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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
mestiques, l’éloquent interprète de tous les regrets et de toutes les espérances , l’instrument prédestiné d’une restauration litté
ande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on enfonce le soc dans le sillon, après avoir imp
e devant Dieu2. (Génie du christianisme, 1re partie, 5e livre.) L’ espérance Il est dans le ciel une puissance divine, com
ous serions toujours dans l’affliction, si Dieu ne nous avait donné l’ espérance , comme pour charmer nos maux et tempérer par quel
parcelles qui nous échappent sans cesse, se nourrit et s’entretient d’ espérance  ; l’avenir, nous ne le tenons que par espérance,
rit et s’entretient d’espérance ; l’avenir, nous ne le tenons que par espérance , et jusques au dernier soupir, c’est l’espérance
ne le tenons que par espérance, et jusques au dernier soupir, c’est l’ espérance qui nous fait vivre : et puisque nous espérons to
, dans ce bas monde, où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d’ espérance , celui-là sera le plus heureux qui aura l’espéran
ù on ne vit que d’espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’ espérance la plus belle et la plus assurée. Heureux donc mi
2 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
e ne durera pas ; cette heure fatale viendra qui tranchera toutes les espérances trompeuses par une irrévocable sentence ; la vie
ureuse, elle bannit la crainte et tend les voiles de toutes parts à l’ espérance qui l’enfle et qui la conduit6. Vous le savez, fi
le savez, fidèles, de toutes les passions la plus charmante7, c’est l’ espérance . C’est elle qui nous entretient et qui nous nourr
nt nous quitterions des biens effectifs, plutôt que de renoncer à nos espérances . Mais la jeunesse téméraire et malavisée, qui pré
menté, ne voyant point de difficulté dans les choses, c’est là8 que l’ espérance est la plus véhémente et la plus hardie ; si bien
nte et la plus hardie ; si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances , croient tenir tout ce qu’ils poursuivent : toute
ons toujours tirant après nous cette longue chaîne traînante de notre espérance  ; et avec cette espérance, quelle involution d’af
nous cette longue chaîne traînante de notre espérance ; et avec cette espérance , quelle involution d’affaires épineuses ! et à tr
3 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
certaine. Ces barbares se précipitent aveuglément sur le fer, dans l’ espérance d’écraser l’armée ennemie : mais, si par le massa
e ne nous est ouverte : il faut ou vaincre ou mourir, soldats ; pas d’ espérance de paix avec ces monstres sauvages ; les plaines
et tout le pays aux alentours était épuisé. Aussi, plein de joie et d’ espérance , voyant que ses troupes brûlaient du désir de com
bles et réputées inexpugnables. « Ainsi donc, cet enthousiasme, cette espérance certaine de la victoire que je vois éclater sur v
artie.] Le discours suivant aurait pu faire naître quelques bonnes espérances  ; malheureusement elles ne furent pas justifiées.
là encore trahis par la fortune. « Compagnons d’armes, vous la seule espérance du Sénat, le seul rempart de la patrie, si les pa
quelle est votre valeur, quel est votre dévouement, et j’ai la ferme espérance que vous nous les conserverez. Aussi, je ne me se
t nourrissons au fond de nos âmes, grâce à une valeur inébranlable, l’ espérance de recouvrer la liberté. L’armée des ennemis est
égard et l’aveuglement de nos ennemis me garantissent que ces bonnes espérances seront réalisées. Partons donc, pleins de confian
aller à la pitié, de ne pas abandonner vos alliés en trahissant leurs espérances , enfin de ne pas jeter votre patrie dans un nouve
nger : précipitez le cours des destinées, faites agréer aux Dieux vos espérances . Que la fortune vous donne aujourd’hui autant de
ens à mourir, si je suis l’unique empêchement à la réalisation de tes espérances . Mais oses-tu penser que les Paul Émile, les Fabi
leurs résolutions ; et nous ne voulons pas adopter pour bases de nos espérances les fautes que peut-être ils commettront, mais no
a haine des hommes) et par un mal irréparable je ne détruirai pas les espérances mutuelles de deux nations. Quant à ce qui est de
ins pour l’Afrique, en abandonnant vous-même l’Italie, sans doute vos espérances eussent été réalisées. Maintenant que vous avez q
e. Et quand l’Asie sera soumise, alors non seulement je comblerai les espérances de chacun de vous, je remplirai toutes mes promes
ocrate). LIX. Même sujet. Socrate à ses juges. « J’ai la ferme espérance , juges, que la mort à laquelle je suis condamné s
scours, si j’étais guidé par une détermination personnelle ou par une espérance irréfléchie, ou par un désir quelconque plus fort
espérance irréfléchie, ou par un désir quelconque plus fort que cette espérance . Mais les Romains m’appellent : leurs cris redoub
sons, les avantages nous appartiendront en commun. Ce ne sont pas des espérances frivoles et légères qui nous invitent à agir ; c’
ille, et quand nous les aurons vaincus, il ne leur restera pas même l’ espérance du salut. Épuisés par de longues marches à traver
consolations, à nous d’immenses avantages. Dès qu’on verra briller l’ espérance d’une liberté reconquise, alors pour l’atteindre,
l, placé à sa portée : mais il n’avait pas la force de renoncer à des espérances qui flattaient ses désirs. Traduit de Plutarque.
nce, j’ai étudié ton heureux naturel et j’en ai conçu les plus belles espérances . Si tu veux suivre la route qui conduit à moi, tu
ureuse médiocrité de son état ; il abandonne un bonheur réel pour des espérances incertaines. La faute que je ferais en acceptant
encore moins excusable, puisque je n’ai pas même devant les yeux ces espérances flatteuses dont l’illusion pourrait me séduire. S
est un grand profit. En effet, même quand le succès ne répond pas aux espérances , on a du moins la conscience d’avoir bien réfléch
4 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
lime1. Souvenirs d’enfance 1 1831 Lieux où jadis m’a bercé l’ Espérance , Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeu
core, Et la berceuse a pourtant disparu. Lieux où jadis m’a bercé l’ Espérance , Je vous revois à plus de cinquante ans. On rajeu
le feu l’invite.   Au réveil, voyant mes pleurs,   Il me dit : Bonne espérance  !   Je cours, de tous ses malheurs,   Sous Paris,
3. Ces vers, qui de nous ne les répète encore aujourd’hui, comme une espérance de victoire nationale et de salut public ? (Siège
5 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
posées se font ressortir l’une l’autre ; exemples : La jeunesse vit d’ espérance , la vieillesse de souvenir ; — ce ne sont pas les
 : « Quand j’ai passé sur ces chemins, j’étais comblée de joie dans l’ espérance de vous voir et de vous embrasser ; et en retourn
ue j’abhorre en Attila ? J.-B. Rousseau, Ode à la fortune. 108. Espérance est-il le mot propre ? Des critiques l’ont blâmé.
que Quintilien reproche à Virgile : Nec tantum potui sperare dolorem. Espérance n’est pas le synonyme d’attente. Je ne m’aviserai
alement ironique du morceau justifie pleinement à mes yeux l’emploi d’ espérance pour attente. 109. Et c’est pourquoi, après avoi
6 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
nt soudain. Je veux que vous prolongiez vos jours au delà même de vos espérances  : hélas ! ce qui doit finir, mes frères, doit-il
t être le prix de notre salut éternel, et de laisser aller en fumée l’ espérance de notre immortalité ? Un seul jour perdu devrait
cation à l’autel expire à mesure que nous voyons revivre de nouvelles espérances pour la terre. Un simple dépit est souvent toute
ation et de gloire ; à un ministère de travail et de sollicitude, des espérances de repos et de mollesse ; à un ministère de désin
ègle de notre cœur, la source des vrais plaisirs, le fondement de nos espérances , la consolation de nos craintes, l’adoucissement
7 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Cousin, 1792-1867 » pp. 492-503
 ? De là cet instinct indomptable de l’immortalité, cette universelle espérance d’une autre vie dont témoignent tous les cultes,
appelle, en vain j’y travaille ; elle m’échappe et ne me laisse que l’ espérance . Cette espérance serait-elle trompée ? Tous les ê
j’y travaille ; elle m’échappe et ne me laisse que l’espérance. Cette espérance serait-elle trompée ? Tous les êtres atteignent l
il sait d’où elle vient, et il la surmonte en s’attachant aux solides espérances que lui fournissent la raison et le cœur. L’imagi
fugitif, si bientôt je dois le revoir pour ne m’en séparer jamais ? O espérance divine, qui me fait battre le cœur au milieu des
8 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
ifié ; des consolations venues du sein du père des miséricordes ; des espérances immobiles, fondées sur celui qui dit dans l’écrit
qui les tiennent toujours dans une espèce d’ivresse, les font vivre d’ espérances , pour la plupart chimériques ; car, outre qu’ils
ériques ; car, outre qu’ils ne se sont pas encore vus déchus de leurs espérances , le court espace qu’ils ont vécu, ne leur paraît
. De là vient qu’on les amuse, qu’on les trompe si facilement par des espérances et par des promesses spécieuses. » La colère et l
par des espérances et par des promesses spécieuses. » La colère et l’ espérance auxquelles ils se livrent volontiers, les rendent
comptent pour rien l’opinion des hommes. Rarement se repaissent-ils d’ espérances  : le long usage du monde et des affaires, les mau
es ont prémunis contre les illusions dont se paye la jeunesse. » Si l’ espérance de l’avenir ne les occupe pas, ils s’en dédommage
se gouverne avec prudence, avec raison, sans se laisser éblouir par l’ espérance , ni abattre par les dangers. Il ne donne ni ne re
eu répand sur nos passions injustes, pour nous rappeler à lui par des espérances que l’événement dément toujours, mais où nous pre
x que vous faire souvenir de la cause célèbre de ces Étrangers, que l’ espérance du gain avait attirés des bords du Levant, pour p
vée, dans la plus belle saison de son âge, aux charmes de la vie, à l’ espérance d’une couronne, et à la tendresse des peuples, qu
’il faut, pour sentir qu’il l’a perdue ; et nous perdons avec lui les espérances de sagesse et de piété, qui devaient faire revivr
sthène dans sa troisième Philippique, où il anime les Athéniens par l’ espérance d’un meilleur succès dans la guerre contre Philip
aincre cette paresse qui vous lie les mains, en vous entretenant de l’ espérance de quelques secours étrangers ; vous réparerez bi
9 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »
voyage fameux, d’où vous aviez emporté tant de gloire et de si belles espérances  ! Vanité des vanités, et tout est vanité ! c’est
enti : voyez aussi avec quelle énergie il relève les destinées et les espérances de l’homme, que la première partie de ce bel exor
s doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et l’ espérance publique, frustrée tout à coup par la mort de cet
ateur développe les motifs qui doivent nous donner une idée juste des espérances de l’homme, et de la destinée qui lui est promise
10 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
ureuse, elle bannit la crainte et tend les voiles de toutes parts à l’ espérance qui l’enfle et qui la conduit5. Vous le savez, fi
le savez, fidèles, de toutes les passions la plus charmante6 c’est l’ espérance . C’est elle qui nous entretient et qui nous nourr
nt nous quitterions des biens effectifs, plutôt que de renoncer à nos espérances . Mais la jeunesse téméraire et mal avisée, qui pr
menté, ne voyant point de difficulté dans les choses, c’est là7 que l’ espérance est la plus véhémente et la plus hardie : si bien
nte et la plus hardie : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances , croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toute
que causera l’impuissance de vos peuples, se verront déchus de cette espérance . Si cela arrive, Sire, y aura-t-il jamais un prin
mal. Que tout le reste vous aime, mette en vous sa consolation et son espérance , et reçoive de votre bonté le soulagement de ses
ons toujours tirant après nous cette longue chaîne traînante de notre espérance  ; et avec cette espérance, quelle involution d’af
nous cette longue chaîne traînante de notre espérance ; et avec cette espérance , quelle involution d’affaires épineuses ! et à tr
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
ille ; et un dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée.
