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1 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556
d’une nuit sombre ou d’un rêve agité ! Sur le tombeau d’un petit enfant Nature d’où tout sort, nature où tout retomb
e effleurer, Ne faites pas de bruit autour de cette tombe ; Laissez l’ enfant dormir et la mère pleurer4 ! La voie du segn
ien loin de la voie Où marche le pécheur, Chemine1 où Dieu t’envoie ! Enfant , garde ta joie ! Lis, garde ta blancheur. Sois hu
e te fais étude Que de l’éternité3 ! Espoir en dieu Espère, enfant  ! demain ! et puis demain encore Et puis toujours
che avec ses jeunes faons, Elle avait sous le ventre un beau groupe d’ enfants , D’enfants aux dents de marbre, aux cheveux en br
s jeunes faons, Elle avait sous le ventre un beau groupe d’enfants, D’ enfants aux dents de marbre, aux cheveux en broussailles,
re, Tout raidi par l’hiver, en vain tombe à genoux ; Quand les petits enfants , les mains de froid rougies, Ramassent sous vos p
— Infortuné ! Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné ! Les enfants 4 Lorsque l’enfant5, paraît, le cercle de fa
tes fronts, les plus souillés peut-être, Se dérident soudain à voir l’ enfant paraître,   Innocent6 et joyeux. Soit que juin
rand feu vacillant dans la chambre   Les chaises se toucher, Quand l’ enfant vient, la joie arrive et nous éclaire1. On rit, o
e patrie et de Dieu, des poëtes, de l’âme   Qui s’élève en priant ; L’ enfant paraît, adieu le ciel et la patrie Et les poëtes
aints ! la grave causerie   S’arrête en souriant. Il est si beau, l’ enfant , avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa vo
et bon, au regard réchauffant4, Naïf comme un savant, malin comme un enfant , Qui m’embrassait, disant (car un éloge excite) :
nt touchant presque au Gradus, Je croyais (car toujours l’esprit de l’ enfant veille) Ouïr confusément, tout près de mon oreill
s l’ombre obscure, Enseignait la musique à toute la nature, Tandis qu’ enfant jaseur, aux gestes étourdis, Jetant partout mes y
rrivais chez ma mère, souvent, Grâce au hasard taquin qui joue avec l’ enfant , J’avais de grands chagrins et de grandes colères
te Secoue au vent du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où les enfants parlent avec les anges. Tandis que nous courons à
nges. Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petis enfants , les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds n
la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’ enfant dans la prière endort son jeune esprit ! Ma fille
aissa les rameaux inférieurs, de l’autre elle y plaça le corps de son enfant  ; laissant alors échapper la branche, la branche
ravie Ou la crème ou le lait, nous prodigue sa vie ; La vache, ô doux enfants , qui lui refuserait Un regard, un sourire, et qui
même recueil.) 4. Le toit s’égaye et rit. (André Chénier) 5. Les enfants ont toujours porté bonheur à la muse de M. Victor
point fait mal encore. 1. Comparez ces vers de M. de Laprade : L’ enfant est roi parmi nous   Sitôt qu’il respire ; Son tr
ôt qu’il respire ; Son trône est sur nos genoux.   Il est roi, le bel enfant  ! Son caprice est triomphant   Dès qu’il veut sou
 Dès qu’il veut sourire. 2. M. Victor Hugo dit ailleurs : Venez, enfants  ! A vous, jardins, cours, escaliers ! Ebranlez et
lui donnerai-je en retour d’aussi pur, d’aussi doux que son baiser d’ enfant  ? Il me semble qu’un lis m’a touché la joue. Qu
Il me semble qu’un lis m’a touché la joue. Que ne puis-je accourir, enfant , quand tu m’appelles, Quand tu me dis : je t’aime
ue patrem non passibus æquis. (Virgile.) 1. Voilà bien le regard des enfants . 2. Ces vers sont autant d’allusions aux classiq
classiques latins de l’enfance. 3. Rappelez-vous Horace disant de l’ enfant  : Iras colligil, ac ponit temere. « Sa colère s’é
.) 3. Le contour des coteaux : tour inversif. 1. Puissent tous les enfants se reconnaître dans les traits de ce tableau ! 2
2 (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours
i sauve son père ; là, une mère qui, du haut d’une terrasse, tend son enfant à son mari qui est en bas ; ailleurs, une femme c
femme couverte d’habits magnifiques qui se sauve avec ses deux petits enfants . Une foule immense se précipite sur la place, ent
... Racontez dans quel état était cet arbre négligé par son maître. L’ enfant se plaint à son père. Il a été, dit-il, « moins f
endre à cet étourdi quels sont sur les arbres, comme sur l’esprit des enfants , les effets de la culture et du travail. 12. L
avorites. Sujet et plan. Par une belle matinée du printemps, trois enfants , Gustave, Alphonse, et leur sœur Alvina, se promè
romènent dans la campagne. Courte description : joie innocente de ces enfants , qui admirent et célèbrent la beauté de la nature
. Éloge de cette fleur, qui est le symbole de la tendresse. Les trois enfants font de ces fleurs unies ensemble deux guirlandes
e retour à la maison, ils en couronnent la tête de leurs parents. Les enfants , par cet hommage, font comprendre qu’ils reconnai
et hautain à l’excès. Décrivez les caprices et les insolences de cet enfant . Un jour, sa nourrice vient le voir avec son fils
pieds et s’accuser d’un grand crime : elle a, dit-elle, substitué son enfant au leur ; celui qu’on appelle Jacquot et qu’elle
e petit paysan ; il garde les moutons ; il reçoit de dures leçons des enfants envers qui il veut se montrer orgueilleux, Détail
docile envers ceux dont il croit être le fils, affectueux envers les enfants qu’il croit ses frères et sœurs, poli et obligean
27 et 28. Faute et repentir. Sujet et plan. 1re partie. Alexis, enfant très-heureusement élevé, donnait beaucoup de sati
x trouve sa perte dans l’accomplissement même de ses désirs. 30. L’ enfant perdu. Sujet et plan. Un habitant de Damas, no
erdu. Sujet et plan. Un habitant de Damas, nommé Hussein, avait un enfant unique, nommé Ali, encore très-jeune, dont l’heur
isait tout le bonheur de son père. Donnez quelques détails. Un jour l’ enfant se perd. Dites par quel hasard. Décrivez en peu d
malheur. Le négociant fait des questions à Hussein, et s’assure que l’ enfant perdu n’est autre qu’un jeune esclave qu’on lui a
nexée à cette maison, avait un fils nommé André, âgé de quatorze ans, enfant élevé avec beaucoup de soin et plein d’heureuses
ous vous contenterez d’énoncer et de motiver la résolution que prit l’ enfant . Sur-le-champ, il rapporte le papier au comte, qu
ate est inquiet et affligé de voir que son secret est au pouvoir d’un enfant  ; il lui recommande la plus grande discrétion. Ce
scène de la nuit n’était qu’une épreuve. Ravi de la discrétion de cet enfant , et certain de trouver en lui, par la suite, un s
t et plan. Au premier rang des braves qui défendent contre les cruels enfants de Rome la liberté expirante de la Gaule, se dist
en état. « Romains, dit-il ensuite en montrant ses propres bras, ses enfants , ses instruments, ses bœufs : mes sortilèges, les
à sa place pour esclave. Le barbare préfère volontiers un homme à un enfant . L’échange est accepté. Deux tableaux feront cont
Huneric, gendre du roi des Vandales, de lui accorder la liberté de l’ enfant . Refus dur et insultant du barbare. Douleur et em
s’offre comme esclave. Son offre est acceptée. On ôte les chaînes à l’ enfant pour en charger l’évêque ; sentiments éprouvés pa
entiments éprouvés par tous les témoins de cette scène ; paroles de l’ enfant , qui ne voulait point accepter la liberté à un te
un tel prix. Insistance héroïque de Paulin ; ses recommandations à l’ enfant qu’il a délivré ; ses adieux à ses concitoyens. P
on vient, mais on ne le retire que moyennant une forte récompense. Un enfant du bon Clairval tombe malade : toutes les personn
ont ensuite reçus chez une veuve charitable qui leur donne son neveu, enfant de quatorze ans, pour leur servir de guide dans u
pour leur servir de guide dans un chemin difficile. L’ermite jette l’ enfant dans le fleuve. L’indignation d’Almanzor, jusque-
priétaire a trouvé un trésor immense. Elle a mis fin aux jours de cet enfant , parce que, s’il eût vécu, il serait devenu malhe
u de sacrifier aux idoles, ou de livrer le seul fils qui lui restait, enfant de douze ans. Dialogue de Keoven et de l’envoyé d
prend que son premier fils n’est plus. Séparation de Keoven et de son enfant . Le troisième jour, Keoven est mandé lui-même aup
légèrement ému. Apollonius ajoute que ce vieillard a sauvé la vie à l’ enfant unique de Gabinien ; que si les esclaves dont la
que si les esclaves dont la négligence avait compromis les jours de l’ enfant , empêchent le vieillard de venir réclamer le prix
ublique de la Grèce, un visage inhumain. On ne laissait vivre que les enfants d’une constitution robuste et qui paraissaient ca
issaient capables de supporter un jour les fatigues de la guerre. Les enfants délicats et faibles étaient jetés dans un abîme,
s mois après la naissance d’Agésilas, les éphores viennent examiner l’ enfant . Son père, Archidamus, commandait alors l’armée,
Son père, Archidamus, commandait alors l’armée, loin de Lacédémone. L’ enfant leur paraît trop faible ; ils le condamnent à pér
sentations, de prières et de larmes, obtient qu’on laissera vivre cet enfant . Agésilas devint un héros et fut le sauveur de so
hommes et maudissant le ciel. En ce moment arrive dans les ruines un enfant qui s’est égaré : inquiet, mais plein de confianc
e en Dieu, il se met à genoux et prie. A la vue de l’innocence de cet enfant , tous les bons sentiments se réveillent dans le c
abîme. Une femme d’une beauté fière et sauvage, tenant d’une main son enfant , ordonne d’un air menaçant à ce chef d’épargner l
le jeune homme sous sa protection ; elle l’a vu se faire l’ami de son enfant et lui enseigner le dessin ; elle demande, ou plu
ois, en jouant avec son fils André, le laissa tomber dans le Rhône, l’ enfant se noya. Le père, désespéré, renonça pour jamais
peindra la tendresse réciproque du père et du fils, et les jeux de l’ enfant sur la terrasse le long du fleuve par une belle s
le désespoir d’Humbert quand on lui rapporte les tristes restes de l’ enfant qu’il chérissait et dont il a involontairement ca
Sujet et plan. 1re partie. Dans la partie méridionale de l’Écosse, un enfant de seize ans, nommé James, était chargé de garder
rcher et n’avait pas mangé depuis quarante-huit heures. Dialogue de l’ enfant avec lord William (c’était le nom du proscrit). W
avec lord William (c’était le nom du proscrit). William se confie à l’ enfant et ne lui laisse pas ignorer que, s’il veut le li
peu près guéri ; il veut sortir de sa triste retraite ; il donne à l’ enfant quinze guinées pour lui acheter un cheval. Le dim
en prison. Cependant lord William s’inquiète de ne pas voir revenir l’ enfant  ; il tremble qu’il ne lui soit arrivé quelque mal
une berger qui a volé des pièces d’or. Il comprend tout : le généreux enfant qui lui a sauvé la vie va perdre son honneur pour
entre dans la salle du tribunal. Décrivez ce qui se passait alors. L’ enfant protestait de son innocence, mais refusait opiniâ
âtrement de dire d’où lui venait cet or. William s’élance, il serre l’ enfant dans ses bras et l’arrose de ses larmes ; il raco
ante mille combattants. Avec eux sont plus de cinquante mille femmes, enfants et vieillards. À leur tête sont d’Elbée, Bonchamp
mée vendéenne, laissant à Beaupréau les vieillards, les femmes et les enfants , vient attaquer Chollet. Le combat commence à deu
es bords du Rhône. Clodomir laissait trois fils en bas âge. Ces trois enfants furent confiés à leur grand ‘mère, la reine Cloti
roi de Soissons, jaloux de la tendresse que Clotilde témoignait à ces enfants , et craignant qu’elle ne redemandât pour eux les
x les États de leur père, qu’ils s’étaient partagés, s’emparèrent des enfants par ruse, puis ils envoyèrent à Clotilde une épée
ormé sur-le-champ de cette réponse, le barbare Clotaire saisit un des enfants et l’immole ; Childebert ne pouvant se résoudre à
re. Sujet et plan. Nous supposons que quinze ans après le meurtre des enfants de Clodomir eut lieu le fait suivant : Childebert
enfants de Clodomir eut lieu le fait suivant : Childebert n’a point d’ enfants  ; il est brouillé avec Clotaire ; il voit avec ef
doit passer la nuit dans une chambre reculée du palais, auprès de son enfant malade ; il exige qu’elle lui donne la clef d’une
eune sourd-muet. 1er dialogue. M. DELVILLE ; ÉDOUARD ET ÉLISA, SES ENFANTS . La scène est dans le jardin. Édouard et Élisa ac
he à échapper au travail et à abuser les personnes bienfaisantes. Les enfants ne peuvent croire à une si indigne conduite. Ils
logue, imagineront trois ou quatre ruses à l’aide desquelles les deux enfants avec l’agrément de leur père, annoncent qu’ils s’
n infirmité paraît certaine à M. Delville lui-même. Il se joint à ses enfants pour le combler de bienfaits. Alors André parait
lheurs immérités, elle avait bien de la peine à vivre et à élever ses enfants  ; elle était obligée de suppléer a l’exiguïté de
la moitié de sa fortune et de lui permettre de devenir le père de ses enfants . L’exquise bonté du cœur de madame Milville devra
onc sur Jérusalem. C’est le moment, ou jamais. 110. Monologue de l’ enfant prodigue. On appelle vulgairement l’Enfant pro
110. Monologue de l’enfant prodigue. On appelle vulgairement l’ Enfant prodigue le jeune homme dont il est question dans
le partage de son bien. Peu de jours après, le plus jeune de ces deux enfants , ayant amassé ce qu’il avait, s’en alla dans un p
oi comme l’un des serviteurs qui sont à vos gages. » Sujet et plan. L’ enfant prodigue, dans un monologue, développera le sens
126. Discours adressé aux états généraux de Hollande en faveur d’un enfant de quatorze ans. (Discours contenant une narrat
st pour le prévenir, nullement pour s’en effrayer. Sujet. Un soir, un enfant de quatorze ans, passant au pied des digues pour
tait un orage terrible. Il appelle ; personne ne répond à ses cris. L’ enfant se couche contre l’ouverture que la mer avait fai
la Hollande est sauvée. Un membre des états généraux demande pour cet enfant une récompense nationale. Plan. Le discours se co
récit vif et animé de ce qu’a fait et de ce qu’a souffert ce généreux enfant pendant cette nuit terrible. Dans la seconde, l’o
era possible qu’un tribun ait eu peur d’un jeune homme ou plutôt d’un enfant  ? Quand Pomponius le dirait lui-même, qui voudrai
exion ; Et le bel exemple de piété filiale qu’il venait de donner aux enfants maltraités par des parents injustes. Le peuple, l
un dommage doit le réparer ; les parents sont responsables pour leurs enfants mineurs ; donc c’est aux parents d’Auguste à répa
on n’est possible, le coup qui les a frappés dans la personne de leur enfant détruit toutes les ressources de leur avenir, et
scours peut avoir pour base les motifs suivants : 1° L’innocence de l’ enfant qui n’était pas coupable, si ses parents l’avaien
l’erreur ; 2° les nœuds qui unissaient le principal du collège à cet enfant , dont il était devenu comme le second père en l’a
autres motifs n’auraient pas existé, l’engageait à prendre pitié d’un enfant dans un tel danger. Maximilien de Béthune était e
ie, un abominable usage. Dans les dangers publics, ou choisissait les enfants de la ville les plus distingués par les qualités
e à la colère des dieux, à qui l’on a cessé d’offrir en sacrifice les enfants des premières familles de l’État. Au lieu de pren
ont tourner contre l’ennemi cette fureur qui les animait contre leurs enfants . Plan. Dans son exode, l’orateur commence par pro
dévouement et aux lois et à la religion de la patrie. S’il avait des enfants et que leur mort dût être utile au pays, il serai
n de ceux qui suivent l’empereur à la chasse ne porte des armes ; ses enfants eux-mêmes sont soumis à cette loi. Je tremble pou
ar la perversité de son oncle et par les dispositions heureuses que l’ enfant a toujours montrées pour la vertu. 2e partie : S
Jean sans Terre (1203). Richard, surnommé Cœur de Lion, mort sans enfants en 1199 (Voir les exercices 87 et 88), était à la
, a commis ce forfait sur la terre de France, et sur la personne d’un enfant de la France. Il finit en demandant l’arrêt de mo
.) Il lui prédit les suites qu’aura cette excessive mollesse pour ses enfants qui voudront suivre son exemple, l’abâtardissemen
ires ; qu’il se mette à la tête des armées ; qu’il fasse donner à ses enfants une éducation mâle et forte : la conservation de
assez d’hommes pour se défendre ; elle n’a pas besoin du secours des enfants . La tâche de défenseur, plus douce, n’est guère p
t le plus heureux en prouvant aux ennemis qu’à défaut des hommes, les enfants , à Sparte, suffiraient pour les repousser. Le sén
fasse annuler ; s’il le croit légitime, qu’il protège la femme et les enfants de son fils. Mais la faire assassiner !… Dans l’u
es circonstances. Il réfute les allégations du grand sénéchal : « Les enfants d’Inès raviraient peut-être la couronne au fils a
use femme, qui n’avait pour défense que ses larmes et les cris de ses enfants . À cette nouvelle, don Pèdre, au désespoir, march
’Anjou se rendit maître de tout le pays. Conradin n’était alors qu’un enfant  ; il était élevé en Allemagne. Conradin était le
ne se fit un jour un parti dans l’État, il relégua ce prince, encore enfant , dans un château fort. Son premier ministre, nomm
eux. Boris l’emporta, et, avec la permission de Fédor, il fit tuer l’ enfant par un officier à qui il fit sur-le-champ subir l
é depuis l’an 14 jusqu’à l’an 37. 158. Plaidoyer pour ou contre un enfant de douze ans. Une foule nombreuse était réunie
fin la fauvette, dans son effroi, vient se réfugier dans le sein d’un enfant  ; l’enfant la saisit et la tue en la jetant avec
ette, dans son effroi, vient se réfugier dans le sein d’un enfant ; l’ enfant la saisit et la tue en la jetant avec force contr
ce contre le pavé. Un cri général d’indignation s’élève ; on traîne l’ enfant devant l’aréopage ; on demande qu’il soit banni,
u importante, ou même entièrement innocente, vous demanderez ou que l’ enfant subisse le châtiment demandé par la clameur publi
à même de le remplacer auprès de leur père et de leur frère, et que l’ enfant parvenu à l’âge de seize ans a eu assez de forces
3 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Nisard. Né en 1806. » pp. 585-597
aux propriétés des animaux et à la diversité de leurs caractères. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien qu’ils caresse
re leur a dit des bêtes féroces : le loup dont on menace les méchants enfants , le renard qui rôde autour du poulailler, le lion
es et leur vie inépuisable1. Ils sont trop superbes pour goûter ce qu’ enfants on leur a donné à lire. C’était une lecture de pè
ise, en se retrouvant parmi ces animaux auxquels il s’était intéressé enfant , de reconnaître par sa propre réflexion, non plus
aractères des animaux, auxquels nous prenons le même plaisir qu’étant enfants , soit ressouvenir des imperfections des hommes, s
nos humeurs, il joue avec la même grâce pour le vieillard que pour l’ enfant . Le maître du chien n’a ni âge, ni condition, ni
pour le chien le seul puissant de ce monde ; le vieillard lui est un enfant aux fraîches couleurs ; le pauvre lui est roi. Il
outenait la thèse paradoxale que voici : « Je demande si c’est à des enfants de six ans qu’il faut apprendre qu’il y a des hom
mon second paradoxe, et ce n’est pas le moins important. « Suivez les enfants apprenant leurs fables, et vous verrez que, quand
est un des personnages, comme c’est d’ordinaire, le plus brillant, l’ enfant ne manque point de se faire lion, et, quand il pr
uand le moucheron terrasse le lion, c’est une autre affaire : alors l’ enfant n’est plus lion, il est moucheron ; il apprend à
t peine à savoir la cause de ses pleurs ; on la sut enfin : la pauvre enfant s’ennuyait d’être à la chaîne ; elle se sentait l
as loup. « Ainsi donc la morale de la première fable citée est pour l’ enfant une leçon de la plus basse flatterie ; celle de l
ique, y a donné à Esope une place très-honorable. Il souhaite que les enfants sucent ces fables avec le lait ; il recommande au
méthode y peut contribuer plus utilement que les fables ? Dites à un enfant que Crassus, allant contre les Parthes, s’engagea
et son armée, quelque effort qu’il fit pour se retirer. Dites au même enfant que le renard et le bouc descendirent au fond d’u
demande lequel de ces deux exemples fera le plus d’impression sur cet enfant  : ne s’arrêtera-t-il pas au dernier, comme plus c
4 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Supplément aux exemples. »
* Prière. Notre Père des cieux, père de tout le monde, De vos petits enfants c’est vous qui prenez soin ; Mais à tant de bonté
Afin qu’ils soient heureux, donnez-moi la sagesse ; Et puissent leurs enfants les contenter sans cesse,            Pour être ai
a glorieuse école : Il n’est point conquérant, mais il est agricole ; Enfant , il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il e
, j’y pleure bien souvent ; Donnez : peu me suffit ; je ne suis qu’un enfant  ;           Un petit sou me rend la vie. On m’a
à demi, Lorsqu’une douce voix, à travers la tempête, Vint réveiller l’ enfant par le froid endormi.           Qu’il vienne à n
  L’heure du péril est notre heure ;           Les orphelins sont nos enfants , Et deux femmes en deuil recueillaient sa misère
leurs doigts Briller la croix d’argent au bout du long rosaire ; Et l’ enfant les suivit, en se signant deux fois. A. Guiraud
e et bon, au regard réchauffant, Naïf comme un savant, malin comme un enfant , Qui m’embrassait, disant, car un éloge excite :
ont touchant presqu’au Gradus, Je croyais, car toujours l’esprit de l’ enfant veille, Ouïr, confusément, tout près de mon oreil
l’ombre obscure, Enseignait la musique à toute la nature ; Tandis qu’ enfant jaseur, aux gestes étourdis, Jetant partout mes y
5 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Eugénie de Guérin , 1805-1848. » pp. 578-584
rvant son fraisier. On l’admire à force de l’aimer1. Une visite d’ enfant Le 14. — Une visite d’enfant me vint couper m
force de l’aimer1. Une visite d’enfant Le 14. — Une visite d’ enfant me vint couper mon histoire hier. Je la quittai s
ouper mon histoire hier. Je la quittai sans regret. J’aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de ces enfants est fort
ns regret. J’aime autant les enfants que les pauvres vieux. Un de ces enfants est fort gentil, vif, éveillé, questionneur ; il
s. Je n’ai donc rien obtenu qu’un baiser. Ils sont doux les baisers d’ enfant  : il me semble qu’un lis s’est posé sur ma joue3.
derrière le contrevent, pour reparaître ensuite et se cacher comme un enfant qui joue à clignette1. Le 24. — Je vois un beau s
erci sans rien prendre, parce que nous étions après dîner. Les petits enfants sont venus à nous comme des poulets. Je leur ai f
is quoi lui répond et fait qu’elle s’apaise à peu près comme quand un enfant pleure et qu’il voit sa mère. C’est que la compas
rois jours, je n’ai pas quitté l’aiguille. C’était d’abord une robe d’ enfant , que nous faisions, jolie petite robe rose que j’
rond remplira ces manches, une si jolie petite main en sortira, et l’ enfant est si jolie et s’appelle Angèle ! C’est avec cha
travaillé pour elle ! » 1. Clignette ou cligne-musette, jeu où un enfant ferme les yeux, tandis que les autres se cachent.
6 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Racine 1639-1699 » pp. 415-440
Le véritable bonheur de l’enfance O bienheureux mille fois L’ enfant que le Seigneur aime, Qui de bonne heure entend s
n4, Un jeune lis, l’amour de la nature. Heureux, heureux mille fois L’ enfant que le Seigneur rend docile à ses lois ! Int
œur, suite d’athalie. Josabeth 5, aux deux lévites. O vous ! sur ces enfants si chers, si précieux, Ministres du Seigneur, aye
mon fils. Athalie, à Joas. Et vous, quel est donc votre père ? Jeune enfant , répondez. Josabeth. Le Ciel jusqu’aujourd’hui3…
ans quelles mains ont pris soin ? Joas. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin2 ? Aux petits des oiseaux il donne leur
’avez point de passe-temps plus doux1 ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon palais, vous y verre
alie. Ces méchants, qui sont-ils ? Josabeth. Hé, madame ! excusez Un enfant … athalie, à Josabeth. J’aime à voir comme vous l
in, Éliacin, vous avez su me plaire ; Vous n’êtes point sans doute un enfant ordinaire1. Vous voyez, je suis reine, et n’ai po
de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi promis aux nations, Cet enfant de David, votre espoir, votre attente… Mais nous
présentant des petits chiens. Venez, famille désolée ; Venez, pauvres enfants qu’on veut rendre orpheline, Venez faire parler v
onfesse. Mais s’il est condamné, l’embarras est égal : Voilà bien des enfants réduits à l’hôpital. Plaintes d’un chrétien
terre une vallée de larmes. 1. La voix de Dieu se fait entendre aux enfants par la bouche de ses ministres, par les instructi
rudente, et elle parle pour lui. 4. La vérité sort de la bouche des enfants , dit le proverbe. Voyez comme le style relève une
. 12.) — L’Écriture dit encore : « Vous avez formé dans la bouche des enfants , et de ceux qui sont encore à la mamelle, une lou
ge d’instruction. 5. Athalie peut ne pas prendre ceci pour elle. Cet enfant , qui parle comme un ange, a bien profité des leço
re la perfidie et la ruse des questions insidieuses que déjone de cet enfant . 5. Le charme opère un miracle. 6. Abner a l’es
t pour inspirer confiance à Joas. 2. Admirons le courage naïf de cet enfant qui parle ici presque comme Polyeucte. 3. Il rép
7 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas
— A une dame veuve Une dame perdit son mari ; mais elle avait deux enfants qui faisaient sa consolation, Edouard et Sophie.
us pouviez vous considérer comme la plus heureuse des mères avec deux enfants si accomplis — Vous étiez doublement heureuse — V
des nouvelles ou me trouvera par les chemins, ou, en un mot, ma chère enfant , il arrivera jeudi au lieu de moi ; et moi, je pa
dons. — Sans doute ces hommes durent-ils raconter ces choses à leurs enfants . —  Avis. La fidélité d’un portrait particulier
s parlez de Régulus — … mais, sans parler des hommes, nos femmes, nos enfants … Vous nous dites : « Les païens sont honorés. — L
e — …En vain les chiens lui ferment le passage — … Il s’élance sur un enfant de six ans — … La mère accourt et se jette sur le
trépidité de la mère, sa lutte avec le tigre. Joie de la mère et de l’ enfant . Sens de l’allégorie. Le tigre est le symbole du
eux mille ans, toute la fange de l’ancienne république romaine28… Les enfants qui s’agitent dans cette cuve sont paresseux, flâ
N° 89. — L’Ecolier, l’Abeille, l’Hirondelle et le Chien. Un jeune enfant s’en allait à l’école, triste et pleurant, car il
e et qu’il faut travailler — … Plus loin une hirondelle voltigeait, l’ enfant lui fait la même proposition qu’à l’abeille, mais
la certitude du printemps et qu’il faut qu’elle songe à son nid — … L’ enfant reste pensif, et laisse tomber son livre — … Un g
s les occupations de son maître, et les siennes propres ; il engage l’ enfant à étudier pour devenir savant — … L’écolier l’éco
ours de Stentor, qui, après avoir exposé ses occupations, parlera à l’ enfant des douceurs de la scicnce, du bonheur qui l’atte
grave et tempéré par quelques expressions douces propres à flatter l’ enfant N° 90. — La Brebis. C’était la fête de Jupi
que rien n’est vicié ni déformé par les travaux pénibles — … Ainsi, l’ enfant a les membres bien proportionnés — … Sa main, son
d’Asile Ne sentez-vous pas le vent qui souffle ? Voici l’hiver — … Enfants riches, je veux vous parler des enfants pauvres —
i souffle ? Voici l’hiver — … Enfants riches, je veux vous parler des enfants pauvres — … Vous, si heureux… Vous ne vous doutez
te… La mère, forcée de travailler au dehors, ne sait que faire de ses enfants pendant le jour58 — … Et puis, l’enfant ne peut p
rs, ne sait que faire de ses enfants pendant le jour58 — … Et puis, l’ enfant ne peut pas rester seul… il a besoin d’une mère59
l’enfant ne peut pas rester seul… il a besoin d’une mère59 — Seul, l’ enfant se perd60 — …Mais, comment venir au secours de ce
oisse, on a choisi une maison bien saine — … C’est un palais pour les enfants des mansardes — … Cette maison est gouvernée, soi
es — … Cette maison est gouvernée, soit par un vieillard qui aime les enfants — … soit par une femme douce qui leur sert de mèr
leur sert de mère — Le matin, leurs parents vont travailler — … et l’ enfant , leur disant adieu pour toute la journée, entre d
iver, c’est de l’ombre en été. Grâce à ces touchantes institutions, l’ enfant du pauvre62… N° 121. — Un Cimetière de Campagn
maîtres par des aboiements plaintifs. On les a vus charger de jeunes enfants sur leur dos et les transporter seuls jusqu’à l’h
douce — … où il n’y a ni querelles, ni fracas domestiques — … où les enfants sont bons et sages — … Où le vieillard et la jeun
nt son appui Dépend de son domaine et relève de lui.  Il lègue à ses enfants des trônes, des provinces, Sa femme est une reine
s s’écrie : — Vous mourez, Epaminondas, si du moins vous laissiez des enfants . — Le général répond qu’il en laisse deux célèbre
Tibériade, Gui de Lusignan, roi de Jérusalem, fait prisonnier, et des enfants avec quelques soldats fugitifs, étaient les seuls
, et condamne par Roger, son ennemi, à mourir de faim avec ses quatre enfants . Il raconte dans ! es enfers à un visiteur, son s
et fit déchirer par des chiennes maigres — … Quand je m’éveillai, mes enfants demandaient du pain — … Nœud. C’était l’heure du
la faim peinte sur ces quatre visages, je me mordis les mains — … Mes enfants croyant que c’était l’effet de la faim, me propos
t de la faim, me proposèrent de me nourrir de leur chair (paroles des enfants .) — … Deux jours durant, nous fûmes silencieux. —
eur, elle lui fait promettre qu’on ne touchera point aux parures de l’ enfant — … Le char s’approche, la mère y place sa Cécile
sa fille aînée — … Dénouement. Puis elle alla replacer sur le lit l’ enfant mourante et rendit le dernier soupir avec elle —
ombait — … Courte description des rigueurs de l’hiver, de la joie des enfants riches, et de la tristesse des enfants pauvres et
urs de l’hiver, de la joie des enfants riches, et de la tristesse des enfants pauvres et orphelins. Deux enfants demandaient l’
nts riches, et de la tristesse des enfants pauvres et orphelins. Deux enfants demandaient l’aumône sur le seuil d’une chapelle
antait. — L’aîné tendait en vain la main, et disait : Allocution de l’ enfant aux passants : notre mère est morte, notre père a
chapelle — Elle ne s’ouvrit point — … L’horloge sonna minuit — … Les enfants s endormirent — … À l’aube du jour, un prêtre les
u’elle fut arrêtée dans sa marche par les eaux de la seine — … Un bel enfant , nommé Loïs se baignait dans le fleuve — … Nœud.
, sois la plus belle fleur des Gaules. » Et elle change en lis le bel enfant — … Puis se tournant vers le druide, — elle lui c
nds sur les meubles et sur le parquet — … Grande frayeur de la pauvre enfant — … Son père vient à ses cris — … Il réussit à s’
8. — La Leçon maternelle Exposition. Dans le bois de St-Cloud, un enfant frappait sa bonne en présence d’une dame — … Nœu
onne en présence d’une dame — … Nœud. La dame le réprimanda — … et l’ enfant tout honteux alla se cacher — … Dénouement. Peti
malgré la légèreté de mon poids, — j’enlevai le lourd plateau, qu’un enfant ailé, charmant, empêcha avec son pied de monter t
… La terrible voix s’écria qu’un de plus suffirait — … Dénouement. L’ enfant me regarda tristement — … Des monstres voisins gr
l a vue — … Il ne faut plus qu’une faute pour combler la mesure — … L’ enfant c’est une bonne action qu’il a faite la veille, e
x nègres, domestiques de Mme Malfit, ou Mme Malfit elle-même avec son enfant . Les nègres entendent la sentence, ils se débatte
Ces nègres qui montrent le ciel, qui embrassent leur jeune maître, l’ enfant de Mme Malfit, pour la dernière fois, qui font ju
resse cette pauvre mère qui consent à mourir si l’on veut adopter son enfant  : ce sont tà de beaux sentiments à peindre. N°
ône royal était assis un cadavre « Costumé en roi ; à droite était un enfant avec les insignes de la royauté, à gauche un viei
ce d’Ankastrom. — Le prisonnier décapité. Le règne de Gustave IV. — L’ enfant . L’élévation au trône du duc de Sudermanie. Le vi
ent les exploits de leurs pères, des vieillards qui racontent à leurs enfants les hauts faits de l’héroïne ; les voyageurs vien
de quitter la terre où il était si bien, d’abandonner sa femme et ses enfants . Le cercueil était prêt à recevoir le corps, avec
, on le saisit, on vend son mobilier ; désespéré, il tue trois de ses enfants Isa femme s’enfuit avec le quatrième — … Le pauvr
n fils, dès la plus tendre enfance, à honorer ainsi Marie, et quand l’ enfant fut grand, c’est lui qui allait porter la couronn
nsion- — … Ce jour-là la couronne de Marie ne fut pas renouvelée et l’ enfant fut triste — … Il porta ses douleurs au sein du p
dans mon sein, la vierge Marie m’apparut et déposa entre mes bras un enfant couronné de roses blanches — … C’était vous — … L
dans l’humble chapelle, un religieux qui l’avait suivi, vit un petit enfant qui récitait l’office avec lut — … Cette vie dura
utels renversés, Dans des ruisseaux de sang les débris dispersés, Les enfants écrasés dans les bras de leurs mères, Les frères
de la bonté et de l’amour, lorsque ces vœux n’embrassent pas tous les enfants . Ah ! Pardonnez à mes frères pour que le malheur
e. Qu’ils la punissent de sa confiance en la repoussant ainsi que son enfant , ou qu’ils accueillent et protègent la fille et l
dans les Champs-Elysées, mais dans la région de l’air habitée par ¡es enfants des dieux. S’il est implacable au contraire, que
il sera obligé de passer sur le corps de sa mère, et sa femme et ses enfants seront laits esclaves. Pourquoi ne répond-il pas 
habitations ; voudraient-ils, après leur mort, causer celle de leurs enfants  ? Leurs ancêtres eux-mêmes ne se réveilleraient-i
êlées à celles de leurs pères, elles seront réunies à celles de leurs enfants , et à celles de leur curé ; car il veut, lui, êtr
ie de le délivrer. Celui qui viendrait déchirer dans leurs bras leurs enfants et leurs époux, serait un monstre cruel. — Les In
ffreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants , Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand
ccès, il faudrait qu’il fût libre et sans soucis pour sa femme et ses enfants . Or, dans les circonstances présentes, Philippe,
’une maison • l’homme mûr assure aux vieillards, aux jeunes gens, aux enfants des ressources contre l’infortune, soit par son i
. — La Fraternité Dans nos jours passagers de peines, de malheurs, enfants d’un même père, vivons du moins en frères. Aidons
s italiques. Vers alexandrins, rimes plaies. N° 255. — L’Ange et l’ Enfant Un ange au visage rayonnant, penché sur le bor
tte, semblait contempler son image comme dans les eaux d’un lac.  Bel enfant qui me ressembles, oh ! Viens avec moi, disait-il
vient la jeune personne, et puis la pauvre mère, avec l’aïeul avec l’ enfant . Elle voit les pleurs, les chagrins et les regret
eu agréable. 58. Emploi de la dubitation. Que fera cette mère de ses enfants  ?… Personne près d’eux ! etc. 59. Faiblesse de l
iettes. 62. Récapitulation de la composition ; joie et bien-être des enfants des salles d’asile, — Style naïf, gracieux et fle
8 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575
oi est son charme, et lui assure un long avenir1. Le sommeil d’un enfant Le cher ange dormait, les lèvres demi-closes
Le cher ange dormait, les lèvres demi-closes. — (Les lèvres des enfants s’ouvrent, comme les roses, Au souffle de la nuit
mes lèvres sur les tiennes, Et puis je suis parti, pleurant comme un enfant . À une étoile Etoile qui descends sur l
Dans notre salle solitaire. Devant ma table vint s’asseoir Un pauvre enfant vêtu de noir, Qui me ressemblait comme un frère.
