prend le nom d’Induction. Exemple  : Les rois sont les sujets de la mort ; les riche
imprudent et le sage, Sujets à même loi subissent même sort. 5° L’ Exemple On donne le nom d’Exemple à un argument qui, s
à même loi subissent même sort. 5° L’Exemple On donne le nom d’ Exemple à un argument qui, s’appuyant sur l’analogie, exp
de parité, d’opposition ou de supériorité. Le premier se nomme encore exemple à pari ; le deuxième, exemple à contrario ; le tr
supériorité. Le premier se nomme encore exemple à pari ; le deuxième, exemple à contrario ; le troisième, exemple à fortiori. 1
ore exemple à pari ; le deuxième, exemple à contrario ; le troisième, exemple à fortiori. 1° Exemple à pari, ou de parité : Fra
deuxième, exemple à contrario ; le troisième, exemple à fortiori. 1° Exemple à pari, ou de parité : François Ier mit tous ses
de tout genre, pour rendre son nom et son règne à jamais célèbres. 2° Exemple à contrario, ou d’opposition. J.-J. Rousseau voul
arbare, qui n’a point sa racine dans le cœur humain, cite d’abord des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens : César
la Grèce fut-il déshonoré pour s’être laissé menacer du bâton ? Ces exemples une fois établis, Rousseau conclut : Si les peup
r, mais une mode affreuse et barbare, digne de sa féroce origine. 3° Exemple à fortiori, ou de supériorité : Bossuet veut fai
a première proposition, et pour attribut l’attribut de la dernière. L’ exemple suivant est souvent cité ; c’est le raisonnement
mportance des passions dans le discours, jetons les yeux sur quelques exemples qui nous feront voir comment les bons écrivains o
ivers amours, tels que l’Amour de Dieu dont nous lisons un magnifique exemple dans la tragédie chrétienne de Polyeucte ; l’amou
, de Virgile ; l’amour filial dont Antigone nous donne un si touchant exemple  ; l’amour fraternel, si bien senti par M. Casimir
14 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre IV. »
é et de la force. Nous appellerons à notre aide les comparaisons, les exemples , les citations, les témoignages ; un souvenir, un
n peut y joindre l’enthymème, le dilemme, le sortie, l’induction et l’ exemple . 1° Du syllogisme. Le syllogisme est un argu
on ; les deux premières ensemble se nomment prémisses. Voici un autre exemple du syllogisme ; Tout ce qui nous avilit est odieu
quel on tire une conclusion générale de plusieurs faits particuliers. Exemple  : La santé, la vie, la gloire, la beauté, les pla
ichesses, ne sont que vanité : donc tout n’est que vanité. 6° De l’ exemple . L’exemple est un genre de raisonnement fréque
ont que vanité : donc tout n’est que vanité. 6° De l’exemple. L’ exemple est un genre de raisonnement fréquemment employé 
e est souvent puni pour sa paresse, donc vous ne devez pas suivre son exemple . 7° Des sophismes. Ce que nous avons dit de
esprit sagace pour démêler l’erreur d’un sophisme : en voici quelques exemples  : Ignorance du sujet. C’est quand on ne s’entend
on de principe ; il donne pour preuve le fait même qui est à prouver. Exemple  : Pourquoi n’aimez-vous pas le travail ? Parce qu
avail. Conclure du particulier au général, ou du relatif à l’absolu. Exemple  : La médecine ne guérit pas toujours ; donc la mé
l’ignorance est préférable, Prendre pour cause ce qui ne l’est pas. Exemple  : En 1811, année de la comète, il y a eu d’excell
15 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des arguments » pp. 306-
quantités égales à une troisième sont égales entre elles. Prenons cet exemple banal qui traîne dans tous les traités : Il faut
ses. Les syllogismes en forme, comme celui dont vous venez de voir un exemple , étaient bien placés dans ces soutenances de la S
oires et le tient enfermé dans la conclusion, comme en une impasse. L’ exemple cité plus haut revient à un dilemme : — Ou vous a
une suite d’enthymèmes présentés sous une forme vive et pressante. L’ exemple est un enthymème, où la majeure s’appuie, non sur
i donné, en parlant du discours de Cicéron pour Ligarius, le plus bel exemple que l’histoire de l’éloquence nous ait transmis.
ce la plus féconde des ornements oratoires. Rousseau nous en donne un exemple brillant dans son discours sur l’influence des le
elles qui se rattachent au temps où l’acte s’est passé. Ainsi, dans l’ exemple que nous avons donné, si l’avocat peut prouver qu
ce qui est vrai du genre l’est aussi de l’espèce, et réciproquement. Exemple  : — Il faut aimer l’humanité, à plus forte raison
à plus forte raison sa patrie, à plus forte raison sa famille. Autre exemple  : — Si le parjure est un crime, le mensonge est r
16 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IX. De quelques autres figures qui appartiennent plus particulièrement à l’éloquence oratoire. »
servir. Il n’est presque point de discours de Cicéron qui n’offre des exemples admirables de l’emploi de cette figure : j’indiqu
rine, n. 32, et le discours pour Rabirius, n. 22. Voici maintenant un exemple emprunté de Massillon : « Vous vous plaignez que
avec ce beau sang des principes d’erreur et de mensonge et parmi ses exemples domestiques, il trouvait celui d’ignorer et de co
o Lig. nº 24) Nous terminerons ce qui regarde cette figure par ce bel exemple de Massillon, dans son oraison funèbre du Dauphin
de géant, et le surpassant par la nouvelle ardeur que lui inspirait l’ exemple de ce monarque ; vous le verriez dans un corps us
oudre à terminer ce qui regarde la prétermission, sans citer encore l’ exemple suivant que me fournit Massillon : « Vous vous f
re Verrès, vii, nº 15, 146 ; — i, nº 21 ; v, nº 160, offrent de beaux exemples de cette figure habilement placée. La véhémence q
assion tant de force et d’énergie, qu’il n’est pas surprenant que les exemples en soient aussi multipliés. Leur abondance même m
ὁρθοὼ. — Refaire droit, remettre en ligne droite. 53. Voyez d’autres exemples , dans les discours pour Rosc. d’Am, nº 134 ; pour
de perfection que j’imagine, mais dont je n’ai jamais trouvé d’autre exemple  ». (M. le cardinal Maury, Essai sur l’Éloquence)
17 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
Boileau, c’est-à-dire un sage silence ou une mûre réflexion, voici un exemple de ce défaut ; un de nos écrivains s’efforce d’ex
échant écrivain. Art poétique, ch. Ier. Il est facile de voir par l’ exemple suivant que la pureté ajouterait beaucoup à la be
acée par l’expression propre tancés ou dispersés. On peut citer comme exemple de pureté les lignes suivantes de Buffon : Le Ch
d’un mot étranger à la langue qu’on parle, ou complètement estropié. Exemple  : rafroidir, pour refroidir. Nous ne dirons pas a
ir à la connaissance exacte de la propriété des mots. Citons quelques exemples qui pourront nous faire apprécier toute l’importa
arfaitement avec le goût des Spartiates. Nous avons conservé quelques exemples célèbres de cette diction. Aux sommations de Xerc
de sons pleins de douceur, qui frappent agréablement l’oreille. Peu d’ exemples suffiront pour nous faire sentir le défaut d’harm
ques, plus ou moins vives, plus ou moins majestueuses. Voici quelques exemples de cette espèce d’harmonie, recueillis dans nos m
ers sont précieux en ce qu’ils donnent en même temps le précepte et l’ exemple  ! Lecture. — Vers de Pope, traduits par l’abbé D
elle un membre. La période la plus simple se compose de deux membres. Exemple  : Si la sagesse avait eu sur l’âme d’Alexandre a
à trois membres, en doublant soit le premier membre, soit le second. Exemple  : Si la sagesse… (1er membre), Ou s’il n’eût pas
agesse… (1er membre), Ou s’il n’eût pas eu devant les yeux le funeste exemple de l’ambition de Philippe, (2e membre), Il n’eût
e, (2e membre), Il n’eût pas porté la désolation… (3e membre). Autre exemple  : Si la sagesse… (1er membre), Non seulement il
ième membre ou après le second, la période s’appelle ronde ou carrée. Exemple d’une période ronde : Si la sagesse… (1er membre
3e membre) (division principale), Jamais il n’eût porté (4e membre). Exemple d’une période carrée : Si la sagesse… (1er membr
patience qu’éprouve le lecteur ou l’auditeur de voir le sens terminé. Exemple de périodes divisées en membres et en incises : B
18 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
elativement aux mots, corruption, bonheur. On doit juger, par ce seul exemple , que les noms substantifs peuvent être régimes et
t de même des noms adjectifs, des pronoms et des verbes. En voici des exemples  : = À la lecture de ce discours, on reconnaît le
récédé d’une préposition exprimée ou sous-entendue : = Profitons de l’ exemple qui nous est offert. Le mot exemple a sa préposit
sous-entendue : = Profitons de l’exemple qui nous est offert. Le mot exemple a sa préposition exprimée, et nous l’a sous-enten
’offrir ne se rapportent ou ne se terminent qu’indirectement aux mots exemple et nous. Il arrive souvent qu’un nom substantif,
ivent être pris dans un sens partitif et indéterminé ; comme dans cet exemple  : Cet homme n’est pas dépourvu de grands talents.
orts et pressants, et même menaçants . Faudra-t-il aussi regarder cet exemple , rapporté en deux endroits différents, comme une
ers la distinction que fait l’abbé Girard. En voici le sens, avec les exemples qu’il cite. Si ces substantifs ne servent, précis
djectif s’accorde avec le substantif auquel il se rapporte. Or dans l’ exemple cité, dignes se rapporte à objets, et non au mot
r, il veut au même nombre le verbe dont il est le sujet. En voici des exemples  : = c’est un de nos meilleurs grammairiens, qui a
ajouterai, ou je leur ajouterai un pavillon. Dans les trois premiers exemples , il faut répéter le nom, et dans les autres y sup
nnemie, et nous nous approchâmes d’elle. Il faudra dire dans les deux exemples  : nous nous en approchâmes. Mais pourra-t-on dire
peut se mettre au singulier : = la prospérité, la fortune, le mauvais exemple n’a pu le gâter. Mais si ces noms sont liés par u
missements des femmes, rien ne put arrêter sa barbare furie. Dans ces exemples , le verbe est sous-entendu après chaque substanti
ù il s’emploie pour dont ; c’est de lui que je parle. » Dans ces deux exemples , que est seulement conjonction. Verbes qui ont
rent de ces deux prépositions, dit l’Académie, se fera sentir dans un exemple  : = l’un des coupables a échappé au prévôt ; et l
3°. que ce nom ou ce pronom soit en régime simple. Voici d’abord des exemples pour les verbes actifs. Exemples pour les verb
régime simple. Voici d’abord des exemples pour les verbes actifs. Exemples pour les verbes actifs. Quel livre avez-vous
disait : on a laissé elle battre, ou qui battait son enfant. Dans cet exemple , cité par Duclos : avez-vous entendu chanter la n
pas faites : = la grande inondation qu’il y a eu, et non pas eue. Exemples pour les verbes réciproques. Quant aux verbes
comme je l’ai déjà dit, la même que dans les verbes actifs. Quelques exemples suffiront pour la confirmer. Quel chemin nous so
biens : mais elles se les sont appropriés injustement. Dans tous ces exemples , les participes frayé, prescrite, acquise, approp
ces troupes auroient défendu elles. Il n’en est pas de même dans les exemples suivants : = nous ne nous sommes pas dissimulé qu
les verbes actifs, avec le régime simple qui le précède. En voici un exemple , qui réunissant ces trois espèces de mots, suffir
les ennemis se sont obstinés à assiéger un fort imprenable. Dans ces exemples  : elle s’est fait peindre ; ils se sont fait pein
tre le participe et l’infinitif. Or nous voyons le contraire dans ces exemples  : = on prétendit que le duc, séduit par les conse
laissée aller, pour dire qu’elle s’est laissé séduire ». Voilà dans l’ exemple , le participe laissée au féminin, parce qu’il pre
tre aller ne pouvant le régir lui-même. Voilà dans l’explication de l’ exemple , le participe laissé au masculin, parce que ce mê
bien général, ne donnent que des conseils intéressés. Dans le premier exemple , le gérondif marque une espèce d’état du sujet, e
je vous ai vu, lorsque vous lisiez, etc. On peut juger, par ce second exemple , que ces gérondifs qui ne sont pas précédés de en
ent toujours une action ; les autres ne font que qualifier. Voici des exemples des mêmes mots employés sous ces deux rapports. =
en est de même des verbes craindre, avoir peur, appréhender. Les deux exemples se trouvent dans ces vers de Racine : Hélas ! on
point la nie toujours absolument, totalement et sans réserve. Voici l’ exemple que l’Académie apporte en preuve. On dira égaleme
l’ennemi ne les laisse point respirer . Le pronom eux dans le premier exemple , et le pronom les dans le second, forment une syl
épétition) du régime ou du sujet du verbe. Racine nous en fournit ces exemples  : Et que m’ a fait à moi cette Troie où je cours
19 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VIII. Huitième espèce de mots.  » p. 43
ordre, comme premièrement, secondement, d’abord, ensuite, auparavant. Exemple  : d’abord il faut éviter le mal, ensuite il faut
çà, au delà, dessus, partout, auprès, loin, dedans, dehors, ailleurs. Exemples  : où êtes-vous ? Je suis ici ; je vais là. 4° Il
emps, comme hier, autrefois, bientôt, souvent, toujours, jamais, etc. Exemple  : cet enfant joue toujours, et ne s’applique jama
es adverbes de quantité, comme beaucoup, peu, assez, trop, tant, etc. Exemple  : il parle beaucoup et réfléchit peu. 6° Enfin il
y des adverbes de comparaison, comme plus, moins, aussi, autant, etc. Exemples  : plus sage, aussi sage, moins sage que vous.   1
20 (1883) Poétique et Rhétorique (trad. Ruelle)
rrégularités sont très fréquentes dans Aristote. (Suivent de nombreux exemples .) En résumé, la division en lieux et en propositi
t des mœurs) ; moyens qui conviennent également à tous les genres : l’ exemple , l’apologue, la sentence, l’enthymème (lieux comm
’il contient divers préceptes d’eloquence et observations illustres d’ exemples recueillis de divers orateurs et poetes, dont la
e, le traducteur Cassandre, quelques lignes plus haut, supprime trois exemples (le mot de Mœroclès, celui d’Anaxandride et celui
, lors même qu’il serait inégal, devra être également inégal. VII. Un exemple de perversité morale non nécessaire63 c’est le Mé
ce que j’entends par « exposer d’une manière générale ». Prenons pour exemple Iphigénie. La jeune fille a été offerte en sacrif
109 ; et : Ayant tranché avec le dur airain110. En effet, dans ces exemples , d’abord dans le sens de « trancher », le poète a
a place de ce dont on parle, ce à quoi cela se rapporte111. Citons un exemple  : La coupe est à Bacchus ce que le bouclier est à
lier, coupe de Mars », et « la coupe, bouclier de Bacchus112 ». Autre exemple  : Ce que le soir est au jour, la vieillesse l’est
be est intercalée ; d’autre part, si on lui retranche quelque partie. Exemple de nom allongé : πόλεος devenu πόληος ; Πηλείδου
partie du mot énoncé est rejetée et une autre faite (arbitrairement). Exemple  : À la mamelle droite, δεξιτερόν au lieu de δεξιό
ui est terre à terre. La poésie de Cléophon et de Sthénélus en est un exemple . III. Elle est élevée et s’écarte du style vulgai
ar l’alliance des noms, mais il est permis de le faire par métaphore. Exemple  : « J’ai vu un homme qui, au moyen du feu, avait
ralogisme que la première existe aussi. La scène du bain142 en est un exemple . XII. Il faut adopter les impossibilités vraisemb
dait plus saisissante la partie en question ou quelque autre partie ; exemple , la poursuite d’Hector. VII. Si pourtant le but p
ommune150, et ce n’est peut-être pas le mieux, mais c’est la réalité. Exemple , ce vers sur les armes : Leurs lances étaient pl
gueur que comporte ce mètre, et elle paraît délayée. Je citerai comme exemple … Maintenant, si (l’épopée) se compose de plusieur
itre II Définition de la rhétorique. La vraisemblance, le signe, l’ exemple . I. La rhétorique est la faculté de considérer,
’induction, le syllogisme réel et le syllogisme apparent. En effet, l’ exemple est une induction, et l’enthymème est un syllogis
est un syllogisme. J’appelle enthymème 190 un syllogisme oratoire et exemple une induction oratoire. Tout le monde fait la pre
re. Tout le monde fait la preuve d’une assertion en avançant soit des exemples , soit des enthymèmes, et il n’y a rien en dehors
des moyens correspondants (de la dialectique). IX. La différence de l’ exemple d’avec l’enthymème, on l’a montrée dans les Topiq
ur des cas multiples et semblables, il y avait induction. Ici, il y a exemple . Lorsque, certains faits existant réellement, que
de la même façon ; car les morceaux oratoires sont les uns remplis d’ exemples , et les autres remplis d’enthymèmes, et, de même,
s, et, de même, parmi les orateurs, les uns emploient de préférence l’ exemple , et les autres l’enthymème. Les discours où domin
érence l’exemple, et les autres l’enthymème. Les discours où domine l’ exemple ne sont pas moins persuasifs, mais ceux où domine
les, il est donc nécessaire que l’on ait recours à l’enthymème et à l’ exemple , dans les questions susceptibles de solutions mul
les questions susceptibles de solutions multiples et diverses ; — à l’ exemple comme induction, et à l’enthymème comme syllogism
r dans un syllogisme, et que telles autres le peuvent. XIX. Quant à l’ exemple , on a dit, plus haut, que c’est une induction et
rmes de même nature, mais que l’un est plus connu que l’autre, il y a exemple . Ainsi, pour montrer que Denys conspirait en vue
Mégare202, et d’autres encore, non moins connus, deviennent tous des exemples de ce qu’est Denys, que l’on ne connaît pas encor
bonheur et les parties qui le constituent. II. Considérons, à titre d’ exemple , ce que c’est, à proprement parler, que le bonheu
ngévité ; beaucoup de gens, dépourvus des qualités du corps, sont des exemples de vie prolongée : mais une discussion approfondi
encore, faire usage des propositions. Insistons là-dessus, à titre d’ exemple . III. Le beau, c’est ou ce que l’on doit vouloir
e reste plus qu’à nous en développer la grandeur et la beauté ; — les exemples , ce qui convient le mieux aux discours délibérati
ances. Il faut, à l’appui de ces arguments, être en état de citer des exemples positifs, bien connus des juges311. XXVII. En ce
inte et ce qui la fait naître, nous en avons cité pour ainsi dire les exemples les plus importants. Quant à la disposition d’esp
ore, quand un bien ne nous arrive qu’après que le malheur a été subi. Exemple  : Diopithès349 était mort lorsqu’arrivèrent les p
plutôt un bon naturel, n’ayant pas encore eu sous les yeux beaucoup d’ exemples de perversité. Ils sont confiants, n’ayant pas en
e parler des enthymèmes en général, si nous le pouvons, ainsi que des exemples , afin qu’après y avoir ajouté tout ce qui reste à
sur la grandeur et la petitesse des choses. Chapitre XX Sur les exemples , leurs variétés, leur emploi, leur opportunité.
lières (à chacun d’eux). Les preuves communes sont de deux sortes : l’ exemple et l’enthymème, car la sentence est une partie de
st une partie de l’enthymème. II. Parlons donc, en premier lieu, de l’ exemple , car l’exemple ressemble à l’induction ; or l’ind
e l’enthymème. II. Parlons donc, en premier lieu, de l’exemple, car l’ exemple ressemble à l’induction ; or l’induction est un p
uction ; or l’induction est un point de départ. Il y a deux espèces d’ exemples  : l’une consiste à relater des faits accomplis an
later des faits accomplis antérieurement ; dans l’autre, on produit l’ exemple lui-même. Cette dernière espèce est tantôt une pa
, comme les récits ésopiques ou les récits libyques. III. Il y aurait exemple de la première espèce si l’on disait qu’il faut f
plus souvent, leurs analogues dans le passé. IX. Il faut recourir aux exemples , soit que l’on n’ait pas d’enthymèmes à sa dispos
qués comme des épilogues (péroraisons) s’ajoutant aux enthymèmes. Les exemples placés en tête d’un discours ressemblent à une in
ment, tandis que, pour celui qui les emploie comme épilogues, un seul exemple peut suffire ; car un témoin sûr, fût-il unique,
oints de départ, abstraction faite du syllogisme, sont des sentences. Exemple  : Un homme qui a du bon sens ne doit jamais ense
Si l’on y ajoute la cause et la raison, le tout formera un enthymème. Exemple  : Car, sans parler des autres effets de leur ois
e, n’ont, par une conséquence nécessaire, aucun besoin d’un épilogue. Exemple  : Le plus grand bien, pour un homme, c’est, à no
aussitôt énoncées, deviennent évidentes pour ceux qui les examinent. Exemple  : Il n’est pas amoureux celui qui n’aime pas tou
ns lesquelles on reconnaît la raison de la pensée qu’elles expriment. Exemple  : Ne garde pas une colère immortelle, étant toi-
n additionnelle « étant toi-même mortel » en est l’explication. Autre exemple analogue : Le mortel doit songer aux choses mort
lors on le détruit s’il n’existe pas, on le met en œuvre s’il existe. Exemple  : le fait d’être tempérant est un bien, car le fa
semblable doit nécessairement ou se produire, ou ne pas se produire. Exemple  : une chose juste n’est pas toujours un bien (aut
à quelquefois une discordance, et rien ne peut l’empêcher. Prenons un exemple dans l’Alcméon de Théodecte : Est-ce que personn
e mourrait, mais non pas que je devrais la tuer408. Prenons un autre exemple dans le procès de Démosthène et des meurtriers de
t tué justement, on trouva qu’il était mort justement. Voici un autre exemple encore au sujet du personnage qui mourut à Thèbes
d’obtenir le résultat, pour retirer quand vous l’avez obtenu. » Autre exemple  : pour que les Thébains (laissent) Philippe passe
e celui qui les a prononcées. Ce procédé est excellent ; il y en a un exemple dans le Teucer 415, et Iphicrate s’en est servi c
t on n’est pas capable. VIII. Un autre lieu se tire de la définition. Exemple  : « Le démon417 n’est rien autre chose qu’un dieu
e de dieu, on croit nécessairement qu’il existe des dieux418. » Autre exemple  : Iphicrate disait que : « l’homme le meilleur es
ens, de la même nature que ceux d’Harmodius et d’Aristogiton ». Autre exemple , pris dans l’Alexandre 419 : « Tout le monde s’ac
u nombre de manières dont une chose peut être entendue. Il y en a des exemples dans les Topiques au sujet du mot ὀρθῶς (correcte
au sujet du mot ὀρθῶς (correctement)422. X. Un autre, de la division. Exemple  : si tous les hommes font du mal pour trois motif
’est même pas allégué par l’adversaire. XI. Un autre, de l’induction. Exemple pris dans le discours pour la Péparéthienne 424 o
t, par suite, on décida que Thessaliscus était fils d’Isménias. Autre exemple emprunté à la Loi, de Théodecte426 : « L’on ne co
des autres qu’il faudra recourir pour assurer le sien propre. » Autre exemple tiré d’Alcidamas : « Tous les peuples honorent le
sorte de mouvement est l’âme », car c’est tel mouvement ou tel autre. Exemple tiré du Socrate de Théodecte : « Envers quel sanc
nce pour exhorter ou dissuader, accuser ou défendre, louer ou blâmer. Exemple  : l’instruction a pour conséquence d’exciter l’en
quelconques que l’on oppose, tandis que, ici, ce sont les contraires. Exemple  : une prêtresse ne voulait pas permettre à son fi
. Un autre se tire des faits qui présentent une certaine corrélation. Exemple  : Iphicrate, comme on voulait forcer son fils à r
ait serait le même, et consiste à dire que la cause serait identique. Exemple emprunté à Xénophane qui disait : « Sont égalemen
e parti avant et après, mais tantôt l’un, tantôt l’autre. En voici un exemple dans cet enthymème : « Chassés de notre ville, no
e causée par tel mobile, bien qu’il n’en soit rien, l’est ou l’a été. Exemple  : si l’on faisait un présent à quelqu’un afin de
pas comme vraisemblable ou probable qu’elle pourrait paraître telle. Exemple  : Androclès de Pitthée parlant contre les lois, c
étrange ; car il a fallu quelque chose qui fit naître cette calomnie. Exemple  : (une mère) dont une autre femme a ravi le fils
elle est cause existent ensemble, et il n’y a pas d’effet sans cause. Exemple  : Laodomas, dans sa propre défense, à cette imput
pas un voleur. VI. Un autre s’obtient au moyen d’un fait accidentel ; exemple , ce que dit Polycrate sur les souris : qu’elles f
autre tient à l’omission de la question du moment et des conditions. Exemple  : c’est à bon droit qu’Alexandre (Pâris) emmena H
mière fois ; car l’autorité de son père n’allait pas plus loin. Autre exemple  : si l’on prétendait que de frapper les hommes li
avait pas des amours mauvais. V. On tire une objection du contraire. Exemple  : s’il y a un enthymème comme quoi l’homme de bie
s de l’amitié. VII. Les jugements sont empruntés aux hommes célèbres. Exemple  : si un enthymème dit qu’il faut avoir de l’indul
s enthymèmes se tirent de quatre choses, qui sont le vraisemblable, l’ exemple , la preuve matérielle et le signe ; comme d’aille
e général, on argumente ensuite sur des particularités, au moyen de l’ exemple  ; d’autres l’obtiennent par la considération du f
ement dans les Analytiques 485. XIII. Pour les arguments fondés sur l’ exemple , la solution est la même que pour les choses vrai
gué un fait inexact490. V. Voilà tout ce qu’il y avait à dire sur les exemples , les sentences, les enthymèmes et, généralement,
n. C’est ce que fait Euripide et c’est lui qui, le premier, a donné l’ exemple . Comme le discours est formé de noms et de verbes
divin ; seulement l’un est honorable, et l’autre ne l’est pas. Autre exemple  : il y a des gens qui qualifient du nom de διονυσ
ne l’appellation qui se rattache manifestement au même ordre d’idées. Exemple , cette énigme bien connue520 : J’ai vu un homme
le, dans quatre cas différents. D’abord dans celui des mots composés. Exemple  : Lycophron530 dit : le ciel πολυπρόσωπος (aux no
elles sont obscures, si l’on va les chercher trop loin. V. Voici des exemples pris dans Gorgias : « Les choses pâles et ensangl
ui fait plaisir en se consumant. Il est permis de voir, dans tous ces exemples , et des images et des métaphores, de telle sorte
sant, — je partis les ayant emmenés avec moi548. » En effet, dans cet exemple , on a introduit beaucoup de conjonctions avant ce
che la conjonction, si c’est au précédent ou au suivant. Prenons pour exemple le début de son livre. Il s’exprime ainsi : « Cet
on se garde du style poétique. IV. Du singulier faire le pluriel, à l’ exemple des poètes. Bien qu’il y ait un seul port, ils di
tout autre chose que (la pensée du poète), comme qui dirait, dans cet exemple , que Calydon est dans le Péloponnèse. V. La pério
par divisions, tantôt par antithèses ; par divisions, comme dans cet exemple  : « Je me suis souvent étonné que, parmi ceux qui
en face de son contraire, ou bien le même est relié à ses contraires. Exemple  : « Ils furent utiles à ces deux classes de perso
jouir du leur, la jouissance est opposée à l’acquisition589. » Autre exemple  : « Il arrive souvent, en de telles conjonctures,
ou les désinences du même mot, ou le même mot (en entier). Voici des exemples de ce qui a lieu au commencement : Ἁγρὸν γὰρ ἔλα
αρ’ αὐτοῦ598. Δωρητοί τ’ ἐπέλοντο, παράρρητοί τ’ἐπέεσσιν599 ; et des exemples de ce qui a lieu sur la fin : Ωἰήθησαν αὐτὸν παι
σταις δὲ φροντίσι καὶ ἐν ἐλαχίσταις ἐλπίσι601. Voici, maintenant, un exemple des diverses désinences du même nom : Ἄξιος δὲ σ
e nom : Ἄξιος δὲ σταθῆναι χαλκοῦς, οὐκ ἄξιος ὢν χαλκοῦ602 ; puis un exemple de la répétition du même mot : « Mais toi, de so
n parole, et, maintenant qu’il est mort, tu le dénigres par écrit. » Exemple de la ressemblance d’une syllabe : « Quel effet
ate critiquait « ceux qui se pressent dans les panégyries625 ». Autre exemple dans l’Éloge funèbre : « Il était juste et digne
s’anime, comme un témoin des actes de la cité (en son honneur). Autre exemple  : « S’étudiant de toute façon à rabaisser leurs s
une action produit une impression goûtée de l’auditeur. En voici des exemples  : Et, de nouveau, le rocher sans honte roulait d
enablement par l’homonymie, ou par la métaphore, alors, tout va bien. Exemple  : « Anaschétos n’est pas ἀνάσχετος (supportable)
onymie, mais elle est convenable si l’individu est désagréable. Autre exemple  : Tu ne serais pas un hôte plutôt que tu ne dois
lle ne soit pas vulgaire ; car ces conditions ne vont pas séparément. Exemple  : Il faut mourir sans avoir commis aucune faute.
