/ 332
1 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VII. De l’Harmonie imitative. »
’organe de la voix a nécessairement agi avec plus de force, et a fait entendre des sons rapides, perçants, sourds, éclatants, et
rne, deux des malheureux compagnons d’Ulysse. L’oreille frémit : elle entend le craquement de leurs os. Σὺν δὲ δύω μάρψας, ὥς
einte avec des traits, et dans des langues dignes d’elle. Voulez-vous entendre un vent orageux siffler dans les cordages et bris
es vents impétueux, Tantôt au haut des monts d’un bruit tumultueux On entend les éclats ; tantôt les mers profondes Soulèvent
aractérisée, d’un bout à l’autre, dans un morceau de longue haleine ? Entendez -vous le son des trompettes et le cliquetis des ar
ent à confondre ; ce ruisseau surtout, dont on voit le cours, dont on entend le murmure excité par les obstacles qu’il rencont
léger de Flore. Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend -on de la mer les ondes bouillonner ? Le vers, com
l’aer cieco a quel rumor rimbomba. (Stanz. 111). Ne semble-t-il pas entendre Virgile lui-même, quand il fait retentir les prof
θεσκε ποτὶ λόφον ; et thunders impetuous down, peint la chute et fait entendre le bruit de la pierre. 24. Dryden est plus pré
2 (1852) Précis de rhétorique
. Par le mot dire, on entend parler et écrire. 3. Par le mot bien, on entend tout ce qui est moral, instructif, et qui nous po
composition. Questionnaire. 1. Qu’est-ce que la Rhétorique ? — 2. Qu’ entend -on par le mot dire ? — 3. Qu’entend-on par le mot
st-ce que la Rhétorique ? — 2. Qu’entend-on par le mot dire ? — 3. Qu’ entend -on par le mot bien ? — 4. Pourquoi la Rhétorique
7. Ensuite il faut recourir aux lieux communs de la Rhétorique. 8. On entend par lieux communs, nommés aussi lieux oratoires o
r dans la méditation du plan ? 7. Que faut-il faire ensuite ? — 8. Qu’ entend -on par lieux communs ? — 9. Quand les lieux sont-
s bons auteurs qui ont écrit sur le même sujet. 2. Mœurs. 6. On entend par mœurs oratoires la probité, la modestie, la b
de sortes de preuves ? — 5. Où faut-il chercher ses preuves ? — 6. Qu’ entend -on par mœurs oratoires ? — 7. Qu’est-ce que la pr
n veut que le fait ait une exposition un nœud et un dénouement. 9. On entend par l’exposition cette partie de la narration qui
composition ? — 8. Que veut la disposition d’une narration ? — 9. Qu’ entend -on par exposition ? — 10. Qu’est-ce que le nœud ?
cision, on rend cette idée par un très petit nombre de mots, qui font entendre plus qu’on ne dit. Questionnaire. 1. Qu’est-ce qu
tyle lâche et diffus ? — 5. Que faut-il fuir enfin ?— 6. J’ai souvent entendu dire, au sujet du style de quelques auteurs : c’e
it être tel que les gens éclairés l’approuvent et que les ignorants l’ entendent . Le purisme commence où finit la correction. 16.
exemple, si, en parlant d’une jeune fille qui répète tout ce qu’elle entend , je dis : C’est un perroquet, j’ai comparé dans m
e lionne, je donne une figure au courage d’Éléonore ; tous ceux qui m’ entendent comparent Éléonore au plus courageux des animaux 
tes, et qui sont cependant les seuls avec lesquels on puisse se faire entendre clairement. Lorsqu’on l’emploie, on fait abus d’u
ne figure qui paraît affaiblir par l’expression ce qu’on veut laisser entendre dans toute sa force. Adèle n’est pas sotte signif
ue. 11. L’ironie consiste à dire le contraire de ce qu’on veut faire entendre . C’est la figure qui sert à railler, et son emplo
ion est une sorte d’allégorie qui, dans une phrase, dans un mot, fait entendre le rapprochement qui peut exister entre deux pers
e. L’Antonomase change un despote en Néron, Par l’orateur romain elle entend Cicéron. La Métalepse parle à demi, mais découvre
appui. 11. Par la réticence, l’orateur n’ose achever ce qu’il a fait entendre suffisamment ; par la correction, il se reprend p
opopée ? (15e Leçon) — Section II. Splendeurs du style15. 1. J’ entends par splendeurs du style certaines formes majestue
ais l’expression n’est jamais sublime sans la pensée. 4. Lorsque nous entendons le sublime, nous éprouvons un contentement indici
ns, les apostrophes et toutes les figures vives. Questionnaire. 1. Qu’ entendez -vous par splendeurs du style ? — 2. À combien de
 ? — 3. Qu’est-ce que le sublime ?- 4. Qu’éprouvons-nous lorsque nous entendons le sublime :’ — 5. Quel est le genre de style qui
éhémence ? (16e Leçon) — Section III. Secrets du style16. 1. On entend par secrets du style des formes tantôt douces, ta
tition des mêmes sons, et en rejetant les mots durs et désagréables à entendre . 6. La variété consiste à arranger son style, tan
t jeté comme au hasard et difficile à remarquer. Questionnaire. 1. Qu’ entend -on par secrets du style ? — 2. À combien de forme
t, le fleuri, et le romantique. 2. Le style concis est celui qui fait entendre beaucoup de choses en peu de mots. Le style abond
qui lui est assigné par les bons grammairiens, si l’on ne fait point entendre les consonnes et voyelles qui dans la langue joue
diteur comment il doit répondre. Quant à l’espèce d’accent qu’on fait entendre pour varier l’harmonie ou pour préparer la chute
hacun sait qu’au moyen des gestes, on peut quelquefois parfaitement s’ entendre sans se parler. 13. Le geste comprend les mouveme
on, 3° le Discours. Chapitre Ier. De la lettre. 2. Par lettre on entend l’écrit par lequel une personne transmet à une au
s sont les genres de composition à étudier dans la jeunesse ? — 2. Qu’ entend -on par lettre ? — 3. Que forme la lettre avec sa
l. § VI. — Narration merveilleuse. 6. Par le mot merveilleux on entend en littérature l’intervention des êtres surnature
forme ? — 6. Il nous reste à parler de la narration merveilleuse ; qu’ entendez -vous par le mot merveilleux ? — 7. Quels sont au
t et la lettre de la loi semblent se contrarier, qu’il est agréable d’ entendre un bon avocat déployer tous ses moyens, disposer
la mesure n’a rien à dire ; mais à son tour le rythme se fâche : il n’ entend pas deux hémistiches bien proportionnés, et il co
[Alexandre Dumas]) Comme on le voit, la consonance de la rime se fait entendre aux pénultièmes ran, reu, di. Il n’y aurait donc
3 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
et lors s’envoise Li papegaus et la kalandre : Lors estuet jones gens entendre A estre gais et amoreus Por le temps bel et douce
. — Très dur cœur a celui qui, en mai, n’est pas amoureux, — quand il entend chanter sur les branches — aux oiseaux les doux c
oloirs retarder. Et qui vuet povre fame prendre, A norrir la l’estuet entendre , Et à vestir et à chaucier ; Et se tant se cuide
pooient au roy qu’il en vosist avoir pité, merci ; mais il n’i voloit entendre . Adonc parla messires Gautiers de Mauni47 et dist
de vouloir bien avoir pitié d’eux, miséricorde ; mais il n’y voulait entendre . Alors parla messire Gautier de Mauni et dit : « 
ceulx109 qui en approucheroient avant que la porte fust ouverte ; et entendoit qu’ils couchassent ausditz fossez et se retirasse
ent ausditz fossez et se retirassent ausdictz moyneaulx de fer. Et il entendoit bien que ceste fortification ne suffisoit point c
», répondit le faquin. Adonc176 Seigny Joan, après avoir leur discord entendu , commanda au faquin qu’il lui tirât de son baudri
ds179 ; puis le timpait180 sus la paume de sa main gauche, comme pour entendre s’il était de bon aloi181 ; puis le posa sus la p
et autre chose de belle ordonnance248, parce que Dieu m’avait donné d’ entendre quelque chose de la portraiture249 ; et dès lors,
chercher les émaux comme un homme qui tâte251 en ténèbres. Sans avoir entendu de quelles matières se faisaient les dits émaux,
ts des dites drogues275 couchées276 avec le pinceau : mais il te faut entendre que de deux ou trois cents pièces, il n’y en avai
pouvoir gagner ma vie, combien que j’en fusse fort éloigné (comme tu entendras ci-après), et ne dois trouver mauvais si j’en fai
consoler, l’on me donnait des malédictions : mes voisins, qui avaient entendu cet affaire342, disaient que je n’étais qu’un fol
e heure, s’est rendu au Palais-Royal ; mais la reine n’a pas daigné l’ entendre . Le Parlement étant sorti du Palais-Royal et ne d
il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. — Cela s’ entend . Maître Jacques. — Hé bien ! il faudra quatre gr
que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger et non pas
ut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. Harpagon. — Oui. Entends -tu ? Qui est le grand homme qui a dit cela ? Val
ant tout ce qu’elle a vu, tout ce qu’elle a appris, tout ce qu’elle a entendu dire, Mme de Sévigné s’y peint surtout elle-même
, que l’on n’oserait rien proposer736. Je voudrais que vous l’eussiez entendu conter négligemment sa contusion » et la vérité d
De la société et de la conversation.) L’homme de mauvais ton J’ entends Théodecte 820 de l’antichambre ; il grossit sa vo
est curieux de fruits ; vous n’articulez pas, vous ne vous faites pas entendre . Parlez-lui de figues et de melons, dites que les
lus grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu, on ne s’ entend non plus parler les uns les autres que dans ces c
 Voilà-t-il pas892 ! dit Termes. Toujours de l’emportement, au lieu d’ entendre raison ! Oui, monsieur, je vous soutiens que ce q
donner. Le seigneur Corcuelo993, qui, selon toutes les apparences, s’ entendait avec le parasite, me répondit : « J’ai une truite
du corps postaient les gardes d’avance dans la tribune, d’où le Roi l’ entendait toujours. Les dames étaient soigneuses d’y garnir
oir des femmes qui n’avaient pas le bruit1025de se soucier beaucoup d’ entendre le salut, donna le mot un jour aux officiers qui
rissac eut donné tout loisir aux dames de s’éloigner et de ne pouvoir entendre le retour des gardes, il les fit reposter1029. To
nfin, jamais homme n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d’ entendre des gens qui n’étaient presque jamais sortis de l
quelqu’un, par hasard, apprenait à la compagnie que j’étais Persan, j’ entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement : « Ah !
, plus affable qu’un autre ? — Ce n’est pas cela, me dit-il. — Ah ! j’ entends  : il fait sentir à tous les instants la supériori
ème fut insupportable ; la cinquième fut un supplice ; enfin, outré d’ entendre toujours chanter : Ah ! combien monseigneur Doit
chanter : Ah ! combien monseigneur Doit être content de lui-même ! d’ entendre toujours dire qu’il avait raison, et d’être haran
le temps de la vengeance », leur dit le vieillard. Quelques strélitz entendirent ces paroles : ils rentrent furieux dans la chambr
re, dit Colin ; et quant à ton bonhomme de père, qui est en prison, j’ entends un peu les affaires ; ses créanciers, voyant qu’i
in air, je n’eus jamais de frayeurs nocturnes. En ouvrant la porte, j’ entendis à la voûte un certain retentissement que je crus
e m’y voir exposé, j’hésite à ouvrir la porte. Dans cet intervalle, j’ entends Mlle Lambercier1159 s’inquiéter de moi, dire à la
e mon père, j’étais toujours avec ma tante1160, à la voir broder, à l’ entendre chanter, assis ou debout à côté d’elle ; et j’éta
ouchant sur le ventre. Le duc, la chevêche et l’orfraie1172 faisaient entendre leurs cris dans les fentes de la montagne ; quelq
un autre Colomb1174. Tandis que je me pavanais1175 dans cette idée, j’ entendis peu loin de moi un certain cliquetis que je crus
t-être un jour conduiras mes effets sur le pont Saint-Michel, où l’on entendra la voix enrouée d’un juré crieur1223 dire : « À v
ls me parlaient. Je vais au-devant de M. Colin de Saint-Marc qui ne m’ entend pas. M. Colin de Saint-Marc, le chapeau sur la tê
ces belles raves grillaient le soir à l’entour du foyer, ou que nous entendions bouillonner l’eau du vase où cuisaient ces châtai
d’y ajouter celle de m’épargner, pour quelque temps, l’humiliation d’ entendre lire à haute voix mes thèmes dans la classe. Il m
eurs, les tribunaux ont toléré qu’on appelât des tiers, ils n’ont pas entendu que ces défenseurs modérés deviendraient impunéme
es alouettes, qui s’élèvent vers le ciel, au-dessus de leurs nids. On entend de tous côtés les accents maternels, dans les val
de Virginie, sa belle tête blonde sous une capote bleue, et qu’il eut entendu le doux son de sa voix, qui tremblait ainsi que t
es fraises et du lait dans des terrines, mais vous aurez le plaisir d’ entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dame
tte navigation créée par le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend , tout ce que l’œil contemple sur ce superbe théât
vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblent se mêler et comme s’ entendre pour former le voile transparent qui couvre alors
nce était sa muse : celle-là n’a pas besoin d’être invoquée, car on l’ entend toujours quand on l’écoute une fois. Il aimait la
diverses, mais toutes curieuses, intéressantes ; il y a plaisir à les entendre , et plus encore, je m’imagine, à vous les conter.
nd, sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’ entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler e
faut-il les tuer tous deux ? À quoi la femme répondit : Oui. Et je n’ entendis plus rien. Que vous dirai-je ? Je restai respiran
aginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart d’heure, qui fut long, j’ entends sur l’escalier quelqu’un, et par la fente de la p
a Bichonne. Il marcha droit dans le fourré, à l’endroit où il l’avait entendue , et il y entra sa bonne hache levée. La Bichonne
a un officier nommé David : il eut le même sort que Froissard, nous n’ entendîmes plus parler de lui… Pour la troisième fois, le ma
ng me coulait par le nez, les oreilles et même les yeux ; néanmoins j’ entendais encore, je voyais, je comprenais et conservais me
rte de la chambre. Herbert demeurait immobile : un second coup se fit entendre , un peu plus fort, quoique léger encore : « Allez
cher : il se tourna vers Juxon et Tomlinson ; « Je ne puis guère être entendu que de vous, leur dit-il ; ce sera donc à vous qu
on, se préparait à partir pour l’accomplir et mourir, le piano se fit entendre à l’heure accoutumée. Charlotte, arrachée sans do
eils que l’arête d’un rocher nous empêchait d’apercevoir encore, nous entendîmes un cri de douleur s’échapper à la fois de la bouc
it par le flanc gauche : l’équipage poussa un cri de détresse qui fut entendu sur les vaisseaux du roi déjà en pleine mer ; mai
oyen, je suis ferme dans l’ancienne religion catholique romaine, et j’ entends verser mon sang pour elle ». Comme le doyen insis
le repoussa d’un accent résolu, lui déclara qu’elle ne voulait pas l’ entendre , et lui ordonna de se taire. Les comtes de Shrews
ous ses ennemis ! » ajouta le docteur Fletcher. Une seule voix se fit entendre après la sienne, et dit Amen ! c’était celle du s
, parce que j’avais cherché à m’irriter contre l’amiral, espérant lui entendre proférer des accusations injustes. J’aurais voulu
eurs, Africains surtout, c’était le plus grand nombre. Nul moyen de s’ entendre . Hannon leur faisait parler par leurs chefs natio
s de l’insurrection. Celui-ci tire à part les Africains, et leur fait entendre qu’une fois les autres nations payées et licencié
ient bu ; au milieu de tant de langues, il n’y avait qu’un mot qu’ils entendissent  : Frappe ; et dès que quelqu’un avait dit : Frapp
t Autarite avait l’avantage de parler phénicien, et de se faire ainsi entendre du plus grand nombre ; car la longueur de la guer
parlaient tous ensemble, et chacun dans sa langue, on ne pouvait rien entendre . Mais dès qu’on entrevit ce qu’ils voulaient dire
e donne le signal aux moissonneurs. « Il faut partir, dit le père ; n’ entendez -vous pas l’alouette ? » Elle les suit, leur dit d
r, découvrit l’armée française, un grand concert d’instruments se fit entendre , une musique grave, imposante, remplit la vallée,
s rafales effroyables du bruit des canons faisaient quelque trêve, on entendait l’hymne sacré. La rage de l’artillerie ne pouvait
ofond elle pénétrait l’avenir. Je faisais d’abord semblant de ne rien entendre , de regarder ailleurs ou de jouer avec mon chat ;
isait : « Voyez les montagnards de Devolny, pays si sauvage qu’on n’y entend pas le rossignol une fois en cinquante ans. Eh bi
e allongée d’une barque dont la proue fend lé cours de l’eau. Ils n’y entendirent , en s’approchant, aucun bruit, si ce n’est le glo
e de loin l’ennemi1638. Tout se tait ; on écoute, et au loin on croit entendre , on entend sur un ton brisé les pas des envahisse
nnemi1638. Tout se tait ; on écoute, et au loin on croit entendre, on entend sur un ton brisé les pas des envahisseurs dans l’
lui d’un air tout pensif. « Ah ! il n’en fait jamais d’autre quand il entend manger, celui-là, dit Germain : le bruit du canon
er aux enfants, dit Germain1646 à la petite Marie, et pour leur faire entendre raison. Il est vrai qu’il n’y a pas longtemps que
ue te disait ta mère. Je crois bien que plus on est jeune, mieux on s’ entend avec ceux qui le sont. J’ai grand’peur qu’une fem
t sur des rainures, hache la plante sans la couper. C’est alors qu’on entend la nuit, dans les campagnes, ce bruit sec et sacc
s où, en plein jour, l’œil les distingue à peine1653. La nuit, on les entend seulement ; et ces voix rauques et gémissantes, p
de la terre, autour de la demeure des hommes… Dans la nuit sonore, on entend ces clameurs sinistres tournoyer parfois assez lo
et tombe à vos pieds avec un son mat sur la terre humide. Alors vous entendez fuir, en frôlant les branches et les herbes, un ê
uplesse du style. Ce que c’est qu’aimer Molière Aimer Molière, j’ entends l’aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, s
livre charmant qui n’apprend plus seulement à bien lire, mais à bien entendre nos auteurs, dans ses Soixante ans de souvenirs,
Malheureusement aucun de ces chers amis d’autrefois n’était là pour m’ entendre  ; la mère et la fille avaient disparu toutes deux
is ; j’ai à vous parler. Valentin. — Asseyez-vous ; j’ai donc à vous entendre . Veuillez vous mettre dans la bergère1676, et pos
pareils étaient dressés. Alexandre ne prononça pas un mot, ne fit pas entendre un cri ; recueilli en lui-même, il s’entretenait
oir lancé deux ou trois aboiements ; quand la haute grive1706 faisait entendre sa première note dans les bois sonores ; puis, qu
de pâleur s’étendait dans le ciel, alors Kobus s’éveillait ; il avait entendu ces choses avant d’ouvrir les yeux et regardait.
ent et se refermaient. Une lanterne passait dehors sous le hangar. On entendait trotter au loin les ouvriers arrivant du Bichelbe
s les plus éloignées ; il transmet si fidèlement tous les sons, qu’on entend la clochette de troupeaux qui passent à une demi-
faisait qu’un somme jusqu’à Nancy. Là on s’éveillait tout exprès pour entendre ce brave accent lorrain, dont j’ai eu tant de pei
les neufs, et la grande fabrique des vieux amis, c’est le collège. J’ entends encore notre professeur de septième dicter les pl
erture. Au dehors, le givre fouettait les vitres. Dans le magasin, on entendait M. Eyssette qui dictait : « J’ai reçu votre honor
côtés les arbres, les maisons du quai. Devant moi, loin, bien loin, j’ entendais le battement monotone de l’hélice, un chien qui a
Comediante !... tragediante !… C’était bien la centième fois que je l’ entendais raconter, cette terrible scène, toujours avec les
relots ne m’étaient plus de rien si personne ne les admirait. Comme j’ entendais mon père et ma mère causer dans la chambre voisin
a mère. — Eh bien, dit mon père, on le mettra avec les petits. » Je n’ entendis que trop bien ces paroles ; celles qui suivirent
était cassé. Fontanet était dès lors l’homme de progrès que vous avez entendu à la tribune de la Chambre1787. Ses irrévérences
Fontanet, Il faut mettre tous les détails ! C’est bien ainsi que je l’ entendais . Tous les détails ! On nous envoya coucher. Mais
i ballonnait sous le vent furieux. Mais on ne se voyait plus, on ne s’ entendait plus. On en aurait eu assez rien que de se tenir1
us sinistres que ceux des femmes, parce qu’on est moins habitué à les entendre  ; cris d’horrible douleur : une main prise quelqu
, perçaient mieux, comme des chants flûtés de tout petits oiseaux. On entendait des coups terribles frappés contre les murailles
 ; Et1834 qui le fait est franc et plus que roi. Mais le commun1835 n’ entend point cette loi, Car chacun vise aux biens et aux
est bien forte ; Mais le droit point où je me reconforte1912, Vous n’ entendez procès, non plus que moi : Ne plaidons point, ce
ent de moi tes saintes volontés, Et réduis mes désirs au seul désir d’ entendre Tes hautes vérités. Je ne veux ni Moïse à2145 m’e
de vous renfermer aux trous de quelque mur. » Les oisillons, las de l’ entendre , Se mirent à jaser aussi confusément Que faisaien
arquis, allons au Cours2242 faire voir ma galèche2243 ; Elle est bien entendue , et plus d’un duc et pair2244 En fait à mon fais
e corps d’armée, Qui d’abord… Attendez : le corps d’armée a peur. » J’ entends quelque bruit, ce me semble. II Sosie, Mercure
ô ciel ! puis-je rapprendre ? Vous-même, sans frémir, avez-vous pu l’ entendre  ? Songez-vous dans quel sang vous allez vous baig
t le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer ; Leur sombre inimitié ne fuit point
i, monsieur, voulez-vous qu’on repose ? Chez vous toute la nuit, on n’ entend autre chose Qu’aller, venir, monter, fermer, desc
corde arrêtées Lui font, avec le nez, mesurer les montées. Soudain j’ entends crier : « A l’aide ! je suis mort ! » A ces cris
it tous deux, Pour vous rendre ennemis vous fit trop vertueux. Mais j’ entends le murmure et la clameur publique ; J’entends ces
t trop vertueux. Mais j’entends le murmure et la clameur publique ; J’ entends ces noms affreux de relaps, d’hérétique : Je vois
? Tu pleures, malheureuse, et tu baisses les yeux ! Tu te tais ! je t’ entends  ! O crime ! O justes cieux ! Zaïre. Je ne puis v
plumage, Divers de goût, d’instinct et de ramage, En sautillant, font entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses voix ;
voix ; Et, dans les cris de la folle cohue, La médisance est à peine entendue . Ce chamaillis de cent propos croisés Ressemble a
lève en périssant leur courage indompté. Sous le flot qui les couvre, entendez -vous encore Ce cri : « Vive la liberté ! » Ce cri
, avec goût éclairée, Mille heureux passe-temps abrègent la soirée. J’ entends ce jeu bruyant où, le cornet en main, L’adroit jo
urris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté2541. Mais Dieu t’ entend gémir, Dieu, vers qui te ramène Un vrai remords,
aveugle, à tâtons, au détour d’une rue, Près du malade se trouva ; Il entendit ses cris, son âme en fut émue ; Il n’est tels que
s vers Sont d’un style pompeux et toujours admirable, Mais que l’on n’ entend point2553, écoutez cette fable Et tâchez de deven
voudrait s’y plonger pour trouver son amie. « Hélas ! s’écriait-il, m’ entends -tu ? réponds-moi, Ma sœur, ma compagne chérie, Ne
inute dans l’éternité, Ombre qui passe et qui n’a plus été, Peux-tu m’ entendre sans prodige ? Ah ! le prodige est ta bonté ! Je
Dieu ! Dieu de leurs pères ! Toi que leur bouche a si souvent nommé, Entends pour eux les larmes de leurs frères ! Prions pour
du sable il croit le voir surgir ; Mais sa voix, du désert seulement entendue , Expire sans réponse, et meurt dans l’étendue..,
deux naufragés, et muets s’affaissèrent. Nul n’osait de sa voix faire entendre le son ; Leurs cœurs ne se parlaient que par leur
ssait, Leur cœür les réchauffait entre leurs deux poitrines ; A peine entendait -on le vent de leurs narines ; Comme la poule enco
t vent de son vol effleura ses cheveux ; Mais l’oiseau s’éloigna sans entendre ses vœux. Ils suivirent longtemps de colline en c
sourire de joie Qui finit en sanglots et qu’une larme noie ! Cédar n’ entendit pas mourir leurs souffles sourds : Seulement il s
genoux, Me quitta ; puis revint en m’offrant ses bijoux ; Je crois l’ entendre encor : « Tiens, mon Cid, va les vendre ; Le Sarr
religieux : C’est pourquoi, plein de crainte, il a fermé ses yeux. Il entend le concert qui s’approche et l’honore ; La harpe
us un manteau tenait ses pleurs voilés ; Mais, parmi les sanglots, on entendit  : « Allez ! » Elle inclina la tête et partit. Ses
lle. Que de fois, seul dans l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’ entendre et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de c
ds de gazons ! C’est là qu’il faut s’asseoir2667, c’est là qu’il faut entendre Les airs lointains d’un cor mélancolique et tendr
e flammes. Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor. » Ici l’on entendit le son lointain du cor. L’empereur étonné, se jet
jetant en arrière, Suspend du destrier2678  la marche aventurière. «  Entendez -vous ? dit-il. — Oui, ce sont des pasteurs Rappel
e nous vivions. — Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! —  Je l’ entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle co
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée e
l’âme en s’enfuyant, sinistre, avait jeté Ce grand cri de la mort qu’ entend l’éternité ! Près du lit où gisait la mère de fam
s’assied ; chacun prend son cahier, son volume ; Grand silence ! on n’ entend que le bruit de la plume, Le feuillet qui se tour
e tes petites mains je vis tomber le livre ; Tu cessas à la fois de m’ entendre et de vivre... Hélas ! si j’avais su ! (Le Myoso
ait sur les cieux. De l’endroit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la triste cloche ; Quoique sur les
e père.     Il est beau d’être un raisonneur, De tout lire et de tout entendre ,    De remporter les prix d’honneur !...    C’est
! » Ah ! je le sentais bien que j avais trop vécu ! Meganire. Vous l’ entendez , amis ! est-ce à tort que je pleure ? eschyle, t
un général du parti des Montagnards (voir page 752, note 4), vient d’ entendre des muscadins (voir ci-dessous, note 1) bafouer l
peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et l’ entendais de loin. Comme un fardeau que pose un porteur qui
mps ! » La sauge vers la centaurée2894 S’incline et lui dit : « Je l’ entends  ! » Les muguets aux mille clochettes Carillonnent
rop tard avec mon repentir. Va-t’en, vieux criminel qu’on ne veut pas entendre , Et qui n’as même plus le droit de te défendre !
le bien : La mienne me battait et ne m’apprenait rien ! Enfant, ai-je entendu quelque bonne parole ? Je n’ai jamais connu le ch
tous, quoi qu’on puisse prétendre, Dire la vérité comme il devrait l’ entendre  ! J’eus tort, l’événement me le prouve trop bien 
tte faveur insigne, C’est en les refusant que j’en puis être digne. J’ entends là cette voix qui ne saurait mentir : Je suis le
n, Gérald, au nom de mon père.... Gérald. Plus bas. Le mien pourrait entendre  ! Berthe. (Tombant dans les bras de ses suivante
rrête, Si là-bas, dans les flots, son homme, le marin, À, comme elle, entendu les coups du grave airain, Et si, malgré la lame
d tout à coup l’aïeul apparaissant : « Eh bien ! Que fait-on là ? » J’ entends sa voix douce et qui gronde. « Oh ! lui dis-je en
pitié m’embrassaient quelquefois.... Leur baiser m’était doux, mais j’ entendais leur voix : Quel accent étranger m’eût guéri de m
viens ! Je vis alors Saint-Point2957 (où la Muse en deuil pleure) ; J’ entendis , essuyant mes larmes pour une heure, Lamartine in
lui son petit-fils lui-même ; et, par une sorte de piété filiale mal entendue , Marie-Anne et Janik, la bru et la petite-fille d
peut vivre à l’aise et même mieux qu’ici. Legoëz Mieux qu’ici !… Tu l’ entends , Janik ? Janik J’entends, grand-père. legoëz, à
me mieux qu’ici. Legoëz Mieux qu’ici !… Tu l’entends, Janik ? Janik J’ entends , grand-père. legoëz, à Pierre. Et tu veux nous
oroît2969, Et que le plein du flot vient des côtes anglaises, On ne l’ entend jamais saborder2970 les falaises ? Pierre Mais no
s paroles de regret en l’honneur du mort. 6. Sens spécial et précis. Entendez que Charlemagne a fait, en l’honneur d’Aude et po
fication mythologique du phénomène du même nom. 69. On mène, on fait entendre . 70. Estan, étang. 71. Ot, eut. — Trop, beauc
Fortification en forme de tourelle basse. 105. Espes, épais. 106. Entendez  : les grilles étaient le long du mur, du côté du
que le maître de la maison, chargés chez lui de quelque office. 119. Entendez  : on me dira que la place dont il jouissait dans
e de ma comparaison subsiste. 120. Par adventure, sans doute. 121. Entendez  : Je ne dis pas d’ailleurs que tous ceux qui lui
ennemis qui ont envahi ses États. 133. Bourdon, bâton de pèlerin. —  Entendez  : parce que, tel qu’il était, on croyait que cet
179. S’il pesait le poids légal. 180. Timpait, faisait sonner. Ou entend bien qu’il faisait seulement semblant. — Timper n
’éprouver. C’est ce dernier sens qu’il a ici. 265. En = parmi elles. Entendez  : je couvris d’émail trois ou quatre cents de ces
expliqué par ce qui suit. 291. Voir page 470, note 10. 292. Terre, entendez les travaux en terre, l’art du potier. 293. De p
arce que je croyais. 297. Il ne dit pas quelle est cette matière. Il entend que ses procédés de fabrication restent son secre
mes, ou plutôt avec ce qui en restait : Palissy veut sans doute faire entendre par là que ses bas de chausses étaient en fort ma
t, sur toute chose, [l’ennui qui venait] de ce que.... 369. Il faut entendre sans doute : trouver (chez les gens de ma maison)
ondue eu un seul mot (auparavant). 373. Voir page 512, note 4. 374. Entendez  : même lorsque mes émaux venaient bien, c’était t
[Ce] dont. 376. Liée. Le mot n’est pas resté dans la langue. 377. Entendez  : de la charpenterie, c’est-à-dire des charpentes
rgents, huissiers. 381. Nourriture, entretien. 382. A, pour. 383. Entendez  : l’affliction m’était extrême d’autant plus que
(comme une balle ou bille qui fait des ricochets ou bricoles). 388. Entendez  : que je n’aie pas été. Le présent passif marque
voudrais, plût à Dieu] que. 457. Batailles perdues, défaites. 458. Entendez  : ce n’est pas (le fait) de la vertu. — Vertu, co
t d’autant moins correcte aujourd’hui qu’elle prête à l’amphibologie. Entendez  : les Espagnols réservèrent ces musiciens pour qu
rement les parlements. 537. Il ne connaissait point d’interjection. Entendez que son éloquence n’affectait point les tours véh
cachet du roi et contenant ses ordres. 542. De l’un et de l’autre. Entendez  : les copies de l’arrêt et des lettres de cachet,
604. Exténués, amincis, amaigris (latin tennis, mince). 605. Que. Entendez  : une tendresse… [telle] que. — Ellipse fréquente
nte (voir la note 2 de la page 28). 650. Dans la même disposition. Entendez  : pour prouver la vérité de l’astrologie, il aura
, soit à la cour, des nouvelles que je puisse vous transmettre. 689. Entendez  : je ne sais rien d’autre que ce que je vous ai d
nauld (1612-1694), et le père d’Arnauld de Pomponne. 693. M’étonna. Entendez non pas : me causa de la surprise, mais : me frap
n’eût point été à cette occasion, et que tous les autres fissent les entendus  ? Ah, mon Dieu ! ne parlons point de cela, tout e
Mme de Grignan la lettre qu’on va lire. a. Le comte de Grignan. b. Entendez  ; puisque c’est vous qui avez permis à Louis-Prov
état de sa santé éloigna de bonne heure du service. 735. Chausses : entendez ici haut-de-chausses (voir la note 6 de la page 6
Me voilà donc arrivé, Madame, etc. » 742. La félicité toute seule. Entendez  : en admettant même que nous ne soyons possédés d
la même ellipse. Exemple : vos amis ne serviront qu’à vous affliger ; entendez  : vos amis ne serviront [à autre chose] qu’à vous
pas grace devant la doctrine de Bossuet, si sévère et si nette. 753. Entendez  : pour que la société existe, il faut que les hom
be et pouvaient sentir le poids de la terre. 761. De bons citoyens. Entendez , non pas : certains bons citoyens ; mais : les ci
ble qu’on appelle la Sagesse. Mais par cette expression la Sagesse il entend sans doute l’ensemble de ce qu’on appelle les liv
asse même 1 407 000. 806. Je crois même… Phrase un peu embarrassée. Entendez  : Je crois qu’il y a des étoiles qu’on ne découvr
ent en le prêtant à l’État allaient toucher leurs rentes. 857. Bien entendue . Par ces mots La Bruyère veut faire comprendre qu
ndre que la clause prête à la discussion, qu’on peut l’interpréter, l’ entendre de plusieurs façons. Naturellement, suivant Titiu
’entendre de plusieurs façons. Naturellement, suivant Titius, la bien entendre , c’est l’entendre en sa faveur. 858. Officier,
eurs façons. Naturellement, suivant Titius, la bien entendre, c’est l’ entendre en sa faveur. 858. Officier, pourvu d’un office
pos. 945. Fût conjuré contre elle : il semblait que tout le monde s’ entendît pour le louer suivant ses mérites. 946. Malins,
Il n’avait pas besoin de publier lui-même ses mérites, puisqu’il les entendait vanter partout. 948. N’auraient pas laissé de p
tant de donneurs d’avis qui lui avaient passé par les mains ». 1061. Entendez  : affection si forte qu’en élevant Vauban à la di
a ville et dont l’air est facile à chanter » (Littré). 1125. Sans s’ entendre  : sans se comprendre lui-même. 1126. Dans la ro
s le comptassions » 1195. Je suis encore homme. Rousseau veut faire entendre (on sait que c’est là son thème favori) que ceux
qui le raconte) « l’exemple de la tendresse filiale ». 1247. Seul. Entendez  : seul homme, seul capable de gagner de quoi fair
ue la nôtre. 1256. Qui lui faisait prendre racine dans la mémoire ; entendez , qu’on ne se souvient des mots qu’autant qu’on s’
des noms espagnols, c’est des Français et des Parisiens que l’auteur entendait faire la satire. 1258. Pianissimo. Basile, dans
on de ses rancunes personnelles. C’est ce que Beaumarchais veut faire entendre . 1291. Rue de la Madeleine, à Paris, dans le qu
. Horace la préfère à la richesse : aussi dit-il la médiocrité d’or ; entendez  : la médiocrité aussi précieuse que l’or. — Tivol
te parasite qui croit dans les blés. 1346. Heureux : heureux, à les entendre , au sens vulgaire du mot. 1347. Cette statue es
749-1852), son ami, le plus grand de la littérature allemande. 1353. Entendez  : non seulement l’amour de la gloire véritable de
tame, plante aromatique. — La voix lointaine de Neptune, la mer qu’on entendait murmurer au loin. 1406. L’Amphithéâtre de Vespa
lier qui s’emploie plus souvent comme pronominal (se gausser). 1449. Entendez  : dans l’état où est ton herbe, je t’en donne dix
en ordre, toute la flotte s’avançait, et presque en même temps on put entendre une clameur immense : « Allez, enfants des Hellèn
n mettant en scène des personnages et des aventures imaginaires, fait entendre certaines vérités importantes. 1596. Deux vieil
affectaient souvent de prononcer le nom de l’empereur, voulant faire entendre par là que celui qu’ils appelaient l’usurpateur n
d’un gouverneur de province en Espagne. 1613. Personne n’avait vu. Entendez  : personne n’avoua avoir vu. 1614. L’Amiral : G
d sanglant est levé. Ce dernier vers se répète deux fois. 1639. . Entendez -vous, dans les campagnes, Mugir ces féroces solda
l allait demander la main. 1648. En être revenu. Jeu de mots. Marie entend par vous en reviendrez : vous reviendrez de vos p
siste, par suite d’une comparaison qui se fait dans l’esprit, à faire entendre un certain objet par un mot qui, proprement désig
du mot fashion, que les Anglais ont tiré de notre mot façon). 1683. Entendez  : tu n’as point de domestique pour t’attendre qua
sage, dans la correspondance commerciale, pour le début des lettres ; entendez  ; j’ai reçu votre honorée lettre du 8 du mois cou
déformation ancienne d’une variante dialectale de grammaire. 1789. Entendez une gravure représentant le Passage de la Bérézin
formation récente, n’était pas encore fort usuel. 1831. Oyez-vous, entendez -vous (voir page 494, note 1). — La plaisanterie c
et Charles-Quint, l’avant-garde de l’armée royale. 1840. Frontières. Entendez sur la frontière de notre Champagne et du Hainaut
Mais le point exact à propos duquel je me raffermis, c’est que vous n’ entendez rien aux procès. 1913. Émoi, émotion, tracas.
eur empire. 2003. François Ier. 2004. Voir page 478, note 5. 2005. Entendez  : qui jouit d’un renom immortel. 2006. Voir page
est la 3e personne du singulier du futur du verbe ouïr, qui veut dire entendre . Ce verbe, qui n’est plus guère usité qu’à l’infi
lors quatre ans, étant né en 1601. — Cependant, pendant ce temps. (a) Entendez  : et ont connu, ont appris que... 2061. Dedans
uparavant. 2062. L’ombre éternellement noire, les enfers. 2063. . Entendez  : l’Espagne pleurera ses provinces [rendues] dése
Ces graves conseils, les assemblées politiques ou judiciaires. 2076. Entendez  : il est roi, lui aussi, — roi de ses passions, q
a point d’autre calendrier. 2085. Vieillir est ici verbe transitif. Entendez  : il voit les courses des années, liées entre ell
it aujourd’hui : les quatre premiers, ou : quatre d’entre eux. 2130. Entendez  : dont les douceurs pouvaient être nommées, être
lligence, pour que je connaisse ta loi. — Incline mon cœur pour que j’ entende les paroles de ta bouche… — Que ce ne soit ni Moï
re échauffé au dedans, et que je ne sois pas jugé sur le fait d’avoir entendu ta parole sans l’exécuter, de l’avoir connue sans
ilier, mais il est vif et pittoresque. 2171. Faisait triple couvée. Entendez  : partageait ses cent œufs entre trois poules cou
e à gêner et les acteurs et les spectateurs du parterre. 2222. Ouï, entendu . Voir la note 1 de la page 494. 2223. Canons. O
s des chevaux » (Littré). 2269. Sosie ne se trompait pas : il a bien entendu du bruit. Il y a quelqu’un près de lui dans la ru
rnier mot lui-même vient de l’ancien espagnol fanfa, vanterie. 2279. Entendez  : le courage (le cœur) n’est plus une vertu, mais
r une femme savante. 2318. Aux encens qu’elle donne. Assez mal dit. Entendez  : dans les louanges dont elle encense son héros d
eu du réfléchi. Voir la note 1 de la page 109. 2325. La chose alla. Entendez  : j’allai jusqu’à me représenter exactement sa fi
sens de vivre et subvenant à ses besoins. 2374. D’une utile liasse. Entendez  : de papiers qui m’eussent rapporté de l’argent.
à 1674. 2472. .« Tu es vraiment le Dieu caché. » (Isaïe, XLV, 15). —  Entendez  : sans doute le Dieu qu’il faut croire est, comme
i s’arrêtera l’orgueil de tes flots » ? 2476. La voix de l’univers… Entendez  : il n’est point d’être ou d’objet créé dont la v
ême avant cette cérémonie, comme le monarque désigné par Dieu. 2482. Entendez  : c’est lui qui aime et suit vraiment la loi du c
; tandis que vous, qui prétendez la défendre, vous l’outragez. 2483. Entendez  : les premiers chrétiens respectaient le souverai
avais pas voulu vivre du moins pour toi. 2487. Qui t’a ravi ta foi. Entendez  : c’est à cause de moi, de la captivité où j’ai é
t à quelque bagatelle. 2515. Avarice, cupidité (sens latin du mot). Entendez  : en jouant on n’a l’air que de se livrer à un di
la pièce, qu’il y a lieu de comparer aux vers de Delille. 2532. J’ entends ce jeu bruyant… Le trictrac. 2533. Sa prison so
cain, Tout est prêt ; du Japon l’émail reçoit tes ondes. Ma coupe : entendez ma tasse. Ton nectar désigne la douce liqueur du
r à attendre que de la reconnaissance. 2542. Qu’ils pensent ternir. Entendez  : l’acharnement qu’ils mettent à t’attaquer n’aur
prit s’emploie assez souvent avec une nuance d’ironie. 2553. L’on n’ entend point, l’on ne comprend point. 2554. La lantern
chargée de participes, d’oppositions, d’épithètes et de périphrases : entendez que la Provence produit des citrons et des orange
nts légers. 2577. Se hérisse, se dresse. 2578. Épaissir le tissu… Entendez tout simplement : grandir, grossir. 2579. Tout c
beau. Il y a dans cette réponse une ironie amère : « Tu veux me faire entendre par ta question, dit à l’aimable chevrier le berg
, à l’avant-dernier vers, est bien vague et bien peu claire : il faut entendre sans doute l’espace de la tombe, quoique ce derni
cé de vendre. 2644. Ces deux derniers vers sont un peu embarrassés ; entende  ? : la brise continue à faire tourner le coq du c
e n’est plus à moi qu’il l’annoncera. 2645. Dont j’ouvris les bras. Entendez  : que je plantai et dont je fis éclore les rameau
lle famille héritière d’un musicien illustre. — Par étranger, il faut entendre sans doute d’origine phénicienne. 2660. Ses pr
onne qui viendrait à sa rencontre. 2662. Et jamais un autre enfant… Entendez  : et je suis son enfant unique. 2663. Au Dieu j
e une autre (pénètre, mon cœur...), et le récit reprend ensuite (je l’ entendais sous ma fenêtre). 2695. Montlignon, Saint-Leu,
une traduction de Shakespeare. 2697. J’étais l’Arioste et l’Homère. Entendez  : j’étais l’inventeur tantôt bouffon, tantôt héro
L’an deux : 22 septembre 1793-21 septembre 1791. En réalité le poète entend célébrer les exploits de tous ceux qui luttèrent
ns le langage. 2716. La marine ; expression familière et plaisante. Entendez  : tout ce qui constitue notre marine, notre flott
s. Ellipse : moi, je ne sais pas. 2739. Blanchir , nettoyer. 2740. Entendez  : (donnez-lui) une heure de repos. 2741. Ce dé
les terribles explosions du gaz appelé grisou. 2751. Sans reproche. Entendez  : alors même qu’ il a pris toutes les précautions
ucun mot exprimé : mais le sens est clair. 2760. Se lever l’aurore. Entendez  : il vous tiendra éveillé jusqu’au jour. 2761.
e duc Laërte a deux filles jumelles, Ninette et Ninon. 2789. Il faut entendre sans doute : ne le choisissez pas parmi tous pour
ion, dit-on souvent, n’est pas de ce monde. » C’est ce que veut faire entendre Gautier dans cette fable si poétique. 2816. Œuv
ait peinte quelque représentation, gravés quelques caractères. 2864. Entendez que, de certaines doctrines, dont on pouvait croi
ines », des femmes attachées au parti des Jacobins. 2867. Infâmes : entendez  : que vous appelez infâmes. 2868. Allusion à la
uve pas dans le dictionnaire de l’Académie. 2882. Une fumée autour. Entendez  : une fumée étant, s’élevant autour… 2883. Vidée
ombreux rayons ; partout retentit le chant mélodieux des oiseaux ; on entend les alcyons sur la mer, les hirondelles autour de
es années,    Qui sourit tristement sous ses couleurs fanées. Je vous entends encor sur les sommets lointains,    Clochettes de
4 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Première partie - Préceptes généraux ou De la composition littéraire. — Chapitre troisième. De l’élocution. »
quis tout son développement. Si le sens de vos vers tarde à se faire entendre Mon esprit aussitôt commence à se détendre ; Et d
s disposés à imiter, sans y penser, ce que nous lisons et ce que nous entendons tous les jours. Ne dirait-on pas que La Harpe éc
possibles pour exprimer une idée ; il faut alors en peu de mots faire entendre beaucoup de choses. L’éclair brille, la foudre e
is la première est du galimatias double, c’est-à-dire une chose que n’ entend ni le lecteur ni l’auteur. La seconde est du gali
nde est du galimatias simple, c’est-à-dire une chose que le lecteur n’ entend point, mais que l’auteur entend seul. L’origine d
est-à-dire une chose que le lecteur n’entend point, mais que l’auteur entend seul. L’origine du mot galimatias est assez piqua
elque motif pour renverser cet ordre, sans nuire à la correction bien entendu . [Période] 2° La période est une phrase com
t être tel que tes gens éclairés l’approuvent, et que les ignorants l’ entendent . » Ce précepte admirable, me semble fait pour to
es instruits vous comprennent ; il faut que le commun des hommes vous entende aussi ; et d’autre part, il ne suffit pas qu’un h
ordinaire. Tout cela est contraire à la correction. Par néologisme on entend aussi le mot nouveau lui-même, soit dans sa créat
vulgaire et général : J’ai pris souvent plaisir, dit de Bretlew, à entendre des paysans s’entretenir avec des figures de disc
e cas ne consultez pas votre grammaire. Pourvu que votre lecteur vous entende bien clairement, cela suffit. Vous pouvez, dit C
i vu, mais il était nécessaire de faire ce long pléonasme, pour faire entendre raison à une personne incrédule. L’on sent combie
ulent exprimer un bruit quelconque qu’il leur est impossible de faire entendre en termes propres. Ils disent alors, Le glou-glou
: on dit les pâles maladies, — Les canons vomissent la mort ; et l’on entend par ces expressions : les maladies qui rendent pâ
enjamin, pour un enfant chéri. Dans le premier cas, l’antonomase fait entendre que celui dont on parle éclipse en son genre tous
spèce de métonymie par laquelle on explique ce qui précède pour faire entendre ce qui suit. ou ce qui suit pour faire comprendre
e modeste qui paraît affaiblir par l’expression ce qu’on veut laisser entendre dans toute sa force. Iphigénie destinée à être sa
e cette retenue même, après ces protestations d’obéissance, on laisse entendre au cœur d’un père puisqu’elle n’en dit. » (LA
ui ne sache que par ironie on dit le contraire de ce qu’on veut (aire entendre , et que c’est la figure qui sert à railler. Quand
. L’Antonomase change un despote en Néron, Par l’orateur romain elle entend Cicéron. La Métalepse parle à demi, mais découvr
, impétueux, Qui depuis… mais alors il était vertueux. C’est laisser entendre que Biron après sa jeunesse a souillé sa vie de c
r. » (Longin.) Section deuxième. Des splendeurs du style. J’ entends par splendeurs du style certaines formes majestue
aître, il nous terrasse comme la foudre, notre âme s’élève quand elle entend le sublime. Elle est comme transportée au-dessus
de joie orgueilleuse, comme si elle avait produit ce qu’elle vient d’ entendre . » C’est là parler dignement du sublime. Oui, lo
’entendre. » C’est là parler dignement du sublime. Oui, lorsque nous entendons le sublime, notre âme s’élève elle suit l’instinc
si noble, puis se repliant sur elle-même, elle garde du mot qu’elle a entendu un souvenir profond que rien n’effacera désormais
Dieu y est seul le maître. Demandez en effet à quelqu’un qui vient d’ entendre un mot sublime, pourquoi il trouve cela beau ; vo
eut-être un moment pour aller embrasser celle de ses sœurs qui a fait entendre un son divin, et l’a laissé seul avec la parole h
agir, et son langage n’a pas besoin de venir à nos oreilles ; le cœur entend tout. La vue d’une grande action nous transporter
ime, ils restent à peu près indifférents et froids ; mais quand ils l’ entendront avant d’avoir pu prévoir qu’il était près d’eux,
be et rejaillit, retombe, écume et gronde. (Del.) Il semble que l’on entend les murmures divers d’une cascade ; ici un bruit
énorme rocher, Le vers appesanti tombe avec cette masse. Pouf ! on a entendu tomber quelque chose en même temps que ce vers ;
la douceur et l’agrément. Bom, lom, fon, don, peuvent servir à aire entendre les sons éclatants. Clic, clac, doc, croc, expri
répétition des mêmes sons et rejette les mots durs et désagréables à entendre . Cette phrase : Ton thé t’a-t-il ôté ta toux ? e
lques mots sa position devant ce nouvel auditoire, afin de l’amener à entendre tout aussi bien que les pauvres les vérités de la
e la religion. Jusqu’à présent annonce un nouvel ordre d’idées ; on entend l’orateur dire ce qu’il a fait naturellement il v
5 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
nheureux mille fois L’enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend sa voix1, Et que ce Dieu daigne instruire lui-mêm
. Athalie, à Joas et à Josabeth. Vous sortez7 ? Josabeth. Vous avez entendu sa fortune8. Sa présence à la fin pourrait être i
timide ; Qu’il résiste au superbe, et punit l’homicide1. Athalie. J’ entends . Mais tout ce peuple enfermé dans ce lieu, A quoi
s, à l’autel, Je présente au grand prêtre ou l’encens ou le sel2 ; J’ entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois
ait engager7. Je ne veux point le perdre : il vaut mieux que lui-même Entende son arrêt de la bouche qu’il aime. Si ses jours
nd de votre âme : Vous n’aurez point pour moi de langages secrets ; J’ entendrai des regards que vous croirez muets ; Et sa perte
, qui signifie argent doré. 1. Ce vers n’a pas un sens net. Le poëte entend par là que la lumière du jour prend possession pl
raduit l’idée contenue dans le mot propre. 6. Noirs ennemis. Racine entend par là les mauvaises pensées, les tentations de l
e appelle la terre une vallée de larmes. 1. La voix de Dieu se fait entendre aux enfants par la bouche de ses ministres, par l
conscience, à la raison et au cœur. Il suffit d’être bon et pur pour entendre son infaillible parole. 2. L’abord contagieux.