il entr’ouvert1 ; Il voit un peu de cendre au milieu d’un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui c
issée ; Et, pour que le néant ne touche point à lui, C’est assez d’un enfant sur sa mère endormi1. Comme dans une lampe une fl
fini. Eh bien, prions ensemble, — abjurons la misère De vos calculs d’ enfants , de tant de vains travaux. Maintenant que vos cor
ces vers une grâce légère qui ne s’analyse pas. 3. C’est le nom de l’ enfant . 1. Il y a là comme une cascade de génitifs : c’
x vers lui. Avec Dieu, il ne faut être ni savant, ni philosophe, mais enfant , écolier, et tout au plus poëte. Joubert. 5. Fer
9 (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles
elles narrations. Puis, pour ne pas mettre à la torture l’esprit des enfants , j’ai fait suivre d’avis les canevas le moins dév
d d’un goût nom pareil. (Suivent quelques autres détails.) Adieu, mon enfant , je ne finis point. Je vous défie de comprendre c
put montrer rien de semblable à ce qu’offrait la vôtre dans ces deux enfants . Que dis-je ? à présent même, il n’y en a point d
favoris… Vous ne désireriez rien si vous n’eussiez jamais eu d’autre enfant qu’Édouard, et vous trouveriez en lui tout ce qu’
e, pour un trésor perdu, vous négligiez ceux qui vous restent ; qu’un enfant qui n’est plus vous fasse oublier celui qui vous
de Lettres de Conseils. N° 24. — A Mme de Grignan. Ma chère enfant , votre vie de Marseille me ravit ; j’aime cette v
de comparer des hommes avec un Scévola, un Aquilius, un Régulus, nos enfants , nos femmes mêmes ne bravent-ils pas avec une con
amé déchire la colombe qu’il a surprise dans les plaines de l’air. Un enfant de six ans jouait avec son moineau sur le seuil d
ule, sans armes et glacée d’effroi, que peut-elle faire pour sauver l’ enfant  ?… O miracle de l’amour maternel ! cette intrépid
croit à peine à scs yeux ; elle oublie ses blessures pour prendre son enfant entre ses bras. L’enfant, ivre de tendresse, se c
; elle oublie ses blessures pour prendre son enfant entre ses bras. L’ enfant , ivre de tendresse, se colle à ses joues… Tous le
voyou Au corps chétif, au teint jaune comme un vieux sou ; C’est cet enfant criard que l’on voit à toute heure Paresseux et A
ng des grands murs Charbonnant en sifflant mille croquis impurs ; Cet enfant ne croit pas, il crache sur sa mère, Le nom du ci
. — L’Ecolier, l’Abeille, l’Hirondelle et le Chien. Un tout petit enfant s’en allait à l’école ; On avait dit : Allez… il
tressaillir l’écho qui dort au fond des bois. « Oh ! bonjour ! dit l’ enfant , qui se souvenait d’elle ; Je t’ai vue a l’automn
ère, Je vais chercher mes sœurs là-bas sur le chemin. Ainsi que nous, enfant , la vie est passagère, Il en faut profiter. Je me
la vie est passagère, Il en faut profiter. Je me sauve. A demain ! L’ enfant reste muet ; et, la tête baissée, Rêve et compte
e l’effrayer, retient sa grosse voix. Hélas ! peut-on crier contre un enfant qui pleure ? « Bon dogue, voulez-vous que je m’ap
ervitude. L’homme est fin, l’homme est sage, il nous défend l’étude ! Enfant , vous serez homme, et vous serez heureux : Les ch
s serez homme, et vous serez heureux : Les chiens vous serviront. » L’ enfant l’écouta dire, Et même il le baisa. Son livre éta
bles, mes craintes me charmaient encore ; car j’étais comme un de tes enfants  ; je me confiais gaiement à tes vagues et je posa
Saint-Pierre (Harmonies de la nature.) N° 103. — L’Enfance. L’ enfant peut être rempli d’agréments, de grâces et de cha
er de ses champs contemplent les ravages, Et presse dans ses bras ses enfants effrayés. La foudre éclate, tombe, et des monts f
rt de sa forêt ; les mères, fermant leur cabanes, arrivent avec leurs enfants , et les jeunes filles laissent leurs fuseaux, leu
r par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : Mes enfants , mes chers enfants, et c’est là tout le secret de
l’assistance. On lui entend souvent répéter : Mes enfants, mes chers enfants , et c’est là tout le secret de l’éloquence du Chr
gens, le froid jette partout son manteau de glace ; j’ai donc pensé, enfants , qu’il serait bien à moi de laisser de côté les h
raconte, pour vous entretenir de la misère de tant de pauvres petits enfants comme vous, qui ont froid et qui ont faim. Hélas 
ail de ses mains, le pain de sa famille, se trouve embarrassée de ses enfants . Qu’en fera-t-elle tout le long du jour ? qui en
ur garder sa famille, pas de vieille grand’mère à qui elle confie ses enfants , pas une bonne voisine qui les surveille car le p
ées de chez elles par le travail, et retenues en même temps par leurs enfants , se sont vues dans la cruelle nécessité, ou de mo
donner leur petite famille : cruelle et dure alternative ! Et puis, l’ enfant ne peut pas rester seul. C’est un petit être sans
ien, ou d’un regard sévère qui l’arrête quand il fait mal. Laisser un enfant tout seul, c’est le perdre. Tout seul, l’enfant a
fait mal. Laisser un enfant tout seul, c’est le perdre. Tout seul, l’ enfant apprend à ne pas aimer ses semblables ; il devien
Il n’est pas bon que l’homme soit seul. » — et à plus forte raison un enfant . Mais, comment venir au secours de cette pauvre m
ener avec elle ou son fils ou sa fille ? Comment venir au secours des enfants du pauvre, qui chez eux n’ont ni feu, ni pain, ni
les instruire et les secourir tant que dure le jour ? Rassurez-vous, enfants , la charité est ingénieuse, la bienfaisance est u
auvre. C’est la bienfaisance, c’est la charité qui a inventé pour les enfants des pauvres, les salles d’asile. Je vais vous dir
lage, les bienfaiteurs de l’enfance ont imaginé d’assigner aux petits enfants qui n’ont pas de maison à eux, une maison, sinon
tous les temps. Cette maison est un véritable élysée pour de pauvres enfants habitués à toutes les obscurités de ces tristes p
sons est gouvernée, soit par un vieil invalide, bonhomme qui aime les enfants par instinct, comme il aime son chien caniche, so
le jour, la mère qui suit son mari dans la campagne, conduisent leur enfant à la salle d’asile. Là, le petit enfant dit adieu
la campagne, conduisent leur enfant à la salle d’asile. Là, le petit enfant dit adieu à sa mère pour tout le jour ; en même t
son petit seigneur et maître. Il entre ; il se voit au milieu petits enfants comme lui. Déjà la société commence pour ces enfa
au milieu petits enfants comme lui. Déjà la société commence pour ces enfants qui étaient destinés à vivre seul. Ils se regarde
ettent en commun leur pauvre misère. Et dans cette salle d’asile, ces enfants , si pauvres le matin ; riches à présent, n’ont pl
dant ce temps-là, le père et la mère, tranquilles sur le sort de leur enfant , travaillent de toutes leurs forces, heureux de p
nfant, travaillent de toutes leurs forces, heureux de penser que leur enfant s’amuse, qu’il grandit entouré de soins bienveill
t un trésor. Pauvre ou riche, elle est toujours mère, elle a pour son enfant le même amour. Voilà ce que c’est qu’une salle d’
hiver, c’est de l’ombre en été. Grâce ces touchantes institutions, l’ enfant du pauvre, lui aussi, connaît le printemps en fle
urs : il respire, chante, il grandit, il s’anime comme tous les autre enfants , il ne sait pas ce que c’est que la misère, est a
pas ce que c’est que la misère, est aussi heureux que peut l’être un enfant  : il a de l’air, des fleurs, du soleil et des ami
Demande à tes rayons de blanchir la demeure Où de son long retard ses enfants comptent l’heure ; Ou quelque malheureux qui, l’œ
s. Là, dans sa dernière pensée, Il songe à son épouse, il songe à ses enfants  ; Sur sa couche affreuse et glacée Cette image a
, et en fait jaillir une liqueur douce et vermeille, dont les heureux enfants de Cybèle seront bientôt abreuvés. Son vêtement s
fférent. Comme un tigre affamé, ou comme une âme frivole, ou comme un enfant , il les prend, il les saisit avec une joie délira
un diadème sur la tête de sa femme, il distribue des parchemins à ses enfants , il est enchanté, et veut qu’on dresse en son hon
douleur : « Vous mourez, Spaminondas ! si du moins vous laissiez des enfants  ! -Je laisse, répondit-il en expirant, deux fille
chef et ses défenseurs les plus intrépides ; une reine en pleurs, les enfants de ceux qui étaient morts a la bataille de Tibéri
la dernière qui souffrit comme une mère pleine de tendresse pour ses enfants  ; elle avait exhorté ses frères à souffrir avec p
it une jeune fille ; Azaël la reconnut. Pendant plus de douze ans son enfant lui avait été confiée ; il l’aimait bien alors, c
pui de ta vieillesse, et je l’ai laissée seule. Malheur ! malheur aux enfants ingrats ! Hélas ! abandonnée à moi-même, et sans
dmirait l’expression divine qu’elles donnaient au visage de la pauvre enfant . Puis ses yeux se dessillant, il sentit combien s
ouvrir les flancs. Quand je m’éveillai vers le matin, j’entendis mes enfants , qui étaient auprès de moi, pleurer en dormant, e
sparut. Et que pouvait-elle faire sinon de poser sur son lit l’unique enfant qui lui restait, s‘y placer et mourir avec elle,
de bonheur visitait la chaumière. Au seuil d’une chapelle assis, Deux enfants presque nus et pâles de souffrance, Appelaient de
mes, L’autre tendait la main au refus des heureux : « Nous voici deux enfants  ; nous n’avons plus de mère, Elle mourut hier en
en fleuve. Sur la rive opposée de la Seine, se baignait alors un bel enfant aux cheveux blonds, appelé Loïs. Il aimait à nage
erçut une femme, il fut se cacher sous une touffe de roseaux. Mon bel enfant , lui cria Cérès en soupirant, venez à moi, mon be
ux. Mon bel enfant, lui cria Cérès en soupirant, venez à moi, mon bel enfant  ! — À la voix d’une femme affligée, Loïs sort des
un chemin au milieu des eaux. Cérès, ayant passé le fleuve, donne à l’ enfant Loïs un gâteau, une gerbe d’épis et un baiser, pu
e vos leçons et vos doux présents. » La mère de Loïs partage avec son enfant et son époux le gâteau et le baiser. Le père, rav
n va dans les bois, et s’écrie : « Où êtes-vous, Loïs, Loïs, mon cher enfant  ?... » Les seuls échos répètent : Loïs, Lois, mon
on cher enfant ?... » Les seuls échos répètent : Loïs, Lois, mon cher enfant  : elle court tout éperdue le long de la Seine, el
oilà ses blanches marguerites. » Hélas ! c’était Loïs, Loïs, son cher enfant . Elle pleure, elle gémit, elle soupire ; elle pre
Maternelle. A Saint-Cloud, sous le bois, tout rouge de colère, Un enfant poursuivait sa bonne en la frappant ; Une dame pa
t faire ; — « Ah ! c’est mal, et toujours du mal on se repent. » Et l’ enfant , à ces mots, crut entendre sa mère, Et derrière u
ère, D’un muet repentir signe doux et charmant. La vie a des écueils, enfant , où le pied glisse, Mais, si tu sens un jour que
Seine, C’est la voix de ton ange, il te suivra partout, Et ce matin, enfant , il se nommait : LA REINE ! A. DE LATOUR. N°
orsque je t’ai conduit dans ma cabane ? tes mains étaient celles d’un enfant  ; elles ne servaient ni à te nourrir ni à te défe
ence si léger, souleva le plateau opposé ; j’aperçus auprès de moi un enfant ailé dont le sourire doux et le regard pur pénétr
ses et variées, s’agiter avec rage et chercher à détacher l’intrépide enfant . C’est bien ? dit la voix avec un son terrible et
e et qui retentit encore à mon oreille, un de plus suffirait. Alors l’ enfant me jeta un regard plein de tristesse, les monstre
avait écouté Ekber avec attention : il était vieux, sans père et sans enfants , il n’avait plus rien à craindre, il n’avait plus
est celle de la justice divine, ces poids énormes sont tes crimes, l’ enfant dont le pied relient la masse fatale, c’est la bo
ance sur les buissons odorants de l’Arabie. « Approchez, leur dit-il, enfants de la poussière ; ne fuyez pas votre bienfaiteur.
j’espérais en tirer un bon parti, pour vivre de son produit avec mes enfants , et voilà qu’un officier du sultan vient de me l’
eur maîtresse, qui, mourante au fond du canot, tendait les bras à son enfant q’ une nourrice allaitait près d’elle. Les regard
ctimes est fait. Mais comment jeter impunément à la mer ces vigoureux enfants du Sénégal, dont le corps pesant et la force athl
é dans les veines, se couvre le visage de ses mains : les femmes et l’ enfant périront. Un nègre avait ouï la sentence, il frap
ir. Veuve… je m’offre  je suis prête : une prière seulement ! que mon enfant du moins soit sauvé !… qu’il soit le vôtre ! capi
tait au chef du navire. Ah ! passagers et matelots, tous adoptaient l’ enfant de la veuve. « Pauvre petit ! nous t’embrasser ! 
eux nègres, en pressant de leurs noirs visages la blanche figure de l’ enfant . « Adieu ! petit maître ! à là-haut ! » Et du doi
affaiblir peut-être ce mâle courage que j’admire sans l’imiter. O mon enfant  ! oui, je ne puis me montrer aussi grand que toi 
fermeté dont je voudrais te donner l’exemple. Oui, demeure ainsi, mon enfant , te voilà comme je te veux… comme je te veux, mal
rne la tête, mon fils, et ne me regarde pas. — Non, non, lui répond l’ enfant , ne craignez rien, je veux vous regarder, je ne v
crassanes à tous les autres fruits. Il crut d’abord que c’étaient des enfants qui venaient faire du dégât dans son clos ; il pr
chamois ? — Peut-être, répondit Guillaume. — Tu sais que je suis bon enfant , reprit François (c’était le nom du voisin). Et b
fut une scène horrible. Tous ceux qui étaient là pleuraient comme des enfants . On fit pour elle dans toute la vallée du Rhône u
s regards et du fer des tyrans, L’Église encore naissante y cacha ses enfants , Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde
Vous le jurez. » — Ils lèvent machinalement la main. Alors l’héroïque enfant , se tournant du côté de son père, pour puiser dan
cadavre sanglant, revêtu des insignes de la royauté. A sa droite, un enfant , debout et la couronne en tête, tenait un sceptre
s aurait désigné Ankastrom. Le cadavre couronné serait Gustave III. L’ enfant , son fils et son successeur. Gustave-Adolphe IV.,
urs yeux brillent d’enthousiasme ; les vieillards la montrent à leurs enfants en versant des larmes d’attendrissement, et les v
e village où nous l’aimons tous comme si nous l’avions connue, où les enfants savent son histoire avant d’apprendre à lire, je
es arts. Les femmes tremblantes se précipitent dans les temples ; les enfants répondent par des cris aux gémissements de leurs
a fait rire Guittaut sans aucun respect de la pompe funèbre. Ma chère enfant , quelle espèce de lettre est-ce ici : je pense qu
en cet état, la rage s’empara de son cœur ; il coupa la gorge à trois enfants qui étaient dans sa chambre ; sa femme sauva le q
il dit que tout son déplaisir c’est de n’avoir pas tué sa femme, et l’ enfant qu’elle a sauvé. Songez que cela est vrai, comme
eurs une image de la Vierge-Mère. Dans ses bras elle portait un jeune enfant qu’elle contemplait avec amour, et sur son front
ré, il y avait un autre toit, et, sous ce toit, une mère et un tendre enfant  ; et quand celui-ci ne bégayait pas encore le dou
s bras au sanctuaire vénéré ; elle lui montrait la Vierge et le petit enfant , et alors, en voyant son premier sourire, il se p
urire, il se passait dans son cœur des choses ineffables. Cependant l’ enfant avait grandi. Comme un jeune lis, il s’était épan
à travers l’aubépine en fleurs, auprès de sa mère du ciel et du petit enfant . Et quand il entrait dans le solitaire parvis, un
enait à contempler dans de saintes délices la Vierge-Mère et le petit enfant . Puis, quand il s’était enivré d’extase et d’amou
a, et la couronne de la veille resta fanée sur son front. Et le jeune enfant pleurait lui aussi ; car il n’était plus auprès d
r. Et dans ses rêves de la nuit, il revoyait encore et la Vierge et l’ enfant , qui lui tendait les bras. Or, un jour, tandis qu
 !… Ah ! elle se souvient de vos couronnes ! » Et à ces mots le jeune enfant tressaillit et de nouvelles larmes vinrent mouill
; celle-ci ne se flétrit jamais. » Et il déposa dans la main du jeune enfant un brillant rosaire, cette couronne mystique, tre
e mystique, tressée d’abord par la main des Anges. Dès lors le tendre enfant l’offrit tous les jours à Marie ; et il put sans
et à son vallon. A quelque temps de là, ils traversaient tous deux, l’ enfant et le vieillard, une forêt sombre, immense, la nu
’en est fait de leur vie s’ils ne retrouvent leur chemin. Et le jeune enfant se pressait contre le vieillard, et il disait : M
allait éclairant leurs pas et dirigeant leur marche incertaine. Et l’ enfant consolé récitait avec sa douce voix la prière à M
t avec sa douce voix la prière à Marie, et le vieillard répondait à l’ enfant  : et à travers le silence de la forêt vous n’euss
litaire habitation ; et la douce lumière était toujours devant eux. L’ enfant et le vieillard tombent à genoux sur le seuil, et
vin et de consolant. Et elle vint poser sa main sur le front du jeune enfant  ; puis elle prit le signe sacré, le saint rosaire
l me semblait qu’avec un sourire céleste, elle me présentait un petit enfant . Et je pris l’entant qu’elle me présentait, et lo
es il respandit, contemplant celles desquelles le Fils de Dieu, petit enfant de la Vierge, avoit arrousé ce sainct estable, ba
ns de miel plus grands que des portes de ville. L’heureux temps ! les enfants se couchaient dans les calices des fleurs, et san
, manants et gentils- hommes, le prêtre, le seigneur, le vieillard, l’ enfant . l’humble moine et le prince-évêque, allaient con
ère angélique des chrétiens, toujours prête à demander grâce pour ses enfants . Meinrad l’implorait sans cesse, il conduisait à
ur les degrés de l’autel où Meinrad était agenouillé, il vit un jeune enfant au front céleste qui récitait l’office avec lui.
us une princesse qui se sent la volonté de vous rendre heureux, et un enfant de quelques jours dont il dépend de vous de faire
sostome. Elle conjure son fils de ne point s’éloigner d’elle. Mon enfant , les vertus de ton père n’ont pas fait longtemps
nt même que ta langue put répéter ce nom de ta mère, à cet âge où les enfants sont la joie de ceux qui leur ont donné la vie, t
usqu’aux fondements, réduisez-la en cendres, faites périr jusqu’à nos enfants par le tranchant de l’épée ; nous méritons de plu
cette région pure et sublime de l’air, qu’on dit être habitée par les enfants des dieux. Mais je m’abandonne trop à des idées s
venu dans l’esprit que tes dieux, ta maison, ta mère, ta femme et tes enfants étaient renfermés dans ses murailles ? Crois-tu q
ur, songe au moins qu’en voulant mettre Rome aux fers, t femme et tes enfants ne peuvent éviter la mort ou une prompte servitud
scrivent d’établir les cimetières hors de l’enceinte des villes. Mes enfants , j’entends votre piété qui murmure et qui dit : P
leurs ! Afin     qu’après votre mort vous ne fassiez pas de mal à vos enfants , à qui vous voulez tant de bien pendant votre vie
dans leurs sépulcres ; je les entends s’écrier : Ils ne sont pas nos enfants , nous n’étions pas aussi barbares !     Non, mes
res     à celles de vos pères ; mais vous les mêlerez à celles de vos enfants , de vos amis, de vos parents qui vivent encore :
Il prie les femmes qui l’entourent de lui sauver la vie. Lorsque vos enfants , leur dit-il, sont suspendus à vos mamelles, et q
s mains. Femmes indiennes, croyez que je suis votre ami, celui de vos enfants , celui même de vos époux. Voulez-vous dévorer la
ette malheureuse guerre, comme les homicides et les meurtriers de mes enfants  ! Cependant, je ne puis le dissimuler, je suis mo
ancs, qui a souffert tous les maux d’une longue captivité, pleuré ses enfants qu’il croyait morts, combattu toute sa vie pour l
appelle ses combats, ses douleurs, sa captivité, ses prières pour ses enfants  ; il ne manque pour couronner cette apostrophe to
a désirer : car tu vas combler mes vœux, n’est-il pas vrai ? ma chère enfant . » Qu’on rapproche aussi les expressions tendre e
allions perdre. O Dieu terrible ! mais juste en vos conseils sur les enfants des hommes, vous disposez et des vainqueurs et de
appelle, pères et mères, qui voyez croître sous vos yeux vos premiers enfants  ; dites nous si vous avez quelque chose de plus p
x intérêts ; avais compté que votre clairvoyante équité sauverait mon enfant , mon Polidore. C’est votre arrêt qui me l’a ravi.
contre les îlots, tantôt cède avec sagesse à l’effort de la tempête ? enfant et vieillard, tout dort dans le vaisseau, il veil
ne du monde ne présente que trop souvent le spectacle douloureux. Des enfants s’élevaient à l’ombre et sous les ailes d’un père
restes lamentables d’une maison chancelante ? qu’allez-vous devenir, enfants malheureux, désormais sans guide, sans frein et s
— La Fraternité. Dans nos jours passagers de peines, de misères, Enfants d’un même Dieu, vivons du moins en frères ; Aidon
es fers dont ils sont enchaînés. Voltaire. N° 255. — L’Ange et l’ Enfant . Un ange au radieux visage Penché sur le bord
ait contempler son image, Comme dans l’onde d’un ruisseau. — Charmant enfant qui me ressemble, Disait-il, oh ! viens avec moi,
c linceul, Là vient la jeune fille, et puis la pauvre mère, Et puis l’ enfant , et puis l’aïeul ! Elle voit les regrets, les dou
i pût accuser son père, mais au moment où les forces de ce malheureux enfant l’abandonnent, sa raison s’égare, et, par ce mouv
l’abandonnent, sa raison s’égare, et, par ce mouvement naturel à tout enfant qui attend de son père protection et secours, Gad
10 (1853) Éléments de la grammaire française « Préface. » p. 2
angue maternelle que doivent commencer les études, dit M. Rollin. Les enfants comprennent plus aisément les principes de la Gra
iers éléments ne sauraient être trop simplifiés. Quand on parle à des enfants , il y a une mesure de connaissances à laquelle on
istinguer1. On sent que, pour exécuter ce plan, il faut connaître les enfants . Appliqué, pendant vingt années, aux fonctions de
résente une idée générale, qui suppose des idées particulières ; et l’ enfant , n’ayant pas encore acquis ces idées particulière
us ceux que l’on appelle démonstratifs, possessifs, etc., parce que l’ enfant a vu ce qui se nomme adjectifs, et parce qu’il co
11 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Balzac, 1596-1655 » pp. 2-8
our la langue française un excellent professeur de rhétorique1. L’ Enfant Jésus. Une étable, une crèche, un bœuf et un â
ne soyons pas honteux de l’objet de notre adoration : nous adorons un enfant  ; mais cet enfant est plus ancien que le temps. I
eux de l’objet de notre adoration : nous adorons un enfant ; mais cet enfant est plus ancien que le temps. Il se trouva à la n
t d’un si grand dessin2 jusqu’à la dernière pièce de sa fabrique. Cet enfant fit taire les oracles, avant qu’il commençât à pa
ant celles qui doivent arriver, il se trouve que nous avons imité les enfants , qui se donnent beaucoup de peine à faire des mai
touchant. Saint Bernard est autrement ému quand il dit : « Le voilà enfant et sans voix ; et si ses vagissements doivent ins
t déluge, tout est Alexandre, tout est César ; elle peut faire par un enfant , par un nain, par un eunuque ce qu’elle a fait pa
12 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497
combats5, Il dit parfois : « Ce n’est pas tout de naître ; Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! » Mais qu’entend-i
e ne connais pas2 ! » Ah ! si jamais vous vengez la patrie, Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! Qui nous rendra, d
nt du même pas. Le Rhin lui seul peut retremper5 nos armes. Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! De quel éclat bril
t de nos soldats. Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! Tant de vertu trop
offrir leurs bras ; A notre gloire on mesure nos larmes1 : Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! Sa fille alors, in
i tout bas3 ; Puis il répète à ses fils qui sommeillent : « Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! » (Édit. Garnier frè
vère. Parlez-nous de lui, grand’mère ;     Parlez-nous de lui4. Mes enfants , dans ce village, Suivi de rois, il passa5.   Vo
13 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VI. Des éloges funèbres. »
ux viscissitudes de la fortune. » Heureux donc ceux qui, ou comme vos enfants , ont trouvé dans la mort, ou comme vous, dans le
’âge laisse encore l’espoir d’être pères, trouveront dans de nouveaux enfants un adoucissement aux larmes qu’ils répandent aujo
concours unanime au bien général. Ceux en effet qui, n’ayant point d’ enfants à offrir à la patrie, n’ont pas les mêmes risques
richesses qui survit, mais c’est la passion de l’honneur. » Et vous, enfants , vous, frères des guerriers que je célèbre, quell
s que nous pleurons. Le reste sera payé par la reconnaissance à leurs enfants , devenus dès ce moment les vôtres, devenus les en
ssance à leurs enfants, devenus dès ce moment les vôtres, devenus les enfants de la république qui les nourrira jusqu’à ce que
14 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre IV. Continuation du même sujet. Historiens latins. »
que prête Xénophon à Cyrus mourant. Ces derniers avis d’un père à ses enfants , ces réflexions si sages d’un grand conquérant su
es ; et les voyant tous rassemblés, il leur tint ce discours : « Mes enfants , et vous tous, mes amis, qui êtes ici présents, j
as me regarder comme parfaitement heureux ? » Il faut maintenant, mes enfants , que je nomme mon successeur à l’empire, afin de
e et non par la contrainte qu’on y parvient. » Ne relâchez point, mes enfants , les doux nœuds dont le ciel a voulu lier ensembl
ans que l’envie ait droit de se plaindre. » Je vous conjure donc, mes enfants , au nom des dieux, de votre patrie, d’avoir des é
mais à ses opérations, vous reconnaissiez qu’elle existait. Non, mes enfants , jamais je n’ai pu me persuader que l’âme, qui vi
os ennemis, attachez-vous vos amis par votre bienfaisance. Adieu, mes enfants  ! Portez mes adieux à votre mère… Adieu » ! À ce
. « Mon fils, au nom des nœuds sacrés qui unissent les pères et les enfants , je l’en conjure, mon cher fils ! ne souille poin
s autres armées défendront la république. Quant à mon épouse et à mes enfants , je les exposerais volontiers à la mort, s’il y a
députés, à l’empereur votre obéissance, à Germanicus sa femme et ses enfants , éloignez-vous de la contagion de l’exemple ; sép
prématurée m’enlèverait, dans la force de l’âge, à mes parents, à mes enfants , à ma patrie. Mais, victime de la perfidie de Pis
etite-fille d’Auguste, la veuve de Germanicus ; présentez-lui nos six enfants  : le cri de la pitié publique s’élèvera avec la v
15 (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles
ncé à mettre, comme nous l’avions toujours fait, sous les yeux de nos enfant quelques pages de notre ancienne littérature, de
 ; j’étais endetté en plusieurs lieux, et avais ordinairement307 deux enfants aux nourrices, ne pouvant payer leur salaire pers
ssivement abbé de Bellozane, dans le diocèse de Rouen, précepteur des enfants de Henri II, évêque d’Auxerre et grand aumônier d
que ceux-là. » (Essais, livre I, chap. xxiii.) Sur l’éducation des enfants contre les collèges du temps de Montaigne Cett
par une sévère douceur, non comme il se fait : au lieu de convier les enfants aux lettres440, on ne leur présente, à la vérité4
Arrivez-y sur le point de leur office450 : vous n’oyez que cris, et d’ enfants suppliciés, et de maîtres enivrés en leur colère.
au fil de l’épée tout ce qu’ils rencontrèrent dans le fort, jusqu’aux enfants à la mamelle. Mais quelle horrible cruauté ces pe
dès le second. La tristesse ou plutôt l’abattement saisit jusques aux enfants  ; l’on se regardait et l’on ne se disait rien. L’
tête des gardes, qui, bien qu’il n’eût encore en tête529 que quelques enfants qui disaient des injures et qui jetaient des pier
un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents, et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeler leur grand’maman. S’
auprès de la porte Saint-Innocent639. Ils ont amassé du bien à leurs enfants , qu’ils payent maintenant peut-être bien cher en
, lorsque dans la tranchée tout en était en peine. Au reste, ma chère enfant , s’il avait retenu vos leçons, et qu’il se fût te
pacifiques ! « Bienheureux les pacifiques, car ils seront appelés enfants de Dieu768. » Dieu est appelé769 le Dieu de paix 
e céleste, est le grand pacificateur… A l’exemple du Fils unique, les enfants d’adoption doivent prendre le caractère de leur P
option doivent prendre le caractère de leur Père, et se montrer vrais enfants de Dieu par l’amour de la paix.... Soyons donc vr
eux qui seront divisés. C’est faire l’œuvre de Dieu et se montrer ses enfants en imitant sa bonté. Combien sont éloignés de cet
terres la taille792 de Monsieur, celle de Madame et celle de tous les enfants de la maison, que ses sujets étaient obligés de p
camp devant Namur811, le 31e mai [1692]. Vous aurez pu voir, mon cher enfant , par les lettres que j’écris à votre mère, combie
vrai que ce qu’il dépense d’un côté, il l’épargne de l’autre, car ses enfants sont sans maîtres et sans éducation. Il se renfer
avoir écrits dans la première partie de sa carrière littéraire. Les enfants indolents Il faut avouer que, de toutes les pe
s peines de l’éducation, aucune n’est comparable à celle d’élever des enfants qui manquent de sensibilité904. Les naturels vifs
ctions : ils écoutent tout et ne sentent rien. Cette indolence rend l’ enfant négligent et dégoûté de tout ce qu’il fait. C’est
leurs commencements. Il faut encore observer qu’il y a des naturels d’ enfants auxquels on se trompe beaucoup. Ils paraissent d’
ertaine vivacité du corps, qui ne manque jamais de paraître, dans les enfants , pour celle de l’esprit. De là vient que l’enfanc
neux. Il faut donc remuer promptement tous les ressorts de l’âme de l’ enfant pour le tirer de cet assoupissement. Si vous prév
ère et impatient ; car rien ne renfonce tant au dedans de lui-même un enfant mou et timide que la rudesse. Au contraire, redou
Enfin il faut tâcher de donner du goût910 à l’esprit de ces sortes d’ enfants , comme on tâche d’en donner au corps de certains
Le soleil n’en pouvait, avec ses rayons, percer la sombre verdure. L’ enfant de Sémélé, pour étudier la langue des dieux914, s
hait un jeune faune917, qui prêtait l’oreille aux vers que chantait l’ enfant , et qui marquait à Silène, par un ris moqueur, to
arler ici. En 1593, le bruit courut que, les dents étant tombées à un enfant de Silésie âgé de sept ans, il lui en était venu
le, en partie miraculeuse, et qu’elle avait été envoyée de Dieu à cet enfant pour consoler les chrétiens affligés par les Turc
rdé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants , tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le m
maison, tandis qu’il dormait profondément entre sa femme et ses sept enfants . On confronte l’accusé avec un passant qui avait
sseurs. Il ne leur tombe pas dans l’esprit d’interroger la femme, les enfants , les voisins, de chercher si l’argent volé se tro
on bien est confisqué ; sa femme s’enfuit en Autriche avec ses petits enfants . Huit jours après, le scélérat qui avait commis l
est à la garde de Dieu. Je vous prie de le prendre sous la vôtre. Cet enfant est ou va être transplanté de Paris à Lyon par le
s conseils. Celui-ci lui proposa de se faire, comme lui, gouverneur d’ enfants . « Hélas ! je ne sais rien, vous ne m’avez rien a
, abandonné à la grossièreté du dernier des valets ou à la malice des enfants , bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son
e soucis et de peines, je me surprends quelquefois à pleurer comme un enfant en marmottant ces petits airs d’une voix déjà cas
vec plaisir ses Mémoires d’un père pour servir à l’instruction de ses enfants , œuvre dont toutes les parties ne sont pas égalem
mme sage, et je dois le justifier. J’étais l’aîné d’un grand nombre d’ enfants ,… Ajoutez au ménage trois sœurs de mon aïeule1246
e qui m’est restée ; c’était au milieu de ces femmes et d’un essaim d’ enfants que mon père se trouvait seul1247 : avec très peu
es, confits au miel de nos abeilles, étaient durant l’hiver, pour les enfants et pour les bonnes vieilles, les déjeuners les pl
aint-Thomas1248 habillait de sa laine tantôt les femmes et tantôt les enfants  ; mes tantes la filaient ; elles filaient aussi l
et moins incertaine, pensait-il à laisser en moi un second père à ses enfants . Cependant, pressé par ma mère, qui désirait pass
tes insolubles pour moi. Je le fis mal ; et, après l’avoir lu : « Mon enfant , me dit-il, vous ôtes bien loin d’être en état d’
régent, qui, du bout du doigt, me fit signe de monter chez lui. « Mon enfant , me dit-il, vous avez besoin d’une instruction pa
derrière eux. D’abord, l’habitant ne fit pas grand compte de ces deux enfants pauvrement vêtus ; mais quand il eut remarqué la
ux étages, fort proprement bâtie. « Qu’est-ce que cela ? » Deux jolis enfants jouaient devant la porte ouverte : ils n’avaient
ce soutenaient en partie un jeune ménage dont nous voyions les petits enfants , et dont lui, vieillard, était le grand-père ; qu
et la joie d’une situation charmante. Je caressai beaucoup les petits enfants  ; je témoignai de la vénération au vieillard ; la
ie par quelque bonheur extraordinaire et inattendu, si une femme, des enfants , des frères séparés de moi depuis longtemps et sa
rmille d’abeilles et d’oiseaux ; les essaims et les nids arrêtent les enfants à chaque pas. Dans certains abris, le myrte et le
marché de laboureurs et de pêcheurs ; il était rempli de femmes et d’ enfants , et retranché avec des bateaux de cuir et des cha
s’appelait Brisquette. Le bon Dieu leur avait donné deux jolis petits enfants , un garçon de sept ans, qui était brun, et qui s’
ent. Et crie fort : Brisquet ! Brisquet !… Paix ! la Bichonne ! » Les enfants allèrent, allèrent, et quand ils se furent rejoin
ait une hottée de cotrets à fournir chez Jean Paquier. « As-tu vu nos enfants  ? lui dit Brisquette. — Nos enfants ? dit Brisque
chez Jean Paquier. « As-tu vu nos enfants ? lui dit Brisquette. — Nos enfants  ? dit Brisquet. Nos enfants ? mon Dieu ! sont-ils
u nos enfants ? lui dit Brisquette. — Nos enfants ? dit Brisquet. Nos enfants  ? mon Dieu ! sont-ils sortis ? — Je les ai envoyé
ondait pas. Alors il se prit à pleurer, parce qu’il s’imagina que ses enfants étaient perdus. Après avoir couru longtemps, long
aux allures douces, légère comme une biche, et si bien dressée qu’un enfant pouvait la conduire. Mais cette jument, lorsqu’on
de l’Imitation de Jésus-Christ (1824) et des Evangiles (1848). Aux enfants Vous êtes à vos parents un gr and sujet de sou
où la vie décline, où le corps s’affaiblit, les forces s’éteignent ; enfants , vous devez alors à vos vieux parents les soins q
a charité. Un homme vivait de son labeur, lui, sa femme et ses petits enfants  ; et comme il avait une bonne santé, des bras rob
premier et il lui dit : « Nous manquons de tout, moi, ma femme et mes enfants  ; ayez pitié de nous. » Le riche lui répondit : «
a pourtant un autre conseil que je veux te donner en même temps, mon enfant , et qui semble contraire à celui-là. Il faut savo
s mérites qu’il demande sont difficiles. Mais en fait de mérites, mon enfant , la difficulté n’est jamais une raison de renonce
e sortit pour ne plus rentrer. Au pied de l’escalier elle rencontra l’ enfant d’un pauvre ouvrier, nommé Robert, qui logeait da
uvre ouvrier, nommé Robert, qui logeait dans la maison, sur la rue. L’ enfant jouait habituellement dans la cour. Elle lui donn
sage et embrasse-moi ; tu ne me reverras jamais ». Et elle embrassa l’ enfant en lui laissant une larme sur la joue. Ce fut sa
le pêcheur, la vieille mère, Beppo, Graziella1503 et jusqu’aux petits enfants , qui se disposaient à descendre vers la côte pour
t emportait en tournoyant contre les rochers. Graziella et les petits enfants mêlèrent bientôt leurs voix à ces cris. Tous se p
in. Graziella pleurait, assise à terre, la tête dans son tablier. Les enfants , leurs jambes nues dans la mer, couraient en cria
cela que mon pauvre fils, avant de mourir et de me laisser ses trois enfants sans père ni mère, l’avait bâtie avec tant de soi
qu’il nous avait laissée après lui pour gagner la vie de ses pauvres enfants  ? Comment s’est-il protégé lui-même et où est-ell
où est-elle, son image, jouet des flots ? — Mère ! mère ! cria un des enfants en ramassant sur la grève, entre deux rochers, un
colère et tous ses blasphèmes, s’élança, les pieds dans l’eau, vers l’ enfant , prit le morceau de planche sculpté par son fils,
lle courut vers sa mère, et, jetant ses bras autour d’elle, comme une enfant qui cherche du secours, elle la tint embrassée pl
es cercles de fer du grand mât, je me mis à fondre en larmes comme un enfant . — Le capitaine de l’Océan, me voyant dans cet ét
es, cantinières ou fugitives, qui étaient sur les voitures avec leurs enfants . On se serrait, on se foulait, on montait sur ceu
venait à se faire écouter, et qu’arrachant quelques victimes, femmes, enfants ou blessés, on réussissait à les amener jusqu’à l
sait si ce furent six, sept ou huit mille individus, hommes, femmes, enfants , militaires ou fugitifs, cantiniers ou soldats de
glement alla au point qu’on les força d’emmener leurs femmes et leurs enfants , qu’on eût pu garder comme otages. Là, inactifs s
ie. Sainte poésie, fraîche comme l’aube, pure et gaie comme un cœur d’ enfant  ! Cette voix sonore et puissante donne le signal
nnamment analogues ? Regardez d’une part la femme au premier pas de l’ enfant , et d’autre part l’hirondelle au premier vol du p
de l’avenir, je le sentais. D’ailleurs, le présent est tout pour les enfants . Quand nous avions de quoi dîner, j’étais aussi t
r qu’elle ne trouvait en moi que bien peu de consolations. Comme tout enfant unique et gâté, j’étais volontaire, dur même, irr
a du regret, disant qu’il aurait eu du plaisir à le transmettre à ses enfants . « Mon neveu, répondit le général, je vous l’aura
ral, je vous l’aurais donné volontiers ; mais j’aurais craint que vos enfants , en voyant l’uniforme de leur oncle, ne fussent t
e dimanche, après la messe, tous les gens du village, hommes, femmes, enfants , vont dans le champ du pauvre homme lui faire sa
». Le malheureux notaire croyait avaler un cent d’épingles. « Allons, enfants  ! s’écria le voleur, de la gaieté, vive la mariée
 ! Monseigneur, est-ce qu’on pend ainsi un homme « qui a commandé les Enfants perdus à Dreux1623 ? » Je le vis cracher son cure
ravers les places, çà et là une filandière farouche sur son seuil, un enfant suspendu à la mamelle, un pécheur qui tresse sa n
e, tu cherches ton ciel de lit ? Il est fait de verdure, ce soir, mon enfant  : mais ton père n’en soupe pas moins. Veux-tu sou
uis, quand il n’eut plus faim, se trouvant excité comme il arrive aux enfants qui rompent leurs habitudes, il eut plus d’esprit
? Tu n’as pas peur, toi ? Tu taperais bien dessus ? — Oui, oui, dit l’ enfant enorgueilli, en prenant une pose héroïque. Nous l
ue. Nous les tuerions ! — Il n’y a personne comme toi pour parler aux enfants , dit Germain1646 à la petite Marie, et pour leur
Il est vrai qu’il n’y a pas longtemps que tu étais toi-même un petit enfant , et tu te souviens de ce que te disait ta mère. J
je besoin d’une femme que je ne connais pas ? — Mon petit père, dit l’ enfant , pourquoi donc est-ce que tu parles toujours de t
dans le ciel. Crois-tu qu’elle y soit à présent ? — Je l’espère, mon enfant , mais il faut toujours prier, ça fait voir à ta m
voir à ta mère que tu l’aimes. — Je vas1649 dire ma prière, reprit l’ enfant , je n’ai pas pensé à la dire ce soir. Mais je ne
’aider, dit la jeune fille. Viens là, te mettre à genoux sur moi. » L’ enfant s’agenouilla sur la jupe de la jeune fille, joign
le recoucher, puisque le voilà reparti pour les rêves du paradis. » L’ enfant se laissa coucher, mais, en s’étendant sur la pea
révèle dans l’Histoire morale de femmes (1847), dans les Pères et les enfants au xixe siècle (1867), dans les Conférences pari
ck. — Cinquante. Valentin. — Soixante, mon oncle ; vous n’avez pas d’ enfants , et vous êtes plein de bonté pour moi. Si j’en pr
it de jurer. Blandine fut sublime. Elle n’avait jamais été mère ; cet enfant torturé à côté d’elle devint son fils, enfanté da
ique. Nous embarquions une demi-douzaine de marchands de bétail, tous enfants d’Israël, et le train se précipitait vers la gran
taient bouleversées par une charge à la baïonnette. Mon imagination d’ enfant s’allumait aux récits de la délivrance nationale.