ément. Exemple : Il faut mourir sans avoir commis aucune faute. Cet exemple n’a rien de piquant. « Il faut qu’une femme dign
ilammon, lorsqu’il se bat avec le ballon de gymnastique656… Tous les exemples analogues sont des images ; or les images sont de
cela » est une hyperbole qui ne diffère que par l’expression. Dans l’ exemple  : Comme Philammon se battant avec le ballon de g
e l’on veut dire en l’exposant tout de suite. Tout le monde cite pour exemple l’exorde de l’Hélène, d’Isocrate. Car il n’y a au
effet, il va louer ceux qui organisent les panégyries. Dans cet autre exemple , Isocrate lance ce blâme : « Les qualités corpore
èrent aucune récompense. » III. Ils ont aussi pour texte un conseil. Exemple  : « Il faut honorer les hommes de bien. » C’est p
ous forme de narration, tout ce qui peut mettre en relief ton mérite. Exemple  : « Quant à moi, je lui ai toujours donné des ave
ls n’excitent la pitié ou la terreur. L’apologue d’Alcinoüs en est un exemple , lorsqu’il est retracé à Pénélope en soixante ver
autant de preuves qu’il y a eu mensonge sur les autres points. V. Les exemples sont tout ce qu’il y a de plus propre aux harangu
enir et, par suite, c’est dans les faits passés qu’il faut puiser des exemples . Les seconds se rapportent à ce qui a ou n’a pas
orateur faisant questions sur questions, il en résulte une absurdité. Exemple  : Périclès interrogeait Lampon au sujet de l’init
pour telles raisons. » Ou bien on recourt à l’ironie, comme dans cet exemple  : « Oui, certes, il a bien dit ceci, mais moi, j’
Tragédie perdue d’Euripide. 66. Vettori observe qu’il manque ici un exemple de rôle non semblable. 67. Dans Médée, c’est le
pédocle est rapportée aussi par Strabon (l. VIII), qui cite un second exemple de ὄψ pour ὄψις, tiré d’Antimaque. 119. C’est-à-
 Ier, ch. ii, § 8. 458. Majeures. 459. Μῦς, rapproché de μυστήριον. Exemple tiré de l’Éloge de la Souris, par Polycrate. Cp.
e, l’exilé habite où il veut ? Isocrate (Helen., 8) a dû inspirer cet exemple déjà proposé avant lui, et sur lequel il discute.
ne se retrouve pas textuellement dans Homère. Cp. Iliade, xx, 164. L’ exemple choisi par Aristote a été repris par Quintilien,
art et moi de mon côté exigent d’autre part et lui de son côté. 548. Exemple de conjonctions mal ordonnées. 549. Qui embrasse
Athènes. 561. Cp. Spengel, t. II, p. 381, où sont réunis une foule d’ exemple de ces deux locutions. 562. Exemple dans Isocrat
 381, où sont réunis une foule d’exemple de ces deux locutions. 562. Exemple dans Isocrate, Panathenaic., chap. lxxxiv. Cp. Qu
propose ἀλλ’ αὐτὸν παιδίον. On serait tenté de voir, dans ce dernier exemple et dans le suivant, l’origine du vers léonin. 60
.) 710. § 141-149 ; § 132-139. (Voir, dans Spengel, plusieurs autres exemples de cet artifice oratoire.) 711. Antig., vers 68
21 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
de l’indicatif se forme l’impératif, en ôtant seulement le pronom je. Exemples  : j’aime, impératif aime ; je finis, imp. finis ;
on forme : 1° Le futur de l’indicatif, en changeant r ou re en rai ; exemple  : aimer, j’aimerai ; finir, je finirai ; rendre,
verbe doit être au même nombre et à la même personne que son sujet. Exemples . Je parle : parle est au nombre singulier et à la
Quand un verbe a deux sujets singuliers, on met ce verbe au pluriel. Exemple . Mon frère et ma sœur lisent.   67. — Deuxième re
us noble que la seconde, la seconde est plus noble que la troisième. Exemples . Vous et moi nous lisons. Vous et votre frère vo
e verbe. On connaît le régime, en faisant la question qu’est-ce que ? Exemple  : qu’est-ce que j’aime ? Réponse, Dieu. Dieu est
e place ordinairement après le verbe (quand ce n’est pas un pronom). Exemple . J’aime Dieu. Le chat mange la souris : la souri
ange. Mais quand le régime est un pronom, il se met devant le verbe. Exemples . Je vous aime, pour j’aime vous ; il m’aime pour
. On met de ou par devant le nom ou pronom qui suit le verbe passif. Exemples . La souris est mangée par le chat. Un enfant sag
. On met à ou de devant le nom ou le pronom qui suit le verbe neutre. EXEMPLES . À. DE. Nuire à la santé. Médire de quelqu’
esseras toi : et quelquefois ils sont régime indirect, comme dans cet exemple  : je me fais une loi, c’est-à-dire je fais à moi
n appelle passé défini, celui qui marque un temps entièrement passé ; exemple  : j’eus hier la fièvre. On appelle passé indéfini
rque un temps dont il peut rester encore quelque partie à s’écouler ; exemple  : j’ai eu la fièvre aujourd’hui. On appelle passé
e passé antérieur, celui qui marque une chose faite avant une autre ; exemple  : dès que nous eûmes vu la fête, nous partîmes. (
22 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278
imable négligence en font tout le prix. C’est ce qu’on va voir dans l’ exemple suivant. « Ceux qui ne travaillent point, contre
cité et des mœurs. » Les Poésies du P. du Cerceau offrent beaucoup d’ exemples de style simple. En voici un tiré d’une pièce de
utrefois qu’il dût parvenir où il est à présent. » On voit encore un exemple de cette figure dans ces vers de la Henriade : J
nspirer de l’horreur de ce qu’il a déjà fait. Crébillon en fournit un exemple dans cet endroit de sa tragédie d’Atrée, où Thies
cter ou à expliquer une pensée qu’on vient d’exposer. En voici un bel exemple tiré de l’Oraison funèbre de Henriette-Anne d’Ang
sentiment des esprits qui en étaient d’abord éloignés. On en voit un exemple dans cet endroit de la tragédie de la mort de Cés
eut embellir le discours, lui convient et le caractérise. En voici un exemple pris au hasard dans le Télémaque de Fénelon. C’es
avec des couronnes que rien ne peut flétrir. » On voit encore un bel exemple de style fleuri dans ces vers d’une épître de Gre
on de Massillon sur le triomphe de la Religion en fournit un bien bel exemple . Le voici : « Un Prince qui craint Dieu, et qui
ntons l’image d’un objet. Je vais essayer d’en donner une idée dans l’ exemple suivant, que je suis bien loin de proposer pour m
en tous les genres dans les écrivains de notre nation. Les brillants exemples qu’ils nous fournissent de cette figure si belle,
voir fourni à ces hommes abominables l’abondance et les délices. » L’ exemple suivant est tiré de l’épître de Boileau sur le pa
e L’Éthopée décrit les mœurs et le caractère. En voici un bien bel exemple que nous fournit La Bruyère. « La fausse grandeu
enimé. Un autre Poète, dont le nom m’est échappé, offre aussi un bel exemple de posographie dans ces vers où il peint l’attitu
bles ; ce portrait d’un jeune fat dans La Bruyère, en est un très bel exemple . « J’entends Théodecte de l’antichambre. Il gros
23 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
e qu’il aurait facilement parlé ou écrit de même. 124. Citez quelques exemples de style naturel. Outre les exemples déjà cités
it de même. 124. Citez quelques exemples de style naturel. Outre les exemples déjà cités comme modèles de pensées et de sentime
et recherchés pour dire des choses simples et communes. En voici des exemples  : Platon a dit en parlant de l’eau et du vin : L
amotte a appelé une haie le suisse d’un jardin . Nous avons cité des exemples de pensées affectées, à l’article de la clarté et
front de splendeur couronné ; Et, confondant l’orgueil par de justes exemples , Baiser avec respect le pavé de tes temples. 4°
ble négligence en font tout le prix, comme on pourra en juger par les exemples suivants. 137. Citez des modèles de style simple.
ire des pensées et des sentiments tendres et délicats. 147. Citez des exemples de style délicat. Après les vers de Racine et de
ssants, Affecta d’enfermer moins de mots que de sens. Voici d’autres exemples de style concis : … Fugit hora : hoc quod loquor
style poétique. 158. Quels sont les principaux modèles en ce genre ? Exemples . Ce sont Théocrite, Virgile, Racine, Quinault, F
e et l’excès d’ornements. 164. Citez quelques modèles. On trouve des exemples de style riche chez Virgile, Racine, Buffon, Chat
me chose. Les vers suivants, le dernier surtout, en présentent un bel exemple  : Ici-bas la douleur à la douleur s’enchaîne, Le
et à produire sur l’âme une impression profonde. 171. Citez quelques exemples de style énergique. L’énergie ne se rencontre pa
blement tout ce qu’il frappe. Nous renvoyons, pour les détails et les exemples , aux pensées, aux sentiments et aux images sublim
ins pour les pensées et les sentiments, comme on peut le voir par les exemples que nous avons cités ; quant aux images sublimes,
a toute-puissance de Dieu. 181. Faites sentir cette différence par un exemple . Racine nous fournit, dans Esther, un exemple bi
ette différence par un exemple. Racine nous fournit, dans Esther, un exemple bien propre à faire saisir la différence qui exis
24 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331
t faite, le terme abstrait pour le terme concret, et réciproquement. Exemples  : Aut Ararim Parthus bibet, aut Germania Tigri
pour l’espèce, le singulier pour le pluriel, et réciproquement, etc. Exemples  : Tum pavidœ matres tectis ingentibus errant. (
.) Souvent aussi ils emploient un substantif au lieu d’un adjectif. Exemple  : Indutosque jubet truncos hostilibus armis Ip
nt aussi l’adjectif au pluriel neutre avec le substantif au génitif. Exemples  : Obsedere alii telis angusta viarum. (Pour via
orum. (Pour opaca loca.) Ils changent l’adjectif en un substantif. Exemple  : Inclementia divum has avertit opes. (Pour i
l’adjectif avec un autre nom que celui auquel il doit se rapporter. Exemple  : Ibant obscuri sola sub nocte per umbram. (P
pliquent à une chose une épithète qui ne convient qu’à une personne. Exemple  : Heu fuge crudeles terras, fuge littus avarum
cruel et avare. Ils changent fréquemment les adverbes en adjectifs. Exemple  : Ferte citi ferrum, date tela, scandite muros
mettent fréquemment l’infinitif au lieu du gérondif en di ou en do. Exemple  : Sed si tantus amor casus cognoscere nostros.
nitif des verbes qui devraient être au supin ou au gérondif en dum. Exemples  : Omne quùm Proteus pecus egit altos Visere mon
. Virg. Ils emploient le parfait de l’infinitif au lieu du présent. Exemples  : Tum certare odiis, tum res rapuisse licebit.
indicatif des verbes qui devraient être au conditionnel en français. Exemple  : Nec veni, nisi fata locum sedemque dedissent.
ce que cette chose exerce comme cause, comme moyen, ou comme effet. L' exemple suivant nous le fera comprendre. Supposons cette
er, de lire quelques pages de leurs écrits. Nous ne citerons ici pour exemple que ce magnifique passage du second livre de l’En
sentiment, et d’ajouter au sujet de nouvelles beautés. On en a vu un exemple dans le passage cité plus haut, où Virgile, avec
veut s’appesantir davantage sur un objet et le rendre plus sensible. Exemples  : …….Bella, horrida bella, Et multo Tibrim spu
25 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre III. Du Sublime dans les Compositions littéraires. »
ossible qu’il excite dans ses lecteurs une émotion bien profonde. Des exemples prouveront clairement l’importance et la nécessit
de l’écrivain. C’est chez les anciens surtout qu’il faut chercher les exemples les plus frappants du sublime. Les premiers siècl
s, les auteurs des livres saints sont ceux qui nous offrent le plus d’ exemples du vrai sublime. C’est là que les descriptions de
brise, Reconnaît son maître et s’enfuit. (Lefranc de Pompignan)4. L’ exemple fameux, cité par Longin, et tiré de Moïse, Que l
porte tous les caractères du vrai sublime. On ne tarirait pas sur les exemples de ce genre que nous offre la Bible, le plus beau
ns sacrés, Homère est de tous les poètes celui qui renferme le plus d’ exemples du sublime en tout genre ; et c’est une justice q
singulièrement au sublime, nous en offre presque continuellement des exemples , dans les 1er et 2e livres de son Paradis Perdu.
ans ses tragédies, et Lucain dans sa Pharsale, en offrent de nombreux exemples . Nous avons déjà cité le mot sublime de César au
odèle, il s’égare sur ses pas, et affaiblit, en la paraphrasant à son exemple , la simplicité sublime de ce grand trait de carac
26 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
e et qu’elle n’a besoin, pour être claire, d’aucune idée accessoire ; Exemple  : Dieu est éternel. Elle est composée quand elle
embres sont opposés les uns aux autres pour faire antithèse. Quelques exemples vont faire comprendre aisément ces explications.
ont exécrables. Il y a même dans ces mots une gradation marquée que l’ exemple suivant fera sentir. Une femme très-âgée dit un j
i de forcé ; il faut suivre le bon goût, et s’autoriser toujours de l’ exemple d’un bon auteur pour se permettre la nouveauté. I
oulu donner ici, comme il l’a fait en cent endroits, le précepte et l’ exemple . 3. Ornements du style. Je vois dans les o
dans une phrase, pour augmenter la précision sans nuire à la clarté. Exemple  : Dieu est bon, L’homme méchant. Il faudrait rigo
squ’ils ne pourront pas se prévaloir de l’autorité de l’usage ou de l’ exemple d’un bon auteur. Mais il faut être clair avant to
riez-vous, vous ? —Moi ! J’irais. Dans tous les cas semblables à cet exemple , le mot qui fait pléonasme contient une idée qui
ployée pour donner an récit de la rapidité, de la grâce, comme dans l’ exemple suivant : Tout-à-coup au jour vif et brillant de
mais, comme toutes les définitions,  elle s’éclaircit bientôt par les exemples . On  peut définir la métaphore, une figure par  l
vain a une belle main, pour dire que son écriture est belle. Dans ces exemples et dans tous les cas analogues, la pensée de l’éc
ue d’abstraction : La vieillesse, pour les vieillards. Dans tous ces exemples , c’est toujours le plus employé pour le moins, ou
l’autre. 1° La métalepse met l’antécédent pour le conséquent dans les exemples suivants : Notre ami a vécu. Vivre est l’antécéd
e que le vent. Tantôt l’hyperbole augmente les objets, comme dans cet exemple qui est une métaphore hyperbolique ! Des torrent
périphrase. C’est une des ressources de la poésie. En voici quelques exemples  : Les ombres cependant sur la ville épandue Du f
 ! La gent trotte menu, a dit Lafontaine, pour les souris. Dans ces exemples et dans tous ceux que fournissent les bons auteur
duire un effet tout contraire au but que l’on se propose. En voici un exemple divertissant : Au moment d’aborder sa péroraison,
uante fait un très bel effet. Il est facile d’apercevoir par ce peu d’ exemples en quoi consiste le mérite de l’allusion, et quel
dre sur le sens. Cette définition est un peu abstraite, mais quelques exemples l’éclairciront. Il a son chapeau dans sa tête,
e sage et noble patience ; où peut-on trouver tant et de si puissants exemples que dans les actions d’un tel homme ? Chaque mot
tout le parti possible. Les bons auteurs sacrés offrent de très beaux exemples de cette figure. IX. Prolepse. — Antéoccupatio
l’on est très surpris de voir arriver toute autre chose. En voici un exemple très piquant : Après le malheur effroyable Qui v
éfinition concise a besoin d’être expliquée par des réflexions et des exemples . Par l’antithèse, on fait ressortir les différenc
sur les autres les maux les plus cruels. Les vers suivants offrent un exemple de ces trois figures : IMPRÉCATION. Grand Dieu !
sans laquelle il ne pourrait exister, et bientôt nous en verrons des exemples . Le sublime est la plus grande force de l’express
Quand ces deux choses sont réunies, le sublime est trouvé. Voyons un exemple  : C’est Dieu qui du chaos a fait tomber les voil
trophe on reconnaîtra que mise en prose très simple elle offrirait un exemple admirable du sublime : Dieu parle ; le chaos se
. Les jeunes gens remarquent cela facilement ; quand on leur cite des exemples de sublime, ils restent à peu près indifférents e
majesté de son style à la hauteur de ses sujets, et l’on peut voir un exemple parfait de style majestueux dans la période carré
souvent aux figures. Fénélon offre dans son Télémaque de forts beaux exemples de style pompeux. Le mélange de faits naturels et
peignent admirablement la nonchalance. Le morceau suivant qui joint l’ exemple au précepte, fera ressortir le mérite de l’harmon
hrases après la période, et vous vous ferez lire et aimer. Prenons un exemple dans les premières lignes de Télémaque. Calypso
ères plans les personnages secondaires. Nous allons nous aider par un exemple . Darius, un peu auparavant maître d’une puissant
alement de Quinte-Curce. Telle qu’elle est, elle offre un remarquable exemple de suspension, et il est facile d’apercevoir l’ar
lement placer dans l’ ombre en la rejetant à la fin de la phrase. Cet exemple exposé longuement, suffira aux jeunes gens pour l
ore pleine, pour : il est mort à la fleur de son âge. Dans ces deux exemples , tous les mots de la description servent à former
es sont plus près que les autres de la satiété. La Harpe donne ici l’ exemple et le précepte ; je n’ai rien à ajouter à ce lang
entes d’Andromaque renferment une pensée naïve autant que délicate. L’ exemple suivant fera connaître la naïveté plaisante. Un
on : Le mensonge et les vers de tout temps sont amis. Dans tous ces exemples c’est l’expression qui est le secret à trouver. C
ces seigneurs de l’éternité ! Il est facile de remarquer d’après cet exemple l’art des transitions. Elles ne sont jamais plus
èrement à l’euphonie. Les vers cités à cet article (page 166) sont un exemple remarquable de dureté. La sécheresse. — Rej
27 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
sent ne varie jamais, c’est-à-dire qu’il ne prend ni genre ni nombre. EXEMPLES . Un homme lisant. Une femme lisant. Des ho
’on ajoute e, si le sujet est féminin, et s, si le sujet est pluriel. EXEMPLES . Mon frère a été puni. Ma sœur a été punie.
gné du verbe auxiliaire avoir, il ne s’accorde jamais avec son sujet. EXEMPLES . Mon père a écrit une lettre. Ma mère a écrit u
ours avec son régime direct, quand ce régime est devant le participe. EXEMPLES . La lettre que vous avez écrite, je l’ai lue. Les
qu’après le participe, ce participe ne s’accorde pas avec son régime. EXEMPLES . J’ai écrit une lettre. J’ai écrit des lettres.
28 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE II. Règles générales de la quantité. » pp. 271-273
le même mot est brève, comme dans Dĕυs, pŭer, pĭetas, nĭhil, etc.32 Exemple  : O Melibæe, dĕus nobis hæc otĭa fecit. Excep
hongues sont longues de leur nature : cǣlum, aūrum, pǣna, rosǣ, etc. Exemple  : …… Del | phines in | orbem Æquora | verre |
pour coago, jūnior pour juvenior, nīl pour nihil, dī pour dii, etc. Exemples  : Dī prohibete minas, dī talem avertite casum.
d’une lettre double, j, x, z (j pour deux i, x pour cs, z pour ds). Exemple  : Quāmvis mūlta ēxiret vīctima sēptis. Dans ce
sonnes, dont l’une finit un mot, et l’autre commence le mot suivant. Exemple  : Agricolām laudāt jurīs. Dans ce vers, a, der
29 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
rt poét. Un barbarisme est un mot étranger ou contraire à la langue. Exemple  : … Un brouillard glacé, rasant les pics sauvage
vêtait. Un solécisme est une faute contre les règles de la grammaire. Exemple  : C’est à vous, mon esprit, à qui je veux parler
. La Bruyère brille surtout dans ce genre de style, comme le prouve l’ exemple suivant : « Cliton n’a jamais eu toute sa vie qu
ensemble harmonieux : telle est la période. On peut encore en voir un exemple remarquable dans le fragment cité plus haut, page
peut faire des périodes de deux, de trois et de quatre membres. Comme exemple de la période à quatre membres, citons ces parole
quelque sorte l’esprit de l’innocence qui caractérise cet âge. Dans l’ exemple suivant, j’ai voulu peindre cette aimable naïveté
ont souvent des traits de finesse dans leur style. En voici quelques exemples  : « L’hypocrisie est un hommage que le vice rend
amène, ou la mort d’Hippolyte, dans la Phèdre de Racine, offre un bel exemple de ces trois qualités de style réunies. Voici, da
e qui avait perdu son fils, et à qui l’on citait, pour la consoler, l’ exemple d’Abraham obligé de sacrifier son fils Isaac, qua
 : « Tout était dieu, exempté Dieu lui-même. » Citons, comme dernier exemple , ces vers de Racine, dont le dernier est sublime 
fortes, qui nuisent à la clarté de la pensée. Il y a ellipse dans les exemples suivants : Le crime fait la honte, et non pas l’
une métaphore, car la comparaison reste dans l’esprit. Voici d’autres exemples de métaphores : La coupe de mes jours s’est bris
rie de traits figurés. Lemierre, donnant à la fois la définition et l’ exemple , dit : L’Allégorie habite un palais diaphane. O
dit : L’Allégorie habite un palais diaphane. On cite souvent comme exemple l’allégorie de Madame Deshoulières, qui commence
ne peuvent couler. Dans Andromaque, Racine nous en donne un admirable exemple , lorsque Oreste, après avoir tué Pyrrhus pour pla
montrer autre chose que ce qu’il attendait. Bossuet nous en donne un exemple dans son oraison funèbre de la reine d’Angleterre
thèse existe entre borné et infini. Saint Paul nous en donne aussi un exemple dans son épitre aux Corinthiens : « On nous maud
30 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-12
’abbé Piron, qui a fait preuve d’un goût parfait dans le choix de ses exemples , cherche constamment à former le cœur en même tem
précis, une méthode claire, des définitions pleines de justesse. Les exemples sont bien choisis et de nature à former le cœur a
, la clarté des divisions, l’exactitude des définitions, le choix des exemples , la sagesse des conseils et la sobriété didactiqu
os divisions logiques, vos développements clairs et bien nourris, vos exemples parfaitement choisis ; en sorte que votre ouvrage
t netteté. Les matières sont bien divisées, les règles claires et les exemples bien choisis ; l’ouvrage me paraît répondre à vos
principes sûrs, des notions exactes, des appréciations justes et des exemples d’un goût aussi pur que sévère. Veuillez agréer,
tement à mes idées. Ordre, distribution des matières, développements, exemples , questions bien posées, style varié : tout me pla
31 (1873) Principes de rhétorique française
Corneille et Pascal, ni Racine et Fénelon, ni Voltaire et Mirabeau. L’ exemple de ces grands esprits mérite peut-être plus de co
belle parole à l’un de nos hommes d’État, qui prêche admirablement d’ exemple  : « Dieu n’a donné à l’homme qu’une baguette magi
cier le soin scrupuleux avec lequel ont été choisis et multipliés les exemples empruntés aux écrivains du premier mérite. C’est
t des conditions sans lesquelles la méthode serait inutile ; mais les exemples les plus frappants ne jettent de lumière que sur
e. — 6. Du sorite. — 7. Des arguments d’après leur origine. — 8. De l’ exemple . — 9- de l’induction. — 10. De l’argument personn
aquelle ils puisent leurs principes. A ce point de vue on les appelle exemple , induction, argument personnel. 8. De l’exemple.