échappe pas ; car elle répond par ce premier mot très-remarquable : J’ entends . Le troisième vers est pour Joas. (La Harpe). 2.
6 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15
lorsqu’elle se fixe par l’écriture. La littérature, telle que nous l’ entendons ici, est en même temps la connaissance et la coll
e composer, soit qu’il s’agisse d’apprécier des ouvrages d’esprit. On entend encore par littérature la connaissance des produc
IV, la littérature sacrée, la littérature morale, etc. 2. Que faut-il entendre par belles-lettres ? Le nom même de belles-lettr
ue clairement que ce n’est pas autre chose que le beau littéraire. On entend donc par belles-lettres cette partie des lettres
es : il ne diffère pas alors de l’intelligence. Mais ordinairement on entend par jugement l’opération de cette faculté, ou l’a
règles sûres, et le soumettre aux préceptes de l’art d’écrire. 17. Qu’ entendez -vous par préceptes littéraires ? Les préceptes o
mêmes dans tous les temps et chez toutes les nations. 19. Que faut-il entendre par critique ? La critique est l’application du
7 (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres
cendum studio omni enitendum putavit. (De Orat. lib. 1.) Ils allaient entendre dans la Grèce ce qu’il y restait d’orateurs ; ils
l’éloquence est de dire ce que personne n’avait pensé avant que de l’ entendre . et ce que tout le monde pense après l’avoir ente
avant que de l’entendre. et ce que tout le monde pense après l’avoir entendu . Il ne s’agit donc que de se tenir (si je puis m’
e l’intérêt public, de l’amour, de l’humanité, a le droit de se faire entendre  ; et sous ce règne, où ne l’a-t-elle pas ? L’éloq
ans les jours de crise et de danger, que la voix du héraut se faisait entendre  ; ici, dans le sein de la paix, et lorsque l’indo
les choses de telle façon : 1° que ceux à qui l’on parle puissent les entendre sans peine et avec plaisir ; 2° qu’ils s’y senten
eut y assortir. Il faut se mettre à la place de ceux qui doivent nous entendre , et faire essai sur son propre cœur du tour qu’on
ne passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend , laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sort
e bon ne peut être acquis que difficilement. Ce qu’il a de mauvais (j’ entends hors les mœurs) eût pu être corrigé en un moment,
mble parfaitement à une femme vêtue sur ce modèle. Rien ne fait mieux entendre combien un faux sonnet est ridicule, que d’en con
ette méthode on est sûr de convaincre, puisque, les termes étant tous entendus et parfaitement exempts d’équivoque par les défin
emps, on n’en voit aucun qui le sache aussi. Il sera aisé de le faire entendre à ceux qui auront parfaitement compris le peu que
ble auteur de l’Art de conférer 11 s’arrête avec tant de soin à faire entendre qu’il ne faut pas juger de la capacité d’un homme
ger de la capacité d’un homme par l’excellence d’un bon mot qu’on lui entend dire ; mais, au lieu d’étendre l’admiration d’un
captieux, ils ont inventé des noms barbares qui étonnent ceux qui les entendent  ; et au lieu qu’on ne peut débrouiller tous les r
au contraire que celle qui doit la prouver est claire, et ainsi on l’ entend aisément. On se persuade mieux, pour l’ordinaire,
a musique, la peinture, le discours public. Quel supplice que celui d’ entendre déclamer pompeusement un froid discours, ou prono
les acteurs, pour le parterre et l’amphithéâtre ; que leurs auteurs s’ entendaient eux-mêmes, et qu’avec toute l’attention que je do
ute l’attention que je donnais à leur récit, j’avais tort de n’y rien entendre  : je suis détrompé. L’on n’a guère vu, jusqu’à pr
est faible, et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre . Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve s
i d’ailleurs ne signifie pas assez ce que vous voulez peut-être faire entendre  : et c’est du même trait et du même mot que tous
timents : il faudrait leur parler par signes, ou sans parler se faire entendre . Quelque soin qu’on apporte à être serré et conci
un seul endroit de l’ouvrage, c’est assez : ils sont dans le· fait et entendent l’ouvrage. Un tissu d’énigmes serait une lecture
s, qui est de les rendre meilleurs. Les sots lisent un livre, et ne l’ entendent point ; les esprits médiocres croient l’entendre
t un livre, et ne l’entendent point ; les esprits médiocres croient l’ entendre parfaitement ; les grands esprits ne l’entendent
s médiocres croient l’entendre parfaitement ; les grands esprits ne l’ entendent quelquefois pas tout entier : ils trouvent obscur
beaux esprits veulent trouver obscur ce qui ne l’est point, et ne pas entendre ce qui est fort intelligible. Un auteur cherche v
core le vraisemblable ? Comme donc ce n’est point une chose bizarre d’ entendre s’élever de tout un amphithéâtre un ris universel
faire rire, suivi à la vérité d’une dernière scène36 où les mutins n’ entendent aucune raison, et où, pour la bienséance, il y a
aurait soumis à sa critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mai
ersuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’ entend soi-même, mais’ parce qu’on est en effet intellig
is’ parce qu’on est en effet intelligible. L’on n’écrit que pour être entendu  ; mais il faut du moins en écrivant faire entendr
écrit que pour être entendu ; mais il faut du moins en écrivant faire entendre de belles choses. L’on doit avoir une diction pur
e ceux qui ne sentent pas le plaisir qu’il y a à s’en servir ou à les entendre . Celui qui n’a égard en écrivant qu’au goût de so
pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde 
né gentil dans sa chute. On dit diffamé, qui dérive de famé, qui ne s’ entend plus. On dit curieux, dérivé de cure, qui est hor
place où je me trouve ! je m’en souviens ; et, après ce que vous avez entendu , comment osé-je parler ? comment daignez-vous m’e
que vous avez entendu, comment osé-je parler ? comment daignez-vous m’ entendre  ? Avouons-le, on sent la force et l’ascendant de
de facilité, de délicatesse, de politesse. On est assez heureux de l’ entendre , de sentir ce qu’il dit, et comme il le dit. On d
les gens qu’ils ont rendus tempérants et vertueux. Ne croyez-vous pas entendre un homme de notre siècle qui voit ce qui s’y pass
i voit ce qui s’y passe, et qui parle des abus présents ? Après avoir entendu ce païen, que diriez-vous de cette éloquence qui
eur : par là vous pouvez juger sûrement de tous les discours que vous entendez . Tout discours qui vous laissera froid, qui ne fe
œur, quelque beau qu’il paraisse, ne sera point éloquent. Voulez-vous entendre Cicéron parler comme Platon en cette matière ? Il
oute à émouvoir. B. Oui, j’avais peine à comprendre cela ; comment l’ entendez -vous ? A. Le voici. Que diriez-vous d’un homme q
convaincre, et que l’orateur, outre qu’il convainc, persuade B. Je n’ entends pas bien encore. Que reste-t-il à faire quand l’a
re aimer la vérité prouvée : c’est ce qu’on appelle persuasion. B. J’ entends à cette heure votre pensée. A. Cicéron a eu rais
ton appelle agir sur lame de l’auditeur et émouvoir ses entrailles. L’ entendez -vous maintenant ? B. Oui, je l’entends, et je vo
t émouvoir ses entrailles. L’entendez-vous maintenant ? B. Oui, je l’ entends , et je vois bien par là que l’éloquence n’est poi
tout l’ornement naît de leur force et de la nature du sujet. C. Je n’ entends point tous ces termes de l’art : expliquez-moi, s
choses ne sont que jeux d’esprit. C. Qu’appelez-vous peindre ? Je n’ entends point tout votre langage. A. Peindre, c’est non-
lui le poète disparait ; on ne voit plus que ce qu’il fait voir, on n’ entend plus que ce qu’il fait parler. Voilà la force de
es. Je vous ai cité un exemple tiré d’un poëte, pour vous faire mieux entendre la chose : car la peinture est encore plus vive e
t avoir la diction presque des poètes ; ce presque dit tout. C. Je l’ entends bien à cette heure ; tout cela se débrouille dans
vous y verrez des exemples de Démosthène qui sont merveilleux. B. J’ entends tout cela ; mais vous nous avez fait espérer l’ex
le matin à la finesse, après l’évangile : Je m’éveillai bientôt, et j’ entendis le prédicateur qui s’agitait extraordinairement ;
mais, les inspirations divines à part, nous voyons que ces gens-là s’ entendaient bien autrement que nous à exprimer leur douleur,
rs mêmes sont bien éloignés du véritable art. Le prédicateur que nous entendîmes ensemble il y a quinze jours ne suit pas cette rè
sique, à laquelle vous êtes fort sensibles, me servirait à vous faire entendre ce qui regarde l’éloquence : aussi faut-il qu’il
celle pour qui tant de demi-dieux voulurent mourir. » C. Je m’imagine entendre nos prédicateurs à antithèses et à jeux d’esprit.
e Philoctète ? Pour marquer combien il était honteux de se taire et d’ entendre ce déclamateur. En voilà assez, il faut que je m’
point craindre de dire tout ce qui sert ; et c’est une politesse mal entendue que de supprimer certains endroits utiles, parce
efforts d’une armée innombrable ? On croit voir cette armée, on croit entendre le bruit des armes et des chariots : tout est dép
ssages, et qui compilaient de gros volumes à propos d’un mot qu’ils n’ entendaient pas. Là j’aperçus les Dacier, les Saumaises, Gen
un peintre : admirez l’industrie De mes talents ; Raphaël n’a jamais Entendu l’art d’embellir un palais : C’est moi qui sais e
déduit, Et jusqu’au jour faisant le diable à quatre. Qu’est-ce que j’ entends là ? dit la Critique. C’est moi, reprit le rimeur
de l’Histoire de l’Académie des sciences, que tu n’es pas à portée d’ entendre . Rousseau alla faire une épigramme, et Fontenelle
parce qu’il a pour objet une chose trop petite pour un héros. Nous n’ entendons point par petit ce qui est bas et grossier ; car
s, la correction du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre , et ses yeux à voir : il sera ému à la première r
r des tableaux, avec les yeux de Le Brun, du Poussin, de Le Sueur. On entend la déclamation notée des scènes de Quinault avec
est pas tout encor, les souris et les rats Semblent pour m’éveiller s’ entendre avec les chats. S’il avait vécu alors dans la bo
véritablement de plaisir que pour les gens de goût ? Ils voient, ils entendent , ils sentent ce qui échappe aux hommes moins sens
e. Si on sonne pour son enterrement, c’est un son funèbre qui se fait entendre dans les nues. Vous croyez imiter Cicéron, et vou
s croyez imiter Cicéron, et vous n’imitez que maître Petit-Jean. J’ai entendu souvent demander si dans nos meilleures tragédies
t. Si l’homme apprend les lois de la nature, il connaîtra ce que nous entendons par les causes des phénomènes ; elles ne sont poi
style, Voici un monument singulier de style dans un discours que nous entendîmes à Versailles en 1745 : Harangue au roi, prononcé
ar cette bigarrure de termes bas et nobles, surannés et modernes ; on entend dans quelques pièces de morale les sons du siffle
nt d’autres, que Quinault ne savait que sa langue. Nous avons souvent entendu dire, Mme Denis et moi, à M. de Beaufrant son nev
ainsi en parlant de Quinault et de Lulli : Aux dépens du poëte on n’ entend plus vanter De ces airs languissants la triste ps
e-eu, ailleurs que dans la bouche de nos villageois ». Je n’ai jamais entendu de paysan prononcer ainsi en parlant ; mais ils y
espréaux, auquel ils ne pouvaient s’égaler. Il y a encore, à ce que j’ entends dire, quelques-uns de ces beaux esprits subaltern
ommencerais par César. Les mots uniquement réservés pour la poésie, j’ entends la poésie noble, sont en petit nombre : par exemp
deux personnes capables d’écrire une telle lettre ; et, depuis que j’ entends raisonner sur le goût, je n’ai rien vu de si lin
images trop hardies, ni des épithètes ambitieuses ; on croit toujours entendre le personnage qu’ils font parler, et aucune invra
n style plutôt sur celui de Virgile que sur celui des poètes grecs, j’ entends de Sophocle et d’Euripide, auxquels on l’a tant c
qualités essentielles est la clarté. Avant d’écrire, il faut se bien entendre et se proposer d’être bien entendu On croirait ce
. Avant d’écrire, il faut se bien entendre et se proposer d’être bien entendu On croirait ces deux règles inutiles à prescrire 
, sans doute, n’est assez insensé pour écrire à dessein de n’être pas entendu  ; mais le soin de l’être est sacrifié au désir de
e peur d’être trop simple on s’étudie à être obscur. Rien de plus mal entendu que cette affectation dans les grandes choses, ri
 ? que ne disiez-vous : Il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde
er à soie, sous le tissu qu’il a formé. La précision, comme on doit l’ entendre , n’exclut ni la richesse ni l’élégance du style.
s sont simples. » Mettez le langage à la place de la personne, croyez entendre au lieu de voir » et cet ingénieux auteur aura dé
ent saisi de sentiments ou de pensées, il est plus dans ce qu’il fait entendre que dans ce qu’il exprime : c’est quelquefois le
nous, luttait contre la tempête ; tout à coup, dans l’obscurité, nous entendîmes un cri épouvantable ; et puis nous n’entendîmes p
ans l’obscurité, nous entendîmes un cri épouvantable ; et puis nous n’ entendîmes plus rien que le bruit des vents et des flots. »
nt d’élégance dans le fiat lux ; il n’y a point de précision, comme l’ entend La Motte, dans la dernière partie de la Milonienn
t ce qu’on souffre, je ne dis pas à lire de mauvais vers, mais même à entendre mal réciter un bon poëme. Si l’emphase d’un coméd
n bon style, dans lequel on évite le retour d’un son qui vient d’être entendu . Les pièces de théâtre, notamment les tragédies,
ées. X. Le nom d’une chose n’en montre que l’apparence. Les noms bien entendus , bien pénétrés, contiendraient toutes les science
s peu l’art, parce que nous n’en avons pas assez la science. Quand on entend parfaitement un mot, il devient comme transparent
a contemple dans son cours. Pour bien écrire le français, il faudrait entendre le gaulois. Notre langue est comme la mine où l’o
, que lorsque nous le lisons attentivement dans une langue que nous n’ entendons qu’à demi. XXXIII. C’est un grand art de mettre d
es désigner vaguement et de les faire bruire : au premier mot, on les entend , on les voit. LII. Il est une classe d’idées tell
e a souvent les inconvénients de ces opéras dont la musique empêche d’ entendre les paroles : ici les paroles empêchent de voir l
s justes métaphores qu’on ait jamais hasardées. Aussi tout le monde l’ entend , et personne ne s’en étonne. Le style enflé est a
n n’annonce rien qu’un esprit droit. CIV. Ce n’est pas assez de faire entendre ce qu’on dit, il faut encore le faire voir : il f
8 (1843) Nouvelle rhétorique, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes (7e éd.)
les règles de l’art dont ils nous fournissent aussi les exemples. On entendra tour à tour parler ici Fénelon, dont les Dialogue
elé est liquide ; et ce qui est liquide plie sous le faix : donc si j’ entends , près de mon oreille, le bruit de l’eau, elle n’e
r me porter. » Aussi voit-on le renard s’arrêter et reculer lorsqu’il entend le bruit de l’eau. Voyez cette forme de preuve da
ire ceux que l’expérience paraît avoir éclairés. Par la nécessité, il entend les aveux arrachés au milieu des tortures, ou qui
hommes, il cherche moins l’admiration que l’amour. Dès qu’il se fait entendre , tous ceux qui ont le sentiment du juste et du be
t le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer ; Leur sombre inimitié ne fuit point
œur, quelque beau qu’il paraisse, ne sera point éloquent. Voulez-vous entendre Cicéron parler comme Platon en cette matière ? Il
us que le trop peu : les anciens avaient ici plus de liberté, et nous entendrons tout à l’heure Cicéron lui-même recommander de ne
L’exorde est la première partie du discours, qui prépare l’auditeur à entendre la suite. L’objet de l’orateur est de s’y concili
temps ses yeux fixés à terre, il les porte sur les chefs avides de l’ entendre  ; il parle, et la grâce vient embellir son éloque
personne lui porte bonheur : cum hoc, ergo propter hoc. Virgile fait entendre , d’après les idées poétiques, que c’est à l’étoil
s l’Évangile : Les aveugles voient, les boiteux marchent, les sourds entendent , etc. C’est qu’ici par les aveugles, on entend c
rchent, les sourds entendent , etc. C’est qu’ici par les aveugles, on entend ceux qui étaient aveugles. Il en est de même dans
retenu de son poème des Apôtres : Le muet parle au sourd étonné de l’ entendre . Voilà le sens divisé. Au contraire, dans cette
carrière aux mouvements sublimes ou touchants ; alors Massillon fait entendre ces accents qui pénètrent l’âme d’une pieuse émot
e aujourd’hui. On aurait tort néanmoins, comme nous l’avons déjà fait entendre , de confondre la pureté du langage avec le purism
ouver des pensées qui soient claires sans être faibles, et à se faire entendre des plus grossiers en se faisant estimer des plus
ans ceux qui en font usage, plus de précautions minutieuses pour être entendus . La clarté est l’apanage de notre langue, en ce s
, le premier de tous les devoirs d’un homme qui n’écrit que pour être entendu , est de soulager son lecteur en se faisant d’abor
contents de leur esprit, parce qu’il faut beaucoup d’esprit pour les entendre . La Bruyère s’adressait à eux : « Vous voulez, Ac
Que ne me disiez-vous : il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde 
aurait soumis à sa critique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mai
ersuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’ entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligi
lorsque, dans la même pièce, l’auteur dit : … Tout beau, Pauline, il entend vos paroles ; il est impossible que ce tout beau
r des pensées : L’Éternel est son nom, le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous
obligés de nous reposer sur l’ingens du second vers, et nous croyons entendre cette voix qui perce si loin dans le silence des
ns de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille. » Il semble qu’on entende se prolonger les derniers sons de cette voix mena
tifs, Georg., I, 145 : Tum ferri rigor, atque argutæ lamina serræ, J’ entends crier la dent de la lime mordante. (Trad. de Del
sé sa science dans Homère, plus parfait imitateur encore. Homère fait entendre par son harmonie le bruit des flots, le choc des
étueux, Sa croupe se recourbe en replis tortueux. (Phèdre.) ou faire entendre les serpents sur la tête des Euménides, en multip
s son art, également sifflé pour avoir mal ménagé son haleine et fait entendre des sons durs et discordants. Cependant, qu’on ap
et, sans grimace, il fera voir naturellement dans quel sens il faut l’ entendre . Le second genre de style a un peu plus d’abondan
1º. Du style simple. Les observations précédentes, où nous avons entendu Cicéron parler surtout du style simple avec une c
a encore de la délicatesse dans ce vers de Racine. Quand Iphigénie a entendu son père lui défendre de revoir Achille, elle s’é
e dans toute l’antiquité. Tout l’auditoire fut si transporté, qu’on n’ entendit jamais le vers faible qui suit, Ou qu’un beau dé
parce qu’il a pour objet une chose trop petite pour un héros. Nous n’ entendons point par petit ce qui est bas et grossier ; car
erré d’argent, plutôt que d’inventer un mot nouveau qui ne serait pas entendu . De même, une feuille de papier, une feuille de f
ève par feuilles ; les feuilles d’un paravent, etc. Quelques rhéteurs entendent par catachrèse une métaphore hardie et un peu dur
131.) Neptune éleva son front calme sur les eaux. Ce ne serait pas entendre le poète que de prendre son expression à la lettr
risées par l’usage, ou du moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre se présente naturellement à l’esprit sans révolte
ardanapale, pour exprimer un prince voluptueux ; un Néron, pour faire entendre un prince cruel ; un Mécène, ou bien un protecteu
eut faire un magistrat. Retranchez de ces vers la répétition, vous n’ entendez plus un poète. Les anciens rhéteurs reconnaissaie
ru que des figures fussent des façons de parler singulières, et qu’il entend par là tous les mouvements et les tours qu’on peu
mples. Dans une conversation tranquille, où il ne s’agit que de faire entendre ce que nous pensons les mots simples nous suffise
i les dit avec plus de retenue ? Remportait-il quelque avantage ; à l’ entendre , ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ennemi s
dinaire par des interjections ; c’est ainsi que Cornélie, lorsqu’elle entend vanter la douleur de César à la vue de l’urne qui
à qui ses amis ont ménagé les moyens de s’enfuir de sa prison, croit entendre les lois elles-mêmes qui lui disent : « Ignores-t
ui. Le poète disparaît ; on ne voit plus que ce qu’il fait voir, on n’ entend plus que ceux qu’il fait parler184. Lisez la desc
précisément le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre . L’ironie socratique est fameuse dans l’antiquité
tre regardée comme une autre espèce d’hyperbole, dit moins pour faire entendre plus. Ce tour, pris à la lettre, paraît affaiblir
t à Rodrigue (Cid, III, 4) : Va, je ne te hais point , elle lui fait entendre bien plus que ces mots-là ne veulent dire. Horace
adeo informis  : ce sont deux exemples de la litote ; le premier fait entendre clairement que Pythagore est un philosophe de la
n empereur Redemandant la foi jurée à sa famille, Et de Germanicus on entendra la fille ; De l’autre, l’on verra le fils d’Ænoba
de s’expliquer, quand on aurait trop de choses à dire, quand on fait entendre par ce qui suit ce qu’on n’a pas voulu énoncer d’
qu’on n’a pas voulu énoncer d’abord, et qu’on le fait plus fortement entendre que si l’on s’expliquait. Ainsi, dans le Britanni
e à lui-même, comme s’il était interrogé ; dire une chose et en faire entendre une autre ; paraître incertain sur le choix de se
il le faut ; il peint à l’imagination ; il exagère ; il laisse plus à entendre qu’il ne dit ; il s’égaye ; il trace des portrait
ération dans ce mot de Démosthène, tant de fois cité : il semble, à l’ entendre , que l’action ne soit pas seulement une des quali
? Cicéron continue : « L’orateur qui aspire à la perfection fera donc entendre une voix forte, s’il doit être véhément ; douce,
suffira donc d’observer que, par cette partie de l’art, les anciens n’ entendaient presque jamais la mémoire des mots ; car Fénelon
du Dialogue des Orateurs (c. 34) approuve l’ancien usage. Après avoir entendu les philosophes grecs, on s’attachait à quelque o
dédommagea de la contrainte où l’avait retenu sa famille, et il vint entendre le rhéteur Antonius Gniphon. Il était déjà célèbr
, des rois vaincus, de vrais triomphes, et qui tout à l’heure vient d’ entendre Sergius Silus, défenseur de Plaisance, libérateur
lle ? Interrogez la Grèce, qui, sous les portiques d’Olympie, vient d’ entendre l’historien de sa gloire ; voyez les larmes de Th
ce de l’homme. On ne voit plus alors que les palmes du courage ; on n’ entend plus que les louanges de l’avenir. Est-ce un mort
es de Critias et de Thrasybule, combien nous sommes plus heureux de l’ entendre lorsqu’il nous fait ses confidents, lorsque toute
t les familles patriciennes de ses triomphes et de sa gloire ; nous l’ entendrons qui s’écrie : « Ils ont leurs ancêtres, des sacer
er les hymnes de Sion218. Après soixante et dix ans de captivité, ils entendent publier enfin l’édit de Cyrus : « Le Dieu du ciel
étions pas assis à l’ombre des arbres du Jourdain, nous n’avions pas entendu le chant des oiseaux de Ségor. Nous passions les
ierons pour ta gloire et ton bonheur ; le Dieu du ciel et de la terre entendra nos vœux. » Alors on quitta la terre de l’étrange
yeux, et jetaient un dernier regard sur le toit de leurs pères ! Ils entendaient au loin le fracas de leurs temples renversés et d
. Nous irons donc pleurer encore sur les tombeaux de nos pères ; nous entendrons aux rives du Jourdain le son des harpes prophétiq
la pompe nuptiale. Ô Jérusalem, montre-nous ton visage céleste, fais entendre ta voix, chante les hymnes du Seigneur. Ta voix e
re constance dans l’amitié, votre bonne foi, votre courage. Mais il a entendu aussi le législateur Solon et d’autres sages s’in
rs simples et hospitalières. Ô ma patrie, avec quel doux orgueil je t’ entendais louer par ces étrangers jaloux de tes vertus ! j’
plonger dans les convulsions de la guerre civile et de l’anarchie ! L’ entendez -vous ? c’est elle, c’est elle-même qui de cet aut
é de sa noble patience et de sa confiance dans les dieux. Les Scythes entendirent tout à coup, au milieu de leurs déserts, une voix
les rangs le trouble et le désordre ; des murmures, des cris se font entendre  ; les centurions, les tribuns, sans autorité, ne
? Grâces vous soient rendues, dieux immortels ! enfin Dion peut faire entendre sa voix à des Romains : il n’est plus ce dieu, ce
tous, celui que Rome appelle par ses vœux. Combien de fois avez-vous entendu louer les vertus de Nerva ! combien de fois vos c
les yeux brillaient d’une flamme divine, les Romains crurent voir et entendre le dieu dont il venait d’attester le nom. Les cri
on du palais de ses aïeux, il imiterait Henri IV, et, comme moi, il n’ entendrait retentir sur son passage que des cris d’allégress
24. Cicéron, de Inv., II, 15, paraît distinguer ces deux mots, et il entend par lieux communs les lieux amplifiés et développ
9 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
e l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre Je vois et j’ entends l’atmosphère Qui s’embrase et qui retentit De cen
e la nature, Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours ; Mais sa voix n’
i jugement, ni mémoire, ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’ entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal ; un mu
le adorateur charmé, Veut immoler le reste au dieu qu’il s’est formé. Entends -tu murmurer ce sauvage algébriste, A la démarche
vise en trois points le plus simple des cas ; J’ai, vingt ans, sans l’ entendre , expliqué Saint-Thomas4. » Ainsi ces charlatans,
plumage, Divers de goût, d’instinct et de ramage, En sautillant, font entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses voix ;
s voix ; Et dans les cris de la folle cohue, La médisance est à peine entendue . Ce chamaillis5 de cent propos croisés Ressemble
secrets, et que leur perspicacité avait devinés ! Le canon se faisait entendre  ; l’ennemi se montrait ; soudain la fatigue était
i jugement, ni mémoire, ni vivacité, ni mœurs, ni conduite ; qui ne m’ entend pas, qui ne pense point, qui s’énonce mal ; un mu
10 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
lui présente a pu et dû se passer comme il le montre, eu égard, bien entendu , aux préliminaires de la pièce. Ce n’est pas asse
ont vus tous deux ; par le bruit, quand le théâtre demeurant vide, on entend le bruit de quelqu’un qui arrive. Cette dernière
ainsi les inclinations ou habitudes bonnes ou mauvaises de chacun. On entend par mœurs ou mœurs générales, les habitudes qui a
i se passe. 2º. Les figures oratoires, les élans lyriques, sauf, bien entendu , ceux qui sont amenés par la situation. 5º. Les m
la tragédie soit héroïque, il faut surtout qu’elle soit tragique ; n’ entendez pas par là qu’elle soit sanglante : « Ce n’est po
s conduisent à parler de la fin morale ou moralité de la tragédie. On entend , par la fin morale d’un poème, ce qui doit nécess
deux enfants les dépouilles glacées. Puis je ne sentis plus ; mais j’ entendis des voix Qui disaient : « Portez-les au tombeau d
idicule. Le ridicule est donc vraiment l’arme de la comédie ; et l’on entend par ridicule une certaine difformité qui choque l
et d’invention qu’il n’y en a dans les parades réelles. Il faut donc entendre par ce mot une pièce de bas comique, c’est-à-dire
déride les plus sérieux : car il n’y a point de spectateur qui puisse entendre sans rire un homme du peuple placé dans la même s
armonie dans les vers, et un ton de conversation qu’on n’avait jamais entendu jusque-là, et qui dut bien surprendre les auditeu
e dans la pièce : c’est surtout la musique de l’orchestre qui se fait entendre dans l’ouverture et au commencement de toutes les
comme du sien ; seulement les beaux vers sont de trop, car on ne les entend pas, et, d’ailleurs, il faut bien le dire, à mesu
11 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre troisième. Du discours. »
de Philippique, ni aux plaidoyers pour Cluentius et pour Milon. Nous entendons par discours ces allocutions de circonstance et d
à le démentir ! Mais combien imposante doit être la voix qui se fait entendre aux hommes, entre la tombe des rois et l’autel du
l’orateur de la patrie : Si tous ses représentants sont réunis pour t’ entendre , s’ils délibèrent après t’avoir entendu, c’est po
ésentants sont réunis pour t’entendre, s’ils délibèrent après t’avoir entendu , c’est pour assurer ton triomphe et le sien. J’en
parade, pour remplir l’attente d’un auditeur qui n’est venu que pour entendre un beau discours, et dont il ne peut enlever les
ication, parce qu’elle est du domaine de tous les genres. Les anciens entendaient par harangues presque toutes les variétés de form
rangues. Les modernes ont restreint la signification de ce mot. On n’ entend plus aujourd’hui par harangue que ces discours pe
par l’usage adopté par les bons grammairiens ; quand on ne fait point entendre les consonnes ou les voyelles qui dans la langue
à peine se comprendre, et jamais l’oreille d’un grammairien n’aurait entendu une semblable cacophonie. Il est inutile de recom
are la bouche de l’orateur de l’oreille de l’auditeur ; et celui-ci n’ entendrait à une certaine distance qu’une suite de bruits in
ce désagrément sera voilé par une bonne déclamation, et tout le monde entendra et sera satisfait. Les élèves sont exercés dès l’
on d’autant plus vive quelle sera plus naturelle, et il leur semblera entendre la voix du personnage que nous imiterons. 2° La d
au-dessus. Je suppose que vous représentiez un personnage qui vient d’ entendre un mot blessant pour sa probité. Il s’étonnera d’
emps qu’il fait. Si je la prononce en plaçant un accent sur froid, on entend l’interrogation d’un homme qui désire connaître l
donne un corps et la fait sentir même aux sourds. Par les gestes, j’ entends , dit Condillac, les mouvements des bras, de la tê
es les passions s’y dessine, il a un langage muet que tous les hommes entendent , quels que soient leur pays, leur langue, leur ig
eux mourir/ aux lieux où je suis née. Maintenant, — de ta mère entend le dernier voeu, Souviens-toi, — si tu veux   
a mesure n’a rien à dire ; mais à son tour le rhythme se fâche : il n’ entend pas deux hémistiches bien proportionnés, et il co
di- tes : (A.D.) Comme on le voit, la consonnance de la rime se fait entendre aux pénultièmes rant, reu, di. Il n’y aurait don
12 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
térature grecque, la littérature sacrée, la littérature légère. Ainsi entendue , la littérature se confond avec les belles-lettre
des Ouvrages d’esprit et à écrire ou parler soi-même avec goût. Ainsi entendue , la littérature peut se définir : L’ensemble des
le lui rend bien, » répondit-il. Le spirituel écrivain voulait faire entendre que l’on prêle souvent à la Divinité les faibless
ic.) Article deuxième. Des sentiments5. 65. Par sentiments nous entendons ici les affections et les mouvements du cœur. Ils
s laissent indifférents. Article troisième. Des images6. 75. On entend par image le vêtement extérieur qu’on donne à une
s indispensable pour un écrivain. Puisqu’on n’écrit que pour se faire entendre , celui qui manque de clarté n’atteint pas son but
issent bientôt par fatiguer le lecteur. Quand on ne sait pas se faire entendre , il n’y a qu’à garder le silence. C’est le remède
r naturel et aisé. Il semble à chacun de ceux qui vous lisent ou vous entendent qu’ils pourraient aisément dire de même. Mais aus
simple et familier. Voici quelques vers qui peuvent montrer ce qu’on entend par le style bas : Ah ! je sens que c’est fait,
oisième. Des ornements du style. 160. Par ornements du style, nous entendons ici certains tours moins connus, certaines expres
t qu’une métaphore continuée, consiste à dire une chose pour en faire entendre une autre. Ce qui la distingue de la métaphore, c
s public. 4º Le nom de la matière pour la chose qui en est faite. Qu’ entends -je ? Autour de moi l’airain sacré résonne. (Lama
t le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer. (Racine.) 187. L’hyperbate ou inve
i les dit avec plus de retenue ? Remportait-il quelque avantage ? à l’ entendre , ce n’était pas qu’il fût habile, mais l’ennemi s
passer brusquement à un autre objet, mais pourtant de manière à faire entendre ce qu’on supprime. Cette figure est très adroite
ire entendre ce qu’on supprime. Cette figure est très adroite et fait entendre souvent plus qu’on ne dirait. Mais il ne faut ni
précisément le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre . Elle sert quelquefois à railler avec finesse ou
t les diminue. La litote est donc une figure qui dit moins pour faire entendre plus. Le berger de Virgile veut faire entendre qu
i dit moins pour faire entendre plus. Le berger de Virgile veut faire entendre qu’il est beau et bien fait, il se contente de di
.) Il. - Mouvements des êtres sensibles. 247. Virgile nous fait entendre le bruit et voir le mouvement d’un taureau qui to
éger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend -on de la mer les ondes bouillonner ? Le vers comm
cle premier. Étude des modèles11. 251. Par modèles littéraires, on entend ce qui existe de plus beau et de plus parfait dan
imitation. § I. De la lecture. 258. La lecture, telle que nous l’ entendons ici, ne consiste pas à parcourir rapidement les p
la réflexion. 259. Il est évident que la lecture des écrivains ainsi entendue est un puissant moyen de se former à l’art d’écri
iraient, que penseraient Homère ou Démosthène s’ils étaient là pour m’ entendre  ? Ces grandes ombres, évoquées par l’émulation, e
patrie ; et quand il menace ses concitoyens de l’esclavage, on croit entendre dans le lointain, de distance en distance, le bru
tion par écrit, il faut écrire à peu près comme on parle. Il est bien entendu cependant que c’est à condition que l’on parle bi
former leur jugement et leur goût. 364. Une analyse littéraire peut s’ entendre d’un simple abrégé fait avec discernement. Pour r
e et attrayante. 365. Par considérations religieuses et morales, nous entendons ici une composition d’une médiocre étendue, où l’
le nature par le langage mesuré. Par beau idéal ou belle nature, nous entendons ici ce que l’esprit et le cœur de l’homme peuvent
vaise consonance que l’on doit éviter. § III. Du repos. 395. On entend par repos certaines suspensions qu’il faut observ
eu de raconter les actions d’un héros, vous voulez nous faire voir et entendre ce personnage, nous rendre témoin des événements,
t les modernes que dans Pindare et les autres lyriques grecs. 424. On entend par écarts, dans une ode, les vides qui se trouve
’épopée de tous les autres récits poétiques. 448. Par action, on peut entendre ici une entreprise tout entière ou une série d’ac
erveilleuse, et c’est ce qui caractérise essentiellement l’épopée. On entend par merveilleux l’intervention de la Divinité et
qui fasse mieux ressortir la grandeur de l’action principale. 466. On entend par caractères ou mœurs poétiques les qualités de
ctacle, disait un homme de sens et de goût, pour n’y voir et pour n’y entendre que ce que je vois et ce que j’entends en me mett
ût, pour n’y voir et pour n’y entendre que ce que je vois et ce que j’ entends en me mettant à la fenêtre. 516. Il arrive quelqu
e comme dans l’opéra-comique et le vaudeville ; la musique ne se fait entendre qu’à l’ouverture et à l’entrée de chaque acteur s
a charade, le logogriphe. De l’épigramme et du madrigal. 578. On entend aujourd’hui par épigramme une pensée une, ingénie
e pour le bénitier, y plonge la main, la porte à son front, lorsqu’il entend tout d’un coup le pilier qui parle et qui lui off
ux Carmes ; les portes avaient été fermées, et la population effrayée entendait les cris des victimes et les clameurs des assassi
à la charge sonne,         Le fer brille, la foudre tonne :         J’ entends hennir le fier coursier,         L’acier retentit
es yeux de ce riche tableau         Et de ces eaux majestueuses, Pour entendre à ses pieds murmurer un ruisseau ? Silence, être
ours de littérature Notions préliminaires. 1. Qu’est-ce qu’on entend par littérature en général ? 2. Combien d’accepti
juger ? 25. Quels sont les deux caractères d’un goût exquis ? 26. Qu’ entendez -vous par règles de littérature ? 27. Quelle est l
e règle peut-on suivre pour l’emploi de ces diverses pensées ? 65. Qu’ entendez -vous par sentiments, et comment diffèrent-ils des
e est la meilleure source des nobles sentiments ? 75. Qu’est-ce qu’on entend par images ? 76. Quelles sont l’importance et l’u
le différence y a-t-il entre le sublime et le style sublime ? 160. Qu’ entendez -vous par ornements du style ? 161. L’écrivain a-t
de figures ? 167. Qu’est-ce que les figures de mots en général, et qu’ entendez -vous par tropes ? 168. La plupart des mots n’ont-
36. Qu’est-ce qui distingue proprement une période ? 237. Que faut-il entendre par membre et incise ? 238. Quelle est la conditi
es suffisent-ils sans les modèles et les exercices du style ? 251. Qu’ entendez -vous par modèles littéraires ? 252. Où se trouven
embrasse l’étude des modèles ? 258. En quoi consiste une lecture bien entendue des modèles ? 259. La lecture des écrivains est-e
. En quoi consiste l’imitation proprement dite ? 281. Comment faut-il entendre l’imitation dans un sens plus étendu ? 282. Quels
peuvent-ils juger une œuvre littéraire ? 364. Dans quel sens peut-on entendre le travail d’une analyse littéraire ? 365. Qu’ent
l sens peut-on entendre le travail d’une analyse littéraire ? 365. Qu’ entendez -vous par considérations religieuses ou morales ?
el cas a-t-elle lieu ? 394. Qu’appelle-t-on hiatus ? 395. Que faut-il entendre par repos ? 396. L’hémistiche peut-il tomber sur
siasme ? 423. Le début de l’ode doit-il être hardi ? 424. Que faut-il entendre par écarts ? 425. Qu’appelle-t-on digressions ? 4
par écarts ? 425. Qu’appelle-t-on digressions ? 426. Comment faut-il entendre le désordre qui règne dans l’ode ? 427. L’unité d
re épique en général ? 447. Qu’est-ce que l’épopée ? 448. Que faut-il entendre par action de l’épopée ? 449. L’action épique doi
e des personnages principaux et des personnages accessoires ? 466. Qu’ entend -on par caractères ou mœurs poétiques et quelles s
s personnages plutôt par des discours que par des portraits ? 468. Qu’ entend -on par forme ou disposition de l’épopée ? 469. Qu
l’opéra-comique ? 535. Qu’est-ce que le mélodrame ? 536. Que faut-il entendre par pièces à scènes détachées ? 537. Les poètes d
mande-t-elle ? 552. Que fait le poète dans l’épître-héroïde ? 553. Qu’ entend -on par satire ? 554. Que doit faire le poète sati
ont les principaux genres de poésies fugitives ? 678. Qu’est-ce qu’on entend aujourd’hui par épigramme ? 579. Quel est le cara
13 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
réceptes qu’ils nous ont laissés sur l’art oratoire doivent tous être entendus dans ce sens, et, quoique les règles que nous don
Chapitre premier. Des moyens d’instruire, ou des preuves. 22. On entend par preuves les raisons ou les motifs dont se ser
ance à l’erreur ou à la médiocrité. Comment bien parler de ce qu’on n’ entend pas, ou de ce qu’on n’entend qu’à demi ? Comment
crité. Comment bien parler de ce qu’on n’entend pas, ou de ce qu’on n’ entend qu’à demi ? Comment trouver alors des preuves sol
e second. De l’argumentation. 55. Par argumentation en général, on entend l’ensemble des procédés qui servent à montrer la
ute avec chaleur, on se met en frais d’arguments, et parce qu’on ne s’ entend pas avec son adversaire, c’est une peine complète
Chapitre deuxième. Des moyens de plaire, ou des mœurs8. 86. On entend par mœurs, en général, les habitudes bonnes ou ma
bonnes mœurs, l’homme vicieux est celui qui en a de mauvaises. 87. On entend par mœurs oratoires l’ensemble des devoirs que do
Des précautions oratoires11. 112. Par précautions oratoires, nous entendons , d’après Rollin, certains ménagements que l’orat
Des moyens de toucher, ou des passions12. 119. En philosophie, on entend par passions de violents mouvements de l’âme qui
s jugements et sont suivies de peine ou de plaisir. En rhétorique, on entend par passions les diverses émotions que l’orateur
ie, disait Fontenelle, quand je veux connaître les autres. » 135. On entend par pathétique l’emploi ou l’usage des passions o
sent-ils vous persuader de consulter sur la manière dont vous devez m’ entendre , non mon adversaire (ce serait rigoureux), mais l
out aux occasions solennelles où un nombreux auditoire est réuni pour entendre traiter un sujet brillant. On l’emploie dans les
ition et de profondeur, sont inutiles pour la plupart de ceux qui les entendent . Que l’orateur joigne donc à la connaissance de s
e grave plus profondément dans les âmes. 210. Si l’amplification bien entendue n’a rien que de légitime, il est vrai aussi qu’il
xième. Du plan du discours23. 237. Par le mot plan, en général, on entend ces premiers linéaments qui tracent le contour et
des auditeurs, examiner de sang-froid s’il est bien sûr qu’on en sera entendu , et se souvenir qu’il ne suffit pas qu’on puisse
troisième ? — Encore l’action. Par là, le grand orateur a voulu faire entendre que, sans l’action, tout le reste doit être compt
nir. Par elle, nous conservons comme en dépôt ce que nous avons vu ou entendu , ce que nos réflexions nous apprennent : elle est
ur doit s’efforcer d’arriver. Dans ce cas, l’auditoire a le plaisir d’ entendre quelqu’un qui lui ouvre, non plus son manuscrit e
ticle deuxième. De la voix28. 274. Par voix ou prononciation, nous entendons ici l’art de faire comprendre le sens et de faire
celui qui veut parler en public, embrasse donc deux objets : se faire entendre pleinement et facilement, parler de manière à cap
et à émouvoir ses auditeurs. 275. Pour être pleinement et facilement entendu , il faut : 1º que la voix ait le degré de force c
ux tons les plus élevés. Sans cette précaution ou l’on ne se fait pas entendre , ou l’on fatigue les auditeurs par des sons perça
rlait pour elles seules. 277. Il est d’expérience que, pour être bien entendu , une voix forte et élevée est beaucoup moins util
e la voix, choisir convenablement ses repos et varier le ton. 282. On entend par appui de la voix un son plus plein et plus fo
point de passion qu’il n’exprime . Sunt in ore omnia. Le visage fait entendre une infinité de choses, et souvent il en dit plus
lières et à tous les préceptes de l’art oratoire. 329. Le prône ainsi entendu est souvent plus utile que le sermon. Son genre e
ossible, en indiquer les divisions. Il doit être tel qu’après l’avoir entendu on puisse déjà prévoir quel sera le fond du sermo
s par l’impiété. Si vous parlez à des chrétiens qui ne doivent jamais entendre certaines objections, laissez-les dans cette heur
lui leur confiance. L’intérêt et les passions pourront bien se faire entendre au fond de son âme ; mais s’il ne reste pas sourd
, Cazalès et Barnave (Voir le nº xxviii). 370. Sous la Convention, on entendit des cris de rage et des paroles de sang ; les pas
i produit les grands mouvements d’éloquence. Démosthènes, après avoir entendu les paroles d’un client qui lui demandait le seco
et Quintilien donnent d’excellents avis pour les plaidoiries. 388. On entend par mercuriales les discours solennels que les pr
ait son tour : on est en société pour échanger ses idées, et non pour entendre un orateur. Si vous voulez plaire à tout le monde
tout de l’éloquence comme il peut y avoir partout de la poésie. Ainsi entendue , l’éloquence se rencontre dans les écrivains de t
l’auditeur ; par là on peut juger sûrement de tous les discours qu’on entendra . Tout discours qui vous laissera froid, qui ne fe
uence, la gloire, l’incrédulité, le siècle et l’aveu que vous venez d’ entendre . Notre âge donc s’ouvrit par un homme qui surpass
t, est ramené dans celui-ci à un sage et juste milieu. Par âge mûr, j’ entends , pour le corps, l’intervalle depuis trente ans ju
Saint Grégoire de Nazianze, dans l’éloge de son frère Césaire, fait entendre ces plaintes sublimes et touchantes : Le voilà d
é ce moment où Louis, accusé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce peuple lui-même ! Il est arrivé c
, mais, j’oserai le dire, le plus de faveur. Je voudrais pouvoir être entendu , dans ce moment, de la France entière ; je voudra
ce qu’elle doit examiner, et à lui faire examiner ce qu’elle ne peut entendre  ; on lui prépare enfin une instruction formée par
ge, celui des Basile, des Chrysostome et des Ambroise. Nous les avons entendus dans notre jeunesse, bientôt après nous les cherc
on se persuader qu’un sermon, débité de la sorte, touchera ceux qui l’ entendent  ? Comment ne voit-on pas qu’il n’y a rien de grav
st donné : on pourra tout lui dire. Il partagera toutes nos douleurs, entendra toutes nos peines, assistera à tous nos combats.