t être le prix de notre salut éternel, et de laisser aller en fumée l’ espérance de notre immortalité ! Un seul jour perdu devrait
ègle de notre cœur, la source des vrais plaisirs, le fondement de nos espérances , la consolation de nos craintes, l’adoucissement
12 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IX. De l’élégie. »
s et inanimés ; mais tout sert à la nourrir, à l’envenimer. Parfois l’ espérance lui envoie un rayon consolateur, et alors il sour
ante de la douleur de l’âme, tempérée par les élans de la foi et de l’ espérance religieuse : telle est entre autres le psaume qui
13 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »
s qui le distinguent des sujets de même genre. Ainsi en définissant l’ espérance , je dirai que c’est une vertu et je nommerai son
as n° 42 à 43. Modèle de décomposition de définition. MATIÈRE. L’ Espérance . Il est dans le ciel une puissance divine, compa
consolés. La foi et la charité lui disent : Ma sœur ! Elle se nomme l’ Espérance . Chateaubriand, (Les Martyrs.) ANALYSE. Forme.
stesse des images et la beauté des allégories. L’auteur personnifie l’ Espérance , il en fait une femme couverte d’un bandeau et li
différence, viennent ensuite les rapports, c’est-à-dire l’objet de l’ espérance , ses moyens de plaire, et ses effets. Le genre es
utre tenant un voile trempé de  pleurs, se montre entre la Pitié et l’ Espérance . L’une  a pour ministre un homme de sang, l’autre
mpagnon de la justice des hommes. Deux vertus aimables, la pitié et l’ espérance , entourent la justice de Dieu. Un bourreau, minis
14 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343
à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’ espérance trop lente commençait à flatter sa peine, il a eu
le 12 décembre 1743. Sire, Pénétré de servir, depuis neuf ans, sans espérance , dans les emplois subalternes de la guerre, avec
ir ce que je présume de moi ; mais j’ai remarqué très-souvent que les espérances les plus ridicules et les plus hardies avaient ét
15 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
patient de marcher, J’ai voulu partir, et chercher Les vestiges d’une espérance … Partout où j’ai voulu dormir, Partout où j’ai vo
chante au bord du grand chemin. Et de tant de beauté, de gloire et d’ espérance , De tant d’accords si doux d’un instrument divin,
passés et rêveurs d’aujourd’hui1, Croyez-moi, la prière est un cri d’ espérance  ! Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lu
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
t la vieillesse : il y a dans la faiblesse de ces deux âges, dans les espérances que donne l’un, dans les souvenirs que laisse l’a
renne de vous à régler ses prétentions sans abandonner ses généreuses espérances . Vous aurez à contenir et à relever en même temps
17 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
diversion aux douleurs de sa vie privée. Si elle partagea les nobles espérances de 1789, elle protesta contre les crimes de 1793
comme une victime ; mais du moins souvenez-vous que notre plus chère espérance , à nous autres artistes, à nous autres amants de
plendeurs de la vie s’y faisait moins sentir. Il est vrai aussi que l’ espérance d’un autre monde étant chez eux beaucoup moins vi
de la liberté romaine, qui ont pris si souvent Les souvenirs pour des espérances , se sont défendus longtemps dans le tombeau d’un
aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs, une longue espérance , tout se soulève autour d’eux comme un appel au c
prévue de la mort de sa mère, son louchant adieu mêlé de regrets et d’ espérances , achevèrent ces premières impressions, et sous la
ande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on enfonce le soc dans le sillon, après avoir imp
et d’un bouclier d’or. Les Romains qui fuyaient tournent le visage, l’ espérance revient au cœur du plus faible et du moins courag
mme dans les conseils de la couronne, M. Guizot répondit à toutes les espérances , et dédaigneux d’une vaine popularité, jusqu’à pa
courtoisie, regardant cette attitude du peuple comme de bon augure. L’ espérance ne lui manquait point : il dédaignait ses adversa
on ne faisait rien pour lui apprendre ses devoirs et ses immortelles espérances . Le christianisme élevait une tribune où les plus
que la mort ; il peut faire descendre du haut des cieux une éternelle espérance sur ces tombeaux où Périclès n’apportait que des
échir sous le poids d’une si lourde succession, il dépassa toutes les espérances , et ses leçons partagèrent bientôt avec celles de
ternelle miséricorde l’âme tremblante sur les ailes du repentir, de l’ espérance et de l’amour. Heureux ceux qui, à Rome, au Vatic
s d’évasion, et observait autour d’elle pour épier la moindre lueur d’ espérance . Parmi les hommes qui étaient venus à Tournay par
veuves, les soupirs des orphelins, les tuent, et nous n’avons plus l’ espérance d’amasser pour quelqu’un. « Nous thésaurisons san
nt dès lors sur Chlodobert, dont l’état ne donnait plus qu’une faible espérance . Renonçant pour lui à tout secours humain, ils le
conférence à l’École normale, M. Jouffroy ne démentit pas les justes espérances de ses premiers succès : il plaisait à la jeuness
araît renfermer pour elle le bonheur, notre nature s’élance, pleine d’ espérances et d’illusions. Mais il est dans la condition hum
t d’illusions. Mais il est dans la condition humaine qu’aucune de ces espérances ne soit remplie, qu’aucune de ces illusions ne so
l’emporte, la triste vérité nous apparaît : alors s’évanouissent les espérances qui nous avaient adouci le malheur ; alors leur s
our, que sommes-nous donc, et où sont nos titres pour nous livrer à l’ espérance et à l’orgueil249 ? Telles sont quelques-unes des
le-même ; c’est qu’en lui montrant partout ses instincts trompés, ses espérances déçues, ses croyances contredites, partout des bo
ge, qu’elle s’adressait à celui en qui seul reposaient maintenant ses espérances . Au point du jour, elle se leva et dit qu’elle n’
yen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des enseignements et des espérances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans a
us, morts au présent, expiant le passé, Entre le repentir et la douce espérance , Vers un monde à venir prennent leur vol immense,
aux Romains rendre la liberté. Souvent je me suis dit, plein de cette espérance  : Mon père à ces beaux jours prépara mon enfance.
plore. Hélas ! je fus épouse, et je suis mère encore. Gardant quelque espérance en mes calamités, J’ose pour mes enfants implorer
enant soutiendra leur enfance ? Quelle était, cher époux, ta dernière espérance  ? Ah ! mes tremblantes mains, en de cruels instan
euple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’ espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient me
tte dernière transformation, tentée par Béranger, n’a pas répondu aux espérances du poète. La chanson a deux conditions essentiell
e vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers ; Hirondelles, que l’ espérance Suit jusqu’en ces brûlants climats, Sans doute vo
ormir le feu l’invite. Au réveil voyant mes pleurs, Il me dit : Bonne espérance  ! Je cours de tous ses malheurs, Sous Paris, veng
é l’abîme, Et ton âme, y plongeant loin du jour et de Dieu, À dit à l’ espérance un éternel adieu ! Comme lui maintenant, régnant
s doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le souvenir, et voilà l’ espérance  : Emportez-les, mon fils. » Oui, tu me resteras,
tiens ses derniers pas, charme sa dernière heure, Et, gage consacré d’ espérance et d’amour, De celui qui s’éloigne à celui qui de
inrent une égale faveur auprès du public, dont elles traduisaient les espérances et les regrets avec éclat et grandeur. C. Delavig
haient la vérité, Où de leur bouche d’or descendaient dans nos âmes L’ espérance et la charité. « Sur ce rivage, où des idoles S’
.Que voulez-vous de moi ? LOUIS, prosterné. Je tremble à vos genoux d’ espérance et d’effroi. FRANÇOIS DE PAULE. Relevez-vous, mon
e la foi perdue, les tristesses de la vie découronnée de ses suprêmes espérances , les déceptions du scepticisme, le besoin et l’im
arlé de ce besoin de croire, d’aimer et de prier, de cette invincible espérance qui nous fait pressentir les horizons d’au-delà,
Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il
passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’ espérance  ! Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lu
grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le front du génie insulter l’ espérance Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Pre
qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’ espérance , Ni la gloire, ni le bonheur, Hélas ! pas même la
de la religion chrétienne. Le grand historien, nous en avons la ferme espérance , aura le temps et la force de remplir ce vaste pr
re du Péloponnèse, est en effet absolument étrangère aux idées et aux espérances religieuses. Aux parents des guerriers morts Péri
r leur âge peuvent encore avoir des enfants doivent se soutenir par l’ espérance d’une autre postérité. De nouveaux fils feront ou
ressée au peintre Louis David, le poète, inspiré par ses patriotiques espérances , s’écriait : Ô jour ! jour triomphant ! jour sai
sa plainte et soupire en silence ; Elle n’ose qu’a peine embrasser l’ espérance , Et tremble en adressant un timide désir Vers un
« Le roi, dit Commines dans ses Mémoires, l. VI, ch. 12, avait toute espérance en maître Jacques Coitier, et lui donnait à chaqu
18 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lamennais 1782-1854 » pp. 243-246
ôt ses amis par l’éclat d’un naufrage où sombrèrent leurs plus chères espérances . Les Paroles d’un croyant furent l’évangile avent
a le jour de la moisson, jour plein d’allégresse et de paix, jour des espérances satisfaites, des joies et du repos éternel. Jacob
19 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre IV. Beautés morales et philosophiques. »
taient ? Où serait donc le prix de la vertu, et que deviendraient les espérances du juste, si ce triomphe momentané du méchant n’é
eurs ; c’est que leurs misères deviennent les nôtres, ainsi que leurs espérances  ; c’est que l’auteur a peint à grands traits l’ho
a douleur nous touche, parce qu’il pleure des êtres vertueux ; et ses espérances nous enflamment, ses idées d’immortalité nous tra
enflamment, ses idées d’immortalité nous transportent, parce que ses espérances et ses idées sont fondées, comme les nôtres, sur
20 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
? Nous avons vu toute la race royale presque éteinte ; les princes, l’ espérance et l’appui du trône, moissonnés à la fleur de l’â
jours de gloire et d’allégresse ; vous parûtes animée d’une nouvelle espérance , vous crûtes revoir les Josué, les Gédéon, les Da
21 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre VI. Massillon. »
; que les titres qui, dans un ennemi, lui découvrent un frère ; que l’ espérance de retrouver devant le juge éternel la même indul
ans une affreuse incertitude sur les vérités de la foi, la plus douce espérance de sa destinée : qu’il est à plaindre de ne pouvo
des regards affreux, et qui laissent douter si c’est la crainte ou l’ espérance , la haine ou l’amour qu’ils expriment : il entre
22 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
idélité, en vain l’occasion favoriserait-elle mes projets ; en vain l’ espérance d’un vaste pouvoir s’offrirait-elle à mes vœux ;
é sans balancer le plus grand et le plus beau des desseins. Craintes, espérances , tout nous est commun, tout nous rapproche ; et c
i bientôt de concert avec vous, à moins que je ne m’abuse d’une vaine espérance , et que vous ne préfériez à la gloire de commande
ort la plus affreuse, la plus déplorable des existences. Ceux que mes espérances , que les liens du sang, ou la jalousie même, inté
23 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
moi que chose sans naissance. Vous qui passez mon seuil, laissez là l’ espérance . » Voilà ce que je vis, en caractère noir, Sur le
ammer les talents dont la France Sent frémir dans son sein la féconde espérance , Vous qui des mêmes fleurs entourez tous les ans
u, tu n’auras plus de fils. — J’aurai toujours un fils ; va, la belle espérance Me dit… » Elle s’incline, et, dans un doux silenc
l’autre ne savent que rallumer les passions, et fondent toutes leurs espérances de succès sur le trouble qu’ils jettent dans les
ent des uns au milieu de leur chemin, au milieu ou au comble de leurs espérances  ; la stupeur de ceux qui en jouissaient en plein,