lus riche en produits de toute sorte, et, pour tout dire en un mot, l’ enfant gâté de la nature. C’est pourquoi le premier devo
re défensive, telle que je la vois encore à travers mes impressions d’ enfant et ses souvenirs de vieillard. J’en rêve encore q
mère, il s’échappa la nuit, comme un voleur, laissant sa femme et ses enfants , courut à pied jusqu’au fond de la Champagne et s
Lyon, les fils de riches ne portent pas de blouses ; il n’y a que les enfants de la rue, les gones, comme on dit. Moi, j’en ava
.... Ce n’était pas seulement ma blouse qui me distinguait des autres enfants . Les autres avaient de beaux cartables en cuir ja
a-t-elle. Dites-moi ce qu’il peut tenir de diableries dans une tête d’ enfant . Je n’avais rien trouvé, rien préparé. J’étais ve
pendant quelques instants ; puis il haussa les épaules et dit : « Cet enfant ne sait que faire ici. Il faut le mettre en pensi
les m’ont été répétées plusieurs fois depuis. Mon père ajouta : « Cet enfant , qui n’a ni frères ni sœurs, développe ici, dans
nation et j’ai observé que déjà sa tète était pleine de chimères. Les enfants de son âge qu’il fréquentera à l’école lui donner
mère, j’irai dès demain à la recherche d’une bonne pension pour notre enfant . » A la suite de cette conversation, Mme Noziére
, qui tenait dans le faubourg Saint-Germain1778, une pension pour des enfants en bas âge, consentit à me recevoir de dix heures
ans un rêve. La douceur de cette demoiselle affligée et la gaieté des enfants m’inspirèrent de la confiance ; à la pensée que j
ardent dans l’âge de l’ambition la curiosité désintéressée des petits enfants .... Je continuai donc à regarder ma maîtresse et,
u’un crépitement continu remplissait la salle. Seuls, les plus jeunes enfants , les pieds dans les mains et la langue tirée hors
de Fontanet, trouvant cette pédagogie insuffisante, retirent les deux enfants . Nous allons les retrouver un peu plus tard, vers
1970 on dit que Thétis, la femme de Pélée, Après avoir la peau de son enfant brûlée1971 Pour le rendre immortel, le prit en s
et raison : Le prince qui ne peut gouverner sa maison, Sa femme, ses enfants , et son bien domestique, Ne saurait gouverner une
uelque endroit2190 qu’un meunier et son fils, L’un vieillard, l’autre enfant , non pas des plus petits, Mais garçon de quinze a
de monter. — « Messieurs, dit le meunier, il vous faut contenter. » L’ enfant met pied à terre, et puis le vieillard monte, Qua
cor de bâtir ; mais planter à cet âge ! » Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage ; Assurément il radotait. « Car, au
Dans le calme odieux de sa sombre paresse, Tous les honteux plaisirs, enfants de la mollesse, Sur leurs pas, sans tarder, amène
cte III, sc. iv.) Les projets de Mithridate2423 Approchez, mes enfants . Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secre
fendre, Tandis que tout s’occupe à me persécuter, Leurs femmes, leurs enfants pourront-ils m’arrêter ? Marchons ; et dans son s
ffreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants  : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand
rit mes remords, il m’arme de constance2540 : Les malheureux sont ses enfants . Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : « Q
Tu ranimes ces feux rapides Par leur éternel mouvement2604 ; Tous ces enfants de ta parole, Balancés sur leur double pôle, Nage
nsée, Et, tenant par la main les plus jeunes de nous, A la veuve, à l’ enfant , qui tombaient à genoux, Disait, en essuyant les
ndelle Qui rase du bout de l’aile L’eau dormante des marais ; Voilà l’ enfant des chaumières Qui glane sur les bruyères Le bois
tent les orages Au tronc qui les a portés. C’est une mère ravie A ses enfants dispersés, Qui leur tend, de l’autre vie, Ces bra
verte ! Sur cette terre déserte Qu’attends-tu ? je n’y suis pas ! » L’ enfant dont la mort cruelle Vient de vider le berceau, Q
portés sans ornière2623 et tournent sans essieu ? Courbons-nous, mes enfants , c’est la force de Dieu ! (Jocelyn, IXe époque.)
La puissance de dieu s’étend sur les plus humbles Ne dites pas, enfants , comme d’autres ont dit : « Dieu ne me connaît pa
feu fendit le firmament, Ils furent éveillés par le gazouillement Des enfants assoupis : Gédar soudain se lève ; Il promène d’e
avait bu, Mordait le sable sec d’une lèvre farouche ; Approchant les enfants , leur y collait la bouche, Espérant que le sol, d
doute Pour qu’un guide invisible illuminât leur route, Cédar prit un enfant sur chacun de ses bras, Et marcha sans savoir où
leur courage fondre Chacun d’eux dévorait ce que l’autre pensait. Des enfants sur leurs bras le cri s’affaiblissait, Leur cœür
(1819), le Paria (1821), Marino Faliero (1829), Louis XI (1832), les Enfants d’Édouard (1833), tragédies, dans la plupart desq
est ce que fit Elvire ; et j’eus beau me fâcher : Dans son courroux d’ enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa pro
sse ; La pitié l’emporta. Jamais, c’est ma faiblesse, Aux larmes d’un enfant je n’ai su résister ; Et je dis à Chimène : « Il
aule. Les rois et les sujets sont égaux devant lui : Comme à tous ses enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins
e à parer les cheveux de sa tête ; C’est mon père, et jamais un autre enfant que moi N’augmenta la famille heureuse sous sa lo
re, Tout roidi par l’hiver, en vain tombe à genoux ; Quand les petits enfants , les mains de froid rougies, Ramassent sous vos p
rriers ! plus de beaux cheveux blancs A faire caresser par les petits enfants  ! Hélas ! il a perdu la moitié de sa vie, L’orgue
aïeul disparaît du sein de la famille, Tout le groupe orphelin, mère, enfant , jeune fille2684, Se rallie inquiet autour du pèr
Tout chantait sous ces frais berceaux, Ma famille avec la nature, Mes enfants avec les oiseaux ! Je toussais, on devenait brave
it à petits pas, Et me disait d’un air très grave : « J’ai laissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que mo
nt, Puis les trompettes, puis toute l’armée en marche ; Et les petits enfants venaient cracher sur l’arche, Et, soufflant dans
nts. Tout près, un matelas s’étend sur de vieux bancs, Et cinq petits enfants , nid d’âmes, y sommeillent. La haute cheminée où
bourrasque, il faut qu’il sorte, il faut qu’il aille ; Car les petits enfants ont faim. Il part le soir, Quand l’eau profonde m
âtre où bout la soupe de poisson, Puis priant Dieu sitôt que les cinq enfants dorment. Lui, seul, battu des flots qui toujours
On dirait que le jour tremble et doute, incertain, Et qu’ainsi que l’ enfant l’aube pleure de naître. Elle va, l’on ne voit lu
ne Ne répond. Et Jeannie au vent de mer frissonne : « Malade ! Et ses enfants  ! comme c’est mal nourri ! Elle n’en a que deux,
éternité ! Près du lit où gisait la mère de famille, Deux tout petits enfants , le garçon et la fille, Dans le même berceau sour
il dire ? il a Déjà tant de souci ! Qu’est-ce que j’ai fait là ? Cinq enfants sur les bras ! ce père qui travaille ! Il n’avait
te, Dans la soirée, après que vous fûtes partis. Elle laisse ses deux enfants , qui sont petits. L’un s’appelle Guillaume et l’a
« Diable ! diable ! dit-il, en se grattant la tête, Nous avions cinq enfants , cela va faire sept. Déjà, dans la saison mauvais
. C’est la mère, vois-tu, qui frappe à notre porte ; Ouvrons aux deux enfants . Nous les mêlerons tous, Cela nous grimpera le so
l’héritage. Tout d’un coup un cavalier passe près d’eux et aperçoit l’ enfant qu’ils ont enlevé. C’est Roland, le neveu de Char
de sentir trembler sous l’ongle inexorable Toute la pauvre chair de l’ enfant misérable. Il vient, et sur Roland il jette un lo
rois morts. Et, pendant ce temps-là, lâchant rênes et mors, Le pauvre enfant sauvé fuyait vers Compostelle. Durandal brille et
chaque cloison ; Le couvert s’élargit ; comme des fruits d’automne, D’ enfants beaux et vermeils la table se couronne, Et puis m
t Qui craque, et l’on se croit au milieu de l’hiver. Les yeux sur ses enfants , et rêveuse, la mère Sur leur sort à venir invent
uil ; Un seul prêtre en priant conduisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui d’espace en espace, Aux saintes oraisons répo
Sur le pont des vaisseaux près de mettre à la voile, Hommes, femmes, enfants , nous allons par milliers Chercher aux cieux loin
iques laines ? Pourquoi ne pouvons-nous rester au même coin, Et, tous enfants , puiser à la même mamelle ? Pourquoi les moins he
de remplir nos mains de l’or des potentats ; Ce dont nous te prions, enfants de la misère, C’est d’amollir le cœur des puissan
aît Loin du bruit, dans ta mousse ; Vieux vagabond qui tends la main, Enfant pauvre et sans mère, Puissiez-vous trouver en che
et des pleurs La ferme et la fermière ! Chaque hiver, qu’un groupe d’ enfants A son fuseau sourie, Comme les anges aux fils bla
verrait passer morte.... Hélas ! si j’avais su !... Je t’aurais fait, enfant , l’existence bien douce ; Sous chacun de tes pas
la fois de fantaisie et de sensibilité, un roman, la Confession d’un enfant du siècle (1836), des Contes et Nouvelles, et div
uil entr’ouvert ; Il voit un peu de cendre au milieu d’un désert. Ses enfants demi-nus sortent de la bruyère, Et viennent lui c
2761, et j’en suis convaincu : Bien des choses auront vécu, Quand nos enfants liront encore Ce que le bonhomme a conté, Fleur d
, il est nouveau2764. (Poésies nouvelles : Sylvia.) Le joueur et l’ enfant Me voici donc à Bade2765 ; et vous pensez sans
us à moi qu’un grand mal à la tête.... Une bonne passa, qui tenait un enfant . Je crus m’apercevoir que le pauvre innocent Avai
l veut, je veux qu’on le lui donne. » (C’est mon opinion de gâter les enfants .) Le marmot là-dessus, m’accueillant d’un sourire
ouver à tâtons les murs de la chaumière, L’aïeule au coin du feu, les enfants au berceau. (Poésies nouvelles : Une bonne fortun
son visage charmant. Pas de courtines2809 festonnées Pour préserver l’ enfant du froid ; Rien que les toiles d’araignées Qui pe
des poutres du toit. Il tremble sur la paille fraîche, Ce cher petit enfant Jésus, Et, pour réchauffer dans sa crèche, L’âne
une forte passion l’anime2816. Pernette2817 I pernette et les enfants du village Elle aimait entre tous, de son amou
it de la rose2818. C’était près d’elle à qui se ferait écolier ; Tout enfant chérissait son toit hospitalier. Plus de grossier
ix d’honneur !...    C’est, je crois, un plus grand bonheur D’être un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fait tout son devoi
éclame. Je suis poète, Dieu merci ! Et j’ai pour principal souci, Mes enfants , de vous faire une âme. Avant de savoir l’alleman
lleux, douze fois triomphant, A dû courber le front sous le pied d’un enfant  !... Cet enfant, je le hais ! — Devant l’Aréopage
s triomphant, A dû courber le front sous le pied d’un enfant !... Cet enfant , je le hais ! — Devant l’Aréopage Sa parole pour
urgs et des villages, Villages de marins et de pêcheurs normands. Les enfants sont couchés dans le charme des rêves : Ce long b
e fenêtre, Au calme intérieur descend un rayon bleu. Des brassières d’ enfant , de petites vareuses Sèchent au soleil clair, tou
gs. Les yeux suivent longtemps ces barques fortunées, Riches de beaux enfants , et de fleurs et d’oiseaux, Qui vont avec lenteur
ue dirait-il ?) Et, refoulant en elle une sombre pensée, Elle rit aux enfants sans quitter son travail, Sur le fond clair du ci
froid caveau S’épanouit dans chaque rose ! Sur le tombeau d’un pauvre enfant , D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait
uit dans chaque rose ! Sur le tombeau d’un pauvre enfant, D’un pauvre enfant qui fut mon frère ! Il avait ses fleurs à tout ve
l’autre monde ! (Pages intimes, VIII.) La chanteuse La pauvre enfant , le long des pelouses du bois, Mendiait : elle av
de sentir et de voir ! Enchantement divin qui sort de toute chose ! L’ enfant , au renouveau, peut-il gémir longtemps ? Le brin
r qui ment ! Tu pleures maintenant : tu chantais tout à l’heure ! » L’ enfant leva les yeux et me dit simplement : « C’est pour
ombe à ton gré : On y lira pourquoi tu n’as pas émigré2904, Après tes enfants morts et l’Alsace perdue, Et la France par toi ju
esse. Revenu au bien après une vie d’épreuves, bienfaiteur lui-même d’ enfants orphelins qu’il a adoptés, le hasard l’a ramené a
us expliquait le bien : La mienne me battait et ne m’apprenait rien ! Enfant , ai-je entendu quelque bonne parole ? Je n’ai jam
leçon, Pour mieux vaincre à jamais l’esprit de trahison. Songez à vos enfants  ! Songez que d’un tel crime Votre race serait l’é
ier. Brins d’osier, vous serez le lit frêle où la mère Berce un petit enfant aux sons d’un vieux couplet : L’enfant, la lèvre
rêle où la mère Berce un petit enfant aux sons d’un vieux couplet : L’ enfant , la lèvre encor toute blanche de lait, S’endort e
ppes lustrées Tombent comme les grains défilés d’un collier. Doigts d’ enfants , séparez, sans meurtrir la groseille, Les pépins
ir sirop frissonne et bout ; l’air se parfume D’une odeur framboisée… Enfants , spatule2924 en main, Enlevez doucement la savour
oésie de l’enfance : ses Poèmes de Provence (1874) et sa Chanson de l’ Enfant (1876) furent, dès leur apparition, couronnés par
s cru, Lorsque tinta la cloche, à l’heure où de l’école La troupe des enfants avec des cris s’envole, Je m’en allai muet, trist
s sacrés, bon soleil réchauffant, Oh ! je t’aimais déjà, Nature, tout enfant  ; Mais j’ignorais alors, tremblant que tu ne meur
ys « On sait mieux le français au pays de la neige : Éloignons cet enfant de nous, se dirent-ils ; Il faut que les garçons
Et ceux qui m’ont revu m’en ont redit l’histoire : Plus de gaietés d’ enfant , de jeux ni d’appétit. Et mes grands yeux, encore
es ont des yeux qui s’animent parfois ; Et c’est ce qui fait peur aux enfants dans les bois : Ils devinent dans tout des paupiè
mière, Quand je revis enfin la terre où je suis né. (La chanson de l’ enfant 2958, seconde partie : Impressions d’enfant, Souv
uis né. (La chanson de l’enfant 2958, seconde partie : Impressions d’ enfant , Souvenirs.) En Provence, le soir Quand l
plus vieux, Car le long des chemins voici qu’ils sont en marche, Et l’ enfant de douze ans devient un patriarche. (La Chanson
t enfantin dada, pour désigner un jeune homme niais et gauche, encore enfant d’esprit et de manières. 639. Près des Halles.
ssa aux soins de Mme de Sévigné, ne voulant pas faire supporter à une enfant si jeune les fatigues d’un aussi long voyage. 68
jette à son père, et se met à crier et à pleurer. « Taisez-vous, mon enfant , lui dit-il ; voyez (en lui montrant M. de Turenn
lettre toute débordante de joie : « Philippsbourg est pris, ma chère enfant  ; votre fils se porte bien. Je n’ai qu’à tourner
int changer de discours. Vous apprendrez donc par ce billet que votre enfant se porte bien et que Philisbourg est pris… On ne
détail, sinon qu’il n’y a point eu d’assaut… Respirez donc, ma chère enfant  ; remerciez Dieu premièrement : il n’est point qu
autrefois, cherchez-en d’autres, car Dieu vous a conservé votre cher enfant  : nous en sommes transportés, et je vous embrasse
n’a jamais vu la France peut cependant et doit même l’aimer comme un enfant de la Beauce ou de la Normandie ; et ce dernier à
Littré.) 810. Ce fils est Jean-Baptiste (1678-1747), l’aîné des sept enfants de Racine. Jean-Baptiste Racine n’a rien écrit.
ses fils Jean-Baptiste et Louis, l’aîné et le plus jeune de tous ses enfants , Racine eut encore cinq filles. 814. Réserver à
taller dans la maison de son frère, pour tenir son ménage et élever l’ enfant qui venait de naître. Suzanne Rousseau, qui avait
e, une fonction déterminée, désigne ici la religieuse qui conduit les enfants . 1187. Billet blanc, expression empruntée au je
L’un est petit-fils, l’autre la petite-fille du pêcheur. Les « petits enfants  » dont il va être question sont leurs deux petits
son fils. Jacques VI (1566-1625), qui, quand Élisabeth fut morte sans enfant (1603), hérita, sous le nom de Jacques Ier, du tr
. 1557. Une multitude d’hommes sans armes, de blessés, de malades, d’ enfants , de femmes, au lieu de se hâter de passer les pon
presque en même temps on put entendre une clameur immense : « Allez, enfants des Hellènes, délivrez la patrie, délivrez vos en
nse : « Allez, enfants des Hellènes, délivrez la patrie, délivrez vos enfants , vos femmes, les temples des dieux nationaux, les
s combattait Coligny, étaient commandés par le prince de Condé. — Les Enfants perdus étaient des compagnies d’infanterie légère
irable, pour l’expression d’un sentiment puissant. 1637. . Allons,  enfants de la patrie : Le jour de gloire est arrivé ! 1
mot est inconnue. 1645. Le laboureur Germain, resté veuf avec trois enfants , est parti, sur le conseil même des parents de sa
emmené avec lui la fille d’une voisine, la petite Marie, presque une enfant (seize ans à peine), qui va se placer comme domes
de respect filial et de courage donnée par la jeune paysanne au petit enfant , d’un ton qui ne sent en rien le moraliste ou le
tion proférée contre les chrétiens, de tuer des hommes et surtout des enfants pour se nourrir de leur chair. 1703. L’Église cé
s et Souvenirs. 1751. La fabrique que possédaient les parents de l’ enfant qui raconte ici son histoire avant les revers de
en mouvement par la machine du bateau. 1773. Le pape auquel pense l’ enfant en faisant ce mensonge est Pie IX, qui mourut en
té usitée jusque dans le xviie siècle (voir encore p 474, note 6). L’ enfant de Thétis et de Pélée est Achille, qui fut en eff
nir d’un passage où Virgile (Egl., IV, 62) s’adresse, lui aussi, à un enfant de grande naissance. 1986. [Leur] demander, les
Les femmes n’étaient jamais deux. Tous les vœux étaient unanimes. Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient l
’ai fait confesser la vérité à ce traître ; j’ai fait parcourir d ces enfants une assez longue route. 2349. L’auteur des Sati
fils Astyanax. Tous les Grecs réclamant à grands cris la mort de cet enfant , Pyrrhus promet de sauver ses jours si Andromaque
, nations, ouvrez vos oreilles, vous tous, habitants de l’univers ; —  enfants de la terre, fils des hommes, tous ensemble, pauv
et d’un passage de Louis Racine que nous avons cité page 593. 2621. Enfants . Tout ce développement est mis dans la bouche d’u
ment est mis dans la bouche d’un curé de campagne qui s’adresse à des enfants . 2622. Eux-même. I1 faudrait, de toute nécessit
es premiers âges du monde. Cédar et Daïdha, sa femme, avec leurs deux enfants , traversent le désert, guidés par un certain Stag
ile ; Elle parut indocile Aux ordres d’une autre voix. 2655. Mon enfant . « Étant son capitaine, a-t-il dit plus haut, C
Mon enfant. « Étant son capitaine, a-t-il dit plus haut, Comme un enfant je l’aimais. » Et encore : « Ma frégate était m
ère personne qui viendrait à sa rencontre. 2662. Et jamais un autre enfant … Entendez : et je suis son enfant unique. 2663.
ncontre. 2662. Et jamais un autre enfant… Entendez : et je suis son enfant unique. 2663. Au Dieu jaloux. Remarquons que ce
place tout ce développement dans la bouche d’un de ses amis. 2684. Enfant , jeune fille, allusion à la fille et au fils ainé
ier, dans une autre pièce du même poème (la Lyre d’airain), prête aux enfants pauvres des villes d’Angleterre : Ma mère, que d
sa vie au service des pauvres et des souffrants et à l’éducation des enfants du village. 2818. S’envolait de la rose, c’est-
e En nous prêchant l’amour de nos voisins jaloux. Réparez son erreur, enfants , à coups d’épée. Vous aimerez après : mais d’abor
16 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Guizot Né en 1787 » pp. 247-250
respectable pour ceux même qu’aucune relation personnelle ne lie à l’ enfant qui y entre, ou au vieillard qui en sort. Que ser
nspirer1 ? (Méditations et études morales.) L’amour-propre chez l’ enfant L’amour-propre mécontent est très-difficile à
rce de nous aider à nous relever. Quel sentiment veut-on inspirer à l’ enfant qui a mal fait ? Le besoin de faire mieux à l’ave
rd et les trois jeunes hommes. 1. Madame de Lambert a dit : « Les enfants aiment à être traités en personnes raisonnables ;
3. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut rendre les enfants raisonnables, mais non pas raisonneurs. La premiè
17 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre V. Cinquième espèce de mots.  » pp. 16-37
 ; le singulier, quand on parle d’une seule personne, comme je lis, l’ enfant dort ; le pluriel, quand on parle de plusieurs pe
luriel, quand on parle de plusieurs personnes, comme nous lisons, les enfants dorment.   50. — Il y a trois temps, le présent,
erbe. La réponse à cette question indique le sujet ; quand je dis : l’ enfant est sage ; qui est-ce qui est sage ? Réponse, l’e
and je dis : l’enfant est sage ; qui est-ce qui est sage ? Réponse, l’ enfant  : voilà le sujet du verbe est. Le lièvre court ;
nd régime se marque par les mots à ou de : comme donner une image à l’ enfant  ; enseigner la grammaire à l’enfant ; écrire une
u de : comme donner une image à l’enfant ; enseigner la grammaire à l’ enfant  ; écrire une lettre à son ami : à l’enfant, est l
enseigner la grammaire à l’enfant ; écrire une lettre à son ami : à l’ enfant , est le régime indirect des verbes donner, enseig
uit le verbe passif. Exemples. La souris est mangée par le chat. Un enfant sage est aimé de ses parents. Remarque. N’employ
’on ne peut pas mettre un nom à sa place ; car lorsqu’en parlant d’un enfant , on dit : il joue, ce n’est pas un impersonnel, p
t pas un impersonnel, parce qu’à la place du mot il, on peut mettre l’ enfant , et dire : l’enfant joue. 1. Toutes les secon
, parce qu’à la place du mot il, on peut mettre l’enfant, et dire : l’ enfant joue. 1. Toutes les secondes personnes du sin
18 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446
us facile de détruire la grande capitale que de flétrir l’honneur des enfants du grand peuple et de ses alliés. Leurs projets f
s baisers retentissent dans le cœur de tous les braves1 !… Adieu, mes enfants … mes vœux vous accompagneront toujours ; conserve
ajesté d’écouter le cri de l’humanité, et de né pas permettre que les enfants de deux braves et puissantes nations s’entr’égorg
point une victoire qui sera achetée par la vie d’un bon nombre de mes enfants . Si j’étais à mon début dans la carrière militair
x mourir ; mais lorsque, après cette première pensée, l’on presse ses enfants sur son cœur, des larmes, des sentiments tendres
rmes, des sentiments tendres raniment la nature, et l’on vit pour ses enfants . Oui, madame, vous pleurerez avec eux, vous élève
est mort au champ d’honneur. La perte que vous faites et celle de vos enfants est grande sans doute, mais la mienne l’est davan
ion sans tache ; c’est le plus bel héritage qu’il ait pu léguer à ses enfants . Ma protection leur est acquise. Ils hériteront a
ent du même pas. Le Rhin lui seul peut retremper nos armes. Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! « De quel éclat br
t de nos soldats. Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! Dieu, mes enfants , vous donne un beau trépas ! » 2. 2 décembre
19 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Nisard Né en 1806 » pp. 296-300
aux instincts des animaux, et à la diversité de leurs caractères. Les enfants y reconnaissent les mœurs du chien qu’ils caresse
re leur a dit des bêtes féroces : le loup dont on menace les méchants enfants , le renard qui rôde autour du poulailler, le lion
nes et leur vie inépuisable. Ils sont trop superbes pour goûter ce qu’ enfants on leur a donné à lire. C’était une lecture de pè
rise en se retrouvant parmi ces animaux auxquels il s’était intéressé enfant , de reconnaître par sa propre réflexion, non plus
d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moins heureux que leurs enfants , ne peuvent pas les casser quand ils s’en dégoûte
20 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378
i aimable qu’on est tenté de lui pardonner ses faiblesses, comme à un enfant auquel la raison n’est pas encore venue. Il a cré
té d’un esprit droit et d’un cœur excellent2. Le laboureur et ses enfants   Travaillez, prenez de la peine,   C’est le
le moins. Un riche laboureur sentant sa mort prochaine, Fit venir ses enfants , leur parla sans témoin. « Gardez-vous, leur dit-
eux arrivés Devant se majesté fourrée. Grippeminaud3 leur dit : « Mes enfants , approchez, Approchez, je suis sourd ; les ans en
e vanité, Et vaine curiosité, Ont ensemble étroit parentage3. Ce sont enfants tous d’un lignage4 Le chêne et le roseau
es mots, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
oup que ses malheurs Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d’ enfant (cet âge est sans pitié)5, Prit sa fronde, et du
heureux, Et de peupler pour Rome un pays qu’elle opprime. Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bie
encor de bâtir ! mais planter à cet âge ! Disaient trois jouvenceaux, enfants du voisinage7 : Assurément il radotait. Car, au
atal tribut ; tous sont de son domaine ; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui
t est grand pour les petits. 1. Comme un jeune rat. Il n’y a plus d’ enfants , plus de souriceaux. Un jeune rat est un personna
ut dire : enlever dans ses serres. 5. La Fontaine, qui charme les enfants , ne les aime guère. Pourquoi ? La Bruyère a dit d
harme les enfants, ne les aime guère. Pourquoi ? La Bruyère a dit des enfants  : « Les enfants sont hautains, dédaigneux, colère
s, ne les aime guère. Pourquoi ? La Bruyère a dit des enfants : « Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, envieux, curi
le vieux Laerte cultivant ses champs pour adoucir ses regrets. 7. Enfants du voisinage. Circonstance aggravante ; ce vieill
fait, et leur dit ce qu’il a dessein de faire. Ce n’est pas pour ses enfants qu’il bâtit ; car il n’en a point, ni pour ses hé
21 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523
. Ainsi, quand l’aigle du tonnerre Enlevait Ganymède aux cieux, L’ enfant , s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau
n paix Se coucher loin du soc sous un feuillage épais. La mère et les enfants , qu’un peu d’ombre rassemble, Sur l’herbe, autour
ère, du berceau Qui repose couché dans un sillon nouveau, Tire un bel enfant nu qui tend ses mains vers elle, L’enlève, et, su
ait, au moindre bruit, s’enfuir de cette enceinte. Dans notre toit d’ enfant presque rien de changé1 ; Le temps, si lent pour
re paternelle Et nous poussant du geste : « A genoux ! nous dit-elle, Enfants  ! Voilà le lit où votre père est mort ! » Puis to
te porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’entendis les enfants du nouveau possesseur, Sortant de la maison en jo
ter le vrai bonheur. Dans la demeure de mes chers parents, j’étais un enfant bien joyeux ; l’amer chagrin est mon partage depu
mptueuse ; le reste de sa vie doit se passer à l’autel, au milieu des enfants auxquels il apprend à balbutier le catéchisme, ce
la mort est venue prendre tour à tour le père et la mère, et dont les enfants se sont successivement envolés, ceux-ci pour un l
22 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — A. Chénier. (1762-1794.) » pp. 304-312
bois marchait, faible, et sur une pierre S’asseyait3. Trois pasteurs, enfant de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois
fait des dieux ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. » «  Enfants , car votre voix est enfantine et tendre, Vos disc
 Le sort, dit le vieillard, n’est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants , venus de Jupiter ; Heureux sont les parents qui
ous honorés. Le plus âgé de vous aura vu treize années : A peine, mes enfants , vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieu
donc point chanté ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté. —  Enfants  ! du rossignol la voix pure et légère N’a jamais
merveilles3. — Oui, je le veux ; marchons. Mais où m’entraînez-vous ? Enfants du vieil aveugle, en quel lieu sommes-nous ? — Si
23 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — [Notice] Maurice de Guérin, 1810-1839. » pp. 598-606
ent à la famille des René et des Oberman. Il en est pour ainsi dire l’ enfant aimable, enseveli dans sa robe d’innocence, après
ne en face de l’autre. À quelques pas de nous, il y avait un groupe d’ enfants abrités contre un rocher, et paissant un troupeau
l, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère, son enfant dans les bras ; les lèvres roses de la petite fil
le rivage de la mer ; nos pensées à nous, en considérant la mère et l’ enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleure et la mèr
sées à nous, en considérant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’ enfant qui pleure et la mère qui tâche de l’apaiser avec
oix argentine, les ris, les petites moues pleines d’intelligence d’un enfant qui, j’en suis sûr, fait envie à plus d’un ange,
24 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre II. Des qualités du style » pp. 79-118
ines. On peut en dire autant de Saint-Amand lorsqu’il peint un petit enfant qui, au passage de la mer Rouge, va, saute, revie
pensée, que les forfaits des parents sont un triste héritage pour les enfants  : Qui sent son père ou sa mère coupable De quelq
ont-Valérien, par Bernardin de Saint-Pierre ; le Sacrifice des petits Enfants , de Berquin ; l’histoire de Denise, par Laurent d
de rien. On vit heureux ailleurs ; ici, dans la souffrance. Pars, mon enfant  : c’est pour ton bien. 138. A quels sujets convi
ns de Malherbe à son ami, les verselets de Clotilde de Surville à son enfant , cités plus haut (47-64), nous signalerons les pl
d’Hippolyte Violeau, et les plaintes d’une mère sur le tombeau de son enfant , par Alexandre Soumet. Voici la fin de ce récit q
Edgard mourut.… voilà sa pierre funéraire. Ce cyprès est le sien, cet enfant est son frère. Nous venons tous les soirs lui por
Nous regardons le ciel, et nous versons des pleurs. Toi, mon dernier enfant , souffre ma plainte amère ; Le ciel n’enferme pas
umer. Près du tombeau d’Edgard je puis encore aimer. Elle se tait…, l’ enfant la suit dans les ténèbres. Mais on dit que bientô
ceaux les plus remarquables en ce genre, nous signalerons l’Ange et l’ Enfant , de Reboul, modèle de délicatesse et de grâce ; l
te II d’Athalie : Quel astre à nos yeux vient de luire ? l’Hymne de l’ Enfant à son réveil, de Lamartine, et les vers si gracie
25 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563
t un railleur qui blâme. Oui, sur ce chanteur mort pour mon plaisir d’ enfant , Mon cœur, à moi chanteur, s’attendrit bien souve
uil ; Un seul prêtre en priant conduisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes oraisons rép
le dis, Le devant de la porte où l’on jouait jadis, L’église, où tout enfant , et d’une voix légère, Vous chantiez à la messe a
e avec vous chanter au même banc, Et jouer à la porte, où l’on jouait enfant . Un bain de mer La mer ! j’aime la mer
vapeur, qui se dissipe dans les airs… » 1. Le poëte veut dire que l’ enfant ne va guère à l’école d’un pas empressé. 2. Quan
26 (1863) Précis de rhétorique : suivi des règles auxquelles sont assujettis les différents ouvrages de littérature pp. 1-100
la pièce suivante : Entre mes doigts guide ce lin docile, Pour mon enfant , tourne, léger fuseau ; Quand tu soutiens sa vie
orde-lui longtemps Ce doux repos qui n'est plus mon partage. Pour mon enfant , tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès d
e reste aujourd'hui Que mon amour, mes soins et mon courage. Pour mon enfant , tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès d
uvre et souffrant, Ah ! prends pitié des larmes d'une mère ! Pour mon enfant , tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès d
pui des malheureux, Que ma douleur jusqu'au matin sommeille. Pour mon enfant , tourne, léger fuseau, Tourne sans bruit auprès d
ction multiplie les particules copulatives : On égorge à la fois les enfants , les vieillards, Et la sœur et le frère, Et la fi
ira peut-être qu'il y a ici équivoque, que l'on peut entendre : il (l' enfant ) foule le tapis vert de lui, au lieu de il foule
ont donné le sceptre de la fable. Il semble l'ignorer, et ce sublime enfant Au sommet du Parnasse arrive en se jouant : Là sa
es mots, Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs 
t dont les pieds touchaient à l'empire des morts. (La Fontaine.) l' enfant et sa mère. Un jeune enfant près de sa mère, Joua
à l'empire des morts. (La Fontaine.) l'enfant et sa mère. Un jeune enfant près de sa mère, Jouant sur les bords d'un ruisse
endrement aimées. L'élégie s'écrit ordinairement en vers. la pauvre enfant trouvée sur une pierre. J'ai fui ce pénible somme
es parents exilée, De leurs embrassements j'ignore la douceur, Et les enfants de la vallée Ne m'appellent jamais leur sœur ! Je
le solitaire ; Mais pour moi les tombeaux sont tous indifférents : L' enfant qu'on abandonne est seul et sans parents Au milie
ffreux abandonné vingt ans, Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants  ; Et, lorsque ma famille est par toi réunie, Quan
qu'elles ne sont pas un des moyens que nécessite la cause. mai. — l' enfant . O mai ! quand ta brise chérie Parfume en se joua
te Sur le courant d'un clair vivier. Il nous donna l'intelligence ; L' enfant lui doit son lait si doux ; Mais, pour ces biens,
ons : heureux l'homme qui prie ! Sa foi le sauve du péché ; Du crime, enfant de cette vie, Jamais son cœur n'est entaché. Prio
ur titre : Difficultés de la syntaxe.) une mère a sa fille. Écoute, enfant , les conseils d'une mère ; De sa parole un jour l
spoir, Que ton secret, dans le sein de ta mère, Soit déposé, ma chère enfant , le soir. Si le malheur te suit dans cette voie,
27 (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 
malheureux ! vous êtes perdu : vous sentez ce que vous dites ! » Les enfants et les jeunes gens sont fort exposés à cet entraî
es professeurs attachent un peu plus d’importance à la façon dont les enfants leur récitent les leçons. C’est vraiment une insu
and des héros, L’œil de larmes noyé, je parlais en ces mots : « Ô des enfants d’Ilus la gloire et l’espérance ! Quels lieux ont
ore assez profond. » Tel, réveillé plus tard que son accoutumance, L’ enfant se précipite avec impatience, Sur le sein nourric
s. Par de tels sentiments, les anciens Romains avaient appris à leurs enfants à mépriser leur corps, à le sacrifier pour donner
Grecs, dans les bons temps de leurs républiques, nourrissaient2 leurs enfants dans le mépris du faste et de la mollesse : ils l
marché de laboureurs et de pêcheurs : il était rempli de femmes et d’ enfants , et retranché avec des bateaux de cuir et des cha
n antique tableau de la Vierge, portant sur son bras gauche son divin enfant . Cette image, disait-on, venue de l’Orient, avait
t les genoux. Quel spectacle imposant s’est montré devant nous ! Quel enfant des combats et de la renommée Suspend autour de l
andonné, Du Dieu que nous servons le tombeau profané ! Nos pères, nos enfants , nos filles et nos femmes, Au pied de nos autels
milieu d’eux, Écoute le récit de peines qu’il soulage, Joue avec les enfants et goûte le laitage. Un jour, loin de la ville ay
se ; Il voit avec plaisir éclater leur tendresse. « Qu’avez-vous, mes enfants  ? D’où naît votre chagrin ? Ne puis-je le calmer 
on, il faudra bien du temps ! Eh ! comment l’oublier, ni nous, ni nos enfants  ! Nous serions bien ingrats !… C’était notre nour
e dans la triste chaumière ; Il arrive à la porte : « Ouvrez-moi, mes enfants , Ouvrez-moi ; c’est Brunon, Brunon que je vous re
ssure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père, mère, enfants , tous sont tombés à ses pieds. « Levez-vous, mes
          Des vents échappés de leurs fers, Hélas ! annoncent-ils aux enfants de la terre            Le dernier jour de l’unive
élus du Seigneur Marcher d’un front riant au fond du sanctuaire. Des enfants doivent-ils connaître la terreur            Lorsq
s            Sous le joug de tes lois augustes ! Des vieillards ! des enfants  ! quelques infortunés ! À peine mon regard voit,
cueil. « Torquato, d’asile en asile L’envie ose en vain t’outrager ; Enfant des Muses, sois tranquille, Ton Renaud vivra comm
l’aurore, Je fus un instant mère : hélas ! à ma douleur,        Cher enfant , je crois l’être encore.        Au sommet du tri
nte L’oiseau s’éveillera : tu dormiras toujours. Quand, pour bénir l’ enfant dont sa fille est la mère,        Viendra mon pèr
sa gloire. Tout Bédouin libre était son hardi compagnon ; Les petits enfants , l’œil tourné vers nos rivages, Sur un tambour fr
l est absent, Ma mère ! et vous m’avez donné de votre sang Plus qu’un enfant jamais n’en reçut de la sienne. Ma vie est toute
mains et chérit ses lisières, Ô ma mère ! et qu’enfin je reste votre enfant . Vos jours pleins de travail, austères, soucieux
Tu bannis la terreur et les tristes soupirs,              Malheureux enfants de la guerre.        Tu rends le fils à sa tremb
ans doute un épervier rapide, Une couleuvre aux yeux perçants, Ou des enfants , troupe perfide, Auront surpris les innocents ?