seul être qui nous connaisse au monde, le seul qui puisse nous faire entendre la parole de confiance, d’encouragement et de par
aillants soldats sont toujours émus au premier coup de canon, et j’ai entendu dire qu’un des plus célèbres généraux de l’empire
vos gestes, de peur qu’on ne fasse que vous regarder au lieu de vous entendre . Que votre voix ne soit ni traînante, ni précipit
ns les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces cris forcenés : Catilina est aux port
e nouveau. L’Irlande va redevenir libre ! La voix de Clare s’est fait entendre puissante comme la tempête, prompte comme l’éclai
 ! (On applaudit.) Savez-vous, mes amis, à combien d’hommes j’ai fait entendre depuis quinze jours des paroles de liberté et de
r me poursuit, son aspect me déchire, ses reproches m’accablent. Je l’ entends qui me crie : « Mon fils ! et tu étais présent, e
j’ai attendu de toi en mourant ! tu as lu mes derniers écrits, tu as entendu ceux qui ont reçu mes dernières paroles : tu sais
aimait, et plus on le regrette. Les soldats poussaient des cris qui s’ entendaient de deux lieues. Ils criaient qu’on les menât au c
elle seulement dans l’émotion du cœur ? 3. Tous les rhéteurs modernes entendent -ils le mot éloquence dans le même sens ? 4. La ve
? 27. Où trouve-t-on ces diverses sortes de preuves ? 28. Que faut-il entendre par lieux oratoires, et comment se divisent-ils ?
ue ? 32. En quoi consiste l’énumération des parties ? 33. Que faut-il entendre par le genre et l’espèce ? 34. Comment raisonne-t
x lieux oratoires ? 54. Quel est le troisième moyen ? 55. Que faut-il entendre par argumentation en général, et que doit-on savo
lle est la source de ces divers genres de sophismes ? 86. Que faut-il entendre par mœurs en général ? 87. Qu’est-ce que les mœur
i consiste la probité, et quelle est son importance ? 93. Que faut-il entendre par prudence dans l’orateur ? 94. En quoi consist
? 103. Qu’embrassent les mœurs considérées dans le discours ? 104. Qu’ entend -on par bienséances en général et par bienséances
t le lieu n’exigent-ils pas une attention spéciale ? 112. Que faut-il entendre par précautions oratoires ? 113. Quelle est l’imp
and faut-il employer des précautions de convenance ? 119. Que faut-il entendre par passions en général et par passions oratoires
sont les principales qualités de la division ? 180. La division bien entendue est-elle utile ? 181. La division est-elle nécess
règles à observer pour réussir dans la péroraison ? 237. Que faut-il entendre par le mot plan en général ? 238. Qu’est-ce que l
oyen de soulager l’esprit dans la mémoire des mots ? 274. Que faut-il entendre par voix ou prononciation ? 275. Que faut-il fair
onciation ? 275. Que faut-il faire pour être pleinement et facilement entendu  ? 276. Quelle force doit avoir la parole de l’ora
e que les plaidoyers, et comment faut-il les faire ? 388. Que faut-il entendre par mercuriales ? 389. Qu’appelle-t-on rapport ?
iste l’éloquence des philosophes et des moralistes ? 416. Que faut-il entendre par l’éloquence des historiens ? 417. Quand les p
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »
qu’ils vous inspirent de consulter pour la manière dont vous devez m’ entendre , non pas mon adversaire, l’injustice serait crian
naturellement à écouter des accusations et des invectives ; et l’on n’ entend qu’avec peine ceux qui font eux-mêmes leur éloge.
aisser parler Démosthène dans une cause qui lui est si personnelle, à entendre ses raisons, comme ils ont écouté celles de l’acc
de vengeance, que son rival avait élevé contre lui. Il est temps de l’ entendre lui-même. « Si toi seul, Eschine, devinais alors
par Longin, et si souvent rappelé de nos jours. Il semble, quand on l’ entend , que toutes les ombres qu’Eschine vient d’évoquer
dence de ce traître, les bienfaiteurs de la république. Imaginez-vous entendre Solon, ce grand philosophe, ce législateur fameux
e d’un ennemi et d’un rival : Eh ! que serait-ce donc, si vous aviez entendu ce lion lui-même rugir son discours ? Τι δέ, ει α
15 (1825) Rhétorique française, extraite des meilleurs auteurs anciens et modernes pp. -433
ement la différence qu’il y a entre ces deux sortes de lieux. On doit entendre par lieux d’argumens, des sources d’où l’on tire
ront un jour à la tribune de l’une ou de l’autre chambre, et y feront entendre une éloquence animée par la passion du bien publi
te dans la connaissance et dans le choix des moyens de persuasion. On entend par persuader, porter quelqu’un à croire, le déci
dans la puissance du génie, la grandeur et la force de l’âme. « On entend avec plaisir louer les actions dont le héros n’es
uctions en général. Des indices. Définition des indices. On entend par indices, les signes extérieurs, les traces ou
Définition de l’induction. Dans l’ordre des preuves judiciaires, on entend par induction une conséquence par laquelle on con
s nos idées, dans nos jugemens, dans nos raisonnemens, c’est ce qu’on entend par la méthode ; nous nous replions sur nos pensé
s hommes ne me trompent plus, car je ne vois plus les hommes, et je n’ entends plus leurs discours flatteurs et empoisonnés. Je
s enthymèmes. Racine fait dire à Hippolyte : Dieux ! qu’est-ce que j’ entends  ? Madame, oubliez-vous Que Thésée est mon père et
es différentes. De la Méthode. Définition de la méthode. On entend par méthode 1 la manière de faire quelque chose e
iés aux pensées, ou, ce qui est la même chose, s’ils ne sont pas bien entendus , il y a obscurité ou confusion inévitable. Il ne
. 2.) Article premier. Des moyens de plaire. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le discours. Il faut e
Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le discours. Il faut entendre par moyens de plaire dans le discours tout ce qui
omphe de la parole. On a du penchant à croire ce qu’on a du plaisir à entendre  ; comme on a mauvaise opinion de ce qui se présen
ent vers un objet, ou qui nous en détournent. Dans l’art oratoire, on entend par ce mot les sentimens que l’on reçoit ou que l
fend, le plaisir ou la peine, l’espérance ou la crainte de ceux qui l’ entendent . Ainsi, le père, le citoyen, le propriétaire bles
et difformitate quâdam continetur. (De Orat., l. II, n. 236.) Il faut entendre par ces mots non-seulement les difformités physiq
ur. Lorsqu’il l’aura ébranlé, que le murmure de l’indignation se fera entendre , que les larmes de la compassion commenceront à c
nt celles qui font le sujet de la confirmation. C’est cet ordre qu’on entend quand on parle du Ce qu’on entend par plan. plan
confirmation. C’est cet ordre qu’on entend quand on parle du Ce qu’on entend par plan. plan du discours ; car, lorsqu’on deman
des momens de repos pendant lesquels il peut réfléchir sur ce qu’il a entendu , et pressentir ce qui va suivre. Enfin, en lui la
ent elle s’est faite, si elle ne se permet aucun écart ; si elle fait entendre ce qu’elle ne dit pas ; si elle omet non-seulemen
conditions qu’exige la brièveté. Souvent, si une chose n’est pas bien entendue , c’est moins à cause de l’obscurité que de la lon
u sens divisé au sens composé, et réciproquement. Le sens divisé fait entendre comme distinct dans la pensée, ce qui s’est réuni
ns l’Évangile : les aveugles voient, les boiteux marchent, les sourds entendent . On conçoit que dans la pensée, l’aveugle qui voi
ossible que le malade se porte bien, que celui qui parle se taise ; j’ entends qu’il n’est pas possible que cela soit en même te
souplesse et de la vigueur par les nœuds qu’elles forment. Ce qu’on entend par transition. On entend donc par transition le
par les nœuds qu’elles forment. Ce qu’on entend par transition. On entend donc par transition les expressions, les tours, l
par son étymologie, la manière de s’exprimer en parlant. La diction s’ entend spécialement du choix et de l’arrangement des mot
sans ornement. Il cite pour exemple Pindare, Eschyle et Thucydide. Il entend par style fleuri, le nom d’ailleurs l’indique ass
ositions littéraires. Ce que c’est que le sublime dans le style. On entend par sublime certains traits extraordinaires qui é
u’il s’énonce clairement et d’une manière qui convienne à celui qui l’ entend , et au but qu’il se propose. Cependant, pour donn
8.) « Ce n’est pas assez, dit Quintilien, que l’auditeur puisse nous entendre , il faut même qu’il ne puisse en aucune manière n
entendre, il faut même qu’il ne puisse en aucune manière ne nous pas entendre . » (L. VIII, c. 2.) L’écrivain qui nous oblige à
rle dans le dessein d’instruire, ne croie pas, tant qu’il n’est point entendu , avoir rien dit à celui qu’il veut enseigner. Quo
t liée à celle de la pensée. La première condition pour se faire bien entendre des autres, c’est de s’entendre bien soi-même. La
première condition pour se faire bien entendre des autres, c’est de s’ entendre bien soi-même. La clarté du style et celle des id
. Il a soin de ne pas se rendre obscur au point qu’on ne puisse pas l’ entendre  ; mais le manque de clarté, toutes les fois qu’il
t d’une de ses pièces1. Les commodités de la conversation, pour faire entendre des fauteuils ; le conseiller des grâces, pour di
? Que ne me dites-vous, il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde 
isons ceux-ci : L’Éternel est son nom, le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous
ut lecteur à moins que ce ne soit un sourd-muet), à mesure qu’il lit, entend les sons des mots qu’il prononce, pour ainsi dire
uivre, et de traiter la matière sur un plan tout différent. Ce qu’on entend par convenance du style On entend par convenance
un plan tout différent. Ce qu’on entend par convenance du style On entend par convenance du style, la manière de dire ou d’
ue avec plaisir. « Il faut, ajoute-t-il, que l’auditeur non-seulement entende ce qu’on dit, mais qu’il l’écoute volontiers. » O
dire que le prédicateur, tout en se mettant à la portée de ceux qui l’ entendent , doit parler aux oreilles et aux yeux, à l’esprit
détail. Ton qui convient aux divers endroits des discours. Nous entendons par objets de détail, les différens morceaux dont
. La douceur s’insinue dans l’âme ; elle émeut, elle attache. Nous n’ entendons pas ici par douceur seulement celle dont nous avo
llir les expressions accréditées par les bons auteurs. Ce qu’on doit entendre par l’usage. L’usage invoqué avec tant de raison
ée paraît incertaine comme votre expression ; vous ne vous faites pas entendre suffisamment. Il en est des pensées exprimées par
s aux autres, par exemple : « Le Corrège était si rempli de ce qu’il entendait dire de Raphaël, qu’il s’était imaginé qu’il fall
hoquante. Il eût été mieux de dire : « Le Corrège, rempli de ce qu’il entendait dire de Raphaël, s’était imaginé que l’artisan qu
t volontiers, sont plus attentifs et plus disposés à croire ce qu’ils entendent  : d’ordinaire même le seul plaisir les gagne, et
ns les mouvemens et dans les figures. § I. Des Tours. Ce qu’on entend par tour dans le style. On appelle tours, en fai
e que la grammaire rejette comme superflu : j’ai vu de mes yeux, j’ai entendu de mes oreilles ; je lui ai dit à lui-même : Et
t de la quitter. » Tours ingénieux. Il y a des tours ingénieux. On entend par ces tours les bons mots, les traits, les sail
ver : « Ah ! mon enfant, que je voudrais bien vous voir un peu, vous entendre , vous embrasser, vous voir passer, si c’est trop
prit et le genre de son talent. § II. Des mouvemens. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Le mot mouvement es
es victoires qu’ils ont remportées à Marathon et à Salamine. Quand on entend ce serment, dit La Harpe, il semble que toutes le
chose que ce que nous venons de nommer tours et mouvemens. Ce qu’on entend par figures. Les Grecs avaient nommé ces figures
ement, de leur maintien, etc. Ainsi, dans l’origine, les rhéteurs ont entendu par figures, les différentes manières de présente
es auxquelles on a donné le nom de tropes. 1°. Des Tropes. Ce qu’on entend par tropes. Les tropes sont des figures par lesq
risées par l’usage, ou du moins que le sens littéral qu’on veut faire entendre , se présente naturellement à l’esprit sans choque
à un nom propre dont l’usage est plus ordinaire. Un Néron, pour faire entendre un prince cruel ; un Mécène, ou bien un protecteu
s ne sont émus que par la vérité et la vivacité des images. Ce qu’on entend par image. Longin appelle image les descriptions
le, on attache à ce mot une idée beaucoup plus précise. Par image, on entend une expression qui, pour rendre une chose sensibl
evient allégorie. L’allégorie consiste à dire une chose pour en faire entendre une autre. (Quint. , l. VIII, c. 6.) La métaphore
u’elles ne frappent que l’oreille, ou lorsqu’un juge croit simplement entendre un récit, et non pas voir de ses propres yeux le
ges. » Quelquefois la prétérition est un tour fin par lequel on fait entendre ce qu’on ne veut pas expliquer ouvertement. Elle
itote. La litote est une figure par laquelle on dit moins pour faire entendre plus. Exemples. C’est ainsi qu’on dit : je ne p
des interjections. Exemples. C’est ainsi que Cornélie, lorsqu’elle entend vanter la douleur de César, à la vue de l’urne qu
ence. La réticence consiste à interrompre son discours, et à laisser entendre non-seulement ce qu’on ne dit pas, mais souvent p
précisément le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre . In illo schemate contrarium ei quod dicitur, int
amilièrement d’un homme ou d’un écrivain qu’il a du trait, pour faire entendre ou que sa conversation est piquante ou originale,
lui semblait. Qui voulait se faisait chevalier ; abbé qui pouvait ; j’ entends abbé à bénéfice….. » Il faut bien se garder sur
judicieux ne prodiguera pas même les plus belles figures et les mieux entendues . » (Quint., l. IX, c. 3.) Soutenues par le fond
plus d’exactitude, et qu’il est à craindre qu’on ne se fasse pas bien entendre , qu’on n’occasione de la confusion dans l’esprit
Ce soleil levant fera disparaître le croissant funeste. » Ce qu’on entend par esprit dans un ouvrage. Il y a plusieurs man
ine : ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapport délicat entre deux
t est déplacé dans un ouvrage sérieux et qui doit intéresser, on doit entendre les faux brillans qu’on appelle esprit. Il y a un
dans cette phrase, les Anglais et plusieurs officiers ; et l’on peut entendre à la première lecture que tous ont été traduits d
ur donner le même sens, ou bien dans peu de temps le siècle présent n’ entendrait pas le siècle passé. » Alliances bizarres. Ce
e chanter ; mais comme il ne suit point de rythme déterminé, on croit entendre ou des cris jetés avec effort, ou une mauvaise ps
s de justes bornes. En effet par le capacité de parler on ne doit pas entendre celle de coudre des mots les uns aux autres et d’
e qui, dans l’improvisation comme dans le discours préparé, doit être entendu de la méthode, de la clarté et de la force. Mani
les mots, mais le fond, le sens, la suite des choses qu’on a lues ou entendues , comme d’une histoire, d’un plaidoyer, d’un sermo
orateur, répondit, l’action  ; quelle était la seconde, la troisième, entendre par là que, sans l’action, toutes les autres vert
e récriaient d’admiration  : Que serait-ce, dit-il, si vous l’eussiez entendu lui même  ? Ce mot, ajoute Cicéron qui rapporte c
tribune où les auditeurs éprouvent quelquefois une vive impression à entendre des discours qui en font peu à la lecture. L’acti
du ton général de la prononciation nécessaire pour que l’orateur soit entendu  ; l’accent oratoire est une modulation du ton de
e, il témoigne aux uns de l’amitié, aux autres de l’aversion. Il fait entendre une infinité de choses ; et souvent il en dit plu
ais on peut presque dire que celles-ci parlent elles-mêmes et se font entendre . » (Loc. cit.) Enseignerons-nous quels gestes il
sauraient admettre. « Je me souviens, dit le cardinal Maury, d’avoir entendu Le Kain lire d’une manière déplorable l’Oraison f
nseillé de chercher à ressembler à quelque bon auteur, ajoute qu’il n’ entend point par-là qu’il faille copier servilement son
tat de la cause. Sa définition. 1. Dans l’usage de notre barreau, on entend de deux manières ce qu’on appelle l’état de la ca
st relative à l’état de la contestation ; c’est en ce sens que nous l’ entendons ici. 2. Cicéron, au premier livre, de invention
commun. Différence qu’il y a entre les uns et les autres. Ce que l’on entend par moyens de plaire dans le discours. Pour plair
iverses parties du discours. L’autre, aux idées principales. Ce qu’on entend par plan. Moyen de former un bon plan. Qualités d
ise foi. Nécessité de lier les diverses parties du discours. Ce qu’on entend par transition. Exemple. Transitions faciles. Tra
ales du style. Ce que c’est que la correction. Son importance. 1. On entend par barbarisme un mot ou une phrase étrangère à l
léger de Flore. Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend -on de la mer les ondes bouillonner : Le vers, com
Les sons et les coupes des vers suivans, tirés de Virgile, nous font entendre les éclats du tonnerre, ses roulemens et sa chute
, Vox quoque per lucos vulgò exaudita silentes Ingens, nous croyons entendre une voix qui perce dans le silence des forêts. L’
t pas moins imitative dans les vers de nos grands poëtes. Racine fait entendre le sifflement des serpens qui ceignent la tête de
la scie et de la lime : Tum ferri rigor atque argutæ lamina serræ. J’ entends crier la dent de la lime mordante. Ses mouvemen
n. 168.) Convenance du style avec le sujet. Son importance. Ce qu’on entend par convenance du style En quoi elle consiste. El
it pas être recherchée partout. Choix des mots. Pureté. Ce qu’on doit entendre par l’usage. Propriété. Nécessité d’employer le m
ci, avet omnis auditor ac lector. (Dissertation déjà citée.) Ce qu’on entend par tour dans le style. Ellipse. Pléonasme. Sylle
ropres au sentiment. A l’amour. Au reproche. A l’étonnement. Ce qu’on entend par mouvement dans le style. Exemples. (1). Pour
ne, les ombres des citoyens morts à la bataille de Chéronée. Ce qu’on entend par figures. Elles se trouvent naturellement dans
Deux sortes de figures. Figures de mots. Figures de pensées. Ce qu’on entend par tropes. Sens propre. Sens figuré. Exemples. E
nde un correctif. Elle donne du corps aux objets spirituels. Ce qu’on entend par image. Exemples. On ne doit pas pousser trop
matias ou phebus. Exemples. Pointes, jeux de mots. Exemples. Ce qu’on entend par esprit dans un ouvrage. Manière de dire les c
16 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
onnue la pleureront toujours, et tant de gens qui, sans la connaître, entendaient de tous côtés les louanges qu’on lui donnait, ne
point d’autre voix qu’un petit cri, fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux pre
ession ne dit. L’effet est sensible aux yeux ; mais la cause est sous entendue , c’est la dissimulation du fat qui fait semblant
issimulation du fat qui fait semblant de ne pas vous voir, ni de vous entendre . La figure rend cette impolitesse plus choquante.
attention ce que je vais te révéler. HAMLET. Parle, je suis prêt à t’ entendre .     LE SPECTRE. Puisses-tu l’être aussi à me ven
    LE SPECTRE. Puisses-tu l’être aussi à me venger quand tu m’auras entendu  ! HAMLET. Venger, qui ? LE SPECTRE.    Je suis l’
heureusement la nature n’a pas fait tout le monde capable de n’y rien entendre . PARACELSE. Mais vous qui décidez avec tant d’aut
nt eux, et vous les voyez aussitôt crever de rire. PARACELSE. Je vous entends , vous étiez comédien. Je ne vois pas qu’il y ait
TE. Qu’y a-t-il, Scapin ? SCAPIN, courant sur le théâtre sans vouloir entendre ni voir Géronte. Où pourrais-je le rencontrer po
es se trouve dans le pas d’un cheval ? SCAPIN. Ce sont des gens qui n’ entendent point de raisons. GÉRONTE. Mais que diable allait
ez-vous que les choses en restent là ? Le prince a tout vu, il a tout entendu . Chacun sera traité suivant ses œuvres. Ne savez-
ages que ses compagnes poussaient dans leurs joyeux ébats. Il fallait entendre la troupe folâtre s’égayer aux dépens de la malhe
n que pour en tirer vanité. Satisfaisant mes appétits , dit-il. Vous entendez , l’‘appétit n’est pas la faim ; ce n’est pas même
uages qui s’élevaient de ses flancs les lueurs des tonnerres, dont on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’ét
tre rempli d’agréments, de grâces et de charmes, si une éducation mal entendue n’a pas contraint ses mouvements, si la simple na
fer ; elle roule lentement un sable noir de jour et rouge de nuit. On entend , quand elle approche, un petit bruit d’étincelles
la nature est embrasée par cette triple image de feu. Le vent se fait entendre et se fait voir par des tourbillons de flammes da
aissir, s’élever et s’étendre, D’un tonnerre éloigné le bruit se fait entendre . Les îlots en ont frémi, l’air en est ébranlé, Et
tmosphère de sable embrasé, le guide échappe à ma vue ; tout-à-coup j’ entends son cri. Je vole à sa voix : l’infortuné, foudroy
ssuet. N° 116. — Les Rogations. Les cloches du hameau se font entendre , les villageois quittent leurs travaux : le vigne
rt beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : Mes enfants, mes chers enfants,
laisir, et vous serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints, antique banni
naissant feuillage, Les bois, les vallons, les rivières, les rochers entendent tour à tour les hymnes des laboureurs. Étonnés de
ois le plus doux, et le cours de l’astre le plus mystérieux. On croit entendre de toute parts les blés germer dans la terre, et
monde, excepté l’équipage et moi est descendu dans l’entre-pont ; on entend les gémissements des malades et le roulis des cai
es enfants qui étaient destinés à vivre seul. Ils se regardent, ils s’ entendent l’un l’autre ; bientôt ils sont amis, ils mettent
ndes, de petites forêts vertes qui serpentent sur leurs côtés, il eût entendu , pendant deux lieues le bruit du torrent qui s’in
Tandis qu’avec peine il écoute, A travers la tempête un autre bruit s’ entend  : Un chien jappe, et s’ouvrant la route, Suivi d’
e. La seconde expression est plus romantique encore. On dirait qu’on entend l’âme des morts passer. Qu’est-ce que cela veut
sique ; elles font comme un léger bruit dans les airs, en s‘en allant entendre la sentence du souverain juge. Cela est tendre et
mps.... Métaphore forcée, où il n’y a aucun point de comparaison. Qu’ entend le poète par la foudre ? Est-ce le canon ou la mi
forces réunies de la Grèce. Les plus courageux des Perses, ne pouvant entendre la voix de leurs généraux, ne sachant où porter l
s ! » Manœuvrant directement vers le point d’où le canon s’était fait entendre , il aborde l’énorme citadelle flottante, en enfon
x ici-bas, ce qui doit être le plus agréable à Dieu ? Une voix se fit entendre  : Cherche mieux, lui dit-elle. Le sceptre s’échap
épartir, il caressa de ses ailes les cheveux de la jeune fille et fit entendre à son cœur ce mot consolant : Espère ! Evelart.
et Polynice : Ils étaient déjà loin avant que je sortisse ; Ils ne m’ entendaient plus, et mes cris douloureux Vainement par leur n
animaux leur ouvrir les flancs. Quand je m’éveillai vers le matin, j’ entendis mes enfants, qui étaient auprès de moi, pleurer e
ure, et chacun de nous à cause de son rêve, doutait de la recevoir. J’ entendis qu’on fermait la porte au bas de l’horrible tour.
des étoiles et jeta l’effroi dans nos âmes. La mer ténébreuse faisait entendre au loin un bruit semblable à celui des flots qui
toute l’armée une nouvelle ardeur ; des cris d’extermination se font entendre contre les Espagnols, mais le triomphe d’Eponamon
d’un triste son vint soupirer minuit : Au loin, d’un char de fête on entendit le bruit, Mais on n’entendit plus de plainte. Ver
r minuit : Au loin, d’un char de fête on entendit le bruit, Mais on n’ entendit plus de plainte. Vers l’église portant ses pas, U
leurs les plus intolérables, le malheureux qui en est atteint. Il les entend , il croit les voir rampant autour de lui, ou pend
ongles saignaient sur la pierre, ses genoux s’écorchaient au mur. Il entendait son habit, accroché à la gouttière, craquer et se
uvait être le fou qui s’amusait d’une si étrange manière. Claude leur entendait dire, car leurs voix arrivaient jusqu’à lui, clai
la cascade et l’éloignement me laissaient bien peu d’espoir qu’il pût entendre ma voix. Cependant le nain, qui ne s’était pas at
aient devant mes yeux ; des tintements remplissaient mes oreilles ; j’ entendais crier la racine prête à rompre, rire le monstre p
gal et on chien étaient au bord de la crevasse. Je ne sais s‘il avait entendu ma voix ou si quelque inquiétude l’avait ramené.
s l’écume de la sombre cascade, en me jetant une malédiction que je n’ entendis pas, et qui retomba avec lui dans l’abîme. Victor
fond, n’en pouvait plus sortir ; alors, dans sa frayeur des pas qu’il entendait dans la chambre, il fuyait en bondissant, emporta
. Arrive Parseval, l’académicien,    Autre distrait fameux !… Baour n’ entendait rien ; Ses yeux restaient fermés, l’autre vers lu
mal, et toujours du mal on se repent. » Et l’enfant, à ces mots, crut entendre sa mère, Et derrière un tilleul se blottit tout t
lisse, Souviens-toi de la dame et des bois de Saint-Cloud. Cette voix entendue aux rives de la Seine, C’est la voix de ton ange,
venait d’acquérir. L’eunuque qui était de garde au pied de son lit  l’ entendit d’abord dormir paisiblement, bientôt son sommeil
rer toute l’immensité. Sa voix avait un son tel que je n’en ai jamais entendu . Elle semblait ne frapper mon et    oreille que c
ui supplie, ou d’un visir qui conseille, et cependant elle se faisait entendre au milieu du fracas des machines universelles. Le
era pas menacer deux fois. » Le marchand y alla. Dès que le joaillier entendit parier du cadi, dont il fallait conserver la conf
de la vie. Ma tête était tristement penchée sur ma poitrine, quand j’ entendis un léger bruit, et vis apparaître devant moi une
uaser, dit-elle, je suis la fée Gorek, la protectrice des sages. J’ai entendu tes plaintes, et je suis venue pour combler tes v
on écuyer portait ses javelots et marchait à sa suite. Tout-à-coup il entend un son argentin et religieux : c était un prêtre,
dans les environs. » Dix minutes après, un second rugissement se fit entendre , mais si puissant, mais si rapproché, que Guillau
l n’y eut peut-être pas une seule personne dans tout le village qui n’ entendit le coup de fusil de Guillaume et le rugissement d
tait perdu : l’ours l’avait éventé. II n’avait pas fait dix pas qu’il entendit un cri. Celui-là, c’était un cri humain, un cri d
l était. Quelques paysans accoururent avec des armes, car ils avaient entendu les cris et les coups de feu. Bientôt tout le vil
er tous les monstres frémirent ; Ces lugubres accents dans les airs s’ entendirent  : « De la Ligue à jamais le trône est renversé ;
e, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la nuit, n’ entend que le silence, Et le silence ajoute encore à sa
rois fois, quand la nuit ramène le repos, Je vois les mêmes traits, j’ entends les mêmes mots : « Humble fille des champs, lève-
e et si douce !… » « Bah ! » répondit brusquement le roi, qui croyait entendre un reproche toutes es fois qu’on prononçait devan
vait, la grande salle où s’assemblaient les États, quand ils devaient entendre quelque communication de la couronne. Les fenêtre
t de fumée, les vitres n’étaient pas brisées, nul bruit ne se faisait entendre  ; tout annonçait plutôt une illumination d’appara
u nous protège ! » « Arrêtez, Sire, s’écriait le comte de son coté. N’ entendez -vous pas ce bruit étrange, qui part de la salle d
es, et des trois personnes qui l’accompagnaient. A leur entrée, ils n’ entendirent d’abord qu’un murmure confus au milieu duquel l’o
plus que les vieilles tapisseries, légèrement agitées par le vent. On entendit encore pendant quelques temps un bruit assez mélo
e de ces grandes pensées, tout a coup un bruit extraordinaire se fait entendre  : au même moment, le ballon commence à descendre
du silence eût été réitéré plusieurs fois, à peine permirent-elles d’ entendre la réponse du marquis de Montserrat. Comme de rai
tente devint alors général ; on respirait plus péniblement, et l’on n’ entendait d’autre bruit que celui des hennissements et des
si loin de s’attendre à cette question, qu’il crut d’abord avoir mal entendu  ; mais l’Anglais ayant répété sa phrase dans les
avoir ; ce que je sais, c’est que je veux mourir ici malgré votre or, entendez -vous ? Vous êtes venu pour voir ma maison, vous l
rusque départ. Le silence commençait à régner avec la nuit, et l’on n’ entendait plus dans la campagne que le bruit lointain de qu
it s’ouvrir ces paupières qui semblaient fermées pour jamais, et l’on entend une voix encore faible murmurer : « O mon Dieu !
 ! As-tu donc oublié que Miltiade et Thémistocle furent Athéniens ? N’ entends -tu pas les cris de ces malheureux, dont le seul c
de Prométhée ! Hélas ! exilé loin de ces bords, mon cher Oreste, tu n’ entends pas mes plaintes ! Si tu étais présent, tu pourra
and sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’ entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler e
faut-il les tuer tous deux ? à quoi la femme répondit : Oui ; et je n’ entendis plus rien. Que vous dirai-je ? je restai respiran
aginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart-d’heure, qui fut long, j’ entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la
e vers la porte d’où venait la lumière ; je ne puis rien voir, mais j’ entends chuchoter plusieurs personnes. Je veux sortir, la
s la paillasse pour gagner un louis. Les chuchotements que monsieur a entendus sont les prières des morts que les parents du déf
actions particulières, que je vous redirai quelque jour, et que vous entendre « avec plaisir. Mais en voici une que je ne puis d
t tout-à-coup, dans la profondeur du bois, des voix sinistres se font entendre , des voix de brigands homicides ; ils ne peuvent
à l’enfant : et à travers le silence de la forêt vous n’eussiez plus entendu que ce saint dialogue de la prière et les pas des
t homme sanguinaire, pourquoi périrais-tu aussi ? » Mais Ivanhoé ne l’ entendait plus. Il était déjà à son poste dans la lice, ava
estement les yeux au ciel, et d’une voix si ferme que tout le monde l’ entendit au milieu du grand silence qui se faisait. Aux mê
ient leur souffle et paraissaient immobiles. La bataille commença. On entendait les épées retentir sur les armures. Les premiers
la porte, avec les noms. — Quels noms ? — Ceux que vous n’aimez point entendre  ; les noms de Jésus et de Marie. — Va toujours. —
es voix douloureuses et épouvantables criaient à ses oreilles, il les entendait et ne voyait rien ; tantôt des bras invisibles le
e torrent tumultueux, la source sacrée, et les chênes accusateurs, il entend encore la tempête orageuse et des bruits semblabl
la puissance de la mort, toute forme semblable n’aurait-elle pas fait entendre clairement sa pensée ? Sans doute l’antithèse eût
sance.    Ainsi, Monseigneur, même séparés l’un de l’autre, nous nous entendrons , nous nous verrons tous les jours : la vertu rapp
omment, loin de la cour, je puis encore être heureux, surtout si je n’ entends prononcer votre nom qu’avec amour, si j’apprends
écompensé dans le ciel par une couronne de gloire immortelle.  Mais j’ entends les cris de vos guerriers ; ils vous appellent au
il me semble qu’un véritable soldat du Christ ne doit point en faire entendre d’autres. Voilà toute la résistance qu’ont opposé
me, lorsque je ne croyais avoir qu’à te bénir et à mourir avec toi. J’ entends des murmures, des éclats de voix échappés à l’émo
tends des murmures, des éclats de voix échappés à l’émotion ; je vous entends dire : Oui, nous sommes chrétiens, et c’est ce ti
cet empereur ; mais cette parole a survécu à ses trophées ; elle sera entendue des siècles à venir, et elle lui méritera les élo
établir les cimetières hors de l’enceinte des villes. Mes enfants, j’ entends votre piété qui murmure et qui dit : Pourquoi veu
de vos ancêtres, lorsqu’on vous portera dans leurs sépulcres ; je les entends s’écrier : Ils ne sont pas nos enfants, nous n’é
lles contiennent encore une espèce de précaution oratoire, pour faire entendre à Zaïre qu’elle n‘est pas seule coupable, que son
stances malheureuses où elle a pu se trouver. Ces mots la préparent à entendre la pathétique exhortation qui suit et en sont com
ectives éternelles contre les jeunes gens ; mais surtout il fait beau entendre nos vieillards exhaler contre eux leur pesante mé
r au ciel les accents ignorés, Que lui seul connaîtra, que vous seuls entendrez .     De Lamartine.     N° 253 — L’Immortalité
17 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre I. Du style. » pp. 181-236
venir . Cette pensée est très délicate : elle laisse plus de choses à entendre , qu’elle n’en dit ; savoir, que Trajan était en e
la nature, accoutumée au plus profond silence, dut être étonnée de s’ entendre interroger pour la première fois (troisième membr
utres. Son premier devoir est donc de parler d’une manière à se faire entendre , d’une manière même à ne pouvoir n’être pas enten
nière à se faire entendre, d’une manière même à ne pouvoir n’être pas entendu . Une pensée a besoin d’être présentée dans tout s
out ce qui est superflu, c’est-à-dire, tout ce qui peut être aisément entendu sans être exprimé. Moyens d’être clair dans so
aurait soumis à sa critique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu , seulement à cause que l’on s’entend soi-même, ma
rsuader ensuite qu’on n’est pas entendu, seulement à cause que l’on s’ entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligi
ès raisonnable. Il vaut mieux se taire, que de parler pour n’être pas entendu . J’écris principalement pour les jeunes gens ; et
éflexions sur la poésie française, s’exprime ainsi : J’avoue que je n’ entends pas trop bien ce que signifie un naufrage élevé a
la peine de les examiner, parce qu’on les devine plutôt qu’on ne les entend . Mais quand on y regarde de près, on est tout sur
réel d’exprimer une belle pensée, qui, sans cela, ne serait pas bien entendue . Enflure. L’Enflure du style consiste, ou à
qu’une métaphore continuée : elle sert de comparaison, pour donner à entendre un sens qui n’est point exprimé, mais qui est cel
s. 2°. Le genre pour l’espèce ; comme lorsque par le mot mortels, on entend seulement les hommes, quoique tous les êtres anim
a vérité, mais qui sont réduits à leur juste valeur par ceux qui nous entendent . On dit par hyperbole d’un cheval qui va extrêmem
18 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
t de la Prusse6. Limites du dix-huitième siècle. — Il faut d’abord s’ entendre sur ce qu’il convient d’appeler proprement le dix
n nos jours mêlés de sombres orages, il était plus que temps de faire entendre du théâtre cette voix de l’humanité qui retentit
phie, et qui dérive du précèdent, c’est qu’elle est non un éclectisme entendu au sens étroit et superficiel du mot, mais une cr
s risquer de commettre de trop nombreux oublis. Il y aurait ici, bien entendu , à distinguer les écoles historiques, qui sont di
niers, Balzac est celui qui étreint et qui creuse le plus32 » Et l’on entend bien qu’après ces noms, bien d’autres resteraient
îner peu à peu tous les autres. Ibid. Massillon.(1663-1742.) A entendre La Bruyère et Fénelon, il semble que l’éloquence
lissant, il reçut un jour du roi cet éloge délicat : " Mon père, j’ai entendu dans ma chapelle plusieurs prédicateurs dont j’ai
urs prédicateurs dont j’ai été très satisfait ; mais après vous avoir entendu , j’ai toujours été mécontent de moi-même. » On a
p longtemps fréquentées, et Le Sage veut par là sans doute nous faire entendre que l’expérience, au défaut du devoir, suffirait
morale, s’il vous plaît : je ne viens pas sur les grands chemins pour entendre des sermons ; il ne s’agit point ici de cela ; il
t, pour te le prouver, je te fais mon confident. » Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa Grande
xcellente, quoiqu’un peu au-dessous de vos autres ouvrages. — Je vous entends , répliqua-t-il. Je vous parais baisser, n’est-ce
moyen d’apaiser un auteur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’ entendre louer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant.
sentiment de ses liens, plein même de dépit jusqu’à l’aveu que lui en entendirent faire les gens du Parlement sur son testament, et
it une autre à proposer bien plus importante que celle qu’on venait d’ entendre . Ce prélude renouvela l’étonnement des visages et
, mais je ne fus pas en cette peine. M. le duc d’Orléans m’avait bien entendu et compris ; il sauta au maréchal d’Estrées114. L
nager mon ton de voix de manière qu’il ne fût que suffisant pour être entendu de tout le monde, préférant même de ne l’être pas
n’ai pu éviter de le comprendre dans la déclaration que vous venez d’ entendre . La justice ne fournit pas d’exception en sa fave
stance et la lecture de la déclaration, et j’eus la satisfaction de l’ entendre parfaitement conforme à celle que le duc de la Fo
discours, le maréchal de Villeroy fit presque le plongeon, dès qu’il entendit prononcer le mot de surintendance de l’éducation 
et demeura plusieurs moments en cette posture. Il parut même qu’il n’ entendit plus rien du reste du discours. Villars, Besons,
s de s’évanouir, les soupirs commencèrent vis-à-vis de moi à se faire entendre par-ci, par-là, comme à la dérobée ; chacun senti
ître à Genève son ouvrage capital : De l’Esprit des Lois. Montesquieu entend par esprit dés lois les divers rapports que les l
nt ! dit le géomètre ; il y a deux mille ans qu’il y est. — Vous ne m’ entendez pas, reprit l’autre : c’est une traduction de cet
s, la correction du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre , et ses yeux à voir. Il sera ému à la première re
es tableaux avec les yeux de Le Brun190, du Poussin, de Le Sueur ; on entend la déclamation notée des scènes de Quinault avec
ibelles vous prouvent que vous n’avez pas dû réussir. Des savants qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait
ire de la vertu moins un devoir absolu qu’un calcul de l’intérêt bien entendu . L’Histoire Naturelle de Buffon se compléta par
onnaissant ses enfants, connu d’eux, usant de la parole et se faisant entendre . Pour peu qu’il prospère, il sera bientôt le chef
e consulte, il l’interroge, il le supplie ; un coup d’œil suffit : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l’hom
e française émigrée au seizième siècle. C’est lui-même qu’il faudrait entendre racontant tous les hasards d’une enfance indocile
ls voyaient sur un clocher ; qu’on arrêtât un régiment en marche pour entendre les tambours plus longtemps, et qui perçaient l’a
pression des arts est vague, plus l’imagination est à l’aise. Il faut entendre dans la musique vocale ce qu’elle exprime. Je fai
placé sur le devant, l’augmentait encore par ses aboiements. Tout est entendu , ordonné, caractérisé, clair dans cette esquisse 
uche entr’ouverte crie : « Mon père ! mon père ! est-ce que vous ne m’ entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte
ombre et pâle des éclairs perce la nue, montre et dérobe la scène. On entend le bruit des flancs d’un vaisseau qui s’entr’ouvr
r, le malheur qu’il lui plaît. C’est le Jupiter de Lucien, qui, las d’ entendre les cris lamentables des humains, se lève de tabl
ëzmann si elle a quelques observations à faire sur ce qu’elle vient d’ entendre . » Ma foi, non, monsieur, répond-elle en souriant
Chazal, commissaire, lui dit avec douceur : « Hé bien ! madame, « qu’ entendez -vous par la soi-disante audience ? Laissons les m
écrivait. — « Daignez nous expliquer, madame, quelle méchanceté vous entendez trouver dans l’action toute simple de remettre un
lière ; moi qui en ai deux, celle d’hiver et celle d’été. — Madame, j’ entends si peu vous contester les deux livrées d’hiver et
on et sans reproche. O vous qui me calomniez sans me connaître, venez entendre autour de moi le concert de bénédictions d’une fo
a me supposer la voracité d’un vampire ? Eh ! mes chers ennemis, vous entendez mai votre affaire ; passez-moi ce léger avis : si
chercher des retraites dans l’île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme
x ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « S
ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux port
t sur quoi l’on diffère. Les discussions amiables valent mieux pour s’ entendre que les insinuations calomnieuses, les inculpatio
un baigneur et dormait d’un profond sommeil, lorsque tout à coup il s’ entend éveiller par une voix très sonore qui se met à cr
les chambres ne sont séparées que par des voligesjointives311 ; on s’ entend comme si tout n’était qu’une chambre. Le voisin é
ir en chemise. — Hélas ! monsieur, me dit ce voisin, vous m’avez donc entendu  ? — Qui diable ne vous entendrait pas, monsieur ?
ur, me dit ce voisin, vous m’avez donc entendu ? — Qui diable ne vous entendrait pas, monsieur ? — Ah ! monsieur, que vous me fait
lé, je vous demande excuse ; mais avant de crier après moi, daignez m’ entendre . — Eh ! monsieur, qu’avez-vous ? que vous est-il
obelet-vin a le pouvoir négatif. Si l’on ne m’obéit pas, si l’on ne m’ entend pas, si l’on feint de ne m’avoir pas entendu, il
m’obéit pas, si l’on ne m’entend pas, si l’on feint de ne m’avoir pas entendu , il faut que je vende ma charge ; ma légitime315
tte navigation créée par le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend , tout ce que l’œil contemple sur ce superbe théât
u ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’ entendre pour former le voile transparent qui couvre alors
s que du bruit ; « mais, dit-il encore, un orateur français se ferait entendre de plus loin, sa prononciation étant plus distinc
nétrante qui retentit dans les livres. Toujours celle du français est entendue de plus loin : car le style est un accent. Puisse
tante tendresse ; quoique ce soit un discours inutile, cependant je l’ entends toujours avec un nouveau plaisir. Ce qui ne m’en
ttre est arrivée. Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’ entends ouvrir ma porte avant que la sonnette eût donné l
s jeter dans les notes. On se fâchait autrefois de ce qu’à l’Opéra on entendait le bruit du bâton qui battait les mesures. Que se
me ; à respirer avec quelque plaisir l’encens qu’il offre au Ciel ; à entendre ses cantiques avec quelque approbation : il aura
e a souvent les inconvénients de ces opéras dont la musique empêche d’ entendre les paroles : ici les paroles empêchent de voir l
Staël prédit et justifie la renaissance du sentiment religieux358, on entendra Chateaubriand proclamer que la Révolution a retre
ondément dans ces vastes lieux. Et quand, sous ces dômes immenses, on entend de loin venir un vieillard, dont les pas tremblan
tions pour qu’ils s’y livrent au dehors ; mais que le signal se fasse entendre , que la bannière nationale flotte dans les airs,
de mort : ils serrent leurs boucliers contre leur bouche378, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que l
des flèches et des dards, du gémissement des machines de guerre, on n’ entend plus la voix des chefs. Les Martyrs, liv. VI.
utarque, ce fleuve, dis-je, s’est peut-être réjoui dans son abandon d’ entendre retentir autour de ses rives les pas d’un obscur
attre l’ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les douleurs d’Œdip
le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète : « Venien
ait que des silences succèdent à des silences. Je cherche vainement à entendre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèl
forêt est toute harmonie. Est-ce397 les sons graves de l’orgue que j’ entends , tandis que des sons plus légers errent dans les
affaiblir l’horreur. Lorsque, dans le silence de l’abjection, l’on n’ entend plus retentir que la chaîne de l’esclave et la vo
s en apprenant un idiome composé des plus beaux sons que j’aie jamais entendu articuler. Il me manque à présent d’avoir vu la S
sse fait un volume, un ouvrage, l’auriez-vous condamné ? — Selon. — J’ entends  : vous l’eussiez lu d’abord, pour voir s’il était
qu’en vertu d’une croyance ; et qui parle croit au moins pouvoir être entendu  ; or, sur quoi repose cette croyance, que sur le
acha pour observer ce qui se passerait. Et, après un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rappo
oi. Il eût voulu même que le procès fût tout à coup suspendu, qu’on n’ entendît point les conseils de Strafford, et tel était l’e
ssèrent ces propositions furieuses ; les conseils de Strafford furent entendus  ; mais les communes ne leur répondirent point, n’
areilles questions agitées dans la tribune antique, jamais on n’avait entendu si haute éloquence. Les philosophes de la Grèce é
omme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu . Le privilège du sublime te fut donné, et rien n’
qui, à Rome, au Vatican, dans les solennités du culte catholique, ont entendu les mélodies de Léo, de Durante455, de Pergolèse,
avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant ou en le lisant on croyait entendre la conscience elle-même racontant les merveilles
vait refusé la force physique, il avait l’art, disait-on, de se faire entendre à force de se faire écouter. Du problème de la
aît surtout dans l’Histoire de la Révolution française. On regrette d’ entendre dire « qu’il n’était pas plus possible d’éviter l
ous ses ennemis ! » ajouta le docteur Flechter. Une seule voix se fît entendre après la sienne, et dit amen ! C’était celle du s
? Tout autour règnent le froid et le silence, et, par intervalles, on entend à peine le bruit léger d’une feuille qui tombe. L
es hommes d’autrefois512. Le danger de cette théorie, si elle n’était entendue avec prudence, serait de conduire l’historien à r
nes. » Et, si vous aviez voulu savoir absolument quelles médecines on entendait , on aurait fini par vous dire bien bas que, pour
Feuilles d’automne, de M. Victor Hugo, la pièce intitulée : Ce qu’on entend sur la montagne. Il y a beaucoup de la mélancolie
en face de la mer, qu’il décrit en vers souvent admirables, le poète entend deux voix : Frères, de ces deux voix étranges, i
s, des ruisseaux, des feuilles inquiètes, Du voyageur de nuit dont on entend la voix, De ces premières fleurs dont février s’é
et de vague, de tout voisin de la terre ou de trop voisin du nuage. J’ entends , il est vrai, venir, j’entends se grossir et se f
la terre ou de trop voisin du nuage. J’entends, il est vrai, venir, j’ entends se grossir et se former les nations du Nord avec
et les pouvoirs dirigeants de la société ; contentes d’elles-mêmes, —  entendons -nous bien, contentes d’être de leur nation, de le
le que Perrault lui même connût ce recueil. » Ainsi donc, il est bien entendu que ce n’est nullement d’invention qu’il s’agit a
librement entre les branches sans leur faire rendre un murmure ; vous entendez seulement le bruit des gouttes de sève qui tomben
ial ne voulait être avocat ni architecte. Il va dans un salon et il s’ entend dire : « Pourquoi n’écrivez-vous pas ? » Un édite
e, lui faire une poétique tout exprès pour le comparer à l’ange qui a entendu les célestes concerts, au cygne qui n’a pas encor
rait ces vers, apparus pour la première fois vers 1820, à un chant qu’ entendrait tout à coup un promeneur solitaire, et qui répond
ons et Ombres, ce titre d’un de ses recueils, sera sa devise, si on l’ entend non seulement de ces alternatives de tristesse et
rieux : Son admirable structure Est la voix de la nature, Qui se fait entendre aux yeux567. Dans une éclatante voûte Il a placé
a terre reprend sa verdure ; Le ciel brille des plus beaux feux. Pour entendre vos doux accents, Les oiseaux cessent leur ramage
AMISTE, à part. Ah ! si ma main n’eût pas privé du jour… ZÉNOBIE. Qu’ entends -je ? quels regrets ? et que vois-je à mon tour ?