hington, dans cette longue carrière. Mais pas un moment sa foi et son espérance ne furent ébranlées. La même énergie de convictio
ple, de son côté, aimait et respectait le roi ; la France, malgré des espérances tant de fois déçues ou ajournées, s’obstinait à c
ues, ce qu’un jeune et généreux esprit pouvait y puiser de force et d’ espérance , il faut se rappeler l’état d’abaissement et d’ab
. Au bout de quelques jours, une amélioration sensible donna quelques espérances  ; ce fut, entre les médecins, le moment des doute
 : D’une prison sur moi les murs pèsent en vain ; J’ai les ailes de l’ espérance . Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus v
à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’ espérance trop lente commençait à flatter sa peine, il a eu
quelque entreprise, ils ont aussitôt rempli ce vide en se faisant une espérance inverse. Seuls en effet, la chose dont ils ont l’
és ; confiants, parce qu’ils n’ont pas été trompés souvent ; pleins d’ espérance , parce que leur nature bouillante ressemble à l’i
encore éprouvé beaucoup de mécomptes46. Le plus souvent ils vivent d’ espérances , car l’espérance appartient à l’avenir, comme le
aucoup de mécomptes46. Le plus souvent ils vivent d’espérances, car l’ espérance appartient à l’avenir, comme le souvenir au passé
unesse on a plus de courage, parce qu’on est porté à la colère et à l’ espérance  ; la première fait que nous ne craignons pas, la
e Ciel gardait à mes souffrances ! Voilà tout mon bonheur ; voilà mes espérances  !… Lorsque de ce palais tu partis, noble enfant,
es points qui les avaient aigris, Puis, après le courroux éveillant l’ espérance , J’ai fait à leurs regards luire la délivrance, E
rêve enfin m’en donne le loisir, Si j’y pouvais porter quelque faible espérance D’y conclure un accord d’une telle importance ! P
 Que voulez-vous de moi ? LOUIS, prosterné. Je tremble à vos genoux d’ espérance et d’effroi. FRANÇOIS DE PAULE. Relevez-vous, mon
er pour moi le pont d’un château fort, à l’entrée duquel je laissai l’ espérance et la liberté. Que je voudrais bien tenir un de c
qu’on a conçue de Votre Majesté, dès ses plus tendres années, et à l’ espérance qu’une sage économie ferait bientôt diminuer les
rien ; il ne peut plus imprimer de crainte ; il ne peut plus offrir d’ espérances  : c’est donc le moment où vous lui devez, non-seu
n pays plein d’envie et de souffrances, On met de son côté toutes les espérances . E. Augier 78. La vraie Rhétorique La
à ce courage indompté qui la bravait au moment suprême, jusqu’à cette espérance de lui échapper en quelque chose, par la douleur
és, qui par droit de naissance, Dans les camps, à la cour, règnent en espérance  : Quels succès leurs talents semblent nous présag
, Il tentait, pour sortir, le même défilé. La belette lui dit : « Ton espérance est vaine ; Ton ventre était fluet avant d’entrer
e que tous vos amis essayeront d’adoucir. Ne nourrissez pas de vaines espérances  ; ce sont des émotions qui affaibliraient votre s
encore, sa bonté ? Qui enfin leur a inspiré cette touchante et solide espérance que, cette vie terminée, l’âme immatérielle, inte
yen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des enseignements et des espérances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans a
aime, soigne, protége, sur lesquels se concentrent ses craintes, ses espérances , sa vie enfin ; il a besoin d’avoir son champ, qu
impatiente ? à la promptitude des découragements ? à l’avortement des espérances  ? à l’estime de soi et au dédain d’autrui ? Hélas
travail incertain de la rêverie l’homme a raison d’offrir Seulement l’ espérance incertaine de la gloire. C’est à l’aide de l’espé
ir Seulement l’espérance incertaine de la gloire. C’est à l’aide de l’ espérance de la gloire qu’il entretient la rêverie tant qu’
mme les tribunaux le font parmi les citoyens ? Mais comme, en dépit d’ espérances toujours renaissantes et toujours déçues, l’insti
et calme n’est-elle pas là ; et n’y a-t-il pas en elle un refuge, une espérance , une carrière à la portée de chacun de nous ? Ave
use du désespoir et de la mort : j’entreprends de défendre celle de l’ espérance . Quelque chose me presse d’élever la voix et d’ap
qu’elle tait ; tu sais ce qu’elle ignore ; Quand je n’espère plus, l’ espérance est ta voix ; Quand je ne crois plus rien, tu par
Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il
passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’ espérance  ! Pour que Dieu nous réponde adressons-nous à lui
24 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre II. Application du chapitre précédent au discours de Cicéron pour Milon. »
s premiers ordres de l’état, les ennemis de Milon pussent concevoir l’ espérance , je ne dis pas de consommer sa ruine, mais de por
trouvé des mœurs et de la liberté, c’est là que je fixerai mon asile. Espérances trompeuses, ajoute-t-il ! inutiles projets ! trav
ion, les chevaliers romains sans pouvoir, tous les bons citoyens sans espérance , leur ai consacré tout ce que le tribunat me donn
25 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre II. — Choix des Pensées »
de mentir. La langue d’un muet vaut mieux que celle d’un menteur. L’ espérance soutient l’homme jusqu’au tombeau. L’espérance, t
elle d’un menteur. L’espérance soutient l’homme jusqu’au tombeau. L’ espérance , toute trompeuse qu’elle est, sert au moins à nou
oyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’ espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit en repos de l’
26 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
ta ses amis par l’éclat d’un naufrage où sombrèrent leurs plus chères espérances . Les Paroles d’un croyant furent l’évangile avent
hange du repentir, leur promet l’immortalité, et déjà leur prodigue l’ espérance . Signe sacré de paix et de salut, son radieux éte
ous cela sans cesse. Cette pensée calme ; elle fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore
27 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
runts s’accommodent à ses propres sentiments, à ses douleurs et à ses espérances . Il assouplit, attendrit et colora notre langue q
n. D’une prison sur moi les murs pèsent en vain,  J’ai les ailes de l’ espérance  ; Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus
28 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
her à ranimer ses souvenirs, il ne faudrait songer qu’à fortifier ses espérances . Or les espérances, à cet âge, ne peuvent plus av
ouvenirs, il ne faudrait songer qu’à fortifier ses espérances. Or les espérances , à cet âge, ne peuvent plus avoir pour objet que
29 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
de fortune qui lui fermait l’avenir, elle avait concentré toutes ses espérances de bonheur sur le frère absent qu’elle ne revit q
ée me console, me soutient dans cette séparation ! que j’y rattache d’ espérances  ! Ce rayon qui va passer sur Maurice, je le vois
30 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
armée composée d’hommes perdus, abandonnés de la fortune et même de l’ espérance , un ramassis des plus vils scélérats. Au milieu d
pour feindre de ne les point voir : ce sont eux qui ont entretenu les espérances de Catilina, par le peu d’énergie de leurs résolu
ont ma vigilance aura confondu et déconcerté les projets, anéanti les espérances et les efforts ; non, ce sera un citoyen condamné
même que j’adresse à tous les autres, c’est de renoncer à voir leurs espérances se réaliser. Avant tout, qu’ils sachent bien que
res, noyée dans le sang des citoyens, ils verraient se réaliser leurs espérances sacrilèges et impies, et qu’on les proclamerait c
et la misère, la raison et la folie, le bon sens et l’aveuglement les espérances légitimes et le plus complet désespoir. Dans une
ion des dieux immortels. C’est sous leurs auspices que j’ai fondé mon espérance , formé ma résolution. Aujourd’hui ils ne vous déf
ers, vous pouvez considérer toutes les forces de Catilina, toutes ses espérances , toutes ses ressources comme entièrement anéantie
a guerre au peuple romain, aient dédaigné l’empire et les magnifiques espérances que des patriciens venaient spontanément mettre à
ement à la peine de ceux qu’il condamne ; il leur ôte ainsi jusqu’à l’ espérance , cette unique consolation des malheureux. En outr
e triomphe et les autres distinctions glorieuses dont j’ai sacrifié l’ espérance au devoir de vous défendre, vous et votre ville ;
dre, parce que vous avez compris que c’était lâcher votre proie, sans espérance de fermer la bouche aux témoins. Tous les autres
nt. Verrès prie, menace, tente toutes les voies de la crainte et de l’ espérance . On lui oppose de temps en temps le nom de Scipio
Cécilius. Quel ridicule ! Ô malheureux Verrès ! vous voilà donc sans espérance d’être défendu par aucun magistrat sicilien ? Pou
à employer les mêmes moyens de défense, à suivre la même voie, dans l’ espérance du même succès. Que ce soit un voleur, un sacrilè
tout où ces révolutions arrivent, on ne croit plus qu’il reste aucune espérance . Si dans quelque lieu on a tenu cette conduite, c
par tant d’accusations et de témoignages, Verrès fonde encore quelque espérance sur les suffrages de ceux qui, même avant qu’on e
e de blé au peuple romain, élevés et nourris par leurs parents dans l’ espérance qu’ils jouiraient de leur liberté sous notre empi
lliés auront-ils recours ? quelle assistance imploreront-ils ? quelle espérance les soutiendra dans le désir de vivre, si vous le
ent, ils espèrent que ce titre leur servira de protection. Ôtez cette espérance , ôtez ce refuge à nos citoyens ; supposez qu’ils
me demandez, juges, quelle gloire, quel honneur j’en retirerai : mes espérances , qu’on le sache, n’y perdraient rien, si Verrès m
est attaché, mais cet accusé lui-même ; oui, c’est Verrès, qui, par l’ espérance qu’il avait d’être absous, et l’opinion qu’il s’e
in de répondre, et l’on ne parlait pas de loi. Mais dès qu’on vit ses espérances se ranimer, on publia la loi ; et tandis que votr
31 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332
ort des principaux personnages. De là, ces passages de la crainte à l’ espérance , de la joie à la douleur ; ces surprises agréable
ependant y avoir des moments où la crainte cesse pour faire place à l’ espérance . Enfin, au dernier acte, et autant qu’il se peut,
e se soutient qu’autant que l’âme est suspendue entre la crainte et l’ espérance . Le dénoûment doit être le passage d’un état cert
l’inquiétude du spectateur, entremêlée de temps en tempe de joie et d’ espérance , aille toujours en croissant. Ainsi, dans Cinna,
doive même entrelacer les situations de quelques moments de joie et d’ espérance qui relèvent l’âme pour la faire retomber avec pl
action quelconque, comme l’amour, la haine, la crainte, l’ambition, l’ espérance , le désir, etc. La tragédie est le domaine des pa
l’action ne doit être affligeante ou terrible que par intervalles. L’ espérance et la joie doivent y succéder souvent à la craint
32 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
its de Jean-Jacques qu’elle reconnut toujours pour son maître, et les espérances généreuses de rénovation sociale qui firent battr
a mort, sans doute l’affaiblissement de nos facultés, la perte de nos espérances , cette vie si forte qui s’obscurcit, cette foule
33 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — F — article » p. 412
aimoit comme son propre fils. Ce jeune prince donnoit les plus belles espérances , et les avoit même réalisées dans la guerre d’Ita
34 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Guizot. Né en 1787. » pp. 469-478
hington, dans cette longue carrière. Mais pas un moment sa foi et son espérance ne furent ébranlées1. La même énergie de convicti
renne de vous à régler ses prétentions sans abandonner ses généreuses espérances . Vous aurez à contenir et à relever en même temps
35 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
noyé, je parlais en ces mots : « Ô des enfants d’Ilus la gloire et l’ espérance  ! Quels lieux ont si longtemps prolongé ton absen
e serais encore heureux, mon ambition n’eût point été nourrie par une espérance illimitée… Misérable ! où fuir une colère infinie
de m’accorder la paix que je suis loin de demander grâce. Adieu donc, espérance , et avec toi, adieu, crainte et remords ; tout es
me buissons Les chênes et leurs racines, Ôte aux campagnes voisines L’ espérance des moissons. Tel, et plus épouvantable, S’en al
grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le front du génie insulter l’ espérance , Et mordre le laurier que son souffle a sali ? P