 ! L’affection, comme les fleuves, Descend et ne remonte pas. Allez, enfants , douces chimères, Rêves menteurs qui nous charmez
Signal de la prière, Elle part du saint lieu, Appelant la première L’ enfant de la chaumière À la maison de Dieu. Aux sons qu
de son butin, revient-il de la chasse, Il retrouve une épouse et des enfants chéris, Qu’il a vus s’élever, que leur mère a nou
au la fleur de sa farine. Quel plaisir lorsqu’à table, entre tous ses enfants , Leur père, chaque soir, voit revenir des champs
doux commerce à tous les cœurs si cher : Oui, l’instinct social est l’ enfant de l’hiver. En cercle un même attrait rassemble a
ois, Et bien des chars ployant sous l’heureuse vendange, Escortés des enfants , sont partis pour la grange. Au pas lent des taur
es grappes écrasées ! Fêtez les raisins mûrs ! venez de toutes parts, Enfants  ! sur les tonneaux qui sonnent dans les chars    
abandonné à la grossièreté du dernier des valets, ou à la malice des enfants , bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son
a glorieuse école ; Il n’est point conquérant, mais il est agricole ; Enfant , il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il e
condamnés à endurer la souffrance et destinés à éprouver la pénurie. Enfants disgraciés, nés dans le dénûment pour vivre dans
le besoin est extrême, il s’expose à tout, attaque les femmes et les enfants , se jette même quelquefois sur les hommes, devien
er le berger plutôt que le troupeau, dévorer des femmes, emporter des enfants , etc. On a appelé ces mauvais loups, loups garous
étrangère, et il est bientôt fatigué de l’intrigue. Le Français est l’ enfant de l’Europe ; si l’on a quelquefois vu parmi nous
he conjugale, le lit de mort et le cercueil ; un homme que les petits enfants s’accoutument à aimer, à vénérer et à craindre ;
ant de ce livre divin. Sa vie doit se passer à l’autel, au milieu des enfants , auxquels il apprend à balbutier le catéchisme, c
e chose qu’une cloche entourée de cierges, habillée de blanc comme un enfant qu’on va baptiser. On lui fait des onctions, on c
el : Car Cybèle t’aimait, toi l’aîné de ses chênes, Comme un premier enfant que sa mère a nourri ; Du plus pur de sa sève ell
ns, et qui chantaient des hymnes en l’honneur de la déesse ; de jolis enfants couverts d’une simple tunique, et parés de leurs
acine Dévouement patriotique Le Vieil Horace. Qu’est ceci, mes enfants  ? écoulez-vous vos flammes ? Et perdez-vous encor
s rois que depuis cinq cents ans Avec le premier lait sucent tous ses enfants , Pour l’arracher des cœurs est trop enracinée. Ma
voix Ait fait un empereur pour m’en imposer trois ? Néron n’est plus enfant  : n’est-il pas temps qu’il règne ? Jusqu’à quand
tude que vous avez désiré le repos. Charles-Quint. Hélas ! mon pauvre enfant , tu ne dis que trop vrai ; et Dieu veuille que tu
 » — « Écuyer économe ! » Mais elle, le tenant dans ses bras : « Cher enfant , Dieux ! quel bonheur pour moi, lorsque tu seras
ns la rue on n’offense personne. Dormons ! Racine. Le Retour de l’ Enfant prodigue MONTE-PRADE, FABRICE. Fabrice.      
es bras… Quand je vivrais cent ans, je ne l’oublierais pas ! — Pauvre enfant  ! me voyant tout tremblant et tout blême Ce n’est
dieux, étaient punis comme les plus scélérats de tous les hommes. Les enfants qui avaient égorgé leurs pères et leurs mères, le
s malheurs           Finiraient par cette aventure ; Mais un fripon d’ enfant (cet âge est sans pitié) Prit sa fronde, et du co
étaient voisins, et chacun d’eux avait une femme et plusieurs petits enfants , et son seul travail pour les faire vivre. Et l’u
 Si je meurs, ou que je tombe malade, que deviendront ma femme et mes enfants  ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle
veille sur elles, veillera aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants . » Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le p
u’auparavant ; car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants . Les miens n’ont que moi non plus : que deviendro
re route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants  ; si vous mourez avant moi, je serai le père des
eilleures ; Ta servante, ô mon Dieu, dans ces tristes demeures, Est l’ enfant du vieillard, la mère de l’enfant. Et tandis que
u, dans ces tristes demeures, Est l’enfant du vieillard, la mère de l’ enfant . Et tandis que mes sœurs à de nouvelles fêtes   
r son repos ; De fantômes divers une cour mensongère, Vains et frôles enfants d’une vapeur légère, Troupe qui sait charmer le p
omme ayant sa demeure particulière ; dans cette demeure sa femme, ses enfants , formant de premières agglomérations qu’on appell
. de Platon). Du Naturel Ce qui fait que la plupart des petits enfants plaisent, c’est qu’ils sont encore renfermés dans
arges ou des pensions, mais par son champ, par ses troupeaux, par ses enfants et ses serviteurs ; sa nourriture était saine et
isons ; ses plaisirs innocents, une grande récolte, le mariage de ses enfants , l’union avec ses voisins, la paix dans sa famill
ur renferme des années ; Là souvent le héros d’un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous
ntent l’image de la beauté. Les sentiments différents qui agitent les enfants et le père produisent des mouvements variés, qui
te que dans ses ! ouvrages, rendit sa femme heureuse, élevât bien ses enfants , et fit des économies. Ni Corneille, dans son pet
t ses écrits sans connaître ses traits ; Le vieillard qui s’éteint, l’ enfant simple et timide, Qui ne sait pas encor ce que c’
ur Verser sur ton cercueil les larmes de l’amour ; Vois ces groupes d’ enfants se jouant sous l’ombrage Qui de leur liberté vien
lui qui soit assurée à celui qui la possède. Il pense faire grâce aux enfants , quand il se consente de vouloir partager avec eu
si triste que le nôtre ; nous ne disions pas un mot. Adieu, ma chère enfant , aimez-moi toujours : hélas ! nous revoilà dans l
cueil. « Torquato, d’asile en asile L’envie ose en vain t’assiéger ; Enfant des Muses, sois tranquille, Ton Renaud vivra comm
lle lui fit toucher. Ils avaient l’un et l’autre tout ce qui rend les enfants aimables : beauté de corps, agrément dans l’espri
répide témoin de ce moment suprême, La mère est seule enfin près de l’ enfant qu’elle aime. Elle s’enferme alors sous les obscu
nt d’où découle une sueur mortelle, Et cet œil qui s’éteint ! « Ô mon enfant , dit-elle, Si tu vis, je vivrai ; et si tu meurs,
n’est qu’en ton secours maintenant que j’espère ; Oui, sur ma pauvre enfant j’appelle tes bontés ; Ses jours si peu nombreux
’est ce que fit Elvire ; et j’eus beau me fâcher, Dans son courroux d’ enfant qui la rendait plus belle, Tenant toujours sa pro
se ; La pitié l’emporta : jamais, c’est ma faiblesse, Aux larmes d’un enfant je n’ai su résister ; Et je dis à Chimène : « Il
ruiné ; et, s’étant réfugié au fond du Berri, où il avait emmené ses enfants , y mourut en peu de temps, dévoré par une tristes
s, le vieux Dimos,        Donnait des ordres en ces mots : ■ « Allez, enfants , allez, de la source prochaine Pour le repas du s
rs, dans le morne silence, On entendit sur l’échafaud : « J’ai trois enfants , Jacques, une femme ! » Jacques un instant le reg
e Secoue au vent du soir la poussière du jour ! C’est l’heure où les enfants parient avec les anges. Tandis que nous courons à
ges. Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petits enfants , les yeux levés au ciel. Mains jointes et pieds n
la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met la tête sous son aile, L’ enfant dans la prière endort son jeune esprit. Ma fille
imer l’impétueuse ardeur, Et d’âge en âge il nous guide au bonheur. L’ Enfant . Dans cette vie obscure à mes regards voilée, Que
n De la main qui l’attend s’éloigne avec dédain L’Ange. Crains, jeune enfant , la tristesse sauvage Dont ton orgueil subit la v
un front triste et rêveur ; Sous l’œil de Dieu suis ta riante voie ; Enfant , crois-moi, je conduis au bonheur. Mme A. Tastu.
28 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre II. — Division de la rhétorique : Invention, Disposition, Élocution »
ante par l’emploi d’une belle comparaison. Mort du Fils d’Idoménée L’ enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des om
des tortures qui assiègent le malheureux Montaigu, renfermé avec ses enfants dans la Tour de la faim, à Pise ? Cet infortuné p
Cet infortuné père les voit successivement mourir sous ses yeux. Les Enfants de Montaigu. …………………… Renault me dit : « Mon père
la fin ; Et ne pouvant mourir de douleur, ni de faim. Je cherchai mes enfants avec des cris funèbres, Pleurant, rampant, hurlan
ette classe de passions rentrent l’amour qu’une mère éprouve pour ses enfants , la tendresse respectueuse que nous ressentons po
us ressentons pour les auteurs de nos jours, l’affection qui unit des enfants issus du même sang et nourris du même lait, l’ami
s côtés que des femmes tremblantes, des vieillards courbés, de petits enfants les larmes aux yeux, qui se retiraient dans la vi
aternel, si bien senti par M. Casimir Delavigne, dans sa tragédie les Enfants d’Édouard ; l’amour de la patrie, si profondément
arge festin que d’amis se récrient ! « Ce riche est bien heureux, ses enfants lui sourient ! « Rien que dans leurs jouets, que
il compare en son âme Son foyer où jamais ne rayonne une flamme, Ses enfants affamés, et leur mère en lambeau, Et sur un peu d
Legouvé nous raconte ainsi le Dévouement d’une mère pour sauver son enfant  : La Tendresse maternelle Voyez la jeune Isaure,
resse maternelle Voyez la jeune Isaure, éclatante d’attraits ; Sur un enfant chéri, l’image de ses traits, Fond soudain ce flé
29 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »
alheureux père ne put survivre à sa douleur. Capelle. Lecture. — L’ Enfant volontaire. Vol. II, nº 95. § II. Style famili
us touchante. Un paysan, après avoir donné tout son bien à ses quatre enfants , qu’il avait établis, allait vivre chez eux succe
qu’un, — Ils me traitent, répondit le bonhomme, comme si j’étais leur enfant . » — Y a-t-il rien de plus délicat et de plus » s
eur, et enfin sa triste et cruelle agonie, loin de sa femme et de ses enfants qui l’attendent en lui préparant les vêtements ch
le cœur du malheureux expirant sans secours, loin de sa femme, de ses enfants , de ses amis. En vain sa femme, attendant soir re
’innocence. Hélas ! il ne verra plus ni sa femme, ni ses amis, ni ses enfants , ni sa maison hospitalière. Un froid mortel glace
ette malheureuse guerre, comme les homicides et les meurtriers de mes enfants  ! Cependant, je ne puis le dissimuler, je suis mo
rop longtemps que Vénus était la déesse de la beauté, et que son fils enfant depuis l’âge d’or, pouvait bien avoir aujourd’hui
nature, votre mère commune, présente également la nourriture tous ses enfants  ? Pourquoi faut-il que vous vous entre-déchiriez,
ur résister à son ennemie redoutable, Athalie, que des prêtres et des enfants , mais soutenus, il est vrai, par une confiance sa
t demande vengeance et l’obtiendra : elle tombera sur vous et sur vos enfants  ; et le fils d’un père injuste, et héritant de so
qui sont envoyés vers toi, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants , comme une poule rassemble ses petits sous ses ai
abandonnée ; le Seigneur m’a oubliée ; une mère peut-elle oublier son enfant et n’avoir point de compassion du fils qu’elle a
chapitre : nous ajouterons le célèbre Cantique de Moïse, que tous les enfants des Israélites devaient apprendre par cœur, Ce be
30 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — L. Racine. (1692-1763.) » pp. 267-276
. (1692-1763.) [Notice] Louis Racine était le dernier des sept enfants du grand poëte Jean Racine : né à Paris en 1692,
urs sont si courts : Toute plante en naissant déjà renferme en elle D’ enfants qui la suivront une race immortelle2 ; Chacun de
n elle D’enfants qui la suivront une race immortelle2 ; Chacun de ces enfants , dans ma fécondité, Trouve un gage nouveau de sa
t ? Et pourquoi ces oiseaux, si remplis de prudence, Ont-ils de leurs enfants su prévoir la naissance ?… Ceux qui de nos hivers
ibal sut franchir, Indolent Ferrarais, le Pô va t’enrichir. Impétueux enfants de cette longue chaîne, Le Rhône suit vers nous l
e. Triste destin de l’homme ! il arrive au tombeau, Plus faible, plus enfant qu’il ne l’est au berceau La mort, du coup fatal,
31 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Voltaire. (1694-1778.) » pp. 277-290
j’étais père, et je ne pus mourir ! Veillez du haut des cieux, chers enfants que j’implore, Sur mes autres enfants, s’ils sont
eillez du haut des cieux, chers enfants que j’implore, Sur mes autres enfants , s’ils sont vivants encore : Mon dernier fils, ma
!… Ce sérail éleva votre enfance ?… (En le regardant.) Hélas ! de mes enfants auriez-vous connaissance ? Ils seraient de votre
lle… je voi Ce présent qu’une épouse avait reçu de moi, Et qui de mes enfants ornait toujours la tête, Lorsque de leur naissanc
ur ! ah, Zaïre ! Lusignan. Ah, seigneur ! ah, Zaïre !Approchez, mes enfants . Nérestan. Moi, votre fils ! Zaïre. Moi, votre
nheur si grand mon cœur se sent toucher ! Lusignan. De vos bras, mes enfants , je ne puis m’arracher. Je vous revois enfin, chè
ffreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants  : Et lorsque ma famille est par toi réunie, Quand
32 (1885) Morceaux choisis des classiques français, prose et vers, … pour la classe de rhétorique
malheureux ! vous êtes perdu : vous sentez ce que vous dites ! » Les enfants et les jeunes gens sont fort exposés à cet entraî
es professeurs attachent un peu plus d’importance à la façon dont les enfants leur récitent les leçons. C’est vraiment une insu
ents se prolongent dans l’ombre ! Quel épouvantable réveil ! Femmes, enfants , vieillards, sous le fer tout succombe ; Par un m
dre nos chants, Rends-nous, peuple cruel, nos époux et nos pères, Nos enfants et nos frères ; Fais sortir Ilion de ses débris f
bois marchait, faible, et sur une pierre S’asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois
enfait des dieux ; Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. —  Enfants , car votre voix est enfantine et tendre, Vos disc
 Le sort, dit le vieillard, n’est pas toujours de fer. Je vous salue, enfants , venus de Jupiter ; Heureux sont les parents qui
ous honorés. Le plus âgé de vous aura vu treize années : À peine, mes enfants , vos mères étaient nées, Que j’étais presque vieu
donc point chanté ? Quelques sons de ta voix auraient tout acheté. —  Enfants  ! du rossignol la voix pure et légère N’a jamais
merveilles. — Oui, je le veux ; marchons. Mais où m’entraînez-vous ? Enfants du vieil aveugle, en quel lieu sommes-nous ? — Si
on, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant  ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Q
ne-moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô douleurs ! — Tiens, mon unique enfant , mon fils, prends ce breuvage, Sa chaleur te rend
ha pour ainsi dire son activité en projets arbitraires, gigantesques, enfants de sa seule pensée, étrangers aux besoins réels d
n, le laboureur et le berger, remplissent, avec leurs femmes et leurs enfants , les salles de spectacle ; c’est le seul où ils p
i de la sympathie. Tout à coup, en France, un jeune homme, presque un enfant , il avait dix-neuf ans, quitte sa famille, sa fem
icains : « La France est avec vous. » Deux ans après le départ de cet enfant perdu qu’on avait voulu rattraper à tout prix, la
ure ? Dois-je encore espérer, ou faut-il que je meure Sans revoir mon enfant  ? Les riches sont heureux, Ils gardent des enfant
ure Sans revoir mon enfant ? Les riches sont heureux, Ils gardent des enfants qui leur ferment les yeux ! Les pauvres, délaissé
r mon cœur. Et le soir, en rentrant dans ma pauvre chaumière, Quand l’ enfant accourait, et me criait : « Mon père ! » Quand il
es bras, Tout mon corps frissonnait, je me disais tout bas : « Pauvre enfant , tu seras une bête de somme, « Ton père est un ma
oits que le peuple défend. Bien d’autres, comme nous, ont là-bas leur enfant . Celui qui ne sait pas faire de sacrifice, Qu’il
nnée… Lui, peut-être il est mort, sans amis, sans secours, Mon pauvre enfant , mon fils !… ma vie et mes amours, Que je portais
Le mépris des valets, notre cœur le surmonte ; C’est pour mon pauvre enfant que je buvais la honte ! La honte et les chagrins
où s’incline peut-être La grand’mère tremblante, appelant du regard L’ enfant qu’il faut bénir, et qui viendra trop tard ! Comb
nouvelle France apparut belle et forte de son unité, et chacun de ses enfants s’élança dans la carrière, certain de s’avancer a
e à l’humanité Les rayons disparus de sa divinité ! Réveiller l’homme enfant emmaillotté de songes, Des instincts éternels sép
e trace : Et ce pied s’est arrêté là... Il est là… Sous trois pas un enfant le mesure. Son ombre ne rend pas même un léger mu
rent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-né ! Quand il eut bien fait voir l’hérit
issée ; Et, pour que le néant ne touche point à lui, C’est assez d’un enfant sur sa mère endormi. Comme dans une lampe une fl
iens et moutons, toute la bergerie Ne s’informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierg
vous désirez de le porter, avant de l’habiter vous et les princes vos enfants . N’y épargnez rien, grande reine : employez-y l’o
morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants  ? Des villes d’Italie, où j’osai, jeune et svelte
l, la promenade au bord de la mer qui voit venir à elle une mère, son enfant dans les bras ; les lèvres roses de la petite fil
le rivage de la mer ; nos pensées à nous, en considérant la mère et l’ enfant qui se sourient, ou l’enfant qui pleure et la mèr
sées à nous, en considérant la mère et l’enfant qui se sourient, ou l’ enfant qui pleure et la mère qui tâche de l’apaiser avec
oix argentine, les ris, les petites moues pleines d’intelligence d’un enfant qui, j’en suis sûr, fait envie à plus d’un ange,
les mœurs. Peignez de leurs couleurs la vieillesse et l’enfance. Cet enfant , qui déjà s’exprime avec aisance, Et dont le pied
dans l’art, n’égale la beauté, la pureté, la grâce incomparable de l’ enfant . Et rien, non, rien dans la religion elle-même, n
n’attire vers Dieu, ne révèle Dieu, comme la foi et la bonne foi de l’ enfant , comme son cœur, sa voix et son regard ; ce cœur
u sur le monde, rien n’est plus beau que le regard du vieillard sur l’ enfant , regard si pur, si tendre, si désintéressé, et qu
rnité couronne la vie. Ge serait l’amour sans tache et plein, si de l’ enfant au père il y avait le retour égal de l’ami à l’am
ami, de l’époux à l’épouse ; mais il n’en est rien. Quand nous étions enfants , on nous aimait plus que nous n’aimions, et, deve
tour plus que nous ne sommes aimés. Il ne faut pas s’en plaindre. Vos enfants reprennent le chemin que vous avez suivi vous-mêm
pelons la paternité. C’est l’honneur de l’homme de retrouver dans ses enfants l’ingratitude qu’il eut pour ses pères et de fini
int l’esprit. Priam et Hécube ne font point d’épigrammes, quand leurs enfants sont égorgés dans Troie embrasée. Didon ne soupir
nheur ; voilà mes espérances !… Lorsque de ce palais tu partis, noble enfant , Je te voyais de force et de santé brillant !… Po
neille. Projets de Mithridate MITHRIDATE.     Approchez, mes enfants . Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secre
fendre, Tandis que tout s’occupe à me persécuter, Leurs femmes, leurs enfants , pourront-ils m’arrêter ?     Marchons, et dans s
AULE. Les rois et les sujets sont égaux devant lui : Comme à tous ses enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins
s sa mort… son forfait du moins est avéré. Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il
oint ta doctrine ; Encor faut-il du temps avant qu’on l’enracine. Les enfants grandiront sans doute et leur raison Portera d’he
ique. — C’est mon nom. J’affirme que je suis Seul autochthone et seul enfant de ce pays. Race guerrière et forte ; en toute ci
, âme chaste et tranquille À qui la vie est douce et la vertu facile, Enfant qui pour gardiens de votre tendre honneur Avez un
d’air sous vos plombs étouffants, L’ornement du foyer, le respect des enfants . Mon pauvre frère, avec les produits de sa charge
us puissions les assassiner dans les bras de leurs femmes et de leurs enfants . Eh bien ! ayons recours aux mandats d’arrêt. Dén
vec non moins d’orgueil et non moins de folie, Un élève d’Euterpe, un enfant de Thalie, Qui dans ses vers pillés nous répète a
: Patrocles et Teucers, vrais lions, que j’ai peints Pour tailler nos enfants sur ces patrons hautains, Et pour qu’au premier s
saine Qu’un poète toujours doit bannir de la scène. Le respect qu’à l’ enfant doit un instituteur, Le peuple, enfant aussi, l’a
de la scène. Le respect qu’à l’enfant doit un instituteur, Le peuple, enfant aussi, l’attend de chaque auteur. Le beau, le vra
he point ailleurs que dans l’Écriture. Ici, c’est Rachel pleurant ses enfants sur la montagne, et elle ne veut point être conso
et ceci sera le signe auquel vous le reconnaîtrez : Vous trouverez un enfant enveloppé de langes, et posé dans une crèche. » (
leur vieille jeunesse ; Courbés avant le temps, consumés de langueur, Enfants efféminés de pères sans vigueur ; Demi-dieux avor
Pulchérie, Agélisas et Suréna, Et sacrifiait sans faiblesse Tous ces enfants infortunés, Fruits languissants de sa vieillesse,
mple à la fois, Établit d’Apollon les rigoureuses lois. Il revoit ses enfants avec un œil sévère ; De la triste Équivoque il ro
elle. Grâce aux feux de l’été, grâce aux raisins nouveaux, Combien d’ enfants déjà sont pleurés par leurs mères ! Rome voit tou
ait dîner tous les jours avec un roi en public. On m’a cédé, ma chère enfant , en bonne forme, au roi de Prusse. Mon mariage es
en juré que je ne m’en repentirais pas ; il vous a comprise, ma chère enfant , dans une espèce de contrat qu’il a signé avec mo
Voltaire. Deux ans après À la même. Je vous envoie, ma chère enfant , les deux contrats du duc de Wurtemberg ; c’est u
de même. Ma foi, sire, nous ne le sommes ni l’un ni l’autre. Ma chère enfant , je ne me croirai tel que quand je serai avec mes
s que lui-même, et qu’il n’avait nul besoin d’aller à Paris. Ma chère enfant , quand je considère un peu en détail tout ce qui
tueux que soit l’opérateur. C’est que, moi, je crois comme les petits enfants . J’en ai connu un qui avait un Jésus de cire ; sa
un Jésus de cire ; sa bonne, en touchant à la statuette, la brisa. L’ enfant se mit à pleurer en disant : Je n’ai plus de bon
autre. Je n’ai plus vu que des bergers, des mages, de pauvres petits enfants égorgés et un berceau duquel est sorti une législ
ien ; de l’autre, la patrie vit du concours et du travail de tous ses enfants , et dans la mécanique de la société il n’y a poin
u sage. Ainsi le maître habile, à l’aide des bonbons, Fait goûter aux enfants ses premières leçons. P. Daru (Trad. d’Horace)
du buveur à la face rougie. Nous devons un respect doux et tendre à l’ enfant  ! Oh ! ne méprise pas, la pitié le défend, Cet âg
tout le jour aux fonctions publiques, le soir à l’éducation de leurs enfants , partageant la nuit entre l’étude et la prière...
toute leur compassion. » Bossuet. L’Éducation publique L’ enfant le plus vulgaire reçoit plus de soins intelligent
ation publique bien constituée, dans un collége où rien ne manque, un enfant a trente instituteurs et trois cents condisciples
ne pouvait l’être pour son élève. Il y a là plus d’esprit autour de l’ enfant , j’entends plus d’esprit respirable pour lui, si
lables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un mo
cquittée quand ce vieillard, cette pieuse mère de famille, ces petits enfants , auront prié pour vous. Voilà pourquoi l’Église a
il ne devait plus rien à l’amour de sa femme et à la jeunesse de ses enfants . Quand nous aurions l’honneur de mourir pour notr
nerre de nos toits que dans la prière de cette femme et de ces petits enfants qui dorment sur une botte de paille au quatrième
es membres de la tribu, et qu’il a besoin d’avoir à lui sa femme, ses enfants , qu’il aime, soigne, protége, sur lesquels se con
les voûtes, et font sauter en l’air, avec vos maisons, vos femmes, l’ enfant et la nourrice, et c’est là encore où gît la gloi
lent que la vie s’arrête là où s’arrêtent les yeux : semblables à des enfants qui, voyant le soleil descendre au-dessous de l’h
ini. Eh bien ! prions ensemble, — abjurons la misère De vos calculs d’ enfant , de tant de vains travaux. Maintenant que vos cor
ait dire, il me répondit que c’était un secret ; mais il est comme un enfant  : il ne put pas le garder un quart d’heure. Il re
33 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre XI. De l’orthographe. » pp. 53-58
uand il est joint à un verbe ; alors il signifie à eux, à elles : ces enfants ont été sages, je leur donnerai un prix. Leur, s
el, prend une s ; alors il signifie d’eux, d’elles : un père aime ses enfants , mais il n’aime pas leurs défauts.   165. — On ne
dans le, la, je, me, te, se, de, ne, que, ce. Le, on dit : l’ami, l’ enfant , l’instinct, l’oiseau, l’univers, l’honneur, etc.
, l’enfant, l’instinct, l’oiseau, l’univers, l’honneur, etc., pour le enfant , etc. La, on dit : l’abeille, l’épée, l’intentio
34 (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série
igion, et forment le projet de s’y établir avec leurs femmes et leurs enfants , persuadés que rien ne pourra leur réussir, tant
e nous sommes si loin de nos foyers, séparés de nos épouses et de nos enfants par l’immensité des terres et des mers. » Extrai
les plus importantes ; elle donne des inclinations et des aversions d’ enfant , au préjudice des plus grands intérêts ; elle fai
our vous accoutumer à être privé de cette douceur, comme on sèvre les enfants , lorsqu’il est temps de leur ôter le lait pour le
me une fraternité empruntée au courage. Bien souvent, me portant tout enfant dans ses bras au milieu de vous, il semblait me r
lle réputation de gloire, pour les autels, pour la religion, pour nos enfants , nos épouses, nos parents et nos amis, qui gémiss
ie, son épouse : toutes vêtues de deuil, accompagnées de leurs jeunes enfants , les conjurent de sortir de Rome avec elles et de
de sa mère, la tint longtemps embrassée, ainsi que son épouse et ses enfants , et ne pouvant plus retenir ses larmes, il les se
e temps ton salut et la victoire de notre pays, quand ta femme et tes enfants sont placés dans l’alternative d’être privés ou d
ingué et vertueux de reconnaître) de respecter les bienfaits dont les enfants sont comblés par les auteurs de leurs jours ? C’e
et dures, n’est-il pas encore bien plus douloureux de penser que vos enfants , vos femmes seront traînés en esclavage et que vo
sur les traces de ton frère, toi qui devais me tenir lieu de tous les enfants que j’ai perdus, afin que ma vieillesse fût exemp
robustes, d’une santé florissante, de l’exemption de tous maux ; ses enfants font sa joie. Et s’il parvient heureusement au te
vous aurai démontré comment vous pouvez être heureux, et léguer à vos enfants la possession à jamais durable de tous les biens,
ssé d’eux un souvenir qui double les regrets. Aussi, la pensée de mes enfants m’inspire une haine profonde pour le nom Athénien
ader qu’ils méritent de la compassion ces hommes qui ont massacré ses enfants  ! En vérité, on cesse d’être homme de bien, quand
a-t-il pas dans cette nombreuse assemblée qui pleurent eux aussi des enfants ayant succombé dans le cours de cette guerre ! »
oyant grandir, ô mon fils, les mères du Latium refusent de donner des enfants à leur patrie ! » C’est ainsi qu’Amilcar excite l
le philosophe (voir Corneille, Cinna). XLIII. Cyrus mourant à ses enfants . Dans Xénophon (Cyropédie) Cyrus l’ancien, au
opédie) Cyrus l’ancien, au lit de mort, s’adresse en ces termes à ses enfants  : « Gardez-vous bien de croire, mes très chers f
ront entièrement détachées des liens du corps. S’il en est ainsi, mes enfants , honorez-moi comme un génie immortel ; mais si l’
é ou de l’autre, elle qui se joue des mortels comme s’ils étaient des enfants , je suis disposé à des arrangements pacifiques. «
du bien d’autrui, porter partout le glaive et l’incendie, emmener les enfants pour en faire des esclaves, voilà ce qu’ils appel
oi, vieillard bien malheureux, j’ai donné le jour à un grand nombre d’ enfants au sein de la superbe Troie, et je crois qu’il ne
pprocher de mes lèvres la main de celui qui a été le meurtrier de mes enfants  ! » Traduit d’Homère. LXXI. Philoctète. Ne
des nobles et des prélats, il prononça le discours suivant : « Chers enfants du Sauveur du monde, vous savez tous, et vous ne
 Malheureux époux ! ta valeur te perdra ! et tu n’as pas pitié de ton enfant en bas âge, de ton épouse infortunée, qui bientôt
romains, étaient obligés à errer çà et là avec leurs femmes et leurs enfants , sans avoir aucun lieu où ils pussent se retirer,
35 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132
et homme qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Esaü, qui revenait chargé des dépoui
allions perdre2. O Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfants des hommes, vous disposez et des vainqueurs et de
gnation, de son courage. Les pères doivent donner bon exemple à leurs enfants , mais ils doivent aussi profiter des bons exemple
nt aussi profiter des bons exemples qui viennent quelquefois de leurs enfants . La plus grande consolation3 qui vous reste, ce s
ne des principales est sans doute le bonheur d’avoir une femme et des enfants qui connaissent et qui aiment la vertu et la soli
36 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Florian 1755-1794 » pp. 473-479
. Le chateau de cartes Un bon mari, sa femme, et deux jolis enfants , Coulaient en paix leurs jours dans le simple hér
n conte égayait ses discours, La mère par une caresse7. L’aîné de ces enfants , né grave, studieux, Lisait et méditait sans cess
distinctes qui s’accordent avec leurs rôles. 2. Heureux temps où des enfants lisaient le bon Rollin, aujourd’hui si délaissé d
ollin. 4. Trait charmant de vérité. 5. Pourquoi ? c’est le mot des enfants . 6. Il est bien réfléchi, ce bambin. Il promet.