e vue on les appelle exemple, induction, argument personnel. 8. De l’ exemple . — C’est un syllogisme dont l’une des prémisses e
nation quand il s’agit de risquer la vie de Joas, Joad lui rappelle l’ exemple d’Abraham : N’êtes-vous pas ici sur la montagne
r faire honte aux chrétiens de leur cruauté dans la guerre, invoque l’ exemple d’un peuple, païen : Quand la justice de la guer
bat, le pilote pour le gouvernail. Aristote recommandait l’emploi des exemples dans la discussion des affaires publiques : rien
hommes. Enfin la fable ou l’apologue n’est que le développement d’un exemple imaginé pour appuyer un principe moral. 9. De l’
— C’est un raisonnement qui tire une conclusion générale de plusieurs exemples particuliers. Tel est le raisonnement que fait Bo
était la condamnation de Ligarius. Enfin Massillon donne un admirable exemple d’argument personnel dans cette énergique réponse
r qui peut s’assurer d’être toujours heureux ? Cicéron nous donne un exemple de cet arrangement dans l’exorde de son plaidoyer
parties. — 5. Le genre et l’espéce. 1. Des lieux communs. — Déjà l’ exemple , l’induction tirée des faits, la contradiction ét
és à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vani
nneur, le même devoir s’impose à toute la nation. Bossuet fournit un exemple qui a de plus l’avantage d’offrir un syllogisme p
t leur suffrage, celle qui doit décider du succès. Massillon offre un exemple admirable de cet emploi du pathétique et le succè
place publique. 5. Règles pour le pathétique. — Ces remarques et ces exemples divers peu venu être résumés en trois préceptes :
nature. Le sermon de Massillon sur la Vérité de la Religion offre l’ exemple d’un plan parfaitement régulier : Exorde.    Ma
emin à la persuasion ; la modestie n’est pas la timidité. Le meilleur exemple de l’alliance entre ces deux vertus est celui de
ier d’abord dans une certaine mesure.    . Cicéron a donné un heureux exemple de l’exorde par insinuation et des précautions or
ignité consulaire dont il vient de l’honorer par une distinction sans exemple  : il ne ménage pas les expressions de sa reconnai
inte dans l’âme de l’accusé. Il n’est peut-être pas dans l’histoire d’ exemple plus remarquable de la puissance de la parole qui
instruite elle-même, pendant que Dieu instruisait les princes par son exemple . J’ai déjà dit que ce grand Dieu les enseigne, et
osition vient en conclusion.de tout ce qui a été développé. Tel est l’ exemple fourni par le discours de Cicéron contre la loi a
ond d’un souterrain. Enfin, l’orateur romain offre lui-même plus d’un exemple de divisions justes et régulières. Ainsi, dans sa
les esprits modestes feront bien de suivre ici encore le conseil et l’ exemple de Cicéron. Et quant à ceux qui voudraient s’auto
la valeur du sujet et de ses parties. Fénelon s’est amusé à donner l’ exemple d’une division qui manque de ces qualités dans so
présenter la vérité sous la forme la plus favorable à leur cause. Un exemple fera bien sentir la différence du récit historiqu
rime des détails indispensables. Dans les Plaideurs, l’intimé donne l’ exemple des deux défauts à éviter ; c’est ainsi qu’il mér
tient des détails inutiles. Les Plaideurs offrent encore un excellent exemple d’un récit trop long, bien que formé de propositi
dont la plume habile offre de si parfaits modèles, donne le meilleur exemple de cette narration ornée, dans l’oraison funèbre
on sujet en ces termes : « Ce discours vous, fera, paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vani
rames criminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Cet exemple marque bien la différence entre la confirmation e
volontiers ce mode de développement. La Fontaine en offre un charmant exemple dans ce passage de la fable : Le Savetier et le F
anger ; il en a montré l’abus, et par ses remarques, et aussi par ses exemples . L’oubli, qu’il a fait lui-même des excellentes r
ourri aux frais de la république. La politique moderne offre quelques exemples d’incroyables abus dans l’ambiguïté des mots. Le
dépasser les bornes du goût et de la vérité ; enfin la contagion de l’ exemple est aussi fort à craindre. Que de fois nous pouvo
le champ de bataille. Quelle que soit la destinée de mes travaux, cet exemple , je l’espère, ne sera pas perdu. Je voudrais qu’i
hasards ! Sous lui se sont formés tant de renommés capitaines que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre !….
une question de goût que la réflexion, l’expérience, l’exercice et l’ exemple des grands auteurs peuvent seuls éclaircir et rés
même Fléchier signale les écueils où l’ardeur de l’âge et le mauvais exemple poussent une jeunesse inconsidérée ; — Boileau di
s que  aller, savoir, voir, pouvoir etc.  Boileau offre  de fréquents exemples de ces tournures très-favorables à la versificati
loi des équivalents, c’est assez d’avoir indiqué les principaux ; ces exemples ouvrent la voie, habituent l’esprit à chercher, e
le prosateur. Les règles de l’inversion sont fixées par le goût et l’ exemple des grands écrivains, plutôt que par la grammaire
souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le monde. Ces exemples suffisent pour faire comprendre l’importance de l
des règles relatives aux phrases. La Rochefoucauld offre d’excellents exemples de phrases complexes : Ce qui fait que peu de pe
mbres qui se subdivisent en incises. Il est impossible d’en offrir un exemple plus remarquable et dont l’analyse soit plus inst
ure un pays sans verdure et sans eau. Malherbe a donné un magnifique exemple du tour impératif dans ses Stances à l’Eternité :
ue sa mort que vous déplorez vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  !    Bossuet.   A Dieu ne plaise qu’un ministre
ues ou dans les élans les plus vifs de l’éloquence religieuse que les exemples en peuvent être cherchés. A ce propos, plus que j
es aux tours de phrase. — En résumé, toutes les remarques et tous les exemples cités sont le principe de cinq règles élémentaire
é sur une femme, aux yeux de tous, sur le rivage de la mer. Ces deux exemples se rapportent surtout à la représentation des tra
d’une vivacité supérieurs. Par exemple, Fénelon a donné un excellent exemple de ce genre de description : Je me souviendrai t
ents je me sentis presser. 5. Règles relatives à ces figures. — Les exemples nombreux qui précèdent montrent ce qu’il faut fai
ve, l’obscurcissent comme à plaisir à force de détails accessoires. L’ exemple suivant de Voiture donne l’idée du ridicule ou l’
es diverses de la comparaison. — Les poëtes et les orateurs offrent l’ exemple d’une grande variété de formes pour exprimer la c
pe l’imagination d’un coup vif et profond ; c’est ce que prouvent les exemples qui précèdent ; les contrastes sont pour l’écriva
e, l’inceste, Le vol, l’assassinat, et tout ce qu’on déteste, C’est l’ exemple qu’à suivre offrent vos immortels. Ces exemples
u’on déteste, C’est l’exemple qu’à suivre offrent vos immortels. Ces exemples suffisent pour faite sentir quelle énergie cette
je les connais, je les vois, je les pénètre. Crébillon offre un bel exemple de gradation croissante. Atrée reconnaît Thyeste 
a : Pour être plus qu’un roi, tu te crois quelque chose. Parmi les exemples trop nombreux d’hyperboles extravagantes de notre
atterie ou d’un aveuglement produit par la passion. Molière donne des exemples charmants d’atténuation dans le passage de sa tra
e la plus piquante de la raillerie. Aussi, en trouve-t-on de nombreux exemples dans les plaidoyers de Cicéron. Par exemple, Piso
yé avec succès dans le style simple et familier ; nous en avons comme exemple la lettre bien connue de Mme de Sévigné : Je vai
e, etc. Ce charmant début qu’il faut relire33 offre en même temps un exemple très-instructif de redoublement d’idées d’antithè
es plus passionnées, l’exclamation et l’apostrophe. Longin en tire un exemple remarquable de l’Odyssée ; Homère fait parler ain
e réponse ; il se plaît à la deviner. — Cicéron en donne un excellent exemple dans un beau’ mouvement oratoire. L. Crassus plai
prenne surtout, par l’étude, la méditation et la comparaison des bons exemples , on peut, présenter à cet égard les huit observat
e. Quant aux poëtes, on comprend qu’ils offrent h profusion de beaux exemples de prosopopée. — Ainsi Louis Racine dans son poëm
imée court    grand risque    de paraître emphatique et ridicule. Far exemple , nous avons déjà besoin aujourd’hui de songer au
iments dont l’effet peut, être très-dramatique. Cicéron en a donné un exemple intéressant dans la Rhétorique à Herennius. Il le
, il le perce de son épée. Il me semble, ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné un langage convenable à tous ceux qu’o
l’écrivain fait parler les juges ou le public. Un des plus frappants exemples de dialogisme est ce beau passage d’une des Phili
cations d’Oreste dans Andromaque et les imprécations d’Athalie36. Ces exemples prouvent combien l’emploi de cette figure serait
ire ; aller au-devant des objections ; offrir des comparaisons et des exemples  ; distribuer une idée en plusieurs points quoi pa
e Songèrent plus au fourreau qu’à la lame. Même incohérence dans les exemples suivants : L’éloquence de Bossuet est un torrent
tour. C’est l’image de la condition des hommes. Montesquieu offre l’ exemple d’une allégorie frappante et très instructive :
poir. En revanche, notre historien national, M. Thiers, offre un bel exemple d’allégorie : Lorsque la vieille Rome tomba vain
s il convient de n’employer que les ellipses autorisées par de grands exemples . 3. Du pléonasme. — Cette figure tout au contrai
stitue l’une des principales licences de notre poésie. Voici quelques exemples d’inversions permises même à la prose : L’or, m
el pourvu que je me venge ! Nos grands orateurs fournissent quelques exemples d’une audace telle qu’on peut à peine les propose
mise, tout y célébrait leurs ancêtres. Tout le monde connaît les deux exemples fournis par Racine : Entre le pauvre et vous, vou
lors on écrit facilement.     Joubert. Molière donne un excellent exemple de ce ridicule dans le discours de Sganarelle qui
adjectifs mon, ton, son, etc. Les plus grands écrivains offrent des exemples d’obscurités résultant de l’emploi des pronoms. B
fréquentes, de prépositions, de conjonctions, suivant le conseil et l’ exemple de l’empereur Auguste qui ne craignait rien tant
, ralentissent la marche du discours et embarrassent l’esprit. Un des exemples les plus frappants de prolixité ridicule est la d
rnures reçus par la grammaire, adoptés par l’usage ou autorises par l’ exemple des grands écrivains. III. La clarté a pour prem
nt au reproche d’un style affecté, prétentieux, et ce ne sont pas les exemples de ridicule qui manqueraient à qui voudrait les e
urri ce peuple trop crédule. A la même époque, Bossuet a donné mille exemples de l’art avec lequel un grand écrivain relève les
suet : L’Ecriture ne nomme,    ni Ninus, ni... Voltaire fournit des exemples très-connus de cacophonie : Non il n’est rien qu
air d’apprêt et lui ôte tout naturel. En vain s’autoriserait-on de l’ exemple de grands écrivains et du plus naturel de tous ;
être surtout évités : 1° La chute sur un membre de phrase trop court. Exemple  : Je ne crois pas, malgré ses promesses réitérées
la musique à la poésie. Les paroles de Jézabel à sa fille offrent un exemple sensible de cette puissance du rhythme : Tremble
ation et la recherche des effets d’harmonie, a donné Je précepte et l’ exemple dans d’excellents vers : Peins-moi légèrement l’
né, et d’opposer à ce défaut ridicule l’anecdote suivante qui donne l’ exemple du ridicule contraire : Un avocat du dix-septièm
l n’est indispensable. Fléchier et Massillon offrent encore d’heureux exemples de transitions oratoires : Si l’humanité envers
ets qui les tiennent quittes de tous irais d’imagination. Ces mauvais exemples , érigés pompeusement en doctrine, ne prouvent rie
produire un effet dramatique par le même moyen ; un des plus heureux exemples se rencontre dans le récit de Burrhus ; il juge l
es idées, et même par l’amplification. — Fléchier présente un heureux exemple de richesse dans cette belle définition du courag
oisonneur, au diable ! En. eusses-tu fait une à te casser le nez ! L’ exemple de ces grands écrivains montre combien ce ridicul
pétueux, entraîne et renverse tout ce qui lui résiste. Les meilleurs exemples de cette qualité sont fournis par les deux pérora
orgueil ou du moins de la confiance en soi. Corneille donne encore un exemple du sublime du patriotisme dans cette réponse du v
varier. 6. Règles relatives au style élevé. — Les réflexions et les exemples qui se rapportent au style élevé peuvent donner l
rver le souvenir. C’est elle, dit Fénelon, qui nous montre les grands exemples et qui fait servir les vices mêmes des méchants à
de l’art d’écrire. —  Toutes les observations de goût inspirées par l’ exemple des grands modèles ou par la réflexion des critiq
dont Cicéron suivit l’enseignement jusqu’à l’âge de trente-neuf ans. Exemple mémorable, à la fin de sa préture, c’est-à-dire à
ux quelques règles à suivre et un modèle à imiter ; ce sera joindre l’ exemple au précepte, ce sera montrer la mise en pratique
 Narrations. — Fables. 1. De la description. — 2. Du tableau. — 3. Exemples de description et de tableau. — 4. De la narratio
s heureux ? » 8. Résumé et règles. — Toutes les observations et ces exemples aboutissent aux sept règles pratiques qui suivent
caractères généraux du style épistolaire dans une lettre qui réunit l’ exemple au précepte il résume sous une forme charmante to
nimité, il comporte toutes les formes de style ; ce n’est donc pas un exemple , ce sont dix modèles qu’il en faudrait donner san
aise et nous ramena André Thillet, Cet événement, dont il n’y a pas d’ exemple dans l‘histoire des temps modernes, fit une profo
cier aux hommes les actes et les sentiments qui peuvent leur servir d’ exemples et de modèles ; bien que l’admiration soit une pa
modèle des rois ; chrétien, il est le modèle de tous les hommes. Quel exemple pour nous ! Il est humble dans le sein de la gran
10. Résumé et régles. — Les observations critiques justifiées par ces exemples se résument dans les cinq règles suivantes : I. L
la même pensée sous une autre image. Le poëte ne raisonne que par des exemples  ; c’est la manière la plus sensible, parce qu’ell
rien. Les orateurs de la chaire ont de tout temps fourni de brillants exemples de cette union féconde entre la logique et l’imag
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70
ggèrent ces tours hardis que nous appelons figures. En voici quelques exemples  : Cependant sur le dos de la plaine liquide S’él
ordinairement monotones et insupportables ; on en pourra juger par l’ exemple suivant : Grand Nevers, Si les vers Découlaient,
admet les petits vers, même ceux de deux ou trois syllabes. Citez un exemple qui renferme les différentes espèces de vers fran
mple qui renferme les différentes espèces de vers français. Voici un exemple où l’on trouve des vers de toutes les mesures :
nsi, ces vers ne sont pas bons : La vie des héros doit nous servir d’ exemple . La vue s’étendait sur un coteau fertile. Aux
sacrée dans les vers suivants, qui donnent à la fois le précepte et l’ exemple  : Gardez qu’une voyelle à courir trop hâtée Ne s
e l’e muet final placé entre deux voyelles. On pourra en juger parles exemples suivants : Le criquet eut disette En yver, et,
la règle qui permet cette élision, et qui défend l’hiatus du premier exemple . 59. La conjonction et suivie d’une voyelle fait-
syllabes, après la sixième, et dans ceux de dix, après le quatrième. Exemple  : Que toujours dans vos vers — le sens coupant l
ortier de comédie. Le repos de l’hémistiche est trop faible dans cet exemple  : Mon père, quoiqu’il eût — la tête des meilleur
ême entièrement dans les vers de deux et de trois syllabes. Voici des exemples de ces derniers : Un vrai sire Châtelain Laisse
x vers masculine avec deux vers féminins qui se suivent, comme dans l’ exemple suivant : On voit en un instant des abîmes ouver
ur exprimer avec plus de force les sentiments impétueux. En voici des exemples  : Sous des arbres dont la nature A formé de rian
combinaison des rimes. Telles sont celles que nous avons citées pour exemples de stances de quatre vers ; telles sont encore, d
Rousseau n’a pas fait de stances mixtes ; mais on en trouve quelques exemples chez Lefranc de Pompignan. Nous citerons la proph
rare ; elle est même complètement bannie du style élevé. ¸n voici un exemple  : Ce discours te surprend, docteur, je l’aperçoi
33 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
quises, et exigent des développements impossibles sans le secours des exemples , des citations et des lectures. Les limites d’un
lectures. Les limites d’un Précis ne permettent pas de multiplier les exemples  ; nous avons dû chercher les plus frappants, et r
des. Racine, La Fontaine, et tous les grands poëtes, en offrent mille exemples . 2° Versification. — Outre ces qualités, la langu
s remplaceraient cette prose incomparable. Toutefois, ces merveilleux exemples ne sont que des exceptions. Bossuet se fût irrité
que cette règle a de rigoureux et de monotone ; on en citerait mille exemples  : Il me représenta l’honneur et la patrie... De
vrai : l’histoire le raconte « C’est elle qui nous montre les grands exemples , qui fait servir les vices mêmes des méchants à l
i ajoutent le ministère de juge au rôle de témoin. Les plus illustres exemples , depuis Tacite jusqu’à Bossuet, prouvent assez qu
-vous qu’il fît contre trois ? — Qu’il mourût ! On en citerait mille exemples , Médée, Nicomède, Hermione. Contre tant d’ennemi
dramatiques fournissent à la Rhétorique des preuves aussi fortes, des exemples aussi éclatants de son utilité et de sa puissance
l’on pourrait tirer de ce grand homme ? On doit donc conclure de ces exemples que la Rhétorique a son utilité pratique, et n’es
de sa preuve, et la tient comme par la main. Nous tirons encore notre exemple de Bossuet. 1. Il est une justice divine. (Car il
par un supplice infini. Le Sorite est un syllogisme accumulé. Le même exemple peut l’expliquer également. 1. Il est une justice
ont secondaires, et se rattachent moins directement au syllogisme. L’ Exemple est un syllogisme prouvé par un fait historique.
nclusion. Joad, pour encourager Josabeth à la résignation, lui cite l’ exemple du sacrifice d’Abraham. N’êtes-vous pas ici sur
loi sont applicables dans l’ espèce au sujet particulier. En voici un exemple philosophique et oratoire tout ensemble : « Comm
e, et dévouée à son prince et à  sa patrie ? Jésus nous en a montré l’ exemple  : les Juifs mêmes le reconnaissaient pour un si b
sable. Nous les avons cités de préférence aux orateurs, parce que les exemples sont plus courts, plus faciles à retenir et plus
ceux qui sont dans toutes les mémoires. Autrement, où trouver plus d’ exemples , et de plus frappants, que dans Horace et Cinna,
e à l’Académie, § iv.) On comprend qu’il soit difficile de donner un exemple particulier d’une qualité qui se manifeste dans l
on, II° Dialogue.) S’il fallait donner une idée des passions par des exemples , les citations se multiplieraient à l’infini. La
  Jusques à quand abuseras-tu de notre patience, Catilina ? » Ici les exemples abondent ; il suffit presque d’ouvrir au hasard l
in. (Acte V, scène vi.) L’exorde, quand il n’est pas, comme dans ces exemples , un cri du cœur, un élan de la passion, se tire d
encore Bossuet ne la sépare-t-il presque jamais. En voici un curieux exemple , tiré de la Mort de Pompée. Septime dit au roi Pt
et sous toutes ses faces, qu’elle éclaire également. On a vu, par les exemples cités plus haut, que les lieux communs, tels que
e y excelle entre tous. Voici l’un des plus curieux et des plus beaux exemples que notre langue présente de ce procédé oratoire 
e l’esprit. Il est difficile de trouver chez les grands écrivains des exemples de sophismes, sinon de ceux qu’ils réfutent ; car
ans la peinture des erreurs et des travers de l’humanité, d’abondants exemples de faux raisonnements. Nous en indiquerons les pl
les philosophes ont à la rhétorique, c’est de leur apprendre par les exemples , la théorie et l’exercice, à développer la pensée
de Théodose, p. 325 et suiv.) Il ne faut pas que ces autorités et ces exemples fassent exagérer les avantages de la concision. C
de son origine toute latine ; mais il ne faut pas s’autoriser de ces exemples pour être incorrect en imitant ce qui n’est plus
ar l’usage est singulièrement capricieux et mobile, et l’autorité des exemples n’exclut pas toujours le doute ni la discussion.
nt. Harmonie des mots. — Boileau la dépeint en vers excellents, où l’ exemple s’allie au précepte : Il est un heureux choix de
s ; dans La Bruyère, la belle apostrophe à Zénobie, etc. En voici des exemples moins connus : « C’est, sans doute un grand spec
u sermon sur l’Unité de l’Église.) Nous avons emprunté à dessein nos exemples à Bossuet, pour mettre la Rhétorique sérieuse et
saient quelquefois. L’étude plus générale des sciences et des arts, l’ exemple et l’autorité de Buffon introduisent dans l’usage
re resterait avec des mots différents. Il n’en est pas de même dans l’ exemple suivant : « Le glaive qui a tranché les jours de
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  ! » (Oraison funèbre de Louis de Bourbon.) La Pr
e d’Anne de Gonzague.) La Prosopopée, comme on peut le voir dans ces exemples , est une figure pleine d’éclat et d’éloquence, ma
Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) On trouvera encore un magnifique exemple de collection dans l’exorde de l’Oraison funèbre
langues anciennes qu’au français. Notre langue cependant en offre des exemples , dans les dialectes provinciaux, dans les locutio
uffire pour observer l’analogie du langage, comme dans ces excellents exemples  : « C’est là qu’on découvre que le lustre qui vi
ut retirer de la Rhétorique dans toutes les conditions de la vie. Les exemples de tous les grands maîtres de notre langue nous o
34 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
ii). Il était impossible de donner plus heureusement le précepte et l’ exemple à la fois. Le poète va plus loin, et prouve, par
cepte et l’exemple à la fois. Le poète va plus loin, et prouve, par l’ exemple et avec le style de Virgile, qu’il a suffi d’ouvr
res, en ressortant lui-même à propos. Nous nous arrêterons à quelques exemples seulement, car il faut mettre des bornes, même au
choc épouvantable des deux taureaux. Les grands poètes sont remplis d’ exemples de ce genre : J’aime mieux un ruisseau qui sur l
le, plein de gravier, sur un terrain fangeux. (Boileau). Veut-on des exemples d’harmonie soutenue et caractérisée, d’un bout à
s génies de la Grèce et de Rome, et dont on trouve si fréquemment des exemples dans Horace. Voyez, dans la belle ode Æquam memen
ter de beaux vers, il nous serait aisé, sans doute, de multiplier les exemples . Mais nous en avons dit assez pour apprendre aux
35 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387
ur au rhéteur et à son art, quand il lui arrive de tomber sur de tels exemples . Amour, tu perdis Troie ! est pour l’homme de goû
vec la pensée. Pour donner l’idée de la suspension, je rappellerai un exemple de cette figure, c’est une singulière période de
vous. M. de Lamartine a donné un bien plus poétique et bien meilleur exemple de suspension dans ses Harmonies, liv. III, ode 3
s, sous la plume de nos grands prosateurs. Je pourrais multiplier les exemples  ; je me contenterai de citer une phrase de Fléchi
, qui se rattache par tant de côtés au xvie  siècle, fournit quelques exemples de synchyse. En voici un dans son admirable lettr
personne pour la troisième, ou la troisième pour la seconde, etc. Les exemples en sont continuels. Une autre figure qui affecte
as qu’on crée une figure tout exprès pour elles. Voici, selon lui, un exemple d’incidence dans la Fontaine ; c’est le renard qu
entrainés par l’habitude de la construction française. 119. Un seul exemple , la première phrase du chap. Ier du livre IV de Q
. Car j’ai l’impertinence, je l’avoue, de trouver asses ridicules les exemples d’hypallage donnés par l’Académie, jusque dans la
36 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
 : le syllogisme, l’enthymème, l’épichérème, le sorite, le dilemme, l’ exemple , l’induction et l’argument dit personnel. Syllo
eux prémisses, comme précédant la troisième qui en est la conclusion. Exemple  : il faut aimer ce qui contribue à notre bonheur.