Ce fragile palmier te soutient à son tour :        Ainsi me berçait l’ espérance .        Dors en paix sur ce frêle appui. Si le v
tout mon cœur, il est à vous, ma mère ! J’y mets tout ce que j’ai d’ espérance et de foi, Ma plus ferme raison, mes ardeurs les
             Ils ont vu ce roc sourcilleux,        De leur orgueil l’ espérance dernière, De nos champs fortunés devenir la barri
evois encore,     Oiseaux ennemis des hivers ;     Hirondelles, que l’ espérance     Suit jusqu’en ces brûlants climats,     Sans
eur nuance Ce voile du sommeil ; Là tout fut innocence, Là tout dit : Espérance  ! Tout parle de réveil ! Paix et mélancolie Veil
a gloire à l’échafaud traînés, Vous tombiez satisfaits dans une autre espérance . T Trop de sang, trop de pleurs ont inondé la Fra
euple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’ espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient me
cherche, suit la piste, chasse, poursuit les animaux sauvages, dans l’ espérance qu’un autre loup pourra les arrêter, les saisir d
s sans adoucir ses angoisses, sans l’environner des consolations de l’ espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui
lle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’une fausse espérance  ? N’éclaircirez-vous point ce front couvert d’enn
d’une très grande famille, d’une parfaite conduite, de la plus belle espérance , et qui jouissait dans tout le pays de la meilleu
cependant fait bonne contenance ;           Et ce répit lui rendant l’ espérance , Il se met à flatter son terrible geôlier. Vain e
. Le malheureux bénit ma main qui le défend ; Je nourris l’orphelin d’ espérances meilleures ; Ta servante, ô mon Dieu, dans ces tr
on ne faisait lien pour lui apprendre ses devoirs et ses immortelles espérances . Le christianisme élevait une tribune, où les plu
frayant que la mort ; il peut faire descendre des cieux une éternelle espérance sur ces tombeaux où Périclès n’apportait que des
ous cela sans cesse. Cette pensée calme ; elle fait qu’on tourne avec espérance ses regards vers l’occident, là où naît l’aurore
. Au roi Louis XV Sire, Pénétré de servir, depuis neuf ans, sans espérance , dans les emplois subalternes de la guerre, avec
ptions de la vie, ne s’en élance que mieux dans le vaste champ de ses espérances  ; mais après tant d’élans hardis et tant de chute
en vont une à une, et nous avons beau restreindre de plus en plus nos espérances , comme pour tenter par notre modération la généro
du matin ; Et c’est l’heure où l’âme qui pense Se retourne, et voit l’ espérance Qui l’abandonne en son chemin. Ainsi notre étoil
Et près de ce terme funeste, Comme à l’aurore, il ne nous reste Que l’ espérance et l’amitié. Lamartine. La Vie et la Mort
t immortelle, et la mort va venir. A. de Musset. Acte de foi et d’ espérance Salut, principe et fin de toi-même et du mond
a bonté soutiens mon indigence ; Nourris mon corps de pain, mon âme d’ espérance , Réchauffe d’un regard de tes yeux tout-puissants
36 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
langue pour rendre certaines idées : c’est ainsi qu’on dit un rayon d’ espérance , une feuille de papier. Tel brille au second ran
e l’âme, le printemps de la vie, les glaces de l’âge, les songes de l’ espérance , la rapidité de la pensée, le feu des passions, b
se absolue. Quand Lamartine dit : Mon cœur, lassé de tout, même de l’ espérance , N’ira pas de ses vœux importuner le sort ; Prête
pas survivre au roi d’Épire : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance  ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance ! A
37 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Saint-Simon, 1675-1755 » pp. 223-233
eçu l’extrême-onction, qu’il était sans connaissance et hors de toute espérance , et que le roi avait mandé à madame la duchesse d
aite du roi à Marly. Quelquefois il s’informait s’il n’y avait plus d’ espérance  ; il voulait envoyer aux nouvelles, et ce ne fut
38 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
iers miracles de votre valeur renversèrent si pleinement toutes leurs espérances , que ceux-là mêmes qui s’étaient promis tant de c
s les cabales de la Régence et de la Fronde, ambitieux trompé par ses espérances , malheureux à la guerre, dupe de ses amis, et vic
e ne durera pas ; cette heure fatale viendra qui tranchera toutes les espérances trompeuses par une irrévocable sentence ; la vie
ien éloignés l’un et l’autre du point où nous sommes aujourd’hui. Nos espérances étaient si peu de chose que nous bornions nos vœu
ui seul reçoit tous les respects ; lui seul est l’objet de toutes les espérances . On ne poursuit, on n’attend, on ne fait rien que
gue l’enfonce, on le tient perdu : il paraît une seconde fois, et les espérances se réveillent, lorsqu’un flot survient et l’abîme
a qui, étant fils de Germanicus, avait donné dans son temps de hautes espérances pour le bonheur de l’Empire, mais qui, dans la su
jeune prince éblouissant, qui promettait beaucoup, et dont toutes les espérances ont été trompeuses837. Le rossignol et la fauv
la pauvreté, la douleur, les regrets, les remords, les craintes, les espérances même qui coûtent souvent autant de peines que les
des regards affreux, et qui laissent douter si c’est la crainte ou l’ espérance , la haine ou l’amour qu’ils expriment ; il entre
ille ; et un dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur âme s’était d’abord flattée.
on amour, ne laisse pas de se les attacher encore par les motifs de l’ espérance et de la crainte. Lettre sur florence C’est
t tous avec une politesse étudiée, et en ne lui donnant que de vagues espérances . Il apprit mieux à connaître le monde dans une de
, et le jour où tout fut fait, nous attendîmes dans des transes1305 d’ espérance et de crainte l’heure de l’arrosement. Après des
aisse jamais pour moi. Cependant je n’en ai pas perdu le désir avec l’ espérance , et je suis presque sûr que si jamais, retournant
ns son désespoir et son abattement, ne trouve en elle de l’appui, des espérances et du courage1427. Beaumarchais 1732-1799
é par le voisinage de la tribune ; les écrits de Jean-Jacques, et des espérances généreuses de rénovation sociale firent battre so
mestiques, l’éloquent interprète de tous les regrets et de toutes les espérances , l’instrument prédestiné d’une restauration litté
ande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on enfonce le soc dans le sillon, après avoir imp
emploierai l’âge des regrets au tableau sévère de la vérité1578. L’ espérance Il est dans le ciel une puissance divine, comp
ôt ses amis par l’éclat d’un naufrage où sombrèrent leurs plus chères espérances . Les Paroles dfun croyant furent l’évangile avent
tigues en regardant le ciel ; ainsi, quand le soir se fait, l’homme d’ espérance regagne avec joie la maison paternelle, et, assis
a le jour de la moisson, jour plein d’allégresse et de paix, jour des espérances satisfaites, des joies et du repos éternel. Jacob
ma grande, mon unique consolation est de méditer ces douces paroles d’ espérance et de paix1633. Le printemps À Madame de
t la vieillesse : il y a dans la faiblesse de ces deux âges, dans les espérances que donne lion, dans les souvenirs que laisse l’a
s cet avenir n’étant pas encore venu1686, il faut bien se contenter d’ espérance , et songer à la guerre, à la politique, et aux sc
ge, qu’elle s’adressait à celui en qui seul reposaient maintenant ses espérances . Au point du jour, elle se leva et dit qu’elle n’
ve, des milliers d’hommes vous regardent, cherchent dans vos traits l’ espérance de leur salut ; plus loin, derrière eux, est la p
a Compagnie des Indes1748. Le capitaine, voyant qu’il n’y avait pas d’ espérance de maîtriser le feu, qui bientôt allait gagner le
nôtre, par le souci paternel de ce que vous y ferez, et surtout par l’ espérance que vous y serez heureux. Nous ne vous conseillon
t venu, et pour quitter toutes choses au dernier jour avec dignité et espérance , se sont donné deux compagnons divins : l’esprit,
t en France (1644, 1647 et 1648). 60. Il craint d’être déçu dans son espérance . Il avait bien raison : Balzac n’était pas homme
La mort de Louis XIII, la faiblesse d’une minorité, relevaient leurs espérances  ; et quand ils virent qu’on ne leur opposait qu’u
eure en nombre, commandée par un jeune homme de vingt et un ans, leur espérance se changea en sécurité. « Ce jeune homme sans e
n’avons pour nous consoler dans ce misérable monde que la pensée et l’ espérance de celui qui lui suivra. » 592. Il était tombé
ommes, nous le louions avec les anges, et que l’affermissement de nos espérances soit toujours en haut et au paradis ! » 640. Q
en sorte surtout de ne point laisser s’éteindre dans votre âme cette espérance que la foi et la philosophie allument et qui rend
ins ; déjà il est prêt à s’envoler vers les régions où l’invite cette espérance divine, fille de la vertu et de la mort. Cependan
elvétius. 1125. Il ne lui coupe pas les ailes ; il laisse au poëte l’ espérance . 1126. Il est délicat de faire ainsi son meâ cul
ous serions toujours dans l’affliction, si Dieu ne nous avait donné l’ espérance , comme pour charmer nos maux et tempérer par quel
parcelles qui nous échappent sans cesse, se nourrit et s’entretient d’ espérance  ; l’avenir, nous ne le tenons que par espérance,
rit et s’entretient d’espérance ; l’avenir, nous ne le tenons que par espérance , et jusques au dernier soupir, c’est l’espérance
ne le tenons que par espérance, et jusques au dernier soupir, c’est l’ espérance qui nous fait vivre : et puisque nous espérons to
, dans ce bas monde, où personne ne jouit de rien, où on ne vit que d’ espérance , celui-là sera le plus heureux qui aura l’espéran
ù on ne vit que d’espérance, celui-là sera le plus heureux qui aura l’ espérance la plus belle et la plus assurée. Heureux donc mi
a tempête étant toujours furieuse, les matelots n’avaient plus aucune espérance de se sauver ;  » Et personne n’avait plus même
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318
, et en le tenant continuellement comme partagé entre la crainte et l’ espérance , jusqu’à ce qu’une surprise agréable, une impress
ntérêt ne se soutient qu’autant que l’âme est comme suspendue entre l’ espérance et la crainte. Or, si le dénoûment est prévu, il
crainte. Or, si le dénoûment est prévu, il n’y a plus de crainte ni d’ espérance , par conséquent, il n’y a plus d’intérêt. 417. Le
qui vous empêche le plus d’en jouir ; qui vous donne les plus belles espérances , et qui en éloigne le plus l’effet ; ne sauriez-v
sont : le mérite de la personne, la justice qui lui a été rendue, les espérances qu’elle peut concevoir pour l’avenir, les difficu
rs dans lesquels la douce influence de la religion et les consolantes espérances de la foi peuvent seules ranimer nos forces et re
40 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356
us, et que la variété des peines et des plaisirs, des craintes et des espérances , est le vent frais qui met le navire en branle et
er pour moi le pont d’un château fort, à l’entrée duquel je laissai l’ espérance et la liberté. Que je voudrais bien tenir un de c
41 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491
; et, lorsque le talent n’est encore qu’à demi-développé, il louera l’ espérance . Quelquefois l’enthousiasme même des lettres peut
ères années du gouvernement de Louis XIV ! Un roi plein d’ardeur et d’ espérance saisit lui-même ce sceptre qui, depuis Henri le G
42 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
plus souvent, n’est encore marqué que par des écarts et des fautes ! Espérance consolatrice ; projets flatteurs, vous ne fûtes p
nt déposé leurs armes et se sont rendus à nous, n’était-ce pas dans l’ espérance de conserver leur vie ? et pouvons-nous la leur ô
de tout autre : les trois grandes vertus du christianisme, la Foi, l’ Espérance et la Charité respirent dans les psaumes, comme d
umières ; sans la charité, le cœur est vide de bonnes œuvres : sans l’ espérance , la vie n’a point d’objet, et la mort n’a point d
43 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
toujours père, et sur cette assurance J’ose appuyer encore un reste d’ espérance . Jetez sur votre fille un regard paternel : Ma mo
e, après votre pouvoir, comme on dit, après vos exploits. Voyez notre espérance , est le contraire de ce qu’elle entend ; car elle
lait alors beaucoup, même dans les salons. 2. Il viendra. La foi, l’ espérance et la charité. Il a le calme de la certitude. 3.