37 (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique
provisoire assez doux, que gouverne un vieillard pour le compte d’un enfant , sont celles qui répondent le moins à l’idée qu’o
llin, au plus éclairé et au plus aimable des maîtres. Le respect de l’ enfant , la sollicitude pour tout ce qui intéresse l’éduc
e, citoyen ou étranger, esclave ou libre, à commencer par ses propres enfants , que Périclès eût rendu par ses soins plus sage e
et, seul depuis le commencement des choses, il a passé des pères aux enfants , et s’est toujours maintenu sur la terre. O vous
fut à Boulogne-sur-Mer, où il s’était retiré, auprès du second de ses enfants , qu’il s’éteignit presque octogénaire le 17 novem
out court pour me considérer ; et, sans paraître fort effrayé : « Mon enfant , dit-il, vous êtes bien jeune ; vous faites de bo
me regardai comme un homme qui est en train de s’enrichir. « Oui, mon enfant , reprit l’archevêque, dont mon action avait inter
uteur accoutumé à s’entendre louer ! « N’en parlons plus, dit-il, mon enfant . Vous êtes encore trop jeune pour démêler le vrai
t, à l’exclusion de tous autres, et sans que cela puisse passer à ses enfants , s’il se marie et qu’il en ait116, ni être tiré à
rouvait à son tour des perfidies de la part de ses capitaines, de ses enfants et de ses femmes ; enfin, s’il eut affaire à des
e, on ne peut guère louer sur la bravoure le chef d’une nation où les enfants entraient en fureur au récit des beaux faits d’ar
pères versaient des larmes parce qu’ils ne pouvaient pas imiter leurs enfants . Après sa mort, toutes les nations barbares se re
ille n’y était pas, lui dit Henri, et aujourd’hui qu’il a soin de ses enfants , ils prospèrent. » Sa gloire était donc affermie
r que l’homme ait jamais existé sans former des familles, puisque les enfants périraient s’ils n’étaient secourus et soignés pe
ier qu’à la faveur de la société ; que l’union des pères et mères aux enfants est naturelle, puisqu’elle est nécessaire. Ainsi
auvage vivant dans le désert, mais vivant en famille, connaissant ses enfants , connu d’eux, usant de la parole et se faisant en
abandonné à la grossièreté du dernier des valets, ou à la malice des enfants , bien loin d’acquérir, ne peut que perdre par son
’erreur de l’Émile est d’arriver à cette singulière conséquence que l’ enfant le mieux élevé serait celui qui serait le moins é
d’indulgence, tous deux également à éviter. Si vous laissez pâtir les enfants , vous exposez leur santé, leur vie, vous les rend
ces mauvais pères auxquels je reprochais de sacrifier le bonheur des enfants à la considération d’un temps éloigné qui peut ne
nt celle du froid. De quoi donc vous plaignez-vous ? Rendrai-je votre enfant misérable en ne l’exposant qu’aux incommodités qu
ses semblables. Savez-vous quel est le plus sûr moyen de rendre votre enfant misérable ? C’est de l’accoutumer à tout obtenir 
ce qu’il verra : à moins d’être Dieu, comment le contenterez-vous ? L’ enfant qui n’a qu’à vouloir pour obtenir se croit le pro
isance, il s’indigne de toute opposition. Comment concevrais-je qu’un enfant ainsi dominé par la colère, et dévoré des passion
plus vil des esclaves et la plus misérable des créatures. J’ai vu des enfants élevés de cette manière, qui voulaient qu’on renv
se et la domination réunies n’engendrent que folie et misère. De deux enfants gâtés, l’un bat la table, et l’autre fait fouette
mande. Son père en est indigné ; il n’épargne pas les mots durs à cet enfant dénaturé qui ne connaît plus ni père, ni mère, ni
son visage sont également insolents. Le bon vieillard, qui a aimé ses enfants , mais qui n’a jamais souffert qu’aucun d’eux lui
tte esquisse : et la douleur, et même la faiblesse de la mère pour un enfant qu’elle a gâté, et la violence du vieillard, et l
iolence du vieillard, et les actions diverses des sœurs et des petits enfants , et l’insolence de l’ingrat, et la pudeur du vieu
encore le crucifix qu’elle a fait baiser à son père. Un de ses petits enfants , effrayé, s’est caché le visage dans son sein. L’
e frappe le front avec poing. Quelle leçon pour les mères et pour les enfants  ! Ce n’est pas tout : Greuze médite ses accessoir
a dû porter une de ses mains sur ses yeux, et de l’autre montrer à l’ enfant ingrat le cadavre de son père. On n’en aurait pas
 ! quelle ordonnance ! quelle prodigieuse variété de scènes ! Ici, un enfant échappé du naufrage est porté sur les épaules de
il commence par créer le pays, et qu’il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peup
atériaux de l’histoire de la nature ; mais il m’en a pris comme à cet enfant qui avait creusé un trou dans le sable avec une c
e par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des enfants , des frères, séparés de moi depuis longtemps, et
table où il ne manque qu’une personne, mais je t’avoue, mon très cher enfant , que je n’ai nullement été ennuyé de tes ennuis,
partement des affaires internes. C’est là le premier devoir, mon cher enfant  : car il faut que tu sois son mari pendant que je
ns amis. Ici tout est grand, mais je suis seul ; et, à mesure que mes enfants se forment, je sens plus vivement la peine d’en ê
estimer ni des Français ni des ennemis. Qui aurait pu croire que cet enfant était Charles le Sage, sauveur de son peuple, et
des cendres de Germanicus ; et déjà l’intègre Providence a livré à un enfant obscur la gloire du maître du monde. Bientôt tout
emblables au Deiphobus407 de Virgile. Je pleure encore un joli Hermès enfant , que j’avais vu dans son entier, vêtu et encapuch
hommes étaient voisins, et chacun avait une femme et plusieurs petits enfants , et son seul travail pour les faire vivre. Et l’u
« Si je meurs ou que je tombe malade, que deviendront ma femme et mes enfants  ? » Et cette pensée ne le quittait point, et elle
veille sur elles, veillera aussi sur moi, et sur ma femme, et sur mes enfants . » Et celui-ci vivait tranquille, tandis que le p
auparavant : « car, pensait-il, la mort de la mère, c’est la mort des enfants . Les miens n’ont que moi non plus. Que deviendron
re route en paix. « Si je meurs avant vous, vous serez le père de mes enfants  ; si vous mourez avant moi, je serai le père des
es ! Si la Providence nous sépare ici-bas, nous nous désolons comme l’ enfant à qui un buisson a dérobé la vue de sa mère, et q
Père, et qu’il a préparée dès l’éternité, pour être la demeure de ses enfants . Oui, c’est là qu’il se faut retrouver pour y cha
, car ils pourraient un jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants . Quant à moi, pauvre créature que je suis, n’étai
fini, leur dit-il ; un seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître ; q
généré la science historique. Né à Blois en 1795, il recevait, encore enfant , à la lecture des Martyrs de Chateaubriand, comme
u’on essaya. La mortalité, qui était effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. La douleur des pères et
de gracieux : « Nous perdions, dit-il471, nos doux et chers « petits enfants , que nous avions réchauffés dans notre sein, « po
ection divine, ses parents se hâtèrent de le présenter au baptême ; l’ enfant parut se trouver mieux ; mais bientôt son frère,
tour d’elle, et les fixant tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre de ses enfants , montrait, par son attitude et ses gestes, la viv
endant la maladie mortelle suivait son cours : le plus jeune des deux enfants succomba le premier. Ses parents voulurent qu’il
s et traîtres. Ils ont tué sans cause les Danois, hommes, « femmes et enfants , dans la nuit de Saint-Brice ; ils ont « décimé l
lables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un mo
e bien bas que, pour rajeunir sa veine épuisée, il buvait le sang des enfants . Le roi s’obstinait à vouloir vivre. Il avait obt
fie à son aile incomparable ; mais non : elle met aussi son nid, ses enfants , à notre portée. Voilà pourquoi elle est devenue
Dans un logis de campagne où mon beau-père faisait l’éducation de ses enfants , l’été, il leur tenait la classe dans une serre o
elle, mais d’une affection sincère, qui sache conserver la fermeté. L’ enfant doit craindre plus que toute autre chose, de fair
et ses maîtres que des dispensateurs de ses plaisirs. La plupart des enfants sont nourris dans un affreux égoïsme, par l’affec
our éviter cet écueil ? Comment se faire aimer sans développer dans l’ enfant l’égoïsme, au lieu du retour cordial ? Au collège
ein de la famille, cette initiation douloureuse manque tout à fait. L’ enfant n’a point de rivaux ni d’ennemis ; personne ne lu
soie, et qui finit par se croire un petit dieu. Il faut donc punir l’ enfant quand il fait mal, lui imposer des privations, lu
de l’harmonie, de la mesure, de la perfection539 ; et cette charmante enfant de génie, cette muse de la noble maison, si on la
ir trop rationalisé le conte. Mais Perrault, tout en contant pour les enfants , sait bien que ces enfants seront demain ou après
e. Mais Perrault, tout en contant pour les enfants, sait bien que ces enfants seront demain ou après-demain des rationalistes :
relles et des harmonies qu’il faut savoir respecter. Observons bien l’ enfant  : au sortir des bras de sa nourrice, à deux ou tr
e représente cet âge où l’humanité, encore nouvelle, ressemblait à un enfant de trois ans, et où ce n’était, par toutes les pe
ait donc été, lui aussi, l’homme naturel et naïf, l’homme crédule et enfant . Qu’il y ait au fond de son imagination un horizo
ez tôt ; assez tôt commencera la critique : qu’elle ne saisisse pas l’ enfant au sortir du berceau. Je ne demande pas, remarque
de Perrault, encore une fois, me paraît la bonne. C’est celle de cet enfant qui dit à sa mère : « N’est-ce pas que ce n’est p
est pas vrai ? mais conte-le moi toujours. » C’est celle de cet autre enfant qui attend avec impatience et avec un peu de crai
d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moins heureux que leurs enfants , ne peuvent pas les casser quand ils s’en dégoûte
éclaire la jeunesse, Et fait briller la sagesse Dans les plus faibles enfants . Soutiens ma foi chancelante, Dieu puissant ; ins
ADAMISTE. Vous vous êtes toujours rendu si redoutable, Que jamais vos enfants , proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder
r le reste. ŒDIPE. Ah ! Madame, achevez… dites… que fîtes-vous De cet enfant , l’objet du céleste courroux ? JOCASTE. Je crus l
attribut divin de l’Être tout-puissant, « Il en fait un partage à ses enfants qu’il aime. « Nous sommes ses enfants, des ombres
, « Il en fait un partage à ses enfants qu’il aime. « Nous sommes ses enfants , des ombres de lui-même. « Il conçut, il voulut,
par degrés leur féroce allégresse. Dans les flancs entr’ouverts d’un enfant égorgé, Pour consulter le sort, leur bras s’était
si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire, Qu’un pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effacé, Con
du regard et du fer des tyrans, L’Église encor naissante y cacha ses enfants , Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde
s. Il se traîne, il n’attend qu’une mort douloureuse ; Il succombe. L’ enfant , interdite et peureuse, A ce spectre hideux sorti
nne Qui te nomme sa fille et te destine au trône, Souviens-toi, jeune enfant , que le Ciel quelquefois Venge les opprimés sur l
ois Venge les opprimés sur la tête des rois. Belle vierge, sans doute enfant d’une déesse, Crains de laisser périr l’étranger
x, au devoir rigoureux, Rangent des serviteurs le cortège nombreux. L’ enfant la voit de loin dans le fond du portique, Court,
tre sombre Entre, cherchant des yeux l’autel hospitalier707. La jeune enfant rougit. Il court vers le foyer ; Il embrasse l’au
l’on hait plus que l’enfer Le public ennemi, le riche au cœur de fer, Enfant de Némésis, dont le dédain barbare Aux besoins de
bare Aux besoins des mortels ferme son cœur avare. Je rends grâce à l’ enfant qui t’a conduit ici. Ma fille, c’est bien fait ;
le s’empresse ; On cherche des habits, on réchauffe le bain, La jeune enfant s’approche ; il rit, lui tend la main : « Car c’e
le révère. Parlez-nous de lui, grand’mère ; Parlez-nous de lui. — Mes enfants , dans ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà
les deux points extrêmes de la littérature d’une nation. Les peuples enfants , dans l’activité tout extérieure d’une vie social
ds du néant murmurer : Gloire à toi ! « Ni si haut, ni si bas, simple enfant de la terre, Mon sort est un problème, et ma fin
mélodieux De plus divins accords n’auraient ravi les cieux ! Courage, enfant déchu d’une race divine ! Tu portes sur ton front
. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi D
ts de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murmure une femme A l’ enfant qui s’endort. De son pieux espoir son front garda
que, ait rencontré dans Marino Faliero (1829), Louis XI (1832) et les Enfants d’Edouard (1833) d’heureuses inspirations et de r
te pur s’est élevé Des semences de leurs paroles774 ; Mais cet arbre, enfant des déserts, Qui doit ombrager l’univers, Fleurit
AULE. Les rois et les sujets sont égaux devant lui : Comme à tous ses enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins
s sa mort… son forfait du moins est avéré. Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes... Trois fois contre son maître i
s nous sommes conduits comme il fallait, lui dis-je : Adieu donc, mon enfant . Elle plongea d’abord sa poupe et puis sa proue,
ine d’or à ce poète de dix-huit ans que Chateaubriand avait appelé un enfant sublime. En 1822 parut le premier volume des Odes
soit qu’il exprime les joies et les deuils du foyer, les grâces de l’ enfant , la mélancolie dans le bonheur ; soit qu’il révei
ces, Reine du monde ! Vois quel beau diadème il attache à ton front ! Enfant , on me disait que les voix sibyllines Promettaien
ssée A besoin de sommeil, de prière et d’amour ! C’est l’heure où les enfants parlent avec les anges, Tandis que nous courons à
es, Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants , les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds n
la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’ enfant dans la prière endort son jeune esprit ! II Ma
dit mon père. Légende des Siècles. Le poète à sa fille. Tout enfant , tu dormais près de moi, rose et fraîche Comme un
ns-tu m’étaler ? — « Artiste, une peinture à faire reculer ; Regarde, enfant , regarde !  Il est de par le monde Des êtres inon
re seigle, à nous ! C’est le blé destiné Par les saints de la mer aux enfants de Kerné ! » Comme le cormoran, perché sur le riv
ombe. Un soir je rencontrai, traversant la prairie, Sulia, svelte enfant , compagne de Marie821 ; Une fleur dans sa main br
les filles jetaient sur la fleur un peu d’eau. Cette fleur, Sulia, l’ enfant grave et fidèle, La tenait sur son cœur quand j’a
vement et plus douloureusement ressenti qu’Alfred de Musset. Vraiment enfant du siècle, il en a exprimé les contradictions, bo
ini. Eh bien ! Prions ensemble, — abjurons la misère De vos calculs d’ enfants , de tant de vains travaux. Maintenant que vos cor
age. Auprès d’elle, attachés à sa voix, à ses yeux, Marchent quelques enfants dociles et joyeux, Qu’elle entraîne, à travers le
Tes plus grands citoyens, tes plus grands généraux ! A tes meilleurs enfants cité toujours marâtre, Combien sont disparus au f
oint ta doctrine ; Encor faut-il du temps avant qu’on l’enracine. Les enfants grandiront, sans doute, et leur raison Portera d’
ouffert le même orage ? Le malheur, — c’est tout simple, — étonne cet enfant  ; Mais l’honneur est vivace et sera triomphant. I
me montrer doux et prudent, que fais-je ? Je le sermonne ainsi qu’un enfant au collège ; Le sachant ombrageux, je le blesse d
Roland (acte I, scène ii). La chanteuse (E. Manuel). La pauvre enfant , le long des pelouses du bois, Mendiait : elle av
e sentir et de voir ! Enchantement divin, qui sort de toute chose ! L’ enfant , au renouveau, peut-il gémir longtemps ? Le brin
regardais vivre et l’entendais de loin ; Comme un fardeau que pose un enfant qui s’arrête, Elle allégeait son cœur, se croyant
qui ment ! « Tu pleures maintenant ; tu chantais tout à l’heure ! » L’ enfant leva les yeux et me dit simplement : « C’est pour
867, la Vie intérieure. Le turco (Paul Déroulède). C’était un enfant  : dix-sept ans à peine, De beaux cheveux blonds e
e mal ni la haine ; Bien aimé de tous, et partout heureux. C’était un enfant  : dix-sept ans à peine, De beaux cheveux blonds e
pt ans à peine, De beaux cheveux blonds et de grands yeux bleus. Et l’ enfant avait embrassé sa mère ; Et la mère avait béni so
bleus. Et l’enfant avait embrassé sa mère ; Et la mère avait béni son enfant . L’écolier quittait les héros d’Homère : Car on c
nnaissait la défaite amère, Et que l’ennemi marchait triomphant. Et l’ enfant avait embrassé sa mère ; Et la mère, avait béni s
hant. Et l’enfant avait embrassé sa mère ; Et la mère, avait béni son enfant . Elle prit au front son voile de veuve, Et l’acco
rit au front son voile de veuve, Et l’accompagna jusqu’au régiment. L’ enfant rayonnait sous sa veste neuve ; L’instant de l’ad
t pris mon cœur ! « Tant qu’il est parti, mon âme est absente. » Et l’ enfant pensait : « Ma mère est vaillante, « Et je suis s
fort. Et le médecin, voyant son œil cave, Lui disait : « Partez, mon enfant , c’est grave ! » L’enfant répondait : « Non, non,
nt son œil cave, Lui disait : « Partez, mon enfant, c’est grave ! » L’ enfant répondait : « Non, non, pas encor ! » Le petit tu
la plaine est immense, Tout ce qui s’approche est bientôt détruit. L’ enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux sol
déjà cerné son front pâle ; Ses yeux sans regards sont à demi-clos. L’ enfant est tombé, frappé d’une balle ; Mais un vieux sol
, cette fois ? « Sommes-nous en France, et sont-ils en fuite ? » Et l’ enfant , voyant que l’Arabe hésite, Reprit tristement de
s. Veux-tu me conduire ? « O ma chère mère !… » Et dans ce sourire, L’ enfant s’endormit et ne parla plus. Et le vieux turco ne
défaut des princes du sang, et même chargé de la tutelle de Louis XV enfant . Le conseil de régence, dont Saint-Simon raconte
. Voir dans les Essais le chap. xxv du livre I : De l’Institution des Enfants . 231. Virgile fait dire à Didon (Enéide, I, 634
aison ; mais comment concilier cette limite imposée à la liberté de l’ enfant avec le principe de l’Émile ? Il y a là une contr
mit ce livre entre les mains, encore que je ne feusse à peine plus un enfant de mamelle. Il m’a esté comme ma conscience et m’
ares : « Pharamond ! Pharamond ! nous avons combattu avec l’épée. » L’ enfant avait senti combien, sous le pinceau d’un grand p
ières consolations : « Ceux qui par leur âge peuvent encore avoir des enfants doivent se soutenir par l’espérance d’une autre p
si s’enfermoit et se faisoit garder, qui estoit ainsi en paour de ses enfants et de tous ses prochains parents, qui changeoit e
assent avec un bruit de tonnerre, les torches fumeuses, ces visages d’ enfants marqués d’une pâleur de sépulcre, le retour enfin
le Parlement, le duc fut décapité aux Halles ; mais l’histoire de ses enfants placés sous l’échafaud n’est qu’une légende. Les
t qu’elle semble dire : « Dieu seul peut vouloir que je renonce à cet enfant  ; lui seul peut me le reprendre sans que je murmu
a eu l’heureuse idée de recueillir en un volume in-12, intitulé : Les Enfants , toutes les pièces de M. V. Hugo sur l’enfance.
ans ses drames et ses romans, a été, dans notre siècle, le poète de l’ enfant  : aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. T
ncor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange A l’auréole d’or !…
nt aux cheveux blonds ! bel ange A l’auréole d’or !… Il est si beau l’ enfant , avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa vo
38 (1868) Morceaux choisis des écrivains contemporains à l’usage des classes supérieurs de l’enseignement classique et spécial. Prose et poésie
s et commentés dans la classe sera toujours restreint : il faut que l’ enfant trouve quelque attrait à poursuivre sa lecture, e
d’admiration. Atteint, jeune encore, par une maladie sans espoir, ses enfants , sa femme, qui méritait par mille qualités toucha
t de la forêt ; les mères, fermant leurs cabanes, arrivent avec leurs enfants , et les jeunes filles laissent leurs fuseaux, leu
par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants , mes chers enfants ! » et c’est là tout le secret
’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants, mes chers enfants  ! » et c’est là tout le secret de l’éloquence du
nelles demeures : on eût cru voir un de ces sacrifices de paix où les enfants d’Aaron offraient au Dieu d’Israël une colombe et
point une victoire qui sera achetée par la vie d’un bon nombre de mes enfants . Si j’étais à mon début dans la carrière militair
ns, vos rangs, votre gloire, les biens, les rangs et la gloire de vos enfants , n’ont pas de plus grands ennemis que ces princes
tenir, ce qu’un sage demande vainement à quelques amis, un père à ses enfants , une épouse à son époux, un frère à son frère, en
tout son royaume, même dans sa famille. Il est vrai, nous aimons nos enfants  ; pourquoi ? Nous obéissons à un instinct de la n
e les bêtes elles-mêmes reconnaissent et remplissent ; mais combien d’ enfants qui restent insensibles à nos caresses, à tant de
à nos caresses, à tant de soins que nous leurs prodiguons ! combien d’ enfants ingrats ! Vos enfants, général Bertrand, vous aim
de soins que nous leurs prodiguons ! combien d’enfants ingrats ! Vos enfants , général Bertrand, vous aiment-ils ? Vous les aim
que celui des chrétiens pour leur Dieu ! Si vous veniez à mourir, vos enfants se souviendraient de vous en dépensant voire fort
, car ils pourraient un jour vous mettre aussi en pièces, vous et vos enfants . Quant à moi, pauvre créature que je suis, n’étai
fini, leur dit-il ; un seul coup va rendre ma femme veuve, mes chers enfants orphelins, mes pauvres serviteurs sans maître ; q
égénéré la science historique. Né à Blois en 1793, il recevait encore enfant , à la lecture des Martyrs de M. de Chateaubriand,
ndaient les braves dans les salles du palais des morts196. Peu de ces enfants perdus repassaient le fleuve. Souvent leurs incur
anks ; et ce fut dans une famille sali en ne, celle des Merowings, ou enfants de Merowig, que la confédération prit ses rois, l
ement des guerres civiles entre l’empereur Lodewig ou Louis214 et ses enfants , guerre où le père et les fils étaient poussés à
res et traîtres. Ils ont tué sans cause les Danois, hommes, femmes et enfants , dans la nuit de Saint-Brice ; ils ont décimé les
ntôt il perdit de vue les portes de la ville où sa femme et ses trois enfants restaient pour attendre son retour. Le passage de
d’abandonner et de laisser périr, faute de soins et de nourriture, l’ enfant qu’elle regardait comme une nouvelle cause de dan
u’on essaya. La mortalité, qui était effrayante, frappait surtout les enfants et les personnes jeunes. La douleur des pères et
et de gracieux : « Nous perdions, dit-il235, nos doux et chers petits enfants que nous avions réchauffés dans notre sein, porté
ection divine, ses parents se hâtèrent de le présenter au baptême ; l’ enfant parut se trouver mieux, mais bientôt son frère, C
tour d’elle, et les fixant tantôt sur l’un, tantôt sur l’autre de ses enfants , montrait, par son attitude et ses gestes, la viv
endant la maladie mortelle suivait son cours ; le plus jeune des deux enfants succomba le premier. Ses parents voulurent qu’il
lables, croiraient devoir les imiter. » Ce que Franklin adresse à ses enfants peut être utile à tout le monde. Sa vie est un mo
de dévouement, et de consacrer à sa patrie une vie dont un époux, des enfants , une famille, ne faisaient ni l’occupation ni le
Macbeth : dans son berceau brûlant Je courus à la flamme arracher mon enfant . Parmi les cris, les feux, les poignards homicide
corps tremble, il frissonne. MACBETH. Vaine erreur du sommeil, triste enfant de la nuit, Non, je ne te crois point : ma raison
par degrés leur féroce allégresse. Dans les flancs entr’ouverts d’un enfant égorgé, Pour consulter le sort, leur bras s’était
si grand par la victoire, Maintenant puni de sa gloire, Qu’un pauvre enfant déjà lassé, Quand le jour est presque effacé, Con
s lois austères Dérobent aux humains leurs tourments volontaires, Ces enfants de Bruno, ces enfants de Rancé, Qui tous, morts a
nt aux humains leurs tourments volontaires, Ces enfants de Bruno, ces enfants de Rancé, Qui tous, morts au présent, expiant le
ns hospitaliers et leur modeste asile, Des hameaux d’alentour femmes, enfants , vieillards, Vers ces hôtes sacrés courront de to
ère sortit de cet abîme immense. L’Église encor naissante y cacha ses enfants , Jusqu’au jour où, du sein de cette nuit profonde
edevient mère ; elle pense avec terreur aux ennemis qui entourent ses enfants  : elle n’hésite pas à se présenter encore une foi
re encore. Gardant quelque espérance en mes calamités, J’ose pour mes enfants implorer vos bontés. Des hauteurs de Livie ils so
ous-même, à vos destins plus soumise aujourd’hui, Pour vous, pour vos enfants , ménagez son appui, Loin de vouloir aigrir par un
ains, en de cruels instants, Sur son lit de douleur rassemblaient ses enfants  : Il les prenait tous trois dans ses bras héroïqu
igne les caresser. Tendre et fidèle épouse, arme-toi de courage : Nos enfants , que tes soins vont sauver du naufrage, Recueilli
blié que Drusus est mon fils ? AGRIPPINE. Non, mais Rome a connu deux enfants de Tibère ; Et souvent mon époux vous appelait so
de votre fils voudrait-il la ruine ? Quel mal vous ont-ils fait ? Des enfants délaissés. Par le sort infidèle un moment caressé
TIBÈRE. Je connais mon devoir, et respecte ce choix. Des Césars, vos enfants , j’affermirai les droits. Donnez-leur vos vertus 
e révère. Parlez-nous de lui, grand’mère ; Parlez-nous de lui. — Mes enfants , dans ce village. Suivi de rois, il passa. Voilà
les deux points extrêmes de la littérature d’une nation. Les peuples enfants , dans l’activité tout extérieure d’une vie social
s du néant murmurer : Gloire à toi ! « Ni si haut, ni si bas, simple enfant de la terre, Mon sort est un problème, et ma fin
mélodieux De plus divins accords n’auraient ravi les cieux ! Courage, enfant déchu d’une race divine ! Tu portes sur ton front
. Viens reprendre ton rang dans ta splendeur première, Parmi ces purs enfants de gloire et de lumière Que d’un souffle choisi D
ts de la mort, Pareils aux chants plaintifs que murmure une femme À l’ enfant qui s’endort. De son pieux espoir son front gard
sique, a rencontré dans Marino Faliero (1829), Louis XI (1832) et les Enfants d’Édouard (1833) d’heureuses inspirations et de r
e pur s’est élevé Des semences de leurs paroles417 ; Mais cet arbre, enfant des déserts, Qui doit ombrager l’univers, Fleurit
AULE. Les rois et les sujets sont égaux devant lui ; Comme à tous ses enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins
s sa mort… son forfait du moins est avéré. Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il
de dix-huit ans, que M. de Chateaubriand avait publiquement appelé un enfant sublime. En 1822 parurent les Odes et ballades, q
sa gloire. Tout Bédouin libre était son hardi compagnon ; Les petits enfants , l’œil tourné vers nos rivages, Sur un tambour fr
sée À besoin de sommeil, de prière et d’amour ! C’est l’heure où les enfants parlent avec les anges, Tandis que nous courons à
es, Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges ; Tous les petits enfants , les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds n
la nuit solennelle ! Ainsi que l’oiseau met sa tête sous son aile, L’ enfant dans la prière endort son jeune esprit442 ! I
De la vieille rouille du corps. Souffrent-elles moins pour se taire ? Enfant  ! regardons sous la terre ! Il faut avoir pitié d
retrouve des pères, Comme l’onde sous l’onde en une mer sans fond ! Enfant  ! quand tu t’endors, tu ris ! L’essaim des songes
t de la brise, N’entends-tu pas de souffle et de voix qui te dise : «  Enfant  ! quand vous prierez, prierez-vous pas pour moi ?
i, C’est toi, dont la parole chante, C’est toi : ta prière innocente, Enfant , peut se charger d’autrui ! Ah ! demande à ce pè
e Il effeuille l’humanité447. Pour ceux que les vices consument, Les enfants veillent au saint lieu ; Ce sont des fleurs qui l
oix qui vont à Dieu ! Laissons faire ces voix sublimes, Laissons les enfants à genoux. Pécheurs ! nous avons tous nos crimes,
bîmes : L’enfance doit prier pour tous ! VI Comme une aumône, enfant , donne donc ta prière À ton père, à ta mère, aux
céan lui-même ! Il est seul ! il est tout ! à jamais ! à la fois ! » Enfant , quand tout le jour vous avez en famille, Tes deu
l est bien las ; il faut, pour qu’il sourie, Une âme qui le serve, un enfant qui le prie, Un peu d’amour ! Ô toi qui ne sais p
ta jeune âme, Tu verras qu’il est proche, alors, ô mon bonheur, Ô mon enfant  ! sans craindre affront ni raillerie, Verse comme
s de notre âge ont traversé. A. de Musset est le type éclatant de ces enfants du siècle ; il exprime toutes leurs contradiction
ini. Eh bien ! prions ensemble, — abjurons la misère De vos calculs d’ enfants , de tant de vains travaux. Maintenant que vos cor
ouffert le même orage ? Le malheur, — c’est tout simple, — étonne cet enfant  ; Mais l’honneur est vivace et sera triomphant. I
me montrer doux et prudent, que fais-je ? Je le sermonne ainsi qu’un enfant au collège ; Le sachant ombrageux, je le blesse d
ernier des Grecs, et le sénat par défiance avait exigé que l’ainé des enfants fût, à l’âge de seize ans, envoyé à Rome comme ot
C’était là, on peut le croire, une subite révélation de son avenir. L’ enfant avait senti combien, sous le pinceau d’un grand p
ières consolations : « Ceux qui par leur âge peuvent encore avoir des enfants doivent se soutenir par l’espérance d’une autre p
V. 234. Chilpéric mourut assassiné en 585, laissant pour héritier un enfant de quatre mois, que Frédegonde sa mère plaça sous
it hautement l’arrogance de Pison et priait les dieux de protéger les enfants de Germanicus et « de les faire survivre à leurs
430. « On mit sous l’échafaud, dans les halles de Paris, les jeunes enfants du duc, pour recevoir sur eux le sang de leur pèr
dans ses drames et ses romans, a été dans notre siècle le poète de l’ enfant  : aucun sujet ne l’a plus heureusement inspiré. T
cor ; Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ; Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange À l’auréole d’or ! 
aux cheveux blonds ! bel ange À l’auréole d’or ! »… Il est si beau l’ enfant , avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa vo
l a eu l’heureuse idée de recueillir en un vol. in-12, intitulé : Les Enfants , toutes les pièces de M. V. Hugo sur l’enfance :
47. Le ravissant cantique que M. de Lamartine a intitulé l’Hymne de l’ enfant à son réveil (Harmonies poétiques) présente un ca
rettons de ne pas rencontrer ici. Le poète ne met dans la bouche de l’ enfant que les sentiments propres à son âge. C’est l’hom
ste. Le mystère de la vie et de la mort n’inquiète pas la raison de l’ enfant . Pourquoi en demanderait-il à Dieu l’explication 
39 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XIX. des qualités accidentelles du style. — noblesse, richesse, énergie, sublime  » pp. 257-273
hic crit Scipio qui in exitium Africæ crescit. » Vous croyez voir un enfant qui croit et s’élève comme un géant. Enfin il nou
ppelle Voltaire, sont les plus grands ennemis de l’énergie réelle. Un enfant touche légèrement un ressort, la machine commence
e, quand Macduff apprend que Macbeth a fait massacrer sa femme et ses enfants , et que, se cherchant une vengeance, il s’écrie d
nt une vengeance, il s’écrie dans un morne désespoir : « Il n’a pas d’ enfants  ! » Le mot est profond, tragique, terrible, non p
e plus jeune à son camarade, c’est à moi. Toi, tu as une femme et des enfants . » Et il se précipite sur le pavé. Réel ou invent
le seul coupable, Mais lui ! de tant d’audace il était incapable, Un enfant  !.. son seul crime, oh ! j’en jure les dieux ! Fu
40 (1892) La composition française aux examens du baccalauréat de l’enseignement secondaire moderne, d’après les programmes de 1891, aux examens de l’enseignement secondaire des jeunes filles et aux concours d’admission aux écoles spéciales pp. -503
on intitulé Émile, J.-J. Rousseau s’indigne qu’on fasse apprendre aux enfants les fables de La Fontaine et donne les raisons po
surtout d’enseigner le contraire de la morale. « Suivez, dit-il, les enfants apprenant leurs fables et vous verrez que, quand
e Lion est un personnage, comme c’est d’ordinaire le plus brillant, l’ enfant ne manque point de se faire lion ; et quand il pr
uand le moucheron terrasse le lion, c’est une autre affaire ; alors l’ enfant n’est plus lion, il est moucheron. Il apprend à t
85.) La Fontaine a-t-il dit juste dans la fable « Le laboureur et ses enfants  » : « Le père fut sage De leur montrer avant sa
: une grève se déclare. – Rassemblements tumultueux : hommes, femmes, enfants . – Discours animés des différents groupes. – Un i
publiques, offrant ainsi aux yeux, avec l’image de leurs plus nobles enfants , le témoignage visible de leur respect et de leur
opérée par Malherbe. – Comment Montaigne voulait-il qu’on élevât les enfants  ? – Faire, d’après Montaigne, l’éloge de la poési
chefs d’œuvre il a mis en scène une mère que préoccupe le sort de son enfant . Andromaque et Clytemnestre aiment, celle-ci sa f
nsensible à la pitié, « il ne pleure ni ses amis, ni sa femme, ni ses enfants  ». S’enrichir est sa seule étude ; acquérir et ne
ourte durée par un dur labeur qui ne sera pas récompensé, puisque les enfants de ceux que vous avez charmés passent indifférent
ait rêvé des destins éclatants ; Tout père volontiers fait cas de ses enfants . Plus sage, j’aurais mis tous mes soins à bien vi
nchie et régénérée est digne de reconnaitre tous les peuples pour ses enfants  ? Je ne vais point toutefois jusqu’à vous propose
e et élargit son esprit, Mme de Maintenon emploie toutes ses forces d’ enfant à lutter contre une persécution religieuse qui fi
à l’âge de son plus grand charme, elle se consacre tout entière à ses enfants , renonçant à toute autre joie. A demi ruinée par
Lorsqu’elle a réussi à remettre un peu d’ordre dans l’héritage de ses enfants , elle reparaît dans le monde ; mais sa vertu douc
danger. Pendant de longues années, elle ne s’occupe guère que de ses enfants , de sa fille, la marie assez tard, et s’en sépare
le de Mme de Maintenon. Tour à tour femme de Scarron, gouvernante des enfants de Mme de Montespau, et travaillant sourdement à
l’aima, plus et mieux, je crois, que beaucoup de mères n’aiment leurs enfants , moins qu’il n’en était digne, si on le compare à
cation défavorable. Lorsque, par exemple, Mme de Maintenon enlève les enfants de son cousin de Villette pour les faire catholiq
martyre ! Elle a brisé mon cœur, et je ne puis maudire La capricieuse enfant qui m’a tant fait souffrir ! J’ai fui l’homme, j’
er et apprécier ces paroles de Fénelon : « Il faut rendre raison aux enfants de tout ce qu’on leur enseigne. Il faut toujours
er les raisons pour lesquelles il faut lire et apprendre par cœur aux enfants les poètes avant toute chose. Quels doivent être
ngénu des beautés littéraires. L’admiration est, dans l’éducation des enfants , un élément de premier ordre ; il est bon, il est
scolaire vous est familière. Pas de science livresque. Fréquentez les enfants . Étudiez-les. Discernez leurs travers. Trouvez le
t Alentour de l’école. L’École moderne. Gausseron Comment élever nos enfants  ? Que feront nos garçons ? Que faire de nos fille
endues dont on pourra s’inspirer avec profit. H. Durand Le règne de l’ enfant . Concours de 1880. SESSION D’AOUT Pédagogie
IER Pédagogie. Dans quelle mesure et par quels moyens le travail des enfants dans l’école peut-il ou doit-il être rendu attray
-vous de cette maxime de Port-Royal : « Il faut longtemps nourrir les enfants d’un même style ? » L’adopteriez-vous et avec qu
gogie et morale – Lettre de J.-J. Rousseau à une mère qui gâte son enfant . Exposer, en particulier, quelques-unes des idées
ment tient dans son existence et rôle qu’il joue dans l’éducation des enfants . – Si vous aviez à inscrire une maxime sur les mu
quel prix s’achète ce plaisir ? – Comment feriez-vous comprendre à un enfant qui, pour s’excuser d’une faute, vous a répondu :
els changements dans le caractère, les manières, les habitudes de son enfant elle reconnaît chez elle les effets d’une bonne é
mme ait des clartés de tout » ? – On dit quelquefois, en parlant des enfants  : « Il faut ployer le bois pendant qu’il est enco
rain a dit : « Il y a pour un instituteur deux sujets à étudier : les enfants et lui-même ; deux choses à accomplir : leur éduc
s et précieuses, comme délassement et comme instruction, à de pauvres enfants qui ne quittent presque jamais leur étroit quarti
t raconter par écrit les impressions de son petit voyage, etc. – Les enfants sont généralement portés à la délation. – Moyens
forme de lettre à une amie, le jugement porté par La Bruyère sur les enfants  : « Les enfants sont hautains, dédaigneux, colère
à une amie, le jugement porté par La Bruyère sur les enfants : « Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, envieux, curi
us. » – Du penchant à l’imitation, considéré particulièrement chez l’ enfant . Parti qu’on peut en tirer dans l’éducation. Excè
es et naturelles au point de vue du développement des facultés chez l’ enfant . – Développez cette maxime : « Nos talents sont n
loin de suffire à l’instituteur. Il ne doit pas seulement instruire l’ enfant , il doit l’élever ; c’est-à-dire dégager sa perso
gent et patient, n’oubliant jamais que le plus sûr moyen d’agir sur l’ enfant est de se faire aimer de lui ; n’oubliant pas non
ral, chez lui, s’élèvera et s’épurera en quelque sorte. En étudiant l’ enfant avec attention, il verra en lui tant de faiblesse
-même, afin d’avoir le calme et la dignité naturelle qui imposent à l’ enfant . Toutes les qualités pédagogiques peuvent donc êt
pourrait encore être formulée ainsi : « Mettre le plus tôt possible l’ enfant en état de se gouverner lui-même. » Or ce n’est p
n’est point les tremper ! Qu’est-ce à dire, faudrait-il n’imposer à l’ enfant aucune règle, ne le soumettre à aucune discipline
ien entendue, en effet, fait régner l’ordre et l’harmonie autour de l’ enfant , et l’amène peu à peu à coopérer à cet ordre et à
er à cet ordre et à le réaliser en lui-même. Grâce à la discipline, l’ enfant se soumet à une loi ; au lieu de rester livré à t
suivant librement une loi que la raison lui dicte. Or, la raison de l’ enfant n’est point capable de dicter des lois ; il faut
onc qu’une autre se substitue à la sienne, et lui dicte une loi que l’ enfant comprenne, accepte, qui ait à ses yeux un caractè
fortifie la volonté, bien loin de l’énerver ou de la briser. Ainsi l’ enfant est libre tout en obéissant. Il est même aisé de
lui-même, il n’a pas été libre. Mais, pour qu’elle soit comprise de l’ enfant , pour qu’elle aille jusqu’à sa jeune âme, cette r
violence n’a jamais fait œuvre durable, elle peut imposer l’étude à l’ enfant , elle ne la lui fait point aimer ni accepter libr
est soumis, non point celui des volontés ; or il ne suffit pas que l’ enfant agisse, il faut qu’il veuille. – La règle que nou
objectera-t-on, nous ne pouvons pas nous passer de la soumission de l’ enfant , or c’est la lutte qui trempe la volonté ; c’est
e au caractère de la décision et de la fermeté. Sans doute, mais si l’ enfant accepte la loi et veut lui obéir, il puise en lui
us la supposons juste et raisonnable), laisse simplement éprouver à l’ enfant , comme le dit Herbert Spencer, « les réactions pé
xcellent. L’attention particulière dont il est l’objet éveille chez l’ enfant le sentiment de sa responsabilité, il apprend à s
our exemple l’arithmétique. Lecture : Gausseron. – Comment élever nos enfants , ch. iv. Concours de juillet 1881. Pédagog
ans quelle mesure pensez-vous que l’éducation modifie le naturel de l’ enfant  ? (Voir Gausseron : Comment élever nos enfants ?