est vengé. PHARASMANE. Mithridate est vengé.Grands dieux ! qu’ai-je entendu  ? Mithridate ! Ah ! quel sang ai-je donc répandu 
Vous vous troublez, seigneur, à ce récit funeste ; Vous craignez de m’ entendre et d’écouter le reste. ŒDIPE. Ah ! Madame, acheve
rmi vous, Parlez : du grand Newton n’étiez-vous point jaloux ? La mer entend sa voix. Je vois l’humide empire S’élever, s’avan
iel même. « Écoute, me dit-il, prompt à me consoler, « Ce que tu peux entendre , et qu’on peut révéler. « J’ai pitié de ton troub
l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre. Je vois et j’ entends l’atmosphère Qui s’embrase et qui retentit De cen
voir le crédit De ses décisions, le poids de ce qu’il dit ; Il faut l’ entendre après une pièce nouvelle : Il règne, on l’environ
urs feux, leurs barbaries ! Mais avant de punir, avant de m’accabler, Entendez mes sanglots ; sentez mes pleurs couler. Dans vos
Affermis-la plutôt. Antigone. Seigneur, il est mon frère. ŒDIPE. Qu’ entends -je ? où suis-je ?… O Ciel ! si c’était la vertu !
e, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense, Il ne voit que la nuit, n’ entend que le silence695. Et le silence ajoute encore à
raîches et pures de la poésie grecque. Mais c’est lui-même qu’il faut entendre , quand il développe en beaux vers cet art de l’im
use, A ce spectre hideux sorti du fond du bois, Veut fuir ; mais elle entend sa lamentable voix. Il tend les bras, il tombe à
’assied parmi la cendre708 ; Et tous, l’œil étonné, se taisent pour l’ entendre . — « Lycus, fils d’Évenor, que les dieux et le te
é des humains durs, envieux, ingrats, Il a recours aux dieux qui ne l’ entendent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères 
ce. Tibère, Pison. PISON. Nous voilà seuls, Tibère, et vous pouvez m’ entendre . Ce moment, il est vrai, s’est fait longtemps att
raîtra devant elle au sénat rassemblé : Devant elle, an sénat, Tibère entendra lire Les ordres qu’en secret il osait me prescrir
jeune laurier grandira sous mes pleurs. Épîtres. Le soir. J’ entends frémir du soir les insectes légers ; Le troupeau
née Vous avez dû plaindre l’amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle p
e grand poète contemporain751. La poésie française n’avait pas encore entendu de plus ineffables mélodies. Une langue musicale,
les fatales limites, Il s’assit en pleurant aux portes interdites. Il entendit de loin dans le divin séjour L’harmonieux soupir
oi retomba sur son sort756. Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un monde qu’il envie ! Du nectar i
ices même : Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’ entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi759 ! » Ainsi ma
lot grondant des airs ; Sur ces vagues d’azur où le globe se joue, On entend l’aquilon se briser sous la proue, Et du vent dan
s la majesté muette L’eût déjà consacré. Je n’osais !… Mais le prêtre entendit mon silence,. Et de ses doigts glacés prenant le
croix sainte Voyez-vous, sur les tours, flotter les crins mouvants ? Entendez -vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle a
ammée !… Mais pour un peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’ entends -je ? C’est le bruit de deux rames pareilles, Ense
line. L’étincelle jaillit, le salpêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’ entend … L’hymne pieux expire775. Ce cri, qui l’a poussé 
tout bas ; Ils marchent, mais c’est pas à pas ; Ils volent, mais on n’ entend pas Battre leurs ailes. Derniers Chants. Alf
ille. Que de fois seul dans l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’ entendre , et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de
e pied de gazons ! C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est là qu’il faut entendre Les airs lointains d’un cor mélancolique et tendr
flammes. « Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor. » Ici l’on entendit le son lointain du cor. —  L’empereur étonné, se
é, se jetant en arrière, Suspend du destrier la marche aventurière. «  Entendez -vous ? dit-il. — Oui, ce sont des pasteurs « Rapp
couvert de morts, sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit. C’était un Espagnol de l’armée e
ns sa crèche ; Ton pur sommeil était si calme et si charmant Que tu n’ entendais pas l’oiseau chanter dans l’ombre ; Moi, pensif,
 ; et ma couche, Faite d’ombre, sera si morne et si farouche Que je n’ entendrai pas non plus chanter l’oiseau ; Et la nuit sera n
jour où l’Académie le reçut, ce ne fut pas sans quelque sourire qu’on entendit l’auteur du Lion et de Melpomène parler de « la m
et bien des yeux vermeils. A l’Ave Maria, sous les portes latines, On entend bien des luths et des voix argentines… Hélas ! Un
hiens blancs, Étaler auprès d’eux ses membres nonchalants ; Où l’on n’ entend au loin, sous les herbes brûlantes, Que les cris
pirs, se confonde. Allons cueillir des vers ! Sur la fleur du buisson Entendez -vous l’oiseau qui chante sa chanson ? Tout chante
ots. Mais quand les bras tendus un malheureux aborde. Sur la grève on entend rugir l’affreuse horde. Les harpons des brigands,
Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend , qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelles.
l’ cherche partout. La nature est pour lui l’hymne divin que le poète entend , et qu’il redit aux hommes. Que M. de Laprade, da
nts qui répondent à ses propres souffrances ; le pâtre, au contraire, entend les voix joyeuses de la création qui célèbrent un
r profonde Exhalent à nos pieds les soupirs de son onde ! LE PATRE. J’ entends sur les cailloux le bruit clair du ruisseau ; Du
anger, si triste en l’écoutant, Explique en sa chanson ce que ton âme entend . LE POÈTE. Voici ce que nous dit la voix proche o
s fines pelouses, Le flot n’a qu’un murmure et jamais de chansons ; J’ entends à mes côtés, dans l’herbe et les buissons, Mille
es cimes jaunies Laissent glisser de clairs mais froids rayons ; Je n’ entends plus nos vagues harmonies, Je ne sens plus flotte
ait sur les cieux. De l’endroit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la triste cloche ; Quoique sur les
in des bourreaux arracherait Eschyle. Je le vois qui se lève, et je l’ entends crier : Grâce pour le poète en faveur du guerrier
une œuvre composée avec mesure et sagesse ; l’oreille était charmée d’ entendre de nobles sentiments exprimés en des vers bien fr
plusieurs, il se cachait une ironie sous cet éloge : on voulait faire entendre par là qu’il manquait à Ponsard les hautes partie
r les fenêtres. — Je ne vois rien d’où sorte un prochain résultat ; J’ entends le philosophe, et non l’homme d’État. J’ai peur q
uteur assidu ? RODOLPHE. C’est depuis que tu crains, mon cher, d’être entendu . A toute heure, autrefois, je pouvais te surprend
fois, je pouvais te surprendre, Étant sûr d’approuver ce que j’allais entendre . Un jour, — je m’en souviens encore mot pour mot,
pagne Par moi, comte et baron, parent de Charlemagne ! Il me semblait entendre au milieu des rochers, Nos preux tomber surpris p
peu dont le pauvre a besoin pour sourire ? Je la regardais vivre et l’ entendais de loin ; Comme un fardeau que pose un enfant qui
gards amis ; On comprend, et voilà que mon couvert est mis. SILVIA. J’ entends  ; et vous allez à Florence, sans doute ? ZANETTO.
et d’espace ; Celui qui suit au ciel les oiseaux, et qui passe. On n’ entend qu’une fois mes refrains familiers. Je m’arrête u
ensée est claire, et l’expression d’une simplicité éloquente. 96. On entend bien que Saint-Simon pense ici à madame de Mainte
pour me servir de cette expression, son dictionnaire, ne faut-il pas entendre ses paroles suivant la signification qu’il leur a
promesse de se mettre en tutelle entre leurs mains, tandis que Henri entendait bien ne faire là qu’une politesse ; et comme Gabr
n tutelle : Il est vrai, répondait-il, mais, ventre-saint-gris ! je l’ entends avec mon épée au côté. » 178. Mars 1597. 179. D
rd’hui colonie française. 213. Ces mots nus d’esprit, rigoureusement entendus , conduiraient à la théorie de Condillac, qui fait
de pour avoir le droit de rester muet. » 246. N’est-il pas piquant d’ entendre Rousseau parler ainsi ? Il semble prendre plaisir
ssé devant nous... Cessons donc de nous calomnier, de dire que nous n’ entendons rien à la liberté : nous entendons tout, nous som
nous calomnier, de dire que nous n’entendons rien à la liberté : nous entendons tout, nous sommes propres à tout, nous comprenons
tte guère d’éviter, on ne dira pas du moins que je n’ai pas voulu les entendre , et que je me suis soustrait au fardeau de mes œu
ses personnages ; il leur fait dire les paroles qu’il avait lui-même entendues ou que l’opinion des contemporains leur attribuai
comètes ne sont le présage d’aucun malheur. » 630. Par là, l’auteur entend la période de la précession des équinoxes, qui s’
qu’il eût été donné ensuite à une jeune personne, et qu’il n’eût plus entendu que sa voix, il n’oublia pas les leçons de son pr
es leçons de son premier maître, et rien n’était si plaisant que de l’ entendre passer d’une voix douce et gracieuse à son vieil
outes parts, retrouve son chemin grâce aux chants des chrétiens qu’il entend tout à coup : « Une harmonie, semblable au chœur
Maudit Printemps, quand il regrette l’hiver, et qu’il voudrait qu’on entendît Tinter sur la vitre sonore Le grésil léger qui b
du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n’ entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bru
Paule s’est éloigné, Nemours paraît un poignard à la main ; mais il a entendu la terrible confession de Louis XI, le récit de s
ure. » Par là, l’ordre universel et la passion sont en harmonie. On n’ entend pas le cri du tigre qui cherche ses petits. C’est
re légende de la Charrette de la Mort (Les Bretons, chant XVe). Je l’ entends  ! je l’entends ! priez Dieu ! sa charrette, Couve
a Charrette de la Mort (Les Bretons, chant XVe). Je l’entends ! je l’ entends  ! priez Dieu ! sa charrette, Couverte d’un drap b
rmonies de Lamartine : Dans combien de soucis et d’âges, O toi que j’ entends murmurer, N’ai-je pas cherché tes rivages, Ou pou
19 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVI. des qualités essentielles du style. — clarté, pureté  » pp. 217-229
uple se laisse toujours éblouir, et applaudit tout harangueur qu’il n’ entend point. Aux sophismes de ceux qui lui crient : C’e
st de contenter à la fois la foule et les hommes d’élite, de se faire entendre des plus vulgaires, en se faisant estimer des plu
ent de l’écrivain les plus minutieuses précautions pour être toujours entendu , et qu’il doit veiller sur la clarté avec une att
pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde 
quelques personnes conviennent pour se parler en compagnie, sans être entendues des autres ; 3° d’un certain ramage de société qu
catégorie de jargons, ceux dont ou convient pour se parler sans être entendus , on conçoit que la rhétorique ne les admette null
20 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bernardin de Saint-Pierre, 737-1814 » pp. 357-367
n ami, ou de lui en donner. Le vent était si violent qu’on ne pouvait entendre les paroles même qu’on se disait en criant à l’or
écu dans un autre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont
t de voix dominantes, mais des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent d
s fraises et du lait dans des terrines ; mais vous aurez le plaisir d’ entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dame
atmosphère de sable embrasé, le guide échappe à ma vue. Tout à coup j’ entends son cri, je vole à sa voix : l’infortuné, foudroy
me reposer sur ces beaux tapis que paissent les heureux troupeaux, et entendre les chansons du laboureur qui salue l’aurore avec
21 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
rir d’une mort cruelle deux cents jeunes filles, etc., etc. » — Ayant entendu ces paroles, les Francs, indignés de tant de crim
a le but que l’orateur voulait atteindre. A peine les Grecs l’ont-ils entendu , qu’ils poussent un cri, et tous, chefs et soldat
fils des Grecs, demain il les châtiera peut-être. — Nous n’avons pas entendu tout ce qu’il a dit dans le conseil. — Ah ! que j
allier à la cause commune un chef dissident, et, au lieu de lui faire entendre le langage sévère de l’honneur et du devoir, il n
mes pieuses et des imaginations crédules, une vision divine, une voix entendue dans les airs, — moins que cela, un songe, un mot
e naissent les orateurs. Des oisifs se réunissent dans une salle pour entendre un homme qui parle bien. Entre un personnage irré
e. Je vous donne cette règle d’appréciation pour infaillible. Si vous entendez dire du chef d’un peuple libre qu’il est désintér
es d’une société industrielle étant réunis en assemblée générale pour entendre l’exposé de la situation de leur entreprise, le g
. A qui confieriez-vous ce poste délicat, dites ? — Au plus habile. —  Entendez -vous par le plus habile le plus intelligent ? — S
le plus éloquent ou n’est-ce pas au contraire le plus sérieux ? — Qu’ entendez -vous, à votre tour, par le plus sérieux ? — J’ent
sérieux ? — Qu’entendez-vous, à votre tour, par le plus sérieux ? — J’ entends un jeune homme calme, modeste, qui sait se faire
(et il supplie ses auditeurs de ne pas l’interrompre avant de l’avoir entendu ), ce qu’il demande, c’est que ces largesses ne so
s appauvris ne sauront l’arrêter ; la guerre, dont vous n’avez encore entendu que le grondement lointain la guerre franchira le
s qu’elle l’exprime, elle le fait en termes si nouveaux qu’on croit l’ entendre pour la première fois. En vous montrant dans Démo
on l’idéal de l’orateur politique. Démosthène était un honnête homme. Entendez ce mot dans sa plus large acception, et appelez h
22 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
our objet d’épargner la peine d’autrui, sans faire valoir la nôtre. J’ entends par là que nous nous sommes interdit toute ostent
linghen étaient des lieux funestes pour la France : elle n’en pouvait entendre les noms sans gémir ; elle ne pouvait y porter sa
, c’est que j’ai quelquefois une critique trop sévère. Je ne hais pas entendre disputer, et souvent aussi je me mêle assez volon
urs couleurs. Combien de perroquets, qui parlent sans cesse, et qui n’ entendent jamais ce qu’ils disent !144 Combien de pies et d
d il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. Cela s’ entend . maître jacques. Eh bien ! il faudra quatre gran
que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger, et non pas
vre, et non pas vitre pour manger. Harpagon, à maître Jacques. Oui, entends -tu ? A Valère. Qui est le grand homme qui a dit c
us faire sa cour. J’enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d’ entendre ce qu’on dit de vous ; car, enfin, je me sens pou
ous que je vous dise ? on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommoder203 de toutes pièces. Vous êtes la fabl
t raisonnable ; nam, sine doctrinà, vita est quasi mortis imago. Vous entendez cela, et vous savez le latin, sans doute ? m. Jo
s voix. Il y a cinq voyelles, ou voix, A, E, I, O, U. m. Jourdain. J’ entends tout cela. l e maître de philosophie. La voix A
ires, de l’apprentissage des langues et des sciences, et on leur fait entendre qu’ils ne sauraient être heureux sans que leur sa
se prend à un mot, l’autre à une similitude355 l’autre n’écoute et n’ entend plus 356 ce qu’on lui oppose357  ! (Logique de Po
res et trop obscures381. Pour se plaire donc dans les forêts, il faut entendre le langage des forêts ; car toutes les créatures
; mais ce qui l’est beaucoup, c’est qu’à trois heures après minuit, j’ entendis crier au voleur, au feu, et ces cris si près de m
si redoublés, que je ne doutai point que ce ne fût ici ; je crus même entendre qu’on parlait de ma petite fille ; je ne doutai p
e se mette en vue de tous côtés, et en mille formes diverses511. On n’ entend dans les funérailles que des paroles d’étonnement
us vous jetterez dans quelque précipice. Voulez-vous qu’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais cons
s, quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes sont disposés à l’ entendre . Cherchez en vérité550 la saine doctrine, Dieu vo
tête. La charité Combien de malades dans Metz ! Il semble que j’ entends tout autour de moi un cri de misère. Ne voulez-vo
ié ? Leur voix est lasse parce qu’elle est infirme 558 ; moins je les entends , plus ils me percent le cœur. Mais si leur voix n
r à honneur d’annoncer votre Évangile à ce grand monarque, digne de n’ entendre que de grandes choses, digne, par l’amour587 qu’i
aises rencontres628, nous entrâmes dans la ville, où il fallut encore entendre des harangueurs qui ne voulurent rien perdre de t
arrivés le vendredi, se passèrent à considérer un peu la ville, ou à entendre une infinité de compliments particuliers des prin
au commencement de cette année, une longue suite de jours heureux, j’ entends des jours de salut et de bénédictions spirituelle
roi, me font trouver tout aisé et honorable. Mon chancelier vous fera entendre plus amplement ma volonté. Bulletin de la victo
s, si ébloui de voir briller les épées et les mousquets, si étourdi d’ entendre des tambours, des trompettes et des timbales, qu’
céron sont encore trop difficiles pour vous, parce que, pour bien les entendre , il faut posséder parfaitement l’histoire de ce t
us grandes crues ne font pas un bruit si perçant et si aigu ; on ne s’ entend non plus parler les uns les autres que dans ces c
rieux de fruits767 ; vous n’articulez pas768, vous ne vous faites pas entendre  : parlez-lui de figues et de melons ; dites que l
ui seul entre les mortels possède une telle prune. L’importun J’ entends Théodecte de l’antichambre773 ; il grossit sa voi
pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde7
L’air est déjà tout obscurci par la fumée de tant de coups, et l’on n’ entend plus que le bruit affreux du salpêtre. Le fougueu
le voix confuses font retentir des acclamations d’allégresse, et l’on entend partout ces paroles : Il sera les délices de ce p
euse fraîcheur y règnent le jour comme la nuit. Sous ce feuillage, on entend Philomèle845 qui chante d’une voix plaintive et m
a miséricorde. Il n’a besoin ni de temps ni de discours pour se faire entendre et sentir. Il ne dit à Madeleine que ce mot : « M
de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père, j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai été fort conte
teurs, j’en ai été fort content ; mais toutes les fois que je vous ai entendu , j’ai été mécontent de moi-même. » Nommé évêque d
u fond de sa tristesse, des paroles entrecoupées de sanglots, qu’on n’ entend qu’à demi, et qu’on ne sait si c’est le désespoir
nt ses traits distinctifs. L’âme du licencié Garcias Avant que d’ entendre l’histoire de ma vie, écoute, ami lecteur, un con
rcuélo (c’était le nom de l’hôte) qui, selon toutes les apparences, s’ entendait avec le parasite, me répondit : « J’ai une truite
as d’observer et d’écrire, à bride abattue, sur tout ce qu’il voyait, entendait et devinait. Son existence fut plus simple qu’il
! dit le géomètre, il y a deux mille ans qu’il y est1060. — Vous ne m’ entendez pas, reprit l’autre ; c’est une traduction de cet
eureux. Un flatteur est un esclave qui n’est bon pour aucun maître. J’ entends quelques frelons qui bourdonnent autour de moi :
ine ; ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre, là un rapport délicat entre deux i
ère, dit Colin, et, quant à ton bonhomme de père qui est en prison, j’ entends un peu les affaires, et je me charge des siennes.
fut insupportable ; la cinquième fut un supplice1117. Enfin, outré d’ entendre toujours chanter « Ah ! combien monseigneur doit
hanter « Ah ! combien monseigneur doit être content de lui-même ! » d’ entendre toujours dire qu’il avait raison, et d’être haran
Mon très-cher enfant1119, pardonnez l’expression, la langue du cœur n’ entend pas le cérémonial ; jamais vous n’éprouverez tant
mande ; il règne lui-même à la tête d’un troupeau ; il s’y fait mieux entendre que la voix du berger ; la sûreté, l’ordre et la
nissent ici aux qualités acquises. Dès que le bruit des armes se fait entendre , dès que le son du cor ou la voix du chasseur a d
consulte, il l’interroge, le supplie1244 : un coup d’œil suffit : il entend les signes de sa volonté. Sans avoir, comme l’hom
e comme ils me parlaient. Je vais au-devant de ce personnage qui ne m’ entend pas ; le chapeau sur la tête, il marche ; je le s
amis que je lis, que je réfléchis, que j’écris, que je médite, que j’ entends , que je regarde, que je sens. Dans leur absence,
e nous fit pas plus mauvais visage, et ne nous en parla plus ; nous l’ entendîmes même un peu après rire auprès de sa sœur à gorge
e auprès de sa sœur à gorge déployée ; car le rire de M. Lambercier s’ entendait de loin1311; et ce qu’il y eut de plus étonnant e
? Du sein du plus furieux fanatisme1377, la plus haute sagesse se fit entendre , et la simplicité des plus héroïques vertus honor
uages qui s’élevaient de ses flancs, les lueurs des tonnerres dont on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’ét
brisent au loin sur les récifs ; mais, au pied même des cabanes, on n’ entend plus aucun bruit, et on ne voit autour de soi que
64. Naufrage de Virginie1465 Vers les neuf heures du matin, on entendit , du côté de la mer, des bruits épouvantables, com
s ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « S
oir sa valeur, et ne pouvoir l’imposer que par accident et surprise ; entendre murmurer autour de soi le nom de Catilina, quand
te navigation, créée par le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend , tout ce que l’œil contemple sur ce superbe théât
u ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’ entendre pour former le voile transparent qui couvre alors
a même idée me suit et ne m’abandonne presque pas. Je ne puis surtout entendre un clavecin1499 sans me sentir attristé ; je le d
sans me sentir attristé ; je le dis lorsqu’il y a là quelqu’un pour m’ entendre , ce qui n’arrive pas souvent, surtout dans les co
habile homme, se mit à dire en souriant, « C’est bon, c’est bon, je t’ entends , je t’entends. » Et puis, étendant gravement la m
se mit à dire en souriant, « C’est bon, c’est bon, je t’entends, je t’ entends . » Et puis, étendant gravement la main : — « Va,
e interruption de ce silence. Ce n’est pas la campagne, puisqu’on n’y entend pas le moindre mouvement ; ce n’est pas même un v
utarque, ce fleuve, dis-je, s’est peut-être réjoui dans son abandon d’ entendre retentir autour de ses rives les pas d’un obscur
erreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. Le printemps en Bretagne
mer borne le tout-. Les rogations Les cloches du hameau se font entendre , les villageois quittent leurs travaux ; le vigne
rt beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants, mes chers enfant
laisir, et vous serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints, antique banni
naissant feuillage. Les bois, les vallons, les rivières, les rochers, entendent tour à tour les hymnes des laboureurs. Étonnés de
pas, tout soupire. La nuit s’approche, les ombres s’épaississent : on entend des troupeaux do bêtes sauvages passer dans les t
à ce réveil du guerrier échappé aux périls de la nuit. Je n’ai jamais entendu , sans une certaine joie belliqueuse, la fanfare d
s milliers d’hommes de plus, et il faudra bien que l’on finisse par s’ entendre , puisque tout a un terme, même les passions haine
cour de Londres s’y est opposée. N’y a-t-il donc aucun espoir de nous entendre , et faut-il, pour les intérêts ou les passions d’
ur de l’Allemagne ? Ne croyez pas, Monsieur le Général en chef, que j’ entende par là qu’il ne soit pas possible de la sauver pa
e mes aventures sont diverses et intéressantes ; il y a plaisir à les entendre , et plus encore, je m’imagine, à vous les conter.
and sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’ entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler e
les tuer tous les deux ? » A quoi la femme répondit : Oui. » Et je n’ entendis plus rien. Que vous dirai-je ? Je restai respiran
maginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart d’heure qui fut long, j’ entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la
e un peu de temps, comme il est dit dans l’Évangile1632, et puis nous entendrons la voix de l’époux ; ma grande, mon unique consol
ocher. Il se tourna vers Juxon et Tomlinson : « Je ne puis guère être entendu que de vous, leur dit-il ; ce sera donc à vous qu
omme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu . Le privilège du sublime te fut donné, et rien n’
nde épreuve n’est pas moins favorable à la gloire de Montaigne : on l’ entend mieux, on l’imite plus hardiment ; il sert à raje
ions d’érudition et de philologie. Son style a grand air. On croirait entendre un personnage du dix-septième siècle1682. Il a l’
nt été placé en sentinelle, pour veiller à sa sûreté pendant la nuit, entend , vers deux heures du matin, des pas de chevaux et
ous ses ennemis ! » ajouta le docteur Fléchier. Une seule voix se fit entendre après la sienne, et dit amen ! C’était celle du s
arce que l’on gouverne et l’on combat avec son âme tout entière. Mais entendons toutefois que gouverner ne signifie pas administr
, et que la voix elle-même des crieurs de journaux ne se faisait plus entendre , que j’étais heureux de me retrouver avec Horace
e vois F héroïne en proie à une sorte de frénésie convulsive, quand j’ entends ses cris et ses sanglots, quand elle se tord les
te que le matin, à la campagne, il aimait à aller à l’auberge voisine entendre causer les bouviers et les charretiers du village
donc en passant, et qui que vous soyez, chrétien et même saint, aimez entendre à votre oreille, et surtout au fond de votre cons
re qui crie vengeance. Il est la proie d’une obsession. Tout ce qu’il entend , tout ce qu’il voit demande du sang, depuis sa sœ
73 ? Nous t’aurions vengé ! » Ce furent les premières paroles qu’Orso entendit en entrant. A sa vue le cercle s’ouvrit, et un fa
pied. Sauf quelques soupirs, quelques sanglots étouffés, on n’eût pas entendu le plus léger murmure dans la foule qui se pressa
— les étourneaux voltigent alentour, — insultant à sa douleur. Ici on entendit un rire étouffé : c’étaient les deux jeunes gens
ber sur une chaise ; elle rabattit son mezzaro sur sa figure, et on l’ entendit sangloter. Les femmes en pleurs s’empressèrent au
n un instant, enveloppa la tour, et monta jusqu’au sommet. Bientôt on entendit des cris lamentables en sortir. Le toit était en
cord, ils poussèrent une clameur de guerre pour s’étourdir, et ne pas entendre les gémissements de l’homme qui brûlait. Il dispa
récrie, on est transporté : il semble que jusqu’ici on n’y avait rien entendu , et que c’est d’à présent que la lumière se fait1
rend son écho. Et ce moi 1816 humain du défunt qui jouirait tant s’il entendait , où est-il ? car c’est là toute la question. Est-
l y a une vérité, si tout n’est pas vain, s’il existe une morale, — j’ entends une morale absolue, — et si la vie aboutit1824, l
e un auteur visible, se manifestant par tous les signes ; qui croit l’ entendre dans le tonnerre et dans l’orage ; qui le bénit d
ur que la culture de l’esprit produise ses fruits excellents, il faut entendre la langue des écrivains de génie ; or, cette lang
Discours au lycée Napoléon, 1852.) Le patriotisme littéraire On entend dire trop souvent que l’esprit, en France, court
 : « Balzac est délicieux à lire par fragments ; on croirait presque entendre Bossuet, tant, à force de manier le langage en to
t, avec un art qui sait tout dire. » 86. Me faire du bien. 87. Il entend par là que sa reconnaissance a épuisé toutes les
boires du rôle qu’il avait joué dans la Fronde. 124. D’ailleurs. Il entend par là les événements dont il a souffert. 125.
une excellente leçon de rhétorique sous cette parodie. Molière laisse entendre que le naturel est préférable à tous les raffinem
en est alors que plus dangereuse.  » 297. Divertissement. Il faut entendre ce mot dans son sens étymologique. Il veut dire c
nnée. 302. Effective, réelle, qui produit des effets. 303. Il faut entendre  : dans la vue menaçante des... 304. On reconnaît
ssion. 355. Similitude, à une comparaison. 356. Ecouter veut dire entendre avec attention. 357. La Bruyère a dit : « Il y a
nnent la parole ! Je suis une ingrate, ce n’est que les soirs, et j’y entends mille oiseaux tous les matins. Vous n’en avez poi
gny, au Marais. 442. C’est la première impression du sinistre vu, et entendu , confusément, à distance, dans le trouble du prem
ne réussit point est comme un présage funèbre. 464. Affront. Chacun entend l’honneur à sa façon. 465. M. le duc pleure : Va
étaient plus propres au commandemant, étaient mieux disciplés et plus entendus à la guerre. Et avec cette discipline que quelqu’
ple se figure. Ce ne sont ni les yeux qui voient, ni les oreilles qui entendent , ni les bras qui se remuent : c’est l’esprit, com
Louis XIV par l’intérêt, mais d’une façon toute généreuse. Il laisse entendre que Dieu le rendra victorieux de ses ennemis, s’i
ue j’ai chez moi, qui lui disait tous ses défauts, et tout ce qu’elle entendait dire d’elle de désavantageux à Paris; cette charm
ent leur cours, les bêtes féroces s’attroupaient autour de lui pour l’ entendre . 850.  . L’Abondance était représentée par une j
qu’il les connaisait, et n’était jamais dupe des apparences. 905. L’ entendu , c’est-à-dire sans faire l’homme capable et suffi
09. Une scandale, c’est-à-dire une occasion de chute ; car celui qui entend une médisance et s’y complait est aussi coupable
chappée de son corps, devient presque visible sur son visage. Déjà il entend les concerts des séraphins ; déjà il est prêt à s
et les ferme délicieusement à la lumière. Il meurt, et l’on n’a point entendu son dernier soupir ; il meurt, et longtemps après
de saveur. 926. Ils en avancent le terme. 927. Par ce mot, il faut entendre ici la sympathie. 928. Cupidité est synonyme ic
ut une livrée. » On donne ce nom aux valets eux-mêmes. Ici, il faut l’ entendre de leur costume. 998. Que, c’est-à-dire avant q
ubtilité dans la profondeur de cette réflexion ; le publiciste laisse entendre que les traitements inhumains infligés aux nègres
llan est un gentilhomme qui sert le prince dans sa chambre. 1112. On entend par étiquette le cérémonial des cours. 1113. Une
t d’un rhumatisme (même recueil). 1171. A la bonne heure ! On aime à entendre cette parole Française; car Vol­taire a quelquefo
rsque sur le midi Un hasard au palais le conduit un jeudi ; Lorsqu’il entend de loin, d’une gueule infernale. La chicane en fu
1310. Il devait regretter ce premier mouvement. 1311. La postérité l’ entendra . 1312. L’enfant a l’humeur si mobile ! 1313. Da
481. Le est trop loin du mot fou. 1482. Mirabeau fit souvent alors entendre les mêmes prières; il terminait une lettre éloque
e les plaisirs de l’esprit. Sous ces plaintes de Corinne nous croyons entendre les soupirs de Mme de Staël exilée de Paris par u
’on parle le moins à la cour, c’est l’Allemand. Je n’en ai pas encore entendu prononcer un mot. Notre langue et nos belles lett
nce entre les esprits. Il ne suffit pas de voir, il faut regarder ; d’ entendre , il faut écouter. 1726. M. de Sacy dit ailleurs
 On dit que les livres sont bientôt lus, mais ils ne sont pas bientôt entendus . Le point important est de les digérer. Pour bien
as bientôt entendus. Le point important est de les digérer. Pour bien entendre une belle et grande pensée, il faut peut-être aut
23 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre Ier. Considérations générales. »
viter les discussions inutiles et d’autant plus prolongées qu’on ne s’ entend pas sur le sens des mots. En effet, bien des gens
sister la poésie dans le fond des choses, non dans la forme. « Nous n’ entendons ici par poésie, dit d’Alembert, que ce qui est fi
i, un cours d’éloquence grecque, un cours d’éloquence française, font entendre l’étude de tous les ouvrages en prose, grecs ou f
res relatives à nos besoins et à notre bonheur. 6º. L’honnêteté. Nous entendons par là ce respect pour la vertu que l’auteur de l
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
n réel d’exprimer une belle pensée qui, sans cela, ne serait pas bien entendue . 117. Qu’est-ce que le purisme ? Le purisme est
s autres. Son premier devoir est donc de parler de manière à se faire entendre . Et ce n’est pas assez que l’on puisse vous compr
t pas eux-mêmes. Il vaut mieux se taire que de parler pour n’être pas entendu . Voici le sage conseil que Maynard donnait à un j
ue l’on semble avoir trouvé comme en se jouant. Ce qui bien souvent s’ entend moins de la facilité réelle avec laquelle un ouvr
la dignité du style. 127. Qu’est-ce que la dignité du style ? On entend par dignité ou noblesse du style, une certaine él
e dignes de la majesté de l’oraison funèbre : Dieu, dit-il, qui fait entendre ses vérités en telles manières et sous telles fig
La Rochefoucauld, La Fontaine, La Bruyère, Molière. 144. Que faut-il entendre par finesse d’une langue ? Les finesses ou les d
une apparence de négligence : Est quædam diligentia negligens. On entend par froideur dans les ouvrages d’esprit, l’absenc
colline a repris sa robe de verdure ; J’y cherche le ruisseau dont j’ entends le murmure… 159. Quels sont les écueils voisins
la nature, Mais elle sèche en peu de temps. Un oiseau peut se faire entendre Après la saison des beaux jours, Mais sa voix n’a
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83
te. La charité Combien de malades dans Metz ! Il semble que j’ entends tout autour de moi un cri de misère. Ne voulez-vo
pitié ? Leur voix est lasse parce qu’elle est infirme4 ; moins je les entends , plus ils me percent le cœur. Mais si leur voix n
lle se mette en vue de tous côtés, et en mille formes diverses1. On n’ entend dans les funérailles que des paroles d’étonnement
us vous jetterez dans quelque précipice. Voulez-vous qu’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais cons
s, quand Dieu se plaît de parler ? quand les hommes sont disposés à l’ entendre . Cherchez en vérité7 la saine doctrine ; Dieu vou
r à honneur d’annoncer votre Évangile à ce grand monarque, digne de n’ entendre que de grandes choses, digne, par l’amour1 qu’il
dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tie
ressée à ses concitoyens, que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. La jeunesse 1 Vous dirai-
26 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète : « Venien
er borne le tout. Les rogations Les cloches du bameau se font entendre , les villageois quittent leur travaux : le vigner
rt beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants, mes chers enfant
laisir, et vous serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints, antique banni
naissant feuillage. Les bois, les vallons, les rivières, les rochers, entendent tour à tour les hymnes des laboureurs. Étonnés de
nt subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte du Niagar
27 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — La Rochefoucauld. (1613-1680.) » pp. 15-19
i est nécessaire dans le commerce des honnêtes gens2 : elle leur fait entendre raillerie, et elle les empêche d’être choqués et
d’écouter ceux qui parlent1. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutile
ontraire entrer dans leur esprit et dans leur goût, montrer qu’on les entend , louer ce qu’ils disent autant qu’il2 mérite d’êt
hose facile à faire et une personne prompte à faire, etc. 2. On doit entendre par les honnêtes gens les personnes bien élevées
28 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Courier 1773-1825 » pp. 238-242
e mes aventures sont diverses et intéressantes ; il y a plaisir à les entendre , et plus encore, je m’imagine, à vous les conter.
and sur l’heure où il me semblait que le jour ne pouvait être loin, j’ entendis au-dessous de moi notre hôte et sa femme parler e
les tuer tous les deux ? » A quoi la femme répondit : Oui. » Et je n’ entendis plus rien. Que vous dirai-je ? Je restai respiran
maginez-le si vous pouvez. Au bout d’un quart d’heure qui fut long, j’ entendis sur l’escalier quelqu’un, et, par la fente de la
29 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Prosper Mérimée Né en 1803 » pp. 286-290
re qui crie vengeance. Il est la proie d’une obsession. Tout ce qu’il entend , tout ce qu’il voit demande du sang, depuis sa sœ
n un instant, enveloppa la tour, et monta jusqu’au sommet. Bientôt on entendit des cris lamentables en sortir. Le toit était en
cord, ils poussèrent une clameur de guerre pour s’étourdir, et ne pas entendre les gémissements de l’homme qui brûlait. Il dispa
sa sœur retentissaient sans cesse à ses oreilles, et il lui semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du
30 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
ur que la culture de l’esprit produise ses fruits excellents, il faut entendre la langue des écrivains de génie. Or, cette langu
eu en est toujours le compagnon. Le patriotisme littéraire On entend dire trop souvent que l’esprit, en France, court
 On dit que les livres sont bientôt lus, mais ils ne sont pas bientôt entendus . Le point important est de les digérer. Pour bien
as bientôt entendus. Le point important est de les digérer. Pour bien entendre une belle et grand pensée, il faut peut-être auta
31 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs
ance ? Comme les recueils précédents, notre recueil ne contient, bien entendu , que des passages qui joignent à la valeur des id
tre de la tolérance civile, Michel de l’Hôpital (1505-1573), qui fait entendre à la France son éloquence honnête et élevée, pend
s de dire ce qu’ils ont fait et vu faire. Le dernier des chevaliers n’ entendait rien aux écritures, mais son « loyal » serviteur
voyre encore oultrepassant son desir, toutesfoys, comme tu peulx bien entendre , le temps n’estoyt tant idoine7 ne commode es let
moy ung de vos moutons. Combien ? — Comment, respondit le marchant, l’ entendez vous, nostre amy, mon voisin ? Ce sont moutons a
vere ce sont pourreaux. Mais rr. rrr. rrrr. Ho Robin rr. rrrr. Vous n’ entendez celanguaige. Nostre amy, mon voysin, considerez u
a ses moutonniers : O qu’il a bien sceu choisir, le challant ! Il s’y entend , le paillard ! Vrayement, le bon vrayement, ie le
aucteur si espineux et ferré (car on m’en dira ce qu’on vouldra, ie n’ entends rien au grec, mais ie veois un sens si bien joinc
nct et entretenu par tout en sa traduction, que, ou il a certainement entendu l’imagination vraye de l’aucteur, ou ayant, par l
ersonne ne m’ayde, ny me releve, où ie ne hante communement homme qui entende le latin de son patenotre, et de françois un peu
esclaircir au dedans, ny par conséquent produire au dehors ; ils ne s’ entendent pas encores eulx mesmes. De ma part, je tiens, et
ceulx qui servent aux haies à Paris ! Aristophanes le grammairien n’y entendoit rien, de reprendre en Epicurus la simplicité de s
scun y feit : mon pere et ma mere y apprindrent assez de latin pour l’ entendre , et en acquirent à suffisance pour s’en servir à
artisans et d’utils. Quant à moy, i’avoy plus de six ans, avant que j’ entendisse non plus de françois ou de perigordin que d’arabe
s une douzaine de Laertius141, ou qu’il ne soit plus estendu, ou plus entendu  : car ie suis pareillement curieux de cognoistre
truiroit mieulx ; obmettent, pour choses incroyables, celles qu’ils n’ entendent pas, et peut estre encores telle chose, pour ne l
… Qu’on ne m’allegue point que les poëtes naissent175 : car cela s’ entend de ceste ardeur et allegresse d’esprit qui nature
ouvoir gaigner ma vie, combien que j’en fusse fort esloigné (comme tu entendras ci aprés) et ne dois trouver mauvais si j’en fais
consoler, l’on me donnoit des malédictions : mes voisins qui avoyent entendu cest affaire disoient que je n’estois qu’un fol,
t tous à leur grandeur ; et son discours dura fort longtemps, qui fut entendu fort attentivement de Leurs Magestez ; et montrar
mais je les trouvay tous arrestez là, qui crioient sans pouvoir estre entendus . Enfin je me leve debout dans ma lictiere, et ost
u à moy, je le priay de faire faire silence, afin que je peusse estre entendue . Ce qu’estant faict avec toute peine, je leur rep
ieur de Lubersac [Vers le 10 avril 1587.] Monsr de Lubersac, J’ay entendu par Boisse des nouvelles de vostre blesseure ; qu
Roy, me font treuver tout aysé et honorable. Mon Chancelier vous fera entendre plus amplement ma volonté. » Le cardinal d’O
nant et tousjours à l’advenir tel en son cœur, comme Vostre Majesté a entendu par ma lettre precedente qu’il s’est declaré de p
vous en escrivois contre ce que j’en pense. C’est pourquoy, dès que j’ entendis qu’après tant de devoirs247 où vous vous estes mi
lcontens (mais je parle au pis aller), m’asseurant que Vostre Majesté entend que vosdits Ambassadeurs endurent patiemment tout
e ces deux264 avoyent l’oreille prés du chevet de leur maistre, ils l’ entendirent soupirer, et puis plus attentivement ouyrent qu’i
uivi promptement, et le rideau ouvert, voici les propos que ce Prince entendit  : « Sire, il est donc vrai que l’esprit de Dieu t
le mensonge… Le parler peu tant recommandé par les anciens sages ne s’ entend pas qu’il faille dire peu de paroles, mais de n’e
me semble qu’il faut fuir les deux extresmitez : car de faire trop l’ entendu et le severe, refusant de contribuer aux devis fa
ns de bien, ni les murmures du peuple ignorant, ni les discours qu’il entendra , de sa chambre, de ceux qui parieront sa perte da
qui a rempli l’Allemagne de feux et d’éclairs, et dont le bruit a été entendu par tout le monde. Mais quand cet orage fut dissi
Paris seront ses gardes ; et il connoîtra combien il est plus doux d’ entendre ses louanges dans la bouche du peuple que dans ce
s paroles donnent lieu à cette dispute fameuse, si elles doivent être entendues d’un jour naturel de vingt-quatre heures ou d’un
urné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j’ entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les ro
s ont promis nos suffrages : que voulez-vous que je devienne ? Nous l’ entendîmes à demi-mot, et cela nous fit souvenir de son conf
tradiction si ordinaire parmi les hommes, et qui les porte, quand ils entendent ou lisent quelque chose d’autrui, à considérer pe
es détromper ; qui décident hardiment ce qu’ils ignorent, ce qu’ils n’ entendent pas, et ce que personne n’a jamais peut-être ente
t, ce qu’ils n’entendent pas, et ce que personne n’a jamais peut-être entendu  ; qui ne font point de différence entre parler et
mieux les supposer pour véritables que de les examiner : s’ils ne les entendent pas, ils veulent croire que d’autres les entenden
ner : s’ils ne les entendent pas, ils veulent croire que d’autres les entendent bien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’u
plissent la mémoire d’une infinité de choses fausses, obscures et non entendues , et raisonnent ensuite sur ces principes, sans pr
d’écouter ceux qui parlent. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutile
ontraire entrer dans leur esprit et dans leur goût, montrer qu’on les entend , louer ce qu’ils disent autant qu’il mérite d’êtr
dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tie
ressée à ses concitoyens, que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C
s événemens si étranges, un Roi me prête ses paroles pour leur dire : Entendez , ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres
l n’exigea ni de circonspection gênante, ni d’assiduité servile. On l’ entendit , selon les temps, parler des grandes choses comme
, Oratorien, professeur de belles-lettres, prédicateur et évêque, fit entendre avec succès sa parole brillante et énergique dans
ève toujours contre les commissions extraordinaires. S’il faut enfin entendre la voix du peuple, cette voix, sire, qui est si s
de et cette confusion de papiers, de projets obscurs, imparfaits, mal entendus , peu favorablement expliqués, on se soit forgé d’
heureux. Je ne veux point savoir ce qu’on dira s’il est puni ; mais j’ entends déjà avec espérance, avec joie, ce que tout le mo
use sur les ennemis, toute-puissante sur les sujets, nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, environnée des pairs et des premiè
ue j’ai préposés pour votre conduite, considérez comment vous pourrez entendre un jour les avis de la raison lorsqu’elle vous pa
tel état, que les Anglais tiendront à grâce que je veuille bien alors entendre à quelques tempéramens, touchant un droit qui m’e
s parlâmes deux ou trois fois du plaisir que j’aurois de vous la voir entendre . M. de Pompone se souvient d’un jour où vous étie
est foible, et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre . Un bon auteur, et qui écrit avec soin, éprouve s
pas en dire autant ? Qu’importe, Acis ? est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle, et de parler comme tout le monde 
blement à notre égard, que personne n’a l’oreille assez fine pour les entendre marcher, et que le vulgaire ne sait pas s’ils son
irriter ses passions, et qui le tenoient ainsi hors de lui-même, il n’ entendoit point la voix de la vérité, quoiqu’elle l’étonnât
entière de leur esprit vers lui, quoiqu’il ne leur fasse pas toujours entendre ses réponses ; mais, lorsque l’esprit se détourna
ui. Le poëte disparaît ; on ne voit plus que ce qu’il fait voir, on n’ entend plus que ceux qu’il fait parler. Voilà la force d
point craindre de dire tout ce qui sert ; et c’est une politesse mal entendue que de supprimer certains endroits utiles parce q
’Église de Corinthe va refleurir. La voix de l’Apôtre s’y fera encore entendre . Je me sens transporté dans ces beaux lieux et pa
est que la vérité est libre et forte. Vous n’êtes guère accoutumé à l’ entendre . Les gens accoutumés à être flattés prennent aisé
es-lettres et prêcha dans plusieurs villes du Midi, avant de se faire entendre , en 1699, à Paris, et à Versailles devant le roi.