ositions, nommées, la première antécédent, et la deuxième conséquent. Exemple  : l’étude contribue au bonheur, donc il faut aime
ur attenter à notre vie : la loi naturelle, le droit des gens, maints exemples , tout le prouve ; or Clodius a tendu des embûches
c l’attribut de laquelle on ramène le sujet de la première. Tel est l’ exemple suivant : « Les avares sont pleins de désirs; ceu
 : Aut spoliis ego jam raptis laudabor opimis, Aut leto insigni. Exemple . L’exemple (en grec τὸ παράδειγμα) a beaucoup
s ego jam raptis laudabor opimis, Aut leto insigni. Exemple. L’ exemple (en grec τὸ παράδειγμα) a beaucoup de rapport ave
equel remarque ailleurs que « le discours oratoire consiste tantôt en exemples , tantôt en enthymèmes et que certains orateurs ai
es, tantôt en enthymèmes et que certains orateurs aiment à employer l’ exemple , d’autres l’enthymème ». (Rhét., I). Ajoutons ave
t., I). Ajoutons avec lui (liv. II, ch. xx) « qu’il y a deux sortes d’ exemples , l’un qui s’appuie sur des événements arrivés, l’
oles, des fables, etc. Voici, à peu près, de quelle manière procède l’ exemple . Supposez un orateur qui demande que les Grecs fa
hét., liv. II. On sait l’apologue qu’employa Stésichore, sous forme d’ exemple , contre les ambitieuses prétentions de Phalaris d
il adviendra, ajoute l’orateur, aux Himériens. » Induction. L’ exemple , s’il y en a plusieurs qui se suivent, et qu’ils
les apparences de l’induction qui procède, elle-même, par une suite d’ exemples venant tous à l’appui de ce qu’on veut prouver. D
heureux, prenant les despotes les plus signalés, je m’appuierais de l’ exemple de Tibère, de Néron, de Domitien, etc., de cette
trouver en eux de vrais et sincères amis. Expression des mœurs. Exemple de l’expression des mœurs. Lorsque Théodose, aux
ons-nous plus de raison qu’eux-mêmes de les haïr. Prenons, pour autre exemple le discours de Marianne à son époux qui l’accusai
ent, c’est ce qu’on nomme exorde ex-abrupto. Il n’y a pas de meilleur exemple à citer que celui de la première oraison de Cicér
urrait sembler, autrement, ou trop dur ou trop choquant. Donnons pour exemple l’exorde du premier sermon que le père Bridaine p
seul objet à prouver. Telle est celle du sermon de Massillon sur les exemples des Grands : « Les exemples des Grands roulent s
est celle du sermon de Massillon sur les exemples des Grands : « Les exemples des Grands roulent sur cette alternative inévitab
ns son plaidoyer (pro Murenâ, c. 5) et ailleurs, n’offre-t-il pas des exemples de divisions parfaitement régulières ? À l’autori
se les membres, comme les membres composent les périodes. En voici un exemple  : Loin de rien décider sur cet Être suprême, Gar
doivent-ils avoir une mesure convenable, sinon uniforme. Donnons pour exemples les périodes suivantes : 1º À trois membres : L’
toucher et de raconter dans les genres élevés ou médiocres. Quelques exemples vont rendre la chose parfaitement sensible. « Le
giques de Virgile ; il va nous donner tout à la fois le précepte et l’ exemple , dans ces vers imités de Pope : Peignez en vers
asards ! Sous lui, se sont formés tant de renommés capitaines que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre. So
ant, craint la chute du monde. Les livres saints offrent de nombreux exemples du vrai sublime. Tel est le passage suivant qui t
ignes, et deos et fulmina. Sublime du geste et du silence. Un exemple va nous en donner l’idée : « Aux funérailles de M
t pour juges de ses pensées ou confidents de ses actions. En voici un exemple tiré de Corneille (les Horaces) : Dis, Valère, d
t, d’abord, éloignés. Voltaire (Mort de César), va nous en fournir un exemple  : CASSIUS. Écoute, tu connais avec quelle furie
n plus grand avantage : elle oppose une idée à une autre. En voici un exemple tiré d’une épître de Boileau : Je veux que la va
autrement. Ce tour est très propre à piquer l’attention. En voici un exemple . Bossuet, après avoir dit « que la santé n’est qu
on n’a pas toujours le caractère de gravité qu’elle conserve dans les exemples précédents. Elle badine et se joue souvent de l’a
et l’on finit par un trait plaisant ou épigrammatique. En voici deux exemples , l’un du genre de l’épigramme, l’autre emphatique
puis m’exprimer ainsi, avec plus d’ordre et de symétrie. En voici un exemple , tiré de l’oraison funèbre du président de Lamoig
de de l’infortunée Didon, au ive  liv. de l’Énéide, sont d’admirables exemples d’hypotypose. Éthopée. L’éthopée décrit les
l’une et l’autre, que plus agréables et plus piquantes. Donnons pour exemple ce portrait du prélat qui figure dans le Lutrin :
rte grosseur, Fait gémir les coussins sous sa molle épaisseur. Autre exemple où se peignent les attitudes : Cependant il hési
a sentence, qui peut se placer n’importe à quel endroit. En voici des exemples  : Fas omne abrumpit : Polydorum obtruncat et aur
elquefois l’accent de la sensibilité et du regret. En voici plusieurs exemples , d’abord de l’indignation ou du dépit. C’est Dido
vacité de ses désirs et la violence de sa douleur. En voici plusieurs exemples , deux de Virgile, le troisième de Massillon :   
ue l’on presse de faire ou de ne pas faire quelque chose. En voici un exemple tiré de la tragédie de la Mort de César par Volta
Annibal, et que nous avons fait connaître ailleurs, est un magnifique exemple d’obsécration. Réticence. La réticence ou a
at, arrête, Tu trahis ton pays. Il y a, dans l’antiquité, deux beaux exemples de prosopopée : l’un de Cicéron qui, dans sa prem
nde ombre de Fabricius, la fait parler. C’est un des plus magnifiques exemples de prosopopée que fournisse notre langue. « Ô Fa
s diaphane. Voltaire, dans les vers suivants, nous donne un charmant exemple de l’allégorie : Les états sont égaux, mais les
rendre les armes : c’était là le triomphe du philosophe. Citons pour exemple d’ironie ce passage de la Milonienne de Cicéron :
cte, per umbras. pour ibant obscurâ soli sub nocte per umbras. Autre exemple et non moins remarquable, où l’on va voir l’hypal
nature le donne, mais l’art sait en tirer parti, comme le témoigne l’ exemple de Démosthène, quand il laisse à désirer ou peu o
37 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Notions préliminaires. »
peu sensible, à cause de l’e muet, n’est comptée pour rien. Voici des exemples de ces différentes espèces de vers. Vers masculin
féminines, il se trouve une ou deux rimes masculines, comme dans cet exemple  : J’ai cherché ce bonheur qui fuyait de mes bras
vers avec le troisième, et le second avec le quatrième. En voici des exemples  : Modérons nos propres vœux. Tâchons de nous mie
t qu’ils en aient une différente, comme on peut le voir dans ces deux exemples  : Venez, nations arrogantes, Peuples vains, et v
semblables : mais on ne doit jamais les placer de suite. En voici des exemples  : Le volage amant de Clytie145 Ne caresse plus
et la combinaison des rimes : telles sont celles que j’ai citées pour exemple de stances de quatre vers. On appelle stances irr
ne suite de stances qui ont chacune une forme différente. En voici un exemple  : Déplorable Sion148, qu’as-tu fait de ta gloire
tent, ou peuvent exister ; qu’ils existent, parce qu’on en trouve des exemples dans les temps passés, ou dans le siècle présent 
ité, Leur montrer la justice avec impunité. On voit, dans ce dernier exemple , surtout, que l’oreille est bien loin d’être agré
pire, étend les bras, ferme l’œil et s’endort. Si l’on veut avoir un exemple , et tout à la fois les règles de cette harmonie i
38 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre II. Du genre didactique. » pp. 161-205
science. Dans le premier cas, on raisonne, ou cite des autorités, des exemples , on tire des conséquences. C’est le poème philoso
ux des champs : Scilicet et tempus… Nous citerons seulement, comme exemple de description : l’Orage, par Saint-Lambert ; et
ité des principes, la convenance et la clarté des explications et des exemples . Mais si le poète doit instruire, il faut qu’il a
’agrément à sa composition. Le P. Boscovich, jésuite, en offre un bel exemple dans son poème intitulé les Éclipses, lorsqu’il d
s du sujet, ou bien à accompagner le précepte d’une description, d’un exemple que l’on place tantôt avant, tantôt après. C’est
ociaux, et souvent ses traits sont d’une grande vigueur, comme dans l’ exemple suivant, où l’on vent flétrir la mauvaise plaisan
’astreindre toutefois à suivre toujours le même rythme. 278. Citez un exemple de ce genre de satire. Voici un fragment de l’ia
roit entendre les discours et les paroles qu’il rapporte. En voici un exemple tiré de la fable : le Savetier et le Financier ;
rcé. On le sent mieux qu’on ne le définit. Nous en avons un par· fait exemple dans la fable de la Laitière : Il m’est, disait-
outes les grâces dont ils avaient besoin. On peut citer, entre autres exemples de naïveté, le Savetier et le Financier, la Laiti
les allusions, dans les tours et dans les expressions. 313. Citez des exemples d’images et de descriptions employées comme ornem
ans, Gémissant et courbé, marchait à pas pesons. 314.Citez quelques exemples de pensées qui relèvent le récit. Nous ne parlon
à propos. Tels sont les dialogues de La Fontaine. On peut citer pomme exemple celui qui se trouve dans la fable : Le Loup et le
able ne rejette pas absolument la prose, cependant, comme le prouve l’ exemple de presque tous les fabulistes, son langage ordin
39 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »
ffet, de circonstances extérieures à l’art, comme on le verra par les exemples . Les principaux lieux intérieurs (car il serait t
gure de pensée déjà connue7, mais appliquée à la preuve ; en voici un exemple . D’Aguesseau veut prouver que la science étend et
ec eux, il a entendu leurs leçons, il a été le témoin de leurs grands exemples . Plus attentif encore à exprimer leurs mœurs qu’à
nces et des contrariétés, au lieu d’insister sur des ressemblances. L’ exemple suivant de d’Aguesseau montrera ce que c’est que
dans des détails, fassent des comparaisons, mettent sous les yeux des exemples , opposent plusieurs tableaux entre eux, rapporten
nt nos grands orateurs sacrés nous donnent à tout moment la preuve. L’ exemple suivant de Massillon le montrera clairement ; il
ons d’un adversaire puissant et redoutable. Cicéron en fournit un bel exemple dans sa seconde oraison sur la loi agraire, contr
e particulier à ajouter. Le passage suivant de Massillon donne un bel exemple de confirmation. Il veut démontrer que si la dépr
e véhémence qui ébranle et transporte les cœurs20. Donnons ici, comme exemple d’une courte et belle péroraison, celle qui termi
rement à l’un des trois genres reconnus par les anciens. Prenons pour exemple l’éloquence sacrée, que les anciens ne connaissai
irons de son Sermon sur la mort quelques lignes qui nous donneront un exemple de son style : Regardez derrière vous : où sont
ont également pour objet d’enseigner ce qu’il faut faire, l’un par l’ exemple , l’autre par le précepte. Voici la division du pa
es discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples . L’orateur développera ensuite son dessein d’une
s à un si grand homme. Poussons donc à bout la gloire humaine par cet exemple  ; détruisons l’idole des ambitieux ; qu’elle tomb
est celle des grands orateurs du barreau, qui l’instruiront par leur exemple plus que ne pourront jamais faire les préceptes.
i, une croix, était préparée à cet infortuné, qui n’avait jamais vu l’ exemple d’un tel abus de pouvoir. Ô doux nom de liberté !
rtout les historiens grecs et romains qui nous en donnent de nombreux exemples . Ces écrivains ont prêté à leurs grands hommes de
on entrée à l’Académie. Il y parla de littérature et de goût ; et son exemple est devenu en quelque sorte une loi dont les acad
40 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
qui ne finissent point par s au singulier en prennent une au pluriel. Exemple  : un jardin charmant, des jardins charmants. 3° C
on ajoute s à la seconde : la troisième est semblable à la première. Exemple  : J’aime, tu aimes, il aime. 2° Si la première pe
accent circonflexe sur ô dans le nôtre, le vôtre, la nôtre, la vôtre. Exemple  : mon livre est plus beau que le vôtre.   166. — 
lui, leur, y, en, ce, on, quand ces mots sont placés après le verbe. Exemples  :Irai-je ? ; viens-tu ? ; donnez-lui ; achèvera-t
deux croissants () dans lesquels on renferme quelques mots détachés. Exemple  : Celui qui évite d’apprendre (dit le sage) tombe
41 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XX. » pp. 117-119
Toutefois je m’étonne de ne trouver dans les grammairiens aucun autre exemple de προσϐολη avec le sens d’articulation. Les form
nne sur les Noms propres grecs (Paris, 1846), IIe partie. Il marche.] Exemple familier à Aristote. Voy. : Rhétorique, III, 2  R
II, 5  Réfut. sophistiques, chap. xxxii  Métaph. VI, 15  IX, 5  etc. ( exemples réunis par Düntzer). Le temps présent, le passé.]
La comparaison de l’Iliade avec la définition de l’homme est aussi un exemple familier à Aristote  voir Analytiques post. II, 7
42 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
 : le syllogisme, l'enthymème, l'épichérème, le sorite, le dilemme, l' exemple , l'induction et l'argument personnel. 1° Le syll
on. — Les deux premières propositions se nomment aussi les prémisses. Exemple  : Il faut acquérir des connaissances utiles ; or,
re de ces propositions se nomme antécédent, et la seconde conséquent. Exemple  : L'étude de sa langue maternelle est d'une utili
yllogisme dans lequel chacune des prémisses est appuyée de sa preuve. Exemple  : Il faut aimer ce qui nous rend plus parfaits, c
nclusion ne convient pas à toutes les propositions prises séparément. Exemple  : Paul, qui a mangé des amandes sèches, boit bien
soupçonner l'accusé d'un tel crime, de ne pas même en parler. » 6° L' exemple est un syllogisme dont la majeure est appuyée d'u
6° L'exemple est un syllogisme dont la majeure est appuyée d'un fait. Exemple  : Il est contraire aux intérêts d'un peuple de po
e de l'énumération des parties une conclusion générale ou principale. Exemple  : Néron chez les Romains, et Robespierre chez les
ennent au sujet, ni insister sur des circonstances peu intéressantes. Exemple  : L'orateur digne d'être écouté est celui qui ne
cipale développée de manière à présenter plusieurs idées accessoires. Exemple  : Dieu donne aux fleurs leur aimable peinture ;
qui est vrai du genre est vrai aussi de l'espèce, et réciproquement. Exemple  : Il faut aimer la modestie, parce qu'il faut aim
onsistent à dire qu'une chose n'est pas, pour prouver ce qu'elle est. Exemple  : Le vrai sage n'est pas celui qui dit : aimez la
population de Paris a donné dans les trois journées (juillet 1830) l' exemple d'une grande modération. Des passions. La
vrages de littérature qui ont quelque étendue, et nous donnerons pour exemple les premiers vers d'une fable de la Fontaine (le
s, et, ordinairement, aux pensées délicates et aux pensées nouvelles. Exemple  : Quelquefois un peu de verdure Rit sous les gla
diction, qui affirme ou qui nie d'une même chose les deux contraires. Exemple  : Présente, je vous fuis ; absente, je vous trou
e incertain de ce qu'on doit dire ou de ce qu'on doit faire. (Voyez l' exemple cité pour la subjection). 22° La correction. figu
e lui accorde pas ne doit pas lui être accordé. On trouve partout des exemples de cette figure, qui est d'un grand usage. 24° L'
est formé le sorite ? Comment est forme le dilemme ? Qu'est-ce que l' exemple  ? Qu'est-ce que l'induction ? Qu'est-ce que l'arg
de de Voltaire sont les seuls poëmes épiques dignes d'être cités pour exemples , et tous ces poëmes renferment des fautes. Le
poëtes célèbres, on peut chercher à produire le même effet. Voici des exemples  : Faut-il qu'en un moment un scrupule timide Per
tte cette expression. 1. On doit mettre sous les yeux des élèves des exemples de ces différents genres d'éloquence. 2. La cons
43 (1852) Précis de rhétorique
puissamment, comme les semblables, les oppositions, les citations et exemples , etc. 11. Par exemple, je veux faire la descripti
ositions ; je raconterai quelques anecdotes, et ferai ainsi usage des exemples  ; enfin, pour donner plus de prix à mon éloge, je
11. Tout cela est assez difficile à comprendre. Expliquez-vous par un exemple . — 12. L’invention a-t-elle les mêmes préceptes p
l soit conforme au ton de l’exposition et du nœud. 12. Je prends pour exemple d’une disposition narrative la seconde des fables
Qu’est-ce que le dénouement, et qu’exige-t-il ? — 12. Donnez-nous un exemple de disposition narrative. — 13. Mais vous n’achev
; elle est croisée, quand les membres forment opposition d’idées. 11. Exemples de périodes ; Période carrée. 1er membre avec une
— 10. Enumérez les diverses espèces de périodes. — 11. Donnez-nous un exemple d’une période carrée et d’une période croisée. — 
end l’effet pour la cause. Ex. : La mort est dans ses mains. Dans cet exemple , la mort, qui est l’effet, est prise pour le pois
ecdoque ? — 10. Combien y a-t-il d’espèces de synecdoques ? — 11. Les exemples de synecdoque que vous venez de citer se rapproch
à cheval sur un bâton ; une feuille de papier. Dans le premier de ces exemples , il y a catachrèse par abus ; dans le second, il
physique, et n’est que l’imitation d’un autre objet. 3. Prenons pour exemples les mots un ruisseau de sang, un bras de rivière.
ar imitation, et ne serait-ce pas une métaphore ? — 3. Citez-nous des exemples qui nous fassent comprendre ces observations. — 4
ion abrégée de toutes ces figures ; je me réserve de vous fournir des exemples . Et d’abord en quoi consistent l’expolition et l’
vérité qui fait l’objet du syllogisme, est incontestable. 7. Voici un exemple de syllogisme : Majeure. Il faut éviter tout ce
s à l’adversaire, qui est confondu dans les deux hypothèses. Voici un exemple de dilemme : Ou la science est utile, ou elle est
est-ce que la logique ? — 6. Parlez-nous du syllogisme. — 7. Citez un exemple de syllogisme ? — 8. Qu’est-ce que l’enthymème ?—
parole au personnage qu’ils ont mis en scène. On en trouve beaucoup d’ exemples dans l’histoire ancienne ; mais ces harangues ont
s théoriques la différence qu’il y a entre le rythme et la mesure. Un exemple va nous aider. Si je dis : Celui qui met un frei
effet ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’ exemple tout en exposant l’effet du précepte. Mais dans l
e donne l’exemple tout en exposant l’effet du précepte. Mais dans les exemples suivants, les césures ne sont que de plates chute
ive ; — l’assaillant en ordre se dispose. [Roucher.] Dans le premier exemple , l’auteur nous initie à la connaissance d’une nou
c. Je conviens que ce sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez les auteurs qui se soucient peu de la pu
même vers, ou avec le premier du vers suivant. Nous en avons cité un exemple , page 121. Rime fausse. — C’est celle qui est fo
s de deux vers féminins, et leur ordre n’est point uniforme. Voici un exemple de rimes croisées : Que le Seigneur est bon ! qu
inutile, pour faire comprendre toutes ces observations, de citer des exemples . Rien n’est obscur ni confus. 6. De l’enjambem
et non pas seulement dans une partie. Il n’en est pas de même dans l’ exemple suivant : ………… Rose après lui retrouve sur la pl
ot ne prenaient aucun soin de l’éviter ; on en trouve même encore des exemples dans Malherbe ; mais depuis il a été sévèrement b
ue pour les rebuter d’une audacieuse entreprise, je leur proposerai l’ exemple d’un de nos plus célèbres prosateurs, qui, sollic
44 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
es, peignent des objets riants. La Fontaine nous en fournit plusieurs exemples dans sa fable intitulée les Lapins : À l’heure d
esprit avec des couleurs extraordinaires. Horace nous en donne un bel exemple , quand il nous dit que « le chagrin plus léger qu
nous aurons à nous occuper un peu plus tard. Voici cependant quelques exemples de pensées magnifiques. J.-B. Rousseau, dans une
les bons auteurs et les médiocres. Nous allons l’exposer par quelques exemples . Dans la Phèdre de Racine, nous choisissons la Mo
soient disposées selon leur degré de force ou de faiblesse. Il y a un exemple de gradation dans ce passage de l’Oraison funèbre
u’il a ramenées à vous par ses assistances, par ses conseils, par son exemple  ; voilà ce sang de votre peuple qu’il a tant de f
encore plus, voilà ce sang que Jésus-Christ a versé pour lui. Autre exemple  : Pyrrhus dit en parlant d’Andromaque : La misèr
toi, cher époux, que j’embrasse. La Fontaine nous donne un charmant exemple de gradation dans sa fable de la Laitière et le P
45 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
n exactes ; qui joignît aux préceptes quelques réflexions et quelques exemples , et qui indiquât sur chaque matière les plus beau
mentaires ce goût correct et pur dont ils étudient tous les jours les exemples , et quelques étincelles de ce génie créateur, qui
ins ont donné les règles de l’art dont ils nous fournissent aussi les exemples . On entendra tour à tour parler ici Fénelon, dont
t pas être la fin du discours de Pline : Trajan ne devrait être qu’un exemple proposé aux hommes pour les inviter à être vertue
gées autrement que dans la forme philosophique. Cicéron nous donne un exemple de cet arrangement dans l’exorde de son plaidoyer
ir aussi Quintilien, V, 10 ; Hermogène, περὶ Εὑρέσεων, III, 1, etc. L’ exemple suivant suffira pour en donner une idée : Il fau
eux extrêmes, qui forme l’argument qu’on appelle sorite. Prenons pour exemple celui du renard dont parle Montaigne, que les Thr
e raisonnements qu’Aristote distingue du syllogisme proprement dit, l’ exemple et l’induction. L’exemple n’est autre chose qu’un
e distingue du syllogisme proprement dit, l’exemple et l’induction. L’ exemple n’est autre chose qu’un syllogisme dont la majeur
n’est autre chose qu’un syllogisme dont la majeure est prouvée par un exemple qui est un quatrième terme. Si l’on veut prouver
re aux peuples de Phocide. Cet argument a peu de force, attendu que l’ exemple n’est jamais une preuve nécessaire et incontestab
deur et de la puissance, n’ont pu trouver le bonheur ; et de tous ces exemples , je conclurais que le bonheur n’est point fait po
centre de toutes les passions humaines ; et la vertu, autorisée par l’ exemple du souverain, honorée de sa bienveillance, animée
se sont égarés. » Le premier chœur d’Athalie nous fournira un autre exemple  : Tout l’univers est plein de sa magnificence ;
us dans le sommeil, dans l’ivresse, dans la folie, etc. Il donne pour exemple du concours des choses fortuites le malheur de Pa
29. Cette doctrine ne peut être mise dans un plus beau jour que par l’ exemple du discours de Burrhus à Néron, dans Racine, pour
quid tempori conveniat. (J. Severianus, Præcept. rhetor., p. 333.) Exemples du pathétique. Dans ces républiques où de gran
de la guerre, de l’agriculture et du commerce, suivirent assez tard l’ exemple des Grecs pour cultiver les lettres : cependant,
dans les affaires. Le genre fleuri n’atteint jamais au sublime47. Les exemples du pathétique sont plus rares dans nos gouverneme
de force et d’éclat… Ainsi mes discours contre Verrès fourniront des exemples pour les passions fortes, et mes défenses, pour l
, on prépare un mauvais accueil à tout le reste. Cicéron donna un bel exemple de cet art quand il osa se déclarer contre la loi
peuple même, qui venait de le nommer consul avec une distinction sans exemple . S’il eût commencé par se déclarer ouvertement co
enfants des plaintes que le cœur voudrait supprimer, On peut voir un exemple de ce précepte dans le plaidoyer pour Cluentius 6
aisons funèbres de Bossuet et de Fléchier nous en fournissent assez d’ exemples . La raison de cette différence est que, dans le g
de perfection que j’imagine, mais dont je n’ai jamais trouvé d’autre exemple . » II. De la proposition et de la division.
   Crimina rasis Librat in antithetis. Pers., I, 85. Voici quelques exemples de divisions régulières. En traitant le mystère d
uoique sa méthode ne soit pas toujours si développée, offre plusieurs exemples de divisions justes et régulières : « Je suis sû
s essentielles, et ils croiraient voir de la concision dans cet autre exemple rapporté par Cicéron78 : J’approche de la maison,
? (Quintilien, IV, 2.) La narration milonienne nous donnera encore un exemple d’un récit également court et intéressant. Cicéro
a rendu compte du fait, la narration devient inutile. Mais comme les exemples sont d’un grand et fréquent usage dans les délibé
, et qu’elles suppléent à la force par le nombre. Quintilien donne un exemple de cette manière adroite et pressante d’argumente
mérite ; mais l’exercice peut apprendre, seul à imiter les maîtres. Exemple . Un discours de Tite-Live va nous rappeler tou
, ou ce qu’il ne nie point, ou ce qui est étranger à la question. Les exemples n’en sont que trop fréquents dans la conversation
urs : un écrivain médiocre ne saura parler que français. On cite pour exemple ce vers de Racine : Je t’aimais inconstant, qu’a
criminelles, De mettre votre trône à l’ombre de ses ailes. Ces deux exemples ont la précision qui leur est propre. Sévère, qui
oelle, dit Montaigne117, est étouffé par ses longueries d’apprêts. L’ exemple de Cicéron est peut-être une des raisons qui ont
s ces vers de l’Art poétique, nous a donné à la fois le précepte et l’ exemple  : Il est un heureux choix de mots harmonieux : F
ents, le cri des voiles déchirées, la chute du rocher de Sisyphe. Ces exemples ne sont inconnus qu’à ceux qui ne connaissent pas
er leur doctrine. Il savait très bien, et il a surtout prouvé par son exemple , que dans un seul discours on prend quelquefois t
, le tempéré. Cicéron trouve aisément, dans sa carrière oratoire, des exemples de ces trois genres : « Mon plaidoyer pour Cécina
phase des choses triviales. Il serait facile d’en rappeler beaucoup d’ exemples  ; mais tous se réduisent à ce mot d’un avocat, ho
ble dont les grands écrivains, tant anciens que modernes, ont donné l’ exemple . Un discours où tout frappe et tout brille lasse
poète, qui eut le premier la gloire de donner à la poésie française l’ exemple du goût et de l’harmonie, sort ici visiblement de
point, laisse toutes ses facultés comme interdites et suspendues. Des exemples le définiront mieux. Il y a deux sortes de sublim
le bas et le grossier n’est point un genre, c’est un défaut. Ces deux exemples font voir évidemment dans quel cas on doit se per
parmi ces expressions neuves dont nous parlions tout à l’heure. À cet exemple de Racine : Chatouillaient de mon cœur l’orgueil
el de la suivre ; c’est ce qu’on a pu remarquer dans quelques-uns des exemples cités, et ce qu’on peut voir encore dans ces beau
qu’un poète a dit : L’allégorie habite un palais diaphane. Voilà l’ exemple et la définition. Aristote (Rhétor., II, 20) va j
et un peu dure. Leur définition n’est pas exacte ; on le voit par ces exemples . II. La métonymie consiste 1º à prendre la cause
ici, quoique des écrivains célèbres semblent l’autoriser par quelques exemples , c’est la différence du passif à l’actif : « Qui
n objet et répète souvent le mot qui en exprime l’idée. On en voit un exemple dans ces vers admirables où Virgile peint la doul
ation d’un passage de Xénophon, cité par Longin (c. 16, al. 19) comme exemple de cette figure, et que Despréaux traduit ainsi :
n voit au rang des figures de pensées l’amplification, la division, l’ exemple , etc. ; point remarquable de conformité entre cet
nt disparaît181. On trouve au second livre des Rois un des plus beaux exemples de cette figure. David s’écrie, en pleurant Saül
9 ; pro Balbo, c. 19 ; pro Cælio, c. 14.) Fléchier nous en fournit un exemple dans l’éloge funèbre de Montausier, dont le carac
in le perça de son épée. » Il me semble, ajoute Cicéron, que dans cet exemple on a donné un langage convenable à tous ceux qu’o
s, parce qu’il est le plus grand des peintres185. Nous avons cité des exemples des poètes pour faire mieux comprendre la force d
ne personne, le visage, l’air, le maintien. Nous venons d’en voir des exemples . 2º L’éthopée, représentation des mœurs, qui décr
jeune encore, et voulant, pour s’exercer au style oratoire, donner un exemple de cette figure, décrit ainsi la mort de Tib. Gra
, II, 25) fait dire à Corydon, Nec sum adeo informis  : ce sont deux exemples de la litote ; le premier fait entendre clairemen
se parer de comparaisons riches, grandes, expressives. On en voit un exemple dans ces beaux vers de la Henriade : Tel qu’écha
r ensuite un tout autre objet que celui qu’il attendait. Voyez un bel exemple de suspension, Verrin., V, 5. Bossuet emploie ce
ce beau cc sang des principes d’erreur et de mensonge ; et parmi ses exemples domestiques, il trouvait celui d’ignorer et de co
, elle est expression simple, et non pas tour figuré. On en trouve un exemple remarquable dans le plaidoyer pour Ligarius, c. 3
ire ; aller au-devant des objections ; offrir des comparaisons et des exemples  ; distribuer une idée en plusieurs points qu’il p
es beautés oratoires. Les auteurs du premier rang nous ont fourni des exemples  ; et leur nom seul a dû rappeler aussitôt le souv
ue affectaient encore de donner sur tous les genres des règles et des exemples . Aphthonius, qui paraît ne s’être adressé qu’à de
ns l’école, in ludo, et que Cicéron (de Orat., II, 24) donne comme un exemple des sujets traités par les rhéteurs : Lex peregr
our nous transmettre les leçons du passé. Nous ne citerons même pas l’ exemple des livres saints, qui nous montreraient partout
et la mémoire éternellement chère des grands monarques dont il suit l’ exemple  ; juste, pour être plus aimé ; économe, pour fair
ot, plusieurs imitations de Rollin. On trouvera surtout de très beaux exemples dans les oraisons funèbres et les panégyriques pr
itié, votre respect pour la sainteté des serments, sont chez eux sans exemple , si ce n’est dans les temps fabuleux de leur hist
rdonner à celui dont il avait à redouter l’éloquence, la sagesse et l’ exemple . Dion fut proscrit. Contraint de quitter Rome qu’
ur ville, que le sang n’aura pas souillée, mais en père. C’est un bon exemple que je donnerai à la postérité ; et si quelqu’un
46 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
la terre, vous êtes plat et rampant. La Fontaine présente de nombreux exemples de cette simplicité dont il est un modèle accompl
d’instincts grossiers ou d’habitudes communes et sans dignité. Comme exemple de bassesse, nous citerons cette réponse d’un enf
irique : elle appartient à la sagacité de l’esprit. En voici quelques exemples  : Nous n’avouons de petits défauts que pour pers
ose qui vient de s’épanouir aux premiers rayons du soleil. Voici deux exemples de pensées brillantes : Les premiers feux de l’a
s ou des couleurs extraordinaires, qui paraissent sortir de la règle. Exemples  : Siluit terra in conspectu ejus , dit l’Écritu
lus élevées et plus nobles qu’elles ne le sont en réalité. Voici deux exemples où il est facile de découvrir ce défaut : …… Cœl
ector et d’Andromaque, au Ve livre de l’Iliade. Voici encore quelques exemples  : Et rose, elle a vécu ce que vivent les roses,
nt dans l’Écriture, surtout dans le Livre de Job et dans les Psaumes. Exemples  : Dies peregrinationis meæ centum triginta annor
e livre de Job et les Prophéties de Jérémie, nous offrent de nombreux exemples de pathétique : O vos omnes, qui transitis per v
ntiment sublime est le son que rend une âme magnanime. Voici quelques exemples de ce genre de sublime : Mihi vivere Christus es
omplots. Post equitem sedet atra cura, il n’en est pas de même des exemples suivants, surtout du dernier : Poser l’éteignoir
donné, ou unis à d’autres qui ne peuvent se prêter à cette alliance. Exemples  : Un speech pour un discours. Mayonnaise pour ba
ins et légers qu’on peut l’employer. Molière en a souvent fait usage. Exemple  : De quelle langue voulez-vous vous servir avec
esse et les agréments du style, lorsque le sujet le demande. Les deux exemples suivants expriment la même pensée. Dans le premie
47 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — CHAPITRE PREMIER. Du genre léger on des poésies fugitives » pp. 75-95
l fait connaître les règles du genre, et donne ainsi le précepte et l’ exemple  : Doris, qui sait qu’aux vers quelquefois je me
rentes, comme dans celui de Malleville sur Bois-Robert. 128. Citez un exemple de ce genre de poésie. Nous citerons le rondeau
Citez une ballade. En voici une qui donne à la fois le précepte et l’ exemple  : Trois fois dix vers, et puis cinq d’ajoutés,
du triolet doit être agréable. 132. Quel est le mérite du triolet ? —  Exemple . Ce petit poème a beaucoup de grâce et de naïvet
ec celui qui les précède. Le triolet suivant renferme les règles et l’ exemple  : Pour construire un bon triolet, Il faut observ
se prête mieux que la nôtre à ce genre d’amusement. En voici quelques exemples  ; le premier peut être regardé comme le modèle de
division que forme le mot. 138. Éclaircissez cette définition par des exemples . La charade suivante est bien connue : Mon pre
48 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
ique est-il abandonné dans la littérature contemporaine ? Prendre vos exemples de préférence dans les auteurs du programme. (Lil
re histoire littéraire, parmi les grands écrivains français, quelques exemples . (Bordeaux, avril 1891.) L’histoire est aujourd’h
ce de la 3e édition.) Expliquer cette opinion et la justifier par des exemples empruntés surtout aux historiens français du xix
illet 1886.) Le Théâtre. Sujets généraux Expliquer par des exemples , empruntés aux tragédies du programme, cette défi
Toulouse, avril 1888.) Faites connaître d’après Boileau et au moyen d’ exemples que vous choisirez, la conception que le xvii e s
raisons de votre préférence. (Clermont, août 1884.) Expliquer par des exemples empruntés aux principales tragédies de Corneille
’honnête homme tel qu’on l’entendait au xvii e siècle, et prendre des exemples dans l’histoire et dans les comédies de Molière.