modifie le naturel de l’enfant ? (Voir Gausseron : Comment élever nos enfants  ? chap. IV.) – Quel parti tirerez-vous, dans la p
e charité. – Une mère de famille, qui se charge de l’éducation de ses enfants , hésite à leur faire apprendre les fables de La F
et l’utilité de ces petits poèmes qui se gravent dans la mémoire de l’ enfant , à la faveur d’un style naïf et pittoresque, où s
es deux enseignements, le second n’est peut-être pas encore utile à l’ enfant , qui un jour trouvera les hommes tels qu’ils sont
Fontaine. Elle lui reproche d’avoir, dit, dans ses fables, du mal des enfants . – Vous découvrez qu’une de vos amies se livre à
s qu’elle rend à ses parents. Elle prend de l’autorité sur les autres enfants . Elle les soigne et les dirige. Dans quelle mesur
ulement de l’instruction, mais encore, et surtout, de l’éducation des enfants qui lui sont confiées. – Exposer l’influence que
ents à employer pour empêcher votre jeune sœur de les commettre. – Un enfant est paresseux : Quels moyens emploierez-vous pour
s peines de l’éducation, aucune n’est comparable à celle d’élever des enfants qui manquent de sensibilité. » Quelles sont l
DE FÉVRIER Pédagogie. De la volonté. – Étudier cette faculté chez l’ enfant . Exposer comment et jusqu’à quel point il convien
unesse ? Pédagogie. C’est préparer des citoyens, que d’apprendre aux enfants l’histoire et la géographie de leur pays et, par-
l’esprit d’observation ? Quel intérêt y a-t-il à le cultiver chez les enfants  ? Quels sont les moyens les plus propres à le fai
ctacle des choses humaines ». (Augustin Thierry.) Morale. Pourquoi l’ enfant doit-il obéir à ses parents, l’écolier à son maît
relations qu’il est désirable de voir s’établir entre le père et ses enfants , entre le maître et ses élèves ? Concours de 1
ue la pitié ? Montrer l’importance de ce sentiment dans la vie. – Les enfants sont-ils capables de l’éprouver ? Que fera l’inst
e d’une part, la société de l’autre, n’aient pas le droit de forcer l’ enfant à s’instruire. Ce n’est là qu’une apparence. 1er
là qu’une apparence. 1er Paragraphe. – Le père et la mère doivent à l’ enfant la nourriture intellectuelle nécessaire à l’espri
s les actions. Moyens à employer, à l’école primaire, pour donner aux enfants l’habitude de la politesse. – Dans une lettre qu’
ur explique et développe cette pensée de Fénelon : « La curiosité des enfants est un penchant de la nature qui va comme au deva
il embrasse. – Expliquer et commenter cette phrase de Plutarque : « L’ enfant n’est pas un vase à remplir, c’est une âme à form
mmune à quoi l’enseignement qu’on donne à l’école pourra servir à ses enfants , destinés à vivre comme lui du travail de leurs b
– Comment entendez-vous cette pensée d’un pédagogue : « Il faut qu’un enfant sache qu’on lui pardonnera plutôt vingt fautes qu
l’image de la société. – Montrez en quoi cela est vrai et comment les enfants peuvent faire à l’école l’apprentissage de la vie
cke : « L’instruction est la moindre partie de l’éducation : chez les enfants dont les dispositions sont moins bonnes, elle ne
ntre d’examen : Nantes.) la vocation. Vous représenterez un groupe d’ enfants , réunis dans une petite classe et se livrant avec
de la Nature. – Et toi que lis-tu ? dit enfin l’inspecteur à un jeune enfant tellement attentif, qu’il ne s’était pas aperçu d
n te donne-t-il du goût pour la marine ? Vous répondrez pour le jeune enfant , en développant ses idées. (Centre d’examen : Par
a, il faut, par la pensée, se mettre le plus possible à la place de l’ enfant , se demander ce qu’à son âge on rêvait quand on l
Les demandes. La réponse… Pourquoi, comment Robinson donne-t-il à un enfant du goût pour les choses de la mer ? Parce que :
ote fort inexpérimenté. Sur une observation de Montesquieu, le pauvre enfant avoue qu’en effet il avait un autre métier et ne
ontesquieu nie tout et se dérobe brusquement à la reconnaissance de l’ enfant . CONSEILS ET PLAN La réticence du début n’est pas
a Forèt-Noire, entendit auprès d’un moulin des cris de femme en mal d’ enfant . Pendant que ses gens allaient aux informations,
euse lui murmura ces paroles à l’oreille : « Il vient de naître là un enfant qui sera ton gendre. » L’empereur donna l’ordre d
u-né et de lui apporter son cœur. On lui remit le cœur d’un lièvre. L’ enfant , épargné par pitié et placé sur un arbre, fut rec
uerroyé contre ses voisins au mépris des lois, et que c’était le même enfant dont il avait déjà ordonné la mort autrefois, se
a résistance devient aussi acharnée que l’attaque, malgré la fatigue. Enfants et vieillards luttent avec opiniâtreté. Les habit
– On célèbre à l’hôtel Continental, à Paris, la fête de Noël pour les enfants d’Alsace-Lorraine. L’arbre de Noël tout illuminé
deuil s’avance et la prend. Après un moment d’hésitation, les autres enfants s’avancent pour échanger leurs jouets les plus be
victimes. D’Assas, survivant encore, dit à ceux qui le portaient : «  Enfants , ce n’est pas moi qui ai crié, c’est Dubois. » L’
l’inspirant aux membres d’une même famille, en unissant les pères aux enfants par des liens secrets et puissants. Il n’est poin
gence. Grands de ma cour, voulez-vous mériter une faveur ? Élevez vos enfants dans ces connaissances qui ennoblissent la nature
débauches consacrées par une fuisse religion !…. Partout des frères, enfants d’un même Dieu, égaux devant lui et dont le premi
ge, tout serait perdu ; ils massacreraient vos mères, vos femmes, vos enfants , vos prètres, et planteraient sur nos églises l’é
se présente devant le roi qui s’étonne, et lui dit qu’il n’est qu’un enfant . David répond qu’il s’est accoutumé, en gardant l
r reprendre son rang parmi les nations, elle a besoin que ceux de ses enfants qui entrent aujourd’hui dans la vie active s’atta
chimère ; l’homme dépend toujours de quelqu’un ou de quelque chose : enfant , de ses parents ; homme fait, des lois ; employé,
oisine. – Détails et péripéties de l’accident. – Sa femme et ses deux enfants sont arrivés à la première nouvelle de ce malheur
et noble vie, et la Suède est justement fière de le compter parmi ses enfants . De Loménie Institut agronomique Cons
qu’ils répandent dans la nature au retour du printemps ; exhorter les enfants à ne pas détruire pour le plaisir de détruire et
culture. » Expliquez cette pensée de Voltaire. – Montrer comment les enfants de la ville peuvent profiter d’une promenade cham
r patriotique ». – On demandait à un vieux paysan qui vivait chez ses enfants auxquels il avait cédé tout son bien comment ils
tout son bien comment ils le traitaient. « Ils me traitent comme leur enfant  », répondit-il. Appréciez cette réponse d’un père
ciez cette réponse d’un père, et montrez à cette occasion comment les enfants doivent entendre et pratiquer leurs devoirs enver
mpagne des jeunes gens instruits et s’efforcent de trouver pour leurs enfants les plus intelligents une situation en dehors de
ture. Examinez cette opinion et indiquez-en les conséquences pour les enfants , pour les familles et pour la prospérité des camp
s difficiles. – Que pensez-vous de ce jugement de La Fontaine sur les enfants qui traitent durement les bêtes : « Cet âge est s
erait la question suivante : « Désirant que mon fils, qui est encore enfant , sache un jour parfaitement l’allemand, je suis d
re davantage. Ce sera la langue dans laquelle sera élevé le quart des enfants des hommes ! Heureuse l’Angleterre ! elle peut co
1. Sortie enfin de sa torpeur, la France devra essayer d’arracher ses enfants à leur rare apathie ; elle leur inculquera l’espr
aque année les naissances l’emportent sur les décès et que cent mille enfants accroissent la liste de nos compatriotes. Si, pou
paysan ? Il lutte, il peine, courbé sur la glèbe pour élever de rares enfants et pour agrandir de quelques arpents son mince pa
ne craindra plus pour l’avenir de ses rejetons. Que si plus tard nos enfants , après avoir agrandi, enrichi et fortifié nos col
es colonies n’affaiblit pas plus la métropole que l’établissement des enfants parvenus à l’âge adulte n’appauvrit la famille. E
re et à la liberté, grâce à la France, mère et éducatrice des peuples enfants  ? « Trêve aux chimères et aux songes, s’écrient
41 (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose
guide, si mon méchant corps suivait le mouvement de ma volonté. L’ enfant Jésus Une étable, une crèche, un bœuf et un ân
ne soyons pas honteux de l’objet de notre adoration : nous adorons un enfant  ; mais cet enfant est plus ancien que le temps. I
eux de l’objet de notre adoration : nous adorons un enfant ; mais cet enfant est plus ancien que le temps. Il se trouva à la n
t d’un si grand dessin9 jusqu’à la dernière pièce de sa fabrique. Cet enfant fit taire les oracles, avant qu’il commençât à pa
lui qui soit assurée à celui qui la possède. Il pense faire grâce aux enfants quand il se contente de vouloir partager avec eux
utant qu’il nous est possible. Ce qui’ fait que la plupart des petits enfants plaisent, c’est qu’ils sont encore renfermés dans
un gendre puisse reprocher à ma fille ses parents, et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeler leur grand’maman. S’
p auprès de la Porte-Saint-Innocent. « Ils ont amassé du bien à leurs enfants , qu’ils payent « maintenant peut-être bien cher e
ésir, sa colère, sa crainte pour l’objet qu’il s’est formé, comme les enfants qui s’effrayent du visage qu’ils ont barbouillé32
et de vertus que l’étendue d’une épitaphe ne permet d’en écrire. Ses enfants , accablés de douleur, ont fait poser cette épitap
nce comme nous, et l’on voit toujours autant d’espace devant soi. Les enfants s’imaginent qu’en allant, ils parviendront au bou
certain état, ils ne désireront plus rien ; ils se trompent comme les enfants . Le cercle se reculera, ils verront toujours de n
s bien folle de vous écrire de telles bagatelles. Que dites-vous, mon enfant , de l’infinité de cette lettre ? si je voulais, j
m’est impossible de me représenter l’état où vous avez été, ma chère enfant , sans une extrême émotion ; et, quoique je sache
On ne lui répondit rien476. — « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant , répondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai po
en, La vie et la mort 16 mars 1672. Vous me demandez, ma chère enfant , si j’aime toujours bien la vie : je vous avoue q
ns résistance, mourir ou vaincre. Les pères qui n’élevaient pas leurs enfants dans ces maximes, et comme il fallait pour les re
par rapport à ses fins cachées. L’innocence de cette chère et aimable enfant lui a fait trouver dans la mort la félicité étern
nt de pays où il y ait plus d’indiscrétion que celui-ci677. Aimez vos enfants , voyez-les souvent : c’est l’occupation la plus h
mit ce livre entre les mains, encore que je ne fusse à peine plus un enfant de mamelle. Il m’a été comme ma conscience, et m’
ans leur chaumière716 et dans leur maison, avec leurs femmes et leurs enfants , et moi dans ma rue des Maçons avec ma famille717
rai que ce qu’il dépense d’un côté, il l’épargne de l’autre ; car ses enfants sont sans maîtres et sans éducation. Il se renfer
e de gens superficiels, vient de l’oubli de cette pratique789. Les enfants L’unique soin des enfants est de trouver l’end
de l’oubli de cette pratique789. Les enfants L’unique soin des enfants est de trouver l’endroit faible de leurs maîtres7
nt plus. La paresse, l’indolence et l’oisiveté, vices si naturels aux enfants , disparaissent dans leurs jeux, où ils sont vifs,
leurs devoirs, mais qu’ils n’oublieront rien pour leurs plaisirs. Aux enfants tout paraît grand, les cours, les jardins, les éd
ce qu’ils sont petits. C’est perdre toute confiance dans l’esprit des enfants , et leur devenir inutile, que de les punir des fa
monde en souffrira. Il fait peur, il fait pitié ; il pleure comme un enfant , il rugit812 comme un lion. Une vapeur maligne et
evers D’un côté, cette médaille qui est fort grande, représente un enfant d’une figure très-belle et très-noble ; on voit P
autre lui présente une couronne. Les paroles sont prises d’Horace : «  Enfant plein de courage, et non déshérité des dieux833. 
3. » Le revers est bien différent. Il est manifeste que c’est le même enfant  ; car on reconnaît d’abord le même air de tête ;
igt la queue d’un poisson monstrueux, par où finit le corps de ce bel enfant . Au bas, on lit ces paroles qui, comme vous savez
Le soleil n’en pouvait, avec ses rayons, percer la sombre verdure. L’ enfant de Sémélé, pour étudier la langue des dieux, s’as
cachait un jeune faune, qui prêtait l’oreille aux vers que chantait l’ enfant , et qui marquait à Silène, par un ris moqueur, to
chère jusqu’au dernier soupir880. Je n’ai garde d’y oublier le pauvre enfant que vous avez perdu. Je suis en celui qui nous a
evant d’autres889 qui ont toute la vogue. Au nom de Dieu890, mon cher enfant , ne négligez point les choses sans lesquelles vou
t que notre absence n’ait point diminué en toi la présence de Dieu. L’ enfant ne peut pas téter toujours896, ni même être sans
ttentif à la pensée d’autrui, défiant de la tienne, et petit comme un enfant  : tout le reste est sottise, enflure et vanité. M
si nous ne voulons pas être dans son sein et entre ses bras comme des enfants tendres, simples et dociles ? Comment êtes-vous a
nt en 1717, il composa en six semaines son Petit Carême pour Louis XV enfant . Reçu à l’Académie française, il consacra le rest
cette voie, elle s’acquit une familiarité avec eux984 dont aucun des enfants du roi, non pas même ses parents, n’avait pu appr
teurs ont pris soin de donner aux pères une grande autorité sur leurs enfants . Rien ne soulage plus les magistrats, rien ne dég
mulets, et Colin devait le jour à un brave laboureur. Ces deux jeunes enfants s’aimaient beaucoup, et ils avaient ensemble les
le, et il est neveu de cette madame Calendrin que vous avez vue étant enfant . Madame sa mère est bien aussi aimable que madame
t, qui ne distingue rien, et qui lui fait souvent dévorer ses propres enfants , et déchirer leur mère lorsqu’elle veut les défen
e soutiens, et je ne crains point d’être démenti par l’expérience, un enfant qui n’est pas mal né, et qui a conservé jusqu’à v
ils virent sur les quais, leurs amis, leurs pères, leurs mères, leurs enfants , qui leur tendaient les bras en pleurant, et qui
e par quelque bonheur extraordinaire et inattendu ; si une femme, des enfants , des frères séparés de moi depuis longtemps, et s
ue tu dis : parce que je ne te connais pas. Tu crois peut-être, chère enfant , que je prends mon parti sur cette abominable sép
la compassion1500. Un père a sa fille Sans doute, ma très-chère enfant , tu as fort bien deviné le sentiment qui empêche
rai que de tes défauts, pour t’humilier. Tu feras fort bien, ma chère enfant , de m’écrire de temps en temps ; mais il faut lai
s de te rejoindre, et mon désir est d’y réussir.1502 Adieu, ma chère enfant . Joubert 1754-1824 Né en 1754, Joubert tra
s écoliers que de jeunes âmes, et dans les maîtres que des pasteurs d’ enfants , à qui on indique les eaux pures, les herbes salu
e de savoir, et qu’il raconte avec une grande naïveté : Cet élan d’un enfant , cette botte saisie, cette jambe héroïque secouée
espérances généreuses de rénovation sociale firent battre son cœur d’ enfant . Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’a
rmille d’abeilles et d’oiseaux : les essaims et les nids arrêtent les enfants à chaque pas. Le myrte et le laurier croissent en
t de la forêt ; les mères, fermant leurs cabanes, arrivent avec leurs enfants , et les jeunes filles laissent leurs fuseaux, leu
par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants , mes chers enfants ! » et c’est là tout le secret
’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants, mes chers enfants  ! » et c’est là tout le secret de l’éloquence du
sicien, prolongeaient les plaisirs ; et la maison entière, nourrices, enfants , fermiers, domestiques et maîtres, dansaient ense
che ; quelques-uns sont arrachés des bras de leurs femmes ou de leurs enfants  ; mais la plupart nus, dans les rues, ou fuyant d
respectable pour ceux même qu’aucune relation personnelle ne lie à l’ enfant qui y entre ou au vieillard qui en sort. Que sera
; son frère a constamment besoin d’un appui. L’amour propre chez l’ enfant L’amour-propre mécontent est très-difficile à
rce de nous aider à nous relever. Quel sentiment veut-on inspirer à l’ enfant quia mal fait ? Le besoin de faire mieux à l’aven
genoux, rendent grâces à Dieu qui les a sauvés. Du navire sortent des enfants , des blessés, des femmes. Couvertes de longues ro
5 A peine cantonnés sur les hauteurs de Zalomgos, avec beaucoup d’ enfants , de femmes, de vieillards, de malades, les Soulio
e d’un torrent, soixante femmes se sont rassemblées avec leurs petits enfants dans leurs bras ; elles regardent l’affreuse mêlé
lée, et, bientôt, saisies de désespoir, chacune d’elles précipite son enfant dans l’abîme ; ensuite, se prenant par la main, e
main va toute seule chercher dans une bibliothèque ces livres que les enfants savent déjà par cœur : un Boileau, un Corneille,
Rouen ou de Paris, dans son paisible intérieur, entre sa femme et ses enfants . Machiavel1743 raconte que le matin, à la campagn
ans vêtements, et couraient çà et là, cherchant un père, un mari, des enfants . Les uns attendaient leur sort avec une résignati
tres se livraient à toute la frénésie du désespoir. Les femmes et les enfants des soldats étaient venus chercher un refuge dans
enregistrement. Je me dis : Dieu le veut, et je suis tranquille. Cher enfant , écoutez ceci : Quand le Christ expirant au somme
que lorsqu’on a mûri soi-même. Ce La Fontaine qu’on donne à lire aux enfants ne se goûte jamais si bien qu’après la quarantain
d’âge mûr qui s’entourent de joujoux, et qui, moins heureux que leurs enfants , ne peuvent pas les casser quand ils s’en dégoûte
touchant. Saint Bernard est autrement ému quand il dit : « Le voilà enfant et sans voix ; et si ses vagissements doivent ins
t déluge, tout est Alexandre, tout est César : elle peut faire par un enfant , par un nain, par un eunuque ce qu’elle a fait pa
urage est moral, non physique. 144. Parmi les hommes comme parmi les enfants . 145. La célèbre histoire, de la Pie voleuse da
et il ne fera, en vous tuant, que ce qu’il a fait à sa femme et à ses enfants , et ce qu’en un besoin il ferait à lui-même. »
xpressive familiarité. 292. Je lis dans la Bruyère : « Il faut aux enfants les verges et la férule ; il faut aux hommes fait
se creusent ; mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’aime avec tant de passion est à deux cents
agne : « 18 septembre 1689. « Vous voulez savoir notre vie, ma chère enfant  ? Hélas ! la voici : Nous nous levons à huit heur
à sa maison, ses parents sont appelés aux plus belles charges, et ses enfants sont les héritiers du royaume. Ainsi, après que l
rand esprit. » 596. Comparez ce fragment du sermon de Jocelyn aux enfants du village : Ne dites pas, enfants, comme d’autr
fragment du sermon de Jocelyn aux enfants du village : Ne dites pas, enfants , comme d’autres ont dit : « Dieu ne me connait pa
sa mesure, « D’un œil pour tous égal- voit toute sa nature !... Chers enfants , bénissez, si votre cœur comprend, Cet œil qui vo
cœur, quoiqu’elle soit laide, vieille et dégoûtante. — Eh bien ! mes enfants , qu’avez-vous à répondre à cet exemple ? N’est-il
17. En effet, il s’y trouva plus heureux qu’ailleurs, jouant avec ses enfants , les instruisant, les redressant, d’une simplicit
fusa, disant qu’il n’avait point vu depuis huit jours sa femme ni ses enfants , qui comptaient sur lui pour manger une belle car
: « Jugez vous-même si je puis me dispenser de dîner avec ces pauvres enfants qui ont voulu me régaler aujourd’hui, et n’auraie
la procession dans sa chambre, un cierge à la main, à la tête de ses enfants , ne passait point pour un prodige ! On pouvait al
Voyez avec quel respect il parle ici de Boileau. Il y avait alors des enfants . Il n’y en a plus guère aujourd’hui, dit-on. 730
couche molle. Mais quoy ! je fuyois l’escole, Comme faict le mauvays enfant . En escrivant ceste parole A peu que le cœur ne m
ne me fend. 790. Rousseau dit aussi : « Un des premiers soins des enfants est de découvrir ! le faible de ceux qui les gouv
l’y endurcissez pas. » (Ess., I, 25.) 792. Respectons l’homme dans l’ enfant . 793. Il dit ailleurs : Dans cent ans, le monde
i les divertissements, ou les parties de plaisir. 814. Rompre. Cet enfant est déjà un maître ; il commande, ses caprices so
Elle a la grâce d’un oiseau. 987. Elle prend des libertés aimables d’ enfant gâtée, et les traite gentiment eu grands parents.
l trouvait à l’exercer. » Restriction ironique. 995. « Sans femme et enfants . » La grammaire voudrait : « Sans femme et sans e
Sans femme et enfants. » La grammaire voudrait : « Sans femme et sans enfants , » ou bien « sans femme ni enfants. » Ces détails
re voudrait : « Sans femme et sans enfants, » ou bien « sans femme ni enfants . » Ces détails vont ajouter à la vraisemblance du
nt la mère qui nous aime, Faut-il donc un ordre de vous, Quand pour l’ enfant pieux votre bonté suprême, Rend déjà le devoir si
son nom, et l’illustration de sa maison. Il disait que si l’un de ses enfants devenait ministre, ou chancelier, ce serait un em
ez l’exquise et respectueuse politesse de cette lettre adressée à une enfant par un sexagénaire illustre. Voltaire a trop d’es
sa glorieuse école ; Il n’est point conquérant, mais il est agricole. Enfant , il a sa grâce et ses folâtres jeux ; Jeune, il e
de son père. Joubert a dit : « Il est une classe de la société où les enfants pieux ne savent pas que leurs parents sont mortel
e dernier trait n’est pas naturel. 1295. Ardents, comme le sont les enfants dont la curiosité est si vive et si facilement am
1296. Une bouture est une branche coupée qui prend racine. 1297. Les enfants sont imitateurs et industrieux dans leurs plaisir
nfants sont imitateurs et industrieux dans leurs plaisirs. 1298. Les enfants sont aisément la proie d’une idée fixe, tant que
retter ce premier mouvement. 1311. La postérité l’entendra. 1312. L’ enfant a l’humeur si mobile ! 1313. Dans son enfance, i
usseau devient sentimental et faux. 1355. Comparez le portrait de l’ enfant dans Horace et Boileau. (Art poétique.) 1356. C
plaire, craignant ce qui peut la blesser. » Il a dit aussi : « Tout enfant impie est un enfant méchant ou débauché. » 13
qui peut la blesser. » Il a dit aussi : « Tout enfant impie est un enfant méchant ou débauché. » 1359. Victor Hugo dit 
es. 1440. Le trait porte. 1441. Il faut avouer que le comte est bon enfant . 1442. Des gens payés ou enrôlés pour applaudir 
du monument, lui dit : « Eh bien, Henri ! que penses-tu de cela ? » L’ enfant , toujours préoccupé de la contemplation des hiron
o s’enlève pas, on les met sous verre. 1517. Il compare ce germe à l’ enfant qui dort dans son berceau. 1518. Voici encore q
son berceau. 1518. Voici encore quelques pensées de Joubert : Tout enfant impie est méchant ou débauché. N’estimez que le
ante-douze ans, dans des cachots, où elle vit périr une partie de ses enfants , expira dans un lieu obscur, sur un grabat, où se
ski, en 1854. A bord de la Pique, 25 août 1854. « Chère femme, chers enfants , « Je m’assois un instant pour vous écrire quel
lon mes désirs. Je souhaite que vous restiez veuve jusqu’à ce que vos enfants soient capables de prendre soin d’eux-mêmes. J’es
mieux être Alphonse ou Henri ? 1654. Madame de Lambert a dit : Les enfants aiment à être traités en personnes raisonnables ;
6. Toute vérité a ses écueils, aussi ajoutons : « Il faut rendre les enfants raisonnables, mais non pas raisonneurs..La premiè
es, morales et philosophiques. Didier, librairie académique. 1724. L’ enfant lui-même doit s’habituer déjà à regarder attentiv
ses sentiments. 1804. Charron, fils d’un libraire qui eut vingt-cinq enfants entra dans les ordres, après avoir été avocat ; u
on entrât dans la société par les lycées, et dans nos maisons par nos enfants . » 1841. Cette page est animée par l’accent d’
42 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — De Laprade Né en 1812 » pp. 576-582
urtant, comme après un doux rêve. La terre avec amour porte la blonde enfant  ; Des rameaux par la brise agités doucement Le mu
son champ et sa fierté dans l’âme ; Que tout chef d’une race, et tout enfant pieux Qui sait sous quel gazon reposent ses aïeux
es naïves…… ……………… C’était près d’elle à qui se ferait écolier ; Tout enfant chérissait son toit hospitalier. Plus de grossier
’école, le pasteur évangélique de Valneige. 4. Quand il n’y a plus d’ enfants , on peut craindre qu’il n’y ait plus d’hommes. 5
43 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139
e par ces vertueuses mains. Toute leur attention était d’élever leurs enfants à la vertu. Ils leur représentaient sans cesse le
eurent bientôt la consolation des pères vertueux, qui est d’avoir des enfants qui leur ressemblent. Le jeune peuple qui s’éleva
eurs pères, l’union de leurs frères, l’amour et l’obéissance de leurs enfants . Le soir, lorsque les troupeaux quittaient les pr
nt bien disposés à la défense : ils avaient mis leurs femmes et leurs enfants au milieu d’eux ; ils furent étonnés de l’injusti
ur : l’un voulait mourir pour son père, un autre pour sa femme et ses enfants , celui-ci pour ses frères, celui-là pour ses amis
44 (1865) De la Versification française, préceptes et exercices à l’usage des élèves de rhétorique. Première partie. Préceptes. Conseils aux élèves.
voix Ait fait un empereur pour m’en imposer trois ? Néron n’est plus enfant  : n’est-il pas temps qu’il règne ? Jusqu’à quand
s, acte I, sc. 2.) 2° MITHRIDATE, à ses fils. Approchez, mes enfants . Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secre
fendre, Tandis que tout s’occupe à me persécuter, Leurs femmes, leurs enfants , pourront-ils m’arrêter ? Marchons, et dans son s
ieu !     ATHALIE. Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des
la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. Lasse enfin des h
 : Pendant qu’il me parlait, ô surprise ! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l
e songe et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALIE. Mais cet enfant fatal, Abner, vous l’avez vu : Quel est-il ? de q
l’exemple suivant : Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des
res. Il est digne, au contraire, des plus nobles d’entre eux. C’est l’ enfant légitime, ou, du moins, le petit-fils du grand XV
45 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VI. De l’élocution et du style. »
, Ou qu’un souffle ennemi dans sa fleur a séché. 3° Mais si ce même enfant , à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un
ise Colet, dans un de ses contes, nous en offre un charmant modèle : Enfants , ne jouez pas si près de la rivière ; Pour vous m
imable naïveté qui tire son charme de l’ignorance même. La Mère et l’ Enfant . — Mère, lorsqu’un enfant est mort, Et que, renfe
n charme de l’ignorance même. La Mère et l’Enfant. — Mère, lorsqu’un enfant est mort, Et que, renfermé dans la bière, On le t
Oh ! moi, je n’en ai pas envie ; Mère, je ne veux pas mourir ! — Mon enfant , tous tant que nous sommes, Nous devons subir cet
re un tableau rempli d’une grâce suave dans son élégie de l’Ange et l’ Enfant  : Un ange au radieux visage, Penché sur le bord
lait contempler son image Comme dans l’onde d’un ruisseau. « Charmant enfant qui me ressemble, « Disait-il, oh ! viens avec mo
Qu’il foulait tremblants sous sou char. Il est là… sous trois pas un enfant le mesure ! Son ombre ne rend pas même un léger m
tue, verser un torrent de larmes. Rome entière noyée au sang de ses enfants . Corneille. On comprend que ces expressions ne
médie de Dante, Ugolin raconte les tourments terribles que lui et ses enfants éprouvèrent dans la tour de la Faim : « Tout ce
46 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233
rmille d’abeilles et d’oiseaux : les essaims et les nids arrêtent les enfants à chaque pas. Le myrte et le laurier croissent en
t de la forêt ; les mères, fermant leurs cabanes, arrivent avec leurs enfants , et les jeunes filles laissent leurs fuseaux, leu
par les larmes de l’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants , mes chers enfants ! » et c’est là tout le secret
’assistance. On lui entend souvent répéter : « Mes enfants, mes chers enfants  ! » et c’est là tout le secret de l’éloquence du
ante-douze ans, dans des cachots, où elle vit périr une partie de ses enfants , expira dans un lieu obscur, sur un grabat, où se
47 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Massillon, 1663-1742 » pp. 205-215
nt en 1717, il composa en six semaines son Petit Carème pour Louis XV enfant . Reçu à l’Académie française, il consacra le rest
-même le prix de l’éternité : c’est pour nous démêler de la foule des enfants d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de
enfaits, pour nos créatures ; nos biens, pour nos proches et pour nos enfants  ; notre crédit et notre faveur, pour nous-mêmes ;
imes. Des parents barbares et inhumains, pour élever un seul de leurs enfants plus haut que ses ancêtres, et en faire l’idole d
autres et de les précipiter dans l’abîme : ils arrachent du monde des enfants à qui l’autorité seule tient lieu d’attrait et de
48 (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)
. Plût à Dieu qu’en mon sort je ne connusse rien ! Si j’étais quelque enfant épargné des tempêtes, Livré dans un désert à la m
ève : les derniers n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfants d’un autre père. Ce sont des malheureux étouffés
n’était guère, comme Racine lui-même l’a appelée, « qu’un amusement d’ enfants  ». Jamais la poésie de Racine n’eut plus d’émotio
e. (Les Plaideurs, acte III, scène I.) Mithridate. Approchez, mes enfants . Enfin l’heure est venue Qu’il faut que mon secre
fendre. Tandis que tout s’occupe à me persécuter, Leurs femmes, leurs enfants , pourront-ils m’arrêter ? Marchons, et dans son s
udie et fasse tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur les gens
 ; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère, enfants , mère et femme, Que je m’en soucierais autant que
aisser espoir de secours ni de vengeance. » Il n’a pas vu le monde en enfant ni en optimiste. Cette naïveté dont on a tant par
u de jeunesse entre eux, force vieillards craintifs, Femmes, famille, enfants aux cœurs déjà captifs, Ils traversaient la plain
urait épelé des syllabes, Et dans dix ans… — Quel conte à faire à des enfants  ! Interrompit Orcam. C’est bien moi qu’on abuse !
nt de l’intérêt, et créa, le drame sous sa plus agréable forme dans l’ Enfant prodigue (1786), représenté deux ans après le Pré
Grétry. Le Roi et le Fermier, Rose et Colos, le Déserteur, Félix ou l’ Enfant trouvé, Aucassin et Nicolette, Richard Cœur-de-li
    « Quoi ! votre muse en monstre érige la sagesse ! Vous blâmez ses enfants et leur crédit vous blesse ! Je soupçonne, entre
ssent sur leurs têtes. Sans s’arrêter, sans jeter un regard Sur mille enfants fuyant de toute part, Le couple affreux d’une ard
umains Dont le nom aux autels remplit nos fastes saints ; Avoir amis, enfants , épouse belle et sage, Errer un livre en main de
moutons, toute la bergerie         Ne s’informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,         L
ienne littérature morte à jamais, et se croyaient appelés, eux, « les enfants de l’époque, les enfants du siècle », à produire
jamais, et se croyaient appelés, eux, « les enfants de l’époque, les enfants du siècle », à produire des chefs-d’œuvre en tout
le à grands flots agité, Ces cris confus qu’élève une vaste cité, Des enfants de Bruno ne troublent point l’asile ; Le bruit le
nord, Annonçait dans les airs la fête de la mort. Vieillards, femmes, enfants accouraient vers le temple : Là préside un mortel
milieu d’eux, Écoute le récit des peines qu’il soulage, Joue avec les enfants et goûte le laitage. Un jour, loin de la ville ay
se ; Il voit avec plaisir éclater leur tendresse. « Qu’avez-vous, mes enfants  ? d’où naît votre chagrin ? Ne puis-je le calmer 
on, il faudrait bien du temps ! Et comment l’oublier ? Ni nous ni nos enfants Nous ne serons ingrats… c’était notre nourrice !
or dans la triste chaumière. Il arrive à la porte : « Ouvrez-moi, mes enfants  ; Ouvrez-moi, c’est Brunon, Brunon que je vous re
ssure, Bon ange !… » En ce moment, de leurs larmes noyés, Père, mère, enfants , tous sont tombés à ses pieds. « Levez-vous, mes
l’étude, Et, sous le calme abri de ces ombrages verts, Ma muse encore enfant essaya quelques vers. Là, tout est inspirant et t
l’un descriptif, l’autre didactique, la Maison des champs (1809) et l’ Enfant prodigue (1811). Il continua, non sans distinctio
répide témoin de ce moment suprême, La mère est seule enfin près de l’ enfant qu’elle aime. Elle s’enferme alors sous les obscu
nt d’où découle une sueur mortelle, Et cet œil qui s’éteint : « Ô mon enfant , dit-elle, Si tu vis, je vivrai ; mais si tu meur
n’est qu’en ton secours maintenant que j’espère ; Oui, sur ma pauvre enfant j’appelle tes bontés. Ses jours si peu nombreux s
le révère, Parlez-nous de lui, grand’mère, Parlez-nous de lui. — Mes enfants , dans ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà
rnité Pour délasser d’un tel voyage ?         Toujours, etc. Que des enfants vifs et joyeux Des miens me retracent l’image ; S
. Vieillards, osez-vous à tout prix M’envier ma longue carrière ? Ces enfants à qui je souris, Mon pied balaiera leur poussière
tragédie classique et le drame moderne. Marino Faliero, Louis XI, les Enfants d’Édouard, furent écrits pour réaliser ce système
s se plaindre qu’il dégradât la royauté sans élever la nation224. Les Enfants d’Édouard, tragédie en trois actes, représentée e
culte pur s’est élevé Des semences de leurs paroles. Mais cet arbre, enfant des déserts, Qui doit ombrager l’univers, Fleuri
Paule. Les rois et les sujets sont égaux devant lui. Comme à tous ses enfants il vous doit son appui ; Mais ces secours divins
sa mort… Son forfait du moins est avéré ; Mais sous son échafaud ses enfants dont les larmes… Trois fois contre son maître il
evait au moindre bruit s’enfuir de cette enceinte. Dans notre toit d’ enfants presque rien de changé. Le temps, si lent pour no
re paternelle Et nous poussant du geste : « À genoux ! nous dit-elle, Enfants  ! voilà le lit où votre père est mort ! » Puis, t
te porte Se fermait doucement sous la main de ma sœur, J’entendis les enfants du nouveau possesseur, Sortant de la maison en jo
la vie. Jamais vocation poétique ne se montra plus précoce. « Encore enfant , il balbutiait, dit un peu emphatiquement Lamarti
e, le terrible et le bouffon, le tragique et le comique se coudoient. Enfant de ce chaos, Cromwell ne put supporter la scène.
s côtés restreints : les bons chevaliers ouïes tyrans, les pères, les enfants , les vieillards ; le poète a été impuissant à rep
le, si l’on n’est pas mis en garde contre une dangereuse séduction. L’ enfant divin, comme l’appelait alors Chateaubriand, s’an
défend. Viens, je suis la grande nature ! Je suis l’aïeule, et toi l’ enfant . « Viens, j’ai des fruits d’or, j’ai des roses,
Et peut-être tu souriras ! « Car je voudrais te voir sourire, Pauvre enfant si triste et si beau ! Et puis tout bas j’irai le
Et puis tout bas j’irai le dire À ta mère dans son tombeau ! » Et l’ enfant , à cette voix tendre, De la vie oubliant le poids
! je l’avais si jeune encore Vue apparaître en mon destin ! C’était l’ enfant de mon aurore, Et mon étoile du matin ! Quand la
chauffant ! — Lorsqu’elle était petite encore, Que sa sœur était tout enfant  ! Connaissez-vous, sur la colline Qui joint Mont
Tout chantait sous ces frais berceaux, Ma famille avec la nature, Mes enfants avec les oiseaux ! —  Je toussais, on devenait b
it à petits pas, Et me disait d’un air très grave : « J’ai laissé les enfants en bas. » Qu’elle fût bien ou mal coiffée, Que m
it la forme d’une larme : C’était un front de vierge avec des mains d’ enfant  ; Il ressemblait au lis que sa blancheur défend.
La Conscience. (La Légende des siècles, II.) Lorsqu’avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au mili
avec des poids de plomb, « Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’ enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l’aurore
illait, ses frères, dans la plaine, Chassaient les fils d’Énos et les enfants de Seth ; Et l’on crevait les yeux à quiconque pa
du grave travail, la veille interrompu, Détournant le regard comme un enfant repu, Caresse avec transport sa belle fantaisie,
ne ; Ne pas quitter sa mère et passer à l’époux Qui vous avait tenue, enfant , sur ses genoux ; Aux yeux des grands-parents éle
pur, dans l’ombre s’échauffant, Aime ardemment un père, un époux, un enfant , Une tante, une sœur, foule simple et bénie, Qui
te, Se prit aux longs discours que feu ma bonne tante Me tenait, tout enfant , durant nos soirs d’hiver De ma ville natale, à B
ut le voisinage ; La rivière coulait à cent pas près du seuil ; Douze enfants (tous sont morts !) entouraient le fauteuil ; Et
le supplie, Ne nous fait jamais-faute, et qui jamais n’oublie. L’ Enfant et la Grappe de raisin. (Pensées d’août.) L’e
’oublie. L’Enfant et la Grappe de raisin. (Pensées d’août.) L’ enfant , ayant aperçu           À l’insu De sa mère à pei
t au premier rameau           De l’ormeau, Une grappe mûrissante ; L’ enfant à trois ans venu           Fort et nu, Qui jouait
eille ! La grappe est un peu trop haut,           Donc il faut Que l’ enfant hausse sa lèvre ; Sa lèvre au fruit déjà, prend.
nt qu’on dit           Qui mordit, Proche d’Orphée, Eurydice. Pauvre enfant  ! Son pied levé           L’a sauvé ; Rien ne l’a
n torrent sans digue, Dans une éternelle fatigue, Sous les pieds de l’ enfant prodigue Roule la pierre d’Ixion. L’une est borné
                Bien des choses auront vécu                 Quand nos enfants liront encore                 Ce que le bonhomme
de sa perversité Avec tant d’énergie et tant de vérité Que les petits enfants qui, le jour, dans Ravenne, Te voyaient traverser
s prix d’honneur !… C’est, je crois, un plus grand bonheur D’être un enfant aimant et tendre. Lorsqu’on a fait tout son devoi
clame. Je suis poète, Dieu merci ! Et j’ai pour principal souci, Mes enfants , de vous faire une âme. Avant de savoir l’alleman
grêle fumée au-dessus, dans un champ, Une femme de loin appelant son enfant  ; Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache,
onter pareils à des fantômes ; Mais tous ayant sur mer des pères, des enfants , Ils voulurent toucher et voir ces arrivants. Les
Que Vannes vit paraître armés sous les halliers, Pour combattre, eux enfants , mais aux cœurs déjà graves, Celui qui revenait s
Les Bleus viennent, l’on tire ! À travers la fumée Un jeune homme, un enfant , au bout de son fusil Tombe !… Hélas ! de sa main
omme, un enfant, au bout de son fusil Tombe !… Hélas ! de sa main cet enfant périt-il ? Le premier jour d’été, quand le monde
uit         Dans une étrange hôtellerie. À la plus vieille chambre un enfant m’a conduit,         De galerie en galerie. Je m
es Stances sur la soumission que l’on doit à Dieu. 90. Leurs tendres enfants  : c’est le dulcia pignora des poètes latins. 91.
ns, s’il n’y était contraint par la nécessité. En effet, il avait des enfants d’une fille d’Ap. Claudius, et il avait marié sa
49 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Maintenon, 1635-1719 » pp. 138-145
ait combien une mère de famille a de part à la bonne éducation de ses enfants , même des garçons ; combien une femme prudente et
issez-vous, pliez-vous, appetissez-vous pour vous proportionner à ces enfants  ; ne regardez ni avec dégoût ni avec dédain leurs
le plus simple est le meilleur pour vous, il faut vous y soumettre en enfant . Comment porterez-vous votre croix, si un accent
e, et la France autant que le monde ! Rien ne m’est plus cher que mes enfants de Saint-Cyr. J’en aime tout, jusqu’à la poussièr
50 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre IV. Quatrième espèce de mots.  » pp. 12-15
n dit vous, au lieu de tu, au singulier. Par exemple, en parlant à un enfant  : vous êtes bien aimable. Pronom de la troisi
dent en genre, en nombre et en personne : ainsi, dans cet exemple : l’ enfant qui joue, qui est du singulier et de la troisième
i joue, qui est du singulier et de la troisième personne, parce que l’ enfant est du singulier et de la troisième personne ; il
51 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529
ral Foy. Un concours immense de citoyens accompagna son cercueil. Ses enfants furent dotés par une souscription nationale. 1.
in, Égarer d’un pas incertain, Nos poétiques rêveries. 3. Loin des enfants ravisseurs qui dénichent les petits des oiseaux.
ans cesse près de son cœur, comme pour le réchauffer, sa famille, son enfant , ses frères, quelques amis. Il avait le goût char
52 (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes
s Confrères de la Passion, les Clercs de la Basoche et la Société des Enfants sans souci. Tel était l’inventaire du Moyen Âge :
nçaise a fait avec lui un mariage de raison, qui, à côté de plus d’un enfant prodigue et aventureux, a donné aux règnes de Hen
sois quelques nottes De chant rustique, et dessoubz les ormeaux Quasy enfant sonnois des chalumeaux. Si ne sçaurois bien dire,
qu’une fois, sur la fin de sa vie, et le reprit habilement. Le vieil enfant gâté de la cour de François Ier décocha quelques-
tan, L’ange.   ABRAHAM. Voila mon filz Isac qui se pourmeine. O povre enfant , o nous povres humains Cachans souvent la mort de
disputant de Dieu qu’on ne sçauroit comprendre, Tant s’en faut qu’un enfant ses secrets puisse entendre. J’ay l’esprit tout g
Jean Vauquelin, nè à la Fresnaie-au-Sauvage, près de Falaise, fut un enfant de cette verte et grasse Normandie, qui, aux xvie
par lui-même. À son livre389 ……………………………………………… Va donc, va, mon enfant , va-t-en à l’aventure, Puisque de mon conseil obs
a d’Aubigné (voir sa notice dans nos Prosateurs), où nous trouvons un enfant condamné à mort à dix ans, un élève de Théodore d
omme audacieux Par son malheur s’honore et se rend glorieux. Le jeune enfant Icare en sert de témoignage, Car si volant au cie
ction de son oncle Desportes lui était assurée, tonsuré à neuf ans, l’ enfant commença par chansonner les habitués du Jeu de pa
uré Voulut que s’accomplist ceste avanture mienne, Que me dist, jeune enfant , une Bohemienne : « Ny la peste, la faim, la grav
ine, le familier et le « fablier » de Mme de la Sablière, l’hôte et l’ enfant , en ses jours de vieillesse, de Mr et de Mme d’He
hysionomie, une voix et un accent. Il est la nature même. Il charme l’ enfant , il fait réfléchir l’homme. Si Horace est le livr
ils, frère, oncle, cousin, beau-frère de greffiers, était le onzième enfant de Gilles Boileau. Son frère Gilles, l’avocat, en
es à Richelieu et à Anne d’Autriche, amusa par ses comédies Louis XIV enfant , et le sévère Boileau lui-même par son Énéide tra
ue nous citons a sauvé l’auteur de l’oubli. Jean Segrais (1624-1701), enfant de Caen comme Bertaut, Malherbe, Sarrazin, Huet,
ses essais manqués de comédie. Imitateur tardif de La Chaussée dans l’ Enfant Prodigue et Nanine, il ne réussit pas davantage.