, il suffira de rappeler le mot connu de Louis XIV : « Mon Père, j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai été fort conte
j’en ai été fort content ; pour vous, toutes les fois que je vous ai entendu , j’ai été très mécontent de moi-même. » Les œuvr
du fond de sa tristesse des paroles entrecoupées de sanglots qu’on n’ entend qu’à demi, et l’on ne sait si c’est le repentir o
ts, les assemblées plus innocentes ; si tout ce qu’on y voit, qu’on y entend , élève à Dieu, nourrit la foi, réveille la piété,
nconvéniens qu’il avoit prévus ; il demeura deux ans inutile. Je l’ai entendu souvent s’en plaindre ; il protestoit que pour l’
les pût donner l’enchaînement des conséquences. L’un part de ce qu’il entend nettement pour trouver la cause de ce qu’il voit 
er de lieu. Enfin le moment fatal arriva : Fagon sortit qui le laissa entendre . Le roi, fort affligé, maltraita un peu ce premie
à Mme la duchesse d’Orléans et à ce qui causoit avec elle d’avoir été entendues . Mais, réflexion faite, le sommeil et la grossièr
qu’il tenoit à deux mains, et, en cette singulière posture, acheva d’ entendre cette lecture si accablante pour lui, si résurrec
s tenté de ne me plus soucier de rien, toutefois je ne laissois pas d’ entendre celle vivifiante lecture dont tous les mots réson
acile, nette, agréable ; un air de clarté et de netteté pour se faire entendre dans les matières les plus embarrassées et les pl
qui n’effarouchoit point et se faisoit respecter, une libéralité bien entendue , une magnificence qui n’insultoit point, et qui s
ps : « M. le chevalier, me disoit-il, ce n’est pas ainsi que madame l’ entend . » Ses réflexions et ses douleurs se renouveloien
ne sont une douzaine de baragouineurs à jouer cartes et dés, qu’on n’ entendroit pas Dieu tonner. » J’étois devenu insolent depuis
de des beaux-arts et des sciences Rien n’est plus ordinaire que d’ entendre des gens du monde qu’une longue expérience et de
et pour te le prouver, je te fais mon confident. » Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles que je tombai aux pieds de Sa Grandeu
cellente, quoique un peu au-dessous de vos autres ouvrages. — Je vous entends , répliqua-t-il. Je vous parois baisser, n’est-ce
moyen d’apaiser un auteur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’ entendre louer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant.
eux-ci, et je vous répéterai, mot pour mot, tout ce que je leur aurai entendu dire. « Le vizir y consentit. Le Cachemirien s’ap
la douleur à la joie : je demeurai aussi troublé qu’un malheureux qui entend crier grâce au moment qu’il croit aller recevoir
s, la correction du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre , et ses yeux à voir. Il sera ému à la première re
r des tableaux avec les yeux de Le Brun, du Poussin, de Le Sueur ; on entend la déclamation notée des scènes de Quinault avec
véritablement de plaisir que pour les gens de goût ? Ils voient, ils entendent , ils sentent ce qui échappe aux hommes moins sens
pour veiller sur sa conduite le ramenèrent en Espagne. Le peuple, qui entendit que Colombo arrivait, courut au devant de lui com
ième fut insupportable ; la cinquième fut un supplice. Enfin, outré d’ entendre toujours chanter : Ah ! combien monseigneur doit
chanter : Ah ! combien monseigneur doit être content de lui-même ! d’ entendre toujours dire qu’il avait raison, et d’être haran
ple ? Du sein du plus furieux fanatisme, la plus haute sagesse se fit entendre , et la simplicité des plus héroïques vertus honor
i d’étonnement, je pensois à ce grand changement, quand tout à coup j’ entendis des sons ; le chant des oiseaux, le murmure des a
ans une portion de mon être. « Je commençois à voir sans émotion et à entendre sans trouble, lorsqu’un air léger dont je sentis
t en colère. Le rugissement du lion est si fort que, quand il se fait entendre , par échos, la nuit dans les déserts, il ressembl
ure à bouche fermée, un petit grognement de mécontentement qu’il fait entendre toutes les fois qu’on l’irrite. Il est trop léger
il grimpe en un instant sur un hêtre dont l’écorce est fort lisse. On entend les écureuils, pendant les belles nuits d’été, cr
, plusieurs semaines après que ce chantre du printemps s’est tu, l’on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvett
ncées : ce chant semble tenir de la fraîcheur des lieux où il se fait entendre  ; il en peint la tranquillité, il en exprime même
anquillité, il en exprime même le bonheur : car les cœurs sensibles n’ entendent pas sans une douce émotion les accens inspirés pa
vemens et son chant. C’est des rameaux les plus touffus qu’il se fait entendre  ; elle s’y tient ordinairement couverte, ne se mo
, ce défaut défigure la plupart des compositions de Rubens. Je ne les entends pas. Qu’est-ce que cette figure qui tient un nid
placé sur le devant, l’augmentoit encore par ses aboiemens. Tout est entendu , ordonné, caractérisé, clair dans cette esquisse,
uche entr’ouverte crie : « Mon père ! mon père ! est-ce que vous ne m’ entendez plus ? » La pauvre mère est debout, vers la porte
e ne peut être vous, madame ; vous ne vous piquez certainement pas, d’ entendre un mot des choses qu’on y traite. Ce ne peut être
nutiles à la question, ou même absolument contraires aux choses qu’il entend prouver, etc. Alors, il nous restera quelques pag
écu dans un autre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont
t de voix dominantes, mais des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent d
palissades de ma cabane, une lumière dans les bois. Bientôt après, j’ entendis la voix de Paul qui m’appeloit. Je me lève ; et à
e, et que nous étions déjà sur le chemin des Pamplemousses au port, j’ entendis quelqu’un marcher derrière nous. C’étoit un noir
on ne sentît pas le moindre vent à terre. Chemin faisant, nous crûmes entendre rouler le tonnerre ; mais, ayant prêté l’oreille
x de détresse d’un vaisseau en perdition. Une demi-heure après nous n’ entendîmes plus tirer du tout : et ce silence me parut encor
bé à sa vue ; que, deux heures après le coucher du soleil, il l’avoit entendu tirer du canon pour appeler du secours, mais que
es nuages qui circuloient autour. Vers les sept heures du matin, nous entendîmes dans les bois un bruit de tambours : c’étoit le g
vaisseau. Nous en étions si près que, malgré le bruit des flots, nous entendîmes le sifflet du maître qui commandoit la manœuvre,
ces habitans s’approcha du gouverneur, et lui dit : « Monsieur, on a entendu , toute la nuit, des bruits sourds dans la montagn
chercher des retraites dans l’île. Vers les neuf heures du matin, on entendit du côté de la mer des bruits épouvantables, comme
s ; mais elle, le repoussant avec dignité, détourna de lui sa vue. On entendit aussitôt ces cris redoublés des spectateurs : « S
ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux port
ions intestines… Allez tous au camp ; c’est là qu’est votre salut ! J’ entends dire chaque jour : Nous pouvons essuyer une défai
u P. Bridaine616 La plus haute compagnie de la capitale voulut l’ entendre par curiosité. En arrivant à la chaire, il aperçu
s d’abord, il discute. On ne l’écoute point ; il ne demande qu’à être entendu  ; il prend l’accent de la pitié ; et peu à peu il
qui donne à ses expressions un tel caractère d’énergie, qu’on croit l’ entendre quand on le lit, et à son style une telle majesté
Quels tableaux ont brillé affreusement à sa clarté ! Je vois tout, j’ entends tout. Les cris des mères déchirent encore mes ent
silence régnoit sur le désert ; seulement à de longs intervalles, on entendoit les lugubres cris de quelques oiseaux de nuit et
ui ne parlent qu’allemand ; d’autres qui parlent un françois que je n’ entends pas davantage. Si je sors de mon trou pour passer
de ces beaux momens, qui ont passé si vite, et qu’une chanson qu’on a entendue alors, un arbre au pied duquel on s’est assis, ra
te navigation, créée par le génie du fondateur. Tout ce que l’oreille entend , tout ce que l’œil contemple sur ce superbe théât
vu ailleurs. La lumière et les ténèbres semblent se mêler et comme s’ entendre pour former le voile transparent qui couvre alors
tante tendresse ; quoique ce soit un discours inutile, cependant je l’ entends toujours avec un nouveau plaisir. Ce qui ne m’en
ttre est arrivée. Un beau matin que je songeais creux dans mon lit, j’ entends ouvrir ma porte avant que la sonnette eût donné l
même par ses propres réflexions, aucune parole douce ne peut se faire entendre dans les abîmes de son cœur. L’infortuné qui, par
ment pour la conduite, et de là vient leur susceptibilité ; car ils n’ entendent pas un mot sans en tirer une conséquence, et ne c
nt subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte du Niagar
Phalante, formaient de toutes parts un horizon confus et vaporeux. On entendait le concert lointain des torrents et des sources q
le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète : « Venien
s ordinaires des grandes cités se mêle ici le bruit des eaux que l’on entend de toutes parts, comme si l’on était auprès des f
et amphithéâtre, en voyant déchirer des chrétiens par des lions, on n’ entendait que les aboiements des chiens de l’ermite qui gar
, et sous un autre aspect ; j’ai été étonné, en arrivant, de ne point entendre l’aboiement des chiens qui se montraient ordinair
affaiblir l’horreur. Lorsque, dans le silence de l’abjection, l’on n’ entend plus retentir que la chaîne de l’esclave ou la vo
 ; lorsqu’enfin, s’avançant lui-même avec ses cheveux blancs, il fait entendre les accents du cygne, montre Bossuet un pied dans
tour en faisant claquer ses dents et en étouffant des cris dont on n’ entendait que le premier son. Il aperçut un officier russe 
quelques milliers d’hommes, et il faudra bien que l’on finisse par s’ entendre , puisque tout a un terme, même les passions haine
cour de Londres s’y est opposée. N’y a-t-il donc aucun espoir de nous entendre , et faut-il, pour les intérêts et les passions d’
ur de l’Allemagne ? Ne croyez pas, monsieur le général en chef, que j’ entende par là qu’il n’est pas possible de la sauver par
peu de jours, raconta que, depuis Paris jusqu’à Montélimart, il avait entendu crier partout : Vive l’Empereur ! Il ne mettait p
On veut de l’argent, et on ne baise que la main qui paye. Ce César l’ entendait bien mieux, et aussi c’était un autre homme. Il n
ar exemple, on porte les ordres de Reynier au susdit, il faut d’abord entendre Reynier, puis se faire entendre à l’autre ; être
de Reynier au susdit, il faut d’abord entendre Reynier, puis se faire entendre à l’autre ; être interprète entre deux hommes, do
au travers du corps. Il ne s’en moque pas autant qu’il le disait. À l’ entendre , tu sais, il se souciait de mourir comme de… mais
sse fait un volume, un ouvrage, l’auriez-vous condamné ? — Selon. — J’ entends  : vous l’eussiez lu d’abord, pour voir s’il était
la danse qu’on nous interdisait, j’opinai de mon chef717, gravement, entendez -vous, à cause de l’Église intéressée là-dedans, l
ainsi, d’où viendrait cette croyance unanime, et ce nom même de Dieu entendu de tous les peuples ?… Qu’on nous montre un peupl
gloire à se séparer de la société où elles puisent la vie, et on les entendra chanter en triomphe leur hymne de mort. Étrange d
acha pour observer ce qui se passerait. Et, après un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rappo
coule mollement dans la plaine ; mais son murmure n’est pas celui qu’ entendit mon enfance : il ne rappelle à mon âme aucun souv
u monde. Comme un pâtre errant dans une forêt profonde et silencieuse entend quelquefois, sous l’effort du vent qui se lève, u
, jusqu’à ce qu’enfin rassasié de jours, mais prêt encore à vivre, il entendît cette voix qui vient d’en haut, et qui appelle to
avir encore, jusqu’au jour où votre poudre, sanctifiée par la sienne, entendra la voix de Dieu, et où le général Drouot nous app
Bertrand du Guesclin, Gaston, toutes ces physionomies sont là : vous entendez leurs discours, soit que l’historien les répète l
areilles questions agitées dans la tribune antique, jamais on n’avait entendu si haute éloquence. Les philosophes de la Grèce é
entière appartient à l’ordre de leur génie ; et c’est leur voix qu’on entend dans les paroles de Bossuet. (Essai sur le géni
te guère d’éviter, on ne dira, pas du moins que je n’ai pas voulu les entendre , et que je me suis soustrait au fardeau de mes œu
n un écrivain éminent, que peut toujours goûter le lecteur qui n’a pu entendre sa brillante parole et sa conversation étincelant
er, réfléchissant pour réfléchir, uniquement préoccupé du besoin de s’ entendre avec lui-même, de se rendre compte de ses connais
ous combattons depuis près de quarante années. Puisse notre voix être entendue des générations présentes comme autrefois elle le
et art. À peu près vers 1660, il est devenu un homme de lettres, bien entendu en mettant tout son soin à ne le pas paraître. Il
sclave et dépouillé. Un de ses officiers, grand homme de guerre804, l’ entendit se plaindre et murmurer. « Je vois ce qu’il vous
n ? Tout autour règnent le froid et le silence, et par intervalles on entend à peine le bruit léger d’une feuille qui tombe. L
he religieux et militaire sur l’Allemagne protestante et libre, qui n’ entendait être ni convertie ni opprimée, fut le signal d’un
de respiration, la petite alouette monte en filant son chant, et on l’ entend encore quand on ne la voit plus. Sa chanson gaie,
vertissement qui précède son Hamlet (1770), disait naïvement : « Je n’ entends point l’anglais, et j’ai osé faire paraître Hamle
te de quelques non bien fermes que j’ai prononcés dans ma vie. Mais j’ entends qu’on se plaint, qu’on gémit, qu’on m’accuse ; on
cette race de philosophes, d’amis de la retraite et de la Muse, qui n’ entendent rien à la politique ni à la pratique des affaires
ien définie le sel de l’urbanité. Avoir de l’urbanité, comme Gédoyn l’ entend , c’est avoir des mœurs, non pas des mœurs dans le
pressenti la régénération morale de son enfant ; quoiqu’il n’ait pas entendu la résolution touchante que le fils a prise, dans
et, en même temps, il explique, par cette belle histoire, comment il entend le cœur d’un père à qui le repentir suffit sans l
n père à qui le repentir suffit sans l’aveu, et qui, comme Dieu même, entend le pénitent avant qu’il ait parlé. Aussi, point d
venu nous dire qu’il nous recevrait sous la charmille ; j’y allai. J’ entendis une voix douce qui me demandait pardon de m’avoir
tent la savante parole de Titien. Van Eyck lui-même prend plaisir à l’ entendre , lui le précurseur et le père de tous les grands
carts et des efforts de jarrets effrayants. Le pavé retentissait ; on entendait cliqueter contre le flanc des bêtes les étriers d
ans l’air, comme si elles montaient des sables. Deux heures après, on entend sonner la retraite ; tout mouvement cesse à la fo
le soleil ; ma boîte à couleurs craque, comme du bois qui brûle. On n’ entend plus rien. Il y a là quatre heures d’un calme et
raison cette canonnade de dix heures pour une victoire. Il avait fait entendre pour la première fois à l’armée le bruit de la gu
our sa gueule de bronze, d’où s’échappait ce souffle de tempête qu’on entend à quatre lieues. Quasimodo se plaçait devant cett
e en seconde lui hurler dans l’oreille. C’était la seule parole qu’il entendît , le seul son qui troublât pour lui le silence uni
bles ; dans les intervalles de la mousqueterie et de l’artillerie, on entendait ce piétinement colossal. Étant deux divisions, il
s ne la voyaient pas. Elle écoutait monter cette marée d’hommes. Elle entendait le grossissement du bruit des trois mille chevaux
serons en sortait de toute part comme un poison exquis et subtil ; on entendait les derniers appels des grimpereaux et des berger
a lune brille dans le ciel et que je médite près de ce triste lieu, j’ entends le grillon poursuivre gaiement son chant infatiga
uvai décidément un véritable dépit quelques secondes après, lorsque j’ entendis de loin une troisième cloche, celle du couvent de
y va. » Tel fut aussi le sentiment d’humeur que j’éprouvai lorsque j’ entendis la cloche indiscrète des Capucins sonner minuit p
le leur répète tristement chaque heure qui vient de s’écouler ; ils n’ entendent rien, ou, s’ils entendent, ils ne comprennent pas
chaque heure qui vient de s’écouler ; ils n’entendent rien, ou, s’ils entendent , ils ne comprennent pas. Ô minuit… heure terrible
59 ? Nous t’aurions vengé ! » Ce furent les premières paroles qu’Orso entendit en entrant. À sa vue le cercle s’ouvrit, et un fa
pied. Sauf quelques soupirs, quelques sanglots étouffés, on n’eût pas entendu le plus léger murmure dans la foul qui se pressai
nt se réfugier dans les traînes. Vous y pouvez marcher une heure sans entendre d’autre bruit que le vol d’un merle effarouché à
et interrompus dans les derniers ébats de leur fête. Les oiseaux font entendre des cris étouffés au lieu des joyeuses fanfares d
ais véritable neantmoins ; c’est que je n’ay pas tant apprins ny tant entendu les choses par les paroles, comme, par quelque us
quelque usage et cognoissance que j’avois des choses, je suis venu à entendre aulcunement les paroles. » Traduction d’Amyot. 1
cour… » (chap. IV), et Théodecte (chap.V) soient ses portraits. 429. Entendez des distractions, pour guérir l’humeur sombre. 4
e la chaire, LVIII). 483. Je m’attendais tout à fait. Aujourd’hui on entendrait  : je m’attendais à savoir de vous, comme en effet
d’une négation. 504. Aujourd’hui on dit manouvriers. Manœuvrier ne s’ entend que de celui qui connaît bien la manœuvre des vai
emble, conviendrait mieux dans une description astronomique. L’auteur entend la glèbe amollie par le brouillard. 579. On dir
ns l’armée russe. Voir sa Notice, infra. 652. C’est le mot du temps. Entendez  : ému et éloquent. 653. Les grands tableaux de l
ployer ce mot dans un sens de dénigrement qu’il ne lui donne pas ici. Entendez philosophe. 953. Mot italien qui signifie chanso
ent à longs intervalles. L’air était chargé d’enivrantes senteurs. On entendait au loin le bruit des écluses, les aboiements des
32 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre III. Du genre épique » pp. 207-250
vraisemblance, l’unité, la variété, la grandeur et l’intérêt. 340. Qu’ entendez vous par la réalité et la vraisemblance de l’acti
Qu’appelle-t-on épisodes ? L’unité du poème épique ne doit pas être entendue dans un sens tellement rigoureux qu’elle exclue l
s épisodes, qui sont d’ailleurs réclamés par le besoin de variété. On entend par épisodes certaines actions secondaires, certa
s sont naturels, courts, variés, agréables et rares. 346. Que faut-il entendre par la grandeur de l’action ? Une autre qualité
r ainsi dire que deux personnages importants, Énée et Turnus. 355. Qu’ entend -on par caractères et par mœurs poétiques ? Les q
ualité convient aussi aux mœurs, nous en parlerons plus loin. 361. Qu’ entendez -vous par mœurs ? Les mœurs locales consistent da
es. Des siècles, des pays, étudiez les mœurs, etc. 362. Que faut-il entendre par mœurs bonnes ? On entend par mœurs bonnes un
iez les mœurs, etc. 362. Que faut-il entendre par mœurs bonnes ? On entend par mœurs bonnes un fond de bonté naturelle qui p
ui vivent maintenant d’une éternelle vie, ne pourraient-ils pas faire entendre dans un poème leurs sublimes lamentations ? N’y a
ent. On distingue le nœud principal et les nœuds secondaires. 388. Qu’ entendez -vous par péripéties ? On entend par péripéties d
et les nœuds secondaires. 388. Qu’entendez-vous par péripéties ? On entend par péripéties des changements subits de situatio
33 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
n : le clairon sonne et le fer étincelle ; Je vois tomber les rocs, j’ entends siffler les dards ; Dans les champs dévastés le s
hymnes troyens Ne retentiront pas sur la rive étrangère. Si tu veux entendre nos chants, Rends-nous, peuple cruel, nos époux e
u, terre chérie ! Doux sommets de l’Ida, beau ciel de la patrie, Vous entendez nos chants pour la dernière fois. » Casimir De
a voix Émeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois. »     Mais il entend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, e
re ; Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu cour
nte. Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends , connais tout, et toi, mer, Fleuves, terre, et no
laissé, Et voyageurs quittant leur chemin commencé, Couraient. Il les entend , près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressé
l ardent. Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le regardant On croie entendre encor ces vers remplis de flamme Dont le bon sens
ents font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre , Pour jouir de sa gloire, il descend parmi nous.
ues tresses blondes ? Ou ne serait-ce point cette fière beauté Dont j’ entends le beau nom chaque jour répété, Dont j’apprends q
’immuable que vous cherchez ? Je ne vois que poussière et lutte, Je n’ entends que l’immense chute Du temps qui tombe, et dit :
isées en factions ennemies ; ces factions se combattent, en paroles s’ entend , sur la place publique, et le parti vaincu se sou
me on le croyait déjà privé de sentiment, on ne pensait pas qu’il pût entendre les discours. Mais il n’en avait rien perdu, et,
flammes. Deux éclairs ont relui, puis deux autres encor. » Ici l’on entendit le son lointain du cor. L’empereur étonné, se jet
, se jetant en arrière, Suspend du destrier la marche aventurière. «  Entendez -vous ? dit-il. — Oui, ce sont des pasteurs Rappel
e Le chaume verdoyant ou notre cœur s’élance, La ruelle où de loin on entend aboyer L’ami de la maison, le vieux chien du foye
sser l’ombre Où, durant leur jeunesse, éveillés un matin, Ils avaient entendu bourdonner le tocsin, Sur la plaine et les monts,
e tocsin, Sur la plaine et les monts, de village en village, Comme on entend la nuit se lever un orage ! Les Prussiens arrivai
on entend la nuit se lever un orage ! Les Prussiens arrivaient !… On entendait des cris. « Aux armes, citoyens, il faut sauver P
, le style ne diffère pas, et la chose est bien dite dès que chacun l’ entend  ; d’autant mieux dite qu’elle l’est plus brièveme
ne feuille, et développer assez ; qui s’étend davantage, souvent ne s’ entend guère, ou manque de loisir, comme dit l’autre, po
cueil. Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne, Et son ombre n’ entend que le bruit monotone D’une vague contre un écuei
adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n’ entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bru
écuteurs qui y sont engagés, qui pressent la foule des fidèles, qu’on entend déjà venir à droite et à gauche. Les parois de la
er l’assaut aux falaises démantelées qui défendent la terre. Alors on entend des bruits terribles, et comme la voix de l’abîme
us reculé de votre appartement, de si laborieux qui vous empêche de m’ entendre  ? Vous enfilez quelques mémoires, vous collationn
e : ici, l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens, et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapport délicat entre deux
lez, partez : sa mort va vous l’ouvrir. ACHILLE. Juste ciel ! puis-je entendre et souffrir ce langage ? Est-ce ainsi qu’au parju
r pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’un mot : c’est à vous de m’ entendre  : J’ai votre fille ensemble et ma gloire à défend
ire destinée Et ses propres fureurs ici l’ont amenée. Elle me voit, m’ entend , elle est devant vos yeux : Et c’est elle, en un
ne son sang coule et fait rougir la terre, Les dieux font sur l’autel entendre le tonnerre ; Les vents agitent l’air d’heureux f
mis ! l’arc est tendu. DEMI-CHŒUR. Le tonnerre a grondé ; l’avez-vous entendu  ? DEMI-CHŒUR. La corde s’est roidie avec un son b
z ; car la mort est sur vous. EURYMAQUE. Si vous êtes Ulysse, Ulysse, entendez -nous. Vous ne vous plaignez pas sans griefs vérit
t encore attendre. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens-je d’ entendre  ? Brute tient sa vengeance, et diffère à punir !
abattu ? Affranchir ton pays d’un pouvoir monarchique ? Si j’ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d
e être offert chaque jour. Mais j’ai tort d’en parler à qui ne peut m’ entendre . Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre :
ître avec le jour, Quand de ce triple pont, qui le rassure à peine, J’ entends crier la herse et retomber la chaîne, C’est moi q
uvraient leurs cris ont répondu ; Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu . C. Delavigne 51. Les mondes Soleil
t moi-même en mépris. Quand mon front soucieux à la vitre s’appuie, J’ entends autour de moi dire : « Le roi s’ennuie. » — Moi-m
d compte à me rendre. RICHELIEU. Si Votre Majesté sur-le-champ veut l’ entendre … LE ROI. Rien ne presse. RICHELIEU.              
par les fenêtres. Je ne vois rien d’où sorte un prochain résultat ; J’ entends le philosophe et non l’homme d’État. J’ai peur qu
la terreur ; Il punit sans faiblesse et punit sans fureur. DANTON. J’ entends  : une façon de tuer pastorale, Un bourreau vertue
e, Il se trouve indigent et s’endort au plus vite. MADAME HUGUET. À l’ entendre , on dirait, ma parole d’honneur, Qu’il vit d’oisi
is pas encor de quel air on écoute Vos auteurs nébuleux auxquels je n’ entends goutté, Et tout leur bel esprit ne fait que m’éto
s du fruit de mes travaux, Avec de bonnes gens, des gens qu’on puisse entendre , Qui de leur nom pour nous n’aient pas l’air de d
ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux port
calomnie ne produisit aucun effet ; et la mienne peut encore se faire entendre ici ; et je vous l’atteste, elle tonnera de tout
é ce moment où Louis, accusé au nom du peuple français, peut se faire entendre au milieu de ce peuple lui-même ! Il est arrivé c
que vous allez prononcer sur son sort s’avance. Jusqu’ici vous n’avez entendu que les réponses qu’il vous a faites. Vous l’avez
porte à ce peuple au nom duquel on l’accuse. Je voudrais pouvoir être entendu dans ce moment de la France entière, je voudrais
’ai pas eu seulement huit jours. Je vous supplie donc, citoyens, de m’ entendre avec l’indulgence que notre respect même pour vot
s à peine la révolution, dans le feu de la bataille ! mais nous avons entendu et nous avons dû comprendre le cri qui avait enfa
dorateur charmé, Veut immoler le reste au dieu qu’il s’est formé.      Entends -tu murmurer ce sauvage algébriste, À la démarche
ivise en trois points le plus simple des cas ; J’ai vingt ans, sans l’ entendre , expliqué saint Thomas. » Ainsi ces charlatans, d
s dans l’histoire, leurs chefs seuls y paraissent. Et par chefs, je n’ entends pas ceux qui commandent en apparence, j’entends c
t. Et par chefs, je n’entends pas ceux qui commandent en apparence, j’ entends ceux qui commandent en réalité, ceux que les peup
de la salle en frémissant d’horreur. Si l’Ariane que je vois et que j’ entends était la vraie Ariane qui va être trahie par sa s
oi, Gonfle-la de mots creux, et la France est à toi. Oui, la France, entends -tu ? Cette antique patrie De la moelle des ours e
ne passion ou un effet, on trouve dans soi-même la vérité de ce qu’on entend , laquelle on ne savait pas qu’elle y fût, en sort
ime, reposent l’âme effrayée par ces sombres tableaux. Quelquefois on entend comme une voix du ciel, comme le son ravissant du
uelquefois l’oreille est soudain frappée d’un bruit sinistre : elle a entendu dans la nuit comme les soupirs de l’abîme. L’Évan
dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tie
ressée à ses concitoyens, que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C
eunesse, et que décorent à l’envi les arts et la victoire, qu’il faut entendre Bossuet, d’un accent ferme et mesuré, avec le res
la voix de Bossuet, l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour l’ entendre révéler ce Dieu inconnu, qui présidait à ses dest
rares et suaves, et ne seraient pas étonnés, dès le premier mot, de s’ entendre . Les Solon, les Hésiode, les Théognis, les Job, l
mon esclave. Mon cher ami veut dire vous m’êtes plus qu’indifférent. Entendez par je vous rendrai heureux, — je vous souffrirai
e destin vous livre, Que chacun à son tour, sur la place cité, Vienne entendre l’arrêt qu’il aura mérité ; Mais avant qu’à nos l
 ; encore le risqua-t-il si bas, Qu’à moins d’être tout près, on ne l’ entendit pas. Ses voisins, plus hardis, tout haut le répét
nce de ses souhaits appelle toute son attention, il voit, il sent, il entend , il imagine, il soupçonne, il pénètre, il devine
produits sont faits pour être consommés, se trompent beaucoup, s’ils entendent seulement la dépense et la consommation consacrée
l’être pour son élève. Il y a là plus d’esprit autour de l’enfant, j’ entends plus d’esprit respirable pour lui, si on me perme
nts, À bien des haillons pour doublure. Mais ta charité veille, elle entend tous les cris ; C’est une charité qu’on fit pour
ule d’invoquer, à ce propos, le Dieu des batailles ; mais, quand nous entendons dans les Huguenots Raoul et son adversaire répéte
apport de la beauté. On a fait bien des progrès de tous genres ; je n’ entends ni les contester, ni même les examiner ; il en es
bibliothèque ou les curieux allaient et venaient par la salle ; je n’ entendais rien, je ne voyais rien ; je ne voyais que les ap
r l’autre heurtés, Parcourir au hasard les cieux épouvantés ; Quand j’ entendrais gémir et se briser la terre, Quand je verrais son
e d’élever la voix et d’appeler mon siècle en jugement. Je suis las d’ entendre répéter à l’homme : « Tu n’as rien à craindre, ri
tous, même les plus dépravés. Je les citerai à comparaître, et on les entendra proclamer l’existence d’une vraie religion. Qui o
spectacle d’organes en dissolution ? sont-ils les premiers qui aient entendu le silence du sépulcre ? Il y a six mille ans que
ordre. De cette sorte tout concourt à la même fin ; et c’est faute d’ entendre le tout que nous trouvons du hasard ou de l’irrég
Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend , qu’il nous prenne en pitié ! Ô toi que nul n’a
a noire une seule fenêtre était splendidement éclairée ; d’en bas, on entendait de la musique et le son produisait un effet ravis
34 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
ou les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : Catilina est aux port
t sur quoi l’on diffère. Les discussions amiables valent mieux pour s’ entendre que les insinuations calomnieuses, les inculpatio
faire, dont chacune embrasse deux cas différents. Première question. Entendez -vous que la déclaration de guerre soit tellement
ment propre au corps législatif que le roi n’ait pas l’initiative, ou entendez -vous qu’il ait l’initiative ? Dans le premier cas
il ait l’initiative ? Dans le premier cas, s’il n’a pas l’initiative, entendez -vous qu’il n’ait pas aussi le veto ? Dès lors, vo
y en ait. Y en a-t-il au contraire à accorder l’initiative au roi ? J’ entends par l’initiative une notification, un message que
la double hypothèse sur laquelle je vous prie de raisonner avec moi. Entendez -vous que, le roi se décidant pour la guerre, le c
if puisse délibérer la paix ? Je ne trouve à cela aucun inconvénient. Entendez -vous au contraire que, le roi voulant la paix, le
la guerre pour ne pas rendre ses comptes : ne semblerait-il pas, à l’ entendre , que Périclès a été un roi ou un ministre despoti
uelquefois des jours entiers dans les sociétés de ma belle-mère, sans entendre dire un mot qui répondît ni à une idée ni à un se
s sacrifié, c’étaient les plaisirs de l’imagination et l’esprit, et j’ entendais si souvent dire : cela ne se peut pas, que, parmi
ance en cascade dans les airs. Ce murmure des ondes qu’on a coutume d’ entendre au milieu de la campagne produit dans cette encei
ondément dans ces vastes lieux. Et quand, sous ces dômes immenses, on entend de loin venir un vieillard, dont les pas tremblan
nce était sa muse : celle-là n’a pas besoin d’être invoquée, car on l’ entend toujours quand on l’écoute une fois33, Il aimait
tions pour qu’ils s’y livrent au dehors ; mais que le signal se fasse entendre , que la bannière nationale-flotte dans les airs,
, comme la saison qui les amène ; ils ne viennent point pour se faire entendre , mais pour écouter : il y a dans le sourd mugisse
liv. V, ch. vii. Les Rogations Les cloches du hameau se font entendre , les villageois quittent leurs travaux : le vigne
rt beau sans doute, à en juger par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants, mes chers enfant
laisir, et vous serez reçu avec joie ; les collines bondiront et vous entendront avec joie. » L’étendard des saints, antique banni
naissant feuillage. Les bois, les vallons, les rivières, les rochers, entendent tour à tour les hymnes des laboureurs. Étonnés de
mois le plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. On croit entendre de toutes parts les blés germer dans la terre et
à ce réveil du guerrier échappé aux périls de la nuit. Je n’ai jamais entendu sans une certaine joie belliqueuse la fanfare du
s de mort : ils serrent leurs boucliers contre leur bouche53, et font entendre un mugissement semblable au bruit de la mer que l
des flèches et des dards, du gémissement des machines de guerre, on n’ entend plus la voix des chefs. Mérovée59 avait fait un m
de joie ; le vieillard vient s’asseoir sur le seuil de la porte ; il entend des bruits charmants au-dessus de sa tête, et il
es bêtes ! Les chrétiens aux bêtes ! » Le son de la trompette se fait entendre  : c’est l’annonce de l’apparition des bêtes féroc
er la terre le dernier. » La trompette sonne pour la seconde fois. On entend gémir la porte de fer de la caverne du tigre : le
ans ses fondements ; toutes les statues des idoles tombèrent, et l’on entendit , comme autrefois à Jérusalem, une voix qui disait
re parler l’écho dans des lieux où la voix humaine ne se faisait plus entendre , et je criai de toute ma force : Léonidas ! Aucun
utarque, ce fleuve, dis-je, s’est peut-être réjoui dans son abandon d’ entendre retentir autour de ses rives les pas d’un obscur
attre l’ennemi ou pour se rendre aux fêtes de Délos ; nous aurions pu entendre éclater au théâtre de Bacchus les douleurs d’Œdip
ait que des silences succèdent à des silences. Je cherche vainement à entendre dans un tombeau universel quelque bruit qui décèl
forêt est toute harmonie. Est-ce111 les sons graves de l’orgue que j’ entends , tandis que des sons plus légers errent dans les
vons combattus sur le champ de bataille. Soldats ! dans mon exil j’ai entendu votre voix. Je suis arrivé à travers tous les obs
votre vieillesse, entourés et considérés de vos concitoyens, ils vous entendront avec respect raconter vos hauts faits. Vous pourr
é entre des principes et des intérêts opposés, l’histoire devait être entendue comme le témoin le plus désintéressé et le plus i
oi. Il eût voulu même que le procès fût tout à coup suspendu, qu’on n’ entendît point les conseils de Strafford, et tel était l’e
ssèrent ces propositions furieuses ; les conseils de Strafford furent entendus  ; mais les communes ne leur répondirent point, n’
rte de la chambre. Herbert demeurait immobile ; un second coup se fit entendre , un peu plus fort, quoique léger encore : « Allez
cher : il se tourna vers Juxon et Tomlinson : « Je ne puis guère être entendu que de vous, leur dit-il ; ce sera donc à vous qu
areilles questions agitées dans la tribune antique, jamais on n’avait entendu si haute éloquence. Les philosophes de la Grèce é
omme, ta gloire vaincra toujours la monotonie d’un éloge tant de fois entendu . Le privilège du sublime te fut donné, et rien n’
nc si peu de chose, de sentir et transmettre l’enthousiasme ! Ainsi l’ entendait Démosthène, ce sublime et véhément logicien157. B
qui, à Rome, au Vatican, dans les solennités du culte catholique, ont entendu les mélodies de Léo, de Durante179, de Pergolèse,
étaient en fêtes et en danses pour le mariage d’un de leurs chefs. Oh entendait au loin le bruit de leurs chants, et l’on voyait
avec une telle fidélité, qu’en l’écoutant ou en le lisant on croyait entendre la conscience elle-même racontant les merveilles
orce physique, il avait l’art, disait-on spirituellement, de se faire entendre à force de se faire écouter. De la loi morale
aît surtout dans l’Histoire de la Révolution française. On regrette d’ entendre dire « qu’il n’était pas plus possible d’éviter l
ous ses ennemis ! » ajouta le docteur Flechter. Une seule voix se fit entendre après la sienne, et dit amen ! C’était celle du s
puté Duperret. Ses collègues, qui la virent comme lui, et comme lui l’ entendirent exprimer sa haine contre les Montagnards et son e
rat lui oppose quelques difficultés ; Marat, qui était dans son bain, entend Charlotte Corday et ordonne qu’on l’introduise. R
mmettre cet assassinat ? lui demande le président. — Ses crimes. — Qu’ entendez -vous par ses crimes ? — Les malheurs dont il est
urs feux, leurs barbaries ! Mais avant de punir, avant de m’accabler, Entendez mes sanglots ; sentez mes pleurs couler. Dans vos
. ANTIGONE. Affermis-la plutôt.Seigneur, il est mon frère. ŒDIPE. Qu’ entends -je ? où suis-je ?… Ô ciel ! si c’était la vertu !
t lorsque la victoire appelle son courage, Si le fifre imprudent fait entendre ces airs Si doux à son oreille, à son âme si cher
de, il écoute… Hélas ! dans l’ombre immense Il ne voit que la nuit, n’ entend que le silence335, Et le silence ajoute encore à
ans Rome, et je viens me défendre. Agrippine au sénat s’est-elle fait entendre  ? Et déjà les Romains, par la haine animés, Sèmen
pleurer ta mort351 ! CNÉIUS. Oui, vous le regrettez, je me plais à l’ entendre  ! Je vous retrouve juste, et j’osais y prétendre.
opprimés la douleur le réveille, Et leurs cris menaçants, par Tibère entendus , Vont lui porter ces mots : « Rends-nous Germanic
t ! ah ! ce n’était plus lui. Ces regrets si touchants, il n’a pu les entendre  : On ne le voyait plus, mais on voyait sa cendre 
s discours que vos amis répandent, Que vous favorisez, que ces voûtes entendent  ; Et voilà seulement ce qui peut m’indigner. Vous
s dans un âge si tendre373 ? Et que m’annonce encor ce que je viens d’ entendre  ? Est-ce aujourd’hui Pison que vous voulez venger
Tibère, Pison.   PISON. Nous voilà seuls, Tibère, et vous pouvez m’ entendre . Ce moment, il est vrai, s’est fait longtemps att
raîtra devant elle au sénat rassemblé : Devant elle, au sénat, Tibère entendra lire Les ordres qu’en secret il osait me prescrir
laurier grandira sous mes pleurs. Épîtres. Le soir388 J’ entends frémir du soir les insectes légers ; Le troupeau
née Vous avez dû plaindre l’amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle p
, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’ entends frapper à la porte ; J’ouvre… bon Dieu ! c’était
otre grand poète contemporain. La poésie française n’avait pas encore entendu de plus ineffables mélodies. Une langue musicale,
rant ces vers, apparus pour la première fois vers 1820, à un chant qu’ entendrait tout à coup un promeneur solitaire et qui répondr
les fatales limites, Il s’assit en pleurant aux portes interdites. Il entendit de loin dans le divin séjour L’harmonieux soupir
i retomba sur son sort399. Malheur à qui du fond de l’exil de la vie Entendit ces concerts d’un monde qu’il envie ! Du nectar i
ices même : Gloire à toi ! Gloire à toi ! Frappe, anéantis-moi ! Tu n’ entendras qu’un cri : Gloire à jamais à toi402 ! » Ainsi m
la majesté muette L’eût déjà consacré. Je n’osais !… mais le prêtre entendit mon silence, Et de ses doigts glacés prenant le c
oix sainte Voyez-vous, sur les tours, flotter les crins mouvants413 ? Entendez -vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle a
mmée !… Mais pour un peuple esclave il n’est plus de beaux jours. Qu’ entends -je ? C’est le bruit de deux rames pareilles, Ense
line. L’étincelle jaillit, le salpêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’ entend … L’hymne pieux expire418. Ce cri, qui l’a poussé 
l’âme d’effroi, Parfois, dans les soupirs de l’onde et de la brise, N’ entends -tu pas de souffle et de voix qui te dise : « Enfa
Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend , qu’il nous prenne en pitié ! Poésies nouvelle
une œuvre composée avec mesure et sagesse ; l’oreille était charmée d’ entendre de nobles sentiments exprimés en des vers bien fr
plusieurs, il se cachait une ironie sous cet éloge : on voulait faire entendre par là qu’il manquait à Ponsard les hautes partie
uteur assidu ? RODOLPHE. C’est depuis que tu crains, mon cher, d’être entendu . À toute heure, autrefois, je pouvais te surprend
fois, je pouvais te surprendre, Étant sûr d’approuver ce que j’allais entendre . Un jour, — je m’en souviens encore mot pour mot,
l’ordre de se séparer : « Oui, Monsieur, s’écria Mirabeau, nous avons entendu Ses intentions qu’on a suggérées au roi ; mais vo
niens : « Ils demandent aux dieux l’honnête avec l’utile ; nul ne les entendra demander plus… mais les autres Grecs, soit qu’ils
ses personnages ; il leur fait dire les paroles qu’il avait lui-même entendues ou que l’opinion des contemporains leur attribuai
urné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j’ entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les ro
on, qui s’appelle du beau nom d’Iphyctone, qu’on ne voit pas, qu’on n’ entend pas, et qui n’a rien de cette sorcellerie sauvage
pensée de Fénelon : « Il serait à souhaiter que tous les bons amis s’ entendissent pour mourir ensemble le même jour. » 300. Ce mo
outes parts, retrouve son chemin grâce aux chants des chrétiens qu’il entend tout à coup : « Une harmonie, semblable au chœur
Maudit printemps, quand il regrette l’hiver, et qu’il voudrait qu’on entendit   Tinter sur la vitre sonore Le grésil léger qui
du Lac : Un soir, t’en souvient-il ? Nous voguions en silence ; On n’ entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bru
Paule s’est éloigné, Nemours paraît un poignard à la main ; mais il a entendu la terrible confession de Louis XI, le récit de s
35 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Montesquieu 1666-1755 » pp. 148-157
ort à charge, parce qu’il ne travaille point pour le couvent ; mais j’ entends sonner l’heure du réfectoire. Ceux qui, comme, mo
nfin, jamais homme n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d’ entendre des gens qui n’étaient presque jamais sortis de l
quelqu’un, par hasard, apprenait à la compagnie que j’étais Persan, j’ entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement : Ah ! ah
nt ! dit le géomètre, il y a deux mille ans qu’il y est2. — Vous ne m’ entendez pas, reprit l’autre : c’est une traduction de cet
mais je n’y veux point de taches. » 1. Dans cette page, on croit l’ entendre causer. Il semble aussi qu’on lise son compatriot
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
Si le ciel est désert, nous n’offensons personne ; Si quelqu’un nous entend , qu’il nous prenne en pitié2 ! O toi que nul n’
n enfance, Me portaient sous la grotte où Virgile eut naissance, Où j’ entendais le bois murmurer et frémir. Où leurs yeux dans le
. Charpentier.). 2. Tiré de la Nuit d’août. Dans ce dialogue, nous entendons les sanglots sincères d’un poëte blessé au cœur.
lle épousa un banquier français nommée Malibran. A Paris, elle se fit entendre pour la première fois dans la Sémiramide ; elle y
e l’idéal. Dans cette élégie éloquente, il y a des cris dignes d’être entendus par la postérité. « Quand on a trouvé ce qu’on ch
37 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160
par tous ses sens, il ne put s’empêcher d’élever la voix, et de faire entendre un cri de joie, d’admiration, d’étonnement et de
esse, etc., ni dans des apostrophes comme celle-ci : Que vois-je ? qu’ entends -je ? où suis-je ? où vais-je ? quel transport m’é
le trouble ne peut être causé que par des objets importants. 183. Qu’ entendez -vous par digression ? Le sentiment, dans l’ode,
l’hymne à la Divinité. Ce fut le premier chant que les poètes firent entendre , parce que, comme nous l’avons dit, la première e
on. Ils ne chantaient qu’une religion fausse, un héroïsme souvent mal entendu , des combats dont la gloire était quelquefois chi
admirables dans le Benedictus, le Magnificat et le Nunc dimittis. Qu’ entendez -vous par cantiques spirituels ? Les cantiques spi
râce des traits de morale, et y entremêler de fines louanges. 210. Qu’ entend -on par ode anacréontique ? L’ode badine prend le
ion de la douleur. C’est vraisemblablement sur un tombeau qu’elle fit entendre pour la première fois ses tristes accents. Dans l
e cœur seul parle dans l’élégie Le but de l’élégie, telle que nous l’ entendons aujourd’hui, est moins de plaire que de toucher,
Le dithyrambe antique est aujourd’hui entièrement abandonné. 225. Qu’ entend -on maintenant par dithyrambe ? On entend aujourd
ièrement abandonné. 225. Qu’entend-on maintenant par dithyrambe ? On entend aujourd’hui par dithyrambe un chant lyrique qui r
38 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
le.) Quelle vérité, aussi, nous présente ce vers du même auteur : J' entends crier la dent de la lime mordante. L'harmonie im
t.) 9° L'ironie dit précisément le contraire de ce qu'elle veut faire entendre . Boileau, pour faire entendre que l'on fuyait les
t le contraire de ce qu'elle veut faire entendre. Boileau, pour faire entendre que l'on fuyait les sermons de Cotin, dit : Coti
fort qu'un lion, etc. 11° La litote consiste à dire moins pour faire entendre plus. Quand Chimène dit à Rodrigue, dans le Cid :
à Rodrigue, dans le Cid : Va, je ne te hais point !… elle lui fait entendre plus que ces mots ne disent. 12° La périphrase ou
llégorie habite un palais diaphane.   Ainsi, le sens qu'on veut faire entendre doit toujours être facile à saisir. La catachrèse
s désapprouvèrent. A la métonymie se rattache la métalepse, qui fait entendre autre chose que le sens propre. Vous le pleurez
mun : Un Mécène est un protecteur des lettres, etc. L'antiphrase fait entendre le contraire de ce qu'on dit : les Euménides (dou
eine, mais inutiles pour exprimer clairement le sens qu'on veut faire entendre . La fête Saint-Jean ; Que vouliez-vous qu'il fit
avec les mots (exprimés ou sous-entendus) de l'idée qu'on veut faire entendre , quoique ce mot ne s'y rapporte pas grammaticalem
vert. On nous dira peut-être qu'il y a ici équivoque, que l'on peut entendre  : il (l'enfant) foule le tapis vert de lui, au li
de la voix dans le discours. Parlez du geste. Littérature. On entend par littérature la connaissance des belles-lettre
On entend par littérature la connaissance des belles-lettres, et l'on entend par belles-lettres la grammaire, la poétique et l
être détachée. Ce qui rend la fable si séduisante, c'est qu'on croit entendre un homme dont la bonhomie se plaît à répéter ces
a main soit avare ; Joins une fleur à tes ajustements. Si ton oreille entend l'aveu sincère, L'aveu d'un cœur qui flatte ton e
Hippolyte Voit voler en éclats tout son char fracassé. (Racine.) On entendait au loin retentir une voix Lamentable, et la foudr
s dit : Son habit, son chapeau, sa culotte et sa veste, Après avoir entendu ce vers d'une autre tragédie : Enfin, après dix
39 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206
t le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer. Racine. Un seul être du moins me
ches : Dès qu’a sonné l’airain, dès que le fer a lui. Delille. Qu’ entends -je ? Autour de moi l’airain sacré résonne. Lamar
le conséquent, ou le conséquent pour l’antécédent, de manière à faire entendre autre chose que ce qu’annonce le sens propre. Ain
Allusion frappante au crédit actuel de ces deux personnages. 225. Qu’ entend -on par euphémisme ? L’euphémisme est une figure
er et d’émouvoir, conviennent surtout au style sublime. — Il est bien entendu que ces divisions n’ont rien d’absolu. En effet,
par modestie ou par égard, d’une expression qui dit moins pour faire entendre plus. C’est une négation qui, dans l’intention de
Quid dicam vobis ? laudo vos ? in hoc non laudo. Il veut leur faire entendre qu’il les blâme fortement. Corydon dit de lui-mêm
adeo informis, nuper me in littore vidi ; et, par là, il veut faire entendre qu’il est beau et bien fait. Polybe est appelé pa
encé pour passer à un autre, en sorte que ce qu’on a dit laisse assez entendre ce qu’on supprime. Cette figure fait tourner à la
précisément le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre . Elle cache donc un sens opposé au sens propre et
a réalité, mais qui sont réduits à leur juste valeur par ceux qui les entendent . C’est ainsi qu’on dit par hyperbole léger comme
ers suivants : L’Éternel est son nom ; le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous
r que la grande règle est de les entremêler, et que leur mélange bien entendu constitue l’une des principales ressources du bea
éger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend -on de la mer les ondes bouillonner ? Le vers comm
la scie et de la lime. Tum ferri rigor atque argutæ lamina serræ. J’ entends crier la dent de la lime mordante. Delille. La
ésie des derniers temps l’avait infectée. II. 293. Que faut-il entendre par épithète ? On donne le nom d’épithète à un q
malheureux, tendre mélancolie. Delille. Il ne voit que la nuit, n’ entend que le silence. Delille. La vérité seule est r
40 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VI. Sixième espèce de mots.  » pp. 38-40
.)   91. — Remarque. On dit sans faire accorder : les vertus que j’ai entendu louer ; les vices que j’ai résolu d’éviter : que
que j’ai résolu d’éviter : que n’est pas ici le régime des participes entendu , résolu, mais des infinitifs suivants, louer, évi
gime immédiatement après le participe. On ne peut pas dire ici : j’ai entendu les vertus ; j’ai résolu les vices. 1. Il ne
41 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
ption actuelle, nous ne courrons jamais le danger de parler sans nous entendre , parce que nous ne parlerons qu’en vertu d’un rai
tous les genres pourraient être des beautés sentimentales. Mais nous entendons spécialement ici ces traits qui émeuvent puissamm
ieu ! d’une aurore à l’autre tu termineras ma vie. En vain ai-je fait entendre les cris de l’hirondelle, les gémissements de la
é, Et la revêt de gloire et d’immortalité ! Ne croit-on pas ailleurs entendre l’Aigle de Meaux lui-même, dans cette belle et él
thousiasme du poète s’anime, et de quel ton il parle de lui ! Ici, j’ entends crier les murs, le sanctuaire, Les caveaux dépeup
ehovah chante l’hymne sans fin. Alors de toutes parts un Dieu se fait entendre  ; Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre
n l’appelant l’aigle de l’Éternel, place sa chaire dans le ciel, et n’ entend plus, dans son éloquence, que la foudre même de D
42 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bernardin de Saint-Pierre. (1737-1814.) » pp. 153-158
t sortir de ses flots. Les noirs écueils blanchissent au loin et font entendre des bruits affreux, entrecoupés de lugubres silen
écu dans un autre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont
voix dominantes : ce sont des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent d
mble que ces enfants de l’air soient nés pour danser ; ils font aussi entendre , au milieu de leur bal, des espèces de chants. Le
43 (1839) Manuel pratique de rhétorique
c’est pour cela qu’on dit : réduire en cendres. Châtiments. Ce mot s’ entend plus spécialement d’une punition corporelle. La
tre empereur ; mais cette parole a survécu à ses trophées ; elle sera entendue des siècles à venir ; elle lui méritera à jamais
parole, mais le souvenir qu’on en conserve, qui a survécu. Elle sera entendue des siècles. C’est le contenant pour le contenu ;
s siècles à venir pour les hommes qui vivront alors. Bénédictions. S’ entend ici des vœux qu’on fait par attachement et surtou
core une de ces expressions brèves et concises de la pensée, qui font entendre beaucoup plus de choses qu’elles n’en disent. Cet
te l’effroi dans les âmes. Tribunal de la suprême justice. Justice s’ entend ici des magistrats chargés de juger les hommes. L
opre langue en termes de la même langue tirés de notre propre fond. J’ entends qu’on prenne une page, par exemple, d’un bon aute
e ? — Qu’ont écrit, à Rome, sur cet art, Cicéron et Quintilien ? — Qu’ entendez -vous par Discours ? — Quels sont les principaux g
er une importance qu’ils n’ont pas. Mœurs. Par mœurs, mores, on entend les habitudes honnêtes et vertueuses par lesquell
obité, Lumières ou Prudence, Bienveillance, Modestie. Par probité, on entend tout motif juste et honnête qui peut engager un h
mment l’orateur réussit-il à plaire ? — Par quoi est-il touché ? — Qu’ entendez -vous par preuves ? — Combien de sortes de preuves
ent se divisent les diverses circonstances relatives à un fait ? — Qu’ entendez -vous par Mœurs oratoires ? — Quelles qualités les
-vous par Mœurs oratoires ? — Quelles qualités les constituent ? — Qu’ entendez -vous par Bienséances ? — Précautions oratoires ?