el fléau du ridicule ! » Apprécier ce jugement en détail et avec des exemples à l’appui de chaque affirmation. (Toulouse, avril
qu’à la vertu. Discutez ce jugement en vous appuyant surtout sur des exemples et en consultant vos impressions personnelles. (L
La Fontaine. – En faire ressortir l’esprit et la portée. – Citer des exemples . (Paris, juillet 1891.) Montrer comment, mieux qu
lermont, août 1888.) Éloquence Développer et expliquer par des exemples la pensée suivante : « Il semble que la logique
vec le plus d’éclat ? Montrer l’importance qu’elle peut prendre par l’ exemple du grand orateur français dont la parole a gouver
pour soutenir les droits du peuple américain. Il ne doute pas que cet exemple ne soit suivi par beaucoup d’autres officiers fra
ononcé solennellement par M. de Fontanes dans le temple de Mars ; son exemple proposé par l’illustre académicien au général Bon
ent sur les vertus civiques du grand homme américain et sur les beaux exemples que sa vie peut fournir à tous ceux qui, dans un
istinguer les devoirs de justice et les devoirs de charité. Citer des exemples à l’appui de cette distinction. (Paris, août 1883
s à travers l’histoire, analyser et déterminer ces formes d’après des exemples . (Nancy, juillet 1891.) Origine, développement,
e quel conseil La Fontaine nous donne dans ce vers et montrer par des exemples combien le précepte est vrai. (Dijon, octobre 189
nature qu’en lui obéissant. » Citer, à l’appui de cette pensée, des exemples tirés des découvertes scientifiques. (Alger, avri
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » et montrer par des exemples combien cette pensée est vraie. (Dijon, avril 189
tirer du théâtre de Corneille ? (Paris, août 1882.) Démontrer par des exemples tirés de ses plus belles tragédies la portée mora
ssion des sentiments religieux ? Avec quel succès ? Vous prendrez vos exemples dans le xvii e siècle. (Paris, octobre 1878.) La
ent : « Une ample comédie à cent actes divers. » Démontrer, par des exemples bien choisis et bien groupés, qu’il a su mettre e
xquelles se prête particulièrement la poésie lyrique ? On donnera des exemples empruntés à nos meilleurs poètes. (Paris, août 18
al physique qui résulte des actes vertueux ou coupables. – Donner des exemples . (Paris, novembre 1872.) Fondement des devoirs de
l’accomplissement de leurs devoirs et de leur destinée. – Donner des exemples à l’appui de cette dernière idée. (Clermont, août
s quelles circonstances a-t-il lieu de s’exercer ? En donner quelques exemples empruntés à l’histoire de France. Dire pourquoi i
caractère que lui ont prêté les anciens ? – Montrer, en prenant pour exemple la tragédie d’ Andromaque, la moralité du théâtre
les idées de Pascal sur l’art d’écrire ? – Expliquer, en prenant pour exemple les Sermons, ce jugement d’un critique sur Bossue
alyse du Vieillard et des trois jeunes hommes. – Montrer par quelques exemples que La Fontaine prête à chacun des personnages « 
oraison funèbre peut-elle être conforme à la vérité ? On prendra pour exemple celle du prince de Condé par Bossuet. – Charles I
son siècle au sentiment de la nature. Qu’entend-on par là ? Citez des exemples . – Est-il vrai que Bossuet dans son Histoire univ
– Le caractère du Loup dans les Fables de La Fontaine. On prendra des exemples dans les six premiers livres. – Pourquoi la fable
e était fort mêlée ; si Malherbe et Corneille avaient donné de grands exemples , ils étaient peu suivis ; l’emphase, le burlesque
’en sera pas moins affligé que lui-même. Montrer, en prenant pour exemple la tragédie d’ Andromaque, la moralité du théâtre
dénouements de ses petits drames sont souvent cruels. Citer quelques exemples . Qu’est-ce que la tragédie larmoyante ou dram
’est étendue au xix e siècle. Voltaire et Montesquieu avaient donné l’ exemple d’une phrase vive et courte, alerte et nerveuse.
rtout la nécessité de la tolérance. La France serait bien de donner l’ exemple en rendant à plus d’un million de protestants les
. Comment finirais-je mieux, Monsieur, qu’en vous invitant à suivre l’ exemple que vous ont donné tant de provinciaux ? Laissez
e repent et qui supplie, c’est, sans doute, chose méritoire, mais les exemples en sont communs ; pardonner à des ennemis orgueil
avait enseigné l’art d’écrire en vers, il en avait donné d’illustres exemples  ; il restait pourtant beaucoup à faire après lui.
u nom de la raison ; il veut qu’elles s’accordent et il montre, par l’ exemple de Molière, que cet accord est possible. A tous c
n pesé, le chef-d’œuvre du haut comique. Montrer, en prenant pour exemple Andromaque, en quoi Racine fut novateur. Corne
ui sont autant imputables à son temps qu’à lui-même. Racine donnait l’ exemple d’une irréprochable correction. Le style était au
uccès passager. Toute l’histoire littéraire démontre, par d’éclatants exemples , la justesse des idées de Pascal. Supposez un
prenez tous les tons avec un égal bonheur et vous enseignez, par vos exemples , l’art difficile de « passer du grave au doux, du
e tout l’agrément qu’elle comporte. Marot nous en fournit d’illustres exemples et Régnier ne lui est pas inférieur. L’apologue,
pas à dédaigner ; ils forment tout un cours de morale pratique, où l’ exemple appuie le précepte. La Fontaine recommande souven
herche du vrai et dans l’expression du pittoresque, mais il a donné l’ exemple à tous et c’est sa gloire. Que faut-il penser
e style dont on vantait le coloris magique, et elle a prouvé, par des exemples , qu’il est le plus souvent lâche, diffus et gonfl
n peut vous rendre. M. d’Aguesseau a fait ainsi, et il a donné un bel exemple . D’Argenson. – J’ai passé l’âge où l’on étudie ;
une caisse d’escompte et je ferai en sorte de développer le crédit. L’ exemple du passé me mettra d’ailleurs en garde contre tou
le léguera à la nouvelle assemblée qui va bientôt prendre sa place un exemple fécond et un glorieux devoir. La Convention natio
les privilèges féodaux ; la Convention contribuera puissamment, par l’ exemple qu’elle donnera, à émanciper tous les esclaves du
. Concours de 1882. Littérature. Développer, éclaircir par des exemples et, s’il y a lieu, discuter ces lignes d’une lett
evoir l’emporte sur la passion. (A développer.) B. Montrer – par des exemples empruntés aux pièces de Corneille – la vérité de
née, comme en une école où constamment se donnent mêmes leçons, mêmes exemples , – par le Cid sacrifiant ses amours à son respect
à son point de maturité, d’excellence. 4 e Paragraphe. – Donner des exemples empruntés à la prose (Bossuet), à la poésie (Raci
genre littéraire. Caractère poétique qu’a su lui donner La Fontaine. Exemples à l’appui. – L’absence de Mme de Maintenon, la mo
me ? Dites ce que vous en pensez. – 1° Expliquer et justifier par des exemples cette pensée de La Bruyère : « Il y a une espèce
s sont les séparations. Rien de plus simple que cette vie, qui ne fut exemple ni de chagrins, ni même de légers reproches, mais
d’avoir nommé ceux qu’il attaque, il aurait pu, au lieu d’invoquer l’ exemple des anciens, répondre qu’attaquer sans nommer est
Mais il a su juger les autres et lui-même ; nous n’en donnerons pour exemple que ces deux vers : « Souvent j’habille en vers
Langue française. Des synonymes. – Développer et expliquer par des exemples ce mot du grammairien Dumarsais : « S’il y avait
se, ou un extrait des ouvrages sur la matière, en employant les mêmes exemples , et dans le même ordre. Elles n’ont pas fait touj
e leur langage. » Ordre des sciences Littérature. « Quelques exemples rapportés en peu de mots et à leur place donnent
lus d’éclat, plus de poids et d’autorité aux réflexions ; mais trop d’ exemples et trop de détails énervent toujours un discours.
e contentât de donner, pour les différents emplois de chaque mot, des exemples simplement tirés de l’usage courant le plus corre
plus instructif tout ensemble, au lieu de ces locutions anonymes, des exemples copieusement recueillis chez les bons auteurs et
c’est à côté de nous qu’il fallait chercher des sujets d’étude et des exemples . De même, on n’avait point à s’occuper, si ce n’e
, qui leur était cette fois demandé, des définitions peu exactes, des exemples mal choisis ou peu concluants, des vues théorique
nir ce qu’il convient d’entendre par synonymes, et à montrer, par des exemples bien choisis, et, ce qui n’importait pas moins, a
tonner le goût dans ce nouvel état. – Cette expérience tentée sur des exemples choisis comme il faut, permettait de faire au jus
ièrement à notre époque. Appuyer constamment la démonstration sur des exemples . Examens de 1890. Ordre des lettres
’expression de la société. Expliquez cette pensée. Vous prendrez pour exemple la France au xviii e siècle, dans ses plus grands
ansforment, soit quant au son, soit quant au sens. Donnez de nombreux exemples tirés de la langue française. – En 1739, Buffon a
choses vraies et utiles, parce qu’il donne toujours le précepte et l’ exemple , parce qu’il est varié, parce que l’auteur, en ne
édie, qui peint les mœurs, peut-elle les corriger ? Vous prendrez vos exemples dans Molière. – Dites ce que vous savez du génie
r la façon de poser la question, de déduire les faits, de choisir les exemples , pour frapper l’attention des élèves dans une cla
ont gâté leur plaisir et le nôtre. Tout ce qui est médiocre a suivi l’ exemple , et ce qui n’était chez les premiers qu’une reche
entielles, les enchaîner, les graduer, les nuancer ; bien choisir les exemples propres à éclairer une démonstration ; rejeter le
bulaire et les particularités de sa syntaxe ont été signalés avec des exemples variés et bien choisis. Cette partie du travail,
On s’est attardé, au début de la composition, à rassembler beaucoup d’ exemples  ; dans les meilleures copies, ils sont peu nombre
s, ou morphologie, et qui doit s’appuyer surtout sur des faits et des exemples , a été la mieux traitée ; celle qui concerne la s
x, à mieux comprendre les lois fortement appuyées d’un petit nombre d’ exemples bien choisis. Les notes attribuées à la majorité
out ses idées à la littérature, et vous puiserez vos arguments et vos exemples dans l’histoire des lettres françaises. Langue f
s à cette triste cérémonie ; ce discours vous fera paroître un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du monde sa van
e pas chez nous le reflet de l’histoire générale ? Le prouver par des exemples pris dans chaque siècle. – Est-il vrai de préten
un penseur. Expliquer, commenter cette pensée et la justifier par des exemples . – Expliquer et commenter cette pensée de La Bruy
épique ? – Qu’entend-on par sens propre, dérivé, figuré ? Citer des exemples . – Montre quel a été le réveil des études histori
ndement raison). Pascal, dans ses Provinciales, nous offre aussi cent exemples de cette plaisanterie à la fois honnête et libre,
t l’éducation qu’en doit recevoir l’esprit de l’élève. – Prendre pour exemple l’histoire. Composition française. Les États-Gén
ours de 1883. SESSION DE JUILLET Littérature. Expliquer, avec des exemples à l’appui, ce qu’on appelle, dans une œuvre drama
, de l’âme et du goût. » Pour en démontrer la vérité, on prendra pour exemple un des grands écrivains français à son choix. Pé
d’un conte il me souvient : Je ne dis rien que je n’appuie De quelque exemple . II. – Entre toutes les qualités du style nommez
connaissance de l’histoire, des mœurs et des écrivains de son temps ? Exemples à l’appui. Quelles qualités avez-vous admirées da
ns épistolaires pour étudier l’histoire d’une époque en prenant comme exemple la correspondance de Mme de Sévigné et de Voltair
t les devoirs qui en résultent pour elles ? Citer brièvement quelques exemples de patriotisme féminin. – Caractère du patriotism
: l’esprit plaît, mais c’est le cœur qui lie. » – Expliquez, par des exemples , cette pensée de Mme Lambert : « Il ne faut pas
ez toujours. » – Qu’entend-on par devoirs professionnels ? Citez des exemples . En quoi consistent-ils d’une manière générale ?
utrice explique à ses élèves, d’après son sentiment et par son propre exemple , cette pensée : « Le bonheur le plus délicat est
le bon ordre dans les maisons. » Montrez, par des raisons et par des exemples , la vérité de cette maxime, que vous pourrez rapp
e paix et de guerre ? Leurs devoirs. Comment les remplir ? Donner des exemples à l’appui. – Une de vos amies vous a écrit qu’ell
é un si parfait modèle. Sans professer, il enseigne. Conclusion. – L’ exemple faisait passer le précepte avec lui. C’était sans
t l’éducation qu’en doit recevoir l’esprit de l’élève. – Prendre pour exemple l’arithmétique. Lecture : Gausseron. – Comment él
s entendez par chacun de ces mots, et appuyez vos définitions par des exemples . – Développer cette maxime de Franklin : « L’orgu
rincipaux traits distinctifs de la prose et de la poésie. Prendre des exemples dans la littérature française. Concours de 188
urs de 1887 Littérature et Grammaire. Du rôle et de l’utilité des exemples dans l’étude de la grammaire à l’école primaire. 
uels efforts a coûtés leur progrès, quels dévouements il a suscités ? Exemples à citer. 3e Paragraphe. – A propos de chaque exer
à des éducateurs de la jeunesse, qui doivent surtout la former par l’ exemple , et dont les aînés, en 1870, ont montré que, pour
mettant en scène les principaux héros de la croisade. J’indique comme exemple la prédication de la croisade, etc. (Sections de
er. Ceux qui vont commander dans la marine suivront vos leçons et vos exemples . Ce sera donc encore vous qui conduirez mes flott
lusion). – Sa place est, non dans la retraite, « où ses leçons et ses exemples conduiront les navires », mais à la tête des équi
avires », mais à la tête des équipages, à l’abordage, où il donnera l’ exemple vivant du courage et du sang-froid. S’il meurt, c
s, et, avec les gens du peuple, avec ses compagnes entrainées par son exemple , elle entretient les flammes pour que nul Bourgui
a alors aux genoux de son père et lui promit de suivre pieusement son exemple , tandis que l’assemblée, vivement émue, saluait l
exprime a commencé à être généralement reconnue ; 3° Montrer par des exemples qu’elle passe de plus en plus dans les faits. – 
n la nourrissant de nobles idées, de sentiments généreux et de grands exemples de vertu. Elle épure le cœur, en éloignant l’homm
les chagrins de la vie. Tous les grands hommes ont aimé les lettres. Exemples  : Alexandre, César, Charlemagne. Louis XIV, etc,
2e séries.) charlemagne aux grands de sa cour (an 788). Après tant d’ exemples glorieux, il veut donner un nouveau genre d’illus
national, même chez les peuples asservis par l’étranger. – Citer des exemples . L’amour de la patrie n’est pas exclusif de l’amo
genre de courage, un des plus nobles et des plus rares. Chercher des exemples , soit dans l’antiquité, soit dans les temps moder
nce. Pour que ces prophéties soient également déjouées, il faut que l’ exemple de la Prusse soit toujours présent à notre esprit
jamais faillir, tant les occasions, les mauvais conseils, les mauvais exemples , nos passions, nos intérêts, nous poussent à mal
remière partie de leur vie à rendre l’autre misérable. » Chercher des exemples à l’appui de cette maxime et montrer quel parti p
Angleterre parmi les autres nations. » Montrer la portée d’un pareil exemple . Concours de 1891. « Il y a, dit Sénèque,
. – L’industrie minière, en ne prenant que la houille et le fer comme exemples , – abstraction faite des métaux précieux qui évid
Concours de 1884. Expliquer, apprécier et confirmer par quelques exemples cette pensée de Bacon : « L’homme, créé roi de la
la théorie n’est-elle pas l’inspiratrice de la pratique ? Donner des exemples empruntés à diverses professions. Lecture. Cuvie
ins ? Concours de 1886. Faire connaître par des analyses et des exemples les différences qui distinguent et les rapports i
sciences sont toutes unies par des liens étroits. Le prouver par des exemples . Faire ressortir l’inanité des discussions sur la
i embrassent tout ce qu’il y a de noble, de vrai, d’utile. Donner des exemples empruntés aux œuvres des grands écrivains, des gr
poésie sobre et calme le lever de l’aurore et le coucher du soleil ? Exemple  : Sully-Prudhomme, Strada (la Genèse). 2e Paragra
u’elles servissent au bien-être de l’homme, au progrès de l’humanité. Exemple  : la théorie de la foudre et l’électricité. Le té
antés comme les travaux grossiers du demi-dieu Hercule ? (Choisir des exemples .) 3e Paragraphe. – L’âme humaine et la poésie. –
iger l’étude des lettres. Comme le disait si bien Biot, qui donnait l’ exemple et le précepte : « Appliquez-vous d’abord à exer
» Quel est le vrai sens du proverbe ? – Montrez-en la vérité par des exemples pris dans les diverses positions sociales. – Ce q
que soit le milieu dans lequel on se trouve placé, on peut citer des exemples de ses heureux effets. Concours de 1890. «
qu’elle assure, le développement de la population ou du bien-être. L’ exemple de toutes les nations comme les enseignements de
s écrivains. Sujets proposés – Expliquer et commenter – par des exemples empruntés aux différentes professions que vous co
us ordonner une maison de campagne ? – Expliquer et commenter par des exemples empruntés à la vie agricole et aux différentes pr
nsez employer votre temps. – Du Patriotisme. – Montrer par différents exemples que « l’amour de la patrie » peut se manifester d
’ai douce souvenance Du joli lieu de ma naissance. – Montrer par des exemples empruntés à votre future profession la justesse d
li. Vous terminez en lui rappelant que tout travaille dans la nature ( exemples ), et en lui parlant de nos devoirs envers la soci
trez-nous sa nécessité, ses avantages dans la société, en prenant des exemples , guerre, épidémies, incendie. – Une loi du 2 juil
iner l’auteur de cette loi à en faire la proposition. Prouver par des exemples cette vérité : « Mieux vaut douceur que violence.
éveloppement, les paragraphes seront fournis par un choix judicieux d’ exemples . Pour être complet, on pourrait les emprunter à n
, elles s’attachent au maître dont elles se sentent aimées. Citer des exemples . 2e Paragraphe. – La violence à l’égard des perso
rité est de rigueur et peut exercer une influence efficace. Citer des exemples . Écoles supérieures de commerce École des h
shérité, du chétif, de l’humble, de l’inconnu perdu dans la foule, un exemple que l’on imite. Elle le rend un objet d’estime et
s accroissent la liste de nos compatriotes. Si, pour ne prendre qu’un exemple , un afflux de quinze à vingt mille colons se déci
. I. 1. On remarquera que Châteaubriand développe en se bornant à un exemple emprunté au progrès naval. 1. On remarquera l’él
49 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VIII. Des Figures en général. »
toujours la même, quoique l’on change les mots qui l’expriment27. Un exemple confirmera la justesse de cette observation. Fléc
n usage plus ordinaire, et qu’il est plus facile de confirmer par des exemples connus. L’usage et l’effet le plus commun des tro
nds poètes n’ont jamais négligé, et dont Voltaire fournit une foule d’ exemples . Valois se réveilla du sein de son ivresse. Ce b
ût que l’on remarque dans ses ouvrages en général, il offre plusieurs exemples de figures parfaitement adaptées à son sujet, et
mbrage. (Voltaire). Quand la métaphore est continuée, comme dans les exemples qu’on vient de voir, elle devient ce que l’on app
divisaient alors la république romaine ? On trouvera encore d’autres exemples d’allégories dans les discours pour Marcellus, nº
r c’est toujours là qu’il en faut revenir, pour avoir en tout genre l’ exemple et le modèle du vrai beau ; et quoique de nos jou
approchent quelquefois de très près à cet égard. Nous en offrirons un exemple frappant dans ce morceau du Paradis perdu. C’est
fait le fils du grand Achille ? (La Harpe). Milton nous offre un bel exemple de cette figure, dans les adieux si touchants qu’
t, qui nous donnent, dans leurs belles oraisons funèbres, une foule d’ exemples de la manière dont il faut employer la prosopopée
euves qu’il apporte de l’innocence de son client. Cicéron est plein d’ exemples où l’antithèse joue le même rôle et produit le mê
arce que l’homme est tel, en effet, qu’Young vient de le peindre. Cet exemple suffirait pour prouver que l’antithèse peut prend
utres le sont à peine d’en recevoir, etc. ; qui ne voit dans tous ces exemples la vérité sacrifiée à la démangeaison de faire co
50 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -
roit d’emprunter à ses voisins les termes qui lui manquent ; c’est un exemple que nous donnent les anciens eux-mêmes ; et si Mo
n idéal digne d’éveiller son génie et de charmer son cœur, de fâcheux exemples franchirent aussi les Alpes avec le cortége de la
Mais les promesses ne furent pas suivies d’effets, et les préceptes d’ exemples . Lorsque Joachim Du Bellay, défiant les anciens e
la tige gauloise. Exceptions seulement la terminologie savante dont l’ exemple fut donné pour la première fois par les érudits d
ous, vous ; on les écartait souvent comme superflus ou importuns. Les exemples en sont si nombreux qu’il suffira d’ouvrir notre
rse » (quand bien même l’argent vous demeurerait). Cela vous soit un exemple certain Que vos beautés seront toutes flaitries.
noms relatifs qui ou que, usités alors pour ce qui et ce que dans les exemples suivants : « Nous nommons l’armet habillement de
conclusion, c’est encore lui qui nous l’offre, non-seulement par son exemple , mais par ce précepte : « A défault de nostre lan
s nous attarder ici aux minuties grammaticales. Signalons pourtant un exemple , celui de l’élision, qui, pour éviter un hiatus,
l’installèrent dans nepveu, et dans tous les mots de même espèce. Ces exemples que l’on pourrait multiplier, si l’on ne craignai
tres du grand siècle eurent une part de collaboration efficace. Leurs exemples méritaient trop de faire loi pour ne pas forcer l
îtres qu’on pourrait appeler les pères de notre langue. C’est à leurs exemples qu’il faut demander le secret de cette vertu créa
51 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »
ns qu’un hiver destructeur n’a pas permis de remplir. Fénelon donne l’ exemple de la générosité : il envoie le premier toutes le
tribuer les consolations et les secours, et donner les plus touchants exemples de ces mêmes vertus dont il avait donné les plus
ous offriront des modèles de Naturel. On ne saurait citer un meilleur exemple dans ce genre que la fable des Deux Pigeons. Il y
e front de splendeur couronné, Et confondant l’orgueil par d’augustes exemples , Baiser avec respect le pavé de tes temples. Rac
ruche au large ventre est vide en un instant. Boileau. Citons comme exemple de style noble, ce morceau plein de grandeur que
en quoi consistent ces qualités, pour pouvoir les discerner dans les exemples qui suivent. Le style est uni, quand on n’y voit
lorsqu’il remue, agite, transporte. (Domairon.) On peut prendre pour exemple les paroles que la déesse Calypso adresse au fils
e n’être point puni de sa témérité. Elle l’engage à ne point suivre l’ exemple d’Ulysse son père qui, pour l’avoir abandonnée, a
jouet des vents, fut enseveli dans les ondes. Profitez d’un si triste exemple . Après son naufrage, vous n’avez plus rien à espé
quant à la peinture des mœurs et du caractère de ces deux peuples. L’ exemple que nous proposons, intitulé : Mort de Bayard, no
édie des Précieuses ridicules, nous en fournit, à dessein, beaucoup d’ exemples . C’est ainsi qu’il appelle un miroir le conseille
oue et du mauvais temps, etc. La scène X tout entière est le meilleur exemple que l’on puisse donner du style précieux, style q
rre de plusieurs mots qui ne peuvent aller ensemble. Nous prenons nos exemples dans les œuvres d’un poète imitateur de Ronsard :
La, vont s’aplanissant les poudreuses campagnes… On peut lire, comme exemples de néologismes, une des scènes de Ruy-Blas, par M
52 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
re du même genre et du même nombre que le nom auquel il se rapporte. Exemples . Le bon père, la bonne mère : bon est au masculin
et adjectif au pluriel, parce que deux singuliers valent un pluriel. Exemple . Le roi et le berger sont égaux après la mort : (
deux noms sont de genres différents, on met l’adjectif au masculin. Exemple . Mon père et ma mère sont contents : (et non pas
djectif et le nom : alors on appelle ce nom le régime de l’adjectif. Exemples . Digne de récompense, content de son sort, utile
53 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63
ernes, de l’opinion que vous émettez, de la thèse que vous soutenez : exemples tirés de l’histoire, de la fable, des traditions,
n’est point dépourvue d’intérêt, ni inutile au développement. Dans l’ exemple cité, vous comprenez quel parti vous pourrez tire
les poëtes, les écrivains de toute espèce vous fourniront de nombreux exemples de cette sorte de définition. Fléchier veut relev
et de définir les choses. On pourra remarquer, dans ces deux derniers exemples , que la définition s’est agrandie et développée.