édiens italiens venus sous Henri III, et ceux qui amusaient Louis XIV enfant , improvisaient de légers canevas comiques. Leur s
qui, fidèle à son guide, Marque quatre heures et trois quarts. « Mon enfant , dit-il à l’horloge, Va-t’en te faire remonter. T
face de Catilina, tragédie, 1752.) À M. Arnaud1110 Mon cher enfant , tous les rois sont loués Lorsque l’on parle à le
suis peu fait à ces manières-là. LISIMON Oh bien ! tu t’y feras, mon enfant . Sur les tiennes, À mon âge, crois-tu que je form
par degrés leur féroce allégresse. Dans les flancs entr’ouverts d’un enfant égorgé, Pour consulter le sort, leur bras s’étoit
, qu’il a failli illustrer au même titre que d’Urfé le Lignon, était, enfant , fort goûté de son grand-oncle Voltaire qui l’app
uement Que Corneille parfois pourroit plaire un moment1159. J’ai vu l’ enfant gâté de nos penseurs sublimes, La Harpe, dans Rou
nd des abîmes. (Ibid., XLVII, t. 1.) V Oh ! que ne suis-je enfant de ce lac enchanté Où trois pâtres héros ont à la
bois marchait, faible, et sur une pierre S’asseyait. Trois pasteurs, enfants de cette terre, Le suivaient, accourus aux abois
t des dieux ; « Mais aux clartés du jour ils ont fermé tes yeux. « — Enfants , car votre voix est enfantine et tendre, « Vos di
e sort, dit le vieillard, n’est pas toujours de fer. « Je vous salue, enfants venus de Jupiter. « Heureux sont les parents qui
honorés. « Le plus âgé de vous aura vu treize années : « À peine, mes enfants , vos mères étaient nées, « Que j’étais presque vi
point chanté ? « Quelques sons de ta voix auraient tout acheté. « — Enfants , du rossignol la voix pure et légère « N’a jamais
veilles. « — Oui, je le veux, marchons. Mais où m’entraînez-vous ? «  Enfants du vieil aveugle, en quel lieu sortîmes-nous ? « 
seuls et souffrants, Jeunes gens emportés aux yeux de leurs parents, Enfants dont au berceau la vie est terminée, Vierges dont
u vin, La nuit où son ami reçut à son festin Le peuple monstrueux des enfants de la nue, Fut contraint d’arracher l’épouse demi
en images hardies, Déployait le tissu des saintes mélodies. Les trois enfants , émus à son auguste aspect, Admiraient, d’un rega
llines. Et, partout accourus, dansant sur son chemin, Hommes, femmes, enfants , les rameaux à la main, Et vierges et guerriers,
e était inconnu ; V. Hugo avait déjà été proclamé par Chateaubriand «  enfant sublime », mais ses essais dispersés n’avaient pa
e d’Hernani, le coloriste du romantisme ; A. de Musset (1810-1857). l’ enfant terrible du romantisme, à vingt ans, comme le che
me, à vingt ans, comme le chef de l’école en avait été, à quinze, « l’ enfant sublime », et qui en devint bientôt une des gloir
témoins les tragédies de sa « seconde manière », Louis XI (1832), les Enfants d’Édouard (1833) ; et avait presque conquis la pl
avili qu’on appelle sénat. Ô lâches descendans de Dèce et de Camille, Enfants de Quintius, postérité d’Émile, Esclaves accablés
et de vulgarité. Mais dans ses chansons nationales (le Cinq mai, les Enfants de la France), militaires (le Vieux Sergent, le V
…… Il est encor des martyrs à chanter ! (Le Malade.) Honneur aux enfants de la France ! (Les Enfants de la France) que
(Les deux Cousins) Le début de l’Orage est souriant, le début des Enfants de la France est vibrant : Reine du monde, ô Fra
avait écrit dans une lettre à Lamennais : « Je crois comme les petits enfants , et je suis tente de crier au génie : Croyez et f
révère. Parlez-nous de lui, grand’mère ; Parlez-nous de lui1296. Mes enfants , dans ce village, Suivi de rois, il passa. Voilà
e tait rendormi… Tous les bruits du matin commencent, et la mère, Son enfant dans les bras, entr’ouvre sa chaumière1308… (Ib
s sujets empruntés à Byron (Marino Faliero, 1829), à Shakespeare (les Enfants d’Édouard, 1833), sans compter la Fille du Cid (1
roche, son contemporain et son ami, auteur d’un célèbre tableau des «  Enfants d’Édouard », auquel il a dédié le drame désigné s
; Pour rendre la glèbe féconde, De sueur il faut l’amollir ! L’homme, enfant et fruit de la terre, Ouvre les flancs de cette m
es flancs de cette mère Où germent les fruits et les fleurs ; Comme l’ enfant mord la mamelle, Pour que le lait monte et ruisse
uspendues, Les sons entrecoupés du nocturne angélus, Que le père et l’ enfant écoutent les fronts nus, Et le sourd ronflement d
rent que se taire, Car ses deux bras levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-né ! Au souffle de l’enfant, dôme des In
levés présentaient à la terre Un enfant nouveau-né ! Au souffle de l’ enfant , dôme des Invalides, Les drapeaux prisonniers sou
, jusqu’alors croisés sur sa poitrine, S’étaient enfin ouverts ! Et l’ enfant , soutenu dans sa main paternelle, Inondé des écla
s pas demain à l’Éternel ! III Ô revers ! ô leçon ! — Quand l’ enfant de cet homme Eut reçu pour hochet la couronne de
Quand tout fut préparé par les mains paternelles, Pour doter l’humble enfant de splendeurs éternelles ; Lorsqu’on eut de sa vi
que de sa lèvre il eût touché la coupe, Un Cosaque survint qui prit l’ enfant en croupe Et l’emporta tout effaré1351 ! IV
eux choses lui restaient dans sa cage inféconde1353, Le portrait d’un enfant et la carte du monde, Tout son génie et tout son
blés ; Non, ce qui l’occupait, c’est l’ombre blonde et rose D’un bel enfant qui dort la bouche demi-close, Gracieux comme l’O
dégonflait à l’aise, Il pleurait, d’amour éperdu… — Sois béni, pauvre enfant , tête aujourd’hui glacée, Seul être qui pouvais d
ossuaire, Dix ans vous ont suffi pour filer le suaire Du père et de l’ enfant  ! Gloire, jeunesse, orgueil, biens que la tombe
Feuilles d’automne, XXXVIII.) La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au mili
avec des poids de plomb : « Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’ enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l’aurore
t la vaste enceinte, Pressés au large pied de la montagne sainte, Les enfants d’Israël s’agitaient au vallon Comme les blés épa
e du monde. (Ibid., II.) Le Highlander1374 Quelquefois un enfant de la Clyde écumeuse En bondissant parcourt sa mo
glaciers aux vallées, Tels se sont élancés, au signal du combat, Les enfants du Tyrol et du Palatinat. Maintenant l’empereur a
eur du cerf timide ; Remonte, fils du Rhin, compagnon intrépide ; Tes enfants sur ton cœur vont venir se presser. Sors de ta lo
uche, et ses grands yeux s’éteignent, Et le pâle désert roule sur son enfant Les flots silencieux de son linceul mouvant. (P
ouver à tâtons les murs de la chaumière, L’aïeule au coin du feu, les enfants au berceau1405. (Poésies nouvelles. Une bonne f
fice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissent vivant ; Alors, il se soulève, ouv
eu qui t’a frappé ? Le coup dont tu te plains t’a préservé peut-être, Enfant  ; car c’est par là que ton cœur s’est ouvert. L’h
prédit, et j’en suis convaincu, Bien des choses auront vécu Quand nos enfants liront encore Ce que le bonhomme a conté1418, Fle
’Olympio » de Victor Hugo. Le pot de fleurs. Sonnet Parfois un enfant trouve une petite graine, Et tout d’abord, charmé
ed chevelu plonge, Tant qu’il fasse éclater le ventre du vaisseau. L’ enfant revient ; surpris, il voit la plante grasse Sur l
vant nos attentats, Tu remontes aux cieux et tu livres la terre À des enfants ingrats et plus forts que leur mère, Ô nourrice p
nds-moi, Et laisse-moi vers Dieu retourner avec toi. LA NATURE. Ô mon enfant chéri ! toi qui m’aimes encore, Et devines en moi
es, Écorche son beau sein du fer de leurs machines ?… Toujours, ô mon enfant  ! toujours les vents sauvages De leurs pieds vaga
e grêle fumée au-dessus, dans un champ Une femme de loin appelant son enfant , Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache Qu
t des bosquets de buis, Où le gibier craintif trouve de sûrs réduits. Enfant , j’ai traversé plus d’un fleuve à la nage, Ravi s
oule, Mes songes les plus frais m’inondèrent en foule ! Je me croyais enfant , heureux comme autrefois, Et, malgré moi, mes ple
uil ; Un seul prêtre en priant conduisit le cercueil ; Puis venait un enfant qui, d’espace en espace, Aux saintes oraisons rép
u n’as point ta pareille1457 ! Ainsi tout s’animait : hommes, femmes, enfants , Sortaient de leur village et s’en allaient aux c
morts errent avec les vents, Bretagne ! d’où te vient l’amour de tes enfants  ? Des villes d’Italie, où j’osai, jeune et svelte
te verrait passer morte… Hélas ! si j’avais su !… Je t’aurais fait, enfant , l’existence bien douce ; Sous chacun de tes pas
noirs de mûres, Et dans son lit de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant , j’ai bien souvent, à l’ombre des buissons, Dans
e À toutes mes douleurs jetait ce mot : « Espère ! Espère et chante l’ enfant , dont le berceau trembla. Plus de frayeur : Camil
d de Byron entendait dire aux esprits des Alpes : « Que nous veux-tu, enfant de boue ? » Il leur entend dire : « Viens à nous,
ous veux-tu, enfant de boue ? » Il leur entend dire : « Viens à nous, enfant de Dieu. » Les critiques que rencontra cette fra
che ! À ce labeur de mort quel Dieu m’a condamné ? Sur tes plus beaux enfants j’ai frappé sans relâche, Et je t’aime pourtant,
dans la mousse et l’écorce ; J’ai, dans un nid pareil, vu dormir mes enfants  ; Et, comme moi jadis, fiers de leur jeune force,
mer les [champs ! Quel noir démon t’invite à ces pensers1479 moroses, Enfant  ? Et tu n’as vu que la saison des roses ! La neig
n plus noble sang, un plus vaillant esprit À l’aïeul qui le sème, aux enfants qu’il nourrit1484 ! (Idylles héroïques. — Herma
leurs corps pour les garder à Dieu1488. (Ibid.) Le poète à ses enfants On s’instruit dans les champs rien qu’à se la
 » de la Mer, en 1835, enrichi depuis et devenu les Poèmes de la Mer. Enfant de Marseille, il a d’abord vu et chanté les horiz
le, il a d’abord vu et chanté les horizons et la vie maritimes ; mais enfant d’un siècle littéraire qui a. la passion de la na
lle, son séjour et son centre, reçoit vite les échos d’Alger. Autran, enfant de la Révolution, aime à voir le soldat dans le p
cord, Un murmure douteux, qui meurt ou se prolonge, Comme un soupir d’ enfant qui dort et parle en songe. Silence de la mer, so
us sa voile : Il chante, car sa pêche est féconde, ce soir. Quand ses enfants , au bord, viendront le recevoir, Répandant à leur
les Girondins, Danton.   DANTON1507. … La République est un robuste enfant , Messieurs ; elle est venue au monde en triomphan
ais de préserver son « troupeau » des « loucerves », c’est-à-dire ses enfants , des créanciers, Et luy du froid, car l’yver qui
’autre planté sur une coquille ne mer, conduisant d’une main un petit enfant portant des ailes sur le dos. Entre ces colonnes
irtus, puissance. 369. Sous les sens lourds des hommes. 370. Petits enfants . La Fontaine a employé ce mot, inusité aujourd’hu
ix pièces, épîtres bien plutôt que satires, adressées à chacun de ses enfants  : Jerôme, François, Nicolas (depuis Des Yveteaux)
L’Eglise célèbre le 28 décembre la fêle des Innocents, en mémoire des enfants qu’Hérode fit périr l’année de la naissance de Jé
ante, des accents paternels d’une touchante naïveté pour les derniers enfants de sa plume : ils sont comme attendris par un ton
or Hugo, Le Génie, à M. de Chateaubriand (Odes, IV, 6) : Malheur à l’ enfant de la terre Qui, dans ce monde injuste et vain, P
gination, chant IV), il s’amuse à décrire les ricochets qu’il faisait enfant , et les palais « dessinés sur l’arène » que « Zép
s des mamelles de la chèvre Amalthée, qui, après avoir nourri Jupiter enfant , fut mise au rang des astres. — Le télescope la r
’appartient sur la terre, Je n’eus pas même de berceau, Et je suis un enfant trouvé sur une pierre Devant l’église du hameau.
es parents exilée, De leurs embrassements j’ignore la douceur, Et les enfants de la vallée Ne m’appellent jamais leur sœur. Je
l’empereur triomphant visite par des rois, le père au baptême de son enfant , l’empereur vaincu défendant le sol de la patrie.
ne autre figure sinistre, celle de Glocester, oncle et assassin des «  Enfants d’Edouard » ; ambitieux sanguinaire, mélange d’as
vec une conviction réfléchie, dans la voie de l’école romantique. Les Enfants d’Édouard en marquent un second. Un rapprochement
cisse : J’aimois jusqu’à ses pleurs que je faisois couler. Dans les Enfants d’Édouard (I, 5), Glocester dit, en parlant de la
nité, de sa reconnaissance, de ses joies, de ses douleurs (Hymne de l’ enfant à son réveil ; hymne de l’humanité dans Jehovah ;
cueils poétiques, il inscrive une date, une heure de sa propre vie. —  Enfant , il l’a vu, dans une fête, au milieu des grenadie
vie, de cette mort et de cette gloire ! Il est là… sous trois pas un enfant le mesure, dit Lamartine devant la tombe de Sain
hants du Crépusc., XXVIII.) Je prendrai par la main les deux petits enfants  : J’aime les bois où sont les chevreuils et les f
sont rencontrés à l’église. L’un est morne : il conduit la bière d’un enfant  ; Une femme le suit, presque folle, étouffant Dan
Quel temple pour son fils elle a rêvé neuf mois ! Comme elle fêtera l’ enfant dont Dieu dispose ! Il lui faut un berceau tel qu
ages, de ses mœurs rustiques. Le lecteur vit passer sous ses yeux les enfants traversant les genêts et les chemins creux pour s
les liens écartés, la campagne, puis, par extension et métaphore, aux enfants qui courent les buissons au lieu de se rendre a l
a fiancée, et meurt. Pernette, veuve, consacre sa vie à instruire les enfants du village : on a signalé dans cette dernière par
ui, à chaque pas, tire des spectacles de la nature une leçon pour ses enfants . Ainsi la mère de Lamartine instruisait son fils
. 1490. Voilà des vers vibrants. On sent que le père veut armer ses enfants pour la lutte dont il parle dans le passage suiva
le soleil ardent par le chant de la caille, par les cris joyeux de l’ enfant qui, sur le sein de sa mère, tire à lui la grappe
ir venu, a la peinture du repos goûte, entre sa femme qui file et son enfant qui joue, par le paysan,                        
cènes touchantes ne manquent pas. Agnès prête à partir recommande ses enfants à une de ses femmes (III, 7) dans un langage qui
son jeune beau-frère (II, 5), qui médit des hommes de 89 : Silence, enfant , silence ; on parle chapeau bas De ces grands ouv
lton, puis à Florence. Comparez la leçon d’astronomie, de Jocelyn aux enfants (Lamartine, Jocelyn, ixe époque : La nuit tomba
53 (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145
x est un cougar bondissant ; un Paunie est un daim tremblant. Que mes enfants m’écoutent, ils trouveront mes paroles bonnes. J’
s leur ont enlevé tout ce qu’ils possédaient, qu’ils ont suspendu les enfants aux arbres par le nerf de la cuisse, fait périr d
es passions. Or, les passions du barbare sont comme les caprices de l’ enfant  ; elles veulent une satisfaction complète et soud
ils respectent en elle la compagne de leurs travaux, la mère de leurs enfants . Leurs dieux ne sont pas les fantasques et grossi
sent, et leurs cordages tombent en lambeaux. Nos femmes et nos petits enfants languissent dans nos maisons à nous attendre, et
Ithaque : il lui en a coûté beaucoup de laisser sa jeune femme et son enfant à la merci des chefs ambitieux de sa principauté,
ont de retourner dans leur patrie, auprès de leurs femmes et de leurs enfants . « — Rien que pour un mois d’absence, le marin s’
la mer ; il a pour ses favoris la passion violente et meurtrière d’un enfant pour ses jouets ; il les jalouse, les épie, les a
uoit jamais, ny jamais ne demouroit oisif, comme faisoient les autres enfants  ; mais on le trouvoit toujours apprenant par cueu
infliger de rudes leçons, sachant bien que les peuples sont comme les enfants , qui n’obéissent pas volontiers, si un peu de cra
, suffiraient pour détruire ce charme passagér, comme le souffle d’un enfant dissipe des bulles de savon ? Pourquoi cela ? Par
54 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Voltaire, 1694-1778 » pp. 253-281
ir d’autres ; mais c’est un défaut très-dangereux. Que m’importe si l’ enfant est étouffé à force de caresses, où à force d’êtr
ce de caresses, où à force d’être battu ? Comptez que vous tuez votre enfant en le caressant trop. Encore une fois, plus de si
is est assez près de cette rivière de Seine2 ; et je dis : « Ma chère enfant , pourquoi suis-je dans ce palais, dans ce cabinet
» Fallait-il vous quitter pour un roi ? Que j’ai de remords, ma chère enfant  ! que mon bonheur est empoisonné ! que la vie est
 ; César et Catilina n’étaient pas gens à se tuer pour vous. Ma chère enfant , je veux que vous vous fassiez homme pour lire ma
lque attention. Je lui ai dit souvent : « Mon cher, vous n’êtes qu’un enfant qui aimez les babioles et rejetez l’essentiel. Vo
ient aux nues, et les génies dans la fange ; qu’un père déshérite six enfants vertueux, pour combler de biens un premier-né qui
 ; réglant les intérêts des familles, réconciliant les pères avec les enfants , démêlant les passions de l’équité, assurant les
est à la garde de Dieu. Je vous prie de le prendre sous la vôtre. Cet enfant est ou va être transporté de Paris à Lyon par le
55 (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-
dans ma mémoire, mais toi tu les as oubliées, et tu veux égorger ton enfant … Allons, mon père, tourne la tête vers moi, donne
tes larmes, fléchis-le pour que ta sœur ne meure pas. On dit que les enfants eux-mêmes ont le sentiment des maux qu’ils voient
’est Popilius enfermant dans un cercle le roi Antiochus ; ce sont les enfants de Persée traînés en triomphe avec leur père et t
mise en scène : trophées conquis sur l’ennemi, vieillards suppliants, enfants éplorés, armées de clients en deuil, tout ce qui
cette science qu’ils ont agrandi la République : avec la vôtre, nos enfants l’auraient bientôt ruinée. Donc remportez vos dis
omme des raisons. — Voici maintenant l’armée d’élite de Catilina, ses enfants de prédilection, ceux qu’il a bercés dans ses bra
56 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Boileau 1636-1711 » pp. 401-414
Dans le calme odieux de sa sombre paresse, Tous les honteux plaisirs, enfants de la mollesse, Usurpant sur son âme un absolu po
blême, et la triste Famine. Les Chagrins dévorants et l’infâme Ruine, Enfants infortunés de ses raffinements, Troublent l’air d
nchissent nos désirs. Nature ne peut pas l’âge en l’âge confondre : L’ enfant qui sait déjà demander et répondre. Qui marque as
te, un front sans souillures, Comme, aux approches du saint lieu, Des enfants , des vierges voilées, Jonchent de roses effeuillé
n’eut jamais, même en ses premiers temps, De plus zélé vengeur, ni d’ enfant plus docile.   Haï des uns, chéri des autres,  
57 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VI. Analyse du discours sur l’esprit philosophique, par le P. Guénard. »
l’âme des vieillards et des maîtres, entrent aussitôt dans celle des enfants et des disciples, qui les transmetteront de même
n, la voix de l’harmonie, la vivacité de la passion : les beaux-arts, enfants et pères du plaisir, ne demandent que la fleur, e
et qui ordonne aux philosophes mêmes, à bien des égards, de redevenir enfants  : il voudrait porter dans un nouvel ordre d’objet
religion ressemble à cette nuée miraculeuse qui servait de guide aux enfants d’Israël dans le désert : le jour est d’un côté e
58 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Staël, 1766-1817 » pp. 399-408
érances généreuses de rénovation sociale qui firent battre son cœur d’ enfant . Puis vinrent les malheurs publics et privés, l’a
me ? Si quelque malheur cependant ravissait de tels avantages à notre enfant , le même sentiment prendrait alors une autre form
oute est ce qui m’arrive. Je me sens un obstacle à tout bien pour mes enfants et pour mes amis. Pardon de vous peindre un éclat
èbre groupe de Praxitèle représentant Niobé qui pleure la mort de ses enfants . 1. Touchant souvenir de son père, M. Necker, mi
59 (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78
e, Jacques, notre garçon, ferait bien ton affaire : C’est un fort bon enfant , sage, que tu connais ; Épouse-le, crois-moi, tu
’une sottise qui échappe à l’étourderie. Telles sont ces paroles d’un enfant qui venait d’entendre le récit de la mort de Pyrr
dignité. Comme exemple de bassesse, nous citerons cette réponse d’un enfant qui, voyant apporter sur la table un mets excelle
ut du cantique de Moïse : Audite cœli…… super gramina , l’hymne de l’ Enfant à son réveil, et ces deux pensées de Vauvenargues
ent dire à Macduff que son château a été pris, et que sa femme et ses enfants ont été massacrés par Macbeth. Macduff tombe dans
venger de Macbeth, il ne dit que ces mots terribles : Il n’a point d’ enfants  ! Le Père de la Rue dit, en parlant de l’état d
entre ses bras son fils bien-aimé : Dieux immortels, faites que cet enfant soit courageux dans les combats et puissant sur s
rk : Un roi qu’on aime… ; les verselets de Clotilde de Surville à son enfant  : O cher enfantelet…, et le compliment si délicat
s sub alas, et noluisti ! Les six dernières strophes de l’Hymne de l’ enfant à son réveil sont remplies de sentiments gracieux
60 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fénelon 1651-1715 » pp. 118-132
er devant d’autres6 qui ont toute la vogue. Au nom de Dieu1, mon cher enfant , ne négligez point les choses sans lesquelles vou
t que notre absence n’ait point diminué en toi la présence de Dieu. L’ enfant ne peut pas teter toujours1, ni même être sans ce
ttentif à la pensée d’autrui, défiant de la tienne, et petit comme un enfant  : tout le reste est sottise, enflure et vanité. M
monde en souffrira. Il fait peur, il fait pitié ; il pleure comme un enfant , il rugit1 comme, un lion. Une vapeur maligne et
’hui les divertissements, ou les parties de plaisir. 3. Rompre. Cet enfant est déjà un maître ; il commande, ses caprices so
61 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123
plus beaux jours, enfermés dans le même cercueil, et les cendres de l’ enfant suivre tristement et augmenter l’appareil lugubre
 ; et, sous un si bon roi, tout ce qu’ils pouvaient souhaiter à leurs enfants , c’était un successeur qui lui fût semblable1. C’
 ; réglant les intérêts des familles, réconciliant les pères avec les enfants , démêlant les passions de l’équité, assurant les
62 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre I. — Défauts et qualités de la phrase »
e de clarté une page de M. le comte de Ségur ; elle est intitulée : l’ Enfant . L’auteur nous fait connaître, dans ce sujet à la
ce sujet à la fois simple et intéressant, tout ce qui se passe chez l’ enfant à mesure qu’il grandit, tout ce qu’il éprouve dep
s heureux accord entre la pensée et l’expression qui l’interprète. L’ Enfant L’homme enfant, jeté par le ciel sur la terre, s’
d entre la pensée et l’expression qui l’interprète. L’Enfant L’homme enfant , jeté par le ciel sur la terre, s’y montre d’abor
d’un père les plus vives et les plus joyeuses espérances. Ah ! que l’ enfant alors a d’attraits pour tout ce qui reçoit ainsi
et homme qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Ésaü, qui revenait chargé des dépoui
63 (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre III. — Ornements du Style, qui consistent dans les Mots ou Figures »
rebis à Pan, le dieu des bergers : par son troupeau, elle désigne ses enfants  ; le dieu Pan, c’est le roi, à qui elle les recom
s Qu’arrose la Seine, Etc. Lectures. — 1° Madame Deshoulières à ses enfants . Vol. II, nº 23. — 2° L’Ange de la Mort (madame A
iplier les meurtres dans l’exemple suivant : On égorge à la fois les enfants , les vieillards,                  Et la sœur et l
la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. Racine, Athalie,
ère. Mais non : c’est un esquif où, dans un doux repos, J’aperçois un enfant qui dort au soin des flots,          Comme on dor
ille avec la mère, Les époux expirants sous leurs toits embrasés, Les enfants au berceau sur la pierre écrasés : Des fureurs de
in, ministres immortels, Jusqu’au trône élevés de l’ombre des autels, Enfants de la fortune et de la politique, Marchèrent à gr
s le meurtre à l’envi triomphants ; Rome entière noyée au sein de ses enfants  : Les uns assassinés dans les places publiques ;
ffreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants  ; Et, lorsque ma famille est par toi réunie, Quan
aisée, M as vingt fois en un jour à moi-même opposée ; Tantôt pour un enfant excitant mes remords, Tantôt m’éblouissant de tes
64 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Remarques particulières sur chaque espèce de mots. » pp. 46-52
veulent le verbe et l’adjectif au pluriel. Exemples : La plupart des enfants sont légers. Peu d’enfants sont attentifs.   123.
tif au pluriel. Exemples : La plupart des enfants sont légers. Peu d’ enfants sont attentifs.   123. — Remarque. Dans le sens p
hange point de nombre devant un adjectif masculin. Ainsi, dites : les enfants , tout aimables qu’ils sont, ne laissent pas d’avo
65 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre VIII. Huitième espèce de mots.  » p. 43
l’adjectif, pour en déterminer la signification ; quand on dit : cet enfant parle distinctement, par ce mot distinctement, pa
er, autrefois, bientôt, souvent, toujours, jamais, etc. Exemple : cet enfant joue toujours, et ne s’applique jamais. 5° Il y a
66 (1839) Manuel pratique de rhétorique
ction. Agésilas disait aux Lacédémoniens : « On doit enseigner aux enfants et aux jeunes gens ce qu’ils auront besoin de sav
usqu’aux fondements, réduisez-la en cendres, faites périr jusqu’à nos enfants par le tranchant de l’épée, nous méritons encore
usqu’aux fondements, réduisez-la en cendres, faites périr un à un nos enfants par le tranchant de l’épée ; nous méritons encore
ai, par leur secours, t’y maintenir toi-même ! Que répondrai-je à mes enfants , qui te regardent comme un second père ? Ô Quintu
’éteignent pas avec les corps, repose en paix, Agricola… et nous, tes enfants , ta famille entière, rappelle-nous de la faibless
s allions perdre. Ô Dieu terrible, mais juste en vos conseils sur les enfants des hommes, vous disposez et des vainqueurs et de
particules : Quel carnage de toutes parts ! On égorge à la fois les enfants , les vieillards, Et la sœur et le frère ; Et la f
avec la mère ; « Les époux expirant sous leurs toits embrasés, « Les enfants au berceau sur la pierre écrasés. Fléchier relèv
’écrie : « Quid respondebo liberis, etc. » « Que répondrai-je à mes enfants qui te regardent comme un second père ? Ô Quintus
is siérait-il, Abner, à des cœurs généreux « De livrer au supplice un enfant malheureux, « Un enfant que Dieu même à ma garde
des cœurs généreux « De livrer au supplice un enfant malheureux, « Un enfant que Dieu même à ma garde confie, « Et de nous rac
temple fut construit. « Jérusalem pleura de se voir profanée ; « Des enfants de Lévi la troupe consternée « En poussa vers le
ministres immortels, « Jusqu’au trône élevés de l’ombre des autels, «  Enfants de la Fortune et de la Politique « Marcheront à g
aient entre eux. ……… Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit des
la même idée ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer, Lasse enfin des h
r. Pendant qu’il me parlait, ô surprise ! ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l
s vos Écritures de nous faire un bras de chair et de nous confier aux enfants des hommes. Peut-être est-ce une punition de notr
ors de mes cendres, qui que tu sois, vengeur de mon trépas ! Suis ces enfants de Dardanus, la flamme et le fer à la main, dès c
67 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Gilbert. (1751-1780.) » pp. 297-303
mes remords, il m’arme de constance :         Les malheureux sont ses enfants . Mes ennemis, ont dit dans leur colère :       
leur vieille jeunesse ; Courbés avant le temps, consumés de langueur, Enfants efféminés de pères sans vigueur ; Demi-dieux avor
ble effet ! Ils vengent les Cotins des affronts du sifflet. J’ai vu l’ enfant gâté de nos penseurs sublimes, La Harpe, dans Rou
68 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138
nt en 1717, il composa en six semaines son Petit Carême pour Louis XV enfant . Reçu à l’Académie française, il consacra le rest
-même le prix de l’éternité : c’est pour nous démêler de la foule des enfants d’Adam, au-dessus même des Césars et des rois de
enfaits, pour nos créatures ; nos biens, pour nos proches et pour nos enfants  ; notre crédit et notre faveur, pour nous-mêmes ;
69 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Lacordaire 1802-1861 » pp. 279-285
eté. Il croissait avec la triple garde de ces fortes vertus, comme un enfant de Sparte et de Rome, ou, pour mieux dire encore,
un enfant de Sparte et de Rome, ou, pour mieux dire encore, comme un enfant chrétien, en qui la beauté du naturel et l’effusi
. 3. Il était fils d’un boulanger de Nancy, et le troisième de douze enfants . 4. La chambre publique, c’est-à-dire la boutiqu
70 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »
âme : Qu’il est doux à remplir ce précepte d’amour ! Voyez ce faible enfant que le trépas menace, Il ne sent plus ses maux qu
une jeune étrangère, Et la mort les frappa. Noémi, sans époux, sans enfants , veut retourner mourir dans sa patrie, et presse
ensible, que celui de se voir renaître dans la jeune postérité de ses enfants  ?                         Le Dieu qui les bénit,
elle comme Rachel, comme Lia féconde, Son épouse eut un fils ; et cet enfant si beau Des bienfaits du Seigneur est un gage nou
la voûte azurée, Le nébuleux décembre allongeait la soirée, Un jeune enfant , docile aux soins de son aïeul, De nos fastes sac
71 (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »
des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent leurs tiges fécondes : Descen
nd sur son urne azurée Des pleurs qui grossissent ses eaux, Les Dieux enfants de Cythérée170, À la lueur de leurs flambeaux, Co
des cieux, Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent leurs tiges fécondes : Descen
s des cieux Viens remplir les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Unissent leurs tiges fécondes : Descen
te aux cieux ; Tu remplis les vœux des deux mondes. Les Bourbons, ces enfants des Dieux, Ont uni leurs tiges fécondes : Remonte
72 (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre premier. Apologie de Socrate par Platon. »
au monde que ce soit. — C’est un trait de justice que Socrate et ses enfants ont peut-être quelque droit d’attendre de vous. M
t-il ? Ô Socrate ! tu serais souvent forcé de rougir. Est-ce pour tes enfants que tu voudrais vivre ? Tes enfants ! Ah ! Socrat
forcé de rougir. Est-ce pour tes enfants que tu voudrais vivre ? Tes enfants  ! Ah ! Socrate, crois en ces lois qui t’ont élevé
73 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53
cœur comme le mien ? Si vous continuez de vous bien porter, ma chère enfant , je ne vous irai voir que l’année qui vient. La B
m’est impossible de me représenter l’état où vous avez été, ma chère enfant , sans une extrême émotion2 ; et quoique je sache
 ? » On ne lui répondit rien. « Ah ! mademoiselle, mon fils, mon cher enfant , répondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai po
74 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre VI. Contes, romans, nouvelles. »
cation, le nom l’indique, est celui qui est destiné à l’éducation des enfants . Il y a aujourd’hui un grand nombre d’ouvrages es
t d’arriver : ils remplissent de cris tout le voisinage. « Malheureux enfant  ! dit le père en apostrophant son fils qui ne sau
Minerve assemblant autour d’elle tous les beaux-arts, qui étaient des enfants tendrez et ailés : ils se réfugiaient autour d’el
75 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — D’Aubigné, 1550-1630 » pp. -
ger le meurtre de ses frères. L’homme n’oublia jamais le serment de l’ enfant . Élevé à la robuste école de la Renaissance, il f
tout donné6 ? » De là cette troupe de quatre hommes, trois femmes et enfants , ayant recouvert7 un coche au Coudret8, maison du
« Il faut que je meure ou que je vous sauve tous, pour l’amour de cet enfant  ; tenez-vous prets pour sortir quand je vous le d
76 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64
m’est impossible de me représenter l’état où vous avez été, ma chère enfant , sans une extrême émotion ; et, quoique je sache
s ? On ne lui répondit rien6. — Ah ! Mademoiselle, mon fils, mon cher enfant , répondez-moi, est-il mort ? — Madame, je n’ai po
se creusent : mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’aime avec tant de passion est à deux cents
se jette à son père, et se met à crier et à pleurer. Taisez-vous, mon enfant , lui dit-il, voyez, en lui montrant M. de Turenne
77 (1867) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de rhétorique
ent recommandée. « Jamais il ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par cœur qui ne soit excellent ;
nces de compositions qu’il a semblé à propos d’y introduire. Pour les enfants des classes élémentaires, convaincu qu’il fallait
r sa fille ; regrets sur son absence. Si vous étiez ici, ma chère enfant , vous vous moqueriez de moi ; j’écris de provisio
le temps de lire de telles lanterneries145 ! Je vous assure, ma chère enfant , que je songe à vous continuellement ; et je sens
entoria tua, Israël 236 ! « Que vous êtes admirables sous vos tentes, enfants de Jacob ! » quel ordre dans votre camp ! quelle
effrayés, pour unir parfaitement le corps de l’Église, le père et les enfants , le chef et les membres, le sacerdoce et l’empire
se chrétienne n’a pas besoin, pour durer, du secours des hommes. Les enfants du siècle, prévenus des maximes d’une politique p
ons les yeux sur l’Église, c’est-à-dire sur cette société visible des enfants de Dieu qui a été conservée dans tous les temps :
ments. Dieu laisse ruisseler, pendant trois cents ans, le sang de ses enfants bien-aimés. Pourquoi croyez-vous qu’il le fasse ?