44 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
nal de La Valette qui allait partir pour l’Italie. Monseigneur, l’ espérance que l’on me donne depuis trois mois, que vous dev
te union produisait le bonheur public, d’autant que par là toutes les espérances des nouveautés étant ôtées, auxquelles notre nati
raître digne des emplois qu’on n’a pas que de ceux que l’on exerce. L’ espérance , toute trompeuse qu’elle est, sert au moins à nou
mer73. On donne plus aisément des bornes à sa reconnaissance qu’à ses espérances et qu’à ses désirs. Rien n’est impossible : il y
e s’il n’est pas indubitable qu’il n’y a de bien en cette vie qu’en l’ espérance d’une autre vie ; qu’on n’est heureux qu’à mesure
u’elle condamne, elle tempère avec tant de justesse la crainte avec l’ espérance , par cette double capacité qui est commune à tous
x point savoir ce qu’on dira s’il est puni ; mais j’entends déjà avec espérance , avec joie, ce que tout monde doit dire de Votre
s lui dites en passant un petit mot d’amitié, vous lui donnez quelque espérance de vous posséder à Grignan ; mais vous passez vit
que causera l’impuissance de vos peuples, se verront déchus de cette espérance . Si cela arrive, sire, y aura-t-il jamais ni un p
mal. Que tout le reste vous aime, mette en vous sa consolation et son espérance , et reçoive de vous le soulagement de ses maux. C
doute, ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait : et l’ espérance publique, frustrée tout à coup par la mort de cet
s grandeurs jusqu’à les réduire en poudre, ne nous laisse-t-il aucune espérance  ? Lui, aux yeux de qui rien ne se perd, et qui su
avec ces cendres chéries, et, délaissées sur la terre, « mettent leur espérance en Dieu, et passent les nuits et les jours dans l
ambition, inspirer les mêmes désirs à ceux qui doivent avoir la même espérance  ; et si elle propose quelquefois des guerres et d
ent des uns au milieu de leur chemin, au milieu ou au comble de leurs espérances  ; la stupeur de ceux qui en jouissaient en plein,
ns étaient trahis et livrés, les autres se rendaient eux-mêmes dans l’ espérance du pardon. Le prince Édouard, Sullivan, Sheridan,
es se présentait sans cesse au cœur du prince, et il ne perdait pas l’ espérance  : il marchait à pied, sans appareil à sa blessure
u de farine d’orge détrempée dans de l’eau ; mais ils perdirent toute espérance lorsque, ayant passé deux jours dans ce lieu affr
ire des faveurs du monde vous en connaîtrez l’imposture. Ô mortels, l’ espérance enivre ; mais la possession sans espérance, même
l’imposture. Ô mortels, l’espérance enivre ; mais la possession sans espérance , même chimérique, entraîne le dégoût après elle :
à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’ espérance trop lente commerçait à flatter sa peine, il a eu
s. C’est un grand signe de médiocrité de louer toujours modérément. L’ espérance anime le sage et leurre le présomptueux et l’indo
TE. Sonnet. C’est un sonnet. L’espoir… C’est une dame Qui de quelque espérance avait flatté ma flamme. L’espoir. Ce ne sont poi
réduire à pis que la mendicité. » Des voleurs, qui chez eux pleins d’ espérance entrèrent, De cette triste vie enfin les délivrèr
rraient les persuader. 82. C’est-à-dire, sur la terre. 83. De cette espérance . 84. On se rappelle ici cette ligne isolée de Pa
oute si l’on y parviendra, qui devrait, ce semble, borner en deçà nos espérances , fait que nous les étendons même au-delà de cet â
s consoler après nous avoir désespérés, en nous faisant entrevoir les espérances de la foi. 272. Le prince Joseph-Clément de Bavi
les de Monseigneur, cours de maladie à souhait, et facilité extrême d’ espérance et de confiance ; désir et empressement de tous d
45 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Lettre. A un ancien Elève de l’Ecole Militaire de Paris. » pp. 375-399
rre d’exil que nous habitons ! Quelles sont belles et magnifiques les espérances qu’elle nous donne, et qui doivent se réaliser da
té, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l’ espérance du juste. Si les cieux dépouillés de leur emprein
46 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241
se frapper et tomber. Oreste. Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance  ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance : A
établie par les mots grâce aux dieux, qui amène et justifie le mot d’ espérance . Cette ironie ressemble au rire effrayant et conv
47 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
rs. Nil intentatum, c’est son programme. Quo non ascendam ? c’est son espérance . La vie, toute la vie, l’histoire, toute l’histoi
re, je le reverrai. Ce n’est point sur un syllogisme que je fonde mon espérance . Le vol d’un insecte qui traverse les airs suffit
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
précisément ce qui doit nous donner, pour l’avenir, les plus grandes espérances  ». Quoi ! les Athéniens n’avaient commis jusqu’à
omposée de vieillards réduits au désespoir, de paysans conduits par l’ espérance du pillage, de dissipateurs, de banqueroutiers en
bat la détresse ; la raison, l’aveuglement ; la sagesse, la folie ; l’ espérance la mieux fondée, le désespoir le plus légitime. D
49 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
 ; il s’inspire d’un sentimentalisme vertueux. Bienfaisance, réforme, espérance , l’amour du bien, un optimisme brillant et assez
i apporte, et, comme dernier trait, après ces ardeurs de travail et d’ espérance , cette naturelle mélancolie qui est le signe d’un
u de cette course si limitée, et moissonner dans nos plus beaux ans l’ espérance d’une plus longue vie ! Que de morts soudaines et
rs, se laisse déchirer par des craintes, trouve son supplice dans ses espérances , devient triste et malheureux au milieu de ses pl
ce soin toujours le même de tenir tant qu’il pouvait le timon, cette espérance contre toute espérance, par courage, par sagesse,
me de tenir tant qu’il pouvait le timon, cette espérance contre toute espérance , par courage, par sagesse, non par aveuglement, c
re198, je vous reproche de borner là toutes vos pensées et toutes vos espérances . Vous vivez comme si l’homme avait été créé uniqu
re aigrit mes peines, m’excite au murmure, et, m’ôtant tout, hors une espérance ébranlée, il me réduit au désespoir. Dans cette é
Vous l’avez vous-même expliqué : vous jouissez, mais j’espère ; et l’ espérance embellit tout. Pardonnez-moi un zèle peut-être in
st dur que vous m’ôtiez maintenant tout cela, pour ne m’offrir qu’une espérance incertaine et vague, plutôt comme un palliatif ac
aïeux, la mer qui baigne les rochers, de longs souvenirs, une longue espérance , tout se soulève autour d’eux comme un appel au c
t de cœur, au dernier adieu envoyé par une mère, mêlé de regrets et d’ espérances  ; mais à ces causes particulières il faut ajouter
inanité à leurs yeux, dans nos désirs, nos regrets, nos craintes, nos espérances , nos vaines joies et nos douleurs encore plus vai
courtoisie, regardant cette attitude du peuple comme de bon augure. L’ espérance ne lui manquait point : il dédaignait ses adversa
on ne faisait rien pour lui apprendre ses devoirs et ses immortelles espérances . Le christianisme élevait une tribune où les plus
que la mort ; il peut faire descendre du haut des cieux une éternelle espérance sur ces tombeaux où Périclès n’apportait que des
ternelle miséricorde l’âme tremblante sur les ailes du repentir, de l’ espérance et de l’amour. Heureux ceux qui, à Rome, au Vatic
veuves, les soupirs des orphelins, les tuent ; et nous n’avons plus l’ espérance d’amasser « pour quelqu’un. « Nous thésaurisons s
nt dès lors sur Chlodobert, dont l’état ne donnait plus qu’une faible espérance . Renonçant pour lui à tout secours humain, ils le
araît renfermer pour elle le bonheur, notre nature s’élance, pleine d’ espérances et d’illusions. Mais il est dans la condition hum
t d’illusions. Mais il est dans la condition humaine qu’aucune de ces espérances ne soit remplie, qu’aucune de ces illusions ne so
l’emporte, la triste vérité nous apparaît : alors s’évanouissent les espérances qui nous avaient adouci le malheur ; alors leur s
our, que sommes-nous donc, et où sont nos titres pour nous livrer à l’ espérance et à l’orgueil487 ? Telles sont quelques-unes des
le même ; c’est qu’en lui montrant partout ses instincts trompés, ses espérances déçues, ses croyances contredites, partout des bo
ge, qu’elle s’adressait à Celui en qui seul reposaient maintenant ses espérances . Au point du jour, elle se leva et dit qu’elle n’
yen comme l’homme d’État. Elle offre surtout des enseignements et des espérances à ceux qui, nés dans une humble condition, sans a
es. Ce sentiment de premier contentement, où il y a, avant tout, de l’ espérance , et où le découragement n’entre pas, où l’on se d
eau mourant, Je souffre, mais je vis. Par vous, loin de mes peines, D’ espérance un vaste torrent Me transporte. Sans vous, comme
euple est vaincu. » Il est vrai : jeune encor, j’ai déjà trop vécu. L’ espérance lointaine et les vastes pensées Embellissaient me
tte dernière transformation, tentée par Béranger, n’a pas répondu aux espérances du poète. La chanson a deux conditions essentiell
e vous revois encore, Oiseaux ennemis des hivers ; Hirondelles, que l’ espérance Suit jusqu’en ces brûlants climats, Sans doute vo
ormir le feu l’invite. Au réveil voyant mes pleurs, Il me dit : Bonne espérance  ! Je cours de tons ses malheurs, Sons Paris, veng
é l’abîme, Et ton âme, y plongeant loin du jour et de Dieu, A dit à l’ espérance un éternel adieu ! Comme lui maintenant, régnant
s doigts glacés prenant le crucifix : « Voilà le souvenir, et voilà l’ espérance  : Emportez-les mon fils. » Oui, tu me resteras, ô
tiens ses derniers pas, charme sa dernière heure, Et, gage consacré d’ espérance et d’amour, De celui qui s’éloigne à celui qui de
inrent une égale faveur auprès du public, dont elles traduisaient les espérances et les regrets avec éclat et grandeur. C. Delavig
haient la vérité, Où de leur bouche d’or descendaient dans nos âmes L’ espérance et la charité, « Sur ce rivage, où des idoles S’é
Que voulez-vous de moi ? LOUIS, prosterné. Je tremble à vos genoux d’ espérance et d’effroi. FRANÇOIS DE PAULE. Relevez-vous mon
Je souffre, il est trop tard ; le monde s’est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre ; Malgré nous vers le ciel il
passés et rêveurs d’aujourd’hui ; Croyez-moi, la prière est un cri d’ espérance  ! Pour que Dieu nous réponde, adressons-nous à lu