èses, développe la première et se résume dans la seconde. En voici un exemple tiré de l’Oraison funèbre de Turenne, par Fléchie
t l’analyse, achève cette conclusion, sans la répéter. Encore un seul exemple , c’est Racine qui me le fournira : « Synthèse :
uintilien, au VIIIe livre, explique les avantages de l’analyse par un exemple où il met toute l’éloquence qui fait si souvent d
54 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
 ! C’est le comble de l’art. Ne craignons point ici de multiplier les exemples . Voyez ces beaux vers de Racine, dans son Idylle
villageois de bon sens, ou d’un enfant qui a de l’esprit. En voici un exemple dans ce quatrain de Gombaud : Colas est mort de
y a des périodes de deux, de trois et de quatre membres. En voici des exemples . Si la loi du Seigneur vous touche ; Si le menso
membre, qui présente le sens complet). Faites la même application aux exemples suivants. « S’il y a une occasion au monde, où l
il serait, assurément, bien facile de citer en preuves une infinité d’ exemples tirés de nos meilleurs écrivains. Tout homme qui
égères, et de plus, rachetées par des beautés saillantes. En voici un exemple qui s’offre à ma mémoire : ce sont ces quatre ver
tre par quelque idée accessoire et particulière à chacun. En voici un exemple pris au hasard dans l’excellent Ouvrage de l’abbé
ématicien célèbre, que son goût avait été son précepteur. Voilà deux exemples de néologisme. On dit bien qu’un ouvrage est post
ue les bons écrivains ont le plus grand soin d’éviter. Il faut à leur exemple , n’employer que celles qui sont autorisées par l’
revenir les mots sur eux-mêmes avec un sens différent, comme dans cet exemple  : « Nous ne devons pas juger des règles et des d
onctives, pour rendre le discours plus vif et plus animé. En voici un exemple tiré de l’Oraison funèbre de Turenne a, par Masca
ntes de la même métaphore. L’Ode suivante d’Horace en est un bien bel exemple . « L’infortuné vaisseau, tu vas donc t’exposer à
e, et de ce qu’on veut faire penser aux autres. Juvénal en fournit un exemple dans cet endroit d’une de ses Satyres, en disant
55 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
se ; Et son dernier soupir fut un soupir d’amour. Passant, qu’à son exemple un beau feu te transporte ; Et loin de la pleurer
aille, Et ne devoir qu’à soi le gain d’une bataille ; Instruisez-le d’ exemple , et rendez-le parfait, Expliquant à ses yeux vos
nt à ses yeux vos leçons par l’effet1. D. Diègue. Pour s’instruire d’ exemple en dépit de l’envie, Il lira seulement l’histoire
ne armée, Et sur de grands exploits bâtir sa renommée. Le comte. Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir ; Un prince dans
l’incestee, Le vol, l’assassinat, et tout ce qu’on déteste, C’est l’ exemple qu’à suivre offrent vos immortels. J’ai profané l
est dit dans une tragédie française. 1. Variante ; Instruisez-le d’ exemple , et vous ressouvenez Qu’il faut faire à ses yeux
nez. Cela n’est pas français ; il fallait dire : instruisez-le par l’ exemple de, etc. Ressouvenez et enseignez ne sont pas de
uvenez et enseignez ne sont pas de bonnes rimes. Acad. —  Instruire d’ exemple me paraît faire un très-bel effet en poésie ; cet
e expression même semble y être devenue d’usage : Il m’instruisait d’ exemple au grande art des héros. (Voltaire) 1. La ques
avie, Les rois se sont levés pour honorer sa vie : Eh bien, qu’à leur exemple , ému d’un saint transport. Le peuple devant lui s
56 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »
naître dans le cours de notre ouvrage, et que nous avons appuyées des exemples les plus célèbres dans les poètes anciens. La C
célébrées en son honneur (Ænéid. 4, v. 143). Homère et Virgile, à son exemple , pour nous donner une idée de deux héros qui s’av
saints. L’image de l’homme vertueux et l’heureuse influence des bons exemples qu’il donne à la terre, pouvait-elle nous être pr
a manière sublime dont elles sont annoncées. Nous nous bornerons à un exemple , et nous le tirerons du psaume 2e, aussi importan
.             Non, mon peuple chéri, etc. (Lefranc). Voici un autre exemple de la hardiesse des allégories employées par Ézéc
les habitants de la terre. (Is. 5, 14). Nous ne taririons pas sur les exemples . Les écrivains de la Bible ne se contentent pas d
s les plus riantes, aux idées les plus douces. Nous en avons un grand exemple dans toute la prophétie qui a pour objet la naiss
57 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
prits ; il obtient tous les suffrages ». On peut juger, par ces deux exemples , que ce lieu commun fournit, à l’éloquence, de bi
erre, prévient ses auditeurs que ce discours va leur offrir un de ces exemples redoutables, qui étalent aux yeux du monde sa van
ontredire sa raison » ? On peut comprendre, dans ce lieu commun, les exemples  : ils servent, à appuyer les preuves et à en mont
ès en avoir prouvé la nécessité, la confirme encore davantage par ces exemples . « David 9 était un prince, que les délices de l
issant ses devoirs ». Le même orateur nous fournit un autre bien bel exemple de ce lieu commun, dans cet endroit de son oraiso
ans des détails ; fassent des comparaisons, mettent sous les yeux des exemples , opposent plusieurs tableaux entre eux, rapporten
e, et se soutenir sans appui ? Non, sans doute, il n’en est point : l’ exemple de ces grands hommes, dont je viens de parler, en
n, par les tours et les expressions qui sont à lui. Voici un bien bel exemple de cette manière d’imiter ; Voltaire le cite, si
ide. Je ne fais que l’indiquer, parce que je pense que les précédents exemples doivent suffire pour faire voir la manière dont l
profonde du cœur humain. Il serait aisé de le prouver par une foule d’ exemples . Je me borne à celui-ci, tiré du panégyrique de S
en, les passions de ses auditeurs. Je pourrais faire voir, par divers exemples , la manière dont les meilleurs orateurs ont excit
x, tout meurtri de coups, et qui, jusqu’à ce jour, n’avait point vu d’ exemple d’un pareil pouvoir ». Après cette description v
e, pourrait soutenir la gloire du Prince de Condé » ! Comparons deux exemples qui feront connaître l’art, avec lequel l’Orateur
particulières, que chaque sujet peut lui prescrire. Voici un bien bel exemple de confirmation, que nous fournit Démosthène dans
i ébranlent et transportent les cœurs. Eschine en fournit un très bel exemple dans la péroraison de sa harangue de la Couronne,
sards ; sous lui se sont formés tant de renommés Capitaines., que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre. So
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple . Pour moi, s’il m’est permis, après tous les autr
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
et ses discours se confondent : l’une ajoute aux autres la force des exemples . Tous ses écrits furent des actes par lesquels il
bassesse, aimons Paul dans son style rude, et profitons d’un si grand exemple . Ne regardons pas les prédications comme un diver
lles-tu vainement ? — Mais je saurai bien m’affermir et profiter de l’ exemple des autres ; j’étudierai le défaut de leur politi
erai le remède. — Folle précaution ! car ceux-là ont-ils profité de l’ exemple de ceux qui les précèdent ? O homme, ne te trompe
es discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples  : Et nunc, Reges, intelligite ; erudimini, qui j
és à cette triste cérémonie, ce discours vous fera paraître un de ces exemples redoutables qui étalent aux yeux du monde sa vani
hasards ! Sous lui se sont formés tant de renommés capitaines que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre ! S
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les aut
nseigneur le Dauphin4 en état de vous succéder, et de profiter de vos exemples . Nous le faisons souvent souvenir de la lettre si
une parole grave et un tour sublime dont on ne trouve ailleurs aucun exemple , hors dans l’admirable début du livre des Machabé
i creavit illum . 2. Quand Bossuet prêche devant la cour, sa morale, exemple de complaisance et d’exagération, s’inspire des m
e France, fille d’Henri IV, mariée à Charles Ier, mourut en 1669. 4. Exemple d’amplification par redoublement d’idées. 1. Fa
amplification par redoublement d’idées. 1. Faire, mot explétif. 2. Exemple d’énumération progressive. 3. Malgré, image poé
59 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
est universel. Mais ce dont l’antiquité nous avait également donné l’ exemple , et ce que la forme de nos institutions politique
si digne de leur amour ; c’est avec raison que nous recevons d’eux l’ exemple de tout sacrifier pour la défense d’une si belle
, toutes les fois que l’on parlera de bravoure, ou qu’on en donnera l’ exemple . La terre, oui, la terre entière est la tombe des
s les contrées étrangères. » Animez-vous, Athéniens, par de si grands exemples , et convaincus que le bonheur est dans la liberté
60 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VII. Fontenelle. »
e plan, qui est de mettre le plus qu’il est possible nos préceptes en exemples , et les exemples eux-mêmes en opposition, nous al
e mettre le plus qu’il est possible nos préceptes en exemples, et les exemples eux-mêmes en opposition, nous allons rapprocher i
nt qu’en sachant prendre le ton et garder la couleur de son sujet. Un exemple va venir à l’appui de ce que nous avançons. Voici
ue par quelque vue : celui-là d’une sobriété et d’une continence sans exemple , d’un naturel magnanime, et qui n’avait été barba
61 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XI. Poésies fugitives. »
ue stance ; le même mot ne doit pas reparaître deux fois. Voici, pour exemple , un sonnet d’Auguste Barbier : Raphaël. Ce qui d
près le troisième, et les deux premiers après le sixième. En voici un exemple de Scarron : Il faut désormais filer doux, Il fa
justes aussitôt qu’on connaît la chose dont il s’agit. En voici deux exemples  : Quand je suis sous les pieds, je marche sur la
tion de ce mot même en letttes ou en syllabes différemment arrangées. Exemple  : Sur quatre pieds, j’entends, et, par trois, je
62 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VIII. Petites pièces anciennes. »
e, Le premier jour du mois de mai Fut le plus heureux de ma vie. Cet exemple montre qu’on répète à la fin le second vers avec
ors du dernier vers les premiers mots du rondeau. Je n’en donne pas d’ exemple ici. Le lai était une très ancienne chanson franç
croiser des vers très petits avec d’autres plus grands, comme dans l’ exemple suivant ; et ils donnèrent à cette combinaison le
toujours et n’est jamais semblable. Nous emprunterons notre dernier exemple à Scarron : c’est une sorte d’épitaphe satirique
63 (1845) Leçons de rhétorique et de belles-lettres. Tome I (3e éd.)
x qu’un père puisse laisser à ses enfants, une éducation solide, et l’ exemple de toutes les vertus. Hugues BLAIR naquit à Édimb
les principes y sont éclaircis de la manière la plus heureuse par des exemples empruntés aux meilleurs écrivains dans toutes les
s de cette vérité : qu’il est plus facile de donner le précepte que l’ exemple . Lecture première. Introduction. L’UN des p
de la littérature, on doit à l’étude sont si remarquables, il y a des exemples si étonnants de personnes qui, par leur applicati
lit mores, nec sinit esse feros. Les sentiments nobles et les grands exemples que nous rappellent souvent la poésie, l’éloquenc
plus de pureté ; parmi les modernes, M. Addison nous offre de grands exemples d’un goût délicat ; Dean Swift, s’il avait écrit
theridge. La question consiste à savoir ce que nous devons conclure d’ exemples semblables : existe-t-il un principe certain auqu
égare. (Trad. de Delille.) Quoique ces passages soient de très beaux exemples d’un style élevé, ce n’est pas tant à ce titre qu
e qui se confondent dans une imposante obscurité. Nous en trouvons un exemple dans ce beau passage du Livre de Job (c. 4, v. 15
it d’admiration et transporte notre âme au-dessus d’elle-même. Un bel exemple en ce genre, cité par tous les critiques français
recevoir dans sa barque, Quid times ? Cæsarem vehis . Voilà de beaux exemples du sublime de sentiment. Lorsqu’au milieu d’une s
loin de les applaudir8. Je viens de rapporter un assez grand nombre d’ exemples où se rencontrent le sublime dans les objets inan
onis, dans la seule intention de prouver que cet ouvrage renferme les exemples les plus complets de toutes les règles du sublime
ne belle composition. Aussi beaucoup de passages qu’il cite comme des exemples de sublime ne sont que des modèles d’élégance, qu
ssante, ils ne parviendront jamais à émouvoir. Comme sur ce sujet les exemples sont absolument nécessaires, j’en vais rapporter
néral, chez les auteurs les plus anciens que nous devons chercher les exemples les plus frappants du sublime. Je penche à croire
dernes, ce sont les Écritures sacrées qui nous offrent les plus beaux exemples du sublime. Les idées qu’on y rencontre sur la Di
em suam, altitudo manus suas levavit. (Hab., c. 3, v. 6 à 10.) Le bel exemple emprunté à la Genèse par Longin : Dixit Deus : F
scriptions de bataille, offrent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples du style sublime. L’intervention des dieux ajoute
ens, jetant avec son égide la terreur parmi les Grecs, sont aussi des exemples de sublime. L’apparition des habitants du ciel aj
plus sublimes pour exprimer la terreur des combats. J’ai rapporté ces exemples pour prouver combien la concision et la simplicit
livres du Paradis perdu que ce beau génie se déploie. Je citerai pour exemple ce fameux tableau où il nous représente Satan par
, ils couvrent la terre de leurs entrailles fondues. » De semblables exemples montrent jusqu’à quel point le sublime dépend d’u
ucune idée n’est plus fausse. On ne trouve rien de semblable dans les exemples de sublime que j’ai cités. Dixit Deus : Fiat lux
, ou du moins une grande pauvreté de génie. On en trouve de fréquents exemples rapportés avec une gaîté originale dans un petit
gaîté originale dans un petit poème11 joint aux œuvres de Dean Swift, exemples empruntés presque tous à sir Richard Blackmore. J
ce que je l’aurai faite ici une fois pour toutes. C’est à l’égard des exemples de fautes, ou plutôt, de taches ou d’imperfection
, de taches ou d’imperfections que j’ai rapportés dans cette Lecture, exemples que j’ai choisis et que je continuerai à choisir
r quelques défauts. Il me serait, il est vrai, plus aisé de tirer des exemples de traits ou de passages fautifs parmi les mauvai
ement, et il appuie cette proposition d’un nombre très considérable d’ exemples  : l’une est la ligne ondoyante, c’est-à-dire une
st cette même ligne courbe appliquée13 aux corps solides, et l’un des exemples qu’il en donne est celui de la vis sans fin d’un
ue aussi les colonnes torses et les cornes contournées. Dans tous les exemples qu’il rapporte, la variété est tellement unie à l
om d’imitatif à l’art qu’il emploie, et le genre dramatique en est un exemple . Mais on ne peut jamais se servir de cette dénomi
nfance, est tout à fait hyperbolique et pittoresque. Nous en avons un exemple frappant dans les langues américaines, qui, selon
x que ceux que nous employons dans nos ouvrages de poésie19. Un autre exemple non moins remarquable, c’est le style de l’Ancien
eur qui brille sur notre tête. » On pourrait citer une foule d’autres exemples semblables. Nous appelons ordinairement cette esp
gnes d’objets, et non pas des signes de mots. Nous avons en Europe un exemple de cette manière d’écrire : nos chiffres, ainsi q
es qu’à celles des hommes. À l’appui de ces principes, il fournit les exemples suivants : le soleil, dans notre langue, est touj
cours, remplissent des fonctions analogues, Je cite ce petit nombre d’ exemples pour montrer que, dans toutes les langues, comme
secura non possunt. On peut, dans notre langue, trouver une foule d’ exemples de mots que l’on regarde en général comme synonym
 ; j’en vais citer quelques-uns à cause de l’importance du sujet. Ces exemples seront pris parmi les mots les plus usités, et mo
. On trouve dans un passage de l’Histoire d’Écosse, par Robertson, un exemple sensible de la différence qui existe entre ces de
rnements dont il est susceptible. On trouve peut-être quelques légers exemples de ce défaut dans les ouvrages sérieux de l’auteu
’est celle qui convient le mieux à l’art oratoire. Nous citerons pour exemple cette période extraite d’une lettre de sir Willia
ctement qu’elle devrait l’être. Je crois nécessaire de citer quelques exemples dans lesquels son application même montrera toute
c’est sans doute à l’opinion. Je pourrais citer encore bien d’autres exemples  ; mais je crois que ceux que je viens de rapporte
des ambiguïtés. Quintilien nous en fournit, dans sa langue, quelques exemples qui ne proviennent que d’un arrangement vicieux :
sser ou d’en surcharger une seule par une foule de circonstances. Les exemples n’en sont pas difficiles à trouver ; j’en vais ci
saisir d’un seul coup d’œil. Ces phrases, que je viens de citer pour exemples , sont de peu d’étendue, et cependant on voit bien
e place convenable. Il n’est pas nécessaire d’en citer ici beaucoup d’ exemples , car on n’en rencontre que trop chez les écrivain
sentiment secret de satisfaction ou de plaisir. » Dans chacun de ces exemples , le second membre de la phrase n’ajoute rien à ce
ent trop souvent dans le cours de la conversation. Nous citerons pour exemple une phrase de sir William Temple ; c’est en parla
vec une plus grande rapidité. Longin en fait la remarque, de nombreux exemples la justifient : Veni, vidi, vici , exprime bien
e, et ne soit pas comme enseveli sous le poids de ses accessoires. Un exemple éclaircira ce précepte. Observez la construction
ac numerosa oratio . Il ne faut qu’ouvrir ses écrits pour trouver des exemples de l’effet que peut produire la musique du langag
rit. Nous pouvons, en anglais, citer cette phrase de Milton comme un exemple d’harmonie: elle est tirée de son Traité sur l’Éd
verba apte cecidissent ; id enim exspectant aures. Et pour donner un exemple de l’influence d’une période harmonieuse sur tout
elles une espèce de proportion musicale. Ceci va s’éclaircir par des exemples , et nous citerons d’abord cette phrase de l’arche
les mots les plus sonores qui doivent la terminer. J’en donnerai pour exemple cette période de M. Addison : « Elle (la vue) rem
es ondes, le mugissement des vents, le murmure des ruisseaux. C’est l’ exemple le plus simple de ce genre de beauté, et en effet
craquement d’une pièce de bois ; on pourrait citer une foule d’autres exemples de mots qui semblent avoir été calqués sur le son
ir été calqués sur le son qu’ils représentent. Je vais rapporter deux exemples d’une beauté remarquable : tous deux sont extrait
es syllabes longues expriment les mouvements lents ; nous en avons un exemple dans ce vers de Virgile : Illi inter sese magna
ce genre de beauté, et leurs ouvrages en offrent à chaque instant des exemples dont la plupart sont si bien connus et ont été ci
ressions imitatives. Dans notre langue, on en peut citer comme un bel exemple l’ode de Dryden sur la fête de sainte Cécile. Un
s l’étude des poètes anciens et modernes, on trouvera une multitude d’ exemples à ajouter à ceux que j’ai cités. Ici se termine c
re que si vous changez le mot, la figure n’existe plus. Ainsi, dans l’ exemple que je citais tout à l’heure : « Pour l’homme dro
n’eût pu la rendre une autre manière de s’exprimer. Nous en avons un exemple dans ce passage du docteur Young : « Lorsque nous
u’elle est heureusement amenée ; et nous en voyons la preuve dans cet exemple . On finit de cette manière avec beaucoup de grâce
is je crois devoir avertir que si j’emprunte souvent à cet auteur des exemples des différents genres de perfection du style, c’e
s raisonnements y sont également détestables. Cet auteur nous offre l’ exemple malheureux d’un beau génie corrompu par l’esprit
dans le Traité de Dean Swift, une collection complète et originale d’ exemples de ce genre de méprise, dans laquelle sont tombés
nsée au lieu de l’éclaircir. Cowley nous en fournit un grand nombre d’ exemples  ; lui et la plupart des écrivains de son temps se
sens métaphorique ; car il en résulte une confusion désagréable. Des exemples , et l’on n’en trouve qu’un trop grand nombre, mêm
es est incohérente, et présente une image monstrueuse, comme dans les exemples que j’ai cités ; l’on appréciera également si l’o
quentes dans l’Écriture sainte, et le 79e psaume nous en offre un bel exemple . Le peuple d’Israël y est représenté sous l’emblè
n’eût plus trouvé que cette espèce de confusion, dont j’ai donné des exemples en parlant des métaphores dans lesquelles le styl
e autre objet qui a de la noblesse et de la dignité. J’en donnerai un exemple très remarquable et en même temps très beau ; il
y lorsqu’elle est employée à propos. J’observerai en même temps que l’ exemple que je vais citer nous présente cette figure port
une foule de passages semblables que nous eussions pu citer comme des exemples de beauté dans ce genre de composition. Nous n’av
e heureusement personnifiées en poésie. Nous en trouvons de fréquents exemples dans l’Allegro et le Penseroso de Milton, dans l’
ésie, si favorable au langage des passions, nous en offre une foule d’ exemples de la plus grande beauté. Tels sont entre autres,
de La Harpe.) Non seulement la poésie nous en offre un grand nombre d’ exemples  ; mais combien même de personnes sur le point de
paru sous le glaive de Cuchullin. » On trouve dans Quintilien un bel exemple d’apostrophes en prose ; c’est dans l’introductio
cours, mais dont peu de personnes connaissent la source ; » ce simple exemple montrera suffisamment que la comparaison est un o
oyen de jeter plus de lumière sur l’objet principal. On en trouve des exemples à chaque page de ses ouvrages, mais dans ses odes
e qui expriment le contraste correspondent parfaitement, comme dans l’ exemple que nous venons de citer, aux mots et aux membres
e si elle se passait actuellement sous nos yeux ; nous en trouvons un exemple dans ce passage de la quatrième Catilinaire (ch. 
nque jamais de produire un grand effet. On en cite ordinairement pour exemple ce passage remarquable de Cicéron, que tous les é
, prope parricidium necare ; quid dicam in crucem tollere ? Cet autre exemple est tiré d’un plaidoyer de M. Georges Mackensie,
mple, et sans aucune espèce de figure. J’en ai cité un grand nombre d’ exemples . D’un autre côté, une composition peut être rempl
t fort et énergique, sans douceur et sans ornements ; il en cite pour exemple Pindare et Eschyle parmi les poètes, et Thucydide
le. Des passages détachés, comme j’en ai cité jusqu’ici pour servir d’ exemples aux règles que j’expliquais, ne peuvent donner un
a maladresse de renfermer peu de sens dans chacune. Sénèque en est un exemple remarquable. Il nous paraît d’abord concis, parce
ès développé, ont su conserver beaucoup de force. Tite-Live en est un exemple , et en anglais on peut citer le docteur Barrow. L
ère d’être53. » La Fontaine, à cause de ses fables, est cité comme un exemple remarquable de cette naïveté. Nous ne sommes entr
hèdre et Jules César. Ce passage de l’Andrienne de Térence est un bel exemple de la simplicité du style dans une description :
t mieux convenir à la dignité de l’inspiration. Lord Shaftsbury est l’ exemple le plus frappant que l’on puisse citer d’un écriv
nnent à cette époque. Lysias précéda quelque peu Isocrate, et donna l’ exemple de ce style que les anciens appelèrent tenuis, ve
ltat de la raison et du bon sens est solide et durable pour donner un exemple du genre d’éloquence dont je viens de traiter, je
nous reste-t-il sinon de repousser ses attaques ? Voulez-vous, à son exemple , vous contenter de dire que vous êtes en paix ? j
d’un prédicateur toute sa force et tout son effet. Voilà pourquoi les exemples empruntés à l’histoire, ou tirés des circonstance
a chaire, celui de n’avoir à traiter que des qualités abstraites. Ces exemples , en faisant mieux sentir le poids et la réalité d
sent vite. Que l’orateur ne s’applique pas à ne suivre que tel ou tel exemple  ; qu’il ne se fasse pas l’imitateur constant de t
u à peu avant de lui découvrir le but qu’il se propose. Nous avons un exemple admirable de cette dernière espèce d’introduction
une recherche de causes ou d’une description d’effets, de citations d’ exemples ou d’un appel au cœur des assistants, en sorte qu
ge suivant du docteur Akenside, sur les plaisirs de l’imagination, un exemple du sublime physique et du sublime moral : « Jett
chose ou l’idée qu’il s’agissait de rendre. Il en fournit de nombreux exemples . Ainsi les mots formés par st, dénotent toujours
de pudeur, etc. Notre savant auteur cite un bien plus grand nombre d’ exemples de ce genre, qui semblent ne permettre pas de dou
rtimus. (A. Gellius, Noct. Attic. lib. x, c. 4.) 19. Pour donner un exemple de ce style singulier, voici comme s’exprimèrent
ur que nous venons de citer rapporte, à l’appui de cette opinion, des exemples qu’il a tirés de la plupart des langues de l’Amér
igures des observations judicieuses, éclaircies par un grand nombre d’ exemples . 43. Now falling, by another’s wound, his eye
64 (1854) Éléments de rhétorique française
ts inutiles, pour devenir le langage de la raison et du bon sens. Les exemples , si nécessaires à l’intelligence des règles, sont
es est plein d’hyperboles et d’expressions figurées. Nous en avons un exemple frappant dans les langues américaines, qui, selon
-même pourrait trouver trop hardies ou trop pompeuses. Pour donner un exemple de ce style singulier, nous citerons quelques par
s le discours, remplissent des fonctions analogues. Ce petit nombre d’ exemples suffit pour montrer qu’outre certaines espèces de
sur ce point, notre langue déroge aux lois d’une saine logique : à l’ exemple du latin, notre grammaire, non contente d’avoir a
claire, plus exacte et plus complète. Tels sont les comparaisons, les exemples , les citations, les témoignages que l’orateur sac
lus persuasif et l’éloquence la plus entraînante. Pour appuyer par un exemple le principe que nous venons d’établir, pour faire
dialogues enjoués de la comédie. Ce même Gracchus dit ailleurs : « Un exemple va vous montrer à quels excès s’abandonne aujourd
et qui disparaît lorsqu’on vient à s’en approcher de près. » De l’ exemple . Si l’on prend pour point de départ un ou plus
à un personnage dont le nom fait autorité, l’argument prend le nom d’‘ exemple . J. J. Rousseau, voulant prouver que le duel n’e
qui n’a point sa racine dans le cœur humain, met d’abord en avant des exemples tirés de l’histoire des peuples anciens : « César
la Grèce fut-il déshonoré pour s’être laissé menacer du bâton ? » Ces exemples une fois établis, Rousseau conclut : « Si les peu
gue de sa féroce origine. » De l’argument personnel. Lorsque l’ exemple est tiré des actions, des paroles ou de la situat
un des éléments essentiels de toute chose, ha nature nous en offre l’ exemple et le modèle. Les arts, dont une des lois suprême
le sénat est convaincu et Catilina foudroyé. On a pu le voir par les exemples que nous venons de citer, c’est le sujet que l’on
traiter. Ainsi Massillon, prêchant devant la cour de Louis XV sur les exemples des grands, expose le sujet de son sermon : « Te
asards ! Sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre ; s
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les a
; leur perle ou leur salut se borne à leur personne, ou du moins leur exemple peut bien séduire et détourner quelquefois de la
indignes de noire imitation ; la foule n’a point d’autre loi que les exemples de ceux qui commandent ; leur vie se reproduit, p
pement se rapportent à une seule pensée, que le peuple se règle sur l’ exemple des grands. Cette phrase, qui forme un ensemble s
 ; et tout, dans ce discours, tend à faire ressortir l’influence de l’ exemple donné par les princes. Et tous les discours dont
nsitions plus ingénieuses et plus imprévues. On en trouvera plusieurs exemples dans les Eloges de Fontenelle. Boileau, dans l’Ar
ent se loucher sans effort. Il y a, dans la tragédie, d’Andromaque un exemple de transition qui peut être cité comme un modèle.