chef : le prince était grand, l’homme l’était davantage. Les rois ses enfants furent ses premiers sujets, les instruments de so
archie322. Il changea sans cesse les partages qu’il avait faits à ses enfants . Cependant ces partages avaient été confirmés tou
ages avaient été confirmés tour à tour par ses serments, ceux. de ses enfants et ceux des seigneurs. C’était vouloir tenter la
le perdre323 : et ils l’auraient perdu deux fois sans retour, si ses enfants , dans le fond plus honnêtes gens qu’eux, eussent
s plus savants hommes de l’Europe. Il eut l’attention de placer trois enfants de Pierre Corneille, deux dans les troupes et l’a
int l’esprit. Priam et Hécube ne font point d’épigrammes, quand leurs enfants sont égorgés dans Troie embrasée. Didon ne soupir
non seulement la perte de cette princesse, mais celle de ses propres enfants . Antiochus, l’un d’eux, avait conduit au temple R
ève : les derniers n’ont rien qui dégénère, Rien qui les fasse croire enfants d’un autre père ; Ce sont des malheureux étouffés
atal tribut : tous sont de son domaine ; Et le premier instant où les enfants des rois         Ouvrent les yeux à la lumière   
assé nulles journées ; Tout n’est que pour lui seul ; mon lait et mes enfants Le font à la maison revenir les mains pleines : M
Et de peupler pour Rome un pays qu’elle opprime.         Quant à nos enfants déjà nés, Nous souhaitons de voir leurs jours bie
plaire. La simplicité plaît sans étude et sans art. Tout charme en un enfant dont la langue sans fard, À peine du filet encor
qu’à la faveur de vos frères chéris, Peut-être enfin soufferts comme enfants de ma plume, Vous pourrez vous sauver épars dans
ison chassé comme un corsaire. Voilà nos deux époux sans valets, sans enfants , Tout seuls dans leur logis, libres et triomphant
our renferme des années. Là souvent le héros d’un spectacle grossier, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Mais nous
e tous les droits, Se baigne impunément dans le sang de nos rois, Des enfants de son fils détestable homicide, Et même contre D
nes De cet arbre séché jusque dans ses racines634 ? Athalie étouffa l’ enfant mémo au berceau. Les morts, après huit ans, sorte
able héritier de ces rois triomphants, Ochozias restait seul avec ses enfants  ; Par les traits de Jéhu je vis percer le père :
                     Dans ce désordre à mes yeux se présente Un jeune enfant couvert d’une robe éclatante, Tels qu’on voit643
même idée644 ; Deux fois mes tristes yeux se sont vu retracer Ce même enfant toujours tout prêt à me percer. Lasse enfin des h
r : Pendant qu’il me parlait, ô surprise, ô terreur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée, Tel qu’un songe effrayant l
Ce songe et ce rapport, tout me semble effroyable. ATHALIE. Mais cet enfant fatal, Abner, vous l’avez vu : Quel est-il ? de q
avez vu : Quel est-il ? de quel sang et de quelle tribu ? ABNER. Deux enfants à l’autel prêtaient leur ministère : L’un est fil
rait-il un moment laisser vivre un coupable ? ABNER. De quel crime un enfant peut-il être capable ? MATHAN. Le ciel nous le fa
                        Mais sur la foi d’un songe. Dans le sang d’un enfant voulez-vous qu’on se plonge ? Vous ne savez encor
adame : quel est donc ce grand sujet de crainte ? Un songe, un faible enfant que votre œil prévenu Peut-être sans raison croit
-être un songe vain m’a trop préoccupée. Hé bien ! il faut revoir cet enfant de plus près ; Il en faut à loisir examiner les t
d outrage. Acte II, scène VII. Par l’ordre d’Athalie, les deux enfants dont vient de parler Abner sont amenés en sa prés
.                           Et vous, quel est donc votre père ? Jeune enfant , répondez650. JOSABETH.                          
s ans quelles mains ont pris soin ? JOAS. Dieu laissa-t-il jamais ses enfants au besoin ? Aux petits des oiseaux il donne leur
n’avez point de passe-temps plus doux ? Je plains le triste sort d’un enfant tel que vous. Venez dans mon palais, vous y verre
                                             Hé ! madame, excusez. Un enfant … ATHALIE, à Josabeth.                      J’aime
in, Éliacin, vous avez su me plaire : Vous n’êtes point sans doute un enfant ordinaire. Vous voyez, je suis reine, et n’ai poi
de ses prédictions ? Qu’il vous donne ce roi promis aux nations, Cet enfant de David, votre espoir, votre attente. Mais nous
tre Dieu seul ! Poursuivons notre ouvrage. Mais qui retient encor ces enfants parmi nous ? UNE DES FILLES DU CHŒUR. Hé ! pourri
Voilà donc quels vengeurs s’arment pour ta querelle, Des prêtres, des enfants , ô Sagesse éternelle660 ! Mais, si tu les soutien
illé ; Ton encens à ses yeux est un encens souillé. Où menez-vous ces enfants et ces femmes670 ? Le Seigneur a détruit la reine
harie se jette aux pieds de Joas.) JOAD, pendant qu’ils s’embrassent. Enfants , ainsi toujours puissiez-vous être unis680 ! JOSA
aisée, M’as vingt fois en un jour à moi-même opposée : Tantôt pour un enfant excitant mes remords, Tantôt m’éblouissant de tes
ADAMISTE. Vous vous êtes toujours rendu si redoutable, Que jamais vos enfants , proscrits et malheureux, N’ont pu vous regarder
étranger suppliant, vêtu de haillons, s’est présenté à ses regards. L’ enfant , émue de pitié, lui a promis de le faire entrer l
le s’empresse ; On cherche des habits, on réchauffe le bain. La jeune enfant s’approche ; il rit, lui tend la main : — « Car c
m’as ouvert la porte hospitalière786. » Idylle. Sur la mort d’un enfant . L’innocente victime, au terrestre séjour, N’
ain nuage, Un souvenir, un songe, une invisible image. Adieu, fragile enfant , échappé de nos bras ; Adieu, dans la maison d’où
ales, commandées par Turenne, qui ramenaient à Paris Louis XIV encore enfant . Après la Fronde, elle demeura au coup, traitée p
ureurs des partis triomphants, Mourante sous les coups de ses propres enfants , Invoquait à la fois mon bras et mon génie ; Je m
n lui-même a dit un peu plus loin : Dans les mains des Persans jeune enfant apporté, Je gouverne l’empire où je fus acheté…
uri sacra fames ? 646. Cette ressemblance si forte entre Joas et l’ enfant qu’Athalie a vu en songe est, comme le constate L
d’avance tout ce que nous trouverons d’étonnant dans les paroles d’un enfant tel que Joas : la sagesse divine pouvait seule en
ue, et par là renouvelle l’intérêt ! En voyant sortir Josabeth avec l’ enfant , le spectateur respire et croit le danger passé,
es plus riches familles confiaient de préférence l’éducation de leurs enfants aux jésuites du collège Louis-le-Grand. 764. « L
sur des colonnades en ruines. 766. Génies ou personnages invisibles, enfants , comme ceux qui suivent, de l’imagination populai
78 (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72
A peine il sait bégayer quelques mots, et se tenir sur ses jambes, l’ enfant brûle de jouer avec les enfants ; un rien le fâch
es mots, et se tenir sur ses jambes, l’enfant brûle de jouer avec les enfants  ; un rien le fâche, un rien l’apaise ; son humeur
t. Tenez-vous à ne faire parler ni un jeune homme en vieillard, ni un enfant en homme mûr : attachez-vous scrupuleusement à pe
dira bientôt un récit dramatique. Que Médée ne vienne pas égorger ses enfants sous les yeux du peuple ; ni l’horrible Atrée fai
 : arrière donc la sorcière qui tire tout vivant de ses entrailles un enfant qu’elle a dévoré. Nos graves Sénateurs ne veulent
la rage des vers. Tout homme sage l’évite et le fuit, épouvanté ; les enfants crient après lui, et le poursuivent étourdiment d
a donné aux lyres 235de rappeler (de chanter) les Dieux, 236et les enfants des Dieux, 237et l’athlète-en-pugilat vainqueur,
ant-toujours, 493louangeur du temps passé 494 quand lui-même était enfant , 495censeur et grondeur 496des personnes plus j
fié 504par hasard à un jeune-homme, 505ni un rôle d’homme-fait à un enfant , 506nous nous tiendrons toujours 507dans les ca
objets-présents 524racontera bientôt. 525Que Médée n’égorge pas ses enfants 526en-présence du peuple ; 527ou que le crimine
aux Grecs avides d’aucune chose 927excepté de gloire. 928 Mais les enfants Romains 929apprennent par de longs calculs 930à
oudra 972soit cru du spectateur ; 973et qu’elle ne tire pas, 974un enfant tout vivant 975du ventre d’une Lamie repue. 976
ue, 1313et (ou) Diane en-courroux 1314poursuit (possède) ; 1315les enfants 1316harcèlent ce poete insensé, 1317et le pour
i sic, incredulus odi. Ce vers ne s’applique pas à Médée immolant ses enfants , mais seulement à la métamorphose de Procné et de
79 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — André de Chénier 1762-1794 » pp. 480-487
on, dieu jeune et triomphant, Prends pitié de mon fils, de mon unique enfant  ! Prends pitié de sa mère aux larmes condamnée, Q
moi sur le flanc. Ah ! j’expire ! ô douleurs2 ! — Tiens, mon unique enfant , mon fils, prends ce breuvage ; Sa chaleur te ren
ens et moutons, toute la bergerie  Ne s’informe plus de son sort. Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,  Les vier
80 (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)
ce livre le rendre plus digne de leur bienveillance et plus utile aux enfants de nos maisons chrétiennes ! Notions préliminai
n d’être éloquent, du moins dans une certaine mesure. Depuis le petit enfant qui demande une grâce à sa mère, jusqu’au savant
és les saints : Qui oserait dire, s’écrie Démosthènes, qu’un barbare enfant de Pella, bourgade alors chétive et inconnue, dût
imparfait que de dire à un père de famille qui veut faire étudier ses enfants  : Ou ils seront des élèves brillants, ou ils ser
rdu leur temps et leurs peines ; Donc il vaut mieux ne pas mettre vos enfants au collège. Il y a ici un dénombrement imparfait
ants au collège. Il y a ici un dénombrement imparfait, parce que ces enfants peuvent aussi avoir des talents ordinaires et acq
sur moi. Je sais que par moi-même je ne suis rien : je ne suis qu’un enfant  ; et je me sens si jeune, si inexpérimenté, si ob
insi pour vous confondre, ô mon fils ! mais pour vous avertir comme l’ enfant bien-aimé de mon cœur. Vous avez beaucoup de maît
oltant. Écoutons Bossuet parlant de la mort de Charles Ier devant les enfants de ce prince ; il fait dire à la reine ces parole
yez, Seigneur, voyez mon affliction. Mon ennemi s’est fortifié et mes enfants sont perdus. Le cruel a porté sa main sacrilège s
etites affaires. Ce serait, dit Quintilien, chausser le cothurne à un enfant et lui mettre en main la massue d’Hercule. Les gr
on et la charité vous ont fait adopter ces petites créatures pour vos enfants . Vous avez été leurs mères, selon la grâce, depui
comme s’ils parlaient à leurs pères, et non pas à leurs disciples et enfants  ; « Je dis naturelle, contre tout artifice et aff
evant l’autel éternel, aux pieds de l’Agneau, vous demandent pour cet enfant auguste la couronne de justice qu’ils ont eux-mêm
nne sacrée, répandent ici leurs cœurs en votre présence, afin que cet enfant , qui est comme l’enfant de nos soupirs et de nos
i leurs cœurs en votre présence, afin que cet enfant, qui est comme l’ enfant de nos soupirs et de nos larmes, non seulement ne
détourner de nous votre face, que l’innocence du moins de cet auguste enfant que vous avez établi sur nous vous rappelle et vo
e ; que vos faveurs abondent où vos châtiments ont abondé, et que cet enfant si cher soit pour nous un don qui répare toutes n
on, la voix de l’harmonie, la vivacité de la passion. Les beaux-arts, enfants et pères du plaisir ne demandent que la fleur et
l’être, et comme quelques-uns de vos poètes ont dit : Nous sommes les enfants de Dieu même. Puis donc que nous sommes les enfan
: Nous sommes les enfants de Dieu même. Puis donc que nous sommes les enfants de Dieu, nous ne devons pas croire que la Divinit
t homme, qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Ésaü, qui revenait chargé des dépoui
té, par leurs dédains et leurs superbes dégoûts, que le pain même des enfants leur fût retranché, et que le Seigneur les condam
un volcan qui retombe en lave de flammes sur les toits d’une cité, un enfant qui meurt, un trône qui s’écroule, rien n’est étr
du remords. Soit qu’il dise aux malheureux : Espérez ! et aux petits enfants  : Aimez-vous les uns les autres. Cependant l’imme
ue des frères, dans les étrangers comme dans les concitoyens, que des enfants également chers à Dieu, et dans le ciel, que la p
eaux et des citadelles, le massacre des femmes, des vieillards et des enfants , le pillage organisé des caisses publiques, le re
l’a donné… preuve qu’il n’en a pas peur ! » « Pour faire du bien aux enfants , disait quelqu’un qui s’y connaît, il faut les in
eurer, et puis les renvoyer contents. » Le peuple n’est-il pas encore enfant  ? Ne sommes-nous pas encore tous enfants par plus
Le peuple n’est-il pas encore enfant ? Ne sommes-nous pas encore tous enfants par plus d’un côté ? Un autre moyen d’intéresser,
ges, que vous devez fixer leurs regards, appeler leur intérêt sur cet enfant que le ciel vous a donné. Ah ! je serai peut-être
à répandre des larmes, si cette scène s’exécute. Je le respecte, cet enfant , son âge, sa candeur, les vertus dont ses traits
morts, vous faire sortir de votre tombeau, pour dire à ce malheureux enfant  : Ne m’imitez pas, mon fils, ne me défendez pas… 
sse ce baiser que je te donne retentir dans la postérité ! Adieu, mes enfants  ; mes vœux vous accompagneront toujours ; gardez
être où elle élèvera un autel dans le cœur repentant de chacun de ses enfants à cette martyre de nos égarements. Ce jour-là nou
religion ressemble à cette nuée miraculeuse qui servait de guide aux enfants d’Israël dans le désert : le jour est d’un côté,
tin vinrent pour la première fois me louer de concert et que tous les enfants de Dieu publièrent leur joie ? Sais-tu qui a empr
81 (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368
sible. D’ailleurs, cette gradation, indispensable pour le thème, où l’ enfant reproduit dans un idiome inconnu des pensées expr
assions. Il sera d’un grand avantage pour le reste de la vie, que les enfants reçoivent dès ce premier âge de bons principes. E
femme faisait observer qu’il fallait ménager sa fille, et remettre l’ enfant entre les mains des nourrices, de peur d’ajouter
être stimulée par aucun profit. Ne voit-on pas ce qui arrive chez les enfants  ? Comme les châtiments mêmes ne rebutent pas leur
Éducation de l’héritier de la couronne, chez les Perses. 23. L’ enfant destiné à posséder un jour le pouvoir suprême, ét
débarrassée des superfluités du luxe. Version XXV. Perfidie des enfants envers les auteurs de leurs jours. 25. Il y a
en attendant, à toutes ses passions. Version XXVI. Perfidie des enfants envers les auteurs de leurs jours. (Suite.) 26
e et nourrit [illisible chars][texte coupé]émulation dans le cœur des enfants . Otez l’émulation, le goût de l’étude se refroidi
bien avant l’âge, éclataient en lui les plus heureuses dispositions. Enfant , il ne commettait, il ne disait rien de bas ; dan
ses ailes, et se retourne pour regarder celles de son fils. Bientôt l’ enfant prit plaisir à son vol audacieux ; il abandonna s
a dans un tombeau le corps de son fils, et la terre reçut le nom de l’ enfant , avec sa dépouille. Version XLV. Ælius Adri
lois l’y obligeaient. Le chevalier dit qu’il avait une femme et trois enfants . Puis il ajouta : « Dorénavant, quand vous prendr
ul ne pouvant [illisible chars][texte coupé]es affranchir, tous leurs enfants naissent esclaves. Les Parthes des élèvent avec a
ait à ses efforts. Ainsi nous trouvons en lui deux Démosthène : l’un, enfant de la nature, l’autre, enfant du travail. Vers
trouvons en lui deux Démosthène : l’un, enfant de la nature, l’autre, enfant du travail. Version LVI. Sur les esclaves.
après moi deux filles et sept petits-fils. » Ensuite elle exhorta ses enfants à demeurer toujours unis, leur distribua ses bien
de jeter sur eux des regards favorables, et de protéger toujours ses enfants . Peut-être, dans ce temps-là même, quelques-uns a
devient mère dans [illisible chars][texte coupé]n autre, et élève ses enfants loin de là, sans pouvoir s’arrêter [illisible cha
haut des murs avec leurs femmes et [illisible chars][texte coupé]eurs enfants  ; d’autres mirent le feu à leurs maisons (ce que
pitié, quand il parut [illisible chars][texte coupé]archant après ses enfants , avec la reine son épouse, en habits [illisible c
s d’habitants ; les terres, de cultivateurs ; nos femmes mêmes et nos enfants sont à la suite de cette armée, destinés devenir
hez à l’esclavage ces objets de ma tendresse. Pensez que ma mère, mes enfants (car j’ai perdu mon épouse dans cette prison) ten
r froide ; la multitude, distraite, donner son attention à des jeux d’ enfants  ; on l’oubliait, et cette indifférence si étrange
encore, autant qu’il peut le faire. Quel espoir que le caractère d’un enfant prenne un noble essor, quand il est de tous côtés
tes les forces humaines. Sous les yeux d’une chaste mère croissait un enfant que la nature avait doué des plus précieuses qual
lisible chars][texte coupé]ois ; la seconde, leurs femmes, avec leurs enfants et leurs [illisible chars][texte coupé]oncubines,
le néant est préférable à la vie. Aussi, chez eux, la naissance d’un enfant est un sujet de deuil, et l’on pleure sur l’être
e citerai qu’Orphée et Linus. On a dit qu’ils étaient l’un et l’autre enfants des dieux ; et, comme le premier apprivoisait une
; pourquoi la veuve de Régulus, réduite à l’indigence, vécut avec ses enfants des secours que lui fournirent les amis de son ma
t éloignés), mirent leurs femmes et [illisible chars][texte coupé]urs enfants sur le rempart, afin que rien ne parût changé [il
tour à tour la raison et la pitié ; il lui sacrifia son collègue, ses enfants , sa vie, en affrontant la mort pour la défendre :
ir, chanceler, s’écrouler enfin : tant la frêle existence d’un faible enfant , héritier du rang suprême, pèse plus pour le salu
’il remplace ceux qui [illisible chars][texte coupé]ui confient leurs enfants . Qu’il soit lui-même exempt de vices, et qu’il n’
a sous les successeurs d’Alexandre. Il pourvut donc à l’entretien des enfants  ; il fournit aux jeunes gens des armes et des che
r tous les visages. Au moment où, sortie du vaisseau avec deux de ses enfants , Agrippine parut, l’urne sépulcrale entre les mai
’avança jusqu’à Terracine, avec Claudius, frère de Germanicus, et les enfants que celui-ci avait laissés à Rome. Les consuls M.
uis, les yeux levés au ciel, ils priaient les dieux « de protéger ses enfants , et de les faire échapper à leurs persécuteurs ».
ne, et chacun voulut repâitre ses yeux d’un spectacle si nouveau. Les enfants s’empressaient de vous connaître, les jeunes gens
entendre les hurlements plaintifs de leurs femmes, les cris de leurs enfants  : ce sont là pour chacun les témoins les plus res
es. 72. Il vous importe hautement, à vous qui êtes pères, que vos enfants reçoivent ici plutôt qu’ailleurs l’instruction. E
qui s’achète hors de chez vous ? Et moi-même, qui n’ai point encore d’ enfants , je suis déjà prêt à faire pour notre cité ce que
our ce but vos volontés et vos efforts. Vous ne sauriez assurer à vos enfants un bienfait plus précieux, ni rien faire qui soit
qu’on vienne des villes voisines se former à nos écoles ; et que les enfants des autres se rendent bientôt en foule dans ce li
nfants des autres se rendent bientôt en foule dans ce lieu, comme vos enfants se rendent aujourd’hui chez les étrangers ! Ve
sidération de l’âge, du sexe, et des objets chéris, je veux dire, les enfants , les parents et les proches. Tous ces moyens se t
leurs campagnes ; tandis que les parents des soldats et leurs jeunes enfants , s’ils avaient pour voisin un homme puissant, éta
grippa ; tant de conspirations tramées contre sa vie ; la mort de ses enfants qui lui fut imputée, et ce reproche joint au deui
te, triste objet que dérobait aux yeux une mère infortunée. Voilà cet enfant , Ulysse, cet enfant, la terreur de mille vaisseau
dérobait aux yeux une mère infortunée. Voilà cet enfant, Ulysse, cet enfant , la terreur de mille vaisseaux. Joins tes mains,
celles de ta mère. L’ancienne Troie a vu aussi les pleurs d’un royal enfant , et le jeune Priam fléchit le courroux du redouta
emin dans le ténébreux empire, fut désarmé par les larmes d’un faible enfant . « Reçois le sceptre, lui dit-il, et monte sur le
issant et riche, l’obligation se borne à lui seul, ou peut-être à ses enfants  ; mais, si c’est un homme sans bien, tous les hon
rses. 50 24. Déprédations de Verrès à Haluntium 52 25. Perfidie des enfants envers les auteurs de leurs jours. 54 26. Suite
82 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Locutions vicieuses. » pp. 66-67
n pour Disparition. Échaffourée pour Échauffourée. Éduqué. Un enfant bien éduqué pour Élevé. Un enfant bien élevé.
pour Échauffourée. Éduqué. Un enfant bien éduqué pour Élevé. Un enfant bien élevé. Embrouillamini pour Brouillamini.
83 (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -
oups, et bien mollement… C’est aussi folie et injustice de priver les enfants , qui sont en aage, de la familiarité des peres1,
 : car c’est une farce3 tres inutile, qui rend les peres ennuyeux aux enfants , et, qui pis est, ridicules. Ils ont la jeunesse4
e. (Essais, III, 9.) montaigne ami des humbles Si j’avois des enfants masles, je leur desirasse1 volontiers ma fortune.
tenance froide et bautaine. 3. Une comédie. 4. Ils se rapporte aux enfants . 5. Dans les champs où pousse le chanvre, on pla
84 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88
ry, mardi saint, 24 mars 1671. Voici une terrible causerie, ma chère enfant  ; il y a trois heures que je suis ici. Je suis pa
se creusent ; mais j’ai beau tourner, j’ai beau chercher, cette chère enfant que j’aime avec tant de passion est à deux cents
madame de Sévigné. 1. Madame de Sévigné a dit ailleurs : « Ma chère enfant , je ne vis que pour vous. Dieu me fasse la grâce
se jette à son père, et se met à crier et à pleurer. Taisez-vous, mon enfant , lui dit-il, voyez, en lui montrant M. de Turenne
85 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Molière 1622-1672 » pp. 379-400
udie et sache tant de choses. Former aux bonnes mœurs l’esprit de ses enfants , Faire aller son ménage, avoir l’œil sur ses gens
r nos amis, ne pas les prendre en dégoût, s’ils ont quelque défaut. L’ enfant louche, et le père parle de son regard oblique ;
nent guère qu’à une jeune précieuse. Imaginez-vous l’application d’un enfant à élever un château de cartes, ou à se saisir d’u
l a toujours la théorie de ce qu’il voit mettre en pratique. C’est un enfant de l’orgueil qui naît tout élevé, qui manque d’ab
ral ; Il est dans tous les rangs. Le marchand le plus mince Élève ses enfants comme des fils de prince ; Sa fille, qu’en tous l
86 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Vigny 1799-1863 » pp. 530-539
nous sommes conduits comme il fallait, lui dis-je,   Adieu donc, mon enfant  ! » Elle plonge d’abord sa poupe, et puis sa pr
eu ; Le Père y lit la Bible à tous les gens du lieu4. Sa femme et ses enfants sont debout, et l’écoutent ; Et des chasseurs de
asure, D’un sourire angélique et d’un doigt gracieux Fait signe à ses enfants de baisser leur beaux yeux. L’esprit pur 2
87 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468
Chanter les condamnés, et trembler les bourreaux. J’ai vu tendre aux enfants une gorge assurée, À la sanglante mort qu’ils voy
dans une société où ils doivent s’aimer et s’entre-secourir comme les enfants d’une même famille, qui ont un père commun. Chaqu
manifeste, et inviolablement régnant dans toute cette société de ses enfants bien-aimés. Chacun d’eux ne doit jamais manquer d
ns, comme les saints, nous reposer en Dieu ! Ils vont à lui comme les enfants à leur mère, et sur son sein ils dorment, ils pri
88 (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre XII. Poésie dramatique. »
eurs années s’est emparée de la couronne, demande au grand prêtre cet enfant contre lequel elle conçoit d’ailleurs quelques so
clémence d’Auguste qui pardonne de Cléopâtre qui veut faire périr ses enfants pour conserver son trône et sa puissance. L’actio
re du poète a ajouté à sa réputation. Le Paria, Marino, Louis XI, les Enfants d’Édouard, la Fille du Cid, etc., sont des ouvrag
jà marquée parmi les chefs-d’œuvre de notre théâtre. Empruntons à ses Enfants d’Édouard une partie du récit que fait le plus je
Pour chercher dans la nuit leurs feuilles dispersées, Toucha de deux enfants les dépouilles glacées. Puis je ne sentis plus ;
t, après Corneille, Racine a fait les Plaideurs ; Voltaire, Nanine, l’ Enfant prodigue et plusieurs autres ; Delavigne, les Com
89 (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -
ent recommandée. « Jamais il ne faut permettre, a dit Nicole, que les enfants apprennent rien par cœur qui ne soit excellent ;
nces de compositions qu’il a semblé à propos d’y introduire. Pour les enfants des classes élémentaires, convaincu qu’il fallait
90 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — La Rochefoucauld 1613-1680 » pp. 18-21
autant qu’il nous est possible. Ce qui fait que la plupart des petits enfants plaisent, c’est qu’ils sont encore renfermés dans
autres sont ce qu’ils paraissent 1. Parmi les hommes comme parmi les enfants . 2. La célèbre histoire de la Pie voleuse date d
91 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463
oups mercenaires, Pour cinq sous de tabac envoyés aux galères4. Chers enfants de Cérès, ô chers agriculteurs ! Vertueux nourric
vec non moins d’orgueil et non moins de folie, Un élève d’Euterpe, un enfant de Thalie, Qui dans ses vers pillés nous répète a
Je lis dans M. Victor Hugo (Espoir en Dieu) ces beaux vers : Espère, enfant  ! demain ! et puis demain encore Et puis toujours
c Frédéric. 2. Il écrivait à madame Denis : « Je commence, ma chère enfant , à sentir que j’ai un pied hors du château d’Alci
92 (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)
e, Jacques, notre garçon, ferait bien ton affaire ; C’est un fort bon enfant , sage, que tu connais ; Épouse-le, crois-moi, tu
mère ! Ce dernier trait, d’abord contenu, échappe à la naïveté de l’ enfant , et l’effet en est terrible. 54. Il faut distingu
aïveté de ce qu’on appelle une naïveté. La naïveté est le propre d’un enfant ingénu ou d’un villageois sans culture qui a de l
appe par mégarde à l’étourderie ou à l’irréflexion. On racontait à un enfant la mort de Pyrrhus : Ah ! s’écria-t-il, je mourr
de l’habitude de vivre et de converser avec des hommes grossiers. Un enfant voit arriver sur la table un mets délicieux, et i
dans ses bras et fait cette prière : Dieux immortels, faites que cet enfant soit brave dans les combats et puissant sur son p
il, j’y pleure bien souvent. Donnes : peu me audit ; je ne suis qu’un enfant ,         Un petit sou me rend la vie. 130. On r
r. Pourquoi tant se hâter à sa course dernière ? C’est que le pauvre enfant veut gravir le coteau, Et ne point s’arrêter qu’i
es. On en trouve un bel exemple dans Athalie :     Où menez-vous ces enfants et ces femmes ? Le Seigneur a détruit la reine de
charmante et plus belle.         D’où lui viennent de tous côtés Ces enfants qu’en son sein elle n’a point portés ? Lève, Jéru
de ses prédictions, Qu’il vous donne ce roi promis aux nations ! Cet enfant de David, votre espoir, votre attente ! (Racine.
s le meurtre à l’envi triomphants, Rome entière noyée au sang de ses enfants . (Corneille, Cinna.) Fléchier s’est servi de l’h
is, dans vos créatures, et plus encore dans vos héritiers et dans vos enfants . 220. Quand on ne se contente pas de prêter du s
et d’abandon. Il est propre aux sujets simples ou badins. Dors, mon enfant , et que sur ta paupière Un doux sommeil verse ses
Quel astre à nos yeux vient de luire ? Quel sera, quelque jour, cet enfant merveilleux ? Il brave le faste orgueilleux. Et n
hœurs, et Lamartine a fait une cantate sans aucune allégorie pour les enfants d’une maison de charité. 445. Les poètes lyriques
mblance, et personne ne trouve supportable un spectacle où le héros, Enfant au premier acte, est barbon au dernier. Condu
es îles m’attendent, et les vaisseaux de la mer, pour transporter tes enfants et leurs trésors, pour honorer le Dieu qui t’a co
ont mon sanctuaire, et j’honorerai le lieu où reposent mes pieds. Les enfants de tes persécuteurs se prosterneront devant toi,
Mme Deshoulières implore la protection de Louis XIV en faveur de ses enfants . Dans ces prés fleuris Qu’arrose la Seine, Cherc
rraché, Ou qu’un souffle ennemi dans sa lige a séché. Mais si ce même enfant , à tes ordres docile, Doit être à tes desseins un
on peuple : la race des méchants ne durera pas toujours. Préparez les enfants à leur ruine, à cause de l’iniquité de leurs père
comte de Maistre à mademoiselle Constance sa fille. Mon très cher enfant , il faut absolument que j’aie le plaisir de t’écr
me consoler d’être si loin de toi ; mais prends bien garde, mon cher enfant , d’aimer ton papa comme s’il était à côté de toi 
ne bénira jamais. Si tu en entends parler, tu n’as qu’à dire que les enfants gâtés réussissent toujours. Je ne veux point que
ton frère, ta sœur, t’embrassent de tout leur cœur ; et moi, ma chère enfant , juge si je t’embrasse, si je te serre sur mon cœ
ois, substitue au jeune Troyen son fils Cupidon. La reine caresse cet enfant , et, peu après, l’amour se glisse dans son cœur.
elle comme Rachel, comme Lia féconde, Son épouse eut un fils : et cet enfant si beau Des bienfaits du Seigneur est un gage nou
Vous pouvez maintenant m’appeler Néomi. » XX. Élégie. L’Ange et l’ Enfant . Un ange au radieux visage, Penché sur le bor
ait contempler son image Comme dans l’onde d’un ruisseau. « Charmant enfant qui me ressemble, Disait-il, oh ! viens avec moi,
93 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Joubert 1754-1824 » pp. 214-217
e de savoir, et qu’il raconte avec une grande naïveté : cet élan d’un enfant , cette botte saisie, cette jambe héroïque secouée
ne s’enlève pas, on les met sous verre. 2. Il compare ce germe à un enfant qui dort dans son berceau.
94 (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre premier. Division générale. »
ts : Ainsi, quand l’aigle du tonnerre Enlevait Ganymède aux cieux, L’ enfant , s’attachant à la terre, Luttait contre l’oiseau
il n’a pas ressenti les tortures de son âme paternelle en voyant ses enfants mourir d’inanition ; il imagine, et quelles coule
Origine de la poésie. À l’origine des sociétés, l’homme est encore enfant  ; il sent plus qu’il ne réfléchit. En présence de
95 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 185-195
e soutiens, et je ne crains point d’être démenti par l’expérience, un enfant qui n’est pas mal né, et qui a conservé jusqu’à v
mental, comme on l’était sous Louis XIV. 1. Comparez le portait de l’ enfant dans Horace et Boileau. (Art poétique.) 2. Comme
ousseau, devenu homme, eut la rancune terrible et invétérée. 4. Tout enfant impie est un méchant ou débauché. 5. C’est un rê
96 (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Diderot, 1713-1784 » pp. 303-312
 ! quelle ordonnance ! quelle prodigieuse variété de scènes ! Ici, un enfant échappé du naufrage est porté sur les épaules de
il commence par créer le pays, et qu’il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peup
ages avec ce riant, ce mignon, cet efféminé, ce vieux coquet-là ? Mes enfants , je vous préviens que ce n’est pas moi. J’avais e
97 (1853) Éléments de la grammaire française « Éléments de lagrammaire française. — Chapitre III. Troisième espèce de mots. » pp. 8-11
. 1. Les adjectifs, ainsi que les noms en ant, ou en ent, tels que enfant , prudent, conservent le t au pluriel : des enfant
ou en ent, tels que enfant, prudent, conservent le t au pluriel : des enfants prudents. 2. En général les adjectifs en al font
98 (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Saint-Marc Girardin Né en 1801 » pp. 275-278
sans vêtement, et couraient çà et là, cherchant un père, un mari, des enfants . Les uns attendaient leur sort avec une résignati
tres se livraient à toute la frénésie du désespoir. Les femmes et les enfants des soldats étaient venus chercher un refuge dans
99 (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322
prose ou de poésie. Ainsi les jolis vers de madame Deshoulières à ses enfants , Dans ces près fleuris Qu’arrose la Seine…, ce
e, au moment où se passe l’action, ce fait est encore dans l’avenir. Enfants , ainsi toujours puissiez-vous être unis, dit Joa
na Nec diversa tamen… Une mère désespérée écrit sur la tombe de son enfant le mot fatal de la Bible : Et noluit consolari ;
gnée, le mot consolant de l’Evangile : Laissez venir à moi les petits enfants . On voit bien, dirait Jean Jacques, que ce n’est
100 (1873) Principes de rhétorique française
En attendant, c’est une œuvre utile que de présenter à l’étude de nos enfants et à la méditation de tous ceux qui veulent pense
rd un sang vil soit versé ? C’est-à-dire, dans l’un et l’autre cas l’ enfant doit périr. De même saint Charles Borromée, accus
dre Hippias, son fils d’adoption, n’est pas moins touchante : O cher enfant que j’ai nourri et qui m’as coûté tant de soins,
es, n’est plus un bien qui me regarde. Antiloque, Pisistrate, ô chers enfants  ! je crois que c’est aujourd’hui que je vous perd
es affaires, ce serait mettre le masque et le cothurne d’Hercule à un enfant . Racine a mis en relief le ridicule qui s’attache
ressera la parole à des cires faibles ou dominés par la passion : les enfants , les vieillards, les puissants et les riches récl
vec une piété touchante cette charmante observation de son père : Un enfant a-t-il quelque chose à demander à ses parents, il
ou distrait, qu’elles devaient être mises à la portée d’un tout jeune enfant , enfin que la richesse et la propriété des expres
uction précipitée. C’est commettre cette erreur que de dire comme les enfants  : puisque le chant, la, danse et les voyages sont
de Paul par le spectacle des misères auxquelles étaient condamnés les enfants trouvés. Cette éloquence du cœur est assurée de t
ditoire composé des dames de la cour et au même instant l’hôpital des Enfants trouvés fut fondé et doté de quarante mille livre
on et la charité vous ont fait adopter ces petites créatures pour vos enfants . Vous avez été leurs mères selon la grâce, depuis
i ne sent la différence entre ces deux formes de la même pensée : Un enfant souffrant, dénué de tout, destiné à sauver le mon
hiver, naissait sur la paille, débile, souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le monde. Cette inversion a l’a
et de contraste, ces épithètes débile, souffrant et dénué de tout, un enfant destiné à sauver le monde. Ces exemples suffisen
’un gendre puisse à ma fille reprocher ses parents et qu’elle ait des enfants qui aient honte de m’appeler leur grand’maman. E
de l’ennui, et le plaisir fuit en proportion qu’on le recherche. Les enfants des souverains n’ont plus rien de nouveau à voir,
re : Le plaisir fuit en proportion qu’on le recherche, parce que les enfants des souverains n’ont plus rien de nouveau à voir,
sont très-familières aux êtres les plus passionnés, c’est-à-dire aux enfants et à la foule non moins qu’aux poëtes et aux orat
: Pour comble de prospérité, Il espère revivre en sa postérité, Et d’ enfants , à sa table, une riante troupe Semble boire avec
n charme poétique et une émotion touchante au tableau de la mort : L’ enfant tombe dans son sang ; ses yeux se couvrent des om
uoi il préférait la paix à la guerre : C’est que pendant la paix les enfants ensevelissent leurs pères et pendant la guerre le
issent leurs pères et pendant la guerre les pères ensevelissent leurs enfants . Aristote, a propos des âges : La jeunesse vit
n de Médée est rendue plus saisissante par le contraste de ses jeunes enfants caressant leur mère et souriant au poignard qui v
fissent en pareille occasion. Bossuet, obligé de rappeler devant les enfants de Charles Ier la mort horrible de leur père et l
: Voyez, Seigneur, mon affliction ! Mon ennemi s’est fortifié et mes enfants sont perdus. Le cruel a mis sa main sacrilège sur
les tuyaux de poêle et les ramoneurs ; il les appelle : Ces honnêtes enfants , Qui de Savoie arrivent tous les ans, Et dont la
e bonheur !... O douce voix, je t’entends enfin ! Athalie aperçoit l’ enfant qui doit la frapper ; Pendant qu’il me parlait,
 ; Pendant qu’il me parlait, ô surprise ! ô teneur ! J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée. Bossuet épouvanté par la m
aît l’apostrophe d’Henri IV à ses soldats avant la bataille d’Ivry : Enfants  ! si vous perdez vos enseignes et vos guidons, ra
mort. A cette nouvelle : « Gorgias, dit-il, fidèle gouverneur de mes enfants , cachez-les, veillez sur eux, et faites qu’ils pu
barbares, l’Église romaine recueillit l’esprit humain comme un pauvre enfant que dans le sac d’une ville on trouve expirant su
it davantage ; elle lui prodigua tous ses soins, jusqu’au jour où cet enfant devenu homme s’est appelé Descartes, Bacon, Galil
uvent réunies dans cet admirable tableau de Racine : J’ai vu ce même enfant dont je suis menacée Tel qu’un songe effrayant l’
la douceur, il ne vaudrait pas mieux me ramener (communication). Nos enfants , nos amis, nos voisins, tout le monde nous voit f
ue sou village et son troupeau, une nourrice attendrie pour son petit enfant . Je veux qu’il me fasse penser, non à lai et à so
Racine, frappé de cet te alliance de mots, la faisait admirer à ses enfants et, plus d’une fois, il a cherché à produire un e
sar dont il montre et compte les blessures. — Agrippine suivie de ses enfants en deuil porte jusqu’à Rome l’urne qui contient l
ur de se complaire dans son ouvrage avec les yeux d une mère pour son enfant nouveau-né. 3° Reprendre pour le corriger, le tr
es, Met pour le voir passer les poissons aux fenêtres, Peint le petit enfant qui va, saute, revient. Et joyeux, à sa mère, off
et Rome inondée de sang ; vous n’avez pas vu Carus Métius accuser les enfants d’avoir pleuré leirr père ; vous n’avez pas vu tr
c’est elle-même qui.de cet autel vous crie par ma boucher :, « O mes enfants , pourquoi m’élever des autels si vous me déchirez
ue et de l’apothéose. Que de grands hommes nous avons érigés dont nos enfants démoliront les statues ! 8. Du parallèle. — La c
es mois, Du bout de l’horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs.
les facultés physiques, intellectuelles, morales et religieuses de l’ enfant  ; c’est par là qu’elle devient pour lui la prépar
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