grelottant d’envie et d’impuissance, Sur le front du génie insulter l’ espérance Et mordre le laurier que son souffle a sali ? Pre
qu’il te souvienne, Si tu remontes dans les cieux. Je ne chante ni l’ espérance , Ni la gloire, ni le bonheur, Hélas ! Pas même la
ait plus épaisse qu’autrefois : C’est qu’ils ont lutté là, lutté sans espérance , Pour le grand empereur et pour la douce France,
e du Péloponèse, est, en effet, absolument étrangère aux idées et aux espérances religieuses. Aux parents des guerriers morts Péri
r leur âge peuvent encore avoir des enfants doivent se soutenir par l’ espérance d’une autre postérité. De nouveaux fils feront ou
poète parle en son nom de tout ce qui l’a touché : peines, plaisirs, espérances , regrets, impressions des grands événements et de
sa plainte et soupire en silence ; Elle n’ose qu’à peine embrasser l’ espérance , Et tremble en adressant un timide désir Vers un
50 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
rison sur moi les murs pèsent en vain,            J’ai les ailes de l’ espérance . Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus v
par tout ce que l’existence a de douceur et de charmes : le soleil, l’ espérance , les fleurs, la verdure, la poésie ; elle ne veut
er l’âme libre et vagabonde de la prisonnière : elle a les ailes de l’ espérance . Heureuse métaphore qui se continue dans les troi
nier voyage ; ils s’entretinrent de leurs travaux, de leurs anciennes espérances . André Chénier se frappait le front en s’écriant 
51 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »
nd Pascal. « Tu n’es plus, s’écrie l’orateur ; tu n’es plus, ô douce espérance du reste de mes jours ! Ô tendre ami ! la retrait
52 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
s les cabales de la Régence et de la Fronde, ambitieux trompé par ses espérances , malheureux à la guerre, dupe de ses amis, et vic
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
Qu’importe qu’elle soit finie Vers le soir ou vers le matin ? L’ espérance et le sommeil Du Dieu qui nous créa la cléme
té, Le premier fondement de la sainte équité, Le frein du scélérat, l’ espérance du juste. Si les cieux, dépouillés de leur emprei
54 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
as celui des vieillards. Les jeunes gens sont téméraires et remplis d' espérances chimériques ; mais crédules, sans détours, bons e
on vient d'immoler, s'écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance  ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance. D
de construire la phrase : Non-seulement ses titres, ses honneurs, ses espérances , mais encore sa fortune s'évanouit. — Non-seuleme
sa fortune s'évanouit. — Non-seulement ses titres, ses honneurs, ses espérances s'évanouirent, mais encore sa fortune. Lorsque le
et l'autre ne savent qu'exciter les passions, et fondent toutes leurs espérances de succès sur le trouble qu'ils jettent dans les
55 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
e et l’inspiration. Plus un objet réveille dans l’âme de souvenirs, d’ espérances , de craintes, de pressentiments, en un mot, d’aff
56 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
e, vous attendiez-vous qu’elle n’en eût point ? Où preniez-vous cette espérance  ? Ce n’était pas dans la nature. Vous vouliez don
s sans adoucir ses angoisses, sans l’environner des consolations de l’ espérance et de la foi, sans prier à ses côtés le Dieu qui
et pendant que le vieillard se pénétrait de vifs sentiments de Foi, d’ Espérance et de Charité, il le toucha délicatement, et leva
lus fidèles et sur qui l’homme doit compter davantage, sont la foi, l’ espérance , l’amour de Dieu, la charité, la bienfaisance, la
r. Pour finir leur souffrance, J’emporte un brin de mousse en signe d’ espérance . Nous allons relever nos palais dégarnis : L’herb
, et tu le rejettes, en te jouant, aux lieux où il a place toutes ses espérances . Son cadavre gît sur la plage près du port qu’il
ande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté. Avec quelle espérance on enfonce le soc dans le sillon, après avoir imp
èces, qui leur fait deviner le séjour le plus assuré d’une famille en espérance  ? Ne craignez pas qu’elle se loge sous la paille
es ou des noix ; je vais donc enfin me restaurer ! » Dans cette douce espérance , il ouvrit le sac, vit ce qu’il contenait, et s é
sa maison, et se jeta à plat ventre contre terre, n’ayant plus qu’une espérance , que c’était pour ses poires et non pour lui que
t pas de posséder beaucoup, mais d’espérer et d’aimer beaucoup. Notre espérance n’est pas ici-bas, ni notre amour non plus, ou s’
les. Mais souvent quand le pauvre retournait à sa cabane avec joie et espérance au cœur, le suzerain revenait l’inquiétude dans l
mon fils et le mien, je le trouve, moi, le plus puissant motif de mon espérance . Je vous ai cru dignes d’être les plus fidèles de
e va décider de ma gloire et même de ma vie : si je remporte à Rome l’ espérance d’une paix prochaine, si j’y rentre avec les assu
nt déposé leurs armes et se sont rendus à nous, n’était-ce pas dans l’ espérance de conserver leur vie ? Et pouvons-nous la leur ô
Il enlève ainsi à l’auditeur sa dernière planche de salut, son unique espérance . Il fait plus, et c’est ici une gradation extrême
uvement par lequel l’orateur laisse les esprits recouvrer une lueur d’ espérance . « Mais, si nous ne connaissons pas ceux qui lui
isque d’y périr et d’emporter avec lui dans le tombeau, la plus chère espérance d’une illustre maison ? Voilà, voilà ce qui m’enf
Messieurs : un père voit avec complaisance dans l’aîné de ses fils l’ espérance et l’héritier de son nom ; il franchit le cercle
que deviendrait, hélas ! l‘illustre famille dont il est la plus chère espérance  ? Et vous, Messieurs, qu’auriez-vous à répondre à
tient ici la balance, vous épargnera la peine de lui redemander votre espérance et votre appui ; vos pleurs vont tarir, vous alle
fier Macédoniens moins sensible au recouvrement de sa liberté qu’à l’ espérance prochaine de le rendre funeste à l’ennemi ; je m’
ueurs et des raisons, des fruits et des fleurs ; il a fait parler des espérances en faveur de sa partie, j’y oppose des effets et
résentes, échangent des promesses contre des réalités, et rendent des espérances pour des effets comptants. N’est-ce pas à l’union
souvenir des services passés que n’a pu rendre la jeunesse, et sur l’ espérance des services futurs dont la vieillesse est incapa
s rien faire ; la reconnaissance ne parle pas encore pour celui-là, l’ espérance ne dit plus rien pour celui-ci : où le trouver en
57 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
oyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’ espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit de l’héritage
utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir, l’ espérance , l’amour. Les objets lui paraissent-ils désagréab
Racine, Phèdre. 3° Désespoir Désespoir est la porte de toute espérance  ; c’est un, vif sentiment de douleur que nous épr
58 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
oires et conquestes ensepvelies soubs l’oubliance, rendent ridicule l’ espérance d’éterniser nostre nom par la prinse de dix argou
livres, et continuay ledit feu jusqu’à ce que j’eus quelque indice et espérance que mes esmaux fussent fondus et que ma fournee s
, considérant qu’on se trompe aussi bien dans le désespoir que dans l’ espérance , et que les maladies dont on meurt et celles dont
avoir souffert durant deux mois que vous vous soyez moqué de la bonne espérance que j’avois de nos affaires, vous en avoir ouï co
aument la nouveauté ; et je hasarde non tam meliora quam nova, sur l’ espérance de les mieux divertir. C’étoit l’humeur des Grecs
e n’en est-ce pas trop pour Votre Majesté, et j’attends avec un peu d’ espérance respectueuse la réponse de mon placet. Racin
privés de sa présence, et que nous eussions perdu en quelque sorte l’ espérance de le revoir jamais dans nos assemblées, toutefoi
sus de ses propres forces, que lorsqu’ils sont touchés de cette belle espérance , de laisser à leurs descendans, à leur maison, à
ureuse, elle bannit la crainte et tend les voiles de toutes parts à l’ espérance qui l’enfle et qui la conduit. Vous le savez, fid
e savez, fidèles, de toutes les passions la plus charmante370 c’est l’ espérance . C’est elle qui nous entretient et qui nous nourr
nt nous quitterions des biens effectifs, plutôt que de renoncer à nos espérances . Mais la jeunesse téméraire et mal avisée, qui pr
érimenté, ne voyant pas de difficulté dans les choses, c’est là que l’ espérance est la plus véhémente et la plus hardie : si bien
nte et la plus hardie : si bien que les jeunes gens, enivrés de leurs espérances , croient tenir tout ce qu’ils poursuivent ; toute
que causera l’impuissance de vos peuples, se verront déchus de cette espérance . Si cela arrive, Sire, y aura-t-il jamais un prin
mal. Que tout le reste vous aime, mette en vous sa consolation et son espérance , et reçoive de votre bonté le soulagement de ses
e, qui a suspendu le cours de nos victoires, et rompu les plus douces espérances de la paix ? (Oraison funèbre de Turenne, prono
d’avoir été dédaigné avec mépris, ni d’avoir été amusé par de vaines espérances . Ce grand homme avoit rendu l’accès de son cœur d
érera un bien légitime, certain qu’on ne le lui peut plus ôter, à une espérance vaine, criminelle, incertaine, qui lui peut échap
x point savoir ce qu’on dira s’il est puni ; mais j’entends déjà avec espérance , avec joie, ce que tout le monde doit dire de Vot
Je me trouve disposée à vous recevoir ; mon cœur s’abandonne à cette espérance  ; vous avez besoin de changer d’air. Je me flatto
ien éloignés l’un et l’autre du point où nous sommes aujourd’hui. Nos espérances étaient si peu de chose, que nous bornions nos vu
isir à vous voir ici, mais cela viendra avec le temps. J’ai de bonnes espérances  : M. de Louvois nous sert bien. Nous lui avons de
ce cachoit de méchantes intentions440. On observoit la joie comme une espérance conçue de la mort du prince ; la tristesse étoit
e peintre (chap. xvie et dernier, des esprits forts), et qui est son espérance et son refuge au sortir de la mêlée de la vie. Te
la pauvreté, la douleur, les regrets, les remords, les craintes, les espérances même, qui coûtent souvent autant de peines que le
ille ; et un dégoût affreux, dit Job, succède à l’instant à une vaine espérance de plaisir dont leur àme s’étoit d’abord flattée.