Les tonnerres lointains sourdement se répondent. C’est un admirable exemple d’hypotypose que le récit de Josabeth, dans la tr
ette pudeur. » (M. Villemain, Eloge de Montesquieu.) Voici un autre exemple de dissimilitude, où cette figure ne sort qu’à va
nomme l’antithèse. Tout dans la nature et dans les arts nous donne l’ exemple des contrastes. L’obscurité de la nuit nous rend
ées ! » Cette figure prend le nom d’exclamation. Il y en a encore un exemple dans la même oraison funèbre, à l’endroit où l’or
e reine, quel coup vous venez de frapper ! » Nous citerons encore un exemple d’apostrophe, tiré des Harmonies de Bernardin de
ueil de la reine d’Angleterre, et cette phrase offre en même temps un exemple d’apostrophe et de prosopopée : « Grande reine,
sous ce drap mortuaire, au nom d’un époux si chéri. » Voici un autre exemple de prosopopée, tiré de l’éloge des officiers mort
ant prend la place des larmes qui ne peuvent couler. Nous en avons un exemple dans ce passage admirable du rôle d’Oreste, lorsq
de l’avoir fait reine malheureuse. » La Bruyère nous présente un bel exemple de suspension dans ces paroles adressées à la rei
e sens que les rhéteurs ont attaché à ce mot. Nous en trouvons un-bel exemple dans ces violents reproches adressés par Clytemne
entre deux termes qui paraissent synonymes. Nous en citerons quelques exemples , empruntés au Dictionnaire des Synonymes : Inven
la manière la plus pauvre et la plus désagréable. Condillac cite cet exemple dans son ouvrage, en recommandant de ne point l’i
t au même point, concourt avec elles à former un membre. Prenons pour exemple cette stance de J. B. Rousseau : Si la loi du Se
r, — si la justice en votre cœur, etc. Nous citerons encore, comme un exemple de période à deux membres, cette phrase harmonieu
, Voyageen Égypte.) Il y a des périodes à trois membres. En voici un exemple , tiré de la tragédie d’Alzire ; c’est Zamore qui
a phrase, la rend, au contraire, plus vive et plus forte. En voici un exemple , tiré de Mithridate : Ah ! pour tenter encor de
endu : Je les accepterais. On a souvent cité ce vers de Racine comme exemple d’ellipse : Je t’aimais inconstant, qu’aurais-je
s ceux que la fortune Fit leurs adorateurs. On trouve aussi quelques exemples de cette figure dans les prosateurs. M. de Chatea
rbillon. » Ce dernier membre de phrase offre en même temps un heureux exemple de construction elliptique. Montaigne s’est quelq
abe : tranquille il s’endormit, c’est l’indolence qui s’endort. » Aux exemples que nous venons de citer, nous ajouterons celle s
t vrai de dire avec Buffon : le style est l’homme même. On peut, à l’ exemple des anciens, rapporter les divers genres de style
age de Fontenelle, soit qu’il s’applique aux sentiments, comme dans l’ exemple de Racine, veut être employé à propos et ne doit
tiennent d’autant mieux qu’elles sont plus courtes. En voici quelques exemples , tirés de La Bruyère : « Il n’y a pour l’homme q
es chants avaient cessé. Raynouard. Nous avons recueilli plusieurs exemples de stylo sublime, sans nous dissimuler que la rhé
ur y observer les efforts et les résultats de l’industrie. D’abord, l’ exemple du travail exercerait sur leur âme une influence
ersuader. Nous allons successivement exposer les règles et donner des exemples de ces trois espèces d’exercices. I. De la narr
ise en 1755.) Nous allons, comme pour la narration, confirmer par des exemples les principes que nous avons établis. Nous choisi
ureux que l’Esquimau dans son pays. On pourrait citer quelques autres exemples . C’est surtout lorsque nous sommes éloignés de no
pays, que nous sentons le plus l’amour qui nous y attache. Plusieurs exemples confirment encore cette vérité. Ainsi Andromaque,
s écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’ exemple d’étudier l’antiquité ; mais l’enthousiasme du go
erait-on plus à propos ces paroles que disait autrefois à Dieu même l’ exemple de la patience et de la misère, qu’à celui qui, p
as Scamandre, mais Michaut. » Il existe dans notre histoire plus d’un exemple de ce genre d’éloquence qui peut appartenir, dans
s XIV contre les objections de milord Harvey, nous donne un excellent exemple de discussion polie et de bon goût. Écrivez-vous
65 (1827) Résumé de rhétorique et d’art oratoire
protègent l’homme contre des habitudes ou inclinations vicieuses. Les exemples pleins de noblesse que la poésie, l’éloquence et
énie et le goût. Mais en Angleterre Shakspeare et Milton offrent deux exemples remarquables du génie qui n’est pas dirigé par le
sociales, ou que le goût de son siècle a dépravé. Dante est aussi un exemple notable d’un beau génie égaré par le mauvais goût
es à la sensation que détermine en nous un phénomène de la nature. Un exemple remarquable de ce genre de sublime est, le célèbr
motions. C’est parmi les anciens auteurs que nous devons chercher les exemples les plus fréquents du sublime : Une société encor
armi les écrits anciens et modernes, l’Écriture sainte nous offre les exemples les plus frappants de sublime. Longin cite l’exem
nous offre les exemples les plus frappants de sublime. Longin cite l’ exemple suivant : « Dieu dit, Que la lumière soit ; et la
nd dans ses combats, présentent aux lecteurs de l’Iliade de fréquents exemples de mouvements sublimes, relevés encore par l’inte
sa description, en comparant un volcan à un homme malade et ivre. Cet exemple montre combien le sublime dépend du juste choix d
s donc ailleurs les principes du beau. Les couleurs nous présentent l’ exemple le plus simple du beau ; là, ni la variété, ni l’
peintres et des sculpteurs : il fonde son système sur une infinité d’ exemples ingénieux. Le mouvement, qui n’a aucun rapport av
nificatifs qu’ils pouvaient trouver. De nos jours, nous en voyons des exemples  ; lorsque quelqu’un fait des efforts pour parler
e figures hyperboliques. L’Amérique nous en offre encore de frappants exemples . Les Iroquois et les Illinois rédigent leurs trai
ité des cas, il paraît que le mode de déclinaison, dont on trouve des exemples dans toutes les langues-mères ou langues originai
le plus éloquent genre de composition. Cicéron en offre de fréquents exemples . Le style coupé est forme de propositions courtes
ette particule donne au style de la rapidité. Longin nous en offre un exemple dans ce mot de César : veni, vidi, vici . Il en
tibus equites occurrunt ; fit magna cædes. On voit que dans ces deux exemples la suppression de la conjonction donne aux phrase
sententiæ et insurgere. Les discours de Cicéron offrent de fréquents exemples de cette beauté de construction. Mais cette espèc
ns de parler ; il suffit d’ouvrir ses œuvres pour trouver de nombreux exemples qui rendent ce langage musical sensible à l’oreil
lement des vents, le bourdonnement d’un insecte, et beaucoup d’autres exemples , nous montrent que la plupart des mots ont été ca
on âme, et croit entendre une harmonie véritable Mais qu’il y ait des exemples réels de ce genre de beauté, et que la poésie soi
nt on ne saurait douter. Les meilleurs écrivains offrent de fréquents exemples de ce genre de beauté. Les sensations lugubres et
us changez le mot, vous faites disparaître la figure. Ainsi, dans cet exemple , « Achille était un lion, » le mot lion est détou
tre littérale, ce qui produit toujours une confusion désagréable. Des exemples trop fréquents, même dans les bons auteurs, montr
nt avec elles nécessairement et en foule. Démosthène nous en offre un exemple . « Ces hommes malheureux, dit-il, ces lâches fla
qui est destiné à le remplacer. L’Écriture sainte offre de très beaux exemples d’allégorie. Rien n’est plus fréquent dans les po
présente la même exagération. La plupart des critiques citent, comme exemple de ce défaut, ces deux vers de sa Pharsale : De
s les plus délicates et les plus humbles, en présente une multitude d’ exemples . La prose est loin de la repousser, et même dans
étermine cette agitation de l’esprit. Les poètes offrent de fréquents exemples de cette figure sublime. Dans Sophocle, imité par
ciens peuples de l’Orient : aussi en trouve-t-on de très remarquables exemples dans l’Écriture sainte. De la comparaison, de
oit exprimée formellement et d’une manière plus étendue, comme dans l’ exemple suivant : « Les actions des princes ressemblent à
’auditeur et le frappe plus vivement. La première Catilinaire offre l’ exemple le plus vif que l’on connaisse de cette figure an
tion. On en distingue deux espèces, l’ascendante et la descendante. L’ exemple le plus fameux de gradation ascendante est le pas
s dans le style le plus simple, et sans aucune figure. J’ai donné des exemples de cette vérité. D’un autre côté, la composition
et sa fermeté, dédaignant la douceur et les ornements ; il cite pour exemple les écrits de Pindare et d’Eschyle parmi les poèt
oux et coulant, plus amant de la grâce que de la force. Il offre pour exemple Hésiode, Sapho, Anacréon, Euripide, et surtout Is
de recourir aux auteurs qui en offrent de véritables images. Les deux exemples les plus remarquables que je connaisse de concisi
curcit souvent sa pensée. Cicéron est, d’autre part, le plus illustre exemple que l’on puisse offrir d’une abondance noble et m
ainsi dire, délayée dans ces nombreuses incises. Sénèque en offre un exemple remarquable ; par la brièveté et la justesse de s
le nombreux et abondant un grand degré de force ; Tite-Live en est un exemple . La vraie source du style nerveux ou du style fai
idité dans la matière, et surtout une parfaite clarté. Aristote est l’ exemple le plus complet du style sec. Jamais aucun écriva
’ennui qui pourrait l’atteindre. Les Commentaires de César offrent un exemple parfait de ce genre de style. Ce, qu’on appelle s
cette simplicité est la naïveté ; La Fontaine peut être cité comme l’ exemple le plus remarquable de cette séduisante qualité.
ules César. Le passage suivant de l’Andrienne de Térence offre un bel exemple de cette simplicité. Funus interim Procedit ; se
re. Ce sont les républiques de la Grèce qui nous offrent les premiers exemples de l’éloquence persuasive, et le champ qu’elles l
en pointes et en antithèses. Les écrits de Sénèque offrent le premier exemple de ce genre corrompu. On le trouve aussi dans le
er pour les plus hauts desseins. Les anciens modèles nous offrent des exemples dignes d’être imités, quoique, dans nos tentative
ande conspiration du comte de Mirabeau ! Je n’avais pas besoin de cet exemple pour savoir qu’il n’y a qu’un pas du Capitole à l
jurisconsulte spirituel. Cicéron s’étend beaucoup sur l’ironie ; les exemples qu’il donne sont généralement froids ; mais ses p
onnent au discours du prédicateur sa plus grande puissance. Aussi les exemples fondés sur des faits historiques ou tirés de la v
un autre prédicateur, quelque estimé qu’il soit. Il peut étudier les exemples variés que lui offrent les maîtres pour son instr
rtout dans son second discours contre Rullus, nous offre d’admirables exemples d’exorde par insinuation. « Tout exorde doit don
icéron est un modèle dans la narration. Ses discours en offrent mille exemples remarquables. La narration du célèbre discours pr
ses causes avec beaucoup d’art ; on peut voir particulièrement un bel exemple de narration dans son mémoire pour M. le marquis
comme dit Quintilien, mutue auxilio sustineantur . Il en offre un bon exemple dans le cas d’un homme accusé d’avoir assassiné l
l’effet. » Le discours de Cicéron pour Milon nous offre un très bel exemple d’amplification distincte d’un argument persuasif
tracé ces règles relatives au pathétique, je puiserai dans Cicéron un exemple qui me servira à démontrer quelques-uns de ces pr
66 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXI. » pp. 120-121
dérive de τελεῐος, et dont μεγαλειωτός serait un adjectif verbal. — L’ exemple renferme les noms des trois fleuves, Hermos, Caïc
proportion.] Voy. la Rhétorique, III, 4 et 11, où se retrouve le même exemple . La coupe de Mars.] Expression qu’on trouvait dan
raccourcis.] Voyez Strabon, VIII, p. 364, qui donne plusieurs autres exemples de ce genre. Neutres.] Τὰ μεταξύ. Le mot οὐδέτερο
67 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XIV. » pp. 106-108
(p. 179, à la suite d’Ammonius, éd. Valckenaër), et dont il cite pour exemples  : Σωϰράιης ἀπολογούμενός ἐστι, et Homère, Iliade,
« Λάϐωμεν sanum esse vix credo. » (Ritter.) On trouvera pourtant des exemples de la même locution : Rhétorique, I, 2 fin, 4, 10
de Chérémon. L’Antigone.] Aristote se tromperait en citant ici comme exemple la tragédie de Sophocle, où Hémon paraît tirer, e
68 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369
oposées par M. Fontanier, la paraphrase et l’épiphrase. Il cite comme exemple de paraphrase les vers d’Iphigénie : Ce destruct
e odieux, Est de tous les mortels le plus cher à mes yeux ; et comme exemple d’épiphrase les deux derniers vers de ce passage
e vieux don Diègue. J’ajouterai avec presque tous mes prédécesseurs l’ exemple de la Fontaine dans la fable du Charlatan : Ce c
é, Je le rendrai maitre passé… Vous remarquez dans ces deux derniers exemples une sorte de crescendo dans la synonymie. Il en e
ec qui veut dire, échelle, degrés. M. Géruzez a trouvé un remarquable exemple de climax dans la Satire Ménippée : c’est d’Aubra
sans substantif exprimé, tout cela, anacoluthe. J’en citerai un seul exemple , le vers de Boileau : Sans songer où je vais, je
69 (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885
De la poésie lyrique chez les anciens et chez les modernes. Citer des exemples . (8 novembre 1881). • Expliquer par l’histoire de
 ? (10 août 1881). • Appliquer à Démosthène, en la confirmant par des exemples , cette définition du véritable orateur : Il pense
re 1883). • Du genre épistolaire et des qualités qui lui conviennent. Exemples anciens et modernes à l’appui. (2 août 1883). • P
ligieuses au xviie  siècle. (27 octobre 1882). • Montrer par quelques exemples comment sont composées les Oraisons funèbres de B
e. (21 juillet 1881). • Des différents genres de style : préceptes et exemples . (17 novembre 1882). • Des genres oratoires ; de
bre 1882). • Des genres oratoires ; de leur nature et de leur objet ; exemples à l’appui. (16 novembre 1881). • Dire ce que vous
lle un poème national et vraiment romain. Il est vrai que c’est là un exemple unique, et que l’Énéide est la seule épopée savan
e exprime se développent avec une abondance sans égale. Prenons comme exemple le genre dramatique ; nous voyons se produire, ra
la pensée latine, un peu lourde et lente à s’éveiller. Prenons comme exemple les progrès du théâtre à Rome : tant qu’il resta
Auguste chez les Romains. [6] (27 octobre 1884) Montrer par des exemples et expliquer le rôle de l’Éloquence dans les Répu
tude pouvait prétendre à toutes les charges, à tous les honneurs. Les exemples abondent. Chez les Grecs, nous voyons tout d’abor
juillet 1885) Du pathétique dans l’éloquence de Cicéron ; donner des exemples empruntés soit aux Catilinaires, soit aux Verrine
remier. » Cicéron lui-même l’a prouvé dans un passage où il a joint l’ exemple au précepte : « Il est impossible que la douleur
’on considère les Catilinaires, les Verrines ou les Philippiques, des exemples abondent, et seraient nombreux à citer, où Cicéro
es que le côté blâmable. » [6] (5 août 1885) Continuer par des exemples cette parole de Cicéron : Litterarum studia nobi
artout, partout il cherche à la satisfaire. Voulons-nous en citer des exemples célèbres, les annales des littératures anciennes
e chronologique, ait laissé un monument achevé, est aussi un illustre exemple de ce que peut l’amour des lettres sur l’esprit q
es Anciens aux Modernes, nous trouvons dans un de nos vieux poètes un exemple encore bien frappant : François Villon, dont l’ex
es. [7] (11 août 1884) Du genre épistolaire et de ses qualités. Exemples anciens et modernes. Développement. — Le genre
ns plus émus de ce qui s’accomplit sous leurs yeux. Faut-il citer des exemples anciens et modernes d’auteurs ayant porté le genr
lui rendre la liberté, afin de courir à la vengeance. On le voit, les exemples abondent ; Corneille, en faisant parler ces héros
[14] (18 novembre 1884) — (10 août 1885) Apprécier en donnant des exemples ce jugement de Marmontel : « Corneille a poussé l
ui n’avaient fourni jamais que des œuvres médiocres. Prenons quelques exemples . Ésope, dont les fables nous sont parvenues métam
i dire, dans son discours, l’exposition du sujet ; il donne ensuite l’ exemple en faisant le premier son examen de conscience av
scrupules qui peuvent encore la retenir. Tels sont, d’après ces trois exemples , les caractères des traîtres dans la tragédie cla
l’indulgence, la conciliation désintéressée, en un mot, la bonté. Un exemple admirable qu’elle donne de cet heureux naturel es
ittérature. [34] (20 novembre 1884) Développer en apportant des exemples , ce précepte donné par Ronsard pour la poésie : «
éceptes qui s’appliquent aux uns et ne s’appliquent pas aux autres. L’ exemple le plus frappant qu’on en puisse donner est la di
qu’on en fait est injuste. Vous invoquez le bon sens, la raison, les exemples anciens et modernes, l’autorité d’Aristote, les b
rompt discrédit où sont tombés mes vers a su m’en instruire, et votre exemple m’a prouvé qu’on pouvait ennoblir notre langue et
le même sujet. Enfin les modernes les ont suivis : nous en avons des exemples non seulement chez les étrangers, mais chez nous.
ational. [19] (9 août 1884) Rollin félicite Racine d’avoir, à l’ exemple des Anciens, introduit des chœurs dans ses derniè
e qui traite de la rhétorique est écrit de main de maître ; combien l’ exemple est joint au précepte dans toute cette partie où
notre pays, et la Compagnie se doit à elle-même d’entretenir, par son exemple , dans l’esprit public, ce culte pour la mémoire d
70 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193
aille, Et ne devoir qu’à soi le gain d’une bataille : Instruisez-le d’ exemple , et rendez-le parfait, Expliquant à ses yeux vos
ant à ses yeux vos leçons par l’effet. D. Diègue. Pour s’instruire d’ exemple , en dépit de l’envie, Il lira seulement l’histoir
ne armée, Et sur de grands exploits bâtir sa renommée. Le comte. Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir : Un prince dans
. Vers emprunté presque textuellement à Régnier, Sat. 1. 1. Voici un exemple de ces dialogues vifs et concis que Corneille a t
5 : Je l’ai vu, tout couvert de poudre et de fumée, Donner le grand exemple à toute son armée… 3. Terme impropre pour jett
jazet et d’Esther : ajoutons que l’on en pourrait même citer quelques exemples contemporaines ; mais ils ne sont pas à imiter. —
à Créon, tyran de Thébes. 1. Licence autorisée et dont on voit des exemples nombreux : on peut supprimer l’s pour la rime. Ce
, 9. 1. On sait qu’il faut s’abstenir de faire rimer, comme dans cet exemple , une syllabe brève avec une syllabe longue. 2. A
71 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
re cette éloquence vraiment patriotique, dont nous allons admirer des exemples . Première Philippique. Exorde. « Si le su
e nécessairement la conviction. Il était fort adroit de s’étayer de l’ exemple même de Philippe. Passons à l’application de l’ex
s’étayer de l’exemple même de Philippe. Passons à l’application de l’ exemple , et voyons le parti que l’orateur en va tirer. «
ient la suite et l’ensemble des raisonnements. Nous allons en voir un exemple frappant. Les ennemis de Cicéron avaient tâché de
il y a longtemps que Catilina aurait dû périr du dernier supplice : l’ exemple de nos ancêtres, l’inflexible sévérité de ma char
traînés dans de fausses démarches ; mais je choisis de préférence les exemples où nos ancêtres ont su triompher de leurs propres
la guerre pouvait leur permettre contre leurs ennemis. » Imitez leur exemple , pères conscrits, et prenez garde que le crime de
s honteux, expia sa folle joie par des pleurs bien cruels. Faut-il un exemple plus récent ? Quand Sylla, vainqueur, livra au gl
uter foi trop légèrement à l’imposture ? Et lorsque, fort d’un pareil exemple et d’un décret du sénat, le consul aura tiré le g
72 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
euse, mais il la faut vaincre. »     (Voltaire, note sur Corneille.) Exemple de rimes trop communes. A la suite d’un combat ri
pour plaire à une oreille sévère), Boileau joint admirablement ici l’ exemple au précepte. XI. Différentes coupes du vers al
é. 4°. Racine a pris de plus grandes précautions encore dans l’ exemple suivant : Dans ce désordre à mes yeux se présente
à moins qu’elle ne soit forcée, et ne nuise à la clarté de la phrase. Exemple . ESTHER. Est-ce toi, chère Elise ? O jour trois
is le sujet de tes pleurs. » (Racine, Esther, acte I, sc. 1.) Autre exemple remarquable : Les vingt-quatre premiers vers d’At
labes que les vers ci-dessus, et qui sont cependant assez coulants.   EXEMPLES . C'est bien dit. Va, tu sais tout ce qu’il faut
roi dont le nom fait trembler tant de rois, (Ep. X.) Dans ce dernier exemple , ou pourrait même remplacer l’expression fait tre
la raison des traits de la satire,     Qui, donnant le précepte et l’ exemple à la fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois
. J’y ai jeté, autant que j’ai pu, la magnificence des mots ; et, à l’ exemple des anciens poètes dithyrambiques, j’y ai employé
73 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXIV. » pp. 128-130
te, sans songer aux difficultés que présente le texte même. Quant à l’ exemple que cite Aristote, Dacier le croit interpolé  il
olé  il l’interprète de travers, après avoir lui-même choisi d’autres exemples dans Homère. Batteux, dans ses Remarques, ne parl
es dans Homère. Batteux, dans ses Remarques, ne parle pas même de cet exemple , et il en donne un autre, qui est de l’invention
74 (1875) Poétique
e qui doit être dans une tragédie : il n’y a ni pitié, ni terreur, ni exemple pour l’humanité ; ce ne sera pas non plus un homm
échant, qui d’heureux deviendrait malheureux : il pourrait y avoir un exemple , mais il n’y aurait ni pitié ni terreur : l’une a
malheureux : aussi a-t-elle été rarement employée. Il n’y en a qu’un exemple dans l’Antigone de Sophocle, où Hémon entreprend
alité, en traitant ce caractère, on le fera également inégal. On a un exemple de mœurs mauvaises gratuitement, dans le Ménélas
s morceaux étrangers à la pièce. C’est Agathon qui a donné ce mauvais exemple . Car quelle différence y a-t-il de chanter des pa
chose, comme κρῖ pour κριθή, δῶ pour δῶμα, ὅψ pour ὄψις, comme dans l’ exemple suivant : μία γένεται ἀμφοτέρων ὄψ (tous deux ont
e qui, avec du feu, collait de l’airain sur un autre homme, et autres exemples semblables. Le barbarisme est l’emploi d’un mot é
chose serait ridicule, sans doute, si cela se faisait comme dans les exemples qu’on propose. Mais il y a des bornes ici comme p
is Homère y a répandu tant de charmes, que l’absurdité disparaît. Cet exemple apprend aux poètes combien ils doivent travailler
soit ailleurs, elle peut s’excuser : la poursuite d’Hector en est un exemple . Toutefois si le poème avait le même effet, ou à
tombe sur les invraisemblances et les méchancetés gratuites. On a un exemple de l’un dans l’Égée d’Euripide et de l’autre dans
75 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »
es ; tandis que l’oraison et le plaidoyer en font grandement usage. Exemple de Confirmation Voici un bel exemple de Confir
r en font grandement usage. Exemple de Confirmation Voici un bel exemple de Confirmation, tiré des Philippiques de Démosth
en faisant particulièrement usage du syllogisme et de l’enthymème. Exemple de Réfutation Bourdaloue réfute les raisons q
hasards ! Sous lui se sont formés tant de renommés capitaines que ses exemples ont élevé aux premiers honneurs de la guerre ! So
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les aut
76 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
e cette forme de plaidoyers. Nous en avons vu dans ce siècle un grand exemple , c’était Cochin ; son attaque se réduisait à un s
sir, sans qu’on puisse trop en rendre raison. Il en apporte plusieurs exemples tirés de la peinture, de la musique, des odeurs,
a voix seront plus difficiles à saisir ; ici le maître devra donner l’ exemple . Nous ne pouvons que tracer quelques préceptes gé
théoriques, la différence qu’il y a entre le rhythme et la mesure. Un exemple va nous aider. Si je dis : Celui qui met un frei
effet ; c’est une beauté néanmoins, uniquement parce qu’elle donne l’ exemple tout en exposant l’effet du précepte. Mais dans l
e donne l’exemple tout en exposant l’effet du précepte. Mais dans les exemples suivants, les césures ne sont que de plates chute
epose, Arrive ; - l’assaillant en ordre se disperse. Dans le premier exemple , l’auteur nous initie à la connaissance d’une nou
c. Je conviens que ce sont là de pauvres rimes, dont on ne trouve des exemples que chez les auteurs qui se soucient peu de la pu
même vers, ou avec le premier du vers suivant. Nous en avons cité un exemple , page 342. Rime fausse. — C’est celle qui est for
us de deux vers féminins et leur ordre n’est point uniforme. Voici un exemple de rimes croisées. Que le Seigneur est bon ! qu
et non pas seulement dans une partie. Il n’en est pas de même dans l’ exemple suivant. ...... Rose après lui retrouve sur la p
ot ne prenaient aucun soin de l’éviter ; on en trouve même encore des exemples dans Malherbe ; mais depuis, il a été sévèrement
ue pour les rebuter d’une audacieuse entreprise, je leur proposerai l’ exemple d’un de nos plus célèbres prosateurs, qui, sollic
77 (1811) Cours complet de rhétorique « Préface. »
ers livres, du mélange des citations anglaises ou italiennes avec les exemples grecs et latins ; j’ai senti l’inconvénient, et j
pareil ouvrage, les sources où l’on peut puiser des préceptes et des exemples sont si riches et si fécondes, qu’il n’est guère
graves niaiseries de la litote et de la catachrèse, et d’avoir mis en exemples , toujours tirés des plus grands maîtres, ce qui n
78 (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre XXV. » pp. 131-134
iane, v. 102. Scaliger, Poétique, III, 4, prétend les justifier par l’ exemple d’une biche à cornes, récemment observée en Franc
les opinions populaires sur la divinité. Leurs lances, etc.] Sur cet exemple et sur les autres exemples tirés d’Homère, les pr
ur la divinité. Leurs lances, etc.] Sur cet exemple et sur les autres exemples tirés d’Homère, les problèmes que soulève Aristot
79 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
prouve cette vérité par l’Écriture, par les Pères de l’Église, par l’ exemple des saints, j’emploie des preuves extrinsèques. 2
our faire mieux sentir une vérité générale. Racine nous en fournit un exemple dans les vers suivants : Tout l’univers est plei
onstances ne se rencontrent à peu près réunies. Cicéron en fournit un exemple remarquable dans la narration et la confirmation
reçues, les paroles mémorables des sages, les textes des auteurs, les exemples , les aveux de l’adversaire. 42. Les maximes reçue
eregrinus, non gaudebit civis. » (Sermon pour la Toussaint.) 45. Les exemples sont une source féconde d’arguments et produisent
. À la tribune, l’orateur rappelle sans cesse, comme Démosthènes, les exemples et les vertus des ancêtres ; au barreau, il cherc
ui qu’il défend ; dans la chaire, il s’appuie continuellement sur les exemples que nous ont laissés les saints : Qui oserait di
considérable ? Le père Lacordaire nous en donne encore un magnifique exemple . (Voir le nº iv.) 47. Outre ces lieux extrinsèque
l’enthymème, le prosyllogisme, le sorite, l’épichérème, le dilemme, l’ exemple , l’induction et l’argument personnel. 59. Le syll
ositions dont la dernière est déduite des deux premières. En voici un exemple  : Ce qui nous rend heureux est aimable : Or la ve
laquelle on compare successivement le grand et le petit terme. Dans l’ exemple cité, aimable est le grand terme, vertu est le pe
prémisses que l’esprit peut aisément suppléer. Ainsi l’on dira dans l’ exemple cité : La vertu nous rend heureux, Donc la vertu
de tuer un injuste agresseur : la loi naturelle, la loi positive, les exemples le prouvent ; Or Clodius a été l’injuste agresseu
e conduisent pas d’ordinaire à une conclusion aussi rigoureuse. 71. L’ exemple est un argument par lequel on tire, au moyen d’un
vons désigné sous le nom de comparaison, et il y a autant d’espèces d’ exemples qu’il y a de manières différentes de comparer deu
s qu’il y a de manières différentes de comparer deux objets. Voici un exemple à pari : Dieu pardonna autrefois à David péniten
istote, Quintilien et plusieurs autres rhéteurs confondent ensemble l’ exemple et l’induction, et il est bien vrai que ces deux
entre eux beaucoup d’analogie. Il y a pourtant cette différence que l’ exemple procède du particulier au particulier, tandis que
occasion. Horace. Vous redoublez ma honte et ma confusion ! Certes, l’ exemple est rare et digne de mémoire, De trouver dans la
ons pour mieux les combattre. Les orateurs français donnent souvent l’ exemple de ces égards même envers leurs adversaires les p
est moi qui vous ai engendré à la religion par mes paroles et par mes exemples . 116. L’orateur emploiera des précautions de con
es discours et par des paroles, mais encore par des effets et par des exemples . Et nunc, reges, intelligite, erudimini, qui judi
u, disait Platon, celui qui sait bien définir et bien diviser. » À l’ exemple des orateurs païens, saint Chrysostome et les aut
n peut avoir à citer certains faits pour servir de justification et d’ exemple à ce qu’on avance, et alors ces sortes de récits
ruire au plus tôt les auditeurs du fait dont il s’agit. On en voit un exemple dans le discours pour la loi Manilia. Quelquefois
ent elle est fondée sur le mensonge, et ce n’est point sur de pareils exemples que doivent se former de jeunes chrétiens. Nous a
duire l’effet qu’il désire ; il aura recours à des similitudes, à des exemples , et enfin par une habile gradation il parviendra
nt frappés, et vous triomphez de toutes les résistances. Voici un bel exemple d’amplification par des images : De quelque supe
Cicéron, il les serre avec une plus nerveuse vigueur. En voici un bel exemple  : Quant à cette défaite dont tu triomphes, et do
lus inépuisable. Les actions extraordinaires, les mots éclatants, les exemples , les comparaisons, les paraboles, tout cc qui nou
conseille aux autres. « Quand les paroles ne sont pas soutenues par l’ exemple , dit Fénelon, ce n’est qu’une belle image qui pas
mployez des preuves claires et solides, beaucoup de comparaisons et d’ exemples , des explications naturelles, et de pressantes ex
ourir un serviteur de Dieu sans venir auprès de sa tombe rappeler ses exemples et encourager les fidèles à l’imiter. 344. L’élog
plutôt votre héros avec ses épreuves et ses faiblesses, afin que son exemple encourage ceux qui ont à soutenir les mêmes comba
en matière de littérature ils donnent tout à la fois le précepte et l’ exemple . Un terme impropre, une locution vicieuse qu’on e
s les arts… Un petit nombre de grands principes appuyés sur de grands exemples , voilà qui doit suffire. La rhétorique, ainsi que
norance n’est point une excuse recevable auprès de Dieu. Par ce seul exemple , on voit toute la supériorité de l’éloquence sur
oratoires. Dans la péroraison suivante, Massillon nous fournit un exemple où les bienséances sont parfaitement observées. M
urra tirer de lui-même : il enfante et ne peut donner la vie. XI. Exemple de sensibilité. — Extrait d’une oraison funèbre.