onfirmation ? — Quelle est sa place ? — Sa forme ? — Son style ? — Qu’ entendez -vous par Péroraison ? — Combien de sortes ? etc.,
ur se déchire, mon âme est pénétrée d’une douleur mortelle, lorsque j’ entends ces pâte rôles que chaque jour Milon répète devan
distinction et variété dans les parties ; de là il suit que pour bien entendre cette partie importante de l’élocution, ce n’est
inir la valeur ; il dit d’abord ce qu’elle n’est pas pour mieux faire entendre ce qu’elle est : « Son courage, qui n’agissait q
uffer dans les guerres étrangères, et l’on vit redoubler sa valeur. N’ entendez pas par ce mot, Messieurs, une hardiesse vaine, i
ges un citoyen romain, et au milieu des coups qui l’accablaient, on n’ entendait d’autre gémissement que ces mots : Je suis citoye
de par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. Ceux-ci, occupés du premier obj
loui, ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée ; il n’y entendit point cette éloquence frivole, l’étude, et le cha
uelque temps que tu puisses les rencontrer et les combattre ! Dieux ! entendez mes imprécations ; que toujours nos rivages soien
u’est-ce que le style au figuré ? — Combien de sortes de style ? — Qu’ entendez -vous par style simple ? — Par style médiocre, tem
dans les productions oratoires ? — Qu’est-ce que le mouvement ? — Qu’ entendez -vous par période, style périodique ? — Quel style
44 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
de toutes parts, Je vois des dieux vengeurs la figure effrayante ; J’ entends tonner les coups de leur main foudroyante, Tout t
le à l’honneur et à la sagesse. Quand je parle des anciens Romains, j’ entends ceux qui ont vécu avant que l’accroissement de le
cuyers, les demoiselles se réunissent dans la grande salle pavée pour entendre le poème qu’il vient d’achever pendant l’hiver. L
rait l’image de la plus affreuse douleur ; aucun bruit ne s’y faisait entendre  ; les soldats moribonds sortaient des hôpitaux et
orties de la bouche d’un roi. Avant de rendre le dernier soupir, on l’ entend murmurer à voix basse : « Ô Jérusalem, ô Jérusale
Instruisait, consolait, donnait à tous l’exemple. Son peuple, pour l’ entendre , accourait dans le temple ; Il parlait, et les cœ
s l’avions achetée étant encore génisse. Accoutumée à nous, elle nous entendait , Et même à sa manière elle nous répondait ; Son p
’empêche, et tout la sert. Heureux alors les hommes, s’ils savaient s’ entendre  ; si les uns cédaient ce qu’ils ont de trop, si l
ance : Si pourtant le ramier, de ses accords touchants        Te fait entendre la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les
touchants        Te fait entendre la cadence, Ne crois pas de ta mère entendre les doux chants ; Car ta mère avec toi veut garde
avez dû plaindre l’amour.     Mourante, elle croit à toute heure      Entendre le bruit de mes pas ;     Elle écoute, et puis el
tre, L’espoir tardif de leur amour. Les petits ont vu la lumière ; J’ entends leurs cris ; il faut nourrir Cette jeunesse print
s. Ils vont étaler leur plumage, Voler et chanter dans le ciel, Sans entendre le cri de rage Qui sort du buisson paternel. À q
uages qui s’élevaient de ses flancs, les lueurs des tonnerres dont on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’ét
ent le chant plaintif et tendre Qu’aux échos de Passy ma voix faisait entendre . Jours heureux, temps lointain, mais jamais oubli
pas la puissance. Le troupeau se rassemble à la voix des bergers ; J’ entends frémir du soir les insectes légers ; Des nocturne
lle en sons clairs et joyeux. Dans le calme du soir, il fait bon de l’ entendre  ; Il fait bon d’aspirer, dans un air frais et dou
e parce que nos organes sont trop faibles, ou plutôt parce que nous l’ entendons de trop près et dans des appartements trop résonn
Hermagoras ne sait pas qui est roi de Hongrie ; il s’étonne de n’ entendre faire aucune mention du roi de Bohème ; ne lui pa
villes prises ; qui était rempli de gloire et de modestie ; on lui a entendu dire ; Je fuyais, avec la même grâce qu’il disait
croit pour mon potage, Je veux tout bas t’entretenir ; Réponds-moi, j’ entends ton langage ; Si je voyageais ? — Et pourquoi ? E
fit un grand deuil. Un murmure éclata sous ses ombres paisibles ; J’ entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis err
l faisait un beau clair de lune. Il régnait un profond silence ; on n’ entendait qu’à de rares intervalles le ronflement des dauph
a fois, les Indiens ne purent reconnaître que celles qui se faisaient entendre seules après un court temps d’arrêt. C’était le p
erreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. Chateaubriand. Venise
uisqu’on n’y voit pas un arbre ; ce n’est pas la ville, puisqu’on n’y entend pas le moindre mouvement ; ce n’est pas même un v
u ailleurs. La lumière et les ténèbres semblaient se mêler et comme s’ entendre pour former le voile transparent qui couvre alors
l m’est bien doux d’être loué sur cet art par vous qui l’avez si bien entendu . Homère. Moi ? je ne m’en suis jamais piqué. Esop
, je m’étais bien douté que de certaines gens ne manqueraient point d’ entendre finesse où je n’en avais point entendu. Comme il
gens ne manqueraient point d’entendre finesse où je n’en avais point entendu . Comme il n’est rien tel que de prophétiser des c
vaisseaux, Couvrit la vaste mer de leurs mille naufrages, Je crois l’ entendre encore, à travers les orages, Au bruit de la temp
encore bien en repos dans cette profonde solitude. Le Moine. Je vous entends , Sacrée Majesté : quand vous vous êtes levé ici d
nd il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. Cela s’ entend . Me Jacques. Eh bien ! il faudra quatre grands po
que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : il faut vivre pour manger, et non pas
ivre, et non pas vivre pour manger. Harpagon, à maître Jacques. Oui. Entends -tu ? (À Valère.) Qui est le grand homme qui a dit
us faire sa cour. J’enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d’ entendre ce qu’on dit de vous ; car enfin je me sens pour
ous que je vous dise ? on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommoder de toutes pièces : vous êtes la fable
uteur assidu ? Rodolphe. C’est depuis que tu crains, mon cher, d’être entendu . À toute heure, autrefois, je pouvais te surprend
fois, je pouvais te surprendre, Étant sur d’approuver ce que j’allais entendre . Un jour, — je m’en souviens encore mot pour mot,
énements si étranges, un Roi me prête ses paroles pour leur dire : », entendez , ô grands de la terre : instruisez-vous, arbitres
de par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. Ceux-ci, occupés du premier obj
esoin ni de temps ni d’un long circuit de raisonnements pour se faire entendre , tout à coup lui ouvrit les yeux. Alors, par une
du fond de sa tristesse des paroles entrecoupées de sanglots qu’on n’ entend qu’à demi, et l’on ne sait si c’est repentir ou l
e même cri en sa faveur. Mais, tout à coup, un autre jeune homme fait entendre sa voix au milieu de la multitude : c’était préci
hauts rochers dans le fond des abîmes, faisait qu’on ne pouvait rien entendre distinctement dans ces tristes lieux. Télémaque e
renfermer aux trous de quelque mur. »         Les oisillons, las de l’ entendre , Se mirent à jaser aussi confusément Que faisaien
tâtons, au détour d’une rue,           Près du malade se trouva ; Il entendit ses cris, son âme en fut émue.           Il n’est
cacha pour observer ce qui se passerait. Et après un peu de temps, il entendit un léger cri, et il aperçut la seconde mère rappo
ne à la main, Parmi les fleurs, les fruits, je poursuis mon chemin. J’ entends dans la nature et dans ses harmonies Du céleste o
e nouvelles tournures : il exprime l’inconnu clairement pour se faire entendre  ; il relève le connu par l’expression pour se fai
se faire remarquer. L’esprit a donc besoin qu’on lui dise : « Je vous entends  ; » et le talent : « Je vous admire. » Il est don
d’écouter ceux qui parlent. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutile
ontraire entrer dans leur esprit et dans leur goût, montrer qu’on les entend , louer ce qu’ils disent autant qu’il mérite d’êtr
n : L’ennemi des troupeaux est le roi Lycaon. Du chantre de la nuit j’ entends la voix touchante ;                C’est la fille
faire. Voyez Homère, Hésiode, Théocrite : couronnés de lauriers, ils entendent chanter leurs vers, mais ils n’en font plus. Virg
Hélas ! il le connut ce supplice bizarre, L’écrivain qui nous fit entendre tour à tour La voix de la raison et celle de l’am
peuples, depuis Nemrod, n’auraient pas eu d’autres vêtements, et nous entendrions encore, au fond de l’Orient, tinter les glas de c
t deux personnes capables d’écrire une telle lettre ; et depuis que j’ entends raisonner sur le goût, je n’ai rien vu de si fin
ibelles vous prouvent que vous n’avez pas dû réussir. Des savants qui entendent mai le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait
s jeter dans les notes. On se fâchait autrefois de ce qu’à l’Opéra on entendait le bruit du bâton qui battait les mesures. Que se
 ; à respirer, avec quelque plaisir, l’encens qu’il offre au ciel ; à entendre ses cantiques avec quelque approbation : il aura
eil elle dormait pourtant ; La mienne au moins respire et peut-être m’ entend . » En prononçant ces mots elle craint d’en trop
genoux ; Me quitta ; puis revint en m’offrant ses bijoux. Je crois l’ entendre encor : « Tiens, mon Cid, va les vendre ; Le Sarr
seul alors ; la présence de ma sœur rendait cette retraite vivante. J’ entendais le bruit de ses pas dans ma solitude. Quand je re
es. Au milieu de la nuit, m’étant assis un instant pour me reposer, j’ entendis un bruit léger à l’entrée de ma chambre. J’approc
a sœur qui priait Dieu en dehors sur le seuil de ma porte. Elle avait entendu mes plaintes, sa tendresse lui avait fait craindr
 ; mais elle venait pour être à portée de me secourir au besoin. Je l’ entendis qui récitait à voix basse le Miserere. Je me mis
vous tous entouré ! Hâtez-vous, que du ciel le ministre sacré Vienne entendre l’aveu des fautes de ma vie, Et du joug du péché
, ce soir, les gars de Limoge, Du travail chanteront la fin ; Et vous entendrez votre éloge, Bourgeois, si vous payez le vin.
, Ils restent là, les bras en haut ; Alors, dans le morne silence, On entendit sur l’échafaud : « J’ai trois enfants, Jacques,
mords vengeurs, Nés dans la conscience, en sont les défenseurs.     J’ entends , avec Cardan, Spinosa qui murmure : « Ces remords
De la raison naissante elle est le premier fruit ; Dès qu’on la peut entendre , aussitôt elle instruit. Contre-poids toujours pr
le Liban, elle lui demanda son nom. « Je le lui dis. — Je ne l’avais entendu , reprit-elle avec l’accent de la vérité. — Voilà,
moment que j’implore ; Ou, si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins : L’atome e
45 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
ettray peine, sens et estude D’estre le Rat, exempt d’ingratitude : J’ entends , si Dieu te donne autant d’affaire Qu’au grand Ly
us mist tres bien soubz son osselle21 : Argent et tout (cela se doibt entendre ), Et ne croy point que ce fust pour la rendre, Ca
lle, Je vous feray une belle cedulle45, A vous payer (sans usure il s’ entend ) Quand on verra tout le monde content ; Ou (si vo
advis, lequel des deux tenoit Meilleur maintien ? Pour le vous faire entendre , Maillard sembloit homme que mort va prendre : Et
èque elzévirienne). Rondeau A Dieu me plains, qui seul me peut entendre Et qui congnoist quelle fin doyvent prendre Tant
nois que trop veux entreprendre ; Mais quel remède ? ailleurs ne puis entendre Ny ne feray : j’en fay vœu et serinent A Dieu. T
nt vostre pain alliez querre Seul, inconnu, et en estrange terre, Non entendu par signes ni par ditz. Je prie à Dieu que vous
ce coup tant inhumain ? Las ! que feray-je à la mere dolente Si elle entend ceste mort violente ? Si je t’allegue, helas ! qu
oucement aux plaintes des oiseaux ; Icy entre les pins les Zephyres s’ entendent . Nos flutes cependant trop paresseuses pendent A
e sçauroit comprendre, Tant s’en faut qu’un enfant ses secrets puisse entendre . J’ay l’esprit tout geiné de deuil et de tourment
es à l’église des Grands-Augustins, où il fut enterré. Le « gentil », entendez le charmant Belleau, l’ami de prédilection de Ron
ts et que bestes nous sommes De tant louer indignement les hommes ! J’ entends les grands qui pensent qu’on leur doit Tous les b
des seigneurs… Il ne voit prés de lui l’horreur des grand’s armees, N’ entend point la rumeur des troupes affamees Qui mangent
ine 498 : Les procès, au venir, marchent si doucement, Qu’ils ne sont entendus pour le commencement ; Puis d’un son esclatant le
, « imagination prise de l’italien et sotte partout ». Il a trop bien entendu l’appel que, dans son éclectisme, le chef de l’éc
lentendu. Le vieux Malherbe et le jeune Régnier semblent faits pour s’ entendre , en dépit des attaches que par son oncle l’un a a
ns pouvoir faire paix, ou tresve avecques Dieu ?     Sans parler je t’ entends  : il faut suivre l’orage ; Aussi bien on ne peut
3 s’arrester en la ruë, Faire sus l’un des pieds en la sale la gruë ; Entendre un marjollet564, qui dit avecq’ mespris,     « Ai
là, comme tourne le vent, Avecques un bonjour amis comme devant. Je n’ entends point le cours du Ciel, ny des planetes : Je ne s
e Philosophie ; Et qu’avecq’ la science il faut un bon esprit.     Or entends à ce point ce qu’un Grec en escrit570. Jadis un L
rit, Que voyant je fremy. Lors, sans cageollerie, « Monsieur, je ne m’ entends à la chicannerie, Ce luy dis-je, feignant l’avoir
de dire que si, tant je craignois qu’il eust Quelque procès-verbal qu’ entendre il me fallust. « Encore, dites-moy, en vostre con
gerac (Art. poét., IV.) Absolvons-le donc de ses rigueurs, sauf, bien entendu , d’une injure gratuite à la pauvreté de Colletet
du feu, du flegme, être politique et galant, courtisan et philosophe, entendre la paix et la guerre » ; et il est tout cela, et
losophe, entendre la paix et la guerre » ; et il est tout cela, et il entend tout cela, puisqu’il donne au public son Charlema
nt qui a un peu étonné et dont il faut peut- être rabattre, mais ne l’ entendons que du style ; lisons deux pages des Bergeries, e
ictime à votre frère mort. J’ai craint de prononcer autant que vous d’ entendre L’arrêt que mon devoir me commandoit de rendre. P
. GENEST. Dieu m’apprend sur le champ ce que je vous récite Et vous m’ entendez mal si dans cette action Mon rôle passe encor pou
ls doivent honorer. D. MANRIQUE. Je ne me croyois pas être ici pour l’ entendre . D. ISABELLE. Comte, encore une fois, laissez-le
ui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes rois : Tel me voit, et m’ entend , et me méprise encore, Qui gémiroit sans moi dans
es vives de l’esprit français, « maître Clément et maître François » ( entendez Marot et Rabelais), et, plus haut encore, le « bo
tes les amorces, Pour tous les faux brillans courir et s’empresser, J’ entends que l’on me dit : « Quand donc veux-tu cesser ? D
ébrant les louanges, Ont emporté leur lyre ; et j’espère qu’un jour J’ entendrai leur concert au céleste séjour. Digne et savant p
aison ? SOSIE. Bon, entré ! Eh ! de quelle sorte ? Ai-je voulu jamais entendre de raison ? Et ne me suis-je pas interdit notre p
nié son père. On ne chicanera pas cette filiation (il ne s’agit, bien entendu que du langage, non des idées et des sujets), si
ô ciel, puis-je l’apprendre ? Vous-même, sans frémir, avez-vous pu l’ entendre  ? Songez-vous dans quel sang vous allez vous baig
t le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer ; Leur sombre inimitié ne fuit point
e reconnoissons que tes saintes clartés ; Notre esprit t’est soumis ; entends notre prière. Et sous ton divin joug range nos vo
eur ; Et Créqui de ce rang connoit bien la splendeur : Si quelqu’un l’ entend mieux, je l’irai dire à Rome991. II. Sur l’Ip
t-on, hélas ! avoir pour vingt écus ? GÉRONTE. On a ce que l’on peut, entendez -vous, m’amie ? (Au notaire.) Il en est à tous pri
comte d’Harcourt), en ivrogne le vin, et en poète tout ce qu’il voit, entend , sent, maudit ou admire, le soleil, l’hiver, les
platitudes bucoliques qui infestaient les poésies de salon, de faire entendre en un langage harmonieux des accents gracieux et
onisme ; et homme d’esprit, son contemporain, l’abbé Dubos, nous fait entendre par une ingénieuse prétention ce qu’il en pense q
.                                                     Tu dois assez m’ entendre . Frappe, dis-je, ton bras ne sauroit se méprendre
ans les traits d’un perfide ? Quoi ! toi, tu me trahis ? L’ai-je bien entendu  ? SERVILIUS. Il est vrai, Manlius : peut-être je
licieuse et douce oisiveté. Sous ces feuillages verts, venez, venez m’ entendre  ; Si ma chanson vous plaît, je vous la veux appre
e Zénobie : Mithridate est vengé. PHARASMANE. Grands dieux ! qu’ai-je entendu  ? Mithridate ! Ah ! quel sang ai-je donc répandu 
des cieux… « Écoute, me dit-il prompt à me consoler, « Ce que tu peux entendre , et qu’on peut révéler. « J’ai pitié de ton troub
mpilait ; On le voyait sans cesse écrire, écrire Ce qu’il avait jadis entendu dire, Et nous lassait sans jamais se lasser. Il m
l’on dort sans lit, Et qu’on prend ses repas par terre. Je vois et j’ entends l’atmosphère Qui s’embrase et qui retentit De cen
s grande : Je me jette à vos pieds et je vous la demande. LYCANDRE. J’ entends  : la vanité me déclare à genoux Qu’un père infort
voir le crédit De ses décisions, le poids de ce qu’il dit ; Il faut l’ entendre après une pièce nouvelle : Il règne, on l’environ
s, les torts, le ridicule : Au reste, chacun parle et fait comme il l’ entend . Tout est mal, tout est bien, tout le monde est c
juin 1775 Quel calme ! quel désert ! dans une paix profonde, Je n’ entends plus mugir les tempêtes du monde. Le monde a disp
nd pourrai-je aux jours de l’automne, En suivant le cours de ton eau, Entendre et le bois qui frissonne Et le cri plaintif du va
s vers Sont d’un style pompeux et toujours admirable, Mais que l’on n’ entend point, écoutez cette fable, Et tâchez de devenir
nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t’ entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né
laudis-tu Clitandre ? — C’est que j’aime bien mieux l’applaudir que l’ entendre . (I, 97.) IV Dans ton beau roman pasto
ns qui battent le rempart. Le voyageur, surpris, au dessus de sa tête Entend gronder la vague et mugir la tempête, Et dans ce
seront pas Où la cendre des morts gémirait sous ses pas. Elle pâlit d’ entendre et le cri des batailles, Et les assauts tonnants
ière ! Faible, dormant encor sur le sein de ma mère, Oh ! que n’ai-je entendu ces bondissantes eaux, Ces fleuves, ces torrents,
tincelante et sombre, Consacrée au repos. Ô silence de l’ombre, Qui n’ entends que la voix de mes vers et les cris De la rive ar
a voix « Émeuvent l’air et l’onde, et le ciel et les bois. » Mais il entend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, e
; « Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre. « Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main « J’ai retenu le dieu co
« Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; « Soleil, qui vois, entends , connais tout1222 ; et toi, mer, « Fleuves, terre
laissé, Et voyageurs quittant leur chemin commencé, Couraient. Il les entend , près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressé
montagnes ! Quel plaisir d’être assis dans le fond des vallons, Et d’ entendre à ses pieds le bruit des moucherons Pendant que l
forêts profondes, Guidé par le ruisseau qui se perd dans son sein, J’ entendrai le doux bruit du zéphyr et des ondes1268. (Id.,
uisseau solitaire Roule couvert de mousse au milieu des roseaux. On n’ entend sur ses bords que les tristes vanneaux1269, Et ce
s charmants, et sut conter comme il savait lire quand il « se faisait entendre à force de se faire écouter ». M.-J. Chénier a tr
ièrement se répandit, des régions élevées du drame, tel que V. Hugo l’ entendait et le pratiquait, à tous les degrés du théâtre, y
s reste à signaler. Le théâtre peut flotter entre la tragédie comme l’ entendait l’école classique, le drame comme l’entendait V. 
tre la tragédie comme l’entendait l’école classique, le drame comme l’ entendait V. Hugo, le drame comme on l’a entendu de Diderot
classique, le drame comme l’entendait V. Hugo, le drame comme on l’a entendu de Diderot à Frédéric Soulié et à d’Ennery, voire
rougir. (Tibère, V, 2.) Réponse aux calomniateurs1275 … J’ entends crier encor le sang de leurs victimes, Je lis en
ent le chant plaintif et tendre Qu’aux échos de Passy ma voix faisait entendre . Jours heureux, temps lointain, mais jamais oubli
puissance1281.     Le troupeau se rassemble à la voix des bergers : J’ entends frémir du soir les insectes légers ; Des nocturne
ez d’ici briller cent hallebardes Aux feux d’un soleil pur et doux. N’ entend -on pas le Qui vive des gardes, Qui se mêle au bru
, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’ entends frapper à la porte. J’ouvre. Bon Dieu ! c’était l
rt de la flotte Hydra1303 sur l’Archipel tout entière est montée. Entendez -vous les clameurs qu’elle envoie ? Elle s’avance
avec le jour1314, Quand de ce triple pont, qui le rassure à peine, J’ entends crier la herse et retomber la chaîne, C’est moi q
adorés. Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n’ entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux, Que le bru
soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu’on entend , l’on voit ou l’on respire, Tout dise : ils ont a
tempêtes, Laissent voir un pan bleu du ciel pur sur nos têtes ; On n’ entend d’autre bruit, dans cet isolement, Que quelques v
a voix de Jupiter qui nous rappelle à lui ! Amis, bénissons-la ! Je l’ entends aujourd’hui : Je pouvais, de mes jours disputant
que ton génie émiette Tombent à la vague inquiète Qui n’a jamais rien entendu  ! Ta voix s’enroue en cette brume ; Le vent dispe
vous aime, et vous, lierre au seuil des antres sourds, Ravins où l’on entend filtrer les sources vives1359, Buissons que les o
s réseaux, Passer le plaid1375 léger d’une Écossaise errante, Et s’il entend sa voix dans les échos mourante, Il s’arrête ench
le. Que de fois, seul dans l’ombre à minuit demeuré, J’ai souri de l’ entendre , et plus souvent pleuré ! Car je croyais ouïr de
e pied de gazons ! C’est là qu’il faut s’asseoir, c’est là qu’il faut entendre Les airs lointains d’un cor mélancolique et tendr
flamme diaprée, Lance un canot en mer et s’arrête un moment. Mais on entend au loin le canon des corsaires ; Le Négrier va fu
-ce assez d’admirer ? Est-ce assez de venir, un soir, par aventure, D’ entendre au fond de l’âme un cri de la nature, D’essuyer u
bouche hardie, Parlait la vérité, ta seule passion, Et pour me faire entendre , à défaut du génie. J’en aurai le courage et l’in
urs en ses domaines, Dévorant toute vie et brûlant toutes chairs ; On entendra toujours frissonner dans les airs De grands bois1
îchement sur un lit de cailloux ; Car sans cesse on ne voit et l’on n’ entend chez nous Qu’eaux vives et ruisseaux et bruyantes
e tes petites mains je vis tomber le livre ; Tu cessas à la fois de m’ entendre et de vivre… Hélas ! si j’avais su ! La Voulz
de, amant et interprète de la nature, a avec elle des entretiens ; il entend ses voix, et les fait chanter en chœur aux oiseau
tion et le créateur. Heureusement il sait voir la nature autant que l’ entendre , et, vue, la peindre ; et quand les Frantz, les C
te sur les sommets, son âme se dresse et s’épure. Le Manfred de Byron entendait dire aux esprits des Alpes : « Que nous veux-tu,
ux esprits des Alpes : « Que nous veux-tu, enfant de boue ? » Il leur entend dire : « Viens à nous, enfant de Dieu. » Les cri
rmes bien amères, Mais pour moi votre miel a coulé bien souvent. « J’ entends parfois de loin monter la voix des villes, Elle m
pâtre LE POÈTE. Je viens mêler mon deuil au deuil de la nature. J’ entends ici l’écho des tourments que j’endure ; La voix d
sa voix, terrible ou tendre, Parle d’une souffrance à qui sait bien l’ entendre . Tout menace ou gémit. De la source au torrent, L
, Et tes agneaux bêlants… Tous ces bruits sont plaintifs. LE PÂTRE. J’ entends , je vois, partout, s’appeler, se poursuivre, Les
e ténèbres, Du zéphyr qui s’endort les murmures funèbres. LE PÂTRE. J’ entends plus près de nous, sur le frêne voisin, Siffler l
r profonde Exhalent à nos pieds les soupirs de son onde ! LE PÂTRE. J’ entends sur les cailloux le bruit clair du ruisseau, Du r
au… LE POÈTE. Pauvre cœur, dupe, hélas ! de ta propre imposture, Tu n’ entends que toi-même à travers la nature1481 ! L’esprit q
ait sur les cieux. De l’endroit solennel nous étions déjà proche ; On entendait encore un peu la triste cloche ; Quoique sur les
ain. ……………………………………………………… Sur mes froides hauteurs si nul ne vient m’ entendre , Moi j’y respire à l’aise et n’en veux pas descen
ix mélancolique et tendre, C’est le chant qu’un pêcheur à l’écho fait entendre . Sur son bateau, qu’à peine un vent fait ondoyer,
le en sons clairs et joyeux. Dans le calme du soir, il fait bon de l’ entendre  ! Il fait bon d’aspirer, dans un air frais et dou
es Laboureurs 1495, livre II. — Calmann Lévy, éditeur.) Ce qu’on entend dans la plaine Couché dans l’herbe sèche, au
t encore attendre. VALÈRE. Est-ce Brute qui parle ? Et que viens-je d’ entendre  ? Brute tient sa vengeance, et diffère à punir !
e et rendit l’âme, Et le ciel s’empourpra d’une sanglante flamme ; On entendit des cris et des plaintes sans nom ; Un grand vent
chemins ; La lune tristement baigne les noirs feuillages, L’oreille n’ entend plus les murmures humains. Mais sur le sable au
a jolie ballade « à Madame d’Alençon pour être couché en son estat », entendez sur l’état de sa maison, et dont le refrain est :
l’éternité. 134. « Dans ce recueil de l’Olive, on sent parfois, on entend à l’avance comme un son et un accent précurseur d
à son usage (en, in, pour). 312. Il s’était fait appeler du surnom… Entendez seulement, du titre militaire d’imperator. L’Empi
(ἀλληγορία, de ἄλλος, autre ; ἀγορεύειν, dire) dit une chose et fait entendre une autre chose. Elle peint à l’esprit un objet p
) 556. Bas-breton, bara, pain, et gwin, vin ; mots que les Français entendaient souvent dans la bouche des Bretons, et qui leur s
a drapé dans certaine satire. 600. Auquel on a appris ; instruit, entendu , avisé. D’ou : bien appris, mal appris. Molière,
œillets qu’on respire dans les vers des Ronsard et des Belleau. On y entend la « cane » plus que le rossignol et l’alouette m
m, lorsque. Locution usitée encore dans le patois normand. 767. Elle entend par là Dieu. 768. À partir de, a, ab. 769. Le
A pas lents et craintifs entrent dans les gagnages. (I, 2.) Et j’ entendis de loing sa musette et sa voix Qui troubloit douc
nt, scène 3e. — Ce plan original nous ménage des contrastes piquants. Entendez au IIe acte Genest donner des conseils au décorat
gune la vaut : au deuxième acte Cléopâtre demande à deux amants (je l’ entends au sens discret et chaste du xviie  siècle) la tê
acte, Rodogune demande à deux fils la tête de leur mère. Il faut les entendre au cinquième acte s’accuser réciproquement d’assa
hymne de haine et de colère, le plus terrible que théâtre ait jamais entendu … Jamais l’ambition, la colère, la vengeance, tout
lyeucte à Pauline (Polyeucte, IV, 3) : Tout beau, Pauline, il (Dieu) entend vos paroles ; hautaine, de César à Ptolémée (Pom
ot de Régnier (Sat. X). — On dit que Boileau, chez La Fontaine, avait entendu ces grotesques propos de la bouche d’un notable d
 Le premier, Villon s’affranchit de l’imitation des vieux romanciers ( entendez qu’il a répudié les allégories du Roman de la Ros
es vers retentissants soient placés dans la bouche de Cérès. On croit entendre un chœur des dieux de l’Olympe. La période a un m
t contre Colbert que l’on a surtout retenu d’Hesnault. On a peine à l’ entendre appeler « avare et lâche » le grand Colbert. Nous
? etc. 1023. Il veut dire : craint ce qui n’existe pas. Terentius entendait que qui craint les dieux, ne craint rien en dehor
hée contre Voltaire », dit Sainte-Beuve. Mais, ajoute-t-il, Piron « n’ entendait rien aux lumières de Voltaire, et à cette univers
ovisions avec les vôtres et mettent leur cœur en commun avec vous. On entend le bruit de la vague qui nous dit que nous passon
Je veux à mes côtés trouver à qui le dire. Ce n’est pas ainsi que l’ entendait Rousseau, quand, « contemplatif solitaire » il « 
l veut aussi créer la pastorale moderne, rustique et vraie, et Faire entendre à la Seine enfin de vrais bergers. (Bucol., LXXVI
n 1681, six mois après sa mort. Dès 1668 Boileau disait (Ép., 1) : J’ entends déjà frémir les deux mers, étonnées De voir leurs
1285. Esculape avait un temple à Épidaure et y rendait des oracles. —  Entendez , je suis condamné par les médecins. — Toute cette
presque racinienne, se retrouvant dans notre mémoire, à nous qui les entendîmes alors, et font partie de nos classiques réminisce
s mains, a brodé ta maîtresse,   Ce mouchoir brodé épouvanta ceux qui entendirent d’abord la pièce. Ils me supplièrent à mains join
De Rep., VI, 11), dans son apparition à Scipion Émilien, disait aussi entendre , aux cieux, l’harmonie des planètes voguant dans
Hugo résume une des premières pièces des Feuilles d’Automne, Ce qu’on entend sur la montagne, peuvent aussi résumer son œuvre,
ie de l’homme. Poète, il la perçoit par tous les sens : il la voit, l’ entend , la respire, dans ses aspects, ses couleurs, ses
e et la vilaine bête parce qu’on les hait (Contempl. I, 3, 27), et on entend ému sa plainte éloquente : Chasseurs sans but, b
n enfance, Me portaient sous la grotte où Virgile eut naissance, Où t’ entendais le bois murmurer et frémir, Où leurs yeux dans le
C’est le ton de l’épître badine. A. de Musset sait les prendre tous : entendez l’accent des vers qui suivent. 1422. On sent qu’
ngueur et de mètres variés, il décrit et rend ce qu’il voit, ce qu’il entend , ce qu’il sent, dans la plénitude de cette vie pu
et des chevaux revenus de la plaine. Ils prennent leur repas : on les entend de loin. Tirer du râtelier la luzerne et le foin 
e n’a plus ni brises, ni murmures ; Le flot tarit ; dans l’herbe on n’ entend rien frémir ; Les pics ardents les bols aux muett
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
ment, dans la main Il s’en venait manger et des fruits et du pain. On entendait sonner ses pieds secs sur les dalles ; Puis, soud
et l’espoir2. Le travail 3 Au travail ! au travail ! qu’on entende partout Le bruit saint du travail, et d’un peuple
tout Le bruit saint du travail, et d’un peuple debout. Que partout on entende et la scie et la lime, La voix du travailleur qui
lune brille dans le ciel, et que je médite près de ce triste lieu, j’ entends le grillon poursuivre gaiement son chant infatiga
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Rochefoucauld, 1613-1680 » pp. 32-37
nce de ses souhaits appelle toute son attention, il voit, il sent, il entend , il imagine, il soupçonne, il pénètre, il devine
d’écouter ceux qui parlent. Il faut leur donner le temps de se faire entendre et souffrir même qu’ils disent des choses inutile
ontraire entrer dans leur esprit et dans leur goût, montrer qu’on les entend , louer ce qu’ils disent autant qu’il mérite d’êtr
e a souvent les inconvénients de ces opéras dont la musique empêche d’ entendre les paroles : parfois les paroles empêchent de vo
48 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre V. Du Style en général, et de ses qualités. »
lence du style : la clarté et la pureté. Ou n’écrit que pour se faire entendre  : il faut donc commencer par se bien entendre soi
écrit que pour se faire entendre : il faut donc commencer par se bien entendre soi-même, et l’on deviendra clair et facile pour
trop simple, on se fait une étude de devenir obscur. Rien de plus mal entendu que cette affectation, dans les grandes choses ;
tée sous tous les jours possibles. Il se met peu en peine de se faire entendre du premier coup, parce qu’il se propose de reveni
Le style sec ne comporte aucune espèce d’ornement. Content de se voir entendu , l’écrivain ne cherche ici ni à captiver l’oreill
49 (1854) Éléments de rhétorique française
exemple, le mot tourterelle exprime l’espèce de gémissement que fait entendre l’oiseau qui porte ce nom. Lorsqu’on dit que le v
ves : le torrent qu’il franchissait dans sa course, le tonnerre qu’il entendait gronder sur sa tête, le chêne ou le rocher qui ab
communiquer leurs idées, au moyen de mots ou de sons qu’ils faisaient entendre  ; mais plus tard ils cherchèrent à rendre durable
fut sans doute le premier essai de l’art d’écrire : ainsi, pour faire entendre qu’un individu en avait tué un autre, on peignait
un objet réel de la nature ; ou : le soleil être brillant, pour faire entendre que l’attribut d’éclat appartenait réellement au
t à lier les diverses parties d’une phrase. C’est l’usage bien ou mal entendu de ces mots qui rend le style lâche ou serré, cla
Tours, que, dès la fin du vie siècle, la langue latine n’était plus entendue que d’un petit nombre, tandis que la langue vulga
rent de bonne heure la nécessité de parler au peuple une langue qu’il entendît . Le prêtre exposait la parole divine dans la lang
cieux aux citoyens, dont le sort était réglé dans une langue qu’ils n’ entendaient pas. On fut alors obligé de cultiver le français 
ine ; ici l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre, là un rapport délicat entre deux i
t, répliqua Phocion, vous ne le pouvez sans formes et sans nous avoir entendus . » Un homme de bien eut le courage de se lever po
da en plaisantant si c’était un mort que l’on portait. Le jeune homme entendit cette question ; il arrêta sa litière, et fit fra
us de verges ou livrés au dernier supplice : quelles plaintes il fait entendre  ! comme il sait déplorer toutes ces cruautés ! co
rand effet et répandent un tel effroi, que c’est moins un récit qu’on entend , qu’un spectacle auquel on assiste. Pour Gracchus
il endurait et des coups qui retentissaient sur son corps, ne faisait entendre d’autres cris, d’autres plaintes que celle-ci : J
roche alors son oreille de la glace, s’arrête au bruit de l’eau qu’il entend , et semble faire en lui-même le raisonnement suiv
elé est liquide, et ce qui est liquide plie sous le faix : donc, si j’ entends près de mon oreille le bruit de l’eau, elle n’est
ui. Le poëte disparait ; on ne voit plus que ce qu’il fait voir, on n’ entend plus que ceux qu’il fait parler. » (Dialogues su
u’il fait parler. » (Dialogues sur l’éloquence.) Ne croyez-vous pas entendre sonner la diane et assister au réveil d’un camp,
éveil d’un camp, en lisant ce passage des Martyrs ? « Je n’ai jamais entendu , sans une certaine joie belliqueuse, la fanfare d
de ce genre : « On vit la duchesse d’Aiguillon souffrir, mais on ne l’ entendit pas se plaindre ; elle fit des vœux pour son salu
s. De l’ironie. En exprimant une chose, on veut souvent en faire entendre une toute contraire. Ainsi le blâme se présentera
présents à l’esprit. — Vous avez là-dessus quelque mémoire écrit ? J’ entends . — Mais, non. — Tant pis ; vous me l’auriez fait
pas. Cette interruption soudaine, ce silence mystérieux en fait plus entendre que les paroles les plus positives. On donne à ce
amis, nos voisins, tout le monde nous voit faire mauvais ménage ; ils entendent les cris, les plaintes, les injures dont lu m’acc
ar elle voit ce qui se passe. Oui, j’espère qu’elle m’écoute, et je l’ entends qui le reproche de me rendre malheureux, « Ah ! m
signification réelle ; Sa croupe se recourbe en replis tortueux. On entend le bruit du char qui vole en éclats dans cet hémi
aux sur les Suisses éloignés de leur pays : « On craint de vous faire entendre ces airs de la patrie, qui vous rappellent vos pè
e présentent si naturellement à l’esprit, qu’on croie les lire ou les entendre . Telle est cette phrase de Pascal : « Le fini s’a
ous que je vous dise ? On ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommoder de toutes pièces ; vous êtes la fable
nal des savants de ce pays-là en parle ; le peuple de Jupiter ou n’en entend point parler, ou n’en fait que rire ; les philoso
vous voulez le reprendre : Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre . D’un œil aussi coulent, d’un cœur aussi soumis Q
utre enthousiasme. Que serait-ce donc, s’écria Eschine, si vous aviez entendu rugir le monstre lui-même ? Il y a trois choses à
re l’avocat et contre l’accusé ; au lieu de cris d’enthousiasme, on n’ entend que des éclats de rire ; les juges se souviennent
ils ont à juger, et le pauvre soldat, après avoir rajusté sa tunique, entend prononcer sa condamnation. La mémoire est donc la
ciation doit être claire et distincte : c’est-à-dire qu’il faut faire entendre distinctement toutes les syllabes de chaque mot,
lois et les procédés, afin de pouvoir mieux juger les orateurs qu’ils entendront . D’ailleurs, ici comme dans les autres parties de
’ils aient la foi ce de sacrifier un vain plaisir à leur intérêt bien entendu  ; qu’ils cherchent dans la lecture, non le moyen
it invraisemblable que Vénus se fâchât contre Paris, ou que Minerve s’ entendît avec Hélène. 3° Complète. Une narration ne doit r
ifférence à l’enthousiasme en voyant le succès de ses efforts. Oswald entendit , à travers la rumeur générale, des cris plus horr
« Lord Nelvil avait fixé son départ pour Rome au lendemain, lorsqu’il entendit pendant la nuit des cris affreux dans la ville ;
bon état, se hâtaient de porter avec leurs bras quelques secours. On entendait , à travers les cris, le bruit des chaînes des gal
pendant des cris plus horribles que tous les autres, qui se faisaient entendre à l’autre extrémité de la ville. Il demanda d’où
instant le quartier fût ouvert ; mais quelques femmes du peuple qui l’ entendirent se jetèrent à ses pieds, pour le conjurer de n’en
vérité, n’est qu’une mauvaise plaisanterie. » « Monsieur et madame n’ entendaient pas trop ce que le gouverneur voulait dire ; mais
jeune homme fut bientôt renversée ; il acquit l’art de parler sans s’ entendre , et se perfectionna dans l’habitude de n’être pro
re, dit Colin ; et quant à ton bonhomme de père, qui est en prison, j’ entends un peu les affaires ; ses créanciers, voyant qu’i
ns les desseins pervers de quelques hommes de mauvaise foi, vous avez entendu naguère ces mots forcenés : « Catilina est aux po
se sur les ennemis, toute-puissante sur les sujets : nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, environnée des pairs et des premiè
roy, me fait trouver tout aisé et honorable. Mon chancelier vous fera entendre plus amplement ma volonté. » Quel enthousiasme a
ndres choses qui leur arrivent. Tout ce qu’ils voient, tout ce qu’ils entendent est fidèlement déposé dans leur journal, et ample
t pas à s’imposer cette légère contrainte. Mes lecteurs ont peut-être entendu raconter l’anecdote de cette dame, à qui l’on ava
 » En effet, on vient en société pour échanger ses idées, et non pour entendre un orateur. D’ailleurs, outre qu’il n’est pas jus
50 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »
de la narration, suspendre la marche des événements, pour nous faire entendre un long discours travaillé avec art, et qui, par
l’autre ; et que nous oublions sans effort l’auteur qui écrit, pour n’ entendre que le héros qui parle ; et ce qui le prouve d’un
composent son histoire, prouve avec quel transport la lecture en fut entendue à l’assemblée des jeux olympiques, 445 ans avant 
ou leurs talents politiques, peut-être ne sera-t-on pas fâché de les entendre discuter eux-mêmes ces grands intérêts, ou plaide
ns eu occasion d’annoncer déjà Périclès comme orateur : nous allons l’ entendre dans l’une des circonstances les plus importantes
lui-même, Alcibiade, va paraître ici en qualité d’orateur. Peut-être entendra-t -on avec quelque plaisir à la tribune ce même homm
us se ranger sous leurs drapeaux et garder leurs rangs. Le signal est entendu de tous ; se présenter de front, tourner l’ennemi
51 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252
nteux quand je les ai faits. N…, qui avait de certaines fins2, me fit entendre qu’on me donnerait une pension ; je dis que n’aya
fort à charge, parce qu’il ne travaille point pour le couvent. Mais j’ entends sonner l’heure du réfectoire. Ceux qui, comme moi
nfin, jamais homme n’a tant été vu que moi. Je souriais quelquefois d’ entendre des gens qui n’étaient presque jamais sortis de l
quelqu’un, par hasard, apprenait à la compagnie que j’étais Persan, j’ entendais aussitôt autour de moi un bourdonnement : Ah ! ah
ôt son ouvrage2. Invocation aux muses Vierges du mont Piérie, entendez -vous le nom que je vous donne ? inspirez-moi ! Je
t mieux que moi. Pourtant j’avoue que cet ouvrage a pensé me tuer1 J’ entends quelques frelons qui bourdonnent autour de moi ;
on corps une vaste étendue de mer. » 2. Dans cette page, on croit l’ entendre causer. Il semble aussi qu’on lise son compatriot
52 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427
succession d’arches et de voûtes ! Qu’ils sont beaux ces bruits qu’on entend autour des dômes, semblables aux rumeurs des flot
le tumulte des hommes qui se pressaient jadis sur ce sol. On croit y entendre retentir cette malédiction du prophète : «  Venie
et amphithéâtre, en voyant déchirer des chrétiens par des lions, on n’ entendait que les aboiements des chiens de l’ermite qui gar
, et sous un autre aspect ; j’ai été étonné, en arrivant, de ne point entendre l’aboiement des chiens qui se montraient ordinair
nt subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte du Niagar
ourquoi fuir ta patrie, Fuir son amour, notre encens et nos soins ? N’ entends -tu pas la France qui s’écrie : Mon beau ciel pleu
l les aime. Comparez ces vers de Saint-Victor sur le Meschacebé : On entend dans les bois de confuses clameurs. Mariant leurs
53 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bernardon de Saint-Pierre 1737-1814 » pp. 203-209
nuages qui s’élevaient de ses flancs les lueurs des tonnerres dont on entendait les roulements lointains. On aurait juré que c’ét
écu dans un autre siècle. Cependant ces grands corps insensibles font entendre des bruits profonds et mélancoliques. Ce ne sont
t de voix dominantes, mais des sons monotones, parmi lesquels se font entendre des bruits sourds et profonds, qui nous jettent d
s fraises et du lait dans des terrines ; mais vous aurez le plaisir d’ entendre les rossignols chanter dans les bosquets des dame
54 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre II. Qualités et devoirs de l’Orateur du Barreau. »
ron à Hortensius, qui, en plaidant pour Verrès, et feignant de ne pas entendre la réponse d’un témoin, lui dit : Je ne me pique
as entendre la réponse d’un témoin, lui dit : Je ne me pique point d’ entendre les énigmes. J’en suis surpris, répliqua vivement
e persuader : et comment se flatter d’y parvenir, si le juge qui va l’ entendre n’est prévenu d’avance en sa faveur ; s’il a le d
55 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
là-dessus, et par quels termes extraordinaires je lui pourrai faire   entendre ce que je conçois d’elle. A nous autres beaux esp
anations des fleurs qui rebutent par leur abondance, etc. Que donne à entendre spirituellement cette phrase entre parenthèse (je
compter. J’étais toute habillée à huit heures, j’avais pris mon café, entendu la messe, tous les adieux faits  le bardot chargé
t point d’autre voix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux pre
e de ses éclairs Il bouillonne, il frémit, il dévore la terre. A-t-il entendu la trompette ? Il dit : Allons ! Il flaire au loi
rsonnage de théâtre, à le voir, vous croiriez qu’il a un masque ; à l’ entendre , vous diriez qu’il joue un rôle ; ses paroles son
— Mol. C’était très facile, je faisais ce qu’ils font. — Par. Je vous entends , vous étiez comédien. Mais cet art me semble futi
n, le turc a très bien dit cinq cents écus. — Chaque fois que Géronte entend une réplique juste à ses propositions, il s’écrie
LAFLÈCHE. Des vilains et des ladres. HARPAGON. Mais qui est-ce que tu entends par là ? LAFLÈCHE De quoi vous mettez-vous en pei
l n’est pas encore nuit — … C’est à cette heure que le rossignol fait entendre sa voix. — Quand tout se tait — … D’abord son ton
hante encore — c’est le même air — … mais il a changé de ton… et l’on entend le cri de la douleur — … Avis. Style brillant et
 : marche ! N° 116. — Les Rogations La cloche du hameau se fait entendre … On s’assemble dans le cimetière de la paroisse…
est la reine du monde70… Si l’insecte que nous allons écraser faisait entendre une prière, nous serions émus. — Or, Dieu est ce
mille — … il prie — … C’en est fait — … Soudain une clochette se fait entendre — … Une clarté brille — … Un chien jappe — … s’ap
. Et dans les airs pesants que le son vient froisser, Un dirait qu’on entend l’âme des morts passer ! Tout-à-coup le soleil di
il ne pouvait le distinguer dans une forêt de mâts. Tout-à-coup il l’ entendit répondre par trois coups de canon aux signaux des
l cherche — … Il s’empare du sceptre et s’envole — … Une voix se fait entendre  : Cherche mieux, lui dit-elle ; le sceptre tombe
 ! Qu’il était changé. Portrait de l’ange qui a perdu sa beauté. — Il entend des soupirs — … Devant lui est cette jeune fille
re du repas, mais mon songe m’annonçait qu’elle ne sonnerait pas. — j’ entendis qu’on fermait la porte au bas de l’horrible tour.
t demander du secours à son meurtrier, sent le plomb ployer sous lui, entend ses habits craquer, voit ses mains saignantes, re
es de Mme Malfit, ou Mme Malfit elle-même avec son enfant. Les nègres entendent la sentence, ils se débattent un instant avec leu
t que vous avez à raconter. Au dessert Rodolphe témoignera le désir d’ entendre les chants d’un troubadour. Il s’en présenté un q
de chairs meurtries et déchirées. Cependant tout le village qui avait entendu tes coups de feu et les rugissements de l’ours ar
uvait la grande salle où s’assemblaient les états, quand ils devaient entendre quelque communication de la couronne. (Cette expl
irée que par les flambeaux que tenaient le roi et ses compagnons ; on entendit comme une mélodie semblable à un vent léger qui a
neth, de joyeuses acclamations s’élèvent de la tente du roi : A peine entend -on la réponse de Montserrat, qui proteste de son
ons s’apprêtent au combat et le silence devient si complet que l’on n’ entend plus que les trépignements des chevaux. On donne
— … Mon compagnon s’endort ; moi je veille inquiet — … Vers le jour j’ entends du bruit ; le charbonnier demande à sa femme s’il
ouissement, j’aperçois de la lumière par les fentes d’une porte, et j’ entends des personnes qui murmurent à voix basse — … Je r
un louis, la servante l’aura caché dans la parlasse — … Les murmures entendus dans la chambre voisine étaient les prières des m
nt ne roule-t-il pas au fond de l’abîme ses ondes tumultueuses ? je l’ entends gronder, j’entends aussi la source qui était alor
s au fond de l’abîme ses ondes tumultueuses ? je l’entends gronder, j’ entends aussi la source qui était alors consacrée aux Mus
er à sa fortune. » La vierge, baignant de larmes les genoux du roi, n’ entend qu’à peine les dernières paroles d’Œdipe, elle ne
qui va mourir ; adieu. » Antigone s’éloigne en pleurant. Bientôt elle entend un bruit effroyable, le jour paraît s’éteindre ;
pour ce fait par les tribuns du peuple. Il se justifie. Si on ne veut entendre que des explications, je vais les donner, si a-t-
confier au ciel des accents ignorés, que lui connaîtra seul, que vous entendrez seuls. N° 253. — L’Immortalité de l’âme Oui
as et dégoûtant ; il faut l’exposer de telle sorte, que vous laissiez entendre le fait sans le dire. 57. L’olivier a des feuill
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Napoléon 1696-1821 » pp. 234-237
s milliers d’hommes de plus, et il faudra bien que l’on finisse par s’ entendre , puisque tout a un terme, même les passions haine
cour de Londres s’y est opposée. N’y a-t-il donc aucun espoir de nous entendre , et faut-il, pour les intérêts ou les passions d’
ur de l’Allemagne ? Ne croyez pas, Monsieur le Général en chef, que j’ entende par là qu’il ne soit pas possible de la sauver pa
57 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Buffon. (1707-1788.) » pp. 146-152
, plusieurs semaines après que ce chantre du printemps s’est tu, l’on entend les bois résonner partout du chant de ces fauvett
ncées : ce chant semble tenir de la fraîcheur des lieux où il se fait entendre  ; il en peint la tranquillité, il en exprime même
anquillité, il en exprime même le bonheur : car les cœurs sensibles n’ entendent pas sans une douce émotion les accents inspirés p
s n’ont d’autre voix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux pre
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Le Sage, 1668-1747 » pp. 216-222
et pour te le prouver, je te fais mon confident. » Je n’eus pas sitôt entendu ces paroles, que je tombai aux pieds de Sa Grande
cellente, quoique un peu au-dessous de vos autres ouvrages. — Je vous entends , répliqua-t-il. Je vous parais baisser, n’est-ce
moyen d’apaiser un auteur irrité, et de plus un auteur accoutumé à s’ entendre louer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant.