eçu l’extrême-onction, qu’il étoit sans connoissance et hors de toute espérance , et que le roi avoit mandé à Mme la duchesse de B
ent des uns au milieu de leur chemin, au milieu ou au comble de leurs espérances  ; la stupeur de ceux qui en jouissoient en plein,
ns son diocèse, ce prélat y vieillissoit sous le poids inutile de ses espérances , toujours odieux au roi, à qui personne n’osoit p
l’ambition ; allez voir ces nobles desseins, ces vastes projets, ces espérances sans bornes avortées, et comme brisées à cet écue
eontre la reine et son ministre… On passa toute cette journée dans l’ espérance que ce tumulte pourroit s’apaiser, mais avec beau
les autres écrivains, séduits par l’attrait de la nouveauté et par l’ espérance d’un pareil succès, se laissent insensiblement al
vant dans les bonnes grâces du premier ministre, avec les plus belles espérances du monde, que j’eusse été heureux si l’ambition m
ttre tout le tort de son côté. Quand j’aurois encore conservé quelque espérance , mon maître, que je vis dans l’après-dîner, me l’
ommes aiment à rendre justice aux morts, soit qu’ils se flattent de l’ espérance qu’on la rendra mieux aux vivants, soit qu’ils ai
que de l’éblouir par la destruction de ses ennemis éternels et par l’ espérance de la conquête de l’Asie. Un empire cultivé par l
à sa vue. Ses yeux se sont fermés à la fleur de son âge ; et, quand l’ espérance trop lente commençoit à flatter sa peine, il a eu
, le 13 décembre 1743. Sire, Pénétré de servir, depuis neuf ans, sans espérance , dans les emplois subalternes de la guerre, avec
rovidence ; car il y a des maux si terribles et si peu mérités, que l’ espérance même du sage en est ébranlée. (Paul et Virginie
ns une attente inexprimable, le regardoit. Alors, d’une voix pleine d’ espérance , et le front calme, le pontife répand sur la foul
uerie, tant de vils calculs hypocritement commentés ; tout lasse de l’ espérance les hommes les plus fidèles au culte de la raison
acé derrière les bâtiments militaires, comme l’image du repos et de l’ espérance au fond d’une vie pleine de troubles et de périls
nsemble lui font du jeu un drame personnel, effrayant et joyeux, où l’ espérance , la crainte, la joie et la tristesse, se succèden
on ne faisait rien pour lui apprendre ses devoirs et ses immortelles espérances . Le christianisme élevait une tribune, où les plu
que la mort ; il peut faire descendre du haut des cieux une éternelle espérance sur ces tombeaux, où Périclès n’apportait que des
e ; Mme de Staël, ce noble écho des généreux sentiments et des belles espérances du dix-huitième, ce sont là les trois influences,
et calme n’est-elle pas là ; et n’y a-t-il pas en elle un refuge, une espérance , une carrière à la portée de chacun de nous ? Ave
rre et de la Révolution, le goût des aventures, le regret du repos, l’ espérance de la gloire et de la fortune, le dédain de vivre
le temps qui allait leur échapper à celui qui les avait vus pleins d’ espérance , ou en possession de tous les avantages de la vie
amour sur cet auditoire où se trouveront désormais réunies toutes les espérances de la peinture française : ce regard du Poussin s
l ; les noires dées qui m’agitaient s’évanouissent avec la nuit, et l’ espérance renaît dans mon cœur. — Non, celui qui inonde ain
, je le reverrai. — Ce n’est point sur un syllogisme que je fonde mon espérance . — Le vol d’un insecte qui traverse les airs suff
lique pas. Comment se fait-il que les hommes, sans cesse agités par l’ espérance et par les chimères de l’avenir, s’inquiètent si
insi que l’avenir, l’éloignement fait naître eh moi le sentiment de l’ espérance  ; mon cœur opprimé croit qu’il existe peut-être u
les souvenirs de la vieillesse, reposée des passions orageuses et des espérances déçues, quand les longs voyages de la pensée ramè
de cette mort par Maurice de Nassau, dit : « J’ai perdu la plus belle espérance de gentilhomme de mon royaume. » 241. Anne de M
59 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
e la Compagnie des Indes3. Le capitaine, voyant qu’il n’y avait pas d’ espérance de maîtriser le feu, qui bientôt allait gagner le
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
volets, Comme luttent entre eux, dans la sainte agonie, L’immortelle espérance et la nuit de la vie1. Son visage était calme e
, ni grand, mais des hommes, c’est-à-dire des frères en misères et en espérances .   « Comme homme, le curé a encore quelques devoi
61 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
ère. Tout s’éloigne, tout fuit ; les jeunes combattans Tressaillans d’ espérance , et d’effroi palpitans, A leurs bouillans transpo
sort des principaux personnages. De là ces passages de la crainte à l’ espérance , de la joie à la douleur, ces surprises agréables
pendant y avoir des momens, où la crainte cesse, pour faire place à l’ espérance . Plus les incidens sont multipliés, plus le nœud
e se soutient qu’autant que l’âme est suspendue entre la crainte et l’ espérance . Or, si le dénouement est prévu, il est clair qu’
e dénouement est prévu, il est clair qu’il n’y a plus de crainte ni d’ espérance , et par conséquent plus d’intérêt. Le dénouement
e que j’aime, usant de diligence, Fasse à ce que je hais perdre toute espérance , Et qu’un heureux hymen affranchisse mon sort, D’
a petite rue où la chambre de celle-ci répond, et lui donnât quelques espérances , pour l’engager à rester. Elle m’a tant priée, po
doive même entrelacer les situations, de quelques momens de joie et d’ espérance , qui soulèvent l’âme, pour la faire retomber avec
lle penser de votre indifférence ? Ai je flatté ses vœux d’une fausse espérance  ? N’éclaircirez-vous point ce front chargé d’ennu
et le trouble du spectateur qui va toujours en croissant. Un moment d’ espérance a soulevé l’âme, mais pour la faire retomber avec
; vous mène par les larmes, par les sanglots, par l’incertitude par l’ espérance , par la crainte, par les surprises et par l’horre
ment qui éternise la gloire de celui qui s’offrira à la mort. Ainsi l’ espérance vient de nouveau suspendre la douleur. AI. Cepen
, l’action doit n’être affligeante ou terrible que par intervalles. L’ espérance et la joie doivent y succéder souvent à la craint
e fait qu’accroître leur embarras et leur inquiétude, en leur ôtant l’ espérance de recevoir un prompt secours, ou de nouveaux ord
un spectacle si atroce et si nouveau : partagé entre la crainte et l’ espérance , il en attend la fin : leurs regards suivent les
par ses sentiers obscurs et par mille routes ambiguës, égaroit, sans espérance de retour, tous ceux qui s’y engageoient. C’est a
is pas encore assez haï de la victoire, pour abandonner de si grandes espérances par le refus d’un combat. Je marcherai contre ce
62 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
u’on a suivi sans aucune assurance Cette vaine faveur qui nous paît d’ espérance , L’envie en un moment tous nos desseins détruit.
hasard, et nourri par pitié, Mon orgueil à ce prix prendrait quelque espérance Sur votre incertitude et sur mon ignorance : Je m
lle penser de votre indifférence ? Ai-je flatté ses vœux d’une fausse espérance  ? N’éclaircirez-vous point ce front chargé d’ennu
ont le bel art réjouissait la France. Ils sont partis ! et j’ai peu d’ espérance De les revoir. Malgré tous nos efforts, Pour un l
re, Chez le vizir Achmet un éléphant parla. »        Adouci par cette espérance , Pour la première fois il usa de clémence. Quant
e verrai dans peu la mort Exécuter l’arrêt du sort Qui m’y livre sans espérance . Fontenay, lieu délicieux, Où je vis d’abord la
iste au mépris de la vie ! Et de servir son roi la glorieuse envie, L’ espérance , l’exemple, un je ne sais quel prix, L’horreur du
i. Fidèle à marcher dans sa voie, En lui seul je mettrai ma joie, Mon espérance et mon appui. Trop longtemps les pécheurs ont la
atire du Dix-huitième siècle, quelques vers qui semblaient donner des espérances , tels que les dix vers au sujet de la mort de Lul
es détails que le sujet, il fut lui-même, et réussit au-delà de toute espérance , bien que l’incident principal de la pièce fût un
mme qui ne jouit que de l’avenir et est dans une continuelle extase d’ espérance . Collin obtint son plus beau succès en 1792, en d
un jour, cru maréchal de France ; Et le pauvre lui-même est riche en espérance . Victor. Et chacun redevient Gros Jean comme dev
se erreur, tu nous donnes d’avance Le bonheur, que promet seulement l’ espérance . Le doux sommeil ne fait que suspendre nos maux,
ouffre ; mais je vis, par vous, loin de mes peines,                 D’ espérance un vaste torrent Me transporte. Sans vous, comme
ne prison sur moi les murs pèsent en vain,        J’ai les ailes de l’ Espérance  : Échappée aux réseaux de l’oiseleur cruel, Plus
ut sans trop rougir confronter le total de l’œuvre avec les premières espérances . Les poètes lyriques et élégiaques du dix-neuvièm
le imitateur, A mérité comme eux ce doux nom de pasteur. Il sut par l’ espérance adoucir la tristesse : « Hier, dit-il, nos chants
ir le feu l’invite. Au réveil, voyant mes pleurs, Il me dit : « Bonne espérance  ! Je cours de tous ses malheurs Sous Paris venger
rité, Où de leur bouche d’or descendaient dans nos âmes             L’ espérance et la charité. « Sur ce rivage, où des idoles S’
ue voulez-vous de moi ? Louis, prosterné. Je tremble à vos genoux d’ espérance et d’effroi. François de Paule. Relevez-vous, mo
mon livre et la verge d’airain. « Pourquoi vous fallut-il tarir mes espérances , Ne pas me laisser homme avec mes ignorances, Pui
r la joie, par la solitude ou par le monde, par le désespoir ou par l’ espérance , dans ses heures de sécheresse ou d’enthousiasme,
les misères de l’homme lui arrachent des accents énergiques, mais ses espérances ne l’inspirent pas. Le quatrième recueil lyrique
ta bonté soutiens mon indigence, Nourris mon corps de pain, mon âme d’ espérance  ; Réchauffe d’un regard de tes yeux tout-puissant
ntendre. » Il se remet en marche, et dans son cœur, Qu’avec la foi l’ espérance illumine, De ses bontés rendant grâce au Seigneur
63 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mézeray. (1610-1683.) » pp. 12-14
atre heures, c’est s’en bannir pour jamais. On peut bien dire que vos espérances s’en iront au vent avec le vaisseau qui vous empo
64 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202
er pour moi le pont d’un château fort, à l’entrée duquel je laissai l’ espérance et la liberté. Que je voudrais bien tenir un de c
65 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
n classique. Ses premières Messéniennes qui réussirent au delà de ses espérances firent entendre, comme un signal, les accents d’u
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nicole, 1625-1695 » pp. 72-75
tres, ne laisseront pas d’en exiger des déférences excessives. Quelle espérance de vivre en repos si tous ces défauts nous ébranl
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221
mé par le voisinage de la tribune ; les écrits de Jean-Jacques et des espérances généreuses de rénovation sociale firent battre so
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260
fugitif, si bientôt je dois le revoir pour ne m’en séparer jamais ? O espérance divine, qui me fait battre le cœur au milieu des
69 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »
perdant Asdrubal, j’ai perdu tout mon bonheur, et Carthage toute son espérance . Depuis ce moment, en effet, les Carthaginois n’é
s l’art de régner et de faire des heureux, il donnait les plus belles espérances à la France, lorsqu’il lui fut enlevé à la fleur
de son père, qui la métamorphosa en laurier. Le dieu, frustré de ses espérances , se fit une couronne de cet arbrisseau, qui lui f
70 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
uverez plus d’indépendance ; dans le parti de l’épée, de plus grandes espérances . Il vous est permis de souhaiter de monter à des
donc à ne reconnaître que leur général, à fonder sur lui toutes leurs espérances , et à voir de plus loin la ville4. Ce ne furent p
71 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
me. Mais l’allié sur la tactique duquel ils fondaient leur principale espérance n’est déjà plus. Ses places fortes, ses capitales
tion sociale, qui ôte à l’homme toutes ses consolations et toutes ses espérances . Mon intention est que vous appeliez près de vous
72 (1854) Éléments de rhétorique française
son éclat était passé ; ou : le soleil sera brillant, pour exprimer l’ espérance d’un nouveau jour. Dès lors, le verbe fut trouvé.