asards ; sous lui se sont formés tant de renommés capitaines, que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre : s
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  ! Pour moi, s’il m’est permis, après tous les aut
ieu de citer ici un fragment de sermon, nous aimons mieux donner pour exemple un plan de sermon vraiment complet et régulier :
octrine ; 2º par la douceur de sa conduite ; 3º par la douceur de ses exemples . 1º Par la douceur de sa doctrine. Ce n’est pas q
e principal esprit est un esprit de charité. 3º Par la douceur de ses exemples . La Providence l’a attaché, ce semble, à une vie
ni ; ce trait, qui est encore du nombre de ceux qui n’ont jamais eu d’ exemple  ; cette évocation de l’ombre de mon père ; ce dis
ions, et comment faut-il les faire ? 45. Quel parti peut-on tirer des exemples  ? 46. Comment se sert-on des paroles et des aveux
ner au syllogisme les cinq arguments précédents ? 71. Qu’est-ce que l’ exemple , et combien y en a-t-il de sortes ? 72. Qu’est-ce
2. Qu’est-ce que l’induction ? 73. Quelle différence y a-t-il entre l’ exemple et l’induction ? 74. Qu’est-ce que l’argument per
80 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
traits du sarcasme et de l’insulte contre un pauvre auteur, dont les exemples n’ont pas le droit d’être dangereux2. Je sais qu’
opposait plus de résistance ni même de plainte ; elle était encore un exemple de probité antique ; elle n’était plus la sauvega
égant et poli. Tout, dans les inventions de l’art, fut modelé sur les exemples de point d’honneur chevaleresque, de dignité sévè
s écrivains du siècle de Louis XIV avaient reçu du siècle précédent l’ exemple d’étudier l’antiquité ; mais l’enthousiasme du go
ement, célébrité, fortune. C’est une destinée bien rare, de dangereux exemple peut-être, mais que votre talent justifie, et que
81 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
que doit relever le plus vivement, puisque leur supériorité rend leur exemple plus contagieux. C’est l’application du mot de Sa
ricités métaphoriques rempliraient des volumes. Je n’en citerai qu’un exemple . Il s’agit de prouver la supériorité du style de
ure mal de l’écorce fondue comme du métal. Mais que dira-t-on de deux exemples cités par M. Wey ? l’un est d’un romancier modern
t de l’individu ce qui ne peut s’entendre que de l’individu lui-même. Exemples donnés par M. Fontanier : Personnifications : Ar
silence de Phèdre épargne le coupable… Eh bien ! analysez ces divers exemples et les passages analogues, et il vous sera aisé d
ts, ne peuvent se peindre, et n’en sont pas moins des métaphores. Les exemples en sont innombrables dans Voltaire lui-même. L’al
82 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Mignet. Né en 1796. » pp. 504-512
et la sûreté d’un juge qui domine sa matière. M. Mignet nous offre l’ exemple d’une destinée suivie avec une rare constance, et
scours de réception de M. Flourens.) Les lettres Vous êtes un exemple , monsieur, de l’utilité des lettres dans la carri
qu’il peut être, Doit pratiquer, voir, entendre, connaître ; Et, leur exemple en diverses façons Donnant à tous les plus nobles
t de tout ce vain éclat qui éblouit les hommes, et démontre par mille exemples , plus persuasifs que tous les raisonnements, qu’i
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Marc Girardin. Né en 1801. » pp. 534-541
aut que l’homme peut s’élever ; elle a honoré l’humanité par de beaux exemples , et pourtant elle fut stérile : oui stérile malgr
, ne croyant pas que le monde vaille la peine que vous lui donniez un exemple ou que vous fassiez un vœu pour lui. Quant aux di
orce, qui fait le fond du cœur et de l’esprit humain2 ! Je cherche un exemple de cette force qui tient à notre impuissance même
plus exprimer tout entière. Qu’il me soit permis de prendre encore un exemple parmi les choses les plus familières1. Pourquoi a
84 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117
faut établir, expliquer, développer. Cet ordre s’applique à tout. Un exemple mettra mieux cette doctrine en tout son jour. Je
arties, une analyse entre deux synthèses 27, et par les semblables, l’ exemple de David28. Pour la parfaite symétrie du diseours
ce, non plus d’une seule phrase, mais du paragraphe tout entier. Et l’ exemple de Salomon, qui couronne cette première partie35
ême dans les transports les plus capricieux de l’imagination. Un seul exemple . M. de la Harpe cite l’ode de J.-B. Rousseau au c
inés par l’enthousiasme poétique, font des miracles, Orphée en est un exemple . Si j’étais un de ceux-là, je demanderais au dest
indigne héritier, le signal de sa décadence et de son opprobre ; les exemples là-dessus sont de toutes les nations et de tous l
85 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »
ion essentielle de la beauté : la nature nous en offre le modèle et l’ exemple  ; les anciens étaient tellement frappés de cette
e sage et noble patience ? Où peut-on trouver tant et de si puissants exemples que dans les actions d’un homme sage, modeste, li
hasards ! sous lui se sont formés tant de renommés capitaines que ses exemples ont élevés aux premiers honneurs de la guerre ! S
sa mort, que vous déplorez, vous serve à la fois de consolation et d’ exemple  ! « Pour moi, s’il m’est permis, après tous les a
leur faisons ce reproche ! Ils sont fripons ; qui sait si de mauvais exemples ne les ont pas gâtés ? Ils flattent par intérêt ;
86 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre premier. de la rhétorique en général  » pp. 13-23
stait déjà ; et la preuve, c’est que les rhéteurs ne se servent que d’ exemples plus vieux que leurs traités, et empruntés aux or
rs, donner, dans leurs Rhétoriques élémentaires, des préceptes et des exemples sur tous les genres, sur l’apologue, la narration
icables à tous les genres littéraires, dont les Grecs avaient donné l’ exemple , et que la plupart des rhéteurs ont en tort d’aba
la plupart des rhéteurs ont en tort d’abandonner pour se borner, à l’ exemple des Romains, aux règles de l’éloquence. Sans dout
87 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre V. des topiques ou lieux. — lieux applicables aux parties du sujet  » pp. 64-74
e la question ; ce ne serait prouver ni expérience ni facilité. » A l’ exemple de Quintilien, Vico compare ingénieusement les li
iliis, cur, quomodo, quando. Le discours de Cicéron pour Milon est l’ exemple le plus complet peut-être et le plus remarquable
our ainsi dire, jusqu’à la corde, tout en paraissant en faire fi. Les exemples qu’on pourrait tirer de leurs écrits sont innombr
la connaissance des affaires, l’éloignement de tout intérêt. » A ces exemples connus la littérature contemporaine pourrait en a
88 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
foi, de sa résignation, de son courage. Les pères doivent donner bon exemple à leurs enfants, mais ils doivent aussi profiter
bon exemple à leurs enfants, mais ils doivent aussi profiter des bons exemples qui viennent quelquefois de leurs enfants. La plu
re madame de Sévigné ! 2. Montecuculli, né en 1608, mort en 1681 1. Exemple célèbre d’inversion produisant un bel effet. 2.
en 1681 1. Exemple célèbre d’inversion produisant un bel effet. 2. Exemple célèbre d’inversion produisant un bel effet. 3.
89 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre Ier. Des exercices préparatoires à la composition » pp. 209-224
tion facile. La voie des préceptes est longue, dit Sénèque, celle des exemples est brève et puissante : Longum iter per præcept
sant avec esprit ou en les embellissant. 311. Rendez sensible par des exemples l’usage qu’on peut faire de l’imitation. Nous pr
quoi consiste la définition considérée comme source d’amplification ? Exemples . La définition, telle que nous l’entendons ici,
celles qui tendent plus directement au but que se propose l’écrivain. Exemples  : Les Lettres. Studia adolescentiam alunt, sen
90 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
en choisissant les points, en commentant toujours moyennant quelques exemples , et sans me retrancher au besoin les vivants. Vau
atives, mais en suivant une méthode dont les anciens nous ont donné l’ exemple , et dont je propose l’essai ; le troisième, enfin
e lui présentera l’histoire que l’élève retrouvera sa métaphysique en exemple et sa morale en action, mais modifiée par les cir
ropose pour eux encore un exercice qui convient à leur âge, et dont l’ exemple de Crassus et l’autorité de Cicéron garantissent
inter se distantia effecerunt genera dicendi (Orat.). Ainsi tous les exemples en seraient variés, et tantôt la raison y dominer
dèle : et combien plus vive et plus profonde serait l’impression de l’ exemple , lorsqu’au moment de la correction on lui ferait
m. (De Orat. 1. I.) Et dans le choix des sujets qu’on propose, ou des exemples qu’on présente aux disciples de l’éloquence, on d
ur vive et profonde dont il les aura pénétrés. Je ne sais si ce grand exemple de Crassus me fait illusion ; mais je crois voir
n masses : un petit nombre de grands principes, appuyés sur de grands exemples , aurait suffi, et n’aurait ni troublé ni fatigué
sans manquer au respect que l’on doit au malheur, qui veut parler ? L’ exemple des hautes vertus, des sublimes talents, des trav
oles leur dignité, au lieu de la leur donner. Il en faut chercher des exemples ... XIV. La dernière chose qu’on trouve en faisant
ces noms-là leur conviennent mieux ; je hais ces mots d’enflure. Les exemples qu’on prend pour prouver d’autres choses, si on v
s qu’on prend pour prouver d’autres choses, si on voulait prouver les exemples on prendrait les autres choses pour en être les e
prouver les exemples on prendrait les autres choses pour en être les exemples  ; car, comme on croit toujours que la difficulté
toujours que la difficulté est à ce qu’on veut prouver, on trouve les exemples plus clairs et aidant à le montrer. Ainsi, quand
ison et par exemple : il tire la raison de son goût particulier, et l’ exemple de ses ouvrages. Il avoue que les anciens, quelqu
nt être aussi utiles qu’ils sont nuisibles : l’on y voit de si grands exemples de constance, de vertu, de tendresse et de désint
t porter les objets dans l’imagination des hommes. Je vous ai cité un exemple tiré d’un poëte, pour vous faire mieux entendre l
églées. Sur cet article, je vous renvoie à Longin : vous y verrez des exemples de Démosthène qui sont merveilleux. B. J’entends
 ! Je vous prie de m’expliquer cela ; car j’avais toujours cru, sur l’ exemple de***, qu’il n’y avait que deux ou trois sortes d
du discours tous les ornements frivoles ; mais apprenez-moi, par des exemples sensibles, à les distinguer de ceux qui sont soli
Cependant, il est aisé de vous satisfaire en vous rapportant quelques exemples . Je n’en prendrai point dans notre siècle, quoiqu
s solides et concluantes, ni des mouvements naturels et affectueux. L’ exemple même d’Isocrate que vous apportez, quoiqu’il soit
susceptibles d’ornements, outre qu’Homère nous apprend assez, par son exemple , qu’on peut embellir en leur manière tous les suj
cesse d’inspirer, Vous dont l’esprit si délicat, si sage, Vous dont l’ exemple a daigné me montrer Par quels chemins on peut san
les ornements Que le voyageur y contemple ; Mais n’abusons point de l’ exemple De tant de faiseurs de romans. Surtout fuyons le
la Critique le souffrait en cette place pour tâcher d’adoucir par cet exemple l’esprit dur de la plupart de ses confrères. Cepe
a faiblesse ; Je ne te vis jamais offusquer ta raison Du bandeau de l’ exemple et de l’opinion. L’homme est né pour l’erreur : o
es mystères du dieu furent dévoilés ; là, je vis ce qui doit servir d’ exemple à la postérité : un petit nombre de véritablement
arma la raison des traits de la satire, Qui, donnant le précepte et l’ exemple à la fois, Etablit d’Apollon les rigoureuses lois
mpliment délicat que de grands traits. Cicéron, après avoir donné les exemples dans ses harangues, donna les préceptes dans son
emphase des choses triviales. On pourrait compiler des volumes de ces exemples  ; mais tous se réduisent à ce mot d’un avocat, ho
n’en disent que trop ; et, dans un siècle éclairé, le génie aidé des exemples en sait plus que n’en disent tous les maîtres.
le bas et le grossier n’est point un genre, c’est un défaut. Ces deux exemples font voir évidemment dans quel cas on doit se per
qu’on veut le ramener. Le mieux est donc d’attendre que le temps et l’ exemple instruisent une nation qui pèche par le goût. C’e
riental ; en même temps il s’extasie en contemplant l’air de tête. Exemples du bon et du mauvais goût, tirés des tragédies fr
et anti-philosophes modernes. Le système de la nature en est un grand exemple . Il y a dans ce livre confus quatre fois trop de
ple qui tâche de lutter contre le maître. Je vous en montrerais vingt exemples , si je ne craignais d’être long. Massillon et Che
humain, ces impertinences ont eu des partisans. Je vous citerais cent exemples de ces extravagants abus, si je n’aimais pas mieu
lance dans l’expression ne décèle le poète. Homère leur avait donné l’ exemple de cette sagesse de style, dans tous les morceaux
ce et à la rime. Et Corneille n’est pas le seul qui nous en donne des exemples  : Racine a des morceaux, quelquefois des scènes e
r, On l’abandonne aux mains qui daignent le nourrir. On voit par ces exemples que la précision, loin d’être ennemie de la facil
st si Naturelle, qu’un mot de plus l’anéantirait. On en cite quelques exemples , que l’on ne cesse de répéter, comme le moi de Mé
us un mot qui est sublime, c’est une suite de pensées, comme dans cet exemple  : « Tout ce que nous voyons du monde n’est qu’un
ctère dont le qu’il mourût n’est qu’un dernier éclat. On voit par cet exemple ce qui distingue les deux genres du sublime, ou p
t les caractères dominants de ses écrits. Il est bon d’opposer un tel exemple à ceux qui cherchent la grâce et le brillant hors
enre n’est assez noble. Boileau. Boileau prouve, autant par son exemple que par ses préceptes, que toutes les beautés des
un génie bien singulier, pour échapper, comme il a fait, aux mauvais exemples de ses contemporains, et pour leur imposer ses pr
er sans en avoir l’intention. On en trouverait dans Racine beaucoup d’ exemples plus sensibles que celui-ci. On peut voir, dans l
cine : il est rare qu’il s’en écarte ; et j’en rapporterais de grands exemples , si ses ouvrages étaient moins connus. Il est vra
actérise ses personnages. C’est le comte qui parle dans le Cid : Les exemples vivants sont d’un autre pouvoir ; Un prince dans
. Il faut les pardonner au temps où Corneille a écrit, et aux mauvais exemples qui l’environnaient. Mais voici d’autres vers qu’
à Cinna, fait d’abord un exorde de rhéteur. Remarquez que je prends l’ exemple de tous ses défauts dans les scènes les plus admi
mpare les préjugés et les mœurs des différents siècles ; qui, par des exemples tirés de la peinture ou de la musique, me fait co
épisodes et par le faste de l’érudition, les anéantit. XXIV. Quelques exemples rapportés en peu de mots et à leur place donnent
’éclat, plus de poids et plus d’autorité aux réflexions ; mais trop d’ exemples et trop de détails énervent toujours un discours.
naisse. Il n’est pas besoin de citer, après un si grand nom, d’autres exemples  : le duc de La Rochefoucauld, l’homme de son sièc
sublime. Ici, Messieurs, l’application ferait plus que la règle ; les exemples instruiraient mieux que les préceptes ; mais, com
91 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre second. Définition et devoir de la Rhétorique. — Histoire abrégée de l’Éloquence chez les anciens et chez les modernes. — Chapitre II. De l’Éloquence chez les Grecs. »
dont Thucydide a recueilli des traits infiniment précieux. Ces grands exemples ne pouvaient qu’ajouter à l’ardeur naturelle des
de rhéteurs ou de sophistes, donnèrent les préceptes et quelquefois l’ exemple de l’éloquence. Ce qui les distinguait surtout, c
semblait courir au-devant des idées. Celui qui, le premier, donna cet exemple à Athènes, fut le célèbre Gorgias, né en Sicile.
92 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre V. Des sermons de Bossuet. »
il se précipite vers son but, et vous emporte avec lui. En veut-on un exemple frappant ? Ouvrons son sermon sur la mort et l’im
chose de semblable ; et dans cet exercice pacifique, je me propose l’ exemple de cette entreprise militaire. Les libertins décl
pourquoi nous avons multiplié les citations, et prouvé partout, par l’ exemple des grands maîtres, la solidité des principes que
93 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre I. — Rhétorique »
et. Pour avoir une idée de chacun de ces genres, on pourra lire comme exemple de démonstratif la Péroraison de l’éloge funèbre
éroraison de l’éloge funèbre de Washington par M. de Fontanes ; comme exemple de délibératif, l’Appel au camp de Vergniaud, et
comme exemple de délibératif, l’Appel au camp de Vergniaud, et comme exemple de judiciaire, le Discours de Socrate à ses juges
94 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »
it que rendre mot pour mot les discours qu’il a entendus. En voici un exemple tiré de la fable du Savetier et du Financier, par
t-on pas que le poète a été présent à cet entretien ? Voici encore un exemple de naïveté dans ce début de la fable des Femmes e
est vif, pressé, et toujours coupé à propos. Je n’en citerai que cet exemple tiré de la fable du loup et du chien. Chemin fai
c’est le soir d’un beau jour. Philémon204 et Baucis nous en offrent l’ exemple  : Tous deux virent changer leur cabane en un temp
souvent elle n’en a point, et ne peint que le sentiment. En voici un exemple dans cette idylle traduite de l’allemand de Gessn
vrai modèle du style qui lui convient : ils offrent le précepte et l’ exemple tout à la fois. Telle qu’une Bergère, au plus be
in, exact, sagement pensé et exprimé de même. Je n’en citerai d’autre exemple que ce morceau de son Épître, dans laquelle il pr
trépas et le prince Eugène249, etc. Je n’ai cité tous ces différents exemples , que pour faire voir d’une manière plus sensible
ilier les personnes, est digne lui-même d’opprobre et de châtiment. L’ exemple suivant, pris au hasard dans les Satires de Boile
s et du bruit Ne le saurait quitter, qu’après l’avoir détruit. Tant d’ exemples fameux que l’histoire raconte, Ne suffisaient-ils
es Vindéliciens. Je vais me servir, et je me servirai dans les autres exemples pris de ce poète, de la traduction en vers, ou pl
terrasse, il se ranime, » Saisit son vainqueur et l’abat, etc. » Ces exemples suffisent sans doute pour faire connaître le ton
suffrage, Avec elles il partage Le sceptre du double mont. Après ces exemples qui doivent donner une parfaite idée du ton sur l
95 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gresset. (1709-1777.) » pp. 291-296
un bien dangereux ! Un sort caché fut toujours plus heureux3. Sur cet exemple on peut ici m’en croire : Trop de talents, trop d
it, le plus fin et le plus joli de nos contes en vers. Jusque-là sans exemple , cette agréable composition est demeurée unique d
agné de deux sujets, lui et il : c’est une faute de grammaire que des exemples assez nombreux ne sauraient autoriser. 2. C’est
96 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
s hommes par la douceur et la charité. Jésus-Christ nous en a donné l’ exemple , et telle est l’intention du roi. C’est à vous à
évêques et aux curés à faire des conversions par la doctrine et par l’ exemple . Ni Dieu, ni le roi ne nous ont donné charge d’âm
vous faites. Vous êtes assurément très-désagréable à Dieu ; voyez son exemple  ; vous savez l’Évangile par cœur ; à quoi vous se
97 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. » pp. -
fable, la situation d’une ville, d’un pays, etc. Ainsi j’ai joint aux exemples , des notes historiques, mythologiques, géographiq
rdre alphabétique, et auxquelles j’ai eu soin de renvoyer en citant l’ exemple même. On trouvera à la fin du troisième volume, u
98 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIII. du corps de l’ouvrage. — argumentation, confirmation, réfutation  » pp. 175-188
majeure est une proposition simple, conditionnelle ou disjonctive. L’ exemple cité est un syllogisme catégorique. Si Milon a tu
émisses a besoin elle-même d’une démonstration, d’un développement. L’ exemple donné ici en est la preuve. Car il faut démontrer
uence sur les hommes ; qu’il ait souvent recours à l’induction et à l’ exemple , parfois même à l’argument personnel, argumentum
idu accusé ou défendu ; dans le démonstratif, pour imiter ou fuir les exemples loués ou blâmés ; 3° sur les différents points de
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
chant, comme deux couleurs opposées se font ressortir l’une l’autre ; exemples  : La jeunesse vit d’espérance, la vieillesse de s
vec envie les sentiments que j’avais en ce temps-là. » Dans tous ces exemples , l’antithèse n’est que le reflet de l’opposition
de tous les sentiments et de toutes les opinions humaines109. Autres exemples  : Agamemnon, déplorant le coup fatal qui frappe I
rapetassés ? Peindrai-je son jupon bigarré de latin… ? etc. Un seul exemple de chacune de ces figures en fera mieux apprécier
100 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112
it dans les tours, soit dans les mots. Virgile en fournit de nombreux exemples  ; on peut citer en particulier les dix premiers v
’en portâtes-vous rien à l’oreille des Dieux ? 154. Montrez, par des exemples , que le style de la pastorale doit être naïf et g
cœur, et unissent pour cela le sentiment à l’imagination. En voici un exemple frappant : Ite, meæ, felix quondam pecus, ite ca
ion, cependant elle peut s’élever quelquefois, comme on le voit par l’ exemple de Théocrite, de Virgile, de Segrais et de Racan.
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