’obscurité qui en fait tout le mérite. Il suffit que le poëte croie s’ entendre . — Tu te moques de moi, interrompis-je, mon ami.
59 (1873) Principes de rhétorique française
je voudrais dire, ni même art d’écrire, tant j’aimerais à faire bien entendre qu’il s’agit seulement de prendre la nature sur l
ans les études libérales. Aujourd’hui, la publicité d’un discours mal entendu et de peu de gens n’est rien à côté de la publici
de tomber dans le vice que signale Quintilien de condamner ce qu’on n’ entend pas. Mithridate ne peut manquer d’être charmé du
t le peuple à mon nom s’alarmer ; Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer ; Leur sombre inimitié ne fuit point
emue est liquide, et ce qui est liquide ne peut me porter : donc si j’ entends le bruit de l’eau, c’est que la rivière n’est pas
s’est fait naguère le panégyriste du pouvoir impérial : Si j’ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d
ne ; ici l’abus d’un mot qu’on présente. dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre, là un rapport délicat et deux idée
urnez les yeux de ce spectacle de religion ! et vous ne daignez pas l’ entendre , et vous l’éloignez même rudement, et achevez de
il endurait et des coups qui retentissaient sur son corps, ne faisait entendre ’d’autres cris, d’autres plaintes que celle-ci :
e la fortune. Chercher à plaire à ces êtres faibles pour les amener à entendre la vérité, ce n’est pas complaisance ou bassesse,
n stérile sans l’ordre et la réflexion. C’est ce que prétendait faire entendre Ménandre et, depuis lui, Racine, quand, après apr
temps les yeux fixés à terre, il les porte sur les chefs avides de l’ entendre  ; il parle, et la grâce vient embellir son éloque
n leur donnant, et en leur ôtant leur puissance. La reine a également entendu des leçons si opposées, c’est-à-dire qu’elle a us
ui. Le poëte disparaît ; on ne voit plus que ce qu’il fait voir, on n’ entend plus que ceux qu’il fait parler. L’appréciation
eprésentation d’un personnage dont le lecteur croit voir le visage et entendre les paroles. La vivacité de ces peintures fait le
uccès qui répondit à ce généreux appel ; saint Vincent de Paul le fit entendre à un auditoire composé des dames de la cour et au
llence ; tel est le langage qui convient à l’honnête homme qui a fait entendre aux Romains de la décadence l’austère écho de la
ible, c’est-à-dire proportionnée à l’intelligence de celui qui doit l’ entendre . Une allusion trop détournée est obscure, une all
ereur,     Redemandant la foi jurée à sa famille, Et de Germanicus on entendra la fille ; De l’autre l’on verra le fils d’Ænobar
ation. — La litote est une diminution qui ne dit moins que pour faire entendre plus. C’est tantôt l’expression de la pudeur ; Ch
siste à dire le contraire de ce qu’on pense et de ce qu’on veut faire entendre . C’est la forme la plus piquante de la raillerie.
passage subit a une idée nouvelle, a pour effet et pour but de faire entendre ce qu’on veut dire, bien plus vivement que si l’o
ire, à propos de Turenne : Quand il remportait quelque avantage, à l’ entendre , ce n’était pas qu’il fût habile ; mais l’ennemi
ion qui agitant Taine de Torateur se communique à l’âme de ceux qui l’ entendent . Un vieillard, cédant à la loi du temps et au poi
, vous voulez le reprendre, Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre  ; D’un œil aussi content, d’un cœur aussi soumis
it la mort, elle s’écrie : O jour de bonheur !... O douce voix, je t’ entends enfin ! Athalie aperçoit l’enfant qui doit la fr
êt de la question en la généralisant ; enfin elle plaît à celui qui l’ entend parce qu’elle lui donne de sa raison une haute id
même Phèdre révoltée des insinuations coupables de sa nourrice : Qu’ entends -je ? quels conseils ose-t-on me donner ? Ainsi do
disciples de s’enfuir de sa prison, Socrate refuse, parce qu’il croit entendre les lois d’Athènes qui lui disent : Ignores-tu d
au maître de la maison qu’un furieux a violé son asile, et qu’il fait entendre des menaces, des cris de mort. A cette nouvelle :
faut ton moulin, que veux-tu qu’on t’en donne ? — Rien du tout, car j’ entends ne le vendre à personne. Ilnous faut est fort bo
e à lui-même, comme s’il était interrogé ; dire une chose et en faire entendre une autre ; paraître incertain sur le choix de se
il le faut ; il peint à l’imagination ; il exagère ; il laisse plus à entendre qu’il ne dit ; il s’égaye ; il trace des portrait
l’armée d’Espagne. Bossuet. Sache la postérité que j’ai moi-même entendu ces saintes réponses Bossuet. Pour juger l’eff
nt le peuple à mon nom s’alarmer, Le ciel dans tous fûtes pleurs ne m’ entend point nommer. 6. Des figures oratoires : De la
isins, tout le monde nous voit faire mauvais ménage (énumération). Us entendent tes cris, tes plaintes, les injures dont tu m’acc
-elle ? Que dit-elle ? car elle voit tout ce qui se passe. Je crois l’ entendre qui te reproche de me rendre si malheureux : « Ah
est faible et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre . Il ajoute qu’on distingue l’expression propre à
le premier de tours les devoirs d’un homme qui n’éçrit que pour être entendu est de soulager son lecteur en se faisant d’abord
e pour être entendu est de soulager son lecteur en se faisant d’abord entendre . Il faut que la clarté soit telle, dit Quintilien
parle dans le dessein d’instruire n’aille pas, tant qu’il n’est point entendu , s’imaginer qu’il ait rien dit. En vain il se com
aurait soumis à sa critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mai
ersuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’ entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligi
. Ou s’imagine volontiers que ce sont des gens d’esprit, ceux qu’on n’ entend pas sans beaucoup d’esprit. Vous voulez, Acis,
Que ne me disiez-vous : il fait froid ? Est-ce un si grand mal d’être entendu quand on parle et de parler comme tout le monde ?
comme dans Polyeucte, à propos de Dieu : ....Tout beau, Pauline, il entend vos paroles. Il a montré lui-même comment un mot
éger de Flore ; Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend -on de la mer les ondes bouillonner, Le vers comme
ur ravissant qu’Iphigénie avoue l’amour qu’elle ressent ; lorsqu’elle entend Agamemnon lui défendre de revoir Achille, elle s’
s magnifiques : L’Éternel est son nom, le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous
bservations sur ce sujet : L’orateur qui aspire à la perfection fera entendre une voix forte, s’il doit être véhément ; douce,
meil surprend aux sermons de l’après-midi. Je m’éveillai bientôt et j’ entendis le prédicateur qui s’agitait extraordinairement ;
applaudissements de ses auditeurs : Que serait-ce donc si vous aviez entendu le lion lui-même ? Les Romains avaient le goût d
feste en faveur de Pompée, Cicéron croyait encore trouver du profit à entendre le rhéteur Antonius Gniphon, pour suppléer aux le
de la réalité ; la description doit être si vive et si vraie qu’on n’ entende plus, qu’on ne lise plus, mais qu’on voie. Cepend
rite avec la clarté convenable, une lettre bien écrite est celle qui, entendue de l’ignorant comme de l’homme instruit, plaît à
r vos propres réflexions, ou suppléé par les maîtres habiles que vous entendez tous les jours. 2. Des qualités essentielles au
plonger dans les convulsions de la guerre civile et de l’anarchie ! L’ entendez -vous ? c’est elle, c’est elle-même qui.de cet aut
able orateur. Sujet, — Un jeune abbé, charmé du sermon qu’il vient d’ entendre , veut le faire goûter à Fénelon, qui lui démontre
e. Développement. — Fénelon. — Hé bien, monsieur, vous venez donc d’ entendre le sermon où vous vouliez me mener tantôt ? Pour
sermon du carême. C’est un homme admirable : si vous l’aviez une ibis entendu , il vous dégoûterait de tous les autres. Fénelon
t de tous les autres. Fénelon. — Je me garderai donc bien de l’aller entendre , car je ne veux point qu’un prédicateur me dégoût
texte et la cérémonie d’aujourd’hui ? Ne devait-il pas commencer par entendre le vrai sens de son texte avant que de l’applique
et ne donner que dés images terribles de la mort ? L’abbé. — Je vous entends , vous n’aimez pas les traits d’esprit. Mais sans
e. » Le discours est direct ; cette manière est plus vive ; on croit entendre les acteurs mêmes, le discours est dramatique. Ce
rendent l’encens et les vœux de toute la terre. Mille prières se font entendre à la fois ; Jupiter ordonne à Borée de rétablir l
mmodé de ces bouffées, appela le fougueux Borée, et, ne pouvant faire entendre sa voix, il lui commanda par un signe de tète de
ent les mots de richesses, d’honneurs, de longues années se faisaient entendre sans peine, parce qu’ils étaient répétés plus sou
il ne pouvait plus sortir qu’une prière à la fois. La première qu’ils entendirent fut celle d’un jeune écolier d’Athènes : « Grand
pour la santé d’un tyran. Lucien fut bien surpris, lorsqu’après avoir entendu dos prières élancées avec tant d’ardeur et de dév
ir entendu dos prières élancées avec tant d’ardeur et de dévotion, il entendit les mêmes voix murmurer sourdement des malédictio
n lui-même ses réflexions sur toutes ces prières, une voix cassée fit entendre ces mots : « Père des dieux et des hommes, je ne
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43
il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. Cela s’ entend . Maître Jacques. Eh bien ! il faudra quatre gra
que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger, et non pas
vre, et non pas vivre pour manger. Harpagon, à maître Jacques. Oui, entends -tu ? A Valère. Qui est le grand homme qui a dit c
us faire sa cour. J’enrage de cela, et je suis fâché tous les jours d’ entendre ce qu’on dit de vous ; car, enfin, je me sens pou
ous que je vous dise ? on ne saurait aller nulle part où l’on ne vous entende accommoder1 de toutes pièces. Vous êtes la fable
une excellente leçon de rhétorique sous cette parodie. Molière laisse entendre que le naturel est préférable à tous les raffinem
61 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
que a mis à la mode. Écrire ainsi, c’est prouver seulement qu’on ne s’ entend pas soi-même. La langue de tout le monde, celle q
considérée comme étant à la fois une science et un art ; que faut-il entendre par là ? – En a-t-il toujours été ainsi dans notr
aractères. (Paris, octobre 1880.) Définir l’honnête homme tel qu’on l’ entendait au xvii e siècle, et prendre des exemples dans l’
ière. (Grenoble, avril 1887.) Sainte-Beuve a dit : « Aimer Molière, j’ entends l’aimer sincèrement et de tout son cœur, c’est, s
resserrés. Résumé de ces considérations. (Grenoble, octobre 1890) Qu’ entend -on par ces mots : Le siècle de Louis XIV ? Cette
s électeurs de Provence. (Marseille, novembre 1889.) Définir ce qu’on entend par Principes de 1789. Montrer comment l’introduc
ciétés modernes en a modifié le caractère. (Poitiers, avril 1890.) Qu’ entend -on par principes de 89 ? – Montrer comment l’intr
re aux charges que leur impose le titre de citoyens anglais, mais ils entendent jouir des franchises que ce titre leur assure. Il
5.) La raison du plus fort est toujours la meilleure. Comment faut-il entendre cette moralité que La Fontaine a mise en tête de
l’impôt multiple. (Besançon, juillet 1890 ; Grenoble, août 1890.) Qu’ entendez -vous par économistes ? Quelle est la part des éco
s à se tenir dans ce milieu de ne point définir les choses claires et entendues de tous les hommes, et de définir toutes les autr
et appréciez brièvement le génie de Mirabeau. (Paris, août 1879.) Qu’ entendez -vous par la querelle des classiques et des romant
sur l’utile ? (Paris, août 1875.) Démontrez que l’intérêt, même bien entendu , ne suffit pas pour fonder une doctrine morale. V
oltaire poète ? Dans quels genres a-t-il excellé ? Et pourquoi ? – Qu’ entend -on quand on dit que Voltaire est le plus français
avait rappelé les hommes de son siècle au sentiment de la nature. Qu’ entend -on par là ? Citez des exemples. – Est-il vrai que
apparence. Elle a commis tous les crimes pour qu’il régnât, mais elle entend gouverner sous son nom. Si elle essaye de réconci
rovinciaux ? Laissez pour un moment vos occupations, et venez à Paris entendre ce chef-d’œuvre. Vous en rapporterez une émotion
’abord comme les vengeurs de la liberté proscrite par Auguste. Nous n’ entendons rien au premier acte que le récit des crimes par
r tous ceux qui aiment, avant tout, la raison. Expliquer ce qu’on entend par le haut comique et montrer que le Misanthrope
mptes de son apothicaire, une servante rusée et impertinente qui fait entendre gaiement de dures vérités à son maître sont, à co
ait propre. Il veut que l’écrivain soit homme de bien, qu’il se fasse entendre sans peine et avec plaisir, qu’il se renferme, le
’elle qu’on tire les arguments dont les autres sont touchés. On n’est entendu , avec plaisir, qu’à la condition d’exprimer des i
rale. Chercher les vains ornements, faire l’auteur, dans le sens où l’ entendait Pascal, lui paraît d’un ridicule achevé ; il ne s
afin de plaire au plus grand nombre et parler simplement afin d’être entendu de tous, ce sont là des conseils très généraux. S
vers. Il est heureux, il chante, on est émerveillé de le voir et de l’ entendre . Il n’a rien et il ne sait rien, mais il vit plus
s achevé. Il sait aussi raisonner et rapporter éloquemment ce qu’il a entendu , mais il ne le fait pas avec une verve égale. Il
ascal, Bossuet, et mieux encore Racine et La Bruyère. Saint-Simon n’y entend rien du tout ; dès qu’il n’est plus soutenu par s
était fait. Voltaire est bien le créateur de l’histoire telle qu’on l’ entend aujourd’hui. On a été plus loin que lui dans la r
elain veut rimer et c’est là sa folie, dira Boileau. Mais le poète a entendu débiter les vers de Chapelain et il a reçu mille
ndu débiter les vers de Chapelain et il a reçu mille blessures ; il a entendu les sots vanter à l’envi « la Pucelle » et c’est
i ne sont qu’onéreux. Sur cette matière j’ai dit au roi tout ce que j’ entendais faire et je le répète ici : point de banqueroute,
de toutes pièces. Alors se déroula une suite de chefs-d’œuvre où l’on entendit des hommes s’entretenir comme des dieux, avec la
iennes jalouses de l’honneur. Pui Auguste, Cinna, César vinrent faire entendre sur la scène étonnée les plus profonds discours p
a toujours eu un caractère moral. Soit qu’elle eùt pour but de faire entendre la vérité à l’orgueilleux despote, soit qu’elle f
 ; Plus d’un, qu’eût effrayé de sa triste rudesse Une morale austère, entendra les avis D’un poète facile et doux à sa faiblesse
attaques de Pharnace. Que de périls, que de luttes ! Aussi ne peut-on entendre , sans être ému, ses plaintes à Xipharès, poignant
n l’accuse d’aimer Pharnace : Pharnace ? O ciel ! Pharnace ! Ah ! qu’ entends -je moi-même ? Ce n’est donc pas assez que ce fune
u’on dispute des goûts avec fondement, » nous dit à peu près ce qu’il entend par le beau : « Quand une lecture vous élève l’es
s ses idées, se portera aux extrêmes contraires, tous deux pourront s’ entendre pour trouver médiocre certaine œuvre plate, incol
iches toisons pour orner sa demeure. J’écoutai leur conversation et j’ entendis ce qui suit : Agricola. – Que les dieux soient b
terre, sa mère, le pain quotidien, au prix d’un labeur incessant ; j’ entends le chant des oiseaux, mélodie sans égale ; j’admi
ême. (Section des Sciences.) Concours de 1891. Littérature. Qu’ entendez -vous par un écrivain classique ? (Section des Le
décrit le caractère de « la femme savante » ? – Une dame qui vient d’ entendre prononcer l’oraison funèbre d’Henriette d’Anglete
n raison de dire qu’une science n’est qu’une langue bien faite ? – Qu’ entendez -vous par la philosophie des sciences ? – Explique
vérité. » (Lectures scientifiques, par Jules Gay ; – Hachette.) – Qu’ entendez -vous par l’esprit de système ? Quels sont ses ava
cabale, on se querelle, on s’outrage, et, Dieu me pardonne ! je crois entendre le cliquetis des épées dans le carrefour le plus
vez demandé mon sentiment, Monsieur, je crois vous l’avoir assez fait entendre . Vous m’avez prié de vous parler sans détours ; j
ne. Examen de 1882. (ORDRE DES LETTRES) Langue française. 1° Qu’ entend -on par formation populaire et formation savante ?
a pas manqué d’insister sur l’insuffisance des développements qu’il a entendus , et de donner aux aspirantes des conseils qui ne
emblent ignorer complètement ce qu’est un plan, un ensemble, ce qu’on entend par ordre et méthode. Les autres, bien préparées
re d’exercice. Faute de discernement, ou par un zèle d’admiration mal entendu , sans le vouloir ou à dessein, on s’arrête sur to
re ou dans la demi-teinte ; que les délicatesses de la ponctuation, j’ entends surtout de celle qui n’est pas écrite dans le tex
lement le dictionnaire sous la dictée de l’usage. » Littérature. Qu’ entend -on par un écrivain moraliste ? Sous quelles diver
prenant, il est vrai, d’une certaine manière et par le moyen le mieux entendu . A la suite des citations que j’abrège, la questi
Examens de 1887. Ordre des lettres Langue française. Qu’ entend -on par archaïsme et par néologisme ? – A quel âge
Examens de 1888. Ordre des lettres Langue française. Qu’ entend -on par histoire des mots au point de vue du sens 
Examens de 1889. Ordre des lettres Langue française. Qu’ entend -on par les synonymes d’une langue ? – De l’usage
 En quel sens a-t-on pu dire qu’il n’y a pas de synonymes ? – Comment entendez -vous cette phrase de La Bruyère : « Les esprits m
« Composition de langue française. – Le sujet était celui-ci : « Qu’ entend -on….. » Ce sujet délicat, très abordable cependan
nombre de compositions, ou s’est trop mêlé à l’étude directe et bien entendue de la question. Au lieu de s’appliquer uniquement
Au lieu de s’appliquer uniquement à bien définir ce qu’il convient d’ entendre par synonymes, et à montrer, par des exemples bie
es souffrances et ses tristesses, à quitter son austère retraite pour entendre la parole du jeune abbé, et que, dans une lettre
filles ; je suis tout à fait sûre qu’elles ne le comprennent pas ; j’ entends le plus grand nombre. Cela n’a rien de très extra
n ne saurait concevoir une barbarie lettrée. » La Harpe ne saurait entendre par ce mot de « barbarie » un retour à l’état sau
e, de l’état de nature pour le faire entrer dans la civilisation ? Il entend par là, pensons-nous, un état de civilisation où
bons. Si telle est la pensée de La Harpe, et si, par « savants », il entend des esprits livrés uniquement aux études abstrait
qu’on ne saurait concevoir une barbarie lettrée ; si, par lettrés, il entend non point des rhéteurs, plaidant volontiers le po
lement altérée. Mais il était nécessaire surtout d’expliquer ce qu’il entendait par aimer en deçà ou au-delà, et ce qu’était, en
le seront demain, et elles seraient incapables de dire ce qu’il faut entendre par un goût pur ou dépravé ? Elles loueront, elle
études scientifiques eussent dû, semble-t-il, les préparer toutes à l’ entendre parfaitement. On ne saurait trop les engager à se
scun y feit : mon pere et ma mere y apprindrent assez de latin pour l’ entendre , et en acquirent à suffisance pour s’en servir à
la musique, la peinture, le discours public. » Qu’a-t-il voulu faire entendre par là ? – Peut-on dégager des Fables de La Fonta
e ils ne nous découvrent que les meilleures de leurs pensées. » – Qu’ entend -on par la Renaissance des lettres en France au xv
es sur la littérature ? – Les lettres françaises sous Richelieu. – Qu’ entendez -vous par les deux générations littéraires du xvii
en France. Est-il vrai que le Français n’a pas la tête épique ? – Qu’ entend -on par sens propre, dérivé, figuré ? Citer des ex
ssante, non seulement pour le fond, mais encore pour la forme. Il est entendu que le siècle de Louis XIV a été le siècle de la
t La Fontaine et prenait en pitié les esprits durs et farouches qui n’ entendent point le charme et la facilité de ses fables. Vou
à Saint-Cyr : « Apprenez à obéir, car vous obéirez toujours. » – Qu’ entend -on par devoirs professionnels ? Citez des exemple
rands esprits….. Craignez les discoureuses, défaites-vous de ce que j’ entends souvent : Cette fille, dit-on, n’a pas de talents
a ses soucis – il s’agit de la médiocrité qui est d’or. (C) La joie. Entendre par là le contentement qui suit le bien-être. (D)
ute la force de l’éducation, a-t-on dit, est dans une discipline bien entendue . » La discipline bien entendue, en effet, fait ré
t-on dit, est dans une discipline bien entendue. » La discipline bien entendue , en effet, fait régner l’ordre et l’harmonie auto
i l’enfant est libre tout en obéissant. Il est même aisé de lui faire entendre qu’il n’est libre que lorsqu’il se soumet à cette
probité, l’équité, la loyauté, la délicatesse. Expliquez ce que vous entendez par chacun de ces mots, et appuyez vos définition
rie, ne pardonne tout que parce qu’elle n’aperçoit ou ne sent rien. J’ entends cette indulgence fondée sur la justice, sur la ra
ns la vie une volonté ferme et réfléchie. Littérature. Dire ce qu’on entend par la Renaissance. En expliquer sommairement l’o
re le maître et ses élèves ? Concours de 1891. Littérature. Qu’ entend -on par exposition dans une pièce de théâtre ? Que
te pour leur amusement et pour leur éducation patriotique ? – Comment entendez -vous cette pensée d’un pédagogue : « Il faut qu’u
s idées que J.-J. Rousseau a exposées dans son Émile. – Ce qu’il faut entendre par conscience morale. Comment elle se développe
ise avec Périclès, Sophocle, Euripide, avec l’orateur Lysias. On peut entendre Hérodote conter une de ses poétiques légendes sur
s compagnons qui veulent entreprendre avec lui ce voyage. Après avoir entendu la sainte messe et communié des mains de Juan Per
ses alliés, il tenta une surprise et fit donner un assaut ; il laisse entendre dans ses Commentaires qu’il éprouva un échec cons
des flèches et des dards, du gémissement des machines de guerre, on n’ entend plus la voix des chefs. IV. La légion chrétienne
’empereur Conrad, de Franconie, chassant un jour dans la Forèt-Noire, entendit auprès d’un moulin des cris de femme en mal d’enf
e duc de Souabe ; et, se rappelant les paroles menaçantes qu’il avait entendues jadis, il le chargea de porter lui-même à la rein
ner la plus grande activité sur ce pont où un instant auparavant on n’ entendait que le léger bruissement de l’étrave fendant l’on
mais le vent est si violent, que l’élève placé dans la grande hune n’ entend pas… De bouche en bouche, d’oreille en oreille, l
a tète et le cœur de la patrie….. Les conseils violents qu’il vient d’ entendre ne peuvent pas être adoptés par un roi qui veut ê
. J’étais né païen, comme vous, quand la voix du Très-Haut s’est fait entendre à mon oreille, sur la route de Damas….. La face d
par la corruption et non moins féroces que les hommes ; tandis qu’on entend les rugissements des lions et des tigres affamés
Je demande les moissons et les fleurs de mon pays, les oiseaux que j’ entendais chanter dans mon enfance, l’herbe du cimetière où
genouilla en les abordant, et le firent asseoir à côté d’eux pour lui entendre raconter ce voyage dont les résultats étaient si
. Paul ouvrit enfin ; il y avait près d’un siècle qu’il n’avait vu ni entendu personne au monde ; il demanda à Antoine des nouv
ppe le Bel au tribunal de Dieu. La flamme s’élève, les chants se font entendre , s’affaiblissent et cessent. – Mort du pape et du
ur la valeur et sur la prétendue supériorité de chacune d’elles. – Qu’ entendez -vous par le génie dans les sciences ? Buchez l’a-
industriel et commercial. Examen de 1886. Indiquer ce que l’on entend par agriculture. Montrer l’importance et le rôle
pelez comment l’armée est recrutée et composée en France. – Vous avez entendu chez vos parents un voisin se plaindre qu’il y av
se d’un père, et montrez à cette occasion comment les enfants doivent entendre et pratiquer leurs devoirs envers leurs parents.
rs vains efforts… ils attendent la mort… Un bruit sourd se fait enfin entendre … on vient à leur secours… leur délivrance. Éco
ie et du xviiie siècles au point de vue politique et économique. – Qu’ entend -on par l’équilibre européen ? – Rôle de la France
? CONSEILS ET PLAN CONSEILS Le sujet est nettement délimité. – Qu’ entend -on par un musée commercial ? Que doit-il être ? Q
u monde… puis un jour vient où cette grande voix s’éteint ; déjà on l’ entend moins ; voici qu’on ne l’entend plus. Seuls, quel
ette grande voix s’éteint ; déjà on l’entend moins ; voici qu’on ne l’ entend plus. Seuls, quelques philologues curieux et l’or
62 (1872) Cours élémentaire de rhétorique
ête à tous les genres et parle tous les langages qui peuvent se faire entendre du cœur humain. Trois genres d’éloquence. Le
chaleur ; jamais sur son visage La sensibilité ne grava son image. Il entend , sans pâlir, les cris des malheureux Et la douleu
suite à des mouvements conformes aux dispositions de ceux qui vont l’ entendre , qu’il éclate et commence brusquement, c’est ce q
tenu les yeux fixés à terre, il les porta sur les chefs désireux de l’ entendre  : la grâce s’ajoute à son éloquence. Si mes vœux
tio, que le discours aille toujours croissant . Ajoutons qu’il faut l’ entendre également des idées, des preuves, des passions, d
mérite le plus essentiel du discours, car parler pour ne pas se faire entendre , c’est pécher contre l’institution même du langag
s autres. La clarté répudie pareillement les mots surannés : ils ne s’ entendent pas toujours, et c’est une monnaie qui n’a plus c
plet et dépendant de ce qui précède ou de ce qui suit. Par incises on entend certaines parties de la période qui, d’elles-même
la nature, accoutumée au plus profond silence, dut être étonnée de s’ entendre interroger pour la première fois ; avoir fait plu
onsumés ou précipitant leurs corps fumants dans la mer ? Qui pourrait entendre , sans frémir, les mugissements de l’incendie, les
léger de Flore, Qu’un doux ruisseau murmure en vers plus doux encore. Entend -on de la mer les ondes bouillonner, Le vers, comm
me du silence, le murmure des flots qui baignent le rivage ? voyez et entendez (Il., α, 24) : Βῆ δ' ἀκέων παρὰ θῖνα πολυφλοίσϐο
α, 24) : Βῆ δ' ἀκέων παρὰ θῖνα πολυφλοίσϐοιο θαλάσσης. Voulez-vous entendre un vent orageux siffler et briser les voiles d’un
verne deux des malheureux compagnons d’Ulysse. L’oreille frémit, elle entend le craquement de leurs os. Σὺν δὲ δύω μάρψας, ὥς
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit : C’était un Espagnol de l’armée
es écarte ou les rapproche. Je les hausse, les baisse, ainsi que je l’ entends . Mais que me revient-il des peines que je prends 
e l’abîme, Il revient !… il m’appelle… il sauve sa victime !… Oh ! qu’ entends -je ?… Écoutez… Du côté de Lesbos Une clameur loin
nce de mort règne au loin sur la terre ; Le chemin est désert !… Je n’ entends que les flots ! Pleurez ! pleurez ma honte, ô fil
gent nôtre estime Par un mérite différent : Tour à tour ils nous font entendre Ce que le cœur a de plus tendre, Ce que l’esprit
erreur, et l’on dirait qu’il n’a osé rompre le silence depuis qu’il a entendu la voix de l’Éternel. » Voyez comme modèles enco
leste, s’écrie :                  … Du ciel qui tonne sur ma tête, J’ entends la voix qui crie : arrête, ingrat, arrête, Tu tra
s ont ménagé les moyens de s’enfuir de sa prison. Le sage se figure : entendre les lois qui le dissuadent et lui disent : « Igno
éblouï ni par une pompe vaine, ni par une élégance recherchée. Il n’y entendit point cette éloquence frivole, l’étude et le char
ndu, qui, sous le sens littéral, cache un autre sens qu’on veut faire entendre . Elle substitue au véritable objet, un objet fict
e espèce de métonymie qui consiste à expliquer ce qui suit pour faire entendre ce qui précède et réciproquement. Elle fait passe
r le nom propre et réciproquement. Dans le premier cas, on veut faire entendre que la personne ou la chose dont on parle, excell
’est Démosthène ; le poète, c’est Homère. Dans le second cas, on fait entendre que celui dont on parle, ressemble au personnage
ndre le plus pour le moins, le terme mortels pouvant, à la rigueur, s’ entendre des animaux, qui sont pareillement sujets à la mo
e dit à Rodrigue, son amant, va, je ne te hais point , elle lui fait entendre bien plus qu’elle ne dit. Il faut voir une litote
se générale, devra commencer d’un ton bas, mais de manière à se faire entendre . Dans le cours du discours, il saura suspendre sa
uteur, un simple salut, sans être accompagné d’aucune parole, se fait entendre et agit sur nous, et salutatio frequenter, sine v
l et de la césure, nous le dirons pareillement des chutes marquées, s’ entend de celles que commande le mouvement du vers : imi
63 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213
le, il lève le bras ; alors il se fait un silence horrible, et l’on n’ entend plus que le cri des os qui éclatent sous la barre
a même idée me suit et ne m’abandonne presque pas. Je ne puis surtout entendre un clavecin1 sans me sentir attristé : je le dis
sans me sentir attristé : je le dis lorsqu’il y a là quelqu’un pour m’ entendre , ce qui n’arrive pas souvent, surtout dans les co
64 (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre II. Des qualités essentielles du poète » pp. 16-21
énie divin, à celui dont l’esprit est sublime, et dont la bouche fait entendre de grandes choses. Ingenium cui sit, cui mens di
, le poète s’isole de tout ce qui l’environne ; il ne voit plus, il n’ entend plus que les objets que lui présente son imaginat
milieu des superstitions les plus populaires, sa voix se fit toujours entendre pour célébrer le Tout-Puissant. Les hymnes hébraï
65 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
appe à l’étourderie. Telles sont ces paroles d’un enfant qui venait d’ entendre le récit de la mort de Pyrrhus : Ah ! je mourrais
ts. 58. Qu’est-ce qu’un sentiment ? Le sentiment, tel que nous l’ entendons ici, est, suivant l’Académie, un trait qui exprim
s’écrie Bossuet dans l’Oraison funèbre de Madame, pouvons-nous encore entendre ces noms dans ce triomphe de la mort ? Non, Messi
sont fâcheux à comprendre ; Ce n’est qu’à ses élus que Dieu les fait entendre . Corneille voulait dire difficiles à comprendre.
dre. Corneille voulait dire difficiles à comprendre. 95. Que faut-il entendre par synonymes ? Les synonymes sont des mots ains
bouche. Je crois que je n’irai pas emprunter celle de mon voisin. On entend par anachronisme de mots l’emploi d’expressions n
? La correction interdit le barbarisme de phrase et le solécisme. On entend par barbarisme de phrase une tournure empruntée à
qui arrivent péniblement pour exprimer des idées étrangères. 108. Qu’ entend -on par force dans la phrase ? On entend par forc
es idées étrangères. 108. Qu’entend-on par force dans la phrase ? On entend par force une disposition des divers mots et des
ots méritent une place importante : Dans leur prospérité, mes amis n’ entendront jamais parler de moi ; dans leur adversité, toujo
66 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — De Maistre, 1753-1821 » pp. 377-387
ra versé injustement1 » ? C’est la guerre qui accomplira le décret. N’ entendez -vous pas la terre qui crie et demande du sang ? L
le plus abominable tyran, le plus insolent boucher de chair humaine n’ entendra jamais là : « Nous ne voulons plus vous servir. »
que du bruit ; mais, dit-il encore : « Un orateur français se ferait entendre de plus loin, sa prononciation étant plus distinc
étrante qui retentit dans les livres. Toujours celle des Français est entendue de plus loin ; car le style est un accent. Puisse
le, il lève le bras ; alors il se fait un silence horrible, et l’on n’ entend plus que le cri des os qui éclatent sous la barre
67 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
alaise des âmes, l’inquiétude de l’infini. En l’écoutant, chacun crut entendre les plaintes ou les soupirs de son propre cœur, e
sur eux vont se répandre ! Dans vos cités en deuil que de cris vont s’ entendre , Avant qu’avec douleur la terre ait reproduit, Mi
ausant bien avant dans la nuit2. Il me semblait déjà dans mon oreille entendre De sa touchante voix l’accent tremblant et tendre
s le sol qu’il creuse Le soc penché dormait à moitié du sillon1. On n’ entendait au loin que le cri du grillon, Au lieu du bruit v
e où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’ entendis les enfants du nouveau possesseur, Sortant de la
corde, deux petits agneaux ; et, comme le bienheureux saint François entendit leurs bêlements, ses entrailles furent émues, et,
68 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
a voix Emeuvent l’air et l’onde et le ciel et les bois. »     Mais il entend leurs pas, prête l’oreille, espère, Se trouble, e
re ; Ma bouche ne s’est point ouverte à leur répondre ; Ils n’ont pas entendu ma voix, et sous ma main J’ai retenu le dieu cour
e 3. Commençons par les dieux : Souverain Jupiter ; Soleil, qui vois, entends , connais tout ; et toi, mer, Fleuves, terre, et n
laissé, Et voyageurs quittant leur chemin commencé, Couraient. Il les entend , près de son jeune guide, L’un sur l’autre pressé
69 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565
re qui crie vengeance. Il est la proie d’une obsession. Tout ce qu’il entend , tout ce qu’il voit demande du sang, depuis sa sœ
sa sœur retentissaient sans cesse à ses oreilles, et il lui semblait entendre un oracle fatal, inévitable, qui lui demandait du
tre (Choephores). Oreste, que sa sœur Électre croyait mort, reparait, entend ses plaintes et s’écrie : «  Oreste. Je me sens
isées en factions ennemies ; ces factions se combattent, en paroles s’ entend , sur la place publique, et le parti vaincu se sou
70 (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français
in et du pays ; il s’attache à l’utile, c’est-à-dire à l’intérêt bien entendu , qui s’accorde avec la morale et le devoir. Son d
narchie. Affranchir ton pays d’un pouvoir monarchique ? Si j’ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d
s prouvent encore le sujet, en montrant ce qu’il n’est pas pour faire entendre ce qu’il est. « Si M. de Turenne n’avait su que
attribue-t-elle aux Mœurs un caractère plus général. Pour faire bien entendre la puissance des mœurs dans l’éloquence, il est b
onvenance dans la parole et dans les écrits. C’est ce que Rollin fait entendre en termes excellents dans les conseils qui termin
il prend congé du grand Condé et de la chaire chrétienne : vous aurez entendu le langage le plus puissant, le plus sublime, le
il suffit presque d’ouvrir au hasard les chefs-d’œuvre des poëtes, d’ entendre Camille devant Horace : Donne-moi donc, barbare,
re est un mouvement luminaire des corps lumineux. Comme si on pouvait entendre les mots de luminaire et de lumineux sans celui d
et sans brusquerie, et les prépare à goûter ce qu’on veut leur faire entendre . Il faut une confirmation, c’est-à-dire le dévelo
nt une si grande netteté, que tous puissent sans peine et sans effort entendre l’affaire qu’on leur rapporte. Tout doit contribu
ation, presque un ami pour l’écrivain. Aussi, le mot de style fait-il entendre quelque chose d’original et de vivant qui n’est p
r aucun doute, aucune hésitation sur le sens de la pensée, à la faire entendre tout de suite, sans équivoque et sans embarras. L
aurait soumis à sa critique, et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mai
ersuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’ entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligi
est faible, et ne satisfait point un homme d’esprit qui veut se faire entendre . » (La Bruyère, Des ouvrages de l’esprit.) C’es
ire, les rêves et les songes d’une malade : « Dieu, dit-il, qui fait entendre ses vérités en telle manière et sous telles figur
actère primitif des langues, a dit un éloquent écrivain, est de faire entendre , autant qu’il se peut, l’objet et l’idée par le s
du fond de sa tristesse des paroles entrecoupées de sanglots, qu’on n’ entend qu’à demi, et on ne sait si c’est le désespoir ou
es Morts.) 5° Ironie. — Elle dit le contraire de ce qu’on veut faire entendre , pour rendre la pensée plus forte et plus amère,
, sc. ii. 6° Hyperbole. — Elle exagère la vérité pour la faire mieux entendre . C’est encore une figure familière à la passion.