diminuer nos regrets : nous voyons poindre le jour, comme une faible espérance  ; il s’échappe ensuite sans qu’on y songe, et la
utiles, elle s’y porte, les poursuit et les aime : de là le désir, l’ espérance , l’amour. Ces objets lui paraissent-ils désagréab
rs, se laisse déchirer par ses craintes, trouve son supplice dans ses espérances , devient triste et malheureux au milieu de ses pl
il ne s’en trouve peut-être pas un qui ne conserve en même temps de l’ espérance , et qui ne se flatte d’un retour vers la vie ; la
s moins déplorables. Elle vit périr ses vaisseaux, et presque toute l’ espérance d’un si grand secours. L’amiral où elle était, co
s de son exil ; entre la douleur et la joie, entre la possession et l’ espérance …  » Les meilleures antithèses sont celles que l’
le vient de se donner la mort : Grâce au ciel, mon malheur passe mon espérance  ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance !
du sein de cette vie bornée, ils portent aussi leurs pensées sur les espérances d’une autre vie ; qu’ils se livrent à ces croyanc
ant un obstacle formidable, fait succéder la crainte à ce mouvement d’ espérance  : Restait cette redoutable infanterie de l’armée
ment où tout paraissait fini, nous voilà encore entre la crainte et l’ espérance  : On ne voit plus que carnage, le sang enivre le
leur désastre ; d’autres se jetaient dans les flammes sans la moindre espérance d’y échapper ; on voyait tour à tour une fureur e
ant le jeune marquis. Elle l’attira chez elle, et lui fit entrevoir l’ espérance d’une union prochaine. Le mariage fut proposé par
berceaux des charmes de l’innocence, et les tombeaux de nos pères des espérances de l’immortalité. Il repose au milieu des villes
ceux-là, jeunes encore, s’élancent dans la lice pleins d’ardeur et d’ espérance . Là point de confusion, point de rivalité : la pa
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Malherbe. (1555-1628.) » pp. 160-164
me buissons Les chênes et leurs racines, Ote aux campagnes voisines L’ espérance des moissons1. Tel, et plus épouvantable, S’en
74 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
qu’une mesure de vie ; quand il en est arrivé à se défier même de ses espérances , alors revient le fabuliste qui savait tout cela,
75 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15
son cœur. En les possédant, il les dédaigne. Toujours trompé dans ses espérances , il rêve sans cesse un bien qui apaise la soif de
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Villemain 1790-1870 » pp. 251-256
, et, lorsque le talent n’est encore qu’à-demi développé, il louera l’ espérance . Quelquefois l’enthousiasme même des lettres peut
77 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Thiers Né en 1797 » pp. 265-270
ve, des milliers d’hommes vous regardent, cherchent dans vos traits l’ espérance de leur salut ; plus loin, derrière eux, est la p
78 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voiture, 1598-1648 » pp. 21-25
nfin « en toute rencontre2 », vous avez trompé le jugement ou passé l’ espérance des hommes. Vous avez fait voir que l’expérience
79 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bourdaloue, 1632-1704 » pp. 133-137
faut languir dans l’incertitude du succès, toujours flottant entre l’ espérance et la crainte, et souvent, après des délais presq
80 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »
ltiplient avec les efforts, et que les alternatives d’inquiétude et d’ espérance se succèdent et se balancent dans l’âme du specta
t une action malheureuse, il peut y mêler des alternatives de joie, d’ espérance et de plaisirs : par ce moyen, l’opéra admet tous
81 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
ont naître dans le cœur d’un père les plus vives et les plus joyeuses espérances . Ah ! que l’enfant alors a d’attraits pour tout c
é du commencement du règne de Louis XIV : Un roi plein d’ardeur et d’ espérance saisit lui-même ce sceptre qui, depuis Henri le G
82 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre V. De l’Éloquence politique chez les Français. »
sensiblement le monarque, et déconcerta, dès cet instant, toutes les espérances d’amélioration que l’on avait cru pouvoir raisonn
83 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Pascal. (1623-1662.) » pp. 35-39
où doit-il le chercher ? Le présent ne nous satisfaisant jamais, l’ espérance nous pipe1, et de malheur en malheur nous mène ju
84 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129
ir lui présente de loin l’image trompeuse d’une parfaite félicité ; l’ espérance , séduite par ce portrait ingénieux, embrasse avid
85 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
1.   129. — Il faut dire : c’est en Dieu que nous devons mettre notre espérance , et non pas en qui ; c’est à vous-même que je veu
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Descartes, 1596-1650 » pp. 9-14
journa en Hollande de 1629 à 1649. 5. Il craint d’être déçu dans son espérance . Il avait bien raison. Balzac n’était pas homme à
87 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88
voyant croître ses moissons bénit la mémoire de celui à qui il doit l’ espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit encore en repo
88 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Maintenon 1635-1719 » pp. 94-99
ien éloignés l’un et l’autre du point où nous sommes aujourd’hui. Nos espérances étaient si peu de chose que nous bornions nos vœu
89 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ue je fixerai mon séjour. Ô vains travaux ! poursuit-il, ô trompeuses espérances  ! ô projets inutiles ! Lorsque, pendant mon tribu
oyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’ espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit encore en repo
de complots, pernicieux auteur, « Qui dans le trouble seul as mis tes espérances  ; « Éternel ennemi des suprêmes puissances ! « En
s doute ce triste spectacle des vanités humaines nous imposait ; et l’ espérance publique, frustrée tout à coup par la mort de cet
e ; il monte, il les devance ; Son front est rayonnant de gloire et d’ espérance  ; Il lève vers les cieux un regard assuré ; Il pr
e plus grandes choses, s’élever au-dessus de lui-même, surpasser et l’ espérance des siens et l’attente de l’univers, tant est hau
90 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »
lorsque Moïse conçut le projet de le réduire en corps de nation, et l’ espérance de voir cette nation tenir un jour un rang distin
91 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Maintenon. (1635-1719.) » pp. 76-82
ien éloignés l’un et l’autre du point où nous sommes aujourd’hui. Nos espérances étaient si peu de chose, que nous bornions nos vu
92 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
és, qui par droit de naissance, Dans les camps, à la cour, règnent en espérance  : Quels succès leurs talents semblent nous présag
93 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
ion ; on redisait les bons mots du Diable-à-Quatre, on échangeait des espérances , on agitait toutes les questions du jour ; c’étai
94 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
s, il donna ce conseil aux architectes. 2. Autrement dit : la Foi, l’ Espérance et la Charité. 3. Dans un discours prononcé dev
95 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
la Fronde, ambitieux déçu dans ses rêves et précipité du faîte de ses espérances , malheureux à la guerre, dupe de ses amis et vict
96 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
sens propre ; mais lorsque l’on dit la chaleur du combat, un rayon d’ espérance , ils sont pris dans le sens figuré. 187. Qu’appel
les et la personnification des êtres métaphysiques ou moraux, comme l’ Espérance , les Prières, la Gloire, la Mollesse, l’Envie, et
humaine, par Gresset : En promenant vos rêveries… ; le portrait de l’ Espérance , dans les Martyrs ; l’alliance qui doit exister e
e celle de Pyrrhus, s’écrie : Grâce aux dieux, mon malheur passe mon espérance  ! Oui, je te loue, ô ciel, de ta persévérance. I
97 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
uditeur en lui prouvant que ce bien lui manque, et vous exciterez son espérance en lui montrant la possibilité de l’obtenir. Voul
nos désirs de vaines prédictions ; déjà s’ouvrent à nous de si douces espérances  ; déjà nous voyons briller de loin les premières
s : de nombreuses perfidies ne les ont point encore désabusés ; leurs espérances sont toujours flatteuses, d’abord parce que la ch
r attente n’a pas été frustrée. Ils ne vivent, pour ainsi dire, que d’ espérances  ; en effet, l’espérance appartient à l’avenir, le
strée. Ils ne vivent, pour ainsi dire, que d’espérances ; en effet, l’ espérance appartient à l’avenir, le souvenir au passé ; or,
il est aisé de les tromper, car ils espèrent aisément. La colère et l’ espérance auxquelles ils se livrent les rendent courageux :
e grandes choses, et que de pareils sentiments ont leur source dans l’ espérance . Ils préfèrent l’honneur à l’intérêt, car c’est p
à l’intérêt, compte pour rien l’opinion. Rarement se repaissent-ils d’ espérances  : d’abord l’usage de la vie leur a prouvé qu’il n
cheuse ; ensuite ils sont timides. Ils vivent plus de souvenirs que d’ espérances  ; car pour eux, l’avenir n’est rien en comparaiso
n’est rien en comparaison du passé : or, l’avenir est le domaine de l’ espérance  ; le passé, celui du souvenir. Aussi sont-ils gra
rien ; il ne peut plus imprimer de craintes, il ne peut plus offrir d’ espérances  : c’est donc le moment où vous lui devez non seul
promesses qui apprennent à l’homme que son origine est divine et ses espérances éternelles. Son avenir est plein de gloire. 2e m
iner devant la reine, d’en obtenir son pardon, de lui offrir quelques espérances , quelques illusions consolantes. Connaissez-vous,
98 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
pourquoi le vrai philosophe voit l’approche de la mort de l’œil de l’ espérance  ? Sur quoi il se fonde quand il la regarde comme
99 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fléchier. (1632-1710.) » pp. 69-75
oyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’ espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit encore en repo
100 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
si mes amis plaintifs), je mêle toujours de bons augures et de bonnes espérances . Je vous exhorte d’en faire de même, mon cher mon
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