aire de l’hyperbole ; elle atténue la vérité, et dit moins pour faire entendre plus. Chimène dit à Rodrigue : Va, je ne te hais
de par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. Ceux-ci, occupés du premier obj
nt le peuple à mon nom s’alarmer, Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer, Leur sombre inimitié ne fuit point
rand ministre fait aller mon discours jusqu’à elle, que j’ai moi-même entendu ces saintes réponses. » (Oraison funèbre de M. Le
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179
d’un verbe, change entièrement le sens de l’expression. Par exemple, entendre la raillerie, signifie savoir bien railler. Enten
on. Par exemple, entendre la raillerie, signifie savoir bien railler. Entendre raillerie, signifie souffrir les railleries sans
d’un homme de guerre ont illustré une famille obscure : = nous avons entendu les cris effrayants des séditieux, et nous avons
qui battait son enfant. Dans cet exemple, cité par Duclos : avez-vous entendu chanter la nouvelle actrice ? il faut répondre :
vous entendu chanter la nouvelle actrice ? il faut répondre : je l’ai entendue chanter ; c’est-à-dire, j’ai entendu elle chanter
ce ? il faut répondre : je l’ai entendue chanter ; c’est-à-dire, j’ai entendu elle chanter, ou, qui chantait : = avez-vous ente
est-à-dire, j’ai entendu elle chanter, ou, qui chantait : = avez-vous entendu chanter la nouvelle ariette ? il faut répondre :
vous entendu chanter la nouvelle ariette ? il faut répondre : je l’ai entendu chanter, parce qu’on ne pourrait pas dire : j’ai
re : je l’ai entendu chanter, parce qu’on ne pourrait pas dire : j’ai entendu la nouvelle ariette chanter ; il faudrait dire :
 : j’ai entendu la nouvelle ariette chanter ; il faudrait dire : j’ai entendu chanter la nouvelle ariette. On dira donc d’une d
s phrases : = il s’est placé, de manière qu’il peut tout voir et tout entendre  : = il n’a rien dit autre chose, si ce n’est que
irme : = il veut se placer, de manière qu’il puisse tout voir et tout entendre  : = il ne désire rien autre chose, si ce n’est qu
n. Ainsi l’on dira fort bien : ne jugez pas ce criminel, sans l’avoir entendu et examiné. Article VI. Observations sur
Article VIII. Du Gallicisme et des figures de construction. On entend par gallicisme, une construction propre et partic
opposé à l’ellipse, et a quelques mots de plus qu’il ne faut ; comme, entendre de ses oreilles ; voir de ses yeux, etc. Voltaire
72 (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-
ous leurs tons, nous ferons de vous, ô Athéniens, si vous voulez nous entendre , des musiciens habiles à parcourir toute la gamme
ilité de la rhétorique Y a-t-il un art de la parole ? Non, si l’on entend par art un ensemble de connaissances dérivant de
is si nous entrons dans le détail, que de difficultés, et comment les entendre , s’ils ne s’entendent pas eux-mêmes ? Ainsi, dans
ns le détail, que de difficultés, et comment les entendre, s’ils ne s’ entendent pas eux-mêmes ? Ainsi, dans l’ordre des preuves,
ne voix pleine et sonore. Cet homme-là, selon vous, est né orateur. —  Entendons -nous. Il est né pour être orateur, ce qui n’est p
c’est-à-dire le discours. L’unité est la loi de toute composition. J’ entends par unité la concordance de toutes les parties d’
, et l’auditoire applaudissait : — « Que serait-ce donc si vous aviez entendu rugir le lion ? » — Cicéron ne craint pas de dire
eil surprend aux sermons de l’après-midi. Je m’éveillai bientôt, et j’ entendis le prédicateur qui s’agitait extraordinairement ;
onne le ton au geste et à la voix. Je tiens d’un vieillard, qui avait entendu Mirabeau dans sa jeunesse, que cet orateur faisai
etarder la marche triomphante de son raisonnement, que l’oreille, à l’ entendre , devient la dupe de l’esprit satisfait. Le talent
s’exprimait avec tant de naturel, de grâce simple et correcte, qu’à l’ entendre on jugeait que son père et ses ancêtres n’avaient
73 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123
dans leurs tribunaux les juges devant lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maîtresse se tie
ressée à ses concitoyens, que de tant de fameuses harangues qu’elle a entendues de son Cicéron. Et d’où vient cela, chrétiens ? C
ordre. De cette sorte, tout concourt à la même fin ; et c’est faute d’ entendre le tout, que nous trouvons du hasard ou de l’irré
ordent avec celui qui parle au dedans, et qui a le secret de se faire entendre à toute heure : ils étudient ses sentiments, et l
s appuis contre elle-même ; car écoutez parler ce politique habile et entendu  : la fortune l’a élevé bien haut, et dans cette é
événements si étranges, un Roi me prête ses paroles pour leur dire : Entendez , ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres
ouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse4 : partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le déses
yeux. Un grand roi vous va prêter sa voix, afin que vous vous fassiez entendre aux oreilles, et que vous portiez dans les cœurs
la voix de Bossuet, l’antiquité semble se réveiller du tombeau pour l’ entendre révéler ce Dieu inconnu, qui présidait à ses dest
s, c’est-à-dire plus expressives, formulées plus hautement 4. D’être entendue par vous. 5. Rature. Est-il besoin de remarquer
74 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
. » Ce qui est dit ici de l’élocution appliquée à l’éloquence peut s’ entendre du style dans tous les genres de littérature. C’e
ur génie. Il en est de même des ouvrages de littérature ; il suffit d’ entendre une page d’Homère, de Tacite, de Pascal, de Moliè
sur vos têtes ? Delille n’est pas moins expressif dans ce vers : J’ entends crier la dent de la lime mordante. Le vers suiva
cueil. Sur ce front foudroyant le moucheron bourdonne. Et son ombre n’ entend que le bruit monotone              D’une vague co
blime transporte notre âme d’étonnement et d’admiration. Les rhéteurs entendent souvent par style sublime celui qui se distingue
s le peuple à mon nom s’alarmer : Le ciel dans tous leurs pleurs ne m’ entend point nommer. Racine. Britannicus. Ici leurs s’
s choux. 3° Litote. La litote consiste à dire moins pour faire entendre plus. C’est ainsi que Chimène dit à Rodrigue : V
L’ironie, ou contre-vérité, est une figure qui a pour but de faire entendre le contraire de ce qu’on dit ; elle cache souvent
pour laisser deviner ce qu’on ne dit pas : ce mystère du silence fait entendre beaucoup plus que ce qu’on aurait pu dire. Telle
75 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »
osthène, à peine encore âgé de trente ans, parut à la tribune, et fit entendre cette éloquence vraiment patriotique, dont nous a
arissimis virtutibus tot et tanta vitia superari » ? Ne croit-on pas entendre Démosthène, et tout ce morceau n’a-t-il pas la ra
u sujet de la conspiration. Cicéron lui demande son opinion : on va l’ entendre .                                Eh ! que pourrai
une foule de rois et de peuples que le ressentiment ou une pitié mal entendue ont entraînés dans de fausses démarches ; mais je
, ne manquaient ni de prudence, ni de courage, et une présomption mal entendue ne les empêchait pas d’adopter les institutions é
’aspect des dangers qui nous environnent, les discours que je viens d’ entendre , m’inspirent des pensées bien différentes. On a b
it de la liberté, il s’agit de nos jours menacés. » J’ai souvent fait entendre ma voix au milieu de vous ; j’y ai souvent tonné
cher cette dangereuse clémence, s’ils prennent une fois les armes ! J’ entends , quelque grand que soit le danger, vous êtes tran
76 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
non le langage des érudits, enfin de ne rien dire qui ne puisse être entendu des dames dont ils désirent particulièrement le s
onorable, ainsi que ses jartières, Furent d’un drap du Seau23, mais j’ entends des lisières Qui chez maint couturier jouèrent ma
ge, Fouler ce qu’elle adorait. Déjà tout le peuple more À ce miracle entendu  ; À l’un et l’autre Bosphore Le bruit en est répa
ux qui m’ont précédé dans ce genre de poésie. » — dans notre langue s’ entend . En 1631, quelques années après la publication de
e d’Auguste qui faisait pleurer d’admiration le grand Condé, quand il entendait le chef de l’empire romain prononcer ces magnifiq
doivent honorer. Don Manrique. Je ne me croyais pas être ici pour l’ entendre . Dona Isabelle. Comte, encore une fois, laissez-
Qui n’ont pas pour témoins eu les yeux de mes rois. Tel me voit, et m’ entend , et me méprise encore, Qui gémirait sans moi dans
embrassements. Ses pleurs mêlent aux siens une fierté sincère ; On n’ entend que soupirs : « Ah, mon fils ! Ah, mon père ! « Ô
ncipal succès de cette pièce auprès des spectateurs privilégiés qui l’ entendirent à Saint-Cyr. Racine sentait qu’il n’avait pas don
euls et les miens sont ouverts dans l’Aulide. Avez-vous dans les airs entendu quelque bruit ? Les vents nous auraient-ils exauc
t sacrifice. Quelle fut sa réponse ! et que devins-je, Arcas, Quand j’ entendis ces mots prononcés par Calchas : « Vous armez con
réellement leur appartenir. Quand il les fait converser, on croit les entendre . S’il peint les animaux avec tant de ressemblance
t la race, le climat, les institutions, les préjugés, les mœurs. Il s’ entend surtout à rendre l’image de la brillante société
ébrant les louanges, Ont emporté leur lyre ; et j’espère qu’un jour J’ entendrai leur concert au céleste séjour. Digne et savant p
il a fait la dépense, Et que de sa façon dans l’ingrate Byzance On n’ entendra jamais d’éléphant discourir. À la fin, par bonté
qui de flatteries Repaissez votre vanité, Apprenez que la vérité Ne s’ entend que dans nos prairies. Grotte d’où sort ce clair
grande… Je me jette à vos pieds, et je vous la demande. Lycandre. J’ entends  : la vanité me déclare, à genoux, Qu’un père info
e concert d’éloges fut unanime. Lesage128 fut presque le seul à faire entendre une note différente. Il osa rire, sur le théâtre
tôt la morale du désintéressement, tantôt la morale de l’intérêt bien entendu  ; tantôt il conseille à l’homme la science et la
er amant ? » Ces mots interrompus, Ces cris demi-formés ne sont point entendus  ; Elle rouvre les yeux ; sa bouche presse encore
plumage, Divers de goût, d’instinct et de ramage, En sautillant font entendre à la fois Le gazouillis de leurs confuses voix ;
es voix ; Et dans les cris de la folle cohue La médisance est à peine entendue . Ce chamaillis de cent propos croisés Ressemble a
lever pressez-vous pour attendre, Pour leur parler sans vous en faire entendre , Pour obtenir, après trois ans d’oubli Dans l’ant
tombe un pauvre homme est inclus, Qu’importe un bruit, un nom qu’il n’ entend plus ! L’ombre de Pope avec les rois repose ; Un
ieds les nues,                      Et marche sur les vents. Fait-il entendre sa parole, Les cieux croulent, la mer gémit, La f
ageure imprévue, écrivait à Sedaine qu’il ne connaissait personne qui entendit mieux le théâtre que lui et qui fit parler ses ac
sur sa tête étendu, Prêt à frapper, tient le fer suspendu… Un bruit s’ entend … l’air siffle… l’autel tremble… Du fond des bois,
s-je ? Hamlet, s’adressant au spectre.                    Oui, je t’ entends  : tu vas être obéi : (À sa mère.) Oui, tous deux
public le nomme. On célèbre en tous lieux et mon ministre et moi ; J’ entends crier partout : « Vive notre bon roi ! » Le pauvr
Et dès que nous croyons être heureux, nous le sommes. Victor. À vous entendre , on croit que vous avez raison. Un déjeuner pourt
cela rapporte. Quel plaisir quand, le soir, assis devant ma porte, J’ entendrai le retour de mes moutons bêlants ; Que je verrai,
et de sa patrie. Non, Chénier est Français avant tout ; toujours on l’ entend célébrer sur son luth les plus nobles aspirations
, avec goût éclairée, Mille heureux passe-temps abrègent la soirée. J’ entends ce jeu bruyant où, le cornet en main, L’adroit jo
t imaginée, fait à la plupart de leurs pièces, et qu’ils ont bien mal entendu leurs intérêts en s’imposant volontairement une t
t la cloche d’airain à l’accent monotone ; Ce temple où chaque aurore entend de saints concerts Sortir d’un long, silence et m
n calme attendrissant Jusqu’au fond de votre âme en secret s’insinue. Entendez -vous un Dieu dont la voix inconnue Vous dit tout
! Ce doux bruit a pour moi je ne sais quel attrait. Tout à coup, si j’ entends s’agiter la forêt, D’une âme qui n’est plus la vo
h chante l’hymne sans fin. C’est alors que sans peine un Dieu se fait entendre  ; Il se cache au savant, se révèle au cœur tendre
e destin vous livre, Que chacun à son tour, sur la place cité, Vienne entendre l’arrêt qu’il aura mérité. Mais, avant qu’à nos l
om, encor le risqua-t-il si bas, Qu’à moins d’être tout près, on ne l’ entendit pas. Ses voisins, plus hardis, tout haut le répét
Instruisait, consolait, donnait à tous l’exemple. Son peuple, pour l’ entendre , accourait dans le temple ; Il parlait, et les cœ
s l’avions achetée étant encor génisse ! Accoutumée à nous, elle nous entendait , Et même, à sa manière, elle nous répondait ; Son
il elle dormait pourtant ; La mienne au moins respire, et peut-être m’ entend . » En prononçant ce mot, elle craint d’en trop di
le, L’écrivain rimaille, Le fainéant bâille, Et le savant lit.     J’ entends Javotte,     Portant sa hotte,     Crier : « Caro
, Semblait seul tenir la campagne. Un soir, tout comme aujourd’hui, J’ entends frapper à la porte ; J’ouvre : bon Dieu ! c’était
fleurs, Sur le gazon, au bord de l’onde, Si je repose mes douleurs, J’ entends le tourbillon qui gronde. Eh ! qu’importe au ciel
croix sainte, Voyez-vous, sur les tours, flotter les crins mouvants ? Entendez -vous de loin la voix de l’infidèle, Qui se mêle a
, et le mousquet dans ses mains étincelle. ………………………………………………………… Qu’ entends -je ? C’est le bruit de deux rames pareilles, Ense
line. L’étincelle jaillit, le salpêtre a fumé, L’air siffle, un cri s’ entend … l’hymne pieux expire. Ce cri, qui l’a poussé ? V
ouvraient leurs cris ont répondu. Fais-les taire, et de Dieu tu seras entendu . Les Vêpres Siciliennes. (Les Vêpres sicilien
ieu, prairie où sur la brune, Lorsque tout dort, jusqu’aux roseaux, J’ entendais rire au clair de lune Les lutins des bois et des
pitié dans le ciel. Elle a compassion de l’archange déchu dont elle a entendu dire : « .. Qu’à présent il est sans diadème, Qu
s ces noms divers je crois en toi, Seigneur ; Et, sans avoir besoin d’ entendre ta parole, Je lis au front des cieux mon glorieux
rès adore ta présence : D’un jour intérieur je me sens éclairer. Et j’ entends une voix qui me dit d’espérer. Oui, j’espère, Se
e moment que j’implore, Ou, si dans tes secrets tu le retiens encore, Entends du haut du ciel le cri de mes besoins ; L’atome e
e où la secrète porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’ entendis les enfants du nouveau possesseur, Sortant de la
d’harmonies ; Forteresse aux créneaux festonnés et croulants, Où l’on entend , la nuit, de magiques syllabes, Quand la lune, à
au jour limpide et clair ; Le soir est d’or, la plaine est blonde, On entend des chansons dans l’air. L’été, la nature éveill
sir tout a la forme : L’arbre a des fruits, l’herbe a des fleurs ; Il entend dans le chêne énorme Rire les oiseaux querelleurs
e nous vivions. — Pénètre, Mon cœur, dans ce passé charmant ! —  Je l’ entendais sous ma fenêtre Jouer le matin doucement. Elle c
couvert de morts sur qui tombait la nuit. Il lui sembla dans l’ombre entendre un faible bruit : C’était un Espagnol de l’armée
aussi haut que les nues, De ressaisir dans l’air des sons évanouis, D’ entendre , de chanter mille chants inouïs, Me prend à mon r
fit un grand deuil. Un murmure éclata sous ses ombres paisibles ; J’ entendis des sanglots et des bruits menaçants ; Je vis err
mollement mes pas. J’aime mieux du penchant des collines prochaines Entendre au loin monter le doux chant des pasteurs, Ou bou
chercher ma route, Et, soupirant mes vers dans leurs antres secrets, Entendre mes pas seuls résonner sous leurs voûtes, Ou les
votre père. Il est beau d’être un raisonneur, De tout lire et de tout entendre , De remporter les prix d’honneur !… C’est, je cr
rès de l’oiseau je reviendrai demain, J’aurai demain tout loisir de l’ entendre . » Il se remet en marche, et dans son cœur, Qu’a
Car une voix a chanté sur ma route. « Ce qu’elle a dit, je l’ai bien entendu  ; Mon cœur le sait, je cours l’ouïr encore Près d
habits de deuil qui font votre surprise, Ces voiles tomberont ! vous entendrez nos chants ! Ceux qui semblent des morts deviendr
: « Eh bien ! disait-il, avouons qu’un pareil langage ne s’était plus entendu au théâtre depuis Corneille. » Plusieurs morceaux
ir         En fuite par le vide immense. Or, c’était un convoi que j’ entendais courir         À toute vapeur dans la plaine. Il
(Epist. I, XVI, 52) : Oderunt peccare boni virtutis amore. 49. N’ entendra . 50. Génie protecteur, du grec δαίμων. 51. Tiph
est sévère pour Destouches, admire comme sublimes ces deux vers : “J’ entends  : la vanité rue déclare, à genoux, Qu’un père inf
77 (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Principes généraux des belles-lettres. » pp. 1-374
leur rage, Le pilote effrayé, moins maître que les flots, Veut faire entendre en vain sa voix aux matelots, Et lui-même avec eu
des montagnes, Dès que le doux zéphir(a) amollit les campagnes, Que j’ entende gémir le bœuf sous l’aiguillon ; Qu’un soc long-t
 : les personnages qui y concourent, agissent sous nos yeux ; et nous entendons leurs discours directs. Cependant il y a bien sou
e à croire, s’il les voyoit, et qu’il croira sans peine, lorsqu’il en entendra le récit, parce que l’oreille est à cet égard moi
ant que les Dieux ont quelquefois brûlé de feux illégitimes. Phèdre n’ entend qu’avec horreur ces discours, la charge d’impréca
onne à Maxime à qui il laisse sa place ; et tous les conjurés doivent entendre publier qu’il a tout appris et veut tout oublier.
’abord (et c’est le sentiment du plus grand nombre) qu’il ne faut pas entendre par ce mot, que les. mœurs aient une bonté morale
ère dissimulé et méchant. Ainsi lorsque dans Iphigénie en Aulide nous entendons Achille éclater contre Agaemnon, braver ce chef d
qualités que doivent avoir les mœurs dramatiques, sont plus aisées à entendre , et n’ont pas besoin d’une longue explication. Le
nt ordinairement à son âge. Mais il ne seroit pas vraisemblable qu’on entendît sortir de sa bouche ces discours graves et mesuré
elle le traite de vieux fou, et fait rentrer Isabelle, afin qu’elle n’ entende pas, dit-il, cette pratique infâme. Ariste dit qu
cœur qu’avec excès votre poursuite outrage, N’a que trop de vos yeux entendu le langage ; Que vos secrets desirs lui sont asse
songez que le temps presse, et que deux cœurs qui s’aiment, doivent s’ entendre à demi-mot. Sganarelle étant revenu tient à Valèr
oux. Le bon Sganarelle interprète ce discours en sa faveur. Valère l’ entend comme il doit l’entendre, et dit à Isabelle : Hé
interprète ce discours en sa faveur. Valère l’entend comme il doit l’ entendre , et dit à Isabelle : Hé bien, madame, hé bien, c
dès demain nous unira tous deux. Sganarelle n’est pas peu surpris d’ entendre cette réponse. Il l’est encore bien davantage, lo
sous une autre idée ; que jamais les spectateurs ne se sont proposé d’ entendre une comédie pour être attendris ; qu’il est vrai
çois bien qu’il y a beaucoup de spectateurs qui aiment beaucoup mieux entendre des douceurs à la comédie, que d’y voir jouer leu
parler la langue de tous les états, c’est-à-dire, se faire également entendre du bourgeois et de l’homme de cour, de l’ignorant
er et de s’exprimer. Mais observons que par le style naturel, on doit entendre ici, comme dans toute autre production littéraire
Fondé sur la raison et sur le bel usage ! Martine. Quand on se fait entendre , on parle toujours bien ? Et tous vos biaux dicto
Compiègne. Le Grand a de la gaîté, de la vivacité, des saillies : il entend même l’art du dialogue. Mais en général ses pièce
déride les plus sérieux ; car il n’est point de spectateur qui puisse entendre froidement un homme du peuple, qui placé dans la
fureur, l’emportement marchent trop vîte ; on ne distingue rien, on n’ entend qu’un aboiement confus, et le duo ne fait point d
eleucus son frère. Nous craignons pour ces deux princes, lorsque nous entendons Cléopâtre, dont l’horrible caractère nous est déj
opprobre arracher de ces lieux. Elle redouble encore, lorsque nous l’ entendons dire dans le monologue qui suit : Misérable, tu
ns le trouble et dans l’inquiétude sur le sort d’Iphigénie. Il n’a pu entendre ces paroles d’Agamemnon en parlant du sacrifice,
autre éclaircissement ; Il en croit mes transports, et sans presque m’ entendre , Il vient, en m’embrassant, de m’accepter pour ge
er pour la dernière fois. Je ne dis plus qu’un mot, c’est à vous de m’ entendre . J’ai votre fille ensemble et ma gloire à défendr
t de Thésée avec Hélène : elle me voit, a-t-il dit aux Grecs ; elle m’ entend  ; elle est devant vos yeux. Aussitôt toute l’arme
insupportables dans la tragédie. Ne seroit-il pas en effet ridicule d’ entendre des héros parler par énigmes et d’une manière ini
abattu ? Affranchir ton pays d’un pouvoir monarchique ? Si j’ai bien entendu tantôt ta politique, Son salut désormais dépend d
De la Tragédie-Lyrique, ou Opéra. Nous ne sommes pas choqués d’ entendre dans la tragédie proprement dite, et le plus souv
es hommes du peuple, parler en vers. Pourquoi serions-nous révoltés d’ entendre chanter ces mêmes personnages, soit dans la tragé
êtres d’une telle organisation, que nous devons nous imaginer voir et entendre sur la scène lyrique ; et d’après cette idée, nou
x dans le poëme épique Le merveilleux est essentiel à l’épopée. On entend par ce mot, comme je l’ai dit ailleurs, 1°. l’int
e Dieu s’offrant à son père pour racheter le genre humain ; nous fait entendre les récits prophétiques de Raphaël, qui trace à A
ste proportion. Toutes ces comparaisons peuvent donner suffisamment à entendre ce que sont les épisodes dans l’épopée. Mais pour
éral faire lui-même la fonction de moraliste. Le lecteur, qui a cru n’ entendre qu’un narrateur inspiré, seroit choqué de voir à
arcourues ; il erre çà et là dans le silence des bois. Tout-à-coup il entend derrière lui un bruit de chevaux ; et des voix co
s guerriers : parmi tant de spectateurs, on ne voit aucun geste, on n’ entend aucun mot ; tous restent muets, immobiles, et l’a
feu : mais il les peint avec plus de sagesse et de goût. Nous allons entendre Enée racontant à Didon le siège du palais de Pria
e d’un lieu où tout étoit dans le trouble et la confusion, et où l’on entendoit des gémissemens de toutes parts. Les femmes éplor
ans l’effort industrieux A dérobé le feu qui brûle dans les cieux. On entendoit gronder ces bombes(a) effroyables, Des troubles d
te mur, Combattant de plus près, porte un trépas plus sûr. Alors on n’ entend plus ces foudres de la guerre, Dont les bouches d
, puissante harmonie, Art charmant, qui polis la Grèce et l’Italie, J’ entends de tous côtés ton langage enchanteur, Et tes sons
ux, De joie, en les voyant, pousse un cri dans les cieux. Vous allez entendre sonner le tocsin pour éveiller les Chanoines, que
science, de cette conscience dont la voix terrible se fait si souvent entendre au cœur du méchant ; en vain se flatteroit-il d’a
le trop souvent, mais par fragilité ; Du moins, lorsque d’Aoron (a) j’ entends la voix suprême, Fidèle Israëlite, et m’oubliant
78 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre quatrième. De la disposition oratoire, ou de l’Ordre mécanique du discours. — Chapitre premier. »
ces préventions fâcheuses, et amener insensiblement l’auditeur à nous entendre , non seulement avec attention, mais avec cette po
s temps, les lieux et les personnes. Il est alors si important d’être entendu , que la prononciation même doit être soignée de m
t. lib. vi. c. 2). C’est ce qu’Aristote sans doute a voulu nous faire entendre , lorsqu’il nous a donné le conseil et le modèle à
ns, pour le plus grand nombre des plaidoyers : j’ai dit, vous m’avez entendu , vous connaissez l’affaire ; prononcez. Εἴρηκα, ἀ
79 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Fontenelle. (1657-1757). » pp. 110-119
s amenait, vivement agités d’intérêts très-légers et souvent très-mal entendus , accoutumés à mettre à la place du discours un br
l m’est bien doux d’être loué sur cet art par vous qui l’avez si bien entendu . Homère. Moi ? je ne m’en suis jamais piqué.
, je m’étais bien douté que de certaines gens ne manqueraient point d’ entendre finesse où je n’en avais point entendu. Comme il
gens ne manqueraient point d’entendre finesse où je n’en avais point entendu . Comme il n’est rien tel que de prophétiser des c
80 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ci le début de l’orateur : « Plusieurs des orateurs que vous venez d’ entendre à cette tribune, n’ont pas manqué de préconiser l
ertu d’autrui, tant qu’il se croit au niveau des belles actions qu’il entend raconter ; le récit qu’on en fait l’a-t-il convai
l’orateur politique, qui, en remettant sous les yeux du peuple qui l’ entend le tableau de la gloire et de la prospérité passé
81 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Molière. (1622-1673.) » pp. 29-34
il y a à manger pour huit, il y en a bien pour dix. Valère. Cela s’ entend . Maître Jacques. Eh bien ! il faudra quatre gr
que je t’embrasse pour ce mot. Voilà la plus belle sentence que j’aie entendue de ma vie : Il faut vivre pour manger, et non pas
re, et non pas vivre pour manger. Harpagon (à maître Jacques). Oui, entends -tu ? (A Valère.) Qui est le grand homme qui a dit
82 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338
la mort2 ? Pauline. Quel Dieu ? Polyeucte. Tout beau3, Pauline : il entend vos paroles4 Et ce n’est pas un Dieu comme vos d
s vos exploits. Voyez notre espérance, est le contraire de ce qu’elle entend  ; car elle entend ; voyez la juste terreur qui no
yez notre espérance, est le contraire de ce qu’elle entend ; car elle entend  ; voyez la juste terreur qui nous reste, voyez où
 : Quel dieu ? 3. Tout beau n’est plus de la langue noble. 4. Il entend . Ici, Polyeucte veut lui ouvrir les yeux ; mais i
ne pas reconnaître la vérité de la profession de foi qu’elle vient d’ entendre . 2. Du premier coup de vent. il y a ici de l’en
ardent, Que ce soit lui, qu’il vive, et qu’en le regardant, On croie entendre encor ces vers remplis de flamme, Dont le bon sen
ents font tressaillir sa cendre ; Appelé par vos cris, heureux de les entendre , Pour jouir de sa gloire, il descend parmi nous.
83 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177
a place où je me trouve ! Je m’en souviens, et après ce que vous avez entendu , comment osé-je parler ? comment daignez-vous m’e
que vous avez entendu, comment osé-je parler ? comment daignez-vous m’ entendre  ? Avouons-le, on sent la force et l’ascendant de
de facilité, de délicatesse, de politesse ; on est assez heureux de l’ entendre , de sentir ce qu’il dit, et comme il le dit ; on
us reculé de votre appartement, de si laborieux qui vous empêche de m’ entendre  ? Vous enfilez quelques mémoires, vous collationn
villes prises ; qui était rempli de gloire et de modestie ; on lui a entendu dire : « Je fuyais », avec la même grâce qu’il di
l’on lui fait sur la cour et sur le courtisan ; et parce qu’il les a entendues , il s’en croit complice et responsable. Tyran de
l ne semble. Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble, Mais j’ entends là-dessous un million de mots. (Molière, Femmes s
84 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre IV. Analyse et Extraits du plaidoyer de Cicéron pour Sextius. »
? ubi est crimen, quod reprehenditis » ? (Nos 79, 80). Nous venons d’ entendre le grand orateur : écoutons maintenant le publici
constitutifs des états ; et que les jeunes gens, qui ont si longtemps entendu déraisonner sur ces grandes questions de politiqu
ossint, et capere otii illum portum et dignitatis ». (Nº 99). Vous l’ entendez , jeunes gens ! C’est donc la religion qu’il faut
mployer aujourd’hui pour les arracher au péril. Qu’elle se fasse donc entendre , cette voix, pour la défense surtout de ceux qui
85 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
nouveau de sa postérité. »     Ainsi parle la terre ; et, charmé de l’ entendre , Quand je vois par ces nœuds que je ne puis compr
nd pourras-tu comprendre Que l’œil est fait pour voir, l’oreille pour entendre  ? Ces oreilles, ces yeux, celui qui les a faits E
lus beaux du poëme de la Religion : il avait plus d’une fois, dit-il, entendu Voltaire les réciter avec l’accent de l’admiratio
jusque dans le sein des heures fortunées Je ne sais quelle voix que j’ entends retentir     Me poursuit, et vient m’avertir Que
86 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre I. Du Discours oratoire. »
uffer dans les guerres étrangères ; et l’on vit redoubler sa valeur N’ entendez pas par ce mot, une hardiesse vaine, indiscrète,
importance et de la nécessité d’être vertueux. En même temps que nous entendons un des plus fidèles organes de la loi, nous en vo
s conditions. Au reste, ceci n’est point sans exception, et ne doit s’ entendre que dans une universalité morale. « Les jeunes g
répandre des nuages et de l’obscurité sur les choses qu’on a vues ou entendues , et qui leur sont défavorables ; la mauvaise hont
antes douleurs, à travers le bruit des coups redoublés, il ne faisait entendre d’autre plainte, d’autre cri que celui-ci : Je su
nt de terres et par tant de mers, dans un pays où l’on ne pouvait les entendre , où l’on ne voulait pas même les écouter, ils eur
lée ne se taira jamais sur vos louanges. Mais lorsqu’on lit, ou qu’on entend le récit des guerres et des batailles, il arrive,
re de bataille, pour repousser cette troupe audacieuse. Imaginez-vous entendre Solon76, qui par tant d’excellentes lois, prit so
es phrases de Démosthène, que vos serments et vos lois. Imaginez-vous entendre Aristide77, qui sut, avec tant d’ordre et de just
e la reconnaissance publique, qui les dota ; imaginez-vous, dis-je, l’ entendre déplorer amèrement la façon injurieuse, dont nous
lon mes désirs. Vous, magistrats, et sur les raisons que vous venez d’ entendre , et sur celles que suppléera votre sagesse, prono
ublèrent. Eh ! que serait-ce donc, dit alors Eschine, si vous l’aviez entendu lui-même ? Mot bien digne de louange dans la bouc
87 (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE III. De la disposition des mots qui composent le discours. » pp. 78-143
te, Æacide, Romanos vincere posse. Pyrrhus, à qui il s’adressait, l’ entendait de cette manière : Fils d’Eacide, je dis que tu p
utent. C'était le plus souvent le verbe, ou d’autres mots agréables à entendre et nécessaires à l’intelligence de la phrase. La
a fin de chaque proposition ; ce qui serait monotone et désagréable à entendre . Dans la quatrième et dernière proposition, le v
et de liquides. De même, pour reproduire des sons durs et pénibles à entendre , il faut multiplier les syllabes rudes, les mots
ont poussé ce genre d’harmonie à sa dernière perfection. Homère fait entendre le bruit des flots, le choc des vents, le cri des
i ronge le fer : Tùm ferri rigor, atque argutæ lamina serræ. « J' entends crier la dent de la lime mordante. » Delille. On
uoi ces paroles d’Anchise à son fils : Je puis encore vous voir, vous entendre et vous parler ? C'est que, dans ce fortuné séjou
enfin surmonté tous les obstacles ! Je puis encore vous voir, je puis entendre vos douces paroles ; vous pouvez répondre encore
u corps s’allonge sur la plaine liquide par d’immenses sinuosités. On entend mugir l’onde écumante. Déjà ils atteignent le riv
gues au triple dard, qui s’agitent dans une gueule béante ; il semble entendre ces sifflements aigus, si bien imités par la répé
nœuds, tout couvert de sang et du poison de ces monstres ; il semble entendre ses cris épouvantables, si bien figurés par ces m
88 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »
bandonne à ses souvenirs : il doit reproduire de son mieux ce qu’il a entendu . Quand ce petit travail, est fini, le maitre, en
; ici, l’abus d’un mot que l’on présente dans un sens et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapprochement délicat entr
juste ; je suis malheureux, mais je suis innocent. Je vous prie de m’ entendre et de me juger. Je suis avec un profond respect,
rnant dans leur patrie, ils n’avaient pu, du moins un moment, voir et entendre le grand homme de notre siècle. Ils ont cru qu’un
sur la foule immense Plane, avec la terreur, un lugubre silence. On n’ entend que le bruit de cent mille soldats, Marchant comm
lques matelots qui fumaient leur pipe en silence. Pour tout bruit, on entendait le froissement de la prose sur les flots, tandis
es les voiles étaient pliées ; j’étais occupé sous le pont, lorsque j’ entendis la cloche qui appelait l’équipage à la prière ; j
nt subit, le gémissement de la hulotte ; au loin, par intervalles, on entendait les sourds mugissements de la cataracte de Niagar
recule en tremblant des bords du précipice ; Qu’il ne puisse de loin entendre , sans frémir, Le triste chant des morts tout prêt
r l’autre heurtés, Parcourir au hasard les cieux épouvantés ; Quand j’ entendrais gémir et se briser la terre Quand je verrais son
89 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Origine et principe des beaux-arts »
aculté de varier les accents de notre voix. Quand les premiers hommes entendirent le ramage et le concert naturel des oiseaux, celu
fait d’une personne, ressemble à la personne même. Par la nature, on entend tous les objets qui existent, et tous ceux qui pe
imagination peut donner une existence réelle. Par la belle nature, on entend ces mêmes objets présentés avec toute la perfecti
90 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
septembre 1684. Des trois unités du théâtre33. 1. Ce qu’il faut entendre par l’unité d’action. Ses caractères : l’action d
s paroles donnent lieu à cette dispute fameuse, si elles doivent être entendues d’un jour naturel de vingt-quatre heures ou d’un
es détromper ; qui décident hardiment ce qu’ils ignorent, ce qu’ils n’ entendent pas, et ce que personne n’a peut-être jamais ente
t, ce qu’ils n’entendent pas, et ce que personne n’a peut-être jamais entendu  ; qui ne font point de différence entre parler et
mieux les supposer pour véritables que de les examiner : s’ils ne les entendent pas, ils veulent croire que d’autres les entenden
ner : s’ils ne les entendent pas, ils veulent croire que d’autres les entendent bien ; et ainsi ils se remplissent la mémoire d’u
plissent la mémoire d’une infinité de choses fausses, obscures et non entendues , et raisonnent ensuite sur ces principes, sans pr
la différence entre un esprit utile et un esprit d’affaires : on peut entendre les affaires, sans s’appliquer à son intérêt part
serait impossible de bien expliquer. L’usage ordinaire le fait assez entendre , et en disant qu’un homme a de l’esprit, qu’il a
i. Je ne dis pas ceci par le zèle pieux d’une dévotion spirituelle. J’ entends au contraire qu’on doit avoir ce sentiment par un
’ils essayent d’imiter. Mais il ne serait pas difficile de leur faire entendre combien ils s’abusent en cherchant par là de l’es
urné de la nature ; et que de ce petit cachot où il se trouve logé, j’ entends l’univers, il apprenne à estimer la terre, les ro
tait pas obligé en conscience de leur dire la vérité. S’il faut enfin entendre la voix du peuple, cette voix, sire, qui est si s
apables d’imposer au public dans une froide et simple lecture… Mais j’ entends déjà, non pas les murmures confus, mais les voix
heureux. Je ne veux point savoir ce qu’on dira s’il est puni ; mais j’ entends déjà avec espérance, avec joie, ce que tout monde
use sur les ennemis, toute-puissante sur les sujets, nous vîmes, nous entendîmes Votre Majesté, environnée des pairs et des premiè
embrassai sans savoir ce que je faisais ; ces Capucins147, où j’allai entendre la messe ; ces larmes qui tombaient de mes yeux à
re : et nunc, reges, intelligite ; erudimini qui judicatis terram : «  Entendez , ô grands de la terre ; instruisez-vous, arbitres
de par l’appât de la liberté, elle suit en aveugle, pourvu qu’elle en entende seulement le nom. Ceux-ci, occupés du premier obj
trouve tout consterné, excepté le cœur de cette princesse. Partout on entend des cris ; partout on voit la douleur et le déses
entretiens familiers pouvaient assurer que jamais ils n’avaient rien entendu ni de plus respectueux et de plus tendre pour sa
Les incrédules et les indifférents225. Que je suis étonné quand j’ entends des hommes profanes qui, dans la nation la plus f
sante de la chrétienté, s’élèvent ouvertement contre l’Évangile ! Les entendrai -je toujours et les trouverai-je toujours dans le
us vous jetterez dans quelque précipice. Voulez-vous qu’on vous fasse entendre clairement toutes les vérités divines ? Mais cons
us reculé de votre appartement, de si laborieux qui vous empêche de m’ entendre  ? Vous enfilez quelques mémoires, vous collationn
’a point de parties ? L’âme voit la couleur par l’organe de l’œil, et entend les sons par l’organe de l’oreille ; mais elle pe
s sons par l’organe de l’oreille ; mais elle peut cesser de voir ou d’ entendre , quand ces sons ou ces objets lui manquent, sans
ce que l’âme n’est point précisément ce qui voit la couleur ou ce qui entend les sons : elle n’est que ce qui pense. Or, comme
orateur mérita d’être admiré de Louis XIV vieillissant, et qui avait entendu de si grands hommes276, Le jeune roi Louis XV reç
adame la duchesse d’Orléans et à ce qui causait avec elle d’avoir été entendues . Mais, réflexion faite, le sommeil et la grossièr
ts montagnards, dans une grange à laquelle on avait mis le feu, et il entendit leurs cris. On ne donna pas un moment de relâche
e : ici, l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens, et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapport délicat entre deux
NE. Quel Dieu ! POLYEUCTE.                    Tout beau, Pauline ; il entend vos paroles Et ce n’est pas un Dieu comme vos die
e être offert chaque jour. Mais j’ai tort d’en parler à qui ne peut m’ entendre . Voyez l’aveugle erreur que vous osez défendre :
noms si doux, À ces marques enfin je ne connais que vous. As-tu bien entendu  ? dis-tu vrai, Timagène ? TIMAGÈNE. Avant d’en so
Ont pris comme à l’envi la fleur de mes années. ………………………………………………… J’ entends que l’on médit : Quand donc veux-tu cesser ? Douz
ssez-moi là, vous dis-je, et courez-vous cacher485. PHILINTE. Mais on entend les gens au moins sans se fâcher. ALCESTE. Moi, j
ins sans se fâcher. ALCESTE. Moi, je veux me fâcher, et ne veux point entendre . PHILINTE. Dans vos brusques chagrins je ne puis
faire comprendre525. ORONTE. Voilà qui va fort bien, et je crois vous entendre . Mais ne puis-je savoir ce qui dans mon sonnet… ?
À ceux de sa suite.) Vous, que l’on cherche Aman ; et qu’on lui fasse entendre Qu’invité chez la reine, il ait soin de s’y rendr
à vos yeux601 : L’Eternel est son nom, le monde est son ouvrage ; Il entend les soupirs de l’humble qu’on outrage, Juge tous
ans témoins cherchons à respirer. Appelez Mardochée : il faut aussi l’ entendre . (Le roi s’éloigne)612 UNE ISRAÉLITE. Vérité, qu
rre ils allaient le répandre :     Du haut du ciel sa voix s’est fait entendre  ;         L’homme superbe est renversé,         S
beth. Vous sortez654 ? JOSABETH.                            Vous avez entendu sa fortune : Sa présence à la fin pourrait être i
elin timide, Qu’il résiste au superbe et punit l’homicide. ATHALIE. J’ entends . Mais tout ce peuple enfermé dans ce lieu, À quoi
efois à l’autel Je présente au grand prêtre ou l’encens ou le sel ; J’ entends chanter de Dieu les grandeurs infinies ; Je vois
toute la symphonie des instruments. Que du Seigneur la voix se fasse entendre , Et qu’à nos cœurs son oracle divin     Soit ce q
DAMISTE, à part. Ah ! si ma main n’eût pas privé du jour. ZÉNOBIE. Qu’ entends -je ? quels regrets ? et que vois-je à mon tour695
PHARASMANE.                                   Grands dieux ! qu’ai-je entendu  ? Mithridate ! ah ! quel sang ai-je donc répandu 
uguste jour : Viens avec mon cher fils partager mon amour. ZAMORE. Qu’ entends -je ? lui, Gusman ! lui, ton fils, ce barbare ? AL
rmi vous, Parlez, du grand Newton n’étiez-vous point jaloux ? La mer entend sa voix. Je vois l’humide empire S’élever, s’avan
des humains durs, envieux, ingrats,. Il a recours aux dieux qui ne l’ entendent pas. Toutefois ta richesse accueille mes misères 
l, « que jamais personne n’a mieux su sa langue que lui, et n’a mieux entendu la propriété des termes et la juste mesure des pé
ce qui est nécessaire pour montrer à l’œil tout ce que l’oreille doit entendre . » 46. Ces opinions ont été discutées d’une mani
ont la voix de la nature gémissant sur la condition humaine, On croit entendre Fénelon, lorsqu’on entend Bossuet laisser tomber
issant sur la condition humaine, On croit entendre Fénelon, lorsqu’on entend Bossuet laisser tomber avec ses larmes, sur le ce
ui que divertissement. 214. L’auteur de ce recueil se rappelle avoir entendu dire à l’illustre Royer-Collard que ce morceau ét
nscience de la vérité des choses dont il doit parler ? — Phédon. J’ai entendu dire sur ce point, mon cher Socrate, que ce n’est
fit même un jour un compliment délicat : « Mon père, lui dit-il, j’ai entendu dans ma chapelle plusieurs prédicateurs dont j’ai
urs prédicateurs dont j’ai été très satisfait ; mais après vous avoir entendu , j’ai toujours été mécontent de moi-même. » 277
éloquence, remarque également M. Villemain, au passage cité : ainsi l’ entendait Démosthène, ce sublime et véhément logicien. » On
us étroite que nous ayons » : préface de Psyché. — Par uniformité, il entend un ton égal, soutenu, proportionné à la pensée et
rime Racine sont parfaitement inutiles à la clarté. 581. C’est faire entendre à Mithridate, mais dans des termes pleins de rése
se fit lire, dans sa dernière maladie, le début de cette pièce, ne l’ entendit qu’avec une extrême défaveur : on n’en sera pas f
s comètes ne sont le présage d’aucun malheur ». 735. Par là l’auteur entend la période, de la précession des équinoxes, qui s
ent de chartreux, il désigne dans son acception figurée, et Gresset l’ entend ainsi, une petite habitation isolée. 760. Gresse
91 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »
ut ton moulin ; que veux-tu qu’on t’en donne ? — Rien du tout ; car j’ entends ne te vendre à personne. Il vous faut est fort bo
à M. de Calonne les lignes suivantes, qui nous expliquent ce que l’on entend par la Couleur locale dans une narration : « Le
mais la séduisante image disparaît aussitôt et la jeune Grecque fait entendre des plaintes. Quelques instants après, une naïade
coup sa sonnette est ébranlée fortement. C’était un ouvrier qui avait entendu ce sermon et qui venait affirmer, lui, qu’il n’y
iosité qu’il a eue d’entrer à l’église, comme tout le monde ; qu’il a entendu dire qu’il y a une Providence qui veille sur tous
, et de voir si ce genre de composition admet quelques règles. Nous n’ entendons point parler ici de ces lettres scientifiques ou
e ; ici, l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens, et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapprochement délicat entr
onie contribue aussi donner au style une tournure d’esprit. Elle fait entendre un sens tout opposé à celui qu’elle a l’air d’exp
92 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
s, la correction du dessin ; mais peu à peu ses oreilles apprennent à entendre , et ses yeux à voir. Il sera ému à la première re
r des tableaux avec les yeux de Le Brun, du Poussin, de Le Sueur ; on entend la déclamation notée des scènes de Quinault avec
sa, il y a deux ans, pendant les troubles de Genève, où personne ne s’ entendait , de faire une mauvaise brochure en vers qu’on n’e
rsonne ne s’entendait, de faire une mauvaise brochure en vers qu’on n’ entendait pas davantage1 ; il a été banni pour neuf ans par
ibelles vous prouvent que vous n’avez pas dû réussir. Des savants qui entendent mal le grec, et qui ne lisent point ce qu’on fait
d’histoire, parce qu’on peut, à toute force, dans ces matières, faire entendre raison à sept ou huit lecteurs qui prennent la pe
espréaux, auquel ils ne pouvaient s’égaler. Il y a encore, à ce que j’ entends dire, quelques-uns de ces beaux esprits subaltern
le mépris de ceux qui se piquaient de philosophie et de ceux qui n’y entendaient rien. On se contentait à Berlin de lever les épau
93 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XV. de l’élocution  » pp. 203-216
e, il me semble présenter un caractère en quelque sorte individuel. J’ entends par style le procédé propre à chaque écrivain pou
pe amplement et toutes voiles dehors, comme il dit lui-même, ce qu’il entend par le sublime, le simple et le tempéré. Mais les
u mot style. Quand Cicéron et Quintilien emploient le mot stylus, ils entendent par là l’exercice de la composition, le travail p
et sans grimace, il fera voir naturellement dans quel sens il faut l’ entendre …, etc. » Il en est de même à propos des autres g
94 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352
onfia les secrets les plus importants , dès qu’elle fut en âge de les entendre  ; que son naturel heureux lui tint lieu d’expérie
ction, correction, communication, etc. Tout le monde sait ce que l’on entend par ironie ; j’en ai déjà parlé, à propos de la r
oins relevés de cette bouche dédaigneuse. Ceux qui ont eu l’heur de l’ entendre se rappellent de quel ton il disait à Flaminius :
GURÉE. Prétérition : Pendant la nuit de la Saint-Barthélemy on n’ entendit que le tumulte et les cris, le sang ruisselait de
95 (1867) Rhétorique nouvelle « Tableau des figures » pp. 324-354
; Corneille, dans le Cid, le sang du Comte ; Socrate, dans le Criton, entend les Lois qui lui ordonnent de subir, sans se plai
uits en courent à ma honte. (Racine.) Agrippine ne peut pas donner à entendre plus clairement à son fils qu’elle a hâté les der
épeindre… La réticence. — Brusque suspension du discours qui laisse à entendre ce que l’on veut dire et plus même qu’on ne veut
troisième Discours sur la contribution du quart.) Quelques rhéteurs entendent par communication un tour oratoire par lequel on
96 (1853) Éléments de la grammaire française « Préface. » p. 2
s de la Grammaire, quand ils les voient appliqués à une langue qu’ils entendent déjà, et cette connaissance leur sert comme d’int
l’enfant, n’ayant pas encore acquis ces idées particulières, ne peut entendre la définition. J’ai compris, sous la dénomination
97 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -
nte de fanatisme et de vengeance, elle n’aurait pas réussi à se faire entendre  ; mais en 1593, le fouet de la Némésis populaire
ont à la fin l’un et l’autre si on les laisse faire. Quant à moy je n’ entends point tout cela : pourveu que je leve tousjours l
ui regarde la gloire. 3. Citer à comparaître à jour dit. 4. Comme l’ entend la Ligue. 5. J’enlèverai, je m’approprierai. 6.
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
de soudaines conversions, et le roi disait de lui : « Mon père, j’ai entendu plusieurs grands orateurs, j’en ai été fort conte
teurs, j’en ai été fort content ; mais toutes les fois que je vous ai entendu , j’ai été mécontent de moi-même. » Nommé évêque d
a pas de saveur. 5. Ils en avancent le terme 1. Par ce mot, il faut entendre ici la sympathie. 2. Cupidité est synonyme ici
99 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317
its ! le cheval fut quatre fois arrêté à l’entrée de la ville. Nous l’ entendîmes quatre fois retenir du bruit des armes qu’il renf
re objet ; en sorte néanmoins que ce qu’on a dit, laisse suffisamment entendre ce qu’on affecte de supprimer. Telles sont ces pa
main, sans respect des autels ni du sanctuaire de Jésus-Christ…. Vous entendez presque le reste, Messieurs. Je voudrais pouvoir
ieds les nues,             Et marche sur les vents.         Fait-il entendre sa parole :         Les cieux croulent, la mer gé
idées et d’images sublimes : c’est un morceau de poésie fini. Déjà j’ entends des mers mugir les flots troublés ; Déjà je vois
x, qui pour lors commence à le connaître ! Ses anges ont partout fait entendre leur voix ; Et sortant de la poudre une seconde f
100 (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.
qu’un instant, tu as pu remarquer l’affluence, juger les sentiments, entendre les murmures. Ce n’est pas sans peine, depuis lon
et quelle ivresse, lorsque, dans cette foule immense des tiens, tu n’ entendras pas un seul honnête homme, tu n’en verras pas un
, cette femme si distinguée, envers Lentulus qui était présent, qui l’ entendait , lorsqu’il a déclaré que Lentulus devait cesser d
rs nos plus mortels ennemis. VII. Cependant, pères conscrits, j’ entends autour de moi des paroles sur lesquelles je ne sa
ma voix, dans une affaire qui intéresse la république, doit se faire entendre la première ; c’est à ce devoir consulaire que ne
prévu cet inconvénient ; je m’en rapportai cependant à Héjus. Il fut entendu dans la première information. Je ne risquais rien
u’il va faire un procès criminel à Diodorus. On est surpris d’abord d’ entendre accuser Diodorus, l’homme le plus pacifique, et q
u’il la lui vendît. En effet, juges, c’est un orgueil insupportable d’ entendre un préteur, dans sa province, dire à un homme res
même ville, un encensoir à Nymphodorus d’Agrigente. Lorsque je ferai entendre les témoins venus de la Sicile, que Verrès choisi
épouillée de ses vases de Corinthe par Apollodore, que vous avez déjà entendu , et qui les fit porter à Syracuse. Mais voici le
r cet usage, et à laquelle on avait ajouté un pied d’or. Vous en avez entendu faire le récit par Q. Minucius, témoin compétent
uelle audace, avec quelle impudence fit-il cet enlèvement ! Vous avez entendu , il n’y a pas longtemps, les députés de Tyndare,
rtant, il ordonna au premier magistrat, nommé Sopater, dont vous avez entendu la déposition, de faire ôter de sa place ce Mercu
où est-il donc ? c’est encore un témoin ; vous l’avez vu, vous l’avez entendu . Démocrite, qui préside aux exercices des lutteur
e pour l’ôter de sa place. Cependant les cris des sentinelles ont été entendus de toute la ville ; le bruit se répand que les di
emple très ancien et fort célèbre. Dans la première action, vous avez entendu les témoins qui ont déposé sur ce fait : je vais
lus de cruauté que les ennemis les plus furieux ? LI. Vous avez entendu Théodore, Numinius et Nicasion, députés d’Enna, d
inerai et achèverai mon discours. Il n’y a presque personne qui n’ait entendu raconter, et qui n’ait lu dans nos annales, la pr
il relatif aux autres crimes dont je vous ai parlé. Vous avez souvent entendu dire que Syracuse est la plus belle ville et la p
uesteur qui en appelle à son préteur. A-t-on jamais vu, a-t-on jamais entendu rien de semblable ? Le préteur équitable et sage
somma de comparaître. On pouvait faire quelque marché, et Verrès s’y entend , pour arrêter la poursuite de cette affaire : on
e, sous prétexte de cette guerre est jeté en prison, sans qu’on l’ait entendu  ; et les esclaves que Verrès, avec son conseil, a
rt distingué, citoyen d’une ville respectable, ni le condamner sans l’ entendre . Je ne dirai pas même, pour exciter l’indignation
r ce que disaient ceux qui le voyaient, ce qu’en pensaient ceux qui l’ entendaient dire ? S’imaginaient-ils que vous conduiriez en I
ue gain malgré vous. « Et suivant l’avis de mon conseil : » vous avez entendu , juges, les noms de ceux qui composaient alors l’
qui composaient alors l’admirable conseil de Verrès. Vous semblait-il entendre les noms des conseillers d’un préteur, ou plutôt
uges, ce n’est point là le lieu de son exil. C’est donc à Palerme ? J’ entends . Cependant comme il avait été pris sur le territo
ous vous taisez ; que le chef ne l’a point eue, et vous l’avouez ; on entend , à ce récit, des gémissements et des cris : cepen
out abruti par le sommeil et la débauche. À sa vue, la multitude fait entendre des cris si pleins de fureur, que l’image du péri
ie aux flammes et s’avancent vers Syracuse. Comme ils avaient souvent entendu dire qu’il n’y avait rien de plus beau que les mu
tit de penser à se garantir des coups de verges. En un mot, vous avez entendu ce jeune homme déposer que, dans la crainte de ce
ils, qu’il achète la permission de lui donner la sépulture. Vous avez entendu la déposition d’Onasus de Ségeste, homme de disti
s qu’il parle. D’ailleurs, quel homme fut alors à Syracuse et n’a pas entendu dire, et ne sait pas, que Timarchide, avant l’exé
cruauté, si cela est possible ; Lilybée en est témoin, la Sicile l’a entendu dire. Oui ; je soutiens que ce citoyen romain fut
rrières étaient pleines de ces marchands, on faisait ce que vous avez entendu dire à L. Suétius, chevalier romain d’un rare mér
celui de sa mort ou de son exécution. Registre des Syracusains… Vous entendez que des citoyens romains ont été conduits par tro
n’a jamais pu remarquer ni comprendre, dit-il ; c’est-à-dire, comme l’ entendent les Siciliens par ce mot, ils ont été suppliciés
eulement avoir connu Gavius, mais l’avoir vu conduire au supplice, et entendu crier qu’il était citoyen romain. Vous dites la m
, vous étiez conduit au supplice, quel autre cri, Verrès, feriez-vous entendre que celui-ci : Je suis citoyen romain ? Et quand,
/ 332